l’hebdo du basketball
JEUDI 9 décembre 2010 - N° 529
Le Mans… Bourg… Bonnan… Sene… Samnick… Flynn… Adomaitis… Ellis… Dallas… Ségalo
BOKOLO
LA VERSION 2.0 LIMOGES
PAS LOIN DE LA CRISE ANTOINE WALKER
LA DÉCHÉANCE
Photos : Pascal Allée / Hot Sports et Jean-François Mollière
BASKET ET CANNABIS
LE DOSSIER QUI DÉRANGE
BasketNews n°529 - jeudi 9 décembre 2010
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sommaire 03
DISPONIBLES
08 DOSSIER : Basket et cannabis • Florent de Lamberterie et Thomas Félix ont mené l’enquête. La consommation de cannabis, qui vaut à Dee Spencer, pincé après la dernière finale de Pro A, une suspension, est-elle répandue dans le basket français ? Quand et par qui les joueurs sont-ils contrôlés ? Quelles sont les pratiques ? Que risquent-ils ?
12 LA GAZETTE DE LA 9e JOURNÉE
• Le Mans était en crise, mais après le succès à Hyères-Toulon, celle-ci s’apaise, pour une semaine... La crise, Limoges risque d’y entrer si l’équipe ne redresse pas la barre. Contre Strasbourg, l’intérieur US R.T. Guinn a été laissé sur le banc en deuxième mi-temps, tandis que le substitut de Cedrick Banks, Tommy Adams, manquait son entrée. Tout cela sous les sifflets de Beaublanc... Les « non JFL » – les Américains, quoi – se rebiffent. Le week-end dernier, ils sont nombreux à avoir cartonné.
17 PRO B : BOURG VA MAL
• Sept défaites en onze matches, la dernière à domicile contre Fos-sur-Mer, ça ne tourne pas rond à la JL, qui a déjà changé un joueur.
18 BOKOLO, UN PHÉNOMÈNE
• Plus de 17 d’évaluation moyenne, des matches pleins chaque semaine, une équipe du BCM qui gagne. Tout va bien pour Yannick Bokolo. Le débat sur son poste, sur son shoot, sur sa régularité, tout cela est balayé. À 25 ans, l’international français n’en finit pas de progresser.
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20 ÉCHOS FRANCE
• Pascal Legendre nous fait découvrir Aurélie Bonnan, figure de proue de la LNB avec son équipe de Mondeville... Yann Casseville nous décrit les arcanes du dossier Sene, le pivot sénégalais ayant peiné (peinant encore ?) à obtenir son visa pour signer à Gravelines.
22 ENTRETIEN : SAMNICK (NANCY)
• La saison du SLUC, le contexte au club, la blessure de Ralph Mims, son association avec Akingbala, sa relation avec Jean-Luc Monschau, les prouesses de Tremmell Darden et John Linehan, le coup de bluff de Steed Tchicamboud... Victor décrypte sa saison pour BasketNews.
24 ÉCHOS EUROPE 26 ÉCHOS NBA 28 WALKER, LA DÉCHÉANCE
• Il avait 100 millions de dollars, il n’a plus rien sinon des dettes. À 34 ans, Antoine Walker tente un come-back en D-League (puis en Europe ?) pour essayer de se remettre à flots. Pas gagné.
29 ELLIS, SERIAL SCOREUR
• Il est actuellement 4e meilleur marqueur de NBA, mais pas si loin que ça de la première place, surtout au rythme où il avance. Alors, Monta Ellis, le petit arrière de Golden State, peut-il être couronné top-scoreur à la fin de la saison ?
31 SALUT, ÇA VA JEAN-MICHEL SÉNÉGAL ? BasketNews
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS EST ÉDITÉ PAR NORAC PRESSE - 3 RUE DE L’ATLAS - 75019 PARIS
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CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). A COLLABORÉ À CE NUMERO Yann CASSEVILLE. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21). RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1
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04
Télévision The Euroleague Basketball Show
11h00 ESPN
NCAA (Conférence ACC)
11h45 Eurosport
Besiktas-ASVEL (rediff)
13h00 ESPN
NCAA (Big East)
15h00 ESPN
NBA Wesneday
18H30 Sport+
Vilnius-Cholet (EL)
21h00 ESPN
NCAA (Atlantic Ten)
« Près de 4 heures de NBA, chaque nuit ! » À partir du 15 décembre, Ma Chaîne Sport va diffuser en direct, chaque nuit, entre 3 et 6 heures de NBA. Des matches, des événements, des magazines, de quoi ravir les insomniaques fans de basket. Nicolas Rotkoff, président de MCS, nous explique pourquoi et comment il a choisi la NBA.
P
Chicago-L.A. Lakers (NBA)
ourquoi Ma Chaîne Sport a-telle choisi de se lancer dans le basket ? Quand je veux un sport, je veux le meilleur de ce sport. Là, on n’avait vu qu’une fois du basket c’était le tournoi préolympique parce que les meilleurs y étaient. Depuis, je n’avais pas vu de choses qui me plaisaient et donc on attendait. On voulait aussi de la régularité et là on peut en proposer.
07h30 Sport+
Le Mans-ASVEL (Pro A)
Et vous avez choisi la NBA. Comment avez-vous eu ce marché ? Très simplement, nous sommes toujours en recherche pour enrichir notre programmation. Le basket est un sport mondial juste derrière le football et la NBA est un spectacle, une vraie marque, un grand championnat avec douze joueurs français, nous avons réussi à trouver un accord avec la NBA par rapport à nos envies d’avoir à proposer ce spectacle avec régularité. On voulait un match tous les jours, des événements comme les finales et nous avons réussi à nous entendre.
09h15 Orange Sport
Philadelphie-Boston (NBA)
Vendredi 10 décembre 07h00 Orange Sport
Philadelphie-Boston (NBA)
08h00 Sport+
Vilnius-Cholet (EL, Rediff)
11h00 ESPN
NCAA (Atlantic Ten)
15h00 ESPN
NCAA (Southeastern)
15h30 NASN
Florida-Kent State (NCAA)
16h30 Orange Sport
Philadelphie-Boston (NBA)
16h45 Sport+
Vilnius-Cholet (EL, Rediff)
20h30 Sport+
Le Mans-ASVEL (Pro A)
Samedi 11 décembre
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
02h00 Canal+
14h00 Canal+ Sport
Chicago-L.A. Lakers (NBA, Rediff)
17h00 Sport+
Chicago-L.A. Lakers (NBA, Rediff)
20h30 Sport+
Strasbourg-Nancy (Pro A)
Dimanche 12 décembre 01h00 Orange Sport
Charlotte-Boston (NBA)
06h00 NASN
NCAA
08h00 Sport+
Strasbourg-Nancy (Pro A)
09h35 Orange Sport
Charlotte-Boston (NBA)
16h00 NASN
NBA Tonight
23h30 Sport+
San Antonio-Portland (NBA)
Lundi 13 décembre 06h00 ESPN Classic
Duke-North Carolina (NCAA)
09h45 Orange Sport
Charlotte-Boston (NBA)
13h30 Sport+
San Antonio-Portland (NBA)
Mardi 14 décembre 00h00 Canal+ Sport
Canal NBA
07h15 Orange Sport
Miami-New Orleans (NBA)
10h00 Eurosport 2
Wloclawek-Krasnye Krylia (ELF)
16h00 Orange Sport
Miami-New Orleans
18h00 Canal+ Sport
Canal NBA
19h45 Sport+
NBA live
20h00 Eurosport
Le Mans-Banvit (EC)
20h00 Eurosport 2
Eurocup
Mercredi 15 décembre 01h00 MCS
NBA Direct
01h15 Orange Sport
Miami-New Orleans
03h00 Orange Sport
Denver-Orlando
03h30 MCS
NBA Time
07h30 MCS
NBA Time
Sur le marché, vous vous positionnez en concurrence du groupe Canal+, d’Orange Sport… Canal+ et Sport+ ne font qu’un match, nous, nous allons proposer quelque chose de
différent. Un rendez-vous de 4 heures en direct chaque soir plus des rediffusions, plus des résumés, c’est vraiment une grosse régularité avec des événements spéciaux comme les Drafts, les finales ou le All-Star Game. Je ne me positionne pas en opposition à Canal+ mais plus en complément de ce qu’ils font car leur couverture est light. Orange est limité par rapport à leur nombre d’abonnés, environ 300.000. Nous, nous sommes sur toutes les plate-formes, Canal Sat, Free, etc.. Donc c’est près de 6 millions de personnes que nous pouvons toucher. Quel va être le programme exactement ? On va être présent de 3 à 6 heures chaque nuit en gros. On va mettre des magazines car on bénéficie de la chaine NBA TV et de son contenu que l’on va reformater ou passer tel quel en direct. Par la suite, on va fabriquer nos propres contenus, autour des basketteurs français par exemple. C’est un peu tôt pour tout dire mais on va essayer aussi de bâtir des émissions comme par exemple autour du All-Star Game avec rediffusion des anciens matches, des interviews de joueurs actuels, quelque chose d’un peu plus spécial. On ne pourra pas faire les matches des finales NBA en direct ou le All-Star Game, là on sera en re-
diffusion, mais pour la Draft ou les finales WNBA on sera en exclusivité et en direct. Orange Sport a Joakim Noah, Canal a George Eddy et Jacques Monclar, allez-vous vous associer à un nom ? Ma politique n’est pas d’être associé à un joueur en particulier donc on va préférer traiter tous les Français du mieux possible. Donc on ne passera pas de contrat, mais on ne s’interdit pas de tisser des liens particuliers avec quelqu’un et si on peut faire des choses on le fera. En tout cas on montrera des matches de tous les Français. Pour les consultants, on n’a pas encore finalisé les équipes. À terme, Ma Chaîne Sport peut-elle se positionner sur le basket hexagonal ? Pourquoi pas ? On est ouvert, mais il y a des contrats en cours et on n’est pas là pour les défaire. Si on a un intérêt à notre égard,d’une fédération ou autre, on regardera mais MCS n’est pas vouée à devenir une chaîne exclusive de basket et la NBA va déjà prendre beaucoup de place chez nous. C’est un bel investissement pour une belle marque alors on ne regrettera pas d’avoir cassé notre tirelire, on espère en tout cas être à la hauteur de l’attente des fans de basket. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entendu Lucien Legrand, directeur du Centre Fédéral, a été récompensé en recevant le Prix Daniel Costantini dans la catégorie « Éducateur Sportif » le 2 décembre dernier lors des Prix Nationaux du Fair Play, « Les Iris du Sport » 2010. Une récompense remise chaque année par le Comité National Olympique et Sportif Français.
Andrew Albicy (PL)
dans L’Équipe de lundi. En effet, le Paris Levallois prend 30 points à chaque fois. Maintenant, des « détails »… Des détails de 30 points, alors.
Et pan, prend ça ! Mike D’Antoni n’est pas tendre avec son pivot français des Knicks, Ronny Turiaf. « Nous aimerions être dans
une situation où il est important, mais sa présence n’est pas une situation de vie ou de mort pour nous. Il peut apporter quelque chose, mais s’il ne le fait pas, on est quand même OK. »
« Se prendre 30 points à chaque fois… Cela se joue sur des détails »
Andrew Albicy,
/ IS
Galatasaray-Spartak Moscou (ELF)
11h00 Eurosport 2
Hervé Bellenger
Jeudi 9 décembre 10h00 Eurosport 2
Médias
« Nous devons résoudre le problème qui est qu’il n’est pas si important que ça »
ZONE-MIXTE
05
Prises de position
L’Euro 2013 féminin en France, vraiment une bonne nouvelle pour le basket français ? OUI Non Par Pascal LEGENDRE
A
Par Thomas BERJOAN
Castoria / FIBA Europe
vec le recul, on peut affirmer que l’Euro féminin 2001 fut une réussite. L’équipe de France y fut couronnée championne d’Europe après un parcours sans faute, dans des salles (Orléans et Le Mans) très bien garnies, et sous l’œil de France Télévisions (demi-finales et finale). Le triomphe des « filles en or » ne révolutionna pas le basket en France (mais est-ce possible ?), mais l’impact fut autrement plus important que l’année dernière avec la médaille d’or surprise remportée par les « Braqueuses » en Lettonie. Organiser un Euro, cela nécessite d’avoir une équipe nationale compétitive. De ce côté-là, on peut être serein. Le « groupe France » est si consistant que malgré une épidémie de forfaits, les Bleues ont loupé d’un rien cet été la demi-finale du championnat du monde. Les filles de Pierre Vincent se sont vues offrir un « projet » qui doit les emmener jusqu’aux Jeux Olympiques de Londres. Avec cet Euro à la maison, une joueuse comme Céline Dumerc (née en 1982) peut désormais avoir un objectif encore à plus long terme. Ne soyons pas non plus inquiets quant au remplissage des salles, du moins là où se produira l’équipe de France ; la fédération sait mobiliser ses troupes pour les grandes occasions. Seulement, pour que l’aventure ne soit pas cloisonnée au petit monde du basket, il faut plusieurs conditions : une promo d’envergure en amont afin de faire connaître nos basketteuses au plus grand nombre, une phase finale à Paris dans le cadre de Bercy – désolé, mais en France, si on veut avoir un destin national, on n’y échappe pas – et des fenêtres sur le service public. C’est le minimum médiatique auquel ont déjà eu droit les handballeuses. Attention : ce n’est pas pour autant qu’elles sont devenues depuis des célébrités de la France entière ! n
E
ntendons-nous bien. L’organisation de l’Euro 2013 féminin n’est évidemment pas une mauvaise chose en soi. Simplement, j’ai bien peur que cette compétition soit l’os qu’on jette à ronger pour faire oublier que la côte de bœuf ne viendra jamais. Explications. Il ne faut pas se leurrer. L’Euro féminin, aussi réussi soit-il, ne changera pas fondamentalement la donne pour le basket. En septembre, un sondage sur basketnews.net – un public acquis au ballon orange – indiquait un taux de désintérêt alarmant pour le Mondial 2010 féminin. Ensuite, ce n’est pas dans la perspective de l’organisation d’une compétition féminine – on peut le regretter mais c’est un fait – que les acteurs du basket français pourront effectuer un lobbying d’envergure pour la construction de nouvelles salles, équipements dont le pays manque cruellement, et qui pénalise le développement de la discipline. Pour dire les choses clairement, cette annonce souffre du soupçon : on organise les filles parce qu’on ne peut plus organiser les mecs. Or, une compétition senior masculin engendrerait bien évidemment un formidable coup de projecteur sur le basket français et permettrait au grand public de s’approprier un peu les joueurs NBA, qui disposent d’une réelle notoriété, mais avec qui les Français n’ont jamais rien partagé. Cela fournirait au passage une bonne occasion de flaire fleurir une ou deux salles dignes de ce nom, puisqu’en France, jusqu’à preuve du contraire, il est difficile de faire aboutir ce type de projet sans une volonté forte de l’état. Mais aujourd’hui, la seule perspective serait la co-organisation de l’Euro 2015 masculin avec l’Allemagne. Vu l’avance des Allemands au niveau des infrastructures, il n’est pas du tout assuré que les phases finales se jouent en France… Bref, l’Euro 2013 féminin a un petit air de verre d’eau pour faire passer la pilule… n
Sondage
Boulazac est en plein recrutement. Un renfort à l’approche de l’hiver ? Oui et non. Le BBD cherche surtout à renforcer ses temps-morts avec une solide équipe de pom-pom girls et a organisé un gros casting le 4 décembre dernier. « Vous
aimez danser et supporter le BBD ? » alors venez les rejoindre, signale le site officiel du club.
« C’était jouable » Lu dans L’Équipe le lendemain de la défaite de Cholet à Barcelone, la phrase d’Erman Kunter était rafraichissante parce qu’elle était… incroyable mais vrai. Cholet aurait pu renverser le Barca dans sa salle et ça, on ne l’aurait pas cru de la part d’un club français.
NON
OUI 42%
Faut-il considérer le cannabis comme un produit dopant ?
58%
Sondage réalisé sur www.basketnews.net (739 réponses, décompte arrêté mardi)
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07
édito
SIGNAUX DE FUMÉE Par Fabien FRICONNET
I
l y a une foule de questions auxquelles notre dossier de la semaine ne prétend pas répondre. Cela n’est pas son objet, pas plus que celui d’un hebdomadaire sportif. Par exemple : faut-il légaliser le cannabis ? Celle-ci est pourtant légitime puisque si, comme cela est de mode, il s’agit de s’inspirer des « modèles » (forcément meilleurs) de nos « voisins européens » (forcément moins « rétrogrades » et plus enclins à la « Réforme »), alors on doit bien constater que le cannabis y est souvent toléré, officiellement ou non, à divers degrés. Pas « légalisé » au sens plein du terme – pas plus aux Pays-Bas qu’ailleurs – mais souvent dépénalisé. Ainsi, on possède et on fume quasi sans risque en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg et au Royaume-Uni. Nous sommes cernés ! Mais aussi au Portugal, en Autriche, en République Tchèque et même jusqu’en Russie. Aux Pays-Bas, la « tolérance légale » est large puisqu’elle va jusqu’à l’acte d’achat, donc de vente (dans les fameux Coffee Shops), et de consommation, y compris dans certains lieux publics (avec des restrictions, cela va de soi). Autre question : cela est-il addictif et nuisible à la santé ? Sous-entendu – ne soyons pas hypocrites : cela l’est-il plus que le tabac et l’alcool qui, eux, sont en vente libre (taxés et surtaxés, mais en vente libre) ? Par extension, est-ce que l’appellation de « drogue douce » dont il est affublé fait du cannabis une drogue à part entière, un fléau ? Laissons cela aux scientifiques, qui n’ont pas pas fini de disserter et de tube-à-essayer pour se mettre d’accord.
Tenez, encore une autre : le cannabis est-il un produit dopant ? Sous-entendu : ou uniquement un produit « interdit » aux sportifs professionnels parce ce qu’il l’est au reste de la population ? Vous n’avez pas été nombreux à vous fasciner pour cette question, si l’on se fie aux résultats de notre sondage sur Basketnews. net, mais les internautes (pas « les Français » mais les internautes de notre site) penchent du côté du « non » à presque 60%.
BasketNews # 247 (juillet 2005), Mickaël Gelabale pose avec des boucles d’oreilles en forme de feuille de cannabis.
plongera pas. Car la question à laquelle Florent de Lamberterie et Thomas Félix, nos deux enquêteurs, répondent : fume-t-on en Pro A ? La réponse, qui était un peu contenue dans la question, est : oui, bien sûr ! Si cela se passe ailleurs, cela se passe ici. N’attendez pas de révélations folles mais bien plutôt un état des lieux et des pratiques, une plongée dans le « hors terrain » ; où l’on constate que la pratique est marginale – en pleine saison, s’entend – mais non nulle. Et, dans plusieurs cas, à risques. Pour être clair, on se demande encore comment certains se débrouillent pour ne pas se faire toper… n
Le basketteur « dépouillé » On sent confusément que l’on n’a pas affaire, avec la fumette, à une pratique visant essentiellement à améliorer la performance ; cela se ressent dans les règlements puisque non seulement un contrôle « hors saison » (c’est-à-dire l’été) ne condamne pas un amateur de pétards, mais en plus se faire
Si cela se passe ailleurs, cela se passe ici pincer au cannabis coûte bien moins cher que de taper dans l’armoire à pharmacie. Fumer un petit « bédo » peut-il détendre, permettre d’évacuer le stress et, partant,
d’être plus libéré sur le terrain ? On aurait tendance à dire que cela dépend de la taille et du dosage du « joint » en question. Car au-delà d’une limite, on imagine mal, de nos jours, un basketteur ne serait-ce que « semi-dépouillé » avoir un impact positif – façon de parler – sur un match de haut-niveau entre des athlètes au mieux de leur forme, l’esprit clair et les jambes légères. Mais cela, c’est du virtuel, n’est-ce pas, et chacun se fera son avis. Bref, on est aux limites du « sujet de société » – vocable, lorsqu’il est utilisé pompeusement, qui signifie : sujet tout sauf essentiel – et BasketNews n’y
Erratum
Contrairement à ce que nous écrivions dans le dossier consacré aux agents du numéro 26 de MaxiBasket, Gédéon Pitard (Le Havre) et Fréjus Zerbo (Gravelines) sont représentés par Pascal Levy. Pascal Levy, qui est également l’agent de Pape Sy, joueur des Atlanta Hawks, est par ailleurs partie prenante de la carrière d’Ali Traoré, même si ce dernier, pour son « placement » à Rome, a également fait appel à Predrag Materic. Nos excuses.
08 Dee Spencer éloigné des parquets pour avoir fumé du cannabis.
dossier
BASKET ET CANNABIS
PAS QU’UN CAS ISOLÉ Produit le plus fréquemment repéré lors des tests antidopage, le cannabis revient régulièrement sur le devant de la scène. Mais derrière les quelques cas de positivité avérés, le joint semble circuler plus qu’il n’y paraît aux alentours des parquets. Par Florent de LAMBERTERIE et Thomas FÉLIX
Jean-François Mollière
C
ontrôlé positif juste après la finale de Pro A, le 13 juin dernier, à Bercy, Dewarick Spencer est le premier cas avéré de « dopage au cannabis » en LNB depuis Mohamed Koné, épinglé en février 2007, alors qu’il jouait à l’époque à Chalon. C’était il y a plus de trois ans, déjà. Un intervalle suffisamment étendu pour penser qu’il ne s’agit que de quelques cas isolés ? Pas forcément. Pour certains, le phénomène serait en effet bien plus large que ce que les chiffres officiels veulent bien indiquer. « Bien sûr qu’il y a des joueurs qui fument », affirme le jeune retraité Cyril Julian. « Il y en a plus qu’on ne le pense et il y en a un paquet qui passent entre les mailles du filet. » Difficile en revanche de vérifier clairement les dires de l’intéressé. Car s’il y a un mot qui définit la
« Il y en a plus qu’on ne le pense » Cyril Julian
09
dossier
relation entre basket français et cannabis, c’est bien celui de tabou. « On en parle peu entre nous et ce n’est pas un sujet qui m’intéresse beaucoup », déclare un autre basketteur qui préfère garder l’anonymat. Il ne sera pas le seul. Pas facile en effet de faire parler micro ouvert sur le sujet. Pourtant, à écouter nos différents interlocuteurs, Dee Spencer et Mohamed Koné ne seraient pas les uniques fumeurs de marijuana à avoir sévi en Pro A.
DOPANT OU PAS ?
« LIMITER LES EFFETS NÉGATIFS DE LA PRESSION »
Jean-François Mollière
certains des Américains du championnat débarquant en France, comme l’atteste notre mystérieux kiné qui, sous couvert d’anonymat, évoque le cas de quelques joueurs US passés par « son » club et bien connus des amateurs de Pro A. Mais on aurait tort de croire que la fumette serait l’apanage des seuls Américains. À l’image de Mohamed Koné, certains Français aussi se laisseraient parfois tenter, et ce de tout temps. « J’ai fumé des joints lors de ma carrière, tu peux l’écrire je ne crains Les US plus que les autres ? pas grand-chose maintenant », nous avoue Si l’enquête ne saurait se prétendre exFreddy Hufnagel. « Pour ce qui est de savoir haustive, il s’avérerait, au fur et à mesure si ce sont les Américains qui ont amené des entretiens, que les joueurs américains ça, la réponse est non. Nous étions assez seraient les premiers concernés. Il n’est grands, on a trouvé ça tout seul. » pas question ici de jeter la pierre sur les Si les Français n’ont pas attendu les « méchants US fumeurs de cannabis », Américains pour goûter au cannabis, ils mais simplement ne les ont pas non de contextualiser plus attendus pour le panorama. « Aux s’approvisionner en États-Unis, et matière première, ce surtout en NBA, qui visiblement, n’a ils ne testent pas rien de compliqué. forcément le can« Moi, je suis fils nabis, les contrôles de flic, donc autant sont beaucoup dire qu’à 36 ans, moins poussés », j’en ai jamais vu la explique le kiné couleur », annonce d’un club de Pro A fièrement Cyril dont nous tairons Julian, qui ne cache le nom. « Quand pas sa réprobation on récupère des pour la fumette. Américains qui « Mais si j’avais découvrent l’Europe, voulu un jour trouver il est toujours difdu cannabis, j’aurais ficile de leur faire su où m’en procurer. Freddy Hufnagel comprendre qu’on Dans toutes les n’a pas les mêmes villes où j’ai joué, il y règles, qu’ici l’AFLD (Agence Française de a toujours un gars qui vient te voir. En boîte, Lutte contre le Dopage) est puissante et en soirée entre joueurs, il y a toujours des que les contrôles sont rigoureux. Après, mecs qui traînent et qui démarchent, même on les informe mais on ne peut pas leur si avec moi, ils comprenaient vite que je donner de leçon sur ce qu’ils ont fait avant, n’allais pas devenir client ! » dans un championnat où ce n’était pas Certaines voix nous ont même confié que vraiment interdit. On leur explique simpleSpencer aimait bien « faire tourner » comme ment qu’il y a un cadre légal en France plus on dit. Et visiblement, il trouvait souvent contraignant qu’aux États-Unis. » quelques collègues pour accepter l’invitation En 1997, le New York Times publiait une et pas que chez ses compatriotes… étude qui faisait grand bruit. D’après Des contrôles internes au club l’enquête, 60 à 70% des 350 joueurs NBA Conscients de la réalité du phénomène, les de l’époque fumaient régulièrement du clubs ont désormais l’habitude d’effectuer cannabis. Or, si l’actualité de l’Association leurs propres tests, avant même que est animée presque chaque année par la saison ne commence. C’est le cas des cas de basketteurs « tombés » pour à Strasbourg par exemple, où LaQuan marijuana, force est de constater qu’il Prowell avait été testé positif en début s’agit plus souvent d’interpellations de préparation, ce qui a donné lieu à policières que de contrôles urinaires ou l’imbroglio que l’on sait. Mais la plupart sanguins. Que ce soit Joakim Noah en du temps, les contrôles se veulent surtout 2008, ou Udonis Haslem l’été dernier, tous préventifs, plus que punitifs. « Dès qu’ils deux ont été démasqués lors d’un contrôle policier, et non suite à un contrôle médical. arrivent au club, on fait un test interne », continue notre kiné. « Ça permet d’avoir Une carence dans la lutte contre le candes informations et de savoir si le mec dit nabis qui pourrait expliquer les réflexes de
« J’ai fumé des joints lors de ma carrière »
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nscrit sur la liste des substances interdites du Code de l’Agence mondiale antidopage, le cannabis – plus précisément le Δ9-tétrahydrocannabinol (THC), la molécule contenue dans le cannabis et ses dérivés – fait partie des substances dites « spécifiées », c’est-à-dire interdites uniquement en compétition (à la différence de produits tels que la cocaïne ou les stéroïdes anabolisants, interdits en permanence). Initialement prohibé dans certaines disciplines sportives, l’interdiction s’est progressivement étendue à l’ensemble des pratiques, dès le 3 janvier 1991 concernant la France. Une interdiction légitime dans le cadre de la lutte antidopage d’après les experts. « À partir du moment où un produit agit sur le système nerveux central, il est ipso facto dopant », précise le docteur Jean-Pierre de Mondenard, auteur de nombreux ouvrages sur le dopage dont Le Dictionnaire du dopage, sorti en 2004 aux éditions Masson. « Dès que le sportif cherche avec le soutien d’une substance médicamenteuse ou d’une drogue à limiter les effets négatifs de la pression, il est dopé. Il modifie ainsi son comportement face à un environnement hostile pouvant pénaliser la gestuelle de la pratique sportive. Alors bien sûr, à chaque fois qu’un sportif se fait contrôler positif au cannabis, il met en avant le côté festif de la consommation, sauf que le cannabis est aussi utilisé dans un but de performance. Pris à dose mesurée, il va entraîner une euphorie accompagnée d’une excitation motrice, d’une amélioration de la perception visuelle et auditive, il va stimuler l’imagination et réduire l’inhibition. Mais l’important c’est la dose. Un peu réchauffe, beaucoup brûle, et c’est pareil pour toutes les drogues. » Présent dans les urines plus ou moins longuement selon les cas (morphologie, quantité fumée, périodicité des prises…), le cannabis peut rester détectable jusqu’à trois semaines après consommation. Depuis 1999, le seuil de positivité est fixé à 15 nano grammes de THC par millilitre.
F.d.L.
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dossier ›››
POLITIQUE : JPDV RÉPOND
« LA FÉDÉRATION EST RAISONNABLE AVEC LE CANNABIS » « C’est la seule personne habilitée à vous répondre. » Le cannabis est apparemment un dossier très sensible à la fédération et c’est donc le DG et DTN, Jean-Pierre De Vincenzi,qui communique et nous éclaire sur le sujet. Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Q
ue se passe-t-il en cas de contrôle positif ? La FFBB saisit sa commission disciplinaire de dopage et se réunit pour notifier une sanction. Dans le cas d’un contrôle positif, on a 10 semaines pour prendre une décision. Mais il faut rajouter que l’AFLD a deux pouvoirs, celui de se substituer à la FFBB pour prendre une sanction si la FFBB ne prend pas la décision dans les temps impartis, et celui de relever une sanction qu’elle juge trop clémente ou trop sévère. Une fédération a donc intérêt à faire attention à la sanction qu’elle prononce et rester dans une fourchette justifiable car sinon derrière l’AFLD peut très bien venir rejuger l’affaire. Dans l’affaire Mohamed Koné, la FFBB avait pris une décision et l’AFLD en a décidé autrement.
la sanction, c’est le délai d’appel. La commission se réunit donc après ce délai d’appel, le 18 octobre, et une décision définitive est prise le 26 octobre. Nous faisons part de la décision à la FIBA, qui décide d’étendre la sanction au niveau international. Je ne crois pas que du 13 juin à début novembre on ait perdu du temps dans cette affaire. Dee Spencer est suspendu pour trois mois, c’est la sanction de base ? Je ne crois pas qu’il existe une réelle échelle de sanction, cela dépend de la complication du dossier, de la personnalité du joueur. Ce que je peux dire c’est que Spencer n’a pas essayé de tricher, à ma connaissance, lors du contrôle, sinon la sanction aurait été plus lourde.
Quelle est la politique de la FFBB concernant le cannabis ? On ne peut pas dire que la FFBB ait vraiment une politique sur ce sujet. Le cannabis est considéré comme un dopant mais nous sommes conscients que ceux qui fument le font rarement pour améliorer leurs performances. Alors, on peut se demander si cela relève vraiment des instances sportives que de juger ces cas-là, c’est pour ça que la FFBB a toujours voulu rester dans des clous raisonnables concernant la prise de ce produit. Venons-en à l’affaire Spencer… (Il coupe) J’ai tout ici. Spencer est contrôlé le 13 juin, jour de la finale, puis l’analyse est menée, on reçoit les résultats le 30 juillet avec un rapport daté du 27 juillet. On saisit la commission de discipline, qui a dix semaines pour se réunir, elle ressort le dossier le 15 septembre. Elle notifie une sanction, qui est validée et qui est envoyée à Spencer le 23 septembre. Là, il faut laisser au joueur le temps de prendre connaissance de
Jean-François Mollière
Beaucoup de rumeurs ont circulé sur Spencer et la FFBB a toujours refusé de communiquer. Pourquoi ? C’est sensible, les dossiers sont personnels et je ne pense pas que le rôle de la FFBB soit de communiquer les dossiers, mais de les traiter, de le faire avec le plus d’impartialité possible, dans la sérénité, de respecter les procédures. Après, quand l’affaire sort, elle sort, mais notre seule obligation, c’est de communiquer la sanction dans les pages vertes officielles. n
la vérité. Moi, je leur demande s’ils fument et comme ils savent qu’ils vont pisser, en général ils sont honnêtes. » La consommation de cannabis ne pouvant être assimilée à du dopage qu’en période de compétition (voir encadré), les adeptes de la fumette se réserveraient donc leurs petits plaisirs principalement l’été, avant de tout stopper quand vient le moment de retrouver les parquets, histoire de laisser le temps au corps d’évacuer les traces avant que les choses sérieuses ne reprennent. « Si dix jours après le premier contrôle, le taux est redescendu, c’est la preuve que le mec a stoppé et qu’il est en train d’éliminer. » Et si le message ne passe pas, le coup de pression est parfois nécessaire. « Ça nous est déjà arrivé de faire pisser un joueur deux ou trois fois de suite », détaille le kiné anonyme. « Je te garantis que quand le mec a rendez-vous au labo à 7 heures du matin, il percute et il se dit qu’il vaut mieux arrêter. On a même déjà fait pisser un mec pour rien, en jetant l’échantillon derrière, simplement pour le faire flipper. » À Roanne, Jean-Denys Choulet parle de « contrôles inopinés, urinaires la plupart du temps parce que c’est beaucoup moins cher, et sanguins si on a un doute fort », qui en cas de positivité se paient cash. « Les joueurs sont prévenus, si on les attrape, c’est suspension sans salaire. »
Un secret de polichinelle ? Pourtant, malgré toutes ces précautions, le risque zéro n’existe pas et certainement pas à Roanne, où l’annonce du cas Spencer en fin de saison dernière n’a pas vraiment surpris. « Je savais que Dee fumait, quand ton surnom sur Internet c’est D-Weed*, tu ne te demandes pas si le mec fume des pétards ou pas », avoue Choulet. « Je l’avais plus d’une fois prévenu des risques qu’il encourait quand il était à Roanne. Je ne tolère pas ça, mais je ne l’ai jamais vu fumer un joint et je n’ai jamais eu de preuve. Il était toujours négatif aux contrôles et exemplaire à tous les matches et tous les entraînements… Bien sûr, je lui ai déjà posé la question mais il ne disait rien. Il ne disait pas qu’il fumait mais il ne disait pas non plus qu’il ne fumait pas ! » Spencer fumeur, un secret de polichinelle ? La suspension de trois mois infligée suite à son contrôle après la finale à Bercy n’a été officiellement anoncée que tardivement, début novembre, peu après l’arrivée du joueur à Kiev. Pourtant, les rumeurs allaient déjà bon train. Début août, BasketNews s’intéressait à l’affaire (Histoire d’une rumeur, BN #512), sans pour autant être capable d’affirmer si oui ou non, la rumeur était bien fondée. Contacté à l’époque, le président manceau, Christophe Le Bouille, assurait ne rien savoir de tout cela, ajoutant
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dossier
même que le club et le joueur discutaient quant à une éventuelle prolongation de contrat. Mais dans le milieu, beaucoup disaient déjà être au parfum et, d’ailleurs, Dee Spencer n’aurait pas été proposé en Pro A malgré ses états de service, exemplaires, en matière de basketball. Une information qui nous a été confirmée récemment par deux agents très actifs sur le marché français.
Des contrôles vraiment efficaces ?
ne provoquerait pas de l’énervement chez d’autres, peu enclins à se faire observer de trop près. Dans ces conditions, on peut avoir vite fait de tourner la tête, bien que le règlement l’interdise. « Dans les textes oui, mais en application, c’est pas toujours évident », reconnait l’un de nos intervenants. Si le geste est sans doute appréciable pour le joueur contrôlé, il est certainement préjudiciable pour la qualité du contrôle.
Des sanctions plus sévères
Si Spencer tâtait du joint en saison Dee Spencer a-t-il usé de ce stratagème régulière, comment se fait-il alors qu’il ne pour passer entre les gouttes durant sa carse soit pas fait détecter plus tôt ? « Sans rière ? On ne le saura sans doute jamais. rentrer dans les détails, je dirais que Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’après Spencer a été très malin », se contente la finale de Pro A en juin dernier, le d’avancer Choulet en guise de réponse. contrôleur n’a cette fois pas tourné la tête « D’ailleurs, s’il s’est fait attraper après la et Dee a écopé d’une suspension de trois finale, c’est sans doute parce qu’il savait mois. Un tarif que certains jugent sévère. qu’il allait partir derrière. » Une phrase qui « Il y a eu des cas où le jugement de la laisse supposer que les contrôles opérés fédé était plutôt clément », nous confie un en Pro A ne seraient pas infaillibles. agent. « Sur les dix dernières années, trois « À partir du moment où le joueur est inde mes joueurs se sont fait pincer pour formé du contrôle, il y a automatiquement cannabis, des Américains et des Français. une escorte qui ne laissera plus le joueur Mais étant donné qu’il n’y avait pas de seul », nous détaille Serge Krakowiak, récidive, ils n’avaient pris que du sursis. » kiné d’Orléans qui a suivi la formation de « C’est un gros tabou à la fédé », juge un contrôleur de l’AFLD. « Il le suit dans la représentant de club. « Mais il est souvent douche, au vestiaire pour le débriefing du arrivé qu’en comparant les tests faits en coach… Ensuite, le contrôleur va assister interne en début de saison et ceux dans le au recueil des urines. » Un suivi qui va cadre du contrôle, le taux avait diminué. jusqu’à s’assurer Et la fédération que l’urine du fermait les yeux en reconnaissant que le contrôlé soit bien joueur avait fumé il la sienne… ce qui suppose de porter le y a longtemps. » regard vers une parConsciente qu’il tie bien précise de s’agit sans doute l’anatomie mascuplus d’une pratique Jean-Denys Choulet line. « Tout à fait », festive que d’un confirme Krakowiak. véritable processus « Ça fait partie des de dopage, comme recommandations, le reconnaît Jeanparce qu’il y a eu Pierre De Vincenzi des tricheries avec (voir par ailleurs), des préservatifs, des la fédération aurait systèmes ingéainsi longtemps fait nieux pour utiliser preuve de clémence l’urine d’une autre à l’égard des personne. » C’est à fumeurs de joints. Jusqu’à provoquer ce genre de combine l’ire de l’AFLD, qui que s’était prêté n’entend pas tolérer l’ancien Palois Teddy ce « laxisme », Gipson, coupable d’avoir fourni un comme dans le cas échantillon de son urine à un coéquipier de Mohamed Koné (initialement suspendu (aux Pays-Bas) pour déjouer un contrôle, ce deux semaines par la FFBB avant que la qui lui a valu suspension. peine ne soit alourdie). Un durcissement des Reste qu’on imagine sans mal qu’il ne doit sanctions sur lequel la fédération a dû empas toujours être évident de faire ses bebrayer. Ce qui fait qu’aujourd’hui, Spencer soins devant le regard assidu d’un inconnu. paie plein pot. Quelque chose nous dit qu’il Une situation qui, de l’aveu de plusieurs ne sera pas le dernier. n de nos intervenants, gênerait énormément certains joueurs trop pudiques, quand elle (*) Weed = marijuana, en anglais.
LE CONTRÔLE
de flacon et des formulaires permettra de relier les résultats au sportif.
• Qui est contrôlé ?
• Résultats
Tous les sportifs peuvent être contrôlés à l’entraînement, en compétition, amateur ou professionnelle.
• Qui l’organise ? En France, l’AFLD. Le ministère de la jeunesse et des sports ou une fédération sportive peuvent aussi demander à l’AFLD d’organiser un contrôle.
• Comment se passe le contrôle ? Une fois le contrôle notifié, le sportif reste avec un « chaperon » désigné par le médecin contrôleur afin de déjouer toute tentative de triche. Il dispose d’un temps limité pour se rendre dans la salle de prélèvement où il doit remplir deux flacons (A et B) d’urine sour l’œil du contrôleur. Une fois les flacons remplis, contrôleur et contrôlé remplissent un formulaire devant témoin.
• Analyse des urines Le laboratoire analyse des flacons numérotés, seule la comparaison du numéro
• Sanctions Les commissions disciplinaires des fédérations jugent des sanctions sportives à appliquer aux licenciés positifs au contrôle antidopage. Pour la première fois, la sanction est généralement de un à six mois de suspension. Cette peine peut être assortie d’un sursis partiel ou total en fonction des circonstances propres à chaque dossier : âge du sportif, récidive, taux décelé. L’ AFLD est autorisée à prendre des mesures disciplinaires pour les sportifs dont les fédérations « n’auraient pas pris de décision de sanction dans les délais impartis à la suite d’un contrôle antidopage. » Dans ce cas, les sanctions peuvent aller de trois mois avec sursis à six mois fermes, pour une première infraction.
T.F.
LA CONSOMMATION EN FRANCE
PLUS D’UN MILLION DE FUMEURS RÉGULIERS
« Sans rentrer dans les détails, je dirais que Spencer a été très malin »
Hervé Bellenger / IS
Entre 10 jours et 1 mois après l’analyse. Les résultats anonymes sont communiqués aux autorités compétentes. En cas de contestation des résultats par les sportifs, le deuxième flacon sera analysé.
• D’après l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT), on estimerait actuellement que 12,4 millions des Français âgés de 12 à 75 ans auraient consommé au moins une fois dans leur vie du cannabis (chiffre de l’année 2008). 3,9 millions d’entre eux auraient fumé durant l’année et 1,2 million seraient considérés comme fumeurs « réguliers », (au moins 10 consommations de cannabis dans le mois). Un phénomène de masse qui toucherait prioritairement les jeunes puisque d’après l’European Monitoring Center for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA), 42,% des 15-24 ans auraient déjà fumé au cours de leur existence, 12,7% d’entre eux fumant régulièrement. Une stat qui place la France au 3e rang des consommateurs réguliers en Europe, derrière la République Tchèque et l’Espagne.
F.d.L.
LES CHIFFRES DE L’AFLD Pour 2009 : 17 Résultats d’Analyses Anormaux (RAA) dans le basket français ; la classe de substances la plus souvent détectés est celle des cannabinoïdes. Un cas concernerait un joueur professionnel évoluant en Pro B, positif au cannabis.
Pour le premier semestre 2010 : 5 RAA, dont un constat de carence (soustraction ou refus de se soumettre au contrôle). La classe de substances la plus souvent détectées est celle des cannabinoïdes.
T.F.
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e 9 Journée
Gazette PRO A
LE CSP JOUE LE MAINTIEN
Du Basket
RETOUR SUR TERRE
et des chiffres -3
L’évaluation collective d’Orléans lors du 3e quart-temps face à Roanne. À comparer aux 34 de la Chorale qui a remporté ce quart-temps 22 à 5. Le score passant de 44-40 à 49-62.
Battu chez lui par Strasbourg le week-end dernier, Limoges, qui rêvait d’habits de gala pour s’inviter aux playoffs, doit désormais revêtir le bleu de chauffe et s’occuper du maintien. D’autant que le calendrier pour clore la phase aller est coton (PL, HTV, Nancy, Cholet, ASVEL, BCM).
«
5
Comme le nombre de victoires à l’extérieur lors de chacune des deux dernières journées.
7
Septième défaite consécutive pour Vichy. Depuis son retour en Pro A en 2007, jamais la JAV n’avait perdu plus de 5 matches de suite.
19
Juby Johnson a joué le rôle de détonateur pour le BCM en sortant du banc contre l’ASVEL. 19 points en 29 minutes. Record personnel depuis son arrivée dans le Nord en mars dernier.
23,5
Le débours moyen du Paris Levallois sur ses quatre derniers matches. Quatre défaites. Hervé Bellenger / IS
C’est pas en regardant devant qu’il faut qu’on avance, il faut qu’on regarde d’abord derrière. Pour moi c’est clair : aujourd’hui on doit d’abord lutter pour se maintenir, et ensuite on verra ! » Clair, Éric Girard l’est parfaitement. Si Limoges était bouillonnant avant le début de saison, le président Frédéric Forte annonçant un objectif playoffs, l’excitation de la montée a depuis été supplantée par la pression, au fur et à mesure que le ciel s’assombrissait. Et la pression est forte, à Limoges plus qu’ailleurs. « Si je suis à Limoges, c’est aussi parce que Fred Forte a su me convaincre en étant très ambitieux ! », nuance le coach du CSP. « Je peux pas reprocher aujourd’hui ce qui m’a fait venir il y a 2 ans. Mais on reste un promu, quand Strasbourg était champion de France, Limoges était en N1 ! » Et à Beaublanc samedi dernier, c’est bien la SIG, pleine d’expérience, qui a maté l’expensionnaire de Pro B, défait (61-66) pour la 3e fois en 4 matches, la faute à un départ raté (11-22 après 10 min). « Les gars sont irréprochables en 2e mi-temps, mais on sait que Massie (17 pts au final) représente une force de scoring importante pour nous, et quand il est à -2 d’éval à la mi-temps, au scoring on n’a aujourd’hui pas beaucoup d’autres solutions. »
mi-temps contre la SIG. « Il paye un peu les pots cassés. Il devait quasiment être le 5e Américain et est vite passé 3e, Banks et Varem n’étant pas là. Donc on a essayé de sa part d’avoir un peu plus, il a de la bonne volonté mais c’est un joueur de rôle. » Lui indiquera-t-on la sortie ? « Pour prendre un autre Américain, il faut que le joueur sous contrat, son dossier soit réglé. Aujourd’hui l’agent du joueur n’est pas prêt à négocier, sans doute que le président souhaiterait, mais c’est compliqué… » Dans un tel contexte, Girard appelle aujourd’hui ses troupes à la solidarité. Dès samedi, à Levallois contre un PL également en souffrance. « On a pris beaucoup de retard. Là où les autres progressaient, nous on revenait au point de départ parce qu’on devait intégrer un nouveau joueur, ou parce qu’un autre se blessait. Il faut qu’on se mobilise parce que la saison va être dure. » n
« Il faut qu’on se mobilise parce que la saison va être dure »
Guinn sur la sellette ? Avec un pivot remplaçant (Weis) avant tout défenseur, et deux postes 4 (Guinn et Salmon) très fuyants, le CSP souffre dans
2,5
Gros coup de mou pour Chris Massie qui n’a gobé que cinq rebonds lors de ses deux dernières sorties (2,5 par match). L’intérieur du CSP tournait à 11,4 prises après 7 journées.
Éric Girard
la peinture d’une « Massie dépendance ». Girard en convient, avant d’ajouter : « Mais avec un Cedrick Banks à 15 points par match, ça ouvre le jeu… » Banks, la cause – bien malgré lui, la faute à des blessures à répétition – de bon nombre des problèmes actuels des Limougeauds. Son pigiste médical, Thomas Adams, n’apporte pour l’instant aucune garantie (0 pt en 15’), n’étant « pas encore dans le coup. » Pour Girard, l’autre élément à avoir douché les ambitions du CSP est le départ avant l’ouverture du championnat de Jeff Varem. « On a galéré pour trouver son remplaçant (Ralph Biggs). On a perdu sa dureté, la polyvalence qu’il devait avoir avec R.T. Guinn. » Guinn, justement, ce joueur cloué sur le banc lors de la deuxième
Yann CASSEVILLE
42,6
4 points à 4/10, 6 rebonds, 8 d’éval’. La fiche tristounette de Pape Badiane face à l’Élan Béarnais. Dans ses standards 2010-11 : 6,7 points, 5,9 rbds, 9,1 d’éval’ et un pourcentage de 42,6% nettement insuffisant pour un pivot.
A.L.
LE POINT SUR LES NOUVEAUX
Quatre US, dont trois pigistes, ont joué leur premier match le week-end dernier. À Limoges, Tommy Adams (1,91 m, 30 ans), pigiste médical de Cedrick Banks jusqu’au 9 janvier, n’a pas franchement marqué les esprits (0 point à 0/3, 1 rebond, 2 passes, 0 d’éval)… Scooter McFadgon (1,96 m, 28 ans) et Demetris Nichols (2,05 m, 26 ans, ex Gravelines-Dk) ont perdu leur premier match avec Vichy. 12 points à 5/9, 2 rebonds, 7 d’éval en 19’ pour le premier qui remplace Etienne Brower jusqu’au 12 janvier. 10 points à 4/10, 6 rebonds, 9 d’éval en 26’ pour Nichols, signé jusqu’à la fin du championnat à la place de Curtis Sumpter. Seul Brandon McKnight (1,88 m, 27 ans) s’est imposé, à Vichy justement. Le remplaçant temporaire de Yohan Sangaré – jusqu’au 10 janvier – a rendu une fiche de 9 points à 3/6, 2 rebonds, 2 passes, 10 d’éval en 24’.
A.L.
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Gazette PRO A
LES « NON JFL » FLAMBENT
Bernard King, un des piliers des sous-cotés havrais
LA MISE AU POINT DES ÉTRANGERS
La comète Demetric Bennett Il est lancé. L’Américain de Pau avait commencé sa saison par trois ratés, à 6,6 points de moyenne à 25,0% pour 6,3 d’éval. Depuis, sur les six derniers matches, il n’est descendu qu’une fois sous la barre des 20 à la marque et à l’éval. Il tourne sur cette période à 21,2 points à 48,8% pour 20,5 d’éval. Dernière victime, Poitiers, où Bennett s’est fendu de 24 points à 9/13, 3 rebonds, 4 passes, 4 interceptions (3 bps) pour 28 d’éval.
On s’est régalé, avec raison, du bon début de saison des JFL. Et on se réjouit de voir qu’ils sont 11 à être encore à plus de 10 points de moyenne. Mais cette 9e journée a rappelé que les non JFL sont des joueurs majeurs. Coup de projecteur sur les étrangers parfois oubliés.
Les sous-cotés du Havre
85 : l’éval’ cumulée par les 5 non JFL de la Chorale à Orléans. Soit plus que toute l’Entente (65) ! 25 pour K.C. Rivers (meilleur marqueur du mach avec 20 points), 22 pour Uche Nsonwu (17 points), 20 pour Dylan Page (9 pts, 11 rbds, 3 pds), 16 pour Alex Dunn (12 pts en 17 min) et 2 pour Alex Gordon. Ce quintet est un gage de stabilité dans la raquette et une puissance de feu à trois-points. Avec de tels coéquipiers, Pape-Philippe Amagou, l’un des meilleurs JFL, se régale.
Fini le temps des improbables Odartey Blankson et autres Chamberlain Oguchi, aux Docks Océanes la saison dernière. Aujourd’hui, les étrangers du STB sont des noms, des vrais. Le duo Bernard King-Joseph Jones, assemblage d’un arrière-ailier ultra talentueux et d’un pivot ultra efficace, est l’un des plus sous-cotés du championnat. Tout comme l’intérieur Wes Wilkinson. Alors quand en plus John Cox met dedans et que le nouveau venu Brandon McKnight réussit sa première, Le Havre dispose d’un
En vrac
Jean-François Mollière
L’armada de Roanne
5 redoutable. Samedi, Vichy en a fait les frais. 75 points et 90 d’éval pour ce quintet, 70 et 60 pour la JAV.
Nancy a battu Chalon avec son maestro John Linehan (9 pts, 5 rbds, 10 pds, 5 ints) et son ailier à tout faire Tremmell Darden (25 pts à 12/15)… Le Mans peut remercier J.P. Batista, meilleur marqueur du match à Toulon avec 19 pts… Le Strasbourg du MVP en titre Ricardo Greer (13 pts, 10 rbds, 8 pds) a vaincu un Limoges trop dépendant du duo Zack Wright-Chris Massie (37 pts sur les 61 du CSP).. n Yann CASSEVILLE
LE MANS SE REBIFFE À TOULON (76-71)
DIOT : « ON PENSE ENCORE AUX AS » Les Manceaux ont mis fin à une série de cinq défaites en s’imposant à Toulon. Une victoire acquise dans le dur, sans Ben Dewar, grippé, qui faisait suite à un gros coup sur le parquet de Kazan en Eurocup (67-63). En regain de forme lors de ces deux matches, Antoine Diot analyse ce qui peut être un tournant dans la saison du club sarthois.
Jean-François Mollière
Une victoire acquise dans le dur « La victoire à Kazan nous a fait énormément de bien, surtout que personne ne nous attendait là-bas. On a montré qu’on était une grosse équipe et qu’il fallait compter sur nous. Cela a créé un petit déclic et on a poursuivi à HyèresToulon (…) Sans Ben (Dewar), on a répondu par une solidarité supérieure. Le match était accroché, c’est bien de ne pas avoir lâché à la fin. Jusque-là, on faisait vraiment de très bonnes semaines d’entraînement mais on n’arrivait pas à concrétiser en match. Là, ça a été cash sur les deux matches. On a tous repris confiance. Mais rien n’est acquis. Il faut construire sur ces victoires et ne surtout pas se relâcher, ne pas se remettre à réfléchir parce que ça nous coupe toutes nos solutions. »
Le départ de Ryvon Covile « Ryvon est un très bon mec. C’est difficile de voir partir un de nos potes. Il paie un peu pour nos résultats et c’est dommage. Ce n’est pas que de sa faute, c’est la faute de l’équipe. Tout le monde doit se remettre en question pour ne plus que ça arrive durant l’année (…) (Mikalis) Kakiouzis est beaucoup plus fuyant, peut shooter à trois-points. C’est effectivement un poste qui nous manquait. J’ai toujours eu habitude de jouer avec des 4 qui s’écartaient, David Bluthenthal et Marc Salyers. Ce manque n’est pas la seule raison de notre mauvais début de saison mais ça en fait partie. Cela risque d’ouvrir un peu plus le jeu et d’offrir plus de libertés aux extérieurs pour attaquer. »
L’ASVEL vendredi « On a eu le déclic. Maintenant, on
a deux autres très gros matches à la maison (avec Kazan mardi dernier, hors délais de bouclage). C’est important pour notre public de nous voir gagner tout simplement. Contre Kazan, ce n’est pas un match à la vie à la mort comparé à celui qu’on va avoir dans deux semaines contre Banvit. Et il y a l’ASVEL qui est un peu comme nous, qui a mal débuté son championnat. On veut essayer de recoller au milieu du classement. Cela passe par une victoire contre l’ASVEL. Cela risque d’être une semaine très importante pour nous (…) Oui, on pense encore à la Semaine des As qui est un des objectifs du club.. Mathématiquement, c’est tout à fait jouable, mais il va falloir se bouger. On va tout faire pour gagner tous les matches de cette phase aller pour aller aux As. » n Propos recueillis par Antoine LESSARD
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CHIFFRES
PRO A 9e journée Vendredi 3 décembre
*Nancy bat Chalon
81-75
Samedi 4 décembre
Roanne bat *Orléans *Gravelines-Dk bat ASVEL Le Mans bat *Hyères-Toulon Strasbourg bat *Limoges Pau-Lacq-Orthez bat *Poitiers Le Havre bat *Vichy
79-72 73-67 76-71 66-61 86-72 85-70
Dimanche 5 décembre
*Cholet bat Paris Levallois
88-62
Prochaine journée 10e journée Vendredi 10 décembre
Le Mans – ASVEL, 20h30 direct sur Sport+ Samedi 11 décembre
Strasbourg – Nancy, 20h30 direct sur Sport+ Le Havre – Orléans Chalon – Gravelines-Dk Paris Levallois – Limoges Pau-Lacq-Orthez – Vichy Roanne – Poitiers Dimanche 12 décembre
Hyères-Toulon – Cholet
Boxes-scores 3/12 *Nancy bat Chalon 81-75 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts T.Darden* 39 12-15 1-3 - 4 1 1 - 3 25 V.Samnick* 24 4-7 - 4-8 10 3 2 2 3 12 J.Linehan* 36 4-8 1-4 - 5 10 5 - 3 9 W.Deane* 24 2-5 2-3 3-4 1 4 2 - 2 9 A.Akingbala* 21 3-5 - 3-8 4 - - 1 4 9 K.Grant 14 3-6 1-3 - 2 4 - - 1 7 M.Badiane 14 1-4 - 4-6 5 - - 1 1 6 S.Brun 21 2-4 0-2 - 1 1 - - - 4 S.N’Joya 7 - - 2 - - - Total - 31-54 5-15 14-26 32 25 10 4 17 81 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.Schilb* 27 5-10 3-6 2-2 5 5 1 - 1 15 I.Evtimov* 36 3-6 2-5 2-2 2 1 2 - 1 10 M.Haynes* 32 4-13 1-5 1-1 2 7 3 - 6 10 M.Jean Baptiste Adolphe* 15 5-6 - 4 - 1 1 5 10 B.Smith 27 3-6 1-2 2-4 3 5 - - - 9 J.Lauvergne 15 3-11 0-2 1-2 2 - - - 2 7 A.Aminu 8 3-4 - 3 - - - 1 6 N.Lang 13 2-3 1-1 - 3 1 - - - 5 S.Tchicamboud* 27 1-4 1-2 - - 2 1 - 2 3 Total - 29-63 9-23 8-11 24 21 8 1 18 75 4/12 Le Mans bat *Hyères-Toulon 76-71 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Krupalija* 37 5-13 2-10 5-5 7 4 5 - 2 17 K.Houston* 34 6-15 1-4 2-2 2 3 1 - 5 15 A.Dobbins* 37 5-10 1-3 2-2 6 4 - 1 2 13 V.Masingue* 24 5-5 - 2-5 8 1 1 - 2 12 S.Fein* 27 3-11 1-7 3-6 2 4 1 - 1 10 N.Boungou Colo 15 1-1 - 2 - 1 - - 2 P.Morlende 11 1-3 - 2 - 1 1 2 2 T.Ford 11 0-1 - 1 1 1 - - L.Legname 4 - - - - - - Total - 26-59 5-24 14-20 30 17 11 2 14 71 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.Batista* 32 9-14 - 1-1 4 - - - 4 19 A.Koffi* 30 8-11 - 4 1 1 1 2 16 A.Acker* 33 6-15 2-5 - 1 2 1 - 1 14 C.Lombahe-Kahudi* 35 4-10 2-6 1-2 7 - 2 - 3 11 A.Diot* 31 3-5 1-3 2-4 10 3 2 - 5 9 R.Covile 8 0-1 - 3-4 1 - - - 1 3 M.Pellin 21 0-3 0-1 2-2 3 2 2 - 1 2 T.Rupert 10 0-1 - 2-2 1 1 1 - 2 2 Total - 30-60 5-15 11-15 31 9 9 1 19 76
4/12 Strasbourg bat *Limoges 66-61 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts Z.Wright* 37 7-15 0-1 6-6 4 6 1 - 4 20 C.Massie* 33 8-16 0-1 1-2 2 - 3 1 3 17 R.Biggs* 16 3-5 3-5 - 3 1 - 1 1 9 R.Desroses* 28 3-6 1-3 - 1 - 1 - 1 7 R.Guinn* 11 2-4 1-2 - 2 - - - 2 5 K.Souchu 11 1-3 1-3 - 2 1 1 - - 3 F.Weis 23 0-2 - 6 1 1 4 1 T.Adams 15 0-3 0-2 - 1 2 1 - 1 A.Salmon 13 0-3 0-1 - 6 1 - - 1 X.D’Almeida 13 0-2 0-1 - 1 3 - - - Total - 24-59 6-19 7-8 28 15 8 6 14 61 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts R.Greer* 32 3-6 0-1 7-8 10 8 2 - 4 13 S.Essart 28 5-7 3-4 - 2 - 1 - 1 13 J.Hawkins 22 5-13 0-2 3-4 5 1 2 - 3 13 P.Pasco* 26 3-6 - 2-7 7 - 1 - 2 8 J.McCord* 28 2-9 - 0-2 4 1 2 - 2 4 A.Digbeu 17 1-2 1-2 1-2 2 1 - 2 1 4 N.Lewis 13 2-8 0-1 - 6 - - - 1 4 A.M’Baye* 10 2-3 0-1 - 1 1 1 - 1 4 S.Giffa 11 1-4 0-3 1-2 1 2 - - - 3 A.Jeanneau* 13 - - 2 2 - 2 Total - 24-58 4-14 14-25 38 16 11 2 17 66 4/12 Roanne bat *Orléans Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.N’Doye 22 7-10 4-7 0-2 4 2 Z.Moss* 23 6-7 - 0-2 5 A.Curti* 28 3-7 2-5 1-4 1 2 T.Bell* 24 2-7 2-5 1-1 3 1 A.Sy* 22 3-5 - 1-2 6 2 A.Moerman 19 2-12 1-3 1-2 10 2 L.Vaty 15 2-4 - 2-2 4 1 J.Smith* 20 2-6 1-2 - 4 1 J.Reynolds 21 1-11 0-6 - 1 2 M.Lebrun 6 - 1 Total - 28-69 10-28 6-15 39 13 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Rivers* 33 8-13 4-6 - 5 3 U.Nsonwu-Amadi* 23 6-6 - 5-6 3 3 A.Dunn 17 6-7 - 1 1 D.Page* 36 3-5 1-2 2-2 11 3 P.Amagou* 23 2-8 0-3 4-10 3 6 S.Diabate* 25 3-6 1-3 0-2 4 2 P.Braud 19 2-4 0-2 - - A.Gordon 15 1-3 0-2 - 2 2 J.Mipoka 5 0-1 0-1 - - 2 A.Tanghe 4 - 2 Total - 31-53 6-19 11-20 31 22
In 1 1 1 1 4 In 2 1 2 1 1 1 8
79-72 Co BP Pts - 1 18 - 1 12 - 4 9 - 1 7 - 1 7 - 1 6 - 2 6 - 2 5 - - 2 - - - 13 72 Co BP Pts - - 20 - 1 17 1 - 12 - 1 9 - - 8 - 3 7 - - 4 - 3 2 - 1 - - 1 9 79
4/12 Pau-Lacq-Orthez bat *Poitiers Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In R.Wright* 35 6-14 1-6 4-7 6 1 1 R.Conley* 27 3-10 2-6 4-6 3 2 2 C.Ona Embo 27 2-8 1-6 6-7 3 4 E.Fournier 17 4-9 2-4 - 3 2 2 P.Guillard 26 3-9 0-2 1-4 5 2 K.Younger* 26 2-6 0-1 3-4 3 - 3 P.Badiane* 17 2-5 - 6 2 C.Gomez* 15 - 2-2 - 5 Y.Devehat 10 1-2 - 2 1 Total - 23-63 6-25 20-30 31 19 8 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In D.Bennett* 31 9-13 3-3 3-3 3 4 4 A.Mendy* 24 4-6 1-2 5-7 5 3 T.Bryant* 29 6-8 - 0-2 8 2 2 L.Sciarra* 36 4-7 3-5 - - 8 2 M.Maravic 24 4-6 3-4 - 3 4 1 M.Bauer 8 3-5 2-4 - 1 - G.Joseph* 19 1-3 - 1-2 6 2 S.Rimac 17 1-5 1-3 - 2 2 J.Morency 7 0-2 0-1 - 1 - F.Moncade 5 - - - Total - 32-55 13-22 9-14 29 25 9
86-72 Co BP Pts - 3 17 - - 12 - 2 11 - - 10 - 1 7 - 3 7 1 2 4 - 1 2 - - 2 1 12 72 Co BP Pts - 3 24 - - 14 - 2 12 - 3 11 - 1 11 1 1 8 1 3 3 - 1 3 - - - - 2 14 86
4/12 Le Havre bat *Vichy 85-70 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.Aka 25 6-9 - 2-3 9 - 2 - 2 14 S.McFadgon 19 5-9 1-2 1-3 2 - - - 1 12 R.Lewin* 29 4-12 - 2-3 8 1 - 1 - 10 D.Nichols* 26 4-10 0-4 2-2 6 - 2 - 3 10 J.Shuler* 33 3-9 0-5 3-4 3 2 1 - 5 9 T.Larrouquis* 25 3-9 1-3 1-2 5 - - - 2 8 A.Eito 10 2-3 0-1 - 1 - - - - 4 K.Reid* 33 1-4 0-1 1-2 2 5 - - 3 3 Total - 28-65 2-16 12-19 36 8 5 1 16 70 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.King* 38 8-15 0-3 6-7 3 7 4 - 3 22 J.Jones* 28 8-13 - 4-4 8 1 - - 2 20 J.Cox* 40 5-10 1-3 2-2 4 7 2 - 2 13 W.Wilkinson* 29 4-9 0-2 3-4 5 3 - 2 1 11 B.McKnight* 24 3-6 2-5 1-2 2 2 1 - - 9 O.Camara 12 2-4 - 1 - - - 1 4 M.Zianveni 11 2-4 - 0-1 4 - - 1 2 4 N.Pope 18 1-3 - 3 - 2 - 1 2 Total - 33-64 3-13 16-20 30 20 9 3 12 85
PRO A : CLASSEMENT Équipe
1 4 6 8 13 15 16
Gravelines-Dk Roanne Cholet Nancy Chalon Le Havre Hyères-Toulon Strasbourg Orléans Paris Levallois Pau-Lacq-Orthez ASVEL Limoges Le Mans Poitiers Vichy
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9
7-2 7-2 7-2 6-3 6-3 5-4 5-4 4-5 4-5 4-5 4-5 4-5 3-6 3-6 2-7 1-8
5-0 3-1 4-1 4-1 3-2 2-2 3-2 2-2 2-3 2-3 2-2 3-1 3-2 0-4 2-2 1-3
2-2 4-1 3-1 2-2 3-1 3-2 2-2 2-3 2-2 2-2 2-3 1-4 0-4 3-2 0-5 0-5
79,0 84,4 77,4 77,3 77,3 76,9 79,8 74,2 72,8 71,2 73,0 68,6 69,8 72,1 68,1 62,9
65,4 74,1 69,6 75,6 73,1 72,9 79,2 75,0 72,0 80,7 80,6 73,2 73,7 69,9 75,6 74,4
+13,6 +10,3 +7,8 +1,7 +4,2 +4,0 +0,6 -0,8 +0,8 -9,5 -7,6 -4,6 -3,9 +2,2 -7,5 -11,5
3 v. 5 v. 3 v. 3 v. 1 d. 1 v. 1 d. 1 v. 1 d. 4 d. 1 v. 1 d. 2 d. 1 v. 3 d. 7 d.
4-1 5-0 4-1 3-2 3-2 2-3 3-2 2-3 2-3 1-4 3-2 3-2 2-3 1-4 1-4 0-5
4/12 Gravelines-Dk J.Johnson C.Akpomedah* B.Woodside* Y.Bokolo* D.Issa* F.Zerbo J.Greer R.Jomby* Total ASVEL M.Walsh* A.Zizic D.Jefferson* C.Hammonds* M.Gelabale* P.Lacombe K.Tillie B.Fofana* N.Bogavac L.Westermann Total
*Gravelines-Dk bat ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 7-15 4-9 1-3 6 3 40 6-11 2-6 4-4 6 40 5-15 1-6 5-8 7 8 35 4-10 2-5 - 3 7 31 4-7 - 0-2 8 1 9 1-2 - 3 10 0-3 0-2 - 1 6 - - - 27-63 9-28 10-17 34 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 9-22 6-12 2-2 8 3 30 6-10 - 4 1 23 6-12 - 10 3 30 2-9 1-3 - 3 3 17 2-5 0-1 - 2 2 16 2-5 0-1 - 3 2 15 1-6 - 3 3 13 1-1 - 1 13 - 0-2 4 1 7 - - - 29-70 7-17 2-4 38 18
In 1 1 5 2 9 In 1 1 1 2 1 1 1 8
73-67 Co BP Pts - 1 19 4 - 18 - 7 16 - 4 10 3 - 8 - 1 2 - 1 - - 7 14 73 Co BP Pts - 4 26 - 2 12 2 2 12 - - 5 - 1 4 - 1 4 - 1 2 2 - 2 - - - 3 4 14 67
5/12 *Cholet bat Paris Levallois Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd V.Avdalovic* 25 6-8 3-3 7-9 1 3 S.Mejia* 27 6-12 1-1 4-5 6 4 A.Robinson* 13 5-7 4-5 - 3 2 L.Vebobe 25 3-4 - 2-4 7 R.Falker* 25 3-7 - 1-1 7 3 D.Nelson 19 3-10 0-1 - 3 1 C.Marquis 14 3-4 - 5 C.Leonard* 24 2-5 1-2 - 4 1 M.Diarra 22 1-6 1-4 - 1 M.Houmounou 4 0-1 0-1 - - R.Duport 2 - 1 Total - 32-64 10-17 14-19 38 14 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Hamilton* 20 5-10 1-2 4-6 2 M.Sommerville* 36 4-8 1-3 1-2 5 2 M.Morandais* 28 3-3 1-1 1-2 8 A.Albicy* 25 1-3 1-3 4-4 - 3 N.Wyatte 10 2-3 1-1 2-2 3 B.Wright 31 2-9 2-5 - 1 2 G.Yango 15 2-3 - - J.Ball 16 1-5 1-2 - 1 3 J.Leria 7 1-2 0-1 - 2 W.Aka* 12 0-1 - - Total - 21-47 8-18 12-16 22 10
In 1 3 1 1 1 1 8 In 1 2 1 4
88-62 Co BP Pts - - 22 - 1 17 - - 14 1 1 8 2 1 7 - - 6 - 1 6 - 2 5 - - 3 - - - - 3 6 88 Co BP Pts 2 1 15 - 3 10 1 1 8 - - 7 - 1 7 - 2 6 - 1 4 - 2 3 - 1 2 - 1 3 13 62
PRO B 11e journée Vendredi 3 décembre
*Évreux bat Boulazac *Nantes bat Rouen Châlons-Reims bat *Lille
76-70 97-92 86-84
Samedi 4 décembre
*Nanterre bat Le Portel Dijon bat *Saint-Vallier Fos bat *Bourg Clermont bat *Quimper *Boulogne bat Antibes *Aix-Maurienne bat Charleville
99-98 88-79 82-66 68-66 98-81 98-72
Prochaine journée 12e journée Vendredi 10 décembre
Boulazac – Bourg Saint-Vallier – Évreux Rouen – Quimper
Boxes-scores 3/12 Lille A.Harris* S.Barnette* B.Gillet* R.Malet* O.Gouez R.Chery N.Taccoen* A.Defoe M.Sy K.Bradley Total Châlons-Reims C.Daniels* J.Bestron G.Radonjic G.Chathuant* D.Wilson* K.Joss Rauze B.Mangin N.Diakite* B.Mullins* Total
Châlons-Reims bat *Lille 86-84 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 29 10-14 1-1 2-2 4 1 5 - 2 23 34 6-17 2-5 8-9 9 2 1 - 1 22 31 4-7 2-4 - - 7 3 - 3 10 24 3-8 2-6 - - 4 2 - 2 8 11 4-5 - 5 1 1 - 3 8 24 3-7 1-4 - - 1 - - - 7 29 1-6 - 7 3 2 3 2 2 11 1-2 - 2 - 1 - 1 2 3 0-2 - 2-2 1 - - - 1 2 4 0-1 0-1 - 2 - - - - - 32-69 8-21 12-13 30 19 15 3 15 84 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 36 8-14 - 6-8 17 3 6 1 3 22 28 5-8 3-4 2-2 2 3 - 2 2 15 21 4-7 3-6 1-2 4 2 1 - 1 12 21 3-10 1-4 3-3 3 - - 1 3 10 31 4-5 - 1-3 3 2 2 - 3 9 15 3-4 1-1 2-2 - 3 - - - 9 10 2-3 1-1 - - 2 1 - 2 5 14 1-1 - 1-2 3 - - - 3 3 24 0-3 0-1 1-4 1 5 1 - 3 1 - 30-55 9-17 17-26 33 20 11 4 20 86
3/12 *Évreux bat Boulazac 76-70 Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Reed* 23 6-10 - 3-4 5 1 3 - - 15 P.Da Silva* 31 2-6 1-2 7-10 5 7 1 - 5 12 C.Watson* 28 4-9 0-2 2-4 5 - 4 - 3 10 B.Toffin* 27 4-9 0-1 1-2 8 2 1 1 1 9 T.Maizeroi 17 3-4 2-3 1-2 3 3 - - 1 9 D.Davis* 33 2-10 1-3 3-4 4 4 2 - - 8 L.Chelle 19 3-10 1-5 - 4 3 - - 1 7 K.Dahak 9 1-1 1-1 1-2 1 2 - - 1 4 M.Correa 13 1-1 - 2 - 1 1 1 2 Total - 26-60 6-17 18-28 37 22 12 2 13 76 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts T.Dubiez* 35 5-10 3-7 5-5 2 6 1 - 3 18 Y.Gaillou* 33 8-15 0-3 1-1 1 1 1 - 3 17 C.McIntosh* 22 2-7 0-1 4-4 2 3 2 - 1 8 A.Kerckhof 19 3-6 0-2 2-2 1 2 3 - 3 8 W.Gradit 11 2-6 1-3 - 2 - - - 5 5 F.Adjiwanou* 33 2-6 0-1 - 10 3 2 3 2 4 A.McKenzie 20 0-5 0-1 4-5 9 1 1 1 1 4 M.Badiane* 20 1-2 - 2-2 6 1 1 1 1 4 D.Diarra 7 1-2 0-1 - - 1 - - 1 2 Total - 24-59 4-19 18-19 33 18 11 5 20 70 3/12 Nantes T.Downey* N.Gayon* A.Cel K.Barber* A.Charles* J.James* F.Sahraoui S.Dondon O.Bardet Total Rouen C.Thioune R.Taylor* J.Siggers* D.Williams W.Soliman* P.Poupet* D.Giles* N.Samake Total
*Nantes bat Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 7-13 3-6 3-5 3 9 34 5-7 3-4 7-9 4 6 19 7-13 2-3 2-2 8 30 7-10 - 3-4 11 27 4-7 1-2 1-4 5 3 26 2-4 0-1 3-4 6 3 4 1-1 1-1 - - 4 1-1 - - 2 16 0-3 0-1 - 3 - 34-59 10-18 19-28 40 23 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 22 7-11 0-1 4-6 7 1 39 6-12 1-3 4-6 2 5 30 5-16 3-5 3-5 1 25 6-10 2-4 2-4 2 3 24 4-7 1-2 - 6 1 35 2-6 0-3 3-4 2 4 19 3-8 - 1-1 6 6 1-1 - 1 - 34-71 7-18 17-26 27 14
In 2 1 1 4 In 3 3 1 1 8
97-92 Co BP Pts - 3 20 - - 20 - 1 18 1 1 17 2 6 10 - 2 7 - 1 3 - - 2 - 2 3 16 97 Co BP Pts - 1 18 - 1 17 - 1 16 - 1 16 1 - 9 1 - 7 - 1 7 - 1 2 2 6 92
4/12 *Aix-Maurienne bat Charleville 98-72 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.Dunn* 29 7-12 3-6 2-2 2 3 1 - 3 19 J.Mathis* 29 5-9 1-1 6-7 15 3 - - 1 17 J.Ekanga-Ehawa 22 5-11 2-5 4-4 4 2 - 1 3 16 M.Sonko* 29 4-8 3-3 3-4 4 4 1 - - 14 T.Yvrande 20 2-6 1-3 2-2 4 1 3 - 1 7 J.Hoyaux 14 3-5 1-3 - 3 - 2 - 1 7 E.Joldersma* 18 2-5 2-2 - 2 3 1 - - 6 S.Darnauzan* 17 1-3 1-2 2-2 1 4 1 1 - 5 M.Traoré 16 2-4 - - - 1 - 1 4 E.Andre 6 1-2 - 1-1 1 1 - - 2 3 Total - 32-65 14-25 20-22 36 21 10 2 12 98
Antibes – Nantes Le Portel – Aix-Maurienne Châlons-Reims – Boulogne Fos – Nanterre Samedi 11 décembre
Dijon – Clermont Charleville – Lille
PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 7 8 13 16 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Nanterre Évreux Dijon Boulazac Rouen Fos Lille Nantes Le Portel Boulogne Aix-Maurienne Châlons-Reims Bourg Saint-Vallier Antibes Clermont Charleville Quimper
11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11
10-1 9-2 8-3 7-4 7-4 7-4 6-5 5-6 5-6 5-6 5-6 5-6 4-7 4-7 4-7 3-8 3-8 2-9
6-0 5-1 4-1 6-0 5-0 5-1 3-2 1-4 4-2 4-1 3-2 4-2 4-2 3-3 3-2 2-3 2-4 1-4
4-1 4-1 4-2 1-4 2-4 2-3 3-3 4-2 1-4 1-5 2-4 1-4 0-5 1-4 1-5 1-5 1-4 1-5
86,5 78,6 73,8 74,5 77,5 78,2 73,6 75,5 76,7 78,5 77,2 74,4 75,8 78,1 75,0 72,9 67,0 71,9
75,8 72,2 66,3 68,6 76,2 74,2 68,6 78,9 75,6 78,9 79,6 77,7 74,3 79,5 81,5 81,3 78,2 78,2
+10,7 +6,4 +7,5 +5,9 +1,3 +4,0 +5,0 -3,4 +1,1 -0,4 -2,4 -3,3 +1,5 -1,4 -6,5 -8,4 -11,2 -6,3
9 v. 1 v. 2 v. 1 d. 1 d. 3 v. 4 d. 2 v. 1 d. 1 v. 3 v. 1 v. 2 d. 6 d. 1 d. 1 v. 4 d. 2 d.
5-0 3-2 2-3 4-1 3-2 4-1 1-4 4-1 3-2 3-2 4-1 2-3 2-3 0-5 1-4 2-3 1-4 1-4
Charleville J.McClark* C.Rouse* G.Florimont J.Doyne* K.Morlende* D.Kaba Y.Zachee* N.Boundy Y.Akinocho Total
Min Tirs 28 6-12 28 6-14 24 3-7 21 3-8 36 3-7 23 3-8 29 2-4 4 0-2 7 - 26-62
3pts 1-5 2-5 1-3 1-4 5-17
LF Rb Pd 2-4 8 2-4 10 1 5-5 5 1 2-2 2 2 2-2 1 6 - - 1-2 3 3 1-2 2 - - 15-21 31 13
In 2 1 3 1 7
Co BP Pts - 3 15 - 2 14 - 2 11 - 2 10 - 2 9 - 1 7 - 1 5 - 1 1 - - - 14 72
4/12 *Boulogne bat Antibes 98-91 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts M.N’Diaye 22 5-9 4-4 2-2 6 - - 1 3 16 D.Monroe* 35 6-8 0-1 3-9 11 3 2 - 3 15 T.Stanley* 28 5-10 2-6 3-4 - 2 3 - 1 15 E.Plateau 28 4-11 2-6 4-6 4 6 1 - - 14 L.Kante* 24 6-10 2-4 - 1 1 1 - - 14 L.Milbourne* 16 4-8 - 6-8 1 - 2 - 3 14 K.Patiejunas* 26 2-6 1-4 1-2 2 8 2 - 2 6 F.Raposo 13 - 2-2 3 1 - 1 2 2 K.Mondesir 8 1-1 - 0-1 - 1 - - 1 2 Total - 33-63 11-25 21-34 28 22 11 2 15 98 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.Ingram* 40 9-16 3-7 4-4 3 6 3 1 3 25 S.Massot* 33 5-7 0-1 10-12 5 2 - - 5 20 D.Ramseyer* 26 8-9 - 4-4 7 - - - 1 20 M.Bojovic* 29 5-9 0-2 1-2 - 3 - - 5 11 L.Sambe* 23 4-5 2-3 1-1 1 2 2 - 2 11 S.Traore 15 2-3 - 0-2 5 1 - - 2 4 M.Courby 19 0-2 0-2 - 3 3 - - - S.Ho You Fat 13 0-4 0-1 - 1 1 1 - 1 J.Casseus 2 - - - 1 - - Total - 33-55 5-16 20-25 25 18 7 1 19 91 4/12 Bourg D.Coleman* A.Tsagarakis D.Monds* C.Koma J.Delhomme D.Oliver* K.Corre* J.Sanchez C.Ferchaud* Total Fos S.Gay* P.Haquet* K.Atamna* L.Cummard* B.Cisse Z.Bah* M.Dia L.Labeyrie A.Hamza Total
Fos bat *Bourg Min Tirs 3pts 38 7-10 34 5-11 3-6 27 4-9 19 4-8 24 2-7 1-4 12 2-5 0-2 26 2-6 0-1 16 2-6 4 0-1 - 28-63 4-13 Min Tirs 3pts 40 9-13 36 7-13 1-4 36 5-8 4-7 36 5-13 2-5 20 4-4 1-1 20 1-3 0-1 8 0-3 3 1 - 31-57 8-18
4/12 Quimper A.Toto N’Koté* M.Jefferson* M.Runkaukas* G.Lessort A.Rigaux* J.Volcy* J.Bernage W.Molas B.Matanga F.Thibedore Total Clermont D.Bouldin* O.Bassett* S.Cisse* P.Beye M.Guichard X.Delarue* M.Drame K.Ouattara* R.Wilson A.N’Diaye Total
Clermont bat *Quimper 68-66 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 30 7-14 1-1 1-1 9 - 1 - 2 16 32 6-11 - 1-2 9 - 1 2 4 13 31 2-7 1-4 6-7 - 1 - - 2 11 23 2-6 - 4-5 7 2 - 1 1 8 31 3-8 1-2 - 7 5 - - 2 7 14 2-8 1-3 - 5 1 - 1 1 5 14 1-2 0-1 2-2 2 - - - 4 4 11 1-4 - 2 1 - 1 2 2 10 0-1 - - 1 - - 1 4 0-1 0-1 - 1 - - - - - 24-62 4-12 14-17 42 11 2 5 19 66 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 34 8-15 5-9 2-4 2 - 1 - - 23 31 4-12 0-1 4-4 4 2 3 - 2 12 29 5-12 0-3 2-3 1 3 3 - 1 12 17 1-1 - 5-6 5 1 - - - 7 14 1-1 - 3-4 1 - 1 - 2 5 20 2-2 - 0-2 2 1 1 - 1 4 15 1-3 0-1 2-4 - - - - 1 4 20 - 1-2 5 1 - - - 1 11 0-5 0-4 - 2 - 1 - 2 9 - 1 - - - - - 22-51 5-18 19-29 23 8 10 - 9 68
LF Rb Pd 3-3 8 3 - 3 4 2-3 5 3 - 6 - 2 4 1-1 1 3 - 2 - 1 1 - - 6-7 28 18 LF Rb Pd 7-12 11 3 2-3 4 2 1-2 5 4 - 5 3 1-1 2 5 1-2 2 2 - 1 2 - 1 1 - - 12-20 31 22
In 1 3 4 In 3 1 2 6
82-66 Co BP Pts 1 3 17 - - 13 - 1 10 - 1 8 - 1 5 - - 5 - 5 4 - 1 4 - 1 1 13 66 Co BP Pts 5 2 25 - 1 17 - - 15 - 5 12 - 3 10 - 1 3 - 1 - - - 1 5 14 82
4/12 Dijon bat *Saint-Vallier 88-79 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.Vounang* 30 8-14 - 5-5 9 2 1 - 2 21 K.Shiloh* 38 7-12 3-4 3-4 7 2 1 - 3 20 F.Tortosa 27 2-7 1-3 8-11 3 2 2 - 2 13 C.Bronchard* 31 5-7 0-1 1-4 6 2 - - 2 11 D.Denave* 29 2-7 1-3 5-10 4 9 - - 1 10 K.Bichard 15 2-4 0-2 - 1 1 2 - 2 4 M.Tensorer* 16 0-1 0-1 0-2 1 - - - 1 Y.Zonnet 14 0-1 0-1 - 3 - - 1 2 Total - 26-53 5-15 22-36 34 18 6 1 15 79 Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.Monclar 17 7-8 6-6 - 1 - - - 1 20 J.Leloup* 30 5-17 1-8 3-4 5 2 - - 4 14 E.Bing* 31 5-6 - 3-6 8 2 - - 2 13 E.Craven* 31 4-9 1-3 4-4 - 7 1 - 2 13 E.Mendy* 31 5-9 1-2 1-1 7 1 - 1 2 12 D.Melody* 30 4-6 3-5 1-4 4 6 5 - - 12 S.Dia 15 1-3 - 2 2 - - 1 2 A.Christophe 9 1-3 - - 2 - - 2 2 J.Tornato 6 0-1 - 2 - 2 - 1 Total - 32-62 12-24 12-19 29 22 8 1 15 88 4/12 *Nanterre bat Le Portel 99-98 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts N.Carter* 36 9-14 2-2 5-6 4 1 1 - 2 25 W.Daniels 27 5-11 0-2 8-11 7 2 2 2 2 18 L.Akono* 39 4-10 4-8 4-5 3 9 3 - - 16 X.Corosine* 27 4-11 3-7 2-2 3 1 3 - 1 13 M.Judith 21 4-7 1-2 0-1 2 2 1 - - 9 J.Passave-Ducteil* 15 3-4 - 2-4 3 2 - - 1 8 G.Pons 15 2-4 1-2 2-2 - - 1 - - 7 M.Riley* 18 1-4 1-4 - 2 - 1 - 4 3 A.Gomis 2 0-1 - 1 - - - - Total - 32-66 12-27 23-31 25 17 12 2 10 99 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.Davis* 35 9-14 3-5 1-2 3 2 - - 4 22 M.Labeyrie* 30 7-10 2-4 6-9 9 1 2 - 1 22 E.Choquet* 38 7-16 2-7 1-2 7 6 - - - 17 T.Williams* 25 5-9 1-3 3-4 - 6 1 - 6 14 M.Campbell 16 4-6 - 7 - 1 1 1 8 G.Leburgue* 26 3-4 - 1-2 6 2 1 - 1 7 J.Ludon 8 0-1 0-1 5-5 2 - - - 1 5 I.Sy 17 1-4 1-3 - 2 3 - - 1 3 F.N’Kembe 5 - - - - - 1 Total - 36-64 9-23 17-24 36 20 5 1 16 98
15
CHIFFRES
ESPOIRS 9 journée e
*Nancy bat Chalon 91-81 *Gravelines-Dunkerque bat ASVEL 65-61 *Hyères-Toulon bat Le Mans 75-73 *Poitiers bat Pau-Lacq-Orthez 80-57 Paris Levallois bat *Cholet 63-56 86-76 Strasbourg bat *Limoges *Orléans bat Roanne 70-61 *Vichy bat Le Havre 41-40 Classement : 1- Nancy, GravelinesDk, Paris Levallois (8-1), 4- Le Mans, Cholet, Pau-Lacq-Orthez, Chalon (5-4), 8- Vichy, ASVEL (4-5), 10- Orléans, Roanne, Le Havre, Strasbourg, HyèresToulon, Poitiers (3-6), 16- Limoges (2-7).
NATIONALE 1 14e journée Sorgues bat *Saint-Chamond 66-57 99-72 *Brest bat Roche *Blois bat Challans 85-81 77-69 Angers bat *Denek Bat 80-64 *Denain bat Bordeaux Saint-Quentin bat *GET Vosges 110-81 80-64 *Centre Fédéral bat Liévin *Souffelweyersheim bat Le Puy 77-68 *Saint-Étienne bat Orchies 83-80 Classement : 1- Denain (13-1), 2Bordeaux (11-3), 3- Saint-Quentin, Angers (10-4), 5- Blois, Sorgues, Brest (8-6), 8- Challans, Saint-Étienne (7-7), 10- GET Vosges, Saint-Chamond, Denek Bat, Souffeweyersheim (6-8), 14- Liévin, Orchies, Le Puy (5-9), 17- Roche (4-10), 18- Centre Fédéral (1-13).
LIGA ACB 10e journée *Real Madrid bat Malaga 88-72 79-63 *Valladolid bat Alicante Gran Canaria bat *Bilbao 75-72 *Valence bat Fuenlabrada 86-60 *Séville bat Vitoria 91-71 *Estudiantes bat Barcelone 63-62 *Badalone bat Saint-Sébastien 75-73 *Menorca bat Saragosse 75-65 *Manresa bat Grenade 80-64 Classement : 1- Vitoria, Real Madrid (8-2), 3- Barcelone, Badalone (7-3), 5Valladoli, Gran Canaria, Fuenlabrada, Malaga (6-4), 9- Bilbao, SaintSébastien (5-5), 11- Valence, Séville, Estudiantes Madrid, Saragosse,
Menorca (4-6), 16- Manresa (3-7), 17Grenade (2-8), 18- Alicante (1-9).
*Mons-Hainaut bat Ostende 71-68 Classement : 1- Nancy (3-0), 3Ostende, Orléans, Mons-Hainaut (1-2).
Joué mercredi 8 décembre
Cibona Zagreb – Sienne
LEGA
Jeudi 9 décembre
8e journée *Crémone bat Caserte 72-63 Cantu bat Sassari 98-77 99-67 *Sienne bat Milan Trévise bat *Bologne 79-69 92-89 Varèse bat *Rome Teramo bat *Avellino 89-88 77-58 *Pesaro bat Biella *Brindisi bat Montegranaro 77-75 Classement : 1- Sienne (7-1), 2Milan, Varèse (6-2), 4- Cantu, Pesaro, Crémone (5-3), 7- Montegranaro, Trévise, Sassari, Biella, Bologne (4-4), 12- Avellino (3-5), 13- Rome, Caserte, Brindisi (2-6), 16- Teramo (1-7).
Lietuvos rytas – Cholet Fenerbahçe – Barcelone Classement : 1- Fenerbahçe, Sienne (6-1), 3- Barcelone (5-2), 4- Cholet (3-4), 5- Lietuvos rytas (1-6), 6- Cibona (0-7).
GROUPE D 7e journée Panathinaikos bat *CSKA Moscou 72-68 *Valence bat Efes Pilsen 62-56 *Olimpija Ljubljana bat Milan 82-75
8e journée Joué mercredi 8 décembre
CSKA Moscou – Valence Milan – Efes Pilsen Jeudi 9 décembre
EUROLEAGUE GROUPE A 7e journée *Khimki Moscou bat Partizan Belgrade 92-65 81-75 Gdynia bat *Vitoria Maccabi Tel-Aviv bat *Kaunas 71-68
8e journée Jeudi 9 décembre
Maccabi Tel-Aviv – Partizan Belgrade Gdynia – Kaunas Vitoria - Khimki Moscou Classement : 1- Maccabi Tel-Aviv (6-1), 2- Kaunas, Partizan (4-3), 4Khimki (3-4), 5- Vitoria, Gdynia (2-5).
GROUPE B 7e journée *Olympiakos bat Bamberg *Rome bat Charleroi *Malaga bat Real Madrid
8e journée
86-69 95-83 75-71
8 journée e
Joué mercredi 8 décembre
Charleroi – Bamberg Jeudi 9 décembre
Malaga – Olympiakos Real Madrid – Rome Classement : 1- Olympiakos (5-2), 2- Real Madrid, Malaga, Rome (4-3), 5- Bamberg, Charleroi (2-5).
GROUPE C 7e journée *Fenerbahçe bat Cibona Zagreb 100-70 *Sienne bat Lietuvos rytas 90-72 *Barcelone bat Cholet 76-62
Panathinaikos – Olimpija Ljubljana Classement : 1- Panathinaikos, Ljubljana (5-2), 3- Efes Pilsen (4-3), 4Milan, Valence (3-4), 6- CSKA (1-6).
EUROCUP
GROUPE C
LFB 9e journée *Charleville bat Villeneuve d’Ascq 63-58 Basket Landes bat *Aix 81-80 Calais bat *Toulouse 58-45 *Saint-Amand bat Challes 62-50 Bourges bat *Nantes-Rezé 73-69 *Arras bat Tarbes 73-59 Mondeville bat *Montpellier 67-64 Classement : 1- Bourges (9-0), 2Tarbes (6-2), 3- Lattes-Montpellier (6-3), 4- Challes, Arras (5-3), 6Basket Landes, Mondeville (5-4), 8- Saint-Amand, Nantes-Rezé (4-4), 10- Charleville (4-5), 11- Aix (3-5), 12- Villeneuve d’Ascq (2-7), 13- Calais, Toulouse (1-8).
Le Mans bat *Kazan 67-63 *Oldenbourg bat Banvit 96-73 Classement : 1- Le Mans, Kazan (2-1), 3- Banvit, Oldenbourg (1-2).
GROUPE B *Göttingen bat Vrsac 68-57 *ASVEL bat Besiktas 88-85 Classement : 1- Göttingen (3-0), 2Vrsac (2-1), 3- ASVEL (1-2), Besiktas (0-3).
GROUPE F *PAOK Salonique bat Roanne 92-74 Trévise bat *Estudiantes Madrid 80-71 Classement : 1- Trévise (3-0), 2Estudiantes Madrid (2-1), 3- PAOK Salonique (1-2), Roanne (0-3).
EUROCHALLENGE 3e journée GROUPE A Spartak St-Pétersbourg bat *Nizhny-Novgorod 72-65 *Szolnoki bat Gravelines-Dk 70-69 Classement : 1- Saint-Pétersbourg (3-0), 2- Szolnoki (2-1), 3- GravelinesDk (1-2), 4- Nizhny Novgorod (0-3).
GROUPE H 70-66
GROUPE D Schio bat *Brno 68-67 Bourges bat *Gorzow 86-65 Orenbourg bat *Valence 87-82 Classement : 1- Valence (5-1), 2Schio, Bourges (4-2), 4- Orenbourg, Gorzow (2-4), 6- Brno (1-5).
Fantasy League Participez sur BasketNews.net.
Pro A
Équipe
*Rennes bat Angers 56-44 Roche bat *Limoges 70-50 *Lyon bat Nice 64-63 *Reims bat Centre Fédéral 89-65 Pau-Lacq-Orthez – Armentières reporté *Perpignan bat Pleyber Christ 78-69 *Voiron bat Dunkerque 71-62 Aplemont bat *Graffenstaden 65-63 Classement : 1- Lyon (12-1), 2Roche, Reims (11-2), 4- Limoges (8-5), 5- Voiron, Nice (7-6), 7- Graffenstaden, Perpignan, Pleyber Christ, Rennes (6-7), 11- Angers, Dunkerque, Aplemont (5-8), 14- Armentières (4-8), 15- Pau-Lacq-Orthez (2-10), 16- Centre Fédéral (2-11).
EUROLEAGUE GROUPE A Tarente bat *Kosice 71-64 *Cracovie bat Mondeville 65-47 Pecs bat *Riga 59-49 Classement : 1- Tarente (5-1), 2Cracovie (4-2), 3- Kosice, Mondeville (3-3), 5- Pecs (2-4), 6- Riga (1-5).
GROUPE B *Sopron bat Gdynia *Fenerbahçe bat Madrid *Ekaterinbourg bat Gospic
*Spartak Moscou bat Kaunas 85-52 *Tarbes bat Galatasaray 68-57 *Salamanque bat Prague 93-65 Classement : 1- Salamanque (5-1), 2- Spartak Moscou (4-2), 3- Prague, Tarbes (3-3), 5- Galatasaray (2-4), 6Kaunas (1-6).
Les vainqueurs de la 9e journée
L2 13e journée
3e journée GROUPE A
*Nancy bat Orléans
Féminines
Classement : 1- Fenerbahçe (6-0), 2- Ekaterinbourg (5-1), 3- Sopron (4-2), 4- Madrid (2-4), 5- Gdynia (1-5), 6Gospic (0-6).
88-76 79-77 77-63
Score
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
caribou again (guignolic) Brocéliande (Basketo) BesanconBasket (gamin) Team Tess (coco68) OOOOoouuuuuuuuuhhhHHH !!! (mrooouuuhhh) Crazy Shooters (Olowmatt) JPChognot (JPC) david14 (dédé) Picaradise (jonner) olivteam (olak)
1 2 3 4 5
ugo_caroff (ugo_caroff) bistrotaroro (Greg003) Vasko Team (vasko) La barbe à Petar (falcon jr) Plombières #14 (aaron)
Classement général
227,5 225,6 219,7 219,3 214,8 212,9 210,6 209,2 209,0 208,1 1605,7 1542,9 1538,5 1518,4 1514,4
Pro B
Les vainqueurs de la 11e journée Équipe
Score
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ESM07 (tenalc) DOCKER-FOS (Sheed 13) lebronteam (jeanlebron) braise team (coach vendée) gsos2 (leum7551) yatse (tenalc2) Derrick Pope Team (willyboy) texass (stetson) les cougourles (eddyscus) bebouille (pierrouze31)
235,3 220,3 217,7 211,6 210,2 209,7 208,4 208,0 207,5 206,8
1 2 3 4 5
JDA TEAM (Dijonnais 21) fintan stack (greg-kite) SHAQ TEAM (Shaqataq) OOOOoouuuuuuuuuhhhHHH !!! (mrooouuuhhh) Clem2K10 (OukyCaro)
1837,0 1822,9 1791,8 1778,1 1777,9
Classement général
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16
CHIFFRES
PRO B staTs cumulées (après 11 journées) 1- NANTERRE (10-1)
Joueur Nate Carter Will Daniels Mykal Riley Johan Passave-Ducteil Xavier Corosine Loic Akono Guillaume Pons Marc Judith Antoine Gomis Jérémy Nzeulie Alexis Desespringalle Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 33 68-115 59,1 7-11 72,7 5,4 1,6 1,1 0,2 2,0 17,4 10 23 63-118 53,4 5-28 64,9 7,1 1,8 1,3 0,6 2,7 16,8 11 31 53-96 55,2 14-39 70,8 6,3 2,8 2,5 0,3 2,5 12,5 11 21 45-63 71,4 - 56,1 5,4 0,9 1,1 0,1 1,6 11,1 11 30 41-91 45,1 20-52 83,3 1,5 2,0 1,4 - 1,5 10,2 11 30 35-89 39,3 20-57 87,0 3,6 5,1 1,5 - 2,2 10,0 11 17 16-36 44,4 9-22 92,9 1,7 2,0 0,8 0,1 1,2 4,9 10 12 12-30 40,0 4-17 33,3 1,4 0,7 0,8 - 0,9 2,9 10 6 5-16 31,3 1-5 70,0 1,7 0,2 0,1 0,2 0,6 1,8 7 4 3-7 42,9 0-1 100,0 0,4 0,3 - - 0,3 1,1 2 2 1-2 50,0 0-1 - 1,0 - - - 1,0 11 - 342-663 51,6 80-233 69,8 34,1 17,3 10,5 1,4 15,0 86,5
2- ÉVREUX (9-2)
Joueur Drake Reed Calvin Watson Daviin Davis Philippe Da Silva Benoit Toffin Ludovic Chelle Teddy Maizeroi Mory Correa Aziz Dia Grégory Filet Karim Dahak Sambou Traore* Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 31 73-131 55,7 2-13 76,2 6,8 1,0 1,3 0,3 2,1 16,4 11 31 63-127 49,6 13-41 53,7 4,0 2,5 2,1 0,1 2,6 15,3 11 29 49-96 51,0 6-22 66,0 3,6 1,8 2,2 0,8 2,3 12,5 11 32 28-81 34,6 9-34 60,7 4,8 8,9 1,6 - 3,3 9,3 4 26 10-25 40,0 2-6 62,5 7,0 1,3 0,5 0,3 1,8 8,0 11 21 30-71 42,3 18-48 81,8 2,7 1,1 0,7 - 1,4 7,9 6 18 12-30 40,0 8-23 88,9 3,5 1,3 0,8 - 1,0 6,7 6 14 6-12 50,0 - 69,2 2,0 0,3 0,3 0,2 1,2 3,5 6 8 3-6 50,0 - 50,0 0,8 0,3 - - - 1,5 4 2 1-2 50,0 - 75,0 - 0,3 - - 0,3 1,3 11 8 2-12 16,7 1-6 85,7 0,5 0,8 0,1 - 0,7 1,0 7 29 28-57 49,1 2-3 60,0 7,1 1,0 1,0 0,4 2,0 10,4 11 - 305-650 46,9 61-196 65,1 36,7 18,5 9,5 1,6 16,0 78,6
3- DIJON (8-3)
Joueur Jérémy Leloup Errick Craven David Melody Elson Mendy Erroyl Bing Benjamin Monclar Samba Dia Anthony Christophe Jonathan Tornato Lens Aboudou Ferdinand Prenom Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 30 46-118 39,0 18-68 79,1 3,2 1,7 1,8 0,1 2,0 13,1 11 28 40-97 41,2 6-22 75,4 3,0 5,0 2,6 0,2 2,6 12,5 11 33 42-97 43,3 23-58 62,5 3,4 2,6 1,9 - 1,5 11,5 11 26 51-83 61,4 13-29 42,3 5,1 1,0 1,5 0,6 2,0 11,5 11 31 50-77 64,9 0-2 33,3 9,1 1,5 0,6 0,5 2,5 10,7 11 14 21-44 47,7 7-14 62,5 0,7 0,5 0,4 - 0,8 4,9 11 14 16-50 32,0 4-22 66,7 1,7 0,4 0,2 0,1 0,7 3,8 11 12 9-23 39,1 4-12 100,0 0,8 2,3 0,8 - 0,5 2,5 11 9 9-17 52,9 - 66,7 2,2 0,3 0,7 0,4 0,5 2,4 5 3 2-3 66,7 - 66,7 - 0,2 - 0,6 1,6 2 2 - 100,0 - - 0,5 1,0 11 - 286-609 47,0 75-227 62,0 31,2 15,4 10,6 1,8 14,2 73,8
4- BOULAZAC (7-4)
Joueur Thomas Dubiez Amadi McKenzie William Gradit Corey McIntosh Malick Badiane Yannick Gaillou Frederic Adjiwanou Arnaud Kerckhof Dramane Diarra Nicolas Jolivet Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 29 44-89 49,4 24-54 92,3 2,5 2,1 0,9 - 1,1 12,4 11 27 51-100 51,0 4-13 61,7 6,5 1,7 1,0 0,8 2,6 12,3 10 27 42-95 44,2 11-40 75,0 2,6 1,3 0,9 - 3,5 10,4 11 29 33-111 29,7 4-30 73,6 2,8 4,5 1,4 0,1 1,5 9,9 11 23 46-78 59,0 0-2 57,7 7,6 0,9 1,1 0,6 2,1 9,7 11 21 39-70 55,7 3-11 74,3 1,5 0,7 0,7 0,2 1,5 9,7 11 22 22-54 40,7 0-7 61,5 6,6 1,5 1,3 1,0 2,3 6,9 11 15 7-24 29,2 1-11 90,0 1,4 2,7 0,8 - 1,0 2,2 10 8 9-21 42,9 1-4 50,0 1,8 0,1 0,2 0,1 0,4 2,1 1 1 - - 1,0 11 - 293-642 45,6 48-172 69,8 36,9 15,5 9,2 2,8 16,2 74,5
5- ROUEN (7-4)
Joueur Jason Siggers Devonne Giles Ronnie Taylor Darnell Williams Pierric Poupet Cheikhou Thioune Williams Soliman Mahmoud Diakite Negueba Samake Elliott Saint-Gilles Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp 11 33 63-151 41,7 17-54 84,1 4,9 1,8 2,0 0,6 1,5 11 29 59-114 51,8 3-12 68,8 9,1 0,7 1,5 0,7 2,1 11 32 44-97 45,4 9-32 79,5 2,4 5,5 1,5 - 2,6 11 29 42-92 45,7 13-42 76,9 4,7 2,6 0,9 0,5 1,6 11 28 35-83 42,2 21-51 68,4 2,0 3,4 0,9 0,1 1,9 11 26 35-80 43,8 7-28 53,8 3,5 0,6 0,8 0,1 1,3 11 18 26-62 41,9 3-11 73,9 5,0 0,7 0,6 0,5 1,2 8 7 6-19 31,6 1-8 50,0 1,1 0,1 - - 0,9 7 4 4-7 57,1 - 50,0 1,1 - 0,3 0,6 1 4 - - 11 - 314-705 44,5 74-238 74,0 36,7 15,5 8,5 2,7 14,5
6- FOS-sur-mer (7-4)
Joueur Sherman Gay Lee Cummard Mohamed Hachad Philippe Haquet Karim Atamna Mamadou Dia Christophe Humbert Zainoul Bah Babacar Cisse Louis Labeyrie Ahamadi Hamza Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co 11 35 85-140 60,7 2-8 58,5 6,8 1,2 0,8 2,2 11 31 60-129 46,5 22-59 75,9 5,2 2,3 1,4 0,4 9 29 42-106 39,6 6-28 46,9 6,6 3,6 2,7 0,2 4 27 20-37 54,1 2-9 57,1 6,0 2,8 2,3 0,5 11 23 28-72 38,9 19-56 87,5 2,7 2,5 1,1 11 18 33-69 47,8 5-15 42,9 4,1 0,6 0,5 0,5 8 19 20-42 47,6 1-5 40,0 3,1 0,8 0,6 0,1 11 26 23-57 40,4 4-18 61,1 1,8 3,5 0,8 10 13 16-29 55,2 2-7 77,8 1,0 3,9 0,4 10 7 15-25 60,0 - 16,7 1,5 0,3 0,3 5 2 0-3 0-3 50,0 0,2 - 0,2 11 - 342-709 48,2 63-208 59,5 35,2 18,4 8,7 3,5
Bp 1,6 4,1 1,4 1,3 0,6 0,7 1,3 2,1 1,6 0,3 0,4 14,4
Pts 16,4 13,0 11,6 10,6 9,5 7,6 6,5 1,9 1,4 77,5 Pts 18,5 14,9 11,7 11,5 7,5 6,7 5,6 5,5 4,8 3,1 0,2 78,2
7- LILLE (6-5)
Joueur Andre Harris Sean Barnette Karon Bradley Benoit Gillet Nicolas Taccoen Olivier Gouez Rochel Chery Romain Malet Akim Defoe Mamadou Sy Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co 11 33 84-164 51,2 8-18 71,9 6,7 2,5 2,2 0,2 11 30 54-122 44,3 7-31 65,6 6,3 1,9 1,5 0,4 11 26 39-99 39,4 20-47 71,9 1,8 2,4 0,5 0,1 11 22 26-61 42,6 17-49 75,0 1,3 3,2 1,5 0,1 11 28 30-59 50,8 2-3 35,5 6,6 1,2 0,7 0,7 11 11 27-48 56,3 - 61,9 3,8 0,5 0,3 0,5 11 23 21-62 33,9 7-37 75,0 2,5 1,1 0,7 9 15 9-28 32,1 6-17 100,0 1,2 1,6 0,9 11 8 10-21 47,6 0-5 37,5 1,8 0,1 0,5 11 9 5-12 41,7 - 75,0 2,5 0,4 0,3 11 - 305-676 45,1 67-207 63,0 36,5 14,4 9,1 1,9
Bp 1,7 2,5 2,6 0,9 1,5 1,4 1,1 2,0 0,5 0,4 14,7
Pts 18,1 14,1 11,0 7,1 6,6 6,1 4,7 2,9 2,1 1,5 73,6
8- NANTES (5-6)
Joueur Taron Downey Korvotney Barber Aaron Cel Armand Charles Nicolas Gayon Josiah James Olivier Bardet Fayçal Sahraoui Stéphane Dondon Romaric Racon Brice Pierard David Gonzalvez* Anthony Farmer* Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 7 35 39-75 52,0 11-28 65,5 3,6 5,9 1,6 - 4,7 15,4 11 30 62-104 59,6 - 47,9 10,8 1,2 0,7 1,5 2,0 13,4 11 26 59-124 47,6 5-24 73,3 6,5 1,3 0,8 0,5 1,5 12,2 10 25 38-86 44,2 10-30 45,5 3,1 1,3 1,4 0,2 3,1 9,1 11 23 27-61 44,3 11-29 83,3 1,9 3,3 0,5 0,1 0,6 8,2 3 26 9-20 45,0 1-3 36,4 4,0 2,3 1,7 - 1,0 7,7 11 24 25-65 38,5 11-38 69,6 2,9 1,2 0,7 0,1 2,0 7,0 11 15 10-27 37,0 5-18 81,3 0,7 1,9 0,7 - 1,7 3,5 3 13 1-8 12,5 - 83,3 2,3 0,7 0,3 0,3 0,7 2,3 2 4 1-2 50,0 - 100,0 - 0,5 - - - 2,0 5 3 0-3 0-3 - 0,6 0,2 - - 8 29 27-66 40,9 12-24 64,3 2,9 1,8 1,4 - 2,1 10,5 3 19 10-22 45,5 4-9 66,7 2,0 0,7 0,3 - 1,3 9,3 11 - 308-663 46,5 70-206 64,4 34,6 16,4 7,5 2,5 16,0 75,5
9- LE PORTEL (5-6)
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Chris Davis 11 31 64-132 48,5 11-36 73,1 4,7 2,7 0,6 0,3 2,3 16,1 Mehdi Labeyrie 11 26 47-99 47,5 10-34 76,4 4,0 0,8 0,9 0,1 1,8 14,5 Marcus Campbell 11 22 56-88 63,6 - 56,4 7,9 0,7 0,6 0,5 2,2 12,2 Edouard Choquet 11 27 48-106 45,3 16-41 78,9 3,3 3,4 0,8 0,1 1,5 11,5 Terry Williams 11 28 31-80 38,8 13-44 73,3 3,1 5,5 1,2 0,2 2,5 7,8 Martin Le Pellec 1 11 3-4 75,0 0-1 100,0 5,0 1,0 1,0 1,0 3,0 7,0 Ismaila Sy 11 24 18-48 37,5 9-31 71,4 4,6 1,3 0,6 - 2,3 5,0 Jean-Philippe Ludon 11 16 15-40 37,5 4-17 64,0 3,5 0,5 0,3 0,5 0,8 4,5 Guillaume Leburgue 11 15 16-34 47,1 6-13 42,9 2,7 0,4 0,9 0,5 0,9 3,7 Frédéric N’Kembe 6 14 2-20 10,0 0-13 100,0 2,2 0,8 0,2 - 0,7 1,0 Christopher Copin 2 3 1-1 100,0 - 0,5 - - - 1,0 Total 11 - 301-652 46,2 69-230 70,3 37,9 15,8 6,7 2,3 15,4 76,7
10- BOULOGNE-sur-mer (5-6)
Joueur Landon Milbourne Darryl Monroe Tony Stanley Lamine Kante Etienne Plateau Klemensas Patiejunas Moustapha N’Diaye Fernando Raposo Kevin Mondesir Romain Ba Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 29 61-113 54,0 1-5 72,2 3,3 1,2 1,6 0,4 2,5 14,7 11 31 53-93 57,0 0-4 58,1 8,7 2,7 1,5 0,3 2,2 12,9 11 33 44-116 37,9 24-77 65,9 4,0 1,5 2,0 - 2,2 12,8 11 25 50-94 53,2 15-40 70,0 2,7 1,5 0,7 - 1,6 11,7 11 21 30-82 36,6 17-53 85,0 2,9 1,7 0,8 - 1,4 8,5 11 31 23-54 42,6 10-28 64,1 2,4 5,1 1,5 - 2,4 7,4 11 14 27-63 42,9 9-29 71,4 2,4 0,5 0,5 0,3 1,7 7,1 10 13 5-13 38,5 - 66,7 3,2 0,4 - 0,2 1,2 1,8 10 5 8-11 72,7 - 40,0 0,3 0,3 0,3 - 0,4 1,8 3 2 0-1 - 0,3 - - - 11 - 301-640 47,0 76-236 66,8 31,5 14,8 9,0 1,1 16,1 78,5
11- AIX-MAURIENNE (5-6)
Joueur James Mathis Chris Dunn Moses Sonko Dillon Sneed Joachim Ekanga-Ehawa Simon Darnauzan Eric Joldersma Thomas Yvrande Jonathan Hoyaux Mantcha Traoré Erwan André Alixio Da Silveira Benoit Paillette Chris Matthews* Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 3 30 17-29 58,6 1-1 64,0 9,0 2,7 1,0 - 1,3 17,0 5 34 29-60 48,3 7-21 79,2 2,6 3,8 0,8 0,2 3,4 16,8 11 33 70-131 53,4 6-15 70,8 7,2 1,9 2,2 0,1 2,5 16,4 7 32 45-81 55,6 - 55,8 7,9 1,0 1,3 0,7 3,4 16,3 7 28 30-68 44,1 12-27 87,0 2,7 1,7 1,6 0,1 3,4 13,1 11 32 34-82 41,5 13-43 72,7 2,4 5,2 2,1 0,1 2,9 8,8 9 26 27-54 50,0 14-26 72,7 4,4 2,2 1,4 0,1 1,2 8,4 11 18 17-30 56,7 3-10 73,3 3,4 0,7 1,3 0,1 1,1 4,4 11 10 13-32 40,6 5-14 75,0 1,1 0,7 0,6 - 0,8 3,6 11 11 12-26 46,2 - 83,3 1,9 0,3 0,4 - 1,3 2,6 10 6 5-13 38,5 2-3 60,0 0,6 0,3 0,1 - 0,5 1,5 1 2 - - - 1 2 - - - 5 20 9-34 26,5 3-20 50,0 0,8 1,6 0,8 0,2 2,2 4,6 11 - 308-640 48,1 66-180 70,2 32,2 15,8 10,7 1,1 18,3 77,2
12- CHÂLONS-REIMS (5-6)
Joueur Donald Wilson Chris Daniels Gary Chathuant Gorjan Radonjic Bryan Mullins Julien Bestron Hervé Jalce Nouha Diakite Kevin Joss Rauze Benoît Mangin Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 28 55-99 55,6 15-34 67,6 3,9 1,2 1,5 - 1,5 13,5 11 30 59-109 54,1 - 69,0 8,8 2,2 2,6 0,6 2,6 13,4 11 23 37-91 40,7 15-39 82,6 3,4 1,5 1,2 0,1 2,3 9,8 11 25 39-103 37,9 16-63 80,0 2,3 1,5 0,9 - 1,2 9,6 11 26 28-75 37,3 5-22 67,6 1,5 3,9 1,5 - 1,8 7,6 10 14 23-48 47,9 8-16 76,9 3,2 0,6 0,1 0,2 0,9 6,4 9 14 25-44 56,8 - 53,8 2,7 0,3 0,1 0,1 1,0 6,3 11 23 21-62 33,9 0-4 54,5 4,6 0,5 0,5 1,0 2,4 5,5 11 10 9-16 56,3 3-7 75,0 0,3 0,8 0,3 - 0,5 2,2 11 12 9-31 29,0 2-10 - 1,0 1,5 0,5 - 0,8 1,8 11 - 305-678 45,0 64-195 68,2 32,9 13,9 9,4 2,0 15,1 74,4
13- BOURG-en-bresse (4-7)
Joueur Daniel Coleman David Monds Angelo Tsagarakis Josiah James Cédric Ferchaud Ibrahima Koma Kevin Corre Dean Oliver Jesse Delhomme Jerome Sanchez Octavio Da Silveira Parfait Bitée* Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 31 52-109 47,7 4-12 77,1 6,1 1,7 0,7 0,5 1,5 12,3 6 29 29-62 46,8 0-2 54,5 7,5 1,5 0,8 0,8 2,7 11,7 11 21 42-88 47,7 21-55 90,0 2,5 1,6 0,8 0,1 0,9 11,2 5 30 21-40 52,5 0-3 65,0 6,8 1,0 0,6 0,8 1,8 11,0 11 23 33-86 38,4 17-49 62,5 1,5 1,4 1,1 0,1 1,5 8,5 11 16 31-56 55,4 5-10 69,0 2,6 0,8 0,5 - 1,4 7,9 11 23 31-58 53,4 2-8 77,3 4,5 1,6 0,7 0,3 2,5 7,4 1 12 2-5 40,0 0-2 100,0 1,0 3,0 - - - 5,0 11 18 11-30 36,7 7-20 71,4 1,5 2,6 0,8 0,1 0,9 3,5 10 10 13-27 48,1 4-8 40,0 1,4 0,9 0,6 0,1 1,0 3,2 9 8 8-19 42,1 2-5 50,0 1,4 0,3 0,1 - 0,6 2,3 10 24 32-66 48,5 10-27 95,0 2,3 2,9 1,3 - 2,3 9,3 11 - 305-646 47,2 72-201 72,4 32,2 15,1 7,3 1,9 14,3 75,8
14- SAINT-VALLIER (4-7)
Joueur Brice Vounang Kyle Shiloh David Denave Charles-Henri Bronchard Yuanta Holland Kevin Bichard Mathieu Tensorer Florent Tortosa Yann Zonnet Pierre Landy Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 29 64-125 51,2 - 86,7 5,5 1,0 1,2 0,2 2,5 14,0 11 33 61-128 47,7 13-36 60,0 5,2 4,3 2,5 0,1 2,5 13,6 11 27 44-89 49,4 13-37 66,0 4,0 5,6 1,3 0,1 2,8 12,4 11 31 54-105 51,4 3-15 51,3 6,3 1,7 0,5 0,1 2,1 11,9 8 17 22-43 51,2 8-14 47,4 3,8 1,0 0,8 0,1 0,8 7,6 11 23 30-74 40,5 9-41 55,0 2,4 2,1 1,9 0,1 2,1 7,3 11 25 26-56 46,4 8-24 76,9 2,8 1,0 0,8 0,4 1,2 6,4 11 13 19-41 46,3 9-22 68,2 1,3 0,8 0,4 - 1,1 5,6 8 8 6-11 54,5 1-3 66,7 1,9 0,1 0,3 0,3 0,8 1,9 3 1 0-1 0-1 - 0,3 - 0,3 11 - 326-673 48,4 64-193 63,8 34,9 17,4 9,5 1,2 16,3 78,1
15- ANTIBES (4-7)
Joueur Justin Ingram Milos Bojovic Steeve Ho You Fat Sacha Massot Lamine Sambe David Ramseyer Sambou Traore Lesly Bengaber Johwe Casseus Maxime Courby Yann Siegwarth Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 38 59-135 43,7 29-74 82,1 3,1 5,1 1,9 0,5 2,2 16,3 11 30 58-129 45,0 17-51 70,4 3,3 2,4 1,3 0,5 2,4 13,8 11 26 49-99 49,5 6-24 61,3 4,3 1,5 1,1 0,3 1,0 11,2 9 27 31-60 51,7 7-18 84,6 7,3 2,8 0,8 0,4 2,2 10,1 11 25 33-76 43,4 16-44 77,4 1,5 1,9 1,0 - 1,8 9,6 11 21 41-68 60,3 - 62,5 4,3 0,3 0,7 0,3 1,9 8,8 2 15 4-10 40,0 - 25,0 5,5 1,0 - - 1,5 4,5 8 22 9-33 27,3 4-21 61,1 2,1 2,3 1,1 0,1 2,1 4,1 10 10 7-20 35,0 - 33,3 1,9 0,1 0,3 0,2 1,0 1,8 11 10 8-17 47,1 1-7 - 1,1 0,8 0,1 - 0,3 1,5 3 3 0-1 - - - 11 - 299-648 46,1 80-239 69,3 29,9 16,1 7,8 2,1 15,1 75,0
16- CLERMONT (3-8)
Joueur Dreke Bouldin Souarata Cisse O’Darien Bassett Mathieu Guichard Raphael Wilson Mahamadou Drame Karim Ouattara Abdoulaye N’Diaye Xavier Delarue Papa Beye Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11 35 62-134 46,3 23-70 81,6 5,5 2,0 0,8 0,7 2,0 17,0 9 27 41-95 43,2 9-34 63,9 2,6 1,9 0,8 - 2,7 12,7 11 33 55-120 45,8 10-30 86,4 3,3 3,2 1,3 - 2,5 12,6 11 21 37-74 50,0 10-23 78,1 2,0 1,9 0,6 0,1 1,6 9,9 10 15 24-73 32,9 10-38 50,0 2,1 1,0 0,6 - 1,1 6,0 9 18 15-39 38,5 1-9 60,0 1,9 0,8 0,8 - 1,9 5,1 11 21 19-35 54,3 - 55,6 5,2 1,6 0,9 0,2 1,1 3,9 11 15 17-31 54,8 - 64,3 3,6 0,4 0,4 1,0 0,9 3,9 11 18 13-27 48,1 3-6 41,7 2,3 1,2 0,5 0,1 0,8 3,1 11 8 8-22 36,4 0-4 73,3 1,3 0,5 0,2 - 0,5 2,5 11 - 291-650 44,8 66-214 70,6 31,4 13,8 6,7 2,1 15,0 72,9
17- CHARLEVILLE-mézières (3-8)
Joueur Corey Rouse Jonathan McClark Jara Doyne Kris Morlende Garry Florimont Daye Kaba Yannick Zachee Yunss Akinocho Damien Jean Joseph Namory Boundy Cuneyt Cayir Total
MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co 11 27 68-130 52,3 0-11 54,2 8,0 0,9 0,5 0,3 11 32 51-106 48,1 11-37 55,6 7,1 1,5 0,7 0,2 11 28 42-124 33,9 15-60 76,9 2,8 2,4 2,3 11 33 25-70 35,7 11-39 77,8 3,9 4,8 1,0 10 19 30-60 50,0 0-2 59,3 3,7 0,7 0,2 0,3 11 21 24-61 39,3 8-33 75,0 1,7 1,2 0,6 0,1 11 20 21-48 43,8 1-6 34,8 2,9 1,9 0,7 8 9 6-18 33,3 3-5 100,0 2,1 0,3 0,5 7 16 5-16 31,3 1-7 50,0 1,7 0,6 0,6 9 7 2-11 18,2 1-6 75,0 1,2 0,3 0,1 1 3 - 1,0 - 11 - 274-644 42,5 51-206 63,3 35,6 14,2 6,9 0,8
18- QUIMPER (2-9)
Bp 3,0 3,3 2,1 2,3 1,9 0,6 1,9 0,9 0,7 0,1 16,5
Pts 13,5 12,5 11,7 8,7 7,6 5,6 4,6 2,0 1,7 0,9 67,0
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Marius Runkaukas 11 32 58-128 45,3 22-71 85,4 2,0 1,5 0,7 - 2,3 16,3 Marvin Jefferson 11 32 64-119 53,8 1-2 75,7 6,8 0,7 0,7 1,7 4,0 14,3 Aurélien Toto N’Kote 9 28 35-63 55,6 4-10 77,3 6,0 1,4 1,6 - 2,2 10,1 Jean-Richard Volcy 9 23 28-71 39,4 12-36 66,7 4,9 1,4 0,8 0,2 0,8 8,7 Vincent Mouillard 6 24 14-39 35,9 8-25 78,9 1,7 3,0 0,3 0,2 1,8 8,5 Aurélien Rigaux 11 27 24-69 34,8 9-34 73,0 2,8 4,0 1,6 0,1 2,5 7,6 Grégory Lessort 11 20 22-50 44,0 0-1 59,1 4,5 0,8 0,3 0,3 2,5 5,2 Jean Bernage 11 15 18-30 60,0 5-9 60,0 1,7 0,6 0,7 - 1,3 4,5 Florian Thibedore 11 16 10-37 27,0 2-16 40,0 2,5 1,6 0,5 - 0,7 2,4 William Molas 11 10 8-21 38,1 - 100,0 1,4 0,2 - 0,3 1,3 1,6 Bianco Matanga 1 10 0-1 - 1,0 - - 1,0 Total 11 - 281-628 44,7 63-204 73,1 33,7 13,6 6,6 2,6 19,2 71,9
Pro B
17
échos FRANCE
BOURG: 7 DÉFAITES EN 11 MATCHES
OÙ VA LA JL ? Corrigée sur son parquet par Fos-sur-Mer samedi dernier (66-82), la JL Bourg navigue dans des eaux troubles. Loin, très loin de ses objectifs de montée. Comment sortir de cette sale spirale ?
Deane Oliver, fort mais blessé
JL cherche leaders Cohérente, son équipe ne l’a été qu’en de trop rares occasions. Ses sautes d’humeur, récurrentes, lui ont coûté plusieurs victoires à l’extérieur. À Quimper, à Rouen, à Châlons-Reims, la JL n’a pas su forcer la décision et se retrouve avec un bilan de 0v-5d à l’extérieur. Le plus mauvais
Pascal Allée / Hot Sports
S
ifflés. Rareté, samedi dernier les Burgiens ont été sifflés par une partie de leurs supporters au moment de rentrer au vestiaire. Le public de la rue Charles Robin n’est pas habitué à la défaite. Un revers de 16 points (66-82) face à Fos-sur-Mer n’est pas acceptable. Pas plus que la manière avec laquelle Sherman Gay s’est baladé dans la raquette locale (25 pts, 11 rbds). Peu importe à ce public que Cédric Ferchaud se soit donné une entorse dès la première minute, que le nouveau meneur de jeu US, Deane Oliver, se soit blessé aux adducteurs. Il a exprimé son ras-le-bol, conséquence d’un début de saison raté. La JL, troisième budget, quatrième masse salariale de Pro B, habituée à l’excellence depuis sa descente de Pro A en 2007, candidat déclaré à la montée, n’y est pas depuis le début. La défaite d’entrée contre Lille à domicile a donné le ton. En dépit d’un calendrier très abordable – huit adversaires sur onze présentant un bilan négatif – les Burgiens se sont enfoncés au classement. Au tiers de la saison, la première place n’est déjà plus qu’un doux rêve. Six défaites de retard sur Nanterre. Faute d’avoir engrangée avant l’hiver, la JL se retrouve dans une situation très compliquée. Avec trois déplacements à gérer en quatre matches avant la trêve. Boulazac, Évreux et Dijon. Rien que du premier choix. Il faudra faire sans meneur américain au moins samedi, peut-être jusqu’à la trève. Sans présager de rien, le pire est peut-être à venir. « Il faut faire le dos rond et laisser passer l’orage. Après ces quatre matches, il en restera 19 derrière », lance Maurice Beyina, le direx. « L’objectif reste forcément d’accrocher les playoffs, mais d’abord d’être cohérent avant la trêve », prévient Fabrice Courcier.
leur mettre des amendes, comme certains réclament dans l’entourage, mais ces trucs ne marchent que sur de courtes périodes. »
« On manque d’orgueil, de fierté » Fabrice Courcier
Après la défaite au Portel le 26 novembre, le club a tranché dans le vif et décidé de remplacer son meneur camerounais, Parfait Bitée, par Deane Oliver. « Pour apporter plus de leadership, de contrôle du jeu », justifie Courcier. « Par rapport au rendement des autres, il fallait un joueur d’expérience supplémentaire. Deane va nous faire du bien. Mais cela n’a pas été un choix facile. » Ce que confirme le direx. « Ce n’est pas de gaieté de cœur. Il y a une répercussion au niveau humain. Mais le club a été très clair, tout le monde a sa part de responsabilités. » En somme, Parfait Bitée, meilleure évaluation de l’équipe sur ses six derniers matches, a payé pour l’ensemble. Deane Oliver a démontré lors de ses premiers entraînements et des douze minutes passées sur le terrain contre Fos qu’il était un meneur de classe supérieure pour la division. Cependant, aussi fort soit-il, l’Américain ne comblera pas une insuffisance notoire du groupe. Courcier toujours : « On manque de dureté. Dans les duels défensifs, la solidarité sur 40 minutes, l’impact dans la peinture, pour aller chercher des lancers-francs. Tout ce qui est à base d’agressivité, aujourd’hui on ne l’a pas. » Paradoxe, le groupe vit bien. « Peut-être trop » d’après le coach, qui attend plus d’émulation entre ses joueurs. « Ça ne va pas assez à la bagarre. Il faut que chacun oblige l’autre à être à 100%. » Maurice Beyina abonde : « Ils doivent se faire violence. Une violence constructive. Il faut accepter de souffrir maintenant. Un champion sans douleur, ce n’est pas possible. » La réaction sera collective ou ne sera pas. n Antoine LESSARD
de toute la Pro B. « On n’impose pas notre basket par manque d’engagement, d’enthousiasme, de discipline », déplore Courcier. « On s’écroule trop facilement, on manque d’orgueil, de fierté et on finit par avoir un groupe qui n’existe plus du tout. » Lorsqu’elle est dans le dur, l’équipe se cherche des leaders. Cédric Ferchaud, recrue majeure de l’été, peine à endosser ce rôle. L’ex-Nantais est loin des attentes.
37% aux tirs, 5,7 d’évaluation, moitié moins que la saison dernière. L’intérieur US David Monds a du mal à peser depuis son retour de blessure. Seul Daniel Coleman est à peu près dans ses standards. Le staff a bien essayé le coup de pression sur les joueurs. Sans résultat. « Je ne connais pas de joueurs adroits sous une énorme pression », fait remarquer Beyina. « On pourrait les convoquer tous les jours,
DEPUIS LA DESCENTE EN PRO B
LA PIRE ENTAME Saison
Après 11 matches
Bilan final
2007-08
7v-4d
23v-11d (2e)
2008-09
9v-2d
23v-11d (3e)
2009-10
7v-4d
21v-13d (5e)
2010-11
4v-7d
-
18
Jean-François Mollière
PORTRAIT
YANNICK BOKOLO (GRAVELINES-DUNKERQUE)
IL N’ARRÊTE PAS LE PROGRÈS !
Très en vue avec l’équipe de France cet été, l’arrière du BCM (1,90 m, 25 ans) réalise un début de saison exceptionnel au sein de l’équipe leader du championnat. Bien qu’il soit un des visages les plus familiers de Pro A, Yannick continue de se réinventer et de surprendre. Le chien de garde s’est transformé en chien d’attaque. Prochaine étape ? Chef de meute ! Par Thomas BERJOAN
«
Je me suis déjà senti mieux. » De deux choses l’une. Soit Yannick Bokolo bluffe, soit les adversaires de Gravelines ont du souci à se faire. Parce que si le trophée de meilleure progression de l’année existait en Pro A (le Most Improved Player en NBA), le combo guard du BCM serait pour l’instant le candidat idéal. 15,2 points à 53,8% (dont 38,7% à 3-pts), 5,3 rebonds, 4,3 passes, 1,7 interception pour 17,4 d’évaluation (2e éval française de Pro A derrière Koffi) en 33 minutes. La comparaison par rapport à la saison dernière interpelle (9,9 pts à 46,4%, 3,2 rbds et 3,9 pds soit 10,6 d’éval en 31’). Le plus impressionnant dans l’histoire, c’est que ce genre de bond statistique concerne en général des joueurs dont le rôle au sein
d’une équipe change radicalement, soit par le biais d’un transfert, soit dans le cadre d’un remaniement d’effectif. Ou alors de jeunes joueurs qui explosent tout à coup. Ici, rien de tout ça. Il s’agit d’un joueur dont on pensait tout savoir (déjà sa huitième saison en Pro A) qui entame sa troisième saison au sein d’une équipe assez peu remaniée, sous les ordres du même coach… Et pourtant, il est métamorphosé ! « Tirer des conclusions au bout de 10 matches, c’est compliqué… », objecte tout de suite son entraîneur Christian Monschau. « J’ai cette prudence de dire que dans une saison, il y a forcément des cycles de forme. Il est certainement à un pic. » « Pas grand-chose n’a changé par rapport à la saison dernière », enchaîne
Yannick. « Mais justement, ça donne de la confiance. J’arrive plus facilement à me lâcher. Mais je n’aime pas trop avoir mon nom en haut de l’affiche, même si ça prouve que le travail paye. Maintenant, je ne vais pas m’enflammer ou me croire arrivé. Mes stats actuelles sont au-delà de mes sensations, tant mieux ! » Et si Yannick avait lui aussi tout simplement du mal à se reconnaître dans ce costume éblouissant ? « Depuis mes débuts pro, même si j’étais déjà en équipe de France, dans ma tête, je me considérais toujours comme un jeune qui devait prouver et qui acceptait tout défi pour pouvoir progresser », précise Yannick. « Et même aujourd’hui, j’ai toujours à apprendre. C’est un peu le mal-être du basket français. On
19
PORTRAIT
nous apprend à rester dans l’humilité, c’est une bonne chose, mais le mauvais côté, c’est qu’on est un peu timides sur le terrain, on a peur de s’exprimer et après, ça amène un manque de confiance. »
Oubliez l’ancienne version ! L’ancien Bokolo que tout le monde connaît, c’est le défenseur hors pair. Capable d’arrêter n’importe quel attaquant sur les postes extérieurs. Un profil doublé du parfait équipier, altruiste et discret, empêtré toutefois dans un registre offensif relativement flou, déchiré entre deux postes et à l’adresse extérieure suspecte. Des qualités et des défauts qui lui ont quand même valu une sélection pour le Mondial 2006 à 21 ans avec l’équipe de France. Mais cette version-là est désormais dépassée, rangée au placard. « Il avait un statut, certes, mais confiné dans un rôle de défenseur organisateur », explique coach Monschau. « On le limitait. Je trouvais ça dommage. » En 2008, Yannick tourne la page du Mans après cinq saisons. Gravelines lui propose un projet intéressant. Un véritable challenge individuel. « La perspective de voir son rôle évoluer au travers d’un travail technique a certainement été une motivation pour lui », poursuit Christian Monschau. En effet, Yannick n’a pas débarqué dans le Nord uniquement pour toucher un salaire intéressant (130.000 euros annuels en 2010, le 7e salaire pour un Français de Pro A). Son ingénieur de coach avait un plan. Pas une vague ambition philosophique ou des déclarations d’intention. Non, une notice d’emploi rigoureuse, avec des étapes, une marche à suivre, des protocoles de test et de l’expérimentation en condition réelle. « On avait la volonté de le recadrer poste 2 pour qu’il devienne un scoreur à ce poste », nous explique le technicien. Sur le papier, l’opération semble impossible. « Cette étiquette de défenseur commençait à me déplaire », nous confie Yannick. « J’avais perdu la notion de plaisir en marquant. J’avais perdu l’envie d’attaquer. »
saison à Gravelines, les choses s’améliorent nettement (32/102). Yannick redevient une menace crédible. Cette saison, il est devenu tout simplement redoutable (5 matches sur 9 avec au moins deux paniers primés marqués) et fiable (38,7%). Tout ça alors que la ligne a été reculée. Deuxième opération : le dribble. « La gestion du dribble, sur l’attaque du cercle notamment », précise Kiki Monschau. « Ce n’est pas quelque chose qui était ancré chez lui. Son dribble s’arrêtait trop loin du cercle. Il faisait un dribble, deux pas et puis une passe. » Souvent en effet, Yannick perdait le contrôle sur ses drives, partant à l’aventure ligne de fond ou dans le trafic, comptant sur ses formidables aptitudes physiques pour trouver une ligne de passe ou une ouverture. Un jeu risqué. « Il fallait qu’il développe son agressivité au travers d’un maniement de balle beaucoup plus long, c’était technique mais aussi de l’observation », détaille le coach. « Ce dribble en plus fait que j’arrive plus près du cercle et m’incite à développer un jeu plus physique et plus sous contrôle. Ça n’a pas été facile parce que ces mauvaises habitudes étaient ancrées, j’avais tendance à vouloir imposer un mouvement que j’avais anticipé dans ma tête, alors que maintenant, je lis plus la défense adverse. » Conséquence logique de la deuxième étape, Yannick, en pénétrant plus, a provoqué plus de fautes. Et s’est donc retrouvé souvent sur la ligne de réparation.
statistiquement. En plus, aujourd’hui, sur les stratégies défensives collectives, il a beaucoup plus d’impact qu’avant encore. Sur les rotations, les aides, et la façon de commander ces choses-là. » Et en plus, le
les qualités recherchées pour une paire d’arrières. Pas sûr que, pris individuellement dans un autre binôme, ils réussissent aussi bien. « C’est un garçon intelligent qui est capable de s’adapter », précise toutefois son coach. « Yannick a montré en équipe de France cet été, quels que soient ses coéquipiers, à partir du moment qu’il a intégré qu’on l’autorise à s’exprimer, je pense qu’il s’est également autorisé à le faire, on a vu qu’il peut devenir un joueur incontournable en équipe de France au scoring aussi. » Avec 13 points en 23 minutes contre la Nouvelle-Zélande, Bokolo avait en effet terminé meilleur marqueur des Bleus sur ce match aussi capital qu’étrange. Dans le cadre de la Pro A, il reste désormais deux étapes à franchir pour Yannick. Un, maintenir ses prestations à leur niveau actuel. Pas simple. Deux, forcer sa nature et devenir un leader vocal. « Quand on est meneur-arrière, qu’on connaît bien le jeu, il faut pouvoir le transmettre » affirme coach Monschau. « C’est un aspect qui va se développer avec la maturité mais il a déjà commencé cette année. » « Ce n’est pas du tout ma nature », lâche dans un sourire Bokolo. « Au Mans déjà, j’étais capitaine ma dernière année et aujourd’hui le coach m’a demandé d’en faire plus parce que les autres joueurs, par respect, sont à l’écoute de ce que je dis. » Il reste encore deux saisons de contrat à Bokolo après celle-là. On attend avec impatience la version 3.0. n
« On a vu qu’il peut devenir un joueur incontournable en équipe de France » Christian Monschau papillon offensif s’est envolé. « Yannick est en train de s’installer dans l’équipe comme un profil incontournable », note encore son coach. « Un joueur indifféremment 1 ou 2. C’est un combo, à qui il reste à mon sens une véritable marge de progression. Je ne tire pas de plan sur la comète, mais je sais qu’il est concentré au quotidien. » Au sein du club de Gravelines, Yannick semble avoir trouvé un environnement qui lui réussit vraiment. Et une belle complémentarité avec son compère, le meneur Ben Woodside, pour leur deuxième saison ensemble. « J’ai l’impression qu’on devient indispensable l’un envers l’autre », confie l’arrière. « Le fait d’avoir déjà joué une saison ensemble a renforcé notre entente sur le terrain. On essaie de se faciliter la tâche. Je peux jouer au poste de meneur, et lui d’arrière, donc on peut changer. Ça nous permet de ne pas nous cantonner dans un registre. » Disons qu’à eux deux, la propulsion arrière du BCM propose l’éventail de toutes
« Je n’aime pas trop mon nom en haut de l’affiche »
Premier chantier. Le tir. « Technique, positionnement, la gestuelle, on a corrigé beaucoup de choses », affirme Christian Monschau. Yannick avait bouclé sa dernière saison au Mans à… 10,7% (3/33) de réussite derrière la ligne à trois-points ! Une misère. Il n’y avait aucun risque à tout casser. « J’étais en difficulté. Je doutais et l’adresse, c’est beaucoup de mental. Le fait de changer d’environnement m’a donné envie de me reconstruire. » Dès la première
Jusqu’ici, les résultats de la méthode n’ont pas été faramineux. En Pro A, Bokolo n’a jamais été un sniper aux lancers (sa meilleure saison, 2004-05, il a pointé à 62,5% alors qu’il tournait à 69,9% sur sa dernière année à l’INSEP). L’arrivée à Gravelines marque même une régression. 50,0% la première saison et 46,3 la saison dernière. Digne des pires pivots. La conséquence du travail de reconstruction opéré sur le tir extérieur ? Sans doute. Cette saison, Yannick est revenu naviguer dans des eaux moins troubles (62,5%).
Et maintenant ? La chrysalide a éclos. Le défenseur besogneux a mué, mais sans se renier. « Sa défense est restée constante », nous confie l’entraîneur. « Ce n’est pas quelqu’un qui a abandonné un secteur fort pour se consacrer à d’autres secteurs valorisants
Jean-François Mollière
Un chantier en trois étapes
Yannick Bokolo
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échos FRANCE
AURÉLIE BONNAN (MONDEVILLE)
ALL-STAR GAME
UNE FIGURE DE LA LFB
GRAVELINES EN IMPOSE
• Un jury d’experts s’est réuni dans les bureaux de L’Équipe mardi et a dévoilé dans la foulée la liste des sélectionnés pour le All-Star Game, qui se déroulera le 30 décembre à Bercy. On notera que le BCM a placé quatre joueurs, plus son coach, et que le concours de dunks, réservé cette année aux joueurs de LNB, promet d’être renversant avec les lutins Wright et Haynes ! Joueur
Aurélie Bonnan est la capitaine de route de Mondeville, éternel outsider de la Ligue Féminine.
5 majeur John Linehan Bernard King Samuel Mejia Tremmell Darden Chris Massie Remplaçants Marquez Haynes Demetric Bennett K.C. Rivers Davon Jefferson Akin Akingbala Suppléants Ben Woodside Joseph Jones Coaches Jean-Denys Choulet Pascal Donnadieu
A
A. D’autant plus dur à avaler qu’elle avait tenté une reconversion au poste 3. « Avec le recul, je me dis que le coach n’avait pas forcément tort dans son choix. Ma taille, peut-être. Il faut demander à Pierre Vincent et Alain Jardel. Nicole Antibe et Endy Miyem ne sont pas plus grandes que moi. Peut-être qu’à un moment je n’ai pas eu assez d’ambition, peut-être n’avais-je pas assez de talent ou que je ne correspondais pas au profil de joueuse pour une équipe nationale, mais je suis fière de ce que j’ai fait. » Surtout ne lui dites pas qu’elle était partie pour effectuer sa meilleure saison. Aurélie estime que son apport offensif est insuffisant. « Et puis, il n’y a aucun intérêt à avoir de super stats quand on est en milieu de tableau. » n
« Nicole Antibe et Endy Miyem ne sont pas plus grandes que moi »
Toujours coupée Aurélie Bonnan, 27 ans, est une figure de la LFB puisqu’elle prenait déjà place dans l’effectif de Tarbes il y a douze ans. On remarque dans son CV trois médailles de bronze en jeunes et un passage long de trois ans à Mondeville (2003-06) où elle est revenue pour diverses raisons dont une affinité avec le coach Hervé Coudray.
Nancy Le Havre Cholet Nancy Limoges Chalon-sur-Saône Pau-Lacq-Orthez Roanne ASVEL Nancy Gravelines-Dk Le Havre Roanne Nanterre (Pro B)
All-Stars français
Jean-François Mollière
près cinq journées, ses stats persos étaient si bonnes qu’elle se positionnait, et de très loin, comme la meilleure Française à l’évaluation, au milieu d’une armée d’étrangères. Sa spécialité : le rebond (11,4 prises par match). Seulement, une béquille sur la cuisse reçue le 11 novembre contre Pecs en EuroLeague a dégénéré en déchirure et Aurélie s’est retrouvée sur le flanc. Elle a repris dimanche la compet’ et dans son sillage Mondeville, qui venait de marquer un temps d’arrêt, s’en est allé gagner à Montpellier. Faute de constance, les Normandes se retrouvent tout de même lâchées par le leader Bourges et en retrait de Tarbes. « Il nous manque d’être un vrai groupe sur le terrain, de l’agressivité, de se faire mal pour l’équipe », déclare-t-elle. « On est dans une période où c’est difficile pour les organismes, certaines filles jouent beaucoup, il y a les voyages. » De fait, en l’absence d’Aurélie, elles étaient cinq (dans l’ordre, Kristen Brooke Sharp, Yacine Sene, Lenae Williams, Aija Brumermane et Valeriya Berezhynska) à se partager l’essentiel du temps de jeu. « Ça manque de constance dans la durée, on est capable de produire un ou deux bons matches et après, rien. On n’a pas une grande longueur de banc même si on a de jeunes joueuses qui ont du talent, à elles de prouver. »
Équipe
All-Stars étrangers
La native de La Teste-de-Buch en Gironde est une battante, qui a le sens de l’abnégation, une robuste, une capitaine de route. « En fait, je n’ai pas besoin de ce rôle de capitaine pour faire ce que j’ai à faire, dire ce que j’ai à dire. Ce sont vos coéquipières qui vous donnent un rôle de leader pas le capitanat. » Son mérite de s’imposer à l’intérieur est d’autant plus grand qu’avec son 1,87 m, Aurélie n’est pas une géante. D’ailleurs, n’est-ce pas ce qui lui a coûté un vrai spot en équipe de France ? Elle ne comptabilise que 7 sélections et en 2005 avant l’Euro, elle fut la dernière coupée après trois mois et demi de stage avec les A’ et les
Pascal LEGENDRE
5 majeur Yannick Bokolo Pape-Philippe Amagou Mickaël Gelabale Cyril Akpomedah Alain Koffi Remplaçants Andrew Albicy Steed Tchicamboud Antoine Mendy Luc-Arthur Vébobe Dounia Issa Suppléants Alain Digbeu Kim Tillie Coaches Christian Monschau Rémy Valin
Gravelines-Dk Roanne ASVEL Gravelines-Dk Le Mans Paris Levallois Chalon-sur-Saône Pau-Lacq-Orthez Cholet Gravelines-Dk Strasbourg ASVEL Gravelines-Dk Évreux (Pro B)
Concours meneurs Souleyman Diabaté Antoine Diot Kevin Houston Kareem Reid
Roanne Le Mans Hyères-Toulon Vichy
Andrew Albicy Vule Avdalovic Thomas Dubiez Matt Walsh
Paris Levallois Cholet Boulazac (Pro B) ASVEL
O’Darien Bassett Daviin Davis Marquez Haynes Kim Tillie Zack Wright
Clermont (Pro B) Évreux (Pro B) Chalon-sur-Saône ASVEL Limoges
Concours à trois-points
Concours de dunks
21
Pascal Allée / Hot Sports
échos FRANCE
SAER SENE ET LE BCM
LA FIN DU SUSPENS ? Au moment d’écrire ces lignes, Mouhamed Saer Sene (2,11 m, 24 ans) était encore retenu au Sénégal pour un problème de visa. Gravelines-Dunkerque espérait disposer de sa nouvelle arme, ce patron des raquettes, pour le déplacement de samedi à Chalon.
S
ene viendra ? Viendra pas ? La réponse, si elle n’est pas déjà tombée quand vous lirez ces lignes, devrait être connue dans les jours à venir. Contacté dimanche, le direx du BCM, Hervé Beddeleem, se voulait confiant. « Le dossier est complet, normalement il devrait avoir son visa mardi. Si c’est le cas il pourrait prendre un avion mardi soir ou mercredi matin pour arriver mercredi en France, faire la visite médicale nécessaire pour qu’il soit homologué auprès de la ligue pour qu’il joue samedi à Chalon. » Si arrivée il y a, elle aura en tout cas été retardée par un problème administratif, bloquant Sene au Sénégal. « On avait fait la démarche pour qu’il ait un visa touristique, malheureusement ce visa ne lui a pas été octroyé. On a changé notre fusil d’épaule en tentant d’obtenir un visa de travail, donc on a fait intervenir la DTE,
plus une intervention de Michel Dellebarre auprès de l’Ambassade de France à Dakar. » Cela n’est pas la première fois que la tour de contrôle africaine propose une partie de poker menteur. Déjà sa signature au BCM, avant même que se pose la question de sa venue effective dans le Nord, avait été l’occasion de deux virages à 180 degrés. Le 19 novembre, le BCM croyait avoir réussi une affaire en or en attirant le Sénégalais. Le lendemain, dans les colonnes de La Voix des Sports, Beddeleem expliquait que le coup de maître était tombé à l’eau. Le surlendemain, le club officialisait finalement la signature. Une venue à Gravelines-Dunkerque rendue possible déjà par un problème de visa qui a empêché le joueur d’évoluer avec
Charleroi. L’an dernier, déjà, avec HyèresToulon, il avait raté un match, retenu au Sénégal.
Avec Sene, le BCM injouable ? Dans un tel contexte, lorsque l’on a demandé à Beddeleem si, en cas d’arrivée de Sene, il n’avait pas peur de laisser le pivot repartir chez lui au moment de la trêve hivernale, le direx, refroidi par toutes ces perturbations « totalement incompréhensibles », se gardait bien ce week-end de penser au lendemain. « Avant de savoir s’il
pas à avoir le visa, il faudra bien se rendre à l’évidence et changer notre fusil d’épaule. Si la situation ne se débloque pas, ça commencerait à vraiment nous poser des problèmes, surtout qu’on a laissé partir Mike Fraser donc il nous manque vraiment un intérieur. » Car si cette affaire agite le club en coulisses, reste la vérité du parquet. Et, Sene ou pas, le BCM tient à garder le cap, celui qui fait de lui un solide co-leader de Pro A en compagnie de Cholet et Roanne. Pour l’heure, la meilleure défense du championnat (65,4 pts encaissés) est une sacrée muraille. Si le renfort est effectivement celui qui avait la 2e évaluation en 2009-10 (19,6, avec 12,2 pts, 11,3 rbds et 2,4 cts), la forteresse déjà fermée à double tour semblera impénétrable. D’autant que le BCM a encore un joker sous la manche, ne comptant que 4 non JFL (Woodside, J. Greer, J. Johnson + Sene). « Ce n’est pas une place pour un renfort, c’est en cas de blessure », précise Beddeleem. GravelinesDunkerque peut voir venir. n
« Si la situation ne se débloque pas, ça commencerait à nous poser des problèmes » Hervé Beddeleem
repart je vais le laisser arriver, on ne va pas mettre la charrue avant les bœufs. » Aussi, le club ne va pas attendre indéfiniment, peut-être pas après le 18 décembre, avec la réception de Roanne, qui pourrait être la date limite. « Si jamais on n’arrive
Yann CASSEVILLE
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entretien
VICTOR SAMNICK (NANCY)
« QUAND ON PER JE N’AI PAS EU P Après un bon coup de mou (trois défaites de rang), le SLUC Nancy est en grande forme et se positionne, sans faire de bruit, comme un candidat à la première place du championnat. Il le doit notamment à Victor Samnick (2,03 m, 31 ans demain vendredi), qui abat un boulot considérable à l’intérieur, malgré une cheville récalcitrante. Le Franco-Camerounais (12 points, 10 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 2 contres en 24 minutes contre Chalon vendredi dernier) analyse pour nous la saison nancéienne. Propos recueillis par Fabien FRICONNET
en manque, que vous avez trouvé une vitesse de croisière ? On a trouvé notre manière de jouer et on ne se prend pas la tête pour savoir qui va marquer, qui va faire ci, qui va faire ça. On se fait plus confiance. On a en tête de jouer, de soutenir John en défense. Tout le monde se donne à 100%. Après, moi, je suis un peu géré dans les matches de coupe d’Europe, pour être plus frais le week-end, sinon je ne tiendrais pas.
Hervé Bellenger / IS
Tous ces gros budgets qui ont des soucis et ces équipes moins huppées qui surprennent, comment l’expliques-tu ? Alors les grosses équipes, les gros budgets… La vérité, c’est que le championnat est très, très équilibré. C’est juste impossible de dire qui domine. La clé, c’est d’être prêt chaque samedi à jouer. Celui qui fera ça sera en haut de tableau. Mais aujourd’hui, je ne vois pas une équipe dominante dans le championnat. Après, Roanne et Cholet sont de belles équipes, mais Chalon aussi tu vois. Et il y en a d’autres. C’est vraiment équilibré.
S
i l’on se fie au match d’hier soir (entretien réalisé samedi), ta cheville va mieux ! J’ai toujours le même problème. J’ai des soins donc ça écarte la douleur mais c’est après les matches que ça fait mal. Mais quand je joue, je ne pense plus au pied. C’est une bonne victoire car Chalon est une équipe dangereuse, pas aisée à manœuvrer, et cela vous permet d’entretenir une série (six succès de rang, toutes compétitions confondues), dans un championnat où il est difficile
d’être stable, en termes de résultats en tous cas. Vous avez maîtrisé le sujet… C’est vrai que c’est une équipe difficile à jouer, ils ont plusieurs armes. Le but était de contrôler toute leur équipe, d’être solide défensivement, avec la pression de John (Linehan), bien sûr, qui est toujours un plus. On a fait ce boulot-là, avec le public derrière nous. On a trouvé ce qu’on cherchait en attaque aussi. On a fait un match complet des deux côtés. As-tu l’impression que vous avez des certitudes, dans ce championnat qui
Et ça va se stabiliser, au bout d’un moment, après les As ? C’est difficile à dire. Il y a plusieurs facteurs. Déjà, il y a les blessures, il y a le facteur confiance, cohésion d’équipe. Donc dire comment ça va se décanter… Ça peut se décanter sur des blessures, de la fatigue, avec un manque de confiance. Je souhaite qu’on soit premier mais je suis incapable de l’affirmer, et personne, aucune équipe, ne peut l’affirmer. Nous aussi on a eu notre mauvais moment, avec trois défaites d’affilée, après la blessure de Ralph (Mims).
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entretien
Au moment où vous perdez les trois matches (4e à 6e journée), tu as eu peur que ça bascule du mauvais côté, que ça dérape ? Non, je ne peux pas dire que j’ai eu peur. Je peux même dire que je suis content que ça soit arrivé à ce moment-là. Il est toujours mieux d’avoir des difficultés en début de saison car si tu t’en sors assez vite, ça fait grandir l’équipe. Sortir d’un trou, comme ça, fait grandir une équipe, ça la rend plus forte. Ça n’était pas agréable mais finalement c’était un mal pour un bien. Après, jusqu’à quand notre bonne série durera, on verra.
Jean-François
Le SLUC a en effet traversé une période de flou, avec la blessure de Mims, le doute sur son remplacement, le procès perdu contre Cory Carr qui coûte de l’argent au club, l’appel à souscription lancé par le président Fra. Il semble que vous avez su faire abstraction du contexte, après une période de flottement… Je suis joueur, je n’ai pas à gérer tout ça. Quand on a perdu Ralph, on a essayé de faire ce qu’on a pu, on a eu des hauts et des bas. C’est pas évident de garder la cohésion sans deux joueurs majeurs, car Kenny (Grant) a été blessé aussi. On perdra d’autres matches, même si je ne le souhaite pas. Après, la situation, le président et tout ça, personnellement je ne peux pas dire que ça m’affecte, dans le sens où je joue, c’est tout ce que je peux faire.
Mollière
ERDAIT, PEUR » « On ne prend pas la tête pour savoir qui va marquer. On se fait confiance » maintenir le rythme de victoires, mais c’est dur car on ne joue pas contre des enfants dans ce championnat, on joue contre des professionnels, des bons joueurs, des bonnes équipes. À la fin des matches, souvent les journalistes demandent : « vous aviez tant de points d’écart, comment ça se fait qu’ils sont revenus ? » Mais le championnat est équilibré, c’est dur ! Tremmell Darden tournait à 8 rebonds de moyenne avant la dernière journée. Ce sont les intérieurs qui font tout le sale boulot de box-out ? Il est super athlétique, hyper actif. C’est super d’avoir quelqu’un comme ça pour nous aider, pour contribuer au rebond. C’est le secteur où on doit plus se stabiliser, notamment les rebonds défensifs. Tremmell, c’est un plus.
John Linehan donne le ton en défense… Quand il se bat devant, nous on ne peut pas laisser les passes ouvertes sur les côtés, c’est d’ailleurs pour ça qu’on fait beaucoup d’interceptions sur les passes difficiles que les joueurs ont à faire à cause de sa pression. Il chamboule les systèmes adverses donc nous, les autres, on doit participer et ne pas le laisser s’épuiser tout seul. On le soutient. C’est l’un des gros moteurs de l’équipe. Il répartit assez bien le jeu. Hier, il fait 10 passes décisives (ndlr : avec 9 points, 5 rebonds et 5 interceptions), ça dit tout. Et encore, on aurait pu mieux finir certaines actions et lui permettre d’avoir plus de passes décisives. Avant le match, dans Le Journal de Saône-et-Loire, Steed Tchicamboud disait que des joueurs de Nancy lui avait confié que John, pendant votre mauvaise passe, avait eu du mal à gérer l’absence de Mims et la redistribution des responsabilités, et qu’il avait un peu « abusé de la gâchette », pour reprendre les mots de Steed… Je ne sais pas avec qui Steed a parlé. Je sais que Steed aime bien… Il a fait son petit truc, dans le journal, mais ça n’a pas
« Steed a fait son petit truc dans le journal mais ça n’a pas déstabilisé notre équipe »
Qu’est-ce qui fait votre force ? Et où est votre marge de progression ? Notre force c’est que notre groupe est serein. On gère bien les défaites, les fautes, les arbitres, tout ça. On a trouvé un moyen de gérer les difficultés. Nous sommes assez solidaires en défense, mais aussi en attaque. Personne ne râle chez nous, à part par-ci par-là mais c’est normal. On a des gars biens et ça nous permet de passer au-dessus des difficultés. Après, je ne peux pas voir ce qu’on a à corriger pour l’instant. Avec les victoires, on ne regarde pas trop ce qui peut nous arrêter. On a une bonne dynamique. Le seul truc c’est de
Quand en plus tu as un arrière qui prend trois ou quatre rebonds… Dans les grosses équipes, tout le monde contribue au rebond. Ce qui fonctionne bien aussi chez vous, c’est la connexion entre Akin Akingbala et toi. Vous vous trouvez bien. C’est un 5, tu n’es pas un vrai poste 4, mais vous paraissez très complémentaires. On fait une bonne paire. De temps en temps je vais m’écarter, peut-être mettre un troispoints, mais il faut savoir lire le jeu : le terrain est élargi, la ligne plus éloignée. On ne se gêne pas à l’intérieur. Quand je suis bien placé, il me laisse travailler dessous, en me faisant de la place. Je le trouve bien, les highlow (ndlr : relations entre le poste « haut », high, et le « bas », low) sont faciles, d’autant qu’il bouge bien. J’avais déjà joué avec lui avant donc je sais comment il fonctionne dans la raquette. C’est pas difficile de jouer avec Akin.
déstabilisé notre équipe. Mais c’est vrai que c’est le genre de déclaration qui peut déstabiliser une équipe. Ça fait partie du jeu de créer des fausses polémiques. Finalement, Jean-Luc Monschau est le coach que tu auras le plus longtemps côtoyé. Quel genre de relation avezvous ? C’est facile quand tu connais déjà tous les systèmes. Ça facilite tout quand tu connais et que le coach te fait confiance. Tu sais ce que tu fais sur le terrain. Je sais comment il fonctionne donc c’est pour ça que ça se passe assez bien. Je sais que quand je fais une erreur, il n’a pas à me dire quoi que ce soit car je sais que j’ai merdé, il me donne juste un coup d’œil. Je n’ai pas besoin de le regarder à chaque fois que je fais une action pour montrer que j’ai bien fait ou que j’ai mal fait. Au fait, pourquoi Jacques Monclar t’appelle-t-il Victor « du Café des Sports » ? (Il rit) En fait, à Paris, quand je n’avais pas encore un appartement, on se retrouvait la plupart du temps dans un café le midi, un café où il y avait les journalistes, tout ça, donc voilà, Jacques m’a surnommé comme ça. L’explication est toute simple. Ce surnom, ça fait un peu vieillard mais je trouve ça charmant. n
NANCY ET SES VICTOIRES
SIX À LA SUITE !
Avant de se rendre à Ostende mardi dernier, hors nos délais de bouclage, l’équipe de Jean-Luc Monschau restait sur six succès, en Pro A et EuroChallenge, avec certes quatre matches à domicile. Date
Compétition
Résultat
16/11
EuroChallenge
*Nancy bat Ostende
72-69
20/11
Pro A
*Nancy bat le Havre
86-76
23/11
EuroChallenge
Nancy bat *Mons-Hainaut
78-76
26/11
Pro A
Nancy bat *Le Mans
79-76
30/11
EuroChallenge
*Nancy bat Orléans
70-66
03/12
Pro A
*Nancy bat Chalon
81-75
24
échos EUROPE
EN BREF SIENNE EN PATRON
Pascal Allée / Hot Sports
Quadruple champion d’Italie en titre, Sienne a pris la tête de la Lega en battant dimanche Milan 99-67 avec 24 points, 5 rebonds et 6 passes de Bo McCalebb. Troisième défaite consécutive de Rome, battu 89-92 à domicile par Varèse malgré 9 points et 7 rebonds d’Ali Traoré. Auteurs chacun de 16 points, Yakhouba Diawara et Hervé Touré ont permis à Brindisi de s’imposer 77-75 face à Montegranaro.
DAINIUS ADOMAITIS
RECONVERSION RÉUSSIE
D
ainius Adomaitis est-il un génie ? C’est la question que posait il y a quelques semaines La Gazeta Wyborcza, l’un des principaux quotidiens polonais, dans ses pages sportives. L’ancien capitaine du BCM Gravelines-Dunkerque (2003-07) a en effet réalisé, à 36 ans seulement, une entrée fracassante dans le monde du coaching. Le Lituanien avait mis en 2009 un terme à sa carrière de jouer après deux dernières saisons aux Barons Riga pour rejoindre l’Energa Czarni Slupsk en Pologne, en qualité
EUROLEAGUE
Le CB de Mejia est à une victoire du Top 16.
CHOLET JOUE LE TOP 16 À VILNIUS Une victoire jeudi sur le parquet du Lietuvos rytas, conjuguée à une défaite hier mercredi – hors de nos délais de bouclage – du Cibona Zagreb face à Sienne, qualifierait Cholet pour le Top 16.
Q
uatre ans après l’Élan Béarnais, un club français a l’opportunité ce jeudi de se qualifier pour le Top 16. Une victoire à Vilnius mettrait en effet le champion de France hors de portée du Lietuvos rytas. Dans le cas contraire, le champion de France devra au moins conserver le point-average après sa victoire de quatre points à l’aller (73-69). Auteur de 20 points lors de la première manche, Fabien Causeur était très incertain en début de semaine, souffrant toujours de la voûte plantaire.
Sienne hier mercredi – en dehors de nos délais de bouclage. Le club croate a de plus dû faire face à une grève. Bojan Bogdanovic, son jeune capitaine de 21 ans, a en effet annoncé samedi dernier que les joueurs, soutenus par l’assistant coach et le staff médical, ne s’entraîneraient pas avant la réception de Sienne. Le club, endetté à hauteur de 16 millions d’euros, n’est en effet plus en mesure de payer ses salariés. Le maire de Zagreb, Milan Bandic, a demandé aux joueurs de se remettre au travail, assurant que la ville ferait son possible pour sauver le club, à condition que les dirigeants actuels, qu’il juge responsables de la situation, s’en aillent. Une assemblée générale décisive pour l’avenir du Cibona doit se tenir le 16 décembre, au lendemain de la réception de Cholet n
Quatre ans après l’Élan Béarnais, un club français a l’opportunité de se qualifier pour le Top 16...
Une grève au Cibona En cas de défaite à Vilnius, la réception du Cibona Zagreb mercredi prochain à la Meilleraie pourrait être décisive. Or celui-ci n’avait toujours pas remporté le moindre succès en Euroleague avant d’accueillir
Laurent SALLARD
Privé de Juan Carlos Navarro et Pete Mickeal – absent pour deux mois pour cause d’opération du genou – le Barça a chuté pour la troisième fois cette saison en championnat, battu 62-63 sur le parquet de l’Estudiantes Madrid. Les Catalans semblaient avoir fait le plus dur en égalisant à quelques secondes du buzzer sur un trois-points de Jaka Lakovic, mais une faute contestable d’Erazem Lorbek sur Nik CanerMedley a permis à celuici d’inscrire le lancer de la victoire pour les Madrilènes. Seul leader depuis une semaine seulement, Vitoria, en difficulté en Euroleague, a concédé un lourd revers à Séville, 71-91. Les Basques sont rejoints en tête du classement par le Real Madrid. Battus mercredi 71-75 à Malaga en Euroleague, les Madrilènes ont pris leur revanche samedi à domicile en s’imposant 88-72 face aux Andalous avec 18 points et 9 rebonds de Felipe Reyes. L’effet Pesic perdure à Valence, qui a dominé Fuenlabrada 8660 grâce aux 18 points, 4 rebonds et 6 passes de Victor Claver. L.S.
www.plk.pl
BARCELONE ET VITORIA BATTUS
d’assistant d’Igors Miglinieks. En mars de l’année dernière, il succède au Letton et parvient à mener son équipe en quart de finale des playoffs avant d’être éliminé par Gdynia. Prolongé pour deux ans à l’intersaison, Adomaitis a rapidement montré à ses dirigeants qu’ils avaient fait le bon choix. Slupsk a en effet entamé la saison par huit succès consécutifs, faisant sensation en Pologne. Le Lituanien ne dispose pourtant d’aucune star dans son effectif, mais d’un groupe soudé pratiquant du beau jeu. Il est décrit dans la presse locale comme un coach proche de ses joueurs, intelligent, compétiteur, travailleur et exigeant. Dimanche, Slupsk a concédé sa première défaite de la saison sur le parquet de Gdynia, septuple champion de Pologne, et entraîné par son compatriote Tomas Pacesas. On n’a sûrement pas fini d’entendre parler de « Coach Dainius ». n Laurent SALLARD
L’EURO 2013 EN SLOVÉNIE
• La FIBA Europe a confirmé dimanche que la Slovénie, seule candidate, accueillerait bien l’EuroBasket 2013. Après que le gouvernement a fait savoir qu’il n’avait pas les moyens de payer les droits d’organisation de la compétition, qui s’élevaient initialement à 8,8 millions d’euros, des négociations ont été menées avec la FIBA Europe et la Slovénie ne déboursera finalement que 3 millions, payés en trois fois jusqu’en 2013. L.S.
26
échos NBA
CHIFFRES ET RECORDS
SACRÉE SEMAINE ! Depuis le bouclage du dernier numéro de BasketNews, il s’en est passé dans la « ligue nord-américaine ». Voyage dans la semaine dernière, par les chiffres.
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Le nombre de rebond(s) de Joakim Noah le 1er décembre contre Orlando, dans une très affligeante défaite des Bulls (78-107). Étonnant pour quelqu’un qui tourne à 12,4 prises. Et pourtant, le centre de Chicago a joué 25 minutes. Cela lui était déjà arrivé cinq fois au tout début de sa saison rookie ainsi que lors de sa deuxième saison, mais à chaque fois il avait peu joué. Dernière occurrence : 27 décembre 2008. Dave Eggen/NBAE via Getty Images
1
Le premier triple-double de Tim Duncan en saison régulière depuis 2003. C’est arrivé le 30 novembre, lors du succès aisé des Spurs à Golden State (118-98). Le grand Tim a collecté 15 points, 18 rebonds et 11 passes.
INSOLITE
FLYNN, PASSAGE EN « CFA » ! Des joueurs confirmés, voire des stars, en D-League. Impensable ? C’est à voir. L’exemple du talentueux Jonny Flynn, passé par la ligue de développement après sa blessure, a donné des idées à pas mal de monde.
D
ans le football français, lorsqu’un joueur est mis à l’écart, ou lorsqu’il revient de blessure et a besoin de retrouver le rythme avant de reprendre avec les « pros », on l’envoie dans l’équipe réserve, en CFA. Certains des meilleurs joueurs du championnat de France ont ainsi eu droit à se passage dans « l’équipe B ». En NBA, jusque-là, on n’envoyait en D-League que des joueurs mineurs, ou des « projets » barrés dans l’équipe pro. Mais, la semaine dernière, les Timberwolves ont « assigné » Jonny Flynn en D-League, chez le Sioux Falls Skyforce. Flynn (1,83 m, 21 ans), rookie vedette l’an dernier après avoir été drafté 6e (14,6 points à 47,9% et 4,5 passes), starter des 81 matches qu’il a disputés, revenait d’une blessure à la hanche, qui lui avait occasionné une opération l’été passé. Il n’avait pas encore joué cette saison. Le joueur l’a bien pris, assurant qu’il était même demandeur. Il a disputé un seul match avec le Skyforce (une défaite contre l’Iowa Energy), signant 8 points à 3/7, 9 passes, 2 interceptions et 6 balles perdues en moins de 25 minutes. Il était censé faire son retour en NBA pour le match à New York, dans la nuit de lundi à mardi.
Ça va négocier Cette « relance » en D-League d’un joueur « établi » a suscité un débat. Plusieurs voix se sont élevées pour demander à ce que les assignations dans la ligue de développement ne concernent plus seulement les joueurs de première ou deuxième année mais bien n’importe quel pro, quel que soit son statut. « On devrait pouvoir envoyer un vétéran finir sa rééducation en D-League », a déclaré Doc Rivers, le coach de Boston, à ESPN. « Sauf si le vétéran ne le souhaite pas. Mais disons que si Paul Pierce revenait de blessure et me disait qu’il aimerait jouer une paire de matches dans le Maine (ndlr : chez les « Red Claws »), cela serait formidable de pouvoir pratiquer ainsi. » La question pourrait d’ailleurs être abordée lors des discussions estivales sur le nouvel accord collectif entre joueurs et employeurs. Les joueurs souhaiteraient que ces assignations se fassent sur la base du volontariat pour ce qui concerne les vétérans. La NBA, elle, ne serait pas contre voir des stars jouer quelques matches en D-League, estimant que cela serait bon pour les affaires. n Fabien FRICONNET
1 bis
Un tir raté par Brandon Bass, d’Orlando, contre Detroit. Il a mis les 11 autres, pour une fiche à 27 points. La gastro de Dwight Howard n’a pas été un mal pour tout le monde.
1 vs 30
Cela n’est pas si courant. Le 1er décembre, la pire équipe NBA d’alors (les Los Angeles Clippers) ont battu la meilleure, San Antonio (90-85). Le héros ? Blake Griffin, encore et toujours : 31 points à 14/21, 13 rebonds, 4 passes et 2 interceptions.
3
Le nombre de prolongations nécessaires au Thunder pour venir à bout des Nets, à Newark (123-120). Oklahoma City a fait la différence – sans Kevin Durant, blessé – grâce à Russell Westbrook, auteur à lui seul des 13 points de son équipe dans la troisième « extra-time » !
12
Le nombre de matches à 15 rebonds ou plus pour Kevin Love cette saison (décompte arrêté mardi), en 21 sorties. Le dernier carton en date : 19 contre les Cavs. On n’oubliera pas ses 31 contre les Knicks, ses 24 contre les Lakers et ses 22 contre les Spurs et les Warriors.
18
Record personnel de rebonds égalé pour Andrew Bogut (Milwaukee) contre Orlando, dans une victoire. Avec ses 18 prises, l’Australien a scoré 31 points (la gastro de Dwight Howard n’a pas été un mal pour tout le monde, bis), à une unité de son record en carrière (32 contre Dallas le 26 janvier 2010).
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Les points marqués par LeBron James à Cleveland dans le seul troisième quart-temps, lors des retrouvailles tant attendues, pour balayer les Cavs (118-90). On peut ne pas aimer l’ailier du Heat mais il est fort : 38 points à 15/25 et 8 passes en… 30 minutes. F.F.
27
échos NBA
9 VICTOIRES DE RANG
F.F.
DALLAS, ÇA TOURNE !
«
Je ne veux pas m’emballer. L’an dernier, on a gagné treize matches de suite et on s’est fait sortir au premier tour des playoffs. Alors nous voulons juste continuer à travailler. » Dirk Nowitzki a connu trop de déceptions pour s’exciter après une série de victoires. Celle des Mavs, entamée le 20 novembre, au lendemain d’une défaite contre Chicago (de deux défaites consécutives, en fait), et qui n’a pris fin, au pire, que dans la nuit de mardi à mercredi contre Golden State, est pourtant bien belle. Neuf succès de rang. Et pas contre des peintres : Atlanta, Oklahoma City, San Antonio, Miami et Utah, notamment. Les Mavs se sont imposés cinq fois « sur la route », à Atlanta, Oklahoma City, San Antonio, Salt Lake City et Sacramento, portant leur bilan en déplacement à 8-1, ce qui est tout bonnement remarquable, et à 16-4 au général, ce qui les plaçait, avant le match contre les Warriors, à la deuxième place à l’Ouest (et dans toute la ligue).
Glenn James/NBAE via Getty Images
On ne reverra pas Joe Johnson sur les parquets avant 2011. Le all-around des Hawks s’est abimé le coude droit et a dû subir une opération par arthroscopie pour faire le ménage dans l’articulation. Atlanta, qui a re-signé le joueur pour 124 millions de dollars (sur six ans) l’été dernier, est ravi… Milwaukee, après avoir dégagé un de ses deuxièmes tours de Draft, Keith Gallon, en octobre, en a fait de même avec Darington Hobson, blessé cet été et opéré de la hanche, et donc out pour la saison. Classe, les Bucks. Tout ça pour faire de la place à Brian Skinner (2,07 m, 34 ans), qui a joué 16 matches avec les Clippers l’an dernier… Yao Ming a-t-il rejoué dans la nuit de mardi à mercredi, contre Detroit ? C’est ce qui était prévu. Apparemment, après avoir raté un mois de compétition pour cause d’entorse à la cheville, le Chinois serait sur pied, puisqu’il a repris l’entraînement… George Karl, 59 ans, qui n’en finit pas de combattre les cancers qui l’accablent, souhaite coacher encore trois saisons au-delà de l’actuelle. Les Nuggets ont d’ailleurs entrepris des discussions pour le prolonger au moins jusqu’en 2011-12. Classe, les Nuggets… Deron Williams, à l’Ouest, et Dwight Howard, à l’Est, ont été élus joueurs du mois. Le meneur du Jazz a assuré 21,9 points et 9,9 passes sur la période, le pivot du Magic pesant 21,8 points et 12,1 rebonds… Du côté des rookies, qui d’autre comme débutant du mois que l’extraterrestre des Clippers, Blake Griffin, à l’Ouest ? La « Bête » a tourné à 20,9 points et 11,7 rebonds, et ses highlights sont à tomber par terre. Plus surprenant, Landry Fields, des Knicks, a triomphé à l’Est avec ses 10,8 points et 7,1 rebonds..
Chandler rugit
Capables de resserrer leur défense quand il l’a fallu, ou de rafler l’affaire sur la fin (15-4 en cinq minutes pour coiffer Sacramento 105 à 103), les Mavs se sont appuyés sur Dirk Nowitzki et les Mavs ont le vent en poupe. Dirk Nowitzki, auteur des paniers qu’il faut quand il le faut : 42 points et 12 rebonds pour battre Detroit de quatre points, 34 points pour gagner dans ramené 15 points de moyenne lors du triptyque OKC/SA/MIA (en l’antre du Thunder, 26 points, 8 rebonds et 5 passes pour cueillir les quatre jours), Chandler explosant tout lors de la même série (16,6 Spurs chez eux (103-94), ou encore 26 points dans la salle d’Utah. points et 14,3 rebonds). Coach Carlisle a trouvé un style, une rotaOutre Jason Kidd et Jason Terry, l’Allemand a reçu le soutien de tion, une hiérarchie et un momentum. Les Mavs ont souvent déçu joueurs de complément, certes luxueux, tels que Shawn Marion donc on n’attend plus qu’ils nous surprennent. Alors qui sait ? n Fabien FRICONNET en sortant du banc et Tyson Chandler titulaire au centre. Marion a
Ned Dishman/NBAE via Getty Images
EN BREF
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PORTRAIT
ANTOINE WALKER EN D-LEAGUE !
LE COME-BACK DU DÉSESPOIR a quelques mois devant les caméras d’ESPN. Tellement luxueux que, même selon les standards des sportifs pros, « Toine » a longtemps été considéré comme un grand dépensier. Costumes et bijoux de créateurs, berlines rutilantes, propriétés démesurées et cour personnelle accrochée à ses baskets, l’ancien All-Star ne s’est rien refusé. « J’avais l’habitude de voyager avec huit ou neuf gars, cela revient très cher. C’est huit ou neuf chambres à chaque fois, huit ou neuf billets d’avion. » Sans oublier l’argent de poche et les petites sauteries offertes par le « patron », et la douloureuse enfle rapidement. À l’époque, tout le monde profite de la générosité du bon samaritain. « Au début de ma carrière, j’avais un peu l’impression que c’était mon devoir. Je gagnais une certaine somme et je pensais qu’il fallait redonner. Il était très dur pour moi de dire non quand des gens venaient me demander quelque chose. » Ces dépenses incontrôlées ne sont cependant que la partie visible de sa faillite. En réalité, c’est autour des tables de jeu que Walker a brûlé l’essentiel de sa fortune. Initié aux cartes par Michael Jordan, un ami intime, l’ailier-fort devient rapidement accroc et parie sans compter. « J’étais un gros joueur. Je pouvais miser des milliers de dollars sur une seule main au blackjack. J’ai parfois gagné gros, mais j’ai aussi perdu beaucoup. » À tel point que seulement quelques mois après son ultime match NBA, il signe plusieurs chèques en bois – 1 million de dollars au total – dans divers casinos de Las Vegas. En juillet 2009, le fraudeur est arrêté puis menotté à la sortie d’un établissement du Nevada. Dévoilée au grand public, la liste de ses créanciers impressionne. Trois banques, autant de casinos et son ancien agent ont tous entamé des poursuites judiciaires.
maintenu insalubres des appartements pourtant habités. « Cela a écorché ma réputation », reconnaît le joueur. « Les gens ont des sentiments mitigés sur moi, même dans la ville où j’ai grandi. » Pour ses dettes de jeu, la justice lui offre le choix : un séjour en prison ou le remboursement de ses créances en trois ans. Walker opte pour la seconde option et cherche immédiatement un nouveau boulot. Mis à l’essai à Porto Rico, aux Mets de Guaynabo, le vétéran rondouillard s’amuse un peu (12,4 points, 8,6 rebonds), gaspille beaucoup (41,0% aux tirs), et perd finalement son CDI après huit matches. « Compte-tenu du salaire que nous lui donnons, il n’a pas été assez productif », regrettait alors Marcelino Garcia, le GM des Mets. « Et il commencait seulement à se remettre physiquement en condition de match. » Depuis ce dernier retour avorté, l’ailier continuait de guetter la moindre opportunité. Passé cet été entre les mains de Tim Grover, l’ancien préparateur de Jordan, Walker s’est un temps entraîné à Charlotte avec quelques Bobcats dans l’espoir d’être convié au training camp de la franchise. En vain. Au Stampede d’Idaho, le club supposé aujourd’hui le relancer, le champion 2006 doit avant tout prouver qu’il n’est pas carbonisé. Avec un salaire maximum fixé à 25.000 dollars, la D-League ne lui permettra pas d’éponger ses dettes et, dans l’idéal, Walker espère se montrer pour signer ensuite en faveur du plus offrant. La NBA ? Presque trois ans après un dernier passage anecdotique à Minnesota (8,0 points à 36,0% en 2007-08), il semble improbable qu’une franchise puisse encore lui accorder sa confiance. Toujours à la recherche d’anciennes gloires NBA pour booster la vente de tickets, certains clubs européens pourraient en revanche tenter le pari. En attendant, Walker abat lui sa dernière carte. Trop tard ? « Il aurait dû être plus intelligent », juge Rick Pitino, son ancien coach à l’université de Kentucky. « Son ancien style de vie est aujourd’hui terminé. » Sur le terrain comme en dehors ? n
Joe Murphy/NBAE via Getty Images
« C’est autour des tables de jeu que Walker a brûlé l’essentiel de sa fortune »
Plus par nécessité que par amour du jeu, Antoine Walker, 34 ans, tente par tous les moyens de retrouver une place chez les professionnels. Ruiné, endetté jusqu’au cou, l’ex-champion NBA devait s’engager en début de semaine au Idaho Stampede (D-League). Pour un ultime baroud d’honneur ou la conclusion d’une fulgurante descente aux enfers ? Par Jérémy BARBIER, à Chicago
«
Quand vous gagnez autant d’argent que j’ai pu en gagner au cours de ma carrière, cela devrait vous protéger pour toujours. » Et pourtant, de ses 110 millions amassés entre 1996 et 2009 – sans compter les contrats publicitaires – Walker ne garde plus que des souvenirs. « J’ai mené un train de vie très luxueux », admettait-il il y
Dernière chance dans l’Idaho ? Même Chicago, sa ville natale, le traîne devant les tribunaux. Propriétaire de plusieurs immeubles à Windy City, Walker n’a pas honoré ses crédits et, surtout, a
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PORTRAIT
est l’une des machines offensives les plus spectaculaires du championnat. Il est d’ailleurs dommage de le voir persister à dégainer à plus de six mètres au regard de sa facilité dans le jeu en pénétration, avec une réussite de 69,5% dans les tirs près du cercle. Sa rapidité d’exécution sidère. Il ne monopolise pourtant pas le ballon. Ses attaques sont immédiates, souvent effectuées en première intention (36% de tirs pris entre 0 et 10 secondes). « C’est l’un des meilleurs shooteurs à mi-distance de la ligue, surtout quand il est chaud », souligne un autre scout de l’Ouest. « Il a une incroyable volonté, il est tenace, il croit en lui. Malgré son physique il n’a pas peur de prendre des coups. »
Membre du Top 5 des scoreurs NBA (25,2 points), le méconnu Monta Ellis (1,91 m, 25 ans), 40e choix de la Draft 2005, s’affirme comme l’un des meilleurs gunners du championnat. Par Pascal GIBERNÉ, à New York
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onta Ellis est-il reconnu à sa juste valeur ? Après avoir recueilli les impressions de dix scouts issus de franchises respectées, on se le demande. Leurs témoignages illustrent le léger problème de reconnaissance dont souffre l’arrière des Warriors. Celui-ci a par exemple été comparé à Craig Hodges – ancien shooteur des Bulls, dénué de toute qualité athlétique. Puis un scout de la conférence Est s’est souvenu avec nostalgie des années NCAA d’un joueur venu pourtant directement du lycée en NBA ! Plus rassurant, un parallèle adéquat a été fait avec un scoreur des années 70-80, Walter « The greyhound » Davis, un autre avec Chris Jackson l’ancienne scoring machine de Louisiana State. Kevin Johnson a également été évoqué. « Comme il joue avec les Warriors (8 victoires-12 défaites mardi matin) qui ne sont pas très bons, il n’a pas le respect qu’il mérite en NBA », nous confie l’intérieur des Celtics, Glen Davis, qui a joué contre Ellis depuis son adolescence. « Pour moi, c’est un All-Star
David Sherman/NBAE via Getty Images
Il ne monopolise pourtant pas le ballon ! Seulement deux équipes sont arrivées à véritablement le contenir cette année : les Lakers qui l’ont maintenu à 5 points et les Spurs à 12. Quand la chance ne lui sourit pas, Monta Ellis utilise sa tête et implique plus ses coéquipiers. Une vérité datant seulement de cette saison. « J’ai beaucoup de joueurs capables de provoquer des choses cette année », expliquait-il récemment sur le site NBAFanhouse. « Certains peuvent marquer quand ils sont ouverts comme Stephen (Curry), Dorell (Wright) et Reggie (Williams). D’autres peuvent scorer dos au panier comme David Lee. Et je n’essaye plus de forcer mon jeu. J’observe la défense et je fais la bonne passe. » Le sophomore Stephen Curry (22 ans)
UN « SERIAL SCORER » À GOLDEN STATE
ELLIS À PROPULSION mais il ne sera certainement pas sélectionné cette année. » Quand il pose les pieds sur les parquets, Ellis, attaquant racé dont le jeu et le physique fluet (84 kilos) rappellent surtout, toute proportion gardée, celui d’Allen Iverson, monopolise l’attention de toutes les défenses. Personne ne le confond alors avec Craig Hodges. Dès le premier match de la saison, Houston a encaissé 46 points. Memphis a essuyé un barrage de 26 tirs et 39 points. La défense aérée des Knicks a concédé 40 points. La semaine dernière contre Phoenix, le nu-
méro 8 des Warriors se joue de Grant Hill, Jason Richardson et (ne riez pas) de Steve Nash, pour compiler 38 points. Monta pourrait-il ravir le titre de meilleur scoreur à Kevin Durant ? « Cela va être difficile, mais j’aime sa façon d’attaquer le cercle, sa détente, sa rapidité, sa qualité de tir, son contrôle dans les airs », confie le scout des Charlotte Bobcats, LaSalle Thompson. « J’aime surtout sa capacité d’attaquer le panier et de créer pour ses coéquipiers. Il est petit pour un arrière mais il joue plus grand que sa taille. » « Il est petit mais il est tellement explosif »,
renchérit un scout d’une grosse équipe de la conférence Ouest. « On voit rarement des joueurs capables de s’arrêter à pleine vitesse, de faire un changement de direction, de tirer dans des positions incroyables et de terminer près du cercle à de telles hauteurs. »
Il adore les premières secondes de possession Ellis, dont le plus grand fait d’armes était, il y n’a encore pas longtemps, de s’être rompu un ligament de la cheville gauche lors d’un accident de mobylette en 2008,
est l’un des premiers bénéficiaires des largesses de Monta Ellis (4,9 passes par match). Après avoir affirmé il y un an ne pas pouvoir jouer avec le tireur d’élite de Davidson, Ellis forme avec Curry le meilleur tandem d’arrières scoreurs-intercepteurs de NBA avec 46,4 points et 5,08 steals par rencontre. Pourront-ils élever un peu plus leur jeu et décrocher une qualification pour les playoffs ? Un accessit dans le second championnat où les réputations se forgent serait la condition sine qua non afin de mettre un terme aux comparaisons malheureuses avec Craig Hodges… n
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Salut ! Ça va ?
Propos recueillis par Pascal LEGENDRE II. J’aimerais bien qu’il vienne nous voir jouer cette année. Tu connais tous les spectateurs qui viennent à vos matches par leur prénom ?
(Rires) Même pas ! Il y a un peu de monde… mais c’est vrai que je connais plein de gens. Pour Toulouse, on a joué dans l’ancienne salle des Moneghetti où il y a deux tribunes de 80 places chacune, c’était plein. Il y avait même des gens debout sur les côtés. C’était à guichets fermés !
JEAN-MICHEL
L A G É S(COÉACN ACO) H DE L’AS MON
Non, pas cette année. On aurait pu s’arranger pour les matches du vendredi ou du dimanche, mais à Toulon, il y a des gens sur place et dans le coin il n’y a qu’Antibes en Pro B.
Pascal Allée / Hot Sports
S
Tu es toujours superviseur pour la Ligue ?
» L E V S A Y H C I V E U « JE N’AI VU Q alut ! Ça va ?
Vous êtes deuxième de votre poule de N2,
Excellemment.
votre ambition, c’est de monter ?
Plein d’anciens joueurs du CSP sont revenus s’installer à Limoges, pas toi,
Dans les deux ans. Si ça vient cette année, on prend, mais l’ambition c’est de terminer dans les deux premiers pour faire les playoffs.
Quelle température à Monaco ?
Il fait bon, mais il n’y a pas de soleil, il tombe des gouttes, je suis extrêmement déçu car je n’ai pas déjeuné dehors ce matin pour la première fois depuis bien longtemps. Tu habites sur le rocher ?
On ne peut pas habiter Monaco, c’est hors de prix. Je suis à Eze Bord de Mer.
David Cozette fait toujours référence sur Sport + à ta théorie comme quoi lorsqu’un joueur marque un premier lancer difficilement, il fait ficelle sur le deuxième. Tu
pourquoi ?
J’y ai pensé, mais je suis resté dans le basket et je n’ai jamais eu l’occasion d’y retravailler. Cela a failli se faire à quelques jours près, juste avant Éric Girard. Je n’étais pas dispo et puis après la roue tourne, je suis parti au Puy.
ai mis 13 de suite et je me suis arrêté avant d’en louper un, c’était agréable.
Est-ce que tu défies parfois tes joueurs
étais comme ça ?
aux shoots à trois-points ou aux lancers ?
Oui, si tu es un tireur à 70% aux lancers et que tu mets le premier avec un peu de réussite, tu as une confiance énorme pour le second, et tu le rates très rarement.
Aux lancers, oui (il rigole). J’ai eu plusieurs déboires avec des mecs qui ont fait 0/2. On a mis en place une cagnotte commune. Les joueurs payent lorsqu’ils font 0/2 et c’est au tour des dirigeants lorsqu’ils font 2/2. Je leur ai montré aux entraînements que l’on n’a pas le droit de faire 0/2 aux lancers ! Et puis j’ai fait un stage en octobre avec des gamins de moins de 10 ans. Aucun enfant ne me connaissait, ce qui est normal. L’entraîneur leur a dit que j’avais été capitaine de l’équipe de France comme Tony Parker. « Whaaa ! » Il leur a dit que je pouvais mettre des lancers-francs. J’en
Alors, c’est vrai que tu as rencontré le Prince Albert ?
Oui, il y a quinze jours à l’occasion d’une remise annuelle de trophées à l’AS Monaco toutes sections. J’ai discuté ensuite avec lui trois ou quatre minutes en marchant. Je me souviens que lorsqu’il était jeune, et que je jouais à Tours et à Limoges, il venait voir le basket à Monaco, que ce soit dans l’ancienne salle et à Louis
Regardes-tu toujours les matches
de Pro A à la télé ?
Non car je m’entraîne le vendredi soir de 20h30 à 22h30 et le samedi, on joue. En fait, je n’ai vu que Vichy-Villeurbanne car on a eu exceptionnellement la salle à 17h. Je vois quelques matches de coupes d’Europe comme hier soir lorsqu’Eurosport a repassé le match de Villeurbanne à minuit. Tu es isolé au bout de l’Hexagone ?
Oui, ça me manque. Je vois les noms, les stats, dans L’Équipe et dans BasketNews mais je ne connais pas de visu certains joueurs. J’aimerais bien voir Chalon pour savoir comment ils font pour être premiers. Tu fais partie des 50 coaches qui ont proposé leurs services à l’ASVEL ?
(Rires). Désolé, non. Pourtant je suis lyonnais et Pierre Grall est quelqu’un que je connais très bien puisqu’il a été mon assistant à Jet Lyon où j’ai coaché Fabrice Serrano et Skeeter Jackson. n