l’hebdo du basketball
JEUDI 11 novEMbre 2010 - N° 525
Massie… Pau… Tops US de Pro B… Dijon… Vaty… Driss… Craw Palmer… Siutat… Vébobe
BATUM :
« MON PROBLÈME, c’est LA CONSTANCE » LES FRANÇAIS EN EUROCUP
POURQUOI ÇA PEUT MARCHER
LE MANS À L’ARRÊT Photos : Jean-François Mollière et Sam Forencich/NBAE via Getty Images
J.D. JACKSON :
BasketNews n°525 - jeudi 11 novembre 2010
« ÇA DEVIENT INQUIÉTANT » M 03252 - 525 - F: 3,00 E
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
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02
Télévision
Médias
Jeudi 11 novembre 00h15 Orange Sport
Planète NBA
09h00 Orange Sport
Shaq Vs Ben Roethlisberger
09h45 Orange Sport
Shaq Vs May-Treanor et Walsh
10h00 Eurosport 2
Madrid-Ekaterinbourg (ELF)
16h00 Eurosport 2
Euroleague Basketball Show
18h30 Sport+
Zagreb-Cholet (EL) Un match d’Euroleague (EL)
Vendredi 12 novembre 00h45 Sport+
FIBA Basketball
01h00 NASN
Collège Basketball Spécial
02h00 Orange Sport
Miami-Boston (NBA)
07h30 Sport+
Zagreb-Cholet (EL)
09h00 Orange Sport
NBA Action
11h30 Eurosport 2
Rivas-Ekaterinbourg (ELF)
13h30 Sport+
Zagreb-Cholet (EL)
15h55 Orange Sport
Miami-Boston (NBA)
20h30 Sport+
Le Havre-Gravelines (Pro A)
21h30 ESPN
V
NBA Friday
Samedi 13 novembre 03h30 Canal+
Oklahoma City-Portland (NBA)
09h00 Sport+
Le Havre-Gravelines (Pro A)
10h45 Canal+ Sport
Oklahoma City-Portland (NBA)
13h00 ESPN Classic Bourges-Getafe (ELF) 19h00 Sport+
Le Mans-Cholet (Pro A)
Dimanche 14 novembre 09h20 Orange Sport
New Orleans-Portland
11h15 Orange Sport
NBA Action
16h00 ESPN
NBA Tonight
Lundi 15 novembre 01h15 Sport+
Oklahoma City-San Antonio
17h00 Sport+
Oklahoma City-San Antonio (NBA)
18h30 Eurosport 2
Wloclawek-Berlin (EC)
21h00 Canal+ Sport
Canal NBA
22h30 Eurosport 2
Olympiakos-Icarus (Esake)
Mardi 16 novembre 08h00 Orange Sport
Utah-Oklahoma City
15h55 Orange Sport
Utah-Oklahoma City (NBA)
17h00 Eurosport 2
Un match d’Eurocup (EC)
18h00 Canal+ Sport
Canal NBA
20h00 Eurosport 2
Un match d’Eurocup (EC)
20h30 Eurosport 2
ASVEL-Göttingen (EC)
22h00 NASN
Kansas St.-Virginia Tech (NCAA)
Mercredi 17 novembre 00h00 NASN
Florida-Ohio State (NCAA)
02h00 Orange Sport
Milwaukee-Los Angeles (NBA)
02h00 NASN
Louisville-Butler (NCAA)
04h00 NASN
Michigan St. -S. Carolina (NCAA)
13h40 Orange Sport Planète NBA 14h50 Eurosport
Que les fans de NBA se réjouissent, Canal+ met le paquet à partir du 15 novembre prochain. Tous les lundi, sur Canal+ Sport, c’est « Canal NBA », une émission 100% NBA avec à la baguette Vincent Radureau, présentateur multisports de la chaîne, accompagné des deux consultants basket Jacques Monclar et George Eddy. Au menu, des matches, des images, de l’Inside, bref que du bon.
ASVEL-Göttingen (EC)
16h00 Orange Sport Milwaukee-Los Angeles (NBA)
incent, Quelles sont les nouveautés de cette émission ? La place et la durée sur les antennes du groupe Canal en premier lieu. Canal NBA, c’est le nom de l’émission et c’est donc la première info, va durer en moyenne près d’une 1h20 et a priori, lorsqu’il n’y aura pas de football, elle sera en prime à 21h. Dans le cas contraire, elle passera vers 00h00, rediffusée vers 18h00 le lendemain. On veut frapper un grand coup sur la NBA et l’exposer à sa juste valeur. Les décors sont somptueux, la durée est intéressante et Xavier Vaution sera souvent aux États-Unis pour nous ramener des images et des reportages hebdomadaires, ce qui est très faisable puisqu’une équipe NBA est plus facilement approchable maintenant qu’une équipe de foot de ligue 1 en France. Il y aura également un grand format dont la durée oscillera entre 20 et 30 minutes. Hervé Bellenger / IS
20h45 Sport+
« 1h20 d’émission 100% NBA »
Elle sera articulée sur les deux consultants basket vedettes du groupe, Jacques Monclar et George Eddy ? Absolument ! Moi je serai le meneur de jeu
pour l’instant c’est un sport de niche. On veut élargir le public de la NBA et cela passe par une exposition des Français, donc on fera le point sous la forme d’un baromètre. Xavier Vaution les rencontrera souvent mais il n’y aura pas de rubrique pour l’un d’entre eux. Jacques Monclar et George Eddy, le lundi dans Canal NBA
et Jacques et George m’aideront à décrypter toute l’actualité NBA de la semaine avec une forte présence des matches du week-end. Ils ont pas mal de tchatche, d’expérience, ils vont aussi nous offrir des duels entre eux car ils ne sont pas toujours d’accord. Vu la durée de l’émission, on a largement le temps d’offrir un maximum d’images et de l’expertise en plateau. Il y a énormément de Français qui évoluent en NBA, y aura-t-il un quart d’heure spécial pour eux ? On va évidemment mettre l’accent sur eux mais surtout l’idée c’est de rendre la NBA accessible au plus grand nombre car
Cholet-Ülker Istanbul (EL)
Challans a absolument besoin d’une victoire
22h15 Sport+
Rome-Olympiakos (EL)
ce week-end contre l’Angers BC et pour cela voici le spot qui tourne depuis déjà une semaine sur le net. C’est sobre, c’est classe, c’est pro, on vous le conseille sur http://www.dailymotion.com/ video/xfi4vf_publicite-vcb-angers-bc-13-11-2010_ creation#from=embed
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Pro B
Les vainqueurs de la 6e journée 1 2 3 4 5
Équipe
Score
casse bonbon (casse bonbon) wasabi basketball (wongmaster) Dac-Dub (druide) Team HN (La Jim) divac team (paulodivac)
238,4 208,9 206,7 206,4 202,6
Classement général 1 2 3
JDA TEAM (Dijonnais21) Bad Boy Team (baddddboyyyy) TRH’45 (ucc’)
1046,6 1036,0 1033,1
Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entendu
20h30 Sport+
Fantasy League
Comment vas-tu gérer les deux phénomènes que sont George Eddy et Jacques Monclar ? Je ne les gère pas, ils ont une liberté de ton total et avec les deux gaillards on sait bien que ce serait bien impossible et inintéressant de les contraindre à quoique ce soit. Mon rôle est un peu différent que dans les autres émissions que j’ai présentées par le passé. Là, comme il s’agit d’élargir le public, il faut que j’amène mes consultants à vulgariser en quelque sorte la NBA sans pour autant frustrer les spécialistes. J’utiliserai donc un ton un peu candide parfois comme par exemple rappeler qu’un poste 5 c’est un pivot. Il faut que tout le monde y trouve son compte et je pense que tout le monde le trouvera, ça aura de la gueule. n
L’ASVEL sur Eurosport ! Privé d’Euroleague, le club villeurbannais va batailler en Eurocup et vous allez pouvoir le regarder. Eurosport va diffuser deux matches de l’ASVEL, le 16 novembre face aux Allemands de Göttingen et le 30 novembre face aux Turcs du Besiktas Istanbul et sa recrue star, Allen Iverson. La chaîne déploiera de gros moyens de production et pourrait même diffuser, entre les deux rencontres des Verts, un autre match d’Eurocup de Roanne ou du Mans.
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Comme le suggère Jean-Pierre Goisbault, faut-il octroyer l’intégralité des droits télé Pro A aux clubs qualifiés pour l’Euroleague ?
V
Non
Par Pascal LEGENDRE
Pascal Allée / Hot Sports
Oui oilà une idée à laquelle je répondrais instinctivement « non ». Les arguments sont en béton. Pourquoi bafouer l’équité sportive, rendre les riches encore plus riches, sacrifier le championnat de Jean-Pierre Goisbault France où actuellement les derniers sont les premiers et vice-versa ? Et puis, en réfléchissant un peu, je me dis qu’il y en a plus que marre de voir les clubs français se faire étendre chaque semaine en Euroleague –par pudeur, je ne rappellerai pas ici les résultats des équipes sur les trois dernières années – et être la risée de l’Europe. Faire du garbage time à partir de la fin novembre, ça finit par dégoûter le public, le diffuseur et ses téléspectateurs. Les idées, même les plus farfelues, les plus iconoclastes, méritent d’être creusées sinon l’homme ne serait jamais allé sur la Lune. Plutôt que de répartir l’ensemble du contrat télé Sport+ en parts plus ou moins équitables entre tous les clubs de Pro A, l’idée en l’air dans les sphères de l’UCPB est donc de donner toute l’enveloppe au(x) club(s) qualifiés en Euroleague. Le surplus budgétaire ne permettrait pas systématiquement à nos clubs de parvenir au Top-16 – l’exemple, l’année dernière, de l’ASVEL et de ses 6,8 millions est là pour le rappeler – mais à la longue, ça pourrait, ça devrait, être payant. L’égalité (presque parfaite) des chances comme actuellement n’est pas forcément source de réjouissance. Alors, en attendant qu’un grand club se lève à Paris et à Lyon – allez, d’ici la fin du siècle ! –, ça ne m’aurait pas choqué que Cholet Basket ait pu se payer cet été, avec les euros de tous, et comme tout le monde en Europe, un pivot de 2,10 m qui déclenche le tonnerre in the paint. Tout vaut mieux que l’ornière médiatique dans laquelle le basket français s’est enlisé au fil des années. n
D
Par Fabien FRICONNET
onc on ne donne plus un rond aux petits clubs et on file la caisse aux « gros » clubs, c’est ça ? Dacodac. J’ai beaucoup de considération pour Jean-Pierre Goisbault. Vraiment. Qu’il ne voit pas dans mon texte un manque de respect ; et puis toutes les idées méritent d’être écoutées. Mais là… Juste quand je croyais avoir tout vu ! Je sais bien que le basket français est tombé bas mais de grâce ! Tant qu’on y est, au nom de « l’intérêt supérieur du basket français », proposons que les clubs français d’Euroleague piochent gratuitement des joueurs chez les autres équipes. Et puis donnons-leur victoire sur tapis vert toutes les semaines en championnat pour qu’ils puissent se reposer et préparer leurs matches d’Euroleague… Il faudra demander très très gentiment aux petits clubs, hein !... Si on commençait déjà par accéder à la demande de Cholet de voir ses matches de championnat décalés d’un jour, ça serait déjà un premier pas ! Alors bon, l’argument moral se suffit à lui-même, je n’en rajoute pas, sinon ce rappel : pour jouer un match de championnat (donc se faire payer des droits par Sport+), il faut être deux, hein ! Ou alors on ne diffuse que les matches de championnat entre équipes d’Euroleague, mais ça fera pas lourd (aucun cette année puisqu’il n’y a que Cholet). Après, ceci : même si on donnait tous les sous à un ou deux clubs, ça ne changerait pas grand-chose. Ça serait de la solution de bout de chandelle, à court terme. La réussite ne se fera qu’avec un développement structurel et sur le moyen et long terme d’un club, pas avec l’artifice d’une éphémère rentrée d’argent qui, de toutes façons, ne permettrait pas de constituer des équipes vraiment compétitives. Léser 90% des clubs pour qu’une équipe française soit balayée au Top 16 au lieu d’être balayée en saison régulière… Sérieusement ! n
Sondage 39% Docteur Ben
de Roanne. Depuis, les supporters se
Dans le cadre d’une série de petits docus intitulée « Crossover », Nicolas De Virieu dévoile les facettes de certains acteurs connus ou moins connus du basket français. Après Kadour Ziani, le dernier opus du réalisateur fait la part belle à Joseph Owona, medecin basketteur. À voir ou à revoir sur http://www. dailymotion.com/video/xfixcc_sport.
vengent sur les forums avec notamment un concours de rimes avec le nom du présentateur. À voir sur le site de basketinfo.
Lionel Chamoulaud brocardé Dans le dernier Maxi Basket le présentateur de Stade 2 s’était quelque peu laissé aller sur les « petits » clubs de province et notamment la Chorale
Quels clubs français vont se qualifier pour le Last 16 de l’Eurocup ? Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1.039 réponses, décompte arrêté mardi)
23%
Le Grimm grimace
22%
« Quand on encaisse 120 kg sur une cheville qui tourne, ça fait jamais du bien aux ligaments. »
17%
Déclaration de Julien Monclar, direx de l’ADA Blois, dans La Nouvelle République, au sujet de l’entorse de son pivot Christopher Grimm qui apparemment pèse son poids. « Elle est
tellement gonflée qu’une radio n’est même pas lisible ».
Le Mans
Roanne
ASVEL
Aucun
04
sommaire
NOUVEAUX
06 INTERVIEW J.D. JACKSON • Deux défaites à la maison, trois échecs en cinq journées. Il n’y a pas encore le feu au Mans mais il est temps de réagir. Le coach, JD Jackson, propose ses explications et tire la sonnette d’alarme.
08 LA GAZETTE DE LA 5e JOURNÉE
• Capot après trois matches, l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez vient de signer deux succès de rang et sort la tête de l’eau. Dans le même temps, Limoges s’en est sorti in extremis contre Le Havre, en prolongation, porté par un phénoménal Chris Massie, le pivot US du CSP signant la meilleure évaluation de la saison (33).
12 LES MEILLEURS US DE PRO B
• Cinq. Notre expert, Antoine Lessard, a choisi cinq Américains « stars » de la Pro B, et vous les présente.
15 PRO B : LA DÉFENSE DE DIJON
• Dijon leader, pas une surprise. L’un des secrets ? Sa défense, impénétrable, que nous analyse Yann Casseville.
15 ÉCHOS FRANCE
• Ludovic Vaty de retour à Orléans ? Possible.
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Seulement
17 NATIONALE 1
• Le meilleur joueur de N1 à l’évaluation ? Un Américain, bien sûr. Eh non, perdu ! Il s’agit de Sami Driss. Portrait.
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18 L’EUROCUP, ÇA COMMENCE
• Battus d’avance Le Mans, Roanne et l’ASVEL ? Pas si vite. Florent de Lamberterie nous explique pourquoi les trois clubs français ont les moyens d’exister.
20 EUROCHALLENGE
• Il ne faut pas se mentir, elle ne fait pas rêver la troisième coupe d’Europe, au moins dans ses premières phases. Que peuvent espérer nos trois Français, Nancy, Gravelines et Orléans ? Aller loin !
23 ÉCHOS EUROPE 24 JEAN-PIERRE SIUTAT
• Sauf cataclysme, il sera élu président de la Fédération Française de Basket-ball samedi. Mais qui est JeanPierre Siutat ? Pascal Legendre nous le présente.
26 ENTRETIEN NICOLAS BATUM
• Jérémy Barbier l’a rencontré à Chicago. Nicolas Batum répond à nos questions.
28 ÉCHOS NBA
• En tournée aux États-Unis pour entretenir de bonnes relations avec les franchises NBA, Crawford Palmer, représentant de la FFBB, a rencontré notre reporter, Pascal Giberné. Un entretien fort intéressant.
30 SALUT ÇA VA, LUC-ARTHUR VÉBOBE BasketNews
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS EST ÉDITÉ PAR NORAC PRESSE - 3 RUE DE L’ATLAS - 75019 PARIS
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CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). A COLLABORÉ À CE NUMERO Yann CASSEVILLE. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21). RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (t.deschamps@tomar-presse.com). Maquettiste : Émilie CAILLAUD-HOUËL ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1
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édito
L.A., UNE AFFAIRE DE « GROS TROIS » Par Fabien FRICONNET
c’est fini, la banane est revenue et ce talentueux et déroutant ailierfort « donne tout », comme on dit. Ses états d’âme ne pénètrent jamais le terrain et c’est ce qui le rend si fort, au point de se classer 17e de NBA à l’évaluation (devant Kobe, 20e), un classement dominé par Gasol. Le reste de la troupe, épaisse (Artest, Barnes, Fisher, Brown, Blake, etc.), tourne autour de ces trois astres du jeu à bonne distance. Et s’illumine, à tour de rôle, au gré du flow et du système de l’irritant, fascinant et drôlissime Phil Jackson.
Gasol est fastoche
Lamar Odom, Kobe Bryant et Pau Gasol : le Big Three des Lakers.
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
B
ig Three… Big Three… Oui, il y a celui de Boston, qui a quand même eu tendance, depuis deux ans, à devenir un « Big Four », avec Mister Rondo. Il y aussi celui de Miami, et là c’est plus clair, c’est en effet un « Gros Trois » avec tous les attributs de la chose. On peut aussi évoquer celui des Spurs, avec Richard Jefferson en postulant au « Gros Quatre ». La NBA semble être devenue une histoire de « Tres Amigos » ; soit des vétérans en mal de bagouse (C’s) et/ou thésauriseurs (Spurs), soit des loups, déjà plus tout à fait jeunes mais pas encore vieux, itou à la recherche du gros os à se partager. Mais il y en a un autre, de « Big Three », qui n’en affiche pas l’habillage marketing mais qui en est (désormais) un, un vrai de vrai. Celui-là fait danser la ligue d’un pied sur l’autre depuis deux ans et n’est pas parti pour devoir s’arrêter de jouer des flingues. C’est celui des Lakers, bien sûr. Kobe Bryant, Pau Gasol et Lamar Odom. Cela ne durera peut-être pas mais, au bout de sept matches, tous remportés par les double-champions en titre, le meilleur marqueur des Lakers, c’était Gasol (24,1) et pas Bryant (22,9). Quant à Odom, titulaire à temps complet, au moins jusqu’au retour d’Andrew Bynum, et peut-être au-delà, il s’amuse comme un petit fou, avec ses quatre double-doubles et ses statistiques replètes (16 points à 63%, 11 rebonds et 3 passes et demie). Odom est occasionnellement du genre grognon quant à son statut ou son contrat, mais dès que le match commence,
Le père Jackson, le « Zen Master » si vous préférez, manage son truc d’une main d’orfèvre. D’un doigt, en fait, cela lui suffit amplement. Pas besoin de beaucoup gesticuler, la machine tourne toute seule. Un petit recalage ici, un petit coup d’huile là. De temps en temps, pour régaler l’amateur de « reverse psychology », une petite sortie. Tenez, avant le match à Sacramento, un coup d’épingle dans les fesses de Kobe. Pour voir. Pour semer une graine, on ne sait jamais. Phil s’inquiète publiquement de l’état du genou droit (opéré cet été) de sa star. Comme prévu, Bryant est vexé, il répond dans la presse et sur le terrain : 30 points, 10 rebonds et 12
5 passes à ses 24 points), les images le prouvent. Gasol se balade. Coquetterie, il a même collé un triple-double aux Blazers, le 7 novembre : 20 points, 14 rebonds et 10 passes (et 3 interceptions et pas de balle perdue). Il est l’une des raisons pour lesquelles les Lakers sont non seulement invaincus (*) mais aussi la meilleure attaque de la ligue, avec 114 points à 48%. On glissera un mot sur leur défense puisque, au-delà des 100 points encaissés, il faut considérer le pourcentage adverse (43,6%), qui est faible – seules six équipes sont moins permissives dans ce domaine. Ainsi, pour le moment, c’est fromage et dessert pour L.A. En attendant le proverbial « passage à vide », à la limite du stratégique tant il est alors abondamment nourri de simili petites phrases alarmistes et de « feintes d’inquiétude », et dont on connaît le résultat, en playoffs, depuis deux-trois ans… n
De temps en temps, pour régaler l’amateur de « reverse psychology », une petite sortie passes contre ces pauvres Kings, victimes collatérales des « mind games », des jeux de l’esprit de Jackson. Pau Gasol en a, en son temps, souffert, mais aujourd’hui l’Espagnol gère. Il trône. Il est le meilleur intérieur du monde, point barre. Les chiffres l’annoncent (ajoutez 11 rebonds et
(*) Ils recevaient les Wolves dans la nuit suivant notre bouclage. Ils jouent à Denver cette nuit (jeudi à vendredi).
06
ENTRETIEN
J.D. JACKSON
Jean-François Mollière
« ÇA DEVIENT INQUIÉTANT ! » Le coach du Mans n’est pas content. Le ton de la voix est calme comme toujours, mais intérieurement, J.D. bouillonne. Approximations collectives, responsabilités individuelles, son équipe n’est pas en place. Après deux défaites à Antarès, la réception de Cholet ce samedi se fera sous pression. Propos recueillis par Thomas BERJOAN
C
’est un peu tôt pour faire un bilan, mais on imagine qu’après cinq journées de championnat et seulement deux victoires pour trois défaites, dont deux à domicile, vous n’êtes pas là où vous pensiez être ? Effectivement. Surtout les matches perdus à domicile. Après, deux matches gagnés sur trois à l’extérieur, ce n’est pas un problème, surtout que la défaite à Paris le week-end dernier, même s’il y a des choses qui ne m’ont pas plu, on aurait pu aller chercher la victoire en jouant mieux. Mais ils ont mis des tirs vraiment difficiles, il faut savoir l’accepter. Les matches à domicile, alors qu’on était devant, on n’a pas su maîtriser de façon à bétonner ces matches serrés. D’avoir perdu tout de suite ces deux matches, ça rend les choses compliquées parce qu’on enchaîne en coupe d’Europe et forcément, il y aura de la fatigue à gérer ensuite. Et on voulait éviter ça, se mettre à l’abri. Ce n’est pas le cas. Il faut qu’on joue comme on sait le faire, en réalisant des choses qui ne sont pas compliquées.
dominants. On est une équipe qui défend avec agressivité, qui veut être combative et qui se dépense beaucoup en défense, mais si on laisse des rebonds, qu’on perd des ballons, on doit défendre, encore et encore. Il faut donc être raisonnable, professionnel dans le secteur des rebonds et des balles perdues. 22 balles perdues contre Paris, c’est beaucoup trop ! Je ne crois pas que nos difficultés soient sur le fond de jeu, le collectif. Ce sont les inattentions. On jette des ballons bêtement, en touche, en contre-attaque. Au rebond, les ballons qui glissent des mains, on se fait pousser. Mais ce n’est pas compliqué à corriger. Pas besoin de magie ou de grand coaching.
uns et des autres, chacun essayant de sauver l’équipe à son tour, on ne sera pas plus fort que les autres. On doit imposer notre physique, notre expérience, notre intelligence de jeu. On a les joueurs pour, mais ils ne le font pas. Si on n’arrive pas à faire avancer les choses collectivement, on n’ira pas loin. Les joueurs ne sont pas assez concentrés selon toi ? Pas assez de rigueur, trop faciles ? Il se dégage parfois une impression chaotique dans votre jeu d’attaque… Je ne peux pas l’expliquer. Alex (Acker), 7 balles perdues dont trois passages en force contre Paris, ce sont vraiment des actions forcées, des choses qu’on ne demande pas… Après on peut sur-analyser les défaites, mais sur les matches qu’on a gagnés, en championnat ou en Europe, c’était très bon, le ballon bougeait, c’était du beau basket, riche et équilibré. Après, on tombe dans l’approximatif. Peut-être des joueurs se disent que ça va être facile ? Quand on y arrive, c’est qu’on est combatif et appliqué ! C’est la base. Je vais faire mon travail pour montrer les évidences, mais à chacun d’assumer ça. Les mecs qui secouent la tête après un tir, qui se font pousser au rebond, ça doit cesser.
« Où est la rage ? Où sont les joueurs morts de faim qui ont envie de se montrer plus forts que ceux d’en face ? »
Est-ce que tu peux préciser, qu’est-ce que tu veux que cette équipe fasse et qu’elle ne fait pas bien ? On perd deux matches parce qu’on a donné énormément de rebonds offensifs. Déjà, on a une équipe avec un secteur intérieur très costaud, avec de vrais intérieurs physiques et athlétiques, on a aussi des joueurs extérieurs qui sont bons au rebond, il n’y a aucune raison qu’on souffre à ce point en championnat. On a les arguments pour être
La rigueur et la gestion du ballon, sur le papier, devaient être un point fort de l’équipe avec deux vrais meneurs, Pellin et Diot, et des joueurs expérimentés autour. Même chose pour le rebond avec une raquette très solide. C’est une déception ? Notre basket doit reposer sur la gestion collective et beaucoup de maîtrise du ballon. Et on espérait vraiment dominer à l’intérieur. Donc, on doit travailler techniquement, mais surtout dans la prise de conscience. On en parle, on tourne autour, franchement il faut que les joueurs commencent à s’en rendre compte parce que ça devient inquiétant. On ne peut pas jouer autrement. Si on veut jouer comme n’importe quelle équipe, sur le talent des
Des points positifs dans tout ça ? Honnêtement, notre défense est très bien placée. On l’a beaucoup travaillée. Mais les rebonds offensifs nous font mal. On en laisse 22 au Havre par exemple, alors que la moyenne, c’est 9-10. Nous, on ne devrait jamais en laisser plus de 10. Et donc,
ENTRETIEN
07 c’est sûr qu’un cinq avec Antoine et J.P. meilleurs et plus consistants surtout, Alain pourra rentrer dans son rôle qui n’est pas un rôle de superstar comme je peux le lire dans les journaux, mais de faire ce qu’il fait très bien : défense, rebonds, finition, être partout… Mais Alain n’est pas le mec qu’on va isoler systématiquement pour jouer ses un-contre-un. Là, c’est plutôt J.P. et Alex (Acker). La semaine dernière contre Chalon, Alex fait un match formidable et là, contre Paris, il arrive, il était complètement dans la lune. C’est très difficile d’avoir le joueur référence de l’équipe dans cet état-là… Ben (Dewar) est en tout cas pour l’instant le titulaire exemplaire. Parfois, il est maladroit, pas souvent, mais dans l’engagement, l’investissement, l’esprit, la discipline, il est toujours là. Je veux que tout le monde soit comme lui. Après, nos joueurs de relais sont là. Marco (Pellin) a été globalement très bon, il a raté un match, mais les autres, il a été très bon et Ryvon (Covile) est très volontaire, il fait son métier. Si nos titulaires jouent à leur niveau, tout va rentrer dans l’ordre. Là, je suis surpris. Où est la rage ? Où sont les joueurs morts de faim qui ont envie de se montrer plus forts que ceux d’en face ? On va dialoguer.
Pascal Allée / Hot Sports
Au niveau technique, est-ce qu’il ne te manque pas un joueur qui soit vraiment agressif vers le cercle ? Non. Alex Acker, c’est son jeu. Marco (Pellin) attaque aussi les intervalles, pas pour finir mais il est percutant. Antoine (Diot) s’appuie pour l’instant énormément sur son adresse et sur la passe, il joue presque comme un poste 2. Il n’a pas tout récupéré en vitesse et finition dans l’extension. Mais ces trois-là doivent percuter, provoquer et finir. Contre Paris, Alex était à côté de son jeu. Et Charles (Kahudi), quand il va revenir, est très percutant aussi. Après, c’est également aux intérieurs d’être agressifs. J.P. (Batista) a marqué pratiquement tous ses points en dehors de la raquette. À lui d’être plus agressif poste bas. Mais on a les qualités pour, une équipe équilibrée. Le problème, c’est le rendement.
même si notre défense est bonne, elle défend trop longtemps. Et puis les balles perdues se transforment en paniers faciles. On a l’intention de courir, de pousser la balle, mais il faut se contrôler, se maîtriser, sans pour autant freiner le jeu ou mettre en place trop de structures. Il ne faut pas être peureux. Mais la concentration et le niveau de jeu individuel ne sont pas assez forts. Les matches où on est bien dans notre jeu, pas déstabilisés, c’est très fort. Mais quand mentalement, on est déstabilisés, on balbutie.
championnat, ce n’est pas possible ! Ils ont un énorme temps de jeu, beaucoup de ballons passent dans leurs mains… Ils peuvent aller en chercher aussi, au rebond. Là, ce n’est pas possible ! Quand on est dans une équipe qui gagne, ce n’est pas un match sur deux, ce n’est pas, « tiens j’ai brillé au dernier match, donc je peux me cacher aujourd’hui » ! Après, Antoine (Diot) a toujours des hauts et des bas. Par rapport à sa reprise, ça fait quelques mois maintenant, je crois qu’il est toujours à la recherche de son meilleur niveau. Samedi dernier, c’était plutôt encourageant. Mais
« Le rôle d’Alain Koffi n’est pas un rôle de superstar comme je peux lire dans les journaux » Est-ce qu’il existe aujourd’hui une hiérarchie claire dans cette équipe ? Les leaders supposés du groupe sont très irréguliers en attaque. La hiérarchie est établie. Les joueurs savent qui sont les cadres. Et ces derniers savent qu’ils doivent répondre présent : on parle d’Alain (Koffi) sur les deux derniers matches et J.P. (Batista) discret depuis le début du
Est-ce que le début de l’Eurocup est une bonne ou une mauvaise chose ? Tu préférerais avoir ton équipe plus longtemps à l’entraînement ou les matches vont faire du bien ? On ne sait pas encore quand Charles (Kahudi) va revenir. Donc si on a des rotations, que tout le monde est au niveau, ça ira. Le temps de travail, ça va, on a vu les choses. L’Eurocup, en tout cas j’espère, va nous mettre dans un rythme un peu plus animal, où il faut être constamment dans la bataille. J’ai beaucoup d’ambition pour ce groupe sur la dureté et l’intensité des deux côtés du terrain. n
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e 5 Journée
Gazette PRO A
AUTORITAIRES À HYÈRES-TOULON (93-76)
Pascal Allée / Hot Sports
LES PALOIS SONT LANCÉS Moribond après trois journées, l’Élan Béarnais a retrouvé de la cohérence et signé deux victoires consécutives. Le retour des blessés ? Oui, mais pas seulement. En net regain de forme, les Palois viseront la passe de trois ce vendredi contre Nancy au Palais. Par Antoine LESSARD
T
rois raclées. Le difficile baptême des champions de Pro B, indigents, exsangues, insuffisants face à leurs premiers adversaires, Cholet, Le Mans et Limoges. Trois matches télévisés. 28 points d’écart en moyenne. Et une tonne d’interrogations sur la compétitivité de cette équipe paloise. « On n’est pas au niveau. Il faut une prise de conscience », déplorait Didier Dobbels après la déroute subie à Beaublanc (63-90). Laurent Sciarra n’hésitant pas de son côté à évoquer un retour express en Pro B, façon de tirer la sonnette d’alarme. Les Palois ne se réfugiaient pas derrière leurs nombreuses absences à l’intérieur. Ils stigmatisaient leurs manques individuels et collectifs. « Après ces trois déroutes, il y a eu un recadrage au niveau du club et une remise en cause collective », explique Didier Gadou. « Il fallait donner de suite de nouveaux objectifs. Ne serait-ce que les deux victoires de la semaine, en coupe et en championnat.» La victoire au Puy, le 26 octobre, en 32e de Coupe de France (81-49) n’est pas anodine. Elle a permis d’amorcer cette nouvelle dynamique, au groupe de rependre confiance. En particulier Demetric Bennett (24 points), à côté de ses pompes depuis le début du championnat, et transfiguré depuis (voir ci-dessous). Le retour d’une raquette digne de ce nom, Bryant-Bauer-Joseph, a permis de libérer les arrières, en rééquilibrant l’attaque paloise et en focalisant un peu plus les défenses adverses à l’intérieur. « Bennett et Rimac travaillent plus », ajoute Didier Gadou. « Ils ont du talent mais il faut travailler pour intégrer ses qualités propres dans le collectif. » Comme par enchantement, la rumeur d’un retour
BENNETT AUX DEUX VISAGES Avant Strasbourg de Teddy Gipson à la fin de sa suspension (le 4 décembre) se fait aujourd’hui moins insistante. « C’est quasiment infondé à l’heure actuelle », commente Gadou.
De la marge en défense Les Palois n’ont plus de problème en attaque. Ils l’ont prouvé samedi dernier face à une équipe de leur catégorie. 65% aux tirs,
l’excellent ratio passes (21), balles perdues (8) de son équipe. « Avec leur talent, quand ils sont parvenus à jouer en confiance et avec une telle réussite, on s’est fait massacrer », déplora Alain Weisz. Auteurs de 5 ou 6 tirs inscrits au buzzer pour enfoncer le HTV, les Palois étaient clairement « in the zone » dans le Var. Cela ne sera pas le cas tous les week-ends. C’est pourquoi le direx ne se dit pas encore complèment rassuré. « Je le serai encore plus le jour où on prendra 65 points de moyenne en défense (82,8 pts sur la saison, 74,0 sur les deux derniers matches). On a encore des trous d’air. On a pris 27 points à Hyères au premier quart et 26 au dernier, et ils nous ont pris 20 rebonds offensifs. Il faut trouver le liant collectif défensif. C’est l’aspect sur lequel Didier Dobbels focalise au quotidien. » À cet égard, le retour du guerrier Georgi Joseph est fondamental. Sa dureté, son envie rejaillissent sur le groupe. L’Élan a encore
« Je serai encore plus rassuré le jour où on prendra 65 points de moyenne en défense » Didier Gadou
114 d’évaluation, cinq joueurs à plus de 14 points. « Cela prouve que lorsqu’on fait les efforts ensemble, notre basket ressemble à quelque chose de sympa », a approuvé Laurent Sciarra dans la République des Pyrénées, pendant que Didier Dobbels relevait
• 6,3 pts à 24% • 2,7 rbds • 4,3 pds • 2,0 ints • 2,0 bps • 6,3 d’éval en 26’ (3 matches)
Après Strasbourg • 22,5 pts à 53% • 5,0 rbds • 4,5 pds • 2,0 ints • 1,5 bp • 24,5 d’éval en 35’ (2 matches)
un atout dans la manche. Marko Maravic devrait refouler les parquets avant la fin du mois. Le 21 novembre dans le meilleur des cas. Un renfort de poids quand on sait l’importance du Slovène chez le champion de Pro B l’an passé. Sa dureté, son expérience, ses nerfs d’acier, son adresse ont retourné plusieurs matches. Gadou précise : « Il est rassurant pour ses coéquipiers parce que ce qu’il fait est propre et efficace. Avec lui, cela devient plus facile pour tout le monde. » Encore quelques matches à tenir, et pas des moindres (Nancy, Gravelines et Orléans), avant le grand retour de Marko le facilitateur. n
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Gazette PRO A
et des chiffres -2
L’évaluation cumulée de J.R. Reynolds lors des deux derniers matches d’Orléans. Au terme des trois premiers matches de la saison, l’arrière américain en était à 38 au total (11, 17, 10).
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L’évaluation cumulée des deux meneurs de Strasbourg, Steeve Essart et Aymeric Jeanneau, à Chalon. Soit 3 points à 1/5, 4 passes décisives et 7 balles perdues.
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Le nombre de paniers à trois-points réussis par la Chorale à Nancy, en 31 tentatives. Énorme. Le SLUC n’a pas été ridicule, ceci dit, avec un « impactant » 9/24. Roanne est l’équipe qui a tenté (55) et marqué (156) le plus de « triples » cette saison, son adresse (35,26%) lui permettant de se classer troisième dans ce secteur, derrière le PL (40/99, 40,40%) et Le Mans (32/87, 36,78%). Tout en bas de l’échelle, 16e aux troispoints tentés (69), réussis (13) et à l’adresse (18,84%), l’ASVEL, auteur d’un faible 1/7 à Cholet.
MASSIE : 33 D’ÉVALUATION
LE TOP 10 DES GARGANTUAS Le pivot du CSP a sorti la grosse caisse à outils samedi (26 points et 18 rebonds) pour écarter, en prolongation, Le Havre (82-78) – un match qui valait très cher. Record de la saison à l’évaluation (33). Qui le suit ? Par Fabien FRICONNET
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dépassé la barre des 30. Pour lui : 25 points à 11/15, 7 rebonds et 2 interceptions en 33 minutes. Souci : il a été ciblé en deuxième mi-temps (voir « Du basket et des chiffres »).
Chris Massie (Limoges) contre Le Havre, 5e journée Grâce à son match de mammouth, le centre US de Limoges a ravi à Rick Hughes (Hyères-Toulon) la première place du championnat à l’évaluation moyenne (22,0 contre 20,8), et à Alain Koffi le record à la « note statistique » de la saison. Massie a manqué 9 de ses 21 tirs et perdu 5 ballons mais ses 26 points et 18 rebonds en 39 minutes ont permis au CSP de sortir victorieux de Beaublanc. Le capitaine de Limoges tourne à 17,0 points et 11,0 rebonds (et aussi 2,4 passes), shoote à 53,6% et a déjà claqué trois double-doubles en cinq matches. Un monstre.
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Alain Koffi (Le Mans) contre Le Havre, 1ère journée AK avait marqué les esprits d’entrée de jeu contre le STB, avec 20 points à 10/16, 13 rebonds et 2 contres en 30 minutes, signant un retour tonitruant en Pro A. Mais, étrangement, le MSB avait calé à domicile (55-58). On notera que, dans notre Top 10, trois joueurs ont perdu en dépit de leur évaluation monstre (Greer, Walsh et, donc, Koffi).
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Hervé Bellenger / IS
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L’évaluation d’Amara Sy contre Vichy. Elle était bienvenue pour Orléans. Ce qui est spectaculaire, c’est que le total des éval. d’Amara sur les quatre premiers matches est seulement de 19 (9, 3, 0, 7).
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Les points de Matt Walsh, le bon renfort de l’ASVEL, à la mi-temps à Cholet (26 d’éval). En deuxième mi-temps, ciblé, l’ailier US s’est contenté de 4 points (et 4 d’évaluation).
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Le différentiel de points encaissé par l’ASVEL à Cholet à cheval sur les 3e et 4e quart-temps. Un 26-2 qui a fait basculer le match. F.F.
Alain Koffi (Le Mans) contre Strasbourg, 3e journée Septième du championnat à Chris Massie (Limoges) l’évaluation (19,0) et deuxième Français derrière Yannick Bokolo, AK s’est régalé contre la SIG (victoire 80-59) à la belle saison havraise : 24 points à 11/16 avec 18 points à 7/10, 13 rebonds et 2 et 11 passes en 35 minutes. À noter le joli interceptions en seulement 29 minutes. Il combiné, ce jour-là, avec son coéquipier est le seul joueur du MSB à avoir atteint ou Joseph Jones (25 d’évaluation). dépassé les 25 d’évaluation cette saison.
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Ricardo Greer (Strasbourg) contre Pau-Lacq-Orthez, 4e journée Auteur d’un horrible -1 la semaine précédente contre Le Mans, le MVP de la Pro A 2010 a cumulé, contre l’Élan, 29 points à 10/15, 12 rebonds et 3 interceptions en 33 minutes (mais 6 balles perdues). Problème : comme face au MSB, la SIG a perdu.
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Bernard King (Le Havre) contre Hyères-Toulon, 4e journée Le swingman américain est l’un des joueurs les plus sous-cotés du championnat. Face au HTV, comme chaque semaine, il a contribué
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Marquez Haynes (Chalon) contre Strasbourg, 5e journée Bouillant, l’Élan Chalonnais le doit aussi à son combo US, totalement inarrêtable pour la SIG samedi : 31 points à 10/14 et 3 interceptions en 37 minutes. Il est le deuxième joueur différent de Chalon à avoir atteint ou dépassé les 25 d’évaluation cette saison, après Blake Schilb (27 lors de la première journée).
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Matt Walsh (ASVEL) contre Cholet, 5e journée Cinquième journée faste puisque avec Massie et Haynes, l’ailier US de l’ASVEL est le troisième joueur à avoir atteint ou
Pascal Allée / Hot Sports
Du Basket
Yannick Bokolo (Gravelines) contre Vichy, 3e journée Leader français dans ce domaine, et troisième au « scratch » (20,2) derrière Massie et Hughes, Yannick avait découpé Vichy avec 20 points à 8/10, 5 rebonds, 5 passes et 4 interceptions en 31 minutes.
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John Linehan (Nancy) contre Poitiers, 3e journée S’il a baissé (19 d’éval. cumulée depuis deux matches) « Le Virus » avait attaqué pied au plancher avec, lors de la 3e journée, 24 points à 7/13 et 7 interceptions en 39 minutes. Il est l’un des trois joueurs du SLUC à avoir atteint ou dépassé les 25 d’évaluation sur un match, avec Tremmell Darden et Akin Akingbala. Aucune autre équipe n’est dans ce cas.
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Davon Jefferson (ASVEL) contre Nancy, 4e journée Meilleur joueur de l’ASVEL depuis le début de saison, le dynamique ailier-fort US avait bien participé à la seule victoire villeurbannaise, avec 26 points à 11/19 et 11 rebonds en 31 minutes. Il est le 4e joueur à l’éval. du championnat (20,0). n
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CHIFFRES
PRO A 5e journée Vendredi 5 novembre
*Paris Levallois bat Le Mans
74-68
Samedi 6 novembre
*Cholet bat ASVEL 80-63 *Chalon bat Strasbourg 84-66 Roanne bat *Nancy 93-85 *Orléans bat Vichy 63-59 *Limoges bat Le Havre 82-78 Pau-Lacq-Orthez bat *Hyères-Toulon 93-76 Joué mardi 9 novembre
Gravelines-Dk – Poitiers
Prochaine journée 6e journée Vendredi 12 novembre
Pau-Lacq-Orthez – Nancy ASVEL – Orléans Le Havre – Gravelines-Dk, 20h30 en direct sur Sport+ Samedi 13 novembre
Le Mans – Cholet, 19h00 en direct sur Sport+ Strasbourg – Paris Levallois Roanne – Limoges Poitiers – Vichy Chalon – Hyères-Toulon
Boxes-scores 05/11 *Paris Levallois bat Le Mans 74-68 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts L.Hamilton* 29 7-14 2-2 4-5 6 1 1 - 5 20 B.Wright* 35 8-17 2-6 - 4 4 4 - 1 18 A.Albicy* 37 4-9 3-3 1-2 2 3 2 - 2 12 M.Sommerville* 33 3-10 1-6 2-2 5 1 3 - - 9 D.Noel* 36 2-8 1-4 1-2 6 6 3 - 3 6 N.Wyatte 18 2-4 - 1-4 6 - - - 1 5 W.Aka 12 2-2 - 3 1 - - - 4 Total - 28-64 9-21 9-15 32 16 13 - 12 74 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.Dewar* 37 7-11 2-5 - 6 4 5 - 4 16 A.Diot* 34 6-9 3-6 - 4 4 3 2 2 15 M.Pellin 23 4-6 1-1 1-2 5 5 1 - 2 10 A.Acker* 26 4-9 1-3 0-1 7 1 2 - 7 9 A.Koffi* 32 2-6 - 2-2 2 3 - - 4 6 J.Batista* 24 3-6 - 0-2 1 3 - - 2 6 T.Rupert 9 2-6 - 0-1 3 - - - 1 4 R.Covile 12 1-3 - 4 - - - - 2 H.Kahudi 3 0-1 0-1 - - - - - - Total - 29-57 7-16 3-8 32 20 11 2 22 68 06/11 *Chalon bat Strasbourg 84-66 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts M.Haynes* 37 10-14 7-9 4-6 2 2 3 - 2 31 J.Lauvergne 20 6-10 0-2 - 3 1 1 1 - 12 A.Aminu* 30 4-6 - 2-6 7 1 1 1 3 10 I.Evtimov* 20 2-7 1-4 2-2 5 1 3 - 1 7 N.Lang 10 2-2 1-1 2-2 1 1 - - - 7 B.Schilb* 37 2-6 0-1 2-2 4 7 4 1 6 6 S.Tchicamboud* 18 2-5 0-2 2-2 - 5 1 - 2 6 B.Smith 18 1-4 0-2 1-1 2 2 1 - 1 3 M.Jean-Batiste Adolphe 10 1-4 - 5 - 1 - 2 2 Total - 30-58 9-21 15-21 29 20 15 3 17 84 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.McCord* 32 9-17 - 3-8 9 - - - 6 21 A.M’Baye* 16 4-8 2-4 1-2 1 2 - - 1 11 A.Digbeu 32 3-9 1-5 3-3 4 4 3 - 1 10 P.Pasco* 37 3-7 - 2-6 11 1 1 3 3 8 17 1-3 0-1 3-6 5 1 2 - 1 5 J.Hawkins R.Greer* 22 2-8 0-4 - 4 3 - - 2 4 I.Soumahoro 4 1-3 1-2 1-2 - - - - - 4 A.Jeanneau* 23 1-3 0-1 1-2 4 2 2 - 5 3 S.Essart 17 0-2 0-2 - - 2 1 - 2 Total - 24-60 4-19 14-29 38 15 9 3 21 66
06/11 Pau-Lacq-Orthez bat *Hyères-Toulon 93-78 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Krupalija* 34 6-10 4-8 2-2 6 2 - - 4 18 R.Hughes* 34 8-13 - 1-2 8 4 - - 2 17 T.Washam* 31 5-13 1-5 - 4 2 1 - 1 11 K.Houston* 31 2-11 1-4 3-4 5 4 1 - 3 8 A.Dobbins* 25 1-7 1-2 5-8 8 1 - - - 8 V.Masingue 12 3-5 - 5 1 - - 1 6 L.Legname 11 2-5 2-3 - - 1 - - 1 6 S.Fein 11 1-3 0-1 - - 2 - - - 2 N.Boungou Colo 11 - 1 1 - - - Total - 28-67 9-23 11-16 37 18 2 - 12 76 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Bennett* 32 7-13 2-3 4-5 6 6 2 - 1 20 A.Mendy* 32 9-12 1-2 1-6 1 1 2 - 3 20 T.Bryant* 25 9-10 - 7 2 1 - 1 18 M.Bauer* 34 6-10 4-7 1-2 1 2 - 1 1 17 S.Rimac 20 6-7 2-2 - 3 5 - - 1 14 L.Sciarra* 34 0-2 - 2-2 4 5 2 - - 2 G.Joseph 15 1-3 - 1 - 1 - 1 2 T.Ford 6 0-1 - 2 - - - - R.Lesca 2 - 1 - - - - Total - 38-58 9-14 8-15 26 21 8 1 8 93 06/11 *Limoges bat Le Havre (a.p.) 82-78 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.Massie* 39 12-21 0-1 2-3 18 2 1 1 5 26 Z.Wright* 40 5-15 0-1 5-8 10 4 2 - 2 15 R.Guinn* 31 5-11 2-5 2-2 6 1 - - 3 14 A.Salmon 14 2-3 2-3 1-2 3 1 1 - 1 7 R.Desroses* 25 2-5 2-4 - 1 1 2 1 1 6 R.Biggs 20 0-4 0-2 6-8 3 1 1 - - 6 X.D’Almeida* 25 1-5 1-3 - - 2 - - - 3 F.Weis 6 1-3 - 1-1 2 - - - - 3 K.Souchu 25 0-5 0-2 2-2 1 3 - - - 2 Total - 28-72 7-21 19-26 44 15 7 2 12 82 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.King* 39 7-18 1-5 7-8 6 2 - - 3 22 J.Jones* 31 6-8 - 4-7 12 - - 2 1 16 W.Wilkinson* 41 5-13 1-4 0-2 7 1 - - 2 11 J.Cox* 41 3-17 0-7 3-4 5 4 - - 1 9 Y.Sangare* 31 2-10 1-5 3-4 2 2 3 - 1 8 O.Camara 18 2-5 - 2-2 11 - 1 - 2 6 N.Pope 14 2-6 0-3 2-2 4 - - - 2 6 G.Pitard 10 - 2 - 1 1 - Total - 27-77 3-24 21-29 49 9 5 3 12 78 06/11 Roanne bat *Nancy 93-85 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts K.Grant* 26 5-8 5-8 2-2 - 3 - - 5 17 T.Darden* 38 4-11 2-4 6-7 6 5 1 2 1 16 S.Brun 25 6-9 2-4 - 5 1 1 - 3 14 V.Samnick* 25 5-7 0-1 1-1 4 - 2 1 3 11 A.Akingbala* 25 3-5 - 2-4 5 2 2 1 2 8 J.Linehan* 24 2-8 0-3 4-4 2 6 4 - 2 8 S.N’Joya 19 1-3 0-2 3-4 - 3 - - 2 5 W.Deane 13 2-4 0-2 - 2 3 - - 2 4 M.Badiane 5 1-1 - 1 - - - - 2 Total - 29-56 9-24 18-22 25 23 10 4 20 85 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts P.Amagou* 34 6-10 3-5 5-5 1 3 1 - 4 20 K.Rivers* 36 8-15 3-8 - 6 2 1 - 2 19 A.Gordon 15 6-10 5-6 1-1 2 4 1 - 3 18 L.Bogdanovic* 36 3-9 3-7 5-6 5 2 1 - 1 14 S.Diabate* 23 3-7 1-3 4-4 2 3 2 - 5 11 A.Dunn 22 1-3 - 2-3 5 3 2 1 2 4 U.Nsonwu-Amadi* 19 2-7 - 7 2 1 - 4 4 P.Braud 7 1-2 1-1 - 2 - - - - 3 A.Tanghe 4 0-1 0-1 - - - - - - J.Mipoka 4 - - 1 - - - Total - 30-64 16-31 17-19 30 20 9 1 21 93 06/11 Orléans A.Sy* A.Moerman M.N’Doye* J.Smith* T.Bell A.Curti* J.Reynolds* M.Lebrun Total
*Orléans bat Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 5-11 0-3 6-6 5 26 7-14 2-6 - 7 2 29 4-5 1-2 2-2 2 1 22 4-8 - 1-3 6 2 26 2-8 0-4 3-3 8 2 33 1-8 0-5 - - 5 20 0-4 0-2 2-4 2 5 12 - 1 1 - 23-58 3-22 14-18 31 18
In 2 3 1 1 1 8
63-59 Co BP Pts 4 2 16 - - 16 - 3 11 - 1 9 - - 7 - 2 2 - 3 2 - - 4 11 63
PRO A : CLASSEMENT Équipe
1 4 5 8 14 15 -
Cholet Chalon Paris Levallois Gravelines-Dk Nancy Le Havre Roanne Le Mans Pau-Lacq-Orthez Orléans Limoges Hyères-Toulon Strasbourg Poitiers ASVEL Vichy
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
5 5 5 4 5 5 5 5 5 5 5 5 5 4 5 5
4-1 4-1 4-1 3-1 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 1-3 1-4 1-4
3-0 2-1 2-1 2-0 2-1 1-1 1-1 0-2 1-1 1-2 2-1 2-1 1-1 1-1 1-1 1-1
1-1 2-0 2-0 1-1 1-1 2-1 2-1 2-1 1-2 1-1 0-2 0-2 1-2 0-2 0-3 0-3
74,0 75,4 74,2 76,0 77,6 75,4 83,6 71,0 70,4 66,6 73,2 73,4 70,4 67,3 68,8 60,8
65,0 69,4 72,4 59,3 75,4 67,8 77,6 66,0 82,8 68,6 73,0 82,0 75,4 71,0 78,8 71,0
+9,0 +6,0 +1,8 +16,7 +2,2 +7,6 +6,0 +5,0 -12,4 -2,0 +0,2 -8,6 -5,0 -3,7 -10,0 -10,2
3 v. 2 v. 2 v. 3 v. 2 d. 1 d. 1 v. 2 d. 2 v. 1 v. 1 v. 2 d. 3 d. 1 v. 1 d. 3 d.
4-1 4-1 4-1 3-1 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 1-3 1-4 1-4
Vichy Min Tirs 3pts LF T.Larrouquis* 29 5-10 1-3 1-2 C.Sumpter* 36 3-13 1-4 3-4 J.Shuler* 33 4-8 0-2 2-2 J.Aka* 31 4-7 - 1-3 A.Eito 19 3-8 2-6 K.Reid* 39 3-8 0-2 N.De Jong 11 2-2 - 0-1 J.Djimrabaye 2 Total - 24-56 4-17 7-12
Rb Pd 7 2 7 1 1 2 8 1 1 2 8 2 1 29 14
In 1 4 2 1 8
Co BP Pts - 2 12 - - 10 - 2 10 - 5 9 - 1 8 - 5 6 1 - 4 - - 1 15 59
06/11 *Cholet bat ASVEL Cholet Min Tirs 3pts LF S.Mejia* 33 6-12 4-9 1-1 V.Avdalovic 18 5-10 5-8 1-2 A.Robinson* 32 5-13 1-4 1-1 D.Nelson* 28 4-9 - 3-3 F.Causeur* 29 4-9 0-3 R.Falker 22 3-7 C.Marquis* 14 2-3 L.Vebobe 10 1-1 C.Leonard 8 1-3 0-1 R.Duport 2 1-1 M.Diarra 4 0-1 0-1 Total - 32-69 10-26 6-7 ASVEL Min Tirs 3pts LF M.Walsh* 33 11-15 1-3 2-2 D.Jefferson* 37 9-15 - 1-1 M.Gelabale* 33 3-4 0-1 B.Fofana* 12 1-3 - 2-3 E.Jackson 8 1-2 - 2-2 C.Hammonds* 27 1-4 0-2 K.Tillie 12 1-4 A.Zizic 18 0-4 - 1-2 P.Lacombe 11 0-1 0-1 N.Bogavac 9 Total - 27-52 1-7 8-10
Rb Pd 7 3 1 1 5 3 4 5 6 5 2 1 1 - 3 - 1 1 30 19 Rb Pd 7 2 11 3 1 1 1 2 4 2 2 1 1 1 32 7
In 2 1 4 1 1 9 In 2 1 1 4
80-63 Co BP Pts - 3 17 - 3 16 3 - 12 1 - 11 - 1 8 1 - 6 1 1 4 1 - 2 - - 2 - - 2 - - 7 8 80 Co BP Pts - 2 25 1 2 19 - 2 6 - 1 4 - 2 4 - 2 2 - 3 2 - - 1 - 2 - - 1 16 63
PRO B 6e journée Vendredi 5 novembre
Évreux bat *Antibes Nanterre bat *Clermont Lille bat *Nantes *Le Portel bat Fos
81-60 98-87 78-59 88-76
Samedi 6 novembre
Aix-Maurienne bat *Quimper *Dijon bat Boulogne *Rouen bat Bourg *Charleville bat Boulazac *Châlons-Reims bat Saint-Vallier
86-77 80-68 76-74 67-62 83-79
7e journée Joués le mardi 9 novembre
Saint-Vallier – Charleville Évreux – Châlons-Reims Boulogne – Nantes Boulazac – Le Portel Nanterre – Rouen Bourg – Antibes Lille – Quimper Fos – Dijon Aix-Maurienne – Clermont
Prochaine journée 8e journée Vendredi 12 novembre
Châlons-Reims – Bourg
Le Portel – Saint-Vallier Clermont – Lille Antibes – Nanterre Fos – Boulazac Samedi 13 novembre
Dijon – Nantes Charleville – Évreux Quimper – Boulogne Rouen – Aix-Maurienne
Boxes-scores 05/11 Évreux bat *Antibes 81-60 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts M.Bojovic* 35 9-18 2-7 1-1 3 3 4 1 2 21 J.Ingram* 35 4-11 3-6 - 2 9 1 1 3 11 M.Courby* 18 4-4 1-1 - 2 1 - - 3 9 D.Ramseyer 18 2-5 - 3-4 4 - - - - 7 J.Casseus 26 1-3 - 2-4 4 1 - 2 2 4 S.Ho You Fat* 21 2-6 0-2 - - 1 1 1 1 4 L.Sambe 21 1-6 0-2 - 2 1 - - 1 2 S.Massot* 14 1-2 - 0-2 6 2 - - 2 2 L.Bengaber 7 - 1 - - - 1 Y.Siegwarth 5 0-1 - - - - - - Total - 24-56 6-18 6-11 24 18 6 5 15 60 Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.Watson* 33 7-13 1-2 5-8 4 4 3 - 3 20 D.Reed* 29 7-10 - 4 - 1 - - 14 P.Da Silva* 32 5-11 1-4 2-4 5 11 3 - 3 13 D.Davis* 30 4-6 - 3-4 2 - 3 1 2 11 L.Chelle 15 4-7 0-2 2-2 5 3 - - 1 10 S.Traore* 29 4-9 - 10 2 2 - 3 8 A.Dia 9 1-1 - 1-2 - - - - - 3 G.Filet 2 1-1 - - 1 - - - 2 M.Correa 13 0-2 - 1 1 - - 1 K.Dahak 8 0-1 - - - - - - Total - 33-61 2-8 13-20 31 22 12 1 13 81 05/11 Le Portel C.Davis* M.Campbell T.Williams* E.Choquet M.Labeyrie* G.Leburgue* J.Ludon F.N’Kembe* I.Sy Total Fos S.Gay* L.Cummard* K.Atamna Z.Bah* M.Hachad* L.Labeyrie C.Humbert M.Dia* B.Cisse Total
*Le Portel bat Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 11-20 1-1 7-8 3 4 26 8-9 - 5-10 11 30 4-8 3-6 3-3 4 4 23 5-10 2-3 2-4 4 2 28 0-5 - 3-4 5 1 14 1-1 - 1-2 2 12 1-2 0-1 1-2 1 21 0-2 - 3 2 11 0-1 0-1 - 1 2 - 30-58 6-12 22-33 34 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 11-14 0-2 2-5 2 1 28 7-12 2-5 4-5 4 2 24 3-10 2-8 2-2 4 1 30 2-7 0-2 2-2 2 3 28 3-11 0-1 0-2 10 5 12 2-4 - 2 19 1-3 0-1 - 4 2 12 1-3 0-2 - 3 9 1-3 0-1 - 1 3 - 31-67 4-22 10-16 32 17
In 1 2 1 2 1 7 In 1 1 1 1 4
88-76 Co BP Pts - - 30 2 2 21 - 5 14 - - 14 - 1 3 - - 3 2 1 3 - 2 - 1 4 12 88 Co BP Pts 3 2 24 - 4 20 - - 10 - 1 6 1 1 6 - - 4 - 2 2 - - 2 - - 2 4 10 76
05/11 Nanterre bat *Clermont Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd In S.Cisse* 29 6-13 4-8 4-6 2 - O.Bassett* 39 6-12 2-5 2-4 1 8 1 D.Bouldin* 34 4-12 0-5 5-6 9 1 K.Ouattara 20 6-7 - 7 1 3 M.Drame* 23 4-4 - 2-3 3 3 M.Guichard 23 3-6 0-1 2-2 2 4 A.N’Diaye* 16 1-1 - 4-4 5 1 1 P.Beye 2 - 2-2 - - R.Wilson 8 0-3 0-1 - 3 - 1 X.Delarue 6 0-1 - 3 - Total - 30-59 6-20 21-27 35 18 6 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In M.Riley* 36 10-18 2-7 3-4 10 3 3 L.Akono* 39 6-10 5-8 2-2 1 4 2 N.Carter* 25 6-11 - 2-4 3 3 1 W.Daniels 18 4-9 1-3 2-4 4 2 2 J.Passave-Ducteil* 17 5-9 - 0-1 5 - 3 X.Corosine* 29 2-4 - 4-4 1 1 A.Gomis 16 2-5 0-2 2-2 6 2 G.Pons 16 1-4 1-3 2-2 4 1 M.Judith 4 0-1 0-1 - - - Total - 36-71 9-24 17-23 34 16 11
98-87 Co BP Pts - 1 20 - 2 16 1 6 13 - 1 12 - 1 10 - - 8 1 1 6 - - 2 - 1 1 2 3 15 87 Co BP Pts - - 25 - 2 19 - 1 14 - 3 11 - 2 10 - 1 8 - 2 6 - 1 5 - - - 12 98
PRO B : CLASSEMENT Équipe
1 3 5 7 11 15 -
Dijon Évreux Lille Nanterre Rouen Saint-Vallier Boulazac Châlons-Reims Fos Antibes Charleville Boulogne Bourg Le Portel Aix-Maurienne Quimper Clermont Nantes
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6
6-0 6-0 5-1 5-1 4-2 4-2 3-3 3-3 3-3 3-3 2-4 2-4 2-4 2-4 1-5 1-5 1-5 1-5
3-0 3-0 2-0 3-0 3-0 3-0 3-0 3-1 3-0 2-1 2-2 2-0 2-1 2-2 0-2 1-2 1-2 0-3
3-0 3-0 3-1 2-1 1-2 1-2 0-3 0-2 0-3 1-2 0-2 0-4 0-3 0-2 1-3 0-3 0-3 1-2
75,5 83,0 72,0 85,5 74,3 83,5 73,2 70,3 79,0 75,3 66,7 75,5 76,7 77,5 74,8 77,2 77,2 65,8
59,8 72,2 66,7 75,0 75,3 79,7 68,2 75,3 75,8 78,8 74,8 78,0 76,7 75,0 82,5 81,8 86,0 81,3
+15,7 +10,8 +5,3 +10,5 -1,0 +3,8 +5,0 -5,0 +3,2 -3,5 -8,1 -2,5 0,0 +2,5 -7,7 -4,6 -8,8 -15,5
6 d. 6 d. 2 v. 4 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 1 d. 2 d. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 1 v. 2 d. 4 d. 1 d.
5-0 5-0 4-1 4-1 3-2 3-2 2-3 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4 1-4 1-4
05/11 Lille bat *Nantes 78-59 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts T.Downey* 34 6-11 1-2 1-2 1 7 1 - 3 14 A.Charles 20 5-14 2-7 - 2 - - - 3 12 O.Bardet* 29 3-8 3-6 1-2 3 2 1 - 2 10 K.Barber* 32 4-9 - 0-4 10 1 1 1 1 8 D.Gonzalvez* 28 2-6 1-3 1-1 3 1 1 - 4 6 N.Gayon 18 2-3 1-1 - 1 - - - - 5 A.Cel* 28 2-9 0-4 - 5 1 - - - 4 F.Sahraoui 8 - - 1 1 - 1 B.Pierard 3 - - - - - - Total - 24-60 8-23 3-9 25 13 5 1 14 59 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts A.Harris* 36 10-16 1-1 - 5 2 2 - 1 21 K.Bradley* 32 5-11 2-5 2-2 2 3 - - - 14 N.Taccoen* 27 5-7 - 1-2 4 1 1 - 1 11 R.Chery* 31 3-6 2-4 2-2 5 1 - - 1 10 B.Gillet 22 3-4 2-3 2-2 2 4 2 - 1 10 O.Gouez 10 1-2 - 2-4 3 1 - 1 1 4 R.Malet 8 1-2 1-2 - 1 - - - 2 3 M.Sy 7 1-2 - 1-2 2 - 1 - - 3 S.Barnette* 20 1-4 0-1 - 9 1 1 - 2 2 A.Defoe 7 0-1 - 2 - - - - Total - 30-55 8-16 10-14 35 13 7 1 9 78 06/11 *Dijon bat Boulogne Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Leloup* 31 4-9 2-4 9-12 5 3 E.Craven* 39 5-8 0-1 5-8 2 12 E.Bing* 36 6-8 - 2-6 12 1 E.Mendy* 22 5-6 0-1 - 6 1 S.Dia 18 3-6 0-1 3-5 4 B.Monclar 16 3-6 0-3 - 1 L.Aboudou 4 1-2 - 1-2 - D.Melody* 26 1-7 0-3 - - J.Tornato 4 1-2 - - A.Christophe 4 0-1 0-1 - - 1 Total - 29-55 2-14 20-33 30 18 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Stanley* 38 5-12 4-10 2-2 5 1 D.Monroe* 35 5-11 - 5-6 12 6 K.Patiejunas* 37 2-6 1-4 5-6 2 7 E.Plateau 27 4-7 1-3 - 2 1 L.Kante* 12 2-4 0-2 1-1 1 M.N’Diaye 10 2-4 0-2 1-3 1 L.Milbourne* 31 1-7 0-1 2-2 3 K.Mondesir 5 1-1 - 1 F.Raposo 5 1-1 - 2 Total - 23-53 6-22 16-20 29 15
80-68 In Co BP Pts 5 - 2 19 4 - 2 15 - - 3 14 - - 2 10 1 - - 9 1 - 2 6 - - - 3 - - 3 2 - - - 2 - - - 11 - 14 80 In Co BP Pts 3 - 3 16 2 - 3 15 1 - 5 10 - - 1 9 - - - 5 - - 3 5 3 - 1 4 - - - 2 - - 2 2 9 - 18 68
06/11 Aix-Maurienne bat *Quimper (a.p.) 86-77 Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts M.Runkaukas* 39 9-15 3-9 8-10 4 - - - 2 29 M.Jefferson* 35 6-14 - 6-7 6 - 1 4 3 18 F.Thibedore 24 3-5 1-1 0-1 2 1 - - 1 7 A.Toto N’Koté* 28 3-9 0-2 - 6 1 2 - 2 6 V.Mouillard 23 0-5 0-5 6-6 2 4 1 - 2 6 A.Rigaux* 23 1-8 0-3 3-7 3 1 - - 4 5 G.Lessort* 27 1-1 - 2-3 5 1 - 1 2 4 W.Molas 19 1-4 - 4 - - - 1 2 J.Bernage 5 - - - - - 1 J.Volcy 2 0-1 - - - - - - Total - 24-62 4-20 25-34 32 8 4 5 18 77 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts M.Sonko* 32 6-9 0-1 10-13 6 2 1 - - 22 S.Darnauzan* 44 6-14 4-8 4-6 5 4 1 - 5 20 J.Ekanga-Ehawa* 37 5-11 0-1 3-4 3 2 3 - 4 13 E.Joldersma* 36 4-8 1-2 4-6 5 3 1 - 1 13 D.Sneed* 39 4-9 - 1-2 8 2 3 1 5 9 J.Hoyaux 10 1-4 1-2 2-2 - - 1 - 2 5 M.Traoré 14 0-2 - 2-2 2 - - - - 2 T.Yvrande 12 0-1 - 2-2 3 - - - - 2 E.Andre 1 - 1 - - - - Total - 26-58 6-14 28-37 33 13 10 1 17 86 06/11 *Rouen bat Bourg Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Poupet 30 5-13 4-7 - 3 4 D.Giles* 26 7-14 0-1 0-1 7 1 R.Taylor* 27 4-10 1-3 4-4 1 5 C.Thioune* 31 6-11 0-3 - 4 D.Williams* 34 2-9 0-5 4-4 6 5 J.Siggers* 27 3-9 0-1 2-2 7 1 W.Soliman 14 2-5 - 2-2 7 N.Samake 6 0-1 - 1-2 2 M.Diakite 5 0-1 0-1 - 2 Total - 29-73 5-21 13-15 39 16 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Tsagarakis* 20 6-9 3-6 - 3 1 C.Ferchaud 26 5-9 2-4 2-2 1 D.Coleman* 33 4-8 - 4-6 4 2 K.Corre* 34 4-6 1-2 2-3 8 5 J.James* 29 3-8 0-2 5-7 4 2 P.Bitee* 24 2-3 1-2 2-2 3 3 J.Delhomme 16 1-1 - - 1 C.Koma 14 1-5 - 3 J.Sanchez 4 0-1 0-1 - 2 1 Total - 26-50 7-17 15-20 28 15
In 4 3 1 8 In 2 1 2 1 6
76-74 Co BP Pts - 2 14 - - 14 - 4 13 - - 12 1 1 8 - 2 8 - 1 6 - 1 1 - - 1 11 76 Co BP Pts - 2 15 - 2 14 - 2 12 - - 11 1 3 11 - 3 7 - 1 2 - 3 2 1 1 2 17 74
06/11 *Châlons-Reims bat Saint-Vallier 83-79 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts G.Radonjic 29 8-16 5-11 - 3 2 1 - - 21 D.Wilson* 31 5-10 2-5 5-6 4 2 1 - 2 17 B.Mullins* 35 5-15 2-7 2-3 4 5 1 - 5 14 N.Diakite 29 3-7 0-1 4-6 16 - - 3 3 10 J.Bestron 16 3-5 - 1-2 6 1 - - - 7 G.Chathuant* 18 2-5 1-3 1-2 - 1 1 - 3 6 C.Daniels* 17 2-3 - 1-2 - 3 3 1 2 5 H.Jalce* 11 1-3 - 1-3 1 - 1 - - 3 K.Joss Rauze 9 0-1 - - - - - 1 B.Mangin 5 0-1 - - - - - 1 Total - 29-66 10-27 15-24 34 14 8 4 17 83 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Denave* 32 4-8 0-1 7-9 5 7 1 - 4 15 Y.Holland 17 6-10 2-4 1-3 3 - 2 - 1 15 C.Bronchard* 30 5-10 - 2-6 5 2 - - 2 12 M.Tensorer* 31 3-5 1-1 2-2 2 1 - - 1 9 27 3-8 2-3 - 6 4 1 - 2 8 K.Shiloh* B.Vounang* 26 3-7 - 1-1 2 - - 1 4 7 F.Tortosa 16 3-6 0-1 - 1 1 1 - 2 6 K.Bichard 14 2-6 1-3 - 4 1 2 - 1 5 Y.Zonnet 7 1-1 - 2 - 1 - 2 2 Total - 30-61 6-13 13-21 30 16 8 1 19 79
11
CHIFFRES 06/11 *Charleville bat Boulazac Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In C.Rouse* 30 8-13 0-2 2-2 9 - J.Doyne* 34 5-14 1-5 5-8 5 3 2 J.McClark* 30 2-7 0-1 5-8 4 1 1 G.Florimont 14 4-5 0-1 - 4 - 1 D.Kaba* 27 3-8 1-5 - 2 3 2 Y.Zachee 26 2-4 1-1 2-6 4 4 D.Jean-Joseph 23 1-2 - 4 1 1 N.Boundy 12 0-1 0-1 - 4 1 1 Y.Akinocho 3 - - - K.Morlende* 1 - - - Total - 25-54 3-16 14-24 36 13 8 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In W.Gradit* 37 6-16 1-7 - 2 2 1 C.McIntosh* 34 4-9 1-3 2-4 1 1 2 A.McKenzie* 27 5-11 1-2 - 6 1 3 F.Adjiwanou 21 2-5 0-2 4-6 8 - 4 Y.Gaillou 14 3-4 1-1 - - - M.Badiane* 19 3-9 0-1 - 7 - D.Diarra 14 2-2 - 2 - 1 T.Dubiez* 20 1-6 0-2 - 3 2 A.Kerckhof 14 0-1 0-1 - 2 5 Total - 26-63 4-19 6-10 31 11 11
67-62 Co BP Pts 1 6 18 - 2 16 - 2 9 - 2 8 1 - 7 - 3 7 - 2 2 - - - - - - 2 17 67 Co BP Pts - 3 13 - 3 11 1 2 11 1 4 8 - 1 7 - 1 6 - - 4 - 2 2 - - 2 16 62
ESPOIRS 5e journée *Paris Levallois bat Le Mans 55-41 *Gravelines-Dk bat Poitiers 66-65 *Chalon bat Strasbourg 88-84 ASVEL bat *Cholet 74-66 Pau-Lacq-Orthez bat *Hyères-Toulon 81-64 Le Havre bat *Limoges 85-74 *Nancy bat Roanne 82-81 65-61 Vichy bat *Orléans Classement : 1- Nancy (5-0), 2Paris Levallois, Pau-Lacq-Orthez, Gravelines-Dk (4-1), 5- Le Havre, Chalon, Cholet (3-2), 8- Roanne, Hyères-Toulon, ASVEL, Le Mans, Limoges (2-3), 13- Vichy, Orléans, Strasbourg, Poitiers (1-4).
LEGA 4e journée *Cantu bat Teramo 82-70 Varèse bat *Trévise 72-67 91-87 *Sienne bat Caserte 97-76 *Milan bat Brindisi *Avellino bat Rome 72-65 Bologne bat *Pesaro 70-66 *Crémone bat Montegranaro 82-80 97-90 *Sassari bat Biella Classement : 1- Milan (4-0), 2Bologne, Varèse, Sassari, Sienne, Cantu (3-1), 7- Crémone, Avellino, Pesaro, Biella, Montegranaro (2-2), 12- Rome, Trévise, Brindisi (1-3), 15Caserte, Teramo (0-4).
EUROLEAGUE
10 journée e
GROUPE A 3e journée *Khimki Moscou bat Vitoria 64-60 *Kaunas bat Gdynia 74-68 a.p. Maccabi Tel-Aviv bat *Partizan Belgrade 67-54
4e journée
LIGA ACB 6e journée 75-67 91-72 97-90 60-57 81-67 71-59 83-53 73-71 83-61
Joués le mercredi 10 novembre
Jeudi 11 novembre
Real Madrid - Bamberg Classement : 1- Rome, Olympiakos, Real Madrid, Bamberg (2-1), 5- Malaga (1-2), 6- Charleroi (0-3).
GROUPE C 3e journée
Joués le mercredi 10 novembre
Fenerbahçe - Sienne Cibona Zagreb - Cholet
€
,90
SEULEMENT
Jeudi 11 novembre
176 pages joueurs de Pro A, Les portraits des NBA et LFB ! Les calendriers ionale 1, NBA Pro A, Pro B, Nat Ligue Féminine Les infos des clubs es + Les cases dédicac E - AL
Banvit – Le Mans Oldenbourg – Kazan
GROUPE B
Estudiantes Madrid – PAOK Salonique Trévise – Roanne
EUROCHALLENGE 1e journée
Nizhny Novgorod – Gravelines-Dk Saint-Pétersbourg – Szolnoki
GROUPE H
80-57 73-69 69-61
Féminines LFB 5 journée e
Lattes-Montpellier - Challes 67-66 *Toulouse bat Charleville 71-64 *Bourges bat Calais 74-45 *Tarbes bat Basket Landes 68-65 Hainaut bat *Aix 63-56 *Arras bat Villeneuve d’Ascq 68-60 Mondeville bat *Nantes-Rezé 76-74 Classement : 1- Bourges (5-0), 2Tarbes (4-0), 3- Nantes-Rezé (3-1), 4- Basket Landes, Lattes-Montpellier (3-2), 6- Hainaut, Aix, Arras, Challes
• Pro B • NM1 • LFB • NBA
176 pages Format poche
M 04806 - 1 H - F: 4,90
3:HIKOSA=[UY^UV:?a@k@k@b@f;
EUROCUP GROUPE A
1
L Guide L ’O F F I C I E T unique E K S A B U D 4 • Pro A
Valencia - Milan Panathinaikos - Efes Pilsen Classement : 1- Olimpija Ljubljana (3-0), 2- Panathinaikos, Efes Pilsen (2-1), 4- Milan, Valencia (1-2), 6- CSKA Moscou (0-3).
Nancy – Ostende Orléans – Mons-Hainaut
Olympiakos - Charleroi Malaga - Rome
SA IS ON 20 10 -2 01
Joué le mercredi 10 novembre
GROUPE A 93-66 79-69 74-56
4e journée
4e journée
LE GU ID E DE LA
CSKA Moscou - Olimpija Ljubljana
Mardi 16 novembre
GROUPE B 3e journée
/10 13:07 Page1 page 1 16/09
4e journée
GROUPE F
Khimki Moscou - Maccabi Tel-Aviv Classement : 1- Khimki Moscou, Vitoria, Maccabi Tel-Aviv, Kaunas (2-1), 5- Partizan (1-2), 6- Gdynia (0-3).
*Sienne bat Cibona Zagreb *Cholet bat Lietuvos rytas Fenerbahçe bat *Barcelone
.QXP_Mise en
COUV OKbis
*Efes Pilsen bat Milan 82-74 *Valencia bat CSKA Moscou 82-57 *Ljubljana bat Panathinaikos 85-84 a.p.
ASVEL – Göttingen Besiktas – Vrsac
Joués le mercredi 10 novembre
*Olympiakos bat Malaga *Bamberg bat Charleroi Real Madrid bat *Rome
TOUJOURS DISPONIBLE
GROUPE D 3e journée
Mardi 16 novembre
Jeudi 11 novembre
Saint-Quentin bat *Brest 82-77 94-79 *Denek Bat bat Sorgues 81-68 Liévin bat *Orchies *Angers bat Roche 75-64 81-64 *Blois bat Le Puy Bordeaux bat *Centre Fédéral 91-60 GET Vosges bat *Souffelweyersheim 77-72 78-69 Challans bat *Saint-Etienne Denain bat *Saint-Chamond 79-73 Classement : 1- Denain (10-0), 2- Bordeaux (8-2), 3- Saint-Quentin (7-3), 4- Blois, GET Vosges, Angers, Challans (6-4), 8- Saint-Étienne, Brest, Saint-Chamond, Sorgues (5-5), 12Souffelweyersheim, Orchies, Denek Bat (4-6), 15- Le Puy, Roche, Liévin (3-7), 18- Centre Fédéral (0-10).
Jeudi 11 novembre
Barcelone - Lietuvos rytas Classement : 1- Sienne, Fenerbahçe (3-0), 3- Barcelone (2-1), 4- Cholet (1-2), 5- Lietuvos rytas, Cibona Zagreb (0-3).
(2-2), 10- Mondeville, Villeneuve d’Ascq (2-3), 12- Toulouse, Charleville (1-4), 14- Calais (0-5).
L2 9e journée Nice bat *Rennes 62-38 *Limoges bat Centre Fédéral 68-65 *Roche bat Reims 73-57 Lyon bat *Angers 56-50 *Pau-Lacq-Orthez bat Dunkerque 65-61 *Perpignan bat Aplemont 77-66 Graffenstaden bat *Pleyber Christ 57-55 Voiron bat *Armentières 71-68 Classement : 1- Lyon (9-0), 2- Roche, Reims (8-1), 4- Limoges (7-2), 5- Voiron, Nice (5-4), 7- Graffenstaden, Pleyber Christ, Angers, Dunkerque (4-5), 11Rennes, Perpignan, Armentières (3-6), 14- Centre Fédéral, Pau-Lacq-Orthez (2-7), 16- Aplemont (1-8).
EUROLEAGUE 2e journée GROUPE A *Kosice bat Mondeville 76-57 *Cracovie bat Pecs 70-68 Tarente bat *Riga 72-49 Classement : 1- Tarente (2-0), 2Mondeville, Pecs, Cracovie, Kosice (1-1), 6- Riga (0-2).
GROUPE B *Sopron bat Madrid 82-52 *Fenerbahçe bat Gospic 109-82 Ekaterinbourg bat *Gdynia 80-62 Classement : 1- Sopron, Fenerbahçe, Ekaterinbourg (2-0), 4- Gdynia, Madrid, Gospic (0-2).
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1e journée
Gdynia - Partizan Belgrade Vitoria - Kaunas
NATIONALE 1
Barcelone bat *Séville *Valladolid bat Badalone *Fuenlabrada bat Saragosse *Menorca bat Grenade Vitoria bat *Valencia *Bilbao bat Alicante *Real Madrid bat San-Sebastian *Estudiantes bat Gran Canaria Malaga bat *Manresa
Classement : 1- Barcelone, Vitoria, Real Madrid (5-1), 4- Bilbao, Badalone, Fuenlabrada, Valladolid, San-Sebastian, Malaga (4-2), 10- Gran Canaria, Saragosse, Menorca (3-3), 13- Séville (2-4), 14- Valencia, Estudiantes, Grenade, Alicante (1-5), 18- Manresa (0-6).
Seulement
GROUPE C *Tarbes bat Prague 81-77 *Spartak Moscou bat Galatasaray 66-40 *Salamanque bat Kaunas 75-55 Classement : 1- Salamanque (2-0), 2Galatasaray, Kaunas, Spartak Moscou, Tarbes (1-1), 6- Prague (0-2).
GROUPE D *Valence bat Bourges 74-47 62-61 *Brno bat Orenbourg Schio bat *Gorzow 74-70 Classement : 1- Valence, Schio (2-0), 3- Bourges, Brno (1-1), 5- Gorzow, Orenbourg (0-2).
petites annonces E-mail :
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12
DOSSIER
LES MEILLEURS ÉTRANGERS DE PRO B
Stéphane Vuillemin / ALM Évreux
Claire Macel / JSF Nanterre
De gauche à droite : Mykal Riley, Calvin Watson, Lee Cummard, William Daniels et Devonne Giles (la saison dernière avec Nantes).
www.via-studio.fr / Fos Ouest Provence
LES CINQ CADORS D
Brisons le suspense. La cuvée étrangère de Pro B 2010-11 ne recèle pas de talent hors-norme, comme le Palois Teddy Gipson l’an passé. Le passage à trois « non-JFL » ne semble pas avoir affecté la qualité globale. Au contraire. S’il fallait retenir cinq noms... Par Antoine LESSARD
Mykal Riley (Nanterre)
L’HYPERACTIF 1,98 m
25 ans Ailier 2e saison Stats 2010-11 15,0 pts à 56,1% 7,8 rbds 3,2 pds 2,5 ints 21,8 d’éval.
• L’ailier au bandeau avait laissé entrevoir un potentiel évident lors de son premier opus avec Nanterre, mais son inconstance sur la globalité de la saison l’avait pénalisé dans le référendum du MVP. La question ne se posera plus en juin prochain. Riley est proprement incontournable. Auteur de 25 points, 10 rebonds et 32 d’éval’ samedi dernier à Clermont, le voilà leader à l’évaluation. Un tour de force pour un extérieur. L’ancien joueur d’Alabama n’est pas un croqueur, loin s’en faut – moins de 10 tirs tentés par match. D’ailleurs, le jeu de Nanterre très ciblé vers l’intérieur pourrait le desservir mais Riley remplit toutes les colonnes statistiques. Un joueur sans faiblesse notoire qui n’est pas pour rien dans la réussite actuelle de la JSF. Le tout dans la quasi-indifférence générale, son
nom étant rarement cité par les coaches consultés. « C’est un très joli joueur. Shooteur, slasheur », glisse Olivier Cousin (Quimper). « Il faut qu’il soit capable d’avoir cet impact sur la longueur.»
Calvin Watson (Évreux)
LE MULTI-CARTES 1,95 m
25 ans Ar./Ailier 1ère saison Stats 2010-11 16,5 pts à 56,1% 3,5 rbds 3,5 pds 2,3 ints 16,7 d’éval.
• Rémy Valin a fait un joli tir groupé avec ses trois Américains. Dans le lot, le musculeux Calvin Watson (98 kg) n’est pas le moins intéressant. Le champion de Hongrie et MVP du All-Star Game démontre, outre ses qualités de scoreur (18,7 pts en 2009, 17,7 pts en 2010) un discernement et une créativité rares. Un joueur qui sait se rendre utile même lorsqu’il ne score pas, comme ce fut le cas il y a deux semaines contre Rouen. « Un joueur très complet, créatif, très présent sur les temps forts du match, capable de jouer
pour lui quand il le faut ou de faire jouer l’équipe », détaille Fabien Romeyer (Lille), qui connaît bien le joueur pour l’avoir déjà vu évoluer en Hongrie. « Il est performant dans des registres différents, c’est le déclencheur parmi les trois US d’Évreux », appuie Fabrice Courcier (Bourg). Cela n’enlève rien aux qualités de Daviin Davis – un avion – et Drake Reed. Eux-aussi pourront prétendre, comme Watson, à une place dans le Top 10 des étrangers si l’ALM maintient sa position en haut de classement.
Lee Cummard (Fos-sur-Mer)
MONSIEUR PROPRE 2,00 m
25 ans Ar./Ailier 2e saison Stats 2010-11 16,8 pts à 57,7% 5,0 rbds 1,7 pd 1,5 int 16,6 d’éval.
• Ses stats 2009-10 (11,7 pts à 50%) ne rendaient pas justice à Cummard. Pour sa première saison à Fos, le rookie sorti de Brigham Young « était un peu trop effacé, il avait du mal à prendre le leadership de
13
DOSSIER
Pascal Allée / Hot Sports
Claire Macel / JSF Nanterre
DE L’ANTICHAMBRE
l’équipe », d’après son coach, Rémi Giuitta. Cummard prouve que le FOPB a été bien inspiré de le confirmer. Sa qualité de tir détonne dans la division (13/30 à 3-pts). L’ailier dégaine droit, vite, haut et à bon escient. « Une très belle qualité de shoot, un joueur propre. La doublette extérieure avec Hachad les porte bien », approuve Michel Veyronnet (Rouen). « Il est pas mal aussi balle en main et apporte dans beaucoup de secteurs », ajoute Savo Vucevic (Antibes), visiblement séduit par l’ailier. « C’est un vrai joueur de basket, qui sait tout faire, très intelligent, avec une grosse culture de jeu, très dur à défendre », résume Giuitta. Même s’il peut souffrir physiquement au plus haut-niveau, un basketteur de cette trempe ne restera pas longtemps en Pro B.
comporté en ESAKE pour sa saison rookie (13,4 pts, 4,7 rbds à Kavala en 2009, avec Pape-Philippe Amagou et Alain Digbeu) avant de rejoindre la D-League. Le profil physique et athlétique de cet intérieur, large, dense, mobile, rappelle celui de l’ex-Nanterrien Steffon Bradford, avec quelques centimètres de plus. En cinq journées, Daniels a posé son empreinte sur le championnat (34 points et 10 rebonds contre Quimper lors de la 5e journée). Les coaches sont unanimes. Pluvy (SaintVallier) : « Normalement, ce n’est pas un
Devonne Giles (Rouen)
MONEY IN THE BANK 2,03 m
27 ans Pivot 2e saison Stats 2010-11 14,5 pts à 53,6% 9,5 rbds 19,2 d’éval.
• Le SPO Rouen n’a pris aucun risque en enrôlant le pivot de Nantes. Le recordman de double-doubles la saison dernière (15) est reparti sur les mêmes bases statistiques : 4 en 6 matches. Une assurance tout-risque. Rémi Giuitta est fan. « Il a tout l’arsenal : gros bagage technique en plus des qualités athlétiques, un shoot extérieur fiable. Il est encore meilleur à Rouen qu’à Nantes. » « Ce n’est pas forcément le meilleur défenseur de la terre », précise Michel Veyronnet. Mais pour le reste, son pivot US lui apporte entière satisfaction. « Si tous mes joueurs étaient au niveau de Devonne Giles, on ne serait pas à 3v-2d. En plus, c’est un garçon remarquable. » Le message est passé. Contrairement à de jeunes intérieurs du championnat (voir ci-après), Giles n’a plus une énorme marge de progression. Mais Guillaume Quintard (Aix-Maurienne) le voit bien « faire un petit tour en Pro A. » Pourquoi pas avec Rouen – où il a signé pour 1+1 – à condition que le SPOR se remette la tête à l’endroit et atteigne son objectif de remontée immédiate. n
« Si tous mes joueurs étaient au niveau de Devonne Giles, on ne serait pas à 3v-2d »
William Daniels (Nanterre)
L’EXPLOSIF 2,03 m
24 ans Ailier-F. 1ère saison Stats 2010-11 19,80 pts à 52,2% 7,8 rbds 2,0 pds 1,8 int 18,6 d’éval.
• La Pro B est très clairement une étape pour Will Daniels avant de voir plus haut. D’ailleurs, l’Américain s’est bien
Michel Veyronnet
joueur de Pro B. » Cousin : « Il peut tirer extérieur avec une grosse qualité de drive, c’est le joueur qui m’a le plus impressionné à ce jour. » Romeyer : « Adroit, technique, très puissant, c’est le niveau au-dessus. » Daniels figure dans le Top 5 aux points et à l’éval’, tout en sortant du banc et en jouant moins de 26 minutes. Pascal Donnadieu (Nanterre) tempère : « Il a tendance à se relâcher un peu, il doit gagner en constance, être toujours dans l’agressivité et dans l’intensité. » Le meilleur est encore à venir ?
LES MENTIONS HONORABLES DE BASKETNEWS l Parmi les têtes connues, Justin Ingram (1,85 m, 25 ans, Antibes) est considéré comme le meilleur combo du championnat. L’ancien meneur de Saint-Étienne, Bourg et Clermont est capable de sortir de gros cartons offensifs, brille sur pickand-roll et demeure un danger derrière l’arc. Un pion essentiel de l’OAJLP, qui satisfait Savo Vucevic par son respect des consignes. Déjà vu à son avantage à Saint-Vallier il y a deux saisons, Sean Barnette (1,93 m, 24 ans) confirme avec Lille (15,5 pts à 50,0%, 7,0 rbds, 15,8 d’éval’). « Dans le sacrifice du collectif lillois, il est présent dans sa ligne de stats », note Fabrice Courcier. Une rareté en Pro B, cet ailier possède tout le registre du poste 3 (drive, shoot, post-up). « Il est compétiteur, talentueux mais il peut encore beaucoup progresser », assure Fabien Romeyer. D’après son coach, Michel Veyronnet, Jason Siggers (1,92 m, 25 ans) est décevant pour ses débuts à Rouen – « Ses choix ne sont pas pertinents ». L’ex-Lillois déchire derrière l’arc (7/31). Il n’empêche que sa qualité intrinsèque ne fait aucun doute. On n’est pas n°2 du référendum 2010 par hasard. « En poste 2, il n’y a pas plus fort dans le championnat », estime Laurent Pluvy qui le compare à un petit Jordan. La montée en puissance est programmée. Chez les rookies, le combo de Clermont, O’Darien Bassett (1,88 m, 24 ans), intrigue par ses qualités athlétiques phénoménales, couplées à une bonne lecture. La paire intérieure de Boulogne composée de Landon Mibourne (2,01 m, 23 ans) et Darryl Monroe (2,02 m, 24 ans) fait parler d’elle. Le premier est une sorte de 4-3 explosif, le second brille par son sens du jeu et sa polyvalence (21,7 d’éval, 2e de Pro B). Hors US, le Lituanien Marius Runkauskas (1,89 m, 24 ans, Quimper), meilleur scoreur de Pro B (19,3 pts) jouit d’une bonne cote, malgré le mauvais classement de l’UJAP et une adresse extérieure en berne (30,4% à 3-pts). Pascal Donnadieu : « Une valeur sûre en Pro B, un joueur actif avec de bons fondamentaux. » Fabrice Courcier : « Il est capable de faire des choses brillantes. » La paire de la JDA, Errick Craven-Erroyl Bing, est peu plébiscitée. Pourtant, au sein d’une équipe à forte vocation défensive, le premier aligne des stats de premier plan : 15,5 pts, 5,2 pds, 2,8 int et 18,0 d’éval’ (7e), le second signe pratiquement un double-double en moyenne (10,0 pts et 9,2 rbds).« Défensivement, j’ai une paire ricaine qui tient bien la route », précise Jean-Louis Borg. Des qualités pas toujours appréciées à leur juste valeur.
14
CHIFFRES
PRO A staTs cumulées (après 5 journées) Joueur
11- LIMOGES (2-3)
6- LE HAVRE (3-2)
1- CHOLET (4-1) MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Joueur
MJ Min
3pts
LF
Chris Massie
5
32
37-69 53,6
0-2
55,0 11,0 2,4 0,6 0,6 1,4 17,0
Zack Wright
5
31
25-59 42,4
0-5
66,7 4,8 5,4 1,0 0,2 4,2 14,0
Raphaël Desroses
5
27
18-36 50,0 11-22 80,0 2,4 1,2 1,8 0,2 1,8 11,0
R.T. Guinn
5
23
14-31 45,2 7-14 100,0 4,6 1,2 0,6 0,6 1,6 7,8
Aurélien Salmon
5
15
13-24 54,2 10-18 50,0 3,2 0,2 0,4
17-48 35,4 6-22 83,3 4,8 1,4 0,6 0,2 1,2 9,0
Ralph Biggs
1
20
0-4
13-44 29,5 2-17 54,5 3,4 3,2 2,0 0,4 1,8 6,8
Cedrick Banks
4
26
9-36
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Bernard King
5
34
29-66 43,9 6-23 73,3 5,0 5,8 0,8 0,2 2,4 15,0
23-48 47,9 4-13 100,0 5,0 1,6 0,6 0,8 0,8 11,0
Wes Wilkinson
5
29
24-53 45,3 10-24 71,4 6,2 1,0 0,2 0,4 1,2 12,6
22
18-37 48,6 3-10 81,3 2,4 3,2 1,4 0,4 1,6 10,4
Joseph Jones
5
27
27-44 61,4
28
20-42 47,6 5-15 25,0 4,4 3,4 1,8
John Cox
5
30
18-57 31,6 4-23 76,5 2,6 3,0 1,0
5
22
13-41 31,7 9-25 87,5 0,6 2,0 1,0 0,2 1,8 8,4
Nicholas Pope
5
22
Luc-Arthur Vebobe
4
19
10-15 66,7
0-2
33,3 7,8 2,0 1,3 1,0 2,0 5,5
Yohann Sangare
5
32
Randal Falker
5
23
13-25 52,0
0-0
25,0 5,2 1,0 1,2 1,0 0,8 5,4
Maxime Zianveni
2
16
5-12
41,7
0-0
75,0 5,0
-
1,0
40,0 3,0 0,2 0,2 0,6 0,8 4,0
Ousmane Camara
5
16
8-16
50,0
0-0
37,5 5,4
-
0,6 0,4 1,2 3,8
Fabien Paschal
3
4
3-6
50,0
1-1
100,0 1-1
Samuel Mejia
5
30
30-66 45,5 7-24 84,2 4,8 3,4 1,0
Antywane Robinson
5
27
DeMarcus Nelson
5
Fabien Causeur
5
Vule Avdalovic
Claude Marquis
5
11
9-16
56,3
0-0
Romain Duport
2
8
4-8
50,0
0-0
-
2,5
Christophe Leonard
4
11
4-12
33,3
0-4
-
2,8 0,5
Mamoutou Diarra
5
9
3-13
23,1
1-9
-
0,4 0,4 0,4
0-2
-
0-0
-
-
-
1,0
-
-
-
1,4 16,6
1,0 9,2
0,5 0,5 4,0
-
-
3,5 6,5
0,7 0,3 2,3
4
8
3-3
-
0,4 1,4
Benjamin Sousa
1
1
0-0
-
0-0
-
-
-
-
-
-
-
Adrien Boivin
1
1
0-0
-
0-0
-
-
-
-
-
-
-
Total
5
- 147-349 42,1 30-112 59,6 44,2 15,4 7,4 3,2 12,2 75,4
Total
5
- 147-325 45,2 29-102 70,1 37,4 17,6 8,6 4,0 11,8 74,0
-
-
-
50,0 0,8 0,8 0,3 0,3 0,5 2,0
7- ROANNE (3-2)
2- CHALON (4-1) MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Joueur
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
50,0 1,6 3,4 0,8
-
0,8 4,2
-
0,6 4,2
Frédéric Weis
5
11
3-7
42,9
Travarus Bennett*
2
8
0-3
-
Total
5
- 133-310 42,9 38-112 65,3 39,2 17,8 5,8 2,0 15,4 73,2
Joueur
MJ Min
Souleyman Diabate
Joffrey Lauvergne
5
18
16-32 50,0
1-7
Michel Jean Baptiste Adolphe
5
16
14-24 58,3
0-0 100,0 4,4 0,6 0,4 0,4 1,0 6,4
Alade Aminu
5
19
13-29 44,8
0-0
50,0 4,6 0,6 0,6 0,8 1,6 6,2
Bryant Smith
5
13
5-15
33,3
1-6
91,7 1,8 0,4 0,4
Nicolas Lang
5
15
7-17
41,2
4-9 100,0 2,2 1,0 0,4 0,2 0,4 4,4
Jordan Aboudou
1
1
0-1
-
Total
5
- 133-299 44,5 35-105 77,6 34,8 17,2 9,4 2,6 13,2 75,4
0-1
58,3 4,6 1,0 0,8 0,8 1,0 8,0
-
-
-
-
-
0,8 4,4 -
-
3- PARIS LEVALLOIS (4-1) Tirs
%
3pts
LF
4-8
76,0 6,6 0,8 0,6
Rb Pd
In Co Bp Pts -
2,4 17,0
19-37 51,4 10-16 92,6 2,0 5,2 1,8
-
1,8 14,6
Lamont Hamilton
5
26
31-50 62,0
20-44 45,5 11-28 61,5 7,4 2,8 0,8
24-66 36,4 4-18 63,6 6,2 1,8 1,8 0,2 2,2 11,8
Kevin Houston
5
31
20-67 29,9 43525 69,2 4,6 3,2 0,8
Jonte Flowers
3
25
11-24 45,8
Andrew Albicy
5
30
David Noel
5
34
20-44 45,5 10-23 54,5 5,2 2,8 1,4 0,8 3,4 11,2
Marcellus Sommerville 5
32
17-50 34,0 7-24 80,0 5,6 2,2 1,2 0,8 1,6 9,8
Bracey Wright
5
28
19-40 47,5 5-16 50,0 1,6 1,8 1,4 0,6 1,6 8,8
Jimmal Ball
4
21
9-28
32,1
3-7
25,0 2,8 3,0 1,3 0,3 0,8 5,5
Guillaume Yango
4
12
4-11
36,4
0-0
85,7 2,3 0,5 0,3 0,8 0,3 3,5
Nigel Wyatte
5
12
6-17
35,3
0-1
44,4 2,0 0,4 0,6
Wilfrid Aka
5
11
5-8
62,5
1-4
Jonathan Leria
1
2
0-1
-
0-0
Total
5
- 130-286 45,5 40-99 73,2 31,8 16,8 8,2 3,0 13,6 74,2
-
2,2 0,8
50,0 1,0
-
-
0,8 3,2
-
-
0,6 2,2
-
-
-
1,0
4- GRAVELINES-DUNKERQUE (3-1) Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Yannick Bokolo
4
32
23-40 57,5 5-12 69,2 5,8 4,5 2,8
Cyril Akpomedah
4
30
20-40 50,0 6-16 41,7 7,5 1,5 0,3 1,3 2,0 12,8
Ben Woodside
4
31
14-41 34,1 3-13 73,7 2,8 4,0 0,8
-
2,3 11,3
-
1,0 9,3
Juby Johnson
4
17
14-28 50,0 4-16 100,0 1,3 0,3 0,5
Dounia Issa
4
20
9-16
56,3
Jeff Greer
4
18
6-19
31,6 5-13 25,0 2,5 0,8 1,0
0-0
-
2,5 15,0
42,9 8,3 1,8 0,3 0,8 1,8 5,3
Rudy Jomby
4
21
8-24
33,3 2-12
2
5
3-4
75,0
1-1 100,0
Mike Fraser
3
16
5-11
45,5
0-0
Fréjus Zerbo
3
3
1-3
33,3
0-0
Chrislain Cairo
1
1
0-1
-
0-0
Chris Owens*
4
16
Total
4
- 113-252 44,8 26-88 62,7 46,3 15,5 7,3 2,3 15,0 76,0
0-5
4,0 1,8 1,5
0,5 4,5
Jonathan Rousselle
10-25 40,0
-
-
-
-
1,3 4,5
-
0,5 4,5
1,0
-
-
5,3 0,3
-
-
2,0
-
-
-
-
1,0
-
-
-
72,2 4,8 0,3 0,3
0,3 1,3 3,3
-
0,3 0,7 -
-
1,0 8,3
5- NANCY (3-2) Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Paccelis Morlende
2
11
2-6
33,3
0-1
75,0 6,6 1,2 0,8 1,0 1,2 5,2
Nobel Boungou Colo
5
13
3-10
30,0
0-0
Total
5
- 138-343 40,2 30-94 70,9 39,4 15,0 8,2 1,4 14,4 73,4
28,6 1,2 0,2 0,4 0,2 0,2 3,6
13- STRASBOURG (2-3)
8-23
Alex Dunn
5
16
10-20 50,0
0-1
Alexis Tanghe
5
9
7-11
2-3
34,8 6-16 100,0 1,8 2,8 0,2
-
1,8 5,8
Philippe Braud
5
13
7-22
31,8 4-13
Jean-Michel Mipoka
5
9
5-13
38,5
-
1,4
-
Total
5
- 144-320 45,0 55-156 77,3 38,6 18,6 7,6 1,6 15,2 83,6
2-6 100,0 1,0 0,2
0,4
-
0,8 3,6
-
-
0,8 2,8
8- LE MANS (2-3) 3pts
LF
0-1
73,7 8,2 1,2 1,2 1,6 2,2 14,0
Rb Pd
In Co Bp Pts
-
1,8 11,4
John McCord
5
28
24-50 48,0
45,5 7,0 0,2 0,8
-
2,8 10,6
Abdoulaye Mbaye
5
18
16-32 50,0 5-14 76,9 1,2 1,2 1,4
-
1,4 9,4
Pervis Pasco
5
32
18-35 51,4
Alain Digbeu
5
28
12-32 37,5 7-23 63,2 2,4 2,8 2,0 0,4 1,4 8,6
0-2 0-0
38,9 6,8 0,8 2,2 1,2 1,0 8,6
5
24
7-24
29,2 2-12 66,7 2,2 4,6 1,4
-
3,2 4,0
5
16
4-15
26,7 3-12
-
1,8 2,2
Issife Soumahoro
2
3
1-4
25,0
Total
5
- 131-296 44,3 28-101 56,4 34,4 15,2 11,8 1,6 16,2 70,4
-
1,8 11,6
Antoine Diot
5
25
14-36 38,9 6-20 80,0 2,4 3,2 2,2 0,4 2,0 7,6
Marc-Antoine Pellin
5
25
14-26 53,8
3-6
41,7 3,6 4,8 1,0
Ryvon Covile
5
18
12-27 44,4
0-0
64,3 4,2 0,8 0,2 0,2 1,0 6,6
Joao Paulo Batista
5
22
14-29 48,3
0-0
50,0 2,8 1,4
Charles Lombahe-Kahudi 3
14
4-7
57,1
2-4
66,7 1,7 0,3 0,7
Thierry Rupert
5
9
5-13
38,5
0-0
-
Henri Kahudi
4
3
1-3
33,3
0-2
-
Total
5
- 139-288 48,3 32-87 63,4 34,4 16,8 8,6 2,8 16,0 71,0
-
-
1,8 7,2
0,2 1,8 6,4 -
2,0 4,7
1,0 0,2 0,2 0,2 0,8 2,0 -
-
-
-
-
0,5
9- PAU-LACQ-ORTHEZ (2-3) Joueur
MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
73,9 5,0 3,8 0,5
Rb Pd
2,0
In Co Bp Pts
Kenny Younger
4
30
21-40 52,5
Tommy Gunn
4
26
15-35 42,9 5-11 90,0 2,0 2,3 2,0 0,5 2,3 11,0
Rasheed Wright
4
28
16-49 32,7 6-28 83,3 2,8 1,3 1,0
Pierre-Yves Guillard
4
23
17-27 63,0
5-9
50,0 6,3 0,5 1,3 0,3 2,0 10,3
Pape Badiane
4
24
14-30 46,7
0-1
60,0 5,0 0,8 0,3 1,0 0,8 7,8
Carl Ona Embo
4
23
10-28 35,7 2-12 100,0 3,8 2,0 1,0
-
2,5 6,3
Guillaume Costentin
4
14
4-8
50,0
3-7 100,0 1,5 2,0 0,5
-
0,5 3,3 0,8 1,5
-
1,0 15,0 4,0 10,8
27,3
0-4
-
1,5
0,3
-
2-8
25,0
0-4
-
2,3 4,0 0,3
-
1,5 1,0
63,6 7,3 0,8 1,3 0,5 1,0 13,8
Yann Devehat
4
4
1-1
100,0 0-0
-
-
0,5 0,5
Total
4
- 103-237 43,5 22-85 77,4 33,5 16,5 7,0 1,8 17,0 67,3
-
Demetric Bennett
5
30
22-56 39,3 9-24 78,6 3,6 4,4 2,0
Michael Bauer
4
27
15-29 51,7 6-18 50,0 3,3 2,0 1,0 0,5 2,5 9,8
Slaven Rimac
5
21
18-43 41,9 5-16 83,3 2,0 1,8 0,8
-
1,8 12,8 2,0 9,2
Jean-Frédéric Morency 2
15
5-10
50,0
0-3
50,0 1,5 1,5 0,5
-
1,5 6,0
Mickael Var
16
5-13
38,5
0-2
50,0 3,0 0,7 1,0
-
1,3 4,0
0-0 100,0 2,0 0,5
Tremaine Ford
4
8
7-13
53,8
Laurent Sciarra
5
32
5-17
29,4 4-13 100,0 3,2 5,8 1,6
Tanguy Ramassamy
2
14
3-6
50,0
0-0
-
2,0 1,5 0,5 0,5
Frédéric Moncade
3
14
3-7
42,9
2-3
-
1,3 1,7 0,7
Georgi Joseph
2
19
2-6
33,3
0-0
-
3,0 0,5 1,5 0,5 1,0 2,0
Rémi Lesca
1
2
0-0
-
0-0
-
1,0
Total
5
- 140-301 46,5 30-95 62,7 29,6 18,4 9,8 1,2 14,4 70,4
-
-
-
Rb Pd
Joueur
MJ Min
Tirs
%
-
Rb Pd
-
3pts
LF
Davon Jefferson
5
28
36-60 60,0
0-0
56,3 8,4 0,8 1,0 0,8 1,0 16,2
In Co Bp Pts
Matt Walsh
2
34
13-24 54,2
2-7
80,0 6,5 4,5 2,5 0,5 4,5 16,0
Cliff Hammonds
5
31
22-42 52,4 4-14 50,0 5,0 3,4 1,0 0,8 2,4 10,0
-
1,3 3,8
Mickael Gelabale
5
31
19-36 52,8 3-10 80,0 2,6 2,4 0,2 1,2 3,0 9,8
-
2,2 3,2
Kim Tillie
5
16
16-26 61,5
1-2
Andrija Zizic
5
21
12-36 33,3
0-0
75,0 2,6 1,6 0,6
Bangaly Fofana
5
11
6-11
54,5
0-0
60,0 2,8 0,8 0,2 0,8 0,6 3,6
-
-
3,0
0,7 2,7 -
-
10- ORLÉANS (2-3) LF
15- ASVEL (1-4)
-
-
-
3-11
24-38 63,2
3pts
LF
1-9
-
9
27
%
3pts
-
20
4
Tirs
%
-
4
Travon Bryant
MJ Min
Tirs
-
4
31-63 49,2 4-15 47,4 2,8 1,0 1,6
Joueur
MJ Min
-
Evan Fournier
31
3
Joueur
50,0
0,6 2,8 0,4
Cédric Gomez
5
0-1
14- POITIERS (1-3)
1-3
-
2,0 15,0
Antoine Mendy
In Co Bp Pts
John Linehan
5
34
19-52 36,5 5-19 96,4 3,0 5,4 4,0
-
1,6 14,0
Akin Akingbala
4
28
17-26 65,4
Kenny Grant
3
24
9-20
Victor Samnick
5
23
21-48 43,8
Stephen Brun
5
24
16-33 48,5 6-20
Willie Deane
1
13
2-4
50,0
0-2
Saidou N’Joya
5
14
4-13
30,8
0-5
Moussa Badiane
5
11
4-14
28,6
0-0
Total
5
- 132-310 42,6 35-109 81,7 37,4 16,4 9,2 3,0 16,8 77,6
62,5 3,8 1,2 0,8 0,2 1,6 7,6 -
0,8 5,4
Edwin Jackson
5
11
4-17
23,5
0-6
85,7 2,2 0,8 0,6
-
1,4 2,8
Paul Lacombe
3
14
2-8
25,0
0-5
25,0 1,3 2,3 0,7
-
1,0 1,7
Léo Westermann
4
10
1-8
12,5
0-5 100,0 1,0 1,3
Nebojsa Bogavac
3
13
0-5
-
Angel Daniel Vassallo* 2
30
8-29
Total
- 139-302 46,0 13-69 67,1 39,0 16,2 7,0 4,4 17,2 68,8
5
16- VICHY (1-4) Joueur
MJ Min
Tirs
0-5
-
50,0 2,7 0,7 0,3
-
1,0 1,0
-
1,0 0,3
27,6 3-15 85,7 5,0 1,5 2,5 1,0 4,0 12,5
%
3pts
LF
0-0
66,7 7,8 0,5 1,0 2,0 1,8 10,5
Rb Pd
In Co Bp Pts
Frank Elegar
4
33
17-34 50,0
Curtis Sumpter
5
28
15-48 31,3 2-12 81,8 5,6 1,0 0,8 0,6 1,2 10,0
Jamal Shuler
5
30
21-54 38,9 3-18 75,0 2,2 2,0 1,2 0,2 1,2 9,6
J.R. Reynolds
5
24
14-41 34,1 7-19 69,2 3,4 3,6 0,6
-
3,0 8,8
Maleye N’Doye
5
23
15-31 48,4 7-17 50,0 0,8 0,6 1,4
-
0,8 8,0
Amara Sy
5
28
12-36 33,3 2-12 88,9 4,0 1,0 1,0 1,2 1,8 6,8
Thomas Larrouquis
5
24
18-41 43,9 6-17 60,0 3,6 1,6 0,8
-
1,2 9,6
Zach Moss
4
18
12-27 44,4
0-0
75,0 5,8 1,0 0,5 0,3
Kareem Reid
5
34
15-44 34,1 3-14 50,0 2,0 6,6 1,6
-
3,0 7,2
2-4
42,9 6,6 1,6 1,8
Etienne Brower
4
31
11-38 28,9
1-7
57,1 6,5 1,5 0,8 0,5 1,3 6,8
Jonathan Aka
5
15
8-16
50,0
0-0
69,2 3,4 0,4 0,8 0,2 2,0 5,0
Antoine Eito
5
13
6-22
27,3 3-17 50,0 1,0 0,8 0,6
Nicolas De Jong
3
6
3-5
60,0
Jimmy Djimrabaye
2
2
0-0
-
Total
5
- 114-302 37,7 18-85 66,7 33,6 14,0 7,2 3,2 12,0 60,8
-
6,8
-
1,6 6,6
-
1,8 3,0 0,8
-
1,4 5,8
2-2
-
1,0 0,8 0,8
-
0,3 2,0
0-1
-
Jamar Smith
5
22
14-37 37,8
-
2,0 4,0
Aldo Curti
5
26
12-40 30,0 5-20
-
1,8 3,2
Maël Lebrun
4
9
3-6
50,0
William Hervé
1
7
0-1
-
Total
5
- 122-318 38,4 42-121 72,3 36,6 14,8 8,6 2,6 12,6 66,6
0,2 1,4 1,6
21-46 45,7 3-10 60,0 4,6 1,2 1,8
Aymeric Jeanneau
3,4 1,4 1,8
20-47 42,6 6-18 100,0 8,0 1,0 1,0 0,2 0,6 10,2
-
23
Steeve Essart
-
20-52 38,5 11-28 80,0 5,0 2,6 0,8 1,0 2,2 13,4
-
2,6 14,8
5
23-45 51,1 12-32
26
2,4
-
Justin Hawkins
24-54 44,4 9-22 83,3 4,8 3,6 1,6 0,2 3,4 12,4
27
-
28-58 48,3 7-25 57,9 6,4 1,6 1,8
32
5
88,9 1,0 2,8 0,4
In Co Bp Pts
29
28
5
-
Rb Pd
5
5
Adrien Moerman
2,0 3,0
LF
Ricardo Greer
5
Troy Bell
5,8 2,0 1,0 0,2 2,2 7,6
2,5 2,0
75,0 2,2 0,6 0,8 0,6 0,4 1,8
Benjamin Dewar
1,7 14,3
-
3pts
0,6 2,4
-
Alex Acker
-
-
%
0,3 3,3
28-48 58,3
13-39 33,3 9-25 88,9 2,7 1,3 1,3
71,4 3,4 0,4 0,8 0,4 2,8 10,6
Tirs
1,5 1,5 1,0
-
31
27-61 44,3 7-18 66,7 9,0 2,6 1,2 1,2 2,4 14,6
1-6
MJ Min
-
-
5
27
2,3 11,7
Joueur
40,0 3,4 0,4
Alain Koffi
39
-
8,0
0,6 7,6
2-6
15
0,3 1,3 0,7
-
-
0-0
5
-
-
36,4
3
-
-
35,7
5
45,0 7-14 90,9 0,7 2,3
62,5 8,0 1,0
4-11
1,8 7,6
Ralph Mims
70,0 10,5 0,5 1,3 1,3 2,0 12,0
1-2
13-31 41,9 8-17 80,0 1,4 1,8 1,0 5-14
-
Tremmell Darden
0-0
50,0 3,7 1,3 1,7 0,3 2,0 8,7
12
61,5 6,8 1,8 1,2
%
3,4 10,4
1-3
12
Alex Gordon
Tirs
14,3
-
2,4 11,8
3
15-23 65,2
MJ Min
1-7
-
5
14-35 40,0 4-15 88,9 3,2 5,6 2,2 0,2 2,6 9,6
26
Joueur
In Co Bp Pts
Laurent Legname
24
63,6
95,2 7,0 2,0 1,2 0,4 2,0 18,0
Vincent Masingue
5
Uche Nsonwu-Amadi 5
0-0
LF
0-0
29
17
1,6 8,6
3pts
34
25
-
1,0
5
5
14-39 35,9 9-27 100,0 5,0 1,4 2,2
-
5
1
26
-
Tony Washam
Shaun Fein
5
Rb Pd
0,4 0,4 1,6
Damir Krupalija
Tony Dobbins
Ilian Evtimov
-
35-63 55,6
1,2 12,0
2,2 8,6
-
33
2,2 15,4
-
%
0-0
5
-
14-32 43,8 2-12 68,4 2,8 5,0 0,8
Tirs
28,6 3,6
0-2 100,0 1,5
Rick Hughes
-
29
6,0
42,1
18-47 38,3 11-33 86,7 6,8 1,8 0,6
5
-
2,8 5,5
27,3 3-12 75,0 2,2 1,4 0,2
24-47 51,1 11-25 85,7 2,0 3,2 0,8
Steed Tchicamboud
MJ Min
%
-
1,6 7,4
8-19
30
Luka Bogdanovic
MJ Min
Tirs
2,0 3,0 0,3
-
6-22
12- HYÈRES-TOULON (2-3)
3-9
-
-
21
27
33
MJ Min
MJ Min
25,0 4-26
75,0 3,0 1,0 1,0
17
5
5
1,2 17,0
0-2
In Co Bp Pts
5
Pape Philippe Amagou 5
Blake Schilb
-
-
Rb Pd
5
21-51 41,2 2-11 93,8 4,8 5,4 1,8 0,4 2,8 11,8
29-59 49,2 16-32 73,3 2,2 1,8 2,0
%
Xane D’Almeida
36-79 45,6 15-44 50,0 4,4 1,8 1,0 0,2 2,4 18,0
30
Tirs
Karim Souchu
32
5
K.C. Rivers
MJ Min
5
Marquez Haynes
Joueur
1,0
-
1,8 10,6
Gédéon Pitard
3
Joueur
-
-
1,0 2,0
2
Joueur
31,6 9,6 0,4 1,6 1,0 0,4 12,0
-
Mérédis Houmounou
Joueur
0-1
Joueur
-
-
-
-
-
-
0-0
-
-
0,6 4,0
1,3
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0,3
-
2,0
0-0 100,0 0,5
-
-
-
-
1,0
Pro B
15
échos FRANCE
« Notre défense est sensiblement identique à celle qu’on avait à Vichy »
Hervé Bellenger / IS
Jean-Louis Borg
PRO B : DIJON ÉTOUFFANT
LÉGITIME DÉFENSE Mardi, hors bouclage, Dijon se déplaçait à Fos-sur-Mer, et accueillera Nantes demain. En tout cas, le week-end dernier, il ne restait plus qu’Évreux pour suivre la cadence de la JDA, victorieuse de ses six matches par un écart moyen de près de 16 points. Des succès marqués du sceau de Jean-Louis Borg : la défense.
L
e principe du casse-tête chinois est aussi simple que sa résolution est compliquée : le problème est clairement identifié, mais rien n’y fait, vous pouvez essayer encore et encore, vous ne trouvez quasiment jamais la solution. Depuis le début de la saison de Pro B, chaque semaine, un entraîneur a le droit de s’exercer au casse-tête chinois bourguignon. Alors il se creuse les méninges, il met en place une stratégie, il espère : après tout, pourquoi pas moi ? Samedi dernier, Germain Castano, le coach de Boulogne-sur-Mer, est le 6e à avoir tenté sa chance. Le 6e à avoir déposé les armes. Affronter la JDA a cela d’énervant pour ses adversaires qu’ils ont parfaitement identifié le point fort des Bourguignons, la défense, mais qu’ils ne savent pas comment y échapper. « On avait préparé quelque chose, mais la qualité des joueurs de Dijon a fait la différence », commente Nikola Antic, coach de Châlons-Reims ; « On
arrivait parfois à mettre leur défense en échec mais il y avait toujours une dernière main qui trainait pour repousser le ballon », enchérit Rodrigue M’Baye, coach de Charleville-Mézières. Après six matches, la JDA était clairement la meilleure défense de Pro B, limitant ses adversaires à moins de 60 points en moyenne (59,8).
Après Vichy, Dijon Jean-Louis Borg, après avoir construit Vichy comme un petit village d’irréductibles Gaulois qui résistaient encore et toujours à l’envahisseur, a fait de Dijon, un échelon plus bas, un château fort. « Notre défense est sensiblement identique à celle qu’on avait à Vichy », convient l’entraîneur de la JDA, « la philosophie, la vision et l’organisation sont les mêmes. Notre volonté n’est pas de nous adapter, mais d’imposer notre défense. Elle n’est pas ciblée par rapport à tel joueur ou telle équipe.» Les principes premiers de cette organisation
ont, depuis le temps, été assimilés par ses confrères. « Ils trappent à l’intérieur de la raquette, et sont très vite sur les aides », explique Fabien Romeyer de Lille, « ils trappent toujours au poste haut et ils font beaucoup de rotations. Ils restent toujours dans le même système, en préparation ils avaient fait de la zone mais pas en championnat », note Nikola Antic. Ces « victimes du système Borg » ajoutent que la défense dijonnaise, à multiplier les rotations, laisse des tirs ouverts... « Encore faut-il les mettre », corrigent M’Baye et Antic. Là est une des forces de l’agressivité dijonnaise : faire douter puis déjouer l’attaquant. « On essaie que les autres équipes ne soient pas dans une situation qu’elles ont l’habitude de rencontrer défensivement », explique Borg, « ce qui les amène à faire des choix qui sortent de leur registre, ça a des chances de baisser leur pourcentage. »
« Mélody, un tueur » Avant d’évoquer des systèmes, de décortiquer un style de jeu, tout part de l’activité des joueurs. « Borg n’a pas inventé cette défense », acquiesce Antic, « mais il a trouvé les bons joueurs pour l’appliquer. » Et cet été, en partant de Vichy, Borg a eu la très bonne idée d’emmener dans ses valises David Mélody, son capitaine, et Jérémy Leloup, qu’il considère déjà comme
un joueur d’expérience. « La différence, c’est Leloup et Mélody », assure Antic. « Les Américains sont bons dans beaucoup d’équipes, Dijon en plus a ces Français qui sont là avant tout pour mettre en place la philosophie du coach. » Un avis partagé par Romeyer, qui loue encore plus l’importance de Mélody. « C’est un tueur, quand son équipe a du mal, lui arrive et met 2, 3 paniers. Et en défense il peut stopper n’importe quel joueur.» Un 3e tricolore, beaucoup moins attendu, sort du lot en la personne d’Elson Mendy (12,8 pts et 5,7 rbds pour 15,8 d’éval), jusqu’alors anonyme en Pro A avec Strasbourg. « Elson est très perfectible, mais il a déjà passé un cap depuis son arrivée à Dijon », se réjouit Borg. À ce trio s’ajoutent les deux Américains, l’axe 1-5 Errick Craven-Erroyl Bing, duo phare de la Pro B en 2008-09 avec Clermont, quand Craven avait été élu MVP étranger. Le tout forme un 5 majeur ultra costaud, avec sur le banc des valeurs sûres (Christophe, Dia) et des jeunes (Monclar, Aboudou, Tornato, Prénom). « On peut progresser sur l’incorporation de nos jeunes », convient Borg. « Ils ont déjà pris de l’avance et ne sont pas encore au taquet », prévient Romeyer. Le casse-tête continue... n Yann CASSEVILLE
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échos FRANCE
VATY VERS ORLÉANS
RETOUR À LA CASE DEPART ? À la peine en championnat, Orléans est à la recherche d’un intérieur pour remplacer Zach Moss, blessé. La piste la plus chaude renvoie vers une vieille connaissance : Ludovic Vaty.
Jean-François Mollière
T
out ça, pour ça ? Il y a moins de deux mois, Christophe Dupont était catégorique. « Le retour de Ludovic Vaty est inimaginable. C’est complètement exclu », assurait le président orléanais. En début de semaine, le ton avait radicalement changé. Privé de son pivot américain Zach Moss, blessé le 30 octobre contre Gravelines et absent jusqu’à fin décembre, le club du Loiret est en quête d’un nouvel intérieur, pour faire la pige, voire plus. L’OLB a lancé des lignes, a même contacté un ancien de la maison, Terence Dials, mais sans succès. Alors le week-end passé, comme si elle n’avait jamais vraiment été enterrée, la piste Vaty a resurgi. Vendredi, Dupont a rencontré Olivier Mazet, l’agent du joueur, à Levallois, en marge de la rencontre entre le PL et Le Mans. Naguère impensable, la réintégration du jeune pivot « fugueur » était à l’ordre du jour. « Avec Philippe Hervé, nous souhaitons que Ludovic revienne, mais pour l’instant, cela reste une hypothèse », précisait le dirigeant orléanais lundi soir. « À l’époque, j’avais dit que son retour
était exclu parce qu’on n’avait pas de nécessité, on avait construit l’équipe sans lui. Les choses ont évolué en raison des blessures. » Le pépin de Zach Moss – deux côtes cassées après un choc avec Bokolo – a changé la donne. Indisponible pour plus de six semaines, l’infortuné pivot US laisse la possibilité à l’OLB d’engager un pigiste médical. Mais après de vaines recherches, le club a changé d’optique. « On s’oriente plutôt vers un joueur que l’on garderait jusqu’à la fin de la saison. On préfère prendre notre temps, privilégier le qualificatif plutôt que de se précipiter en prenant un pigiste ponctuel. »
Opérationnel d’ici un mois Installé à Pau depuis son transfert avorté à Grenade, Vaty (21 ans) n’est pas encore apte à la compétition. Blessé à un ligament de la cheville, il a cependant repris l’entraînement récemment et pourrait être de nouveau opérationnel d’ici un mois. Une perspective qui aiguise forcément les appétits : Orléans n’est pas seul sur le coup. Mais à la table des négos, le club possède un atout que les autres n’ont pas. Depuis son faux départ à Grenade, Vaty doit en effet toujours de l’argent à l’OLB, 85.000 euros, ce qui correspond à la prime du transfert. « Si Ludo signe à droite ou à gauche,
BOURHIS : UN AN DÉJÀ
Frédéric GONELLA
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Hervé Bellenger / IS
l C’était le 1er novembre 2009, à l’aube, sur une route plongée dans le brouillard, près de Dijon. Quelques heures seulement après avoir signé le meilleur match de sa carrière naissante, devant les caméras de Sport+, Jonathan Bourhis périssait au volant de son véhicule. Maudite Toussaint. À 19 ans, le meneur de la JDA et des Bleuets, grand espoir du basket français, quittait prématurément la scène. Ce petit écho est là pour dire très simplement que nous ne l’avons pas oublié. Si, comme pour nous, son souvenir vous est cher, allez donc faire un tour sur Youtube, où plusieurs vidéos d’hommage lui sont dédiées. Le morceau de rap que lui a consacré son ami T-Rab, intitulé « Je sais », est particulièrement émouvant. F.G.
il y a aura toujours ce buy-out à régler », prévient Dupont. « S’il signe chez nous, on négociera. » Un point épineux qui incite le joueur et son représentant à privilégier la piste orléanaise. « Il peut être de l’intérêt de tous de trouver un compromis », explique ainsi Olivier Mazet dans les colonnes de la République du Centre. « Ludo est un garçon sensé, qui a connu un été à la fois difficile et heureux (naissance de son bébé, ndlr). Il arrive au bout du tunnel. » Et au bout du tunnel donc, ce sera probablement un retour à la case départ. Une bonne nouvelle pour le club et la Pro A. Pourtant, si l’affaire se conclut, elle n’effacera pas les difficultés immédiates de l’équipe, privée de numéro 5 de métier et fébrile. Vainqueurs poussifs de Vichy samedi dernier (63-59), après une série de trois défaites, les Orléanais sont toujours à la recherche de la bonne formule. « On a forcément des doutes, quand on perd des matchs, la confiance n’est plus là, on est plus hésitant », avouait Amara Sy après le succès sur la JAV. Avec un déplacement à Villeurbanne vendredi, puis le coup d’envoi de l’EuroChallenge mardi, contre les Belges de Mons-Hainaut, les boys d’Hervé vont entrer dans le dur. Il va falloir serrer les fesses jusqu’à l’arrivée des renforts. « C’est une période plus difficile que prévu », admet le président. « Cette équipe est encore en construction, fragile. Mais on va faire le maximum, prendre les orientations pour se repositionner. Je reste confiant sur le long terme. » A priori, ce sera avec Vaty. n
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échos FRANCE
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SAMI DRISS (BORDEAUX)
« JE DOIS MONTRER TOUTE MA PROGRESSION » Sami Driss, c’est l’incontournable valeur sûre des JSA Bordeaux. Capitaine, leader, il marque, il intercepte, il passe, et voit le basket de la même façon que son président, Boris Diaw, en altruiste. Sami Driss, c’est le fer de lance de l’opération remontée en Pro B à Bordeaux.
Le pari de l’Australie Né dans une famille littéralement attirée par le basket, où tout le monde pratique, « mon père s’entraîne encore avec une N3 à 65 ans, alors tu vois un peu le tableau ! » ; Sami s’essaye d’abord à un peu tout, histoire d’échapper à la passion familiale. Vite repris, il débute à Sceaux avant de prendre la direction de Vanves, le club de son cœur, en N2. Scoreur dans l’âme, il termine deuxième meilleur marqueur de N2 en 2005 (21,1 pts) année de la montée en Nationale 1. « Vanves en N1, c’est l’histoire d’une bande de copains qui jouent ensemble », se remémore l’ailier bordelais. « Ça se passe bien, on finit dans les huit (8e exactement, ndlr), avec un groupe inchangé, une bande de potes, c’était ça qui était important pour moi. Mais j’avais pris une décision avec ma femme, c’était celle de partir pour voir autre chose. » À 24 ans, Sami est en pleine bourre basket. Pourtant, ses études terminées, au lieu de se consacrer à sa carrière, il part en Australie. « C’est la plus belle année de ma vie, faite de débrouille, de boulots de merde, mais aussi de découverte, c’est une année qui restera à jamais en moi. Là-bas,
le basket c’était compliqué mais dès le lendemain de mon arrivée j’ai trouvé une salle de basket. J’ai fini par jouer comme intérieur à un niveau très très bas, on est intoxiqué ou non tu sais (il rit). » En France, son frère se démène car Sami veut reprendre sa carrière. Une mauvaise expérience humaine à Challans en N1 en 2007-08 et puis Sami doute, est proche de retourner à Vanves, et finit par débarquer à Bordeaux l’année de la montée en Pro B.
Bordeaux, Boris, Bonnard ! « J’ai eu de la chance, » détaille Sami. « Je trouve un club qui ressemble à une famille, avec un coach emblématique (Tommy Davis, ndlr), une bande de copains qui mangeaient ensemble, allaient au ciné ensemble et gagnaient ensemble. » 31 matches plus tard les JSA gagnent le droit de découvrir la Pro B. Sami, qui a signé pour neuf mois, a rempli son contrat : 12,9 points, 4,1 rebonds, 2,6 interceptions, idem aux passes, un vrai couteau suisse qui rend des services des deux côtés du terrain. Les JSA le re-signent pour deux ans, lui aussi va pouvoir monter en Pro B. « Je la découvre, le début de saison se passe bien, on est dans la continuité de la montée, mais on a du mal à l’extérieur », soupire-til. « Malheureusement, on a des blessés, la mécanique n’est plus la bonne, on perd la dynamique de groupe. Perso, la Pro B me paraît être une progression continue pour moi, j’ai souffert un peu physiquement mais j’ai su faire évoluer mon jeu je pense, moins dans la pénétration, plus dans le stop-tir, dans le shoot extérieur. » Meilleur intercepteur de la Pro B (2,9), il rend 10,6 points, 5,0 rebonds et 3,6 passes dans la débâcle, des stats qui font dire qu’il a largement sa place dans cette division. « Il est évident qu’il a sa place en Pro B » dit de lui Thomas Darnauzan, direx des JSA. « Et c’est pour ça que l’on est content de l’avoir avec nous en N1. Mais son année en Pro B, elle lui a montré deux
« J’ai trouvé une salle de basket le lendemain de mon arrivée en Australie » choses : un, qu’il avait le niveau, deux, qu’il avait envie d’y rejouer. » Cette saison, Sami Driss éclate en N1. En bon capitaine, il montre l’exemple. Leader à l’évaluation de la N1, il affiche 14,9 points, 4,9 passes, et 1,9 interception. Il tient la mène en relais de Gauthier Darrigand, car Ahmed Fellah est blessé, il gueule quand cela ne va pas, et il court partout, tout le temps, sur tous les ballons. « L’année de Pro
JSA Bordeaux
C
omme le bon vin, l’âge le rend meilleur. Comme le bon vin, Sami Driss se bonifie avec les années. Quoi de plus normal pour un joueur évoluant à Bordeaux depuis trois ans me diriez-vous ? Il n’empêche, à 28 ans Sami Driss (1,96 m) effectue sa plus belle saison dans le Bordelais sous le maillot des JSA. Capitaine de l’équipe, leader à l’évaluation (18,3) de la division, capable de noircir une feuille de stats dans les grandes largeurs, Sami Driss surfe sur une bonne grosse vague de plaisir. « Je me plains absolument pas en ce moment », sourit-il à peine dérangé en plein sandwich. « Et je ne me prends pas au sérieux. Je ne sais d’ailleurs pas trop si le basket est vraiment sérieux pour moi, je joue par pur plaisir. »
B m’a fait du bien, et descendre en N1 me permet de montrer toute ma progression. C’est une année où je suis le plus adroit à l’extérieur, et ça m’ouvre des portes pour trouver mes partenaires, et je suis plus lucide dans mes choix. » Des choix d’altruiste, des choix que doit particulièrement apprécier son président de l’autre côté de l’Atlantique. n Thomas FÉLIX
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GROUPE A Unics Kazan Le Mans SB Banvit BK Ewe Baskets Oldenburg Calendrier du Mans 16/11 : *Banvit – Le Mans 23/11 : *Le Mans – Oldenburg 30/11 : *Unics – Le Mans 07/12 : *Le Mans – Unics 14/12 : *Le Mans – Banvit 21/12 : *Oldenburg – Le Mans
GROUPE B Hemofarm Vrsac Besiktas Istanbul ASVEL Lyon-Villeurbanne BG Göttingen Calendrier de l’ASVEL 16/11 : *ASVEL – Göttingen 23/11 : *Vrsac – ASVEL 30/11 : *ASVEL – Besiktas 07/12 : *Besiktas – ASVEL 14/12 : *Göttingen – ASVEL 21/12 : *ASVEL – Vrsac
GROUPE C Gran Canaria Budivelnik Kiev BC Siauliai Buducnost Pogdorica
GROUPE D Aris Salonique Azvomash Mariupol Hapoel Galil Gilboa Cedevita Zagreb
GROUPE E Panellinios Athénes Galatasaray Istanbul NGC Cantú GasTerra Flames Groningen
GROUPE F Chorale Roanne Benetton Treviso Estudiantes Madrid PAOK Salonique Calendrier de Roanne 16/11 : *Benetton – Roanne 23/11 : *Roanne – Estudiantes 30/11 : *PAOK – Roanne 07/12 : *Roanne – PAOK 14/12 : *Roanne – Benetton 21/12 : *Estudiantes – Roanne
GROUPE G Cajasol Sevilla CEZ Nymburk Hapoël Jérusalem VEF Riga
GROUPE H ALBA Berlin Krasnye Krylia Samara Pepsi Caserta Anwill Wloclawek
LE MANS, L’ASVEL ET ROANNE EN EUROCUP
SANS COMPLEXE ? Compétition où, traditionnellement les clubs français ne brillent pas, l’Eurocup semble cette année plus accessible aux pensionnaires de Pro A. Roanne, l’ASVEL et Le Mans sont en tout cas persuadés qu’ils peuvent y faire quelque chose. Tant mieux. Par Florent de LAMBERTERIE
«
Les équipes françaises sont largement capables de faire quelque chose en compétition européenne, encore faudrait-il arrêter de dire qu’on ne peut pas, parce que je n’entends que ça dans la presse. » Jean-Denys Choulet en a visiblement marre du défaitisme à la française même si, depuis la création de la « C2 » version ULEB en 2002, force est de constater que nos clubs français n’ont pas franchement brillé dans l’antichambre de l’Euroleague. En huit années d’existence, seules six équipes françaises ont atteint le stade du « Last 16 », et deux seulement – l’ASVEL en 2006 et Strasbourg en 2007 – ont réussi à se hisser jusqu’aux quarts. Un constat chiffré pas catastrophique mais qui incite à la prudence même si, grande nouveauté, cette année les clubs euxmêmes semblent vouloir placer la barre plus haut. Un vent nouveau, en quelque sorte. « Depuis que j’ai repris les rênes de l’équipe, mon sentiment c’est que Le Mans cherche une crédibilité au niveau européen », nous dit J.D. Jackson. « En championnat, on est toujours là en haut de l’affiche, mais en coupe d’Europe on ne faisait rien. Et l’an dernier, pour la première fois c’était positif. On était dans une poule difficile et on a été au Last 16, en frôlant les dernières phases. Donc cette année, j’ai beaucoup d’ambition. On a envie de faire quelque chose, on n’est plus là juste pour dire qu’on fait une coupe d’Europe. » Du côté de Roanne, le discours est du même tonneau. « Je ne connais pas bien toutes les équipes mais tout est faisable, il n’y a rien d’insurmontable », juge JeanDenys Choulet. « On souhaite clairement atteindre le deuxième tour », annonce pour sa part Vincent Collet, l’entraîneur de l’ASVEL qui tient tout de même à rappeler que l’Eurocup est loin d’être une compétition dévaluée. « Au football, la ligue des champions c’est 48 équipes. Au basket, l’Euroleague n’en compte que 24 mais l’Eurocup c’est 32 équipes donc les deux réunies, ça fait 56 équipes, ça
revient presque à la ligue des champions. Ça signifie donc qu’il y a un vrai niveau même si c’est beaucoup plus formaté pour les clubs français et puis on a eu des équipes plus redoutables. Je me souviens du Dynamo Moscou il y a quelques temps, Lietuvos rytas il y a deux ans, Valence l’an dernier… Je ne crois pas que ce soit le cas cette année, pour moi, il n’y a pas d’équipe super dominante. » À commencer par celles du groupe de l’ASVEL, loin d’être hors de portée.
la plupart méconnus, Vrsac compte surtout dans ses rangs le pivot Milan Macvan (2,05 m, 20 ans) l’un des plus beaux jeunes talents d’Europe qui tourne à près de 30 d’évaluation depuis le début de la saison. « Leur parcours en Adriatic league laisse penser qu’ils sont meilleurs qu’on pourrait le penser », se méfie Collet. « Et puis les échos qu’on a par Trumo Bogavac, dont c’est le club de cœur, indiquent que c’est une équipe qui joue très bien au basket. » Un adversaire dont il faudra se méfier donc, de même que Göttingen, vainqueur de l’EuroChallenge l’an dernier. Très américanisée (8 passeports US dans le roster) à l’image des clubs allemands, l’équipe coachée par l’Américain (encore un !) John Patrick a perdu ses trois éléments moteurs cet été – Taylor Rochestie, Ben Jacobson et Chris Oliver – qui avaient conduit le club à la 3e place de la saison régulière. À la peine en ce début de saison (3v-6d), les Allemands peuvent toujours s’appuyer sur leur public chauffé à blanc, l’un des plus intimidants d’Europe d’après Jean-Denys Choulet, victime des Allemands en demi-finale d’EuroChallenge l’an dernier. Le dernier adversaire, Besiktas, 4e en ligue turque l’an dernier, semblait moins fort sur le papier mais c’était avant de signer Allen Iverson, dont la venue à l’Astroballe le 30 novembre prochain fait déjà saliver. « C’est signe d’ambition », estime Vincent Collet. « Ça reste surtout un joueur qui peut faire basculer un match à lui tout seul, même si le Besiktas n’était pas une grosse équipe avant son arrivée. » Avec l’ancien Palois Mire Chatman à ses côtés, « The Answer » forme déjà une paire d’arrières qui pourrait bien tout ravager.
« Pas d’équipe super dominante » Vincent Collet
Joe Murphy/NBAE via Getty Images
LE PLATEAU
Iverson à l’Astroballe « De prime abord, ça me paraît à peu près homogène et ce sont des équipes contre qui les clubs français peuvent jouer », reconnaît Vincent Collet, pour qui les Serbes d’Hemofarm font partie du paquet des bons outsiders. Leaders en Adriatic League après six journées (5v-1d), les Serbes ont fini 3e de la compétition l’an dernier, derrière les deux pensionnaires d’Euroleague que sont le Partizan Belgrade et le Cibona Zagreb. Peuplé de joueurs pour
« Rien à envier » pour Roanne Dans le groupe A, la Chorale entend bien ne pas faire de complexe face à ses adversaires aux noms prestigieux. « Quand tu écoutes les noms, tu te dis : putain les pauvres ! Mais ces grands noms ne sont plus ce qu’ils étaient », avance Jean-Denys Choulet. « Ce sont des équipes abordables. On perdra peut-être tous nos matches, je n’en sais rien, mais je n’ai rien à envier
19
Le Mans dans la poule du favori ? Côté manceau, la donne est différente. Éliminés au Last 16 l’an dernier, les Sarthois tombent dans une poule délicate, c’est le moins que l’on puisse dire. Si les Turcs de Banvit ont été battus par les hommes de J.D. Jackson deux fois au tour préliminaire d’Euroleague, ils ont depuis reçus pas mal de renforts (Antonio Graves, Keith Simmons, Lance Williams…) et
PALMARÈS
Année Vainqueur 2003 Pamesa Valencia
pointent à la 2e place du classement en Turquie (3v-1d). De leur côté, les Allemands d’Oldenburg ont fini premiers de la saison régulière avant de chuter en playoffs. Avec dans leur rangs quelques noms bien connus du basket français (Mindaugas Lukauskis, Rickey Paulding…), les Allemands sont bien placés en championnat (3e, 6v-3d) et voudront sans nul doute faire mieux que leur douloureux parcours en Euroleague de l’an dernier (1v-9d, dernier du groupe D). Reste que Le Mans devra mettre ces deux équipes derrière car le troisième larron, Kazan, n’est pas tout à fait du même standing. « Avant le tirage, on les mettait dans les deux ou trois équipes qu’on voulait éviter », nous avoue J.D. Jackson. « Si tu prends l’effectif, le budget, c’est très difficile de dire qu’ils ne sont pas favoris. » Club qui monte en Russie, Kazan s’impose comme la troisième force du basket russe derrière le CSKA et le Khimki, et a recruté fort. Kelly McCarty, Ricky Minard, Slavko Vranes, Zakhar Pashutin, Hasan Rizvic… De biens jolis noms qui viennent s’ajouter à Marko Popovic, Maciej Lampe, Terrell Lyday ou encore Petr Samoylenko. Un roster qui ne dépareillerait pas en Euroleague et qui fera figure avec l’ALBA Berlin de favoris dans la course au titre. À moins, bien sûr, qu’un de nos clubs français ne crée la surprise. n
LE FORMAT • Premier Tour
8 groupes de 4 équipes (32 au total) qui s’affrontent en matches aller-retour (6 matches par équipe). Les deux premiers de chaque groupe accèdent au Last 16.
• Last 16
4 groupes de 4 équipes (16 au total) qui s’affrontent en matches aller-retour (6 matches par équipe). Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale.
• Quarts de finale
Affrontement en deux matches allerretour. Les vainqueurs de chaque quart accèdent au Final 4.
• Final Four
Demi-finale et finale sur un match sec, lieu restant à définir. Le vainqueur est automatiquement qualifié pour l’Euroleague 2011-12.
MVP de la finale Dejan Tomasevic
2004
Hapoël Jérusalem
Kelly McCarty
2005
Lietuvos rytas Vilnius
Robertas Javtokas
2006
Dynamo Moscou
Ruben Douglas
2007
Real Madrid
Charles Smith
2008
Joventut Badalona
Rudy Fernandez
2009
Lietuvos rytas Vilnius
Marijonas Petravicius
2010
Power Electronics Valencia
Matt Nielsen
ILS ONT FINI EN EUROPE
LE TOP TEN ers DES NBA
Comme Allen Iverson cette saison au Besiktas, ils sont nombreux à avoir tâté du basket européen après avoir brillé en NBA. Voici notre Top 10.
1 Allen Iverson
• MVP en 2001, 11 fois All-Star et 4 fois meilleur scoreur de l’année en NBA, des dribbles venus d’ailleurs… On peut dire ce que l’on veut d’Iverson mais il reste l’un des basketteurs les plus géniaux de tous les temps.
2 Dominique Wilkins
• Le grand rival de Michael Jordan dans les années 80. Jamais titré, ses concours de dunks à distance avec MJ sont encore dans les annales. A remporté l’Euroleague en 1996 avec le Panathinaikos en étant élu MVP de la finale.
3 George Gervin
• MVP NBA en 1980 avec les Spurs et 4 fois top scoreur de la ligue, cet arrière passé par l’ABA a terminé sa carrière à Rome puis Manresa dans les années 80.
4 Bob McAdoo
• L’un des meilleurs joueurs des années 70, trois fois top scoreur et MVP en 1975, il remporte deux titres NBA sur le tard avec les Lakers, avant de finir ses sept dernières saisons en Italie. Champion d’Europe avec le Tracer Milan en 1987 et 88.
5 Spencer Haywood
• Élu MVP et rookie of the year d’ABA en 1970, juste avant d’intégrer la NBA. Avec les Sonics, il terminera deux fois dans la First Team puis gagnera un titre avec les Lakers en 1980. Il terminera par une pige d’un an à Venise, avant de raccrocher.
6 Alex English
Top scoreur en 83 avec les Nuggets et All-Star huit fois de suite dans les années 80, il terminera à 37 ans à Naples en 1991-92, avec qui il jouera 18 matches.
7 Micheal Ray Richardson
• 4e choix de Draft par les Knicks en 1978, Richardson sera élu 4 fois AllStar. Super passeur et intercepteur, il sera banni de la ligue pour usage de stupéfiants avant de partir en Italie, Croatie et France, où il conduira Antibes au titre en 1995 grâce à un shoot au quasi buzzer. Un Monsieur.
8 Rolando Blackman
• L’homme fort des Dallas Mavericks dans les années 80, dont il fut le recordman du nombre de points inscrits en carrière (avec plus de 16.000) avant Nowitzki. Jamais titré en NBA, il remporte le championnat d’Italie avec Milan en 1996, après être passé par le Panathinaikos.
9 Tom Chambers
• Passé par les Clippers, Sonics, Suns et Jazz, cet intérieur shooteur était l’un des meilleurs à son poste dans les années 80 (MVP du ASG en 1987). 4 fois All-Star, il s’offre une pige d’un an au Maccabi (1995-96) avant de repartir terminer sa carrière à Charlotte puis Philadelphie.
10 Joe Barry Carroll
• Légende des Golden State Warriors dans les années 80, ce grand pivot quitta la NBA en 1984 pour jouer une saison en Italie, à Milan. Revenu aux Warriors l’année suivante, il réalisera une très belle carrière, participant au All-Star Game en 1987.
F.d.L.
Photos : NBAE via Getty Images
au PAOK ou à la Benetton. D’ailleurs, si je coachais l’une de ces équipes, je ne suis pas certain que j’aurais pris ces joueurs-là au lieu des miens. » Le constat de l’entraîneur roannais n’est pas dénué de bon sens. Naguère brillants sur la scène européenne, le PAOK, la Benetton ou l’Estudiantes n’ont plus grand-chose à voir avec leur illustre passé. 5e en Grèce l’an dernier, le PAOK Salonique a perdu bon nombre de joueurs durant l’intersaison (Chris Monroe, Kenny Gregory, Tomas Delininkaitis…), remplacés pour la plupart par des joueurs de seconde zone, issus de Pologne, de Belgique ou de petits clubs italiens. Certes, les Roannais reconnaîtront Rawle Marshall, peu à son aise à l’ASVEL l’an passé, ou encore ce bon vieux syndicaliste de Lazaros Papadopoulos, mais soyons honnête, le PAOK n’a rien d’effrayant. Même constat du côté de la Benetton Trévise, poussif 8e de Lega en 2010. Son meilleur scoreur, K.C. Rivers, joue aujourd’hui à Roanne et les débuts en championnat (1v-3d) ne font pas fantasmer. Reste que Jasmin Repesa est toujours un grand coach, que Devin Smith (Fenerbahçe, Olympiakos…) connaît bien le haut niveau, que l’arrière Ryan Toolson sort d’une superbe saison rookie en Turquie (16,7 pts à 47,5% aux tirs) et que la paire intérieure Sandro Nicevic/Donatas Motiejunas a du répondant. Enfin, la situation de l’Estudiantes est sérieusement préoccupante. Pillé cet été, le 7e d’ACB 2010 n’a remporté qu’un seul match et on peut penser qu’il aura d’autres préoccupations que de jouer l’Eurocup cette année, en l’occurrence sauver sa place en Lega. Une situation dont Roanne peut et doit tirer bénéfice.
20
présentation
L’EUROCHALLENGE FIBA
ALLEZ, UN PEU DE COURAGE
Les trois clubs français (Nancy, Orléans et Gravelines), qui attaquent mardi, ont toutes leurs chances. On leur souhaite d’aller loin car les premiers tours n’ont qu’un intérêt limité. Par Fabien FRICONNET Nancy (ici, NJoya), Gravelines-Dk (Bokolo) et Orléans (Sy) débutent leur saison d’EuroChallenge.
PALMARÈS 2004 Uniks Kazan
2005 Dynamo St.-Pétersbourg
2009 Virtus Bologne 2010 BG Göttingen
CALENDRIER
POULE A Gravelines-Dunkerque Date Match 16/11/10 @ BC Novgorod
23/11/10 Spartak St.-Pétersbourg 30/11/10 @ KK Szolnok 07/12/10 BC Novgorod 14/12/10 @ Spartak St.-Pétersbourg 21/12/10 KK Szolnok
POULE H Nancy Date Match 16/11/10 BC Ostende 23/11/10 @ Mons-Hainaut 30/11/10 Orléans 07/12/10 @ BC Ostende 14/12/10 Mons-Hainaut 21/12/10 @ Orléans
Orléans Date Match 16/11/10 Mons-Hainaut 23/11/10 @ BC Ostende 30/11/10 @ Nancy 07/12/10 @ Mons-Hainaut 14/12/10 BC Ostende 21/12/10 Nancy
Q
ue Nancy, Orléans et Gravelines se passionnent pour ce qui est le hochet de la FIBA Europe, non seulement on ne peut pas les blâmer pour cela, mais encore doit-on les y encourager ; tout est bon à prendre, en effet, pour les clubs français sur la scène continentale, d’autant que la « C3 » leur a souvent souri (*). Une nouvelle épopée européenne, après 2009 et 2010, donnerait un peu de couleur au paysage. Mais cette coupe-là, qui a couronné Göttingen l’an dernier, ce qui a tout d’un « tue l’amour », ne vaut que lorsque l’on s’aventure dans ses derniers méandres, au printemps (quarts de finale au meilleur des trois manches du 22 au 30 mars, puis Final Four les 29 avril et 1er mai sur un lieu à déterminer). Car avant… On aimerait connaître la « logique » qui génère une poule H composée de deux Français (Orléans et Nancy) et deux Belges, et une autre qui impose à Gravelines – géographiquement voisin de la Belgique – de se rendre deux fois en Russie et une fois en Hongrie. Nancy et Orléans auront environ 1.300 kilomètres au total à parcourir durant la première phase, tandis que le BCM en aura 1.600 juste pour rallier Szolnok en Hongrie – on n’évoque pas les
« trips » à Novgorod et Saint-Pétersbourg. On aime beaucoup, également, le groupe G et ses deux clubs de Nicosie – d’ailleurs confrontés à un Turc, ce qui est croquignolet.
Dynamo ou Spartak Sportivement, qu’en attendre ? Disons tout de suite que les trois Français ont toutes leurs chances dans cette « Coupe des Russes » (deux titres et deux finalistes depuis 2004 pour la Russie, quatre représentants cette année, tout comme les Belges). Mais que cela n’aura rien de facile. Gravelines, donc, devra gérer ses voyages et, si le Novgorod de l’arrière croate Ivan Paunic (18,5 points en championnat) est tout sauf un épouvantail, Szolnok sera pénible à prendre chez lui, où le pivot international Marton Bader règne (2,12 m, 30 ans, 21,5 points). Quant au Spartak Saint-Pétersbourg du coach Zvi Sherf, il est carrément l’un des favoris, sinon le favori, de la compétition – avec sans doute le Krasnodar (encore un Russe) des Massey, Chalmers, Jeretin, Toporov et coach Kemzura. Zvika s’appuie sur les références que sont Henry Domercant, Pero Antic, Petar Popovic, Anton Ponkrashov, Miha Zupan, l’Américain Dijon Thompson et même l’ancien
Victoire de Göttingen, un « tue l’amour »
Pascal Allée / Hot Sports
2008 Barons Riga
Jean-François Mollière
2007 Akasvayu Gérone
Jean-François Mollière
2006 Joventut Badalone
joueur NBA Smush Parker. Dans le groupe H, cela serait bien le diable si au moins un des deux Français ne sortaient pas (deux qualifiés par poule). Mons-Hainaut, avec l’ancien Strasbourgeois Ben McCauley, a du talent, mais Ostende, coaché par Jean-Marc Jaumin (et où évolue l’ancien Villeurbannais Stéphane Pelle), galère en championnat. Par ailleurs, on gardera un œil sur le Dynamo Saint-Pétersbourg (oui, un Russe, gagné !) de coach Sergei Bazarevich et sur le Bonn de coach Michael Koch, son armée américaine (six) et son pivot international (Tim Ohlbrecht). L’an passé, la France comptait quatre représentants. Roanne était tombé en demi-finale contre Göttingen, qui organisait le Final Four – on notera d’ailleurs qu’il est bon d’accueillir le dernier raout, car cela a débouché, quatre fois sur sept, sur une victoire finale. Chalon était sorti de sa poule mais avait échoué lors du deuxième tour. Gravelines et Strasbourg, sans avoir démérité (4-2 pour l’un, 3-3 pour l’autre), avaient calé au premier tour. n (*) Cinq titres sous l’appellation « Korac » (Limoges ’82, ’83, ’00, Orthez ’84, Nancy ’02), deux finales (Limoges ’87, Cholet ’09) et une demi-finale l’an dernier pour Roanne.
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échos EUROPE
EUROLEAGUE
EN BREF
CHOLET DOIT CONFIRMER À ZAGREB
IVERSON ACCUEILLI EN SUPERSTAR
Juan Navarro/EB via Getty Images
Après une première victoire en Euroleague arrachée la semaine dernière à la Meilleraie face au Lietuvos rytas (73-69), Cholet tentera ce jeudi de se mettre en bonne position dans la course au Top 16 en s’imposant sur le parquet du Cibona Zagreb.
Les fans du Besiktas et la presse turque ont réservé un chaleureux accueil à Allen Iverson, arrivé lundi à l’aéroport d’Istanbul avec 48 heures de retard. Déstabilisé par la folie qui régnait dans l’aérogare, l’ancienne star NBA a été escortée jusqu’à la sortie par deux gardes du corps. Il devait passer mardi une visite médicale avant d’enfin parapher son contrat, puis d’être présenté le soir même au public dans la salle de Besiktas.
Le CSKA n’y arrive plus.
EUROLEAGUE
Charleroi a remporté le week-end dernier le choc du championnat belge en s’imposant 87-72 à Ostende grâce aux 29 points et 5 passes de Joseph Gomis. Une B.Bouchez/EB via Getty Images
Pascal Allée / Hot Sports
JO GOMIS DÉCISIF
Fabien Causeur (en défense sur Khalid El Amin), précieux face à Vilnius.
L
es Choletais n’ont pas manqué jeudi dernier leur premier rendezvous crucial dans la course au Top 16. Un succès arraché de haute lutte face à un Lietuvos rytas accrocheur. Grâce à un Fabien Causeur (20 pts, 5 rbds) incisif, Cholet a passé un 20-1 aux Lituaniens dans le deuxième quart, et compté jusqu’à 10 points d’avance dans le troisième quart. Mais le club de Vilnius a grignoté son retard grâce à Martynas Gecevicius (19 pts) et Kenan Bajramovic (16 pts, 5 rbds), Khalid El-Amin redonnant l’avantage au Lietuvos rytas dans les deux dernières minutes sur un trois-points assassin. Vule Avdalovic (15 pts) est finalement sorti de sa boîte pour assurer la victoire de CB, inscrivant un panier primé lointain avant d’enquiller les lancers décisifs. Pour valider pleinement ce premier succès et consolider sa quatrième place, Cholet devra remporter une deuxième victoire ce jeudi au Drazen Petrovic Center de Zagreb. Depuis sa lourde défaite à Sienne en ouverture de l’Euroleague, Cholet a remporté quatre victoires, ne concédant qu’un court revers à domicile face à Barcelone. La méthode d’Erman Kunter, qui compte sur un groupe élargi, porte ses fruits, son équipe s’étant imposée face au Lietuvos rytas malgré les
timides performances de Sammy Mejia et Antywane Robinson, ses leaders offensifs présumés, relayés efficacement par Causeur et Avdalovic.
Le Cibona rajeuni Toujours en quête d’une première victoire cette saison en Euroleague, et tout juste à l’équilibre en Ligue Adriatique (3-3), le Cibona a souffert à l’intersaison des départs de Jamont Gordon (CSKA Moscou), Marko Tomas (Fenerbahçe) et du coach Velimir Perasovic (Efes Pilsen). Successeur de ce dernier, Zdravko Radulovic n’a eu d’autre choix que de lancer sa jeune et talentueuse garde. Derrière le déjà confirmé Bojan Bogdanovic (2,00 m, 21 ans) – 28 points à Barcelone – Leon Radosevic (2,08 m, 20 ans) et Tomislav Zubcic (2,08 m, 20 ans) s’apprêtent à faire souffrir le secteur intérieur choletais. Toujours court en taille, celui-ci devra compenser une nouvelle fois grâce à l’engagement et les qualités athlétiques de Randal Falker (11 pts, 14 rbds contre Vilnius), Luca Vébobe et Claude Marquis. La première qualification pour le Top 16 d’un club français depuis 2007 est à ce prix. n Laurent SALLARD
troisième victoire qui permet au Spirou de rester invaincu dans l’Ethias Ligue.
SIENNE SAUVÉ PAR LAVRINOVIC La Montepaschi est passée le week-end dernier tout près d’un deuxième revers en Lega, s’imposant finalement 91-87 face à Caserte grâce aux 33 points et 9 rebonds de Ksystof Lavrinovic après avoir couru derrière le score durant tout le match. Rome a en revanche concédé un troisième revers de suite, battu 65-72 à Avellino malgré les 8 points à 100% d’Ali Traoré. Yakhouba Diawara a pour sa part cumulé 19 points et 6 rebonds, mais Brindisi s’est incliné 76-97 à Milan, toujours invaincu. L.S.
LE CSKA EN PÉRIL, LJUBLJANA SUR UN NUAGE l La participation à un neuvième Final Four consécutif s’éloigne pour le CSKA Moscou. La faute à un début de saison catastrophique, les Moscovites se retrouvant – avant d’accueillir Ljubljana hier mercredi, en dehors de nos délais de bouclage – derniers de leur groupe avec trois revers. Défait 57-82 à Valence, le CSKA, privé de Ramunas Siskauskas, Sasha Kaun et Viktor Khryapa, tous blessés, n’avait jamais concédé un tel écart depuis la création en 2000 de l’Euroleague ULEB. Dès le lendemain, le club se fendait d’une lettre à destination de son public, implorant son indulgence. Un groupe D sens dessus dessous puisque si le CSKA y occupe la dernière place, l’Olimpija Ljubljana, attendu comme le petit poucet, y est toujours invaincu. Le club slovène est en effet venu à bout la semaine dernière du Panathinaikos en s’imposant 85-84 après prolongation. Les 13.000 fans de la flambante neuve Stozice Arena ont explosé de joie lorsqu’à 2,8’’ de la fin Dimitris Diamantidis a raté le dernier de ses trois lancers, manquant l’égalisation. L.S.
LIGA ACB
VALENCE EN DIFFICULTÉ
l Si Valence a remporté la semaine dernière son premier succès en Euroleague (82-57 face au CSKA), le club de Nando De Colo et Flo Piétrus ne décolle pas en Liga ACB. Il pointe en effet à une seule victoire pour cinq défaites après son revers 67-81 à domicile le week-end dernier face à Vitoria. Arrivé à l’intersaison, le coach Manolo Hussein est en danger, les noms de Svetislav Pesic et Manuel Comas circulant comme d’éventuels successeurs. Vitoria occupe la tête du classement en compagnie de Barcelone et du Real Madrid. L’Estudiantes Madrid, adversaire de Roanne en Eurocup, a remporté son premier succès 73-71 face à Gran Canaria. Coup dur en revanche pour Malaga, qui l’a emporté 83-61 chez la lanterne rouge Manresa, mais a perdu Terrell McIntyre pour 3 à 6 semaines. L.S.
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Jean-François Mollière
PORTRAIT
JEAN-PIERRE SIUTAT, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉ SAMEDI
TOUJOURS DE L’AVANT Celui qui a révolutionné la Ligue Féminine est positionné pour être le successeur d’Yvan Mainini à la présidence de la fédération. Qui est-il ? Par Pascal LEGENDRE
J
PS est un geek. Son premier ordinateur portable, un Hewlett Packard, il l’a acheté l’année où la Dream Team a rayonné sur les Jeux de Barcelone et, aujourd’hui, il ne se déplace jamais sans son Mac, son IPad et deux BlackBerry. Ce quinquagénaire est pourtant de la génération Pink Floyd et aime écouter aussi Santana, Sting, U2 et Sade. Un descriptif datant du milieu des années quatre-vingt-dix le qualifiait de « infatigable, rusé, charmeur et passionné… » et, à son goût, cela concorde toujours au temps présent. « Peut-être qu’avec l’âge, je suis un peu moins charmeur », nuance- t-il. Ce natif de Cahors est aussi très carré, ouvert, prend le temps d’expliquer ses projets, ambitieux, et aime renouveler les challenges. Sa formation d’ingénieur à l’École Nationale des Travaux Publics de l’État de Vaulx-en-Velin transpire dans ses paroles et dans ses actes. Le voici Directeur Général Adjoint du Conseil Général des Hautes-Pyrénées, à la tête de 400 personnes et de 3.000 km de routes. « Ça demande beaucoup d’organisation, de disponibilité, ça nécessite des sacrifices. Je suis toujours en recherche de supprimer toutes les pertes de temps. » Dormir en est une. JPS se satisfait sans frustration de 4 à 5 heures de sommeil par nuit. Même s’il rappelle qu’il a coaché Lourdes, en Nationale 3 masculine, son nom est associé à l’encre indélébile au basket féminin. Il a
carrément révolutionné la ligue féminine qui, de banale, est devenue, sous son mandat (2001 à 2009), un modèle pour toute l’Europe. L’Open qui réunit à Paris-Coubertin toutes les équipes de la ligue pour la 1e journée de championnat, l’opération Marraines de Cœur, LFB TV qui diffuse des matches en streaming, LFB Radio, le guide média de 130 pages, c’est son œuvre, du moins en grande partie. Sa source, c’est Tarbes. Il fut l’un des co-fondateurs du TGB, coacha l’équipe pendant dix ans, l’amena de la régionale à la première finale de son histoire et fut élu Entraîneur de l’Année en 1993. Il laissa le bébé à son adjoint Damien Leyrolles juste avant que le TGB ne remporte la Coupe Ronchetti et
Son accointance avec le TGB ne fut pas toujours bien perçue dans le milieu, notamment lorsque la fédération permit au club tarbais de remplacer Isabelle Yacoubou blessée avec l’équipe nationale. Siutat s’était dit affecté par les critiques et demandait à ce que l’on interroge les gens de la fédé et de la ligue pour qu’ils témoignent de sa neutralité et de sa bonne foi.
Tout a commencé avec l’Euro Juniors ’96 En 1992, on célébrait la gloire de la Dream Team à Barcelone, et tout juste élu à la présidence fédérale, l’ancien arbitre cinq étoiles Yvan Mainini rêvait tout haut de 800.000 licenciés. Les playgrounds se remplissaient, le basket d’élite était sur France Télévisions et Limoges allait gagner le titre de champion d’Europe. En ce mois de novembre, le Normand quitte la présidence après un règne presque aussi long que celui de la Reine Victoria et alors que le basket en France n’est plus que morne plaine. Jean-Pierre Siutat sait d’où il vient et ne renie pas celui qui a assuré son ascension ; il se déclare plus que jamais pro-Mainini. C’est Mainini qui lui avait proposé d’intégrer le bureau fédéral alors que JPS avait organisé l’Euro Juniors ’96 à Tarbes. Siutat sera ensuite l’architecte de l’Euro ’99, y consacrant dans le rush final toute son énergie. Il sera ensuite le délégué fédéral auprès des équipes de France aux Jeux de
« J’ai mené la réforme du secteur féminin et je conduis la même réflexion sur le secteur masculin fédéral »
ÉLECTION
SAMEDI À PARIS
Élu président de la Fédération Internationale (FIBA), Yvan Mainini démissionnera samedi de son poste de président de la Fédération Française (FFBB). L’Assemblée Générale élective se tiendra à l’hôtel Pullman dans le 15e Arrondissement à Paris. Le comité directeur fédéral se réunira vers 13h pour élire le nouveau président dont le nom devrait être annoncé deux heures plus tard.
après s’être marié avec Dora Nemeth, une ex-joueuse du BSE Budapest. JPS a toujours été bénévole au TGB et c’est avec ce statut qu’il revint aux affaires en l’an 2000 pour l’aider à dénicher des sponsors et donner conseils aux différents présidents. « J’ai repris le coaching il y a une demi-douzaine d’années et, avec l’équipe 2, nous sommes devenus champion de France de Nationale 3 », rappelle-t-il. « J’ai laissé l’équipe, mais pour la reprendre alors qu’elle était dernière. On a fini cinquième. Autant ça me plaît sur de courtes durées, autant faire de coach un métier, non. »
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PORTRAIT
tats en avril 2011. « J’ai été à l’initiative de la réorganisation de l’administration fédérale, pour un meilleur service aux structures déconcentrées et une meilleure synergie au sein des commissions. Il y a un pouvoir exécutif qui est représenté par le président, un pouvoir politique par les élus fédéraux et des services qui doivent être l’outil des élus dans la réalisation de leur mandat. » JeanPierre De Vincenzi, un proche, est le directeur général de ce service qui a regroupé la Direction Technique Nationale et les services administratifs traditionnels.
Pascal Allée / Hot Sports
Optimiste
Sydney. « J’ai pris une place de plus en plus importante au sein du bureau jusqu’au poste de premier vice-président », reconnaît-il. D’ailleurs, en décembre 2008, lors des élections fédérales, c’est son nom qui ralliera le plus de suffrages. Un parcours sans tache, si ce n’est que la France fut vaincue d’une voix par la Turquie lors de l’attribution du championnat du monde 2010. Le Tarbais était le président du comité de candidature. « Un échec personnel, non, mais une grosse déception à l’époque », juge-t-il. « On avait une très belle candidature mais les Turcs ont été beaucoup plus
niveau. « J’ai mené la réforme du secteur féminin et je conduis la même réflexion sur le secteur masculin fédéral. De plus, à ma demande, la FFBB a mis en œuvre une commission mixte FFBB/LNB pour servir de passerelle de réflexion sur des dossiers communs, la formation, les grandes salles, etc. », explique-t-il. Autre chantier : la création d’une plateforme, France Basket Observatoire, afin de suivre chaque joueur et joueuse, de leur entrée dans un cycle de formation jusqu’au moment où ils quittent le haut niveau du basket pour une reconversion professionnelle. Premiers résul-
« Je suis toujours en recherche de supprimer toutes les pertes de temps » saignants que nous dans le lobbying. Avec le recul, on peut dire aussi que nous n’avions pas les moyens financiers pour l’organiser. Ce championnat du monde est revenu, je crois, à 60 millions de dollars avec une forte volonté de l’État turc de se servir de cet événement pour sa propre promotion. » Jean-Pierre Siutat est un homme de dossiers. C’est lui qui a en partie initié le programme fédéral de la cinquième mandature de Yvan Mainini et il a pris en charge le pôle de haut
La troisième vie de Jean-Pierre Siutat l’envoie à Munich et à Genève. Il a intégré le saint des saints de la FIBA Europe, le board, élu royalement par 48 pays sur 51. Il en est le représentant de la France. JPS devrait sous peu y bosser sur le marketing. Il a parallèlement intégré la commission des compétitions de la FIBA où l’on discute avec âpreté des calendriers des clubs et des équipes nationales. « Il faut que l’on trouve des solutions pour que les joueurs et les joueuses aient le temps de repos nécessaire et que chaque compétition puisse trouver sa place dans une planification événementielle importante. Il faut avoir une visibilité maximale et pour ça ne pas avoir peur de partir dans de nouvelles pistes. » Cela fait longtemps que JPS évoque ainsi le projet de décaler l’hiver venu les compétitions d’équipes nationales féminines. Insatiable, le Tarbais a trouvé quelques heures perdues pour s’engager dans un Master de management et marketing par le sport à l’ESSEC. L’occasion de côtoyer des sportifs venus de tous les fronts et de constater que le basket est enrobé d’un gros nuage opaque. « Ils connaissent Parker et Noah mais ils sont incapables de citer un seul joueur de Pro A. » En définitive, en ce XXIe siècle, les fans de basket ont deux reproches à faire à ceux qui gouvernent ce sport en France. Premièrement, d’avoir été incapables d’empêcher la disparition de leur sport préféré des chaînes hertziennes. Deuxio, que les clubs soient désormais à la rue dans les coupes d’Europe alors que l’équipe de France n’a jamais triomphé sur la scène internationale. « À nous de travailler, de fédérer pour que ce constat s’améliore. On est tellement peu de choses séparément que si on ne se met pas ensemble sur des dossiers majeurs, on continuera à descendre. Toute marque a besoin dans une première étape d’acquérir de la notoriété avant d’en tirer un bénéfice. Ça veut dire qu’il faut se mettre autour d’une table pour savoir comment y arriver », répond JPS, qui ajoute : « dans la vie, tout est cyclique. Je suis optimiste. » n
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ENTRETIEN
NICOLAS BATUM MONTE EN GRADE AUX BLAZERS
« J’AI BEAUCOUP PLUS DE BA
Propos recueillis par Jérémy BARBIER, à Chicago
A
près la déception vécue au Mondial, a-t-il été facile de se replonger immédiatement dans une nouvelle saison NBA ? Ça a été. On a eu quinze jours entre la fin de notre championnat du monde et la reprise en NBA. J’ai eu un peu de temps pour me reposer et penser à autre chose avant de repartir. Est-ce que tu as toujours des regrets… (Il coupe) Bien sûr j’ai des regrets. Par rapport à la Nouvelle-Zélande, ou même par rapport à la Lituanie. On savait qu’en perdant contre la Lituanie, on se mettait en difficulté. Et puis contre la Nouvelle-Zélande, il s’est passé des trucs. On a mal calculé les choses, on s’est un peu enflammé. C’était dommage mais nous avons appris. C’est derrière maintenant, même s’il y a quand même des regrets. Après avoir transféré Martell Webster, un concurrent direct à ton poste, ton équipe des Blazers a aussi levé l’option sur ta quatrième année de contrat. Qu’est-ce que cela signifie pour toi ? Ils me font confiance, ils me l’ont répété depuis la fin de saison dernière. Ils me disent tous les jours qu’ils comptent sur moi pour les prochaines années. Ils veulent vraiment me mettre de plus en plus dans le jeu, me donner plus de minutes et de responsabilités dans le système offensif. J’ai beaucoup plus de ballons aujourd’hui. Lors de nos premiers matches cette saison, nous étions souvent menés à cinq minutes de la fin mais, à chaque fois, le coach m’a laissé sur le terrain pour remonter et gagner. Cela montre qu’il me fait plus confiance. C’est bien pour la suite.
Pascal Allée / Hot Sports
Titulaire à temps partiel jusqu’à cette saison, le Français est maintenant considéré comme un élément majeur à Portland. Davantage responsabilisé par Nate McMillan, notamment en attaque (12,7 points à 49,0% et 4,3 rebonds), le meilleur marqueur des Bleus au Mondial sait qu’il devra faire preuve de constance pour conserver ses nouvelles prérogatives.
ton attention cette saison ? Je n’ai pas beaucoup de systèmes, deux ou trois quand même pour moi. Mais après, il y a plusieurs systèmes qui offrent diverses solutions. Dans ces systèmes, je peux souvent émerger comme la première option.
« La constance : mon problème depuis que je suis chez les pros »
Est-ce que ton récent rôle de leader en équipe de France t’a aidé à mieux appréhender tes nouvelles responsabilités aux Blazers ? Oui, ça m’a aidé. J’ai fait des mauvaises choses, j’ai fait de très très mauvaises choses. J’ai aussi fait de bonnes choses. C’est comme cela qu’on apprend. Cela a été très bon pour moi car c’est la première fois que je pouvais être l’un des leaders d’une équipe à un tel niveau. Cela m’a beaucoup aidé et ils l’ont aussi vu à Portland. Nate McMillan m’a vu évoluer au championnat du monde. Il savait que j’allais avoir plus de responsabilités offensives, qu’il allait y avoir plus de choses de ma part. Il était satisfait par rapport à ça. Maintenant, je suis sur le terrain à la fin. J’ai gagné de la maturité pour gérer les fins de matches.
Nate McMillan t’a-t-il clairement demandé d’être la troisième option offensive de cette équipe ? Non, non, il ne marche pas comme ça. Bon, on a une option qui est incontournable, c’est le All-Star là-bas (ndlr : Nicolas désigne Brandon Roy à l’autre bout du vestiaire). Sinon, nous avons LaMarcus à l’intérieur (Aldridge), mais autour, cela tourne beaucoup. Il y a Andre (Miller), Rudy (Fernandez) en sortie de banc, moi… On a un groupe très dense, tout le monde peut faire beaucoup de choses. C’est aussi la force de cette équipe. Par rapport à l’année dernière, y-a-t-il vraiment beaucoup plus de systèmes à
Ces systèmes sont-ils surtout destinés à te libérer derrière la ligne ? Non, cela dépend. Cela peut être sous le cercle, à trois-points, un peu partout en fait. Maintenant, le coach sait que je peux tirer après un écran ou poster directement. Je travaille beaucoup sur mon post-up cette année. J’essaye de jouer un peu partout. La constance sera déterminante… (Il coupe) C’est vraiment le domaine où je veux progresser. C’est mon problème depuis que
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ENTRETIEN
OBERTO EN RETRAITE FORCÉE…
ALLONS » LA MALÉDICTION je suis chez les pros. (Il sourit) Même quand j’étais en France, j’avais un problème à ce niveau. Tu ne peux pas faire 82 bons matches en NBA. Personne n’a jamais réussi à le faire, il ne faut pas se voiler la face. Mais il faut limiter au maximum les moins bons matches. Sur quel aspect technique de ton jeu travailles-tu principalement cette saison ? Mon shoot après le dribble. Il faut que je sois plus contant, plus dur dans le dribble. Si j’arrive à améliorer cela, je serai dans de très bonnes conditions pour devenir plus fort. Et plus percutant vers le cercle ? Ouais, plus agressif. Le coach me demande vraiment d’être plus agressif, de ne pas hésiter. J’y vais quoi ! (Il sourit) En début de saison, plusieurs journalistes US ont parlé de toi comme d’un possible candidat au titre de MIP. Est-ce pour toi un réel objectif ? Oui, c’est un objectif. C’est vrai que je bosse beaucoup, que j’essaye vraiment de progresser et d’être plus important dans cette équipe. On ne sait jamais, si je peux avoir ce titre à la fin, pourquoi pas ? Le titre NBA est-il toujours l’objectif avoué à Portland ? Tu joues pour ça. Même s’il va encore y avoir de grosses équipes cette année, tu joues pour ça. Nous n’avons pas eu trop de pertes pendant la pré-saison, nous avons travaillé avec un groupe sain. C’est beaucoup plus facile que l’année dernière. On attend le retour de Greg (Oden) et de Joe (Przybilla) avec impatience car ils vont nous apporter beaucoup de poids et de taille à l’intérieur. À l’Ouest, les Lakers restent l’équipe à battre… (Il coupe) Mais tout le monde, c’est vraiment n’importe quoi. (Il sourit) Les Lakers, Dallas, Denver, Oklahoma, Utah, Houston, San Antonio et autres. As-tu aussi eu l’occasion de voir le Heat en action ? J’ai vu un ou deux de leurs matches. Ce qu’ils ont fait cet été est impressionnant, il va être difficile de les battre. Mais après, comme ils jouent ensemble pour la première fois, ils n’ont pas encore fait de grosses choses en playoffs. Cela va être difficile pour eux car tout le monde les attend. n
DES BIG MEN CONTINUE Fabricio Oberto est la dernière victime en date du signe indien qui harcèle la peinture des Blazers. En attendant les retours de Greg Oden et Joel Przybilla, Portland doit résister avec une rotation très limitée.
«
Mon portable est désormais sur silencieux. » Nate McMillan est lassé de lutter contre le sort. Depuis les ultimes frasques des « Jail Blazers », il y a quelques temps déjà, pas une année ne se passe sans qu’une hécatombe vienne contrarier les belles promesses de son équipe. Rien que la saison dernière, les 13 joueurs « majeurs » du roster ont ainsi cumulé 311 matches à l’infirmerie, dont 113 pour le seul duo Przybilla/Oden. Aujourd’hui encore, c’est à l’intérieur que l’effectif est le plus sévèrement touché. Dès le training camp, les Blazers perdaient le sophomore Jeff Pendergraph, remplaçant espéré de Marcus Camby au poste cinq. Appelé en renfort juste avant le coup d’envoi de la saison, Fabricio Oberto n’aura tenu que cinq matches dans l’Oregon. Déjà sujet à de légers troubles cardiaques lors de son passage à San Antonio, le pivot argentin a préféré raccrocher après avoir souffert de palpitations irrégulières au cours d’un déplacement à Milwaukee. « J’ai voulu faire passer ma santé et ma famille avant le basket », explique le vétéran. « Après tellement d’années passées à jouer, c’était une décision très difficile à prendre. Mais c’était la bonne. » Maigre consolation à Rip City, l’Argentin est sorti avec classe, sans réclamer le dû de son contrat garanti. À ce stade de la saison, les Blazers n’ont toutefois pas eu un choix pléthorique pour lui trouver un substitut. Sans job depuis ses dernières piges à New Orleans, le journey man Sean Marks est ainsi devenu le back-up improbable de Marcus Camby. « Nous avons besoin d’un gars qui peut s’intégrer dès maintenant et nous donner quelques minutes », justifie Nate McMillan. La rustine néo-zélandaise n’est – heureusement – qu’un bricolage provisoire.
Oden en 2011 ? Sur la touche depuis décembre 2009, Joel Przybilla est attendu dans la rotation pour la fin du mois. « Il faut être patient et ne pas prendre de risque en voulant anticiper son retour », prévient tout de même son entraîneur. Pourtant, coach McMillan sait qu’il est dangereux de tirer sur les ressources de Marcus Camby, un vétéran n’ayant jamais joué l’intégralité d’une saison régulière au cours de se carrière. « Ils me laisseront peut-être revenir plus tôt », espère par conséquent Przybilla. « Je peux jouer maintenant mais je comprends pourquoi ils sont prudents. » Le principe de précaution vaut également pour Greg Oden. En civil depuis quasiment un an, l’ancien numéro 1 est encore tiraillé par des tendinites récurrentes aux deux genoux. « Greg va mieux mais il ne s’entraîne pas encore avec les autres », révèle McMillan. « Tant que nous n’aurons pas réglé ses tendinites, nous n’allons pas le placer dans des situations de 3 contre 3 ou 5 contre 5. » Un retour début 2011 est envisagé, reste à savoir si le pivot pourra contribuer autant qu’avant sa dernière rechute (11,1 points, 8,4 rebonds et 2,3 contres en 24 minutes l’an passé). Même pour un petit quart d’heure, Portland aura besoin de ses deux grands blessés pour soulager la doublette Aldridge/ Camby. Au printemps dernier, les Blazers ont perdu leur saison contre les Suns, dominés aux matches 5 et 6 par une raquette de Phoenix somme toute assez légère. Dans la cour des réels prétendants, Los Angeles, Boston, Orlando ou même Miami tournent tous aujourd’hui avec au minimum quatre big guys compétitifs. Les Blazers pourront-ils seulement en aligner autant sur la feuille ?
J.B.
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échos NBA
CRAWFORD PALMER (FFBB)
« IL EST L’HEURE D’AVOIR DES RÉSULTATS »
avait eu sur son jeu, sur sa confiance ; ils ont compris que l’équipe de France ne faisait pas perdre son temps à leur joueur. Ils voient qu’il progresse, et puis comme Vincent est le coach ayant formé Nicolas, McMillan lui fait confiance. Cette année, à Portland, cela va être à lui de tenter sa chance, de changer un peu du rôle plus limité qu’il avait comme rookie. Ils sont prêts à lui laisser faire des erreurs.
La manager sportif de la fédération française en charge des relations avec les joueurs et les équipes NBA effectue actuellement une tournée aux États-Unis, afin de rendre visite à différents cadres de l’équipe de France. Il décrypte pour nous les relations entre FFBB et NBA.
P
ourquoi venir si tôt dans la saison ? On vient pour prendre les contacts avec les clubs, continuer à se faire connaître afin de savoir à qui ils doivent s’adresser, s’il y a un souci, s’il y a des questions. On leur explique ce que l’on essaye de faire. On aborde plein de questions. Le positionnement du joueur au sein de son équipe. Comment il se sent. Comment il est utilisé. Avec le kiné, on voit où il en est physiquement. Comment s’est passée votre visite chez les Knicks justement ? Très, très bien. Ronny (Turiaf) vient d’arriver, on ne les connaissait pas spécialement. Je suis allé au centre d’entraînement et j’ai pu rencontrer Donnie Walsh avec D’Antoni. Avec eux, on ne devrait pas avoir beaucoup de soucis, car ils ont pas mal de joueurs internationaux, Donnie Walsh est une personne plutôt ouverte. C’était donc positif. Y a-t-il des clubs qui ne sont pas très ouverts encore sur la possibilité de libérer leurs joueurs pour l’équipe de France ? Il y en a mais comme la NBA a une position officielle par rapport à la libération des joueurs pour les équipes nationales, cela ne se dit pas. Mais je peux comprendre que certains clubs veuillent protéger leur
investissement et ne veulent alors relâcher leur joueur que s’il est dans de bonnes conditions. C’est pour cela que l’on essaye de les mettre les plus à l’aise possible. Il faut qu’ils sachent qu’ils n’envoient pas leur joueur dans la nature. On leur présente le staff, l’équipe médicale. Il y a des doutes sur la qualité du staff médical de l’équipe de France ? Le travail de notre staff médical a été très, très bon et ils commencent à se rendre compte de ça. Il y a eu de vrais efforts de fait. Dès qu’il y a un souci, le staff médical communique, envoie des images, c’est de mieux en mieux géré. Mais cela n’empêche pas qu’un Beaubois, qui vient passer l’été avec nous, et sur qui Dallas fonde de grands espoirs, puisse malheureusement se blesser au pied et ne soit toujours pas revenu au début de saison. Ça, cela peut poser problème. Les Mavs étaient prêts à le libérer pour l’année prochaine pour qu’il prenne encore plus d’assurance au poste de meneur et là, le fait qu’il ne joue toujours pas, c’est quelque chose qu’il va falloir voir avec eux.
Jean-François Mollière
Propos recueillis par Pascal GIBERNÉ, à New York
déclarations de Cuban et de Nelson qu’ils disaient que cela pouvait arriver. Mais il y a des conséquences pour eux. Là, Roddy ne joue pas alors seront-ils donc prêts à le laisser partir l’année prochaine ? Il faut commencer dès maintenant à en parler.
dix ans d’équipe nationale, qui a passé une année gâchée par les blessures, qui doit re-signer son contrat, qu’il ait envie de se reposer. Quand Joakim dit que s’il part alors que son club n’a pas envie et qu’il est en négociation de contrat il a peur de se blesser, on comprend. Mais, en même temps, on a besoin que les mecs s’engagent vraiment quand ils décident de le faire. Il faut respecter aussi les joueurs comme Boris qui sont toujours là.
« Ce sont surtout les observateurs extérieurs qui n’ont pas compris »
Il y a eu des tensions après sa blessure ? Non, on a vu dans les
Quand vous voyez que Ronny Turiaf s’est bien remis physiquement en se concentrant sur sa santé et en faisant l’impasse sur l’équipe de France, quand vous voyez que Joakim vient tout juste de signer son contrant… Est-ce que vous comprenez encore mieux le fait que certains joueurs NBA ne soient pas venus cet été ? Nous, on a toujours compris. Ce sont surtout les observateurs extérieurs qui n’ont pas compris. Mais on comprend très bien que Tony, au bout de
Certains clubs demandent-ils à ce que leur joueur évolue de telle façon ou telle façon avec l’équipe de France ? Cela fait partie des discussions, on écoute tout le monde mais après c’est le coach qui décide comment il va utiliser son joueur. Dans le cas d’un Batum, par exemple, que demande McMillan ? Quand Nicolas est revenu à Portland après l’Euro 2009, ils vont vu l’impact que cela
En France, les gens commencent-ils à accepter qu’une année sur deux certains joueurs NBA ne vont pas venir ? Tout d’abord, on a douze joueurs français en NBA, ils n’auront pas tous une place en équipe de France. On a de très bons joueurs en France et en Europe aussi. Mais maintenant les gens qui suivent ont compris que les franchises qui donnent beaucoup d’argent à un joueur ont le droit de décider ce que fait leur joueur. Et en même temps, le basket international a de plus en plus de respect. De plus en plus de GM viennent voir les compétions et ils voient que le basket est très beau, que c’est du très haut niveau. Donc les franchises comprennent que c’est dans leur intérêt aussi de laisser partir les joueurs, mais parfois ce n’est pas possible. Mais l’équipe de France doit aussi attirer ses joueurs et pour cela il faut des résultats. Cet été, ce ne sera pas facile avec la densité de ce championnat d’Europe et le peu de place pour aller aux JO ou pour se qualifier au tournoi préolympique. Cela va être difficile. Si on a les joueurs que Vincent veut, il faut qu’ils arrivent en bonne forme physique car on n’a pas beaucoup de temps pour travailler le collectif, et
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échos NBA
l L’été denier, le free agent David Lee a été convoité par les New Jersey Nets, les Phoenix Suns, les Chicago Bulls et les Toronto Raptors. Quid des Knicks, l’équipe de Lee depuis son arrivée en NBA en 2005 ? Obnubilés par l’arrivée de LeBron James, ils ne lui ont jamais fait la moindre proposition alors que Lee venait pourtant de tourner en 2009-2010 à 20,1 points et 11,7 rebonds ! « Je ne pense pas avoir jamais fait partie des plans du régime en place », a récemment avoué Lee, qui a signé pour les Warriors un contrat de 80 millions de dollars sur 6 ans. Chouchou du Garden, Lee voulait rester à NY. « J’aurai pu jouer avec Amaré, sans aucun problème », affirme le nouveau leader de Golden State. « Vous savez quoi ? Si New York avait décroché LeBron James, je n’aurais rien trouvé à dire, sinon : Donnie Walsh est un génie. Mais LeBron a décidé d’aller ailleurs. Ce n’était pas la faute de New York, mais visiblement le master plan n’a pas fonctionné comme prévu. » P.G.
NOAH ARTISTE DU TIR EN SUSPENSION L
’assistant coach des Bulls, Ron Adams, a surnommé le tir de Joakim Noah « The Tornado ». La rotation vrillée imprimée par la main droite de Joakim au moment de déclencher son shoot est unique en NBA. Mais avec une moyenne, lundi matin, de 16,2 points à 54,5%, Noah, longtemps cantonné dans un rôle défensif, fait désormais admirer son talent offensif. Il n’hésite plus à tenter régulièrement des tirs à mi-distance qui font mouche. « Beaucoup de gens disent que mon tir est laid », déclare le joueur. « Moi je le trouve artistique. » « Il ne me surprend pas », affirme Tom Thibodeau, l’entraîneur des Bulls. « Je l’ai vu shooter tout au long de l’été. Il rentrait ses tirs avec régularité. Du moment qu’il travaille son tir et que cela
BEAUBOIS TOUJOURS BLESSÉ
l Le retour du meneur tricolore, qui s’est fracturé un os du pied gauche en s’entraînant avec l’équipe de France début août, continue d’être différé. Récemment, Dirk Nowitzki avait déclaré ne pas s’attendre à voir revenir Beaubois avant le mois de décembre. Samedi dernier, Mark Cuban, le propriétaire des Mavericks, a annoncé que le Guadeloupéen ne serait pas opérationnel avant d’être à 100%. « On ne veut rien précipiter », a glissé Cuban. P.G.
rentre, je n’ai aucun problème à le voir tenter sa chance s’il est ouvert. Son tir est différent, mais il rentre. Désormais, si on défend trop près de lui, il peut attaquer le panier. Son tir en crochet est effectif. Il est actif aux rebonds offensifs et sait comment jouer sans le ballon. Il peut scorer de plusieurs manières. » L’intérieur de Chicago, qui au lycée n’hésitait pas à tenter et à réussir des tirs à trois-points, se réjouit de ses nouvelles aptitudes. « Il n’y a rien de mieux que de réussir mon tir à 4-5 m parce que toute ma vie, on m’a répété que je ne serais pas bon au shoot », expliquait Noah dans le Chicago Tribune. « Je ne veux pas être délaissé en attaque, donc j’ai travaillé dur avec Thibodeau cet été. Je me sens en confiance. » P.G.
Glenn James/NBAE via Getty Images
des Denver Nuggets, a hurlé à ses assistants : « J.R. (Smith) est aussi rapide que Wall, pourquoi vous n’arrivez pas à le faire jouer comme lui ? »… Alors que de nombreuses équipes sont intéressées par Monta Ellis (meilleur scoreur de la ligue lundi matin avec 28,6 pts à 51,9%), la direction des Golden State Warriors a tenu à rappeler la semaine dernière qu’elle n’avait aucune intention de transférer son joueur. P.G.
DAVID LEE IRRITÉ
Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images
Des objectifs ? Oui la qualification pour les JO et, si on ne gagne pas une médaille, c’est que l’on n’aura pas fait ce qu’il faut. n
Souffrant d’une entorse de la cheville gauche, le meneur des Rockets Aaron Brooks devrait être absent des parquets entre 4 et 6 semaines… Déçu des contres performances de Johan Petro, l’entraîneur des New Jersey Nets, Avery Johnson, entend donner sa chance au rugueux intérieur Kris Humphries… À Indiana, Brandon Rush va piquer la place de titulaire au poste d’arrière shooteur à un Mike Dunleavy qui a été déserté par son adresse (10,2 pts à 34,6% dont 24,0% à trois-points)… Après avoir vu jouer John Wall, George Karl, l’entraîneur
Rocky Widner/NBAE via Getty Images
Beaucoup de joueurs français en NBA ne jouent pas, cela dessert-il l’équipe de France ? Nos grands, qui viennent en NBA trop tôt sans doute, n’ont pas le temps de se développer. Je comprends que le rêve de tous c’est de venir jouer aussi le plus tôt possible, mais ce n’est pas toujours le meilleur choix de carrière. C’est exactement le problème que l’on a. On a vu ça avec Johan Petro en 2009, qui a beaucoup de talent, des moyens physiques, mais qui à force de ne pas jouer a fini par perdre ses automatismes et n’apporte pas dans le jeu ce que l’on doit avoir au plus haut niveau international. Cela reste un bon joueur donc on espère qu’il aura du temps de jeu cette année ; on espère que Mike Piétrus aussi va continuer de se développer. On a beaucoup de joueurs en NBA mais des joueurs d’impact on en a moins. On espère avoir les meilleurs joueurs possibles pour l’année prochaine, c’est un championnat important pour aller aux JO et c’est un championnat d’Europe. Il est l’heure d’avoir des résultats.
EN BREF
Ned Dishman/NBAE via Getty Images
cela n’a pas toujours été le cas et cela nous a fait perdre du temps.
Salut ! Ça va ?
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Propos recueillis par Laurent SALLARD difficile de faire autre chose dans la vie, parce que ce que tu ressens sur un terrain est tellement fort. Alors qu’avec la musique, j’ai la chance de retrouver des sensations similaires, surtout que j’ai une véritable équipe avec moi, une famille même je dirais.
tOUJOURS DISPONIBLES
Est-ce que c’est quelque chose qui t’a permis de tenir le coup durant les deux ans et demi où tu as été blessé ?
Oui, sinon je me serais noyé dans mes soucis et mes problèmes. Heureusement que j’avais la musique, et les gens D’en Bas Fondation qui me disaient : « Mais non, c’est pas fini, j’en suis sûr ! » Tu te vois continuer dans ce domaine une fois ta carrière terminée ?
Jean-François Mollière
LUC-ARTHUR
E B O B É V ISTE) T R -A R U E T T E K (BAS
J’espère bien que ça aura décollé d’ici-là. Maintenant que je suis de retour sur les parquets, je ne suis pas prêt de les lâcher de sitôt. J’ai été blessé durant deux ans et demi, donc je me suis reposé
G CLAN » N U TA W E L C E « UN CONCERT AV
S
alut Luca ! Ça va ?
Ça va plutôt bien à la veille d’un match d’Euroleague (entretien réalisé avant Cholet-Lietuvos rytas). Hâte d’y être.
J’ai trouvé sur internet un certain Barry qui te ressemble
Puis en 2011, les différents artistes vont sortir des albums solos.
et j’espère encore être là pour quelques années. Ma priorité c’est ma carrière, mais à côté de ça, je suis à fond là-dedans.
J’ai vu que vous aviez travaillé avec du beau monde…
Comment va la scène hip-hop à
On a fait un concert en Espagne avec le Wu Tang Clan. Veust, mon associé, a fait pas mal de morceaux avec Oxmo Puccino.
Cholet ?
comme deux gouttes d’eau. Tu le
(Il se marre) Tu te moques, c’est pas bien ! Je ne sais pas, je suis surtout à la salle, au supermarché et chez moi, donc je ne peux pas trop te dire. Je sais qu’à Nantes il y a des trucs qui se passent.
connais ?
Pour avoir Oxmo Puccino, le
(Il rigole) C’est moi tout simplement. C’est mon deuxième prénom…
frère de Mamoutou Diarra, tu as
…et ton nom d’artiste ?
Vous êtes basés dans le Sud-Est ?
que toi ?
Exactement. J’ai monté mon label de Hip-hop il y a environ six ans avec mon meilleur ami, Veust. Et ça marche pas mal…
On est du 06, de la Côte d’Azur, Nice, Cannes, Antibes, Vallauris...
Je connais bien Thabo Sefolosha, et je sais que son frère est dans la musique…
fait marcher ton réseau ?
Même pas !
Connais-tu d’autres joueurs de Pro A qui font la même chose
Tu rappes toi-même ?
Ça m’arrive de rapper et d’écrire, mais ma priorité est de m’occuper des artistes du label. Il s’appelle D’en Bas Fondation*, et ça commence à bien marcher. On sort une compilation le 28 novembre sur 250 plateformes numériques.
Tu fais de la scène ?
Quand c’est possible, mais avec le basket c’est pas facile.
… Kgomotso Sefolosha, qui avait joué à Saint-Étienne ?
sensations ?
Oui, il a sorti une mix-tape. Mais c’est le seul ami que j’ai dans le basket qui a un pied dans la musique. Après il y a Mam (Diarra). Mais c’est son frère plus que lui. n
Oui, c’est le même genre d’adrénaline. Quand tu es sportif, c’est
*http://www.denbasfondation.com
Toi qui a l’habitude de jouer devant du public, est-ce que faire de la scène procure les mêmes
Chaque magazine
5,00 €
Seulement
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