l’hebdo du basketball
JEUDI 20 janvier 2011 - N° 535
Cholet… Moss… Casspi… Maccabi… Perkins… Llull… Tchicamboud… Darden… K. Houston… Fos… Brassamin… Blot
DOSSIER LES MEILLEURS MENEURS DU MONDE
2
1
Rajon Rondo
Deron Williams
(Boston Celtics)
BasketNews n°535 - jeudi 20 janvier 2011
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
(Utah Jazz)
3
Derrick Rose (Chicago Bulls)
Photos : Brian Babineau, Melissa Majchrzak, Randy Belice /NBAE via Getty Images
M 03252 - 535 - F: 3,00 E
3:HIKNMF=WUXUU^:?a@f@n@f@k;
pour nous c’est WILLIAMS !
www.basketnews.net
02
Télévision Dallas-LA Lakers (NBA)
05h30 MCS
Denver-Oklahoma City (NBA) Dallas-LA Lakers, Denver-Oklahoma City (NBA Rediff) The Euroleague Basketball Show
17h00 MCS 18h15 Eurosport 2
Crawford Palmer (Ma Chaîne Sport et FFBB)
« Commenter me rajeunit ! »
Robertas Dackus/EB via Getty Images
C
Ricky Rubio (Barça)
20h45 Sport+
FC Barcelone-Maccabi Tel-Aviv (EL)
Vendredi 21 janvier 01h00 MCS
Charlotte-Philadelphie (NBA)
07h40 Orange Sport Chicago-Dallas (NBA) 15h50 Orange Sport Chicago-Dallas (NBA Rediff) 17h00 MCS
Charlotte-Philadelphie (NBA Rediff)
19h15 Eurosport 2
The Euroleague Basketball Show
20h30 Sport+
Roanne-Le Mans (Pro A)
Samedi 22 janvier 01h30 MCS
NBA Legend
02h00 Canal+
San Antonio-New York (NBA)
02h00 Orange Sport Oklahoma City-New York (NBA) 09h00 Sport+
Roanne-Le Mans (Pro A Rediff)
15h00 Canal+ Sport San Antonio-New York (NBA Rediff) 15h30 MCS
Utah-Boston (NBA Rediff)
20h30 Sport+
ASVEL-Chalon (Pro A)
Dimanche 23 janvier 01h15 MCS
Dallas-New Jersey (NBA)
03h15 MCS
Golden State-LA Clippers (NBA)
07h30 Sport+
ASVEL-Chalon (Pro A Rediff) Dallas-New Jersey, Golden State-LA Clippers (NBA Rediff)
17h00 MCS
Lundi 24 janvier 01h00 MCS
NBA Legend
15h55 Orange Sport OKC-New York (NBA Rediff) 17h30 Eurosport 2
Panathinaikos-Ilisiakos (Esake)
23h25 Canal+ Sport Canal NBA
Mardi 25 janvier 02h00 MCS
Oklahoma City-New Orleans (NBA)
rawford, comment es-tu devenu consultant pour MCS ? Ma Chaîne Sport a obtenu beaucoup de matches NBA et ils cherchaient un consultant pour leur donner un coup de main, ils me l’ont proposé et j’ai accepté de me lancer dans cette nouvelle aventure. Cela s’est fait rapidement, dans des délais très brefs, j’ai demandé l’accord de la fédération et dans un premier temps on est tombé d’accord sur une période d’essai pour voir si cela convient à tout le monde. C’était une idée qui te trottait dans la tête de faire de la télévision ? Pas du tout. Je n’y pensais vraiment pas, c’est quelque chose qui s’est présenté et cela me permet de suivre encore plus les matches NBA et donc ceux des Français qui évoluent là-bas. Cela me donne encore un excuse de plus on va dire (Il rigole). Ton rôle étant effectivement de faire le lien entre la fédération et les Français qui jouent en NBA, c’est tout bénéf pour toi ? Si cela dure ! Pour l’instant c’est en tout cas intéressant, cela me permet de
regarder de très près ce qui se passe, cela m’enrichit et en même temps je peux regarder pleins de matches NBA. Je travaille beaucoup en amont pour préparer les matches et je pose un nouveau regard sur les matches, sur l’utilisation des joueurs dans les équipes. Comment travailles-tu ? Je prends beaucoup de temps de préparation pour des fiches, des anecdotes. J’ai aussi eu l’occasion de beaucoup regarder David Cozette ou Jacques Monclar dans leur travail et je dois dire que le fait d’avoir été en contact avec des très bons m’a beaucoup appris sur la prise d’informations. Je ne sais pas si je suis bon mais, après tout, c’est du basket et c’est quand même ce que je connais le mieux. Je m’amuse bien en tout cas. Tu es franco-américain, ta double culture t’avantage de quelle manière ? J’ai côtoyé beaucoup de monde dans le milieu du basket donc c’est certain que c’est un avantage. Il y a des choses que je vois instantanément, des gens que je reconnais même s’il n’y a plus beaucoup d’anciens
/ IS
Depuis un mois, le manager sportif en charge des relations avec les joueurs et franchises NBA de la fédération française s’essaye au commentaire sur Ma Chaîne Sport. Une bonne expérience qui lui permet de se rapprocher encore plus de la NBA et d’évoquer sa longue carrière de joueur.
comme moi (il rigole). J’ai en tout cas des choses à raconter grâce à mon expérience et je cherche dans mon passé, j’espère que c’est intéressant pour le spectateur. Je me rends compte que le basket a pris beaucoup de place dans ma vie, grandir autour du Washington, jouer à Duke, tenter le coup en NBA sans réussir, voir mon frère y jouer, j’ai vraiment croisé beaucoup de monde et cette expérience me rajeunit en me rappelant toutes ces époques. Tu travailles le jour, commentes la nuit, quand est-ce que tu dors ? C’est une bonne question. (Il rigole) Je ne commente pas tout le temps, donc cela ne prend que deux nuits par semaine et qui donc sont très courtes. On va dire qu’il y a des matinées difficiles mais pour l’instant j’arrive à jongler et ça me va bien. La période est peu creuse par rapport à l’équipe de France et donc c’est possible en ce moment, quand cela ne sera pas possible cela s’arrêtera. Mais c’est une très bonne opportunité pour moi. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entendu
02h35 Orange Sport Dallas-LA Clippers (NBA)
OKC-New Orleans (NBA Rediff)
17h00 Eurosport 2
The Euroleague Basketball Show
a fait son devoir. En effet, près de quatre millions de sud-soudanais, mais aussi dans le Nord et à l’étranger, étaient appelés à voter jusqu’au 15 janvier pour le maintien de l’unité avec le Nord ou la sécession. Un choix que Luol Deng des Bulls a dû lui aussi faire. Pour information, le joueur est d’origine et né soudanais, il a quitté son pays alors enfant pour Londres afin d’échapper au
17h00 Canal+ Sport Canal NBA 18h45 Eurosport
Le Mans-Aris Salonique (EC)
19h15 Eurosport 2
Galatasaray-Estudiantes (EC)
20h45 Eurosport 2
Cedevita Zagreb-Unics Kazan (EC) 23h10 Orange Sport Winning Time : Reggie Miller Vs The New York Knicks
Mercredi 26 janvier 01h45 MCS
Cleveland-Boston (NBA)
04h45 MCS
Utah-LA Lakers (NBA)
12h20 Orange Sport Planète NBA 13h15 Eurosport 2
The Euroleague Basketball Show
16h10 Orange Sport Dallas-LA Clippers (NBA Rediff) Cleveland-Boston, Utah-LA Lakers 17h00 MCS (NBA Rediff) 20h45 Sport+ Euroleague
« En arrivant à Phoenix je voulais prendre le numéro 34, mais ils m’ont dit que ce n’était pas possible. J’avais oublié que c’était le numéro de Charles Barkley et qu’ils l’avaient retiré, alors j’ai pris le 12. »
conflit qui y régnait, aujourd’hui il joue pour la sélection nationale de GrandeBretagne mais reste très attaché au Soudan.
AE via Getty Ima
17h00 MCS
D.R.
Luol Deng
ges
A voté !
16h05 Orange Sport Chicago-Milwaukee (NBA Rediff)
Rocky Widner/NB
07h45 Orange Sport Chicago-Milwaukee (NBA)
Mike Piétrus restera toujours Mike Piétrus.
Hervé Bellenger
Jeudi 20 janvier 03h15 MCS
Médias
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Philippe Hervé est-il allé trop loin vis-à-vis de Zach Moss ?
P
OUI
NON
Par Yann CASSEVILLE
Par Antoine LESSARD
Hervé Bellenger / IS
hilippe Hervé était sur les nerfs, sans doute trop. J’étais à la conférence de presse à Levallois. Elle a très mal débuté. « Les As, c’est cuit », dit un journaliste à Adrien Moerman. Hervé, à côté, explose. « Si on bat Toulon on y va, faites attention aux questions que vous posez, merde ! » Une injure commençant par « pu » et finissant par « tain » sera répétée plusieurs fois. L’entraîneur d’Orléans présentera ensuite ses excuses au journaliste, « sur la forme ». Pour Zach Moss, la forme aussi est à revoir. C’est Hervé qui aborde son cas pour la 1e fois. « Il ne mérite même pas qu’on nomme son nom » : c’est peut-être exagéré. « Pleins de clubs en Pro B vont vouloir [l]’accueillir » : Moss, avec Vichy, a déjà prouvé sa valeur. Une 1e diatribe de plus deux minutes. Moss, Moss, et encore Moss. Mais qui a recruté Moss ? Et alors qu’Hervé avait dit « point à la ligne », quelques minutes plus tard, il entame encore de lui-même un 2e paragraphe détruisant son pivot. L’impression laissée est celle d’un dézingage en règle trop facile. En aurait-il été de même avec un Français, ou est-ce plus simple avec un « méchant Américain » ? Hervé veut « s’exprimer entre hommes » avec Moss. Le dialogue, à en croire la forte altercation verbale sur le banc au 4e quart, est au point mort. Régler le problème ne commencerait-il pas par une explication, au calme, dans le vestiaire ? Enfin, sur le fond, impossible de juger l’entraîneur. Moss ne semble plus concerné sur le terrain, certes. Mais cette humiliation publique en salle de presse aurait été plus compréhensible si Hervé avait commencé par lister calmement les raisons qui le poussent à être en rogne. Je me réjouis qu’un coach parle librement, mais quand Hervé reproche à Moss son manque professionnalisme, je reproche à l’entraîneur son manque de classe. n
P
(voir pages 20-21)
hilippe Hervé n’est pas un habitué des déclarations fracassantes. Pas du genre non plus à s’en prendre à l’un de ses joueurs. Mais il faut croire que sa patience a ses limites. Moss est une grande déception depuis le début de saison. Pour l’avoir vu œuvrer pendant trois saisons avec Vichy, on sait qu’il ne joue pas actuellement à son niveau et qu’il n’affiche plus la même agressivité. Pourquoi ? L’Américain n’accepte pas son temps de jeu. Une petite vingtaine de minutes. Sa frustration a déteint sur sa motivation et son comportement. Son « manque d’investissement » face au Paris-Levallois a été la goutte d’eau. Samedi, les les pivots parisiens se sont goinfrés dans la raquette orléanaise : 28 points, 13 rebonds et 32 d’éval’ pour la paire Hamilton-Yango. Il ne faut pas chercher plus loin la raison de la victoire du PL. Le problème était bien ciblé côté orléanais. Hervé a-t-il dépassé les bornes ? D’accord, ses propos sont bruts de décoffrage. On n’est pas habitué à ce genre de saillies verbales – quoique du côté de Roanne… – mais à aucun moment, l’entraîneur n’a insulté son joueur. Il a simplement livré le fond de sa pensée, sans langue de bois, sans fioriture. En évitant de se retrancher, comme d’autres l’auraient fait en pareil cas, derrière les déficiences collectives de son groupe… pour adopter un discours radicalement différent dans le secret des vestiaires. J’y vois quelque chose de plutôt sain. Au moins, les choses sont clairement dites. Hervé est-il tombé dans l’émotif ? A-t-il pêté les plombs « à chaud » ? Pas si sûr. Je ne serais pas surpris que ce coup de pression fasse partie de sa méthode de management, la « Process Com ». Un ultimatum franc et direct pour titiller l’orgueil de son pivot US. Le ramener dans le droit chemin. On saura très vite si ce dérapage contrôlé est efficace. n
Sondage
« Surveillez votre langage car là les arbitres entendront tout. »
D.R.
La Grèce auraitelle vendu la peau de l’ours britannique avant même de l’avoir tué ? On ne sait pas mais, en tout cas, l’ailière grecque Zoi Dimitrakou, évoluant à Aix en LFB, a eu droit à une séance photo en vue des J.O. avec le maillot de sa sélection. Belle photo mais risquée non ?
De Paul Silas, nouveau coach de Charlotte, à ses joueurs avant de jouer Memphis dans une salle vide, à peine 1.000 spectateurs, pour cause de tempête de neige. La NBA fait décidemment bien peur.
Qui est le MVP de la première partie de la saison de Pro A ?
31%
Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1.570 réponses, décompte arrêté mardi)
24%
17% 16% 5% 4% 3% Samuel
Tremmell
Cholet
Nancy
Mejia
Darden
Chris
Massie Limoges
Ben
Davon
Gravelines-Dk
ASVEL
Woodside Jefferson
Autres
Damir
Krupalija
Hyères-Toulon
04
sommaire
DISPONIBLES
06 DOSSIER : LES MEILLEURS MENEURS DU MONDE • Deron Williams, puis Rajon Rondo, puis Derrick Rose. Voilà le podium des meilleurs meneurs de NBA (du monde, donc, dans ce cas) établi par Thomas Berjoan en décryptant une dizaine de critères et en poussant l’analyse. Williams n’est pas le plus connu mais il livre, une fois de plus, une saison formidable. TP est 4e.
10 ÉCHOS NBA 12 ÉCHOS EUROPE
• Allen Iverson est blessé mais, assure-t-il, ne prend pas sa retraite... Le Real Madrid a failli passer à la casserole contre Fuenlabrada mais Sergio Llull, l’homme aux quatre « L », est arrivé tel Zorro... La France est dans le deuxième chapeau pour l’Euro 2011, avant le tirage au sort du 30 janvier.
13 TOP 16 : MACCABI
• Meilleure équipe de la saison régulière d’Euroleague, le Maccabi Tel-Aviv a ce qu’il faut pour aller au Final Four, nous explique Antoine Lessard. Les « Jaunes » de déplacent ce soir à Barcelone, un match à ne pas manquer sous aucun prétexte.
18 MONSIEUR STEED Chaque magazine
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• « L’album de la maturité » pour Steed Tchicamboud. Le meneur français est retourné au port, à Chalon, là où il a été formé, et se fait fort d’être un leader inspiré. Jérémy Barbier est allé enquêter sur place.
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20 LA GAZETTE DE LA 14e JOURNÉE
• Cholet frappe un grand coup à Nancy et confirme que le champion peut finir premier Avec 61 d’évaluation cumulée contre l’ASVEL, le duo de Limoges Wright-Massie est le meilleur du championnat... Philippe Hervé est furieux contre son pivot Zach Moss Le point sur la lutte pour les As.
22 DARDEN, GRAINE DE MVP
• Il a été logiquement élu MVP du mois de décembre. Le discret Tremmell est un sacré joueur de basket et avec lui le SLUC est dangereux. Florent de Lamberterie nous parle de ce phénomène silencieux.
24 ÉCHOS FRANCE
• Kevin Houston, de Hyères-Toulon, s’est confié à Florent de Lamberterie. Du côté de Roanne, on espère pouvoir remplacer K.C. Rivers par Marcelus Kemp.
25 PRO B : FOS/MER SE PLACE 26 ENTRE NOUS : FRANÇOIS BRASSAMIN
• Pour la plupart des gens, François Brassamin est un nom au bas d’un article (de qualité). Mais pour le milieu, François est non seulement le chef du basket à L’Équipe (et de tous les sports collectifs de balle sauf le foot et le rugby), mais aussi un analyste de première, qui porte un regard pointu, piquant et inspiré sur le basket, ses qualités et ses défauts. Un entretien indispensable.
31 SALUT, ÇA VA JOHAN BLOT ? BasketNews
RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE et Rémi REVERCHON (Los Angeles). Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).
BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE
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ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1
La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.
05
édito
ÇA COMMENCE PAR « RÉ », ÇA FINIT PAR « DEMPTION »
Fred Sarre respire mieux, la SIG a battu Vichy.
V
endredi à Strasbourg, la SIG a battu Vichy. Certes pas une promenade de plaisance mais tout sauf un exploit. Au Rhénus, cela n’était pas encore plage de sable chaud et cocotiers, mais cela n’était déjà plus « l’Alsaska », que dis-je, la Sibérie ; la glaciation, la fin de toute vie sur terre, comme une semaine auparavant, à Orléans, lorsque l’équipe de Frédéric Sarre avait cessé de… avait cessé de tout. Dans le Loiret, il faisait -57 degrés au soleil mais il n’y avait pas de soleil, et la SIG, désolé de le lui rappeler – mais elle ne l’oubliera de toutes façons pas –, avait perdu de 57 points, ce qui est laid, mais plus encore avait encaissé un
42-0 – dont 37-0 dans le seul deuxième quarttemps – ce qui, même une dizaine de jours plus tard, est toujours incompréhensible. Les chiffres, à ce niveau-là, ne sont plus que des chiffres et finissent presque par perdre tout leur sens. Vendredi, donc, la SIG a gagné de quinze points (95-80), ce qui, par parenthèse, donne un différentiel de 72 points en deux matches – ça aussi c’est un chiffre. Le plus remarquable, dans tout cela, ce n’est pas les proportions du grand écart mais le simple fait qu’il ait eu lieu. Strasbourg n’a pas « explosé » Vichy – il n’y avait que quatre points à la mi-temps – mais est resté dans les clous, patient, quitte à serrer les dents lorsque les sifflets l’ont accompagné lors du premier acte. La SIG est-elle vraiment guérie ? Est-elle au contraire, comme se le demandait Alain Digbeu récemment dans une interview, condamnée à l’inconstance ? Quoi qu’il en soit, elle a au moins su ne pas basculer dans le grand n’importe quoi et a chassé, dixit Fred Sarre dans les Dernières Nouvelles d’Alsace au micro de notre confrère Régis Schneider, « les démons qui rôdaient. » Elle s’est relevée et a gardé en tête qu’un jour finit toujours par chasser l’autre. Des mots ont été prononcés. « Orgueil » en est un. « Conneries » en est un autre, l’œuvre, toujours de Fred Sarre dans les DNA, sous forme de slogan : « Halte aux conneries ». Le coach jouait sa tête et le reste de l’équipe sa crédibilité, son honneur. Pourtant, assurait Alain
Digbeu dans le quotidien régional avant le match face à Vichy, « il ne faut pas non plus que le vestiaire devienne un divan. »
C’est pas moi, c’est l’autre Bref, pour reprendre un mot usé jusqu’à la corde à force d’être utilisé – et marketé par le Team USA en 2008 – mais qui, en la circonstance convient bien et qui fut cité par Fred Sarre, la SIG est entrée en « rédemption. » Elle ne fut pas la seule le week-end dernier. On pourrait citer le Paris Levallois, qui, contre Orléans, en a fini avec sa série de huit poisseuses défaites consécutives ; même si dans le cas du PL, des acteurs ont changé – un nouveau coach est arrivé, Christophe Denis, et deux joueurs ont été priés d’aller voir ailleurs. On doit citer William Gradit. Passé à tabac dans un night club bordelais en novembre dernier, « laissé libre » à Noël par Boulazac, apparemment mal dans ses baskets, le « Coyote » a non seulement retrouvé du boulot assez vite, mais à Cholet qui plus est, et, cerise sur le gâteau, a joué un rôle non négligeable samedi, pour son premier match, dans la victoire du champion de France sur le redoutable parquet nancéien, devant la télé. « Rédemption express, j’écoute… » Et que dire de Karim Souchu le Limougeaud ? En voilà un qui, naguère, était sifflé par Beaublanc, mis au ban et au banc – 0 minute à Paris lors de la 10e journée, 4 minutes la semaine suivante – par son entraîneur, Éric Girard, qui ne l’utilisait plus que sous la torture
« Halte aux conneries »
et qui, publiquement, lui avait dit son fait. En voilà un qui, comme Gradit et Strasbourg, avait toutes les (mauvaises) raisons de se laisser glisser, d’attendre que ça passe, d’attendre que ça se passe et, surtout, piège classique, de blâmer l’autre. Celui-là a joué 32 minutes samedi contre l’ASVEL et a livré, de loin, son meilleur match de l’année. Quinze points, 5 rebonds, 3 passes, 3 interceptions et quelques gestes défoulatoires. Une catharsis. Une rédemption, quoi. Il faut le faire, ça n’est pas rien… n
ANDRÉ VERNIÈRES N’EST PLUS • Le 9 janvier, le basket français a perdu l’un de ses dirigeants historiques. André Vernières (77 ans) fut non seulement joueur au Stade Français, un club dans lequel il s’était engagé en 1945, mais aussi président de l’institution (1975 à 1980), président de la section basket en 1962 et de 1992 à 2006, secrétaire général de 1962 à 1975. Un historien de son club et de son sport. Il était Président d’Honneur du Stade Français. BasketNews adresse ses condoléances à sa famille et à ses proches.
www.stadefrancais.com
Herve Bellenger / IS
Par Fabien FRICONNET
06
DOSSIEr
QUI EST LE MEILLEUR POINT GUARD NBA ?
DERON WILLIAMS M Mode d’emploi
Comment comparer l’incomparable ? Le talent de Deron Williams ou l’efficacité de Parker ? Le physique de Westbrook ou la science du jeu de Nash ? Chris Paul est incommensurablement plus indispensable aux Hornets que Rondo aux Celtics, mais au final, qui est vraiment le meilleur ? Et l’objectif au final, n’est-il pas de faire ce qu’il faut pour gagner des matches ? Impossible de trancher dans ce débat sans un instrument un peu affiné. Alors voilà, pour rendre son verdict, BN a fourbi ses armes, a ouvert la boîte à outils. Nous avons classé de 1 à 15 notre sélection des 15 meilleurs meneurs selon 8 critères. « Scoring » représente la moyenne de points marqués, « Passing » la moyenne de passes, « % Tirs » la réussite aux tirs. « Résultats » prend en compte les résultats de l’équipe du joueur. Toutes ces catégories ont été arrêtées à partir des chiffres et classements du 13 janvier compris. « Défense », « Physique » représentent des appréciations subjectives de l’apport défensif et des qualités physiques du joueur. « Expérience » représente à la fois l’ancienneté mais aussi la gagne, distinctions individuelles, titres et victoires en playoffs. Enfin, « leadership » indique la nécessité impérieuse pour le joueur d’imprimer du leadership sur son équipe. D’une autre manière, cet indicateur mesure à quel point le meneur est le joueur le plus indispensable à son équipe.
2
3
Photos : Melissa Majchrzak, Gary Dineen, D. Clarke Evans, Layne Murdoch, Glenn James /NBAE via Getty Images
1
Les numéros 1 ont pris le pouvoir. Alors que la disparition des pivots s’accélère, chaque nouvelle saison fait émerger des merveilles au poste de meneur. À tel point que les Paul, Williams et Parker font déjà figure d’anciens. Et comme les vieux, Nash, Kidd et Billups, ont toujours la dent dure, la lutte est impitoyable ! Notre verdict. Par Thomas BERJOAN
1
Deron Williams
Le prototype ultime
Il a tout. Du physique d’abord. La vitesse des bolides, mais aussi la taille (1,92 m) d’un arrière. Et puis la « caisse » d’un joueur de foot US. D Will a un buffet épais et dense. Et un sacré jump ! Un corps de rêve. Ensuite, il a du ballon. Un vrai bras (85% aux lancers cette saison et plus de 36% à trois-points) et une maîtrise technique de tous les tirs du basket : longue distance, en sortie d’écran, après dribble, dans le trafic. Résultat, il marque plus que jamais (21,9 pts), à tel point que coach Jerry Sloan l’a parfois décalé à l’arrière pour profiter au mieux de ses capacités. Mais attention, il reste le maître du pick’n’roll, le jeu à deux made in Utah. Sa vision du jeu est exceptionnelle. Qu’est-ce qui lui manque alors ? Deron souffre indiscutablement du manque d’exposition de Salt Lake City. Il n’a encore connu qu’une seule sélection au AllStar Game ! Puis, la monotonie des saisons
avec le Jazz ne l’a pas servi non plus : saisons régulières honnêtes et éjections sans gloire en playoffs par plus fort. La reconnaissance ne passera que par la victoire !
2
Rajon Rondo
Le spécialiste
Le cas Rondo pose problème. Le boss des Celtics n’a pas le talent pur d’un Paul ni la virtuosité d’un Nash. D’ailleurs, il serait probablement incapable de tenir à lui-seul le destin d’une équipe. Rondo n’est pas un franchise player. Il n’en a pas l’impact offensif ni le charisme. Pourtant le voilà deuxième. Rondo ne sait pas tout faire sur un terrain, mais ce qu’il fait, il le réalise à la perfection. Déjà, il est le meilleur défenseur de notre sélection. Soit 50% du temps passé sur un terrain. Ensuite, Rondo a parfaitement compris son rôle dans la belle machine des Celtics. Il organise et place les forts attaquants dans des conditions idéales.
Allen est un joueur sans ballon. Garnett l’est devenu, même chose pour Shaq et Big Baby. Depuis John Stockton en 1991-92 (13,7 pds), aucun joueur ne s’est approché d’une saison à plus de 13 passes. Rondo est actuellement à 13,4. Maintenant, avec à peine plus de 10 points en moyenne et 43,5% aux lancers francs, c’est inacceptable pour un joueur de son acabit. S’il travaille son tir et force un peu sa nature en attaque, pour le bien des Celtics, il sera démoniaque.
3
Derrick Rose
Le bolide
Trajectoire impressionnante. En trois ans dans la ligue, il est devenu légitime dans la course au MVP. Ses progrès en attaque sont vertigineux. Chaque année, sa moyenne augmente de 4 points et il est désormais le meilleur meneur-scoreur (24,1). Avec plus de 8 passes, statistiquement, il fraye au dessus des autres. Et
07
DOSSIEr
MÈNE LA DANSE ! 4
5
en plus, il bosse ses points faibles ! Ses deux premières saisons, il n’avait réussi à chaque fois que 16 tirs à trois-points en tout. Une misère, avec des pourcentages faibles (22% et 26%). Sur les 37 premiers matches de 2010-11, il en a déjà planté 58/155 (37,4%). A ce rythme, il va donc en marquer huit fois plus que les saisons précédentes ! Mais son principal atout, c’est son physique. Un poil moins explosif que Westbrook, il demeure plus puissant. Dernière caractéristique : c’est un joueur qui a besoin d’être le leader et d’avoir carte blanche. On a vu qu’au sein du Team USA, relégué dans la hiérarchie au profit de Billups, Gordon et Westbrook, il a perdu confiance. Ce qui implique une autre question : a-t-il l’étoffe pour être celui qui ramènera les Bulls tout en haut ?
4
Tony Parker
Le vétéran, déjà !
Après une saison minée par les blessures et la reconstruction du cinq majeur de son équipe, 2011 marque définitivement le retour du Français. Avec Parker, le débat est, dans une moindre mesure, un peu le même que pour Rondo. Sorti des Spurs de Duncan, Popovich et Ginobili, TP serait-il TP ? Son tir extérieur à 4-5 mètres est désormais fiable, mais il semble avoir fait une croix définitive sur le tir à trois-points (4e saison d’affilée
5
6
sous la barre des 30%). De plus, son jeu ne respire pas le talent et la maestria de ses concurrents directs sur le poste. En revanche, Parker présente désormais une combinaison inégalée d’expérience et de fraîcheur physique. Il est largement au dessus des Nash, Kidd et Billups et a vécu une carrière incomparablement plus riche à la nouvelle génération. A cela s’ajoute une efficacité jamais démentie dans le système offensif des Spurs, la meilleure
Chris Paul
Le surdoué
équipe de la ligue, où sa vitesse sobre fait des merveilles. Une réussite individuelle et collective qui pourrait bien lui offrir un 4e ticket pour le All-Star Game. Autre élément à mettre au crédit de Parker, il est bien meilleur défenseur qu’on ne le croit. Pas d’interceptions ni de contres spectaculaires, mais TP reste toujours entre son attaquant et le panier et ne lâche de terrain à personne. Optimisation totale de son potentiel, comme disent les Américains.
CP3 est probablement le plus doué de tous. L’archétype du meneur moderne. Rapide, adroit (45,5% à 3-pts cette saison), vision de jeu parfaite, leader incontesté de son équipe, voleur de ballons… Alors quoi ? Paul est plombé par plusieurs choses. Un, on l’a connu meilleur. Il est en baisse. Au scoring déjà (16,6 cette saison, soit sa plus faible année depuis sa saison rookie.) Pour mémoire, il était à 22,8 unités en 2009. A la passe aussi. La faute à son genou ? Une blessure qui l’a tenu écarté des parquets la moitié de la saison dernière ? Il est évident qu’en raison de sa petite taille (1,82 m), si le Hornet n’est plus en pleine possession de ses moyens, ça risque de coincer. Deuxième raison de cette chute dans la hiérarchie, le manque de résultats. On pardonnerait totalement un rendement statistique moindre s’il servait le collectif. Mais New Orleans, depuis la surprise de 2008, n’a pas confirmé. Et le basket reste un sport collectif. Briller sans tirer les autres vers le haut empêche de prétendre aux plus hautes distinctions.
6
Russell Westbrook
L’avion de chasse
L’athlète le plus hallucinant de la bande, qui compte pourtant plusieurs phénomènes. Le premier pas et l’explosivité du meneur du ›››
NOTRE CLASSEMENT Joueur
Scoring
Passing
% Tirs
Défense
Physique Expérience Leadership Résultats
Total
1 Deron Williams
3
4
6
6
5
7
2
6
39
2 Rajon Rondo
14
1
3
1
4
5
10
2
40
3 Derrick Rose
1
8
7
5
2
9
5
4
41
4 Tony Parker
7
10
2
4
7
4
9
1
44
5 Chris Paul
10
3
4
3
8
8
1
9
46
6 Russell Westbrook
2
9
10
2
1
10
8
7
49
7 Steve Nash
9
2
1
15
14
2
3
11
57
8 Raymond Felton
4
5
9
8
10
11
12
8
67
9 John Wall
11
6
14
9
3
15
6
14
78
10 Chauncey Billups
12
15
13
7
11
3
7
10
78
11 Tyreke Evans
8
14
11
10
6
13
4
15
79
12 Stephen Curry
5
11
5
14
13
12
11
12
83
13 Jason Kidd
15
7
15
13
15
1
14
3
83
14 Jameer Nelson
13
12
8
12
12
6
15
5
83
15 Brandon Jennings
6
13
12
11
9
14
13
13
91
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DOSSIEr ›››
Thunder en font un joueur unique. Comme Rose, depuis trois saisons, ses progrès sont réguliers. Westbrook fait de mieux en mieux tourner l’attaque du Thunder (8,2 pds) et est plus actif que jamais par ailleurs (5,0 rbds et 2,0 ints). En attaque, il a démarré la saison tellement fort au scoring (24,1 pts en novembre, 21,9 pts sur la saison) que son coach lui a demandé de mettre
8
9
7
Steve Nash
L’increvable !
L’âge n’a pas de prise sur lui. Il aura 37 ans le 7 février. Et pourtant, dans les chiffres comme sur le terrain, impossible de déceler le moindre signe de faiblesse chez le maître horloger. Ce funambule d’une dextérité incroyable va signer une nouvelle
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Photos : Barry Gossage, Noah Graham, Kent Smith, David Sherman/NBAE via Getty Images
7
un peu le frein à main pour l’équilibre de l’équipe. Il est encore très jeune, manque globalement d’adresse (43,0% dont 25,6 à 3-pts) mais l’avenir lui appartient. Car à ses côtés, contrairement à Rose, Williams ou Paul, Russell peut compter sur Kevin Durant pour lui ôter un peu de pression et pour l’emmener dans son sillage. A moins que ce ne soit l’inverse.
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DOSSIEr
saison dans ses standards « arizoniens ». Entendez, plus de 17 points à plus de 50% aux tirs, pratiquement 40% à 3-points, plus de 90% aux lancers, plus de 10 passes, 3 rebonds en une grosse trentaine de minutes. Une ligne statistique ni meilleure ni moins bonne que celles qui lui ont rapporté le trophée de MVP en 2005 et 2006. De plus, Steve est plus que jamais l’âme et l’identité des Suns. Justement ! Après avoir été si proches d’éliminer les Lakers en finale de conférence la saison dernière, Phoenix va ramer et peut-être manquer les playoffs. L’équipe est désossée année après année. Comment remplacer Stoudemire, Turkoglu, Richardson ? Aujourd’hui l’équipe de Nash ne gagne plus et ça lui pèse. Sans l’enthousiasme, ses jambes, déjà perméables en défense, vont-elles se laisser gagner par la lassitude ?
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Raymond Felton
Le nouveau « D’Antoni »
Coach Mike D’Antoni devrait déposer un brevet. Après avoir configuré Steve Nash de façon optimum (système couronné par deux titres de MVP), après avoir sorti Chris Duhon d’un anonymat où il est depuis retombé (3,3 pts et 2,7 pds cette saison avec
Orlando contre 11,1 pts et 7,2 pds quand il était titulaire aux Knicks en 2009), coach D vient d’ « inventer » Raymond Felton. L’ancien meneur de Boris Diaw à Charlotte, compact et solide, pourrait être candidat au trophée de la meilleure progression cette saison. Il est actuellement le 4e scoreur (18,3) et 5e passeur (8,9) de notre sélection de meneurs. Des chiffres non négligeables, surtout au vu des résultats de l’équipe. Certes, le basket « à possessions » du stratège à moustache impacte les statistiques à la hausse, mais Raymond existe. Surtout qu’il est un défenseur correct. Reste désormais à confirmer, notamment en playoffs.
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John Wall
La bleusaille
La déferlante annoncée n’est jamais arrivée. Déjà parce que Wall a été éclipsé par l’ouragan Griffin. Ensuite, son début de saison a été gâché par une tendinite et un bleu sur l’os au genou droit (10 matches ratés). Pour un joueur aussi « physique » que lui, une sorte de Dwyane Wade plus rapide mais moins puissant, c’est problématique. Enfin, Wall subit de plein fouet dans ce classement son inexpérience et les résultats désastreux de Washington. Malgré tout, les promesses restent intactes.
Wall a montré déjà de belles choses. Un triple double (19 pts, 13 pds et 10 rbds dans une victoire contre Houston), un match d’anthologie (29 pts, 13 pds et 9 ints dans la victoire au buzzer contre les Sixers en prolongation). Dans quelques années, son nom sera beaucoup plus légitime.
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Chauncey Billups
Le senior
Après un Mondial 2010 en Turquie où il a assumé le rôle du patron, le champion NBA avec Detroit en 2004 bénéficiait encore d’un sacré crédit. Un sondage effectué avant le coup d’envoi auprès des GM de la NBA sur l’identité du meilleur meneur NBA donnait les résultats suivants : 1 Deron Williams (50,0% des votes), 2 Chris Paul (35,7), 3 Steve Nash (10,7), 4 Chauncey Billups (3,6). Aujourd’hui, ses stats sont en baisse (16,5 à 40,4% et 5,0 pds seulement). A 34 ans, il n’est plus le féroce défenseur qu’il était et l’expérience ne compense pas tout face aux jeunes. Le signe le plus évident de son déclin ? L’envie de de départ de Carmelo Anthony qui ne voit plus à Denver, donc en Billups, l’attelage pour aller au bout. Le meneur rejoint aujourd’hui la catégorie de Kidd : soutien de luxe, mais plus force dominante. n
ET AUSSI Evans, Curry, Kidd, Nelson et Jennings • Brandon Jennings ? Deuxième saison dans la ligue et déjà 17,9 points, 5,5 passes et 4,0 rebonds de moyenne. Et pourtant, selon nos critères, il n’apparaît que comme le 15e meilleur meneur NBA ! Ça donne une idée du niveau ! Tyreke Evans et Stephen Curry appartiennent à une cuvée de Draft 2009 très prometteuse. Evans (17,2 pts, 5,4 pds et 4,7 rbds) dans un registre de comboguard, poste 1 dans le corps d’un arrière-ailier. Curry, en dépit d’un physique quelconque est déjà un des meilleurs shooteurs NBA (18,2 pts à 41,1% à 3-pts, 92,3% aux lancers). Kidd (8,2 pts, 8,6 pds et 4,8 rbds) est toujours une des meilleures rampes de lancement. Enfin, Jameer Nelson, le lieutenant d’Howard à Orlando (13,3 pts et 6,7 pds) est tout simplement victime de la concurrence !
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échos NBA
OMRI CASSPI (SACRAMENTO KINGS)
EN BREF
« LE RACISME ET L’INTOLÉRANCE SONT ENCORE BIEN PRÉSENT » Victime d’injures antisémites à Sacramento en septembre dernier (un « svastika » a été dessiné sur une peinture le représentant), trois mois plus tard l’arrière israélien avoue être désormais sur ses gardes sans avoir toutefois sombré dans la paranoïa.
C
omment avez-vous réagi ? C’est la première fois que j’expérimentais une telle chose. Cela vous montre que le racisme est encore bien présent et que certains individus sont intolérants et arrivent à éprouver de la haine pour une personne n’ayant pas la même couleur de peau ou la même religion qu’eux.
Rocky Widner/NBAE via Getty Images
Votre famille a-t-elle été inquiète ? Les services secrets israéliens vous ontils proposé leur service ? Elle a été surprise. Mon frère vit avec moi, mais cela a choqué toute ma famille. Ils étaient anxieux et inquiets. Mais je ne me suis pas trop fait de soucis, je me sens en sécurité à Sacramento. Et les
services secrets ne me suivent pas, non. (Il sourit) C’est d’autant plus surprenant dans une ville comme Sacramento ? (Sérieux) Honnêtement, je ne pensais pas subir ce genre de traitement en arrivant aux Etats-Unis. Je pensais que ce genre de chose appartenait au passé. C’est juste triste de voir que le monde n’évolue toujours pas dans la bonne direction. Mais après les évènements de Munich en 1972, on ne peut pas être naïf, il faut être alerte et faire attention. On s’y habitue, vous savez, cela fait partie de la vie. C’est quelque chose de grave, mais on ne peut rien y faire. n Propos recueillis par Pascal GIBERNÉ, à New York
Gary Dineen/NBAE via Getty Images
KIRILENKO SUR LE DÉPART ?
l L’ailier russe sera free agent en juillet prochain, une perspective qui le laisse pensif. « Je n’ai jamais été dans cette position », a-t-il expliqué dans le Salt Lake Tribune. « Cela va être une nouvelle expérience pour moi. Beaucoup de choses vont dépendre du Jazz et de leur plan. » Pour Kevin O’Connor, le manager général d’Utah, cette saison Kirilenko a été le baromètre du Jazz, quand il joue bien irrémédiablement l’équipe brille. « C’est un élément clé de notre équipe », précise O’Connor, « nous avons besoin de sa présence sur le terrain pour bien jouer. » Après avoir connu de sérieuses frictions avec Jerry Sloan dans le passé, Kirilenko est aujourd’hui sur la même longueur d’onde que son coach. Son avenir se conjugue donc avec celui du Jazz, mais en cas de lock-out, Kirilenko (qui vient d’obtenir la nationalité américaine) reconnaît qu’il n’hésiterait pas une seule seconde s’il pouvait aller retourner jouer en Russie. « Dans mon cœur, je suis encore russe », affirme AK 47. « Mes enfants seront de vrais Américains. Mais moi, je suis né là bas, et je mourrai en me sentant russe. »
P.G.
Antawn Jamison pense à la retraite. Âgé de 34 ans, l’ailierfort des Cavs a annoncé samedi dernier qu’il irait jusqu’au terme de son contrat en 2012, puis se consacrerait pleinement à l’éducation de ses quatre enfants… Rudy Fernandez va mieux. L’Espagnol a récemment déclaré vouloir rester à Portland et se satisfaire de son rôle au sein des Blazers. Son amitié avec l’Australien Patrick Mills a joué un grand rôle dans son changement de position, les deux joueurs passant l’essentiel de leur temps ensemble. « Rudy avait surtout le mal du pays », a confié le président des Blazers, Larry Miller, dans l’Oregonian. Sur le terrain pourtant, les statistiques de Fernandez continuent de baisser saison après saison, avec une production cette année de 7,9 pts à 36,0%, 2,1 rbds et 2,0 pds… En pleine déroute offensive, le pivot des Pacers Roy Hibbert a révélé qu’il considérait faire appel au service d’un psychologue du sport. Après un mois de novembre démarré en fanfare (15,3 pts, à 49,0% et 9,3 rbds), la production d’Hibbert a périclité. Lundi matin, il affichait une moyenne en 2011 de 7,8 à 33,9% et 7,8 rbds après six rencontres… Vendredi dernier, pour la première fois de la saison, le consultant télé des Spurs, Sean Elliott, 42 ans, a effectué une séance de tirs avec la formation texane. Après une entame difficile, l’ailier a déployé une belle réussite. Les Spurs étant à la recherche d’un 13e homme, Elliott pourrait-il faire l’affaire ? « Trop de vin dans ses artères, il ne tiendrait pas 20 matches », a plaisanté Tony Parker… Lors d’une apparition dans le show de John Letterman la semaine dernière, Amaré Stoudemire a révélé qu’après son opération pour soigner le décollement de sa rétine droite, il allait dû rester allongé sur une table 22 heures par jour pendant dix jours d’affilés. « Cela été très dur », a raconté Stoudemire. « Je ne savais pas si j’allais encore pouvoir jouer en NBA. Aujourd’hui j’ai retrouvé une vision parfaite. »
P.G.
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échos NBA
HALLUCINANT !
buzz entoure l’autre franchise de L.A., ces derniers temps, avec des victoires de prestige sur San
Noah Graham/NBAE via Getty Images
es Clippers sont-ils maudits des Dieux ? Alors qu’un véritable
Antonio, les Lakers, Miami ou encore Denver, son propriétaire Donald Sterling continue de défrayer la chronique. Cette semaine, le L.A. Times a révélé la teneur d’un échange musclé entre David Stern et Sterling ayant eu lieu lors d’une réunion entre propriétaires, il y a environ un an de cela, où Sterling aurait lancé au big boss de la NBA : « J’aimerais vous renvoyer. Vous êtes bon en marketing, mais pas suffisamment dur avec le syndicat. » Notre confrère d’ESPN, JA Adande, a lui obtenu le dossier de plainte déposé par l’ancien manager général des Clippers, Elgin Baylor, pour licenciement abusif. Ce dernier dévoile une anecdote consternante : « Les joueurs Sam Cassell, Elton Brand et Corey Maggette sont venus se plaindre auprès de moi du comportement de Donald Sterling qui emmenait des femmes dans les vestiaires alors que les joueurs étaient en train de se doucher et se permettait alors ce genre de commentaires : « regarde ces corps noirs magnifiques ». Je suis allé en parler à Sterling mais il a continué d’emmener des femmes dans les vestiaires. » n Pascal GIBERNÉ, à New York
RIVALITÉ
CLEVELAND ÉVITE LEBRON l Décidément, les rapports entre Cleveland et LeBron James seront toujours particuliers. Ainsi, dimanche dernier, les Cavaliers et le Heat atterrissaient tous les deux à Los Angeles à quelques heures d’intervalle par un pur hasard du calendrier. En plein road trip à l’Ouest, Cleveland jouait les Lakers mardi alors que Miami affrontait les Clippers mercredi. Tout se passe alors normalement, jusqu’à ce qu’on apprenne que le staff des Cavs décide, au dernier moment, de ne pas rester dans l’hôtel qu’ils occupent
chaque année lorsqu’ils viennent à Los Angeles. Fini le Hilton de Beverly Hills, Mo Williams et compagnie prennent la direction d’un autre hôtel, quelques blocks plus loin. La raison ? Le Heat avait prévu de rester dans le même établissement. Et côté Cleveland, évidement, pas question de prendre le risque de croiser LeBron James dans les couloirs… Bref, une rivalité qui, à ce niveau, frise le ridicule. Et un client en moins pour le Beverly Hilton.
R.R.
Brian Babineau/NBAE via Getty Images
DONALD STERLING S’ÉGARE L
KENDRICK PERKINS REFAIT SURFACE
l Le pivot des Celtics a disputé son premier practice sans restriction dimanche dernier. Le taciturne intérieur de Boston s’est remis plus rapidement que prévu de sa rupture des ligaments croisés du genou droit survenue lors du Game 6 des finales NBA en juin dernier. Sans crainte, il s’est livré à fond, forçant même Marquis Daniels à aller se reposer après lui avoir imprimé un écran trop appuyé. « Perk a pris part à l’intégralité de l’entraînement », a déclaré l’entraîneur de Boston, Doc Rivers. « On aurait dit une bête sur le terrain. Il pourrait presque jouer pour nous dès maintenant. Il a été phénoménal. » Perkins envisage de faire son retour sur les parquets le 4 février prochaine à domicile contre les Dallas Mavericks. « Je pourrais sans doute revenir avant mais nous serons en déplacement et je veux disputer mon premier match de retour à la maison… Mais je pense pouvoir déjà jouer 25 minutes. »
P.G.
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échos EUROPE
EUROBASKET 2011
LES CHAPEAUX CONNUS
l La FIBA Europe a dévoilé les compostions des différens chapeaux pour le prochain Euro, qui se déroulera en Lituanie. Le tirage au sort des groupes aura lieu le 30 janvier prochain. Un groupe avec l’Espagne, la Lituanie, la Grande-Bretagne, l’Italie et la Lettonie permettrait aux Français d’entrer de suite dans le vif du sujet ! Y.C. Chapeau 1 Espagne
Serbie
Grèce
Slovénie
Chapeau 2 France
Croatie
Russie
Turquie
Chapeau 3 Allemagne
Lituanie
Monténégro
Belgique
Chapeau 4 Grande-Bretagne
Macédoine
Israël
Géorgie
Chapeau 5 Italie
Bulgarie
Pologne
Bosnie
Chapeau 6 Ukraine
Lettonie
Qualifié 1
Qualifié 2
ALLEN IVERSON
NE LUI PARLEZ PLUS DE RETRAITE ! La nouvelle a fait le tour de la toile. Allen Iverson, blessé, allait annoncer sa retraite. L’arrière du Besiktas a finalement assuré qu’il comptait encore fouler les parquets. À bientôt 36 ans, s’il n’a rien perdu de son envie, a-t-il encore les moyens de continuer ?
A
llen Iverson est comme Michael Scofield, le héros de Prison Break. À l’instar du personnage de la série, qui a tatoué sur son corps les plans d’une prison pour s’en évader, The Answer a sa vie collée à la peau. Regarder Iverson revient à lire son histoire. Ses enfants, son amour pour le basket, tout est marqué sur son corps. Sur son épaule gauche : « Only the strong survive », symbole du tempérament du lutin aux tresses, vestige de l’époque où le jeune Allen était plus proche des barreaux d’une prison que des parquets. Si seuls les plus forts survivent, la fin est arrivée pour le joueur de Besiktas qui aura 36 ans en juin. Il a dû quitter la Turquie pour se faire opérer du mollet droit aux États-Unis, et sera out environ six semaines. Dès l’annonce de ce retour en
Amérique, la rumeur a enflé : l’heure de la retraite avait sonné. Iverson l’avouait, il n’avait plus la force. « Je suis prêt à dire adieu au basket car les douleurs sont telles que je ne peux même pas marcher. » Et puis vendredi dernier, la faim de ballons est revenue démanger ce boulimique de la balle orange. « Je n’ai jamais parlé de la retraite et je n’ai pas dit au revoir au basket. Ne me mettez pas dans un rocking chair. Je reviendrai ! » Bluffe-t-il ? Cela fait bien longtemps qu’il a misé son tapis. Cela fait trop longtemps pour qu’il puisse rester éternellement dans la partie. Sur son épaule droite est tatouée une tête de soldat, parce que « [sa] vie a été une bataille. » Même les soldats les plus forts doivent un jour ou l’autre quitter le front. n Yann CASSEVILLE
En Grèce, l’Olympiakos a signé sa 13e victoire en 13 matches en atomisant Iraklis 88-58, avec 17 points de Yotam Halperin. Le Panathinaikos, après avoir été battu par les Reds la journée précédente, s’est repris en venant à bout de Panellinios 80-73 grâce aux 14 points de Mike Batiste… « Je vais me présenter à la Draft et je pense que je serai choisi dans le Top 5 », a déclaré Jan Vesely (2,11 m, 20 ans), le Tchèque du Partizan… Bo McCalebb sur le flanc pour deux mois, Sienne a signé l’ancien NBAer Marko Jaric (1,98 m, 32 ans), qui ne jouait plus avec Madrid… Fenerbahçe-Ülker s’est séparé de Lynn Greer (1,86 m, 31 ans). L’Américain a rejoint Milan..
ACB, COPA DEL REY
ET LLULL CRUCIFIA FUENLABRADA…
l Madrid-Fuenlabrada. Il reste 5’7’’, le Real est derrière, 74-75. Sur la remise en jeu, Sergio Llull (15 pts) déborde son défenseur sur sa main droite et envoie un tear drop. Bingo ! Madrid passe devant, 76-75, à 1’4’’ du buzzer. Fuenlabrada ne se relèvera pas. Avec cette victoire, les Madrilènes (14-3) gardent leur 1ère place, ex aequo avec Barcelone. Les Catalans se sont imposés difficilement à San Sebastian, 78-75, grâce au récital de Juanca Navarro (22 pts, 4 rbds, 6 pds et 27 d’éval). Avec la défaite de Fuenlabrada, c’est Gran Canaria, victorieux à Malaga 67-50, qui a pris le 8e et dernier spot qualificatif pour la Coupe du Roi. Pour cette Copa del Rey, le 1er chapeau est composé du Barça et du Real, mais aussi du Caja Laboral et du Valladolid de Stéphane Dumas (8 pts, 6 pds contre le Caja Laboral). Le 2e chapeau comporte donc Gran Canaria, Bilbao, Badalone et le Valence de Nando De Colo et Flo Piétrus (14 et 5 points dans la défaite contre l’Estudiantes). Y.C.
LA PHRASE « C’est quelque chose qui me tient à cœur »
Ben Gordon veut être à l’Euro 2011 avec la GrandeBretagne. Le Piston n’avait pas participé l’été dernier aux qualifications à cause d’une blessure à la cheville. Mais il avait beaucoup amusé en témoignant sa fibre patriotique d’une façon inattendue : « Je ne me sens pas très britannique. Mais j’ai beaucoup de bons souvenirs. Les chocolats, la nourriture. » En tout cas, s’il est présent en Lituanie, le trio Gordon, Luo Deng et Pops Mensah-Bonsu sera redoutable. Y.C.
Liga ACB
Hervé Bellenger / IS
EN BREF
Sergio Llull face à Fuenlabrada
13 TOP 16 : MACCABI TEL-AVIV
TAILLÉ POUR LE TITRE ? 4,5 rebonds, 4,6 passes, 3,1 interceptions et 17,2 au ranking.
Meilleur bilan de la première phase (9v-1d), le Maccabi fait partie des gros prétendants pour le Final Four. Un rendezvous manqué depuis 2008.
Sofoklis hausse le ton Tout aussi précieux est l’abattage à l’intérieur de Sofoklis Schortsanitis. Un pari gagnant. Les fans de la Nokia Arena l’adorent. Pour sa première expérience dans la peau d’un étranger, « Big Sofo » a assumé son changement de statut, s’est pris en main, a perdu du poids, gagné en endurance. Il peut passer 30 minutes sur le terrain, ce dont il était incapable avec Olympiakos. L’impact poste bas du pivot le plus puissant d’Europe (13,6 pts, 4,8 rbds, 16,3 au ranking) attire systématiquement les prises à deux. Du pain béni pour les extérieurs. Seule ombre au tableau, le Maccabi ne possède pas de rotation de valeur au pivot. Les dirigeants avaient dans l’idée de se séparer de Richard Hendrix. Sans suite. Le Maccabi a choisi de se renforcer au poste d’ailier-fort, avec le talenteux Serbe Milan Macvan (2,06 m, 21 ans). Un projet sur le futur – 4 ans et demi de contrat – mais aussi une arme supplémentaire pour les dernières échéances de la saison.
Par Antoine LESSARD
Q
uel meilleur test qu’un déplacement chez le champion en titre, pour bien s’étalonner dans le Top 16 ? Le Maccabi se déplace au Palau Blaugrana ce jeudi. « Barcelona est favori pour gagner l’Euroleague. Leur talent est sans limite », a rappelé David Blatt au moment du tirage au sort, « D’un autre côté, on est sûr de ne pas les jouer en quarts ! ». Son homologue catalan, Xavi Pascual, a prévenu: « C’est notre match le plus important de la saison ». La pression sera bien sur les épaules barcelonaises. Interdit de se rater à domicile face au grand rival de la poule. La Lottomatica Roma et l’Olimpija Ljubljana arbitreront le duel de poids lourds pour la première place. Jurij Zdovc joue une piécette sur le Maccabi. « Le Barça va devenir de plus en plus fort, mais actuellement le Maccabi lui est supérieur. Ils jouent un basket rapide et agressif, changent beaucoup de défenses. Ils vont être au top de l’Euroleague cette année. »
Neuf victoires d’affilée
Le club aux six Final Four lors de la dernière décennie (*), double vainqueur en 2004 et 2005, n’a plus atteint le dernier carré depuis 2008. L’an passé, l’avantage du terrain n’a pas été suffisant pour écarter le Partizan en quarts. Pis, le Maccabi a subi l’affront d’un échec en finale du championnat. Exit Pini Gershon, remplacé par David Blatt, son ex-assistant pendant les années fastes. Pour de nombreux observateurs israëliens, Blatt est la raison majeure de ce début de saison tonitruant. Excellent communicant, proche des joueurs, à l’opposé de Gershon, l’ex sélectionneur de la Russie a instauré un état d’esprit plus collectif et chassé les problèmes d’égo. « Il a apporté de la dureté et nous a fait comprendre que chaque match allait être une bataille. C’est important pour ce groupe d’avoir un tel leader comme head coach », a précisé Chuck Eidson. Le Maccabi 2010-11 défend fort. 70,0
Seffi Magriso/EB via Getty Images
L’effet Blatt
« Blatt nous a fait comprendre que chaque match allait être une bataille » Chuck Eidson
points encaissés par match. Doron Perkins se charge de donner le ton. Un peu brouillon l’an passé, le meneur US a épuré son jeu et s’est concentré sur sa qualité première. Il est le 3e intercepteur de l’Euroleague et le meilleur rebondeur du Maccabi (5,0) du haut de son 1,89 m. Défense agressive, jeu rapide dévastateur mais aussi attaque parfaitement huilée. Le
Maccabi est l’équipe qui perd le moins de ballons de la compétition tout en étant 2e aux interceptions et 3e aux passes. La patte de David Blatt, mais pas seulement. Chuck Eidson, MVP du mois de novembre, s’éclate dans ce système. L’ancien Strasbourgeois règne sur le jeu. Sans forcément scorer. 10,7 points, à peine 8 tirs tentés par match, mais en noircissant toutes les colonnes :
Le Maccabi n’a perdu qu’un match en Euroleague. Le premier de la saison, à Vitoria. Une lourde défaite (94-78), qui a eu le mérite de reconcentrer immédiatement les troupes. Un rappel à l’ordre positif puisque derrière, les Jaunes ont enchaîné 9 victoires d’affilée. Parfois dans la difficulté, comme ce buzzer beater de David « Blu » sur un service improbable de Perkins face au Khimki ou encore à Kaunas. Qualifié à trois journées de la fin, le Maccabi ne s’est pas démobilisé. La marque d’une grande équipe. « On a engrangé de la confiance, mais il ne faut pas croire pour autant que les choses vont devenir faciles pour nous. On doit conserver la même énergie, rester concentrés. » Sages paroles de Tal Burstein, un historique de la maison avec le vénérable Derrick Sharp (39 ans). Burstein a connu les grandes épopées du Maccabi depuis la victoire en SuproLeague en 2001. Après une année en Espagne, il est vite revenu au bercail, pour retrouver le top niveau européen. Son huitième Final Four sera peut-être pour cette année. n (*) Vainqueur de la SuproLeague FIBA en 2001 puis 5 Final Four en 2002, 2004, 2005, 2006 et 2008.
14
CHIFFRES
PRO A 14e journée Vendredi 14 janvier
Gravelines-Dk bat *H-Toulon 91-68 a.p. *Le Mans bat Poitiers 85-80 *Strasbourg bat Vichy 95-80 Samedi 15 janvier
Cholet bat *Nancy Roanne bat *Le Havre *Limoges bat ASVEL *Paris Levallois bat Orléans *Chalon bat Pau-Lacq-Orthez
85-75 75-65 87-69 79-73 84-62
Prochaine journée 15e journée Vendredi 21 janvier
Roanne – Le Mans,
à 20h30 en direct sur Sport+
Gravelines-Dk – Limoges Pau-Lacq-Orthez – Paris Levallois Samedi 22 janvier
ASVEL – Chalon,
à 20h30 en direct sur Sport+
Vichy – Nancy Poitiers – Cholet Orléans – Hyères-Toulon Le Havre – Strasbourg
Boxes-scores 14/1 Le Mans B.Dewar* A.Koffi* M.Pellin A.Diot* A.Acker* J.P.Batista* M.Kakiouzis H.Kahudi T.Rupert Total Poitiers T.Gunn R.Wright* C.Ona Embo P.Guillard A.Grant* P.Badiane* K.Younger* C.Gomez* E.Fournier Y.Devehat Total
*Le Mans bat Poitiers 85-80 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 27 5-7 3-4 3-4 2 1 2 - 2 16 29 5-7 - 4-5 6 1 1 - 2 14 29 5-10 3-5 1-2 3 6 2 - 1 14 29 4-9 0-4 4-5 3 3 3 - 5 12 33 4-9 2-3 - 2 4 - - 1 10 29 5-10 - 3 1 2 - 2 10 16 3-5 2-4 - 3 - - - 1 8 2 0-1 0-1 1-3 - - - - - 1 6 0-1 - 2 - - - 1 200 31-59 10-21 13-19 24 16 10 - 15 85 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 20 6-9 3-4 2-2 4 - 1 - - 17 26 5-10 2-5 - 3 1 - - 1 12 24 3-5 3-3 2-2 1 1 2 - 3 11 26 5-10 0-2 - - 1 2 1 3 10 25 4-6 - 1-3 5 1 1 - 2 9 22 4-5 - 1-2 3 1 - - 3 9 26 3-6 0-1 2-3 5 3 1 - 2 8 16 1-3 0-1 - 3 2 - - 3 2 9 1-1 - 1 - - - 1 2 6 - - - - - - 200 32-55 8-16 8-12 25 10 7 1 18 80
14/1 *Strasbourg bat Vichy 95-80 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Lewis 17 8-9 0-1 1-4 1 1 2 - 1 17 J.McCord 27 6-10 - 3-4 9 2 - 1 3 15 R.Greer* 22 3-8 2-4 6-6 5 2 - - 1 14 P.Pasco* 22 7-8 - 0-4 8 1 1 2 2 14 A.M’Baye* 20 4-7 1-3 2-2 2 - 1 - 2 11 J.Hawkins 17 4-7 2-3 - 2 2 - - 3 10 A.Jeanneau* 22 1-2 1-2 4-4 1 8 - - 1 7 S.Giffa* 14 2-3 1-2 - - 5 2 - - 5 A.Digbeu 22 1-4 0-3 - - 6 - - 1 2 S.Essart 17 0-2 0-2 - 2 3 1 - 3 Total 200 36-60 7-20 16-24 30 30 7 3 17 95 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Eito* 28 5-9 1-2 2-2 1 1 1 - 1 13 T.Larrouquis 28 4-7 2-2 2-3 2 1 1 - 1 12 J.Aka 18 6-9 - 4 - - - 2 12 F.Elegar* 28 3-6 - 5-6 6 2 1 - 2 11 J.Shuler* 34 3-7 0-3 3-4 - 3 2 - 3 9 T.Thompson 18 4-8 0-1 - 2 3 - - 2 8 R.Gaines* 13 3-4 2-2 - 2 1 1 - 2 8 D.Nichols* 30 3-9 0-4 1-2 4 1 1 2 3 7 N.De Jong 3 0-1 - - - - - - Total 200 31-60 5-14 13-17 21 12 7 2 16 80
14/1 Gravelines-Dk bat *Hyères-Toulon 91-68 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Krupalija* 40 7-13 4-7 2-4 8 4 3 - 2 20 J.Flowers 27 8-12 1-3 1-2 2 3 1 - - 18 K.Houston 26 4-12 2-4 2-2 2 6 2 - 2 12 S.Fein* 20 4-10 2-5 - 1 - 1 - 1 10 V.Masingue* 32 1-11 - 12 2 - - 2 2 P.Morlende* 16 1-6 0-1 - 1 1 - - 1 2 N.Boungou Colo 13 1-5 - 3 - - - 2 2 T.Ford 3 1-1 - 1 - - - - 2 A.Dobbins* 18 0-5 - 3 2 - - 1 L.Legname 5 0-2 0-2 - 1 - - - 1 Total 200 27-77 9-22 5-8 34 18 7 - 12 68 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Woodside* 33 6-8 3-4 6-6 2 8 - - 6 21 Y.Bokolo* 33 6-10 3-4 3-6 7 5 2 1 3 18 J.Johnson 22 6-13 2-8 4-4 1 2 3 - 1 18 C.Akpomedah* 40 5-9 2-6 0-3 7 - - 2 - 12 D.Issa* 30 4-5 - 12 1 1 3 4 8 R.Jomby* 16 2-7 2-6 - 3 - 1 - 1 6 J.Greer 16 1-3 0-2 2-2 1 2 - - - 4 S.Sene 7 1-3 - 1 - - - - 2 F.Zerbo 3 1-1 - 1 - - - - 2 Total 200 32-59 12-30 15-21 35 18 7 6 15 91
15/1 *Paris Levallois bat Orléans Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Sommerville* 36 10-17 4-7 2-4 7 4 L.Hamilton* 23 5-10 0-1 6-7 8 2 G.Yango 17 5-7 - 2-2 5 M.Morandais* 33 4-7 2-5 1-1 1 1 A.Albicy 34 1-7 1-4 4-4 2 6 W.Aka* 32 2-4 1-2 2-2 - 1 J.Ball* 17 0-4 0-2 - 2 5 G.Oniangue 4 - - J.Leria 3 - 1 2 M.Mutuale 1 - - Total 200 27-56 8-21 17-20 26 21 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Reynolds* 33 7-10 6-7 4-4 2 A.Curti 25 4-9 1-3 4-5 5 4 A.Moerman* 21 4-13 0-4 1-2 6 J.Smith 20 3-4 1-1 - 1 2 L.Vaty* 17 3-5 - 4 T.Bell* 24 2-9 1-6 0-1 2 4 Z.Moss 18 2-4 - 4 M.N’Doye 17 1-5 1-5 - 1 A.Sy* 25 1-5 0-1 - 4 2 Total 200 27-64 10-27 9-12 29 12
In 1 4 1 6 In 1 2 1 4
15/1 *Chalon bat Pau-Lacq-Orthez 84-62 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Schilb* 37 8-14 2-5 - 5 9 2 - 2 18 I.Evtimov* 32 8-13 2-6 - 7 5 3 - 2 18 M.Haynes* 33 4-8 2-4 1-2 5 4 1 - 2 11 M.Jean-Baptiste Adolphe* 20 4-6 - 2-4 4 2 2 1 5 10 N.Lang 22 3-5 3-4 - 6 5 - - 1 9 A.Aminu 18 2-2 - 4-4 2 2 1 - 3 8 S.Tchicamboud* 25 3-7 0-4 - - 2 1 - 1 6 B.Smith 10 1-3 - 2 1 - - - 2 J.Aboudou 2 1-2 - - - - - - 2 F.Bourdillon 1 0-1 0-1 - - - - - - Total 200 34-61 9-24 7-10 31 30 10 1 16 84 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Mendy* 32 5-10 2-4 4-6 3 2 1 - 2 16 M.Maravic* 25 7-12 0-1 - 3 - - - 3 14 D.Bennett* 24 4-12 1-5 3-3 4 - 2 - 1 12 T.Bryant* 25 3-10 - 2-3 4 2 1 1 1 8 J.Morency 11 2-5 0-1 - 3 - - - 1 4 S.Rimac 15 1-5 1-4 - 2 3 1 - 2 3 G.Joseph 23 1-2 - 6 1 2 - - 2 R.Lesca 6 1-3 0-2 - - - - - - 2 L.Sciarra 27 0-4 0-4 1-2 2 5 2 - 3 1 F.Moncade* 12 0-1 0-1 - 1 2 - - - Total 200 24-64 4-22 10-14 28 15 9 1 13 62
15/1 Cholet bat *Nancy Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Akingbala* 29 6-10 - 6-7 6 1 T.Darden* 34 5-8 3-4 2-2 2 2 V.Samnick* 26 7-13 1-2 - 5 1 K.Grant 27 4-8 3-5 - 3 4 J.Linehan* 36 4-14 0-4 - 2 14 M.Badiane 11 2-3 - - W.Deane* 25 1-9 0-2 - 2 2 S.Brun 12 1-4 0-3 - 1 1 Total 200 30-69 7-20 8-9 21 25 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Robinson 21 10-12 4-6 - 3 1 S.Mejia* 31 9-14 2-2 3-5 4 5 D.Nelson* 33 3-8 0-1 4-4 8 6 L.Vebobe* 29 4-7 0-1 2-5 7 3 R.Falker* 31 3-7 - 1-2 8 2 V.Avdalovic 22 0-2 0-2 4-4 2 1 W.Gradit 16 1-3 0-1 2-2 1 3 C.Leonard* 8 1-2 - 1-2 3 M.Diarra 9 0-2 0-2 - - Total 200 31-57 6-15 17-24 36 21
85-75 In Co Bp Pts 3 1 1 18 3 - 1 15 - 1 3 15 3 - 2 11 1 - 5 8 1 2 - 4 - - 1 2 - - 1 2 11 4 14 75 In Co Bp Pts 1 2 1 24 - - 1 23 1 2 4 10 3 3 2 10 1 1 5 7 - - 1 4 1 - - 4 - - 2 3 - - - 7 8 16 85
15/1 Roanne bat *Le Havre Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Cox* 40 9-17 2-4 6-9 4 3 W.Wilkinson* 31 6-10 1-2 - 5 3 N.Pope* 33 2-9 2-8 3-4 3 5 J.Jones* 23 2-5 - 5-8 10 M.Zianveni 15 4-10 - 5 1 Y.Sangare* 34 0-2 0-1 - 1 5 G.Pitard 13 - 1 1 O.Camara 11 0-3 - - Total 200 23-56 5-15 14-21 29 18 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd U.Nsonwu-Amadi* 23 7-12 - 2-2 8 4 P.Amagou* 27 4-9 1-3 3-3 2 3 S.Diabate* 25 4-7 3-5 - 3 3 P.Braud 15 3-6 2-4 - 1 D.Page* 32 3-4 1-2 - 5 3 K.Rivers* 29 3-13 0-7 1-2 6 4 A.Dunn 17 3-6 0-1 - 7 A.Gordon 16 1-2 1-2 3-4 2 1 A.Tanghe 8 0-1 - 2-2 1 1 J.Mipoka 8 0-1 0-1 - 2 1 Total 200 28-61 8-25 11-13 37 20 15/1 Limoges Z.Wright* C.Massie* K.Souchu R.Desroses* X.D’Almeida R.Biggs* T.Adams* F.Weis S.Dubois Total ASVEL D.Jefferson* M.Gelabale* K.Tillie* C.Hammonds* L.Westermann T.Leon A.Zizic P.Lacombe* E.Jackson Total
In 2 4 2 8 In 5 5
75-65 Co Bp Pts - 2 26 2 2 13 - 2 9 - 2 9 - - 8 - 2 - 1 - 1 2 12 65 Co Bp Pts - 1 16 - 3 12 - 1 11 - 1 8 - 3 7 - 2 7 - - 6 - 2 6 1 - 2 - - 1 13 75
*Limoges bat ASVEL 87-69 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 31 9-15 2-3 1-3 8 7 3 - 1 21 27 10-13 - 1-1 9 4 - 1 1 21 32 6-13 3-8 - 5 3 3 - 2 15 29 6-12 1-4 2-3 5 - 1 - 3 15 22 2-6 - 3-4 3 2 1 - 2 7 25 2-8 1-4 - 5 2 1 - 1 5 21 1-5 1-4 - - 1 1 - - 3 9 0-1 - 2 - - - 1 4 - - - - - 1 200 36-73 8-23 7-11 37 19 10 1 12 87 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 27 8-13 - 6-9 7 - - 3 1 22 33 6-13 0-1 2-4 6 4 - 1 3 14 21 3-5 - 5-9 5 - - - 3 11 33 4-10 0-3 2-2 7 2 - - 2 10 26 4-7 1-2 - 1 4 1 - 1 9 6 - 2-2 - - 1 - - 2 18 0-4 - 1-2 1 1 1 - 1 1 26 0-1 0-1 - 3 5 3 1 3 10 0-4 0-2 - - - - - - 200 25-57 1-9 18-28 30 16 6 5 14 69
PRO A : CLASSEMENT 1 3 5 6 8 13 15 16
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Roanne Cholet Nancy Chalon Gravelines-Dk Hyères-Toulon ASVEL Orléans Le Havre Le Mans Pau-Lacq-Orthez Strasbourg Limoges Paris Levallois Poitiers Vichy
14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14
11-3 11-3 10-4 10-4 9-5 7-7 7-7 6-8 6-8 6-8 6-8 6-8 5-9 5-9 4-10 3-11
5-1 6-1 6-2 6-2 5-2 4-4 5-1 3-4 3-4 2-5 4-2 4-3 4-4 3-5 4-2 3-3
6-2 5-2 4-2 4-2 4-3 3-3 2-6 3-4 3-4 4-3 2-6 2-5 1-5 2-4 0-8 0-8
82,6 78,2 77,5 77,9 79,1 76,6 71,6 74,8 72,5 73,3 74,9 72,4 72,0 69,3 68,9 66,0
74,1 72,2 74,5 71,8 68,8 79,1 74,0 70,1 74,7 70,9 79,7 76,7 74,1 79,1 73,7 73,9
+8,5 +6,0 +3,0 +6,1 +10,3 -2,5 -2,4 +4,7 -2,2 +2,4 -4,8 -4,3 -2,1 -9,8 -4,8 -7,9
1 v. 2 v. 1 d. 1 v. 1 v. 2 d. 1 d. 1 d. 4 d. 2 v. 1 d. 1 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d.
4-1 4-1 4-1 4-1 2-3 2-3 3-2 2-3 1-4 3-2 2-3 2-3 2-3 1-4 2-3 2-3
79-73 Co Bp Pts - 2 26 - 3 16 1 1 12 1 3 11 - 3 7 - 1 7 - - - - - - - - 2 13 79 Co Bp Pts - 3 24 - 5 13 1 1 9 - - 7 - - 6 - 3 5 - 2 4 1 - 3 - 1 2 2 15 73
PRO B 17e journée Vendredi 14 janvier
*Lille bat Évreux 76-50 *Aix-Maurienne bat Bourg 92-88 a.p. Boulazac bat *Nantes 77-64 Châlons-Reims bat *Antibes 68-61 Le Portel bat *Clermont 93-80 Samedi 15 janvier
Nanterre bat *Dijon *Rouen bat Charleville *Quimper bat Fos *Boulogne bat Saint-Vallier
82-69 102-82 70-68 90-83
Prochaine journée 18e journée Joué le mardi 18 janvier
Boulazac – Clermont Vendredi 21 janvier
Fos – Rouen Aix-Maurienne – Dijon Évreux – Nantes Le Portel – Antibes Samedi 22 janvier
Nanterre – Lille Bourg – Boulogne
Saint-Vallier – Quimper Charleville – Châlons-Reims
Boxes-scores 14/1 Châlons-Reims bat *Antibes 68-61 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Massot* 33 7-15 1-4 2-3 8 - 1 1 5 17 J.Ingram* 39 6-15 2-9 2-2 3 2 - - 4 16 S.Ho You Fat* 35 4-7 2-2 - 10 2 1 - 4 10 M.Bojovic* 36 3-12 1-6 - 2 2 3 - - 7 D.Ramseyer 12 3-6 - 3 - - 1 2 6 L.Sambe* 27 2-5 1-3 - 4 4 3 - 1 5 M.Courby 14 0-2 0-2 - - - 1 - - L.Bengaber 4 0-1 - 1 1 - - - Total 200 25-63 7-26 4-5 31 11 9 2 16 61 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Daniels* 37 8-17 - 5-10 9 3 4 - 2 21 B.Mullins* 37 5-16 1-5 5-5 6 8 1 - 4 16 G.Chathuant* 30 6-11 1-4 2-2 5 - 2 - 1 15 N.Diakite* 28 3-6 - 1-2 8 1 1 1 2 7 H.Jalce 16 3-4 - 4 - - - 1 6 D.Wilson* 28 1-6 1-3 - 3 - 4 - 4 3 G.Radonjic 12 0-4 0-3 - 3 - 1 - 1 B.Mangin 8 - - - - - 2 K.Joss Rauze 4 - - - - - - Total 200 26-64 3-15 13-19 38 12 13 1 17 68 14/1 Lille A.Harris* B.Gillet* A.Defoe S.Barnette* N.Taccoen* K.Bradley* O.Gouez R.Chery R.Malet M.Sy Total Évreux D.Reed* D.Davis* P.Da Silva* T.Maizeroi C.Watson* M.Correa B.Toffin* L.Chelle K.Dahak G.Filet Total
*Lille bat Évreux 76-50 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 25 8-13 - 2-3 5 1 1 - 1 18 26 3-10 3-10 5-6 3 3 2 - 1 14 19 2-3 - 6-8 6 1 4 - 3 10 24 2-10 1-1 4-7 4 - 1 - 2 9 21 2-4 - 5-8 9 - 1 - 2 9 30 2-11 0-5 1-2 2 3 1 - - 5 15 2-4 - 1-2 6 - 1 1 4 5 22 1-3 1-3 1-2 1 - 1 - 1 4 12 1-2 0-1 - 2 4 1 - 3 2 6 0-2 - 2 2 1 - 1 200 23-62 5-20 25-38 40 14 14 1 18 76 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 25 5-12 - 4-5 6 - 1 - 2 14 26 3-7 2-2 1-2 3 - - 1 3 9 34 2-2 - 3-6 5 5 - - 2 7 18 2-7 0-4 3-4 7 - 1 - 2 7 31 3-10 0-4 - 2 1 1 - 4 6 16 0-1 - 5-10 3 - 1 - 3 5 24 0-5 0-2 2-2 4 - 1 1 1 2 18 0-4 0-3 - 1 - 1 - 5 6 0-2 0-2 - - 1 1 - 2 2 0-1 - 2 - - - 1 200 15-51 2-17 18-29 33 7 7 2 25 50
14/1 Clermont O.Bassett* D.Bouldin* S.Cisse* X.Delarue* P.Beye M.Guichard K.Ouattara* M.Drame A.N’Diaye Total Le Portel M.Labeyrie* N.Wyatte C.Davis* I.Sy* A.Rowland* F.N’Kembe J.Ludon E.Choquet G.Leburgue* Total
Le Portel bat *Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 9-15 0-3 6-8 4 4 37 6-12 3-9 1-1 8 33 8-13 0-3 - 6 19 3-6 - 1-2 3 16 3-4 0-1 - 1 16 2-7 0-3 - - 2 23 1-5 - 1-2 6 16 0-1 0-1 2-4 1 1 4 1-1 - 1 200 33-64 3-20 11-17 30 7 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 12-17 4-7 3-3 1 2 22 5-8 0-1 2-4 9 1 23 4-7 2-3 - 2 21 4-7 2-2 - 2 1 38 2-6 1-3 3-4 6 11 26 2-4 2-4 2-4 2 2 18 3-5 0-1 0-2 6 12 2-5 2-5 - 2 14 - 2-2 2 200 34-59 13-26 12-19 32 17
In 2 2 1 1 6 In 1 1 1 3
93-80 Co Bp Pts - 1 24 2 2 16 - 1 16 - - 7 - 1 6 - 1 4 - 1 3 - 1 2 - 2 2 2 10 80 Co Bp Pts - 2 31 1 2 12 - 1 10 - 1 10 - 3 8 - 1 8 - 1 6 - 2 6 - - 2 1 13 93
14/1 Nantes A.Cel* T.Downey* K.Barber* J.James O.Bardet* A.Charles N.Gayon* F.Sahraoui Total
Boulazac bat *Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 8-15 1-6 3-3 4 1 34 5-11 0-3 2-2 2 3 31 4-6 - 4-6 9 20 2-8 0-1 4-6 6 2 24 1-4 0-1 3-3 3 2 22 2-6 0-2 - 6 31 1-6 0-5 1-2 - 3 9 0-1 0-1 - - 200 23-57 1-19 17-22 30 11
In 2 1 1 1 2 2 9
77-64 Co Bp Pts - 2 20 1 3 12 1 2 12 - 2 8 - 3 5 - 2 4 - 2 3 - - 2 16 64
PRO B : CLASSEMENT 1 2 4 7 8 10 12 14 15 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Nanterre Évreux Rouen Aix-Maurienne Boulazac Fos Châlons-Reims Dijon Le Portel Lille Boulogne Bourg Antibes Nantes Saint-Vallier Clermont Quimper Charleville
17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17
14-3 12-5 12-5 11-6 11-6 11-6 10-7 9-8 9-8 8-9 8-9 7-10 7-10 6-11 5-12 5-12 5-12 3-14
8-0 7-2 8-0 6-2 8-1 8-1 6-3 5-4 5-4 4-4 6-2 6-2 6-3 1-7 4-5 3-5 4-4 2-7
6-3 5-3 4-5 5-4 3-5 3-5 4-4 4-4 4-4 4-5 2-7 1-8 1-7 5-4 1-7 2-7 1-8 1-7
83,9 78,8 81,4 79,8 74,1 77,1 75,5 73,4 78,4 71,6 78,2 76,5 73,4 74,0 78,2 73,1 71,5 65,4
73,2 75,3 76,1 78,9 70,8 72,9 74,6 70,1 77,1 68,7 77,9 76,3 79,1 78,2 79,9 79,7 77,5 77,8
+10,7 +3,5 +5,3 +0,9 +3,3 +4,2 +0,9 +3,3 +1,3 +2,9 +0,3 +0,2 -5,7 -4,2 -1,7 -6,6 -6,0 -12,4
1 v. 3 d. 4 v. 9 v. 3 v. 1 d. 1 v. 5 d. 3 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 3 d. 1 d. 1 d. 1 v. 10 d.
4-1 2-3 4-1 5-0 3-2 2-3 4-1 0-5 4-1 1-4 3-2 3-2 2-3 1-4 1-4 2-3 3-2 0-5
Boulazac B.Jacobson* T.Dubiez* M.Badiane* A.McKenzie* D.Diarra Y.Gaillou* A.Kerckhof C.Mélicie I.Soumahoro Total
Min Tirs 27 6-11 31 4-8 22 6-8 22 3-6 24 2-4 28 2-6 22 2-5 16 2-6 8 1-2 200 28-56
3pts 1-1 2-5 0-1 0-1 0-1 1-3 1-3 1-2 6-17
LF Rb Pd In Co Bp Pts - 4 3 1 - 3 13 2-3 6 1 2 - 1 12 - 5 - 1 - 1 12 4-6 - 1 1 - 3 10 4-8 4 - 2 3 1 8 3-4 4 2 - - - 7 2-2 1 2 2 1 2 7 - 6 1 1 - 1 5 - - 2 - - - 3 15-23 30 12 10 4 12 77
14/1 *Aix-Maurienne bat Bourg 92-88 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Sonko* 40 8-17 2-7 6-8 12 5 2 1 3 24 J.Ekanga-Ehawa* 33 8-13 3-6 3-5 2 4 1 1 2 22 J.Mathis* 39 5-15 0-1 4-8 11 2 2 - 2 14 T.Yvrande* 26 6-6 - 1-3 3 2 2 - 1 13 E.Joldersma 29 3-6 1-3 3-4 3 - 3 - 4 10 S.Darnauzan* 39 3-7 0-1 0-1 1 5 4 - - 6 J.Hoyaux 13 1-2 1-1 - - 2 - - 2 3 M.Traoré 6 0-1 - 1 - - - - Total 225 34-67 7-19 17-29 33 20 14 2 14 92 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Koma* 37 10-12 1-1 3-4 5 1 2 1 3 24 D.Coleman* 41 7-12 0-1 3-3 5 1 2 - 3 17 D.Monds* 41 6-9 - 2-2 7 6 - 1 2 14 A.Tsagarakis 24 5-6 1-2 2-2 1 1 2 - 3 13 D.Oliver* 32 3-10 0-4 4-6 2 2 - - 3 10 C.Ferchaud* 24 3-8 2-6 - 2 - 1 - - 8 O.Da Silveira 10 0-3 0-1 2-2 3 2 - - - 2 J.Delhomme 16 0-3 0-2 - 2 3 - - 1 Total 225 34-63 4-17 16-19 27 16 7 2 15 88 15/1 Rouen J.Siggers* K.Reid* C.Thioune* P.Poupet D.Williams S.Traore* W.Soliman* M.Diakite Total Charleville C.Rouse* J.McClark* T.Peterson* D.Kaba* G.Florimont Y.Akinocho N.Boundy Y.Zachee K.Morlende* D.Jean Joseph Total
*Rouen bat Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 7-14 1-2 9-10 2 1 32 3-9 2-2 10-12 3 7 36 7-11 2-4 0-1 3 3 22 5-7 2-2 3-4 3 1 24 5-8 2-5 1-1 4 2 29 3-6 - 3-8 10 2 21 3-7 0-1 1-2 5 1 4 - - 200 33-62 9-16 27-38 30 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 10-15 - 3-4 5 1 22 6-10 1-3 1-4 6 2 28 4-8 3-6 - 6 2 18 4-11 0-1 - 6 21 3-7 - 13 4 12 2-5 0-2 1-1 1 9 2-6 0-1 1-1 2 22 2-5 - 0-4 - 3 28 1-6 0-2 1-2 2 6 12 1-2 1-2 - - 2 200 35-75 5-17 7-16 41 20
In 3 3 2 1 9 In 1 1 2 1 2 7
102-82 Co Bp Pts 1 2 24 - 2 18 - - 16 - 1 15 - 1 13 2 2 9 - 5 7 - - 3 13 102 Co Bp Pts 1 2 23 - 1 14 - 2 11 - 3 8 1 4 6 - 1 5 - - 5 - 2 4 - 1 3 - 2 3 2 18 82
15/1 *Boulogne bat Saint-Vallier 90-83 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Monroe* 31 10-11 - 1-4 10 3 1 - 6 21 L.Kante* 32 8-16 1-3 - 5 - 2 - 3 17 L.Milbourne* 31 7-11 - 3-4 1 5 2 - 1 17 K.Patiejunas* 31 3-4 0-1 5-6 4 6 2 - 4 11 M.N’Diaye 20 4-8 2-4 1-2 3 3 1 - 2 11 T.Stanley* 33 4-8 0-2 2-2 3 7 4 - 3 10 E.Plateau 13 1-3 1-2 - 1 1 2 - 2 3 F.Raposo 9 - - - 2 - 1 Total 200 37-61 4-12 12-18 27 25 16 - 22 90 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Vounang* 31 7-12 - 3-4 9 4 5 - 4 17 D.Denave 31 6-13 1-3 3-3 - 5 6 - 1 16 F.Tortosa* 24 6-9 1-4 - 2 - 1 - 6 13 C.Bronchard 27 5-8 0-1 2-2 4 4 1 - 1 12 K.Shiloh* 24 2-8 0-3 3-3 3 5 1 - 4 7 Y.Zonnet* 18 3-3 1-1 - 6 - 1 - 3 7 M.Tensorer 13 3-4 0-1 - 1 - - - 1 6 K.Bichard* 21 1-6 1-5 - - 1 - - 4 3 A.Dill 11 1-1 - 4 - - - 1 2 Total 200 34-64 4-18 11-12 29 19 15 - 25 83 15/1 Quimper M.Jefferson* V.Mouillard* M.Runkaukas* G.Lessort J.Volcy* A.Rigaux N.Toto* F.Thibedore W.Molas Total Fos L.Cummard* S.Gay* K.Atamna Z.Bah* M.Dia B.Cisse P.Haquet* L.Labeyrie* A.Hamza Total
*Quimper bat Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 5-11 - 4-6 7 22 6-11 2-5 - 1 2 35 4-11 2-5 3-4 1 13 5-6 - 2-2 3 28 5-12 0-4 1-1 7 4 20 2-6 1-4 1-2 1 2 25 - 3 3 18 0-2 0-1 - 3 4 4 - 1 200 27-59 5-19 11-15 27 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 8-17 3-5 2-4 10 4 40 8-15 0-2 4-6 9 35 4-6 2-3 0-1 6 3 27 1-5 1-1 4-4 4 6 13 1-4 1-3 2-2 3 1 16 1-2 0-1 2-2 1 18 0-4 0-2 1-2 4 16 0-2 - - 2 - - 200 23-55 7-17 15-21 37 14
In 1 1 1 2 1 1 1 8 In 3 1 4
70-68 Co Bp Pts 2 1 14 - 1 14 - 1 13 1 1 12 - - 11 - 2 6 - 2 - - - - 3 8 70 Co Bp Pts - 2 21 1 4 20 - 1 10 - 3 7 - 1 5 - 1 4 - 4 1 - 1 - - 1 17 68
15/1 Nanterre bat *Dijon 82-69 Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Leloup* 29 6-17 1-6 3-3 3 - 1 - 3 16 E.Craven* 27 6-11 0-1 4-4 4 2 2 - 1 16 D.Melody* 36 2-9 1-2 6-8 2 - 2 - 1 11 E.Bing* 32 2-6 - 2-4 12 1 2 1 2 6 B.Monclar 17 3-5 - - 1 1 - 1 6 A.Christophe 14 3-5 - 1 3 1 - 1 6 J.Tornato 12 2-2 - 2 - 1 - - 4 E.Mendy* 18 1-6 0-1 - 3 2 1 - 3 2 S.Dia 12 1-3 0-1 - 2 - 1 - 1 2 L.Aboudou 3 0-1 - - - - - - Total 200 26-65 2-11 15-19 29 9 12 1 13 69 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Riley* 38 8-13 7-9 - 8 4 2 1 5 23 N.Carter* 40 6-11 0-1 5-8 7 3 - 1 1 17 W.Daniels 30 7-12 1-2 1-4 7 4 - 3 4 16 X.Corosine* 33 4-7 2-3 3-3 2 3 4 - 2 13 G.Pons 25 2-5 1-4 2-2 4 3 - - 4 7 L.Akono* 22 1-1 1-1 2-2 2 6 2 - 2 5 J.Passave-Ducteil* 9 0-1 - 1-2 - 2 1 - 2 1 M.Judith 2 - - - - - - A.Gomis 1 - - - - - - Total 200 28-50 12-20 14-21 30 25 9 5 20 82
15
CHIFFRES
ESPOIRS 14 journée e
*Hyères-Toulon bat Gravelines-Dk 70-68 *Le Mans bat Poitiers 81-47 *Nancy bat Cholet 82-78 *Paris Levallois bat Orléans 72-63 *Chalon bat Pau-Lacq-Orthez 113-103 72-56 Roanne bat *Le Havre ASVEL bat *Limoges 81-72 *Strasbourg bat Vichy 80-66 Classement : 1- Nancy (13-1), 2Paris Levallois (12-2), 3- Gravelines-Dk (10-4), 4- Chalon (9-4), 5- Pau-LacqOrthez, Le Mans (9-5), 7- Chole (8-5), 8- Hyères-Toulon, ASVEL (6-8), 10Le Havre, Poitiers, Strasbourg (5-9), 13- Vichy, Orléans, Roanne (4-10), 16Limoges (2-12).
NATIONALE 1
EUROLEAGUE TOP 16
1ère journée GROUPE E
9e journée GROUPE A
Joué le mercredi 19 janvier
Lietuvos rytas – Panathinaikos Jeudi 20 janvier
Barcelone – Maccabi Tel-Aviv Rome – Olimpija Ljubljana
GROUPE G
GROUPE B
Malaga – Vitoria
Ekaterinbourg bat *Sopron 87-68 Fenerbahçe bat *Gdynia 77-64 *Madrid bat Gospic 99-89 Classement : 1- Fenerbahçe (9-0), 2Ekaterinbourg (8-1), 3- Sopron, Madrid (4-5), 6- Gospic, Gdynia (1-8).
Joués le mercredi 19 janvier
Efes Pilsen – Sienne Real Madrid – Partizan
GROUPE H Joué le mercredi 19 janvier
Valence – Kaunas
16e journée *Barcelone bat Alicante 83-75 Valladolid bat *Fuenlabrada 77-73 73-69 Malaga bat *Grenade *Vitoria bat Badalone 98-78 *Saragosse bat Saint-Sébastien 88-72 Bilbao bat *Menorca 71-63 Real Madrid bat *Séville 89-75 Manresa bat *Estudiantes Madrid 77-67 *Valencia bat Gran Canaria 81-77
17e journée Barcelone bat *Saint-Sébastien 78-75 Estudiantes Madrid bat *Valencia 74-66 Menorca bat *Manresa 63-53 91-77 *Bilbao bat Séville *Real Madrid bat Fuenlabrada 76-75 *Valladolid bat Vitoria 78-64 *Badalone bat Saragosse 84-80 Gran Canaria bat *Malaga 67-50 *Alicante bat Grenade 86-49 Classement : 1- Barcelone, Real Madrid (14-3), 3- Vitoria, Valladolid (11-6), 5- Bilbao, Valencia, Badalone (10-7), 8- Gran Canaria, Fuenlabrada (9-8), 10- Malaga (8-9), 11- Saint-Sébastien, Séville, Estudiantes Madrid, Saragosse (7-10), 15- Manresa (6-11), 16- Alicante, Manresa (5-12), 18- Grenade (3-14).
LEGA
*Prague bat Kaunas 87-60 Salamanque bat *Galatasaray 81-64 Spartak Moscou bat *Tarbes 78-61 Classement : 1- Salamanque (7-2), 2Spartak Moscou (6-3), 3- Prague (5-3), 4- Galatasaray, Kaunas, Tarbes (3-6).
EUROCUP
LAST 16 2e journée GROUPE J
GROUPE D
Mardi 25 janvier
EUROCHALLENGE
LAST 16 1ère journée GROUPE K
Mardi 25 janvier
83-71 90-67 82-65 94-84 73-67 80-79
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Féminines
Pro A
Les vainqueurs de la 14e journée
LFB
Équipe 1 maxou (MAXOU05)
14 journée e
*Aix bat Toulouse 81-50 Bourges bat *Saint-Amand 53-37 *Mondeville bat Calais 65-64 *Villeneuve d’Ascq bat Landes 49-47 Tarbes bat *Charleville 73-65 *Montpellier bat Nantes-Rezé 76-70 *Challes bat Arras 63-58 Classement : 1- Bourges (13-1), 2- Tarbes (10-3), 3- Challes (9-4), 4- Lattes-Montpellier (9-5), 5Mondeville (8-6), 6- Nantes-Rezé, Charleville, Basket Landes, Arras (7-7), 10- Saint-Amand (6-8), 11- Villeneuve d’Ascq, Aix (5-9), 13- Calais (3-11), 14Toulouse (1-13).
17e journée Perpignan bat *Rennes *Limoges bat Pleyber Christ *Roche bat Armentières Voiron bat *Angers *Lyon bat Graffenstaden
Valence bat *Gorzow 86-52 *Bourges bat Brno 77-60 74-66 *Schio bat Orenbourg Classement : 1- Valence (7-2), 2Schio, Bourges (6-3), 4- Orenbourg (4-5), 5- Gorzow, Brno (2-7).
Fantasy League
Lisbonne – Gravelines-Dk Norrköping – Ventspils
LF2
15e journée
Équipe
67-55 65-63 77-75 72-58 105-65
Score 252,6
2 Les délices de Pommard (Kéké)
242,7
3 stickteam21 (stick21)
242,5
4 Nick Galis for prez (FFriconnet)
239,6
5 les vikings du Cotentin (leo loden) 238,3 6 Maucor BC (mikamok)
237,7
7 BesanconBasket (gamin)
236,8
8 Mimoges CSP (Crapo87)
234,6
9 Brocéliande (Basketo)
232,1
10 one45 (nano)
231,2
Classement général 1 olivteam (olak)
petites annonces E-mail :
c.pelleray@norac-presse.fr
Score
1 Revaisonnnnnnnnnnnn (sirjb)
231,1
2 DJ JP-$tar JAV (JP-Star)
224,1
3 Patat’ Team Do (do!)
214,6
4 ants74 (ants)
213,5
5 poposhaq team (poposhaq)
211,9
6 zorkyproB (zork183)
211,2
7 SLUC Nancy Basket (A-Sir)
210,9
8 l’expedition (cowboydenis)
210,0
9 Supp de Case (Clyde)
209,9
10 JPChognot (JPC)
209,1
Tél. : 02.43.39.16.21
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2834,8
6 MONSTARS (Lucas)
2832,4
7 Supp de Case (Clyde)
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8 Team McAdoo (The Dream)
2808,3
9 Manitas de la Bitas (Sv1)
2798,6
10 horto magiko Power (Papaloukas76) 2797,2
GROUPE C
Jeudi 20 janvier
Olympiakos – Fenerbahçe
Budivelnik Kiev – Göttingen Le Mans – Aris Salonique
LIGA ACB
Pro B
Les vainqueurs de la 17e journée
Classement général
*Pecs bat Kosice 75-72 Cracovie bat *Riga 82-74 *Tarente bat Mondeville 79-67 Classement : 1- Tarente (8-1), 2Cracovie (6-3), 3- Kosice (5-4), 4- Pecs (4-5), 5- Mondeville (3-6), 6- Riga (1-8).
Jeudi 20 janvier
Bordeaux bat *Sorgues 76-74 *Le Puy bat Saint-Quentin 81-68 93-89 *Denek Bat bat Brest 72-69 *Saint-Étienne bat Blois 68-63 GET Vosges bat *Roche Souffelweyersheim bat *Challans 81-80 *Orchies bat Centre Fédéral 74-64 *Angers bat Saint-Chamond 73-69 *Liévin bat Denain 76-70 Classement : 1- Bordeaux (15-3), 2- Denain (14-4), 3- Angers (12-6), 4- Saint-Quentin, Sorgues (11-7), 6Brest, Saint-Étienne (10-8), 8- Blois, Saint-Chamond, Souffelweyersheim (9-9), 11- Challans, Orchies, Denek Bat (8-10), 14- Liévin, Le Puy, GET Vosges (7-11), 17- Roche (4-14), 18- Centre Fédéral (3-15).
*Reims bat Aplemont 73-61 Dunkerque bat *Centre Fédéral 67-63 *Nice bat Pau-Lacq-Orthez Classement : 1- Lyon (16-1), 2- Roche (14-3), 3- Reims (13-4), 4- Nice (116), 5- Limoges (10-7), 6- Perpignan, Pleyber Christ, Voiron (9-8), 9Dunkerque (7-9), 10- Graffenstaden, Rennes (7-10), 12- Armentières, Aplemont (6-10), 14- Angers (5-12), 15- Pau-Lacq-Orthez (3-13), 16- Centre Fédéral (2-15).
EUROLEAGUE
GROUPE F
18e journée
*Sassari bat Crémone Caserte bat *Trévise *Varèse bat Cantu *Milan bat Pesaro Sienne bat *Rome Brindisi bat *Avellino
Bologne bat *Teramo 62-55 Montegranaro bat *Biella 86-78 Classement : 1- Sienne (14-1), 2- Milan (12-3), 3- Cantu (10-5), 4Montegranaro, Bologne (8-7), 6- Biella, Avellino, Pesaro, Caserte, Varèse (7-8), 11- Crémone, Rome, Trévise, Sassari (6-9), 15- Brindisi (5-10), 16- Teramo (4-11).
2437,2
2 ugo_caroff (ugo_caroff)
2430,6
3 sebus086 (sebus086)
2421,9
4 MONSTARS (Lucas)
2419,1
5 Leweln pro A (Leweln)
2412,5
6 secreteam (yannoustaz)
2408,7
7 La barbe à Petar (falcon jr)
2402,9
8 Paris basket racing (bouna)
2394,0
9 Everybody Team (Mr Green)
2388,3
10 Fantasio Team (Ilfantasio)
2386,0
NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE eST Équipes
MJ V-D
1 2 3 4 5 6 7 8
Boston Miami Chicago Atlanta Orlando New York Philadelphia Indiana
40 31-9 42 30-12 41 28-13 42 27-15 41 26-15 40 22-18 40 17-23 38 16-22
77,5 71,4 68,3 64,3 63,4 55,0 42,5 42,1
%
19-3 12-6 99,8 15-4 15-8 101,6 18-3 10-10 98,9 14-6 13-9 98,1 15-5 11-10 99,7 10-9 12-9 107,5 12-7 5-16 97,0 10-10 6-12 97,0
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
92,3 93,7 93,3 95,4 94,6 106,7 97,6 98,0
+7,4 +7,9 +5,6 +2,8 +5,1 +0,9 -0,6 -1,1
3 v. 3 d. 3 v. 1 v. 1 d. 3 d. 2 v. 2 d.
7-3 7-3 7-3 8-2 7-3 4-6 5-5 3-7
9 10 11 12 13 14 15
Charlotte Milwaukee Detroit Toronto Washington New Jersey Cleveland
39 15-24 38 14-24 41 15-26 41 13-28 39 12-27 41 10-31 40 8-32
38,5 36,8 36,6 31,7 30,8 24,4 20,0
11-10 8-9 11-9 8-12 12-8 7-10 5-12
96,6 93,1 100,1 104,5 102,4 99,2 104,9
-3,6 -2,1 -4,2 -4,2 -5,5 -6,8 -11
3 d. 3 d. 3 v. 4 d. 2 v. 6 d. 13 d.
5-5 2-8 5-5 2-8 5-5 1-9 0-10
4-14 6-15 4-17 5-16 0-19 3-21 3-20
92,9 91,0 96,0 100,2 96,9 92,4 93,6
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
CONFÉRENCE OueST %
Dom.
1 2 3 5 6 7 8
Équipes
San Antonio 41 35-6 L.A. Lakers 43 31-12 Oklahoma City 41 27-14 Utah 41 27-14 Dallas 40 26-14 New Orleans 42 26-16 Denver 40 23-17 Portland 42 22-20
MJ V-D
85,4 72,1 65,9 65,9 65,0 61,9 57,5 52,4
22-2 17-5 15-6 15-7 14-8 16-5 18-4 14-5
13-4 104,8 14-7 103,4 12-8 103,8 12-7 101,0 12-6 96,7 10-11 94,0 5-13 107,2 8-15 95,9
96,8 96,1 102,0 98,6 94,5 91,9 104,1 95,5
+8,0 +7,3 +1,7 +2,3 +2,2 +2,0 +3,1 +0,4
6 v. 1 v. 1 d. 1 d. 6 d. 5 v. 1 d. 2 v.
8-2 8-2 6-4 6-4 2-8 8-2 6-4 6-4
9 10 11 12 13 14 15
Memphis Phoenix Houston Golden State L.A. Clippers Minnesota Sacramento
46,3 46,2 45,2 42,5 37,5 23,8 23,1
12-7 11-9 11-9 11-7 12-13 8-12 6-15
7-15 7-12 8-14 6-16 3-12 2-20 3-15
98,8 109,3 104,5 106,1 101,1 108,0 102,8
+0,4 -2,5 +0,4 -3,5 -2,4 -5,7 -5,7
1 d. 3 v. 2 v. 2 v. 2 v. 2 d. 2 d.
5-5 5-5 3-7 5-5 7-3 2-8 3-7
41 19-22 39 18-21 42 19-23 40 17-23 40 15-25 42 10-32 39 9-30
99,2 106,8 104,9 102,6 98,7 102,3 97,1
16
CHIFFRES
PRO A staTs cumulées (après 14 journées) 1 - ROANNE (11-3)
Joueur Pape Philippe Amagou Dylan Page Uche Nsonwu-Amadi Souleymane Diabate Alex Gordon Philippe Braud Alex Dunn Jean-Michel Mipoka Alexis Tanghe K.C. Rivers* Luka Bogdanovic* Total
MJ Min 14 25 7 29 14 25 14 23 14 17 14 15 14 16 14 10 14 9 14 30 7 31 14 -
2 - CHOLET (11-3)
Joueur Sammy Mejia Antywane Robinson Vule Avdalovic Demarcus Nelson Fabien Causeur Luc-Arthur Vebobe Randal Falker William Gradit Christophe Leonard Mamoutou Diarra Romain Duport Mérédis Houmounou Claude Marquis* Total
MJ Min 14 32 14 26 14 24 14 25 6 29 13 22 12 23 1 16 13 14 14 13 7 6 4 2 12 12 14 -
3 - NANCY (10-4)
Joueur Tremmell Darden Ralph Mims Akin Akingbala Victor Samnick John Linehan Willie Deane Kenny Grant Stephen Brun Moussa Badiane Saidou N’Joya Nicolas Wachowiak Kingsley Pinda Total
MJ Min 14 39 3 27 13 27 14 24 13 33 10 26 12 22 14 21 14 12 10 10 2 2 1 1 14 -
4 - CHALON (10-4)
Joueur Marquez Haynes Blake Schilb Ilian Evtimov Steed Tchicamboud Alade Aminu Joffrey Lauvergne Michel Jean-Baptiste Adolphe Bryant Smith Nicolas Lang Jordan Aboudou Frédéric Bourdillon Total
MJ Min 14 32 14 32 14 28 14 28 13 17 13 16 14 18 14 17 14 14 4 1 1 1 14 -
Tirs 52-111 29-46 56-94 42-98 30-74 31-77 29-59 18-42 17-34 77-174 23-64 404-873
% 3pts LF 46,8 21-49 53-72 63,0 14-26 12-13 59,6 24-32 42,9 13-38 27-38 40,5 22-52 23-26 40,3 22-48 2-2 49,2 0-2 13-21 42,9 10-23 4-6 50,0 4-13 6-12 44,3 31-86 15-21 35,9 13-43 19-21 46,3 150-380 198-264
Rb 2,0 5,1 7,4 3,0 1,8 0,9 5,7 1,3 1,6 4,6 7,1 34,3
Pd 2,9 2,1 2,6 4,8 2,7 0,4 0,8 0,4 0,3 1,9 1,7 18,6
In 0,6 0,6 0,7 1,9 0,6 0,2 0,7 0,1 0,1 1 0,7 6,8
Co 0,1 0,4 0,1 0,1 0,8 0,1 0,1 0,1 0,1 1,9
Bp 1,4 1,4 1,9 2,0 1,9 0,6 1,1 0,8 0,4 1,6 1,1 12,9
Pts 12,7 12 9,7 8,9 7,5 6,1 5,1 3,6 3,1 14,3 11,1 82,6
Tirs 94-183 70-138 38-112 48-109 23-48 44-69 34-63 1-3 19-41 16-57 9-15 0-3 21-40 417-881
% 51,4 50,7 33,9 44,0 47,9 63,8 54,0 33,3 46,3 28,1 60,0 52,5 47,3
3pts 20-53 15-38 25-66 7-26 6-18 0-4 0-1 2-10 6-36 0-1 81-253
LF 39-51 15-25 40-46 37-50 1-4 15-36 4-10 2-2 8-14 7-8 3-4 9-15 180-265
Rb 3,9 5,3 1,6 3,4 4,2 7,3 6,2 1,0 2,7 0,9 1,7 3,3 35,1
Pd 3,4 1,6 3,0 3,2 3,0 1,5 1,3 3,0 0,8 0,8 0,5 0,3 17,3
In 1,3 1,1 0,9 1,1 2,0 1,2 1,0 1,0 0,5 0,6 0,2 0,3 8,6
Co 0,1 0,7 0,1 0,5 0,9 0,8 0,1 0,5 3,4
Bp 2,2 0,7 1,7 1,9 0,8 1,6 1,2 1,5 0,6 0,1 0,8 12,4
Pts 17,6 12,1 10,1 10,0 8,8 7,9 6,0 4,0 3,7 3,2 3,0 4,2 78,2
Tirs 92-178 13-39 56-94 56-115 43-129 38-86 36-78 28-79 26-51 6-18 1-1 0-1 395-869
% 51,7 33,3 59,6 48,7 33,3 44,2 46,2 35,4 51,0 33,3 100 0 45,5
3pts 19-46 9-25 5-15 14-55 8-29 20-48 10-45 0-6 1-1 0-1 86-271
LF 40-57 8-9 36-58 33-48 39-41 8-13 14-16 5-9 17-26 9-11 209-288
Rb 7,1 2,7 7,5 5,5 2,9 2,2 2,2 3,9 2,7 0,6 33,3
Pd 2,3 1,3 0,6 0,9 6,5 2,6 3,0 1,4 0,1 2,1 17,5
In 2,1 1,3 1,0 0,7 3,4 1,2 1,2 0,6 0,3 0,3 10,2
Co 0,6 0,9 0,8 0,1 0,1 0,5 3
Bp 2,1 1,7 2,2 2,6 2,6 2,1 2,3 1,1 1,3 1,3 0,5 16,6
Pts 17,4 14,3 11,4 10,7 10,7 9,2 8,8 5,1 4,9 2,1 1,5 77,5
Tirs 73-154 68-148 50-108 40-101 35-67 33-74 41-72 29-65 21-49 1-4 0-1 391-843
% 3pts LF 47,4 32-74 32-47 45,9 14-44 34-36 46,3 30-75 16-17 39,6 16-51 33-42 52,2 21-27 44,6 3-13 17-26 56,9 10-12 44,6 7-22 24-30 42,9 14-31 5-5 25,0 0-2 - 0-1 46,4 116-313 192-242
Rb 2,4 4,9 4,4 2,9 3,8 3,8 5,1 2,7 2,4 31,8
Pd 3,9 4,5 2,0 4,4 0,8 1,0 0,7 1,4 1,3 19,7
In 1,4 1,7 1,4 0,9 0,6 0,8 0,6 0,7 0,4 8,4
Co 0,1 0,2 0,1 0,5 0,6 0,9 0,1 0,1 2,5
Bp 2,6 2,6 1,4 2,1 1,2 0,8 1,9 0,5 0,4 13,5
Pts 15,0 13,1 10,4 9,2 7,0 6,6 6,6 6,4 4,4 0,5 77,9
Rb 3,0 4,8 6,4 1,3 3,6 8,9 3,1 3,2 1,9 0,5 4,8 3,7 36,9
Pd 6,2 4,4 0,8 0,6 1,1 1,2 1,0 0,2 0,4 0,2 0,1 15,7
In 1,6 1,6 1,1 0,9 1,1 1 1,2 0,2 0,3 0,2 9,1
Co 0,1 1,7 0,1 1,4 1,0 0,1 0,3 3,8
Bp 3,4 2,5 1,6 1,1 0,7 1,5 0,5 0,2 0,5 1,0 1,3 12,7
Pts 18,1 14,8 12,0 9,9 6,6 6,2 4,8 3,2 2,2 1,8 1,0 8,2 1,7 79,1
5 - GRAVELINES-DUNKERQUE (9-5)
Joueur Ben Woodside Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Juby Johnson Jeff Greer Dounia Issa Rudy Jomby Mouhamed Saer Sene Jonathan Rousselle Frejus Zerbo Chrislain Cairo Chris Owens* Michael Fraser* Total
MJ Min 14 33 14 32 14 36 14 19 14 20 14 25 14 16 4 11 5 3 12 6 2 1 4 16 7 11 14 -
Tirs 78-173 76-151 61-137 50-117 33-88 37-62 25-75 5-15 4-8 10-17 1-2 10-25 5-17 395-887
% 3pts LF 45,1 22-59 76-96 50,3 18-50 37-61 44,5 22-68 24-48 42,7 20-70 19-26 37,5 19-54 8-16 59,7 13-27 33,3 11-41 6-7 33,3 3-6 50,0 1-3 2-2 58,8 2-5 50,0 40,0 0-5 13-18 29,4 2-2 44,5 113-350 205-314
6 - HYÈRES-TOULON (7-7)
Joueur Rick Hughes Kevin Houston Damir Krupalija Jonte Flowers Shaun Fein Anthony Dobbins Vincent Masingue Nobel Boungou Colo Tremaine Ford Paccelis Morlende Laurent Legname Clement Cavallo Tony Washam* Total
MJ Min 5 33 14 32 14 36 6 22 14 21 10 28 14 21 14 16 7 12 11 11 9 7 1 2 7 25 14 -
Tirs 35-63 80-204 65-147 26-51 44-116 25-72 44-81 26-57 15-25 15-44 7-18 31-82 413-960
% 55,6 39,2 44,2 51,0 37,9 34,7 54,3 45,6 60,0 34,1 38,9 37,8 43
3pts 13-54 37-96 2-7 26-68 5-20 1-8 3-14 4-12 7-23 98-302
LF 20-21 31-44 29-41 4-8 13-20 20-33 5-16 16-21 1-2 1-2 0-2 8-14 148-224
Rb 7,0 3,5 9,0 3,0 2,0 4,3 6,1 3,4 3,7 1,2 0,3 5,3 36,4
Pd 2,0 4,4 3,9 1,8 1,6 2,2 0,9 0,7 0,4 1,0 0,8 1,4 16,7
In 1,2 0,8 1,3 1,2 0,9 2,1 0,6 0,6 0,1 0,6 0,3 1,7 8,4
Co 0,4 0,3 0,2 0,1 0,4 0,7 0,2 0,1 1,5
Bp 2,0 3,1 2,3 1,0 1,3 1,2 1,3 0,6 0,4 1,3 0,6 2,0 13,1
Pts 18,0 14,6 14,0 9,7 9,1 7,5 6,6 4,9 4,4 3,1 2,0 11 76,6
7 - ASVEL (7-7)
12 - STRASBOURG (6-8) Joueur
MJ Min Tirs
24-41 8,1 1,5 0,9 1,4 1,6 16,8
Ricardo Greer
14 28 59-138 42,8 17-55 33-48 5,9 3,4 1,2 0,1 2,9 12
Matt Walsh
8 32 49-108 45,4 16-46 10-12 6,2 4,1 2,1 0,5 3,8 15,5
John McCord
14 28 61-128 47,7 0-3
Mickael Gelabale
14 32 75-135 55,6 8-27
Justin Hawkins
14 18 48-107 44,9 10-26 22-36 3,5 0,9 1,0 0,1 2,0 9,1
Clifford Hammonds
14 33 60-133 45,1 15-56 17-22 4,4 3,6 1,0 0,6 2,2 10,9
Abdoulaye M’Baye
14 19 42-84 50,0 14-38 24-32 1,6 0,9 1,2
Kim Tillie
12 20 38-79 48,1 1-3
19-31 5,6 1,4 0,9 0,2 1,5 8,0
Pervis Pasco
14 27 49-88 55,7
Joueur
MJ Min Tirs
%
3pts
Davon Jefferson
13 31 97-174 55,7 1-1
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
22-30 4,1 2,1 0,5 0,8 2,2 12,9
%
3pts
-
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
28-43 6,3 1,0 0,6 0,3 2,7 10,7 -
1,4 8,7
14-55 7,0 1,1 1,1 1,1 1,4 8,0
Andrija Zizic
11 23 29-77 37,7 0-1
8-10
3,4 1,5 0,5 0,1 1,1 6,0
Alain Digbeu
14 24 30-71 42,3 21-55 24-34 2,6 2,1 1,1 0,5 1,6 7,5
Bangaly Fofana
13 12 19-36 52,8
6-10
2,3 0,5 0,2 1,1 0,5 3,4
Steeve Essart
14 20 28-69 40,6 20-52
9-13
1,9 2,7 0,6
Paul Lacombe
9 18 11-30 36,7 1-15
4-7
2,4 2,7 1,2 0,6 1,4
Nick Lewis
7 11 16-41 39,0 2-10
7-12
2,0 0,3 0,4 0,1 0,9 5,9
-
3
-
1,6 6,1
Leo Westermann
13 13 13-42 31,0 7-23
2-4
1,2 1,8 0,2
-
1,1 2,7
Sacha Giffa
9 16 14-41 34,1 6-20
2-4
2,0 2,3 0,6 0,2 0,8 4,0
Edwin Jackson
10 9
6-7
1,6 0,5 0,4
-
1,0 1,6
Issife Soumahoro
4
1-2
0,2
Theo Leon
2
Aymeric Jeanneau
14 20 15-55 27,3 6-26
Nebojsa Bogavac*
9 13
4-15 26,7 2-11
6-10
2,0 1,1 0,7 0,1 0,4 1,8
Angel Daniel Vassallo* 2 30
8-29 27,6 3-15
6-7
5,0 1,5 2,5 1,0 4,0 12,5
Total
4
5-27 18,5 0-12 -
-
-
2-2
-
-
0,5
-
-
1,0
14 - 408-885 46,1 54-210 132-193 34,9 16,9 7,1 4,8 14,2 71,6
8 - ORLéANS (6-8) Joueur
MJ Min Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd
In Co Bp Pts
Troy Bell
14 28 65-160 40,6 32-85 40-50 4,4 2,2 0,9 0,4 1,6 14,4
J.R. Reynolds
14 25 47-116 40,5 24-61 37-46 2,4 2,8 1,0 0,1 2,2 11,1
Adrien Moerman
14 24 48-126 38,1 12-45 16-21 6,0 1,0 1,1 0,2 1,1 8,9
Maleye N’Doye
14 22 46-92 50,0 27-58
5-11
1,4 0,5 1,2 0,1 0,6 8,9
Aldo Curti
14 26 39-99 39,4 16-54
8-14
2,2 3,9 1,4
-
1,7 7,3
Amara Sy
14 25 38-88 43,2 7-22
18-20 4,1 1,4 1,1 0,6 1,2 7,2
Zach Moss
12 19 37-71 52,1
12-18 4,1 0,5 0,6 0,1 0,6 7,2
Jamar Smith
14 22 40-91 44,0 5-15
7-11
5,1 1,1 1,0 0,2 1,1 6,6
Ludovic Vaty
8 17 22-45 48,9
7-9
4,4 1,1 0,2 0,1 1,1 6,4
0-2
1,1 0,8 0,9
Mael Lebrun
8
8
4-9
William Hervé
2
6
0-1
Total
-
44,4 2-4 0
0-1
-
-
-
-
-
0,2 1,2 -
-
14 - 386-898 43 125-345 150-202 32,3 14,4 8,8 1,7 10,9 74,8
9 - LE MANS (6-8) Joueur
MJ Min Tirs
%
3pts
LF
Alex Acker
14 31 76-177 42,9 26-60 13-14 4,1 3,4 1,4 0,1 2,5 13,6
Alain Koffi
14 28 66-125 52,8 0-1
35-44 7,6 0,9 0,7 1,2 2,0 11,9
Benjamin Dewar
13 29 50-110 45,5 33-82
9-11
Joao Paulo Batista
14 25 67-126 53,2 0-1
18-27 3,6 1,4 0,2 0,2 1,9 10,9
Antoine Diot
14 28 44-111 39,6 16-59 15-21 3,9 3,3 2,2 0,4 2,5 8,5
Michalis Kakiouzis
5 17 13-34 38,2 3-17
Marc-Antoine Pellin
14 22 24-59 40,7 9-20
3-3
Rb Pd
In Co Bp Pts
2,9 1,6 1,8
-
1,5 10,9
3,0 1,0 0,6
-
0,6 6,4
16-28 2,8 4,4 1,4
-
1,9 5,2
-
1,5 4,9
Charles Lombahe-Kahudi 10 18 17-45 37,8 6-23
9-15
Thierry Rupert
14 12 22-49 44,9
10-18 1,9 0,1 0,6 0,2 0,8 3,9
Henri Kahudi
8
Ryvon Covile*
9 15 13-36 36,1
Total
2
2-5
-
40,0 0-3 -
3-5
3,8 0,5 1,0 -
0,1
-
-
-
0,9
14-20 3,4 0,8 0,2 0,3 1,0 4,4
14 - 394-877 44,9 93-266 145-206 32,6 16,3 9,3 2,4 14,9 73,3
10 - PAU-LACQ-ORTHEZ (6-8) Joueur
MJ Min Tirs
%
3pts
LF
Demetric Bennett
14 28 73-167 43,7 29-69 37-44 4,1 3,1 1,9
-
2,4 15,1
-
1,5 14,5
2-4
Rb Pd
In Co Bp Pts
Teddy Gipson
2 30 12-21 57,1 3-8
Antoine Mendy
14 30 72-147 49,0 15-45 37-58 4,0 1,0 1,2 0,1 2,3 14,0
1,5 7,5 1,0
Travon Bryant
13 28 65-120 54,2 3-7
Slaven Rimac
14 20 54-116 46,6 19-47 18-22 2,0 1,5 1,1 0,1 1,7 10,4
Mike Bauer
10 20 30-62 48,4 13-39
17-25 6,5 2,1 1,2 0,4 1,5 11,5 5-8
3,0 1,5 0,7 0,3 2,1 7,8
Marko Maravic
7 23 19-37 51,4 4-9
6-6
2,3 2,0 0,6
-
1,6 6,9
Mickael Var
3 16
5-13 38,5 0-2
2-4
3,0 0,7 1,0
-
1,3 4,0
Jean-Frederic Morency 11 10 17-32 53,1 4-11
5-10
1,3 0,5 0,4
-
0,7 3,9
Laurent Sciarra
14 28 17-44 38,6 13-36
5-6
2,7 5,0 1,1
-
1,9 3,7
Georgi Joseph
10 19 16-29 55,2
-
4-6
4,5 0,7 0,9 0,8 1,5 3,6
-
Tanguy Ramassamy
2 14
3-6
Frédéric Moncade
12 10
6-18 33,3 5-12
Remi Lesca
3
4
1-5
Romain Hillotte
1
2
-
Tremaine Ford* Total
50,0
20,0 0-3 -
6 10 11-19 57,9
0-1 -
2,0 1,5 0,5 0,5 0,9 1,0 0,3
-
0,3 0,7
-
3,0
0,5 1,4
-
-
-
0,7
-
-
-
1,0
-
-
-
-
-
1-2
4
0,7
-
0,3 1,0 3,8
14 - 401-836 48 108-288 139-196 30 18,2 8,9 1,6 15 74,9
11 - LE HAVRE (6-8)
%
3pts
1
-
-
-
13 - LIMOGES (5-9)
%
3pts
38-56 4,8 6,4 1,1 0,3 3,7 13,5
11 22 35-74 47,3 16-36
8-10
5,3 0,8 0,5 0,5 1,3 8,5
6 24 18-49 36,7 11-32
2-2
1,3 2,0 0,8
Ralph Biggs
10 23 23-65 35,4 12-41 12-16 3,4 1,7 1,0 0,4 1,4 7,0
Aurélien Salmon
13 17 29-64 45,3 22-45
9-15
3,8 0,6 0,5
-
1,2 6,8
Cedrick Banks
7 24 15-55 27,3 8-40
1-3
1,6 2,3 0,1
-
2,7 5,6
-
0,5 4,0
13 15 18-50 36,0 9-29
7-9
1,6 1,1 0,5
14 18 12-37 32,4 3-11
9-15
2,1 2,6 0,6 0,1 1,2 2,6 3,1 0,3 0,1 0,8 0,5 1,8
Frédéric Weis
14 12 11-25 44,0
-
3-11
Stanley Dubois
1
4
-
-
-
-
-
-
-
-
1,0
-
Travarus Bennett*
2
8
0-3
0
0-2
2-2
1,5
-
-
-
-
1,0
Total
14 - 385-855 45 105-308 133-205 34,6 17,5 5,7 2,9 15,1 72
14 - PARIS LEVALLOIS (5-9) Joueur
MJ Min Tirs
Lamont Hamilton
14 26 73-151 48,3 9-23
%
3pts
6 33 23-54 42,6 11-30
14 28 36-98 36,7 23-52 48-59 1,6 4,2 1,7
Michel Morandais
8 29 21-56 37,5 7-24
Wilfrid Aka
14 16 18-40 45,0 5-15
Giovan Oniangue
2
3
1-3
33,3 1-1
-
Jonathan Leria
6
4
1-7
14,3 0-3
1-2
Malela Mutuale
3
1
0-1
-
-
Landing Sane
1
1
-
-
-
Bracey Wright*
11 30 37-97 38,1 14-47 13-16 1,7 1,8 0,8 0,3 1,4 9,2
Nigel Wyatte*
13 12 19-46 41,3 4-9
Total
Adrien Boivin
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Abdoulaye Loum
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
Benjamin Sousa
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
Brandon McKnight*
5 20
Total
8-25 32,0 5-18
7-8
-
0,5 0,2 1,8
-
0,5 3,2
-
-
0,5 1,5
0,7 0,3
-
-
0,3 0,5
-
0,7
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
8-17
1,9 0,9 0,1 -
-
2,5 0,4 0,5 0,1 0,8 3,8
15 - POITIERS (4-10) Joueur
MJ Min Tirs
Rasheed Wright
14 32 70-183 38,3 33-97 25-33 3,5 1,1 0,9
%
3pts
LF
-
2,0 14,1
Antonio Grant
3 25 17-30 56,7 5-7
-
1,3 13,3
Kenny Younger
14 28 61-122 50,0 3-25
Pierre-Yves Guillard
14 25 52-106 49,1 11-30 17-30 6,1 1,0 0,9 0,4 2,0 9,4
1-3
Rb Pd
In Co Bp Pts
4,7 1,3 2,0
43-60 5,6 2,4 0,7 0,1 2,6 12
Tommy Gunn
8 22 24-61 39,3 10-24 12-14 2,5 1,4 1,1 0,2 1,4 8,8
Pape Badiane
14 24 43-95 45,3 0-1
Carl Ona Embo
14 24 34-90 37,8 16-50 19-22 2,9 2,8 0,9
Evan Fournier
14 13 19-55 34,5 4-18
18-25 5,6 1,2 0,4 1,1 1,7 7,4 1-2
-
2,3 7,4
1,8 0,4 0,6 0,1 0,4 3,1
Guillaume Costentin
5 13
4-9
44,4 3-8
3-4
1,4 1,6 0,4
-
0,8 2,8
Cédric Gomez
14 21
7-39 17,9 0-16
3-4
2,0 3,3 0,8
-
1,0 1,2
Yann Devehat
14 5
5-8
1-4
0,4 0,1
-
0,3 0,8
Robert Conley*
4 30 20-49 40,8 10-22 14-24 4,2 3,0 1,8
-
2,0 16
14 - 356-847 42 95-298 157-225 32,1 14,7 7,1
2 14,2 68,9
Total
16 - VICHY (3-11) Joueur
MJ Min Tirs
62,5
%
-
3pts
LF
Rb Pd
-
In Co Bp Pts
Demetris Nichols
6 34 39-88 44,3 12-37 12-14 5,2 1,2 1,3 0,8 2,7 17,0
Jamal Shuler
14 32 61-153 39,9 19-71 26-32 2,7 2,0 1,1 0,1 1,7 11,9
Thomas Larrouquis
14 27 53-139 38,1 18-58 16-28 3,6 1,7 0,7 0,1 1,6 10,0 -
50,0 0-1
Etienne Brower
4 31 11-38 28,9 1-7
Jonathan Aka
14 17 32-58 55,2
-
17-23 7,1 0,9 1,1 1,3 1,6 9,0 18-22 6,0 1,0 0,7 0,9 1,1 8,1 -
2,0 3,0
-
-
2,0 8,0
-
0,7 7,7
5-5
2,3 0,7 1,0
4-7
6,5 1,5 0,8 0,5 1,2 6,8
18-32 4,4 0,6 1,0 0,1 1,3 5,9
Antoine Eito
14 17 23-73 31,5 10-43 12-20 1,8 1,2 0,7
-
0,6 4,9
Jimmy Djimrabaye
4
6
2-4
50,0 1-1
2-2
1,5
-
-
-
0,2 1,8
-
Nicolas De Jong
8
5
6-12 50,0 0-1
1-2
0,9
-
-
-
-
Rob Lewin*
6 30 28-48 58,3
-
-
Scooter McFadgon*
3 16
Kareem Reid*
12 33 31-96 32,3 5-29
0,4 0,5 0,3 0,1 0,4 1,1
1,8 1,2 0,6 0,2 0,8 5,6
14 - 381-871 43,7 69-250 184-262 34,6 15,9 7
4-5
14 - 353-857 41,2 103-299 161-223 30,7 15,6 7,1 2,3 13,1 69,3
4-8
-
2,8 3,9 1,3 0,2 1,6 5,8
6-13
13-15 2,1 0,4 0,2 0,4 0,5 4,4
-
8-19 42,1 2-5
0,8
2,0 10,2
5,1 1,5 1,1 0,5 2,0 6,6
12 12 20-35 57,1
3 20
-
-
4-5
13 21 31-95 32,6 8-29
1 18
3-4
5,0 2,3 1,3 0,7 3,2 10,8
Jimmal Ball
Reece Gaines
50,0 1-1
8-13
Guillaume Yango
T.J. Thompson
80,0 1-1
In Co Bp Pts
Andrew Albicy
8 31 19-59 32,2 3-22
3-6
Rb Pd
David Noel
14 25 44-114 38,6 16-51 21-28 3,6 1,6 0,9 0,1 1,4 8,9
4-5
LF
41-55 6,4 0,9 0,6 0,6 2,2 14
Marcellus Sommerville 14 34 73-174 42,0 21-66 15-23 7,4 1,8 1,0 0,3 1,9 13,0
Nick Pope
4
1,5 8,2
Karim Souchu
Yohann Sangare
4
-
Xane D’Almeida
7 30 23-48 47,9
11 9
In Co Bp Pts
R.T. Guinn
7 28 18-62 29,0 3-15
Fabien Paschal
Rb Pd
Tommy Adams
Curtis Sumpter
Gedeon Pitard
LF
13 32 67-151 44,4 3-18
14 34 56-151 37,1 11-53 36-48 3,6 3,3 0,9 0,1 2,4 11,4
4,2 0,6 0,6 0,1 2,5 4,6
-
14 25 49-100 49,0 21-51 10-13 2,6 0,7 1,0 0,2 2,0 9,2
John Cox
5-9
1,0
Zack Wright
Frank Elegar
10-19 3,9 0,4 0,4 0,2 1,1 4,1
-
Raphaêl Desroses
14 29 62-139 44,6 21-58 23-27 6,2 1,6 0,6 1,2 1,6 12
-
-
32-53 9,1 2,5 0,6 0,9 2,4 17,7
Wes Wilkinson
8 14 16-35 45,7
-
14 32 108-182 59,3 0-3
14 27 75-132 56,8 0-2
2,8 3,1 1,6 0,2 2,4 6,1
-
0,2 3,8 2,0 3,7
MJ Min Tirs
12 35 70-157 44,6 11-43 39-49 3,9 6,2 1,5 0,2 3,5 15,8
8-15
-
-
Joueur
Joseph Jones
32-55 8,9 0,7 1,2 0,7 1,2 13
-
Chris Massie
Bernard King
14 16 24-48 50,0 0-1
In Co Bp Pts
1
-
16-19 1,6 3,1 1,0
14 - 368-833 44,2 98-290 180-298 32,9 16,9 8,4 2,4 16,8 72,4
MJ Min Tirs
Maxime Zianveni
Rb Pd
Total
6-11 54,5 2-5
Joueur
Ousmane Camara
LF
Thomas Trauttmann
4
3,1 14,1 72,5
Total
-
9-23 39,1 1-6
0,1 0,1 1,6
13-26 9,8 0,7 1,2 1,0 1,2 11,5 0,3
-
1,7 6,7
11-17 1,9 6,2 1,2
1-3
1,3
-
-
3,0 6,5
14 - 348-869 40 72-274 156-233 30,9 13,4 7,1 2,4 11,9 66
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PORTRAIt
enlève ton bonnet, ne bois pas de Coca en mangeant... Nous en sourions encore aujourd’hui. Je pense que cela a été profitable pour lui et pour nous. Nous pouvons être fiers d’avoir pris le meilleur des uns et des autres. » En 2002 pourtant, c’est la séparation. Bouté hors de l’effectif par Manu Schmitt, frais successeur de Philippe Hervé, le jeune pro est prêté à Autun (N1). Il lui faudra jouer une saison en troisième division puis trois autres en Pro B avant que Cholet ne lui offre, en 2006, une nouvelle chance dans l’élite. On connaît la suite. Vainqueur des As avec le CB, joueur majeur au SLUC et même meneur titulaire en Euroleague, le MVP du All-Star Game 2009 a bien grandi. Fort de toutes ces expériences, il rêve maintenant d’offrir un premier trophée à son club formateur. « Ici, je dois simplement faire en sorte que l’équipe gagne. C’est vraiment la première année où je ne regarde pas mes stats. »
Scoreur ou organisateur ?
Jean-François Mollière
Depuis 2006 et son retour en Pro A, Tchicamboud est avant tout considéré par coaches et pairs comme un scoreur, un poste 1 aimanté par le cercle. Une qualité naturelle ? « Cela vient de ma plus tendre enfance », analyse l’intéressé. « J’ai commencé le basket dans un club où on ne connaissait pas le shoot. C’était contreattaque et finition près du panier. C’est pour cela que je suis plutôt performant en un-contre-un et sur pénétration. » Couplé
STEED TCHICAMBOUD, LE NOUVEL AMBASSADEUR DE L’ÉLAN
C’est le boss ! Formé à Chalon, Steed Tchicamboud s’était promis il y a dix ans de revenir porter les couleurs de l’Élan . À 29 ans, et après quatre saisons partagées entre Cholet et Nancy, le meneur scoreur y endosse aujourd’hui un costume de patron. Une responsabilité qui l’oblige à faire évoluer son jeu. Par Jérémy BARBIER, à Chalon
«
C’est une belle histoire. » Dominique Juillot est un président heureux. L’été dernier, quand bon nombre de ses homologues tentaient par tous les moyens de remplir leurs quotas de JFL, il enrôlait très vite la recrue qui lui tenait certainement le plus à cœur. « J’ai fait un petit effort mais cela reste un salaire très correct. Et son retour n’est pas lié seulement à une question d’argent. » À écouter Steed Tchicamboud, cette belle histoire n’a d’ailleurs rien de surprenant. « Je savais que j’allais revenir un jour ou l’autre. C’était le bon moment. » Le meneur est formel, il a éconduit sans hésiter quelques belles propositions des meilleurs clubs français pour revenir au bercail. « Pour moi, c’était Chalon. J’ai dit à mon
agent que ce n’était pas la peine de regarder ailleurs. Je savais où j’allais. » Le retour du fils prodigue ? L’expression est souvent galvaudée, mais au regard de l’histoire commune entre le président Juillot et son meneur, il y a un peu de cela. Lorsqu’en 1999, Steed quitte son quartier des Tarterêts dans l’Essonne pour rejoindre les bords de Saône, le centre de formation de l’Élan n’est pas encore équipé des structures nécessaires à l’hébergement des espoirs. Les jeunes basketteurs sont logés en famille d’accueil et, très vite, le natif de la région parisienne emménage chez les Juillot. « Il a vécu trois ans avec nous, élevé de la même façon que nos enfants », se souvient le président. « Je l’ai emmerdé pendant trois ans. Tiens-toi bien,
aux fonctions allouées sous les maillots de Cholet et Nancy, cet instinct d’attaquant a souvent pris le pas sur ses missions d’organisateur. Au SLUC par exemple, le quatrième marqueur nancéien (10,9 points) laissait souvent le plus gros de l’orientation du jeu à Ricardo Greer. « J’ai eu une discussion avec Greg il y a peu de temps. Il m’a dit que tous les coaches m’ont pris pour ce que j’étais, c’est-à-dire un joueur de pickn-roll, quelqu’un d’agressif vers le panier. » Dès sa signature à Chalon officialisée, le meneur a scellé un nouveau contrat avec son coach. L’objectif ? Élargir son registre. L’art est de durer et, pour Greg Beugnot, Steed ne pouvait sereinement envisager l’avenir en misant uniquement sur ses
19
PORTRAIt
qualités de percussion. « Je ne pense pas qu’il puisse terminer sa carrière en étant le joueur qu’il a pu être à Cholet ou Nancy. Physiquement, aux alentours de la trentaine, cela commence doucement à devenir plus dur. Par le passé, une fois qu’il avait marqué ses points, il n’avait souvent pas du tout d’incidence dans la gestion de sa formation. J’ai commencé à lui imposer une autre forme de gestion. C’était un peu difficile au départ car il avait l’impression de perdre un peu son identité. » « Je pensais qu’il voulait faire de moi une sorte de Laurent Sciarra », sourit le meneur. « Mais j’avais mal compris. Il veut que je garde mes capacités tout en intégrant la gestion. À quel moment pénétrer, jouer mon jeu ou distribuer pour les autres. » En d’autres termes, le technicien chalonnais a décidé de faire du meneur un joueur simplement plus complet et, aussi, plus sécurisant pour ses coéquipiers. « Je le trouve déjà plus rayonnant », apprécie le coach. Quand bien même l’ancien international présente des chiffres assez similaires (9,2 points, 4,4 passes) à ceux de la saison dernière, son évolution est déjà marquée. « Il score ses points sur son jeu propre mais, en parallèle, il utilise de mieux en mieux le collectif. Il annonce souvent les bons systèmes. Individuellement, il n’aura pas systématiquement besoin d’être bon dans les stats pour exploiter la qualité de son équipe et la faire gagner. » La preuve le week-end dernier. Malgré un Steed discret dans les chiffres (6 points, 2 passes, 4 d’évaluation), Chalon écrasait Pau, enregistrant au passage sa deuxième plus large victoire de la saison (+22). « Il ne faut pas que les gens attendent de lui qu’il mette vingt points par match car je n’attends pas ça de lui. » Aujourd’hui, même lorsque son meneur titulaire score très peu (7 matches à 6 points ou moins), l’Élan parvient souvent à se défaire de ses adversaires (5 victoires, 2 défaites). Et plus les parties sont indécises (6 victoires de 10 points ou moins), meilleure est l’évaluation du point guard (11,3). Encore en gestation, la mue du Chalonnais est donc en bonne voie. « À mon avis, il est à 70 ou 75% de son potentiel final. Il ne sera jamais un joueur totalement différent car en le changeant complètement, on lui ferait perdre son identité. » Mais pour rendre son titulaire encore plus efficace, l’entraîneur bourguignon veut gommer autant que possible ses lacunes les plus persistantes. « Il manque
encore cruellement de jeu sans ballon. » Une carence qui pèse assez lourdement sur sa rentabilité offensive.
Le patron du vestiaire Quatrième option des Chalonnais (7,2 tirs par match), Steed shoote à seulement 39%, soit la plus faible adresse de l’effectif cette saison. Pourtant, Greg Beugnot l’assure, son joueur possède de véritables qualités de tir. À le voir enchaîner les « triples » aux entraînements, difficile d’en douter. « Il a une adresse assez fantastique qu’il n’utilise pas souvent à bon escient car il ne bouge pas suffisamment. On a parfois du mal à le solliciter car les défenses sont dans les lignes de passes. » Encore perfectible techniquement, le co-capitaine sait qu’il lui reste également à asseoir sa position de patron. « Le coach voudrait voir un peu plus mon leadership dans l’annonce des systèmes. » Dans la vie de groupe, l’emprise du All-Star français est en revanche déjà bien affirmée. « Avant, il pouvait faire tout un entraînement sans jamais rien commander », explique Greg Beugnot. « Dans les débriefings et les interventions, il commence à s’imposer. Avec ses qualités humaines, les joueurs le suivront. » Et, surtout, l’écouteront. Dans les couloirs du club, même ses proches s’avouent bluffés par les qualités vocales d’un basketteur cantonné jusqu’alors aux seconds rôles. « Je n’avais pas mesuré cette facette », avoue Dominique Juillot. « Il est très respecté des joueurs, y compris des Américains. Il est capable de tenir un banc et un vestiaire. » Engagé pour au moins trois saisons (+ 2 années optionnelles) par l’Élan, Tchicamboud est également revenu pour devenir la nouvelle égérie du club. « Il possède une mission d’intermédiaire avec le public, l’environnement, les partenaires et les jeunes », confirme le président. « Il peut avoir ce rôle de fédérateur car il aime parler avec les gens, être au centre des discussions. » Très proche des supporters du Colisée, l’ancienne « vedette » du centre de formation embrasse sans rechigner ce statut d’ambassadeur. « Cela me plaît bien. » Depuis le début de saison, il a même remis au goût du jour une vielle tradition : le ban bourguignon. « Je kiffais cela quand on le faisait à la Maison des Sports. J’ai voulu le ressortir. C’est quelque chose qui fera partie de notre identité. En revenant ici, je voulais retrouver une salle comble et l’ambiance que j’ai connue à l’époque » Sportivement, en souvenir d’une finale de coupe Saporta
perdue en 2001, Tchicamboud fait d’une qualification en coupe d’Europe son premier objectif cette saison. La prochaine Semaine des As et le titre national font également partie de ses préoccupations du moment. « Je ne m’attendais pas vraiment à ces résultats à ce stade de la saison. C’est une belle histoire. » Et elle ne fait peut-être que (re)commencer. n
« Je ne pense pas qu’il puisse terminer sa carrière en étant le joueur qu’il a pu être » Greg Beugnot
Jean-François Mollière
« J’ai dit à mon agent que ce n’était pas la peine de regarder ailleurs »
Gazette PRO A
NANCY 75 – CHOLET 85
Du Basket
POURQUOI CHOLET er PEUT FINIR 1
et des chiffres
-2
Alors qu’il n’était pas interdit de se faire du mouron pour le CB après le coup d’arrêt de l’Euroleague, la large défaite à Chalon et les remontrances d’Erman Kunter, le champion sortant a marqué les esprits samedi en dominant de bout en bout (+20 à la 12e minute) le SLUC Nancy en Lorraine. Et si Cholet n’était pas un champion comme les autres ? Cinq facteurs qui le laissent penser… Luca Vebobe et Cholet solide leader de la Pro A.
1- Mieux que les prédécesseurs
briseuse de dynamique et l’avant (Gravelines puis @ Orléans) comme l’après (@ l’ASVEL, Le Mans, @ Roanne) seront délicats à gérer.
4- Une équipe bien balancée
Cholet est, avec Roanne, la seule équipe de Pro A à afficher six joueurs à 10 ou plus d’évaluation. Cholet dispose aussi de quatre marqueurs en « double figures » (10 points ou +). Dix joueurs différents ont déjà été intégrés au moins deux fois au cinq majeur. Il est à noter qu’en plus le champion en titre est privé de Fabien Causeur depuis fin novembre et n’a perdu, sans lui, qu’un seul match de Pro A (à Chalon), pour six succès. Lorsque Causeur reviendra, il apportera un plus indéniable. Le bémol : Le jeu de CB est gourmand en énergie, cela peut se payer, notamment juste après la Semaine des As. En outre, avec le départ de Claude Marquis, il faudra que Romain Duport revienne et joue un rôle.
Pascal Allée / Hot Sports
Roanne est officiellement premier – même bilan que Cholet mais meilleur point average général (+8,5 contre +6,0) et victoire dans les Mauges à l’aller (+18 !) – cependant la Chorale ne nous en voudra pas de considérer que CB et elle se partagent la tête. Depuis que le champion est couronné sur un match sec (2005), c’est la première fois qu’il se comporte aussi bien l’année suivante. Jusqu’ici, le meilleur classement au bout de 14 journées était celui de Roanne en 2007-08 (4e, avec le même bilan que le 3e). Cholet a donc fait mieux, d’autant que ses 11 victoires sont également un « record » à ce stade de la saison (9 pour Roanne en 2008 et pour Nancy en 2009). En outre, si CB parvient à conserver sa première place à l’issue du championnat (ou la 2e), il aura également fait mieux que tous les autres champions « secs » puisque Strasbourg, en 200506, avait établi la performance de référence (3e). Le bémol : Jamais un champion « sec » n’a conservé son titre, mais Roanne, en 2008, a atteint la finale.
2- Domicile/extérieur : un bilan équilibré
6-1 à la maison, 5-2 à l’extérieur, Cholet est solide sur ses deux jambes. De plus, ses trois défaites sont intervenues uniquement face à des formations du Top 5 (Chalon, BCM, Roanne). Aucune fausse note apparente. Le bémol : Les trois défaites ont été lourdes (-18 contre Roanne, -36 contre Gravelines, -23
contre Chalon) et la Chorale a pris les devants en s’imposant à la Meilleraie.
3- Un calendrier plutôt favorable
Si le CB devra se déplacer à Roanne, Orléans et l’ASVEL, il aura le privilège d’accueillir Gravelines, Chalon, Nancy et Hyères-Toulon, soit les quatre équipes qui le suivent immédiatement au classement, de songer à bétonner a minima la deuxième place. Le bémol : La Semaine des As est une
5- Pas de faiblesse flagrante
3e attaque, 5e défense, 2e meilleure adresse aux tirs (derrière Pau), 2e évaluation, 6e aux rebonds, aux passes et aux interceptions, 3e aux contres… Cholet, qui perd moins de ballons que tout le monde, Orléans excepté, est présent dans le Top 6 de toutes les catégories statistiques. Le bémol : Avec 67,9% de réussite aux lancers, CB n’est pas brillantissime. En outre, on constate que Cholet, de temps à autre, a des « absences », caractérisées par des écarts très lourds lors de ses trois défaites. n Fabien FRICONNET
L’évaluation catastrophique d’Andrija Zizic (ASVEL) à Limoges, alors pourtant qu’en l’absence de Bangaly Fofana dans son camp (et d’Aurélien Salmon et R.T. Guinn en face), le pivot croate a joué 18 minutes.
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Le nombre de records personnels en Pro A battus par Ilian Evtimov (Chalon) contre Pau : points (18), paniers marqués (8), passes (5) et, logiquement, évaluation (26).
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Les tirs manqués par Vincent Masingue (Hyères-Toulon) contre Gravelines : 1/11 aux tirs. Un accident puisque « Bang Bang », sur les six matches précédents, tournait à 72,0% aux shoots.
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Avec 17 d’évaluation contre Poitiers, Alain Koffi (Le Mans) a établi sa meilleure « note » en championnat depuis le 4 décembre à Toulon (18).
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L’évaluation moyenne de Damir Krupalija (Hyères-Toulon) depuis trois matches, soit depuis le début de l’année civile 2011
Hervé Bellenger / IS
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e 4 1 Journée
(25 contre le BCM), avec les statistiques suivantes : 14,0 points (53,5% aux tirs dont 8/17 à trois-points), 8,3 rebonds, 6,0 passes et 2,0 interceptions.
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Le nombre (énorme) de passes décisives réussies par Chalon contre Pau. L’Élan Chalonnais en avait déjà réalisées 26 contre Gravelines (10e journée) et 25 contre Cholet (12e journée). Avec 19,7 de moyenne (ce qui est remarquable), l’équipe de Greg Beugnot est en tête de ce classement, devant Roanne (18,6), avec « seulement » la 4e attaque de Pro A.
F.F.
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Gazette PRO A
LE MANS 85 – POITIERS 80
AS : LE MANS EN VIE MAIS… • L’irréelle victoire d’Orléans contre Strasbourg lors de la 13e journée (96-39, +57) a laissé des traces au classement. Elle permet au club du Loiret de prendre la tête du « groupe de chasse » pour une place aux As (les sept premiers + Pau) au bénéfice du quotient points marqués-points encaissés, qui fera Pl. Équipe V-D la décision. L’équipe 6 ASVEL 7-7 de Philippe Hervé a 7 Hyères-Toulon 7-7 même son destin en main puisqu’elle reçoit 8 Orléans 6-8 le HTV, un concurrent 9 Le Mans 6-8 direct. Le MSB, bien 10 Le Havre 6-8 placé sur le papier (au 11 Strasbourg 6-8 quotient), est pourtant
face à un défi monstre puisque les Sarthois doivent gagner à Roanne et compter impérativement sur une défaite de l’ASVEL contre Chalon ; les Villeurbannais, eux, n’ayant pas à calculer mais simplement à battre les Chalonnais. En vérité, une défaite de l’ASVEL redistribuerait totalement les cartes puisqu’elle PA Qt. 15e journée remettrait potentielle-34 0,96 Chalon ment dans la course -36 0,96 @ Orléans le vainqueur du match Le Havre-Strasbourg. +66 1,06 Hyères-Toulon Bref, la 15e journée ne +33 1,03 @ Roanne comptera pas pour du -31 0,97 Strasbourg beurre. -60 0,94 @ Le Havre F.F.
PL 79 – ORLÉANS 73 PHILIPPE HERVÉ
« MOSS A DEMISSONNÉ » En conférence de presse après la défaite d’Orléans à Levallois, Philippe Hervé a clairement indiqué que le divorce avec Zach Moss était consommé. Les jours du pivot dans le Loiret sont comptés. « Moss ne mérite même pas qu’on nomme son nom après l’investissement qu’il a donné sur ce match-là. Ça peut être le match de trop. On ne peut pas tricher, on n’est pas payé 80%, 50% de nos salaires tous les mois, c’est ce que j’ai malheureusement été obligé de lui dire : on te donne 100% tous les mois, donc toi tu nous donnes 100% ! Tu peux être mauvais, mais à un moment donné il faut faire les choses. Et ça c’est inacceptable pour Zach Moss ce soir. Inacceptable ! (…) Oui, il y a beaucoup de remises en questions pour lui cette année, mais bon, à un moment donné il faut savoir ce qu’on veut. Tu as voulu aller voir vers le plus haut niveau ? Tu veux voir ce que c’est la concurrence ? Mais si ça, ce n’est pas pour toi, grand, sois responsable, on se sert la main ! (…) Il y a plein de clubs qui vont vouloir t’accueillir en Pro B pour jouer 35 minutes et jouer que quand t’as un ballon dans les mains. Ce soir il s’est caché, il a démissionné totalement, c’est honteux, inadmissible. (…) On a regardé l’Euroleague hier pour leur montrer ce que c’était que les efforts des postes 5. Pour Zach, je m’interroge de savoir si un jour il va connecter quelque chose. Il faut qu’on s’explique entre hommes. Grand, si tu veux du confort, va le chercher ailleurs ! Le haut niveau c’est de la contrainte, pas du confort ! Si tu ne comprends pas, c’est qu’on s’est trompé, dans ce cas on va se serrer la main. J’accompagne beaucoup, pour qu’à un moment j’aie envie de dire à un joueur « on va se serrer la main », il faut aller très, très, très loin. »
Yann CASSEVILLE, à Levallois
WRIGHT-MASSIE, « ONE-TWO PUNCH » DE FEU
U
n « one-two punch », expression en vogue dans les années 90 en NBA dans la foulée des duos StocktonMalone et Jordan-Pippen, est une combinaison de deux leaders qui matraquent l’adversaire. Samedi, dans un Beaublanc en lévitation, les duettistes Chris Massie et Zack Wright ont offert une démonstration. Une fantasia : 61 d’évaluation. Le pivot US s’est régalé de 21 points à 10/13 aux tirs, 9 rebonds, 4 passes et 1 contre en 27 minutes, pour une évaluation de 31. Le meneur US a collecté 21 points à 9/15 aux shoots (2/3 à trois-points, lui qui était à 1/15 depuis le début du championnat), 8 rebonds, 7 passes et 3 interceptions, pour une évaluation de 30. Il fallait ça car le CSP, conçu pour tourner autour d’un trio (avec Cedrick Banks), était toujours privé de Banks mais aussi de ses deux ailiers-forts, Aurélien Salmon et R.T. Guinn.
Zack Wright impérial face à l’ASVEL.
(un extérieur + un intérieur) sauf ceux de Gravelines (les arrières Bokolo et Woodside) et Roanne (les intérieurs Page et Nsonwu) mais, dans le cas du BCM, l’intérieur Dounia Issa est 20e à l’évaluation (14,43), ce qui fait de Bokolo-Woodside-Issa le meilleur « trio », devant celui de Nancy en incluant John Linehan (22e, 14,08) et du Havre en incluant Wes Wilkinson (21e, 14,29). n
Hervé Bellenger / IS
Pascal Allée / Hot Sports
LIMOGES 87 – ASVEL 69
F.F.
Les meilleures combinaisons à « l’éval » Joueurs
Équipe
Moy.
1 Massie-Wright
Limoges
36,18
2 Jefferson-Walsh
ASVEL
35,98
3 Darden-Akingbala
Nancy
34,54
Et les triplettes ?
4 Jones-King
Le Havre
33,57
Si l’on se fie à l’évaluation seule, Wright et Massie sont le meilleur duo de Pro A, devant la paire Jefferson-Walsh, de l’ASVEL justement, un duo décomposé samedi puis Walsh était absent. On notera dans notre Top 8 que les duos sont équilibrés
5 Woodside-Bokolo
Gravelines-Dk
33,50
6 Page-Nsonwu
Roanne
31,64
7 Mejia-Robinson
Cholet
31,36
8 Bryant-Bennett
Pau
29,88
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PORTRAIT
DARDEN CARTONNE AVEC NANCY
ATHLÈTE EN ACTION Super pro, super athlète et super croyant, l’ailier de Nancy est surtout un super basketteur, l’homme de base d’un SLUC qui figure parmi les meilleures équipes du championnat. Après trois ans de Ricardo Greer, Nancy s’est peut-être trouvé un nouveau futur MVP. Par Florent de LAMBERTERIE
L
e verdict est tombé. À la question « Qui est le MVP de la première partie de la saison de Pro A ? », les internautes de basketnews. net ont voté Sammy Mejia. À quelques voix près (voir p. 3), l’ailier choletais devance Tremmell Darden parmi les meilleurs étrangers de la Pro A. Encore en tête des sondages samedi dans l’après-midi, le Nancéien paie sans doute les pots cassés de son duel perdu face au Dominicain pas plus tard que samedi dernier (victoire de Cholet à Nancy 85 à 75, 23 pts, 4 rbds et 5 pds pour Mejia contre 15 pts, 2 rbds et 2 pds pour Darden). L’issue du sondage aurait-elle été différente en cas de victoire des Lorrains ? Difficile à dire. Ce qui est sûr en revanche, c’est que Darden non plus n’aurait pas volé le titre officieux de MVP de mi-saison si le scrutin l’avait couronné. 2e à l’évaluation (20,0) et
l’ai vu faire la même action que Blake Griffin contre les Knicks : il prend le rebond défensif, enchaîne un reverse, remonte tout le terrain et termine en dunk. Il a des appuis monstrueux, sur un appui, il a la tête au cercle. En match, on l’a vu faire des choses quand il avait un peu d’élan… Disons qu’on peut lui envoyer la balle avec une bonne petite marge d’erreur au niveau de la passe. » Particulièrement redoutable sur ses appels à deux pieds, Darden monte très, très haut, comme un rapide petit tour sur Youtube le confirme. Si ses qualités naturelles jouent pour beaucoup, l’homme accorde également un soin tout particulier dans son travail au quotidien. « En salle de muscu, il fait beaucoup de gainage et en l’air il n’explose pas parce qu’il est parfaitement gainé », poursuit Stephen Brun. « Il ne va pas bouger d’un millimètre une fois qu’il a posé ses appuis, malgré les contacts. » « S’il y a un gars à filmer pour faire des documentaires sur la course, le stretching, la musculation, c’est bien lui », jugeait Frédéric Sarre l’année dernière, quand Darden jouait sous ses ordres à Strasbourg. « Il a travaillé énormément sur la construction de son corps, il est d’une précision absolue, sur tout ce qui touche au corps, c’est un bouquin. » Un savant mélange d’inné et d’acquis qui lui permet de grandement participer au
« Il s’appliquait à garder les mêmes heures de sommeil qu’en France pour ne pas souffrir du décalage horaire. C’est la première fois que j’entendais ça »
Jean-François Mollière
Jean-Luc Monschau
4e au scoring (17,4 pts), Tremmell Darden rayonne sur la Pro A, dans une équipe qui gagne, qui plus est. Un joueur performant donc, mais aussi et surtout un joueur détonnant, sur bien des points.
rebond (11e de la ligue avec 7,1 rbds, 18 prises contre Gravelines en ouverture de la saison) et qui n’est sans doute pas pour rien dans la robustesse du joueur, très rarement blessé depuis le début de sa carrière.
Un superbe athlète
Super pro
La première chose qui frappe chez Tremmell Darden, c’est l’immense potentiel athlétique du garçon. Course, détente, changement de rythme, l’ailier du SLUC Nancy est un véritable modèle du basketteur moderne, spectaculaire et aérien. « J’en ai vu des mecs athlétiques dans ma carrière, mais lui il est vraiment impressionnant », note Stephen Brun, son coéquipier en Lorraine. « En présaison, je
L’autre grande caractéristique de Tremmell Darden, c’est le professionnalisme dont il fait preuve, unanimement loué par tous ceux qui l’ont côtoyé de près. Un trait de caractère qui l’a toujours accompagné si l’on en croit James Mathis, coéquipier de Darden à la fac durant deux ans. « Il est probablement le plus gros travailleur que je n’ai jamais rencontré dans ma vie », admet l’intérieur
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d’Aix-Maurienne. « Il shootait toujours après l’entraînement et cherchait toujours à devenir un meilleur joueur. » Un sérieux qui tient presque au maladif, si l’on en croit Stephen Brun. « Avant chaque entraînement, il prend ses deux ballons et fait des allers retours en dribble pendant un quart d’heure : entre les jambes, dans le dos, tout y passe. Ensuite il travaille ses départs en dribble et ses jumpers dans la raquette, départ direct, départ croisés, puis il passe au post-up… En tout il y consacre 45 minutes avant chaque entraînement, et pareil le matin du match. Même exercice, même cadence de shoot, tout est programmé, il sait exactement ce qu’il va faire et je suis sûr que s’il ne fait pas tout ça, il ne sera pas bien dans sa tête. » Même son de cloche chez l’entraîneur, Jean-Luc Monschau, qui ne manque pas d’exemples pour illustrer le sérieux dont fait preuve son joueur. « Tremmell a une attitude remarquable de professionnalisme. J’ai une anecdote, je l’ai eu au téléphone pendant la trêve de Noël alors qu’il était chez lui à Las Vegas. Il était deux heures du matin là-bas et je m’étonnais qu’il soit réveillé à cette heurelà. Il m’a alors répondu qu’il s’appliquait à garder les mêmes heures de sommeil qu’en France pour ne pas souffrir du décalage horaire au retour. C’est la première fois que j’entends ça chez un joueur. »
Photos : Pascal Allée / Hot Sports et Quinn Rooney/Getty Images
PORTRAIT
il s’embrouillait avec ses coaches et il était capable d’insulter des gens. En tout cas, je suis sûr qu’il n’a pas toujours été comme ça. » « Quand j’étais à la fac, je sortais tout le temps, je faisais la fête et puis quand je suis arrivé en Turquie, j’étais dans une toute petite ville, il n’y avait nulle part où faire la fête », nous expliquait Tremmell Darden l’an dernier, lorsque BasketNews était allé à sa rencontre à Strasbourg. « Ça m’a calmé, je me suis alors recentré sur ma femme, ma famille et aujourd’hui, je suis devenu un mec très famille, un mec plutôt ennuyeux en fait. » Un changement de cap qui, selon ses dires, a fait de lui un meilleur homme. Et à voir ses prestations en matches cette saison avec Nancy, un meilleur basketteur, sans aucun doute. Peut-être même un futur MVP. n
« J’en ai vu des mecs athlétiques dans ma carrière mais lui il est vraiment impressionnant »
En progrès constants Une éthique de travail qui n’est pas sans résultat puisque à désormais 29 ans, Tremmell Darden continue de progresser. Excellent dans ses pourcentages aux shoots (51,7% au total), l’ailier est l’un des rares joueurs de Pro A à maîtriser à la perfection le shoot « off the dribble », ce tir à mi-distance en sortie de dribble. Pour le reste en revanche, Darden n’a pas toujours été un shooteur modèle, loin de là. Assistant coach de Charleroi pendant plusieurs années avant d’en devenir l’actuel GM, Jacques Stas se souvient des lacunes de Darden quand celui-ci évoluait au Spirou. « Après dribble, il a toujours su prendre des shoots », se rappelle-t-il. « En revanche, il avait deux grosses lacunes, sur les tirs extérieurs après fixation et en sortie d’écran. Sur les tirs à trois-points, il avait tendance à ne pas être prêt, ne pas être fléchi sur les jambes à la réception. Et en sortie d’écran, il avait tendance à ne pas utiliser l’inside foot mais toujours le pied droit, il avait des appuis inversés en fait. Il a fallu travailler le pied intérieur et sur les trois-points, je l’ai fait énormément travailler sur des séries de 250 shoots. Alors que les autres joueurs étaient à 60%, il arrivait souvent dernier dans
Stephen Brun
l’exercice avec 29% puis 30%, 31%, dès fois 34%. J’affichais les résultats dans le vestiaire mais malgré qu’il était dernier, il progressait semaine après semaine. » Désormais régulier dans l’exercice (41,3% à 3-pts, 15e en Pro A), Darden n’hésite plus à dégainer de loin et bien aidé par son important temps de jeu à Nancy (39’), le joueur continue d’étoffer sa palette. « Je pense qu’au départ c’est un finisseur et pas un créateur », analyse Jean-Luc Monschau. « Dès lors, il n’avait pas l’habitude de prendre la balle, il ne jouait pas les pick and roll par exemple. On a essayé de compléter son registre cette année et dans la conduite du ballon, dans la fixation-création, il progresse. »
Une foi inébranlable Déjà brillant l’an dernier en Alsace, le joueur a encore franchi un cap jusqu’à être élu joueur du mois de décembre. Une distinction pour laquelle Darden a souhaité rendre hommage à Dieu, logique pour ce fervent pratiquant qui affiche des versets de la Bible dans son vestiaire. « Je l’appelle le prêtre, parce qu’il est très religieux », s’amuse Stephen brun. « Mais ce n’est pas du cinéma, il est vraiment très croyant et tu ne l’entendras jamais dire un gros mot. À table, tu sais ce que c’est quand il y a un groupe de mecs, on aime souvent parler de cul ou de choses comme ça mais lui ne rentrera jamais dans la conversation dès qu’il y a des propos sexuels. Le paradoxe, c’est qu’il m’a expliqué que plus jeune, il pétait les plombs très facilement,
La Pro A le découvre avec Strasbourg la saison dernière. Auparavant il remporta la NBL avec les Melbourne Dragons (Australie) en 2009 et fut champion de Belgique avec le Spirou Charleroi en 2008.
Tremmell Darden Repères • Né le 17 décembre 1981 à Inglewood, Californie • 1,94 m • Ailier
Palmarès • MVP du mois de décembre 2010 en Pro A • Champion NBL en 2009 • Champion de Belgique 2008 • MAAC tournament MVP 2004 • All-MAAC 2nd Team 2003 et 2004 • All-MAAC 3rd Team 2002
Carrière en chiffres Saison 2000-01 2001-02 2002-03 2003-04 2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11
Club Niagara Niagara Niagara Niagara Erdemirspor Louvain Charleroi Charleroi Melbourne Strasbourg Nancy
Ligue NCAA NCAA NCAA NCAA TBL (Turquie) D1 (Belgique) D1 (Belgique) D1 (Belgique) NBL (Australie) Pro A Pro A
MJ 28 32 29 32 27 30 36 36 38 29 14
Min 22 29 37 35 29 31 25 27 23 30 39
% Tirs % 3-pts Pd Rbd Pts 46,6 25,0 0.6 3,1 8,4 44,0 27,0 1,6 4,8 13,0 48,0 33,0 2,4 5,7 17,3 47,7 37,3 3,0 5,4 18,0 49,0 38,0 1,3 7,9 14,1 50,0 31,8 1,5 6,6 13,7 46,5 23,3 0,8 3,7 10,1 48,6 33,6 1,2 3,6 12,8 44,0 32,0 1,7 4,9 11,6 50,7 36,3 1,7 5,7 12,9 51,7 41,3 2,3 7,1 17,4
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échos FRANCE
K.C. RIVERS (ROANNE)
KEVIN HOUSTON (HYÈRES-TOULON)
« ON PEUT FAIRE MIEUX » Sèchement battu par Gravelines (91-68), le HTV de Kevin Houston peut encore rallier les As en cas de victoire à Orléans samedi prochain. Le meneur, qui réalise une excellente saison (14,6 pts, 3,5 rbds, 4,4 pds), se verrait bien y faire un coup.
V
ous sortez de votre plus grosse défaite de l’année contre Gravelines (-23), comment expliques-tu cela ? Gravelines est une bonne équipe, contre laquelle il faut jouer à son meilleur niveau. Ce n’est pas ce qu’on a fait, notamment en défense. On a certes perdu Tremaine Ford assez tôt dans la partie mais j’ai envie de dire que ça ne change rien. Quels que soient les cinq joueurs sur le terrain, ils doivent jouer le meilleur basket possible, encore plus quand il y a des blessés, il faut se concentrer encore plus sur sa tâche, ce qu’on n’a pas fait ce soir-là. C’est votre deuxième défaite de suite, après deux victoires de suite qui faisaient déjà suite à deux défaites… Hyères-Toulon est une équipe de série ? À part Le Mans et Pau, les équipes contre qui on a perdu sont toutes des équipes de tête, donc des équipes qui étaient supposées nous battre… …à l’exception de Chalon, seule équipe du Top 6 que vous avez battue jusqu’à présent même si dans le même temps, vous n’avez pas souvent perdu contre les équipes moins bien classées. Ce qui voudrait dire que le HTV est à sa place ? C’est ce que reflète le classement en tout cas. Bon, contre Le Mans (-5) ou Cholet (-12), on n’est pas très loin et on craque dans le 4e quart. En fait, on pourrait très bien
être dans le Top 4, voir 3e. On peut faire mieux, on a une vraie chance de viser plus haut cette saison. Comme samedi prochain à Orléans, match qui en cas de victoire vous qualifierait aux As. Estce le match le plus important de la saison ? Oui, c’est le premier vrai test cette saison, c’est un match à la vie à la mort dans lequel on peut prouver notre valeur devant la Pro A. Moi, j’ai coutume de dire que tous les matches sont les plus importants de la saison, c’est comme ça que je vois les choses mais il est vrai que ce match à Orléans va être excitant. C’est le genre de match à enjeu qui fait l’essence même du basket, le genre de match qu’il faut absolument gagner. Après deux saisons difficiles à Rouen, l’une marquée par une grosse blessure, l’autre par une éviction, tu joues pour la première fois dans une équipe du Top 8 et tu as battu ton record de points en Pro A (30, contre Strasbourg lors de la 7e journée). C’est la saison de ton explosion ? C’est ce que j’espère en tout cas ! Mon but cette année est de faire enfin une saison complète et en bonne santé et j’ai un coach qui croit en moi et me laisse jouer mon jeu. Je veux progresser et montrer ce que je vaux, je travaille beaucoup pour ça et j’espère vraiment réussir une grande saison. n Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE
• Samedi, K.C. Rivers a disputé son dernier match de Pro A avec la Chorale et, une fois qu’il se sera acquitté d’une dernière prestation en Coupe de France (mardi soir à Limoges, hors nos délais de bouclage), il sera libre de rejoindre la Virtus Bologne, le club italien qui a fait le forcing pour acquérir ses talents. On ne peut pas dire que, face au STB, l’arrière US ait flambé (7 points à 2/13), établissant sa plus mauvaise marque dans les tirs extérieurs (0/7 à trois-points), et égalant sa plus faible évaluation (4). Son premier passage a d’ailleurs fait craindre le pire mais, par la suite, l’ancien l’université de Clemson s’est efforcé d’aider son équipe (6 rebonds et 4 passes). Son remplaçant à Roanne devrait être Marcelus Kemp (1,96 m, 26 ans), en provenance de… la Virtus Bologne ! « Devrait » car le club italien semble vouloir faire des tracas au joueur, coupable d’avoir manqué quatre matches autour de Noël (trois défaites pour la Virtus). Kemp avait obtenu l’autorisation de retourner aux USA au chevet de sa grand-mère à condition d’être de retour le 23 décembre, mais lorsque sa grand-mère est décédée, Kemp a prolongé son séjour, non sans en avoir demandé l’autorisation au club italien, qui a refusé. Kemp, présent à Limoges, sera-t-il sur le terrain demain vendredi, contre Le Mans, devant les caméras de Sport+ ? Mardi, la Chorale attendait toujours l’arbitrage de la FIBA.
Hervé Bellenger / IS
Hervé Bellenger / IS
DRÔLE DE « DER »
F.F.
du 12-01 au 22-02
Pro B
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échos FRANCE
FOS-SUR-MER
IL N’Y A PAS QUE L’OM DANS LA VIE ! Il monte, il monte le petit club de Provence. Sans prétention, mais avec l’accent, Fos-sur-Mer s’installe doucement mais sûrement en Pro B au terme d’une très belle phase aller avec 11 victoires pour seulement 6 défaites. Cette fois c’est sûr, les Provençaux visent les playoffs !
Photos : Pascal Allée / Hot Sports
«
On se sent bien en Pro B. » Jean-Pierre Barnes, président depuis une décennie du club provençal, le clame haut et fort, la Pro B est un championnat dans lequel les Fosséens se plaisent. Après deux saisons en Nationale 2, trois en Nationale 1 conclues par une troisième place et un ticket pour la Pro B en 2009, les Fosséens ne boudent pas leur plaisir de connaître enfin le professionnalisme de la seconde division française. « On y a mis beaucoup de volonté pour se hisser à ce niveau », ajoute le président. « Il y a une vraie ambiance dans ce championnat et je crois que l’on y trouve notre place et surtout notre public y trouve son compte. » Et pourtant qu’il est dur d’exister dans le contexte particulier des Bouches-du-Rhône ! Situé à moins de 50 km, l’OM (à prononcer avec l’accent), l’Olympique de Marseille, a tendance à annihiler toutes velléités de s’intéresser à autre chose qu’au ballon rond. « Derrière l’OM, il n’y a rien », soupire le président Barnes. « Alors, nous avec le basket, on a ramé pour amener des gens à aimer notre sport et notre club. Mais je pense que nous commençons à réussir un petit peu. On était à peine 200 il y a trois ans, maintenant il y a presque 800 personnes au match. Avant on me disait bonjour Monsieur dans la rue, maintenant je suis le président du basket, on m’arrête, on me parle basket. Petit à petit on gangrène la région, les gens viennent de Salon, Martigues, et nous on veut continuer à fédérer pour amener du monde et leur offrir du spectacle. »
grosse partie de l’équipe nous a donné une grosse base de confiance au début pour nos matches à domicile (une défaite en neuf matches pour l’instant, ndlr), surtout que j’avais ciblé un recrutement avec des gars qui adhéraient tout de suite au projet collectif. Karim Atamna, Mohamed Hachad et Zainoul Bah sont des gars qui ont très bien réussi leur intégration, ce qui fait que notre réussite est aussi bien sur qu’en dehors du terrain. » Une réussite qui prit forme définitive suite à la première, et unique, défaite à domicile, contre Boulazac. Adepte du jeu rapide, Rémi Giuitta a dû se passer de Christophe Humbert, seul réel pivot d’expérience de son effectif, ce qui obligea l’équipe à encore augmenter sa cadence de course. « On s’exprime plus facilement sur jeu rapide que sur jeu placé où il faut plus de culture de jeu, de placement », détaillet-il. « Derrière une grosse défense où chacun est impliqué, la course nous permet à tous de prendre du plaisir en attaque. C’était mon projet de jeu et les joueurs ont adhéré à cette philosophie. » Moins d’attaques placées, plus d’opportunisme, et un soupçon de run and gun sudiste et résultat la doublette américaine Sherman Gay-Lee Cummard s’éclate (32,4 pts et 12,1 rbds) et pousse tout le collectif provençal à augmenter son rendement, à l’image de Philippe Haquet passé de 4,4 points, 2,2 rebonds et 4,6 d’éval l’année dernière à 9,0 points, 4,3 rebonds
« Le basket gangrène peu à peu la région »
Les playoffs comme récompense Et pour ça, pas beaucoup d’autres solutions que d’avoir des résultats, ce que s’efforce de faire Rémi Giuitta, coach omniprésent au sein du club fosséen. Après un maintien acquis de haute lutte l’année dernière au terme d’une saison délicate de promu, l’équipe a abordé cette nouvelle année en Pro B avec un effectif quasi inchangé, histoire de bénéficier d’une grande stabilité pour débuter la saison. « C’est ce que je voulais, car malgré une saison compliquée, on a quand même réussi à bien la terminer », explique le coach provençal. « Le fait de reconduire une
Rémi Giuitta, le coach et Sherman Gay, la star US.
pour 12,3 d’éval cette saison. Avec 11 victoires et 6 défaites, et malgré une sortie de route contre Quimper, Fos, sixième au classement, a trouvé la bonne formule et se place donc comme un candidat sérieux aux playoffs de Pro B, ce qui serait une belle récompense pour le petit club provençal avant de rêver, un jour, à concurrencer l’OM et son petit ballon rond. n Thomas FÉLIX
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Entre
BRASSAMIN NOUS FRANÇOIS (Responsable de la rubrique basket a L’Équipe)
Hervé Bellenger
/ IS
« LE BASKET A E IMPORTANTE D
L’Équipe, c’est le quotidien sportif de référence. Un baromètre aussi pour connaître l’impact médiatique des différentes disciplines. Immergé dans le basket depuis bientôt trente ans, François Brassamin gère l’ensemble des sports co. indoor. Il possède à la fois la connaissance et le recul nécessaires pour juger de l’état de notre sport. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
C
omment se retrouve-t-on à la tête de la rubrique basket de L’Équipe ? J’ai fait Sciences Po et une école de journalisme et depuis que je suis dans le journalisme, en 1983, j’ai toujours travaillé sur le basket dans des médias différents. A l’Agence France Presse, avec notamment, de 88 à 91, Bruno Poulain qui est aujourd’hui directeur général de Sport+, au quotidien Le Sport qui a duré neuf mois. Dans ce métier, il n’y a pas de voie royale, c’est souvent une question de rencontres même si, depuis que je suis jeune, j’ai voulu entrer à L’Équipe. En 1991, Jean-Pierre Dusseaulx a quitté L’Équipe pour être attaché de presse de la fédération. Jean-Michel Rouet et Jean-Luc Thomas ont souhaité que je rejoigne le journal. Aujourd’hui, je suis responsable des sports collectifs sauf le foot et le rugby. Soit basket, hand, volley, hockey sur glace, foot US et baseball. Lorsque tu es arrivé à la rubrique, le lecteur attendait patiemment l’édition du lundi pour avoir connaissance
« Il y a aujourd’hui dans le milieu une forme d’indulgence, d’indifférence, vis-à-vis des forfaits des basketteurs de la NBA en équipe de France »
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Hervé Bellenger / IS
ENCORE UNE PLACE DANS L’éQUIPE » des résultats, découvrir les stats. Aujourd’hui, ces infos sont disponibles en temps réel sur Internet. Comment as-tu vécu cette évolution et quel “plus” peut apporter une presse papier quotidienne ? Quand on voit les photos, la mise en scène de l’information, le journal a énormément évolué et même indépendamment d’Internet. Lorsque je suis arrivé à la rubrique, les pages basket étaient un univers gris, des chiffres, des résultats partout. Pendant très longtemps, L’Équipe a été un assemblage de rubriques. C’est devenu un journal global avec une évolution vers l’événementiel. Ensuite Internet a eu un impact extrêmement important sur la presse papier. D’ailleurs, aujourd’hui, L’Équipe n’est plus uniquement un quotidien papier. C’est une chaîne de télévision, un site Internet. On parle de “marque L’Équipe“. Internet a obligé tous les médias écrits à changer leur traitement. Un exemple : lorsque je suis arrivé, on a instauré les tableaux de stats (pour la Pro A). Aujourd’hui faut-il les maintenir ou apporter autre chose ? C’est une vraie question que l’on n’a pas encore entièrement tranchée car on a une part de lectorat, des gens de plus de 60 ans, pas totalement accro d’Internet. On a déjà enlevé cette année les marqueurs des matches d’Euroleague qui ne concernent pas les clubs français, en se disant que les gens que ça intéresse vraiment, ils ont ça sur Internet. L’Équipe n’est pas une addition de journaux spécialisés. Sa volonté est donc d’être un journal sportif global. Aujourd’hui, si un journal veut se vendre, il lui faut apporter un plus parce qu’il est sur certains événements, il peut donner des informations exclusives, faire des analyses pertinentes, des interviews de gens qui ne parlent pas ailleurs.
rugby, ou les grands événements, et qui jettent un œil sur le basket ? Tous les sportifs qui ne sont pas footballeurs estiment qu’il y a trop de foot dans L’Équipe. Or tous les quotidiens sportifs en Europe ont davantage de foot que L’Équipe. Dans Marca, La Gazzetta dello Sport, le foot occupe environ 60% de la pagination. L’Équipe était très clairement issu de la culture des sports olympiques et le foot a occupé longtemps 30% de la place. Il y a eu la volonté de valoriser le foot mais sans lui donner une place débordante. Je pense que l’on s’est rapproché de 40% en moyenne. La deuxième dimension, c’est effectivement que l’on est moins un journal de spécialistes. La critique qui a été faite à la rubrique basket en interne, c’était d’apparaître comme un bunker, pas très ouvert au grand public, de faire des papiers pas toujours lisibles pour des gens qui achètent le journal pour le foot. On était peut-être le reflet du basket français. L’un des grands succès du basket français, c’est le All-Star Game nouvelle formule, qui est clairement un événement basket qui n’est pas fait pour les spécialistes. Il y a ce discours qui dit « si L’Équipe avait des concurrents, ça se passerait autrement. » Lorsque L’Équipe a eu des concurrents, Le 10 Sport, Aujourd’hui Sport, à chaque fois, à l’inverse, il y a eu plus de foot car c’est le domaine le plus vendeur, le plus concurrentiel, là où on peut faire la différence en sortant certains types d’infos exclusives. Aujourd’hui, on a créé le mardi une page NBA avec une volonté grand public. L’un des grands défis de la presse papier, c’est d’attirer les jeunes, de renouveler le lectorat. Je pense que le basket a encore une place importante dans L’Équipe, plus importante que dans le reste des médias nationaux, seulement il y a la concurrence des autres sports…
Justement, la pagination de la rubrique football a progressé dans L’Équipe depuis quelque temps. Au bout du compte, la rubrique basket est-elle destinée à des spécialistes ou à des gens qui achètent le journal essentiellement pour le foot, ou le
Le basket est monté un moment au firmament du sport français et a même cru devenir le sport 1bis avec le foot. Comment aviez-vous vécu en interne cette frénésie ? Le boom du basket a été la convergence de deux faits principaux : l’effet Dream Team, ›››
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Entre
NOUS qui a montré une image glamour du basket avec des joueurs athlétiques qui étaient de grands sportifs mondiaux, et quelques bonnes années du basket français au niveau des résultats. Limoges était au sommet du basket européen avec trois Final Four et un titre de champion d’Europe. On a eu l’ASVEL qui a fait le Final Four en 97 avec des Français qui jouaient, comme Jim Bilba et Alain Digbeu. On a encore eu Pau en 99 avec une très grosse équipe qui a joué les yeux dans les yeux avec le Bologne de Rigaudeau, Ginobili, Jaric. Aujourd’hui, ça fait rêver quand on voit que sur les sept dernières années, une seule équipe s’est qualifiée pour le Top 16 de l’Euroleague. On est aussi dans une configuration « le rugby m’a tué ». Il y a eu de 92 au début des années 2000 une bataille pour être le deuxième sport collectif français. Au début des années 90, Pierre Berbizier déclarait dans L’Équipe Magazine que le rugby était inquiet de cette émergence du basket notamment chez les jeunes. Dans les autres pays européens, particulièrement méditerranéens, le basket est sans conteste le numéro 2 derrière le foot. En France, ce n’est plus du tout le cas puisque le sport numéro 2, c’est le rugby. Et c’est très net dans L’Équipe et pas que dans L’Équipe. Si Paris avait une équipe d’Euroleague compétitive et jouait à Bercy, pensestu que cela changerait la vision qu’ont du basket les médias mais aussi l’ensemble des décideurs économiques ? Ça n’aurait pas tout changé, mais c’est indispensable. Il y a eu une forme d’embellie lorsque le PSG a joué les Bulls à Bercy. Depuis dix ans, on n’est plus dans la configuration d’avoir une équipe de haut niveau européen qui joue à Bercy. Or l’un des éléments de la montée du rugby, c’est l’effet Stade Français au Stade de France. On sait que la France est un pays très centralisé et que les décideurs, une partie des médias, sont à Paris. D’ailleurs, l’Euroleague comptait beaucoup sur Paris puisqu’il y a des équipes dans toutes les grandes capitales de Madrid à Moscou en passant par Istanbul et Berlin.
dans l’organisation, l’édition, la gestion, Mathieu Barberousse, mon adjoint, et moi. Nous avons pour le basket 4 reporters : Arnaud Lecomte, David Loriot, Liliane Trévisan et Yann Ohnona. Y a-t-il une stratégie éditoriale concertée avec L’Équipe.fr, L’Équipe TV ? Peu jusque-là. Cette année, il va y avoir une forme de synergie entre le site Internet et le quotidien. Comment se définit chaque jour la place de chaque rubrique et comment est considéré le basket au sein de la direction générale et par les autres rubriques ? Je ne suis pas un militant du basket ou du hand, je suis un journaliste, mais je cherche à défendre, valoriser ces sports dans le contexte de L’Équipe. Il y a forcément une forme de concurrence entre les sports car la place est économiquement limitée. C’est un gâteau que l’on doit partager. La rubrique basket a une actualité, propose des sujets et demande une place qui est attribuée par la direction de la rédaction qui fait un arbitrage. L’un des événements qui fait du mal au basket, ce sont les résultats en Euroleague. Je sais bien que c’est beaucoup plus facile d’être compétitifs dans des coupes franco-britanniques (NDLR : allusion au rugby) mais le basket ne nous a pas toujours aidés. Deuxième point, l’équipe de France. Les gens du basket ne se rendent pas toujours compte de la situation. J’étais à New York en vacances cet été et j’ai vu l’équipe de France perdre de 31 points au Madison Square Garden avec Tony Parker, Ronny Turiaf et Joakim Noah dans les tribunes alors qu’ils étaient tous les trois aptes physiquement. Dans tous les autres sports, l’équipe nationale est une priorité. Je connais les arguments, le besoin de repos, etc. mais l’équipe nationale, c’est la première locomotive d’un sport et dans le basket, ce n’est pas la priorité de tous ses meilleurs joueurs. Dans ce milieu, à un moment, on
Hervé Bellenger / IS
Hervé Bellenger
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Avez-vous fait des études pour connaître l’intérêt des lecteurs vis-àvis du basket, sa place vis-à-vis des autres sports ? Ce ne sont pas les études et le marketing qui font le journal mais les journalistes et notamment la direction de la rédaction, même si les chiffres de ventes sont une donnée importante. La meilleure année de L’Équipe c’est 1998, l’année de la victoire de la France à la Coupe du monde de foot, avec 391.000 exemplaires en moyenne par jour. Aujourd’hui, comme toute la presse quotidienne, on a baissé et on est un peu en dessous de 300.000. On n’est pas un service public. Pour se stabiliser, il faut tenir compte des envies des lecteurs. Le gros problème du basket, c’est cette incroyable dichotomie entre la NBA et le basket français et européen. C’est aussi un problème pour la rubrique. Lorsqu’il y a eu le boom du basket dans les années 90, ça s’est surtout ressenti dans la création et le développement de mensuels qui parlaient de NBA. À L’Équipe, on n’a jamais voulu céder à une mode du basket américain car le basket français était important et on pensait que c’était
« Combien de joueurs français de Pro A peuvent “supporter” une interview importante dans L’Équipe ? »
Combien êtes-vous de journalistes attachés au service ? Je dirige un groupe 10 personnes. 2 sont
arrive presque à trouver ça “normal”. Les gens de l’extérieur, y compris à la rédaction de L’Équipe, ne comprennent pas ces choses-là. Il y a aujourd’hui dans le milieu une forme d’indulgence, d’indifférence, vis-à-vis des forfaits des basketteurs de la NBA en équipe de France alors que ça a fait beaucoup de mal au basket français.
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plutôt pour ça que nos lecteurs nous achetaient. La direction de L’Équipe de toutes les époques ne nous a jamais demandé de faire plus de basket américain. Aujourd’hui encore, c’est la rubrique et sous contrôle de la direction de la rédaction, qui décide de la place que prend le basket américain vis-à-vis du basket français et européen. Je pense que la NBA représente 25-30% de la rubrique.
pu être championne d’Europe. En quoi la génération Parker était-elle moins forte que la génération Gasol ? En 2005, pour un match pour la médaille de bronze, l’équipe de France, avec quasiment les meilleurs joueurs, extrêmement motivée, a pulvérisé l’Espagne. Or Parker n’a jamais disputé un Championnat du monde, les Jeux Olympiques… Ces rendez-vous manqués créent une forme de désillusion, un peu de lassitude, qui est parfois perceptible chez certains journalistes qui ont beaucoup fait pour le basket. J’en connais qui se sont éloignés de ce sport car même si on n’est pas militants, on peut être lassés.
« Tony Parker est la plus grande star du sport français que personne n’a jamais vue jouer »
Cette double face du basket. Pour toi, c’est un atout ou un handicap ? Très clairement un handicap. Les études de lectorat montrent que les jeunes générations sont beaucoup plus centrées sur la NBA. Il y a une fracture d’âge évidente. À plus de 40 ans, les gens sont davantage basket français et européen. Le All-Star Game français, c’est un des moments où la fusion entre les deux se fait un peu. Ce que je dis toujours aussi, c’est que Tony Parker est la plus grande star du sport français que personne n’a jamais vue jouer. Aucun match de Tony Parker n’est jamais passé sur une chaîne hertzienne non payante, y compris avec l’équipe de France. C’est un constat invraisemblable. En plus, les
matches de NBA se jouent entre minuit et 6h du matin en France et pour un quotidien comme L’Équipe, il y a un décalage horaire qui rend le traitement difficile. Est-ce que tu ressens de la part des dirigeants du basket français la volonté de développer leur sport, de conquérir les parts de marché ? On va avoir une relève à la tête de la fédération et de la ligue… Mais et même si j’en comprends les ressorts humains, on a eu une situation invraisemblable avec pendant deux ans une ligue sans aucun président qui pouvait faire de la représentation. C’est pourtant une partie très importante de son rôle, notamment au niveau des médias. Mais la locomotive d’un sport, c’est l’équipe nationale. Et l’équipe de France, c’est beaucoup de frustration pour deux petits moments de bonheur, à Sydney et à Belgrade. Et même là, ce fut une déception car elle aurait
Le handball a longtemps été en France un sport de Série C. Son équipe nationale est actuellement la numéro 1 au Monde et ça s’inscrit dans la durée. L’impression est que le hand grignote son retard sur le basket et notamment dans la place que lui réserve L’Équipe chaque jour. Est-ce la réalité ? L’impression est juste. Le handball a arraché cette place dans L’Équipe à la force de ses résultats. Ces dernières années, le hand possède deux choses que n’a pas
eues le basket : une équipe de France ultra performante, la meilleure du Monde, championne olympique, du Monde et d’Europe en 2-3 ans, et un club, Montpellier, qui joue les premiers rôles européens. Le journal tient compte de ces évolutions. À mon avis, au départ, L’Équipe a un peu sous-estimé la place du hand notamment aux Jeux de Pékin. On essayé de rectifier le tir. Les gens du basket ont pu noter que l’équipe de France de hand a rempli deux fois Bercy le week-end dernier (8-9 janvier) pour des matches amicaux de préparation. La dernière fois que l’équipe de France de basket a joué à Bercy, ça doit être en 2004 contre la Pologne. Je pense qu’aujourd’hui le championnat de France de hand n’est pas au niveau de celui du basket, les infrastructures, son rayonnement dans certaines régions, le public dans les salles, mais ses dirigeants affirment clairement une volonté de concurrencer le basket. Ils essayent de s’en donner les moyens et ils ont deux locomotives. Pour la première fois, il y a autant de journalistes de L’Équipe (trois) au Championnat du monde de handball en Suède qu’au Championnat du monde de basket. Ce n’est pas mécanique, mais encore une fois il y a une concurrence entre les sports. À part le football qui est incontournable, pour les autres sports, l’espace, ça se gagne. Je ne peux pas demander 6 ou 7 colonnes dans le journal si je n’ai pas d’actualité forte. Si j’avais une équipe française en train de batailler contre le Maccabi Tel-Aviv pour tenter de se qualifier pour le Final Four, ce qui était le cas il y a quinze ans, je pourrais demander un peu de place en milieu de semaine. Là, je suis affaibli. Peut-être que dans dix ans l’équilibre aura changé. Et le manque de stars, de joueurs identifiés dans le championnat de France ? C’est un élément qui joue. Mickaël Gelabale est revenu en Pro A par la petite porte et il y a eu un effet Gelabale car c’est un joueur identifié, qui a joué en NBA, qui a un niveau de performance intéressant, qui est spectaculaire. On manque en effet de personnalités identifiées dans le championnat. Et je ne parle pas des Américains qui ne restent pas longtemps dans le même club. Je pense que le grand public ne connaît pas beaucoup de joueurs de Pro A. Combien de joueurs français de Pro A peuvent “supporter” une interview importante dans L’Équipe ? C’est un problème. Notre directeur de la rédaction, qui aime le basket, avait lancé une question du jour un peu provocante il y a un an, « le basket français est-il ringard » ? Ce qui est sûr, c’est que depuis dix ans le basket au mieux stagne et il a même reculé dans certains domaines. n
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Salut ! Ça va ?
Propos recueillis par Fabien FRICONNET
JOHAN
T O L B (BLOIS)
S
alut, Johan, ça va ?
Ça va, ça va ! Fatigué ! Gros week-end.
Bon anniversaire ! Tu as 36 ans ce vendredi…
Merci, c’est gentil ! Je les fais pas. C’est ce qu’on me dit. Et puis je regarde tes statistiques : tu es meilleur marqueur français en Nationale 1 (17,3), 5e au général, ça va…
Oui, ça va pas mal. J’ai eu une saison compliquée l’an dernier (ndlr : grosse blessure à l’épaule qui lui a coûté la saison) et là je suis revenu à mon meilleur niveau. J’en profite, je m’amuse. Quizz : ton record de points de la saison ?
38 contre Sorgues !
Ah oui, 38 points et 35 d’évaluation, c’est ça. On était dans une position compliquée, on avait notre Américain blessé (ndlr : Christopher Grimm), Zaka Alao aussi, donc à un moment donné il faut prendre ses responsabilités. Mais ça n’a pas suffi pour gagner. Tu es surveillé ?
Très très surveillé. C’est un peu normal. Quand tu fais des week-ends à 25 points, tu es ciblé. Là, contre Saint-Etienne (samedi), j’ai eu Lavar Simmons sur le dos tout le temps, c’était compliqué. Tu as bien visité la Pro B et la N1. Pour-
« JE SUIS CIBLÉ ! » Je suis arrivé à Orléans en Pro B et la deuxième année, Philippe Hervé a repris l’équipe après Michel Perrin et, la première semaine d’entraînement, il a posé une coupe au milieu du parquet en disant : je veux être champion à la fin de l’année. Pour nous, joueurs, ça paraissait impossible, mais on est monté ! J’ai fait une année en Pro A mais c’était la fin de mon contrat et ils ont pris Moerman. Je suis allé en N1, que je connaissais bien, à Blois.
quoi une seule saison en Pro A, à Orléans en 2006-07, où en plus tu as été bon (22
Tu as coaché dimanche ?
points à Roanne, 20 à Gravelines) ?
Oui, un club à côté d’Orléans, le CJF Les Aubrais, qui me l’a proposé quand j’ai eu mon BE1 il y a deux ans, en attendant de passer le BE2 en juin. On est en promo régionale. Ça me fait travailler les choses où j’ai du mal, comme la communication. J’y ai pris goût. C’est un peu dur car on a joué à SaintEtienne, on est rentrés à 6h du matin puis, à
J’ai eu un plan de carrière… C’était un choix personnel. J’ai souvent été derrière des joueurs à potentiel, j’ai toujours dû faire mes preuves. J’ai eu des blessures, j’ai dû me relancer. Mais au départ, en fait, je n’avais jamais pensé faire une carrière dans le basket, c’est arrivé tardivement.
Pascal Allée / Hot Sports
34 ou 35…
11h, je suis parti pour aller jouer à Dreux. On a gagné. On fait un bon début de saison. Le direx de Blois est Julien Monclar. Il ne peut pas s’arranger avec Jacques pour faire retransmettre un match sur Sport+ ?
Ça va être compliqué !
mais on a eu pas mal de pépins. Grimm s’est blessé il y a deux mois et demi, il est revenu mais il a encore mal. On a eu un pigiste mais pas dans le bon profil. On a des gars blessés qui ne s’entraînent pas trop la semaine, donc on tire sur les mêmes et ça pèse. En plus, les trois premiers matches de 2011 sont à l’extérieur, donc…
En parlant de Julien Monclar, il est aussi fort que son papa pour trouver des sur-
Sinon, l’après-basket, tu commences à y
noms aux joueurs ? Pour toi, j’avais pensé
songer ?
à Usain Blot…
J’y pense, j’y pense. Je passe mon BE2, donc. Et puis je vais faire des formations pour être dans l’expertise immobilière, avec un ami. Mais tout peut changer. Je suis en fin de contrat avec Blois, je pense que j’ai encore le niveau pour jouer deux ans donc on verra avec Blois mais, s’ils ne veulent pas me re-signer, je me remettrai sur le marché d’ici trois semaines, un mois. Je suis pas fini. Quand on a envie, qu’on est encore passionné, on peut continuer. n
C’est le seul club où je n’ai pas de surnom ! On m’a déjà surnommé « G.I. Jo ». À Epinal, c’était « Taz » parce que je courais partout. Bon, je cours encore ! (Il rit) Vous avez perdu à Saint-Étienne de peu, vous êtes 8e à 9-9. Vous êtes à votre place ?
À 17 secondes de la fin, on avait encore un point d’avance. On n’est pas à notre place