BaskeNews 537

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l’hebdo du basketball

JEUDI 3 février 2011 - N° 537

Villeneuve… Thioune… Francis Flamme… Ricky Davis… Panathinaikos… El Amin… O’brien… Charneux

BLEUS : EURO 2011

C’EST QUOI CETTE POULE ? NEW ORLEANS HORNETS

SANS FAIRE DE BRUIT

Photos : Pascal Allée / Hot Sports et Hervé Bellenger / IS-FFBB

Orléans /Amara sy

S.O.S.

BasketNews n°537 - jeudi 3 février 2011 DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

M 03252 - 537 - F: 3,00 E

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02

Télévision

Rina Anthony Rasolofoniaina (Ballin’)

Portland-Denver (NBA)

10h00 Orange Sport LA Lakers-Houston (NBA Rediff) 11h00 Eurosport 2

The Euroleague Basketball Show

17h00 MCS

NBA Time

20h30 Sport+

Vitoria-Panathinaikos (EL)

Vendredi 4 février 02h00 Orange Sport Orlando-Miami (NBA) 04h30 MCS

Milwaukee-Golden State (NBA)

09h00 Sport+

Vitoria-Panathinaikos (EL Rediff)

13h15 Eurosport 2

The Euroleague Basketball Show

15h50 Orange Sport Orlando-Miami (NBA Rediff) 19h00 Sport+

Euroleague Femmes

20h30 Sport+

Roanne-Chalon (Pro A)

Étienne.Lizambard / Hot Sports

Diabaté (Roanne)

21h00 MCS

Milwaukee-Golden State (NBA Rediff)

23h30 Eurosport 2

Rivas Ecopolis-Ekaterinburg (EL F)

Samedi 5 février 02h00 Orange Sport Match NBA 02h05 Canal+

Boston-Dallas (NBA)

08h15 Sport+

Roanne-Chalon (Pro A Rediff)

09h00 MCS

NBA Legend

10h55 Canal+ Sport Boston-Dallas (NBA Rediff) 17h30 MCS

Miami-Charlotte (NBA Rediff)

20h30 Sport+

Pau-Limoges (Pro A)

Dimanche 6 février 01h45 MCS

Portland-Cleveland (NBA)

04h15 MCS

Chicago-Golden State (NBA) Portland-Cleveland, Chicago-Golden State (NBA Rediff) Boston-Orlando (NBA)

16h30 MCS 21h00 Sport+

Lundi 7 février 01h00 MCS

NBA Legend

09h10 Orange Sport Match NBA 17h00 MCS

Indiana-New Jersey (NBA Rediff)

17h45 Sport+

Boston-Orlando (NBA Rediff)

22h15 Eurosport 2

Olympiakos-Panionios (Esake)

Mardi 8 février 01h15 MCS

Boston-Charlotte (NBA)

04h15 MCS

Chicago-Portland (NBA)

07h20 Orange Sport Memphis-LA Lakers (NBA) 16h00 Orange Sport Memphis-LA Lakers (NBA Rediff) Boston-Charlotte, Chicago-Portland 19h15 MCS (NBA Rediff) 20h55 Canal+ Sport Canal NBA

Mercredi 9 février 01h15 MCS

LA Clippers-Orlando (NBA)

07h20 Orange Sport OKC-Memphis (NBA) 16h00 Orange Sport OKC-Memphis (NBA Rediff) 17h30 Eurosport 2

Wisla-Nadezhda (EL F)

18h00 Canal+ Sport Canal NBA 18h30 MCS

LA Clippers-Orlando (NBA Rediff)

19h30 Sport+

Bourges-Kosice (EL F)

19h40 Orange Sport Planète NBA

Diffusée en direct sur la radio locale grenobloise New’s FM (*), l’émission Ballin’ est dans sa quatrième saison d’existence. Mélangeant actualité et débats, ce programme a été créé par deux fondus de basket et a trouvé sa place au fil du temps dans le paysage basket.

B

allin’ existe depuis 2007, comment l’idée t’est venue de monter cette émission de radio ? À cette époque, j’étais encore à fond dans les études, hésitant entre le journalisme et la communication. Fans de basket depuis toujours, nous avons décidé avec Théo Letexier, habitant lui aussi sur Grenoble, de monter une émission de basket. Il n’y avait plus grandchose sur les ondes qui parlaient de basket et avec un peu de matériel on s’est lancé. Les premières émissions se déroulaient dans la chambre de Théo et on a proposé le podcast à un responsable d’une radio locale grenobloise, News FM, que je connaissais. Après deuxtrois podcasts, on a eu un petit créneau. Depuis l’émission a pas mal évolué ? Théo et moi sommes de grands bavards, alors pour nous c’était facile au début mais on a dû travailler pour apprendre les bases de la radio. On est parti du constat que les fans de basket comme nous, on ne les entendait pas beaucoup, alors on voulait proposer une espace de talk show comme il en existe dans d’autres sports. Les fans peuvent ainsi appeler et donner leur avis sur différents thèmes basket. Au début nous n’avions pas beaucoup de retour, ensuite, nous avons eu quelques

invités, acteurs du basket local sur Grenoble, puis de fil en aiguille on a eu Nicolas Batum, Alain Weisz, Pascal Legendre ou dernièrement Boris Diaw. Notre avantage, c’est que nos auditeurs peuvent poser des questions directement à nos invités et on parle de tous les sujets basket. À combien chiffres-tu l’audimat de Ballin’ ? News FM n’a pas réellement de chiffres d’audience et le seul chiffre que je maîtrise est celui des téléchargements. Là, on est à 4.000 téléchargements mensuels pour les quatre émissions du mois. On n’a pas vraiment d’objectif d’audience mais, on est écouté au Sénégal ou au Canada. Quel est généralement le contenu de tes émissions ? On voulait parler de tout, de la NBA au Streetball, mais c’était dur car il n’y avait pas d’actualité sur tous les baskets toutes les semaines. Nous sommes plus opportunistes maintenant et on réagit en fonction de l’actualité, mais on fait aussi des émissions spéciales. Par exemple, pour la journée de la femme (le 8 mars prochain, ndlr), on compte donner la part belle à Lyon qui marche très

bien en L2, qui ont des nouvelles tenues. On va faire le maximum pour avoir beaucoup d’intervenants féminins. Quel est le retour que tu as tiré de la création de cette émission ? De très bons échos. Beaucoup de gens connaissent le nom, ne nous écoutent pas tout le temps mais félicitent l’initiative et nous encouragent à poursuivre. Sur les réseaux sociaux, on marche très bien par exemple (plus de 16.000 fans sur Facebook, ndlr). Et si je ne vis pas de cette expérience, étant animateur bénévole, elle m’a apporté beaucoup puisque grâce aux rencontres j’ai pu aller aux USA et me construire un avenir professionnel. Quel est le devenir de Ballin’ ? Aujourd’hui je vis à Paris, alors l’émission est plus compliquée à produire, mais elle continue. On a un nouvel animateur, et elle va permettre à d’autres jeunes animateurs de se faire la main. C’est à Théo qu’appartient le contenu et on a construit un petit réseau sur la France qui nous apporte des plus. Le but restant le même, partager notre passion du basket avec le plus de monde possible. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX

(*) http://BallinRadio.free.fr (lundi soir 20h à 21h)

Lu, vu et entendu « Je suis un peu le Makelele des Knicks ! »

De Ronny Turiaf, utilisant la métaphore footballistique pour décrire son rôle dans la mécanique de Mike D’Antoni. « J’essaie de parler, d’être un joueur qui communique énormément et qui s’assure que tout le monde est au bon endroit au bon moment dans ce secteur. Un peu comme le milieu défensif au foot, qui récupère tous les ballons pour les donner aux autres en attaque. » ty Images

04h15 MCS

« Les fans peuvent appeler et donner leur avis sur différents thèmes basket »

e/NBAE via Get

Dallas-New York (NBA)

Cameron Brown

Jeudi 3 février 01h45 MCS

73 points pour Rolanda Dovidaitis dans un match de championnat lituanien. Grosse perf mais déjà vu, me diriez-vous ? Oui, mais, le boulimique Lituanien a shooté 124 fois à 3-pts pour 24 réussites seulement, soit 19,3 % de réussite et un joli -30 d’évaluation ! Du grand n’importe quoi. Rassurez-vous, il s’agissait bien sûr d’un match amateur, qui rassemblait, pour le fun, quelques anciens pros, dont Saulius Stombergas. http://www.kkml.lt/rungtynes/715adabc04d 6ec1f8833d0c5cbaf093b

George Eddy champion du Monde de… lancers-francs dos au panier ! Si, si, c’est vrai,

et c’était lors d’une performance artistique au Centre Pompidou à Paris. Mister George a battu le record du monde de lancers-francs le dos tourné au panier en 1 minute avec 6 réussites, le précédent record étant de 4. http://www.youtube.com/watch?v=svVspOl Cf4E&feature=player_embedded


ZONE-MIXTE

03

Prises de position

« L’arrivée de Ricky Davis à Roanne change-t-elle la face du championnat ? » OUI

NON

Par Pascal LEGENDRE

Par Florent de LAMBERTERIE

I

Streeter Lecka/Getty Images

l serait bien hasardeux de jurer que sportivement Ricky Davis va révolutionner la Pro A, que la Chorale de Roanne a d’ores et déjà en main un nouveau titre de champion de France. Attendons au moins sa première sortie, demain vendredi contre Chalon, et plus encore à la Semaine des As. Mais déjà quel magnifique jet de lumière sur notre championnat et – n’hésitons pas sur les mots – quel bonheur ! Cela fait des années – évitons de les compter par masochisme – que nos Américains sont recrutés en D-League, en Lettonie, en Macédoine. À part quelques rats de bibliothèques ou d’Internet, personne n’en a jamais entendu parler. Et si on s’extasie en disant qu’untel était un fort joueur en Italie ou en Espagne, c’est en précisant souvent en Lega Due ou en LEB. Et quand par hasard un ancien NBAer débarque en Pro A, genre Alex Acker, on a vite fait de comptabiliser ses matches joués, 30 en l’occurrence. Où sont les Billy Knight, les Michael Brooks, les Don Collins, les J.R. Reid, les Micheal Ray Richardson, les Ron Anderson, ceux qui avaient des CV à l’épaisseur d’un steak du Texas ? Ceux que l’Espagne, l’Italie et la Grèce pouvaient nous envier ? Ceux qui, juste à l’énoncé de leurs noms, nous faisaient rêver avant même d’arriver ? Des anciens All-Star, des membres des équipes olympiques américaines, de vrais joueurs NBA. Voici donc leur héritier avec Ricky Davis, 736 matches dans la ligue au compteur et dont on vous développe plus loin l’ensemble du pedigree. Ce showman natif de Las Vegas n’a pas trouvé de job en NBA, mais à 31 ans, ce serait étonnant qu’il soit calciné. Sa venue en France laisse à deviner que les joueurs – ou plutôt leurs agents – en ont marre de ne plus être payés dans des clubs de pacotille comme il en existe un peu partout en Europe et notamment en Grèce. C’est peut-être l’amorce d’un retour en grâce pour la Pro A et donc d’un renouveau. n

L

a question peut s’entendre de deux façons. Sportivement d’abord, Ricky Davis va-t-il changer la face du championnat ? Pas sûr. Numériquement, l’Américain est là pour remplacer K.C. Rivers, le top scoreur de la Chorale parti depuis à Bologne. En termes objectifs, Roanne récupère un arrière-ailier athlétique, plus tout jeune mais pas cramé non plus (31 ans) et dont la dernière pige en Chine (13,1 pts à 47,1% à Jiangsu) laisse penser qu’il n’a pas perdu ses qualités de scoreur. En somme, Roanne a remplacé un ailier shooteur par un autre, peut-être même plus fort encore. Peu de risque donc, d’imaginer Roanne sombrer et ne pas conserver le rythme imprimé depuis le début de la saison, à savoir celui d’une équipe qui vise la première place. Médiatiquement maintenant, là non plus, l’arrivée de Davis ne devrait pas grandement changer la donne. Entendons-nous bien : accueillir un joueur qui compte plus de 700 matches NBA avec des moyennes de 19, 20 points par match sur plusieurs saisons, cela n’est pas courant, certes. Mais soyons honnête, à part les « geeks » basket que nous sommes, personne ne connaît Ricky Davis. Personne ! Kobe Bryant, Shaquille O’Neal, Kevin Garnett ou Allen Iverson, je ne dis pas, mais là… On ne parle « que » d’un type qui fut en son temps un bon joueur NBA dans des équipes médiocres et qui aura davantage laissé le souvenir d’un type « borderline », mis à l’amende par son propre club pour avoir signé un triple-double plus que ridicule et qui ne tournait qu’à 4,4 points en 36 matches l’année dernière chez les Clippers. Tout sauf une star, en définitive, et probablement pas suffisant pour attirer la curiosité d’un Lionel Chamoulaud du côté de Roanne si vous voyez ce que je veux dire. n

Sondage

« À l’âge de trois ans, j’ai failli perdre mon œil gauche »

rts P.Allée / Hot Spo

Pour la Pro A, vous préférez…

« J’ai été opéré car une écorce de bois s’est plantée à quelques millimètres de ma rétine. Un incident qui s’est reproduit quatorze ans plus tard ! À partir de là, j’ai pris un tic au visage pour protéger mon œil gauche. C’est pourquoi je fais autant de grimaces sur le terrain », explique Michel Jean-Baptiste Adolphe, ancien ébéniste et basketteur à l’Élan Chalon dans le Journal de Saône et Loire.

« Bravo les Bleus »

De Nicolas Batum sur Twitter,

qui bien que loin, très loin de la Suède a pensé à féliciter ses homologues du handball, champions du Monde, qui montrent la voie à suivre pour l’été 2011 en Lituanie.

« Pour courir, pas besoin d’avoir un excellent ou un moins bon adversaire. Il faut simplement avoir envie de courir »

De Matthieu Chauvet, coach de La Roche en LF2 pas forcément heureux de la prestation de ses joueuses contre les championnes de France, Tarbes, en Coupe de France, défaites 56-75.

Un petit groupe de petites locomotives

Une locomotive forte, au-dessus du lot

22% 41% 37% L’incertitude hiérarchique, comme actuellement Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 878 réponses, décompte arrêté lundi après-midi.


04

sommaire

DISPONIBLES

06 DOSSIER : ORLÉANS / AMARA SY

• Trois défaites de rang avant la réception de Cholet et un déplacement à Gravelines, la zone de relégation toute proche, un recrutement raté, deux joueurs coupés et remplacés par le plus modeste Corey McIntosh, un leader supposé (Amara Sy) qui a beaucoup de mal Cela ne va pas fort du tout à Orléans. Antoine Lessard et Florent de Lamberterie essayent de comprendre.

10 GAZETTE 16E JOURNÉE

• Quel panier ! Jamal Shuler, arrière américain décrit il n’y a pas si longtemps par son président comme « une vraie erreur de casting », a marqué, samedi à Limoges, un panier extraordinaire depuis son propre camp, à la dernière seconde, pour redonner de l’espoir à Vichy. Fou !

11 ÉCHOS FRANCE : VILLENEUVE D’ASCQ

NOUVEAU !

15 PRO B : CHEIKHOU THIOUNE (ROUEN)

• Après une saison passée à soigner une blessure, l’ailier du SPO semble avoir retrouvé son niveau, et le club normand s’en porte d’autant mieux.

16 ENTRE NOUS : FRANCIS FLAMME (PL)

• Le président du Paris Levallois, qui connaît bien le basket français, dont les arcanes de la Fédération, puisqu’il en a été le Directeur Général pendant vingt ans, n’est pas timide au moment de dire ce qu’il pense. Tous les sujets y passent. Une interview argumentée et musclée.

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20 RICKY DAVIS À ROANNE

• Plus de 700 matches de NBA, une saison à plus de 20 points et 5 passes avec Cleveland. Pour remplacer KC Rivers, Roanne pensait avoir trouvé une perle, Marcelus Kemp, mais la FIBA a refusé, alors la Chorale a trouvé mieux : une ancienne petite vedette de NBA. Davis va-t-il tout casser ?

22 EURO 2011 : UNE POULE DE FOU

• Serbie, Allemagne, Italie, Israël et Lettonie. Les cinq adversaires des Bleus au premier tour du prochain Euro. Il faudra en mettre trois derrière soi pour se qualifier au tour suivant, où l’Espagne, la Turquie et la Lituanie à domicile attendront la France. De la folie ! Thomas Berjoan fait le point en compagnie de Vincent Collet.

24 ÉCHOS EUROPE 25 TOP 16 : PANATHINAIKOS

• Ils avaient perdu trois joueurs majeurs à l’intersaison, ils semblaient en retrait. Pensez-vous ! Les « Greens » du Panathinaikos écrabouillent tout le monde depuis quelques semaines. Le futur champion d’Europe ?

26 ÉCHOS NBA 28 NEW ORLEANS HORNETS

• Ils n’ont pas l’effectif le plus beau ni le plus long de la ligue mais ils ont une âme, une défense de fer et de l’énergie. Sous la houlette de Chris Paul, les New Orleans Hornets s’affirment comme des candidats crédibles au Top 4 à l’Ouest.

30 SALUT, ÇA VA FRANCIS CHARNEUX ? BasketNews

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE et Rémi REVERCHON (Los Angeles). Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE

Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. Capital : 25 000 euros Principaux associés : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 Paris Patrick GOHET (09-54-04-72-66), hexagone@hexagonepresse.com Loïc BOQUIEN (06-87-75-64-23), lboquien@hexagonepresse.com IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet) 04-88-15-12-41 (b.boutonnet@ajustetitres.fr)

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JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomar-presse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.


05

édito

UN PEU À NOUS, M… ! Par Fabien FRICONNET

I

Nicolas Karabatic, la star du hand français, qui gagne tout.

Jean-François Mollière

l faut avoir le moral, des fois, moi je vous le dis. Il y a des dimanches, je vous jure… Prenez dimanche dernier, par exemple. Il y a les gars du hand qui gagnent. Bon, admettons que c’est bien. Mais il faut supporter les convertis de la 25e heure, qui babillent et souillent le bavoir, et qui savent même pas que le basket c’est mille fois mieux et que les Karabatic et compagnie, ils n’arrêtent pas de faire des marchers énormes, sous l’œil d’arbitres complaisants, par les instances stipendiées. Parce que moi, le hand, je veux bien, mais un sport où le Danemark va en finale du Mondial, je suis désolé, c’est quand même pas un vrai sport ! Ça manque un peu de tenue. Ils sont pénibles, les mecs du hand. D’abord ils sont bons et ça, déjà, c’est pénible. En plus, ils sont bons tout le temps. C’est très très pénible. En plus, les enfoirés, ils sont sympas. Ces gens-là n’ont même pas la politesse élémentaire d’être des gros cons imbuvables. On ne m’ôtera pas de l’idée que c’est louche, qu’il doit y avoir anguille sous roche, baleine sous gravillon, des cadavres dans les placards. Tenez, rien que le fait qu’ils viennent tous, tous les étés, en rampant, en équipe de France, ça cache quelque chose. Au surplus, ils ne sont pas bons à 5000 km, ou en pleine nuit. Non, non, ils sont bons et sympas là, dans votre salon, en plein prime time, le dimanche, à l’heure où vous regardez Drucker. Genre, ils font la promo de leur discipline, éhontément, et ça ne choque personne. Et vas-y que je défile sur les Champs, et tout... Pour un sport où il n’y a pas un traître dunk, même en fin de contre-attaque, rien de rien ; un sport où les pivots sont nains comme des meneurs au basket. Sérieux, dans quel monde on vit ? Et vous étiez plus de sept millions en moyenne devant vos écrans de télé pour voir ça. Cinq millions et demi de pauvres devant le

Au hand, ils font des « marchers » énormes ! service « public » (mais si, vous savez ?), quasi deux millions de riches devant Canal+. Rien que sur France 2, on est monté à huit millions pendant le moneytime (encore un terme que le handball il a même pas inventé et même

que c’est le basket qui l’a inventé et toc).

Mufflins contre Glumotte Dimanche pourri parce qu’il y avait le tirage au sort de l’Euro 2011 de basket. Et que nos

Bleus à nous qu’on a, ils vont devoir cirer la moitié des meilleures équipes du monde juste pour espérer passer en quart de finale, avec un chausse-pied. Mais, heureusement, au moins on évite l’ogre danois. Dimanche, on apprend aussi, à retardement, que France Télévisions s’associe avec Eurosport pour acquérir les droits sur le championnat de France de handball. Pour du décrochage régional, on imagine, mais enfin. Évidemment, on ne peut pas s’empêcher de se remémorer le fameux et vibrant « I don’t have a dream » de Lionel Chamoulaud, présentateur star de Stade 2, dans le Maxi-Basket de novembre dernier, et dont voici les plus belles lignes : « Ce n’est pas méchant mais Roanne, Gravelines, Cholet, ce sont, au mieux, des sous-préfectures […] On fait des trucs tout petits, ce sont des conseils généraux ou des notables de province qui montent un petit club […] Franchement, comment se passionner pour Roanne si vous n’êtes pas du coin ? On s’en fout de Roanne ! » La LNH, c’est quand même autre chose, même si elle est présidée par un ancien international de rugby, Philippe Bernat-Salles (la honte !). France Télévisions sera infiniment plus à l’aise à l’instant de diffuser Saint-Raphaël (34.000 habitants), Ivry (55.000), Istres (42.800), Tremblay (35.500), Saint-Cyr-sur-Loire (16.000) et Cesson-Sévigné (15.000). Bon, ok, il y a Toulouse, Paris et Dijon, mais ils occupent trois des quatre dernières places. Montpellier, bien sûr, et le leader, Chambéry et ses 57.000 habitants (une préfecture, mazette !). Hein, quoi ? Jaloux, nous ? Évidemment ! Pas vous ? n


06

DOSSIER

ORLÉANS DANS LE DUR

COUP DE POKER Loin des résultats attendus et de ses propres ambitions, Orléans a tranché dans le vif en coupant deux pions importants : Zach Moss et Troy Bell. Un vrai pari dans la mesure où le club n’a pas les moyens de remplacer ses deux Américains par des jokers référencés. Risque calculé ou pari inconsidéré ?

Orléans n’en finit plus de trébucher (ici Amara Sy et J.R. Reynolds).

Par Antoine LESSARD 14’). En revanche, rien ne laissait présager l’éviction de Bell, meilleur scoreur de l’équipe. Philippe Hervé la justifie, comme pour Moss, par ses médiocres performances. Et uniquement pour cela. Depuis début décembre, l’arrière US ne trouvait plus la cible (28% à 3-pts). Son 2 sur 12 derrière la ligne contre le HTV lui a été fatal. « Sauf pour raisons comportementales, être amené à couper un joueur m’est très difficile », révèle Hervé. En fait, Hervé n’a coupé qu’un seul joueur pour raison purement sportive en quinze ans de carrière. Marko Milic, la saison dernière. « On attendait beaucoup plus en termes de performances de Zach Moss et de Troy Bell. On aurait gagné contre Toulon, on aurait essayé de poursuivre, de continuer à aider les gens, parce que c’est plus dans ma nature. Mais à un moment donné, il n’y a pas le choix, il faut faire les choses différemment.»

Pascal Allée / Hot Sports

Recrutement bâclé

A ORLÉANS EN PRO A

EN NET RECUL Saison 2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11

Aller 10v-7d 8v-7d 13v-2d 9v-6d 6v-9d

Total 18v-16d 12v-18d 21v-9d 18v-12d -

Clas. 11e 13e 2e 6e -

insi, il y aura un avant et un après Hyères-Toulon dans la saison 2010-11 d’Orléans. La défaite face au HTV, son scénario catastrophe, ses conséquences directes – élimination de la course aux As – a marqué un point de rupture. L’équipe, loin de ses objectifs à michampionnat, sortie sans gloire au premier tour de l’EuroChallenge, ne pouvait plus continuer en l’état. C’est le constat dressé par le staff et les dirigeants après cette neuvième défaite en quinze journées. La cinquième à domicile. « Il y a des matches qui sont à gagner. Des tests importants dans lesquels un groupe doit répondre présent≈», dit Philippe Hervé. Face au HTV, deux semaines après avoir atomisé Strasbourg

(+57 !), son équipe a d’abord mené au score, largement (23 à 5) avant de se déliter dans les dix dernières minutes : 23 à 4 pour les Varois. Une sortie de route pas sans rappeler d’autres crashes survenus un peu plus tôt dans la saison. Celle de trop pour Hervé, lassé du caractère cyclothymique de son équipe. « À ce moment-là, si on ne fait rien, c’est très dangereux pour la suite. » Décision est prise au lendemain de cette défaite de couper Troy Bell et Zach Moss. Deux recrues majeures l’été dernier. Loin de son rendement à Vichy, en mal de temps de jeu, Moss était dans le collimateur du coach depuis plusieurs semaines. Son départ n’est donc pas franchement surprenant tant il fut transparent contre le HTV (3 pts et 2 rbds en

À bien y regarder, les difficultés actuelles d’Orléans résultent d’une certaine logique. Elles sont la conséquence, pour partie, d’un recrutement mal mené. En fin de saison dernière, Philippe Hervé cherche à stabiliser son groupe. « Parce qu’après deux saisons globalement exceptionnelles, les finales, l’Euroleague, un titre, on savait que la saison d’après n’allait pas être simple. » Des prolongations de contrat sont proposées à Banks, Nichols, Doellman et Covile. Toutes refusées. Dès lors, l’Entente va prospecter du côté des valeurs sûres de Pro A. Sans plus de succès. Viennent se greffer les dossiers Ludovic Vaty et Sean Marshall. Le premier annonce son départ à la mi-juillet. Le second est déclaré inapte physiquement mi-août. Le recrutement prend beaucoup de retard. « Quand vous devez attendre la mi-août pour savoir dans quelle direction aller, ce n’est jamais bon. » Plus grave, le club n’arrive pas à mettre la main sur un poste 4 shooteur – Andrew Drevo, Wes Wilkinson, Brian Greene seront sollicités, en vain. Un élément clé. Il suffit pour s’en convaincre de décortiquer les effectifs des équipes de


07

DOSSIER

haut de tableau. Hervé change son fusil d’épaule et se retranche sur un arrière.

Pas de leaders Une colonne vertébrale est définie aux postes 2, 3 et 5 : Troy Bell, Amara Sy et Zach Moss. Aucun des trois ne va apporter la stabilité recherchée. Même si, précise Hervé, la critique est moins valable pour l’Amiral que pour les deux Américains (voir pages suivantes)... Il n’empêche que les prestations de Sy sont en net retrait par rapport à sa dernière saison en France. Or, « c’est très important pour la confiance globale du groupe d’avoir des garçons globalement bons d’un match à l’autre », ajoute le coach. C’était d’ailleurs la caractéristique première qu’il relevait en septembre dernier chez Troy Bell, « un joueur stable, qui joue juste, sous contrôle. » L’arrière US n’a démontré ces qualités que sur les huit premières journées de championnat. Zach Moss n’a jamais trouvé la bonne carburation, ne livrant que trois ou quatre matches dignes de son niveau, EuroChallenge compris. Sans leaders désignés, Orléans n’a jamais pu s’appuyer sur du solide ou afficher un niveau de jeu plancher. L’équipe est soumise à des sautes d’humeur effroyables d’un quarttemps à l’autre. Ce fut le cas contre Cholet, Gravelines, Roanne. En EuroChallenge, les Orléanais ont laissé filer trois matches : de +15 à -1 à Ostende, de +12 à -7 à Mons, de +8 à -2 contre Ostende. « Le match de Toulon est le reflet total de ce qu’on produit depuis quatre mois : de l’inconstance. On ne sait pas sur quel pied danser avec cette équipe, tellement elle est up and down. »

moins puisque la défense orléanaise a volé en éclats à Nancy (84-95). « Le problème », analyse Hervé, « c’est de valoriser notre jeu d’attaque par une efficacité supérieure. C’est catastrophique à deux-points. » Avec 47,1% à 2-pts, Orléans est avant-dernier de Pro A. « C’est bien qu’on a un déficit de talent, à moins qu’on puisse faire le constat qu’on joue mal au basket. Malheureusement, ce n’est pas ce qu’on voit ni ce qu’on entend de nous. » Manque de talent, peut-être. Manque d’agressivité, c’est une certitude. Les chiffres ne trompent pas : 15e aux fautes provoquées, 15e aux lancers-francs tentés, 13e aux rebonds, les Orléans sont largement déficitaires dans des secteurs qui ne font pas uniquement appel à des qualités basket. Difficile de croire que les évictions de Troy Bell et Zach Moss corrigeront, à elles seules, ces problèmes. Hervé toujours : « Tout le monde partage des

la signature d’un deuxième renfort ». Cette arrivée est conditionnée par la négociation avec Troy Bell, toujours en cours à l’heure de ces lignes. Pour parer au plus urgent, le club a mis à l’essai l’Américain Corey Mc Intosh (1,83 m, 25 ans). Coupé par Boulazac le 5 janvier pour rendement insuffisant (10,4 pts à 31,4% dont 7 sur 44 à 3-pts, 4,3 pds), le meneur américain n’a pas révolutionné le championnat de Pro B. Il avait produit une meilleure impression à Saint-Vallier en 2009-10. S’il est confirmé, Mc Intosh sera la doublure d’Aldo Curti, J.R. Reynolds étant décalé au poste 2. À l’intérieur, en attendant un éventuel renfort, il faudra composer avec les hommes en place : Moerman, Vaty, Jamar Smith. Plus Sy en dépannage. « Tant qu’on a un Vaty opérationnel, on peut bricoler », estime Hervé. Toute la difficulté sera de trouver plus d’adresse à l’intérieur alors même que le joueur le plus adroit de l’équipe, Moss (52,8 %, le seul au-dessus des 50%) est parti. Obtenir de meilleurs résultats après avoir échangé deux bonnes valeurs de Pro A contre un meneur de Pro B. Le pari est osé. D’autant plus qu’Orléans se trouve dans une position très inconfortable. Le premier relégable ne pointe jamais qu’à une victoire, tandis que se profilent la réception de Cholet et un déplacement à Gravelines. « Je suis en vigilance forte, il ne faut surtout pas lâcher, mais je suis confiant dans la force de ce club », indique le président. « La première chose, se maintenir », insiste Hervé, « et on verra bien si on obtient le maintien mathématique, 11 ou 12 victoires, combien de matches il reste pour prétendre à autre chose. » « On était presque sur une autre planète les deux dernières saisons. Les gens commençent à s’en rendre compte », poursuit Christophe Dupont. En attendant des jours meilleurs, le retour sur terre est violent. n

« Le match de Toulon est le reflet total de ce qu’on produit depuis quatre mois : de l’inconstance »

Maladroits dessous

Photos : Hervé Bellenger / IS et Pascal Allée / Hot Sports

Une seule source de satisfaction dans ce marasme, le socle défensif performant. 71,1 points encaissés par match sur la phase aller. Jusqu’au week-end dernier à tout le

Philippe Hervé

responsabilités, pas deux joueurs. Mais on ne peut pas changer tout le monde… ou alors on ne change que l’entraîneur, à la rigueur. »

Pas de marge budgétaire Problème, et de taille, l’O.L.B. n’a pas les moyens de remplacer Bell et Moss par des joueurs de standing équivalent. Loin s’en faut. L’équilibre financier prime avant toute autre chose. La marge de manœuvre est extrêmement réduite. « Notre objectif est de ne pas dépasser notre budget global. On ne va recruter qu’un seul joueur et revenir sur une configuration d’équipe à 8 joueurs », nous assurait le président Dupont, en fin de semaine dernière. Avant de revoir sa position mardi matin : « une réflexion est menée pour

LA FUTURE SALLE

« UN GRAND PAS » • Quelques voix alarmistes laissaient entendre que le projet de la future grande salle (10.000 places), l’Arena, avait pris du plomb dans l’aile ces derniers temps. Le point avec le président, Christophe Dupont : « Le

dossier avance bien. Il est géré très sérieusement par la ville d’Orléans qui a constitué une équipe sur ce projet. Les appels d’offres ont été lancés. Il y a une vraie mobilisation. Il y a eu un élément très positif ces derniers temps, c’est le déplacement du projet qui revient sur le site de l’usine Famar (la ville a acheté le terrain de 3,8 hectares au Champs de Mars, en bord de loire, ndlr). On passe d’un espace vert à un site industriel qui aurait pu devenir une friche industrielle (à quelques centaines de mètres du site initial). On a fait un grand pas vers la bonne stabilité de ce projet. L’échéance ? 2014. C’est un vrai moteur pour nous. » Par ailleurs, Olivier Carré, premier adjoint au maire, a précisé que « le projet architectural devrait être connu fin 2011 » et que la ville d’Orléans était « fermement candidate à une enveloppe financière de l’Etat », dans le plan Arenas 2015 initié par la Commission Grandes Salles.

A.L.

L’O.L.B. de Philippe Hervé a tranché dans le vif : exit Troy Bell (à gauche) et Zach Moss (en civil).


08

DOSSIER

AMARA SY EN PLEIN DOUTE

L’AMIRAL SANS B Recruté pour être le leader d’une équipe orléanaise ambitieuse, l’Amiral est à l’image de son club : en difficulté. Entre la découverte du système Hervé et d’un nouveau rôle qui n’est pas forcément le sien, Amara Sy évolue bien loin de ses standards passés. Par Florent de LAMBERTERIE

«

L’Amiral repart sur les mers avec l’Entente ! » La tirade est datée de début août. Après un an d’errance, entre rêves déchus de NBA et pige compliquée en queue de classement d’ACB, Amara Sy renouait avec la Pro A du côté d’Orléans. Et avec le succès pensait-on alors, d’où l’enthousiasme légitime du garçon. Sauf que, six mois plus tard, l’Amiral et son navire – qui entre temps a changé de nom – naviguent à vue, comme privés de sextant, boussole et carte marine. Désormais largué en pleine mer, loin des As, de la coupe d’Europe et du All-Star Game, le MVP de la finale 2009 n’est plus que l’ombre de lui-même. « À chaque fois que je l’ai vu jouer cette saison, il n’a pas fait des grands matches », lâche Vincent Collet, qui a constaté le naufrage de visu en tant qu’adversaire (5 pts et 2 rbds pour Amara contre l’ASVEL) puis au Mans, en qualité de simple spectateur (4 pts et 5 rbds). « Je trouvais qu’il manquait d’engagement dans ce qu’il faisait, qu’il était

Saison

Équipe

1999-00 ASVEL

MJ Min % 2-pts 4

6

29,4

% 3-pts

Pds

Rbds

Pts

0,0

0,3

1,5

2,5

2000-01 ASVEL

8

8

26,1

40,0

0,6

1,5

2,3

2001-02 ASVEL

25

15

38,5

12,5

0,5

3,7

4,5

2002-03 Le Mans

30

26

46,3

20,6

2,0

4,3

10,0

2003-04 Le Mans

22

22

44,5

25,7

2,0

2,4

8,0

2004-05 Le Mans

33

24

46,9

29,5

1,6

4,3

10,0

2005-06 ASVEL

34

25

47,6

31,0

1,2

4,4

12,2

2006-07 ASVEL

27

22

43,8

29,1

1,3

3,3

8,4

2007-08 AEK Athènes (Grèce)

25

30

44,7

35,0

1,2

6,6

9,6

2008-09 ASVEL

24

30

44,8

32,3

2,4

5,0

13,2

2009-10 Bakersfield (D-League)

16

35

52,9

42,3

3,5

7,3

15,0

2009-10 Murcia (Espagne)

16

22

37,8

20,0

0,6

4,5

5,8

2010-11 Orléans

16

25

42,5

26,9

1,4

4,1

7,5

Hervé Bellenger / IS

Amara en chiffres

« C’est clair que ce n’est pas une bonne saison »


09

DOSSIER

BOUSSOLE un peu en retenue. » C’est un euphémisme. Statistiquement parlant, il faut remonter à la saison 2006-07 pour retrouver trace d’un Amara si peu consistant. L’homme qui semblait enfin avoir réussi à mobiliser son immense potentiel en Grèce, puis à l’ASVEL l’année du titre, est retombé dans son inconstance, comme il le reconnait d’ailleurs lui-même. « C’est clair que ce n’est pas une bonne saison pour l’instant », lâche l’Amiral spontanément. « Je me voyais à Orléans jouer le haut de tableau, présent en coupe d’Europe et aux As… Forcément, ça ne fait pas plaisir. » L’Amiral n’est pas satisfait de sa situation, et on le comprend.

« J’aime être libre » Avec 7,5 points de moyenne, jamais Amara n’avait si peu marqué en LNB depuis son arrivée au Mans, en 2002. Un constat brut qui parle de lui-même et qui résulte d’une adaptation difficile au basket estampillé Philippe Hervé. « C’est un jeu très structuré, que ce soit défensivement ou offensivement, c’est carré », détaille Amara. « Moi, j’aime bien la liberté dans le jeu. Avec Hervé, quand on annonce un système, on sait que c’est pour telle personne, donc on travaille exprès pour cette personne-là, alors qu’avant, dans mes autres équipes, on avait plusieurs options à chaque fois, ce qui faisait que je pouvais m’exprimer à n’importe quel moment. Même si je ne suis pas un croqueur, j’aime être libre, savoir que je peux casser un système, jouer mon gars en un-contre-un… C’est dans ce basket-là que j’aime m’exprimer. » Une nouvelle approche déconcertante qui va au-delà des simples formes de jeu, jusqu’à la gestuelle et la technique individuelle si l’on en croit l’intéressé. « Je suis en plein apprentissage », nous disait l’Amiral il y a quelques mois déjà, alors que ses contre-performances commençaient à interpeller. « En arrivant à Orléans, on se rend compte qu’il y a beaucoup de choses qu’on ne maîtrise pas. Un truc que Philippe Hervé appelle le look and catch par exemple, regarder le panier avant d’attraper le ballon et ne jamais présenter la balle devant le défenseur. Moi quand je joue le un-contre-un, j’aime bien mettre la balle devant mais c’est un défaut, donc j’apprends à garder la balle au-dessus de la tête mais je n’ai pas l’habitude, j’ai l’impression de

perdre mon agressivité. » Moins de ballons, moins de libertés, moins de temps de jeu et perte des repères. Pas simple, et pas forcément très épanouissant. « On est tous des basketteurs et ce qui nous a fait kiffer quand on a commencé, ce n’est pas la défense, c’est de mettre des paniers. »

Leadership et manque de confiance Déresponsabilisé en attaque, du moins en partie, Amara s’est vu proposer une autre mission, assurer le leadership de l’équipe, sur le terrain mais surtout dans le vestiaire. « Amara est un joueur aujourd’hui plus mature », déclarait Philippe Hervé au moment de la signature du joueur. « Il peut être essentiel au niveau du groupe parce que question leadership, on a beaucoup perdu avec le départ de Laurent Sciara. » Mais n’est pas Laurent Sciarra qui veut, et si le néo-Palois excellait dans la gestion des hommes, son successeur, promu capitaine d’Orléans cette saison, n’a pas la même facilité naturelle dans l’exercice. Surtout quand les résultats ne suivent pas, et que le plaisir se fait plus rare. « C’est un truc qui était nouveau pour moi, j’ai eu du mal au début », note Amara. « Tu es beaucoup moins responsabilisé en attaque, donc frustration, mais il ne fallait pas le montrer aux collègues, donc il a fallu que je me fasse violence. » Un rôle qui exige confiance et force mentale, ce qui n’est pas forcément la caractéristique principale d’Amara Sy, surtout après une saison 2009-10 marquée par le doute. « Il a parfois une confiance de façade », estime Vincent Collet, qui connaît bien le garçon pour l’avoir coaché quatre années, au Mans et à Villeurbanne. « Je pense que l’année dernière ne lui a pas fait de bien, ça l’a remis dans des situations difficiles et la confiance qu’il avait accumulée les deux années précédentes s’est un peu envolée. Amara, c’est un joueur qui marche beaucoup à l’affect et qui parfois montre des signes de fragilité. Dans le sport de haut niveau, on a besoin de dureté, de faire preuve de solidité. » Une équipe qui perd plus de matches qu’elle n’en gagne et qui vient de se séparer de deux joueurs n’est sans doute pas le terreau le plus fertile qui soit pour cultiver cette confiance, indispensable pour un capitaine censé mener la barque.

« Il y a des matches où je ne prenais que deux shoots ! »

ILS SONT AUSSI DANS LE DUR

TOP 5 DES RETOURS RATÉS

Revenus en France pour relancer leur carrière, le succès n’est pas encore au rendez-vous pour ces cinq-là.

Amara Sy (Orléans) Mamoutou Diarra (Cholet) MJ Min % Tirs % 3-pts Pd Rbd Pts 16 12 27,9 16,2 0,7 0,9 3,1 • Solide en fin de saison dernière lors de sa pige à Roanne, Mam voulait rebondir à Cholet après un départ avorté pour Maroussi, en Grèce. Transparent tant en Euroleague qu’en championnat, l’ancien sniper parisien a perdu son shoot en cours de route.

Michel Morandais (Paris Levallois) MJ Min % Tirs % 3-pts Pd Rbd Pts 10 29 42,3 33,3 2,1 4,3 7,6 • S’il produit cette année les mêmes chiffres qu’il y a deux ans, à Nancy, le shooteur du PL joue aussi dix minutes de plus en moyenne, ce qui n’est pas rien. Loin de ses standards établis durant ses passages en Italie, Morandais manque d’impact, et son club est toujours mal classé.

Alain Koffi (Le Mans) MJ Min % Tirs % 3-pts Pd Rbd Pts 14 28 52,8 0,0 0,9 7,6 11,9 • Statistiquement, le Manceau n’est pas le plus mauvais, loin de là. Sauf qu’il évolue un ton en dessous de sa saison 2009, où il fut élu MVP français et, surtout, Le Mans n’arrive toujours pas à décoller. Avec ou sans lui.

Frédéric Weis (Limoges) MJ Min % Tirs % 3-pts Pd Rbd Pts 14 12 44,0 0,3 3,1 1,8 • Certes, le pivot limougeaud était déjà là l’année dernière, mais c’était pour dépanner, après presque un an sans jouer. L’été dernier devait lui permettre de retrouver la forme, en vue d’obtenir un vrai rôle au CSP. Ce n’est pour le moment pas le cas.

F.d.L.

Balancé entre deux postes Pourtant, Amara reste relativement épargné par les critiques, notamment celles de son coach. « Ceux qui ont été vraiment positionnés sur leur poste de jeu, c’était bien Zach et Troy », relate Philippe Hervé. « Amara, c’est différent parce qu’il jouait sur la polyvalence au départ, ça l’a perturbé, on n’avait pas d’équilibre, il nous manquait un poste 5, etc… Il y a quelques circonstances. » Recruté pour évoluer sur le poste 3, l’Amiral a dû se coltiner un gros passage à l’intérieur suite au départ de Ludovic Vaty et l’échec dans le recrutement d’un poste 4 shooteur. Un rôle de rustine dont Amara a dû s’acquitter avant le retour de Ludo Vaty. Pas forcément à sa grande joie. « Je suis un 3 qui peut jouer 4, pas un 4 qui peut jouer 3 », rappelle-t-il. « Je peux donner des coups de mains sur quelques séquences, mais quand ça dure 25 minutes… Déjà, tu le sens, les mecs n’ont pas le même poids que toi, au rebond c’est pareil. Et quand en plus t’es moins responsabilisé… Il y a des matches

où je ne prenais que deux shoots ! » Seul problème, avec le départ de Zach Moss, non compensé pour le moment, la rotation intérieure est réduite au triumvirat Vaty/ Smith/Moerman, d’où la nécessaire présence d’Amara dans la raquette, davantage qu’à l’aile. De quoi entretenir la frustration. « Mais si on gagne quelque chose cette année, moi ça m’ira très bien ! », relève Amara. Sauf que cette année, Orléans semble mal parti pour remporter un titre. Un navire bien mal embarqué mais que l’Amiral, qui s’y est engagé pour deux ans, ne compte pas abandonner. « Je suis arrivé dans un club qui était bien, et comme par hasard, ça va moins bien. Je ne vais pas lâcher l’affaire, ceux qui me connaissent le savent bien. » Avec les départs des leaders offensifs supposés, Troy Bell et Zach Moss, et sans gros renforts de poids visiblement, les cartes seront peut-être redistribuées au profit d’Amara. Et même si la mer tangue dangereusement, l’Amiral compte bien ramener le navire orléanais à bon port. n


10

e 6 1 Journée

Gazette PRO A

Du Basket et des chiffres

0

Dans la deuxième prolongation contre l’ASVEL, Strasbourg n’a pas marqué le moindre point. Rien de comparable avec le 0-37 encaissé au deuxième quart-temps contre Orléans il y a quelques semaines, évidemment, mais le 0-11 de cette deuxième prolongation est assez laid.

4

Le nombre de joueurs du SLUC qui ont atteint ou dépassé les 20 d’évaluation contre Orléans. Samnick 20, Akingbala 23, Linehan 25 et Darden 26. Impressionnant. À eux quatre, ils ont fait mieux que toute l’équipe adverse.

MAINTIEN

SHULER RELANCE TOUT ! Avec 19 points dans le seul dernier quart-temps à Limoges, dont un fabuleux panier de quinze mètres à la dernière seconde, Jamal Shuler, l’arrière américain de Vichy, a non seulement permis aux Bourbonnais de faire coup double contre le CSP (76-74) mais aussi de redistribuer les cartes en bas de classement. C’est beau le basket !

C

omme une étoile filante. Alors que Beaublanc vient de sauter de son siège sur un lay-up de Karim Souchu pour passer à 74-73, Jamal Shuler, depuis son camp, adresse une prière qui monte au ciel, redescend vers les humbles mortels, rencontre le plexiglas et fait entrer Vichy en extase. Un panier beau comme la vie pour la JAV, terrible comme la mort pour Limoges. Beaublanc peut siffler, l’épatant Jamal l’a bien mérité ce coup de pouce des Dieux du basket. L’arrière US a été phénoménal, et le mot est faible, samedi soir. Alors que le CSP maîtrisait son affaire en deuxième mi-temps, mais sans réellement se détacher, l’ancien artificier de Trier en Allemagne a été touché par la grâce. Dans les neuf dernières minutes, il a marqué la bagatelle de 19 points, avec un seul échec aux tirs. Quatre sur cinq à trois-points, deux sur deux à deux-points et « seulement » trois sur six aux lancers, dont, paradoxalement, deux échecs dans les dernières secondes. Avec 35 points (11/21) et 30 d’évaluation, l’ancien étudiant de Virginia Commonwealth (1,91 m,

25 ans) a battu, largement, ses précédents records (24 points contre l’ASVEL et Roanne, 19 d’évaluation à trois reprises), et fait oublier son inconstance (8 évaluations inférieures à 10) et la déclaration de son président dans le BasketNews numéro 530 du 16 décembre, le qualifiant (sans doute à juste titre à ce

battu à Levallois. La JAV avait perdu à Poitiers (-5) mais recevra donc au match retour (20e journée). Pour l’heure, dans ce putatif minichampionnat à trois, le PB est apparemment le mieux placé puisqu’il a battu Limoges (+8) et Vichy (+5) mais il devra se déplacer deux fois. La JAV, donc, s’en sort bien. Et le CSP, dans tout ça, est désormais dans une situation très compliquée. D’une part, Limoges ne peut pas se permettre de se retrouver en « face à face » avec Vichy, et doit remonter 8 points au PB (18e journée), mais d’autre part les Limougeauds ont mangé leur pain blanc à Beaublanc. En effet, le CSP devra se déplacer 8 fois en 14 matches désormais, tandis que ses deux rivaux accueilleront 8 fois. On peut même, du côté de Limoges, d’ores et déjà déclarer un plan Orsec car les deux prochaines journées (l’une avant les As, l’autre après) seront décisives. En effet, tandis que le CSP se rendra à Pau et accueillera Poitiers, la JAV jouera Gravelines puis à Cholet, alors que le PB, avant son déplacement à Beaublanc, recevra Nancy. n

L’arrière US a été phénoménal, et le mot est faible moment-là) de « vraie erreur de casting ». Il a aussi changé le cours du championnat. Car cette soirée qui, en cas de succès du CSP et de Poitiers, aurait pu quasiment sceller le sort de Vichy, relance tout à fait l’équipe de JeanPhilippe Besson.

Deux journées capitales Avec ce succès, la JAV (4v – 12 d) revient à un match de Limoges, sur qui elle possède désormais un avantage certain (deux victoires, + 16 de point average), mais aussi de Poitiers,

Fabien FRICONNET

10

Les passes décisives réussies par Sammy Mejia (Cholet) contre Gravelines. Son record en France.

20

L’évaluation de Tony Dobbins dans la victoire du HTV contre Roanne. L’arrière-ailier défenseur a compilé 15 points, 9 rebonds et 4 passes, trois records pour P.Allée / Hot Sports

Hervé Bellenger / IS

4 bis

Le nombre de records personnels de saison établis par Mickaël Gelabale contre Strasbourg (après deux prolongations) : points (24), rebonds (12), interceptions (3) et évaluation (31). Parmi les joueurs français, l’ailier des Bleus est dans le Top 4 aux points (13,1), évaluation (14,1), adresse aux tirs (2e avec 55,5%) et adresse aux lancers (76,9%).

lui cette saison, tout comme l’évaluation. Il faut remonter au 5 mai 2009 pour trouver trace d’une éval supérieure de Dobbins (24 contre Le Havre, 28e journée du championnat 2008-09).

33,9

Le pourcentage aux tirs de Mikalis Kakiousis (Le Mans) en championnat (19/56, dont 7/27 à trois-points). Depuis deux matches, il tire même à 27,2% (6/22). Contre Pau, le Grec a signé un pénible 3/9. Mais Le Mans a gagné.

F.F.


11

échos FRANCE

LFB

et vous comprendrez aisément que les Nordistes ont eu du mal à entrevoir la lumière. « Il a fallu que tout le monde comprenne que nous n’avions plus la même équipe », détaille le technicien. « Mais les filles ne se sont pas désunies. »

VILLENEUVE ATTEND LE PRINTEMPS

«

C’est un jeu de mot ? », rigole Abdou N’Diaye qui n’a apparemment rien perdu de sa jovialité, lorsqu’on lui demande si la période noire de l’ESBVA est terminée. Pourtant, il pourrait être dans de moins bonnes dispositions. Dixième au classement, Villeneuve d’Ascq est loin de ses standards, plus habitué aux premières places

Pascal Allée / Hot Sports

On n’avait pas vu l’ESBVA si mal en point depuis des lustres. Dix défaites au compteur déjà, pour six victoires, et des ambitions envolées pour ce championnat. Pourtant, le mois de janvier a fait du bien aux Nordistes et Abdou N’Diaye, le coach qui n’a jamais perdu sa sérénité, entrevoit la lumière.

Objectif Challenge Round

qu’au ventre bien mou du championnat. La faute à une incroyable avalanche de blessures de ses cadres. Avant même le début du championnat, Émilie Gomis est out, puis après trois matches, la capitaine, Élodie Bertal, dépose elle aussi les armes, fracture du plateau tibial. Résultat, Villeneuve flanche et s’enfonce dans une série de six défaites de rang, du jamais vu ! « C’est

une grande leçon de vie », souffle Abdou N’Diaye. « Sans elles, on s’est retrouvé avec une équipe complètement déséquilibrée à l’intérieur, sans rotation, avec un manque de leadership et de maturité. On est rentré dans un engrenage qui était difficile à enrayer. » Ajouté à une Julie-Anne Page coupée car hors de forme, une Bridgette Mitchell remerciée en début de semaine car un peu tendre,

Et ça paye, car depuis le début d’année, Villeneuve D’Ascq relève la tête. Avec des satisfactions comme la jeune Carine Paul (absente depuis deux matches), les Américaines Carla Thomas (9,9 pts, 7,1 rbds, 11,5 d’éval) et Olayinka Sanni (15,2 pts, 9,8 rbds, 15,4 d’éval), les Nordistes viennent d’enchaîner deux victoires, une première dans la saison. Une raclée contre Toulouse, lanterne rouge, balayée 87-58 et une victoire en coupe contre Wasquehal 85-53. De quoi faire dire à son entraîneur que l’embellie est proche. Avec un bon renfort, la Serbe Adrijana Knezevic (14 pts, 6 rbds, 4 pds contre Toulouse), le retour d’Élodie Bertal contre Nantes et celui d’Émilie Gomis en mars, Villeneuve veut se projeter sur un printemps radieux. « On est encore en convalescence mais on se remet doucement », sourit Abdou N’Diaye. « On vise le challenge round, et on prépare l’année prochaine pour partir en reconquête, notre motivation est en tout cas intacte au niveau du club. » n Thomas FÉLIX

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12

CHIFFRES

PRO A 16e journée Vendredi 28 janvier

*Hyères-Toulon bat Roanne *Le Mans - Pau-Lacq-Orthez

85-74 71-64

Samedi 29 janvier

*Cholet bat Gravelines-Dk 69-68 *Nancy bat Orléans 95-84 *Chalon bat Le Havre 69-66 Vichy bat *Limoges 76-74 *Paris Levallois bat Poitiers 85-79 ASVEL bat *Strasbourg 81-70 a.2p.

Prochaine journée 17e journée Vendredi 4 février

Roanne – Chalon, à 20h30 en direct sur Sport+

Samedi 5 février

Pau-Lacq-Orthez – Limoges, à 20h30 en

direct sur Sport+

Orléans – Cholet Poitiers – Nancy Le Havre – Paris Levallois Vichy – Gravelines-Dk ASVEL – Hyères-Toulon Le Mans – Strasbourg

Boxes-scores 28/1 *Le Mans bat Pau-Lacq-Orthez Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In B.Dewar 33 5-11 3-8 1-1 2 1 J.P.Batista* 31 6-12 - 2-4 8 1 1 A.Diot* 32 5-10 0-3 3-4 7 3 2 A.Acker* 33 5-14 1-4 0-2 3 4 M.Kakiouzis* 33 3-9 1-4 2-2 10 1 2 T.Rupert 16 1-6 - 2-2 6 - M.Pellin 15 1-2 1-2 1-2 4 - C.Lombahe-Kahudi* 7 1-4 0-2 - 2 - Total 200 27-68 6-23 11-17 42 10 5 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In D.Bennett* 34 7-18 3-12 3-3 5 2 1 M.Maravic* 33 3-6 2-4 4-4 8 2 1 G.Joseph 27 5-12 - 2-4 12 1 4 L.Sciarra* 27 3-5 2-4 - 1 2 A.Mendy* 38 3-10 0-4 - 4 3 1 C.Elonu* 15 2-3 - 4 - 1 R.Taylor 18 1-6 0-3 - 1 5 J.Morency 8 0-2 0-1 - 2 1 Total 200 24-62 7-28 9-11 37 16 8

71-64 Co Bp Pts - 1 14 - 4 14 - 2 13 - 1 11 - 1 9 1 - 4 - 2 4 1 2 2 2 13 71 Co Bp Pts - 2 20 1 4 12 1 2 12 - 1 8 - 3 6 - 2 4 - 2 2 - 1 2 17 64

28/1 *Hyères-Toulon bat Roanne 85-74 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Houston* 36 9-15 1-2 1-2 8 7 - - 2 20 A.Dobbins* 34 7-14 1-3 0-2 9 4 3 - 2 15 L.Legname 14 5-6 3-3 - - - - - 1 13 R.Hughes* 28 6-10 - 7 3 3 - 3 12 D.Krupalija* 40 4-10 2-7 - 9 2 2 - 1 10 S.Fein* 21 3-8 2-6 - - - - - - 8 N.Boungou Colo 18 3-7 - 1-2 4 2 2 - - 7 J.Flowers 5 0-1 - 1 - - - - P.Morlende 4 0-3 0-1 - - 1 - - - Total 200 37-74 9-22 2-6 38 19 10 - 9 85 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Page* 36 7-12 3-7 1-1 3 1 - 1 1 18 P.Amagou* 28 4-11 1-4 4-4 3 3 1 - 5 13 A.Gordon 22 4-9 4-6 1-2 1 3 - - 2 13 U.Nsonwu-Amadi* 28 3-4 - 2-6 6 2 3 - 4 8 J.Mipoka 22 2-5 1-3 2-2 4 - - - 1 7 P.Braud* 22 2-9 1-7 - 3 1 - - - 5 S.Diabate* 25 2-4 0-1 - 4 5 - - - 4 A.Dunn 11 2-3 - 8 - - - 1 4 A.Tanghe 6 1-4 0-1 0-2 - - - - - 2 Total 200 27-61 10-29 10-17 32 15 4 1 14 74

29/1 Cholet S.Mejia* A.Robinson D.Nelson* R.Falker* V.Avdalovic L.Vebobe* M.Diarra W.Gradit C.Leonard* R.Duport Total Gravelines-Dk J.Johnson Y.Bokolo* C.Akpomedah* S.Sene D.Issa* R.Jomby* B.Woodside* J.Greer Total

*Cholet bat Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 6-16 1-3 5-5 4 10 31 7-15 1-2 0-1 6 26 6-12 1-3 0-1 7 1 34 4-8 - 1-6 12 21 1-6 1-5 3-4 - 2 10 3-4 - 3 6 1-2 0-1 - 3 20 0-4 0-2 - 2 1 12 0-2 - 2 4 6 0-3 - 4 1 200 28-72 4-16 9-17 43 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 5-11 3-7 2-2 4 1 40 4-11 0-2 3-4 6 3 40 1-11 1-5 7-10 5 3 12 3-5 - 3-4 6 28 3-5 - 2-2 10 1 19 3-8 2-5 - 3 1 17 2-4 - 1-2 2 1 20 1-6 0-3 - 2 1 200 22-61 6-22 18-24 38 11

In 1 1 1 1 4 In 1 1 2 4

69-68 Co Bp Pts - - 18 1 1 15 - 2 13 3 - 9 - - 6 1 1 6 - - 2 - 2 - 2 - - 5 8 69 Co Bp Pts - 1 15 - 2 11 4 - 10 - 1 9 3 1 8 - 1 8 - 2 5 - - 2 7 8 68

29/1 *Chalon bat Le Havre Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 39 8-19 0-4 2-2 7 4 M.Haynes* 30 4-12 2-5 2-2 2 2 I.Evtimov* 24 4-8 4-8 - 4 1 S.Tchicamboud* 30 3-5 1-2 2-2 2 2 J.Lauvergne 14 2-4 - 4-5 5 M.Jean-Baptiste Adolphe* 14 2-4 - 5 1 A.Aminu 17 1-5 - 7 N.Lang 17 0-2 0-2 2-3 2 2 B.Smith 15 1-2 0-1 - - 2 Total 200 25-61 7-22 12-14 34 14 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Wilkinson* 38 7-12 2-5 2-2 8 6 N.Pope* 36 5-13 2-6 0-2 4 J.Jones* 27 6-14 - 4 3 J.Cox* 35 4-15 0-4 1-2 8 5 Y.Sangare* 40 2-6 1-3 2-2 2 6 O.Camara 15 1-1 - 3-8 6 G.Pitard 7 1-2 1-1 - 2 A.Loum 2 - - Total 200 26-63 6-19 8-16 34 20

In 1 1 1 2 1 6 In 1 2 1 1 5

69-66 Co Bp Pts 1 2 18 - 4 12 - 1 12 - 1 9 1 - 8 - 1 4 2 1 2 - - 2 1 - 2 5 10 69 Co Bp Pts - - 18 - 1 12 - 3 12 - 1 9 1 1 7 - - 5 - 1 3 - 1 1 8 66

29/1 *Nancy bat Orléans Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Darden* 40 8-12 2-4 4-7 5 4 J.Linehan* 36 6-9 3-4 4-5 6 5 V.Samnick* 27 6-9 0-1 6-7 8 A.Akingbala* 31 6-9 - 2-2 9 3 K.Grant* 21 5-8 3-6 - 1 4 S.Brun 13 2-6 1-5 - 2 M.Badiane 9 2-2 - 2 1 W.Deane 23 0-4 0-3 - 2 5 Total 200 35-59 9-23 16-21 35 22 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Moerman 28 6-13 3-3 3-5 6 A.Curti* 34 5-10 4-6 - 3 4 J.Reynolds* 37 5-9 2-6 1-3 3 11 L.Vaty* 18 5-12 - 2-2 3 1 A.Sy* 26 4-12 0-3 3-3 3 M.N’Doye* 17 3-6 2-4 - 3 1 J.Smith 25 2-5 0-1 1-1 6 2 M.Lebrun 13 1-3 1-3 - 1 W.Hervé 2 - - Total 200 31-70 12-26 10-14 28 19

In 2 2 1 1 1 7 In 1 2 2 2 7

95-84 Co Bp Pts 1 1 22 - 3 19 - 2 18 3 4 14 - - 13 - - 5 1 1 4 - - 5 11 95 Co Bp Pts 1 1 18 - 2 14 - 3 13 - - 12 - 1 11 - - 8 2 2 5 - 1 3 - - 3 10 84

29/1 *Paris Levallois bat Poitiers Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Hamilton* 32 7-8 1-1 3-4 5 1 M.Sommerville* 40 7-10 2-5 1-1 5 2 A.Albicy 33 6-11 2-6 3-4 6 7 W.Aka* 29 4-7 2-4 - 2 1 J.Ball* 24 4-9 0-1 1-2 1 2 M.Morandais* 33 3-6 1-3 1-2 2 7 G.Yango 8 3-3 - 1 J.Leria 1 0-1 0-1 - - Total 200 34-55 8-21 9-13 22 20 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Wright* 26 3-7 2-5 7-7 2 3 P.Guillard* 27 4-12 1-2 3-3 6 C.Ona Embo* 26 4-12 1-5 3-4 2 3 K.Younger 31 4-5 - 1-1 5 1 P.Badiane* 19 2-3 - 3-3 5 A.Grant* 22 3-7 0-1 - 5 2 T.Gunn 20 2-5 0-2 2-3 2 1 Y.Devehat 3 2-3 - 1-2 3 E.Fournier 10 2-3 - - 1 C.Gomez 16 1-2 1-2 - 1 3 Total 200 27-59 5-17 20-23 31 14

85-79 In Co Bp Pts 1 - 2 18 5 - 1 17 - - 2 17 - 1 2 10 3 - 1 9 2 1 1 8 - - 1 6 - - - 11 2 10 85 In Co Bp Pts - - 3 15 1 1 1 12 1 - - 12 - - 1 9 - - 2 7 - - 2 6 - - 3 6 - - 1 5 1 - 1 4 1 - 2 3 4 1 16 79

PRO A : CLASSEMENT 1 5 6 7 8 11 14 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Roanne Chalon Cholet Nancy Gravelines-Dk Hyères-Toulon ASVEL Le Mans Pau-Lacq-Orthez Strasbourg Le Havre Paris Levallois Orléans Poitiers Limoges Vichy

16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16

12-4 12-4 12-4 12-4 10-6 9-7 8-8 7-9 7-9 7-9 6-10 6-10 6-10 5-11 5-11 4-12

6-1 7-2 7-1 7-2 6-2 5-4 5-2 3-5 5-2 4-4 3-5 4-5 3-5 5-2 4-5 3-4

6-3 5-2 5-3 7-2 4-4 4-3 3-6 4-4 2-7 3-5 3-5 2-5 3-5 0-9 1-6 1-8

82,5 77,8 76,8 79,3 78,9 77,6 72,5 73,3 76,0 72,9 72,4 70,3 75,5 69,4 72,2 67,6

74,9 71,8 71,6 75,5 69,1 78,7 74,5 71,7 78,6 77,0 74,8 80,6 72,6 73,9 75,1 74,9

+7,6 +6,0 +5,2 +3,8 +9,8 -1,1 -2,0 +1,6 -2,6 -4,1 -2,4 -10,3 +2,9 -4,5 -2,9 -7,3

1 d. 3 v. 1 v. 2 v. 1 d. 2 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 6 d. 1 v. 3 d. 1 d. 2 d. 1 v.

3-2 4-1 3-2 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 3-2 0-5 2-3 2-3 2-3 1-4 2-3

29/1 Vichy bat *Limoges 76-74 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Massie* 39 8-14 - 2-5 12 4 3 1 3 18 Z.Wright* 32 7-13 0-1 2-5 6 6 1 1 5 16 K.Souchu* 28 7-14 1-5 1-2 2 2 - 1 2 16 C.Banks* 32 3-13 3-10 - 7 4 1 - - 9 R.Desroses* 28 3-6 1-3 - 4 5 - - - 7 R.Guinn 16 2-5 0-2 - 7 2 - - 2 4 X.D’Almeida 13 1-4 0-2 2-2 1 1 - - - 4 R.Biggs 12 0-2 0-1 - 2 1 - - 1 Total 200 31-71 5-24 7-14 41 25 5 3 13 74 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Shuler* 36 11-21 7-12 6-9 7 3 - - 2 35 T.Thompson* 40 5-18 2-7 1-3 4 3 3 - 2 13 A.Eito 25 4-5 1-1 2-2 4 3 1 - 3 11 J.Aka* 36 2-8 - 2-2 9 - 1 - 3 6 F.Elegar* 35 2-7 - 2-3 10 1 - 1 1 6 T.Larrouquis* 19 2-6 1-3 0-1 2 2 1 - 2 5 N.De Jong 9 - 3 - - - - Total 200 26-65 11-23 13-20 39 12 6 1 13 76 29/1 Strasbourg R.Greer* A.M’Baye* A.Digbeu J.Hawkins J.McCord S.Essart* P.Pasco* S.Giffa* Total ASVEL M.Gelabale* D.Jefferson* K.Tillie C.Hammonds* A.Zizic* P.Lacombe E.Jackson M.Walsh* L.Westermann Total

ASVEL bat *Strasbourg 81-70 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 44 4-15 3-8 3-4 7 2 4 - 2 14 29 6-12 0-2 - 2 3 - - 2 12 36 4-10 3-8 - 6 4 2 - 3 11 12 3-11 1-3 2-2 2 - - - 2 9 40 4-14 - 7 - 1 1 1 8 36 3-8 1-4 - 2 8 1 - 1 7 41 3-7 - 0-3 7 - 2 3 5 6 12 1-3 1-3 - 3 1 - 1 2 3 250 28-80 9-28 5-9 36 18 10 5 18 70 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 45 8-15 2-4 6-7 12 1 3 2 3 24 45 7-21 0-3 2-2 9 - 2 4 5 16 36 4-10 1-2 4-6 9 1 2 1 2 13 38 5-10 1-3 - 6 1 1 - 2 11 15 2-6 - 2-2 4 - - - 1 6 26 0-2 - 4-6 3 2 - - 1 4 9 2-4 0-2 - 1 - - - - 4 20 1-2 1-1 - 5 2 2 - 5 3 16 0-4 0-2 - 2 3 1 - 1 250 29-74 5-17 18-23 51 10 11 7 20 81

PRO B 19e journée Vendredi 28 janvier

*Châlons-Reims bat Le Portel *Lille bat Aix-Maurienne *Nantes bat Bourg Fos bat *Antibes Saint-Vallier bat *Clermont

93-75 94-59 82-71 72-65 81-78

Samedi 29 janvier

*Boulogne bat Nanterre *Rouen bat Boulazac *Dijon bat Charleville *Quimper bat Évreux

83-71 73-58 82-57 87-74

Prochaine journée 20e journée Vendredi 4 février

Évreux – Clermont Lille – Dijon Aix-Maurienne – Boulogne Fos – Châlons-Reims Le Portel – Charleville

Boxes-scores 28/1 *Châlons-Reims bat Le Portel 93-75 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Mangin 16 5-6 5-5 1-2 1 2 2 - - 16 G.Radonjic 24 5-14 5-10 - 3 1 1 - 1 15 C.Daniels* 23 4-7 - 6-8 9 2 - - 2 14 G.Chathuant* 26 4-9 - 4-4 3 1 1 - - 12 B.Mullins* 31 5-11 1-3 - 1 7 6 - 1 11 K.Joss Rauze* 15 4-6 1-3 0-1 2 1 1 - 3 9 H.Jalce 24 3-6 - 2-2 3 3 2 - 1 8 N.Diakite* 26 3-9 0-1 1-1 11 2 1 1 1 7 D.Wilson 15 - 1-6 2 2 - - - 1 Total 200 33-68 12-22 15-24 35 21 14 1 9 93 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Labeyrie* 34 6-12 1-5 6-7 5 2 - - 4 19 C.Davis 32 6-11 2-4 3-3 4 4 1 - 1 17 E.Choquet 28 5-7 3-5 1-3 4 - 1 - 2 14 A.Rowland* 35 3-9 2-4 1-1 2 5 1 - 3 9 N.Wyatte* 20 3-5 - 1-2 4 - 1 1 3 7 J.Ludon* 17 1-5 0-2 1-2 2 - 1 - 2 3 F.N’Kembe* 17 1-3 0-1 1-1 1 2 - - 1 3 I.Sy 9 1-3 1-3 - 1 - - - - 3 G.Leburgue 8 - 1 - - - - Total 200 26-55 9-24 14-19 24 13 5 1 16 75 28/1 Fos bat *Antibes 72-65 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Bojovic* 23 8-13 1-2 1-5 5 2 4 - 1 18 D.Ramseyer 24 5-8 - 2-4 1 3 2 3 1 12 S.Ho You Fat* 37 3-8 - 2-2 7 - 2 1 2 8 J.Ingram* 32 3-11 1-6 - 4 3 - 1 - 7 L.Bengaber 23 3-9 1-5 0-1 4 3 2 - 4 7 M.Courby 14 2-5 1-3 - - - - - - 5 L.Sambe* 16 0-6 0-3 4-4 4 - - - 1 4 S.Massot* 19 0-2 - 2-2 7 - - - 1 2 Y.Siegwarth 12 0-1 0-1 2-2 2 - - - - 2 Total 200 24-63 4-20 13-20 34 11 10 5 10 65 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Gay* 40 10-15 0-1 3-3 7 3 1 1 - 23 M.Hachad 30 6-14 2-6 2-7 8 2 1 - 4 16 M.Dia* 26 6-8 2-2 - 6 1 - 1 3 14 Z.Bah* 31 1-6 0-2 6-7 1 2 2 - 3 8 K.Atamna* 18 2-6 0-3 1-2 3 - 1 - 1 5 L.Cummard* 32 2-9 0-5 - 13 3 1 1 3 4 B.Cisse 9 1-3 0-1 - 2 1 - 1 - 2 P.Haquet 14 0-2 0-2 - 3 1 - - 3 Total 200 28-63 4-22 12-19 43 13 6 4 17 72 28/1 *Nantes bat Bourg 82-71 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Gayon* 30 5-8 3-6 3-4 4 3 1 - 2 16 A.Cel* 30 7-13 1-1 1-2 8 2 1 - - 16 T.Downey* 30 4-12 1-3 6-6 - 2 3 - - 15 K.Barber* 26 4-9 - 2-3 5 - - - 1 10 J.James 24 4-10 0-2 2-7 5 - - 2 2 10 A.Charles 20 3-6 2-3 1-2 4 3 3 - 1 9 O.Bardet* 30 2-4 0-2 - 5 5 3 - 3 4 F.Sahraoui 9 1-2 0-1 - 1 3 - - 1 2 B.Pierard 1 0-1 0-1 - - - - - - Total 200 30-65 7-19 15-24 32 18 11 2 10 82 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Corre* 28 4-11 - 7-9 5 4 1 - 2 15 C.Ferchaud* 37 5-11 3-6 1-2 1 2 - - 2 14 D.Monds* 24 6-10 - 7 2 2 1 2 12 D.Coleman* 28 3-8 - 2-2 4 1 - 1 2 8 J.Sanchez 15 2-3 - 3-3 4 - - - 1 7 C.Koma 18 1-4 1-2 3-4 9 1 2 - 4 6 J.Delhomme* 31 2-4 0-2 - 1 1 - - 2 4 O.Da Silveira 5 1-1 1-1 - 1 1 - - - 3 A.Tsagarakis 14 1-4 0-1 - 1 - - - 4 2 Total 200 25-56 5-12 16-20 33 12 5 2 19 71 28/1 Clermont D.Bouldin* M.Guichard O.Bassett* S.Cisse* T.Ford* K.Ouattara X.Delarue M.Drame* R.Wilson P.Beye Total

Samedi 5 février

Nanterre – Nantes Saint-Vallier – Rouen Boulazac – Antibes Bourg – Quimper

Saint-Vallier bat *Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 6-11 4-8 - 7 5 20 4-6 2-3 4-4 1 1 30 6-13 1-6 - 2 2 26 4-13 1-7 2-4 2 3 22 5-5 - 0-2 11 18 2-5 0-1 2-2 6 20 2-8 0-2 - 2 3 20 0-1 - 2-2 2 4 5 1-3 0-2 - - 2 - - 200 30-65 8-29 10-14 33 18

In 1 1 2 2 2 8

81-78 Co Bp Pts 3 2 16 - 4 14 - 5 13 - 3 11 - - 10 - - 6 - 2 4 - 3 2 - - 2 - - 3 19 78

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 7 9 10 12 13 16 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Nanterre Rouen Évreux Boulazac Châlons-Reims Fos Dijon Aix-Maurienne Le Portel Lille Boulogne Bourg Saint-Vallier Antibes Nantes Quimper Clermont Charleville

19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19

15-4 14-5 13-6 12-7 12-7 12-7 11-8 11-8 10-9 9-10 9-10 8-11 7-12 7-12 7-12 6-13 5-14 3-16

9-0 9-0 8-2 9-1 7-3 8-2 6-4 6-3 6-4 5-4 7-2 7-2 5-5 6-4 2-7 5-4 3-6 2-8

6-4 5-5 5-4 3-6 5-4 4-5 5-4 5-5 4-5 4-6 2-8 1-9 2-7 1-8 5-5 1-9 2-8 1-8

83,5 81,3 78,7 72,8 76,7 76,9 74,9 77,8 78,2 72,5 78,0 76,6 77,9 72,4 74,4 71,9 72,6 65,3

73,4 75,3 75,8 70,3 74,5 73,3 69,0 80,5 77,2 69,3 77,8 76,3 78,9 78,6 77,9 76,9 79,1 78,2

+10,1 +6,0 +2,9 +2,5 +2,2 +3,6 +5,9 -2,7 +1,0 +3,2 +0,2 +0,3 -1,0 -6,2 -3,5 -5,0 -6,5 -12,9

1 d. 6 v. 1 d. 1 d. 3 v. 1 v. 2 v. 2 d. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d. 2 v. 3 d. 1 v. 1 v. 3 d. 12 d.

3-2 5-0 1-4 4-1 4-1 3-2 2-3 2-3 4-1 2-3 2-3 3-2 3-2 1-4 1-4 3-2 1-4 0-5

Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Vounang* 34 8-15 - 3-3 6 - 1 - - 19 D.Denave* 34 2-11 0-7 11-12 2 5 3 - 3 15 A.Dill 20 7-10 1-3 - 4 2 - - - 15 K.Shiloh* 38 4-15 0-3 5-6 10 7 5 - 4 13 C.Bronchard* 21 2-6 1-3 6-6 5 1 - - 1 11 F.Tortosa 14 2-4 2-3 - 1 - 1 - 2 6 M.Tensorer 26 1-2 0-1 - 4 1 1 1 1 2 K.Bichard* 9 - - - - - 2 Y.Zonnet 4 - 0-2 - - - - - Total 200 26-63 4-20 25-29 32 16 11 1 13 81 28/1 *Lille bat Aix-Maurienne 94-59 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Bradley* 34 8-14 7-7 2-2 - 3 3 - 1 25 S.Barnette* 38 9-15 1-3 - 7 8 2 1 3 19 A.Harris* 34 8-16 0-1 1-2 5 3 2 - 1 17 O.Gouez 19 5-6 - 3-5 10 - 3 1 2 13 R.Chery* 22 4-8 2-5 - - 1 1 - - 10 R.Malet 16 1-4 1-3 2-2 - 4 - - 3 5 B.Gillet 2 1-1 1-1 - - - - - - 3 N.Taccoen* 24 1-5 - 4 7 2 2 1 2 M.Sy 8 0-1 - - - 1 - - A.Defoe 3 0-1 - 1 - - - 1 Total 200 37-71 12-20 8-11 27 26 14 4 12 94 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Sonko* 40 7-16 1-5 4-6 10 1 1 1 5 19 J.Mathis* 34 4-7 0-1 4-7 7 2 3 - 5 12 C.Dunn* 25 1-9 0-3 7-8 2 - 2 - 2 9 J.Ekanga-Ehawa* 24 3-4 - 1-2 3 2 2 - 8 7 E.Joldersma* 25 1-5 0-1 2-2 3 1 1 1 - 4 T.Yvrande 15 1-2 - 2-2 3 - - - - 4 J.Hoyaux 8 0-1 0-1 2-2 2 - - - - 2 M.Traoré 6 1-2 - 3 - - - 2 2 S.Darnauzan 23 0-4 0-2 - - 3 - - 2 Total 200 18-50 1-13 22-29 33 9 9 2 24 59 29/1 Dijon J.Leloup* E.Craven* E.Mendy B.Monclar J.Tornato D.Melody* S.Dia* E.Bing* A.Christophe F.Prenom L.Aboudou Total Charleville C.Rouse* D.Kaba* T.Peterson* K.Morlende* G.Florimont J.McClark* Y.Zachee D.Jean Joseph N.Boundy Total

*Dijon bat Charleville 82-57 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 33 7-14 2-5 4-4 4 1 4 - - 20 23 6-12 3-4 2-2 5 6 3 - 3 17 15 5-6 1-1 1-2 1 1 1 - 1 12 22 3-6 2-3 1-2 5 3 3 - 1 9 15 4-6 - 0-1 5 - - 1 2 8 23 2-7 1-3 0-1 - 3 1 - - 5 23 2-9 0-2 - 3 3 1 - 3 4 15 2-5 - 5 - 1 1 - 4 18 1-1 1-1 - 2 6 3 - - 3 10 0-1 - 3 - - - 1 3 0-2 - 0-2 2 - - - 1 200 32-69 10-19 8-14 35 23 17 2 12 82 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 30 6-14 0-1 5-6 9 - 1 - - 17 31 2-7 1-2 5-7 7 1 - - 3 10 30 4-11 2-7 - 7 1 2 - 4 10 33 3-6 1-2 2-2 1 4 1 - 3 9 22 2-5 - 2-8 6 - 1 1 3 6 22 1-6 0-1 3-5 7 1 1 - 3 5 16 - 0-2 - 1 - - 4 11 0-1 0-1 - - - - - 1 5 0-2 0-1 - - - 1 - - 200 18-52 4-15 17-30 37 8 7 1 21 57

29/1 *Boulogne bat Nanterre Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Patiejunas* 34 6-15 4-9 1-4 - 4 D.Monroe* 21 7-8 - 3-3 2 L.Kante* 26 6-9 1-2 2-2 8 3 L.Milbourne* 34 2-10 - 9-9 8 2 E.Plateau 19 2-4 2-4 2-2 3 1 T.Stanley* 25 1-6 1-4 3-6 1 3 F.Raposo 24 2-2 - 2-2 7 3 M.N’Diaye 11 0-5 0-2 1-2 3 2 B.Matanga 6 0-1 - - Total 200 26-60 8-21 23-30 32 18 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Daniels* 30 10-18 0-2 2-3 6 N.Carter* 24 4-6 - 7-9 3 3 M.Judith 23 4-6 3-4 3-3 4 3 L.Akono* 30 2-5 2-4 2-2 2 2 M.Riley* 34 3-10 0-3 - 10 X.Corosine* 23 1-8 1-7 - - 3 G.Pons 21 1-3 1-3 - 2 2 J.Nzeulie 8 - 1 A.Gomis 5 0-2 - 1 A.Desespringalle 2 - - Total 200 25-58 7-23 14-17 29 13 29/1 Quimper M.Runkaukas* V.Mouillard* J.Volcy* F.Thibedore N.Toto* G.Lessort M.Jefferson* W.Molas J.Bernage Total Évreux C.Watson* T.Maizeroi* L.Chelle B.Toffin* P.Da Silva* M.Correa D.Davis* K.Dahak A.Dia Total

In 4 2 2 1 9 In 2 2 1 1 6

83-71 Co Bp Pts - 3 17 - 1 17 - - 15 - 6 13 - - 8 - - 6 2 3 6 - - 1 - - 2 13 83 Co Bp Pts 2 1 22 1 3 15 - 2 14 - 7 8 - 3 6 - 1 3 - 2 3 - - - 1 - - 3 20 71

*Quimper bat Évreux 87-74 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 5-10 3-5 6-6 4 3 1 - 4 19 32 4-7 4-7 4-6 1 4 - - 1 16 29 6-9 2-3 2-2 8 4 1 - 2 16 21 3-8 2-6 3-5 3 3 3 - 1 11 31 4-11 0-2 2-4 11 6 4 - 1 10 23 3-3 - 2-4 4 - 1 - 4 8 19 3-7 - 2 - - 1 1 6 9 - 1-2 - - - - 1 1 2 - 1 1 - - - 200 28-55 11-23 20-29 34 21 10 1 15 87 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 36 9-18 1-3 9-10 5 3 2 - 2 28 36 9-12 5-7 - 2 - 2 - 4 23 19 3-9 2-7 - 2 1 - - 1 8 29 2-4 1-2 1-4 4 1 1 - 1 6 34 2-5 1-3 - 7 4 - - 4 5 11 0-1 - 4-6 2 - 1 - 1 4 25 0-2 0-1 - - 2 - - 2 6 - - - - - 2 4 - - - - - 1 200 25-51 10-23 14-20 22 11 6 - 18 74

29/1 *Rouen bat Boulazac Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Siggers* 35 6-15 2-4 4-5 3 2 S.Traore* 27 3-7 0-1 4-5 8 1 P.Okafor 26 3-8 - 4-5 5 2 W.Soliman* 14 4-7 - 2-2 2 D.Williams 13 3-5 3-4 - 5 P.Poupet 29 2-9 0-4 2-3 3 4 C.Thioune* 25 3-7 0-3 - 6 K.Reid* 31 2-5 0-2 - 2 4 Total 200 26-63 5-18 16-20 34 13 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.McKenzie* 36 7-10 0-1 7-8 6 1 Y.Gaillou 21 4-6 - 3-3 2 1 B.Jacobson* 35 4-10 0-3 2-2 4 6 C.Mélicie* 21 3-8 0-1 - 2 M.Badiane 26 2-8 - 0-2 10 D.Diarra* 11 2-4 0-1 0-2 2 I.Soumahoro 8 1-2 0-1 - - 1 T.Dubiez* 31 0-5 0-4 0-2 2 2 A.Kerckhof 11 - 1 Total 200 23-53 0-11 12-19 29 11

In 1 1 1 2 5 In 1 2 2 3 1 9

73-58 Co Bp Pts - 1 18 - 2 10 - 1 10 2 - 10 - 1 9 - 3 6 - 1 6 - 3 4 2 12 73 Co Bp Pts - 2 21 - 2 11 - 4 10 1 - 6 1 2 4 - - 4 - - 2 - 3 - 2 2 15 58


13

CHIFFRES

ESPOIRS 16 journée e

*Le Mans bat Pau-Lacq-Orthez 64-61 *Hyères-Toulon bat Roanne 82-68 *Strasbourg bat ASVEL 87-75 *Cholet bat Gravelines-Dk 79-67 78-50 *Chalon bat Le Havre *Nancy bat Orléans 66-63 *Paris Levallois bat Poitiers 71-59 Vichy bat *Limoges 87-59 Classement : 1- Nancy (15-1), 2Paris Levallois (14-2), 3- GravelinesDk, Le Mans, Chalon (11-5), 6- Cholet (10-6), 7- Pau-Lacq-Orthez (9-7), 8Hyères-Toulon (8-8), 9- ASVEL (7-9), 10- Le Havre, Strasbourg (6-10), 12Poitiers, Vichy (5-11), 14- Orléans, Roanne (4-12), 16- Limoges (2-14).

NATIONALE 1 *Angers bat GET Vosges 85-71 *Liévin bat Saint-Quentin 75-73 Brest bat *Saint-Étienne 85-73 Bordeaux bat *Roche 77-44 *Challans bat Denain 99-95 *Sorgues bat Le Puy 79-68 83-70 *Blois bat Centre Fédéral *Orchies bat Souffelweyersheim 78-69 *Denek Bat bat Saint-Chamond 78-73 Classement : 1- Bordeaux (17-3), 2- Denain (15-5), 3- Angers (14-6), 4- Saint-Quentin, Brest, Sorgues (128), 7- Saint-Étienne, Orchies, Blois, Challans, Denek Bat (10-10), 12- SaintChamond, Souffelweyersheim (9-11), 14- Liévin, Le Puy (8-12), 16- GET Vosges (7-13), 17- Roche (4-16), 18Centre Fédéral (3-17).

EUROLEAGUE

Vitoria – Panathinaikos

3e journée Jeudi 3 février

Maccabi Tel-Aviv – Olimpija Ljubljana Barcelone – Rome Classement : 1- Barcelone (2-0), 2Olimpija Ljubljana, Maccabi Tel-Aviv (1-1), 4- Rome (0-1).

GROUPE G 2e journée

89-86 82-56

LAST 16 2e journée GROUPE K *Norrköping bat Ventspils 77-75 67-64 Gravelines-Dk bat *Lisbonne Classement : 1- Gravelines-Dk (2-0), 2- Ventspils, Norrköping (1-1), 4- Lisbonne (0-2).

Féminines

Arras bat *Saint-Amand 74-58 *Villeneuve d’Ascq bat Toulouse 87-58 Basket Landes bat *Calais 64-58 Classement : 1- Bourges (15-1), 2Tarbes (12-3), 3- Lattes-Montpellier (11-5), 4- Challes, Basket Landes, Arras, Nantes-Rezé (9-7), 8Mondeville, (8-8), 9- Charleville (7-9), 10- Saint-Amand, Villeneuve d’Ascq (6-10), 12- Aix (5-11), 13- Calais (4-12), 14- Toulouse (1-15).

EUROLEAGUE

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Huitièmes de finale

Pro A

Match aller joué le mardi 1er février

Les vainqueurs de la 16e journée

Match d’appui éventuel le mercredi 9 février

Efes Pilsen bat *Partizan Belgrade 79-76 Real Madrid bat *Sienne 78-68 Jeudi 3 février

Real Madrid – Efes Pilsen Partizan Belgrade – Sienne Classement : 1- Real Madrid, Efes Pilsen (2-0), 3- Sienne, Partizan Belgrade (0-2).

GROUPE H 2e journée Olympiakos bat *Kaunas *Fenerbahçe bat Valence

EUROCHALLENGE

Match retour le vendredi 4 février

Fenerbahçe – Galatasaray Valence – Sopron Salamanque – Pecs Ekaterinbourg – Madrid Tarente – Prague Cracovie – Orenbourg Bourges – Kosice Spartak Moscou – Schio

LFB

71-64 75-73

3e journée

Équipe

Score

Bourges bat *Challes Tarbes bat *Mondeville *Lattes-Montpellier bat Aix Nantes-Rezé bat *Charleville

72-60 66-63 84-73 64-61

LAST 16 2e journée GROUPE J *Budivelnik Kiev bat Göttingen 68-56 *Le Mans bat Aris Salonique 85-70 Classement : 1- Aris Salonique, Göttingen, Le Mans, Budivelnik Kiev (1-1).

2783,9

9 Leweln pro A (Leweln)

2778,3

10 Everybody Team (Mr Green)

2772,4

Pro B

Les vainqueurs de la 19e journée Équipe 1 foss (tophe)

Score 197,3

2 Boulazac bd (hous)

183,9

3 Seb57 (sebastien)

180,2

4 FLYING DUCKS (youl brinner)

179,7

5 jack daniels team (yulnane)

176,7

6 jaxton (jaxton)

176,5

7 poul team (poul)

172,8

8 pataprat (bubulle21)

172,6

9 no pasaran (le beur breton)

172,5

- BC LUANT B (rball)

172,5

Classement général

229,0

1 fintan stack (greg-kite)

3237,8

3 jef421 (jef421)

222,4

2 Seb57 (sebastien)

3230,4

4 IKEA SBJB (Ikea)

219,0

3 le cirque pinder (rami12)

3215,7

5 stanoucholb (stanouch45)

216,3

4 MONSTARS (Lucas)

3140,4

6 ponpon64 (ponpon64)

216,0

5 OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 3137,1

7 coco05 (co05)

214,7

6 Team McAdoo (The Dream)

3130,2

8 Elan béarnais Bozo Orthez (Bozo)

213,4

7 JDA TEAM (Dijonnais21)

3128,5

9 pbrom2 (romvi)

212,6

8 Manitas de la Bitas (Sv1)

3125,3

- texass (stetson)

212,6

9 Patat’ Team Do (do!)

3120,6

10 Chats sylvestres Chauray (Wishard) 3114,2

1 ugo_caroff (ugo_caroff)

2829,6

2 olivteam (olak)

2817,5

3 MONSTARS (Lucas)

2806,5

4 secreteam (yannoustaz)

2806,1

5 Fantasio Team (Ilfantasio)

2790,7

petites annonces E-mail :

c.pelleray@norac-presse.fr

Tél. : 02.43.39.16.21

CONFÉRENCE eST Dom.

2785,3

8 La barbe à Petar (falcon jr)

225,4

NBA : CLASSEMENTS %

2789,7

7 Paris basket racing (bouna)

2 Crazy Shooters (Olowmatt)

Joués le mercredi 2 février

Fenerbahçe Istanbul – Kaunas Olympiakos – Valence Classement : 1- Fenerbahçe (2-0), 2Valence, Olympiakos (1-1), 4- Kaunas (0-2).

6 sebus086 (sebus086)

1 teamjeanpaulo (jeanpaulo)

Classement général

16e journée

EUROCUP

TOP 16 GROUPE E 2e journée

Jeudi 3 février

*Maccabi Tel-Aviv bat Rome 99-58 Barcelone bat *Olimpija Ljubljana 68-67

3 journée

20 journée

3e journée

GROUPE F 2e journée

e

e

Lietuvos rytas bat *Vitoria *Panathinaikos bat Malaga

Malaga – Lietuvos rytas Classement : 1- Panathinaikos (2-0), 2- Vitoria, Lietuvos rytas (1-1), 4Malaga (0-2).

Équipes

MJ V-D

1 2 3 4 5 6 7 8

Boston Miami Chicago Orlando Atlanta New York Philadelphie Charlotte

47 36-11 48 34-14 47 33-14 49 31-18 48 30-18 47 25-22 47 21-26 47 20-27

76,6 70,8 70,2 63,3 62,5 53,2 44,7 42,6

22-3 14-8 98,9 18-5 16-9 101,6 23-4 10-10 98,1 18-6 13-12 100,3 15-7 15-11 97,3 13-9 12-13 106,7 15-8 6-18 97,6 12-11 8-16 93,4

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

91,6 93,9 92,0 94,7 95,5 106,0 97,3 96,7

+7,4 +7,8 +6,1 +5,6 +1,8 +0,7 +0,3 -3,3

1 v. 3 v. 5 v. 1 d. 1 d. 1 v. 1 v. 2 d.

8-2 5-5 8-2 6-4 6-4 3-7 6-4 5-5

9 10 11 12 13 14 15

Milwaukee Indiana Detroit New Jersey Washington Toronto Cleveland

46 19-27 45 18-27 48 17-31 49 15-34 47 13-34 49 13-36 48 8-40

41,3 40,0 35,4 30,6 27,7 26,5 16,7

11-10 12-11 12-10 12-11 13-10 8-15 5-15

93,1 99,1 99,4 98,5 103,3 105,1 105,2

-1,2 -1,2 -4,4 -5,7 -6,3 -5,9 -12

1 d. 1 v. 3 d. 1 v. 5 d. 12 d. 21 d.

5-5 3-7 5-5 5-5 3-7 0-10 0-10

8-17 6-16 5-21 3-23 0-24 5-21 3-25

91,9 97,9 95,0 92,9 97,0 99,2 93,4

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

CONFÉRENCE OueST Équipes

MJ V-D

%

Dom.

1 2 3 4 5 6 7 8

San Antonio L.A. Lakers Dallas Oklahoma City New Orleans Utah Denver Portland

47 40-7 48 33-15 47 32-15 47 30-17 49 31-18 49 29-20 48 28-20 47 25-22

85,1 68,8 68,1 63,8 63,3 59,2 58,3 53,2

25-2 18-7 19-8 17-7 19-5 17-8 20-5 16-7

15-5 104,4 15-8 103,4 13-7 97,2 13-10 104,2 12-13 94,8 12-12 99,4 8-15 107,5 9-15 95,4

96,9 96,6 94,5 102,7 91,7 99,2 104,6 95,1

+7,5 +6,8 +2,7 +1,5 +3,1 +0,3 +2,9 +0,4

3 v. 2 d. 5 v. 1 d. 2 d. 1 v. 2 d. 2 d.

9-1 6-4 6-4 6-4 8-2 3-7 6-4 5-5

9 10 11 12 13 14 15

Memphis Phoenix Houston Golden State L.A. Clippers Sacramento Minnesota

49 25-24 46 22-24 49 22-27 47 20-27 47 19-28 45 12-33 47 11-36

51,0 47,8 44,9 42,6 40,4 26,7 23,4

15-7 10-17 99,4 13-10 9-14 105,4 13-10 9-17 105,1 14-10 6-17 103,3 16-13 3-15 99,5 7-17 5-16 97,2 9-14 2-22 103,2

98,4 106,9 104,9 106,5 101,4 101,9 108,6

+1,1 -1,5 +0,2 -3,2 -1,9 -4,7 -5,4

3 v. 2 v. 2 d. 1 v. 2 v. 2 v. 1 v.

7-3 7-3 5-5 5-5 6-4 4-6 2-8

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CHIFFRES

PRO A staTs cumulées (après 16 journées) 1 - ROANNE (12-4)

Joueur Pape Philippe Amagou Dylan Page Uche Nsonwu-Amadi Alex Gordon Souleyman Diabate Philippe Braud Alex Dunn Jean-Michel Mipoka Alexis Tanghe Mourad Benkloua K.C. Rivers* Luka Bogdanovic* Total

MJ Min Tirs 16 26 62-136 9 30 42-72 16 24 64-104 16 18 37-94 16 23 45-106 16 16 37-92 16 16 34-65 16 11 21-53 16 9 19-40 1 2 14 30 77-174 7 31 23-64 16 - 461-1000

2 - CHALON (12-4) Joueur Marquez Haynes Blake Schilb Ilian Evtimov Steed Tchicamboud Alade Aminu Joffrey Lauvergne Michel Jean-Baptiste Adolphe Bryant Smith Nicolas Lang Jordan Aboudou Frédéric Bourdillon Total

MJ Min 16 32 16 32 16 28 16 28 15 17 15 16 16 18 16 16 16 15 4 1 1 1 16 -

3 - NANCY (12-4)

Joueur Tremmell Darden Ralph Mims Akin Akingbala John Linehan Victor Samnick Kenny Grant Willie Deane Stephen Brun Moussa Badiane Saidou N’Joya Nicolas Wachowiak Kingsley Pinda Total

MJ Min 16 39 3 27 15 28 15 34 16 24 14 23 11 26 16 20 16 11 10 10 2 2 1 1 16 -

3pts LF 26-62 62-81 18-38 14-15 26-39 29-66 35-39 13-42 27-38 27-60 2-2 0-2 13-21 11-28 7-9 4-14 6-14 31-86 15-21 13-43 19-21 172-441 226-300

Rb 1,9 5,6 7,4 1,8 3,0 1,1 5,8 1,6 1,6 4,6 7,1 34,3

Co 0,3 0,3 0,1 0,1 0,8 0,1 0,1 0,1 0,1 1,9

Bp 1,5 1,4 1,9 1,9 1,8 0,6 1,1 0,8 0,4 1,6 1,1 12,6

Pts 13,2 12,9 9,6 8,6 8,1 6,4 5,1 3,8 3,0 14,3 11,1 82,5

3pts LF 35-83 39-54 16-52 39-41 37-91 17-19 19-55 37-47 21-27 3-13 21-31 12-14 8-25 26-32 18-40 7-9 0-2 0-1 136-362 219-274

Rb 2,3 4,9 4,2 2,8 3,9 3,7 5,3 2,6 2,3 31,6

Pd 3,6 4,7 2,0 4,2 0,7 0,9 0,7 1,4 1,4 19,6

In 1,3 1,5 1,4 0,9 0,7 0,7 0,6 0,8 0,3 8,2

Co 0,1 0,2 0,1 0,5 0,6 0,9 0,1 0,1 2,6

Bp 2,6 2,6 1,4 2,1 1,1 0,8 1,9 0,4 0,3 13,2

Pts 14,8 14,2 10,6 9,1 6,5 6,3 6,2 6,0 4,8 0,5 77,8

Tirs 106-203 13-39 69-113 52-150 68-139 45-95 38-90 35-97 28-53 6-18 1-1 0-1 461-999

% 3pts LF 52,2 21-53 48-70 33,3 9-25 8-9 61,1 41-64 34,7 19-62 48-52 48,9 5-18 40-56 47,4 27-60 16-18 42,2 8-32 8-13 36,1 15-60 7-12 52,8 17-26 33,3 0-6 9-11 100,0 1-1 0,0 0-1 46,1 105-318 242-331

Rb 7,1 2,7 8,1 3,1 5,6 2,4 2,2 3,8 2,6 0,6 34,0

Pd 2,5 1,3 0,9 6,3 0,8 3,1 2,8 1,3 0,2 2,1 17,8

In 2,1 1,3 0,9 3,3 0,7 1,2 1,2 0,6 0,2 0,3 9,9

Co 0,6 1,0 0,7 0,1 0,1 0,5 2,9

Bp 1,9 1,7 2,5 2,7 2,8 2,0 1,9 1,1 1,2 1,3 0,5 16,1

Pts 17,6 14,3 11,9 11,4 11,3 9,5 8,4 5,8 4,6 2,1 1,5 79,3

% 48,8 50,3 46,9 34,4 47,9 60,0 52,5 42,9 27,9 50,0 14,3 0,0 52,5 46,4

Rb 4,0 5,4 3,6 1,5 4,2 6,7 6,8 2,9 0,9 2,0 1,0 3,3 35,6

Pd 3,7 1,4 3,1 2,8 3,0 1,5 1,2 1,2 0,7 0,1 1,3 0,5 0,3 17,1

In 1,2 1,1 1,1 0,8 2,0 1,2 0,9 0,5 0,5 0,1 0,3 0,2 0,3 8,2

Co 0,1 0,7 0,5 0,1 0,9 1,2 0,1 0,5 3,7

Bp 1,9 0,7 2,1 1,6 0,8 1,5 1,1 1,7 0,6 0,1 1,0 0,8 12,0

Pts 17,3 11,9 10,7 9,8 8,8 7,4 6,5 3,5 3,1 2,6 1,3 4,2 76,8

MJ Min Tirs 16 32 104-213 16 27 80-159 16 26 61-130 16 24 43-125 6 29 23-48 15 21 48-80 14 25 42-80 15 14 21-49 16 12 17-61 8 6 9-18 3 14 1-7 4 2 0-3 12 12 21-40 16 - 470-1013 MJ Min Tirs 16 32 83-188 16 33 87-173 16 36 65-154 16 20 61-144 16 25 42-71 16 20 35-100 16 16 31-90 6 12 11-23 5 3 4-8 13 6 10-17 2 1 1-2 4 16 10-25 7 11 5-17 16 - 445-1012

% 44,1 50,3 42,2 42,4 59,2 35,0 34,4 47,8 50,0 58,8 50,0 40,0 29,4 44,0

6 - HYÈRES-TOULON (9-7)

Joueur Rick Hughes Kevin Houston Damir Krupalija Shaun Fein Anthony Dobbins Jonte Flowers Vincent Masingue Nobel Boungou Colo Laurent Legname Paccelis Morlende Clement Cavallo Tony Washam* Tremaine Ford* Total

In 0,6 0,6 0,8 0,6 1,8 0,2 0,7 0,1 0,1 1,0 0,7 6,4

% 46,0 47,0 45,3 40,9 50,0 44,3 55,7 44,9 43,3 25,0 0,0 46,1

3pts 21-58 16-41 8-30 28-73 6-18 0-4 3-12 6-37 0-3 0-1 88-277

LF 48-62 15-27 41-56 43-50 1-4 15-36 7-20 8-14 9-10 3-4 2-2 9-15 201-300

5 - GRAVELINES-DUNKERQUE (10-6) Joueur Ben Woodside Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Juby Johnson Dounia Issa Jeff Greer Rudy Jomby Mouhamed Saer Sene Jonathan Rousselle Frejus Zerbo Chrislain Cairo Chris Owens* Michael Fraser* Total

Pd 3,0 1,9 2,6 2,7 4,6 0,5 0,9 0,4 0,5 1,9 1,7 18,8

Tirs 81-176 86-183 58-128 45-110 38-76 35-79 44-79 31-69 26-60 1-4 0-1 445-965

4 - CHOLET (12-4) Joueur Sammy Mejia Antywane Robinson Demarcus Nelson Vule Avdalovic Fabien Causeur Luc-Arthur Vebobe Randal Falker Christophe Leonard Mamoutou Diarra Romain Duport William Gradit Mérédis Houmounou Claude Marquis* Total

% 45,6 58,3 61,5 39,4 42,5 40,2 52,3 39,6 47,5 44,3 35,9 46,1

MJ Min Tirs 6 32 41-73 16 32 92-225 16 37 74-170 16 21 52-135 12 29 35-94 8 18 26-53 15 22 48-87 16 16 33-71 11 8 13-26 13 11 17-55 1 2 7 25 31-82 7 12 15-25 16 - 477-1096

% 56,2 40,9 43,5 38,5 37,2 49,1 55,2 46,5 50,0 30,9 37,8 60,0 43,5

3pts LF 23-64 79-100 20-55 43-69 23-75 37-64 28-88 28-39 15-29 19-60 8-16 14-49 8-9 8-12 1-3 2-2 2-5 0-5 13-18 2-2 128-399 245-365 3pts LF 20-21 15-58 32-46 42-111 31-43 32-83 17-24 6-25 28-44 2-7 4-8 10-22 1-9 20-27 8-17 0-2 3-17 1-2 7-23 8-14 1-2 116-350 172-255

Rb 3,0 4,8 6,1 1,6 8,8 3,4 3,3 4,3 1,9 0,5 4,8 3,7 37,1 Rb 7,0 3,7 8,9 1,9 4,8 2,6 6,6 3,5 0,3 1,2 5,3 3,7 36,8

Pd 5,9 4,3 0,9 0,8 1,4 1,1 0,9 0,2 0,4 0,2 0,1 15,6 Pd 2,2 4,3 3,9 1,5 2,3 1,4 0,9 0,8 0,6 1,2 1,4 0,4 16,9

In 1,5 1,6 1,0 0,9 1,0 1,0 1,2 0,2 0,3 0,2 8,5 In 1,5 0,8 1,4 0,8 2,5 0,9 0,6 0,7 0,3 0,5 1,7 0,1 8,5

Co 0,1 1,9 0,1 1,6 0,1 1,0 0,1 0,3 4,2 Co 0,3 0,2 0,2 0,1 0,4 0,2 0,1 0,7 1,4

Bp 3,1 2,5 1,4 1,1 1,6 0,6 0,5 0,3 0,2 0,5 1,0 1,3 12,2 Bp 2,2 3,1 2,1 1,2 1,5 1,0 1,5 0,5 0,5 1,2 2,0 0,4 13,1

Pts 16,8 14,8 11,9 11,1 6,2 6,1 5,2 5,0 2,2 1,7 1,0 8,2 1,7 78,9 Pts 17,0 14,4 13,8 9,6 8,7 7,2 7,1 5,4 3,1 2,9 11,0 4,4 77,6

7 - LYoN-VILLEURBANNE (8-8) Joueur Davon Jefferson Matt Walsh Mickael Gelabale Clifford Hammonds Kim Tillie Andrija Zizic Paul Lacombe Bangaly Fofana Leo Westermann Edwin Jackson Nebojsa Bogavac Theo Leon Angel Daniel Vassallo* Total

MJ Min Tirs 15 32 112-211 10 31 54-119 16 32 85-153 16 34 70-153 14 21 48-99 13 22 32-88 11 19 13-38 13 12 19-36 15 13 14-47 11 9 7-31 9 13 4-15 2 4 2 30 8-29 16 - 466-1019

8 - LE MANS (7-9) Joueur Alex Acker Alain Koffi Benjamin Dewar Joao Paulo Batista Antoine Diot Michalis Kakiouzis Marc-Antoine Pellin Charles Lombahe-Kahudi Thierry Rupert Henri Kahudi Ryvon Covile* Total

MJ Min Tirs 16 31 83-196 14 28 66-125 15 29 60-133 16 26 77-150 16 29 53-127 7 21 19-56 16 22 28-66 11 17 18-49 16 13 28-65 9 3 3-6 9 15 13-36 16 - 448-1009

% 53,1 45,4 55,6 45,8 48,5 36,4 34,2 52,8 29,8 22,6 26,7 27,6 45,7

3pts 1-4 18-53 10-31 18-63 2-5 0-1 2-16 7-25 0-14 2-11 3-15 63-238

LF 34-52 10-13 30-39 18-24 23-37 12-14 10-15 6-10 2-4 6-7 6-10 2-2 6-7 165-234

Rb 8,2 6,2 4,5 4,3 6,0 3,2 2,4 2,3 1,2 1,5 2,0 5,0 35,7

Pd 1,3 3,9 2,1 3,4 1,3 1,3 2,6 0,5 1,8 0,5 1,1 1,5 16,2

In 0,9 2,0 0,8 0,9 1,0 0,4 1,4 0,2 0,3 0,4 0,7 0,5 2,5 7,4

Co 1,5 0,4 0,8 0,6 0,3 0,2 0,5 1,1 0,1 1,0 4,8

Bp 1,9 4,1 2,2 2,1 1,6 1,0 1,4 0,5 1,0 0,9 0,4 4,0 14,7

Pts 17,3 13,6 13,1 11,0 8,6 5,8 3,5 3,4 2,5 1,8 1,8 1,0 12,5 72,5

% 42,3 52,8 45,1 51,3 41,7 33,9 42,4 36,7 43,1 50,0 36,1 44,4

3pts LF 28-66 17-20 0-1 35-44 39-97 10-12 0-1 20-31 17-64 21-28 7-27 8-9 11-24 17-30 6-25 9-15 14-22 1-4 3-5 14-20 109-309 168-236

Rb 4,0 7,6 2,9 4,1 3,9 4,3 2,8 3,6 2,8 0,2 3,4 33,2

Pd 3,4 0,9 1,9 1,4 3,2 1,1 4,0 0,5 0,1 0,2 0,8 16,0

In 1,3 0,7 1,6 0,2 2,1 0,7 1,2 0,9 0,6 0,2 0,2 8,8

Co 0,2 1,2 0,2 0,3 0,1 0,1 0,3 0,3 2,4

Bp 2,4 2,0 1,4 2,1 2,3 0,6 1,9 1,5 0,8 1,0 14,5

Pts 13,2 11,9 11,3 10,9 9,0 7,6 5,2 4,6 4,4 1,1 4,4 73,3

9 - PAU-LACQ-ORTHEZ (7-9)

Joueur MJ Min Demetric Bennett 16 29 Teddy Gipson 2 30 Antoine Mendy 16 30 Travon Bryant 13 28 Slaven Rimac 15 20 Marko Maravic 9 24 Mike Bauer 10 20 Ronnie Taylor 2 18 Georgi Joseph 12 20 Laurent Sciarra 16 27 Chinemelu Elonu 1 15 Mickaël Var 3 16 Jean-Frédéric Morency 13 10 Tanguy Ramassamy 2 14 Frédéric Moncade 13 9 Remi Lesca 4 4 Romain Hillotte 1 2 Tremaine Ford* 6 10 Total 16 -

Tirs 90-202 12-21 85-169 65-120 59-124 25-47 30-62 3-10 24-44 23-53 2-3 5-13 20-38 3-6 6-18 1-6 11-19 464-955

10 - STRASBOURG (7-9) Joueur Ricardo Greer John McCord Abdoulaye M’Baye Justin Hawkins Pervis Pasco Alain Digbeu Steeve Essart Nick Lewis Sacha Giffa Issife Soumahoro Aymeric Jeanneau Thomas Trauttmann Total

MJ Min 16 29 16 29 16 20 16 17 16 28 16 25 16 22 8 10 11 16 4 4 15 20 1 1 16 -

Tirs 67-165 70-151 52-106 53-121 56-103 36-87 32-84 16-43 18-51 6-11 16-56 422-978

11 - LE HAVRE (6-10) Joueur Bernard King Joseph Jones Wes Wilkinson John Cox Nick Pope Yohann Sangare Maxime Zianveni Ousmane Camara Fabien Paschal Gedeon Pitard Adrien Boivin Abdoulaye Loum Benjamin Sousa Brandon McKnight* Total

MJ Min Tirs 12 35 70-157 16 27 88-160 16 30 75-169 16 34 67-179 16 26 50-138 10 34 27-74 9 13 16-35 16 16 25-50 4 4 3-6 13 9 7-9 1 1 2 2 1 1 5 20 8-25 16 - 436-1002

% 44,6 57,1 50,3 54,2 47,6 53,2 48,4 30,0 54,5 43,4 66,7 38,5 52,6 50,0 33,3 16,7 57,9 48,6

3pts LF 36-90 42-49 3-8 2-4 16-51 38-59 3-7 17-25 22-53 18-22 7-14 14-14 13-39 5-8 1-6 3-5 6-10 18-44 5-6 0-2 2-4 6-15 5-10 5-12 0-1 0-4 1-2 130-345 158-219

Rb 4,2 1,5 4,1 6,5 2,1 2,9 3,0 0,5 5,2 2,6 4,0 3,0 1,7 2,0 0,8 0,2 4,0 30,5

Pd 3,0 7,5 1,3 2,1 1,6 2,2 1,5 4,0 0,8 5,0 0,7 0,5 1,5 1,0 0,5 1,0 0,7 18,8

In 1,9 1,0 1,3 1,2 1,1 0,6 0,7 1,0 1,2 1,1 1,0 1,0 0,3 0,5 0,3 8,9

Co 0,1 0,4 0,1 0,1 0,3 0,8 0,5 0,3 1,5

Bp 2,3 1,5 2,4 1,5 1,7 1,8 2,1 3,0 1,6 1,8 2,0 1,3 0,8 0,5 1,0 15,2

Pts 16,1 14,5 14,0 11,5 10,5 7,9 7,8 5,0 4,5 4,3 4,0 4,0 3,9 3,0 1,3 0,5 3,8 76,0

% 40,6 46,4 49,1 43,8 54,4 41,4 38,1 37,2 35,3 54,5 28,6 43,1

3pts LF 24-68 42-58 0-3 35-51 15-44 29-38 11-29 24-38 18-64 25-66 24-34 21-61 11-15 2-10 7-12 7-26 2-4 2-5 1-2 6-26 16-19 113-338 209-335

Rb 6,1 6,4 1,7 3,3 6,9 2,8 2,0 1,9 2,1 0,2 1,6 33,1

Pd 3,3 1,1 1,0 0,8 1,0 2,1 3,2 0,2 2,2 3,0 16,9

In 1,5 0,7 1,1 0,9 1,3 1,1 0,6 0,4 0,5 1,0 8,7

Co 0,1 0,3 0,1 1,3 0,4 0,1 0,3 2,5

Bp 2,7 2,4 1,4 1,9 1,8 1,6 1,7 0,8 0,9 0,2 2,1 1,0 16,6

Pts 12,5 10,9 9,2 8,8 8,1 7,6 6,0 5,1 4,1 3,8 3,6 72,9

% 44,6 55,0 44,4 37,4 36,2 36,5 45,7 50,0 50,0 77,8 32,0 43,5

3pts 11-43 0-2 23-72 14-62 18-63 7-31 0-1 1-1 2-2 5-18 81-295

LF 39-49 37-61 25-29 42-55 23-32 11-18 5-9 13-27 3-4 7-8 205-292

Rb 3,9 8,5 6,6 4,0 3,6 2,7 4,0 3,9 0,8 0,7 1,8 34,8

Pd 6,2 0,8 1,9 3,5 1,8 3,7 0,6 0,3 0,5 1,2 16,3

In 1,5 1,2 0,6 1,0 0,8 1,6 0,7 0,4 0,5 0,6 7,1

Co 0,2 0,7 1,1 0,1 0,1 0,3 0,1 0,2 0,5 0,2 0,2 3,0

Bp 3,5 1,3 1,4 2,4 1,3 2,4 2,4 1,2 0,2 0,4 0,5 0,8 13,9

Pts 15,8 13,3 12,4 11,9 8,8 7,2 4,1 3,9 1,8 1,5 5,6 72,4

12 - ORLéANS (6-10)

Joueur

MJ Min Tirs

J.R. Reynolds

16 26 57-133 42,9 29-72 39-53 2,6 3,4 0,9 0,1 2,1 11,4

%

3pts

Adrien Moerman

16 24 60-150 40,0 20-53 20-29 5,8 0,9 0,9 0,2 1,1 10,0

Maleye N’Doye

16 21 51-103 49,5 31-67

5-11

1,5 0,5 1,2 0,1 0,6 8,6

Aldo Curti

16 27 47-118 39,8 21-64

8-14

2,3 3,8 1,2

Amara Sy

16 25 45-106 42,5 7-26

23-25 4,1 1,4 1,1 0,6 1,3 7,5

Ludovic Vaty

10 17 31-63 49,2

9-13

4,3 1,3 0,5 0,1 1,1 7,1

Jamar Smith

16 22 42-96 43,8 5-16

8-12

4,9 1,1 1,1 0,3 1,2 6,1

Mael Lebrun

9

9

5-12

41,7

3-7

0-2

1,1 0,7 0,8

William Hervé

3

4

0-1

0,0

0-1

-

Troy Bell *

15 28 70-177 39,5 34-97 41-52 4,3 2,2 1,1 0,3 1,7 14,3

Zach Moss*

13 18 38-72 52,8

Total

16 - 446-1031 43,3 150-403 166-230 31,8 14,9 8,6 1,8 11,2 75,5

-

-

13 - PARIS LEVALLOIS (6-10) %

3pts

LF

Rb Pd

-

-

In Co Bp Pts

-

-

-

1,6 7,7

0,3 1,4 -

-

13-19 3,9 0,6 0,5 0,2 0,8 6,8

Joueur

MJ Min Tirs

Lamont Hamilton

16 26 87-168 51,8 10-26 46-62 6,1 0,9 0,6 0,6 2,2 14,4

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

Marcellus Sommerville 16 34 82-191 42,9 23-74 16-24 7,0 2,1 1,2 0,2 1,9 12,7 Andrew Albicy

16 28 47-120 39,2 29-66 51-63 1,9 4,2 1,6

David Noel

6 33 23-54 42,6 11-30

Michel Morandais Jimmal Ball

-

2,1 10,9

8-13

5,0 2,3 1,3 0,7 3,2 10,8

10 29 30-71 42,3 11-33

5-7

4,3 2,1 1,2 0,5 2,1 7,6

15 22 37-110 33,6 8-31

9-17

2,5 3,9 1,5 0,1 1,5 6,1

Guillaume Yango

14 11 24-39 61,5

13-15 1,9 0,4 0,3 0,4 0,5 4,4

Wilfrid Aka

16 17 25-56 44,6 9-27

Giovan Oniangue

3

3

2-4

50,0

1-1

-

Jonathan Leria

8

5

2-12

16,7

0-5

1-2

Malela Mutuale

4

1

0-1

0,0

-

Landing Sane

1

1

-

-

-

Bracey Wright*

11 30 37-97 38,1 14-47 13-16 1,7 1,8 0,8 0,3 1,4 9,2

Nigel Wyatte*

13 12 19-46 41,3

Total

16 - 415-969 42,8 120-349 175-244 29,1 16,0 7,4 2,1 13,0 70,3

14 - POITIERS (5-11)

%

-

4-9

3pts

5-8

1,9 0,9 0,1 0,1 0,6 4,0 -

-

0,3 1,7

0,5 0,2

-

-

0,4 0,6

-

0,5

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

8-17

LF

-

-

2,5 0,4 0,5 0,1 0,8 3,8

Joueur

MJ Min Tirs

Rasheed Wright

16 31 75-196 38,3 36-106 34-42 3,2 1,2 0,9

Rb Pd

In Co Bp Pts

Kenny Younger

16 28 67-135 49,6 3-26

Pierre-Yves Guillard

16 25 61-126 48,4 15-38 24-38 6,3 0,9 0,9 0,4 1,9 10,1

-

1,9 13,8

44-61 5,6 2,2 0,6 0,2 2,3 11,3

Antonio Grant

5 23 22-42 52,4 5-10

Pape Badiane

16 24 53-110 48,2

Tommy Gunn

10 22 26-68 38,2 10-28 14-17 2,5 1,2 0,9 0,2 1,7 7,6

Carl Ona Embo

16 24 40-110 36,4 18-59 23-28 2,8 2,8 0,9

Evan Fournier

16 13 24-67 35,8 4-21 4-9

1-3

4,4 1,4 1,2

-

1,2 10,0

22-30 5,5 1,1 0,4 1,1 1,7 8,0

1-2

-

2,1 7,6

1,6 0,6 0,7 0,1 0,5 3,3

Guillaume Costentin

5 13

3-8

3-4

1,4 1,6 0,4

Cédric Gomez

16 20 10-44 22,7 1-18

3-4

1,9 3,1 0,9 0,1 1,1 1,5

Yann Devehat

16 5

2-6

0,7 0,1

Robert Conley*

4 30 20-49 40,8 10-22 14-24 4,2 3,0 1,8

Total

16 - 410-970 42,3 105-337 185-259 32,2 14,4 6,9 2,1 14,1 69,4

8-14

15 - LIMOGES (5-11)

44,4

0-1

57,1

%

-

3pts

LF

Rb Pd

-

-

0,8 2,8

-

0,3 1,1

-

2,0 16,0

Joueur

MJ Min Tirs

Chris Massie

16 33 124-209 59,3

0-3

37-63 9,5 2,5 0,8 0,9 2,5 17,8

In Co Bp Pts

Zack Wright

15 32 81-179 45,3 3-20

41-63 5,4 6,3 1,1 0,4 3,8 13,7

Raphaël Desroses

16 25 56-113 49,6 24-59 10-13 2,7 1,0 1,0 0,2 1,8 9,1

R.T. Guinn

13 21 41-88 46,6 17-40

9-12

5,2 1,0 0,5 0,4 1,2 8,3

Aurélien Salmon

13 17 29-64 45,3 22-45

9-15

3,8 0,6 0,5

Ralph Biggs

12 22 25-72 34,7 13-44 12-16 3,2 1,8 1,0 0,3 1,2 6,2

-

Cedrick Banks

9 25 21-79 26,6 12-57

1-3

2,2 2,4 0,4

Karim Souchu

15 17 27-71 38,0 10-37

9-14

1,7 1,2 0,4 0,1 0,6 4,9

Xane D’Almeida

16 17 14-42 33,3 3-13

11-17 1,9 2,4 0,5 0,1 1,1 2,6

Frédéric Weis

14 12 11-25 44,0

-

3-11

Stanley Dubois

1

-

-

-

1,0

Tommy Adams*

6 24 18-49 36,7 11-32

2-2

1,3 2,0 0,8

-

1,5 8,2

Travarus Bennett*

2

2-2

1,5

-

Total

16 - 447-994 45,0 115-352 146-231 35,1 17,9 5,8 2,9 14,7 72,2

4 8

0-3

16 - VICHY (4-12) Joueur

MJ Min Tirs

0,0

%

0-2

3pts

LF

-

1,2 6,8 2,2 6,1

3,1 0,3 0,1 0,8 0,5 1,8 -

-

Rb Pd

-

-

1,0

In Co Bp Pts

Demetris Nichols

7 33 47-102 46,1 15-41 14-18 5,3 1,4 1,3 0,9 2,7 17,6

Jamal Shuler

16 33 79-187 42,2 30-91 32-42 2,9 2,2 1,2 0,1 1,8 13,8

T.J. Thompson

3 30 13-36 36,1 4-14

Thomas Larrouquis

16 27 60-153 39,2 20-64 18-34 3,8 2,0 0,8 0,1 1,5 9,9

Frank Elegar

9 31 29-65 44,6

Reece Gaines

3 20

42,1

2-5

5-5

2,3 0,7 1,0

Etienne Brower

4 31 11-38 28,9

1-7

4-7

6,5 1,5 0,8 0,5 1,2 6,8

8-19

-

5-7

2,3 3,3 1,0

-

2,3 11,7

21-28 7,6 0,8 1,2 1,1 1,4 8,8 -

Kareem Reid

12 33 31-96 32,3 5-29

11-17 1,9 6,2 1,2

Jonathan Aka

16 18 34-68 50,0

22-36 4,5 0,7 0,9 0,1 1,4 5,6

-

-

0,7 7,7 3,0 6,5

Antoine Eito

16 17 28-83 33,7 12-46 14-22 1,9 1,3 0,8

-

0,8 5,1

Jimmy Djimrabaye

4

6

2-4

50,0

1-1

2-2

1,5

-

-

-

0,2 1,8

Nicolas De Jong

9

5

6-12

50,0

0-1

1-2

1,1

-

-

Rob Lewin*

6 30 28-48 58,3

Curtis Sumpter*

7 28 18-62 29,0 3-15

Scooter McFadgon*

3 16

Total

16 - 403-996 40,5 94-320 181-271 31,2 13,8 7,2 2,2 11,9 67,6

9-23

39,1

1-6

0,1 0,1 1,4

13-26 9,8 0,7 1,2 1,0 1,2 11,5 18-22 6,0 1,0 0,7 0,9 1,1 8,1 1-3

1,3

-

0,3

-

1,7 6,7


Pro B

15

échos FRANCE

CHEIKHOU THIOUNE (ROUEN)

LE RETOUR DU ROI

c’est qu’il fallait qu’il perde du poids pour retrouver sa mécanique de tir, il a besoin de pousser sur ses jambes pour être performant, la seconde c’est qu’il fallait être patient avec lui parce qu’un genou en vrac, il faut un an avant de retrouver ses sensations. » Incroyable mais vrai, Michel a vu juste. Dès la onzième journée, Thioune monte enfin en température et claque son meilleur match jusque là avec 18 points, 7 rebonds et 22 d’éval. Avant le dernier match contre Boulazac (6 pts, 7 d’éval), il n’était plus redescendu sous la barre des 12 points et 11 d’évaluation. Mieux, depuis la onzième journée le « Cheikh » tourne à 15,4 points, 5,1 rebonds et 1,1 passe et affiche 18,4 d’évaluation, des standards enfin digne du guerrier. « J’ai toujours cru en moi », explique-t-il calmement. « J’ai beaucoup travaillé et ça paye maintenant. Je ne veux pas lâcher l’affaire et je veux encore progresser, la blessure est derrière moi. »

Auteur d’une très belle première saison en Pro A avec Rouen, Cheikhou Thioune avait disparu de la circulation la suivante après sept matches sans saveur. Blessé au genou, le Sénégalais s’est remis doucement au travail et renaît depuis quelques matches pour aider Rouen à retrouver les sommets.

I

l y a presque deux saisons, Cheikhou Thioune, le guerrier sénégalais, avait marché sur la Pro A. Rookie à ce niveau, il portait littéralement le promu normand et avait été un artisan primordial du maintien avec de ronflantes feuilles de stats. Thioune tournait alors à 12,5 points, 6,1 rebonds et 1,7 passe pour 13,9 d’évaluation et avait même accompagné son équipier d’alors, Kevin Houston, comme remplaçant au All-Star Game, une belle récompense. L’été qui suivit, Thioune partit à la CAN en leader attendu pour défendre les couleurs du Sénégal, un rôle qui lui tenait très à cœur. Problème, les cadences infernales, un entraîneur absent à la reprise et Cheikhou Thioune peine lors du début de saison 2009 : 8,7 points, 3,9 rebonds pour un petit 5,6 d’éval. Après 7 rencontres, « Cheikh » finit par se plier le genou suite à un choc avec Nascimento, son pivot. Blessé longue durée, il va laisser Rouen s’enliser jusqu’à la descente en Pro B, impuissant. A l’été 2010, il est sur la voie de la rédemption. Un gros travail de fond pour récupérer son genou mais aussi un gros travail de musculation. « Qui, en fait, n’était pas le bon », avoue le Sénégalais. « Comme je ne pouvais pas jouer, j’ai forcé et j’ai pris trop de muscles. Je suis monté jusqu’à 108 kilos alors que mon poids de forme se situe vers 97 kilos. » Frappé par un deuil familial à deux jours de la reprise, Cheikhou Thioune, qui pensait avoir fait le plus dur, démarre mal la nouvelle saison du SPO Rouen. Pas au mieux dans sa tête, trop lourd. Sur les dix premières journées, il tourne à 6,6 points, 3,2 rebonds pour 5,3 d’évaluation. Le guerrier est-il perdu ?

« Je ne me suis pas alarmé », tempère Michel Veyronnet, son coach. « J’ai une relation particulière avec Cheikh et je savais qu’il allait revenir pour plusieurs raisons. La première,

Michel Veyronnet

Jean-François Mollière

Une relation particulière

« J’ai peut-être plus besoin de lui que lui de moi » Revenu aux affaires, Cheikhou Thioune est mort de faim et n’a plus qu’un objectif, ramener Rouen à la première place synonyme d’accession à la Pro A et ce pour plusieurs raisons. « D’abord pour le club qui a un beau projet avec la nouvelle salle », détaille-t-il. « Ensuite pour moi, car je veux prouver que ma saison en Pro A n’a pas été qu’un coup de vent. J’ai envie d’une revanche en Pro A, de montrer que je vaux ce niveau. » Une certitude que fait sienne son coach Michel Veyronnet. « C’est évident pour moi, et je suis content que Cheikhou soit dans ces dispositions. Je suis heureux pour lui qu’il ait pu revenir à ce niveau et heureux pour Rouen. De toute façon je lui ai dit, j’ai plus besoin de lui que lui de moi. » Avec le faux-pas de Nanterre le week-end dernier, défait par Boulogne-sur-Mer, Rouen vient déjà de grappiller une victoire sur le leader et s’est placé seul en embuscade, une position qui redouble les ambitions du guerrier rouennais, leader dans l’âme des Normands. « On va aller la chercher, cette première place », prévient-il. « On a une grosse équipe et on ne va rien lâcher. » La Pro B est prévenue, le guerrier Thioune est de nouveau sur les parquets... n Thomas FÉLIX


16

Entre

FLAMME NOUS FRANCIS (PRÉSIDENT DU PARIS LEVALLOIS)

Hervé Bellenger

/ IS

« À PARIS, VOUS Directeur général de la FFBB pendant vingt ans, ancien président du contrôle de gestion, actuel président du Paris Levallois, Francis Flamme, qui n’occupe plus aucune fonction à la fédération, aborde pour nous les grands sujets du basket français. Et il n’a pas sa langue dans sa poche. Propos recueillis par Fabien FRICONNET

«

Le basket français a besoin d’un grand club à Paris. » À force de répéter cette phrase, on la tient pour une vérité établie et incontestable. Mais le basket français a-t-il vraiment besoin d’un grand club à Paris ? Je crois qu’il ne faut pas se poser la question comme ça. Paris mérite certainement un grand club de basket. Ça, c’est indiscutable. Comme toutes les capitales européennes. Est-ce que le Paris Levallois sera ce club, ça je n’en sais rien, je ne peux pas vous répondre aujourd’hui. On y travaille. Quand nous avons fait une prise de participation dans le capital du PBR, l’ambition était de créer, à moyen terme, un club suffisamment stable à Paris. Cela se fera, j’en suis convaincu, mais cela prendra du temps. Le gros problème de Paris, c’est que les gens veulent des résultats du jour au lendemain, or cela on ne peut le faire que si on a les moyens et les infrastructures. Paris est très complexe. La preuve : notre lieu de vie est Levallois. Jouer à Paris est compliqué. On ne peut pas jouer à Bercy, on n’a pas les spectateurs, on ne peut pas jouer à Coubertin, on n’a pas la salle. Alors que fait-on ?


17

S INTÉRESSEZ QUI ? » Dans « PL », qu’y a-t-il de « P » ? Le projet ! Le projet est véhiculé par les élus politiques des deux villes. On doit regrouper les forces. Nous n’avons ni la stature du football ni l’engouement que le rugby a depuis quelques années. Aujourd’hui, un club de basket parisien avec un budget de trois millions, ça n’a aucun sens. Aucun sens ! Le PL, c’est Levallois… (Il coupe) C’est une fausse image. Alors certes, nous sommes installés à Levallois, c’est indiscutable. Levallois a un maire un peu particulier (ndlr : Patrick Balkany) dans la mesure où c’est celui qui supporte le plus le sport dans sa ville.

« Si nous descendons, je proposerai ma démission. Ou je l’imposerai »

Un représentant de la ville de Paris est déjà venu à un match cette saison ? Le Maire adjoint chargé des sports, M. Vuillermoz. À tous les matches, j’exagèrerais, mais c’est le seul qui soit présent de temps à autre, voire régulièrement. Mais je n’ai pas de contact avec la Ville de Paris, si ce n’est avec la direction des sports. Mais c’est le problème de la capitale. Je ne sais pas si M. Guazzini a plus de contact avec M. Delanoë ou si le président du PSG a plus de contact… Certainement. Mais si j’en parle à mes amis du handball et du volley, je ne pense qu’ils voient plus les représentants de la Ville de Paris.

trois actionnaires, dont un, le groupe Levallois, détient la majorité absolue.

Vous remettrez votre démission ? Oui.

Est-il facile de travailler avec Patrick Balkany, quelqu’un de très impliqué et qui a un fort tempérament ? En tant que président, avez-vous le sentiment d’être dans une situation particulière ? Je suis dans une situation très particulière dans la mesure où j’ai de très bonnes relations avec Patrick Balkany. (Il rit) Il a un tempérament, oui, il dit les choses quand il faut les dire. La semaine dernière (ndlr : entretien réalisé le jeudi 27 janvier), il est venu dire ce qu’il avait à dire suite aux résultats depuis quelques mois. Mais le maire de Levallois, on ne peut pas lui reprocher de ne rien faire pour le sport, et le basket en particulier. C’est lui qui est à l’initiative de ce rapprochement, il finance une partie du club, donc il a le droit d’avoir quelques exigences. Mais je vous rassure, puisque ces bruits circulent en permanence : il n’a pas son œil à travers le conseil d’administration, il n’est pas là au quotidien et il n’est pas tous les jours au téléphone pour dire « il faut faire ceci, il faut faire cela. »

Elle ne sera pas nécessairement acceptée. C’est vrai, mais je la proposerai. Ou je l’imposerai. Ça dépendra de mon état d’esprit au moment venu. J’ai fait beaucoup d’efforts pour ce club, j’y suis depuis plus de quarante ans, le projet existe, il a été monté et je tiens à ce qu’il vive chaque année un peu mieux. Alors si nous ne sommes pas capables de monter ce projet dans le contexte parisien, je pense qu’il faut laisser la place. Des gens sont intéressés ? J’aimerais bien. Mais ça ne se bouscule pas. Je rêve d’avoir demain un chef d’entreprise qui vienne me voir et qui me dise : votre projet m’intéresse, je veux y participer. On est contraint de réussir. Je suis convaincu que le projet est bon. Sommes-nous les hommes pour le construire ? Je n’en suis pas forcément convaincu. Si nous ne sommes pas les bonnes personnes, il faudra qu’il y en ait d’autres. Après, pour parler du sportif, je ne suis pas sur le terrain. Il est évident que, par rapport aux deux saisons précédentes, des erreurs de castings ont été commises dans le choix des joueurs. On s’est trompés. Or, dans notre situation, nous n’avons pas le droit de nous tromper.

« J’ai toujours milité pour la suppression des centres de formation en Pro A »

Hervé Bellenger / IS

Le fait d’être partagé entre deux villes, combien de temps cela peut-il durer ? C’est forcément transitoire. Ne nous faisons pas d’illusion. Le côté positif des choses, c’est notre base arrière de 605 licenciés. C’est important. Mais à terme, l’équipe qui évoluera en championnat de France professionnel n’évoluera plus à Levallois. Il faudra trouver une solution. Levallois n’est qu’un des actionnaires du club. Comment est réparti l’actionnariat du PL ? Le groupe Levallois, dont l’Association et un partenaire privé de la ville, détient plus de 51% du capital. Le groupe Paname, qui détenait le PBR et qui nous a vendu une partie des actions en 2007, en a 33,34%. Et le groupe Fleisher PBH 14,76%. Il reste donc

Est-ce que vous redoutez que le scénario de 2008, avec la descente, se reproduise cette année ? Je ne crois pas que ça se reproduise. Mais en sport, on n’est jamais certain de rien. Nous ne sommes pas à l’abri mais nous ne sommes pas dans le contexte de l’année 2007-08, où nous avions le plus gros budget de France, les meilleurs joueurs du championnat paraît-il, mais une situation catastrophique. Cette année, nous sommes dans une année de malchance, il faut la gérer. Que se passe-t-il s’il y a descente ? Le club continuera à vivre. Mais le projet prendra un sérieux coup de retard. Chacun en tirera les conséquences, et moi le premier. Je n’accepterai pas que le club descende. C’est hors de question.

Le ticket d’entrée dans le basket est tout de même dérisoire, notamment pour la riche région parisienne… Bien sûr ! Mais c’est un problème général du basket. En province, où le ticket d’entrée est tout aussi dérisoire, c’est une obligation d’être vu au basket, ou dans le sport phare de la région. Mais à Paris, vous intéressez qui ? Quelle entreprise pouvezvous intéresser ? Vous lui donnez quoi en échange ? Même pas de la notoriété locale, car ils l’ont déjà, donc ils s’en fichent. En province, le boulanger du coin a envie d’acheter son abonnement ou sa loge à l’année, alors que moi je me bats ici pour avoir des abonnements ; on est partis de zéro pour arriver à 75 cette année, ce qui est ridicule. ›››


18

Entre

NOUS

Hervé Bellenger

/ IS

›››

Alors il faut trouver soit un mécène qui aime le basket et a envie de se faire plaisir soit quelqu’un qui se dit qu’il peut gagner des sous avec le basket… Le mécénat n’existe plus. En tous cas, dans le sport je n’y crois pas. Le projet, c’est un tour de table avec des entreprises, des politiques, des gens du monde sportif, et voir si le projet est viable dans les années à venir sur l’Ile-de-France. Nos rapports avec l’institution Région sont quasi nuls. Nos rapports avec le Conseil Général sont quasi nuls. On fait quoi ? Et puis, toujours, cette question de la grande salle à Paris. Cela ne coûte pourtant rien du tout pour une ville comme ça. Ça ne coûte rien. Rien ! Aujourd’hui, en France, c’est autour de 100 millions d’euros pour avoir une salle digne de ce nom. Paris est la capitale européenne la plus déshéritée en installations de haut niveau, et je précise haut niveau, car les installations sportives dans leur ensemble sont correctes. Bercy est la 25e salle européenne. Elle est inadaptée. Pourtant, on parle d’agrandir Roland Garros, on a un Stade de France qui n’est utilisé qu’une fois de temps en temps, on parle de créer une piste de vélo, une grande piscine, etc. Mais on ne parle pas de salle. Le fait de n’avoir pas obtenu les Jeux de 2012 est très préjudiciable. C’est d’abord un manque de volonté politique. On peut trouver des solutions avec des financements croisés public-privé. Parlons du sportif. Pourquoi l’équipe de cette année s’est-elle effondrée… (Il coupe) Elle s’est liquéfiée. David Noel s’est blessé, d’accord, mais enfin c’est un peu juste comme explication. Les joueurs choisis ne sont pas les joueurs adaptés à l’équipe. Pour jouer à Paris, il faut avoir une mentalité spéciale. Aujourd’hui, je ne sens pas que cette mentalité soit partagée par tous les joueurs sur le terrain. Les joueurs autour de David se sont sentis orphelins et se sont laissé aller à des blessures ou des maladies… des choses qui, dans une bonne période, ne se seraient jamais produites. On prend Olu Famutimi, il arrive ici, il ne veut pas jouer ! On le change pour prendre un joueur soit disant estampillé NBA, Bracey Wright. Lui, il nous fait une petite farce en disant qu’il est blessé et, quand on fait constater par un médecin, on s’aperçoit qu’il n’est pas blessé. Tout cela ne

crée pas un climat très serein. L’entraîneur a passé dix ans dans le club (ndlr : Jean-Marc Dupraz) et, à un moment, il existe une petite tension entre les joueurs et lui ; on est obligés de s’en séparer. C’est une année de galère, il ne faut pas se voiler la face. Mais on n’est pas les seuls. Orléans et Le Mans ne sont pas très loin. Villeurbanne a eu ses mauvais moments. Se tromper de joueurs, c’est une faute très grave dans un projet. Andrew Albicy fait une saison honorable mais, au fond, est-ce qu’on ne l’a pas vu trop beau ? Y compris nous… Andrew, cela fait deux ans non stop qu’il joue au basket, il a eu une petite baisse de régime en novembre-décembre, comme tous les gamins de 20 ans. Il s’en remettra. Son souhait, c’est la NBA, mais c’est le souhait de tous les gamins de 20 ans. Il a la tête sur les épaules mais il doit prouver sa constance et sa maturité. Si on avait eu un Andrew un peu plus mûr, il aurait pu booster l’équipe quand ça a commencé à aller mal. Mais il est un peu jeune.

« Passer en ligue fermée est indispensable » L’hypothèse de l’arrivée de Laurent Sciarra au poste d’entraîneur l’année prochaine est un peu plus qu’une hypothèse, non ? Je confirme mon intérêt. Laurent, je l’estime beaucoup. Son souhait est de revenir à Paris. Il souhaite arrêter sa carrière de joueur et devenir entraîneur. Il a certainement le charisme et les qualités pour l’être. Après, sera-t-il l’entraîneur du projet parisien ? Si d’autres peuvent prendre la décision à ma place, qu’ils la prennent, mais ma décision à moi n’est pas prise. On discutera avec Laurent. Rien n’est fait. On se posera la question de savoir s’il sera l’homme de la situation. Que vous inspire le parcours de Nanterre, votre voisin ? Voisin et ami ! Cela m’inspire d’abord le respect. Le travail fait par Jean et Pascal Donnadieu depuis de nombreuses années mérite au minimum le respect. Après, quel est le projet de Nanterre ? Nanterre est une très bonne équipe de Pro B depuis des années, après est-ce qu’elle a les moyens de la Pro A, je n’en sais rien. Ils laissent entendre que s’ils devaient monter, ils se poseraient la question. Oui… (Il sourit) J’en connais d’autres qui ont dit ça et ont toujours fini par accepter,

quelles que soient les difficultés. Moi, ça m’arrangerait qu’ils montent, cela ferait un déplacement de moins. (Il rit) Bon, ce qui me choque un peu, c’est qu’on les catalogue souvent comme club formateur alors que je revendique que le PL soit le club formateur des Hauts-de-Seine. Si vous me dites qu’Andrew Albicy est sorti du PBR, je vous dis oui. Si vous me parlez des jeunes qui sont en tête du championnat espoirs (ndlr : le PL est 1er), ils sont tous issus du club. Mais si vous me parlez des jeunes passés à Nanterre, Edwin Jackson, Evan Fournier, etc… Nanterre récupère des jeunes et les fait jouer, ça oui. Et c’est très bien. La Pro B est une étape dans un chemin de formation. D’ailleurs, j’ai toujours milité pour la suppression des centres de formation en Pro A, c’est ridicule. Il faut faire des inter-centres puis dispatcher les joueurs en fonction de leur niveau, Nationale 1, Pro B en réduisant le nombre d’étrangers dans ces divisions, etc. Aujourd’hui, le trou, c’est entre 20 et 22 ans et il faut que ces garçons jouent. Il faut donc refondre la Pro B et la N1, comme cela est dans les cartons depuis longtemps ? Le projet semble toutefois un peu mis de côté, non ? Il est mis de côté par les présidents de Pro B. Mais a-t-on réellement posé le problème ? A-t-on réellement réfléchi ? Que représente réellement la Pro B ? Déjà, la Pro A… Dans Le Parisien, notre club de Pro A a-t-il suffisamment de lignes chaque semaine ? Si je veux quelques lignes dans Le Parisien, il faut que je vire un joueur ! Sinon, on n’existe pas. Et j’aime bien tous les gens du Parisien, ça n’est pas la question. Faut-il un championnat plus axé sur les zones géographiques, avec des rencontres de derby, qui créent une émulation, avec ensuite un plateau final ? En tous cas, il faut réfléchir et en discuter avec les présidents. Aujourd’hui, tout le monde se plaint du fait qu’il est difficile de monter un budget pour aller en Pro A, alors que fait-on ? On laisse le statu quo et on meurt de notre belle mort. « La Pro A est faible ». Voilà l’idée communément admise. Alors, la Pro A est faible ? Oui. J’en suis convaincu. D’abord parce qu’il n’y a plus ce qui existait, et qui n’était pas forcément la meilleure des choses, des clubs têtes de série, comme l’ont été Pau et Limoges. Poitiers vient de battre Cholet. Nous sommes allés gagner à Roanne. Aujourd’hui, le basket français est faible. Je suis désolé. On n’a pas les meilleurs joueurs américains. À 60%, ce sont des touristes qui viennent passer du bon temps en France. Ne serait-il pas plus intéressant


19 d’en réduire le nombre, pour en prendre des meilleurs ?

Quel doit être le chantier prioritaire du prochain président de la LNB ? Je ne suis pas candidat donc je n’ai pas de projet. (Il rit)

N’y a-t-il pas le risque, si l’on réserve un très grand nombre de places aux joueurs nationaux, qu’il y ait un trop grand confort pour eux, d’une part, et que le réservoir soit insuffisant, d’autre part ? C’est le risque également. Mais vous ne m’enlèverez pas de l’idée qu’aujourd’hui, dans une situation économique difficile, les salaires des joueurs ont été maintenus, joueurs français et joueurs étrangers. Ensuite, deuxième chose, vous ne m’enlèverez pas de l’idée que s’il y avait une réduction sensible du nombre de joueurs étrangers, progressive ou temporaire, on pourrait peutêtre, budgétairement, choisir de meilleurs joueurs que ceux que nous avons actuellement. La règle actuelle des JFL ne me gêne pas mais elle ne doit pas donner un pouvoir démesuré aux joueurs formés localement. Il ne faut pas que ça soit le moyen d’augmenter sensiblement ses prétentions. C’est le travers de la chose.

Qui est le meilleur candidat à vos yeux ? Je ne sais pas. (Il réfléchit) Il faut faire un tour de table pour déterminer un projet. La Ligue, aujourd’hui, a besoin d’un projet. Aujourd’hui, il n’y a plus de projet, plus rien. On ne travaille pas. La priorité, c’est de voir si on aménage la Pro A, Pro B, Nationale 1, mais on ne doit pas mettre à part les centres de formation. Ne faut-il pas créer quatre inter-centres Pro A/Pro B, avec un système de Draft à la sortie ? Chaque fois que j’en parle à la Fédération, on me dit : ah non, on ne peut pas. On recule d’une année à chaque fois. Ne retardons pas les échéances en disant : « on va créer une commission, on verra dans six mois, dans un an, etc. » Ça devient urgent.

Le syndicat des joueurs souhaite augmenter encore le quota de JFL. Cela peut-il être le cas dès la saison prochaine ? Ça me paraît difficile. Mais pourquoi pas ? Le Comité Directeur de la ligue pourrait en discuter. Aujourd’hui, je n’ai pas d’information.

Quel est l’héritage de 18 ans d’Yvan Mainini ? (Il rit) Drôle de question ! (Il réfléchit) Difficile de répondre, c’était mon patron. Et j’ai beaucoup de respect pour lui. Il a beaucoup œuvré pour le basket, notamment sur les résultats de

Le poste vous tente-t-il ? (Il sourit) Il aurait pu. Mais pas pour l’instant.

nos équipes de jeunes, avec aussi la médaille à Sydney. Après, comme dans toutes les fédérations, c’est une question de pouvoir et le pouvoir se partage très peu. Sur la fédération comme sur la ligue, j’ai une idée très restrictive. Je trouve aberrant, aberrant, que l’on puisse multiplier les mandats au sein d’une fédération. Le maximum devrait être deux. Il faut arrêter ça. Et je ne dis pas ça pour Yvan Mainini en particulier. Mais on s’installe dans une routine et on n’a plus de projet sinon celui de durer. Commençons la réforme ! Mais cela ne dépend pas de nous, mais du ministère. Le sport évolue, les instances doivent évoluer. Quelles sont vos relations avec JeanPierre Siutat ? Je le connais bien mais je ne connais pas ses intentions. J’ai démissionné du comité directeur de la fédération pour raisons personnelles. Ce que je souhaite, c’est que Jean-Pierre Siutat ne soit pas Yvan Mainini mais qu’il mette en place autre chose. Un projet. Et que ce projet ne soit pas à douze ou seize ans mais pour les quatre années à venir. Il a beaucoup de qualités, il est travail-

leur, il connaît bien le basket, peut-être plus le basket féminin que le basket masculin. Pourquoi pas ? Il est jeune, il a quelque chose à prouver. L’Euro 2015 co-organisé par la France et l’Allemagne, ça vous inspire quoi ? Si vous voulez mon avis, si on n’était pas capable d’organiser l’Euro en 2015 seul, il valait mieux se retirer plutôt que de l’organiser avec les Belges ou l’Allemagne. Ça, c’est « se faire plaisir ». Voilà comment j’appelle ça. Là, je ne vois pas l’intérêt. Les Italiens se sont dit qu’ils ne pouvaient pas, alors ils se sont retirés. Les instances internationales exagèrent aussi, de leur côté. Mais on a un président de FIBA Monde, non ? (Il sourit) Et on a du monde dans les commissions… Voyez-vous des leviers que l’on pourrait actionner et qui feraient que, mettons dans dix ans, le basket français serait dans une situation positive ? Le fait de passer sur une ligue fermée est indispensable. Il faut restructurer la ligue nationale et apporter des gens de l’extérieur. Le monde économique ne permet pas aux clubs de Pro A de figurer parmi les meilleurs en Europe. Mais il ne faut pas faire un livre blanc pour faire un livre blanc. n

« Si on n’était pas capable d’organiser l’Euro en 2015 seul, il valait mieux se retirer »

Ils ont mis très rapidement des barrières, ne sont jamais allés aussi loin que la Pro A en matière de main d’œuvre étrangère, et en plus ils avaient déjà expérimenté le passage à trois Américains au début des années 90, donc ils avaient une certaine culture de la chose. Je crois que nous sommes dans un contexte où il y a une désaffection des jeunes joueurs envers l’idée de jouer sur le territoire national. Le but, c’est le rêve américain ou les grands clubs européens. Posonsnous la question du pourquoi. Pourquoi ne sommes-nous jamais dans le Top 16 ? Nous avons de bons jeunes en France, non ? Mais si on ne les fait pas jouer… Les Espagnols se sont adaptés, quitte à revenir sur des erreurs. Mais nous, on n’essaye même pas ! Aujourd’hui, quels sont les clubs qui augmentent leur budget ? Ils sont très rares.

Hervé Bellenger / IS

Si cela devait arriver, le niveau du championnat baisserait encore car il semble quand même qu’à l’heure actuelle, en attendant d’amorcer plus activement la pompe, le réservoir de joueurs français n’est pas assez important… Comment ont fait les Espagnols ?


20

ÉVÉNEMENT

RICKY DAVIS À ROANNE

GRAND FAUVE OU LOUP DANS LA BERGERIE ? 736 matches de saison régulière en NBA. Plus que les Micheal Ray Richardson, J.R. Reid, Kelly Tripucka et autres Tracy Murray, ces NBAers passés par la Pro A. Ricky Davis (2,01 m, 31 ans) a débarqué à Roanne avec un CV quasiment jamais vu en France. Mais son passé comporte aussi bon nombre de casseroles. Alors, basketteur génial ou soliste ingérable ? Par Yann CASSEVILLE

E

n descendant de l’avion lundi soir, Tyree Ricardo Davis, né le 23 septembre 1979 à Las Vegas, avait sûrement des tas d’anecdotes à raconter à son nouveau président, Emmanuel Brochot. Des matches, il en a disputés une sacrée fournée.12 saisons et plus de 9.000 points en NBA, ça vous classe un bonhomme. Roanne a gagné une première partie, celle de la communication. « En termes d’image c’est un gros coup pour le club », se réjouit Brochot. « C’est le plus gros CV jamais vu en France », avance Predrag Materic, l’agent de l’Américain. Pourtant samedi dernier, au réveil, Roanne avait la gueule de bois. Marcelus Kemp n’avait pas reçu l’aval de la FIBA Europe pour remplacer K.C. Rivers et l’équipe avait perdu à Toulon. Quelques heures plus tard pourtant,

Saison

Équipe

MJ Min % 2-pts % 3-pts

Pds

Rbds

Pts

1998-99

Charlotte (NBA)

46

12

42,0

16,7

1,3

1,8

4,5

1999-00

Charlotte (NBA)

48

12

51,4

-

1,3

1,7

4,7

2000-01

Miami (NBA)

7

10

39,3

-

1,6

1,0

4,6

2001-02

Cleveland (NBA)

82

24

48,9

31,4

2,2

3,0

11,7

2002-03

Cleveland (NBA)

79

40

41,7

36,3

5,5

4,9

20,6

Cleveland (NBA)

22

36

44,5

35,4

5,0

5,5

15,3

Boston (NBA)

57

29

50,6

28,0

2,6

4,2

14,1

Boston (NBA)

82

33

48,8

33,9

3,0

3,0

16,0

Boston (NBA)

42

42

49,5

32,0

5,3

4,5

19,7

Minnesota (NBA)

36

41

46,4

28,2

4,8

4,6

19,1

2006-07

Minnesota (NBA)

81

37

49,2

39,7

4,8

3,9

17,0

2007-08

Miami (NBA)

82

36

44,7

40,5

3,4

4,3

13,8

2008-09

L.A. Clippers (NBA)

36

22

35,8

31,5

2,3

1,7

6,4

L.A. Clippers (NBA)

36

14

45,4

38,1

1,1

1,6

4,4

Ankara (Turquie)

13

34

41,1

37,1

3,5

4,0

14,4

Jiangsu (Chine)

9

30

47,1

31,8

3,0

3,8

13,1

2003-04 2004-05 2005-06

2009-10 2010-11

Drogue et strip-tease

Thomas Oliver/NBAE via Getty Images

Ricky en chiffres

la Chorale sabrait le champagne avec la signature de Davis. « On sentait depuis plusieurs jours que le dossier Kemp allait tourner au vinaigre donc il a fallu se retourner », commente Brochot. Aussi, le dossier Ricky, un temps mis de côté par Jean-Denys Choulet – « J’ai regardé ailleurs au début, j’ai toujours peur qu’un joueur NBA vienne en Europe en touriste » – revient en haut de la pile. Le club multiplie les appels en Turquie (Davis évoluait la saison passée à Ankara) pour en savoir plus sur le phénomène. « Je me suis renseigné auprès d’anciens joueurs, de contacts, d’amis agents », explique l’entraîneur. « On a eu que des infos positives. » « Ankara voulait le garder », assure Choulet comme Materic. Rassuré, Roanne conclut l’affaire.

Pour l’aspect pécuniaire, Brochot sera bref : « Si son contrat est homologué par la DNCCG, c’est que le club a les moyens de le payer, voilà. » « L’argent ? », sourit Materic, « Ricky n’a pas besoin de ça pour vivre ! » Au cours de sa carrière NBA, Davis aurait cumulé plus de 42 millions de dollars de revenus. « Ricky a choisi Roanne parce qu’il voulait rejouer tout de suite », continue l’agent. Car l’ailier arrive à Roanne après un périple chinois douloureux et rapidement avorté. « Il est parti là-bas parce qu’il était très, très bien payé. Mais il y était mal à l’aise, il n’y avait pas d’Américain », explique Materic. « Son coach et l’assistant étaient chinois, il était tout le temps seul », ajoute Choulet. La Chine ? Le refuge des rebuts, des anciennes gloires de la NBA, des dingos à la Marbury. Pas franchement rassurant. « Ce qui s’est passé avant je m’en fous ! », tonne Choulet. Sinon, le coach aurait peut-être hésité plus d’une fois. Davis se trimbale une rimbanbelle de casseroles, sur et en dehors du terrain. Son coup d’éclat le plus pathétique date du 16 mars


21

ÉVÉNEMENT

2003. Alors que Cleveland s’achemine vers Le joueur a une solide réputation de scoreur une victoire contre le Jazz, Ricky, à quelques entachée d’une image de cancer, de soliste secondes du buzzer, est à un rebond du tripleforcené. « Ricky n’est pas égoïste », réfute double. Aussi il rate intentionnellement un Doc Rivers, son coach à Boston, un constat lay-up pour prendre son propre rebond. Un repris par Ira Winderman, du Sun-Sentinel : lay-up sur son propre panier… « Il a simplement joué pour tant de mauvaises Autre exemple, l’hiver 2008. Il est suspendu équipes que ses stats personnelles étaient cinq matches par la NBA, positif à un test devenues sa seule source de satisfaction. » anti-drogue. Pendant cet arrêt forcé, il aurait Mi-ange, mi-démon organisé une soirée, invitant des coéquipiers, à Phoenix… la veille d’un match contre les Suns, Davis, ce doux dingue. Capable un soir d’exploser les compteurs et le lendemain de péter dans un club de strip-tease. Entre temps, Eric les plombs. Partout où il est passé, personne Gordon avait profité de l’absence de son aîné n’a jamais compris à 100% ce joueur mi-ange, pour lui prendre ses galons de titulaire. mi-démon. Pas même Davis, l’homme qui Pat Riley, qui avoua arrivait au mauvais après l’avoir signé à moment et reparMiami en 2007 qu’il tait au mauvais regrettait son départ moment. Transféré quelques saisons de Charlotte, où il Jean-Denys Choulet auparavant. « J’avais fut drafté en 21e position en 1998, à fait une erreur en le Miami, il se blesse sévèrement. Il signe à l’été transférant. C’est un gamin très talentueux. » Ce 2002 un contrat longue durée avec Cleveland ; gamin, parfois déconnecté de la réalité – « Je LeBron James débarque un an plus tard, Ricky pensais que LeBron James allait juste être un est de trop. Boston avant l’époque Garnettcomplément pour m’aider à scorer », osa-t-il un Allen, Minnesota après les Sprewell-Cassell, jour –, du talent, il en a plein les mains. Miami après le titre de 2006, les Clippers : En décembre 2002, il passe trois ardoises de 45, Davis vagabonde de losers en losers. 12 sai42 et encore 42 points… en douze jours ! En sons NBA pour deux tours de playoffs (perdus 2004-05, avec les Celtics, il termine 2e (derrière Ben Gordon) à l’élection du meilleur 6e homme. avec Boston en 2004 et 2005).

Layne Murdoch/NBAE via Getty Images

« S’il veut jouer sa carte perso il repartira »

Un joueur offensivement doué, doté de qualités athlétiques impresionnantes, ce qui fit de lui un temps l’une des stars du dunk (participant au Slam Dunk Contest en 2000 et 2004). La légende raconte même que, quand il était en 8e (équivalent de la 4e en France), il réussit le 1er dunk de l’histoire de son école. Aujourd’hui papa, il affirme être un nouvel homme. « Être père te fait mûrir sur et en dehors du terrain. ». « La Turquie, la Chine, ça l’a fait mûrir », continue Materic. Mais face à ce pétard ambulant, l’explosion n’est jamais loin. « Le risque est présent », reconnaît Brochot. « C’est à lui de s’adapter à l’équipe. S’il veut jouer sa carte perso il repartira, on ne va pas lui dérouler le tapis rouge ! », prévient Choulet. Dès demain, devant les caméras de Sport+ contre Chalon, il donnera une indication sur son niveau, son envie. « On n’est pas fini à 31 ans ! Il ne saute plus comme avant, mais il shoote plus à trois-points », avance Choulet. Est-ce Chalon qui paiera la première addition ? Gregor Beugnot ne s’alarme pas. « Tu crois qu’en quatre jours le mec va avoir des automatismes avec ses coéquipiers ? Après, s’il ne s’adapte pas, si c’est une tête de con qui bousille le groupe… Si c’est un super mec OK mais avant tu ne sais pas. Si moi je l’aurais pris ? Avec mon groupe non, avec l’équipe de l’année dernière oui. Il faut voir le contexte. Mais tu ne mets pas le loup dans la bergerie quand tu n’en as pas besoin. » n


22 TIRAGE AU SORT DE L’EURO 2011 : COLLET FAIT SA RENTRÉE

« PAS LE DROIT A L’ER Le sélectionneur des Bleus n’avait plus pris la parole depuis son éviction de l’ASVEL. À l’occasion du tirage au sort de l’Euro 2011 qui place la France devant un challenge très relevé dès le début de la compétition, Vincent Collet nous a expliqué sa façon d’aborder les choses. Par Thomas BERJOAN

Les Bleus (ici Turiaf, Batum, Florent Piétrus, Parker et Diaw) n’ont pas été gâtés par le tirage au sort.

«

Ce tirage au sort a au moins le mérite de situer les débats pour nous », explique le coach de l’EdF. « Dans les discussions qu’on a déjà pu avoir avec Tony (Parker) et Boris (Diaw), on a insisté pour expliquer la préparation qu’on veut mettre en place. Il faudra être à notre meilleur niveau parce qu’il n’y aura pas de place pour des équipes insuffisamment préparées. » En quelques phrases, Vincent Collet a bien résumé les enjeux de l’été à venir en Bleu. Un an après l’échec du Mondial 2010, l’horloge tourne de plus en plus vite pour la génération Parker. L’Euro 2011, qualificatif pour les Jeux, promettait déjà d’être particulièrement relevé et épique. Après le tirage de dimanche dernier, le scénario devient plus concret. Et plus dramatique. La France est tombée dans la partie forte du tableau. « Très clairement, les groupes A et B me paraissent très denses », note le sélectionneur. Pourquoi un tel déséquili-

bre ? Le système de « chapeaux » (voir encadré), élaboré sur la base des derniers résultats, ne garantit pas un équilibre total des forces au moment du tirage au sort. Par exemple, la Lituanie, médaille de bronze au dernier Mondial, et qui évoluera à domicile, est issue du troisième chapeau. Avec l’Espagne, championne en titre qui attend le retour de Pau Gasol et la Turquie vice-championne du monde, sauf énorme surprise, les trois qualifiés de ce groupe A

« Si on parvient à se qualifier pour les quarts, ça peut être un tirage intéressant » Vincent Collet

terrifiants sont déjà connus. Le groupe B, celui de la France, est plus ouvert mais aussi plus dense. « Dans notre groupe, il n’y a pas une seule équipe faible », avance le coach des Bleus. « La Serbie, l’année dernière au Mondial, était pour moi la meilleure équipe européenne. C’est une génération jeune qui va encore monter. L’Allemagne, avec les retours de Nowitzki et Chris Kaman, quand on connaît la qualité de leurs jeunes et les problèmes qu’ils nous avaient posés à l’Euro 2009, on peut imaginer qu’ils vont être également très forts. La Lettonie avait très bien joué contre nous à l’Euro 2009. Ils avaient raté la qualification au deuxième tour de très peu. Et puis Israël a fait un très bon parcours en qualification en disposant de l’Italie, qui est toujours dangereuse… Sur les quatrième, cinquième et sixième chapeaux de ce tirage, je considère qu’on ne pouvait pas faire pire. »

Dur d’aller en quart

Pascal Allée / Hot Sports

imaginer que l’Espagne, La Lituanie et la Turquie se qualifient pour la deuxième phase. La France va donc devoir laisser derrière elle soit la Serbie soit une des trois équipes du groupe A. « Il faudra un ou deux exploits pour se hisser en quarts », décode Vincent Collet. Il a raison. « Et pas le droit à l’erreur. » Cela dit, il n’y a pas que du négatif. « Si on parvient à se qualifier pour les quarts, ça peut être un tirage intéressant », fait remarquer coach Collet. « Il ne faudra pas faire la fine bouche sur une éventuelle qualification en quart, même dans une position défavorable, c’est-à-dire 3e ou 4e de notre groupe, parce que ça ne compromettra pas la suite. De toute façon, il n’y a pas de tirage idéal quand on a un objectif élevé. On veut être dans la course à la qualification pour les Jeux, donc dans les six premiers. Bien sûr, on espère aller plus loin. » Pour assumer, Vincent Collet a déjà tracé des pistes de travail. Première décision, la préparation sera longue. Rassemblement le 12 juillet et travail spécifique de conditionnement physique au programme. « Huit matches potentiels avant le quart, l’Euro sera très consistant. Mais c’est aussi par rapport à ce que j’ai constaté l’an dernier. Il y a deux ans, comme on avait fait les qualifications, on avait eu une préparation très longue. On avait commencé le 10 juillet. J’avais trouvé qu’on était arrivé dans l’Euro 2009 physiquement plutôt en forme et sur la durée, on avait été pas mal. Alors qu’au championnat du monde, on s’était émoussés au fil de la compétition. Et notre préparation avait été courte. Et puis, la valeur athlétique, une de nos qualités, ne s’exprime qu’avec une condition physique optimale. Sinon, on ne jouera pas avec toutes nos armes. »

Le moindre faux-pas peut donc coûter très cher. D’autant plus cher que tous les résultats de ce premier tour compteront dans le classement final de la deuxième phase de poule, qui regroupera les 3 premiers des poules A et B. Plus clairement, une défaite en chemin contre Israël par exemple ne serait pas catastrophique pour la qualification. En revanche, contrairement aux derniers Euros, pour aller en quarts, il faudra absolument « rattraper » l’éventuelle boulette au cours de la deuxième phase, et ce face à un adversaire d’un pedigree tout autre. On peut en effet

Compétition trop longue pour les Bleus ? Justement, pour des Bleus qui ont besoin d’être intenses et agressifs, tant physiquement que mentalement, la formule à rallonge joue-t-elle en leur défaveur ? « On peut le penser en tout cas, à nous de faire en sorte d’être performants », reconnaît Vincent Collet. « Je pense aussi qu’on a un réservoir de joueurs importants et on peut constituer une équipe qui puisse relever ce défi-là. On a un jeu qui est certaine-


23

ment plus épuisant que d’autres nations européennes. » La longueur de l’Euro impose-t-elle de repenser la façon de construire le banc des remplaçants ? Ces derniers auront très certainement un rôle important. Alors faut-il construire une équipe hiérarchisée avec des cadres et des lieutenants ou amasser le plus de talent possible dans le roster pour tendre vers une répartition plus équitable des minutes ? « Ça ne va pas nécessairement changer ce qu’on avait prévu de faire », assure le sélectionneur. « On va essayer d’avoir un maximum de joueurs forts mais après on fera une équipe quand même. Mais dans le coaching, dans l’utilisation des uns et des autres, on aura besoin de tous les joueurs, peut-être pas tout le temps, mais à différents moments de la compétition. » Autre option, la FIBA autorise désormais dans cet Euro nouvelle formule à qualifier 14 joueurs pour la compétition. « Je pense qu’avec 12 joueurs, on doit pouvoir s’en tirer », tranche coach Collet. « À 14, ça permet d’avoir 2 joueurs tout de suite sous la main en cas de blessure, mais l’inconvénient est de gérer des joueurs qui ne jouent pas. Il vaut mieux avoir un banc investi, impliqué et en rythme plutôt qu’avoir 4 ou 5 joueurs qui font le nombre et qui ne sont pas prêts. » En fait, on ne décèle pas chez Vincent Collet une envie de tout chambouler. Le projet et l’ambition sont restés sensiblement les mêmes depuis la fin de l’Euro 2009. Garder la base de l’équipe qui avait alors donné satisfaction en espérant y ajouter les quelques joueurs qui pourraient faire passer un cap. En espérant que le Mondial raté ne soit qu’une vilaine parenthèse. « L’année dernière, on avait constaté qu’on n’était pas reparti de zéro, même si il nous manquait des joueurs et pas des moindres. Après, il faut enrichir cette base. Surtout que les joueurs qui vont revenir étaient là il y a deux ans. » De plus, le Mondial 2010 n’aura pas non plus servi à rien. « Tout ce qui est attaque de défense mixtes, comme la match-up, on a besoin de travail », explique le coach. « Il y a aussi beaucoup de switches (changements de joueurs en défense après écran) au niveau européen, et il faudra qu’on soit calé sur ces aspectslà. Je trouve qu’on avait progressé sur l’attaque de zone, mais on avait été beaucoup moins performants sur les défenses

mixtes l’année dernière. » Maintenant, ces considérations paraîtront bien insignifiantes si l’appel sous les couleurs n’est pas entendu. Collet a déjà rencontré Parker et Diaw. « On espère pouvoir rassembler plus facilement les joueurs parce qu’il y a une question d’objectif », affirme le sélectionneur. « Leur détermination est certainement plus importante pour jouer un Euro qui qualifie pour les Jeux Olympiques, qui reste l’objectif de cette génération. Mais il y a toujours une incertitude. » Encore une fois, le cas qui fixe le plus d’interrogations et d’attentes est celui de Joakim Noah. « Le fait qu’il ait parlé récemment dans ce sens-là, disant qu’il voulait venir est forcément positif », poursuit Collet. « J’ai toutes les raisons de le croire. Je vais le rencontrer bientôt et on essaiera d’aller plus loin. » Jusqu’à Londres ? n

Pascal Allée / Hot Sports

RREUR »

COLLET, LE RETOUR

l Depuis que l’ASVEL lui a notifié que ses services n’étaient plus demandés, il était resté silencieux. Aujourd’hui encore, les mots sont choisis. « J’étais à ce moment-là vraiment très impacté par ce qui m’était arrivé. Le fait d’avoir retrouvé ma maison depuis le début de l’année, petit à petit, ça va mieux. Mais voilà quoi. Maintenant, je fais en sorte de basculer sur ce qui se profile. Pour le reste, je ne préfère pas m’exprimer. » En fait, une procédure aux prud’hommes est en cours. « Et on n’en est même pas à la conciliation », expliquait Collet à L’Équipe la semaine dernière. À suivre donc.

T.B.

EUROBASKET 2011

UNE NOUVELLE FORMULE Lituanie, du 31 août au 18 septembre

Les groupes Groupe A (à Panevezys) Espagne

Turquie

Lituanie

Grande-Bretagne

Pologne

Qualifié 2

France

Allemagne

Israël

Italie

Lettonie

Croatie

Monténégro

Macédoine

Bosnie-Herzégovine

Qualifié 1

Russie

Belgique

Géorgie

Bulgarie

Ukraine

Groupe B (à Siaulai) Serbie Groupe C (à Alytus) Grèce Groupe D (à Klaipeda) Slovénie

Les deux derniers qualifiés seront retenus parmi la Finlande

, la Hongrie

et le Portugal

LES CHAPEAUX AVANT LE TIRAGE 1er chapeau

Serbie (2e / 4e)

Espagne (1er / 6e)

Grèce (3e / 9e)

Slovénie (4e / 8e)

2e chapeau

Turquie (8e / 2e)

France (5e / 9e)

Russie (7e / 7e)

Croatie (6e / 14e )

3 chapeau

Lituanie (11e / 3e)

Allemagne (11e / 17e)

Belgique (- / -)

Monténégro (- / -).

4 chapeau

Grande-Bretagne (14 / -)

Israël (14 / -)

Géorgie (- / -)

Macédoine (- / -)

5 chapeau

Pologne (9 / -)

Bulgarie (14 / -)

Bosnie-Herzégovine (- / -)

Italie (- / -)

6 chapeau

Lettonie (13 / -)

Ukraine (- / -)

Qualifié 1

Qualifié 2

e e e e

e

e

e

e

e

(Entre parenthèses, classement à l’Euro 2009 puis au Mondial 2010)

Le programme Les trois premiers de chaque groupe, après 5 matches en 5 jours, seront qualifiés pour une seconde phase de poule. Les trois premiers des groupes A et B formeront le groupe E, les qualifiés des groupes C et D formeront le groupe F. Les résultats du premier tour seront conservés au cours de cette deuxième phase. En quart de finale, les quatre premiers du groupe E croiseront avec les quatre premiers du groupe F (1 contre 4, 2 contre 3, 3 contre 2 et 4 contre 1). Les deux finalistes seront qualifiés directement pour les Jeux Olympiques. Les équipes classées de 3 à 6 disputeront le tournoi préolympique.


24

échos EUROPE

FAUX DÉPART

ZALGIRIS KAUNAS

VITORIA VOULAIT HEURTEL

« MAD VLAD » FAIT DE L’INGÉRENCE

À quelques jours de la limite des transferts en Liga ACB, Vitoria a tenté la semaine dernière de signer Thomas Heurtel (1,89 m, 21 ans), sans succès. Le meneur reste donc à Alicante.

«

Ça fait deux ou trois ans qu’ils le suivent, ce n’est pas nouveau », assure Bouna N’Diaye, l’agent de Thomas Heurtel. Mais jeudi dernier, les dirigeants de Vitoria sont passés à l’acte, à la recherche d’un meneur capable de relayer Marcelinho Huertas. Contactée, l’ASVEL, qui a prêté le jeune meneur français à Alicante, avait accepté de le libérer. Le club basque avait ensuite jusqu’à lundi matin pour convaincre le club espagnol de laisser partir Heurtel. Après cette date, tout joueur ayant joué cette saison en Liga ACB ne pouvait en effet plus rejoindre un autre club de la division. Mais Alicante, qui ne compte que Pedro Llompart à la mène en plus du natif de Béziers, n’a pas cédé, malgré le désir exprimé par le joueur lui-même de rejoindre Vitoria.

Une assurance de temps de jeu à Alicante Une décision compréhensible. Alicante lutte actuellement pour son maintien et ne possède qu’une victoire d’avance sur Menorca, premier relégable, après avoir été lanterne rouge jusqu’en décembre dernier. De plus, Thomas Heurtel monte en puissance. Blessé à la cheville en début de saison, il a ensuite tourné entre les 5e et 10e journées à 12,7 points et 3,3 passes, avec notamment 16 points, 5 rebonds et 4 passes dans une victoire sur le Real Madrid. Après un léger passage à vide, il revenait

l La semaine dernière, nous vous expliquions de quelle manière Vladimir Romanov, le fantasque banquier propriétaire du Zalgiris Kaunas, avait tenté d’obtenir Ante Tomic de la part du Real Madrid en échange de Mirza Begic. Il semble que l’ingérence de celui que l’on surnomme « Mad Vlad » ne s’étende pas seulement à la politique sportive du club, mais aussi au coaching, comme l’a révélé récemment l’excellent blog BallinEurope.com. Ainsi, lors du match qui opposait le Zalgiris à Valence lors de la première journée du Top 16, la caméra a surpris Elias Zouros, le nouveau coach de Kaunas, consultant discrètement un bout de papier avant de le glisser dans la poche intérieure de sa veste. Interrogé sur le contenu de celui-ci par un journaliste, le Grec a prétendu qu’il n’avait pas encore bien en tête tous les systèmes mis en place.

Liga ACB

Un précédent écossais

bien, enchaînant trois matches à 11,0 points et 3,0 passes de moyenne. Son faux départ à Vitoria l’a probablement un peu perturbé le week-end dernier, puisqu’il s’est contenté de 2 points à 1/8 aux tirs, mais a tout de même distribué 6 passes décisives, égalant ainsi son record. Le Français devrait continuer de bénéficier à Alicante d’un temps de jeu conséquent dans le meilleur championnat européen. L’occasion de s’aguerrir et de démontrer ses capacités avant de peut-être rejoindre un grand club d’Euroleague en fin de saison. n

Mais Paulius Motiejunas, directeur sportif du club, a vendu la mèche quelques minutes plus tard lors de la réception réservée aux partenaires du Zalgiris. Il a ainsi expliqué que le propriétaire souhaitait que le temps de jeu soit également réparti entre les joueurs afin d’économiser les cadres et de laisser s’épanouir les autres. Et qu’à cette fin, Romanov lui-même participait à l’établissement du plan de jeu. Ce qu’a confirmé un journaliste de télévision qui, lors d’une interview du sulfureux banquier, avait remarqué dans son bureau un tableau sur lequel figurait les noms des joueurs et le temps de jeu qui devait leur être attribué durant le match suivant. Ce qui expliquerait notamment pourquoi Romanov s’est séparé d’autant de coaches depuis qu’il a racheté le club, Zouros étant déjà le troisième technicien à s’asseoir sur le banc du Zalgiris cette saison. « Mad Vlad » n’en est pas à son coup d’essai. Également propriétaire du club écossais de football Heart of Midlothian, il avait tenté en 2005 d’imposer sa composition d’équipe au coach George Burley, avant de débarquer celui-ci, pourtant invaincu. Mais à Kaunas, le quart du budget est encore assuré par la municipalité, qui a déjà menacé le propriétaire de se désengager totalement si celui-ci s’entête à mettre son nez partout. Pourra-t-il s’en empêcher ? L.S.

Laurent SALLARD

EUROLEAGUE

LE MACCABI FORFAIT POUR LE FINAL FOUR ?

l David Federman, co-propriétaire du Maccabi Tel-Aviv, a prévenu que son club pourrait – en cas de qualification – ne pas disputer le Final Four de l’Euroleague à Barcelone. En cause ? La date de l’évènement, programmé du 6 au 8 mai prochains. Israël fête en effet le 8 mai Yom Hazikaron, le jour du souvenir en hébreu, suivi le lendemain de Yom Ha’atzmaout, date anniversaire de l’indépendance d’Israël en 1948. Deux journées fériées marquées par des cérémonies de recueillement et de célébration durant lesquelles tout le pays s’arrête. Les dirigeants du « club nation » ont demandé auprès de l’Euroleague le report du Final Four, qui leur a été refusé. Plane donc désormais la menace d’un boycott. L.S.

du 12-01 au 22-02


25 TOP 16 : PANATHINAIKOS ATHÈNES

LIETUVOS RYTAS

Depuis un mois en Euroleague, les hommes de Zeljko Obradovic marchent sur l’eau. Ou plutôt sur leurs adversaires. +31 contre Milan pour clore la phase de poule, puis +21 à Vilnius et +26 contre Malaga au Top 16. Pourtant la « Green Team » du Pana, minée par les blessures, est loin d’avoir atteint sa vitesse de croisière. Terrifiant

• Lietuvos rytas 86 – Efes Pilsen 86. Il reste moins de 6 secondes, remise en jeu pour les Lituaniens, depuis leur ligne de fond. Khalid El-Amin (1,78 m, 31 ans), le meneur de Vilnius, prend le cuir. Il remonte le terrain, et, après un cross, se stoppe un mètre derrière la ligne à trois-points pour dégainer. Filoche au buzzer, 89-86. El-Amin, cet Américain aussi large que haut, passé par Chicago et Strasbourg en 2002, termine la rencontre avec 29 d’évaluation et 22 points (15 dans le dernier quart), ses records en Euroleague, lui qui tourne à 12,3 points et

C’EST DU LOURD !

Par Yann CASSEVILLE

« Je ne crois pas qu’il existe d’autres personnes en qui j’ai plus confiance qu’en Diamantidis » Zeljko Obradovic

joueurs importants sont partis. Cela a beaucoup été dit mais ce qui compte c’est ce qui se passe à la fin de l’année », s’agace Batiste. « Avant le début de la saison chacun parlait de Pekovic, Spanoulis et Jasikevicius », enchérit son coach Zeljko Obradovic. « Mais j’ai dit et je dis toujours que je suis très heureux avec mes joueurs et leur façon de travailler. »

Ils gagnent sans Maric Impossible de remplacer le leadership d’un Jasikevicius ou d’un Spanoulis, le Pana 2010-11 a moins de talent que la version précédente. Moins fort mais plus solide, plus stable ?

Robertas Dackus/EB via Getty Images

Nikos Paraschos/EB via Getty Images

2

5 novembre 2010, le Panathinaikos laisse Valence repartir du Pirée avec la victoire. Pourtant en conférence de presse, le panzer US Mike Batiste, au club depuis 2003, ne bronche pas. « Pas de panique. Nous savons comment nous en remettre. » Une déclaration bluffante de sérénité, mais tellement symbolique de l’état d’esprit, l’atmosphère qui règnent dans le vestiaire des Grecs. La « Green Team » croit en elle et a suffisamment de métier et d’intelligence pour ne pas tomber dans l’euphorie et laisser cette confiance devenir arrogance. Après Valence, le Pana en colle 37 à Maroussi, gagne à Moscou, en passe 33 à Iraklis puis assure sa qualification pour le Top 16 face à Ljubljana. Batiste avait dit vrai. Depuis le début de saison, tous les joueurs revendiquent un même message : croyez en nous, oubliez les anciens. Comme si le Pana en avait marre qu’on lui rabâche sans cesse qu’il avait perdu trois pépites à l’intersaison. Sarunas Jasikevicus, Vassilis Spanoulis et Nikola Pekovic. Un trio en or massif qui avait mené le club des frères Giannakopoulos à la victoire au Final Four 2009 mais qui n’avait pas réussi à passer le Top 16 en 2010 ! « Trois

Possible. Les nouveaux venus sont de sacrées pointures, entre l’ancien ailier de Sienne, le Centrafricain Romain Sato, et l’ex-pivot du Partizan, l’Australo-serbe Aleks Maric. Les fidèles de la maison sont des valeurs sûres. L’Américain Drew Nicholas et le Serbe Milenko Tepic, les Grecs Antonis Fotsis, Stratos Perperoglou, Kostas Tsartsaris. Le tout forme une machine de guerre, un char d’assaut trop lourd pour être arrêté. Le Pana est la 3e attaque d’Euroleague, à plus de 80 points par match. Au sein de cette armada, une tête dépasse. Celle de Dimitris Diamantidis. Celui qui aura 31 ans en mai, MVP de l’Euroleague en décembre, rayonne. Il a vu ses responsablités accrues en attaque. En plus de ses 5,7 passes et 3,9 rebonds pour 17,8 d’éval, il assure 11,5 points, alors que sa moyenne variait entre 8,5 et 9,4 unités sur ses six précédentes saisons. Le joueur est le parfais relais de son coach. « Je ne crois pas qu’il existe d’autres personnes en qui j’ai plus confiance qu’en Diamantidis », confirme Obradovic. Diamantidis, ce tueur quand vient le money time. Contre Ljubljana en décembre, il inscrit 13 points dans les 75 dernières secondes pour arracher la prolongation. Mike Batiste n’en revient pas. « Parfois je n’ai aucun mot pour décrire son rôle et son apport à notre jeu.» Plus terrifiant encore, le Pana est loin d’être à 100%. La faute à une série de blessures. « Je ne me souviens pas à quand remonte la dernière fois que nous étions tous ensemble ! », se lamente Obradovic. Une entorse pour Tepic, une pour Sato, une grippe pour Diamantidis… Aujourd’hui, c’est Kaimakoglou qui est out, tout comme Maric, qui n’a joué que 4 matches, opéré du genou en décembre. Au complet, le Pana peut rêver de la triple couronne (championnat-Coupe-Euroleague). Pour l’heure, c’est à Vitoria, ce soir, de tenter de freiner le char d’assaut d’Obradovic. n

LA MINE D’EL-AMIN

13,1 d’éval. Cette victoire permet à Vilnius de rester placé dans la course aux playoffs, après avoir perdu contre le Pana. La double-confrontation à venir contre Malaga (match aller en Espagne ce soir) sera cruciale.

Y.C.


26

échos NBA

EN BREF

MIKE BROWN AUX PACERS ?

« STARS » NCAA

De gauche à droite, Jimmer Fredette Kyle Singler et Harrison Barnes.

FREDETTE, SINGLER ET LES AUTRES

Fredette marque 43 points sous l’œil de dirigeants NBA majeurs, Singler est supposé être élu joueur de l’année, mais c’est Harrison Barnes, le débutant de North Carolina, qui excite le plus

L

’arrière de Brigham Young, Jimmer Fredette, est le joueur NCAA monopolisant toute l’attention des journalistes, des joueurs et des dirigeants NBA en ce moment. La semaine dernière, RC Buford (San Antonio), Bryan Colangelo (Toronto) et Pat Riley (Miami) étaient tous à Provo (Utah), quand le meilleur scoreur de la nation a torpillé la défense de San Diego State en inscrivant 43 points. L’arrière shooteur aux dimensions modestes (1,88 m) tourne à 27,6 points et 4,3 passes, tout en shootant à 48,4% aux tirs de champ dont 43,4% à trois-points. Peut-il jouer en NBA ? Les avis sont mitigés à ce sujet. Certains dirigeants le comparent à l’ancien Dukie JJ Redick et d’autres à l’ancien gunner de Davidson, Stephen Curry. A suivre donc… Duke vs North Carolina La choquante défaite de Duke contre St John’s dimanche dernier (93-78) a confirmé la

saison relativement moyenne effectuée par la star des Blue Devils, Kyle Singler. Grand favori pour le titre de CPY (College Player of the Year), Singler a sombré contre St John’s en ne convertissant qu’un tir à trois-points sur sept. Les scouts lui reprochent de ne pas dominer les matches et de n’être pas arrivé à porter sur ses épaules une équipe de Duke championne en titre mais ayant déjà subi deux défaites cette année. Au rayon bonne surprise, la lente éclosion du diamant brut, Harrison Barnes, ravit les scouts. Le freshman de North Carolina, arrivé avec trompettes et fanfares sur le campus de Chapel Hill, avait déçu lors de ses premières sorties avec les Tar Heels. Mais sa performance de 25 points et 6 rebonds samedi contre NC State, après avoir inscrit le trois-points de la victoire contre Miami il y a une semaine, confirme la soudaine confiance affichée par le joueur ces dernières semaines. Pascal GIBERNÉ, à New York

Jim O’Brien venait à peine d’être renvoyé des Pacers et d’être remplacé par son assistant-coach, Frank Vogel, que les rumeurs annonçant l’arrivée de l’ancien technicien des Cleveland Cavaliers, Mike Brown, se sont propagées dans toute la ligue. Congédié comme un malpropre par la direction des Cavaliers l’été dernier, l’ancien coach de LeBron James, après une année sabbatique, serait l’un des prétendants au poste d’entraîneur des Indiana Pacers, où il a occupé la position d’assistant-coach de 2003 à 2005.

BOGUT RETROUVE SON NIVEAU

l Après avoir souffert l’an passé d’une effrayante luxation du coude, et d’une fracture de la main droite lors d’une mauvaise réception, le pivot australien s’impose à nouveau dans la raquette des Bucks. Milwaukee a beau connaître une saison difficile, Bogut tourne à 13,3 points à 48,8%, 11,7 rebonds et 2,8 contres. « C’est le leader de leur défense », confirme Doug Collins, le coach des Sixers. « Ils ont l’une des meilleures défenses de la ligue (et l’une des pires attaques) et c’est grâce à lui. C’est un bon rebondeur offensif et, en attaque, son spin move main gauche est l’un des mouvements les plus dangereux du championnat. J’ai été immédiatement fan de son jeu, la première fois que je l’ai vu jouer pour Rick Majerus quand il portait les couleurs d’Utah. Quand il est dans la raquette, c’est extrêmement difficile d’attaquer le cercle. Il faut reculer et tirer à 3-4 mètres. Les blessures ont ralenti sa carrière, mais il a le potentiel pour devenir all-star. »

P.G.

BEAUBOIS, PATIENCE… L’arrière des Mavericks, absent des parquets depuis le mois d’août dernier avec une fracture du pied gauche, ne va pas voyager avec l’équipe cette semaine afin de faire des séances de travail individuel avec les préparateurs physiques. « Il progresse », a affirmé Rick Carlisle sur le site ESPN Dallas. « L’espoir est de le voir reprendre une activité plus soutenue lors de notre retour. On en saura plus à ce moment là. » Patience, encore et toujours…

P.G.

Ronald Martinez/Getty Images

Photos : Ronald Martinez, Nick Laham, Peyton Williams/Getty Images

Dimanche dernier, au Staples Center, alors qu’un ball boy des Lakers demande à Kevin Garnett, après la belle victoire des Celtics sur les Angelinos, s’il peut apposer sa signature sur son ballon de basket, Kevin Garnett lui répond : « Tu as plus de chance d’attraper Ben Laden. »

James Riley/NBAE via Getty Images

GARNETT PERPéTUE SA « LÉGENDE »…

GRIFFIN S’ADAPTE

l Alors que Blake et ses « Blakers » s’affirment de plus en plus dans le paysage de « l’Association », les défenses adverses n’hésitent plus désormais à jouer la carte de l’intimidation physique avec le rookie prodige. Une attention loin de déranger Griffin. « Je m’attends à prendre des coups à chaque match. Donc je me prépare et je me protège du mieux que je le peux. » Suivant un régime diététique et un entretien physique des plus stricts, Griffin avoue ne pas encore ressentir le fameux « rookie wall ». « Je me sens bien, je continue de m’entraîner afin de maintenir mon niveau pour rester au sommet. »

P.G.


27

échos NBA

BUSINESS

LES PISTONS PERDENT 119 MILLIONS

D

’après le magasine financier « Forbes », en un an la franchise du Michigan a vu sa valeur passer de 479 à 360 millions de dollars. Un temps membre de la royauté de « l’Association », les Pistons sont désormais l’ombre de l’équipe sacrée championne en 2004. La guerre psychologique entre Richard Hamilton, qui ne joue plus, et son coach John Kuester semble avoir terrassé une équipe de Detroit en passe de louper les playoffs pour la deuxième saison d’affilée. Comment on est-on arrivé là ? D’après certains experts, la chute des Pistons s’est amorcée dès le décès du propriétaire Bill Davidson en 2009. Force tranquille, Davidson était l’élément stabilisateur de Detroit, sa disparition a assommé l’équipe dirigeante et les joueurs. La fréquentation est en baisse. Pendant longtemps sold-out, avec une moyenne de 22.076 spectateurs, The Palace se vide. Cette année, seulement 16.589

âmes prennent la peine de se rendre dans les beaux quartiers d’Auburn Hills, en périphérie de Detroit. Un milliardaire californien Le merchandising souffre. Cinquièmes dans le classement des ventes en 2008, les Pistons sont aujourd’hui en treizième position. La télé les boude. Alors qu’en 2008-2009, ils étaient passés 17 fois sur les chaînes nationales, seulement 2 fois en 2009-2010 et cette année aucun carton d’invitation ne leur sera tendu par les chaînes, ABC, TNT et ESPN. L’annonce de Karen Davidson, la femme de Bill, de vouloir vendre la franchise a déclenché le départ d’une bonne partie du staff administratif. Le milliardaire californien Tom Gores fait partie des repreneurs potentiels de la franchise, mais pas au prix de 479 millions demandé par Karen Davidson, plutôt aux alentours des 360 millions de dollars annoncés par Forbes. n Pascal GIBERNÉ, à New York

Ju

FIELDS CONTINUE DE SÉDUIRE

P.G.

11

Jean Marc Oscari présente la

5

édition du :

3ème et-ball joueurs ement de bask

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Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

l Avec son jeu propre et son intelligence basketballistique, le rookie des New York Knicks, meilleur arrière rebondeur de la ligue avec 7,1 prises, charme l’ensemble du microcosme NBA. Après avoir vu l’extérieur new-yorkais assurer une production de 10 points, 4 rebonds et 3 passes et une défense de fer, dimanche dernier contre son équipe de Detroit, John Kuester ne cachait pas son admiration pour le second tour de Draft. « Quelle trouvaille ! », a-t-il glissé dans les travées du Garden. « C’est un joueur incroyable. Les gens ne se rendent pas compte combien il est bon et combien il comprend bien le jeu. C’est un excellent rebondeur pour un type de sa taille (2 mètres). Je suis impressionné. » Pour Charles Barkley, Fields est le favori au titre de ROY (rookie of the Year) car, à l’inverse de Blake Griffin, « son équipe va se qualifier pour les playoffs. »

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& arbitres

infos... Site web : www.basketartois.com - Email : basketartois@free.fr - Renseignements : 03 21 67 35 18


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Layne Murdoch/NBAE via Getty Images

ANALYSE

Chris Paul, clé de voute du système mis en place par Monty Williams (qui le montre du doigt page de droite).

NEW ORLEANS ESSORE LA CONCURRENCE

LA PAROLE EST À LA DÉFENSE ! Quasiment imbattables en janvier, les Hornets jouent à nouveau les premiers rôles dans la conférence Ouest. Soutenu sans réserve par ses joueurs, Chris Paul en tête, Monty Williams a bâti en Louisiane une défense exemplaire et solidaire. Cela sera-t-il suffisant pour ennuyer les favoris jusqu’en playoffs ? Par Jérémy BARBIER

C

hris Paul est un All-Star comblé. Au Staples Center, le meneur sera dans quelques jours l’ambassadeur naturel – le seul ? – d’une franchise qui n’a pas oublié ses bonnes résolutions une fois les agapes du réveillon digérées. Sitôt sa sélection assurée, le meneur n’a pas manqué de regretter le peu de considération accordée à son équipe cette saison. « C’est énorme. Je suis vraiment reconnaissant envers les fans parce que je suis probablement le seul All-Star à ne pas avoir

encore joué devant la télévision nationale. » En effet snobés par ESPN et TNT – New Orleans et Minnesota sont les seules équipes de l’Ouest à ne pas encore avoir été diffusées cette saison – et réduits à la portion congrue dans bon nombre de publications nationales, les Hornets jurent se nourrir de cette indifférence pour tracer leur sillon. « Tout le monde ou presque nous imaginaient finir à la 14e ou 15e place de la conférence », rappelle Trevor Ariza, nouveau venu en Louisiane. « Nous nous

préoccupons simplement de nous-mêmes. On savait que ce serait nous contre le reste du monde. Cela a été notre approche dès le début. » Huit victoires consécutives pour se lancer, un revers honorable après onze premières sorties (-3 à Dallas), l’équipe surprise de la saison régulière semblait toute trouvée. Pourtant, les basketteurs de Louisiane redonnaient vite du grain à moudre à leurs détracteurs. Perturbés par l’incertitude planant au-dessus de leur franchise et le


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ANALYSE

Monty Williams. « Nous devons tourner la page, mais pas sans en tirer quelques leçons. Nous gagnons des matches parce que nous jouons d’une certaine façon. Quand nous ne le faisons pas, cela ne ressemble pas à grand-chose. » Les revers à Sac-Town et Phoenix abondent largement dans le sens du coach rookie. Lorsqu’ils encaissent 100 points ou plus, les Hornets redeviennent une proie vulnérable (4 victoires, 11 défaites), une formation souvent incapable de soutenir le rythme d’attaquants plus inspirés. Seulement 26e force de frappe de la ligue (94,6 points marqués), New Orleans a troqué sans regrets quelques dispositions offensives (100,2 unités la saison dernière) pour mieux resserrer ses rangs (102,7 points encaissés en 2010). Mais si la défense gagne des matches – et, a priori, des titres – Monty Williams ne serait certainement pas contre l’émergence d’un nouveau booster offensif. Derrière Chris Paul (16,5 points) et David West (19,1), responsables de 36,0% du scoring, aucun starter ne dépasse les douze unités en moyenne. Le banc ne manque pas de joueurs de devoir (4 remplaçants à 15 minutes ou plus) mais Marcus Thornton (7,4 points), Willie Green (7,3 unités) et Jarrett Jack (6,7) en sont les seuls véritables animateurs. Certainement très utile pour protéger les starters

La ligue doit maintenant respecter le bail qui lie la franchise à Big Easy jusqu’en 2013

Des adversaires aphones Ce système loué par le point guard est l’œuvre de Monty Williams, l’ex-assistant (Spurs, Blazers) devenu head coach à la surprise quasi-générale l’été dernier. Embauché pour remettre de l’ordre au sein d’une équipe fragilisée par le récent vague à l’âme de sa star, ce disciple de l’école Popovich a passé avec succès sa période d’essai. L’ancien NBAer, nullement impressionné par sa nouvelle fonction, n’avait d’ailleurs pas hésité à rompre avec ses prédécesseurs dès les premières heures du training camp. « Je ne veux pas manquer de respect aux personnes qui étaient ici avant, mais nous devons faire de gros changements. » Fermement décidé à s’appuyer sur les qualités défensives de son franchise player, probablement le meilleur stoppeur de la ligue au poste 1, Williams mettait un point d’honneur à dérouler un rideau de fer, une stratégie plutôt logique au regard du potentiel offensif limité de son groupe. À mi-saison, la transformation est évidente. Conscients qu’une défense imperméable serait leur planche de salut, tous les joueurs ont adhéré au leitmotiv de l’entraîneur débutant. « Vous pouvez comparer cela à une relation amoureuse, comme lorsque vous rencontrez une fille et que cela colle immédiatement entre vous », explique Ariza. « On a tout de suite cru à ce que proposait le coaching staff. » Si les belles promesses des joueurs se perdent parfois en chemin, les Hornets n’ont pour l’instant pas dévié de leur feuille de route. Deuxièmes stoppeurs de la ligue au dernier pointage (91,7 points encaissés), ils offrent dans chaque secteur leurs corps à la défense. « C’est très intéressant de voir l’attention que porte le coach au moindre détail », apprécie Paul. « Tout le monde respecte cela. » Lignes de passes court-circuitées (7,6 interceptions), meneurs et arrières coupés de la gonfle, pression étouffante sur le porteur, ligne de fond congestionnée et

périmètre bien surveillé, New Orleans ne laisse aucun panier facile à l’opposition (44,2%, 33,3% derrière l’arc). Militant pour un cinq majeur très responsabilisé – aucun remplaçant ne joue plus de 20 minutes en moyenne – Monty Williams compte sur la résilience de ses cadres pour maintenir ce rythme jusqu’en playoffs. « C’est amusant de défendre », sourit CP3. Bloqués en dessous des 80 points, Blazers (78), Pistons (74), Bobcats (73), Sixers (72) ou Kings (71) se sont nettement moins gaussés à l’heure de croiser le fer avec les frelons. « C’est super de scorer mais c’est encore mieux d’éteindre les équipes et de voir la frustration de vos adversaires. » Cette frustration, Atlanta ne pouvait guère la dissimuler le 21 janvier dernier. Muselés à 59 petits points (29,1% de réussite !) et distancés de 41 unités, les hommes de Larry Drew refusaient de mettre des mots sur l’inconcevable. « Vous ne pouvez pas l’expliquer », maugréait Josh Smith. « C’est vraiment très embarrassant », ajoutait son entraîneur. San Antonio peut également en témoigner. Complètement annihilés, les Spurs ont rendu en Louisiane leur plus mauvaise copie de la saison (72 points, 36,2%). « New Orleans a joué incroyablement bien en défense », adoubait Gregg Popovich. « C’était très physique et très bien exécuté. Quand vous combinez ça avec une bonne réussite aux shoots, vous vivez une très bonne soirée. » Seule formation à avoir déjà battu deux fois le leader texan, New Orleans a profité de ce doublé pour faire le plein de confiance. « Pour le mental, on devait se prouver que nous pouvions les battre », confirme Paul. Sur la base de ces succès, faut-il considérer les représentants de Crescent City comme de réels prétendants au titre ? « Vous devez l’envisager », tranche Tim Duncan. « Ils ont joué le meilleur basket de la ligue lors des 15 ou 20 derniers matches. » Ou presque…

des fautes rapides, le trio Mbenga/Gray/ Andersen, peu sollicité, est trop insignifiant (4,8 points cumulés) pour offrir une alternative solide à David West et Emeka Okafor. Dans ces conditions, comment doper le scoring sans casser le rythme défensif ? À la recherche de solutions, Monty Williams évoque la possibilité de s’appuyer davantage sur son pivot titulaire, stoppeur émérite mais marqueur discret (11,1 points à 59,3%, 10,1 rebonds). « Emeka est un gars qui est présent chaque soir et qui nous offre des possessions supplémentaires. Si vous l’enlevez de notre cinq majeur, nous ne sommes pas la même équipe. Néanmoins, nous n’appelons pas vraiment de systèmes pour lui. Si je le faisais plus, il marquerait certainement davantage. » Et, a fortiori, libèrerait quelques espaces supplémentaires à ses shooteurs en attirant les défenses sous le cercle. En attendant ces ajustements tactiques, c’est le cœur un peu plus léger que les Hornets aborderont le dernier tiers de la saison. Menacée de délocalisation en raison d’une affluence morose en début de saison (13.862 spectateurs en moyenne lors des dix premiers matches), la franchise a pu compter sur la mobilisation de toute une ville ces dernières semaines (16.010 sur les cinq dernières rencontres). « Les fans viennent à la salle et nous supportent depuis le moment où ces histoires ont fait surface », explique Chris Paul, apparemment bien décidé à mettre un mouchoir sur ses envies de départ. « Nos victoires récentes ont été obtenues grâce à leur soutien. » Propriétaire – intérimaire –, la ligue doit maintenant respecter le bail qui lie la franchise à Big Easy jusqu’en 2014. Une première victoire pour les Hornets… n

« Je suis le seul All-Star à ne pas avoir encore joué devant la télévision nationale » Chris Paul

L’attaque patine Invincibles entre le 9 et le 26 janvier (10 victoires), les Hornets sont revenus au contact des Mavericks et du Thunder avant de tomber à Sacramento (102-96) puis Phoenix (104-102) le week-end dernier. Au moment de faire les comptes, cette légèreté sur la route (12-13) pourrait se payer cash. « Quand vous gagnez autant de matches, vous avez une cible dans le dos », dédramatisait

Chris Graythen/Getty Images

désamour d’une partie du public, scoutés minutieusement par leurs adversaires, les Hornets bouclaient 2010 au ralenti (8-13), assez loin du niveau de jeu affiché par les Lakers, San Antonio ou Dallas, les cadors de l’Ouest. Mais à en croire Chris Paul, jamais son équipe n’a paniqué. « Nous avions des nouveaux joueurs, un nouveau coach et même une nouvelle organisation. Il fallait du temps pour que les choses se mettent en place mais nous savions que notre système de jeu allait nous permettre de rester au contact des meilleurs. »


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

FRANCIS

X U E N R A H C ÉZIÈRES) -M E L IL V E L R A H C E (COACH D répondu « on va essayer de vivre notre projet ». Ils l’ont vécu trois ans et puis ils se sont rendus compte que cette fusion, c’est la meilleure solution, c’est l’avenir. Tu es allé voir des matches de la nouvelle équipe en début de saison ?

Oui, j’étais superviseur de la Ligue, et puis j’ai beaucoup d’amis à Châlons et Reims. Franchement, j’espère qu’ils vont mener tout ça à bien. Es-tu toujours prof de gym ?

Oui puisque je n’avais pas de club en début de saison. Je suis sur deux collèges sur Reims et je fais chaque jour la route (80km entre Charleville et Reims). C’est sympa car les gamins me demandent des nouvelles de mes clubs ! Alors, le maintien c’est possible ?

Pascal Allée / Hot Sports

Mathématiquement, c’est possible, mais notre but c’est de prendre les matches les uns après les autres, point barre. Ce que je vois c’est que le groupe est sain et je vais faire une blague même si elle est de mauvais goût : je n’ai pas de planche pourrie comme Laurent Legname au HTV.

A

» … e m a n g e L t n e r u « J’ai dit à La ???

près Reims et Châlons-enChampagne, Charleville-Mézières, le moins que l’on puisse

dire c’est que tu aimes ta région ?

Là, ce sont carrément mes racines puisque j’ai été formé jusqu’à l’âge de 17 ans à Charleville-Mézières, dans le club rival de l’Étoile. J’ai même joué avec le président (Pierre Blocquaux) dans une école privée. Tu es donc né à Charleville, alors tu as vu jouer Jean-Paul Beugnot (le père de Greg, un des meilleurs pivots d’Europe des années 50) sous le maillot de l’Étoile ?

Non, mais dans le village où j’étais, j’ai eu la chance d’avoir l’un des premiers postes de télévision et alors que je n’avais jamais pratiqué le basket, tout début soixante, j’ai vu des images de l’Étoile de Charleville et cela a commencé à imprégner mon

futur ! Je suis arrivé au club alors que l’équipe se débattait en Nationale 2 (la Pro B actuelle). Je me souviens d’un match à Charenton où ils étaient tellement peu nombreux que c’est le dirigeant de l’équipe qui a fait le 5e joueur. C’est une ville basket et j’ai dit au président que je regrette que le patrimoine avec tous les résultats de l’Étoile, il y a quelques décennies, ne soit pas davantage mis en valeur. Ils sont allés jusqu’à Moscou et dans la salle, il y a très peu de vestiges de cette époque-là. Il faut s’appuyer sur le passé pour construire l’avenir. (*) Tu peux rappeler combien de temps tu as joué et coaché Reims ?

Je suis arrivé en 73 et à part 4 ans à Châlons (90 à 94), j’ai stoppé lorsque je suis allé à Toulon en 2005.

Tu as une maison au bord de l’autoroute pour pouvoir naviguer entre les différentes villes de Champagne-Ardenne ?

J’ai même grignoté sur l’autoroute pour avoir un accès direct (rires). J’habite à la périphérie de Reims là où justement il y a beaucoup de réseaux autoroutiers qui me permettent de bouger. La fusion des clubs de Reims et Chalons, ça fait un job en moins ?

Non. Gérard Bosc avait déjà initié à son époque un rapprochement. Ma dernière année à Reims, ça n’a pas pu se faire et c’est là que j’ai pris la décision de partir. Et paradoxalement, lorsque je suis arrivé à Châlons, la première chose que j’ai fait, c’est d’appeler Laurent Gaudré et je lui ai dis : « tu es à Reims, je suis maintenant à Châlons, qu’est-ce qu’on fait ? » Il m’a

J’ai donné. C’était une planche pourrie bourrée de termites et il a réussi à me fusiller le groupe. […] Lorsque je vois la superbe saison du HTV, je me dis qu’il a bien trouvé sa place au bout du banc. Il pourrait au moins être utile en passant les serviettes et en épongeant la sueur des autres. Tout le monde m’avait dit que j’allais me heurter aux Legname au pluriel. J’ai été un peu naïf mais je n’ai pas de regrets, mais il faut qu’il se démasque. Un enfant du pays à qui on offre 7.000 euros par mois… C’est le salaire d’un Américain, il n’apporte rien. J’ai dit à Laurent Legname que le jour où j’aurai l’occasion de m’exprimer, je le ferai. Donc c’est l’occasion de le faire. n (*) En 1959, l’Étoile de Charleville a éliminé le Real Madrid en 8e de finale de la Coupe des Champions, l’équivalent de l’Euroleague.


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