l’hebdo du basketball
JEUDI 4 novembre 2010 - N° 524
Évreux… Cholet-Vilnius… Tchicamboud… Poitiers… Griffin/Wall… Coach K… Desroses… Nba Europe…
MIAMI
PAS AIMÉ ? PAS GRAVE !
DOSSIER JFL
LE RETOUR DU FRANC FORT BasketNews n°524 - jeudi 4 novembre 2010
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
Photos : Jean-François Mollière / IS, Pascal Allée / Hot Sports et Marc Serota/Getty Images
KOFFI, AKPOMEDAH, BOKOLO
M 03252 - 524 - F: 3,00 E
3:www.basketnews.net HIKNMF=WUXUU^:?a@p@c@o@a;
02
Télévision
Médias
Jeudi 4 novembre
« Les vidéos de Pro A, c’est deux heures de travail ! »
13h00 Orange Sport Planète NBA 14h00 ESPN
NBA Wesneday
15h00 Eurosport 2
Spartak – Galatasaray (EL F)
16h30 Eurosport2
The Euroleague Basketball Show
17h00 NASN
Collège Basketball Special
18h30 ESPN
NBA Action
18h45 Sport+
Cholet – Vilnius (EL)
Vendredi 5 novembre 00h55 Orange Sport Chicago – New York 09h00 Sport+
Cholet – Vilnius (EL Rediff)
09h05 Orange Sport NBA Action 15h55 Orange Sport Chicago – New York (Rediff) 20h00 ESPN
NBA Friday
20h30 Sport+
Paris Levallois – Le Mans
Samedi 6 novembre 02h05 Canal+
Boston – Chicago
10h15 Orange Sport NBA Action 10h45 Sport+
Paris Levallois – Le Mans (Rediff)
11h00 Canal + Sport Boston – Chicago (Rediff) 20h00 ESPN Classic DreanTeam 2 – Atlanta 96 20h00 Sport+
Nancy – Roanne
Dimanche 7 novembre 00h00 Orange Sport Charlotte – Orlando 09h20 Orange Sport Charlotte – Orlando (Rediff) 12h30 Sport+
Nancy – Roanne (Rediff)
16h00 NASN
NBA Tonight
19h40 Orange Sport Shaq Vs Oscar de la Hoya (ép. 4) 20h45 Sport
New York – Philadelphie
Lundi 8 novembre 12h45 Sport+
New York – Philadelphie (Rediff)
Mardi 9 novembre 07h30 Orange Sport Dallas – Boston 15h55 Orange Sport Dallas – Boston (Rediff) 17h00 Eurosport 2
Eurodunk
20h05 Orange Sport Planète NBA
Mercredi 10 novembre 01h25 Orange Sport Miami Heat – Utah Jazz 15h55 Orange Sport Miami Heat – Utah Jazz (Rediff) 16h45 Sport+
FiBA World Basketball
19h00 ESPN
NBA Wesneday
20h30 Eurosport 2
Rivas – Ekaterinbourg (EL F)
20h45 Sport+
Malaga – Rome (EL)
Fantasy League Participez sur BasketNews.net.
Pro A
Les vainqueurs de la 4e journée 1 2 3 4 5
Équipe
Score
BJLIM LIMOGES CSP (BJLIM) Bistrotaroro (Greg003) Elite Breizh (MALOU) kojakovitch (abohal emereau) PAPOOSE (taiko)
217,7 215,8 200,0 191,1 187,8
Classement général 1 2 3
LIMOGES 2011 (15041993) bistrotaroro (Greg003) Zepko (zepko)
Pro B
685,7 681,7 677,4
Les vainqueurs de la 5e journée 1 2 3 4 5
Équipe
Score
Ivivuk (tof49) LA Paillade (MHSC 34) plombières #14 (aaron) lebronteam (jeanlebron) Beaujoire BC (fabolous)
209,4 199,2 196,5 192,4 191,1
Classement général 1 2 3
JDA TEAM (Dijonnais21) Bad Boy Team (baddddboyyyy) reuilly27 (ted27)
867,6 865,6 842,2
Passionné de basket, Romain Brunet est surtout l’homme qui se cache derrière le blog Au Rebond*. Depuis un peu plus d’un an, il collabore avec la rédaction du monde.fr pour faire vivre son blog et le basket sur la toile. Inventif et créatif, il propose depuis six mois de courtes vidéos d’action de Pro A résumant la dernière journée de championnat écoulée et fourmille d’autres idées.
R
omain, d’où est venu cette idée de blog basket sur un site comme Le Monde.fr ? Déjà, la rédaction du Monde.fr est plus ouverte aux sports depuis les J.O. 2008. Ils avaient eu un bon retour sur le traitement de cet événement sur leur site et ont voulu s’ouvrir encore plus aux sports. À l’été 2009, j’ai proposé cet idée de blog basket pour suivre les qualifications puis le championnat d’Europe et Le Monde.fr a accepté. Je ne suis pas journaliste chez eux mais juste hébergé dans un système de blog d’auteur référencé au Monde.fr. En résumé, mon blog n’est pas mon activité principale mais bien une activité de passionné car je suis tombé dans le basket depuis très longtemps, j’ai participé aux premières moutures du site Internet du PSG Racing par exemple en suivant les premiers pas de Tony Parker à Paris. Depuis déjà un moment tu t’es lancé dans de petits montages vidéo façon highlight de NBA, mais version Pro A ? À la fin de la phase aller du championnat l’année dernière, j’ai voulu donner une façon
un peu plus « fun » de regarder la Pro A. Ceux qui me lisent ne sont généralement pas fan de basket, les résultats ne sont pas leur première préoccupation, donc des images c’est une bonne idée. Je récupère les images, je podcast les journaux régionaux de France 3, qui eux passent généralement des images des matches, et je fais un montage en musique. Parfois c’est compliqué car les sites ne sont pas toujours à jour et donc il me manque des images. Une fois que j’ai ces images, je coupe, je sélectionne, je mets quelques réactions des coaches, une musique et voilà deux heures après c’est fini. Quelles sont les retombées d’un tel travail ? Pas très importantes. Le nombre de clics sur ce type de vidéo est très décevant,
mais je continue de la faire parce que je pense que c’est bien de le faire. Mais ma visibilité dépend aussi de la bonne volonté du Monde.fr qui reprend aussi ou non mes publications. Je suis en train de discuter avec eux de façon à ce qu’ils reprennent toutes les semaines cette vidéo de Pro A histoire d’augmenter la visibilité. Je n’ai aucun contact avec la LNB sur ce genre d’initiative et je trouve dommage qu’il ne fasse aucun effort sur ce genre de concept, comme peux le faire la NBA, l’ACB, ou l’Euroleague. As-tu d’autres bonnes idées ? J’en ai, oui. Je voulais me lancer pour le début de la saison, mais il va arriver, une sorte de zapping de la semaine basket, en NBA, Euroleague et Pro A. Pour l’instant c’est un peu compliqué car c’est délicat pour récupérer les vidéos. Mon autre idée, c’est de lancer un focus sur chaque équipe de Pro A avec l’aide du journaliste régional qui la suit et des photos. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
* http://basket.blog.lemonde.fr/
Lu, vu et entendu « Que ça fait du bien ! […] »
Compte Twitter de l’ASVEL à 01h07 du matin samedi, soit quelques heures après la première victoire contre Nancy.
Ça faisait longtemps !
Limoges-Pau oblige, la Pro A a fait la Une de L’Équipe Mag, le week-end dernier.
« Dress code » made in LNB
« Je suis un fan absolu de Koh Lanta. Un jour je ferais l’émission ! »
Gauthier Darrigand sur le site de son nouveau club les JSA Bordeaux, en N1.
« Ce n’est pas à moi de parler, mais je pense que nous avons tout ce qu’il nous faut ici… »
Johan Petro, sur la venue de son ex-coéquipier Carmelo Anthony aux Nets de New Jersey sur le site du New York Post. http://www.nypost.com/p/sports/nets/petro_melo_can_wait_rRYi3tuOFkt43Gtx6sHxoN
À l’Astroballe, Matt Walsh arrive en conférence de presse d’après match avec une casquette blanche. Du côté du staff de l’ASVEL, on lui fait signe qu’il faut l’enlever mais il ne voit pas. Ça ne manque pas, Philippe Mailhabiau (superviseur de la LNB), s’adresse à lui et lui dit qu’il ne faut pas mettre de casquette en conférence de presse. Walsh (qui ne l’enlève pas) répond : « Je le saurai pour la prochaine fois. Mais mes cheveux sont horribles là ! » (Il sort de la douche) Philippe Mailhabiau : « Il n’y a pas la télé, Monsieur Walsh »
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Besiktas a-t-il bien fait d’engager Allen Iverson ? Oui
Q
Non
Par Fabien FRICONNET
Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images
uel pied ! Le 30 novembre, c’est le cœur joyeux que je vais me rendre à l’Astroballe, pour y voir jouer AI. Ses plus belles années sont derrière lui mais Iverson est un joueur épatant, fascinant, un phénomène. Un mec sans doute particulier, un peu compliqué, mais diablement attachant. Arriver au sommet en passant par où il est passé (la prison, pour une injustice), avec la réputation que l’on s’est plu à lui faire, moi ça m’épate. Il s’en passe des choses derrière sa poitrine, où se niche un cœur gros comme ça, et dans ce regard profond, à la fois triste et intense comme celui d’un enfant. Il négocie le montant de ses (futures) amendes ? Eh ben quoi ? Au moins il annonce la couleur. Besiktas a voulu faire un coup, et n’avait de toutes façons pas de projet de développement, et c’est réussi ! Personne ne leur a mis un flingue sur la tempe et puis, vu le début de saison du club stambouliote, Iverson ne leur fera pas de mal. AI va remplir la salle, exciter les fans, faire du buzz. Tant mieux ! Et pour pas cher car quand on voit ce que sont prêts à dépenser certains clubs richissimes pour des seconds, voire des troisièmes couteaux NBA, ma foi, à 2 millions de dollars, Besiktas aurait eu tort de se priver. AI est un être et un joueur infiniment plus intelligent qu’on veut le faire croire. Alors, allez savoir, il est tellement spécial le petit AI que ça pourrait l’exciter de devenir le leader, autant sportif qu’émotionnel, d’une équipe historique d’un pays passionné et passionnant. Cela pourrait le tenter d’écrire une belle histoire, baroque ; une histoire de fusion. Que diable, un peu de romantisme, quoi ! Passons un peu plus de temps à aimer les gens pour leurs qualités, au lieu de le gâcher à les détester pour leurs défauts ! Et si ça foire, ça foire, c’est la vie ! n
C
Par Laurent SALLARD
omment faire confiance à un joueur qui avant même d’avoir signé son contrat négocie le montant de ses futures amendes ? C’est, d’après Yahoo! Sports, ce qu’a fait Allen Iverson. Lors des négociations pour sa venue au Besiktas Istanbul, l’ancien MVP NBA a insisté pour que soit insérée une clause dans son contrat afin de limiter le montant de chacune de ses éventuelles amendes à 1% de son salaire de 2 millions de dollars, soit 20.000 dollars. Il semble donc bien décidé à profiter des charmes de la vie stambouliote, quitte à nuire au rendement de son équipe. Si le Besiktas espère se faire de la pub, remplir sa salle et vendre des maillots, il entend également remporter au moins un titre. Or Iverson n’a plus joué depuis février dernier, et n’a pas montré la saison dernière qu’il était encore en mesure d’être décisif. Même avec sa nouvelle star, Besiktas, qui compte déjà dans ses rangs Mire Chatman, Michal Ignerski ou encore le jeune Andrew Ogilvy, ne semble pas en mesure de pouvoir rivaliser avec Efes Pilsen (Rakocevic, Nachbar) et le Fenerbahçe (D. Lavrinovic, Ukic, Tomas, Preldzic) dans un championnat turc de plus en plus dense. Même constat en Eurocup où les adversaires de fort calibre ne manqueront pas (Kazan, Galatasaray, Berlin…). L’ancienne star des Sixers a par ailleurs indiqué en conférence de presse qu’il n’avait pas tiré un trait définitif sur la NBA, et je suis curieux de voir quelle serait sa réaction si une franchise lui faisait un appel du pied. Iverson a soif de revanche après avoir été snobé cet été par l’ensemble de la grande ligue. De plus, l’attentat à la bombe qui a frappé dimanche le centre d’Istanbul, et fait 32 blessés, pourrait avoir déjà douché son enthousiasme. Je ne parierai pas aujourd’hui sur le fait qu’Iverson aille au bout de ses deux ans de contrat avec Besiktas... n
Sondage 29% Magique, la feuille de match ! Le statisticien du match
20%
Angers-Limoges en Coupe de France s’est fait plaisir. À sa manière. Xane d’Almeida est devenu « d’Almedia » ; Frédéric Weis Frédéric Weiss ; Zack Wright Zach Wright ; Travarus Bennett Travarus Benett ; et Cedrick Banks Cédric Banks. On a bien aimé aussi son « trop peu » en face de « spectateurs », et le nom de l’assistant-coach d’Angers : Charles Biotteau-Barkley.
27%
Qui va descendre en Pro B ? (2 choix) Sondage réalisé sur www.basketnews.net (2.669 réponses, décompte arrêté mardi)
11%
Vichy
PauPoitiers Lacq-Orthez
Autres
8%
ASVEL
5% Limoges
04
sommaire
DISPONIBLES
06 DOSSIER SPÉCIAL JFL
• Ils sont partout dans le top des catégories statistiques. Ils brillent chaque weekend. Ils sont parfois les leaders de leur équipe. Eux, ce sont les JFL, « Joueurs formés localement ». Des Français, en vérité. Sur huit pages, nous analysons leur réussite, dressons leur portrait robot, et nous intéressons au plus fort d’entre eux, Alain Koffi.
16 PRO B : ÉVREUX
• Qui allait tenir le rythme de Dijon ? On pensait à Rouen mais c’est Évreux. Le point.
19 ÉCHOS FRANCE
• Comment Nancy va-t-il vivre sans Ralph Mims et avec l’indemnité à verser à Cory Carr, mauvaise surprise de l’automne ?
20 ÉCHOS EUROPE
• Quatre millions sur deux ans. Iverson a signé à Besiktas, plutôt mal en point en championnat. Si tout va bien, le 30 novembre, il sera à l’Astroballe. Miam !
21 CHOLET, C’EST CE SOIR !
• Ce jeudi soir, Cholet joue tout ou partie de sa saison d’Euroleague. Les champions de France reçoivent le Lietuvos rytas Vilnius, autre équipe à 0 victoire. Les hommes de Kunter doivent gagner et, au vu de leur prestation face à Barcelone, il y a de l’espoir !
Chaque magazine
5,00 €
Seulement
22 LA GAZETTE DE LA 4e JOURNÉE En vente chez votre marchand de journaux
• Chalon gagne au Mans et s’empare, en compagnie d’un paquet de cinq autres équipes, du leadership de la Pro A. Le taulier, Steed Tchicamboud, nous raconte une équipe vraiment pas comme les autres... Septième défaite de suite pour Limoges contre Poitiers, la bête noire !... Premier succès pour l’ASVEL, qui respire mieux.
24 PORTRAIT Coach K, un drôle de K • Un portrait de Mike Krzyzewski, l’homme qui refuse d’aller en NBA.
26 NBA : UNE PREMIÈRE SEMAINE GARNIE !
• Blake Griffin, une vraie star en devenir ? John Wall est-il si fort ? Rajon Rondo est-il définitivement entré dans les livres d’histoire des Celtics ? Yao tiendra-t-il ? Les arbitres abusent-ils ? Qui sont les tops, qui sont les flops ? Jérémy Barbier, depuis Chicago, a suivi pour nous la première semaine de NBA. Copieux !
28 REPORTAGE Miami, on les a vus • Pascal Giberné était dans le New Jersey dimanche pour découvrir, de visu, cette équipe de Miami qui fascine autant qu’elle agace. Visite guidée d’une formation qui fait couler beaucoup d’encre.
30 ÉCHOS NBA
• Alors que les négociations salariales promettent une bataille infernale, David Stern ressort des cartons le projet d’une « NBA Europe ». Crédible ?
31 SALUT ÇA VA, RAPHAËL DESROSES BasketNews
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS EST ÉDITÉ PAR NORAC PRESSE - 3 RUE DE L’ATLAS - 75019 PARIS
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05
édito
ENCADRONS LE CLASSEMENT Par Fabien FRICONNET
PRO A : CLASSEMENT Équipe
MJ G-P
1 Gravelines-Dk
4
3-1
- Le Havre
4
3-1
- Nancy
4
3-1
- Chalon
4
3-1
- Paris Levallois
4
3-1
- Cholet
4
3-1
7 Le Mans
4
2-2
- Roanne
4
2-2
- Strasbourg
4
2-2
- Hyères-Toulon
4
2-2
11 Limoges
4
1-3
- Orléans
4
1-3
- Poitiers
4
1-3
- ASVEL
4
1-3
- Vichy
4
1-3
- Pau-Lacq-Orthez
4
1-3
Strasbourg et Rouen étaient englués dans les boues du marais. Celle d’avant : Orléans et Le Mans à 4-0, Pau et Vichy à 0-4. Et ainsi de suite, jusqu’en 1997 où les Villeurbannais de Greg Beugnot étaient invaincus. Le paroxysme du déséquilibre a sans doute été atteint en 2002-03 lorsque trois invaincus (Pau, Le Mans et Dijon) naviguaient loin de Paris et Bourg. Alors quoi ? La conjoncture, c’est-à-dire un hasard du calendrier, des états de forme et des blessures ? Peut-être. Après tout, cela n’est pas parce que quelque chose ne s’est jamais produit que cela ne se produira jamais. Mais enfin, quand même…
Faux petits ou faux gros ? Quelles explications peut-on trouver à une situation dont on ne sait si elle est positive, négative ou juste neutre ? Des petits moins petits que prévus ? Cela n’est pas une nouveauté mais doit être pondéré en prenant l’exemple de Limoges, qui doit sa seule victoire à un non-match de Pau (3e journée) puis qui, lui-même, a « offert » son unique succès à Poitiers. Et sa seule victoire à Vichy. Des vrais petits qui tapent des vrais gros, en a-t-on vus ? Pas tant que cela. Le Havre a battu Le Mans, Hyères-Toulon l’ASVEL et Chalon Le Mans. À considérer que Le Havre et Chalon soient des petits, ce qui reste à prouver, on constatera qu’il s’agit tout autant de belles sorties de route du MSB qui, par étrange, a perdu ses deux matches à domicile. Ce qui pousse plutôt à se demander si, par hasard, les gros ne seraient pas moins gros que prévus, qu’ils s’appellent MSB, Orléans, Roanne ou, bien sûr, l’ASVEL. Allez savoir. On peut tourner la
Jean-François Mollière
S
i ce qui est rare est cher, alors le classement de Pro A tel qu’il est aujourd’hui est cher. On peut l’enluminer et l’encadrer. Qu’y liton ? Qu’après quatre journées, il n’y a déjà plus d’invaincus et déjà plus « d’invainqueurs » ; l’ASVEL, Poitiers et Pau ayant défloré leur saison, les Verts aux dépends du dernier des « invincibles », Nancy. Ça n’a l’air de rien mais c’est du jamais vu, de mémoire et de grimoires. On a fouillé, et il faut bien vous avouer que l’on n’a pas réussi à remonter au-delà de la saison 1997-98, mais on ne retrouve pas trace d’une situation aussi baroque ; et a priori inédite en Europe cette année, en tous cas dans les ligues majeures. Depuis 1997, donc, et l’on est prêt à parier qu’il en a toujours été ainsi, au moins dans l’histoire de la ligue (1987), il s’est toujours trouver au moins une équipe émargeant à 4-0, et souvent une ou plusieurs à 0-4. L’an dernier, par exemple, Cholet n’avait pas mis genou à terre, tandis que
L’ASVEL à l’agonie… à un match des As chose dans tous les sens… Vous suivez ? Pas nous. Bref, les circonstances sont telles, aujourd’hui que, disons l’ASVEL par exemple, est passée, en une soirée, d’équipe « à l’agonie » à équipe « à un match des As ». Ce qui devra nous inciter à la plus grande des prudences, au moins tant que les valeurs ne seront pas établies, si jamais elles sont un jour établies. Que peut nous proposer le week-end à venir ? Rien que l’on puisse prédire, pour les raisons sus-indiquées. Mais, pur jeu de l’esprit, on peut s’amuser à imaginer que, par la grâce d’une
concordance de résultats, on se retrouve avec quinze équipes « en un point » (3-2 ou 2-3) et le perdant de Orléans-Vichy seul dernier à 1-4. C’est improbable (il faudrait notamment que l’ASVEL gagne à Cholet et Poitiers à Gravelines) mais, après tout… n
À l’image du MSB (ici Alex Acker), invaincu à l’extérieur, mais qui a perdu deux fois à domicile, la Pro A n’offre aucune certitude cette saison.
À NOS LECTEURS
• C’est désormais officiel, « Tomar Presse », société éditrice de BasketNews, Maxi-Basket et BAM, notamment, n’est plus, et devient « Norac Presse ». Nos bébés restent dans la famille puisque c’est notre imprimeur qui préside désormais aux destinées du groupe de presse. Nous allons continuer à faire notre maximum pour vous satisfaire ! Précision utile : que nos abonnés se rassurent, cela ne change rien pour eux.
06
JF L
Les de Pro A
Dossier
PARTIE I
POUQUOI SONTYannick Bokolo est étincelant avec le BCM en ce début de saison.
Alain Koffi leader de Pro A à l’éval, trois Français top scoreur de leur équipe, des compatriotes qui pullulent en haut des divers classements statistiques, des performances remarquables et remarquées chaque semaine en championnat, les « Joueurs Formés Localement » ont le vent en poupe en ce début de saison. Analyse d’un phénomène en six points. Par Yann CASSEVILLE et Florent de LAMBERTERIE
UNE PRIORITÉ DANS LE RECRUTEMENT Issa et Jomby à Gravelines-Dunkerque, Jeanneau à Strasbourg, Pellin au Mans, Moussa Badiane à Nancy, Larrouquis et Brower à Vichy, Yango au Paris Levallois, Duport à Cholet, la liste est longue et non exhaustive de ces joueurs formés localement qui ont tous un point commun : ils ont signé dans leur nouveau club dès le mois de juin. « Il y avait une vraie volonté de signer des JFL tôt », acquiesce Jean-Denys Trois JFL top-scoreurs de leur Choulet, entraîneur d’une équipe : Bokolo, Koffi et Mendy Chorale qui a rapidement prolongé Amagou et Diabaté et fait venir Braud, Tanghe et Mipoka. « Après, c’est plus facile de trouver des Américains, une fois qu’on avait des JFL, on pouvait trouver le reste. » Avec cette nouvelle réglementation s’est en effet engagée une sorte de « course aux JFL », dans le but de satisfaire au plus vite cette obligation, une course « pas aussi violente » que Choulet l’avait imaginée, « parce que beaucoup d’équipes avaient ciblé ce qu’elles cherchaient. » Ainsi, les gros calibres, comme le BCM, visaient l’artillerie lourde (Issa), quand les plus petits budgets ont de suite cherché à prolonger leurs joueurs « maison », comme Poitiers (Costentin, Gomez, Devéhat, Guillard, etc.), ou à attirer des JFL en manque de reconnaissance, et surtout de temps de jeu, comme Vichy (Larrouquis, Brower, Jonathan Aka). Autre exemple, Chalon, qui avait fait du retour de l’ancien de la maison, Tchicamboud, une priorité, cherchait des joueurs d’expérience, comme JBAM, afin qu’ils soient de bonnes aides pour les jeunes pousses passées pros que sont Lang et Lauvergne. « Par rapport à notre politique de formation et aux problématiques budgétaires, on voulait vraiment associer des joueurs confirmés à nos joueurs en devenir », confirme Greg Beugnot. Mais l’exemple le plus frappant est celui
Jean-François Mollière
3
07
Dossier
Pas loin du titre de MVP la saison passée, Cyril Akpomedah confirme.
-ILS BONS ? de l’ASVEL, qui, avant même la fin des français qui vont s’investir pour plusieurs playoffs, dès le mois de mai, en avait années. Si on reste quatre ans dans un terminé de sa chasse aux joueurs formés club, ce n’est plus un tremplin pour aller localement en accueillant en son sein gagner plus d’argent ailleurs. » des jeunes Français (Tillie, Westermann, Une vision à long terme qui permet un retour de Jackson), sans oublier ceux qui épanouissement de ces joueurs, désorétaient déjà présents (Lacombe, mais bien installés dans leur Fofana, et Heurtel qui a de clubs respectifs. D’ailleurs, nouveau été prêté). « Nous les excellents débuts de couvrons une des équasaison de Pape-Philippe tions du recrutement de Amagou et Solo Diabaté ces prochaines années à Roanne ou encore de : l’obligation d’avoir Cyril Akpomedah et YanLes Français à plus de 12 points cinq JFL dans un effectif nick Bokolo à Gravelines (contre 2 la saison passée) de dix joueurs. Nous les ne sont en réalité que le avons déjà et pouvons prolongement d’une très maintenant construire notre bonne dynamique entamée cinq dit « majeur » indépendamment l’an dernier, voire depuis deux ans de cette contrainte des JFL », commentait dans le cas des Nordistes. « Son jeu s’est Vincent Collet sur le site du club. « Sans complétement modifié ces deux dernières aucune pression, dans un marché très saisons, sur le plan technique, tactique, ouvert, celui des Américains, et sans pour avec un vrai rôle dans notre groupe », autant s’interdire de rajouter d’autres poursuit Christian Monschau au sujet de joueurs français de valeur internationale. » Yannick Bokolo, en progrès constant depuis Voilà la démarche que beaucoup de clubs son départ du Mans en 2008 où il sortait de Pro A ont eue cet été : faire le plein de d’une très mauvaise saison. « D’ailleurs, il JFL pour avoir l’esprit libéré et partir à une a commencé cette année à jouer en équipe autre partie de chasse, plus ouverte et plus de France comme il joue chez nous. » Une habituelle, celle des étrangers. Et si ces vague de confiance qui trouve son apogée derniers ne convenaient pas, les JFL, eux, en ce début de saison, où Bokolo n’est pas étaient déjà là, et bien là. loin d’exploser tous les compteurs (15,0 pts, 5,8 rbds, 4,5 pds pour 20,3 d’éval sur DES JOUEURS SUR les quatre premiers matches.) UNE DYNAMIQUE Le combo du BCM n’est pas un cas isolé. Si les JFL ont constitué la priorité dans les Citons par exemple Fabien Causeur, décisif recrutements, tous n’ont pas changé de sur les derniers playofs et pas loin d’être crémerie pour autant, loin de là. Entre les le meilleur Choletais en ce début de saison prolongations de contrats pour certains après son passage en bleu cet été, ou et les engagements pluriannuels déjà en encore Andrew Albicy, en progrès la saison cours pour d’autres, il n’est plus dernière et totalement transcendé rare aujourd’hui de voir les sur ce début de saison après, joueurs s’engager dans la aussi, un été fructueux un club pour une longue sous le maillot national. durée, autour d’un projet D’ailleurs, cette idée de de long terme. « Quand dynamique ne concerne on rentre dans un club plus que les seuls FranLes JFL qui ont déjà fait un qui veut évoluer sur çais et depuis peu, de plus match à 10 points ou plus plusieurs années, on peut en plus d’étrangers, donc attirer des joueurs qui ont de non-JFL, s’engagent euxdes volontés de développeaussi pour une longue durée ment individuel », juge Christian avec leurs clubs. Uche NsonwuMonschau, l’entraîneur nordiste, qui a par Amadi et Dylan Page à Roanne, J.P. Batista ailleurs lui aussi prolongé son contrat avec au Mans, Blake Schilb à Chalon… Une le BCM jusqu’en 2013 et l’arrivée program- tendance qui se généralise et qui profite aux mée de la future grande salle à Dunkerque. joueurs, dont les performances s’expliquent « C’est peut-être pour ça que dans ces en partie par cette confiance nouvelle que clubs-là, comme le nôtre, il y a des joueurs leur accordent les clubs de Pro A.
7
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LE CLASSEMENT À L’ÉVAL
Jean-François Mollière
ET S’IL N’Y AVAIT QUE DES JFL ?
Petit exercice mathématique : le classement de Pro A, à l’évaluation, en ne prenant en compte que les JFL*. Anecdotique et anodin ? À vous de juger… Équipe
Éval JFL
1 Gravelines-Dunkerque
57,4
UNE « BALANCE COMMERCIALE » EN EXCÉDENT
2 Chalon
46,6
3 Le Mans
43,3
4 Poitiers
39,8
La nouvelle réglementation sur les JFL en est-elle la cause ? Difficile de trancher. Reste qu’indéniablement, l’exode des talents français vers l’étranger commence à s’estomper. Alors que chaque année, notre championnat de France n’arrivait pas à conserver les meilleurs fleurons de sa formation, la rengaine ne fonctionne plus et c’est même le phénomène inverse qui se produit puisque l’intersaison fut marquée par une vague de retour en France bienvenue. Ainsi, Mamoutou Diarra a posé ses valises à Cholet, histoire d’enfin toucher son salaire en temps et en heure après une énième expérience en Grèce, où le respect du contrat relève de la science-fiction. À Orléans (Amara Sy), au Mans (Alain Koffi) ou encore au Havre (Yohann Sangaré), on est venu retrouver un vrai rôle suite à des rêves de gloire déchus dans des champion-
5 Pau-Lacq-Orthez
36,9
6 Cholet
35,7
›››
-
Roanne
8 ASVEL
35,7 35,4
9 Limoges
34,6
10 Paris Levallois
34,0
11 Le Havre
29,6
12 Orléans
27,0
13 Nancy
25,6
14 Strasbourg
24,4
15 Vichy
20,9
16 Hyères-Toulon
19,6
(*) Pour qu’un JFL soit comptabilisé, il faut qu’il ait pris part à la moitié au moins des matches de son équipe, avec cinq minutes en moyenne de temps de jeu au minimum.
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JF L
Les de Pro A
Dossier
›››
Luca Vébobe refait honneur a son surnom, de « Rodman français », datant de ses années à Paris.
nats plus huppés. Ilian Evtimov (Chalon), Carl Ona Embo (Poitiers) et Kim Tillie (ASVEL) font pour leur part leurs grands débuts en Pro A après avoir décidé de quitter la France très tôt, sans toujours trouver la réussite escomptée au bout. Et la liste est non-exhaustive. Celle de ces exilés revenus au bercail est longue et, pour une fois, dépasse celle des départs vers l’étranger (Thomas Heurtel, Pape Sy, Ali Traoré, Kevin Séraphin et Ludovic Vaty, toujours sans contrat pour l’instant). De plus, elle concerne pour la plupart des joueurs qui ont brillé en Pro A par le passé, voire de véritables stars, à l’image d’Alain Koffi, MVP Français de 2009 ou Amara Sy, MVP de la
finale de Pro A la même année. Des talents bienvenus, dont l’impact se fait sentir en ce début de saison même si tous n’ont pas encore retrouvé leur standard passé. Ces retours de JFL sont d’autant plus visibles qu’ils succèdent souvent à des joueurs étrangers qui possédaient un rôle important l’an dernier. C’est le cas d’Alain Koffi qui remplace Marc Salyers (12,1 pts, 11,5 d’éval) au Mans, de Yohann Sangaré qui prend la suite de J.J. Miller (14,0 pts, 10,7 d’éval) au Havre ou encore d’Amara Sy, remplaçant de Justin Doellman (9,9 pts, 12,9 d’éval) à Orléans. D’ailleurs, cet exode de talents étrangers est plus large que ces quelque cas. Dee Spencer, Derrick Obasohan, J.K. Edwards, Anthony Roberson, Marcus Slaughter… De nombreux joueurs d’impact ont La moyenne au rebond de quitté la France cette Luca Vébobe en 22 minutes année, d’où des places à prendre que certains JFL se sont appropriées en ce début de saison. Souvent avec talent, ce qui ne gâche rien.
10,3
Pascal Allée / Hot Sports
DES LEADERS ATTENDUS PAS ENCORE AU NIVEAU « S’il y a un joueur qui m’impressionne vraiment depuis le début de la préparation, c’est Andrija Zizic. » Quand on l’interrogeait sur ses nouvelles recrues, l’entraîneur adjoint de l’ASVEL, Pierre Tavano, ne tarissait pas d’éloge sur son pivot croate (cf BasketNews 517). Passé par le Barça ou encore le Panathinaikos, et rompu aux joutes de l’Euroleague, le centre de grand taille de la maison verte avait tout de la future sensation. Sauf qu’après quatre matches, on ne peut pas dire que le Croate ait franchement cassé la baraque (6,5 pts, 2,8 rbds pour 5,3 d’éval en 22’). Résultat, on attendait Andrija Zizic et s’est finalement Kim Tillie qui est sorti de sa boîte, l’un des rares Villeurbannais à donner satisfaction depuis le début de la saison. L’exemple de Zizic n’est pas un cas isolé. Ils sont nombreux, en effet, ces basketteurs venus de l’étranger attendus comme des joueurs majeurs mais qui tardent à exploser. Et dans bien des cas, ce retard à l’allumage profite à des JFL. Ainsi, si Alex Acker commence tout juste à s’imposer au Mans, son rendement depuis son arivée, et notamment au tour préliminaire de l’Euroleague (5,5 pts à 25%), n’était clairement pas à la hauteur de son statut, à savoir le successeur de Dee Spencer. Un manque d’impact et de scoring qui peut expliquer en partie les moyennes invraisemblables d’Alain Koffi. Le cas de Bracey Wright au Paris Levallois est un peu similaire. Débarqué à quelques jours de la
reprise, en remplacement d’Olu Famutimi, jugé trop juste, l’Américain manquait de condition physique et malgré toute sa bonne volonté, il pêche encore en ce début de saison (6,5 pts). Une situation qui a conduit Jean-Marc Dupaz à responsabiliser davantage Andrew Albicy, qui le lui rend bien jusqu’à présent. À Chalon aussi Gregor Beugnot doit une fière chandelle à ses JFL. Car si Alade Aminu n’est pour le moment pas la terreur des raquettes espérée, Joffrey Lauvergne (7,0 pts, 5,0 rbds, 9,0 d’éval) et Michel Jean-Baptiste Adolphe (7,5 pts, 4,3 rbds, 10,8 d’éval) font le boulot et Chalon compte déjà trois victoires en quatre matches. Même le jeune Nicolas Lang a parfaitement suppléé Marquez Haynes en ouverture de la saison. JeanLuc Monschau, quant à lui, n’a pas eu le choix. Après avoir perdu Ralph Mims pour au moins six mois et dans l’incapacité (temporaire) de recruter un pigiste, il a dû se résoudre à lancer véritablement Saidou N’Joya dans le grand bain. Malgré la défaite contre Villeurbanne ce week-end, le Camerounais s’en est d’ailleurs plutôt bien sorti (9 pts, 3 rbds, 7 pds en 29’). Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit l’adage. Visiblement, il fait celui de bon nombre de JFL jusqu’à présent.
DES ÉTRANGERS SIMPLES ROTATIONS Lors de la conférence de presse d’aprèsmatch, après la victoire de Chalon contre Vichy pour le compte de la première journée, Greg Beugnot avait prévenu : « Bryant (Smith) va être en forme d’ici un mois, et il apportera beaucoup sur les rotations. » Force est de constater que le coach de l’Élan a vu juste, puisque trois semaines plus tard, le week-end dernier au Mans, l’Américain ne s’est pas contenté de marquer 8 points en 20 minutes en sortie de banc, il a surtout, selon son entraîneur, changé le cours du match : « Le tournant c’est la rentrée de Bryant Smith dans le dernier quart-temps, c’est un sacrifice individuel d’un joueur pour annihiler la pièce maitresse d’en face, Acker, qui nous ramène dans le match. Il a donné ses vieilles jambes et son corps pour empêcher Acker de jouer. » Smith est l’une des illustrations du nouveau statut de certains joueurs non formés localement : finis les Américains forcément stars et obligés d’assurer leurs 20 points par match, certains arrivent en Pro A pour être avant tout une rotation. Un phénomène visible depuis plusieurs années (en 2007-08, Nancy est champion avec l’Américain D.J. Harrison qui ne joue que 9 minutes par match, l’an dernier Arvydas Eitutavicius avait pour premier rôle de faire souffler John Linehan), une tendance de
09
Dossier
Andrew Albicy, devenu pièce essentielle du PL.
plus en plus généralisée maintenant que chaque équipe a le droit d’avoir 5 non JFL dans son effectif, car aujourd’hui, très rares sont les clubs qui alignent un 5 majeur 100% non JFL. Ainsi, un Jeff Greer à Gravelines-Dunkerque, derrière l’impeccable Yannick Bokolo, n’est pas titulaire, mais sort du banc pour dynamiter une défense ; un Ryvon Covile au Mans est le relais parfait de J.P. Batista, tout comme Jamar Smith derrière Zach Moss à Orléans ou Nygel Wyatte derrière Marcellus Sommerville au Paris Levallois ; à Cholet, DeMarcus Nelson est une pièce importante, mais arrive souvent comme deuxième lame, après Vule Advalovic et Fabien Causeur. Cette volonté de signer des étrangers comme hommes de banc, de devoir, aux missions spécifiques, est renforcée par l’aspect pécuniaire. « Maintenant qu’on peut avoir cinq Ricains, on peut prendre des Ricains à petit prix, qui seront des rotations. Parce qu’on peut trouver des joueurs américains à très, très petit prix, en tout cas beaucoup moins chers qu’un Français en rotation. Le meilleur rapport qualité/ prix possible, il est plus en faveur des Américains que des Français », analyse Jean-Denys Choulet. « Par exemple cette année, L’adresse aux lancers, j’ai Alex Dunn, l’année fameuse, d’Andrew Albicy dernière j’avais Nick
ET EN PRO B ?
PEU D’IMPACT
24/25 Hervé Bellenger / IS
Lewis, ils sont beaucoup, beaucoup moins chers que ne l’était Mohamed Koné, que j’avais eu avant, et ils ont un autre rendement ! » De fait, des places de titulaire restent libres pour les JFL, et non-JFL ne signifie plus forcément « meilleur que les JFL ».
UN BESOIN DE LÉGITIMITÉ « Il fallait provoquer quelque chose et pour le moment ça va dans le bon sens », se félicite Aymeric Jeanneau, le président du Syndicat National des Basketteurs (SNB). « On voit beaucoup de choses, tous les week-ends, il y a des JFL qui marchent bien. Les clubs font jouer des JFL et dès le début ça se ressent. » Après avoir exigé une refonte des quotas et une place plus importantes accordée aux joueurs formés localement dans les effectifs professionnel, ces derniers prouvent pour le moment que la requête était fondée. Une satisfaction pour le camp des joueurs mais aussi une nécessité. Car devant les réticences de certains clubs et de certains coaches au moment des premières discussions sur le sujet, les joueurs n’avaient pas d’autres choix que de justifier cette confiance nouvellement donnée. « C’est clair, ils doivent prouver », abonde Jean-François Reymond, le représentant
du SNB. « Les entraîneurs ont besoin de résultat, ils vont leur mettre la pression et c’est ce qu’on voulait, on ne se bat pas pour que les JFL deviennent des joueurs de complément. On veut des joueurs avec des responsabilités, qui puissent avoir le tir de la gagne. J’irai même plus loin, je pense qu’il faut que les coaches soient plus exigeants avec ces joueurs-là, qu’ils leur demandent plus, c’est comme ça qu’on leur fera confiance. C’est aux entraîneurs d’utiliser cette réforme à leur avantage. » Ces derniers ne manqueront pas d’y penser. Pour le moment, la réforme semble fonctionner, comme l’attestent certains chiffres. Dix JFL culminent pour le moment à plus de dix points par match, ils n’étaient que six sur l’ensemble de la saison dernière. Un constat encourageant mais à prendre encore avec des pincettes. « Est-ce qu’on peut tout de suite parler de cause à effet ? C’est
encore tôt, il ne faut pas aller trop vite », tempère Aymeric Jeanneau. N’oublions pas que seulement quatre journées ont été jouées et que c’est sur la longueur que l’on pourra véritablement juger des effets du nouveau règlement. Mais le raisonnement peut aussi s’inverser. Si rien n’avait été fait, aurions-nous vu autant de JFL à pareille fête après seulement quatre journées ? « Il y a plusieurs générations de joueurs, beaucoup de 25, 26 ans, qui n’ont pas eu toutes les chances de s’exprimer jusqu’à présent », poursuit Aymeric Jeanneau. « Le meilleur exemple selon moi, c’est Kenny Grant », nous dit Jean-François Reymond. « Quand je suis allé à Nancy récemment, il est venu me voir et m’a dit merci. Qu’est-ce que tu veux espérer de mieux ? C’est l’exemple le plus typique du joueur qui n’aurait sans doute pas eu sa chance sans cette réglementation. » n
l L’an dernier encore, une équipe de Pro B pouvait aligner quatre étrangers (2 Américains et 2 nonAméricains), à l’instar de Pau qui avait Gipson et Bauer, plus Maravic et Rimac. Avec le règlement des JFL, en Pro B, une équipe ne peut disposer désormais que de 3 joueurs non JFL. Dès lors, ceux-ci sont souvent les fers de lance de leur équipe, voire les 3 meilleurs marqueurs comme à Évreux (Reed, Watson, Davis), Lille (Barnette, Harris, Bradley), Nanterre (Daniels, Carter, Riley), Fos (Cummard, Gay, Hachad), Rouen (Siggers, Giles, Taylor), Bourg (Monds, James, Coleman) ou Châlons-Reims (Daniels, Wilson, Mullins). À l’inverse, la saison écoulée, un seul Français, Armand Charles à Brest, était le meilleur marqueur de son équipe, tandis qu’ils sont trois aujourd’hui : David Denave à SaintVallier, Mehdi Labeyrie au Portel et Aaron Cel à Nantes (où Taron Downey n’est pas comptabilisé, n’ayant disputé qu’un match). Mais d’une manière générale, la notion de JFL ne semble pas avoir révolutionné la Pro B. En 2009-10, 24 Français marquaient au moins 10 points par match et 32 étaient à au moins 10 d’éval, ils sont 23 et 25 aujourd’hui. Il faut dire que la Pro A, avec son obligation d’avoir 5 JFL par équipe, est venue puiser des joueurs formés localement dans l’antichambre, et, logiquement, les principaux fleurons de la Pro B ont tenté l’aventure un échelon plus haut, comme Moussa Badiane à Nancy, Houmounou et Vébobe à Cholet, Fein à HyèresToulon, Mipoka à Roanne, Jonathan Aka à Vichy, sans oublier les éléments de Pau et Limoges qui sont montés naturellement.
JF L
10
Les de Pro A
Dossier
PARTIE II
MOI, FRANÇAIS, 26 ANS Dans quel pays est-il né ?
Combien mesure-t-il ?
Quel poste joue-t-il ?
Le calcul ne vaut que pour les exceptions. Et l’on dénombre 15 JFL nés hors du territoire français, dont quatre au Cameroun et trois au Congo-Kinshasa. Pour l’anecdote, trois des cinq JFL de Nancy sont nés à l’étranger (Grant à Norrköping, N’Joya à Yaoundé et Samnick à Douala, également au Cameroun).
Le plus grand est évidemment le Limougeaud Frédéric Weis (2,18 m), qui serait suivi par le Choletais Romain Duport (2,17 m) si celui-ci avait disputé plus d’un match. Le plus petit est le Manceau Marco Pellin et
Fort logiquement, les JFL sont répartis sur les cinq positions même si la tendance est plutôt à l’arrière : meneurs (21 joueurs), arrières (19), ailiers (11), ailiers-forts (16) et pivots (12).
La France
1,96 m
Quel âge a-t-il ?
26 ans
Dans quelle région est-il né ?
Sans surprise, le vivier francilien est toujours au top, avec 20 « ressortissants » sur 79 JFL, dont 8 pour la seule ville de Paris. En deuxième position, les départements d’Outre-mer (qui sont également, administrativement parlant, des « région monodépartementales »), avec 7, puis la Provence-Alpes-Côte d’Azur (5) et la région Rhône-Alpes (4). À noter que sur les 22 régions de France métropolitaine, cinq ne sont pas représentées : ChampagneArdenne, Corse, Franche-Comté, Limousin et Languedoc-Roussillon.
Nord Pas de Calais Haute- Picardie Normandie BasseNormandie
Île de France
20
Bretagne Pays de la Loire
PoitouCharentes
Centre
ChampagneArdenne
Alsace
FrancheComté
Bourgogne
Rhône-Alpes Auvergne Aquitaine
En bleu les trois principales régions de l’hexagone d’où proviennent les JFL. En orange, entre un et trois et en rouge aucun.
En vérité, très légèrement en-dessous. Le plus jeune est le Pictavien Evan Fournier, qui a fêté ses 18 ans vendredi dernier (et qui a battu ses records de points et d’évaluation dès le lendemain contre Limoges). Le plus vieux est Laurent Sciarra, qui a célébré ses 37 ans en août. « L’équipe JFL » la plus jeune est l’ASVEL, avec 21 ans et demi, Mickaël Gelabale (27) étant le seul à dépasser les 22 ans. La plus vieille est Hyères-Toulon (30 ans de moyenne d’âge).
son 1,70 m. « L’équipe JFL » la plus basse est Strasbourg (1,86 m), trois de ses quatre JFL n’atteignant pas les 1,90 m (Jeanneau, Essart et M’Baye). Le Paris Levallois, « rabaissé » par la paire Albicy-Ball (1,78 m chacun), est à 1,88 m. La plus grande est l’ASVEL, 2,01 m, grâce notamment aux 2,13 m de Bangaly Fofana et aux 2,10 m de Kim Tillie.
Lorraine
Limousin
Midi-Pyrénées
Pascal Allée / Hot Sports
En Ile-de-France
Par Fabien FRICONNET
Plutôt à l’arrière
LanguedocRoussillon
4 5
Provence-Alpes Côte d’Azur
Corse
Quel est sa nationalité ?
Français
Pas de surprise, évidemment. Un seul joueur JFL ne possède pas la nationalité française : le meneur-arrière suédois de Nancy, Kenny Grant. Mais il a grandi en France et doit son statut de JFL à sa formation dans notre pays. Le Burkinabé de Gravelines Fréjus Zerbo aurait dû être comptabilisé mais il n’a pas assez joué (8 minutes au total en 3 matches). Au passage, cela confirme bien que JFL = français. Toutefois, on notera que 25 JFL possèdent une double-nationalité. En effet, quatre sont également ivoiriens, quatre sont camerounais, trois sont maliens, trois sont américains, deux sont sénégalais et deux sont citoyens du Congo-Kinshasa. On notera qu’Ilian Evtimov est également bulgare, Nick Pope britannique et Kim Tillie néerlandais.
Alexis Réau / PB86
Derrière le sigle JFL, se cachent 79 joueurs de Pro A répondant aux critères que nous avons arrêtés (avoir disputé au moins la moitié des matches de l’équipe et jouer en moyenne au moins cinq minutes). Ce JFL, qui est-il ? D’où vient-il ? De quel poids pèse-t-il ? La « vérité », le portrait robot, par les chiffres.
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Dossier
S, 6 POINTS PAR MATCH A-t-il été formé dans son club actuel ?
Par « expérience LNB », nous entendons saisons en Pro A ou Pro B (sans compter l’actuelle). Sur les 79 JFL, on ne compte que quatre « rookies » : Leo Westermann et Kim Tillie de l’ASVEL, Carl Ona Embo de Poitiers et Ilian Evtimov de Chalon.
« Seulement » 26 des 79 JFL ont été formés dans le club pour lequel ils jouent cette saison (quitte à l’avoir quitté et y être revenu). Par « formé », on entend que le JFL y a passé au moins une saison dans les sections de jeunes (espoirs compris), ou qu’il était (est) en âge de le faire. Les « bons élèves » sont l’ASVEL et Pau (4/6) et les « mauvais » Roanne (0/5), Strasbourg et Vichy (0/4).
6 par match
Non
En fait : 5,9. Le numéro 1 est Alain Koffi (16,0). Dix JFL atteignent ou dépassent les 10 points de moyenne : Koffi, Albicy, Bokolo, Amagou, Mendy, Akpomedah, Desroses, Gelabale, Samnick et Guillard. Gravelines est l’équipe la plus « dépendante » de ses JFL offensivement (42,1 points), Hyères-Toulon ferme la marche (16,8 points). Hervé Bellenger / IS
6 saisons
Combien de points marque-t-il ?
A-t-il joué à l’étranger ?
Quelle est son évaluation ?
7
« Seulement » 30 JFL ont connu une expérience hors des frontières (en tant que « pro » ou en formation). Toutefois, au moins un joueur de chaque équipe est dans ce cas. Curiosité : les 5 JFL de Nancy ont évolué à l’étranger.
Pascal Allée / Hot Sports
Jean-François Mollière
Plutôt non
Quel est son temps de jeu ?
19 min./match
Quasiment 19 minutes. Le « recordman » est Yohann Sangaré, qui passe en moyenne 33 minutes sur le parquet. L’équipe qui offre le plus de temps de jeu à ses JFL est Chalon (22 minutes par joueur en moyenne). À l’inverse, Hyères-Toulon n’en propose que 13 en moyenne.
« Profiling »
Le candidat, c’est Larrouquis !
Jean-François Mollière
Pascal Allée / Hot Sports
À l’inverse, douze JFL atteignent ou dépassent les dix années LNB, de Vincent Masingue, Thierry Rupert et Laurent Sciarra (16 chacun) à Raphaël Desroses et Stephen Brun (10), en passant par Cyril Akpomedah et Max Zianveni (11), Wilfrid Aka et Claude Marquis (12), Steeve Essart (13), Aymeric Jeanneau (14) et Fred Moncade (15). « L’équipe JFL » la plus expérimentée est Hyères-Toulon (49 saisons !), et la moins expérimentée l’ASVEL (12 !). À noter que s’il venait à rejouer, Laurent Foirest, 17 saisons, coifferait tout le monde.
Pour être précis : 6,9. Ils sont 18 à atteindre ou dépasser la barre des 10 d’évaluation par match : Koffi, Bokolo, Albicy, Vébobe, Diabaté, Akpomedah, Guillard, Amagou, Moerman, Desroses, Tillie, Issa, Causeur, Tchicamboud, Jean-Baptiste Adolphe, Evtimov, Gelabale et Brun. Dans les pages précédentes, vous aurez trouvé le classement des équipes de Pro A à « l’évaluation JFL ».
Par certains critères, Antoine Mendy (Pau) et Guillaume Costentin (Poitiers) étaient plus ou moins proches du portrait robot du « JFL moyen ». Mais celui qui est le plus près, c’est Thomas Larrouquis, de Vichy. Le fiston d’Alain, ancien international, mesure 1,97 m, a 25 ans, peut jouer arrière ou ailier, est né dans un vaste bassin de population (Villeurbanne, RhôneAlpes), affiche cinq saisons d’expérience (sans compter l’actuelle, donc), joue en moyenne 23 minutes, marque 9 points et atteint les 8 d’évaluation.
Hervé Bellenger / IS
Combien d’années d’expérience LNB a-t-il ?
JF L
Les de Pro A
Dossier
Jean-François Mollière
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PARTIE III
RAFALES DE « AK » Alain Koffi, le MVP 2009, est revenu au Mans et s’impose d’entrée comme le joueur le plus complet du championnat. Par Pascal LEGENDRE, au Mans
L
a saison dernière, Alain Koffi a continué de suivre d’un œil attentif le parcours du MSB d’autant qu’il avait régulièrement au téléphone Antoine Diot, un ami. En février, pour le compte du Last 16 de l’Eurocup, Alain est revenu à Antarès, sous le maillot de la Joventut Badalona, fut ovationné par toute l’assemblée, fit un match discret (3 pts et 5 rbds), mais les Catalans torpillèrent leurs hôtes, qui virent ainsi s’éloigner l’espoir d’une qualification, ce qui navra presque celui que l’on a surnommé « L’Araignée »
ou encore « AK 91 ». « C’était à la fois agréable, étrange, bizarre, dur, de revenir ici », dit-il avec recul. Plus encore que Nicolas Batum, Alain Koffi est un pur produit du SCM/MSB, sachant qu’il est arrivé au club en cadet, avec sa taille et son envergure comme seuls bagages, et qu’il en est parti avec, dans les bras, un oscar de MVP français 2009 de la Pro A. Quoi de plus naturel alors de revenir en mai suivre dans les tribunes les playoffs à Antarès ; son cœur n’a jamais cessé d’être tango.
S’il avait quitté la Sarthe, c’est bien qu’à 26 ans, il était définitivement mûr pour devenir un expat. Rappel : trois ans plutôt, le richissime Dynamo Moscou lui avait proposé un bon million d’euros de salaire sur deux ans et demi, soit sept à huit fois ses revenus, mais le MSB avait répondu « niet » à l’offre d’un transfert qui lui aurait rapporté de son côté au minimum 650.000 dollars. Ce club-là a toujours été sentimental et Alain Koffi est bien l’un de ses fils. « Je voulais aller en Espagne mais, malheureusement, ça ne s’est pas passé dans
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Dossier
La faute d’un coach Sito Alonso. Voici le nom du coupable. C’est le coach de la Joventut qui a plongé Alain dans l’incertitude. À Badalone, le Français était au milieu d’un roster long comme une plage de la Costa Brava et qui disposait de quatre (!) capitaines. Au bilan statistique, on découvre 12 joueurs à plus de 12 minutes de moyenne par match. Cela s’appelle l’égalité des chances. Avec trois big men à 2,08 m et davantage, et pas mal de jeunes Espagnols made in Joventut. « Un jour, tu es dans le cinq de départ, tu es bon, tu passes 20 minutes sur le terrain, tu marques 20 points et, un autre jour, sans savoir pourquoi, tu joues 5 minutes ou même pas du tout. Le coach avait son idée en tête et ne la partageait pas. Il ne te parlait pas, il ne définissait pas ton rôle. Tu ne savais pas ce que tu devais faire pour rester sur le terrain. » Alain s’était pourtant bien inséré dans le groupe qui comprenait notamment ses anciens équipiers au Mans Clay Tucker et Luka Bogdanovic. « On s’entendait bien, on faisait souvent des sorties ensemble. En fait, tout le monde était dans le doute et, à part Clay, personne n’a fait une grande saison. » Le trouble fut accentué par le fait qu’Alain, qui avait enchaîné l’été avec l’équipe de France, connut un coup de pompe en décembre. Sachant qu’en ACB, comme en NBA, il n’y a pas de trêve des confiseurs. « J’ai plongé et ça n’a pas du tout fonctionné avec le coach. Il n’a pas cherché à m’aider. » Conséquences : une 11e place en ACB pour la Joventut, une élimination du Last 16 de l’Eurocup et un coach licencié qui se fait remplacer par le mythique Pepu Hernandez qui n’a pas eu le temps de renverser la vapeur. Et puis 5,4 points et 4,0 rebonds pour le Français dans la ligue espagnole. Des chiffres quelconques mais bien dans la moyenne de ses équipiers si l’on exclut donc Clay Tucker, un fameux shooteur à trois-points. Même s’il se dit émerveillé par la profondeur du banc du Barça, Alain estime ne pas avoir été englouti par le niveau de jeu de la plus forte ligue d’Europe. Une appréciation que partage son coach actuel, J.D. Jackson. « Si plutôt que d’avoir 11-12 joueurs, tu en avais pris 8 ou 9 en leur expliquant bien leur rôle à chacun, ils auraient eu une équipe
très efficace », analyse-t-il. « Là, cela a engendré beaucoup de frustration. N’empêche qu’Alain a été un solide rebondeur (le 2e de l’équipe) et a fait ce que l’on attendait de lui, c’est-à-dire défendre sur des postes 4-5, être dissuasif, avoir beaucoup d’impact physique sans pour autant avoir le ballon dans les mains. Un joueur de rôle comme quasiment tous ses coéquipiers. C’était bizarre. J’étais moi-même frustré car je sais qu’Alain a besoin d’un message de soutien. Ce n’est pas quelqu’un qui va dire : « je vais bouffer l’autre ! Je vais les forcer à me filer la balle. » Il est vraiment altruiste et aux ordres et si on ne lui demande pas de faire ci ou ça, il ne le fait pas. »
de la scène. » Un contrat de deux ans, avec quelques clauses lui permettant de retourner éventuellement à l’étranger à l’été prochain, était paraphé.
Blindé à l’intérieur Titulaires : J.P. Batista et Alain Koffi. Remplaçants : Ryvon Covile et Thierry Rupert. Du très lourd pour la Pro A. Avoir un Américain du calibre de l’ex-Orléanais comme back-up au pivot, c’est tout à fait
ment quatre « non-JFL ». Pari gagnant. « Si on n’avait pas d’Américains mais que des Français de cette qualité, on ne souffrirait pas du tout. » Euphémisme. Sur les quatre premiers matches, Alain Koffi est parti sur les bases d’un MVP toutes nationalités confondues puisqu’il fait la course en tête à l’évaluation de la Pro A. Et les stats ne reflètent pas entièrement toutes les facettes défensives du Manceau. Il y a deux semaines, Ricardo Greer est sorti du terrain avec une évaluation négative (-2), la 4e fois seulement en 210 matches dans la ligue. « Ce n’est qu’un match et Ricardo n’était pas à 100% de sa forme, mais ce n’est pas la première fois qu’un joueur se retrouve en difficulté face à Alain », juge J.D. Jackson. Alain Koffi se dit très motivé et réfute l’idée qu’un retour à la maison est un constat d’échec. « Mon retour en France, c’est un tremplin. » Pour repartir aussi sec en ACB ? Le fait de prendre deux ou trois fois par semaine des cours d’espagnol estil un indice ? Pas si sûr. Alain veut surtout rejouer l’Euroleague, l’épreuve qui met tout le monde dans la lumière. Samedi dernier, AK s’est englué dans la défense chalonnaise et le MSB endormi a concédé sa deuxième défaite de rang à Antarès pour s’être trop reposé sur le brio d’Alex Acker. Il y a urgence de laver l’affront dès demain à Paris car les Manceaux ne veulent pas se contenter des accessits. « Il y a deux ans, on n’affichait pas autant nos objectifs », commente Alain. « Cette année, on veut au moins un titre et quand je dis un titre, c’est être champion de France. Pour donc jouer l’Euroleague l’année prochaine. Avec l’équipe que l’on a, ce serait une déception de ne pas y arriver. » Chacun est prévenu. Alain Koffi n’est pas un fanfaron comme son prédécesseur au même poste, un certain Marc Salyers. n
« Avec l’équipe que l’on a, ce serait une déception de ne pas être champion de France »
Deux ans de contrat Est-ce l’Espagne qui ne voulait plus du MVP français ou l’inverse ? Alain, qui est désormais représenté par Peja Materic de Beobasket, confie avoir eu plusieurs touches mais dans des clubs non-qualifiés pour une Coupe d’Europe. « S’entraîner toute la semaine, ça ferait une saison trop longue. À mon âge, c’est indispensable de disputer deux matches. Je préférais revenir en France ou aller dans un autre pays pour jouer l’Euroleague ou l’Eurocup et continuer ma progression », explique-t-il. Alain a par ailleurs écarté des offres de clubs turcs qui avouaient que leur budget n’était pas fixe et qu’ils pouvaient évoluer en cours de route dans un sens ou dans un autre ! « Je
remarquable. « Quand il y en a un qui n’est pas bien ou qui fait des fautes, on ne sent pas la différence. Aussi on donne tout sur le terrain, on ne calcule pas. C’est un luxe d’avoir un Américain (Covilel) qui accepte ce rôle-là. Et, à mon sens, Thierry pourrait encore être dans le cinq de beaucoup d’équipes », estime Alain. Le discours est repris et étayé par le coach. « Je mets beaucoup d’exigence sur l’engagement, la course, la défense. En général, les grands qui doivent lutter sur le bloc, courir de bloc en bloc, sortir très large, être très agressif, ne peuvent pas tenir 30-35 minutes. Soit on n’en prend qu’un et il reste tranquillement dans la raquette et il ne défend pas, soit il faut investir prioritairement dans deux grands très costauds capables de jouer avec intensité, vitesse, et qui se relayent. » Pour J.D. Jackson, Alain Koffi valait a priori largement un Américain. Le gentil Alain s’est durci mentalement, en ACB et aussi avec l’équipe nationale où il a fait son trou après des débuts très hésitants. Le MSB a fait le choix d’employer seule-
« Il est vraiment altruiste et aux ordres et si on ne lui demande pas de faire ci ou ça, il ne le fait pas » J.D. Jackson
ne me voyais pas faire une saison galère. Si sportivement et financièrement, il y avait eu problème, j’aurais craqué. » Le staff du MSB a évidemment suivi à la trace le parcours de son « fiston ». La porte était forcément grande ouverte sachant que les possibilités mancelles n’étaient pas comparables aux revenus auxquels Alain pouvait aspirer en ACB. J.D. Jackson a ainsi mis en chantier son désormais fameux secteur intérieur en recrutant Ryvon Covile pour épauler J.P. Batista au poste 5, sans savoir qui serait la dernière pièce du puzzle. Alain était parallèlement en contact avec l’ASVEL de son ancien mentor Vincent Collet. À partir du moment où le MSB lui a fait une proposition conforme à sa valeur du marché – elle est jugée exceptionnelle par le club et fut validée par le Conseil de Surveillance –, l’affaire était dans le sac. « J’ai donné priorité au coach qui m’a mis sur le devant
Pascal Allée / Hot Sports
les meilleures conditions », rapporte Alain. « On n’arrivait pas à avoir de bons contacts et quand la proposition de Badalone est arrivée, j’ai sauté sur l’occasion même si on m’avait prévenu que ce n’était pas le meilleur club pour moi, compte tenu de la philosophie du coach. »
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CHIFFRES
PRO A 4e journée Vendredi 29 octobre
*ASVEL bat Nancy 80-73 *Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 77-72 Samedi 30 octobre
Gravelines-Dk bat *Orléans Chalon bat *Le Mans Cholet bat *Vichy Paris Levallois bat *Roanne *Le Havre bat Hyères-Toulon *Poitiers bat Limoges
62-59 71-65 74-56 80-75 89-73 73-65
Prochaine journée 5e journée Vendredi 5 novembre
Paris Levallois – Le Mans, 20h30 sur Sport+ Samedi 6 novembre
Nancy – Roanne, 20h en direct sur Sport+ Limoges – Le Havre Chalon – Strasbourg Orléans – Vichy Hyères-Toulon – Pau-Lacq-Orthez Cholet – ASVEL Mardi 9 novembre
Gravelines-Dk – Poitiers
Boxes-scores 29/10 *Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 77-72 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Bennett* 39 8-15 3-5 6-8 4 3 2 - 2 25 S.Rimac 25 4-10 2-4 2-2 - 4 1 - 3 12 T.Bryant* 22 4-7 - 4-6 8 - 1 1 1 12 A.Mendy* 29 4-9 1-3 2-4 4 1 2 - 3 11 M.Bauer* 25 4-5 1-2 1-2 5 2 2 - 1 10 L.Sciarra* 36 2-6 1-4 - 1 8 3 - 7 5 G.Joseph 23 1-3 - 5 1 2 1 1 2 T.Ford 1 - 1 - - - 1 Total - 27-55 8-18 15-22 28 19 13 2 19 77 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Greer* 33 10-15 2-5 7-10 12 - 3 - 6 29 P.Pasco* 33 6-9 - 1-2 2 - 2 - - 13 J.Hawkins* 25 4-10 0-1 1-4 8 - - - 1 9 A.M’Baye 18 2-5 0-1 3-4 1 1 4 - 3 7 J.McCord 21 3-7 0-1 - 3 - 1 - 3 6 A.Digbeu* 30 1-6 1-4 2-4 4 1 2 - - 5 A.Jeanneau* 23 1-4 0-3 1-2 1 4 4 - 3 3 S.Essart 17 0-1 0-1 0-2 1 4 - - 3 Total - 27-57 3-16 15-28 32 10 16 - 19 72 29/10 ASVEL D.Jefferson* M.Gelabale* A.Zizic M.Walsh* C.Hammonds* B.Fofana* K.Tillie N.Bogavac E.Jackson L.Westermann Total Nancy T.Darden* A.Akingbala* V.Samnick J.Linehan* S.N’Joya S.Brun* M.Badiane K.Grant* Total
*ASVEL bat Nancy 80-73 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 31 11-19 - 4-9 11 1 2 2 - 26 36 8-11 2-2 5-5 2 4 - 2 4 23 24 4-7 - 2 1 1 - 1 8 34 2-9 1-4 2-3 6 7 3 1 7 7 30 3-4 1-2 - 8 7 2 - 3 7 16 3-4 - 2 3 1 2 1 6 8 1-3 - - 1 - - - 2 11 0-2 0-2 1-2 3 1 1 - 1 1 6 - 1 - - - - 4 - 1 1 - - 1 - 32-59 4-10 12-19 36 26 10 7 18 80 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 40 7-18 1-5 1-2 7 - 3 - 3 16 27 7-8 - 2-3 7 - 1 2 4 16 22 5-9 1-2 1-2 4 - 1 - 1 12 39 3-16 1-6 4-4 3 5 1 - - 11 29 3-7 0-1 3-3 3 7 2 - 5 9 18 2-4 1-3 - 3 - 1 - 1 5 13 1-3 - 1 - - - 2 2 12 0-3 0-1 2-2 1 2 - - 1 2 - 28-68 4-18 13-16 29 14 9 2 17 73
30/10 Le Havre B.King* J.Cox* J.Jones* N.Pope W.Wilkinson* O.Camara G.Pitard F.Paschal Y.Sangare* B.Sousa A.Boivin Total Hyères-Toulon D.Krupalija* R.Hughes* T.Washam* S.Fein N.Boungou Colo* L.Legname V.Masingue K.Houston* Total
*Le Havre bat Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 11-16 2-4 - 3 11 30 7-11 1-3 2-3 2 4 30 7-11 0-1 1-3 10 1 21 5-12 3-6 - 2 26 4-9 2-5 1-1 6 2 16 1-1 - 1-4 6 7 1-1 - 1-2 - 2 7 1-2 1-1 - - 26 0-3 0-2 - 4 5 1 - - 1 - - - 37-66 9-22 6-13 33 25 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 39 6-11 3-6 1-2 10 5 28 7-13 - 2-2 5 1 28 6-11 0-1 2-2 4 2 24 4-11 4-7 - 2 3 22 2-5 - 2-3 5 1 20 2-5 0-3 - 1 3 14 1-4 - 1-2 5 25 0-8 0-3 2-2 2 2 - 28-68 7-20 10-13 34 17
In 1 3 1 1 6 In 1 1 1 3 2 8
89-73 Co Bp Pts - 3 24 - 4 17 2 - 15 1 1 13 - - 11 1 - 3 - 1 3 1 - 3 1 2 - - - - 6 11 89 Co Bp Pts - 4 16 - 3 16 - 1 14 - 1 12 1 - 6 - - 4 - 1 3 - 4 2 1 14 73
30/10 Chalon bat *Le Mans Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Acker* 37 10-20 3-9 1-1 4 5 J.Batista* 25 4-6 - 3-4 2 1 A.Diot* 23 3-8 0-2 3-3 3 3 R.Covile 15 4-8 - 1-2 4 1 A.Koffi* 32 3-6 - 1-3 3 B.Dewar* 32 1-7 1-7 - 4 1 M.Pellin 27 0-3 0-1 2-4 4 6 T.Rupert 7 0-1 - 1 H.Kahudi 2 - - Total - 25-59 4-19 11-17 25 17 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Haynes* 28 8-13 3-8 3-5 2 1 B.Schilb* 33 6-11 0-2 1-2 4 4 B.Smith 20 1-3 1-2 5-6 1 J.Lauvergne 13 3-6 0-1 1-2 2 I.Evtimov* 29 2-5 2-5 - 8 2 A.Aminu* 20 3-5 - 3 1 M.Jean-Baptiste Adolphe 18 2-2 - 2-2 6 1 S.Tchicamboud* 33 1-6 0-2 1-4 1 2 N.Lang 6 - - 1 Total - 26-51 6-20 13-21 27 12
In 1 2 3 2 1 9 In 4 2 1 1 8
71-65 Co Bp Pts - 3 24 - 2 11 - 2 9 - 1 9 1 1 7 - 2 3 - 3 2 - 1 - - 1 15 65 Co Bp Pts - 2 22 - 2 13 - 2 8 1 1 7 - 2 6 - 1 6 - 2 6 - 2 3 - 1 1 15 71
30/10 Orléans T.Bell* A.Curti J.Smith A.Sy* A.Moerman* Z.Moss* M.Ndoye M.Lebrun J.Reynolds* Total Gravelines-Dk J.Johnson B.Woodside* C.Owens Y.Bokolo* C.Akpomedah* M.Fraser J.Greer R.Jomby* D.Issa* Total
Gravelines-Dk bat *Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 6-16 3-9 - 5 4 24 4-10 2-4 0-1 2 3 23 3-7 2-2 - 11 1 32 3-10 1-4 - 7 27 2-6 0-3 2-2 8 1 13 2-3 - 1-2 3 20 1-4 0-3 1-4 2 1 13 1-4 1-1 - 2 2 20 1-6 0-2 - 3 2 - 23-66 9-28 4-9 43 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 19 5-9 1-4 2-2 1 1 32 3-11 0-2 5-8 4 3 17 4-9 0-2 3-4 5 32 3-8 0-1 3-4 6 1 33 3-9 1-4 0-2 11 21 3-7 - 7 19 1-4 1-3 - 2 1 18 1-3 0-1 0-1 3 1 9 0-1 - 4 1 - 23-61 3-17 13-21 43 8
In 1 1 2 1 1 1 7 In 4 3 7
62-59 Co Bp Pts 2 3 15 - 1 10 - 1 8 1 1 7 1 - 6 1 - 5 - 1 3 - - 3 - 4 2 5 11 59 Co Bp Pts - - 13 - 2 11 - 1 11 - 3 9 - 3 7 - 1 6 - - 3 - 1 2 - 1 - 12 62
30/10 Paris Levallois bat *Roanne Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Rivers* 35 7-20 1-10 2-2 7 4 P.Amagou* 29 5-10 2-6 2-4 4 1 S.Diabate* 29 4-10 0-2 5-6 7 4 L.Bogdanovic* 30 4-12 2-7 1-2 10 1 U.Nsonwu-Amadi* 29 3-5 - 3-4 5 4 A.Dunn 13 2-5 0-1 - 6 A.Tanghe 8 2-3 - 1 P.Braud 13 1-3 1-2 - - A.Gordon 9 0-1 0-1 - 2 1 J.Mipoka 5 - - Total - 28-69 6-29 13-18 42 15
In 3 1 1 1 6
80-75 Co Bp Pts - 2 17 - 4 14 - 3 13 - 2 11 - 1 9 1 - 4 - - 4 - - 3 - 2 - - 1 14 75
PRO A : CLASSEMENT Équipe
1 7 11 -
Gravelines-Dk Le Havre Nancy Chalon Paris Levallois Cholet Le Mans Roanne Strasbourg Hyères-Toulon Limoges Orléans Poitiers ASVEL Vichy Pau-Lacq-Orthez
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
3-1 3-1 3-1 3-1 3-1 3-1 2-2 2-2 2-2 2-2 1-3 1-3 1-3 1-3 1-3 1-3
2-0 1-1 2-0 1-1 1-1 2-0 0-2 1-1 1-1 2-0 1-1 0-2 1-1 1-1 1-1 1-1
1-1 2-0 1-1 2-0 2-0 1-1 2-0 1-1 1-1 0-2 0-2 1-1 0-2 0-2 0-2 0-2
76,0 74,8 75,8 73,3 74,3 72,5 71,8 81,3 71,5 72,8 71,0 67,5 67,3 70,3 61,3 64,8
59,3 64,3 71,0 70,3 73,5 65,5 64,0 75,8 73,3 79,3 71,8 71,0 71,0 78,5 73,0 84,5
+16,7 +10,5 +4,8 +3,0 +0,8 +7,0 +7,8 +5,5 -1,8 -6,5 -0,8 -3,5 -3,7 -8,2 -11,7 -19,7
3 v. 2 v. 1 d. 1 v. 1 v. 2 v. 1 d. 1 d. 2 d. 1 d. 1 d. 3 d. 1 v. 1 v. 2 d. 1 v.
3-1 3-1 3-1 3-1 3-1 3-1 2-2 2-2 2-2 2-2 1-3 1-3 1-3 1-3 1-3 1-3
Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Hamilton* 23 5-8 1-2 6-8 6 1 A.Albicy* 27 4-6 1-2 7-8 1 2 M.Sommerville* 34 4-12 3-5 - 6 3 D.Noel* 38 3-9 2-5 2-2 7 3 B.Wright* 26 4-6 1-2 - 1 3 J.Ball 23 3-8 2-3 1-2 4 3 N.Wyatte 11 1-2 - 2-2 2 G.Yango 12 1-4 - 1 1 W.Aka 6 1-2 0-1 - 1 Total - 26-57 10-20 18-22 29 16
In 2 1 1 1 3 1 9
Co Bp Pts - 2 17 - 2 16 3 2 11 2 2 10 - 3 9 - - 9 - 1 4 - - 2 - - 2 5 12 80
30/10 Vichy J.Shuler* T.Larrouquis C.Sumpter* F.Elegar* E.Brower* K.Reid* J.Aka A.Eito Total Cholet S.Mejia* D.Nelson A.Robinson* L.Vebobe R.Falker V.Avdalovic* F.Causeur* C.Marquis* C.Leonard M.Diarra M.Houmounou Total
Cholet bat *Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 6-17 1-4 1-2 1 3 26 5-10 1-3 - 3 1 26 2-7 0-1 6-7 5 1 34 3-7 - 2-4 9 2 28 2-8 0-1 2-2 5 2 32 1-7 0-1 1-2 1 3 12 1-3 - 1-2 2 8 0-1 0-1 1-4 1 2 - 20-60 2-11 14-23 27 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 8-15 1-3 4-6 1 3 20 5-8 1-2 4-4 3 1 23 4-6 1-2 - 4 1 23 4-5 - 0-2 17 4 20 4-6 - 7 22 2-8 1-5 - - 1 34 2-6 0-3 0-1 2 4 12 1-2 - 0-2 6 10 1-4 0-1 - 3 1 5 0-2 0-2 - - 1 2 0-2 - - 1 - 31-64 4-18 8-15 43 17
In 2 2 1 1 1 2 9 In 3 2 1 2 1 9
74-56 Co Bp Pts - 1 14 - 1 11 - - 10 2 - 8 - 2 6 - 4 3 - 2 3 - - 1 2 10 56 Co Bp Pts - 2 21 - 2 15 - 1 9 - 3 8 - 1 8 - 1 5 - 1 4 - 1 2 - 2 2 - - - - - 14 74
30/10 Poitiers K.Younger* R.Wright* P.Guillard P.Badiane* T.Gunn* E.Fournier C.Ona Embo* C.Gomez G.Costentin Y.Devehat Total Limoges Z.Wright* C.Massie* R.Desroses* A.Salmon R.Guinn* X.D’Almeida C.Banks K.Souchu* T.Bennett F.Weis Total
*Poitiers bat Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 5-11 0-1 6-8 9 5 24 4-9 3-8 1-2 1 1 24 4-7 1-2 1-2 8 1 20 5-8 - 3 2 28 3-8 1-2 2-2 2 5 16 3-7 0-2 - 2 28 2-4 0-1 - 2 3 12 2-3 0-1 - 4 1 12 0-1 0-1 2-2 1 3 7 - - - 28-58 5-18 12-16 32 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 5-15 0-3 8-10 4 3 32 6-11 0-1 2-3 12 4 31 5-10 1-4 - 2 1 12 3-5 1-3 - 2 22 1-2 1-1 2-2 2 20 2-5 0-3 - 1 3 18 1-6 0-3 - 1 2 15 0-3 0-2 2-2 2 5 0-1 0-1 2-2 1 13 - 0-4 4 - 23-58 3-21 16-23 31 13
In 1 1 1 1 1 1 6 In 1 1 2 1 5
73-65 Co Bp Pts - - 16 - 4 12 1 1 10 - - 10 - 2 9 - - 6 - 1 4 - 1 4 - 1 2 - 2 1 12 73 Co Bp Pts 1 4 18 - 1 14 - 3 11 - 1 7 - - 5 - 1 4 - - 2 - 1 2 - - 2 - 1 1 12 65
PRO B 5e journée Vendredi 29 octobre
Nantes bat *Aix-Maurienne *Évreux bat Rouen *Lille bat Boulogne *Bourg bat Clermont *Fos bat Charleville
81-75 66-61 75-65 80-70 81-65
Samedi 30 octobre
Dijon bat *Le Portel *Boulazac bat Châlons-Reims *Nanterre bat Quimper *Saint-Vallier bat Antibes
66-62 67-54 96-86 92-85
Prochaine journée
29/10 *Fos bat Charleville 81-65 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Atamna 27 6-13 3-7 - 2 2 3 - - 15 S.Gay* 35 6-14 0-1 1-3 10 2 2 3 1 13 M.Hachad* 27 5-12 0-2 2-4 9 3 - - 2 12 L.Cummard* 26 3-8 2-7 2-2 4 - 3 - 3 10 C.Humbert* 27 4-9 0-1 - 5 1 2 - - 8 B.Cisse 13 3-5 0-1 2-2 - 2 - - 1 8 Z.Bah* 26 3-7 0-1 - 2 3 2 - 1 6 L.Labeyrie 12 3-4 - 0-1 2 - - - - 6 M.Dia 6 1-4 0-1 - 2 1 1 - 1 2 A.Hamza 1 - 1-2 - - - - - 1 Total - 34-76 5-21 8-14 36 14 13 3 9 81 Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Doyne* 24 6-12 1-5 8-9 4 - 3 - 2 21 K.Morlende* 39 4-8 0-4 6-7 5 1 - - 6 14 C.Rouse* 20 4-9 0-1 - 7 - - - 4 8 J.McClark* 36 3-8 0-2 0-2 10 3 - - 7 6 Y.Zachee 18 3-5 - 0-2 5 - 1 - 3 6 D.Jean-Joseph 18 1-1 1-1 - 1 - - - 1 3 D.Kaba* 16 1-3 1-1 - 2 1 - - - 3 N.Boundy 15 1-4 0-1 - 3 2 - - - 2 G.Florimont 14 1-3 0-1 0-1 3 - - 2 2 2 Total - 24-53 3-16 14-21 40 7 4 2 25 65
6 journée e
Vendredi 5 novembre
Antibes – Évreux Le Portel – Fos Clermont – Nanterre Nantes- Lille Samedi 6 novembre
Charleville – Boulazac Châlons-Reims – Saint-Vallier Rouen – Bourg Quimper – Aix-Maurienne Dijon – Boulogne
Boxes-scores 29/10 *Lille bat Boulogne 75-65 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Harris* 35 7-16 1-1 4-6 12 3 2 - 1 19 S.Barnette* 29 6-12 0-1 6-8 7 1 3 1 4 18 K.Bradley* 29 4-6 3-5 2-4 1 1 - - 2 13 B.Gillet 22 3-9 3-9 - - 3 1 - - 9 O.Gouez 10 2-5 - 2-4 3 - - - - 6 R.Chery* 26 1-5 0-3 1-2 4 1 2 - 2 3 R.Malet 11 1-2 1-2 - - 1 2 - 1 3 N.Taccoen* 32 1-6 - 7 2 - 2 2 2 A.Defoe 3 - 1-4 1 - 1 - 1 1 M.Sy 3 - 1-2 2 - - - - 1 Total - 25-61 8-21 17-30 37 12 11 3 13 75 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Milbourne* 33 8-16 - 4-5 7 3 - - 3 20 T.Stanley* 35 4-12 3-8 4-5 4 1 2 - 3 15 L.Kante* 21 4-8 2-4 - 3 - - - 2 10 D.Monroe* 30 3-6 - 12 3 1 - 4 6 M.N’Diaye 16 2-7 1-4 - 4 - - - 1 5 E.Plateau 26 1-9 1-6 - - 1 2 - 1 3 K.Patiejunas* 21 1-3 0-1 1-2 2 3 1 - 4 3 F.Raposo 16 1-1 - 0-2 4 - - - 1 2 K.Mondesir 2 - 1-2 1 - - - - 1 Total - 24-62 7-23 10-16 37 11 6 - 19 65 29/10 *Bourg bat Clermont Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Bitee* 32 4-9 1-3 7-8 3 2 J.James* 25 6-11 - 1-1 6 A.Tsagarakis* 24 5-8 2-4 - 6 4 D.Coleman* 36 5-12 1-3 - 10 4 C.Koma 24 3-6 1-2 4-5 6 1 K.Corre* 21 3-7 0-1 3-4 3 3 C.Ferchaud 23 3-7 0-3 2-2 2 2 J.Delhomme 12 - - 1 O.Da Silveira 3 - - Total - 29-60 5-16 17-20 36 17 Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Bouldin* 34 5-11 3-6 7-9 5 1 O.Bassett* 38 7-13 0-2 3-4 8 2 S.Cisse* 26 4-10 1-1 0-2 5 M.Guichard 19 3-7 1-3 2-4 - 2 R.Wilson 14 4-7 1-3 0-1 5 2 P.Beye 21 2-5 0-1 - 3 2 A.N’Diaye* 13 0-1 - 2-2 1 X.Delarue* 14 0-3 0-1 0-2 2 3 K.Ouattara 13 - 2 1 M.Drame 8 0-3 0-1 - 2 Total - 25-60 6-18 14-24 33 13
In 1 1 2 1 5 In 1 2 3
80-70 Co Bp Pts - 1 16 1 1 13 - - 12 2 - 11 - 2 11 - 3 9 1 1 8 - - - 2 4 10 80 Co Bp Pts 1 - 20 - 2 17 - 3 9 - 3 9 - - 9 - 2 4 - 1 2 - 1 - - - 1 1 13 70
29/10 Évreux D.Davis* S.Traore* L.Chelle P.Da Silva* C.Watson* D.Reed* T.Maizeroi K.Dahak Total Rouen C.Thioune* D.Williams* J.Siggers* D.Giles* R.Taylor* P.Poupet W.Soliman Total
In 4 1 1 1 7 In 1 1 1 3
66-61 Co Bp Pts 1 1 19 1 4 13 - 1 11 - 2 8 - 2 6 - - 6 - 1 3 - - 2 11 66 Co Bp Pts - 2 15 - - 12 - 2 10 3 4 10 - 2 9 - 4 3 - - 2 3 14 61
*Évreux bat Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 7-11 0-2 5-7 4 1 38 4-10 - 5-8 13 1 22 4-7 3-6 - 4 36 2-11 1-5 3-4 5 9 24 2-6 1-3 1-2 4 3 23 3-8 0-2 - 1 2 19 1-3 1-3 - 4 1 4 - - - 23-56 6-21 14-21 35 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 5-13 3-6 2-2 5 2 34 4-12 1-3 3-3 5 2 29 2-12 1-5 5-5 4 3 29 5-8 0-1 - 11 34 2-9 1-6 4-4 2 3 21 1-8 0-5 1-2 - 2 17 1-4 - 9 - 20-66 6-26 15-16 36 12
PRO B : CLASSEMENT Équipe
1 2 3 6 11 13 18
Dijon Évreux Nanterre Saint-Vallier Lille Boulazac Fos Antibes Rouen Bourg Boulogne Châlons-Reims Le Portel Quimper Clermont Charleville-Mz Nantes Aix-Maurienne
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
5-0 5-0 4-1 4-1 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4 1-4 1-4 1-4 0-5
2-0 3-0 3-0 3-0 2-0 3-0 3-0 2-0 2-0 2-1 2-0 2-1 1-2 1-1 1-1 1-2 0-2 0-2
3-0 2-0 1-1 1-1 2-1 0-2 0-2 1-2 1-2 0-2 1-3 0-2 0-2 0-3 0-3 0-2 1-2 0-3
74,6 83,4 83,0 84,4 70,8 75,4 79,6 78,4 74,0 77,2 77,0 67,8 75,4 77,2 75,2 66,6 67,2 72,6
58,2 74,6 72,6 79,0 68,2 68,4 73,4 78,4 75,6 76,8 77,6 74,6 74,8 81,0 83,6 77,4 82,0 83,6
+16,4 +8,8 +10,4 +5,4 +2,6 +7,0 +6,2 0,0 -1,6 +0,4 -0,6 -6,8 +0,6 -3,8 -8,4 -10,8 -14,8 -11,0
5 v. 5 v. 3 v. 1 v. 1 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 2 d. 1 d. 3 d. 1 d. 1 v. 5 d.
5-0 5-0 4-1 4-1 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4 1-4 1-4 1-4 0-5
29/10 Nantes bat *Aix-Maurienne 81-75 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Sonko* 39 8-17 0-3 6-8 6 1 5 - 3 22 S.Darnauzan* 32 5-10 1-5 7-9 3 6 5 - 2 18 D.Sneed* 36 7-13 - 3-6 14 - 2 4 6 17 J.Ekanga-Ehawa* 30 2-9 1-3 4-5 1 1 1 - 5 9 E.Joldersma 20 2-3 1-2 - 1 - 1 - - 5 T.Yvrande* 25 1-2 - 3 - 3 - - 2 M.Traoré 8 1-2 - - - - - - 2 C.Matthews 8 0-2 - - - 2 - 2 J.Hoyaux 1 0-1 - - - - - - E.Andre 1 - - - - - - Total - 26-59 3-13 20-28 28 8 19 4 18 75 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Cel* 27 10-13 1-1 3-3 8 3 3 - 4 24 K.Barber* 35 8-13 - 3-4 6 4 - 3 2 19 T.Downey* 39 5-12 2-4 1-2 5 7 2 - 9 13 N.Gayon 24 3-9 1-6 5-6 1 4 3 - - 12 D.Gonzalvez* 34 4-5 2-2 - 2 1 2 - 3 10 O.Bardet* 21 1-2 1-2 0-2 3 - - - 3 3 F.Sahraoui 17 0-1 0-1 - 2 3 - - 3 R.Racon 3 0-1 - - 1 - - - Total - 31-56 7-16 12-17 27 23 10 3 24 81 30/10 Le Portel M.Labeyrie* E.Choquet* G.Leburgue* T.Williams* C.Davis* J.Ludon M.Campbell I.Sy F.N’Kembe Total Dijon E.Mendy* D.Melody* E.Craven* E.Bing* B.Monclar S.Dia J.Leloup* A.Christophe J.Tornato Total
Dijon bat *Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 7-12 1-3 3-4 4 1 34 6-10 2-3 - 2 8 14 3-6 2-4 - 1 31 2-6 2-5 - 3 3 30 2-11 - 2-4 6 2 17 3-7 0-1 - 2 15 2-5 - 5 2 13 0-2 0-2 - 1 1 12 0-1 0-1 - 3 - 25-60 7-19 5-8 27 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 7-11 2-5 4-6 13 1 34 4-9 3-5 3-4 2 2 29 3-7 0-1 7-8 4 4 33 3-6 - 14 1 14 3-6 0-1 - 2 8 1-4 1-3 - - 32 1-8 0-6 - 6 2 11 1-3 0-1 - - 3 7 - - - 23-54 6-22 14-18 41 13
In 3 1 2 1 7 In 1 2 1 1 5
66-62 Co Bp Pts - 1 18 - 1 14 - - 8 - 1 6 - 2 6 3 2 6 - 3 4 - - - - 3 10 62 Co Bp Pts - 1 20 - - 14 - 3 13 1 4 6 - - 6 - - 3 - 3 2 - - 2 - 1 1 12 66
30/10 *Saint-Vallier bat Antibes 92-85 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Bronchard* 32 8-9 1-2 0-2 5 2 2 - 1 17 D.Denave* 28 6-9 2-4 3-4 6 5 1 1 4 17 K.Shiloh* 34 7-12 1-1 1-2 6 5 3 - 4 16 B.Vounang* 34 5-12 - 2-4 4 1 4 1 4 12 M.Tensorer* 31 4-8 1-3 2-2 7 - 3 - 3 11 Y.Holland 14 3-6 1-2 3-6 5 1 - - 2 10 K.Bichard 19 1-6 1-5 3-4 2 3 2 - 1 6 F.Tortosa 8 1-1 1-1 - - - - - 1 3 Total - 35-63 8-18 14-24 35 17 15 2 20 92 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Ingram* 36 8-15 5-11 4-4 3 3 4 2 - 25 L.Sambe 25 7-13 2-7 3-3 1 - 2 - 4 19 D.Ramseyer 33 5-8 - 2-6 10 2 3 1 3 12 S.Ho You Fat* 23 3-7 1-4 2-2 4 - 1 1 2 9 M.Bojovic* 22 2-9 1-5 4-6 2 1 2 - 5 9 L.Bengaber* 25 2-7 1-4 1-2 3 4 1 1 - 6 S.Massot* 24 1-4 1-2 - 4 - 1 1 3 3 M.Courby 12 1-2 - 1 1 1 - - 2 Total - 29-65 11-33 16-23 28 11 15 6 17 85 30/10 *Nanterre bat Quimper 96-86 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts W.Daniels 35 13-20 1-4 7-15 10 3 1 1 3 34 X.Corosine* 35 8-15 4-8 2-2 - 1 3 - 1 22 M.Riley* 31 3-5 0-1 5-6 7 2 3 1 2 11 N.Carter* 32 3-8 1-2 3-4 8 1 1 1 2 10 M.Judith 16 3-5 1-3 - - - 2 - 1 7 L.Akono* 32 1-9 0-5 4-4 5 4 2 - 3 6 J.Passave-Ducteil* 21 1-1 - 4-6 7 1 - - 1 6 G.Pons 21 0-4 0-3 - 1 4 1 - - J.Nzeulie 2 - 1 - - - 1 Total - 32-67 7-26 25-37 39 16 13 3 14 96 Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Runkaukas* 35 12-22 1-11 4-4 3 1 1 - 7 29 A.Rigaux* 40 6-11 2-3 4-4 3 5 1 - 3 18 M.Jefferson* 17 5-6 - 2-3 3 - - - 3 12 A.Toto N’Koté* 29 3-5 0-1 1-3 6 3 - - 3 7 J.Volcy* 37 2-7 0-3 2-6 6 4 1 - 2 6 G.Lessort 23 3-5 - 3 1 - - 1 6 J.Bernage 18 2-3 1-1 - 3 2 2 - 2 5 F.Thibedore 15 1-3 0-1 1-3 5 1 1 - 1 3 W.Molas 11 0-1 - 2 - - - 1 Total - 34-63 4-20 14-23 34 17 6 - 23 86 30/10 Boulazac W.Gradit* A.McKenzie* F.Adjiwanou Y.Gaillou M.Badiane* T.Dubiez* C.McIntosh* D.Diarra A.Kerckhof Total Châlons-Reims D.Wilson* C.Daniels* J.Bestron B.Mullins* G.Radonjic* N.Diakite* B.Mangin G.Chathuant K.Joss Rauze H.Jalce Total
*Boulazac bat Châlons-Reims 67-54 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 30 7-14 2-8 3-5 3 2 3 - 3 19 30 6-10 - 2-3 5 1 2 - 4 14 24 4-6 - 2-4 8 1 - - 4 10 20 2-4 - 3-3 1 1 2 - - 7 20 3-5 - 1-2 9 2 - 2 1 7 30 1-3 1-3 1-2 2 2 1 - - 4 35 0-8 0-3 2-2 3 5 - - 3 2 6 1-1 - - - - - 1 2 5 - 2-2 1 2 1 - - 2 - 24-51 3-14 16-23 32 16 9 2 16 67 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 28 6-13 2-5 2-3 3 - 2 - 4 16 37 3-9 - 4-6 11 1 3 2 5 10 14 3-9 2-5 - 1 - - - 2 8 31 3-6 1-2 - 2 2 1 - - 7 29 2-8 1-3 1-1 4 1 2 - - 6 24 1-3 - 1-2 4 - 1 1 - 3 12 1-2 - 2 3 - - 1 2 10 1-5 0-4 - 2 1 2 - 2 2 10 - - - - - - 5 0-1 - - - - - 1 - 20-56 6-19 8-12 29 8 11 3 15 54
15
CHIFFRES
ESPOIRS 4e journée *Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 92-73 Nancy bat *ASVEL 78-73 Paris Levallois bat *Roanne 84-43 Limoges bat *Poitiers 74-65 *Le Havre bat Hyères-Toulon 75-59 *Le Mans bat Chalon 80-68 Gravelines-Dk bat *Orléans 74-71 Cholet bat *Vichy 76-64 Classement : 1- Nancy (4-0), 2- Gravelines-Dk, Cholet, Pau-LacqOrthez, Paris Levallois (3-1), 6- Le Mans, Le Havre, Chalon, Roanne, Hyères-Toulon, Limoges (2-2), 12ASVEL, Strasbourg, Orléans, Poitiers (1-3), 16- Vichy (0-4).
NATIONALE 1 *Souffelweyersheim bat Saint-Étienne 82-81 Angers bat *Liévin 86-67 *Saint-Quentin bat Blois 98-81 *Le Puy bat Denek Bat 88-83 *GET Vosges bat Saint-Chamond 84-77 Challans bat *Roche 76-74 *Bordeaux bat Brest 87-69 *Denain bat Centre Fédéral 88-72 Orchies bat *Sorgues 70-69 Classement : 1- Denain (9-0), 2Bordeaux (7-2), 3- Saint-Quentin (6-3), 4- Blois, GET Vosges, SaintEtienne, Brest, Saint-Chamond, Angers, Challans, Sorgues (5-4), 12Souffelweyersheim, Orchies (4-5), 14Le Puy, Denek Bat, Roche (3-6), 17Liévin (2-7), 18- Centre Fédéral (0-9).
80-73 72-68 86-70
3e journée Joués le mercredi 3 novembre
Khimki Moscou – Vitoria Kaunas – Gdynia
LIGA ACB 5e journée *Alicante bat Real Madrid 78-67 *Gran Canaria bat Manresa 69-49 *Saragosse bat Séville 82-78 *Bilbao bat Malaga 89-71 *Grenade bat Estudiantes 77-74 *Vitoria bat Fuenlabrada 90-81 *Barcelone bat Menorca 84-44 *Saint-Sébastien bat Valladolid 75-64 *Badalone bat Valence 86-83 Classement : 1- Barcelone, Vitoria, Badalone, Saint-Sébastien, Real Madrid (4-1), 6- Bilbao, Fuenlabrada, Valladolid, Gran Canaria, Saragosse, Malaga (3-2), 12- Séville, Menorca (2-3), 14- Valence, Grenade, Alicante (1-4), 17- Estudiantes Madrid, Manresa (0-5).
LEGA 3e journée 87-86 81-72 91-89 73-66 79-72 78-66
Partizan Belgrade – Maccabi Tel-Aviv Classement : 1- Vitoria (2-0), 2Khimki Moscou, Maccabi Tel-Aviv, Kaunas, Partizan (1-1), 6- Gdynia (0-2).
GROUPE B 2e journée *Bamberg bat Olympiakos Rome bat *Charleroi *Real Madrid bat Malaga
Féminines *Hainaut bat Toulouse 74-47 Bourges bat *Mondeville 77-53 *Lattes-Montpellier bat Arras 58-47 *Charleville bat Aix 70-56 Tarbes bat *Calais 77-67 *Challes bat Basket Landes 69-50 Nantes-Rezé bat *Villeneuve d’Ascq 60-55 Classement : 1- Bourges (4-0), 2Nantes-Rezé, Tarbes (3-0), 4- Basket Landes (3-1), 5- Aix, Challes (2-1), 7- Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Ascq (2-2), 9- Hainaut, Arras (1-2), 11- Charleville, Mondeville (1-3), 13Toulouse (0-4), 14- Calais (0-4).
L2 8e journée
73-61 64-55 68-56
3e journée Joués le mercredi 3 novembre
Olympiakos – Malaga Bamberg – Charleroi Jeudi 4 novembre
Rome – Real Madrid Classement : 1- Rome (2-0), 2Olympiakos, Malaga, Real Madrid, Bamberg (1-1), 6- Charleroi (0-2).
GROUPE C 2e journée Sienne bat *Lietuvos rytas 79-75 Barcelone bat *Cholet 84-77 Fenerbahçe bat *Cibona Zagreb 73-68
3e journée
*Dunkerque bat Rennes 70-65 Limoges bat *Pau-Lacq-Orthez 57-55 Roche bat *Perpignan 80-68 *Pleyber Christ bat Angers 63-51 Lyon bat *Armentières 55-51 Reims bat *Voiron 82-64 *Strasbourg bat Centre Fédéral 65-56 Nice bat *Aplemont 57-50 Classement : 1- Lyon, Reims (8-0), 3- Roche (7-1), 4- Limoges (6-2), 5Voiron, Dunkerque, Pleyber Christ, Nice, Angers (4-4), 10- Rennes, Strasbourg, Armentières (3-5), 13Perpignan, Centre Fédéral (2-6), 15Pau-Lacq-Orthez, Aplemont (1-7).
EUROLEAGUE
Sienne – Cibona Zagreb Jeudi 4 novembre
Cholet – Lietuvos rytas Barcelone – Fenerbahçe Classement : 1- Sienne, Fenerbahçe, Barcelone (2-0), 4- Cibona Zagreb, Lietuvos rytas, Cholet (0-2).
GROUPE D 2e journée 79-63 74-60 76-72
3 journée e
Joués le mercredi 3 novembre
Efes Pilsen – Milan Valence – CSKA Moscou Olimpija Ljubljana – Panathinaikos
76-65 66-60 74-59
2e journée Joués le mercredi 3 novembre
Joués le mercredi 3 novembre
87-73 82-67 91-82
2e journée Joué le mardi 2 novembre
Valence – Bourges
Jeudi 4 novembre
Brno – Orenbourg Gorzow – Schio
Joués le mercredi 3 novembre
petites annonces E-mail :
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GROUPE D 1ère journée Valence bat *Orenbourg *Bourges bat Gorzow *Schio bat Brno
Seulement
Tél. : 02.43.39.16.21
2e journée
Sopron – Madrid Fenerbahçe – Gospic Gdynia – Ekaterinbourg
66-65 81-79 84-68
Spartak Moscou – Galatasaray Tarbes – Prague Salamanque – Kaunas
GROUPE B 1ère journée
2e journée
Salamanque bat *Prague *Kaunas bat Spartak Moscou *Galatasaray bat Tarbes
5,00 €
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Joués le mercredi 3 novembre
Kosice – Mondeville Cracovie – Pecs Riga – Tarente
Ekaterinbourg bat *Gospic Sopron bat *Gdynia Fenerbahçe bat *Madrid
Disponible ! GROUPE C 1ère journée
GROUPE A 1ère journée *Mondeville bat Cracovie *Pecs bat Riga *Tarente bat Kosice
Joué le mercredi 3 novembre
*Efes Pilsen bat Valence *Panathinaikos bat CSKA Olimpija Ljubljana bat *Milan
Nouveau
4e journée
GROUPE A 2e journée Vitoria bat *Gdynia *Partizan Belgrade bat Khimki *Maccabi Tel-Aviv bat Kaunas
Classement : 1- Panathinaikos, Olimpija Ljubljana (2-0), 3- Efes Pilsen, Milan, Valence (1-1), 5- CSKA Moscou, Valence (0-2).
LFB
EUROLEAGUE
Jeudi 4 novembre
9e journée
*Varèse bat Sienne Milan bat *Biella Pesaro bat *Caserte *Bologne bat Avellino *Montegranaro bat Trévise Cantu bat *Rome
Sassari bat *Teramo 79-77 Crémone bat *Brindisi 71-64 Classement : 1- Milan (3-0), 2- Varèse, Bologne, Sienne, Montegranaro, Biella, Cantu, Pesaro, Sassari (2-1), 10- Rome, Trévise, Crémone, Avellino, Brindisi (1-2), 15- Caserte, Teramo (0-4).
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échos FRANCE
EN BREF SORGUES, C’EST DU BÉTON
Pascal Allée / Hot Sports
Le HTV s’est imposé difficilement à Sorgues (88-87) en Coupe de France sur un terrain en béton. Alain Weisz n’a pas apprécié du tout ces conditions de jeu. Il l’a confié à Var Matin : « Oui, je suis en
Hervé Bellenger / IS
Le Franco-Portuguais Philippe Da Silva, fait merveille avec Évreux (10,2 pds de moy).
PRO B : ÉVREUX CO-LEADER
LA MADELEINE AU TOP Après cinq journées, l’ALM Évreux est la seule équipe à suivre le rythme imposé par la JDA Dijon (5v0d). La performance est à souligner après les tuiles survenues en pré-saison.
un poste 4, pour combler les brèches dessous. L’ALM la joue « small ball » – aucun joueur à plus d’1,98 m – et son jeu up-tempo fonctionne ! Cinq victoires, deuxième attaque de Pro B (83,4 pts), deuxième évaluation. « On veut vraiment courir cette année et essayer de produire du jeu », explique le coach. « Sur les postes extérieurs, je savais qu’il y avait
joueur hyper intense, dur au mal, qui a besoin de rentrer un peu plus dans le jeu européen », et enfin Daviin Davis, arrière aussi atypique que son prénom, physique lambda « mais une détente incroyable, un sens de l’anticipation terrible, un joueur hyper propre (65,9% aux tirs !) qui fait tous les petits gestes qui font la différence pour gagner des matches. » Watson, Reed et Davis, 47,2 points et 49,0 d’évaluation au cumul, n’ont pas eu le même rayonnement face à Rouen. Qu’importe, l’ALM a défendu le plomb. 61 points encaissés à 30%. « On a été énormes et très solidaires, on n’a rien lâché », apprécie Philippe Da Silva sur le site de l’ALM. Reconfiguré à la hâte, Évreux a trouvé une cohérence. Équilibre éphémère puisque le club n’aura pas les moyens financiers de conserver ses pigistes lorsque ses deux pivots feront leur retour. S’il joue sportivement dans la cour des grands et remplit régulièrement la salle Jean Fourré (3.500 spectateurs vendredi dernier pour une capacité de 3.400 !), le club figure dans le ventre mou des budgets. Cette réalité peut finir par peser sur la longueur du championnat. Et comme le rappelle Rémy Valin, « la vérité, c’est sur une saison ». n
GORDON A CHAUD AUX FESSES Aponévrosite plantaire ou pas, Alex Gordon est clairement sur la sellette à la Chorale. C’est ce qu’a indiqué Jean-Denys Choulet dans Le Progrès : « Son
L’ALM la joue « small ball » , aucun joueur à plus d’1,98 m ! plus de talent que l’année dernière. Même si on est encore très loin de bien jouer au basket sur demi-terrain, on arrive déjà à exploiter notre vitesse sur le jeu rapide ainsi qu’en défense. » L’équipe est première aux passes décisives avec 20,2 assists, la moitié pour le seul Philippe Da Silva (10,2 !). Le meilleur passeur 2009-10 a l’avantage d’être entouré de forts finisseurs.
Trois bonnes pioches US À commencer par les trois US recrutés à l’intersaison. Calvin Watson « un scoreur dans l’âme, qui n’a rien forcé contre Rouen », Drake Reed « gros scoreur (31 points à Clermont),
Antoine LESSARD
Hervé Bellenger / IS
D
es deux clubs normands, on n’attendait pas celui-là en haut de la hiérarchie. Après cinq journées, c’est bien l’ALM Évreux qui caracole en tête du classement, tandis que le SPO Rouen piétine (3v-2d). La semaine dernière, les voisins se sont joués deux fois en quatre jours. Rouen a gagné le 1/32e de finale de coupe de France (78-71 après prolongation). Vendredi, Évreux a pris sa revanche en championnat (66-61). La quatrième victoire de cinq points ou moins pour les Ébroïciens. Les matches serrés, « cela fait un an et demi qu’on les gagne », dit Rémy Valin. « Cela veut dire aussi qu’on n’a pas de marge de manœuvre sur les autres équipes. Le jour où on arrête de faire les efforts à l’entraînement…» L’entraîneur de l’ALM ne fanfaronne pas. Considérant les tuiles survenues pendant la pré-saison, ce bilan est miraculeux. En septembre, Mory Correa se donne une sévère entorse de la cheville, Benoît Toffin une entorse du genou. Nils Gouacide arrive en tant que pigiste. Il se rompt le tendon d’Achille dès son premier match de préparation ! À une semaine du début du championnat, Évreux n’a plus de poste 5. Rémy Valin va faire appel à deux anciens de la maison, Teddy Maizeroi, l’enfant du pays, et Sambou Traoré. Un poste 3 et
colère. Faire jouer des pros, habitués au parquet, sur du béton c’est une hérésie. On n’a pas le droit d’autoriser ce genre de choses. Leurs articulations en prennent un sale coup sur ce revêtement. Ce n’est pas un hasard si j’avais économisé Hughes. Je ne voulais pas hypothéquer trois matches de championnat pour un tour de Coupe. »
agent est bien moins patient que moi, il trouve que c’est inadmissible ce qu’il fait en match (…) Ce n’est pas possible après avoir tourné à plus de 20 points en Turquie il y a deux ans, et même à 10 l’an dernier. Ou alors rien ne lui convient. Il a deux ou trois semaines. »
A.L.
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échos FRANCE
MIMS, CARR, FINANCES
NANCY RETOMBE SUR SES PATTES La blessure de Ralph Mims, une première défaite contre l’ASVEL et un vieux souvenir qui refait surface. Nancy a connu une semaine agitée. Mais le duo Christian Fra – Jean-Luc Monschau s’est serré les coudes et le SLUC a signé Willie Deane.
COUPE DE FRANCE
CINQ SURPRISES ET DES AFFICHES Les 32e de finale de Coupe de France ont eu lieu le 26 octobre dernier. Si la Pro A a tenu son rang, les représentants de Pro B ont déjà perdu cinq des leurs, tombés sur des pensionnaires de N1 très vaillants. Au fond du trou en championnat, Nantes n’a pas réussi à se rassurer en coupe de France. Un petit tour et puis s’en va, battu par Challans et Juwann James auteur d’une grosse perf avec 28 pts (à 12/17), 10 rbds, 4 ints, 2 pds et 7 fprs pour un joli 34 d’éval. Autres surprises, Denek qui bat Boulazac avec 31 pts du fameux Larry Blair, ou encore GET Vosges qui remonte 18 points à Lille pour s’imposer au finish. Le 18 janvier prochain, se dérouleront les 16e de finale, avec quelques affiches alléchantes comme Pau-Villeurbanne ou Dijon-Poitiers. T.F.
32e de finale
*GET Vosges (NM1) bat Lille (Pro B)
Mardi 26 octobre 2010 Hyères-Toulon (Pro A) bat *Sorgues (NM1)
88-87
Saint-Vallier (Pro B) bat *Saint-Étienne (NM1) 90-72 Antibes (Pro B) bat *Roche la Molière (NM1) 86-54 109-68
Sebastian Borowski / EB via Getty Images
Fos (Pro B) bat *Avignon-Le Pontet (NM2)
L
’histoire de Cory Carr (2 matches au SLUC en 2002-2003), c’est celle du cadavre dans le placard. Le président Fra reconnaissait dans les colonnes de L’Équipe le week-end dernier « avoir budgétisé en partie seulement le cas Carr et devoir en tirer des leçons. » Problème, ce cadavre a vraiment mal choisi son moment pour ressurgir. Le SLUC, par l’intermédiaire de son président, ne cache pas que les finances du club sont fragiles, surtout depuis « un manque à gagner de 500.000 euros avec le vol de l’Euroleague. » Pour palier la blessure de Ralph Mims (ligaments croisés),
Jean-Luc Monschau disposait originellement de 170.000 euros d’enveloppe pour un pigiste médical et il a bien failli ne plus rien lui rester.
Une souscription En effet, mis à la porte après un contrôle d’alcoolémie positif, Cory Carr s’est vu attribué 111.745 euros par la Cour d’Appel de Reims pour licenciement abusif. JLM, jamais avare d’un bon mot, a donc annoncé par l’intermédiaire d’un communiqué que « le remplaçant de Ralph Mims c’est Cory Carr ! » Pour autant, tout est loin d’être noir en Lorraine. Pour plusieurs raisons.
Déjà, cette affaire a certes mis au jour des finances plus que serrées mais a aussi permis à Christian Fra de constater une certaine solidarité. Quelques partenaires historiques du club ont proposé de mettre la main à la poche et la présidente des supporters nancéiens a rencontré son président avec l’idée de lancer une grande souscription. Ensuite, sportivement, le SLUC s’est remis en selle avec la signature de Willie Deane (1,86 m, 30 ans), un combo US expérimenté et percutant qui a un CV européen fourni (Grèce, Russie, Bulgarie, Turquie, Italie, Lituanie, Pologne). Il va faire du bien ! n Thomas FÉLIX
16e de finale Mardi 18 janvier 2011 Saint-Vallier (Pro B) – Hyères-Toulon (Pro A)
Aix-Maurienne (Pro B) bat *Saint-Chamond (NM1) 76-74
Antibes (Pro B) – Fos (Pro B)
Clermont (Pro B) bat *Bordeaux (NM1)
67-65
Aix-Maurienne (Pro B) – Clermont (Pro B)
Limoges (Pro A) bat *Angers (NM1)
66-48
Limoges (Pro A) – Roanne (Pro A)
*Challans (NM1) bat Nantes (Pro B)
81-74
Challans (NM1) – Gravelines-Dunkerque (Pro A)
Pau-Lacq-Orthez (Pro A) bat *Le Puy (NM1)
81-49
Pau-Lacq-Orthez (Pro A) – ASVEL (Pro A)
*Denek Bat (NM1) bat Boulazac (Pro B)
85-72
Denek Bat (NM1) – Vichy (Pro A)
Nanterre (Pro B) bat *Brest (NM1)
93-52
Nanterre (Pro B) – Paris Levallois (Pro A)
Le Havre (Pro A) bat *Denain (NM1)
96-68
Quimper (Pro B) – Le Havre (Pro A)
Quimper (Pro B) bat *Saint-Quentin (NM1)
86-76
Boulogne (Pro B) – Orléans (Pro A)
101-92
Orchies (NM1) – Le Mans (Pro A)
Boulogne (Pro B) bat *Blois (NM1)
Willie Deane arrive à Nancy, qu’il avait affronté en Eurocup avec Turow la saison dernière.
74-71
*Bourg (Pro B) bat Charleville-Mézières (Pro B) 75-55
*Orchies (NM1) bat Le Portel (Pro B) *Rouen (Pro B) bat Évreux (Pro B)
90-79 78-71 a.p.
Chalon (Pro A) bat *Gries-Oberhoffen (NM2) 94-73
Rouen (Pro B) – Nancy (Pro A) Chalon (Pro A) – Vainqueur Souffel.(NM1) / Strasbourg (Pro A) Liévin (NM1) – Cholet (Pro A)
*Liévin (NM1) bat Châlons-Reims (Pro B)
68-67
Dijon (Pro B) – Poitiers (Pro A)
Dijon (Pro B) bat *Kaysersberg (NM2)
66-61
GET Vosges (NM1) – Bourg (Pro B)
20
échos EUROPE
SIENNE BATTU La Montepaschi a concédé son premier revers de la saison, battue 86-87 à Varèse lors de la troisième journée de la Lega. C’est un lancer de Ronald Slay qui a donné la victoire sur le fil au club entraîné par Carlo Recalcati, l’ancien coach de Sienne et de la Squadra Azzurra. Malgré 16 points d’Ali Traoré, Rome est tombé à domicile 66-78 face à Cantu. Milan occupe désormais seul la tête du classement grâce à sa victoire 81-72 à Biella, mais devra faire sans Oleksiy Pecherov pour les six prochaines semaines. www.bjk.com.tr/media
FIN DE LA GRÈVE EN GRÈCE
IVERSON À BESIKTAS
C’EST FAIT ! Les dirigeants du Besiktas Istanbul et Allen Iverson ont donné vendredi une conférence de presse à New York après que le joueur eut signé un contrat de 4 millions de dollars sur deux ans en faveur du club turc.
D
rôle d’ambiance en fin de semaine dernière au deuxième étage de l’hôtel St. Regis, sur la presqu’île de Manhattan. Sur fond de musique traditionnelle turque, le propriétaire du Besiktas, Yildirim Demiroren, y a officialisé la signature pour deux ans d’un Allen Iverson un peu déstabilisé par ce nouveau décor, bien loin des conférences de presse aseptisées de la NBA. Il a toutefois esquissé un sourire au moment de poser devant les photographes avec dans les mains une très large réplique de son nouveau maillot blanc et noir, floqué de son traditionnel numéro 3.
Iverson : « Un nouveau départ pour moi » « Je voulais montrer à tout le monde que je pouvais toujours jouer à haut niveau, et j’ai pensé que Besiktas était le meilleur club pour le faire », a expliqué Iverson. « Jouer en NBA a été quelque chose de
formidable pour moi, j’y ai gagné beaucoup d’argent, assez pour prendre soin de ma famille jusqu’à la fin de nos vies. Et qui sait si je ne rejouerai pas un jour en NBA ? Mes bonnes performances en Turquie pourraient convaincre une équipe NBA dans le futur, on verra. Mais maintenant, j’ai hâte de rejoindre mes coéquipiers et de les aider à gagner des matches. Je prends cela comme un nouveau départ pour moi, et je remercie tout le monde de me donner l’opportunité de relancer ma carrière (…) Il y a quelques années, je n’aurais jamais imaginé jouer à l’étranger. Mais la volonté des Turcs de me faire venir ne m’a pas laissé le choix de faire autre chose qu’accepter leur offre. » Iverson devait prendre la direction d’Istanbul ces jours-ci, mais ne devrait pas débuter sous ses nouvelles couleurs avant la semaine prochaine. Il devrait jouer le 30 novembre prochain à l’Astroballe face à l’ASVEL. n Laurent SALLARD
La deuxième journée de l’ESAKE s’est tenue sans perturbation le week-end dernier. Les basketteurs grecs ont en effet décidé dans le courant de la semaine dernière de mettre un terme à la grève, bien qu’ils n’aient pas obtenu gain de cause. Le PSAK, syndicat des joueurs grecs, s’est disloqué suite aux démissions des joueurs du Panathinaikos et de l’Olympiakos, qui ont plié sous les pressions de leur club et ont disputé la première journée de championnat. Lazaros Papadopoulos, président du syndicat, a à son tour quitté ses fonctions. Il a même présenté ses excuses aux dirigeants et aux fans du PAOK Salonique, avant de réintégrer l’équipe. Une issue surprenante pour un conflit qui n’aura au final pas fait bouger les choses. Le PSAK – ou ce qu’il en reste – et la ligue ont toutefois indiqué qu’ils travailleraient main dans la main pour tenter de régler le problème de la précarité de certains joueurs grecs. L.S.
EUROLEAGUE
BAMBERG SE PAIE LES REDS
Q
ui l’eut cru ? Après son solide succès de la première journée face au Real Madrid, l’Olympiakos s’est laissé surprendre mercredi dernier à Bamberg (61-73). Maladroits, les Reds n’ont pu arrêter le feu follet Brian Roberts (ci-contre), sorti du banc pour leur coller 23 points, 5 rebonds et 2 passes. « Nous n’avons pas joué intelligemment », a sobrement commenté Dusan Ivkovic, le coach du Pirée. L’autre grosse surprise de ce début de saison est le bon parcours de l’Olimpija Ljubljana, vainqueur de ses deux premiers matches avant d’accueillir ce jeudi soir le Panathinaikos. Après avoir battu Efes Pilsen en ouverture, les Slovènes se sont imposés la semaine passée à Milan (76-72), tombeur du CSKA Moscou lors de la première journée. Un succès redevable à Goran Jagodnik et Saso Ozbolt, tous deux auteurs de 19 points, le premier ayant été désigné MVP du mois d’octobre par l’Euroleague. Dans ce même groupe D, le CSKA est en revanche en grande difficulté, ayant concédé la semaine passée un deuxième revers sur le parquet du Panathinaikos (60-74). D’autant plus inquiétant que les Moscovites devront se passer durant trois mois de Sasha Kaun, opéré du genou, et de Ramunas Siskauskas, touché au dos, pour au moins quatre semaines. Viktor Khryapa est pour sa part toujours sur le flanc. n
Reinhold Eckert/EB via Getty Images
EN BREF
L.S.
LIGA ACB
HEURTEL FAIT TOMBER LE REAL
l Première défaite de la saison en Liga ACB pour le Real. Les Madrilènes sont tombés dans un traquenard à Alicante, qui l’a emporté 78-67. Absent en début de saison à cause d’une grosse entorse de la cheville, Thomas Heurtel avait souffert lors de son retour (3 pts à 1/8 aux tirs pour -8 d’éval), mais a depuis réglé la mire pour inscrire 16 points à 5/12, en plus de 5 rebonds et 4 passes, face au Real. Celui-ci est du coup rejoint au classement par quatre autres formations. Y figure Barcelone, qui après une défaite la semaine dernière face à Saragosse, et un succès difficile en Euroleague à Cholet, a puni Menorca 84-44 avec 16 points de Juanca Navarro. Vitoria fait aussi partie du lot grâce à son succès 90-81 sur Fuenlabrada grâce aux 23 points de Mirza Teletovic, et aux 6 points et 13 passes de Marcelinho Huertas. Badalone et Saint-Sébastien, vainqueurs respectifs de Valence et Valladolid, complètent le groupe de tête. L.S.
euroleague
21
LIETUVOS RYTAS À LA MEILLERAIE CE SOIR
CHOLET JOUE DÉJÀ SA TÊTE
Cholet va avoir besoin d’un Mamoutou Diarra au top pour vaincre absolument Le Lietuvos rytas de Khalid El Amin.
La courte défaite face au Barça a rassuré les Choletais quant à leur compétitivité en Euroleague. Maintenant, il faut gagner contre Lietuvos rytas, un adversaire direct, avec le Cibona, dans la course au Top 16. Erman Kunter analyse les points chauds avant ce match capital.
Les deux claques à son) sont encore en train de chercher leurs Gravelines et Sienne repères. L’adaptation de Vule est un peu Moins 36 à Sportica, moins 32 en Toscane. difficile mais on n’attend pas de lui qu’il Pour ses deux premières sorties officielles, fasse des évaluations à 20-25. Les joueurs le champion de France a fourni deux yougoslaves sont sur le terrain pour gagner, prestations très insuffisantes. Et pour tout quelle que soit leur performance. Ce sont dire inquiétantes. CB a ensuite relevé la des joueurs qu’on n’a pas l’habitude de voir tête en championnat (+8 contre Orléans, en France. » +18 à Vichy) et accroché sérieusement les champions d’Europe en titre barcelonais Diarra et Marquis à la Meilleraie (77-84). Entre ces deux pas à leur niveau périodes, les Choletais n’ont pas changé Les deux ex internationaux n’ont pas leur façon de jouer. Mais Erman Kunter a un rendement conforme à leur statut. cerné un point essentiel. Mam’ n’est pas encore le joker extérieur « Le problème était un peu psychologique. attendu (5/20 aux tirs sur ses cinq premiers À Gravelines et à Sienne, on a joué pour matches). Marquis évolue sur courant alne pas perdre. Contre Barcelone, on a joué ternatif. Le pivot n’a sorti qu’un seul match pour gagner. Il y a une de bonne tenue : 12 grosse différence. Il y points, 5 rebonds a un peu aussi la preset 17 d’éval contre sion du champion de Orléans. La présence France. On a essayé de du Guyanais, seul défendre notre statut. point de fixation Erman Kunter Mais ça doit être le dans la raquette, est contraire. Ce n’est pas comme un château indispensable en Euroleague. que tu dois essayer de défendre. Il faut rester « On a senti en préparation qu’on avait conquérant. Toujours jouer pour gagner. » besoin de plus de tir extérieur, c’est pour cela qu’on a recruté Mamoutou Diarra. Il a Les problèmes sur besoin d’un déclic et il nous apportera 8-10 le poste de meneur points à un bon pourcentage. Je l’attends Cholet souffre jusque-là d’un déficit un peu plus tôt que janvier. Il trouve les tirs important au poste 1. Pas seulement dans ouverts mais il ne met pas dedans, je ne l’impact défensif, domaine où excellait suis pas inquiet. (…) Claude nous apporte John Linehan, mais également dans la déjà, avec Randal. Il nous a apporté beaucréation. Vule Avdalovic n’a pas encore coup de dureté. Pour l’instant, il a un peu trouvé ses marques (5,5 d’évaluation en moins de temps de jeu que les autres mais Euroleague en 25’, 3,5 d’éval en Pro A en on obtient ce qu’on attend de Claude. Le 22’). Problématique pour Cholet qui avait seul souci, c’est pour l’instant que Romain fait de ce meneur serbe très expérimenté (Duport) n’est pas prêt physiquement. » la pierre angulaire de son recrutement. Ses 12 points en 17 minutes face au Barça ont L’adversaire : Lietuvos rytas rassuré Kunter. Le double champion en titre de Lituanie « On a changé deux joueurs importants, aux a débuté l’Euroleague par deux défaites : postes 1 et 2. On a besoin d’un peu plus 86-69 à Fenerbahçe Ülker, et 75-79 contre d’automatismes. Vule et DeMarcus (NelSienne. Comme prévu, il jouera un mini-
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Par Antoine LESSARD
Robertas Dackus/EB via Getty Images
« On a besoin d’un peu plus d’automatismes »
championnat à trois avec Cholet et le Cibona Zagreb, également à 0v-2d, pour décrocher la quatrième place du groupe. Les Lituaniens sont les mieux armés pour y parvenir. « J’ai regardé plusieurs fois leur match contre Sienne. Ils ne sont pas loin (de la Montepaschi). Vilnius a ajouté des joueurs. Il y a de la taille (2,06 m pour Bajramovic, 2,07 m pour Bjelica, 2,10 m pour Valanciunas, le très fort prospect de 18 ans), un peu plus de fixation que l’année dernière avec El Amin. Je connais bien l’Australien Brad Newley qui jouait en Turquie l’année
dernière. Gecevicius n’est pas consistant mais c’est un très bon joueur (14,2 pts en Euroleague en 2010). Et puis au poste 4, l’international lituanien Jomantas est très puissant. Ce sera difficile mais c’est le match de la qualification. Il faut qu’on gagne absolument. (…) Même en cas de défaite, il y a toujours de l’espoir. L’année dernière, le Cibona a bien commencé par 0v-4d pour finir au Top 16. À trois victoires, on peut passer. Mais bien sûr qu’en gagnant contre Vilnius et la semaine prochaine au Cibona, on aurait beaucoup d’avantage. » n
22
e 4 Journée
Gazette PRO A matches, et tant pis si je marque que deux points, comme samedi. J’ai pas ressenti ça dans tous les clubs où je suis passé. Où ? Deux fois. À Châlons et à Cholet. Quand tu vois Marquez Haynes, il est en attaque mais c’est aussi un tueur en défenseur. Tu es obligé de suivre ! De toutes façons, si t’es pas dedans en défense, le coach te sort. T’as la pression en attaque et en défense et ça change tout.
Hervé Bellenger / IS
Vous avez fait une réunion de crise entre joueurs… avant la crise, c’est ça ? Beugnot, c’est pas un peintre ! Il a senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Que les joueurs qui devaient être majeurs n’avaient pas les ballons quand il faut, ou qu’ils étaient obligé de croquer parce qu’il n’y avait pas les écrans, parce que tout le monde voulait jouer pour sa gueule et montrer « je suis là ». Donc oui, réunion.
CHALON CO-LEADER
TCHICAMBOUD :
« STRASBOURG, ON VA LEUR RENTRER DEDANS ! » Excellente défense (70,3 points à 39,5%), gros mental, parfait amalgame entre jeunes (y compris américains) et vétérans, un physique blindé, un coach à fond... Et une franche engueulade avant le début de la saison ! Tout va bien à Chalon, qui vient de s’imposer à Antarès (71-65). Steed Tchicamboud, co-capitaine et taulier de vestiaire, nous ouvre les portes.
A
lors comme ça, Chalon leader ? Eh ben oui ! Avec deux victoires à l’extérieur. Après, on sait que la défaite contre Roanne, c’est une erreur de jeunesse, de gestion. On en est conscient. On sait pourquoi on gagne, on sait pourquoi on perd.
L’accident, c’est la défaite à domicile contre Roanne ou la victoire au Mans ? (Il réfléchit) On va dire la défaite contre Roanne. On mène de 12 dans le troisième quart-temps mais Joffrey Lauvergne fait des erreurs de jeunesse, et puis il y a une mauvaise gestion du meneur, c’est-à-dire moi, qui joue trop le pick-and-roll… On était dans l’euphorie et on perd. Au Mans, on a rectifié le tir, on a joué dans les systèmes et pas seulement dans la première intention. Surpris ? Je vais dire la vérité : non. Vu comme on a travaillé cet été, vu l’alchimie, l’envie, je
savais qu’on allait être un des poils à gratter du début de saison. Après, je ne peux pas dire ce qui va se passer. Si personne ne prend la grosse tête, on peut faire quelque chose. Pourquoi et comment elle fonctionne votre équipe ? Alors 1- un groupe qui travaille vraiment bien, tout le monde se donne à fond et ça se ressent sur le terrain. 2- En préparation, dans les tournois, on perdait les matches et le coach nous dit : il y a un truc qui va pas. Moi je dis : ben ouais, tout le monde parle sur la gueule de tout le monde, ça ne peut pas continuer. Donc on fait une réunion et là, ça part ! Tout le monde dit à chacun des autres joueurs ce qui ne lui plaît pas et tout le monde le prend bien. À partir de là, tout roule. Au premier match, Marquez Haynes n’est pas bon mais d’autres joueurs mettent le nez à la fenêtre. Le match
d’après, c’est Blake qui n’est pas dedans mais on gagne car d’autres se libèrent. Au Mans, je ne suis pas dedans du tout mais Marquez sort un match, Blake aussi, et on gagne. Chez nous, il y a des role players et ils savent ce qu’ils doivent faire. Des mecs comme JBAM et Ilian, c’est que du bonheur des gens comme ça ! On leur dit : les gars, Koffi il est en doubledouble, il prend beaucoup de rebonds… Bilan : Ilian ne s’est pas occupé du rebond mais il faisait le box-out, il est resté sur Koffi
Vous avez systématiquement gagné tous les 3e et 4e quart-temps, sauf le dernier contre Roanne… On a fait une préparation physique énorme ! J’ai jamais connu ça. On est parti en stage, on rentrait de l’entraînement et on dormait, puis on repartait à l’entraînement. En amical, on se mangeait des taules mais Greg disait : « c’est le stage ». Et là, quand les autres équipes chutent, nous on est à fond. Tous les joueurs qui sont passés par Chalon regrettent ce club. Tu ne peux que te sentir bien ici. C’est pas une grosse ville mais il faut savoir si tu veux jouer au basket ou faire la bringue. Marquez m’a dit tout à l’heure (ndlr : lundi) : « Si je ne vais pas en NBA, je veux rester là, je me sens trop bien ici ! J’aime le coach, la ville, l’équipe » Ça veut dire quelque chose, quand même ! C’est aussi un peu mon rôle de mettre la bonne assise dans ce groupe-là, et je suis assez fier d’avoir réussi. Votre calendrier : réceptions de Strasbourg puis Hyères-Toulon, déplacement à Paris et réception de Limoges. Ça donne des idées mais, en même temps, c’est dangereux de se projeter… On sait qu’on joue des équipes de notre zone mais, en même temps, il faut voir match après match, et il ne faut pas se mentir : on n’est pas la meilleure équipe du championnat offensivement parlant. Mais bon, je ne vais pas te dire qu’on n’en parle pas entre nous. On commence à parler objectif Semaine des As. On a envie de se battre pour ce club-là. Strasbourg, on va leur rentrer dedans. n
« Beugnot, c’est pas un peintre ! » à fond, et il nous a aidé à gagner. Pareil pour JBAM, toujours à fond. Jouer avec des gars comme ça… Tu es obligé de te mettre au diapason. Pareil pour moi, je suis plus là pour faire le meneur-scoreur comme j’ai fait dans ma carrière, je suis là pour gagner des
Propos recueillis par Fabien FRICONNET
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Gazette PRO A
Du Basket
ASVEL 80 – NANCY 73
Les défaites consécutives d’Orléans. Vainqueur à Limoges en ouverture, les joueurs du Loiret ont ensuite cédé contre Nancy, à Cholet et contre Gravelines (sacré calendrier, ceci dit) en marquant en moyenne 63,6 points à 36,4%.
Première victoire pour l’ASVEL, première défaite pour Nancy. Lyon-Villeurbanne a globalement maîtrisé, avec un gros apport de son nouvel ailier Matt Walsh mais Nancy, même privé de Ralph Mims et plombé par des soucis extrasportifs (voir page 19), a tenu, sauf dans le troisième quart-temps (1625). Jean-Luc Monschau a été beau joueur mais, avec le sourire, a fait référence à un édito paru sur le site de l’ASVEL et qui s’interrogeait sur le « manque » de coups de sifflet en faveur des verts. Florilège.
CE QU’ILS EN ONT DIT
et des chiffres 3
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Dispendieux Laurent Sciarra ? Ça lui arrive. Contre la SIG, il a perdu 7 balles ! Mais Pau a gagné. Idem, 7 balles perdues pour la nouvelle recrue de l’ASVEL Matt Walsh. Mais, là aussi, son équipe a gagné !
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Jean-Luc Monschau :
Hervé Bellenger / IS
Kenny Younger, la bête noire du CSP.
POITIERS 73 – LIMOGES 65
DAMNED, ENCORE RATÉ ! Hervé Bellenger / IS
Si Poitiers-CSP n’est pas vraiment un derby, cela commence à devenir un classique. Et il tourne toujours dans le même sens
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Le différentiel d’évaluation pour Ricardo Greer d’une semaine à l’autre : -1 contre Le Mans puis 30 contre Pau-Lacq-Orthez (29 points et 12 rebonds). Dans les deux cas, Strasbourg a perdu. Allez comprendre…
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L’évaluation de Mickaël Gelabale depuis deux matches, c’est-à-dire depuis qu’A.D. Vassallo a été mis à pied. Avant cela ? Six en deux matches. Pour Gelabale, c’est évident, il y a un « avant » et un « après » Vassallo.
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Le nombre de tirs tentés par K.C. Rivers, l’ailier-shooteur de Roanne, depuis le début du championnat. Soit 16 par match pour l’Américain. Il est le tireur le plus gourmand de Pro A. Son bilan : 28 réussites. À troispoints, ça bombarde aussi : 12/36. F.F.
C
’était le 18 novembre 2006. Ça se passait à Beaublanc. Le gunner lituanien du CSP, Andrius Ragauskas, avait enfilé 17 points et Olivier Gouez, dans une bonne soirée, avait tenu la raquette comme un chef (9 points, 14 rebonds et 6 contres !). C’était de la Pro B, Limoges avait battu Poitiers 74 à 60. Et, vous savez quoi ? Ça n’est plus arrivé depuis. En effet, depuis quatre ans déjà, le CSP échoue à se défaire de son encombrant « voisin » – 120 kilomètres quand même, et les deux villes ne sont pas dans la même région administrative, mais enfin... Sept défaites de rang, en comptant celle de samedi dernier. Ou sept succès consécutifs, si l’on prend le phénomène par l’autre bout.
6-0 pour Younger ! Le retour en 2006-07 : 79-77 pour les Pictaviens. La suivante : 96-81 puis 56-55 à Beaublanc. La suivante : 79-76 puis 78-72
« On ne perd qu’un seul quart-temps mais on mange un peu dans le troisième. » « C’est un match où rien ne se passe bien, tout se goupille mal, alors qu’on a l’impression d’être tout près. » « Dans les matches précédents, je n’avais pas vu Gelabale jouer comme ça. » « L’un ou l’autre de nos espoirs vont bientôt faire des apparitions sur le terrain. » « Il faut que je songe aussi à faire des éditos sur le site du club. »
à Limoges. Sans oublier le coquet 67-54 en finale des playoffs 2008-09, à Bercy. Il n’y a que la saison dernière que le PB n’a pas ennuyé le CSP, et pour cause, les joueurs de Vienne étaient déjà montés en Pro A. Lors du dernier succès du CSP sur Poitiers, on trouvait déjà, dans les rangs des blancs et bleus, messieurs Gomez, Devehat, Costentin et Guillard, ce qui est une bonne partie de l’explication. Un mental, un groupe, un « historique », ça se transmet. En parlant de ça, on notera que l’intérieur américain Kenny Younger a joué les six derniers matches entre les deux équipes – il est donc invaincu contre Limoges ! – et que, si l’on met à part ses 4 points en finale à Bercy, il tourne à 21,8 points contre le CSP. Samedi : 16 points, 9 rebonds et 5 passes pour lui. Le prochain clash ? Le 19 février. On en frémit d’avance… n Fabien FRICONNET.
Vincent Collet :
« Le point le plus important, c’était l’intensité. Même si ça n’est pas visible statistiquement, c’était une victoire d’équipe. » « Walsh nous donne du liant dans le jeu. C’est sans commune mesure avec les matches précédents. Il était en petite forme mais il se défonce, c’est un compétiteur. » « Ce qu’on a fait avec Bangaly, on aura l’occasion de le faire avec d’autres, au fil du temps, à condition de gagner des matches. »
Hervé Bellenger / IS
Alexis Réau / PB86
L’évaluation cumulée, le week-end dernier, par John Linehan, Kevin Houston, J.R. Reynolds, Ben Woodside, Kareem Reid et Zack Wright. Dont 10 pour le seul Wright. Leur point commun ? Être américain et avoir débuté le match au poste de meneur. Ces gens-là ne sont pourtant pas des poids légers de la division mais, que voulez-vous, ça n’a pas voulu (13/63 aux tirs). Le 0/8 aux shoots (-6 d’évaluation) de Houston a été assez laid. Heureusement que Cliff Hammonds (20 d’éval) et Marquez Haynes (20) ont sauvé la corporation, quoique ce dernier est plus un combo qu’autre chose.
Stephen Brun :
« On essaye de rester loin de ça, de rester concentrés sur le terrain. »
Matt Walsh :
« Le coach m’a dit d’être patient. Cette équipe avait des soucis avec les tirs trop rapides. On a une bonne relation, le coach et moi. » F.F.
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portrait
COACK K (DUKE)
MASTERCHEF En deux ans, il a tout raflé : médaille d’or olympique, titre NCAA, puis championnat du Monde en septembre en Turquie. Et il ne va pas s’arrêter là. En course pour s’approprier le record de victoires dans l’histoire de la NCAA, Mike Krzyzewski (63 ans) n’a pas fini d’écrire sa légende.
FICHE D’IDENTITÉ
• Mike Krzyzewski • Né le 17 février 1947 à Chicago (Illinois) • Carrière entraîneur NCAA : Indiana (assistant, 1974-75), Army (1975-80), Duke (depuis 1980). • Carrière internationale : assistant Team USA (1979, 1984, 1992), head coach (1990, depuis 2005). • Palmarès : médaille d’or olympique (2008), champion du Monde (2010), médaille de bronze au Mondial 1990, 4 titres NCAA (1991, 92, 2001, 2010), 11 Final Fours. • Distinctions : Hall of Fame (2001), Naismith College Coach of the Year (1989, 92, 99), élu « Meilleur coach d’Amérique » tous sports confondus par Time Magazine et CNN en 2001.
T
rente ans. Trois décennies déjà qu’il s’est installé sur le banc des Blue Devils. En 1980, Jimmy Carter est président des États-Unis, la Guerre Froide fait rage contre « l’empire du mal » soviétique, et Mike Krzyzewski, ancien élève de l’académie militaire de West Point, est un jeune entraîneur de 33 ans sans références, au nom imprononçable. « Krzyzewski, ce n’est pas une orthographe ! », ironise le journal étudiant de Duke lorsque le nouveau coach est intronisé. Trente ans plus tard, l’ironie a laissé place à l’adulation sur le campus de Durham. Les élèves basketteurs de Duke usent désormais leurs sneakers sur le « Coach K court », le terrain du mythique Cameron Indoor Stadium. Le parc situé à l’extérieur de la salle, où les étudiants ont pris l’habitude de planter la tente avant les grands rendez-vous, est surnommé « Krzyzewskiville ». L’intéressé, quant à lui, jouit depuis 2001 d’un contrat à vie avec l’université. Une sorte de culte de la personnalité qui a pris une nouvelle ampleur ces derniers mois, avec le quatrième titre universitaire de la fac, acquis en avril face à Butler, puis la victoire du Team USA au Mondial turc en septembre. Et cette ferveur n’est pas près de retomber. Avec 868 victoires NCAA au compteur (dont 795 avec Duke), Coach K se classe aujourd’hui au quatrième rang de l’histoire du college basketball. Cette saison, il dépassera forcément Adolph Rupp, la légende de Kentucky (876 succès) puis Dean Smith, l’icône de North Carolina (879). Ne restera plus alors devant lui que Bobby Knight, son mentor, l’ancien entraîneur au polo rouge d’Indiana et Texas Tech, retiré en 2008 peu après avoir décroché sa 902e victoire universitaire. Un record que Krzyzewski peut battre cette année si ces gamins réalisent une saison parfaite, mais qui tombera plus probablement l’année prochaine. Cette course à la postérité est déjà l’une des histoires de la campagne universitaire
qui s’ouvre la semaine prochaine. Elle ne va cesser d’alimenter la chronique dans les mois à venir. « Même si nous n’étions pas présents pour toutes ces victoires, nous sentons vraiment que nous apportons notre contribution et c’est très spécial », observe Kyle Singler, l’ailier vedette de l’équipe, élu meilleur joueur du dernier Final Four. « Je suis très excité de prendre part à cette quête », ajoute l’arrière titulaire Nolan Smith. « Quand j’ai choisi de venir à Duke, je savais que je rejoignais un programme où Coach K avait laissé son empreinte. Même lors d’une saison dite difficile, il continue à motiver et à faire gagner son équipe. Le secret, c’est lui. Il coache dur pour nous, et je suis heureux de pouvoir lui retourner la faveur ».
98% de succès avec Team USA Le respect qu’inspire Coach K a clairement pris une dimension supplémentaire ces deux dernières années après ses résultats éclatants sur la scène internationale. Lorsqu’il accepte le poste de sélectionneur d’un Team USA en plein désarroi, en octobre 2005, Krzyzewski relève le défi le plus périlleux de sa carrière. Eleveur de champions en NCAA, mais privé d’expérience NBA, dont il a toujours refusé les avances, il met alors une bonne partie de sa réputation en jeu. Les doutes sur sa capacité à redorer le blason de l’ancienne Dream Team existent. Saura-t-il imposer son autorité à des stars
Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images
Par Frédéric GONELLA
mentaires au sujet du « numéro 4 » hellène (Theo Papaloukas), dont il ignore royalement l’identité, suscitant les sourires en coin. Avec le recul, une bonne leçon, sans doute salutaire dans le processus de reconstruction. Car depuis, ses boys n’ont plus perdu la moindre rencontre internationale, et depuis sa prise de fonction, Krzyzewski affiche un pourcentage de victoires proche de la perfection (49-1, soit 98,0%). En 2008, lors des Jeux de Pékin, sa « Redeem Team » piétine littéralement la planète orange pour reconquérir l’or olympique. Seul l’Espagne, en finale, oppose une résistance brave, mais insuffisante. Ce résultat, toutefois, est plutôt mis au crédit des superstars NBA – Kobe, LeBron, Wade, Carmelo, Dwight Howard – qu’à celui de l’entraîneur, tellement gâté en talents que son rôle est forcément déprécié. Coach K a certes fait du bon boulot, mais avec une telle armada, d’autres techniciens auraient fait aussi bien, entend-on. Cette perception a définitivement changé cet été lors du Mondial turc. Forcé de réinventer sa sélection suite au forfait de tous les médaillés de Pékin, Krzyzewski n’a pas bricolé une équipe par défaut. Sans point de fixation intérieur, il a fait émerger une identité collective forte, fondée en premier lieu sur une pression
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« À Duke, un culte de la personnalité » millionnaires comme il le fait avec de jeunes universitaires ? Avec des plages de préparation réduites au minimum, pourra-t-il faire émerger un collectif gagnant ? Le premier grand rendez-vous, le Mondial 2006, ne lève pas toutes les interrogations. Surpris par la Grèce en demi-finale, les Américains quittent le Japon avec une médaille de bronze au goût amer. Et coach K n’est pas exempt de tout reproche, ses com-
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portrait
défensive d’enfer, puis sur les exploits d’un extraterrestre – Kevin Durant – en attaque. « Je pense que c’est la meilleure équipe défensive que j’ai eue, car elle avait vraiment besoin de défendre pour gagner. Aux Jeux Olympiques, nous avons été très bons en défense, mais nous pouvions aussi battre nos adversaires grâce à notre puissance de feu en attaque. Cette année, l’équipe n’était pas forcément supérieure aux autres offensivement ».
Il a dit non les Nets Pourtant, aucun adversaire n’a réussi à la faire chuter (9-0). Et c’est sans fanfaronner que cette « B Team » a donc remis la main sur un titre de champion du monde qui échappait aux Etats-Unis depuis 1994. Un formidable succès pour Durant, le MVP, et Coach K, le stratège et architecte de la renaissance américaine. Sous sa houlette, le Team USA a brillamment reconstruit son image et sa crédibilité, sur le terrain et en dehors. « Notre pays essaie de montrer un grand respect à l’égard du Mondial, ce qui n’était peut-être pas le cas par le passé. Gagner signifie donc beaucoup. Avec Jerry Colangelo, nous avons essayé d’instaurer une culture qui comprenne le basket international, qui l’étudie, le respecte, l’apprécie. Jerry m’a donné l’opportunité de travailler avec un super staff
et j’ai essayé de coacher une équipe qui représente correctement notre pays sur la scène internationale ». Une réussite sur toute la ligne. Aujourd’hui, Coach K n’a plus rien à prouver. La prochaine grande échéance internationale, très probablement la dernière le concernant, se situe désormais à l’horizon 2012 avec les Jeux de Londres, jusqu’auxquels il a accepté de poursuivre. Mais d’ici là, Krzyzewski va prioritairement se consacrer à Duke, gardant comme il l’a toujours fait un regard distancié sur le grand cirque NBA. Depuis une vingtaine d’années, la grande ligue lui fait régulièrement des appels du pied, plus ou moins appuyés. Mais il a toujours décliné. Dans les années 1990, il refuse ainsi des offres en provenance de Boston puis Portland. En 2004, après le retrait temporaire de Phil Jackson, les Lakers lui font un pont d’or, mais il demeure inflexible. En avril dernier enfin, les Nets sont revenus à la charge, mettant sur la table un salaire annuel estimé entre 12 et 15 millions de dollars, ce qui aurait fait de lui le coach le mieux rémunéré de la grande ligue. Il a rapidement dit niet au nouveau proprio russe
de New Jersey, Mikhail Prokhorov. « Je n’ai pas été directement contacté », précisait-il. « Mais quoiqu’il soit, je ne serais pas intéressé par ce job. Je serais flatté que l’on me propose un tel boulot, mais c’est tout. Je n’ai pas changé d’avis. De toute façon, je ne pense pas qu’il y ait une meilleure opportunité possible que celle que m’avaient faite les Lakers. » Désireux de terminer sa carrière à Duke, Coach K ne franchira donc jamais le pas. Il n’en nourrit aucun regret.
« Il a refusé une offre de 12 à 15 M$ annuels des Nets »
Favori de la saison NCAA Plus que tout autre, il est en effet aujourd’hui l’incarnation du basket universitaire. Un personnage que l’on adore, à Duke, et que l’on adore détester partout ailleurs. Cette nouvelle campagne ne va pas échapper à la règle. Champions en titre, les Blue Devils abordent en effet la saison avec l’étiquette de favoris. Après un petit passage à vide à la fin des années 2000, sans Final Four entre 2004 et 2010, le programme a repris du poil de la bête. Malgré le départ de trois titulaires à l’intersaison – l’arrière top scoreur Jon Scheyer (18,2 pts), les intérieurs Lance
Thomas et Brian Zoubek – l’effectif possède toujours le potentiel pour viser les sommets. MOP du dernier Final Four, l’ailier Kyle Singler a choisi de repousser d’un an son entrée en NBA pour tenter le doublé. L’arrière senior Nolan Smith, troisième menace offensive la saison passée derrière Scheyer et Singler (17,4 pts), a également rempilé, et sera épaulé par deux prospects de premier ordre. Le freshman Kyrie Irving (1,88m) est considéré comme le meilleur meneur de sa génération, un « lottery pick » quasi assuré dès la Draft de juin. L’autre nouveau venu s’appelle Seth Curry (1,85 m). Après une entrée fracassante en NCAA il y a deux ans dans la petite fac de Liberty, le petit frère de Stephen (Warriors) avait choisi de changer de fac, et n’avait donc pu jouer la saison dernière en vertu du statut de « redshirt ». Son retour à la compétition est très attendu. La faiblesse de l’ensemble vient peut-être du jeu intérieur, moins imposant que l’an dernier. Mais cela n’a pas empêché les journalistes et les coaches de placer Duke en tête de leur Top 25 de présaison respectifs. « Nous avons l’habitude d’avoir une cible dans le dos », prévient Krzyzewski. « Notre équipe compte dix bons joueurs, ce que nous n’avions pas la saison passée. Nous avons plus de talent et de profondeur d’effectif. » La légende continue… n
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Spécial
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Première aine Sem
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LE CHIFFRE
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Le nombre de caviars distribués par Rajon Rondo au milieu de la défense des Knicks. Nate Robinson excepté, tous les Celtics ont profité des passes millimétrées du point guard omnipotent (10 points et 10 rebonds également). « Il a impliqué tout le monde », souriait Paul Pierce. « C’était beau à voir. » Depuis 1959 et le record établi par Bob Cousy (28), jamais un meneur de Beantown n’avait autant régalé ses partenaires. « Cela signifie beaucoup, mais je vais essayer de le rattraper », promet déjà le généreux donateur. Notons au passage que 24 passes, ce sont 19 de plus que celles compilées le même soir par le Magic sur le parquet de Miami (5). Il s’agit bien dans ce cas d’un nouveau record de franchise. J.B.
BLAKE GRIFFIN VS JOHN WALL
LE DUEL DES N°1 EST LANCÉ L’Amérique du basket a suivi de très près les premières foulées des deux derniers n°1 de la Draft. Individuellement, Griffin (LA Clippers) et Wall (Washington) ont passé avec succès leur examen de passage. Par Jérémy BARBIER, à Chicago
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l est arrivé en retard, mais l’attente valait la peine. Devant les caméras de la télé nationale, Blake Griffin a laissé exploser un an de frustration dans la raquette des Blazers : 20 points, 14 rebonds et deux dunks rageurs pour les highlights de la nuit. Spectacle et efficacité, le Clipper est bien le phénomène espéré (16,8 points et 10,3 rebonds après 4 matches). « Ce gars est déjà un monstre », savoure Chris Kaman. « Il représentera un match-up difficile pour n’importe qui. Qui d’autre est aussi fort, aussi puissant et aussi rapide ? » L’ailier-fort n’est pas seulement un athlète surdimensionné. Plutôt à l’aise avec son tir au poste, Griffin appartient à la race des big men distributeurs (4 passes contre les Blazers). En revanche, face à des raquettes plus puissantes au sol, son jeu aérien perd pour l’instant de son efficacité (14 points à 4/15 face aux Mavs). Comme il l’avait fait
avec Derrick Rose à Chicago, Vinny Del Negro protège donc au maximum sa pépite des attentes démesurées. « C’est un jeune garçon et il a beaucoup à apprendre. Tout le monde aime comparer les rookies, mais laissons Blake Griffin être Blake Griffin.»
Wall sous pression À Washington, Flip Saunders encourage lui l’engouement qui accompagne l’entrée en scène de son meneur. Non content de
une première sortie compliquée. Dans un match soporifique car vite plié par le Magic (112-83), jamais le point guard n’a pu trouver ou insuffler le bon rythme (14 points à 6/19). Simple retard à l’allumage, puisque 48h plus tard, Wall se démultipliait devant les Hawks (28 points, 9 passes, 5 rebonds). Seule la défaite noircissait (encore) le tableau. « Je ne vais pas faire un super match tous les soirs », assurait le débutant. « J’espère que les gens comprennent cela. » Déjà sous pression, le jeune patron va également bientôt devoir gérer une cohabitation délicate avec Gilbert Arenas. En Californie, Baron Davis est – honteusement – hors de forme, or sans vrai général, Del Negro aura du mal à bâtir un collectif solide autour de sa nouvelle star. À la fin de la saison, le rookie de l’année sera jugé sur sa capacité à gagner. À l’heure d’écrire ces lignes, ni Blake Griffin (0-4), ni John Wall (0-2) ne l’avaient encore fait. n
Cohabiter avec Gilbert Arenas comparer John Wall à LeBron James ou Kevin Durant, le coach lui offre publiquement les pleins pouvoirs. « Il a l’opportunité de redéfinir le prototype du meneur en NBA. En tant que point guard et leader, tout ce qu’il fait aidera l’équipe. » À l’inverse de Griffin, le n°1 2010 a connu
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évènement
LE BAROMÈTRE*
HOUSTON RETROUVE YAO…
24 MINUTES CHRONO
Ils cartonnent
Son come-back était attendu, mais pour l’instant, l’utilisation très encadrée du Chinois perturbe la stratégie des Rockets.
H
ouston n’est plus à quelques semaines près. Obligés de composer sans leur franchise player pendant quinze mois, les Rockets souhaitent relancer progressivement le géant, quitte pour cela à sacrifier quelques victoires en début d’exercice. Yao jouera 24 minutes par match, pas une seconde de plus. « Les médecins me disent combien de temps il doit joueur, j’essaye de composer avec cela », explique un Rick Adelman déjà agacé par cette restriction. « C’est plus difficile à gérer pour le coach que pour moi », admet volontiers son pivot. Contre les Lakers, le Chinois a facilité le job de son entraîneur en commettant – volontairement ? – sa sixième faute après exactement 23’21 minutes de jeu à son compteur. Seul bémol, le match incertain (-1 pour Houston) entrait alors dans le money time (6’30 à jouer). Malgré l’envie irrésistible de profiter pleinement des centimètres de sa grande muraille, Adelman devra à l’avenir se résoudre à négocier quelques fins de matches sans son meilleur joueur. « Comme il ne joue que 24 minutes par match, il ne sera probablement pas la première option », estime ainsi George Karl. « Peut-être la troisième option, un rôle de ce genre. »
Ils étonnent
Si Glen Davis continue sur cette lancée (14,3 points, 5,3 rebonds), les Celtics n’auront vraiment aucun problème dans la peinture cette année… Et si Mike Beasley (14,7 points, 7,3 rebonds) commençait enfin à jouer au basket chez les Wolves ?... Au pain sec et à l’eau la saison dernière, Daniel Gibson retrouve des couleurs (15,0 points, 6,0 passes)… Carlos Delfino a le poignet qui le démange (16,7 points, 47,0% derrière la ligne)… Aujourd’hui à Golden State, Dorell Wright (19,0 points) est le seul joueur à ne pas regretter son départ de Miami… À Sacramento, DeMarcus Cousins a fait une entrée remarquée en NBA (13,3 points, 7,3 rebonds)… Douzième homme des Celtics la saison dernière, Shelden Williams est subitement devenu une machine à rebonds aux Nuggets (7,3 points et 12,3 prises).
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
Ils déçoivent
Erick Dampier en renfort Au lendemain de la défaite face aux champions en titre (112-110), Ming n’était d’ailleurs pas en tenue pour affronter la cavalerie des Warriors (défaite 128-132). Hors de question pour l’instant d’enchaîner deux matches en 24 heures. Dans ces conditions, Rick Adelman peine à définir une hiérarchie et, surtout, un style de jeu bien précis. « C’est une équipe qui court très bien », constatait George Karl après la victoire des siens à Houston le week-end dernier (14 points, 6 rebonds en 22’33 pour Yao). « Ils essayent d’utiliser leur vitesse à chaque possession. Le factor Yao ralentit un peu tout cela. » Destinés à galoper dans le sillage du
Luís Scola (27,3 points et 14,0 rebonds) se démène pour offrir aux Rockets leur première victoire de la saison… Kevin Durant est déjà favori pour le titre de meilleur marqueur de la ligue (29,3 unités)… Attention, Monta Ellis a des ambitions similaires (27,0 points)… Les Lakers déroulent (3-0), Pau Gasol est déjà injouable (25,3 points, 10,3 rebonds et 5,0 passes)… En attendant le retour de Carlos Boozer, Derrick Rose doit beaucoup marquer pour garder ses Bulls en vie (27,7 points, 8,7 passes). Joakim Noah l’aide du mieux possible (14,3 points et 15,3 rebonds)… Roy Hibbert supervise toutes les opérations à Indiana (18,3 points, 10,0 rebonds, 4,7 passes et 2,6 blocks)… De retour dans le cinq de départ du Jazz, Paul Millsap abat un boulot monstre (21,3 points, 12,3 rebonds)… Attendu de pied ferme au Garden, Stoudemire s’est fait voler la vedette par un surprenant Wilson Chandler (21,0 points, 10,0 rebonds, 3,0 contres).
quelle sorte de présence il peut nous apporter », réclame Adelman. Mais tant que ses minutes seront plafonnées, Yao ne pourra être considéré autrement que comme un joker. La dernière saison sans playoffs prouve que les Rockets ont besoin de plus. L’arrivée improvisée d’Erick Dampier pourra-t-elle faire illusion ? n
« Il ne sera pas la première option » George Karl
duo Martin/Brooks, les Texans peinent à alterner le tempo au gré des allées et venues du big man sur le parquet. Lors de trois possessions sur quatre, Yao ne voit ainsi même pas la couleur de la gonfle. « Nos gars doivent s’habituer à lui et essayer de le chercher le plus possible afin de voir
Jérémy BARBIER
Sans LeBron, Antawn Jamison déprime (6,3 points et 2,3 rebonds)… Il paraît que Tracy McGrady (0,7 point en 12 minutes) a signé aux Pistons cet été… Malgré un nouveau coach et le deuxième choix de la Draft, les Sixers ne font pas les malins (3 défaites)… Alerte enlèvement : Ersan Ilyasova a disparu de la rotation des Bucks (8 minutes de jeu)… Obligé de céder sa place de starter à Tyson Chandler, Brendan Haywood n’y met pas du sien (1,0 point et 3,5 rebonds en 20 minutes)… Peja Stojakovic (10 minutes) n’est visiblement pas dans les petits papiers de Monty Williams… C’est officiel, Hasheem Thabeet n’a toujours pas au niveau (0,3 point et 2,0 rebonds en 13 minutes)…Josh Childress fait pour l’instant un retour très discret (3,3 points en 17 minutes). J.B. (*) Statistiques arrêtées mardi dernier
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reportage
Marc Serota / Getty Images
Rien ne leur sera pardonné, le Heat est attendu au tournant, mais peu importe : Miami vise le titre. De gauche à droite : Carlos Arroyo, LeBron James, Chris Bosh, Joel Anthony et Dwyane Wade.
MIAMI SOUS LE MICROSCOPE
ET EN PLUS, ILS DÉFE Après une entame poussive contre Boston, le Heat est monté en pression pour dévoiler une terrifiante puissance de feu, offensive et défensive. Les critiques ne se sont pas tues, mais ça pourrait finir par venir. Par Pascal GIBERNÉ, à Newark
«
Vous attendiez-vous à être aussitôt bons en défense ? » Alors qu’il enfilait ses chaussures, dimanche dernier dans le vestiaire du Prudential center, LeBron James a lancé un regard amusé en direction du journaliste venant de poser la question. « Vous pensiez que l’on allait juste se soucier de scorer des points ? », a-t-il demandé, moqueur. « Dès le début du training-camp, nous avons travaillé notre défense. Cela doit devenir notre marque de fabrique. Comme vous pouvez le voir, notre attaque n’est pas encore parfaitement réglée. Mais c’est normal en début de saison, la défense est toujours en avance sur l’attaque. Car l’attaque implique une certaine alchimie, une camaraderie de joueurs qui se connaissent sur le bout des
doigts, là nous découvrons encore nos points forts et nos points faibles. En défense, tout est histoire de communication et d’effort. On peut rattraper une erreur juste en se parlant et en jouant dur. » Miami défend. Et c’est une surprise. Depuis la « Décision », au moment d’analyser le
Miami possédait le meilleur pare-feu de « l’Association », avec une moyenne de 80,75 points concédés pour 93,50 marqués. Agressifs, constamment en alerte, les hommes de coach Spoelstra pratiquent une défense haute étouffante, en imposant une formidable pression sur les shooteurs et les meneurs, tout en affichant une superbe synchronisation sur les aides. Le tempo défensif est imprimé par James. Hyper actif, il est capable de venir en aide sur un pivot puis de bondir l’instant suivant sur un artilleur prêt à déclencher une parabole derrière la ligne à trois-points. Un électron libre défensif de 2,03 m pour 115 kilos (le poids de Karl Malone) parfaitement suppléé
Ils pratiquent une défense haute étouffante, une formidable pression sur les arrières potentiel du Big Three floridien, tous les experts se sont pâmés devant la nouvelle puissance de feu du Heat. Mais à aucun moment la défense n’a eu droit à la parole. Curieux oubli. Après quatre matches,
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reportage
de 25 points en moyenne à tous ses adversaires en pré-saison puis avait entamé le championnat en démolissant Washington de 29 points. Bref, un sacré client. Le Heat a opéré en deux temps. Fort intelligemment, en première mi-temps, Miami a totalement annihilé le jeu à troispoints des troupes de Stan Van Gundy (4 sur 24), puis les a forcées à prendre des tirs à mi-distance, tout en choisissant de laisser Dwight Howard s’ébattre dans la raquette avec 19 points. Puis après avoir ébranlé la confiance des shooteurs du Magic, en seconde mi-temps, ils ont fait des prises à deux constantes sur Howard, qui a vu son nouveau jeu offensif estampillé Olajuwon se déliter complètement. Les contre-attaques se sont enchaînées pour le Heat, qui a terminé la rencontre en roue libre. Au final une victoire de 26 points pour Miami malgré un pourcentage de réussite aux tirs de… 40%. Hallucinant ? Oui. Inquiétant pour l’ensemble de la NBA ? Dito. « Quand ils ont annoncé qu’ils allaient jouer ensemble, j’ai hurlé : Et merde ! », expliquait à BasketNews le scout des Charlotte Bobcats, et ancien joueur, LaSalle Thompson. « Je ne suis pas surpris de les voir déjà bien jouer. Cela va marcher car ils sont extrêmement talentueux et LeBron est un joueur collectif. Et là, il est entouré de Bosh et de Wade, ils vont apprendre à régler leurs automatismes et je ne serais pas surpris de les voir remporter une soixantaine de matches. »
rogés ont compris les raisons de James : « Le sentiment général, c’était qu’il en avait marre de toujours faire une bonne saison et de ne pas y arriver à la fin. Mais c’était dommage de le voir aller chercher l’aide au lieu de voir l’aide venir à lui. Comme Kobe avec Gasol. » D’autres avouent avoir été motivés par le cirque médiatique autour de Miami. « Tout le monde a trouvé cela bizarre au sein des joueurs », nous expliquait dernièrement Joakim Noah. « Imagine un peu : j’étais en train de regarder la demi-finale de la coupe du monde et à la mi-temps on nous a fait tout un cinéma avec la décision ?! Aux États-Unis, c’était un phénomène cette
Le lendemain, le Heat a remporté une victoire poussive contre Philadelphie, avant de dynamiter Orlando puis de tourner à plein régime contre les Nets. En quatre matches disputés en six jours à peine, le Heat était apparu des plus vulnérables face à la surpuissance de Boston, avant de dévoiler son véritable visage face à Orlando, puis sa maîtrise contre les Nets. Miami est loin d’être un produit fini. En symbiose en défense, les coéquipiers de LeBron James se cherchent encore dans une attaque pour l’heure simplifiée à l’extrême par Spoelstra. LeBron James avait ainsi déjà compilé 25 pertes de balles en 4 rencontres (pour une production de 20,5 pts, 5,8 rbds, 6,2 passes). « On demande aux joueurs de jouer à l’instinct, de sentir le jeu et de ne pas tenter de scorer à tour de rôle afin de contenter tout le monde », expliquait Spoelstra, dimanche dernier avant la victoire de ses hommes sur les Nets. « Notre attaque est très simple pour l’instant, on donne du mouvement à la balle, on fait tourner. Chaque match sera différent. On veut que Chris, LeBron et Dwyane restent eux-mêmes. Mais surtout notre défense doit nous permettre de lancer des contreattaques rapides. Il faudra attendre 20 matches pour connaître l’identité de cette équipe. » « Nous sommes trop collectifs encore et cela ne nous permet pas de rentrer dans le rythme du match », renchérissait James. « Je dois devenir plus perso et tenter d’attaquer le cercle à chaque fois. » Les premières partitions du Heat ont permis de voir l’accent mis sur le jeu en pénétration et sur le jeu rapide afin de favoriser les dispositions naturelles de LeBron, Wade et Bosh dans l’attaque du panier. Avec les shooteurs James Jones, Eddie House et Zydrunas Ilgauskas (en superbe forme physique) en périphérie, les défenses ne savent alors plus où donner de la tête. En pratiquant un jeu très simple, en deux minutes le Heat peut inscrire quatre tirs à trois-points d’affilée tout en ne concédant aucun panier. « Tout le monde sait que Dwyane et LeBron sont quasiment impossibles à arrêter sur jeu rapide », expliquait Jones, qui tourne à 10,3 points à 48,8% dont 52,0% à trois-points. « Ils arrivent ainsi à créer des positions de tirs ouverts pour moi et pour Eddie House. » La saison vient à peine de débuter et il serait prématuré de faire des projections sur l’avenir. Mais en quatre rencontres à peine, un Miami encore brut de décoffrage a dévoilé toute l’immensité de ses capacités. « Nous avons d’énormes attentes », soulignait LeBron James. « Mais nous savons que nous devons encore continuer de nous améliorer. » C’est bien là ce qui fait peur à l’ensemble de la ligue… n
« La façon dont LeBron a fait les choses n’a pas été très classe »
ENDENT ! par Chris Bosh et Dwyane Wade. À l’instar de Paul Pierce et Ray Allen en 2007-08, Wade et Bosh surprennent en dévoilant des aptitudes défensives insoupçonnées. L’impression visuelle est d’autant plus terrifiante en considérant l’énorme marge de progression de cette hydre défensive. « On veut établir une intensité en défense », expliquait le technicien de Miami Eric Spoelstra dimanche dernier. « Nous devons rester concentrés sur les pick-and-roll, sur les rotations, les types doivent sacrifier leur corps pour aider à bloquer non seulement leur joueur mais aussi celui de leur coéquipier. »
Howard coincé La démonstration contre Orlando, bloqué à 70 points vendredi dernier, a marqué les esprits. Le Magic avait infligé des punitions
Le Heat et son trio All-Star ont vécu une première semaine de championnat 2010-11 pour le moins agitée. Depuis qu’ils ont décidé d’associer leurs talents, LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh n’ont pas été épargnés par les critiques. Joueur le plus populaire en juin dernier, LeBron James a vu sa cote chuter après sa « Décision » d’annoncer son départ à Miami en direct sur la chaîne ESPN. Depuis, James est le premier récipiendaire du fiel déversé par les médias US et par les fans. Les joueurs, eux, sont partagés. Sous couvert d’anonymat, certains affirment que le racisme (vraiment ?) est l’un des raisons pour laquelle LeBron a été si violemment critiqué. « Cela n’a pas plu de voir un joueur noir changer les règles du jeu », a dit l’un d’entre eux. La plupart des joueurs que nous avons inter-
Joakim Noah
histoire. La façon dont LeBron a fait les choses n’a pas été très classe. Après, il a pris sa décision et voilà il fait ce qu’il veut c’est un grand garçon. Là, tout le monde veut les taper. Quand tu allumes la télé et que tu vois les trois avec la fumée qui sort comme si c’était du catch, ouais cela te donne envie de travailler c’est clair. (Il rit) La réalité c’est qu’ils vont être très, très, forts. »
Pas assez perso ! Constamment sous le feu des projecteurs dès l’entame du training-camp, les trois pistoleros de Miami ont tout d’abord paru gênés par l’attention qu’ils généraient – 500 journalistes ont fait le déplacement à Boston pour le premier match du Heat. Il suffisait pour cela de voir le regard fuyant de Chris Bosh en train de donner une interview à la chaîne TNT à quelques minutes du coup d’envoi contre les Celtics. Monosyllabique, Bosh a fini par totalement se fermer, la gorge nouée. À l’instar de Bosh, les joueurs du Heat sont apparus tendus lors de leur première représentation contre les Celtics. Dans un TD Garden surchauffé, fleurant bon les playoffs, Miami a tout d’abord paru dépassé par les évènements, accusant un retard de 19 points dans le second quarttemps. Pas en rythme, Dwyane Wade forçait son jeu. Un LeBron James trop collectif arrosait les tribunes avec ses ballons perdus. Et Chris Bosh, paralysé, subissait la passion de Kevin Garnett. Mais, tout doucement, les choses se sont mises en place et le Heat a montré un bien meilleur visage en seconde mi-temps, se permettant de faire quelques frayeurs aux aficionados des Celtics avant de logiquement s’incliner 88-80. « Nous savons tous que Rome n’a pas été construite en un jour », a expliqué James ce soir-là. « Donc cela va prendre du temps et nous en sommes conscients. »
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échos NBA
D
Lisa Blumenfeld/Getty Images
es équipes européennes en NBA, c’est le fantasme du grand gourou, David Stern, depuis déjà bien longtemps. Mais cette fois, l’idée semble prendre de l’ampleur. « C’est un sujet particulier puisqu’il y a 10 ans je disais déjà « Oh, c’est inévitable, ça arrivera dans 10 ans. » Et maintenant, je suis à nouveau devant vous, et je vous dis :« c’est inévitable, ça arrivera dans dix ans », déclarait Stern vendredi dernier. « Mais cette fois il y a une vraie volonté d’implanter des franchises en Europe. Et dans à peu près 10 ans, vous m’enverrez une carte postale ! » Concrétement, l’idée serait de créer une division propre à l’Europe, et d’y fonder cinq nouvelles franchises, sans précision sur les potentielles villes d’accueil envisagées. Et pour régler le problème des distances, chaque équipe américaine viendrait jouer tous ses matches « européens » lors d’un seul road trip. « Je pense que le Heat viendra jouer un soir à Boston. Puis l’équipe partira à Paris, passera quelques jours sur les Champs-Elysées à se relaxer et faire du shopping. Et ensuite ils iront jouer les cinq équipes. Quand ils auront terminé, il les rejoueront à nouveau. Enfin ils pourront rentrer à la maison, après un road trip sympa
en Europe, et ils en auront fini avec leurs obligations européennes. »
Changer de sujet ? Seul point de doute, le timing de l’annonce. En pleine négociation avec l’association des joueurs pour le renouvellement du CBA (« Collective Bargaining Agreement », le contrat qui régit tous les accords entre joueurs, propriétaires et ligue), David Stern crie sur tous les toits que les franchises doivent absolument se serrer la ceinture. Difficile donc, dans ce contexte, de justifier une expansion vers l’Europe aux coûts astronomiques. Raison de plus, pour ses détracteurs, de penser qu’il ne s’agit là que d’un effet d’annonce pour détourner l’attention des médias, focalisés sur l’ombre d’un probable lock-out l’été prochain. Réponse dans dix ans, donc. n
l Alors que plus personne ne s’y attendait, Tony Parker et les Spurs ont signé une extension de contrat pour le meneur frenchy. À l’issue de cette nouvelle saison, TP rentrera donc dans un nouveau deal portant sur quatre ans, jusqu’à la saison 2014-15, pour un total de 50 millions de dollars. Soit 12,5 millions par an en moyenne. Soit un poil plus que le nouveau contrat de Joakim Noah, qui lui rapportera 12 millions par an (mais sur six ans). « Ça ne m’aurait pas dérangé de laisser passer cette saison et de devenir free agent l’été prochain », expliquait Parker. « Mais la première option pour ma femme et moi a toujours été de rester à San Antonio. » Dans le même domaine, les Blazers ont levé l’option sur la quatrième année du contrat rookie de Nicolas Batum. Sans surprise, celui-ci est donc lié avec Portland jusqu’à la fin de la saison 2011-12. R.R.
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TP DE NOUVEAU LE MIEUX PAYÉ
Noah Graham/NBAE via Getty Images
Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles
l Vendredi dernier, lors d’un trois-contre-trois de routine à l’entraînement, certains Celtics n’y sont pas allés de main morte. Ainsi, alors que Delonte West (ci-dessus) défendait a priori trop férocement sur Von Wafer (ci-dessous), ce dernier l’a mal pris. Et au moment de rentrer aux vestiaires, ce poète de Delonte West est alors retourné au charbon, et a envoyé une bonne vieille droite à Wafer. Bref, bagarre de vestiaire, coup de gueule de Doc Rivers, et menace de renvoi pour West. Mais rien de grave, deux jours plus tard tout allait bien : « Il n’y a rien de mal à un peu de compétition si c’est pour le bien de l’équipe », racontait tranquillement Delonte West. « On en a discuté, on s’est excusé, et on en a même rigolé ! » Tout est donc de nouveau rose à Boston. R.R.
Images
David Stern a remis ça. Une division NBA en Europe dans dix ans. Ce qu’il disait déjà il y a dix ans. C’est commode, ça permet de parler d’autre chose que des sujets qui fâchent.
C’EST BEAU L’AMOUR
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LA NBA EN EUROPE, DU SÉRIEUX ?
CELTICS
Brian Babineau/
FUTUR
FEUILLETON CARMELO ANTHONY
ÉPISODE 40, Saison 12
l La saga Carmelo Anthony continue de donner du boulot aux journalistes américains. Si la star est toujours officiellement chez les Nuggets, Melo a tout de même lâché, cette semaine, un très joli : « je garde mes options ouvertes. » De quoi faire repartir les rumeurs de plus belle. Et comme d’habitude, il s’est senti obligé de rectifier le tir le lendemain : « Je crois que les gens l’ont mal pris car je ne leur donne rien, aucune information », se justifiait-il. « Quand je dis que je garde mes options ouvertes, c’est tout ce que je veux dire, rien de plus. » Une interprétation trop poussée selon lui donc… À quand le baromètre : Melo et son départ ? R.R.
Salut ! Ça va ?
! E L B A S N E P S I IND 1 SA IS O N 20 10 -2 01 LE G U ID E D E LA L L’O F F I C I E T D U BAS K E 4
Propos recueillis par Laurent SALLARD
7 Page1 1 16/09/10 13:0 XP_Mise en page
COUV OKbis.Q
RAPHAËL
DESRO(LIMSOEGESS)
€
,90
SEULEMENT
Hervé Bellenger / IS
176 pages joueurs de Pro A, Les portraits des ! B LF NBA et Les calendriers tionale 1, NBA Pro A, Pro B, Na Ligue Féminine Les infos des clubs aces + Les cases- F:dé4,90dicE - AL
S
alut Raphaël ! Ça va ?
Ça va. Je sors du resto, j’ai le ventre bien rempli. Ça va toujours quand tu sors du restaurant. On va jouer à un petit jeu, tu me dis ce que tu préfères. La NBA ou l’Euroleague ?
Pour être précis, je dirais playoffs NBA. La saison régulière n’est pas toujours très sympa, mais quand les playoffs arrivent, il y a du niveau. Kobe Bryant ou LeBron James ?
Kobe ! J’aime LeBron. Mais j’ai toujours été fan de Kobe, même avant qu’il soit très connu.
oublié mes baskets pour aller à un match à Fos-sur-Mer, et c’est le président des Eagles qui m’a amené mes chaussures. Même le coach n’était pas au courant. Le meilleur meneur de jeu avec lequel tu aies joué durant ta carrière, celui qui te mettait dans les meilleures conditions ?
Kareem Reid, je crois, lorsque j’étais à Bourg. C’est vraiment le meneur comme on l’entend. Il passe avant de penser à marquer. L’adversaire le plus coriace ?
(Il réfléchit longuement) Il y a qui comme joueur rapide qui crosse beaucoup ?
Celle-là est un peu vache. Les Phénix ou les Eagles (*) ?
(Il se marre) Je vais avoir des problèmes. Les Eagles sont plus nombreux, j’aurai moins de problèmes. On va dire… Tu me mets dans la merde…
(Il hésite) On n’est pas une équipe de grands séducteurs. Je vais dire Fred Weis, ça le fera rigoler.
B ● PRO A ● PRO NBA ● NM1 ● LFB ●
Est-ce que tu as un surnom ?
« Rose-des », Desroses à l’envers. C’est Philippe Urie qui m’a donné ce surnom en espoir à Poissy. À chaque fois qu’il m’engueulait, il me lançait « Rose-des » ! C’est resté, tous mes potes de cette génération m’ont toujours appelé comme ça.
TOUS LESS EFFECTIF
Merci…
Complet.QXP_LFB
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Attends, on n’a pas trouvé mon
Jerry Reinsdorf
General Manager Coach :
:
United Center (21.711
Un joueur qui tu n’as pas pu arrêter, qui t’aurait mis 30 points…
Je n’ai pas pris 30 points dans la gueule encore. Souvent parce que j’étais déjà sur le banc. Je te laisse réfléchir… Raphaël Desroses, ça pète comme nom. Ça doit marcher avec les filles ?
Pas quand tu es marié. Mais ça fait romantique, c’est vrai.
V D DIFF. PTS Classement _________ V D DIFF. PTS __________________ _ 19 _________ _________ Classement __________________ __________________ _ 10 _________ _________ 1 __________________ __________________ __________________ _ 11 _________ _________ 2 __________________ __________________ __________________ _ 12 _________ _________ 3 __________________ __________________ __________________ _ 13 _________ _________ 4 __________________ _________ _________ _________ _________ _ 14 _________ _________ 5 __________________ __________________ __________________ _ 15 _________ _________ 6 __________________ _________ _________ _________ _________ _ 16 _________ 7 __________________ __________________ 8 __________________
Tom Thibodeau
places)
Jannero PARGO#2 1,85 m. Né le 22/10/1979. Poste 2. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Derrick ROSE#1 1,91 m. Né le 04/10/1988. Poste 1. Américain. Saisons NBA : 2. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Luol DENG#9 2,06 m. Né le 16/04/1985. Poste 3. Britannique. Saisons NBA : 6. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Keith BOGANS#6 1,96 m. Né le 12/05/1980. Poste 2-3. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : San Antonio Spurs.
Taj GIBSON#22 2,06 m. Né le 24/06/1985. Poste 4. Américain. Saisons NBA : 1. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Carlos BOOZER#5 2,06 m. Né le 20/11/1981. Poste 4. Américain. Saisons NBA : 8. Club 2009-10 : Utah Jazz.
Omer ASIK#3 2,13 m. Né le 04/07/1986. Poste 5. Turc. Saisons NBA : 0. Club 2009-10 : Fenerbahçe (Turquie).
Kyle KORVER#26 2,01 m. Né le 17/03/1981. Poste 2-3. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : Utah Jazz.
2e JOURNÉE : 16 ... RG. . . . . . . . . . . ASVEL - STRASBOU .. RQUE - CHOLET GRAVELINES-DUNKE . .............. LE HAVRE - CHALON. ... .............. ORLÉANS - NANCY
Joakim NOAH#13 2,11 m. Né le 25/02/1985. Poste 5. Français. Saisons NBA : 3. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Ronnie BREWER#11 2,01. Né le 20/03/1985. Poste 3. Américain. Saisons NBA : 4. Club 2009-10 : Memphis Grizzlies.
C.J. WATSON#32 1,88 m. Né le 17/04/1984. Poste 1. Américain. Saisons NBA : 3. Club 2009-10 : Golden State Warriors.
. .............. LIMOGES - ORLÉANS ... ES-DUNKERQUE NANCY - GRAVELIN .... - ASVEL. . . . . . . PARIS LEVALLOIS ............ STRASBOURG - ROANNE
135
13:15 Page14 _LFB 16/09/10
Catherine JOENS 1,80 m. Née le 12/02/82. Poste 2. Américaine. 1. Saison en LFB : Club en 2009 : Rivas Ecopolis (ESP)
.. - LE MANS . . . . . PAU-LACQ-ORTHEZ .... LEVALLOIS . . . . POITIERS - PARIS .. OULON . . . . . . . ROANNE - HYÈRES-T .... .............. VICHY - LIMOGES
Ilona BURGROVA 1,96 m. Née le 15/03/84. Poste 5. Tchèque. 1. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
Styliani KALTSIDOU 1,88 m. Née le 12/01/83. Poste 3. Grecque. 1. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
Maja MILJKOVIC 1,75 m. Née le 11/04/88. Poste 1. Serbe. 0. Saison en LFB : Club en 2009 : Sopron
Margaux GAILLOU-LOKO 1,82 m. Née le 12/04/93. Poste 3. Française. 0. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
(HON)
107
13:16 Page71 oB_LFB 16/09/10 FBB p58A75-Pr photos : Bellenger/IS/F
NANTERRE des Jeunesse Sportive
Var Basket places) de Toulon (4500 Hyères Toulon : Palais des Sports Salle places) à Hyères (2200 et Espace 3000 Aubry Président : Philippe : Francis Beaux General Manager
avenue du Maréchal Adresse : 14 92000 Nanterre .85 Tel : 01.47.24.31 .58 Fax : 01.47.24.64 : Site Internet www.jsfnanterre.com
Rick HUGHES # 2,04 m. Né le 22/08/73. Poste 5. Américain. 2. Saison en LNB : Club 2009-10 : Apoel Nicosia (CHY)
# Damir KRUPALIJA 2,05 m. Né le 13/06/79. Poste 4-5. Bosniaque. 3. Saison en LNB : Dijon Club 2009-10 :
Joffre
E-mail : doo.fr esn-jsfn.basket@wana
Coach : Alain Weisz : Assistant coach Miguel Calero
des Sports Salle : Palais (1500 places) Donnadieu Président : Jean : Pascal Donnadieu Général Manager Coach : Pascal Donnadieu : Assistant coach Goff Le Franck
Zeb Cope (arrêt), (Boulazac), Malick Badiane (Dijon), Jonathan Tornato Pro A) Evan Fournier (Poitiers,
#7 Antoine GOMIS 2,05 m. Né le 02/04/89. Poste 4. Français. : 2. Saison en LNB Club 2009-10 :
Nanterre
Nanterre
Mykal RILEY #10 1,98 m. Né le 14/07/85. Poste 3. 1. Saison en LNB : Club 2009-10 :
#8 Guillaume PONS 1,98 m. Né le 13/11/79. Poste 2-3. 10. Saison en LNB : Club 2009-10 :
# Kevin HOUSTON 1,79 m. Né le 21/06/85. Poste 1. Américain. 3. Saison en LNB : Rouen Club 2009-10 :
COLO #10 Nobel BOUNGOU 2,02 m. Né le26/04/88. . Poste 2. Franco-congolais 3. Saison en LNB : Club 2009-10 :
Nanterre
Nanterre
Hyères-Toulon
#15 Wills DANIELS 2,03 m. Né le 21/04/86. Poste 3-4. Américain. 0. Saison en LNB : Club 2009-10 : Bakersfield (NBDL)
COACH :
Hyères-Toulon
Départs :
# Paccelis MORLENDE 1,89 m. Né le 19/04/81. Poste 1-2. Français. 7. Saison en LNB : Club 2009-10 :
(Zadar, CRO), Hrovje Perincic B), (Saint Vallier, Pro Florent Tortosa (Trabzonspor, Derrick Obasohan (Aris, GRE), TUR), Pierre Pierce (Charleroi, BEL), Mouhamed Sene UKR), Curtis Millage (Khimik, Thomas Terrell FBB photos : Bellenger/IS/F
Nanterre
Nanterre
#9 Xavier COROSINE 1,83 m. Né le 12/03/85. Poste 1-2. 8. Saison en LNB : Club 2009-10 :
Hyères-Toulon
#9 Laurent LEGNAME 1,85 m. Né le 13/08/77. Poste 1-2. Français. 14. Saison en LNB : Club 2009-10 :
Marc JUDITH #5 1,93 m. Né le 19/01/87. Poste 2. Français. : 1. Saison en LNB Club 2009-10 : Loïc AKONO #6 1,76 m. Né le 01/06/87. Poste 1. Français. : 6. Saison en LNB Club 2009-10 :
# Tony WASHAM 1,98 m. Né le 07/01/82. Poste 3. Américain. 0. Saison en LNB : Club 2009-10 : (ISR) Elitzur Maccabi Netanya
# Jonte FLOWERS 1,96 m. Né le 12/04/85. Poste 2. Américain. 1. Saison en LNB : Vichy Club 2009-10 :
#13 Vincent MASINGUE 2,04 m. Né le 31/01/76. Poste 5. Français. 16. Saison en LNB : Club 2009-10 :
Nanterre Fontenelles de
Départs :
Entrées : Ducteil Johann Passave (Limoges), Will Daniels (Bakersfield, NBDL)
SIGNE LE LIVRE D’OR...
Entrées : (Rouen), Kevin Houston (-), Paccelis Morlende B), Pro Shaun Fein (Fos, Jonte Flowers (Vichy),Maccabi Tony Washam (Elitzur Netanya, ISR), (Dijon), Damir Krupalija Nicosia, CHY) Rick Hughes (Apoel
Jennifer DIGBEU 1,90 m. Née le 14/04/87. Poste 3-4. Française. 5. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
40
LON HYÈRES-TOU
Shaun FEIN # 1,91 m. Né le 13/07/78. Poste 2-3. Américain. 9. Saison en LNB : Club 2009-10 : Fos (Pro B)
Paoline SALAGNAC 1,76 m. Née le 13/03/84. Poste 2. Française. 7. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
Endéné MIYEM 1,88 m. Née le 15/05/88. Poste 4. Française. 4. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
photos
E-mail : fbeaux@yahoo.fr
Anaël LARDY 1,70 m. Née le 24/10/84. Poste 1. Française. 5. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges Emmeline NDONGUE 1,90 m. Née le 25/04/83. Poste 5. Française. 10. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
oA-OK.QXP p08a39_Pr : D.R.
Toulon 420 des Sports de Adresse : Palais Toulon Aube – 83000 avenue Amiral 15 94 Tel : 04 94 15 15 95 Fax : 04 94 15 : Site Internet www.htv-basket.com
SIGNE LE LIVRE D’OR...
r Le 5 Majeu
OCTOBRE 2010
V D DIFF. PTS Classement _________ V D DIFF. PTS __________________ _ 19 _________ _________ Classement __________________ __________________ _ 10 _________ _________ 1 __________________ __________________ __________________ _ 11 _________ _________ 2 __________________ __________________ __________________ _ 12 _________ 3 __________________ __________________ __________________ __________________ 13 _ _________ 4 __________________ __________________ __________________ _ 14 _________ 5 __________________ __________________ __________________ __________________ 15 _ _________ 6 __________________ __________________ __________________ _ 16 _________ 7 __________________ __________________ 8 __________________
Ronald MURRAY# 1,91 m. Né le 29/07/1979. Poste 1-2. Américain. Saisons NBA : 8. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
places) Salle : du Prado (3100 Palais des Sports Président : Pierre Fosset Coach : Pierre Vincent : Assistant Coach Hervé Bouty
Le 5 Majeur
Alain WEISZ Né le 29/05/53. 11. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon
Nate CARTER #4 1,99 m. Né le 27/11/83. Poste 5. 2. Saison en LNB : Club 2009-10 :
DUCTEIL #13 Johan PASSAVE 2,00 m. Né le 13/07/85. Poste 5. Français. : 7. Saison en LNB Club 2009-10 : Limoges
LE #12 Alexis DESEPRINGAL 1,92 m. Né le 31/01/91. Poste 2. Français. : 2. Saison en LNB Club 2009-10 : Nanterre
Nanterre
r Le 5 Majeu
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FBB photos : Bellenger/IS/F
EZ VOTRE ! EN VENTE CH OURNAUX J E D D N A H C R MA 14
Tu dis ça pour lui faire plaisir ?
Non, c’était quand je jouais à Besançon, je revenais de six mois de blessure, et lui était à Orléans. Sur la même action, j’avais dû tomber deux fois en essayant de le suivre entre les écrans. Même à l’entraînement, il est très dur à défendre. n
Plus que R.T. Guinn…
(Il rigole) Certains l’appellent parfois « lesbienne » mais il n’a pas
:
Gar Forman
t Bourges Baske Adresse : – 18000 Bourges 6 rue du Pré Doulet .29 Tél : 02.48.70.13 3.37 Fax : 02.48.70.5 : Site Internet om www.bourgesbasket.c E-mail : sket.com secretbb@bourgesba
9 OCTOBRE 2010
.... .............. CHALON - VICHY. .. -ORTHEZ . . . . . . CHOLET - PAU-LACQ .... - POITIERS. . . . . HYÈRES-TOULON . .............. LE MANS - LE HAVRE
Président :
Salle :
adversaire le plus coriace. Je n’avais pas joué contre lui, mais Bill Edwards de l’ASVEL m’avait beaucoup impressionné. J’étais trop jeune, mais lui aurait été dur à défendre, il shoote, il sait tout faire. (Il rappelle plusieurs minutes plus tard) En fait c’est mon coéquipier Cedrick Banks.
1re JOURNÉE :
CHICAGO BULLS
www.chicagobulls.com
BOURGES
dr11ier Calen SAISON 2010-20
BULLS
Site Internet
L’année dernière en Coupe de France, il n’avait pas été aussi fort que je l’imaginais.
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p40-54 Calendrier_
P132a161NBA
West Madison Street, United Center, 1901 60612, USA Chicago, Ilinois,
C’était un peu le but…
Les Eagles, et je vais te dire pourquoi maintenant parce que c’était il y a plus d’un an. J’avais
SAISON 11 0 2 0 1 0 2 DE 176 PAGES E U IQ N U E ID GU
Qui est le plus grand séducteur dans cette équipe ?
Adresse :
Je ne sais pas, Dee Spencer…
La région parisienne. Même si ici c’est mieux que ce que je pensais. Mais quand on est parisien, on aime Paris.
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encore compris pourquoi. Je vais lui expliquer, tiens.
IT « DESROSES, ÇA FA RAI » ST V ROMANTIQUE, C’E
La région parisienne, dont tu es originaire, ou le Limousin ?
M 04806 - 1 H
(*) Les Phénix et les Eagles sont les deux principaux groupes de supporters du CSP.
4,90 €
Seulement
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