BasketNews 531

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l’hebdo du basketball

JEUDI 23 décembre 2010 - N° 531/532

Numéro Fenerbahçe-Cholet...

double

rra • Laurent Scia l SOUSA • Jean-Manue icy • Andrew Alb • TONY PARKER • JOAKIM NOAH

Braud... Asvel... Girard... Bitée... Kobe... Mike Piétrus... Arenas... Ming... Toffin

1 1 0 2 NÉE N A LEUR SERA

nizzi • Hugo INver SIUTAT • JEAN-PIERRE vergne • Joffrey Lau • RUDY GOBERT NT • PIERRE VINCE

INTERVIEW EXCLUSIVE Kevin SÉRAPHIN : Photos : Jean-François Mollière, Hervé Bellenger / IS et Pascal Allée / Hot Sports

« JE PEUX JOUER GASOL » REPORTAGE LAKERS

BIENVENUE CHEZ LES CH’GROS DOSSIER

LES ÉTRANGERS DE NBA SPÉCIAL ALL-STAR GAME LNB

12 PAGES POUR TOUT SAVOIR

BasketNews n°531/532 - jeudi 23 décembre 2010

DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

M 03252 - 531 - F: 3,00 E

3:www.basketnews.net HIKNMF=WUXUU^:?k@f@d@b@k;


02

Télévision Jeudi 23 décembre 01h00 MCS 01h30 MCS 01h30 Orange Sport 02h00 Orange Sport

NBA Time Oklahoma City-New York et Denver-San Antonio (NBA) Shaq Vs

20h45 Sport+

Orlando-San Antonio (NBA) Oklahoma City-New York et Denver-San Antonio (NBA) Fenerbahçe-Cholet (EL)

23h00 Sport+

Soirée Euroleague

15h00 MCS

Vendredi 24 décembre 01h00 MCS

Milwaukee-Sacramento (NBA)

17h00 MCS

Milwaukee-Sacramento (NBA, Rediff)

18h15 Sport+

Fenerbahçe-Cholet (EL, Rediff)

Médias Frédéric Schweickert (RTL-L’Équipe)

« Un jour on piratera l’antenne de RTL pour passer du basket ! » Sous la tutelle de RTL et de L’Équipe, Fred Schweickert anime depuis trois ans une des rares émissions radio parlant uniquement de basket. Écoutable, téléchargeable sur le net, l’émission marche et nous ne sommes pas l’abri de pouvoir un jour l’écouter dans nos postes.

Samedi 25 décembre

18h00 MCS

Chicago-New York (NBA)

23h00 Orange Sport

LA Lakers-Miami (NBA)

23h45 MCS

Chicago-New York (NBA, Rediff)

Dimanche 26 décembre 03h30 Canal+

Orlando-Boston (NBA)

07h30 MCS

Denver-Oklahoma City (NBA)

01h30 Orange Sport

Shaq Vs

18h00 MCS

Denver-Oklahoma City (NBA)

21h30 Sport+

LA Clippers-Phoenix (NBA)

Lundi 27 décembre 01h00 MCS

Atlanta-New Orleans (NBA)

17h00 MCS

Atlanta-New Orleans (NBA)

22h45 Canal+ Sport

Canal NBA

Mardi 28 décembre 01h00 MCS

NBA Time + Portland-Utah (NBA)

02h00 Orange Sport

Oklahoma City-Dallas (NBA)

17h00 MCS

Portland-Utah (NBA)

18h30 Canal+ Sport

Canal NBA

Mercredi 29 décembre 01h00 MCS

NBA Time + Milwaukee-Chicago

02h30 Orange Sport

San Antonio-LA Lakers (NBA)

17h00 MCS

Milwaukee-Chicago (NBA)

Jeudi 30 décembre 01h00 MCS 17h00 MCS 19h45 Sport+

NBA Time + LA Lakers-New Orleans et Golden State-Atlanta LA Lakers-New Orleans et Golden State-Atlanta (NBA) All Star Game LNB

Vendredi 31 décembre 01h00 MCS

NBA Time + Utah-Portland (NBA)

03h30 Orange Sport

Dallas-San Antonio (NBA)

17h00 MCS

Utah-Portland (NBA)

Samedi 1 janvier er

01h00 MCS

NBA Time + Atlanta-Oklahoma City

17h00 MCS

Atlanta-Oklahoma City (NBA)

Dimanche 2 janvier 01h00 MCS

NBA Time + un match NBA

02h30 Orange Sport

San Antonio-Oklahoma City (NBA)

15h45 MCS

NBA Time + un match NBA (Rediff)

Lundi 3 janvier 01h00 MCS

NBA Time + un match NBA

02h30 Orange Sport

Match NBA

17h00 MCS

NBA Time + un match NBA (Rediff)

Mardi 4 janvier 01h00 MCS

NBA Time + un match NBA

02h30 Orange Sport

Match NBA

15h45 MCS

NBA Time + un match NBA (Rediff)

Mercredi 5 janvier 01h00 MCS

NBA Time + un match NBA

02h30 Orange Sport

Match NBA

15h45 MCS

NBA Time + un match NBA (Rediff)

F

red, comment cette émission a-telle vu le jour ? À l’origine, il y avait une demi-heure de sport US par Olivier Pheulpin, correspondant pour le journal L’Équipe dans une émission omnisport de RTL-L’Équipe. Puis vers la fin de saison de 2007, il y a eu la volonté de créer des émissions thématiques et le basket a obtenu une heure d’émission. J’ai récupéré l’émission quasiment depuis le début et on parlait exclusivement de NBA. Pour la rentrée suivante, l’émission à été reconduite et on a eu la volonté de parler de tous les baskets. On a commencé à faire venir des intervenants et la palette s’est élargie ainsi.

comme Romain Brunet avec « Au rebond » qui met le lien sur son blog et chiffre à environ 1.000 personnes qui cliquent sur le lien. L’émission est donc suivie ? Oui, mais même si RTL-L’Équipe prend de l’ampleur, ce n’est pas très connu. Donc, nous on doit fidéliser les auditeurs mais on n’a pas d’objectif d’audience, pas d’obligation de résultat, mais oui on a réussi à trouver notre public et on progresse. Tu es le maître de cérémonie dans cette émission, quel en est l’esprit ? Il faut que l’on ait du fond, car le basket reste une niche et on s’adresse à des spécialistes plus qu’à des néophytes. Ensuite, on ne veut pas tomber dans le professoral, donc du débat, des sujets grands publics, être agréable à écouter tout en développant l’actualité du basket.

L’émission « Carrément basket » (*) est née ! Où peut-on l’écouter ? Elle ne passe pas sur des ondes dites hertziennes, on ne peut la trouver que par podcast sur Internet. Un groupe sur Facebook permet de trouver facilement le lien pour la télécharger tous les mercredis. Mais on peut la trouver également sur les sites rtl-lequipe.fr, ou rtl.fr. On bénéficie en plus de bon retour de la part de journalistes,

Quelle est la répartition entre NBA, Pro A, etc… ? Ma volonté c’est de faire toute la première demi-heure sur la NBA, le produit d’appel,

ce qui intéresse le plus. Ensuite, la deuxième demi-heure est consacrée à l’actualité française et européenne. Là, on met de tout, dernièrement on a débattu sur l’obtention de l’Euro 2013 féminin par exemple mais on peut y mettre de la Pro A, de la Pro B, du streetball également. C’est en fonction de l’actualité en fait. Que souhaiterais-tu comme avenir pour cette émission ? On croise les doigts, mais le passage au numérique pour les radios devrait nous offrir le moyen d’être écoutés comme les autres radios et donc l’émission sera écoutable par tous. Par contre, il n’est pour l’instant pas question de faire une heure d’émission sur RTL (Il sourit). Malheureusement, le basket ne fait pas de recette suffisante pour qu’RTL envisage de lui donner une heure d’antenne, mais on va prendre un coup de folie un jour et essayer de pirater l’antenne (Il rigole). n Propos recueillis par Félix THOMAS (*) Carrément Basket, Tous les mercredis de 11h30 à 12h30, à écouter sur www.rtl-lequipe.fr

Lu, vu et entendu Boston, Miami récemment, la mode est évidemment au Big Three. Alors pour ne pas être en reste les New

Jersey Nets

communiquent eux aussi sur leur « gros trois » à eux et… croyez-moi ça fait rêver…

Nicolas Batum ne cachait pas son blues il y a quelques semaines. Placé sur le banc, il avait même laissé échapper qu’il savait que maintenant tout était possible entre lui et les Blazers, même un

Nicolas Batum

ty Images

NBA Time

e/NBAE via Get

Championnat NCAA

17h00 MCS

Cameron Brown

09h30 NASN

trade venu de nulle part. Il avait raison, la première balle l’a loupé de peu avec une rumeur démentie par Philadelphie l’envoyant lui et Joel Przybilla chez les Sixers contre Andre Iguodala. Selon une étude publiée par Sport Stratégies et relayée par AdVitam Basket, 81% des Français souhaitent voir plus de sport à la télévision et, surtout, 19% des

Français espèrent bénéficier de davantage de basketball sur le petit écran !


ZONE-MIXTE

03

Prises de position

Faut-il supprimer la trêve de Noël ? OUI

Par Antoine LESSARD

V

ous voulez une première bonne raison de ne pas toucher à la trêve de noël ? Maintenir en l’état le All-Star Game à Bercy, bien calé entre Noël et le jour de l’an. L’événement fonctionne. Il représente une excellente vitrine pour le basket français. Une des rares opportunités, aussi, de toucher un public plus large que celui de la niche LNB. Je préfère écarter l’idée de le déplacer en février. Pas touche à la Semaine des As ! Vient ensuite l’argument physiologique. Bien sûr, la coupure hivernale n’est pas nécessaire pour tous les joueurs. En revanche, cette semaine off est appréciée par ceux qui disputent une coupe d’Europe et plus particulièrement pour les internationaux. Cette coupure permet de régénérer l’organisme, de soigner les petits bobos accumulés. À condition qu’elle ne soit pas trop longue, pour éviter la prise de poids, elle est bonne pour le corps de nos basketteurs. Bonne pour le moral, aussi, de ceux qui sont partis passer les fêtes de Noël en famille. Je pense aux États-Uniens qui ont laissé femmes et enfants au pays. Malheureusement, tous les joueurs en Pro A ne sont pas logés à la même enseigne. Certains n’auront même pas le temps de traverser l’Atlantique entre leur dernier match de coupe d’Europe et le All-Star Game. Les Choletais seront encore mis à contribution jeudi 23 à Istanbul en Euroleague. D’autres jouaient mardi leur survie en Eurocup (ASVEL, Le Mans) et en EuroChallenge (Nancy, Gravelines-Dk). Tous auront bien mérité ces quelques jours de repos. Je vois déjà arriver les comparaisons avec les joueurs NBA qui, eux, se tapent trois ou quatre matches par semaine et ne s’arrêtent pas à Noël. Sauf que leur intersaison dure cinq mois et qu’ils ne sont pas tous à l’eau claire. Cela n’engage que moi. Accessoirement, la trêve laisse quelques jours off aux journalistes. Alors, à vot’ bon cœur m’sieurs dames.. n Hervé Bellenger / IS

L

Par Thomas BERJOAN

a trêve, c’est non. Niet. Qu’on ménage un petit temps-mort pour le All-Star Game, c’est très bien. Mais deux semaines sans match de championnat… c’est long ! Surtout pour une période où la trêve du football, le sport roi qui peut se permettre de souffler un peu, laisse un peu de place aux autres disciplines. Ce serait le moment où jamais de frapper un grand coup, de balancer la plus belle affiche du championnat ! La NBA, par exemple, qui n’est en général pas trop mauvaise quand il s’agit de mettre en valeur son produit, a bien saisi l’opportunité des lendemains de fête. Le 25 décembre, par exemple, à 17h00, soit juste après le déjeuner à rallonge, sur la digestion, les familles américaines vont pouvoir se régaler devant un fantastique Miami-Los Angeles, l’affiche de l’année, le match que tout le monde attend ! À 14h30, pour ceux qui expédient plus rapidement la dinde aux marrons, un petit Boston-Orlando pour bien commencer l’après-midi ! Et le 1er janvier ? En soirée, ça joue aussi en NBA ! Huit matches. Bref, tout ça pour dire qu’il serait vraiment dans l’intérêt du basket français d’exploiter au maximum les opportunités du calendrier. En Italie, en Espagne aussi, la trêve est bien plus courte. Et puis franchement, pas sûr que tous les coaches apprécient vraiment de laisser repartir dans la nature leurs joueurs, notamment les Américains. Entre ceux qui ne reviennent jamais, ceux qui reviennent plombés par des excès en tous genres, ou le mal du pays, le retour au turbin est parfois assez folklorique. Alors certes, c’est difficile de ne pas s’arrêter pendant la période des fêtes et il s’agit d’un acquis syndical des basketteurs français. Mais la carrière de sportif professionnel n’est pas tout à fait ordinaire. Et les avantages compensent probablement bien les désagréments, non ? n

NON

Sondage

Didier Dobbels

25% 25% « Ça se passe »

Michel Morandais

Jean-François Mo

llière

s’est fait plaisir en répondant à nos confrères de basketball.com. La situation du Paris Levallois ? Ben « ça se passe », l’équipe de France ? « …dans les autres nations ils prennent le plus souvent les douze meilleurs joueurs. En France, on ne fait pas comme ça. On prend des joueurs cadres, quelques remplaçants et des joueurs de bancs pour encourager et envoyer les serviettes… » http://www.basket-ball.com/blog/ je-ne-suis-pas-dans-un-mode-conqu-rantmmorandais-paris-ar7462.html

« On méritait peut-être mieux face à un adversaire qui s’est bien rebellé avec l’aide de certaines personnes… Je le répète, depuis le début de saison on est mal arbitré. On veut un basket aseptisé, très bien. On est quand même un peu dans le délire en ce moment. »

23%

Quel a été, pour vous, l’événement basket majeur de l’année 2010 ?

Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1010 réponses, décompte arrêté lundi)

11% 8%

Didier Dobbels, en conférence de

presse, a lâché son petit cadeau pour la Ligue.

6% 2%

« Qui n’a jamais pris de fessées ? »

Non, Fred Adjiwanou ne propose pas de vous palper le postérieur, il répondait juste à un journaliste peu après la rouste administrée par Nanterre à son club, Boulazac, 94-51.

Cholet qui gagne son premier titre de champion

La remontée Les États-Unis Le crash Les Lakers en Pro A qui reprennent de l’ASVEL qui réussissent de Pau et le leadership le doublé Limoges mondial

Le Barça qui remporte l’Euroleague

Autres


04

sommaire

DISPONIBLES

06 SPÉCIAL ALL-STAR GAME LNB • Toutes les stats historiques des 24 premières éditions, une présentation complète de l’édition 2010, une rétro savoureuse par Pascal Legendre et un entretien passionnant avec Pascal Biojout, coorganisateur de l’événement.

18 STATISTIQUES CUMULÉES DE L’EUROLEAGUE 20 CHOLET JOUE TOUT

• Ce soir, à 20h45, à Istanbul, sur les terres d’Erman Kunter, Cholet joue sa saison d’Euroleague contre le Fenerbahçe Ülker. Une victoire et c’est le Top 16. Une défaite et c’est la fin du voyage sauf miraculeuse victoire du Cibona sur Vilnius.

21 ÉCHOS EUROPE 22 LA GAZETTE DE LA 11e JOURNÉE

• Philippe Braud qui assassine Gravelines dans sa salle avec un formidable 6/6 à trois-points... L’ASVEL qui se replace pour de bon en cueillant Pau-Orthez après prolongation... Limoges qui perd encore chez lui, contre Hyères-Toulon, et dont le coach est menacé. Du lourd !

Chaque magazine

5,00 €

Seulement

En vente chez votre marchand de journaux

24 ÉCHOS FRANCE 25 BOURG : LA DRÔLE DE « PIGE » DE PARFAIT BITÉE 28 2011, LEUR ANNÉE ?

• Dix. Thomas Berjoan a sélectionné dix Français pour qui 2011 devrait être à marquer d’une pierre blanche. Entre l’analyse et la « politique fiction », BasketNews se mouille.

34 STATISTIQUES CUMULÉES DE LA NBA 36 ÉTRANGERS DE NBA

• Ils sont partout, dans (presque) tous les rosters. Que valent-ils ? Où en sont-ils ? Jérémy Barbier examine la caste des « étrangers de NBA ». Passionnant.

40 REPORTAGE : LOS ANGELES LAKERS 42 ENTRETIEN EXCLUSIF : KÉVIN SÉRAPHIN

• Pascal Giberné s’est entretenu avec lui à Washington. Le pivot français, un joli tanker, n’a peur de rien ni personne. Un tempérament.

44 ÉCHOS NBA

• Kobe Bryant fait hurler le lobby arménien... Mike Piétrus est envoyé à Phoenix... Yao Ming s’est encore blessé et son avenir est plus noir que jamais... Joakim Noah aussi est blessé mais c’est moins grave, sauf que ça va lui faire rater le All-Star Game.

47 SALUT ÇA VA, BENOÎT TOFFIN ? À nos Lecteurs : le prochain numéro de BasketNews (#433) paraîtra le jeudi 6 janvier 2011. Bonnes fêtes à tous.

BasketNews

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 Paris Patrick GOHET (01-42-60-36-35), hexagonesport@gmail.com Loïc BOQUIEN (06.87.75.64.23), lboquien.hp@gmail.com

Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. Capital : 25 000 euros Principaux associés : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). a collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).

RÉDACTION DE PARIS 3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / Téléphone : 01-73-73-06-40 / Fax : 01-40-03-96-76

RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio)

COMMISSION PARITAIRE : 1110 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE

JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet) 04-88-15-12-41 (b.boutonnet@ajustetitres.fr)


05

édito

LA TRÊVE ? QUELLE TRÊVE ? « Trêve : cessation temporaire de tout acte d’hostilité. » Voilà ce qu’en dit le Petit Larousse. Étymologiquement, le mot « trêve » est apparenté, dans plusieurs langues différentes, aux notions de « contrat » et de « fidélité ». Comme le disait Pierre Desproges dans sa très nécessaire « Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède » : « Etonicht, nein ? » Car en sport (pour parler de choses légères), donc en basket – particulièrement cette année – la trêve porte mal son nom, et ses racines. Elle a bien à voir avec la « fidélité » et le « contrat » mais plutôt sous l’angle des « hostilités ». Car de « cessation temporaire de tout acte d’hostilité », il risque de ne pas y en avoir, disons à Limoges, par exemple. Ou à Levallois. Il risque même plutôt d’y avoir une « cessation définitive » de « tout acte », en rapport avec le « contrat ». Pour être clair : l’entraîneur du Paris Levallois et celui de Limoges pourraient perdre leur emploi dans les jours qui viennent. La « trêve de confiseurs » ne gâte pas seulement les dents, elle gâte aussi les fêtes. Le premier, Jean-Marc Dupraz, n’était déjà pas un choix de cœur des dirigeants, l’été dernier, lorsqu’il s’était agi de le confirmer à la tête d’une équipe qu’il avait fait monter en Pro A puis envoyée en playoffs ; alors vous pensez bien qu’après six défaites de rang… Quant à Éric Girard, expérimenté comme il l’est, il avait bien compris depuis quelques temps qu’il n’avait pas charmé son président ; alors vous pensez bien qu’après la troisième défaite de la saison à Beaublanc, la deuxième de suite, samedi dernier… Ce qui est remarquable dans ces deux situations – qui, après tout, n’évolueront

Hervé Bellenger / IS

Par Fabien FRICONNET

peut-être pas pendant la trêve, mais on le soupçonne quand même fortement – c’est que ni l’un ni l’autre (Dupraz et Girard) n’a été mené en bateau par les dirigeants. Ni l’un ni l’autre n’a eu droit au funeste « je renouvelle toute ma confiance à l’entraîneur », formulation classique qui précède, à plus ou moins longue échéance, le communiqué de presse signifiant que l’entraîneur en question est déchargé de ses fonctions.

héros en est le Camerounais Parfait Bitée, dont Antoine Lessard vous narre la drôle d’aventure dans les pages qui suivent. En deux mots : le meneur de la JL Bourg a été viré mais comme son substitut s’est blessé il a été rattrapé par la manche pour assurer la pige. Etonicht, nein ? Et le plus beau n’est pas qu’il a accepté – ce qui est déjà incroyable – c’est qu’il a été sacrément bon et qu’il a offert à la JL la victoire dans les dernières secondes contre Saint-Vallier, une bouffée d’oxygène. Mardi, il a joué son dernier match avec Bourg, à Dijon, a mis son baluchon sur l’épaule puis est parti se faire aimer ailleurs. Ça doit être ça un « mercenaire étranger »… Ah sinon, tant qu’on vous tient : l’ensemble de la rédaction de BasketNews se joint à elle-même pour vous souhaiter de joyeuses fêtes et des tonnes de bonnes choses, avec des cœurs de praliné et des « moi, ce soir, ça sera une soupe et puis c’est tout » ! n

Éric Girard a bien compris qu’il n’a pas charmé Frédéric Forte

Forte l’a dit sans le dire Dupraz a été clairement mis en question très tôt par ses employeurs, qui, d’une certaine manière, ne « sentaient » pas le coup. Quant à Girard, il a eu droit, il y a peu, dans les colonnes de L’Équipe, à une remise en cause, par la bouche du président, de sa philosophie, de son style, de ses choix et de ses résultats. Des mots « micros allumés » qui ne laissaient pas beaucoup de doute sur la dose de crédit dont jouissait

encore le Choletais. Samedi, à chaud, le président du CSP, Frédéric Forte, n’a pas prononcé de paroles « définitives », à proprement parler, mais tout dans son discours indiquait l’ampleur du changement à venir. Entre les coaches licenciés, les joueurs remplacés, ceux qui ne reviennent pas de leur séjour en famille, ceux qui avaient déjà la tête ailleurs avant la dernière journée et ceux qui l’auront encore ailleurs même après la prochaine, la trêve redessine généralement un peu (beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout) le profil de la Pro A. Et de la Pro B aussi, il n’y a pas de raison. C’est d’ailleurs de l’antichambre que nous vient le conte de Noël 2010, et qui a à voir avec « le contrat » et la « fidélité ». Le


06

All-Star Game

LNB

dossier

JEUDI PROCHAIN À BERCY C’EST…

SHOWTIME ! Pour sa 9e édition à Paris Bercy, le All-Star Game LNB, qui a lieu le 30 décembre prochain, constituera le 20e affrontement entre Français et étrangers depuis l’abandon de la formule Est-Ouest en 1992. Menés 11 victoires à 8, les Français tenteront de faire coup double après avoir remporté le dernier opus en toute fin de match, histoire de rééquilibrer les débats face à une sélection étrangère novice où seuls Linehan et Woodside comptent une cape à leur actif. Adversaires en Pro A pas plus tard que samedi dernier, Christian Monschau (Français) et Jean-Denys Choulet (étrangers) se retrouveront sur les bancs pour ce qui constituera leurs premières sélections en tant que coach. À quelques jours de l’événement, ils nous livrent leurs impressions quant à ce match placé sous le signe du spectacle.

Hervé Bellenger / IS

Par Florent de LAMBERTERIE


07

dossier

LE Match (coup d’envoi à 20h15) All-STARS français

All-STARS étrangers

YANNICK BOKOLO

JOHN LINEHAN (USA)

25 ans

32 ans

LE 5 MAJEUR

LE 5 MAJEUR

1,88 m Gravelines-Dunkerque Poste 1-2 4e sélection

PAPE-PHILIPPE AMAGOU 1,85 m Roanne

Poste 2

3e sélection

Poste 3

3e sélection

2,03 m Gravelines-Dunkerque Poste 4

4e sélection

MICKAËL GELABALE 27 ans

2,02 m Lyon-Villeurbanne

2,07 m Le Mans

Poste 4-5 3e sélection

LE BANC 1,78 m Paris Levallois

Poste 1

1ère sélection

1,93 m Chalon

Poste 1

3e sélection

1,98 m Cholet

29 ans

1,94 m Nancy

34 ans

2,04 m Limoges

1,98 m Pau-Lacq-Orthez 2,02 m Cholet

24 ans

1,88 m Chalon

25 ans

1,93 m Pau-Lacq-Orthez

Poste 3

1ère sélection

23 ans

1,96 m Roanne

Poste 3

1ère sélection

Poste 5

1ère sélection

24 ans

2,03 m Lyon-Villeurbanne

AKIN AKINGBALA (NGR) 27 ans

1,98 m Gravelines-Dunkerque Poste 4-5 3e sélection

LES REMPLAÇANTS

Poste 2

1ère sélection

Poste 3

1ère sélection

Poste 4

1ère sélection

2,08 m Nancy

Poste 5

1ère sélection

LES REMPLAÇANTS

ALAIN DIGBEU 1,96 m Strasbourg

Poste 1-2 1ère sélection

DAVON JEFFERSON (USA) Poste 4-5 2e sélection

29 ans

BEN WOODSIDE (USA) Poste 2-3 2 sélections

KIM TILLIE 22 ans

1ère sélection

K.C. RIVERS (USA)

DOUNIA ISSA

35 ans

Poste 3

DEMETRIC BENNETT (USA)

LUC-ARTHUR VÉBOBE 30 ans

27 ans

LE BANC

ANTOINE MENDY 27 ans

Poste 2-3 1ère sélection

MARQUEZ HAYNES (USA)

STEED TCHICAMBOUD 29 ans

1,95 m Le Havre

CHRIS MASSIE (USA)

ANDREW ALBICY 20 ans

29 ans

TREMMELL DARDEN (USA)

ALAIN KOFFI 27 ans

2e sélection

SAMUEL MEJIA (DOM)

CYRIL AKPOMEDAH 31 ans

Poste 1

Hervé Bellenger / IS

25 ans

1,78 m Nancy

BERNARD KING (USA)

25 ans

1,80 m Gravelines-Dunkerque Poste 1

1 sélection

JOSEPH JONES (USA)

2,10 m Lyon-Villeurbanne

Poste 4

0 sélection

COACHeS

24 ans

2,08 m Le Havre

Poste 5

0 sélection

COACHeS

CHRISTIAN MONSCHAU

JEAN-DENYS CHOULET

52 ans Gravelines-Dunkerque « C’est une très belle manifestation, même si le rôle de l’entraîneur y est très limité, ce sont surtout aux joueurs de se faire plaisir et de faire plaisir au public, c’est ça le but du jeu. On est sélectionné parce que l’on représente son club par rapport à un classement ponctuel qui a une valeur relative, le vrai classement étant celui de la fin de saison. Donc c’est surtout une sélection honorifique pour l’équipe et pour le club et d’ailleurs, sur la sélection française, mon club est bien représenté, c’est vrai. Mais j’insiste sur le fait que c’est un événement phare de la ligue, qui est toujours très bien organisé et pour lequel le public prend date à chaque fois. Ça dépasse d’ailleurs le public basket traditionnel donc c’est très positif pour notre sport et pour la ligue. Par principe, je ne prépare jamais un match au-delà du match qui arrive et je n’y dérogerai pas. Mais ce n’est pas très grave car ce sont tous des joueurs qui ont du talent, donc ça reste du haut niveau même s’il y a peu de préparation commune. La difficulté pour les joueurs, c’est de pouvoir jouer avec une forme d’intensité comparable à celle développée pour un match classique, parce souvent, quand on joue avec une certaine retenue, on fait moins plaisir au public et j’ai remarqué que, curieusement, c’est là qu’on a le plus de risque de se blesser. Avec tous les arrêts de jeu qu’il y a durant un All-Star Game, ce n’est pas si simple pour les joueurs. Donc le meilleur conseil que je peux donner aux joueurs, c’est de mobiliser toutes leurs facultés pour jouer au basket, ce sont ces points-là qu’il faut prendre en compte. Sur le fait que l’équipe française n’a pas de vrai poste 5, je dirai que c’est un peu le cas de notre championnat. C’est d’ailleurs l’un des charmes de notre Pro A, ces intérieurs athlétiques et mobiles. Quant à Rémy Valin, c’est quelqu’un que je respecte beaucoup, je l’ai rencontré plusieurs fois, quand nos équipes ont été opposées et il fait un excellent travail à Évreux. Là aussi, sa sélection est une belle récompense pour son club qu’il installe en tête de la Pro B avec une réelle chance de monter en Pro A cette année. »

52 ans Roanne « Je suis très honoré de participer à cette fête du basket, même si c’est à mon avis plus une fête pour les joueurs que pour les entraîneurs. Pour nous, le gros du travail c’est de partager les temps de jeu et de rendre attractif au maximum le match pour les spectateurs, parce qu’à la limite, la victoire ou la défaite, ce n’est pas ce qui est le plus intéressant, encore qu’on a vu l’an dernier qu’avec l’histoire des JFL ce n’était pas tout à fait vrai. Mais ça doit rester une belle fête et on va essayer d’œuvrer pour que ce soit vrai. Si on y va pour faire un travail de coach classique, on n’a pas tout compris. En fin de compte, il faut mettre en place quelques systèmes de jeu qui puissent amener des paniers faciles et mettre tout le monde sur le terrain sans laisser personne. Je vais d’ailleurs préparer deux, trois systèmes histoire de voir des alley-oop pour faire lever la salle. C’est quelque chose que j’aime bien faire en plus. J’ai déjà quelques petites idées… On va pouvoir faire quelques trucs sympas avec des écrans dans le dos. On a quand même des beaux athlètes entre Tremmell Darden et Marquez Haynes que certains vont peut-être découvrir. Il a du talent et un jump incroyable. Je suis presque plus content de coacher les étrangers que les Français, il y a d’ailleurs des joueurs que j’aime bien et qui, pour certains, ont failli venir à Roanne cet été. Mais on ne va pas faire n’importe quoi non plus. On a vu par le passé des All-Star Game où il n’y avait pas de défense, c’était n’importe quoi. À force de vouloir faire trop de spectacle on ne fait plus de jeu, et quand il n’y a plus de jeu ce n’est plus du basket. En revanche, je suis très content que ce soit des pros qui fassent le concours de dunk parce que faire venir des mecs qui ne savent pas jouer au basket et qui ne savent que sauter, ça n’a pas trop d’intérêt. Là franchement, je trouve que c’est une très bonne idée. Concernant Pascal Donnadieu, c’est un mec que j’aime bien, même si je le connais davantage sur les troisièmes mi-temps que sur son coaching. En troisième mi-temps, il est pas mal d’ailleurs, en plus il connaît bien Paris, pas moi, c’est un atout ! »

RÉMY VALIN (assistant)

PASCAL DONNADIEU (assistant)

33 ans

46 ans

Évreux (Pro B)

Nanterre (Pro B)

LES CONCOURS Comme chaque année, les différents concours proposés à côté du match vont mobiliser l’attention. Si Kareem Reid va pouvoir défendre son titre de « meilleur meneur » acquis l’an dernier, le champion sortant du concours longue distance Thomas Andrieux passera forcément la main puisqu’il a pris sa retraite. C’est donc Thomas Dubiez qui représentera la Pro B. Le gros changement de l’année concerne le concours de dunk puisqu’après plusieurs années réservées aux spécialistes du genre, il est cette fois réservé aux seuls pensionnaires de LNB. Reste à voir si les pros feront aussi bien que Kevin Kemp l’an dernier ou Justin Darlington en 2008.

MENEURS (à 19h05)

SOULEYMAN DIABATÉ 23 ans

1,87 m

Roanne

ANTOINE DIOT 21 ans

1,93 m

Le Mans

KEVIN HOUSTON 25 ans

1,77 m

Hyères-Toulon

KAREEM REID 35 ans

1,78 m

Vichy

TIRS À 3-POINTS Qualifs à 19h30, finale entre 1 et 2 quart-temps er

e

ANDREW ALBICY 20 ans

1,78 m

Paris Levallois

VULE AVDALOVIC 29 ans

1,89 m

Cholet

THOMAS DUBIEZ 30 ans

1,95 m

Boulazac (Pro B)

MATT WALSH 28 ans

1,99 m

Lyon-Villeurbanne

DUNKS (à la mi-temps du match) O’DARIEN BASSETT 24 ans

1,88 m

Clermont (Pro B)

DAVIIN DAVIS 25 ans

1,93 m

Évreux (Pro B)

MARQUEZ HAYNES 24 ans

1,88 m

Chalon

KIM TILLIE 22 ans

2,10 m

Lyon-Villeurbanne

ZACK WRIGHT 25 ans

1,86 m

Limoges


08

All-Star Game

LNB

dossier

LES DIX PLUS B RÉTRO : 1987-2009

Construit sur le modèle américain, le All-Star Game français s’est imposé à Bercy comme une sorte de Disneyland du basket français. Souvenirs étoilés.

Maxi-Basket

Par Pascal LEGENDRE

Graylin Warner risque sa vie pour un ananas, il est quand même MVP du All-Star Game en 1989 tout comme Hervé Dubuisson dans une édition de légende, à Tours, en 1994.

1987 - Limoges Le jour de la création de la Ligue Quelle journée mes amis ! Déjà, la veille, à La Moutète, l’Élan Béarnais Orthez était devenu champion de France, sur deux lancers-francs de ce diablotin de Freddy Hufnagel, et face à celui qui devenait son rival éternel, le Limoges CSP. Les uns retournèrent chez eux le cœur gros et les autres les suivirent après avoir fait la bamboche et passé une nuit blanche. Car, oui, le premier All-Star Game se tint à Limoges, au lendemain de la « Superfinale » comme on l’appelait alors, qui avait été le théâtre d’une bagarre mémorable dans son deuxième acte. On va dire que l’agenda était serré et qu’un Euro en Grèce se profilait à l’horizon. Et ce n’est pas tout. C’est également le mercredi 6 mai 1987 que fut baptisée la

Ligue Nationale de Basket qui pris alors le nom peu glamour de « Comité des Clubs de Haut Niveau. » Jean Bayle-Lespiteau en était le président, Jean-Claude Biojout le vice-président, et ils annoncèrent que pour s’engager les clubs de Nationale 1A devraient verser 600.000F et ceux de N1B 400.000F. Pour faire comme aux États-Unis, on avait décidé de jouer la partie en quatre périodes de douze minutes et rassemblé les meilleurs joueurs dans deux équipes géographiques, l’Est et l’Ouest. Une partition qui faisait qu’Orthéziens et Limougeauds étaient sous la même bannière étoilée. Dès l’échauffement, on se rendit compte que les deux finalistes de la veille avaient enterré la hache de guerre. Ça chambrait dur. Le président du CSP, Xavier Popelier, ne manqua pourtant pas de brosser dans le sens du poil le public de Beaublanc – 5.000 spectateurs qui avaient versé 10F chacun pour une

recette destinée à la section basket de la fédération Handisport – en remerciant ceux qui, bravant la nuit et oubliant la défaite, étaient venus accueillir les Limougeauds à la descente d’avion. Mais point d’animosité non plus côté supporters puisque le Béarnais George Fisher, élu Entraîneur de l’Année, se vit remettre son trophée à la mi-temps sous les vivas ! Le match fut très planplan, normal. Plus frais, Robert Smith, le meneur américain d’Antibes, scora dans toutes les positions et s’offrit un oscar de MVP pour l’Histoire. Les acteurs n’avaient pas vraiment trouvé le bon tempo pour cette première exhibition. « Aux États-Unis, ils jouent trois quart-temps pour la frime, pour le spectacle, et un quart-temps pour le gain du match. Nous on a un peu de mal à se départir de notre sérieux », reconnaissait Richard Dacoury.


09

dossier

BELLES ÉTOILES un ananas sur le ventre. Sans trucage. La lame s’était arrêtée à quelques millimètres de ses abdominaux ! À la fin du match, c’est son équipier Kenny Austin, privé de jeu depuis plusieurs mois, qui prit le relais. Avec sa fougue légendaire, saxo en mains, il donna un concert de rock’n’roll. Une façon très originale de faire ses adieux à Cholet Basket.

1990 - Nancy 316 points

Jean-François Mollière

Même sans la présence de joueurs du SLUC dans la sélection de l’Est, la 4e édition fut un succès populaire à Nancy avec 5.000 spectateurs. On n’avait pas enregistré pareille foule à Gentilly depuis un France-URSS amical en 1983. Originalité du processus de sélection, les deux cinq de départ avaient été désignés par les lecteurs de Maxi-Basket. On avait profité de la journée pour remettre les trophées de la ligue au Casino de Vittel et la LNB avait notamment annoncé qu’un service Minitel « Basket Pro » serait mis en place la saison suivante, et que certains matches seraient décalés au dimanche après-midi afin de les retransmettre sur FR3. Ce qui reste dans les annales, c’est le nombre de paniers entassés dans la soirée. L’Est s’imposa à l’Ouest 170 à 146. 316 points. Par comparaison, jamais un NBA All-Star Game n’était monté au-delà de 299 (154-145, en 1984) et encore, grâce à une prolongation. C’était « no defense » surtout dans la 3e période (48 points pour l’Est en 12 minutes !). A ce petit jeu là, Michael Brooks, celui-là même qui aurait dû être capitaine de l’équipe américaine à Moscou dix ans auparavant, si les USA n’avaient pas boycotté les Jeux, ripailla : 40 points et 15 rebonds. Mais il était dans le camp des vaincus.

1989 - Cholet Le show des Américains de CB Sur ses terres, Graylin Warner ne vola pas son trophée de MVP – son deuxième après celui gagné à Mulhouse –, en aucun cas il ne bénéficia d’un support éhonté de la presse choletaise. Les journalistes

chargés du vote ne purent que se rendre à l’évidence, l’Américain avait compilé 29 points, 10 rebonds, 6 interceptions, 4 passes et 2 contres. De plus, il avait participé à un show tout à fait étonnant à la mi-temps. Il n’en menait pas large à vrai dire… Dans le cadre d’une démonstration d’Arts Martiaux, on lui avait tranché

1992 - Gravelines « Hello ! I’m Magic Johnson » Des préservatifs furent distribués à l’entrée du Sportica, une somme de 20.000F plus les bénéfices de la soirée versés à l’Association dunkerquoise d’initiative contre le Sida, et un écran géant installé dans la salle… Larry Lawrence, Américain mythique du BCM, avait contacté Lon Rosen, l’agent de Magic, mais il n’avait rien voulu savoir. Alors Larry a appelé Terry Lions, un vieux copain, responsable des relations presse à la NBA, qui lui-même de-

manda à l’ex-meneur des Lakers d’enregistrer un message pour le public français. « Je voudrais remercier la Ligue Française et Gravelines d’avoir dédié ce match à la lutte contre la maladie… Protégez-vous et protégez vos partenaires… » La vue et le discours de Magic créèrent un choc dans le Sportica. Magic Johnson était non seulement le meilleur point guard all-time mais l’annonce de sa séropositivité, le 7 novembre 1991, en avait fait une célébrité planétaire. Il avait cessé de porter le maillot des Lakers mais avait été élu MVP du NBA All-Star Game. Quelques mois plus tard, il sera le héros des Jeux Olympiques de Barcelone. « Je suis l’exemple que la vie continue… Je vous souhaite de passer des moments magiques. » Tonnerre d’applaudissements dans le Sportica. Un superbe coup médiatique. Emotionnellement, peut-être le plus grand moment de 23 ans de All-Star Game à la française. Pour l’anecdote, cette année-là, à l’instar de l’Italie, on fit s’opposer une sélection française contre une sélection d’étrangers. Et ce sont les Français qui inscrivirent leur nom au palmarès.

1994 - Tours Dub à plein tubes « Je ne sais pas comment il faut dire AllStar Game. Le jeu des étoiles ? », demande Patrick Chêne qui présente Stade 2. « Le gala des étoiles », répond Patrick Montel juché sur un escabeau à hauteur du panier dans la salle Robert-Grenon de Tours. « On a vu un super match. La ligue a eu la bonne idée d’intégrer ce All-Star Game à l’intérieur du championnat, ce qui fait que tous les meilleurs sont là alors qu’avant ils avaient tendance à partir en vacances », poursuit le reporter. « On a voulu saluer un grognard, Hervé Dubuisson, le roi de la journée. » Et en plateau, on lance les images. Des contre-attaques à tire-larigot. Des dunks. Et surtout des trois-points de Dub qui tombent comme obus à Gravelotte. Un, deux, trois… six, sept, huit. Pour onze tentés. Dont beaucoup à sept mètres et avec un défenseur dans les jambes. Mais Dub est en lévitation et personne ne peut le faire redescendre sur terre. Patrick Montel lui rend hommage : « Dubuisson qui sait tout faire et même passer en revue toute la défense et smasher. Bref, la totale. Quand on pense qu’il a failli rester au chômage en début d’année. » Car ›››


LNB

Pascal Allée / Hot Sports

dossier

En haut Jim Bilba, 13 fois All-Star, (ici à Coubertin en 2000). À défaut d’un match référence, le All-Star Game de Bercy possède son concours de légende avec la victoire de Kadour Ziani aux dunks en 2005. Celle de Freddy Fauthoux à trois-points la même année reste aussi dans les mémoires. Le POPB c’est bien sûr un match (en haut à droite Salyers et Batum en 2007) mais c’est surtout un show : les cheerleaders des Knicks en 2006, Cyril Julian sur une Harley Davidson en 2005 et l’arrivée des joueurs en limousine en 2009.

Hervé Bellenger / IS

Hervé Bellenger / IS

Hervé Bellenger / IS

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All-Star Game

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oui, Hervé Dubuisson n’est plus dans son prime. Il a 36 ans et demi et c’est le Sceaux d’Alain Weisz qui l’a rattrapé par la manche. Mais jamais Français n’a eu un shoot aussi pur, appuis aussi solides, équilibre aussi parfait, fouetté de poignet aussi remarquable. Hervé Dubuisson est le prototype du joueur de All-Star Game. « Du basket comme ça, on en redemande ! » conclut Patrick Montel.

1995 – Pau Comme en NBA Toujours inspirée par la NBA, la ligue française distribuait des bulletins dans les salles où par l’intermédiaire de Maxi-Basket. 24.867 votes furent ainsi enregistrés, soit une progression de 56% par rapport à la saison précédente. C’est Stéphane Ostrowski, systématiquement sélectionné depuis la création de l’événement, qui avait rallié le plus de suffrages. Quant à son

équipier antibois Micheal Ray Richardson, on notait que c’était le premier all-star de France à avoir été préalablement membre des étoiles de la NBA. La plus grande innovation de cette 9e édition fut tout bêtement l’introduction d’un concours de trois-points et de dunks. Que le nom de Delaney Rudd figure en tête de liste du palmarès des tireurs à longue distance n’est pas une surprise. Mais celui de Jean-Jacques Bissouma, lauréat aux dunks, peut paraître une incongruité puisque celui-ci n’est pas notifié dans le roster historique de la LNB. C’est que ce fils de ministre de la Côte d’Ivoire était licencié à Pau-Nord Est, club d’Excellence Régionale. Un camouflet pour Ricky Winslow et surtout Conrad McRae, un as, qui s’était distingué quelques semaines plus tôt lors d’un éphémère All-Star Game européen à Valence en dunkant un ballon enflammé. 1995, c’est aussi l’année où Yann Bonato scora 44 points en 28 minutes. Le record tient toujours.

1996-Villeurbanne Flying Digbeu Somptueux concours de dunks à l’Astroballe avec en finale Alain Digbeu, 21 ans, opposé à George Gilmore, 1,79 m. L’Américain avait une détente de dingue et avait obtenu en demi-finale six « 10 » d’un jury sous le choc. Favori, il se mit trop de pression et rata ses essais. Dans son antre, le Villeurbannais rafla donc le trophée avec 170 points (sur 180 possibles). Vitesse de bras, puissance, inspiré par Harold Miner, Do Wilkins et Isaiah Rider, Flying Digbeu laissa l’assistance baba. La soirée fut placée sous le signe des dunks puisqu’on en dénombra 19 lors du match dont 12 rien que pour les Français.

2002 – Paris-Bercy Sous les spotlights Le All-Star Game périclitait en province. Les acteurs s’y rendaient comme à une punition.


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Il n’y avait plus d’âme. La ligue accepte de donner les pleins pouvoirs à l’équipementier Nike qui finance et à Sport Plus Conseil qui organise. Ceux-là mettent les petits plats dans les grands. Un seul cadre grandiose est à la hauteur de l’événement, le Palais des Sports de Paris-Bercy. La LNB joue le jeu en décalant une journée de championnat et en obligeant les sélectionnés à être présents la veille à midi à Paris. « Nike, ce sont les payeurs, nous, nous sommes les conseilleurs », résume Pierre Seillant, vice-président de la ligue. Les attractions sont multiples : une troupe de break-dancers, un jongleur de ballon, des cadeaux catapultés dans la foule. Pour relever le concours de dunks, Nike fait appel aux plus beaux specimen de la Slam Nation dont Abdoulaye Bamba et Kadour Ziani et reprend à son compte une attraction de la Continental Basketball Association : un spectateur tiré au sort tente (et rate) un tir du milieu du terrain pour décrocher le gros lot de 200.000 euros. George Eddy et Eric Bernard sont au micro et

bénéficient de l’appui de Môssieur Philippe Corti, un DJ célèbre pour être le complice à la télévision de Thierry Ardisson. Nike a même essayé de convaincre France Télévisions de retransmettre la soirée mais échaudée par la faible audience des matchs de basket, la chaîne publique refuse tout net. À renfort d’invitations, les organisateurs sont parvenus à franchir le cap des 11.175 spectateurs. Le public est conquis, il reviendra. Jim Bilba – deux fois MVP, en 1993 et 2000 – a décroché sa 13e sélection. Il n’a manqué qu’une seule édition de 1990 à 2002, à cause d’un exil en Grèce. Avec le goût immodéré des joueurs pour l’étranger, le record de Jimbo sera-t-il battu un jour ?

2005 – Paris-Bercy Le sacre de Kadour Ziani C’était sa troisième participation, ce fut son triomphe, au Maître du dunk, Kadour Ziani, 32 ans, 1,78 m. Il avait touché un peu à tout,

Hervé Bellenger / IS

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dossier

au foot, au volley, au saut en hauteur (un saut à 2,18 m), et aussi au basket, en Excellence Régionale. Pour les dix ans de Canal+, il avait dunké depuis la ligne des lancers-francs. Cinq fois de suite, pour permettre aux caméras de le prendre sous tous les angles. Pour gagner enfin à Bercy Kadour, rmiste, s’est entraîné comme un fou, « à la Rocky Balboa », dit-il. 15 kilomètres de course par jour, 1000 abdos (sic), 4-5 heures de sommeil, pas plus. « La plus grande scène médiatique, c’est ce jour-là. Il fallait que je règle mon timing. Et puis ça été un grand soulagement de pouvoir enfin donner du plaisir. »

2002-09 Machine à rêves La plus forte attraction, le meilleur moment de basket de ces huit éditions parisiennes ? Tout s’enchevêtre dans la mémoire, impossible de départager. Le groupe brésilien Batakuda, Air Stuff du Orlando Magic,

Laurent Sciarra MVP, les as du dunk, Guy Dupuy, Kevin Kemp, Steve Lobel, Kadour Ziani, Freddy Fauthoux concentré comme un dingue pour gagner le concours de troispoints, le Miami Heat Street Band, Gee, le danseur sur rolls au micro, les danseuses des Knicks, George Eddy qui marque un panier du milieu du terrain, l’Interactive Squad, des centaines de parachutes qui descendent du plafond, l’arrivée des joueurs sur des Harley ou encore cette présentation des deux équipes all-stars sur deux plates-formes qui sortent du cœur des deux tribunes. Achetées par le POPB, elles n’ont servi qu’une seule fois en vingt ans. À chaque fois le POPB a fait le plein (environ 13.500 billets sont mis en vente et le complément est acheté sous forme de partenariats) et c’est bien là la plus belle récompense pour ceux qui font fonctionner cette machine à rêves. En fait, entre Noël et le 1er de l’an, le All-Star est désormais une sorte de Disneyland du basket français. n


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All-Star Game

LNB

CHIFFRES

Les 24 all-Star game en chiffres

All-Star Game 1987 (Limoges) 12 mai 1987 All-Stars Ouest F.Hufnagel V.Demory P.Cham R.Dacoury H.Carter J.Monclar H.Dubuisson B.Kaba S.Ostrowski T.Scheffler G.Vestris C.Kea Total All-Stars Est P.Bressant R.Smith BJ.Willians B.Varner JL.Hersin C.Garnier L.Rigo JL.Deganis F.Monetti E.Beugnot M.Pitts Total

All-Stars Ouest bat All-Stars Est Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 14 3-3 0-0 0-0 1 3 0 22 5-10 2-3 0-0 2 0 1 18 4-9 0-0 3-4 1 1 0 19 5-10 1-3 9-10 3 5 2 28 9-17 2-5 4-5 6 1 1 12 2-3 0-0 0-0 2 0 0 27 3-14 1-7 6-6 1 4 2 13 1-2 0-0 0-0 2 1 1 23 7-14 0-0 1-2 6 1 1 18 4-5 0-0 0-0 6 2 0 18 3-11 0-2 0-0 6 0 1 28 6-12 1-5 0-1 11 3 0 240 52-111 7-25 23-28 47 21 26 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 11 3-6 2-2 3-4 4 0 3 33 9-14 2-5 4-4 6 4 0 25 6-14 1-2 1-1 2 1 0 32 10-20 0-2 3-5 5 1 3 19 3-7 0-0 0-0 8 1 2 20 1-5 0-0 0-0 3 3 1 12 0-2 0-1 4-6 3 1 1 26 6-12 0-0 3-4 5 4 1 16 2-6 0-0 2-2 5 2 0 25 4-7 1-3 2-4 1 3 2 25 4-8 0-0 4-6 8 0 0 240 48-101 6-15 26-36 50 20 13 MVP Robert Smith (Monaco)

All-Star Game 1990 (Nancy)

Co 0 0 0 1 0 0 0 0 0 2 1 0 9 Co 0 0 0 0 0 0 0 2 1 0 1 4

134-128 Bp Pts 3 6 3 12 1 11 1 20 1 24 2 4 1 13 2 2 2 15 3 8 0 6 1 13 20 134 Bp Pts 2 11 3 24 0 14 3 23 5 6 6 2 0 4 1 15 2 6 2 11 5 12 29 128

All-Star Game 1988 (Mulhouse) 12 mai 1988 All-Stars Est P.Bressant R.Smith C.Soulé V.Collet H.Dubuisson JA.Toupane D.Pastres J.Hardy S.Jackson C.Monschau R.Davis Total All-Stars Ouest G.Beugnot J.Monclar H.Occansey S.Ostrowski D.Gadou D.Collins A.Fields F.Butter G.Warner G.Vestris Total

All-Stars Ouest bat All-Stars Est Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 26 5-9 1-3 1-3 1 7 2 21 12-16 2-3 2-2 4 2 3 17 2-7 0-2 0-0 4 6 0 12 4-8 1-1 0-0 2 1 0 18 10-23 5-11 0-0 3 4 2 18 1-4 0-0 0-0 3 0 2 21 4-11 3-7 1-2 2 1 5 35 5-13 0-0 1-4 11 2 2 36 8-24 0-0 0-2 15 1 3 9 0-1 0-1 0-0 1 2 0 26 8-16 0-4 1-2 5 5 1 240 69-132 12-32 6-15 51 31 20 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 24 4-10 1-4 0-0 1 8 1 24 1-4 0-1 0-0 5 10 2 35 10-19 1-5 0-0 4 5 0 32 11-17 0-0 2-5 14 3 1 8 6-9 0-1 0-0 2 4 3 30 14-20 1-4 0-0 5 6 0 26 8-10 0-0 2-2 17 0 2 2 1-2 0-0 0-0 5 0 0 27 16-25 1-4 2-3 11 4 1 22 6-11 0-0 0-1 7 1 2 240 77-127 4-19 6-11 71 41 12 MVP Graylin Warner (Cholet)

Co 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 Co 0 0 0 0 0 1 3 0 0 2 6

164-136 Bp Pts 3 12 4 28 2 4 1 9 2 25 2 2 2 12 2 11 4 16 2 0 0 17 24 136 Bp Pts 1 9 4 2 3 21 2 24 2 12 3 29 8 18 1 2 2 35 2 12 28 164

All-Star Game 1989 (Cholet) 12 mai 1989 All-Stars Ouest G.Beugnot V.Demory B.Lejeune R.Dacoury F.Hufnagel S.Ostrowski G.Warner D.Collins M.Brooks S.Lauvergne G.Vestris JL.Deganis Total All-Stars Est P.Bressant R.Smith BJ.Williams J.Monclar H.Dubuisson E.Occansey P.Burtey R.Raivio G.Adams F.Butter P.Szanyiel R.Davis Total MVP

All-Stars Ouest bat All-Stars Est Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 18 2-3 0-0 0-0 0 4 1 17 1-6 0-4 0-0 5 8 4 11 0-3 0-2 0-0 3 1 0 24 6-10 0-1 6-6 6 3 2 16 0-0 0-0 0-0 1 6 0 29 15-27 0-1 3-5 13 5 1 28 12-23 5-10 0-0 10 4 6 24 5-11 2-4 1-2 3 6 1 27 17-26 0-0 0-0 8 2 0 10 1-2 0-0 2-2 2 1 1 23 3-7 0-0 1-1 4 0 0 13 1-7 0-0 1-2 6 0 1 240 63-125 7-22 15-20 61 40 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 14 0-0 0-0 0-0 4 5 0 22 6-9 4-7 4-5 2 4 3 12 4-10 0-0 4-5 0 2 1 12 1-1 0-0 0-0 1 4 1 23 4-15 1-6 2-2 1 3 0 12 3-11 0-2 0-1 3 1 1 16 4-6 0-0 2-4 2 0 1 34 10-19 2-2 0-0 6 2 2 14 5-5 1-1 3-3 1 0 0 23 2-7 0-0 1-2 9 1 0 25 6-11 0-0 3-3 3 2 0 32 9-20 0-5 6-12 8 7 5 240 54-114 8-23 25-37 39 31 14 Graylin Warner (Cholet)

1er juin 1990 All-Stars Est G.Beugnot R.Smith G.Adams E.Occansey JA.Toupane H.Occansey L.Johnson F.Butter P.Szanyiel R.Davis Total All-Stars Ouest A.Rigaudeau F.Hufnagel J.Bilba M.Brooks S.Ostrowski K.Dancy R.Dacoury V.Demory G.Montgomery Total

All-Star Game 1993 (Évreux)

All-Stars Est bat All-Stars Ouest Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 5-5 0-0 0-0 1 3 1 - 5-10 0-0 6-6 2 5 1 - 7-10 0-0 0-0 4 5 0 4-7 0-0 0-0 9 1 1 - 6-10 3-7 0-0 2 1 1 - 10-17 2-6 2-2 2 2 1 - 11-17 0-3 4-4 11 5 0 - 5-13 0-1 4-4 5 4 1 - 9-13 1-1 0-0 3 3 3 - 9-16 2-3 4-5 8 5 3 240 71-118 8-21 20-21 47 34 12 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 3-7 0-2 1-2 4 2 3 2-5 2-5 0-0 1 2 0 - 8-12 0-0 3-6 2 1 2 - 18-28 1-1 3-4 15 5 0 - 6-14 0-3 3-3 12 3 1 - 3-10 1-7 0-2 2 2 3 - 8-15 3-7 0-0 0 3 0 - 6-11 0-2 2-2 0 3 0 - 8-15 0-0 3-4 8 1 1 240 62-114 7-24 15-23 44 22 10 MVP Robert Smith (Antibes)

Co 0 0 0 1 0 0 1 0 1 1 4 Co 0 0 2 1 0 0 0 0 0 3

170-146 Bp Pts 4 10 2 16 1 14 5 8 2 15 2 24 0 26 2 14 4 19 3 24 25 170 Bp Pts 4 7 1 6 4 19 3 40 7 15 0 7 2 19 3 14 4 19 28 146

148-141 Bp Pts 5 4 1 3 1 0 3 18 0 0 2 33 3 29 5 13 3 34 2 4 2 7 1 3 28 148 Bp Pts 6 0 1 20 0 12 0 2 1 11 2 6 2 10 3 22 2 14 5 5 0 15 1 24 23 141

All-Stars Étrangers bat All-Stars Français

A.-S. Français

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

A.Rigaudeau

26

4-11

2-6

0-0

1

5

0

2

4 10

V.Demory

20

6-11

4-6

0-0

1

1

0

0

1 16

F.Forte

17

2-5

2-4

0-0

1

2

1

0

1

6

T.Gadou

22

2-8

0-3

2-2

3

3

2

2

2

6

S.Ostrowski

33 15-20

1-3

1-5

7

6

4

2

1 32

D.Gadou

29

3-7

3-6

2-2

3

6

1

0

4 11

M.Sonko

10

3-5

0-1

2-2

0

2

0

0

1

H.Occansey

33

7-16

0-1

0-0

2 11 0

0

5 14

J.Bilba

36

9-13

0-0

4-5

9

4

2

1

1 22

J.Verove

14

0-0

0-0

0-0

4

2

1

0

0

Total

240 51-96 12-30 11-16 31 42 11 7 20 125

A.-S. Étrangers

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

B.Jones

29

9-15

0-2

4-4

4

4

0

0

3 22

C.Kitchen

21

5-10

0-0

2-2

6

2

0

1

0 12

M.Brooks

37 11-16

1-1

1-5 10 8

2

0

5 24

D.Collins

29

7-15

0-1

2-3

3

2

3

1

2 16

N.Bell

22

5-9

1-2

0-0

3

3

2

1

1 11

E.Campbell

22

3-4

0-0

1-2

4

0

0

1

2

V.Winters

20

3-9

0-0

2-2

4

0

0

0

1 10

Z.Sretenovic

38

4-7

1-3

0-2

1

9

5

0

4

P.Eddie

16

6-11

0-0

2-4

8

1

0

0

1 14

6

1-3

0-0

0-0

3

1

0

0

1

B.Goodwin Total

240 55-99 MVP

All-Star Game 1991 (Pau) 17 mai 1991 All-Stars Ouest A.Rigaudeau K.Dancy J.Bilba R.Dacoury M.Brooks S.Ostrowski D.Gadou M.Jones O.Phillips V.Demory F.Courtinard JL.Deganis Total All-Stars Est F.Hufnagel C.Soulé R.Smith C.Kitchen J.Vargas H.Occansey B.Jones F.Monetti G.Adams P.Fortier J.Deines Total

All-Stars Ouest bat All-Stars Est Min Tirs 3pts LF Rb Pd - 8-13 1-4 0-0 4 5 5-8 2-5 0-0 2 0 3-7 0-0 2-2 2 0 - 10-15 2-4 4-4 5 5 - 7-12 0-0 2-5 9 6 - 6-11 0-2 0-0 7 7 2-3 1-1 0-0 3 0 - 8-19 0-4 4-5 9 3 5-9 0-0 1-2 4 2 - 3-11 2-7 2-2 4 1 3-7 0-0 2-2 5 0 2-6 0-0 2-4 8 0 240 62-121 8-27 19-26 62 29 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 2-6 0-3 0-0 2 1 3-5 1-1 0-0 3 2 - 5-14 0-1 0-0 4 2 - 4-12 0-1 1-2 9 2 - 11-18 1-1 3-5 8 0 - 7-14 0-2 0-0 4 2 - 7-14 0-0 3-4 11 3 4-8 0-0 2-2 4 0 3-9 1-4 0-0 2 0 5-8 0-1 1-1 1 1 2-4 0-0 0-1 8 1 240 53-112 5-14 10-15 56 14 MVP  José Vargas (Saint-Quentin)

In 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 0 6 In 0 0 0 0 1 2 1 0 0 0 1 5

Co 0 0 0 0 0 0 1 3 0 0 1 0 5 Co 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 3

151-121 Bp Pts 5 17 1 12 1 8 1 26 4 16 2 12 2 5 4 20 2 11 1 10 5 8 3 6 27 151 Bp Pts 3 6 1 7 2 10 1 9 2 26 2 14 2 17 3 10 6 7 3 11 2 4 27 121

22 mai 1992 A.-S. Français V.Demory J.Bilba T.Gadou S.Ostrowski H.Occansey O.Allinei F.Courtinard G.Adams F.Forte D.Gadou S.Risacher JA.Toupane Total A.-S. Étrangers F.Johnson B.Jones H.Keeling T.Stansbury M.Brooks L.Townes M.Jones A.Taylor L.Johnson I.Lockhart G.Warner Total MVP

All-Stars Français bat All-Stars Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co 16 3-6 3-6 2-2 2 3 0 1 23 1-6 0-0 1-3 4 1 1 2 15 5-6 1-1 4-4 2 6 1 1 29 9-13 0-1 4-9 12 5 0 1 32 10-17 1-4 6-8 5 6 2 0 13 4-7 0-1 2-2 0 4 1 0 21 3-5 0-0 5-6 8 5 4 0 17 4-8 0-1 2-2 0 2 1 0 19 5-9 3-5 4-4 1 4 2 0 19 4-7 3-5 2-2 5 4 1 0 11 4-8 2-3 4-4 0 0 0 0 15 3-4 0-0 0-0 1 1 0 0 240 55-95 13-27 36-46 40 41 13 5 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co 17 4-11 1-3 4-4 0 1 0 0 27 1-8 0-0 9-10 4 3 2 0 16 2-6 0-1 3-8 3 2 1 0 24 8-15 4-8 5-9 2 3 0 0 20 5-10 0-1 2-3 5 1 0 0 25 5-8 2-4 0-0 0 2 4 2 30 7-15 2-6 3-3 7 1 1 0 12 4-7 0-1 0-0 1 1 0 0 22 2-6 0-0 4-5 11 1 0 0 26 5-10 0-0 4-4 15 1 2 1 21 4-10 0-3 0-0 5 2 1 0 240 47-106 6-22 34-46 53 18 11 3 Hugues Occansey (Antibes)

159-137 Bp Pts 2 11 2 3 2 15 2 22 3 27 0 10 3 11 3 10 2 17 3 13 2 14 0 6 24 159 Bp Pts 2 13 2 11 1 7 3 25 4 12 2 12 4 19 1 8 5 8 4 14 0 8 28 137

3-9

127-125

8

0

7 9 2

14-24 46 30 12 4 20 127

Jim Bilba (Limoges)

All-Star Game 1994 (Tours) 6 mars 1994

All-Stars Étrangers bat All-Stars Français

A.-S. Français

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

A.Rigaudeau

30

2-9

0-4

0-0

3

5

3

0

6

4

M.Sonko

10

1-2

0-0

0-0

2

1

0

0

0

2

F.Forte

23

5-10

3-6

0-0

1

3

0

0

3 13

R.Dacoury

25

2-8

0-4

0-0

3

7

0

2

1

S.Ostrowski

27

6-12

0-0

3-3

5

2

2

0

3 15

H.Occansey

0

0-0

0-0

0-0

0

0

0

0

0

Y.Bonato

26 10-15

2-4

1-4 11 4

1

1

3 23

M.M’Bahia

18

0-0

0-1

5

1

1

1

2

H.Dubuisson

22 10-18 8-11

2-2

0

4

1

0

2 30

J.Bilba

21

4-7

0-0

1-1

7

2

1

0

3

9

B.Coqueran

0

0-0

0-0

0-0

0

0

0

0

0

0

4-7

110-108

4 0 8

Total

200 44-88 13-29 7-11 37 29 10 4 23 108

A.-S. Étrangers

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

D.Rudd

26

6-12

1-6

0-0

1

6

2

0

0 13

D.Rivers

17

1-5

1-3

2-2

0

7

3

0

5

S.Henry

29 11-17

1-2

1-1

9

6

1

0

3 24

M.Young

27

7-15

3-9

1-2

3

6

2

2

1 18

M.Jones

0

0-0

0-0

0-0

0

0

0

0

0

0

B.Jones

10

2-4

0-0

2-2

1

3

1

0

0

6

D.Collins

22

3-9

0-1

0-1

2

3

1

1

1

6

G.Montgomery

19

1-1

0-0

0-0

5

1

1

0

3

2

R.Curry

0

0-0

0-0

0-0

0

0

0

0

0

0

M.Webb

24

5-7

0-0

6-9

7

2

1

3

2 16

0-1 11 1

3

1

2 20

5

J.Vargas

26 10-17

0-0

Total

200 46-87

6-21 12-19 39 33 15 7 19 110

MVP

All-Star Game 1992 (Gravelines) Co 0 0 0 1 0 0 2 0 1 0 0 0 4 Co 0 1 0 0 0 1 1 0 0 0 2 1 6

22 mai 1993

Hervé Dubuisson (Sceaux)

All-Star Game 1995 (Pau) 25 mars 1995

All-Stars Étrangers bat All-Stars Français

A.-S. Français

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

A.Rigaudeau

28

4-11

1-4

0-0

4

5

2

0

3

F.Forte

21

4-9

3-5

0-0

2

6

1

0

1 11

R.Dacoury

25

8-13

2-4

2-2

4 13 1

1

2 20

T.Gadou

12

1-3

1-3

0-0

1

2

0

0

3

S.Ostrowski

28

9-13

1-3

2-2

4

6

1

0

1 21

Y.Bonato

28 16-27

2-5

10-10 6

2

4

1

0 44

L.Foirest

10

2-2

1-1

2-2

0

2

1

0

1

7

H.Carter

15

3-8

1-3

0-0

1

2

0

0

0

7

J.Bilba

22

6-9

1-3

1-1

3

3

2

0

1 14

B.Coqueran

11

0-1

0-0

1-2

1

1

1

0

2

Total

200 53-96 13-31 18-19 26 42 13 2 14 137

A.-S. Étrangers

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

D.Rivers

24

6-14

0-1

0-0

2

5

0

0

9 12

D.Rudd

16

5-10

2-7

0-0

3

8

1

0

5 12

I.Lockhart

8

2-3

0-0

1-1

5

1

0

0

0

R.Anderson

16

4-9

1-3

2-3

6

1

1

0

0 11

M.Young

19

5-9

3-5

0-0

2

1

0

0

1 13

R.Winslow

24

8-14

1-2

8-9

8

5

2

0

2 25

T.Kempton

15

5-7

0-0

4-4

7

1

0

0

0 14

R.Curry

34 11-14

2-2

0-0

5

0

3

1

2 24

C.McRae

23

4-6

0-0

1-2

8

3

0

0

1

MR.Richardson

21

9-10

4-5

0-0

3

4

4

0

2 22

Total

200 59-96 13-25 16-19 49 29 11 1 22 147 MVP Concours de dunks

Concours de tirs à 3-points

147-137 9

3

1

5

9

David Rivers (Antibes) Jean-Jacques Bissouma (Pau-Nord-Est) Delaney Rudd (ASVEL)

All-Star Game 1996 (Villeurbanne) 5 avril 1996 All-Stars Français bat All-Stars Étrangers A.-S. Français Min Tirs 3pts LF Rb Pd In F.Forte 22 5-8 4-6 1-1 4 2 0 M.Sonko 18 6-11 1-3 0-1 1 7 1 A.Digbeu 20 6-10 2-5 0-2 2 1 2 S.Ostrowski 20 7-12 0-0 3-4 5 5 0 D.Gadou 14 2-4 1-3 0-0 1 0 2 Y.Bonato 24 7-12 1-4 7-8 2 2 1 S.Risacher 22 8-10 4-5 4-4 0 6 2 J.Bilba 26 4-10 0-1 1-1 10 9 2 R.Smith 20 4-7 0-0 1-3 9 4 2 F.Dubos 14 3-5 0-0 0-0 3 0 1 Total 200 52-89 13-27 17-24 37 36 13 A.-S. Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In D.Rudd 21 6-13 1-6 4-5 2 7 0 T.White 27 10-17 5-6 8-8 2 3 2 T.Mitchell 19 2-6 1-3 0-0 1 0 0 L.Middleton 17 2-6 2-4 3-3 1 1 0 B.Howard 25 7-12 0-2 2-3 5 2 0 MR.Richardson 15 1-7 0-1 2-2 3 4 0 D.Lewis 24 6-7 0-0 0-3 6 1 1 K.Hill 20 9-10 0-0 0-1 4 0 2 S.Howard 18 6-9 0-1 0-0 10 1 1 P.Fortier 15 0-2 0-0 1-2 5 2 0 Total 200 49-89 9-23 20-27 39 21 6 MVP Tony White (Antibes) Concours de dunks Alain Digbeu (ASVEL) Concours de tirs à 3-points Christophe Lion (ASVEL)

Co 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 4 Co 0 0 0 0 0 0 3 1 0 0 4

134-127 Bp Pts 3 15 2 13 0 14 2 17 1 5 4 22 2 24 0 9 0 9 1 6 15 134 Bp Pts 5 17 1 33 3 5 1 9 0 16 1 4 2 12 0 18 2 12 1 1 16 127

All-Star Game 1997 (Montpellier) 29 mars 1997 All-Stars Français bat All-Stars Étrangers 115-109 A.-S. Français Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts F.Forte 24 16 6-13 0-0 4 4 2 0 4 16 M.Sonko 29 8-15 1-4 7-9 5 2 0 0 2 24 G.Adams 18 1-5 0-2 2-2 2 3 0 0 1 4 S.Risacher 32 10-17 1-4 1-3 6 5 2 0 2 22 F.Meriguet 10 2-3 1-2 0-0 4 0 0 0 0 5 T.Zig 7 1-3 1-2 0-0 0 3 1 0 0 3 C.Julian 13 0-2 0-0 3-4 1 2 0 1 0 3 S.Ostrowski 29 9-13 0-2 2-4 6 4 1 0 3 20 J.Bilba 22 3-7 0-2 2-2 4 2 2 0 1 8 F.Weis 16 1-4 0-0 2-2 3 0 0 3 1 4 Total 200 41-82 8-28 19-26 35 25 8 4 14 109 A.-S. Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Rudd 19 6-12 2-6 0-0 0 7 0 0 0 14 J.Blackwell 21 3-6 0-0 2-3 0 9 2 0 0 8 S.Henry 23 2-5 0-3 1-1 4 5 2 0 2 5 R.Anderson 19 8-12 3-4 4-5 3 0 2 0 4 23 D.Booth 21 10-16 2-3 0-0 6 1 2 1 4 22 MR.Richardson 20 5-13 4-10 0-0 3 3 0 0 0 14 P.Fortier 18 1-6 0-1 3-4 12 1 0 1 3 5 B.Sellers 19 3-11 0-3 0-0 6 1 0 0 1 6 S.Payne 22 4-8 0-0 1-2 11 0 0 0 1 9 J.Grant 18 3-8 1-4 2-2 8 2 0 0 1 9 Total 200 45-97 12-34 13-17 53 29 8 2 16 115 MVP Jerry McCullough (Gravelines) Concours de dunks Thierry Zig (Levallois) Concours de tirs à 3-points Ron Anderson (Le Mans) All-Star Game 1998 (Dijon) 25 avril 1998 A.-S. Français B. Hamm M.Sonko L.Foirest D.Lewis D.Gadou A.Digbeu S.Risacher P.Fortier J.Bilba F.Weis Total A.-S. Étrangers D.Rudd J.McCullough P.Graham N.Loncar P.Durham N.Markovic E.Struelens K.Hill J.Grant JJ.Conceicao Total

All-Stars Français bat All-Stars Étrangers 112-98 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 17 2-6 2-3 2-2 3 5 2 0 1 8 23 7-10 0-1 4-8 3 4 1 0 2 18 18 2-7 0-3 2-2 6 4 1 1 7 6 17 3-4 0-0 1-1 2 2 1 2 1 7 14 1-4 1-3 0-0 2 0 1 0 1 3 27 11-17 2-5 3-4 2 5 0 0 7 27 21 8-9 3-3 1-2 4 0 0 0 0 20 30 4-7 0-1 6-7 4 2 1 1 0 14 26 3-4 0-0 3-4 12 7 3 1 4 9 7 0-0 0-0 0-0 1 0 0 0 0 0 200 41-68 8-19 22-30 39 29 10 5 23 112 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 19 3-13 2-9 3-4 3 7 0 0 2 11 22 6-13 2-4 0-0 4 3 5 0 5 14 24 4-12 0-4 0-0 5 2 3 0 0 8 18 4-8 1-4 0-0 3 3 2 0 3 9 16 2-4 0-1 0-0 3 1 3 1 1 4 19 6-8 3-5 1-1 1 3 0 0 2 16 18 3-6 0-0 0-0 5 1 1 0 3 6 26 7-11 1-2 1-2 7 0 1 1 0 16 18 3-11 2-4 0-0 5 1 0 0 2 8 18 3-5 0-0 0-0 2 1 1 0 2 6 200 41-91 2-10 5-7 41 22 16 2 20 98 MVP Stéphane Risacher (PSG Racing) Concours de dunks Laurent Cazalon (Dijon) Concours de tirs à 3-points Nenad Markovic (Limoges)


13

CHIFFRES All-Star Game 1999 (Paris-Coubertin)

All-Star Game 2001 (Chalon-sur-Saône)

2 janvier 1999

All-Stars Étrangers bat All-Stars Français (a.p.) 124-122

A.-S. Français

Min

Tirs

3pts

M.Sonko

31

8-19

1-4

9-13 1

7

1

0

5 26

L.Sciarra

26

2-3

1-2

4-4

8

6

4

0

5

L.Foirest

32

5-13

0-5

2-4

3

1

4

1

1 12

A.Digbeu

27

6-12

2-4

5-8

9

4

3

0

4 19

C.Dumas

11

3-7

0-1

2-2

1

4

1

0

0

C.Palmer

19

5-8

0-0

0-0

8

0

0

2

1 10

C.Julian

17

4-4

0-0

0-0

3

2

1

0

0

8

G.Adams

14

4-8

1-4

0-0

1

3

0

0

2

9

J.Bilba

32

6-11

1-2

4-6

6

2

2

2

5 17

F.Weis

16

1-2

0-0

2-4

3

1

0

1

1

Total

225 44-87

6-22 28-41 43 30 16 6 24 122

A.-S. Étrangers

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

D.Rudd

19

5-12

3-8

1-2

1

3

1

0

9 14

N.Markovic

28

3-7

2-4

6-10 4

3

1

0

1 14

J.Aisa

21

1-5

0-2

0-0

1

5

0

0

3

K.Jennings

30

3-9

2-3

2-2

3 11 1

0

5 10

J.Robinson

21

2-4

1-2

2-4

4

2

2

0

2

R.Anderson

23

7-11

2-5

5-7

5

1

1

0

3 21

K.Hill

26

9-19

0-2

3-6

8

1

4

1

1 21

J.Grant

27

8-11

3-5

0-0

7

5

0

0

3 19

D.Hall

16

6-8

0-0

1-2

5

2

1

0

1 13

28 décembre 2001 A.-S. Français L.Pluvy Y.Mollinari M.Pietrus Y.Bonato D.Gautier F.Dubos F.Pietrus B.Diaw-Riffiod C.Julian S.Giffa Total A.-S. Étrangers N.Radulovic B.Howard N.Vujcic D.Strong R.Esteller M.Brown A.Riddick R.Gulyas L.Terry Total

G.Alexander

14

1-4

0-0

1-1

7

0

2

3

1

Total

225 45-90 13-31 21-34 45 33 13 4 29 124 MVP Concours de dunks

Concours de tirs à 3-points

LF

Rb Pd In Co Bp Pts 9

8

4

2 7

3

Keith Hill (Nancy) Harold Doyal (Le Havre)

All-Star Game 2002 (Paris-Bercy)

Jerome Robinson (Nancy)

28 décembre 2002 A.-S. Français L.Bernard B.Cissé M.Piétrus L.Sciarra Y.Bonato M.Dioumassi V.Masingue F.Piétrus J.Bilba D.Gautier V.Evtimov C.Julian Total A.-S. Étrangers K.Jennings S.Rogers D.Lukovski S.Barry D.Strong J.Guice R.Greer R.Hill K.Wesson R.Turner R.Gulyas R.Sellers Total

All-Star Game 2000 (Nancy) 2 janvier 2000

All-Stars Étrangers bat All-Stars Français

A.-S. Français

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

M.Sonko

23

3-12

0-2

4-4

7

4

1

1

6 10

L.Sciarra

24

4-9

4-8

0-0

1

9

3

0

3 12

F.N’Kembe

12

2-6

1-1

2-2

2

0

1

0

0

7

M.Dioumassi

16

3-9

0-0

0-0

4

3

0

0

2

6

S.Risacher

24

5-17

1-9

3-6

5

3

1

0

2 14

Y.Bonato

21

3-9

0-1

2-3

4

0

1

1

1

8

C.Julian

13

2-4

0-0

2-2

3

0

0

0

2

6

T.Gadou

24

6-9

3-5

0-1

5

2

1

0

3 15

J.Bilba

21

3-6

1-2

3-6

5

0

1

1

0 10

F.Weis

22

2-3

0-0

1-2 12 1

0

1

1

Total

200 33-84 10-28 17-26 51 22 9

A.-S. Étrangers

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

S.Jackson

30

5-12

0-2

0-0

8

9

7

0

3 10

K.Gatlin

14

1-4

1-4

2-2

1

3

1

0

2

J.Larranaga

20

5-12

3-8

0-2

0

2

1

0

0 13

D.Calabria

19

5-11

0-2

3-4

1

2

1

0

0 13

C.Minland

15

7-11

2-3

3-5

7

0

2

0

2 19

P.Durham

21

4-7

0-1

1-2

4

2

2

0

3

M.Maxey

28

6-15

0-0

9-10 12 2

1

1

3 21

S.Payne

25

2-4

0-0

1-2 12 1

0

1

2

5

H.Williams

16

0-5

0-2

2-2

5

1

1

0

1

2

G.Alexander

12

3-6

0-0

0-0

3

0

0

1

3

6

Total

200 38-87

103-93

5

4 20 93

5

9

6-22 21-29 53 21 16 4 18 103

MVP

Stanley Jackson (Dijon)

Concours de dunks

Salomon Sami (ASVEL)

Concours de tirs à 3-points

Jay Larranaga (ASVEL)

29 décembre 2000

All-Stars Français bat All-Stars Étrangers

A.-S. Français

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

F.Dubos

19

4-7

1-1

3-3

3

2

0

1

2 12

Y.Mollinari

13

2-5

1-3

2-2

4

6

1

0

1

7

L.Bernard

15

2-3

0-1

0-0

4

4

0

0

0

4

L.Sciarra

24

5-9

2-6

2-2

2

5

0

0

3 14

L.Pluvy

12

1-4

1-4

1-2

2

2

1

0

2

T.Parker

15

4-6

0-1

2-2

2

3

1

0

6 10

D.Gautier

25

8-14

0-1

1-2

3

4

1

0

3 17

M.Pietrus

16

2-3

0-1

0-0

3

1

0

0

4 10

W.Laure

18

6-7

0-0

0-0

5

1

0

0

0 12

J.Bilba

20

5-8

2-3

3-4

3

2

4

0

1 15

D.Frigout

23

7-10

0-0

4-6

3

0

0

1

2 18

Total

200 48-80

9-23 18-23 34 30 8

A.-S. Étrangers

Min

Tirs

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

C.King

16

5-8

1-3

4-6

7

1

0

0

2 15

S.Henry

4

0-1

0-1

0-0

0

0

0

0

0

R.Esteller

26

5-6

2-3

2-3

2

1

1

0

1 14

Z.Pachoutine

23

2-6

0-2

2-2

3

1

1

0

0

6

C.McCants

19

1-5

0-1

3-6

1

4

0

0

1

5

S.Rogers

24

4-10

3-6

1-2

4

4

1

0

4 12

S.Smith

28

7-20

1-7

2-4

4

8

7

0

2 17

A.Riddick

12

3-3

0-0

0-0

4

1

1

0

0

G.Alexander

27

9-13

0-0

0-0

9

1

1

0

5 18

A.Long

22 10-17

3-8

1-2

9

3

1

1

3 24

Total

200 46-89 10-31 15-25 43 24 14 1 18 117 MVP

Concours de tirs à 3-points

Jim Bilba (ASVEL) Laurent Cazalon (Roanne) Yann Barbitch (Antibes)

All-Stars Étrangers bat All-Stars Français 131-118 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 18 5-8 0-2 5-6 5 2 0 0 3 12 13 2-3 1-2 0-0 0 6 0 0 3 5 28 10-16 4-7 2-3 6 3 2 0 2 26 23 5-7 3-4 4-4 4 13 2 0 1 17 14 2-3 0-1 0-0 0 3 0 0 3 4 14 2-6 1-3 0-0 4 6 0 0 1 5 14 2-3 0-0 0-2 3 1 1 2 2 4 24 3-11 0-1 7-12 5 3 1 2 6 13 16 2-4 1-2 2-2 3 0 0 0 0 7 9 3-6 1-3 0-0 2 1 0 0 0 7 13 2-5 0-0 1-2 9 0 0 0 4 5 13 6-7 0-0 1-2 5 1 1 2 1 13 200 44-79 11-25 19-30 46 39 7 6 26 118 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 14 3-7 1-4 0-0 1 1 0 0 0 7 22 3-5 0-1 1-1 1 8 3 0 1 7 20 5-11 1-4 2-2 1 16 5 0 0 13 17 8-10 4-5 2-2 1 7 2 0 2 22 17 5-11 0-4 0-2 4 2 1 0 2 10 18 2-6 0-3 0-0 1 2 1 0 1 4 14 4-7 1-1 0-0 2 1 1 0 0 9 25 5-11 1-2 1-2 5 1 0 0 5 12 20 9-13 0-0 2-3 8 1 1 1 1 20 21 9-13 0-1 1-2 5 3 5 0 1 19 5 2-2 0-0 2-3 0 1 1 0 0 6 7 1-2 0-0 0-0 2 1 0 0 0 2 200 56-98 8-25 11-17 31 44 20 1 13 131 MVP Dragan Lukovski (Pau-Orthez) Concours de dunks Steve Lobel Concours de tirs à 3-points Benoît Georget (Gravelines-Dk)

All-Star Game 2003 (Paris-Bercy)

All-Star Game 2000 (Antibes)

Concours de dunks

All-Stars Étrangers bat All-Stars Français 104-97 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 26 1-6 1-3 0-0 1 6 1 0 0 3 17 2-4 1-2 0-0 1 4 2 0 1 5 13 3-8 0-5 3-4 3 0 2 1 2 9 23 6-13 2-7 2-2 4 0 0 0 2 16 18 3-8 0-2 3-3 2 4 2 0 3 9 22 7-11 1-2 0-0 7 1 0 0 1 15 18 4-8 1-1 2-2 3 1 1 1 0 11 23 2-5 0-1 0-0 4 5 1 1 2 4 24 7-14 0-0 7-7 6 1 0 0 1 21 15 2-4 0-1 0-0 4 1 1 0 0 4 200 37-81 6-24 17-18 35 23 10 3 12 97 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 29 7-11 3-6 8-9 6 5 2 0 1 25 17 1-3 0-1 2-2 1 3 0 0 0 4 25 4-12 0-4 4-5 8 1 1 1 2 12 15 4-8 2-5 2-2 0 0 0 0 3 12 23 3-8 0-3 0-0 4 2 0 0 1 6 26 5-10 3-5 0-0 6 7 2 0 5 13 23 2-5 0-0 1-3 6 0 1 1 1 5 23 8-9 0-0 2-5 8 1 0 1 2 18 19 4-8 0-2 1-1 4 1 2 0 1 9 200 38-74 8-26 20-27 43 20 8 3 16 10 MVP Nikola Radulovic (ASVEL) Concours de dunks Boris Diaw-Riffiod (Pau-Orthez) Concours de tirs à 3-points Éric Micoud (Paris Basket Racing)

123-117

4

2 24 123

0

6

28 décembre 2003 A.-S. Français S.Giffa P.Morlende B.Cissé L.Sciarra M.Gelabale L.Foirest F.N’Kembé C.Marquis T.Gadou V.Masingue S.Dondon C.Julian Total A.-S. Étrangers R.Childress J.Rowe D.Lukovski H.Price D.Strong J.Guice V.Natsvlishvili R.Barrett T.J. Lux R.Turner S.Nicevic R.Hughes Total

All-Stars Français bat All-Stars Étrangers 126-113 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 17 5-8 4-6 0-0 7 2 0 0 1 14 21 5-10 3-4 2-4 3 8 2 1 1 15 20 2-4 0-1 2-4 0 6 2 0 4 6 14 0-1 0-1 0-0 1 5 0 0 2 0 13 1-6 0-3 3-3 1 1 1 1 1 5 21 9-14 6-9 3-3 3 2 3 0 2 27 20 3-9 1-3 0-0 6 1 2 0 1 7 15 4-8 0-0 2-2 5 1 0 0 2 10 11 6-8 3-4 0-0 3 0 1 0 0 15 17 2-6 0-1 1-2 3 0 1 0 2 5 12 1-4 0-2 0-0 2 2 0 0 0 2 20 7-11 0-0 6-6 13 2 1 0 1 20 200 45-89 17-34 19-24 47 33 13 2 17 126 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 13 2-4 2-2 0-0 0 3 0 0 1 6 12 2-3 0-1 0-0 2 4 0 0 0 4 16 3-8 0-2 3-5 2 8 1 0 1 9 19 4-9 2-3 2-2 1 2 0 0 2 18 19 7-15 4-9 2-2 6 2 1 0 3 20 17 2-6 1-2 1-2 3 0 1 0 2 6 12 4-8 0-0 0-0 3 0 1 1 2 8 25 5-14 2-5 2-4 4 0 4 1 4 14 16 3-5 0-0 1-2 8 0 0 1 1 7 24 4-8 0-1 2-6 7 3 0 2 3 10 22 5-8 0-0 1-1 9 2 4 0 1 11 6 0-2 0-0 0-0 0 0 0 0 0 0 200 44-90 11-25 14-24 45 25 11 5 18 113 MVP Cyril Julian (Pau-Orthez) Concours de dunks Stephon Gill Concours de tirs à 3-points Éric Micoud (Paris Basket Racing) Concours de meneurs Laurent Sciarra (Paris Basket Racing)

All-Star Game 2004 (Paris-Bercy) 29 décembre 2004 All-Stars Français bat All-Stars Étrangers 105-94 A.-S. Français Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Sciarra 24 2-6 2-4 1-2 5 11 2 0 2 7 PP.Amagou 11 0-1 0-0 0-0 1 1 1 1 0 0 M.Mokongo 12 2-3 0-0 0-0 2 12 1 0 3 4 M.Diarra 19 4-7 1-3 3-4 4 1 0 0 2 12 Y.Bokolo 7 0-2 0-2 0-0 0 0 0 0 2 0 L.Foirest 25 6-17 5-11 7-8 3 3 5 0 4 24 A.Sy .22 12-16 0-1 2-2 6 1 2 0 3 26 LA.Vebobe 22 2-6 0-1 7-8 11 1 1 0 2 11 M.Zianveni 9 1-1 0-0 0-0 0 0 0 0 1 2 C.Akpomedah 28 3-5 0-2 0-0 4 2 0 3 0 6 C.Marquis 11 3-4 0-0 2-3 1 0 0 0 3 8 A.Koffi 10 2-4 0-0 1-2 3 0 0 1 0 5 Total 200 37-72 8-24 23-29 40 32 12 4 22 105 A.-S. Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Green 23 3-5 1-2 0-0 2 8 4 0 3 7 H.Price 15 -2 1-1 1-2 2 2 1 0 3 15 T.Lyday 10 1-10 1-6 0-0 1 3 2 0 3 3 J.Guice 22 2-5 0-3 4-4 2 4 4 0 2 8 T.Sefolosha 24 7-8 2-2 1-3 2 2 2 0 1 17 T.Kirksay 15 1-5 0-3 0-0 3 2 2 0 1 2 B.N’Dond 15 2-8 0-0 3-4 5 0 1 1 3 7 K.Wesson 18 4-10 0-2 0-0 4 3 2 1 2 8 S.Fajardo 12 2-7 0-0 2-2 0 1 0 0 2 6 H.Besok 13 4-6 0-0 1-2 4 0 0 0 1 9 R.Turner 23 10-12 0-2 4-6 10 1 2 0 0 24 Total 200 37-78 4-21 16-23 35 26 20 2 21 94 MVP Amara Sy (Le Mans) Concours de dunks Steve Lobel Concours de tirs à 3-points Ludovic Chelle (Roanne) Concours de meneurs Laurent Sciarra (Gravelines-Dk) All-Star Game 2005 (Paris-Bercy) 18 décembre 2005 All-Stars Étrangers bat All-Stars Français (a.p.) 96-85 A.-S. Français Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Y.Sangaré 17 1-5 0-2 0-0 4 4 4 0 5 2 A.Sy 23 2-10 1-4 1-2 6 1 0 0 1 6 PP.Amagou 15 5-10 2-6 0-2 1 5 1 0 2 12 B.Cissé 21 3-6 0-1 2-2 2 1 2 0 3 8 M.Diarra 17 3-7 1-2 0-1 6 1 1 0 2 7 Y.Diawara 12 2-4 1-3 1-2 1 1 2 0 3 6 M.Zianveni 25 6-8 0-0 1-1 8 0 1 2 2 13 C.Marquis 17 4-4 0-0 4-5 1 1 2 0 1 12 T.Dubiez 15 1-4 0-3 0-0 1 2 0 0 0 2 V.Samnick 20 4-12 0-4 1-1 6 1 0 0 2 9 C.Julian 10 1-1 0-0 0-0 0 0 1 0 0 2 I.Mahimni 9 3-4 0-0 0-3 6 1 0 0 1 6 Total 200 35-75 5-25 10-19 42 19 13 2 22 85 A.-S. Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Wesson 23 9-13 1-3 0-0 13 1 0 1 0 J.Baxter 13 4-6 0-1 0-0 1 0 1 0 2 8 L.Cooper 22 3-9 1-5 2-2 4 2 1 0 1 9 R Greer 23 3-4 1-2 2-2 2 1 1 0 4 9 J.Linehan 9 1-5 1-4 2-2 1 2 2 0 1 5 M.Bauer 11 2-4 1-2 0-0 2 0 0 0 0 5 J.Rowe 22 5-11 2-4 0-0 0 8 3 0 4 12 T.Wheeler 22 5-9 4-6 0-1 0 6 2 0 3 14 H.Besok 8 2-4 1-1 0-0 2 0 0 1 0 5 K.Torbert 9 0-4 0-2 0-0 4 1 0 0 3 0 M.Bennett 25 1-3 0-0 2-2 9 3 5 3 1 4 L.Wilson 13 3-7 0-4 0-0 1 0 1 2 0 6 Total 200 38-79 12-34 8-9 39 24 16 7 19 96 MVP K’Zell Wesson (Strasbourg) Concours de dunks Kadour Ziani Concours de tirs à 3-points Frédéric Fauthoux (Pau-Orthez) Concours de meneurs Tyson Wheeler (Gravelines-Dk) All-Star Game 2006 (Paris-Bercy) 29 décembre 2006 All-Stars Étrangers bat All-Stars Français 124-108 A.-S. Français Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Traoré 19 8-12 8-10 5 - 2 1 2 24 C.Julian* 23 8-14 5-6 11 1 - - 1 21 M.Diarra* 22 7-15 3-7 4 3 2 - 3 17 Y.Sangaré 22 5-9 1-4 3 3 1 - 3 11 P.Badiane 16 4-8 2-2 6 2 - 1 1 10 L.Sciarra* 23 3-5 2-4 3 4 2 - 4 8 T.Kirksay* 25 3-8 1-4 6 6 - - 4 7 A.Fellah* 19 2-2 1 9 2 - 1 4 Y.Bokolo 16 2-5 0-2 4 3 1 1 1 4 M.-A.Pellin 9 1-3 0-2 - 2 - - - 2 M.Zianveni 6 0-3 0-2 1 - - 1 1 Total 200 43-84 7-23 15-20 44 33 10 4 21 108 A.-S. Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Salyers* 22 8-15 2-5 2-2 5 3 2 - 1 20 D.Spencer* 22 7-12 5-7 4 7 2 - - 19 K.Gregory* 18 7-12 0-2 4 1 1 - 2 14 C.Banks 18 5-14 2-7 3 4 2 - 2 12 E.Campbell 18 5-10 1-3 1-2 4 2 2 - 1 12 T.Everett 15 5-7 3 7 2 - 2 10 T.Dials 15 5-6 0-1 0-1 3 1 - - - 10 J.Guice* 20 4-6 1-2 1 9 4 - - 9 M.Wright 15 3-6 1-2 3 1 - - - 7 R.Greer 13 3-4 0-1 4 1 1 - 3 6 A.Harper 13 2-4 1-1 2 1 1 - 1 5 M.Bennett* 11 0-4 0-2 5 2 - - - Total 200 54-100 12-29 4-9 41 39 17 - 12 124 MVP Dewarick Spencer (Roanne) Concours de dunks Guy Dupuy Concours de tirs à 3-points Tracy Murray (Chalon-sur-Saône) Concours de meneurs Jimmal Ball (Vichy)

All-Star Game 2007 (Paris-Bercy) 29 décembre 2007 All-Stars Français bat All-Stars Étrangers 94-82 A.-S. Français Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Julian* 24 8-10 8 1 - - 1 16 Y.Sangaré 15 6-7 1-2 2-2 4 - 2 - 2 15 A.Koffi* 24 4-8 6-7 5 - 4 3 1 14 N.De Colo* 24 5-10 0-3 3-4 2 9 - - 6 13 N.Batum* 23 6-14 0-1 5 3 3 - 3 12 M.Pellin* 22 4-5 2-3 5 7 2 - 3 10 S.Tchicamboud 17 3-7 1-4 1-2 3 - 2 - 1 8 V.Samnick 15 3-8 0-2 4 1 - - 1 6 D.Issa 8 0-2 3 - 1 - 1 0 P.Badiane 17 0-6 2 - - 2 - 0 V.Masingue 7 0-2 1 - 1 1 - 0 C.Akpomedah 4 0-2 0-1 1 1 1 1 - 0 Total 200 39-79 2-11 14-22 48 22 16 6 20 94 A.-S. Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Greer* 27 9-14 1-4 1-1 4 3 1 - 4 20 C.Troutman* 26 9-12 - 12 2 3 1 1 18 B.Rush* 13 4-6 0-2 - 1 - - 1 8 L.Wilson 19 3-7 1-4 1-2 7 - 1 1 - 8 U.Nsonwu 13 3-4 1-2 5 1 - - - 7 T.Williams 13 2-7 1-3 0-2 3 - 2 - 3 5 J.Ball 21 2-6 0-3 1 6 1 - 5 4 S.Colson* 19 1-9 1-5 1-1 3 5 3 - 4 4 J.Greer 14 2-7 0-3 2 2 - 1 - 4 M.Salyers* 21 1-10 0-5 4 2 1 - 1 2 J.Cox 14 1-5 0-3 3 2 1 - 2 2 Total 200 37-87 4-32 4-8 46 24 13 3 21 82 MVP Nando De Colo (Cholet) Concours de dunks Max Kouguere (Gravelines-Dk) Concours de tirs à 3-points Cédric Ferchaud (Pau-Orthez) Concours de meneurs Jimmal Ball (Vichy) All-Star Game 2008 (Paris-Bercy) 28 décembre 2008 All-Stars Étrangers bat All-Stars Français A.-S. Français Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co A.Sy* 20 8-13 1-3 0-1 4 2 3 1 A.Mbaye 13 3-9 0-3 0-3 3 1 1 L.Foirest* 26 2-7 1-3 5 5 1 A.Koffi 25 4-7 2-4 7 3 - Y.Bokolo 16 3-5 2-4 2-6 6 3 - S.Risacher* 23 5-12 1-7 5 2 - N.DeColo 22 7-15 1-6 3 6 2 A.Traoré 19 0-5 0-2 8 1 1 V.Samnick 10 1-5 2 - - L.Sciarra 26 9-11 6-6 1-1 7 9 2 Total 200 35-78 11-32 8-15 37 22 9 4 A.-S. Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co C.Banks 19 2-11 1-9 1-1 7 4 4 L.Wilson 29 8-19 4-9 3-5 10 1 2 1 Z.Wright 21 5-8 3-4 5-8 3 6 2 K.Houston 20 4-9 0-3 0-2 3 7 - B.Rush 19 4-9 1-5 4-4 2 5 2 D.Krupalija 12 0-1 0-1 5 1 2 T.Skinn 12 3-10 0-2 2 1 1 1 E.Campbell 24 7-10 1-2 8 2 2 A.Nichols 24 4-10 1-2 1-2 2 0 1 C.Troutman 20 4-6 1-2 9 2 2 1 Total 200 35-88 9-36 9-16 56 22 9 2 MVP Laurent Sciarra (Orléans) Concours de dunks Justin Darlington Concours de tirs à 3-points Cedrick Banks Concours de meneurs Tony Skinn (Gravelines-Dk)

108-101 Bp Pts 3 17 3 6 7 5 1 10 1 10 - 11 - 15 1 - 2 4 25 11 89 Bp Pts 3 6 - 23 3 18 2 8 3 13 - 1 6 - 15 1 10 2 9 14 88

All-Star Game 2009 (Paris-Bercy) 30 décembre 2009 A.-S. Français S.Tchicamboud* A.Diot* P.Badiane C.Akpomedah* F.Causeur E.Jackson A.Traoré* D.Melody D.Issa* M.Gelabale Total A.-S. Étrangers A.D.Vassallo S.Marshall D.Spencer* D.Obasohan* U.Nsonwu-A.* R.Greer* K.Reid M.Saer Sene C.Banks B.Woodside* Total

All-Stars Français bat All-Stars Étrangers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co 26 6-12 2-4 4-5 3 3 1 1 22 4-10 4-7 2-4 2 6 2 17 5-10 1-2 1-2 7 - - 27 4-11 2-8 7 2 - 2 21 4-8 2-4 4 6 1 13 5-8 0-3 1 1 1 23 3-8 0-2 1 3 2 16 2-5 0-2 1 1 - 19 1-2 0-1 1-2 10 - 2 1 16 1-4 0-1 1 - - 200 35-78 11-32 8-15 37 22 9 4 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co 25 8-16 3-8 3-6 7 1 4 23 6-14 2-6 1-2 7 - - 20 6-11 3-5 8 1 1 15 3-14 1-8 3-4 3 2 - 23 3-8 0-1 - 10 - 3 17 3-8 0-1 6 3 1 20 2-2 1-2 - 5 - 17 2-4 1-2 10 3 - 2 20 1-6 0-3 2 2 - 20 1-5 0-4 3 5 - 200 35-88 9-36 9-16 56 22 9 2 MVP Steed Tchicamboud (Nancy) Concours de dunks Kevin Kemp Concours de tirs à 3-points Thomas Andrieux (Boulazac) Concours de meneurs Kareem Reid (Vichy)

89-88 Bp Pts 3 18 2 14 - 12 - 10 1 10 2 10 1 6 - 4 1 3 1 2 11 89 Bp Pts 1 22 2 15 3 15 2 10 1 6 2 6 - 5 2 5 - 2 1 2 14 88


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Entre

Hervé Bellenger

/ IS

BIOJOUT NOUS PASCAL (DIRECTEUR DE SPORT PLUS CONSEIL)

« NE PAS FAIRE L SUR LE ALL-STAR Perçu par les puristes comme une rencontre sans attrait, le All-Star Game est à l’inverse le show qui rassemble un maximum de profanes. Avec l’équipementier Nike, Pascal Biojout et sa société Sport Plus Conseil en ont fait l’une des références en organisation sportive dans toute l’Europe. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

A

viez-vous assisté au premier All-Star Game de la ligue en 1987 à Limoges ? Mon père Jean-Claude étant un dirigeant important à Limoges et au Comité des Clubs de Haut Niveau (NDLR : président délégué dans les deux cas), j’étais dans la salle, forcément. À l’époque, le basket à Limoges était synonyme de fête et c’est de ça dont je me souviens. J’en ai parlé avec mon père récemment et il m’a dit que c’est Pierre Dao, qui avait entraîné Limoges juste avant et qui était dans les sphères de la ligue, qui en avait été à l’initiative, en transposant ce qui existait en NBA. Le Comité des Clubs de Haut Niveau voulait affirmer son indépendance vis-à-vis de la fédération et avait envisagé de créer une coupe de la ligue. Veto de la fédé et pour se venger, entre guillemets, le CCHN a créé ce All-Star Game. Auxquels avez-vous assisté ensuite ? J’en ai vus pas mal. Celui dont je me souviens, c’est Gravelines en 92 et surtout Tours en 94, la salle avait été fantastique et il y avait eu un show de Hervé Dubuisson. Je me souviens très bien de celui de Montpellier car nous avions été partie prenante avec le club dans l’organisation. Éric Magnetto (son collaborateur de l’époque) avait pas mal travaillé dessus. Comme à Tours, Montpellier n’était pas une salle qui vibrait beaucoup en championnat mais pour le All-Star Game elle était remplie à ras bord. Le concours de dunks avec Thierry Zig et Laurent Cazalon m’avait fait lever de mon siège.

À quel moment avez-vous créé Win Basket ? En 1990. On s’est occupé au départ quasiment uniquement de la régie des clubs. On a travaillé avec Gravelines, Tours, Montpellier, Limoges, Strasbourg, Antibes, d’autres. Il faut remettre ça dans son contexte. On avait créé Win Basket (avec son père et l’agent Didier Rose) en se disant que le basket allait se développer. C’était un sport émergent, on découvrait la NBA. Il fallait avoir des références NBA pour pouvoir discuter durant les dîners ! De son côté, le basket français gagnait des coupes d’Europe, la rivalité Limoges-Pau était exacerbée. Le samedi, il y avait un match de championnat sur une chaîne hertzienne, France 2, et en semaine la Coupe d’Europe sur Canal +. Pour donner l’antenne au basket, Nulle Part Ailleurs de Philippe Gildas était écourté. En 92, c’est la Dream Team de Barcelone, en 93, c’est le titre européen de Limoges, on était sur une super dynamique. On avait un représentant dans chaque club pour chercher des partenaires locaux, et on allait aussi à la rencontre de partenaires nationaux. On avait ainsi passé des accords avec American Airlines qui était présent dans quatre ou cinq clubs avec lesquels on travaillait, et avec également SVP 11 11. Ils ne venaient pas à nous, il fallait les démarcher mais le basket était porteur. À cette époque, il y avait le foot en haut et le basket qui se développait. Le rugby n’existait pas comme aujourd’hui. ›››


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All-Star Game

LNB

« La première motivation des gens n’est pas le concours de dunks, c’est le spectacle de 3h30 »

Hervé Bellenger / IS

LA FINE BOUCHE R GAME »


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Entre

NOUS

Hervé Bellenger / IS

Hervé Bellenger

/ IS

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À partir de quand avez-vous senti une décrue ? Une décrue est toujours progressive. L’une des raisons pour lesquelles j’ai créé Sport Plus Conseil en 96 est que je ne voulais pas être mono produit. J’avais senti que le basket allait plafonner et qu’il fallait économiquement se diversifier. L’autre raison, c’est que je voulais être indépendant. En arrêtant Win Basket j’avais dit que je ne ferais plus de régie publicitaire de club car c’est difficile, et que si je recherchais de nouveau des partenaires pour un club, ça serait pour le mien. À l’époque, on avait à faire à beaucoup de dirigeants dont la vision se limitait au prochain match. Ça ne m’allait pas. J’aurais voulu être associé à la construction des clubs sur le moyen terme. J’ai fait une exception à cette règle pour le SLUC Nancy. C’est une histoire d’hommes. J’ai rencontré Christian Fra à La Semaine des As à Clermont-Ferrand, le courant est bien passé, il voulait structurer son club et il nous a proposés de travailler ensemble. On a pu s’inscrire dans la durée pour créer une structure, Couguar Promotion, avec le recrutement de deux personnes à plein temps pour faire de la qualité. On en est à la sixième saison de collaboration et on a re-signé. Sinon, nous sommes une société d’événementiel. De basket car c’est mon sport d’origine, et de tennis car j’avais

recruté un ami qui était dans ce milieu et c’est aussi un sport que j’aime bien. Depuis un an et demi, on travaille avec la fédération de hand. C’est un univers qui me permet d’avoir du recul vis-à-vis du basket. On a fait une première collaboration pour le tournoi de Bercy à la mi-janvier 2010. Ce qui les intéressait c’est notre expérience en matière de scénarisation d’événements, ce que l’on fait avec le All-Star Game de la LNB. On a scénarisé la récompense de Thierry Omeyer comme meilleur gardien du monde, créé des animations pour l’équipe de France. Comme ça a marché, on a passé un accord pour l’ensemble de leurs grands événements, le tournoi féminin de Coubertin en novembre, le tournoi de Bercy qui a lieu une semaine après le All-Star Game et les Coupes de France de hand, qui auront lieu pour la première fois à Bercy au mois de mai. Sur quels événements avez-vous collaboré sur le basket ? On a organisé des tournois pour La Mutualité Française pendant près de dix ans. On faisait une tournée que l’on appelait « 24 heures de lancers-francs ». On sillonnait la France sur 12 ou 15 dates, on installait un barnum sur la place centrale de la ville et on incitait la population à venir shooter des lancers pendant 24 heures, y compris la nuit pour établir un record. Le record était

transformé en francs, lesquels étaient reversés à une association qui intervenait dans l’univers de la prévention de la santé. On s’est chargé de l’organisation de la Semaine des As dès sa création en 2003 alors que le All-Star Game était déjà dans les tuyaux. Avant de s’installer à Paris, le All-Star Game en province était en décrépitude ? La cause n’a pas entraîné la conséquence. Le All-Star Game s’essoufflait car on n’y remettait pas d’énergie, il tombait dans la routine. C’était un événement purement régional et encore. Et surtout les joueurs y venaient en traînant les pieds, ce n’était pas perçu comme un honneur mais une corvée. Sport Plus Conseil travaillait avec Nike depuis que Nike avait remplacé Adidas à Limoges, soit en 1992. J’avais conservé des contacts avec les gens de chez Nike dont Philippe Morin et on discutait souvent ensemble de prospectives, sur des choses un peu folles. Il avait dit « pourquoi ne ferait-on pas le All-Star Game dont on rêve ? » Un All-Star Game qui soit dans un écrin, où les joueurs ont envie de venir. C’est parti comme ça. Dans la mouvance, il y avait Olivier Jaubert qui dirigeait le Sports Marketing chez Nike, un vrai fan de sport qui aimait bien le basket. Philippe est parti au Paris de Louis Nicollin. J’étais là en tant que conseil et on a fait


17 une première réunion avec Alain Pelletier, le président de la ligue, Pierre Seillant et le remplaçant de Philippe. Tout le monde a dit que c’était une bonne idée mais la personne qui remplaçait Philippe est partie à son tour. Le dossier est tombé en plan. Un beau matin, j’ai pris ma voiture, je suis allé à Cergy-Pontoise pour voir Olivier Jaubert et Nicolas Barthes qui avait pris le Sports Marketing. J’ai dit à Olivier, « soit tu arrêtes et la ligue va faire une campagne anti-Nike dans le milieu du basket, voire un procès – ce qui n’était pas vrai (rires) –, soit tu le fais car vous êtes trop engagés. » Il a pris le dossier, il a dit « on le fait, ça sera l’un des plus beaux événements réalisés par Nike. » Il a mis le contrat dans son tiroir et il n’en est jamais ressorti. Olivier s’est engagé sur un vrai pari. Il a pris la responsabilité de le faire bien que sa hiérarchie n’était pas très favorable.

de ligue. Moitié Paris et banlieue, moitié province. La motivation va à l’encontre des idées reçues. La première motivation n’est pas le concours de dunks, c’est le spectacle de 3h30 et ensuite viennent à quasi égalité le concours de dunks et le match. Les gens viennent avec en tête l’image de la fête

dunks. Maxime Agostini, le responsable des événements chez Nike, avec qui je travaille au quotidien, a estimé aussi qu’il fallait tenter le coup. La ligue a repéré des joueurs à travers des vidéos, elle a sollicité les syndicats des joueurs et des coaches. Ceux qui répondaient aux critères « spectaculaire, motivation, motivation des clubs » ont été visités, puis il y a eu la sélection définitive.

« Il faut mettre tous les moyens de la ligue sur la promotion »

Dès la première édition à Bercy ce fut un succès. Quelles ont été vos sources d’inspiration ? Le cadre général, c’est un match avec les meilleurs joueurs, des concours et un environnement. Dans le contrat il est spécifié que c’est la responsabilité de la ligue de faire venir ses meilleurs joueurs pour être crédible. La promesse d’un All-Star Game, c’est d’avoir de la qualité pour avoir un vrai show. Il faut mettre les moyens. Soigner le son, la lumière, dans la plus belle salle de France. Cela paraît évident mais dans les salles, on ne soigne pas toujours le son et la lumière car ça coûte de l’argent. Avoir le meilleur en termes d’animations. On ne pas vendre au public un All-Star Game si ça ne brille pas, il y a le mot « star » dedans. Pour faire ça il faut avoir la possibilité d’avoir un investisseur qui permet d’avoir deux ans devant soi. On sait que pour l’année un, on va avoir beaucoup d’invités pour remplir la salle, il faut séduire, et on va perdre de l’argent. C’est là que se situe le gros apport de Nike. La première année, ce fut très dur. On s’était mis comme objectif de franchir les 10.000 spectateurs. On en a fait 11.000 mais avec beaucoup d’invitations. Mais c’était gagné. Ensuite, on a fait le plein à chaque fois et, dès la deuxième année, il n’y avait plus d’invitations mais juste quelques contrats de partenariat comme pour n’importe quel événement. Le public est-il le même d’année en année ? L’association de Philippe Morin, Basketball Network, a effectué l’année dernière une enquête sur un échantillon de 800 personnes. Nos intuitions ont été confirmées, à savoir qu’en majorité les gens viennent deux fois. Ce sont à 55% des hommes et à 45% des femmes comme pour un match

NBA, la mise en scène, le son, la lumière, ils ne retrouvent pas cet environnement dans les salles de Pro A et Pro B. Pourquoi cette année le concours de dunks est-il réservé aux joueurs de la ligue ? C’est une décision conjointe de l’organisation, Nike et nous, et de la ligue. Certains élus de la ligue estimaient que ce n’était pas normal qu’un All-Star Game en France ne soit pas réservé aux joueurs du championnat. Ce à quoi on répondait, « oui, mais faut-il encore avoir les meilleurs et qu’ils soient motivés. » Rappelons-nous que lors des dernières éditions en province les joueurs n’étaient pas intéressés par ce concours de dunks ou alors ce sont les clubs qui traînaient les pieds. C’est pour cela qu’on a fait appel à la Slam Nation puis aux meilleurs spécialistes au Monde. Et puis pour certaines éditions des joueurs de la Ligue étaient inscrits et nous ont fait faux bond. Ainsi Jason Rowe de Toulon. Deux mois auparavant, dans un article, il disait « je suis motivé, je me prépare comme un fou pour le All-Star Game, je veux le gagner. » Sauf que la veille du All-Star Game, on reçoit un certificat médical annonçant que le joueur est à l’arrêt… jusqu’au lendemain. Au Mans, il y avait Kenny Gregory, qui avait remporté un concours de dunks aux États-Unis, on l’avait sollicité mais le MSB jouait en Euroleague, c’était compliqué… Souvent les clubs disent « ils peuvent se blesser, etc. ». Alors que s’ils s’échauffent bien, il n’y a pas de problème et, au contraire, c’est une mise en avant du club concerné. Cette année, il y a plusieurs éléments qui nous ont amenés à changer notre fusil d’épaule. Le fait que Guy Dupuis et Kevin Kemp se sont produits deux fois de suite, tout en participant au Quai 54, et que le renouvellement des spécialistes n’est pas évident. Deuxième raison, l’année prochaine on fêtera le 10e anniversaire du All-Star Game à Bercy, ça ne sera pas le bon moment pour tenter des expériences. Et enfin les gens du basket français ont mûri quant à leur approche du concours de

Avez-vous eu l’occasion d’assister à des All-Star Game de la NBA ? Oui, deux, à la Nouvelle-Orléans il y a trois ans et à Dallas, l’année dernière, pour la fameuse édition dans le SuperDome des Dallas Cowboys avec 100.000 spectateurs. De celui de la Nouvelle-Orléans j’ai ramené une idée que l’on a utilisée à Bercy : on a inondé le plafond avec 1.500 parachutes. C’est toujours intéressant de voir ce qui marche ou pas à l’extérieur. A Dallas, j’étais scotché sur mon siège. On était dans la 5e dimension. C’était extraordinaire. Les écrans géants étaient juste incroyables, 50m de diagonale je crois. Les artistes… Je n’ai jamais vu un spectacle sportif comme ça. C’est la preuve que l’on peut toujours fait mieux. J’en ai ramenées d’autres idées, pas pour cette année, mais si le All-Star Game continue après son 10e anniversaire. Il faudra passer à une autre version, avec des choses très innovantes. La grosse différence entre les deux All-Star Game, c’est qu’en NBA, il y a les stars. En France on a… les joueurs français qui ne font pas venir M. Tout-le-Monde. Je peux entendre à titre personnel le discours des puristes qui disent, « le All-Star Game, ça ne m’intéresse pas », mais pas au titre

Vingt ans après l’âge d’or, comment les sociétés perçoivent aujourd’hui le basket français ? Il n’y a plus de gros annonceurs sauf pour l’équipe de France avec par exemple Kinder, mais c’est un peu trompe-l’œil car ils achètent aussi l’image de Tony Parker et maintenant de Joakim Noah. C’est l’histoire de la poule et de l’œuf. Que fait-on pour les faire venir ? Les annonceurs veulent une vraie identité, de la visibilité, des compétitions simples. Un exemple, le Trophée des Champions en début de saison. Une fausse bonne idée. Si on organise ça, il faut deux belles équipes dans une super salle avec un emballage médiatique. Or, qu’a-t-on eu ces deux dernières années ? Un match à Cholet en ouverture de saison et l’année d’avant, un match à Angers dans le cadre du tournoi de l’Étoile d’Or. Ça ne colle pas. Pour moi, pour ouvrir le championnat, c’est un peu comme la présentation du Tour de France à Paris, on peut très bien figer une journée dans l’année où toutes les équipes viennent à Paris, au Palais des Congrès, où l’on fait un media day. La Semaine des As, il faut la relooker. Et la formule de la finale du championnat, surtout qu’on n’en change plus, une bonne fois pour toutes. Je pense aussi que pour chaque équipe de Pro A, il faudrait un joueur ambassadeur pour l’image. John Linehan à Nancy, Andrew Albicy à Paris… Pour les côtoyer sur les All-Star Games, je m’aperçois que les joueurs sont réceptifs, ce sont de bons gars, ils ont conscience qu’il faut faire de la promo. Il faut les réunir pour leur dire, « votre mise à disposition aux médias, au public, c’est important, voici ce qu’il faut faire. » Est-ce qu’on leur explique leurs droits et devoirs ? Pour moi il faut mettre tous les moyens de la ligue sur la promotion. Dans les clubs, on a un peu moins de 5.000 entreprises, c’est un gisement incroyable. Il faut aller dans chaque club, faire une présentation, et je suis persuadé que 50 d’entre-elles, 1%, qui sont des représentants en région de sièges nationaux, peuvent ouvrir une porte au niveau national, que d’autres ont l’envergure d’investir directement. Et après, il y a l’aspect lobbying. Je suis tombé dans la rubrique « Fonceur » de L’Équipe Magazine sur le PDG de Loewe, la marque de HIFI, qui dit « moi, mon sport, c’est le basket. » C’est un ancien d’Adidas. Je l’ai appelé… Un autre exemple. Fabrice Jouhaud, le directeur de la rédaction de L’Équipe, a grandi sur les gradins de Beaublanc, c’est un fan de basket. Est-ce que quelqu’un à la ligue l’a appelé pour l’inviter à déjeuner ? C’est quelqu’un que l’on doit fédérer au sein d’un lobbying du basket professionnel, ce qu’a commencé Philippe Morin avec Basketball Network. n

« Au All-Star Game de Dallas, on était dans la 5e dimension » de l’intérêt général du basket. C’est une vitrine, une mise en avant de la discipline. C’est un événement complémentaire des événements institutionnels et il ne faut pas que la famille basket fasse la fine bouche. Le contrat avec Nike s’arrête donc en 2011 ? Il a été convenu de se voir au premier trimestre 2011. Après on peut tout imaginer. Au début, c’était forcément un événement parisien car pour exister médiatiquement, il faut être à Paris. Aujourd’hui, l’événement est mûr, aussi il peut s’exporter dans une autre ville, mais à la condition que ce soit dans une aréna du XXIe siècle. Le format peut aussi changer, faire un All-Star Weekend sur deux jours.


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CHIFFRES

PRO A

staTs cumulées (après 9 journées)

1- MONTEPASCHI SIENA (8-1)

Joueur Bo McCalebb Ksistof Lavrinovic Rimantas Kaukenas David Moss Milovan Rakovic Marco Carraretto Pietro Aradori Malik Hairston Tomas Ress Shaun Stonerook Nikos Zisis Andrea Michelori Tommaso Ingrosso Total

MJ 9 9 9 9 9 9 9 3 9 8 9 8 1 9

Min 25 23 25 22 17 15 11 13 13 22 18 7 1 -

Tirs 48-84 45-91 47-97 27-56 17-37 13-34 6-11 13-21 10-25 8-27 269-545

% 57,1 49,5 48,5 48,2 45,9 38,2 54,5 61,9 40,0 29,6 49,4

2- MACCABI TEL-AVIV (8-1)

Joueur MJ Min Tirs Sofoklis Schortsanitis 9 22 Jeremy Pargo 9 27 37-89 Chuck Eidson 9 28 33-75 Lior Eliyahu 9 21 41-72 Doron Perkins 9 30 28-72 Guy Pnini 9 16 19-37 David Bluthenthal 9 21 22-57 Tal Burstein 9 16 19-46 Richard Hendrix 8 12 Yaniv Green 8 8 Derrick Sharp 4 3 Elishay Kadir 1 4 Total 9 - 268-576

% 41,6 44,0 56,9 38,9 51,4 38,6 41,3 46,5

3pts 6-14 9-31 9-24 8-18 8-19 5-14 0-1 4-8 4-12 1-3 54-144

LF 94,3 71,9 92,9 71,4 57,1 100,0 75,0 0,0 60,0 100,0 91,7 50,0 77,8

Rb 2,9 6,1 2,1 3,1 2,9 1,1 1,9 1,0 1,8 4,0 1,3 1,6 32,0

Pd 3,0 1,0 2,2 1,9 0,3 0,4 0,7 0,7 0,2 2,1 2,6 0,1 14,6

In 2,7 0,9 1,3 1,3 1,0 0,6 0,6 0,2 1,8 0,4 10,6

Co 0,2 0,1 0,6 0,2 0,9 0,1 2,1

Bp 1,4 1,8 1,9 1,6 2,1 0,2 0,7 0,7 0,2 1,0 0,9 0,6 1,0 13,0

Pts 15,0 13,6 12,9 8,0 8,0 4,9 4,8 4,0 3,7 3,5 3,1 1,3 79,4

3pts 7-28 9-23 1-2 9-36 13-25 13-34 2-13 54-161

LF 67,3 63,3 73,1 70,0 66,7 80,0 60,0 60,0 62,5 30,0 65,6

Rb 4,6 2,6 4,7 3,9 5,3 1,4 2,7 2,4 3,9 2,0 0,3 1,0 36,1

Pd 0,8 3,3 4,4 1,1 3,2 0,6 0,7 1,1 15,2

In 1,0 0,9 3,0 0,9 2,3 0,3 0,9 0,6 0,4 0,3 10,4

Co 0,9 0,6 0,7 0,1 0,2 0,1 0,4 2,9

Bp 2,2 1,9 1,9 0,6 1,6 0,4 1,1 0,3 0,5 0,4 0,3 1,0 11,3

Pts 12,6 11,1 10,4 10,0 9,0 7,0 6,7 5,4 4,9 3,1 0,5 79,6

LF 81,7 85,7 63,6 66,7 69,2 45,5 83,3 85,7 75,0 50,0 100,0 33,3 0,0 72,9

Rb 1,8 2,9 7,2 5,4 5,3 2,0 3,3 3,2 1,8 1,4 1,3 2,4 37,8

Pd 5,0 4,7 0,9 0,6 0,5 2,7 0,6 0,4 0,2 0,1 0,5 0,8 1,0 15,9

In 0,8 0,8 0,7 0,2 0,1 1,1 1,0 0,9 0,4 0,3 0,5 0,9 1,0 6,8

Co 0,1 0,1 1,2 0,4 0,5 0,4 0,3 0,1 2,9

Bp 3,9 1,7 1,9 1,4 1,5 1,7 1,9 0,6 0,8 0,5 0,3 0,8 1,0 15,6

Pts 15,1 13,6 11,1 9,3 8,3 5,7 5,6 4,9 4,2 3,6 3,5 2,1 2,0 79,6

3- OLYMPIAKOS LE pirée (6-3)

Joueur Vassilis Spanoulis Milos Teodosic Yannis Bourousis Rasho Nesterovic Loukas Mavrokefalides Theodoros Papaloukas Matt Nielsen Kostas Papanikolaou Zoran Erceg Marko Keselj Yotam Halperin Jamon Lucas Andreas Glyniadakis Michalis Pelekanos Dimitrios Katsivelis Total

MJ 9 9 9 9 8 7 7 9 5 8 4 9 1 1 1 9

Min 29 29 18 20 21 19 19 15 13 13 12 15 5 7 1 -

Tirs % 37-78 47,4 39-101 38,6 40-74 54,1 28-57 49,1 17-33 51,5 14-34 41,2 16-28 57,1 8-18 44,4 10-21 47,6 5-5 100,0 8-27 29,6 260-539 48,2

3pts 13-29 20-60 6-17 1-3 1-7 1-9 6-13 2-9 6-15 2-2 1-3 0-1 59-168

4- PANATHINAIKOS ATHènes (6-3)

Joueur Dimitrios Diamantidis Mike Batiste Romain Sato Stratos Perperoglou Andrew Nicholas Antonis Fotsis Aleks Maric Kostas Tsartsaris Ian Vougioukas Milenko Tepic Nick Calathes Kostas Kaimakoglou Yannis Karamalegos Total

MJ 9 8 9 9 8 9 4 9 9 8 9 9 1 9

Min 32 27 29 21 22 22 10 16 8 12 11 9 1 -

Tirs 32-71 36-71 31-70 25-59 25-62 22-43 11-25 11-27 13-20 4-16 234-499

% 45,1 50,7 44,3 42,4 40,3 51,2 44,0 40,7 65,0 25,0 46,9

3pts 17-45 0-1 6-24 14-29 16-37 11-26 1-6 2-11 2-6 1-7 70-192

5- FC REGAL BARCELONA (6-3)

Joueur Pete Mickeal Erazem Lorbek Juan Carlos Navarro Fran Vazquez Joseph Ingles Boniface Ndong Ricky Rubio Jaka Lakovic Terence Morris Kosta Perovic Roger Grimau Victor Sada Ivan Garcia Angel Aparicio Total

MJ 4 9 5 9 5 9 9 9 9 7 9 9 1 3 9

Min 32 20 22 17 27 14 22 17 21 11 18 21 3 2 -

Tirs 19-44 40-73 19-42 16-37 15-40 22-56 24-55 17-39 9-21 253-514

% 43,2 54,8 45,2 43,2 37,5 39,3 43,6 43,6 42,9 49,2

3pts 3-10 7-16 9-27 3-16 4-17 11-37 8-27 2-8 2-10 49-168

LF 88,4 77,4 85,7 69,6 0,0 68,4 50,0 81,8 64,7 62,5 44,4 100,0 76,7

Rb 4,0 6,0 3,9 1,9 0,9 5,3 5,3 2,9 0,9 0,8 0,8 1,4 32,4

Pd 5,7 0,6 1,2 0,6 1,6 0,9 0,7 0,2 0,6 0,9 0,4 13,1

In 1,9 1,0 1,0 0,8 0,4 0,4 1,3 0,8 0,2 0,3 0,6 0,3 8,0

Co 0,2 0,9 0,1 0,6 0,7 0,3 0,2 0,6 0,1 0,1 3,4

Bp 3,2 2,3 1,8 1,4 1,0 0,7 0,5 1,6 0,6 0,9 1,2 0,3 14,7

Pts 13,2 12,0 10,9 8,9 8,3 7,6 5,0 4,6 4,6 3,6 3,6 2,1 78,8

LF 83,3 76,2 100,0 78,6 77,8 76,9 86,5 64,3 42,9 68,8 100,0 100,0 78,4

Rb 4,5 3,6 1,6 4,7 2,0 2,8 2,3 0,8 4,2 2,4 1,3 3,2 0,3 31,9

Pd 1,5 0,8 2,6 0,9 2,2 3,8 2,0 1,0 0,3 0,7 2,6 0,3 15,3

In 0,3 0,7 0,4 0,1 1,4 0,2 2,0 0,1 0,6 0,3 0,6 0,8 6,3

Co 0,5 0,3 0,7 0,2 0,4 1,0 0,1 0,3 0,1 3,3

Bp 0,5 0,6 1,2 1,1 2,0 0,7 1,9 1,6 0,8 0,4 0,7 1,4 0,3 11,4

Pts 14,0 11,4 11,0 8,6 8,4 8,2 7,3 7,1 6,6 4,7 4,2 2,7 2,0 77,0

6- FENERBAHCE-ülker istanbul (6-3) Joueur

Roko Leni Ukic

MJ Min Tirs 8

27

%

3pts

LF

Rb Pd In Co Bp Pts

44-83 53,0 13-24 85,0 3,0 3,4 1,0

-

0,6 14,8

Tarence Kinsey

9

23

32-67 47,8

2-6

65,5 2,6 1,2 1,1 0,1 1,4 9,4

Darjus Lavrinovic

9

22

24-61 39,3

4-23

80,6 4,0 1,6 0,7 1,0 1,4 8,6

Gasper Vidmar

4

20

Oguz Savas

9

15

20-41 48,8

-

-

-

83,3 4,0 0,7 0,4

57,1 4,8

-

1,0 7,9

Marko Tomas

8

24

20-50 40,0 10-25 80,0 3,6 1,6 0,8

-

1,8 7,8

-

0,6 7,0

1-2

-

1,5 1,0 2,0 8,5

Omer Onan

9

26

25-58 43,1

6-23

77,8 1,3 0,9 0,6

Mirsad Turkcan

9

20

23-54 42,6

8-26

50,0 6,6 0,3 0,2 0,1 0,9 6,4 40,0 3,8 0,9 1,0 0,4 0,5 5,5

Kaya Peker

8

15

21-33 63,6

0-1

Lynn Greer

9

11

15-31 48,4

5-12 100,0 1,3 1,8 0,3

-

Sean May

2

8

33,3

0-1

62,5 2,5 0,5 0,5

-

Emir Preldzic

9

11

11-26 42,3

5-8

71,4 1,6 0,8 0,1

-

100,0 1,5 0,5 0,5

2-6

1,3 5,0 -

4,5

0,7 3,6

Can Mutaf

2

13

1-5

20,0

0-3

Erbil Eroglu

2

6

-

-

-

Total

9

- 249-535 46,5 54-154 73,9 36,7 12,9 6,9 2,0 11,9 78,0

0,0

7- OLIMPIJA LJUBLJANA (6-3) Joueur

MJ Min Tirs

%

Kevinn Pinkney

9

24

Kenny Gregory

9

34 53-105 50,5

3pts

LF

1,0 1,0 0,5

-

1,5 2,0

-

1,0

-

Rb Pd In Co Bp Pts

40-77 51,9 10-25 79,4 4,0 1,1 1,3 0,4 1,6 13,0 1-10

38,9 5,2 1,2 0,7 0,3 1,7 12,7

Goran Jagodnik

9

23

30-69 43,5 12-36 92,1 3,4 0,9 0,4

-

0,9 11,9

Vlado Ilievski

9

35

30-78 38,5 14-38 90,6 2,3 4,1 2,1

-

2,1 11,4

Saso Ozbolt

9

33

27-70 38,6 12-35 66,7 3,1 2,7 1,7 0,1 2,2 9,8

Damir Markota

8

28

27-62 43,5

9-30

63,6 5,0 2,9 0,8 0,3 2,0 8,8

Giorgi Shermadini

9

12

18-28 64,3

0-1

86,4 2,6 0,3 0,2 0,3 1,2 6,1

Zoran Vrkic

6

8

7-12

58,3

2-3

66,7 1,8 0,2 0,3

-

0,5 3,3

Marque Perry

8

14

6-23

26,1

0-6

100,0 0,9 1,0 0,5

-

1,4 2,0

Dino Muric

2

7

-

-

-

Sasu Salin

8

5

4-11

36,4

2-7

0,5

-

0,5

-

66,7 0,6

-

-

0,4

-

0,3 1,8

-

2,0

0,5 0,8

Aloysius Anagonye

4

4

-

-

-

75,0 1,5

-

-

-

Klemen Lorbek

2

1

-

-

-

50,0

-

-

-

Total

9

- 244-540 45,2 62-191 77,1 32,1 13,9 8,2 1,4 14,4 79,1

8- REAL MADRID (5-4) Joueur

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

-

9

29

37-92 40,2 12-32 87,1 2,0 3,3 1,0

Felipe Reyes

9

19

29-68 42,6

1-5

31-82 37,8

9-33

Clay Tucker

9

22

9

21

-

-

0,5

Rb Pd In Co Bp Pts

Sergio Llull

Ante Tomic

-

-

1,9 12,6

81,1 5,1 0,6 0,7 0,2 1,2 9,9 50,0 2,6 1,8 0,4

-

-

1,3 8,4

69,2 6,0 0,8 0,4 0,9 1,1 8,3

Sergio Rodriguez

9

23

20-57 35,1

2-12

90,0 2,4 3,4 0,7

Carlos Suarez

9

25

15-46 32,6

6-24

80,8 5,2 1,9 0,9 0,1 0,8 6,3

-

-

-

2,7 6,7

D’Or Fischer

9

19

-

93,8 6,6 0,7 0,4 2,0 0,7 6,3

Jorge Garbajosa

9

16

16-36 44,4

9-24

62,5 3,0 0,2 0,7 0,3 0,3 5,1

Novica Velickovic

8

10

13-27 48,1

0-1

60,0 1,9 0,4 0,1 0,4 1,0 3,6

Nikola Mirotic

6

7

7-15

46,7

1-5

80,0 1,3

Pablo Prigioni

4

18

4-13

30,8

3-9

-

0,2

-

0,7 3,2

2,5 1,3 0,5

-

0,5 2,8 0,7 1,3

Sergi Vidal

6

8

3-10

30,0

0-3

Josh Fisher

2

2

0-2

0,0

0-1

Total

9

- 229-563 40,7 43-149 80,3 40,7 13,6 5,8 3,9 12,6 71,1

9- ZALGIRIS KAUNAS (5-4) Joueur

MJ Min Tirs

Martynas Pocius

9

23

Mirza Begic

9

22

Paulius Jankunas

9

28

%

100,0 1,5

-

-

3pts

LF

0,5

-

0,2

-

-

-

-

Rb Pd In Co Bp Pts

-

-

35-66 53,0

-

77,8 4,7 0,6 0,6 2,3 1,8 10,4

2-17

91,3 7,4 1,3 0,7 0,3 2,4 10,3

Tomas Delininkaitis

9

18

21-44 47,7 13-31 88,0 1,8 2,2 0,8

9

21

27-56 48,2

Travis Watson

9

18

9

19

-

30-73 41,1 10-34 73,3 2,0 2,0 0,3 0,1 2,0 11,4

Mantas Kalnietis DeJuan Collins

-

-

-

13-38 34,2

6-18

-

1,6 8,6

72,7 2,4 1,7 0,2 0,1 2,1 7,6

-

61,3 4,6 0,9 0,9 0,6 2,1 7,4

3-11

80,8 2,4 2,0 1,6 0,1 2,8 5,6

Arturas Milaknis

9

19

17-43 39,5 11-31 75,0 0,9 0,3 0,8

Dainius Salenga

9

20

14-41 34,1

3-12

Tadas Klimavicius

9

13

13-33 39,4

2-12

Aleksandar Capin

1

9

-

-

-

Mindaugas Kuzminskas 3

5

0-4

0,0

0-2

Omar Samhan

1

3

-

-

-

Total

9

- 227-500 45,4 50-168 77,5 35,8 12,2 6,7 3,8 18,7 74,8

MJ Min Tirs

%

3pts

1,2 5,3

66,7 2,0 0,1 0,3 0,1 1,3 3,3 100,0 3,0 2,0

-

-

1,0 2,0

100,0 0,3

-

-

-

0,3 0,7

-

-

-

-

10- EFES PILSEN ISTANBUL (5-4) Joueur

-

80,0 1,7 0,9 0,6 0,1 0,2 4,3

LF

1,0

-

-

Rb Pd In Co Bp Pts

Igor Rakocevic

8

30

42-91 46,2 13-31 96,8 2,5 2,3 0,8

Bostjan Nachbar

9

23

32-69 46,4

Kerem Tunceri

9

25

34-68 50,0 18-39 93,8 2,0 4,0 1,1 0,1 2,6 11,2

Kerem Gonlum

9

24

30-53 56,6

1-4

87,5 6,0 0,6 0,3 0,3 1,2 9,1

Bootsy Thornton

9

27

25-56 44,6

7-21

91,7 4,6 1,1 1,0 0,1 1,3 7,6

9-23

-

3,0 15,9

83,3 3,9 0,4 0,4 0,3 2,0 11,4

Lawrence Roberts

9

19

18-45 40,0

7-14

57,1 4,4 0,3 0,8 0,4 0,7 6,1

Nikola Vujcic

8

18

17-45 37,8

0-1

72,2 3,0 2,0 0,4 0,1 1,9 5,9

Andrew Wisniewski

9

22

19-40 47,5

6-14 100,0 1,1 1,8 0,4 0,1 1,2 5,7

Sinan Guler

8

19

14-34 41,2

4-14

66,7 2,6 1,1 1,3 0,3 1,4 4,5

Ender Arslan

5

7

4-8

50,0

1-4

50,0 0,8 1,0 0,2

Erwin Dudley

1

11

-

-

-

100,0 1,0

Cenk Akyol

3

3

2-4

50,0

0-2

Total

9

- 237-515 46,0 66-167 82,6 33,6 13,8 6,3 1,8 15,0 76,3

0,0

-

-

-

-

-

-

-

2,2 2,0

0,7

-

-

-

1,3

11- UNICAJA MALAGA (5-4)

Joueur Joel Freeland Saul Blanco Uros Tripkovic Roderick Blakney Terrell McIntyre Robert Archibald Berni Rodriguez Carlos Jimenez Georgios Printezis Guillem Rubio Augusto Cesar Lima Rafael Freire Gustavo Barrera Billy Baptist Carlos Cobos Total

MJ 8 6 9 5 4 8 9 8 8 7 5 9 6 2 2 9

Min 25 29 19 26 24 17 24 23 14 15 11 13 14 6 6 -

Tirs 47-73 27-61 32-73 14-32 10-33 23-53 15-42 18-40 8-18 9-25 4-16 1-2 0-2 242-536

12- VIRTUS ROMA (5-4)

Joueur Darius Washington Nihad Djedovic Luigi Datome Charles Smith Andrea Crosariol Ali Traore Vladimir Dasic Luca Vitali Jacopo Giachetti Josh Heytvelt Herve Toure Andrea Iannilli Angelo Gigli Alessandro Tonolli Total

MJ 9 9 6 7 9 9 9 9 6 9 2 1 1 3 9

Min 26 26 20 25 23 19 20 19 19 15 10 13 22 2 -

Tirs 45-86 28-75 17-39 20-57 27-48 25-52 22-51 19-46 9-22 20-43 3-5 235-526

% 64,4 44,3 43,8 43,8 30,3 43,4 35,7 45,0 44,4 36,0 25,0 50,0 0,0 45,1

3pts 0-4 7-16 19-47 5-16 6-21 15-32 11-30 3-9 3-9 1-10 0-4 0-1 0-1 70-200

LF 82,6 100,0 88,9 82,4 100,0 45,2 83,3 70,0 71,4 70,6 0,0 75,0 85,7 75,8

Rb 6,9 3,8 1,7 1,6 1,5 4,4 1,4 4,1 2,8 2,1 4,2 1,6 0,5 0,5 32,4

Pd 0,8 1,5 1,1 4,8 3,8 0,5 4,1 0,8 0,3 0,6 0,2 1,8 2,5 0,5 16,7

In 0,6 1,2 1,0 1,2 0,8 0,5 0,9 0,8 0,3 0,4 0,9 0,3 6,9

Co 0,4 0,2 0,2 0,3 0,1 0,3 0,1 0,8 1,7

Bp 0,9 1,2 0,9 2,0 2,5 1,8 1,4 0,8 1,1 0,7 0,4 1,8 1,7 0,5 13,4

Pts 14,1 13,5 10,1 9,4 8,3 8,0 7,9 6,0 5,5 4,4 3,6 2,4 2,3 1,0 75,4

% 52,3 37,3 43,6 35,1 56,3 48,1 43,1 41,3 40,9 46,5 60,0 44,7

3pts 6-20 4-24 7-17 12-34 0-1 0-1 5-14 6-15 3-8 6-17 1-1 50-152

LF 85,3 77,3 100,0 50,0 66,7 78,9 55,6 70,0 92,9 71,4 50,0 74,4

Rb 3,2 2,6 3,0 2,3 5,2 4,3 4,1 2,0 1,0 2,9 2,0 5,0 31,6

Pd 1,4 2,0 0,2 0,9 0,9 0,6 0,6 1,8 1,7 0,1 9,2

In 1,3 1,4 0,5 1,6 0,8 0,6 1,3 0,8 0,3 0,7 8,7

Co 0,2 0,2 0,7 0,9 0,6 0,2 0,7 1,5 3,6

Bp 1,7 1,9 1,0 1,3 2,2 1,3 1,6 1,3 1,5 0,8 0,5 4,0 1,0 14,9

Pts 13,9 8,6 7,8 7,7 7,6 7,2 7,1 6,4 5,7 5,7 3,5 1,0 72,3

LF 73,1 87,5 77,8 65,4 78,3 70,6 36,4 56,3 100,0 50,0 72,7 75,0 62,5 67,3

Rb 6,9 3,3 5,9 3,7 3,8 2,9 3,0 2,2 6,0 1,0 1,9 1,6 1,6 35,8

Pd 1,6 3,0 0,8 3,3 1,8 0,3 1,0 0,9 0,7 0,8 0,1 1,0 11,6

In 0,9 2,0 0,9 1,3 0,6 0,4 1,1 0,9 0,4 0,3 0,1 0,4 7,2

Co 0,9 0,7 0,1 0,3 1,0 0,2 0,3 3,1

Bp 3,1 3,0 1,3 3,0 1,3 1,2 1,4 1,0 1,0 0,3 0,4 0,8 14,6

Pts 13,1 10,3 9,9 8,5 8,4 6,9 6,1 5,1 4,0 3,2 3,0 2,3 2,0 65,2

Rb 5,7 7,0 5,3 1,6 3,0 2,7 2,3 1,2 2,3 1,2 33,9

Pd 0,4 0,8 1,9 3,4 5,9 1,3 1,2 0,3 14,9

In 0,4 0,8 0,4 1,3 0,6 0,8 0,4 0,6 0,2 5,1

Co 0,7 1,4 0,2 0,1 0,2 0,6 2,9

Bp 1,6 2,1 1,8 2,0 0,6 2,0 1,1 0,4 0,4 0,1 1,0 12,1

Pts 16,8 14,4 13,7 9,8 9,6 8,0 7,2 4,6 2,2 1,3 80,2

Rb 3,0 2,9 4,2 1,6 1,4 4,7 3,2 5,1 1,1 2,4 1,8 0,5 28,0

Pd 2,8 1,8 3,6 2,1 2,8 0,2 1,2 0,2 0,3 14,0

In 2,0 1,4 1,2 0,8 1,3 0,4 0,8 0,7 0,2 8,0

Co 0,5 0,1 0,4 0,1 0,2 0,3 0,2 1,2

Bp 0,5 1,1 1,0 2,3 0,6 0,8 1,0 1,2 1,1 1,0 1,8 0,3 10,8

Pts 15,0 13,1 12,2 10,8 10,8 9,7 8,2 6,7 4,9 3,0 2,0 0,8 75,0

13- PARTIZAN BELGRADE (5-4)

Joueur James Gist Curtis Jerrells Nathan Jawai Oliver Lafayette Dusan Kecman Rasko Katic Jan Vesely Dragan Milosavljevic Sava Lesic Jaka Klobucar Vladimir Lucic Branislav Djekic Petar Bozic Aleksandar Mitrovic Total

MJ 7 3 9 6 9 9 8 9 1 9 8 7 9 1 9

Min 30 26 24 26 26 16 25 21 21 9 11 10 13 1 -

Tirs 32-72 11-34 15-68 26-65 19-41 17-41 10-27 7-13 5-10 5-24 206-528

% 44,4 32,4 22,1 40,0 46,3 41,5 37,0 53,8 50,0 20,8 39,0

3pts 9-15 2-13 4-26 6-31 3-10 3-12 4-16 2-5 3-6 3-20 39-154

14- CAJA LABORAL VITORIA (4-5)

Joueur Mirza Teletovic Stanko Barac Fernando San Emeterio David Logan Martin Rancik Marcelinho Huertas Brad Oleson Marcus Haislip Pau Ribas Nemanja Bjelica Dejan Musli Total

MJ 9 9 9 8 5 9 9 5 9 9 1 9

Min 34 27 33 27 18 26 21 10 14 8 1 -

Tirs 53-130 50-85 43-71 28-69 22-38 25-61 23-54 10-18 9-21 4-16 267-563

% 40,8 58,8 60,6 40,6 57,9 41,0 42,6 55,6 42,9 25,0 47,4

3pts 24-61 1-3 8-16 9-30 3-6 7-19 9-28 3-9 1-10 2-7 67-189

LF 67,7 85,3 85,3 65,0 100,0 83,3 76,9 50,0 50,0 77,1

15- ARMANI JEANS MILANO (4-5)

Joueur Oleksiy Pecherov David Hawkins Jonas Maciulis Morris Finley Ibrahim Jaaber Stefano Mancinelli Marius Petravicius Mason Rocca Marco Mordente Nicolo Melli Tomas Van Den Spiegel Mike Nardi Gabriele Ganeto Total

MJ 2 9 5 9 9 9 5 9 9 9 5 4 2 9

Min 20 29 25 30 24 31 15 22 21 10 8 2 1 -

Tirs 10-20 40-94 23-46 35-66 37-73 36-83 22-48 17-49 10-25 1-2 250-539

% 50,0 42,6 50,0 53,0 50,7 43,4 45,8 34,7 40,0 50,0 46,4

3pts 6-14 11-38 7-11 10-25 12-32 7-31 0-1 7-28 2-6 1-1 63-187

LF 100,0 87,1 61,5 85,0 78,6 80,0 70,0 59,3 75,0 71,4 75,0 75,7


19

CHIFFRES

Joueur Nando De Colo Rafael Martinez Victor Claver Dusko Savanovic Omar Cook Robertas Javtokas Serhiy Lishchuk Florent Pietrus James Augustine Jeremy Richardson Marc Fernandez Jose Simeon Total

MJ 7 9 9 9 9 9 9 9 1 6 3 6 9

Min 24 28 27 23 28 23 16 18 11 13 10 8 -

Tirs 21-64 27-72 28-59 31-79 22-59 29-51 16-40 12-19 7-23 3-10 3-15 201-494

% 32,8 37,5 47,5 39,2 37,3 56,9 40,0 63,2 30,4 30,0 20,0 40,7

17- CHOLET BASKET (4-5)

Joueur Samuel Mejia Antywane Robinson Demarcus Nelson Vule Avdalovic Fabien Causeur Randal Alan Falker Claude Marquis Luc-Arthur Vebobe Christophe Léonard Mamoutou Diarra Romain Duport Total

MJ 9 9 9 9 4 8 9 8 7 9 3 9

Min 32 26 26 28 29 22 16 19 15 11 5 -

Tirs 51-112 43-102 30-73 22-64 11-29 24-46 20-32 14-23 5-26 2-7 244-557

% 45,5 42,2 41,1 34,4 37,9 52,2 62,5 60,9 19,2 28,6 43,8

18- KHIMKI MOSCOU (3-6)

Joueur Keith Langford Zoran Planinic Kresimir Loncar Benjamin Eze Vitaly Fridzon Raul Lopez Sergey Monya Thomas Kelati Aleksey Savrasenko Fedor Dmitriev Vadim Panin Viacheslav Zaytsev Total

MJ 9 9 9 9 9 9 9 4 9 5 4 3 9

Min 34 28 19 24 22 22 25 17 11 4 9 3 -

Tirs 52-109 36-72 30-64 21-64 23-48 20-50 6-17 3-7 0-2 239-524

% 47,7 50,0 46,9 32,8 47,9 40,0 35,3 42,9 0,0 45,6

3pts 6-28 15-41 11-27 7-24 6-26 1-1 1-3 0-1 3-12 1-5 1-2 52-170

LF 93,9 75,9 91,3 85,7 80,0 36,0 48,3 78,9 0,0 71,4 100,0 50,0 73,0

Rb 3,0 2,1 5,0 5,0 3,1 5,2 4,0 3,6 1,0 1,5 1,3 0,8 35,0

Pd 2,0 1,2 1,0 1,2 4,1 0,9 0,7 0,1 2,0 0,3 0,8 11,8

In 1,4 0,7 1,4 0,9 1,2 0,4 0,2 1,0 0,3 0,2 7,3

Co 0,3 0,3 0,2 0,4 1,2 0,3 0,2 2,9

Bp 2,4 2,0 2,9 1,9 2,0 1,6 0,8 0,9 2,0 1,0 0,7 0,5 15,8

Pts 11,3 10,1 9,8 9,7 7,8 7,6 5,2 4,3 4,0 3,7 2,7 1,3 67,9

3pts 10-32 7-24 5-15 8-29 4-15 0-1 0-1 2-3 2-10 0-2 38-132

LF 81,5 75,0 64,3 80,6 64,3 47,1 52,6 50,0 100,0 66,7 68,2

Rb 5,6 6,2 3,2 2,0 3,5 6,3 3,8 3,6 2,6 1,0 37,0

Pd 2,7 0,3 1,3 3,6 2,3 1,4 0,2 1,4 0,4 0,4 12,3

In 1,1 0,4 0,6 0,4 1,0 0,5 0,4 0,9 0,3 0,2 5,1

Co 0,1 0,8 0,3 1,3 0,2 0,4 0,1 3,0

Bp 2,2 1,3 2,7 1,4 2,0 1,0 1,8 0,8 0,9 0,8 0,3 14,1

Pts 14,9 11,3 9,2 9,0 8,8 6,5 6,4 5,6 4,9 1,8 1,3 71,6

3pts 9-30 9-29 2-13 10-32 17-33 14-37 3-12 2-4 0-5 0-1 66-196

LF 75,0 71,0 81,8 55,0 75,9 83,3 71,4 33,3 50,0 70,6

Rb 3,7 3,9 3,6 4,4 4,1 2,2 3,7 1,3 3,2 0,6 2,0 33,6

Pd 2,3 3,0 0,8 0,2 1,4 3,1 0,8 1,3 0,1 0,5 12,6

In 0,7 0,9 0,6 0,6 0,7 1,6 1,0 0,3 0,3 0,3 0,3 6,6

Co 0,3 0,2 0,2 1,4 0,1 0,9 0,2 3,4

Bp 2,3 1,6 1,1 1,6 1,3 0,9 1,8 0,8 0,8 12,3

Pts 16,9 11,4 8,9 8,8 8,2 7,6 6,6 3,8 3,4 2,0 74,6

LF 78,4 86,4 92,9 72,2 87,5 37,5 66,7 90,0 75,0 75,0 100,0 76,8

Rb 4,7 3,2 1,5 5,3 5,6 4,3 3,8 1,0 1,7 2,5 0,9 0,4 32,6

Pd 1,6 2,3 3,0 1,7 0,1 0,7 1,4 4,8 2,2 1,0 0,1 0,4 15,1

In 1,0 0,7 1,6 0,9 0,3 0,4 0,8 0,2 0,5 0,4 0,2 0,4 6,2

Co 0,3 0,1 0,4 0,6 0,6 0,9 0,1 2,7

Bp 2,6 2,2 1,8 1,9 1,5 1,1 1,5 3,0 1,2 0,9 0,4 15,4

Pts 13,3 13,1 10,4 9,9 9,0 7,7 7,4 6,2 4,5 3,6 2,1 0,8 76,1

LF 95,0 84,6 70,6 70,0 85,7 38,1 62,5 73,7 50,0 50,0 70,8

Rb 2,7 2,6 6,0 3,3 3,1 5,2 3,4 2,1 2,3 1,3 33,0

Pd 3,6 2,2 1,7 1,1 1,7 0,7 0,3 1,4 1,9 0,3 14,6

In 1,1 0,8 0,8 1,1 0,9 0,4 0,5 0,8 1,0 0,7 7,6

Co 0,2 1,6 0,4 2,1

Bp 2,0 1,8 3,3 1,8 0,9 1,0 0,9 1,1 0,7 0,7 14,1

Pts 14,0 11,0 10,9 9,0 8,9 5,6 5,3 4,2 3,2 1,0 71,8

Pd 0,6 1,8 2,7 1,6 1,9 0,7 0,9 3,5 0,3 13,3

In 0,9 0,9 0,7 1,0 0,6 0,4 0,1 2,0 0,1 6,3

Co 1,1 0,1 0,1 1,4 2,8

Bp 2,3 1,7 1,7 2,4 0,8 1,4 1,2 1,1 0,4 13,0

Pts 13,7 12,9 10,1 9,8 7,8 6,9 6,6 4,4 0,7 0,7 71,3

19- LIETUVOS RYTAS VILNIUS (3-6)

Joueur MJ Min Tirs Milko Bjelica 9 27 43-80 Martynas Gecevicius 9 32 41-85 Khalid El-Amin 8 25 30-65 Kenan Bajramovic 7 25 26-65 Jonas Valanciunas 8 16 Cemal Nalga 7 17 Brad Newley 8 26 23-54 Sarunas Jasikevicius 5 19 9-26 Igor Milosevic 6 14 9-21 Arturas Jomantas 8 20 10-26 Steponas Babrauskas 9 10 7-23 Arvydas Siksnius 5 4 1-3 Total 9 - 252-519

% 53,8 48,2 46,2 40,0 42,6 34,6 42,9 38,5 30,4 33,3 48,6

3pts 5-24 17-45 10-33 4-18 7-16 4-13 0-5 3-12 5-12 0-2 55-180

20- SPIROU CHARLEROI (3-6)

Joueur Demond Mallet Joseph Gomis Brent Wright Christopher Hill Brian Greene Andre Riddick Daniel Santiago Dwayne Broyles Justin Hamilton Christophe Beghin Ioann Iarochevitch Total

MJ 9 9 9 9 9 9 8 9 9 3 2 9

Min 32 30 27 21 20 18 13 17 21 8 2 -

Tirs 43-90 39-94 36-83 29-80 28-71 11-30 13-31 237-552

% 47,8 41,5 43,4 36,3 39,4 36,7 41,9 42,9

3pts 21-54 10-34 2-10 9-39 12-33 2-10 2-12 58-192

21- Brose Baskets BAMBERG (3-6)

Joueur Kyle Hines Brian Roberts Casey Jacobsen Predrag Suput Anton Gavel Reyshawn Terry Tibor Pleiss John Goldsberry Karsten Tadda Maurice Stuckey Total

MJ 9 9 9 8 9 9 9 8 9 3 9

Min 24 24 33 21 31 18 19 28 9 3 -

Tirs 36-89 28-66 33-71 28-67 20-53 20-52 11-35 2-13 1-2 231-528

% 40,4 42,4 46,5 41,8 37,7 38,5 31,4 15,4 50,0 43,8

3pts 10-37 20-44 6-21 10-29 5-22 4-9 9-27 2-10 0-1 66-200

LF 51,4 91,9 68,2 75,0 80,0 81,0 78,9 66,7 73,5

Rb 5,6 2,3 4,2 2,4 2,1 4,4 6,6 2,6 0,6 33,6

22- Asseco Prokom GDYNIA (2-7) Joueur

MJ Min Tirs

Ratko Varda

9

21

%

45-85 52,9

3pts

LF

9-17

68,2 4,0 0,7 0,2 0,3 1,9 14,3

Rb Pd In Co Bp Pts

Daniel Ewing

9

31 47-108 43,5 10-33 95,7 2,7 3,4 1,6 0,1 2,8 14,0

Bobby Brown

6

26

22-66 33,3

6-24

87,5 1,0 1,8 0,8 0,2 3,3 10,7

J.R. Giddens

9

26

34-71 47,9

9-19

76,5 5,6 0,9 0,6 0,1 1,1 10,0

Filip Videnov

9

19

22-53 41,5 10-25 50,0 2,1 1,0 0,8

Jan-Hendrick Jagla

9

21

16-46 34,8

7-23

-

0,8 6,4

66,7 5,0 0,2 0,4 0,4 1,6 4,8

Ronnie Burrell

8

18

13-32 40,6

1-5

75,0 3,9 0,5 0,1

-

1,6 4,1

Mike Wilks

8

12

8-29

27,6

0-2

77,8 0,8 0,3 0,5

-

1,3 2,9

50,0 0,3 1,3

-

1,5 2,0

Courtney Eldridge

4

14

2-11

18,2

1-3

Adam Lapeta

9

14

-

-

-

18,2 3,4 0,1 0,1 0,9 0,8 2,0

-

Adam Hrycaniuk

8

8

-

-

-

100,0 2,9 0,3 0,1

-

0,5 2,0

Piotr Szczotka

9

13

4-11

36,4

0-1

50,0 1,9 0,3 0,3

-

0,1 1,0

Mateusz Kostrzewski

1

6

-

-

-

-

-

1,0

-

-

-

-

Robert Witka

1

2

-

-

-

-

-

-

-

-

1,0

-

Total

9

- 226-542 41,7 53-152 71,8 36,0 9,4 5,2 2,0 15,4 68,6

23- CSKA MOSCOU (2-7) Joueur

MJ Min Tirs

Jamont Gordon

9

27

%

42-91 46,2

3pts

LF

5-29

66,7 4,6 3,8 0,9 0,4 3,2 12,6

Rb Pd In Co Bp Pts

Andrey Vorontsevich

9

23

32-60 53,3 17-31 70,0 4,0 1,1 0,7 0,3 1,6 9,8

Trajan Langdon

9

28

25-65 38,5

7-32

70,8 2,4 0,6 0,2

Dmitry Sokolov

9

23

28-41 68,3

0-1

51,4 5,6 0,4 0,3 0,7 1,4 8,2

7-19

50,0 4,0 0,8 1,3 0,2 1,0 7,0

-

1,9 8,2

Ramunas Siskauskas

6

25

16-38 42,1

J.R. Holden

9

29

23-83 27,7 13-38 50,0 1,8 2,7 0,6

-

2,0 6,9

Matjaz Smodis

9

19

18-52 34,6

-

0,8 6,6

7-19

66,7 2,6 0,4 0,1

Boban Marjanovic

7

13

-

-

-

92,3 3,7 0,4 0,6 0,7 1,0 4,9

Alexey Shved

6

13

9-18

50,0

3-8

100,0 1,7 1,2 0,3 0,2 1,7 4,3

Viktor Khryapa

3

19

3-11

27,3

1-3

100,0 5,0 2,3 1,0

-

1,3 3,0

Sergey Bykov

5

10

4-6

66,7

0-2

75,0 2,2 0,4 0,4

-

0,6 2,8

100,0 1,0 0,3 0,3 0,1 0,7 1,4

Nikita Kurbanov

7

6

4-6

66,7

0-2

Artem Zabelin

1

1

-

-

-

Total

9

- 215-495 43,4 60-184 67,3 33,9 11,9 5,1 2,3 15,3 67,2

-

-

-

-

-

-

-

24- CIBONA ZAGREB (0-9) Joueur

MJ Min Tirs

Bojan Bogdanovic

9

%

3pts

LF

Roberto Serra/EB via Getty Images

16- POWER ELECTRONICS VALENCIA (4-5)

Rb Pd In Co Bp Pts

35 54-136 39,7 15-49 72,5 3,8 1,6 1,4 0,2 3,3 16,9

Leon Radosevic

9

33

Jure Lalic

1

20

Rok Stipcevic

8

34

47-93 50,5 -

-

0-1 -

81,5 6,3 1,3 1,2 0,4 1,3 12,9 75,0 5,0 1,0

-

- 11,0

30-71 42,3 13-34 66,7 3,0 4,1 0,9

-

-

2,8 10,1

-

2,0 9,1

Drago Pasalic

7

24

25-57 43,9

4-17

83,3 4,7 0,4

Tomislav Zubcic

9

23

24-57 42,1

7-20

78,3 4,8 0,7 0,7 0,1 1,9 8,1

-

Goran Vrbanc

9

17

17-36 47,2

7-23 100,0 1,0 0,8 0,2

-

1,2 5,1

Mario Delas

6

20

8-27

29,6

4-14

-

1,5 4,3

Stipe Krstanovic

2

5

-

-

-

Marcus Johnson

5

17

4-18

22,2

0-4

0,0

Karlo Vragovic

9

10

4-10

40,0

0-2

83,3 0,9 0,8 0,2

Toni Brnas

5

11

2-9

22,2

1-3

100,0 1,0

Sven Smajlagic

4

3

-

-

0-2

Total

9

- 221-526 42,0 51-169 76,4 29,3 9,9 5,3 1,1 15,6 66,7

75,0 3,2 0,7 0,2 -

-

1,5

-

0,5

-

-

2,0

2,4 0,4 0,8 0,4 1,2 1,6

-

-

-

1,0 1,4

0,2 0,2 0,6 1,2 -

-

0,3

-

Joseph Gomis est le deuxième marqueur du Spirou Charleroi avec 11 points de moyenne, mais l’équipe belge ne ralliera pas le Top 16.

petites annonces E-mail : c.pelleray@tomar-presse.com Tél. : 02.43.39.16.21

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20 CE SOIR, 20H45, À ISTANBUL

CHOLET FAIT TAPIS Comme au poker, Cholet est « tapis » ce soir sur le Bosphore. Tous ses jetons sont sur la table, ça passe ou ça casse. Le champion de France ne peut compter sur une défaite de Vilnius à Zagreb, donc il doit battre le Fenerbahçe chez lui. Cela serait un exploit, mais pas un miracle. Cholet a surpris, il peut continuer à le faire. Par Fabien FRICONNET

Pascal Allée / Hot Sports

C

es derniers temps, Erman Kunter a souvent raison. L’entraîneur franco-turc de Cholet avait annoncé assez tôt que son équipe serait compétitive en Euroleague et elle l’est puisqu’elle a aujourd’hui son destin entre ses mains, comme on dit ; quoiqu’il faudra forcer ledit destin avec un pied de biche et pas mal d’huile de coude, ce soir, dans la redoutable enceinte stambouliote, seulement violée par Barcelone cette saison, toutes compétitions confondues. Kunter avait annoncé que, la semaine dernière, Lietuvos rytas battrait Barcelone, poussant ainsi Cholet sur la route de l’express turc. Il a eu raison puisque les Lituaniens, qui avaient perdu leurs quatre premiers matches, ont non seulement remonté la pente depuis l’arrivée de Sarunas Jasikevicius (trois succès en cinq matches) mais encore ont-ils résisté au retour des champions d’Europe jeudi dernier (Lr menait de 13 points dans le dernier quart-temps), sécurisant un court succès (88-87) qui les maintient en vie grâce à ce diable de Saras, formidable dans l’emballage final ; et grâce aussi à Ricky Rubio, qui a eu la mauvaise idée (pour Cholet) de manquer le dernier de ses trois-lancers, celui qui aurait envoyé les deux équipes en prolongation. Désormais, Kunter annonce que son équipe est en mesure de gagner chez le Fener. On a envie de le croire. On le croit. Cholet n’a de toutes façons pas le choix car on imagine mal Vilnius, si près du but, craquer dans la salle du Cibona, qui n’a gagné aucun match cette saison. Cholet possède une victoire d’avance mais pas le point-average particulier sur Vilnius, battu 69-73 à la Meilleraie le 4 novembre,

Ce soir, Claude Marquis et les Choletais vont devoir s’arracher pour aller chercher la qualif à Istanbul.

dans un match qui avait sonné le réveil de Vule Avdalovic, mais vainqueur 92-80 des champions de France le 9 décembre. Cholet a déjà battu le Fenerbahçe cette saison. C’était à l’aller, le 17 novembre, sur le score de 82 à 78. Samuel Mejia avait été exceptionnel (29 points, 5 rebonds et 3 passes, 35 d’évaluation). Les Turcs, si solides (9-0 en championnat), voudront prendre leur revanche d’autant qu’un succès de leur part couplé à une défaite du Barça contre la Montepaschi leur offrirait la deuxième place, qui n’est pas décisive mais qui permet tout de même d’être placé dans un meilleur « chapeau » en vue du tirage au sort du Top 16.

Sans remonter aux calendes grecques, mais simplement cinq saisons en arrière, on trouve trace de six succès de références pour les Français « sur la route » dans une configuration « à enjeu » (*). En 2005-06, l’Élan Béarnais avait fait régner sa loi chez le Partizan (82-57) lors de la première journée,

modéré. Il existait dans la poule D où, derrière les lauréats Panathinaikos, Ljubljana et Efes Pilsen, Valence et Milan s’affrontaient à distance, hier soir (hors nos délais de bouclage donc), avec avantage aux Espagnols, qui détenaient le point-average particulier sur les Italiens et recevaient Ljubljana tandis que Milan devait se rendre au Pana (quoique dans ce groupe, un emballage à trois étaient possible, avec un Efes Pilsen impliqué dans ce mini-championnat). Dans les poules A (Maccabi, Zalgiris, Partizan et Vitoria) et B (Olympiakos, Real, Malaga, Roma), qui livrent leur épilogue ce soir, il ne s’agit plus de savoir qui va passer mais bien plutôt dans quel ordre. Des problèmes de riches, bien éloignés des réalités choletaises. n

Depuis cinq ans, les Français ont gagné six gros matches à l’extérieur

Pau et l’ASVEL l’ont déjà fait On dit souvent, à juste titre, que les clubs français sont inoffensifs en Euroleague, du moins depuis l’accession de Pau-Orthez au Top 16 en 2007. Mais il leur arrive de remporter de grosses victoires à l’extérieur.

puis, plus spectaculaire, chez le Real lors de la 9e journée (83-79). En 2006-07, les Palois, encore eux, s’étaient imposés chez… le Fenerbahçe, lors de la 2e journée (68-66) puis à Naples (96-54, 5e journée), Le Mans faisant de même chez l’Efes Pilsen (64-53) à l’occasion de la 3e journée. Enfin, la saison dernière, lors de la 7e journée, l’ASVEL était encore en course lorsqu’elle a cueilli… oui, encore le Fenerbahçe, à Istanbul (68-61). Au regard de tout cela, Cholet doit avoir la foi. Dans les autres groupes, le suspens est

(*) Les succès de Roanne à Rome (2007-08), du Mans à Milan (2007-08) et Olympiakos (2008-09) et d’Orléans à Malaga (2009-10) comptaient « pour du beurre ».


21

échos EUROPE

EUROLEAGUE

LES GRANDES MANŒUVRES ONT DÉBUTÉ Avant même la dernière journée de la saison régulière de l’Euroleague, les clubs assurés de se qualifier pour le Top 16 ont commencé à se renforcer.

L

’Euroleague est plutôt libérale en ce qui concerne les mouvements de joueurs. Pour autant, elle n’autorise pas les clubs à opérer des changements pendant le Top 16. Les formations déjà qualifiées pour la deuxième phase se sont donc mises en quête de renforts, et certaines ont déjà réalisé de jolis coups.

Milan Macvan quitte finalement Vrsac pour Tel-Aviv dès maintenant.

en D-League avec les New Mexico Thunderbirds (21,1 points, 5,8 rebonds et 5,0 pds).

Un scoreur au Barça ? Suite aux blessures de Juan Carlos Navarro, Gianluca Basile et Pete Mickeal, le Barça a décidé d’à nouveau se renforcer à l’aile. À la recherche d’un scoreur, le club catalan négociait encore au moment de boucler ses

Un ancien Palois à Siena

lignes avec Alan Anderson (1,98 m, 28 ans). Brièvement passé par la NBA, l’Américain a brillé en Euroleague avec le Cibona Zagreb (15,3 pts, 4,8 rbds et 2,0 pds en 2008-09) puis le Maccabi Tel-Aviv (13,7 pts, 3,6 rbds et 2,3 pds en 2009-10). Il évolue cette saison

Bien que Sienne réalise un début de saison remarquable, Milovan Rakovic n’apporte pas encore toutes les garanties. Ferdinando Minucci, le président de la Montepaschi, a par conséquent décidé de lui adjoindre Deji Akindele (2,16 m, 27 ans). Passé par l’Élan Béarnais et Rouen, le Nigérian évoluait en début de saison à Nizhny Novgorod, en Russie. Malaga a pour sa part collé deux rustines à son effectif. Convaincant lors de sa pige (9,4 pts et 4,8 pds en Euroleague), le meneur Roderick Blakney (1,81 m, 34 ans) restera en Andalousie jusqu’à la fin de la saison, malgré le retour de blessure de Terrell McIntyre. Arrive également le Portoricain Angel Garcia (2,10 m, 22 ans) en provenance de l’université de Memphis. n Laurent SALLARD

NOUVEAU COACH POUR LA SLOVÉNIE

LE RETOUR DE MALJKOVIC

• Alors qu’il n’a plus coaché depuis trois ans et demi, Bozidar Maljkovic, 58 ans, va reprendre du service. Il a en effet signé pour trois ans avec la fédération slovène afin de prendre la suite de Mehmet Becirovic à la tête de l’équipe nationale. Il la dirigera l’été prochain à l’Euro en Lituanie, et s’il va au bout de son contrat, également aux Jeux Olympiques à Londres en 2012, puis à domicile lors de l’Euro 2013. Le technicien serbe sera le premier entraîneur étranger de la sélection slovène, et il coachera pour la première fois une équipe nationale. Il a en revanche remporté l’Euroleague à quatre reprises avec Split, Limoges et le Panathinaikos. L.S.

Marko Metlas/EB via Getty Images

Le transfert le plus retentissant de ce « mercato » est celui de Milan Macvan (2,06 m, 21 ans). Fragilisé à l’intérieur depuis le début de saison, le Maccabi Tel-Aviv a frappé fort en attirant l’un des tous meilleurs prospects européens. Le Serbe assurait pourtant encore la semaine dernière vouloir terminer la saison à Vrsac, mais les finances du club en ont décidé autrement. Pour libérer la jeune star de sa dernière année de contrat, le Maccabi a en effet déboursé entre 400 et 600.000 euros. Macvan s’est ensuite engagé avec le « club nation » jusqu’en 2015.

Francesco Richieri/EB via Getty Images

Macvan, la plus grosse prise

EN BREF PAS DE RÉVOLUTION EN RUSSIE Fragilisé par plusieurs scandales de corruption, Sergei Tchernov avait démissionné de son poste de président de la fédération russe en novembre dernier. Alexander Krasnenkov a été élu en fin de semaine dernière pour lui succéder. Pas de révolution à attendre. Tchernov a en effet été nommé président d’honneur de la fédération. Président du Spartak Saint-Pétersbourg, ancien dirigeant de Gazprom, Krasnenkov est proche du pouvoir russe. Il doit rencontrer David Blatt d’ici début février, et l’Américano-Israélien pourrait rester l’entraîneur de l’équipe nationale. Le nouveau président souhaiterait également organiser l’Euro masculin ou féminin en 2015, se positionnant ainsi en potentiel adversaire de la candidature franco-allemande.

SCARIOLO QUITTE LE KHIMKI Éliminé de la course au Top 16 de l’Euroleague, et battu en championnat par le CSKA Moscou, le Khimki a décidé de se séparer de son entraîneur Sergio Scariolo. L’Italien, par ailleurs coach de l’équipe nationale espagnole, et le club moscovite ont trouvé un accord pour mettre fin au contrat qui les liait. Il sera remplacé sur le banc jusqu’à la fin de la saison par son assistant, Oleg Meleschenko.

KAUNAS CHANGE (ENCORE) DE COACH Vladimir Romanov a encore frappé. Le propriétaire du Zalgiris a fait une nouvelle victime, se séparant brutalement la semaine dernière du coach Aco Petrovic. Celui-ci avait pourtant mené Kaunas à un bilan de 5 victoires et 3 défaites en Euroleague, restant invaincu en championnat. Insuffisant toutefois pour Romanov, qui a jugé que le technicien serbe n’exploitait pas tout le potentiel de l’équipe. Arrivé un mois auparavant comme directeur sportif, Rimantas Grigas a fait son retour sur le banc. Il avait déjà coaché le Zalgiris entre fin 2006 et l’été 2008 avant de rejoindre le Budivelnik Kiev. L.S.


Gazette PRO A

BCM 74 – ROANNE 80

BRAUD ENVOIE DU GROS !

mais j’avais raté le septième. Je ne sais pas si c’est mon meilleur match en carrière mais c’est forcément l’un des meilleurs, ça c’est clair. » Pour la Chorale en revanche ce match est clairement le plus abouti de la saison. « Quand on voit le passage à la moulinette de toutes les équipes ici, on peut se dire que ce qu’on a fait ce soir, c’est bien », se félicitait Jean-Denys Choulet, qui signe après Chalon, Nancy, Cholet et Orléans une nouvelle victoire de prestige à l’extérieur. « Gravelines nous a vraiment donné du mal, c’est la victoire qui me fait le plus plaisir depuis le début de la saison. »

Juste avant la trêve, la Chorale a infligé à Gravelines sa première défaite à domicile de la saison (74-80). Un succès acquis en grande partie grâce à l’adresse longue distance des artilleurs roannais, à l’image de Philippe Braud, auteur d’un véritable récital derrière la ligne.

«

et des chiffres -1

Le différentiel entre passes (2) et balles perdues (3) par Laurent Sciarra à Villeurbanne. Le Palois n’avait pas eu un différentiel négatif depuis mars 2009 (2 pds, 4 bps au BCM).

3

La série de défaites d’Orléans. -1 contre Chalon après le -2 au Havre et le -7 contre Roanne. 7 revers dejà pour l’OLB, par un écart moyen de 5 points.

5

Les nouveaux records personnels en Pro A de Kenny Grant. Contre Cholet, le Nancéien

Roanne, leader à trois-points

Habituellement, je ne fais pas forcément des gros matches à Gravelines mais il y a des jours comme ça où ça rentre. Depuis le début de saison, j’ai eu tellement de matches où ça ne rentrait pas que je ne vais pas me plaindre ce soir ! » Philippe Braud n’avait effectivement pas de quoi regretter cette soirée samedi dernier. Pas toujours très heureux sur son shoot longue distance depuis le début de la saison (33,3% à 10/30 sur les 10 premières journées), l’ancien Chalonnais a rappelé contre Gravelines qu’il était bien l’un des snipers les plus redoutables de toute la Pro A.

Elio Castoria/EB via Getty Images

17 points en trois minutes ! Dans un Sportica étourdi par le froid, où la neige a bloqué plusieurs cohortes de supporters sur les routes, le ballon s’est vite réchauffé au contact du poignet brûlant de Philippe Braud. Au retour des vestiaires, l’arrière roannais fait mouche à six reprises, dont cinq fois de suite derrière l’arc, soit 17 points en un peu plus de trois minutes ! Une salve qui permet aux Roannais de prendre le large grâce à ce troisième quart-temps magique (30-20, 63-50 à la fin de la période). « Je me sens bien, les joueurs me cherchent davantage et moi je ne me pose pas de question », nous expliquait après coup Philippe. « Quand c’est comme ça, on sait presque à l’avance que ça va tomber dedans. » 20 points à 6/6 au final pour le Roannais, qui n’avait jamais autant dégainé sans rater derrière l’arc. « Il y a deux ans j’avais fait 6/6 contre Roanne

Du Basket

Le BCM s’est en effet bien défendu. Après avoir buté sur la zone des Roannais en début de match, les Nordistes ont retrouvé des couleurs et se sont battus jusqu’au bout, à l’image de Ben Woodside qui aura causé bien des misères à ses adversaires (25 pts, 5 fautes provoquées, 4 rbds et 5 pds). Insuffisant toutefois face à l’adresse irrationnelle des Roannais. Car au-delà de Philippe Braud, c’est l’ensemble des shooteurs ligériens qui étaient en verve. Alex Gordon en première mi-temps (4/7 à 3-pts), Solo Diabaté sur la fin (3/6), Roanne signe au final un splendide 17/34 à 6,75 m, malgré des positions pas toujours bien ouvertes. Un carton qui confirme la nouvelle réputation d’artilleur des Roannais (39,2% à 3-pts, leader en Pro A) et qui permet à la Chorale d’être coleader au classement avec Cholet (9v-2d). « On a essayé de faire une équipe avec des dangers sur toutes les lignes », explique Jean-Denys Choulet. « On connaît nos forces intérieures depuis l’année dernière, nos postes 4 et 5 tout le monde les connaît en France. Je voulais ajouter à ça des menaces plus précises et Philippe, c’est certainement un des meilleurs shooteurs du championnat. C’est un shooteur de série, quand il en a mis un ou deux, derrière c’est parti. » Une série qui s’est achevée par un contrôle antidopage pour le héros de la soirée. « On va voir les résultats », plaisantait Philippe Braud en attendant de pouvoir regagner les vestiaires. « Même moi je me pose des questions ! » Les futurs adversaires de la Chorale aussi, probablement. n Florent de LAMBERTERIE, à Gravelines

Jean-François Mollière

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e 1 1 Journée

a joué 40 minutes, marqué 19 points, volé 3 ballons pour 21 d’éval, malgré 6 balles perdues.

9

L’évaluation de Mamoutou Diarra contre la SIG, son record de la saison (comme ses 10 pts). Ce n’est pas énorme, mais sur les 10 premiers matches, son éval cumulée était de 3 !

15

Qu’arrive-t-il à Steve Essart ? Le Strasbourgeois a marqué 15 points à Cholet et reste sur 5 perfs à plus de 11 unités. 11 points, c’est son total cumulé sur les 6 premiers matches.

21

L’éval de Rob Lewin (13 pts, 11 rbds) et Robert Conley (18 pts, 4 pds). Le 1er victorieux avec Vichy et le 2e avec Poitiers, ils ont terminé sur une très belle note leur pige médicale (pour Elegar et Gunn).

101

Le total de rebonds après 11 matches de Damir Krupalija (9,2 de moy). L’intérieur du HTV est n°1 de la catégorie, devançant le Limougeaud Chris Massie (100 et 9,1 de moy), grâce à ses 15 prises… à Limoges.

Y.C.


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Gazette PRO A

LIMOGES 71 – HTV 76

GIRARD SUR LA SELLETTE Troisième défaite en six matches à Beaublanc, un public grognon, des manques dans le jeu. Le CSP regarde désormais vers le bas et son président, Frédéric Forte, vers le marché de Noël. Il va prendre des mesures pendant la trêve.

Hervé Bellenger / IS

U

ne semaine après son premier succès en déplacement, à Levallois, le CSP pensait passer les fêtes au chaud et commencer à regarder vers le haut. Éric Girard aussi. Pour cela, il fallait battre Hyères-Toulon à Beaublanc. Mais après un premier quart-temps de haute volée en attaque – en attaque seulement –, avec 29 points à fort pourcentage, très dans le ton d’une équipe qui joue beaucoup sur l’euphorie, le CSP s’est fait jongler par un HTV malin, expert à exploiter toutes les ouvertures, et qui s’est appuyé à fond sur ses hommes forts, les expérimentés Damir Krupalija (18 points et 15 rebonds) et Kevin Houston (18 points et 6 passes). Limoges a bien failli réussir un hold-up et a eu les ballons pour renverser la situation

dans la dernière minute, mais n’a pas su conclure son braquage. Une défaite – de trop ? – qui a provoqué de nouveaux sifflets et qui change tout. Un troisième

faux-pas à Beaublanc en six matches, alors que le coffre-fort limougeaud devait être la garantie d’une saison calme, fait mauvais genre. Après le match, au micro de notre confrère Jean-François Maison, de France Bleu Limousin, Frédéric Forte, le président, a donné à croire qu’il y aurait du changement pendant la trêve. Dans l’effectif ? Oui, sans doute. Deux hommes focalisent l’attention. L’un est Tommy Adams, pigiste médical de Cedrick Banks, qui a un apport limité (7,3 points à 31,0% et 4,0 d’évaluation en 25 minutes). La situation de Banks, touché au mollet, n’étant pas claire – une opération est envisagée –, le CSP peut-il continuer sans apport à un poste qui devait être l’un de ses points forts ? La réponse est contenue dans la question.

Wright-Massie dépendance L’autre sursitaire est le power US R.T. Guinn. Celui-ci, dont le profil robotique de « poste 4 shooteur » était pourtant connu, est plutôt efficace ces derniers temps (12,5 points et 7,0 rebonds, 17,0 d’évaluation sur

les deux derniers matches, en 26 minutes), et sur la saison dans les tirs à trois-points (16/36), mais ses adversaires directs aussi (31 d’évaluation pour Marcellus Sommerville du Paris Levallois, puis 28 de Krupalija samedi). Et comme sa rotation, Aurélien Salmon, dans le même profil mais en moins fort, ne le « protège » pas trop… Et comme en plus le CSP se fait défoncer au rebond offensif (16 pour le HTV, 15 pour le PL, 13 pour la SIG la journée encore avant)… Au-delà, celui qui est en danger c’est Éric Girard, le coach, dont Forte expliquait récemment, à notre consœur de L’Équipe Liliane Trévisan, qu’il n’était pas fan de la philosophie. Samedi, le président du CSP, sur France Bleu, s’est plaint de la pauvreté du jeu de l’équipe, qui tourne, selon lui, quasi exclusivement autour de Zack Wright et Chris Massie. « Il y a des questions auxquelles il faudra répondre », a-t-il dit. Relancé par le pugnace Jean-François Maison – « vous vous posez la question (du coach) ? » – Forte a répliqué : « Non, j’y ai déjà répondu »… n Fabien FRICONNET

ASVEL 95 – PAU 88 A.P.

LES 15 SECONDES QUI CHANGENT UNE SAISON L

es hommes en vert aimeraient-ils jouer à se faire peur ? Vendredi dernier, trois semaines après avoir vaincu Poitiers sur le fil (66-64), ils sont encore passés par tous les états. Deux premiers quart-temps à courir derrière les Palois. Égalisation à la 25e minute. +9 à la 29e (57-48). Puis le trou noir, matérialisé par un 21-2 palois en un peu moins de sept minutes, sur un récital de Slaven Rimac. L’ASVEL est

dans les cordes (59-69). Et encore -6 à 56 secondes de la fin sur le troisième « triple » de Laurent Sciarra, laissé étrangement seul en tête de raquette. Le panier du K.-O., c’est certain. Sauf que les Verts n’abdiquent pas. En 15 secondes, ils vont retourner le match. Davon Jefferson répond à Sciarra à 6,75 m. Son premier bonus de la saison. Travon Bryant hérite de la gonfle (!) et part en dribble. Face à la

bonne pression de Kim Tillie, le pivot US perd le ballon. Remise en jeu de Cliff Hammonds sur Matt Walsh. Sans même poser un dribble, le Floridien dégaine instantanément à 7,50 m sur le nez de Rimac. Filoche. Son deuxième panier clutchissime en quatre jours. Égalisation villeurbannaise à 41 secondes de la fin. Les Palois ne s’en remettront pas. L’ASVEL reste en course pour les As. Surtout, elle s’est évité un nouveau traumatisme juste avant la trêve. Semaine fondatrice ? n Fabien FRICONNET

Matt Walsh sauveur de l’ASVEL face à Pau.

Hervé Bellenger / IS

Quatre jours après Göttingen en Eurocup, les Villeurbannais ont arraché une deuxième victoire au finish face à l’Élan Béarnais (95-88 a-p). La saison peut basculer du bon côté.


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échos FRANCE

TOPS ET FLOPS À LA TRÊVE

LAUVERGNE « MIP » PAR LES CHIFFRES Joffrey Lauvergne est le joueur de Pro A ayant le plus progressé statistiquement par rapport à la saison dernière. +7,1 à l’évaluation pour le jeune intérieur de l’Élan Chalon. C’est ce que nous apprend le comparatif de toutes les évaluations individuelles de Pro A par rapport au précédent exercice.

Jean-François Mollière

Antoine LESSARD

Joffrey Lauvergne (Chalon) en défense.

Les 10 meilleures progressions Diff.

Joueur

Club

Éval ’10

+7,1

Joffrey Lauvergne

Chalon

+6,3

Marcellus Sommerville Paris Levallois

+6,2

Andrew Albicy

+5,8

Nick Pope

+5,2

Fabien Causeur

+5,1 +4,7

Les 10 plus fortes régressions Éval ’11

Bilan Joueur

2,1 (10’)

9,2 (16’)

-14,4

7,1 (18’)

13,4 (33’)

-7,5

Paris Levallois

6,3 (20’)

12,5 (28’)

-6,8

Ricardo Greer

Le Havre

2,3 (11’)

8,1 (23’)

-6,0

Kareem Reid

Cholet

7,3 (24’)

12,5 (29’)

-5,6

Dounia Issa

Gravelines-Dunkerque

Yannick Bokolo

Gravelines-Dunkerque

10,6 (31’)

15,7 (33’)

-5,6

Rudy Jomby

Gravelines-Dunkerque

10,5 (27’)

5,3 (15’)

John Cox

Le Havre

4,3 (15’)

9,0 (33’)

-5,6

Jeff Greer

Gravelines-Dunkerque

12,4 (30’)

6,8 (20’)

+4,6

Tremmell Darden

Nancy

15,0 (30’)

19,6 (39’)

-5,5

Cédric Gomez

Poitiers

9,5 (23’)

4,0 (21’)

+4,4

Joseph Jones

Le Havre

13,8 (24’)

18,2 (27’)

-5,5

J.P. Batista

Le Mans

13,4 (25’)

7,9 (24’)

+4,4

Sammy Mejia

Cholet

12,7 (30’)

17,1 (31’)

-5,0

Zach Moss

Orléans

13,8 (28’)

8,8 (19’)

Ils sont 5 JFL à figurer parmi les 6 premiers de ce classement. À temps de jeu quasi constant, les progressions de Yannick Bokolo, Joseph Jones et Sammy Mejia sont les plus notables.

Club

Éval ’10

Éval ’11

Cedrick Banks

Limoges

15,3 (29’)

0,9 (24’)

Edwin Jackson

ASVEL

8,9 (26’)

1,4 (10’)

Strasbourg

21,6 (37’)

14,8 (31’)

Vichy

13,5 (34’)

7,5 (34’)

19,5 (30’)

13,9 (24’)

Entre parenthèses, les temps de jeu. Les seules restrictions sont d’avoir disputé au moins la moitié des matches sur les deux saisons, et d’être encore actif à l’heure de ces lignes. Ce qui écarte de fait Rob Lewin, qui a terminé sa pige à Vichy (6,5 d’éval en 2009-10, 17,5 d’éval cette saison).


échos FRANCE

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PARFAIT BITÉE (BOURG)

JE T’AIME, MOI NON PLUS Étonnante relation que celle qui lie la JL Bourg et son meneur camerounais. Remplacé après dix journées par l’Américain Dean Oliver, Parfait Bitée (1,85 m, 27 ans) est devenu le pigiste du joueur qui lui a succédé ! Plus fort, il a fait gagner la JL mardi dernier.

Vincent Janiaud / JL Bourg

L

a situation rappelle un peu celle de Justin Hawkins. Souvenez-vous. Très bon en préparation avec la SIG, l’ailier américain avait été prié d’aller voir ailleurs suite à l’arrivée de Ricardo Greer en Alsace. Avant d’être rappellé lorsque le club strasbourgeois avait perdu le « fumeur » LaQuan Prowell et le « déserteur » Leon Williams. Le cas de Bitée est similaire, à ceci près que le Camerounais a accepté de rester pour une simple pige ! « Les joueurs étrangers en France ont parfaitement conscience d’être des pions, que c’est un business, que les clubs ne peuvent pas agir sur les joueurs français, donc ils agissent sur les joueurs étrangers », explique son agent, François Lamy. Tout en précisant bien que les arguments de Fabrice Courcier et de Maurice Beyina ont été « clairs et limpides » au moment de la rupture. Le coach de la JL souhaitait davantage de leadership, de contrôle de jeu, d’expérience sur le poste de meneur. Il avait annoncé depuis quelque temps déjà à son meneur camerounais – Parfait est plutôt un combo d’ailleurs – son départ imminent. « Cela faisait au moins un mois déjà que je savais que j’allais partir. Je n’ai pas aimé la façon dont ils m’ont traité », dit Parfait Bitée. « Oui, j’ai eu le sentiment de payer pour le reste de l’équipe. Mes derniers matches étaient pas mal (2e évaluation de l’équipe derrière Daniel Coleman sur les six derniers matches, ndlr) et je ne suis qu’à 22 minutes alors que la plupart des meneurs étrangers jouent 35 minutes.»

« S’ils ont pris cette décision, c’est leur problème »

Professionnel jusqu’au bout La JL et l’agent du joueur n’avaient pas encore trouvé un accord de rupture au moment de la signature de son remplaçant, Dean Oliver. Si bien que lorsque Oliver s’est blessé aux adducteurs, dès son premier match, Parfait Bitée était encore sur place et pas encore « déqualifié ». Le staff bressan

Parfait Bitée

s’est tourné immédiatement vers lui pour effectuer la pige. « Il connaissait tous les systèmes, était prêt physiquement, on lui a demandé si ça lui posait un souci ou si c’était jouable », détaille Maurice Beyina. « Le groupe aussi a été impliqué dans l’affaire. C’est clair que tous les joueurs n’auraient pas accepté de donner un coup de main dans cette situation. C’est tout à son honneur. » « Ce n’était pas une décision facile », avoue Bitée. Quelque part, le joueur s’est assis sur sa fierté. « On a pris cette décision avec ma femme qui est ici avec moi. Si j’étais seul, ce serait peut-être différent. Le plus important est de jouer au basket, de ne penser à rien de négatif, cela ne sert à rien. S’ils ont pris cette décision, c’est leur problème. » Mardi 14 décembre, le numéro 10 a su faire abstraction de ce contexte déstabilisant. Il fut l’homme du money-time contre Saint-Vallier. Dernière minute, la JL est menée d’un point (71-72). Bitée score à troispoints en bout de possession. Kyle Shilow égalise

pour le SVBD. Bitée provoque la faute et réussit ses deux lancers. Dans la foulée, il aide à provoquer une balle perdue de Kevin Bichard. Victoire de la JL qui met fin à une série de trois défaites. « Il ne s’est pas caché sur la fin de match, il a assumé ses responsabilités. Qu’il avait déjà commencé à assumer dans ses six derniers matches », note Maurice Beyina. « Tout le monde est conscient que même si la décision est tombée, il n’en est pas le responsable. » Parfait Bitée a joué son dernier match avec Bourg mardi à Dijon. À l’heure de ces lignes, l’ancien meneur de Louvain en Belgique n’avait pas encore trouvé de point de chute. En France ? Ailleurs en Europe ? « J’aimerais bien rester en France mais il faut que l’argent rentre, c’est le plus important. » Le professionnalisme dont il a fait preuve dans l’Ain est une bonne publicité. Maurice Beyina toujours : « Cela envoie un message fort sur le reste de sa carrière. » Bon vent. n Antoine LESSARD


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CHIFFRES

PRO A 11e journée Vendredi 17 décembre

*ASVEL bat Pau-Lacq-Orthez 95-88 a.p. 71-68 *Vichy bat Le Mans *Poitiers bat Le Havre 63-54 Samedi 18 décembre

Roanne bat *Gravelines-Dk *Cholet bat Strasbourg Chalon bat *Orléans *Nancy bat Paris Levallois Hyères-Toulon bat *Limoges

80-74 88-84 77-76 77-70 76-71

Prochaine journée 12 journée e

Dimanche 2 janvier

Limoges – Nancy, 17h15 direct sur Sport+ Hyères-Toulon – Vichy Le Havre – ASVEL Le Mans – Orléans Paris Levallois – Gravelines-Dk Roanne – Pau-Lacq-Orthez Strasbourg – Poitiers Mardi 4 janvier

Chalon – Cholet, 20h30 direct sur Sport+

Boxes-scores 17/12/10 *Poitiers bat Le Havre 63-54 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts R.Wright* 38 8-22 2-10 - 8 2 3 - - 18 R.Conley* 30 7-10 4-7 0-1 3 4 1 - 1 18 K.Younger 28 3-7 0-2 5-6 6 - - - 5 11 P.Badiane* 30 2-7 - 3-3 7 - 1 2 1 7 P.Guillard* 20 2-7 - 2-2 5 3 - - 1 6 E.Fournier 12 1-4 - - 1 2 - 1 2 C.Gomez* 20 0-1 0-1 1-2 1 1 2 - - 1 C.Ona Embo 20 0-2 0-2 - 2 3 - - - Y.Devehat 2 - - - - - - Total - 23-60 6-22 11-14 32 14 9 2 9 63 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.Cox* 40 6-13 1-4 5-6 6 1 - - 2 18 B.McKnight* 16 3-7 2-5 2-2 5 1 - - 1 10 J.Jones* 34 3-8 0-1 1-2 4 1 - - 2 7 O.Camara 23 2-5 - 2-4 8 2 1 1 2 6 N.Pope 22 3-3 - 0-1 1 - - - - 6 B.King* 40 2-14 1-6 - 4 5 - - 6 5 W.Wilkinson* 14 1-4 0-2 - 4 - - 1 1 2 M.Zianveni 9 0-1 - 1 - - - 2 G.Pitard 2 - - - - - - Total - 20-55 4-18 10-15 33 10 1 2 16 54 17/12/10 *Vichy bat Le Mans Vichy Min Tirs 3pts LF D.Nichols* 39 5-11 3-5 4-5 R.Lewin* 27 5-6 - 3-5 T.Larrouquis* 29 5-13 2-10 K.Reid* 34 4-9 1-2 J.Shuler* 26 4-10 0-1 1-2 J.Aka 14 2-2 S.McFadgon 13 2-9 0-2 A.Eito 18 1-6 1-3 Total - 28-66 7-23 8-12 Le Mans Min Tirs 3pts LF A.Acker* 36 10-18 5-8 A.Diot* 34 5-11 1-4 M.Kakiouzis 18 3-10 0-4 1-1 A.Koffi* 27 3-4 B.Dewar 25 2-5 2-4 M.Pellin 12 2-4 1-2 T.Rupert 12 2-5 J.Batista* 22 1-4 0-1 C.Lombahe-Kahudi* 14 1-2 0-1 Total - 29-63 9-24 1-1 17/12/10 ASVEL M.Gelabale* M.Walsh* D.Jefferson* C.Hammonds* K.Tillie L.Westermann B.Fofana* P.Lacombe N.Bogavac Total

Rb Pd 6 1 11 4 1 1 8 1 2 4 1 3 2 31 14 Rb Pd 6 4 8 1 1 1 9 1 3 3 2 5 4 1 1 1 35 16

*ASVEL bat Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 8-13 3-3 2-2 6 1 40 8-16 2-7 2-2 6 7 40 8-19 1-1 2-6 12 3 42 6-11 2-7 3-3 3 3 32 4-8 0-1 5-6 6 4 7 1-1 1-1 - - 7 1-2 - - 15 0-3 0-2 - 1 2 2 - - - 36-73 9-22 14-19 34 20

In 2 1 1 1 3 8 In 4 1 1 6

71-68 Co BP Pts 2 2 17 - 1 13 - 1 12 - 2 9 - - 9 - 1 4 - - 4 - 1 3 2 8 71 Co BP Pts - 1 25 - 1 11 - 1 7 1 2 6 - - 6 - 4 5 - 1 4 1 2 2 - 1 2 2 13 68

95-88 In Co BP Pts 2 1 1 21 3 1 5 20 1 - 1 19 2 2 3 17 3 1 1 13 - - 1 3 - - - 2 - 1 1 - - - 11 6 13 95

Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts D.Bennett* 31 7-15 6-10 A.Mendy* 32 5-13 2-2 T.Bryant* 34 6-11 S.Rimac 23 6-13 2-4 L.Sciarra* 36 3-4 3-4 J.Morency 5 2-3 0-1 M.Maravic* 23 2-4 0-1 G.Joseph 26 1-3 M.Bauer 6 1-2 F.Moncade 9 0-2 0-1 Total - 33-70 13-23

LF 4-4 3-3 2-2 9-9

Rb Pd 2 2 4 1 7 2 6 1 6 2 3 1 2 3 4 1 2 1 1 37 14

In 1 1 1 2 1 6

Co BP Pts - 5 20 - 4 16 - 3 15 - - 14 - 3 9 - - 6 - 1 4 1 3 2 - - 2 - - 1 19 88

18/12/10 *Cholet bat Strasbourg Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Mejia* 33 8-10 3-5 1-1 2 1 D.Nelson 30 8-11 0-1 4-4 3 4 V.Avdalovic* 24 7-14 4-9 2-2 4 3 A.Robinson* 26 3-8 0-1 4-6 7 3 M.Diarra 22 4-6 2-3 - 1 R.Falker 27 2-3 - 9 1 C.Marquis* 13 1-3 - 2-4 3 2 L.Vebobe 13 - 1 1 C.Leonard* 12 0-1 0-1 - 1 3 Total - 33-56 9-20 13-17 31 18 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Greer* 33 9-16 3-6 4-5 9 4 S.Essart 22 5-9 4-7 1-2 1 2 P.Pasco* 36 7-13 - 0-3 11 J.McCord* 33 6-12 - 0-1 3 6 A.Digbeu 27 1-5 1-4 6-8 9 3 A.Jeanneau* 19 2-6 1-2 - 1 J.Hawkins 9 1-3 0-1 - 1 1 S.Giffa 4 1-3 0-1 - - A.M’Baye* 12 0-3 0-2 0-2 - 1 N.Lewis 5 0-2 0-1 - - Total - 32-72 9-24 11-21 35 17

In 2 1 1 2 1 7 In 1 1 4 1 7

88-84 Co BP Pts - 4 20 1 2 20 - 2 20 - 2 10 - 1 10 - 2 4 - 3 4 - - - 3 1 19 88 Co BP Pts - 3 25 - - 15 - 1 14 - 3 12 1 2 9 - 1 5 - 2 2 - - 2 - 1 - 1 1 14 84

18/12/10 Hyères-Toulon bat *Limoges Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Massie* 32 7-11 - 4-4 9 T.Adams* 25 5-16 1-8 - 1 2 Z.Wright* 34 4-11 - 2-5 3 8 R.Guinn* 28 4-9 2-7 - 10 1 A.Salmon 10 3-6 2-5 - 1 R.Desroses* 19 2-4 2-4 - - R.Biggs 28 2-7 0-3 - 5 1 F.Weis 10 2-2 - 1 X.D’Almeida 10 0-1 - 1 2 K.Souchu 4 - - Total - 29-67 7-27 6-9 31 14 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Krupalija* 40 5-11 3-7 5-6 15 3 K.Houston* 39 8-18 2-4 0-2 2 6 N.Boungou Colo 24 5-10 0-2 2-2 5 1 T.Ford 21 5-10 - 8 T.Dobbins* 27 3-10 1-3 1-2 3 2 S.Fein* 19 2-8 2-5 - 4 1 V.Masingue* 19 2-2 - 3 2 P.Morlende 11 0-5 0-1 - 2 1 Total - 30-74 8-22 8-12 42 16

In 1 1 1 3 In 1 1 2 1 5

76-71 Co BP Pts - 2 18 - - 11 - 2 10 - 1 10 - - 8 - 1 6 2 1 4 - - 4 - - - - 2 7 71 Co BP Pts - 2 18 - 2 18 1 1 12 2 - 10 1 1 8 - 1 6 - 1 4 - - 4 8 76

18/12/10 *Nancy bat Paris Levallois Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Grant* 40 7-12 5-8 - 5 5 A.Akingbala* 31 8-14 - 1-3 3 1 T.Darden* 40 5-12 2-4 4-6 10 3 W.Deane* 29 6-10 1-4 2-3 4 2 V.Samnick* 32 3-10 0-2 1-2 11 2 M.Badiane 9 1-1 - 4 1 S.Brun 18 0-5 0-2 1-3 4 1 N.Wachowiak 1 - - Total - 30-64 8-20 9-17 41 15 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Ball* 26 6-12 0-5 2-2 5 5 A.Albicy 24 5-10 3-6 0-1 3 5 M.Sommerville* 31 5-12 1-3 - 12 1 L.Hamilton* 30 4-13 1-3 2-4 3 M.Morandais* 31 3-8 1-4 2-2 4 1 W.Aka* 30 2-8 1-3 - 6 3 G.Yango 10 2-2 - - N.Wyatte 15 1-5 0-1 1-2 1 2 J.Leria 3 0-1 - - Total - 28-71 7-25 7-11 34 17

In 3 2 1 1 7 In 2 2 3 2 9

77-70 Co BP Pts - 6 19 1 2 17 1 3 16 1 - 15 2 3 7 - 1 2 - - 1 - - 5 15 77 Co BP Pts - - 14 - 3 13 - 3 11 3 3 11 1 4 9 - - 5 - - 4 - 1 3 - - 4 14 70

18/12/10 Chalon bat *Orléans Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Bell* 29 6-17 1-7 2-2 5 1 A.Sy* 25 5-5 2-2 - 3 1 J.Reynolds* 27 2-11 1-6 6-8 2 2 L.Vaty* 22 5-8 - 1-2 10 1 Z.Moss 18 3-7 - 3-4 4 J.Smith* 17 4-7 1-2 - 2 1 A.Moerman 20 2-6 0-1 1-2 6 2 A.Curti 26 2-3 0-1 - 1 3 M.N’Doye 16 0-2 0-1 - 1 Total - 29-66 5-20 13-18 34 11 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Haynes* 38 7-10 3-4 1-2 1 6 B.Schilb* 31 5-10 2-3 2-2 3 1 A.Aminu* 19 4-7 - 3-3 3 N.Lang 12 3-5 2-4 - 1 2 B.Smith 17 1-1 1-1 4-4 2 2 M.Jean Baptiste Adolphe 20 3-4 - 6 S.Tchicamboud* 27 1-7 0-4 3-4 4 4 J.Lauvergne 10 2-2 1-1 - 2 I.Evtimov* 26 1-5 1-3 - 4 2 Total - 27-51 10-20 13-15 26 17

In 1 1 2 1 1 1 2 9 In 1 1 2 2 2 8

77-76 Co BP Pts - 2 15 - 2 12 - 2 11 - - 11 - 3 9 - 1 9 - 2 5 - - 4 - 1 - 13 76 Co BP Pts - 1 18 - 6 14 1 1 11 - - 8 - - 7 1 2 6 - 3 5 - - 5 - 1 3 2 14 77

PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Roanne Cholet Nancy Chalon Gravelines-Dk Le Havre Hyères-Toulon ASVEL Pau-Lacq-Orthez Strasbourg Limoges Orléans Paris Levallois Le Mans Poitiers Vichy

11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11

9-2 9-2 8-3 8-3 7-4 6-5 6-5 5-6 5-6 4-7 4-7 4-7 4-7 4-7 3-8 2-9

5-1 5-1 5-1 4-2 5-1 3-2 3-3 4-1 3-2 2-3 3-3 2-4 2-4 1-4 3-2 2-3

4-1 4-1 3-2 4-1 2-3 3-3 3-2 1-5 2-3 2-4 1-4 2-3 2-3 3-3 0-6 0-6

84,4 78,5 76,9 77,5 77,7 75,0 78,3 69,9 74,6 74,2 70,6 73,5 71,5 71,9 68,4 63,5

74,3 70,6 74,0 73,1 68,1 72,4 78,5 74,6 80,2 76,0 74,0 73,1 80,1 68,8 74,7 74,0

+10,1 +7,9 +2,9 +4,4 +9,6 +2,6 -0,2 -4,7 -5,6 -1,8 -3,4 +0,4 -8,6 +3,1 -6,3 -10,5

7 v. 4 v. 5 v. 2 v. 2 d. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d. 2 d. 1 d. 3 d. 6 d. 1 d. 1 v. 1 v.

5-0 4-1 5-0 4-1 3-2 2-3 3-2 3-2 2-3 1-4 2-3 2-3 0-5 2-3 1-4 1-4

18/12/10 Roanne bat *Gravelines-Dk 80-74 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts B.Woodside* 34 9-18 2-4 5-8 4 5 2 - 3 25 Y.Bokolo* 37 6-13 1-4 2-3 2 2 1 - 1 15 J.Johnson 20 3-6 2-5 2-2 1 - 2 - 2 10 C.Akpomedah* 35 4-10 1-5 - 6 - 1 3 1 9 J.Greer 22 3-7 3-5 - 3 2 2 - - 9 D.Issa* 31 2-6 - 1-2 13 2 2 3 3 5 M.Saer Sene 11 0-2 - 1-2 3 1 - 1 - 1 R.Jomby* 7 0-1 0-1 - 1 - - - - F.Zerbo 3 - - - - - - Total - 27-63 9-24 11-17 33 12 10 7 10 74 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts P.Braud 18 7-9 6-6 - - - - - 1 20 S.Diabate* 21 6-14 3-6 1-1 4 2 2 - - 16 A.Gordon 19 4-9 4-7 - 2 3 2 - 2 12 U.Nsonwu-Amadi* 31 5-8 - 11 6 - - 4 10 D.Page* 24 3-8 2-6 2-2 5 - 1 - 2 10 K.Rivers* 31 2-8 1-5 - 6 1 - - 2 5 P.Amagou* 25 1-4 0-1 2-4 2 1 1 - 1 4 J.Mipoka 6 1-1 1-1 - 1 1 1 - - 3 A.Dunn 15 0-2 - 4 1 - - 3 A.Tanghe 10 0-3 0-2 - 2 1 - - - Total - 29-66 17-34 5-7 37 16 7 - 15 80

PRO B 13e journée Mardi 14 décembre

*Clermont bat Rouen *Nanterre bat Boulazac *Aix-Maurienne bat Fos *Évreux bat Dijon *Boulogne bat Charleville Le Portel bat *Lille *Bourg bat Saint-Vallier *Quimper bat Antibes Châlons-Reims bat *Nantes

90-78 94-51 78-72 83-65 82-61 74-65 76-74 80-66 89-78

14e journée Vendredi 17 décembre

*Évreux bat Bourg Boulogne bat *Le Portel *Châlons-Reims bat Quimper *Fos bat Lille *Antibes bat Clermont

89-78 88-78 81-59 78-65 79-71

Samedi 18 décembre

Rouen bat *Dijon Nanterre bat *Saint-Vallier Aix-Maurienne bat *Boulazac Nantes bat *Charleville

84-77 80-74 80-71 66-55

Prochaines journées 15e journée Joués le mardi 21 décembre

Lille – Boulazac Rouen – Antibes Boulogne – Fos Nantes – Le Portel Nanterre – Évreux Dijon – Bourg Aix-Maurienne – Saint-Vallier Clermont – Châlons-Reims Quimper – Charleville

Samedi 8 janvier

Bourg – Nanterre Évreux – Aix-Maurienne Boulazac – Boulogne Saint-Vallier – Lille

Boxes-scores 14/12/10 Clermont O.Bassett* S.Cisse* A.N’Diaye* R.Wilson D.Bouldin* M.Drame X.Delarue* P.Beye Total Rouen D.Giles* W.Soliman* C.Thioune* R.Taylor D.Williams J.Siggers* M.Diakite P.Poupet* Total

Vendredi 7 janvier

Le Portel – Quimper Châlons-Reims – Rouen

*Clermont bat Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 10-15 4-4 4-7 6 6 38 8-13 3-4 2-4 3 5 35 5-6 - 3-4 9 1 14 5-7 3-3 0-1 1 40 4-10 0-2 - 6 2 17 3-4 1-1 - 2 15 0-4 0-1 - 4 1 5 0-2 0-1 - - - 35-61 11-16 9-16 31 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 7-14 - 4-5 7 1 24 5-7 - 2-4 2 22 6-10 0-1 - 2 2 31 4-9 1-4 1-2 2 2 26 3-6 2-4 2-2 4 3 22 2-7 2-3 4-4 3 2 9 1-2 1-1 1-2 1 37 1-6 0-3 - 4 3 - 29-61 6-16 14-19 25 13

In 1 3 1 5 In 2 1 1 1 5

90-78 Co BP Pts - - 28 1 1 21 1 3 13 - 1 13 - 3 8 - 1 7 - 4 - - 2 13 90 Co BP Pts - 3 18 1 - 12 - 1 12 - 1 10 - 2 10 - 2 10 - - 4 - 4 2 1 13 78

14/12/10 *Nanterre bat Boulazac 94-51 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts M.Riley* 29 7-9 4-5 - 3 4 5 - 3 18 J.Passave-Ducteil* 23 6-7 - 5-7 12 1 2 - 3 17 N.Carter* 23 6-9 - 4-4 3 3 - - - 16 W.Daniels 17 7-11 1-2 1-2 4 - - 1 4 16 A.Gomis 16 5-6 1-1 - 4 - 1 - - 11 X.Corosine* 36 3-12 1-7 - 2 6 - - - 7 G.Pons 17 3-4 1-1 - 3 3 2 - 1 7 L.Akono* 23 1-2 0-1 - 1 3 1 - 1 2 J.Nzeulie 14 0-2 0-1 - 1 2 1 - - A.Desespringalle 2 0-1 - - 1 1 - - Total - 38-63 8-18 10-13 33 23 13 1 12 94 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.McIntosh* 27 3-11 0-2 5-8 1 3 - - 1 11 M.Badiane* 20 3-3 - 4-6 4 1 - 1 1 10 F.Adjiwanou* 27 4-6 0-2 1-4 6 2 1 1 5 9 24 4-7 - 2 - 2 - 4 8 A.McKenzie T.Dubiez* 33 1-6 1-2 - 1 1 2 - 3 3 Y.Gaillou* 24 1-5 - 1-1 2 - - - 1 3 D.Diarra 19 1-5 1-3 - 2 - - - 2 3 A.Kerckhof 24 0-2 0-1 2-2 1 2 1 - 2 2 O.Samassa 1 1-1 - - - - - - 2 N.Arteil 1 - - - - - - Total - 18-46 2-10 13-21 19 9 6 2 19 51 14/12/10 *Aix-Maurienne bat Fos 78-72 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.Mathis* 35 8-13 0-1 4-7 13 2 2 2 4 20 M.Sonko* 38 8-10 1-3 2-2 7 - 4 1 7 19 J.Ekanga-Ehawa 22 3-5 1-2 6-6 6 4 1 - 2 13 C.Dunn* 33 4-14 0-2 4-4 6 3 1 - 4 12 S.Darnauzan* 28 3-5 1-2 2-2 - 2 4 - 2 9 E.Joldersma* 24 1-4 1-1 - 2 3 2 - - 3 J.Hoyaux 4 1-2 0-1 - 1 2 - 1 1 2 T.Yvrande 9 0-3 - 1 1 1 - 1 M.Traoré 7 - - - - - - Total - 28-56 4-12 18-21 36 17 15 4 21 78 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts L.Cummard* 31 8-14 3-4 2-2 6 4 1 3 3 21 M.Hachad 27 5-14 2-7 1-3 4 3 5 - 2 13 S.Gay* 37 5-9 0-1 2-2 4 4 1 3 3 12 B.Cisse 12 3-5 1-2 3-5 - 1 - - 3 10 K.Atamna* 29 2-9 2-7 2-2 1 1 3 - 1 8 Z.Bah* 21 1-4 0-2 2-2 - 3 1 - 1 4 M.Dia 17 2-4 - 7 2 - - 1 4 P.Haquet* 23 0-3 0-1 - 1 1 2 - 2 L.Labeyrie 3 - - - - - - Total - 26-62 8-24 12-16 23 19 13 6 16 72 14/12/10 Evreux P.Da Silva* D.Reed* C.Watson* B.Toffin* D.Davis* L.Chelle M.Correa G.Filet K.Dahak T.Maizeroi Total

16e journée

Dijon D.Melody* E.Craven* E.Mendy* E.Bing* B.Monclar A.Christophe L.Aboudou J.Leloup* S.Dia J.Tornato Total

Fos – Nantes Charleville – Clermont Antibes – Dijon

*Evreux bat Dijon 83-65 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 32 6-10 2-5 3-3 3 14 1 - 2 17 35 6-11 1-2 3-3 10 2 - - 2 16 33 6-12 1-4 1-3 2 4 2 1 1 14 30 5-8 - 1-2 5 1 3 - 4 11 24 5-9 1-2 - 8 4 2 - 2 11 19 2-5 1-4 1-1 4 2 - - 3 6 10 2-2 - 1-4 2 - 1 - 2 5 2 1-1 1-1 - 1 - - - 1 3 10 0-2 0-2 - 1 - - - 1 5 0-2 0-2 - 2 1 1 - 1 - 33-62 7-22 10-16 38 28 10 1 19 83

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Nanterre Évreux Rouen Fos Dijon Aix-Maurienne Boulazac Châlons-Reims Lille Boulogne Antibes Le Portel Nantes Bourg Saint-Vallier Clermont Quimper Charleville

14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14

12-2 12-2 9-5 9-5 9-5 8-6 8-6 8-6 7-7 7-7 6-8 6-8 6-8 5-9 4-10 4-10 3-11 3-11

7-0 7-1 6-0 7-1 5-2 4-2 7-1 6-2 3-3 5-1 5-2 4-4 1-5 5-2 3-5 3-3 2-4 2-6

5-2 5-1 3-5 2-4 4-3 4-4 1-5 2-4 4-4 2-6 1-6 2-4 5-3 0-7 1-5 1-7 1-7 1-5

85,2 81,0 79,5 77,4 73,6 77,7 73,1 75,9 72,2 78,2 74,8 76,1 74,7 75,9 78,3 73,1 71,1 65,2

73,7 73,3 76,4 73,4 68,3 77,7 71,6 75,3 69,1 77,2 79,9 76,1 77,8 75,9 80,6 80,5 78,9 77,1

+11,5 +7,7 +3,1 +4,0 +5,3 0,0 +1,5 +0,6 +3,1 +1,0 -5,1 0,0 -3,1 0,0 -2,3 -7,4 -7,8 -11,9

2 v. 4 v. 1 v. 1 v. 2 d. 6 v. 2 d. 4 v. 2 d. 2 v. 1 v. 1 d. 1 v. 1 d. 9 d. 1 d. 1 d. 7 d.

4-1 4-1 3-2 4-1 3-2 5-0 2-3 4-1 1-4 3-2 3-2 2-3 3-2 1-4 0-5 2-3 1-4 0-5

Min Tirs 37 4-12 31 4-7 28 4-8 33 3-10 15 3-6 9 2-4 8 1-1 20 1-8 12 1-5 7 1-1 - 24-62

3pts 1-6 1-2 1-1 0-2 0-1 1-4 0-2 4-18

LF Rb Pd In Co BP Pts 5-5 2 2 3 - - 14 5-6 5 9 2 - 2 14 - 2 - 1 - 4 9 1-4 13 2 2 - 5 7 0-1 1 1 1 - 3 6 0-1 - - 2 - 1 4 2-2 2 - 1 - - 4 - 1 2 2 - 3 3 - 1 1 - - - 2 - 3 - - - - 2 13-19 30 17 14 - 18 65

14/12/10 *Boulogne bat Charleville 82-61 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts L.Milbourne* 33 11-15 - 4-7 6 1 1 - 2 26 E.Plateau* 29 5-12 3-7 4-6 2 4 1 - 4 17 K.Patiejunas* 31 3-7 1-4 2-3 2 6 2 - 2 9 T.Stanley 20 4-8 1-5 - 3 1 1 - 1 9 L.Kante* 25 3-5 1-2 - 4 1 1 - 2 7 F.Raposo* 20 3-3 - 1-2 5 3 - - 2 7 M.N’Diaye 13 2-5 1-3 - 1 1 1 - 1 5 D.Monroe 22 1-3 - 6 3 2 - - 2 K.Mondesir 7 - - 1 - - 1 Total - 32-58 7-21 11-18 29 21 9 - 15 82 Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts C.Rouse* 30 6-11 - 3-3 5 1 1 - 1 15 D.Kaba* 28 5-10 0-2 3-3 3 3 - - 1 13 T.Peterson* 30 4-13 0-8 2-3 3 2 1 - 1 10 J.McClark* 36 3-8 1-3 2-4 13 - - - 6 9 Y.Zachee 25 3-4 - 2-3 - 2 3 - 2 8 K.Morlende* 25 1-8 0-4 2-2 1 5 - - 2 4 Y.Akinocho 12 1-4 0-2 - 2 - 1 - 2 2 G.Florimont 12 0-1 - - - - - 3 N.Boundy 2 - - - - - - Total - 23-59 1-19 14-18 27 13 6 - 18 61 14/12/10 Lille S.Barnette* A.Harris* K.Bradley* R.Malet N.Taccoen* R.Chery* O.Gouez B.Gillet M.Sy A.Defoe Total Le Portel M.Labeyrie* C.Davis* A.Rowland* F.N’Kembe J.Ludon M.Campbell* E.Choquet* G.Leburgue I.Sy Total

Le Portel bat *Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 7-14 2-6 1-1 5 3 30 5-12 0-1 1-4 7 1 28 5-15 0-6 - 2 3 12 2-4 2-4 1-1 2 3 30 3-6 0-1 - 10 28 2-9 1-7 1-1 4 1 12 1-5 - 2-2 1 1 16 1-5 0-4 - - 1 8 1-3 0-2 - 1 8 0-3 0-3 - 2 1 - 27-76 5-34 6-9 34 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 7-14 3-7 4-5 4 3 30 7-14 1-4 2-3 9 1 37 4-12 3-6 4-6 2 7 24 3-6 0-1 6-7 9 4 14 2-6 1-4 - 1 20 2-4 - 9 26 0-5 0-1 - 5 6 20 0-2 0-2 - 3 3 - - - 25-63 8-25 16-21 42 21

In 1 1 2 1 1 6 In 1 1 1 3

74-65 Co BP Pts 2 1 17 - 1 11 1 2 10 - 1 7 1 2 6 - - 6 - - 4 1 - 2 - - 2 - 1 5 8 65 Co BP Pts 1 3 21 - 2 17 - 2 15 1 - 12 1 2 5 1 1 4 - - - 3 - - 4 13 74

14/12/10 *Bourg bat Saint-Vallier 76-74 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts D.Coleman* 37 7-11 2-3 2-4 6 1 4 - 2 18 C.Koma 21 5-7 1-1 2-2 3 1 - - 4 13 D.Monds* 38 5-9 - 2-2 14 4 - 1 2 12 P.Bitee* 25 4-7 2-4 2-2 2 6 1 - 5 12 A.Tsagarakis 17 2-7 2-6 3-5 - - - - 1 9 C.Ferchaud* 26 3-12 1-7 - 4 2 1 - 1 7 K.Corre* 17 2-2 - 1-2 4 1 - - 3 5 J.Delhomme 16 0-3 0-1 - 2 4 2 - 2 O.Da Silveira 3 - - - - - 1 Total - 28-58 8-22 12-17 35 19 8 1 21 76 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts K.Shiloh* 40 10-19 3-6 3-4 7 5 6 - 5 26 B.Vounang* 34 7-10 - 3-4 11 1 1 - 1 17 C.Bronchard* 25 3-8 0-1 3-5 3 1 1 - 1 9 17 3-8 0-4 2-4 - - - - 2 8 K.Bichard* B.Brown 17 2-5 0-1 2-4 7 1 1 - 1 6 F.Tortosa 15 2-4 0-1 - - - 2 - 1 4 M.Tensorer* 30 1-5 0-3 - 3 2 2 - - 2 D.Denave 17 1-6 0-2 - 2 3 1 - 2 2 Y.Zonnet 5 0-1 - 1 - 1 - 1 Total - 29-66 3-18 13-21 34 13 15 - 14 74 14/12/10 Quimper J.Volcy* M.Runkaukas* A.Rigaux* G.Lessort M.Jefferson* A.Toto N’Koté* F.Thibedore B.Matanga W.Molas Total Antibes J.Ingram* M.Bojovic* L.Sambe* S.Traore S.Ho You Fat* M.Courby Y.Siegwarth S.Massot* D.Ramseyer J.Casseus Total

*Quimper bat Antibes 80-66 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 30 6-15 2-8 5-6 11 2 3 - 1 19 20 6-9 3-6 - 1 1 1 - 1 15 35 3-8 3-5 4-4 5 5 1 - 3 13 17 4-7 - 2-3 6 - - - 3 10 25 3-5 - 3-5 5 1 - 1 2 9 32 3-8 2-4 - 10 5 3 - 2 8 21 1-6 0-2 4-6 1 2 - - 4 6 12 0-2 0-1 - - - - - - 8 0-1 - - - 1 - 2 - 26-61 10-26 18-24 39 16 9 1 18 80 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 33 6-10 2-4 6-7 5 3 1 - 4 20 26 5-12 0-5 4-6 5 1 3 - 2 14 29 2-6 1-4 3-4 1 1 2 - 4 8 26 2-6 - 2-4 4 1 1 - 2 6 19 3-6 0-1 0-2 1 1 - - 1 6 26 2-3 1-2 - 4 1 2 - - 5 6 1-2 1-2 - - - - - - 3 23 1-4 0-3 - 2 3 2 - 2 2 11 1-3 - 1 1 - - 1 2 1 - 1 - - 1 2 - 23-52 5-21 15-23 24 12 11 1 18 66

14/12/10 Châlons-Reims bat *Nantes 89-78 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts A.Charles* 31 7-10 4-6 2-3 3 2 4 - 1 20 J.James* 36 7-10 0-1 3-5 8 2 1 - 4 17 O.Bardet* 31 3-7 2-5 4-4 3 - 1 - 4 12 A.Cel* 30 3-7 - 6-9 9 2 - - 1 12 N.Gayon 22 3-7 2-5 2-2 4 1 - - 3 10 F.Sahraoui* 29 2-7 0-3 - 2 6 - - 5 4 S.Dondon 14 1-3 - 1-2 1 - - - - 3 B.Pierard 4 0-1 - - - - - - M.Maudeux 3 - - - - - - Total - 26-52 8-20 18-25 30 13 6 - 18 78 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts G.Chathuant 30 7-13 3-5 2-2 4 1 2 - - 19 B.Mullins* 36 7-13 2-3 2-4 1 5 4 1 - 18 C.Daniels* 28 6-14 - 3-3 12 - 4 - 4 15 D.Wilson 28 4-6 2-3 1-2 4 2 3 - 1 11 H.Jalce 22 5-8 - 1-2 3 2 - - 2 11 J.Bestron 23 2-5 0-2 2-2 4 - - - - 6 G.Radonjic* 12 1-4 1-4 - 1 1 - - 3 3 K.Joss Rauze* 10 0-2 0-1 2-2 - - 1 - - 2 N.Diakite* 6 1-2 - 3 - - - - 2 B.Mangin 5 0-2 0-1 2-2 1 - - - - 2 Total - 33-69 8-19 15-19 33 11 14 1 10 89 17/12/10 *Châlons-Reims bat Quimper Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Daniels* 24 6-9 - 2-5 6 1 G.Chathuant* 26 5-11 2-3 - 4 1 G.Radonjic 23 4-10 4-9 - 4 J.Bestron 23 3-7 1-3 5-6 8 1 B.Mangin 17 3-5 2-3 - 3 4 B.Mullins* 23 3-3 1-1 - 2 7 D.Wilson* 20 2-5 0-1 3-3 2 2 H.Jalce* 14 3-6 - 2 K.Joss Rauze 17 1-3 1-3 - 1 3 N.Diakite 13 0-3 - 1 1 Total - 30-62 11-23 10-14 33 20

In 2 1 1 1 1 6

81-59 Co BP Pts - 1 14 - 3 12 - 1 12 - 2 12 - 2 8 - 1 7 - 1 7 - - 6 - - 3 - - - 11 81


27

CHIFFRES Quimper A.Toto-N’Koté* J.Volcy* F.Thibedore* A.Rigaux* B.Matanga M.Jefferson* G.Lessort W.Molas Total

Min Tirs 36 10-13 25 3-10 30 2-8 28 2-9 26 1-5 28 2-8 18 0-1 9 - 20-54

3pts 2-4 2-5 0-3 1-6 1-3 6-21

LF Rb Pd - 7 1-1 5 1 4-5 5 2 2-2 2 4 2-2 - 4 - 6 4-4 - - 2 13-14 27 11

In 3 2 1 1 7

Co BP Pts - 5 22 - - 9 - 2 8 - 4 7 - - 5 3 5 4 - 2 4 - 1 3 19 59

17/12/10 Boulogne bat *Le Portel Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In C.Davis* 35 8-17 0-4 0-2 4 2 M.Labeyrie* 31 4-10 1-3 7-10 8 2 M.Campbell* 19 6-11 - 1-3 5 - E.Choquet* 30 5-11 1-5 1-2 8 6 1 J.Ludon 18 4-7 - 631 F.Nkembe 22 2-3 2-3 - 32A.Rowland* 30 1-7 1-4 - 551 G.Leburgue 12 1-1 - 0-1 - 2 I.Sy 3 1-1 - - - Total - 32-68 5-19 9-18 39 22 3 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In D.Monroe* 35 9-13 - 10-11 9 3 3 T.Stanley* 33 6-14 3-11 1-4 3 2 3 L.Milbourne* 30 7-15 0-1 1-2 8 - 1 K.Patiejunas* 38 3-8 1-5 2-2 9 8 1 M.N’Diaye 10 2-5 2-3 - - - L.Kante* 18 1-3 0-1 2-2 2 - F.Raposo 12 2-2 - 1 - E.Plateau 21 1-8 1-5 - 58K.Mondesir 3 1-2 1-2 - 1 - 1 Total - 32-70 8-28 16-21 38 21 9

88-78 Co BP Pts - - 16 - 3 16 - - 13 - 1 12 118 -26 -43 122 - - 2 2 13 78 Co BP Pts - 1 28 - - 16 - 2 15 -29 -26 - - 4 - - 4 -13 - - 3 - 8 88

17/12/10 *Antibes bat Clermont 79-71 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts S.Massot* 30 8-15 2-3 2-2 12 6 1 - 4 20 S.Ho You Fat* 25 5-7 2-3 1-2 - 2 1 - 1 13 L.Sambe* 36 4-6 2-3 2-2 - 4 3 - 1 12 M.Bojovic* 28 4-14 2-6 - 532 - - 10 J.Ingram* 32 3-9 1-3 1-2 3 - 2 -28 S.Traore 20 3-6 - 2-2 3 2 1 -38 D.Ramseyer 5 3-3 - - - - - 6 M.Courby 24 1-3 0-2 - 311 - - 2 Total - 31-63 9-20 8-10 26 18 11 - 11 79 Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts O.Bassett* 40 8-13 0-2 9-10 5 3 1 - 1 25 D.Bouldin* 36 6-11 4-6 0-1 6 1 - 4 16 S.Cisse* 36 4-9 1-4 2-6 2 3 2 - 4 11 P.Beye 26 4-4 - 1-2 5 - 1 -29 M.Guichard 12 1-4 0-2 2-2 2 1 1 -14 R.Wilson 11 2-4 0-1 - 1 - - - 4 M.Drame* 15 1-2 - 0-2 1 - 2 -32 A.N’Diaye* 15 - 6 - 23X.Delarue 6 0-2 0-1 - 21- - K.Ouattara 3 - - - - - Total - 26-49 5-16 14-23 30 9 7 2 18 71 17/12/10 Evreux D.Davis* C.Watson* B.Toffin* L.Chelle M.Correa D.Reed* P.Da Silva* T.Maizeroi K.Dahak Total Bourg C.Ferchaud P.Bitee* D.Coleman* D.Monds* C.Koma K.Corre* J.Delhomme J.Sanchez* A.Tsagarakis O.Da Silveira Total

*Evreux bat Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 35 6-7 3-4 5-6 1 2 23 6-9 3-3 4-5 - 1 25 5-9 - 2-2 2 - 22 5-8 1-4 1-2 - 1 2 15 3-4 - 3-3 5 - 31 1-7 0-1 6-6 11 2 1 33 2-5 0-2 2-2 7 13 2 9 1-5 1-4 - 2 - 7 - -1- 29-54 8-18 23-26 28 20 5 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 31 7-8 4-5 - 3 - 26 7-10 1-2 1-2 - 2 2 36 3-12 1-3 8-10 5 3 1 21 4-7 - 3-4 5 1 1 18 3-7 0-2 3-4 2 1 25 2-8 0-2 - 5 - 2 14 1-2 0-1 1-1 1 5 6 1-4 - 1 - 17 0-7 0-6 - -11 6 0-1 - 2 - - 28-66 6-21 16-21 24 13 7

89-78 Co BP Pts - 5 20 - 2 19 - 3 12 - - 12 -29 -48 -36 -13 - - - 20 89 Co BP Pts - 3 18 - 2 16 1 3 15 3 2 11 -39 -24 -13 112 -1- - 5 18 78

17/12/10 Fos S.Gay* L.Cummard* K.Atamna L.Labeyrie P.Haquet* Z.Bah* B.Cisse M.Hachad* M.Dia A.Hamza Total Lille S.Barnette* A.Harris O.Gouez B.Gillet R.Chery* R.Malet N.Taccoen* K.Bradley* A.Defoe M.Sy* Total

*Fos bat Lille 78-65 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 31 7-9 0-1 5-6 9 2 2 4 4 19 25 5-9 3-4 1-1 3 1 2 1 3 14 22 4-5 2-3 4-4 3 1 2 - - 14 17 5-8 - 1-3 5 - 1 2 - 11 13 3-5 0-1 2-2 3 2 - - 8 25 2-5 - 1-2 1 5 2 -25 15 2-5 1-1 - -1135 25 1-6 0-1 0-4 8 2 1 -42 20 0-1 - 4 - -37 0-2 0-1 - 11-1- 29-55 6-12 14-22 37 15 10 8 20 78 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts 31 10-13 2-2 3-5 4 - 3 - 2 25 25 5-11 0-1 2-4 4 1 2 1 1 12 16 4-9 0-1 1-3 7 1 1 -29 17 2-5 2-5 - -1-46 25 2-4 1-2 - 211 - - 5 20 1-2 1-1 - 342 -33 20 1-2 - 1-4 3 - 3 1 2 3 20 1-6 - -2-32 15 0-2 - 0-2 2 - - - 11 0-2 - 1 - - - - 26-56 6-12 7-18 26 10 12 2 17 65

18/12/10 Aix-Maurienne bat *Boulazac 80-71 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts A.McKenzie* 36 8-11 0-1 1-4 9 4 3 - - 17 Y.Gaillou 33 6-7 - 1-1 1 1 2 - 2 13 C.McIntosh* 27 4-11 2-3 2-3 2 3 1 - 4 12 F.Adjiwanou* 24 5-10 0-1 1-3 3 2 1 5 11 T.Dubiez* 31 2-8 1-6 5-5 1 3 2 - 1 10 -26 A.Kerckhof* 31 2-5 1-4 1-2 2 3 2 D.Diarra 18 1-2 0-1 - 3 - 112 Total - 28-54 4-16 11-18 21 16 10 2 15 71 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts J.Mathis* 36 6-15 - 6-8 15 1 2 1 3 18 M.Sonko* 33 7-10 1-3 1-3 10 - 3 - 2 16 E.Joldersma* 32 4-7 0-1 6-6 2 3 2 - 6 14 C.Dunn* 29 5-10 1-2 2-2 5 1 3 - 3 13 S.Darnauzan* 34 3-6 2-4 2-2 2 3 - 1 10 J.Hoyaux 6 1-1 1-1 - - - -13 T.Yvrande 12 1-3 0-2 - 4 - - - 2 J.Ekanga-Ehawa 11 1-3 0-1 - 21-12 M.Traoré 7 1-3 - - - - - 2 Total - 29-58 5-14 17-21 40 9 10 1 17 80 18/12/10 Nanterre bat *Saint-Vallier Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In K.Shiloh* 36 8-16 4-8 2-2 4 1 1 B.Vounang* 38 6-9 - 3-4 9 2 2 D.Denave 23 5-9 1-5 4-4 1 3 1 C.Bronchard 16 2-4 - 4-4 2 - K.Bichard 15 2-4 0-2 1-2 1 1 F.Tortosa* 11 2-6 1-4 - 4 - M.Tensorer* 36 1-7 0-2 - -41 B.Brown* 8 1-2 - 0-1 1 2 1 Y.Zonnet 17 - -11 Total - 27-57 6-21 14-17 22 14 7 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In N.Carter* 38 9-11 0-1 9-13 5 - 1 X.Corosine* 32 5-7 4-5 3-3 2 5 M.Riley* 38 5-9 2-5 2-3 10 4 J.Passave-Ducteil* 27 2-5 - 3-5 6 1 1 G.Pons 10 2-4 1-2 2-2 2 - L.Akono* 36 1-6 1-6 3-6 1 9 1 W.Daniels 7 1-4 - - - A.Gomis 8 0-1 0-1 - 2 - J.Nzeulie 4 - - - Total - 25-47 8-20 22-32 28 19 3

80-74 Co BP Pts - 2 22 - 1 15 1 3 15 -18 -15 -15 - - 2 -12 - - 1 10 74 Co BP Pts 2 3 27 - 1 17 1 3 14 -47 -27 - - 6 -22 -1- - 3 16 80

18/12/10 Charleville D.Kaba* T.Peterson* C.Rouse* G.Florimont J.McClark* Y.Zachee K.Morlende* Y.Akinocho Total Nantes N.Gayon* A.Cel* T.Downey* J.James* K.Barber S.Dondon A.Charles* O.Bardet F.Sahraoui Total

Nantes bat *Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 32 4-12 1-4 4-5 5 3 2 38 5-13 2-7 - 1 - 1 33 3-17 0-1 6-7 18 - 1 22 2-4 - 4-4 8 - 1 24 2-7 0-1 - 811 24 2-3 0-1 - 161 22 0-3 - 2-2 - 4 1 5 0-2 0-2 - - - - 18-61 3-16 16-18 41 14 8 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 34 8-11 3-5 4-4 5 - 2 29 4-7 1-2 5-6 7 2 34 4-6 3-5 1-1 6 6 2 29 3-6 0-1 2-4 2 2 21 2-3 - 3-6 9 1 1 5 1-2 - - - 31 0-6 0-4 - 1 - 3 11 0-5 0-3 - - - 1 6 0-2 0-2 0-1 - - - 22-48 7-22 15-22 30 11 9

66-55 Co BP Pts - 1 13 - 2 12 1 4 12 - - 8 -44 -54 - - 2 -21 18 55 Co BP Pts - 1 23 - 3 14 - 2 12 148 127 - - 2 -2-1-22 17 66

18/12/10 Rouen bat *Dijon Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Leloup* 29 5-11 1-3 2-3 2 1 E.Bing* 31 4-8 - 3-7 7 2 2 D.Melody* 36 3-7 2-4 1-2 4 3 2 E.Craven* 29 2-13 0-4 5-6 7 1 B.Monclar 18 4-6 0-1 1-2 1 1 1 S.Dia 26 3-8 1-2 1-2 8 1 E.Mendy* 12 2-4 - 3-4 1 2 1 A.Christophe 11 2-3 - 1-2 - 3 F.Prenom 3 1-1 - 2-2 - - J.Tornato 5 1-2 - - - 1 Total - 27-63 4-14 19-30 30 14 7 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Siggers* 27 7-10 1-2 5-7 5 2 1 C.Thioune* 37 6-9 1-3 2-3 4 - 2 P.Poupet* 37 4-8 1-4 3-4 7 4 2 D.Giles* 27 5-8 1-3 1-1 5 1 1 D.Williams 32 5-11 1-5 - 43R.Taylor 21 4-8 0-3 - 32W.Soliman* 11 2-2 - 2 - M.Diakite 6 1-3 0-1 - 11E.Saint-Gilles 2 - - - Total - 34-59 5-21 11-15 31 13 6

84-77 Co BP Pts - 1 13 1 2 11 -19 -39 -19 - - 8 - - 7 - - 5 - - 4 -22 1 10 77 Co BP Pts - 2 20 - 3 15 - 3 12 1 2 12 2 1 11 -18 -14 - - 2 - - 3 13 84

ESPOIRS 11e journée Pau-Lacq-Orthez bat *ASVEL 79-75 Le Havre bat *Poitiers 67-50 *Cholet bat Strasbourg 86-50 Le Mans bat *Vichy 72-59 *Nancy bat Paris Levallois 86-83 *Gravelines-Dk bat Roanne 103-73 Hyères-Toulon bat *Limoges 83-72 Chalon bat *Orléans 71-67 Classement : 1- Nancy (10-1), 2Paris Levallois, Gravelines-Dk (9-2), 4- Le Mans, Cholet, Pau-Lacq-Orthez, Chalon (7-4), 8- Vichy, ASVEL, Le Havre, Hyères-Toulon, Orléans, Poitiers (4-7), 14- Roanne, Strasbourg (3-8), 16- Limoges (2-9).

NATIONALE 1 16e journée *Brest bat Angers 109-108 Sorgues bat *GET Vosges 69-51 *Saint-Chamond bat Roche 70-67 Orchies bat *Blois 98-89 *Bordeaux bat Saint-Quentin 74-72 *Denain bat Le Puy 101-93 *Souffelweyersheim bat Liévin 67-64 *Centre Fédéral bat Challans 84-82 *Saint-Etienne bat Denek Bat 78-70 Classement : 1- Denain (14-2), 2Bordeaux (13-3), 3- Saint-Quentin (11-5), 4- Angers, Sorgues (10-6), 6Blois, Brest (9-7), 8- Saint-Étienne, Challans, Saint-Chamond (8-8), 11Souffelweyersheim, Orchies (7-9), 13Le Puy, GET Vosges, Denek Bat (6-10), 16- Liévin (5-11), 17- Roche (4-12), 18- Centre Fédéral (3-13).

LIGA ACB 12 journée e

Real Madrid bat *Vitoria 72-67 Saint-Sébastien bat *Grenade 75-68 *Séville bat Manresa 52-48 Alicante bat *Gran Canaria 53-52 Valence bat *Malaga 70-64 *Barcelone bat Badalone 83-63 Estudiantes Madrid bat *Menorca 74-65 *Fuenlabrada bat Bilbao 81-76 *Saragosse bat Valladolid 72-68 Classement : 1- Real Madrid (102), 2- Barcelone (9-3), 3- Vitoria (8-4), 4- Saint-Sébastien, Badalone,

Fuenlabrada (7-5), 7- Bilbao, Valence, Valladolid, Séville, Gran Canaria, Malaga (6-6), 13- Estudiantes Madrid, Saragosse (5-7), 15- Menorca, Manresa (4-8), 17- Grenade, Alicante (3-9).

10e journée *Cantu bat Brindisi 85-62 Caserte bat *Montegranaro 89-87 Trévise bat *Sassari 92-87 Rome bat *Biella 102-100 *Sienne bat Pesaro 104-61 Milan bat *Bologne 94-81 *Avellino bat Crémone 83-69 Teramo bat *Varèse 98-91 Classement : 1- Sienne (9-1), 2Milan (8-2), 3- Cantu (7-3), 4- Varèse, Pesaro (6-4), 6- Biella, Trévise, Crémone, Bologne (5-5), 10- Avellino, Caserte, Sassari, Montegranaro, Rome (4-6), 15- Teramo, Brindisi (2-8).

EUROLEAGUE GROUPE A 9e journée Vitoria bat *Kaunas 95-89 a.p. *Partizan bat Gdynia 61-59 *Maccabi Tel-Aviv bat Khimki 80-76

10e et dernière journée Jeudi 23 décembre

Vitoria – Partizan Belgrade Gdynia – Maccabi Tel-Aviv Khimki Moscou – Kaunas Classement : 1- Maccabi Tel-Aviv (8-1), 2- Kaunas, Partizan (5-4), 4Vitoria (4-5), 5- Khimki Moscou (3-6), 6- Gdynia (2-7).

GROUPE B 9e journée 80-67 81-75 82-75

10e et dernière journée Jeudi 23 décembre

Malaga – Bamberg Real Madrid – Charleroi Olympiakos – Rome Classement : 1- Olympiakos (6-3), 2- Real Madrid, Malaga, Rome (5-4), 5- Charleroi, Bamberg (3-6).

GROUPE C 9e journée *Cholet bat Cibona Zagreb *Lietuvos rytas bat Barcelone *Sienne bat Fenerbahçe

81-65 88-87 94-65

10e et dernière journée Jeudi 23 décembre

Fenerbahçe – Cholet Cibona Zagreb – Lietuvos rytas Barcelone – Sienne Classement : 1- Sienne (8-1), 2Fenerbahçe, Barcelone (6-3), 4Cholet (4-5), 5- Lietuvos rytas (3-6), 6- Cibona Zagreb (0-9).

GROUPE D 9e journée *Efes Pilsen bat Panathinaikos *Ljubljana bat CSKA Moscou Valencia bat *Milan

79-78 81-72 75-60

10e et dernière journée Mercredi 22 décembre

CSKA Moscou – Efes Pilsen Valencia – Olimpija Ljubljana Panathinaikos – Milan Classement : 1- Panathinaikos,

12- Aplemont, Armentières (5-9), 14Angers (5-10), 15- Pau-Lacq-Orthez (2-12), 16- Centre Fédéral (2-13).

EUROLEAGUE

EUROCUP 5 journée GROUPE A

8e journée GROUPE A

*Kazan bat Oldenbourg 88-64 *Le Mans bat Banvit 67-59 Classement : 1- Kazan (4-1), 2Le Mans (3-2), 3- Banvit (2-3), 4Oldenbourg (1-4).

*Kosice bat Riga 70-48 Tarente bat *Cracovie 58-57 Pecs bat *Mondeville 66-62 Classement : 1- Tarente (7-1), 2Kosice, Cracovie (5-3), 4- Mondeville, Pecs (3-5), 6- Riga (1-7).

e

LEGA

Olympiakos bat *Charleroi *Rome bat Malaga *Bamberg bat Real Madrid

Olimpija Ljubljana (6-3), 3- Efes Pilsen (5-4), 4- Valencia, Milan (4-5), 6- CSKA Moscou (2-7).

GROUPE B *Vrsac bat Besiktas ASVEL bat *Göttingen

101-100 a.p. 78-76

Match à rejouer

*Göttingen bat Besiktas 81-69 Classement : 1- Göttingen (4-1), 2- Vrsac (3-2), 3- ASVEL (2-3), 4- Besiktas (1-4).

GROUPE F *PAOK Salonique bat Estudiantes 77-72 Trévise bat *Roanne 84-79 Classement : 1- Trévise (5-0), 2PAOK Salonique (3-2), 3- Estudiantes Madrid (2-3), 4- Roanne (0-5).

EUROCHALLENGE 5e journée GROUPE A *Sp. St-Pétersbourg bat Gravelines-Dk 85-77 *Nizhny Novgorod bat Szolnoki 76-62 Classement : 1- Spartak SaintPétersbourg (4-1), 2- Szolnoki (3-2), 3- Gravelines-Dk (2-3), 4- Nizhny Novgorod (1-4).

GROUPE H Mons-Hainaut bat *Nancy 82-79 Ostende bat *Orléans 72-70 Classement : 1- Mons-Hainaut, Nancy, Ostende (3-2), 4- Orléans (1-4). En bleu : qualifié pour le tour suivant.

Féminines LFB 11e journée *Saint-Amand bat Calais 70-53 Bourges bat *Calais 63-55 *Charleville bat Mondeville 63-61 *Montpellier bat Basket Landes 78-57 *Arras bat Nantes-Rezé 78-70 *Challes bat Villeneuve d’Ascq 66-41 71-61 Tarbes bat *Aix Classement : 1- Bourges (11-0), 2Tarbes (8-2), 3- Challes (7-3), 4- LattesMontpellier (7-4), 5- Arras, Basket Landes, Mondeville (6-5), 8- Charleville, Saint-Amand, Nantes-Rezé (5-6), 11Aix (4-7), 12- Villeneuve d’Ascq (3-8), 13- Calais (2-9), 14- Toulouse (1-10).

L2 15e journée *Rennes bat Limoges 56-48 *Roche bat Angers 63-55 *Lyon bat Reims 69-57 *Nice bat Centre Fédéral 74-58 Perpignan bat *Pau-Lacq-Orthez 70-46 *Pleyber Christ bat Armentières 70-58 Graffenstaden bat *Voiron 70-67 Aplemont – Dunkerque reporté Classement : 1- Lyon (14-1), 2Roche (13-2), 3- Reims (11-4), 4- Nice, Limoges (9-6), 6- Pleyber Christ, Voiron (8-7), 8- Graffenstaden, Perpignan, Rennes (7-8), 11- Dunkerque (6-8),

GROUPE B Fenerbahçe bat *Sopron 92-81 *Gospic bat Gdynia 98-83 *Ekaterinbourg bat Madrid 68-60 Classement : 1- Fenerbahçe (8-0), 2Ekaterinbourg (7-1), 3- Sopron (4-4), 4Madrid (3-5), 5- Gospic, Gdynia (1-7).

GROUPE C *Kaunas bat Galatasaray 91-86 *Spartak Moscou bat Prague 85-54 *Salamanque bat Tarbes 87-49 Classement : 1- Salamanque (6-2), 2Spartak Moscou (5-3), 3- Prague (4-4), 4- Galatasaray, Kaunas, Tarbes (3-5).

GROUPE D *Brno bat Gorzow 71-64 *Orenbourg bat Bourges 66-64 *Valence bat Schio 65-51 Classement : 1- Valence (6-2), 2Schio, Bourges (5-3), 4- Orenbourg (4-4), 5- Gorzow, Brno (2-6).

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Pro A

Les vainqueurs de la 11e journée Équipe

Score

1 2 3 4 5 6 7 8

Uj Boys Pro A (ujuj) Virtus Paris 11 (jguerineau) BIDJIVIC LIMOGES (Bidjivic) FC TEAM (flococo) Las Couillas en Betones (Sv1) pilgrims (mantaray) dr.bb team (dr.bb) manéquipe (nicomaltese)

228,8 226,6 218,6 214,6 213,9 212,0 211,7 211,5

1 2 3 4 5

ugo_caroff (ugo_caroff) bistrotaroro (Greg003) La barbe à Petar (falcon jr) secreteam (yannoustnaz) LIMOGES 2011 (15041993)

1895,9 1848,5 1844,1 1852,5 1838,0

Classement général

Pro B

Les vainqueurs de la 13e journée Équipe

Score

1 2 3 4 5 6 7 8

plombières #14 (aaron) ducksteam (canard1127) FREDTEAM81 (fred68) adriano93 (adri93) billicole82 (billi cole) Team 45 B (joe) US Bourbon 2 (Giricek10) les ch’ti biloutes B (santaclaus62)

233,0 206,2 199,2 198,0 193,6 190,1 189,7 186,4

1 2 3 4 5 6 7 8

Les Wizards back on track vb’s team (vb’s) Scarface Team (Jay-V) Patat’ Team Do (do!) coco12 (coco12) Les Ours Palois (LePalois) L’ Espe Papeete (Jee Ritz) le cirque pinder (rami12)

227,0 213,9 212,1 211,7 210,4 210,1 209,2 208,4

1 2 3 4 5

fintan stack (greg-kite) JDA TEAM (Dijonnais21) le cirque pinder (rami12) Seb57 (sebastien) OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh)

2344,7 2327,6 2326,5 2297,5 2287,0

Les vainqueurs de la 14e journée

Classement général


28

DOSSIER

BOULE DE CRISTAL

LES DIX FRANÇAIS QUI VONT MARQUER 2011

Par Thomas BERJOAN

(San Antonio Spurs et équipe de France)

TONY PARKER

UNE QUATRIÈME BAGUE

• C’est simple. Jamais les Spurs n’ont été en meilleure posture. Au moment de notre bouclage, avec 23 victoires sur les 26 premiers matches, la franchise du Texas affichait le meilleur bilan de NBA. Plus impressionnant, les hommes de Gregg Popovich ont réussi le meilleur départ de toute l’histoire d’une franchise qui compte déjà quatre titres à son palmarès. Le record tenait de 2005, avec 20 victoires pour 5 défaites. Avec le titre au bout. Dans toute l’histoire de la NBA, seules 16 équipes sont parvenues à effectuer un tel début de saison. La dernière en date ? Les Celtics de Boston en 2007-08. Avec le titre au bout. Un signe ? Il est évidemment bien tôt pour garantir quoi que ce soit, mais plusieurs indicateurs sont au vert. San Antonio n’est pas en tête à la faveur d’un calendrier clément. Sur leurs 10 matches à l’extérieur, ils en ont gagné 9. Ensuite, on sait qu’historiquement, ces Spurs-là ont pris ces dernières années la bonne habitude de monter en régime après le All-Star Break. Après un tel départ, faut-il s’attendre à les voir grimper encore plus haut ? Et pourquoi pas ! Ginobili et Parker jouent et gambadent comme s’ils avaient 22 ans. Le premier dans le rôle du facteur X, assassin de fin de match et funambule de l’impossible, pendant que le second délivre chaque soir une partition pratiquement sans

2

S

Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images

Qui sont ceux qui vont faire parler d’eux l’année prochaine ? Un président de fédé dans sa première année, celle des projets ? Tony Parker, le Français des années 2000, bien lancé pour rester au top ? La déferlante Noah au centre d’une belle équipe de France excitant tout le pays ? Un drafté ? Ou peut-être deux ? Un vétéran pour une sortie en beauté ? Ou alors la naissance d’un grand ? À moins que ce ne soit un coach champion d’Europe qui défende son bien ? Assez de questions. BN se mouille et vous présente les 10 qui feront l’actu en 2011.

Tony Parker


NÉE SERA LEUR AN

aucune fausse note. Duncan, pendant ce temps, gère ses minutes et ses articulations. Le plus admirable, c’est la justesse de jeu, le partage de la balle et des points. Autour des trois superstars, le casting s’est parfaitement mis en place. La preuve en deux chiffres. Avec 41,4% de réussite à troispoints, les Spurs sont premiers en NBA mais leur score constitue pour l’instant la deuxième meilleure marque de l’histoire de la ligue derrière Charlotte version 1996-97 (42,8). En regardant les matches de San Antonio, la raison est limpide. L’équipe prend des bons tirs. Élémentaire mais pas si courant en NBA. Deuxième chiffre. Avec 23,7 passes décisives par match, il s’agit du meilleur total pour les Spurs depuis 1996-97. Autour de Duncan, le ballon n’avait jamais aussi bien circulé à Fort Alamo. Au-delà des stats et du jeu, il se dégage une irrésistible impression de sérieux, d’application mêlée à la conscience aiguë d’un groupe conscient de jouer sa dernière carte. Depuis son arrivée en NBA (2001), Tony Parker avait pris l’habitude de soulever le trophée Jim O’Brien tous les deux ans (2003, 05 et 07). En juin 2011, cela va faire quatre ans depuis la dernière fois. Une éternité pour lui. Cette bague aurait, à n’en point douter, un reflet tout particulier.

JOFFREY LAUVERGNE

JOFFREY LAUVERGNE (Chalon)

Jean-François Mollière

NAISSANCE D’UN GRAND

Pierre Vincent (Coach de Bourges et des Bleues)

Hervé Bellenger / Castoria-IS

2011

29

DOSSIER

• « Des mecs de 2,10 m qui courent, qui sont endurants, résistants, athlétiques, il y en a très peu. En France évidemment, mais même dans le basket international. » On sent que Greg Beugnot, son coach à Chalon, aime le gamin. Cette saison, les performances de Joffrey (2,10 m, 19 ans) ne passent pas inaperçues. 7,3 points, 4,2 rebonds pour 9,3 d’évaluation, ça ne paraît pas énorme, mais en 16 minutes de jeu, ça donne la 10e meilleure évaluation à la minute de Pro A. La 3e chez les Français derrière Koffi et Issa. Le tout à Chalon, une équipe qui gagne. Ce qui intrigue chez Lauvergne, fils de Stéphane l’ancien pro, c’est sa trajectoire. Ce qui laisse penser que 2011 va être encore bien meilleure que 2010. « On l’a récupéré la saison dernière, il sortait de son opération », nous explique coach Beugnot. « C’est exceptionnel ce qu’il a fait pendant huit mois pour revenir. Il partait de loin, physiquement et au niveau de la condition ! Il n’y avait aucune garantie. C’est tout à son honneur, parce que ça a été très long et très dur, il a énormément travaillé pour retrouver un niveau déjà, et maintenant, pour l’améliorer. » La saison passée, entre le temps de travail individuel physique,

le collectif et le travail personnalisé sur le terrain, Joffrey suait quotidiennement entre 5 et 6 heures ! « Mentalement, il s’est forgé », reprend Greg. « Je n’ai jamais été déçu par un jeune qui travaille. Jamais. Un mec qui revient tôt le lendemain matin alors que la veille, il s’en est mis pendant cinq heures… Il n’y a pas de secret, les meilleurs, ce sont ceux qui bossent le plus. » Le potentiel individuel de Joffrey est énorme. « Il peut avoir des qualités d’adresse, quand on va travailler la percussion, parce qu’il a encore beaucoup à progresser au niveau des appuis, il peut devenir inarrêtable ! », affirme son entraîneur qui n’est pas connu pour s’emballer facilement. Autre chantier, la compréhension collective du jeu. « Par rapport à l’année dernière déjà, c’est le jour et la nuit, dans le jeu sans ballon, les placements, les temps de réaction », note Beugnot. « Mais il y a toujours des situations à travailler. C’est ce qui va faire la différence entre une carrière et une très bonne carrière. » Il paraît que son nom apparaît déjà à la fin du premier tour de Draft 2011 dans certaines prévisions. « Si l’environnement ne le détruit pas … Il ne faut surtout pas qu’il arrête de bosser », conclut son coach. « Il a besoin de confiance, de se sentir aimé, rassuré, il a besoin d’être bonifié. Il ne faut pas brusquer. Il n’est pas mature. À son âge, c’est impossible. »

PIERRE VINCENT

IL VISE LE DOUBLÉ

• Il est le coach champion d’Europe en titre. Le patron, la tête pensante des « Braqueuses », surgies de nulle part, un groupe dont n’attendait pas grand-chose et qui a marché sur l’Europe. C’était en 2009. L’année dernière, avec une équipe décimée (absences de Sandrine Gruda, Isabelle Yacoubou, Émilie Gomis, Pauline Krawczyk, Emmanuelle Hermouet et retraite de Cathy Melain), il est passé à deux doigts d’une demi-finale, s’inclinant dans un scénario rageant face à l’Espagne en quart de finale du Mondial 2010. Cet été, si la poisse ne s’abat pas à nouveau sur les Bleues, il n’y a aucune raison que l’objectif ne soit pas de tenter de conserver le titre européen à l’Euro en Pologne. Une formidable ambition. C’est ce qui est rafraîchissant avec ce groupe et cet homme. Il y a deux semaines, coach Vincent a exprimé son excitation à la perspective de retrouvailles au deuxième tour avec les Espagnoles, leurs bourreaux de l’été dernier. Le sélectionneur n’a peur de rien ni de personne. Il croit en ses principes de jeu, au collectif avant le talent individuel et parvient à transmettre ses convictions ›››


30

DOSSIER

RUDY GOBERT

Jean-François Mollière

(Espoirs Cholet)

2011 NÉE SERA LEUR AN

JEAN-PIERRE SIUTAT

Hervé Bellenger / IS-FFBB

Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images

(Président de la FFBB)

Joakim NOAH (Chicago Bulls et équipe de France)

›››

aux groupes qu’il dirige. De plus, le retour en forme de Sandrine Gruda (13,9 pts et 5,6 rbds en 27 minutes d’Euroligue dans l’armada d’Ekaterinburg, qui n’a perdu qu’un seul match pour l’instant dans la compétition) après un été pourri ne doit probablement pas gâter ses envies de qualification aux Jeux Olympiques. Et plus si affinités. 2012 et les Jeux, c’est d’ailleurs probablement le moment que devront attendre les acteurs du basket masculin intéressés par le CV du coach actuel de Bourges. Au moment du licenciement de Vincent Collet,

des rumeurs ont annoncé Pierre Vincent proche de l’ASVEL, club dont Tony Parker, qui a été joueur pour Vincent au moment du titre de champion d’Europe Juniors en 2000 à Zadar, est le vice-président. Mais l’intéressé a démenti. « Je ne ferai pas la démarche, il faudrait que ce soit le club qui, intéressé par mon profil, entre en contact avec moi », a-t-il alors expliqué à nos confrères du Berry Républicain. « Il y a eu des prémices dans le passé, mais ça n’a pas été plus loin. » Vincent ne cache pas son envie de tenter l’aventure avec un club masculin de haut niveau. Cela dit, son

contrat avec Bourges court jusqu’à l’été 2012, ce qui paraît cohérent avec les Jeux en ligne de mire pour terminer un cycle « féminin ». Maintenant, si dans la corporation des coaches de Pro A, les dominos se mettent à tomber dès cet été qui vient…

JOAKIM NOAH

UN OURAGAN EN FRANCE

• Et si, d’un point de vue égoïstement franco-français, la blessure au pouce qui va le coller deux mois au repos forcé était


31

LAURENT SCIARRA (Pau-Lacq-Orthez)

un mal pour un bien, comme disent les Américains ? Et si cet épisode malheureux ouvrait paradoxalement la voie pour un été chargé avec l’équipe de France, l’Euro 2011 qualificatif pour les Jeux de Londres ? Encore un peu tôt pour le dire. Il faut déjà attendre de voir comment le pivot des Bulls va revenir. La franchise a calculé qu’il devrait être au top pour les playoffs. Et, sur les deux dernières saisons, Noah est un des rares joueurs en NBA à avoir substantiellement augmenté ses stats et son volume de jeu dans les joutes finales. Quoi qu’il arrive la France de la balle

Pascal Allée / Hot Sorts

DOSSIER

orange attend avec impatience cet été. En 2009, après 15 jours de rassemblement avec les Bleus dont le tournoi de Strasbourg, il avait promis qu’il serait de retour l’année suivante. En 2010, la promesse a été réitérée, mais repoussée d’un an, alors que le staff de Chicago avait donné sa bénédiction. De nombreux observateurs estiment que sa présence sous le maillot Bleu, lui qui est le fils de la personnalité préférée des Français, et dont la cote au « Mag 40 », le classement réalisé par L’Équipe Magazine des sportifs préférés des Français, grimpe de façon vertigineuse depuis un an (12e à l’été 2010, soit 10 places de mieux qu’en juillet 09), permettrait un éclairage médiatique très important sur l’équipe. « S’il est bon, oui, l’impact sera grand », nuance toutefois Bruno Poulain, directeur de la programmation omnisport pour le groupe Canal. « Mais s’il n’est pas bon, qu’il fait 3 points, 2 rebonds, il n’y aura pas plus d’intérêt médiatique autour de lui qu’un autre. À part au départ, pendant la préparation. Mais la clé reste un comportement plus que satisfaisant. Mais il y aura obligatoirement une curiosité au départ parce que ce sera le fils de. Mais pour que ça aboutisse et que la curiosité se transforme en quelque chose d’autre, il faudra au moins un tournoi avec un rôle important. Et il faut un résultat de l’équipe. » Ce serait effectivement l’idéal. Et la présence de Parker ne serait pas du luxe non plus. « On sait que le public français vit à travers quelques grands noms connus dans chaque sport », ajoute Bruno Poulain. « Parker a fait un boulot fantastique toutes ces années au niveau de sa notoriété et il est extrêmement connu, encore plus pour l’instant que le fils de Yannick Noah. Mais Joakim a toutes les qualités pour dépasser Tony Parker. Mais il faut encore qu’il prouve tout ça, il a du chemin à parcourir. » Et une promesse à tenir.

RUDY GOBERT

ENFIN 100% BASKET

• Ça y est ! Le jeune intérieur (2,12 m, 18 ans), très en vue lors du du dernier Euro juniors (9,2 pts, 9,0 rbds et 1,7 ct), longiligne, tonique, se consacre enfin entièrement à la grosse balle orange. Pendant ses trois années de cadets à Cholet, en raison d’une poussée de croissance tardive et violente, Rudy a passé une saison et demie à regarder jouer ses petits camarades. La saison dernière, il a joué avec les espoirs du club uniquement pour la phase retour, et uniquement pour les matches à domicile. Pourquoi ? Avant toute chose, Rudy tenait à passer son bac. « Jusqu’à mi-septembre, il était à fond dans son examen », nous

explique Jean-François Martin, le responsable du centre de formation des Mauges. « Il l’a eu. Il a fait désormais le choix de se consacrer pleinement au basket. Il lui a fallu un mois après pour se remettre dans le coup, ça a pris un peu de temps. Ça y est, il commence à prendre sa place dans le championnat espoir. » Avec 13,2 points (60,2% aux tirs, premier du championnat), 8,8 rebonds et 2,2 contres en 31 minutes, Rudy pointe à la première place à l’évaluation (16,8) des joueurs nés en 1992. Plus encourageant, ses chiffres sont assez nettement en hausse d’un mois sur l’autre. « Il est désormais disponible pour travailler individuellement le matin, quatre fois dans la semaine », note coach Martin. « On a commencé un travail de musculation qui doit lui permettre de faire des choses supplémentaires. » La prochaine étape ? Exister à l’entraînement avec les pros. Les séances de maître Kunter sont réputées comme les plus intenses de la Pro A, parce que c’est là que se gagne le temps de jeu, entre 12 joueurs compétitifs, espoirs inclus. C’est comme ça que se sont aguerris De Colo, Beaubois, Séraphin, Léonard. Le prochain sur la liste, c’est lui. « Il a fait quelques séances avec les pros, c’était encourageant. Pour des premiers entraînements, c’était intéressant. » Sur le deuxième trimestre, le jeune Rudy va définitivement s’installer dans le groupe. Ses premiers pas en Pro A à la fin de l’année civile 2011 ? « On en saura plus sur lui quand il aura rattrapé le temps perdu », prévient Jeff Martin. « Il travaille, il est capable de faire des choses, il a besoin encore un peu d’équilibre dans son corps. Il faut qu’il trouve la bonne agressivité. Mentalement il est bien, il ne se pose pas trop de questions, mais il a besoin d’apprendre encore. Il faut aussi qu’il évolue dans le sérieux. C’est un jeune homme qui aime bien rigoler, mais qui a besoin d’être plus sérieux dans le travail et dans l’investissement. Il sait que s’il travaille, il peut aller plus loin. »

LAURENT SCIARRA

UN AS POUR LA DER ?

• En 2011, Laurent aura 38 ans. Sur le territoire français, il a tout connu. Champion en 1997 avec Paris, quatre coupes de France, la dernière en 2010 avec Orléans, MVP en 2003, meilleur passeur à huit reprises, MVP du All-Star Game 2008… N’en jetons plus. Mais, car il y a toujours un mais, un trophée se refuse à lui depuis toujours. Si les histoires d’amour finissent mal, peut-on imaginer, à l’inverse, que l’histoire entre Sciarra et la Semaine des

As se termine bien ? Cette année à Pau, il s’agira de la septième participation de Laurent à la compétition en neuf éditions sous sa forme moderne. Pour l’instant, six défaites. Et pas des moindres ! Sciarra reste sur deux finales perdues, en 2010 avec Orléans contre Villeurbanne à domicile, dans un suspens à couper le souffle (69-70) et en 2009, déjà avec Orléans contre Le Mans au Havre (64-74). Rageant, surtout qu’en 2005, quand Gravelines avait réussit un superbe parcours pour gagner le droit de jouer le trophée contre Nancy, il était déjà là. La défaite prendra des proportions historiques (76-112). Trois finales perdues donc, auxquelles il faut ajouter trois éliminations prématurées en quart de finale, en 2007 (avec Dijon, défaite contre Roanne), 2006 (avec Dijon, défaite contre l’ASVEL) et en 2003 (avec Paris, défaite contre Pau). Justement, en février, huit ans après la première édition, la Semaine des As revient au Palais des Sports de Pau. Et Sciarra est cette fois dans l’effectif du club qui reçoit. Cela dit, la compétition n’a rien à voir avec le sacre annoncé de 2003. On imagine toutefois facilement que se retrouver à trois matches du trophée qui l’a toujours fuit doit provoquer de sacrées envies chez le meilleur marqueur de la finale olympique des Jeux de 2000. Et cette équipe de Pau, bien dirigée par un meneur qui a tout vu, a un bon profil d’outsider. Sciarra, qui n’a plus la souplesse d’un nourrisson, prouve soir après soir en championnat qu’il est toujours précieux, dans l’organisation ou le bombardement à trois-points. Pour l’instant, rien ne dit que l’ancien international effectue sa dernière saison de basket pro. Simplement, il doit savoir également qu’une occasion comme celle-là ne se représentera peut-être pas. Enfin, la perspective d’être celui qui pourrait ramener l’Élan Béarnais en haut de l’affiche ne lui déplaît sans doute pas non plus. L’histoire serait belle.

JEAN-PIERRE SIUTAT

ANNÉE 1

• En politique, on appelle ça « l’état de grâce ». Ou « les 100 jours ». Il s’agit des premiers mois d’un mandat pour le chef de l’exécutif, Président ou Premier ministre en cas de cohabitation. Dans le cas de JeanPierre Siutat, président de la fédération française de basket, c’est un peu différent. Successeur désigné en interne du système Mainini, il n’y a pas eu d’âpre bataille pour le porter au pouvoir. Donc il n’y a pas pour lui d’urgence impérieuse à agir avant de récolter les mécontentements. Mais, malgré tout, le nouvel élu n’entend pas rester les deux pieds dans le même sabot. ›››


32

DOSSIER ›››

« Le premier objectif déjà, c’est la qualification de nos équipes pour les Jeux », nous confie-t-il. « On va tout faciliter pour ça. » Ensuite, le nouveau prési a le nez dans les dossiers. Prioritairement, l’organisation sur le territoire de grands tournois internationaux et sa proposition de candidature conjointe avec l’Allemagne pour l’Euro 2015. « L’Euro 99 avait coûté 3 millions d’euros. Maintenant, c’est 35 millions. Soit on ne fait rien et on attend les calendes grecques pour organiser quelque chose, soit on réfléchit à une collaboration. L’axe franco-allemand est un gage de réussite, stratégique en termes politiques. J’ai voulu très vite avancer cette collaboration, notamment pour espérer voir deux salles sortir de terre. » 35 millions, c’est trop cher pour la France seule ? « Je serais menteur si je disais que ce n’était pas possible, mais c’est une somme. La France veut organiser l’Euro 2016 de foot, les Jeux

d’hiver à Chambéry, le hand veut organiser quelque chose, j’ai peur qu’à cause de l’accumulation, on passe à l’as. J’ai connu le fait d’avoir raté le Mondial 2010… Je n’ai pas envie qu’on se retrouve sans rien en 2019 ! En attendant, on a l’Euro 2013 féminin, c’est bien. On a une équipe championne d’Europe, on espère le doublé en 2011, l’équipe est jeune, c’est important. 40% des licenciés sont des femmes. » Autre chantier, la refonte du secteur masculin. « On veut optimiser le parcours d’excellence sportive. Comment un licencié de 15 ans et plus peut naviguer de la manière pour aller le plus rapidement au plus haut niveau. On veut associer la LNB dans notre démarche. On a des joueurs de qualité qui sont formés et on ne les retrouve pas au plus haut niveau. Quand on voit le Partizan au Final Four de l’Euroleague… Les jeunes Serbes jouent, pas les Français. On n’a pas les solutions

pour que ces joueurs soient lancés. On veut booster la NM1, notamment. Après, on regarde ailleurs. En première division croate par exemple, ils n’ont le droit qu’à 4 étrangers, et pas plus de 2 sur le terrain en même temps. Et il faut un joueur de moins de 20 ans en permanence sur le terrain. Dans leur 2e division, c’est 2 étrangers et un jeune de moins de 18 ans en permanence sur le terrain. C’est stupéfiant. Les clubs jouent le jeu et ils y arrivent. Le basket français n’en est pas là, et la contrainte n’est pas ma politique. Je suis arrivé et j’ai fait supprimer la règle de moins de 21 ans en N1 parce qu’elle était mal perçue. Mais il faut que ça devienne naturel pour un club de recruter des Français. Mais s’ils n’ont pas le niveau, ils n’ont pas le niveau. » Enfin, dernier axe prioritaire pour 2011, proposer quelque chose aux licenciés qui arrêtent leur carrière sportive. « On va mettre en place une stratégie pour fidéliser

2011

(Coach du Havre)

ANDREW ALBICY (Paris Levalllois et équipe de France)

Pascal Allée / Hot Sorts

JEAN-MANUEL SOUSA

Pascal Allée / Hot Sorts

Jean-François Mollière

NÉE SERA LEUR AN


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DOSSIER

nos licenciés et nos post-licenciés. On perd 130.000 licenciés tous les ans. On les récupère chez les jeunes, mais on a un rôle à jouer là-dessus. Le tennis travaille sur cette problématique, conserver dans le giron de la fédération les anciens licenciés. En 8 ans, on perd 1 million de personnes. Si déjà on garde 10% de ceux qui partent, c’est intéressant. Enfin, dernier point, qui est lié aussi, il y a des synergies à trouver, le 3 contre 3, qui devrait devenir discipline olympique en 2020. Donc, il faut préparer des athlètes pour la compétition et la FFBB va devenir le grand organisateur de 3/3 sur le territoire. Il faut préparer ça. »

JEAN-MANUEL SOUSA

LA RÉVÉLATION

• « Depuis le début de la saison, il a pris une dimension supérieure. » Jacques Lemonnier, longtemps président du club du Havre, aujourd’hui président du conseil de

surveillance, connaît bien Jean-Manuel Sousa. Il l’a recruté il y a bientôt 20 ans en tant que joueur, un meneur-shooteur redoutable qui connaîtra les joies de la montée en Pro A. « Dans son attitude, je le connais bien depuis longtemps, on voit bien qu’il est plus serein qu’il y a deux ans. Avec les joueurs, c’est net. Ce n’est pas évident au départ de passer des espoirs à des joueurs pro. La logique n’est pas la même. Il a plus d’assurance, on le voit même dans ses rapports avec les arbitres par exemple. » Au moment du départ anticipé de Christian Monschau à l’été 2008, les dirigeants lui proposent le poste. Cadeau empoisonné ? Coach Sousa doit alors quitter le centre de formation avec lequel il avait connu un beau succès (deux titres de champion de France, une pelletée de joueurs formés, Mahinmi, Causeur, Duport et Jomby notamment) pour un siège éjectable en Pro A avec un budget riquiqui. « C’était un sacré challenge pour lui », poursuit son ancien président. « La première année a été très difficile et je l’ai toujours défendu malgré de grosses pressions pour le faire partir. Mais j’avais confiance en lui. » Une 14e place en 2008-09, une 13e place la saison dernière, et puis enfin, la réussite cette saison. Un recrutement malin, une hiérarchie claire et un savoir-faire qui s’affirme. Le Havre pointe à la sixième place du classement. Un camouflet à tous les pronostics de début de saison. « C’est en grande partie grâce à lui », reconnait Jacques Lemonnier. « Parce que faire une aussi bonne équipe avec le budget qu’on a, c’est pas facile. Il a pris des joueurs revanchards, qui avait envie de se montrer, pour différentes raisons. Jean est un travailleur, un mordu de basket. Je pense aujourd’hui qu’il étudie bien les comportements de ses joueurs. Il sent bien ces choses-là. Et son passé d’ancien joueur lui confère une bonne connaissance de la vie de basketteur. » Le secret de la réussite de cette équipe ? Le Havre est donc bien parti pour se qualifier pour les As à Pau. Comme en 2003. C’était alors Éric Girard à la baguette. L’équipe avait d’ailleurs accédé à la finale de la compétition, déposant les armes face à Pau. Bis repetita ? Ce serait un formidable premier jalon dans la carrière prometteuse d’un coach qui s’affirme chaque samedi un peu plus.

HUGO INVERNIZZI

LE DERNIER MODÈLE DE L’INSEP HUGO INVERNIZZI (Centre Fédéral)

• Avant la trêve, l’INSEP a gagné ses trois dernières rencontres. Série en cours, après treize défaites de rang.

Alors évidemment, ce genre de phénomène est avant tout collectif, mais malgré tout, un jeune leader offensif est en train d’émerger : Hugo Invernizzi (1,96 m, 17 ans). Depuis le début de la saison, l’arrière compile 14,1 points, 3,1 rebonds et 2,2 passes. Si on ne prend en compte que les six derniers matches, les chiffres grimpent à 17,5 points (19/42 à troispoints). « Il est vraiment présent dans les victoires, c’est incontestable », nous explique Jacky Commères, assistant de Vincent Collet en équipe de France et entraîneur du Centre Fédéral. « Mais c’est aussi l’équipe qui attaque mieux. On a une meilleure fixation intérieure et un meilleur jeu de passes qui nous permet effectivement de pouvoir rentrer des shoots extérieurs. Et Hugo met de gros shoots. » Invernizzi, c’est avant tout un bras. Depuis le début de la saison, il tourne à 36,1% à trois-points, sur un volume de tirs vraiment important (35/97 en 16 matches, soit plus de 6 tentatives par match). Cet été avec l’équipe de France juniors, il avait montré qu’il n’avait pas froid aux yeux (20 pts à 5/12 à 3-points en quart de finale contre la Russie, et 17 points à 5/11 à longue distance dans le match pour la 7e place contre la Grèce). Mais il avait également fait preuve de beaucoup d’inconstance, notamment au premier tour. Avec l’INSEP, il affiche une régularité qu’on ne lui connaissait pas encore (4 matches seulement sur 16 à moins de 10 points). « Ce serait une erreur de ne l’étiqueter que comme un shooteur désormais », nous fait remarquer coach Commères. « On essaye de le faire travailler la défense individuelle et collective. En attaque, on développe sa palette de jeu. Maintenant, il est capable de passer la balle, d’attaquer le panier. Il devient complet. Et mentalement, on sent qu’il avance. » Séances de tir individualisées avec Richard Billant, préparation physique et musculation avec Frédéric Aubert, vidéo avec Christophe Evano et Philippe Urie, Hugo bosse trois matins par semaine sur du spécifique. À la fin de la saison, le leader de l’INSEP sera « sortant ». Il devra donc choisir sa destination et animera le marché de l’été. Est-il prêt pour la Pro A ? « Il est fort physiquement, il défend bien, et il a de quoi exister en attaque », note son entraîneur. « Après, c’est toujours difficile à dire à ce moment de la saison, il y a une grosse quantité de matches qui l’attendent. La fin de la N1, l’Euroleague juniors et l’équipe de France. Mais par exemple l’an dernier, je pensais vraiment que Westermann pourrait jouer

au niveau professionnel. Il y est. Hugo pourrait s’exprimer aussi. »

ANDREW ALBICY

LE PROCHAIN DRAFTÉ

• Avant l’été 2010, son inscription à la Draft avait fait naître quelques moues dubitatives. Rapidement, sa candidature avait été rangée avec d’autres, globalement « improbables », comme Boungou Colo, Jackson, Raposo ou N’Joya. Et puis il y eu l’accélérateur de particule, le vortex. Un titre européen totalement inattendu avec les moins de 20, doublé d’un trophée de MVP et puis évidemment la sélection pour le Mondial en Turquie avec les Bleus et ce formidable match d’ouverture contre l’Espagne (13 points et un rôle crucial). « Le titre en moins de 20, ça a fait émerger son nom en Europe, mais ça reste une compétition de jeunes », nous explique son agent Ayité Ajavon. « Son match contre Rubio, qui est quand même numéro 5 de la Draft en 2009, et les Espagnols champions en titre, ça a alerté tout le monde. Le soir même, j’ai eu je ne sais pas combien de coups de fil et de mails, et ça a duré plusieurs jours. » Une vague capable de le porter un an plus tard sur la scène du Madison Square Garden pour serrer la louche de David Stern ? « L’intérêt existe », reprend son agent. « Plusieurs franchises sont déjà venues le voir, en match et à l’entraînement. » Pour l’instant, le nom d’Albicy n’apparaît pas sur les mock drafts, ces sites spécialisés dans les tendances du marché au prospect NBA. « Il y a pas mal de meneurs forts cette année et les équipes vont plutôt privilégier aujourd’hui des joueurs américains qui ont la culture et l’esprit déjà formaté NBA. Mais d’ici février-mars, au moment où les contacts s’intensifient, il va commencer à apparaître. » Sur le papier, la petite taille d’Andrew (1,78 m) représente un handicap. Le jeu en isolation et le peu d’aides défensives en NBA peuvent lui jouer des tours si des meneurs de grande taille le jouent poste bas. En revanche, les progrès enregistrés au tir (48,9% à trois-points) suscitent l’enthousiasme. « Ça a surpris tout le monde », reconnaît son agent. « Aujourd’hui, c’est un atout supplémentaire pour lui. Tout le monde savait qu’il pouvait aller très vite, qu’il était capable de bien passer la balle mais il lui manquait un shoot. Des scouts m’envoient des mails me disant : ça devient vraiment intéressant parce qu’on se posait des questions à ce niveau-là justement. » L’agent ne reste toutefois pas focalisé sur les statistiques de son poulain. « De toutes façons, s’il signe en NBA, ce ne sera pas pour marquer des points ou tenir un rôle majeur dans un premier temps. Ils attendent de lui du leadership, de la pression défensive en sortie de banc. Quatre clubs sont vraiment intéressés. Je pense qu’il sera la surprise ! » n


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NBA

CHIFFRES

staTs cumulées (arrétées au 19 décembre)

1- SAN ANTONIO SPURS (24-3) Joueur Manu Ginobili Tony Parker Richard Jefferson Tim Duncan George Hill Matt Bonner James Anderson DeJuan Blair Gary Neal Antonio McDyess Tiago Splitter Daniel Green Chris Quinn Garrett Temple Ime Udoka Bobby Simmons Total Adversaires

MJ 26 26 26 26 24 20 6 26 26 24 21 2 13 3 12 2 26 26

Min 32 34 32 29 28 22 18 20 16 18 11 5 5 7 6 8 -

Tirs 160-348 191-367 121-242 149-299 86-187 47-107 14-33 75-161 64-155 51-109 31-61 2-5 11-24 1-5 2-13 0-3 1006-2122 987-2159

% 46,0 52,0 50,0 49,8 46,0 43,9 42,4 46,6 41,3 46,8 50,8 40,0 45,8 20,0 15,4 47,4 45,7

2- BOSTON CELTICS (22-4)

Joueur Paul Pierce Ray Allen Kevin Garnett Glen Davis Rajon Rondo Shaquille O’Neal Nate Robinson Delonte West Jermaine O’Neal Marquis Daniels Semih Erden Von Wafer Luke Harangody Avery Bradley Total Adversaires

MJ 26 26 26 26 20 17 26 5 7 26 23 21 11 7 26 26

Min 35 37 32 29 39 22 18 18 18 19 14 5 4 5 -

Tirs 167-335 162-331 168-310 128-256 101-191 72-107 82-180 14-25 15-34 58-116 36-60 11-28 8-16 3-13 1025-2002 876-2013

% 49,9 48,9 54,2 50,0 52,9 67,3 45,6 56,0 44,1 50,0 60,0 39,3 50,0 23,1 51,2 43,5

3pts 61-168 5-13 49-106 23-59 39-75 10-20 0-1 34-87 0-1 2-4 5-11 0-1 0-5 0-3 228-554 160-388

LF 88,8 75,2 75,5 71,1 86,5 70,0 66,7 77,1 85,7 81,0 59,1 75,0 78,4 72,9

Rb 3,6 3,2 4,2 9,5 2,5 3,5 1,0 6,4 2,6 5,0 2,2 0,5 0,5 0,7 0,8 42,0 41,1

Pd 4,9 7,2 1,4 3,3 2,3 0,9 1,5 1,0 0,9 0,9 0,6 0,8 0,7 0,8 1,0 24,0 20,3

In 1,7 1,5 0,7 0,8 1,2 0,3 0,3 1,2 0,4 0,4 0,4 0,1 0,3 0,5 8,7 6,7

Co 0,3 0,6 2,1 0,4 0,3 0,5 0,4 0,5 0,3 0,1 0,3 0,1 5,2 5,1

Bp 2,5 2,5 1,1 1,9 1,3 0,4 0,7 1,4 0,7 0,9 0,5 0,1 0,3 0,3 13,8 15,5

Pts 19,8 17,9 14,0 13,9 11,3 7,0 7,0 6,8 6,7 5,0 4,2 3,0 2,1 0,7 0,6 106,3 97,2

3pts 30-84 54-125 0-1 1-5 5-16 34-88 3-6 3-9 3-12 0-2 0-1 133-349 136-400

LF 85,9 89,0 85,7 77,6 43,2 57,5 81,8 75,0 69,2 70,0 60,0 100,0 33,3 75,4 77,1

Rb 5,1 3,4 10,0 5,7 4,6 6,4 1,5 1,8 3,6 2,2 2,3 0,3 1,0 0,4 39,6 38,0

Pd 3,4 3,2 2,3 1,2 13,8 0,8 2,4 2,0 0,4 0,9 0,5 0,3 0,1 0,6 25,8 18,5

In 0,9 1,1 1,7 0,8 2,4 0,4 0,3 0,6 0,1 1,0 0,2 0,1 0,1 0,4 8,4 6,8

Co 0,7 0,1 0,7 0,5 0,2 0,7 0,1 0,6 1,4 0,5 0,6 0,1 4,3 3,7

Bp 1,8 1,5 1,5 1,2 4,2 1,4 1,2 1,0 1,3 0,7 0,9 0,3 0,1 0,9 14,7 16,1

Pts 18,5 17,0 15,5 12,2 11,2 11,2 8,3 6,8 5,6 5,4 4,2 1,6 1,5 1,1 101,4 91,8

LF 86,2 86,5 75,0 82,2 78,4 83,3 83,9 76,9 27,1 85,0 100,0 50,0 66,7 77,9 74,5

Rb 7,6 1,8 4,3 5,9 9,1 4,2 2,0 1,1 5,3 1,6 0,9 4,0 0,8 0,6 42,3 41,2

Pd 2,3 4,5 1,7 1,0 0,4 8,7 3,7 1,2 0,2 0,1 0,3 0,6 23,7 20,7

In 0,7 1,6 1,0 0,9 0,5 1,7 0,3 0,3 0,2 0,1 0,4 0,5 0,1 7,4 7,4

Co 0,9 0,2 0,3 0,5 1,4 0,2 0,1 1,1 0,1 0,1 1,0 0,1 4,8 3,5

Bp 2,3 2,0 1,7 1,4 1,0 2,2 1,4 0,5 0,8 0,2 0,1 0,8 13,8 13,9

Pts 24,8 15,8 14,4 10,7 8,6 7,8 7,5 5,3 4,1 2,1 1,8 1,5 1,0 0,9 99,2 93,2

3- DALLAS MAVERICKS (22-5) Joueur Dirk Nowitzki Jason Terry Caron Butler Shawn Marion Tyson Chandler Jason Kidd Jose Barea DeShawn Stevenson Brendan Haywood Ian Mahinmi Brian Cardinal Alexis Ajinca Steve Novak Dominique Jones Total Adversaires

MJ 26 26 23 26 25 26 26 23 25 16 14 2 5 9 26 26

Min 36 32 30 26 27 33 20 14 19 5 8 6 2 6 -

Tirs 244-437 155-338 130-290 119-238 67-106 70-191 71-191 41-86 45-75 8-18 8-24 1-5 2-4 2-8 963-2011 916-2106

% 55,8 45,9 44,8 50,0 63,2 36,6 37,2 47,7 60,0 44,4 33,3 20,0 50,0 25,0 47,9 43,5

3pts 25-59 38-106 18-45 4-19 42-121 7-57 31-62 7-19 1-2 0-1 173-491 161-445

4- LOS ANGELES LAKERS (21-7)

Joueur Kobe Bryant Pau Gasol Lamar Odom Shannon Brown Matt Barnes Ron Artest Derek Fisher Andrew Bynum Steve Blake Devin Ebanks Derrick Caracter Luke Walton Theo Ratliff Total Adversaires

MJ 28 28 28 28 28 28 28 4 27 11 22 16 8 28 28

Min 33 39 36 19 22 27 27 17 20 7 7 8 8 -

Tirs 246-552 214-415 179-305 107-226 85-178 85-216 74-190 7-20 48-123 13-31 19-44 7-29 1-6 1093-2358 1043-2403

5- MIAMI HEAT (21-9)

Joueur LeBron James Dwyane Wade Chris Bosh Udonis Haslem James Jones Carlos Arroyo Zydrunas Ilgauskas Eddie House Mario Chalmers Juwan Howard Joel Anthony Jerry Stackhouse Jamaal Magloire Erick Dampier Total Adversaires

MJ 29 28 29 13 29 28 29 25 23 20 27 7 7 13 29 29

Min 37 36 35 27 23 23 18 16 17 11 17 7 6 13 -

Tirs 238-506 228-465 201-400 44-86 66-147 75-151 72-134 45-114 35-93 21-42 15-33 3-12 2-5 5-17 1050-2205 986-2324

% 44,6 51,6 58,7 47,3 47,8 39,4 38,9 35,0 39,0 41,9 43,2 24,1 16,7 46,4 43,4

3pts 41-124 18-46 42-94 24-68 21-65 22-55 40-87 1-9 212-555 194-585

LF 84,1 79,6 69,2 92,1 80,4 75,8 88,1 68,2 91,7 75,0 82,4 83,3 80,4 77,3

Rb 5,1 11,1 9,9 2,3 5,4 3,0 2,1 5,0 2,3 1,6 1,3 1,1 1,6 44,8 42,0

Pd 4,6 4,3 3,2 1,3 1,9 1,8 2,7 0,8 2,1 0,1 0,3 1,0 0,4 23,0 22,1

In 1,3 0,6 0,6 1,0 0,8 1,6 1,5 0,5 0,1 0,1 0,3 0,3 8,3 7,5

Co 0,1 2,1 0,9 0,2 0,4 0,4 0,8 0,4 0,4 0,1 0,6 5,1 5,1

Bp 2,8 1,9 2,2 0,8 1,4 0,8 1,0 0,8 1,2 0,2 0,5 0,7 0,4 13,8 14,3

Pts 25,9 19,8 16,0 10,4 8,4 7,7 7,4 7,3 5,4 3,2 2,4 1,3 0,3 106,4 97,9

% 47,0 49,0 50,3 51,2 44,9 49,7 53,7 39,5 37,6 50,0 45,5 25,0 40,0 29,4 47,6 42,4

3pts 36-106 24-73 3-8 57-128 21-40 26-64 23-60 1-4 0-1 191-484 160-526

LF 76,4 71,7 79,7 80,0 90,5 75,9 69,6 93,3 100,0 100,0 62,5 71,4 50,0 62,5 75,6 71,9

Rb 6,4 6,5 7,9 8,2 2,6 2,0 5,1 1,3 1,7 2,2 2,9 1,0 1,7 3,1 42,6 39,9

Pd 7,2 4,2 1,9 0,5 0,8 2,2 0,4 1,1 2,2 0,6 0,3 0,4 0,3 20,2 19,7

In 1,4 1,5 0,8 0,5 0,4 0,4 0,4 0,6 0,9 0,3 0,1 0,3 0,3 6,8 6,5

Co 0,5 1,0 0,7 0,2 0,3 1,0 0,1 1,4 0,3 0,1 0,9 5,5 2,6

Bp 3,8 3,2 1,7 1,1 0,2 0,6 0,8 0,4 0,8 0,5 0,4 0,3 0,3 0,2 13,4 13,8

Pts 24,5 23,6 18,2 8,0 7,2 6,9 5,5 5,2 4,6 2,3 1,9 1,7 1,3 1,2 101,0 91,2

6- UTAH JAZZ (20-9) Joueur Deron Williams Paul Millsap Al Jefferson C.J. Miles Andrei Kirilenko Raja Bell Ronnie Price Jeremy Evans Earl Watson Francisco Elson Mehmet Okur Gordon Hayward Kyrylo Fesenko Total Adversaires

MJ 28 28 28 28 28 24 28 13 26 27 2 22 21 28 28

Min 38 35 36 23 33 29 11 5 14 11 12 9 9 -

Tirs 208-439 198-359 189-405 126-306 104-238 73-177 38-93 15-22 29-70 28-54 2-9 18-45 18-41 1046-2258 960-2193

% 47,4 55,2 46,7 41,2 43,7 41,2 40,9 68,2 41,4 51,9 22,2 40,0 43,9 46,3 43,8

3pts 46-130 4-7 37-115 20-52 24-70 10-33 5-21 1-3 3-9 0-1 150-441 183-554

LF 84,8 72,9 84,8 78,0 79,3 92,9 84,6 63,6 50,0 94,4 70,0 17,6 78,8 77,4

Rb 3,9 8,0 8,6 3,2 5,2 2,6 0,9 1,2 1,6 2,3 0,5 1,4 2,2 39,1 42,2

7- OKLAHOMA CITY THUNDER (19-9)

Joueur Kevin Durant Russell Westbrook Jeff Green Serge Ibaka James Harden Nenad Krstic Thabo Sefolosha Nick Collison Eric Maynor D.J. White Daequan Cook Royal Ivey Byron Mullens Cole Aldrich Morris Peterson Total Adversaires

MJ 24 28 21 28 28 21 28 19 28 17 7 11 8 5 4 28 28

Min 40 36 39 27 25 24 31 20 15 10 10 7 4 10 6 -

Tirs 213-485 217-487 122-278 115-197 75-194 69-154 66-145 42-70 54-121 22-50 5-18 7-16 3-9 2-4 2-5 1014-2233 1082-2322

% 43,9 44,6 43,9 58,4 38,7 44,8 45,5 60,0 44,6 44,0 27,8 43,8 33,3 50,0 40,0 45,4 46,6

8- CHICAGO BULLS (16-9) Joueur Derrick Rose Carlos Boozer Luol Deng Joakim Noah Kyle Korver Taj Gibson Ronnie Brewer C.J. Watson Keith Bogans James Johnson Omer Asik John Lucas Brian Scalabrine Kurt Thomas Total Adversaires

MJ 24 10 25 24 25 24 25 25 25 10 25 1 10 6 25 25

Min 38 29 39 37 23 25 21 14 19 11 12 4 7 5 -

Tirs 224-487 75-138 162-363 125-243 85-193 95-203 61-117 45-126 38-97 15-36 21-43 1-2 6-8 2-6 955-2062 892-2048

% 46,0 54,3 44,6 51,4 44,0 46,8 52,1 35,7 39,2 41,7 48,8 50,0 75,0 33,3 46,3 43,6

MJ 24 23 21 26 26 24 26 23 5 26 5 14 2 26 26

Min 35 31 33 28 36 23 25 13 19 20 14 12 7 -

Tirs 200-453 121-195 74-211 121-292 122-235 91-223 105-211 53-101 8-12 56-121 4-14 12-22 0-2 967-2092 1020-2199

% 44,2 62,1 35,1 41,4 51,9 40,8 49,8 52,5 66,7 46,3 28,6 54,5 46,2 46,4

MJ 20 29 29 25 29 25 28 10 26 28 21 9 20 3 29 29

Min 36 33 33 30 29 30 15 11 13 14 17 15 10 4 -

Tirs 123-309 204-357 177-369 124-288 114-237 95-200 71-136 19-50 43-93 35-76 31-95 11-24 16-31 2-4 1065-2269 1065-2344

% 39,8 57,1 48,0 43,1 48,1 47,5 52,2 38,0 46,2 46,1 32,6 45,8 51,6 50,0 46,9 45,4

Co 0,2 0,9 1,7 0,5 1,2 0,1 0,1 0,2 0,2 0,3 0,5 0,2 0,3 5,6 4,6

Bp 3,2 1,3 1,3 1,1 1,8 0,9 0,8 0,1 0,9 0,6 0,5 0,6 0,3 13,3 15,5

Pts 22,5 17,6 16,3 12,0 11,6 8,2 3,5 2,8 2,7 2,7 2,5 2,1 1,9 100,0 97,0

11- ORLANDO MAGIC (16-11)

Joueur Dwight Howard Jason Richardson Gilbert Arenas Jameer Nelson Brandon Bass Hedo Turkoglu J.J. Redick Quentin Richardson Ryan Anderson Chris Duhon Earl Clark Malik Allen Jason Williams Total Adversaires

Rb 6,6 5,0 6,4 6,4 3,3 4,6 5,4 4,5 1,5 2,2 0,7 0,8 1,4 2,2 0,8 41,2 41,1

Pd 3,0 8,5 1,9 0,2 1,8 0,3 1,6 0,6 2,2 0,2 0,4 0,3 0,3 19,5 21,3

In 1,1 2,0 1,1 0,4 1,2 0,4 1,7 0,4 0,6 0,3 0,3 0,4 0,1 0,4 8,7 7,1

Co 1,1 0,4 0,3 2,3 0,2 0,5 0,4 0,6 0,1 0,5 0,1 0,2 5,6 3,8

Bp 3,3 4,0 1,6 0,7 1,3 0,8 0,8 0,9 0,9 0,4 0,3 0,2 0,5 0,6 14,1 15,3

Pts 27,4 23,1 17,3 10,1 9,8 8,0 6,5 5,1 4,8 2,8 2,1 1,6 1,1 1,0 1,0 103,9 101,9

3pts 43-103 42-103 0-1 35-85 1-5 0-2 7-26 19-66 2-9 0-1 0-1 149-402 157-457

LF 76,2 70,2 69,4 72,5 88,2 69,6 65,9 75,7 50,0 44,4 48,9 50,0 70,0 76,7

Rb 4,4 8,0 6,3 11,7 2,2 6,2 3,5 1,2 2,2 2,4 3,0 0,7 0,8 44,5 40,3

Pd 8,4 1,7 2,2 2,7 1,5 1,1 1,5 2,0 1,3 1,2 0,5 0,4 0,3 22,2 20,2

In 1,0 1,0 0,7 1,2 0,6 0,7 1,5 0,8 0,6 0,6 0,3 0,3 8,1 7,8

Co 0,6 0,5 0,6 1,6 0,3 1,4 0,2 0,1 0,1 0,9 0,6 0,3 0,2 6,1 6,1

Bp 3,8 1,9 1,9 2,1 1,0 1,5 0,9 1,1 0,7 1,5 0,7 0,4 0,2 15,6 15,9

Pts 24,3 18,3 17,7 14,0 9,4 9,3 6,0 5,0 4,1 3,6 2,6 2,0 1,2 0,8 100,1 96,4

LF 80,9 80,2 88,3 72,7 83,3 77,5 67,6 59,3 54,5 75,9 100,0 54,5 78,3 73,9

Rb 8,3 7,0 2,0 5,3 3,8 4,0 2,3 1,9 3,8 6,1 1,0 2,9 0,5 40,8 42,2

Pd 3,3 2,2 5,4 1,8 2,4 1,8 4,3 0,6 0,4 2,8 0,5 0,5 21,3 22,2

In 1,0 0,8 1,2 0,6 0,6 1,1 0,7 0,4 0,6 0,5 1,2 0,2 1,0 6,9 6,8

Co 0,7 0,9 0,2 0,2 0,7 0,2 2,2 0,7 0,4 3,9 6,5

Bp 2,8 1,7 2,9 1,7 1,4 1,3 1,4 0,6 0,8 0,8 1,0 0,4 14,4 13,6

Pts 24,0 15,0 14,4 13,0 12,9 11,7 10,7 5,8 5,6 5,2 2,2 2,1 107,3 105,1

Joueur LaMarcus Aldridge Brandon Roy Wesley Matthews Andre Miller Nicolas Batum Rudy Fernandez Marcus Camby Dante Cunningham Patrick Mills Armon Johnson Joel Przybilla Sean Marks Fabricio Oberto Luke Babbitt Total Adversaires

LF 81,0 83,1 70,8 84,1 59,4 80,8 78,1 100,0 86,7 77,8 75,0 71,4 68,8 66,7 78,3 77,5

Rb 4,2 9,7 8,3 1,8 2,3 4,7 3,0 1,7 1,5 3,4 1,6 2,0 1,7 1,7 40,0 41,1

Pd 5,4 3,2 3,8 3,5 4,1 1,4 0,5 0,8 2,2 0,7 0,6 0,7 0,5 23,3 20,6

In 0,7 0,8 1,4 0,8 0,6 0,7 0,1 0,2 0,6 0,3 0,1 0,9 0,2 6,1 6,9

Co 0,2 0,9 2,2 0,3 0,3 0,1 0,3 0,4 0,1 0,2 0,1 4,6 4,3

Bp 1,8 1,4 2,7 2,1 1,4 1,1 1,1 0,9 0,9 0,9 0,3 0,2 0,6 0,3 13,8 13,2

Pts 16,9 16,6 15,7 14,8 10,6 10,5 6,0 4,7 4,5 4,0 3,8 3,0 2,2 2,0 97,0 95,9

Joueur Danny Granger Roy Hibbert Darren Collison Brandon Rush Mike Dunleavy Josh McRoberts T.J. Ford James Posey A.J. Price Tyler Hansbrough Paul George Solomon Jones Dahntay Jones Jeff Foster Total Adversaires

3pts 15-53 1-2 34-96 55-145 42-90 36-87 21-56 11-22 1-4 216-555 184-558 3pts 23-94 0-2 21-48 33-95 59-116 13-49 0-1 7-19 4-11 9-38 0-2 1-1 170-476 154-470

MJ 24 25 21 21 26 25 21 24 10 23 9 6 15 26 26

Min 35 32 35 31 23 25 24 24 9 20 8 12 11 -

Tirs 182-319 183-389 130-330 115-255 108-209 85-193 59-139 60-157 15-39 34-79 12-31 7-16 13-37 920-1982 904-2040

% 57,1 47,0 39,4 45,1 51,7 44,0 42,4 38,2 38,5 43,0 38,7 43,8 35,1 46,4 44,3

3pts 0-4 62-148 47-145 34-87 0-1 41-97 25-69 30-94 6-22 10-32 7-23 217-617 156-439

12- NEW YORK KNICKS (16-12)

LF 89,5 87,1 85,5 80,6 82,9 83,3 77,6 76,5 72,2 66,7 100,0 50,0 50,0 84,8 74,1

10- ATLANTA HAWKS (18-12) Joueur Joe Johnson Al Horford Josh Smith Jamal Crawford Mike Bibby Marvin Williams Josh Powell Jordan Crawford Jeff Teague Zaza Pachulia Maurice Evans Damien Wilkins Jason Collins Etan Thomas Total Adversaires

In 1,3 1,6 0,5 1,0 1,2 0,8 0,7 0,1 0,7 0,3 0,1 8,0 6,9

3pts 36-121 9-34 26-88 33-83 13-42 14-36 3-16 4-8 0-1 138-429 168-438

9- DENVER NUGGETS (16-10)

Joueur Carmelo Anthony Nenê Chauncey Billups Al Harrington Arron Afflalo J.R. Smith Ty Lawson Gary Forbes Chris Andersen Shelden Williams Anthony Carter Melvin Ely Renaldo Balkman Total Adversaires

Pd 9,7 2,3 1,7 1,7 2,8 1,2 0,7 0,5 2,5 0,7 0,5 0,2 0,5 23,8 18,9

Joueur Amaré Stoudemire Raymond Felton Wilson Chandler Danilo Gallinari Landry Fields Toney Douglas Shawne Williams Ronny Turiaf Bill Walker Timofey Mozgov Anthony Randolph Andy Rautins Roger Mason Total Adversaires

MJ 28 28 28 28 28 27 11 21 20 23 12 2 7 28 28

Min 38 39 34 35 32 23 12 19 12 11 9 5 8 -

Tirs 281-532 185-404 182-386 121-299 111-216 90-229 21-36 32-54 30-70 19-52 10-34 1-3 1-13 1084-2328 1135-2393

% 52,8 45,8 47,2 40,5 51,4 39,3 58,3 59,3 42,9 36,5 29,4 33,3 7,7 46,6 47,4

3pts 6-10 51-139 52-142 55-151 25-70 39-120 12-18 14-40 0-2 1-2 0-4 255-698 183-472

LF 55,3 76,4 83,6 77,4 83,8 72,2 86,3 85,7 84,6 54,5 50,0 68,6 74,0

Rb 12,5 4,4 3,3 3,0 5,4 4,0 1,9 4,5 2,2 1,3 1,9 2,2 1,5 42,3 38,2

Pd 1,0 1,4 5,6 7,3 0,9 2,3 1,8 1,0 0,1 3,0 0,4 0,2 1,5 18,3 19,6

In 1,1 1,1 1,4 0,9 0,3 0,7 0,6 0,5 0,1 0,3 0,1 0,5 5,8 7,5

Co 2,3 0,1 0,6 0,5 0,6 0,1 0,5 0,1 0,3 0,3 4,5 4,1

Bp 3,5 1,2 3,4 2,6 1,5 1,2 0,8 0,8 0,6 1,7 0,2 0,2 0,7 14,8 13,7

Pts 21,7 19,3 17,3 14,5 10,9 9,5 8,9 7,3 4,7 3,7 3,2 2,3 2,2 96,6 92,8

LF 78,4 88,8 82,1 89,0 71,9 85,7 100,0 62,9 50,0 65,4 60,0 33,3 80,6 75,4

Rb 9,4 3,8 6,3 4,5 7,4 2,8 1,7 2,9 1,4 2,1 2,5 1,7 41,1 43,0

Pd 2,4 9,0 1,7 1,8 1,8 1,8 0,5 2,1 0,6 0,5 0,6 0,5 0,4 21,4 21,9

In 1,0 1,9 0,7 0,7 1,1 1,3 0,3 0,7 0,1 0,5 0,3 0,1 7,8 7,6

Co 2,1 0,3 1,6 0,4 0,2 0,1 0,4 1,3 0,7 0,6 6,6 3,9

Bp 4,0 3,5 1,4 0,9 1,4 1,1 0,6 0,9 0,7 1,1 0,8 1,5 0,1 15,2 15,3

Pts 26,5 18,4 17,1 15,5 10,3 9,4 5,1 4,1 3,9 2,4 2,2 1,5 0,4 107,9 107,3

Rb 7,2 4,4 2,1 5,5 9,3 2,3 2,4 2,5 4,0 1,7 2,3 1,3 2,0 1,6 41,1 40,2

Pd 2,1 9,9 1,4 2,0 0,4 0,9 3,3 0,6 0,7 0,7 0,5 0,1 0,1 0,3 20,6 20,4

In 1,2 2,9 0,5 1,5 0,3 0,3 0,7 0,4 0,4 0,3 0,2 0,2 0,3 7,9 6,6

Co 0,8 0,3 1,9 0,2 0,1 0,5 0,2 0,1 0,8 4,4 4,8

Bp 1,9 2,4 1,1 1,8 1,6 0,9 1,8 0,9 0,9 1,3 0,6 0,2 0,6 0,3 13,9 14,6

Pts 19,3 16,3 11,3 10,6 9,6 7,9 7,9 7,0 5,4 4,7 3,6 2,6 1,0 0,3 94,0 91,9

LF 76,4 87,3 83,0 88,1 73,2 78,9 65,9 70,0 63,6 57,9 70,0 100,0 50,0 40,0 79,0 77,4

Rb 8,1 3,0 3,0 3,7 4,3 1,8 10,8 3,2 0,7 1,2 3,1 1,5 1,4 0,7 40,1 40,0

Pd 1,9 3,3 1,5 7,2 1,3 1,9 1,8 0,7 2,1 1,7 0,1 0,1 20,9 19,1

In 0,9 1,1 1,2 1,9 0,9 1,0 0,9 0,4 0,4 0,1 0,1 0,1 8,3 6,9

Co 1,2 0,4 0,2 0,5 1,7 0,5 0,3 0,1 0,1 4,7 4,6

Bp 2,0 1,6 1,6 2,7 1,0 0,9 1,3 0,5 1,2 1,3 0,3 0,4 0,6 0,2 13,8 16,1

Pts 18,7 16,6 15,2 13,2 10,3 7,4 6,4 4,4 4,1 3,7 2,1 1,7 1,4 1,0 94,6 95,2

LF 86,0 74,4 87,8 73,8 75,4 68,6 69,2 80,0 83,3 82,9 80,0 66,7 75,0 50,0 78,1 75,0

Rb 5,4 8,5 2,7 3,9 5,4 5,7 2,1 3,5 0,8 3,3 2,5 3,1 1,4 3,5 42,6 44,0

Pd 2,6 2,9 4,1 1,2 2,0 2,3 3,8 0,9 2,6 0,6 1,6 0,9 0,6 0,5 21,3 19,7

In 1,3 0,3 1,0 0,6 0,6 0,8 0,8 0,6 0,4 0,4 0,5 0,3 0,3 6,6 7,4

Co 1,0 2,0 0,1 0,7 0,7 1,0 0,2 0,2 0,3 0,6 0,1 1,3 6,7 5,8

Bp 2,9 2,3 2,2 1,4 1,2 1,4 1,7 0,4 0,8 0,7 0,9 0,8 0,6 0,8 15,3 14,1

Pts 21,0 14,5 13,2 12,6 12,4 6,8 6,1 6,0 5,6 5,3 4,9 4,4 2,9 2,2 98,3 97,8

13- NEW ORLEANS HORNETS (16-12)

Joueur David West Chris Paul Marco Belinelli Trevor Ariza Emeka Okafor Willie Green Jarrett Jack Marcus Thornton Jason Smith Aaron Gray David Andersen Quincy Pondexter Didier M’Benga Pops Mensah-Bonsu Total Adversaires

MJ 26 27 27 27 27 27 28 17 27 3 18 19 20 7 27 27

Min 34 34 28 34 31 21 21 15 17 11 10 10 8 5 -

Tirs 203-384 147-300 101-245 102-269 100-183 87-196 77-208 48-108 59-138 5-6 26-57 21-49 6-17 1-3 943-2076 926-2101

% 52,9 49,0 41,2 37,9 54,6 44,4 37,0 44,4 42,8 83,3 45,6 42,9 35,3 33,3 45,4 44,1

3pts 1-1 29-61 49-125 28-101 0-1 13-39 5-35 11-28 0-1 5-12 4-9 152-418 176-526

LF 76,4 91,3 81,5 68,4 55,6 75,0 84,0 75,0 93,1 80,0 100,0 57,1 63,6 75,9 74,8

14- PORTLAND BLAZERS (15-14) MJ 28 23 28 27 27 26 27 28 14 22 8 14 5 9 28 28

Min 38 35 30 33 27 19 28 18 11 9 11 7 9 5 -

Tirs % 207-447 46,3 134-336 39,9 153-327 46,8 130-286 45,5 107-248 43,1 61-169 36,1 73-167 43,7 54-126 42,9 22-53 41,5 33-73 45,2 5-5 100,0 11-21 52,4 3-5 60,0 3-15 20,0 996-2278 43,7 973-2096 46,4

3pts 3-9 25-72 46-125 1-18 33-103 40-117 0-4 7-25 5-11 1-7 161-491 168-485

15- INDIANA PACERS (13-14) MJ 25 26 23 21 25 25 26 25 5 18 8 23 7 6 26 26

Min 37 30 28 30 31 23 21 20 12 13 17 15 8 12 -

Tirs 183-432 156-326 113-251 100-215 110-240 64-133 63-164 52-147 10-22 33-69 14-41 37-77 7-15 6-10 948-2142 927-2126

% 42,4 47,9 45,0 46,5 45,8 48,1 38,4 35,4 45,5 47,8 34,1 48,1 46,7 60,0 44,3 43,6

3pts 56-152 0-2 12-34 34-82 44-118 17-43 6-25 42-128 3-12 7-25 0-1 221-622 150-428


35

CHIFFRES

16- PHOENIX SUNS (13-14) Joueur Steve Nash Vince Carter Grant Hill Hakim Warrick Channing Frye Goran Dragic Robin Lopez Jared Dudley Mickaël Piétrus Josh Childress Marcin Gortat Earl Barron Garret Siler Total Adversaires

MJ 24 22 26 26 26 26 12 26 19 24 25 12 6 26 26

Min 32 30 30 23 31 19 20 20 22 17 16 15 6 -

Tirs 153-293 125-266 147-275 101-181 107-237 83-188 37-75 56-141 45-115 54-95 44-81 12-51 3-6 1033-2155 1093-2238

% 52,2 47,0 53,5 55,8 45,1 44,1 49,3 39,7 39,1 56,8 54,3 23,5 50,0 47,9 48,8

3pts 20-57 27-78 3-13 0-3 49-126 21-66 23-69 34-87 0-5 219-584 194-522

17- HOUSTON ROCKETS (13-15) Joueur Kevin Martin Luis Scola Aaron Brooks Kyle Lowry Yao Ming Shane Battier Brad Miller Chase Budinger Courtney Lee Jordan Hill Chuck Hayes Ishmael Smith Patrick Patterson Jared Jeffries Total Adversaires

MJ 27 27 6 23 5 27 26 24 27 25 27 22 2 9 27 27

Min 32 33 27 34 18 31 19 20 19 18 21 13 4 7 -

Tirs % 178-396 44,9 224-438 51,1 32-77 41,6 89-210 42,4 18-37 48,6 79-195 40,5 75-149 50,3 70-186 37,6 79-168 47,0 69-135 51,1 58-113 51,3 29-75 38,7 1-1 100,0 5-17 29,4 1022-2229 45,9 1058-2281 46,4

3pts 62-141 0-1 14-34 27-68 42-113 21-46 22-84 24-48 0-1 3-8 1-4 218-553 160-408

18- MEMPHIS GRIZZLIES (12-16) Joueur Rudy Gay Zach Randolph Mike Conley O.J. Mayo Marc Gasol Darrell Arthur Xavier Henry Tony Allen Sam Young Greivis Vasquez DeMarre Carroll Hasheem Thabeet Hamed Haddadi Total Adversaires

MJ 27 24 28 28 27 26 26 24 25 22 4 21 6 28 28

Min 40 36 36 29 33 22 17 12 11 12 5 9 4 -

Tirs 219-451 177-367 151-334 137-323 113-210 97-192 55-138 47-105 46-102 28-75 2-6 9-17 2-5 1086-2344 1039-2263

% 48,6 48,2 45,2 42,4 53,8 50,5 39,9 44,8 45,1 37,3 33,3 52,9 40,0 46,3 45,9

3pts 36-88 3-15 28-80 44-109 0-1 0-1 2-17 1-2 5-19 10-33 129-371 223-573

19- PHILADELPHIA 76ers (11-16)

Joueur Elton Brand Andre Iguodala Jrue Holiday Louis Williams Thaddeus Young Jodie Meeks Spencer Hawes Andres Nocioni Evan Turner Craig Brackins Marreese Speights Tony Battie Darius Songaila Jason Kapono Total Adversaires

MJ 26 22 27 27 27 19 27 23 26 1 23 18 4 10 27 27

Min 34 38 34 22 24 24 20 19 23 10 12 10 7 7 -

Tirs 160-312 115-257 134-322 91-253 132-230 58-137 90-189 63-145 63-155 3-7 50-110 24-47 3-7 5-16 991-2187 931-2151

% 51,3 44,7 41,6 36,0 57,4 42,3 47,6 43,4 40,6 42,9 45,5 51,1 42,9 31,3 45,3 43,3

3pts 21-57 27-79 30-86 4-12 32-77 6-17 25-63 2-12 0-2 0-1 1-2 0-1 148-409 142-438

20- MILWAUKEE BUCKS (10-16) Joueur Brandon Jennings Andrew Bogut Carlos Delfino John Salmons Drew Gooden Corey Maggette Chris Douglas-Roberts Ersan Ilyasova Keyon Dooling Luc Mbah a Moute Larry Sanders Earl Boykins Jon Brockman Brian Skinner Total Adversaires

MJ 25 19 7 24 19 23 10 25 25 24 18 15 20 1 25 25

Min 35 35 36 35 25 19 24 24 17 26 15 9 9 1 -

Tirs 155-396 118-227 34-81 105-284 82-189 71-184 33-69 75-190 47-132 42-103 30-81 21-43 14-23 827-2002 849-1897

% 39,1 52,0 42,0 37,0 43,4 38,6 47,8 39,5 35,6 40,8 37,0 48,8 60,9 41,3 44,8

3pts 47-128 0-3 17-45 28-77 2-7 3-14 7-16 17-60 18-58 0-1 2-6 141-415 154-440

LF 88,9 74,7 81,7 74,3 80,6 58,3 78,6 82,4 50,0 59,5 66,7 60,0 50,0 75,6 74,3

Rb 3,5 4,1 5,0 4,7 6,2 2,1 4,7 2,9 2,6 3,1 4,7 3,3 1,5 39,7 43,7

Pd 10,2 2,9 2,3 0,7 1,0 3,7 0,2 0,8 0,5 0,9 0,7 0,3 0,3 22,8 24,5

In 0,7 0,9 0,7 0,4 0,7 0,8 0,3 0,9 0,5 0,5 0,3 0,5 0,2 6,8 8,0

Co 0,1 0,5 0,1 1,3 0,1 0,9 0,2 0,2 0,4 0,8 0,3 0,3 4,0 4,3

Bp 3,6 1,6 1,5 1,2 0,9 2,4 0,9 0,8 0,7 0,8 0,7 0,9 1,0 14,9 15,3

Pts 17,6 15,1 14,8 11,9 11,2 8,5 7,1 6,8 6,7 5,5 4,0 3,0 1,3 108,4 109,9

LF 91,2 68,1 92,9 71,8 93,8 67,5 84,8 77,4 75,8 76,7 76,2 70,0 50,0 20,0 79,2 77,1

Rb 3,0 8,9 1,8 4,0 5,4 4,6 3,8 3,3 2,4 4,2 5,5 1,5 0,5 1,8 41,9 42,0

Pd 2,4 2,1 4,7 7,3 0,8 2,7 2,5 1,5 1,2 0,3 1,6 2,5 0,4 23,7 19,9

In 0,6 0,7 0,7 2,0 0,9 0,6 0,6 0,7 0,1 0,6 0,5 0,3 7,2 8,0

Co 0,2 0,9 0,3 1,6 1,4 0,4 0,2 0,1 0,9 0,6 0,1 5,3 5,8

Bp 2,3 1,8 2,2 2,8 1,4 1,4 0,9 0,9 0,9 1,2 0,9 1,1 0,2 15,3 13,7

Pts 23,1 20,2 15,2 11,1 10,2 8,4 8,1 7,8 7,7 6,8 5,5 3,1 1,5 1,3 105,2 104,2

LF 83,6 70,4 77,7 73,2 77,6 76,3 66,7 58,8 88,0 66,7 100,0 50,0 50,0 74,3 76,5

Rb 6,0 12,4 3,1 2,5 7,6 4,8 1,2 1,6 1,4 0,9 1,5 1,3 1,7 40,3 42,9

Pd 2,6 1,5 7,0 2,0 2,7 0,5 0,7 1,0 0,4 2,0 0,3 0,2 19,8 21,8

In 1,5 0,7 2,1 0,8 1,1 0,8 0,3 1,1 0,9 0,4 0,1 9,4 8,0

Co 1,3 0,4 0,1 0,4 1,4 0,6 0,1 0,4 0,2 0,3 0,6 0,2 5,1 6,2

Bp 2,6 1,9 2,7 1,5 1,9 1,2 0,5 1,2 0,5 0,9 0,4 0,2 14,9 17,5

Pts 21,0 18,0 14,4 12,8 11,4 8,6 5,5 4,8 4,8 3,5 1,5 1,4 0,8 99,9 100,6

LF 79,0 70,4 81,3 84,3 77,1 86,0 40,0 79,2 72,9 70,8 50,0 100,0 76,3 79,4

Rb 8,3 6,3 3,9 1,6 4,6 1,4 5,3 3,3 4,5 1,0 3,4 2,9 1,0 0,5 41,9 42,9

Pd 1,5 5,7 6,6 3,4 1,1 0,8 1,4 0,7 1,8 0,4 0,3 0,3 0,1 22,2 19,6

In 1,4 1,3 1,4 0,6 0,9 0,7 0,2 0,4 0,5 1,0 0,2 0,2 0,2 7,3 7,3

Co 1,3 0,6 0,3 0,1 0,3 0,1 1,1 0,5 0,2 0,3 0,4 4,7 4,4

Bp 1,7 1,8 2,8 1,4 1,0 0,7 1,1 1,0 1,2 0,9 0,3 0,1 13,4 14,2

Pts 15,3 14,5 13,3 12,0 11,3 9,7 7,4 7,4 6,3 6,0 5,1 2,9 1,5 1,1 97,0 96,2

LF 75,8 46,1 83,3 77,6 75,9 83,3 78,9 87,5 86,4 65,9 63,2 75,0 87,5 74,1 78,1

Rb 4,0 11,8 3,9 3,6 7,1 3,5 2,8 5,3 1,0 5,1 3,2 0,5 2,0 42,6 41,3

Pd 5,5 1,6 2,4 3,2 0,8 0,9 1,3 1,2 2,0 1,0 0,2 1,7 0,2 18,0 19,8

In 1,2 0,5 1,6 1,0 0,7 0,2 0,6 0,7 0,6 0,8 0,5 0,5 0,3 6,8 6,2

Co 0,4 3,0 0,3 0,3 0,1 0,4 0,2 0,1 0,3 1,4 5,0 5,4

Bp 2,4 1,7 1,6 2,0 1,3 1,7 0,9 1,0 0,8 1,0 0,4 0,7 0,3 13,8 15,4

Pts 17,9 14,6 12,9 12,7 11,1 10,7 10,3 8,4 5,2 4,7 4,0 3,1 2,1 91,6 93,2

21- TORONTO RAPTORS (10-18) Joueur Andrea Bargnani DeMar DeRozan Leandro Barbosa Jerryd Bayless Sonny Weems Linas Kleiza Jose Calderon Peja Stojakovic Amir Johnson Ed Davis Reggie Evans Julian Wright Joey Dorsey Solomon Alabi Total Adversaires

MJ 26 28 22 14 25 26 24 2 28 11 15 16 14 2 28 28

Min 35 32 24 22 27 24 26 11 23 19 27 12 11 3 -

Tirs 211-447 127-282 103-231 55-123 117-260 115-260 95-198 7-10 102-177 24-52 18-50 22-46 17-28 1084-2335 1099-2257

% 47,2 45,0 44,6 44,7 45,0 44,2 48,0 70,0 57,6 46,2 36,0 47,8 60,7 46,4 48,7

3pts 32-89 2-20 29-80 15-38 9-35 26-82 22-50 4-6 2-9 148-443 179-469

LF 82,3 74,6 75,9 74,5 80,0 65,2 82,4 100,0 81,0 40,0 53,3 62,5 57,1 75,3 78,2

22- CHARLOTTE BOBCATS (9-18)

Joueur Stephen Jackson Gerald Wallace D.J. Augustin Boris Diaw Tyrus Thomas Nazr Mohammed Shaun Livingston Kwame Brown Dominic McGuire Derrick Brown Gerald Henderson Matt Carroll DeSagana Diop Eduardo Najera Sherron Collins Total Adversaires

MJ 25 24 26 26 23 25 26 15 14 24 12 14 12 3 12 26 26

Min 35 39 35 36 20 18 18 16 18 13 12 8 10 7 2 -

Tirs 154-371 132-308 116-275 134-259 96-189 90-177 55-114 24-51 21-66 40-69 14-34 14-39 5-16 1-5 1-8 897-1981 923-2061

% 41,5 42,9 42,2 51,7 50,8 50,8 48,2 47,1 31,8 58,0 41,2 35,9 31,3 20,0 12,5 45,3 44,8

3pts 53-142 17-52 34-98 28-79 0-2 1-3 0-1 2-5 0-3 1-6 1-3 0-3 137-397 205-569

LF 84,7 72,3 89,7 57,9 83,3 68,2 89,3 53,3 78,9 53,6 70,0 66,7 60,0 100,0 75,1 78,2

Pd 1,7 1,7 2,0 4,1 2,3 0,9 7,0 0,5 0,9 0,5 1,4 1,0 0,6 21,0 22,2

In 0,6 0,8 0,9 0,4 0,9 0,3 1,2 0,9 0,3 1,3 0,8 0,7 7,4 7,9

Co 0,7 0,3 0,1 0,1 1,1 0,6 0,3 0,5 0,4 3,4 5,6

Bp 2,7 1,1 1,2 1,6 1,8 1,7 1,7 1,0 1,0 0,5 1,2 0,8 0,7 15,0 14,6

Pts 21,4 12,8 12,5 11,9 11,5 11,0 10,0 10,0 9,1 4,7 4,0 3,5 3,3 102,2 105,4

Joueur Brook Lopez Devin Harris Anthony Morrow Travis Outlaw Jordan Farmar Kris Humphries Derrick Favors Troy Murphy Damion James Sasha Vujacic Johan Petro Stephen Graham Ben Uzoh Quinton Ross Total Adversaires

Rb 4,3 8,1 3,4 5,2 5,7 5,2 1,8 4,5 5,4 1,9 1,5 0,9 2,3 0,7 0,1 41,6 38,5

Pd 4,3 2,5 6,3 3,3 0,6 0,4 1,7 0,3 0,9 0,8 0,7 0,6 0,4 0,4 21,1 22,0

In 1,4 1,3 0,7 1,0 0,8 0,3 0,7 0,2 0,1 0,3 0,3 0,3 0,1 0,3 6,8 7,8

Co 0,4 1,2 0,1 0,6 1,5 1,2 0,2 0,7 0,7 0,3 0,3 0,1 0,8 6,4 6,6

Bp 3,2 2,7 1,7 2,8 1,6 1,2 1,2 0,7 0,7 0,7 0,5 0,1 0,7 0,1 17,0 14,3

Pts 17,3 16,7 12,9 12,2 11,6 8,4 5,2 4,8 4,1 4,0 2,9 2,4 1,1 1,0 0,3 92,8 97,1

Joueur Andray Blatche John Wall Nick Young Josh Howard Rashard Lewis Kirk Hinrich JaVale McGee Al Thornton Yi Jianlian Trevor Booker Cartier Martin Kevin Seraphin Hilton Armstrong Alonzo Gee Hamady Ndiaye Lester Hudson Total Adversaires

23- GOLDEN STATE WARRIORS (9-18) Joueur Monta Ellis Stephen Curry Dorell Wright David Lee Reggie Williams Andris Biedrins Rodney Carney Brandan Wright Vladimir Radmanovic Lou Amundson Dan Gadzuric Jeff Adrien Acie Law Jeremy Lin Charlie Bell Ekpe Udoh Total Adversaires

MJ 26 20 26 18 26 25 20 8 22 6 22 15 15 16 13 3 26 26

Min 40 34 39 36 24 28 14 13 14 18 11 11 11 8 9 3 -

Tirs 245-518 149-305 141-364 105-235 102-215 81-151 40-93 18-35 40-101 11-28 30-67 19-42 8-32 11-35 8-30 1-2 1006-2234 988-2095

% 47,3 48,9 38,7 44,7 47,4 53,6 43,0 51,4 39,6 39,3 44,8 45,2 25,0 31,4 26,7 50,0 45,0 47,2

3pts 38-107 34-78 61-155 40-91 12-30 21-54 1-10 0-2 2-13 209-534 181-481

24- DETROIT PISTONS (9-19)

Joueur Rodney Stuckey Tayshaun Prince Richard Hamilton Charlie Villanueva Ben Gordon Austin Daye Will Bynum Jason Maxiell Greg Monroe Tracy McGrady DaJuan Summers Chris Wilcox Ben Wallace Total Adversaires

MJ 26 28 25 27 28 20 21 24 26 28 6 9 27 28 28

Min 33 33 26 26 28 16 17 19 20 17 9 9 25 -

Tirs 142-329 169-342 124-304 129-302 124-271 47-120 49-115 50-96 53-117 51-115 10-22 14-34 41-81 1003-2248 1069-2231

% 43,2 49,4 40,8 42,7 45,8 39,2 42,6 52,1 45,3 44,3 45,5 41,2 50,6 44,6 47,9

3pts 7-31 11-24 28-71 51-139 36-90 18-41 6-17 7-22 4-5 1-1 169-441 174-496

LF 70,1 90,9 75,9 73,3 78,3 25,0 64,0 75,0 87,5 42,9 33,3 54,5 73,9 69,2 71,6 79,1

Rb 3,6 3,3 6,1 10,2 2,6 9,8 1,9 2,8 2,4 3,3 3,0 3,3 1,1 0,8 0,8 0,3 41,9 44,2

Pd 5,1 5,6 3,0 3,6 1,7 1,5 0,5 0,3 1,4 0,3 0,5 0,6 1,3 0,9 0,8 0,3 21,8 24,6

In 2,3 2,2 1,3 1,1 0,4 0,9 0,5 0,6 0,2 0,3 0,2 0,4 1,1 0,3 9,5 8,8

Co 0,2 0,4 0,9 0,2 0,1 0,7 0,1 0,9 0,5 0,5 0,5 0,3 0,4 4,0 5,2

Bp 3,4 3,2 1,8 2,8 1,2 1,3 0,7 0,8 0,8 1,3 0,8 0,3 0,9 0,6 0,4 0,3 16,1 16,5

Pts 24,5 20,1 14,8 14,7 11,2 6,7 5,4 5,3 4,9 4,7 2,9 2,9 2,3 1,9 1,4 0,7 100,5 106,3

LF 86,8 70,1 87,7 75,0 86,4 82,4 85,7 45,1 50,0 56,3 33,3 90,9 31,3 73,2 76,6

Rb 3,3 4,9 2,6 5,0 2,6 3,1 1,1 2,9 5,2 2,8 0,8 2,4 7,3 38,8 42,2

Pd 5,5 2,6 2,5 0,5 2,4 0,6 2,3 0,3 0,8 2,0 0,2 1,6 19,6 22,3

In 1,0 0,3 0,7 0,6 0,8 0,3 0,4 0,5 0,8 0,7 0,2 0,1 1,1 6,5 8,0

Co 0,1 0,6 0,9 0,2 0,3 0,6 0,5 0,3 1,0 4,3 4,8

Bp 2,4 1,2 1,6 1,1 2,1 0,8 1,3 0,7 1,0 0,9 0,7 0,2 1,0 13,8 13,9

Pts 16,5 14,1 13,6 13,4 12,2 6,3 6,1 5,1 5,0 4,5 4,3 4,2 3,4 95,0 100,6

Rb 3,0 5,8 3,5 4,9 2,7 9,8 3,0 2,5 2,4 3,2 2,7 1,0 2,1 1,3 40,1 43,4

Pd 6,7 1,5 3,0 0,6 3,9 1,5 2,4 0,4 0,3 1,2 0,9 0,9 20,5 23,5

In 0,9 0,6 0,8 0,5 0,5 0,8 0,9 0,1 0,3 0,6 0,5 0,3 0,3 0,8 6,2 7,1

Co 0,3 0,4 0,2 0,3 1,1 0,1 0,1 0,5 0,3 0,2 0,3 0,1 0,1 3,3 5,9

Bp 2,7 1,1 1,2 2,0 1,5 1,2 1,2 0,9 0,7 0,5 0,4 0,3 0,6 0,9 13,3 13,7

Pts 15,1 13,7 13,2 10,3 9,8 9,4 8,8 7,1 5,0 4,8 4,6 4,3 4,0 3,3 94,1 103,0

25- CLEVELAND CAVALIERS (8-20)

Joueur Mo Williams Antawn Jamison Daniel Gibson J.J. Hickson Ramon Sessions Anderson Varejao Anthony Parker Joey Graham Ryan Hollins Jamario Moon Leon Powe Samardo Samuels Jawad Williams Manny Harris Total Adversaires

MJ 22 24 27 26 26 25 27 16 24 22 11 3 23 9 27 27

Min 30 28 29 23 22 31 29 19 14 20 12 6 15 11 -

Tirs 124-302 123-301 124-302 102-231 85-209 98-182 81-206 45-98 39-73 43-107 21-43 4-7 37-113 12-36 938-2210 1039-2186

% 41,1 40,9 41,1 44,2 40,7 53,8 39,3 45,9 53,4 40,2 48,8 57,1 32,7 33,3 42,4 47,5

3pts 24-86 36-102 48-116 0-2 0-1 0-2 36-79 4-14 12-52 10-38 4-12 174-504 228-559

LF 82,2 68,1 82,4 71,4 79,2 63,5 79,6 82,6 70,5 100,0 45,0 83,3 75,0 50,0 74,5 74,9

26- NEW JERSEY NETS (8-20)

Rb 5,8 3,3 1,8 3,3 3,0 4,6 2,4 1,5 6,0 5,6 12,1 1,5 4,4 0,5 41,4 40,0

MJ 28 26 25 28 28 28 27 13 17 13 26 17 9 14 28 28

Min 35 32 34 31 26 25 19 17 13 9 10 11 8 10 -

Tirs 191-427 138-314 118-257 104-273 99-262 93-173 67-123 19-57 21-60 15-43 33-69 15-46 7-25 7-19 949-2202 1007-2231

% 44,7 43,9 45,9 38,1 37,8 53,8 54,5 33,3 35,0 34,9 47,8 32,6 28,0 36,8 43,1 45,1

3pts 19-64 46-112 34-96 41-119 4-21 0-2 5-16 0-5 0-1 0-1 150-442 165-461

LF 81,0 82,8 88,6 81,7 84,6 69,4 60,3 63,6 61,1 50,0 50,0 80,0 100,0 33,3 77,5 73,2

Rb 6,3 2,8 3,0 4,3 2,4 9,1 5,5 4,0 2,9 0,9 2,3 1,2 0,9 1,1 41,6 41,8

Pd 1,2 6,8 1,2 0,9 4,2 1,0 0,1 1,3 0,6 0,8 0,5 0,6 0,7 0,3 18,3 22,1

In 0,5 1,1 0,3 0,4 1,0 0,3 0,2 0,5 0,3 0,3 0,2 0,4 0,2 0,1 4,9 6,5

Co 1,5 0,1 0,2 0,3 1,1 0,6 0,2 0,4 0,5 0,1 0,1 4,6 4,5

Bp 2,4 2,9 1,1 0,9 1,9 1,0 1,0 0,8 0,8 0,5 0,6 0,3 0,1 0,2 14,4 12,5

Pts 19,1 16,9 12,8 10,4 10,1 7,9 6,5 3,8 3,1 2,8 2,6 2,5 1,9 1,2 92,7 97,5

Rb 7,9 3,5 2,2 4,0 4,2 3,1 8,4 3,7 3,6 2,6 1,2 3,6 3,4 1,6 0,2 39,4 44,1

Pd 1,8 8,9 0,6 1,0 1,2 4,9 0,5 1,3 0,6 0,5 0,2 0,3 0,2 0,3 1,0 20,3 22,6

In 1,3 2,3 0,6 1,0 0,9 1,2 0,8 0,7 0,5 0,6 0,5 0,2 0,4 0,4 0,2 8,9 7,6

Co 0,5 0,5 0,3 0,4 0,1 2,4 0,2 1,0 0,3 0,1 0,8 0,6 0,1 5,9 5,0

Bp 2,8 3,5 0,8 1,0 1,4 1,8 1,4 1,2 1,4 0,8 0,4 1,1 0,7 0,7 0,3 0,5 16,4 16,2

Pts 17,2 16,7 14,3 13,0 12,2 10,6 9,6 9,5 6,7 4,4 3,8 2,8 2,3 2,1 0,8 0,3 97,1 105,4

LF 80,5 57,5 76,5 64,5 84,1 70,0 66,7 66,7 71,4 73,0 43,2 88,9 100,0 83,3 69,2 76,0

Rb 3,3 12,3 7,1 2,4 3,3 3,8 2,1 3,2 3,1 2,9 5,9 0,4 0,7 0,5 42,6 39,8

Pd 4,5 3,1 1,7 5,9 4,7 1,6 0,7 0,7 0,5 1,0 0,4 1,3 1,6 21,2 22,4

In 1,1 0,8 0,5 1,2 1,0 1,0 0,3 0,8 0,3 0,3 0,6 0,1 0,3 0,3 6,9 7,9

Co 0,4 0,6 1,2 0,4 0,4 0,1 0,4 0,2 0,4 0,1 1,3 4,4 5,6

Bp 3,1 2,8 1,6 2,2 2,8 0,7 0,6 1,6 0,8 0,9 1,1 0,7 0,5 0,3 16,8 13,6

Pts 23,4 20,7 10,5 8,7 8,0 7,3 6,5 6,5 6,1 5,8 5,7 4,0 2,4 0,9 96,3 101,2

LF 74,5 83,3 66,1 64,9 73,5 90,9 63,9 54,2 79,4 93,3 60,7 53,3 70,5 75,7

Rb 4,6 3,0 7,2 4,6 3,8 1,8 5,8 3,2 1,7 1,5 7,0 2,3 0,4 42,4 42,2

Pd 5,3 4,4 1,3 0,6 0,7 1,0 0,8 1,2 2,3 2,9 0,9 0,2 18,7 20,8

In 1,4 1,0 0,6 0,4 0,8 0,6 0,1 0,8 0,4 0,7 0,2 0,1 0,1 6,2 6,6

Co 0,4 0,1 0,7 0,5 0,2 0,8 0,4 0,4 0,3 0,1 1,7 0,1 5,2 5,4

Bp 3,2 1,4 2,4 1,4 1,0 0,7 1,1 1,2 1,1 0,8 1,3 0,5 0,1 15,0 14,4

Pts 16,8 12,4 12,0 11,8 9,1 8,0 7,6 7,3 6,3 4,9 4,5 3,8 0,3 94,3 101,6

In 0,8 0,5 1,0 1,3 0,5 1,8 0,4 0,7 0,4 0,6 0,3 0,2 0,3 0,4 0,2 0,3 7,0 9,3

Co 1,0 0,4 0,2 2,6 0,2 0,8 0,1 0,5 0,3 0,6 0,5 0,2 6,2 6,3

Bp 3,0 2,2 3,0 2,0 2,2 1,4 1,4 2,0 0,9 0,9 1,8 1,4 1,0 0,9 0,6 0,3 17,6 14,5

Pts 21,3 21,1 14,8 10,0 9,6 9,5 9,2 7,7 6,4 6,3 6,0 5,2 3,8 3,0 2,6 1,9 102,8 109,9

27- WASHINGTON WIZARDS (7-19) MJ 21 15 24 1 25 25 25 22 14 22 20 10 23 16 4 6 25 25

Min 35 38 24 22 32 34 28 26 19 14 9 11 12 9 3 5 -

Tirs 142-325 87-214 127-268 5-9 113-270 97-217 98-177 81-188 35-87 39-76 25-58 11-34 25-47 13-30 0-9 914-2066 970-2038

% 43,7 40,7 47,4 55,6 41,9 44,7 55,4 43,1 40,2 51,3 43,1 32,4 53,2 43,3 44,2 47,6

3pts 4-12 14-42 32-84 0-2 44-120 21-65 0-3 3-19 2-8 13-31 0-2 0-6 136-419 165-445

LF 79,3 81,8 83,6 50,0 77,8 85,0 59,7 71,7 71,0 75,0 70,6 75,0 33,3 66,7 75,0 66,7 75,7 74,9

28- LOS ANGELES CLIPPERS (8-21) Joueur Eric Gordon Blake Griffin Chris Kaman Baron Davis Eric Bledsoe Ryan Gomes Rasual Butler Al-Farouq Aminu Brian Cook Craig Smith DeAndre Jordan Randy Foye Willie Warren Jarron Collins Total Adversaires

MJ 26 28 10 14 28 28 28 27 19 24 28 9 12 16 28 28

Min 38 37 27 25 28 29 21 17 14 14 22 12 9 8 -

Tirs 196-438 226-443 46-120 47-129 88-193 76-192 65-187 64-147 42-99 56-96 70-106 13-33 10-25 5-15 1004-2223 1021-2233

% 44,7 51,0 38,3 36,4 45,6 39,6 34,8 43,5 42,4 58,3 66,0 39,4 40,0 33,3 45,2 45,7

3pts 35-126 1-2 8-38 11-37 25-72 38-111 27-56 21-47 0-4 0-1 2-10 3-9 171-513 216-541

29- SACRAMENTO KINGS (5-20)

Joueur Tyreke Evans Beno Udrih DeMarcus Cousins Carl Landry Omri Casspi Francisco Garcia Jason Thompson Donte Greene Luther Head Eugene Jeter Samuel Dalembert Darnell Jackson Antoine Wright Hassan Whiteside Total Adversaires

MJ 23 25 25 25 23 22 23 20 20 13 23 18 7 1 25 25

Min 36 31 25 27 23 20 20 22 19 13 21 10 4 2 -

Tirs 148-379 122-254 113-266 116-247 74-173 66-144 68-141 57-146 42-98 24-54 43-109 30-57 1-8 904-2076 939-1983

% 39,1 48,0 42,5 47,0 42,8 45,8 48,2 39,0 42,9 44,4 39,4 52,6 12,5 43,5 47,4

3pts 18-63 16-60 1-7 0-1 36-89 24-64 0-1 18-58 14-43 2-5 0-1 0-2 0-4 129-398 135-375

30- MINNESOTA TIMBERWOLVES (6-23)

Joueur Michael Beasley Kevin Love Martell Webster Luke Ridnour Darko Milicic Corey Brewer Wesley Johnson Sebastian Telfair Anthony Tolliver Wayne Ellington Jonny Flynn Nikola Pekovic Maurice Ager Sundiata Gaines Kosta Koufos Lazar Hayward Total Adversaires

MJ 26 28 4 23 26 28 28 24 19 20 4 18 4 7 22 16 28 28

Min 34 36 27 29 26 25 28 22 19 18 19 13 7 9 8 8 -

Tirs 225-476 200-439 19-34 85-190 109-247 91-248 101-224 67-157 37-82 50-120 10-20 36-75 6-11 7-22 25-59 9-38 1077-2442 1093-2340

% 47,3 45,6 55,9 44,7 44,1 36,7 45,1 42,7 45,1 41,7 50,0 48,0 54,5 31,8 42,4 23,7 44,1 46,7

3pts 21-55 38-88 6-13 22-57 15-58 32-91 18-47 14-32 17-41 2-8 3-4 2-6 0-2 5-19 195-521 228-578

LF 70,9 87,4 78,9 90,2 60,4 76,7 65,7 72,7 78,6 61,5 66,7 68,8 62,5 70,0 80,0 76,4 79,3

Rb 6,0 15,7 4,5 2,6 5,8 2,9 3,3 1,3 4,1 1,5 2,0 2,8 0,5 0,9 2,5 1,4 45,8 42,1

Pd 1,6 2,3 2,0 5,0 2,0 1,6 2,0 3,6 1,3 0,8 3,3 0,3 0,3 0,9 0,1 0,7 19,6 24,6


36

DOSSIER

20% DE JOUEURS ÉTRANGERS EN NBA

ENCORE PLUS NOMBREUX, TOUJOURS PLUS FORTS ! L’Allemand Dirk Nowitzki, incontournable aux Mavs et toujours MVP potentiel.

87 joueurs, 38 nations représentées, jamais la NBA n’avait été autant sous l’influence de ses basketteurs venus d’ailleurs. Stars et même All-Stars, titulaires ou joueurs de l’ombre, les internationaux obtiennent aujourd’hui la même reconnaissance que leurs homologues américains. Et quand le contingent des forces alliées montre quelques signes de fatigue, la ligue met les bouchées doubles pour attirer les prospects et développer de nouveaux marchés. Par Jérémy BARBIER, à CHICAGO

Victor Baldizon/NBAE via Getty Images

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novembre 1946, Toronto. Les Knicks et les Toronto Huskies se disputent le premier match du championnat BAA, l’ancêtre de notre NBA contemporaine. Déjà, les Américains n’ont pas complètement le monopole de la gonfle. Né en Italie puis élevé au Canada, Henry Biasatti est, sous les couleurs des Huskies, le premier étranger à fouler un parquet du championnat professionnel. L’expérience ne durera pas. Après six matches, le rookie casse son contrat et rejoint la ligue majeure de… baseball ! 60 ans après cette démission surprise, son compatriote Andrea Bargnani devenait le premier Européen n°1 de la Draft mais, surtout, le premier représentant de la « Botte » à obtenir un rôle majeur. Seizième scoreur de la ligue et All-Star potentiel cette saison, l’Italien aurait sans aucun doute été la grande vedette internationale il y a encore seulement vingt ans. Aujourd’hui, le Raptor n’est qu’un bon joueur parmi tant d’autres, et lorsque David Stern évoque l’influence des étrangers en NBA, son nom ne revient pas dans la discussion. « Pau Gasol, Dirk Nowitzki, Tony Parker, Manu Ginobili ou Yao Ming font partie de ces internationaux qui ont eu une importance capitale dans les progrès et le développement de la NBA ces dernières années. » Lorsqu’en 1984, le « commissionnaire » prit ses fonctions à la tête de la ligue, huit étrangers étaient dispersés dans les rangs er

des 23 franchises. Aujourd’hui, un NBAer sur cinq n’est pas américain et, autant que leur nombre, leur influence n’a cessé de progresser. Quelques chiffres ? Pas moins de sept internationaux (Nowitzki, Bargnani, Bogut, Horford, Nash, Scola, Ginobili) sont actuellement les leaders statistiques ou naturels de leur franchise. Pau Gasol, fidèle lieutenant de Kobe Bryant à Los Angeles, restait lui le week-end dernier le meilleur joueur de la ligue à l’évaluation. Représentée par le seul Dikembe Mutombo au début du siècle, la communauté internationale missionne désormais entre trois et cinq de ses représentants à chaque All-Star Game et, à l’heure actuelle, Pacers et Clippers sont les seules franchises 100% US. « Mais il n’y a pas de raison particulière », explique Larry Bird, le GM d’Indiana. « Il y a beaucoup de bons joueurs à travers le monde et je prête plus attention à leurs profils selon nos besoins qu’à leurs pays d’origine. »

L’Europe toujours n°1 La cartographie des nations implantées en NBA est aisément identifiable. D’un point de vue strictement géographique, les plus vastes régions du globe sont également les moins représentées. L’Asie (Yao, Jianlian, Haddadi), l’Océanie (Bogut, Andersen, Mills, Marks) et l’Afrique (Ibaka, Mbah a Moute, Diop, Alabi, Udoka, Eyenga, Ndiaye, Thabeet) ne totalisent ainsi que 17% de la


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DOSSIER

L’Argentin Ginobili (Spurs) et l’Espagnol Pau Gasol (Lakers), des stars incontestables de la NBA.

population étrangère. Forte de générations exceptionnelles en Argentine ou au Brésil, l’Amérique du Sud n’a elle jamais compté autant de NBAers de valeur. L’Europe demeure cependant toujours le fournisseur principal de prospects (50 des 87 étrangers) même si, au cours des dernières années, la fiche d’identité des basketteurs du Vieux Continent a sensiblement évolué. Véritables pionniers au début des années 1990 (Drazen Petrovic, Vlade Divac puis Dino Radja et Toni Kukoc), les joueurs de l’ex-Yougoslavie sont aujourd’hui minoritaires, largement dépassés en nombre – et en talent ? – par leurs camarades d’Europe de l’Ouest. Longtemps oubliée, l’Espagne a placé durablement dans le championnat plusieurs joueurs de sa génération dorée. En Italie, peu après l’arrivée de Bargnani, ses deux compatriotes les plus prometteurs (Gallinari, Belinelli) ont également rejoint la ligue. Alors que onze pays ne comptent qu’un unique ambassadeur – Biedrins (Lettonie), Gortat (Pologne), Jerebko (Suède), Sefolosha (Suisse), Koufos (Grèce) – la

Turquie s’impose étonnement comme la nation la mieux représentée (5 joueurs), juste derrière la France, plus grande délégation étrangère de NBA (12 basketteurs). Les dirigeants américains sont formels, l’embauche de cette main d’œuvre extérieure reste motivée par deux raisons principales : l’expérience et la maîtrise des fondamentaux. « Le niveau technique de ces joueurs est dans bien des cas plus élevé que celui des Américains qui débarquent de college », rappelle Chris Wallace, le GM des Grizzlies. « En Europe, les meilleurs jeunes sont responsabilisés très tôt dans les championnats pros », poursuit notre confrère de Sports Illustrated, Ian Thomsen. Le cas français est un exemple légitime. De Tariq Abdul-Wahad à Nicolas Batum, la plupart des tricolores draftés présentaient, à l’origine, des qualités très similaires – athlétiques et physiques – à celles de leurs homologues US, l’expérience en plus. Bien que parfois très anecdotique, le passage dans des équipes « d’hommes » est

« 60% des étrangers sont des intérieurs »

une plus-value appréciée par le microcosme NBA, d’autant plus lorsque les prospects dépassent le double mètre. Si elle n’est pas régulée quantitativement, l’immigration est en effet choisie en NBA. Face aux difficultés du système américain à former des big men techniques, les GM se tournent ainsi de plus en plus vers le savoir-faire des autres nations, tant et si bien que cette saison, 60% des étrangers de la ligue sont des intérieurs, bien souvent des pivots (38). Des vedettes aux role players, en passant par les utilités et les rookies, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. À l’inverse, les Américains font rarement appel à des meneurs étrangers pour guider leurs troupes. Seuls Tony Parker, Steve Nash, Jose Calderon et Goran Dragic occupent ainsi une fonction significative au sein de leurs franchises.

les exploits de la Dream Team (1992) et le raté américain aux Jeux d’Athènes (2004), la population internationale tripla dans les rangs des franchises US. En 2004, 22 étrangers – un record – sont appelés sur l’estrade du Garden pour la Draft. Une étude estime alors qu’à ce rythme, 43% des joueurs du championnat 2014-2015 seront nés en dehors des frontières américaines. Il n’en sera rien puique, six ans après cette prédiction, le contingent s’est stabilisé aux alentours des 80 basketteurs. En réalité, la colonie étrangère pourrait même diminuer dans les prochaines années. L’embauche de nouveaux talents via la Draft a en effet sensiblement chuté et, pour la première fois en 15 ans, aucun étranger n’a été retenu dans le Top 15 en juin dernier. Premier expatrié sélectionné, Kevin Séraphin (17e) est le leader d’une promotion de dix joueurs, le plus petit « recrutement » enregistré depuis 2001. Plus que le nombre, c’est davantage la qualité des nouveaux prospects qui inquiète.

« La ligue accélère son ouverture sur le monde »

Une présence en baisse ? Ce n’est réellement qu’au cours des années 1990 qu’une vague migratoire commença à redessiner le visage de la ligue. Entre

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DOSSIER

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la Chine sera-t-elle toujours folle de NBA si Yao Ming arrête ?

Des 39 joueurs draftés ces trois dernières saisons, seuls trois l’ont été dans le Top 10 (Gallinari, Thabeet, Rubio) et, à ce jour, 18 seulement ont déjà foulé un parquet NBA. Parmi ceux qui figurent encore dans un roster, difficile de distinguer pour l’instant des All-Stars potentiels. Pour les autres, rien n’indique qu’ils franchiront l’Atlantique un jour. Pourtant, plus par crainte de rater la bonne affaire que par réel intérêt, les franchises continuent de « sacrifier » leurs choix secondaires. Ainsi, depuis 2006, 32% des étrangers ont été sélectionnés au-delà de la 50e place, des paris peu risqués. Enfin, notons que selon les prévisions des différentes mock drafts du moment, ils seront peu d’internationaux (Donatas Motiejunas, Jan Vesely, Lucas Nogueira) à serrer la main de David Stern en juin 2011. À cette pénurie – temporaire ? – s’ajoute la baisse de régime d’anciens All-Stars. En lice pour le titre de MVP en 2004, Peja Stojakovic sert aujourd’hui de monnaie d’échange en attendant la fin de son contrat. Bien qu’utiles à Miami au soutien des Three Amigos, Jamaal Magloire (1,5 point et 2,0 rebonds en 7 minutes) et Zydrunas Ilgauskas (5,7 points et 5,2 rebonds) commencent à compter les jours qui les séparent de la retraite. Andrei Kirilenko, All-Star en 2004, s’est progressivement mué en role player. Comme son compère Mehmet Okur (2007), l’ailier du Jazz ne refoulera probablement jamais les lattes du match des étoiles. Malgré des performances un poil moins reluisantes, les hommes de Jerry Sloan vieillissent tout de même beaucoup mieux que bon nombre de leurs confrères. À Toronto par exemple, l’air pur du Canada ne réussit plus trop à Jose Calderon (9,3 points et 6,4 passes). Dépassé par Jarrett Jack dans la rotation l’an dernier, l’Ibère est aujourd’hui sous la menace directe de Jerryd Bayless, le petit nouveau des Raptors. Attendu de pied ferme après un Mondial convaincant, son coéquipier Linas Kleiza (9,8 points et 4,0 rebonds) doit pour l’instant se demander s’il a bien fait de revenir en NBA. Hedo Turkoglu a beau avoir quitté les Raptors, on reconnaît de moins en moins le MIP 2008 (9,5 points, 4,1 rebonds et 2,3 passes). Même constat pour Andres Nocioni, complètement transparent depuis son arrivée à Philadelphia (1,7 point et 1,7 rebond en décembre).

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La ligue s’étend encore La NBA ne peut se permettre d’attendre les bras croisés l’éclosion des nouveaux Gasol ou Nowitzki. Construit autour de son expansion à l’international, le modèle économique de la ligue a plus que jamais besoin de vedettes étrangères pour continuer à prospérer. « Seule une petite partie de la

population mondiale vit aux États-Unis », rappelle régulièrement David Stern. Première ligue US à avoir ouvert des antennes au-delà de ses frontières dans les années 1990, la NBA a su faire de son championnat une véritable marque internationale, un logo presque aussi indentifiable qu’une canette de Coca ou un Big Mac dans la plupart des régions du globe. « C’est la recette du succès », explique Mike Denzel, l’ancien vice-président de la NBA en Asie. « Vous implantez des bureaux à l’étranger, vous contrôlez votre marque et votre destin. » Cet ancien bras-droit sait de quoi il parle. En poste lors de l’arrivée de Yao Ming à Houston, Denzel a vu exploser le marché asiatique dès les premières foulées du géant en NBA. Malgré la passion que suscite les stars US sur les terres de l’Empire du Milieu – on se souvient de la Kobe Mania aux Jeux de Pékin – un tel engouement n’aurait été possible sans l’arrivée d’une star « locale ». Vingt-quatre heures avant l’annonce officielle de son nouveau forfait, les premiers suffrages du All-Star Game faisaient encore de Yao le pivot titulaire de la conférence Ouest. Le Rocket ne sera pas de la partie, et maintenant que sa carrière est plus que jamais menacée, il sera intéressant de suivre la courbe de popularité de la ligue dans un pays qui n’a plus que le décevant Yi Jianlian comme ambassadeur. Les audiences télé du prochain All-Star serviront peut-être de première indication. Sur le réseau câblé américain, le match de gala a réalisé, en 2010, son plus faible pourcentage d’audience depuis qu’il s’affiche sur le petit écran (6,9 millions de spectateurs). Catastrophique ? Pas vraiment, puisque dans le même temps, la ligue comble ce déficit national en diffusant son « produit » dans 215 pays et 45 langues différentes. La saison dernière, un record de diffuseurs partenaires a même été célébré. Dans ces conditions, on comprend mieux pourquoi David Stern évoque la possibilité de délocaliser l’évènement à l’étranger. Avant d’installer son grand barnum de misaison à Londres ou Madrid, la ligue accélère la seconde phase de son ouverture sur le monde. Cette année, des nouveaux bureaux ont ainsi été inaugurés en Russie, au Brésil et en Inde. « Nous faisons en ce moment de très gros efforts en Inde », confirme, sous couvert d’anonymat, un porte-parole de la ligue. En attendant le Yao indien, c’est davantage en direction du continent africain que les espoirs – sportifs – se cristallisent. « J’étais présent à la dernière CAN, vous

pouviez voir une grande différence en terme de niveau de jeu », expliquait récemment Amadou Gallo Fall à nos confrères d’ESPN. Selon l’ancien directeur du scouting des Mavericks, les actions régulières de la ligue sur le continent portent leurs fruits. « Basketball without Borders a eu un impact. J’observe les équipes nationales et je vois des joueurs qui ont assisté à nos camps. » Et pourtant, l’Afrique ne compte que 8 représentants sur le sol américain cette saison. Hormis Luc Mbah a Moute et Serge Ibaka, tous sont abonnés aux DNP ou au garbage time. Cette faible représentativité n’a rien de nouveau et, pourtant, scouts et managers continuent de saliver devant le potentiel du continent. « Avec très peu d’infrastructures, 22 personnes ont tout de même réussi à tracer leur chemin jusqu’en NBA », rappelle Gallo Fall. « Vous pouvez voir tous ces potentiels incroyables émerger d’endroits où il y a peu d’infrastructures. L’Afrique est sur la carte et maintenant, nous allons réellement développer le jeu ici. » Nommé par David Stern à la tête du bureau africain ouvert au printemps dernier (Johannesburg), Gallo Fall sait que sa priorité est d’inciter plus de jeunes à pratiquer son sport. « Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir une présence physique là-bas. Nous aurons des coaches mieux formés et une qualité de jeu supérieure. Dans cinq ans, la compétition entre les nations africaines sera une bonne indication. » Quid de la visibilité du championnat ? « Pour rendre le jeu accessible, il faut s’assurer que les gens puissent regarder nos matches. La NBA est déjà visible dans 54 pays en Afrique, les passerelles existent. » Mais en Afrique comme ailleurs, rien n’inspirera plus les jeunes basketteurs qu’une star NBA à chérir ou imiter sur les playgrounds. En attendant l’émergence de ces nouveaux talents, David Stern imagine le portrait d’une NBA sans frontières. « Dans l’idéal, il y aurait une ligue assistée par la NBA en Inde et également une sorte de ligue de développement liée à la NBA en Amérique Latine. Il y aurait aussi une présence beaucoup plus importante en Europe de l’Est. La Russie pourrait en être le centre névralgique, je n’en suis pas encore certain. Enfin, d’une manière générale, il devrait y avoir une présence beaucoup plus importante en Europe après les Jeux Olympiques de 2012. » Pau Gasol, Dirk Nowitzki et consorts peuvent terminer leur carrière américaine l’esprit tranquille, le commissionnaire a bien l’intention d’assurer leur relève... n

« Pacers et Clippers sont les seules franchises 100% US »


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DOSSIER

NOTRE TOP 10 / 2010-11

Nowitzki uber alles

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Manu Ginobili

Stats 2010-11 : 20,0 points, 3,6 rebonds, 4,8 passes en 32 minutes

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Images

D. Clarke Evans/

On le croyait sur la mauvaise pente, miné par les blessures. Le all-around revient au contraire avec le « best of » de son arsenal. Première option offensive des Texans cette saison (13,5 tirs par match), l’arrière n’avait jamais autant scoré en carrière, notamment au buzzer ! Plus question pour Popovich de l’utiliser comme sixième homme.

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Tony Parker

Stats 2010-11 : 17,2 points, 3,3 rebonds, 7,1 passes en 33 minutes

P.A. Molumby/NB

AE via Getty Ima

ges

D. Clarke Evans/

Selon les critères – exigeants – de son entraîneur, TP joue actuellement le meilleur basket de sa carrière. Plus organisateur que jamais, le meneur permet aux Spurs de tourner à 106,0 points en moyenne, du jamais vu sous l’ère Duncan. Quand le Français passe à travers, son équipe s’incline (8,0 points et 3,0 passes lors des 3 premières défaites). All-Star Game en vue ?

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Steve Nash

Stats 2010-11 : 17,5 points, 3,5 rebonds, 10,2 passes en 32 minutes

Peu importe le CV des partenaires qui évoluent à ses côtés, l’ancien double MVP continue de les installer dans les meilleures positions. Stoudemire parti faire des folies à Gotham, le vétéran (36 ans) se charge un peu plus de finir lui-même près du cercle (56,0% à deux-points) ou sur la ligne (4,6 lancers par match). Son transfert est susurré.

ges AE via Getty Ima

Bill Baptist/NB ty Images Scott Cunningha

m/NBAE via Get

Al Horford

Dans l’ombre médiatique de Joe Johnson, le jeune All-Star s’affirme comme le réel leader vocal des Hawks. De plus en plus fiable près du cercle (57,5%), le pivot dominicain compense son déficit de taille par son intelligence de jeu et un sens du placement excellent sous l’arceau. Pas beaucoup de highlights mais un abattage sobre et efficace.

ges

Images

Si l’évaluation était souveraine, l’Espagnol (27,8, 1er) aurait déjà une main sur le trophée de MVP. Premier rebondeur et contreur (2,2 blocks) des champions en titre, deuxième scoreur, Gasol s’est démené en attendant le retour d’Andrew Bynum. Pour ne rien gâcher, le Laker reste sans aucun doute le meilleur intérieur-passeur de la ligue.

Luís Scola

Stats 2010-11 : 16,7 points, 9,7 rebonds, 3,2 passes en 33 minutes

BAE via Getty Ima Juan Ocampo/N

Stats 2010-11 : 19,8 points, 11,3 rebonds, 4,3 passes en 39 minutes

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Joakim Noah

Stats 2010-11 : 14,0 points, 11,7 rebonds, 2,7 passes en 37 minutes

Progressivement, le Bull étoffe une panoplie offensive limitée jusqu’alors au strict minimum. Son tir à quatre mètres reste vilain mais plus totalement neutre. Patron de la défense à Chicago (16e évaluation NBA), le pivot va cruellement manquer à son équipe. Rendez-vous en février pour grimper dans notre Top 10 !

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via Getty Images

Pau Gasol

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Stats 2010-11 : 20,3 points, 9,0 rebonds, 2,1 passes en 33 minutes

Depuis le Mondial (27,1 points et 7,9 rebonds en Turquie), l’Argentin marche sur l’eau. Yao blessé, le power forward enchaîne des nuits de All-Star. En progrès dans les trois catégories statistiques majeures, le vrai intérieur vedette des Rockets permet à sa franchise de rester dans la course aux playoffs.

AE Gary Dineen/NB

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Juan Ocampo/N

BAE via Getty Ima

ges

À 32 ans, le quatrième scoreur NBA récite une partition d’une justesse incroyable. Froid comme une lame (55,8% aux tirs), il explose largement son précédent record dans le secteur (50,2% en 2007). Quatre ans après son premier trophée, le Mav est redevenu un candidat très sérieux au titre de MVP. En attendant mieux ?

Andrew Bogut

Stats 2010-11 : 14,3 points, 12,2 rebonds, 1,6 passe en 35 minutes

Depuis qu’il travaille sous les ordres de Scott Skiles, le pivot est devenu un défenseur intimidant (3,1 contres, 1er cette saison). Trop souvent blessé cependant pour être un leader à temps complet, le n°1 de la Draft 2005 a démarré en trombe le mois de décembre (19,7 points, 13,4 rebonds, 3,6 contres). Prometteur…

Images

Dirk Nowitzki

NBAE via Getty

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Stats 2010-11 : 24,8 points, 7,5 rebonds, 2,3 passes en 36 minutes

10 Andrea Bargnani

Stats 2010-11 : 21,4 points, 5,8 rebonds, 1,7 passe en 35 minutes

À condition de l’accepter avec ses défauts, l’Italien est un basketteur rare, déconcertant d’aisance, agaçant de passivité aussi parfois. Si seulement il fléchissait un minimum les jambes, le Raptor boxerait dans une toute autre catégorie. Même pour un pivot très atypique, son implication défensive (0,7 contre) laisse pantois.

Ron Turenneo/

BAE via Getty Ima Danny Bollinger/N

ges

Par Jérémy BARBIER, à Chicago


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REPORTAGE

DISTRAITS MAIS PAS INQUIETS

LES LAKERS MU Artest se livre sur ESPN pendant une journée, Fisher a la tête aux négociations salariales, Odom participe à un reality show, Kobe fait le mondain, Shannon Brown prépare son mariage, les Lakers rendent visite au président Obama. Bref, les champions en titre sont un peu distraits et ont lâché du lest par rapport aux autres cadors. En vérité, ils attendent les playoffs. Par Pascal GIBERNÉ, à New York

avait décidé de mette en avant la curieuse infortune étant arrivée à Bryant sur la ligne des lancers-francs après avoir reçu une faute lors d’un tir à trois-points contre Washington le 14 décembre. Kobe a loupé ses trois lancers-francs sous les sifflets et les railleries du public de DC ! Mauvaise idée ! Le score était alors de 70-60 pour les Lakers. En observant la tête contrite de Kobe, le technicien des Washington Wizards a compris. Flip Saunders a immédiatement convoqué Gilbert Arenas et Nick Young pour les prévenir d’une possible vengeance de Kobe. Peine perdue. Après avoir laissé ses partenaires assurer la marque, le numéro 24 du Lake Show a décidé de faire payer leur arrogance aux fans du Verizon Center. Il a tout d’abord inscrit un fade-away derrière la ligne à trois-points. Puis un nouveau tir à trois-points depuis la ligne de fond. Les Wizards ont alors fait faute sur sa tentative suivante derrière l’arc. Concentré, Kobe a inscrit ses trois lancers. Puis il a rentré une autre parabole à trois-points. Le score était de 89-66 à la fin du numéro de virtuose du quintuple champion NBA. Le début de saison des Lakers peut être résumé par cet épisode. Conscients de leur talent, de leur facilité, les Californiens assurent le strict minimum mais, quand le besoin s’en fait sentir, ils peuvent éclabousser une rencontre de toute leur classe. Ce manque de rigueur les a plusieurs fois obligés cette année à remettre en jeu des membres du cinq majeur dans le moneytime, après avoir gâché des avances de 10 ou 15 points. « On ne finit pas bien nos matches, a grommelé Jackson. On ne termine pas bien nos quart temps. » « Ils s’ennuient en ce moment », affirmait récemment le double champion NBA

Kenny Smith désormais consultant dans l’émission « Inside The NBA ».

Cadeau de Noël aux adversaires « Cette équipe attend les playoffs pour vibrer et là pour les Gasol, les Bryant, les Artest, la saison régulière ne revêt pas le même intérêt. » En pilotage automatique depuis l’entame de la saison, les doublechampions ont déjà subi deux sérieux coups d’arrêt, deux défaites consécutives contre Denver et Phoenix, puis quatre défaites d’affilées contre Utah, Indiana, Memphis et Houston. Auréolés de leur deuxième titre consécutif, les Angelinos avaient pourtant le potentiel pour taquiner le record de 72-10 établi par les Chicago Bulls en 1995-1996. David Stern leur avait en plus concocté un début de calendrier des plus cléments lors des 42 premiers matches du championnat. Les Lakers ont ainsi disputé seulement quatre matches contre des formations avec un record positif. Et ils ont perdu trois de ces quatre rencontres. Les Californiens n’ont pas encore joué contre San Antonio, Dallas, Oklahoma City, Miami, ou Orlando. « Nous n’avons pas mis l’énergie nécessaire sur le terrain ces derniers temps », nous confessait Jackson à l’issue d’une difficile victoire sur les Nets. « C’est Noël, donc fidèle à l’esprit des vacances de fin d’années nous avons décidé de faire des cadeaux à nos adversaires. » Satisfait de son trait d’esprit, le maître Zen a mis fin à l’interview en imitant le père Noël puis s’est dirigé en claudiquant vers les vestiaires. Six fois consacré avec Chicago et cinq fois avec Los Angeles, Phil Jackson a appris à lire le pouls de sa formation. Un match poussif contre les Nets, une claque contre Chicago ou encore une victoire sur Washington ne constituent pas

Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

Les Californiens assurent le strict minimum

Phil Jackson est serin. Les Lakers d’Artest, Bryant et Gasol, reçus à la Maison blanche par Barack Obama, attendent tranquillement les Playoffs.

L

’évènement était tellement rare – historique – que Phil Jackson l’a crayonné sur un tableau et lui a donné un nom officiel : le sombrero de Kobe. Le dessin en question : trois cercles concentriques représentant un chapeau de cowboy. Un nouveau système en isolation pour Kobe Bryant ? Toujours enclin à tester l’humilité de sa star, l’entraîneur des Lakers


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REPORTAGE

Bill Baptist et Andrew D. Bernstein /NBAE via Getty Images

USARDENT

des baromètres sérieux à plus de cinq mois des phases finales. Il donne donc du lest à ses joueurs. Le président du syndicat des joueurs, Derek Fisher, a déjà loupé certains entraînements afin de pouvoir se pencher sur les nouveaux accords collectifs. « Je dois me forcer à prendre les numéros de téléphone de mes adversaires, afin de rester en contact avec eux », précise Fisher, vu en grande discussion il y a deux semaines au Prudential Center avec Billy Hunter, le directeur du Syndicat des joueurs. « Il me faut établir des relations avec tous les joueurs et ce n’est pas évident. » Ron Artest n’hésite pas à dévoiler sa personnalité complexe en invitant les caméras d’ESPN à le suivre pendant une journée. Marié à la personnalité people Kloé Kardashian, Lamar Odom (toujours superbe dans son rôle de couteau suisse) participe au reality show « Keeping up with the Kardashians ». Kobe Bryant, lui, se rend à divers évènements mondains. Encore en progrès, Shannon Brown, lui, prépare son futur mariage avec la chanteuse Monica. Bref, les distractions sont nombreuses pour les enfants d’Hollywood. La semaine dernière, la caravane angelina a même été reçue par Barack Obama,

Les Lakers se font discrets en laissant Boston, Miami et Dallas monopoliser l’attention des médias

sacrifiant au rituel annuel où les champions en titre rencontrent le président des États-Unis. Les Lakers se font discrets en laissant Boston, Miami et Dallas monopoliser l’attention des médias. Possédant la cinquième meilleure attaque de la ligue, mais seulement la quatorzième défense, Los Angeles est encore en rodage. Avec un record de 21 victoires pour 7 défaites lundi dernier, la franchise californienne ne peut cependant pas se permettre de laisser les prétendants à sa succession prendre une trop grande avance.

Bynum se fatigue vite « Nous jouons encore par séquence », avouait Kobe Bryant dimanche dernier devant les caméras de KL9. « Mais notre jeu commence, à se mettre en place. » Les matches contre Miami et San Antonio, le 25 et le 27 décembre prochains, devraient permettre d’établir le niveau de jeu d’une équipe venant tout juste de récupérer son pivot titulaire, Andrew Bynum. « Il se fatigue encore rapidement », explique Jackson. « Il ne peut pas encore tout faire sur un terrain. Donc il est encore limité. Mais je m’attends à le voir avoir un impact remarqué en

défense. Rien que sa seule présence change considérablement la donne pour nous. ». « Il faut que je retrouve mon timing », a confié Bynum devant les cameras de KCAL. « Pour cela il me faut des entraînements et plusieurs matches. Le genou est impeccable. Je ne ressens aucune douleur. » Le retour de Bynum a comblé de bonheur un Pau Gasol qui va enfin pouvoir se décaler à l’aile et qui nous avouait récemment « être un peu fatigué et un brin énervé par le manque de respect des arbitres à [son] égard. » Plusieurs fois cette année, les adversaires de l’Espagnol ne se sont pas gênés pour le frapper sans subir de réprimandes des arbitres. Gasol a appris à ne pas laisser sa frustration chloroformer son jeu. « Depuis le banc on l’encourage à se battre et à rester dans le match », souligne Jackson. « Il se prend des coups dans la bouche plusieurs fois par match, cela l’énerve mais il s’accroche.

Et après avoir connu un passage à vide après un excellent début de saison, il refait surface. » Moins compatissant que Jackson, Kobe répète toujours à son lieutenant « d’oublier ces conneries et d’aller de l’avant. » Après avoir inquiété les observateurs en octobre dernier pendant la pré-saison où son genou convalescent le privait de toute explosivité, Kobe Bryant semble avoir retrouvé ses jambes. Jouant encore, sous le short officiel des Lakers, avec le même short qu’il portait au lycée de Lower Merion (Philadelphia), Kobe est désormais le joueur le plus efficient de « l’Association ». Black Mamba sait quand et comment ouvrir les gaz afin de mieux éteindre les intentions de ses adversaires. Sa maîtrise de l’horloge, de la défense proposée, et de l’état de forme du moment de ses coéquipiers atteint désormais un degré d’excellence. « Il a fait plusieurs dunks cette année, qui m’ont ramenés en arrière en 2000 », a glissé le coach des Nets, Avery Johnson. « Kobe se rapproche de plus en plus du niveau de Michael Jordan. Il devient de plus en plus difficile de les différencier. » Une observation qui sera sans doute encore plus vraie en juin prochain si Bryant décoche son sixième titre NBA. n


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ENTRETIEN

EXCLUSIF : SÉRAPHIN POUR BASKETNEWS

« AU PREMIER CO JE LEUR METS UN Petit à petit au fil de la saison, le rookie français des Washington Wizards arrive à grappiller des minutes. Le massif intérieur s’est permis de secouer Ron Artest et se distingue avec son jeu en percussion. Tête-à-tête avec un costaud de 2,06 m pour 125 kilos, le guerrier Kevin Séraphin, qui vient de fêter ses 21 ans. Propos recueillis par Pascal GIBERNÉ, à Washington

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ous perdez beaucoup de matches, comment est l’ambiance au sein de l’équipe ? Eh bien on continue de s’entraîner, on essaye de s’améliorer. Il y a une bonne ambiance encore, personne ne se critique. Décris un peu ta relation avec Flip Saunders, le coach. Il me donne des conseils, mais je parle plus avec les assistants coaches. Mais Saunders c’est un bon gars.

Par rapport à Erman Kunter, c’est le jour et la nuit ? (Il rit) Ce sont deux personnes différentes, ça c’est sûr. Ce n’est pas la mentalité. Erman, c’est vraiment quelqu’un… (Il hésite). C’est une question piège, ça ? (Il se marre) J’étais plus proche de Kunter, il a été mon coach pendant deux ans.

Ned Dishman/NBAE via Getty Images

C’est moins ambiance famille qu’à Cholet ? À Cholet, on mangeait toujours ensemble. Ici, on arrive, on prend l’avion et chacun fait

« Cela donne tort aux gens qui disaient que je n’étais pas prêt »


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ENTRETIEN

l’habitude de jouer contre des gars aussi longs et grands. Il m’en a mis, des contres ! Au niveau technique j’étais dépassé, il levait les bras j’avais du mal. Mais là, maintenant, ça va mieux. Petite anecdote, dernièrement, on a fait un un-contre-un et je l’ai battu. On avait fait un pari avec Sam Cassell, et j’ai gagné sur un dunk.

ONTACT, N COUP ! » sa vie. On te donne ton argent pour manger et on te dit demain matin rendez-vous à 10h15 au bus. Ce système ne me déplaît pas. Personne n’est là pour te surveiller. Au niveau de l’esprit d’équipe, forcément c’est différent Tu commences à ressentir la fatigue d’une saison NBA ? (Catégorique) Non. Tu sais, je n’ai pas joué beaucoup de matches. Le rythme des déplacements n’est pas fatiguant non. Tu as joué deux fois les Lakers. Raconte-nous un peu. Tu ne peux pas rentrer dans le match en ayant la tête en l’air. Il me fallait être bien concentré et c’est venu tout seul. Je ne me suis pas mis de pression dans la tête. Tu sais, là je suis bien plus à l’aise avec les systèmes, cela vient tout seul. Mon anglais est bien meilleur. Je percute tout de suite donc forcément le jeu se met en place tout seul. Tu penses que tu pourrais jouer plus ? C’est le choix du coach. Je ne serais pas contre jouer plus. Mais il faut voir que je suis un rookie et plus tu as du temps de jeu, plus tu as du temps pour faire des bêtises aussi, hein ? Je sais que je vais avoir un petit temps de jeu donc je suis concentré à fond, j’essaye de prendre des rebonds, de défendre et de scorer quand j’en ai l’occasion. Ton meilleur match depuis le début de la saison ? Le dernier contre les Lakers.

Tu sens que tu progresses plus en étant ici ? C’est deux jeux différents. À Cholet, je progressais vite également, j’ai bien évolué en deux ans. Les jeux sont tellement différents qu’il est plus logique, même, de venir le plus tôt possible pour s’adapter. Après moi, je te cite ce que je ressens. Mais d’autres joueurs ne vont pas avoir la même impression. Moi, l’avantage que j’ai par rapport à Alexis (Ajinça) et Ian (Mahinmi), c’est que je ne suis pas tombé dans une équipe comme San Antonio, car ce n’est pas évident d’arriver dans ce genre d’équipe et surtout que physiquement je suis plus avancé qu’eux. Donc cela m’aide à m’adapter plus facilement.

As-tu joué contre un joueur qui t’a impressionné, que tu as trouvé audessus du lot ? Kobe et, à l’intérieur, Shaq. Il est monstrueux. Franchement, je le trouve vraiment monstrueux. Tu l’as déjà vu ? Il est énorme, c’est un truc de ouf.

« Plus de temps de jeu, c’est plus de temps pour faire des bêtises »

En NBA on te laisse plus te servir de ton physique qu’en Europe ? Oui, bien sûr. A l’intérieur, il faut être honnête ce sont des monstres, si tu n’as pas le physique tu as du mal. J’arrive plus à m’exprimer dans ce contexte. Je peux défendre et avoir un impact dans ce secteur. Y-a-t-il eu des fois où tu as senti que tu étais dépassé physiquement ? Non, au contraire je me suis surpris. Contre Dwight (Howard) par exemple. J’ai tenu le choc et cela m’a donné encore plus confiance, pareil pour Bynum.

« Artest, je lui ai mis un écran, il a eu mal, hein ! »

Pourquoi ? Parce que j’ai pris 9 rebonds et je me suis rendu compte que j’étais capable de jouer contre Gasol et Bynum. En défense, je me rends compte que je peux défendre sur beaucoup de gens en NBA. Je pensais au départ que je n’allais pas tenir le choc contre certains pivots et, en fait, j’y suis arrivé. Forcément, je suis content. Donc cela donne tort à tous les gens qui disaient que je n’étais pas prêt et que j’aurais dû attendre une année avant de venir. Et c’est faux tout ça, je peux jouer. Je ne fais pas de perfs de ouf, je débute, mais je fais mon boulot. J’arrive à tenir le choc dans la raquette.

Tu sens que tu surprends parfois les mecs, après le premier contact avec la masse guyanaise ? Premier contact : je leur mets un coup grave pour qu’ils sachent que cela ne va pas être facile.

Au niveau de l’intelligence de jeu, il est comment McGee ? (Il rigole) Pourquoi tu me parles de ça ? (Il rit) Il a vraiment… C’est dur d’en parler, c’est un coéquipier. Il a du talent. Mais tu sens qu’il lui manque du basket, quoi. Mais cela va se développer.

Le mec le plus physique que tu aies affronté cette saison ? DeMarcus ! DeMarcus Cousins. Le rookie des Kings. Pas forcément le plus physique mais c’est celui qui m’a donné le plus de mal. Ça tapait vraiment, on se tapait. Je pense que c’est parce qu’on s’était bien tapé déjà au Hoop Summit, il y a donc une certaine rivalité. Il avait vraiment envie de me jouer. Il était motivé parce qu’il me connaît. Alors que Dwight ce n’était pas pareil, je suis juste un rookie.

Tu t’es frotté contre Ron Artest pendant le match contre les Lakers ? Attends, c’est au premier ou au deuxième match. Je sais que je lui ai mis la rage, car je lui ai mis un écran et je crois qu’il ne s’y attendait et il a eu mal, hein ! Je l’ai vraiment bien pris. Et la fois d’après, il a voulu me mettre un coup d’épaule. J’en ai aussi mis un à Nate Robinson alors qu’il ne s’y attendait pas. L’action d’après, je lui ai encore remis un écran et il m’a mis un coup dans le dos en me disant d’arrêter de bouger sur mes écrans. Je l’ai regardé et j’ai rigolé. Tu sens que physiquement tu es en train de te faire une réputation « d’enforcer » ? Je ne sais pas si les gens parlent de ça. Dans mon équipe ils savent que je joue dur, c’est clair. Quelle différence entre toi et Trevor Booker, l’autre rookie des Wizards, qui te ressemble physiquement ? Il est plus capable de shooter extérieur, c’est un vrai 4. Il est vachement plus mobile, physiquement je suis plus costaud. Niveau athlétique il est haut. (Il rit) Il va très, très haut avec la tête au niveau du cercle. Il peut s’écarter, il a plus de dribble, moi je joue plus intérieur. Et avec JaVale McGee (le pivot titulaire de Washington), fiston de notre « Big George » Montgomery national ? Lui, il faut s’y adapter. Le premier entraînement contre lui, ça allait trop vite, j’avais trop de mal. Je revenais de blessure, j’ai eu trop de mal. Il est grand, je n’ai pas

Décris un peu ta journée type ? Levé à 8h. Je pars à la salle vers 9h, je mange. À 9h30, je commence en faisant une demi-heure de cardio. Après ça, entraînement. Kiné. Ensuite, je vais à mes cours d’anglais. Je rentre chez moi et après je reviens à la salle. Tu connais bien Washington désormais ? Oui. On a beaucoup de temps libre, tu sais. Je prends ma voiture et je vais découvrir des coins de la ville. Les gens me reconnaissent mais sans plus : « Hé tu ne serais pas le joueur français ? » La blessure de John Wall a eu un impact significatif dans votre collectif ? Le fait qu’il ne joue pas, cela change tout. On a Gil (Gilbert Arenas, transféré à Orlando depuis) et Kirk (Hinrich), mais ce n’est pas pareil. Sa force, John, c’est la vitesse. Le fait de pouvoir pousser la balle, cela change tout. Quand tu as un gars comme ça qui enchaîne contre-attaque sur contre-attaque, cela change tout. Comme il n’est pas là, le jeu n’est pas du tout le même. C’est un peu comme nous l’an passé à Cholet avec John Linehan, il posait une défense de 40 minutes sur le meneur adverse, cela changeait tout. Le gars prenait 6 secondes pour monter la balle et il est tellement préoccupé pour monter la balle que leur attaque est foutue. John a cet impact chez nous mais en attaque. Les playoffs sont encore d’actualité ? On n’a disputé que 20 matches, ce n’est pas encore foutu. Tout est possible dans la conférence Est. n


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échos NBA

TRADE

PIÉTRUS À PHOENIX ! la désertion totale de la moindre envie de défense dans le groupe. À voir. Le Français, justement, pourrait lui profiter d’un deuxième départ après un début de saison bien compliqué. À Phoenix, il devra pourtant lutter pour se faire sa place, avec

Fernando Medina/NBAE via Getty Images

C

’est dans une journée de samedi complètement folle que le staff d’Orlando a décidé de reconstruire son effectif. Au final, deux trades, dont un qui envoie Mickaël Piétrus dans l’Arizona. Avec les Suns, c’est un échange à six joueurs qu’Otis Smith, general manager du Magic, a mis sur pieds. En plus de Piétrus, ce sont Vince Carter, Marcin Gortat et un premier tour de Draft 2011 qui atterrissent à Phoenix. Dans l’autre sens, Jason Richardson, le décevant Hedo Turkoglu et Earl Clark se dirigent vers la Floride. « On avait besoin de plus de punch », s’est justifié le GM d’Orlando. « Tous ces gars qui arrivent savent tenir la balle. Après ces 25 premiers matches, il manquait quelque chose à notre groupe. On avait besoin de changement. » Si Phoenix récupère enfin un pivot de qualité en la personne de Marcin Gortat, que les Suns avaient déjà essayé de signer l’été dernier, difficile de comprendre le réel intérêt de ce trade pour Orlando. Certes le Magic récupère une armada offensive encore plus complète, mais le départ de Piétrus marque

Arenas contre Rashard Lewis Orlando ne s’est donc pas arrêté là avec, dans la même journée, un échange avec Washington entre deux méga contrats. Rashard Lewis, avec encore 2 ans et demi sur son contrat de 6 ans pour 118 millions de dollars, prend la direction de la capitale alors que le – toujours – paria Gilbert Arenas, et ses 60 millions de dollars à toucher sur trois ans, rejoint le Magic. « Je suis simplement content d’être en lutte pour les playoffs », explique Gilbert Arenas. « Ça faisait longtemps que ce n’était plus le cas, alors je suis heureux d’être de nouveau dans une équipe de basket compétitive. » Et bim, un taquet pour les Wizzards au passage. « On est en pleine reconstruction », explique de son côté Flip Saunders, coach de Washington. « C’était compliqué pour nous. Trois de nos meilleurs joueurs, avec John Wall, Kirk Hinrich et Gilbert, jouaient pratiquement au même poste. » Jamais vraiment intégré à l’équipe depuis son retour de suspension, Arenas aura donc l’occasion de prouver qu’il peut redevenir ce joueur majeur qu’il était il y a encore deux ans. n Rémi REVERCHON, à Los Angeles

ALL-STAR GAME

TRADE BIS

BRYANT AU SOMMET

Barry Gossage/NBAE via Getty Images

déjà Grant Hill, Jared Dudley, Josh Childress et Vince Carter, donc, dans les ailes.

l À deux mois de l’événement organisé cette année à Los Angeles, la NBA a publié un premier compte des votes pour le prochain All-Star Game. Sans grande surprise, comme l’an passé, c’est Kobe Bryant qui domine le vote des fans, avec 723.000 voix. À ses côtés, dans la conférence Ouest, les starters seraient à ce jour : Chris Paul, Kevin Durant, Pau Gasol et Yao Ming. Avec la blessure du Chinois, c’est un autre pivot blessé tout le début de la saison, Andrew Bynum, qui pourrait démarrer. À noter que le troisième pivot, dans les votes à l’Ouest, se nomme Brandon Haywood. Vous avez dit triste ? Côté Est, c’est Dwight Howard qui domine les votes avec 612.000 voix. LeBron James le suit de près, avec dans le cinq provisoire Kevin Garnett, Dwyane Wade et Rajon Rondo. Pour les Frenchies, si Joakim Noah est troisième pivot à l’Est (derrière Howard, donc, et le Shaq), Tony Parker n’est qu’à la neuvième place des arrières à l’Ouest. Derrière notamment Jason Kidd ou Eric Gordon…

R.R.

VUJACIC AUX NETS l Depuis le temps qu’on le sentait venir, les Lakers ont enfin réussi à se débarrasser de Sasha Vujacic. Complètement poussé au bout du banc par un extraordinaire Shannon Brown, le Slovène est la pièce principale d’un trade à trois équipes. Les Lakers envoient ainsi Vujacic et leur premier tour de Draft 2011 aux Nets. Pendant ce temps, New Jersey envoie le vieux pivot Joe Smith aux Lakers, et le jeune Terrence Williams à

Ron Turenne/NBAE via Getty Images

Ça a « tradé » sec le week-end dernier. Mike Piétrus a rejoint les Suns en compagnie de Vince Carter, Jason Richardson et Hedo Turkoglu faisant le chemin inverse. Rashard Lewis est également échangé contre Gilbert Arenas. Bizarre…

Houston. Les Rockets, eux, envoient un premier tour de Draft 2012 dans le New Jersey. Pour sa première apparition sous ses nouvelles couleurs, Vujacic a passé 26 minutes sur le parquet, pas franchement une habitude pour lui ces derniers temps, pour 6 points, 2 passes et 2 rebonds.

R.R.


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échos NBA

BLESSURE

BUSINESS

YAO, SAISON TERMINÉE

KOBE ÉNERVE LES ARMÉNIENS DE L.A.

A

l Touché au pouce de la main droite lors du match contre Sacramento, Joakim Noah avait décidé de continuer à jouer malgré la douleur. Mais, après une victoire face aux Raptors, des examens complémentaires ont montré une déchirure d’un ligament. Résultat, opération immédiate, et 8 à 10 semaines sans basket pour le pivot des Bulls. « C’est dommage pour Joakim, qui avait fait tant d’efforts en préparation », raconte Gar Foreman, general manager de Chicago. « Je trouve que sur ce début de saison, il avait pourtant de vraies chances d’être sélectionné pour le All-Star Game. » Car au-delà de cette absence prolongée, voilà la vraie mauvaise nouvelle : Joakim Noah devra manquer le All-Star Weekend de Los Angeles. En attendant, en son absence, c’est Carlos Boozer qui va en profiter pour se gaver de rebonds.

l La crise ? À Turkish Airlines, on ne connaît pas ! Pour promouvoir sa nouvelle ligne directe Istanbul-Los Angeles, le transporteur turc a ainsi officialisé un nouveau partenariat avec un certain… Kobe Bryant. Impossible de connaître les montants concernés, seule certitude : la star des Lakers sera le nouveau visage de la compagnie aérienne sur le papier, mais aussi à la télé. Bref, tout va bien à Hollywood, sauf que voilà, ce deal n’a pas plu du tout à la communauté arménienne de Los Angeles. Réclamant depuis des années la reconnaissance officielle du génocide de leurs ancêtres par le régime ottoman, les Arméniens crient ainsi au scandale devant cet accord entre Kobe et la compagnie turque. Parmi eux, une certaine Kim Kardashian, nouvelle compagne de Kris Humphries des Nets et accessoirement sœur de Khloé, madame Lamar Odom. « Kobe est un champion national de basketball, il devrait également être un champion des droits de l’Homme », explique Casper Jivalagian, dirigeant de la fédération des Jeunes Arméniens. « On va lui laisser le bénéfice du doute et lui laisser l’opportunité de corriger cette erreur. »

R.R.

R.R.

Bill Baptist/NBAE via Getty Images

dernière, au pied cette fois, Yao devra donc encore passer une saison loin des parquets. « C’est tellement triste, je me sens mal pour lui », raconte Rick Adelman, le coach

de Houston. « La semaine dernière, il nous disait à quel point il avait hâte de revenir, et maintenant ça… C’est triste pour lui. » n Rémi REVERCHON, à Los Angeles

Trukish Airlines

lors que tout le monde y croyait enfin pour cette année, les Rockets ont annoncé que la saison de Yao Ming était d’ores et déjà terminée. Ecarté des parquets depuis le 10 novembre, le pivot sept fois All-Star a passé une IRM vendredi qui a révélé une fracture de fatigue dans la cheville gauche. Pour autant, Houston veut croire que sa carrière n’est pas terminée : « Il faut que l’on continue de parler aux docteurs, et que l’on voit comment les choses évoluent », explique le general manager de la franchise Daryl Morey. « Yao est un vrai pivot de calibre All-Star, et dans la ligue, il y en a très peu. Donc s’il y a le moindre signe positif dans le diagnostic, on continuera de regarder au-delà de cette saison. » Déjà blessé toute la saison

BLESSURE BIS

Ned Dishman/NBAE via Getty Images

Randy Belice/NBAE via Getty Images

NOAH, ADIEU LE ALL-STAR


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Thomas FÉLIX

N I F F O T BENO,ÎT ) NÉ UN 1 JANVIER (ÉVREUX

er

C

aussi tu as été brimé en ne recevant qu’un omment ça va à l’approche des

seul « gros » cadeau pour Noël et ton

fêtes Benoît ?

anniversaire ?

Eh ben ça va, impec et tranquille dans ma chambre en attendant le match.

Les fêtes c’est encore un peu plus particulier pour toi non ? Car je crois que tu es né un premier janvier ?

(Il rigole) Oui c’est vrai ! Je n’avais qu’un seul « gros » cadeau moi aussi. C’était d’ailleurs bien dur quand même. J’étais content d’avoir un gros cadeau mais, c’est plus sympa quand c’est étalé sur l’année, là c’est un cadeau puis plus rien pendant un an.

Oui c’est vrai. (Il sourit) Tout comme moi ! Alors toi aussi tu n’as

d’année cela t’a apporté quelque chose ?

jamais fêté ton anniv le 1er janvier mais le

Non, rien de particulier. Si ce n’est qu’en basket, chez les jeunes c’est un sacré avantage d’être né en début d’année. Puisque les catégories sont par âge, je pouvais être plus avancé physiquement que ceux nés en fin d’année et donc avoir un avantage mais c’est tout.

Eh oui. C’est toujours compliqué puisque tout le monde fête plutôt le Nouvel An et le lendemain on est un peu crevé. (Il rigole) En plus, avec le calendrier basket, on reprend souvent très tôt après la trêve et ce n’est pas compatible avec une grosse fête. Donc malheureusement pas souvent de grosse fête pour mon anniv.

Une paire de basket, que mes parents avaient eu un mal de fou à trouver. À 14 ans, je faisais du 47-48 et il a fallu se rendre sur Paris, parce qu’il y a vingt ans Internet n’existait pas. C’était dans une petite rue, spécialisé dans les grandes pointures, et pour me faire plaisir je crois que j’avais eu un maillot Jordan des Bulls.

Comme tu es né le premier jour de l’année on va faire quelques questions premières

Onze ans je pense, début de collège. Mais

Toi tu vas te faire chambrer par les jeunes s’ils lisent ça…

(Il se marre) C’est clair. Je peux peut-être le retrouver, je crois que mon père l’avait gardé, en tout cas il a servi. Ton premier dunk ?

En minime, ça devait être ma première année de basket et en minime ce n’était pas légion. Les mecs touchaient le cercle avec le bout des doigts et encore à l’entraînement. Moi, j’ai réussi à dunker en contre-attaque pendant le match et c’était génial parce que sur le bord du terrain tout le monde criait. En plus, comme c’était ma première année en minime France, je ne rentrais que cinq minutes par match. Pour terminer, ta dernière année de contrat ?

Ton premier contrat ?

fois. Ton premier ballon de basket ? Quand tu étais plus jeune, est-ce que toi

à cette époque je faisais plein de sports, le basket n’était pas une passion. C’est plus tard que mon oncle m’a emmené sur un playground parce qu’à 13 ans je faisais déjà 1,90 m et l’année d’après je suis rentré dans un club. Sur les playground je jouais avec des mecs qui avaient cinq ans de plus, c’était physique et j’ai aimé ça. Ton premier cadeau « basket » ?

Être né un 1er janvier, donc en tout début

31 décembre au soir ?

Pascal Allée / Hot Sports

« UN SEUL GROSST TOUT » CADEAU ET C’E

En arrivant à Évreux, à 16 ans, un contrat d’aspirant. Avec ce que je touchais, je m’étais acheté un baladeur de cassette Sony, ultra plat juste la taille de la cassette.

(Il rigole) Eh ben écoute peut-être bien cette année parce que j’ai encore la passion mais le physique ne suit plus des masses, et moi je crois bien qu’il va falloir que je ne finisse par écouter mon corps. n



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