l’hebdo du basketball
JEUDI 18 novembre 2010 - N° 526
Rouen… Walsh… Vaty… Lewin…
Cata-Chitiga… Yakhouba Diawara… Millsap… Love
HOWARD
PAS ENCORE OLAJUWON…
FFBB : SIUTAT PRÉSIDENT
QUEL PROJET ? LE DERNIER DES « ROOKIES US » EN PRO A
MARQUEZ
HAYNES
Photos : Antoine Muzard / Atelier Photo Muzard, Hervé Bellenger / IS-FFBB et Fernando Medina/NBAE via Getty Images
UNE PERLE RARE
BasketNews n°526 - jeudi 18 novembre 2010
M 03252 - 526 - F: 3,00 E
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
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02
Télévision Jeudi 18 novembre 10h00 Eurosport 2
Valence-Gorzow (ELF)
10h15 Sport+
Cholet-Fenerbahçe (EL rediff)
12h00 NASN
NBA Tonight
12h25 Orange Sport
Planète NBA
15h00 ESPN
NBA Wedsneday
15h30 Sport+
Rome-Olympiakos (EL, Rediff)
18h30 ESPN
NBA Action
20h45 Sport+
Sienne-Barcelone (EL)
22h00 ESPN
NBA Tonight
22h30 Sport+
Meilleurs moments de l’Euroleague
Médias
« On ne peut pas passer à côté d’Iverson ! » Consultant vedette pour la chaîne Eurosport 2, en particulier sur l’Eurocup, Olivier Veyrat va reprendre du service pour commenter les matches à domicile, dans cette compétition, de l’ASVEL. Seule différence notable, les matches seront diffusés sur Eurosport, histoire de toucher plus de monde que sur Eurosport 2 et d’être là pour la venue à l’Astroballe d’Allen Iverson avec le Besiktas le 30 novembre prochain.
07h00 Orange Sport
Orlando-Phoenix (NBA)
09h00 Orange Sport
NBA Action
12h00 Sport+
Sienne-Barcelone (EL Rediff)
16h00 Orange Sport
Orlando-Phoenix (NBA, Rediff)
19h00 ESPN
NBA Friday
20h30 Sport+
Vichy-ASVEL (Pro A)
Samedi 20 novembre 01h00 ESPN
Collège Basket Ball
03h35 Canal+
Dallas-Chicago (NBA)
10h15 Sport+
Vichy-ASVEL (Pro A, Rediff)
10h55 Canal+ Sport
Dallas-Chicago (NBA, Rediff)
12h00 ESPN Classic
Bourges-Valenciennes (ELF)
20h00 Sport+
Paris Levallois-Chalon (Pro A)
Dimanche 21 novembre 01h55 Orange Sport
Memphis-Miami (NBA)
09h20 Orange Sport
Memphis-Miami (NBA, Rediff)
20h15 Sport+
Toronto-Boston (NBA)
Lundi 22 novembre 09h20 Orange Sport
Memphis-Miami ((NBA, Rediff)
12h30 Sport+
Toronto-Boston (NBA)
Mardi 23 novembre 00h00 Canal+ Sport
Canal NBA
05h30 NASN
Connecticut-Wichita State (NCAA)
07h45 Orange Sport
San Antonio-Orlando (NBA)
11h00 NASN
Kentucky-Oklahoma (NCAA)
12h30 NASN
Marquette-Duke (NCAA)
14h00 NASN
Gonzaga-Kansas State (NCAA)
16h00 Orange Sport
San Antonio-Orlando ((NBA, Rediff)
17h30 Eurosport
Vrsac-ASVEL (EC)
18h00 Eurosport 2
Un match d’Eurocup
Mercredi 24 novembre 04h00 Orange Sport
L.A. Lakers-Chicago (NBA)
16h00 Orange Sport
L.A. Lakers-Chicago (NBA, Rediff)
19h00 Sport+
Cholet-Sienne (EL)
Olivier, depuis quand sais-tu que tu vas commenter l’ASVEL en Eurocup sur Eurosport ? C’est Benoît Daniel, journaliste à Eurosport, qui m’a présenté la chose, car moi je ne suis que consultant. A priori, Eurosport va retransmettre les matches de poules de l’ASVEL, avec une certitude sur les trois premiers et une forte probabilité sur les trois suivants. Eurosport 2 a historiquement retransmis des matches d’Eurocup chaque année avec une présence sur le terrain pour les phases finales. Là, on prend l’ASVEL plus tôt et on passe sur Eurosport et j’en suis content.
Hervé Bellenger / IS
Vendredi 19 novembre
Comment cela va-t-il se passer ? Déjà, on va suivre la venue de Göttingen à Villeurbanne, et bien entendu celle de Besiktas. Pour l’Hemofarm on commentera la rencontre de Paris. J’ai toujours pris plaisir à retourner à l’ASVEL et je suis très content de pouvoir commenter cette équipe. Sportivement, l’Eurocup est une belle coupe et avec la présence du Mans, de Roanne et de l’ASVEL je pense que l’on doit vraiment avoir une équipe dans
RECTIFICATIF l En réaction aux propos de Romain Brunet tenus dans le BN N°524, qui dit trouver « dommage que [la LNB] ne fasse aucun effort sur ce genre de concept, comme peut le faire la NBA, l’ACB ou l’Euroleague », la LNB a tenu à réagir en nous faisant parvenir ce communiqué : « La LNB a lancé www.LNB.tv en 2006, autour d’un résumé vidéo par semaine, reprenant des images du match télévisé. Afin d’améliorer encore et toujours notre communication et notre visibilité, le contenu a depuis été régulièrement enrichi, et propose depuis janvier 2008, un résumé de tous les matchs de PRO A et de PRO B, ainsi que diverses compilations (Top 10 mensuels ou de la saison) soit plus de 600 vidéos par saison. Rien qu’en octobre, c’est ainsi 65.000 visiteurs qui se sont connectés à LNB TV pour environ 150.000 vidéos vues. Nous ne sommes évidemment pas encore au niveau des (riches) ligues auxquelles nous sommes comparées, mais nous constatons avec plaisir que nous sommes la seule ligue pro en France à proposer autant de contenu vidéo sur son site Internet. » La Ligue Nationale de Basket
les quatre dernières. Pour l’ASVEL, c’est même peutêtre la solution pour retrouver la motivation en championnat. Au-delà de l’ASVEL, la venue de Besiktas s’accompagne de la présence d’Allen Iverson. C’est excitant de pouvoir commenter la
venue dans un match officiel d’une telle star du jeu ? Déjà, merci au net pour pouvoir faire ses fiches. (Il rit) Après, avec tout ce que tout le monde va écrire sur ce retour, vous y compris, je ne manquerai pas d’information pour analyser le sujet. Le petit plus, c’est que j’ai convenu avec Nordine Ghrib, l’assistant de Vincent Collet, d’avoir accès à son scouting report sur le Besiktas et ça c’est très intéressant. J’aurai l’analyse de l’équipe avec Iverson, comment elle joue, quelle est sa philosophie de jeu avec lui. Cela devrait être passionnant. On ne peut pas passer à côté d’Iverson, par contre quand on a un phare dans les yeux il ne faut pas oublier qu’il y a une voiture derrière, alors on regardera aussi le Besiktas. Pour l’anecdote, j’ai vu Iverson en 2000 en préparation avec Philadelphie et Larry Brown, et j’ai vu un joueur qui jouait à une certaine vitesse avec les autres au ralenti. Il jouait d’ailleurs parfois trop vite pour lui-même, mais surtout trop vite pour les autres, c’était affolant ! Dix ans après, on va voir les effets du temps sur les qualités de vitesse.. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entend 1029 ! C’est le nombre officiel de personnes qui utilisent l’application IPhone permettant de suivre les résultats, news, et autres petites choses concernant l’Élan Béarnais. Personne ne sait si Pierre Seillant en fait partie mais le nombre ne cesse d’augmenter depuis que l’Élan gagne.
« Est-ce la bonne méthode ? » Hervé Coudray s’interroge. Faut-il continuer de livrer sur la toile ses états d’âmes et autres petits avis persos ? En attendant la décision du coach de Mondeville, courez vite lire son blog… http://ladyhoop.basketsession. com/le-blog-dherve-coudray-analyse-de-ladefaite/
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
La surexposition médiatique de la NBA en France est-elle bonne pour le basket français ?
E
Oui
Non
Par Florent de LAMBERTERIE
Par Fabien FRICONNET
Nathaniel S. Butler/NBA
E via Getty Images
lle a bon dos la NBA. On oublie pourtant que si elle n’était pas là, on ne parlerait jamais de basket en France. Car croyez-vous qu’Eurosport déciderait de diffuser les matches de l’ASVEL en Eurocup si Allen Iverson ne jouait pas au Besiktas ? Croyez-vous que TF1 ou France Télévisions aurait consacré un sujet sur le nouveau contrat de Joakim Noah si celui-ci ne l’avait pas signé chez les Bulls ? Personnellement, j’en doute et je dirais même plus : sans la NBA, le basket serait tout simplement au même niveau que le handball, à savoir un sport que l’on évoque uniquement quand l’équipe de France masculine remporte une médaille d’or. Et comme le basket français n’en gagne jamais, on ne serait même pas au niveau du handball en fait. Ce qui me permet d’inverser la question : est-ce à cause de la NBA que le basket français est-il si peu médiatisé ? Chacun jugera. Pour ma part, je constate qu’en Espagne, où les salles sont belles et remplies et où les clubs gagnent des titres, l’ACB est largement plus médiatisée que ne l’est la Pro A chez nous et pourtant, les Espagnols aussi regardent des matches NBA. En clair, si le basket français n’existe pas médiatiquement, c’est à lui – et à lui seul – qu’il le doit. Car à moins d’être maso – ce que nous autres, drogués du basket sommes tous plus ou moins – pas facile de se coltiner années après années des matches où les clubs français se font ridiculiser en Euroleague et où notre équipe nationale se fait ramasser au Mondial et à l’Euro. Et je ne parle même pas des Jeux Olympiques puisque nous n’y allons jamais. Mais bon, il est vrai que tout ça c’est la faute à Canal+ et ses matches NBA diffusés à trois heures du matin… n
du
S
ondage dans L’Équipe du 9 novembre : « La saison de NBA vous intéresse-t-elle davantage que la saison de Pro A ? » Résultats : oui à 67%. C’était facile, la réponse était contenue dans la question. Si on la posait comme cela : « La saison de Pro A vous intéresse-t-elle ? », on inciterait les pro-Pro A à voter et le résultat serait très positif. Idem en inversant – « La saison de Pro A vous intéresse-t-elle davantage que la saison de NBA ? » – car les réponses, même largement « non », ne permettraient mécaniquement pas de décrédibiliser la Pro A. Ce sondage fait écho au « Le basket français est-il ringard ? » de sinistre mémoire dans le même quotidien ; et il dit tout. Le basket français pâtit de la comparaison. Plus on expose ce qui brille, moins le reste est visible surtout quand, déjà, cela n’était pas lumineux. C’est scientifique. Le basket français n’y est pas pour rien. Absence de résultats européens, des Bleus décevants et pas au complet, un décorum pas toujours engageant, un manque de personnalités qui transcendent le petit milieu – sauf sans doute Jacques Monclar, ce qui en dit long sur le déficit d’image des acteurs du terrain. Et puis manque de pognon. Il n’empêche, comparer les highlights et les chiffres (144 points pour Indiana récemment, 36 pour Quimper, le même jour) cela n’a pas de sens, sinon celui de ringardiser à moindre frais et à moindre risque. L’argument qui consiste à dire que tout ce qui fait parler du basket est bon pour le basket français confine à l’escroquerie intellectuelle. C’est exactement l’inverse dans le cas NBA-Pro A. Sinon comment expliquer qu’à mesure que la NBA s’est imposée comme « le basket qu’on vend », la Pro A s’est imposée comme « le basket invendable » ? En quoi Noah fait-il du bien à Vichy ? n
Sondage
Air Caraïbes a
Quel est le plus gros flop individuel du début de saison ?
46%
choisi le basket et ses représentants pour une campagne publicitaire.
Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1.206 réponses, décompte arrêté mardi)
29%
Kévin Séraphin (Guyane et Washington Wizards), Sandrine Gruda (Martinique et Ekaterinbourg) et Mike Piétrus (Guadeloupe et Orlando Magic) s’affichent ainsi sur les murs de leurs îles respectives avec en plus des spots radios. La campagne est déjà terminée mais c’est assez rare pour le signaler.
13%
9% 3%
Andrija Zizic Cedrick Banks Amara Sy (ASVEL)
(Limoges)
(Orléans)
Alex Acker (Le Mans)
Autres
04
sommaire
DISPONIBLES
06 DOSSIER : Rookies US en Pro A • Ils étaient au bas mot une demi-douzaine en moyenne en Pro A depuis cinq ans. Ils ne sont plus aujourd’hui que un. Il s’agit de Marquez Haynes, le talentueux arrière chalonnais, que nous vous présentons ici. Les raisons de ce désintérêt sont multiples, Antoine Lessard les analyse.
10 LA GAZETTE DE LA 6e JOURNÉE
• Cholet a pris seul le pouvoir en s’imposant dans la salle d’un MSB qui se pose des questions. Gravelines, qui paraissait si solide, s’est fait coincer au Havre, qui n’est déjà plus « la surprise de début de saison ». L’ASVEL, elle, a signé sa deuxième victoire en trois matches avec Matt Walsh, et relève la tête.
15 PRO B : ROUEN RESPIRE
• Deux défaites de suite pour Dijon, pendant que Rouen, bien décevant jusque là, balaye Aix-Maurienne et se redonne de l’élan avant le déplacement à Lille. Ainsi va la Pro B. Le SPO, nous explique Michel Veyronnet, ne s’affole pas de son début de saison bof bof.
16 FFBB : JEAN-PIERRE SIUTAT PRÉSIDENT
• Seul candidat à la succession d’Yvan Mainini, Jean-Pierre Siutat a été élu confortablement. Que veut-il ? Que propose-t-il ? Avec qui va-t-il travailler ? Analyse.
Chaque magazine
5,00 €
Seulement
19 ÉCHOS FRANCE En vente chez votre marchand de journaux
• Ludovic Vaty s’apprête à rejouer avec Orléans. Il en a bien besoin et son club aussi. Yann Casseville l’a interviewé.
20 DÉCOUVREZ ANA CATA-CHITIGA
• Elle aime la mode, elle aime le basket. Elle aime la France, elle aime aussi la Roumanie, son pays de naissance. Elle aime écrire, elle tient son blog. Découvrons la belle Ana Cata-Chitiga, 21 ans, qui progresse avec Tarbes.
23 ÉCHOS FRANCE
• « Lyon Basket Féminin », un club ultra professionnel, qui sème la terreur en Ligue 2. Et joue en jupe !
24 INTERVIEW YAKHOUBA DIAWARA
• Il veut revenir chez les Bleus et se défend d’avoir déserté. Cela, et plein d’autres choses, il le clame.
26 ÉCHOS EUROPE 27 SALUT, ÇA VA FRANÇOIS GOMEZ ? 28 ORLANDO, CAHIN CAHA
• Sept victoires pour trois défaites, avant de recevoir Phoenix ce soir. Pas mauvais mais pas extraordinaire non plus pour le finaliste 2009 de la NBA. Pascal Giberné a enquêté pour savoir ce que vaut vraiment ce Magic et son pivot Dwight Howard.
30 ÉCHOS NBA BasketNews
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS EST ÉDITÉ PAR NORAC PRESSE - 3 RUE DE L’ATLAS - 75019 PARIS
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05
édito
CHOLET BARON Par Fabien FRICONNET
Superbe victoire du CB de Mejia après prolongation face au MSB.
la saison dernière, certes pas aisément mais il l’a fait, même à -7 en fin de troisième quart-temps. Avec ce paradoxe d’une première mi-temps de qualité mais sanctionnée par seulement deux points d’avance, et une deuxième mi-temps plus à la peine mais victorieuse, au bout de l’extra-time.
De l’avantage des blessures Handicapé Cholet ? Oui, mais non. Pas à écouter Erman Kunter avant le match, au micro de Sport+. Un peu de méthode Coué – le Francoturc est un spécialiste des messages envoyés à ses hommes – un peu de confiance bien placée, et hop ! Pas de Falker ? Bienvenue à Romain Duport, relancé depuis quelques jours, et dont les 2,17 m et une agressivité vers le cercle qu’on il y a les Marquis, Vébobe, relancés cette saison, Christophe Léonard, qui commence à entrer dans une « zone de rentabilité », le dynamique DeMarcus Nelson, qui fait une pige de qualité au poste de meneur. Lorsque son équipe est au complet, Erman peut compter sur onze pros disciplinés, intenses, chacun dans son registre mais tous abreuvés à la confiance collective. J.D.
Orléans, Vichy, Vilnius, l’ASVEL, Zagreb et Le Mans : dans l’ordre, les dernières victimes ne lui connaissait pas ont fait du mal au MSB. Causeur out ? Vule Avdalovic entre à la 8e minute et flambe, comme c’est le cas depuis trois semaines, lui qui suscitait, avant cela, beaucoup de questions. Et puis
Jackson avait raison de souligner, avant la partie, la richesse des rotations choletaises. Il s’agissait peut-être en partie d’un discours de coach tendant à modérer les « faiblesses » conjoncturelles de l’adversaire, mais au fond c’était aussi un aveu de lucidité, si l’on peut dire. Depuis la double rouste de mi-octobre (-36 à Gravelines puis -32 à Sienne), le champion de France a enchaîné six succès en sept matches – et même cinq de suite, série en cours, dont trois à l’extérieur – et seul le Barça, de sept points, s’est sorti du piège. Orléans, Vichy, Vilnius, l’ASVEL, Zagreb et Le Mans sont, dans l’ordre, les dernières victimes. Un tableau de chasse que l’on peut nuancer mais, enfin, les résultats sont là. L’Euroleague ne fait pas sombrer Cholet, c’est même le contraire qui se passe. La question, donc : cela va-t-il durer ? Les plaques tectoniques de la Pro A vont-elles recommencer à bouger dès ce weekend ? Allez savoir. CB passait au test du Fenerbahçe, seul invaincu en Euroleague (et même à 9-0 en comptant le championnat national), hier soir hors nos délais de bouclage ; puis affronte Roanne samedi. Deux matches à la Meilleraie pour finir d’asseoir son statut. Ou pas. n Jean-François Mollière
L
e débat n’est toujours pas tranché – peut-il l’être, d’ailleurs ? Le suspens permanent engendré par les foucades d’une hiérarchie floue est-il mieux ou moins bien qu’un groupe d’échappés argentés, identifiables, ceux que l’on nomme les « locomotives » ? La question, qui touche la Ligue 1 de football cette année, avec le promu brestois seul en tête et quatre petits points qui le sépare du 12e, n’a pas de réponse. Et n’en aura peutêtre pas besoin puisqu’en Pro A, depuis deux semaines, une tendance se dégage, en ses extrêmes. Fragile, peut-être, mais aujourd’hui le championnat de France a une seule lanterne rouge (Vichy) et, enfin, un seul leader. Un patron. C’est Cholet et ça saute aux yeux, au-delà du classement. Le choc de samedi soir entre Le Mans et Cholet était-il un grand match ? Grand, non. Mais bon, oui, malgré les scories, parce qu’intense, parce qu’émotionnel, parce qu’à pression – au moins pour le MSB – parce « qu’à épisodes ». Un match d’Euroleague à la française, si l’on peut dire. Le Mans, qui frôlait – qui frôle ? – la crise sportive, devait gagner. Cholet était privé de Randal Falker et Fabien Causeur, deux cadres de son cinq majeur ; d’un côté le guerrier, le patron du rebond, le ministre de la défense, et de l’autre le dynamiseur, le créateur-artilleur. Cholet avait joué à peine 48h auparavant dans la toujours redoutable salle du Cibona Zagreb. Cholet était, à l’évidence, fatigué. Mais Cholet a gagné, en prolongation. Le champion de France a maîtrisé son affaire face à son finaliste malheureux de
Les
RookiesA
06
dossier
de Pro
POURQUOI SI PEU ?
MODÈLE COLLECTOR Ils sont 57 US en Pro A. Total record dans l’histoire du championnat de France. Parmi eux, un seul rookie : Marquez Haynes ! Les universitaires sont clairement boudés cette saison dans l’héxagone. Comment expliquer cette tendance lourde ? Par Antoine LESSARD
PAS PRÊTS
L
AILLEURS EN EUROPE
LA PRO A SUR LE MODÈLE ESPAGNOL Ligue Pologne
US/ Nb Rookies / Équipes Nb d’US (proportion) 3,8
12 sur 45 (27%)
Turquie
2,8
11 sur 44 (25%)
Israël
4,8
8 sur 48 (17%)
Grèce
2,2
5 sur 31 (16%)
Allemagne
4,7
11 sur 84 (13%)
Belgique
5,3
5 sur 48 (10%)
Italie
2,5
2 sur 40 (5%)
France
3,6
1 sur 57 (2%)
Russie
1,4
0 sur 14 (-)
Espagne
1,6
0 sur 29 (-)
La Pro A s’inscrit dans la logique de la Lega italienne, la Superleague russe ou l’ACB qui privilégient les Américains d’expérience. Aucun rookie en Espagne et en Russie. La moyenne d’âge des Américains de Pro A (29 ans et 2 mois) est légèrement supérieure à celle, déjà élevée, de leurs homologues de l’ACB (28 ans et demi). Les US de l’actuelle cuvée de Pro A ont en moyenne 4,7 saisons professionnelles au compteur.
e décalage, principalement tactique, entre le basket universitaire et le basket professionnel européen s’est accru ces dernières années. Les joueurs correctement formés, et prêts à jouer en Europe, se font de plus en plus rares. C’est le premier constat des coaches sondés. « Le niveau a bien baissé en NCAA, notamment au niveau des fondamentaux. Les joueurs sont moins forts, sur un registre beaucoup moins complet qu’avant », analyse Jean-Denys Choulet, probablement le plus grand connaisseur du basket universitaire parmi les coaches français. Cela fait 20 ans qu’il y prospecte. Choulet a ramené quelques pépites dans l’héxagone. Jerry McCullough, Terrell McIntyre, Dee Spencer, c’était lui. Jean-Luc Monschau a souvent fait confiance à des meneurs ou combos rookies. Maurice Bailey (2004-06), Ricky Soliver (2006-07) et Zabian Dowdell (2007-08) sont passés par le SLUC Nancy. La principale difficulté, note-t-il, pour ceux qui étaient les « joueurs phares dans leur université, est de trouver leur place dans de nouveaux rôles. Dans le jeu en 24 secondes (35 en NCAA), il faut prendre des responsabilités très vite. Et puis en termes de connaissance du jeu, de capacité de lecture sur des situations, connaître le placement de tous les coéquipiers sur chaque phase, ils sont clairement en apprentissage lorsqu’ils viennent en Europe. » JLM n’a pas eu ce genre de problème avec son dernier renfort, Willie Deane. Le
pigiste médical de Ralph Mims a assimilé rapidement une trentaine de formes de jeu du SLUC. Combien de rookies en auraient été capables ? « Il y a peut-être une dizaine d’universités qui apportent un bagage technique suffisant au joueur pour s’exprimer en Europe, alors que chez les autres facs, les joueurs sont formatés pour la NBA », estime Greg Beugnot, grand importateur de rookies à Chalon (McDonald, Cox, Everett, Tillman pour ne citer qu’eux). « Quand tu sais que la Belgique et l’Allemagne sont sur ce marché, ça t’en pique pas mal déjà. Combien peut-on en avoir sur le marché chaque année ? Disons 4 ou 5. Il faut trouver celui qui n’a pas la tête à l’envers et qui ne pense pas qu’à la NBA.»
MAL CONSEILLÉS, PAS ASSEZ BOSSEURS Les rookies, Philippe Hervé en est revenu. Sa dernière expérience, en 2007-08, avec Brandon Heath et Dustin Salisbury l’a clairement refroidi. « Ils n’ont pas conscience du réel niveau de jeu », soutient-il. « Des garçons débarquent et pensent qu’ils vont révolutionner le champion-
gueule, et il s’est rendu compte que ça n’allait pas être aussi simple que cela. » Le jeune arrière américain a perdu confiance, son rendement s’est étiolé. L’Entente a fini par le couper en cours de saison. « Il y a des apprentissages, des remises en question sur les fondamentaux (…) Pour les clubs, la prise de risque est trop importante dans un championnat de plus en plus dense. » Les clubs ne peuvent se permettre d’attendre quelques mois pour former leur rookie, privilégiant le rendement immédiat de leurs Américains. C’est aussi l’analyse de Fred Sarre, quelque peu marri de cette nouvelle tendance. Sarre a connu des échecs avec ses rookies, Terrel Harris la saison dernière, « un peu perdu par rapport au basket et par rapport à la vie. » Mais aussi de belles réussites comme Kelvin Torbert, à la JL Bourg. « Un garçon éduqué, comprenant le basket, impliqué dans le travail, intelligent, capable de s’effacer au profit des autres. C’est dommage qu’on ne mise pas sur la potentialité de ces jeunes joueurs. Ils peuvent être des coups super rentables. La preuve avec Haynes. » Choisir un rookie, c’est parier sur sa bonne adaptation. Au jeu, à la vie européenne. Et sur sa propension à évoluer, à acter son potentiel. « Le but, quand tu prends un rookie, c’est de dire à l’agent : on va travailler dur avec lui et il va devenir un très bon joueur. Or beaucoup n’évoluent pas », constate Greg Beugnot. « L’an dernier, Tillman est un très
« Les coaches français sont frileux. Ils attendent qu’on soit un ou deux à aller les chercher pour les prendre derrière » Jean-Denys Choulet nat de France. À ce niveau-là, les agents américains ne jouent pas leur rôle. L’agent de Brandon Heath lui avait dit qu’il allait être MVP du championnat. Et puis, à la première journée, il a pris Bokolo sur la
07
dossier
bon joueur mais il n’évolue pas. Neitzel non plus. On a eu, en France, pas mal de rookies qui ne souhaitaient pas travailler. Ils souhaitaient simplement exploiter leur passage en Europe pour aller en NBA. Marquez veut aller en NBA, certes, mais lui ne dénigre pas l’Europe et il se plaît à travailler tous les jours. »
MOINS COMPÉTITIFS FINANCIÈREMENT Jusqu’à cette saison, considérant l’économie financière réalisée, quelques clubs français étaient encore prêts à prendre ces risques sur un ou deux rookies. L’effondrement du marché européen a changé la donne. L’écart financier s’est nettement réduit entre rookies et joueurs déjà rôdés en Europe. « Aujourd’hui, il y a plein de bons joueurs en Europe à 100-120.000 dollars », assure Philippe Hervé. « Si c’est pour aller chercher un rookie avec la prise de risque, à 70 ou 80.000… » Fred Sarre évalue la baisse entre 20 et 30% pour des joueurs de 26-27 ans évoluant dans des championnats moyens, type Turquie ou Israël. À ces tarifs, les rookies ne peuvent plus rivaliser. Surtout que les agents américains n’ont pas conscience du marché actuel. En outre, les bons rookies étant de plus en plus rares, « ça devient de plus en plus cher ! », dit Beugnot. « Le même joueur avec un ou deux ans de plus en Europe, ça va nous coûter 1/5e de plus. » La différence reste importante pour des clubs à faible masse salariale – ce qui a poussé Beugnot à recruter Haynes. En revanche, les plus grosses écuries ne prennent plus le risque. À Roanne, Jean-Denys Choulet peut désormais se permettre d’attendre un an, pour que d’autres essuient les plâtres à sa place. Il a récupéré Brion Rush, Ralph Mims et dernièrement K.C. Rivers qui avaient passé un an en Europe. « Mais pour des équipes qui n’ont pas le moyens, la meilleure solution est d’aller les chercher là-bas », insiste-t-il. « On a prouvé à Roanne qu’en travaillant avec des rookies au départ, on est arrivé pratiquement où on est aujourd’hui. »
allaient chercher les pétrodollars de l’Est de l’Europe ou de l’argent pas garanti », appuie Christian Monschau. La Lega (Acker, Bell, Nelson, Pasco, Reynolds, Rivers) et l’ESAKE (Owens, Massie, Hammonds, Bryant) sont les principaux fournisseurs du nouveau contigent, avec la ligue turque. De gros CV (Deane, Biggs, Walsh) sont arrivés en cours de route. Et puis, « des joueurs confirmés re-signent chez nous, tant mieux », poursuit Christian Monschau. L’intersaison a été marquée par le nombre croissant de transferts de « non-JFL » entre équipes françaises. 16 en incluant les frères Greer et A.D. Vassallo. Ce que déplore JD Choulet. « Les coaches français sont frileux, ils se refilent les joueurs de club en club. On n’est pas des masses à amener des joueurs en France. De plus en plus attendent qu’on soit un ou deux à aller les chercher pour les prendre derrière. »
LES ROOKIES US DEPUIS 2005* TOP 5 Dee Spencer
Roanne ’06
Arkansas State ’05
Ben Woodside
BCM ’10
North Dakota State ’09
A.D. Vassallo
PL ’10
Virginia Tech ’09
Antonio Graves
Pau ’08
Pittsburgh ’07
Randal Falker
Cholet ’09
Southern Illinois ’08
Alex Barnett
Cholet ’10
Dartmouth ’09
Roderick Middleton
Clermont ’07
Buffalo ’06
Kentrell Gransberry
Le Havre ’09
South Florida ’08
Terrell Harris
Strasbourg ’10
Oklahoma State ’09
Brandon Heath
Orléans ’08
San Diego State ’07
FLOP 5 Coupé après 5 matches Coupé après 17 matches Coupé après 7 matches Coupé après 9 matches Coupé après 25 matches
Combien en Pro A ? 9 8 7
5
MOINS SCOUTÉS Ce n’est que la conséquence logique des précédents points. Désormais, les coaches français se tournent quasi-exclusivement vers l’Europe pour faire leur marché. Et pas seulement dans les championnat de seconde zone. Des joueurs de fort calibre, référencés, sont devenus abordables. « Maintenant, des joueurs confirmés sont contents de jouer en France par rapport à une époque où ils Photos : Hervé Bellenger / IS et Pascal Allée / Hot Sports
La tendance au « tout sécuritaire » n’est pas prêt de s’inverser. En effet, rares sont les coaches qui continuent à s’intéresser sérieusement à la NCAA, contrairement à ce qui se pratiquait il y a quelques années. Leur terrain de prospection a changé. « On regarde plus les championnats des pays limitrophes, avec des budgets comparables ou moindres », avoue Jean-Luc Monschau. « Ces deux-trois dernières saisons, j’ai récupéré tous les matches que je pouvais. Mais malheureusement je ne peux pas l’utiliser. Parce que la volonté globale n’est pas dans ce registre-là », dit sobrement Fred Sarre. Et Jean-Denys Choulet de conclure : « Les gens ne vont pas les voir. Je ne vais pas faire le détail des coaches qui étaient présents cet été aux États-Unis. Prendre un rookie sans l’avoir vu c’est compliqué ! » n
4
1 2005-06
2006-07
2007-08
2008-09
2009-10
(*) passage à 4 extra-communautaires par équipe en 2005-06
2010-11
Hervé Bellenger / Is
Ils ont débuté leur carrière Pro en France : A.D. Vassalo (Paris en 2009), Randal Falker (Cholet en 2008) et Dee Spencer (Roanne en 2005).
08
Les
RookiesA
dossier
de Pro
MARQUEZ HAYNES (CHALON)
TOUT D’UN GRAND Le seul « rookie US » du championnat est un crack. Ou un futur crack, si l’on veut jouer la prudence. Marquez Haynes est un arrière complet d’1,91 m et bientôt 24 ans, qui n’est pas pour rien dans le superbe début de saison de Chalon. Un garçon intelligent et animé, semblet-il, d’une foi inébranlable en lui. Portrait. Par Fabien FRICONNET
Doug Benc/Getty Images
L
Avec Boston College (NCAA), en 2007.
e réseau Facebook ne dit heureusement pas tout des gens. Mais un petit peu quand même. La « page » de Marquez Haynes vaut beaucoup pour les illustrations qu’elle renferme. « Je poste plein de photos ! Ma famille et mes amis m’ont appelé pour me demander à quoi ça ressemblait ici, car beaucoup d’entre eux n’auront pas la chance de vivre une expérience pareille, alors j’essaye de mettre en ligne autant de photos que possibles. » Notre-Dame de Paris, les Halles, le métro, la statue du Général, les Champs… mais aussi le Nike Store, la « boutique » Louis Vuitton. Ailleurs, un panneau « Bienvenue en France », photographié à l’aéroport, la campagne bourguignonne, la cathédrale Saint-Vincent à Chalon, la « garden party » avec les sponsors et le sosie d’Elvis pour l’animation, le Carrefour du coin, et sa « nouvelle caisse » comme il dit, une Clio. « Pour ce qui est de la vie hors terrain, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Ça m’a pris une semaine ou deux pour m’adapter. J’avais un peu le mal du pays. Mais dès qu’on a commencé à jouer au basket, je me suis senti bien mieux car ça, je connais. » Marquez ne parle pas français. Il n’en aura probablement pas acquis les bases à temps avant de s’envoler vers les plus hautes fonctions auxquelles il aspire. Mais il prend des cours. « C’est l’idée du club mais moi j’aime bien. Ça me donne de la confiance dans les rapports avec les gens. »
mépris ne menaient nulle part. « C’est très agréable de travailler avec lui », savoure Greg Beugnot, son coach. « Il est éduqué, il sait où il veut aller, il sait l’évolution qu’il doit avoir. Il est très à l’écoute. Tu commences l’entraînement, il ferme à double tour et il se concentre ; tu arrêtes l’entraînement, il devient le bon pote de tout le monde. Il n’est pas prétentieux du tout. » La tête sur les épaules. Voilà ce que ses choix de carrière indiquent. Né à Irving au Texas, il y montre rapidement ses talents balle en main au lycée avant d’avoir éplucher les offres. « J’ai choisi
décidé, au milieu de ma saison sophomore, que j’allais transférer. » Direction Texas-Arlington (UTA). « Pas pour revenir dans mon état mais parce qu’UTA avait déjà essayé de me recruter au lycée, donc j’avais des accointances avec ce coach et ce staff. On m’a vraiment laissé prendre de la hauteur, on m’a laissé jouer, apprendre de mes erreurs. J’ai été libre. » On lui a donné les clés de l’équipe et il n’en a pas fait mauvais usage, faisant grimper ses statistiques à 16,5 points et 3,4 passes en junior puis 22,6 points et 3,7 passes en senior (ce qui, au passage, a fait de lui le troisième meilleur marqueur de NCAA cette année-là), récoltant le trophée de MVP de sa conférence en 2010 et laissant, on s’en doute, quelques ardoises ; des 38 points, des 32 points et 9 passes, etc. Sauf que 38 points contre Texas-San Antonio, ça ne vaudra jamais 18 points contre Duke dans le match phare de la nuit. La Southland Conference, même avec un gros effort d’imagination, n’excitera jamais le scout NBA comme l’ACC. Alors, comme des milliers de ses talentueux concitoyens depuis que le basket est professionnel, Marquez n’est pas drafté, et passe au plan B. Les summer leagues d’abord puis la bifurcation, D-League ou Europe… « C’est sûr que peu de gens avaient eu l’occasion de me voir jouer à l’université. Je n’ai pas eu l’occasion de montrer ce que je savais faire face à une opposition relevée. En summer league, je ne m’en suis pas mal sorti. Je pense que j’ai eu une chance honorable de me montrer dans la mesure où j’ai joué pas loin de 20 minutes par match, et ce sont des minutes significatives. J’ai été plutôt bon, je crois, en tous cas, avoir prouvé que j’avais le niveau. Des représentants des Pistons m’ont dit qu’ils
« J’ai toujours eu une vision de ce que je voulais faire »
LE SAVIEZVOUS ? HAYNES, AUCUN RAPPORT !
« C’est une coïncidence ! On me demande souvent mais, non, je n’ai pas été prénommé en hommage à lui. » Lui, c’est Marques Haynes (avec un « S » et non un « Z »), légende vivante (il a 84 ans) des Harlem Globetrotters, considéré comme, peut-être, le meilleur dribbleur de l’histoire. Intronisé au Hall of Fame en 1988, il réside désormais « chez » Marquez, au Texas.
Des ardoises mais pas de Draft Ce Texan de 23 ans paraît être un jeune homme bien sous tous rapports ; l’un de ceux qui ont compris que le cynisme et le
Boston College car c’était la meilleure école s’étant intéressée à moi. En fait, ils étaient sur moi depuis ma saison junior au lycée alors que les autres grosses écoles s’y sont mises beaucoup plus tard. Je me sentais donc plus à l’aise pour m’engager au Boston College, avec ce coaching staff que je connaissais, dans la conférence ACC en plus. » Ah, la « Atlantic Coast Conference » ! La crème de la crème. Duke, Maryland, North Carolina, North Carolina State, Wake Forest, Georgia Tech, etc. De la « national exposure » comme on dit là-bas, c’est-à-dire de la « visibilité nationale ». Sauf que les places sont chères et que, pendant deux ans, Marquez est tenu à un rôle de réserviste, à qui il est demandé de défendre et de passer les plats. Deux tâches dont il s’acquitte sans barguigner – d’autant que cela lui servira dans le futur – mais en comprenant rapidement qu’il va lui falloir passer à autre chose. « J’ai
09
dossier
étaient sûrs que je jouerai en NBA un jour. Je ne sais ni où ni quand mais, eux, ils avaient l’air confiant, alors… »
L’été dernier, Jean-Denys Choulet l’avait repéré. Greg Beugnot aussi. « Je ne connaissais alors pas le championnat donc je ne me souviens pas du nom des équipes, mais j’ai fait confiance à mon agent, et il pensait que Chalon était le meilleur choix pour moi pour avancer. » Chalon ce sera. Avec un deal : jouer arrière, oui, mais aussi se préparer un avenir au poste de meneur. « À UTA, en junior j’ai joué arrière et en senior meneur. Ça a toujours été dans mon cœur de jouer meneur. » « Combo » alors, comme on dit aujourd’hui ? « Combo, pour moi, c’est juste un concept. Je ne me suis jamais désigné sous ce terme. Je sais bien que les gens aiment labelliser les joueurs, mais moi, je me vois plutôt comme un joueur de basket, et puis c’est tout. J’ai tendance à dire que tous les arrières, meneurs ou shooteurs, sont des combos. De nos jours, la plupart des arrières peuvent aussi manier le ballon et la plupart des meneurs peuvent jouer sans ballon. » « Il a d’énormes qualités mais il faut débroussailler encore », juge Greg Beugnot. « L’orienter un peu plus sur le poste de meneur, condition sine qua non pour jouer en NBA. Il commence en 2, il trouve son rythme à ce poste, puis il passe en 1, en sachant que chez nous, on alterne, suivant que le rebond défensif va de tel ou tel côté, c’est tel ou tel arrière qui passe poste 1 et l’autre poste 2. Meneur, ce n’est pas encore un automatisme, donc de temps en temps il force. Mais les balles perdues, c’était plutôt dans les matches amicaux. Pour le moment, il est créateur pour lui mais pas encore beaucoup pour les autres. Ça va venir. De toutes façons, chez Marquez, il y a un petit truc de plus chaque semaine, une évolution. Il est assez intelligent pour tout enregistrer. Et surtout, il est toujours à l’écoute. Tu lui dis un truc, il le refait tout de suite derrière. » Il a débuté doucettement contre Vichy (voir par ailleurs). « Je commence juste à me sentir plus à l’aise physiquement, à trouver mon rythme et mon explosivité, car en fait, je n’ai pas arrêté, entre mon année senior, les entraînements avant la Draft, les summer leagues, puis la préparation avec Chalon… Je n’ai pas coupé donc ça s’est un peu ressenti. Je me sentais un peu fatigué. » Depuis lors, danger pour l’adversaire. Ça tombe dedans d’un peu partout. « Il y a encore plein de choses à améliorer dans son jeu offensif, dans certaines situations défensives, les rotations », estime son entraîneur, qui se
Antoine Muzard / Atelier Photo Muzard
« Je ne fais pas beaucoup de passes »
plaît à façonner sa petite perle. « Il n’est pas au summum de ses possibilités. Après, derrière la ligne à trois-points, on ne va pas améliorer grand-chose. La percussion, se créer son shoot, il est à 90% de ses possibilités. Par contre, tout ce qui est agressivité, création pour les autres, et avoir des solutions sur les anticipations défensives, là c’est plus dur. C’est là où il peut être en situation délicate. » « Je veux toujours faire mieux. Je veux faire plus de passes, je veux perdre moins de ballons. Ce sont des statistiques importantes que je dois améliorer », répond l’intéressé. « Ok, je ne perds pas beaucoup de ballons (ndlr : sauf samedi contre le HTV) mais je ne fais pas beaucoup de passes non plus. Je dois être un meneur plus agressif. »
Il ne fait pas de doute que l’on n’a pas encore vu le meilleur de Marquez Haynes. « J’ai toujours eu une vision de ce que je voulais faire. Et une fois que tu as une vision et que tu as un plan, rien ne peut vraiment t’arrêter. J’ai le sentiment que je suis mon seul obstacle. J’ai toujours en tête l’idée de maîtriser de mieux en mieux le jeu. J’ai
voulu devenir meneur, je veux toujours ajouter des choses à mon jeu, avoir quelque chose de nouveau dans mon arsenal. » Tenez, il sait tellement ce qu’il veut qu’il a insisté – gentiment – pour que l’on choisisse telle photo de lui en Une plutôt que telle autre. Avec un certain à-propos d’ailleurs… n
SON « MATCH PAR MATCH » Jour. Match (V/D)
Min
Tirs
3pts
LF
1
Vichy (V)
21
1-5
0-2
-
-
2
-
-
-
0
2
2
@ Le Havre (V)
33
5-12
2-4
2-2
4
1
2
-
2
12
14
3
Roanne (D)
31
5-15
4-9
2-2
3
3
1
-
-
13
16
4
@ Le Mans (V)
28
8-13
3-8
3-5
2
1
4
-
2
20
22
5
Strasbourg (V)
37
10-14
7-9
4-6
2
2
3
-
2
30
31
6
Hyères-Toulon (D)
38
6-13
2-6
4-5
2
3
-
2
6
11
18
31
48,6%
2,0
1,7
0,3
Moyenne
Rbds Pds Ints Cts
18-38 15-20 2,1
Bp Éval Pts
1,7 14,3 17,2
10
e 6 Journée
Gazette PRO A
CHOLET BAT LE MANS (69-74)
L’UN EST LEADER, L’AUTRE A PEUR
et Strasbourg, mais n’a pas su gagner un seul des quatre matches serrés qu’il a joués. « Tout le monde se regarde, personne ne veut prendre la décision, faire la connerie… », fulminait Thierry Rupert. La trouille a envahi le camp manceau. « C’est une équipe qui est super à l’entraînement mais qui n’est pas là quand il faut sortir les cojones », constate dépité le coach. Cinq mois plus tard le MSB n’a toujours pas résolu son addiction à Dee Spencer. Il n’y a pas de scoreur dans l’équipe et surtout pas de clutch player. Antoine Diot est encore trop brouillon, Ben Dewar ne sera jamais un général, et Alex Acker est sinon un bide une grosse déception. Il est certes assez complet mais il ne tourne qu’à 41,2% aux shoots. Face à CB, il a forcé quelques actions et raté deux tirs extérieurs sur l’ultime possession du temps règlementaire. « Il joue faux… Ce n’est pas le leader attendu », reconnaît son coach. Samedi, J.D. Jackson était visiblement marqué par cette nouvelle désillusion et se demandait quel effet aura l’entrée du MSB en Eurocup. « Peut-être que la coupe d’Europe avec ses voyages, la fatigue, l’enchaînement des matches, va nous mettre dans un autre état d’esprit, peut-être que ça va entraîner du rythme et de la confiance. » « C’est important de gagner au Mans », disait son confrère choletais. « Ils ont un groupe organisé, un coach qui travaille. Ils vont remonter. » J.D. Jackson peut se rassurer en se disant que Erman Kunter passe dans le milieu pour un extralucide. n
Vule Avdalovic et Cholet ont terrassé le MSB à Antarès. Le champion est leader.
Samedi, les deux derniers finalistes de la Pro A se sont affrontés à Antarès et Cholet a fait preuve d’une bien plus grande sérénité. Au Mans, il n’y a plus de clutch player.
Jean-François Mollière
B
ien sûr, si Antoine Diot avait marqué sur son lay-up acrobatique à la fin du temps réglementaire, les conclusions post-match auraient été différentes. Mais ce geste manqué n’est-il pas l’expression d’une fébrilité mancelle qui perdure et qui devient très inquiétante ? Le MSB avait tous les atouts dans sa manche. Il avait pu se préparer tout au long de la semaine et appréciait le retour de Charles Lombahé-Kahudi. A l’inverse, CB était revenu victorieux mais fatigué et amoché de Zagreb – entorse de la cheville pour Randal Falker et aponévrosite pour Fabien Causeur. D’ailleurs, Cholet a subi un gros coup de pompe dans le troisième quarttemps où il n’a inscrit que sept points. « On a su retrouver un second souffle », notait Luca Vébobe. Au point dans la prolongation de laisser sur place les Manceaux. Dans son recrutement, Erman Kunter a privilégié la quantité plutôt que de mettre l’essentiel des 1,824 M€ de masse salariale sur les joueurs de base. Un coup gagnant puisque chacun apporte son écot. Samedi, on a vu Romain Duport profiter pleinement de sa taille par séquence,
Christophe Léonard prouver qu’il est un excellent finisseur, et surtout eu la confirmation que le coach franco-turc a eu le nez creux en signant Vule Avdalovic, qui en toutes circonstances n’a pas froid aux yeux.
Manque de cojones Malgré la défection de Randal Falker, actuellement le rebondeur n°1 en Euroleague, Cholet a fait jeu égal avec Le Mans dans ce domaine. Où est la puissance mancelle annoncée destructrice à l’intérieur ? Le MSB ressemble à un pachyderme endormi.
L’évaluation moyenne de Alain Koffi est passée de 28,0 sur les trois premiers matches à 8,6 sur les trois derniers. Face à Cholet, Ryvon Covile fut l’homme invisible. « On a peut-être trop de joueurs de rôle pour l’instant. L’année dernière, J.P. (Batista) était intenable. Je l’ai senti crispé sur la fin, peut-être le fait d’être en partage », se demande J.D. Jackson. C’est bien l’ensemble de la mécanique mancelle qui ne tourne pas à plein régime. Pire, elle se met à l’arrêt dans le moneytime. Le Mans a passé des trempes à Pau
Pascal LEGENDRE, au Mans
ASVEL TIENT CONTRE ORLEANS (70-65) l L’ASVEL va mieux. 2 victoires sur les 3 derniers matches, séquence qui correspond à l’arrivée de Matt Walsh, ce chien fou de Floride. Est-ce aussi simple que cela ? Non bien sûr, mais l’Américain bénéficie du plus gros temps de jeu de l’équipe (33, 34 puis 36 minutes contre Orléans). Ensuite, un nombre incalculable de ballons passent dans ses mains. Pour son premier match contre Nancy, en dépit de sa maladresse, son activité et sa révolte avaient fait merveille. Depuis,
c’est simple, tout tourne autour de lui ! C’est impressionnant de voir à quel point le transfuge est devenu central. Un phénomène rare. À Cholet, pour son deuxième match, dans le sillage d’une première mi-temps phénoménale (26 d’éval), son équipe mène sur le parquet du leader avant de sombrer, lui compris. La semaine suivante, contre Orléans il termine meilleur marqueur (18 pts), rebondeur (11 prises) et passeur (6) de son équipe. Alors, certes, il perd beaucoup de
Étienne Lizanbart / Hot Sports
WALSH, HOMME PROVIDENTIEL ? ballons (5,0 en moyenne) mais c’est le lot des responsabilités à outrance. Quand le collectif vert patine, c’est à Walsh que revient le cuir et charge à lui d’en faire quelque chose. Pour l’instant, il produit de façon impressionnante. « Le compétiteur qu’il nous fallait », a expliqué Gelabale à nos confrères de L’Équipe. Car le bonhomme a du caractère, assurément. Ça tombe bien, le groupe en manquait !
T.B.
11
Gazette PRO A
Du Basket et des chiffres 2
Deuxième double-double en carrière pour l’homme de Poitiers Pierre-Yves Guillard (11 pts et 10 rbds dans la victoire contre Vichy). La saison dernière, lors du 2e match, perdu contre Paris, il avait cumulé 11 points et 13 rebonds. Il tourne cette saison à 9,3 points, 6,3 rebonds pour 12,2 d’évaluation.
6,3
Le nombre de fautes provoquées en moyenne par Pape Philippe Amagou. Le joueur de la Chorale est leader en Pro A dans ce domaine après avoir fait tourner en bourrique les défenseurs de Limoges le week-end dernier (8 fautes provoquées).
LE HAVRE REPOUSSE GRAVELINES (76-70)
ILS NE PLAISANTENT PAS Quatre raisons de prendre le bon début de saison du STB très très au sérieux. Bernard King cartonne et le STB s’installe dans le haut de tableau.
Ils défendent 68,2 points concédés en moyenne. 4e moyenne de Pro A derrière Gravelines, Cholet et Le Mans, devant des références comme Orléans ou Vichy. Pourcentage concédé à l’adversaire ? 38% seulement, deuxième moyenne la plus basse derrière Gravelines. Une identité défensive. La garantie de voyager bien et loin. Le Mans (55 pts) et Paris (57 pts) laissés exangues chez eux, Gravelines muselé aux Docks Océane (70), si l’état d’esprit du groupe conserve ce sérieux et cette envie, Le Havre sera dur à bouger toute la saison.
ages très bons et une activité de tous les diables (16,8 pts, 5,8 pds, 4,3 rbds, et 1,5 int). Plutôt décevant à l’ASVEL en 2005 et franchement mauvais à Strasbourg en 2008, l’arrière continue sur sa bonne fin de saison 2010. Sujet d’inquiétude pour les autres équipes, pour l’instant, le gaucher ne met pas dedans (6/23 à trois-points).
John Cox ne l’est pas encore
20
Le différentiel aux points dans le seul 2e quart temps (31-11) dans le match opposant Le Havre à Gravelines. Un éclat fatal derrière lequel ont couru en vain les Nordistes.
27
Le nombre de passes décisives réussies par Strasbourg (dont 10 pour Ricardo Greer) dans la très large victoire face au Paris Levallois. Il ne s’agit toutefois pas du record pour la saison en cours, détenu par Limoges, avec 28 passes dans la confrontation avec Pau.
Le STB est l’équipe qui prend le plus de rebonds de toute la division. 43,2 en moyenne par match, devant Gravelines (42,8), les deux seules équipes au dessus des 40 prises. Joseph Jones, le pivot, se taille la part du lion (9,8 en moyenne), mais plus largement, ce qui est étonnant, c’est l’implication de tous les titulaires, et notamment les extérieurs, pour la basse besogne.
Bernard King est chaud 24, 22 puis 26 points encore le weekend dernier contre Gravelines, King enchaîne. Le tout avec des pourcent-
Penser que Le Havre a réussi à chaque victoire le match parfait serait faire une mauvaise lecture du début de saison de l’équipe. La blessure après deux matches de Zianveni a été un premier coup dur surmonté et, autre point négatif, John Cox (9,2 pts à 30,0% aux tirs) n’a pas retrouvé le rendement de son dernier passage au club (18,8 pts en 2008). Ses 2 points à 1/6 en 35’ contre Gravelines n’ont pas empêché la victoire. Dans les deux défaites, il tourne à 4,5 pts à 3/23 aux tirs ! En un mot, le groupe a de la marge. n
Jean-François Mollière
Hervé Bellenger / IS
Ils dominent au rebond
Thomas BERJOAN
TOULON FLAMBE À CHALON (80-94)
69,6
Le pourcentage aux tirs (16/23) d’Antoine Mendy, l’ailier de Pau, sur les deux derniers matches. Le tout en marquant 20 puis 19 points ! Pau reste sur trois victoires d’affilée.
T.B.
l Houston, Fein, Dobbins, Washam, Boungou Colo. En théorie, une belle ligne extérieure ; en pratique, l’un des 5 improbables expérimentés par le HTV à Chalon ! Rick Hughes en civil, Alain Weisz a usé de « l’ultra small ball », limitant son seul pivot, Vincent Masingue, à 18 minutes (5 en 2e mi-temps) en s’appuyant tout le match sur un poste 4, le seul, ultra fuyant, Damir Krupalija. Un pari insensé. Insensée aussi l’absence de réponse des grands de l’Élan qui ont balbutié leur basket, à l’image du 1/7 cumulé des pivots Aminu et JBAM. C’est ainsi que Chalon décida de jouer petit à son tour, avec parfois Evtimov, parfois Lauvergne comme seul intérieur ; c’est ainsi que le HTV domina au rebond
(41-39) alors qu’on lui promettait de ne pas voir le jour sous le cercle. « On était obligé de s’adapter », se défendra Greg Beugnot. Mais opposé à ces « 7 nains » diaboliques (Houston, Fein, Dobbins, Washam, Boungou Colo, Morlende + Krupalija) qui avaient ouvert un stand de tirs au Colisée (10/20 à 3-pts après 30 minutes), Chalon a paniqué. « On a joué vite, un bon tempo », jubilera Fein. Un tempo à donner le tournis.
Y.C., à Chalon Hervé Bellenger / IS
Pascal Allée / Hot Sports
LA VALSE À MILLE TEMPS
Le HTV (ici, Boungou Colo) l’emporte en terre chalonnaise.
12
CHIFFRES
PRO A 5 journée e
Mardi 9 novembre
*Gravelines-Dk bat Poitiers
94-60
6e journée Vendredi 12 novembre
*Le Havre bat Gravelines-Dk *ASVEL bat Orléans *Pau-Lacq-Orthez bat Nancy
76-70 70-65 76-62
Samedi 13 novembre
Cholet bat *Le Mans 74-69 a.p. Hyères-Toulon bat *Chalon 94-80 *Strasbourg bat Paris Levallois 92-62 *Roanne bat Limoges 78-66 *Poitiers bat Vichy 67-62
Prochaine journée 7e journée Vendredi 19 novembre
Hyères-Toulon – Strasbourg Vichy – ASVEL 20h30 direct Sport+ Samedi 20 novembre
Paris Levallois – Chalon 20h direct Sport+ Cholet – Roanne Orléans – Poitiers Nancy – Le Havre Limoges – Le Mans Gravelines-Dk – Pau-Lacq-Orthez
Boxes-scores 9/11 Gravelines-Dk B.Woodside* C.Akpomedah* J.Greer J.Johnson Y.Bokolo* D.Issa* F.Zerbo J.Rousselle R.Jomby* C.Cairo M.Fraser Total Poitiers K.Younger* C.Ona Embo* R.Wright* T.Gunn* E.Fournier P.Badiane* P.Guillard Y.Devehat C.Gomez Total
*Gravelines-Dk bat Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 9-14 5-7 5-7 1 9 31 4-8 3-6 5-8 8 1 23 5-8 2-4 2-2 3 2 16 4-6 4-5 0-2 1 1 28 2-6 0-2 6-9 5 2 29 1-3 - 2-2 9 1 9 2-2 - 2 6 1-2 0-1 - - 17 1-4 0-3 - 6 3 1 1-1 - - 10 0-1 - 1 - 30-55 14-28 20-30 36 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 6-14 0-2 2-3 6 3 25 4-5 3-3 1-1 2 1 33 4-9 2-4 - 5 1 30 2-8 1-5 1-2 1 2 12 2-4 1-2 1-2 - 1 19 1-5 - 2-2 6 1 19 2-9 0-2 - 4 1 15 2-2 - 0-1 1 20 0-2 0-1 - 3 3 - 23-58 7-19 7-11 28 13
In 1 2 2 1 6 In 1 2 1 1 5
94-60 Co BP Pts - 2 28 - 2 16 - 1 14 - 1 12 - 2 10 3 1 4 - 1 4 - - 2 - 1 2 - - 2 - 2 3 13 94 Co BP Pts - 4 14 - 3 12 - 2 10 - 1 6 - 1 6 - - 4 - 2 4 - 1 4 - 1 - 15 60
12/11 *Pau-Lacq-Orthez bat Nancy Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Mendy* 33 7-11 2-4 3-4 3 S.Rimac 24 4-9 1-3 5-7 2 D.Bennett* 22 4-13 2-4 3-4 2 3 M.Bauer* 21 4-5 3-4 - 4 2 T.Bryant* 28 2-6 0-1 2-2 5 1 T.Ford 14 2-3 - 8 2 F.Moncade 4 1-2 1-2 - 1 L.Sciarra* 33 1-3 1-3 - 4 8 G.Joseph 17 1-2 - 1-2 4 1 J.Morency 4 - - Total - 26-54 10-21 14-19 33 17
In 1 4 1 1 1 8
76-62 Co BP Pts - 1 19 - 5 14 - 3 13 - 1 11 1 2 6 1 - 4 - 1 3 - 3 3 3 2 3 - - 5 18 76
Nancy T.Darden* J.Linehan* W.Deane M.Badiane V.Samnick A.Akingbala* S.N’Joya K.Grant* S.Brun* Total
Min Tirs 38 7-14 30 3-16 30 4-8 11 3-5 23 1-5 21 1-4 5 1-1 17 1-3 25 0-2 - 21-58
3pts 1-3 1-9 1-4 0-1 0-2 0-1 3-20
LF Rb Pd In 3-4 8 1 4 6-6 2 3 3 1-2 2 2 2 - 1 1 4-6 5 - 2-3 5 - 1-2 - - - 1 - 1 - 1 1 1 17-23 25 8 11
Co BP Pts - 1 18 - 4 13 - 5 10 - - 6 - - 6 1 1 4 - 1 3 - 2 2 - 1 1 15 62
12/11 ASVEL M.Walsh* D.Jefferson* C.Hammonds* A.Zizic* N.Bogavac M.Gelabale* L.Westermann B.Fofana Total Orléans T.Bell* A.Moerman J.Reynolds M.N’Doye* A.Curti* A.Sy* J.Smith* W.Hervé Total
*ASVEL bat Orléans 70-65 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 36 7-13 3-6 1-1 11 6 2 - 6 18 37 5-7 - 2-4 8 - 1 2 5 12 37 5-9 2-4 0-2 3 4 1 1 1 12 23 4-5 - 2-2 4 3 - - 3 10 26 3-5 1-1 2-2 2 2 1 1 1 9 32 2-7 0-2 5-7 6 2 1 2 2 9 1 - - - - - - 8 0-2 - 1 - - 1 - - 26-48 6-13 12-18 35 17 6 7 18 70 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 33 7-19 2-9 - 4 2 4 - - 16 27 4-11 1-3 4-4 3 - 2 1 4 13 30 2-7 1-6 5-6 2 1 1 1 3 10 29 3-8 1-4 2-2 1 1 - - - 9 33 3-7 2-5 - 2 7 3 - 1 8 17 2-4 1-2 - 2 - 1 - - 5 27 2-7 0-1 - 9 - 1 1 1 4 4 - - - - - - - 23-63 8-30 11-12 23 11 12 3 9 65
12/11 Le Havre B.King* J.Jones* W.Wilkinson* Y.Sangare* O.Camara N.Pope J.Cox* A.Loum F.Paschal Total Gravelines-Dk Y.Bokolo* B.Woodside* J.Greer C.Akpomedah* D.Issa* R.Jomby* J.Johnson F.Zerbo M.Fraser Total
*Le Havre bat Gravelines-Dk 76-70 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 38 9-13 - 8-10 1 6 5 1 3 26 29 8-14 - 1-3 11 2 1 1 2 17 32 7-13 3-5 - 8 3 - 1 3 17 29 3-6 1-2 - 3 3 2 - 4 7 17 2-3 - 4 1 - - 2 4 18 1-4 1-2 - 5 6 1 - 1 3 35 1-6 0-2 0-2 4 3 1 1 3 2 1 - - - - - - 1 - - - - - - - 31-59 5-11 9-15 36 24 10 4 18 76 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 34 5-12 1-5 5-9 7 5 - - 2 16 24 3-13 2-7 6-6 - 4 2 - 4 14 24 4-7 2-4 1-2 2 - 2 1 1 11 39 2-9 0-1 4-6 7 - 3 2 2 8 34 4-6 - 11 1 4 2 1 8 16 3-9 1-3 - 3 - 2 - - 7 22 2-7 0-3 - 1 - - - 1 4 2 1-2 - 1 - - - - 2 5 - 1 - - - 2 - 24-65 6-23 16-23 33 10 13 5 13 70
13/11 Cholet bat *Le Mans 74-69 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts A.Koffi* 28 3-10 - 8-10 10 1 - 1 2 14 J.Batista* 28 7-13 - 0-2 2 2 1 - 1 14 A.Acker* 35 4-14 1-5 3-3 3 4 4 1 5 12 B.Dewar* 25 2-6 2-5 2-2 2 - 3 - 3 8 T.Rupert 17 4-8 - 3 - 1 - - 8 C.Lombahe-Kahudi 23 3-9 1-5 0-3 10 1 - - 1 7 A.Diot* 25 1-7 0-3 1-2 5 5 2 - 2 3 M.Pellin 28 1-4 0-1 1-2 4 9 1 - 1 3 R.Covile 14 0-2 - 1 - - - 1 H.Kahudi 2 - - 1 - - - Total - 25-73 4-19 15-24 40 23 12 2 16 69 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts V.Avdalovic 33 4-11 3-7 10-12 4 4 1 - 5 21 A.Robinson* 39 5-14 0-1 1-4 10 3 2 2 - 11 S.Mejia* 39 2-6 0-1 5-6 2 4 1 1 4 9 C.Leonard 20 4-5 0-1 - 2 - - - 2 8 D.Nelson* 28 2-7 1-2 2-4 7 2 1 1 3 7 L.Vebobe 23 2-3 - 2-6 3 - - 1 3 6 R.Duport 9 2-2 - 2-2 4 - - - - 6 M.Diarra* 16 2-5 1-4 1-2 - - 1 - 1 6 C.Marquis* 18 0-2 - 7 1 1 2 1 Total - 23-55 5-16 23-36 39 14 7 7 19 74
PRO A : CLASSEMENT Équipe
1 2 7 11 16
Cholet Le Havre Roanne Chalon Paris Levallois Gravelines-Dk Pau-Lacq-Orthez Strasbourg Hyères-Toulon Nancy Le Mans Limoges ASVEL Orléans Poitiers Vichy
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6
5-1 4-2 4-2 4-2 4-2 4-2 3-3 3-3 3-3 3-3 2-4 2-4 2-4 2-4 2-4 1-5
3-0 2-1 2-1 2-2 2-1 3-0 2-1 2-1 2-1 2-1 0-3 2-1 2-1 1-2 2-1 1-1
2-1 2-1 2-1 2-0 2-1 1-2 1-2 1-2 1-2 1-2 2-1 0-3 0-3 1-2 0-3 0-4
74,0 75,5 82,7 76,2 72,2 78,0 71,3 74,0 76,8 75,0 70,7 72,0 69,0 66,3 66,0 61,0
65,7 68,2 75,7 73,5 75,7 62,2 79,3 73,2 81,7 75,5 67,3 73,8 76,5 68,8 73,3 70,3
+8,3 +7,3 +7,0 +2,7 -3,5 +15,8 -8,0 +0,8 -4,9 -0,5 +3,4 -1,8 -7,5 -2,5 -7,3 -9,3
4 v. 1 v. 2 v. 1 d. 1 d. 1 d. 3 v. 1 v. 1 v. 3 d. 3 d. 1 d. 1 v. 1 d. 1 v. 4 d.
4-1 3-2 4-1 3-2 3-2 4-1 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 1-4 2-3 1-4
13/11 Hyères-Toulon bat *Chalon Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Haynes* 38 6-13 2-6 4-5 2 3 S.Tchicamboud* 29 5-9 2-4 2-2 7 4 I.Evtimov* 28 4-10 2-8 2-2 5 1 N.Lang 19 4-8 3-5 - 3 1 B.Smith 24 3-7 0-1 3-3 6 4 J.Lauvergne 14 3-5 - 2-2 3 B.Schilb* 24 2-8 0-2 2-2 7 3 A.Aminu* 13 1-4 - 2 1 J.Aboudou 1 - - M.Jean-Baptiste Adolphe 10 0-3 - 2 Total - 28-67 9-26 15-16 37 17 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Fein* 38 8-18 5-12 - 5 1 D.Krupalija* 38 7-15 4-10 - 13 2 K.Houston* 33 5-12 0-1 6-7 5 6 T.Washam 15 6-8 2-3 1-3 3 1 A.Dobbins* 36 4-8 0-1 3-6 8 3 V.Masingue* 18 3-5 - 0-2 2 1 P.Morlende 9 2-3 0-1 1-2 1 2 N.Boungou Colo 13 0-3 - 2-2 3 3 Total - 35-72 11-28 13-22 40 19
In 1 3 1 5 In 1 4 1 6
94-80 Co BP Pts 2 6 18 - 2 14 - - 12 - - 11 1 - 9 1 - 8 - 1 6 - 3 2 - - 1 1 5 13 80 Co BP Pts - 1 21 - 2 18 - 2 16 - 1 15 - 1 11 - - 6 - - 5 - 1 2 - 8 94
13/11 *Poitiers bat Vichy 67-62 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts R.Wright* 36 6-11 5-7 9-10 3 1 - - 1 26 C.Ona Embo* 33 4-11 1-5 3-3 - 5 1 - 2 12 P.Guillard 30 4-7 0-1 3-3 10 1 - 1 1 11 K.Younger* 24 4-7 0-1 0-5 8 3 2 - 3 8 P.Badiane* 22 2-8 - 1-2 8 1 - 2 3 5 E.Fournier 14 2-7 0-2 - 5 - 2 - - 4 G.Costentin 7 0-1 0-1 1-2 1 - - - 2 1 T.Gunn* 9 0-3 0-1 - 4 - - - - C.Gomez 22 0-3 0-1 - 2 6 1 - 1 Y.Devehat 3 - - - - - - Total - 22-58 6-19 17-25 41 17 6 3 13 67 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts T.Larrouquis* 31 8-15 3-6 1-2 3 2 - - - 20 R.Lewin 26 6-7 - 3-6 9 1 2 2 2 15 A.Eito 18 2-7 2-5 - 3 1 - - 1 6 C.Sumpter* 33 2-8 1-2 - 8 1 1 3 - 5 K.Reid* 37 2-13 0-6 1-2 4 9 1 - 4 5 N.De Jong 9 2-4 - 1-1 2 - - - - 5 J.Shuler* 34 1-11 1-8 1-2 7 3 - - - 4 J.Aka* 12 1-3 - 0-2 2 1 1 - - 2 Total - 24-68 7-27 7-15 38 18 5 5 7 62 13/11 *Roanne bat Limoges Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Amagou* 30 5-9 1-2 6-9 2 1 S.Diabate* 26 3-8 0-1 6-8 5 3 U.Nsonwu-Amadi* 30 5-12 - 1-1 12 3 K.Rivers* 26 4-9 2-4 - 2 1 A.Gordon 14 2-6 2-4 3-4 - 4 L.Bogdanovic* 30 1-7 1-3 6-6 9 2 P.Braud 14 2-8 2-5 - 1 A.Dunn 14 1-4 - 3 J.Mipoka 9 1-3 - - A.Tanghe 7 0-1 0-1 - - Total - 24-67 8-20 22-28 34 14 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Banks 23 4-8 3-7 1-3 1 1 C.Massie* 30 6-10 - 10 5 R.Desroses* 22 4-5 3-3 - 3 Z.Wright* 28 4-11 0-1 - 4 4 R.Biggs* 27 3-7 1-4 - 5 4 R.Guinn* 22 3-6 1-2 - 5 K.Souchu 9 2-2 - - A.Salmon 18 1-4 1-3 - 3 1 F.Weis 9 1-3 - 1 X.D’Almeida 12 0-2 - 2 4 Total - 28-58 9-20 1-3 34 19
In 1 2 1 2 1 1 8 In 1 1 2 4
78-66 Co BP Pts - 1 17 - 1 12 3 1 11 - - 10 - 1 9 1 1 9 - - 6 1 - 2 - - 2 - - 5 5 78 Co BP Pts - 4 12 1 4 12 - 2 11 - 3 8 1 1 7 - 2 7 - - 4 - - 3 1 - 2 - 2 3 18 66
13/11 *Strasbourg bat Paris Levallois Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Hawkins 25 8-11 2-2 2-3 5 1 A.Digbeu* 14 6-7 4-5 3-3 4 2 A.M’Baye 26 6-8 3-5 3-4 4 2 2 R.Greer* 22 3-10 2-5 - 3 10 2 S.Giffa 22 3-5 1-2 - 6 - P.Pasco* 20 3-5 - 1-2 7 2 1 I.Soumahoro 5 3-4 - - - J.McCord* 26 1-3 - 4-5 4 1 A.Jeanneau 20 0-5 0-1 1-2 3 3 S.Essart* 19 0-2 0-2 - 4 6 T.Trauttmann 1 - - - Total - 33-60 12-22 14-19 40 27 5 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In A.Albicy* 27 3-10 2-4 5-6 - 1 1 L.Hamilton* 20 4-8 1-3 2-3 4 1 1 J.Ball 15 4-8 1-2 - 3 6 1 D.Noel* 28 3-10 1-7 2-2 4 - 1 M.Sommerville* 32 3-10 0-3 0-3 6 - 1 B.Wright 23 1-7 0-5 4-6 2 2 1 N.Wyatte 28 3-7 0-2 0-2 9 - 1 W.Aka* 17 1-2 - 1 - J.Leria 7 0-3 0-2 - - - L.Sane 1 - - - M.Mutuale 2 - 1 - Total - 22-65 5-28 13-22 30 10 7
92-62 Co BP Pts - 3 20 1 1 19 - 2 18 - 1 8 - 1 7 1 1 7 - - 6 1 2 6 - 2 1 - 2 - 1 3 16 92 Co BP Pts - 3 13 - 1 11 - 2 9 - 2 9 - - 6 - - 6 - - 6 - 1 2 - 1 - - - - - 10 62
PRO B 7e journée Mardi 9 novembre
*Fos bat Dijon *Évreux bat Châlons-Reims *Nanterre bat Rouen *Lille bat Quimper *Boulazac bat Le Portel *Bourg bat Antibes Charleville bat *Saint-Vallier Nantes bat *Boulogne *Aix-Maurienne bat Clermont
61-58 82-81 70-67 69-36 86-60 84-75 73-67 72-71 75-70
8e journée Vendredi 12 novembre
Boulazac bat *Fos Nanterre bat *Antibes *Clermont bat Lille *Châlons-Reims bat Bourg *Le Portel bat Saint-Vallier
78-74 94-65 83-80 69-65 75-62
Samedi 13 novembre
Évreux bat *Charleville Nantes bat *Dijon *Rouen bat Aix-Maurienne Boulogne bat *Quimper
62-57 98-84 85-62 83-78
Prochaine journée 9e journée Vendredi 19 novembre
Lille – Rouen Aix-Maurienne – Antibes Nantes – Quimper Évreux – Le Portel Samedi 20 novembre
Bourg – Charleville Boulogne – Clermont
PRO B : CLASSEMENT Équipe
1 2 3 5 7 10 16 18
Évreux Nanterre Dijon Lille Boulazac Rouen Châlons-Reims Saint-Vallier Fos Bourg Antibes Boulogne Charleville Nantes Le Portel Aix-Maurienne Clermont Quimper
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8
8-0 7-1 6-2 6-2 5-3 5-3 4-4 4-4 4-4 3-5 3-5 3-5 3-5 3-5 3-5 2-6 2-6 1-7
4-0 4-0 3-1 3-0 4-0 4-0 4-1 3-1 4-1 3-1 2-2 2-1 2-3 0-3 3-2 1-2 2-2 1-3
4-0 3-1 3-1 3-2 1-3 1-3 0-3 1-3 0-3 0-4 1-3 1-4 1-2 3-2 0-3 1-4 0-4 0-4
80,3 84,6 74,4 72,6 75,4 74,8 71,5 78,8 76,1 76,1 74,0 75,9 66,3 70,6 75,0 73,3 77,0 72,1
71,4 72,8 64,8 64,9 67,9 73,0 74,9 78,3 73,9 75,5 81,4 77,3 72,3 80,4 74,8 81,3 83,9 80,4
+8,9 +11,8 +9,6 +7,7 +7,5 +1,8 -3,4 +0,5 +2,2 +0,6 -7,4 -1,4 -6,0 -9,8 +0,2 -8,0 -6,9 -8,3
8 v. 6 v. 2 d. 1 d. 2 v. 1 v. 1 v. 3 d. 1 d. 1 d. 4 d. 1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 1 d. 1 v. 4 d.
5-0 5-0 2-3 2-3 3-2 3-2 3-2 1-4 2-3 2-3 1-4 2-3 3-2 3-2 2-3 2-3 1-4 1-4
Boulazac – Dijon Nanterre – Châlons-Reims Saint-Vallier – Fos
Boxes-scores 12/11 *Châlons-Reims bat Bourg 69-65 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Wilson* 29 5-10 2-3 2-4 4 2 3 - - 14 C.Daniels* 30 6-13 - 1-2 8 - 1 - 2 13 G.Radonjic 23 2-6 1-5 4-6 2 - 1 - 1 9 J.Bestron 11 2-4 1-1 4-4 3 - - - - 9 G.Chathuant* 24 2-7 1-3 2-2 7 - 1 - 2 7 H.Jalce* 10 3-5 - 3 - - - - 6 B.Mullins* 25 2-6 0-1 1-2 1 2 5 - 4 5 N.Diakite 24 0-7 - 3-6 3 2 1 1 3 3 K.Joss Rauze 12 1-3 1-2 - - - 1 - 1 3 B.Mangin 12 0-1 0-1 - 2 1 - - - Total - 23-62 6-16 17-26 33 7 13 1 13 69 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts P.Bitee* 28 7-11 3-6 - 1 2 2 - 7 17 D.Coleman* 38 6-12 0-1 - 5 2 1 - 3 12 C.Koma 16 4-5 1-2 3-4 1 1 - - - 12 J.James* 34 3-7 0-1 2-6 11 1 1 - 2 8 C.Ferchaud* 19 2-8 1-5 - 3 1 1 - 1 5 K.Corre* 23 2-5 - 10 2 - 1 2 4 J.Delhomme 18 1-3 0-2 - 1 - - 1 - 2 A.Tsagarakis 17 1-6 0-3 - 3 - 1 1 1 2 O.Da Silveira 4 1-2 - - - - - - 2 J.Sanchez 3 - 1-2 - 1 2 - 1 1 Total - 27-59 5-20 6-12 35 10 8 3 17 65 12/11 Clermont D.Bouldin* M.Guichard X.Delarue S.Cisse* O.Bassett* A.N’Diaye M.Drame* K.Ouattara* P.Beye Total Lille A.Harris* B.Gillet N.Taccoen* S.Barnette* K.Bradley* R.Chery* A.Defoe O.Gouez M.Sy R.Malet Total
*Clermont bat Lille 83-80 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 37 10-14 3-5 4-4 4 1 - - 3 27 25 4-9 2-4 11-13 3 3 1 - 3 21 24 4-7 2-2 1-1 5 - 2 - - 11 34 3-7 0-2 3-3 6 3 1 - 5 9 24 3-7 - 2 3 2 - 2 6 21 1-1 - 1-2 2 1 1 2 - 3 16 1-5 0-1 - 3 - - - 1 2 13 0-1 - 2-2 2 5 1 - 3 2 6 1-3 0-1 - - - 1 - - 2 - 27-54 7-15 22-25 27 16 9 2 17 83 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 37 9-17 1-4 5-5 8 2 3 - - 24 28 7-11 5-9 2-2 1 3 3 - 3 21 34 4-6 1-1 1-2 6 4 1 2 3 10 25 4-8 0-4 2-7 2 1 - 2 2 10 34 3-13 2-6 1-2 4 2 - 1 4 9 28 2-4 2-4 - 1 4 3 - 2 6 5 - 1 - - - 3 4 0-3 - 2 1 - - 1 3 0-1 - - - - - - 2 - - - - - - - 29-63 11-28 11-18 25 17 10 5 18 80
12/11 Nanterre bat Antibes Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Ho You Fat* 32 7-17 2-6 3-6 3 3 J.Ingram* 40 7-14 2-8 1-2 4 7 D.Ramseyer* 30 5-9 - 1-2 6 M.Bojovic* 24 2-7 0-3 4-6 3 1 L.Bengaber* 25 2-4 1-2 - 5 2 L.Sambe 29 1-6 0-3 1-2 1 3 J.Casseus 13 1-3 - 2 M.Courby 5 - - Y.Siegwarth 2 - - Total - 25-60 5-22 10-18 24 16 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd N.Carter* 27 11-12 2-2 6-10 3 2 W.Daniels 22 8-10 - 2-2 5 M.Riley* 31 6-9 2-4 1-1 8 2 X.Corosine* 27 4-8 1-4 1-2 1 4 L.Akono* 31 3-6 1-4 - 4 8 J.Passave-Ducteil* 23 2-4 - 1-4 6 2 G.Pons 17 1-4 1-2 1-2 2 2 M.Judith 11 1-1 1-1 - 3 3 J.Nzeulie 4 1-4 0-1 - 1 1 A.Gomis 7 - - Total - 37-58 8-18 12-21 33 24
In 1 2 1 2 6 In 3 1 2 1 1 1 9
94-65 Co BP Pts - - 19 - 2 17 1 3 11 1 3 8 - 3 5 - - 3 - 2 2 - - - - 2 13 65 Co BP Pts - 1 30 - 3 18 - 2 15 - 1 10 - 2 7 - 1 5 - 1 4 - 1 3 - - 2 - - - 12 94
12/11 Boulazac bat *Fos 78-74 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts S.Gay* 37 9-15 - 3-6 8 - - 3 2 21 L.Cummard* 38 6-14 3-7 0-2 4 5 - - 4 15 M.Hachad* 25 5-10 0-3 3-6 5 4 3 - 1 13 C.Humbert* 22 5-9 0-1 1-2 5 - 1 - 4 11 B.Cisse 13 2-4 0-1 2-4 1 6 2 - 2 6 M.Dia 17 2-2 - 5 2 1 2 - 4 L.Labeyrie 4 2-2 - 0-1 1 - - - 1 4 Z.Bah* 23 0-4 0-2 - 1 2 3 - 2 K.Atamna 21 0-3 0-3 - 3 1 2 - 1 Total - 31-63 3-17 9-21 33 20 12 5 17 74 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.McIntosh* 31 5-16 0-1 4-4 4 4 2 - - 14 A.McKenzie* 25 3-4 1-1 3-4 4 - - - 3 10 T.Dubiez* 25 3-6 1-4 3-3 2 1 - - 3 10 M.Badiane* 23 4-5 - 2-2 4 1 1 - 3 10 Y.Gaillou 23 3-5 - 3-4 - 1 2 - - 9 D.Diarra 12 3-5 1-1 2-4 4 - - 1 1 9 W.Gradit* 19 3-10 0-3 2-2 5 - 1 - 5 8 A.Kerckhof 23 1-3 0-1 2-2 - 2 - - 2 4 F.Adjiwanou 19 0-2 - 4-8 4 2 - - 2 4 Total - 25-56 3-11 25-33 27 11 6 1 19 78
13
CHIFFRES 12/11 *Le Portel bat Saint-Vallier 75-62 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.Davis* 36 8-15 2-6 8-9 11 1 1 - 2 26 E.Choquet 29 6-12 1-4 2-2 1 4 1 - 1 15 M.Labeyrie* 23 3-7 2-4 6-6 3 1 - 1 3 14 J.Ludon 22 2-4 1-2 3-4 6 2 - 1 1 8 M.Campbell 18 3-7 - 0-1 5 1 1 1 2 6 G.Leburgue* 17 1-4 1-2 - 3 - 3 1 1 3 T.Williams* 29 1-6 0-5 1-2 2 6 1 2 5 3 I.Sy* 26 0-2 0-2 - 8 1 - - 3 Total - 24-57 7-25 20-24 39 16 7 6 18 75 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.Vounang 31 10-20 - 1-1 3 1 1 - 2 21 K.Shiloh* 32 4-9 1-3 2-2 6 4 3 1 3 11 C.Bronchard* 29 5-12 0-5 0-1 7 - - - 1 10 M.Tensorer* 27 3-8 1-3 - 4 2 - - - 7 K.Bichard* 22 2-5 1-4 1-2 2 1 5 - 2 6 F.Tortosa 13 1-5 1-4 1-2 2 - 1 - - 4 Y.Zonnet 7 1-2 - 2 - - - - 2 Y.Holland* 13 0-2 0-1 1-2 2 - 1 - 1 1 D.Denave 26 0-2 0-1 - 7 8 2 - 3 Total - 26-65 4-21 6-10 35 16 13 1 12 62 13/11 *Rouen bat Aix-Maurienne Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Siggers* 29 9-16 3-7 2-2 5 W.Soliman 23 6-7 1-1 2-2 3 3 C.Thioune* 29 5-8 4-6 - 4 1 D.Giles* 29 6-6 - 1-2 6 1 R.Taylor* 32 3-7 1-1 2-2 5 10 P.Poupet 23 2-5 1-4 2-2 1 5 D.Williams* 19 2-4 - 1 3 E.Saint-Gilles 4 - - N.Samake 4 - 1 M.Diakite 8 0-2 - 0-2 1 Total - 33-55 10-19 9-12 27 23 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Dunn* 36 6-16 1-5 3-4 4 5 M.Sonko* 26 6-14 - 2-4 6 E.Joldersma* 32 3-9 2-7 2-2 4 1 T.Yvrande 20 3-4 0-1 1-2 4 E.Andre 20 2-5 2-2 - 2 S.Darnauzan* 30 2-8 1-6 - 5 5 J.Hoyaux 15 1-3 0-1 - 2 M.Traoré* 17 1-3 - 3 B.Paillette 2 - - A.Da Silveira 2 - - Total - 24-62 6-22 8-12 30 11
85-62 In Co BP Pts 2 2 1 23 1 1 - 15 - 1 2 14 4 1 4 13 2 - 3 9 2 - 2 7 - - 2 4 - - - - 1 1 - - 1 11 6 16 85 In Co BP Pts 1 - 6 16 2 - 2 14 1 - - 10 2 - 1 7 - - 1 6 1 - 3 5 - - 2 2 1 - 2 2 - - - - - - 8 - 17 62
13/11 Quimper M.Jefferson* M.Runkaukas* J.Bernage A.Rigaux V.Mouillard* F.Thibedore* G.Lessort* W.Molas Total Boulogne L.Kante* L.Milbourne* M.N’Diaye D.Monroe* E.Plateau T.Stanley* K.Patiejunas* K.Mondesir F.Raposo Total
Boulogne bat *Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 7-12 - 7-7 7 34 6-12 4-8 3-4 2 3 24 3-4 0-1 2-3 3 23 3-6 1-3 1-2 1 5 27 1-4 0-2 4-5 1 3 21 3-7 0-3 - 3 2 24 2-2 - 2-5 5 1 11 2-2 - 1 - 27-49 5-17 19-26 23 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 7-10 1-3 3-5 7 1 22 7-10 1-1 - 3 1 12 3-8 1-3 5-5 2 34 4-7 - 3-7 5 1 24 3-10 3-8 - 3 4 35 2-7 2-7 3-4 3 1 30 2-2 - 3-4 1 7 7 1-2 - - 9 - 1 - 29-56 8-22 17-25 25 15
In 1 4 5 In 2 1 1 3 1 1 9
83-78 Co BP Pts 2 3 21 - 3 19 - 1 8 - - 8 - 2 6 - 2 6 - 5 6 1 1 4 3 17 78 Co BP Pts - 4 18 - 1 15 - 1 12 - - 11 - 1 9 - 1 9 - 2 7 - 2 2 - 1 - 13 83
13/11 Charleville G.Florimont J.McClark* C.Rouse* J.Doyne* D.Kaba* Y.Zachee Y.Akinocho N.Boundy K.Morlende* Total Évreux D.Reed* C.Watson* P.Da Silva* D.Davis* B.Toffin L.Chelle M.Correa* A.Dia K.Dahak Total
Évreux bat *Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd 23 5-8 - 4-5 5 1 28 4-8 0-3 4-5 7 1 25 3-9 0-1 4-6 7 1 28 2-14 0-8 3-5 4 2 21 2-9 1-7 - 3 4 22 1-3 0-1 2-4 5 2 16 1-7 1-2 - 8 3 0-1 0-1 2-2 - 34 0-5 0-5 0-2 3 - 18-64 2-28 19-29 42 11 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 9-18 0-1 5-7 13 2 36 5-15 3-7 4-6 5 29 2-7 0-3 2-4 4 6 24 1-3 - 3-6 4 25 2-6 0-2 1-1 9 2 20 1-5 1-4 - 1 1 10 0-1 - 2-2 1 8 - 1-2 1 12 - - 1 - 20-55 4-17 18-28 38 12
In 3 1 2 2 8 In 1 1 2 2 6
62-57 Co BP Pts - 2 14 - 2 12 - 3 10 - - 7 - - 5 - 2 4 - 4 3 - - 2 - - - 13 57 Co BP Pts - 4 23 - 5 17 - 4 6 2 2 5 - 1 5 - 1 3 - - 2 - - 1 - 1 2 18 62
13/11 Nantes bat *Dijon 98-84 Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Melody* 37 6-14 4-9 1-2 6 4 4 - - 17 E.Bing* 28 6-6 - 2-5 7 2 - - 1 14 J.Leloup* 21 5-13 1-7 2-4 1 - 2 - 2 13 E.Mendy 22 4-9 2-4 1-2 5 1 2 - 3 11 E.Craven* 20 2-5 1-2 2-4 - 2 - - - 7 S.Dia* 18 2-4 0-1 2-2 1 2 1 - 1 6 A.Christophe 20 2-5 1-3 1-1 1 4 3 - - 6 J.Tornato 12 2-2 - 2-2 2 - - - - 6 B.Monclar 22 2-9 0-2 0-2 - 1 1 - - 4 Total - 31-67 9-28 13-24 23 16 13 - 7 84 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Gonzalvez* 35 8-8 5-5 6-7 1 3 1 - 2 27 K.Barber* 29 8-9 - 4-5 9 1 1 2 2 20 T.Downey* 31 6-9 1-4 4-4 6 4 1 - 2 17 N.Gayon 17 4-4 1-1 1-1 2 3 - - 1 10 A.Cel* 27 4-12 0-3 2-2 6 - - - 3 10 A.Charles* 28 2-6 0-1 3-4 4 2 1 - 2 7 O.Bardet 24 3-7 1-4 - 4 3 - - 4 7 F.Sahraoui 9 - 1 2 - - - Total - 35-55 8-18 20-23 33 18 4 2 16 98
ESPOIRS
Kaunas bat *Vitoria Maccabi bat *Khimki Moscou
6e journée Gravelines-Dk bat *Le Havre 82-66 Nancy bat *Pau-Lacq-Orthez 74-73 *ASVEL bat Orléans 82-55 *Le Mans bat Cholet 53-52 *Chalon bat Hyères-Toulon 93-66 *Poitiers bat Vichy 70-52 *Roanne bat Limoges 78-67 Paris Levallois bat *Strasbourg 78-56 Classement : 1- Nancy (6-0), 2- Paris Levallois, Gravelines-Dk (5-1), 4- PauLacq-Orthez, Chalon (4-2), 6- Le Mans, ASVEL, Cholet, Le Havre, Roanne (3-3), 11- Hyères-Toulon, Limoges, Poitiers (2-4), 14- Vichy, Orléans, Strasbourg (1-5).
5e journée Joué le mercredi 17 novembre
Partizan Belgrade - Vitoria Jeudi 18 novembre
Kaunas - Khimki Moscou Maccabi Tel-Aviv - Gdynia Classement : 1- Kaunas, Maccabi Tel-Aviv (3-1), 3- Khimki Moscou, Vitoria, Partizan (2-2), 6- Gdynia (0-4).
GROUPE B 4e journée *Olympiakos bat Charleroi 86-78 104-83 *Malaga bat Rome *Real Madrid bat Bamberg 83-81 a.p.
5e journée
NATIONALE 1
Joués le mercredi 17 novembre
11 journée e
Denek Bat bat *Liévin 75-68 *Roche bat Orchies 74-65 Souffelweyersheim bat *Denain 88-81 Angers bat *Challans 85-68 Brest bat *Le Puy 83-75 Saint-Étienne bat *GET Vosges 66-63 *Sorgues bat Blois 84-71 *Bordeaux bat Saint-Chamond 81-64 *Saint-Quentin bat Centre Fédéral 99-77 Classement : 1- Denain (10-1), 2Bordeaux (9-2), 3- Saint-Quentin (8-3), 4- Angers (7-4), 5- Blois, Saint-Étienne, Challans, Sorgues, Brest, GET Vosges (6-5), 11- Saint-Chamond, Denek Bat, Souffelweyersheim (5-6), 14- Roche, Orchies (4-8), 16- Liévin, Le Puy (3-8), 18- Centre Fédéral (0-11).
LIGA ACB 7e journée *Saint-Sébastien bat Bilbao 80-70 Real Madrid bat *Badalone 72-64 *Gran Canaria bat Menorca 88-77 Vitoria bat *Saragosse 84-70 *Valladolid bat Valence 78-71 70-67 Manresa bat *Alicante *Grenade bat Séville 73-72 *Barcelone bat Fuenlabrada 76-62 Estudiantes Madrid bat *Malaga 64-53 Classement : 1- Barcelone, Vitoria, Real Madrid (6-1), 4- Valladolid, SaintSébastien (5-2), 6- Bilbao, Badalone, Fuenlabrada, Gran Canaria, Malaga (4-3), 11- Saragosse, Menorca (3-4), 13- Séville, Estudiantes Madrid, Grenade (2-5), 16Valence, Alicante, Manresa (1-6).
LEGA
Charleroi - Real Madrid Rome - Olympiakos Jeudi 18 novembre
Bamberg - Malaga Classement : 1- Olympiakos, Real Madrid (3-1), 3- Bamberg, Malaga, Rome (2-2), 6- Charleroi (0-4).
GROUPE C 4e journée *Fenerbahçe bat Sienne Cholet bat *Cibona Zagreb *Barcelone bat Lietuvos rytas
81-68 84-71 69-55
5e journée Joués le mercredi 17 novembre
Lietuvos rytas - Cibona Zagreb Cholet - Fenerbahçe Sienne - Barcelone Classement : 1- Fenerbahçe (4-0), 2- Sienne, Barcelone (3-1), 4- Cholet (2-2), 5- Lietuvos rytas, Cibona Zagreb (0-4).
GROUPE D 4e journée *CSKA bat Olimpija Ljubljana Milan bat *Valence *Panathinaikos bat Efes Pilsen
5 journée Sienne bat *Cantu 75-72 Bologne bat *Caserte 71-63 Milan bat *Sassari 69-54 Avellino bat *Montegranaro 98-93 *Rome bat Trévise 84-73 Pesaro bat *Teramo 77-67 *Varèse bat Brindisi 73-60 *Biella bat Crémone 100-95 Classement : 1- Milan (5-0), 2- Varèse, Bologne, Sienne (4-1), 5- Sassari, Avellino, Cantu, Pesaro, Biella (3-2), 10Crémone, Rome, Montegranaro (2-3), 13- Trévise, Brindisi (1-4), 15- Caserte, Teramo (0-5).
65-55 80-69 84-61
5e journée Joué le mercredi 17 novembre Olimpija Ljubljana - Valence Jeudi 18 novembre
Efes Pilsen - CSKA Moscou Milan - Panathinaikos Classement : 1- Olimpija Ljubljana, Panathinaikos (3-1), 3- Milan, Efes Pilsen (2-2), 5- Valence, CSKA Moscou (1-3).
2 journée e
Mardi 23 novembre
GROUPE A Kazan – Banvit Le Man – Oldenbourg
GROUPE B Vrsac – ASVEL Göttingen – Besiktas
GROUPE F PAOK Salonique – Trévise Roanne – Estudiantes Madrid
EUROCHALLENGE 2e journée
EUROLEAGUE
Mardi 23 novembre
GROUPE A 4e journée
GROUPE A 69-62
GROUPE H
Szolnoki – Nizhny Novgorod Gravelines-Dk – Sp. Saint-Pétersbourg
Fantasy League
Mons-Hainaut – Nancy Ostende – Orléans
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Féminines
Les vainqueurs de la 5e journée
LFB 6e journée *Challes bat Nantes-Rezé 73-58 Tarbes bat *Villeneuve d’Ascq 67-53 Aix bat *Calais 67-59 Bourges bat *Basket Landes 58-52 *Charleville bat Arras 69-58 *Mondeville bat Toulouse 72-64 Lattes-Montpellier bat *Hainaut 78-54 Classement : 1- Bourges (6-0), 2Tarbes (5-0), 3- Lattes-Montpellier (4-2), 4- Nantes-Rezé, Challes (3-2), 6- Basket Landes, Mondeville (3-3), 8- Hainaut, Arras (2-3), 10- Villeneuve d’Ascq, Charleville (2-4), 13- Toulouse (1-5), 14- Calais (0-6).
L2 10 journée e
EUROCUP
e
Partizan Belgrade bat *Gdynia
92-88 78-76
Rennes bat *Centre Fédéral 75-64 *Reims bat Limoges 64-46 *Lyon bat Roche 65-59 *Nice bat Angers 90-56 *Aplemont bat Pau-Lacq-Orthez 60-52 *Graffenstaden bat Perpignan 64-63 Pleyber Christ bat *Voiron 97-90 *Dunkerque bat Armentières 78-63 Classement : 1- Lyon (10-0), 2Reims (9-1), 3- Roche (8-2), 4- Limoges (7-3), 5- Nice (6-4), 6- Pleyber Christ, Graffenstaden, Voiron, Dunkerque (5-5), 10- Rennes, Angers (4-6), 12Perpignan, Armentières (3-7), 14Aplemont, Centre Fédéral, Pau-LacqOrthez (2-8).
EUROLEAGUE 3e journée GROUPE A Kosice bat *Riga 77-60 Mondeville bat *Pecs 70-58 *Tarente bat Cracovie 63-57 Classement : 1- Tarente (3-0), 2Kosice, Mondeville (2-1), 4- Pecs, Cracovie (1-2), 6- Riga (0-3).
GROUPE B *Fenerbahçe bat Sopron 89-72 Ekaterinbourg bat *Madrid 76-54 *Gdynia bat Gospic 90-88 Classement : 1- Ekaterinbourg, Fenerbahçe (3-0) ; 3- Sopron (2-1), 4Gdynia (1-2), 5- Gospic, Madrid (0-3).
GROUPE C *Prague bat Spartak Moscou 73-72 *Galatasaray bat Kaunas 82-58 Salamanque bat *Tarbes 77-72 Classement : 1- Salamanque (3-0), 2Galatasaray (2-1), 3- Spartak Moscou, Prague, Tarbes, Kaunas (1-2).
GROUPE D *Gorzow bat Brno 74-61 *Bourges bat Orenbourg 82-72 Valence bat *Schio 76-67 Classement : 1- Valence (3-0), 2Schio, Bourges (2-1), 4- Gorzow, Brno (1-2), 6- Orenbourg (0-3).
Pro A
Équipe
Score
1 championnatindécis (blabla)
229,2
2 Nick Galis for prez (FFriconnet)
224,7
3 lekipasam3 (sandsam3)
224,4
4 roanne (pive)
218,7
5 SvaSebLim (svaseb)
218,2
6 Kasvilovic (y.casseville)
217,8
Les vainqueurs de la 6e journée 1 Revaisonnnnnnnnnnnnnnnn (sirjb) 189,7 2 Orléans Dogs (sadmase)
188,3
3 Le SOC (laow)
185,9
4 ugo_caroff (ugo_caroff)
184,2
5 Doubichou (drexler74)
180,2
6 Elite Breizh (MALOU)
179,6
Classement général Équipe
Score
1 ugo_caroff (ugo_caroff)
1049,7
2 bistrotaroro (Greg003)
1005,8
3 Les délices de Pommard (Kéké)
975,2
4 secreteam (yannoustnaz)
974,2
5 Kasvilovic (y.casseville)
965,7
6 Limoges 2011 (15041993)
958,7
Pro B
Les vainqueurs de la 7e journée Équipe
Score
1 Darwin Team (madgikou)
170,6
2 badadoum (bubulle the red)
160,8
3 verniermeyrin (djélasdé)
160,7
4 simpson team 2 (UJAPQP29)
160,4
5 YEROUCHALAYIM LIMOGES (15041993) 157,9 6 Little Odessa (mm25)
155,5
Les vainqueurs de la 8e journée 1 fintan stack (greg-kite)
231,0
2 LESSARD TEAM (Antoine Lessard) 216,3 3 chanac (buck)
213,7
4 lehmann team (vengeurmasqué)
212,0
5 OklahoMax (OklahoMax)
208,4
6 SHAQ TEAM (Shaqataq)
198,8
Classement général Équipe
Score
1 JDA TEAM (Dijonnais21)
1369,2
2 fintan stack (greg-kite)
1327,2
3 OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 1326,4 4 Bad Boy Team (baddddoyyyy)
1311,0
5 reuilly27 (ted27)
1290,5
6 Clem2K10 (OukyCaro)
1282,5
petites annonces E-mail :
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Tél. : 02.43.39.16.21
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1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € / 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € / 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €
14
CHIFFRES
PRO A staTs cumulées (après 6 journées) Joueur
11- LE MANS (2-4)
6- GRAVELINES-DUNKERQUE (4-2)
1- CHOLET (5-1) MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Joueur
MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Samuel Mejia
6
31
32-72 44,4 7-25 84,0 4,3 3,5 1,0 0,2 1,8 15,3
Ben Woodside
6
30
26-68 38,2 10-27 78,1 2,0 4,8 0,8
-
2,5 14,5
Antywane Robinson
6
29
28-62 45,2 4-14 66,7 5,8 1,8 0,8 1,0 0,7 11,0
Yannick Bokolo
6
31
30-58 51,7 6-19 64,5 5,8 4,2 1,8
-
2,3 14,3
Vule Avdalovic
6
24
17-52 32,7 12-32 85,0 1,2 2,3 1,0 0,2 2,3 10,5
Cyril Akpomedah
6
32
26-57 45,6 9-23 53,8 7,5 1,2 0,8 1,2 2,0 12,5
DeMarcus Nelson
6
23
20-44 45,5 4-12 75,0 3,2 3,0 1,3 0,5 1,8 9,8
Juby Johnson
6
17
20-41 48,8 8-24 71,4 1,2 0,3 0,3
Fabien Causeur
5
28
20-42 47,6 5-15 25,0 4,4 3,4 1,8
Jeff Greer
6
20
15-34 44,1 9-21 50,0 2,5 0,8 1,3 0,2 0,7 7,2
Luc-Arthur Vebobe
5
20
12-18 66,7
0-2
33,3 6,8 1,6 1,0 1,0 2,2 5,6
Dounia Issa
6
24
14-25 56,0
Randal Falker
5
23
13-25 52,0
-
25,0 5,2 1,0 1,2 1,0 0,8 5,4
Rudy Jomby
6
19
12-37 32,4 3-18
Claude Marquis
6
12
9-18
50,0
-
40,0 3,7 0,3 0,3 0,8 0,8 3,3
Jonathan Rousselle
3
5
4-6
66,7
1,2 3,2
Mike Fraser
5
13
5-12
41,7
-
-
3,6 0,2
-
0,3 0,3 4,7
Fréjus Zerbo
5
4
4-7
57,1
-
-
1,8
-
-
-
Chrislain Cairo
2
1
1-2
50,0
-
-
0,5
-
-
-
Chris Owens*
4
16
Total
6
- 167-372 44,9 46-139 64,7 42,8 15,2 8,0 2,8 14,3 78,0
Christophe Leonard
5
13
8-17
47,1
0-5
Romain Duport
3
8
6-10
60,0
-
Mamoutou Diarra
6
10
5-18
27,8 2-13 50,0 0,3 0,3 0,5
0-2
-
-
-
2,6 0,4
100,0 3,0 -
-
1,0
-
-
-
1,0 9,2
0,5 2,2
Mérédis Houmounou
2
3
-
-
Total
6
- 170-380 44,7 34-118 68,0 38,3 17,0 8,3 4,5 13,0 74,0
MJ Min
55,6 8,8 1,5 1,2 1,3 1,5 5,5 -
1-2 100,0
0-5
1,0 8,8
4,2 1,7 1,5 -
0,7
-
72,2 4,8 0,3 0,3
-
1,0 4,5
-
0,3 3,7
0,2 1,6 2,0
-
0,4 1,6 -
1,0
1,0 8,3
7- PAU-LACQ-ORTHEZ (3-3)
2- LE HAVRE (4-2) Joueur
10-25 40,0
-
-
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Joueur
MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Bernard King
6
35
38-79 48,1 6-23 76,0 4,3 5,8 1,5 0,3 2,5 16,8
Antoine Mendy
6
32
38-74 51,4 6-19 52,2 2,8 0,8 1,5
-
1,8 15,7
Wes Wilkinson
6
29
31-66 47,0 13-29 71,4 6,5 1,3 0,2 0,5 1,5 13,3
Demetric Bennett
6
29
26-69 37,7 11-28 77,8 3,3 4,2 1,8
-
2,0 12,8
Joseph Jones
6
27
35-58 60,3
31,8 9,8 0,7 1,5 1,0 0,7 12,8
Travon Bryant
5
27
26-44 59,1
John Cox
6
31
19-63 30,2 4-25 68,4 2,8 3,0 1,0 0,2 2,0 9,2
Slaven Rimac
6
21
22-52 42,3 6-19 76,9 2,0 1,5 1,3
Nick Pope
6
21
18-52 34,6 7-24 83,3 4,8 2,2 0,7 0,2 1,2 8,0
Michael Bauer
5
26
19-34 55,9 9-22 50,0 3,4 2,0 0,8 0,4 2,2 10,0
Yohann Sangare
6
32
16-50 32,0 3-19 54,5 3,3 3,2 2,0 0,3 2,2 6,8
Mickael Var
3
16
5-13
38,5
0-2
50,0 3,0 0,7 1,0
-
1,3 4,0
Ousmane Camara
6
16
10-19 52,6
-
Jean-Frédéric Morency 3
11
5-10
50,0
0-3
50,0 1,0 1,0 0,3
-
1,0 4,0
Maxime Zianveni
2
16
5-12
41,7
-
-
Gédéon Pitard
4
8
3-3
100,0 1-1
0-1
37,5 5,2 0,2 0,5 0,3 1,3 3,8 75,0 5,0
-
1,0
-
3,5 6,5
50,0 0,8 0,8 0,3 0,3 0,5 2,0
Fabien Paschal
4
4
3-6
50,0
1-1
-
0,8
-
-
Benjamin Sousa
1
1
-
-
-
-
-
-
-
0,5 0,3 1,8 -
-
-
Adrien Boivin
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Abdoulaye Loum
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
- 178-408 43,6 35-123 59,6 43,2 16,8 7,8 3,3 13,3 75,5
Total
3- ROANNE (4-2) Joueur
MJ Min
K.C. Rivers
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
6
31
40-88 45,5 17-48 50,0 4,0 1,7 1,0 0,2 2,0 16,7
Pape Philippe Amagou 6
28
29-56 51,8 12-27 80,0 2,0 2,8 0,8
Luka Bogdanovic
6
30
19-54 35,2 12-36 90,5 7,2 1,8 0,8 0,2 1,2 11,5
Souleyman Diabate
-
2,0 15,7
6
25
17-43 39,5 4-16 84,6 3,5 5,2 2,2 0,2 2,3 10,0
Uche Nsonwu-Amadi 6
26
20-35 57,1
Alex Gordon
6
15
10-29 34,5 8-20 90,9 1,5 3,0 0,2
Alex Dunn
6
15
11-24 45,8
Philippe Braud
6
13
9-30
30,0 6-18
Alexis Tanghe
6
8
7-12
58,3
2-4
Jean-Michel Mipoka
6
9
6-16
37,5
2-6 100,0 0,8 0,2 0,2
Total
6
- 168-387 43,4 63-176 77,6 38,2 17,8 7,7 2,2 13,5 82,7
0-1
64,3 7,7 2,0 1,0 0,5 1,7 8,2 -
1,7 6,3
75,0 6,0 1,0 0,8 1,0 1,0 4,7 -
1,3
-
0,3
-
0,7 4,0
28,6 1,0 0,2 0,3 0,2 0,2 3,0 -
0,7 2,7
4- CHALON (4-2) Joueur
MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Marquez Haynes
6
31
35-72 48,6 18-38 75,0 2,2 2,0 1,7 0,3 2,0 17,2
Blake Schilb
6
32
23-59 39,0 2-13 94,4 5,2 5,0 2,0 0,3 2,5 10,8
Steed Tchicamboud
6
29
19-41 46,3 4-16 71,4 3,5 4,8 0,7
-
2,2 9,5
Ilian Evtimov
6
27
18-49 36,7 11-35 100,0 5,0 1,3 1,8
-
1,3 9,2
Joffrey Lauvergne
6
17
19-37 51,4
1-7
64,3 4,3 0,8 0,7 0,8 0,8 8,0
Alade Aminu
6
18
14-33 42,4
-
50,0 4,2 0,7 0,7 0,7 1,8 5,5
Nicolas Lang
6
16
11-25 44,0 7-14 100,0 2,3 1,0 0,3 0,2 0,3 5,5
Michel Jean-Baptiste Adolphe 6
15
14-27 51,9
Bryant Smith
6
15
8-22
Jordan Aboudou
2
1
0-1
6
- 161-366 44,0 44-131 79,8 35,5 17,2 8,7 3,0 13,2 76,2
Total
-
100,0 4,0 0,5 0,3 0,5 1,0 5,3
36,4
1-7
93,3 2,5 1,0 0,5 0,2 0,7 5,2
-
0-1
-
-
-
-
-
-
-
5- PARIS LEVALLOIS (4-2) Joueur
MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
0-2
69,2 6,8 0,8 1,2 0,6 1,2 12,2
-
2,5 10,0
Tremaine Ford
5
9
9-16
56,3
Laurent Sciarra
6
32
6-20
30,0 5-16 100,0 3,3 6,2 1,5
Tanguy Ramassamy
2
14
3-6
50,0
-
Frédéric Moncade
4
11
4-9
44,4
3-5
Georgi Joseph
3
18
3-8
37,5
-
Rémi Lesca
1
2
-
-
-
6
- 166-355 46,8 40-116 65,1 30,2 18,2 9,5 1,8 15,0 71,3
Total
100,0 3,2 0,8
-
0,2 1,0 3,8 -
-
2,0 1,5 0,5 0,5
-
1,3 1,3 0,5
-
2,3 3,2 -
3,0
0,8 2,8
50,0 3,3 0,7 1,0 1,3 1,3 2,3 -
1,0
-
-
-
-
-
8- STRASBOURG (3-3) Joueur
MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Ricardo Greer
6
28
31-68 45,6 9-30 57,9 5,8 3,0 1,8
-
2,3 13,7
Justin Hawkins
6
23
29-57 50,9 5-12 60,9 4,7 1,2 1,5
-
2,0 12,8
Abdoulaye M’Baye
6
19
22-40 55,0 8-19 76,5 1,7 1,3 1,5
-
1,5 10,8
Alain Digbeu
6
26
18-39 46,2 11-28 68,2 2,7 2,7 1,7 0,5 1,3 10,3
John McCord
6
28
25-53 47,2
0-2
56,3 6,5 0,3 0,7 0,2 2,7 9,8
Pervis Pasco
6
30
21-40 52,5
-
40,0 6,8 1,0 2,0 1,2 1,0 8,3
Sacha Giffa
1
22
3-5
60,0
1-2
-
6,0
-
-
-
1,0 7,0 3,0 3,5
Aymeric Jeanneau
6
24
7-29
24,1 2-13 62,5 2,3 4,3 1,2
-
Issife Soumahoro
3
3
4-8
50,0
-
Steeve Essart
6
16
4-17
23,5 3-14
Thomas Trauttmann
1
1
-
6
- 164-356 46,1 40-123 58,9 35,7 17,2 10,7 1,8 16,2 74,0
Total
-
1-3 -
50,0 -
-
-
-
1,2 3,3 0,3 -
-
-
-
3,3
-
1,8 1,8
-
1,0
-
9- HYÈRES-TOULON (3-3) Joueur
MJ Min
Tirs
%
3pts -
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Rick Hughes
5
33
35-63 55,6
95,2 7,0 2,0 1,2 0,4 2,0 18,0
Damir Krupalija
6
34
27-59 45,8 15-38 61,5 8,3 2,7 0,7
Tony Washam
6
27
30-74 40,5 6-21 57,1 5,7 1,7 1,5 0,2 2,0 12,3
Shaun Fein
6
20
21-49 42,9 13-29 80,0 2,0 1,7 1,0
-
0,7 9,8
Kevin Houston
5
31
20-62 32,3 1-15 70,6 4,2 3,8 0,6
-
3,2 10,6
Jonte Flowers
3
25
11-24 45,8
1-3
-
2,3 12,8
50,0 3,7 1,3 1,7 0,3 2,0 8,7
Anthony Dobbins
2
31
5-15
33,3
1-3
57,1 8,0 2,0 2,0
-
0,5 9,5
Vincent Masingue
6
13
8-19
42,1
-
28,6 3,2 0,5 0,2
-
0,5 3,0
2-5 100,0 7,0 3,0 1,0
-
3,0 15,0
Kevin Houston
1
33
5-17
29,4
Nobel Boungou Colo
6
13
3-13
23,1
-
83,3 2,3 1,0 0,7 0,5 0,5 1,8
Laurent Legname
3
12
4-11
36,4
2-6
Paccelis Morlende
3
10
4-9
44,4
0-2
6
- 173-415 41,7 41-122 68,5 39,7 15,7 7,8 1,2 13,3 76,8
In Co Bp Pts
Total
0,3 1,3 0,7
-
0,3 3,3
50,0 1,3 1,7 0,7
-
-
1,7 3,0
Lamont Hamilton
6
25
35-58 60,3 5-11 75,0 6,2 0,8 0,7
-
2,2 16,0
Andrew Albicy
6
30
22-47 46,8 12-20 90,9 1,7 4,5 1,7
-
2,0 14,3
David Noel
6
33
23-54 42,6 11-30 61,5 5,0 2,3 1,3 0,7 3,2 10,8
Tremmell Darden
6
39
34-75 45,3 8-21 68,2 8,8 2,3 1,7 1,0 2,2 15,2
Marcellus Sommerville 6
32
20-60 33,3 7-27 61,5 5,7 1,8 1,2 0,7 1,3 9,2
John Linehan
6
34
22-68 32,4 6-28 97,1 2,8 5,0 3,8
Bracey Wright
6
28
20-47 42,6 5-21 62,5 1,7 1,8 1,3 0,5 1,3 8,3
Victor Samnick
6
23
22-53 41,5
1-7
70,0 3,7 0,3 0,7 0,3 2,3 9,8
Jimmal Ball
5
19
13-36 36,1
4-9
25,0 2,8 3,6 1,2 0,2 1,0 6,2
-
69,6 9,4 0,4 1,0 1,2 1,8 10,4
Nigel Wyatte
6
14
9-24
37,5
0-3
36,4 3,2 0,3 0,7
Guillaume Yango
4
12
4-11
36,4
-
Wilfrid Aka
6
12
6-10
60,0
1-4
Jonathan Leria
2
5
0-4
-
0-2
-
0,7 3,7
85,7 2,3 0,5 0,3 0,8 0,3 3,5 -
2,0 0,7
50,0 0,5
10- NANCY (3-3) Joueur
MJ Min
Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Akin Akingbala
5
27
18-30 60,0
Ralph Mims
3
27
13-39 33,3 9-25 88,9 2,7 1,3 1,3
Stephen Brun
6
24
16-35 45,7 6-21
-
-
-
2,0 13,8
1,7 14,3
5,0 1,8 1,0 0,2 2,0 6,3
-
-
0,7 2,2
Kenny Grant
4
22
10-23 43,5 7-16 90,9 0,8 1,8 0,3
-
2,3 9,3
-
-
-
0,5 0,5
Saidou N’Joya
6
12
5-14
35,7
-
1,7 3,2
0-5
81,8 0,8 2,3 0,3
Landing Sane
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Moussa Badiane
6
11
7-19
36,8
-
Malela Mutuale
1
2
-
-
-
-
1,0
-
-
-
-
-
Willie Deane
2
22
6-12
50,0
1-6
6
- 152-351 43,3 45-127 70,6 32,2 15,7 8,0 2,5 13,0 72,2
Total
6
- 153-368 41,6 38-129 80,3 36,0 15,0 9,5 2,7 16,5 75,0
Total
-
2,2 0,2
-
50,0 2,0 2,5 1,0
0,2 1,2 2,3 -
3,5 7,0
Joueur Alain Koffi Alex Acker Benjamin Dewar J.B. Batista Antoine Diot Marc-Antoine Pellin Ryvon Covile Charles Lombahe-Kahudi Thierry Rupert Henri Kahudi Total
MJ 6 6 6 6 6 6 6 4 6 5 6
Min 30 29 31 23 25 25 17 16 10 2 -
Tirs 31-58 28-68 25-51 21-42 15-43 15-30 12-29 7-16 9-21 1-3 164-361
% 53,4 41,2 49,0 50,0 34,9 50,0 41,4 43,8 42,9 33,3 45,4
3pts 0-1 10-27 14-37 6-23 3-7 3-9 0-2 36-106
LF 75,9 88,9 100,0 40,0 71,4 42,9 64,3 44,4 63,2
Rb 8,5 4,5 3,2 2,7 2,8 3,7 3,7 3,8 1,3 35,8
Pd 1,2 3,7 1,2 1,5 3,5 5,5 0,7 0,5 0,2 0,2 17,8
In 1,0 2,0 2,0 0,2 2,2 1,0 0,2 0,5 0,3 9,2
Co 1,5 0,3 0,2 0,3 0,2 0,2 2,7
Bp 2,2 3,7 2,0 1,7 2,0 1,7 1,0 1,8 0,7 16,2
Pts 14,0 12,3 11,0 7,7 6,8 6,5 5,5 5,3 3,0 0,4 70,7
Min 32 30 26 23 16 25 16 20 24 10 8 -
Tirs 43-79 29-70 22-41 17-37 14-28 13-44 8-24 8-21 3-11 4-10 0-3 161-368
% 54,4 41,4 53,7 45,9 50,0 29,5 33,3 38,1 27,3 40,0 43,8
3pts 0-2 0-6 14-25 8-16 11-21 7-33 3-12 3-9 1-6 0-2 47-132
LF 55,0 66,7 80,0 100,0 50,0 33,3 75,0 50,0 75,0 28,6 100,0 64,3
Rb 10,8 4,7 2,5 4,7 3,2 1,8 1,8 1,7 4,0 3,2 1,5 39,3
Pd 2,8 5,2 1,0 1,0 0,3 2,6 1,2 3,5 2,5 18,0
In 0,5 0,8 1,7 0,5 0,3 0,2 0,2 1,0 1,0 5,5
Co 0,7 0,2 0,2 0,5 0,5 0,5 2,2
Bp 1,8 4,0 1,8 1,7 1,3 3,0 0,5 1,0 0,5 0,3 16,0
Pts 16,2 13,0 11,0 7,7 6,7 6,8 4,2 3,5 6,5 1,7 1,0 72,0
Min 30 32 32 34 16 22 11 11 16 14 8 30 -
Tirs 41-67 27-51 21-43 20-37 16-26 16-41 6-13 4-17 3-10 2-8 1-8 8-29 165-350
% 61,2 52,9 48,8 54,1 61,5 39,0 46,2 23,5 30,0 25,0 12,5 27,6 47,1
3pts 6-18 3-12 5-13 1-2 0-6 1-6 0-5 0-5 3-15 19-82
LF 55,0 33,3 76,5 83,3 62,5 83,3 60,0 85,7 75,0 25,0 100,0 85,7 67,0
Rb 8,3 4,7 3,2 8,0 3,8 2,8 2,5 2,2 2,5 1,3 0,8 5,0 38,8
Pd 0,7 3,5 2,3 5,0 1,2 1,8 0,7 0,8 1,0 2,3 1,0 1,5 16,3
In 1,0 1,0 0,3 2,3 0,8 0,5 0,2 0,6 0,5 0,7 2,5 6,8
Co 1,0 0,8 1,3 0,3 0,2 0,8 0,3 1,0 4,8
Bp 1,7 2,2 2,8 5,0 1,6 1,2 0,5 1,4 1,0 1,0 0,8 4,0 17,8
Pts 15,5 10,3 9,7 16,7 7,6 6,2 3,0 2,8 2,5 1,7 0,8 12,5 69,0
Tirs 27-71 24-58 16-48 18-39 12-27 14-40 15-47 16-44 3-6 0-1 145-381
% 38,0 41,4 33,3 46,2 44,4 35,0 31,9 36,4 50,0 38,1
3pts 13-37 7-21 8-25 8-21 3-14 7-25 2-5 2-2 0-1 50-151
LF 80,0 100,0 73,7 62,5 75,0 88,9 42,9 75,3
Rb 4,8 7,2 3,2 0,8 5,8 3,7 1,8 7,0 1,0 34,5
Pd 2,5 0,8 3,2 0,7 1,0 0,8 3,7 1,3 0,8 14,2
In 1,3 1,2 0,7 1,2 0,5 1,0 1,2 1,7 0,8 9,2
Co 0,8 0,3 0,2 0,3 1,0 0,2 2,7
Bp 1,8 1,2 3,0 0,7 1,5 1,3 1,5 0,3 12,0
Pts 13,8 10,7 9,0 8,2 6,8 6,5 6,2 6,2 2,0 66,3
Min 29 30 23 24 25 23 13 11 6 21 -
Tirs 31-61 26-69 23-43 17-46 18-44 17-43 4-9 7-22 3-3 2-13 148-353
% 50,8 37,7 53,5 37,0 40,9 39,5 44,4 31,8 100,0 15,4 41,9
3pts 1-12 13-39 5-12 6-17 6-20 0-1 3-8 1-8 0-6 35-123
LF 61,3 87,5 71,4 83,3 100,0 66,7 75,0 50,0 73,0
Rb 5,7 3,2 6,5 2,2 2,8 5,7 1,4 1,8 0,2 2,3 35,2
Pd 3,5 1,2 0,7 1,8 2,3 0,8 1,6 0,2 4,2 16,0
In 0,7 1,0 0,8 1,3 1,0 0,3 0,4 0,5 0,5 6,5
Co 0,3 0,3 1,0 1,7
Bp 1,8 3,2 1,8 1,7 2,5 1,0 0,8 0,7 0,5 1,3 16,7
Pts 13,7 13,2 9,3 8,3 8,2 6,7 2,8 2,7 1,0 0,7 66,0
Min 26 26 33 29 31 35 31 14 14 7 2 -
Tirs 6-7 26-56 17-34 17-56 22-65 17-57 11-38 9-19 8-29 5-9 138-370
% 85,7 46,4 50,0 30,4 33,8 29,8 28,9 47,4 27,6 55,6 37,3
3 pts 9-23 3-14 4-26 3-20 1-7 5-22 25-112
%LF 50,0 58,3 66,7 81,8 66,7 50,0 57,1 60,0 50,0 50,0 100,0 63,7
Rb 9,0 3,5 7,8 6,0 3,0 2,3 6,5 3,2 1,3 1,5 0,5 34,5
Pd 1,0 1,7 0,5 1,0 2,2 7,0 1,5 0,5 0,8 14,7
In 2,0 0,7 1,0 0,8 1,0 1,5 0,8 0,8 0,5 6,8
Co 2,0 2,0 1,0 0,2 0,5 0,2 0,3 3,5
BP 2,0 1,0 1,8 1,0 1,0 3,2 1,3 1,7 0,7 11,8
Pts 15,0 11,3 10,5 9,2 8,7 6,8 6,8 4,5 4,3 2,8 1,0 61,0
12- LIMOGES (2-4)
Joueur Chris Massie Zack Wright Raphaël Desroses R.T. Guinn Aurélien Salmon Cedrick Banks Karim Souchu Xane D’Almeida Ralph Biggs Frédéric Weis Travarus Bennett* Total
MJ 6 6 6 6 6 5 6 6 2 6 2 6
13- ASVEL (2-4)
Joueur Davon Jefferson Cliff Hammonds Mickael Gelabale Matt Walsh Kim Tillie Andrija Zizic Bangaly Fofana Edwin Jackson Nebojsa Bogavac Paul Lacombe Léo Westermann Angel Daniel Vassallo* Total
MJ 6 6 6 3 5 6 6 5 4 3 5 2 6
14- ORLÉANS (2-4)
Joueur Troy Bell Adrien Moerman J.R. Reynolds Maleye N’Doye Zach Moss Amara Sy Aldo Curti Jamar Smith Maël Lebrun William Hervé Total
MJ 6 6 6 6 4 6 6 6 4 2 6
Min 28 27 25 24 18 26 27 23 9 6 -
15- POITIERS (2-4)
Joueur Kenny Younger Rasheed Wright Pierre-Yves Guillard Tommy Gunn Carl Ona Embo Pape Badiane Guillaume Costentin Evan Fournier Yann Devehat Cédric Gomez Total
MJ 6 6 6 6 6 6 5 6 6 6 6
16- VICHY (1-5) Joueurs Rob Lewin Thomas Larrouquis Frank Elegar Curtis Sumpter Jamal Shuler Kareem Reid Etienne Brower Jonathan Aka Antoine Eito Nicolas De Jong Jimmy Djimrabaye Total
MJ 1 6 4 6 6 6 4 6 6 4 2 6
Pro B
15
échos FRANCE
EN ATTENDANT 2012
ROUEN… NE JOUE PAS LA MONTÉE ! Enfin, c’est eux qui le disent. Ancien pensionnaire de Pro A, gros budget et effectif ronflant, on peut décemment attendre mieux qu’une sixième place de Pro B pour Rouen. Pour autant, avec déjà cinq victoires dans la musette, Michel Veyronnet ne s’inquiète pas et souhaite seulement que son équipe se mette en place. Après on pourra causer.
Hervé Bellenger / IS
A
ix-Maurienne était attendu à la salle des Cotonniers. Une équipe de bas de tableau, aux abois en début de championnat, tout juste convalescente, quoi de mieux pour jauger ses troupes ? L’objectif était donc clair, la victoire avec la manière, ce que jusque là Rouen avait du mal à faire. Dimanche, on respirait donc déjà un peu mieux en Normandie. Victoire 85-62 la veille, +23, avec une feuille de stats bien remplie, 111 d’évaluation collective (52 côté savoyard), une pluie de hallebardes derrière l’arc avec 10/19, 11 interceptions, 6 contres et la deuxième marque offensive de la saison. Le SPO Rouen va clairement mieux. Joint avant le match du week-end dernier, Michel Veyronnet n’était pas alarmiste mais conscient des soucis de son équipe. « Avec notre budget on est en deça de notre tableau de marche, c’est très clair. Maintenant, on doit pondérer tout ça car on n’a perdu que contre des équipes devant nous au classement (Évreux, Nanterre et Boulazac, ndlr) donc pas n’importe qui. » Au-delà de ces trois défaites, c’est surtout le rendement de son trio d’Américains qui pouvait donner la moue à Michel Veyronnet. Recruté rapidement, le trio est constitué de solides CV de Pro B et, avant le match de samedi dernier, Jason Siggers et Ronnie Taylor tardaient à retrouver leur niveau de la saison dernière contrairement à Devonne Giles qui lui est au rendez-vous, solide dans la peinture avec 14,0 points, 9,5 rebonds et 18,8 d’évaluation. « La valeur des garçons n’est pas en cause », explique le coach normand. « Mais on
les a ajoutés ensemble et à des joueurs majeurs de Rouen (Poupet, Williams, Thioune, Soliman, ndlr). On était parti sur cette idée, faire une équipe avec sept gros joueurs expérimentés, connaissant la Pro B, après, plus tu rajoutes de joueurs talentueux dans une équipe et plus il faut du temps pour qu’elle se découvre et qu’elle trouve la bonne carburation, ce que nous n’avons pas encore découvert. Très clairement, l’équipe n’est pas encore en place. »
trouvé la bonne carburation contre les Savoyards. 9 points, 5 rebonds, mais surtout 10 passes, son meilleur total cette saison et 19 d’évaluation. Comme quoi le puzzle se met en place. « La grosse difficulté c’est de partager le ballon et les talents », appuie le technicien. « Ces joueurs pourraient prétendre à avoir des responsabilités majeures dans d’autres équipes. Ici, il faut partager. Et on n’y arrive pas d’un coup de baguette magique. L’avantage que j’ai, c’est que ce ne sont que des bonnes personnes. L’atmosphère de travail est bonne, l’ambiance aussi. » Après avoir légèrement cafouillé au démarrage, Rouen semble maintenant bien parti pour terroriser la Pro B, avec un atout en plus dans la manche de son coach, l’absence de pression. « On ne veut pas monter », martèle-t-il. « Si on le fait on prend, mais nous on veut être prêt en 2012 pour l’ouverture de notre salle. Nous, on veut juste gagner tranquillement. » n
« On ne veut pas monter, on veut juste gagner. »
Partager pour mieux gagner Pas encore en place, car de joueurs majeurs l’année dernière, certains doivent apprendre à partager cette année. Résultat, Jason Siggers, omniprésent à Lille, deuxième marqueur de Pro B, peine à trouver ses marques. 18,0 pts en 2009-10, 15,1 pts cette saison, il est passé de 51% aux tirs à seulement 42% (34 à 25% à 3-pts). « Jason Siggers, son problème, c’est de prendre moins de shoots, et de les prendre à bon escient », détaille simplement Michel Vey-
Michel Veyronnet
ronnet. « Il avait un rôle plus important à Lille et doit trouver ses marques dans une équipe plus homogène. Il a un petit problème de confiance, mais ajoute 1 ou 2% de réussite et il est dans ses standards. » 8 ou 9 en fait, mais au-delà des mathématiques, Jason Siggers vient de conforter son coach. Contre Aix-Maurienne, le serial shooteur passe 23 points à 9/16 assortis de 5 prises et rend 24 d’évaluation, son meilleur match au scoring. Pour Ronnie Taylor, dans sa quatrième saison en Pro B, qui avait pour habitude d’être l’homme à tout à faire au Portel, cette saison, partager les tickets shoots et conduire l’équipe lui pose problème. Un petit 25% à trois-points là ou l’année dernière il rendait 40%, 10,4 points, idem à l’éval, ses deux plus mauvaises moyennes en quatre saisons. Mais lui aussi a enfin
Thomas FÉLIX
16
ANALYSE
JEAN-PIERRE SIUTAT NOUVEAU PRÉSIDENT FFBB
LA RUPTURE TRANQUILLE ? Élu sur un score « soviétique » – normal, il était le seul candidat –, Jean-Pierre Siutat succède comme prévu à Yvan Mainini à la présidence de la FFBB. Pourtant, si le Pyrénéen s’inscrit dans le droit fil de son prédécesseur dont il est l’un des fidèles disciples, il compte bien se démarquer du président sortant. Et les idées ne manquent pas. Par Florent de LAMBERTERIE
Hervé Bellenger / IS-FFBB
Jean-Pierre Suitat (à gauche) succède à Yvan Mainini (à droite).
« Les chiffres • 456.036 licenciés • 4.336 clubs • 24 ligues régionales et 8 ligues d’Outre-mer • 95 comités départementaux • 21.211.000 d’euros de budget • 82 salariés • 20 millions de pages vues et 1 million de visites par mois sur le site www.ffbb.com • 27.000 fans sur Facebook • 767.000 vidéos vues sur Dailymotion FFBB
Jean-Pierre Siutat est élu Président de la Fédération Française de Basket-Ball avec 88,64% des voix. » La nouvelle est tombée samedi dernier, sur le coup de 15h, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas surpris grand monde. Successeur tout désigné d’Yvan Mainini, récemment élu à la présidence de la FIBA, Jean-Pierre Siutat, 51 ans, fait même encore mieux que son prédécesseur et mentor, investi en 2008 d’un 5e mandat par « seulement » 73,86% de l’Assemblée Générale. Plus qu’une élection, Jean-Pierre Siutat a remporté un véritable plébiscite, somme toute assez logique quand on sait qu’il était le seul candidat à la présidence.
lui-même, le nouveau président marche donc dans les traces du sortant même s’il affirme s’en démarquer. « Je m’inscris dans la droite ligne de ce qui a été fait pendant des années mais je vais développer aussi mes propres idées », précise-t-il. « Je n’aurai pas du tout la même forme de management qu’Yvan. Il faut que les gens comprennent que je ne suis pas là pour terminer un mandat en cours, je veux m’inscrire dans la durée. » Et qu’importe si Yvan Mainini demeure au comité directeur de la fédération en plus d’être le nouveau « big boss » de la FIBA, le nouvel élu réfute être « la voix de son maître ». « Laissez-moi vivre un peu, vous verrez ! », répondait Siutat lorsqu’on le questionnait sur cette possible dépendance. « Yvan c’est Yvan, Jean-Pierre Siutat c’est Jean-Pierre Siutat. Ça c’est clair, j’ai mon propre tempérament, j’existe aussi et il y aura une forme de rupture dans le management, dans les idées. En clair, je ne suis pas là pour faire ce qu’il me demanderait de faire. Cette question, je me
Un homme de terrain et de coulisses Premier président depuis Robert Busnel à ne pas avoir été arbitre par le passé, Siutat est aussi un ancien coach de haut niveau, élu entraîneur de l’année en 1993 en ligue féminine avec le club de Tarbes, qu’il emmènera en finale du championnat de France en 1993 et 1995. Un homme de terrain empreint d’une certaine réussite sportive donc, mais pas seulement. Retiré des parquets en 1996, il se retrouve en charge de l’organisation de l’Euro 99 masculin en France, une réussite. À son actif également, la refonte du secteur féminin ainsi qu’une réelle mise en valeur de la ligue féminine dont il fut président en 2001. L’Open LFB, l’utilisation des nouvelles communications, c’est lui. Une réussite dont il souhaite maintenant faire profiter le secteur masculin, avec qui le nouveau président veut travailler main dans la main. « À ma demande, on a modifié la convention de délégation entre la FFBB et la LNB. Dans cette nouvelle convention, j’ai souhaité que l’on mette en place une commission mixte avec deux représentants de la fédération et deux représentants de la ligue pour commencer à travailler sur des projets communs. La formation en est un, les grandes salles aussi, on ne peut pas avoir une ligue qui travaille de son côté et nous de l’autre », estime-t-il, assurant toutefois qu’il ne souhaitait pas mettre fin à la tutelle fédérale sur la LNB. Autre élément fort du projet présidentiel, remettre à l’honneur la mission de service public de la fédération auprès du public amateur, en tentant de limiter le turnover des licenciés, qui est encore aujourd’hui d’environ un tiers tous les ans. Sans pour autant prom-
« Yvan c’est Yvan, Jean-Pierre Siutat c’est Jean-Pierre Siutat »
« Laissez-moi vivre, vous verrez ! » Disciple de Mainini, avec qui il travaille « depuis 1996 » comme il le rappelle
la suis posée moi-même avant de répondre au comité. » Un vrai nouveau président en somme, qui avait d’ailleurs déjà anticipé son arrivée en réorganisant le fonctionnement fédéral fin 2009, avec en point d’orgue, la nomination de Jean-Pierre De Vincenzi au poste nouvellement créé de directeur général de la FFBB. « J’arrive donc dans une situation idéale puisque j’arrive dans une structure que j’ai moi-même mise en place. » Il est vrai que son cursus est en rupture avec celui de son prédecesseur.
17
ANALYSE
L’HISTORIQUE DE LA PRÉSIDENCE Marcel Barillé (1932-1938) • Lieutenant-colonel de l’armée française pendant le premier conflit mondial, au cours duquel il découvre le basket auprès des soldats américains.
Marie-Eugène Bouge (1938-1945) • Huissier de justice et ancien basketteur du Paris Université Club, plus jeune président de l’histoire à 33 ans. Se retire en septembre 1944 avant le terme de son mandat.
Charles Boizard (1945-1955) • Expert-comptable, découvre le basket dans le mythique gymnase de la rue de Trévise.
Paul Geist (1955-1956) • Entrepreneur en électricité, sélectionneur puis manageur de l’équipe de France, ainsi que président de la commission des arbitres. Décède pendant son mandat.
Robert Lescaret (1956-1958)
Hervé Bellenger / IS-FFBB
• Chef du personnel d’une entreprise publique, ancien trésorier-adjoint et secrétaire général de la fédération. Cesse ses fonctions lui aussi avant la fin de son mandat.
René Gibard (1958-1959)
ettre 800.000 licenciés comme certains l’ont fait par le passé…
Vers un Euro franco- allemand en 2015 ? Mais le grand chantier du nouveau président se situe ailleurs, sur la scène internationale. Sevrée de grande compétition depuis l’Euro féminin en 2001, la France devrait se positionner rapidement sur les échéances futures, à commencer par le TPO (Tournoi Pré-Olympique) de 2012. « On souhaite tous que l’équipe de France se qualifie directement en 2011 pour les JO mais il n’y a que les deux finalistes qui iront aux Jeux directement alors qu’il y a huit équipes qui ont largement les capacités de finir dans les deux premiers », analyse-t-il. « C’est pour ça que dès septembre, j’ai pris les devants pour que l’on soit candidat à l’organisation du TPO 2012. » Autre échéance, l’Euro féminin de 2013, que Jean-Pierre Siutat aimerait bien voir organisé sur le territoire français. « On sait que la FIBA Europe a du mal à trouver des candidats pour cet Euro et on a déjà onze sites en France qui sont intéressés. Le gouvernement nous a dit qu’il n’avait rien
de très intéressant à organiser en 2013 donc qu’il peut nous aider. Derrière, le deal c’est : on vous fait l’Euro 2013 si on nous confie le 2015. Voilà le débat. » Ce qui nous amène à la principale échéance, à savoir l’Euro masculin 2015, que Siutat verrait bien se dérouler sous l’égide d’une alliance franco-allemande. « Ça coûte 35 millions d’euros d’organiser la compétition et 35 millions d’euros, nous, seuls, ce n’est pas possible », avance le président. « L’idée c’est de s’associer
peut fédérer des gens. » Enfin, Jean-Pierre Siutat a déjà prévu d’entreprendre dès le mois de mars une tournée américaine afin de rencontrer tous les joueurs français de NBA. Il compte en faire de même pour nos ressortissants exerçant leur talent en Europe. Bref, un programme ambitieux auquel le nouveau président souhaite se consacrer à plein temps dès le 1er janvier 2011, date à laquelle il devrait cesser ses fonctions au Conseil Général des Hautes-Pyrénées. Bref, un vrai job à plein temps, sur lequel Siutat sait qu’il est attendu au tournant, et notamment sur les résultats de l’équipe de France. « Je l’ai accepté dès le départ, je sais très bien que si l’équipe de France ne se qualifie pas pour les Jeux, je peux dégager », esquisset-il dans un sourire, sans se préoccuper de sa longévité présidentielle. « Je m’en fous, je n’ai pas calculé comme ça. Je suis là, j’ai beaucoup de travail et j’aurai une première sanction en 2012 si je ne suis pas bon. Mais je ne suis pas là pour durer, je suis là pour bosser. Dire que je vais travailler pour durer… On est dans une notion de pouvoir là, et je ne suis pas comme ça. » On jugera sur pièce. n
« Je sais très bien que si l’équipe de France ne se qualifie pas pour les Jeux, je peux dégager » avec l’Allemagne, ce qui pèserait quand même 140 millions d’habitants, avec tout ce que l’on peut imaginer derrière. Le gouvernement allemand est ravi de cette opportunité et on est en train de négocier la modification de la formule de compétition pour qu’on puisse imaginer voir l’équipe de France jouer jusqu’aux demifinales en France et l’équipe d’Allemagne jouer jusqu’aux demi-finales en Allemagne. Là, ça devient un vrai projet sur lequel on
• Président de la ligue parisienne, viceprésident de la fédération sous Robert Lescaret, assure les affaires courantes et l’organisation des élections après la démission de son prédécesseur.
Donatien Robin (1959-1961) • Carrière d’acheteur pour les Comptoirs de l’Afrique de l’Ouest, ancien arbitre international et trésorier de la fédération depuis 1936.
Maurice Chavinier (1961-1966) • Cadre dans une compagnie d’assurance. Assure la transition après une longue période d’instabilité présidentielle.
Robert Busnel (1966-1980) • Ancien international, entraîneur de l’équipe de France olympique médaillée en 1948. Grande figure du basket national, il a donné son nom à la Coupe de France. Président de la FIBA en 1984.
Robert Founs (1980-1985) • Haut fonctionnaire au ministère des finances, succède après les 14 ans de Robert Busnel pour un seul mandat.
René David (1985-1992) • Employé de la SEITA, président du comité de Loire-Atlantique depuis 1965 et ancien arbitre de haut niveau. Décédé récemment à l’âge de 81 ans.
Yvan Mainini (1992-2010) • Enseignant de formation et arbitre international, a officié lors des finales des championnats du monde de 1982 et 86. Vice-président de la FIBA de 1998 à 2002, il en est désormais le nouveau président.
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échos FRANCE
LUDO VATY RACONTE SON ÉTÉ
« PLUS FORT MENTALEMENT » Ludovic Vaty (2,06 m, 22 ans dimanche) porte finalement de nouveau le maillot d’Orléans, après un été qui l’a vu être recalé par les Lakers puis Granada pour n’avoir pas convaincu lors des tests médicaux. S’il n’a pas joué mardi (hors bouclage) contre Mons, il effectuera son grand retour samedi avec la réception de Poitiers. Il explique.
«
Cet été, c’était dur, très dur. Quand tu sais que tu peux aller aux Lakers, mais qu’avec une erreur médicale, tu peux plus, tu pars en Espagne, on te garde pas à cause d’une cheville ! À force, j’ai fait une overdose des hôpitaux (rires) ! Tout ça, ça fait mal, mais j’ai pu me ressourcer auprès de ma famille, et il y a mon enfant qui est arrivé, ça m’a changé la
Ça fait un mois que j’ai commencé à recourir, à faire du vélo, et j’ai repris l’entraînement samedi avec l’équipe. J’ai perdu quelques petits repères mais j’ai l’impression que ça va revenir très vite. Et là j’ai l’excitation de revenir sur un terrain. Dès janvier, je serai à 100%. Le but cette saison c’est que je puisse jouer les mêmes minutes que l’année dernière, et même un peu plus. Après, quand Zach (Moss) sera revenu, on pourra vraiment fixer la défense, venir en aide aux ailiers. Parce que pour l’instant les extérieurs ont dû forcer. Ils ont un peu de mal, mais bon, déjà ils défendent bien, ils manquent juste d’adresse. Avec Zach on va devoir leur ouvrir des espaces. Il nous faut juste un déclic, si on continue à défendre comme ça, ça va aller. »
Propos recueillis par Yann CASSEVILLE
PHILIPPE HERVÉ
« IL NE MANQUAIT QUE LUI »
« Le retour de Ludo n’était pas une évidence, il avait fait le choix de quitter le club. Maintenant, il y a les circonstances qui font qu’il y a un intérêt commun pour lui et pour le club. Ce qui s’est passé avant, c’est du passé, et j’avais toujours le sentiment que l’histoire de Ludo avec Orléans n’était pas achevée. Son retour va nous permettre de rééquilibrer l’équipe, d’avoir le poste 5 qu’on cherchait depuis juin, quand on voulait épauler Zach Moss. Parce qu’on savait que si Zach n’était pas performant, on aurait un déséquilibre, et c’est ce qui s’est passé. Nos extérieurs avaient trop de pression, c’est dangereux, on était trop dépendants du tir extérieur. Ludo, c’est la seule chose qui manquait à cette équipe-là. »
Jean-François Mollière
« Les Lakers, c’était concret » « Avec les Lakers il y avait du concret, ils ont tout essayé pour que le médecin puisse signer l’accord, mais leur médecin avait chaud pour ses fesses parce qu’il avait déjà eu des problèmes auparavant donc il ne voulait pas prendre un risque. Donc ça me motive encore plus, si je continue à bien jouer, ils vont continuer à m’observer…
tête ! Au moins, cet été, ça m’a permis d’être plus fort mentalement. Maintenant, il peut m’arriver n’importe quoi, je pourrai faire face. J’ai entendu pas mal de « on-dit » comme quoi je n’avais pas d’autre choix qu’Orléans, que c’était un retour forcé, pas du tout ! J’avais d’autres choix, je préférais rentrer à Orléans où je connais le contexte, c’est tout ! Je suis parti sur un désaccord, quand un joueur veut partir il y a toujours un petit conflit, mais quand je suis revenu il n’y a eu aucun souci, ils étaient contents de me revoir. » n
LEWIN À VICHY
DEMARQUEZ-VOUS !
LE MAÎTRE SOUTIER
l Pour remplacer son pivot US, Frank Elegar, arrêté jusqu’à Noël pour cause de péricardite aiguë (une affection touchant le péricarde, à savoir l’enveloppe qui entoure le cœur), la JAV a fait simple : elle a appelé au secours Rob Lewin (2,01 m, 30 ans), spécialiste de la Pro A depuis 2006, intérieur au jeu offensif plutôt fruste mais le plus souvent efficace, défenseur de premier ordre, energizer et parfait coéquipier. En quatre saisons (celle en cours exceptée), le Jamaïcain d’origine, meilleur rebondeur et contreur du championnat en 2006-07, a disputé 116 matches de saison régulière, signant 31 sorties à 10 rebonds ou plus, pour 21 double-double. Ses records : 19 rebonds à Nancy (2006-07) et Dijon (2008-09), 21 points à Hyères-Toulon (2007-08) et contre Besançon (2008-09), 6 contres face à Roanne (2006-07) et 38 d’évaluation contre Dijon (2008-09). Samedi, jour de ses 30 ans, Lewin a signé 15 points (6/7), 9 rebonds, 2 interceptions, 2 contres et 1 passe (23 d’éval) mais la JAV a perdu à Poitiers.
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F.F.
SES STATS EN CARRIÈRE LNB Saison 2006-07 2007-08
Équipe Reims Strasbourg
Min 31 23
%Tirs 50,9 61,0
Rbds 9,6 6,9
Ints 1,0 1,0
Cts 2,1 1,1
Eval 17,0 13,9
Pts 10,8 8,7
2008-09
Strasbourg
22
56,1
6,8
1,0
1,0
11,7
6,8
2009-10
Gravelines
15
49,5
4,2
0,2
0,4
6,5
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20
PORTRAIT
ANA CATA-CHITIGA, UNE BLOGUEUSE AU TGB
« MOI, ANA,
NÉE A BUCAREST, 1,95M… » À 21 ans, Ana est jolie, vive d’esprit, rieuse, et s’est installée au centre de l’équipe tarbaise. Elle raconte sa vie sur son blog.
Benjamin Colombel / AnotherCom
Par Pascal LEGENDRE
Mo Jean-François
llière
Q
uand on lui demande ce qu’elle pense du fait que les Roms ont été stigmatisés cet été en France, Ana nuance sa réponse. « C’est un sujet un peu sensible », commence-telle. « D’un côté c’est difficile de les voir retourner là-bas car dans les campagnes roumaines il y a très peu de travail. Ils font partie de l’Europe, ils sont mieux en France. On s’est un peu acharné sur eux. À côté de ça, s’ils volent, c’est normal qu’on les renvoie. » Avec Ana, ça se termine souvent dans un éclat de rires contagieux. « C’est vrai que j’ai droit à des petites blagues genre « les Roumains, ça vole ! », s’amuse-t-elle. « Les gens ne font pas trop la différence entre les Roms, les gitans et les Roumains. Ce n’est pas grave, je m’y fais. Je suis fière d’être roumaine ! » De la Roumanie, du basket, du TGB et de tas d’autres sujets, Ana en parle ouvertement depuis l’ouverture de son blog (*) à la mi-octobre.
Elle a rejoint dans la confrérie quelques blogueurs illustres dont Mickaël Gelabale, Ali Traoré – qui a cessé ses posts depuis le Mondial – ou encore Géraldine Robert. Ana reconnaît volontiers qu’elle n’avait pas le projet en-tête et qu’elle a même été réticente lorsqu’Aurélia Pilet, l’ancienne responsable du marketing de la ligue féminine, lui a proposée de se jeter à l’eau. « C’est une joueuse à fort potentiel, qui a beaucoup de choses à raconter, qui a
j’étais à la ligue, je cherchais à toucher les médias généralistes mais lorsqu’on veut mettre en avant une équipe, une compétition, c’est plus difficile. Beaucoup de journalistes préfèrent raconter une histoire par rapport à une joueuse en particulier », explique Aurélia. Nos confrères ont été sensibles au fait qu’Ana écrit ses propres posts – « alors que c’est nous qui rédigeons les articles des footballeurs avec lesquels on travaille » – et aux photos réalisées par un professionnel dont nous vous offrons dans cet article un échantillon. « On ne le dirait pas comme ça… C’est au Bois de Boulogne à Paris ! » Et Ana de partir dans un nouveau fou rire. Ana a déjà donné son sentiment sur les tenues des joueuses parfois peu adaptées à leur morphologie, précisant qu’il faut rentrer le haut du maillot dans la brassière ou encore retourner le short trop large au niveau de la ceinture. Elle informe de la tenue d’un salon réservé aux grands – et elle est concernée au premier chef – et s’enhardit à évoquer des thèmes hors du sport, comme la prise du pouvoir
« Les gens me regardent parfois comme si je sortais d’un film d’horreur ! » la tête sur les épaules et qui est belle », résume Aurélia, qui avec sa sœur a créé sa société, qui a pour objet de valoriser des sportifs de haut niveau, et qui a ouvert un site Internet intitulé anothercom.fr. Le JDD, L’Équipe Mag et le site Internet de Elle ont déjà mordu à l’hameçon. « Lorsque
de certaines femmes dont tout récemment Dilma Roussef au Brésil. Ana a une obsession : ne pas passer pour la ravissante idiote et au contraire prouver qu’elle s’intéresse dans la vie à autre chose qu’à mettre un ballon dans un panier.
Une famille de géants Ana est née à Bucarest six mois avant que le dictateur Nicolae Ceausescu et sa femme furent arrêtés et exécutés. Les fées s’étaient penchées sur son berceau pour en faire une sportive de haut niveau puisque son père Marius fut international de volley et sa mère Elena international de basket. Seulement ses parents se séparèrent avant même sa naissance et Ana fut un temps élevée par ses grands-parents. Le patrimoine génétique la conduisait d’autant plus à embrasser plus tard une carrière de basketteuse que papa mesure 2 mètres et maman 1,85 m. Il y a même un de ses arrière-grandsparents qui atteignait déjà le double mètre, une cime himalayenne pour quelqu’un de cette génération. Ana s’est stabilisée à 1,95m, ce qui en fait la Française la plus grande de la ligue féminine et la troisième toutes nationalités confondues derrière l’Américaine de Saint-Amand Alison Bales (2,01 m) et la Tchèque de Bourges Ilona Burgrova (1,96 m). « Les gens me regardent parfois comme si je sortais d’un film d’horreur ! Ils ouvrent de grands yeux, ils te font parfois des réflexions. Je vis avec. Et puis quand je vais dans les magasins, je sais très bien que si j’essaye quelque chose, neuf fois sur dix ça ne me va pas. » Ses commentaires, Ana les fait toujours avec humour. Quand on lui demande quelle est sa pointure, elle prend se plus petite voix, glisse « 45-46 » et termine dans une franche rigolade. C’est à cinq ans et demi qu’Ana a fait le grand saut. Sa maman, Elena Filip, était déjà installée à Lyon et jouait en deuxième division. Guère le temps de gamberger, son intégration a été ultra rapide. « Lorsque je suis arrivée en classe, je ne connaissais personne, je ne comprenais rien, j’avais un sentiment d’abandon entre guillemets. Mais lorsque tu es enfant, tu apprends vachement vite. J’ai appris le français en deux mois. Si j’étais arrivée trois ans plus tard, ça aurait été plus difficile. » Ana Cata-Chitiga est une fille de la République française mais son cœur est forcément toujours à Bucarest. « De temps en temps la Roumanie me manque. Je n’ai plus d’amis là-bas car je suis parti assez tôt. Je me souviens de mes copains et de mes copines de la Maternelle mais je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. Quand je retourne là-bas, je retrouve ma famille, les endroits que j’ai fréquentés quand j’étais
petite, mais ce n’est pas un déracinement. Je me dis que l’avenir ici sera meilleur que si j’étais restée en Roumanie. »
Française pour l’Euro cadettes Ana a commencé par la gymnastique. Normal quand on est une compatriote de Nadia Comaneci. Sauf que c’était en France. Et puis elle s’est tournée vers le basket. L’une de ses coaches fut sa mère, à Roanne. Puis ce fut le CREPS de Toulouse. Une grande tige comme ça ne peut passer inaperçue. C’est alors qu’on l’informe qu’elle ne peut pas prendre part à l’Euro cadettes en Italie ou alors à une condition : être naturalisée française. « Je me suis dit que comme ma mère était installée en France, je n’allais pas retourner en Roumanie faire du basket. La Roumanie ne connaissait pas mon existence à l’époque. J’en ai discuté avec ma mère et elle m’a dit que le sport n’était plus une
Je n’ai pas hésité longtemps et la fédé a accéléré les démarches. On en a parlé en février et en mai, j’étais française. » Décision fructueuse. Ana a gagné 4 médailles avec les équipes de France de jeunes dont l’or avec les Espoirs en 2009 avec une grosse présence au rebond (8,2 pts et 8,1 rbds). À la sortie de l’INSEP, à peine majeure, elle n’a pas hésité à rejoindre Bourges et sa super armada. Sa présence sur le terrain fut discrète mais elle ne regrette pas ce choix. « On me disait patience ! Patience ! C’est dur de comprendre ça quand tu es jeune. Mais à l’évidence, physiquement pour une intérieure, il faut attendre un peu. Le coach m’a beaucoup appris dans la lecture du jeu. Ce n’était pas du temps perdu. » Ce fut ensuite une saison à Villeneuve d’Ascq et cette année Tarbes où Ana a retrouvé Alain Jardel, son coach avec les Espoirs. Elle possède actuellement la 3e évaluation de l’équipe. Autre indice de progrès : Pierre Vincent l’a appelée en août au premier stage des Bleues, à l’Alpe d’Huez. « C’est sûr que j’aurais aimé aller plus loin, mais c’est déjà bien d’avoir fait ça. » Ana a 21 ans depuis le 20 juin. Que lui manque t-il pour appartenir à la première classe du basket français, sachant que la maturation des big women est forcément plus longue ? « De la dureté, de la puissance
« C’est vrai que j’ai droit à des petites blagues genre « les Roumains, ça vole ! » priorité gouvernementale comme du temps du communisme. Il n’y a plus que le foot et la gym qui comptent et ce n’est pas du tout les mêmes infrastructures qu’en France. Si je n’avais pas pris la nationalité française, je ne serais pas non plus allée à l’INSEP.
21 pour être une vraie poste 5. J’accepte beaucoup mieux le contact physique qu’à une certaine époque. Je fais tout mon possible pour être dure mais face à des filles qui font 20kg de plus que moi, ce n’est pas évident. Je fais de la muscu mais c’est en jouant que tu apprends à être dure, hargneuse. Ça s’installe, doucement. » Sur le terrain, la néo-Tarbaise a parfois un regard lunaire. Dans la vie, elle a les deux pieds bien posés sur terre. Elle a obtenu en trois ans un BTS de commerce international. Elle possède un véritable don pour les langues puisqu’en plus du roumain et du français, elle parle l’anglais et l’espagnol. « À Bourges, je ne jouais pas beaucoup, aussi je pouvais davantage me coucher tard pour travailler. À Villeneuve, Abdou (Ndiaye, le coach) a été très cool et il m’a laissé aller en cours. Je lui en suis reconnaissante. Là, je me concentre sur le basket. Mais parfois je m’ennuie un peu et à partir de janvier, je vais faire quelque chose histoire d’avoir une activité intellectuelle, peut-être le TOEIC en anglais. C’est une évaluation des compétences et c’est reconnu dans le monde des entreprises. » Jongler avec les langues, avoir un job qui unit la France et la Roumanie, voici le rêve professionnel de Ana Cata-Chitiga. En attendant, elle veut rejoindre les étoiles du basket et raconte sa vie pleine de talents sur son blog. n (*) anacatachitiga.com
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LES LYONNAISES EN ROBES ET LEADERS DE L2
GLAMOUR ET PERFORMANTES Lyon innove avec ses robes de jeu et bientôt des jupes. Mais ce n’est pas pour la frime.
En première intention Lyon Basket Féminin s’est attaché les services de plusieurs joueuses bien connues en LFB. L’an dernier c’était Mélanie Arnaud (ex-Challes), repartie depuis à Calais, et Géraldine Bertal, la sœur d’Elodie, qui a déjà un passé chargé (entre autres Montpellier, Aix, l’Espagne et l’Allemagne) et qui sortait d’une maternité. Cet été, c’est Leslie
LBF
M
ai 2008. Lyon Basket Féminin engage un manager général, Olivier Ribotta, pour définir un projet et le piloter, et se voit offrir l’utilisation en exclusivité d’une nouvelle salle, le gymnase Mado Bonnet situé dans le 8e arrondissement et qui dispose de 1.300 places. Lyon Basket Féminin fait alors appel au FrancoAméricain Pierre Bressant qui arrive en fin de contrat à l’ASVEL et qui n’est pas reconduit dans ses fonctions d’assistant suite à l’arrivée de la paire Vincent Collet-Pierre Tavano. « On a annoncé que l’on voulait accéder à la Ligue Féminine sous quatre ans, sachant que l’équipe redescendait alors en NF2 », rappelle Olivier Ribotta. Outre Pierre Bressant, le club se dote d’un médecin, d’un ostéopathe et signe une convention avec une clinique contiguë à la salle et un centre de remise en forme. Le budget est aujourd’hui de 500.000 euros en L2.
Ardon qui a rejoint la capitale des Gaules. En tout cinq pros plus des basketteusesétudiantes, pour 2 à 3 séances journalières d’entraînement, y compris pour certaines dès 7 heures du matin ! « Ce sont les étudiantes qui ont demandé ça. À quelle heure s’entraînent les nageurs et les patineurs ? C’est une question d’habitude. » Autre originalité : le coach exige un engagement physique total et beaucoup de jeu rapide, de shoots extérieurs et en première intention. Et ça marche : 10 matches, autant de victoires. Lyon possède la meilleure attaque et la meilleure défense de L2. Il ne fait pas mystère de son envie de monter directement en LFB
et d’y doubler son budget. « La ville de Lyon a les moyens d’avoir un club qui joue les premiers rôles en France avant de s’attaquer à l’Europe. »
Robes et jupettes Lyon a fait le buzz grâce à ses robes. En fait, estimant que les maillots de basket étaient trop larges, le club s’est rapproché de Zebra Companie, une société lyonnaise qui bosse sur le design des bouteilles de Perrier et de Vittel et qui a dessiné la raquette de Rafael Nadal et les chaussures d’Andy Roddick. L’an dernier, les shorts ont été raccourcis et les joueuses ont eu
Pascal Allée / Hot Sports
RECTIFICATION l La semaine dernière, dans notre rubrique « Prise de position », nous posions comme acquis que Jean-Pierre Goisbault, président de l’UCPB (Union des Clubs Professionnels de Basket), défendait l’idée d’octroyer au(x) club(s) français engagé(s) en Euroleague l’intégralité des droits télé du championnat. C’était une erreur de notre part, une mauvaise interprétation de ses explications dans une interview préalablement publiée dans BasketNews. Que Monsieur Goisbault nous excuse pour ce contresens. En vérité, le président de l’UCPB, qui n’est « pas favorable » à cette idée, ne faisait qu’évoquer des discussions qui avaient eu lieu, et qui avaient d’ailleurs montré qu’ils étaient très rares les clubs français à souscrire à ce concept de distribution ciblée des droits télé. Monsieur Goisbault nous précise toutefois, et on a tendance à le rejoindre sur ce point, qui si les droits télés étaient très élevés, il ne lui paraîtrait alors pas incongru de donner un coup de pouce au(x) club(s) engagés en Euroleague, tout en continuant bien sûr de rétribuer tous les autres. Dont acte. F.F.
à disposition des maillots très échancrés. Cette année, elles sont passées à la robe en attendant des jupes inspirées de ce qui se fait au tennis. « Ils ont beaucoup travaillé sur la texture et les filles avaient l’impression d’être nues. Elles se sont habituées et seule l’Américaine est réticente. » Le club abat la carte glam’ et veut mettre en exergue les femmes actives. Il a déposé le label « Lyon gagne avec ses femmes » et il s’apprête à accueillir à Mado Bonnet des femmes chefs d’entreprise et peut-être Miss France. Incontestablement Lyon Basket Féminin bouillonne d’idées. n Pascal LEGENDRE
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entretien
YAKHOUBA DIAWARA, L’ANONYME REVANCHARD
« EN NBA, JE NE POUVAIS P Yakhouba Diawara (2,01 m, 28 ans), l’ancien de Dijon puis Bologne, s’est lancé en NBA en 2006. Deux saisons à Denver puis deux à Miami, où il a porté plus de fois le costard que le short (6 matches en 2009-10). Aussi, le Yak est de retour en Italie, à Brindisi. Pour jouer, prouver qu’il existe encore, et forcer le staff des Bleus à se rappeler son nom. Propos recueillis Yann CASSEVILLE
Pas vraiment. Miami m’avait dit d’attendre, j’attendais aussi d’autres clubs NBA. Mais des clubs italiens se sont manifestés, Brindisi m’a proposé un bon challenge. Je leur ai dit que mon objectif était vraiment de jouer, rester en NBA et jouer deux minutes ça ne m’intéressait pas. Donc j’ai pris les devants et j’ai appelé mon agent pour lui dire que je voulais revenir en Europe, me refaire une santé, prendre du plaisir. Sinon, à cette heure-ci, je pourrais encore attendre Miami si ça se trouve. Un retour dans le championnat de France n’était pas une possibilité ? Franchement, pas vraiment. Si je rentrais en Europe, c’était en Italie comme je connaissais déjà pas mal. J’aime bien l’Italie, les supporters, le championnat est très élevé ; la France, ce n’était pas dans mes choix.
Agenzia Ciamillo-Castoria/A.Dealberto
« Être le meilleur, et le staff des Bleus n’aura plus d’excuse pour ne pas me prendre »
C
Et la NBA, maintenant, c’est terminé ou tu n’as pas totalement tourné la page ? J’ai signé pour une année en Italie, après, on verra… J’ai 28 ans, c’est souvent là où tu es au summum. Si la NBA ne marche pas et que je peux être un grand joueur d’Europe, pourquoi pas ! Après, si c’est pour faire un an ou deux en Europe et repartir en NBA dans une équipe qui me donne vraiment ma chance, je repartirai. Mais il me faut des garanties, sinon…
omment analyses-tu ce retour en Italie ? C’est un retour en terre d’accueil. Après quatre, cinq ans, ça fait du bien de retourner dans un pays où l’on te respecte comme personne, comme joueur, où l’on respecte tout le travail que tu as fait avant, on ne tire pas un trait dessus, et on te redonne ta chance.
m’attendaient, des caméras, des photos, beaucoup de journalistes, ça faisait plaisir. C’est un club qui n’avait jamais eu de joueur NBA, et ils n’étaient pas en première division depuis environ 30 ans, donc j’étais un peu la cerise sur le gâteau. Maintenant qu’ils ont un joueur NBA ils pensent qu’on va tout gagner, que c’est facile ! (Rires)
Tu es reconnu là-bas ? Oui, beaucoup. Quand je suis arrivé au club, il y avait 500 supporters qui
Ta signature pour ce promu a pu surprendre, c’était dans les tuyaux depuis un moment ou non ?
Tu as passé quatre saisons en NBA, sans grand relief, ça ne t’a pas dégoûté ? Je fais partie des joueurs français à avoir joué en NBA, je pourrai dire un jour à mes enfants que j’y ai joué, que j’ai côtoyé des très, très grands joueurs, que j’ai été dans le 5 majeur à Denver, que j’ai fait les playoffs quatre fois d’affilée. Donc oui c’est clair qu’il y a un regret de ne pas avoir eu plus de chances de jouer, mais la NBA c’est un autre monde.
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entretien
PAS OUVRIR MA GUEULE » Comment as-tu vécu le fait de n’avoir jamais un temps de jeu assuré et linéaire ? C’était très difficile, surtout à Miami. Je ne joue pas pendant 10 matches, et après on m’appelle, et on me dit tu vas être dans le cinq et jouer 40 minutes, après je ne rejoue plus pendant 5 matches, après on te met pendant un match ou deux juste quelques minutes, donc c’était vraiment très difficile pour s’adapter. Alors comment se gère un tel quotidien, si décousu, imprévisible ? Il faut être très fort mentalement. En NBA, il faut être plus fort mentalement que physiquement. Tu peux t’entraîner très bien, mais t’arrives le jour du match tu n’es même pas sur la fiche de match, t’es en costard, tu peux tomber de très haut. Ce n’est pas facile. Les gens pensent que c’est facile, mais ce n’est pas facile du tout.
durant ces quatre saisons, ou tu n’as jamais vraiment eu ta chance ? Ma vraie chance, je pense que je l’ai eue à Denver ma première année mais j’étais un peu jeune. Si les deux années de Miami je les avais eues à Denver, je pense que je serais toujours avec les Nuggets aujourd’hui. N’aurais-tu pas dû te faire plus entendre pour t’imposer, un peu plus « ouvrir ta gueule » ? Peut-être. Oui, selon les circonstances, peut-être. Si j’avais été un premier tour de Draft, oui j’aurais pu ouvrir ma gueule. Pa-
ils peuvent avoir des problèmes et on n’entend plus parler d’eux.
veulent me joindre, ils savent comment faire.
Abordons un tout autre sujet, l’équipe de France. Acceptes-tu que l’on dise que tu as refusé la sélection en 2009 ? NON ! Je n’ai pas refusé, on ne m’avait pas pris en sélection. En 2009, j’avais fini ma première année avec Miami, je n’étais pas dans la liste des 25 pour l’équipe de France, ni sur celle des remplaçants, j’ai envoyé des emails, j’ai appelé, et je me suis dit qu’on ne comptait pas sur moi, je n’étais même pas dans les… disons 40 joueurs ! J’avais dit à Miami que je voulais aller en équipe de France, ils m’ont demandé comment ça se passait et je leur ai dit que je n’étais même pas sur la liste des remplaçants, donc ils m’ont fait : OK, alors tu vas bosser cet été. Donc je suis resté à Miami. Et au dernier moment, quand Mickaël (Piétrus) s’est désisté, que Foirest s’est blessé, ils (le staff des Bleus) m’ont appelé, je crois un ou deux jours avant leur départ, pour que je vienne. Je leur ai dit que ça allait être très difficile, le temps que Miami règle le problème d’assurance, surtout que maintenant Miami voulait me faire bosser.
Certains joueurs se sont manifestés pour savoir ce qui s’était passé ? Oui, j’avais parlé à Ronny, Tony, Boris, qui étaient surpris. Mais c’est le staff qui prend les décisions.
Si on t’avait appelé avant, tu serais venu ? Si on m’avait appelé avant, pour me dire, tu n’es pas dans les 25, mais on reste ouvert, oui j’y serais allé, mais on ne m’a rien dit ! Je ne pouvais pas rester assis à côté du téléphone à attendre un appel qui n’allait pas arriver.
Cet été, Yvan Mainini, alors président de la fédération, a réagi à ton sujet (« Yakhouba Diawara s’est mis hors jeu tout seul car il a refusé de venir l’an dernier », L’Équipe du 26 août), donnant l’impression de taper sur les « petits », comme Sangaré ou toi, pour épargner les « gros », comme Parker ou Noah, qui n’étaient pas au Mondial. Tu comprends une telle déclaration ? Pas du tout. S’il voulait savoir la vraie histoire il m’aurait appelé directement ! Il dit qu’on s’exclut, donc Parker et Noah aussi ils se sont exclus cette année, non ? Non ? Mike, Ronny, beaucoup de joueurs se sont exclus ces dernières années, non ?
« Certains partent en NBA trop jeunes, mais qu’est-ce que tu peux leur dire ? C’est leur rêve ! »
Tu t’es parfois senti seul ? C’est clair qu’on se sent seul. Mais il faut bosser tout le temps même s’il n’y a rien qui vient à côté. Il ne faut pas gâcher. Je pense que beaucoup de joueurs, quand ils voient qu’ils ne jouent pas, commencent à s’énerver avec le coach, mais il ne faut pas oublier qu’il y a 29 autres équipes derrière. Donc si tu en gâches une, avec le bouche-à-oreille, ta réputation peut tomber très bas, et ça, ça va très vite. Alors tu n’as pas osé allez voir ton coach pour lui demander des explications par rapport à ton utilisation très aléatoire ? Si, forcément, j’allais voir le coach, je lui demandais comment je pouvais faire pour avoir ma chance comme d’autres personnes. Mais la NBA c’est beaucoup de politique ! (Rires) Le mec en face de toi, même si tu le bats tout le temps à l’entraînement, s’il a un plus gros salaire et plus d’années que toi, c’est lui qui jouera. Même si tu es plus fort ! Tu as donc pris sur toi pendant tout ce temps ? J’aurais pu tout claquer, et dire je pars, mais j’ai continué à bosser pour ne pas avoir de regret. Mais tu penses avoir raté le coche
reil si j’avais un gros contrat. Mais comme je n’étais pas drafté, souvent free agent, je venais d’une petite école, je ne pouvais pas vraiment ouvrir ma gueule. Au final, quatre saisons, peu de minutes mais aussi peu de regrets ? J’ai beaucoup appris, notamment au niveau humain, conversation, aller de ville en ville, apprendre le vrai business en quelque sorte, jouer un soir et partir le lendemain, rencontrer de nouvelles personnes, des grands coaches, etc. J’ai grandi mentalement. Quel regard portes-tu désormais sur les Français, très jeunes, qui tentent l’aventure NBA ? Certains sont trop jeunes. Quand je vois les mecs qui tournent à du 2 points et 5 minutes en France, c’est clair que c’est jeune, mais qu’est-ce que tu peux leur dire ? La NBA c’est leur rêve ! C’est dur de leur dire de ne pas partir, de leur demander de rester en France encore un ou deux ans, c’est leur rêve ! Après, on peut facilement leur monter la tête.
Désormais, si on t’appelle, tu iras en équipe de France ? S’ils veulent qu’on s’explique par rapport à 2009, qu’on tourne la page et qu’on avance, oui il n’y a pas de problème. J’irai en équipe de France pour faire le championnat d’Europe en Lituanie l’année prochaine et aux J.O. après si je peux. Sur le coup, ça t’avait blessé de ne même pas être dans la liste des remplaçants ? Dans les joueurs qu’ils ont pris, je pense que j’aurais pu passer devant beaucoup ! (Rires) Ils ont pris avant moi des mecs qui étaient blessés, ils ont même pris des mecs qui n’avaient pas de club ! Je n’ai pas compris. Quand j’ai joué en France j’ai prouvé, en Euroleague j’ai prouvé, la NBA ça s’est passé de haut en bas mais au moins j’ai prouvé.
« La NBA, c’est politique. Même si tu es plus fort que le mec au gros salaire, c’est lui qui jouera »
Et que faire justement pour ne pas prendre la grosse tête ? Travailler. Parce que tu peux aller en NBA et après ne plus travailler. Il y en a qui font ça, qui font un peu leurs Américains, qui sortent tous les jours, qui vivent la belle vie, mais après au bout d’un ou deux ans
Quelle a été la réaction du staff des Bleus quand tu leur as expliqué que tu ne viendrais pas ? Direct ils ont dit : tu refuses. Ils n’ont pas cherché à comprendre. Pour eux, j’ai refusé la sélection. Je n’ai jamais refusé ! Depuis ma première sélection, avec les juniors, j’avais toujours été ouvert. Depuis, as-tu eu des contacts avec le staff ? Non ! Rien du tout, pas de contact. S’ils
En réalisant une grosse saison, tu pourrais inciter le staff à modifier sa position par rapport à toi… C’est sûr que ça sera une de mes grosses motivations. Mon objectif c’est d’être le meilleur joueur en Italie, l’un des meilleurs joueurs d’Europe, après comme ça ils n’auront plus d’excuse pour ne pas me prendre ! n
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échos EUROPE
EUROLEAGUE
EN BREF
CHOLET SUR LES RAILS
PESIC À VALENCE ?
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IVERSON ENFIN SUR LE PARQUET ?
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Marko Metlas/EB via Getty Images
M
algré l’enchaînement des matches, les Choletais ont fait preuve de lucidité et de maîtrise sur le parquet du Drazen Petrovic Basketball Center. Après avoir pris dix points d’avance dès le premier quart-temps, ils n’ont jamais laissé le Cibona repasser devant. Et malgré la sortie dans le troisième quart de Randal Falker, victime d’une entorse de la cheville, le champion de France a résisté dessous aux assauts de Leon Radosevic (19 pts, 10 rbds) et Drago Pasalic (8 pts, 10 rbds), remettant même les gaz en fin de match pour passer un 14-3 à ses hôtes et remporter ainsi une deuxième victoire consécutive en Euroleague. Discrets la semaine précédente face au Lietuvos rytas, Antywane Robinson (20 pts, 4 rbds) et Sammy Mejia (17 pts, 11 rbds), bien épaulés par Luca Vebobe dans la dernière ligne droite (12 pts, 3 rbds en 20’), ont cette fois-ci été à la base du succès choletais.
TURQUIE
Victoire ultra importante du Cholet d’Erman Kunter à Zagreb. Le Top 16 est possible.
Jasikevicius en renfort à Vilnius Un exploit à domicile face au Fenerbahçe – match joué hier mercredi – ou à Sienne – mercredi prochain – permettrait à CB d’aborder avec plus de sérénité le déplacement à Vilnius et le réception du Cibona, deux matches décisifs dans la course au Top 16. D’autant que le Lietuvos rytas a reçu le renfort de Sarunas Jasikevicius, qui bien que sur le déclin, peut toujours faire basculer un match. Plus que le club stambouliote, qui se présentait encore invaincu à la Meilleraie toutes compétitions confondues, Sienne semble à la portée des Maugeois. Malgré sa large victoire à l’aller (76-44), le champion d’Italie est fragile, et apparaît très dépendant de Ksystof Lavrinovic. Sans ce bonus, Cholet devra
se montrer très fort dans la dernière ligne droite de la saison régulière.
Kaunas surprend Au pied du mur, le CSKA Moscou a remporté la semaine dernière son premier succès en Euroleague, et mis fin à l’invincibilité de l’Olimpija Ljubljana (65-55), qui partage désormais la tête du groupe D avec le Panathinaikos. Dans le groupe B, le Real Madrid s’est fait une frayeur, ne s’imposant qu’après prolongation à domicile face à Bamberg (83-81) sur un panier à la sonnerie de D’Or Fischer, mais partage toujours la première place avec l’Olympiakos. Kaunas a créé la grosse surprise de cette quatrième journée en s’imposant 92-88 à Vitoria, rejoignant en tête le Maccabi Tel-Aviv, vainqueur sur le parquet du Khimki Moscou 78-76 sur un trois-points au buzzer de David Bluthenthal. n Laurent SALLARD
avec Barcelone (Liga ACB, Copa del Rey et Euroleague en 2003), l’Allemagne (Euro 1993) et la Yougoslavie (Euro 2001, Mondial 2002), reste sur une année sabbatique après avoir quitté l’Étoile Rouge de Belgrade à l’été 2009. Valence a également été en contact avec Memi Becirovic, Nenad Markovic et Elias Zouros.
INGLES EN RENFORT AU BARÇA Suite à l’indisponibilité de Gianluca Basile, Barcelone a décidé de renforcer un effectif pourtant déjà très riche. Le club catalan a arraché Joe Ingles (2,03 m, 23 ans) à Grenade pour 425.000 euros, et l’a fait signer pour la saison actuelle et les deux suivantes. L’Australien tournait à 13,3 points, 4,7 rebonds et 3,9 passes depuis le début de saison en Liga ACB. L.S.
l Présenté en début de semaine dernière en grande pompe au public stambouliote, Allen Iverson devait faire ses débuts vendredi dernier avec le Besiktas en championnat à domicile face à l’Oyak Renault Bursa. Mais à l’entre-deux, l’ancienne star NBA était assise en tribune. « Il ne se sentait pas prêt », a sobrement commenté le GM du club. Les débuts d’Iverson étaient donc programmés pour mardi – en dehors de nos délais de bouclage – en Eurocup, toujours à domicile, face à Vrsac… sauf nouveau contretemps. Il devrait en revanche être présent le week-end prochain pour la réception du Fenerbahçe, derby au sommet puisque celui-ci est invaincu en championnat. L.S.
Giulio Ciamillo/EB via Getty Images
En s’imposant jeudi dernier à Zagreb (84-71), Cholet a consolidé sa quatrième place, qualificative pour le Top 16. Un exploit hier mercredi – en dehors de nos délais de bouclage – face au Fenerbahçe, ou mercredi prochain face à Sienne, permettrait aux Choletais de faire un pas supplémentaire vers leur objectif.
La défaite 69-80 à domicile face à Milan la semaine dernière a scellé le sort de Manuel Hussein, qui avait succéder à Neven Spahija à l’intersaison sur le banc de Valence. Au moment de boucler ces lignes, Svetislav Pesic semblait le mieux placé pour reprendre l’équipe, mal en point tant en championnat (1-6), qu’en Euroleague (1-3). Le Serbe, qui a presque tout gagné
ITALIE
TOURÉ À BRINDISI
l Peu utilisé depuis le début de saison à Rome, Hervé Touré a finalement quitté la capitale italienne pour rejoindre le promu Brindisi, où évolue déjà Yakhouba Diawara. C’est le sixième club italien du Français, déjà passé par Avellino, Capo d’Orlando, Milan, Cantu et donc Rome. Touré a brillé pour sa première sortie avec son nouveau club, cumulant 13 points et 14 rebonds, mais n’a pu éviter une défaite à Pesaro, la quatrième en cinq journées. Toujours invaincu après son succès 69-54 à Sassari, Milan conserve la tête du classement. Sienne a pu compter sur les 24 points et 7 rebonds de Ksystof Lavrinovic pour l’emporter 75-72 à Cantu. Rome s’est relancé en battant Trévise 84-73. L.S.
Salut ! Ça va ?
tOUJOURS DISPONIBLES
Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE Tu regardes aussi les opportunités dans le secteur masculin ?
C’est même ma priorité, ça me motive vraiment. J’ai fait pas mal de choses dans ma vie et aujourd’hui, j’ai envie de me tester au contact des masculins. Sportivement, je ne suis pas inquiet, quant à gérer des mecs, récemment un coach m’a dit : « quand tu as coaché une équipe comme celle que tu avais l’an dernier à Tarbes, tu peux coacher n’importe quelle équipe de garçons. » Je suis prêt à rentrer par la petite porte s’il le faut, même si je ne ferme pas la porte à un bon projet de basket féminin. Tu t’es rendu dans certains clubs, histoire qu’on se rappelle de toi ?
Au TGB, je n’ai pas remis les pieds, par décence on va dire. Mais je vais voir pas mal de matches de division intermédiaire, notamment chez les garçons en N2 et quand l’occasion se présente, je vais voir les collègues. Je me suis aussi rendu à Pau en toute discrétion, c’est-àdire que j’ai payé ma place alors que quand j’étais coach je me faisais inviter.
Pascal Allée / Hot Sports
FRANÇOIS
Z E GOMM CE PION DE FRAN
(CHA ’EMPLOI) D E H C R E H C E EN R
S
meur que quand on est coach en activité.
J’ai une suggestion à faire à la ligue car, contrairement au cinéma ou au théâtre, il n’y a pas de tarif pour les
Il paraît que c’est un peu difficile
Tu t’es inscrit au Pôle Emploi ?
Malheureusement pour nos dirigeants, oui, je suis un inscrit de plus.
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voir du basket quand on est chô-
demandeurs d’emploi ! (Rires)
Ça va bien mais ça pourrait aller mieux. Se lever le matin pour ne pas aller travailler, ce sont des habitudes difficiles à prendre quand on n’a jamais connu ça. Mais je suis toujours dans le Sud-Ouest et au moment où je te parle, je vois la chaîne des Pyrénées blanchir devant mes yeux. C’est toujours ça.
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Et à part ça, comment occupes-
Ça doit être certainement vrai puisque je suis inscrit depuis la fin de mon contrat avec Tarbes, c’està-dire fin juin/début juillet, et je n’ai toujours pas eu de rendez-vous.
tu ton temps ?
Tu gardes donc un œil sur le
Alors, verdict, où es-tu le plus
basket ?
adroit : basket, pétanque ou
Tous les lundis matins, je consulte les classements des divisions et je regarde surtout le bas du classement. (Rires) Bon, je plains quand même les collègues qui sont en difficulté mais c’est un peu le jeu des chaises musicales, la profession est faite comme ça.
chasse à la palombe ?
Un peu de vélo, pas mal d’activité de plein air, de la pétanque aussi. Et puis j’ai essayé la chasse à la palombe récemment.
Je suis à 100% de réussite à la palombe, chaque coup de feu a ramené une palombe jusqu’à présent. Bon, je dois admettre que je n’ai tiré qu’un seul coup de feu. (Rires) Mais ça fait quand même du 100% ! n
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ANALYSE
PEUT-ON GAGNER AV ORLANDO CAHIN-CAHA
A
Équipe conçue pour le titre, le Magic attend patiemment l’émergence de Dwight Howard pour monter sur la plus haute place du podium. Pour le moment, si le pivot a ajouté quelques mouvements à sa panoplie, après avoir travaillé quelques jours avec Hakeem Olajuwon, le moteur cahote encore.
Fernando Medina/NBAE via Getty Images
Par Pascal GIBERNÉ à New York
lors comme ça, Dwight Howard ne fait plus de clowneries cette année ? Il fallait pourtant le voir, samedi dernier, dans le New Jersey, revêtu d’un simple slip couleur turquoise, présenter son postérieur face à la caméra de NBA TV en chantant devant les regards incrédules et hilares de Jameer Nelson et Brandon Bass. « Mais tu es malade Dwight, mais arrête, arrête ! », a fini par soupirer Nelson, en secouant la tête. Quelques instants plus tard, enfin habillé, Howard s’est approché du journaliste de BasketNews. « Elle est bien droite ma cravate ? Les caméras sont là, je dois être beau pour mes admiratrices. » Contrairement à la rumeur, Howard est toujours lui-même : comique et théâtral, bref, nature. « Bien sûr », clame-t-il soudain sérieux. « Je vais continuer de rire et de prendre du bon temps. Je ne vais changer pour personne. » Sur les parquets, Howard a pourtant opéré une mutation cette saison. Constamment critiqué pour le manque de dimension de son jeu offensif et sa propension à se reposer sur son seul physique, Dwight Howard a ajouté quelques grammes de finesse dans son style brut de brut. Le dunk n’est plus sa seule arme de prédilection. Le pivot du Magic n’hésite pas à tenter sa chance à mi-distance et à jouer face au panier. Moins brouillon, il décoche des tirs en crochet, main droite, main gauche, agrémentés de feintes dos au panier. Des changements subtils, mais bien réels comme le confirme sa production de 21,6 points à 59,5%, 10,6 rebonds et 2,1 contres en seulement… 32 minutes en moyenne. « J’aime son évolution », expliquait récemment, à BasketNews, le manager général d’Orlando, Otis Smith. « Cela va prendre du temps pour voir sa progression mais il est sur le bon chemin. Il est plus patient dos au panier et ne prend plus des tirs difficiles, il laisse le jeu venir à lui. » Howard tire profit de ses sessions individuelles avec Hakeem Olajuwon en juin dernier. Une rencontre inéluctable à l’issue de l’élimination d’Orlando par Boston en finale de la conférence Est. Aussitôt après la défaite du Magic, Howard a reçu un coup de fil de l’ancien pivot star des Houston Rockets (MVP en 1994 et champion NBA en 94 et 95). Olajuwon n’a pas mâché ses mots, en précisant à Howard que ses formidables qualités athlétiques n’étaient pas mises en valeur en raison de son manque de créativité offensive. Howard devait enrichir son jeu.
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ANALYSE
VEC HOWARD ? Vexé, le jeune pivot du Magic s’est rendu à Houston afin de parfaire ses fondamentaux offensifs avec Olajuwon et tenter d’assimiler la problématique du « Dream Shake ».
Panne d’adresse Plus de quatre mois plus tard, le jeu offensif d’Howard montre pour la première fois une certaine fluidité. « J’ai passé seulement trois jours avec Hakeem donc ce n’est pas comme si nous avions consacré tout l’été à travailler ensemble », nous expliquait Howard après la difficile victoire sur les Nets. « Après, j’ai dû prendre le relais et peaufiner ces nouveaux mouvements tout seul. Quand je peux utiliser de nouvelles choses, je le fais mais je ne vais pas non plus renier ce qui m’a permis d’attendre le niveau que j’ai aujourd’hui. » Certes, mais ces deux dernières années, les playoffs ont révélé les faiblesses de sa carapace, à savoir le côté prévisible de son jeu offensif, sa propension à faire des fautes, et une adresse aux lancers-francs plafonnée à 60%. Des scories toujours d’actualité. Souvent à la limite des six fautes, cette saison Howard est réduit à un temps de jeu moyen de 32 minutes, là où un Joakim Noah peut gambader 39 minutes par rencontre avec Chicago. Sept minutes de gâchées, une éternité en NBA. Des déficiences handicapantes en ce début de saison pour une franchise d’Orlando en panne d’adresse, moins saignante en défense et semblant être psychologiquement affectée par son statut de favorite pour le titre. Après avoir survolé la présaison en collant des punitions de 25 points en moyenne à leurs adversaires, puis infligé une défaite de 29 points à Washington lors du premier match de saison régulière, Orlando s’est vu trop beau, trop tôt. La fessée de 26 points contre Miami, à South Beach, dès la seconde rencontre du championnat, a été ressentie comme un K.-O. technique par les hommes de Stan Van Gundy. « Cette défaite contre Miami, si j’avais eu votre numéro de téléphone avant ce match, je vous aurais dit que nous allions perdre », nous glisse Otis Smith en riant. « Premier match chez eux, nous étions un peu suffisants car nous avions gagné tous nos matches facilement avant cela. Mais je ne suis pas inquiet pour une défaite en octobre, l’important n’est pas de gagner les premiers
matches de la saison, mais de créer une fondation à même de nous permettre de gagner en playoffs. » Il n’empêche, depuis l’humiliation contre Miami, une sensation de moins bien perdure. Les victoires arrachées aux forceps contre
soutient pas la comparaison avec celui des Lakers et de Boston. » Pendant l’intersaison, anticipant la montée en puissance de Howard et afin de contrer les tours angelina Gasol-Bynum, les Celtics ont attiré Shaquille et Jermaine O’Neal à Beantown. Confiant, Otis Smith lui, à l’inverse du voisin floridien, n’a pas effectué de changements majeurs dans son effectif. « J’ai évalué mon équipe et j’ai fait de légers changements (arrivées de Chris Duhon et de Quentin Richardson) qui devraient nous permettre de viser le titre », précise Smith.
« Mais tu es malade Dwight, mais arrête, arrête ! » Jameer Nelson
Atlanta, Charlotte et New Jersey couplées aux surprenantes défaites contre Utah (après avoir gâché une avance de 18 points) et Toronto, sont venues confirmer un léger malaise. « On ne joue pas notre meilleur basket en ce moment », reconnaissait Mickaël Piétrus samedi dernier, après la victoire étriquée contre les Nets. Formation se reposant sur le tir à trois-points (avec 27,3 tentatives par match) pour libérer Dwight Howard, Orlando a été abandonnée par son adresse avec une moyenne derrière l’arc de 34,7% contre 37,5% l’an passé. D’ordinaire intraitable en défense en bloquant ses adversaires à 43,8% aux tirs, Orlando a laissé Charlotte, Atlanta, Utah, Toronto et New Jersey dépasser allègrement la barre des 47%. Leurs adversaires se seraient-ils ajustés au jeu hybride du Magic ? « Nous avons fait un pas en arrière, en ce qui concerne notre énergie, notre effort, notre intensité », maugréait Stan Van Gundy samedi. « On va devoir travailler la défense car là on n’arrête personne. Et je me demande d’où vient cette soudaine baisse car nous n’avons pas un groupe de joueurs fainéants. Ils sont professionnels, ils se donnent à fond à l’entraînement. Là, nos types sont affectés mentalement, frustrés avec leurs tirs, et ils se demandent s’ils vont jouer, combien de temps ils vont jouer, quand est-ce qu’ils vont rentrer sur le terrain. Et cela ne leur permet pas d’être concentrés. » L’assemblage du « personnel » est-il en faute ? Après la sortie peu glorieuse en playoffs contre Boston en juin dernier, la direction d’Orlando ne s’est pas remise en question. Curieux. Spectaculaire en saison régulière, le Magic avait pourtant affiché ses limites. « Orlando a des stars », pointe T.R. Dunn, ancien joueur et désormais assistant-coach aux Houston Rockets de Yao Ming. « Mais son effectif ne
Laisser du temps au temps En laissant partir Hedo Turkoglu pendant l’été 2009 pour s’attirer les services de Vince Carter, la franchise Orlando n’auraitelle pas fait marche arrière ? Les dirigeants et les joueurs du Magic n’aiment pas disserter sur le dossier « Turk », mais la vérité du terrain est implacable. Le départ de l’Ottoman a laissé un trou béant dans l’attaque du Magic. « Quand Hedo était là il permettait de dégager la raquette pour Dwight car il fallait mettre un grand pour défendre sur lui », souligne Donnie Walsh, le président des opérations basket des Knicks. « Et cet intérieur se faisait prendre de vitesse ou se prenait un trois-points sur la tête. » Turkoglu avait toujours le ballon dans les six dernières minutes en tête de raquette ou aux ailes en sortie d’écran. Meilleur créateur du Magic, il lisait parfaitement les défenses et était redoutable dans le jeu en pick-androll. En 2009, lors du Game 7 décisif contre Boston en demi-finale de la conférence Est, avec un Howard bloqué à 12 points, c’est grâce aux 25 points et 12 passes décisives de Turkoglu qu’Orlando s’était imposé. CQFD. « Laisser partir Turkoglu a été une énorme erreur », martèlent en cœur trois
la part belle aux joueurs extérieurs. Ces vingt dernières années, rares ont été les formations capables de s’imposer dans cette configuration. Shaquille O’Neal ayant été l’alter ego de Kobe Bryant et de Dwyane Wade lors de ses sacres en 2000, 2001, 2002 et 2006, il faut remonter aux titres remportés par Hakeem Olajuwon avec les Houston Rockets en 1994 et en 1995 pour retrouver la dernière franchise championne autour de son pivot. Dwight Howard peut-il prendre la relève de son prestigieux formateur ? « Il faut bien voir que Patrick Ewing et Olajuwon étaient des joueurs offensifs nettement plus talentueux que Dwight, sans vouloir lui manquer de respect. », nous précise T.R. Dunn. « Orlando va à l’opposé de ce qu’a fait Houston », renchérit Matt Bullard, coéquipier d’Olajuwon pendant neuf saisons. « Houston avait un joueur dominant à l’intérieur et a mis en place des shooteurs autour de lui. Orlando a les shooteurs mais le pivot n’est pas encore dominant, son jeu évolue encore. Dwight n’est pas aussi bon en attaque qu’Olajuwon et c’est pour cela qu’Orlando a autant de difficultés en playoffs où les défenses se resserrent. Une fois que son jeu sera en place alors Orlando pourra dominer. » Lors des finales 2009, Howard avait été maintenu à 15,4 points par les intérieurs des Lakers. Un an plus tard, en finale de conférence contre Boston, dans un Game 3 décisif, Howard a été bloqué à 7 points par l’étau celte pour finalement terminer avec une moyenne de 21,8 points. Honorable mais insuffisant. « Quand Hakeem est arrivé, il n’avait aucun mouvement offensif, il pouvait juste dunker », fait remarquer Matt Bullard. « Mais il a travaillé tellement dur pendant l’été avec Moses Malone pour améliorer son jeu. Donc Dwight pourrait avoir le même genre de progression s’il travaille autant qu’Olajuwon pour construire son jeu. Il doit progresser chaque saison comme le faisant Hakeem à son époque. Olajuwon était un joueur complètement différent à la fin de sa carrière qu’à ses débuts. » Petite précision utile : Olajuwon avait 31 ans quand il a décoché son premier titre NBA. Howard n’a pas encore 25 ans. « Avec Dwight, nous n’avons encore rien vu, il a une énorme marge de progression », conclut Donnie Walsh. Patience donc ? n
« On ne joue pas notre meilleur basket en ce moment » Mike Piétrus
scouts de la conférence Est. « On l’a remplacé par un joueur tout aussi talentueux ! », proteste Smith en fermant le dialogue. Construire une équipe autour d’un pivot dominant n’est pas facile dans la NBA d’aujourd’hui où les règles ont été modifiées pour favoriser un jeu rapide donnant
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échos NBA
4 COMEBACKS, 4 VICTOIRES SUR LA ROUTE…
LE CHIFFRE
UTAH NE MEURT JAMAIS !
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Les rebonds gobés et les points inscrits par Kevin Love contre les Knicks. Depuis 1982 et une sortie gargantuesque de Moses Malone face aux Sonics (38 points, 32 rebonds), jamais un NBAer n’avait réussi à
Miami, Orlando, Atlanta et Charlotte peuvent en témoigner, le Jazz a des ressources. À domicile, les quatre équipes de l’Est n’ont jamais pu contenir les révoltes tardives des coéquipiers de Deron Williams.
Millsap cartonne Surtout, la maîtrise du point guard permet à sa franchise de gérer en douceur « l’après Carlos Boozer ». Le Jazz n’a même jamais paru aussi fort qu’avec Paul Millsap dans son cinq de départ. Alors que son prédécesseur n’a toujours pas joué la moindre minute à Chicago, l’ancien back-up aligne des productions de All-Star (21,9 points à 62,1%, 9,3 rebonds). « J’ai attendu très longtemps avant de pouvoir saisir cette chance. Je savais que j’étais prêt à être
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atteindre la marque des « 30-30 ». « J’ai étudié le jeu des plus grands », explique le champion du monde dans les colonnes du magazine GQ. « Dennis Rodman avait tout compris : il savait que la plupart des tirs manqués échouaient de l’autre côté du cercle. Et Bill Russell disait que 80% des rebonds s’attrapent sous le cercle. Je ne suis pas le genre de gars qui saute et touche le haut du panneau à chaque fois. J’utilise mon corps pour prendre la position et je travaille avec acharnement. »
Deron Williams et Utah ne lâchent pas le morceau.
performant. Tout le monde ici le savait. » À Miami, première escale du récent périple, Millsap fut le premier à sonner la révolte en scorant 11 points dans les 28 dernières secondes du temps réglementaire. « Il a vraiment boosté notre confiance », révélait Al Jefferson. Accueilli plutôt froidement par les supporters cet été, l’ancien intérieur vedette des Wolves se révèle très complémentaire de son nouveau compère de raquette (16,9 points, 9,0 rebonds). Au relais de ce « Big Three », Andreï Kirilenko assume lui pleinement ses nouvelles titularisations (12,6 points, 5,1 rebonds et 3,4 passes). Seul
problème, son rôle fragilise dangereusement la force de frappe de la seconde escouade, l’une des moins productives du pays (26,7 points en moyenne). Or sans l’aide d’un banc performant, les starters ne pourront pas toujours surclasser leurs adversaires en seconde partie de soirée. « Nous sommes combatifs et c’est une capacité qui va nous aider », explique Williams. « Néanmoins, nous ne pouvons pas continuer à compter sur nos comebacks, spécialement à l’extérieur. » En revanche, une fois encore, il faudra bien compter sur Utah cette saison. n Jérémy BARBIER, à Chicago
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e passage sur la côte Est la semaine dernière, les joueurs de Jerry Sloan ont envoyé un message. En cinq jours, quatre ténors de la Southeast Divison sont passés à la trappe. À chaque déplacement, le même scénario. Après une première période chaotique (36,2 points marqués, -13,0 points en moyenne), le Jazz lâche les chevaux et coiffe ses hôtes au poteau. Dans les cordes à Miami (-19 à la pause), Utah profitait d’abord d’un gigantesque Paul Millsap (46 points) pour s’imposer en prolongation. Le lendemain, sur le parquet du Magic, les visiteurs terminaient par un cinglant 48-20 afin de survivre à un débours de 18 unités (56-74 à la 35e). À Atlanta, les Hawks échouaient ensuite à préserver les onze points d’avance aperçus sur le tableau d’affichage à l’entame du dernier acte. Le joli matelas construit rapidement par Charlotte (+19 après 11 minutes) le week-end dernier fut tout aussi inutile. Sur un flotteur assassin à moins d’une seconde du buzzer, Deron Williams achevait en beauté l’improbable road trip des pensionnaires de l’Ouest (96-95). Relais impeccable de Jerry Sloan sur le terrain, le basketteur de sixième année joue actuellement sa plus belle partition (21,3 points, 10,1 passes et 4,7 rebonds). « Il est incontestablement l’un des meilleurs meneurs », concédait Stan Van Gundy après la défaite des siens. « Je pense qu’il est impossible de désigner quelqu’un et dire avec certitude que cette personne est meilleure que Deron Williams. »
NOAH TAQUINE GARNETT
l Le Bull n’en finit plus de régler ses comptes avec celui qu’il considérait autrefois comme une idole. Après l’avoir déjà qualifié de « joueur vicieux » l’an dernier, Noah a récidivé – avec humour et ironie – sur les ondes d’une radio locale de Chicago. « Je ne l’aime pas. C’est vraiment un gars méchant. Il était vraiment méchant avec moi lors de mon année rookie. Il est toujours mauvais avec les jeunes et les Européens. Je ne sais pas pourquoi, mais ce sont ceux qu’il n’aime pas. » J.B.
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échos NBA
Les Lakers d’Odom, Bryant et Gasol peuventils gagner 70 matches de saison régulière ? Réponse au printemps 2011.
EN BREF ROY AMOINDRI On sait désormais pourquoi le Blazer évolue sur une jambe depuis l’ouverture de la saison (18,1 points à 40,9%, 3,3 rebonds et 2,5 passes). Roy souffre d’arthrite au genou gauche, un mal inquiétant car incurable. Seuls les antiinflammatoires soulageront sa jambe raidie mais, pour le restant de sa carrière, l’arrière devra composer avec une douleur récurrente. Roy honore cette saison la première année du nouveau bail paraphé il y a un an (80 millions jusqu’en 2015).
DAVID LEE OPÉRÉ
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L’indisponibilité du big man gâche largement le bon départ des Warriors. Touché au coude lors d’un contact
PHIL JACKSON N’Y CROIT PAS !
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uelques minutes avant la première défaite des Lakers cette saison, le « Zen Master » balayait d’un revers de main l’idée que sa troupe puisse compiler 70 succès cette saison. « Cela ne va pas arriver », assure le coach. « Les calendriers sont trop difficiles. Le voyage est exténuant dans la conférence Ouest, vous devez supporter les nombreux changements d’heures. Il faudrait aussi pouvoir évoluer avec tous vos joueurs pour le reste de la saison. Tout doit s’enchaîner parfaitement pour que cela arrive. »
Kobe et ses coéquipiers ne sont pas dupes, l’ultime sortie médiatique de leur coach est clairement destinée à les maintenir sous pression. Comme à son habitude, Jackson fait d’ailleurs d’une pierre deux coups en refilant la patate chaude à ses rivaux. « Je pense que cette équipe de Miami peut le faire. Ils sont assez talentueux pour y arriver. Ils n’ont peut-être pas encore la profondeur nécessaire ou toutes les personnes en place, mais s’ils restent ensemble, ils ont une bonne chance. » Même le départ poussif des Floridiens n’altère pas le bluff du coach angelino. « Vous pouvez
avoir une série de huit victoires consécutives n’importe quand. » Au même moment, du côté de South Beach, les revers concédés à domicile face au Jazz (114-116) puis contre les Celtics (107-112) éloignaient les « Three Amigos » de telles considérations. La défense du Heat est subitement inquiétante, Chris Bosh peine toujours à trouver sa place et LeBron James estime son temps de jeu trop élevé. « À ce stade de l’année, malheureusement, nous devons passer par ce genre de moments », jure Erik Spoelstra. Les 70 victoires attendront… n Jérémy BARBIER, à Chicago
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70 VICTOIRES POUR LES LAKERS ?
avec la mâchoire de Wilson Chandler, Lee est passé sur le billard le week-end dernier afin de nettoyer la plaie en profondeur. Irréprochable (14,3 points et 11,3 rebonds) derrière les scoreurs Ellis et Curry, l’ex-Knick devrait revenir à la compétition dans une semaine. J.B.