BasketNews-536

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l’hebdo du basketball

JEUDI 27 janvier 2011 - N° 536

Salyers, Spencer & co… Moses Sonko… Christophe Denis… Pauline Krawczyk… Ljubljana… Pierre Seillant

L.A. CLIPPERS

GRIFFIN, MAIS PAS SEULEMENT pro a / Spécial 15e Journee

AS : LE HTV DÉCROCHE LE GROS LOT

Photos : Pascal Allée / Hot Sports et Noah Graham/NBAE via Getty Images

CHRIS MASSIE

XXXL DOSSIER : LES MEILLEURS PIVOTS DE L’HISTOIRE LNB

BasketNews n°536 - jeudi 27 janvier 2011

DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

M 03252 - 536 - F: 3,00 E

3:www.basketnews.net HIKNMF=WUXUU^:?a@p@d@g@k;


02

Télévision Jeudi 27 janvier 01h30 MCS

NBA Time

02h15 MCS

Atlanta-Milwaukee (NBA)

05h00 MCS

New Orleans-Golden State (NBA)

12h00 Eurosport 2

The Euroleague Basketball Show

16h45 Sport+

Sienne-Real Madrid (EL Rediff) Atlanta-Milwaukee, New OrleansGolden State (NBA Rediff) Istanbul-Valencia (EL)

Vendredi 28 janvier 02h45 MCS

Houston-Dallas (NBA)

Marc Serota/Getty Images

07h50 Orange Sport New York-Miami (NBA)

09h00 Sport+

Istanbul-Valencia (EL Rediff)

11h45 Eurosport 2

The Euroleague Basketball Show

16h35 Orange Sport New York-Miami (NBA Rediff) 17h00 MCS

Philadelphie-Charlotte (NBA Rediff)

20h30 Sport+

Hyères Toulon-Roanne (Pro A)

Samedi 29 janvier 02h00 MCS

NBA Legend

02h05 Canal+

Chicago-Orlando (NBA)

09h00 Sport+

Hyères Toulon-Roanne (Pro A Rediff)

13h45 Canal+Sport

Chicago-Orlando (NBA Rediff)

16h30 MCS

Detroit-Miami (NBA Rediff)

19h15 Sport+

Cholet-Gravelines (Pro A)

Dimanche 30 janvier 02h15 MCS

Indiana-Chicago (NBA)

02h30 Orange Sport Dallas-Atlanta (NBA) 08h00 Sport+

Cholet-Gravelines (Pro A Rediff) 16h25 Orange Sport Winning Time, Reggie Miller Vs New York Knicks 17h45 MCS Indiana-Chicago (NBA Rediff) 23h30 Sport+

LA Lakers-Boston (NBA)

Lundi 31 janvier 01h00 MCS

NBA Legend

13h00 Sport+

LA Lakers-Boston (NBA Rediff) Detroit-New York, Utah-Golden State (NBA Rediff) Olympiakos-Panionios (Esake)

16h30 MCS 20h00 Eurosport 2

Mardi 1 février er

02h40 Canal+Sport

Canal NBA

03h15 MCS

Charlotte-Utah (NBA)

07h15 Orange Sport Miami-Cleveland (NBA) 16h00 Orange Sport Miami-Cleveland (NBA Rediff) 17h00 MCS

Charlotte-Utah (NBA Rediff)

18h00 Eurosport 2

KK Hemofarm-Unics Kazan (EC)

20h15 Eurosport 2

Cedevita Zagreb-Gran Canaria (EC)

20h30 Sport+

Euroleague Féminine

Mercredi 2 février 04h15 MCS

Depuis quelques années, Antony Comino, via sa société de production, filme, réalise, archive et propose les matches à domicile sur le net pour le compte du club de Limoges. Il nous explique comment l’idée est née.

San Antonio-Portland (NBA)

04h30 Orange Sport LA Lakers-Houston (NBA) 12h00 Sport+

Euroleague Féminine

12h45 Eurosport 2

The Euroleague Basketball Show

19h30 MCS

San Antonio-Portland (NBA Rediff)

20h45 Sport+

Euroleague

A

ntony comment êtes-vous venu à réaliser les matches du Limoges CSP ? Tout à commencé en 2006 avec Frédéric Forte qui a eu la volonté de mettre l’accent sur la vidéo pour pouvoir archiver les grandes années du Limoges CSP. En 2006, nous avons fait notre premier reportage sur la remontée en Pro B puis, sur la saison 2007-08, on a commencé à filmer des matches. La saison suivante, on a filmé en multi caméra tous les matches à domicile. Fin 2009, on a réalisé un reportage sur la finale de Pro B perdue à Bercy et pour la saison 2009-10 on a continué à filmer les matches avec plus de caméras en rajoutant des petits sujets pour enrichir notre proposition vidéo.

Depuis cette année, vous vous êtes encore plus renforcés pour couvrir les matches ? Nous sommes maintenant avec cinq caméras, deux sous les paniers, une principale, une vue d’ensemble et une petite sur le panier. En tout, les soirs de matches, il y a trois caméramen plus moi à la régie du direct, avec en plus deux commentateurs qui essayent d’être objectifs (il sourit).

Pour un club promu, même si c’est Limoges, c’est une grosse armada ? On ne peut pas se comparer à Sport+ quand ils viennent à Beaublanc, mais le club a décidé de promouvoir la vidéo dans le but de faire parler du club. Avec Internet, la vidéo est très accessible et comme Limoges est un club qui a la chance d’avoir beaucoup de supporters, dont beaucoup sont expatriés et ne peuvent pas aller à Beaublanc, c’est eux qui en profitent en premier. Tous les matches ne sont pas en direct mais sont accessibles en intégralité très rapidement ? Il y a plusieurs phases. La première est une réalisation en directe des images puis la seconde se passe dans la foulée, où je rentre chez moi avec le contenu. Là, je travaille jusqu’à 5h du matin pour rajouter l’habillage. Je monte le match en incrustant le score, des ralentis, la présentation des équipes, un travail de post production qui doit être fait rapidement avant la dernière étape. Le lendemain matin, c’est l’encodage du film et le téléchargement du film sur le site. Ainsi, le match est disponible dans l’après-midi qui suit la rencontre.

Combien coûte un tel travail pour Limoges ? Je ne peux pas aborder nos conditions tarifaires car je ne suis pas salarié du club mais intervenant. Quel est le retour que vous avez sur ces diffusions ? Le nouveau site est ouvert depuis le 20 décembre dernier. On a eu le plus gros score sur les deux derniers matches, Roanne en coupe et l’ASVEL en championnat. Près de 3.000 connexions sur le match contre l’ASVEL, une moitié de Beaublanc ! Avec une majorité de connexions France mais aussi près d’une trentaine de connexions venant de pays différents. Limoges étant un peu à part dans le paysage du basket français, notre réussite montre qu’il y avait une attente de la part des supporters, mais tout ça évoluera en fonction des acteurs du terrain. Si Limoges a des résultats notre offre évoluera. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX

*http://vimeo.com/cspvideo

Lu, vu et entendu vont se montrer sous un nouveau jour. Dans une campagne publicitaire pour exister dans ce bastion du rugby, les joueuses ont décidé « d’enlever leur maillot » pour une expo photo. On attend fébrilement le résultat sur le site du club www. perpignanbasket.fr

« Si Karim Souchu refait 6/7 à 3-pts, je paie une tournée générale ! »

Jean-Denys Choulet ne prend pas trop de risque mais qui sait si le shooteur du Limoges CSP, qui a battu Roanne en coupe de France, ne pourrait pas reprendre feu. En tout cas, gardez vos godets, on ne sait jamais… C’est aujourd’hui que les filles de Perpignan, actuellement pensionnaires de LF2,

basket. Parrain du club fondé par son frère Éric Elena, le Monaco Basket Association, il a donné un coup de pouce au club du frangin en apposant le sigle du club sur sa voiture lors du dernier rallye de Monte Carlo (en IRC) où il était cette fois derrière le volant.

Daniel Elena, copilote de Sébastien Loeb, septuple champion du Monde de rallye WRC, aime le

D.R.

20h45 Sport+

« Près de la moitié de Beaublanc sur Internet ! »

D.R.

17h00 MCS

Antony Comino (réalisateur limougeaud)


ZONE-MIXTE

03

Prises de position

La position anti-FIBA de Mark Cuban est-elle compréhensible ? OUI NON

L

Par Pascal GIBERNÉ

Chris Covatta/NBAE via Getty Images

’agressivité des propos de Mark peut choquer mais le proprio de Dallas, homme d’affaires averti, n’est pas forcément dans le faux. Mettezvous un peu à sa place. Tous les quatre ans Cuban et une majorité de propriétaires NBA prêtent leurs joueurs, gratuitement, aux Jeux Olympiques où ces derniers constituent en général l’une des principales attractions de la compétition. Un intérêt qui génère de précieux dividendes pour la chaîne NBC (propriété de General Electric) et pour le comité olympique américain. Quid de Mark Cuban et de ses collègues ? Ils récupèrent des miettes et prennent surtout le risque de voir leurs meilleurs joueurs se blesser grièvement dans une compétition n’ayant aucun lien avec le championnat NBA. Les dommages financiers potentiels sont bien réels. Imaginez que Michael Jordan se soit fait une rupture des ligaments croisés du genou gauche lors des J.O. de Barcelone. Les dommages collatéraux auraient été dévastateurs pour les Chicago Bulls et surtout pour la NBA. L’absence de Beaubois depuis l’entame de la saison a eu un réel impact sur la bonne marche de la franchise texane. Le tricolore était supposé assumer le leadership à la mène des Mavericks et débuter sa transition du poste d’arrière shooteur à celui de meneur, le tout sous la tutelle de Jason Kidd. Nous sommes à la fin du mois de janvier et « Roddy » n’a toujours pas joué la moindre seconde. Il pourrait ne pas revenir avant fin février. Un sacré coup de frein dans la carrière du jeune créateur guadeloupéen en qui la direction des Mavericks fonde énormément d’espoirs. Comment pourrait-on alors reprocher la volonté de Cuban de vouloir contrôler la destinée de ses employés quand depuis 12 ans il redoute de voir sa super star Dirk Nowitzki se donner une blessure synonyme de fin de carrière lors de ses intérims avec l’équipe nationale d’Allemagne ? n

Par Fabien FRICONNET

V

ous savez à qui Cuban me fait penser ? À l’Emir du Qatar, qui s’est acheté la Coupe du Monde de football 2022. Mais contrairement au Cheikh Hamad ibn Khalifa Al Thani, Cuban fait preuve d’une légèreté troublante pour quelqu’un qui, pourtant, excelle depuis son plus jeune âge dans l’art du « make money ». En effet, Cuban méconnaît les dossiers. D’abord, il n’y a aucune base juridique à ses propositions. 1- David Stern l’a répété : il est légalement interdit d’interdire aux joueurs de disputer les compétitions internationales. 2- On ne peut pas privatiser les équipes nationales, sauf à vouloir privatiser les États concernés puisque ce sont eux qui « possèdent » leurs équipes nationales. 3- Si l’on veut intégrer les joueurs non-NBA à son « machin NBA tournament », alors il faudra expliquer gentiment au Pana, Olympiakos, Barça et aux autres que, désormais, c’est à ceux de « prêter » leurs joueurs pour que d’autres (Cuban et sa clique, donc) se fassent du pognon sur leur dos. Ensuite, quand Cuban, qui fait semblant de ne pas entendre les arguments qui le gênent (quid de l’Euro ?) et ressort continuellement sa carte « argent », dit que personne ne regarde le Mondial car personne ne sait qu’il a lieu, il doit confondre « Cuban/les USA » et le « reste du monde ». C’est ce qui arrive quand on a sa tête profondément enfoncée dans son… livre de comptes, disons-le comme ça. Quant à son « le basket international est une plaisanterie », on a envie de lui répondre : « si tu veux arrêter de passer pour un bouffon et de te faire sadiser à longueur de saison, il faut aussi que tu fasses un petit effort de ton côté. » Et puis lave-toi la bouche avec du savon et apprend le respect. Pour finir, ceci : nier le droit à un « étranger » de défendre ses couleurs nationales gratuitement, pour la beauté de la chose, c’est nier le droit à un Américain de faire pareil. Mark Cuban n’est donc pas un patriote. Il devrait faire attention, il vit au Texas... n

Sondage

Les Donnadieu reçus à l’Élysée. Club de sport le plus méritant des Hautsde-Seine, la JSF Nanterre a eu le droit aux honneurs du Palais Présidentiel pour les vœux au monde du sport du Président Nicolas Sarkozy.

Boris Diaw se lance dans le vêtement biologique solidaire. Ukind, c’est le nom de sa marque, propose de vous habiller utile et écolo. D’abord les vêtements sont issus de l’agriculture

biologique, ensuite une partie de l’argent récolté va soutenir son association Babac’Ards. Encore un bon point pour Bobo ! « Happy Pat » Le surnom donné par les fameux Schtroumpf, les supporteurs de la Chorale, à Patrice Dumont, le commentateur de Sport+, dont la « happy face » est une constante. Un surnom qui peut rester...

Qui est le MVP français de la première partie de la saison de Pro A ?

45%

Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1.475 réponses, décompte arrêté mardi)

17%

14%12% 6%

Yannick

Pape Philippe

Gravelines-Dk

Roanne

Bokolo

Amagou

Mickaël

Luc-Arthur

ASVEL

Cholet

Gelabale

Vébobe

Autres

3% 2% 1% Alain

Koffi Le Mans

Cyril

Dounia

Gravelines-Dk

Gravelines-Dk

Akpomedah

Issa


04

sommaire

DISPONIBLES

06 CHRIS MASSIE (LIMOGES) DÉFONCE TOUT

• Meilleur marqueur, rebondeur et à l’évaluation du championnat, difficile de plus dominer que cela ! Le massif pivot de Limoges est un glouton, que personne ne peut arrêter. Le CSP est dans la zone de relégation mais son centre n’y est pour rien. Un portrait XXXL du Texan par Thomas Berjoan.

08 DOSSIER : LES PIVOTS DE L’HISTOIRE LNB

• Parce qu’il n’a joué qu’une demi-saison et que son équipe est dans le bas du classement, Massie ne peut pas (encore) prétendre intégrer le Top 10 des meilleurs pivots de l’histoire de la Pro A, ère LNB (depuis 1987-88). Antoine Lessard a dressé et commenté cette liste, qui comprend quelques jolis noms. Voyage dans le passé d’une caste bien particulière.

11 ÉCHOS FRANCE 15 PRO B : MOSES SONKO 16 GAZETTE SPÉCIALE 15E JOURNÉE

• Hyères-Toulon allait-il rater la Semaine des As après avoir été dans le Top 8 toute la première moitié de saison ? Non, le HTV a gagné à Orléans.. Chalon pouvait-il tenir le rythme ? Oui, l’Élan a gagné à Villeurbanne... Le Havre allait-il craquer sans Bernard King ? Oui, le STB a perdu contre Strasbourg... Poitiers a fait péter l’exploit contre Cholet... Matt Walsh devient-il une nuisance ?

Chaque magazine

5,00 €

Seulement

20 ANCIENS DE PRO A En vente chez votre marchand de journaux

• Vous avez perdu de vue Marc Salyers, Derrick Obasohan, Bobby Dixon, J.K. Edwards, Austin Nichols et les autres « figures » de la Pro A 2009-10 ? Pas de panique, Yann Casseville est là !

21 INTERVIEW : CHRISTOPHE DENIS (PARIS LEVALLOIS) 22 PAULINE KRAWCZYK

• Blessée, l’internationale française est partie se refaire à Gdynia, en Pologne, sur la terre de sa famille. Pascal Legendre a fait le point avec elle. Un beau voyage.

24 ÉCHOS EUROPE 25 TOP 16 : LJUBLJANA

• Morts-vivants l’été dernier, les Slovènes de Ljubljana ont soufflé tout le monde pendant la phase régulière et ouvert le Top 16 par une victoire presque miraculeuse à Rome. Mais il n’y a rien de miraculeux dans leur parcours...

26 ÉCHOS NBA 28 GRIFFIN ET LES GRIFFINAIRES

• On parle beaucoup, et à juste titre, du sensationnel rookie Blake Griffin, qui devrait, un jour, être MVP de la NBA. Mais si les Clippers marchent du tonnerre depuis une vingtaine de matches, ils le doivent aussi aux acolytes de Griffin, les « Griffinaires ». Découvrons ou re-découvrons-les.

31 SALUT, ÇA VA PIERRE SEILLANT ? BasketNews

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE et Rémi REVERCHON (Los Angeles). Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).

BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE

Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. Capital : 25 000 euros Principaux associés : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 Paris Patrick GOHET (01-42-60-36-35), hexagonesport@gmail.com Loïc BOQUIEN (06.87.75.64.23), lboquien.hp@gmail.com IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet) 04-88-15-12-41 (b.boutonnet@ajustetitres.fr)

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RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio)

COMMISSION PARITAIRE : 1110 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.


05

édito

MÊME PLUS HONTE ! Par Fabien FRICONNET

Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

L

es Clippers puent. Les Clippers sont nuls. Aimer les Clippers, c’est la honte. D’abord, rien que le nom… Un « clipper », c’est un voilier. C’est sympa, hein… Mais à côté des plus sexys Bulls, Lakers, Celtics et compagnie, déjà, « Clippers » ça craint un peu sur les bords. En plus, être le voisin de palier des Lakers… C’est comme construire un cabanon en papier mâché à côté de la villa de maître de Charlize Theron. Même les maillots sont traditionnellement moches. Les Clippers ? Même pas l’équipe d’une ville ! Imaginez que la franchise, créée en 1970, a d’abord été installée à Buffalo (kowabunga !), sous le nom de « Braves », puis a migré vers San Diego en 1978, là où elle a adopté le nom de « Clippers » ; avant le déménagement définitif à L.A. en 1984. Les Clippers ? La « louuuse » absolue. En quatre décennies d’existence, sept saisons « positives » (au moins 50% de victoires), dont trois seulement à Los Angeles. Une constance remarquable dans la nullité : 12 victoires en 1987, 17 en 1988, 1995 et 1998, 9 en 1999 (certes une saison à 50 matches pour cause de lock-out), 15 en 2000, 28 en 2004, 23 en 2008, 19 en 2009. Les Clippers ? Un talent inné pour faire n’importe quoi. Donnez-leur le premier pick de la Draft 1998 et ils prennent Michael Olowokandi. C’est plus fort qu’eux, si c’est pas à vomir, ça leur plaît pas. Pour le plaisir, voici ce qu’ils ont fait avec quelques Top 5 choix de Draft : Benoit Benjamin (3e en 1985), Reggie Williams (4e en 1987), Danny Ferry (2e en 1989), Darius Miles (3e en 2000), Shaun Livingston (4e en 2004). Allez, parce qu’est on pervers, voici – sans exhaustivité, tant la liste complète est ahurissante – les joueurs que les Clippers ont laissé passer à la Draft : quatre « Dream

Teamers » (Pippen, Malone, Stockton, Mullin) ainsi que Joe Dumars, Reggie Miller, Rasheed Wallace, Steve Nash, Kobe Bryant, Paul Pierce, Dirk Nowitzki, Vince Carter, Pau Gasol, Amaré Stoudemire, etc. Vous en voulez encore ? Goulus ! Allez : Kevin Johnson, Tim Hardaway, Shawn Kemp, Peja Stojakovic, Mike Bibby, Andrei Kirilenko, Ron Artest, Shawn Marion, Tony Parker, Joe Johnson, Josh Smith, Andre Iguodala, David Lee, Danny Granger et d’autres.

qui pourtant avait redonné un peu de souffle à la franchise, demi-finaliste de conférence en 2006. Pourtant, les Clippers ne puent plus. Pas cette année. Ils sont encore loin de briguer les playoffs, puisqu’ils ont huit victoires de retard sur la huitième place à l’Ouest, mais depuis quasi un mois et demi, ils existent, ils gagnent, ils séduisent. Quelque chose s’est produit. Partis pour se ridiculiser (1 victoire en 14 matches), ils ont gagné 12 de leurs 17 matches depuis le 15 décembre, se payant, au passage, les Lakers, le Heat, les Bulls, les Suns et les Nuggets. Hors nos délais de bouclage, ils tentaient mardi et mercredi de ramener des victoires du Texas (Dallas et Houston). Les Clippers sont jeunes et jolis, ils jouent bien au ballon. Ils ont Blake Griffin. Mais pas que lui – on vous invite pages 28-29. Et puis ils ont changé de maillot… Les Clippers, c’est plus la honte.… n

Les Clippers ? Un talent inné pour faire n’importe quoi

Remember Loy Vaught Les Clippers ont des Hall of Famers. Trois (+ Dominique Wilkins et ses 25 matches en 1994) : Adrian Dantley (une saison à Buffalo), Bob McAdoo, champion avec… les Lakers, et Bill Walton, champion avec… les Blazers et les Celtics. Les Clippers ont raté tous les trains. À commencer par celui de l’explosion média-

tique planétaire de la NBA, dans le sillage de l’effet Dream Team/Jordan. Alors que toutes les franchises recevaient un éclairage, jusque sur les boîtes de Golden Grahams en France, les Clippers avaient à proposer 17 victoires en 1995 avec un top scoreur nommé Loy Vaught (17,5 points), brillement assisté de Lamond Murray, Malik Sealy, Pooh Richardson et Terry Dehere. En 1999, les 9 victoires ont été acquises grâce au franchise player Maurice Taylor (16,8 points). Enfin, les Clippers ont un propriétaire infâme, radin, raciste et inepte, Donald Sterling, qui n’a eu de cesse de détruire tout semblant de dynamique. En 2008, il a même fini par écoeurer son GM, Elgin Baylor, lui


Les

06

BigMenen

LNB

DOSSIER

CHRIS MASSIE DOMINE

LE GROS LOT Il est fort, il est lourd. Il est leader du championnat aux points, aux rebonds et à l’évaluation. Il est la poutre sans laquelle le Limoges CSP aurait déjà craqué. Il est l’homme qui ne faillit jamais. Chris Massie (2,05 m, 33 ans), un joueur hors du commun. En 2001 avec Memphis en NCAA et en 2007 avec Gran Canaria (Liga ACB).

Par Thomas BERJOAN

V

endredi dernier, le scénario s’est répété. Encore une fois. Confronté à Gravelines, qui aligne probablement la meilleure raquette défensive de Pro A avec des empêcheurs de première – Issa, Sene, Akpomedah – Chris Massie le vieux guerrier a fait chanter l’acier. Il a poussé, bataillé ferme, harcelé encore et toujours ses adversaires. Pendant 40 minutes, sans répit ni cessez-le-feu. Au final, ce spécimen unique, mammifère gigantesque de 120 kilos, aussi large d’épaules que de mollets, a déposé les armes devant la supériorité de l’adversaire, battu 87-73. Soit le même écart qu’à la fin du troisième quart. Une conclusion à laquelle Chris ne se fait pas mais qui devient familière. Limoges a désormais atteint la dangereuse zone de relégation. Pourtant, le pivot peut se regarder dans la glace. 19 points à 8/13 aux tirs, 13 rebonds et 2 contres. 24 d’évaluation, la meilleure du match. Là encore, la routine. Statistiquement, la première moitié de championnat du

Limougeaud frise la perfection, un concept qui n’existe pourtant pas en basket. En général, une fois de temps en temps, même les meilleurs se prennent les pieds dans le tapis. Mais pas Chris. Pas un seul mauvais match. À Roanne, dans l’enfer de Vacheresse, il a réussi à claquer 12 points, son plus petit total des matches aller. Oui, mais à 6/10 aux tirs, 10 rebonds, 5 passes

puisqu’ils avaient joué ensemble, ensuite le fait qu’il n’a pas été payé, comme beaucoup, en Grèce la saison dernière. Donc, il a accepté de prendre un peu moins d’argent car la France a une bonne réputation sur le paiement des salaires. » Un élément qui compte, même si Chris n’en parle pas ouvertement. « J’avais entendu parlé de la Pro A », affirme l’Américain. « Et puis le fait d’avoir joué avec Fred Forte à Avellino a compté. Je le connais bien, je sais que c’est un mec super. Ça a rendu tout plus facile. J’étais en confiance. » Depuis, Éric Girard n’a eu qu’à se féliciter du nez de son président. « Une fois qu’on avait signé Cedrick Banks, notre priorité était d’avoir un intérieur dominant pour l’associer avec Fred Weis en rotation », justifie l’entraîneur de Limoges. « On avait besoin de quelqu’un de capable de scorer, avec une certaine densité physique aussi. C’est vraiment ce qu’on a aujourd’hui. » Physiquement, Massie est un sacré bifteck. Le modèle texan, saignant et énorme. Pas spécialement le pivot typique de Pro A où les gazelles, athlétiques, verticales et légères s’épanouissent d’habitude. « Il est très physique, il est lourd, il a un bon contrôle de son corps après contact avec les défenseurs », détaille coach Eric. « Surtout, il a une vraie course tout terrain pour un gros. C’est vraiment intéressant. » Autre élément explicatif, l’équipe a été construite pour lui laisser toute latitude sur son domaine. « On voulait à côté de lui des postes 4 shooteurs », enchaîne son entraîneur. « Ils lui donnent toute la place dont il a besoin. Si on avait eu un 4-5, qui ne s’écarte pas beaucoup, il y aurait eu beaucoup d’aides sur Chris. Mais là, Guinn et Salmon shootent beaucoup à trois-points. »

Pascal Allée / Hot Sports

Elsa/Getty Images

« La meilleure saison de ma carrière »

Chris Massie En un clin d’œil • 2 ,05 m • 120 kg • Né le 10 septembre 1977 à Houston

Carrière en chiffres Saison 1999-00 2000-01 2001-02 2002-03 2003-04 2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11

Club Oxnard Oxnard Memphis Memphis Avellino Avellino Fabriano Palma Aqua Gran Canaria Ashkelon Trikala Larissa Limoges

Ligue USA (JuCo) USA (JuCo) USA (NCAA) USA (NCAA) Italie (Lega) Italie (Lega) Italie (Lega 2) Espagne (LEB) Espagne (Liga ACB) Israël (Premier L) Grèce (A1) Grèce (A1) Pro A

MJ 26 23 36 23 33 19 30 38 11 14 11 18 15

% Tirs 62,5 54,0 56,2 60,2 57,6 54,1 60,2 61,0 51,9 60,8 64,5 56,8 59,5

Pd NC 3,6 1,0 1,5 0,7 1,1 1,6 NC 0,6 1,4 0,6 1,6 2,4

Rbds 13,3 11,5 8,8 10,8 7,5 8,6 9,5 7,6 4,9 8,1 6,9 10,7 9,3

Pts 19,0 15,3 9,8 16,7 12,1 12,3 17,0 12,2 6,4 12,9 11,5 14,4 17,8

Chris Massie

et 1 contre, pour 20 d’évaluation. Pour tout autre que lui, on appelle ça un bon match. Son plus petit match à l’évaluation ? 11, contre Strasbourg, une rencontre où il a quand même marqué 17 points à 8/16. « Il est vraiment très constant », note Éric Girard son coach. « À ce niveau-là, une telle constance statistique, c’est vraiment impressionnant. » Même au All-Star Game, cette exhibition paramétrée pour les jeunes jambes ambitieuses, il a réussi à abattre un double-double, 10 points et autant de rebonds en 23 minutes ! Une performance qu’il a réussi déjà 7 fois dans la saison. Personne ne fait mieux. Tout comme à la moyenne aux points (17,8), aux rebonds (9,3), et à l’évaluation (21,8). Vous avez dit domination ? « Je crois que c’est la meilleure saison de ma carrière professionnelle », nous explique l’intéressé. « C’est ma première année dans la ligue française et jusque-là, individuellement, ça se passe vraiment bien. »

Il a joué avec son président Au moment de sa signature avec le CSP, Massie débarquait avec un vrai CV européen. Un pedigree devenu rare dans un championnat plus connu pour lancer de jeunes professionnels que pour intégrer des vétérans au cuir tanné. « C’est un concours de circonstances », explique coach Eric. « C’est surtout Fred Forte qui le connaissait

Une force de la nature Le mouvement préféré de Massie ? Ne cherchez pas sur You Tube un mix de ses actions les plus spectaculaires. Chris excelle dans le jeu au sol, porté par des po-


teaux qui soutiendraient une cathédrale sur où je suis arrivé à Memphis, les choses se pilotis, il enfonce de son large postérieur, sont accélérées. Ça a bien marché. Mais il pousse, enroule, se dégage l’espace néces- y avait des doutes au début autour de moi. saire et marque une pelletée de paniers Au final, j’ai aussi beaucoup appris sous les près du cercle. La finition n’est pour lui que ordres de John Calipari, un grand coach. » la face émergée de l’iceberg. Le reste, du En deux saisons, en dépit de quelques muscle et de l’expérience. De la sueur en matches ratés pour résultats scolaires salle de muscu aussi ? « Je n’ai pas telleinsuffisants, Massie fait le boulot. Mais ment bossé sur mon corps », objecte Chris. la NBA a des doutes sur les capacités « C’est naturel. J’ai toujours été fort. Je de cet homme qui carnage au milieu des n’ai jamais trop forcé à ce niveau-là. » étudiants. Il ne sera pas drafté. « J’ai fait En Pro A, ils ne sont pas tellement pas mal de work-outs avec des équipes nombreux à pouvoir jouer aux auto-tamdifférentes », nous raconte-t-il. « J’imagine ponneuses avec lui. « Uche (Nsonwu) est que ça n’a pas collé. Ils avaient des doutes vraiment physique, j’ai adoré jouer contre sur ma taille et sur mon poste vu ma lui », poursuit-il. « Il est vraiment compétaille, ce genre de choses. J’ai fait de mon titif, et puis c’est un mec super. J’aime bien mieux, après ce n’était pas ma décision. En jouer contre lui, c’est un vrai challenge. Et Europe, j’ai connu plein d’expériences et puis aussi le mec du Havre, Joseph Jones. j’en suis très content. J’essaye de tirer le J’adore jouer contre ce genre de joueurs, meilleur de la situation, tout le temps. » ça rend le jeu plus intéressant, et je joue Ce n’est pas du côté de Limoges qu’on va mieux en général (26 pts et 18 rbds contre s’en plaindre. Pourtant, en dépit de ses Le Havre). J’aime le challenge, j’ai joué dur productions, l’équipe a du mal. Pourquoi ? et physique toute ma vie, donc ça ne me Un terrain sur lequel Chris ne s’aventure dérange pas, au contraire. » pas à commenter quoi que ce soit. En vieux En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. sage, il ne prend aucun risque. « Ouh là… Expliquons-nous. Chris n’a pas couru sur Tout ce que peux dire, c’est que je joue dur les parquets toute sa vie. Il est venu très et que je fais tout mon possible pour aider tard à la balle orange. À Houston où il a mon équipe à gagner des matches. Je ne grandi, cette force de la nature n’a pas peux faire que ça. Le coach et le président pratiqué de basket au lycée. Une hérésie. décident du reste. » Vu son gabarit, au pays de Bush et des Justement, Éric Girard pose les questions Dallas Cowboys, le bonhomme a dû être avec franchise. « Certains observateurs réquisitionné d’office, un casque sur la pensent, peut-être à juste raison, qu’on tête, au service de l’institution dont rêve s’appuie beaucoup et parfois même trop tout lycéen : l’équipe de foot US. « Tout sur lui. » Stéréotypée l’attaque du CSP ? le monde voulait que je joue au foot, À cause de Chris justement ? « Mais avec parce que j’étais costaud. Mais ça ne les soucis qu’on a eus, l’absence de notre m’intéressait pas. » Mais alors, qu’a donc deuxième scoreur, Cedrick Banks, on a fait Massie des ses années lycées ? « Je beaucoup insisté et porté le jeu sur lui », n’étais pas très intéressé par le sport, pas admet le coach. « Mais comme il est eftrès sérieux à ce sujet-là. En fait, j’ai passé ficace, on en est plutôt content. C’est notre pas mal de temps à jouer avec ma grande scoreur numéro 1. Donc, il faut qu’il touche sœur qui a joué beaucoup le à l’université. ballon. Ma C’est comme philosophie ça que j’ai dans le jeu de commencé, passes, c’est Éric Girard avec elle à que le ballon la maison. Et doit beaucoup après, c’était parti. » arriver au poste bas pour travailler beaucoup les in and out (entrées et sorties du Il découvre l’université ballon de la raquette). On a la chance aussi à 24 ans que Chris ne soit pas trop égoïste. Parce Mais Chris n’a pas eu un parcours banal. qu’il est capable de scorer quand il a le Ce n’est en effet qu’à 22 ans qu’il entre à ballon, mais il est aussi capable d’avoir un Oxnard, un Junior College, une sorte de comportement intéressant dans les passes. passerelle entre le lycée et l’université, On le met très vite parce qu’on sait qu’il après avoir bossé pour une compagnie peut ressortir, quitte à y revenir quelques d’électriciens. Deux ans plus tard et des secondes après. » Avec 2,4 passes décistats replètes il se fait repérer par les sives en moyenne, le chiffre est en effet Tigers de Memphis. Il devient freshman très correct pour un pivot. à 24 ans, l’âge auquel la plupart de ses Le problème de Limoges est donc ailleurs. camarades ont déjà quitté la fac. « J’ai Finalement, les adversaires du CSP ont capté le jeu très vite. À partir du moment désormais compris qu’il ne servait à rien de

07

Pascal Allée / Hot Sports

DOSSIER

« Beaucoup ont fait le pari de le laisser scorer »

vouloir stopper le colosse à tout prix. Qu’il était bien plus rentable de se concentrer sur ses équipiers. « Beaucoup ont fait le pari de le laisser scorer ses points », constate coach Eric. « Pour voir si les autres joueurs seraient capables de gagner le match par eux-mêmes. Sur certains matches, on a eu du mal à trouver un relais, de joueurs capables d’assurer à l’extérieur. » L’attaque de Limoges, articulée au départ autour de Massie et Banks, est actuellement boiteuse. Le shooteur est complètement à côté de la plaque (5,8 pts à 26% et 1,3 d’évaluation moyenne en 8 matches). Et aussi solide soit-il, Massie ne peut pas tout faire tout seul. n


Les

08

BigMenen

LNB

DOSSIER

TOP 10 DES PIVOTS DANS L’HISTOIRE DE LA LNB

MAOUSSES COSTAUDS ! Le poste 5 n’a pas toujours été le parent pauvre de notre championnat. Pour preuve ce Top 10 des dix meilleurs pivots ayant évolué en LNB. Rien que du beau monde ! Tel qu’il est parti, Chris Massie pourrait très bien décrocher un strapontin en queue de classement. Ou a minima une mention honorable. Par Antoine LESSARD Photos : Pascal Allée / Hot Sports

De gauche à droite : Vujcic avec l’ASVEL (en 2002), Beard avec Kaunas (2003), Johnson avec Antibes (1992), Muresan avec Pau (1996), Reid avec le PSG (1997), Kea avec Limoges (1988), Brooks avec Limoges (1991), Besok avec Le Mans (2006), Sellers avec Pau (2003) et McRae avec Pau (1995).

1

Nikola VUJCIC

(2,11 m, 1978, ASVEL ’02) Le grand Nikola n’aurait jamais dû atterrir en Pro A. Surnuméraire au Maccabi Tel Aviv, Vujcic est prêté à l’ASVEL de Bogdan Tanjevic pour la saison 2001-02. Le Croate n’a que 23 ans mais son bagage technique est déjà exceptionnel. Jeu dos au panier, attaque du cercle, tir extérieur, passes, Vujcic possède toute la panoplie. Il n’est pas loin d’emmener l’ASVEL au Top 16 de l’Euroleague (18,0 pts et 7,4 rbds). En finale contre Pau-Orthez, il inscrit le panier du titre. 21 ans que l’ASVEL attendait cela. De retour au Maccabi, il va remporter l’Euroleague en 2004 et 2005. Le meilleur pivot européen hors NBA de ce siècle ? Sa sélection dans la All-Decade Team de l’Euroleague tend à le prouver. Un numéro un évident de ce Top 10.

2

Tanoka BEARD

(2,06 m, 1971, Besançon ’96) Seulement 17 matches de Pro A. Qui plus est au sein d’une équipe modeste, Besançon. Dès

lors, pourquoi le placer si haut ? Parce que Tanoka Beard, pivot au large buffet, a sorti des cartons invraisemblables : 26,0 points à 65,8% et surtout 14,3 rebonds ( !). Une pointe à 39 points (à 16/17), 16 rebonds, 5 contres et 56 d’éval contre Strasbourg. Le record LNB tient toujours. Pendant la trêve de Noël, match amical contre Chalon, Tanoka pête un plomb et fracasse la machoire de l’Américain James Voskuil. Fin de l’aventure. Il rebondira en ACB – trois fois meilleur rebondeur de la Liga s’il vous plaît –, se posera au Zalgiris Kaunas entre 2003 et 2007. Un soir d’Euroleague contre la Fortitudo, il se fendra d’un petit 63 au ranking. Un monstre !

3

Lee JOHNSON

(2,10 m, 1957, Racing Paris ’89, Antibes ’90 à ’93) Un monsieur. Son association avec Robert Smith a conduit Antibes en finale dès sa première saison sur la Côte d’Azur – 26,7 points et 15,0 rebonds sur la finale contre Limoges – et au titre en 1991. Avant d’arriver en France,

Lee Johnson avait connu le gratin européen. Trois saisons au Maccabi Tel-Aviv, avec qui il joua la finale de la coupe des clubs champions en 1987 contre Milan (24 pts). Un pivot au jeu old-school, pas bien épais mais dont les longs segments et la science du jeu auront fait des dégats considérables. Un leader de vestiaire aussi, un modèle pour les jeunes pousses antiboises, Occansey, Adams puis Bonato, Foirest, Ade Mensah. Il passera GM du club à la fin sa carrière sportive.

4

Gheorge MURESAN

(2,31 m, 1971, Pau ’93 ’96 et ’01) Un phénomène de foire à son arrivée à Pau en 1992. Des mensurations uniques. 2,31 m, 143 kilos. Très vite, on s’aperçoit que le géant roumain est un vrai basketteur avec d’excellentes mains. Il assure 18,7 points et 10,3 rebonds pour sa saison rookie. Avec lui, l’Élan va jusqu’en finale face à Limoges et plie sans démériter face au champion d’Europe. Dans la foulée, Gidza est drafté par Washington. Il passera six saisons chez les Bullets


09

DOSSIER

puis les Nets et sera élu Most Improved Player en 1996. Muresan fera deux come-back à Pau. En 1995-96, il aidera l’Élan à se qualifier pour l’Euroleague. En 2000-01, il donnera un sérieux coup de main sur la route du septième titre. Un mec en or qui a laissé un souvenir impérissable.

5

J.R. REID

(2,06 m, 1968, PSG Racing ’97, Strasbourg ’02) Combien de dollars Charles Bietry a mis sur la table pour attirer le NBAer en 1996 ? Mystère. Ce 5e choix de Draft dans la fleur de l’âge sortait de 7 saisons dans la grande ligue, entre Charlotte, San Antonio et New York. Un joueur à 2,6 millions de dollars la saison. Reid présentait un cocktail puissance (112 kg)-mobilité-technique détonnant à l’échelle

de la Pro A. Très solide pendant la saison régulière (17,9 pts et 8,3 rbds), il passa encore la vitesse supérieure en playoffs et joua un rôle majeur en finale contre l’ASVEL (21 puis 18 points). Au bout, le premier titre du PSG Racing. Il faut croire que Reid apprécia son séjour en France puisqu’après 4 nouvelles saisons en NBA (672 matches au total), il revint, à Strasbourg cette fois en 2001-02. Sans la même réussite toutefois.

6

Clarence KEA

(2,00 m, 1959, Limoges ’87 et ’88). Le meilleur pivot que les moins de 30 ans n’ont jamais vu évoluer. Kea fut un acteur majeur du triplé du CSP en 1988 : championnat, As, coupe des coupes. Un petit taureau furieux. À peine deux mètres, pas de jump, mais une force de la nature, un rebondeur de première classe. Cet ancien boxeur avait fait la bagarre avec Benkali Kaba lors de la finale Orthez-Limoges en 1987. Ce qui avait valu l’intervention « roubignolesque » de Pierre Seillant. Champion d’Europe avec Banco

di Roma en 84, Kea est retourné en Italie après son passage à Limoges. Trois saisons à Florence. Puis deux autres en Espagne – top rebondeur une saison devant Sabonis. Il termine sa carrière en 1993-94 à Ülker Istanbul.

7

Michael BROOKS

une salve de tirs primés – la spécialité du patron – seront absolument décisifs pour rafler la mise. Le rappel que Besok, malgré une saison compliquée dans la Sarthe, appartenait bien à la race des plus grands.

9

Rod SELLERS

(2,01 m, 1958, Limoges ’89 à ’92, Levallois ’93 à ’95, Strasbourg ‘96) Un faux pivot – successeur de Clarence Kea – qui alternait à ce poste avec Stéphane Ostrowski. Seule une grave blessure au genou a empêché ce neuvième choix de Draft de réaliser une grande carrière en NBA (319 matches quand même à 12,8 pts et 6,3 rbds). Capitaine du Team USA 1980 qui ne se rendit finalement pas aux Jeux de Moscou pour cause de boycott. À défaut de NBA, il marquera durablement le championnat de France.

(2,05 m, 1970, Pau ’02 et ’03) Monsieur efficacité. Le meilleur marqueur de l’Élan Béarnais (14,3 pts et 5,5 rbds) qui survola la Pro A en 2002-03 (27v-3d) et remporta le titre. Une valeur sûre du circuit européen à son arrivée dans le Béarn, passée par toutes les ligues majeures : Grèce, Espagne, Turquie et Italie. À Pau, Sellers découvrit l’Euroleague. Il y brilla par sa régularité deux saisons durant : 14,9 points et 6,5 rebonds en 2001-02 puis 16,6 points et 6,5 rebonds en 2002-03. Peut-être pas un génie de ce sport mais un

Champion en 1989 et 1990, il forme à cette époque la meilleure doublette US – jamais vue ? – de l’hexagone avec Don Collins. Cette année-là, le CSP dispute son premier Final Four européen. L’intérieur, célèbre pour ses goggles et ses cuissards flashy, est élu MVP en 1991 et 1992. Il continuera à faire des cartons chez les nouveaux riches de Levallois et terminera sa carrière pro à Strasbourg en 1996.

pivot sans chichi, un batailleur. Imaginez qu’il était le titulaire de son poste devant un certain Cyril Julian, alors au sommet de son art. Cela situe le niveau. Sellers retourna ensuite à Milan et termina sa belle carrière en ACB.

8

Hüseyin BESOK

(2,12 m, 1975, ASVEL ’05, Le Mans ’06) Un sacré client à son arrivée dans l’hexagone ! Un CV long comme le bras : international turc depuis 1996, vice-champion d’Europe en 2001. Trois Final Four en 2000, 2001 (Efes) et 2002 (Maccabi). En 2004, le pivot turc sortait d’une saison blanche sur blessure. Il choisit l’ASVEL entraînée par Erman Kunter pour se requinquer (13,3 pts et 8,0 rbds en Euroleague, 11,8 pts et 7,8 rbds en Pro A). De sa seconde saison en France, au MSB, on retiendra forcément sa prestation exceptionnelle en finale. Ses douze points dans le dernier quart avec

10

Les Mentions honorables

Conrad McRAE

(2,08 m, 1971, Pau ’95) Un choix du cœur plus que de raison. L’un des intérieurs les plus explosifs, excitants jamais vus dans l’hexagone. Un joueur brut de décoffrage, pas vraiment abouti techniquement, au shoot extérieur plus que suspect mais qui régnait véritablement au-dessus du cercle. Un contreur exceptionnel (3,1 en 1994-95) et un dunkeur phénoménal. McRae a électrisé la Pro A une saison durant avec son accolyte Ricky Winslow. Il passera ensuite par Efes Pilsen (victoire en Korac), la Fortitudo Bologne, le PAOK, la constellation de stars du Fenerbahçe et enfin Trieste. À 29 ans, il poursuivait son rêve de rejoindre la NBA. Un problème cardiaque l’a fauché en plein vol, ce showman ultime est décédé en juillet 2000. n

• Lawrence Funderburke (2,06 m, 1970, Pau ‘97) • Tim Kempton (2,06 m, 1964, Limoges ‘95) • Marlon Maxey (2,03 m, 1969, ASVEL ’00) • Sandro Nicevic (2,10 m, 1976, Le Mans ’02 ’03 ’04 ’07) • Uche Nsonwu (2,06 m, 1978, Gravelines ’07, ASVEL ’08, Roanne ’09 ’10 ’11) • Michael Wright (2,03 m, 1980, Pau ’07)


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échos FRANCE

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QUAND LIMOGES PREND FEU

1/16e de finale

60 à 33. Voilà le score, irréel, du match entre Limoges et Roanne à la 19e minute. Le CSP avait alors réussi 12 paniers à trois-points ! Hormis cela, pas de résultat surprenant lors des 16e de finale de la Coupe. L’ASVEL a gagné à Pau, Orléans a eu très chaud à Boulogne (N1).

I

l y a des fois, que voulez-vous ?… Privé de trois de ses quatre intérieurs (Weis, Salmon et Guinn), Limoges s’attendait à souffrir dans la raquette contre la Chorale, trois jours après avoir dépensé beaucoup de carburant pour battre l’ASVEL, alors le CSP a posé une bonne vieille zone des familles et Roanne n’a pas mis dedans (25/67 dont 4/16 à 3-pts). Cela a irrité Jean-Denys Choulet, mais ça arrive. Ce qui n’était en revanche pas prévu, c’est que le CSP devienne totalement fou derrière la ligne à trois-points. Car, tenez-vous bien, Limoges a rentré la bagatelle de douze « triples » en première mi-temps, dont 9 sur 10 dans le seul deuxième quart-temps (37-19 sur la période). Une fantasia qu’a apprécié Beaublanc et qui fut signé d’un S qui veut dire Souchu, l’ancien « banni » expédiant six missiles dans la première mi-temps ; mais aussi d’un B qui veut dire Banks. Blessé depuis le début de saison, et arrêté depuis presque deux mois, l’arrière américain a reçu le feu vert médical quelques heures avant le match et a trouvé que c’était une bonne idée de marquer 19 points (5/8 aux « triples ») en 25 minutes. Et comme Zack Wright était dans la lignée de son match face à l’ASVEL (19 pts à 8/9, 5 rbds, 9 pds, 4 stls et 3 blks) et que Chris Massie mangeait Uche (22 à 5 à l’évaluation), l’affaire était entendue.

94-71 95-85 90-73 86-80 90-71 69-62 85-79 77-71 80-65 78-77 81-76 78-69 76-63 80-58 88-63

Mardi 8 mars

Challans (N1) – Gravelines-Dk

8e de finale Mardi 15 mars

Antibes (Pro B) – Hyères-Toulon Aix-Maurienne (Pro B) – Limoges Challans (N1) ou Gravelines-Dk – ASVEL Vichy – Paris Levallois Le Havre – Orléans Le Mans – Nancy Chalon – Cholet Bourg (Pro B) – Poitiers

Pascal Allée / Hot Sports

TRANSFERTS

Guillard, déjà ! À Pau, l’Élan avait à cœur d’effacer sa rocambolesque fin de match à l’Astroballe (11e journée) et a failli y parvenir, avec 21 points et 8 rebonds de Demetric Bennett et 17 points de Marko Maravic, mais Mickaël Gelabale était au-dessus du lot (28 pts à 78%), Andrija Zizic réveillé (12 pts, 6 rbds et 3 pds) et Edwin Jackson décisif en fin de match. Orléans ne menait que de trois points après trois quart-temps à Boulogne et a dû s’accrocher pour éviter la catastrophe contre Darryl Monroe (20 pts et 6 rbds) et consorts.

Hyères-Toulon bat *Saint-Vallier (Pro B) *Antibes (Pro B) bat Fos (Pro B) *Limoges bat Roanne ASVEL bat *Pau-Lacq-Orthez Paris Levallois bat *Nanterre (Pro B) Le Havre bat *Quimper (Pro B) Orléans bat *Boulogne (Pro B) *Chalon bat Strasbourg Cholet bat *Liévin (N1) Poitiers bat *Dijon (Pro B) Bourg (Pro B) bat *Get Vosges (N1) Vichy bat *Denek Bat (N1) *Aix-Maurienne (Pro B) bat Clermont (Pro B) Le Mans bat *Orchies (N1) Nancy bat *Rouen (Pro B)

Karim Souchu intenable à trois-points face à Roanne.

Zach Moss a un peu répondu à son coach (12 pts et 7 rbds) et Amara Sy rappelé qu’il était censé être un joueur leader (17 pts à 7/8 et 7 rbds). Fin de match positive aussi pour Poitiers à Dijon, les Pictaviens étant pourtant menés de neuf points à la 30e minute. Les Américains ont été bof (17 pts à eux quatre) mais Carl Ona Embo (16 pts), Pierre-Yves Guillard (15 pts et 10 rbds) et

Evan Fournier (12 pts) ont fait le métier. Dans le derby francilien, Nanterre a fait l’impasse et Andrew Albicy en a profité (18 pts et 6 pds). Dans le derby sudiste, la paire Massot-Ho You Fat d’Antibes a empilé 43 points et 14 rebonds. Joli aussi Kevin Houston contre Saint-Vallier : 28 points et 10 passes, 37 d’évaluation ! n Fabien FRICONNET

• À Pau-Lacq-Orthez, le Nigérian Chinemelu « Junior » Elonu (2,08 m, 23 ans) est le pigiste médical de Travon Bryant, out pour au moins six semaines. Cet intimidateur arrive de Panionios (7,6 pts à 47,1% et 6,6 rbds en 21’) où il n’était plus payé, après avoir œuvré en LEB Oro l’an passé (6,3 pts et 5,8 rbds au CAI Zaragoza). Le Paris Levallois recherchait un arrière « créateur et dangereux avec la balle ». Sa recrue, Eric Chatfield (1,91 m, 30 ans) a le profil. Un fort attaquant – 16,7 pts et 4,4 pds à Dijon ’09 et 17,0 pts et 3,0 pds à Rouen ’10 – et un shooteur solide : 124/305 soit 40,7% en 49 matches de Pro A. Tremaine Ford, pigiste à Pau puis au HTV a décroché un contrat jusqu’à la fin de la saison à Clermont. Il y remplace Abdoulaye N’Diaye (3,9 pts et 4,1 rbds en 16’). À l’heure de ces lignes, l’exBolonais Marcelus Kemp (1,96 m, 26 ans) attendait toujours l’autorisation de la FIBA pour jouer avec la Chorale de Roanne. Par ailleurs, la Chorale a bien reçu de la Virtus l’indemnité relative au transfert de K.C.Rivers, et délivré la lettre de sortie à son ailier US. Après s’être séparé de Troy Bell et Zach Moss, Orléans ne pourrait recruter qu’un seul joueur, à l’arrière.

A.L.


12

CHIFFRES

PRO A 15e journée Vendredi 21 janvier

*Roanne bat Le Mans 90-76 *Gravelines-Dk bat Limoges 87-73 *Pau-L.-Orthez bat Paris Levallois 103-70 Samedi 22 janvier

Chalon bat *ASVEL 86-77 Hyères-Toulon bat *Orléans 85-77 Strasbourg bat *Le Havre 82-77 a.p. *Poitiers bat Cholet 67-65 Nancy bat *Vichy 89-81

Prochaine journée Vendredi 28 janvier

Hyères-Toulon – Roanne, à 20h30 en direct sur Sport+

Le Mans – Pau-Lacq-Orthez Samedi 29 janvier

Cholet – Gravelines-Dk, à 19h15 en direct sur Sport+

Nancy – Orléans Paris Levallois – Poitiers Limoges – Vichy Chalon – Le Havre Strasbourg – ASVEL

Boxes-scores *Gravelines-Dk bat Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 6-16 5-11 7-11 4 3 31 7-11 2-3 3-4 4 5 40 3-6 0-2 6-6 4 31 3-11 1-5 2-2 4 6 13 3-7 1-3 2-2 7 16 3-3 - 2-2 7 21 2-4 - 6 4 13 1-6 0-3 - 1 1 4 - 2 200 28-64 9-27 22-27 39 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 8-13 - 3-5 13 1 34 7-15 0-1 1-2 12 6 21 4-7 2-5 - 3 1 14 4-9 1-2 1-2 2 2 31 3-11 1-7 - 2 2 26 2-7 0-3 1-3 3 2 25 2-5 1-2 - 2 3 9 1-1 - - 200 31-68 5-20 6-12 37 17

In 2 1 1 1 5 In 1 2 1 2 2 8

In 1 1 2 4 In 1 1 1 2 5

90-76 Co Bp Pts - - 21 - 2 20 1 2 14 - 1 12 - - 10 1 1 6 - - 3 - - 2 - 1 2 - - 2 7 90 Co Bp Pts - - 13 1 2 12 1 - 12 - - 12 1 2 9 - 4 8 - 2 7 - - 3 3 10 76

22/1 Strasbourg bat *Le Havre 82-77 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Cox* 45 7-13 3-5 5-5 5 5 1 - 4 22 J.Jones* 32 7-14 - 5-6 8 - 2 1 1 19 Y.Sangare* 44 6-9 3-6 1-1 3 6 3 - 4 16 W.Wilkinson* 37 6-18 0-9 - 10 2 2 1 1 12 N.Pope* 30 1-11 0-6 2-2 4 5 - - 1 4 G.Pitard 15 2-2 - 3 - 2 1 - 4 O.Camara 14 0-1 - 2 - - 1 3 M.Zianveni 8 - 2 - 1 - 2 Total 225 29-68 6-26 13-14 37 18 11 4 16 77 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Greer* 40 4-12 4-5 6-6 7 4 3 - - 18 J.McCord 34 5-9 - 7-8 7 3 2 - - 17 A.M’Baye* 27 4-10 1-4 5-6 2 - 1 - - 14 P.Pasco* 29 4-8 - 4-6 6 - 3 2 4 12 S.Giffa* 14 3-7 0-3 - 2 2 - - 1 6 A.Digbeu 28 2-6 1-3 - 2 - 1 - - 5 S.Essart 28 1-7 0-5 2-2 3 6 1 - 3 4 J.Hawkins 5 2-3 - 2 - - - - 4 A.Jeanneau* 17 1-1 - 1 2 1 - 4 2 N.Lewis 3 0-2 - 1 - - - - Total 225 26-65 6-20 24-28 33 17 12 2 12 82

16e journée

21/1 Gravelines-Dk J.Johnson Y.Bokolo* C.Akpomedah* B.Woodside* R.Jomby* S.Sene D.Issa* J.Greer F.Zerbo Total Limoges C.Massie* Z.Wright* R.Desroses* R.Guinn C.Banks* K.Souchu* R.Biggs X.D’Almeida Total

21/1 *Roanne bat Le Mans Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Amagou* 28 6-14 4-9 5-5 - 5 A.Gordon 28 3-11 3-8 11-11 3 2 D.Page* 31 6-14 1-5 1-1 11 1 P.Braud 24 4-6 4-5 - 2 2 U.Nsonwu-Amadi* 16 5-6 - 0-1 9 3 A.Dunn 23 3-3 - 4 3 J.Mipoka* 19 1-6 0-2 1-1 3 2 S.Diabate* 20 1-4 0-3 - 2 2 A.Tanghe 9 1-2 - 3 4 M.Benkloua 2 - - Total 200 30-66 12-32 18-19 37 24 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Dewar* 32 5-12 3-7 - 4 6 T.Rupert 27 5-10 - 2-2 11 M.Kakiouzis* 27 3-13 3-6 3-4 5 2 A.Diot 26 4-6 1-2 3-3 - 3 A.Acker* 29 2-5 1-2 4-4 4 3 J.P.Batista* 25 4-12 - 6 1 M.Pellin* 24 3-5 1-2 - 1 2 H.Kahudi 10 1-1 1-1 - 2 1 Total 200 27-64 10-20 12-13 33 18

87-73 Co Bp Pts 1 - 24 - 3 19 3 1 12 - 1 9 - - 9 2 1 8 2 3 4 - - 2 - - 8 9 87 Co Bp Pts 2 4 19 1 4 15 - 1 10 - - 10 - 1 7 - - 5 - - 5 - - 2 3 10 73

*Pau-Lacq-Orthez bat Paris Levallois 103-70 21/1 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Bennett* 35 10-17 4-9 2-2 6 3 2 - 1 26 A.Mendy* 32 10-12 1-2 1-1 6 4 3 - 4 22 S.Rimac 20 5-8 3-6 - 3 3 1 - 1 13 M.Maravic* 23 3-4 1-1 4-4 2 4 - - 1 11 L.Sciarra* 20 3-4 3-4 - 3 8 1 - 1 9 R.Taylor 19 2-4 1-3 3-5 - 3 2 - 4 8 J.Morency 16 3-4 2-3 - 6 1 - - 2 8 G.Joseph* 27 3-3 - 5 2 1 - 2 6 F.Moncade 5 - - 1 - - - R.Lesca 3 0-1 0-1 - - - - - - Total 200 39-57 15-29 10-12 31 29 10 - 16 103 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Hamilton* 28 7-9 0-2 2-3 4 1 1 - 2 16 M.Morandais* 24 6-9 3-6 - - 2 1 - 4 15 A.Albicy 29 5-11 4-8 - 1 1 1 - 4 14 W.Aka* 31 3-9 2-8 1-3 3 2 - - - 9 J.Ball* 25 2-6 0-1 2-2 - 6 2 - 1 6 M.Sommerville* 37 2-7 0-3 - 4 6 1 - 3 4 J.Leria 12 1-4 0-1 - - - - - 1 2 G.Yango 10 1-1 - 1 - 1 - - 2 G.Oniangue 3 1-1 - - - - - - 2 M.Mutuale 1 - - - - - - Total 200 28-57 9-29 5-8 13 18 7 - 15 70

22/1 Hyères-Toulon bat *Orléans Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Moerman* 27 6-11 5-5 1-3 3 J.Reynolds* 26 5-8 3-5 1-4 4 4 T.Bell* 35 5-17 2-12 1-2 2 2 A.Sy* 28 3-6 0-1 2-2 5 4 L.Vaty* 19 4-6 - 0-2 5 3 A.Curti 24 3-9 1-4 - 3 2 M.N’Doye 13 2-5 2-5 - 2 Z.Moss 14 1-1 - 1-1 2 2 J.Smith 14 - 2 1 Total 200 29-63 13-32 6-14 28 18 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Fein 22 5-11 4-9 4-4 2 2 D.Krupalija* 40 5-13 3-8 2-2 7 7 A.Dobbins* 29 3-8 0-2 8-9 6 2 V.Masingue* 37 4-6 - 5-6 14 1 N.Boungou Colo 19 4-7 0-1 3-4 5 1 K.Houston* 19 3-6 1-2 - 2 1 P.Morlende 22 2-8 0-2 - 3 4 L.Legname 5 1-2 1-2 - - J.Flowers* 7 0-1 - 2 Total 200 27-62 9-26 22-25 41 18

In 3 3 1 1 8 In 2 6 1 9

85-77 Co Bp Pts - - 18 - - 14 - 3 13 1 3 8 - 2 8 - - 7 - 2 6 1 4 3 - 3 2 17 77 Co Bp Pts - 1 18 - - 15 - 4 14 - 4 13 1 - 11 - 4 7 - 2 4 - - 3 - 2 1 17 85

22/1 Poitiers P.Guillard* P.Badiane* R.Wright C.Ona Embo* E.Fournier K.Younger A.Grant* C.Gomez Y.Devehat T.Gunn* Total Cholet D.Nelson* S.Mejia* R.Falker* V.Avdalovic A.Robinson C.Leonard* L.Vebobe* M.Diarra W.Gradit Total

In 1 1 1 1 1 2 7 In 2 1 1 1 2 7

67-65 Co Bp Pts - 2 17 2 1 17 - - 7 - 2 6 - 1 6 2 - 4 - - 4 1 2 4 - - 2 - 3 5 11 67 Co Bp Pts 1 4 18 - - 12 4 - 10 - 2 10 - - 6 - 4 5 1 - 2 - - 2 - 1 6 11 65

*Poitiers bat Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 5-8 3-6 4-5 9 24 8-12 - 1-2 5 1 24 2-6 1-4 2-2 1 1 30 2-8 1-4 1-2 2 2 15 3-9 0-3 - 1 2 21 2-8 0-1 - 6 2 18 2-5 0-2 - 3 1 16 2-3 - 2 1 7 1-3 - 3 17 0-2 0-2 - 3 200 27-64 5-22 8-11 35 10 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 7-9 0-1 4-5 4 3 31 4-14 0-2 4-6 6 1 30 4-9 - 2-4 9 1 19 4-7 2-2 - 1 1 27 3-6 0-1 0-1 6 1 24 2-6 1-2 - 7 3 24 1-7 - 2 2 7 0-2 - 2-2 - 7 - - 200 25-60 3-8 12-18 35 12

PRO A : CLASSEMENT 1 2 5 6 7 10 13 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Roanne Chalon Cholet Nancy Gravelines-Dk Hyères-Toulon Pau-Lacq-Orthez ASVEL Strasbourg Le Havre Orléans Le Mans Paris Levallois Poitiers Limoges Vichy

15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15

12-3 11-4 11-4 11-4 10-5 8-7 7-8 7-8 7-8 6-9 6-9 6-9 5-10 5-10 5-10 3-12

6-1 6-2 6-1 6-2 6-2 4-4 5-2 5-2 4-3 3-5 3-5 2-5 3-5 5-2 4-4 3-4

6-2 5-2 5-3 5-2 4-3 4-3 2-6 2-6 3-5 3-4 3-4 4-4 2-5 0-8 1-6 0-8

83,1 78,4 77,3 78,3 79,7 77,1 76,8 71,9 73,1 72,8 74,9 73,5 69,3 68,7 72,1 67,0

74,2 72,1 71,9 74,9 69,1 79,0 79,1 74,8 76,7 75,2 71,1 72,2 80,7 73,1 75,0 74,9

+8,9 +6,3 +5,4 +3,4 +10,6 -1,9 -2,3 -2,9 -3,6 -2,4 +3,8 +1,3 -11,4 -4,4 -2,9 -7,9

2 v. 2 v. 1 d. 1 v. 2 v. 1 v. 1 v. 2 d. 2 v. 5 d. 2 d. 1 d. 1 d. 1 v. 1 d. 2 d.

4-1 4-1 3-2 4-1 3-2 3-2 2-3 3-2 3-2 0-5 2-3 2-3 1-4 3-2 1-4 2-3

22/1 Nancy bat *Vichy 89-81 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Nichols* 30 8-14 3-4 2-4 6 3 1 1 3 21 J.Shuler* 33 7-13 4-8 0-1 2 4 3 - 2 18 T.Thompson* 33 4-10 2-6 4-4 1 4 - - 3 14 T.Larrouquis* 38 5-8 1-3 2-5 7 6 2 - - 13 F.Elegar* 33 4-10 - 2-2 8 - 3 - 1 10 A.Eito 13 1-5 1-2 - 2 1 1 - 1 3 J.Aka 20 0-2 - 2-2 1 2 - - 1 2 Total 200 29-62 11-23 12-18 27 20 10 1 11 81 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Akingbala* 33 7-10 - 3-4 15 3 - - 5 17 T.Darden* 40 6-13 0-3 4-6 9 4 2 - - 16 S.Brun 24 5-12 4-10 2-3 4 2 - - 1 16 K.Grant* 37 4-9 4-6 2-2 6 3 1 - - 14 J.Linehan* 40 3-12 2-3 5-6 3 5 4 - 3 13 V.Samnick* 23 6-15 0-2 1-1 5 - 1 - 5 13 M.Badiane 3 - 1 1 - - 1 Total 200 31-71 10-24 17-22 43 18 8 - 15 89 22/1 Chalon bat *ASVEL ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Jefferson* 34 8-16 - 8-9 9 C.Hammonds* 38 5-10 2-4 1-2 2 3 K.Tillie* 23 6-10 - 8 M.Walsh* 31 4-9 1-6 0-1 7 4 P.Lacombe 23 2-6 1-1 2-2 1 3 M.Gelabale* 24 2-3 - 2-2 3 2 A.Zizic 16 1-5 - 2-2 1 1 L.Westermann 11 1-1 - 1 1 Total 200 29-60 4-11 15-18 32 14 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 33 10-16 2-4 3-3 4 8 M.Haynes* 31 4-10 1-4 5-5 1 2 N.Lang 13 5-9 4-7 0-1 2 3 I.Evtimov* 34 4-12 3-8 1-2 2 3 S.Tchicamboud* 34 2-4 2-2 2-3 3 4 B.Smith 10 1-2 1-2 2-2 3 1 A.Aminu* 17 2-4 - 3 1 M.Jean-Baptiste Adolphe 17 1-3 - 2-2 8 J.Lauvergne 11 0-1 - 1 1 Total 200 29-61 13-27 15-18 27 23

In 1 1 4 2 8 In 1 3 2 2 1 9

86-77 Co Bp Pts - 3 24 1 1 13 - 3 12 - 6 9 1 1 7 - 2 6 1 - 4 - - 2 3 16 77 Co Bp Pts - 2 25 - 1 14 - - 14 - 2 12 - 3 8 - - 5 - - 4 2 2 4 - 2 2 12 86

PRO B 20e journée Mardi 18 janvier

*Boulazac bat Clermont

67-59

Vendredi 21 janvier

Dijon bat **Aix-Maurienne Rouen bat *Fos *Évreux bat Nantes *Le Portel bat Antibes

95-62 89-79 81-73 78-63

Samedi 22 janvier

*Nanterre bat Lille *Bourg bat Boulogne *Saint-Vallier bat Quimper Châlons-Reims bat *Charleville

90-66 83-70 70-63 82-73

Prochaine journée 19e journée Vendredi 28 janvier

Châlons-Reims – Le Portel Lille – Aix-Maurienne Clermont – Saint-Vallier Nantes – Bourg Antibes – Fos Samedi 29 janvier

Rouen – Boulazac Boulogne – Nanterre Dijon – Charleville Quimper – Évreux

Boxes-scores 18/1 *Boulazac bat Clermont 67-59 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.McKenzie* 32 6-9 1-2 6-8 4 2 - - 3 19 B.Jacobson* 29 5-8 3-5 - - 3 1 - 2 13 Y.Gaillou* 27 5-9 - 2-2 3 1 - - 1 12 T.Dubiez* 30 4-5 2-3 - 4 5 1 - 1 10 M.Badiane* 29 3-4 - 10 2 - - 1 6 A.Kerckhof 20 1-5 1-4 - 5 3 1 - 2 3 I.Soumahoro 7 1-4 1-3 - 1 2 - - - 3 C.Mélicie 20 0-5 0-2 1-4 2 2 1 1 1 1 D.Diarra 6 0-1 - - 1 - - 1 Total 200 25-50 8-19 9-14 29 21 4 1 12 67 Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts O.Bassett* 31 6-13 0-3 1-1 4 6 2 - - 13 D.Bouldin* 31 5-13 2-9 0-2 4 1 2 - 1 12 S.Cisse* 28 4-8 0-2 3-5 3 1 2 - 1 11 R.Wilson 12 3-5 1-2 2-2 1 - 1 - 2 9 K.Ouattara 25 3-7 0-2 - 5 - - - 2 6 M.Guichard 17 2-5 0-3 - 2 1 - - 1 4 M.Drame 25 0-2 0-1 2-2 3 - 2 - 2 2 P.Beye 11 1-4 0-1 - 1 - - - - 2 A.N’Diaye* 12 0-1 - 4 - - - - X.Delarue* 8 - 1 1 - - 1 Total 200 24-58 3-23 8-12 28 10 9 - 10 59 21/1 *Le Portel bat Antibes 78-63 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Labeyrie* 22 6-13 2-5 7-7 7 4 - - 2 21 C.Davis* 30 6-10 4-7 3-4 2 - - - 1 19 F.N’Kembe* 26 3-6 1-2 6-6 7 3 - - 3 13 I.Sy 15 3-7 1-3 1-1 - - - - - 8 N.Wyatte 24 2-4 1-2 1-2 8 1 - - 1 6 A.Rowland* 26 1-4 1-4 - 6 8 1 - 3 3 E.Choquet 22 1-2 0-1 1-2 4 3 2 - 3 3 G.Leburgue* 15 1-2 1-2 - 2 - - - - 3 J.Ludon 18 1-4 0-3 - 1 - - - - 2 C.Copin 2 - - - - - - Total 200 24-52 11-29 19-22 37 19 3 - 13 78 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Ho You Fat* 34 6-12 1-4 1-1 5 2 - 2 3 14 D.Ramseyer 21 2-5 - 7-11 3 2 - 1 2 11 L.Bengaber 27 4-8 1-5 1-1 3 2 3 - - 10 M.Bojovic* 23 3-8 1-2 1-2 1 2 1 - 1 8 S.Massot* 23 3-5 - 6 - 1 1 - 6 J.Ingram* 30 2-11 0-4 1-2 1 2 1 - 1 5 M.Courby 14 2-3 1-2 0-2 3 1 - - 1 5 L.Sambe* 24 1-4 1-2 - 1 2 - - - 3 Y.Siegwarth 3 - 1-2 - - - - - 1 J.Casseus 1 - - - - - - Total 200 23-56 5-19 12-21 23 13 6 4 8 63 21/1 Fos M.Hachad* P.Haquet* S.Gay* L.Cummard* Z.Bah* L.Labeyrie M.Dia B.Cisse C.Humbert K.Atamna Total Rouen C.Thioune* J.Siggers P.Okafor D.Williams P.Poupet* S.Traore* K.Reid* W.Soliman* Total

Rouen bat *Fos Min Tirs 3pts 31 10-19 2-6 30 7-15 1-4 22 7-13 34 1-6 1-5 28 2-4 1-2 11 2-3 6 1-3 0-1 12 1-3 0-1 11 0-1 15 0-3 0-3 200 31-70 5-22 Min Tirs 3pts 36 9-13 28 6-13 3-5 23 4-7 21 4-8 3-3 27 3-8 1-2 19 4-7 29 1-5 0-2 17 2-6 200 33-67 7-12

21/1 Évreux C.Watson* D.Davis* T.Maizeroi L.Chelle B.Toffin* K.Dahak P.Da Silva* M.Correa D.Reed* Total

*Évreux bat Nantes 81-73 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 26 8-15 1-2 0-3 5 3 2 - 2 17 33 6-19 1-7 3-3 11 5 1 - 2 16 28 4-9 2-6 - 3 - 3 1 1 10 21 3-6 2-5 2-2 6 1 1 - 1 10 25 4-10 1-4 - 8 1 2 1 - 9 19 3-4 1-2 - 2 3 - - 1 7 21 1-6 - 4-6 6 2 - - 3 6 19 2-3 - 2-2 5 - - 1 - 6 8 0-2 0-1 - 1 1 1 - 1 200 31-74 8-27 11-16 47 16 10 3 11 81

LF Rb Pd 1-3 5 6 4-4 5 3 2-2 2 2-2 5 2 - 5 4 0-1 1 1-2 - - 2 1 2-2 5 1 - 4 1 12-16 34 18 LF Rb Pd 3-3 8 1 1-3 2 2 3-3 9 2 - 2 1 2-2 6 1 1-2 6 4-6 5 3 2-3 2 1 16-22 40 11

In 3 1 2 1 1 8 In 2 2 2 1 1 8

89-79 Co Bp Pts 1 2 23 - - 19 2 - 16 - 4 5 - 2 5 - 2 4 - - 3 - 1 2 - 1 2 - - 3 12 79 Co Bp Pts - - 21 - - 16 - 2 11 - 1 11 - 2 9 - - 9 - 4 6 - 4 6 - 13 89

PRO B : CLASSEMENT 1 2 4 5 8 10 13 14 16 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Nanterre Évreux Rouen Boulazac Aix-Maurienne Châlons-Reims Fos Dijon Le Portel Lille Bourg Boulogne Antibes Saint-Vallier Nantes Clermont Quimper Charleville

18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18

15-3 13-5 13-5 12-6 11-7 11-7 11-7 10-8 10-8 8-10 8-10 8-10 7-11 6-12 6-12 5-13 5-13 3-15

9-0 8-2 8-0 9-1 6-3 6-3 8-2 5-4 6-4 4-4 7-2 6-2 6-3 5-5 1-7 3-5 4-4 2-8

6-3 5-3 5-5 3-5 5-4 5-4 3-5 5-4 4-4 4-6 1-8 2-8 1-8 1-7 5-5 2-8 1-9 1-7

84,2 78,9 81,8 73,7 78,8 75,8 77,2 74,6 78,4 71,3 76,9 77,7 72,8 77,7 73,9 72,3 71,1 65,8

72,8 75,2 76,2 70,1 79,8 74,5 73,8 69,7 76,3 69,9 75,9 78,2 79,0 79,0 78,3 79,0 77,1 78,0

+11,4 +3,7 +5,6 +3,6 -1,0 +1,3 +3,4 +4,9 +2,1 +1,4 +1,0 -0,5 -6,2 -1,3 -4,4 -6,7 -6,0 -12,2

2 v. 1 v. 5 v. 4 v. 1 v. 2 v. 2 d. 1 v. 4 v. 1 d. 1 v. 1 d. 2 d. 1 v. 4 d. 2 d. 1 d. 11 d.

4-1 2-3 5-0 4-1 4-1 4-1 3-2 1-4 4-1 1-4 3-2 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4 2-3 0-5

Nantes O.Bardet* K.Barber* T.Downey* N.Gayon* A.Cel J.James* A.Charles F.Sahraoui Total

Min Tirs 3pts 30 10-12 5-6 34 7-12 35 3-11 3-5 32 3-7 2-4 21 3-10 23 1-5 14 0-5 0-4 11 0-2 0-2 200 27-64 10-21

LF 3-4 1-2 2-2 2-4 1-2 9-14

Rb Pd 5 2 9 2 2 3 - 4 3 7 1 - 1 4 30 13

In 1 3 2 1 7

Co Bp Pts - 2 25 - 1 17 - 3 10 - 1 10 - 1 8 - 6 3 - 1 - 1 - 16 73

21/1 Dijon bat *Aix-Maurienne 95-62 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Mathis* 36 6-10 - 4-8 6 - 1 - 5 16 M.Sonko* 30 5-10 2-4 2-6 2 - 2 - 3 14 C.Dunn* 26 4-13 0-2 5-5 1 4 4 - - 13 T.Yvrande* 26 5-5 - 3 2 2 - 2 10 S.Darnauzan* 22 2-6 1-1 2-2 1 3 1 - - 7 J.Hoyaux 20 1-5 0-2 - 1 - 1 - 2 2 J.Ekanga-Ehawa 26 0-6 0-3 - 4 3 1 - 1 E.Andre 9 0-1 0-1 - 1 - 1 - 2 M.Traoré 5 0-1 - 2 - - - 2 Total 200 23-57 3-13 13-21 21 12 13 - 17 62 Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts E.Craven* 30 11-15 2-5 1-3 3 5 4 - 3 25 D.Melody* 37 5-10 2-6 2-2 3 4 1 - 1 14 S.Dia 24 7-9 0-1 - 9 1 - - 1 14 E.Mendy* 16 4-5 1-2 2-2 3 2 2 2 2 11 E.Bing* 32 4-7 - 1-2 7 2 2 1 2 9 J.Leloup* 24 2-4 2-4 2-3 3 4 1 - 1 8 A.Christophe 18 2-2 1-1 3-4 4 3 2 - 4 8 B.Monclar 11 2-5 0-2 - 2 2 1 - - 4 J.Tornato 7 1-2 - - - 2 1 - 2 L.Aboudou 1 - - 2 - - - Total 200 38-59 8-21 11-16 34 25 15 4 14 95 22/1 Charleville C.Rouse* T.Peterson* J.McClark* G.Florimont K.Morlende* Y.Zachee D.Kaba* D.Jean Joseph N.Boundy Y.Akinocho Total Châlons-Reims G.Chathuant* C.Daniels* N.Diakite* D.Wilson* B.Mullins* G.Radonjic H.Jalce K.Joss Rauze B.Mangin Total

Châlons-Reims bat *Charleville 82-73 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 30 7-11 1-1 5-8 6 1 - - - 20 38 4-14 4-9 2-2 4 3 1 - 3 14 28 4-9 1-3 2-4 5 4 1 - 1 11 15 3-8 - 3-3 6 - - 2 - 9 35 2-6 1-3 2-2 2 4 2 - 4 7 19 2-3 - 1-4 2 5 1 - 3 5 11 2-4 0-1 - 1 1 1 - 3 4 15 1-6 1-4 - 3 2 - - 1 3 5 - 1 - - - - 4 0-1 - - - 1 - - 200 25-62 8-21 15-23 30 20 7 2 15 73 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 9-13 1-2 6-6 8 4 2 1 1 25 30 5-8 - 7-7 16 2 2 - 4 17 29 4-5 - 2-2 5 1 3 2 3 10 29 3-7 3-6 1-2 3 1 1 - 3 10 38 3-7 1-4 2-4 1 8 3 - 4 9 20 4-12 1-8 - 1 1 - - - 9 12 0-1 - 2-2 2 - - - 2 2 6 - - - 1 - - 2 0-1 0-1 - - - - - 1 200 28-54 6-21 20-23 36 17 12 3 18 82

22/1 *Bourg bat Boulogne Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Ferchaud* 26 7-9 2-3 6-6 2 D.Coleman* 39 7-14 0-2 1-4 7 1 A.Tsagarakis 26 3-11 3-7 6-6 1 4 D.Monds* 32 5-10 - 16 1 J.Delhomme* 28 3-6 0-1 4-4 2 5 K.Corre* 30 3-5 - 14 4 C.Koma 13 2-4 1-2 - 3 1 J.Sanchez 6 0-1 - - Total 200 30-60 6-15 17-20 45 16 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Stanley* 31 7-17 3-7 7-8 3 3 D.Monroe* 36 8-16 1-1 2-7 9 2 L.Kante 27 2-10 1-3 1-1 2 1 E.Plateau 18 2-8 2-5 - 3 2 M.N’Diaye 15 2-4 2-3 0-2 3 F.Raposo* 10 2-4 - - K.Patiejunas* 32 1-4 1-3 - 2 7 L.Milbourne* 20 1-4 - 3 K.Mondesir 6 0-1 - 0-2 - B.Matanga 5 0-1 0-1 - - 1 Total 200 25-69 10-23 10-20 25 16 22/1 Saint-Vallier C.Bronchard* K.Shiloh* B.Vounang* Y.Zonnet K.Bichard* D.Denave M.Tensorer* F.Tortosa A.Dill Total Quimper J.Volcy* N.Toto* M.Runkaukas* V.Mouillard* F.Thibedore M.Jefferson* A.Rigaux W.Molas G.Lessort Total

83-70 In Co Bp Pts 2 - 1 22 1 - 3 15 - - 4 15 - 2 5 10 1 - 3 10 - 2 2 6 - - 1 5 - - 1 4 4 20 83 In Co Bp Pts 2 - 1 24 2 - 1 19 2 - - 6 1 - 3 6 1 - 1 6 - - - 4 2 - 1 3 1 - 2 2 1 - - - - - 12 - 9 70

*Saint-Vallier bat Quimper 70-63 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 6-10 2-2 2-7 2 1 2 - 2 16 39 6-14 1-5 2-4 8 7 6 - 3 15 22 3-7 - 4-6 4 1 3 - 1 10 18 2-3 1-1 3-6 1 - - 1 1 8 28 2-6 2-4 - 2 5 - - 3 6 20 1-6 0-4 4-4 3 1 2 - 2 6 24 2-4 0-1 - 2 2 - 1 - 4 9 1-2 1-2 - 4 1 - - 2 3 6 1-2 0-1 - 2 - - - - 2 200 24-54 7-20 15-27 28 18 13 2 14 70 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 30 6-14 3-7 1-2 10 - - - 1 16 32 5-7 0-1 4-5 4 3 - - 3 14 32 1-9 1-5 4-4 3 2 - - 1 7 22 1-7 1-5 4-4 1 1 3 1 4 7 17 1-5 1-3 4-4 1 1 2 - 2 7 32 2-4 - 8 - 1 3 7 4 17 0-3 0-3 4-7 2 1 2 - 2 4 12 2-4 - 4 - - - 1 4 6 - 2 - - - - 200 18-53 6-24 21-26 35 8 8 4 21 63

22/1 *Nanterre bat Lille 90-66 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Carter* 27 11-12 1-1 4-6 4 1 2 - 3 27 M.Riley* 32 8-11 4-5 2-2 9 6 4 1 2 22 X.Corosine* 27 6-8 3-5 2-2 1 2 2 - - 17 W.Daniels* 16 3-6 0-1 - 3 2 3 1 5 6 L.Akono* 27 0-2 0-2 5-6 - 1 - - 1 5 G.Pons 19 1-1 - 2-2 3 4 - - 1 4 A.Gomis 13 1-2 - 2-2 1 - - - - 4 M.Judith 24 1-6 1-5 - 2 3 1 - 1 3 J.Nzeulie 12 1-2 - 2 1 1 - - 2 A.Desespringalle 3 - 1 - - - 3 Total 200 32-50 9-19 17-20 26 20 13 2 16 90 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Barnette* 31 8-14 1-4 4-4 3 1 3 - 1 21 A.Harris* 32 5-11 0-1 2-3 5 3 2 - 3 12 N.Taccoen* 26 6-7 0-1 0-1 7 - - 1 4 12 A.Defoe 20 3-5 1-3 2-2 1 1 2 - 1 9 R.Chery 17 2-3 1-1 1-1 - - - - 2 6 R.Malet 22 1-3 0-2 - 2 2 3 - 2 2 B.Gillet* 22 1-7 0-4 - 2 2 2 - 2 2 M.Sy 12 1-1 - 1 - - - 3 2 K.Bradley* 16 0-5 0-1 - 3 1 - - 2 O.Gouez 2 - - - - - - Total 200 27-56 3-17 9-11 24 10 12 1 20 66


13

CHIFFRES

ESPOIRS 15 journée e

Paris Levallois bat *Pau-L.-Orthez 74-66 *Gravelines-Dk bat Limoges 87-71 Le Mans bat *Roanne 82-76 *Le Havre bat Strasbourg 70-52 Hyères-Toulon bat *Orléans 79-63 75-74 Cholet bat *Poitiers Nancy bat *Vichy 77-49 *ASVEL bat Chalon 82-79 Classement : 1- Nancy (14-1), 2Paris Levallois (13-2), 3- Gravelines-Dk (11-4), 4- Le Mans, Chalon (10-5), 6- Cholet, Pau-Lacq-Orthez (9-6), 8Hyères-Toulon, ASVEL (7-8), 10- Le Havre (6-9), 11- Poitiers, Strasbourg (5-10), 13- Vichy, Orléans, Roanne (4-11), 16- Limoges (2-13).

NATIONALE 1 19e journée *Bordeaux bat Liévin 81-62 Challans bat *GET Vosges 89-71 78-62 *Denain bat Roche Angers bat *Souffelweyersheim 71-68 84-63 *Saint-Quentin bat Sorgues 87-73 *Brest bat Blois Denek Bat bat *Centre Fédéral 85-76 Orchies bat *Saint-Chamond 74-69 *Le Puy bat Saint-Étienne 85-78 Classement : 1- Bordeaux (16-3), 2- Denain (15-4), 3- Angers (13-6), 4Saint-Quentin (12-7), 5- Brest, Sorgues (11-8), 7- Saint-Étienne (10-9), 8- SaintChamond, Orchies, Souffelweyersheim, Denek Bat, Challans, Blois (9-10), 14Le Puy (8-11), 15- Liévin, GET Vosges (7-12), 17- Roche (4-15), 18- Centre Fédéral (3-16).

LIGA ACB 18e journée *Real Madrid bat Estudiantes 82-61 Valencia bat *Grenade 72-56 71-55 *Valladolid bat Menorca *Alicante bat Vitoria 88-68 *Malaga bat Saragosse 105-80 Fuenlabrada bat *Saint-Sébastien 94-74 *Bilbao bat Manresa 74-60 Séville bat *Badalone 79-59 Barcelone bat *Gran Canaria 75-54 Classement : 1- Barcelone, Real Madrid (15-3), 3- Valladolid (12-6), 4- Vitoria, Bilbao, Valencia (11-7), 7- Fuenlabrada, Badalone (10-8), 9- Gran Canaria, Malaga (9-9), 11Séville (8-10), 12- Saint-Sébastien, Estudiantes Madrid, Saragosse (7-11), 15- Alicante, Manresa (6-12), 17Menorca (5-13), 18- Grenade (3-15).

LEGA 16e journée *Avellino bat Trévise 77-53 *Cantu bat Bologne 83-67 Caserte bat *Biella 83-81 Montegranaro bat *Sassari 81-80 Rome bat *Brindisi 84-80 *Milan bat Teramo 87-74 *Pesaro bat Varèse 74-72 *Sienne bat Crémone 70-62 Classement : 1- Sienne (15-1), 2- Milan (13-3), 3- Cantu (11-5), 4- Montegranaro (9-7), 5- Bologne, Avellino, Pesaro, Caserte (8-8), 9- Varèse, Biella, Rome (7-9), 12Crémone, Sassari, Trévise (6-10), 15Brindisi (5-11), 16- Teramo (4-12).

EUROLEAGUE TOP 16

1ère journée GROUPE E Panathinaikos bat *Lietuvos rytas 80-59 Vitoria bat *Malaga 76-71 Classement : 1- Panathinaikos, Vitoria (1-0), 3- Malaga, Lietuvos rytas (0-1).

GROUPE F *Barcelone bat Maccabi Tel-Aviv 81-71 64-63 Olimpija Ljubljana bat *Rome Classement : 1- Barcelone, Olimpija Ljubljana (1-0), 3- Rome, Maccabi TelAviv (0-1).

GROUPE G *Efes Pilsen bat Sienne 60-58 78-58 *Real Madrid bat Partizan Classement : 1- Real Madrid, Efes Pilsen (1-0), 3- Sienne, Partizan Belgrade (0-1).

GROUPE H *Valencia bat Kaunas 73-59 Fenerbahçe bat *Olympiakos 84-70 Classement : 1- Valencia, Fenerbahçe (1-0), 3- Kaunas, Olympiakos (0-1).

Prochaine journée 2e journée GROUPE E Joué le mercredi 26 janvier

Vitoria – Lietuvos rytas Jeudi 27 janvier

Panathinaikos – Malaga

GROUPE F Jeudi 27 janvier

Maccabi Tel-Aviv – Rome Olimpija Ljubljana – Barcelone

GROUPE G Joués le mercredi 26 janvier

Partizan Belgrade – Efes Pilsen Sienne – Real Madrid

GROUPE H Joué le mercredi 26 janvier

Kaunas – Olympiakos Jeudi 27 janvier

Fenerbahçe – Valencia

EUROCUP LAST 16

1 journée GROUPE L ère

*Göttingen bat Le Mans 75-71 *Aris bat Budivelnik Kiev 85-69 Classement : 1- Aris Salonique, Göttingen (1-0), 3- Le Mans, Budivelnik Kiev (0-1).

EUROCHALLENGE LAST 16

1ère journée GROUPE K *Ventspils bat Lisbonne 100-65 *Gravelines-Dk bat Norrköping 75-65 Classement : 1- Ventspils, Gravelines-Dk (1-0), 3- Norrköping, Lisbonne (0-1).

Féminines LFB 15e journée *Basket Landes bat Mondeville 71-57 Lattes-Montpellier bat *Toulouse 67-47

*Bourges bat Charleville 75-50 *Tarbes bat Challes 75-68 72-65 *Arras bat Aix *Nantes-Rezé bat Saint-Amand 69-48 *Calais bat Villeneuve d’Ascq 72-53 Classement : 1- Bourges (14-1), 2Tarbes (11-3), 3- Lattes-Montpellier (105), 4- Challes (9-5), 5- Basket Landes, Arras, Mondeville, Nantes-Rezé (8-7), 9- Charleville (7-8), 10- Saint-Amand (6-9), 11- Villeneuve d’Ascq, Aix (5-10), 13- Calais (4-11), 14- Toulouse (1-14).

LF2 18e journée *Pleyber Christ bat Rennes 56-50 *Armentières bat Limoges 70-55 *Voiron bat Roche 80-76 *Graffenstaden bat Angers 65-52 63-59 Lyon bat *Aplemont Reims bat *Dunkerque 60-55 *Élan Béarnais bat Centre Fédéral 73-58 Nice bat *Perpignan 58-43 Classement : 1- Lyon (17-1), 2- Roche, Reims (14-4), 4- Nice (12-6), 5- Pleyber Christ, Limoges, Voiron (10-8), 8- Perpignan (9-9), 9Graffenstaden (8-10), 10- Dunkerque, Armentières (7-10), 12- Rennes (7-11), 13- Aplemont (6-11), 14- Angers (5-13), 15- Élan Béarnais (4-13), 16- Centre Fédéral (2-16).

EUROLEAGUE 10e et dernière journée GROUPE A Cracovie bat *Kosice 73-68 *Pecs bat Tarente 72-58 *Mondeville bat Riga 84-63 Classement : 1- Tarente (8-2), 2Cracovie (7-3), 3- Kosice, Pecs (5-5), 5- Mondeville (4-6), 6- Riga (1-9).

GROUPE B Madrid bat*Gdynia 73-69 *Gospic bat Sopron 81-78 *Fenerbahçe bat Ekaterinbourg 82-75 Classement : 1- Fenerbahçe (100), 2- Ekaterinbourg (8-2), 3- Madrid (5-5), 4- Sopron (4-6), 5- Gospic (2-8), 6- Gdynia (1-9).

GROUPE C *Kaunas bat Tarbes 72-71 *Galatasaray bat Prague 81-69 *Salamanque bat Spartak Moscou 75-64 Classement : 1- Salamanque (8-2), 2- Spartak Moscou (6-4), 3- Prague (5-5), 4- Galatasaray, Kaunas (4-6), 6- Tarbes (3-7).

GROUPE D Valence bat *Brno 98-49 *Orenbourg bat Gorzow 89-37 *Bourges bat Schio 70-50 Classement : 1- Valence (8-2), 2- Bourges (7-3), 3- Schio (6-4), 4Orenbourg (5-5), 5- Gorzow, Brno (2-8).

HUITIÈMES DE FINALE Match aller le mardi 1er février Match retour le vendredi 4 février Match d’appui éventuel le mercredi 9 février

Fenerbahçe – Galatasaray Valencia – Sopron Salamanque – Pecs Ekaterinbourg – Madrid Tarente – Prague Cracovie – Orenbourg Bourges – Kosice Spartak Moscou – Schio

Fantasy League

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Pro A

Tél. : 02.43.39.16.21

Les vainqueurs de la 15e journée Équipe

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

JACO11-5 (JACO11) baboune (biboundet) Bacchus (Paps) Fantasio Team (Ilfantasio) BC LUANT A (rball) syves23 (SY23) Sam Team (samou) OscarAbine’s Team (OscarAbine) Luncinges Team (sev) jhulkteam (jhulkteam)

Classement général

1 ugo_caroff (ugo_caroff) 2 olivteam (olak) 3 sebus086 (sebus086)

233,7 233,0 231,5 231,5 231,5 231,5 229,3 228,0 226,2 225,7

Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1 1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 €

2651,9 2645,3 2628,0

3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

Pro B

Les vainqueurs de la 18e journée Équipe

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 -

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Score

Score

encore un caribou (guignolic) stickjda (stick21) Ed de Caen (Ed69) souléou (liondus) john rebus team (leto) Revaisonnnnnnnnnnnn (sirjb) fintan stack (greg-kite) FANTASTIC FANTASTIC TEAM (rosecoco) Fiveteam B (Fredfive) bat44 (bat) BCB Pro B (BCB)

Classement général

1 fintan stack (greg-kite) 2 le cirque pinder (rami12) 3 Seb57 (sebastien)

247,5 245,9 237,1 235,9 235,6 235,2 226,1 223,1 220,5 219,8 219,8 3096,1 3094,0 3050,2

LE BASKET-BALL UNIVERSITAIRE… Autrement !!! CAMPS BASKET-USA – ÉTÉ 2011 Pour 3 semaines avec les coaches de renom des Universités Syracuse, Fordham, Eastern Invit, Seton Hall, Rutgers, Shippensburg, Niagara, Manhattan, Le Moyne, Rencontre avec joueurs N.B.A. Owens, Anthony, Zcerbiak, Wallace, MacNamara, Knight, etc. Visites New York City et Niagara Falls. Ouvert à Filles, Garçons et Entraîneurs. Prix compétitifs Tél./Fax : 05.53.93.16.70 (même soir).

NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE eST Équipes

MJ V-D

1 2 3 4 5 6 7 8

Boston Miami Chicago Orlando Atlanta New York Philadelphia Charlotte

43 33-10 44 31-13 44 30-14 44 29-15 45 29-16 43 22-21 43 18-25 42 17-25

76,7 70,5 68,2 65,9 64,4 51,2 41,9 40,5

%

21-3 12-7 99,3 16-5 15-8 101,8 20-4 10-10 98,0 17-5 12-10 100,4 14-7 15-9 97,3 10-9 12-12 106,5 13-7 5-18 97,0 12-11 5-14 92,7

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

91,8 93,9 92,3 94,4 95,2 106,3 97,3 96,4

+7,5 +7,8 +5,6 +6,0 +2,1 +0,2 -0,3 -3,7

1 d. 1 v. 2 v. 3 v. 1 v. 6 d. 1 v. 1 d.

7-3 6-4 7-3 7-3 8-2 3-7 5-5 6-4

9 10 11 12 13 14 15

Milwaukee Indiana Detroit Washington Toronto New Jersey Cleveland

41 16-25 41 16-25 44 16-28 42 13-29 44 13-31 44 12-32 43 8-35

39,0 39,0 36,4 31,0 29,5 27,3 18,6

9-10 10-10 12-9 13-9 8-12 9-11 5-14

92,8 98,9 99,0 102,1 105,0 98,3 104,6

-1,6 -1,5 -4,3 -5,8 -5,4 -5,9 -11

1 d. 5 d. 1 v. 1 v. 7 d. 1 d. 16 d.

3-7 2-8 5-5 5-5 2-8 3-7 0-10

7-15 6-15 4-19 0-20 5-19 3-21 3-21

91,2 97,4 94,7 96,3 99,5 92,4 93,2

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

CONFÉRENCE OueST %

Dom.

1 2 3 5 6 7 8

Équipes

San Antonio 44 37-7 L.A. Lakers 45 32-13 Oklahoma City 43 28-15 Dallas 43 28-15 New Orleans 45 29-16 Utah 44 27-17 Denver 43 25-18 Portland 45 25-20

MJ V-D

84,1 71,1 65,1 65,1 64,4 61,4 58,1 55,6

24-2 17-5 16-6 15-8 18-5 15-7 20-5 16-5

13-5 103,9 15-8 103,4 12-9 103,8 13-7 96,3 11-11 94,3 12-10 100,1 5-13 107,4 9-15 96,2

96,6 96,4 102,2 94,1 91,0 98,9 104,3 95,2

+7,3 +7,0 +1,6 +2,2 +3,4 +1,2 +3,1 +0,9

1 d. 1 v. 1 v. 1 v. 8 v. 4 d. 1 v. 5 v.

8-2 8-2 6-4 3-7 8-2 4-6 5-5 7-3

9 10 11 12 13 14 15

Memphis Phoenix Houston Golden State L.A. Clippers Minnesota Sacramento

47,7 47,6 44,4 44,2 39,5 23,3 22,0

13-7 11-9 12-10 13-7 14-13 8-12 6-16

8-16 9-13 8-15 6-17 3-13 2-21 3-16

98,8 107,8 104,7 106,5 101,7 108,4 103,0

+0,8 -1,7 +0,3 -3,2 -2,1 -5,9 -5,7

2 v. 1 d. 2 d. 1 d. 1 v. 3 d. 4 d.

6-4 6-4 4-6 6-4 7-3 2-8 2-8

44 21-23 42 20-22 45 20-25 43 19-24 43 17-26 43 10-33 41 9-32

99,5 106,0 105,0 103,3 99,5 102,5 97,3


14

CHIFFRES

PRO B staTs cumulées (après 18 journées) 1 - NANTERRE (15-3)

Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Nate Carter 18 33 120-190 63,2 8-17 78-106 5,0 1,7 0,9 0,3 2,1 18,1 Mykal Riley 18 32 102-178 57,3 38-78 26-34 6,7 2,8 2,7 0,4 2,5 14,9 Will Daniels 15 22 85-167 50,9 7-36 42-69 6,0 1,6 1,1 0,7 2,9 14,6 Xavier Corosine 18 30 68-154 44,2 35-92 21-23 1,6 2,3 1,4 - 1,1 10,7 Johan Passave 17 21 67-100 67,0 47-82 5,9 0,9 1,4 0,2 1,8 10,6 Loïc Akono 18 30 45-127 35,4 24-78 38-45 2,9 5,0 1,6 - 2,2 8,4 Guillaume Pons 18 17 28-57 49,1 14-34 19-20 1,8 2,1 0,7 0,1 1,3 4,9 Marc Judith 15 12 15-46 32,6 5-27 4-7 1,5 0,9 0,7 - 0,9 2,6 Antoine Gomis 17 7 11-28 39,3 2-7 9-12 1,6 0,1 0,1 0,1 0,4 1,9 Jérémy Nzeulie 11 6 6-13 46,2 1-3 2-2 0,7 0,5 0,2 - 0,2 1,4 Alexis Desespringalle 4 2 1-3 33,3 0-1 0,2 0,8 0,2 - 0,8 0,5 Total 18 - 548-1063 51,6 134-373 286-400 31,8 17,4 10,3 1,7 14,8 84,2

2 - ÉVREUX (13-5) Joueur Calvin Watson Drake Reed Daviin Davis Philippe Da Silva Sambou Traoré* Benoît Toffin Ludovic Chelle Teddy Maizeroi Mory Correa Aziz Dia Grégory Filet Karim Dahak Total

MJ Min Tirs 18 30 102-202 18 29 99-188 18 29 81-159 18 32 54-130 7 29 28-57 11 26 38-82 18 20 48-111 13 16 26-66 13 14 16-29 6 8 3-6 6 2 2-4 18 8 5-21 18 - 502-1055

3 - ROUEN (13-5)

Joueur Jason Siggers Devonne Giles Kareem Reid Cheikhou Thioune Patrick Okafor Darnell Williams Pierric Poupet Sambou Traoré William Soliman Mahmoud Diakité Negueba Samaké Elliott Saint-Gilles Ronnie Taylor* Total

MJ Min Tirs 18 32 107-234 14 28 72-137 2 30 4-14 18 28 82-149 1 23 4-7 18 28 72-157 18 28 57-131 2 24 7-13 18 19 50-108 14 7 10-31 9 6 7-13 4 4 0-1 16 30 65-138 18 - 537-1133

% 50,5 52,7 50,9 41,5 49,1 46,3 43,2 39,4 55,2 50,0 50,0 23,8 47,6

3pts LF 23-62 43-76 4-21 49-62 15-45 49-73 18-53 67-102 2-3 15-25 3-14 19-27 29-76 16-20 15-48 11-15 23-37 3-6 1-1 3-4 2-12 7-9 112-335 305-456

Rb 3,7 6,7 4,1 4,7 7,1 5,2 2,7 3,2 2,8 0,8 0,5 0,4 32,9

Pd 2,3 1,1 2,1 8,9 1,0 1,1 1,1 0,8 0,2 0,3 0,2 1,0 18,3

In 1,9 1,3 1,8 1,4 1,0 0,9 0,8 0,9 0,5 0,1 9,3

Co 0,2 0,4 0,8 0,4 0,5 0,1 0,2 2,1

Bp 2,7 2,3 2,3 3,6 2,0 2,1 1,7 1,1 1,3 0,5 0,7 17,2

Pts 15,0 13,9 12,6 10,7 10,4 8,9 7,8 6,0 4,2 1,5 1,3 1,1 78,9

% 45,7 52,6 28,6 55,0 57,1 45,9 43,5 53,8 46,3 32,3 53,8 0,0 47,1 47,4

3pts LF 30-78 74-87 4-15 31-42 2-4 14-18 16-45 19-29 3-3 27-76 25-33 30-74 24-34 4-10 3-14 28-43 3-13 6-14 2-5 0-1 15-51 38-49 130-371 268-367

Rb 4,7 8,3 4,0 4,0 9,0 4,9 2,7 8,0 4,4 1,3 1,2 0,2 2,6 33,0

Pd 1,9 0,7 5,0 0,9 2,0 2,4 3,3 1,0 0,7 0,2 0,1 0,2 5,1 15,4

In 1,8 1,4 1,5 1,2 2,0 1,0 0,9 0,5 0,7 0,1 1,3 8,3

Co 0,6 0,7 0,1 0,4 0,1 1,0 0,5 0,4 2,6

Bp 1,6 2,1 3,0 1,2 2,0 1,6 2,2 1,0 1,5 0,6 0,6 2,4 13,1

Pts 17,7 12,8 12,0 11,1 11,0 10,9 9,3 9,0 7,3 2,1 1,8 11,4 81,8

3pts 6-22 43-86 6-9 0-2 5-18 0-13 1-6 6-31 2-5 3-11 0-1 7-44 11-40 90-288

LF 51-78 36-40 25-41 40-51 40-67 1-6 19-23 6-12 53-74 9-12 280-404

Rb 5,9 2,8 2,0 7,4 2,1 5,9 3,7 1,8 0,5 2,0 2,9 2,6 31,1

Pd 1,9 2,2 2,7 0,9 0,8 1,9 1,7 2,5 2,0 0,1 4,3 1,3 15,4

In 1,0 1,0 1,0 0,9 0,6 1,2 0,7 1,1 0,2 1,2 0,9 7,6

Co 0,5 0,6 0,1 0,9 0,3 0,1 0,3 0,1 2,4

Bp 2,4 1,6 2,0 1,6 1,8 2,5 1,0 1,3 0,8 0,5 1,5 3,5 15,4

Pts 12,8 12,4 11,3 9,9 9,7 7,4 4,0 3,2 3,0 2,9 2,0 10,4 10,4 73,7

3pts LF 0-1 52-84 24-58 32-45 24-60 34-41 13-45 40-56 27-108 12-15 11-29 20-25 14-21 0-4 25-43 4-13 6-8 5-17 2-2 108-335 237-340

Rb 10,2 3,7 3,8 2,0 2,2 3,7 2,8 4,5 0,2 1,0 33,1

Pd 2,1 1,4 1,4 4,4 1,2 0,6 0,4 0,6 0,9 1,7 14,6

In 2,8 1,6 1,4 1,7 0,9 0,2 0,1 0,6 0,4 0,4 10,0

Co 0,5 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,8 1,8

Bp 2,8 1,8 1,9 1,8 1,3 0,9 1,1 2,1 0,4 0,9 14,7

Pts 14,3 11,8 11,6 8,7 8,6 7,8 6,1 5,1 2,0 1,9 75,8

3pts LF 15-40 57-81 1-5 44-68 10-35 54-62 25-58 38-46 20-57 27-35 17-37 20-27 3-14 12-18 8-20 9-12 9-10 2-4 3-5 24-43 3-20 2-4 104-290 299-411

Rb 7,4 10,2 3,2 2,7 1,9 3,4 2,9 0,8 1,6 0,6 7,9 0,8 30,8

Pd 1,8 2,3 4,0 2,2 4,5 2,1 0,8 0,7 0,2 0,4 1,0 1,6 16,1

In 2,4 1,5 1,5 1,4 2,1 1,7 1,2 0,4 0,3 0,2 1,3 0,8 11,4

Co 0,2 0,3 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,7 0,2 1,1

Bp 2,8 2,9 3,2 2,4 2,4 1,7 1,1 0,8 0,9 0,5 3,4 2,2 17,1

Pts 18,3 15,9 15,8 12,1 8,8 7,4 4,6 3,1 2,1 1,2 16,3 4,6 78,8

4 - BOULAZAC (12-6) Joueur Amadi McKenzie Thomas Dubiez Ben Jacobson Malick Badiane Yannick Gaillou Frédéric Adjiwanou Cédric Mélicie Arnaud Kerckhof Issife Soumahoro Dramane Diarra Oumar Samassa Nicolas Arteil Nicolas Jolivet Corey McIntosh* William Gradit* Total

MJ Min Tirs % 18 28 87-163 53,4 18 30 72-139 51,8 3 23 14-24 58,3 16 24 67-106 63,2 18 24 65-126 51,6 16 23 39-84 46,4 3 20 5-16 31,2 18 18 16-54 29,6 2 8 2-6 33,3 17 11 20-50 40,0 1 1 1-1 100,0 2 1 2 1 0-1 0,0 15 29 48-153 31,4 10 27 42-95 44,2 18 - 478-1018 47,0

5 - CHÂLONS-REIMS (11-7) Joueur Chris Daniels Donald Wilson Garry Chathuant Bryan Mullins Gorjan Radonjic Julien Bestron Hervé Jalce Nouha Diakité Kevin Joss Rauze Benoît Mangin Total

MJ Min Tirs 18 30 103-191 18 28 78-153 18 24 75-169 18 29 52-138 18 22 58-162 15 17 43-87 16 14 42-75 18 20 33-88 17 10 12-25 18 11 14-44 18 - 510-1132

% 53,9 51,0 44,4 37,7 35,8 49,4 56,0 37,5 48,0 31,8 45,1

6 - AIX-MAURIENNE (11-7) Joueur Moses Sonko James Mathis Chris Dunn Joachim Ekanga Simon Darnauzan Eric Joldersma Thomas Yvrande Jonathan Hoyaux Mantcha Traoré Erwan Andre Alixio Da Silveira Benoît Paillette Dillon Sneed* Chris Matthews* Total

MJ Min Tirs 18 34 129-226 10 34 57-111 11 34 55-129 14 26 53-123 17 31 51-116 15 26 37-81 18 17 34-55 18 10 19-44 18 9 14-36 13 5 5-15 1 2 1 2 7 32 45-81 5 20 9-34 18 - 508-1051

% 57,1 51,4 42,6 43,1 44,0 45,7 61,8 43,2 38,9 33,3 55,6 26,5 48,3

7 - FOS-sur-mer (11-7) Joueur Sherman Gay Lee Cummard Mohamed Hachad Philippe Haquet Karim Atamna Zainoul Bah Mamadou Dia Christophe Humbert Babacar Cissé Louis Labeyrie Ahamadi Hamza Total

MJ Min Tirs 18 35 132-219 18 31 94-204 15 28 70-170 11 23 46-88 18 24 47-115 18 26 38-91 18 16 41-91 9 18 20-43 17 13 28-56 17 10 29-52 8 3 0-8 18 - 545-1137

% 60,3 46,1 41,2 52,3 40,9 41,8 45,1 46,5 50,0 55,8 0,0 47,9

Pd 1,2 2,6 3,3 2,2 2,4 3,8 0,6 0,8 3,0 0,2 0,1 18,1

In 1,1 1,2 2,6 1,7 1,1 1,2 0,3 0,6 0,3 0,3 0,1 8,9

Co 2,1 0,4 0,3 0,3 0,4 0,1 0,1 0,2 3,6

Bp 1,9 3,5 1,6 1,3 0,8 2,3 0,8 1,2 1,5 0,6 0,4 14,2

Pts 17,7 14,1 11,7 9,9 7,8 5,8 5,3 5,2 4,8 3,5 0,2 77,2

MJ Min Tirs % 3pts LF 18 29 78-171 45,6 10-40 73-99 18 30 77-190 40,5 32-103 49-62 18 34 63-154 40,9 31-88 39-56 18 24 75-143 52,4 16-39 20-38 18 31 73-129 56,6 0-2 34-84 18 15 39-95 41,1 8-34 11-17 18 14 36-78 46,2 7-23 6-11 18 12 20-41 48,8 5-15 9-12 5 4 5-5 100,0 4-4 17 9 16-30 53,3 8-14 10 4 5-9 55,6 6-8 18 - 487-1045 46,6 109-344 259-405

Rb 3,9 2,9 3,2 4,4 9,1 2,5 0,8 1,1 0,4 2,2 0,4 30,4

Pd 4,7 1,9 2,6 1,0 1,6 0,6 0,7 2,1 0,2 0,2 0,3 15,6

In 2,2 1,6 2,0 1,6 1,0 0,2 0,4 0,9 0,8 0,2 10,9

Co 0,2 0,2 0,5 0,5 0,1 0,4 1,8

Bp 2,5 2,1 1,4 2,0 2,5 0,7 0,9 0,9 0,8 0,5 0,4 14,0

Pts 13,3 13,1 10,9 10,3 10,0 5,4 4,7 3,0 2,8 2,4 1,6 74,6

Rb 4,4 4,8 4,7 3,6 8,5 5,0 4,0 3,6 3,4 2,7 7,0 3,0 36,2

Pd 1,4 2,1 6,7 3,9 1,0 1,0 1,3 0,5 0,9 0,4 0,3 0,5 5,2 16,6

In 0,6 0,6 1,0 1,1 1,0 0,2 0,3 0,5 0,7 0,4 1,4 5,6

Co 0,1 0,2 0,1 0,5 1,0 0,1 0,5 0,4 0,4 0,2 2,0

Bp 2,1 1,9 2,8 1,6 1,5 3,0 1,2 1,1 1,6 0,9 1,8 2,6 14,6

Pts 16,1 15,6 12,3 10,1 9,0 7,0 5,4 5,0 4,5 3,1 0,7 10,9 7,7 78,4

Joueur Taron Downey Korvotney Barber Aaron Cel Nicolas Gayon Armand Charles Olivier Bardet Josiah James Fayçal Sahraoui Romaric Racon Stéphane Dondon Maxime Maudeux Brice Piérard David Gonzalvez* Anthony Farmer* Total

Rb 6,4 5,6 1,8 1,4 6,3 3,5 2,1 1,6 2,3 2,3 32,8

Pd 1,8 1,8 2,4 2,6 0,8 0,4 0,8 2,6 0,2 0,3 13,4

In 1,9 1,8 0,5 1,6 0,8 0,4 0,7 1,1 0,7 0,4 9,6

Co 0,2 0,3 0,1 0,1 0,8 0,4 1,9

Bp 1,7 2,3 2,2 1,2 1,7 1,3 0,9 1,8 0,9 0,6 14,3

Pts 17,6 14,8 9,5 6,7 6,1 5,5 4,8 2,9 2,7 1,7 71,3

16 - CLERMONT (5-13)

Rb 5,9 8,8 1,9 2,9 1,8 5,2 3,0 1,6 1,2 1,5 6,8 1,9 31,3

Pd 1,6 1,7 1,3 0,8 1,4 1,6 3,3 3,2 0,7 0,4 1,0 3,1 15,2

In 0,9 0,6 1,2 0,5 0,7 0,8 1,0 0,5 0,1 0,6 1,4 7,2

Co 0,4 1,2 0,1 0,1 0,1 0,4 0,1 0,2 0,8 2,2

Bp 1,8 2,4 1,5 1,7 1,4 2,2 1,7 1,1 0,9 0,5 1,8 2,4 15,1

Pts 13,6 12,8 10,6 9,4 9,4 6,9 6,7 3,4 2,6 1,9 11,0 9,2 76,9

Rb 3,7 9,1 3,7 2,8 2,6 2,7 2,2 2,6 0,7 0,2 29,7

Pd 1,1 2,6 1,8 1,2 2,2 5,3 0,6 0,5 0,3 1,0 15,5

In 1,6 1,5 2,2 1,1 0,9 1,8 0,6 0,2 0,3 10,1

Co 0,4 0,3 0,1 0,3 0,2 0,1 1,2

Bp 2,4 2,4 2,0 1,4 1,6 2,6 1,7 1,1 0,4 15,2

Pts 14,5 13,9 13,2 11,2 7,8 7,6 6,8 2,2 1,7 77,7

9 - LE PORTEL (10-8) Joueur Mehdi Labeyrie Chris Davis Austen Rowland Edouard Choquet Nigel Wyatte Martin Le Pellec Frédéric N’Kembé Jean-Philippe Ludon Ismaila Sy Guillaume Leburgue Christopher Copin Marcus Campbell* Terry Williams* Total

MJ Min Tirs % 3pts LF 18 26 90-183 49,2 23-64 86-109 18 30 106-209 50,7 21-62 47-67 6 33 24-50 48,0 13-26 13-19 18 27 68-160 42,5 24-68 21-27 2 23 7-12 58,3 1-3 3-6 1 11 3-4 75,0 0-1 1-1 13 19 22-59 37,3 6-28 20-23 18 16 31-78 39,7 7-29 21-38 17 19 27-69 39,1 12-39 11-15 18 16 22-51 43,1 7-21 5-10 3 2 1-1 100,0 16 20 75-121 62,0 25-47 12 29 33-87 37,9 15-49 11-15 18 - 509-1084 47,0 129-390 264-377

10 - LILLE (8-10) Joueur Andre Harris Sean Barnette Karon Bradley Benoit Gillet Nicolas Taccoen Olivier Gouez Rochel Chery Romain Malet Akim Defoe Mamadou Sy Total

MJ Min Tirs 18 32 134-261 18 30 96-210 18 25 56-161 18 22 41-110 18 27 44-87 17 11 37-73 17 23 31-90 16 15 16-50 18 11 16-42 18 9 11-28 18 - 482-1112

% 51,3 45,7 34,8 37,3 50,6 50,7 34,4 32,0 38,1 39,3 43,3

3pts LF 10-26 38-55 14-58 61-90 26-72 33-44 25-88 14-18 2-5 20-50 0-1 19-30 13-57 6-8 11-34 3-3 1-14 15-26 0-2 8-13 102-357 217-337

11 - BOURG-en-bresse (8-10)

Joueur Dan Coleman David Monds Cédric Ferchaud Ibrahima Koma Angelo Tsagarakis Kevin Corre Dean Oliver Jesse Delhomme Jérôme Sanchez Octavio Da Silveira Josiah James* Parfait Bitée* Total

MJ Min Tirs 18 34 93-187 13 31 71-127 18 25 67-148 18 18 63-114 18 20 55-128 17 24 45-90 3 23 5-23 18 18 19-55 13 9 14-33 13 7 9-24 5 30 21-40 14 23 45-93 18 - 507-1062

% 49,7 55,9 45,3 55,3 43,0 50,0 21,7 34,5 42,4 37,5 52,5 48,4 47,7

3pts LF 7-24 51-70 0-2 25-40 37-89 20-27 8-22 36-48 29-83 31-35 4-14 23-32 0-8 10-16 8-28 16-21 4-9 2-5 2-6 5-8 0-3 13-20 15-42 24-26 114-330 256-348

12 - BOULOGNE-sur-mer (8-10) Joueur Landon Milbourne Darryl Monroe Tony Stanley Lamine Kanté Etienne Plateau Klemensas Patiejunas Moustapha N’Diaye Fernando Raposo Kevin Mondésir Romain Ba Bianco Matanga Total

MJ Min Tirs 18 37 95-222 18 30 82-208 16 28 69-131 18 26 79-156 18 26 47-111 17 18 55-95 11 19 13-42 18 14 18-34 13 8 7-20 6 3 1-3 6 18 15-32 18 - 481-1054

Rb 6,3 5,6 6,5 4,4 2,9 1,9 3,5 3,3 0,9 1,7 0,4 32,6

8 - DIJON (10-8) Joueur Errick Craven Jeremy Leloup David Melody Elson Mendy Erroyl Bing Samba Dia Benjamin Monclar Anthony Christophe Ferdinand Prenom Jonathan Tornato Lens Aboudou Total

13 - ANTIBES (7-11)

Joueur Justin Ingram Milos Bojovic Sacha Massot Steeve Ho You Fat Lamine Sambé David Ramseyer Lesly Bengaber Maxime Courby Frens Jowhe Casseus Yann Siegwarth Sambou Traoré* Total

3pts LF 2-13 53-86 34-85 32-42 13-50 23-50 6-25 11-15 32-89 15-17 7-27 22-32 7-22 6-11 1-5 6-12 5-16 21-27 2-11 0-5 2-4 107-337 193-307

MJ Min Tirs 17 29 97-182 18 31 95-165 18 32 80-199 18 26 78-164 18 21 47-136 18 32 41-95 18 14 44-100 17 13 14-28 15 6 11-18 4 2 0-2 1 5 0-1 18 - 507-1090

% 53,3 57,6 40,2 47,6 34,6 43,2 44,0 50,0 61,1 0,0 0,0 46,5

3pts LF 2-8 51-72 1-5 59-100 33-118 45-65 20-59 25-35 26-86 21-26 16-51 38-56 18-49 17-28 9-14 1-4 3-11 0-1 117-381 268-407

% 42,8 39,4 52,7 50,6 42,3 57,9 31,0 52,9 35,0 33,3 46,9 45,6

3pts LF 42-115 56-67 24-86 30-43 12-36 31-40 15-42 26-43 23-65 33-43 23-37 5-26 12-19 4-16 0-2 4-12 1-2 1-2 7-13 126-388 223-321

Rb 3,2 3,3 7,4 4,3 1,6 3,5 1,9 2,1 1,5 4,7 28,2

Pd 4,1 2,2 2,8 1,7 2,3 0,4 1,9 0,9 0,1 1,7 15,8

In 1,7 1,6 0,9 1,1 1,2 0,5 1,2 0,3 0,2 0,5 8,2

Co 0,3 0,3 0,7 0,3 0,4 0,1 0,1 0,2 2,1

Bp 2,3 1,8 2,6 1,4 1,9 1,6 1,6 0,4 1,0 1,8 14,1

Pts 16,0 12,1 11,3 11,1 8,3 7,8 3,9 2,2 1,4 0,7 6,2 72,8

% 46,8 54,0 51,8 45,9 41,0 44,8 48,0 60,0 66,7 0,0 51,2 45,8 48,3

3pts LF 27-72 30-45 41-52 6-23 37-65 22-71 48-68 15-63 14-26 9-38 12-15 16-39 16-24 3-6 5-10 0-1 0-1 8-14 9-19 1-5 4-7 107-333 216-331

Rb 5,1 6,3 5,4 3,3 1,8 2,5 1,7 1,9 2,0 3,8 6,5 30,9

Pd 4,4 1,5 1,8 4,9 1,9 1,4 0,7 0,2 1,0 2,8 17,8

In 2,8 1,6 0,9 1,7 1,4 0,8 0,4 0,6 0,2 0,8 0,5 10,5

Co 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,3 0,2 0,1 0,2 1,1

Bp 2,9 2,2 1,8 2,7 2,2 1,2 1,3 0,9 0,3 0,2 0,8 2,8 16,1

Pts 14,6 13,6 12,1 11,9 6,9 5,9 5,8 2,3 1,3 7,6 6,8 77,7

% 46,4 62,2 45,2 44,1 42,2 43,0 41,7 28,6 50,0 23,5 0,0 40,9 45,5 45,5

3pts LF 22-63 30-42 43-77 9-42 31-44 23-61 36-42 18-56 7-14 24-66 27-35 1-11 16-38 5-27 13-17 2-2 6-8 0-3 12-24 18-28 4-9 4-6 118-362 233-353

Rb 3,5 10,4 6,1 1,9 3,2 2,8 5,5 0,9 1,5 2,9 2,0 32,2

Pd 5,7 1,0 1,3 2,9 1,2 1,3 1,8 1,5 0,5 0,5 0,5 1,8 0,7 15,6

In 1,4 0,7 0,8 0,8 1,6 0,7 1,0 0,5 0,1 0,2 1,4 0,3 7,2

Co 0,1 1,1 0,3 0,1 0,4 0,1 0,5 0,2 2,3

Bp 3,9 1,9 1,4 1,1 2,6 1,8 2,3 1,6 0,4 2,1 1,3 15,5

Pts 14,0 13,9 12,1 9,1 8,3 8,3 7,7 2,3 2,0 1,8 10,5 9,3 73,9

% 44,8 49,4 49,3 47,2 38,4 38,3 63,0 48,0 39,6 42,5 46,3

3pts LF 36-112 50-62 17-57 43-72 15-46 43-58 12-37 34-42 15-50 4-9 3-16 21-37 13-21 0-2 6-11 3-10 8-17 0-8 14-19 101-338 236-348

Rb 6,0 2,8 3,6 1,8 1,9 2,1 4,1 4,9 2,3 1,6 29,6

Pd 1,6 1,8 3,5 1,5 0,6 0,5 0,3 1,2 1,0 0,3 11,8

In 1,1 0,8 1,3 0,5 0,4 0,8 0,3 0,9 0,4 0,3 6,4

Co 0,6 0,1 0,1 0,9 0,4 0,1 2,1

Bp 2,3 2,4 2,4 1,5 1,0 1,5 1,3 1,1 1,1 0,6 14,6

Pts 15,3 14,5 14,3 8,7 5,9 4,4 3,9 3,4 2,7 2,7 72,3

% 44,2 51,1 39,0 57,0 36,8 34,2 49,4 54,5 27,3 23,2 43,3 43,4

3pts LF 32-103 53-65 1-2 50-66 25-81 18-27 10-23 27-35 11-35 19-23 19-62 40-54 0-1 26-37 5-11 9-15 5-14 2-2 4-29 21-33 2-4 112-361 267-361

Rb 1,7 6,7 5,8 5,9 1,5 2,7 4,1 1,6 0,5 2,2 1,5 31,1

Pd 1,4 0,7 1,8 1,7 2,6 3,6 0,6 0,6 1,5 1,7 0,1 13,1

In 0,9 0,7 0,9 1,5 0,8 1,4 0,4 0,7 0,8 0,1 7,1

Co 0,1 1,6 0,1 0,2 0,1 0,3 0,2 0,2 2,4

Bp 1,6 3,7 0,7 2,4 2,0 2,6 2,2 1,2 0,8 0,9 1,2 16,8

Pts 14,9 13,3 10,2 9,9 9,0 7,5 5,8 4,2 3,2 3,2 1,6 71,1

14 - SAINT-VALLIER (6-12)

Joueur MJ Min Tirs Kyle Shiloh 18 34 103-220 Brice Vounang 18 30 102-189 Charles-Henri Bronchard 18 29 87-168 David Denave 18 26 72-157 Kevin Bichard 18 21 48-117 Mathieu Tensorer 18 25 43-96 Florent Tortosa 18 14 36-75 Yann Zonnet 14 10 12-20 Anthony Dill 3 6 2-3 Pierre Landy 4 1 0-1 Yuanta Holland* 8 17 22-43 Brandon Brown* 4 18 11-24 Total 18 - 538-1113

15 - NANTES (6-12)

Joueur Dreke Bouldin Souarata Cissé O’Darien Bassett Mathieu Guichard Raphaël Wilson Mahamadou Drame Abdoulaye N’Diaye Karim Ouattara Xavier Delarue Papa Beye Total

MJ Min Tirs 13 36 65-140 17 30 97-156 18 26 89-197 18 26 52-118 16 25 54-128 18 23 49-114 10 26 30-72 18 13 12-42 2 4 1-2 8 10 4-17 1 3 6 3 0-4 8 29 27-66 3 19 10-22 18 - 490-1078

MJ Min Tirs 18 35 95-212 16 30 86-174 18 33 100-203 17 20 51-108 16 13 38-99 16 17 23-60 18 16 29-46 16 20 24-50 18 17 19-48 18 10 17-40 18 - 482-1040

17 - QUIMPER (5-13)

Joueur Marius Runkauskas Marvin Jefferson Jean-Richard Volcy Aurélien Toto N’Koté Vincent Mouillard Aurélien Rigaux Gregory Lessort Jean Bernage Bianco Matanga Florian Thibedore William Molas Total

MJ Min Tirs 17 31 84-190 18 31 94-184 16 25 60-154 16 29 61-107 8 23 21-57 18 26 38-111 18 18 39-79 12 16 18-33 6 16 6-22 18 17 16-69 18 10 13-30 18 - 450-1036

18 - CHARLEVILLE-mézières (3-15)

Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Corey Rouse 18 28 107-212 50,5 2-16 47-72 7,7 0,9 0,5 0,4 2,5 14,6 Jonathan McClark 18 31 81-168 48,2 17-58 35-64 7,4 1,6 0,8 0,2 3,2 11,9 Todd Peterson 7 30 24-78 30,8 14-54 11-15 4,1 1,4 0,6 0,1 1,4 10,4 Kris Morlende 18 32 37-113 32,7 15-59 49-65 3,2 4,8 1,1 - 2,6 7,7 Daye Kaba 18 21 46-114 40,4 11-49 17-22 2,0 1,2 0,8 0,1 1,0 6,7 Garry Florimont 16 18 40-84 47,6 0-2 23-36 4,6 0,8 0,2 0,5 1,8 6,4 Yannick Zachée 18 21 34-75 45,3 1-10 11-36 2,6 2,3 0,8 - 2,3 4,4 Yunss Akinocho 15 10 13-43 30,2 3-17 2-4 1,9 0,2 0,7 0,1 1,0 2,1 Damien Jean-Joseph 9 15 7-24 29,2 3-13 1-2 1,7 0,9 0,4 - 0,9 2,0 Namory Boundy 13 7 5-21 23,8 1-9 4-7 1,2 0,2 0,2 0,1 0,1 1,2 Cuneyt Cayir 1 3 - 1,0 - - - Jara Doyne* 11 28 42-124 33,9 15-60 30-39 2,8 2,4 2,3 - 2,1 11,7 Total 18 - 436-1056 41,3 82-347 230-362 33,6 14,2 6,6 1,2 16,4 65,8


Pro B

15

échos FRANCE

MOSES SONKO (AIX-MAURIENNE)

EN MODE MVP Monstre statistique avec Aix-Maurienne, « l’autre Sonko » est en train de réaliser une saison de toute beauté. Moins d’un an après le sacre de Moussa Badiane, le club savoyard tient peut-être un nouveau MVP de Pro B.

Qualité/prix imbattable

Pascal Allée / Hot Sports

L

a malédiction a encore frappé. « Comme vous nous appelez, on va perdre le match », ironisait Guillaume Quintard. Joint par téléphone la semaine dernière, l’entraîneur d’Aix-Maurienne, qui restait pourtant sur une série de neuf victoires en championnat, prenait les devants avant la déconvenue de ses troupes le week-end dernier contre Dijon (62-95). Le technicien ne se trompait pas non plus en nous mettant en garde au sujet de son poulain : « je te préviens, il peut être un peu bougon parfois. » Visiblement peu porté sur les sollicitations médiatiques, Moses Sonko restera finalement muet à nos appels téléphoniques, même répétés. Pourtant, s’il y a un joueur qui mériterait d’être mis en lumière, c’est bien Moses Sonko. Dans sa 3e saison de Pro B, la 2e avec Aix-Maurienne, le Gambien explose en effet tous les compteurs : 1er à l’évaluation (20,7), 1er au scoring (18,3 pts), 5e aux interceptions (2,4), 10e à l’adresse aux tirs (57,1%)… Et la liste est non exhaustive. N’en jetez plus, Sonko est LE joueur dominant de la division.

mais il ne s’en plaint jamais, il va un peu plus à la muscu, il revient le soir, quand la salle est libre à nouveau… À tel point que l’an dernier, les joueurs se foutaient de sa gueule, ils disaient que quand il rentrait chez lui, il se mettait dans le canapé, se branchait le chargeur de l’I-pad sur la nuque et l’enlevait le lendemain, avant d’arriver la salle. Un robot quoi. » L’autre raison à cette progression statistique, c’est le contexte d’Aix-Maurienne. Malgré une jolie saison 2010, conclue par une 4e place au général assortie d’une présence en demi-finale de playoffs, le club a connu une réduction budgétaire cette saison (1,01 million d’euros, pour une masse salariale d’environ 350.000). Conséquence directe, le club a dû dépenser le denier avec parcimonie et n’a pu remplacer Moussa Badiane et Jerald Fields – taulier de la raquette savoyarde l’an dernier – avec le même clinquant. Avec le seul Erwan André en back-up au

« C’est l’arme ultime pour finir »

Un bosseur Déjà performant l’an dernier (14,1 pts, 5,2 rbds, 13,8 d’éval), l’intérieur évolue cette saison à un autre niveau et, à en croire son coach, ce n’est pas forcément une surprise. Déjà, il y a le caractère du garçon, un bosseur qui ne compte plus ses heures supplémentaires passées à suer sur les planches de la Halle Marlioz. « S’il y en a bien un qui le mérite c’est lui », s’enthousiasme Guillaume Quintard quand on évoque les progrès du joueur. « Lui, c’est tous les jours, plus que tout le monde. Il arrive trois quarts d’heure avant l’entraînement, il ne repart souvent qu’une heure après la fin. Pourtant, on partage la salle avec des scolaires

poste 4, encore tendre et peu utilisé (5’), Sonko ne quitte plus le terrain (34 minutes de moyenne, contre 27 l’an dernier) et ses stats s’en ressentent. Les vases communicants.

Reste que, en dépit de chiffres et d’un abatage sans commune mesure en Pro B, Sonko joue à contre-emploi. Pour ce poste 3 de formation, qui n’a rien d’un géant (1,96 m), le travail dans la raquette n’est pas forcément la tasse de thé. « C’est un choix », explique Guillaume Quintard. « Les kilos et les cm, ça coute très cher et quand tu peux pas t’acheter ça, tu prends autre chose. Il se trouve que lui, il a la densité musculaire d’un petit 4 avec la vitesse d’un 3, donc il peut toujours jouer un mismatch. D’ailleurs, il a les caractéristiques d’un 3, c’est pas un créateur, c’est l’arme ultime pour finir. Mais je sais bien que s’il monte, et j’espère qu’un jour il aura cette opportunité-là, il jouera plus en 3-4 qu’en 4-3. » Depuis sa sortie de Coastal Carolina en 2007, ce Gambien de naissance arrivé aux États-Unis à l’âge de 15 ans n’a jamais évolué ailleurs que dans l’antichambre de l’élite. D’abord en deuxième division israélienne, après un essai non sans suite avec Boulazac puis en Pro B, à Quimper et Aix-Maurienne. À chaque fois, avec un rendement plus qu’intéressant mais sans jamais trouver preneur à l’échelon supérieur. Ce dont Quintard ne se plaint pas, tout heureux d’avoir pu resigner le joueur à la toute fin août pour un salaire annuel de seulement 40.000 dollars. Un rapport qualité/prix imbattable qui risque fort de ne pas durer. « Je pense que ça va être compliqué de le garder une saison de plus », reconnait d’ailleurs l’entraîneur. Difficile de soutenir le contraire. Car s’il continue la saison comme il l’a commencée, Moses Sonko risque bien de finir MVP. n Florent de LAMBERTERIE


e 5 1 Journée

16

Gazette PRO A

Du Basket et des chiffres

-33

Le sursaut contre Orléans n’a pas eu de lendemain. À Pau, le PL a concédé son plus large revers de la saison (70-103). C’est déjà la quatrième fois que les coéquipiers d’Andrew Albicy s’inclinent d’au moins 30 unités.

0

ORLÉANS 77 – HYÈRES-TOULON 85

COMMENT LE HTV EST REVENU AUX AS Fébriles à domicile (4-4) mais séduisants sur la route (4-3), à l’image de leur victoire à Orléans, les Varois ont méthodiquement dégagé le chemin qui mène aux As. En compagnie d’Alain Weisz, retour sur les cinq actes fondateurs de cette qualification.

1ère journée HTV-Poitiers : 68-64

P

lus que la victoire contre l’ASVEL (7466, 3e journée), Alain Weisz retient ce succès initial contre une équipe qui, à ce stade de la saison, apparaissait comme un rival direct dans la course au maintien. « Une défaite aurait alors été très préjudiciable. Cette victoire lance idéalement notre championnat. » D’autant plus que le HTV gagne sans briller. Trop dépendante de Rick Hughes, l’attaque manque de balance. Une défense intraitable sauvera le HTV sur le fil. Cette capacité à doubler les verrous sera d’ailleurs la marque de fabrique des quatre victoires varoises à domicile (68,7 points encaissés). « Ce n’est pas une équipe composée de défenseurs mais elle va faire le maximum. Ça ne marchera pas toujours, mais après nos deux premières victoires, je me dis que cette équipe a de la moelle. »

6e journée Chalon-HTV : 80-94

Battu au Havre (-16) puis à la maison par Pau (-17), le HTV vit ses premières heures difficiles. Son meilleur marqueur Rick Hughes vient de se blesser, Tony Washam est sur le départ. « On va à Chalon avec beaucoup de

crainte », rappelle Weisz. « Mais on les prend bien, on avait parfaitement scouté ce match. » Nouveau venu au HTV, Tony Dobbins casse le rythme de Blake Schilb. Persona non grata en Pro A depuis son passage à Pau, Shaun Fein célèbre comme il se doit sa première titularisation de la saison (21 points). « Je recrute toujours des joueurs dont on dit qu’ils sont blessés, foutus ou pas au niveau... Shaun est important dans notre équipe. » L’arrière a terminé trois fois meilleur marqueur de son club en phase aller. Trois victoires…

8e journée Paris Levallois-HTV : 70-101

Sur le parquet d’une formation en déliquescence, les coéquipiers de Vincent Masingue font le plein de confiance. « Il n’y a pas eu de match », regrette presque l’entraîneur. « Paris ne se passait pas la balle alors que nous, nous étions très collectifs et adroits. » L’écart flatteur oblige coach Weisz à recadrer ses troupes. « Je m’empresse de dire aux joueurs que ce n’est pas le reflet de la réalité. On prend le résultat mais on ne s’en gargarise pas. » Déjà décisif contre la SIG une semaine auparavant (30 points), Kevin Houston confirme sa montée en puissance (24 points, 7 passes).

11e journée Limoges-HTV : 71-76

Sans démériter, le trublion du Top 8 vient de céder à domicile contre le Mans (-5) et Cholet (-12). « Nous n’étions pas en perte de vitesse et nous ne sommes pas allés à Limoges dans nos petits souliers. » Limoges, inconstant, ne concrétise pas un départ canon. Dans le sillage d’un Damir Krupalija omnipotent (18 points, 15 rebonds, 3 passes), le HTV passe un redoutable 41-23 au CSP avant le dernier acte. « Victoire ou défaite, Damir est toujours bon. S’il y a un socle dans cette équipe, c’est lui. »

1

Pour la première fois depuis 2003 et le retour des As, le MSB manquera la petite sauterie de mi-saison. Dominés à Roanne (90-76), les Manceaux se consolent en restant à une petite victoire du Top 8.

16

L’évaluation de Saer Sene devant les intérieurs du CSP. Transparent lors de ses quatre premières sorties sous le maillot du BCM (3,2 points à 33,0%, 3,2 rebonds et 4,7 d’évaluation), le pivot sénégalais refait enfin surface (8 points, 7 rebonds, 2 contres).

24

Le nombre de points marqués par Juby Johnson contre Limoges, son record personnel en Pro A.

Jean-François Mollière

Hervé Bellenger / IS

Contre Strasbourg, Maxime Zianveni est resté stérile pour la deuxième fois cette saison (0 point, 2 rebonds, 3 fautes en 8 minutes). Depuis son retour (9e journée), le Havrais ne marche plus droit (3,4 points et 4,2 d’évaluation en 13 minutes). Et le STB ne gagne plus.

14e journée HTV-Gravelines Dk : 68-91

À Toulon, le BCM profite d’une grande journée portes ouvertes. « On prend une leçon de basket », fulmine encore Alain Weisz. Stériles près du cercle, incapables de contenir la ligne arrière Bokolo/Woodside, les Varois sombrent et, surtout, se mettent une pression énorme avant le match de la qualification pour les As. Une pression finalement salvatrice. « On ne prend pas 23 points à domicile par plaisir. C’est effectivement un match où on se dit stop, ça ne peut pas continuer. » Orléans paiera au prix fort la réaction d’orgueil du HTV. Jérémy BARBIER

Bien qu’un brin dispendieux (6/16), le sixième homme du BCM a également signé sa meilleure évaluation en carrière (20).

137

L’évaluation monstrueuse de Pau contre le PL. Bien emmenés par Demetric Bennett (26 points) et Antoine Mendy (22 unités), les Béarnais ont shooté comme à l’entraînement (68,4% et 15/29 derrière l’arc).

J.B.


Gazette PRO A

17

ASVEL 77 – CHALON 86

LES FLINGUEURS ! À mi-championnat, et contre toute attente, Chalon est deuxième au classement. Au regard de la qualité de son jeu, c’est tout à fait mérité. Samedi, à l’Astroballe, le duo de pistoleros Schilb-Lang a mis au tapis l’ASVEL. Attention, l’Élan est une équipe pour les As !

UN SOUCI ?

l Matt Walsh, cela est clair depuis ses premiers dribbles avec l’ASVEL, ne se comporte pas nécessairement comme un gentleman sur un terrain de basket. Sa frustration affleure en permanence, et elle s’exprime souvent par des gestes d’agacement, des plaintes continuelles auprès des arbitres, des discussions animées avec le staff, etc. Cela n’est pas un crime, cela fait partie du personnage – un compétiteur – et, avec un joueur de ce calibre, il faut prendre le mauvais avec le bon. Il n’empêche… Samedi, contre Chalon, l’arrière-ailier américain n’a pas été loin de nuire à son équipe. Sa production (1/6 à trois-points, 6 balles perdues, 9 d’évaluation) fut en partie justifiée par le manque de rythme consécutif à son mystérieux malaise contre Roanne et en partie par la défense made in Greg Beugnot : « On a bien ciblé Matt Walsh. On lui a retiré toute sa créativité en fermant les espaces. C’était le point important. À la place de Matt Walsh, je n’aurais pas aimé jouer contre une défense comme ça. »

Pas dans le match

Mais son attitude, elle, pose des questions. Des défenses en marchant, des jérémiades incessantes dont deux, au moins, coutèrent cher à son équipe. À la 11e minute, il fut sanctionné d’une faute technique qui fit passer l’Élan de 26-18 à 30-18, alors pourtant qu’il était averti. Puis, à la 22e, affairé à invectiver un arbitre sous son cercle d’attaque, il laissa « son » joueur, Marquez Haynes, s’installer derrière la ligne de l’autre côté du terrain et rentrer un trois-points qui propulsa Chalon à 53-30. « On a vécu sans lui, on a joué d’une certaine façon, des joueurs ont pris de l’importance entre temps », reconnaissait Nordine Ghrib à propos de son Américain. Walsh était un sauveur à son arrivée, est-il aujourd’hui un souci à gérer ?

Par Fabien FRICONNET, à Villeurbanne

Jean-François Mollière

MATT WALSH

LA PHRASE DE LA SEMAINE « Je sais pas si c’était des fonctionnaires de la Fédé ou de la Poste. Je me pose toujours des questions »

De Mickaël Gelabale (ASVEL) après la défaite contre Chalon. Les « fonctionnaires » en question sont les arbitres du match, MM. Bardera, Mortz et Boué, dont le maillot est affublé du sigle de la Poste, leur sponsor. Mickaël a visiblement mal pris d’être rapidement crédité de deux fautes.

Hervé Bellenger / IS

Hervé Bellenger / IS

M

ickaël Gelabale a tenu six minutes aux basques de Blake Schilb samedi soir. Six minutes, six points chacun pour les ailiers de l’ASVEL et de Chalon. Puis le Français, touché par les fautes, a laissé l’Américain s’envoler, et l’Élan avec lui. Douze points à 5/5 en 9 minutes pour Schilb. Puis 8 points de mieux, à 100%, dans le deuxième quart-temps. « Un Blake Schilb de gala », soufflait Steed Tchicamboud. « Il nous a mis sur les bons rails. Avec un capitaine comme ça, on est obligés de suivre. » De fait, à la pause, l’ailier de Greg Beugnot avait déjà noirci sa feuille de stats (20 points à 8/9, 3 rebonds et 2 passes) et les siens étaient à l’abri, ou quasi (50-28). La suite ? Plus dur en attaque Blake Schilb impérial face à l’ASVEL. pour l’Américain (5 points à 2/5) mais, qu’importe, l’ancien alumni de pas beaucoup ». Tout en finesse, tout en touché, tout en Loyola-Chicago s’est affairé à faire le joint (6 passes après lecture et en fondamentaux, l’Américain est 16e marqueur, la pause). Entre temps, le jeune Nicolas Lang était entré 6e passeur, 11e intercepteur et 7e à l’évaluation en Pro A dans la danse, avec, dans le seul deuxième quart-temps, (13,9 points, 4,8 rebonds, 4,7 passes, 1,6 interception et 11 points à 4/7, dont un beau panier à trois-points avec la 16,8 d’éval). faute à la 13e minute. Lang (1,98 m, 20 ans) aura collecté, au final, 14 points et 3 passes en 13 minutes, son meilleur Et Chalon maintient son rythme d’enfer. À mi-chemin, total de la saison. Déjà, la semaine dernière contre Pau, le les Bourguignons (11v, 4d) sont les dauphins officiels de Mulhousien avait ramené 9 points, 6 rebonds et 5 passes. Roanne puisque leur point average général est supérieur à Il est aujourd’hui, avec 18 réussites en 38 tentatives, le ceux de Cholet et Nancy. Ils ont déjà accroché Le Mans (au quatrième meilleur tireur extérieur de Pro A (47,3%). Mans), Gravelines (+10), Orléans (à Orléans), Cholet (+23 !) et, donc, l’ASVEL à l’Astroballe. Aujourd’hui, envisager Maintien dans le Top 4 ? de se maintenir dans le Top 4 est tout sauf utopique. Quant à Schilb (25 points et 8 passes, 29 d’évaluation), il Envisager de gagner la Semaine des As ? On ne pariera confirme, une semaine après Pau (18 points, 5 rebonds et 9 pas contre… n Fabien FRICONNET, à Villeurbanne passes), qu’il est bien « le meilleur joueur dont on ne parle


Gazette PRO A

LE HAVRE 77 – STRASBOURG 82

ORLÉANS

LE STB NE RÉPOND PLUS A uteur des trois lancers égalisateurs à deux secondes du temps réglementaire, John Cox (en photo) avait une belle tête de héros. Las, comme ses coéquipiers, l’arrière n’a rien su faire pour contrer le soubresaut de la SIG en prolongation. Certes, une victoire suffisait aux Havrais pour rejoindre directement les As, mais sans Bernard King, out pour la saison, ce succès qui se refuse depuis cinq matches tenait du petit miracle. « Il y a déception pour la Semaine des As mais aussi pour le classement », regrette Joël Ras, le président du STB. « Alors que nous étions bien partis et que nous regardions vers le haut, nous devons maintenant jeter un petit coup d’œil derrière pour voir ce qu’il s’y passe. » Le diagnostic est sans appel, Saint-Thomas souffre d’une grosse anémie offensive (64,2 points marqués

LE TROU NOIR

depuis 5 matches). Le remède ? Un scoreur, le plus vite possible. Plus facile à dire qu’à dénicher. « On ne remplacera pas King facilement. Il y a évidemment sa qualité de joueur mais aussi ses qualités de leader. C’est un vrai meneur d’hommes, il emmenait le groupe avec lui. » À l’heure d’écrire ces lignes, la qualification d’un renfort pour le déplacement à Chalon restait très hypothétique. En attendant la perle rare, les Normands devront serrer les rangs. « La crainte que l’on peut avoir dans ce genre de spirale est de voir le groupe exploser », redoute Joël Ras. « Ce n’est pas le cas aujourd’hui car le groupe reste soudé, mais la situation est très frustrante. » n

l Une statistique qui peut paraître logique mais qui résume tellement les sautes de performances orléanaises : lors de leurs six succès, les gars de Philippe Hervé ont gagné le quatrième quart-temps (+5,1) à cinq reprises, faisant jeu égal contre le PL (16-16) ; lors de leurs neuf défaites, ils ont perdu sept fois la dernière période (-3,5), faisant match nul contre le SLUC (14-14) et remontant 6 points contre Roanne (23-17). Samedi, la tendance s’est confirmée contre le HTV, c’est peu de le dire. Après avoir shooté un formidable 10/17 à trois-points en première mi-temps – et mené 23-5 au bout de 7 minutes –, les joueurs du Loiret n’ont pas su tuer le match et, bien que toujours en tête après trois quart-temps, 73-62, se sont effondré dans les dix dernières minutes, encaissant un cinglant 23-4, abandonnant ainsi toute chance de rallier les As, eux qui en étaient les finalistes l’an dernier. Dans ce dernier quart, Orléans aura tiré à 2/17, dont 0/9 à trois-points contre la défense de zone audacieusement mise en place par Alain Weisz. Le 8 janvier, Orléans balayait Strasbourg 96 à 39 et, depuis, deux défaites (au PL et contre le HTV). Ça ne va pas fort… « C’est une grosse grosse désillusion, la première que je connais ici depuis six ans », regrettait Philippe Hervé (photo). « C’est là qu’on va mesurer la force de cette équipe. » Samedi, Orléans est à Nancy.

Hervé Bellenger / IS

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e 5 1 Journée

F.F.

J.B.

Hervé Bellenger / IS

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Gazette PRO A

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POITIERS 67 – CHOLET 65

ÇA, C’EST DE L’EXPLOIT ! l Mené de neuf points à la 32e minute par le champion de France, Poitiers est revenu, poussé par son public, et a fait basculer le match en démontrant, une fois de plus, qu’il avait des… du cran. À 61-65, Pierre-Yves Guillard, l’un des deux grands bonhommes du match (17 points, 9 rebonds, 21 d’évaluation), réussit un trois-points de grande classe, avec la faute de Luca Vébobe, pour égaliser. Puis à 65-65, Pape Badiane, l’autre héros (17 points, 20 d’évaluation), intercepte la balle sous le cercle de Cholet, après un rebond mal assuré par les visiteurs, et met le PB à 67-65. Sur la dernière action, Sammy Mejia, en pénétration dans l’axe, puis Vébobe, sur rebond offensif, puis Christophe Léonard, toujours sur rebond offensif, manquent le shoot de l’égalisation. Un succès pictavien qui fait du bien au classement mais beaucoup de choses se joueront samedi. Tandis que le PB se rendra dans la capitale (le PL avait gagné à Poitiers de 8 points), Limoges et Vichy (tous deux battus par le PB en phase aller) s’expliqueront à Beaublanc. De quoi frissonner !

La joie de Pierre-Yves Guillard, héros de la victoire pictavienne face à Cholet.

Seb Jawo / PB86

F.F.


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tour d’horizon

FIGURES DE LA PRO A 2009-10

QUE SONT-ILS DEVENUS ? Qu’ils aient été bons ou décevants, ils étaient les visages emblématiques de la Pro A la saison dernière. Aujourd’hui, ils évoluent à l’étranger. Se sont-ils relancés ? Ont-ils coulé ? BasketNews fait le point. Par Yann CASSEVILLE

Getty Images

(Biella, ITA) On l’avait laissé, défait, sur le parquet de Bercy. Le Mans n’avait pas réussi à décrocher le titre, Salyers n’avait pas réussi à sauver sa saison (2 d’éval en finale). Dès sa signature 1 en Italie, il se disait « excité pour la première fois depuis des années »… En suivant son compte Twitter, une chose est sûre : Big Marc est toujours aussi barré. Extraits choisis. « Deux entraînements la veille de Noël ?! », ou encore « Je déteste les entraînements du matin », mais aussi, après un match perdu d’un point, « J’ai raté deux 5 3-pts dans les 20 dernières secondes ! INCROYABLE ! » Le Salyers de Biella ressemble à celui du Mans. Celui de Roanne ? On ne le reverra sans doute plus. Stats ‘11 : 11,1 pts, 4,9 rbds en 32’

4

3

2

Pascal Allée / Hot Sports

quitté l’ASVEL pour Israël (8,0 pts avec l’Hapoël Holon) et Mindaugas Lukauskis pour l’Allemagne (13,3 pts, 4,7 pds à Oldenburg)… Ramel Bradley (18,4 pts avec le Maccabi Ashdod) et Nick Fazekas (14,6 pts en D-League) ont laissé derrière eux le cauchemar dijonnais… Brian Boddicker s’est relancé avec Selcuk en 2e division turque (16,0 pts, 9,0 rbds)... Taj Gray s’est perdu à Murcia

(6,3 pts). Marcus Slaughter, lui, est efficace à Valladolid (7,8 pts et 5,8 rbds)… Pierre Pierce (8,2 pts avec l’Aris Salonique) et Thomas Terrell (11,6 avec Ashkelon en Israël) regrettent peutêtre aussi Alain Weisz.

Dewarick Spencer (2)

(Kiev, UKR) On avait également laissé l’ancien compère de Salyers accroupi, déconfit, au POPB. La suite allait être encore plus difficile pour Dee : suspension de trois mois pour dopage. Après avoir commencé la saison avec Kiev puis purgé sa peine, il pourrait faire son grand retour le 1er février en Eurocup... contre le MSB. Le talent du bonhomme est tellement immense que la bande à J.D. Jackson aura forcément un pincement au cœur si elle voit l’arrière enquiller les paniers. Stats ‘11 : 12,9 pts, 3,2 rbds, 2,1 pds en 21’

Derrick Obasohan (3)

(Trabzonspor, TUR) Le meilleur marqueur de la Pro A 2009-10 (19,8 pts) a perdu de sa superbe en Turquie et surtout de sa réussite. Alors qu’il shootait à 45,0% (36,7% à 3-pts) à Toulon, il est retombé à 32,4% (24,5% à 3-pts) à Trabzonspor, promu honnête (10e sur 16). L’exercice précédent était-il un one shot ? Cela semble fort être

son adresse est toujours aussi déficiante : moins de 30% à 3-pts. Problématique pour un meneur qui, quand le pick’n’roll n’est plus possible, s’entête derrière l’arc. Stats ‘11 : 13,1 pts, 5,0 rbds, 3,5 pds en 30’

J.K. Edwards (6)

re, Allée/Hot Spo

Photos : Molliè

Hervé Bellenger / IS

rts, Bellenger /

Marko Milic, invisible avec Orléans, explose tout à Crémone (15,8 pts, 6,1 rbds)… David Simon aussi, mais en Corée du Sud à Anyang (20,8 pts, 9,0 rbds)… Eric Campbell a

Marc Salyers (1)

IS et NBAE via

ET AUSSI…

6

7

le cas, puisque l’inspecteur Derrick n’avait pas non plus explosé entre 2007 et 2009 à Strasbourg. Une illustration de plus de la propension d’Alain Weisz à transformer un bon joueur en « serial scorer ». Stats ‘11 : 9,9 pts, 3,7 rbds en 24’

Anthony Roberson (4)

(Donetsk, UKR) C’est certainement non sans regret que Gravelines a regardé le « président du 8 club des gros shorts » faire ses valises. D’autant que le BCM a perdu au change avec Chris Owens qui a fait le chemin inverse (depuis Donetsk). Aujourd’hui, Juan Khalif produit plus ou moins en Ukraine ce qu’il faisait au BCM : de gros dégats en très peu de temps. Du 18 points en 24 minutes parci, du 17 pts-11 rbds en 23 minutes par-là. Stats ‘11 : 9,8 pts, 6,3 rbds en 20’

Austin Nichols (7)

(Brindisi, ITA) Arrivé en décembre 2009 à Strasbourg, ce pétard ambulant avait fait exploser les défenses de Pro A, devenant le 2e marqueur du championnat (18,5 pts). L’ancien NBAer est depuis octobre à Brindisi. Et il n’a pas tardé à allumer de nouvelles mèches, scorant 19 points en 24 minutes pour son 1er match. Depuis quelques rencontres, il est titulaire. Eu égard à ses talents de gachette, il mérite peut-être mieux qu’un promu italien. Stats ‘11 : 14,5 pts, 2,8 rbds en 24’

(Tofas, TUR) Le parfait prototype du « très bon joueur pour petite équipe » ? S’il avait affolé les compteurs avec le HTV (21,4 pts, n°1 de Pro A en 2008-09), il n’avait pas confirmé avec Orléans la saison passée (10,3 pts). Aujourd’hui, il aligne régulièrement des matches à plus de 20 unités… mais son équipe tangue vers le bas (5-10). Obasohan/Nichols : même combat ? Rappelez Alain Weisz ! Stats ‘11 : 15,6 pts, 4,7 rbds en 29’

Bobby Dixon (5)

Curtis Borchardt (8)

(Brindisi, ITA) Brindisi est devenu le repère des anciens de Pro A, avec son quatuor Dixon-RobersonYakhouba Diawara-Hervé Touré. Bobby, après le « bug ASVEL », tente de se relancer en Italie. Le meneur de poche a des stats honorables, mais son équipe ne gagne pas et

(sans club) L’homme qui ne valait pas 800.000 dollars et qui ne les mérite toujours pas. Ainsi le grand Curtis, blessé devant l’éternel, n’a pas trouvé preneur après sa saison galère à l’ASVEL. Il aura 31 ans en septembre : déjà la fin ? Stats ‘11 : -


ENTRETIEN

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CHRISTOPHE DENIS (PARIS LEVALLOIS)

« QUAND ON SIGNE UN COACH, C’EST POUR AVOIR DES RÉSULTATS » Deux semaines après sa prise de fonction, le nouvel entraîneur du PL dresse un premier bilan sur la situation. Changements de joueurs, résultats, environnement du club. Tout y passe.

P

our ton premier match, contre Orléans, la spirale de huit défaites s’est arrêtée. Le fameux « électrochoc » du changement de coach ? Oui, je l’attribue à ça. On leur tient un discours hyper positif toute la semaine, je leur regonfle le moral à bloc et on gagne contre Orléans parce qu’on arrive à se transcender. On gagne ensuite contre Nanterre en Coupe mais déjà, il y a du relâchement en défense chez trois joueurs. Et puis à Pau, les sept autres font comme les trois premiers, on n’avait pas l’envie de défendre, pas d’attitude, on est redevenu l’équipe qui a perdu huit matches de suite. Du coup, c’est un retour au point de départ ? Oui, c’est une grosse déception. C’est pour ça que le match de samedi va être un gros révélateur. Si on se sert de cette défaite pour aborder Poitiers avec la rage, on chassera les doutes. Mais évidemment que si on perd contre Poitiers, les doutes vont redevenir des convictions, comme c’était le cas avant Orléans.

un collectif « malade » et qui aille chercher les autres et c’est ce qu’il a fait avec Rouen l’an dernier d’après Michel Veyronnet. C’est un super mec de collectif et un très bon joueur de basket qui tournait l’année dernière à 17 points. Le 3e aspect, c’est qu’il connait le championnat de France. Pour Poitiers, je n’ai pas besoin de lui présenter Rasheed Wright, Tommy Gunn… C’est un avantage dans la préparation des matches. Cela vous fait un poste 2 mais du coup, la raquette ne compte toujours que trois éléments… On a le jeune Giovan Oniangue en poste 4 et aussi David Noel – qui devrait revenir deux semaines après les As – qui peut faire quelques minutes. Marcellus

enchaînement des défaites, changements de joueurs, comportement des joueurs et aussi des gens qui entourent l’équipe et qui veulent intervenir, rentrer dans le vestiaire… Des dirigeants ? Des élus ? Certaines personnes. Un peu tout le monde, ce sont des choses que j’ai vécues il y a trois ans. Et donc ? On ferme, personne ne rentre dans le vestiaire sauf monsieur le Maire (Patrick Balkany, ndlr) qui est venu dire un mot aux joueurs avant le match d’Orléans. Mais j’ai quand même demandé ce qu’il allait dire, parce qu’on avait fait tout un travail psychologique dans la semaine et je ne voulais pas qu’on mette tout en l’air en cinq minutes. Pour le coup, il a été très, très bien, les joueurs me l’ont dit d’ailleurs, mais il faut extrêmement limiter ce genre d’intervention.

« Plein de similitudes avec ce que j’ai connu l’année de la descente »

Ce match devrait être le premier d’Eric Chatfield, votre nouvelle recrue. Pourquoi lui ? Au-delà de ses qualités de pénétration, de shooteur, de joueur d’écran et de pick and roll, on voulait un mec capable de s’insérer dans

Somerville étant un joueur qui joue plus de 30 minutes, on cherche à le reposer cinq à dix minutes par match, ce qu’Oniangue et Noel sont largement capable de faire en 4. Il nous manquait un créateur sur le poste 2 et je préfère me priver d’un vrai back-up en 4 que d’un poste 2 très fort. Toi qui as connu la descente en 2008 avec le PL, vois-tu des similitudes avec cette année ? Il y en a plein : changement de coach,

Malgré des résultats positifs les deux dernières saisons, Jean-Marc Dupraz était souvent critiqué par son président, qui n’a pas caché chercher un remplaçant à plusieurs reprises, comme si le coach n’était jamais pleinement investi… C’est compliqué

Pascal Allée / Hot

Sports

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

d’être coach au PL ? Sur les deux dernières années, oui, votre impression est justifiée. Mais je me concentre sur la fin de saison, je suis coach jusqu’au mois de juin. On n’est pas venu me trouver avec un projet sur trois ans, c’était une situation exceptionnelle, une situation d’urgence. Le club a des ambitions, donc c’est normal qu’il se pose des questions et si le président a cherché un nouveau coach l’été dernier, c’est qu’il n’était pas totalement convaincu. Pourquoi ? Je ne peux pas répondre à sa place. Même si pour moi ce n’est pas « normal. » C’est-à-dire ? Quand on signe un coach, c’est pour avoir des résultats, on ne vous demande pas la manière, jamais on vous dit : je veux gagner mais en plus je veux ça, ça et ça. Donc si le coach a des résultats et que derrière on hésite, c’est jamais très bon. Personnellement, à quoi aspires-tu à plus long terme ? Si on se maintient, on laissera la porte ouverte aux dirigeants de repartir du bon pied avec quelqu’un d’autre, et peut-être que je redeviendrai assistant. Si ça se passe très bien, qu’on accroche les playoffs par exemple, il est tout à fait normal de vouloir continuer. Et c’est ce qu’on s’est dit avec le président. n


22

PORTRAIT

PAULINE KRAWCZYK, UNE BLEUE EN POLOGNE

SUR LA TERRE DE SES Meurtrie par une blessure au genou et ses déboires avec Lattes-Montpellier, Pauline Krawczyk est partie se ressourcer au Lotos Gdynia. Avec en tête l’objectif de reconquérir sa place en équipe de France. Par Pascal LEGENDRE

P

Lotos Gdynia

auline Krawczyk qui signe début janvier pour le Lotos Gdynia pour le reste de la saison avec l’ardent désir de s’y établir audelà, c’est tout sauf un coup de théâtre. L’internationale a manifesté depuis longtemps l’envie de jouer au basket sur la terre de ses ancêtres. Pour la finale de l’Euro 2009, Pauline avait dessiné sur ses épaules le drapeau français et, à ses côtés, celui de la Pologne. « Dans les trois couleurs du drapeau français, il y a les deux du polonais, aussi c’est venu naturellement. » Le hasard fait si bien les choses que son président au Lotos porte le même patronyme qu’elle. À son accueil à Gdynia, Mieczylaw Krawczyk a même plaisanté en déclarant que « Pauline, c’est ma fille ». En fait, Pauline est née plus à l’Ouest, à Poznan distant de moins de 200 km de la frontière allemande. Son père Tadeusz fut un champion cycliste qui remporta notamment le Tour de Pologne en 1983. Alors que le rideau de fer était encore solide, il émigra en France pour y poursuivre sa carrière. Toute la famille est venue rapidement le rejoindre sur Mulhouse. Pauline avait tout juste un an. Aujourd’hui, Tadeusz tient un magasin de cycles à Wittelsheim. À la maison, les enfants ont été élevés dans le respect des coutumes polonaises, notamment lorsque le repas de Noël obéit à un rituel précis avec prières, oplatek – un pain azyme béni par le prêtre de la paroisse – et place réservée à un invité de la dernière heure. Tout le monde parle polonais. Elisabeth, la maman, est d’ailleurs prof de polonais dans divers

établissements du Haut-Rhin. Sinon un oncle, le reste de la famille Krawczyk est demeuré au pays, dont les deux grands-mères. Avant d’être happée par les compétitions des équipes de France, Pauline leur rendait visite chaque été. L’un de ses frères a effectué un stage de cuisinier à l’hôtel Mercure de Poznan avant d’entrer en décembre dans l’armée française. Cela s’appelle une double culture.

Double peine À l’Euro 2009 en Lettonie, Pauline avait pu statistiquement être considérée comme la « 12e fille » de l’équipe de France. Pour autant, elle avait eu un vrai rôle dans la conquête du titre continental, par des missions qui l’avaient amenée à défendre le plomb et cumuler 7 points pour 16 minutes de jeu en finale face à la Russie. Une médaille d’or de plus dans un coffret où avaient déjà pris place deux autres dans le métal le plus précieux (cadettes et 20 ans et moins), une d’argent (junior) et une autre de bronze (Mondial des 20 ans et moins). La suite sous le maillot de Lattes-Montpellier fut tout simplement excellente : 14,8 points, 1,5 passe et 4,1 rebonds en LFB. De quoi a priori en faire une joueuse majeure avec les Braqueuses au poste d’ailière suite à la retraite de Cathy Melain. « Je me plaisais bien à Montpellier, il y avait un bon groupe. Je n’avais pas envie de partir. D’ailleurs lorsque j’ai eu le choix avec un club polonais, j’ai choisi de re-signer à Montpellier. » Sauf que le destin en a décidé autrement.

« Est-ce que je devais retourner dans la police une fois pour toutes ? Mardi 4 mai 2010. Il reste une minute dans le premier quart-temps du match Lattes-Montpellier contre Nantes-Rezé, manche aller du Challenge Round. « La balle était dans l’aile sur une contreattaque. J’étais en numéro 4 en trailer. On me fait la passe… » La Nantaise Mame Marie-Sy Diop percute alors Pauline. « J’ai senti quelque chose me toucher au niveau de la hanche. Le genou est parti. C’était fini… » L’immense douleur l’a fait longuement crier et sangloter.

Verdict sans appel : ligaments croisés rompus et ménisques fissurés. Le genou avait énormément saigné, ce qui nécessita un mois de traitement pré-opératoire. Pauline passa ensuite sur le billard, puis ce fut le centre de rééducation de STER à Saint-Clément-deRivière dans l’Hérault. Le toubib lui donna ensuite l’autorisation de poursuivre sa rééducation à Mulhouse et de retrouver ainsi les siens. « J’ai eu un gros coup au moral. Au début, je me suis posée la question de savoir si j’arrêtais le basket. Est-ce que je devais retourner dans la police une fois pour toutes ? », confie Pauline de sa voix douce. Car c’est sa particularité, Pauline Krawczyk possède une issue de secours. Du temps de Clermont, elle a fait une école de police. Un an à cravacher pour ne plus gamberger sur l’après-basket. « Je me levais à 6h et j’avais cours jusqu’à 17-18h et derrière, entraînement. J’étais au lit à 22h. J’en ai bavé. J’ai fait aussi trois mois de stage au commissariat de ClermontFerrand. Ce n’était pas facile physiquement et pourtant la saison s’est bien passée. » Depuis Pauline est en dispo et un

poste l’attend à Aixen-Provence, pas le pire endroit sur Terre. « Chaque année, j’écris un rapport à mes chefs pour la renouveler. J’ai droit ainsi à un maximum de dix ans de dispo pour convenance person-

nelle. » En voyant au centre de rééducation d’autres patients plus gravement touchés, Pauline a appris à relativiser sa blessure qui, avec les avancées de la chirurgie et de la rééducation, est plus vite soignée qu’il y a une quinzaine


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PORTRAIT

S ANCÊTRES d’années. Se retrouver avec ses parents, sa famille, ses amis, son copain William lui a aussi permis de se requinquer. C’était nécessaire car Pauline a été victime d’une sorte de double peine. À la rentrée, le club de l’Hérault a estimé que sa blessure rendait caduque la prolongation de contrat. L’affaire passera aux Prud’hommes le 11 février.

Son copain comme coach

Lotos Gdynia

Pauline se souvient parfaitement de la date de son premier fractionné ; c’est tombé le jour de l’ouverture du Mondial en République tchèque. C’est mi-octobre qu’elle a reçu l’autorisation de retoucher au ballon. Bien, mais où ? Vous avez beau être internationale, vous êtes livrée à vous-même. Deux clubs lui ont permis de trouver des créneaux horaires : le FC Mulhouse, le club de ses débuts, et l’ASSM Pfaastatt, le club de son copain, William Boudjeddou, qui évolue en N3. C’est d’ailleurs William qui lui a servi de ball boy puis de sparring partner. « Comme il est également coach, il m’a fait faire des exercices. Et puis je suis passée aux 2 c. 2 et aux 3 c. 3 avec des copains qui étaient libres à ce moment-là.

Comme ce sont des basketteurs, je n’avais pas réellement de craintes vis-à-vis de mon genou. C’est dans ces moments-là que l’on voit que dans les clubs plus ou moins amateurs ou semi-professionnels, les gens sont plus accueillants, prêts à t’aider. » Totalement rejetée du milieu, Pauline ? Pour être précis, signalons que deux clubs de NF1 et un de Ligue étaient disposés à ce que l’Alsacienne vienne faire sa rééducation avec eux, mais elle n’a pas souhaité s’engager pour ne pas être redevable jusqu’à la fin de la saison. Un homme l’a également suivie de près et conseillée en permanence, par téléphone et SMS, le coach de l’équipe de France, Pierre Vincent, à qui Pauline envoie des fleurs à l’heure des remerciements. Tout s’est accéléré. À la mi-décembre, médecin et kiné lui ont donné leur feu vert pour se jeter à fond dans la bataille. « Ils

m’ont dit de demander à William, lorsque nous faisions des un-contre-un, de pousser du côté de la hanche pour me déséquilibrer afin de retrouver toutes mes sensations. » Son agent, Jérémy Medjana, lui a énuméré quelques touches avec des clubs avant que le Lotos Gdynia ne se manifeste et là, ça a fait tilt. Le dimanche 2 janvier, Pauline était à pied d’œuvre.

Pas la première Française Non, Pauline Krawczyk n’est pas la première Française à jouer dans le championnat polonais, ni même au Lotos Gdynia. En juillet 1976, l’internationale Catherine Malfois signait au Spojnia Gdansk et devenait la première basketteuse d’Europe occidentale à jouer dans un pays du bloc communiste. « J’étais un peu gauchiste, ça m’allait bien », nous dira-t-elle, précisant qu’elle gagnait trois fois le SMIG polonais, ce qui lui permit

chaînes, rejoint l’Union Européenne, son championnat fait, comme les autres, appel largement à la main d’œuvre étrangère, et ce n’est plus la même aventure que de se rendre sur les bords de la Baltique. Cathy Malfois avait appris le polonais sur le tas, Pauline le parle couramment et des formalités vite menées lui ont permis de récupérer un passeport polonais. Sur place, Pauline a passé une batterie de tests, y compris une IRM du genou qui s’est avérée concluante. « Je n’ai jamais vu ça en France et tout le monde y a droit. » Pour autant, le kiné du Lotos a estimé qu’il fallait encore ménager la Franco-Polonaise, lui permettre de retrouver le rythme par le biais d’entraînements collectifs. Elle devait faire son retour officiel hier mercredi contre Odra Brzeg. Le Lotos Gdynia n’est pas au mieux de sa forme actuellement. Depuis octobre, il a consommé trois entraîneurs – le Grec George Dikeoulakos est arrivé en Pologne en même temps que Pauline –, la Hongroise Dora Horti est blessée et l’Américaine Sandora Irvin s’en est allée... Lotos n’a gagné qu’un match (sur dix) en EuroLeague et se retrouve à la ramasse du Wisla Cracovie et du CCC Polkowice en championnat. Il reste que gagner le titre national et surtout se qualifier pour l’EuroLeague demeurent les ambitions déclarées du club. La plus Polonaise des basketteuses françaises est devenue la plus Française des basketteuses polonaises. Pauline est sur la Baltique pour se ressourcer. « C’est sûr que, dans certains domaines, ce n’est pas aussi avancé que la France, mais ici les gens sont adorables, hospitaliers. Une multitude de détails qui donnent envie de se lever le matin pour aller à l’entraînement et bien travailler. » Pauline caresse deux rêves. Que son copain, qui possède des origines brésiliennes et aussi polonaises puisse la rejoindre à la rentrée, quand il aura terminé sa formation de préparateur physique et de prof de muscu. Et puis re-gagner sa place en équipe de France. « Lorsque j’étais en rééducation, j’étais focalisée sur le prochain championnat d’Europe. J’ai fait mon maximum pour revenir. » Précision non négligeable : le prochain Euro se tiendra en Pologne. n

« C’est dans ces moments-là que l’on voit que dans les clubs plus ou moins amateurs ou semi-professionnels, les gens sont plus accueillants, prêts à t’aider » de manger au resto et ainsi de ne pas faire la queue aux portes des magasins dès 6h du matin. Curiosité, de fil en aiguille,

le Spojnia Gdansk s’est transformé en Lotos Gdynia. Les deux villes sont proches d’une vingtaine de kilomètres. Évidemment, depuis la Pologne a brisé ses


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échos EUROPE

LIGA ACB

UN COACH DÉBUTANT RELANCE MALAGA Après avoir raté la qualification pour la Copa del Rey, Malaga s’est séparé de son entraîneur Aito Garcia Reneses. Sous les ordres de son successeur, le débutant Jésus « Chus » Mateo, le club andalou a battu Saragosse 105-80 dimanche en Liga ACB.

QUI NE TENTE RIEN…

l Mirza Begic (2,20 m, 25 ans) a quitté la semaine dernière le Zalgiris Kaunas pour rejoindre le Real Madrid. Le site internet lituanien Krepsinis.org a révélé les détails de la transaction. Le pivot slovène avait tenté en début d’année de mettre unilatéralement un terme à son contrat avec le Zalgiris, qui ne l’avait pas payé à temps. Le club a refusé, réclamant 1 million d’euros pour le libérer. Mardi de la semaine dernière, le Real Madrid a fait une première offre de 500.000 euros, refusée par Kaunas. Plus tard dans l’après midi, le club espagnol est revenu à la charge, proposant cette fois 600.000. Les dirigeants du Zalgiris ont dans un premier temps accepté, avant que Vladimir Romanov, le turbulent propriétaire du club, ne décroche lui-même son téléphone pour finalement réclamer Ante Tomic, le pivot croate du Real, en plus des 600.000 euros, en échange de Begic. Refus ferme du club de la capitale espagnole, qui met un terme aux négociations. Se retrouvant avec son pivot slovène sur les bras, Romanov a finalement rappelé les dirigeants madrilènes une heure avant la clôture des qualifications pour le Top 16 et a accepté de transférer Begic pour 600.000 euros. Il a au moins eu le mérite de tenter le coup. L.S.

Liga ACB

Rafa Rivas/EB via Getty Images

D

imanche dernier, le jour de son 42e anniversaire, Chus Mateo s’est vu offrir un beau cadeau. Pour son premier match en Liga ACB sur le banc de Malaga, il a reçu l’ovation du palais des sports Martin Carpena. En moins d’une semaine, il a en effet complètement transformé le visage d’une équipe partie à la dérive. L’Unicaja avait certes rallié le Top 16 de l’Euroleague, mais n’avait pu se qualifier pour la Copa del Rey. Les joueurs n’adhéraient plus au discours de son prédécesseur, Aito Garcia Reneses, débarqué la semaine dernière. Le choix de Chus Mateo pour lui succéder, alors que le nom de Bozidar Maljkovic circulait, a surpris. Le jeune technicien n’a en effet jamais coaché en ACB, ou si peu, assurant un court intérim la saison dernière sur le banc du Fuenlabrada, où il était encore assis la semaine dernière en qualité d’assistant. Il avait également entraîné Saragosse, en LEB Oro, en 2006-07, avant d’être coupé à la misaison. Mais Mateo connaît bien la maison Unicaja. Après avoir été formé au sein des équipes de jeunes du Real Madrid, il y avait été l’assistant de Sergio Scariolo, avant d’arriver à Malaga en 2005 dans les valises du coach italien. Le duo y a remporté la Copa del Rey en 2005, puis le championnat la saison suivante. Les deux seuls titres du club à ce jour avec la Coupe Korac gagné en 2001.

Transfert

Retour en grâce pour l’« imprimeur »

nomination de son nouveau coach, Malaga accueillait Vitoria pour son premier match du Top 16. Une première conclue par une défaite logique 71-76, non sans que les Andalous se montrent plus agressifs que les semaines précédentes. Ils ont confirmé dimanche, retrouvant leurs vertus et balayant Saragosse 105-80. Consigné sur le banc par Aito alors qu’il est l’un des joueurs les mieux payés de l’effectif, Georgios Printezis a retrouvé le chemin du parquet, totalisant 18 points à 8/13 aux tirs et 3 rebonds en 24 minutes. Une libération pour l’« imprimeur » grec. Remis en confiance, Uros Tripkovic est pour sa part sorti du banc pour inscrire 24 points à 8/8, dont 4 shoots à trois-points. Enfin, toujours gêné par des pépins physiques, Terrell McIntyre a tout de même assuré 11 points et 9 passes en 23 minutes. Les Andalous tenteront de rattraper leur faux pas de la semaine dernière en Euroleague en s’imposant jeudi à l’OAKA Stadium face au Panathinaikos. n

Deux jours et trois entraînements seulement après la

Laurent SALLARD

GIDDENS TROP GOURMAND

l Valencia a annoncé lundi s’être séparé de J.R. Giddens (1,96 m, 25 ans), une semaine seulement après l’avoir signé, et sans qu’il ait joué un seul match. Alors qu’il avait débuté la saison d’Euroleague avec Gdynia (9,0 pts, 5,2 rbds), l’Américain est arrivé sur les bords de la Méditerranée avec quatre kilos de trop. Il avait de plus pris l’habitude de publier sur son compte Twitter (@JGidd4) les photos de ses repas, tout sauf diététiques. Compte tenu de son état de forme, son coach Svetislav Pesic lui a prestement demandé de surveiller sa ligne, et de cesser de faire étalage de son manque d’hygiène alimentaire. Mais l’Américain n’en a pas tenu compte, publiant dès le lendemain le cliché d’un abominable sandwich englouti au petit déjeuner. La sanction ne s’est pas fait attendre, le goinfre étant exclu de l’entraînement et retiré de la liste des joueurs qualifiés pour jouer l’Euroleague. Comme Giddens, pour cause de quota, ne devait pas disputer les matches de Liga ACB, il a pris la porte. Il pourra donc continuer à « tweeter » comme bon lui semble. À moins d’avoir retenu la leçon. L.S.


25 TOP 16 : OLIMPIJA LJUBLJANA

EFES PILSEN

LA FIÈVRE SLOVÈNE

RAKOCEVIC REVIT

Ljubljana, équipe construite dans l’empressement, juste avant le début de saison, dans un club qui sortait d’une terrible crise économique. Pourtant l’Olimpija a décroché royalement sa qualification pour le Top 16 et battu Rome lors de la 1ère journée. Intraitables à domicile dans leur chaudron de 13.000 places, les Slovènes commencent à faire peur.

Depuis cet été, l’état de canicule est déclaré à Ljubljana, complètement incandescent à domicile. Le match contre le Pana était sold-out une semaine avant la rencontre. Pour les trois matches du Top 16 à la maison – ou plutôt la fournaise – le club vient récemment

Seffi Magriso/EB via

Seffi Magriso/EB via Getty Images

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Seffi Magriso/EB via Getty

Grève et démissions

L’Olimpija a une nouvelle salle de 13.000 places les fans sont fous de joie et l’équipe gagne (à gauche, Damir Markota et Giorgi Shermadini).

32.000 places vendues en… 20 minutes ! de vendre 32.000 places… en 20 minutes ! Barçelone, Tel-Aviv et Rome sont prévenus. Pourtant avant le début de saison, le climat en Slovénie était glacial. La saison passée, en proie à de très gros problèmes financiers, l’Olimpija avait vu son président puis son directeur démissionner, la moitié de ses joueurs se mettre en grève et l’autre moitié faire ses valises, notamment les cadres Sani Becirovic, Matt Walsh et Uros Slokar. L’effectif 2010-11 a donc été dessiné au dernier moment. Jagodnik est revenu au pays en août, Pinkney et Gregory sont arrivés fin septembre et le banc a été conçu en octobre ! Promise à l’enfer, c’est finalement la bande à Jure Zdovc – champion d’Europe 93 avec Limoges – qui a incendié ses adversaires jusqu’à les mener au royaume d’Hadès. Les Slovènes se sont ainsi qualifiés pour le Top 16 pour la première fois depuis la saison 2003-04. Pour l’ouverture de cette 2e phase, à Rome, Ljubljana était mené de 5 points à une minute de la fin. Cette fois, pas de foule en délire derrière soi. Pourtant l’Olimpija a encore arraché la victoire, 64-63. Après le match, le coach de la Lottomatica, Saso Filipovski, était sous le choc : « C’est l’année d’Olimpija. »

Deux anciens de Pro A dans le 5 Résumer l’incroyable parcours de Ljubljana à quelques coups de chance et un public serait réducteur. Cette réussite est avant tout celle d’un groupe, de joueurs d’expérience et besogneux. Le 5 majeur en est l’illustration parfaite. Le gaucher Vlado Ilievski (Macédonien de 31 ans, passé par le Partizan, Barcelone, Rome, Sienne) et l’enfant du pays Sazo Ozbolt (au club depuis 2002) à l’arrière ; les postes 3 et 4 sont tenus par deux anciens US de Pro A, l’ex-Manceau Kenny Gregory et l’ex-Clermontois Kevinn Pinkney ; la tige croate Damir Markota occupe le centre ; sur le banc, Goran Jagodnik et ses bientôt 37 printemps, MVP du mois d’octobre. Ces six-là cumulent 67 des 77,5 points de l’équipe. La logique voudrait que, sur la longueur, un effectif limité autant sur le quantitatif que le qualitatif ne puisse pas rivaliser plus longtemps avec les cadors que sont le Barça ou le Maccabi. La logique, cela fait plusieurs mois que Gregory et cie l’ont rendue caduque. Ce jeudi soir, pour calmer la fièvre qui sévit à Ljubljana, c’est Barcelone qui sera dans le rôle du pompier. Il ne suffira pas de doucher une équipe accrocheuse au possible. Il faudra également doucher les 13.000 braises dans les tribunes. n

Ugras Ozyurt/EB via Getty Images

P

our peu que les adversaires de Ljubljana eussent été français, ils auraient pu reprendre le refrain de NTM : « Ils m’ont mis mis la fièvre ! » Car en Euroleague, tous ceux qui se sont aventurés en Slovénie ont déposé les armes. -5 pour Efes Pilsen, -1 pour le Pana, -4 pour Valence, -7 pour Milan et -9 pour le CSKA. La raison ? L’ouverture, cet été, de la Stozice Arena et ses 13.000 places, un chaudron géant dégoulinant de bonhommes supportant l’Olimpija. « La nouvelle arène est fantastique et la foule est incroyable », commentera Matjaz Smodis, victime de l’ouragan Stozice avec le CSKA. La fièvre, encore et toujours. Celle qui transcende Ljubljana. Celle qui a permis à Kevin Pinkney puis Kenny Gregory d’arracher une double prolongation contre Efes, et à Vlado Ilievski d’en décrocher une contre le Pana. Toutes trois remportées. Contre Milan, l’affaire était encore mal embarquée, à -9 à 4 minutes de la fin. Et puis le coup de chaud. La foule se déchaîne pour « mettre la fièvre ». +7 au buzzer. Les premiers mots de Goran Jagodnik seront pour ce 6e homme aux 13.000 têtes. « Je dois remercier nos fans qui étaient phénoménaux. Quand personne ne croyait que nous pourrions renverser le match, la foule s’est levée et nous a donné un coup de boost que je ne peux pas expliquer. »

Getty Images

Par Yann CASSEVILLE

• Il était l’un des flops de la saison dernière. Igor Rakocevic (1,91 m, 32 ans), transfuge à l’été 2009 de Vitoria à Efes Pilsen, n’avait jamais trouvé ses marques en Turquie. La mitraillette serbe s’était enraillée. Résultat : des chiffres indigents (10,0 pts à 35,3% dont 28,6% à 3-pts) et une crise ouverte avec l’entraîneur Ergin Ataman.. Et puis, à l’intersaison, Velimir Perasovic a succédé à Ataman, et Rakocevic a laissé son mal-être au vestiaire, ravi d’être à nouveau sous les ordres de celui qui l’a déjà coaché lors de sa 1ère saison

à Vitoria, en 2006-07. Rakocevic est redevenu lui-même : 15,9 pts à 44,2% (42,9% à 3-pts). Efes Pilsen a commencé son Top 16 en matant Sienne 60-58… avec 17 points de son shooteur serbe. Attention, talent sur le retour !

Y.C.


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échos NBA

PAROLES DE SCOUT

« LE MEILLEUR EST À VENIR POUR LES SPURS » Ils n’ont a priori par la légitimité des joueurs, entraîneurs et GM, et pourtant ils sont peut-être ceux qui connaissent le mieux les joueurs et équipes NBA. Normal, c’est leur job. Eux, ce sont les scouts. Ils ne sont pas censés parler à visage découvert, alors ils gardent l’anonymat. Nous nous sommes assis avec l’un d’entre eux, appointé par une franchise de la conférence Ouest. Il nous livre ses impressions alors qu’a sonné le milieu de la saison.

Q

uel est l’impact des départs d’Amaré Stoudemire et de Carlos Boozer vers l’Est, couplés avec les arrivés de LeBron James et de Chris Bosh à Miami ? Je ne pense pas qu’il y ait eu de passation de pouvoir entre l’Ouest et l’Est. Si vous observez les bilans, vous vous rendez compte que les meilleures équipes sont encore à l’Ouest, avec San Antonio qui caracole en tête. Alors qu’à l’Est, vous avez encore trois équipes qui dominent vraiment, puis Chicago, et le reste est loin derrière. Je ne pense pas qu’il y ait eu de gros changements. En playoffs, les Celtics seront encore la meilleure équipe à l’Est, après le Orlando Magic, et Miami n’a encore rien prouvé en playoffs donc il sera intéressant de voir comment ils se comportent. À l’Ouest, les Lakers demeurent encore l’équipe à battre. Il y a donc un statu quo par rapport à l’an dernier. Mais c’est un début de saison où il y eu beaucoup d’excitation.

Quelles sont les plus grandes surprises de l’année ? La plus grande surprise est l’émergence des Clippers. La façon dont ils jouent est vraiment impressionnante parfois… Je suis surpris que le Heat se soit mis à jouer aussi bien au moment où ils l’ont fait. Maintenant, ils ont des petits soucis de blessures donc il va être intéressant d’observer leur réaction. La plus grande surprise ce sont les Spurs. Je les pensais vieux et ils ont vraiment bien débuté la saison. Le plus inquiétant pour les autres équipes, c’est que Tim Duncan joue au ralenti pour l’instant donc quand il va atteindre sa vitesse de croisière cela risque d’être effrayant. Car là, il ne contribue pas vraiment (13,7 pts, 9,7 rbds et 3,1 pds). Le meilleur est donc encore à venir pour les Spurs. Au rayon déception, les difficultés des Lakers si tôt dans la saison. Je ne pense pas qu’ils s’ennuient,

non. Mais ils ont changé leur banc (*) pendant l’intersaison et certains joueurs du banc ont été blessé, et souvent cela fait la différence dans les périodes où les remplaçants sont censés assumer le leadership pendant que les titulaires se reposent. Ils doivent maintenir l’avance, ou alors créer une étincelle, et ils ont de nouveaux remplaçants qui n’ont pas l’habitude d’assumer ces rôles. Vous ajoutez à cela l’absence de Bynum et leurs difficultés du début de saison ont une explication. Je suis surpris de les voir peiner ainsi. Je pensais qu’une équipe avec leur expérience avait la maturité nécessaire pour surmonter ce genre de difficultés.

joueurs maîtrisent cet art, un Richard Hamilton, un Kobe Bryant, ou encore un Carmelo Anthony. Avant, on voyait souvent les joueurs de l’ancienne génération utiliser le jeu à mi-distance, cela faisait partie intégrante de leur arsenal. Ce n’est plus à la mode. Les jeunes joueurs, par exemple, quand ils arrivent pour s’entraîner, ils prennent des tirs à trois-points ou alors ils vont au dunk. Il faut donc les acclimater à ce style de jeu, dès le plus jeune âge.

Les entraîneurs ont certainement un rôle à jouer mais la responsabilité première incombe aux joueurs avant tout. n Propos recueillis par Pascal GIBERNÉ, à New York

(*) Départs de Jordan Farmar, Sasha Vujacic, Didier Mbenga, Josh Powell et Adam Morrison. Arrivées de Matt Barnes, Steve Blake, Derrick Caracter, Devin Ebanks, Theo Ratliff et Joe Smith.

Quels sont les bénéfices tirés par les joueurs médaillés d’or en Turquie, au Mondial ? Les joueurs ont pu découvrir un style de jeu différent, plus collectif, plus physique, et vous jouez dans une atmosphère hostile ce qui vous renforce mentalement. Vous avez un jeu de haut niveau sur le parquet

couplé avec une atmosphère beaucoup plus vivante que dans une salle NBA. C’était excitant pour eux, cela leur a rappelé la NCAA. Vous affinez votre éducation en basketball, vous apprenez un jeu plus stratégique, où il faut placer chaque pièce au bon endroit si vous voulez gagner. C’est un jeu moins individualiste. En NBA, vous pouvez prendre 30 tirs et n’en mettre que 8 et cela n’est pas grave. Mais en Europe, la réussite n’est pas basée sur le nombre de tirs que vous prenez mais sur la qualité de ces tirs. Une disparition du jeu à mi-distance ? Dans la ligue, seulement cinq ou six

Paul Bereswill/NBAE via Getty Images

« En Europe, vous affinez votre éducation basket »

NETS-CAVALIERS

UN TICKET À… 25 CENTS !

Ryan Hollins (Cleveland) et Brook Lopez (New Jersey)..

l Le site « StubHub.com », qui fait de la vente de ticket sur Internet, a été victime d’une folle vente aux enchères lundi 24 janvier pour le match opposant à Newark les deux plus mauvaises équipes de « l’Association », New Jersey et Cleveland. En début de journée, le prix du ticket le moins cher avait atteint la barre des 25 cents. Quand le site a fermé les ventes, le prix du ticket avait chuté à 11 cents. Le propriétaire des Nets, Mikhail Prokhorov, a dû apprécier.

P.G.


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échos NBA

KRIS HUMPHRIES

L’EFFET KARDASHIAN ?

l Avec une production de 8,8 points et 9,3 rebonds, l’intérieur remplaçant des Nets, fort d’une expérience de six ans en NBA, est en train de livrer la meilleure saison de sa carrière. Certains journalistes de la « Grosse Pomme » n’ont pas hésité à associé la soudaine bonne santé du joueur originaire de Minnesota avec sa rencontre avec Kim Kardashian, la nouvelle reine de la télé réalité, qui est présente à tous les matches au Prudential center.

Joe Robbins/Getty Images

P.G.

DRAFT 2011 David Dow/NBAE via Getty Images

JARED SULLINGER FUTUR ÉLU ?

l Après avoir vu son équipe d’Illinois être brisée par les 27 points et 16 rebonds du freshman d’Ohio State, le coach des Fighting’ Illinis, Fran McCaffery, en a fait son numéro un de la Draft 2011. « Je le prendrais en numéro un. Je ne suis pas GM, mais je ne serais pas surpris s’il était numéro un de la Draft. Je ne vois personne meilleur que lui en NCAA. » Le massif intérieur des Buckeyes (2,06 m, 19 ans en mars, 125 kilos) tourne à 17,9 points et 10,2 rebonds avec un pourcentage de 57% dans les tirs de champ. Critiqué en début de saison pour son manque de réussite aux lancers-francs, il a aujourd’hui rectifié le tir avec un ronflant 71,4% de réussite depuis la ligne de réparation.

UTAH S’ENFONCE

P.G.

L

Pascal GIBERNÉ, à New York

du 12-01 au 22-02 Layne Murdoch/NBAE via Getty Images

a franchise d’Utah traverse une passe difficile en ce moment. La semaine dernière, les troupes de Jerry Sloan se sont inclinées contre les Wizards, les Nets, les Celtics et Philadelphie. Dans les vestiaires, l’ambiance devient de plus en plus tendue au sein d’un effectif dépourvu de grandes gueules. « Je ne sais plus quoi dire », a expliqué Deron Williams après la défaite de son équipe contre Boston. « Cela a été difficile depuis le début de la saison et là cela devient encore plus dur. » Jerry Sloan se plaint du manque de désir de ses troupes. « Nous avons besoin que tout le monde vienne et joue dur », s’est-il enflammé. Privé des services de Carlos Boozer, Kyle Korver et Wesley Matthews, partis à l’intersaison, le collectif du Jazz souffre. « Le banc n’est pas aussi utile que par le passé », précise un scout. Pertinente analyse. En effet, personne n’assume le remplacement de Millsap qui est devenu titulaire cette saison avec le départ de Boozer, et Raja Bell peine un peu. La crise guette-t-elle à Salt Lake city ? n


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ANALYSE

LES CLIPPERS AU-DELÀ DE GRIFFIN

Noah Graham/NBAE via Getty Images

Sam Forencich/NBAE via Getty Images

Noah Graham/NBAE via Getty Images

Rocky Widner/NBAE via Getty Images

BIENVENUE CHEZ LES «

Blake Griffin n’est pas tout seul (de gauche à droite) : Del Negro (le coach), Baron Davis, Eric Gordon et DeAndre Jordan.

Soyons clairs : les Los Angeles Clippers ne sont pas devenus les Lakers, et le phénoménal Blake Griffin n’est pas devenu Michael Jordan. Mais « l’autre équipe de L.A. » joue très bien au basket et Griffin n’est pas le seul responsable. Jordan avait ses « Jordanaires » - ses « seconds » -, Griffin a ses « Griffinaires ». Découvrons ou redécouvrons-les. Par Fabien FRICONNET

Son coach

Del Negro se refait un nom

Il est assez étrange de constater que, pour certains, notamment dans l’entourage immédiat des Bulls, l’expérience Del Negro à Chicago a un arrière-goût d’échec. En dépit de quelques cassis et dos d’âne au long du chemin, le head coach rookie s’en est plutôt bien tiré, affichant un bilan parfaitement équilibré en deux saisons (82-82), l’étonnante symétrie (41-41 en 2008-09 puis 41-41 en 2009-10) ayant sans doute suggéré que les « new kids on the block » de l’Illinois ne progressaient pas, ou pas assez vite. Del Negro a envoyé deux fois Chicago en playoffs et si l’aventure s’est arrêtée dès le premier tour, il s’en est fallu de peu : 3-4 contre Boston en 2009, au terme d’une série marquée par sept prolongations (!), puis 3-4 contre le Cleveland de LeBron James l’an dernier. On peut d’ailleurs tracer un parallèle avec Kevin Loughery, premier coach de Michael Jordan à Chicago en 1984-85, assez vite

liquidé pour faire place nette à celui qui devait lancer la fusée Bulls-Jordan, Doug Collins (qui n’y parvint pas). Comme Loughery, qui eut la chance d’être le premier entraîneur professionnel de Jordan, mais aussi de Dominique Wilkins à Atlanta et de Bernard King aux New Jersey Nets, Del Negro aura été le premier « boss » de Derrick Rose et donc, désormais, de Blake Griffin (ce dernier n’ayant pas disputé de match de saison régulière l’an dernier pour cause de blessure). Le fait est que Del Negro sait sortir le meilleur du talent de ses jeunes pousses et, surtout, cela saute aux yeux à Los Angeles, installer un basket de qualité. Les Clippers se passent la balle, créent les décalages, alternent intérieur-extérieur, mettent leurs joueurs majeurs dans les meilleures conditions, tirent ce qu’il a à tirer des role players et restent d’une étonnante constance « mentale » au fil des matches. En vérité, les Clippers sont l’une des équipes les plus agréables à voir jouer de toute la NBA. Del Negro gère parfaitement sa star, son

temps de jeu, les adaptations des défenses adverses, les problèmes de faute, la fatigue, les cycles de réussite et d’échec. Sa ligne extérieure à trois petits (Baron Davis, Eric Gordon et Randy Foye, tous à peine au-delà du 1,90 m), utilisée par moments, est également une trouvaille. Enfin, Del Negro n’a pas hésité à rentrer dans le lard – pardonnez-nous l’expression – de Baron Davis, accusé d’être hors de forme, et « a travaillé au corps » pour qu’il devienne ce dont cette équipe a besoin : un gestionnaire sachant se mettre en retrait ou en avant, selon les besoins.

Son meneur

Baron Davis joue le jeu

Au long de sa carrière, bien replète (12e saison), B-Diddy n’aura jamais été ni le meilleur meneur-scoreur (en dépit d’une saison à 22,9 points avec les New Orleans Hornets en 2003-04), ni le meilleur meneurpasseur (8,9 passes avec Golden State en 2005-06, quand même), ni le meilleur organisateur, ni vraiment un franchise player.


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ANALYSE

« GRIFFINAIRES » ! 6,8 passes), une fois la légitime frustration digérée. Et puis, occasionnellement, il est toujours capable de prendre les choses en main pour faire pencher la balance : 14 points et 8 passes contre les Lakers, 16 points et 8 passes contre Denver, 15 points et 9 passes contre Phoenix, 16 points et 7 passes contre Chicago, etc.

Son lieutenant

Eric Gordon, la tronche et le poignet

En dépit de statistiques offensives remarquables (22,8 points à 52,2%), malgré son jeune âge (21 ans) et une saison blanche, genou cassé, Blake Griffin n’est pas le meilleur marqueur des Clippers. Ce statut est occupé par l’arrière shooteur Gordon (1,91 m, 22 ans), qui tourne à 24,1 points à 46,8%, dont 35,9% à trois-points, sur un volume important (80/223 en 41 matches). Loin d’être un joueur unidimensionnel, l’ancienne vedette de l’université d’Indiana pèse aussi 4,5 passes en 38 minutes. Le natif d’Indianapolis, drafté 7e en 2008 par les Clips, a franchi un cap cette année, après deux saisons globalement dans les mêmes eaux (entre 16 et 17 points à 45%), mais toutefois marquée par une saillie à 41 points le 23 janvier 2009, un record pour un rookie des Clippers jusqu’au 44 de Griffin le 20 novembre dernier. L’été dernier, il a collecté l’or mondial avec le Team USA, rendant une copie propre (8,5 points à 45,7% en 17’) mais réalisant la plupart de ses chiffres contre des nations de seconde zone. Depuis le début de la saison, Gordon n’a pas souvent déçu, affichant une régularité qui force le respect puisqu’un shooteur, par définition, est supposé avoir des hauts et des bas. Il a gagné son duel contre Kobe Bryant dans la récente victoire des Clips sur les Lakers (30 points, 6 passes et 4 steals), avec 15 points dans les 13 dernières minutes. « Il a défendu contre Kobe aussi bien que cela est humainement possible », jugeait Del Negro. Même Kobe s’est incliné (temporairement) : « Je savais qu’il avait du potentiel et du talent mais là je pense que Los Angeles est en train de voir un joueur exploser sous ses yeux. Maintenant, les Clippers ont une identité. » Entre autres cartons, on notera également ses 35 points contre les Blazers (7/11 à trois-points) et ses 26 (et 6 passes) contre Miami (victoire).

Son pivot

et 15 rebonds contre les Lakers, ses 7 contres face au Jazz, etc. Jordan est également un défenseur de premier ordre. Il n’a pas encore toutes les ficelles mais il est difficile de venir l’ennuyer dessous. Physiquement, et dans le profil, il rappelle Tyson Chandler et Marcus Camby. S’il accomplissait la carrière des deux joueurs précités, Jordan serait, en effet, un sacré « steal ».

DeAndre Jordan a tout compris

Considèrera-t-on un jour que le Texan est l’un des plus beaux « steals » des dernières Drafts ? On n’en est évidemment pas là mais Jordan, choisi seulement en 35e position par les Clippers en 2008, répond aux attentes au-delà de toute espérance. Ce superbe athlète de 2,11 m et 22 ans, sorti de Texas A&M, a gagné ses premiers galons lors de sa saison rookie lorsque, au mois de janvier 2009, en l’espace d’une semaine, il a compilé 10 rebonds et 6 contres face à Minnesota, puis 23 points (10 dunks !) et 12 rebonds contre les Lakers, puis 20 rebonds contre les Warriors. Évidemment, sa technique offensive est encore frustre (comme son tir aux lancers : 47,6% !), Jordan ne possède pas de go-to-move consistant mais son sens du placement, sa capacité à finir près du cercle, à se rendre disponible, et bien sûr sa verticalité hors norme le rendent

Son « supporting cast » Tout neuf !

Hormis le cas particulier Griffin, cinq joueurs de la rotation de Vinny Del Negro sont nouveaux chez les Clippers. Le meneur Eric Bledsoe, remplaçant de Davis, a été choisi 18e de la dernière Draft à sa sortie de Kentucky. Le jeune ailier Al-Farouq Aminu (20 ans), frère du Chalonnais Alade, a été sélectionné en 8e position en 2010, à sa sortie de high-school. Le puissant ailier-fort Ike Diogu, journeyman (cinq équipes en cinq saisons !), a été signé l’été dernier en tant que free agent. Idem pour le shooteur Randy Foye, et l’ailier titulaire Ryan Gomes, qui, en début de carrière, a connu les Celtics « pré-Big Three ». Le banc n’est pas encore fameux mais entre le culot de Bledsoe, les coups de pattes de Foye, les épaules de Gomes et Diogu et le potentiel du toujours très inconstant Aminu, Del Negro a réussi, tant bien que mal, à bâtir un supporting cast correct où Rasual Butler apporte toute son expérience. Rien de mirobolant, et il est clair que tout tourne autour de l’axe Davis-Gordon-Griffin, mais les joueurs de compléments jouent le jeu, restent dans leur rôle, apportent de l’énergie et de l’enthousiasme, ainsi que leur punch, notamment sur jeu ouvert. n

« Maintenant, les Clippers ont une identité » rentable, dès lors que l’on sait l’utiliser. Sil avait shooté suffisamment (il prend à peine plus de 4 tirs par match, et n’en a jamais pris dix cette saison !), le grand copain de Blake Griffin serait le joueur le plus adroit de la ligue (66,7%). Cette saison, avec un temps de jeu en hausse (25 minutes), du fait de la blessure de Chris Kaman, on retiendra ses 14 points, 20 rebonds et 6 contres infligés aux Nuggets, ses 8 points

GRIFFIN : SES MEILLEURES ÉVALS (*)

FROID DANS LE DOS ! Pts-Rbds-Pds

Éval

1 17/01 Indiana

Date Adversaire

47-14-3

54

2 20/11 New York

44-15-7

48

3 22/01 Golden State

30-18-8

45

4 28/11 Utah

35-14-7

41

5 01/12 San Antonio

31-13-4

38

6 25/11 Sacramento

25-15-5

34

- 26/12 Phoenix

28-12-4

34

(*) La NBA, pour son « efficiency rating », utilise la même formule que pour l’évaluation à la française : points + rebonds + passes + interceptions + contres – tirs ratés – lancers ratés.

Sam Forencich/NBAE via Getty Images

Mais il aura été un peu de tout cela, tout en entretenant des activités extra-basket (production de films) et en faisant le bouffon l’été avec Steve Nash dans des vidéos hilarantes, façon « Jackass ». Un joueur spectaculaire, parfois boulimique (30 tirs contre Phoenix en 2008 !), parfois brillant (deux matches à 40 points, deux matches à 20 passes), puissant et formidable dunkeur quand ça lui prend, mais un joueur qui n’aura jamais eu en main une formation capable de vraiment percer en playoffs. Son arrivée au Clippers en 2008 ressemblait à une préretraite (pour lui qui n’aura pourtant que 32 ans en mars) et un poids sur la masse salariale (pour les Clips). Pourtant, cette saison, Davis semble s’être pris au jeu et fait son possible pour conduire au mieux la jeune équipe de L.A., qui compte dans sa rotation trois rookies (Aminu, Bledsoe et Griffin) et deux joueurs de troisième année (Gordon et Jordan). Del Negro, il est vrai, ne l’a pas ménagé mais Davis, qui a tout du chic type, paraît prendre son rôle à cœur (11,2 points et

Kobe Bryant


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

PIERRE

Hervé Bellenger / IS

T N SE-PRIÉLSIDLEA Z, NT DE PAU-ORTHE (EX SEPTUAGÉNAIRE)

S

alut Pierre, comment ça va ?

Très bien. Je suis grand-père depuis six mois, ma fille qui a 40 ans a fait un petit bébé. Avec des amis, on fait des virées au Pays Basque, en Espagne. Je suis en pleine forme, plus de stress, plus d’emmerdements. Mais je vous lis tous encore, je vais aux matches, je suis toujours malheureux quand ils perdent et heureux quand ils gagnent. Je vais de temps en temps aux entraînements et discuter avec les gens que j’avais embauchés à l’époque. Oui, je vais bientôt fêter mes 70 ans (le 27 février).

sportives. C’était notre pied-à-terre. Nos jeunes y logeaient, c’était une grande pension de famille. C’est là qu’on faisait la fête après les matches, la banda venait, les gens essayaient de rentrer. Le 18 septembre dernier, on était bien 150 anciens du club pour les fêter lors d’un banquet à La Moutète.

ez B e d u la C n e é is u g « J’étais de a » d li a D n e r e h is F e g et Geor

La Semaine des As, qui revient à Pau, c’est un peu votre bébé. Comment s’était passé l’accouchement

On avait gagné le Tournoi des As en 91, 92 et 93 et ça s’était arrêté. Et un jour au bureau de la ligue, où j’étais vice-président, on a reparlé de ça. Ils voulaient faire un tournoi des As, non pas à quatre comme avant mais à six. Je leur ai répondu que tant qu’à élargir le nombre d’équipes, passons à huit. J’étais régulièrement invité en Espagne à la Coupe du Roi et c’était l’événement de l’année. Je me suis renseigné. J’ai fait venir le cahier des charges en espagnol par le biais de mes amis de Vitoria. On a traduit ça à Pau et je l’ai présenté au comité directeur de la ligue qui a dit OK. J’ai proposé de l’organiser à Pau et on l’a gagné.

ges, fut un détonateur. Il y avait Antenne 2, un samedi à 15h, il fallait absolument gagner, c’était vital. On aurait perdu, tout le monde se serait posé des questions. On a ressenti tout de suite la ferveur populaire. J’ai reçu beaucoup de lettres de gens qui disaient que c’était une magnifique organisation. Je savais que l’on avait pris dix ans d’avance sur tout le monde, y compris Limoges.

Le Palais des Sports fête ses 20 ans. Combien de gens sont venus depuis l’inauguration. Quel fut le match le plus chaud ?

Environ 600 matches à 5.000 personnes, ça fait sans doute un peu plus de 3 millions de spectateurs. Le premier match pour l’inauguration, le 12 janvier 91 contre Limo-

quets. Il n’y a plus de matches de basket. À Orthez, il y a maintenant la salle… Pierre-Seillant qui a remplacé La Moutète où joue l’US Orthézienne et où on peut mettre 2.000 personnes.

Le toit a été refait, tout a été repeint à l’extérieur mais, surtout à l’intérieur, tout a été entièrement retapé. On y fait un marché traditionnel, de fruits et légumes. Il y a une galerie commerciale. C’est devenu une salle de spectacle chauffée avec des gradins et on y organise aussi des ban-

l’histoire du club ?

Après les deux titres en 86 et 87. J’étais déguisé en Claude Bez (ex-président des Girondins de Bordeaux), George Fisher (le coach) en Dalida. On avait fait du karaoké. C’était la petite ville, on se connaissait tous. On est la seule ville de 10.000 habitants à avoir gagné la Coupe d’Europe avec un budget de 1,5 million d’euros et 15.000 euros de subvention.

À combien étiez-vous montés à Paris pour la finale de la Coupe Korac 84 contre

Les propriétaires de « chez Moulia » ont

l’Étoile Rouge de Belgrade ?

pris leur retraite l’année dernière. Ra-

Au moins quatre mille. Des Béarnais, des Landais, des Basques, des Aquitains. Plus ceux de Paris. Et cinquante Yougoslaves. Deux heures avant, Coubertin était en feu et, quand je suis rentré pour renifler la salle, j’ai eu la chair de poule. Jacques Chancel (journaliste, présentateur du Grand Echiquier) était là et il avait obtenu d’Antenne 2 que l’on soit télévisé à 21h. On avait fait un carton, 5-6 millions de téléspectateurs, je crois. n

contez-nous pourquoi ce café-restaurant était mythique ?

Qu’est devenue la salle de La Moutète ?

grande fête de

D.R.

il y a huit ans ?

Quelle fut la plus

Les parents, les grands-parents de ces dames ont toujours été proches de l’Élan Béarnais. Ça donnait sur la Place d’Armes, la mairie. Le patro, l’école Saint-Joseph étaient juste à côté, et La Moutète à 150 m. La nourriture était béarnaise. Le midi y mangeaient des VRP, des ouvriers et, durant les week-ends, beaucoup d’équipes


Elan Sportif Chalonnais Cholet Basket BCM Gravelines-Dunkerque Hyeres-Toulon Var Basket aSVEL Lyon-Villeurbanne SLUC Nancy Basket Elan Bearnais Pau-Lacq-Orthez Chorale Roanne Basket


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