l’hebdo du basketball
JEUDI 10 février 2011 - N° 538
Jérôme Fernandez... Nelhomme... Châlons-Reims... Efes Pilsen et Fenerbahçe... Monclar... Rip Hamilton... Evan Fournier... Sangaré
J.R. SMITH (DENVER)
QU’A-T-IL DANS LA TÊTE ? ALL-STAR GAME NBA
PAS DE SCANDALE
spécial
LAURENT SCIARRA
Photo : Pascal Allée / Hot Sports
FINIR EN BEAUTÉ BasketNews n°538 - jeudi 10 février 2011
M 03252 - 538 - F: 3,00 E
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02
Télévision Jeudi 10 février 01h15 MCS
San Antonio–Toronto (NBA)
03h45 MCS
Chicago–Utah (NBA)
16h45 Eurosport 2 18h00 Sport+
The Euroleague Basketball Show Chicago–Utah, San Antonio–Toronto (NBA Rediff) Roanne–Gravelines-Dk (SdA)
20h30 Sport+
Cholet–Pau (SdA)
17h00 MCS
Vendredi 11 février
Jacques Monclar (Sport+)
« La Semaine des As c’est moins difficile qu’un championnat d’Europe » 7 matches en 4 jours, voilà ce qui attend le pape du commentaire basket sur Sport+ pour la Semaine des As qui débute ce soir. Un exercice qu’« Easy Jack » appréhende tranquillement mais avec une grosse envie.
02h00 Orange Sport Boston–LA Lakers (NBA) NBA Mag
03h15 MCS
Golden State–Phoenix (NBA)
07h30 Sport+
Roanne–Gravelines-Dk (SdA, Rediff)
11h30 Sport+
Cholet–Pau (SdA, Rediff)
16h15 Eurosport 2
The Euroleague Basketball Show
16h30 Orange Sport Boston–LA Lakers (NBA Rediff) 17h00 MCS
Golden State–Phoenix (NBA Rediff)
18h00 Sport+
Chalon–Hyères-Toulon (SdA)
20h30 Sport+
Nancy–ASVEL (SdA)
Samedi 12 février 02h00 Canal+
New York–LA Lakers (NBA)
08h25 Sport+
Nancy–ASVEL (SdA, Rediff)
14h00 MCS
New Orleans–Charlotte (NBA Rediff)
17h55 Sport+
1/2 Semaine des As
20h25 Sport+
1/2 Semaine des As
20h45 MCS
New Orleans–Charlotte (NBA Rediff)
Dimanche 13 février 02h00 Orange Sport New Orleans–Chicago (NBA) 07h55 Sport+
1/2 Semaine des As (Rediff)
01h15 MCS
New York–New Jersey (NBA)
10h55 Canal+ Sport New York–LA Lakers (NBA Rediff) New York–New Jersey (NBA Rediff)
17h00 Sport+
Finale Semaine des As
Pascal Allée / Hot Sports
15h00 MCS
23h00 Sport+
Boston–Miami (NBA)
Lundi 14 février 01h00 MCS
NBA Legend
09h00 Sport+
Finale SdA (Rediff)
10h30 Sport+
Boston–Miami (NBA Rediff)
15h00 Eurosport 2
Panathinaikos–Kolossos (Esake)
17h00 MCS
OKC–Golden State (NBA Rediff)
18h55 Sport+
Coupe du Roi (Espagne)
L
a Semaine des As, c’est un vrai marathon du commentaire ? Oui et non, un championnat du Monde ou d’Europe, ça c’est physique. Ici, tu es dedans de 17h à 22h, franchement ça va. On imagine que l’événement est important pour Sport+ qui est le premier diffuseur du basket français ? Oui, c’est l’événement de mi-saison et en plus là, je vais faire rigoler, mais je crois qu’il n’y a pas de tournoi de tennis (il pousse un cri), et donc on sera, a priori, en direct pour tous les matches. On a un vrai tour d’horizon avec l’exotisme du HTV, un Roanne-BCM de feu, le champion de France contre l’hôte palois, le classique Nancy-ASVEL, de très beaux quarts de finale. Pour Sport+ c’est vraiment super. Hervé Bellenger / IS
02h30 MCS
Tiens, celui qui va manger grave c’est Philippe Letourneur, le réalisateur qui, avec ses caméramen, ont un boulot de dingue sur un truc comme ça. Nous, au commentaire, ça va, on a un plus gros travail de statistiques et de vigilance, mais en dehors de prendre quelques pastilles de miel ça ira. Ah oui… Et pas faire trop le con en soirée sinon tu le payes cher. (Il rit) Ça doit être dur avec tous les acteurs du basket français réunis pour l’occasion. Tu comptes d’ailleurs leur donner plus la parole ? C’est le temps qui nous manque pour ça. On ne peut pas trop sortir des matches mais on ne manquera pas les incontournables comme Vincent Collet par exemple. Si ce n’était que moi on passerait une demi-heure
avant et après à faire le tour, mais si je vois Alain Larrouquis, Freddy Hufnagel ou le président de la fédé on essaiera. Euroleague, Pro A, NBA, tu fais de tout, quel est ton événement préféré ? Les finales, Pro A, Coupe, il y a une émotion particulière. Je sais que la finale est injuste mais il y a une adrénaline que j’adore. Sinon, cela fait trois ans que j’ai laissé le Final Four à George Eddy et j’ai vraiment envie d’en recommenter un parce que l’on prend un pied fantastique, comme ça David (Cozette, ndlr) le saura. (Il rigole) Je n’ai jamais commenté un match NBA en live, ça aussi ça me titille. Évidemment, j’adore commenter l’équipe de France. Ce sont des moments forts. Le rêve serait l’équipe de France en finale d’une grande compétition internationale. Et je vais dire un truc que je ne devrais pas dire mais le pire c’est le All-Star Game. C’est difficile à jouer, à coacher et à commenter. Bon, toi qui est sûr d’être en finale dimanche, tu te lances dans un petit pronostic ? (Il réfléchit)… Non ! (Il rigole) Allez Orléans-Le Mans, ça te va ? n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entendu
Mardi 15 février
15h30 Orange Sport Charlotte–LA Lakers (NBA Rediff) 17h00 MCS
LA Clippers–Milwaukee (NBA Rediff)
19h30 Eurosport 2
Estudiantes–Caserta (EC) NBA Legend All Star Game Dunk Contest Le Mans–Budivelnik (EC)
20h00 MCS 20h00 Eurosport
Mercredi 16 février 01h15 MCS
Miami–Indiana (NBA)
02h00 Orange Sport Chicago–Charlotte (NBA) 04h15 MCS 13h00 MCS 14h00 Eurosport 2 14h45 Eurosport
New Orleans–Golden State (NBA) NBA Legend All Star Game Dunk Contest Gran Canaria–HC Zagreb (EC Rediff)
Le Mans–Budivelnik (EC Rediff) Miami–Indiana, New Orleans–Golden State (NBA Rediff) 17h50 Orange Sport Chicago–Charlotte (NBA Rediff) 17h00 MCS
L’Équipe le 02 février « C’est sûr que, quand tu prends 85.000 francs par mois sur ton premier contrat pro à vingt ans, ce n’est pas là que tu fais les meilleurs placements… Avec Yann Bonato, qu’est-ce qu’on en a jeté ! C’était à celui qui achèterait le plus de bouteilles en boîte. Il l’emportait toujours, il avait un plus gros salaire et une
Le président de Roanne,
Emmanuel Brochot, avait
l’humeur badine la semaine dernière, dans Le Progrès. « On n’a pas le plus gros budget de Pro A, mais nous avons le plus d’idées. On n’a pas fait de folie avec Ricky Davis, venu parfaire l’équipe. Nous avons été là au bon moment, c’est une belle opportunité. »
« Traoré a sniffé de la coke ! »
Un aveu ? Non, rassurez-vous, Ali Traoré n’a rien à se reprocher, il ne faisait que traduire les paroles de la chanson que les supporters italiens chantent à son sujet dans une interview accordée à sports.fr. « Dès que j’enchaîne un ou deux paniers, ça y va ! C’est énorme. » Sports
Coupe du Roi (Espagne)
carte Premier. Moi, je n’avais qu’une Visa ! »
Pascal Allée / Hot
11h40 Sport+
Laurent Sciarra dans
IS
LA Clippers–Milwaukee (NBA)
07h15 Orange Sport Charlotte–LA Lakers (NBA Rediff)
/ Hervé Bellenger
02h15 MCS
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Les Lakers doivent-ils faire un trade ? Andrew Bynum et Phil Jackson.
OUI
M
Par Thomas BERJOAN
Layne Murdoch/NBAE via Getty Images
itch Kupchak, le GM des Lakers, a dit il y a peu qu’il envisageait sérieusement un transfert avant la date limite du 24 février. Alors bluff ou pas ? Une façon de secouer les sénateurs double champions en titre qui ont du mal à se motiver pour la saison régulière ? Certainement un peu de tout ça oui. Mais attention, derrière les méformes passagères – 4 défaites de suite entre fin novembre et début décembre, défaites à domicile contre Memphis, Sacramento, Milwaukee, Indiana – un problème plus grave se cache : les Lakers n’ont pas encore enregistré cette saison une seule victoire contre les équipes calibrées pour le titre. Contre San Antonio, Dallas, Miami et Boston, les hommes de Phil Jackson sont capots. Et pourtant, sur ce genre d’opposition, le manque de motivation ne saurait être un facteur explicatif. Un avertissement à prendre au sérieux. Les Lakers ont quelques failles. Pas énormément mais elles existent. Tout effectif peut toujours être bonifié. Et c’est le boulot d’un GM d’être à l’affut d’un bon coup. Évidemment, le quatuor Bryant-Gasol-Odom-Bynum est intouchable. Si trade il y a, il concernera les role players. Mais avec la blessure de Matt Barnes et la méforme d’Artest, intransférable d’ailleurs avec encore 24 millions de dollars de contrat sur 4 ans, les champions ont besoin de sang frais à l’aile. Du physique, de la défense. Et aussi d’un peu de chair fraîche dessous. En novembre 2007, les Lakers avaient acquis Trevor Ariza en échange de Brian Cook, leur 11e homme à l’époque ! Deux ans plus tard, Ariza était une pièce essentielle du titre 2009, puis une monnaie d’échange légitime contre Artest, déterminant pour la conquête du doublé en 2010. L’intelligence du management des Lakers, c’est parfois aussi de profiter de la bêtise des autres… n
NON
L
Par Fabien FRICONNET
es Lakers ont, potentiellement, tout ce dont ils ont besoin. Dix-onze joueurs de rotation, quasi tous les postes bien doublés (quand l’effectif est au complet, s’entend). La preuve : c’est, à peu de choses près, la même équipe qui a triomphé la saison dernière. Et si Andrew Bynum trouvait le moyen de rester en bonne santé, on n’entendrait pas parler de cette histoire de transfert. La vérité, c’est que ces Lakers-là approchent de la date de péremption et qu’ils doivent accepter cette idée, tout comme le fait qu’ils ne disposeront probablement pas de l’avantage du terrain en finale de conférence (s’ils affrontent les Spurs, voire Dallas), ni en finale s’ils rencontrent Boston (voire Miami ou Chicago). Mais les Bulls de Michael Jordan ont réussi deux threepeats sans avoir l’avantage du terrain en finale lors de la troisième saison (Phoenix en 1993 et Utah en 1998). Dans la troisième année de leur triplé 2000-01-02, les Lakers n’affichaient que le 3e bilan à l’Ouest, derrière Sacramento et San Antonio. C’est la loi du genre pour les équipes de dynastie : elles concèdent du terrain en saison mais savent mieux que quiconque faire la différence en playoffs. Un champion qui procède à un transfert majeur (je précise, car s’il s’agit d’échanger un remplaçant contre un autre remplaçant, je n’appelle pas ça un trade majeur), c’est rarissime. De mémoire, les derniers à l’avoir fait sont les Rockets qui, en 1994-95, avaient envoyé leur power titulaire Othis Thorpe à Portland en échange de Clyde Drexler. Cela avait fonctionné mais l’exercice est délicat. Et puis changer qui, d’abord ? Parce que le discours actuel (Jackson qui annonce sa retraite, Kobe qui critique ses coéquipiers, ses coéquipiers qui critiquent Kobe), le sentiment de fin de règne, rappelle étrangement celui de l’année dernière, à la même époque. On sait comment cela s’était terminé. Alors, cette histoire de trade, de la pure stratégie psychologique ? n
Sondage Qui gagnera la Semaine des As 2011 ?
28% Ronny Turiaf
http://sportsillustrated.cnn. com/2011/extramustard/ hotclicks/02/01/ blake-lively-super-bowlcan-give-heart-attack/
sonne les cloches !
Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1520 réponses, décompte arrêté mardi après-midi.
13% 13% D.R.
Au sens propre, notre Ronny national était récemment l’invité de la bourse de Wall Street pour sonner la cloche d’ouverture des marchés, The Nasdaq Opening Bell.
22%
Jamal Shuler fait le tour du monde ! Du moins son panier miraculeux contre Limoges. Un vrai buzz sur le Net puisque la vidéo a même été relayée outre-Atlantique sur le site de l’hebdomadaire Sports Illutrated.
8%
6% 6%
4%
04
sommaire
DISPONIBLES
06 SPÉCIAL SEMAINE DES AS
• C’est ce soir, à Pau, début de la 9e édition de la Semaine des As new look. Un dernier trophée pour Laurent Sciarra ? Un premier pour Christian Monschau, de Gravelines ? Chalon qui fait le coup de Roanne en 2007 ? Une moisson pour Randal Falker, le guerrier choletais ? Un retour à des meilleurs sentiments pour Matt Walsh, de l’ASVEL ? Un coup de Trafalgar pour le HTV d’Alain Weisz ? A moins que Ricky Davis, la star roannaise, mette tout le monde d’accord ? Victor Samnick, de Nancy, nous donne son avis.
15 ÉCHOS FRANCE 16 LA GAZETTE DE LA 17E JOURNÉE
NOUVEAU !
• À peine 18 ans et déjà 21 points. Evan Fournier, de Poitiers, a sorti le grand jeu contre Nancy, et le PB a enlevé un succès qui va compter en fin de saison... La victoire de Pau aussi, d’autant qu’elle enfonce Limoges. L’Élan et Georgi Joseph se sont occupés du cas Chris Massie... Le Havre enraye sa dynamique négative contre le Paris Levallois et le doit beaucoup à Yohann Sangaré, qui s’est expliqué au micro de notre reporter Florent de Lamberterie.
18 ENTRE NOUS : RUDDY NELHOMME
• Pascal Legendre est allé rencontrer le coach du PB, à Poitiers. Entretien en tête à tête avec le Guadeloupéen, qui se refuse à se faire l’étendard des Antillais mais qui n’hésite pas à se pencher sur les connections entre ses Antilles et la métropole. Redécouverte d’un coach particulier.
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23 PRO B : CHÂLONS-REIMS
• Pour sa première année d’existence, le CCRB avance à son rythme, celui d’une équipe de playoffs. Quelques mois après la fusion entre les deux clubs phares de la Champagne, où en est-on ?
24 ÉCHOS EUROPE 25 TOP 16 EUROLEAGUE
• Un club turc au Final Four ? C’est possible. Mais deux, c’est possible aussi ! Efes Pilsen et Fenerbahçe, les deux clubs phares d’Istanbul, commencent à faire sérieusement peur.
26 LE MYSTÈRE J.R. SMITH
• Son potentiel ? All-Star ! Sa réalité ? Celle d’un talentueux mais inconstant « Facteur X », qui sort du banc de Denver pour dynamiter l’équipe adverse ou pas. Qui est vraiment J.R. Smith ? Pascal Giberné a enquêté.
28 ÉCHOS NBA 30 ALL-STAR GAME NBA
• Injustes les choix des entraîneurs pour les bancs du All-Star Game ? On a le droit de le penser mais Thomas Berjoan nous explique pourquoi, au fond, ils sont « logiques ». Discours sur la méthode.
31 SALUT, JÉRÔME FERNANDEZ, ÇA VA ?
• Amoureux de basket, mari d’une basketteuse, et garçon aussi sympathique qu’intelligent, le capitaine de l’équipe de France de hand-ball a répondu aux questions de Florent de Lamberterie.
BasketNews
RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE et Rémi REVERCHON (Los Angeles). Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)
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05
édito
ACHETEZ HTV Par Fabien FRICONNET
A
Avec peu Alain Weisz fait beaucoup à Hyères-Toulon.
Hervé Bellenger / IS
mis palois, amis palois, le « Hyères-Toulon Var Basket Magical Mystery Train » est en ville, ce vendredi soir, pour une représentation exceptionnelle – mais pas forcément unique – dans le cadre de son « Week of the Aces Duckie Toy Tour 2011 ». Venez découvrir ou redécouvrir ses prestidigitateurs, ses acrobates, ses jongleurs, ses lanceurs de couteau, son dresseur d’ours venu des confins de la Bosnie, et son Monsieur Loyal, le célèbre Coach W. Un show qui enchantera petits et grands. Pas nécessairement s’ils sont chalonnais, toutefois. Samedi, le pourtant bon-enfant public villeurbannais n’a pas goûté l’humour de la chose. C’est que, n’est-ce pas, il n’était pas prévu que le « Hyères-Toulon Var Basket Magical Mystery Train » s’enfuît de l’Astroballe avec la caisse. D’autant moins qu’il manquait, dans la troupe, « Bang Bang », l’homme qui brise les chaines à la seule force de ses poignets, et Kevin « Rocket » Houston sur la fin, blessé lors de la représentation. « L’ASVEL Not Magical Mystery Train » était pourtant prévenue… Car, trêve de plaisanterie – le HTVB est tout sauf un cirque –, il ne fait pas bon se frotter aux caïds d’Alain Weisz. Roanne, une semaine avant, et Orléans chez lui, encore une semaine avant, ont payé pour savoir. Tout comme l’ASVEL, déjà, en début de championnat, ainsi que Chalon chez lui. Toute équipe est, par essence, hétéroclite à l’origine. C’est généralement ce qui fait sa force – lorsqu’elle en a. Mais que penser de Hyères-Toulon ? Parce qu’une fois de plus, Alain Weisz, à la tête du plus petit budget de la division – et de la plus petite masse salariale prévisionnelle, en compagnie de
Que voulez-vous, la magie opère ! Vichy –, a rempli son caddy avec ingéniosité et audace, et un savoir-faire qui touche parfois à l’irrationnel. Kevin Houston n’en finit pas de revenir d’une blessure monstre ? Il fera l’affaire. Paccelis Morlende idem ? Banco. Shaun Fein n’a pas le niveau Pro A ? Mais si, vous verrez, dit Coach W. Laurent Legname, le natif, n’est que quantité négligeable ? Qu’importe, il donnera son coup de main. Nobel Boungou Colo n’a pas de shoot ni de poste précis ? Tant mieux, laissez, je vais le prendre, moi, il emmerdera tous les adversaires. Tony Dobbins et sa barbe sont sur le marché ? Pas de souci, j’ai un maillot pour lui. Rick « Robocop » Hughes
porte ses 37 ans, lui dont on dirait qu’il a un contrat personnel d’équipementier avec un grossiste en orthèses sportives ? Ne vous en faites pas, il va manger les pivots adverses les uns après les autres, et sans sauter en plus. Jonte Flowers est à côté de la plaque un match sur deux ? Aucun problème, je vais m’en occuper de ce garçon. Et puis, de toute façon, il y a Damir Krupalija, le « milieu de terrain » par excellence, qui pige tout avant tout le monde.
À peine 4% Que voulez-vous, la magie opère ! Ça joue à son rythme, ça se passe la balle, ça
marque des paniers qui font mal sur les fins de possession, ça alterne, ça sort du banc, ça revient sur le banc, ça serre en défense quand ça peut, ça cavale quand ça peut, ça remonte à l’abordage continuellement, ça ose. Ça se fait engueuler aussi, comme Dobbins samedi, qui a reçu l’une des plus belles soufflantes de l’année, avant de se faire pousser dans le dos vers le banc – littéralement – par Coach W ; ou comme Paccelis Morlende il y a peu, devant les caméras de Sport+. Ça se fait contrer ou ennuyer dessous, comme Hughes samedi par l’avion Tillie, mais ça prend le rebond offensif, envoie tout le monde en l’air sur une feinte et glisse la balle dans le cercle. Ça colle en loucedé un petit panier sur le moindre retard défensif (Fein). Ça siphonne du rebond offensif comme si on allait en manquer demain (7 pour Nobel Boungou Colo samedi). Bref, ça fait de tout et c’est pénible à jouer. C’est le « Hyères-Toulon Var Basket Magical Mystery Train » et ça durera tant que ça durera, mais tant que ça dure, ça dure. Vous, internautes votants, vous n’y croyez guère pour une victoire aux As. À peine 4%. Normal. Trois matches en trois jours, à condition déjà de sortir Chalon puis l’ASVEL ou Nancy, ça ne tiendra jamais. Les articulations finiront pas grincer, les mises en route seront plus difficiles, les fins de match dans le rouge, les tirs de plus en plus courts. Ça craquera. Ça craquera forcément, n’est-ce pas ? Mais en attendant, amis palois, amis palois… n
spécial
06
DOSSIER
9e SEMAINE DES AS
ÇA PEUT ÊTRE CU Cette fin d’après-midi, à Pau, débute la 9e Semaine des As. Ou plutôt la 15e en comptant le Tournoi des As de 1988 à 1992 et la première Semaine des As en 1993. Une longue histoire marquée par les succès de l’Élan Béarnais, qui a remporté quatre titres. Les Palois peuvent-ils ranger un cinquième trophée dans leur opulente vitrine ? L’exercice des pronostics est illusoire. Par Fabien FRICONNET
D
Huit ans après la Semaine des As reprend place au Palais des Sports de Pau.
Pascal Allée / Hot Sports
Demi-finales
Finale
Jeudi 10 février 2011 - 18h00
Roanne / Gravelines-Dk En direct sur Samedi 12 février 2011 - 18h00 En direct sur Jeudi 10 février 2010 - 20h30
Cholet / Pau-Lacq-Orhez En direct sur Dimanche 13 février 2011 - 17h15 En direct sur
Vendredi 11 février 2011 - 18h00
Chalon / Hyères-Toulon En direct sur Samedi 12 février 2011 - 20h30 En direct sur
Vendredi 11 février 2011 - 20h30
Nancy / ASVEL
En direct sur
2010, pour inattendu qu’il soit au regard de sa saison, le succès de l’ASVEL fut celui du plus gros budget.
BasketNews vote pour… Des huit équipes en présence à partir d’aujourd’hui au Palais, trois n’ont jamais remporté le trophée : Gravelines, HyèresToulon et Chalon. De cette liste, le premier nom est évidemment le plus incongru. Tout aussi incongrue est la virginité du palmarès de Christian Monschau en tant qu’entraîneur – lui qui a gagné les As en 1989 avec Mulhouse, que son frère JeanLuc coachait –, lui pourtant qui compte parmi les techniciens les plus réputés du championnat. À Pau, le BCM est dans la partie « haute » du « bracket », la plus touffue avec Roanne et Cholet, les deux leaders, ainsi que l’Élan Béarnais, gonflé de confiance et d’adrénaline après son indiscutable succès face au CSP. La problématique pour le BCM n’est pas se demander s’il a le talent pour engloutir sa partie de tableau et boucler l’affaire en finale, lui qui avait craqué en 2005 contre Nancy après avoir jonglé Le Mans et Paris, mais bien s’il peut amasser trois succès de rang contre le gratin, dans un contexte de match couperet. La vérité est assez limpide : les pronostics sont un exercice savoureux mais totalement vain, sauf pour celui qui tombe juste, bien sûr. La Pro A n’a jamais été aussi indécise, constate-t-on, mais les As ne le seront sans doute pas plus cette année que celles d’avant. D’ailleurs, si l’on se fie aux votes des internautes sur www. basketnews.net, l’indécision ne règne pas puisque, pour eux, les deux gros favoris sont Roanne et Cholet, soit les deux leaders du championnat, qui se partagent pas loin de 50% des suffrages. Quid de la rédaction de BasketNews ? Sur les onze votes exprimés, trois reviennent
Un test, un lanceur de dynamique, un accélérateur de crise aussi, parfois
Le tableau Quarts de finale
epuis 2003, lorsque Pierre Seillant, après s’être procuré le cahier des charges de la Copa del Rey espagnole, avait organisé la première et très festive Semaine des As new look, le trophée a beaucoup voyagé. De Dijon à Villeurbanne, en passant par Nancy, Le Mans, Roanne et Cholet. Que des grands noms, que des villes basket. Aujourd’hui, il revient à la maison, pour au moins quatre jours. Peut-être pour plus longtemps, qui sait ? L’Élan Béarnais a l’occasion d’alourdir son palmarès dans une compétition dont il a fait son miel : Pau-Orthez a enlevé les trois derniers As ancienne époque, en 1991, 92 et 93, puis, en 2003, a repris les choses là où il les avait laissées, dominant chez lui un tournoi comme aucune autre équipe ne l’a fait par la suite (+23,0 points de moyenne). L’Élan peut-il gagner ? Oui, il « peut ». Tout le monde peut. Mais l’histoire ne plaide pas en sa faveur, pas plus que le contexte. Car, d’une part, l’équipe hôte ne bénéficie pas outremesure du confort de jouer dans ses murs, puisque seuls Pau, donc, et l’ASVEL l’an dernier ont soulevé le trophée devant leurs supporteurs, aucun autre club organisateur n’ayant même atteint la finale ; d’autre part, contrairement à l’idée reçue, cette compétition ne couronne pas le Petit Poucet. Si l’on peut qualifier le succès de Dijon en 2004 de surprenant, les autres champions n’ont pas « choqué le monde ». En 2005, Nancy avait certes des airs d’outsider mais le SLUC, cette saison-là, ira également en finale du championnat. En 2006, le MSB remportera le titre de champion de France. Idem pour Roanne en 2007. En 2008, Cholet n’aura fait que valider, aux As, sa montée en puissance (finale de la Coupe également en 2008, finale de l’EuroChallenge 2009, champion de France 2010). En 2009, Le Mans fera le doublé avec la Coupe. Et en
07
DOSSIER
Le HTV, quelle drôle d’équipe ! Au-delà, les As ont traditionnellement valeur de test, de lanceur de dynamique, d’accélérateur de crise aussi parfois. À Pau, on verra de plus près l’attraction Ricky Davis de Roanne. On jugera de la solidité choletaise, CB ayant eu tendance à sortir de la route contre certaines grosses cylindrées. On attendra un gros coup de chaud de Marquez Haynes, de Chalon, une petite perle qui – cela arrive aux rookies – est en léger retrait ces derniers temps mais qui a le profil et les qualités de un-contre-un pour peser sur trois jours, si d’aventure les
2004 (disputée à Pau)
Quarts de finale
siens effacent Hyères-Toulon puis Nancy ou l’ASVEL. On voudra savoir si le BCM est de la trempe des champions. On jugera de l’implication, ou non, de Matt Walsh dans l’œuvre collective villeurbannaise – l’ASVEL étant toujours, jusqu’à nouvel ordre, le tenant du titre. On saura si on s’est trompé sur le cas de Nancy, avec son « Virus » Linehan en pointe. Et puis, aussi, on continuera de s’ébahir des performances de cette drôle d’équipe de Hyères-Toulon qui, samedi à Villeurbanne, a tricoté avec maestria son jeu déconcertant, imaginé par le savant Alain Weisz, articulé autour de vétérans qui tous, semi-blessés ou en rédemption personnelle, colmatent et feintent, décontenancent et arrachent des sourires, eux qui sont toujours là où on ne les attend pas. Bref, c’est les As et on s’y ennuie rarement. En vrai, on ne s’y ennuie jamais. n
Cholet bat Gravelines Pau-Orthez bat Paris Le Havre bat Le Mans Nancy bat ASVEL
Demi-finales
Pau-Orthez bat Cholet Le Havre bat Nancy
Finale
Pau-Orthez bat Le Havre
101-80
Joueur
Club
Perf Match
2004 (disputée à Mulhouse)
Quarts de finale
Dijon bat ASVEL Nancy bat Pau-Orthez Le Mans bat Le Havre Chalon bat Gravelines
Demi-finales
Dijon bat Nancy Le Mans bat Chalon
Gravelines bat Le Mans Paris bat Clermont Chalon bat ASVEL Nancy bat Strasbourg
Sean Colson
Toulon
30
Quart de finale 2008
Jermaine Guice
Le Havre
29
Quart de finale 2003
Marc Salyers
Roanne
29
Demi-finale 2007
Marc Salyers
Roanne
29
Quart de finale 2007
Gravelines bat Paris Nancy bat Chalon
Zach Moss
Vichy
29
Demi-finale 2010
Finale
K’Zell Wesson
Cholet
22
Demi-finale 2003
Jojo Garcia
Nancy
18
Quart de finale 2003
Rahshon Turner
Gravelines-Dk
18
Quart de finale 2006
Marques Green
Nancy
15
Demi-finale 2006
Le Mans bat Gravelines ASVEL bat Dijon Bourg bat Pau-Orthez Nancy bat Strasbourg
Tyson Wheeler
Gravelines-Dk
14
Quart de finale 2005
Demi-finales
John Linehan
Paris
6
Quart de finale 2006
Stanley Jackson
Strasbourg
6
Quart de finale 2006
Ben Woodside
Gravelines-Dk
6
Quart de finale 2010
Hyères-Toulon
7
Quart de finale 2008
REBONDS
PASSES
INTERCEPTIONS
Finale
Roanne bat Le Mans MVP : Marc Salyers (Roanne)
2008 (disputée à Toulon) Quarts de finale
Vichy bat Hyères-Toulon Cholet bat ASVEL
75-73 73-68 79-73 85-80 79-77 65-63
Demi-finales
Nancy bat Gravelines
2006 (disputée à Dijon) Quarts de finale
Le Mans bat ASVEL Bourg bat Nancy
Finale
Le Mans bat Bourg MVP* : Eric Campbell (Le Mans)
Finale
Cholet bat Vichy MVP : Nando De Colo (Cholet)
91-77 84-80 81-80 82-73 81-65 82-73
112-76
91-88 69-68 89-80 81-72
91-76 84-78 98-85 78-76 78-70 85-62 87-82
82-65 98-95 85-63 74-65 72-71 75-63 67-40
2009 (disputée au Le Havre) Quarts de finale
Roanne bat Gravelines Le Mans bat Le Havre Orléans bat Strasbourg ASVEL bat Nancy
Demi-finales 62-60
2005 (disputée à Clermont) Quarts de finale
Points
Le Mans bat Nancy Roanne bat ASVEL
Demi-finales
Dijon bat Le Mans
Individuels
91-60 92-86
Demi-finales
Vichy bat Le Mans Hyères-Toulon bat Nancy Cholet bat Roanne ASVEL bat Le Havre
Finale
Les records des As
89-69 90-74 95-88 68-58
Le Mans bat Strasbourg Nancy bat Orléans Roanne bat Dijon ASVEL bat Chalon
Le Mans bat Roanne Orléans bat ASVEL
63-61 82-79 87-82 62-55 84-77 72-66
Finale
Le Mans bat Orléans 74-64 MVP : David Bluthental (Le Mans)
2010 (disputée à Villeurbanne) Quarts de finale
Roanne bat Nancy ASVEL bat Gravelines Vichy bat Le Mans Orléans bat Cholet
Demi-finales
ASVEL bat Roanne Orléans bat Vichy
90-68 55-52 97-93 71-64 82-73 82-67
Finale
ASVEL bat Orléans 70-69 MVP : Mindaugas Lukauskis (ASVEL)
79-69 92-90 Hervé Bellenger / IS
à Cholet, deux à Gravelines et Roanne, les quatre autres étant répartis équitablement entre Hyères-Toulon, Pau, l’ASVEL et Chalon. On constate donc que Nancy est la seule équipe qui ne recueille aucune voix, ce qui devrait inciter à miser sur elle !
2007 (disputée à Nancy) Quarts de finale
Pascal Allée / Hot Sports
ULTE !
Palmarès
78-60
Alexis Ajinça
Collectifs Quoi Plus grand nombre DE points Plus petit nombre de points Plus grand écart
Qui
Perf Match
Nancy
112
Finale 2005 contre Gravelines
Vichy
40
Finale 2008 contre Cholet
Nancy
+36
Finale 2005 contre Gravelines
Pascal Allée / Hot Sports
CONTRES (*) Le titre de MVP n’est décerné que depuis 2006 NB : Limoges a remporté le premier « Tournoi des As » (quatre équipes) en 1988, puis celui de 1990 ; Mulhouse celui de 1989 ; et Pau-Orthez a fait le triplé en 1991-92-93, l’édition de 1993 étant une vraie « Semaine », avec huit équipes
spécial
08
DOSSIER
ROANNE
LES PROMESSES DE DAVIS « Roanne, c’est toujours la même histoire : estce qu’ils vont pouvoir installer leur jeu offensif, un jeu qui a besoin de vitesse ? S’ils n’y arrivent pas, ils mettent Uche en point de fixation intérieur avec plein de scoreurs autour qui prennent feu. Pour résumer : 1- Les ralentir, 2- Limiter Uche dont la présence est capitale, 3- Faire en sorte qu’ils soient maladroits. Ce n’est pas aussi facile que ça ! »
A.L.
L
es premières minutes de Ricky Davis ont confirmé ce qu’on savait. L’époque où un joueur NBA débarquait en Europe dans un état de forme approximatif et éclaboussait coéquipiers et adversaires de sa classe est désormais révolue. Ce qui change en NBA, c’est l’habillage, les dollars et les 25 superstars. Pour le reste, la vérité du terrain est désormais la même pour tous. Davis, lancé dans le 5 majeur contre Chalon, a accusé son manque de jeu depuis un mois. Deux premiers tirs ratés, balle perdue, aucun repère sur les rotations défensives, manque global de rythme et de saignant… Son entraîneur avait eu raison de prévenir qu’il ne fallait pas s’attendre à voir débarquer Superman. Dans cette première mitemps âpre, Davis a galéré.
Attitude très positive Maintenant, il faut aussi se méfier des premières impressions. Parce qu’il n’a pas été le seul à ramer. Blake Schilb,
la star de Chalon, n’a pas été bon non plus (8 pts à 3/12). Et Davis s’est employé pour que ce soit le cas. Autant l’ancien joueur de NBA avait l’air un peu démobilisé en défense quand son vis-à-vis n’était pas directement concerné par l’action, autant sur le porteur de balle et les lignes de passes, il a montré une très belle attitude. Et puis en attaque, Davis a cherché à faire briller ses coéquipiers et à se glisser dans le collectif, même si les rouages nécessitent encore un peu d’huile (4 pds mais 6 bps). Et quand le verrou chalonnais a explosé, l’Américain était dans le coup. Bien servi, son tir extérieur va faire mal (11 pts, 3/5 à 3-pts). Mais au-delà des considérations techniques, son attitude et son comportement laissent espérer le meilleur. Tourné vers l’équipe, souriant, il pourrait trouver à Roanne un environnement épanouissant. Si c’est le cas et que son rythme revient… ça va faire mal ! n
Noah Graham/NBAE via Getty Images
L’ŒIL DE J.D. JACKSON
Thomas BERJOAN
GRAVELINES-DUNKERQUE
KIKI PREMIÈRE ? coup, à savoir conduire le STB et son budget rikiki à une jolie 5e place en 2008, le plus haut classement jamais atteint par le club normand.
L’ŒIL DE J.D. JACKSON
A.L.
Les As, 22 ans après
Jean-François Mollière
« Ils sont très formatés dans leur façon d’attaquer. Un jeu structuré autour de leurs deux arrières, leurs deux moteurs offensifs que sont Bokolo et Woodside. C’est très difficile de les arrêter. Pour que Gravelines gagne, il faut que ces deux joueurs créatifs et agressifs soient archi-présents pendant les trois matches (…) Après, ils ont une organisation et un talent défensif qu’ils n’ont pas eu par le passé. La différence est là. Ils ne se cachent plus derrière leurs choix défensifs. Saer Sene et Dounia Issa sont deux monstres défensifs !»
C
omment ça première ? Tout simplement parce que Christian Monschau, alias « Kiki », n’a encore jamais remporté la Semaine des As. Ni même le moindre trophée d’ailleurs. Un constat étonnant pour un entraîneur de talent, mais un constat quand même. En plus de 18 saisons de coaching, celui que l’on surnomme aussi
« le sorcier » a pourtant réalisé plus d’un tour de baguette magique. Une montée en Pro A en 1994 avec Strasbourg, son premier club en tant que technicien, sans toutefois remporter la division. Une autre avec Châlons, en 1999, là-aussi en terminant deuxième de Pro B. On le retrouve par la suite au Havre, avec qui il réalisera peut-être son plus beau
Depuis 2008, c’est Gravelines qui bénéficie de sa magie. En moins de trois ans, Monschau a redonné des couleurs à un BCM qui avait failli quitter l’élite avant cela. Une 6e place en 2009, une 4e l’année suivante, ponctuée par une finale de Coupe de France et une demi-finale de Pro A. Là-encore, toujours pas de titre, si bien que l’armoire à trophées de Christian Monschau ne compte toujours qu’une seule récompense. C’était en 1989, à l’époque, le sorcier était encore joueur, à Mulhouse. Cette année-là, Kiki et les siens avaient remporté le Tournoi des As, l’ancêtre de la Semaine du même nom. À Pau, la montée en puissance de Ben Woodside (16,3 pts, 5,9 pds) et de Saer Sene (15 pts et 10 rbds à Vichy et en EuroChallenge, quatre jours plus tôt contre Ventspils) aideront peut-être leur coach à soulever à nouveau le trophée des As, 22 ans après. n Florent de LAMBERTERIE
09
DOSSIER
CHOLET
n ne parle presque jamais de lui. Il est l’homme de l’ombre, le joueur qui fait le sale boulot, celui que l’on
Pascal Allée / hot Sports
O
FALKER DE LION ne remarque pas, sinon pour ses dreadlocks au vent. Et pourtant, Falker est l’âme de Cholet, sans aucun doute. Arrivé dans les Mauges en 2008, juste après avoir bouclé son cycle universitaire à Southern Illinois, l’intérieur, qui n’a donc connu qu’un seul club pro dans sa carrière, est le plus ancien Choletais avec Christophe Léonard et Antywane Robinson. Falker s’est tout de suite imposé dans l’effectif d’Erman Kunter. En 200809, il était déjà un pion central de l’épopée européenne qui avait
conduit Cholet en finale de l’EuroChallenge, compétition dont Falker terminera 2e meilleur rebondeur (8,7) et contreur (1,6). Un exercice de style dans lequel le natif de Saint Louis est redoutable.
Record de points le week-end dernier Capable de capter 20 rebonds en une soirée (contre Gravelines, le 21 novembre 2009) et de défendre son cercle avec ardeur (4e contreur de la ligue avec 1,3 block), l’homme s’est forgé au fil des batailles une réputation de guerrier des parquets. Un dur au mal qui officiait déjà en NCAA, où il fut élu meilleur défenseur de la Missouri Valley Conference en 2007. Alors certes, Falker n’est pas un attaquant né et sa contribution à la marque est souvent réduite à la portion congrue. Sauf que l’homme vient tout juste de battre son record de point en LNB samedi dernier, en plantant 20 pions aux Orléanais, à l’extérieur qui plus est. Pau est prévenu. Falker a sorti la hache de guerre et ça risque de faire mal. n Florent de LAMBERTERIE
L’ŒIL DE J.D. JACKSON « Très durs ! Ils travaillent énormément le physique et ont des rotations. Des joueurs éternellement vaillants, qui ne reculent pas. C’est une machine qui vous use physiquement. Ils vont être dans tous les matches, quoi qu’il arrive. Ils ont le caractère, le mental pour. Et c’est collectif. Même les joueurs de finesse ou de talent envoient, font la faute pour l’équipe. C’est facile d’entrer dans ce genre d’effectif. On voit Gradit qui s’est vite intégré dans l’esprit. Est-ce qu’une équipe peut faire face à leur détermination et à leur volonté ? »
A.L.
PAU-LACQ-ORTHEZ
L
LA DER DE SCIARRA ?
Pascal Allée / hot Sports
a rumeur date du mercredi 5 janvier. Ce jour-là, sur le plateau d’RTL-L’Équipe, George Eddy lâche une bombe. « Je ne peux pas dire qui me l’a dit mais Laurent Sciarra arrêterait sa carrière de joueur à Pau en cours de saison pour prendre les commandes de l’équipe parisienne. » Sachant qu’au même moment, Jean-Marc Dupraz est clairement sur la sellette au Paris Levallois et que Teddy Gipson est revenu en terre béarnaise, la rumeur peut sembler logique. Sauf que Didier Gadou, le « direx » de Pau, dément rapidement dans les colonnes de La République des Pyrénées, que Teddy Gipson n’est à Pau qu’en qualité de pigiste médical pour pallier la blessure de Mike Bauer et que, si Dupraz est limogé du PL, c’est Christophe Denis qui
le remplace, pas Laurent Sciarra. Alors affaire classée ? Pas tout à fait.
Il n’a jamais gagné les As À l’abri des micros, plusieurs voix nous ont confirmé que l’hypothèse d’un arrêt de Sciarra
après les As était fondée. Plusieurs, mais pas celle de l’intéressé, jusque-là muet sur le sujet, y compris pour BasketNews dont les appels et messages sur répondeur sont restés sans suite. Ce qui semble sûr en revanche, c’est que Laurent Sciarra est en train de finaliser son BE2 et souhaiterait raccrocher à l’issue de la saison avant de se rapprocher de son fils et son club de cœur, tous deux situés sur la Capitale. Une théorie confirmée par Francis Flamme qui avouait songer à confier les clés de l’équipe du PL à Sciarra pour la saison prochaine (voir BasketNews 537 du 3 février dernier). Mais avant, il y a encore une Semaine des As à gagner, à domicile qui plus est. Une compétition que Laurent Sciarra n’a encore jamais remportée. n Florent de LAMBERTERIE
L’ŒIL DE J.D. JACKSON « Le retour de (Marko) Maravic leur a donné plus de cohérence. Ils ont une façon d’attaquer où le poste 4 polyvalent, intelligent est très important. Sur les autres postes, ils sont assez fournis. Depuis son retour, ils ont revu leur façon d’attaquer. En défense aussi, il y a beaucoup de variations. C’est difficile d’anticiper ce qu’ils vont faire. C’est très tactique. Le problème pour eux, c’est le manque d’affinité avec les nouveaux joueurs (Taylor et Elonu), mais ils ont l’avantage du terrain qui peut donner confiance et un peu de jambes. »
A.L.
spécial
10
DOSSIER
CHALON
UN PETIT AIR DE DÉJÀ-VU… « Un jeu très ouvert et rythmé. Ils jouent sur la vitesse et la vista de leurs deux arrières (Tchicamboud et Haynes). Avec Schilb, ils ont trois joueurs qui jouent à haute vitesse, avec beaucoup d’agressivité. Ils n’ont pas forcément besoin d’énormément de temps pour préparer les matches. C’est un avantage à la Semaine des As, où on a peu de temps entre les matches. Si Chalon réussit à installer son jeu et joue sur la vitesse, cela peut perdurer sur les trois matches. Je les sens bien cette année. »
A.L.
U
ne équipe au budget « moyen moins », issue d’une « petite » ville, coachée par un entraîneur affamé et revanchard, portée par des Américains peu connus avant leur arrivée en France ; et qui joue les yeux dans les yeux avec les plus gros, jusqu’à s’incruster au sommet du classement. Une équipe que l’on félicite de son « bon début de saison », façon de dire « ça ne durera pas », alors pourtant que l’on a déjà passé la moitié du championnat. Une équipe qui, finalement, enlève les As avec son jeu virtuose en enthousiasmant. Vous voyez de qui il s’agit ? Roanne en 2007, bien sûr. Et maintenant, posez le calque sur le Chalon de cette année. Ça colle plutôt pas mal, non ?
JBAdiane En 2007, Roanne pointait à 13-4 à la 17e journée ; Chalon à 12-5. Roanne avait battu quatre des sept autres équipes du Top 8 ; Chalon aussi. Roanne était mené par un Français (Pellin), Chalon aussi (Tchicamboud). Roanne comptait à fond sur ses ailiers (Spencer et Harper), Chalon aussi (Haynes et
Michel Jean-Baptiste Adolphe (Chalon).
Jean-François Mollière
L’ŒIL DE J.D. JACKSON
Schilb). Roanne faisait flamber son ailier-fort shooteur (Salyers), Chalon aussi (40/97 à troispoints pour Evtimov). Roanne jonglait avec deux Français batailleurs au poste 5 (Badiane
et Soliman), Chalon aussi (JBAM et Lauvergne). Roanne lançait un jeune (Moerman), Chalon aussi (Lang). Enfin, Roanne avait perdu à domicile contre son adversaire des quarts aux As (Dijon), Chalon aussi (Hyères-Toulon). Tiré par les cheveux ? Possible. Roanne avait une attaque mitraillette et s’appuyait sur trois joueurs ultra majeurs (quasi 50 points pour le trio Dee-Harper-Salyers), là où Chalon, pourtant pas timide en attaque, compte un peu plus ses munitions et varie ses options. Bref, on verra… n Fabien FRICONNET
HYÈRES-TOULON
OUTSIDER ABSOLU « Une équipe atypique. Il y a des vétérans, des malins un peu partout dans cette équipe. Si tu leur laisses une petite ouverture, tu es sanctionné. Ils s’adaptent vite, ils trouvent des ouvertures et peuvent vous déstabiliser. Personne n’imaginait qu’ils allaient mettre à genou Roanne (16e journée). Masingue et Krupalija bastonnent, se positionnent bien, sont très intelligents dans le jeu. Il y a la question de la fatigue. Mais souvent quand tu passes le premier match, tu es tellement excité d’être en demi que la fatigue est secondaire.»
A.L.
T
radition bien ancrée depuis la première édition, le petit poucet des As a pris la fâcheuse habitude de déjouer les pronostics. Souvenez-vous. Les vieux briscards du Havre (Durham, Lewis, Hollis, Guice…) finaliste surprise en 2003. La victoire parfaitement inattendue de Dijon en 2004. L’épopée héroïque de la J.L. Bourg, finaliste en 2006. La sensation Chorale de Roanne en 2007. Et encore les magnifiques promus vichyssois en 2008. C’est bien simple, sur les huit premières éditions, le plus petit budget du tournoi a atteint quatre fois la finale (Le Havre ’03, Bourg ’06, Roanne ’07 et Vichy ’08). Une finale sur deux ! Pour trois éliminations au 1er tour (Le Havre ’04 et ‘09, Clermont ’05) et une en demi-finale (Vichy ’10). Au tour du HTV, plus petit budget des As mais aussi de toute la Pro A avec 2,15 M€, de faire perdurer la tradition.
Damir Krupalija (Hyères-Toulon)
Pas de défense ? Un bilan négatif en saison régulière face aux sept autres As (3v-5d), quelques gros éclats (-22 à Roanne, -17 contre Pau, -19 à Nancy, -23 contre le BCM), une défense globale-
Hervé Bellenger / IS
L’ŒIL DE J.D. JACKSON
ment poreuse (15e de Pro A aux points encaissés et au pourcentage adverse), les Varois ne rassemblent pas tous les atouts sur la ligne de départ. Mais cette équipe a ceci de particulier qu’elle est compliquée à jouer. Sa défense ne fait peur à personne ? Six équipes seulement ont trouvé le moyen de lui coller plus de 80 points jusqu’à présent. Et puis, Vincent Masingue et ses coéquipiers s’y entendent pour réciter leur basket à l’extérieur. Déjà quatre victoires loin de leurs bases : à Paris, Limoges, Orléans… et à Chalon, leur premier adversaire des As. Une équipe joueuse comme aime le HTV. Attention, outsider absolu ! n Antoine LESSARD
11
DOSSIER
NANCY : VICTOR SAMNICK
u’est-ce qui est le plus délicat aux As ? Gérer la fatigue, le fait d’avoir peu de temps pour préparer les matches ou la tension psychologique des matches couperets ? Ce qui est le plus dur à gérer, c’est le premier match. Il ne faut pas penser à la finale. C’est comme les playoffs : une équipe qui aborde les playoffs en pensant à la finale ne peut pas y arriver. En fait, c’est une question de dynamique. C’est le mental qui prend le dessus. La fatigue, tu la gères avec les kinés. Ça dépend des staffs, de leur manière de voir les choses. Tu as joué cinq fois la SDA avec trois équipes différentes (Paris, Nancy et l’ASVEL). Y a-t-il un portrait robot de l’équipe vainqueur ? La clé, c’est l’esprit d’équipe à ce moment-là de la saison. L’envie d’y aller. Il faut avoir
Mais au fond, ça se joue beaucoup sur des petits détails.
Hervé Bellenger / IS
Q
« LE MENTAL PREND LE DESSUS »
l’esprit playoffs, vouloir prendre chaque match. Et surtout rester en confiance. Après, le portrait robot, ça dépend des effectifs, ça dépend de ce que les joueurs ont en tête.
L’an dernier, avec l’ASVEL, les matches avaient été serrés, défensifs et tendus. Quel souvenir t’en reste-t-il ? L’envie ! L’équipe avait envie de faire quelque chose. La saison n’était pas belle. On voulait gagner quelque chose. On n’avait pas une mauvaise équipe, on n’avait pas un mauvais coach donc… On a trouvé les ressources à ce moment-là, c’est pour ça que je parle de l’état d’esprit des joueurs comme clé. C’était une situation difficile à l’ASVEL, et les As ont été la seule satisfaction. n Propos recueillis par Fabien FRICONNET
L’ŒIL DE J.D. JACKSON « Ils ont moins de rotations mais un effectif cohérent où tout le monde pèse. Leur jeu d’attaque est à la fois simple et très difficile à tenir. Pour arrêter Nancy, il faut d’abord bien attaquer pour que Linehan n’entraîne pas ses troupes, parce qu’après ils peuvent courir. Et à la finition, des joueurs comme Darden, Akingbala, Grant, ça met dedans, ça finit fort. Il faut arriver à marquer, provoquer des fautes, aller sur la ligne pour placer votre jeu défensif et ralentir le jeu. C’est aussi simple et aussi compliqué que cela. »
A.L.
LYON-VILLEURBANNE
ù est passé le joueur créatif, virevoltant de 2010 ? Le Floridien bon teint qui avait illuminé la maison verte de son talent sitôt arrivé ? La version 2011 de Matt Walsh ne fait plus rêver personne. À croire que l’élimination en Eurocup, le 21 décembre contre Vrsac, a affecté sa motivation. Un talent offensif immense, assurément, que ce Walsh. Des statistiques de premier ordre : 20,2 pts, 8,2 rbds, 3,8 pds entre la 5e et la 11e journée. Un leader glouton, aussi, qui monopolise la gonfle, refuse rarement un shoot, ouvert ou non, et, plus grave, ne fait pas le job en défense. Or le côté obscur de Matt Walsh a nettement pris le pas depuis plusieurs semaines. Arrêté dix jours après un malaise contre Roanne, moins en cannes, donc moins adroit (4/18 à 3-pts sur les cinq derniers matches), moins efficace en pénétration, le Floridien ne brille plus comme avant en attaque. Privé de sa raison d’être
sur un terrain, il déballe sa frustration sur son coach, ses coéquipiers, le corps arbitral.
L’ŒIL DE J.D. JACKSON
Une attitude néfaste
Hervé Bellenger / IS
O
QUEL WALSH AUX AS ? Nordine Ghrib est allé au clash avec son Américain en le sortant lors des treize dernières minutes à Strasbourg. L’ASVEL est allée chercher la victoire sans lui. Le coach rhôdanien n’a pas caché sa colère après la prestation de Walsh samedi dernier contre le HTV. Derrière des stats en fauxsemblant (17 points, 6 rbds, 7 fautes provoquées), un manque évident d’implication dans les basses œuvres collectives et une attitude pas loin d’être néfaste. « Un imposteur », a-t-on pu entendre dans les travées de l’Astroballe. L’Américain ne concentre pas tous les problèmes à lui-seul – le dossier du pivot devient sacrément urgent – mais l’ASVEL ne s’en sortira pas, aux As comme en championnat, avec un Walsh ainsi luné. n Antoine LESSARD
« Quand vous avez un effectif qui a l’habitude de tourner énormément sur 4-5 joueurs, c’est très difficile d’enchaîner trois matches en trois jours. Sur les 3 ou 4 joueurs cadres, Walsh, Gelabale, Jefferson, ils dépassent tout le monde au niveau du talent individuel. Mais s’il y a un match avec des histoires de fautes, avec de la fatigue, il faut vraiment que les rotations soient là. C’est l’interrogation. Il y a aussi la question du rendement et de l’efficacité de Walsh, qui a été le déclic pour leur remontée. »
A.L.
12
CHIFFRES
PRO A 17e journée Vendredi 4 février
*Roanne bat Chalon
84-67
Samedi 5 février
*Pau-Lacq-Orthez bat Limoges Cholet bat *Orléans *Poitiers bat Nancy *Le Havre bat Paris Levallois Gravelines-Dk bat *Vichy Hyères-Toulon bat *ASVEL *Le Mans bat Strasbourg
86-75 83-68 69-61 82-77 75-61 92-77 73-66
Prochaine journée 18e journée Vendredi 18 février
Limoges – Poitiers 20h30 sur Sport+ Samedi 19 février
Gravelines-Dk – Orléans 20h sur Sport+ Nancy – ASVEL Hyères-Toulon – Le Havre Chalon – Le Mans Strasbourg – Pau-Lacq-Orthez Paris Levallois – Roanne Cholet – Vichy
Boxes-scores 4/2 *Roanne bat Chalon 84-67 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Amagou* 27 4-12 3-9 5-6 3 2 - - 1 16 D.Page* 30 6-12 2-6 1-1 7 1 2 - 2 15 R.Davis* 26 4-8 3-5 - - 4 - - 6 11 U.Nsonwu-Amadi* 20 3-5 - 4-7 6 2 2 1 2 10 A.Gordon 17 3-8 2-6 2-2 1 6 - - 3 10 A.Dunn 20 3-3 - 6 - 2 2 - 6 J.Mipoka 14 2-3 1-1 - 5 - 1 - 1 5 S.Diabate* 23 2-3 - 6 6 - - 1 4 A.Tanghe 10 1-2 - 2-2 4 1 1 - 2 4 P.Braud 13 1-2 1-2 - 2 - - - 1 3 Total 200 29-58 12-29 14-18 40 22 8 3 19 84 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Haynes* 31 8-17 4-10 2-4 4 3 2 - 2 22 I.Evtimov* 30 3-7 3-6 2-2 1 - 1 - - 11 B.Schilb* 33 3-12 0-1 2-2 4 5 2 1 1 8 S.Tchicamboud* 30 3-8 2-4 - 6 5 2 - 2 8 M.Jean-Baptiste Adolphe* 19 4-8 - 0-2 4 1 1 - 1 8 A.Aminu 18 3-4 - 2 1 3 - 3 6 J.Lauvergne 13 1-3 0-2 0-2 1 - - - 3 2 B.Smith 10 1-4 0-1 - 2 - 1 - 1 2 N.Lang 14 0-2 0-2 - 4 - - - - J.Aboudou 2 - - - - - - Total 200 26-65 9-26 6-12 28 15 12 1 13 67 5/2 Orléans L.Vaty* A.Sy J.Reynolds* M.N’Doye* A.Curti* A.Moerman* J.Smith M.Lebrun W.Hervé Total Cholet R.Falker* S.Mejia* A.Robinson* V.Avdalovic D.Nelson* C.Leonard W.Gradit* R.Duport M.Diarra M.Houmounou Total
Cholet bat *Orléans Min Tirs 3pts LF 28 10-16 25 4-8 1-1 3-4 38 4-9 1-3 1-1 32 2-4 2-4 2-4 35 3-11 1-7 21 2-5 0-3 1-1 12 1-2 - 2-4 6 1-2 0-1 3 200 27-57 5-19 9-14 Min Tirs 3pts LF 32 8-9 - 4-6 35 8-14 1-3 1-3 32 7-11 2-3 24 4-8 4-6 2-2 26 3-5 1-1 7 2-3 - 0-1 17 1-5 0-2 10 1-5 14 0-3 0-1 3 0-2 200 34-65 8-16 7-12
Rb Pd 6 6 2 3 6 4 2 6 3 2 1 1 1 1 - 26 18 Rb Pd 6 1 5 4 7 3 - 4 6 1 1 - 4 2 1 2 33 14
In 1 1 1 1 1 1 6 In 2 1 2 5
83-68 Co Bp Pts 2 - 20 4 - 12 - 3 10 - 1 8 - 2 7 - 2 5 - - 4 - - 2 - - 6 8 68 Co Bp Pts 2 2 20 1 1 18 1 1 16 - - 14 2 3 7 - - 4 - - 2 - 1 2 - 1 - - 6 9 83
5/2 Vichy J.Shuler* D.Nichols* T.Larrouquis* F.Elegar* T.Thompson* A.Eito J.Aka R.Gaines N.De Jong Total Gravelines-Dk J.Greer S.Sene D.Issa* B.Woodside* C.Akpomedah* Y.Bokolo* J.Johnson R.Jomby* J.Rousselle Total
Gravelines-Dk bat *Vichy 75-61 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 38 12-22 1-7 - 3 4 2 1 5 25 38 7-17 1-4 4-5 3 4 2 1 3 19 34 4-11 1-4 - 5 2 1 - 2 9 30 4-5 - 11 - 6 - 2 8 26 0-8 0-6 - 3 2 1 - 1 17 0-2 0-1 - 6 3 1 - 2 8 0-3 - - 1 - 1 1 5 0-1 - - - - - - 4 - - - - - - 200 27-69 3-22 4-5 31 16 13 3 16 61 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 24 5-9 4-6 1-2 4 1 2 - 2 15 18 6-11 - 3-4 10 1 - 1 2 15 24 5-7 - 4-6 11 1 1 1 4 14 33 3-15 1-3 2-2 6 7 3 - 6 9 37 2-9 0-4 4-4 8 1 - - 3 8 33 3-8 0-3 1-4 2 - 1 - - 7 16 1-3 1-2 2-3 1 1 1 - 2 5 14 1-2 0-1 - 5 3 1 - 3 2 1 - - - - - - 200 26-64 6-19 17-25 47 15 9 2 22 75
5/2 Hyères-Toulon bat *ASVEL 92-77 ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Jefferson* 32 7-9 - 4-5 3 - - - 3 18 M.Walsh* 30 4-10 1-3 8-9 6 2 1 - 4 17 K.Tillie* 29 6-12 - 2-2 9 - 1 2 4 14 L.Westermann* 30 4-7 0-2 2-2 2 2 - - 2 10 M.Gelabale* 30 5-10 0-1 - 5 1 1 - 3 10 P.Lacombe 27 2-5 - 6 6 4 - 1 4 E.Jackson 7 2-3 - - - - - - 4 A.Zizic 14 0-1 - 1 - - - - R.Deal 1 - - - - - - Total 200 30-57 1-6 16-18 32 11 7 2 17 77 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Hughes* 31 6-16 0-1 9-10 7 2 - 1 - 21 N.Boungou Colo* 27 7-10 - 4-4 7 - 1 - 1 18 K.Houston* 20 4-8 3-5 1-2 - 2 1 - 3 12 D.Krupalija* 36 4-8 3-7 - 7 3 1 - - 11 P.Morlende 20 3-7 0-2 4-4 3 1 4 - 3 10 J.Flowers 18 3-5 - 3-4 1 2 1 - - 9 S.Fein 20 3-9 1-5 - - 5 1 - 2 7 A.Dobbins* 26 2-5 0-2 0-1 3 3 4 - - 4 L.Legname 2 0-1 0-1 - - - - - - Total 200 32-69 7-23 21-25 28 18 13 1 9 92 5/2 *Poitiers bat Nancy 69-61 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts E.Fournier 21 6-8 0-1 9-10 2 1 2 - 3 21 P.Guillard 30 4-8 1-2 3-4 7 - - - - 12 T.Gunn 21 4-9 1-3 1-2 5 3 - - 4 10 P.Badiane* 21 4-4 - 6 - 1 - 1 8 A.Grant* 21 3-7 - 2-4 8 1 1 1 2 8 K.Younger* 27 2-8 - 7 1 - 2 5 4 C.Gomez 19 2-5 0-1 - 5 2 - - 2 4 C.Ona Embo* 27 1-3 0-2 - 3 4 - - 1 2 R.Wright* 10 0-2 0-2 - 2 2 - - 3 Y.Devehat 3 0-1 - - - - - - Total 200 26-55 2-11 15-20 45 14 4 3 21 69 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Darden* 40 10-15 1-3 3-4 8 2 4 1 1 24 A.Akingbala* 30 2-7 - 4-8 12 2 - 2 1 8 S.Brun 28 2-8 1-4 3-3 3 - 1 - - 8 K.Grant* 22 3-11 1-5 1-2 1 1 2 - 1 8 J.Linehan* 38 2-11 1-7 2-2 4 5 9 - 2 7 V.Samnick* 13 2-7 0-2 - - - - - 1 4 W.Deane 17 1-5 0-3 - - 1 - - 1 2 M.Badiane 10 0-3 - 2 - 1 - - S.N’Joya 2 - - - - - - Total 200 22-67 4-24 13-19 30 11 17 3 7 61 5/2 *Le Havre bat Paris Levallois Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Jones* 38 10-15 - 2-3 12 2 Y.Sangare* 38 4-11 3-9 4-4 1 4 J.Cox* 34 4-8 1-1 6-8 1 2 N.Pope 24 5-11 2-6 1-5 4 1 M.King* 21 2-5 1-3 3-4 3 4 O.Camara 14 2-2 - 1-2 3 W.Wilkinson* 29 2-8 0-3 - 7 2 G.Pitard 2 - - Total 200 29-60 7-22 17-26 31 15 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Hamilton* 30 10-13 1-1 3-3 6 A.Albicy 34 7-12 3-3 1-2 - 4 M.Sommerville* 38 6-11 1-2 - 6 1 E.Chatfield* 34 3-7 1-2 - 5 W.Aka 15 2-3 1-2 1-2 2 2 M.Morandais* 30 1-6 1-4 2-2 4 2 G.Yango 7 2-3 - 0-2 1 J.Ball* 9 0-2 - 1 2 G.Oniangue 2 - 1 L.Sane 1 - - Total 200 31-57 8-14 7-11 26 11
In 2 1 1 1 2 7 In 1 1 1 1 1 5
82-77 Co Bp Pts 1 2 22 - 1 15 - 1 15 - 3 13 - - 8 - 2 5 1 3 4 - - 2 12 82 Co Bp Pts - 5 24 - - 18 1 2 13 - 2 7 - - 6 - - 5 - 1 4 - - - - - - 1 10 77
PRO A : CLASSEMENT 1 3 5 6 7 10 12 15 16
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Roanne Cholet Nancy Chalon Gravelines-Dk Hyères-Toulon Le Mans ASVEL Pau-Lacq-Orthez Strasbourg Le Havre Paris Levallois Orléans Poitiers Limoges Vichy
17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17
13-4 13-4 12-5 12-5 11-6 10-7 8-9 8-9 8-9 7-10 7-10 6-11 6-11 6-11 5-12 4-13
7-1 7-1 7-2 7-2 6-2 5-4 4-5 5-3 6-2 4-4 4-5 4-5 3-6 6-2 4-5 3-5
6-3 6-3 5-3 5-3 5-4 5-3 4-4 3-6 2-7 3-6 3-5 2-6 3-5 0-9 1-7 1-8
82,6 77,2 78,2 77,2 78,7 78,5 73,3 72,8 76,6 72,5 72,9 70,7 75,1 69,4 72,4 67,2
74,4 71,4 75,1 72,5 68,6 78,6 71,4 75,5 78,4 76,8 74,9 80,6 73,2 73,1 75,7 74,9
+8,2 +5,8 +3,1 +4,7 +10,1 -0,1 +1,9 -2,7 -1,8 -4,3 -2,0 -9,9 +1,9 -3,7 -3,3 -7,7
1 v. 2 v. 1 d. 1 d. 1 v. 3 v. 2 v. 1 d. 1 v. 2 d. 1 v. 1 d. 4 d. 1 v. 3 d. 1 d.
3-2 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 4-1 2-3 3-2 2-3 1-4 2-3 1-4 3-2 1-4 2-3
5/2 *Le Mans bat Strasbourg Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Kakiouzis* 23 5-9 1-4 4-4 5 1 J.P.Batista* 31 4-9 - 4-5 6 2 A.Acker* 31 3-7 1-4 4-4 2 B.Bowman 15 3-5 0-1 5-6 3 1 A.Diot* 33 3-7 1-4 2-2 4 4 C.Lombahe-Kahudi* 19 3-5 1-2 - 1 1 M.Pellin 20 2-4 2-3 - 7 3 T.Rupert 9 0-2 - 2-2 4 B.Dewar 19 0-6 0-5 - 1 3 Total 200 23-54 6-23 21-23 33 15 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Greer* 29 9-17 0-2 2-5 10 2 A.M’Baye* 25 6-10 3-4 - 2 2 S.Essart* 29 4-8 3-5 1-2 2 4 S.Giffa* 33 2-6 0-1 - 6 2 N.Lewis 16 2-7 - 2 A.Jeanneau 11 1-3 1-2 - - P.Pasco* 24 1-1 - 5 A.Digbeu 20 1-5 0-3 - 3 1 J.Hawkins 9 1-3 0-1 - 3 J.McCord 4 1-2 - 0-1 - Total 200 28-62 7-18 3-8 33 11
In 1 2 2 1 1 7 In 4 1 2 1 1 9
73-66 Co Bp Pts - 1 15 - 2 12 1 5 11 - 1 11 - 1 9 - - 7 - 2 6 3 1 2 1 - 5 13 73 Co Bp Pts - 4 20 - - 15 - 3 12 - 3 4 - 1 4 - 1 3 - - 2 - 1 2 - - 2 - 1 2 - 14 66
5/2 *Pau-Lacq-Orthez bat Limoges 86-75 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts G.Joseph* 33 6-8 0-1 4-4 5 2 3 2 1 16 S.Rimac* 28 7-11 0-2 2-2 4 2 1 - 2 16 A.Mendy* 22 5-5 - 2-5 2 - 1 - 2 12 L.Sciarra 27 3-5 3-4 2-2 6 7 2 - 1 11 R.Taylor* 21 4-7 1-3 2-2 3 3 1 - 2 11 D.Bennett 20 5-11 1-2 - - 2 1 - 2 11 C.Elonu 15 1-1 - 5-6 3 - - 2 2 7 M.Maravic* 34 0-2 0-2 2-2 5 2 - - 2 2 Total 200 31-50 5-14 19-23 28 18 9 4 14 86 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Banks* 36 8-16 5-10 2-2 5 - 2 - 9 23 R.Guinn* 27 5-8 4-6 2-3 - 1 1 - - 16 R.Desroses 26 5-10 0-4 1-1 6 2 3 - 1 11 Z.Wright* 30 3-8 0-1 3-4 1 3 1 - 1 9 C.Massie* 37 4-11 0-1 - 7 4 2 - 4 8 R.Biggs* 13 1-2 1-2 - - 1 - 1 - 3 F.Weis 12 1-1 - 1-2 3 1 - - - 3 X.D’Almeida 13 1-5 0-3 - 1 1 3 - 1 2 K.Souchu 6 0-1 0-1 - 2 1 - - - Total 200 28-62 10-28 9-12 25 14 12 1 16 75
PRO B 20e journée Vendredi 4 février
Dijon bat *Lille *Fos bat Châlons-Reims *Evreux bat Clermont *Aix-Maurienne bat Boulogne *Le Portel bat Charleville
69-60 70-64 78-72 99-89 84-77
Samedi 5 février
Nantes bat *Nanterre Rouen bat *Saint-Vallier *Boulazac bat Antibes *Bourg bat Quimper
84-74 79-69 78-58 68-66
Prochaine journée 21e journée Mardi 15 février
Rouen – Evreux Quimper – Nanterre Châlons-Reims – Boulazac Dijon – Le Portel Nantes – Aix-Maurienne Charleville – Fos Antibes – Saint-Vallier Clermont – Bourg Boulogne – Lille
Boxes-scores 4/2 *Fos bat Châlons-Reims 70-64 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Hachad* 34 9-18 1-7 - 6 3 2 - 1 19 S.Gay* 39 6-11 - 3-4 9 - 2 5 2 15 L.Cummard* 32 2-9 2-6 6-6 8 - - 1 5 12 P.Haquet* 26 5-10 1-2 - 5 - - 1 3 11 Z.Bah* 29 2-6 0-2 3-4 2 2 1 - 2 7 M.Dia 14 1-2 - 2-2 - - - - 2 4 B.Cisse 11 1-4 0-2 - 1 1 - - 1 2 K.Atamna 14 0-1 0-1 - 1 3 1 - 1 L.Labeyrie 1 - 1 - - - - Total 200 26-61 4-20 14-16 33 9 6 7 17 70 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts G.Chathuant* 29 4-13 0-2 4-6 7 - 1 - 5 12 K.Joss Rauze 21 3-6 1-1 2-2 - 1 2 - 2 9 C.Daniels* 28 4-14 - 17 1 1 - 4 8 G.Radonjic 21 3-9 2-6 - 2 2 1 - 2 8 D.Wilson* 21 1-8 0-1 4-4 4 1 - - - 6 B.Mullins* 20 2-7 1-1 1-2 2 - 5 - 2 6 H.Jalce 17 2-5 - 2-2 6 1 - - 1 6 N.Diakite* 23 2-8 - 1-2 5 - - 1 - 5 B.Mangin 20 2-5 0-2 - 2 5 - - - 4 Total 200 23-75 4-13 14-18 45 11 10 1 16 64 4/2 Le Portel N.Wyatte* A.Rowland* C.Davis* E.Choquet M.Labeyrie* F.N’Kembe J.Ludon I.Sy* Total Charleville C.Rouse* K.Morlende* T.Peterson* D.Jean Joseph J.McClark Y.Zachee G.Florimont* D.Kaba* Y.Akinocho Total
*Le Portel bat Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 10-12 - 4-4 11 1 35 5-10 5-10 4-4 8 9 33 5-12 2-6 1-1 7 8 30 4-11 2-8 1-1 3 4 31 3-9 2-3 2-2 2 3 10 1-4 1-3 - - 14 - 2-2 1 12 1-6 0-3 - 1 200 29-64 12-33 14-14 33 25 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 9-18 0-1 1-2 9 4 33 7-10 3-6 2-2 2 3 32 3-9 3-8 - 5 1 14 2-5 2-2 2-2 3 1 24 3-8 0-3 - 6 2 16 3-6 0-1 - 1 2 19 2-5 - 3 16 2-6 0-3 - 3 1 8 1-2 - 2 200 32-69 8-24 5-6 34 14
4/2 Lille S.Barnette* A.Harris* A.Defoe K.Bradley* O.Gouez R.Chery* R.Malet M.Sy N.Taccoen* Total Dijon E.Bing* E.Craven* E.Mendy D.Melody* J.Leloup* S.Dia* A.Christophe B.Monclar J.Tornato Total
Dijon bat *Lille Min Tirs 3pts 40 7-13 1-2 40 9-17 0-2 24 5-7 0-1 25 2-9 0-4 8 2-3 22 1-4 1-3 21 0-4 0-3 12 8 200 26-57 2-15 Min Tirs 3pts 33 5-10 27 3-7 1-3 13 5-9 1-3 36 4-7 1-3 36 3-9 0-4 27 1-5 1-4 13 0-3 0-2 8 0-1 0-1 7 200 21-51 4-20
4/2 Evreux C.Watson* B.Toffin* P.Da Silva D.Davis* L.Chelle D.Reed T.Maizeroi* M.Correa K.Dahak* Total Clermont S.Cisse* D.Bouldin* X.Delarue T.Ford* O.Bassett* K.Ouattara M.Guichard M.Drame* P.Beye Total
*Evreux bat Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 5-12 3-6 8-8 5 3 33 4-11 1-2 4-7 8 2 33 4-7 1-2 2-4 5 9 28 3-6 1-2 1-4 3 2 17 3-7 2-3 - 1 1 16 4-6 0-1 - 5 22 2-7 1-6 - 2 2 11 1-1 - 1-2 4 7 0-1 0-1 1-2 - 200 26-58 9-23 17-27 33 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 7-10 3-6 4-5 2 2 31 4-13 1-6 7-10 4 2 24 5-8 - 1-2 5 3 23 3-8 0-1 2-2 9 31 2-10 0-3 1-2 4 2 23 2-3 - 4 3 19 0-1 - 3-6 - 3 18 1-4 0-1 - 3 1 3 1-1 - - 200 25-58 4-17 18-27 31 16
In 1 2 1 3 7 In 1 2 1 1 2 7
84-77 Co Bp Pts - 4 24 - 1 19 - 2 13 - 2 11 - 2 10 - - 3 - - 2 - 1 2 - 12 84 Co Bp Pts 2 3 19 - 2 19 - - 9 - - 8 - 3 6 - - 6 - 4 4 - 1 4 - - 2 2 13 77
69-60 LF Rb Pd In Co Bp Pts 5-6 4 2 2 - 4 20 1-2 8 2 1 - 3 19 0-1 4 1 2 - 2 10 - 2 2 1 - 4 4 - 1 1 - - 1 4 - 2 2 - - - 3 - 3 3 2 - 1 0-2 4 - - - 1 - 3 2 1 - 2 6-11 31 15 9 - 18 60 LF Rb Pd In Co Bp Pts 7-10 8 - 2 2 6 17 7-8 2 9 2 - 3 14 2-2 4 - 2 - 1 13 3-6 2 2 2 - 3 12 1-1 5 3 2 - 4 7 3-3 5 1 2 1 3 6 - - 1 - - - - 1 - - - 1 - 1 - - 1 2 23-30 28 16 12 4 23 69 In 2 1 1 1 1 2 1 9 In 1 1 4 1 1 8
78-72 Co Bp Pts 1 - 21 - 3 13 - 2 11 1 3 8 - 1 8 - - 8 - 1 5 1 - 3 - - 1 3 10 78 Co Bp Pts - 5 21 - 1 16 - 1 11 - 2 8 - 1 5 1 - 4 - 1 3 - 2 2 - - 2 1 13 72
PRO B : CLASSEMENT 1 3 4 6 9 10 13 14 16 17 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Nanterre Rouen Évreux Boulazac Fos Dijon Aix-Maurienne Châlons-Reims Le Portel Lille Bourg Boulogne Nantes Saint-Vallier Antibes Quimper Clermont Charleville
20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
15-5 15-5 14-6 13-7 13-7 12-8 12-8 12-8 11-9 9-11 9-11 9-11 8-12 7-13 7-13 6-14 5-15 3-17
9-1 6-4 9-0 6-5 9-2 5-4 10-1 3-6 9-2 4-5 6-4 6-4 7-3 5-5 7-3 5-5 7-4 4-5 5-5 4-6 8-2 1-9 7-2 2-9 2-7 6-5 5-6 2-7 6-4 1-9 5-4 1-10 3-6 2-9 2-8 1-9
83,1 81,2 78,7 73,1 76,6 74,7 78,9 76,1 78,5 71,9 76,2 78,6 74,9 77,5 71,7 71,6 72,6 65,9
73,9 75,0 75,6 69,7 72,9 68,6 81,0 74,3 77,2 69,3 75,8 78,9 77,8 79,0 78,6 76,5 79,1 78,5
+9,2 +6,2 +3,1 +3,4 +3,7 +6,1 -2,1 +1,8 +1,3 +2,6 +0,4 -0,3 -2,9 -1,5 -6,9 -4,9 -6,5 -12,6
2 d. 7 v. 1 v. 1 v. 2 v. 3 v. 1 v. 1 d. 1 v. 1 d. 1 v. 1 d. 2 v. 1 d. 4 d. 1 d. 4 d. 13 d.
2-3 5-0 2-3 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 4-1 2-3 3-2 2-3 2-3 3-2 1-4 2-3 1-4 0-5
4/2 *Aix-Maurienne bat Boulogne 99-89 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Sonko* 33 7-11 1-3 6-6 4 2 3 - 1 21 J.Ekanga-Ehawa* 29 4-9 2-3 9-10 6 2 2 - 1 19 E.Joldersma* 33 5-9 3-6 5-6 3 2 2 1 3 18 J.Mathis* 36 6-10 - 2-2 15 4 2 2 2 14 S.Darnauzan 24 5-9 3-5 - 2 4 - - 3 13 C.Dunn* 29 4-9 1-4 2-3 2 6 1 - 7 11 T.Yvrande 11 1-4 0-2 1-1 2 1 - - - 3 M.Traoré 3 - - - - 1 - J.Hoyaux 2 - - - - - - Total 200 32-61 10-23 25-28 34 21 10 4 17 99 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Milbourne* 40 6-13 - 9-10 4 1 5 2 2 21 L.Kante* 29 7-14 3-6 1-2 3 1 1 - 1 18 E.Plateau 18 6-8 1-3 5-5 3 2 1 - 3 18 K.Patiejunas* 31 5-5 1-1 3-3 5 7 2 - 3 14 T.Stanley* 34 3-14 1-8 2-2 4 2 1 - 2 9 M.N’Diaye 14 3-6 1-2 - 2 - 1 - 2 7 K.Mondesir 1 1-1 - - - - - - 2 F.Raposo* 24 0-2 - 2 - - 1 2 B.Matanga 9 - - 1 - - - Total 200 31-63 7-20 20-22 23 14 11 3 15 89 5/2 *Boulazac bat Antibes 78-58 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.McKenzie* 29 6-11 1-2 4-7 4 3 - - 2 17 Y.Gaillou* 22 4-12 1-2 6-6 7 - 2 - 2 15 B.Jacobson 31 5-10 2-5 2-2 4 3 - - 1 14 T.Dubiez* 25 2-3 2-3 4-4 1 1 2 - 1 10 C.Mélicie* 24 2-6 0-3 5-8 9 4 - - 1 9 A.Kerckhof* 25 2-4 1-2 1-2 4 4 3 - - 6 I.Soumahoro 13 1-2 1-2 - - 1 - - 1 3 D.Diarra 12 1-2 1-2 - 1 - - - 1 3 M.Badiane 19 0-4 - 1-4 4 3 2 2 2 1 Total 200 23-54 9-21 23-33 34 19 9 2 11 78 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Ho You Fat* 32 4-9 2-4 3-4 6 - - - 5 13 L.Bengaber* 32 4-10 1-4 2-4 4 4 - - 4 11 S.Massot* 32 4-11 1-4 - 8 2 2 1 2 9 D.Ramseyer 16 4-8 - 1-2 5 - 1 - 5 9 M.Bojovic* 23 3-6 0-2 1-4 4 3 - - - 7 M.Courby 19 1-3 0-1 2-2 3 2 - 1 3 4 L.Sambe 12 1-2 0-1 0-2 - - 2 - 1 2 Y.Siegwarth 11 1-2 0-1 - 1 - - - 1 2 J.Ingram* 23 0-2 0-1 1-2 4 1 1 - 2 1 Total 200 22-53 4-18 10-20 35 12 6 2 23 58 5/2 Saint-Vallier K.Shiloh* C.Bronchard* B.Vounang* D.Denave* M.Tensorer* A.Dill F.Tortosa K.Bichard P.Landy Y.Zonnet Total Rouen J.Siggers* K.Reid* D.Williams S.Traore* C.Thioune* P.Poupet P.Okafor W.Soliman* C.Soumaoro M.Diakite Total
Rouen bat *Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 9-14 1-3 - 5 1 33 5-9 - 1-4 7 2 34 4-11 - 1-2 7 2 32 3-10 0-4 2-2 4 7 28 3-6 0-2 2-2 2 1 13 4-9 - 5 14 2-3 - 3 1 13 1-4 0-2 - 2 - - - - 200 31-66 1-11 6-10 35 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 7-11 1-3 2-2 5 1 25 3-6 2-4 7-8 1 3 27 5-9 3-5 - 4 19 4-8 - 2-2 4 29 4-11 1-3 - 4 3 30 2-6 1-4 2-2 5 6 22 2-4 - 2 12 1-3 0-1 2-2 2 - - - - 200 28-58 8-20 15-16 27 13
In 2 1 3 2 8 In 1 2 1 3 1 8
79-69 Co Bp Pts - 3 19 1 3 11 - - 9 - 5 8 1 - 8 - 1 8 - 2 4 - - 2 - - - - 2 14 69 Co Bp Pts - - 17 - 3 15 - 1 13 - 1 10 - 1 9 - 3 7 - 4 4 - 1 4 - - - - - 14 79
5/2 Bourg D.Coleman* K.Corre* A.Tsagarakis C.Koma D.Monds* C.Ferchaud* D.Oliver* J.Delhomme J.Sanchez O.Da Silveira Total Quimper M.Runkaukas* J.Volcy* V.Mouillard* G.Lessort W.Molas A.Rigaux N.Toto* M.Jefferson* F.Thibedore J.Bernage Total
*Bourg bat Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 6-9 2-3 4-4 5 30 6-8 1-1 2-3 8 5 16 3-6 2-5 1-2 1 17 1-5 0-2 6-6 2 32 2-9 - 2-2 9 25 1-7 0-4 4-6 1 3 25 0-4 0-3 5-6 1 2 16 0-1 0-1 1-2 1 3 9 0-2 - 4 1 - - 200 19-51 5-19 25-31 32 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 6-14 2-7 4-4 3 2 34 6-14 3-7 3-4 10 2 30 5-9 3-7 2-2 1 6 21 1-4 - 2-3 2 2 16 2-3 - 2 12 1-3 1-3 - - 32 1-6 0-4 - 7 1 9 1-4 - - 12 0-1 0-1 - 1 1 - - 200 23-58 9-29 11-13 26 14
68-66 In Co Bp Pts 1 - 3 18 1 - 3 15 - - 2 9 1 - - 8 - 1 4 6 2 - 2 6 1 - 1 5 - - 2 1 - - - - - - 6 1 17 68 In Co Bp Pts 3 - 1 18 1 - 3 18 2 - 2 15 - - 3 4 1 - - 4 2 - - 3 2 - 3 2 - - 1 2 - - - - - - 11 - 13 66
5/2 Nantes bat *Nanterre 84-74 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts W.Daniels 22 7-9 1-2 5-5 5 1 2 1 2 20 M.Riley* 40 6-9 3-6 3-4 5 4 3 - 4 18 A.Gomis 15 4-4 2-2 - 3 1 1 - 1 10 L.Akono* 33 3-6 1-2 - 2 7 5 1 7 7 N.Carter* 30 2-9 - 2-4 3 2 1 - 2 6 X.Corosine* 28 2-8 0-4 1-2 1 1 5 - 2 5 G.Pons 15 1-3 - 2-2 2 1 1 - 2 4 J.Passave-Ducteil* 12 1-2 - 2-4 1 1 1 - 2 4 M.Judith 5 0-1 - - - - - - A.Desespringalle - - - - - - J.Nzeulie - - - - - - Total 200 26-51 7-16 15-21 22 18 19 2 22 74 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Gayon* 28 8-9 4-5 - 3 2 2 1 3 20 T.Downey* 33 6-13 3-6 - 4 5 2 - 7 15 J.James* 30 5-9 0-1 1-1 7 1 2 1 6 11 O.Bardet* 26 4-6 1-2 2-2 2 2 - - 2 11 K.Barber* 33 5-9 - 9 1 1 1 1 10 A.Cel 13 2-4 0-1 3-3 3 - 1 - 4 7 F.Sahraoui 11 2-2 2-2 - - 2 2 - 1 6 A.Charles 21 2-4 - 0-1 1 - 3 1 1 4 S.Dondon 5 - - - - - - M.Maudeux - - - - - - B.Pierard - - - - - - R.Racon - - - - - - Total 200 34-56 10-17 6-7 29 13 13 4 25 84
13
CHIFFRES
ESPOIRS 17 journée e
Nancy bat *Poitiers 83-66 *Pau-Lacq-Orthez bat Limoges 86-66 *Roanne bat Chalon 80-73 Cholet bat *Orléans 53-40 79-52 Gravelines-Dk bat *Vichy *ASVEL bat Hyères-Toulon 90-78 Paris Levallois bat *Le Havre 79-62 *Le Mans bat Strasbourg 99-62 Classement : 1- Nancy (16-1), 2Paris Levallois (15-2), 3- GravelinesDk, Le Mans (12-5), 5- Cholet, Chalon (11-6), 7- Pau-Lacq-Orthez (10-7), 8Hyères-Toulon, ASVEL (8-9), 10- Le Havre, Strasbourg (6-11), 12- Poitiers, Vichy, Roanne (5-12), 15- Orléans (4-13), 16- Limoges (2-15).
FINAL EIGHT Quarts de finale
*Bordeaux bat Challans 76-66 *Denain bat Angers 72-68 Brest bat *Centre Fédéral 90-72 73-62 Roche bat *Saint-Quentin Saint-Étienne bat *Sorgues 76-69 Blois bat *Saint-Chamond 78-70 *Souffelweyersheim bat Denek Bat 77-71 Orchies bat *GET Vosges 80-70 89-77 *Le Puy bat Liévin Classement : 1- Bordeaux (18-3), 2- Denain (16-5), 3- Angers (14-7), 4Brest (13-8), 5- Saint-Quentin, Sorgues (12-9), 7- Saint-Étienne, Orchies, Blois (11-10), 10- Denek Bat, Challans, Souffelweyersheim (10-11), 13- SaintChamond, Le Puy (9-12), 15- Liévin (8-13), 16- GET Vosges (7-14), 17- Roche (5-16), 18- Centre Fédéral (3-18).
Sienne – Pesaro Bologne – Montegranaro
LIGA ACB 20e journée *Real Madrid bat Bilbao 76-72 90-64 *Valladolid bat Manresa *Barcelone bat Valencia 85-67 Saragosse bat *Grenade 75-66 *Malaga bat Fuenlabrada 98-79 Séville bat *Alicante 77-67 *Saint-Sébastien bat Menorca 77-72 *Gran Canaria bat Vitoria 70-68 Estudiantes Madrid bat *Badalone 95-86 Classement : 1- Barcelone, Real Madrid (17-3), 3- Valladolid (13-7), 4- Vitoria, Valencia (12-8), 6- Bilbao, Fuenlabrada, Badalone (11-9), 9- Gran Canaria, Malaga, Séville (10-10), 12- Estudiantes Madrid, Saragosse (9-11), 14- Saint-Sébastien (8-12), 15Alicante, Manresa (6-14), 17- Menorca (5-15), 18- Grenade (3-17).
*Budivelnik Kiev bat Le Mans 67-61 Göttingen bat *Aris Salonique 84-82 Classement : 1- Budivelnik Kiev, Göttingen (2-1), 3- Le Mans, Aris Salonique (1-2).
EUROCHALLENGE LAST 16
Samedi 11 février
EUROLEAGUE TOP 16
GROUPE E 3e journée 77-70 98-91
4 journée e
Jeudi 17 février
Panathinaikos – Vitoria Lietuvos rytas – Malaga Classement : 1Vitoria, Panathinaikos (2-1), 3- Malaga, Lietuvos rytas (1-2).
GROUPE F 3e journée *Maccabi Tel-Aviv bat Ljubljana 104-67 *Barcelone bat Rome 80-56
4e journée Jeudi 17 février
Olimpija Ljubljana – Maccabi Tel-Aviv Rome – Barcelone Classement : 1- Barcelone (3-0), 2Maccabi Tel-Aviv (2-1), 3- Olimpija Ljubljana (1-2), 4- Rome (0-3).
GROUPE G 3e journée *Real Madrid bat Efes Pilsen 89-86 a.p. Sienne bat *Partizan Belgrade 66-58
4e journée Mercredi 16 février Sienne – Partizan Belgrade Efes Pilsen – Real Madrid Classement : 1- Real Madrid (3-0), 2- Efes Pilsen (2-1), 3- Sienne (1-2), 4- Partizan Belgrade (0-3).
Jeudi 10 février
Valladolid – Valencia Real Madrid – Gran Canaria
GROUPE H 3e journée
Vendredi 11 février
Vitoria – Bilbao Barcelone – Badalone
*Fenerbahçe Istanbul bat Kaunas 80-72 *Olympiakos bat Valencia 77-62
Demi-finales
4e journée
Samedi 12 février
Mercredi 16 février
Finale
Kaunas – Fenerbahçe
Dimanche 13 février
Jeudi 17 février
LEGA 18e journée 89-69
Valencia – Olympiakos Classement : 1- Fenerbahçe (3-0), 2- Olympiakos (2-1), 3- Valence (1-2), 4- Kaunas (0-3).
Fenerbahçe bat *Galatasaray *Sopron bat Valence Salamanque bat *Pecs Ekaterinbourg bat *Madrid Tarente bat *Prague Cracovie bat *Orenbourg *Kosice bat Bourges *Schio bat Spartak Moscou
73-51 72-70 73-66 83-74 75-73 72-63 61-54 66-64
Matches d’appui (mercredi 9 février)
Valence – Sopron Tarente – Prague Bourges – Kosice Spartak Moscou – Schio
*Challes bat Lattes-Montpellier 64-55 68-45 *Charleville bat Toulouse Aix bat *Saint-Amand 70-64 *Basket Landes bat Tarbes 76-50 Classement : 1- Bourges (15-1), 2Tarbes (12-4), 3- Lattes-Montpellier (11-6), 4- Challes (10-6), 5- Basket Landes (10-7), 6- Arras, NantesRezé (9-7), 8- Mondeville, (8-8), 9Charleville (8-9), 10- Villeneuve d’Ascq (6-10), 11- Saint-Amand, Aix (6-11), 13- Calais (4-12), 14- Toulouse (1-16).
Équipes
MJ V-D
Boston Miami Chicago Atlanta Orlando New York Philadelphia Indiana Charlotte Milwaukee Detroit New Jersey Toronto Washington Cleveland
50 38-12 51 37-14 49 34-15 51 33-18 52 32-20 50 26-24 50 23-27 48 21-27 50 21-29 49 19-30 51 19-32 52 15-37 51 14-37 50 13-37 51 8-43
%
76,0 72,5 69,4 64,7 61,5 52,0 46,0 43,8 42,0 38,8 37,3 28,8 27,5 26,0 15,7
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Pro A
Les vainqueurs de la 17e journée Équipe
Score
lekipasam 4 (sandsam4)
202,1
MAXISHOW (SELEM)
194,2
pouic-pouic (Spider7)
192,8
The Dikkenek Team (PC14)
192,0
cholet basket 17 (aperos)
191,6
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
23-4 15-8 98,6 19-5 18-9 101,7 23-4 11-11 98,1 17-7 16-11 97,4 18-7 14-13 100,1 14-10 12-14 106,5 16-8 7-19 97,9 13-11 8-16 98,5 12-13 9-16 93,5 11-11 8-19 91,3 13-11 6-21 94,7 12-13 3-24 92,5 9-15 5-22 99,2 13-12 0-25 96,7 5-17 3-26 94,2
91,5 93,8 92,1 95,4 94,7 106,0 97,6 98,8 96,8 93,1 98,6 98,7 104,9 103,2 105,6
+7,2 1 v. +8,0 6 v. +6,0 1 d. +2,1 3 v. +5,3 1 d. +0,5 1 v. +0,3 1 d. -0,4 4 v. -3,3 2 d. -1,8 4 d. -3,9 2 v. -6,2 3 d. -5,7 1 v. -6,5 8 d. -11,4 24 d.
7-3 7-3 8-2 7-3 5-5 4-6 6-4 5-5 5-5 4-6 4-6 4-6 1-9 1-9 0-10
CONFÉRENCE OueST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Équipes
MJ V-D
San Antonio Dallas L.A. Lakers Oklahoma City New Orleans Denver Utah Portland Memphis Phoenix Houston Golden State L.A. Clippers Sacramento Minnesota
50 42-8 50 35-15 51 35-16 50 33-17 52 32-20 51 30-21 52 30-22 51 27-24 52 27-25 48 23-25 52 24-28 49 22-27 50 19-31 47 12-35 50 11-39
%
84,0 70,0 68,6 66,0 61,5 58,8 57,7 52,9 51,9 47,9 46,2 44,9 38,0 25,5 22,0
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
25-2 17-6 103,9 19-8 16-7 97,7 19-8 16-8 103,3 18-7 15-10 104,6 20-6 12-14 94,8 21-6 9-15 107,6 17-10 13-12 99,8 17-7 10-17 95,5 16-7 11-18 99,6 14-11 9-14 105,1 14-10 10-18 104,8 16-10 6-17 103,2 16-14 3-17 98,9 7-19 5-16 97,1 9-16 2-23 102,7
96,8 94,5 96,6 102,6 92,0 104,4 99,7 95,5 98,2 106,4 104,7 105,9 101,4 102,0 108,6
+7,0 +3,1 +6,7 +2,0 +2,8 +3,2 +0,1 +0,1 +1,4 -1,3 +0,1 -2,7 -2,5 -4,9 -5,9
2982,4 2980,9 2949,2
Pro B
Les vainqueurs de la 20e journée Équipe 1 2 3 4 5 6 7 8
Score
montceauteamB (Aurel03)
233,7
kagzb (kagz)
215,3
Chats sylvestres Chauray (Wishard)
211,7
Space jam (Franck56)
208,7
BOULOGNE SOM (Boulonnais)
206,0
pataprat (bubulle21)
205,3
chanac (buck)
205,1
OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 205,1
Classement général 1 Seb57 (sebastien) 2 fintan stack (greg-kite) 3 le cirque pinder (rami12)
3405,8 3392,2 3373,9
E-mail :
NBA : CLASSEMENTS
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
1 olivteam (olak) 2 ugo_caroff (ugo_caroff) 3 secreteam (yannoustaz)
c.pelleray@norac-presse.fr
Fantasy League
1 2 3 4 5
187,3
petites annonces
CONFÉRENCE eST
Jeudi 17 février
COPA DEL REY Quarts de finale
77-58 84-56 76-60 63-58 73-56 75-70 76-68 65-60
Matches retours
18e journée – matches avancés
Dimanche 12 février
*Fenerbahçe bat Galatasaray *Valence bat Sopron *Salamanque bat Pecs Ekaterinbourg-Madrid Prague bat *Tarente *Cracovie bat Orenbourg *Bourges bat Kosice *Spartak Moscou bat Schio
188,4 187,9
Classement général
Matches allers
LFB
Finale
6 Elsass Team ProA (Elsass Team) 7 mvpkoffi (jfd) 8 Otis Thorpe (yom21)
Huitièmes de finale
GROUPE j 3e journée
Féminines
Demi-finales
*Vitoria bat Panathinaikos *Malaga bat Lietuvos rytas
EUROLEAGUE
LAST 16
*Gravelines-Dk bat Ventspils 74-70 *Lisbonne bat Norrköping 83-75 Classement : 1- Gravelines-Dk (3-0), 2Ventspils, Norrköping, Lisbonne (1-2).
Jeudi 10 février
Avellino – Milan Cantu – Biella
21e journée
EUROCUP
GROUPE k 3e journée
Vendredi 11 février
NATIONALE 1
*Sassari bat Teramo
Biella bat *Milan 95-90 83-82 *Pesaro bat Caserte *Avellino bat Bologne 105-101 a.p. *Trévise bat Montegranaro 86-67 *Cantu bat Rome 79-74 *Sienne bat Varèse 82-59 *Crémone bat Brindisi 78-66 Classement : 1- Sienne (17-1), 2Milan, Cantu (13-5), 4- Avellino (108), 5- Bologne, Montegranaro, Pesaro, (9-9), 8- Caserte, Rome, Biella, Sassari, Trévise (8-10), 14- Varèse, Crémone (7-11), 15- Brindisi, Teramo (5-13).
2 v. 8 v. 1 v. 3 v. 2 d. 1 v. 1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 2 v. 3 v. 3 d. 2 d. 3 d.
8-2 9-1 5-5 6-4 6-4 6-4 3-7 6-4 8-2 6-4 5-5 6-4 4-6 3-7 1-9
Tél. : 02.43.39.16.21
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14
CHIFFRES
PRO B staTs cumulées (après 20 journées) 1 - NANTERRE (15-5) Joueur Nate Carter Will Daniels Mykal Riley Johan Passave Xavier Corosine Loïc Akono Guillaume Pons Marc Judith Antoine Gomis Jérémy Nzeulie Alexis Desespringalle Total
MJ Min Tirs 20 32 126-205 17 23 102-194 20 33 111-197 18 21 68-102 20 30 71-170 20 30 50-138 20 17 30-63 17 13 19-53 19 7 15-34 12 6 6-13 5 2 1-3 20 - 599-1172
2 - ROUEN (15-5) Joueur Jason Siggers Devonne Giles Darnell Williams Kareem Reid Cheikhou Thioune Sambou Traore Pierric Poupet Patrick Okafor William Soliman Mahmoud Diakite Negueba Samake Elliott Saint-Gilles Ronnie Taylor* Total
MJ Min Tirs 20 32 120-260 14 28 72-137 20 28 80-171 4 29 9-25 20 28 89-167 4 24 14-28 20 29 61-146 3 24 9-19 20 18 55-118 14 7 10-31 9 6 7-13 4 4 0-1 16 30 65-138 20 - 591-1254
3 - éVREUX (14-6) Joueur Calvin Watson Drake Reed Daviin Davis Philippe Da Silva Sambou Traore Benoît Toffin Ludovic Chelle Teddy Maizeroi Mory Correa Grégory Filet Aziz Dia Karim Dahak Total
MJ Min Tirs 20 31 116-232 19 28 103-194 20 29 84-167 20 32 60-142 7 29 28-57 13 27 44-97 20 20 54-127 15 18 37-85 15 14 17-31 6 2 2-4 7 7 3-6 20 8 5-22 20 - 553-1164
% 61,5 52,6 56,3 66,7 41,8 36,2 47,6 35,8 44,1 46,2 33,3 51,1
3pts LF 8-17 87-119 8-40 49-77 41-87 29-38 49-86 36-103 22-25 27-84 40-47 15-37 21-22 8-31 7-10 4-9 9-12 1-3 2-2 0-1 148-412 315-438
Rb 4,8 5,9 6,8 5,6 1,5 2,8 1,8 1,6 1,6 0,8 0,2 31,2
Pd 1,8 1,5 2,8 0,9 2,2 5,0 2,0 0,9 0,2 0,5 0,6 17,2
In 1,0 1,1 2,6 1,3 1,6 1,7 0,7 0,8 0,2 0,2 0,2 10,6
Co 0,3 0,8 0,4 0,2 0,0 0,0 0,1 1,8
Bp 2,1 2,8 2,6 1,8 1,2 2,7 1,4 0,9 0,5 0,2 0,6 15,4
Pts 17,4 15,4 14,6 10,3 10,0 8,4 4,8 3,1 2,3 1,2 0,4 83,0
% 46,2 52,6 46,8 36,0 53,3 50,0 41,8 47,4 46,6 32,3 53,8 0,0 47,1 47,1
3pts LF 33-85 80-94 4-15 31-42 33-85 25-33 4-10 21-26 17-51 19-29 0-1 10-17 31-82 28-39 7-8 3-15 32-47 3-13 6-14 2-5 0-1 15-51 38-49 143-409 299-403
Rb 4,6 8,3 4,9 2,8 4,1 7,0 2,8 5,3 4,2 1,3 1,2 0,2 2,6 32,8
Pd 1,9 0,7 2,2 4,2 1,0 0,8 3,5 1,3 0,6 0,2 0,1 0,2 5,1 15,2
In 1,7 1,4 1,0 1,2 1,1 1,0 1,0 0,7 0,7 0,1 1,3 8,1
Co 0,6 0,7 0,4 0,0 0,5 0,0 0,6 0,4 2,4
Bp 1,4 2,1 1,6 3,0 1,2 1,2 2,3 2,3 1,4 0,6 0,6 2,4 13,1
Pts 17,6 12,8 10,9 10,8 10,7 9,5 9,0 8,3 7,2 2,1 1,8 11,4 81,2
% 50,0 53,1 50,3 42,3 49,1 45,4 42,5 43,5 54,8 50,0 50,0 22,7 47,5
3pts LF 27-71 60-94 4-22 49-62 16-48 50-77 20-58 69-106 2-3 15-25 5-18 24-38 33-86 16-20 21-61 11-15 28-45 1-1 3-4 3-6 2-13 8-11 131-381 336-503
Rb 3,8 6,6 3,8 4,8 7,1 5,3 2,6 3,1 2,8 0,5 0,7 0,4 32,4
Pd 2,4 1,0 2,1 8,6 1,0 1,2 1,0 0,8 0,1 0,2 0,3 0,9 18,0
In 1,9 1,3 1,7 1,3 1,0 0,9 0,8 1,1 0,6 0,1 9,2
Co 0,2 0,4 0,8 0,4 0,4 0,1 0,3 2,0
Bp 2,5 2,2 2,4 3,5 2,0 2,1 1,6 1,3 1,2 0,5 0,1 0,7 16,8
Pts 16,0 13,6 11,7 10,4 10,4 9,0 7,8 7,1 4,1 1,3 1,3 1,0 78,6
3pts 7-25 45-93 8-17 6-20 0-2 0-13 1-10 7-33 4-14 3-8 0-1 11-40 7-44 99-320
LF 62-93 40-46 4-4 49-60 26-47 40-67 6-14 20-25 6-14 9-12 53-74 315-456
Rb 5,8 2,6 2,8 2,3 7,4 5,9 4,4 1,9 1,9 0,2 2,6 2,9 31,2
Pd 2,0 2,2 3,4 0,8 1,0 1,9 1,8 2,4 0,1 1,5 1,3 4,3 15,4
In 1,0 1,0 0,6 0,7 1,1 1,2 0,8 1,2 0,2 0,9 1,2 7,7
Co 0,4 0,1 0,7 0,9 0,4 0,0 0,3 0,1 2,4
Bp 2,4 1,6 2,2 1,8 1,7 2,5 0,8 1,3 0,8 0,2 0,5 3,5 1,5 15,2
Pts 13,4 11,6 11,6 10,0 9,1 7,4 5,4 3,2 2,9 2,8 2,0 10,4 10,4 73,1
% 60,4 44,1 42,1 51,0 40,2 39,8 47,5 46,5 47,6 55,8 0,0 47,5
3pts LF 2-14 59-93 36-96 38-48 16-63 25-57 7-29 11-15 32-93 16-19 7-31 31-43 9-24 8-13 1-5 6-12 5-19 21-27 2-11 0-5 2-4 115-379 219-342
Rb 6,4 6,0 6,6 4,3 2,8 1,9 3,4 3,3 0,9 1,7 0,4 33,2
Pd 1,2 2,5 3,2 1,9 2,3 3,6 0,6 0,8 2,8 0,2 0,1 17,4
In 1,1 1,1 2,5 1,5 1,0 1,2 0,3 0,6 0,3 0,3 0,1 8,6
Co 2,2 0,5 0,2 0,3 0,4 0,1 0,1 0,2 3,8
Bp 1,8 3,6 1,7 1,5 0,8 2,3 1,0 1,2 1,4 0,6 0,4 14,5
Pts 17,8 13,5 12,4 9,2 7,3 6,0 5,6 5,2 4,5 3,3 0,2 76,6
% 45,8 40,8 41,1 53,8 55,6 38,5 45,9 46,7 55,6 83,3 45,5 46,4
3pts LF 14-47 82-109 34-112 54-67 33-94 42-63 18-43 23-42 0-2 41-94 9-40 14-20 9-27 7-13 6-18 9-12 8-15 4-4 6-10 123-383 290-449
Rb 3,8 3,1 3,0 4,2 8,8 2,6 1,0 1,1 2,3 0,8 0,5 30,5
Pd 5,0 1,9 2,6 1,0 1,4 0,7 0,8 2,2 0,2 0,2 0,3 16,0
In 2,2 1,8 2,0 1,6 1,0 0,4 0,6 1,0 0,7 0,2 11,3
Co 0,2 0,2 0,4 0,6 0,1 0,4 1,9
Bp 2,6 2,1 1,4 1,9 2,6 1,0 0,9 0,8 0,7 0,8 0,5 14,4
Pts 13,5 13,1 10,6 10,6 10,0 5,4 4,7 2,8 2,5 2,3 1,5 74,6
4 - BOULAZAC (13-7) Joueur Amadi McKenzie Thomas Dubiez Ben Jacobson Yannick Gaillou Malick Badiane Frédéric Adjiwanou Cédric Mélicie Arnaud Kerckhof Dramane Diarra Issife Soumahoro Oumar Samassa Nicolas Arteil Nicolas Jolivet William Gradit* Corey McIntosh* Total
MJ Min Tirs % 20 29 100-184 54,3 20 29 74-147 50,3 5 27 23-44 52,3 20 23 73-144 50,7 18 24 69-118 58,5 16 23 39-84 46,4 5 21 10-30 33,3 20 18 18-58 31,0 19 11 23-56 41,1 4 9 4-10 40,0 1 1 1-1 100,0 2 1 % 2 1 0-1 0,0 10 27 42-95 44,2 15 29 48-153 31,4 20 - 524-1125 46,6
5 - FOS-sur-mer (13-7) Joueur Sherman Gay Lee Cummard Mohamed Hachad Philippe Haquet Karim Atamna Zainoul Bah Mamadou Dia Christophe Humbert Babacar Cisse Louis Labeyrie Ahamadi Hamza Total
MJ Min Tirs 20 35 148-245 20 31 98-222 17 28 85-202 13 23 51-100 20 23 49-122 20 26 41-103 20 16 48-101 9 18 20-43 19 13 30-63 18 9 29-52 8 3 0-8 20 - 599-1261
6 - DIJON (12-8) Joueur Errick Craven Jeremy Leloup David Melody Elson Mendy Erroyl Bing Samba Dia Benjamin Monclar Anthony Christophe Jonathan Tornato Ferdinand Prenom Lens Aboudou Total
MJ Min Tirs 20 28 87-190 20 30 87-213 20 33 69-168 20 23 85-158 20 30 80-144 20 16 42-109 20 14 39-85 20 12 21-45 19 9 20-36 6 5 5-6 11 4 5-11 20 - 540-1165
7 - CHÂLONS-REIMS (12-8) Joueur Chris Daniels Garry Chathuant Donald Wilson Gorjan Radonjic Bryan Mullins Julien Bestron Hervé Jalce Nouha Diakite Benoît Mangin Kevin Joss Rauze Total
MJ Min Tirs 20 29 111-212 20 25 83-191 20 27 79-161 20 22 66-185 20 28 59-156 15 17 43-87 18 14 47-86 20 21 38-105 20 12 21-55 19 11 19-37 20 - 566-1275
% 52,4 43,5 49,1 35,7 37,8 49,4 54,7 36,2 38,2 51,4 44,4
3pts LF 0-1 58-92 24-62 42-51 24-59 37-55 34-124 12-15 15-49 41-58 11-29 20-25 18-25 0-5 27-46 10-24 3-4 6-17 8-11 124-370 266-382
Rb 10,5 3,9 3,6 2,2 2,0 3,7 2,9 4,8 1,0 0,3 33,8
Pd 2,0 1,3 1,4 1,2 4,3 0,6 0,6 0,6 1,9 0,9 14,7
In 2,6 1,4 1,4 0,9 2,0 0,2 0,2 0,6 0,4 0,5 10,2
Co 0,4 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1 0,8 1,7
Bp 2,8 2,0 1,6 1,3 1,8 0,9 1,1 1,9 0,8 0,6 14,5
Pts 14,0 11,6 11,0 8,9 8,7 7,8 6,2 5,2 2,8 2,7 76,1
3pts LF 17-48 67-93 1-6 50-77 11-42 63-73 27-61 48-58 23-64 27-35 20-44 27-35 3-16 15-21 8-21 11-14 9-10 2-4 3-5 24-43 3-20 2-4 115-326 346-468
Rb 7,4 10,3 3,0 2,9 1,8 3,4 2,9 0,8 1,6 0,6 7,9 0,8 31,1
Pd 1,8 2,4 3,8 2,2 4,4 2,1 0,8 0,6 0,2 0,4 1,0 1,6 16,0
In 2,4 1,7 1,5 1,4 1,8 1,6 1,1 0,4 0,2 0,2 1,3 0,8 11,2
Co 0,2 0,4 0,2 0,1 0,1 0,2 0,0 0,0 0,0 0,7 0,2 1,3
Bp 2,8 3,0 3,4 2,6 2,4 1,7 1,0 0,8 1,0 0,5 3,4 2,2 17,4
Pts 18,5 15,4 14,9 12,2 8,5 7,8 4,5 2,8 2,0 1,2 16,3 4,6 78,8
MJ Min Tirs % 3pts LF 20 27 99-204 48,5 26-72 94-118 20 30 117-232 50,4 25-72 51-71 8 33 32-69 46,4 20-40 18-24 4 25 20-29 69,0 1-3 8-12 20 27 77-178 43,3 29-81 23-31 1 11 3-4 75,0 0-1 1-1 15 18 24-66 36,4 7-32 21-24 20 16 32-83 38,6 7-31 24-42 19 19 29-78 37,2 13-45 11-15 19 16 22-51 43,1 7-21 5-10 3 2 1-1 100,0 16 20 75-121 62,0 25-47 12 29 33-87 37,9 15-49 11-15 20 - 564-1203 46,9 150-447 292-410
Rb 4,3 4,9 4,8 8,0 3,6 5,0 3,5 3,4 3,2 2,6 7,0 3,0 35,4
Pd 1,6 2,5 6,8 0,8 3,7 1,0 1,3 0,4 0,8 0,4 0,3 0,5 5,2 16,8
In 0,5 0,6 1,1 0,5 1,0 1,0 0,2 0,4 0,5 0,7 0,4 1,4 5,6
Co 0,1 0,2 0,5 0,1 1,0 0,1 0,4 0,4 0,4 0,2 1,8
Bp 2,2 1,8 2,6 2,5 1,6 3,0 1,1 1,1 1,5 0,9 1,8 2,6 14,6
Pts 15,9 15,5 12,8 12,2 10,3 7,0 5,1 4,8 4,3 2,9 0,7 10,9 7,7 78,5
Rb 6,4 5,6 1,7 1,3 3,7 6,0 2,0 2,3 1,6 2,2 32,4
Pd 1,9 2,1 2,4 2,4 0,4 1,2 0,9 0,2 2,7 0,3 14,2
In 1,8 1,8 0,6 1,5 0,5 0,8 0,7 0,7 1,1 0,4 9,8
Co 0,2 0,4 0,1 0,1 0,4 0,8 1,9
Bp 1,8 2,4 2,2 1,1 1,3 1,7 0,8 1,0 1,8 0,6 14,4
Pts 17,6 15,3 10,0 6,5 5,8 5,6 4,9 2,9 2,8 1,5 71,8
Rb 5,8 8,7 1,8 1,9 3,2 1,8 5,3 2,5 1,6 1,6 1,5 6,8 31,4
Pd 1,4 1,6 1,4 3,1 0,8 1,3 1,9 3,0 3,0 0,7 0,4 1,0 15,0
In 0,9 0,7 1,2 1,4 0,6 0,6 0,8 0,2 0,9 0,4 0,1 0,6 7,0
Co 0,4 1,1 0,0 0,1 0,1 0,3 0,0 0,1 0,8 2,2
Bp 1,8 2,5 1,6 2,4 1,8 1,6 2,3 1,5 1,2 0,9 0,4 1,8 15,4
Pts 13,5 12,3 10,6 9,2 9,2 9,0 7,7 6,2 3,4 2,7 2,0 11,0 76,2
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Landon Milbourne 19 30 105-205 51,2 2-8 69-91 3,9 1,2 1,8 0,4 2,5 Darryl Monroe 19 31 102-173 59,0 1-5 62-103 8,7 2,4 1,5 0,3 2,4 Tony Stanley 20 32 84-219 38,4 35-130 50-73 3,6 1,8 2,1 0,1 1,9 Lamine Kante 20 26 91-187 48,7 24-67 28-39 3,1 1,3 1,0 - 1,3 Klemensas Patiejunas 20 32 52-115 45,2 21-61 42-63 2,7 5,4 2,0 - 2,6 Etienne Plateau 20 20 55-148 37,2 29-93 28-33 2,6 2,1 0,9 - 1,6 Moustapha N’Diaye 20 14 47-111 42,3 19-53 18-30 2,2 0,6 0,6 0,2 1,6 Fernando Raposo 19 14 16-32 50,0 11-16 2,8 0,6 0,2 0,3 1,2 Kevin Mondesir 16 5 12-19 63,2 1-4 3-11 0,7 0,3 0,3 0,1 0,4 Romain Ba 4 2 0-2 0,0 0,2 - - - Bianco Matanga 3 7 0-2 0,0 0-1 - 0,7 - - Total 20 - 564-1213 46,5 132-422 311-459 29,5 15,6 10,1 1,4 15,1
Pts 14,8 14,1 12,6 11,7 8,4 8,4 6,6 2,3 1,8 78,6
8 - AIX-MAURIENNE (12-8) Joueur MJ Min Tirs Moses Sonko 20 34 143-253 James Mathis 12 35 67-128 Christopher Dunn 13 33 60-147 Joachim Ekanga-Ehawa 16 26 60-136 Simon Darnauzan 19 30 56-129 Eric Joldersma 17 26 43-95 Thomas Yvrande 20 17 36-61 Jonathan Hoyaux 20 9 19-45 Mantcha Traore 20 9 15-38 Erwan Andre 13 5 5-15 Alixio Da Silveira 1 2 Benoît Paillette 1 2 Dillon Sneed* 7 32 45-81 Chris Matthews* 5 20 9-34 Total 20 - 558-1162
% 56,5 52,3 40,8 44,1 43,4 45,3 59,0 42,2 39,5 33,3 % % 55,6 26,5 48,0
9 - LE PORTEL (11-9)
Joueur Mehdi Labeyrie Chris Davis Austen Rowland Nigel Wyatte Edouard Choquet Martin Le Pellec Frédéric N’Kembe Jean-Philippe Ludon Ismaila Sy Guillaume Leburgue Christopher Copin Marcus Campbell* Terry Williams* Total
10 - LILLE (9-11) Joueur Andre Harris Sean Barnette Karon Bradley Benoit Gillet Olivier Gouez Nicolas Taccoen Rochel Chery Akim Defoe Romain Malet Mamadou Sy Total
MJ Min Tirs 20 32 151-294 20 31 112-238 20 26 66-184 19 21 42-111 19 12 44-82 20 26 45-92 19 23 36-102 20 11 21-50 18 16 17-58 20 9 11-29 20 - 545-1240
% 51,4 47,1 35,9 37,8 53,7 48,9 35,3 42,0 29,3 37,9 44,0
3pts LF 10-29 40-59 16-63 66-96 33-83 35-46 26-89 14-18 0-1 22-35 2-5 20-50 16-65 6-8 1-15 15-27 12-40 5-5 0-2 8-15 116-392 231-359
11 - BOURG-en-bresse (9-11)
Joueur Dan Coleman David Monds Cédric Ferchaud Parfait Bitee Ibrahima Koma Angelo Tsagarakis Kevin Corre Dean Oliver Jesse Delhomme Jerome Sanchez Octavio Da Silveira Josiah James* Total
MJ Min Tirs 20 33 102-204 15 30 79-146 20 26 73-166 14 23 45-93 20 18 65-123 20 19 59-138 19 24 55-109 4 24 5-27 20 19 21-60 15 10 16-38 14 7 10-25 5 30 21-40 20 - 551-1169
% 50,0 54,1 44,0 48,4 52,8 42,8 50,5 18,5 35,0 42,1 40,0 52,5 47,1
3pts LF 9-27 57-76 0-2 27-42 40-99 25-35 15-42 24-26 9-26 45-58 31-89 32-37 5-15 32-44 0-11 15-22 8-31 17-23 4-9 5-8 3-7 5-8 0-3 13-20 124-361 297-399
12 - BOULOGNE-sur-mer (9-11)
13 - NANTES (8-12)
Joueur Taron Downey Korvotney Barber Aaron Cel David Gonzalvez* Nicolas Gayon Anthony Farmer* Olivier Bardet Josiah James Armand Charles Fayçal Sahraoui Romaric Racon Stéphane Dondon Maxime Maudeux Brice Pierard Total
MJ Min Tirs 15 35 75-165 19 30 106-174 20 25 98-214 8 29 27-66 20 26 65-135 3 19 10-22 20 24 55-124 12 26 39-91 18 25 59-138 20 13 15-46 2 4 1-2 9 10 4-17 1 3 7 3 0-5 20 - 554-1199
% 45,5 60,9 45,8 40,9 48,1 45,5 44,4 42,9 42,8 32,6 50,0 23,5 % 0,0 46,2
3pts LF 26-72 36-48 45-80 10-44 35-49 12-24 18-28 30-72 39-46 4-9 4-6 25-70 29-37 1-14 19-46 20-59 8-17 7-30 13-17 2-2 6-8 0-4 135-398 254-384
Rb 3,3 10,1 6,0 2,9 2,0 2,0 2,8 5,6 3,1 0,8 1,3 32,0
Pd 5,4 0,9 1,3 1,8 2,9 0,7 1,5 1,6 1,3 1,6 0,5 0,4 0,4 15,6
In 1,5 0,7 0,8 1,4 0,8 0,3 0,8 1,0 1,8 0,6 0,1 0,1 7,6
Co 0,1 1,1 0,3 0,2 0,0 0,7 0,4 0,2 2,4
Bp 3,9 1,8 1,5 2,1 1,2 1,3 1,9 2,6 2,4 1,5 0,3 15,7
Pts 14,1 13,5 12,0 10,5 10,0 9,3 8,2 8,2 8,1 2,2 2,0 1,6 74,8
% 46,6 53,0 51,4 43,3 40,5 45,2 48,8 59,1 60,0 0,0 51,2 45,8 47,9
3pts LF 28-78 35-51 45-57 7-26 44-75 22-82 61-82 15-65 14-26 9-41 14-17 18-42 16-24 1-4 3-6 5-12 0-1 8-14 9-19 1-5 4-7 112-364 247-370
Rb 5,3 6,3 5,4 3,2 1,8 2,6 1,7 3,0 1,7 3,8 6,5 31,2
Pd 4,4 1,4 1,8 5,0 1,8 1,4 0,7 0,4 0,2 1,0 2,8 17,6
In 2,9 1,5 0,8 1,8 1,2 0,8 0,4 0,6 0,2 0,8 0,5 10,4
Co 0,1 0,1 0,1 0,2 0,0 0,4 0,2 0,1 0,2 1,2
Bp 3,0 2,0 1,8 2,8 2,0 1,2 1,4 0,4 0,8 0,2 0,8 2,8 15,8
Pts 14,8 13,6 12,0 11,8 6,4 5,8 5,7 5,4 2,1 7,6 6,8 77,4
% 41,7 41,0 49,7 50,7 57,7 40,3 46,9 32,8 50,0 35,0 33,3 45,0
3pts LF 43-122 57-69 25-90 32-52 17-46 31-49 13-40 33-42 26-43 23-69 37-49 7-13 7-35 14-24 5-20 2-4 4-12 1-4 3-4 134-426 246-361
Rb 3,3 3,4 4,5 7,4 3,4 1,6 4,7 2,2 2,0 1,5 0,4 28,8
Pd 3,8 2,2 1,5 2,6 0,5 2,0 1,7 2,2 0,9 0,1 15,4
In 1,6 1,6 1,0 0,9 0,6 1,2 0,5 1,2 0,2 0,2 8,2
Co 0,3 0,2 0,4 0,7 0,5 0,1 0,1 0,2 2,2
Bp 2,2 1,7 1,6 2,5 1,8 1,8 1,8 2,0 0,6 1,0 0,1 14,4
Pts 14,8 12,2 11,0 10,7 8,1 7,8 6,2 4,7 2,4 1,4 1,0 71,7
% 44,4 50,3 40,7 41,1 53,2 34,2 50,0 54,5 24,4 45,5 27,3 43,6
3pts LF 37-115 63-75 1-2 50-66 30-91 23-33 18-49 25-31 10-29 29-39 20-65 40-54 0-1 30-44 5-11 9-15 6-36 24-38 3-6 5-14 2-2 132-413 298-403
Rb 1,9 6,2 6,1 1,4 6,3 2,5 4,0 1,5 2,2 1,4 0,5 31,0
Pd 1,5 0,6 1,9 3,1 1,9 3,4 0,6 0,6 1,7 0,1 1,5 13,6
In 1,0 0,6 0,9 0,8 1,7 1,4 0,4 0,6 0,8 0,2 7,4
Co 0,1 1,5 0,1 0,2 0,1 0,2 0,2 0,2 2,2
Bp 1,7 3,4 0,9 1,9 2,3 2,5 2,3 1,1 0,9 1,1 0,8 16,6
Pts 15,3 12,4 10,9 10,3 9,5 7,3 5,8 3,8 3,4 1,6 3,2 71,6
% 44,5 49,2 47,8 61,5 47,8 38,2 36,9 48,3 40,6 43,9 63,0 46,2
3pts LF 41-126 57-72 21-70 49-81 16-55 44-60 0-1 2-4 14-40 41-52 15-52 4-9 3-17 23-39 0-3 8-13 3-12 9-19 0-8 14-19 13-21 113-384 264-389
Rb 6,0 2,7 3,6 10,0 1,6 1,8 2,1 4,9 2,4 1,4 4,1 29,8
Pd 1,8 1,9 3,4 1,6 0,6 0,7 1,3 1,2 0,2 0,3 12,4
In 1,1 0,7 1,2 2,0 0,5 0,4 0,9 0,9 0,5 0,2 0,3 6,6
Co 0,7 0,1 0,1 0,4 0,0 0,9 2,0
Bp 2,2 2,6 2,5 1,0 1,6 0,9 1,6 1,0 1,1 0,6 1,3 14,7
Pts 15,4 14,7 13,8 9,0 8,7 5,7 4,1 3,6 3,2 2,5 3,9 72,6
Rb 7,8 2,8 4,6 3,0 2,3 4,6 2,4 1,6 1,9 1,1 7,4 33,8
Pd 1,0 2,4 1,3 4,6 1,2 0,7 2,2 0,8 0,2 0,2 1,0 1,6 13,9
In 0,5 2,3 0,9 1,0 0,8 0,3 0,8 0,4 0,6 0,2 0,8 6,6
Co 0,4 0,1 0,0 0,5 0,1 0,1 0,2 1,2
Bp 2,4 2,1 1,6 2,6 1,1 2,0 2,3 0,8 0,9 0,1 3,2 16,4
Pts 15,0 11,7 10,2 8,3 6,7 6,3 4,3 2,4 2,1 1,1 11,2 65,9
14 - SAINT-VALLIER (7-13)
Joueur MJ Min Tirs Kyle Shiloh 20 34 116-249 Brice Vounang 20 30 114-215 Charles-Henri Bronchard 20 29 94-183 David Denave 20 27 77-178 Kevin Bichard 20 20 49-121 Mathieu Tensorer 20 26 47-104 Florent Tortosa 20 14 40-82 Anthony Dill 5 10 13-22 Yann Zonnet 15 10 12-20 Pierre Landy 4 1 0-1 Yuanta Holland* 8 17 22-43 Brandon Brown* 4 18 11-24 Total 20 - 595-1242
15 - ANTIBES (7-13)
Joueur Justin Ingram Milos Bojovic Steeve Ho You Fat Sacha Massot David Ramseyer Lamine Sambe Sambou Traore Lesly Bengaber Maxime Courby Frens Jowhe Casseus Yann Siegwarth Total
MJ Min Tirs 20 36 98-235 20 29 93-227 20 27 86-173 18 28 73-144 19 18 64-111 20 25 48-119 6 18 15-32 13 20 20-61 20 14 21-42 13 8 7-20 8 5 2-6 20 - 527-1170
16 - QUIMPER (6-14)
Joueur Marius Runkauskas Marvin Jefferson Jean-Richard Volcy Vincent Mouillard Aurélien Toto N’Kote Aurélien Rigaux Gregory Lessort Jean Bernage Florian Thibedore William Molas Bianco Matanga* Total
MJ Min Tirs 19 32 95-214 20 29 98-195 18 26 72-177 10 25 30-73 18 29 66-124 19 25 39-114 20 18 43-86 13 14 18-33 20 17 19-78 20 10 15-33 6 16 6-22 20 - 501-1149
17 - CLERMONT (5-15)
Joueur Dreke Bouldin Souarata Cisse O’Darien Bassett Tremaine Ford Mathieu Guichard Raphaël Wilson Mahamadou Drame Karim Ouattara Xavier Delarue Papa Beye Abdoulaye N’Diaye* Total
MJ Min Tirs 20 35 105-236 18 29 97-197 20 33 108-226 2 22 8-13 19 20 55-115 17 13 39-102 18 17 24-65 18 20 28-58 20 17 26-64 20 9 18-41 18 16 29-46 20 - 537-1163
18 - CHARLEVILLE-mézières (3-17)
Joueur Corey Rouse Jara Doyne* Todd Peterson Kris Morlende Daye Kaba Garry Florimont Yannick Zachee Damien Jean-Joseph Yunss Akinocho Namory Boundy Cuneyt Cayir Jonathan McClark Total
MJ Min Tirs 20 29 122-244 11 28 42-124 9 30 31-98 20 32 47-129 20 21 50-127 18 18 44-94 20 21 37-81 11 15 9-30 16 10 14-45 14 7 5-23 1 3 20 31 85-182 20 - 486-1177
% 50,0 33,9 31,6 36,4 39,4 46,8 45,7 30,0 31,1 21,7 % 46,7 41,3
3pts 2-18 15-60 19-69 19-67 12-54 0-2 1-11 5-16 3-17 1-10 17-62 94-386
LF 53-80 30-39 11-15 53-69 22-29 25-44 11-38 3-4 2-4 4-7 38-69 252-398
15
échos FRANCE
PARIS LEVALLOIS
VASCO SUFFIRA-T-IL ? (9,3 pts et 7,1 rbds en Euroleague), il va débuter le 19 février contre Roanne. « On cherchait un joueur d’impact à l’intérieur et on n’en avait pas », poursuit le président Flamme. « Guillaume Yango a émis le souhait de partir en Espagne (à Huesca, en LEB Oro) et le seul joueur disponible actuellement dans l’hexagone était Vasco. Il va nous aider au rebond, un secteur où on est souvent dominé. » Depuis plusieurs semaines, « Vassil » avait rejoint son jeune frère Ilian à Chalon. Libéré après une pige médicale au club allemand de Mitteldeutscher, il s’est entraîné deux semaines avec l’équipe de Greg Beugnot, qui n’avait pas les moyens de lui offrir une place dans l’effectif. « On n’a pas cassé notre tirelire, on lui a simplement proposé de reprendre le contrat qu’on avait avec Guillaume Yango, à l’identique », tient
Le week-end dernier, le suspense a pris fin. L’ancien joueur de l’équipe de France jouera à Paris jusqu’à la fin de saison. Peut-il changer la raquette du PL ?
Pascal Allée / Hot Sports
«
Vasco devrait combler ce manque que Guillaume Yango ne remplissait pas. » Francis Flamme, le président du Paris Levallois, est heureux. Il voulait du lourd, il voulait du gros, de l’épais. Il va en avoir ! Evtimov (2,07 m, 34 ans, 32 sélections en Bleu) est un spécimen physique unique dans le basket tricolore. On ne l’avait pas vu en France depuis sa saison à l’ASVEL en 2002-03
à faire remarquer le président du PL. « C’est un CDD jusqu’au terme de la saison. » Pourra-t-il aider sa nouvelle équipe à remonter la pente ? Après un changement de coach, l’arrivée de l’arrière Eric Chatfield et le retour très attendu de l’ailier David Noel après les As, Paris Levallois a joué tous ses atouts pour la saison en cours. En plus du rebond, spécialité sur laquelle l’intérieur a bâti sa carrière, il aura pour charge de réveiller un peu l’esprit de compétition et la motivation d’un groupe qui en a bien besoin. « Il nous manquait exactement ce genre de personnalité », explique Francis Flamme. « C’est indiscutable. Il a un fort charisme. On connaît ce qu’il apporte sur le terrain, mais aussi en dehors auprès des autres, ça va être un plus. » n Thomas BERJOAN
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e 7 1 Journée
16
Gazette PRO A
POITIERS 69 – NANCY 61
Du Basket
ÉPATANT EVAN !
et des chiffres
0
Le SLUC a perdu sa place de co-leader à Poitiers. Le coupable ? Evan Fournier, un gamin de 18 ans, grand espoir du basket français, auteur de 21 points en 21 minutes. Excitant !
«
On était mal en point,
points (raté). Ses points, ce sont des pénétrations, des contre-attaques, des lancers (9/10). Car sa principale qualité est son agressivité vers le cercle (6 fautes provoquées). « C’est pas un shooteur, c’est un vrai scoreur, qui peut marquer dans toutes les positions », définit son coach. « Oh oui, j’ai toujours aimé marquer, ça a toujours été en moi ! », rigole l’intéressé. Contre Nancy, à chaque fois qu’il était lancé, pas un Cougar n’a pu le stopper. « Il est grand
à -13, et Ruddy fait ses changements », se rappelle Evan Fournier. « On n’a plus le droit à l’erreur. Je sais qu’en sortant du banc je dois apporter le maximum d’énergie. » Visiblement, de l’énergie, le gamin en avait dans tout son corps samedi dernier à Saint-Éloi. Avant la fin du premier quart, Poitiers est dans les cordes. 10-23. Et puis survient l’étincelle. Un 26-3 qui renvoie Nancy dans son coin. 36-26 à la 19e. Un retour en force signé, en partie, d’un E qui veut dire Evan. « Sur le deuxième quart, lui et Tommy Gunn ont su remettre l’équipe sur les rails », acquiesce son coach Ruddy Nelhomme. Poitiers, convaincant à domicile (6-2), tient son succès. Fournier termine avec 21 points à 6/8 en 21 minutes pour une évaluation de 20. Lundi après-midi, Evan était redescendu de son nuage. « C’était une très, très bonne soirée, les gars m’ont dit « bien joué », mais là j’essaie de passer à autre chose. Le match le plus important de la saison est le prochain, à Limoges. »
« Marquer, ça a toujours été en moi »
Contre le SLUC, Fournier n’a pas été oublié par ses défenseurs. « Il n’a pas trouvé ses points parce qu’on l’a laissé », commente Jean-Luc Monschau. Fournier n’a pas non plus été touché par la grâce ou le Dieu de l’adresse. Il n’a tiré qu’un trois-
François Pietrzak / PB86
« Un vrai scoreur »
TOP 5 DES PRÉCOCES
MIEUX QUE PARKER !
Sans remonter dans les archives complètes de la LNB, nous avons dressé le Top 5 des joueurs les plus jeunes à avoir inscrit au moins 20 points dans un match de Pro A sur les dix dernières années. Sauf oubli, Evan se classe 2e. Joueur
Équipe
Pts
Match
Âge le jour du match
Ian Mahinmi
05.11.1986
Né le
Le Havre
21
Bourg, 15.01.2005
18 ans, 2 mois et 10 jours
Evan Fournier
29.10.1992
Poitiers
21
Nancy, 05.02.2011
18 ans, 3 mois et 7 jours
Mickaël Mokongo
11.07.1986
Chalon
20
@Vichy, 20.11.2004
18 ans, 4 mois et 9 jours
Abdou M’Baye
03.11.1988
Dijon
27
@PL, 17.04.2006
18 ans, 5 mois et 14 jours
Tony Parker
17.05.1982
PBR
22
Antibes, 20.01.2001
18 ans, 8 mois et 3 jours
(1,97 m) dont il peut varier les registres et tirer de près », note Monschau. Malgré cela, Evan n’est qu’un joueur qui tourne à 4,4 points en 13 minutes. Mais il y a son âge. Jeune, très jeune (voir par ailleurs). Et un début de carrière qui semble adéquat à une éclosion par étapes (INSEP, Nanterre, Poitiers). « Il est complètement pro, Nanterre lui a beaucoup servi. Notre parcours, avec un départ frustrant, des défaites de peu, lui permet de franchir un cap mentalement », avance Nelhomme. Evan n’a qu’une envie : prouver que ce n’était pas juste son soir. « Si je suis mauvais le prochain match ça n’aura été que du buzz. » Son coach est persuadé que sa petite pépite « est encore loin d’avoir atteint ses limites. » Du haut de ses 18 ans, lui a faim de ballons : « Quand on est joueur on est gourmand, on veut toujours plus ! Il faut encore que j’arrive à me lâcher. Ce n’est pas la pression, c’est le contexte. Je sors du banc, si l’équipe est menée, je ne peux pas tenter les mêmes tirs, un trois-points après pick’n’roll par exemple. (…) Je n’ai pas envie de me mettre de limites. » n Yann CASSEVILLE
T.J. Thompson n’a pu débloquer son compteur (0/8) face à la défense du BCM. Malheureusement, le reste de sa copie n’est guère plus reluisant (3 rebonds, 2 passes). La JAV doit se faire une raison, le meneur n’est peut-être pas l’homme de la situation (8,7 points et 3,0 passes en 4 matches).
9
Les ballons volés par John Linehan aux attaquants de Poitiers, un nouveau record cette saison. La défense du lutin maladroit (7 points à 2/11) fut cependant insuffisante pour éviter la surprenante défaite du SLUC dans le Poitou.
18
Les points inscrits par Nobel Boungou Colo sur le parquet de l’Astroballe. Alternant le bon et le franchement moyen cette année, la révélation du dernier championnat a disséqué avec minutie la défense de ses hôtes (7/10 aux tirs, 7 rebonds), gagnant au passage sa plus belle note cette saison (22 d’évaluation).
31
La meilleure évaluation signée par Joseph Jones en Pro A. Assez maladroit depuis quelques matches, le pivot du STB n’a pas gâché grand-chose devant les intérieurs du PL (22 points à 10/15). Ses 7 rebonds offensifs (12 au total) ont également fait pencher la balance.
89
Le pourcentage de réussite de Randal Falker (8/9 aux tirs) contre Orléans. L’expert défensif d’Erman Kunter s’est mué en scoreur le temps d’une rencontre (20 points, 8 rebonds, 26 d’évaluation). L’Américain n’avait dépassé qu’à deux reprises la barre des dix unités cette saison.
J.B.
17
Gazette PRO A
PAU 86 – LIMOGES 75
COMMENT ILS ONT CADENASSÉ MASSIE
Pascal Allée / Hot Sports
Chris Massie (Limoges) et Chinemelu Elonu (Pau).
G
eorgi Joseph ne redoutait pas spécialement son duel face à Chris Massie. « J’ai vu quelques images, c’est un bon joueur, mais je n’ai pas de posters de Massie dans ma chambre, moi je suis plutôt moto », avait-il ironisé dans les colonnes du journal Sud Ouest avant le classico. La force physique du pivot du CSP ? « Eux, ils ont Massie, on a Junior, c’est golgoth contre golgoth. » Junior alias Chinemelu Elonu, le sculptural pivot américano-nigérian, venu faire la pige pendant l’absence de Travon Bryant. Les deux compères palois, Georgi et Junior, ont parfaitement manœuvré pour sortir Massie de sa zone de confort. Le premier travaillant au sol pour l’éloigner de la raquette. Le second plus en verticalité, en dissuasion. Le meilleur scoreur de Pro A a passé une sale soirée face à ses deux vigiles. 0/3 aux tirs dans le premier quart, deux shoots contrés par Junior, trois balles perdues : une galère. Premier panier après 18 minutes de jeu. 8 points à 4/11 au final, 7 rebonds, 4 balles perdues. Jamais lors des 16 premières journées « mister double-double » n’était passé sous la barre des 10 points.
Remontés comme des coucous « On avait décidé de fermer le jeu intérieur avec des aides, ce qui a permis de les repousser sur des shoots extérieurs », expliquera après coup Georgi Joseph, l’homme du match (16 pts, 25 d’éval, double record pour lui). De fait, les trois intérieurs du CSP n’ont inscrit que cinq paniers dans la raquette paloise, tout en laissant des boulevards au cœur de leur propre défense (72% de réussite à 2-pts pour l’Élan). « Il nous a manqué un peu d’impact à l’intérieur pour espérer une issue plus favorable », commentera sobrement Zare Markovski, le nouveau coach du CSP. Beaucoup plus d’agressivité surtout pour accompagner la réussite de Cedrick Banks (23 points mais… 9 balles perdues) et contester des Palois remontés comme des coucous dans un Palais des grands soirs. Dans la tête de Laurent Sciarra et de ses coéquipiers, la gifle subie à Beaublanc (90-63). Ce soir-là, face à une équipe très amoindrie, les Limougeauds n’avaient pas fait de sentiments. 100 jours plus tard, la bête blessée s’est bien requinquée. Le CSP, relégable après six défaites en sept matches, nage en plein doute. n Antoine LESSARD
Jean-François Mollière
Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images
La défense de l’Élan Béarnais a réussi à éteindre ce monstre de régularité qu’est Chris Massie. Une clé importante dans le dénouement du classico.
LE HAVRE 82 – PARIS LEVALLOIS 77
3 QUESTIONS À YOHANN SANGARÉ
« JE VEUX RESTER EN FRANCE »
Efficace et précieux dans la victoire havraise (15 pts, 4 pds, 13 d’éval), l’ex meneur international retrouve du plaisir au STB après deux saisons galères en Italie. Et comme en plus Le Havre renoue avec la victoire...
A
près six défaites de rang, cette victoire doit te rassurer, non ? En fait, je n’étais pas trop inquiet. J’ai raté six semaines à cause de ma blessure et j’ai joué trois semaines avec une épaule douloureuse, ce qui m’a endommagé, je ne pouvais prendre qu’un ou deux tirs dans le match, contre Roanne par exemple, et je n’étais pas le seul blessé dans l’équipe. Ce n’était donc pas la crise parce qu’on tournait à six joueurs et on arrivait quand même à accrocher des équipes comme Chalon chez eux (défaite 66-69). On essayait de ne pas compter les défaites parce qu’on savait qu’avec l’absence de Bernard King et Maxime Zianveni (toujours blessés, ndlr) ça allait être dur. Mais bien entendu, c’est bien de mettre fin à cette série, surtout avec notre nouveau joueur, Michael King. C’est toujours plus facile de s’intégrer à un groupe en commençant par une victoire. Maintenant qu’on a gagné, on ne peut plus se retrancher derrière les blessures. C’est vrai que côté blessures, vous n’avez pas été épargnés. D’autant plus dommage que le début de saison avait été très prometteur… Ça fait partie du jeu. C’est malheureux parce
qu’on n’a jamais pu jouer à 100%. La seule fois où l’équipe était au complet, c’était au Mans où, d’ailleurs, on avait gagné. Alors j’espère qu’on a touché le fond niveau blessures et qu’on va rapidement remonter. Personnellement, tu retrouves la Pro A chez un petit budget, Le Havre. Après l’ASVEL, Milan, Bologne, cela a-t-il été un choc pour toi ? Écoute, je pensais vraiment que ça allait être pire que ça parce que tout le monde m’avait dit « Ah ! Le Havre… » Je ne vais pas te mentir, il n’y a pas autant de choses à faire qu’à Lyon ou Milan mais on a la mer et l’ambiance d’équipe est pas mal, c’est le plus important. En Italie, ce n’était pas le cas, c’est d’ailleurs pour ça que je suis retourné en France, je voulais retrouver plaisir à jouer. C’est ce que j’ai retrouvé au Havre. D’ailleurs, je n’ai plus envie de repartir. J’ai pu prendre des gros contrats en Italie mais le basket n’est pas qu’une question d’argent. Alors je ne sais pas si ce sera au Havre ou ailleurs, faut déjà voir s’ils veulent me conserver, mais je veux rester en France, ça oui. n Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE, au Havre
18
Entre
NELHOMME NOUS RUDDY (COACH DE POITIERS)
Sébastien Jaw o / PB86
« JE N’AI PAS VO À REPRÉSENTE
Élu entraîneur de la saison 2009-10, assistant-coach de Vincent Collet en équipe de France, Ruddy Nelhomme, bientôt 39 ans, a connu une ascension fulgurante à l’image de son club de – presque – toujours, le Poitiers Basket 86. Un exemple pour le basket antillais ? Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Poitiers
T
Gamin, suivais-tu l’actualité du basket en métropole ? Oui, notamment à travers le club de Cholet puisqu’il y avait un centre de formation avec pas mal d’Antillais, des copains comme Teddy Citadelle. Les matches de basket passaient sur les chaînes hertziennes et on avait Antenne 2. On est très proche des États-Unis et avec quelques
Jean-François Mollière
u viens du ASC Ban é Lot, le même club guadeloupéen que Jim Bilba et Johan Petro. C’est un club à forte tradition basket ? C’est un club qui est sur Pointe-à-Pitre et qui est l’un des plus structurés de l’île sous la houlette de Georges Bengaber. Lui et ses frères ont beaucoup apporté au club. J’ai vu Jim Bilba jouer mais je n’ai pas joué avec lui. J’ai fait du basket très tôt, une année, avant de me mettre au foot. Je suis revenu au basket avec 3-4 potes, on a monté une équipe à Ban é Lot. La première année, on n’a pas participé au championnat de la Guadeloupe, on s’est juste entraîné avec Gérard Gustarimac, on a appris à jouer, et après on a gagné en minimes et cadets tous les titres de l’île. On jouait dehors le dimanche à 9-10h, sous le soleil ou sous la pluie avec des flaques d’eau. Il fallait arriver en demi-finale de la Coupe de la Guadeloupe pour jouer dans un gymnase en lever de rideau des seniors.
19
OCATION ER LES ANTILLAIS » chaînes pirates, j’ai regardé aussi beaucoup de NBA et de basket universitaire. Le recrutement des clubs de la métropole était sauvage à l’époque. Pour un Guadeloupéen, c’était un rêve, un objectif, un miroir aux alouettes aussi parfois ? On ne connaissait pas exactement le niveau mais quand il y en a qui réussissent, on se dit « pourquoi pas nous ? » On parlait de Jim Bilba mais aussi de Jacques Cachemire (NDLR : international des années 70), qui revenait en Guadeloupe et que l’on voyait sur des matches de démonstration. J’ai vu des rencontres entre joueurs qui revenaient de la métropole et des sélections de l’île. Mais il y a beaucoup de joueurs, comme moi, qui ne parviennent pas au haut niveau et qui restent des joueurs de N1, N2. On part pour le sport et souvent on oublie les études et c’est dommage. Cela a permis toutefois à certains de trouver du boulot.
et pour les études. Il n’y avait pas en Guadeloupe le BTS technico-commercial que je voulais faire alors j’avais envoyé des dossiers à Paris, Poitiers, Bordeaux. Je n’étais pas encore majeur alors forcément mes parents avaient un peu peur de me laisser partir. Certains jeunes s’en vont à 13-14 ans et ce n’est pas Paris-Marseille en TGV. C’est l’avion, le froid, le bouleversement alimentaire, un univers différent. Et il y a 15 ans, il n’y avait pas Internet et le jeune n’avait pas autant d’informations sur la métropole. Après le BTS, je suis allé en licence de sciences éco. J’ai d’abord joué deux ans à l’AS Parthenay, à 50
par Jean-François Martin de Cholet Basket qui prenait le coaching de l’équipe pro et qui recherchait quelqu’un pour être le responsable du centre de formation. J’ai saisi l’opportunité même si le CEP montait en N1, ce qui était une aventure énorme, car c’était une évolution très importante, être responsable du recrutement à Cholet Basket, travailler avec de jeunes joueurs, un vrai honneur pour moi. Qu’est-ce qui fait la différence entre la formation d’excellence à Cholet et celle à Poitiers ? Déjà, le vécu qui existe à Cholet. À Poitiers, la formation date d’il y a quinze ans lorsque Pierre Vincent est venu au club et a réuni les jeunes de Poitou-Charentes pour en tirer le meilleur. C’est de cette structure qu’est sorti Pierre-Yves Guillard qui a commencé en minimes et qui a évolué en même temps que le club jusqu’en Pro A. Le PB86 d’aujourd’hui est l’union du CEP, du Stade et du PCPB qui était un club formateur.
« Je n’étais pas encore majeur alors forcément mes parents avaient un peu peur de me laisser partir »
Le recrutement est davantage encadré aujourd’hui ? Il y a de tout, de l’encadré, du sauvage. La proportion d’Antillais qui réussissent en métropole en Pro A, Pro B et aussi en NBA, est énorme, les frères Piétrus, Gelabale, Turiaf, Petro, alors qu’il n’y a que 400.000 habitants en Guadeloupe. Il y a beaucoup de concurrence et notamment les universités américaines qui viennent chercher des jeunes. Et ça fait rêver les jeunes Antillais d’aller directement aux États-Unis car nous avons été bercés par une culture très américanisée. C’est pour ça que l’on voit des joueurs antillais partir très tôt en NBA. Cela a de bons et de mauvais côtés pour l’équipe de France. Tu es venu en métropole à 17 ans. Pour le basket ? J’étais en sélection Guy-Mar-Gua. Pour continuer à jouer au basket, c’était ma passion,
km d’ici, tout en m’entraînant avec le CEP où j’ai joué ensuite une dizaine d’années en N3, N2. J’ai bifurqué sur des études d’entraîneur en rentrant au CREPS pour passer le BE1, le BE2, avant d’être sur la structure du pôle espoir. J’ai entraîné les minimes et les cadets France. Je suis entré dans la filière fédérale, comme je le dis souvent, je n’avais pas la prétention d’être coach pro. Ta rencontre avec Pierre Vincent ? On est arrivés ensemble au CEP, lui comme coach et moi comme joueur. Lui comme CTR de Poitou-Charentes, et sur le pôle espoir, Pierre avait la responsabilité des cadets et moi des minimes. Ce fut une rencontre importante dans ma compréhension du basket, pour le décortiquer. Je discute toujours énormément avec lui. Comment es-tu devenu coach à Cholet ? J’ai arrêté de jouer, je suis devenu assistant de Grégory Thiélin pendant deux ans, tout en ayant la responsabilité des cadets France au pôle. J’ai été contacté
70% des joueurs de Pro A sont noirs et pourtant tu es le seul coach noir de la Pro A et Jim Bilba en est le seul assistant. Penses-tu que ce soit un hasard, un manque de vocations, de la défiance ou du racisme latent ? (Il sourit, hésite) Je pense que des coaches antillais ont envie de réussir, ils ont des compétences, mais tant qu’il n’y a pas eu un ou deux exemples qui ont marché, c’est difficile pour les jeunes de s’identifier à ce poste-là. Un jeune risque de se dire que ce n’est pas possible et de ne pas s’y mettre à fond. C’est la principale raison ? (Il rit) Il y en a d’autres, il y en a d’autres. Le fait d’avoir été élu Coach de l’Année en Pro B puis en Pro A, d’avoir été appelé comme assistant
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20
Entre
NOUS
Sébastien Jaw o / PB86
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en équipe de France, est-ce une forme de reconnaissance pour tous les Antillais ? C’est une reconnaissance pour le travail effectué à Poitiers où je suis, mais je n’ai pas vocation à représenter les Antillais. Je me bats pour aller le plus loin possible dans le boulot que je fais, et si on peut en parler, si je peux inspirer des gens, c’est parfait, mais je ne suis pas un militant. Même si ça me fait plaisir car je suis avant tout, entre guillemets, un Guadeloupéen, je revendique ça, je sais d’où je viens. J’aimerais pouvoir partager davantage de choses avec les entraîneurs antillais, ce que je vais certainement faire cet été par des colloques, des stages, pour échanger avec les entraîneurs antillais, sans être donneur de leçons.
Tu es passé l’été dernier de Poitiers et de son ambiance familiale à l’équipe nationale, ses joueurs NBA, son organisation fédérale, la pression des résultats, etc. Est-ce que ça a été un choc pour toi qui était un bleu ? Je me souviens d’avoir beaucoup échangé avec Pierre Vincent, qui était dans la maison bleue, vis-à-vis de ses expériences sur le sujet. Je savais donc comment ça fonctionnait mais j’ai découvert le monde des Bleus de l’intérieur avec énormément de fierté (…) Je n’avais pas un a priori négatif, mais j’ai été agréablement surpris par l’organisation, tout est calé, tout est fait pour que les joueurs soient mis dans les meilleures conditions possibles pour aller vers le résultat. Le travail de Patrick Beesley et des autres personnes est très cohérent.
Hervé Bellenger / IS
« Pourquoi veut-on rabaisser les coaches français ? »
Ton président à Poitiers n’a pas remis en cause ton job estival ? Non. Il n’a pas jugé que ce soit un problème. En plus, le fait que l’on ait été éliminé un peu plus tôt avec l’équipe de France a fait que j’ai participé à cinq des six semaines de préparation avec Poitiers. Après ce championnat du monde, Yvan Mainini a exprimé des critiques envers le staff en disant qu’il était « trop gentil ». Tu es réellement trop gentil ? Je ne sais pas… Chacun a le droit de dire ce qu’il veut… Je suis dans un staff, on a bossé, voilà. M. Le Président dit ce qu’il a envie de dire, voilà. Je n’ai pas de commentaires particuliers à faire. Erman Kunter a déclaré que les joueurs français ne travaillent pas assez. Ali Traoré a dit par ailleurs dans L’Équipe qu’il a parfois à Rome deux séances de trois heures dans une journée. Penses-tu que les coaches français ne sont pas assez exigeants ? Pourquoi veut-on rabaisser les coaches français ? Je n’ai pas l’impression que l’on travaille moins bien que les autres, que l’on soit moins exigeants. On fait du très bon boulot, on sort des joueurs, la preuve quand ils sont demandés à l’étranger, en NBA. Simplement l’environnement d’un jeune basketteur en France n’est pas le même qu’en Serbie par exemple, ou aux États-Unis où on est dans un ghetto et où il faut survivre. Chaque pays vit avec sa culture, ses mentalités. Il faudrait mettre un entraîneur français en Serbie ou aux ÉtatsUnis pour savoir ce qu’il est capable de faire. J’ai cru lire que Vincent Collet avait été licencié de l’ASVEL car il était parfois trop dur… Il y a de tout partout. Je pense que c’est un faux procès. C’est plus facile aussi quelque part d’être à Barcelone, Malaga, Rome et d’avoir 14 joueurs de très haut niveau, de faire un entraînement long, de pouvoir changer un joueur quand il est blessé. Ce ne sont pas les mêmes moyens, le même championnat. S’il fallait conclure les entraînements en France par dix paniers à troispoints consécutifs comme en Serbie, ça ferait de sacrées rallonges ? (Il rit) ça dépend des joueurs. Je crois qu’aujourd’hui le pourcentage de réussite des jeunes en équipes de France est dans la moyenne des autres équipes. À une époque, on avait des jeunes qui pensaient davantage au smash que d’aller shooter. Chez nous, Pierre-Yves Guillard, qui est sur le poste 4, est à 40% à trois-points. Il peut peut-être arriver à 50%. Le travail permet de mettre les shoots quand on est ouvert.
21 À Poitiers, le phénomène populaire est-il aussi fort qu’auparavant alors que les résultats sportifs sont pour la première fois en recul ? La salle est tout le temps pleine. C’est sûr qu’avec deux ou trois victoires de plus, ils seraient plus heureux, mais l’engouement populaire, qui date de 5-6 ans, est crescendo.
À travers ses vidéos et notamment la série « Vis Mon Match », Benoît Dujardin et Tommy Hombert ont fait de vous de véritables héros dans la ville. Pouvez-vous sortir dans les rues sans être agressés par les fans ? Ils ont eu une idée excellente. La com’ et le marketing du club, Thierry Montassier qui est le responsable du design de la salle, y sont pour beaucoup dans le fait que l’on connaît Poitiers aujourd’hui. Les joueurs, le coach adhèrent à ça. On a envie que d’autres clubs emboîtent le pas au niveau de la com’, c’est important pour le basket. Je crois que chaque club a une aventure à raconter et peut faire devenir fans de son équipe les gens de sa ville et de toute la France. Il y a les résultats sportifs mais aussi ce qu’on en fait. Il y a un public qui va au match et un autre public qui nous découvre sur Internet. C’est l’un des éléments qui fait que l’on soit connu avec les résultats sportifs, la bonne gestion du club, c’est un ensemble.
Sébastien Jawo / PB86
De l’extérieur, Poitiers peut passer pour une ville de volley. Est-ce qu’ils font plus de spectateurs que vous ? Le volley est bien implanté, c’est bien pour la ville d’avoir deux sports de ce niveau-là, mais on a davantage de public et il est plus jeune que celui du volley.
C’est plus sympa de jouer aux Arènes ? Économiquement déjà. 4.200 personnes, c’est mieux que 3.000. Maintenant les salles n’ont pas la même résonnance, elles ne sont pas faites pareil. On s’entraîne en permanence à Saint-Éloi et aux Arènes uniquement deux jours avant le match. Ce ne sont pas les meilleures conditions. Cette saison, on va jouer six matches aux Arènes. Ça serait sympa d’y jouer et de s’y entraîner définitivement, budgétairement et pour l’engouement.
à Beaublanc avec 5-6.000 personnes avait été retransmis sur France 3 Région et nous a permis d’avoir une cote. Lorsque je n’étais plus au club, Poitiers a été champion de N1 devant Limoges, on est champion de Pro B devant Limoges, on monte avant eux. Il y a eu des tensions, mais c’est bien d’avoir ces derbies pour le basket et que ça puisse perdurer. Comme je l’ai déjà dit, qui n’a pas été fan du grand Limoges ? Mais les choses ont changé. On était au niveau fédéral, on est au niveau de la ligue et on a envie de défendre les couleurs de Poitiers quand on joue Limoges. Cette saison, les deux Poitiers-Limoges sont retransmis sur Sport+, ça confirme l’importance de ce derby. Et en plus les deux équipes sont en situation difficile au classement, ça va mettre encore plus de tension.
Après la Semaine des As, vous allez jouer Limoges. Est-ce une grosse rivalité régionale du même tonneau que Roanne-Villeurbanne, NancyStrasbourg, Chalon-Dijon ? Depuis que les deux clubs se sont rencontrés en Nationale 1 il y a six ans, c’est une rivalité. Les deux villes sont distantes d’une heure et demie de route. Ces matches ont contribué à nous faire connaître. Le premier
L’une des marques de Poitiers, c’est de s’appuyer sur les mêmes joueurs français depuis plusieurs années. Durant cette saison, avez-vous eu des doutes sur la pertinence de cette politique ? Non. Ces joueurs-là ont toujours su élever leur niveau, se transcender, donc pas de doute, simplement on a perdu certains matches de quelques points et c’est
donne le maximum, dans un club où j’apprécie d’être, j’y suis bien humainement notamment avec mon président, on verra comment ça se passe. J’ai encore deux ans de contrat. On a eu une évolution très rapide et on se rend compte que certaines choses sont encore fragiles. On a l’ambition de s’installer en Pro A, dans le Top 12.
« On a l’ambition de s’installer en Pro A, dans le Top 12 » embêtant sur le plan comptable. Mais on produit en termes de basket ce qu’on voulait faire. Guillaume Costentin – pendant deux mois et demi – et Tommy Gunn ont été blessés, Antonio Grant est venu faire la pige pendant un mois et on en a profité pour le garder en plus de nos trois Américains. On a continué sur notre base en la renouvelant avec Pape (Badiane), Carl (Ona Embo), Evan (Fournier). Je trouve ça plus sympa, plus adapté à ce que l’on fait. Ça me paraît normal de faire jouer de bons joueurs français. Contrairement aux années précédentes, les présidents de Pro A se sont déjà séparés de trois coaches, Vincent Collet, Jean-Marc Dupraz et Éric Girard. Tu ressens de ton côté une Épée de Damoclès ? Quand tu fais ce boulot-là, il y a toujours une certaine pression qui est plus ou moins importante en fonction du club dans lequel on est. Les coaches sont malheureusement les premiers fusibles à sauter. Ce serait utopique de me dire que je ne serai jamais licencié. Je fais mon boulot, je
Comment avais-tu vécu ton licenciement à Cholet ? Il y a toujours de la frustration, ça s’était fait très tôt dans la saison (NDLR : 5 défaites en 5 matches). On a toujours dans ces moments-là l’envie de montrer que l’on a encore des idées pour relever la situation. C’est sûr que c’est jamais facile car quand ça arrive, alors que les années précédentes vous étiez considéré comme un bon entraîneur, on essaye de vous faire comprendre que vous êtes devenu d’un seul coup un entraîneur très faible, très nul. Alors qu’on sait qu’une saison sportive, ça se joue à très peu de choses. Il suffit de voir le shoot de Jamal Shuler lors de Limoges-Vichy. Avec Poitiers, on a perdu 4-5 matches dans les dernières secondes, on pourrait dire que c’est la faute du coach. C’est la faute de toute l’équipe. Après, le choc psychologique, c’est un vaste débat. n
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Pro B
échos FRANCE
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CHÂLONS-REIMS, AN 1
TOUT NOUVEAU, TOUT BEAU Le Champagne Châlons-Reims Basket a commencé timidement sa première saison en Pro B. Mais, après quelques difficultés pour apprendre à marcher, le jeune club gambade maintenant dans la division sous la houlette de Nikola Antic, et se positionne comme un prétendant sérieux aux playoffs. De quoi apprendre encore plus pour un club qui vise l’élite sous trois ans.
Pascal Allée / Hot Sports
A
lors, certes, le CCRB vient de chuter à Fossur-Mer, et c’est bien dommage car sans cette défaite le club de la région ChampagneArdenne se serait positionné en embuscade, juste au pied du podium de Pro B. Mais bon, avec huit victoires sur les dix derniers matches, le club de Laurent Gaudré, manager général, se porte bien, merci pour lui. « On a pas à rougir de nos deux défaites », explique-t-il. « On perd contre Rouen, un gros client, et là contre Fos, un concurrent direct, on est à -1 à 30 secondes. Non, vraiment il y a eu plus moche cette saison. » D’autant qu’à bien regarder la feuille de match, seul Chris Daniels a tenu ses standards habituels avec, presque, un nouveau double-double, 17 rebonds, 8 points pour 13 d’évaluation, le reste de l’équipe ayant un tout petit peu déraillé. Non, franchement, même avec cette défaite, le sportif donne pour l’instant raison à l’union qui a vu le jour entre Châlons et Reims. Une septième place, aux portes des playoffs, avec 12 victoires pour 8 défaites, qui satisfait pleinement le président Michel Gobillot, parti sereinement en vacances. « Ça se passe bien à tous niveaux », avoue-t-il bien volontiers. « Économiquement, on était pris à la gorge des deux côtés. C’était la vie pour un club ou la mort des deux, on a choisi la vie. Derrière, les deux municipalités se sont mises d’accord et on a monté un nouveau club professionnel en gardant les structures amateurs des deux côtés. On a une nouvelle identité, un nouveau staff, une nouvelle équipe et si rien ne fut simple, tout s’est réalisé dans de bonnes conditions. » Rien ne fut simple, car unir Châlons-en-Champagne et Reims c’était faire fi de près de 30 ans de derbies et se retrouver sur deux lieux de vie. Mais, après 10 ans de palabres et d’approches ratées, les deux clubs semblent en passe de réussir le pari de l’union. « En terme de sponsoring, on peut même dire que un + un vont faire plus que deux », annonce Laurent
« On peut faire mieux en partenariat privé » Laurent Gaudré
Gaudré. « Car on peut faire mieux en partenariat privé. Mais au-delà de l’économique, on est en passe de trouver notre public. On a créé de nouvelles habitudes, une nouvelle dynamique et en jouant une fois une fois par mois dans chaque ville, il fallait vraiment que l’on présente un bon spectacle. »
Chris Daniels en leader Avec un projet économique viable, c’est le sportif qui devait se hisser au niveau des attentes de la région. Le coach serbe Nikola Antic à la baguette, l’équipe a démarré par une grosse sortie de route, -30 contre Dijon à domicile, 42-72, puis elle a toussoté jusqu’à la dixième journée (4 victoires-6 défaites). « C’est tout à fait normal », rassure le Monténégrin. « Nous avons dû construire un groupe entièrement nouveau et j’ai mes méthodes. J’ai pris mes joueurs plus sur leur qualités humaines que sur des critères purement sportifs car nous sommes sur deux villes, et je ne peux surveiller tout le monde. J’avais besoin d’avoir confiance en eux en termes d’hygiène de vie, de professionnalisme. Ensuite, j’aime casser la routine des joueurs pour leur réapprendre des choses, ça prend du temps, il faut avoir de la patience puis, après, quand on commence à jouer bien ensemble ça marche mieux. » Une fois intégrés les préceptes de coach Antic, le déclic est venu lors d’une victoire à Lille, la première à l’extérieur. « C’est le vrai départ », confirme le coach. « Notre groupe a commencé à mieux se trouver et le collectif est mieux huilé maintenant. » Depuis le CCRB
enchaîne les victoires avec comme fer de lance de l’équipe, Chris Daniels, un poste 4 rapide, bon rebondeur (premier de la ligue avec 10,5 prises) et troisième joueur à l’éval avec 19,9, qui caracole en leader offensif (14,0 pts) avec déjà 10 doubledouble. Derrière lui, Gary Chathuant (11,6 pts, 3,9 rbds) apporte sa science de la division et draine ses coéquipiers, Bryan Mullins (4,3 pds), le meneur américano-irlandais, Donald Wilson (11,0 pts, 3,6 rbds) ou encore Gorjan Radonjic (8,9 pts et 2,2 rbds). Un effectif stable et ambitieux qui se verrait bien tâter des playoffs dès cette année, de façon à renforcer la marche en avant du club. Cette marche vers la Pro A que tous, en Champagne, souhaitent gravir. n Thomas FÉLIX
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échos EUROPE
Liga ACB
Le Real Madrid, hôte de la compétition, et Barcelone, tenant du titre, sont les grands favoris de la Copa del Rey qui se déroule de jeudi à dimanche. Mais le Valladolid de Stéphane Dumas a le profil du parfait outsider.
Stéphane Dumas (en défense) à la Copa del Rey avec Valladolid.
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e Real est sous pression. Le Palacio de Deportes de Madrid accueille à partir de ce jeudi soir la Copa del Rey, un titre qui échappe au club résident depuis 1993. Une éternité. L’année dernière à Bilbao, il a été battu en finale par le Barça. Ces mêmes Catalans qui l’ont ensuite sorti en quart de finale de l’Euroleague (avant que le Real se fasse éliminer en demi-finale des playoffs par Vitoria). Cette saison, le Real s’est à nouveau incliné de 20 points au Palau Blaugrana en décembre. Les deux clubs ne peuvent pas se retrouver avant la finale de la Copa del Rey, et la vision des Catalans soulevant le trophée sur leur parquet serait insupportable pour les Madrilènes. D’autant que le Barça égalerait ainsi le record du Real avec une 22e Copa. Le coach Ettore Messina, qui n’a toujours rien gagné avec le Real, joue ce week-end son avenir à court ou moyen terme dans la capitale espagnole.
Barça et Real intouchables ? Si surprise il y a, elle pourrait venir de Valladolid. Le club de Stéphane Dumas pointe désormais seul à la troisième place de la Liga ACB suite aux défaites le week-end dernier de Valence et Vitoria. Valladolid reste ainsi sur sept victoires en huit matches, dont un succès face à Vitoria, défait pour sa part trois fois sur les quatre dernières journées. En début de saison, le club castillan avait battu Valence, son adversaire jeudi en quart de finale, mais a en revanche chuté sans démériter face à Barcelone (55-65) et au Real Madrid (82-87). S’il ne possède pas la longueur de banc des deux cadors de l’ACB, Valladolid peut tout de même compter sur un effectif riche, et une attaque équilibrée. Si Stéphane Dumas démarre les matches à la mène, il partage le poste avec l’ancien Palois Maximiliano Stanic. Valladolid compte également dans ses rangs l’ancien Havrais et Nancéien Marcus Slaughter, ou encore Federico Van Lacke, l’une des révélations de la saison dernière. n Laurent SALLARD
LA LITUANIE PRIVÉE DE KLEIZA
TRAORÉ INCOMPRIS ET BLESSÉ Ali Traoré s’est ouvert la semaine dernière au journaliste Thomas Pisselet dans une interview pour Sports.fr, évoquant sa situation à Rome. Il y décrivait ses relations avec son ancien coach Matteo Boniciolli – « J’avais droit Juan Manetti/EB via Getty Images
FAUT-IL CROIRE À VALLADOLID ?
EURO 2011
EN BREF
à deux « Va fa enculo » par match ! » – les arbitres italiens – « Il y a trente marchers sifflés par match, ils ne laissent rien passer » – son coéquipier Andrea Crosariol – « On est obligé de se partager le temps de jeu. On va dire qu’il faut promouvoir les talents locaux... » – et son club – « Structurellement, l’ASVEL c’est plus haut que Rome. » Des propos repris par le Corriero dello Sport, et qui n’ont pas plu aux supporters locaux. Le Français assure avoir répondu au deuxième degré, et avoir été mal compris. Touché au genou le week-end dernier lors d’une défaite à Cantu, il doit observer deux semaines de repos et pourrait ne pas rejouer avant un mois. Le temps que la polémique retombe.
MONTÉNÉGRO LE BASKET AU POUVOIR Au Monténégro, état indépendant depuis 2006, le basket tient une place de toute première importance. Pour preuve, Igor Luksic (34 ans), jeune président de la fédération de basket, qui fut à seulement 27 ans ministre des finances, est devenu le 24 décembre dernier président du gouvernement monténégrin. Il succède à Milo Djukanovic, issu lui aussi du parti démocratique socialiste. D’après le quotidien Vijesti, c’est ce dernier qui prendra la suite de Luksic à la présidence de la fédération. Un poste prisé donc, d’autant plus que le Monténégro s’est qualifié pour la première fois de son histoire pour le prochain Euro.
L.S.
l Coup dur pour la Lituanie, hôte du prochain EuroBasket. L’équipe nationale balte devrait en effet être privée de sa star Linas Kleiza, opéré du genou droit par microfracture en fin de semaine dernière dans le Colorado. La durée de son indisponibilité est évaluée de 6 à 12 mois, ce qui laisse un très mince espoir de le voir enfiler le maillot de la sélection en septembre prochain. Une polémique a éclaté en Grèce autour de la blessure de l’ancien joueur d’Olympiakos. Une source proche du Pirée a en effet affirmé que l’usure du genou du Lituanien avait été constatée par le staff médical grec. Kleiza se serait plaint du genou ces dernières semaines auprès des médecins des Toronto Raptors, son actuel employeur, qui lui aurait demandé de jouer malgré la douleur, jusqu’à la rupture. Cette blessure est un mini-drame en Lituanie, tant Kleiza avait joué un grand rôle dans la médaille de bronze remportée par les Baltes lors du Mondial turc, celui-ci tournant à 19,0 points et 7,1 rebonds. Dans une interview, Ramunas Siskauskas a pour sa part confirmé qu’il ne reviendrait pas sur sa décision prise en 2008 de mettre un terme à sa carrière internationale. Sarunas Jasikevicius et Rimantas Kaukenas, absent eux aussi de la sélection depuis les Jeux Olympiques de Pékin, n’ont pas encore donné d’indication sur leur éventuelle présence.
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COPA DEL REY : BARÇA, REAL OU…
Laurent SALLARD
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bug. En phase de poule ? 4 victoires pour commencer, un succès référence à Barcelone et une qualification facile pour la phase suivante. Au Top 16 ? Invaincus après avoir scalpés Olympiakos au Pirée puis Valence et Kaunas à domicile. Fenerbahçe rêve tout haut de Final Four. Roko-Leni Ukic l’évoquait dès novembre à demi-mots après la victoire à Barcelone. « Nous avons envoyé un message à tout le monde. Nous avons fait un pas vers le Top 16 mais ce n’est pas notre but. Notre but est plus grand encore. » Le Croate est d’ailleurs le premier à montrer la voie (13,2 pts et 3,4 pds). À ses côtés, l’abondance de talents fait froid dans le dos entre les Darjus Lavrinovic, Mirsad Turkcan, Tarence Kinsay, Marko Tomas, Ogus Savas, Emir Preldzic, Omer Onan… Un soir l’un fait la différence, puis c’est un autre le lendemain, et encore un autre le surlendemain. 19 et 17 points pour Tomas et Ukic à Olympiakos, les deux contres qui scellaient la victoire contre Valence pour Preldzic, 15 points pour Savas contre Valence. Avec ses 11 pros confirmés, le Fener évolue en rouleau compresseur, épuisant ses adversaires. « Nous avons eu le contrôle du jeu pendant
TOUJOURS PLACÉS, ENFIN GAGNANTS ?
« Le Top 16 n’est pas notre but » RokoLeni Ukic (Fenerbahçe) et Nikola Vujcic (Efes Pilsen) : deux Croates à Istanbul.
Cette saison, Istanbul est plus que jamais une place forte du basket européen. Efes Pilsen a bien entamé son Top 16 et Fenerbahçe rêve tout haut de Final Four. Et si, pour la première fois depuis 2004-05, les deux clubs stambouliotes atteignaient ensemble les quarts de l’Euroleague ? Par Yann CASSEVILLE
À
-3 à 3 secondes de la fin du 4e quart, Sergio Rodriguez n’a pas tremblé. Le Madrilène a réussi ses trois lancers, offrant la prolongation aux siens. Efes Pilsen avait laissé passer sa chance et s’inclinait 86-89. Au sentiment de déception s’est immédiatement mêlé celui de revanche. Car jeudi prochain, c’est à Madrid de faire le déplacement et de jouer dans l’atmosphère bouillante de la Sinan Erdem Arena et ses 15.000 fans. Valence, Milan, Moscou, Ljubljana, Panathinaikos et Sienne : six équipes se sont aventurées en ce territoire hostile, les six ont dû s’avouer vaincues. « Nous pouvons toujours finir premiers », clame le coach croate Velimir Perasovic. C’est ansi cette année, Efes Pilsen déborde d’ambition. Une ambition qui grandit au fur et à mesure des matches, au fur et à mesure de la renaissance d’Igor Rakocevic. Après une saison d’adaptation pleine de souffrance, le Serbe a retrouvé de sa superbe et mitraille de nouveau à tout-va. 15,8 points en phase de poule, puis, au Top 16, 17 contre
Sienne (victoire 60-58), 23 à Belgrade (victoire 79-76) et 16 à Madrid. Rakocevic peut flamber ainsi parce que le le socle du club est solide, cimenté par les internationaux turcs Ender Arslan, Kerem Gonlum, Sinan Guler, Cenk Akyol et Kerem Tunceri. L’effectif comporte également l’ancien NBAer Flip Murray, son compatriote US Boosty Thornton, le Slovène Bostjan Nachbar ou encore l’ancien de l’ASVEL Nikola Vujcic. Du talent, des rotations, certes Efes Pilsen n’a pas autant d’atouts que les Barça, Pana et autres Maccabi, mais a tout à fait raison de viser haut.
Abondance de talents au Fener Une semaine sur deux, les fans de la Sinan Erdem Arena ne soutiennent pas Efes Pilsen mais l’autre club d’Istanbul, Fenerbahçe. Et là, l’ambition est encore plus grande. Champion de Turquie mais ridicule la saison passée en Euroleague (dernier de son groupe derrière l’ASVEL), le Fener, désormais coaché par Neven Spahija, a montré très tôt que l’exercice précédent n’était qu’un
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Roko-Leni Ukic
30 à 33 minutes, mais après cela nous n’avons pas trouvé les solutions contre la défense serrée d’Ülker », avouait le coach d’Olympiakos Dusan Ivkovic. « Ils ont fait les bons choix dans le money-time », se lamentait Xavi Pascual de Barcelone. Le Fener, déjà blindé d’expérience, a en plus accueilli avant le début du Top 16 un atout maître de bientôt 35 ans en la personne de Sarunas Jasikevicius. Le Lituanien, après avoir grandement aidé à la qualification au Top 16 de Vilnius, a apporté en Turquie tout son leadership. Il marque peu (5,3 points) mais toujours au bon moment et impulse souvent les bonnes séries de son équipe. Quadruple vainqueur de l’Euroleague (Barcelone ’03, Maccabi ’04 et 05, Panathinaikos ’09), le Final Four, il y a goûté. Mais il est loin d’être rassasié. Ça tombe bien, son nouveau club a très faim. n
du 12-01 au 22-02
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PORTRAIT
UNE ÉNIGME
BEING J.R. Smith Il monopolise les Top 10, est reconnu pour son talent unique de shooteur, certains scouts voient en lui un All-Star en devenir. Et pourtant, il n’est seulement qu’un génial joueur du banc. Une plongée vers le pays intérieur de J.R. Smith, l’extra-terrestre des Denver Nuggets.
JR SWISH (compte Twitter de J.R. Smith) « Pourquoi être seulement bon quand on peut être génial » 29 août 2010
« Si j’avais le talent de J.R. ?! Mon Dieu, avec mon mental, mon expérience, je serais le meilleur joueur au monde. Rien, ni personne, ne pourrait m’arrêter. » Chauncey Billups ne plaisante pas. Le vétéran de 34 ans est même rêveur en évoquant le potentiel de son jeune coéquipier, l’arrière J.R. Smith, 25 ans. « C’est un phénomène athlétique », renchérit-il. « Je n’ai jamais joué avec un type aussi talentueux que lui, il est spécial, et possède une telle marge de progression. » J.R. Smith est un mystère. Le mot « phénomène » est le terme qui revient le plus souvent au moment d’analyser le jeu du fils d’Ida et Earl. Ses coéquipiers sont subjugués par sa facilité aux tirs. « J.R. peut inscrire un shoot du milieu du terrain sans effort ». Ses adversaires se souviennent de ses exploits en secouant la tête. « Il peut dunker sur n’importe qui. Son dunk deux mains sur Gary Neal est, pour moi, le dunk de l’année… Mais il peut aussi vous scorer 40 points en 25 minutes ! » Le préparateur physique des Denver Nuggets s’enflamme en racontant ses sessions de musculation hors normes. « En ‘presse à cuisses’, il arrive à pousser 380 kilos sur une jambe. » Le physiothérapeute des Nuggets est fasciné par sa vitesse de cicatrisation et de récupération. « Chez nous on l’appelle Wolverine. » Les scouts NBA frémissent en analysant son jeu. « C’est un type capable de scorer de n’importe où sur le terrain… Il n’a aucune faiblesse technique… D’ordinaire les types aussi athlétiques ne shootent pas aussi bien. Mais son geste est parfait… Sa coordination est sidérante. Il peut attraper une passe à toute vitesse, puis enchaîner un double-pas et réaliser un dunk hallucinant sans avoir besoin de dribbler pour se stabiliser. C’est un showman…» Des entraîneurs adverses avouent paniquer quand il rentre sur le parquet. « Il est difficile de mettre un plan défensif efficace pour l’arrêter. »
Tous se demandent pourquoi ce joueur né pour exceller dans n’importe quel sport n’est pas une star incontestée de la ligue. « Sur le talent, il a le niveau All-Star sans hésiter. » Smith tourne à 11,7 points de moyenne. Hérésie collective ? Tous soupçonnent également J.R. Smith d’être un extra-terrestre. Son coach, George Karl, n’a aucun mal à croire que J.R. vient d’une autre planète. Cela expliquerait tellement de choses. Depuis cinq ans, le technicien des Nuggets tente de comprendre la psyché de son joueur. « J’aimerais qu’il devienne un joueur de basket et pas seulement un shooteur et un scoreur », se lamente Karl en roulant des yeux. « On travaille sans cesse pour essayer de réduire ses erreurs et, en attaque, le degré de difficulté de ses tirs me rend fou, mais il est aussi capable de rentrer ces tirs. C’est aussi un type amusant à regarder jouer pour un coach, capable d’inscrire quatre tirs à trois-points en deux minutes et de changer le profil d’une rencontre à une vitesse sidérante. » Les deux hommes sont souvent partis au clash. Karl se plaint de son manque de professionnalisme. Smith, qui aspire à devenir le meilleur joueur de basket de « l’Association », est frustré de ne pas être dans le cinq majeur. La relation de confiance si importante entre un coach et un joueur semble inexistante. « Nous nous parlons », explique Smith. « Mais nous ne sommes pas proches. Mais cela ne fait aucune différence pour moi. Je suis là pour mes coéquipiers. Et je ferai tout pour les aider. » « Si J.R. croit en vous, il va vous écouter », juge Steve Hess, le préparateur physique des Nuggets. « S’il ne croit pas en vous, il en fera à sa tête. C’est aussi simple que çà. J.R. est un lion que l’on ne peut pas contenir. » Le 25 janvier dernier, il arrive en retard à l’échauffement du matin et Karl le punit le soir venu, en ne le faisant pas entrer en jeu lors de la victoire contre Washington. Une punition jugée injuste par le joueur, qui selon les relevés de Steve Hess, est celui qui s’impose le plus de sessions de travail individuel parmi les joueurs des Nuggets. « Il doit se décider à être le meilleur et il n’est pas tout le temps
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Par Pascal GIBERNÉ à New York
concentré », souligne Billups. « Il travaille dur mais ce n’est pas seulement dans la salle que l’on doit être un professionnel, mais aussi en dehors du terrain, et avec J.R. il y a souvent du relâchement. »
JR SWISH « Ne jamais laisser quelqu’un se mettre en travers de tes rêves ! Et ce peu importe qui il est et quel est son titre » 20 novembre 2010
Les zones d’ombre sont bien réelles. Le cahier des doléances est épais. Doté d’un formidable
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PORTRAIT
JR SWISH « Quand j’étais au lycée, je me prenais pour Vince Carter » 25 septembre 2010
Ces critiques émises à l’encontre de son ancien joueur au lycée St Benedict’s (New Jersey), Danny Hurley ne les comprend pas.
Le fils de Bob, le mythique coach du lycée St Anthony (New Jersey) et le frère de Bobby, l’ancien meneur star de Duke dans les années 90, se souvient d’un adolescent facile à coacher. D’un joueur doté d’un certain égo, qui croyait en lui et jouait avec beaucoup d’émotion. D’un travailleur, le joueur le plus assidu à l’entraînement qu’il ait jamais coaché dans son usine à champions de St Benedict’s. « Il avait faim, il était plus jeune et il n’était pas millionnaire aussi », nous expliquait Hurley sur le campus de Wagner College à Staten Island, où il est aujourd’hui entraîneur. « Les gens changent en allant chez les pros, c’est vrai, mais moi j’avais un gamin amusant. » Un athlète d’exception capable des arabesques les plus folles en match et d’orgies de points. « Dieu lui a donné la compréhension sur le relâché de balle, la mécanique, son tir est
L’aspect mental du jeu lui échappe. Une faiblesse perturbante pour un joueur présent dans la ligue depuis 2004
sans faille, la rotation est parfaite », explique Hurley. « Il est impressionnant à regarder. » Quand les sirènes de la NBA chantent son nom, au printemps 2004, il n’hésite pas et balaye l’offre de l’université de North Carolina pour intégrer les New Orleans Hornets. Une erreur qu’il continue de payer d’après certains experts. « S’il était allé à North Carolina », explique le double champion NBA et ancien Tar Heel, Kenny Smith. « Il aurait été All-Star dès sa première année. » Formateur dans l’âme, aficionado du jeu FIBA, Hurley n’est pourtant pas d’accord avec l’expertise du vétéran NBA et éclaire son argumentation. « Il aurait été bien lors de ses premières années d’aller aux Spurs ou aux Lakers pour apprendre les exigences d’un professionnel. Il aurait appris d’un Ray Allen, d’un Tim Duncan, des joueurs sérieux. Cela lui aurait été bénéficiaire. A New Orleans, (Byron) Scott a été dur avec lui. Il n’a pas eu la chance d’avoir un joueur plus âgé pour le guider à ses débuts. J.R. a besoin de rigueur, de discipline. »
JR SWISH « L’heure est venue de faire des changements » 25 janvier 2011
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bras et d’une puissance hors norme dans les jambes, le joueur se repose trop sur son tir extérieur et n’attaque pas suffisamment le panier. Smith tente moins de trois lancers-francs en moyenne. Un illogisme quand on sait qu’il est l’un des joueurs les plus rapides du championnat, doté d’une détente sèche de 1,14 m ! « Il peut faire ce qu’il veut quand il est là-haut, personne ne peut l’arrêter », soupire Billups. « Je lui répète sans cesse car je lui parle tout le temps. Il écoute, il est réceptif parfois, mais son esprit s’évade. » J.R. n’a pas encore compris comment il pouvait être effectif tous les jours, comment il pouvait être efficient même quand son tir ne rentre pas. Sa défense est perméable. Ce joueur capable de scorer quand et où il le veut, ne sait pas encore analyser le rythme du match, pour savoir quand attaquer ou non. « Il est encore jeune », nous confie un scout de la conférence Ouest. « Il est venu directement du lycée, il apprend encore comment être un meilleur professionnel. Quand on a autant de talent il faut comprendre que l’on doit endosser d’énormes responsabilités et il n’est pas encore à ce niveau. » L’aspect mental du jeu lui échappe. Une faiblesse perturbante pour un joueur présent dans la ligue depuis 2004. « Il doit faire les petites choses si vitales », prévient Billups. « Il va devoir étudier le jeu, parler aux gens, regarder des vidéos, regarder d’autres joueurs et se dire comment se fait-il que je ne puisse pas faire ça. Ce genre de petites choses que j’ai faites et qui m’ont aidé à prendre une autre dimension à un certain moment de ma vie. Il ne défend pas bien, par exemple, alors qu’avec son physique il devrait être l’un des meilleurs défenseurs du championnat. » Pour cela il va devoir apprendre à maîtriser ses émotions. La semaine dernière, lors de la défaite contre Utah, affecté à la garde du roublard Raja Bell, le jeune arrière des Nuggets s’est laissé embobiner par le vétéran du Jazz. Usant toute son expérience, Bell a poussé à bout Smith qui a fini par le descendre en plein vol et récolter une faute flagrante de 2e catégorie, qui a causé la perte de son équipe. Critiqué sur les parquets pour son mauvais langage corporel, J.R. a aussi une mauvaise image après avoir été impliqué en juin 2007 dans un accident de voiture ayant coûté la vie à son meilleur ami, Andre Bell. « Il est parfois difficile de changer une perception dans cette ligue », souligne l’assistant coach des Mavericks, Dwane Casey. « Je ne le connais pas mais, il a la réputation d’être immature. »
À 25 ans, Smith arrive à un tournant de sa carrière. La possibilité de ne pas le voir maximiser son potentiel et de gâcher son talent comme l’ont fait Steve Francis et J.R. Rider avant lui est évoquée par certains dirigeants NBA. J.R. est arrivé à un point dans sa carrière où il va soit aller de l’avant et se réaliser soit passer à côté d’une grande carrière. Une grande majorité de dirigeants garde espoir. J.R. Smith va devenir free agent cet été et il va devoir prendre une décision intelligente pour choisir une organisation pouvant le mettre en position. « Il n’est pas trop tard pour lui », affirme l’optimiste Dwane Casey. « Il faut être patient avec ce type de joueur. Parfois, il faut de l’adversité pour grandir. Ce n’est pas un produit fini et je redoute déjà le jour où il sera à ce stade car il sera alors dangereux. »
JR SWISH « Le succès d’un homme se mesure à la hauteur où il rebondit après avoir touché le fond » George Patton. 5 décembre 2010
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échos NBA
EN BREF PERKINS EST JOUEUR
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
Selon le Boston Herald, le pivot aurait snobé une prolongation de contrat d’environ 30 millions de dollars aux Celtics. Assez fringuant depuis son retour, le big man souhaite apparemment prendre le temps de faire remonter sa cote avant de tester le marché et parapher un nouveau bail l’été prochain. Si la menace d’un lock-out rend cette stratégie forcément hasardeuse, la pénurie d’intérieurs de valeur devrait tout de même lui permettre d’assurer son avenir à long terme. À Boston ou ailleurs…
ARTEST DÉMENT
TENSION AUX PISTONS
HAMILTON DANS L’IMPASSE ?
Harry How/Getty Images
On le dit sur le départ, vexé d’être devenu la cible préférée des critiques de Phil Jackson. Alors que les rumeurs enflaient, Ron Artest a souhaité y mettre un terme. « Ce n’est pas parce
Brouillé avec son entraîneur puis écarté temporairement de l’effectif, l’arrière n’a visiblement plus aucun avenir à Motown. Son transfert arrangerait les deux parties. Il s’avère néanmoins compliqué.
«
Décision interne. » À quelques heures d’affronter les Nets la semaine dernière, c’est par ce communiqué sec et laconique que les Pistons justifiaient la présence de Richard Hamilton sur la liste des joueurs inactifs. Déjà cloué sur le banc depuis le 10 janvier – 13 « DNP » – l’arrière touchait le fond, au grand dam de ses coéquipiers. « C’est une mauvaise décision », grognait Ben Wallace. « Il est incroyable de voir que nous ne sommes déjà pas assez nombreux et que nous choisissons de désactiver un gars. » Ménagé le mois dernier dans l’attente d’un transfert supposé l’expédier aux Nets en compagnie de Carmelo Anthony, l’arrière n’a jamais retrouvé sa place après la rupture des négociations. Sans nier les relations tendues qu’il entretient avec John Kuester, « Rip » rejette aujourd’hui en bloc les bruits de couloir faisant état de sa défiance vis-à-vis du coaching staff. « Pourquoi déciderais-je de devenir un crétin à 33 ans ? C’est le genre de choses que vous faîtes à 22 ,23 ou 24 ans.
Pourquoi deviendrais-je un perturbateur à ce stade de ma carrière ? Cela n’a aucun sens. » Selon des personnes proches de l’organisation, Hamilton aurait tout de même refusé de rejouer sous les ordres de coach Kuester après l’épisode du trade avorté. Une version plus ou moins confirmée par Ben Wallace. « Je sais ce qui a été
points). Pourquoi un tel revirement ? Face aux polémiques gênantes, Joe Dumars aurait sommé à ses employés d’enterrer la hache de guerre. Mais à en croire Ben Wallace, cette accalmie de circonstance ne devrait pas sauver très longtemps le mariage Hamilton-Pistons. « La carrière de Rip ne se détériore pas avec les Pistons. C’est simplement sa relation avec les Pistons qui se détériore. » À 33 ans, cet expert du jeu sans ballon a encore de bons services à offrir, mais plus que ses qualités, ses émoluments (30 millions jusqu’en 2013) compliquent un transfert potentiel. Les cancres de la ligue cherchent rarement à embaucher des vétérans, les prétendants manquent souvent de liquidités pour en ajouter. Apparues il y a quelques semaines, les rumeurs d’un échange vers Boston refont cependant surface. Les finalistes 2010, affaiblis par l’absence de Delonte West et la nouvelle blessure de Marquis Daniels, ont besoin de sang frais à l’arrière. Reste à savoir qui Danny Ainge pourrait sacrifier afin de convaincre Joe Dumars. Affaire à suivre… n
« Je ne deviens pas un crétin à 33 ans » Rip Hamilton
dit et de quelle manière cela l’a été. Vous mettez à l’écart un All-Star, un gars qui a tellement fait pour aider cette organisation à être au top lorsque nous gagnions. C’est une claque en plein visage. Bien sûr qu’il ne va pas jouer si on le lui demande. Vous devez le transférer maintenant. »
Les Celtics intéressés ? Plus facile à dire qu’à faire. D’ailleurs, contre toute attente, Hamilton retrouvait sa place dans l’effectif le week-end dernier. Plus improbable encore, il passait 20 minutes sur le parquet et permettait aux Pistons de battre Milwaukee (15
Jérémy BARBIER
que vous n’êtes pas toujours à l’aise que vous n’êtes pas heureux pour autant… Je joue avec des All-Stars et le plus grand joueur de l’histoire. Je n’ai aucun problème à paraître mauvais sur le terrain pour le bien de l’équipe. »
NOWITZKI EN EUROPE ? En cas de lock-out, le Mav n’aura pas l’intention de rester les bras croisés. « J’aimerais jouer quelque part. » Pour autant, l’ancien joueur de D2 allemande sait qu’une pige sera difficile à négocier. « Je ne sais même pas si ce sera possible légalement. J’ai un contrat ici, ce n’était pas le cas lors du précédent lock-out. » Et Mark Cuban ne laissera certainement pas ses ouailles gambader sur d’autres parquets. « Il n’y a rien de plus stupide que d’émettre des hypothèses au sujet d’une situation hypothétique », tranche le proprio.
J.B.
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échos NBA
LES HUMEURS DES BLAZERS
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RUDY RESTE, MILLER PART ?
Andre Miller et Rudy Fernandez (Portland).
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out le monde se souvient de la petite comédie jouée par Rudy Fernandez l’été dernier. Portland ressemblait pour lui au bagne, au point que l’international menaçait de ne pas pointer à la reprise du training camp. Ponctionné de 25.000 dollars par la ligue pour avoir publiquement exprimé ses envies de départ, l’Espagnol avait ensuite perdu le bras de fer engagé avec son club. Moins de six mois plus tard, la girouette ibérique a changé de direction. Non content de se satisfaire de sa condition de remplaçant, Rudy aurait demandé à son agent de négocier une prolongation de contrat avec les Blazers. « Je veux être ici, je m’amuse », affirmait-il récemment dans les colonnes de la presse locale. « J’ai acheté une maison, une voiture…De plus, je joue maintenant. » En réalité, le back-up joue en moyenne une petite
minute de moins que la saison dernière. Son discours actuel est-il conditionné par sa volonté de rempiler avant le chômage technique qu’imposerait un éventuel lock-out ? « Je crois que Rudy avait simplement le mal du pays », estime Larry Miller, le président des Blazers.
Andre Miller sur le départ Andre Miller est lui déjà certain de ne plus avoir sa place dans l’Oregon. Le meneur en est intimement persuadé, il sera le premier à changer de crémerie si sa franchise venait à mettre sur pied un trade avant le 24 février. « Il y a une bonne chance. Beaucoup de gars peuvent être transférés. J’espère simplement que ce ne sera pas dans une équipe en reconstruction. Je ne voudrais pas retrouver une situation similaire à celle de Philadelphia. » n Jérémy BARBIER
RECORD
TRISTES CAVS
Mike Ehrmann/Getty Images
Ramon Sessions (Cleveland)
l En concédant contre Portland une 24e défaite consécutive, la franchise de l’Ohio a officiellement signé la plus mauvaise série de l’histoire en NBA. Leaders masqués, attaque en berne, défense inexistante, tous les voyants sont au rouge pour la troupe de Byron Scott. Même privés de LeBron James, les anciens cadors de la saison régulière ne pouvaient imaginer un tel scénario. « Nous avons l’impression de vivre un cauchemar », admet Daniel Gibson. Vainqueur de leur dernière rencontre le 18 décembre, les Cavs restaient dimanche dernier sur 34 défaites en 35 matches. Découragés, les joueurs n’espèrent même plus apercevoir le bout du tunnel cette saison. « C’est une spirale contagieuse », admet Gibson.
J.B.
30
2011 NBA ALL-STAR GAME
LES SÉLECTIONS SONT CONNUES
ÊTRE ALL-STAR : MODE D’EMPLOI Les fans ont choisi les titulaires, les trente entraîneurs NBA les remplaçants. Pas de surprise, pas de scandale mais un protocole rigoureux. Décryptage. Par Thomas BERJOAN
Règle 1
entendez qui gagne au moins 50% des ses matches. À l’Ouest, les deux contrevenants sont des « monstres ». Yao, fruit de l’aberration du mode de sélection des titulaires. Et puis Griffin, le phénomène le plus hallucinant vu dans les raquettes NBA depuis Duncan. Et si les Clippers ne s’étaient pas mis à gagner, il ne serait pas là. Ne cherchez pas plus loin les raisons de l’éviction de Steve Nash qui réussit une saison en tout point comparable à celles de ses années de MVP ou l’absence de Zach Randolph (11e éval de NBA), pourtant présents en 2010.
Pour être All-Star, il vaut mieux être… déjà All-Star ! C’est un club fermé, une ligue de gentlemen à l’anglaise. Plus facile d’y rester que d’y être admis. Demandez à Deron Williams, qui a attendu la saison dernière pour sa première sélection ! En 2011, deux nouveaux seulement au grand raout de mi-saison. Griffin (voir chiffres), Westbrook (22,4 pts, 8,5 pds, 5,1 rbds et 1,9 int) qui réalisent des saisons statistiques exceptionnelles, plus Love invité de dernière minute pour remplacer Yao. Tout en tirant leurs équipes vers le haut et en étant spectaculaires. Bref, pour forcer l’entrée, il faut vraiment taper très fort ! À l’inverse, certains vétérans superstars – qui ne déméritent pas –, Garnett ou Duncan, bénéficient d’une sélection pour l’ensemble de leur œuvre. Comme Shaq en 2009. Privilège oui, mais à condition de jouer dans une bonne équipe.
aucun match raté. Il ne doit sa présence qu’à la blessure de Yao. Les coaches n’en voulaient pas. Les scoreurs Monta Ellis et Kevin Martin ? Même sanction ! Raymond Felton ? 17,1 points et 8,9 passes et une 6e place à l’Est ! Attention, les entraîneurs se méfient des chiffres gonflés par un style de jeu très offensif. À l’inverse, sur un pur examen statistique, les dossiers de Ginobili, Duncan, Allen, Johnson ou Bosh ne sont pas les meilleurs… Oui, mais n’oubliez pas les règles 1 et 2 ! Règle 4
Pour être All-Star, certains postes sont porteurs
Règle 3
Pour être All-Star, les stats ne suffisent pas Kevin Love. Numéro 1 à l’évaluation (29,2), aux rebonds (15,5), 21,4 points,
Kevin Durant (West) et LeBron James (East).
Règle 2
Pour être All-Star, il faut gagner À l’Est, pas un joueur sélectionné qui n’évolue pas dans une winning team,
Vous devez vous demander pourquoi TP n’a pas été invité. Il fait partie des habitués (déjà 3 sélections), il joue dans l’équipe qui réalise le 5e meilleur départ (41v-8d) de toute l’histoire de la NBA et il n’y est pas. La NBA abrite actuellement une colonie exceptionnelle de meneurs, notamment à l’Ouest. Objectivement, il est logique de le trouver derrière Paul, Williams et Westbrook. Et même si la catégorie officielle de « guards » couvre meneurs et arrières et donc donne une certaine souplesse, 4 meneurs, c’est trop. À l’Est, il aurait mérité. L’autre embouteillage se situe au niveau du poste d’ailier-fort. Là encore, à l’Ouest, la concurrence était terrible. Surtout avec Melo, qui ne le mérite pas, dans le cinq. Dommage pour Randolph, Aldridge ou Odom. En revanche, le manque de talent au poste de pivot peut aider, n’est-ce pas Horford ? n
David Sherman/NBAE via Getty Images
West
Chiffres
2
C’est seulement la deuxième fois que 4 joueurs d’une même équipe (Celtics) sont choisis par les coaches. La première, c’était les Pistons en 2006 avec Billups, Hamilton, Prince et Wallace. En comptant les titulaires, six autres équipes ont déjà compté 4 All-Stars : les Celtics en 1953, 62, 75, les Lakers en 1962 et 1998 et les Sixers en 1983.
8
Trophées de MVP du ASG déjà remportés par les All-Stars 2011 : 3 pour Bryant (2002, 07 et 09), 2 pour James (2006 et 08) et 1 pour Duncan (2000), Garnett (2003) et Wade (2010).
13
13 ans que les coaches n’avaient pas pris un rookie. Griffin (23,0 pts, 12,7 rbds et 3,6 pds) succède à Duncan, en 1998. Yao en 2003 avait été un rookie All-Star mais grâce au vote des fans. Ce qui n’est pas tout à fait pareil…
14
Sélections d’affilée pour Garnett, qui égalise le record de Jerry West, Karl Malone et Shaquille O’Neal.
Victor Baldizon/NBAE via Getty Images
Joueur
Franchise
Pos.
Taille
Chris Paul*
New Orleans Hornets
1
1,83
Kobe Bryant*
Los Angeles Lakers
2
Carmelo Anthony*
Denver Nuggets
3
Kevin Durant*
Oklahoma City Thunder
3
Yao Ming**
Houston Rockets
Deron Williams
eAst
Âge 25
Nb Sel
Joueur
Franchise
Pos.
Taille
Âge
Nb Sel
4
Derrick Rose*
Chicago Bulls
1
1,91
22
2
1,98
32
13
Dwyane Wade*
Miami Heat
2
1,93
29
7
2,02
26
4
LeBron James*
Miami Heat
3
2,03
26
7
2,07
22
2
Amaré Stoudemire*
New York Knicks
4
2,08
28
6
5
2,26
30
8
Dwight Howard*
Orlando Magic
5
2,09
25
5
Utah Jazz
1
1,91
26
2
Rajon Rondo
Boston Celtics
1
1,85
24
2
Russell Westbrook
Oklahoma City
1
1,90
22
1
Ray Allen
Boston Celtics
2
1,95
35
10
Manu Ginobili
San Antonio Spurs
2
1,98
33
2
Joe Johnson
Atlanta Hawks
2-3
2,01
29
5
Dirk Nowitzki
Dallas Mavericks
4
2,13
32
10
Paul Pierce
Boston Celtics
3
2,00
33
9
Blake Griffin
Los Angeles Clippers
4
2,07
21
1
Kevin Garnett
Boston Celtics
4
2,11
34
14
Tim Duncan
San Antonio Spurs
4-5
2,13
34
13
Chris Bosh
Miami Heat
4
2,11
26
5
Atlanta Hawks
5
2,08
24
2
Pau Gasol
Los Angeles Lakers
4-5
2,15
30
4
Al Horford
Kevin Love***
Minnesota Timberwolves
4-5
2,07
22
1
Coach : Doc Rivers (Boston Celtics)
Coach : Gregg Popovich (San Antonio Spurs)
(*) Titulaires. (**) Titulaire et blessé. (***) Choisi par David Stern pour remplacer Yao.
31
Salut ! Ça va ?
Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE
JÉRÔME
Z E D N A N FE(CR IPE DE APITAINE DE L’ÉQU LL) BA FRANCE DE HAND
joint d’ailleurs le handball, même si nous on a un gardien. J’ai aussi pratiqué contre ma femme (Stéphanie, qui a joué à Lattes-Montpellier) ce qui a parfois créé de bonnes frictions entre nous. Qui gagnait ?
Elle, elle est beaucoup trop adroite. Quand tu joues entre mecs, c’est physique mais avec les filles, elles ont une adresse diabolique. Et elle, elle a joué au handball contre toi ?
(Rires) Oui, mais là c’est pas possible ! Autant un handballeur arrive à se débrouiller au foot ou au basket, autant les basketteurs sont un peu stéréotypés. Tirer avec le bras derrière, en forçant sur l’épaule, ils n’ont pas l’habitude, leur musculature n’est pas faite pour. T’es recordman en équipe de France des buts marqués (1220), tu
» n o s is u b u D é v r e H «J’ai joué avec
connais le meilleur marqueur français de
Jean-François Mollière
l’histoire en basket ?
Peut-être Dubuisson ? Bien joué !
S
alut Jérôme, comment ça va ?
Ça va très bien, merci, un peu fatigué mais on commence à récupérer de notre Mondial très difficile physiquement et des différentes fêtes qu’on a faites à Paris et Malmö, qui nous ont également bien entamés physiquement !
chez Ruquier (samedi dernier). Alors, pas
D’ailleurs tu as joué au Barça en hand-
trop dur Éric Zemmour ?
ball, tu côtoyais les basketteurs à cette
Ben non, justement. Il est pourtant plutôt critique, voire même méchant, avec Éric Naulleau, mais on a fait l’unanimité. Je pense qu’ils ne sont pas vraiment fans de sport, encore moins de handball mais ils nous ont dit qu’ils ont vibré devant la finale avec en plus le suspense.
époque ?
Félicitations pour ton titre ! Ça fait bizarre de dire ça parce que pour moi qui travaille
Changeons de sujet, il paraît que t’es fan
en basket, l’équipe de France qui gagne, je
de basket ?
ne connais pas…
Oui, j’aime beaucoup. Je ne regarde plus les matches de NBA comme avant mais je continue de suivre les résultats, je sais que San Antonio est actuellement en tête de la NBA. En plus, j’ai joué huit ans en Espagne et là-bas, les basketteurs sont des vraies stars.
Il y a quand même eu une belle médaille d’argent à Sydney ! Bon, c’est vrai que ça fait dix ans. (Rires) Bon, avec tous vos titres, le hand commence à faire du buzz, t’es même passé
On se croisait tous les jours et j’adorais discuter avec eux. Navarro ou Marc Gasol par exemple, très sympas, des mecs hyper attachants. Je connaissais aussi Bodiroga, Jasikevicius, ils avaient gagné le Final Four (en 2003). Pourtant, quand les mecs me voyaient à la fin de l’entraînement, ils venaient me voir pour me féliciter. Très bon esprit. Tu as joué au basket ?
Je n’ai jamais joué en club mais j’ai pratiqué énormément sur les playgrounds, avec les copains. C’est un sport que j’aime beaucoup, qui demande énormément de concentration au niveau de l’adresse, ça re-
Ça ne pouvait être que lui ! En plus j’ai eu la chance de jouer au basket avec lui à Montpellier il y a quelques années. On avait fait un match amical avec pleins de sportifs et malgré son accident, il a gardé beaucoup d’adresse. Toi qui es grand (1,99 m), t’as dunké sur Dubuisson ?
Non, j’ai pas dunké, j’ai pas les mêmes qualités physiques que les basketteurs. On n’a pas forcément besoin de sauter très haut, en plus j’ai du mal à tenir le ballon. Sur contre-attaque tout seul, je peux y arriver, en revanche je n’arrive pas à dunker à deux mains ! Mais je me souviens que j’avais mis trois tirs à trois-points, ma femme m’avait dit que je m’étais pas trop mal débrouillé d’ailleurs ! Mais c’est Dubuisson qui avait quand même fini meilleur marqueur. n
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