BasketNews 530

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l’hebdo du basketball

JEUDI 16 décembre 2010 - N° 530

Thabo Sefolosha… Euro Féminin… JC Jonon… Orléans… Beaublanc… Antoine Mendy… Willem Laure

PARIS LEVALLOIS

DUPRAZ EST MENACÉ POITIERS

LE MOTEUR A CALÉ « INSIDE »

LE MANS

Photos : Nathaniel S. Butler / NBAE via Getty Images et Pascal Allée / Hot Sports

LES KNICKS DE RETOUR

NEW YORK ! INTERVIEW EXCLUSIVE : amaré stoudemire

BasketNews n°530 - jeudi 16 décembre 2010

M 03252 - 530 - F: 3,00 E

DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

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02

Télévision Orange Sport MCS MCS NASN Sport+ ESPN MCS Sport+

Planète NBA New York-Boston (NBA) San Antonio-Milwaukee (NBA) NBA Tonight Cholet-Zagreb (EL, Rediff) NBA Wenesday NBA Time Euroleague

Vendredi 17 décembre 01h00 07h05 07h30 15h45 19h00 20h30

MCS Orange Sport MCS Orange Sport ESPN Sport+

New Jersey-Washington (NBA) Boston-Atlanta (NBA) NBA Time Boston-Atlanta (NBA) NBA Friday ASVEL-Pau (Pro A)

Samedi 18 décembre 00h45 02h00 10h00 14h05 17h00 18h00 20h30

MCS Canal+ Sport+ Canal+ Sport ESPN Classic ESPN Sport+

NBA Time New York-Miami (NBA) ASVEL-Pau New York-Miami (NBA) Harlem Globe Trotter Kansas-USC (NCAA) Gravelines Dk-Roanne (Pro A)

Dimanche 19 décembre 01h00 02h00 02h00 04h45 06h30 08h00 09h55 21h00

Orange Sport ESPN Classic MCS MCS NASN Sport+ Orange Sport Sport+

Orlando-Philadelphia (NBA) Grèce-USA (CM 2006) Chicago-LA Lakers (NBA) NBA Time Collège Basketball Gravelines Dk-Roanne (Pro A, red.) Orlando-Philadelphia (NBA) Toronto-LA Lakers (NBA)

Lundi 20 décembre 00h45 12h00 17h00 22h15

MCS Sport+ MCS Eurosport 2

New Jersey-Atlanta (NBA) Toronto-LA Lakers (NBA) NBA Time Olympiakos-Peristeri (Esake)

Mardi 21 décembre 00h00 01h00 01h30 02h30 11h30 16h00 17h00 18h00 18h30 20h00 20h05

Canal+ Sport MCS Orange Sport MCS Eurosport 2 Orange Sport MCS Canal+ Sport Eurosport Eurosport 2 Orange Sport

Canal NBA NBA Time Miami-Dallas (NBA) San Antonio-Philadelphia (NBA) Vrsac-Besiktas (EC) Miami-Dallas (NBA) NBA Time Canal NBA Eurocup Multiplex Eurocup Planète NBA

Mercredi 22 décembre 01h00 01h00 15h30 16h20 21h00

Orange Sport MCS Sport+ Orange Sport Sport+

Orlando-Dallas (NBA) Charlotte-Oklahoma City (NBA) Fiba World Basketball Orlando-Dallas (NBA) Fenerbahçe-Cholet (EL)

David Cozette (Sport+)

« Aucun retour à mes blagues » Commentateur vedette de la chaîne Sport+, qui retransmet la Pro A et l’Euroleague (et de la NBA), David Cozette vient d’effectuer un joli numéro de soliste la semaine dernière lors du match Vilnius-Cholet en Euroleague. Jacques Monclar, son consultant habituel, retenu dans les aéroports pour cause d’intempéries, il a dû assurer tout seul le commentaire du match. Un exercice qui ne l’a pas bouleversé plus que ça.

D

avid, peux-tu nous expliquer comment tu t’es retrouvé à commenter seul Cholet en déplacement en Euroleague ? Jacques Monclar devait être à mes côtés comme d’habitude mais, à cause des intempéries il s’est retrouvé bloqué à Amsterdam avec une correspondance pour Vilnius ratée. Donc j’apprends rapidement que je vais me retrouver tout seul au micro pour ce match. Hervé Bellenger / IS

Jeudi 16 décembre 00h00 01h00 03h30 03h30 09h45 15h00 16h00 23h00

Médias

Commenter seul, en direct, un match de cette importance, cela t’était déjà arrivé ? Alors sur un match de cette importance, sur place, non je n’en ai pas souvenir. En cabine, tout seul probablement, mais cela devait bien faire une quinzaine d’années que cela ne m’était pas arrivé. Certains ont plus d’expérience d’ailleurs car ils ont commenté en direct les matches de NBA sur NBA TV la nuit.

Alors comment as-tu préparé ce match ? Déjà, je suis tout seul, car je ne pouvais pas demander à Thierry Chevrier, direx de Cholet, je ne sais pas comment il aurait pu prendre les choses si je disais quelque chose de mauvais sur Cholet et je ne voulais pas le mettre en porte-à-faux. Je ne peux pas demander à Arnaud Lecomte, de L’Équipe, car si Cholet gagne ils se qualifient et donc le traitement n’est pas le même pour lui. Donc je pars seul et j’ai l’impression que c’est plus mon entourage qui s’inquiétait pour moi que moi pour l’exercice. Bien sûr, je ne me suis pas risqué à des jugements technico-tactiques à la Jacques car moi je n’ai jamais été coach de basket, mais sur le rythme je savais que ce ne serait pas un souci. J’ai quand même essayé de raconter quelques histoires à l’antenne.

Quelle était la plus grosse difficulté pour toi ? En fait, c’est quand je dis des bêtises ou des blagues. Lorsque j’ai Jacques à mes côtés je sais quand c’est drôle ou pas. Là, je voulais essayer d’égayer le match, mais je n’avais aucun retour à mes blagues et donc c’était de grands moments de solitudes. C’était le plus déstabilisant pour moi. (Il rit) Est-ce plus physique de commenter tout seul ? Honnêtement non. Lorsque le match est celui de l’équipe de France en championnat du Monde, c’est plus fatigant nerveusement, ou plusieurs matches dans la journée. Au championnat du Monde en 2006, les huitièmes de finale était ramassés sur deux journées. Avec Georges Eddy, on a commenté quatre matches par jour pendant deux jours, là, c’était physique ! Sur un match comme celui de Cholet, tout seul ou à deux c’est pareil, le seul vrai problème c’est que tout seul on a toujours peur de rater quelque chose. Surtout qu’à Vilnius on était derrière les panneaux, pas l’idéal pour commenter un match. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX

Lu, vu et entendu Edwin Jackson est passé comme une ombre dans la dernière défaite de l’ASVEL et ça l’a profondément touché. Dès la fin du match, il « twittait » son mal-être. 22h19 : « Jamais je n’ai joué aussi mal dans ma vie »… 22h23 : « Je vais disparaître un petit moment »… 23h02 : « Je vais partir de France ».

Nicolas Batum a franchement mal pris son éviction du cinq majeur de Portland. Dans l’émission Carrément Basket de Fred Schweickert sur RTL/L’Équipe, il s’est épanché et a raconté sa période de remplaçant pendant la série de défaites des Blazers où il avoue avoir perdu à un moment l’amour du jeu. http://www.rtl.fr/emission/ carrement-basket/ecouter/carrement-basketdu-08-dec-2010-7641727636

Le document historique qui comporte les treize règles du basketball, rédigés par James Naismith le 21 décembre 1891, a été vendu 4,3 millions de dollars aux enchères vendredi dernier à New York. Les profits sont destinés à une œuvre de charité à travers la Fondation Naismith. Le Big Shamrock, aka Shaquille O’Neal, vient d’avouer que Kobe Bryant était l’un des rares joueurs qu’il se laissait aller à regarder jouer avec son fils. « Quand je regarde un match avec mon fils, je le laisse seulement regarder ces joueurs : Kobe, LeBron et Blake Griffin, c’est tout. Kobe parce que c’est Black Mamba, Blake Griffin parce que c’est un grand gaillard à la peau claire, exactement ce que va devenir mon fils et LeBron


ZONE-MIXTE

03

Prises de position

Si Nanterre monte, doivent-ils être acceptés en Pro A ? OUI

Non

Pascal Donnadieu (Coach de la JSF Nanterre).

Par Fabien FRICONNET

S

Hervé Bellenger / IS

’il s’agit de dire que le mieux pour la Pro A est d’avoir un maximum de clubs ultra-structurés, installés dans des équipements derniers cris, dont le maillage sponsoring et marketing est serré et efficace, et avec un beau projet dans les cartons, je ne vais pas dire non. Je vais dire oui et plutôt deux fois qu’une. Mais s’il s’agit d’ennuyer l’admirable « petit club » de Nanterre, alors là non, ça ne va pas le faire. Déjà, première chose, si Nanterre obtient son ticket pour la Pro A, il l’aura bien mérité et il faudra faire preuve de beaucoup d’imagination pour l’en priver. Petit budget ? Et alors ? Vous voulez un secret ? Tous les ans, il y a une équipe qui a le plus petit budget (et tous les ans, il y en a une qui a le plus gros budget). Mais vous ne le répèterez pas, hein ? D’autres, sans le sou, sont redescendus faute d’avoir su grandir ? Eh bien Nanterre redescendra, non sans avoir vécu une bien belle, et bien méritoire, aventure. Vous voulez un secret ? Tous les ans il y a des équipes qui descendent (et d’autres qui montent). Après, est-ce que cela fera du mal au club de monter ? C’est le problème de Nanterre, pas celui du reste de la Pro A. Le « livre blanc » ? Mais il n’existe plus depuis quatre ans ! Un bien, un mal ? Cela n’est pas le sujet du jour. La vérité c’est que la LNB ne pourra s’opposer à l’accession de Nanterre, point barre. En sus, quand on voit à quel point certains gros bras sont mous du genou cette saison (et la précédente), on se dit que, ma foi, Nanterre a bien le droit de tenter sa chance. Moi, Nanterre en Pro A, j’ai envie de voir, et pis c’est tout. n

Par Pascal LEGENDRE

L

’œuvre des Donnadieu, Jean – le père, le président – et Pascal – le fils, le coach – est méritoire, noble, exemplaire. La JSF Nanterre s’est même spécialisée dans le lancement ou la relance de joueurs venus de la division supérieure (Adrien Moerman, Edwin Jackson, Souarata Cissé). Seulement, je suis depuis longtemps en phase avec les principes de la NBA et de l’ACB repris dans le fameux « Livre Blanc » de la LNB, initié par René Le Goff en 2004, qui estiment qu’il est nécessaire de répondre à certains critères autres que sportifs pour rejoindre l’élite. Nous sommes au XXIe siècle et depuis longtemps dans le sport-spectacle. Or, le budget de Nanterre n’est vraiment pas épais : 1,78M€ à comparer aux 2,93 de Dijon. Quelle perspective en Pro A ? Le Palais des Sports Maurice-Thorez déclare 1.499 places et ne faisait pas tout à fait le plein la saison dernière. D’ailleurs, à vrai dire, seuls Boulazac, Clermont, Dijon, Évreux, Nantes et Reims possèdent des enceintes d’au moins 3.000 places, un strict minimum à mes yeux pour être digne dans ce domaine de la Pro A. Nanterre à Maurice-Thorez me fait penser à Rouen aux Cotonniers. Après deux aller-retours, le SPOR a désormais la sagesse de penser que l’inauguration de son palais des sports de 6.000 places est indispensable pour espérer une vraie percée. L’exemple en Ligue 1 de foot d’Arles-Avignon (1 victoire en 16 matches) est également à méditer. On sait depuis le 17e siècle que grenouille qui veut gonfler comme un bœuf est en danger de mort. Et puis le « 92 » (les Hauts-de-Seine) possède déjà un club associé avec Paris, le PL, et quand je vois le mal qu’il a à conquérir les foules, les médias, les gros sponsors, etc, je me dis que deux clubs de Pro A dans le département, c’est un de trop. n

Sondage Qui aurait mérité d’être au All-Star Game LNB ?

37% parce qu’il est trop fort physiquement pour que je ne montre pas ça à mon fils. » Il a sorti les flingues dernièrement. « Il » c’est Jacques Monclar. Tout d’abord dans BAM, BasketNews America, où JM envoie sur Alexis Ajinça, un peu trop maigre à son goût, « Je l’ai vu cet été torse nu… Euh, j’étais catastrophé ! » Puis en direct le weekend dernier sur Sport+ Edwin Jackson et sa nouvelle couleur de cheveux : « Il a pris feu… Mais à la tête ! »

Recensé comme l’homme le plus grand d’Europe, le jeune basketteur du Centre Fédéral, Vincent Pourchot, du haut de ses 2,22 m, a au moins déjà trouvé une reconversion si cela ne marche pas dans le basket. Essayeur de siège classe affaire pour grande compagnie aérienne. http:// www.quotidiendutourisme.com/site/ transport-vincent-pourchot-l-hommele-plus-grand-d-europe-dans-le-siegeclasse-affaires-d-oman-air-55226.html

Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1.514 réponses, décompte arrêté mardi)

15%

12%

8% 7% 7% 7% 7%

Matt Fabien Uche Antoine Ricardo Kevin Solo Autres Walsh Causeur Nsonwu Diot Greer Houston Diabaté (ASVEL)

(Cholet)

(Roanne)

(Le Mans)

(Strasbourg)

(Hyères-Toulon)

(Roanne)


04

sommaire

DISPONIBLES

06 DOSSIER : LES KNICKS DE RETOUR • La décennie 2000 a été celle de toutes les déceptions pour les New York Knicks. Mais cette saison, avec toujours Mike D’Antoni aux commandes et Amare Stoudemire dans la raquette, la franchise de Big Apple réjouit ses nombreux fans dans le monde entier. Avant le match de la nuit dernière contre Boston, les Knicks restaient même sur huit victoires de rang. Notre reporter Pascal Giberné est sur place.

10 ÉCHOS NBA

• Jérémy Barbier a pu discuter avec Thabo Sefolosha, le Suisse d’Oklahoma City… Les Hornets ont été rachetés par la NBA elle-même ! Les nouveaux dirigeants ont pour consigne de faire prendre de la valeur au « produit » avant de le revendre... 0/7 aux tirs pour Nicolas Batum...

12 ÉCHOS EUROPE 13 LE POINT SUR L’EUROLEAGUE 14 EURO FÉMININ 19 PRO B : NANTES ET AIX-MAURIENNE Chaque magazine

5,00 €

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20 UNE SEMAINE AVEC LE MSB En vente chez votre marchand de journaux

• Pascal Legendre a passé une semaine avec l’équipe du Mans, qui évoluait deux fois à domicile. De la lourde défaite contre Kazan en Eurocup à la facile victoire contre l’ASVEL, le MSB n’a pas levé tous les doutes le concernant, loin de là, mais vient d’aligner deux succès en Pro A et a intégré Michailis Kakiousis.

22 INTERVIEW JEAN-CHRISTOPHE JONON

• La JA Vichy va mal. Seule dernière, à trois victoires du premier non-reléguable. Son président, Jean-Christophe Jonon, qui n’a pas la langue dans sa poche, se livre dans nos colonnes.

24 LA GAZETTE DE LA 10e JOURNÉE

• Cinquième défaite d’affilée pour le Paris Levallois dont le coach, Jean-Marc Dupraz, est, de l’aveu du président Francis Flamme, « menacé »... Pour Orléans, battu au buzzer au Havre, ça ne va pas fort non plus.

26 LES SALLES LES PLUS « DURES » DE FRANCE

• Thomas Berjoan a fait des calculs pour déterminer quelle salle de Pro A influait sur son équipe.

27 LA COURSE AUX AS

• Pau qualifié d’office ; Roanne et Cholet quasi officiellement aussi ; Nancy, Chalon et Gravelines presque à l’abri ; restent deux places pour huit équipes. À cinq journées du couperet, rien n’est réglé.

28 POITIERS N’Y ARRIVE PAS

• Promu surprenant et séduisant l’an dernier, le PB86 est aujourd’hui dans la charrette pour la descente. Rien n’est définitif, et l’équipe de Ruddy Nelhomme est loin d’être ridicule. Thomas Berjoan analyse.

30 ANTOINE MENDY ALL-STAR 31 SALUT, ÇA VA WILLEM LAURE ? BasketNews

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS EST ÉDITÉ PAR NORAC PRESSE - 3 RUE DE L’ATLAS - 75019 PARIS

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05

édito

LE MYTHE Par Fabien FRICONNET

C

Patrick Ewing (New York Knicks) lors des NBA Finals 1994, perdus 4 manches à 3 face aux Houston Rockets.

Nathaniel S. Butler / NBAE via Getty Images

onstamment surestimés, constamment sous-estimés. Ainsi vont les New York Knicks. Hormis les Lakers, pour les succès continus depuis soixante ans et le glamour, et les Celtics, pour le palmarès et la culture de l’excellence, – voire les Bulls pour leur incroyable domination durant les années de boom du basket dans le monde, avec la rémanence du parfum Michael Jordan, qui va bien finir par s’évaporer dans l’air un jour – aucune franchise ne jouit d’une telle aura, d’une telle image de mythe. L’institution new-yorkaise n’apparaît pourtant qu’en huitième place dans la liste des franchises les plus titrées. Ses deux trophées, dont le dernier date de 1973, ne pèsent pas lourd face aux 33 titres accumulés, quasi équitablement, par les C’s et les Lakers. Même les Spurs ont fait deux fois mieux. L’histoire des Knicks a été celles de lignes brisées. Une vie de cycles. Comme un poumon qui se gonfle puis se rétracte, à un rythme qui n’appartient qu’à elle et qui n’a rien à voir avec celui de la ville qui l’accueille, la franchise new-yorkaise a dominé puis s’est repliée, puis a enchanté à nouveau avant de se racornir, et ainsi de suite. Le 1er novembre 1946, les Knicks ont disputé le tout premier match de la BAA, berceau dans lequel la NBA allait naître trois ans plus tard. C’était à… Toronto. Le Maple Leaf Gardens était l’antre des Huskies où, ce jour-là, les Knicks s’étaient imposés (68-66). Dès lors, NY sera au premier plan pour une décennie, marquée par trois défaites consécutives en finale (1951, 52, 53) contre les Rochester Royals puis les Minneapolis Lakers (deux fois). Les noms doivent évoquer quelque chose aux plus férus d’histoire : Harry Gallatin, Nate Clifton, Max Zaslofsky, Vince Boryla…

La silhouette des Knicks s’affadie ensuite sur la photo, pendant une décennie, jusqu’à ce que le génial entraîneur Red Holzman finisse d’assembler l’une des plus formidables générations que la ligue ait connue. De grands talents (Willis Reed, Walt Frazier, Earl Monroe, notamment), auxquels se joint un certain Phil Jackson, qui ont eu l’intelligence de mettre leurs corps et leurs esprits au service d’un idéal commun. Les Knicks sont champions en 1970 – lorsque Willis Reed, blessé et claudiquant, décide de tout de même s’aligner au coup d’envoi du match 7 – et en 1973, et s’inclinent en finale en 1972. À chaque fois contre les Lakers.

avant la blessure. Ceux-là, lors de la saison écourtée par le lock-out, en 1998-99, atteignent la finale, mais butent sur les Spurs. Depuis lors, pas grand-chose. Cinq coaches (Don Chaney, Herb Williams, Lenny Wilkens, Larry Brown et Isiah Thomas), des dirigeants aveugles ou impuissants à changer le cours des événements, et un propriétaire patient, si patient. Le Madison n’a pas vu les playoffs depuis 2004. Mike D’Antoni, en fonction à New York depuis l’été 2008, est en passe de réussir son pari. Celui de ramener les Bleus et Oranges en playoffs. Et avec la manière, puisque le jeu échevelé de ces dernières années, sans avoir laissé place au basket ciselé qui permet de soulever les trophées, a trouvé un rythme gagnant, autour d’Amaré Stoudemire. Avant d’affronter les Celtics la nuit dernière, les Knicks restaient sur huit succès de rang. Une énorme goulée d’oxygène pure qui regonfle ce poumon. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, qu’on les raille ou les soutienne fidèlement, les Knicks fascinent. Parce que la ville, parce que la salle, parce que… New York c’est New York, et ça ne s’explique pas. La décennie de décrépitude, amorcée comme un étrange clin d’œil du destin, la chute des Tours du WTC, se termine ; une autre commence. Dans le grand cycle de la vie des Knicks, celle-ci doit être victorieuse. Qui vivra verra. n

L’histoire des Knicks a été celles de lignes brisées

Après les Tours… Suit une période de semi-hibernation, où les playoffs sont denrée rare, jusqu’à l’émergence de Pat Ewing, dans la deuxième

partie des années 80. Autour du totem jamaïcain, Pat Riley, né dans l’État de New York, articule un gang de coupe-jarrets, de repris de justesse, de laissés-pour-compte, tous impeccables joueurs de rôle ou scoreurs à leur tour. Les John Starks, Charles Oakley, Anthony Mason, Derek Harper… Cette troupe de soldats embrase le Garden, comme ses glorieuses devancières avant elle, et atteint la finale 1994, perdue au match 7 à Houston, trois jours après avoir eu les Rockets dans son viseur, au bout du bras de Starks. L’assistant de Riley, Jeff Van Gundy, poursuit l’œuvre avec de nouvelles têtes, de nouvelles tronches, une autre sacrée bande d’affamés, les Latrell Sprewell, Larry Johnson, Kurt Thomas, mais aussi Allan Houston et Ewing


06

dossier

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

Danilo Gallinari éxulte ! Les Knicks gagnent enfin, pour la plus grande joie de leur fan numéro 1 : Spike Lee (page de droite).

LES KNICKS SONT DE RETOUR !

RENAISSANCE AU GARDEN

Honte de la ligue ces dernières années, les Knicks, emmenés par un scintillant Amaré Stoudemire, font à nouveau parler d’eux dans la conférence Est. Le mythe est de retour ! Par Pascal GIBERNÉ à New York

I

l y a quelque chose de différent ces dernières semaines au Garden. Après les matches des Knicks, devant les ascenseurs des loges privées réservées à l’élite new-yorkaise, on entend des chants et des cris de joie. Certaines femmes de financiers de Wall Street entament des pas de danse langoureux, en robes de soirée, sous les regards amusés de leurs maris. Les mêmes scènes de folles célébrations se multiplient à l’infini des cintres, où l’on retrouve la section des « nose-bleeders » (*), aux abords du parquet où siègent les célébrités. À la sortie du Madison, toutes ces couches sociales se réunissent et ce flot de supporteurs « orange and blue » se déverse

sur la septième avenue remplie d’énergie positive. Leurs visages sont rassérénés, relâchés, en paix. Après des années de pénitence, il fait enfin bon être un fan des Knicks. Possédant un record mercredi matin de 16 victoires pour 9 défaites, la franchise newyorkaise effectue son meilleur début de championnat depuis la saison 1996-1997. Après une disette de près de sept ans, une qualification aux playoffs est à nouveau d’actualité. Avec Amaré Stoudemire et Raymond Felton en têtes d’affiche, et des seconds rôles – Danilo Gallinari, Wilson Chandler, Ronny Turiaf, Landry Fields – semblant se régénérer sous les lumières de Times Square, les Knicks sont

la meilleure attraction du moment à New York, loin devant les comédies musicales de Broadway. Le Garden n’avait plus vibré ainsi depuis près de dix ans. Le canevas des meilleures œuvres des adversaires des Knicks, « The World Most Famous Arena » (**) inspire enfin l’équipe locale. Les chants de « MVP, MVP, MVP » ne sont plus adressés à un Kobe Bryant ou un LeBron James en visite, mais bien au nouveau Messie des aficionados new-yorkais, Amaré Stoudemire. Le public hurle après un trois-points de Gallinari, une claquette smashée du rookie Fields, tout en n’hésitant pas à délivrer une standing ovation après un contre rageur de Ronny Turiaf. Le « Mastermind » derrière


07

dossier

ce renouveau, l’entraîneur Mike D’Antoni, est enfin loué par la presse new-yorkaise. Après deux saisons placées sous le signe de la méfiance, le créateur de l’attaque en sept secondes arrive enfin à se détendre en compagnie des scribes de Gotham.

La presse apaisée Ces derniers apprécient de pouvoir enfin travailler dans un environnement moins agressif où il était naguère interdit d’interviewer un joueur sans la présence d’un cadre de la direction. Tout le monde est dans un meilleur état d’esprit. Certains abonnés qui avaient déserté le Garden reviennent. « Il y a un buzz que je n’avais plus senti depuis des années », observe Lou Carioco, 67 ans, abonné depuis 1975, de retour après un exil de cinq ans. Les journalistes sont plus inspirés. « On se retrouve à reprendre plaisir à écrire de bonnes histoires », fait remarquer Frank Isola, journaliste au New York Daily News, assigné à la couverture des Knicks depuis 1995. « L’un de mes meilleurs articles de ces cinq dernières années, je l’ai écrit après la victoire des Knicks sur Toronto quand Raymond rentre ce tir à trois-points en fin de rencontre qui rebondit plusieurs fois sur le cercle. » Le coaching staff positive. « C’est la première fois depuis de nombreuses années que l’on débute un match en se disant que l’on va gagner », confesse en souriant Herb Williams, assistant coach depuis 2001 et intérimaire à deux reprises. Le 14 novembre dernier, à l’issue de la défaite à domicile contre Houston, 96-104, le cinquième revers consécutif, l’humeur était moins festive. Les Knicks possédaient alors un bilan de 3 victoires pour 8 défaites et un lourd sentiment de frustration émanait des vestiaires. Au travail depuis la mi-juillet, les joueurs ne comprenaient pas pourquoi le collectif mettait autant de temps à se mettre en place. Plus étonnant, la blessure au genou de Ronny Turiaf avait grippé le moteur offensif des Knicks. « Sans lui », nous précisait le GM Donnie Walsh, « nous ne sommes pas la même équipe. C’est la voix de Mike sur le terrain. » Les rumeurs concernant l’arrivée imminente de Carmelo Anthony n’aidaient pas à asseoir la sérénité d’un groupe encore relativement jeune. Habitué au doux parfum de la victoire à Phoenix, Stoudemire a laissé s’exprimer sa colère. « Nous faisons les mêmes erreurs soir après soir. Ce n’est pas possible de continuer ainsi. Il nous faut grandir. On ne peut pas avoir des types complaisants et à l’aise avec l’idée de perdre. Je ne supporte pas cela. Il faut avoir plus de cœur et montrer que l’on veut vraiment gagner. Moi je suis un gagnant. »

Il n’était pas exempt de tout reproche. STAT ne faisait pas honneur à son pseudo en forme d’acronyme (***), avec une timide production de 21,1 points et 7,9 rebonds. Certains ne se sont pas gênés pour le lui dire. « New York ne peut pas gagner si Amaré joue ainsi », a vociféré Charles Barkley. « Il doit tourner au moins à 25 points et 10 rebonds. C’est un minimum. » Ces critiques ont été relayées dans la presse. Et, aux abords du Garden, les fans

ton va cimenter le collectif des troupes de Mike D’Antoni. En déplacement, les Knicks remportent trois rencontres et concèdent une défaite sur le fil contre Denver (120-118). La machine était lancée, en dehors d’un accro contre Atlanta, la franchise de l’Empire State affichait mercredi matin un bilan de 13 victoires pour une défaite depuis le 17 novembre, et surfait sur une série de 8 victoires consécutives. L’équipe est excitante et pratique un basket total à haut risque qui est arrivé à séduire un public new-yorkais d’ordinaire adepte des formations défensives et dures au mal. « Je ne pensais pas qu’ils commenceraient aussi mal », avoue Isola. « Et je ne pensais qu’ils joueraient aussi bien par la suite. Leur record actuel est meilleur que je ne l’aurais imaginé. » Lors de cette série de 8 succès d’affilées, Amaré Stoudemire a tourné à 33,8 points et 10,8 rebonds de moyenne. Il a effacé des tablettes le record de l’ancien Knick Willie Naulls, datant de 1962, de 7 rencontres consécutives à plus de 30 points. Avec une production désormais fixée à 26,2 points et 9,1 rebonds et deux titres de joueur de la semaine, STAT s’est positionné largement en tête de la course pour le titre MVP. Le Stoudemire version new-yorkaise est un

Un flot de supporteurs « orange and blue » se déverse sur la 7e avenue n’en pensaient pas moins. Ils n’en avaient pas pour « leur » argent. Quand, après « la décision » cet été, les Knicks se sont retrouvés avec le seul Stoudemire et son contrat de 100 millions dollars sur cinq ans, cela n’a pas du tout, du tout plu à leurs supporteurs. Ces derniers voulaient LeBron James, Dwyane Wade, pas un intérieur de 28 ans aux genoux douteux.

Ça a failli mal tourner La presse new-yorkaise n’était pas plus enthousiaste. Servi sur un plateau en argent par Steve Nash pendant l’essentiel de sa carrière, Stoudemire allait-il pouvoir s’émanciper dans la Grosse Pomme ? La signature du meneur Raymond Felton, cinquième choix de la Draft 2005 et auteur d’une carrière anecdotique depuis son arrivée en NBA, n’a rien fait pour effacer ces doutes. Les premiers matches ont donné raison aux critiques pendant un temps. L’alchimie entre les deux hommes était inexistante. Stoudemire errait comme un zombie en périphérie de la raquette. Felton n’imprimait aucun tempo. Et certaines valeurs sûres des années passées comme Danilo Gallinari et Wilson Chandler fonctionnaient sur courant alternatif. L’émergence du rookie Landry Fields, au jeu policé et propre, était l’un des rares satisfactions. « Au début cela ne marchait pas vraiment », avoue Herb Williams. « Car nous avons beaucoup de nouveaux joueurs dans cette équipe (dix) et il leur fallait apprendre à se connaître, à savoir ce qu’ils aimaient faire dans telles ou telle situations. Heureusement, la liberté que procure notre attaque a accéléré ce processus d’intégration d’adaptation entre joueurs. » Le road trip à l’Ouest entamé après le revers contre Hous-

joueur à la panoplie offensive nettement plus étoffée que celui aperçu à Phoenix ces dernières années.

Felton est sous-estimé ! Rarement utilisé dans le jeu en isolation avec les Suns, se contentant surtout de scorer sur des pick-and-roll, avec New York Stoudemire a dévoilé un redoutable jeu en un-contre-un. « Amaré est un scoreur », souligne Raymond Felton. « Beaucoup d’équipes ne savaient pas qu’il pouvait scorer de plusieurs façons possibles. Il peut shooter, jouer face au panier, il a un bon dribble d’hésitation et peut donc attaquer le panier en dribblant car il est hyper rapide. » Au moment de juger le talent de son coéquipier, Ronny Turiaf fait dans l’originalité : « Quand tu le vois bouger, Stoudemire, on dirait un peu un ninja. » Alors qu’un sourire naît sur le visage de son interlocuteur, Turiaf enchaîne aussitôt. « Je ne rigole pas », dit-il sérieusement en bougeant latéralement sur la pointe des pieds dans le vestiaire des Knicks tel un… ninja. « Il a un incroyable touché de pieds, et une vivacité incroyable pour un type de sa taille. » Si Stoudemire s’est érigé en favori pour le titre de MVP, la contribution du meneur Raymond Felton dans la soudaine félicité des Knicks n’est pas en reste. Enfin libéré du joug de Larry Brown, son entraîneur à Charlotte, le meneur consacré champion NCAA avec North Carolina en 2005 a retrouvé son allant. « Raymond sait comment servir ses partenaires », souligne Herb Williams. « Il est superbe dans le jeu en pick-and-roll, redoutable en transition et il se régale en jouant sans avoir peur de se faire réprimander. Il peut enfin pousser la balle. Avec Amaré, ils prouvent qu’ils peuvent porter une équipe sur leurs épaules. Felton est un excellent meneur défensif qui n’a pas le respect qu’il mérite. Ces types rentrent de gros tirs donc ils enlèvent la pression sur les autres types et leur permettent de jouer libéré. Ces deux types rendent tout le monde confiant. » Liberté et confiance en soi, des principes oubliés ces dernières années aux Knicks et susceptibles de redonner un peu de lustre à la franchise newyorkaise. n

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

L’équipe, excitante, est arrivée à séduire un public new-yorkais adepte des formations défensives

(*) De « nose » (nez) et « bleed » (saigner). Manière humoristique de désigner les sièges les plus « en altitude » dans une arène sportive. (**) « La salle la plus célèbre du monde ». (***) STAT = « Standing Tall And Talented », c’est-à-dire « grand et talentueux ».


08

dossier

STOUDEMIRE POUR BASKETNEWS

« LES SUPPORTEURS N’ONT ENCORE RIEN VU ! » Difficile de jouer sans Steve Nash ? Steve Nash, c’est difficile de jouer sans lui. Super type, un malade du travail foncier. Il a 36 ans et il continue de botter le cul des jeunes gars comme ton Tony Parker et Chris Paul. C’est impressionnant, non ? Mais j’avais envie de savoir ce que je pouvais faire sans lui.

Marbury, l’enfant du pays, n’a pas été capable d’embrasser les responsabilités incombant au franchise player des Knicks. Misérable dans les vestiaires, il ne semblait prendre aucun plaisir sur le terrain. Amaré, lui, comprend ce que cela veut dire d’être la voix des vestiaires, de plaisanter avec les médias, de donner l’exemple, de conseiller les jeunes. Le joueur ayant pendant longtemps été le lieutenant de Steve Nash à Phoenix s’est transformé en général avec les Knicks. Il s’est confié pour BasketNews.

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

Très important pour vous d’être un leader sur le terrain ? J’ai toujours voulu en être un. Là, on essaye de redonner vie aux Knicks. C’est un superbe challenge. Je n’ai jamais eu l’opportunité de faire cela, car à Phoenix, les clés de l’attaque étaient détenues par Steve Nash. Tu vois, on reparle encore de lui !

Propos recueillis par Pascal GIBERNÉ, à New York

D

ifférence entre Phoenix et New York ? À Phoenix, nous étions toujours en course pour le titre chaque année. Cette saison, c’est un challenge différent avec pour but d’essayer de faire les playoffs et d’avoir un record positif. Je dois aussi apprendre à devenir un leader. On a l’une des équipes les plus jeunes de la NBA. Donc on fait des erreurs et il faut apprendre à se relever après avoir chuté. New York peut-il vraiment viser les playoffs ? On s’améliore tout le temps. Nous ne voulons pas mettre trop de pression sur nos têtes. II nous faut devenir meilleurs en défense mais on joue ensemble et si nous mettons tout en œuvre pour appliquer notre stratégie défensive, on aura une chance de s’affirmer à l’Est. On veut bien jouer en défense, aussi surprenant que cela puisse paraître. (Il rit) On s’est entrainé à mort à

« L’expérience est sans commune mesure »

défendre. Je suis sûr d’une chose, on va s’améliorer semaine après semaine. Dans ces premiers mois, nous avons montré que l’on était une équipe sérieuse et cela doit devenir une constance à NY. Le Garden, ambiance de folie ? C’est incroyable ! Ils nous ont fait une standing ovation et je n’avais jamais entendu le Garden aussi bruyant. Cet endroit peut devenir dingue. J’adorais venir ici avec Phoenix, mais une fois que l’on joue pour les Knicks et que l’on gagne, l’expérience est sans commune mesure. J’ai senti que j’étais dans ma maison dès le premier match. Le buzz, la foule est incroyable. Ce sont les meilleurs fans au monde. On a une énorme marge de progression donc les supporteurs n’ont encore rien vu.

Vous avez parlé de la jeunesse de l’équipe, alors quels sont les jeunes qui vous impressionnent ? Timofey Mozgov est jeune et là il ne joue pas, mais il a énormément de talent, c’est une éponge. Je veux lui apprendre le basket, je lui montre un mouvement et il arrive immédiatement à le reproduire. Vous jouer plus à l’aile maintenant ? Je n’ai plus à « banguer » dans la raquette, je peux aller sur l’aile et faire des dégâts en attaquant la raquette. Je montre enfin de nouvelles facettes de mon jeu. New York, pas trop dur ? J’ai été capable de connecter avec les Newyorkais. Et la communauté. Il y a énormément d’opportunités pour moi à NY, c’est un tel marché que l’on peut vraiment prendre une autre dimension ici. J’ai toujours voulu y aller.

En grandissant, vous vous compariez à quel joueur ? J‘essaye de créer de la polyvalence sur le terrain. J’ai commencé à jour à l’aile, mais quand j’ai commencé à jouer au basket sérieusement, on m’a dit de jouer au centre. En grandissant, j’adorais Shaq et Jordan et maintenant mon jeu est un peu une symbiose des deux. Shaq était marrant à regarder là où Michael était un « role model ». Vous n’avez pas joué contre beaucoup d’équipes avec un bilan positif, cela est-il un problème pour se juger ? En début de saison, on a joué Boston les yeux dans les yeux et Portland aussi, donc je ne me faisais pas de souci. Je savais que l’on pouvait faire quelque chose. Ces deux franchises ont été loin en playoffs, surtout Boston, et cela permet de se mesurer. Nous savons au fond de nous ce que l’on peut accomplir. Le fait de jouer pour D’Antoni doit faciliter votre travail… À Phoenix on avait beaucoup de succès. Donc l’alchimie était là. C’est génial de pouvoir venir jouer avec lui car je connais son style. On communique bien avec Mike, et cela va aider l’équipe dans le futur. C’est difficile de perdre à New York ? À chaque fois que l’on perd, je n’arrive pas à dormir. Je me demande ce que l’on aurait pu faire de mieux. Et je regarde à nouveau le match pour me préparer et savoir ce qui a cloché. La défaite me tourmente et l’équipe qui suit, sent ma fureur. n



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échos NBA

THABO SEFOLOSHA, LE STOPPEUR DU THUNDER

« CE N’EST PAS UN ABOUTISSEMENT » Défenseur n°1 de Scott Brooks, l’arrière contribue pleinement depuis deux saisons à la montée en puissance du Thunder. Comme sa franchise, il souhaite maintenant franchir un nouveau cap.

Suite au bon parcours du Thunder en 2010, y a-t-il une pression supplémentaire sur vos épaules cette saison ? Pas forcément. (Il réfléchit) Peut-être pour les superstars. Kevin (Durant), Jeff (Green) et Russell (Westbrook) ressentent peutêtre un petit peu plus la pression, mais l’atmosphère dans l’équipe est vraiment positive. Que cela soit au niveau du staff, des coaches ou même des supporters, il n’y a personne qui met la pression. On sait qu’ils sont derrière nous. Même si elle a été peu modifiée l’été dernier, on sent une réelle évolution au sein de cette équipe… (Il coupe) C’est normal, les joueurs de 21 ou 22 ans continuent à progresser. Un joueur comme

Russell, au poste de point guard, on sait qu’il va s’améliorer année après année et prendre de meilleures décisions sur le terrain. Cela se voit cette saison, il a encore passé un cap (ndlr : 24,0 points, 8,7 passes, 5,4 rebonds). Comment expliques-tu en revanche votre baisse d’efficacité défensive (98,0 points encaissés l’an dernier, 103,1 cette saison) ? C’est difficile de mettre le doigt dessus. Je pense que c’est peut-être un petit manque d’effort. On s’est relâché en se disant que nous étions bons l’an passé et que ça allait passer. Hélas, ça ne passe pas forcément. Je pense aussi qu’en attaque, nous ne sommes pas toujours très bien positionnés. Cela génère des tirs ratés, des balles perdues et des paniers faciles de l’autre coté.

Layne Murdoch/NBAE via Getty Images

P

ar rapport aux attentes de ton équipe, quel bilan fais-tu de ce début de saison ? Un bilan tout à fait correct. Je ne dirais pas que c’est exceptionnel, on voit encore pas mal de lacunes. Il y a beaucoup de choses à travailler mais le bilan est tout à fait positif parce que l’équipe va dans le bon sens.

« Les défenses commencent vraiment à connaître Kevin »

Oui, forcément. Un joueur qui termine meilleur scoreur de la ligue ne passe pas inaperçu. (Il sourit) Les défenses commencent vraiment à connaître son jeu et à regarder attentivement ce qu’il aime faire. C’est à lui de trouver la réponse. On connaît ses qualités et nous savons qu’il est aussi un gros bosseur. Ça fera la différence.

Les défenses ciblent-elles encore davantage Kevin Durant (42,3% aux tirs, 28,3% à trois points) cette saison ?

• Suspendu une rencontre pour avoir poussé un peu fort Blake Griffin, le meneur des Blazers n’a pas du tout apprécié que la ligue interrompe son incroyable série de 632 matches consécutifs. « Il n’y a eu aucune considération pour ce que j’ai accompli dans cette ligue. » Andre Miller accuse également la NBA de protéger la nouvelle génération. « Je ne sais pas si c’était l’année dernière ou cette année, mais Kevin Garnett a dit la même chose. Ces jeunes gars sont traités comme s’ils étaient déjà des joueurs accomplis ou des All-Stars. »

J.B.

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

MILLER EN COLÈRE

Tu es arrivé au Thunder il y a quasiment deux ans. Qu’est-ce que cette franchise a changé dans ta carrière ? Cela m’a un peu donné une deuxième chance en NBA. À Oklahoma, j’ai trouvé un endroit où je me sens bien et où je peux m’exprimer sur le terrain. C’est vrai que l’équipe n’était pas terrible quand je suis arrivé mais, petit à petit, nous avons commencé à gagner des matches et on sent vraiment tout un engouement de la part de la ville et des supporters. C’est agréable de faire partie de cette aventure.

Tu as été élu dans le deuxième cinq défensif la saison dernière. Considères-tu cette distinction comme un aboutissement ? Non, ce n’est pas un aboutissement. Je suis content d’être reconnu pour ce que je fais car je travaille dur, mais j’ai envie d’aller plus loin. Dans dix ans, je dirai peut-être que c’est la meilleure chose que j’ai faite au cours de ma carrière. Je n’espère pas, j’ai encore d’autres objectifs. Le premier est-il de scorer (6,4 points en moyenne) davantage? Ce n’est pas forcément une de mes priorités. Ma priorité, c’est de marquer mes shoots. (Il sourit) Cela va forcément générer des points, mais pour l’instant, l’équipe fonctionne bien de cette manière. Franchement, je ne me prends pas tellement la tête en me disant qu’il faut absolument que je marque plus. J’essaie simplement de faire le nécessaire pour faire gagner l’équipe. n Propos recueillis par Jérémy BARBIER, à Chicago


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échos NBA

BATUM

ZÉRO POINTÉ David Dow/NBAE via Getty Images

• Relégué sur le banc depuis le début du mois, Nicolas Batum a vécu certainement la plus mauvaise soirée de sa carrière contre les Suns la semaine dernière (0 point, 0/7 aux tirs, 0 passe, 1 rebond en 20 minutes). Comme le prouve le tableau ci-dessous, le Blazer n’est cependant pas le premier tricolore à connaître une nuit cauchemardesque aux tirs.

LA NBA RACHÈTE LES HORNETS

J.B.

DÉMÉNAGEMENT EN VUE ? ville. Au regard des premières affluences enregistrées ce mois-ci (11.903 personnes), fans et spécialistes spéculent déjà sur l’identité de la future terre d’accueil des frelons. Seattle et Kansas City sont les candidatures les plus sérieuses, San Jose, Anaheim ou Las Vegas possèdent aussi quelques atouts. Cependant, avant d’écouter les différents projets des acheteurs potentiels, la ligue martèle qu’elle privilégiera la piste d’un repreneur local.

Paul intransférable « Nous ne sommes pas pressés », assure David Stern. En réalité, la ligue n’a financièrement aucun intérêt à vendre les Hornets tant que les comptes de cette franchise endettée ne seront pas assainis. « Nous devons en rehausser la valeur », confirme Jac Sperling, le « tuteur » installé par la ligue pour superviser l’équipe au quotidien. « Vous pouvez essayer de

vendre maintenant, mais cela n’aboutirait probablement pas à un très bon résultat. » Pour amortir ses frais, voire dégager une plus-value, la NBA sait qu’elle doit d’abord assembler un produit d’appel susceptible d’attirer le chaland. Chris Paul peut donc remettre un transfert éventuel à plus tard, ses nouveaux patrons ne laisseront certainement pas s’échapper la – seule – poule aux œufs d’or avant le terme de son contrat. Selon ESPN, le GM Dell Demps aurait d’ailleurs carte blanche pour renforcer l’effectif avant la tradeline de février, quitte même à flirter avec la luxury tax si une très bonne affaire se présente. « Nous allons continuer de construire cette équipe pour le long terme », assure Demps. « Je n’ai pas du tout l’impression que les choses ont changé depuis que Monty (Williams) et moi avons commencé à travailler ici. » Pour le moment… n Jérémy BARBIER, à Chicago

Ned Dishman/NBAE via Getty Images

L

a semaine dernière, seuls 10.883 fans ont assisté à domicile au premier succès des Hornets sous l’ère de leurs nouveaux propriétaires. « Nous aimerions qu’il y ait plus de gens mais c’est quelque chose que nous ne pouvons pas contrôler », regrettait Chris Paul. Malgré le départ plutôt correct de son équipe, le All-Star observe son arène se vider un peu plus chaque semaine. Accueillie à bras ouverts après son intérim à Oklahoma City (16.968 spectateurs en moyenne en 2009), la franchise doit reconquérir ce public vite dispersé pour convaincre la NBA de ne pas considérer sérieusement son départ de Louisiane. Pour les nouveaux propriétaires, la porte de sortie existe réellement. Si la New Orleans Arena n’affiche pas une moyenne de 14.200 fans entre la période du 1er décembre et du 17 janvier (13 matches à domicile), ils auront en effet la possibilité de rompre sans frais le bail qui lie l’équipe à la

Sam Forencich/NBAE via Getty Images

Pour la première fois de son histoire, la NBA s’est emparée – temporairement – du contrôle total de l’une de ses franchises. Les Hornets sont saufs, mais rien ne dit que leur avenir s’écrira à New Orleans.

FRENCHIES : LEURS NUITS DE CAUCHEMARS Joueur Tony Parker Nicolas Batum Ronny Turiaf Mickael Piétrus Johan Pétro Boris Diaw Joakim Noah Ian Mahinmi Rodrigue Beaubois Alexis Ajinça

Date 29/10/02 10/12/10 14/03/08 17/12/04 02/02/08 22/01/10 11/03/08 16/01/10 01/04/10 07/01/09

Min 21 20 33 22 14 35 20 14 11 8

Pts 2 0 1 2 0 0 0 1 2 2

Tirs 0/10 0/7 0/7 0/6 0/6 0/5 0/4 0/3 0/3 0/2


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échos EUROPE

EUROCUP

EN BREF

MACVAN N’A QU’UNE PAROLE Bien que très courtisé par Vitoria et le Maccabi Tel-Aviv, Milan Macvan a assuré qu’il terminerait la saison à Vrsac, qui rend visite mardi à l’ASVEL pour la dernière journée de la saison régulière de l’Eurocup.

Rodolfo Molina/EB via Getty Images

L

a presse israélienne a annoncé la semaine dernière que Milan Macvan (2,05 m, 21 ans) était tout proche de signer au Maccabi Tel-Aviv afin d’y remplacer Richard Hendrix. Vitoria, toujours fragile à l’intérieur depuis le départ de Tiago Splitter, était également sur les rangs. Les deux clubs étaient ainsi prêts à débourser 600.000 dollars (450.000 euros) pour activer la clause de sortie du jeune Serbe. Mais l’intéressé a mis lui-même fin aux rumeurs en affirmant le week-end dernier qu’il terminerait la saison à Vrsac. « C’est vrai que le Maccabi s’intéresse à moi, comme beaucoup d’autres clubs », a-t-il reconnu. « Je déciderai quoi faire à la fin de la saison. J’en discuterai avec ma famille et mon club et j’espère que je prendrai la meilleure décision pour la suite de ma carrière. » Jusqu’ici, il a réalisé un sans-faute. La montagne de titre remportée avec la Serbie dans les catégories de jeunes, ainsi qu’une impressionnante performance au Hoop Summit en 2009, en ont rapidement fait une star. Pour autant, il n’a pas cédé aux sirènes des clubs étrangers ces deux derniers étés. « Tout le monde a cru que j’avais fait une erreur de rester à Vrsac cet été, mais je pense que j’ai fait le bon choix », a-t-il expliqué. « Cela aurait été une erreur de vouloir jouer à un niveau supérieur. Parce que dans les grands clubs, les jeunes sont sur le banc. J’ai préféré rester dans le club qui m’a formé en tant que joueur et aussi en tant qu’homme. » Sage décision. Macvan a en effet effectué un extraordinaire début de saison, tournant

Courtisé depuis la fin du championnat du Monde par la fédération grecque, David Blatt n’a toujours pas tiré un trait sur son poste d’entraîneur de l’équipe nationale russe, qu’il pourrait encore diriger l’été prochain à l’Euro en Lituanie. La Grèce aurait depuis pris contact avec Svetislav Pesic, qui a repris en main avec succès Valence il y a quelques semaines. Le Serbe a été champion d’Europe avec l’Allemagne en 1993, puis avec la Yougoslavie en 2001, avant de mener cette dernière au titre mondial l’année suivante. La Slovénie pourrait pour sa part se séparer du coach Memi Becirovic, et serait en contact avec le Serbe Bozidar Maljkovic et le Croate Neven Spahija.

« Partir cet été aurait été une erreur »

Laurent SALLARD

VLADE JOVANOVIC

SALE WEEK-END POUR LE COACH DU PARTIZAN

L

a pression est forte depuis le début de saison sur les épaules de Vlade Jovanovic. À 37 ans, il a succédé à l’intersaison sur le banc du Partizan Belgrade à Dusko Vujosevic, dont il était l’assistant depuis 2005. Or le début de saison est difficile pour le club serbe, qui ne pointe qu’à la neuvième place en Ligue Adriatique (5 victoires, 6 défaites) et n’était pas encore qualifié pour le Top 16 de l’Euroleague avant la réception hier mercredi de Gdynia. La présence à Belgrade depuis une dizaine de jours de Vujosevic, laissé libre par le CSKA Moscou, n’est pas rassurante pour le jeune coach, bien que son mentor ait assuré ne pas vouloir reprendre de club cette saison.

Blessé et menacé Ugras Ozyurt/EB via Getty Images

Milan Macvan

à 19,5 points et 7,1 rebonds en Ligue Adriatique, mais aussi à 15,8 points et 7,8 rebonds en Eurocup, deux compétitions dont il pourrait s’adjuger le titre de MVP. L’élimination en septembre du tour préliminaire de l’Euroleague – qu’il souhaitait plus que tout disputer avec Vrsac – ne l’a pas fait changer d’avis, pas plus que la série de cinq défaites consécutives que traversait son club avant de recevoir le Besiktas Istanbul mardi en Eurocup. Remporter cette compétition au printemps prochain lui ouvrirait cette fois les portes de l’Euroleague, et pourrait l’inciter – qui sait ? – à rester encore un an en Serbie. n

Seffi Magriso/EB via Getty Images

Quel COACH pour LA SLOVÉNIE ET LA GRÈCE ?

IVERSON BLESSÉ Allen Iverson n’a pas joué le week-end dernier dans la victoire 96-75 de Besiktas sur Antalya. Touché au genou, il était très incertain pour le déplacement mardi – en dehors de nos délais de bouclage – à Vrsac en Eurocup. L.S.

Après une deuxième défaite consécutive concédée en Euroleague la semaine dernière à Tel-Aviv, le Partizan s’est incliné ce week-end à Zadar. De plus le bus qui ramenait l’équipe à l’aéroport a essuyé des jets de pierre de la part des supporters adverses. Une vitre a volé en éclat et l’infortuné Jovanovic a été blessé au visage, mais sans gravité. Le jeune technicien n’était toutefois pas au bout de ses peines, puisque les rumeurs de sa destitution ont couru le lendemain dans la presse serbe. Ont ainsi été annoncés comme probables successeurs Vlada Vukoicic – actuel coach du Mega Vizura Belgrade, dont le GM est Dejan Milojevic, ancien joueur du Partizan – Sasha Djordjevic et bien sûr Dusko Vujosevic. Predrag Danilovic, président du Partizan, a finalement renouvelé son soutien au jeune technicien en place. « Comme tous les jeunes gens, il fait des erreurs et apprend de celles-ci », a expliqué la légende du basket serbe. « Je crois en Vlade Jovanovic. Et avec le soutien de tous, il peut devenir un grand coach. » n Laurent SALLARD


13 CHOLET ET LES AUTRES

ÇA SE PRÉCISE

Par Fabien FRICONNET

GROUPE A

Le Khimki cocu ?

Olympiakos était (est) dans une position idéale avec les point-averages définitifs sur le Real et l’Unicaja. Madrid a une belle tête de deuxième de poule avec son avantage validé contre Malaga et Rome.

GROUPE C

Après huit journées, les données étaient très simples pour Cholet. À la suite de sa défaite à Vilnius (80-92) qui assurait le point-average définitif aux Lituaniens (+8), les champions de France devaient battre Valencia et Florent Piétrus sont mal partis pour se qualifer.

GROUPE B

GROUPE D

Le groupe le plus indécis au bout de huit journées puisqu’il était alors le seul à n’avoir promu aucune équipe au Top 16, ni exclu aucune ; ceci mathématiquement parlant car la saison européenne de Bamberg ne tenait plus qu’à un fil, et encore un fil bien usé parce que les champions d’Allemagne devaient battre le Real hier, puis s’imposer chez l’autre Espagnol, Malaga, et prier pour une concordance de résultats bien improbables. En cas de défaite contre Olympiakos lundi dernier, résultat couplé à un succès de Rome sur Malaga, le sort de Charleroi est également scellé. Pour la première place, malgré sa défaite de la semaine dernière à Malaga,

En battant Valencia lors de la 8e journée, le CSKA Moscou a préservé ses chances pour une semaine, et fait mal aux Espagnols. Mais les Moscovites devaient gagner d’au moins 11 points hier soir à Ljubljana pour continuer à espérer, l’espoir étant trouble car il faudrait également remonter 14 points contre Efes, brûler un cierge pour une concordance de résultats, et sortir la calculette. Pour le Panathinaikos – qui possède le point-average sur Ljubljana – et Ljubljana tout va bien, et la qualification était déjà en poche. En vérité, tout se joue entre Milan, Efes et Valencia. Les Italiens, justement, reçoivent les Espagnols ce soir pour boucler l’affaire, d’autant qu’ils ont gagné de 11 points à l’extérieur à l’aller. n

Olympiakos en position idéale

De Colo et Piétrus à la trappe ce soir ?

Top 16 toujours en vue pour Cholet et DeMarcus Nelson, mais Vilnius n’a pas dit son dernier mot.

Roberto Serra/EB via Getty Images

Raul Lopez, à terre, le Khimki n’est pas en ballotage favorable face au Vitoria de Marcelinho Huertas.

Scariolo étaient au défi hier mercredi à Tel-Aviv pour rester en vie et se donner une chance de provoquer un (ou des) tête-àtête au classement, si possible contre le Partizan, seule équipe contre laquelle les Russes possèdent l’avantage mathématique. En vérité, dans cette course à quatre

Mikhail Serbin/EB via Getty Images

Cholet : dans la poche ce soir ?

Rafa Rivas/EB via Getty Images

Cela va être très dur, pour les Moscovites, d’éviter la cinquième place de la poule. Battus la semaine dernière à Vitoria (81-89), abandonnant au passage le pointaverage particulier, les hommes de Sergio

(Zalgiris, Partizan, Vitoria et Khimki), le mieux placé pour passer tranquillement est le Zalgiris qui possédait, avant le neuvième round, non seulement une victoire d’avance mais aussi le point-average définitif sur le Partizan et un viatique sur le Khimki (+8) avant le retour la semaine prochaine. Finalement, Vitoria n’était pas si mal non plus avec le point-average verrouillé contre le Khimki, l’équipe qui était à sa hauteur au bout de huit journées, et des différentiels très rattrapables sur le Zalgiris (-4) et le Partizan (-3). Pas mal pour une équipe, championne d’Espagne rappelons-le, qui a enchaîné cinq défaites de rang ! Quant au Maccabi, il était, avant la 9e journée, le seul (et aisé) qualifié à 100%.

Robertas Dackus/EB via Getty Images

Évidemment, les matches joués le mercredi ne nous arrangent pas, vis-à-vis des délais de bouclage. Mais la 10e et dernière journée de l’Euroleague, la semaine prochaine, devait réserver quelque suspens. Peut-être même pour Cholet si Lietuvos rytas bat le Barça ce soir. En revanche, si les champions de France ont battu le Cibona hier et que le champion d’Europe fait régner sa loi en Lituanie, alors c’est plié, Cholet fera le Top 16.

L’Olympiakos de Vassilis Spanoulis bien parti pour retrouver le Top 16.

un Cibona à l’agonie hier soir et espérer une défaite du Lr demain contre Barcelone. Si Vilnius bat Barcelone ce soir, les choses se compliquent. Les hommes de Kunter devront alors gagner chez le Fenerbahçe, car on imagine mal Vilnius craquer le dernier jour, à la maison, contre Zagreb. On tremble donc… Pour le reste, le suspens réside dans l’ordre d’arrivée des trois gros. Sienne part avec l’avantage (7-1, contre 6-2 à Barcelone et Fener) et affronte ses deux poursuivants, avec un écart à remonter contre les Turcs (-13) et à préserver contre les Catalans (+9). À noter qu’Istanbul a acquis le point-average sur Barcelone (+2).

L’an dernier

En 2009-10, les éliminés du premier tour avaient pour nom Fenerbahçe, ASVEL, Lietuvos rytas, Orléans, Rome, Ljubljana, Milan et Oldenbourg. Vilnius et Rome, qui avaient pourtant des bilans corrects (4v, 6d), s’étaient vu refuser l’entrée pour des questions de point-average particulier. Il en était allé de même pour l’ASVEL et le Fener (3v, 7d) dans une poule A où le Zalgiris et le Cibona avaient également calé sept fois sur dix. Barcelone avait terminé cette phase invaincu (10-0), ce que personne ne fera cette année. Ljubljana et Oldenbourg (1-9) étaient les cancres mais devraient êtres battus cette saison par le Cibona, bien parti pour un infamant 0-10.


14

PORTRAIT

BLEUES. EURO 2011

ELLES VEULENT L’ESPAGNE ! Championnes d’Europe en 2009, les Bleues héritent de la Lettonie, la Croatie et la Grèce au premier tour. L’objectif : avaler ces obstacles, retrouver l’Espagne au deuxième tour, et se qualifier pour les Jeux de Londres. Par Thomas FÉLIX

I Groupe A Turquie Russie Slovaquie Lituanie

Groupe B République Tchèque Biélorussie Grande-Bretagne Israël

Groupe C Pologne Espagne Monténégro DERNIER QUALIFIÉ*

(*) Tournoi qualificatif : Bulgarie, Finlande, Pays-Bas, Hongrie, Ukraine, Serbie, Belgique, Allemagne, Italie, Roumanie.

Groupe D France Grèce Croatie Lettonie

Rendez-vous

Premier tour : du 18 au 20 juin Vendredi 18 juin : France-Croatie Samedi 19 juin : France-Lettonie Dimanche 20 juin : France–Grèce Second tour : du 22 au 27 juin Quarts de finale : 29 et 30 juin Demi-finales : 1er juillet Finale : 3 juillet

Encore l’Espagne ? « Là, Il faudra être dans les cinq premiers », martèle Pierre Vincent. « Donc, on doit pouvoir battre tout le monde et le tirage du groupe nous donne trois équipes de niveau

Les Bleues (ici, Sandrine Gruda) remettent leur titre en jeu en juin prochain, en Pologne.

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

Les poules

l fait déjà bien sombre dans le Berry dimanche soir dernier. Pierre Vincent, coach des Tangos et des Bleues, prend place dans le bus pour une grande transhumance avec ses filles, puisque Bourges devait défier hier soir, mercredi, le club russe d’Orenbourg en Euroleague. Un départ anticipé mais il faut ce qu’il faut pour rejoindre cette petite ville posée à la lisière du Kazakhstan, non loin de Samara, autant dire pas la porte à côté. Bref, Pierre Vincent, vissé sur son siège quelques heures, a du temps pour évoquer l’avenir de l’équipe de France et la composition des groupes de l’Euro 2011 révélée la veille. « Nous n’avions pas d’attente particulière par rapport au tirage au sort de ce premier tour, pas d’attente mais un objectif, aller au Jeux », annonce d’entrée le coach champion d’Europe en titre. Car c’est principalement ce qui va changer l’été prochain pour nos jolies Bleues, l’objectif cette fois-ci ne sera pas de faire du mieux possible, comme lors des deux dernières compétitions (Euro 2009 avec brio et Mondial 2010 en demi-teinte), mais bien de glaner une place pour le fameux tournoi pré-olympique afin d’envisager les Jeux de Londres. Donc, de rentrer dans les cinq premières places de cet Euro polonais, voire de remporter à nouveau le titre, seul sésame direct pour la O2 Arena qui devrait accueillir les compétitions de basket. De quoi avoir un peu de frustration d’avoir remporté le titre l’année dernière ? « Je le dis avec humour », plaisante le coach. « Mais on a été champion trop tôt. Personne ne nous l’enlèvera, mais un titre accompagné de l’assurance des Jeux c’est quand même quelque chose.»

moyen. Grèce, Lettonie et Croatie, c’est costaud, mais ce n’est pas du top niveau européen donc on doit pouvoir aller au deuxième tour sans véritable soucis. » Un deuxième tour envisagé avec raison mais qui fait surtout saliver le coach des Bleues. Si la France sort du premier tour, elle va croiser avec le groupe de l’Espagne et peut donc retrouver son bourreau du Mondial tchèque. « C’est un plaisir pour moi que d’envisager retrouver l’Espagne », sourit-il. « Car on a emmagasiné beaucoup d’envie, de frustrations sur notre défaite au Mondial. Ce ne sera pas un match important, car ce sera sur la deuxième phase donc pas un match de classement, mais quand même. » Côté préparation, avec un Euro commençant le 18 juin, elle va se réduire à la

portion congrue. « C’était pareil en 2009 et on a gagné », rappelle Pierre Vincent. « Deux semaines c’est court, mais je me suis fait chambrer par le DTN (Jean-Pierre De Vincenzi, ndlr) qui me disait que comme je n’avais besoin que de deux semaines pour gagner un titre, je devais être content. Boutade à part, on ne pourra pas faire ça tout le temps mais je trouve ça mieux un Euro à la suite du championnat, les filles sont dans une dynamique, sont en forme, on peut voir la tactique et le repos plutôt que de les remettre dans le physique. » Le programme de 2009 va donc se remettre en place. Dès la fin de la Coupe de France, les filles auront quelques jours de repos puis démarreront la prépa par de l’entretien et enchaîneront rapidement avec deux séries de trois matches amicaux avant de rejoindre la Pologne. Et cette année, Pierre Vincent espère avoir tout son monde. Sans pour autant prendre son téléphone pour savoir si unetelle ou unetelle à envie de venir, il veut réunir le meilleur du parquet à la française. « C’est un devoir pour moi l’équipe de France », établit-il clairement. « Je ne cherche pas à savoir qui veut venir ou pas, je prends les meilleures et si elles ne viennent pas c’est qu’elles n’ont pas voulu venir. Bien sûr, il y a les blessures et là j’espère que l’on n’aura pas la malchance de l’année dernière. » Pas de malchance, car au-delà de défendre son titre, la France va jouer gros en Pologne. À l’instar de la génération Parker chez les garçons, Londres serait l’avènement d’une génération forte, et sûrement leur dernière chance de disputer les Jeux. n


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16

CHIFFRES

PRO A 10e journée Vendredi 10 décembre

*Le Mans bat ASVEL

74-57

Samedi 11 décembre

*Roanne bat Poitiers *Chalon bat Gravelines-Dk Nancy bat *Strasbourg Limoges bat *Paris Levallois *Le Havre bat Orléans *Pau-Lacq-Orthez bat Vichy

88-76 80-70 73-64 78-75 79-77 76-62

Dimanche 12 décembre

Cholet bat *Hyères-Toulon

79-67

Prochaine journée 11e journée Vendredi 17 décembre

ASVEL – Pau 20h30 direct sur Sport+ Vichy – Le Mans Poitiers – Le Havre Samedi 18 décembre

Gravelines-Dk – Roanne 20h30 direct sur Sport+ Cholet – Strasbourg Orléans – Chalon Nancy – Paris Levallois Limoges – Hyères-Toulon

Boxes-scores 10/12 *Le Mans bat ASVEL Le Mans Min Tirs 3pts LF A.Acker* 26 7-15 1-3 1-1 J.Batista* 27 5-7 - 3-3 M.Kakiouzis 16 4-8 1-3 A.Diot* 31 3-10 2-7 B.Dewar 16 2-4 2-4 1-2 M.Pellin 26 2-6 2-3 C.Lombahe-Kahudi* 18 3-7 0-2 T.Rupert 12 2-4 - 1-2 A.Koffi* 26 1-7 - 2-2 H.Kahudi 2 Total - 29-68 8-22 8-10 ASVEL Min Tirs 3pts LF M.Gelabale* 39 10-16 0-1 2-2 C.Hammonds* 37 7-12 2-6 K.Tillie* 34 4-12 - 1-2 A.Zizic 29 2-5 0-1 2-2 L.Westermann* 22 1-5 0-3 B.Fofana* 14 1-4 P.Lacombe 20 0-1 0-1 N.Bogavac 3 E.Jackson 2 0-1 0-1 Total - 25-56 2-13 5-6

74-57 Rb Pd In Co BP Pts 4 3 3 - - 16 5 1 - - - 13 2 1 2 - 1 9 2 5 2 1 - 8 - 1 - - 1 7 1 3 4 - 3 6 4 1 1 - - 6 - - 1 - - 5 9 1 1 1 1 4 - - - - - 27 16 14 2 6 74 Rb Pd In Co BP Pts 7 2 - 1 - 22 4 3 1 1 7 16 9 3 1 - 3 9 4 3 - - 1 6 3 2 - - 2 2 4 1 - - 1 2 3 2 1 1 4 - - - - - 1 - 1 - 2 35 16 4 3 20 57

11/12 *Chalon bat Gravelines-Dk 80-70 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.Schilb* 35 7-9 2-3 2-2 5 8 1 - 6 18 M.Haynes* 31 6-10 2-6 2-3 1 5 - - 4 16 A.Aminu 28 5-9 - 2-2 8 2 2 1 - 12 S.Tchicamboud* 23 3-5 2-3 2-2 5 4 1 - 3 10 I.Evtimov* 26 3-6 3-5 - 2 2 - - 3 9 B.Smith 20 2-7 1-5 2-3 6 2 2 - - 7 J.Lauvergne 14 2-5 0-1 - 4 3 1 - 1 4 M.Jean Batiste Adolphe* 12 2-3 - 1 - 1 - 2 4 N.Lang 11 0-2 0-1 - 1 - - - 1 Total - 30-56 10-24 10-12 33 26 8 1 20 80 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.Woodside* 35 7-12 1-4 8-9 3 3 5 - 4 23 C.Akpomedah* 36 5-12 3-9 2-2 4 - - 1 3 15 J.Johnson 24 5-11 1-3 - 1 1 3 - - 11 Y.Bokolo* 35 4-13 1-6 1-4 3 6 2 - 4 10 R.Jomby* 12 1-4 0-1 4-4 2 1 2 - - 6 D.Issa* 21 1-2 - 7 - 1 - 1 2 F.Zerbo 13 1-1 - 3 - 1 - 1 2 J.Greer 24 0-8 0-3 1-2 8 1 3 - 2 1 Total - 24-63 6-26 16-21 31 12 17 1 15 70

11/12 *Le Havre bat Orléans 79-77 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.Jones* 31 9-12 - 4-4 7 1 - 2 1 22 B.King* 39 5-11 1-4 6-7 5 8 - - 8 17 W.Wilkinson* 27 5-12 2-5 4-4 9 3 - - - 16 J.Cox* 37 3-8 0-4 - 7 7 - - 1 6 N.Pope 26 3-8 0-2 - 5 - - - - 6 O.Camara 9 3-4 0-1 - - - - - 1 6 B.McKnight* 17 1-2 - 2-2 - - - - 1 4 M.Zianveni 13 1-1 - 3 3 1 - 2 2 G.Pitard 1 - - - - - - Total - 30-58 3-16 16-17 36 22 1 2 14 79 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts T.Bell 23 5-9 3-6 5-8 4 - - - - 18 A.Curti* 35 4-7 2-5 - 1 4 5 - 2 10 Z.Moss* 24 5-8 - 2 - - - - 10 A.Sy 20 3-5 1-1 2-2 3 2 - - 1 9 M.Ndoye* 20 3-7 2-4 - 2 1 1 - - 8 J.Reynolds* 23 2-5 1-2 1-2 2 4 - - 1 6 J.Smith 21 3-5 0-1 - 1 - - - - 6 A.Moerman* 19 3-6 0-1 - 2 1 1 - - 6 L.Vaty 15 2-6 - 1 1 - - - 4 Total - 30-58 9-20 8-12 18 13 7 - 4 77 11/12 Limoges bat *Paris Levallois Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Sommerville* 40 10-19 4-9 1-1 14 2 L.Hamilton* 26 4-10 - 3-3 5 1 J.Ball* 32 4-12 2-4 - 3 8 A.Albicy* 30 2-9 2-6 3-6 - 4 G.Yango 12 3-6 - 1-2 2 M.Morandais* 34 2-10 1-2 - 7 2 W.Aka 14 2-5 1-1 - 2 1 N.Wyatte 12 1-3 1-1 - 1 1 Total - 28-74 11-23 8-12 34 19 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Massie* 29 8-9 - 2-6 6 1 R.Guinn* 24 5-7 3-4 2-4 4 2 R.Desroses* 28 5-10 2-6 - 3 1 T.Adams* 34 4-10 1-5 2-2 - 4 Z.Wright* 33 4-6 - 2-3 7 11 R.Biggs 17 2-7 0-4 - 2 1 A.Salmon 14 1-3 1-2 1-4 5 F.Weis 13 2-3 - 0-1 7 1 X.D’Almeida 8 - 1 1 Total - 31-55 7-21 9-20 35 22

In 2 3 1 6 In 1 2 3

78-75 Co BP Pts - 1 25 - - 11 - 1 10 - 1 9 - - 7 - 1 5 - - 5 - 1 3 - 5 75 Co BP Pts 1 2 18 1 - 15 1 2 12 - 2 11 2 4 10 - - 4 - - 4 1 - 4 - 1 6 11 78

11/12 *Pau-Lacq-Orthez bat Vichy 76-62 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts S.Rimac 25 7-10 2-4 2-2 3 - 2 - - 18 M.Bauer 14 5-8 2-4 - 2 1 1 - 3 12 A.Mendy* 28 4-8 1-4 2-4 5 - - 1 6 11 D.Bennett* 23 5-9 1-3 - 4 3 1 - 3 11 T.Bryant* 27 4-7 - 8 3 2 - 1 8 M.Maravic* 25 2-4 1-1 2-2 1 3 - - 2 7 G.Joseph 14 1-2 - 2-2 4 - - - 2 4 J.Morency 4 1-1 1-1 - - - - - 1 3 L.Sciarra* 26 0-1 0-1 2-2 4 8 1 - 1 2 F.Moncade 14 0-2 0-1 - 2 2 - - - Total - 29-52 8-19 10-12 33 20 7 1 19 76 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Nichols* 37 8-14 3-6 2-2 2 - 1 - 3 21 R.Lewin* 25 6-9 - 1-4 7 - 1 2 - 13 J.Shuler* 33 4-8 1-5 - 1 2 1 - 2 9 J.Aka 18 1-2 - 4-6 4 1 2 - - 6 T.Larrouquis* 23 1-7 1-2 2-4 - 3 1 - 2 5 S.McFadgon 17 2-5 0-2 - 1 - - - 4 4 A.Eito 17 1-5 1-4 - 1 - 1 - - 3 K.Reid* 30 0-4 0-1 1-1 1 7 3 - 3 1 Total - 23-54 6-20 10-17 17 13 10 2 14 62 11/12 *Roanne bat Poitiers Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Gordon* 25 5-7 4-6 2-3 3 3 P.Amagou* 25 2-5 0-1 9-12 3 5 K.Rivers* 29 3-9 2-6 3-3 6 4 D.Page 31 3-4 1-2 3-3 2 3 U.Nsonwu-Amadi* 29 4-6 - 2-2 10 2 J.Mipoka 11 3-6 2-2 - 1 15 3-5 0-1 1-4 - 4 S.Diabate A.Tanghe* 9 3-5 1-3 - 3 A.Dunn 11 2-6 - 3 1 P.Braud 15 1-4 0-1 - 2 Total - 29-57 10-22 20-27 33 22 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Wright* 36 7-13 4-6 - 5 R.Conley* 34 5-12 1-1 5-9 5 5 P.Guillard* 28 7-13 0-3 - 5 K.Younger 21 4-9 1-2 2-2 2 1 P.Badiane* 28 4-8 - 8 4 C.Ona Embo 14 2-7 1-3 - 4 C.Gomez* 26 2-6 0-3 - - 5 E.Fournier 11 0-1 - 2 Y.Devehat 2 - - Total - 31-69 7-18 7-11 31 15

In 1 1 3 1 1 1 1 9 In 1 1 1 1 4

88-76 Co BP Pts - 2 16 - 1 13 1 - 11 1 1 10 - 3 10 - 1 8 - 1 7 - 2 7 - 2 4 - 1 2 2 14 88 Co BP Pts - - 18 - 7 16 - 1 14 2 2 11 3 2 8 - 3 5 - - 4 - - - - 5 15 76

PRO A : CLASSEMENT 1 3 6 7 9 15 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Roanne Cholet Nancy Chalon Gravelines-Dk Le Havre Pau-Lacq-Orthez Hyères-Toulon Strasbourg Limoges Le Mans Paris Levallois Orléans ASVEL Poitiers Vichy

10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10

8-2 8-2 7-3 7-3 7-3 6-4 5-5 5-5 4-6 4-6 4-6 4-6 4-6 4-6 2-8 1-9

4-1 4-1 4-1 4-2 5-0 3-2 3-2 3-3 2-3 3-2 1-4 2-4 2-3 3-1 2-2 1-3

4-1 4-1 3-2 3-1 2-3 3-2 2-3 2-2 2-3 1-4 3-2 2-2 2-3 1-5 0-6 0-6

84,8 77,6 76,9 77,6 78,1 77,1 73,3 78,5 73,2 70,6 72,3 71,6 73,2 67,4 68,9 62,8

74,3 69,3 74,4 72,8 66,9 73,3 78,7 79,2 74,8 73,8 68,6 80,4 72,7 73,3 76,8 74,6

+10,5 +8,3 +2,5 +4,8 +11,2 +3,8 -5,4 -0,7 -1,6 -3,2 +3,7 -8,8 +0,5 -5,9 -7,9 -11,8

6 v. 4 v. 4 v. 1 v. 1 d. 2 v. 2 v. 2 d. 1 d. 1 v. 2 v. 5 d. 3 d. 2 d. 4 d. 8 d.

5-0 4-1 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 0-5 2-3 2-3 1-4 0-5

11/12 Nancy bat *Strasbourg 73-64 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts R.Greer* 37 6-17 1-5 0-2 6 3 1 - 4 13 S.Essart 23 3-7 2-6 3-4 6 3 1 - 2 11 N.Lewis 9 3-8 1-3 1-2 1 - 1 - - 8 J.McCord 27 3-9 - 1-2 6 1 1 - 1 7 A.M’Baye* 23 2-6 1-2 2-2 2 - 1 - 3 7 S.Giffa* 26 2-9 2-6 - 4 4 2 2 1 6 P.Pasco* 18 3-3 - 0-2 3 1 2 - 2 6 A.Jeanneau* 17 2-3 0-1 - - 2 2 - 2 4 A.Digbeu 15 0-1 0-1 2-2 2 2 - - 3 2 J.Hawkins 5 0-2 - - - 1 - - Total - 24-65 7-24 9-16 30 16 12 2 18 64 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts W.Deane 33 7-12 1-2 2-4 3 2 2 - 1 17 T.Darden* 40 5-10 2-5 4-4 6 2 3 - 1 16 A.Akingbala* 30 5-7 - 1-2 8 1 - - 3 11 S.Brun 17 2-6 1-4 3-4 4 - 2 1 1 8 M.Badiane 11 3-6 - 2-4 3 - 1 1 1 8 J.Linehan* 33 2-7 0-3 1-1 6 3 2 - 7 5 V.Samnick* 23 1-3 0-1 2-2 4 - - - 3 4 K.Grant* 7 1-2 - - 1 2 - 3 2 S.N’Joya 6 1-2 - - 1 1 - 1 2 Total - 27-55 4-15 15-21 34 10 13 2 21 73 12/12 Hyères-Toulon D.Krupalija* V.Masingue* P.Morlende K.Houston* A.Dobbins* C.Boungou S.Fein* T.Ford L.Legname Total Cholet A.Robinson* S.Mejia* L.Vebobe V.Avdalovic D.Nelson* C.Marquis* C.Leonard* R.Falker M.Diarra Total

Cholet bat *Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 4-14 3-11 5-8 10 4 29 7-11 - 1-1 9 1 21 5-9 1-3 - 4 2 34 4-15 1-5 - 1 5 31 2-5 1-3 1-3 4 16 2-4 0-1 1-2 5 21 1-5 1-3 - 1 2 8 1-1 - 2 2 - 0-2 - - 26-64 7-26 8-16 36 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 9-15 0-2 0-3 11 1 31 7-16 1-4 - 3 3 18 6-8 - 1-2 12 31 2-10 2-6 5-5 2 5 33 2-7 1-2 4-6 6 5 16 2-5 - 3-4 2 13 2-3 - 0-1 5 1 11 1-1 - 1 12 0-2 0-2 - 1 1 - 31-67 4-16 13-21 43 16

79-67 In Co BP Pts 1 - 4 16 - - 2 15 3 - 2 11 1 - 3 9 1 - - 6 - - - 5 1 - 2 3 - - 1 2 - - - 7 - 14 67 In Co BP Pts 3 - 1 18 1 - 3 15 - - - 13 1 - 1 11 1 - 3 9 - - - 7 3 - 3 4 - - 1 2 1 - 1 10 - 13 79

PRO B 12e journée Vendredi 10 décembre

*Fos bat Nanterre Aix-Maurienne bat *Le Portel *Antibes bat Nantes *Châlons-Reims bat Boulogne

73-68 81-69 77-71 74-62

Samedi 11 décembre

Évreux bat *Saint-Vallier *Dijon bat Clermont *Boulazac bat Bourg *Rouen bat Quimper Lille bat *Charleville

97-89 76-60 82-74 98-65 71-60

Prochaines journées 13e journée

Nantes – Châlons-Reims Bourg – Saint-Vallier Boulogne – Charleville Quimper – Antibes

Nantes O.Bardet K.Barber* A.Cel T.Downey* A.Charles* J.James* N.Gayon* S.Dondon F.Sahraoui Total

14e journée Vendredi 17 décembre

Châlons-Reims – Quimper Le Portel – Boulogne Antibes – Clermont Évreux – Bourg Fos – Lille Samedi 18 décembre

Boulazac – Aix-Maurienne Saint-Vallier – Nanterre Charleville – Nantes Dijon – Rouen

Boxes-scores 10/12 Aix-Maurienne bat *Le Portel 81-69 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.Davis* 29 8-12 0-3 3-4 8 2 2 - 3 19 E.Choquet* 35 5-14 2-7 3-3 3 7 5 - 2 15 M.Labeyrie* 29 6-12 - 2-3 6 1 - - 2 14 J.Ludon 16 3-6 2-2 1-4 4 - - - 1 9 T.Williams* 30 2-7 2-5 - 2 3 4 - 3 6 G.Leburgue* 31 2-4 0-1 - 6 2 1 1 - 4 I.Sy 14 1-3 0-1 - 4 - - - 2 2 F.Nkembe 11 0-1 - 2 - - - 3 M.Campbell 5 0-1 - - - - - 3 Total - 27-60 6-19 9-14 35 15 12 1 19 69 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts M.Sonko* 37 12-18 0-2 5-6 14 1 2 - 1 29 S.Darnauzan* 25 4-6 1-2 5-6 3 3 1 - 5 14 J.Ekanga-Ehawa 20 3-6 2-3 4-6 1 2 1 - 1 12 J.Mathis* 35 3-8 - 4-5 10 5 1 - 5 10 C.Dunn* 32 1-8 0-1 4-5 - 3 1 1 2 6 E.Joldersma* 28 2-5 1-4 1-2 1 1 1 - 4 6 T.Yvrande 13 2-3 - 2 1 2 - 1 4 M.Traoré 5 0-1 - 1 - 1 - - J.Hoyaux 4 - - - - - - E.Andre 1 - - - - - - Total - 27-55 4-12 23-30 32 16 10 1 19 81 10/12 *Châlons-Reims bat Boulogne Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Bestron 28 7-10 1-2 3-4 6 - 1 C.Daniels* 31 5-11 - 4-8 15 4 B.Mullins* 28 4-9 2-4 3-3 4 4 2 D.Wilson* 27 3-10 1-4 1-1 4 3 1 G.Radonjic 20 3-9 1-5 - 1 - 1 G.Chathuant* 19 2-7 0-2 - 4 - 1 K.Joss Rauze 19 2-2 - - 2 1 N.Diakite* 16 1-3 - 2-2 6 - 1 B.Mangin 8 1-2 - 3 3 H.Jalce 4 0-1 - 2 - Total - 28-64 5-17 13-18 45 16 8 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In K.Patiejunas* 33 4-8 2-5 4-6 4 2 2 L.Kante* 31 5-11 1-3 3-6 3 1 1 T.Stanley* 30 4-13 2-10 2-2 - 1 2 D.Monroe* 26 3-11 - 3-4 10 - E.Plateau 19 2-8 0-4 - 1 1 2 K.Mondesir 8 1-1 - 1-4 4 - L.Milbourne* 23 1-6 - - - 1 M.N’Diaye 16 1-3 - 0-1 2 1 1 F.Raposo 14 1-2 - 3 - Total - 22-63 5-22 13-23 27 6 9

74-62 Co BP Pts - 1 18 1 4 14 - 1 13 1 1 8 - 2 7 - 2 4 - 2 4 1 3 4 - 2 2 - 1 3 19 74 Co BP Pts - 2 14 - - 14 1 1 12 2 3 9 - - 4 1 - 3 1 4 2 1 1 2 - 1 2 6 12 62

10/12 *Antibes bat Nantes 77-71 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.Ingram* 39 8-14 5-7 4-4 2 3 1 - - 25 S.Massot* 32 9-14 1-5 1-2 10 4 1 1 3 20 M.Bojovic* 32 3-9 2-6 3-4 2 2 2 - 1 11 S.Ho You Fat* 23 3-7 2-3 - 5 5 1 1 1 8 S.Traore 21 3-6 - 2-3 5 4 1 - 2 8 M.Courby 16 1-2 1-1 - 5 1 - - 2 3 L.Sambe* 32 1-5 0-3 - 3 3 1 - 1 2 D.Ramseyer 5 0-2 - 2 - - - 1 Total - 28-59 11-25 10-13 34 22 7 2 11 77

Joués le mardi 14 décembre

Nanterre – Boulazac Évreux – Dijon Aix-Maurienne – Fos Clermont – Rouen Lille – Le Portel

PRO B : CLASSEMENT 1 3 4 7 8 10 14 16 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Nanterre Évreux Dijon Boulazac Rouen Fos Lille Aix-Maurienne Châlons-Reims Antibes Nantes Boulogne Le Portel Bourg Saint-Vallier Clermont Charleville Quimper

12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12

10-2 10-2 9-3 8-4 8-4 8-4 7-5 6-6 6-6 5-7 5-7 5-7 5-7 4-8 4-8 3-9 3-9 2-10

6-0 5-1 5-1 7-0 6-0 6-1 3-2 3-2 5-2 4-2 1-4 4-1 4-3 4-2 3-4 2-3 2-5 1-4

4-2 5-1 4-2 1-4 2-4 2-3 4-3 3-4 1-4 1-5 4-3 1-6 1-4 0-6 1-4 1-6 1-4 1-6

84,9 80,2 74,0 75,1 79,3 77,8 73,4 77,5 74,3 75,2 75,2 77,1 76,1 75,7 79,0 71,8 66,4 71,3

75,6 73,6 65,8 69,1 75,3 73,7 67,9 78,8 76,4 80,7 78,8 78,5 76,1 74,9 81,0 80,8 77,6 79,8

+9,3 +6,6 +8,2 +6,0 +4,0 +4,1 +5,5 -1,3 -2,1 -5,5 -3,6 -1,4 0,0 +0,8 -2,0 -9,0 -11,2 -8,5

1 d. 2 v. 3 v. 1 v. 1 v. 4 v. 1 v. 4 v. 2 v. 1 v. 1 d. 1 d. 2 d. 3 d. 7 d. 1 d. 5 d. 3 d.

4-1 3-2 3-2 4-1 4-1 4-1 1-4 4-1 3-2 2-3 3-2 3-2 3-2 1-4 0-5 2-3 0-5 1-4

Min Tirs 34 8-10 33 8-11 24 3-11 37 3-10 26 2-5 18 1-5 20 1-5 5 3 0-2 - 26-59

3pts 5-6 1-3 1-7 1-2 0-2 0-1 8-21

LF Rb Pd 3-3 4 3 1-1 9 3-5 6 1 2-2 3 9 - 3 2 2-4 5 1 - - 2 - - 1 - - 11-15 30 19

In 1 2 1 1 5

Co BP Pts - - 24 - 4 17 - - 10 - 2 9 - 2 5 - - 4 - 2 2 - 1 - - - 11 71

Rb Pd 6 4 3 3 7 1 4 4 2 3 7 3 - 1 2 1 32 19 Rb Pd 4 3 2 9 2 5 6 - 1 3 3 - 33 5

In 2 2 2 2 8 In 3 4 1 8

73-68 Co BP Pts - 2 21 - 1 15 2 1 13 - 5 10 - 3 9 - 1 5 - - 1 1 - - 3 14 73 Co BP Pts - 2 15 - 7 13 - - 12 - 2 11 1 2 8 - 3 4 - 1 3 - 1 2 - - 1 18 68

*Rouen bat Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 7-8 3-3 2-2 4 21 6-9 0-2 6-9 4 2 27 3-7 2-3 8-8 3 3 29 5-6 3-3 1-2 4 10 21 3-9 2-6 - 7 2 12 2-3 1-1 3-8 3 27 2-3 1-2 2-4 3 6 16 1-1 - 4-4 4 10 1-2 - 2 1 6 - - - 30-48 12-20 26-37 34 24 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 8-16 - 10-13 7 1 11 4-5 - 2-2 4 32 4-11 0-4 1-4 - 24 4-10 1-7 - 5 1 12 2-2 - 4 17 1-5 1-4 - - 4 23 1-3 - 2 3 17 1-3 - 0-2 5 23 0-3 0-2 - - 8 0-5 0-1 - 1 1 - 25-63 2-18 13-21 28 10

In 1 3 3 7 In 2 2 1 1 6

98-65 Co BP Pts - 2 19 - - 18 2 2 16 - 2 14 1 1 8 - 1 8 - 2 7 1 1 6 2 - 2 - - 6 11 98 Co BP Pts 1 3 26 - 1 10 - - 9 - - 9 - - 4 1 2 3 - 3 2 - 2 2 - - - 1 2 12 65

10/12 *Fos bat Nanterre Fos Min Tirs 3pts LF L.Cummard* 34 9-16 1-3 2-2 P.Haquet* 26 7-10 1-3 S.Gay* 40 4-11 - 5-7 Z.Bah* 30 4-7 1-3 1-2 K.Atamna* 25 3-7 3-6 M.Hachad 25 2-7 1-2 0-2 B.Cisse 7 M.Dia 7 0-3 0-1 L.Labeyrie 6 Total - 29-61 7-18 8-13 Nanterre Min Tirs 3pts LF N.Carter* 35 6-8 0-1 3-4 L.Akono* 32 5-9 1-1 2-2 M.Riley* 32 5-11 1-1 1-1 W.Daniels 27 4-16 0-3 3-6 J.Passave-Ducteil* 17 4-5 G.Pons 17 2-3 0-1 X.Corosine* 22 1-6 1-5 M.Judith 17 1-6 0-3 A.Gomis 1 0-1 Total - 28-65 3-15 9-13 11/12 Rouen C.Thioune* W.Soliman* J.Siggers* R.Taylor D.Williams M.Diakite P.Poupet* D.Giles* N.Samake E.Saint-Gilles Total Quimper M.Jefferson* G.Lessort* M.Runkaukas* J.Volcy W.Molas B.Matanga A.Rigaux* A.Toto N’Koté* J.Bernage F.Thibedore Total

11/12 Évreux bat *Saint-Vallier 97-89 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts K.Shiloh* 36 7-12 3-7 2-2 7 4 5 1 2 19 C.Bronchard* 35 7-10 1-1 4-4 7 2 3 - 2 19 K.Bichard 17 7-13 2-5 - - 2 1 - 3 16 B.Brown 23 5-13 1-3 2-2 12 4 - - 4 13 M.Tensorer* 23 5-11 0-4 2-2 2 1 - - 3 12 D.Denave* 34 2-12 1-8 - 5 9 2 - 2 5 B.Vounang* 21 2-5 - 3 2 2 - - 4 F.Tortosa 11 0-1 0-1 1-2 1 - - - 1 1 Total - 35-77 8-29 11-12 37 24 13 1 17 89 Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts P.Da Silva* 36 5-9 4-7 9-12 2 14 1 - 7 23 C.Watson* 38 6-10 4-5 4-4 8 1 5 1 3 20 T.Maizeroi 21 6-8 3-4 0-2 3 1 1 - 1 15 D.Davis* 23 4-5 1-2 5-8 3 1 1 1 2 14 19 3-8 3-7 - 3 1 2 - 4 9 L.Chelle D.Reed* 19 4-9 0-1 - 8 1 - 2 2 8 B.Toffin* 21 1-6 0-1 2-2 - 3 2 - 2 4 M.Correa 19 1-3 - 2-3 3 - 2 - - 4 K.Dahak 4 - - 2 - - - Total - 30-58 15-27 22-31 30 24 14 4 21 97 11/12 *Boulazac bat Bourg 82-74 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.McIntosh* 37 6-13 1-6 5-8 4 3 2 - 2 18 A.McKenzie 29 5-11 0-1 5-7 3 2 - - 2 15 Y.Gaillou* 25 6-7 1-2 2-2 2 - - - 3 15 T.Dubiez* 25 3-4 3-3 2-2 2 - 1 - 1 11 M.Badiane* 23 3-6 - 1-2 5 - 1 - - 7 F.Adjiwanou* 27 2-4 0-2 2-4 6 4 1 1 3 6 A.Kerckhof 23 1-4 0-2 3-4 3 - 1 - 1 5 D.Diarra 11 2-6 1-1 - 1 - - - 1 5 Total - 28-55 6-17 20-29 26 9 6 1 13 82 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.Ferchaud* 31 5-8 5-6 3-4 2 2 1 - 1 18 D.Coleman* 38 5-9 0-1 3-4 7 1 - 1 2 13 D.Monds* 34 5-8 - 3-3 14 - - 3 1 13 C.Koma 18 4-10 0-3 3-3 1 - 1 1 3 11 K.Corre* 23 3-6 - 1-2 1 3 1 - 1 7 A.Tsagarakis 12 2-3 1-2 - 2 - - - 3 5 P.Bitée 14 1-4 1-4 - - 3 2 - 1 3 J.Delhomme* 26 1-4 0-1 - 2 5 4 - 3 2 O.Da Silveira 4 1-1 - 2 - - - - 2 Total - 27-53 7-17 13-16 31 14 9 5 15 74 11/12 Charleville C.Rouse* K.Morlende* T.Peterson J.McClark* Y.Akinocho D.Kaba* G.Florimont Y.Zachee* Total Lille A.Harris* S.Barnette* K.Bradley* B.Gillet* O.Gouez M.Sy R.Chery N.Taccoen* A.Defoe R.Malet Total

Lille bat *Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 5-10 - 9-14 6 35 3-7 0-3 6-10 2 5 31 3-8 2-6 4-6 7 31 5-6 1-2 - 7 3 13 1-3 0-2 - 1 12 0-2 0-2 2-2 - 12 1-3 - 3 31 0-3 0-1 - 3 1 - 18-42 3-16 21-32 29 9 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 5-16 0-3 7-8 4 26 5-12 0-4 5-6 6 2 32 3-7 3-5 5-6 2 3 32 3-8 2-6 - 3 2 15 3-5 - 2-2 2 16 1-3 - 1-2 3 6 1-2 1-2 - 1 14 0-1 - 2-4 5 19 0-3 0-2 1-2 4 8 0-1 0-1 - 1 - 21-58 6-23 23-30 31 7

In 1 1 1 3 In 1 3 1 2 7

71-60 Co BP Pts 1 2 19 - 5 12 1 1 12 - 3 11 - - 2 - 1 2 1 1 2 - 3 3 16 60 Co BP Pts - 2 17 - 1 15 - 1 14 - 1 8 - - 8 - 1 3 - - 3 - - 2 - 1 1 - - - 7 71


17

CHIFFRES 11/12 Dijon E.Bing* J.Leloup* S.Dia E.Mendy* D.Melody* E.Craven* L.Aboudou B.Monclar J.Tornato F.Prenom A.Christophe Total Clermont S.Cisse* O.Bassett* M.Guichard D.Bouldin* M.Drame R.Wilson P.Beye X.Delarue* A.N’Diaye* Total

*Dijon bat Clermont 76-60 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 31 4-9 - 6-7 7 1 1 - 2 14 26 5-11 3-5 1-2 4 4 2 - - 14 17 5-10 1-2 2-2 4 2 1 - 1 13 23 5-15 0-2 - 5 - 2 - 3 10 28 2-6 2-6 3-4 1 1 5 - 2 9 30 2-5 0-2 2-5 8 4 1 1 1 6 8 2-2 - 2 - - - 1 4 15 1-5 - 1 - - - 1 2 6 1-1 - 4 - 2 - - 2 3 1-1 - 1 1 - - 1 2 13 0-1 0-1 - 2 1 1 - 1 - 28-66 6-18 14-20 39 14 15 1 13 76 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 28 7-11 1-2 5-8 2 2 - - 3 20 25 6-9 0-1 0-1 1 1 3 - 5 12 23 4-7 2-2 2-2 3 1 - - 2 12 35 2-8 1-4 2-2 8 2 2 - 3 7 17 1-2 0-1 2-4 4 - - - - 4 14 1-3 1-2 0-2 2 - - - 1 3 21 1-4 0-1 - 4 - - - 2 2 20 0-2 - 1 1 1 - 3 17 0-1 - 3 - - 2 1 - 22-47 5-13 11-19 28 7 6 2 20 60

ESPOIRS 10e journée *Le Mans bat ASVEL 79-61 82-54 *Paris Levallois bat Limoges *Chalon bat Gravelines-Dk 81-76 59-48 Orléans bat *Le Havre *Pau-Lacq-Orthez bat Vichy 84-56 69-50 Poitiers bat *Roanne Nancy bat *Strasbourg 73-72 Cholet bat *Hyères-Toulon 82-50 Classement : 1- Paris Levallois, Nancy (9-1), 3- Gravelines-Dk (8-2), 4- Le Mans, Cholet, Pau-Lacq-Orthez, Chalon (6-4), 8- Vichy, ASVEL, Orléans, Poitiers (4-6), 12- Roanne, Le Havre, Strasbourg, Hyères-Toulon (3-7), 16- Limoges (2-8).

NATIONALE 1 15e journée *Orchies bat Denek bat 81-75 77-70 *Le Puy bat GET Vosges *Sorgues bat Souffelweyersheim 70-62 *Bordeaux bat Saint-Étienne 67-61 74-66 Centre Fédéral bat *Roche Saint-Chamond bat *Liévin 77-75 *Saint-Quentin bat Denain 88-79 Blois bat *Angers 85-66 *Challans bat Brest 95-85 Classement : 1- Denain (13-2), 2Bordeaux (12-3), 3- Saint-Quentin (11-4), 4- Angers (10-5), 5- Sorgues, Blois (9-6), 7- Challans, Brest (8-7), 9- Saint-Étienne, Saint-Chamond (8-7), 11- Orchies, Souffelweyersheim, GET Vosges, Le Puy, Denek Bat (6-9), 16Liévin (5-10), 17- Roche (4-11), 18Centre Fédéral (2-13).

LIGA ACB 11e journée Séville bat *Estudiantes Madrid 77-73 *Saint-Sébastien bat Gran Canaria 74-66 *Valence bat Menorca 70-63 *Bilbao bat Vitoria 99-95 *Real Madrid bat Saragosse 84-65 Grenade bat *Badalone 74-67 *Alicante bat Malaga 80-72 Barcelone bat *Valladolid 65-55 *Manresa bat Fuenlabrada 66-54 Classement : 1- Real Madrid (9-2), 2- Barcelone, Vitoria (8-3), 4- Badalone (7-4), 5- Bilbao, Valladolid, SaintSébastien, Gran Canaria, Fuenlabrada, Malaga (6-5), 11- Valence, Séville (5-6), 13- Estudiantes Madrid, Saragosse, Menorca, Manresa (4-7), 17- Grenade (3-8), 18- Alicante (2-9).

LEGA 9e journée Biella bat *Trévise 61-60 Cantu bat *Montegranaro 93-83 Bologne bat *Sassari 75-66 *Milan bat Avellino 90-78 *Caserte bat Varèse 92-80 Rome bat *Teramo 74-53 Pesaro bat *Crémone 87-74 Sienne bat *Brindisi 68-51 Classement : 1- Sienne (8-1), 2Milan (7-2), 3- Varèse, Cantu, Pesaro (6-3), 6- Biella, Bologne, Crémone (5-4), 9- Montegranaro, Trévise, Sassari (4-5), 12- Avellino, Caserte, Rome (3-6), 15- Brindisi (2-7), 16Teramo (1-8).

EUROLEAGUE

Pétersbourg, Szolnoki (3-1), 3Gravelines-Dk (2-2), 4- Nizhny Novgorod (0-4).

GROUPE B 8e journée

GROUPE H

*Charleroi bat Bamberg *Malaga bat Olympiakos *Real Madrid bat Rome

75-61 76-74 72-50

9e journée Charleroi – Olympiakos Mercredi 15 décembre

Rome – Malaga Bamberg – Real Madrid Classement : 1- Olympiakos, Real Madrid, Malaga (5-3), 4- Rome (4-4), 5- Charleroi (3-5), 6- Bamberg (2-6).

GROUPE C 8e journée Sienne bat *Cibona Zagreb *Lietuvos rytas bat Cholet Barcelone bat *Fenerbahçe

82-66 92-80 75-69

9 journée e

Mercredi 15 décembre

Cholet – Cibona Zagreb Jeudi 16 décembre

Lietuvos rytas – Barcelone Sienne – Fenerbahçe Classement : 1- Sienne (7-1), 2Fenerbahçe, Barcelone (6-2), 4- Cholet (3-5), 5- Lietuvos rytas (2-6), 6- Cibona Zagreb (0-8).

GROUPE D 8e journée *CSKA Moscou bat Valencia 73-63 *Milan bat Efes Pilsen 84-70 *Panathinaikos bat Ljubljana 95-88 a.p.

9 journée Mercredi 15 décembre

76-62 72-69 89-81

9e journée Mercredi 15 décembre

Kaunas – Vitoria Partizan – Gdynia Jeudi 16 décembre

Maccabi Tel-Aviv – Khimki Moscou Classement : 1- Maccabi Tel-Aviv

Efes Pilsen – Panathinaikos Olimpija Ljubljana – CSKA Moscou Milan – Valencia Classement : 1- Panathinaikos (6-2), Olimpija Ljubljana (5-3), 3- Milan, Efes Pilsen (4-4), 5- Valencia (3-5), 6- CSKA Moscou (2-6).

EUROCUP 4e journée GROUPE A *Banvit bat Oldenbourg 81-72 Kazan bat *Le Mans 98-65 Classement : 1- Kazan (3-1), 2Banvit, Le Mans (2-2), 4- Oldenbourg (1-3).

GROUPE B

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*Ostende bat Nancy *Mons-Hainaut bat Orléans Classement : 1- Nancy 3- Ostende, Orléans (2-2), 4Hainaut (1-3).

78-76 68-61 (3-1), Mons-

Féminines

Joué lundi 13 décembre

e

GROUPE A 8e journée *Maccabi Tel-Aviv bat Partizan Kaunas bat *Gdynia *Vitoria bat Khimki Moscou

(7-1), 2- Kaunas (5-3), 3- Partizan (4-4), 4- Khimki Moscou, Vitoria (3-5), 6Gdynia (2-6).

Göttingen bat *Vrsac 79-67 80-74 *Besiktas bat ASVEL Classement : 1- Göttingen (3-0), 2Vrsac (2-2), 3- Besiktas (1-2), 4- ASVEL (1-3).

GROUPE F PAOK Salonique bat *Roanne 72-60 *Trévise bat Estudiantes Madrid 79-72 Classement : 1- Trévise (4-0), 2Estudiantes Madrid, PAOK Salonique (2-2), Roanne (0-4).

EUROCHALLENGE 4e journée GROUPE A *Szolnoki bat Sp. Saint-Pétersbourg 88-72 *Gravelines-Dk bat Novgorod 72-64 Classement : 1- Spartak Saint-

LFB Matches en retard de la 2e journée

*Aix bat Arras 81-74 Nantes-Rezé bat *Saint-Amand 63-59

10e journée *Calais bat Nantes-Rezé 69-63 *Challes bat Charleville 69-65 *Basket Landes bat Arras 79-70 *Villeneuve d’Ascq bat Montpellier 77-72 *Bourges bat Aix 83-74 *Tarbes bat Toulouse 77-59 *Mondeville bat Saint-Amand 62-52 Classement : 1- Bourges (10-0), 2- Tarbes (7-2), 3- Challes (6-3), 4Mondeville, Basket Landes, LattesMontpellier (6-4), 7- Arras, NantesRezé (5-5), 9- Charleville, Saint-Amand, Aix (4-6), 12- Villeneuve d’Ascq (3-7), 13- Calais (2-8), 14- Toulouse (1-9).

L2

GROUPE D *Orenbourg bat Brno 75-59 58-55 *Bourges bat Valencia *Schio bat Gorzow 79-66 Classement : 1- Schio, Valence, Bourges (5-2), 4- Orenbourg (3-4), 5Gorzow (2-5), 6- Brno (1-6).

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Pro A

Les vainqueurs de la 10e journée Équipe Ioniri (mikerr)

214,6

rigaudopium (pef)

202,5

Csp Mike keul (sesegnon87)

196,9

La flo vendée basket (president)

195,6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

ugo_caroff (ugo_caroff)

1726,5

La barbe à Petar (falcon jr)

1693,3

bistrotaroro (Greg003)

1692,9

Galacteam PRO A (Galactik)

194,5

JAV us (ThOOmas)

192,0

Fafa Team (Tweety)

190,3

ELMANUTEAM (tof19CSP)

186,7

BesanconBasket (gamin)

185,9

keke’s team (kapoto-cho)

184,1

Classement général

secreteam (yannoustnaz)

1668,6

Leweln pro A (Leweln)

1658,4

olivteam (olak)

1656,4

Vasko Team (vasko)

1652,2

Team 72 (Jul83)

1642,9

Kasvilovic (y.casseville)

1636,2

Plombières #14 (aaron)

1632,1

14e journée *Roche bat Rennes 84-64 Limoges bat *Angers 54-38 Lyon bat *Centre Fédéral 69-51 *Nice bat Reims 87-71 *Pleyber Christ bat Pau-Lacq-Orthez 67-48 *Armentières bat Perpignan 62-54 Voiron bat *Aplemont 75-69 *Dunkerque bat Graffenstaden 74-69 Classement : 1- Lyon (13-1), 2- Roche (12-2), 3- Reims (11-3), 4- Limoges (9-5), 5- Voiron, Nice (8-6), 7- Pleyber Christ (7-7), 8- Perpignan, Dunkerque, Graffenstaden, Rennes (6-8), 12- Armentières (5-8), 13- Angers, Aplemont (5-9), 15- Pau-Lacq-Orthez (2-11), 16- Centre Fédéral (2-12).

EUROLEAGUE 7e journée GROUPE A Kosice bat *Mondeville 77-60 Cracovie bat *Pecs 67-57 *Tarente bat Riga 56-42 Classement : 1- Tarente (6-1), 2- Cracovie (5-2), 3- Kosice (4-3), 4Mondeville (3-4), 5- Pecs (2-5), 6- Riga (1-6).

GROUPE B Fenerbahçe bat *Gospic 92-60 *Ekaterinbourg bat Gdynia 86-68 *Madrid bat Sopron 79-74 Classement : 1- Fenerbahçe (7-0), 2- Ekaterinbourg (6-1), 3- Sopron (4-3), 4- Madrid (3-4), 5- Gdynia (1-6), 6Gospic (0-7).

GROUPE C *Prague bat Tarbes 78-58 *Kaunas bat Salamanque 80-77 *Galatasaray bat Spartak Moscou 85-83 Classement : 1- Salamanque (5-2), 2- Spartak Moscou, Prague (4-3), 4Galatasaray, Tarbes (3-4), 6- Kaunas (2-5).

Score

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Pro B

Les vainqueurs de la 12e journée Équipe

Score

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Coca74 Team (Coca74)

252,3

LOULETTE (loulette)

242,1

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

JDA TEAM (Dijonnais21)

2015,6

fintan stack (greg-kite)

2009,2

La Bouillabaisse (Guaiqueries)

235,2

BC Ferney (iovenyc)

219,9

somb14 (somb14)

218,3

BC Totoche (Pierrot le loup)

207,7

wasabi basketball (wongmaster)

206,8

FAFANNE (jerry)

204,8

Hannibal_Team (Hannibal_11)

203,1

ducksteam (canard1127)

203,0

Classement général

OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 1968,0 le cirque pinder (rami12)

1950,2

Seb57 (sebastien)

1938,5

Coca74 Team (Coca74)

1937,0

SHAQ TEAM (Shaqataq)

1936,0

PAPALOUKAS19CSP (tof19CSP)

1926,7

damien B (pat-cholet)

1924,5

adriano93 (adri93)

1904,4

petites annonces E-mail :

c.pelleray@tomar-presse.com

Tél. : 02.43.39.16.21

Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1

1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € / 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € / 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €


18

CHIFFRES

PRO A staTs cumulées (après 10 journées) 1- ROANNE (8-2)

Joueur K.C. Rivers Pape Philippe Amagou Dylan Page Luka Bogdanovic Uche Nsonwu-Amadi Souleyman Diabate Alex Gordon Alex Dunn Philippe Braud Jean-Michel Mipoka Alexis Tanghe Total

MJ 10 10 3 7 10 10 10 10 10 10 10 10

2- CHOLET (8-2)

Joueur Samuel Mejia Antywane Robinson Vule Avdalovic DeMarcus Nelson Fabien Causeur Luc-Arthur Vebobe Randal Falker Claude Marquis Christophe Leonard Romain Duport Mamoutou Diarra Mérédis Houmounou Total

MJ 10 10 10 10 6 9 8 10 9 6 10 4 10

3- NANCY (7-3)

Joueur Tremmell Darden Ralph Mims John Linehan Akin Akingbala Victor Samnick Willie Deane Kenny Grant Stephen Brun Moussa Badiane Saidou N’Joya Total

MJ 10 3 10 9 10 6 8 10 10 10 10

4- CHALON (7-3)

Joueur MJ Marquez Haynes 10 Blake Schilb 10 Ilian Evtimov 10 Steed Tchicamboud 10 Joffrey Lauvergne 10 Bryant Smith 10 Michel Jean Baptiste Adolphe 10 Alade Aminu 9 Nicolas Lang 10 Jordan Aboudou 2 Total 10

Min 30 26 30 31 24 24 16 17 15 10 9 200

Tirs 60-124 44-88 12-18 23-64 36-58 28-67 21-49 24-45 17-51 14-31 15-23 294-618

% 48,4 50,0 66,7 35,9 62,1 41,8 42,9 53,3 33,3 45,2 65,2 47,6

3pts 25-64 18-40 5-9 13-43 6-25 14-33 0-1 10-30 6-13 4-9 101-267

LF 76,9 73,3 85,7 90,5 72,0 73,5 88,9 63,2 100,0 66,7 33,3 74,3

Rb 4,4 2,1 5,0 7,1 7,0 2,9 2,0 5,5 1,1 0,8 1,6 36,6

Pd 1,8 3,1 3,3 1,7 2,1 5,6 2,9 0,9 0,3 0,3 0,2 19,4

In 1,1 0,8 1,0 0,7 0,8 2,0 0,4 0,9 0,3 0,1 0,2 7,4

Co 0,2 0,3 0,1 0,3 0,2 1,0 0,2 0,1 2,2

Bp 1,3 1,5 1,0 1,1 1,9 2,3 1,7 1,0 0,6 0,9 0,6 13,1

Pts 15,5 15,0 11,7 11,1 9,0 8,7 7,2 6,0 4,6 3,8 3,7 84,8

Min 31 27 25 25 29 22 21 13 14 6 11 3 203

Tirs 62-129 49-100 28-84 33-78 23-48 32-46 24-42 19-36 15-30 8-13 7-32 0-3 300-641

% 48,1 49,0 33,3 42,3 47,9 69,6 57,1 52,8 50,0 61,5 21,9 46,8

3pts 12-36 8-24 18-46 6-20 6-18 0-2 1-7 3-22 0-1 54-176

LF 84,6 53,3 86,1 72,2 25,0 38,9 33,3 63,6 60,0 75,0 50,0 69,3

Rb 4,4 5,7 1,2 3,3 4,2 7,8 5,3 3,4 2,8 1,8 0,4 38,0

Pd 3,8 1,7 3,2 2,7 3,0 1,2 1,1 0,2 0,4 0,6 0,5 16,6

In 1,5 1,0 0,9 1,1 2,0 1,1 1,1 0,4 0,6 0,6 0,3 9,2

Co 0,1 0,7 0,1 0,4 0,9 0,9 0,6 0,2 3,5

Bp 2,3 0,6 1,8 1,9 0,8 1,8 0,9 0,6 1,6 0,2 0,5 12,4

Pts 16,9 11,4 10,5 9,8 8,8 7,9 6,3 4,5 3,8 3,2 1,8 77,6

Min 39 27 33 28 24 23 19 21 10 10 200

Tirs 66-130 13-39 34-97 36-59 39-80 21-42 18-43 26-56 14-35 6-18 273-599

% 50,8 33,3 35,1 61,0 48,8 50,0 41,9 46,4 40,0 33,3 45,6

3pts 12-32 9-25 11-43 2-9 6-15 10-29 9-30 0-6 59-189

LF 72,2 88,9 97,3 60,9 70,0 60,0 84,6 75,0 56,3 81,8 73,9

Rb 7,5 2,7 3,4 8,4 4,7 2,0 1,5 3,8 2,4 0,6 35,9

Pd 2,1 1,3 5,8 0,4 1,0 2,3 2,3 1,3 0,1 2,1 16,4

In 1,9 1,3 3,7 0,8 0,8 1,3 0,4 0,8 0,1 0,3 9,8

Co 0,6 0,9 0,6 0,2 0,3 2,5

Bp 2,1 1,7 2,5 2,2 2,6 2,8 2,1 1,4 1,1 1,3 17,2

Pts 17,0 14,3 11,5 11,1 10,8 9,0 7,1 6,4 3,7 2,1 76,9

Min 32 31 29 28 17 17 17 17 15 1 200

Tirs 55-118 47-101 34-80 29-67 30-65 20-46 28-46 23-48 15-37 0-1 281-609

% 46,6 46,5 42,5 43,3 46,2 43,5 60,9 47,9 40,5 46,1

3pts 24-57 8-27 21-57 11-31 2-11 5-17 9-21 0-1 80-222

LF 72,7 96,7 92,9 72,0 65,0 79,2 100,0 58,3 100,0 79,3

Rb 2,0 5,1 4,4 3,1 4,4 2,8 3,5 4,3 2,3 34,0

Pd 3,7 4,6 1,7 4,5 1,1 1,4 0,5 0,7 0,8 18,9

In 1,5 1,8 1,4 0,8 0,9 0,8 0,5 0,7 0,2 8,5

Co 0,2 0,3 0,1 0,6 0,1 0,8 0,6 0,1 2,7

Bp 2,6 2,8 1,7 2,2 0,9 0,4 1,6 1,3 0,3 14,3

Pts 15,8 13,1 10,2 8,7 7,5 6,4 6,2 5,9 4,4 77,6

5- GRAVELINES-DUNKERQUE (7-3)

Joueur Ben Woodside Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Juby Johnson Dounia Issa Jeff Greer Rudy Jomby Jonathan Rousselle Fréjus Zerbo Mike Fraser Chrislain Cairo Chris Owens* Total

MJ 10 10 10 10 10 10 10 4 9 7 2 4 10

Min 32 33 35 19 24 20 16 4 8 11 1 16 200

6- LE HAVRE (6-4)

Joueur Bernard King Joseph Jones Wes Wilkinson John Cox Nick Pope Yohann Sangare Brandon McKnight Ousmane Camara Maxime Zianveni Fabien Paschal Gédéon Pitard Benjamin Sousa Adrien Boivin Abdoulaye Loum Total

MJ 10 10 10 10 10 7 2 10 4 4 7 1 1 1 10

Min 35 26 30 32 23 31 21 17 14 4 8 1 1 1 203

Tirs 46-120 54-106 44-101 38-82 27-46 21-62 16-51 4-6 9-15 5-17 1-2 10-25 275-633

% 38,3 50,9 43,6 46,3 58,7 33,9 31,4 66,7 60,0 29,4 50,0 40,0 43,4

Tirs % 65-132 49,2 62-101 61,4 46-105 43,8 34-97 35,1 31-80 38,8 19-57 33,3 4-8 50,0 21-37 56,8 8-17 47,1 3-6 50,0 3-3 100,0 296-643 46,0

3pts 13-45 13-37 17-50 16-47 12-35 4-23 1-2 0-5 76-244

3pts 9-34 0-1 17-43 6-36 10-33 3-21 2-5 0-1 1-1 1-1 49-176

LF 78,7 59,1 59,0 64,3 42,1 38,5 85,7 100,0 40,0 100,0 72,2 65,1 LF 78,7 57,9 84,2 76,0 78,6 53,3 75,0 53,3 60,0 75,0 69,9

Rb 2,8 5,1 6,5 1,5 8,3 3,8 3,2 2,2 3,7 0,5 4,8 40,9 Rb 3,9 8,8 6,1 3,4 4,0 3,0 1,0 4,5 4,3 0,8 0,4 38,7

Pd 5,5 4,5 0,9 0,6 1,1 0,9 1,2 0,5 0,1 0,3 15,1 Pd 6,2 0,7 1,6 3,8 1,7 2,9 1,0 0,3 0,8 0,7 17,3

In 1,9 1,7 1,0 0,7 1,0 1,3 1,4 0,3 0,3 9,4 In 1,7 1,0 0,6 0,9 0,7 1,9 0,5 0,4 0,8 0,3 7,2

Co 1,6 1,1 0,1 0,1 0,3 3,1 Co 0,2 0,9 1,0 0,2 0,2 0,3 0,2 0,3 0,5 0,1 3,3

Bp 3,2 2,8 1,8 1,1 1,1 0,8 0,6 0,3 0,7 1,3 1,0 13,9 Bp 3,6 0,9 1,3 2,3 1,4 2,4 0,5 1,1 2,8 0,3 0,3 14,1

Pts 16,4 14,7 12,8 10,1 6,2 5,9 4,2 2,8 2,2 1,7 1,0 8,3 78,1 Pts 17,6 14,6 12,5 9,3 8,3 7,0 6,5 5,0 4,8 1,8 1,4 77,1

12- PARIS LEVALLOIS (4-6)

7- PAU-LACQ-ORTHEZ (5-5) LF

Rb Pd In Co Bp Pts

MJ Min Tirs

10 25 56-101 55,4

%

3pts

LF

8-16

75,6 5,7 0,9 0,6 0,5 2,0 15,1

Rb Pd In Co Bp Pts

Demetric Bennett

10 30 53-121 43,8 18-45 84,6 4,0 3,6 2,1

Antoine Mendy

10 29 52-103 50,5

9-30

55,3 3,4 0,8 1,0 0,1 2,3 13,4

Marcellus Sommerville 10 33 48-117 41,0 15-49 66,7 7,0 1,7 1,0 0,4 1,9 12,3

Travon Bryant

9

1-4

63,2 6,2 1,4 1,2 0,3 1,2 12,1

Andrew Albicy

10 29

30-74 40,5 19-39 80,0 1,3 4,4 1,8

Slaven Rimac

10 21

37-82 45,1 12-32 81,8 1,8 1,3 1,3 0,2 2,1 10,4

David Noel

6

33

23-54 42,6 11-30 61,5 5,0 2,3 1,3 0,7 3,2 10,8 31-78 39,7 13-37 75,0 1,6 2,1 1,0 0,3 1,6 9,3

48-79 60,8

3pts

Joueur

MJ Min Tirs

27

%

Lamont Hamilton

Joueur

-

2,6 15,7

1,6 11,9

Bracey Wright

9

30

100,0 2,0 3,0 0,7

-

1,0 7,3

Michel Morandais

4

28

9-28

32,1

4-8

50,0 6,3 1,8 1,5 0,3 1,0 5,8

13-33 39,4 10-26 100,0 2,9 6,1 1,4

-

2,0 4,0

Jimmal Ball

9

20

19-57 33,3

7-15

25,0 2,2 4,2 1,0 0,1 1,7 5,1

-

1,3 4,0

Nigel Wyatte

10 13

16-36 44,4

4-8

Guillaume Yango

8

12

11-24 45,8

-

Giovan Oniangue

1

2

Wilfrid Aka

10 13

Michael Bauer

9

21

29-60 48,3 13-39 62,5 3,1 1,7 0,8 0,3 2,3 8,4

Marko Maravic

3

23

7-13

Laurent Sciarra

10 30

53,8

Mickael Var

3

16

5-13

Georgi Joseph

7

17

10-20 50,0

Tanguy Ramassamy

38,5

4-6 0-2 -

2

14

3-6

50,0

-

Jean-Frédéric Morency 7

8

6-15

40,0

1-5

50,0 3,0 0,7 1,0

66,7 4,4 0,7 0,7 0,9 1,6 3,4 -

2,0 1,5 0,5 0,5

50,0 0,6 0,4 0,4

-

3,0

-

0,7 2,1 0,6 1,4

Frédéric Moncade

8

10

4-11

36,4

3-6

-

1,0 1,0 0,4

-

Rémi Lesca

1

2

-

-

-

-

1,0

-

Tremaine Ford*

6

10

Total

10 200 278-575 48,3 71-195 70,2 32,5 18,0 9,3 1,8 16,1 73,3

11-19 57,9

-

-

50,0 4,0 0,7

-

-

-

0,3 1,0 3,8

1-3

46,2 2,6 0,3 0,6

-

0,8 4,2

84,6 2,1 0,5 0,3 0,4 0,4 4,1

33,3

1-1

10-20 50,0

2-6

66,7 1,5 0,6

-

-

-

50,0 0,8

-

-

1,0 3,0

-

-

0,5 2,4 0,5 0,8

Jonathan Leria

4

5

1-6

16,7

0-3

-

-

-

Malela Mutuale

2

2

0-1

-

-

-

1,0

-

-

-

-

-

Landing Sane

1

1

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Total

10 200 255-599 42,6 84-212 71,3 32,4 16,1 7,4 2,1 12,9 71,6

13- ORLéANS (4-6)

8- HYèRES-TOULON (5-5) Joueur

-

Joueur

MJ Min Tirs

95,2 7,0 2,0 1,2 0,4 2,0 18,0

Troy Bell

10 28 48-112 42,9 26-63 81,0 4,5 2,2 0,9 0,5 1,5 15,6

80,6 3,8 4,2 0,7

-

3,2 14,6

J.R. Reynolds

10 25

31-85 36,5 14-44 80,0 2,6 3,1 0,9 0,1 2,1 10,0

10 36 45-108 41,7 26-72 69,0 8,6 3,3 1,1

-

2,3 13,6

Adrien Moerman

10 25

37-91 40,7 11-33 92,3 6,6 1,2 1,2 0,2 1,1 9,7

Maleye N’Doye

10 23

36-70 51,4 20-43 45,5 1,3 0,7 1,2 0,1 0,6 9,7

Amara Sy

10 25

28-69 40,6

5-18

88,9 4,2 1,3 0,7 0,7 1,2 7,7

Zach Moss

8

27-50 54,0

-

50,0 4,5 0,6 0,3 0,1 0,3 7,4

MJ Min Tirs 33

%

Rb Pd In Co Bp Pts

5

Kevin Houston

10 32 56-144 38,9

Damir Krupalija Tony Dobbins

6

Shaun Fein

10 21

32-80 40,0 18-48 64,3 1,9 2,0 1,1

Jonte Flowers

3

11-24 45,8

Vincent Masingue

10 18

31-52 59,6

-

Paccelis Morlende

7

12

13-29 44,8

3-11

50,0 1,4 1,1 0,9 0,1 1,6 4,3

Tremaine Ford

3

12

-

50,0 3,3 0,3 0,3 0,3 1,0 3,7

Nobel Boungou Colo

10 14

11-27 40,7

0-3

78,6 2,9 0,9 0,7 0,3 0,4 3,3

Laurent Legname

6

8

6-14

42,9

3-8

-

Clément Cavallo

1

2

-

-

-

-

Tony Washam*

7

25

Total

10 200 296-678 43,7 71-220 67,8 38,1 16,6 8,7 1,0 13,7 78,5

25

20-47 42,6

5-8

62,5

31-82 37,8

-

LF

Rick Hughes

33

35-63 55,6

3pts 9-39 4-13 1-3

7-23

61,3 5,2 2,5 2,2 0,2 1,0 10,5 -

1,3 9,1

50,0 3,7 1,3 1,7 0,3 2,0 8,7 35,7 4,9 0,8 0,5

0,2 1,0 0,5 -

-

-

-

-

0,9 6,7

0,3 2,5 -

-

57,1 5,3 1,4 1,7 0,1 2,0 11,0

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

Aldo Curti

10 27

24-70 34,3 11-41 42,9 2,0 3,6 1,4

Jamar Smith

10 23

27-67 40,3

Ludovic Vaty

4

14

7-17

41,2

-

Maël Lebrun

6

8

3-6

50,0

2-2

-

William Hervé

2

6

0-1

-

0-1

-

Total

10 203 268-638 42,0 92-255 73,2 32,8 14,5 8,1 1,8 11,0 73,2

3-10

-

1,7 6,2

42,9 5,4 1,0 1,1 0,1 1,2 6,0 100,0 2,0 1,3

-

0,8 0,7 0,7 -

-

-

-

1,3 4,0

-

0,2 1,3

-

-

-

14- LYON-VILLEURBANNE (4-6) Joueur Matt Walsh

9- STRASBOURG (4-6)

19

%

MJ Min Tirs

%

5

35

30 61-107 57,0

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

34-71 47,9 13-31 87,5 8,2 3,8 2,4 0,2 4,2 17,6

Joueur

MJ Min Tirs

Davon Jefferson

9

Ricardo Greer

10 30 46-107 43,0 12-42 62,9 6,5 3,6 1,6 0,1 3,5 12,6

Mickael Gelabale

10 30

46-86 53,5

John McCord

10 28

Cliff Hammonds

10 32

45-96 46,9 10-36 61,5 4,4 3,9 0,9 0,6 2,3 10,8

%

44-92 47,8

3pts 0-3

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

63,3 6,3 0,5 0,8 0,3 2,4 10,7

-

61,5 8,2 1,1 1,0 1,6 1,9 15,3

4-17

75,0 3,4 2,0 0,4 0,9 2,7 11,4

Abdoulaye M’Baye

10 19

33-63 52,4 12-29 78,3 1,7 1,2 1,2

-

1,5 9,6

Kim Tillie

8

18

24-53 45,3

1-2

50,0 5,1 1,5 0,8 0,1 1,6 6,9

Justin Hawkins

10 19

35-76 46,1

-

1,7 9,4

Andrija Zizic

10 24

29-73 39,7

0-1

87,5 3,6 1,5 0,4 0,1 1,1 6,5

Alain Digbeu

10 24

25-54 46,3 17-41 69,2 2,4 2,1 1,0 0,6 1,5 8,5

Bangaly Fofana

10 12

11-23 47,8

-

60,0 2,3 0,5 0,2 1,3 0,6 2,8

Pervis Pasco

10 27

31-59 52,5

Nebojsa Bogavac

8

4-15

2-11

60,0 2,3 1,3 0,8 0,1 0,5 2,0

12

6-18

33,3

5-14 1-4

61,3 3,4 0,8 1,2

30,8 6,4 1,0 1,5 1,2 1,2 7,4

Nick Lewis

3

Steeve Essart

10 20

20-48 41,7 14-37 72,7 1,9 2,7 0,5

75,0 3,3

-

0,3 0,3 1,0 6,3

11-28 39,3

-

1,8 6,2

15

26,7

Edwin Jackson

7

10

4-21

19,0

0-9

85,7 2,1 0,6 0,6

Paul Lacombe

5

16

4-14

28,6

0-7

25,0 2,0 2,2 0,8 0,2 1,6 1,8 50,0 1,1 2,1 0,2

Sacha Giffa

5

20

5-14

50,0 3,4 2,6 0,4 0,4 0,8 5,6

Léo Westermann

9

12

5-22

22,7

2-13

Issife Soumahoro

3

3

4-8

50,0

1-3

50,0

Théo Leon

1

2

-

-

-

Aymeric Jeanneau

10 20

9-39

23,1

2-16

78,6 1,9 3,4 1,4

30

8-29

27,6

3-15

-

-

-

1

-

-

-

-

-

-

3,3

-

2,5 3,1

Angel Daniel Vassallo* 2

-

1,0

Total

Thomas Trauttmann

1

Total

10 200 264-592 44,6 69-203 61,1 36,2 16,6 9,5 2,5 17,2 73,2

-

MJ Min Tirs

Chris Massie

%

-

-

-

-

1,3 2,0 1,2 1,6 -

-

85,7 5,0 1,5 2,5 1,0 4,0 12,5

10 200 275-610 45,1 35-142 66,9 40,1 16,7 6,7 4,9 17,1 67,4

15- POITIERS (2-8) Joueur

MJ Min Tirs

Rasheed Wright

10 33 51-128 39,8 26-69 75,8 3,5 1,1 0,8

-

2,4 15,3

51,4 9,1 2,3 0,8 0,8 2,3 16,4

Robert Conley

3

30

13-39 33,3

6-15

60,9 4,7 2,7 2,0

-

2,3 15,3

72,9 4,9 6,2 0,9 0,4 4,0 14,0

Kenny Younger

10 28

47-95 49,5

2-18

70,6 5,4 2,7 0,7 0,2 2,4 13,2

Pierre-Yves Guillard

10 25

38-77 49,4

7-22

60,0 6,0 0,9 0,9 0,4 1,7 9,5

Tommy Gunn

6

17-46 37,0

6-17

83,3 2,2 1,8 1,3 0,3 1,7 8,3

10- LIMOGES (4-6) Joueur

-

-

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

10 32 73-128 57,0

0-3

Zack Wright

10 32 52-116 44,8

1-12

Raphaël Desroses

10 26

37-71 52,1 18-38 80,0 2,6 1,0 1,2 0,3 1,8 10,0

R.T. Guinn

10 22

31-65 47,7 14-29 80,0 4,8 0,8 0,4 0,5 1,3 8,4

24

%

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

Ralph Biggs

6

22

15-39 38,5 10-28 80,0 3,2 1,7 1,3 0,3 1,2 8,0

Carl Ona Embo

10 25

27-72 37,5 11-37 88,2 3,0 2,6 1,1

Cedrick Banks

7

24

15-55 27,3

8-40

33,3 1,6 2,3 0,1

2,7 5,6

Pape Badiane

10 24

30-69 43,5

0-1

25

4-13

1-7

14-40 35,0

-

-

2,6 8,0

61,5 6,1 1,5 0,3 1,3 1,7 6,8

Tommy Adams

2

100,0 0,5 3,0 1,0

-

1,5 5,5

Evan Fournier

10 13

3-13

50,0 2,3 0,3 0,6 0,1 0,4 3,2

Aurélien Salmon

10 15

17-38 44,7 13-26 25,0 3,6 0,6 0,3

-

1,1 4,9

Guillaume Costentin

5

13

4-9

44,4

3-8

75,0 1,4 1,6 0,4

-

0,8 2,8

Karim Souchu

9

9-30

75,0 1,4 1,0 0,3

-

0,4 3,1

Cédric Gomez

10 21

4-26

15,4

0-11 100,0 2,1 3,6 0,6

-

1,0 1,0

44,4 1,7 3,0 0,6

-

0,9 2,3

4-6

66,7

-

0,3 0,9

14

30,8 30,0

4-17

Yann Devehat

10

25,0 3,6 0,3 0,1 1,0 0,3 1,8

Total

10 203 249-607 41,0 64-211 70,6 35,5 15,5 6,6 2,2 15,7 68,9

100,0 1,5

16- VICHY (1-9)

Xane D’Almeida

10 16

8-25

32,0

3-11

Frédéric Weis

10 12

8-19

42,1

-

Travarus Bennett*

2

0-3

-

0-2

Total

10 205 269-602 44,7 72-213 62,7 37,9 18,3 5,7 3,2 15,8 70,6

8

-

-

-

-

1,0

11- LE MANS (4-6) 0-1

79,5 8,0 1,0 0,8 1,4 2,0 13,7

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

Demetris Nichols

2

3-10 100,0 4,0

Jamal Shuler

10 33 44-117 37,6 12-53 81,8 3,1 1,9 1,2 0,2 1,8 11,8

-

1,5

-

3,0 15,5

10 29 53-105 50,5

Rob Lewin

5

30

23-42 54,8

-

47,6 9,6 0,8 1,2 1,2 1,2 11,2

Alex Acker

10 30 49-122 40,2 14-39 92,9 4,1 3,3 1,9 0,2 2,9 12,5

Frank Elegar

4

33

17-34 50,0

-

66,7 7,8 0,5 1,0 2,0 1,8 10,5

Benjamin Dewar

9

1,7 10,4

Thomas Larrouquis

10 26

38-98 38,8 12-37 56,5 3,5 1,6 0,7

-

1,6 10,1

Joao Paulo Batista

10 25

66,7 3,7 1,2 0,1 0,1 1,6 10,2

Scooter McFadgon

2

18

7-14

50,0

1-4

33,3 1,5

-

2,5 8,0

Michail Kakiouzis

1

Etienne Brower

4

31

11-38 28,9

1-7

57,1 6,5 1,5 0,8 0,5 1,3 6,8

Antoine Diot

10 27 20

Rb Pd In Co Bp Pts

%

12-24 50,0

-

Alain Koffi

Charles Lombahe-Kahudi 8

LF

32

33,3 0,4 0,1

MJ Min Tirs

16

3pts

MJ Min Tirs

-

Joueur

29

%

Joueur

5

34-78 43,6 20-58 85,7 2,8 1,1 1,9 44-87 50,6 4-8

50,0

1-3

-

2,0 1,0 2,0

-

1,0 9,0

27-75 36,0 12-43 69,2 3,5 3,6 1,9 0,4 2,2 7,5

Kareem Reid

10 34

25-81 30,9

4-25

16-42 38,1

6-21

Jonathan Aka

10 17

19-38 50,0

-

14-49 28,6

60,0 4,5 0,6 1,1

-

1,5 5,9

58,3 3,1 4,7 1,6

-

2,0 5,3

Marc-Antoine Pellin

10 24

17-42 40,5

5-12

Thierry Rupert

10 12

16-35 45,7

-

Henri Kahudi

6

2

Ryvon Covile*

9

15

Total

10 205 274-633 43,3 58-179 71,3 36,7 16,4 10,1 2,6 15,3 72,3

1-3

33,3

13-36 36,1

0-2 -

63,6 1,7 0,2 0,7 0,2 0,7 3,9 -

-

0,2

-

-

-

0,3

70,0 3,4 0,8 0,2 0,3 1,0 4,4

-

-

66,7 2,1 6,5 1,3

-

3,2 6,4

60,7 4,4 0,7 1,2 0,2 1,4 5,5

Antoine Eito

10 15

7-35

53,3 1,4 0,5 0,5

-

0,4 4,3

Jimmy Djimrabaye

3

7

2-4

50,0

1-1

100,0 2,0

-

-

-

0,3 2,3

Nicolas De Jong

6

6

5-10

50,0

0-1

50,0 1,2

-

-

Curtis Sumpter*

7

28

18-62 29,0

3-15

81,8 6,0 1,0 0,7 0,9 1,1 8,1

Total

10 200 235-611 38,5 44-188 64,8 34,2 13,1 7,0 2,7 13,5 62,8

0,2 0,2 1,8


Pro B

19

échos FRANCE

AIX-MAURIENNE ET NANTES

ON CHANGE ET ÇA REPART !

Aix-Maurienne (ici Simon Darnauzan) remonte la pente.

À la dérive en début de championnat, Aix-Maurienne et Nantes surfent aujourd’hui sur de bien meilleures dynamiques. Désormais ancrés en milieu de tableau, les deux clubs peuvent lorgner vers les playoffs. Deux revirements de situations similaires, qui correspondent notamment à de nouvelles configurations d’équipes.

début, les Moses Sonko, Joachim Ekanga, Simon Darnauzan, qui sont les artisans de notre remontée, les nouveaux ont apporté du bonus. » Victorieux vendredi dernier au Portel 81-69, le demi-finaliste 2009-10 est toutefois « encore convalescent » et en aura terminé de panser ses plaies après un succès référence. Son entraîneur espérait qu’il ait lieu mardi contre Fos (hors bouclage), voire demain à Boulazac. Hervé Bellenger / IS-FFBB

L

a dernière fois que nous avions appelé Guillaume Quintard (BN #523), il s’était fendu d’un cinglant et alarmant : « Il faut arrêter de se branler ! » Un titre qui lui a valu les remontrances de sa mère mais « ses joueurs ont compris le message ». Pas immédiatement, toutefois, puisqu’AixMaurienne venait de chuter pour la 4e fois en autant de matches, et allait en perdre un 5e, à Nantes. Une déroute qui a bien failli être celle de trop. « J’ai proposé ma démission après Nantes », confie l’entraîneur de l’AMS, « mais il faut féliciter les dirigeants, qui m’ont dit : c’est dans l’adversité qu’il faut continuer. » Et c’est dans l’adversité, dès le match suivant, que les Savoyards, jusqu’alors frigorifiés, sont soudainement devenus brûlants. « Il fallait un déclic », explique Quintard. « On a un bilan de 0-5, on est à -7 à 3 minutes de la fin à Quimper, mais on décroche la prolongation et on gagne. » Après Nantes, Aix-Maurienne a donc arraché la victoire en terre bretonne, et restait ce week-end sur 6 succès en 7 matches (bilan : 6-6). Un retour en force fulgurant qui correspond, en partie, à une restructuration de l’équipe. Ainsi, le décevant Chris Matthews, mal à l’aise, en manque de confiance, a été remplacé par Chris Dunn (15,0 pts), de retour en Savoie car il ne s’est pas entendu avec son coach en deuxième division espagnole, tandis que James Mathis (15,3 pts et 9,3 rbds) est arrivé comme pigiste médical de Dillion Sneed. « La dynamique ne s’est pas mise en marche avec les nouveaux », nuance Quintard. « On a gagné à Quimper sans Matthews, ni Dunn qui n’était pas encore arrivé ; ce sont ceux qui étaient là au

Retour des habitués « Si j’avais démissionné, je serais bien resté une semaine à Nantes chez Antoine Michon pour le regarder travailler, et voir comment il fait pour avoir toujours de belles attaques », ironise Quintard. Une boutade, mais aussi un rapprochement

par le pivot Josiah James (9,1 pts et 5,7 rbds). « Là, l’équipe est mieux structurée, plus homogène, et ça s’est vu tout de suite. » Le premier succès, lors de ce fameux match contre AixMaurienne, correspond en effet à l’arrivée de Downey. Boostés par ces deux recrues, pour Nantes et Dondon, qui est revenu de blessure, « la saison commence maintenant. » Et ce n’est pas le revers du week-end dernier, à Antibes (71-77), qui va faire trébucher un groupe qui a eu tant de mal à faire ses premiers pas. « C’est une déception parce qu’on était sur une bonne dynamique », convient Dondon, « mais

« Quand on revient de l’enfer on ne lâche pas les matches » Guillaume Quintard

intéressant. Comme l’AMS, l’Hermine de Nantes revient de loin. Fanny après quatre journées, la bande à Michon a depuis engrangé avant l’hiver (5 victoires en 8 matches). Et comme l’AMS, la remontée de la pente a commencé quand l’effectif a subi un lifting. « On savait tous d’où venait le problème dans l’équipe, le coach savait ce qu’il fallait changer, ce qu’il a fait », commente Stéphane Dondon, le sage de l’équipe. Ainsi, exit le meneur Anthony Farmer – « qui ne se fondait pas trop dans le groupe » –, remplacé par Taron Downey (14,6 pts et 6,3 pds, déjà là en 2009-10, comme Dunn avec l’AMS) ; exit aussi David Gonzalvez – extérieur « sacrifié » selon Dondon « pour renforcer l’intérieur, on manquait de densité physique » –, remplacé

ça ne remet pas en cause les victoires d’avant. On avance petit à petit, on a une marge de progression, on a le potentiel pour accrocher facilement le milieu de tableau, le reste ce sera du bonus. » Avec la réception de Châlons-Reims qui a eu lieu mardi et le déplacement à Charleville-Mézières demain, l’Hermine a deux belles cartes à jouer. En tous les cas, Nantes comme Aix-Maurienne, après avoir eu peur de regarder en bas, vers le vide, peuvent aujourd’hui lever les yeux vers le haut, et rêver de playoffs. Car comme l’assure Quintard, « quand on revient de l’enfer on ne lâche pas les matches. » n Yann CASSEVILLE

DU MIEUX EN DÉFENSE Points encaissés par Aix-Maurienne 5 premières journées (0-5) 83,6

(17e/18)*

7 journées suivantes (6-1) 74,4

(6e/18)*

Points encaissés par Nantes 4 premières journées (0-4) 83,8

(18 /18)* e

* Classement défensif après 12 journées.

8 journées suivantes (5-3) 76,3

(10e/18)*


20

INSIDE

APRÈS UN MOIS DE SOUFFRANCE

LE MSB REFAIT S À Toulon et face à l’ASVEL, le MSB est sorti la tête hors de l’eau. Sans faire de vagues. Les Manceaux se rendent vendredi à Vichy pour assurer définitivement leurs arrières. Par Pascal LEGENDRE, au Mans

E De gauche à droite quelques acteurs du feuilleton manceau : Ryvon Covile, Thierry Rupert, Christophe Le Bouille, Antoine Diot, J.P. Batista, J.D. Jackson et Michailis Kakiouzis.

n ce dernier trimestre, Le Mans Sarthe Basket a subi sa plus grosse crise sportive depuis quinze ans. Sans panique à bord. À la question « J.D. Jackson – lié contractuellement jusqu’en juin 2014 –, a-t-il été un instant menacé ? », le président Christophe Le Bouille répond par la négative. « Je n’ai pas eu le temps de me poser cette question. Tout le monde connaît la confiance que j’ai en J.D. et je suis intimement persuadé que le problème, ce n’est pas lui. » Le MSB est un club qui ne coupe jamais ses coaches et rarement ses joueurs. « D’ailleurs, je suis assez confiant pour le reste de la saison. Il fallait reconfigurer l’équipe et effectuer un travail mental important. Que Kakiouzis va nous aider à

trombe, les perd lors du match contre Chalon et ne rayonne plus. Ce n’est pas tout. Alex Acker est à court de compétition, se blesse, et n’a pas le charisme souhaité. Une armée de bons soldats sans général. Le leadership de l’équipe aurait dû revenir à Antoine Diot qui a toujours assumé ce rôle au plus haut niveau mondial chez les jeunes. Mais Antoine a été foudroyé par un problème dorsal en playoffs et il n’a pas encore retrouvé la plénitude de ses moyens physiques. « Quand tu es inactif pendant quatre mois, ça pèse », relève son président. « On a cherché à préserver son dos au maximum durant tout l’été mais il a fait moins de foncier ce qui fait qu’il est plus vite dans le rouge. » Lors de la conférence de presse qui suit le

faire. » Ceci dit, il y a peu, le président du Mans n’en menait pas large. Retour sur une météo maussade suivie d’une éclaircie en attendant, qui sait, un plein soleil.

par une marge match de Cholet, moyenne de 4,4 J.D. Jackson est points. Toujours fébrile, comme ses pas une victoire à joueurs. « J’en ai Christophe Le Bouille. Antarès. Et donc marre des gens des joueurs dans dans le public le brouillard. « 2-6, c’est un parcours de qui sifflent. Ils ont besoin eux aussi de se reléguable », constate Christophe Le Bouille. remettre en question. Jamais ça n’arriverait C’est désormais une certitude : le MSB n’a dans le même contexte à Cholet. » pas de chef de troupe et ne peut pas se 20 novembre permettre de rester les bras ballants plus Limoges longtemps. « On a donné ce rôle à Alex Le MSB vient de paumer en prolongation à (Acker), qui a été très peu présent ce soir, Beaublanc. C’est la seconde fois d’affilée. il n’a pas joué le dernier quart-temps », Contre Cholet, c’est Antoine Diot qui avait la explique J.D. Jackson. « Il est altruiste balle de la gagne mais son lay-up s’est écrasé dans l’esprit mais il a très peu pesé sur le sur le cercle. Cette fois c’est Ben Dewar qui a plan offensif. Avec Dee (Spencer) on avait foiré le shoot à trois-points qui aurait donné l’habitude depuis deux ans de jouer avec le gain du match lors du temps règlementaire. un go to guy et maintenant, on se dit « vers Une sorte de routine vient de s’installer qui se tourner quand ça ne va pas bien ? »

dans la défaite. Le club n’est pas habitué à ce type de situation. Il fait les playoffs sans discontinuer depuis la saison 1996-97 –une performance unique en Pro A – et il a toujours participé à La Semaine des As depuis sa création en 2003. « On prépare très bien nos matches, personne n’est blessé. Donc, il n’y a aucune excuse », lâche le coach.

27 novembre

Antarès

- Ben… Le journaliste n’a même pas le temps de poser sa question. Ben Dewar, tête basse, le coupe, « je ne sais pas. » Avec celui-ci, face à Nancy, le MSB enregistre son cinquième échec de rang

Photos : J-F Mollière, H.Bellenger / IS et J.Navarro/EB via Getty Images

13 novembre

Antarès

Rappel des épisodes précédents : le MSB avait toujours Thierry Rupert sous contrat et a prolongé en juin J.P. Batista pour deux saisons. Peu après, il a signé l’Orléanais Ryvon Covile et s’est mis à la recherche d’un 4-3, dans le style de Marc Salyers en plus saignant. Sauf qu’il a eu l’opportunité de refaire venir au bercail Alain Koffi, un 4-5. Il a sauté sur l’occasion. On annonçait l’équipe surpuissante à l’intérieur, il s’avère que le groupe est monolithique. Ryvon Covile ne trouve pas ses marques et Alain Koffi, après un départ en

« De l’inquiétude, oui, mais pas de panique »


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INSIDE

SURFACE Dans les coulisses, ça cogite. Sans s’affoler, sans se précipiter. « De l’inquiétude, oui, mais pas de panique », assure Le Bouille. « On peut nous reprocher de ne pas trancher, de ne pas couper un joueur, un coach, mais c’est pas notre mentalité. On est dans une société, un milieu, où on marche à l’immédiateté, à l’émotionnel, mais je ne suis pas là pour céder à la tentation de calmer tout le monde en changeant un joueur. Je n’ai jamais voulu céder à la pression populaire, ce n’est pas un moyen crédible de fonctionner. Notre responsabilité de dirigeant est de prendre un peu de recul. » Seulement, cette fois, il est temps de passer aux actes. « On est obligé de changer quelque chose », lance d’ailleurs pendant le match Christophe Le Bouille à Claude Hervé, le président du conseil de surveillance.

30 novembre

Kazan

Depuis qu’Unics Kazan a été pris en mains

par Evgeny Bogachev, directeur de la banque nationale de la république du Tatarstan, c’est un club richissime digne du Top 16 de l’Euroleague. Les Russes montrent d’entrée leurs biceps : 24-6 après 9 minutes. Une dégelée ou plutôt une glaciation paraît inévitable. C’est alors que les Russes s’endorment, Ben Dewar prend feu, les Français jouent avec méthode, sans stress, et l’incroyable exploit prend forme. Kazan ne marque plus que 39 points en 31 minutes et le MSB leur passe devant : 67-63 ! Le Mans vient de réussir l’un des plus incroyables come-back d’un club français dans une coupe d’Europe de toute l’ère moderne. Le renouveau ?

4 décembre

Toulon

Et de deux. Cette fois à Hyères-Toulon, le MSB

n’a pas craqué sous la fameuse pression. Shaun Fein a manqué deux lancers décisifs alors que Marco Pellin a mis les siens. Ryvon Covile vient de passer ses huit dernières minutes sous le maillot tango. L’Américain (4,4 pts à 36,1% et 3,4 rbds en 15’ en moyenne) a traîné sa peine au Mans, même si personne ne jugera qu’il est responsable de tous les maux. « Nos rotations intérieures étaient costaudes, physiques, mais peut-être pas tout à fait cohérentes sans ailier-fort qui ouvre le jeu », juge J.D. Jackson. « En plus, on a deux meneurs et un deuxième arrière très créatifs qui aiment beaucoup l’espace et c’est bien d’avoir un shooteur à côté d’eux. » Christophe Le Bouille avait déjà dû avoir l’aval du conseil de surveillance du club pour embaucher cet été Alain Koffi. Grâce à des ressources supplémentaires, le budget du club est monté à 5,3M€. « On sait qu’en masse salariale, Villeurbanne est nettement au-dessus, puis

Michailis Kakiouzis est un « nom » du basket européen comme infiniment peu se sont inscrits sur le listing de la Pro A ces dernières années. 171 matches en 10 saisons d’Euroleague dans 4 clubs différents. Il a été multi-champion avec la Grèce dans toutes les catégories d’âge et surtout le capitaine de l’équipe qui possédait le QI le plus élevé de tout le basket mondial, la Grèce ’06 médaillée en argent au Mondial japonais, tombeuse au tour précédent des Etats-Unis version LeBron James et Dwyane Wade. « Oui, surpris que l’on ait réussi à l’avoir avec l’enveloppe à notre disposition », avoue Le Bouille. Kakiouzis vient de fêter ses 34 ans mais était encore à 8,7 points (13/31 à trois-points) et 5,7 rebonds en

il y a Cholet, et ensuite Nancy, Gravelines, Roanne, Orléans et Le Mans se tiennent dans un mouchoir », précise le président. Ryvon Covile a accepté d’abandonner son job moyennant une indemnité de départ. « S’il avait voulu rester à tout prix, on aurait payé son salaire mais il savait que sauf blessure il n’allait plus jouer. Il a compris qu’au-delà de cette indemnité, son intérêt, c’est de retrouver un club au plus vite. » Anecdote : les agents de Covile ont été aussitôt en contact avancé avec les Grecs de Panellinios mais sans garantie financière, ils n’ont pas voulu concrétiser.

Eurocup l’an dernier. « Il y a toujours des joueurs qui vont gagner beaucoup d’argent mais le ticket moyen a beaucoup baissé, j’en suis persuadé. La crise, oui. C’est incroyable qu’il n’ait pas retrouvé de clubs en Grèce. Alex Acker, c’est le même registre. Et pour lui non plus on n’a pas cassé notre tirelire pour le signer. Avec nous, ils ont la certitude d’être payés. » « Physiquement, je suis OK », assure le Grec. « J’ai fait la pré-saison avec Barcelone et j’ai participé ensuite aux entraînements de mon ancienne équipe grecque, l’AEK. Ne comptez pas sur moi pour marquer 30 points par match, je ne l’ai jamais fait. Même si je joue 5 ou 10 minutes, j’espère apporter mon expérience. Il y a dans cette équipe de très bons joueurs d’équipe et c’est très important pour moi. »

Michailis Kakiouzis, une science du jeu considérable

6 décembre

Antarès

Il a déjà le cheveu rare, des tatouages chinois à l’intérieur des bras et débite en anglais des réponses bien cadrées.

7 décembre

Antarès

D’un côté une équipe russe, Kazan, qui a besoin de se faire pardonner. De l’autre un MSB touché dans sa chair (Dewar malade, Henri Kahudi blessé, Covile parti, Kakiouzis pas encore qualifié), pas ultra motivé car déjà tourné vers les échéances futures. Résultat : une valise XXL : 65-98 ! JD Jackson est dans une colère froide : « nos arrières ont été lamentables ce soir. On a perdu, perdu, perdu le ballon. On leur donne tellement de contre-attaques. Bêtement. »

10 décembre

Antarès

Cette fois, c’est l’ASVEL qui est dans le potage. Deux forfaits. Matt Walsh qui a des maux de tête suite à un choc en Eurocup et Davon Jefferson, officiellement victime d’une tendinite au genou, mais dont la rumeur dit qu’il fait la gueule. L’ASVEL prend cher, 74-57. « On

n’a pas eu de doute, cette sensation d’être déstabilisé », savoure enfin J.D. Jackson. Alex Acker monte en régime. Michailis Kakiouzis a des gestes d’un autre âge, commis deux air-balls mais sa science du jeu est considérable, il ne s’est pas trop vite essoufflé, et c’est sur le terrain un super communicant. Bref, ce que cherchait Le Mans.

13 décembre

Antarès

L’objectif initial, c’était le trophée de champion de France. Christophe Le Bouille l’a placé en veilleuse. « Ce n’est peut-être pas glamour, mais notre ambition, c’est de gagner à Vichy, je ne parle même pas de Semaine des As. Après si on réussit à réinverser la dynamique, on cherchera une place en playoffs. » n


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ENTRETIEN

JEAN-CHRISTOPHE JONON (VICHY)

« JE NE SURVIVRAIS PAS UNE NOUVELLE DESCEN « Je vous donne mon numéro de fixe parce que comme j’habite dans le trou du cul du monde, le portable ne passe que si je me tiens debout sur la cuvette des chiottes. Et je ne me vois pas rester dans les chiottes pendant une heure, on est déjà assez dans la merde comme ça ! » Président d’une Jeanne d’Arc de Vichy qui souffre terriblement en ce premier tiers de championnat, Jean-Christophe Jonon n’en oublie pas pour autant son légendaire sens de l’humour. Ce qui ne l’empêche pas de garder une vraie lucidité sur les problèmes de son club et sur l’avenir – périlleux – de la JAV. Entretien sans langue de bois. Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

V

ichy vient de perdre à Pau, sa huitième défaite de rang. Comment expliquez-vous une telle série noire ? Il ne faut pas se leurrer, on n’arrive pas à mettre 70 points et on a un différentiel moyen à l’évaluation collective de 30, on ne va pas trouver d’excuse à une qualité de jeu médiocre. Alors c’est peut-être la loi des séries parce que depuis le début de saison on bricole sans arrêt, même aux entraînements puisque nos espoirs supposés faire le nombre se blessent aussi. On va de bricolage en bricolage, sauf que quand vous bricolez avec des joueurs de haut niveau et un entraîneur expérimenté, c’est plus facile qu’avec des joueurs limites et un entraîneur novice. Regardons la vérité en face.

Le groupe et l’entraîneur n’ont pas le niveau, d’après vous ? Je ne dis pas qu’ils n’ont pas le niveau mais ils n’ont pas de marge. Ce serait extraordinaire qu’un entraîneur qui arrive en Pro A révolutionne le jeu d’un coup, de même que ce serait extraordinaire que des joueurs qui étaient des seconds couteaux dans d’autres clubs deviennent des joueurs à vingt points par match. L’idée était de les laisser faire leurs gammes sur les sept, huit premiers matches et puis ramener tout le monde au niveau. Sauf qu’on n’a pas la possibilité de faire des gammes. À vous entendre, ce mauvais début de saison était plus ou moins prévu. Ce n’est pas du tout une surprise ! Je dis depuis longtemps que les résultats de la JAV, eu égard à son budget, sont extraordinaires. Le propre de l’extraordinaire c’est que ça ne se reproduit pas tous les ans. On a réussi à le reproduire parce qu’on avait signé des contrats longs sur plusieurs joueurs qui se sont retrouvés « bloqués » à Vichy, malgré une envergure que leurs contrats ne reflétaient pas. Après, et c’est normal, ces joueurs s’en vont. C’était écrit, on a connu la même chose il y a quelques années, quand on a perdu Babou Cissé, Rahshon Turner et Jeff Greer. C’est la vie des petits clubs.

Ce qui arrive à Vichy aujourd’hui était donc inéluctable ? Le fait d’avoir un budget extrêmement réduit fait qu’on est en permanence sur la corde raide, on n’a pas de marge, même si on se trompe. Alors quand en plus on a des joueurs qui se blessent, on n’a plus de marge du tout. Sur nos deux premiers matches, on est en place, on perd contre Chalon qui est plus fort que nous et on bat Limoges, moi, ça ne m’inquiète pas, on est dans un cheminement qu’on peut penser être le bon. Et puis après, on a Etienne Brower sur un genou, Frank Elegar qui fait une péricardite, Jamal Shuler qui ne décolle pas et Curtis Sumpter qui plonge… Tout s’enchaîne dans le négatif. En plus des blessures, vous notez des erreurs de casting ? Oui. Je n’ai pas de scrupule à dire que le poste 2 (Jamal Shuler) que l’on attendait percutant et adroit à trois-points ne répond pas aux attentes. C’est une vraie erreur de casting, le déséquilibre est peut-être là. Vichy a de très mauvais chiffres en attaque, mais ce n’est pas nouveau. En revanche, la défense qui était votre force (70,4 pts l’an dernier, 1ère de Pro A) a disparu et ça c’est nouveau. C’est lié au départ de Jean-Louis Borg ? Vous savez, quand Jean-Louis Borg est arrivé de Toulon, c’était un coach d’attaque, ce n’est donc pas lui qui a donné cette

Ce choix d’une équipe légère et plus joueuse, n’était-ce pas se tirer une balle dans le pied ? Peut-être. Ça aurait sans doute rendu service à l’entraîneur de rester dans un schéma connu, avec un gros pivot lourd et une équipe qui défend. C’est vrai, je n’ai peut-être pas été assez ferme en laissant l’entraîneur faire une équipe qui lui ressemble… Il m’est arrivé par le passé de dire « non, on ne fait pas comme ça. » Cette fois, je ne l’ai pas fait. Après 10 journées, regrettez-vous d’avoir fait le choix de Jean-Philippe Besson pour coacher l’équipe ? Non. Je regrette en revanche que sa capacité d’adaptation à la rigueur de la Pro A ne soit pas assez rapide. Mais je pense qu’il va s’adapter. Il passe d’observateur à général en chef, ce n’est pas facile notamment dans le rapport humain, lui qui est plus un homme de courtoisie et de persuasion qu’un homme qui impose des choses. Mais les Bisounours, ce n’est pas la Pro A. Il faut aller plus vite, plus fort et plus loin dans les rapports avec les joueurs. Vous avez récemment dit qu’il n’y avait plus les moyens de changer l’équipe. Est-ce toujours le cas ? Sauf à ce que vous m’envoyiez un chèque demain, ce dont je vous serais extrêmement reconnaissant, c’est toujours d’actualité. (Rires) Je regarde tous les jours le cours du dollar, si un partenaire d’envergure nationale ne nous a pas envoyé de courrier… Rappelons aussi qu’en 2008, après avoir fait la finale des As et les playoffs, on a diminué notre budget de 10%. Ça a un sens.

« On s’apercevra de l’importance de la JAV quand elle aura disparu » vocation défensive. Je dis toujours que la JAV n’a pas les moyens d’avoir des joueurs de talents alors que la défense, c’est une question d’organisation et de volonté. Sauf que là, ça ne marche pas. On a fait le choix d’avoir une équipe qui cavale en prenant un pivot léger, c’était sûr qu’on n’allait pas avoir l’assise défensive qu’on avait auparavant. Mais néanmoins, j’avais demandé à l’entraîneur que ce soit notre fonds de commerce.

Quel sens ? La pérennisation et le déclenchement d’ambition ne peut être qu’une affaire collective : le tissu économique local, le public et les collectivités territoriales. Pour le public, on a la chance d’avoir un bon pourcentage de remplissage. Au niveau économique, si on n’a pas les gros poids lourds de la région que peuvent être L’Oréal ou les Eaux de Vichy, on a quand


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ENTRETIEN

SÀ NTE » même un chiffre d’affaire privé tout à fait honorable. En revanche, on est en retard concernant les collectivités territoriales. On a un engagement moyen de 950.000 euros environ et on n’a pas d’exonération de la taxe sur les spectacles, on loue le Palais des Sports et les espaces de réception. C’est rédhibitoire pour nous.

La JAV ne survivrait pas à une nouvelle descente ? Ce qui est sûr en tout cas, c’est que je ne survivrais pas à une nouvelle descente. J’ai donné, ça va ! Et je sais trop ce qui manque au bout de quinze ans. Alors soit je me trompe et je suis le dernier des cons et il faut que je m’en aille, soit j’ai raison mais je ne suis pas arrivé à convaincre les collectivités. Si c’est le cas, je ferais mieux d’arrêter de crier dans le désert et de retourner m’occuper de mes chevaux. On a une vraie culture basket à Vichy, c’est la force du club. D’un autre côté, l’environnement a tellement changé qu’il ne faut pas croire que ça fonctionnera toujours. En dessous de 3 millions d’euros, ou au moins 2,8, on ne peut pas faire d’équipe pérenne en Pro A. Nous on est à 2,5 millions. Les frais fixes, on les a toujours. Quand on rogne un budget, c’est sur la masse salariale, c’est de la qualité en moins et vous pouvez tourner dans tous les sens, arrive un moment où c’est rédhibitoire. Une nouvelle salle pourrait être une solution. Où en sont les projets de ce côté ? Une première étude a été proposée par la mairie, il s’agissait de faire 4.200 places de gradins en béton. Ça ne sert à rien, si c’est ça que vous proposez, gardez votre argent ! Ce dont on a besoin, ce sont des loges,

Hervé Bellenger / IS

Les élus locaux ne soutiennent pas Vichy ? J’ai trop l’habitude pour savoir qu’on ne négocie qu’en période électorale. Le paradoxe, c’est que Vichy se targue d’être une ville sportive qui ne fait rien pour garder un club de haut niveau. C’est dramatique et on s’apercevra de l’importance de la JAV quand elle aura disparu.

des espaces de réception... Alors il y a une autre étude en cours dont les résultats seront connus en mars pour voir s’il y a une opportunité de faire une salle multifonction dont Vichy serait le club résident... Mais tout ça ne prendra corps qu’aux alentours de 2013 puisque les élections municipales auront lieu en 2014. Ne soyons dupes de rien, parlons des choses comme il faut en parler.

Mais à côté, je ne crois pas que l’écart soit monstrueux entre les autres et nous, je n’ai pas cette impression-là. Si on passait à 40% à trois-points, je suis convaincu qu’on gagnerait un paquet de match !

C’est le discours que vous tenez aux joueurs ? Il faut être cohérent. Entrer dans le vestiaire et dire aux joueurs « vous êtes tous des cons », n’importe qui peut le faire mais quelle serait la pertinence ? Aujourd’hui, on fait le gros dos et on prend du retard, eh bien acceptons de prendre du retard et d’être touché dans notre fierté, mais accrochons nous. Et si ça ne va jamais mieux, eh bien peut-être qu’on n’y pourra pas grand-chose.

« En dessous de 3 millions d’euros, ou au moins 2,8, on ne peut pas faire d’équipe pérenne en Pro A. Nous on est à 2,5 millions »

Parlons de la saison alors. Une seule victoire en dix matches, sachant qu’il faut au moins dix victoires pour se maintenir en moyenne, cela voudrait dire que Vichy doit gagner neuf matches sur vingt, quasiment un sur deux. C’est beaucoup. C’est possible ? Bien sûr que c’est possible ! Je n’ai jamais vu un championnat aussi faible en 18 ans ! Il y a trois équipes qui me semblent au-dessus du lot, Roanne, Gravelines et Nancy.

Sauf que cela fait longtemps que Vichy est bien loin des 40% à trois-points (22,9%, après 10 journées), et les chiens ne font pas des chats… Ça n’est pas faux, mais il faut bien se rattraper à quelque chose. Sinon on laisse filer et ce n’est pas le genre de la maison. On a une fierté et surtout, une chance mathématique à jouer. Récupérons nos blessés et mince ! On verra bien ce qu’on peut faire.

Ce qui voudrait dire que finalement, Vichy est à sa place ? Oui, complétement. Ça me paraîtrait aberrant de dire autre chose. Vichy n’est pas à la place que l’on aurait aimé mais compte tenu de notre budget, de nos blessures, comment pourrait-on revendiquer une autre place ? Vous savez, parfois je me prends à rêver et je me dis que si j’étais à Orléans ou à l’ASVEL, au moins j’aurais des leviers à actionner. n


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e 0 1 Journée

Gazette PRO A

5 DÉFAITES DE RANG POUR LE PL

ÇA SENT LE SAPIN

Le PL de Jean-Marc Dupraz n’avance plus.

Samedi dernier, la faute à un départ raté, le Paris Levallois a concédé, à domicile face à Limoges, son 5e revers de suite, 75-78. L’objectif du club reste les playoffs, aussi une victoire est attendue au plus vite. Sous peine de voir un premier fusible sauter ?

Hervé Bellenger / IS

« Si l’entraîneur n’arrive pas à faire fonctionner l’équipe, il est menacé » Francis Flamme

I

Dupraz et Wright menacés ? Ball n’a retiré « aucune satisfaction » de ce match. « Au moins on s’est battu », a-t-il convenu. « On n’a pas vu une bande de mecs qui s’en foutaient », a continué Dupraz. « Il y avait un autre esprit que celui que j’avais constaté ces dernières semaines », enchérit le président Francis Flamme. Cette défaite

n’est pas aussi infamante que la claque infligée par Hyères-Toulon deux journées auparavant, 70-101. D’autant que samedi, le PL était convalescent, privé de Bracey Wright et Jonathan Leria. Pour repartir du bon pied, le club attend la trêve. « Oh oui ! Oh oui ! », insiste Flamme. « On a besoin de la trêve, mais aussi besoin

LIMOGES

DIVORCE SOUCHU/GIRARD

/ IS

Photos : Hervé Bellenger

l ne s’est pas éternisé en conférence de presse d’après-match. Ses réponses étaient brèves. Non pas qu’il voulait éviter des questions, mais parce que lui revenait, en boucle, le même constat. « On a perdu… Perdre de 3 ou 30 points, ça fait mal. » Jimmal Ball, en ce samedi soir à Levallois, était triste. Vexé aussi. Car le Paris Levallois s’est tiré une balle dans le pied en concédant un 31-16 dans les 10 premières minutes, du fait du départ canon de Limoges, mais aussi d’oublis flagrants en défense. « 31 points, c’est pas le coach, c’est nous, les joueurs, c’est notre faute ! », regrettait le meneur. « On est apathique pendant cinq minutes. Les points on les prend pas forcément sur de la stratégie, on les prend sur des oublis, des manques de concentration, du relâchement », ajoutait le coach, Jean-Marc Dupraz. « Quand une équipe est fragilisée mentalement, la meilleure des réactions c’est de défendre, c’est comme ça que la confiance peut revenir. » Après ce départ raté, le PL, dans les cordes au cours du 2e quart, à -18, grignote pourtant son retard. Et a même le shoot au buzzer pour arracher la prolongation, mais le trois-points de Marcellus Sommerville ne rentrera pas.

Karim Souchu n’a pas joué samedi, s’étant montré dans la semaine peu enclin à écouter encore son coach. Éric Girard s’est expliqué en conférence de presse : « Si Karim Souchu n’a pas joué, c’est parce que quand un joueur n’est pas bien, donne sa démission dans la semaine, parce qu’il pense que le coach ne le respecte pas, plus plein de choses, et bien moi j’ai envie, quand je vais à la guerre, d’avoir mes soldats. Des gens en qui j’ai confiance. »

Y.C.

de gagner un match. Si on ne gagne pas rapidement ça va pas aider au niveau de l’état d’esprit », redoute Dupraz. Aussi le déplacement de samedi à Nancy est crucial. Si la série de défaites passe à six, les dirigeants pourraient se dire qu’il y a des circonstances atténuantes mais qu’il faut tenter quelque chose. « C’est évident », répond Flamme. « On peut prendre des décisions par rapport au coach, aux joueurs. Ils sont prévenus, je les ai réunis il y a 10 jours. Chacun doit être conscient de ce qu’il fait ou pas. » En cas de défaite à Nancy, Dupraz serait menacé ? « Il est menacé en permanence, au même titre que d’autres joueurs ! », tonne le président. « J’attends autre chose d’un garçon comme Bracey (Wright, qui devrait tenir sa place samedi), il n’a pas prouvé ce que l’on attendait de lui. Il est sur la même longueur d’onde que son coach, ses assistants, c’est le même problème. C’est une équipe, il y a un chef d’équipe c’est l’entraîneur, si le chef d’équipe n’arrive pas à faire fonctionner l’équipe, il est menacé comme les joueurs. » En attendant Noël puis le retour de… Noel (David) fin janvier, le PL n’espère qu’un cadeau : un succès à Nancy. Pour que l’hiver ne sente pas le sapin. n Yann CASSEVILLE, à Levallois


25

Gazette PRO A

Du Basket ORLÉANS DANS LE DUR

3

Les records personnels en Pro A établis par Marcellus Sommerville (PL) contre Limoges. Aux points (25), rebonds (14) et évaluation (31). Problème, son vis-à-vis RT Guinn a battu ses records de points (15) et d’évaluation (18).

4,6

Le différentiel entre les points (15,3) et l’évaluation (10,7) du Pictavien Robert Conley depuis son arrivée (3 matches, 3 défaites). La maladresse aux shoots (33,3%) et lancers-francs (60,9%) l’expliquent.

6

Les lancers tirés par l’ASVEL au Mans. L’ASVEL est lanterne rouge dans ce secteur (89/133) et n’en a tenté que 10 au total des deux derniers matches.

8

Les passes de Laurent Sciarra. Son record de la saison encore égalé car Laurent a déjà signé quatre fois 8 passes (dont déjà la semaine d’avant).

14

La différence entre les passes de Gravelines (12) et celles de Chalon (26). L’écart final du match n’a pourtant été que de dix points.

21

L’évaluation d’Alade Aminu, l’intérieur de Chalon, contre Gravelines. Son record. En neuf matches joués, ça n’était que la 3e fois qu’il atteignait ou dépassait les 10.

F.F.

«

C’est la première fois cette année que j’interviens auprès d’eux. » Joint par téléphone mardi matin, Christophe Dupont venait tout juste de quitter la salle où le président d’Orléans a tenu à s’exprimer auprès de son équipe. Car après dix journées, soit un tiers du championnat, l’OLB, que beaucoup – à commencer par nous-mêmes – annonçaient parmi les candidats crédibles au titre, ne pointe qu’en deuxième moitié de tableau pour un bilan de quatre victoires et six défaites. Un classement pas nécessairement catastrophique mais néanmoins suffisamment décevant pour donner lieu à une mise au point présidentielle. « Ce n’est pas le départ souhaité au niveau du club », admettait Christophe Dupont. « On souhaitait l’inverse, c’est-à-dire 6v-4d, ce qui nous aurait positionnés dans l’objectif du club, à savoir le Top 6 de la saison régulière. On a deux autres objectifs

intermédiaires à ce jour, les As et le Last 16 de l’EuroChallenge et je l’ai rappelé ce matin aux joueurs. Il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour y parvenir. »

Hervé Bellenger / IS

1

Première victoire de Limoges à l’extérieur (Paris Levallois). Désormais, seuls Vichy et Poitiers sont toujours capots « sur la route ».

Défait une nouvelle fois le week-end dernier, au Havre, dans les derniers instants, l’OLB déçoit en ce début de saison. Une situation qui a poussé le président, Christophe Dupont, à s’adresser aux joueurs.

Amara Sy se cherche, Orléans aussi.

Confiance et exigence Si officiellement, la démarche avait surtout pour but « d’exprimer la confiance du club sur la capacité des joueurs à atteindre ces objectifs, car ce groupe peut les atteindre », on imagine sans mal que les nombreuses défaites concédées dans les derniers instants commencent à agacer, à l’image de la dernière en date, au Havre, où Orléans a encaissé un 8-0 fatal dans les dernières minutes (défaite 79-77 au final). Une mauvaise habitude qui commence à semer le doute dans les esprits, comme le reconnait Amara Sy. « On ne va pas dire qu’on n’est pas inquiet, ce serait se voiler la face », nous confiait l’Amiral, lui-même cahin-caha

en ce début de saison (7,7 pts à 40,6%, 4,2 rbds, 9,1 d’éval en 25’). « On s’entend bien, on travaille bien et on perd sur des petits détails mais on est prêt à relever le challenge. » Si pour l’Europe (article bouclé avant la réception d’Ostende mardi soir, ndlr), Orléans n’a plus toutes les cartes en main, le challenge en championnat devra être relevé dès samedi prochain contre Chalon. Un match pour lequel le président avoue se trouver « dans l’exigence de tous les instants pour que l’on puisse réaliser une belle performance. » Une périphrase qui ne veut dire qu’une chose : il faut gagner. n Florent de LAMBERTERIE

COLLET-GHRIB, LE MATCH

MEILLEUR CLASSEMENT MAIS… LEURS BILANS

COLLET : 4 v – 7 d

l Vendredi dernier, Nordine Ghrib a coaché son 7e match à la tête de l’ASVEL. Intronisé le 17 novembre, il a eu le temps d’imposer sa méthode. Lors de sa prise de fonction, l’équipe pointait à la 11e place ex aequo (Le Mans, Orléans, Limoges et Poitiers), à un match du Top 8. Elle est aujourd’hui 9e ex aequo (Le Mans, Orléans, Limoges, Paris Levallois et Strasbourg), à un match du Top 8. Le bond n’est pas significatif. Au bilan, Ghrib a fait mieux que Collet en championnat (2-2 contre

Coach Match Collet @ Podgorica Collet Podgorica Collet @ Le Mans Collet Le Mans Collet @ Paris Levallois Collet Strasbourg Collet @ Hyères-Toulon Collet Nancy Collet @ Cholet Collet Orléans Collet Göttingen Ghrib @ Vichy Ghrib @ Vrsac Ghrib Poitiers Ghrib Besiktas Ghrib @ Gravelines-Dk Ghrib @ Besiktas Ghrib @ Le Mans (*) Il s’agissait du tour préliminaire.

GHRIB : 3 v – 4 d Compétition Euroleague* Euroleague* Euroleague* Euroleague* Pro A Pro A Pro A Pro A Pro A Pro A Eurocup Pro A Eurocup Pro A Eurocup Pro A Eurocup Pro A

Résultat 64-69 84-76 75-85 71-63 68-85 67-82 66-74 80-73 63-80 70-65 80-88 70-63 93-97 66-64 88-85 67-73 74-80 57-74

Écart -5 +8 -10 +8 -17 -15 -8 +7 -17 +5 -8 +7 -4 +2 +3 -6 -6 -17

Hervé Bellenger / IS

0

Le nombre de contre lors du match HTV contre Cholet. C’est seulement la deuxième fois depuis le début de la saison (Chalon-Roanne, 3e journée) en 80 matches.

LE PRÉSIDENT A VU LES JOUEURS

Pascal Allée / Hot Sports

et des chiffres

2-4) mais les deux victoires sont intervenues contre Vichy et Poitiers alors que Collet a perdu chez trois adversaires huppés (Cholet, Hyères-Toulon et Paris-Levallois à l’époque). Notons toutefois que Ghrib a dû coacher trois matches sur quatre à l’extérieur. En coupe d’Europe, l’ASVEL de Ghrib (1-2) ne paraît pas plus en mesure de passer le cut que celle de Vincent Collet au tour préliminaire d’Euroleague (2-2, -4 au total), puis en ouverture de l’Eurocup.

F.F.


26

Jean-François Mollière

échos FRANCE

LES MEILLEURES SALLES DE PRO A

BEAUBLANC 6e HOMME ULTIME !

Q

uelle est la meilleure salle de Pro A ? Pas la plus belle non, ni la plus chaleureuse, la plus bruyante ou la plus sympathique. Non, ici, nous avons cherché à savoir quelle était la salle la plus « efficace » de Pro A. Celle qui a le plus d’impact sur la réussite de son équipe. Alors comment faire ? Il ne suffit pas pour établir ce classement de regarder le bilan de chaque équipe à domicile sur les dernières saisons (nous avons fait remonter notre étude jusqu’au début de la saison 2006-07, en prenant en compte tous les matches de Pro A, saison régulière et

playoffs, sauf ceux joués sur terrain neutre à Bercy). Sinon, on obtient le tableau 2 et Roanne est effectivement l’équipe qui a le plus gagné à domicile. Mais ça ne suffit pas à déterminer l’efficacité de la salle. Parce qu’il se peut que l’équipe qui gagne beaucoup à domicile gagne aussi beaucoup à l’extérieur, ce qui veut simplement dire que l’équipe est forte. Ce qui est intéressant, c’est quand la salle transcende l’équipe, donc que les résultats à domicile sont bien meilleurs qu’à l’extérieur. Il faut donc comparer le pourcentage à domicile (tableau 2) et le

pourcentage à l’extérieur (tableau 3) et comparer le différentiel entre les deux (tableau 1). Et là, on découvre, sans trop de surprise finalement que Beaublanc est la meilleure salle depuis cinq saisons, devant la Halle Vacheresse de Roanne et l’Astroballe de Villeurbanne. Sinon, qu’est-ce que cette recherche nous apprend d’autre ? Que Roanne est, de loin, l’équipe la plus difficile à prendre à domicile (tableau 2). Que Le Mans est la meilleure équipe loin de ses bases (tableau 3), heureusement car Antarès n’a pas l’impact digne d’une infrastructure de

6.000 places (tableau 1). Enfin, au classement final des équipes les plus victorieuses de ces dernières années, Roanne l’emporte d’un rien sur Nancy (tableau 4). Si on avait intégré une saison de plus à notre calcul, le SLUC serait devant. Enfin, il est nécessaire de garder à l’esprit en lisant ces tableaux que cinq équipes de Pro A ont fait de la Pro B entre 2006 et aujourd’hui et que leurs statistiques intègrent donc ces saisons, précaution indiquée dans les tableaux par une astérisque. n

La meilleure salle de France

Les équipes les plus victorieuses à domicile

Les équipes les plus victorieuses à l’extérieur

Les équipes les plus victorieuses

Club

Diff.

Dom/Ext

Thomas BERJOAN

Club

%vict.

v-d

Club

%vict.

v-d

Club

%vict.

v-d

1 Limoges*

+41,8 81,0-39,2

1 Roanne

88,2

67-9

1 Le Mans

59,2

45-31

1 Roanne

67,3

103-50

2 Roanne

+41,4 88,2-46,8

2 Limoges*

81,0

64-15

2 Nancy

52,7

39-35

2 Nancy

66,9

101-50

3 ASVEL

+32,0 77,3-45,3

3 Nancy

80,5

62-15

3 Cholet

48,6

34-36

3 Le Mans

66,2

98-50

4 Chalon

+31,9 67,6-35,7

4 ASVEL

77,3

58-17

4 Roanne

46,8

36-41

4 ASVEL

61,3

92-58

5 Poitiers*

+31,1 72,7-41,6

5 Le Mans

73,6

53-19

5 Orléans

45,7

32-38

5 Limoges*

60,1

95-63

6 Nancy

+27,8 80,5-52,7

6 Poitiers*

72,7

56-21

6 ASVEL

45,3

34-41

6 Cholet

58,7

85-59

7 Gravelines

+27,3 67,6-40,3

7 Cholet

68,5

50-23

7 Pau*

43,7

31-40

7 Poitiers*

57,1

88-66

8 Vichy*

+25,6 67,6-42,0

8 Gravelines

67,6

48-23

8 Vichy*

42,0

29-40

8 Orléans

55,4

77-62

9 Cholet

+19,9 68,5-48,6

- Chalon

67,6

48-23

9 Poitiers*

41,6

32-45

9 Vichy*

55,0

77-63

10 Strasbourg

+19,6 58,2-38,6

- Vichy*

67,6

48-23

10 Paris Levallois*

40,8

29-42

10 Gravelines

53,8

77-66

11 Orléans

+19,5 65,2-45,7

11 Orléans

65,2

45-24

11 Gravelines

40,3

29-43

11 Chalon

51,8

73-68

12 Pau*

+16,0 59,7-43,7

12 Pau*

59,7

43-29

12 Limoges*

39,2

31-48

12 Pau*

51,7

74-69

- Paris Levallois*

+16,0 56,8-40,8

13 Strasbourg

58,2

39-28

13 Strasbourg

38,6

27-43

13 Paris Levallois*

49,7

71-74

- Le Havre

+16,0 52,2-36,2

14 Paris Levallois*

56,8

42-32

14 Hyères-Toulon

37,3

25-42

14 Strasbourg

48,2

66-71

15 Le Mans

+14,4 73,6-59,2

15 Le Havre

52,2

35-32

15 Le Havre

36,2

25-44

15 Le Havre

44,1

60-76

16 Hyères-Toulon

+12,7 50,0-37,3

16 Hyères-Toulon

50,0

34-34

16 Chalon

35,7

25-45

16 Hyères-Toulon

43,7

59-76

(*) Toutes ces équipes ont effectué de la Pro B entre la saison 2006-07 et aujourd’hui. 4 saisons pour Limoges, 3 pour Poitiers, 1 pour Pau, Paris et Vichy.


27

échos FRANCE

COURSE AUX AS

LOIN D’ÊTRE RÉGLÉ !

S

i l’on considère que la 7e place – dernière qualificative pour les As puisque Pau est hôte et invité – va se jouer à 8 victoires après les 15 matches allers, comme en 2008 et 2010 (*), alors on peut d’ores et déjà considérer que Roanne et Cholet, en haut, ainsi que Poitiers et Vichy, en bas, n’ont pas de calcul à faire lors des cinq prochaines journées. Nancy, Gravelines et Chalon sont à l’abri. Les Bourguignons ont certes devant eux trois déplacements et la réception de Cholet (et de Pau), mais leur absence aux As relèverait d’un renversement de tendance très improbable, y compris mathématiquement. Restent donc huit équipes pour deux places. Toutes ne partent pas à égalité, même celles qui sont… à égalité.

et Chalon. Et il a deux beaux déplacements au menu (Gravelines et Roanne le dernier jour). Avec ses trois réceptions, les Manceaux peuvent passer mais…

Et si la SIG… Et si Strasbourg, bien parti avant de caler, retrouvait sa grinta ? Elle est loin, aujourd’hui, mais les hommes de Fred Sarre jouent les deux derniers et deux de leurs déplacements sont abordables (Le Havre et Orléans). En revanche, ils vont sans doute devoir engranger quatre victoires pleines car leur bilan face aux concurrents est à peine dans la moyenne (défaites contre Le Mans, Hyères-Toulon et Pau, victoires contre l’ASVEL, Paris et Limoges). Question de dynamique, alors wait and see.

Le Havre bien parti

CSP, PL et ASVEL, quasi niet Jean-François Mollière

Le STB doit conserver sa garde haute et, pour être tranquille, ramasser deux de ses trois matches à domicile, par exemple contre l’ASVEL et Strasbourg, deux adversaires potentiels en cas d’un mini-championnat à plusieurs. Les Normands peuvent aussi prendre le large à Poitiers ou Pau. Bref, les gars de Jean-Manuel Sousa ont leur destin entre leurs mains.

Le Havre (ici John Cox) bien dans les rails pour aller aux As.

Hyères-Toulon serre les fesses Les Varois partent avec un a priori favorable mais ils se déplacent dans trois salles difficiles, où les attendent notamment des Limougeauds et des Orléanais en manque de victoires. La réception de Gravelines est tout sauf un cadeau. La bonne nouvelle, c’est que le HTV a fait le plein contre des concurrents potentiels (SIG, PL, ASVEL, ainsi que Chalon, on ne sait jamais).

Orléans ou Le Mans ? En vérité, il va vraisemblablement s’agir pour toutes les équipes à 4-6 d’essayer de coiffer Hyères-Toulon, peut-être en espérant agripper Le Havre dans un mini-championnat très fourni. Le calendrier et le

bilan contre les adversaires directs prennent dès lors toutes leurs saveurs pour « les 9e ». À ce petit jeu, en dépit d’un calendrier « sec » moins favorable que pour d’autres, Orléans a toutes ses chances d’attraper la queue de Mickey. En effet, l’équipe de Philippe Hervé affronte quatre concurrents actuels (SIG, HTV, MSB et PL), donc a d’une certaine manière les cartes en main, et reçoit Chalon. En revanche, avoir perdu contre l’ASVEL et Le Havre n’est pas arrangeant. Le Mans, de son côté, a eu la bonne idée de battre Strasbourg, Hyères-Toulon et l’ASVEL, et doit encore rencontrer Vichy et Poitiers. Mais le MSB a abandonné des points contre Limoges et Paris, mais aussi Le Havre

AUJOURD’HUI OK, MAIS DEMAIN ?

Équipe 1 Roanne - Cholet 3 Nancy - Chalon - Gravelines 6 Le Havre 7 Hyères-Toulon - Pau 9 Strasbourg - Limoges - Le Mans - Paris Levallois - Orléans - ASVEL 15 Poitiers 16 Vichy

V-D 11e j 8-2 @ Gravelines 8-2 Strasbourg 7-3 Paris Levallois 7-3 @ Orléans 7-3 Roanne 6-4 @ Poitiers 5-5 @ Limoges 5-5 @ ASVEL 4-6 @ Cholet 4-6 Hyères-Toulon 4-6 @ Vichy 4-6 @ Nancy 4-6 Chalon 4-6 Pau 2-8 Le Havre 1-9 Le Mans

12e j

13e j

14e j

15e j

Pau

@ ASVEL

@ Le Havre

Le Mans

@ Chalon

Limoges

@ Nancy

@ Poitiers

@ Limoges

Hyères-Toulon

Cholet

@ Vichy

Cholet

@ Poitiers

Pau

@ ASVEL

@ Paris Levallois Le Mans

@ Hyères-Toulon Limoges

ASVEL

@ Pau

Roanne

Strasbourg

Vichy

@ Nancy

Gravelines

@ Orléans

@ Roanne

Le Havre

@ Chalon

Paris Levallois

Poitiers

@ Orléans

Vichy

@ Le Havre

Nancy

@ Cholet

ASVEL

@ Gravelines

Orléans

@ Gravelines

Poitiers

@ Roanne

Gravelines

@ Vichy

Orléans

@ Pau

@ Paris Levallois Hyères-Toulon

@ Le Mans

Strasbourg

@ Le Havre

Roanne

@ Limoges

Chalon

@ Strasbourg

Chalon

@ Le Mans

Cholet

@ Strasbourg

Nancy

@ Hyères-Toulon Paris Levallois

Mathématiquement, ça n’est pas mort, mais pour des Limougeauds inconstants et un PL en chute libre (cinq défaites de rang), les As sont presque un mirage. Et pourtant, le CSP peut très bien arriver à sept succès grâce au soutien de Beaublanc (Hyères-Toulon, Nancy et ASVEL) mais ça sera à peu près tout (déplacements à Cholet et Gravelines). Avoir battu Pau, Le Havre, Le Mans et Paris est toutefois un point positif. Le PL, qui a perdu contre Strasbourg, Hyères-Toulon, Le Havre et Limoges, ne peut pas compter sur ce critère ; sachant qu’en plus le PL enchaîne Nancy en Lorraine et Gravelines, ce qui pourrait mettre rapidement un terme à tout espoir. Quant à l’ASVEL, ses défaites contre le PL, la SIG, le HTV et le MSB pèsent lourd dans le mauvais plateau de la balance, mais en gagnant ses trois matches à domicile et en s’imposant une fois à l’extérieur, il y a toujours une chance. n Fabien FRICONNET

(*) En 2009, sept victoires valaient un Top 7.


28

ANALYSE

POITIERS DÉCOUVRE LA DÉFAITE

LA FIN DE LA VAGUE ? Le PB86 de Ruddy Nelhomme est dans le dur. Page de droite, Pape Badiane, à l’arrache.

Depuis plusieurs saisons, le PB86 surfait sur un rouleau incroyable. Aujourd’hui, l’équipe au petit budget semble dériver. La fin d’une dynamique ensoleillée, le vent dans les cheveux ? Petites blessures, méformes, collectif étrangement en berne, il va falloir souquer ferme pour retrouver un élan. Par Thomas BERJOAN

Alexis Réau / PB86

«

C’est inattendu. » Alain Baudier, le président du club, ne l’avait pas vu venir. « Aujourd’hui, on est inquiet, on est déçu. » Décidément, le sport collectif est allergique à toute règle. Alors qu’on vante toujours la continuité d’un effectif comme un facteur déterminant du succès, le début de saison de Poitiers ébranle cette conviction. Le club a gardé pratiquement inchangée (arrivées d’Evan Fournier et de Carl Ona Embo pour compenser les départs de Lamine Kanté et Sylvain Maynier) l’équipe qui avait rendu les armes en playoffs la saison dernière contre Cholet, le futur champion, et pourtant le club est actuellement en position de reléguable. Après un tiers du championnat. Alors pourquoi ? La première tentative d’explication qui vient tout de suite à l’esprit, c’est la présence de coach Ruddy Nelhomme cet été avec l’équipe de France. Pourquoi ? Parce que depuis trois saisons, tous ceux qui se sont assis sur ce banc de malheur l’ont payé au prix fort. Vincent Collet, viré il y a à peine un mois par l’ASVEL ! Michel Veyronnet, assistant en 2009, redescendu avec Rouen dans la foulée ! On se rappelle également que Jean-Louis Borg, assistant de Michel Gomez en 2008, avait attaqué la saison 2008-09 par cinq revers consécutifs. « C’est une preuve statistique », analyse Sylvain Maynier, l’ancien capitaine de l’équipe qui travaille aujourd’hui au sein du club. « Après je n’ai pas d’explication. La saison dernière, en voyant les difficultés de Rouen et de l’ASVEL, je me rappelle, on en avait parlé avec Ruddy. Et là, même s’il était prévenu, ça se passe quand même. C’est bizarre… Il y a un chat noir ou quoi ? » « Je n’y crois pas », note pour sa part coach Ruddy. « On avait six semaines de préparation, j’en ai fait cinq. Ça laisse le temps, notamment quand l’équipe n’a pas beaucoup bougé. Je ne suis pas sûr que ça


ait joué plus que ça. » Le président soutient son coach sur ce dossier. « Ça n’a aucune incidence », tranche-t-il. Finalement, la véritable réponse viendra peut-être cet été, au moment de redémarrer pour une campagne en Bleu. Poitiers laissera-t-il repartir son coach ? Rouen, dans la même situation, avait demandé à Veyronnet de choisir.

Le syndrome de la 2e saison ? Si ce n’est la malédiction du coach Bleu, quoi d’autre alors ? « Je pense qu’il y a le syndrome de la deuxième saison en Pro A », avance Sylvain Maynier. « Tout le monde dit que la première n’est pas la plus difficile. C’est le maintien la deuxième qui est dur. » L’ancien shooteur, qui dégaine désormais en N3 avec ses deux jeunes frères, a raison. Mais ce qui rend en général difficile la deuxième saison d’un promu, c’est que le groupe se fait piller ses meilleurs éléments. Les propositions juteuses arrivent et le collectif bien rôdé disparaît. Ne reste alors plus qu’un budget ricrac. Ce n’est pas le cas à Poitiers. « Cette histoire de deuxième saison en Pro A qui serait la plus difficile n’a aucune valeur particulière pour moi pour expliquer notre début de saison », fait d’ailleurs remarquer le prési du club. L’affaire se corse. Le mystère s’épaissit. L’ancien capitaine nous dévoile une autre piste. Lui qui a connu le groupe sent que quelque chose ne tourne pas rond. « Jusque-là, on avait vraiment une dynamique exceptionnelle, on sortait de plusieurs saisons de Pro B assez extraordinaires », explique Maynier. « On a toujours été habitués à gagner. Depuis quatre ans, on avait la baraqua, et avec l’effet de surprise, ça nous a permis de trouver une réelle confiance la saison dernière. À partir du moment où on surfe, on arrive à bien glisser. Mais le problème, c’est que cette année, la dynamique est négative dès le départ. Perdre, c’est quelque chose que les mecs ne connaissent pas. Ils découvrent. J’ai mal pour eux. » La mémoire est parfois sélective. De sa formidable aventure humaine et sportive, Sylvain n’a sans doute retenu que les bons souvenirs, mais en 2006-07, il n’y a pas si longtemps, le groupe avait souffert. « Notre première saison en Pro B avait été très difficile », se rappelle Alain Baudier. « Et puis on avait retrouvé une dynamique en fin de saison pour assurer le maintien. » Bis repetita ?

Des cadres recadrés Le président refuse de tourner autour du pot. Selon lui, c’est très clair. « Ce n’est pas notre habitude du tout de parler des cas individuels, mais il est évident qu’il y a des joueurs cadres de l’équipe qui connaissent un début de saison difficile. C’est à mon

avis la seule raison qui explique ce début de saison. » De qui parle Alain Baudier ? Déjà, il absout d’emblée les nouveaux venus. « Les deux renforts n’ont pas déséquilibré l’équipe, bien au contraire. On est très contents, en tout cas moi personnellement, je trouve que Carl (Ona Embo) et Evan (Fournier) nous apportent, sont au niveau attendu. » Qui est alors dans le viseur ? Un petit tour par la case « statistiques » n’est pas inutile. Pape Badiane est en difficulté. 6,7 points à 42% et 5,9 rebonds contre 9,8 points et 6,4 rebonds la saison dernière. Cédric Gomez, blessé en fin de saison dernière et qui traîne toujours sa souffrance, a complètement disparu (0,7 pt et 3,4 pds en plus de 20’). Tommy Gunn, avant sa blessure, ne trouvait pas la cible (8,3 pts à 36%), Rasheed Wright arrose (15,0 pts mais à 37%). Bref, il y a en effet de quoi dire. « Pour que Poitiers tourne, il faut que l’équipe soit à 90-100% de ses possibilités. On n’a pas de marge de sécurité », indique le président. « Donc dès qu’on a des joueurs cadres qui n’assurent pas à 100%, on est difficulté. Et même si

« Perdre, c’est quelque chose que les mecs ne connaissent pas » Sylvain Maynier Tommy (Gunn) et Pape (Badiane) sont un peu moins biens actuellement, en début de saison, Rasheed (Wright) aussi n’y était pas. Il faut qu’on arrive à avoir tous nos joueurs bons en même temps. » « La saison dernière, on n’a jamais sorti un joueur du groupe quand on allait bien, et aujourd’hui qu’on va un peu moins bien, je n’ai pas envie de faire sortir une individualité du groupe », se défend coach Nelhomme. « Tout le monde doit donner un peu plus. Ça a été notre force la saison dernière. Ce que j’explique à l’équipe, c’est que l’année dernière, quand ça allait bien, il y a certains joueurs qui étaient en dessous de leurs stats et ça ne nous empêchait pas de gagner des matches. Un exemple. En début de saison, on disait que Cédric Gomez et Guillaume Costentin n’avaient pas le niveau de la Pro A, qu’ils ne faisaient pas de stats. Mais ça ne nous a pas empêchés de gagner des matches. C’est facile quand on perd de tirer sur untel ou untel. »

Baudier. « Donc Ruddy est le maître à bord pour essayer de ramener les joueurs à leur niveau et de retrouver un collectif qui nous manque un petit peu ces derniers temps. La différence par rapport à d’autres clubs, c’est qu’on a confiance en nos joueurs. Ils ne sont pas repus, ils ont envie. » « Les joueurs que je connais sont honnêtes et ne sont pas des mercenaires », ajoute Sylvain Maynier. « C’est un métier qui est terrible dans une dynamique négative. On est sans cesse jugés par les résultats, et quand les résultats ne sont pas bons… Dans la vie de tous les jours, ils voient la déception des gens, je sais que le groupe n’est pas heureux de ça. Ils ne trichent pas, sont pleins de bonne volonté. Cette envie de bien faire les perturbe peut-être aussi. C’est comme l’idée de jouer le premier match de la saison aux Arènes. C’était peut être une pression inutile. » À l’exception du déplacement à Gravelines (défaite 94-60), Poitiers a toujours existé face à ses adversaires. À peu de choses près, la situation comptable pourrait

« Des joueurs cadres de l’équipe connaissent un début de saison difficile »

Pas de menace Si la sonnette d’alarme est tirée à Poitiers, pour l’instant l’affolement n’a pas gagné le navire. « On n’a pas l’habitude de se plaindre ni de mener des révolutions de Palais à chaque match perdu », nous affirme Alain

29

Alexis Réau / PB86

ANALYSE

Alain Baudier, président d’ailleurs être tout à fait différente. À Nancy, puis à Orléans et à Villeurbanne, trois déplacements cotons, le PB86 était devant à une minute de la fin. « Il y a sans doute une petite frustration qui s’est installée », lâche le coach. « On n’a de marge contre personne. Par exemple, l’année dernière, on n’a pas gagné de match de plus de 20 points. On gagnait de peu. Simplement, cette année, c’est une somme

de détails qui nous manquent. Un stop défensif, un rebond, des lancers-francs. »

Ça ne rentre pas, ça cogite Après, il existe également quelques problèmes plus structurels. Avant le match contre Roanne, l’équipe tournait à 40,5% aux tirs, deuxième plus faible score derrière Vichy. « C’est la statistique qui montre que les mecs ne sont pas biens dans leurs têtes », indique Maynier. « Ça cogite. » « On est peut-être moins en confiance, même si je n’aime pas trop ce mot passe-partout dans le sport, peut-être qu’on est petit bras », admet l’entraîneur. « On est aussi connus et respectés, on ne bénéficie plus de l’effet de surprise comme la saison passée. » Autre domaine qui pose problème : les balles perdues. Avec pratiquement 16 ballons rendus à l’adversaire, Poitiers ne peut pas espérer grand-chose. Surtout quand sa force devrait résider dans un collectif en béton. Dans l’optique du maintien, y a-t-il des raisons d’espérer ? Robert Conley, l’ancien soliste vu à Villeurbanne, a débarqué pour assurer l’intérim en attendant le retour de Tommy Gunn et apporte son talent offensif mais ne changera pas la donne à lui seul. « Il y a plein de signes positifs, mais ça ne suffit pas », reconnaît coach Ruddy. « Le groupe réagit bien, il continue à bien bosser, à essayer de trouver des solutions en interne, à voir comment on peut inverser ça ensemble, techniquement et mentalement. Maintenant, il n’y a que les victoires qui redonnent le sourire sur les visages de tout le monde. On est à la recherche de cet état qu’on avait connu en février-mars où on avait su enchaîner pas mal de victoires alors que l’effet de surprise était déjà passé. Je pense qu’on est capable mais ça va être difficile. » n


30

ANALYSE

ANTOINE MENDY (PAU) ALL-STAR

ANTOINE A GRANDI

Qu’elle semble loin la galère de ses deux premières années paloises. Antoine Mendy (1,98 m, 27 ans) s’impose parmi les « JFL » qui comptent dans notre championnat. Après une saison en Pro B, son retour gagnant a été récompensé par une sélection au prochain All-Star Game. Par Antoine LESSARD

«

Tout étoile ». Antoine s’affirmera comme un élément majeur dans Mendy sera du grand rendez- la remontée expresse de l’Élan. « C’est vous à Bercy le 30 décembre. beaucoup plus facile quand tu as la confiance Son bon début de saison – quatre du coach », analyse-t-il aujourd’hui. « Didier fois au-dessus des 15 points au Dobbels m’a donné un rôle que j’ai accepté. cours des six premières journées Ç’a été exemplaire. Cette année, on est – lui a permis de griller la politesse à reparti sur les mêmes bases. » des « JFL » plus cotés. « J’avais des La rencontre avec Dobbels a été un déclic. doutes », avoue-t-il. « Je savais qu’il « Didier Dobbels n’envoie pas des fleurs au y avait des joueurs de plus forte quotidien. Antoine avait besoin de ça. De renommée que la mienne… Les rigueur. Qu’on lui mette la barre là où elle efforts ont payé. » Combien auraient devait être », explique Didier Gadou. Le parié sur une pareille progression il y direx mesure l’évolution du joueur depuis a deux ans ? ses premières années 2008-09, pour sa paloises en Pro A. deuxième saison à « Il a mûri. Quand on Pau, Antoine vogue est jeune, on veut dans les bas-fonds briller, on fait un peu de la Pro A avec semblant partout, on Didier Gadou l’Élan Béarnais. Il afn’est pas dans la profiche des statistiques fondeur des choses. Il sans relief. Son passage d’une petite était un peu Canada Dry. Aujourd’hui, il est écurie (Reims) à la grande maison béperformant parce qu’il s’est endurci. » arnaise s’apparente à un cuisant échec. Drivé par Sciarra Comme bien d’autres joueurs français et les Yougos avant lui. Deux saisons galère sans jamais Mendy était un attaquant naturel peu porté trouver le bon rythme, la valse de coaches sur la chose défensive. Didier Dobbels lui a aidant (Olivier Cousin, Laurent Mopsus, Jean-Aimé Toupane et encore Mopsus). Un fait comprendre que ses qualités athlétiques pouvaient être utiles autrement et lui a aspeu comme si le joueur avait atteint son signé une mission simple : tenir le meilleur seuil d’incompétence. Été 2009. L’Élan descendu en Pro B, l’aventure ailier adverse. En cela, le coach a remis les choses dans l’ordre. Parce que, comme le paloise d’Antoine est à deux doigts de confirme Antoine, « c’est la défense qui me s’arrêter. Au contraire, cette descente va met en rythme. » Le voilà quatrième meilmarquer un nouveau départ dans sa carrière. leur marqueur français de Pro A. Des stats Sur la lancée de la CAN avec le Sénégal – en légère hausse par rapport à la saison « c’était grandiose de porter le maillot d’une dernière. « Quand on joue avec un meneur équipe nationale » – Antoine arrive en qui s’appelle Laurent Sciarra », poursuit-il, forme à la reprise en 2009. Et cartonne « cela devient beaucoup plus facile. Il vous d’entrée. 35 points passés à Clermont fait 50% du travail. » « Il ne faut surtout pas lors de la première journée. Antoine

Pascal Allée / Hot Sports

« Il était un peu Canada Dry »

oublier des garçons comme Rimac et Maravic qui étaient déjà là l’année dernière », ajoute Gadou. « Des garçons d’expérience qui lui ont appris à être efficace. Il est drivé par la vieille école yougo. » Mendy s’est posé à Pau depuis quatre ans, il est le plus ancien du groupe avec Fred Moncade, et y est épanoui. L’environnement – « le cadre est parfait » – mais pas seulement. Antoine est papa depuis neuf mois. Ses perspectives ont évolué. Son jeu avec. « Je suis plus posé, plus réfléchi. C’est une source de motivation supplémentaire et ça m’aide beaucoup, ça me canalise, ça m’apaise. J’ai pris beaucoup de recul depuis qu’elle est arrivée. » « C’est un garçon qui s’épanouit dans la vie de tous les jours », résume Didier Gadou. « Il a une courbe de progression importante, il est sur la bonne voie. Mais je sais qu’il est encore largement perfectible. » Les prochains chantiers d’Antoine ? Améliorer sa lecture du jeu, régler sa maladresse chronique sur la ligne des lancers (55,9% cette saison, 58,4% en carrière !) et prouver que la régularité affichée en ce début de saison n’était pas qu’un feu de paille. Le retour de Marko Maravic devrait légèrement impacter ses minutes. Mais pas sa confiance. « Je n’ai plus le même statut. On ne me voit plus de la même manière qu’il y a trois ans. J’étais le petit jeune qui arrivait de Reims. » Plus maintenant. Antoine a grandi. n

QUATRIÈME SCOREUR JFL Équipe

Pts

%

Rbds Éval. Min

Reims ’07 13,8 42,5

5,0

10,0

29

Pau ’08

2,6

5,0

16

5,3

48,1

Pau ’09

7,3

39,4

3,0

5,4

22

Pau ’10*

13,0 53,2

3,9

12,0

27

Pau ’11 13,4 50,5 3,4 9,6 29 Une seule fois en 10 journées, Mendy a inscrit moins de 10 points. Un seul autre JFL, Yannick Bokolo, a été aussi régulier au scoring depuis le début du championnat. (*) : En Pro B


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Salut ! Ça va ? Pascal Allée / Hot Sports

Propos recueillis par Yann CASSEVILLE

Opposition Bourgogne/Martinique, mais aussi intra-bourguignonne, avec Chalon/ Dijon, tu choisis quel côté ?

WILLEM

Je me sens bien des deux côtés, les gens ont compris ma démarche quand je suis parti de Dijon, parce que je devais évoluer, que l’opportunité était à Chalon. Je pense que je suis apprécié des deux côtés.

E R L(BOAURU GUIGNON-

MARTINIQUCAHISALON COACH DU B) BASKET CLU

S

où dans la région, il y a toujours un ban bourguignon.

Tu as gagné pas mal de derbys comme joueur, et comme coach ?

Cette année on a rencontré la JDA 2, ça change des derbys Pro A mais ça fait toujours quelque chose. Et on a gagné, de peu, mais on a gagné. Je suis souvent du bon côté (rires) !

alut ! Ça va ?

Le but, c’est la montée en pré-nationale

Oui, oui, très bien.

pour y battre l’équipe 2 de l’Élan ?

Tu es invaincu à la tête du CBC (division régionale) depuis la saison dernière ?

Pour l’instant ! La saison dernière on termine sans défaite, on monte en excellence et là on est toujours invainu. Tu peux nous le dire, tu rentres sur le terrain…

Oui, la prochaine étape c’est la montée. Je suis venu pour ça, et pour rendre ce que le basket m’a donné. Je me rends compte qu’il y a beaucoup, beaucoup de joueurs qui ne demandent qu’à apprendre. Là, je suis en formation pour le diplôme du BE1. Il y a une vraie ambition : retrouver le haut-niveau mais sur le banc.

» R E I L U C I T R A P T S ’E C , S T O G R A C S E S « LE

(Rires) Non, pas du tout ! Le mérite revient aux garçons, ils se donnent. Ils t’écoutent parce que tu t’appelles

C’était histoire de s’amuser, de rentrer dans l’ambiance, c’était agréable, ça m’a donné l’occasion de me remettre un peu sur le terrain.

en vins, c’est quelque chose à découvrir, ça vaut le coup. On a différents vins qu’il faut découvrir. Avoir arrêté me permet de m’abandonner plus à ce petit plaisir (rires) !

Et alors, la forme physique ?

Les escargots ?

Forme inexistante (rires) ! Quand tu arrêtes, tu perds quasiment tout.

Ah, ça c’est quelque chose que j’apprécie pas trop, j’ai fait l’effort de goûter mais c’est quelque chose de particulier.

Willem Laure ?

Par rapport à mon passé, ils exécutent facilement ce que je demande. Pour eux, si je dis quelque chose, c’est que c’est ça, donc c’est facile pour moi. De temps en temps, ça arrive, sur des petites séances de shoots, qu’ils me défient. Je relève toujours les défis, ça m’amuse.

Tu te permets quelques excès mainten-

Tu as piqué quelques trucs à tes coaches ?

Ah oui, j’ai eu la chance de passer sous les ordres de quasiment les plus grands coaches actuels du championnat, donc c’est sûr que je m’inspire beaucoup d’eux, pour répéter ce qu’ils m’ont enseigné. Et avec la formation j’essaie de mettre certaines choses à ma façon.

ant ? Le tabac ?

Tu es né en Martinique, tu préfères un plat typique martiniquais ou un bœuf bour-

Tu te sens plus proche de quel coach ?

guignon ?

Ils ont réussi à te battre ?

Je me le permets, mais comme je suis asthmatique c’est un petit peu mais pas beaucoup.

Pour l’instant non ! Je suis toujours invaincu, sur les défis à trois-points notamment.

Tu t’es fait aux spécialités de la Bour-

Pour la préparation physique, un peu à l’ancienne, je rejoins beaucoup Jean-Luc Monschau, sur la défense je m’inspire beaucoup de Philippe Hervé, et Greg Beugnot pour son attaque, assez libre.

Euh… ça se discute. Je dirais que, comme je suis plus souvent en Bourgogne, un bœuf bourguignon c’est sympa.

gogne ? J’ai vu sur Facebook un album photos du CBC pour un tournoi, où tu étais en tenue…

Oui, mais c’est pas à montrer (rires) !

Bien entendu ! Tu peux pas passer à côté. Et ça fait presque 20 ans que je suis là, c‘est ma région. La Bourgogne est riche

Le « ban bourguignon » ?

Ah oui ! Et ça, je m’y étais mis même en temps que joueur. Qu’on soit n’importe

Le mix de ces trois-là est prometteur…

J’espère ! n



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