BasketNews 534

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l’hebdo du basketball

JEUDI 13 janvier 2011 - N° 534

Dupraz… Strasbourg… Ghrib… Jackson… Morency… Messina…Walton… Bobcats… Griffin… Schmitt

POLITIQUEMENT CORRECT EN NBA

LES JOUEURS EN ONT MARRE ! CLEVELAND CAVALIERS

QUELLE HORREUR !

4 DÉFAITES DE SUITE

DIJON N’Y EST PLUS

Photos : Pascal Allée / Hot Sports et Harry How/Getty Images

SUR LE TERRAIN ET AU MICRO

MEJIA DONNE LA LEÇON

BasketNews n°534 - jeudi 13 janvier 2011

M 03252 - 534 - F: 3,00 E

DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

3:www.basketnews.net HIKNMF=WUXUU^:?k@p@d@e@a;


02

Télévision Jeudi 13 janvier 01H15 MCS

Charlotte-Chicago (NBA)

04h30 MCS

Utah-New York (NBA)

09h30 ESPN

NBA Wednesday

10h00 NASN

College Basketball Final Charlotte-Chicago, Utah-New York (NBA, Rediff)

17h00 MCS

Vendredi 14 janvier 02h15 MCS

Minnesota-Washington (NBA)

07h00 Orange Sport Oklahoma City-Orlando (NBA) 13h00 ESPN

Euroleague BasketBall

15h30 Orange Sport Oklahoma City-Orlando (NBA, Rediff) 17h00 MCS

Minnesota-Washington (NBA, Rediff)

20h00 ESPN

NBA Friday

20h30 Sport+

Gravelines-Hyères-Toulon (Pro A)

Samedi 15 janvier 01h45 MCS

NBA Legend Utah-OKC (Playoffs 2010)

02h00 Canal+

San Antonio-Dallas (NBA)

09h00 MCS

NBA Legend Orlando-Houston (1995)

15h00 MCS

Indiana-Chicago (NBA)

20h30 Sport+

Nancy-Chalon (Pro A)

Dimanche 16 janvier 01h15 MCS

NBA Time

02h15 MCS

Memphis-Dallas (NBA)

06h00 Orange Sport Chicago-Miami (NBA) 11h35 Canal+ Sport San Antonio-Dallas (NBA Rediff) 16h00 MCS

Memphis-Dallas (NBA, Rediff)

22h30 Sport+

L.A. Clippers-L.A. Lakers (NBA)

Lundi 17 janvier 01h00 MCS

NBA Legend, New York-Boston (1985)

12h45 Sport+

L.A. Clippers-L.A. Lakers (NBA, Rediff)

17h00 MCS

NBA Legend L.A. Lakers-Miami (2004)

Médias George Eddy (Canal+)

« C’est la plus grosse journée de l’année pour nous ! » Comme chaque année, le groupe Canal met les petits plats dans les grands pour le « Martin Luther King Day »* en NBA le 17 janvier prochain, avec 13 matches à suivre sur Sport+ et sur les autres chaînes du groupe. George Eddy, consultant vedette du groupe, nous détaille la soirée.

G

eorge, peux-tu déjà nous resituer le « Martin Luther King Day » dans le paysage américain et dans la NBA ? Aux États-Unis, c’est la première fois qu’un homme de couleur a été honoré par une journée de fête nationale, au même titre qu’Abraham Lincoln par exemple. C’est donc très symbolique pour tout les Afro-Américains, et bien entendu en NBA où plus de 80 % des joueurs sont des joueurs de couleur. Et ils sont très sensibilisés par l’action de Martin Luther King durant sa vie et de la façon dont il a œuvré pour leur communauté. David Stern, le commissionner de la NBA, l’a très vite compris et depuis quelques années la NBA organise une journée particulière. Presque toutes les équipes jouent ce jour-là et les joueurs donnent souvent de leur temps à des organisations caritatives.

Le Martin Luther King Day sur les chaînes du groupe Canal avec Monclar, Cozette et Eddy.

Martin Luther King Day, Nuit NBA

23h15 Canal+ Sport Canal NBA, Martin Luther King Day 03h45 Canal+

Canal NBA, Martin Luther King Day

Mardi 18 janvier 01h00 MCS

Oklahoma City-Memphis (NBA)

04h00 MCS

Portland-Minnesota (NBA)

16h45 Canal+ Sport Canal NBA (Rediff) 17h00 MCS

Portland-Minnesota (NBA, Rediff)

17h00 Eurosport

Basketball Eurodunk

18h00 Eurosport 2

Eurocup

20h00 Orange Sport Planète NBA 23h30 NASN

Missouri-Kansas State (NCAA)

Mercredi 19 janvier 01h00 MCS

NBA Time

02h00 MCS

Chicago-Charlotte (NBA)

04h00 Orange Sport Miami-Atlanta (NBA) 17h00 MCS

Chicago-Charlotte (NBA, Rediff)

19h00 Eurosport 2

Fenerbahce-Ekaterinburg (ELF)

Après la jolie performance des mascottes de Denver, Milwaukee et Toronto au All-Star Game de la LNB, qui ont presque volé la vedette aux joueurs, on se devait de vous présenter la nouvelle venue, « Sir C.C. » (Pour Cleveland Cavalier). Particularité, Sir CC devra partager la salle avec l’ancienne mascotte jusqu’à la fin de saison et le public décidera qui restera pour la saison 2011-12.

Getty Images

19h00 Sport+

Il y a des affiches toute la soirée ? Oui quelques-unes quand même. À 19h, on devrait commencer par New York-Phoenix, puis je ferai le match de 02h, OrlandoBoston, et Jacques celui de 04h30, L.A. Lakers-Oklahoma City. Des gros matches. C’est une ambiance particulière de commenter comme ça la nuit ? Oui (il rigole). Je pense d’ailleurs que je suis l’expert mondial du commentaire nocturne, cela doit faire 7 ou 8 ans que je commente un match dans la nuit du vendredi au samedi pour Canal+. Là, l’exercice est différent car nous n’aurons pas le temps de dormir avant car il faut préparer pleins de surprises, des

fiches, l’émission, mais à soirée exceptionnelle fatigue exceptionnelle. Les joueurs français évoluant en NBA sont sensibilisés à ce jour particulier ? Oui je pense, Tony et Boris sont des garçons intelligents, pour ne citer qu’eux, qui ont dû comprendre l’importance de l’homme et de son œuvre. Ce jour permet aussi aux stars de la NBA de se rendre utiles et ils peuvent donner de leur temps dans diverses associations à l’occasion de ce jour. C’est donc une vraie journée particulière en NBA ? Oui, mais c’est surtout une journée avec plein de matches en NBA. Pour nous, c’est l’occasion de donner une grande place à la NBA, en va-et-vient entre Sport+, Canal+ et avec au milieu l’émission Canal NBA. On aura des résumés, des reportages, le tout dans l’urgence pour être très frais. C’est un mélange entre le Canal Football Club et Jour de Foot mais en même temps. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX

(*) Le Martin Luther King Day est un jour ferié aux États-Unis

Lu, vu et entendu

David Liam Kyle/NBAE via

Hervé Bellenger / IS

Depuis quelques années Canal+ organise, via ses chaînes Sport+ et Canal+ Sport, un multiplex cette nuitlà. Comment cela se passe ? C’est la plus grosse journée de l’année, avec beaucoup de matches et en plus le magazine

Canal NBA qui va nous demander aussi beaucoup de travail le lundi soir sur Canal+ Sport. Personnellement, avec Jacques Monclar on va commencer par un match à 19h00, enchaîner par le Canal NBA puis commenter un autre match au milieu de la nuit. Tout le monde va être mis à rude épreuve. Toute l’équipe de sport US du groupe Canal+ est sur le pont. On organise en fait un multiplex avec une foule d’image et on devra faire le bon choix.

Kim Tillie se fait chambrer par… sa maman. C’est mignon tout plein et c’est sur Facebook. Suite au match ASVEL-Roanne,

on pouvait gagner les chaussures de Kim Tillie, et l’annonce du cadeau sur le site de réseau social a eu droit à un drolatique commentaire maternel : « Mais qui veut

des chaussures de clown, pointure 50,51 ? » « J’ai dit aux joueurs que ce serait bien qu’ils lisent un livre ou se distraient d’une autre manière. »

Lionel Hollins, coach des Grizzlies, a employé la


ZONE-MIXTE

03

Prises de position

L’ASVEL revient-elle dans la course au titre ? OUI

I

NON

Par Antoine LESSARD

Pascal Allée / Hot Sports

l y a vraiment du mieux dans le jeu de l’ASVEL depuis le mois de décembre. Passons sur la large défaite subie à Antarès, sans Jefferson et Walsh (57-74). Les Verts se sont débridés en attaque. 86,3 points depuis trois matches. Ce regain de forme correspond à l’absence d’Andrija Zizic. Tout sauf une coïncidence. Le pivot croate ne s’est jamais habitué au rythme de la Pro A, il s’écarte trop souvent de la raquette et ralentit l’attaque villeurbannaise. Son adresse est indigne d’un intérieur (39,7%). Avec Fofana ou Tillie en 5, Gelabale décalé régulièrement en 4, la raquette est plus mobile, plus verticale, les Verts courent beaucoup plus et en tirent grand bénéfice. L’ASVEL joue mieux sans Zizic. Cela valide complètement son projet jeune. Contre Roanne vendredi dernier ? 23 minutes pour Tillie, 15 pour Fofana et encore 23 minutes pour Lacombe et 21 pour Westermann. À eux quatre, la moitié de l’évaluation collective. Chapeau aux jeunots, qui vont encore progresser d’ici la fin du championnat. Autre raison de croire que l’ASVEL va encore progresser, son élimination en Eurocup. Désormais Nordine Ghrib et son staff ont toute la semaine pour préparer le match du week-end. Plus de temps aussi pour former individuellent les jeunes. La montée en puissance de Mickaël Gelabale (22,8 d’éval depuis 4 matches) est un autre signal positif. Mike joue juste, il a définitivement retrouvé son physique, son jump, son shoot. Un beau leader qui justifie les efforts consentis à l’intersaison. Bien sûr, cette équipe reste largement perfectible – elle n’est pas à l’abri d’une défaite à Beaublanc samedi – mais quelle équipe ne l’est pas en Pro A ? Il n’y a pas un monde entre ce que propose le trio de leader (Roanne, Nancy, Cholet) et l’ASVEL. Un candidat au titre ? Assurément. n

E

Par Yann CASSEVILLE

n fait, oui, l’ASVEL revient dans la course au titre. Comme Poitiers et Vichy après tout, puisqu’eux aussi ont gagné et se sont relancés. Exagéré ? Je l’accorde. Mais il ne faudrait pas avoir la mémoire courte. Quand la saison avait mal débuté, la crise couvait, et après trois défaites, elle avait officiellement éclaté, cette crise. Pourtant prononcer le mot était tabou. Alors pourquoi aujourd’hui, après trois victoires, il faudrait DÉJÀ parler de titre ? Ensuite, il y a victoire et victoire. Il y a d’un côté les gros succès, ces matches références, et de l’autre les succès logiques, ces matches à ne pas perdre. L’ASVEL est capot dans la première catégorie. Roanne était le leader et restait sur 8 victoires ? Tout à fait, mais, au contraire de Jean-Denys Choulet, je n’épiloguerai pas des paragraphes durant sur les circonstances du succès – aussi logique soit-il – des Verts à « la Gastroballe ». Avant cet épisode, une balade au Havre, complètement désarticulé avec Bernard King amoindri, et une prolongation pour venir à bout des Palois. Avant cette série de trois matches, l’ASVEL a battu Nancy (quand le SLUC venait de perdre Mims), Orléans (alors à la dérive), Vichy (dernier) et Poitiers (avant-dernier). Nulle trace de victoire prestigieuse. Enfin, reste quelques interrogations. Si le « small ball », avec Gelabale en 4, a fait ses preuves, cela peut-il fonctionner en playoffs ? Zizic/Fofana, poste 5 en déficit physique face aux Uche, Batista ? Et il ne faudrait pas oublier le banc (même si Lacombe, Tillie et Westermann émergent), léger, comparé à ceux de Gravelines ou Cholet, ou encore l’adresse à 3-pts (26,4%, seul Vichy fait pire), très problématique… Je réviserai peut-être mon jugement d’ici quelques matches, mais ne comptez pas sur moi pour parler de titre, pas maintenant. n

Sondage

Jean-Luc Thomas, expert

NBAE via Getty

« Que Joakim Noah n’aura pas piscine en 2011 »

Layne Murdoch/

manière forte suite à la bagarre qui a opposé O.J. Mayo à Tony Allen pour une histoire de dette de jeu. Plus de jeux d’argent et la lecture comme seule alternative dans l’avion, dur !

Images

47%

ès basket pour L’Équipe.fr, exhorte ainsi de tous ses vœux le joueur des Chicago Bulls à ne pas rater le rendezvous estival avec l’équipe de France. On relaye bien volontiers son désir. http://www.lequipe.fr/Basket/

La folie des tatouages est depuis longtemps installée en NBA, avec en figure de proue Chris Andersen, le Birdman de Denver, tatoué de la tête aux pieds, mais Dominique Jones des Dallas Mavericks a fait fort et a marqué son mollet de son amour pour la grande ligue. Nous vous en laissons juge…

Qui est le principal responsable de la situation actuelle du Mans ? Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1.323 réponses, décompte arrêté mardi)

21% 13%

Les responsabilités sont très diluées

Le coach, J.D. Jackson

La star, Alex Acker

10%

5%

4%

Le contexte Le meneur, Le président,

(public, manque de pression, etc.)

Antoine Diot

Christophe Le Bouille


04

sommaire

DISPONIBLES

06 DOSSIER SAMMY MEJIA

• Quatre pages pour en savoir plus sur l’arrière-ailier dominicain des champions de France choletais. Thomas Berjoan a interrogé la Pro A pour établir le portrait technique et mental de l’une des vraies stars du championnat, qui s’est également révélée en Euroleague. Ensuite, le joueur lui-même dévoile ses sentiments et analyses, et vous verrez qu’il a une tête bien pleine et des idées sur tout.

10 LA GAZETTE DE LA 13e JOURNÉE

Nouveau !

• Quelle journée de fou ! L’ASVEL qui poursuit sa remontée, et ça commence à être impressionnant... Nordine Ghrib a répondu aux questions d’Yann Casseville... Le PL a coulé à pic à Vichy (-27 !) et son coach, Jean-Marc Dupraz, n’y a pas survécu... Inutile d’accabler Strasbourg après son non-match à Orléans, mais la sortie de route est spectaculaire. Et inédite.

12 DESTINS CROISÉS

• Hors de question d’enterrer Edwin Jackson, le shooteur en berne de l’ASVEL, mais il doit se remettre la tête à l’endroit pour assumer le potentiel qui est le sien. En contraste, Jean-Frédéric Morency, de Pau, est sur une courbe inverse : quasi inconnu, le jeune ailier à tout faire de l’Élan est en train de se révéler.

17 PRO B : MAIS QU’ARRIVE-T-IL À DIJON ? 19 ÉCHOS FRANCE Chaque magazine

5,00 €

Seulement

20 EUROLEAGUE : REAL MADRID En vente chez votre marchand de journaux

• Deuxième saison pour le maestro Ettore Messina au Real mais toujours aucun résultat de référence. Alors, qu’est-ce qui ne va pas ?

21 EUROPE : LE MANS ET GRAVELINES 22 ÉCHOS EUROPE 23 EUROLEAGUE DAMES : MOMENTS DÉCISIFS 24 LE POLITIQUEMENT CORRECT EN NBA

• Cette saison, une fois de plus, la NBA a durci ses règles « comportementales », distribuant fautes techniques et amendes à une vitesse record. Trop ? Les joueurs le pensent. Analyse.

26 ÉCHOS NBA

• Les Cavs qui changent d’hôtel pour éviter de croiser LeBron James, le croyezvous ?... Charlotte qui se remet à gagner après le départ de Larry Brown, le croyez-vous ?... Le plateau du dunk contest du All-Star Game fait grincer des dents, le croyez-vous ?

29 LA DESCENTE AUX ENFERS DES CAVS

• À l’heure où LeBron James flambe et gagne avec Miami, son ancienne équipe, les Cleveland Cavaliers, sont la plus mauvaise formation de NBA actuellement. Terrible revers de fortune pour les Cavs. Et pourtant, le coach Byron Scott croit aux playoffs !

31 SALUT ÇA VA, JÉRÔME SCHMITT ? BasketNews

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE et Rémi REVERCHON (Los Angeles). Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).

BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE

Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. Capital : 25 000 euros Principaux associés : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 Paris Patrick GOHET (01-42-60-36-35), hexagonesport@gmail.com Loïc BOQUIEN (06.87.75.64.23), lboquien.hp@gmail.com IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet) 04-88-15-12-41 (b.boutonnet@ajustetitres.fr)

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RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio)

COMMISSION PARITAIRE : 1110 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.


05

édito

C’EST (PARFOIS) DANS LES VIEUX POTS… Par Fabien FRICONNET

premières années) à l’Académie militaire de la Navy américaine, coach de l’université du Delaware, de l’équipe nationale du Chili, puis de la Virtus Bologne et enfin, donc, de l’Olimpia Milano. Depuis 1987, Monsieur Peterson, entre autres business, jouait de sa voix sur les antennes italiennes, où il commentait le basket. Un personnage haut en couleur. Un coquin. « Je suis né un an et un jour après Elvis Presley et lui est toujours à la mode. Je vais essayer de faire la même chose », s’est-il amusé lors de sa prise de fonction.

Dan Peterson, reprend du service à 75 ans pour coacher l’Olimpia Milano

Juan Navarro/EB via Getty Images

P

antalon à pince noir, veste camel, chemise bleue et cravate sombre à damier – mais discret, le damier. Dan Peterson ne défilera pas pour Giorgio Armani, son nouveau patron, le propriétaire du mythique club Olimpia Milano, mais qu’il portait beau, Monsieur Peterson, ce 5 janvier 2011, dans le Mediolanum Forum de Milan ! Cette taille de jeune homme, cette allure qui impose le respect, ces points serrés… Qui aurait dit que « The Coach », son surnom en Italie, pour le moins révérencieux, allait fêter ses 75 ans ? Qui aurait dit, aussi, que Monsieur Peterson coachait là, contre Caserte, son premier match depuis 1987 ? Imaginez… Kevin Durant et Blake Griffin n’étaient pas nés. Vous n’étiez peut-être pas nés vous-même. L’Union Soviétique brûlait ses derniers feux mais était encore debout. François Mitterrand était président de la République Française. La Ligue Nationale de Basket n’existait pas encore. À l’époque, on ne téléchargeait pas de musique puisqu’Internet était encore dans les cartons, et les ventes de vinyles excédaient encore celles de CD. Bref, c’était il y a un siècle. Monsieur Peterson avait quitté l’Olimpia par la grande porte, c’est peu de le dire, sur un triplé LegaCoppa-Euroleague. Ses joueurs s’appelaient alors Mike D’Antoni, Bob McAdoo, Roberto Premier, Ken Barlow, Dino Meneghin et Vittorio Gallinari, le papa de Danilo, lequel n’était d’ailleurs pas né, lui non plus. Monsieur Peterson a un peu tout connu dans le basket. Coach des freshmen à Michigan State, coach des « plebes » (les

jours,auboutdubout,desedébrouiller pour faire passer la boule orange dans le cercle orange et de faire en sorte que l’adversaire y parvienne le moins possible. « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait », dit le proverbe, non sans à-propos. Mais quand vieillesse peut, alors attention les yeux ! Le cas Peterson est évidemment une exception, mais pas un cas totalement isolé. On connut Hubie Brown coach des Memphis Grizzlies à 70 ans passés, et finalement élu coach de l’année en 2004. Plus proche dans le temps, Michael Jordan a fait appel à Paul Silas (67 ans) pour remplacer Larry Brown à la tête des Charlotte Bobcats et, avec Silas, retiré des bancs depuis 2005, l’équipe de Boris Diaw a enchainé cinq succès en sept matches, décompte arrêté mardi. Old is beautiful, or what? Dans un hémisphère occidental aux repères fluctuants, doit-on en finir avec l’ostracisme anti-vieux et revenir aux valeurs premières d’une société patriarcale ? Ou, plus simplement et moins emphatiquement, ne pas oublier que les bonnes recettes sont souvent les plus anciennes, et que, généralement, elles ne prennent pas une ride. Ne serait-ce que pour dépanner… n

« Je ne peux pas te parler chérie, je suis en conférence de presse avec des gens, là ! »

La boule orange dans le cercle orange « Je ne peux pas te parler chérie, je suis en conférence de presse avec des gens, là ! » Monsieur Peterson a oublié de couper son portable, ce 5 janvier. En revanche, il n’a pas oublié le basket. Milan, dont le coach Pier Luigi Bucchi, un gamin (52 ans), a été débarqué après l’échec en Euroleague, bat Caserte en match avancé de la 13e journée. Sous les yeux d’un Signore Armani intéressé, l’Olimpia flambe : 98-84. Quatre jours plus tard, le 9 janvier, Monsieur Peterson fête son 75e anniversaire à Cremone, où Milan s’impose, encore une fois (78-71). Le

public local, pas vache, lui fait la fête. « The Coach » a même droit à un cadeau et à une étreinte de Tomo Mahoric, un nouveau-né (45 ans), son homologue vaincu. Rien ne dit que l’état de grâce durera et que Milan, actuellement deuxième derrière Sienne, parviendra à gagner soit le titre soit la Coppa, et que Monsieur Peterson aura assez de gazoline dans le réservoir pour tenir la distance, mais les deux premières prestations, fussent-elles contre des adversaires « moyens », prouvent au moins qu’il y a des choses qui ne s’oublient pas, des réflexes que l’on ne perd pas, et que, parfois, la sève ne demande qu’à (re)monter. Cela démontre aussi que, bien que le basket ait évolué, parce que les joueurs ont évolué vers le bigger, stronger, faster, il s’agit tou-


06

PORTRAIT

SAMMY MEJIA VU PAR LA PRO A

LA GRANDE CL Si le championnat s’arrêtait aujourd’hui, le capitaine de Cholet Basket (1,98 m, 27 ans) ferait un bon MVP. Après une campagne d’Euroleague de très haut niveau, Mejia maintient son équipe tout en haut du classement. Ce scoreur atypique suscite en tout cas un concert d’éloges de la part des acteurs du championnat. Par Thomas BERJOAN

T

ous nos interlocuteurs sont bien maîtrisé. » « Ce n’est pas un gars qui unanimes. Ce diable de Mejia a une explosivité absolue, mais il agit en n’est pas tout à fait ce qu’il trompe l’œil », rajoute Frédéric Sarre, le donne à voir. Dans un sport où la vitesse coach de Strasbourg. « C’est un Boris Diaw est devenue la vertu reine, depuis deux dans l’idée. On a l’impression que c’est un saisons, le nouveau caïd de la Pro A serait joueur qui enchaîne des choses relativeun « faux lent », nous dit-on d’Orléans à ment lentement mais en fin de compte, il Strasbourg. « Les gens pensent qu’il est avance bien, et il est plutôt assez rapide et lent ? », interroge Ricardo Greer, le grand surtout il déstabilise l’adversaire. » frère spirituel de Sammy, né à New York Sur le parquet, à son contact, l’impression comme lui, de parents dominicains. « Et laissée à ses adversaires est un peu bien, il tue un paquet d’équipes lentement la même. « Tu le vois, physiquement, il alors ! (Ricardo se marre). Sa façon de jouer n’est pas impressionnant, ce n’est pas un est trompeuse et il s’en sert vraiment à son bodybuilder, il n’est pas monstrueux, pas avantage. » costaud, pas forcément super athlétique, Et comment ! Dans un groupe qui a pas d’énorme détente et c’est ça qui est épuisé ses forces sur le double front de fort, parce qu’il domine quand même », l’Euroleague et de la Pro A, sous les ordres confie Stephen Brun de Nancy, admiratif. d’un coach, Erman Kunter, Mejia n’est donc pas qui aime répartir les physiquement spectacuminutes sur ses nombreux laire. Il n’est pas non plus hommes de main, Mejia totalement déshérité. Fred Sarre brille. Quatrième scoreur « Il a un rapport entre du championnat (17,2 technique, vitesse et unités en moyenne), au sein d’une équipe puissance qui est vraiment intéressant », qui partage la tête avec Roanne et Nancy, fait remarquer coach Sarre. « Il a souvent la performance est remarquable. L’année aussi un rapport de taille avantageux dernière déjà, Sammy avait fait forte avec son défenseur, notamment quand impression. Pour faire court, disons simpleil joue poste 2 », rajoute Philippe Hervé. ment que le Dominicain a progressé dans Disons que si l’arrière de Cholet n’est pas tous les secteurs statistiques ! Le week-end transporté par un physique qui se suffit à dernier, après la déconvenue de Cholet à lui-même, ses possibilités athlétiques ne Chalon, c’est Limoges qui a subi les foudres constituent pas non plus un frein à son de l’arrière-ailier choletais : 20 points et arme première : une maîtrise technique de 3 passes. Les Limougeauds peuvent se premier plan. consoler en se disant qu’ils ne sont pas Un joueur de fondamentaux les premiers. Ni les derniers. Mejia est sur « Ce qui m’impressionne le plus, c’est sa une série en cours de 8 matches de suite technique individuelle et notamment sa cabouclés avec au moins 15 points marqués. pacité à se créer son tir lui-même », affirme Un oiseau rare Fabien Causeur, son coéquipier depuis deux « C’est un profil de joueur comme on n’en ans. « Les dribbles, les feintes du regard, il voit pas souvent », nous explique Philippe est vraiment très fort en un-contre-un. Je Hervé, le coach d’Orléans qui a perdu conpense que c’est un des meilleurs attaquants tre Cholet au cours de la 3e journée. « C’est du championnat. » « Techniquement, il est un faux lent, il a de l’amplitude technique, fort », enchaîne Philippe Hervé. « On ne il ne va pas très vite, mais chez lui, tout se voit pas souvent des profils comme le sien, fait en changements de rythme et tout est poste 2½/3, avec de longs segments et

Jean-François Mollière

« Il agit en trompe-l’œil »

SAMUEL MEJIA En un clin d’œil • Né le 7 février 1983 à New York • USA/DOM • 1,98 m • Arrière-ailier Saison Club

Ligue

MJ % Tirs %3-pts Pd Rb

Pts

2003-04 De Paul

NCAA

32

39,3

37,0

4,4 4,3

7,9

2004-05 De Paul

NCAA

30

44,3

28,8

3,3 5,0

11,8

2005-06 De Paul

NCAA

27

48,4

29,0

2,5 4,0

15,1

2006-07 De Paul

NCAA

34

48,1

35,3

2,6 5,9

14,1

2007-08 Fort Wayne

D-League

12

47,6

25,0

2,7 9,0

21,1

2007-08 Capo d’Orlando

Lega (Italie)

16

50,0

28,3

1,9 5,1

11,3

2008-09 Larissa

Esake (Grèce)

19

48,5

30,9

1,8 3,2

14,1

2009-10 Cholet

Pro A

36

47,1

36,6

2,8 3,4

13,8

2010-11 Cholet

Pro A

13

50,3

35,3

3,4 3,8

17,2


07

PORTRAIT

Plus qu’un attaquant Coach Sarre refuse pour Mejia l’étiquette d’attaquant unidimensionnel. « Ce n’est pas un vrai attaquant, au sens où je l’entends. » Voyez-y un compliment. « Il a un panel de jeu plus large. Au niveau des courses, transitions, dans l’attitude et le comportement défensif, la participation au travail d’équipe, c’est assez cohérent ce qu’il fait. » Mejia n’a pas besoin d’avoir toujours le ballon entre les mains pour exister. Déjà, fait rare chez un scoreur, il n’hésite pas à la rendre. Avec 3,8 passes par match, il est le meilleur de son équipe dans la catégorie et appartient au Top 20 du championnat. « Il est aussi très altruiste », nous affirme Fabien Causeur. « Il est aussi très fort en jeu sans ballon, sur les coupes au cercle, pour se démarquer, pour avoir des shoots ouverts, il est malin. »

« Il sent bien le jeu, il a une bonne lecture, il sent bien les coups, il va au rebond offensif, il se démerde quoi ! », rajoute Philippe Hervé. L’autre raison de la relative discrétion de Mejia sur un terrain, c’est évidemment son tempérament. « Sammy est un mec très calme », avance Ricardo Greer. « En dehors du terrain, il blague beaucoup mais sur le parquet, il ne montre pas grand-chose. Il intériorise beaucoup. Il fait ce qu’il a à faire, ne se laisse jamais envahir par l’émotion et il fait son travail. Ça a l’air de marcher pour lui. » « Il est très serein », ajoute

né mais il a progressé, notamment dans sa défense sur porteur de balle. » Il est désormais le capitaine de CB. Sammy aura 28 ans début février et atteint enfin pleinement son potentiel après un début de carrière pas tout à fait à la hauteur de son talent. « Je le suis depuis qu’il est passé en Italie », nous confie coach Sarre. « Il sortait d’une carrière universitaire intéressante, il avait de bonnes stats. C’est le genre de joueur qu’on attend assez haut tout de suite. Alors, est-ce qu’il a connu un temps d’adaptation au jeu européen ? Est-ce aussi un garçon qui avait besoin de cette mise en confiance absolue et une grande part de responsabilités comme il a trouvée et comme il a su rendre à Cholet ? Peut-être un peu de maturité aussi… » Et demain ? Avec ce qu’il a montré en Euroleague (15,1 pts à 50,0%, 5,5 rbds et 2,7 pds) et aussi en six matches d’Eurocup 2010 (22,8 pts à 62,7%, 3,7 rbds et 2,7 pds), il serait surprenant que Mejia résiste aux sirènes de l’étranger. Pourrat-il reproduire ce genre de performances hors des Mauges ? « À Cholet, c’est l’arme numéro 1 », lâche Stephen Brun. « Il peut tenter beaucoup de choses. Il a montré qu’il a le talent. Les équipes d’Euroleague par exemple, l’ont ciblé, mais ça ne l’a pas empêché de faire quelques cartons ! Après, s’imposer dans la hiérarchie d’une grosse équipe, c’est autre chose. La confiance des coéquipiers et du coach, ça facilite les choses. Dans les grosses équipes, le droit à l’erreur n’existe pas. » « Aller dans une grosse écurie européenne, ça veut dire comprendre que je vais jouer 3 ou 4 fois sur des périodes de 6 minutes de temps de jeu », prévient coach Hervé. « Et sur ces minutes, il faut être totalement intense et efficace des deux côtés du terrain, avec ou sans ballon. Alors oui, il peut, après c’est une question de disposition mentale. » Autre challenge qui pourrait attendre Sammy : l’équipe nationale, avec la République Dominicaine. Déjà, fin novembre 2010, Charlie Villanueva l’exhortait via Twitter à rejoindre la sélection cet été. Même son de cloche du côté de la diaspora française. « Quand on a joué contre Cholet, je lui ai dit : Sammy, tu dois aider ton pays », glisse Ricardo Greer. « Dans l’aile, il serait parfait avec la République Dominicaine. Il a le niveau. Il sera un renfort super pour le groupe. » On a toujours besoin de classe. n

« Il est vraiment très fort en un-contre-un » Fabien Causeur

Fabien Causeur. « C’est un mec simple, qui aime bien déconner. J’aime bien le prendre comme exemple à ce niveau-là. On sent qu’il aime sa vie, il aime ce qu’il fait, et à côté de ça, il est quand même super fort sur le terrain. C’est un exemple. » Discret peut-être. Mais pas du genre à se cacher non plus. « Dans les moments chauds, il veut la balle », a remarqué Stephen Brun. « Il a ce sang-froid. Il a la tête sur les épaules et il ne fait pas n’importe quoi. Il reste toujours serein. »

Au bon moment, au bon endroit ? À l’intersaison 2010, après le titre de champion de France, Erman Kunter avait fait de son Dominicain la priorité des resignatures. Avant même Mickaël Gelabale, parti de toute façon à l’ASVEL pour un prix inabordable. Mais le coach turc savait sur qui reposait véritablement son attaque. « Ce qui fait la différence aujourd’hui pour Mejia, c’est son niveau de confiance », estime coach Hervé. « Il a un gros niveau de confiance en lui, il prend des risques avec beaucoup de réussite. Ça transforme un joueur. La confiance, c’est tout pour un sportif de haut niveau. Il en a emmagasinée beaucoup la saison dernière, le leadership lui est désormais attitré parce qu’il l’a gagné tout au long de la saison dernière. Après, il a aussi développé de l’agressivité avec Erman (Kunter). Beaucoup plus d’intensité. Offensivement mais aussi défensivement. Ce n’est pas un défenseur

Joe Robbins/Getty Images

cette capacité à tirer à trois-points, dans le petit périmètre ou à aller au bout. Il a toute la panoplie. » Mejia ne dispose pas d’un point fort imparable mais la palette de ses options est très large. Il fait d’ailleurs partie, avec Tremmell Darden de Nancy, des rares joueurs actuels à maîtriser le pull-up jumper, ce tir en suspension à trois ou quatre mètres après départ en dribble. « Il a beaucoup de tenue dans son tir », détaille Fred Sarre. « Il a souvent tendance à s’adapter à ce que lui propose le défenseur dans ses tirs. Parfois, il shoote vite, parfois, il choisit d’attendre. Cette distance à 3-4 mètres lui convient bien. » Ce qui ne l’empêche pas de parfois finir dessous. Stephen Brun l’intérieur de Nancy est bien placé pour en parler. « Pour sa taille, son maniement de balle en dribble est vraiment très bon. Là où il est fort sur ses drives (pénétrations), c’est que même quand il percute le défenseur, il arrive toujours à reprendre un appui pour se rééquilibrer. Il prend des tirs difficiles, sur une jambe, en déséquilibre, mais ce sont des tirs qu’il met parce qu’il parvient toujours à placer son bras. Il a une main capable de trouver le cercle dans des positions difficiles. » Très félin. Il retombe sur ses pattes. « Il arrive toujours à s’en sortir », note coach Hervé. « Même quand il est dans une situation où on pourrait penser qu’il pourrait être en difficulté, il trouve toujours un moyen de s’en sortir, ce qui prouve qu’il est un attaquant de grande qualité. »

Allen Einstein/NBAE via Getty Images

LASSE

Mejia restera 4 ans en NCAA à De Paul (2004-07) et ne connaîtra la NBA qu’en pré-saison avec les Pistons (en 2007).


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ENTRETIEN

Hervé Bellenger / IS

« En France, il y a le confort donc certains se sentent un peu trop dans une situation de confort »

MEJIA, CE QU’IL A SUR LE COEUR

« C’EST NOUS, LES ÉTRANGERS, QUI AVONS LA PRESSION ! » Né et élevé à New York, d’origine dominicaine, passé par la D-League, l’Italie et la Grèce, Sammy Mejia, à bientôt 28 ans, est un joueur et un homme mûr. La situation à Cholet, l’année de galère à Larissa, l’Euroleague, Jasikevicius, l’ailier de Cholet a un avis argumenté sur tout. Y compris sur les revendications des joueurs français qui, à ses oreilles, ne sonnent pas justes. Pas impliqués dans la vie du championnat de France les « étrangers » ? Mejia, lui, prouve qu’on peut l’être. Propos recueillis par Fabien FRICONNET

C

ette victoire contre Limoges, vous en aviez bien besoin… C’était un match capital. Nous venions de perdre deux matches, contre Fenerbahçe et Chalon, et il fallait revenir, reconstruire de la confiance. Limoges nous a proposé une défense de zone pendant quarante minutes et c’est la première fois que

cela nous arrivait. On n’a pas pu courir, on a dû jouer lentement donc le match n’était pas très excitant. Y avait-il de l’inquiétude ? On sentait que votre saison risquait de prendre une mauvaise tournure… Nous étions concernés ! C’était le genre de

match clé à ne pas perdre. On a beaucoup de pression en Pro A. Dès que tu perds un ou deux matches, tu perds le momentum, la dynamique. Mais l’expérience de l’an dernier nous a servi car nous avions eu à remonter des écarts dans des matches clés et nous l’avions fait. On a fait du bon travail contre Limoges, je pense. Nous étions tellement


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ENTRETIEN

Ne pas faire le Top 16 vous paraît injuste ? J’ai ce sentiment. J’ai aussi le sentiment que nous avons fait ce que nous avions à faire. Alors c’est vrai qu’il nous manque une victoire. Nous aurions dû gagner à Vilnius. D’un autre côté, Barcelone pouvait aussi gagner à Vilnius et ça changeait tout pour nous. Après, perdre à Fenerbahçe le dernier jour, c’est assez logique. Ce qui fait mal au cœur c’est que Sarunas Jasikevicius signe en cours de route à Lietuvos rytas, les qualifie, donc vous élimine, puis s’en va… C’est clair ! Quand on a entendu qu’il partait, nous étions dégoutés ! Après, je ne connais pas la situation à Vilnius, mais c’est encore un petit truc de plus qui fait mal… La semaine dernière, après la défaite à Chalon, Erman Kunter a dû vous tuer à l’entraînement, non ? Il nous tue toujours à l’entraînement ! Ça n’a rien changé. Nous sommes déçus d’avoir perdu à Chalon car quand on voit les résultats de ce week-end, avec les défaites de Roanne et Gravelines, nous serions premiers ! Mais il faut apprendre de ses erreurs, c’est comme ça. Les défenses d’Euroleague se sont beaucoup focalisées sur toi. Une difficulté de plus ou une fierté ? C’est un compliment de recevoir ce genre d’attention, mais il est clair que ça rend tout difficile. Les équipes d’Euroleague sont si fortes que si elles ont vraiment un objectif défensif, neuf fois sur dix elles l’atteindront. Cela a été un challenge, finalement, pour moi. Ça a aidé mon équipe car ça a ouvert des opportunités pour mes coéquipiers. Et puis ça a aidé en championnat aussi car quand tu joues un match de championnat avec l’intensité de l’Euroleague, tu es difficile à battre. D’ailleurs, ne plus avoir l’Euroleague fait une grosse différence pour nous. Il va falloir s’habituer à jouer une fois par semaine. Après avoir drafté (57e par Detroit en 2007), tu as fait le camp des Pistons, puis un bout de saison en D-League, puis tu es parti en Italie. La D-League, c’est quelque chose que tu ne conseillerais pas à un jeune joueur ? Déjà, il faut voir que toutes les situations sont différentes. Dans mon cas, je n’avais pas l’intention de finir la saison en D-League mais plutôt de me montrer, essayer de trouver une place en NBA, et si ça ne marchait pas, de

ne pas perdre de temps. Je connais pas mal de gars qui y jouent toute leur carrière, qui poursuivent ce rêve de NBA, c’est leur choix, mais moi non. Je voulais explorer un peu le basket européen. Le truc, c’est que je voulais rester en D-League jusqu’au « showcase »*, avec tous les scouts autour, en me disant que si rien n’arrivait au « showcase », rien n’arriverait ensuite. Parfois, un gars ou deux trouvent une place en NBA même longtemps après le « showcase », mais c’est très rare. Tu as joué quelques mois en Italie (Capo d’Orlando) puis quelques mois en Grèce (AEL Larissa). Qu’en as-tu retiré ? En Sicile, c’était formidable. Super équipe, supers dirigeants, supers fans. C’était ma première expérience, je ne savais pas à quoi m’attendre, et j’ai été satisfait. Après, en Grèce… Le niveau de jeu est super mais tout le reste est compliqué, que ce soit au niveau du versement des salaires ou de l’organisation. Sur le terrain, parfait, hors du terrain, un vrai bazar. C’était un vrai challenge de rester concentré sur le jeu et, d’ailleurs, je suis parti un mois avant la fin de la saison. Mais la Grèce est un pays formidable à part ça. La nourriture, la ville, tout était chouette.

la ligue grecque, cette domination, car les autres équipes savent qu’elles n’ont aucune chance de progresser, de rêver à quoi que ce soit. En France, certaines équipes ont des budgets plus élevées que d’autres, bien sûr, mais la différence n’est pas si importante, finalement, et sur le terrain ça ne se voit pas tant que cela.

tombes de haut. Ce que tu n’as pas ailleurs, tu l’as en France, et vice-versa. On ne peut pas tout avoir. La France est stable de ce point de vue, c’est un atout, et c’est important pour un joueur ! Tu sais, en Grèce, c’était dur. Je venais de me marier, ma femme est venue avec moi et la situation n’était pas rose, il y avait du stress à la maison ! Et ça, je ne le veux plus.

Cela fait débat en France : avoir du suspens toutes les semaines ou avoir des locomotives ? Je suis sûr que la France adorerait avoir un Panathinaikos ou un Olympiakos mais quand il n’y a pas l’argent… Je veux dire… Cette année, en Euroleague, quasi toutes les équipes que l’on a jouées ont au moins un joueur dont le salaire est équivalent à toute la masse salariale de Cholet. Et parfois, ces équipes en ont plusieurs dans leur roster. Que voulez-vous faire ? Moi, je trouve très bien qu’il y ait des surprises toutes les semaines en Pro A. Et puis les gens ont tendance à être gourmands, ils veulent leur gros contrat, sauf que si tu ne touches pas cet argent parce que le club t’a fait des fausses promesses, tu

« We love France but USA number 1 »** Tu as dit cela à la caméra à la fin du All-Star Game. Vous aviez un message à faire passer, vous les joueurs étrangers du championnat de France, un an après que les Français eurent utilisé le AllStar Game pour faire passer le leur ? Cela n’avait rien de personnel. On savait ce qui s’était passé l’année d’avant, on savait que les joueurs français militaient pour réduire le nombre d’étrangers. Ça, je le comprends. Ils veulent protéger les leurs. Mais dans le même temps, il faut comprendre que nous ne venons pas en France parce que nous voulons gagner beaucoup d’argent, car la France ne paye pas autant que pas mal d’autres pays. Quand j’entends que nous sommes des mercenaires… Dans toutes les équipes en France, les étrangers sont souvent les joueurs les plus rentables, et quand ça ne va pas, qui paye les pots cassés ? Les Français ? Non, les étrangers. C’est nous qui avons la pression. L’an dernier, en début de saison, Cholet gagnait mais, rien que le premier mois de compétition, j’ai dû passer dans le bureau du coach quatre fois car coach Kunter n’était pas satisfait de mes performances. Cette pression, vous l’avez quand vous êtes étranger dans une ligue. Vous pensez que, quand nous avons gagné le titre l’an dernier, les gens de Cholet se souciaient de notre nationalité ? Le basket, ça n’est pas une question de passeport, ou de couleur de peau, ou je ne sais quoi, c’est une question de : est-ce que je suis bon ? Est-ce que l’équipe gagne avec moi ? On ne se plaint pas que des Européens aillent en NBA, c’est normal, les meilleurs jouent, c’est la règle du jeu ! Si quelqu’un est meilleur que moi, je le dis du fond du cœur, qu’on le prenne à ma place. Je trouverais ça normal ! Il y a beaucoup de Français qui se font plus d’argent que les étrangers en Pro A, pas un ou deux, beaucoup ; et ceux-là ne font pas nécessairement des meilleures saisons que les étrangers, au contraire ! En France, il y a le confort donc certains se sentent un peu trop dans une situation de confort. n

« On a le sentiment d’avoir mérité le Top 16 »

Tu auras 28 ans le 7 février. C’est évidemment encore jeune pour un basketteur mais on a l’impression que tu es passé inaperçu jusqu’à l’année dernière... Je pense que la chance joue pour beaucoup dans une carrière. Pour ton premier contrat, si tu vas dans une équipe où tu joues bien et surtout que l’équipe gagne, que tout est super, ça change tout pour la suite. Tu es installé. Il faut trouver une bonne situation, où tu es exposé, et c’est parti ! Sinon, tu n’as pas beaucoup de marge de manœuvre, pas beaucoup de contrôle. Ma saison en Grèce, c’était un pas en arrière. Je marquais des points mais mon équipe perdait tout le temps, donc je n’avais aucune reconnaissance. Mais je ne suis pas amer du tout. Je suis venu en France, j’ai trouvé une bonne situation, on a joué l’Euroleague, on s’est bien débrouillé. Le passé est le passé. En Grèce, le Pana et l’Olympiakos ne laissent aucune place aux autres, alors qu’en France, les résultats surprenants se succèdent. Cela t’inspire quoi ? C’est la première chose que j’ai constatée en France : l’imprévisibilité. L’ASVEL devait tout écraser, Le Mans était finaliste l’an dernier et aujourd’hui en difficulté, Chalon, Le Havre et Hyères-Toulon n’étaient pas supposés jouer les premiers rôles… Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas, en France, de Panathinaikos ou d’Olympiakos avec 35 millions de dollars de budget ! Je pense que c’est mauvais pour

Pascal Allée / Hot Sports

frustrés après la fin de l’Euroleague ! Nous avions vraiment le sentiment d’avoir mérité d’aller au Top 16. Nous n’avons pas eu trop de chance.

(*) Tous les ans en janvier, toutes les équipes de D-League sont rassemblées, sous l’œil des scouts NBA et des agents, pour jouer des matches dont la vocation est de servir de « marché ». (**) « On adore la France mais les USA ont gagné ».


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e 3 1 Journée

Gazette PRO A

ASVEL 77 – ROANNE 65, NORDINE GHRIB :

ORLÉANS 96 – STRASBOURG 39

« CE QUE J’AI APPORTÉ ? RIEN DU TOUT ! » Vendredi, Roanne s’est cassé les dents à l’Astroballe face à une équipe de l’ASVEL au jeu séduisant. Avec cette victoire, la troisième d’affilée, la Maison Verte confirme son regain de forme, et semble avoir lancé sa saison. Le point avec le coach, Nordine Ghrib.

C

En l’absence de Zizic, avec Fofana comme seul pivot, l’ASVEL joue petit. Le « small ball » fonctionne avec cette équipe ? Oui, c’est vrai. Bangaly Fofana est grand, il gêne beaucoup avec les bras levés, Kim Tillie est grand aussi, mais c’est vrai qu’on a fait des adaptations. On a proposé un jeu avec Gelabale en 4, il a même défendu en 5 sur Uche pendant cinq minutes. On a fait du bricolage entre guillemets mais quand on a des joueurs qui donnent tout pour l’équipe, il y a des fois où il vaut mieux une bonne intensité et une bonne volonté à un mauvais poste que de traîner les pieds à son poste. Gelabale est le taulier de l’équipe ? Oui, oui, c’est ça. C’est un joueur qui a une bonne dimension parce qu’il met de l’intensité dans le jeu, il nous tire, c’est le grand frère dans cette équipe qui est jeune. Il nous donne le meilleur de lui donc on prend ! Fofana et Tillie ont posé de nombreux problèmes à Roanne de par leur taille, leur activité, Paul Lacombe a été un bon booster : les jeunes commencent à produire ce que vous attendiez d’eux ? Ça fait un moment qu’ils sont efficaces. Ils ont été hyper importants quand on a gagné contre Besiktas en Eurocup. Nous, à force, on ne fait plus attention qu’ils sont jeunes, en tout cas moi je ne les considère plus comme des jeunes. Je suis autant exigeant avec eux

Hervé Bellenger / IS

e succès est-il votre match référence ? Disons que pour l’instant c’est l’un de nos meilleurs matches au niveau collectif. On avait déjà fait un bon match la semaine d’avant au Havre et on a continué à se passer la balle, à défendre, être un peu plus constant dans les matches. Parce qu’au mois de décembre on avait des bonnes phases de jeu, de défense, mais après on prenait des gros trous. Là ça fait deux matches où on est constant. (…) C’est vrai qu’on a gagné sans Zizic et pas complètement avec Walsh donc c’est une satisfaction, mais une satisfaction d’équipe, d’avoir suffisamment de solutions pour pouvoir jouer les matches et les gagner sans être au complet.

« Vincent serait là, ça serait pareil » qu’avec les anciens. Ils ont des qualités, il faut qu’ils les apportent à l’équipe, voilà. Ils ont la totale latitude pour jouer, s’exprimer.

d’ancienneté de groupe. Aujourd’hui on a ces résultats mais on a un vécu de quatre, cinq mois, on avait un groupe qui avait besoin de temps.

Gelabale a déclaré dans L’Équipe du 7 janvier que « les jeunes respectaient trop Vincent Collet », cela veut dire que vous avez gagné leur confiance en leur disant de se lâcher ? Je ne sais pas ce que voulait dire Mike par rapport à ça. Mais c’est pas lié par rapport à Vincent, c’est lié par rapport au moment où ça s’est passé. Les jeunes en septembre ou en août ne sont plus les mêmes en décembre ou en janvier. Ils sont arrivés timidement dans une équipe professionnelle, et après on prend ses aises et on avance. Ils ont pris un peu d’ancienneté, ils se libèrent un peu. Vincent serait là, ça serait pareil.

L’équipe peut encore progresser dans quels domaines ? La marge de progression est importante. On peut être plus dur à certains moments, mais l’appétit vient en mangeant. Donc si on commence à gagner les matches, on sera peut-être plus dur à prendre dans un moment…

Votre bilan personnel en tant que coach est désormais de 5 victoires en 7 matches de championnat, que pensez-vous avoir apporté à cette équipe ? Mais rien, rien ! Rien, rien, rien du tout ! C’est hyper fragile. On avance tranquillement. C’est pas un déclic, c’est plus un phénomène

Votre défense est de plus en plus imperméable. Sur les 8 derniers matches, seul Pau (en prolongation) a inscrit plus de 74 points à l’ASVEL. C’est un regain d’intensité ? On était en position critique et tout le monde s’est bougé pour s’améliorer. C’est vrai qu’on demande beaucoup aux joueurs de faire leur boulot, on les met face à leurs responsabilités, et c’est dans le domaine défensif où on a le plus insisté depuis quelques moments. Les victoires aident aussi. Les victoires donnent du moral, le moral donne de la rigueur, et voilà. n Propos recueillis par Yann CASSEVILLE

LE MATCH DE LA HONTE

l « Les joueurs ont sali le maillot de la SIG »… « C’est honteux, je n’ai jamais vu ça »… « On n’a pas le droit »… Les réactions ont fleuri, côté strasbourgeois, samedi dernier à Orléans. Habituée ces dernières années à « craquer » un match dans la saison (-36 à domicile contre HyèresToulon l’an dernier, -29 à Villeurbanne l’année d’avant...), la SIG a cette fois battu tous les records d’indigence dans sa lourde défaite subie à Orléans. 39 points inscrits (plus petit total de la saison), 57 points d’écart au final (à deux points du record absolu de la ligue) et surtout, cet invraisemblable 37-0 encaissé sur le deuxième quart-temps. Depuis le passage au format 4x10 minutes, en 2000, jamais une équipe n’était sortie « capot » d’un quart temps comme la SIG l’a fait. Pire, les Alsaciens sont restés aphones durant 13 minutes à cheval sur les 2e et 3e quarttemps, encaissant au final un invraisemblable 42 à 0 sur le laps de temps, record là aussi. Côté joueurs, pas grandchose à sauver là non plus. Justin Hawkins termine top scoreur avec 7 points, quatre joueurs en évaluation négative, 13/49 aux shoots et une évaluation collective de 17, contre 131 pour Orléans, soit un différentiel de 114… Cerise sur le gâteau, la sortie sur blessure de Ricardo Greer au bout de six minutes de jeu, comme si cela ne suffisait pas. Reste à voir comment Strasbourg réagira suite à ce naufrage. Une purge. Réponse demain soir, à domicile contre Vichy. F.d.L.


Gazette PRO A

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Du Basket et des chiffres 0

Victoire pour Le Havre depuis 3 journées : -9 à Poitiers, -24 contre l’ASVEL, -26 à Pau. Diminué, puis carrément absent sur blessure, Bernard King manque !

2

Les records en carrière en Pro A établis par JP Batista (Le Mans) à Gravelines. Aux points (26) et à l’évaluation (27).

4

Quatre matches que l’évaluation de Marco Pellin ne fait que baisser : 7, 6, 2 puis 1 samedi à Gravelines.

8,6

15,7

Hervé Bellenger / IS

Diminué en début de saison, Vincent Masingue (Hyères-Toulon) revient fort ! Depuis 7 matches, « Bang Bang » tourne

Hervé Bellenger / IS

La moyenne offensive de Marquez Haynes (Chalon) depuis 3 matches, à 36,3%. Le « rookie wall », comme on dit aux EtatsUnis, en parlant du coup de mou vécu par les débutants au cœur de l’hiver ?

VICHY 77 – PARIS LEVALLOIS 50

LE PL COUPE DUPRAZ

Jean-Marc Dupraz (à gauche) est remplacé par Christophe Denis (à droite).

La 8e défaite consécutive du PL fut celle de trop pour Jean-Marc Dupraz. Débarqué de ses fonctions lundi dernier, l’entraîneur est remplacé par son ancien assistant, Christophe Denis.

à 15,7 d’évaluation, avec encore une belle sortie dans la défaite à Nancy, l’une de ses anciennes équipes : 12 points, 11 rebonds, 2 contres et 3 interceptions.

19

Balles perdues par Limoges dans la défaite à Cholet. Pas un très bon chiffre, surtout qu’il fait suite aux 27 balles (!) abandonnées contre Nancy la semaine dernière.

27

L’évaluation d’Antoine Mendy (Pau) contre Le Havre. Son record en carrière Pro A.

31

Ben Woodside (Gravelines) a établi son record à l’évaluation en Pro A contre Le Mans. En vain.

37

L’évaluation collective du PL à Vichy, en baisse depuis trois matches (75, 61 puis 37 donc).

F.F.

L

e Paris Levallois a tranché. Fragilisé par une série de défaites désormais portée à huit consécutives, JeanMarc Dupraz quitte ses fonctions à la tête de l’équipe francilienne, comme cela semblait être dans l’air du temps depuis quelques semaines déjà. « On en avait discuté avec Jean-Marc, à savoir qu’avant la fin des matches aller, il fallait assurer deux ou trois victoires », explique Francis Flamme, le président du Paris Levallois. « Étant donné la situation du club, il fallait faire quelque chose au niveau des joueurs et de l’entraîneur. » Présent au club depuis 2004, Dupraz avait entamé sa carrière de head coach en 200708, année de la descente du PL. Reconduit dans ses fonctions, l’ex champion d’Europe 1993 avait surfé sur la Pro B la saison suivante, retrouvant l’élite l’année dernière et conduisant l’équipe à une inattendue 7e place. Malgré ce bilan plutôt flatteur, Jean-Marc Dupraz n’a jamais réellement

remporté les suffrages dans la capitale, le club hésitant longuement à le prolonger l’été dernier. Après un bon début de saison de (4v-1d), l’équipe a sombré sans jamais réussir à inverser la tendance, jusqu’à cette nouvelle déconvenue à Vichy.

Promotion interne Comme à l’accoutumée, le PL a privilégié la solution interne en nommant Christophe Denis à la tête de l’équipe, assisté de Ron Stewart. Âgé de 37 ans, ce natif de Saint-Martin d’Hères (Isère) accède pour la première fois à la fonction de head coach. Fils de Francis Denis – multi-médaillé dans les années 2000 en tant qu’entraîneur des équipes de France féminine espoirs et cadettes – le nouveau coach du PL a passé onze années en Côte d’Ivoire où son père était entraîneur de la sélection nationale, de 1975 à 1986. Formé par la suite à Antibes, il en devient l’entraîneur du centre de formation tout en apprenant les ficelles

du métier aux côtés de Jacques Monclar, qu’il avait rejoint en 2004 au Paris Basket Racing où il s’occupait du centre de formation avant de devenir l’assistant de Dupraz en janvier 2008. « J’ai aussi ma part de responsabilité dans la situation, sinon ce serait dévaloriser mon travail d’assistant », reconnaît l’intéressé. « Mais je vais changer des choses. L’idée c’est d’avoir un projet défensif et de s’y tenir, d’être très clair et très précis sur ce qu’on veut parce que ces derniers temps, on laissait aller un peu les choses sans forcément les corriger. » Pour sa première samedi prochain contre Orléans, Christophe Denis devra compter sur un groupe réduit à huit pros suite aux départs de Nigel Wyatte (Le Portel) et Bracey Wright (Cedevita Zagreb), avec les jeunes Malela Mutuale et Giovan Oniangue pour faire le nombre. À voir si cela sera suffisant pour enfin stopper la spirale de défaites. n Florent de LAMBERTERIE


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ANALYSE

DESTINS CROISÉS « D’ESPOIRS »

JACKSON S’ÉTEINT… « Star » de la génération 1989 avec Antoine Diot puis au Centre Fédéral… Edwin Jackson (1,90 m) a toujours été « starifié ». Normal, il devait être le shooteur que la France attendait tant. Si la trajectoire était prometteuse, elle plonge en piquée aujourd’hui. Depuis qu’il est revenu à l’ASVEL, il n’est plus que l’ombre de celui que l’on décrivait comme un scoreur au mental d’acier. Par Yann CASSEVILLE

C

’est l’histoire d’un jeune qui, depuis ses premiers pas de basketteur, joue sur un tapis rouge. Edwin Jackson, ce Français au passeport américain, ce gamin qui n’a peur de rien, Lucky Luke de la gâchette. Ses premiers faits d’arme encouragent la « hype » et il devient l’un des plus grands espoirs du basket français. En 2006-07, « Edwin aux mains d’argent » est le top marqueur de N1 avec 21,8 points (une pointe à 45)… à 17 ans ! Nul n’avait vu un tel phénomène au Centre Fédéral depuis Tony Parker et ses 22,8 points de moyenne en

1998-99. L’été 2007, Jackson s’offre une place dans le meilleur 5 de l’Euro U18 aux côtés des Rubio, Macvan, etc. Ensuite, hormis des débuts ratés à l’ASVEL – déjà – en 2007-08, le tapis rouge continue de se dérouler. 6e marqueur français (13,0 pts) de Pro B avec Nanterre, sélection au Hoop Summit et 32 points lors de la finale perdue de l’Euro U20 en 2008-09 ; 5e marqueur français (10,7 pts) de Pro A avec Rouen, All-Star en 2009 et sélection pour le Mondial en 2010.

« Pas à la bonne place » Aujourd’hui, il n’est plus question de comparer Edwin à TP, Rubio ou Macvan. Jackson est le 74e marqueur français, avec 1,8 point par match, devant Fred Moncade et derrière Nicolas De Jong. Le shooteur fou n’a toujours pas rentré un trois-points cette saison en Pro A (0/10). Il ne joue quasiment plus (7 min), et, sur le terrain, est perdu. Celui qui était décrit comme un gamin sûr de lui, « à l’Américaine », hésite, a peur de mal faire. Jackson s’est-il pris les pieds dans le tapis, trop confiant ? Ou estce le tapis qui s’est dérobé devant lui ? Les quatre coaches interrogés, à savoir l’actuel, Nordine Ghrib (ASVEL), et les « anciens », Phiippe Ory (Centre Fédéral), Pascal Donnadieu (Nanterre) et Michel Veyronnet

le contexte de l’ASVEL qui a été difficile pour lui », continue Veyronnet.

« Il a été pris pour un jeune » Même si Ghrib réfute l’argument, certains pensent que Villeurbanne, dans sa logique d’équipe avec un « gros 5 majeur » et un banc jeune, n’a pas accordé suffisamment de confiance à Jackson. « Il a été pris pour un jeune alors qu’il a déjà un passé professionnel derrière lui », déplore Ory. « Il est peut-être trop considéré comme un jeune », accorde Veyronnet. « Et comme tout shooteur, Edwin a besoin d’être habité par la confiance. » « Il marche énormément à l’affectif », acquiesce Donnadieu. Le quatuor de coaches assure que Jackson n’a pas été surcoté, Ory se rappelant le joueur « hors norme au niveau européen » lors des compétitions de jeunes. Et tous s’accordent sur un autre point : le garçon n’est pas arrogant, mais « sûr de lui », qui sait où il veut aller, et qui travaille pour ça. « C’est un forcené », affirme Ghrib, « il arrive le plus tôt et repart le plus tard de la salle. » « Au Centre Fédéral, il faisait des entraînements supplémentaires de lui-même », rappelle Ory. « Ce que j’ai aimé chez lui, c’est qu’il est bosseur », raconte Veyronnet. « Vraiment, j’insiste, c’est pas de la langue de bois mais à Nanterre il

« Il marche énormément à l’affectif » Pascal Donnadieu

Hervé Bellenger / IS

Repères Né le 18 septembre 1989 à Pau (64) • Taille : 1,90 m • Poste : Arrière • Clubs : Centre Fédéral (N1, 2004-07), ASVEL (2007-08), Nanterre (Pro B, 2008-09), Rouen (2009-10), ASVEL (2010). • Palmarès : Champion d’Europe U18 en 2006, Coupe de France (2008). • Ses stats 2010-11 (en Pro A) : 1,8 pt à 21%, 1,8 rbd et 1,3 d’éval. en 9 min après 13 journées.

(Rouen), ont peu ou prou la même logique d’explication. Les déboires de l’ASVEL ont donné un surplus de pression à Edwin, qui arrivait dans un club où, pour la première fois, il ne serait pas un leader ; la mitraillette s’est enraillée, et le joueur, sans confiance, est aujourd’hui à la dérive. « Quand on n’allait pas très bien, il n’y avait pas de latitude à prendre des risques, à donner du temps de jeu pour la confiance. Le contexte ne l’arrangeait pas. Et avant il était habitué à recevoir les ballons pour finir plutôt que pour créer », commente Ghrib. « C’est un marqueur. Dans un club où il y a des Américains devant, je ne sais pas comment ça peut fonctionner », s’interroge Ory. « Il n’est pas à la bonne place au bon moment, c’est

travaillait plus que les autres, pour un jeune je trouvais qu’il avait faim », conclut Donnadieu. Partant de ce constat, aucun ne veut croire que Jackson ne remontera pas la pente. « Ce qui m’importe c’est de développer ce joueur et aller le repêcher, il le mérite », tonne Ghrib. « On va y arriver, il y a déjà une évolution à l’entraînement, il n’en est pas loin. Il faut continuer à travailler, son temps de jeu passera de 4 minutes à 5, 6, 7 puis 15, et ne rien attendre de rien. Plus on se soucie de la guérison et plus on est conscient que l’on est malade. » C’est justement parce qu’il était malade que l’interview avec lui a été annulée… Pourtant, bientôt, il faudra bien qu’Edwin Jackson réponde, par les actes, à deux questions : est-il le joueur annoncé ? Avec le mental annoncé ? n


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ANALYSE

… MORENCY S’ÉVEILLE Quasi inconnu, Jean-Frédéric Morency (1,99 m, 21 ans) se révèle doucement pour sa première année en Pro A avec l’Élan Béarnais. Au club depuis six ans, il a connu toute les classes de jeunes, empoché un titre de Pro B et rêve maintenant de faire sa place dans l’élite. Par Thomas FÉLIX

I

l a grandi bien à l’abri, pas de sélections de jeune mais pas de vague non plus pour un gamin que tout le monde s’accorde à dire très respectueux de tous. Arrivé au club dès l’âge de 15 ans, Jean-Frédéric Morency le gavroche, puisque né à Paris, a tout connu dans le Béarn. Les multiples classes d’âge, les espoirs, les matches des pros vécus dans les travées du Palais des Sports jusqu’aux premiers entraînements partagés avec eux. Cette saison, c’est lui le pro. Premier contrat, première année où il n’y aura pas d’espoirs ou de N2, rien que de l’équipe première, rien que du gros, rien que de la Pro A. « L’année dernière je pouvais me rattraper avec la réserve quand je ne rentrais pas en Pro B », avoue-t-il. « Là, maintenant, je n’ai que la Pro A, mais cela me permet de me concentrer à fond. Et il faut bien franchir cette étape, il faut bien grandir. »

lui tout de suite », se félicite son coach. « Il a mordu à pleines dents dans cette opportunité, et même avec le retour de certains cadres, il ne s’est jamais désuni à l’entraînement alors qu’il avait perdu du temps de jeu. » Évoluant sur le poste 3, bien qu’élevé sur le poste 4, Jean-Frédéric, avec son 1,99 m et son physique avantageux, rend service partout, s’inscrivant dans la catégorie des couteaux suisses. Cette saison il joue au poste

poignet, c’est vrai. Mais un poignet comme le sien ça se travaille. Mentalement d’abord, musculairement ensuite pour faciliter la gestuelle et ensuite les appuis. Et là, il doit faire des progrès. » Pour encore franchir quelques paliers, JeanFrédéric doit encore casser quelques barrières mentales selon son coach. « Jean-Fred doit progresser dans le côté émotionnel des choses. Il ne peut pas prendre des choses à cœur, qui peuvent annihiler une certaine spontanéité dont il a besoin pour réussir des choses. » Ce que semble avoir compris le Palois. « J’ai compris qu’il fallait que je m’engage plus », assure-t-il. « Je dois plus me libérer, arrêter de regarder ce qui se passe. Je pense que je suis en train de le faire. » L’avenir lui appartient… n

« Il doit encore progresser émotionnellement ! »

Didier Dobbels, coach béarnais, a découvert le garçon en arrivant l’année dernière. « Il sortait d’une période difficile avec son lot de blessures », se souvient-il. « Il n’avait donc pas beaucoup de repères par rapport au jeu. Mais il avait des qualités mentales et physiques importantes et a énormément bossé. » En Pro B, Jean-Fred ne joue pas beaucoup, mais ne se ménage pas en N2 et effectue tous les entraînements avec l’équipe première. Il ne rentrera que pour cinq matches de saison régulière (4,2 pts et 1,4 rbd) mais contre Clermont passe 34 minutes sur le parquet et en sort avec 15 points à 3/6 à trois-points et 3 rebonds. Son coach sait qu’il peut compter sur lui. Dévasté par les blessures, l’Élan débute sa saison 2010-11 avec son armée de jeunes. Jean-Fred passe 22 minutes sur le parquet du champion de France, Cholet, en guise de baptême du feu. « On a pu compter sur

4 pendant la blessure de Mike Bauer, mais peut « balayer les postes 2-3-4 en attaque et défendre de 1 à 5 » dixit Didier Dobbels. « Contre Nsonwu ou Sene je ne peux pas grand-chose », tempère le jeune Palois. « Et si au début je pensais que je devais prendre de l’expérience à un poste, maintenant je pense que c’est à mon avantage de balayer plusieurs postes car je suis dans toutes les rotations. »

« Il a un poignet » Au final, et après avoir disparu de la rotation pendant trois matches, Jean-Fred a grappillé minute par minute et a intégré la rotation depuis huit rencontres. Mieux, depuis que Bauer a de nouveau rejoint l’infirmerie, Morency a pris 14 minutes sur les trois derniers matches pour 8,0 pts à 75%, 2,3 rbds et 8,6 d’éval. À chaque fois qu’il entre, le jeune Morency répond présent. Intense, rentable, il possède en plus un poignet qu’il travaille sans relâche. « Je n’ai pas de don inné », explique-t-il. « Alors je me focalise dessus depuis longtemps. J’essaie d’ancrer un rituel, un schéma pour rendre le tir automatique et je répète encore et encore. » Ce que confirme Didier Dobbels. « Il a un

Repères Né le 30 mai 1989 à Paris (75) • Taille : 2,00 m • Poste : Ailier • Clubs : Pau-Lacq-Orthez (depuis 2008). • Palmarès : Champion de France de Pro B (2010). • Ses stats 2010-11 (en Pro A) : 3,9 pts à 55%, 1,1 rbd et 3,5 d’éval en 10 min après 13 journées.

Pascal Allée / Hot Sports

Le nouveau couteau suisse

Didier Dobbels


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CHIFFRES

PRO A 13e journée Vendredi 7 janvier

*ASVEL bat Roanne *Pau-Lacq-Orthez bat Le Havre

77-65 88-62

Samedi 8 janvier

*Nancy bat Hyères-Toulon *Cholet bat Limoges Le Mans bat *Gravelines-Dk *Orléans bat Strasbourg *Poitiers bat Chalon *Vichy bat Paris Levallois

86-67 77-67 91-86 96-39 70-61 77-50

Prochaine journée 14e journée Vendredi 14 janvier

Hyères-Toulon – Gravelines-Dk, à 20h30 en direct sur Sport+

Le Mans – Poitiers Strasbourg – Vichy Samedi 15 janvier

Nancy – Cholet,

à 20h30 en direct sur Sport+

Chalon – Pau-Lacq-Orthez Le Havre – Roanne Limoges – ASVEL Paris Levallois – Orléans

Boxes-scores 4/1 *Chalon bat Cholet Chalon Min Tirs 3pts S.Tchicamboud* 32 5-10 3-6 I.Evtimov* 27 4-6 4-6 B.Schilb* 34 5-11 2-3 A.Aminu 16 4-8 M.Haynes* 23 4-8 1-3 M.Jean-Baptiste Adolphe 18 4-9 J.Lauvergne 18 1-3 B.Smith 19 2-5 N.Lang 12 0-2 0-2 J.Aboudou 1 0-1 0-1 Total 200 29 - 63 10 - 21 Cholet Min Tirs 3pts A.Robinson* 29 7-13 3-5 S.Mejia* 35 6-11 1-4 L.Vebobe 27 3-5 D.Nelson 30 2-6 0-2 M.Diarra 21 1-8 0-4 C.Leonard* 17 1-5 0-1 R.Falker* 20 1-3 V.Avdalovic* 17 1-7 1-4 C.Marquis 4 1-1 Total 200 23 - 59 5 - 20

LF 8-9 3-3 1-1 5-6 3-6 4-6 24 - 31 LF 2-2 2-6 3-7 3-6 4-4 3-5 1-2 18 - 32

7/1 *ASVEL bat Roanne ASVEL Min Tirs 3pts LF D.Jefferson* 31 10-16 M.Gelabale* 36 6-11 1-4 K.Tillie 23 5-11 1-1 P.Lacombe 23 3-6 1-3 2-2 B.Fofana* 15 4-8 C.Hammonds* 36 2-9 1-6 2-2 L.Westermann 21 2-7 2-4 M.Walsh* 11 1-5 1-4 E.Jackson 4 Total 200 33 - 73 6 - 21 5 - 5 Roanne Min Tirs 3pts LF D.Page* 34 5-8 3-4 2-2 K.Rivers* 31 5-15 2-5 2-4 U.Nsonwu-Amadi* 27 4-7 2-3 S.Diabate 21 4-7 1-1 0-1 A.Gordon* 21 1-4 1-3 4-4 J.Mipoka 11 2-4 2-4 A.Tanghe 7 1-4 P.Amagou* 18 0-3 0-2 1-2 A.Dunn 12 0-2 1-2 P.Braud 18 0-3 0-2 Total 200 22 - 57 9 - 21 12 - 18

Rb 3 5 8 2 4 10 3 2 1 38 Rb 6 2 9 2 2 4 5 3 3 36 Rb 7 4 8 5 4 3 3 34 Rb 5 4 7 2 1 3 2 2 5 31

Pd 6 4 5 1 2 1 2 1 3 25 Pd 1 1 2 7 1 1 1 14 Pd 3 4 4 2 1 14 Pd 1 1 2 3 3 10

In 1 2 1 2 1 1 1 9 In 1 1 1 1 4 In 1 1 1 1 2 6 In 1 1

Co 1 1 Co 1 1 1 3

92-69 Bp Pts 1 21 - 15 - 13 - 13 3 12 2 8 1 6 - 4 - - 7 92 Bp Pts - 19 2 15 1 9 1 7 3 6 - 5 - 3 3 3 1 2 11 69

Co 1 2 1 4 Co 2 1 3

77-65 Bp Pts 2 20 - 13 - 11 - 9 - 8 1 7 - 6 - 3 - 3 77 Bp Pts 1 15 1 14 1 10 3 9 4 7 1 6 - 2 - 1 1 1 1 13 65

7/1 *Pau-Lacq-Orthez bat Le Havre Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb A.Mendy* 32 7-12 1-3 5-6 6 T.Gipson* 31 6-11 1-4 2-2 D.Bennett 14 5-7 3-5 1-2 5 S.Rimac* 18 4-7 2-4 T.Bryant* 25 4-8 1-1 6 G.Joseph 20 4-4 4 J.Morency 18 2-3 2-2 1-2 2 F.Moncade 10 1-3 1-3 M.Maravic* 21 1-4 4 L.Sciarra 6 R.Lesca 5 0-2 0-1 Total 200 34 - 61 11 - 23 9 - 12 27 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb N.Pope* 40 5-12 3-7 4-5 5 J.Cox* 31 4-11 2-5 4-6 3 W.Wilkinson* 34 4-8 2-5 2-2 7 J.Jones* 28 5-11 1-3 13 B.McKnight* 27 1-5 1-4 2-2 2 G.Pitard 15 1-2 M.Zianveni 13 0-2 1-2 2 O.Camara 12 0-1 Total 200 20 - 52 8 - 21 14 - 20 32

Pd 2 11 2 3 4 1 1 2 2 28 Pd 1 3 2 3 1 10

In 5 2 1 2 1 1 12 In 4 1 1 6

Co 1 1 2 Co 1 1 2

88-62 Bp Pts - 20 2 15 1 14 - 10 2 9 1 8 1 7 1 3 2 2 - - 10 88 Bp Pts 3 17 4 14 2 12 3 11 2 5 - 2 3 1 1 18 62

8/1 Cholet S.Mejia* L.Vebobe M.Diarra V.Avdalovic R.Falker* C.Leonard* D.Nelson* A.Robinson* R.Duport Total Limoges C.Massie* T.Adams* R.Desroses* A.Salmon* K.Souchu Z.Wright* F.Weis R.Biggs X.D’Almeida Total

*Cholet bat Limoges Min Tirs 3pts 36 9-19 2-6 21 5-11 0-1 24 4-9 1-5 29 2-5 2-5 32 4-8 15 2-3 1-1 15 2-6 1-2 19 1-5 0-2 9 1-2 200 30 - 68 7 - 22 Min Tirs 3pts 32 11-15 24 3-5 3-4 28 4-11 0-4 28 2-6 1-5 15 2-3 2-2 30 2-9 0-3 20 1-1 13 1-4 0-3 10 1-1 200 27 - 55 6 - 21

Rb 2 8 5 2 10 2 1 1 1 32 Rb 7 5 3 4 1 3 4 2 29

Pd 3 3 4 6 3 3 1 23 Pd 2 3 1 6 1 2 1 16

In 3 2 2 3 10 In 1 1 1 3

Co 1 1 Co -

77-67 Bp Pts 1 20 2 13 - 11 - 9 1 8 1 6 1 5 1 3 - 2 7 77 Bp Pts 3 27 1 9 3 8 3 6 - 6 5 4 1 3 1 2 1 2 18 67

8/1 Gravelines-Dk B.Woodside* Y.Bokolo* R.Jomby* C.Akpomedah* J.Johnson D.Issa* J.Greer S.Sene Total Le Mans J.P.Batista* A.Acker* B.Dewar* A.Diot* T.Rupert M.Kakiouzis H.Kahudi A.Koffi* M.Pellin Total

Le Mans bat *Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb 39 9-13 4-5 4-5 2 30 7-14 1-3 2-3 4 17 4-7 2-5 3 40 4-6 0-1 1-2 2 15 3-9 0-6 3-4 1 23 2-2 2-2 4 19 2-5 1-4 5 17 2-5 0-2 6 200 33 - 61 8 - 24 12 - 18 27 Min Tirs 3pts LF Rb 30 11-14 4-6 5 36 8-17 2-5 6 32 6-11 5-8 6 34 4-10 2-5 2-2 4 12 4-5 2-3 1 21 1-3 0-2 2-2 5 4 1-1 2-2 17 0-3 5 14 0-2 2 200 35 - 66 9 - 20 12 - 15 34

Pd 11 6 2 1 20 Pd 3 6 4 3 1 1 18

In 2 1 1 4 In 1 3 3 7

Co 2 2 2 6 Co 1 2 3

91-86 Bp Pts 3 26 2 17 - 10 1 9 1 9 1 6 2 5 - 4 10 86 Bp Pts 3 26 1 18 1 17 2 12 1 10 - 4 - 4 2 - 10 91

8/1 Nancy T.Darden* M.Badiane K.Grant V.Samnick* W.Deane* J.Linehan* A.Akingbala* N.Wachowiak S.Brun K.Pinda Total Hyères-Toulon D.Krupalija* V.Masingue* K.Houston* J.Flowers N.Boungou Colo S.Fein* A.Dobbins* T.Ford P.Morlende L.Legname Total

*Nancy bat Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF 38 7-12 0-2 5-7 26 7-9 4-4 28 4-8 2-5 3-3 27 5-10 2-2 1-2 26 4-8 0-2 24 3-9 1-4 14 2-4 3 1-1 1-1 13 0-3 0-1 1-2 1 0-1 0-1 200 33 - 65 6 - 18 14 - 18 Min Tirs 3pts LF 34 5-9 2-5 34 6-10 32 6-15 0-2 0-1 20 4-10 0-1 17 3-6 1-2 0-2 21 2-8 2-5 15 2-7 0-2 11 2-4 8 1-3 8 200 31 - 72 5 - 17 0 - 3

Pd 2 5 3 6 1 1 18 Pd 4 1 3 4 1 1 1 15

In 1 1 3 4 9 In 1 3 1 1 2 4 12

Co 1 2 1 4 Co 2 1 1 4

86-67 Bp Pts 3 19 5 18 1 13 4 13 2 8 - 7 2 4 1 3 1 1 - 19 86 Bp Pts - 12 3 12 5 12 - 8 1 7 2 6 2 4 - 4 2 2 1 16 67

LF 3-6 2-2 3-4 1-2 1-2 10 - 16 LF 5-6 1-1 1-3 7 - 10

Rb 6 6 4 9 4 1 5 4 39 Rb 5 11 2 3 5 2 2 30

PRO A : CLASSEMENT 1 4 5 6 8 11 13 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Roanne Nancy Cholet Chalon Gravelines-Dk Hyères-Toulon ASVEL Orléans Pau-Lacq-Orthez Le Havre Le Mans Strasbourg Paris Levallois Poitiers Limoges Vichy

13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13

10-3 10-3 10-3 9-4 8-5 7-6 7-6 6-7 6-7 6-7 5-8 5-8 4-9 4-9 4-9 3-10

5-1 6-1 6-1 5-2 5-2 4-3 5-1 3-4 4-2 3-3 1-5 3-3 2-5 4-2 3-4 3-3

5-2 4-2 4-2 4-2 3-3 3-3 2-5 3-3 2-5 3-4 4-3 2-5 2-4 0-7 1-5 0-7

83,2 77,7 77,7 77,4 78,2 77,2 71,8 74,9 75,9 73,1 72,4 70,7 68,5 68,0 70,8 64,9

74,8 73,7 72,0 72,5 68,8 78,2 73,0 69,4 79,4 74,7 70,2 76,5 79,5 72,8 74,5 72,3

+8,4 +4,0 +5,7 +4,9 +9,4 -1,0 -1,2 +5,5 -3,5 -1,6 +2,2 -5,8 -11,0 -4,8 -3,7 -7,4

1 d. 7 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 d. 3 v. 2 v. 1 v. 3 d. 1 v. 1 d. 8 d. 1 v. 3 d. 1 v.

4-1 5-0 4-1 3-2 2-3 2-3 3-2 2-3 3-2 2-3 3-2 2-3 0-5 2-3 1-4 2-3

8/1 Orléans J.Reynolds* T.Bell* M.N’Doye A.Curti Z.Moss L.Vaty* A.Sy* J.Smith A.Moerman* M.Lebrun Total Strasbourg J.Hawkins* S.Essart A.M’Baye N.Lewis I.Soumahoro J.McCord* P.Pasco* A.Digbeu* A.Jeanneau* S.Giffa R.Greer Total

*Orléans bat Strasbourg Min Tirs 3pts LF 22 7-8 3-4 2-2 24 5-10 3-5 2-3 21 5-7 4-5 19 5-7 3-4 14 4-6 3-3 20 4-9 2-3 23 2-5 2-2 21 2-6 0-1 25 1-9 0-3 11 1-2 0-1 200 36 - 69 13 - 23 11 - 13 Min Tirs 3pts LF 24 3-12 1-5 24 2-5 2-3 21 1-4 0-2 3-4 15 2-9 1-3 8 2-3 1-2 26 1-6 2-2 25 1-2 2-4 21 1-3 1-3 16 0-1 0-1 14 0-3 0-1 6 0-1 0-1 200 13 - 49 6 - 21 7 - 10

Rb 3 7 1 1 7 4 9 4 3 39 Rb 5 3 2 3 1 3 5 1 2 1 26

Pd 4 3 7 3 2 1 1 21 Pd 1 2 1 3 1 2 10

In 1 2 1 4 2 1 3 14 In 1 1 2 4

Co 1 1 2 4 Co 1 1 2

96-39 Bp Pts 2 19 2 15 - 14 - 13 - 11 1 10 1 6 1 4 - 2 1 2 8 96 Bp Pts 4 7 1 6 1 5 - 5 1 5 7 4 3 4 4 3 1 3 - 25 39

LF 2-3 5-5 0-1 7-9 LF 1-2 3-4 4-4 2-3 2-2 2-2 14 - 17

Rb 2 9 8 2 3 4 3 2 1 34 Rb 4 4 2 1 1 17 3 2 1 35

Pd 1 1 1 6 1 6 16 Pd 1 5 4 2 2 1 15

In 2 1 1 2 1 2 9 In 1 1 1 1 1 5

Co 1 1 2 Co 3 1 4

70-61 Bp Pts - 17 4 15 3 13 3 13 2 4 1 3 1 3 - 2 1 - 15 70 Bp Pts 3 12 5 11 3 10 1 8 - 8 2 6 - 6 1 - 15 61

*Vichy bat Paris Levallois Min Tirs 3pts LF 34 8-18 2-8 1-1 39 5-12 3-10 4-4 28 5-12 2-6 25 3-8 0-2 4-4 30 2-6 2-3 28 2-6 0-1 2-3 14 2-3 1-2 1 1-1 1 200 28 - 66 7 - 27 14 - 17 Min Tirs 3pts LF 34 7-14 0-3 1-1 30 4-16 0-3 2-2 14 3-4 0-1 30 1-7 0-5 2-2 29 2-7 0-4 28 2-10 0-1 0-2 20 0-4 0-2 4-4 7 1-2 1-2 8 200 20 - 64 0 - 19 10 - 13

Rb 8 6 7 3 7 6 3 40 Rb 5 14 5 3 4 2 2 2 1 38

Pd 4 4 3 1 1 7 1 21 Pd 1 1 2 1 5

In 2 1 1 2 1 1 2 10 In 1 1 3 5

Co 1 1 2 Co -

77-50 Bp Pts 3 19 2 17 2 12 - 10 1 6 1 6 1 5 - 2 - 10 77 Bp Pts 2 15 4 10 - 6 - 4 3 4 2 4 2 4 - 3 1 14 50

8/1 *Poitiers bat Chalon Poitiers Min Tirs 3pts A.Grant* 24 7-13 3-5 P.Guillard 27 5-8 3-3 K.Younger* 27 6-8 1-2 P.Badiane* 23 4-7 R.Wright* 21 2-10 0-5 C.Ona Embo 19 1-3 1-3 T.Gunn 18 1-6 1-3 E.Fournier 16 1-5 0-3 C.Gomez* 21 0-3 0-1 Y.Devehat 4 Total 200 27 - 63 9 - 25 Chalon Min Tirs 3pts B.Smith 23 5-10 1-4 M.Haynes* 35 3-10 2-6 S.Tchicamboud* 28 2-10 2-6 B.Schilb* 28 3-12 0-6 I.Evtimov* 17 3-4 2-3 M.Jean-Baptiste Adolphe 30 2-7 A.Aminu* 15 2-2 N.Lang 12 J.Lauvergne 12 0-4 0-1 Total 200 20 - 59 7 - 26 8/1 Vichy D.Nichols* J.Shuler* T.Larrouquis* R.Gaines F.Elegar* A.Eito* J.Aka N.De Jong J.Djimrabaye Total Paris Levallois M.Sommerville* L.Hamilton W.Aka B.Wright* M.Morandais* J.Ball* A.Albicy N.Wyatte* G.Yango Total

PRO B 16e journée Vendredi 7 janvier

*Antibes bat Dijon Rouen bat *Châlons-Reims Clermont bat *Charleville *Fos bat Nantes *Le Portel bat Quimper

78-74 85-79 71-61 78-64 90-81

Samedi 8 janvier

*Bourg bat Nanterre

75-69

Aix-Maurienne bat *Évreux *Boulazac bat Boulogne *Saint-Vallier bat Lille

96-87 80-66 72-60

Prochaine journée 17e journée Vendredi 14 janvier Lille – Évreux Aix-Maurienne – Bourg Nantes – Boulazac Antibes – Châlons-Reims Clermont – Le Portel Samedi 15 janvier

Dijon – Nanterre Rouen – Charleville Boulogne – Saint-Vallier Quimper – Fos

Boxes-scores 7/1 Le Portel A.Rowland* C.Davis* M.Campbell* F.N’Kembe E.Choquet J.Ludon M.Labeyrie* G.Leburgue I.Sy* Total Quimper J.Volcy* M.Jefferson* N.Toto* A.Rigaux* M.Runkaukas* F.Thibedore B.Matanga G.Lessort W.Molas Total

*Le Portel bat Quimper Min Tirs 3pts LF 33 10-10 5-5 4-6 24 5-6 2-2 22 5-7 2-5 24 4-8 1-2 2-2 30 4-6 2-3 21 3-9 0-2 2-5 19 1-6 0-1 2-2 18 2-5 0-2 9 0-3 0-2 200 34 - 60 10 - 19 12 - 20 Min Tirs 3pts LF 30 6-12 5-9 34 7-12 2-2 34 5-8 2-4 1-1 31 4-8 4-6 33 5-12 1-5 12 1-2 1-1 2-2 10 1-3 1-2 8 1-4 8 1-2 200 31 - 63 14 - 27 5 - 5

Rb 4 3 4 10 3 4 2 4 1 35 Rb 5 9 4 2 1 1 1 3 26

Pd 4 2 1 6 1 2 1 17 Pd 2 3 2 4 2 1 1 15

In 1 1 1 1 4 In 2 1 1 1 2 1 8

Co 1 1 1 3 Co 1 1

90-81 Bp Pts 3 29 2 12 - 12 - 11 1 10 4 8 2 4 1 4 - 13 90 Bp Pts - 17 4 16 2 13 3 12 - 11 - 5 - 3 2 2 1 2 12 81

7/1 Châlons-Reims G.Chathuant* C.Daniels* G.Radonjic D.Wilson* H.Jalce* B.Mullins* N.Diakite J.Bestron B.Mangin Total Rouen J.Siggers* D.Williams* C.Thioune* R.Taylor* W.Soliman* P.Poupet M.Diakite Total

Rouen bat *Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF 33 6-13 2-4 3-5 33 8-9 1-5 16 5-12 3-9 30 3-8 1-4 13 2-4 3-3 33 1-7 0-3 3-4 17 2-4 1-2 13 2-6 1-2 12 1-2 1-2 200 30 - 65 8 - 24 11 - 19 Min Tirs 3pts LF 40 8-15 4-7 5-6 35 7-14 4-7 1-2 35 4-8 1-2 5-7 35 5-12 1-5 3-4 27 4-8 0-2 26 2-6 1-3 2 200 30 - 63 11 - 24 14 - 21

Rb 3 14 2 5 5 2 4 1 36 Rb 9 9 8 3 5 1 35

Pd 3 2 2 4 1 4 1 1 2 20 Pd 1 1 5 3 10

In 2 3 1 2 1 9 In 2 4 1 2 1 10

Co 1 1 Co 1 1 2

85-79 Bp Pts 3 17 4 17 1 13 4 7 3 7 1 5 1 5 - 5 - 3 17 79 Bp Pts 2 25 3 19 1 14 2 14 3 8 4 5 - 15 85

7/1 Fos S.Gay* P.Haquet* Z.Bah* M.Hachad* K.Atamna L.Cummard* L.Labeyrie M.Dia A.Hamza B.Cisse Total

*Fos bat Nantes Min Tirs 3pts LF 37 10-15 0-1 4-8 19 5-8 2-3 29 5-7 0-1 1-2 23 3-9 0-3 3-3 22 3-6 1-4 2-2 26 2-8 1-5 16 2-5 16 1-3 1-1 1 0-3 0-1 1-2 11 0-4 0-2 200 31 - 68 5 - 21 11 - 17

Rb 4 5 1 7 2 11 2 2 1 35

Pd 1 2 5 2 2 4 1 5 22

In 1 1 3 1 1 7

Co 1 1 1 3

78-64 Bp Pts 1 24 1 12 2 11 - 9 - 9 - 5 1 4 - 3 - 1 1 6 78

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 5 7 9 10 14 15 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Nanterre Évreux Rouen Fos Aix-Maurienne Boulazac Dijon Châlons-Reims Le Portel Lille Boulogne Bourg Antibes Nantes Saint-Vallier Clermont Quimper Charleville-Mz

16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16

13-3 12-4 11-5 11-5 10-6 10-6 9-7 9-7 8-8 7-9 7-9 7-9 7-9 6-10 5-11 5-11 4-12 3-13

8-0 7-2 7-0 8-1 5-2 8-1 5-3 6-3 5-4 3-4 5-2 6-2 6-2 1-6 4-5 3-4 3-4 2-7

5-3 5-2 4-5 3-4 5-4 2-5 4-4 3-4 3-4 4-5 2-7 1-7 1-7 5-4 1-6 2-7 1-7 1-6

84,0 80,6 80,1 77,6 79,1 73,9 73,6 75,9 77,5 71,3 77,4 75,8 74,2 74,6 77,9 72,6 71,6 64,3

73,5 75,3 75,7 73,1 78,3 71,2 69,4 75,4 76,9 69,9 77,6 75,3 79,8 78,3 79,3 78,9 78,1 76,3

+10,5 +5,3 +4,4 +4,5 +0,8 +2,7 +4,2 +0,5 +0,6 +1,4 -0,2 +0,5 -5,6 -3,7 -1,4 -6,3 -6,5 -12,0

1 d. 2 d. 3 v. 3 v. 8 v. 2 v. 4 d. 1 d. 2 v. 4 d. 2 d. 2 v. 1 v. 2 d. 1 v. 1 v. 1 d. 9 d.

3-2 2-3 4-1 4-1 5-0 3-2 1-4 4-1 3-2 1-4 2-3 3-2 3-2 1-4 1-4 2-3 2-3 0-5

Nantes K.Barber* T.Downey* N.Gayon* O.Bardet* A.Cel J.James* S.Dondon F.Sahraoui Total

Min 35 40 29 25 19 26 15 11 200

Tirs 10-15 3-12 4-8 2-9 3-8 1-7 1-3 0-1 24 - 63

3pts LF 6-7 0-6 5-6 1-3 2-2 1-5 1-2 0-2 0-4 0-2 2 - 20 14 - 19

Rb 15 6 2 2 3 7 4 1 40

Pd 1 4 1 3 3 2 1 15

In 1 1 1 3

Co 1 3 4

Bp 2 4 2 1 3 1 13

Pts 26 11 11 6 6 2 2 64

7/1 Charleville C.Rouse* J.McClark* T.Peterson* D.Kaba* Y.Zachee K.Morlende* Y.Akinocho N.Boundy Total Clermont S.Cisse* D.Bouldin* O.Bassett* M.Drame X.Delarue* R.Wilson M.Guichard A.N’Diaye* P.Beye K.Ouattara Total

Min 34 37 26 17 28 33 14 11 200 Min 30 37 33 10 24 10 13 13 6 24 200

Clermont bat *Charleville Tirs 3pts LF Rb Pd 6-12 1-3 3-6 7 1 5-11 0-4 3-4 12 1 2-12 2-11 3-4 6 3 4-8 0-2 2 1 3-7 0-2 0-2 4 1 2-4 1-3 2 3 1-4 0-1 2 1 1-4 0-2 0-2 2 24 - 62 4 - 28 9 - 18 37 11 Tirs 3pts LF Rb Pd 8-13 2-4 2-4 2 5-8 2-4 6-6 8 4-11 0-2 1-2 3 3 3-8 1-3 2 2-5 0-1 2-3 4 2-5 0-3 2 1-4 0-2 1-2 1 1-1 4 2-2 3 0-2 6 2 26 - 57 5 - 19 14 - 19 35 5

In 1 1 1 3 In 2 1 1 1 1 6

Co 1 1 2 Co 1 2 3

71-61 Bp Pts 2 16 3 13 - 9 1 8 2 6 - 5 3 2 - 2 11 61 Bp Pts 2 20 2 18 2 9 - 7 1 6 - 4 1 3 2 2 1 2 1 12 71

7/1 Antibes J.Ingram* S.Massot* S.Ho You Fat* M.Bojovic* L.Sambe* M.Courby L.Bengaber J.Casseus Total Dijon E.Craven* J.Leloup E.Mendy* D.Melody* E.Bing* A.Christophe S.Dia J.Tornato B.Monclar L.Aboudou* Total

*Antibes bat Dijon Min Tirs 3pts LF 38 4-12 1-5 7-7 36 6-11 1-2 3-4 32 5-8 2-4 4-6 37 6-16 1-7 2-2 30 3-6 1-3 4-6 17 2-2 6 4 200 26 - 55 6 - 21 20 - 25 Min Tirs 3pts LF 31 9-16 1-3 3-4 34 5-9 3-7 5-6 28 4-14 0-3 1-1 33 3-7 0-3 2-2 28 3-5 2-4 9 2-2 10 1-2 1-2 12 1-5 0-2 9 0-3 0-2 6 0-2 200 28 - 65 5 - 20 13 - 19

Rb 2 8 3 7 3 5 28 Rb 5 2 6 2 7 3 1 5 1 32

Pd 4 6 1 4 5 1 21 Pd 4 1 3 2 1 1 1 13

In 2 1 3 3 1 1 11 In 1 2 4 1 2 10

Co 4 4 Co 1 1 2

78-74 Bp Pts 2 16 3 16 2 16 1 15 2 11 1 4 1 1 13 78 Bp Pts 3 22 4 18 - 9 - 8 3 8 2 4 2 3 1 2 - - 15 74

LF 6-7 3-3 2-4 2-4 5-9 2-2 1-2 21 - 31 LF 4-4 3-3 4-6 2-2 13 - 15

Rb 5 7 10 1 9 6 2 40 Rb 3 1 8 4 2 6 2 1 2 29

Pd 1 1 3 5 2 1 13 Pd 2 2 1 1 5 1 1 13

In 1 1 1 3 In 1 1 3 2 1 8

Co Co 1 1

75-69 Bp Pts 2 20 - 15 2 14 2 6 1 5 2 5 4 5 - 5 13 75 Bp Pts 4 24 - 17 1 16 - 5 - 5 2 2 1 - - 8 69

8/1 Évreux C.Watson* D.Reed* B.Toffin* P.Da Silva* D.Davis* L.Chelle M.Correa K.Dahak T.Maizeroi Total Aix-Maurienne C.Dunn* J.Ekanga-Ehawa* J.Mathis* M.Sonko* M.Traoré J.Hoyaux T.Yvrande E.Joldersma* E.Andre Total

Aix-Maurienne bat *Évreux Min Tirs 3pts LF 35 9-14 1-2 5-7 33 7-11 0-1 4-6 28 7-10 0-1 1-1 35 2-4 1-1 5-7 33 5-10 0-3 0-1 12 2-3 2-2 7 1-1 1-2 5 1-2 12 0-2 0-2 200 33 - 55 4 - 12 17 - 26 Min Tirs 3pts LF 39 6-11 0-1 14-16 39 6-17 5-12 3-4 38 8-13 0-1 3-3 36 7-11 2-3 2-3 11 1-4 4-4 6 2-2 1-1 14 1-2 0-1 14 0-1 3 0-1 200 31 - 62 8 - 19 26 - 30

Rb 4 3 4 6 2 2 2 23 Rb 8 4 10 1 2 1 1 1 1 29

Pd 3 1 2 9 5 2 22 Pd 5 3 4 4 2 2 20

In 1 4 2 2 1 10 In 2 3 1 2 8

Co 1 1 3 1 6 Co -

96-87 Bp Pts 4 24 3 18 2 15 3 10 1 10 1 6 1 3 - 1 1 16 87 Bp Pts 4 26 1 20 3 19 3 18 - 6 - 5 2 2 - - 13 96

8/1 Boulazac T.Dubiez* M.Badiane A.McKenzie* A.Kerckhof* B.Jacobson C.Mélicie Y.Gaillou* D.Diarra F.Adjiwanou* N.Arteil N.Jolivet Total Boulogne M.N’Diaye* D.Monroe* T.Stanley* E.Plateau L.Kante* K.Patiejunas* K.Mondesir F.Raposo R.Ba Total

*Boulazac bat Boulogne Min Tirs 3pts LF 28 6-9 5-7 3-4 26 6-7 5-7 28 4-7 0-1 2-2 28 3-7 2-5 0-1 14 3-5 2-3 24 3-5 0-1 0-2 24 1-9 1-3 2-2 12 2-5 0-1 14 0-1 0-1 2-2 1 1 0-1 0-1 200 28 - 56 10 - 23 14 - 20 Min Tirs 3pts LF 23 6-11 2-6 1-2 38 5-9 2-4 30 4-12 0-4 4-5 29 5-11 2-7 30 4-11 0-4 3-4 27 1-5 0-3 8 1-3 0-2 11 0-2 4 0-1 200 26 - 65 4 - 26 10 - 15

Rb 4 11 5 3 2 3 3 31 Rb 3 14 5 2 4 1 3 1 33

Pd 5 2 3 4 2 2 1 1 20 Pd 1 1 3 3 1 1 10

In 1 3 1 1 6 In 1 1 2 1 2 3 1 11

Co 1 1 Co 1 1

80-66 Bp Pts 8 20 - 17 2 10 2 8 1 8 1 6 3 5 1 4 - 2 - - 18 80 Bp Pts 3 15 2 12 2 12 3 12 2 11 2 2 1 2 2 - 17 66

8/1 *Bourg bat Nanterre Bourg Min Tirs 3pts D.Coleman* 34 7-10 0-1 C.Koma 24 6-12 0-2 D.Monds* 28 6-8 C.Ferchaud* 26 2-5 2-5 K.Corre* 28 1-4 1-2 D.Oliver* 26 0-8 0-2 A.Tsagarakis 20 1-5 1-4 J.Delhomme 14 2-4 Total 200 25 - 56 4 - 16 Nanterre Min Tirs 3pts N.Carter* 37 10-16 0-2 X.Corosine* 37 6-15 2-11 J.Passave-Ducteil* 31 6-13 M.Riley* 25 2-8 1-4 J.Nzeulie 10 2-2 1-1 L.Akono* 32 0-9 0-5 M.Judith 10 0-2 0-1 G.Pons 10 0-1 0-1 A.Gomis 8 0-1 Total 200 26 - 67 4 - 25


15

CHIFFRES 8/1 Saint-Vallier B.Vounang* D.Denave K.Shiloh* C.Bronchard* F.Tortosa M.Tensorer* Y.Zonnet K.Bichard* A.Dill P.Landy Total Lille A.Harris* S.Barnette* M.Sy N.Taccoen* K.Bradley* A.Defoe B.Gillet* R.Malet O.Gouez Total

*Saint-Vallier bat Lille Min Tirs 3pts LF 30 8-12 0-2 19 5-9 2-5 2-3 35 5-12 1-4 2-3 34 5-14 0-2 2-4 11 3-4 3-3 35 3-5 14 1-2 0-1 0-1 19 0-2 2 1 200 30 - 60 6 - 15 6 - 13 Min Tirs 3pts LF 28 9-13 1-1 38 6-12 0-4 3-4 17 3-4 1-3 27 2-5 1-2 22 2-9 0-4 1-1 15 1-4 0-1 3-4 27 2-5 0-3 16 0-2 0-2 10 0-2 200 25 - 56 0 - 14 10 - 15

Rb 6 2 3 9 4 4 3 31 Rb 2 3 5 3 3 5 3 2 2 28

Pd 5 3 3 4 2 3 1 21 Pd 1 3 1 5 10

In 2 4 3 1 3 2 15 In 2 2 2 1 5 2 14

Co 1 1 2 Co 2 2

72-60 Bp Pts 3 16 4 14 4 13 1 12 - 9 3 6 1 2 3 - - 19 72 Bp Pts 4 19 5 15 1 7 3 5 1 5 2 5 2 4 1 1 20 60

Espoirs 13 journée e

*Pau-Lacq-Orthez bat Le Havre 72-54 *ASVEL bat Roanne 82-78 *Cholet bat Limoges 84-76 106-71 *Nancy bat Hyères-Toulon Paris Levallois bat *Vichy 69-51 79-78 *Gravelines-Dk bat Le Mans Strasbourg bat *Orléans 69-46 Chalon bat *Poitiers 74-69 Classement : 1- Nancy (12-1), 2Paris Levallois (11-2), 3- Gravelines-Dk (10-3), 4- Pau-Lacq-Orthez (9-4), 5Cholet, Chalon (8-4), 7- Le Mans (8-5), 8- Le Havre, Hyères-Toulon, ASVEL (5-8), 11- Poitiers, Strasbourg (4-8), 13- Vichy, Orléans (4-9), 15- Roanne (3-10), 16- Limoges (2-11).

NATIONALE 1 17e journée *Liévin bat GET Vosges 71-69 *Saint-Étienne bat Saint-Quentin 93-89 *Angers bat Centre Fédéral 86-62 *Denek Bat bat Blois 100-82 Souffelweyersheim bat *Roche 76-74 Saint-Chamond bat *Challans 77-69 Bordeaux bat *Le Puy 94-82 88-83 *Sorgues bat Denain Brest bat *Orchies 79-68 Classement : 1- Bordeaux, Denain (14-3), 3- Saint-Quentin, Angers, Sorgues (11-6), 6- Brest (10-7), 7Saint-Étienne, Saint-Chamond, Blois (9-8), 10- Challans, Souffelweyersheim (8-9), 12- Orchies, Denek Bat (7-10), 14- Liévin, Le Puy, GET Vosges (6-11), 17- Roche (4-12), 18- Centre Fédéral (3-14).

LIGA ACB 15e journée Barcelone bat *Malaga 70-53 *Bilbao bat Estudiantes Madrid 66-57 Saragosse bat *Alicante 58-57 Valencia bat *Manresa 82-72 *Real Madrid bat Menorca 95-84 *Valladolid bat Séville 70-68 *Badalone bat Fuenlabrada 100-86 Vitoria bat *Saint-Sébastien 83-80 *Gran Canaria bat Grenade 86-71 Classement : 1- Barcelone, Real Madrid (12-3), 3- Vitoria (10-5), 4Valencia, Valladolid, Badalone, Fuenlabrada (9-6), 8- Bilbao, Gran Canaria (8-7), 10- Séville, SaintSébastien, Malaga (7-8), 13Estudiantes Madrid, Saragosse (6-9), 15- Manresa (5-10), 16- Alicante, Menorca (4-11), 18- Grenade (3-12).

LEGA

Les vainqueurs de la 13e journée

LF2

Équipe

14 journée

16 journée

Avellino bat *Pesaro 80-69 *Sienne bat Sassari 92-83 89-81 *Caserte bat Teramo *Cantu bat Trévise 75-65 *Bologne bat Rome 87-79 107-77 *Montegranaro bat Varèse Milan bat *Crémone 78-71 Brindisi - Biella lundi à 20h15 Classement : 1- Sienne (13-1), 2Milan (11-3), 3- Cantu (10-4), 4- Biella (7-6), 5- Montegranaro, Avellino, Bologne, Pesaro (7-7), 9- Crémone, Caserte, Varèse, Rome, Trévise (6-8), 14- Sassari (5-9), 15- Teramo (4-10), 16- Brindisi (3-10).

*Pau-Lacq-Orthez bat Rennes 68-61 *Perpignan bat Limoges 56-43 *Pleyber Christ bat Roche 74-54 *Armentières bat Angers 66-50 Lyon bat *Voiron 94-77 72-60 Reims bat *Graffenstaden *Aplemont bat Centre Fédéral 67-55 Nice bat *Dunkerque 85-46 Classement : 1- Lyon (15-1), 2Roche (13-3), 3- Reims (12-4), 4- Nice (10-6), 5- Pleyber Christ, Limoges (9-7), 7- Perpignan, Voiron (8-8), 9- Graffenstaden, Rennes (7-9), 11Armentières, Dunkerque, Aplemont (6-9), 14- Angers (5-11), 15- PauLacq-Orthez (3-12), 16- Centre Fédéral (2-14).

e

EUROLEAGUE

TOP 16 1ère journée GROUPE E

Mercredi 19 janvier

Lietuvos rytas – Panathinaikos Jeudi 20 janvier

Malaga – Vitoria

GROUPE F Jeudi 20 janvier

Barcelone – Maccabi Tel-Aviv Rome – Olimpija Ljubljana

GROUPE G Mercredi 19 janvier

Efes Pilsen – Sienne Real Madrid – Partizan

GROUPE H Mercredi 19 janvier

Valencia – Kaunas Jeudi 20 janvier

Olympiakos – Fenerbahçe

EUROCUP

LAST 16 1ère journée GROUPE J

Mardi 18 janvier

Aris Salonique – Budivelnik Kiev Göttingen – Le Mans

EUROCHALLENGE

LAST 16 1ère journée GROUPE K

Mardi 18 janvier

Ventspils – Lisbonne Gravelines-Dk – Norrköping

Féminines LFB 13e journée *Lattes-Montpellier bat Bourges 60-56 *Saint-Amand bat Tarbes 60-54 Calais bat *Challes 73-61 Mondeville bat *Villeneuve d’Ascq 67-63 *Charleville bat Basket Landes 61-59 Arras bat *Toulouse 78-58 Nantes-Rezé bat *Aix 80-55 Classement : 1- Bourges (12-1), 2Tarbes (9-3), 3- Challes (8-4), 4- LattesMontpellier (8-5), 5- Charleville, Basket Landes, Arras, Nantes-Rezé, Mondeville (7-6), 10- Saint-Amand (6-7), 11- Villeneuve d’Ascq, Aix (4-9), 13- Calais (3-10), 14- Toulouse (1-12).

e

EUROLEAGUE 9e journée GROUPE A

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Score

BOSTON 45 (MARK HUGHES)

221,7

saint-gilles BC (tichou)

217,8

manéquipe (nicomaltese)

209,9

El Chapulin Colorado (fgonella)

207,5

Team 42 (T.O.fil)

207,5

JA Vichy PRO A (gegete)

206,9

GROUPE B Joué le mercredi 12 janvier

Sopron – Ekaterinbourg

3 JDA TEAM (Dijonnais21)

2676,2

4 MONSTARS (Lucas)

2667,6

6 TRH’45 (ucc’)

2641,3

7 Seb57 (sebastien)

2631,3

10Sy Lorient Nantes

205,8

8 damien B (pat-cholet)

2613,3

bigbenj1 (BBj1)

204,2

9 Chats sylvestres Chauray (Wishard) 2611,2

tripote et mascagne (coach47)

202,1

10 Team McAdoo (The Dream)

Classement général

ugo_caroff (ugo_caroff)

2247,0

olivteam (olak)

2234,1

sebus086 (sebus086)

2202,6

Leweln pro A (Leweln)

2195,9

secreteam (yannoustnaz)

2194,1

MONSTARS (Lucas)

2191,8

La barbe à Petar (falcon jr)

2188,3

Everybody Team (Mr Green)

2187,2

Vasko Team (vasko)

2182,7

LIMOGES 2011 (15041993)

2178,7

Équipe

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

2689,1

Les Kinder d’Orthez proA (Kinder64) 206,6

E-mail :

c.pelleray@norac-presse.fr

Tél. : 02.43.39.16.21

Score

BC GUILLAUME 974 (joaquim)

260,1

ESM07 (tenalc)

244,7

pif paf team (pistol faf)

237,9

BIDJIVIC LIMOGES (Bidjivic)

234,0

montceauteamB (Aurel03)

229,8

BJLIM LIMOGES CSP (BJLIM)

227,9

LIMOGES CSP (BIDJILIM)

227,6

BUBO LIMOGES CSP (BUBO7379)

227,0

BUBU LIMOGES CSP (BUBU)

224,9

2604,8

petites annonces

Pro B

Pecs – Kosice Riga – Cracovie Tarente – Mondeville Classement : 1- Tarente (7-1), 2Kosice, Cracovie (5-3), 4- Mondeville, Pecs (3-5), 6- Riga (1-7).

2741,1

2 fintan stack (greg-kite)

5 OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 2649,4

Les vainqueurs de la 16e journée

Jeudi 13 janvier

Classement général 1 le cirque pinder (rami12)

Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1

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MARYLAND LIMOGES (MARYLAND) 224,8

Jeudi 13 janvier

Gdynia – Fenerbahçe Madrid – Gospic Classement : 1- Fenerbahçe (8-0), 2Ekaterinbourg (7-1), 3- Sopron (4-4), 4Madrid (3-5), 5- Gospic, Gdynia (1-7).

GROUPE C Joués le mercredi 12 janvier

Prague – Kaunas Galatasaray – Salamanque Jeudi 13 janvier Tarbes – Spartak Moscou Classement : 1- Salamanque (6-2), 2Spartak Moscou (5-3), 3- Prague (4-4), 4- Galatasaray, Kaunas, Tarbes (3-5).

GROUPE D Joués le mercredi 12 janvier

Gorzow – Valence Bourges – Brno Jeudi 13 janvier

Schio – Orenbourg Classement : 1- Valence (6-2), 2Schio, Bourges (5-3), 4- Orenbourg (4-4), 5- Gorzow, Brno (2-6).

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Pro A

Les vainqueurs de la 12e journée Équipe

Score

1 Hoopers (JC4)

222,1

2 syves23 (SY23)

221,4

3 olivteam (olak)

212,5

4 Zepko (zepko)

212,1

5 SEB54 (MAGIC54)

211,5

6 keke’s team (kapoto-cho)

210,0

7 BC LUANT A (rball)

209,9

8 Droit au dunk ! (Michael Young)

209,6

9 manon des anges (boutchou1)

205,5

10 chris55 (chris55)

204,9

NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE eST Équipes

MJ V-D

%

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

1 2 3 4 5 6 7 8

Boston Miami Orlando Chicago Atlanta New York Indiana Philadelphie

36 28-8 39 30-9 37 25-12 36 24-12 39 25-14 36 21-15 34 14-20 37 15-22

77,8 76,9 67,6 66,7 64,1 58,3 41,2 40,5

16-2 15-4 15-5 16-3 13-5 10-7 9-9 10-6

12-6 15-5 10-7 8-9 12-9 11-8 5-11 5-16

98,9 101,7 98,9 99,3 97,7 107,6 96,4 96,9

91,4 92,2 93,4 93,9 94,7 106,3 97,6 97,4

+7,5 +9,5 +5,6 +5,4 +3,0 +1,3 -1,2 -0,5

1 d. 9 v. 9 v. 1 v. 4 v. 1 d. 3 d. 1 d.

6-4 9-1 9-1 7-3 8-2 5-5 3-7 4-6

9 10 11 12 13 14 15

Milwaukee Charlotte Toronto Detroit New Jersey Washington Cleveland

35 14-21 34 13-21 37 13-24 36 12-24 37 10-27 35 9-26 37 8-29

40,0 38,2 35,1 33,3 27,0 25,7 21,6

8-8 9-9 8-10 9-8 7-10 9-8 5-12

6-13 4-12 5-14 3-16 3-17 0-18 3-17

91,3 93,1 101,0 95,5 91,9 95,5 94,2

93,1 97,4 105,3 100,4 98,5 101,6 103,7

-1,8 -4,3 -4,2 -4,9 -6,6 -6,1 -9,4

1 v. 2 v. 1 v. 1 v. 2 d. 1 d. 10 d.

4-6 4-6 3-7 4-6 3-7 3-7 0-10

CONFÉRENCE OueST Équipes

MJ V-D

%

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

1 2 3 4 6 7 8

San Antonio Dallas L.A. Lakers Oklahoma City Utah New Orleans Denver Portland

37 31-6 36 26-10 38 27-11 38 25-13 38 25-13 38 22-16 36 20-16 38 20-18

83,8 72,2 71,1 65,8 65,8 57,9 55,6 52,6

20-2 14-8 14-5 14-6 13-7 14-5 15-4 12-4

11-4 12-2 13-6 11-7 12-6 8-11 5-12 8-14

105,0 98,1 103,3 103,1 99,6 94,0 105,6 95,3

97,4 94,0 96,9 101,2 97,7 92,2 104,3 94,8

+7,6 +4,1 +6,4 +1,8 +1,9 +1,7 +1,3 +0,5

2 v. 2 d. 4 v. 2 v. 1 v. 1 v. 3 d. 1 d.

7-3 5-5 6-4 6-4 6-4 6-4 4-6 6-4

9 10 11 12 13 14 15

Memphis Houston Phoenix Golden State L.A. Clippers Minnesota Sacramento

37 17-20 37 16-21 35 15-20 37 15-22 36 12-24 38 9-29 34 8-26

45,9 43,2 42,9 40,5 33,3 23,7 23,5

11-6 10-7 9-9 9-6 9-13 7-10 6-15

6-14 6-14 6-11 6-16 3-11 2-19 2-11

100,1 104,8 105,9 101,7 97,6 102,3 95,9

99,7 104,6 108,3 105,9 100,5 108,2 101,8

+0,4 +0,2 -2,4 -4,2 -2,9 -5,8 -5,9

1 d. 5 d. 1 v. 1 d. 2 v. 4 d. 1 d.

5-5 4-6 3-7 6-4 7-3 3-7 3-7


16

CHIFFRES

PRO B staTs cumulées (après 16 journées) 1 - NANTERRE (13-3)

Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Nate Carter 16 33 103-167 61,7 7-15 69-92 4,9 1,6 0,9 0,2 Will Daniels 13 22 75-149 50,3 6-33 41-65 6,2 1,4 1 0,5 Mykal Riley 16 32 86-154 55,8 27-64 24-32 6,4 2,6 2,7 0,4 Johan Passave 16 22 67-99 67,7 46-80 6,2 0,9 1,4 0,2 Xavier Corosine 16 30 58-139 41,7 30-84 16-18 1,6 2,2 1,2 Loïc Akono 16 30 44-124 35,5 23-75 31-37 3,2 5,2 1,6 Guillaume Pons 16 17 25-51 49,0 13-30 15-16 1,6 1,9 0,8 0,1 Marc Judith 13 12 14-40 35,0 4-22 4-7 1,6 0,8 0,8 Antoine Gomis 15 7 10-26 38,5 2-7 7-10 1,7 0,1 0,1 0,1 Jérémy Nzeulie 10 5 5-11 45,5 1-3 2-2 0,6 0,5 0,1 Alexis Desespringalle 3 2 1-3 33,3 0-1 - 1 0,3 Total 16 - 488-963 50,7 113-334 255-359 32,3 16,8 10,2 1,5

2 - éVREUX (12-4) Joueur Calvin Watson Drake Reed Daviin Davis Philippe Da Silva Sambou Traore Benoît Toffin Ludovic Chelle Teddy Maizeroi Mory Correa Grégory Filet Aziz Dia Karim Dahak Total

MJ Min 16 31 16 30 16 29 16 32 7 29 9 26 16 20 11 15 11 14 5 2 6 8 16 7 16 -

Tirs 91-177 94-174 72-133 51-122 28-57 34-67 45-101 20-50 14-25 2-3 3-6 2-15 456-930

Rb 3,8 7,1 3,7 4,6 7,1 5 2,6 2,9 2,5 0,2 0,8 0,4 32,1

Pd 2,3 1,1 2,1 9,6 1 1,2 1,1 0,9 0,2 0,2 0,3 0,9 19,1

In 1,9 1,3 2 1,6 1 0,8 0,8 0,7 0,5 0,1 9,4

Co 0,2 0,5 0,8 0,4 0,3 0,2 2

Bp 2,6 2,4 2,3 3,7 2 2,4 1,6 1 1,3 0,4 0,6 17,1

Pts 15,4 14,8 12,6 11,2 10,4 9,7 8,2 5,5 4 1,6 1,5 0,8 80,6

MJ Min Tirs % 3pts LF 16 32 94-207 45,4 26-71 64-74 14 28 72-137 52,6 4-15 31-42 16 30 65-138 47,1 15-51 38-49 16 29 63-141 44,7 22-68 24-32 16 27 66-125 52,8 14-41 16-25 16 29 49-116 42,2 27-70 19-28 16 19 45-95 47,4 3-13 25-38 13 7 10-31 32,3 3-13 6-14 9 6 7-13 53,8 2-5 4 4 0-1 0 0-1 16 - 471-1004 46,9 114-343 225-307

Rb 5 8,3 2,6 5,2 3,8 2,5 4,5 1,4 1,2 0,2 32,8

Pd 2 0,7 5,1 2,6 0,8 3,6 0,6 0,2 0,1 0,2 15,6

In 1,9 1,4 1,3 0,9 1,1 1 0,8 8,2

Co 0,6 0,7 0,5 0,1 0,1 0,6 0,4 2,7

Bp 1,6 2,1 2,4 1,7 1,3 2,3 1,1 0,7 0,6 13,1

Pts 17,4 12,8 11,4 10,8 10,1 9 7,4 2,2 1,8 80,1

4 - FOS-sur-mer (11-5)

Joueur Sherman Gay Lee Cummard Mohamed Hachad Philippe Haquet Karim Atamna Zainoul Bah Christophe Humbert Mamadou Dia Babacar Cisse Louis Labeyrie Ahamadi Hamza Total

MJ Min Tirs % 16 35 117-191 61,3 16 30 85-181 47 14 27 60-151 39,7 9 23 39-69 56,5 16 24 43-106 40,6 16 26 35-82 42,7 8 19 20-42 47,6 16 16 39-84 46,4 15 13 26-51 51 15 9 27-47 57,4 7 3 0-8 0 16 - 491-1012 48,5

3pts 2-11 30-75 11-44 5-19 30-83 5-24 1-5 6-18 5-14 0-5 95-298

LF 47-78 28-36 22-47 6-9 15-16 18-28 4-10 3-7 19-25 2-10 2-4 166-270

Rb 6,4 5,3 6,6 4,3 2,7 1,6 3,1 3,8 0,8 1,9 0,4 32,2

Pd 1,4 2,6 3,1 2,3 2,4 3,6 0,8 0,6 3,3 0,3 0,1 18,4

In 0,9 1,2 2,6 1,9 1,2 1,2 0,6 0,4 0,3 0,3 0,1 9,2

Co 2,1 0,5 0,2 0,3 0,1 0,4 0,1 0,2 3,8

Bp 1,9 3,6 1,6 1,1 0,8 2,2 1,2 0,8 1,6 0,5 0,4 14,2

Pts 17,7 14,2 10,9 9,9 8,2 5,8 5,6 5,4 5,1 3,7 0,3 77,7

% 58,3 55,6 53,5 44 43,3 44,7 45,3 26,5 52,3 45,9 41,2 35,7 48,7

3pts 11-29 1-4 10-33 22-49 19-55 16-34 3-20 3-14 7-17 2-3 94-258

LF 49-67 24-43 36-52 49-57 35-41 25-32 17-23 2-4 11-15 9-12 9-10 3-5 269-361

Rb 7,4 7,9 10,6 3,4 2,7 2,1 3,4 0,8 2,9 0,9 1,6 0,6 31,3

Pd 1,8 1 2,6 4 2 4,6 2,3 1,6 0,6 0,6 0,2 0,4 16,1

In 2,5 1,3 1,5 1,3 1,4 2 1,6 0,8 1,1 0,4 0,3 0,1 11,1

Co 0,1 0,7 0,4 0,2 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 1,1

Bp 2,8 3,4 2,8 3,5 2,5 2,7 1,6 2,2 1,1 0,7 0,9 0,4 17,3

Pts 18,2 16,3 16,1 16,1 12,2 9,1 7,2 4,6 3,8 3,1 2,3 1,2 79,1

% 52,7 50,8 44,2 31,4 61,7 52,3 60 46,4 60 29,5 40 100 0 46,6

3pts 5-19 39-78 11-40 7-44 0-2 5-17 2-3 0-13 0-1 4-24 3-10 0-1 76-252

LF 41-64 34-37 9-12 53-74 25-41 35-45 40-67 0-2 17-21 2-4 256-367

Rb 6,4 2,5 2,6 2,9 7,4 1,9 2 5,9 3 1,7 2 31,3

Pd 2 2,1 1,3 4,3 0,9 0,8 2 1,9 2 2,5 0,1 15,3

In 1,1 0,9 0,9 1,2 0,9 0,6 1 1,2 1,1 0,1 7,6

Co 0,6 0,1 0,6 0,1 0,9 0,1 2,4

Bp 2,4 1,6 3,5 1,5 1,7 2 1 2,5 1 1,2 0,8 0,5 15,8

Pts 12,6 12,6 10,4 10,4 10,1 9,8 8 7,4 6 2,9 2,7 2 73,9

5 - AIX-MAURIENNE (10-6)

Joueur Moses Sonko Dillon Sneed James Mathis Christopher Dunn Joachim Ekanga-Ehawa Simon Darnauzan Eric Joldersma Chris Matthews Thomas Yvrande Jonathan Hoyaux Mantcha Traore Erwan Andre Alixio Da Silveira Benoît Paillette Total

MJ Min 16 34 7 32 8 34 10 34 12 25 15 31 14 26 5 20 16 16 16 9 16 10 12 5 1 2 1 2 16 -

Tirs 116-199 45-81 46-86 51-116 45-104 46-103 34-75 9-34 23-44 17-37 14-34 5-14 451-927

6 - BOULAZAC (10-6)

Joueur Amadi McKenzie Thomas Dubiez William Gradit Corey McIntosh Malick Badiane Yannick Gaillou Ben Jacobson Frédéric Adjiwanou Cédric Melicie Arnaud Kerckhof Dramane Diarra Oumar Samassa Nicolas Arteil Nicolas Jolivet Total

Pts 17,6 15,2 13,9 11,2 10,1 8,9 4,9 2,8 1,9 1,3 0,7 84,0

% 3pts LF 51,4 22-56 43-73 54 4-20 45-57 54,1 12-36 45-68 41,8 18-53 60-90 49,1 2-3 15-25 50,7 2-8 17-25 44,6 27-68 14-18 40 13-38 8-11 56 16-25 66,7 1-1 3-4 50 3-6 13,3 1-8 7-9 49 102-291 276-411

3 - ROUEN (11-5)

Joueur Jason Siggers Devonne Giles Ronnie Taylor Darnell Williams Cheikhou Thioune Pierric Poupet William Soliman Mahmoud Diakite Negueba Samake Elliott Saint-Gilles Total

Bp 2,1 2,7 2,4 1,8 1,1 2,3 1,2 1 0,5 0,2 14,4

MJ Min 16 28 16 30 10 27 15 29 14 23 16 23 1 14 16 23 1 24 16 18 15 10 1 1 2 1 2 1 16 -

Tirs 78-148 64-126 42-95 48-153 58-94 58-111 3-5 39-84 3-5 13-44 18-45 1-1 0-1 425-912

7 - DIJON (9-7)

Joueur Jeremy Leloup Errick Craven Elson Mendy David Melody Erroyl Bing Samba Dia Benjamin Monclar Ferdinand Prenom Anthony Christophe Jonathan Tornato Lens Aboudou Total

MJ Min 16 30 16 29 16 25 16 33 16 31 16 15 16 14 5 4 16 12 15 9 8 5 16 -

Tirs 69-169 61-145 70-132 56-135 67-116 31-83 31-68 5-5 15-34 13-26 5-8 423-921

% 40,8 42,1 53 41,5 57,8 37,3 45,6 100 44,1 50 62,5 45,9

3pts 29-93 8-34 15-36 28-80 0-2 8-32 7-21 4-14 99-312

LF 44-56 68-92 18-36 31-46 31-78 11-17 6-11 4-4 6-8 8-14 6-8 233-370

Rb 2,9 3,9 4,6 3,3 9 2,1 0,8 0,4 0,9 2,4 0,5 30,2

Pd 1,9 4,9 0,9 2,6 1,6 0,6 0,6 0,2 2 0,3 0,1 15,4

In 1,7 2,1 1,6 2,1 0,9 0,2 0,4 0,9 0,7 0,2 10,6

Co 0,2 0,2 0,4 0,4 0,1 0,3 1,7

Bp 2,1 2,6 1,9 1,4 2,6 0,7 0,9 0,8 0,8 0,6 0,5 14,1

Pts 13,2 12,4 10,8 10,7 10,3 5,1 4,7 2,8 2,5 2,3 2 73,6

3pts 0-1 20-49 22-54 26-97 11-36 11-29 0-4 4-13 5-16 99-299

LF 40-67 31-43 26-33 12-15 33-47 20-25 12-19 22-39 6-8 2-2 204-298

Rb 9,9 3,8 3,4 2,2 1,8 3,7 2,7 4,2 0,3 1,1 32,6

Pd 2,1 1,6 1,3 1,3 3,9 0,6 0,4 0,5 1,1 1,9 14,6

In 2,8 1,5 1,4 0,9 1,6 0,2 0,1 0,4 0,4 0,4 9,7

Co 0,6 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,8 1,8

Bp 2,8 1,6 2,1 1,4 1,5 0,9 1,1 2 0,5 0,8 14,4

Pts 13,8 12,4 10,5 9,1 8,2 7,8 6,4 4,6 2,3 2,2 75,9

Tirs 21-40 96-192 72-153 75-121 65-153 33-87 3-4 27-69 17-49 20-55 21-49 1-1 451-973

% 3pts LF 52,5 11-19 10-15 50 15-52 44-63 47,1 17-52 76-99 62 25-47 42,5 22-62 20-25 37,9 15-49 11-15 75 0-1 1-1 39,1 7-25 21-36 34,7 3-22 12-13 36,4 9-34 10-14 42,9 6-19 3-8 100 46,4 105-335 233-336

Rb 4 5,2 4,4 7 3,7 3 5 3,6 3,9 3,7 2,8 36,4

Pd 5,2 2,4 1,2 0,5 4,2 5,2 1 0,6 1,1 1 0,5 0,5 16,4

In 1 0,7 0,6 0,4 1 1,4 1 0,3 0,3 0,5 0,8 5,9

Co 0,2 0,1 0,4 0,1 0,2 1 0,6 0,1 0,5 2,2

Bp 2,8 2 2,1 1,8 1,4 2,6 3 1,2 1 1,8 1,1 14,8

Pts 15,8 15,7 14,8 10,9 10,8 7,7 7 5,1 4,5 3,9 3,2 1 77,5

Tirs 121-237 86-186 54-145 37-93 35-69 36-76 28-84 14-45 11-34 10-25 432-994

% 51,1 46,2 37,2 39,8 50,7 47,4 33,3 31,1 32,4 40 43,5

Rb 6,6 5,8 1,7 1,2 3,6 6,1 2,3 1,6 2,1 2,4 32,9

Pd 1,8 1,9 2,5 2,6 0,5 0,9 0,9 2,5 0,1 0,2 13,6

In 1,9 1,8 0,5 1,5 0,3 0,8 0,7 0,9 0,4 0,4 9,2

Co 0,2 0,4 0,1 0,1 0,3 0,8 2

Bp 1,7 2,4 2,3 1,1 1,2 1,6 0,8 1,7 0,8 0,4 13,7

Pts 17,9 14,8 10,4 6,6 5,9 5,6 4,7 3 1,8 1,8 71,3

Rb 3,9 9 3,8 2,8 2,6 2,7 2,1 3 0,8 0,2 30,2

Pd 0,9 2,6 1,4 1,3 2,2 5,2 0,5 0,5 0,4 14,9

In 1,6 1,5 2,1 0,9 0,9 1,8 0,5 0,1 0,3 9,6

Co 0,4 0,3 0,1 0,3 0,2 0,1 1,4

Bp 2,5 2,3 2 1,4 1,5 2,6 1,7 1,1 0,4 15,2

Pts 15,2 13,1 12,8 11,1 8,2 7,6 6,6 2,2 1,9 77,4

Rb 5,9 8,3 6,8 1,9 1,9 1,9 2,8 4,6 3,5 1,6 1,3 1,4 30,7

Pd 1,6 1,4 1 1,5 3,1 1,3 0,8 1,5 4 3,1 0,8 0,2 15,1

In 0,9 0,7 0,6 1,2 1,4 0,6 0,4 0,8 1,1 0,5 0,1 7,4

Co 0,4 1,1 0,8 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,2 2,1

Bp 1,6 2,2 1,8 1,6 2,4 1,2 1,7 2,2 1 1 0,9 0,5 14,8

Pts 13,2 13 11 10,1 9,2 8,9 8,8 6,9 5 3,2 2,8 1,9 75,8

8 - CHÂLONS-REIMS (9-7)

Joueur Chris Daniels Donald Wilson Garry Chathuant Gorjan Radonjic Bryan Mullins Julien Bestron Hervé Jalce Nouha Diakite Kevin Joss Rauze Benoît Mangin Total

MJ Min Tirs % 16 29 90-166 54,2 16 28 74-140 52,9 16 23 60-145 41,4 16 23 54-146 37 16 27 44-115 38,3 15 17 43-87 49,4 14 14 39-70 55,7 16 19 26-77 33,8 15 11 12-25 48 16 12 14-43 32,6 16 - 456-1014 45

9 - LE PORTEL (8-8)

Joueur Austen Rowland Chris Davis Mehdi Labeyrie Marcus Campbell Edouard Choquet Terry Williams Martin Le Pellec Jean-Philippe Ludon Frédéric N’Kembe Ismaila Sy Guillaume Leburgue Christopher Copin Total

MJ Min 4 33 16 30 16 27 16 20 16 28 12 29 1 11 16 16 11 18 15 20 16 17 2 2 16 -

10 - LILLE (7-9)

Joueur Andre Harris Sean Barnette Karon Bradley Benoit Gillet Olivier Gouez Nicolas Taccoen Rochel Chery Romain Malet Akim Defoe Mamadou Sy Total

MJ Min 16 32 16 30 16 25 16 22 15 12 16 27 15 23 14 15 16 10 16 9 16 -

3pts 10-25 12-53 26-66 22-74 0-1 2-4 11-53 11-31 0-11 0-2 94-320

LF 34-49 53-79 32-42 9-12 18-28 15-41 4-5 3-3 7-16 8-13 183-288

11 - BOULOGNE-SUR-MER (7-9)

Joueur Landon Milbourne Darryl Monroe Tony Stanley Lamine Kante Etienne Plateau Klemensas Patiejunas Moustapha N’Diaye Fernando Raposo Kevin Mondesir Romain Ba Total

MJ Min 15 29 16 31 16 32 16 26 16 21 16 32 16 14 15 13 14 6 4 2 16 -

Tirs 89-167 77-138 69-174 68-138 44-125 37-87 38-88 12-24 11-17 0-2 445-960

% 3pts LF 53,3 2-8 48-68 55,8 0-4 56-89 39,7 30-109 36-55 49,3 18-53 24-34 35,2 23-79 21-26 42,5 15-47 33-50 43,2 14-42 16-24 50 9-14 64,7 1-4 3-9 0 46,4 103-346 246-369

12 - BOURG-en-bresse (7-9)

Joueur Dan Coleman David Monds Josiah James Cédric Ferchaud Parfait Bitee Angelo Tsagarakis Ibrahima Koma Kevin Corre Dean Oliver Jesse Delhomme Jerome Sanchez Octavio Da Silveira Total

MJ Min 16 33 11 30 5 30 16 25 14 23 16 19 16 17 16 23 2 19 16 18 12 9 12 7 16 -

Tirs 79-161 60-108 21-40 57-131 45-93 47-111 51-98 42-85 2-13 16-46 14-32 9-21 443-939

% 3pts LF 49,1 7-21 47-63 55,6 0-2 23-38 52,5 0-3 13-20 43,5 33-80 14-21 48,4 15-42 24-26 42,3 25-74 23-27 52 6-19 33-44 49,4 4-14 23-32 15,4 0-4 6-10 34,8 8-25 12-17 43,8 4-9 2-5 42,9 2-5 3-6 47,2 104-298 223-309

13 - ANTIBES (7-9)

Joueur Justin Ingram Milos Bojovic Sacha Massot Steeve Ho You Fat Lamine Sambe David Ramseyer Sambou Traore Lesly Bengaber Maxime Courby Frens Jowhe Casseus Yann Siegwarth Total

MJ Min 16 37 16 30 14 28 16 26 16 26 15 18 6 18 9 20 16 14 12 9 5 3 16 -

14 - NANTES (6-10)

Joueur Taron Downey Korvotney Barber Aaron Cel David Gonzalvez Nicolas Gayon Anthony Farmer Armand Charles Josiah James Olivier Bardet Faycal Sahraoui Romaric Racon Stéphane Dondon Fayçal Sahraoui Maxime Maudeux Brice Pierard Total

MJ Min 11 36 15 30 16 26 8 29 16 25 3 19 14 26 8 27 16 23 3 20 2 4 8 10 13 12 1 3 6 3 16 -

Tirs 87-196 76-188 59-111 69-137 44-102 50-84 15-32 9-33 16-29 7-20 1-3 433-935

% 3pts LF 44,4 40-102 53-63 40,4 22-78 29-41 53,2 11-32 29-37 50,4 12-36 25-42 43,1 21-60 33-43 59,5 16-26 46,9 7-13 27,3 4-21 11-18 55,2 3-12 35 4-12 33,3 1-2 46,3 114-343 207-295

Rb 3,4 3,6 7,5 3,9 1,5 3,5 4,7 1,9 2,1 1,7 28,4

Pd 4,3 2,2 3,2 1,6 2,2 0,3 1,7 2 0,9 0,1 16,2

In 1,8 1,6 0,9 1,1 1,2 0,6 0,5 1,1 0,2 0,2 8,3

Co 0,3 0,3 0,6 0,2 0,3 0,1 0,1 0,2 2

Bp 2,2 2 2,6 1,1 2,1 1,6 1,8 2 0,4 1,1 14,4

Pts 16,7 12,7 11,3 10,9 8,9 7,7 6,2 3,7 2,2 1,5 0,6 74,2

Tirs 57-118 86-138 78-172 27-66 48-105 10-22 52-117 27-59 38-98 6-11 1-2 4-17 6-28 0-4 440-957

% 3pts LF 48,3 19-55 27-38 62,3 36-67 45,3 8-36 26-37 40,9 12-24 18-28 45,7 21-52 33-38 45,5 4-9 4-6 44,4 18-50 7-14 45,8 1-10 11-30 38,8 19-59 24-32 54,5 3-7 6-8 50 2-2 23,5 6-8 21,4 2-17 7-9 0 0-3 46 107-322 207-317

Rb 3,8 10,6 6,4 2,9 2,1 2 3,2 5,2 2,6 1 1,5 0,6 32,4

Pd 6,2 1 1,4 1,8 2,9 0,7 1,4 1,9 1,2 1,3 0,5 0,5 1,8 0,5 16

In 1,6 0,7 0,8 1,4 0,6 0,3 1,7 0,9 0,6 0,7 0,1 0,5 0,2 7,1

Co 1,2 0,4 0,1 0,4 0,6 0,1 0,2 2,5

Bp 4,1 2 1,4 2,1 1 1,3 2,8 1,9 1,8 2,3 0,4 1,5 15,4

Pts 14,5 13,9 11,9 10,5 9,4 9,3 9,2 8,2 7,4 7 2 1,8 1,6 74,6

15 - SAINT-VALLIER (5-11)

Joueur MJ Min Kyle Shiloh 16 34 Brice Vounang 16 30 David Denave 16 26 Charles-Henri Bronchard 16 29 Yuanta Holland 8 17 Kevin Bichard 16 21 Brandon Brown 4 18 Mathieu Tensorer 16 26 Florent Tortosa 16 13 Yann Zonnet 12 9 Anthony Dill 1 2 Pierre Landy 4 1 Total 16 -

Tirs 95-198 92-170 65-138 76-150 22-43 45-105 11-24 38-88 29-64 7-14 0-1 480-995

16 - CLERMONT (5-11)

Joueur Dreke Bouldin Souarata Cisse O’Darien Bassett Mathieu Guichard Raphaël Wilson Mahamadou Drame Abdoulaye N’Diaye Karim Ouattara Xavier Delarue Papa Beye Total

MJ Min 16 35 14 30 16 33 15 20 15 13 14 16 16 17 14 20 16 17 16 9 16 -

Tirs 84-187 74-153 85-175 47-96 35-94 23-57 28-44 20-38 16-42 13-32 425-918

17 - QUIMPER (4-12)

Joueur Marius Runkauskas Marvin Jefferson Aurélien Toto N’Kote Jean-Richard Volcy Vincent Mouillard Aurélien Rigaux Gregory Lessort Jean Bernage Bianco Matanga Florian Thibedore William Molas Total

MJ Min 15 31 16 30 14 29 14 25 6 24 16 27 16 19 12 16 6 16 16 16 16 10 16 -

Tirs 79-170 87-169 56-100 49-128 14-39 36-102 34-73 18-33 6-22 15-62 11-26 405-924

% 48 54,1 47,1 50,7 51,2 42,9 45,8 43,2 45,3 50 0 48,2

3pts 26-64 21-64 4-20 8-14 12-54 1-5 9-36 14-33 1-4 0-1 96-295

LF 25-38 34-42 41-61 33-56 9-19 14-26 4-7 12-15 16-24 2-4 190-292

Rb 5 6,2 3,5 5,7 3,8 1,9 6,5 2,6 1,5 1,6 31,2

Pd 4,2 1,4 5,1 1,7 1 1,8 2,8 1,4 0,8 0,2 17,8

In 2,8 1,2 1,4 0,8 0,8 1,6 0,5 0,9 0,4 0,7 0,2 10,1

Co 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 0,2 0,3 0,2 1,1

Bp 2,8 2,2 2,9 1,9 0,8 2 2,8 1,3 1 0,7 0,2 15,7

Pts 15,1 13,6 12 11,8 7,6 7,2 6,8 6,1 5,5 1,4 77,9

% 44,9 48,4 48,6 49 37,2 40,4 63,6 52,6 38,1 40,6 46,3

3pts 31-94 17-52 15-40 12-31 14-48 3-14 3-10 0-6 95-295

LF 49-59 40-67 36-49 34-42 2-7 17-31 13-21 5-9 7-15 14-19 217-319

Rb 6 2,5 3,6 1,9 1,9 2,1 4,2 4,9 2,4 1,6 29,6

Pd 1,7 2 3,3 1,5 0,7 0,5 0,4 1,4 1,1 0,3 12,2

In 1 0,7 1,2 0,6 0,4 0,8 0,3 0,9 0,4 0,2 6,2

Co 0,6 0,1 0,1 1,1 0,4 0,1 2,2

Bp 2,4 2,6 2,7 1,6 0,9 1,5 1,3 1,1 1,1 0,6 15,1

Pts 15,5 14,6 13,8 9,3 5,7 4,7 4,3 3,2 2,6 2,5 72,6

% 3pts LF 46,5 29-93 46-57 51,5 1-2 46-60 56 10-22 23-30 38,3 22-70 16-24 35,9 8-25 15-19 35,3 18-55 35-45 46,6 0-1 24-35 54,5 5-11 9-15 27,3 5-14 2-2 24,2 3-25 17-29 42,3 2-4 43,8 101-318 235-320

Rb 1,7 6,6 6,3 5,4 1,7 2,8 4,3 1,6 0,5 2,2 1,4 31,1

Pd 1,5 0,8 1,5 1,7 3 3,9 0,6 0,6 1,5 1,6 0,1 13,3

In 0,9 0,6 1,6 0,9 0,3 1,4 0,4 0,7 0,7 0,1 7

Co 0,1 1,5 0,1 0,2 0,1 0,2 0,2 0,2 2,3

Bp 1,7 3,7 2,4 0,7 1,8 2,7 2,4 1,2 0,8 0,9 1,2 17,1

Pts 15,5 13,8 10,4 9,7 8,5 7,8 5,8 4,2 3,2 3,1 1,5 71,6

Rb 8 7,7 2,8 3,8 3,3 1,8 3,9 2,8 2,2 1,7 1,2 33,4

Pd 0,9 1,4 2,4 1 4,8 1,2 0,6 2,1 0,2 0,6 0,3 1 13,5

In 0,6 0,8 2,3 0,4 0,9 0,8 0,2 0,8 0,5 0,6 0,1 6,6

Co 0,4 0,2 0,2 0,1 0,4 0,1 0,1 1,1

Bp 2,7 3,5 2,1 1 2,6 0,8 1,8 2,3 1,1 0,7 0,1 16,4

Pts 13,8 11,8 11,7 9,6 8,0 6,8 6,3 4,4 2,0 1,7 0,9 64,3

18 - CHARLEVILLE-mézières (3-13)

Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Corey Rouse 16 28 90-186 48,4 1-15 39-60 Jonathan Mcclark 16 32 71-149 47,7 15-52 32-56 Jara Doyne 11 28 42-124 33,9 15-60 30-39 Todd Peterson 5 29 16-56 28,6 7-39 9-13 Kris Morlende 16 32 34-101 33,7 14-54 46-61 Daye Kaba 16 22 40-99 40,4 11-47 17-22 Garry Florimont 14 18 34-69 49,3 0-2 20-33 Yannick Zachee 16 21 30-67 44,8 1-10 10-28 Yunss Akinocho 13 10 11-37 29,7 3-15 1-3 Damien Jean-Joseph 7 16 5-16 31,2 1-7 1-2 Namory Boundy 11 7 3-15 20 1-8 3-6 Cuneyt Cayir 1 3 Total 16 - 376-919 40,9 69-309 208-323


Pro B

17

échos FRANCE

AVANT DIJON - NANTERRE

LA JDA DANS LE DUR une montée implique un investissement très important. J’essaie de faire passer le message depuis le début de la saison. Cela met du temps à être assimilé. Seulement, nous on n’a pas le temps.»

Sept défaites sur les dix derniers matches. Quatre de rang avant de recevoir le leader, Nanterre, samedi. Les Dijonnais se sont proprement écroulés après un début de championnat tonitruant. La montée directe n’est plus qu’une illusion. Les playoffs loin d’être assurés. Que se passe-t-il en Bourgogne ?

Un renfort imminent

Les leaders de saison régulière depuis 2005* ère

LA 1 PLACE ENVOLÉE Année Équipe

Mi-saison Bilan final

2010

Pau-Lacq-Orthez

14v-3d

28v-6d

2009

Paris-Levallois

14v-3d

28v-6d

2008

Rouen

13v-4d

23v-11d

2007

Vichy

15v-2d

29v-5d

2006

Besançon

12v-5d

24v-10d

2005

Brest

17v-0d

27v-5d

* La Pro B est passée de 16 à 18 équipes en 2004-05.

Hervé Bellenger / IS

P

our ceux qui misaient sur une aimable promenade en Pro B, une domination sans partage façon Paris ’09 et Pau ’10, il faudra repasser. Après avoir impressionné son monde – 6 victoires pour démarrer et une défense de fer : moins de 60 points encaissés par match – la JDA s’est pris un mur. Sept défaites en dix matches. Sur les deux derniers mois, les Bourguignons n’ont réussi à accrocher que trois des quatre plus faibles bilans du championnat. Dont une victoire quasi miraculeuse contre Quimper. La JDA a reculé de six places au classement et ne fait plus peur à grand monde. Le constat de son capitaine, David Melody, est implacable. « Il ne faut pas se leurrer. On n’a pas été capables de gagner contre une équipe de haut de tableau. Cela montre bien que le niveau de l’équipe ne peut pas être plus élevé pour le moment. » Rarement surclassés dans le jeu – une seule fois, en fait, à Évreux mi-décembre, 65-83 –, les Dijonnais ne savent plus plier un match. Le scénario est immuable. À Boulazac, contre Rouen, Bourg et encore vendredi dernier à Antibes, les hommes de JeanLouis Borg dominent, parfois largement, avant de craquer invariablement dans le dernier quart. Plus 13 à Antibes (54-41 à la 28e) avant d’encaisser un 14-0 en cinq minutes. « Cette équipe joue bien au basket mais n’arrive pas à avoir la même dureté défensive, la même cohésion de jeu sur 40 minutes », déplore

« Le talent, ça ne suffit pas » David Melody

Jean-Louis Borg. « Elle se met en difficulté parce que les joueurs veulent se rassurer en attaque et ne font plus les efforts nécessaires en défense. Mais elle ne peut exister dans le haut de tableau qu’à condition qu’elle existe défensivement. »

Pas au diapason Or, depuis quatre matches, la défense dijonnaise prend l’eau : 80,2 points encaissés en moyenne à plus de 52% pour l’adversaire. Des chiffres impensables pour cette formation à vocation défensive. « On ne contrôle pas les un-contre-un à certains postes », précise Borg. « Il y a des déceptions dans le niveau actuel de certains joueurs, qui nous mettent en difficulté. » Il ne le nommera pas mais Samba Dia fait clairement partie des joueurs incriminés. Attendu comme un élément fort, l’ex-Choralien est à la rue depuis le début du championnat (5,1 pts à 37%, 3,7 d’éval en 15’). « Notre plus gros problème, sans même parler basket, c’est surtout que tout le monde n’est pas au même niveau d’implication dans l’équipe », reprend David Melody. « Le talent, ça ne suffit pas. Il y a des efforts à faire pour se mettre au niveau sur la culture basket, cela passe par la vidéo, la concentration. Et l’investissement physique qui n’est pas bon. Jouer

David Melody et Jean-Louis Borg ont connu chacun deux montées en Pro A. La dernière, commune avec Vichy en 2007. Ce dernier mesure parfaitement ce qui fait défaut à la JDA par rapport à la JAV, qui avait dominé la saison (29v-5d) avant de plier l’affaire en playoffs. « Il y avait une alchimie beaucoup plus forte que celle qu’on a aujourd’hui, une défense intransigeante pendant 34 matches et les playoffs… et la possibilité à un moment donné de bonifier l’équipe en cours de route, comme l’ont fait Pau et Limoges l’année dernière.» En ne recrutant que deux « non-JFL », la JDA avait justement conservé un joker dans la manche en cas de coup dur. L’heure est venue de l’utiliser. Curtis Sumpter (2,01m, 26 ans), coupé par Vichy en début de saison, est à l’essai depuis mardi. « Cela nous permettra d’être plus fort sur les 40 minutes », dit Borg. Sa masse salariale encadrée par la DNCG, le club a « retravaillé son budget » avant cette signature, a précisé son direx, Olivier Meunier. En plus d’être au diapason défensivement, Sumpter devra apporter une menace offensive. Parce que, là aussi, l’équipe est en souffrance : 14e attaque (73,6 pts), 14e pourcentage aux tirs (45,9%), ses deux meilleurs marqueurs à 40% (Jérémy Leloup) et 42% (Errick Craven). Un gros chantier attend les Dijonnais s’ils veulent s’éviter une deuxième saison dans l’antichambre. n Antoine LESSARD


18

échos FRANCE

THOMPSON REMPLACE REID À VICHY

T.J. ET LA JAV À LA RELANCE Après que Kareem Reid et la JAV se sont séparés d’un commun accord, le club de l’Allier a fait appel à T.J. Thompson (1,77 m, 28 ans), qui veut relancer sa carrière après deux belles saisons au Havre.

MARQUIS QUITTE CHOLET

En mal de temps de jeu, Claude Marquis a trouvé un accord avec Cholet pour quitter le club. Il va rebondir en Iran.

Jean-François Mollière

42 points à Dijon en janvier 2009 Alors que Reid prenait la direction de Rouen et de la Pro B, Vichy a rapidement réagi et signé T.J. Thompson, libre depuis décembre dernier après un début de saison très mitigé à Ilysiakos, en Grèce. Il ne pointait en effet en ESAKE qu’à 6,7 points à 32,7% aux tirs, 2,3 rebonds et 5,0 passes. Est-il vraiment l’homme capable d’apporter à la mène cette menace offensive qui manque tant à la JAV ? Au regard de son parcours en Pro A : oui. En février 2007, l’Américain avait fait une première pige de bonne facture à HyèresToulon (12,8 pts, 3,8 pds). Assez en tout cas pour convaincre Christian Monschau de le faire venir la saison suivante au Havre. Thompson avait alors mené SaintThomas, aux côtés de John Cox, Marcellus Sommerville et Ali Traoré, à la cinquième place de la saison régulière, décrochant une qualification pour l’Eurocup. Résistant aux sirènes des clubs plus fortunés, il était resté la saison suivante au Docks Océane, s’affirmant comme le patron d’une équipe moins talentueuse, où il assumait de fait davantage de responsabilités. Il avait à

Jean-François Mollière

L

anterne rouge de Pro A après douze journées et filant directement vers la relégation, Vichy s’était déjà séparé de Curtis Sumpter, et avait appelé Reece Gaines et Demetris Nichols à la rescousse. Mais un problème demeurait à la mène. Véritable patron de la JAV lors de ses deux premières saisons au club, Kareem Reid ne semblait plus l’homme de la situation. Encore deuxième meilleur passeur de la Pro A (6,3 pds) après avoir été le leader de la catégorie ces deux dernières saisons, il n’était en revanche plus une menace offensive suffisante. Le New-yorkais ne tournait plus qu’à 6,5 points à 32,3% aux tirs, dont un piteux 17,2% à trois-points. Un malaise partagé puisque le joueur et le club ont finalement trouvé un accord afin de mettre un terme au contrat qui les liait encore jusqu’à la fin de saison.

cette occasion éclaboussé la Pro A de son talent, terminant troisième scoreur de la division à 18,1 points, mais aussi 5,9 passes décisives. Un soir de janvier 2009 à Dijon, il avait ainsi passé 42 points à la JDA. Thompson n’a depuis pas su profiter de ce tremplin. Avant d’essuyer un échec en Grèce, il était passé la saison dernière par Zgorzelec en Pologne, puis Ludwigsburg en Allemagne. Sans briller, loin de là. Sans doute la raison pour laquelle Vichy a pu s’attacher ses services. Le club et son

nouveau joueur ont désormais un objectif commun : se relancer. Avant son déplacement vendredi à Strasbourg, la JAV reste sur deux victoires en trois matches, face au Mans et au Paris Levallois, et ne pointe plus qu’à une victoire de la treizième place. Si Demetris Nichols et Reece Gaines poursuivent leur montée en puissance, que Jamal Shuler retrouve son adresse et que la greffe Thompson prend, le club de l’Allier peut espérer un prompt rétablissement. n Laurent SALLARD

l Le pivot guyanais a rejoint le club de Rah Tarabari Qom, en superleague iranienne. C’est la fin d’une aventure qui durait depuis 1997 avec Cholet, entrecoupée d’une saison à Strasbourg en 2007, et d’un prêt à Caserte (Italie) l’an passé. Le temps de jeu de Marquis n’a cessé de décroître ces quatre dernières saisons : 30’ en 2008, 24’ en 2009, 17’ en 2010, 12’ en 2011 pour 5,3 pts et 3,5 rbds. Et 4 minutes seulement pour son dernier match, à Chalon. Erman Kunter ne s’est pas vraiment ému de ce départ – « Partir est son choix. Je comprends et je respecte » – indiquant par ailleurs que le club ne chercherait pas d’intérieur pour le remplacer. « Nous allons pouvoir pousser Romain (Duport) et puis Rudy Gobert (2,11 m, 18 ans) va s’entraîner avec nous. Il est l’avenir du club. » L’international junior s’est illustré le week-end dernier avec les espoirs, compilant 35 points, 13 rebonds et 45 d’évaluation contre Limoges !

A.L.


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Juan Manetti/EB via Getty Images

20

TOP 16

MESSINA N’EST PAS LE MESSIE Débarqué en grande pompe du CSKA à l’été 2009, l’entraîneur italien au palmarès prestigieux n’a pas encore réussi à ramener le Real vers les sommets.

avant l’affrontement. Quel que soit le contexte, Madrid se liquéfie face aux Barcelonais et Ettore Messina n’a jamais été en mesure d’enrayer le phénomène jusqu’à présent.

Par Florent de LAMBERTERIE

L’échec Velickovic

«

Le meilleur entraîneur en Europe. » Tel est le titre officieux que porte depuis plusieurs années déjà Ettore Messina, pour ceux qui le préfèrent à Zeljko Obradovic. L’Italien affiche en effet un CV des plus replets : 8 titres nationaux cumulés entre l’Italie et la Russie et 4 titres de champion d’Europe, en sus d’une bonne dizaine de coupe annexes. De quoi redonner du lustre au Real Madrid, dépassé sur la scène nationale et absent du Final Four de l’Euroleague depuis 1996. Sauf que, malgré cette arrivée prometteuse et un budget toujours rondelet (28 millions d’euros cette année, 5e plus gros budget d’Euroleague), la greffe ne prend pas. Un drame pour l’institution madrilène, qui n’a plus rempli son armoire à trophée depuis 2007, date de son doublé Liga ACB/ULEB Cup.

Le Barça trop fort 3e d’ACB l’an dernier, quart de finaliste en Euroleague et finaliste de la Copa del Rey, la maison blanche a, à chaque fois, déposé

les armes face au futur vainqueur de la compétition. Seul problème, hormis Vitoria – champion d’Espagne 2010 et bourreau des Merengues en demi-finale de playoffs – c’est contre Barcelone que Madrid s’est incliné, l’ennemi historique. « Le Real a eu le malheur de s’être frotté au meilleur Barça de tous les temps depuis un an et demi », nous confie un membre de l’ACB. « Même si Barcelone est la meilleure équipe d’Europe, c’est toujours une déception immense pour les fans et les médias madrilènes. Le Real ne peut pas se permettre de perdre contre le Barça et jamais il ne le pourra, que ce soit au basket ou au foot. » Depuis la prise de fonction de Messina, Real et Barça se sont déjà affrontés neuf fois, pour huit victoires barcelonaises, la plupart sur des scores très larges. -19 en finale de la Copa del Rey l’an dernier, -44 lors de la Supercopa espagnole en septembre et encore -20 le 30 décembre dernier, alors même que Madrid comptait une victoire d’avance au classement

Mais le traumatisme barcelonais n’est pas le seul point noir au tableau de l’Italien, à l’image de son recrutement. Depuis son arrivée, Messina a largement nettoyé son effectif (seuls Felipe Reyes et Sergio Llull ont survécu), et pas toujours à bon escient. Entre les joueurs qui n’ont fait qu’un petit tour (Travis Hansen, Darjus Lavrinovic, Rimantas Kaukenas, Marko Jaric…) et ceux encore en place, Messina a imposé un gros turnover, pas vraiment idéal lorsque l’on souhaite bâtir un projet à long terme. De plus, l’Italien n’a pas toujours fait les bons choix. Pablo Prigioni et Jorge Garbajosa déclinent, Sergio Rodriguez a bien du mal depuis son retour de NBA et le cas Novica Velickovic interpelle. Poste 4 de formation, le Serbe a été reformaté en 3 par Messina, qui voyait en lui un nouveau Toni Kukoc. Sauf que Velickovic s’est révélé incapable d’artiller de loin (16,7% à 3-pts en ACB) en plus de souffrir en défense face à des joueurs souvent plus mobiles que lui. Un constat qui a poussé Messina à en-

rôler Carlos Suarez l’été dernier, au détriment du temps de jeu de Velickovic (12’, contre 22 l’an dernier). Une « lubie » qui fait aujourd’hui figure d’échec. Dans le même temps, Madrid souffre encore de l’absence d’un vrai leader, un joueur capable de prendre le match à son compte quand il le faut, comme peut l’être Juan Carlos Navarro au Barça. Le Real échoue d’ailleurs à attirer de vraies grosses stars du basket européen, à l’image de Ricky Rubio, Ramunas Siskauskas ou encore Tiago Splitter, tous trois courtisés par la maison blanche ces 20 derniers mois, sans succès, malgré la présence d’un coach de top niveau européen sur le banc. En dépit de ce bilan pas toujours très flatteur, Messina continue de jouir de son aura et, bien que les rumeurs évoquaient il y a quelques mois la piste Pepu Hernandez, l’Italien est toujours maître à bord du navire merengue. Mais la place ne restera pas éternelle et l’entraîneur va bientôt faire face à un double défi d’importance. Entre le Top 16 d’Euroleague et la Copa del Rey – que le club n’a plus remportée depuis 1993 – organisée cette année à Madrid, Messina a l’occasion et le devoir de réaffirmer son statut. Celui du meilleur entraîneur d’Europe. n

La rumeur Pepu


21

ANALYSE

EUROCUP / EUROCHALLENGE : LAST 16

DEUX COUPS À JOUER

Le Mans (Antoine Diot) et Gravelines-Dk (Yannick Bokolo) seuls rescapés de la, désormais habituelle, hécatombe des clubs français en compétitions européennes.

Nos deux derniers représentants en coupe d’Europe, Le Mans et Gravelines, peuvent ambitionner une place en quart de finale, respectivement de la « C2 » et de la « C3 ». Mal en point en Pro A, le MSB jouera crânement sa chance. Sans pression.

Hervé Bellenger / IS

D

’abord un constat, malheureusement chronique. Les premières phases de poules ont sérieusement éclairci les rangs dans le contingent français. Quatre éliminés sur six. Rien que de bien ordinaire. L’ASVEL s’est loupée lors du match décisif à domicile contre Vrsac. Bye bye Last 16. La Chorale de Roanne, demi-finaliste de l’EuroChallenge en 2010, est restée fanny : 0v-6d. Voilà pour l’Eurocup. Orléans et Nancy, versés dans la même poule en EuroChallenge, ont trouvé le moyen de se faire sortir par deux équipes belges, Ostende et Mons-Hainaut. Le SLUC était pourtant en position extrêmement favorable (3v-0d). C’était sans compter un shoot de Marcus Faison (-2 à Ostende), une contre-perf à domicile contre Mons (-3) et un dernier quart-temps proprement vendangé à Orléans (19-32, -2 au final). Bye bye Last 16.

Jean-François Mollière

Par Antoine LESSARD

se termine le 4 février – et le BG Goettingen (1v-1d contre l’ASVEL au premier tour) sont dans les cordes des Manceaux. En théorie, parce que personne n’est capable de prévoir si les partenaires d’Antoine Diot conserveront le même visage conquérant de cette campagne européenne (7v-5d en comptant le tour préliminaire de l’Euroleague) ou si les problèmes rencontrés en Pro A déteindront en Coupe d’Europe. L’Aris Salonique, 3e exaequo de l’ESAKE, emmené par P.J. Tucker, Christos Tapoutos et Nikos Hatzivrettas, partira favori de la poule. D’une courte tête. « Cela ne me semble pas beaucoup plus fort qu’au premier tour », résume Le Bouille. « Il n’y a pas un épouvantail comme Kazan, qui Une bouffée d’air faisait peur à tout le monde. Les 4 peuvent pour les Manceaux ? espérer se qualifier. » Paradoxalement, c’est l’équipe la plus en Le président en est convaincu, la Coupe difficulté en Pro A (4v-8d), à savoir le MSB, d’Europe a coûté à son équipe plusieurs qui a passé le cut en Eurocup. « Pour la victoires en Pro A. La fatigue engendrée deuxième année consécutive, on est le seul par les longs déplacements, bien sûr, et club français à être présent en deuxième la préparation réduite des matches du phase en Euroleague ou Eurocup. Ce n’est week-end. Les déplacements de ce Last pas rien, il y a une petite fierté », relève son 16 restent compliqués. « Kiev joue à président, ChrisDniepropetrovsk, tophe Le Bouille. À une vraie galère. défaut de briller en Salonique en hiver, championnat, les il n’y a pas de vol Sarthois existent aux direct, il faut passer yeux de l’Europe. par Athènes… Christophe Le Bouille Mieux, ils ont fait mais on ne va pas sensation en allant taper Unics Kazan, favori se plaindre de jouer un Last 16. Ce sont de la compétition. La composition de leur les joies de la Coupe d’Europe. » Qui sait, poule de Last 16 les autorise à viser un peu cette Eurocup énergivore pourrait très bien plus haut encore. Budivelnik Kiev (19v-4d en relancer la saison des Manceaux, leur reUkraine), avec Lamayn Wilson et peut-être donner confiance. « Cette qualification peut Dee Spencer – sa suspension pour dopage être à double tranchant. Elle peut nous

« Cette qualification peut être à double tranchant »

aider à jouer plus libérés en championnat ou bien ajouter de la fatigue psychique et psychologique. Je ne sais pas de quel côté la pièce va retomber à l’issue de ce Last 16. » Première sortie, mardi à Göttingen.

LAST 16 Eurocup Groupe J

Le Mans Sarthe Basket BG Goettingen Budivelnik Kiev Aris Salonique

Programme 1ére journée

18 janvier : *BG Goettingen – Le Mans

Les grands voyageurs du BCM Le BCM n’avait pas été verni en héritant de deux clubs russes, Novgorod et le Spartak StPetersbourg, plus un club hongrois, Szolnok, au premier tour. « Trois équipes de l’Est, c’était déstabilisant », reconnaît Christian Monschau. « La concentration des déplacements, avec ceux de Strasbourg et de Chalon, nous a fait mal. Forcément ça pèse un peu. J’étais fatigué alors que je ne joue pas (rires). » Point commun entre le MSB et le BCM ? Une grosse sortie de route à domicile face à l’épouvantail russe de la poule. Moins 33 contre Kazan pour le MSB, moins 40 contre St-Petesbourg pour le BCM ! « On a débriefié et on est vite passé à autre chose. Des fois, il faut savoir lâcher des matches », dit Monschau, précisant au passage que son équipe s’est qualifiée avec une victoire de moins que l’année dernière (3v-3d au final). Au Last 16, les Gravelinois visiteront la Lettonie (BK Ventspils) le Portugal (Benfica Lisbonne) et la Suède (Norrköping). Ventspils, un habitué de l’Eurocup, leader de la Baltic League, n’a subi que deux courtes défaites au premier tour contre Frankfurt (-1 et -2), « une grosse équipe ». Les Dauphins de Norrköping, deux fois tombeurs du Türk Telekom Ankara en poule, ne seront pas à prendre à la légère mardi à Sportica. Pour le BCM comme pour le MSB, un objectif. Terminer dans les deux premiers de leur poule. n

2e journée

25 janvier : *Le Mans – Aris Salonique 3e journée

3 février : *Budivelnik Kiev – Le Mans 4e journée

15 février : *Le Mans – Budivelnik Kiev 5e journée

22 février : *Le Mans – BG Goettingen 6e journée

1er mars : *Aris Salonique – Le Mans

EuroChallenge Groupe K

BCM Gravelines-Dunkerque BK Ventspils Benfica Lisbonne Norrköping Dolphins

Programme 1ére journée

18 janvier : *Gravelines-Dk – Norrköping 2e journée

25 janvier : *Benfica – Gravelines-Dk 3e journée

1er février : *Gravelines-Dk – BK Ventspils 4e journée

15 février : *Norrköping – Gravelines-Dk 5e journée

22 février : *Gravelines-Dk – Benfica 6e journée

1er mars : * BK Ventspils – Gravelines-Dk

Les deux premiers qualifiés pour les quarts de finale (disputés en aller-retour en Eurocup et au meilleur des trois matches en EuroChallenge).


22

échos EUROPE

TOP SCOREURS EUROPÉENS

Fabien FRICONNET

Mikhail Serbin/EB via Getty Images

Primoz Brezec (Krasnye) et Keith Langford (Khimki).

Meilleurs marqueurs des principales ligues Ligue

Top scoreur

Équipe

Moy.

Pologne

Ted Scott

Kotwica

25,9

Adriatique

Michael Lee

Radnicki

21,5

EuroChallenge

Adrian Banks

Netanya

21,3

Eurocup

Primoz Brezec

Krasnye

20,8

Turquie

Ali Karadeniz

Trabzonspor

20,7

Italie

James White

Sassari

19,9

Israël

Lee Nailon

Bnei Hasharon

18,9

Euroleague

Keith Langford

Khimki

18,7

France

Ben Woodside

Gravelines

17,9

Espagne

Jaycee Carroll

Gran Canaria

17,9

Grèce

Milt Palacio

Kavala

17,7

Allemagne

DaShaun Wood

Francfort

17,2

ACB

Navarro face à Malaga.

REAL-BARÇA AU COUDE À COUDE

l À la ramasse du Barça depuis quelques années (voir à cet égard l’article de Florent de Lamberterie dans ce numéro), le Real tient pour le moment la distance au classement. Les deux monstres sont à égalité en tête (12-3). Le week-end dernier, les « Blancs » ont battu Minorque 95 à 84 avec 18 points chacun de Carlos Suarez et Sergio Llull. Le Barça, lui, a mis Malaga à 17 points en Andalousie (70-53), avec un Juanca Navarro de gala (25 points). Vitoria est désormais seul troisième (10-5) après la défaite de la surprenante équipe de Fuenlabrada à Badalone (86-100), où les Américains de la Joventut ont fait parler la poudre : 30 points pour Carl English (7/11 à trois-points) et 24 points pour Will McDonald. F.F.

PANA-OLYMPIAKOS

LE SURVOL

l C’est tout sauf une surprise mais, après 11 journées, on est fixé : personne ne viendra chatouiller le duo Olympiakos-Panathinaikos. Les deux ogres sont invaincus et leur plus proche « poursuivant », l’Aris, a déjà quatre défaites au compteur. Le week-end dernier, les Verts ont

Panagiotis Moschandreou/EB via Getty Images

Ted Scott, l’arrière de la petite équipe de Kotwica en Pologne, n’est pas le plus connu de la bande et il est un cas à part car ses moyennes offensives sont de celles qu’on ne voit plus de nos jours. Scott, sorti de NCAA2 en 2009 (West Virginia State) et qui évoluait déjà en Pologne l’an dernier (20 points par match avec Inowroclaw), a passé 41 points à Tarnobrzeg, lanterne rouge de la ligue, mais aussi 37 au Turow Zgorzelec, deuxième au classement. n

Regina Hoffmann/EB via Getty Images

es 26 points contre Le Mans samedi ont offert à Ben Woodside la place de meilleur marqueur de Pro A. Ses 17,9 points classent le meneur du BCM à la hauteur, relative, du top scoreur de l’ACB et de l’ESAKE. Comme la plupart de ses homologues des principales ligues européennes, Woodside est arrière et américain. Ils sont sept dans ce cas, et même huit avec le Bélizien Palacio, né et formé aux USA. Le seul non-Américain est le pivot slovène Primoz Brezec.

Nikos Paraschos/EB via Getty Images

LA CASTE DES CARTONNEURS S

Avant le début du Top 16, les équipes – enfin, celles qui peuvent – ont procédé à des ajustements. Vitoria a laissé partir Marcus Haislip et accueilli le pivot uruguayen Esteban Batista (2,08 m, 27 ans), déjà vu notamment au Maccabi… Le Maccabi, justement, a changé ses plans et a conservé Richard Hendrix qui, pourtant, devait partir suite à l’arrivée de Milan Macvan… Le Partizan Belgrade est sur le point de faire revenir Milos Vujanic (1,92 m, 29 ans), meilleur marqueur de l’Euroleague en 2003 précisément avec le Partizan… Efes Pilsen pourrait recevoir un renfort de luxe en la personne de Flip Murray (1,93 m, 31 ans), un arrière scoreur qui a près de 500 matches NBA derrière lui, et avec un vrai temps de jeu… Valencia a ajouté, à sa ligne extérieure, l’Américain J.R. Giddens (1,96 m, 25 ans), qui valait 9 points et 5 rebonds au premier tour avec Gdynia… Pompier génial en remplacement de Terrell McIntyre, blessé, Rod Blakney (1,86 m, 34 ans), qui a porté Malaga vers le Top 16, a logiquement été reconduit. Il fera donc équipe avec McIntyre, revenu. Un vrai renfort… Plus proche de nous, Rob Lewin, après sa bonne pige à Vichy, a trouvé preneur à Quakenbrück, en Allemagne… Du côté du Besiktas, le mouvement n’est pas venu d’Allen Iverson, toujours fidèle au poste, mais du banc, où coach Burak Biyiktay a cédé la place au plus référencé Ergin Ataman, vu notamment à Sienne, à Ülker, à Efes et, déjà, à Besiktas en 2007-08. Ataman, qui va renforcer son équipe, a mis fin au différent entre Mire Chatman et le club… Dainius Salenga dopé ? On ne le saura que quand l’échantillon B du prélèvement effectué lors de la dernière journée d’Euroleague aura été analysé. En attendant, le capitaine du Zalgiris est présumé innocent, bien que l’échantillon A ait montré la présence de Methylhexanamine... F.F.

Liga ACB

EN BREF

Bourousis (Olympiakos) et Calathes (Pana). vitrifié Ikaros Kallitheas, 91-62, avec les seconds couteaux, si l’on peut dire : 17 points (7/7 à 2-pts) de Stratos Perperoglou, 10 points et 6 rebonds de Nick Calathes et 8 points d’Ian Vougioukas. Les Rouges, eux, ont été « accrochés » par Kavala, qui ne s’est incliné que de… 21 points (60-81). Yannis Bourousis a fait son chantier habituel mais en 19 minutes seulement (19 points, 8 rebonds, 3 passes, 3 interceptions et 1 contre). Circulez, y’a plus rien à voir. F.F.


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Photos : Jean-François Mollière

vraiment envie d’y participer. Même si c’est éprouvant physiquement, c’est un moyen de progresser en jouant face à des adversaires encore plus forts qu’en FIBA Cup. L’absence de dynamique ne se ressent pas uniquement sur l’EuroLeague mais sur l’ensemble du basket français. Je ne vois pas, en dehors de 4-5 clubs, une dynamique ascendante.

Paoline Salagnac, Hervé Coudray et Isis Arrondo .

BOURGES, MONDEVILLE ET TARBES

LE JUGE DE PAIX Si Bourges est déjà qualifié pour les 8e de finale de l’EuroLeague, Mondeville et Tarbes ont deux journées pour remplir l’objectif. Dans les cordes pour les Normandes, très délicat pour les Bigourdanes. Trois acteurs nous en disent davantage. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

PAOLINE SALAGNAC (BOURGES)

Est-ce qu’on passe de meilleures fêtes lorsqu’on a la conscience tranquille en s’étant déjà qualifié en décembre pour les 8e de finale ? En fait, notre objectif est d’aller le plus loin possible et de gagner nos deux derniers matches (celui contre Brno était hier soir) pour rentrer dans les 8 premiers du ranking et recevoir ainsi en 8e de finale. Il existe encore des grosses galères en Euroleague. Au retour de votre déplacement d’Orenbourg vous vous êtes retrouvées coincées à Düsseldorf et vous avez rejoint Toulouse en trois groupes ? Comme beaucoup de voyageurs pendant les fêtes, on n’a pas été épargnés par le mauvais temps et les galères. Un groupe est passé par Munich, un autre par Francfort en y allant en train, mais on est toutes arrivées à bon port le matin pour le match du samedi et on l’a gagné. Au final, on en rigole, c’est l’aventure, ça laisse un souvenir.

Est-ce que vous parlez entre joueuses du fait que Diana Taurasi (Fenerbahçe) s’est fait choper pour dopage ? Oui, Diana Taurasi c’est à son poste la meilleure joueuse du monde, l’idéal. Quand j’ai appris ça, c’était un choc, une déception. Je me suis dit « dommage, elle est en train de ruiner sa carrière pour pas grand-chose car elle a le talent. » On était surpris car dans le basket féminin les cas de dopage sont très rares alors qu’on passe de nombreux contrôles. Cette

pro, je demandais à ma mère de regarder les listes des médicaments interdits sur Internet.

HERVÉ COUDRAY (MONDEVILLE)

Qu’est-ce qui passionne le plus les gens à Mondeville, l’EuroLeague ou le championnat national ? Difficile de répondre. C’est notre quatrième participation. Quand on a joué les première fois l’EuroLeague, j’avais eu le sentiment que ça donnait une dynamique supplémentaire au club. Je n’ai pas cette impression cette année alors qu’on est parti de bonne façon en gagnant face à Cracovie et Tarento. C’est un peu regrettable. On est à Caen, si le Stade Malherbe jouait la Champions League, même pour la quatrième année consécutive et voyait arriver Barcelone ou le Real Madrid, il n’y aurait pas de lassitude. C’est vrai qu’on est arrivé en EuroLeague un peu par hasard, que l’équipe n’avait pas été construite pour ça puisqu’on devait participer à la FIBA EuroCup. Mais quand on nous l’a proposée, que le président m’a demandé mon avis, j’avais

« Être dans les 8 premiers » Paoline Salagnac

année, à Bourges, on a été contrôlées deux fois : dans le championnat français, trois joueuses en même temps, et une ou deux à l’extérieur en Euroleague. On peut toujours faire des erreurs, prendre un médicament, une crème qui n’est pas bonne, mais à haut niveau, on est très bien encadré, on a un médecin à disposition, on connaît les médicaments que l’on peut prendre ou pas. Même lorsque j’étais à Clermont, pas

Avec la blessure d’Aurélie Bonnan, vous avez énormément tiré sur les cinq joueuses de base et n’est-ce pas pour ça que vous vous êtes un peu étouffé au fil de la compétition? Oui, et surtout le fait que l’on n’ait pas assez responsabilisé les autres joueuses. Quand vous reprochez à quelqu’un de ne pas assez apporter, c’est aussi peut-être du fait que vous ne l’avez pas mis dans les meilleures conditions. Ce n’est pas forcément parce qu’elle n’est pas capable de le faire. Oui, c’est une autocritique.

ISIS ARRONDO (TARBES)

Vous êtes presque obligés de battre le Spartak Moscou (Lauren Jackson, Korstine, Jekabsone) pour vous qualifier ? On est un peu au pied du mur car on doit non seulement battre le Spartak à la maison mais aussi Kaunas chez elles. L’année dernière, on avait perdu de 25 points en Russie mais seulement de 3 à Tarbes. Ça s’était joué à rien, Taurasi qui marque un 3-pts. Tant qu’on a encore notre destin entre les mains, on va tout faire à fond. Le Spartak n’est pas invincible (3 défaites) et seul Salamanque est au-dessus (6 victoires, 2 défaites). Avec 64,3 pts vous êtes l’équipe la moins prolifique des 20 équipes d’EuroLeague, mais avec un bon pourcentage de réussite dans les shoots (44,5%). C’est par choix de contrôler le jeu ou un manque de potentiel offensif ? Je crois qu’on a le potentiel offensif, on a une très bonne attaque dans le championnat de France, mais on perd aussi beaucoup de ballons en EuroLeague avant même de pouvoir tirer (Tarbes commet 19,0 balles perdues en moyenne, le plus mauvais score d’EuroLeague), cela enlève pas mal de possessions. La Serbe Jelena Dubljevic est l’une des joueuses en vue de la Ligue. Peuxtu nous en parler ? Jelena, c’est une lionne qui vit basket, elle a la gnac à tous les matches, elle est en confiance, elle est productive des deux côtés du terrain. Elle est très agréable à vivre, elle apporte beaucoup d’enthousiasme à l’équipe. C’est une bonne pioche ! n


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ANALYSE

POLITIQUEMENT CORRECT EN NBA

JOUEURS ET SYNDICAT Excédés par le manque de respect et les « houspillages » intempestifs de David Stern, les joueurs et leur syndicat entendent bien mettre un terme à ce qu’ils perçoivent de plus en plus comme une politique de persécution. À quelques mois des négociations pour les nouveaux accords collectifs, le climat est tendu... Par Pascal GIBERNÉ, à New York

Entre David Stern (1ère photo) et Billy Hunter (dernière) le torchon brûle. Les joueurs (ici, Kevin Garnett, Dwight Howard et Kobe Bryant) s’estiment persécutés et veulent pouvoir exprimer leurs émotions.

T

ony Brothers a fait preuve de compassion. L’arbitre vétéran a laissé Dwight Howard exprimer sa frustration sans lui délivrer de faute technique. Le second quart-temps de la rencontre entre Houston et Orlando commençait à peine et l’intérieur du Magic venait de prendre sa troisième faute, symbole d’un retour sur le banc. Le pivot du Magic peut s’estimer chanceux de ne pas avoir été pénalisé. Avec 11 fautes techniques dans sa tirelire, il se rapproche dangereusement de la barre des 16 fautes qui entraîne une suspension automatique d’un match. Ces données ont-elles influencées Brothers ? Plus de deux mois après l’instauration des nouvelles règles arbitrales, mises en place afin d’éliminer les jérémiades perpétuelles et autres manifestations émotives des joueurs, les hommes en gris, après deux premières semaines passées à siffler à tout-va, ont appris à légiférer avec une certaine retenue. Les fautes techniques pleuvent à une fréquence plus élevée que l’an passée, sans toutefois réellement affecter l’issue des matches. Fallait-il en arriver là ? En juin dernier, les complaintes incessantes des Lakers et des Celtics pendant les NBA Finals avaient agacé. La tension aidant, au moindre coup de filet, la même pantomime apparaissait. Yeux écarquillés, scandalisés, gestes de dégoût, et une plaidoirie digne d’un avocat made in Hollywood. « Les joueurs se plaignent plus qu’avant auprès

des arbitres que dans le passé », regrettait l’assistant-coach des Lakers et ancien joueur, Brian Shaw. « J’aimerais les voir se plaindre moins. Jouez votre jeu et composez avec vos fautes. Les attitudes sont différentes, le jeu a changé. Il y a plus d’émotions sur le terrain… » Ces paroles ont trouvé écho chez un joueur des années 80-90, Byron Scott – « je ne pense pas que les joueurs devraient aller se plaindre en courant vers l’arbitre » – mais aussi chez un vétéran des années 60-70,

Les fans accordaient le même degré d’appréciation à un Jordan et à un Bird. Mais avec une nouvelle génération, plus démonstrative, plus revendicative, plus « black and proud », à travers sa gestuelle, son apparence, David Stern a eu peur de voir le syndrome de « l’Angry Black Man » (homme noir en colère) rebuter la population « WASP » (littéralement : anglo-saxon protestant blanc) et affecter son produit d’appel. Le syndrome « Angry Black man » ? L’ABM est un stéréotype véhiculé par l’Amérique bien pensante (blanche) affirmant que les Afro-Américains, descendants d’esclaves, ont une tendance « génétique » à s’énerver quand ils pensent être traités comme des citoyens de seconde zone. D’après certains sociologues, la vision d’un Noir énervé aurait tendance à effrayer certains Blancs encore marqués par les paroles d’un Malcom X, parlant de « diable aux yeux bleus ». « Ce symbole du Noir prêt à tout pour prendre sa revanche est malheureusement ancré dans le psyché de certains citoyens de notre pays », précise l’expert Paul Street, activiste politique qui a travaillé avec Barack Obama à Chicago. Ce cliché raciste est l’une des raisons pour laquelle le Président Obama, tout comme Martin Luther King avant lui, s’efforce de ne jamais paraître irrité en public et conserve en toute occasion un ton de voix rassurant. Affligeant ? Humiliant ? Sans aucun doute. Et cette nouvelle règle a été la goutte d’eau de trop pour les joueurs. Combien

« En 98, nous n’étions pas là pour manger des bonbons et boire du thé » Billy Hunter

l’ancien arrière des Knicks, Walt Frazier : « quand j’étais au lycée puis à l’université, mes coaches ne nous permettaient pas d’aller nous plaindre auprès des arbitres donc je n’ai jamais pris cette habitude. »

Le syndrome « Angry Black man » L’ancienne génération se permettait certains abus. Tout le monde a en mémoire les flots d’émotion déversés par Patrick Ewing, Michael Jordan ou encore Charles Barkley quand ils croyaient avoir été victimes d’une injustice. Un soupçon d’humanité qui enrichissait, surtout en playoffs, le drame sportif alors en place sur les parquets de la NBA. Tous ces joueurs étaient vénérés par les aficionados. Personne ne faisait alors de corrélation entre la passion des joueurs et leur négritude.


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ANALYSE

T NE CÈDERONT PAS ! d’humiliation de la sorte allaient-ils devoir encore endurer ? Chaque année, Stern semble disposé à prendre des décisions sans prendre la peine de consulter les principaux acteurs de la NBA. L’an passé, l’utilisation de leurs comptes Twitter avait été règlementée. En 2006, il avait voulu leur imposer un ballon en cuir synthétique, sans avoir pris la peine de le tester auparavant avec les joueurs. Avec l’instauration du dress code en 2005, les sociétaires de la NBA avaient dû modifier leur façon de s’habiller, adopter le costard-cravate, afin d’intégrer les codes bien en vue dans le monde des affaires. Une manière aussi de repousser cette culture hip hop de plus en plus omniprésente au sein de l’Association. Enough is enough! Le syndicat des joueurs a décidé de contester le statut légal de cette nouvelle règle, jugée trop intrusive. « Il est impossible de ne pas montrer d’émotion quand on joue au basket », observait récemment Chauncey Billups. « Au golf, ce n’est pas possible et ce n’est pas un sport de contact. » La ligue a beau affirmer vouloir épurer le jeu afin que les joueurs se concentrent uniquement sur l’exécution de systèmes en attaque et en défense, ces derniers ont mal pris ce nouvel affront de David Stern, le représentant des propriétaires. À quelques mois des discussions pour renouveler les accords collectifs, le timing du Big Boss a été plutôt mauvais. Censé caresser les joueurs dans le sens du poil afin d’éviter le fiasco du lock-out de 1998, « Easy Dave » semble s’être évertué à avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour irriter

ses partenaires. Car les 450 membres de la National Basketball Association sont bien des partenaires et non de simples employés des bureaux de la Cinquième avenue. La NBA existe avant tout grâce à eux. Des actionnaires nullement intéressés par la proposition de David Stern et des proprios de réduire leurs revenus de 750 millions par an, une forte perte quand on sait que les joueurs se partagent 2,1 milliards de dollars par an en salaires et en bénéfices (soit 57% de revenus). « En février 2010, les joueurs avaient rejeté une offre des propriétaires, qui proposaient d’adopter un plafond salarial strict, une réduction des revenus des joueurs de 40%, et la fin des contrats garantis », a expliqué Bill Hunter dans un communiqué à la mi-octobre. « Les joueurs et le syndicat préfèrent travailler sur un deal plus équitable. Mais si les propriétaires restent campés sur leur position, le résultat inévitable sera un lock-out et l’annulation d’une partie de la saison 2011-12. Les joueurs et le syndicat vont donc se préparer en conséquence. » Depuis l’an passé, les joueurs surveillent leurs dépenses et se disent prêts à passer une saison en stand-by. Au fil des négociations, il sera cependant intéressant d’observer le comportement d’un Kobe Bryant ou d’un LeBron James, qui pourraient assumer respectivement des pertes sèches de 24 millions et 14,5 millions de dollars. Le pouvoir du billet vert va tester l’esprit de solidarité des joueurs.

Stern-Hunter : des noms d’oiseaux ! À quelques semaines d’une rencontre cruciale pendant le week-end du All-Star Game, les négociations sont au point mort. La NBA affirme avoir perdu 300 millions de dollars l’an passé et s’est d’ailleurs délestée d’une cinquantaine d’employés ces deux dernières années. « Nous aimerions faire du profit, avoir un retour sur l’investissement, une baisse de 750 millions des revenus des joueurs est donc indispensable », affirme Stern. Le syndicat avance lui un gain de 200 millions de dollars en revenus par rapport à l’an passé. Dialogue de sourds. Les deux parties vont-elles arriver à trouver un accord avant le 1er juillet 2011, date à laquelle les accords collectifs signés en 1999 ne seront plus effectifs ? Certains spécialistes restent persuadés d’une

situés alors à « mid-town » et ayant depuis déménagé à Harlem. « Il y a eu beaucoup de noms d’oiseaux et d’insultes diverses. David est un féroce compétiteur. » Dans moins de six mois, l’entrée dans le ring de ces deux formidables hâbleurs nous promet un florilège de bons mots. Le clash semble inévitable tant les prétentions des deux camps sont diamétralement opposées. En dehors de quelques détails à revoir, Billy Hunter et les joueurs avouent être entièrement satisfaits par le système actuel, adopté en 1999. « Quand il a été signé, cet accord était censé être une grande victoire pour les propriétaires d’après les pontes de la NBA », argue Hunter. « Donc pourquoi essayent-ils de prétendre aujourd’hui que le système ne fonctionne pas et qu’il doit complètement changer ? » Malgré une économie en perdition, la NBA a connu une année 2009-10 couronnée de succès, avec des taux d’audience record, et une augmentation des ventes de tickets et des affluences dans les salles. Avocat de formation, spécialisé entre autre dans la criminalité à cols blancs, Billy Hunter n’est pas né de la dernière pluie. Face aux estimations pessimistes de la « Grande Ligue », il se fie aux analyses effectuées par différents groupes de consulting en finance : « La plupart des entreprises américaines rêveraient d’être à la place de la NBA… S’ils ne sont pas prêts à faire des concessions alors nous aussi nous n’allons pas céder d’un pouce. » n

À l’image de celui de 1998, le combat à venir entre Billy Hunter et David Stern promet d’être âpre possible entente entre les joueurs et les propriétaires. À l’image de celui de 1998, treize ans plus tard le combat entre Billy Hunter et David Stern promet d’être âpre. Lors d’une interview livrée en 2000, Billy Hunter, ancien receveur en NFL, était revenu sur ses échanges agressifs avec le patron de la NBA. « Nous n’étions pas là pour manger des bonbons et boire du thé », expliquait-il en souriant depuis ses bureaux

Photos : David Dow, Brian Babineau, Ray Amati/NBAE via Getty Images et Doug Benc, Harry How/Getty Images


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échos NBA

BROWN VIRÉ

CHARLOTTE REPART

Streeter Lecka/Getty Images

Noah Graham/NBAE via Getty Images

l Pas facile de se séparer d’un coach historique tel que Larry Brown, et pourtant les Bobcats enchaînent les bons résultats depuis le changement

ALL-STAR GAME, CONCOURS DE DUNKS

Kent Smith/NBAE via Getty Images

BLAKE GRIFFIN, LE « COMPLOT » ? Blake Griffin, JaVale McGee, Brandon Jennings et Serge Ibaka, voilà les participants du concours de dunks du prochain All-Star Game, à Los Angeles. Un plateau qui fait beaucoup parler, avec le rookie des Clippers en immense favori.

S

amedi 19 février prochain, le dunk contest du All-Star Game aura l’occasion de retrouver un semblant de prestige. Après plusieurs années décevantes, malgré les prestations de la puce Nate Robinson, la NBA a décidé de sortir son nouvel atout showtime : Blake Griffin. Véritable machine à highlights, Griffin est, de l’avis de tous, l’immense favori et récolte les louanges des plus grands. « Si je ne devais voir qu’un match de saison régulière cette année, j’irais probablement aux Clippers », a déclaré le pourtant difficile Charles Barkley. « J’en aurais pour mon argent. C’est pour vous dire ce que Blake apporte comme excitation ! » Son nombre de clics sur Youtube, tout au long de la saison, ne laisse aucun doute : Blake Griffin part avec une longueur d’avance sur ses concurrents du jour. C’est d’ailleurs l’avis des parieurs de Las Vegas, qui le donnent gagnant à 1/2, contre 5/2 pour Brandon Jennings, 5/1 pour JaVale McGee et 7/1 pour Serge Ibaka. Un plateau

tellement déséquilibré, selon certains, que la NBA n’y serait pas pour rien. « Tout est prévu depuis le départ », raconte Nate Robinson, triple vainqueur du concours. « Tout a été fait pour que ce soit Blake Griffin qui gagne. Tout est programmé. » « Ibaka, sérieusement ? » L’arrière des Celtics n’est pourtant pas le plus dur avec les choix de David Stern. Kenyon Martin, par exemple, n’a pas hésité à se lâcher complètement en apprenant la

ambitions : « J’ai envie de prouver que les big men savent aussi dunker, comme Dwight Howard ! » Et pour appuyer ses paroles, McGee a offert un aperçu de sa créativité. Une vidéo circule ainsi sur le net ou l’on voit l’intérieur des Wizards accrocher un journal dans le filet du panier, prendre son élan, puis aller dunker d’une main en arrachant en même temps le journal avec ses dents. Intéressant. Plus énigmatique, Brandon Jennings n’a pas hésité à demander conseil sur Twitter : « Nate, un conseil pour ton pote pour le dunk contest ? » Jusqu’à présent, les seuls dunks du meneur des Bucks ont été en contre-attaque, sans opposition, et sans réel spectacle… Enfin, dernier concurrent, le nouveau naturalisé espagnol Serge Ibaka. « Pour l’instant, je n’y pense pas trop », avoue le francophone du Thunder. « C’est dans un mois, on a encore le temps. Battre Griffin ? Pourquoi pas ! Le cercle est à 3.05 m, et je sais dunker moi aussi. » n

Las Vegas l’annonce gagnant à 2 contre 1 liste des participants : « Ibaka ? Jennings ? McGee ? Come on ! Pour de vrai ? Ibaka, sérieusement ? Ils ne pouvaient trouver personne d’autre ? » Difficile, donc, pour les trois dunkeurs appelés à servir de sparring partners à Blake Griffin. Sauf que voilà, à y regarder de plus près et avec un peu de bonne volonté, le plateau pourrait s’avérer plus relevé que prévu. JaVale McGee, par exemple, du haut de ses 2,15 m, arrive avec de vraies

Rémi REVERCHON, à Los Angeles

Larry Brown (au dessus) et Stephan Jackson. d’entraîneur. Après un départ catastrophique, avec un bilan de 9-19, Charlotte affiche un très propre quatre victoires pour deux défaites depuis l’arrivée aux commandes de Paul Silas. Et, sans surprise, le premier joueur à s’exprimer à ce sujet est le complètement dingue Stephen Jackson. « Plus personne ne voulait jouer avec lui », a même balancé « Jax ». Principal reproche de l’ailier des Bobcats : le tempo offensif très lent pratiqué par coach Brown, qui ne lui convenait clairement pas. « Aucun joueur n’était d’accord avec sa philosophie. On avait vraiment besoin de changement. » Apparue pour la première fois de son histoire en playoffs l’an passé, la franchise de Michael Jordan se rapproche du coup de son objectif du début de saison. Charlotte n’était lundi plus qu’à deux victoires d’Indiana, actuel huitième à l’Est..

R.R.


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échos NBA

BLESSURE

S

Noah Graham/NBAE via Getty Images

ale nouvelle pour Matt Barnes, qui sera éloigné des parquets pendant près de deux mois. Touché au genou vendredi dernier face aux Hornets, le Laker était sorti le soir même du Staples Center seul, en boitant franchement. « Sur un rebond, je suis retombé sur un pied et ma cheville a tourné », racontait-il après le match. « Et c’est là que ma jambe s’est bloquée, et que je suis tombé sur le dos. » L’IRM passée le lendemain devait apporter le verdict attendu : une déchirure dans le cartilage de son ménisque droit, et une opération indispensable. Si les Lakers n’ont pas encore annoncé de date pour

son retour, l’ailier écrivait le soir même sur son Twitter qu’il serait absent huit semaines. « On va perdre de la vitesse et de l’explosivité sur ce poste »,

regrettait Phil Jackson. Car en l’absence de Matt Barnes, c’est désormais Luke Walton qui va occuper le poste de back-up de Ron Artest. Un Walton complètement inexistant cette saison, avec une moyenne de 1,6 point en 7 minutes par match. L’occasion pour « Luuuke », comme le scande à chaque fois le public du Staples Center, d’enfin voir sa saison démarrer. En prévision d’un raté, les Lakers ont tout de même rappelé le rookie Devin Ebanks du Bakersfield Jam, l’équipe de D-League de Los Angeles. Pas forcément un signe d’une confiance ultime en Luke Walton… n Rémi REVERCHON, à Los Angeles

P.A. Molumby/NBAE via Getty Images

BARNES OUT, LA CHANCE DE WALTON ?

AMARÉ MVP ?

l De retour dans l’Arizona pour la première fois depuis son transfert aux Knicks, Amaré Stoudemire a eu droit à un traitement de ministre. Des dizaines de fans venus l’accueillir avec son ancien maillot des Suns, finalement peu de huées, et surtout des louanges tombant de tous les côtés. Premier défenseur de l’intérieur de New York : Alvin Gentry, coach de Phoenix. « Pour l’instant, c’est le MVP de la saison », a-t-il déclaré. « Quand vous regardez tout ce qu’il a fait pour son équipe, c’est évident. Vous me parlez de LeBron, mais à Miami, il y a LeBron, il y a un autre gars qui pourrait être MVP, et encore potentiellement un troisième gars qui pourrait être MVP. À New York, il n’y a que lui, il joue à un très haut niveau. Et son équipe gagne ! Si je devais voter aujourd’hui, il aurait mon vote. »

Mike Ehrmann/Getty Images

R.R.

RIVALITÉ

CLEVELAND ÉVITE LEBRON l Décidément, les rapports entre Cleveland et LeBron James seront toujours particuliers. Ainsi, dimanche dernier, les Cavaliers et le Heat atterrissaient tous les deux à Los Angeles à quelques heures d’intervalle par un pur hasard du calendrier. En plein road trip à l’Ouest, Cleveland jouait les Lakers mardi alors que Miami affrontait les Clippers mercredi. Tout se passe alors normalement, jusqu’à ce qu’on apprenne que le staff des Cavs décide, au dernier moment, de ne pas rester dans l’hôtel qu’ils occupent

chaque année lorsqu’ils viennent à Los Angeles. Fini le Hilton de Beverly Hills, Mo Williams et compagnie prennent la direction d’un autre hôtel, quelques blocks plus loin. La raison ? Le Heat avait prévu de rester dans le même établissement. Et côté Cleveland, évidement, pas question de prendre le risque de croiser LeBron James dans les couloirs… Bref, une rivalité qui, à ce niveau, frise le ridicule. Et un client en moins pour le Beverly Hilton.

R.R.

du 12-01 au 22-02


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ANALYSE

LES CAVS DÉPRIMENT ET DÉGRINGOLENT

UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE… Sans King James, Cleveland marche au ralenti. Souverains en phase régulière il y a encore quelques mois, les Cavs possèdent aujourd’hui le pire bilan de la ligue. Et la deuxième moitié de saison s’annonce bien longue. Sans Anderson Varejao, blessé pour de bon… Par Jérémy BARBIER

La défense prend l’eau

« Chaque fois que je crois que nous faisons un pas en avant, nous en faisons immédiatement deux en arrière, spécialement sur le plan défensif », pestait Scott après avoir concédé 120 points aux Raptors la semaine dernière. Classée dans le Top 5 des meilleures défenses NBA depuis 2006, la franchise de l’Ohio n’arrête plus personne (103,8 points encaissés, 23e). De l’autre côté du parquet, c’est encore pire (94,1 points marqués, 26e), la faute notamment à des cadres aux abonnés absents. Transparent à la reprise, Antawn Jamison ne doit sa récente progression (26,0 points

maintenant les pépins physiques. Meilleur rebondeur et contreur des Cavs, Anderson Varejao (rupture d’un tendon à la cheville) ne reviendra pas cette saison. Daniel Gibson, Anthony Parker et Leon Powe occupent eux aussi temporairement l’infirmerie, obligeant Byron Scott à responsabiliser plus qu’il ne l’aurait souhaité les rookies Christian Eyenga, Manny Harris et Samardo Samuels. Valeureux mais limités, ces débutants ne suffiront pas pour satisfaire les espoirs de phases finales exprimés par leur coach. Après des déplacements chez les Lakers – hors nos délais de bouclage –, le Jazz et les Nuggets cette semaine, les Cavs termineront janvier par des visites à Chicago, Boston, Orlando et Miami ! Et si février s’annonce en effet un peu plus clément sur le papier (9 matches sur 11 à domicile), le retard déjà accumulé sera trop difficile à combler. Avant de réellement construire l’avenir, il reste 46 matches aux fans et leur franchise pour faire complètement le deuil de celui qu’ils ont tant aimé…n

« Je n’ai pas tiré un trait sur la saison » Byron Scott

David Liam Kyle/NBAE via Getty Images

«

Nous savions depuis le début de saison que décembre et janvier seraient des mois très difficiles pour nous. Et ils l’ont été. » Byron Scott s’attendait à des heures sombres, certainement pas à un tel scénario. Depuis fin novembre, son équipe coule à pic, vainqueur d’une seule petite partie lors des 21 dernières sorties. -28 contre Miami, 34 points de débours face aux Wolves, 20 à Philadelphia, 29 sur le terrain du Thunder ou encore -19 sur celui des Warriors, les Cavs ne cessent de s’incliner dans les grandes largeurs (-14,2 points en moyenne). Comme si l’ère LeBron n’avait jamais existé, le carrosse est redevenu citrouille, tant et si bien qu’il faut remonter à l’exercice 2002-03 pour retrouver un départ aussi poussif dans l’Ohio. Avec pourtant sous ses ordres deux anciens All-Stars (Mo Williams, Antawn Jamison) et un noyau dur rompu aux sommets de la conférence Est, le nouveau coach avait fait des playoffs son principal objectif cette saison. Au 1er janvier, ses ambitions n’avaient étrangement pas changé. « Je pense toujours que nous pouvons atteindre ces objectifs, spécialement à l’Est. Je n’ai pas tiré un trait sur la saison. » Ses joueurs peuvent-ils en dire autrement ? En ayant à cœur de prouver qu’ils composaient encore une escouade de tout premier plan sans leur monarque, les Cavs ont démarré la saison à l’orgueil mais, très vite, les premiers revers ont brisé le peu de motivation qu’il restait aux vétérans de la franchise. Très affecté par la fuite du King l’été dernier, Mo Williams est aujourd’hui envoyé sur le front pour servir aux médias un discours de circonstance. « J’ai confiance dans le fait que l’organisation fera tout son possible pour que nous ne retrouvions pas les dernières places. Nous serons très vite de retour au top. » Certainement pas avec le niveau de jeu affiché pour l’instant.

en janvier) qu’à son envie d’être transféré au plus vite. Sans les espaces dégagés par James, Mo Williams reste un distributeur honnête (7,2 passes) mais un leader sans shoot (14,5 points à 39,7%) ni panache. Les prestations de J.J. Hickson sont encore plus inquiétantes. Révélation espérée cette année, le power forward a perdu son statut après avoir échangé quelques amabilités avec Scott. De retour dans le cinq majeur au gré des absences, le joueur de troisième année reste bien loin des espérances du front office (10,8 points à 44,8%, 5,2 rebonds). Mais comme un symbole, c’est sur le poste autrefois occupé par James que les anciens finalistes souffrent le plus. Supposé se partager le plus gros des responsabilités à l’aile, le duo Jamario Moon/Jawad Williams n’a apporté que des migraines à son entraîneur. Peut-être terrorisé par l’héritage du n°23, Moon réussit à faire moins bien que la saison dernière (4,1 points contre 4,9) tandis que Williams, invisible, vient d’être coupé. À ces contre-performances s’ajoutent


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

JÉRÔME

S(CHCALOHN)MITT

S

alut Jérôme, ça va ?

C’est un peu compliqué en ce moment parce que c’est une situation qui dure depuis plus d’un an. Mais je commence à m’y faire, dans la tête ça va plutôt bien.

Où en es-tu de tes pépins physiques ?

J’ai été opéré en novembre 2009 pour une hernie discale du bas du dos, j’ai fait maintes et maintes rééducations mais je n’arrive pas à récupérer. J’ai une discopathie, je n’ai presque plus de disques entre les deux vertèbres, ce qui me crée des douleurs. Je ne peux toujours pas courir mais, pour la vie de tous les jours, ça commence à aller mieux. Sais-tu quand est-ce que tu pourras revenir sur les terrains ?

Concrètement, ta car-

» N O I S U L L ’I D P O R T S A P S I A F E M E N E « J

rière pourrait s’arrêter ?

Aucun médecin ne te dira que tu ne pourras pas rejouer, ils te disent juste que ça va aller mieux. Là, je suis plutôt en train de penser à une fin de carrière qu’autre chose parce que si je m’entête à vouloir rejouer au basket, je ne vais pas y arriver.

As-tu déjà des idées pour l’après ?

teur, ta vision du basket a-t-elle changée ?

Comment occupes-tu ton temps désormais ?

Forcément, j’y réfléchis mais c’est compliqué parce que contractuellement, je suis toujours à Chalon et la décision n’est pas totalement prise, donc c’est dur de préparer l’après.

Le truc qui me marque le plus, c’est que physiquement, ça va vite et haut, je me demande comment je faisais face aux Uche Nsonwu, Randal Falker… Comment j’arrivais à rivaliser avec mes 100 kilos ?

Te sens-tu toujours concerné par le club ?

Être sur le banc, ça te donnes des envies de

Oui bien sûr, je viens voir tous les matches à domicile assis sur le banc, en plus cette année j’ai droit à un super spectacle. Bon, ça fait un peu mal au cœur de ne pas pouvoir y participer mais c’est la vie.

coaching ?

J’étais assez pris avec la rééducation et puis je peux quand même faire du sport : piscine, cardio, musculation… Je vais aussi avoir mon deuxième bébé début février, ça prend du temps, tous les papas me comprendront ! Quand tu es basketteur, tu t’entraînes, tu fais ton match, tu te reposes… C’est une vie plus tranquille donc je dis à ceux qui sont encore joueur : profitez-en. La seule pression qu’on a, c’est d’être performant et de trouver un contrat entre les saisons. Là, je me dis que dans six mois mon contrat se termine et ce sera à moi de trouver un travail pour gagner ma vie. Ça n’a rien à voir comme pression.. n

Comment as-tu vécu tout ça ?

Ce n’est pas venu du jour au lendemain, je n’ai pas eu le genou pété avec un médecin qui te dit que c’est fini. J’ai été opéré et on pensait que je pourrais revenir. C’est sûr que ce n’est pas facile mais j’ai mis plus d’un an à me préparer même si ce n’est pas fini, fini, ce n’est pas encore certain à 100%. Mais je ne me fais pas trop d’illusion.

Jean-François Mollière

Depuis l’opération, on repousse au fur et à mesure. On avait une première rééducation, après j’ai été à Cap Breton pendant un mois… On se fixait à chaque fois une nouvelle échéance mais ça n’allait jamais. Maintenant, on essaie surtout de me réhabiliter pour la vie de tous les jours, que je puisse vivre mieux. Dans un deuxième temps, on pensera au basket mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

En vivant les matches en tant que specta-

Pour le moment, je ressens une frustration par rapport au basket donc j’ai un peu de mal à me projeter dans le milieu. Il ne faut jamais dire jamais mais puisque je suis en train de partir sur une mauvaise note, le mieux serait de couper à 100%.



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