l’hebdo du basketball
JEUDI 31 mars 2011 - N° 545
Boulazac... Gravelines-Dk... FIBA : les clubs toxiques... Arras ... Euroleague...
Final Four NCAA... Hansbrough... Koffi
DIDIER GADOU
« LIMOGES M’AVAIT CONTACTÉ »
DALLAS-LAKERS
ÇA CHAUFFE DÉJÀ !
EVAN FOURNIER (POITIERS)
Sébastien Jawo / PB86
CE QU’IL VAUT VRAIMENT M 03252 - 545 - F: 3,00 E
BasketNews n°545 - jeudi 31 mars 2011
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
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02
médias
Télévision Jeudi 31 mars 01h15 MCS
Miami-Washington (NBA)
03h30 MCS
Orlando-Atlanta (NBA) Miami-Washington, Orlando-Atlanta (NBA Rediff) Panathinaikos-Barcelone (EL)
17h00 MCS 20h40 Sport+
David Vengerder (Orange Sport)
« La NCAA colle parfaitement à l’image d’Orange Sport »
Vendredi 1er avril 09h30 Sport+
Panathinaikos-Barcelone (EL Rediff)
16h00 Sport+
Euroleague
16h05 Orange Sport San Antonio-Boston (NBA Rediff) 16h30 Eurosport 2
The Euroleague Basketball Show
19h20 Sport+
ASVEL-Le Mans (Pro A)
Samedi 2 avril 02h00 Canal+
Atlanta-Boston (NBA)
09h40 Sport+
ASVEL-Le Mans (Pro A Rediff)
10h20 Orange Sport San Antonio-Boston (NBA Rediff) 11h30 Canal+ Sport Atlanta-Boston (NBA Rediff) Portland-OKC, Orlando-Charlotte 16h00 MCS (NBA Rediff) 18h50 Sport+ Gravelines Dk-Chalon (Pro A) 23h00 ESPN America Final Four NCAA Demi-finales 23h35 Orange Sport Docu NCAA + Final Four NCAA Demi-finale 1
Dimanche 3 avril 02h30 Orange Sport Final Four NCAA Demi-finale 2 10h30 Orange Sport Final Four NCAA Demi-finales (Rediff) 20h50 Sport+ San Antonio-Phoenix (NBA) 21h30 Orange Sport Le duel Duke-North Carolina (NCAA Legend)
Lundi 4 avril 07h30 MCS
New Jersey-Miami (NBA) 08h45 Orange Sport Final Four NCAA Demi-finales (Rediff) 18h00 MCS New Jersey-Miami (NBA Rediff) 18h00 Sport+
San Antonio-Phoenix (NBA Rediff)
20h55 Canal+ Sport Canal NBA
Mardi 5 avril 02h00 ESPN America Final Four NCAA Finale 03h05 Orange Sport Final Four NCAA Finale
En attendant les playoffs NBA, Orange Sport vous propose de passer ce premier week-end d’avril bien confort devant le Final Four NCAA. Préparez le café et les donuts, c’est en direct avec plateau télé, docu et Richard Dacoury au commentaire.
C
e week-end, Orange David Vengerder Sport va retransmettre et Richard Dacoury. l’intégralité du Final four NCAA, comment cela va-t-il se passer ? C’est assez simple, samedi soir on va prendre l’antenne à 23h30 avant les demi-finales avec un plateau de présentation. Pendant 25 minutes, on va introduire le Final Four avec moi sur le plateau et quelques surprises pour le téléspectateur. On a prévu entre autres un petit sujet avec Joakim Noah qui a une histoire particulière avec la NCAA et le Final Four Richard est prêt pour la finale ? puisqu’il l’a gagné à deux reprises avec les Il bosse beaucoup oui. On est tous plus Gators de Florida. On va ensuite présenter spécialistes de la NBA que de la NCAA, le tournoi et commenter les deux demi-fina- sauf Florent Bodin qui est un dingue de les avec deux journalistes Florent Bodin et NCAA, mais Richard s’est éclaté l’année Guillaume Lagnel, tous ça en direct « netdernière où il m’avait confié qu’il avait retoyé ». Ensuite, le mardi en direct à 03h00 trouvé une fraîcheur dans le jeu NCAA. On du matin il y aura la finale où Florent Bodin peut compter sur lui pour être au point et sera accompagné de Richard Dacoury. il fait les nuits pour Orange Sport donc il a l’habitude de passer sa nuit devant l’écran. Le dimanche, il y aura aussi un gros documentaire ? Retransmettre le Final Four NCAA Oui, dans le cadre des « grands documenc’était important pour Orange Sport ? taires du sport » on présentera un reportage Oui parce que je considère que la NCAA colle sur la rivalité entre Duke et North Carolina. parfaitement à l’image d’Orange. Déjà c’est
un événement énorme, extrêmement compétitif, où tu peux voir le futur du basket NBA et européen. C’est en plus coupé du business, même si je ne suis pas dupe, c’est à la périphérie du sport business on va dire. C’est un peu « pur ». Oui mais ce n’est aussi « que » du sport universitaire ? C’est vrai mais je pense que c’est bien d’avoir une approche différente, montrer un autre basket, montrer différentes notions de basket et montrer qu’aux États-Unis c’est quelque chose de dingue, qui fait partie de leur patrimoine. Hervé Bellenger / IS
07h05 Orange Sport San Antonio-Boston (NBA Rediff)
Le fait que Duke, North Carolina, des facs légendaires, ne soient pas au rendez-vous ce n’est pas grave ? Cela ne change rien pour nous. Si en NBA Los Angeles ou Boston ne sont pas au rendez-vous ce serait embêtant, là cela n’enlève rien car la NCAA n’est pas identifiée, et que les petites facs se soient hissées au Final Four cela apporte encore plus à l’histoire et à l’ambiance. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Match ligue grecque (Esake)
16h25 Orange Sport Final Four NCAA Finale (Rediff) 16h30 Eurosport 2
The Euroleague Basketball Show
18h00 Canal+ Sport Canal NBA NBA Legend LA Lakers-Boston 18h45 MCS (Match 7, playoffs 2010) 20h05 Orange Sport Planète NBA
Mercredi 6 avril 01h45 MCS
Philadelphie-Boston (NBA)
04h45 MCS
Utah-LA Lakers (NBA)
de devoir aller en triple prolongation avec ses Lakers contre Phoenix la semaine dernière. « J’espérais partir d’ici à 23h00 », soupirait-il en conférence de presse.
D’Abdou M’Baye, le jeune Strasbourgeois, sur son compte Twitter devant Barcelone-Panathinaikos la semaine dernière.
E via Getty Images
11h30 Eurosport 2
« Le jour où comme « Ricky » j’aurai « Abdou » écrit derrière mon maillot, c’est que je serai vraiment en place... lol »
19h10 Orange Sport Planète NBA 20h40 Sport+
Euroleague
« On est largement après mon heure de coucher. » De Phil Jackson qui, malgré la victoire des siens 139-137, n’a que peu goûté
Jean-François
09h05 Orange Sport Final Four NCAA Finale (Rediff) Philadelphie-Boston, Utah-LA 12h30 MCS Lakers (NBA Rediff) 15h55 Orange Sport Denver-OKC (NBA Rediff)
Mollière
07h15 Orange Sport Denver-OKC (NBA)
Andrew D. Bernstein/NBA
Nick Laham/Getty Images
Lu, vu et entendu « Si on commence à siffler tous les marchers, on va se retrouver avec un match de Pro A ! »
De Fred Schweickert, journaliste spécialiste NBA pour Ma Chaîne Sport, tout seul au commentaire d’un DallasMinnesota pas très palpitant.
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Boulazac qui impose à ses joueurs de s’entraîner à 4h30 du matin, choquant ? OUI
NON
Sylvain Lautié
Par Antoine LESSARD
J
Par Fabien FRICONNET
Pascal Allée / Hot
Sports
e croyais avoir tout entendu mais programmer un entraînement à 4h30 du matin, c’est fort ! Une punition à vous faire passer les Zeljko Obradovic, Dusko Ivanovic ou autre Boja Maljkovic de la grande époque limougeaude – celui qui faisait vomir ses joueurs dans les travées de Beaublanc – pour de jeunes puceaux. D’ailleurs je ne savais pas que Sylvain Lautié évoluait dans le même registre que ces grands psychopathes et qu’il était capable d’infliger ce genre de punition, un rien exagérée, à ses joueurs. J’imagine qu’il a pris une telle décision sur le coup de la colère. Qu’il ait perdu son sang-froid après la vieille rouste subie à Saint-Vallier (69-46), le sixième revers de rang du BBD, je peux comprendre. De là à un imposer un entraînement après six heures de bus ? Il y avait peut-être d’autres moyens, un peu moins extrêmes, pour faire passer son discours. En fait, je ne vois pas ce qu’un coach peut tirer d’une telle expérience paramilitaire. Le pire, finalement, c’est que Sylvain Lautié a essayé de justifier son acte. Dans le journal Sud Ouest, il a déclaré : « Il fallait marquer le coup. C’est aussi dur pour les joueurs que pour le coach. On ne peut pas accepter ce qui s’est passé samedi. Au moins, ils auront eu un jour et demi pour recharger les batteries. » Sauf que quelques instants plus tôt, il admettait que ses joueurs ne l’avaient pas lâché sur le parquet de Saint-Vallier. « Perdre comme ça, ce sont des choses qui arrivent. Les joueurs ne s’en foutent pas. J’ai l’espérance de croire que ce sont des professionnels. Simplement, l’équipe a été mal faite. Par moi. » Non seulement la punition est inepte mais en plus elle est profondément injuste puisque l’entraîneur reconnaît lui-même que ses joueurs n’ont pas démissionné. Ironie de l’histoire : Boulazac a renoué avec la victoire trois joueurs plus tard contre Évreux. Va comprendre, Charles. n
O
h, les pauvres esclaves ! Voyons… Les sort-on de leur lit tous les matins pour les envoyer au bagne ? Non, ce décrassage à 4h30 du matin n’est arrivé qu’une seule fois, dans des circonstances bien particulières, à la descente du bus qui les ramenait d’un déplacement. Je ne dis pas que c’est agréable (ça n’était pas le but) ni que j’aimerais le subir, ni qu’il faille le généraliser, ni sans doute qu’il faille le répéter (cela serait probablement contreproductif), mais ça n’est pas la fin du monde. Les joueurs de Boulazac ont été « de nuit », pour une fois, et puis voilà, comme beaucoup de travailleurs, dont certains doivent se lever bien avant le soleil pour être à l’heure sur leur lieu de travail après s’être enfilé une heure ou deux de transports en commun malodorants. Bref, (re)toucher du doigt le principe du réel, une fois de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Au pire, ça leur fera un souvenir. Sylvain Lautié n’a pas cherché à stigmatiser des individus en particulier mais une équipe en tant que telle, et pas pour des mauvais résultats secs mais pour une mauvaise attitude sur le terrain. Car n’oublions pas que gérer une équipe pro, surtout en cette période où ça commence à parler contrat, c’est avoir face à soi dix individus aux intérêts parfois divergents et essayer de leur inculquer du « commun ». Souffrir ensemble, c’est partager du commun, au-delà de la sanction qui, en l’espèce, est indéniable. C’est troublant car, quand un coach yougo fait ça, on plaisante, on trouve ça très bien, c’est folklorique, c’est courageux, ce sont les bonnes vieilles méthodes à l’ancienne ; mais quand un Français fait ça (et Sylvain Lautié, rappelons-le, est le dernier coach français à avoir gagné une coupe d’Europe), c’est mal ? J’ajouterais que Lautié, en l’occurrence, ne s’est pas planqué et a mouillé le maillot puisqu’il a proposé sa démission ! Ah, au fait, après six défaites de rang, Boulazac a gagné le match d’après « l’infamante » punition. n
Sondage Qui seront les trois derniers qualifiés pour les playoffs de Pro A (3 choix) ?
Nicolas Batum
On souhaite la bienvenue à
n’en finit plus de bien jouer et de rentrer dans le cœur des fans des Blazers. Si après la victoire des siens contre San Antonio grâce à une claquette sur le nez de Tony Parker, ce dernier a annulé leur repas d’après match, Nicolas a pu se consoler en recevant ce tableau peint par un fan du joueur français.
une plateforme de partage de vidéos essentiellement consacrée au basket. La plateforme fonctionne comme YouTube ou encore Dailymotion et est accessible par tous en se créant un profil, l’utilisateur peut ensuite poster ses vidéos concernant tous types de basket.
culturebasket.com,
Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 3,213 réponses, décompte arrêté mardi.
31% 24%
19%
17% 6%
3%
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sommaire
DISPONIBLES
06 EVAN FOURNIER : JUSQU’OÙ IRA-T-IL ?
• Le jeune arrière de Poitiers, qui n’a que 18 ans, est de plus en plus consistant. Du talent plein les mains, une tête bien faite, une capacité d’analyse du jeu, et du culot. Il est devenu un joueur majeur du PB, jusqu’à être sélectionné pour participer au Hoop Summit, le All-Star Game annuel, organisé par Nike, qui rassemble les meilleurs espoirs mondiaux de cette catégorie d’âge. Antoine Lessard analyse le phénomène, la tête froide.
08 LA GAZETTE DE LA 23E JOURNÉE 10 ÉCHOS FRANCE 12 ENTRE NOUS : DIDIER GADOU
• Le Landais a tout connu avec l’Élan Béarnais. Orthez, Pau, les trophées, le désamour. Il a été joueur, puis entraîneur, puis président. Il est désormais directeur exécutif d’un promu qui se porte bien sur le terrain et en coulisses et qui entend regagner sa cote d’amour régionale. Didier Gadou n’a jamais eu sa langue dans sa poche alors Pascal Legendre est allé lui rendre visite. Passionnant !
19 PRO B : BOULAZAC Chaque magazine
5,00 €
Seulement
20 GRAVELINES ET L’EUROCHALLENGE, C’EST FINI En vente chez votre marchand de journaux
21 ARRAS, LE COUP DE BAMBOU
• Les filles de Bruno Blier étaient à ça de gagner l’EuroCup, chez elles. Mais les Israéliennes de Ramla sont venues s’imposer dans le Nord. Cruel.
22 EUROLEAGUE : AU CŒUR DES QUARTS DE FINALE 23 ÉCHOS EUROPE
• Un Français au Final Four de l’Eurocup ? Probablement puisque le Séville de Tariq Kirksay avait fait le plus dur, la semaine dernière, lors du quart de finale aller.
24 NCAA : ET MAINTENANT, LE FINAL FOUR ! 26 ÉCHOS NBA 28 DALLAS-LAKERS, LE DUEL
• Les playoffs n’ont pas encore commencé mais Dallas entend bien contester aux champions californiens la place de numéro 2 à l’Ouest, derrière les Spurs. Thomas Berjoan analyse, point par point, les deux équipes et leur duel à distance. Mais pas qu’à distance puisque les deux équipes s’affrontent cette nuit, dans un match capital.
30 APPRENONS À CONNAÎTRE TYLER HANSBROUGH 31 SALUT, ÇA VA ALAIN KOFFI ? BasketNews
RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). A collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)
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édito
ÇA BALANCE PAS MAL (ET PAS QU’À PARIS) Par Fabien FRICONNET
«
Samuel Mejia n’a pas la grosse tête et nous a accordé plus d’une heure rien que pour répondre au sondage. Sympa !
Hervé Bellenger / IS
Walsh, il a une bonne petite tête de con mais il est fort. » « Walsh, c’est une belle croquette. Un croqueur un peu efféminé. » « Yann Devéhat ? Disons qu’on ne sait pas vraiment s’il a une main forte, quoi. » « Cyril Akpomedah n’a pas de main gauche. » « Jeanneau, il cumule le vice physique et le vice mental. C’est une grande performance. Il est au bord du sans faute. » On continue ? Bande de pervers ! Allez, d’accord… « Kakiousis, il commence à être atteint physiquement. » « Page, en voilà un qui fait bien semblant en défense. » « Avec Masingue, les arbitres sont dépassés parfois. » « Lamont Hamilton, il est sale, il est méchant. » « Bissang, c’est la star des arbitres, l’arbitre bling bling. » « Chantal Julien, parfois elle siffle des trucs paranormaux. » « Bertrand Machabert, des fois il donne des coups de sifflet et il ne sait pas pourquoi, il va trouver la raison après. » « Gasperin, il ne faut pas qu’il fasse une autre année parce que ça va mal se terminer. Y’a un joueur ou un coach qui va s’en occuper… » Qui s’exprime ainsi ? Quel infâme corbeau de la Pro A ? En vrai, il s’agit d’une petite compilation de saillies verbales que la rédaction de BasketNews/Maxi-Basket a recueillies en vue du gros dossier publié dans le numéro de Maxi qui sera en kiosque le jeudi 7 avril. Ce travail se proposant de décerner les « trophées secrets », non officiels – tel celui du joueur « le plus surestimé », « le plus chambreur », « le plus vicieux », « le plus mauvais défenseur », « prix citron », « plus mauvais arbitre », etc.
Le basket français souffre de son manque de dimension, mais cela le préserve aussi – notre équipe a sondé, outre ses propres membres, une vingtaine de personnalités de Pro A (joueurs, entraîneurs, observateurs), en leur demandant leur podium pour chacune des vingt catégories listées, ainsi que des commentaires justifiant leur choix. Sous couvert d’anonymat. Vous disposerez du listing des votants mais vous ne saurez pas qui a voté quoi et qui a dit quoi. C’était le contrat, le seul tenable.
Une heure par tête de pipe Il est temps de préciser que le petit exercice de « tease » dans cet édito est un poil malhonnête. En effet, si les phrases mentionnées plus haut ont effectivement été prononcées,
telles quelles, et n’ont pas été extraites de leur contexte, il convient de savoir que, parmi les vingt catégories, la moitié sont positives (« joueur le plus rapide », « meilleur arbitre », « joueur le plus gentleman », etc.), et les commentaires regorgent d’analyses techniques et de louanges. Pourquoi vous dire tout cela en anticipation ? Déjà, oui, pour faire un petit peu de promotion à Maxi, parce que le but est que les gens l’achètent, n’est-ce pas, et parce que nous n’avons pas ménagé notre peine pour vous livrer les avis du « milieu basket ». Mais aussi pour affirmer ceci : il est agréable de travailler dans ledit milieu. Les constats de carence, nous les dressons
au fil des semaines, mais les constats d’excellence doivent aussi être faits. Nous avons du mal, même avec beaucoup d’imagination, à nous figurer mener le même type de consultation dans le milieu, disons, du football par exemple. Ou d’autres. Or, dans notre cas, il a été facile de joindre les sondés ; facile de les inciter à nous accorder de cinquante minutes à une heure de leur temps (il fallait cela, en moyenne, pour chaque intervenant), au débotté ; facile de les inciter à nous faire confiance pour ne pas briser le secret de l’isoloir ; et facile de les amener à livrer les commentaires mentionnés plus haut, et bien d’autres. Que nos sondés en soient remerciés, chaleureusement, du fond du cœur. Le basket français souffre de son manque de dimension, de surface – médiatique, financière, etc. Mais cela le préserve aussi. Les gens n’y sont pas plus vertueux que dans la société en général, ni peut-être foncièrement pas plus vertueux que dans d’autres milieux sportifs, mais au moins sont-ils encore en contact avec la réalité. Ils ont encore conscience de pratiques simples : donner son numéro de téléphone, dialoguer, s’exprimer, se mouiller. Et se marrer, sans se prendre exagérément au sérieux. Car on vous le dit, notre sondage fut un vrai moment de plaisir. n
06
ANALYSE
EVAN FOURNIER SUR LE GRILL
ALORS, IL EST SI FORT ? Sélectionné pour le prochain Hoop Summit (le 9 avril, à Portland), Evan Fournier s’est déjà fait un nom en Pro A en sortant un match à 21 points à seulement 18 ans. La hype croissante autour du joueur de Poitiers est-elle justifiée ? Plusieurs coaches de Pro A se prononcent.
Alexis Réau / PB86
Par Antoine LESSARD
D
epuis 2009 et sa sélection dans le meilleur cinq de l’Euro junior, Evan Fournier porte l’étiquette d’espoir numéro un de sa génération. Ce talent précoce n’a pas hésité à quitter le Centre Fédéral après seulement deux années pour se tester chez les pros à 16 ans et demi. Quelques mois lui ont suffi à s’acclimater à la Pro B et devenir une rotation importante de la JSF Nanterre, 6e l’an passé et demi-finaliste. Une place de joueur majeur lui était promise par Pascal Donnadieu. Evan a préféré un autre challenge. Goûter à la Pro A. À la grosse cylindrée orléanaise, le jeune homme a privilégié l’ambiance familiale du PB 86 et ses opportunités de temps de jeu plus franches. « Il n’y a pas un club en Pro A qui n’aimerait pas développer un tel talent », nous avait confié Ruddy Nelhomme en avril dernier, quelques semaines avant la signature de Fournier. Un an plus tard, on mesure
combien cette rencontre est une réussite. Lancé immédiatement dans le grand bain par Nelhomme – 13 minutes en moyenne sur la phase aller, seulement 3 matches sous les 10 minutes –, Evan n’a eu besoin que d’une demisaison pour prendre le pouls de la Pro A. Le 5 février contre le SLUC Nancy, l’arrière de 18 ans et 3 mois a sorti le match référence de sa carrière naissante : 21 points en 21 minutes. Ce soir-là, le jeune prodige est allé chercher ses premiers paniers dans le trafic – sa grande spécialité – sur le nez de Moussa Badiane et Tremmell Darden. « Il a commencé en réussissant des actions difficiles », raconte Jean-Luc Monschau. « Ensuite, il a utilisé sa capacité à tirer de partout, et par moments son avantage de taille. Il a joué en vitesse, en première intention. Il s’est créé de très bons tirs et il les a mis. Indéniablement, je l’ai trouvé excellent. » « Je savais que j’étais capable de faire ce
genre de performances », souffle Evan, « mais entre savoir et le réaliser, il y a une grosse différence. Forcément, ça fait du bien. »
27,4 points sur 40 minutes ! De fait, ce match a permis de débrider Evan en attaque. Parce que c’est là le plus intéressant, cette soirée faste n’est pas restée comme un one shot. Depuis lors, Fournier a rendu six copies au-dessus des 10 points en sept sorties. Sur les deux derniers mois, le numéro 13 est le meilleur scoreur du PB 86, à égalité avec Tommy Gunn, alors qu’il ne joue que 17 minutes, et sans jamais être titulaire. Un ratio équivalent à 27,4 points sur 40 minutes. Le joker offensif absolu. « C’est sa première qualité », livre Ruddy Nelhomme. « On savait qu’il était capable de faire des choses en attaque au-dessus de la moyenne. La seule question, c’était à quel moment. »
07
ANALYSE
ço Jean-Fran
is Mollière
« C’est un joueur qui sent les espaces, un attaquant né »
LA STAT : NANCY, LE MATCH CHARNIÈRE Avant (16 matches) Depuis (7 matches)
Min 13 17
% 35,8 52,7
LF 1/2 23/26
Rb 1,6 2,1
Pd 0,6 0,9
Éval 3,1 10,6
Points 3,3 11,9
apport hors scoring. Ses statistiques actuelles aux rebonds (1,8), passes (0,7) et interceptions (0,7) sont insuffisantes. Evan en convient. « Bien sûr, il faut que j’élargisse mon jeu. Je fais 2 mètres, il faut que j’arrive à prendre plus de rebonds. » Coach Ruddy abonde : « Il doit noircir les autres colonnes, mais aussi faire les choses qui ne se voient pas, dans les rotations défensives par exemple, tout ce qui fait un joueur complet. Mais il ferait tout à 18 ans… » Bien évidemment, Fournier a largement le temps de développer ces qualités. Jean-Luc Monschau ne nourrit aucune inquiétude à son sujet. Au contraire. « Il faut valider tout ce qu’il est déjà capable de faire. Certains, à son âge, n’ont aucune des qualités qu’il a. (…) Il a déjà une belle efficacité et toutes les dispositions pour s’acheter un tir. Peu de joueurs sont de bons tireurs à 18 ans. Il a la mobilité, la coordination pour acquérir tout le reste. Je ne vois pas d’obstacle. » n
Jean-François Mollière
La particularité d’Evan, celle qui le distingue N’Diaye. Fournier a de bonnes chances de du commun des joueurs ? « Son sens du mieux y figurer que Maël Lebrun, sélectionné jeu, sa lecture, c’est un joueur qui sent les l’an passé. « Evan a un potentiel plus intéresespaces, un attaquant né », affirme Philippe sant. Il a montré plus de choses », estime Fred Hervé. Jean-Luc Monschau est subjugué Sarre. « Individuellement, c’est mon rendez« par sa finition, sa capacité à conclure, à vous de l’année », lance Evan. Le PB 86 devra mettre des points. » « Il est capable de scorer donc se passer de lui le 10 avril au Havre. quelles que soient les situations », dit Ruddy « Ça me fait chier par rapport à la situation un Nelhomme. « Et c’est une vraie éponge : il peu compliquée (de l’équipe) mais ce genre comprend d’occasion rapidement n’arrive pas et reproduit tous les correctejours. » Philippe Hervé ment. C’est Les axes de de l’or en travail sont barre pour un entraîneur. bien définis avant une Draft éventuelle – il est » En plus de posséder un éligible jusqu’en 2014. Priorité des priorités, instinct hors norme pour renforcer une charpente encore trop légère, ce sport, Fournier a désurtout dans le haut du corps, pour gagner en montré jusqu’à présent une dureté et résister aux contacts. « Évidemment, vraie force de caractère. Evan est juste physiquement Frédéric Sarre est sous aujourd’hui, mais il a des le charme : « Voilà un qualités de pied », note Philippe garçon qui passe de la Hervé. « Il faut qu’il prenne de Pro B à la Pro A, qui se la densité, de la vitesse. C’est du « met en slip » alors travail. S’il s’y astreint comme j’ai qu’il pouvait avoir une pu le voir faire par un Rigaudeau au situation confortable, et qui, même âge, il franchira des paliers. » au fur et à mesure, passe devant Hervé avait côtoyé le jeune Rigauddes joueurs américains. Le gamin eau à Cholet en 88-89. En dehors est dans une situation parfaite pour du tir extérieur, il trouve certaines son développement mais il a été se ressemblances entre ces deux talents la chercher. » « Il a déjà une âme de précoces. « Evan a beaucoup de choses guerrier sur le terrain et la capacité pour lui pour atteindre le plus haut technique pour faire des choses », niveau », affirme Hervé. « Hors renchérit Jean-Philippe Besson, le norme, il peut l’être. Cela dépendra coach de Vichy. « Transcendé par son de sa capacité à développer un tir ambition, il arrive à faire des vrais de haut niveau (6 sur 33 à 3-pts matches dès cette année malgré son après 23 journées) et puis voir déficit physique. » mentalement, comment il évolue, comment il résiste à la frustra« Hors norme, tion du très haut niveau. Les plus il peut l’être » grands, à l’image d’un Rigaudeau, Depuis le début de la saison, Evan avaient cette force mentale. » Fournier suit un programme particulier « Il faut que de musculation et s’astreint à plusieurs j’élargisse mon jeu » séances de travail technique supplémenAu niveau du tir extérieur, rien taire. « Quand on veut aller le plus haut d’inquiétant. Fournier affiche déjà possible, il faut s’en donner les moyens », une belle adresse aux lancers-francs : résume Nelhomme. Le plus haut ? La NBA. 24/28 soit 85%. Tout est question de Evan n’a jamais caché son ambition. « J’ai range. Ruddy Nelhomme fait remarun plan de prévu, bien sûr », affirme-t-il sans quer que son protégé « progresse détour. La participation au Nike Hoop Summit énormément à l’entraînement. Il fait des en fait partie. « La décision d’y participer a été séances avec une adresse très imprise dès le début de l’année, en signant le portante. (…) Il fait aussi ce dont contrat. » Le match opposant les meilleurs l’équipe a besoin. Il sent quand prospects US à une sélection mondiale est l’équipe a besoin de plus de percusscruté attentivement par les franchises sion, de drive alors il apporte cela. » NBA. « Un rendez-vous vital par rapport Plus largement, Fournier doit améliorer son à la Draft », soutenait l’agent, Bouna
OPINION
DÉRANGEANT
l Que sa sélection au Hoop Summit soit source d’excitation et de grands espoirs pour Evan, je le comprends aisément, sans réserve. Qu’elle soit une fierté pour le club de Poitiers, je le conçois aussi. Que la chose ait été actée contractuellement, je l’entends. Que le basket français dans son ensemble s’en enorgueillisse béatement… Déjà, cela me fait tiquer légèrement. N’est-ce pas le même basket français qui, à échéance régulière, se plaint de la fascination de ses plus jeunes pousses pour l’Amérique et de leur propension à s’y rendre « trop tôt », avec les conséquences induites pour la Pro A et, parfois, pour les joueurs en question ? Mais alors, que cette sorte de All-Star Game imaginé et organisé par un équipementier prive Poitiers, d’une part, et la Pro A, d’autre part, d’Evan pour un match important (Le Havre-Poitiers, le 10 avril), cela me… Oui, cela me choque. Si j’étais perfide, je ferais remarquer qu’heureusement qu’il ne s’agit pas d’un jeune joueur américain, auquel cas le mot « mercenaire » – et le « manque de respect » – serait revenu sur le tapis. À l’extrême rigueur, s’il s’était agi d’un vrai camp de « pré-Draft » et/ou si, au moment de sa prise de décision, Poitiers avait mathématiquement assuré son maintien (ce qui est désormais quasi le cas), j’aurais pu comprendre. Mais là… Je sais bien que le Hoop Summit est une bonne publicité pour un joueur – ceci dit, cette fois, sans perfidie – mais j’ai dans l’idée que si des franchises sérieuses sont intéressées par Evan, elles n’ont pas besoin de le voir jouer vingt minutes contre d’autres gamins. Mais je dois être un pisse-vinaigre… F.F.
08
e 3 2 Journée
Gazette PRO A
Du Basket et des chiffres
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Le nombre de contre réussi par Poitiers lors de son succès à Pau. C’est la troisième fois que les Poitevins ne dévient aucun ballon (3e journée à Nancy, 20e journée à Vichy).
0 bis
Zéro réussite en six tentatives pour Ricky Davis (Roanne, contre Orléans) et Ronnie Taylor (Limoges, contre Strasbourg). Voilà la fiche de ces deux joueurs après trois quart-temps. Davis finira à 1/9 (et la victoire) et Taylor à 5/12 (et la défaite).
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Pascal Allée / Hot Sports
Le nombre de panier d’Alex Dunn (Roanne) contre Orléans (2 points à 1/2 aux tirs) mais au bon moment : au buzzer pour gagner.
4
LE HAVRE 93 – VICHY 73
SOUSA, LE SURVIVOR Moribonds depuis la fin de l’année 2010, les Havrais ont réussi à remporter un match ultra important contre Vichy dans la course au maintien. La confirmation d’une tendance propre au STB sous l’ère Jean-Manuel Sousa : Le Havre gagne les matches qu’il ne faut pas perdre.
Ç
a commençait à sentir mauvais du côté des Docks Océane. En pleine déconfiture (10 défaites sur les 12 derniers matches), Le Havre, 12e au classement (8v-14d avant le match de samedi) accueillait Vichy (6v-16d), dernier ex-aequo mais qui restait sur une bonne dynamique de deux succès en trois matches et qui, en cas de victoire, n’aurait pointé plus qu’à une longueur des Normands. Le match de la peur en quelque sorte et pourtant, les hommes de Jean-Manuel Sousa n’ont pas tremblé. Victoire autoritaire de 20 points à l’arrivée et un bon bol d’air de trois matches d’écart sur les deux relégables avec, en bonus, le point average positif sur chacun d’eux. +35 sur Vichy et +15 sur Limoges, marge acquise grâce à un autre succès Ô combien précieux contre Limoges, fin février. Là encore, un match qu’il ne fallait pas perdre sous peine de flirter dangereusement avec la zone rouge, tout comme celui contre le Paris Levallois, deux semaines auparavant, match que Le Havre a gagné, là aussi.
Trois ans que ça dure C’est bien simple, sur les trois premiers mois de l’année 2011, Le Havre n’a remporté que trois matches (PL, Limoges et Vichy). C’est maigre, mais sans doute suffisant pour perdurer en Pro A. Car ces victoires ont toutes été acquises face à des équipes aujourd’hui derrière au classement. Preuve que si Le Havre a du mal à jouer les premiers rôles, il sait comment gérer un maintien. La patte Jean-Manuel Sousa, expert dans l’art de ne
termine 14e, premier non relégable, avec notamment une victoire à Hyères-Toulon lors de la dernière journée qui permet au club de devancer in extremis Besançon, qui possédait pourtant le point average sur les Normands. Idem l’année dernière où, 13e ex aequo avec Strasbourg au final, le STB ne remporte que deux matches sur les dix dernières journées. À Vichy, lors de la dernière journée, mais surtout à Rouen, lors de la 27e journée. En cas de victoire, les Rouennais – qui l’avaient emporté à l’aller – repassaient devant leurs voisins, qui du coup, auraient pris la direction de la Pro B. Un match à pression que les hommes de Sousa arrachèrent de sept points, validant du même coup leur maintien en Pro A. Cette saison encore, Jean-Manuel Sousa ne réussira pas à faire jouer les premiers rôles à ses troupes. Mais cette saison encore, Sousa a prouvé qu’en matière de maintien, il était bien l’homme de la situation. n
Sousa a prouvé qu’en matière de maintien, il était bien l’homme de la situation. pas craquer lors des matches couperets, une caractéristique inhérente au STB depuis que Sousa en est devenu l’entraîneur. Dans sa troisième saison en tant que head coach, l’ancien gourou du centre de formation havrais n’a jamais réussi à présenter un bilan positif à la fin de la saison. Il a, en revanche, fait merveille dans les matches à la vie à la mort. En 2008-09, Le Havre
Florent de LAMBERTERIE
Les records personnels de saison battus par Paccelis Morlende (Hyères-Toulon) dans le succès au Mans : points (19), paniers marqués (8 sur 10), trois-points marqués (3 sur 4) et évaluation (18).
6
Les défaites du SLUC avec John Linehan, tout juste de retour de blessure. Sans lui, Nancy est à 5-1, avec lui 11-6. Cet étrange phénomène se poursuit.
13
Les points marqués par le jeune ailier palois Jean-Frédéric Morency (2,00 m, 21 ans) contre Poitiers. Son record. Depuis trois matches, il tourne à 9,6 points à 57,1% en un peu moins de vingt minutes.
13,5
L’évaluation moyenne d’Alade Aminu (Chalon) depuis quatre matches, en 17 minutes de moyenne seulement : 10,5 points à 66,6% et 6,5 rebonds.
20
L’évaluation de John Cox (Le Havre) à la mi-temps contre Vichy (16 points à 6/7, 3 rebonds et 4 passes). John finira à 35.
38
L’évaluation fleuve de Lamont Hamilton (PL) contre Cholet : record de points (30), records égalés aux passes (3) et interceptions (3). Plus 9 rebonds.
F.F.
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Gazette PRO A
ROANNE 70 – ORLÉANS 68 / STRASBOURG 95 – LIMOGES 80
BRAUD ET M’BAYE ESTOQUENT Le basket reste un sport d’adresse et quand Philippe Braud (1,95 m, 25 ans) et Abdou M’Baye (1,89 m, 22 ans) mettent dedans, leurs équipes respirent. Et gagnent.
À
Philippe Braud et Abdou M’Baye ont artillé sévère ce week-end.
que ça va nous permettre de rebondir et de bien finir l’année. » Cette saison, on découvre un Braud beaucoup plus dans l’émotion, qui exprime sa passion sur le terrain. « Quand je vois que sur le terrain qu’on n’y arrive pas, que Ricky (Davis) n’y arrive pas, quand je vais rentrer, je vais être en colère. Mais de la bonne colère ! On est revenu à la mi-temps vraiment avec l’esprit mort de faim. On voulait se battre et faire quelque chose. Mon rôle en sortie de banc me convient parfaitement. Je me sens plus libéré. Ça m’a fait énormément de bien de partir de Chalon, je m’en rends compte maintenant, j’avais besoin de ça. Mon rôle de joker m’enlève un peu de pression. Quand je rentre sur le terrain, je prends ce qu’on me donne, j’y vais à fond. Roanne, c’est aussi une salle qui peut prendre feu, donc j’essaye de m’imprégner de l’atmosphère. Ça me fait du bien de m’extérioriser comme ça. J’en ai besoin et c’est ce qui me rend aussi bon quand je le suis. » n Jean-François Mollière
Pascal Allée / Hot Sports
la 36e minute, la SIG est toujours sous la menace de Limoges, qui ne traine qu’à sept longueurs (76-69). Sans avoir besoin de passer se changer dans une cabine téléphonique, Abdou M’Baye va livrer quatre dernières minutes de Superman pour mettre son équipe à l’abri dans un match capital pour le maintien. Un trois-points, deux lancers, un nouveau tir extérieur, une passe décisive et un nouveau « triple ». 10 points à 100% pour renvoyer le CSP définitivement dans les cordes. Quand le champion d’Europe junior de 2006 a terminé son récital, l’écart est conséquent et la victoire en poche. Abdou termine le match à 20 pts (13 dans le dernier quart) à 7/9 aux tirs (3/3 à 3-pts), 5 rebonds et 6 passes, soit 26 d’évaluation en 28 minutes. Son meilleur match de la saison aux points et à l’évaluation. L’arrière est actuellement sur une bonne série puisqu’il restait sur un beau 19 points à 8/11 le match d’avant. Soit 39 points à 15/20 en deux semaines. Sur la saison, si les chiffres de M’Baye sont globalement les mêmes que ceux de la saison dernière jugée décevante à Dijon (9,9 pts et
8,7 d’éval en 2010-11 contre 10,1 pts et 8,9 d’éval en 2009-10), il convient d’apporter deux nuances. Un, Abdou réalise ses chiffres en 20 minutes en moyenne contre 29 à Dijon et, surtout, son pourcentage aux tirs est passé de 45,2% à 50,3%.
Braud se lâche ! Au même moment, Halle Vacheresse, Philippe Braud réalisait pour Roanne une deuxième mi-temps parfaite. A la pause,
le remplaçant de Ricky Davis (3 pts à 1/9, -1 d’éval sur le match pour l’Américain) n’est pas meilleur que le titulaire (0/3 aux tirs). Sauf qu’au retour des vestiaires, il change de disque. 16 points dont 5/5 à trois-points ! Roanne se laisse une chance de voler la rencontre sur un panier au buzzer d’Alex Dunn. Une victoire pour sortir de la crise. « Ça fait du bien », nous confie Philippe. « Gagner comme ça, ça unit l’équipe, c’est ce qu’il nous fallait. J’espère
Thomas BERJOAN
PL 87 – CHOLET 90
COMME UN CHAMPION rate son tir et Sammy Mejia sert Antywane Robinson derrière l’arc. Bingo. Cholet revient à 84-82. Coach Christophe Denis grille un temps-mort. Derrière, l’infortuné David Noel perd un ballon. Luca Vébobe sert Robinson qui provoque une faute. Il met les deux lancers. Cholet égalise à 84. Albicy manque encore un shoot. C’est la panique. Vule Avdalovic met le CB devant (86-84). Nouveau temps-mort de Christophe Denis. Derrière ? Balle perdue de Jimmal Ball. Mamoutou Diarra est envoyé sur la ligne. Il met les deux. Cholet prend deux possessions d’avance : 88-84. Dans la foulée,
Michel Morandais perd la balle. Vule Avdalovic se charge de boucler l’affaire sur la ligne : 90-84. Cholet reste sur un 14-0. Il est passé de -8 à +6. Lamont Hamilton clôt le match au buzzer (87-90). En deux minutes, le champion en titre a préservé ses deux victoires d’avance au classement à sept journées de la fin. Impressionnant !
F.F.
Vule Avdalovic décisif dans la victoire du CB au PL.
Pascal Allée / Hot Sports
• Décidemment, Cholet a ce petit quelque chose en plus. Vendredi, à Coubertin, c’était mort pour le champion de France. Huit points de débours (76-84) à deux minutes de la fin… et balle au PL puisque Vule Avdalovic venait de perdre le ballon. Temps-mort d’Erman Kunter. À ce moment-là, c’est fini pour le Paris Levallois mais le club francilien ne le sait pas encore… David Noel rate un tir, Sammy Mejia se rue, marque et provoque la faute de Lamont Hamilton. Il met le lancer bonus. Le PL mène toujours 84-79. Mais Andrew Albicy
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échos FRANCE
LA FIBA SÉVIT
INTERDICTION DE RECRUTER ! Un club ne veut pas payer un joueur ? Le tribunal arbitral de la FIBA tape du poing sur la table. Aujourd’hui, plusieurs clubs n’ont plus le droit de recruter. Les joueurs ont été avertis.
C
ibona Zagreb (Croatie), Olimpia Patras (Grèce), Pecs (Hongrie), Naples et la Fortitudo Bologne (Italie), Gdynia (Pologne), Timisoara (Roumanie), Perm (Russie), Vojvodina Novi Sad et Étoile Rouge Belgrade (Serbie) : la FIBA a interdit à ces clubs de recruter jusqu’à ce qu’ils aient respecté la décision du Tribunal Arbitral de la FIBA (FAT, qui dès le 1er avril s’appellera le Tribunal Arbitral du Basketball, BAT). « Le FAT est un tribunal créé en 2007 autour de juges externes indépendants de la FIBA », explique Benjamin Cohen, en charge des affaires juridiques à la FIBA. « Pour qu’un joueur puisse faire appel au FAT il faut qu’il y ait dans son contrat une clause arbitrale stipulant qu’en cas de
évite l’amende pécuniaire pour un club qui est dans une situation précaire », précise Benjamin Cohen.
Le pactole de Massie Si la France est épargnée par de tels problèmes financiers – « le droit des salariés est mieux organisé que dans certains pays », se réjouit Jeff Reymond du Syndicat National des Basketteurs (SNB) –, les problèmes entre joueurs et clubs se multiplient en Europe. « Le FAT a eu 2 cas en 2007, 25 en 2008, 45 en 2009, 70 en 2010 et nous arrivons aujourd’hui à 180 cas », liste Benjamin Cohen. Le SNB a publié la liste desdits clubs sur son site, notamment pour que les joueurs soient au courant.
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Le Cibona Zagreb n’a plus le droit de recruter
litige les parties s’en remettent au tribunal. » Le règlement de la FIBA précise que les parties doivent respecter la décision du FAT sous peine de se voir infliger une sanction par la FIBA. C’est le cas des clubs cités précédemment. Benjamin Cohen donne pour exemple le Cibona. « Le joueur a fait appel au tribunal, qui a conclu que le club devait de l’argent au joueur, mais le club n’a pas payé. J’ai envoyé une lettre au club, qui n’a pas payé malgré mon avertissement donc on a imposé une sanction. » Les sanctions sont diverses : pécuniaire (jusqu’à 100.000 euros), retrait de la licence pour un agent, interdiction d’être transféré pour un joueur, interdiction de procéder à des transferts ou de participer à des compétitions internationales pour un club. « On
« Les joueurs manquent d’information sur tout ce qui est financier », se désole Jeff Reymond. « Un exemple. Il existe en Italie un système de pension pour les basketteurs qui permet de mettre plus ou moins 5.000 euros de côté par saison, cet argent s’accumule et le joueur peut le récupérer dans les cinq ans après son départ d’Italie, sous peine d’être perdu. Cette saison Chris Massie, Tony Dobbins, Terrance Johnson, Georgi Joseph, Pacc Morlende, Éric Micoud, JeanMarc Kraidy, Stéphane Dumas ou Thabo Sefolosha pouvaient retirer leur argent. Pour Massie ça faisait un sacré pactole et il n’était pas au courant ! Joseph, je l’ai informé, il n’a pas fait la démarche. C’est pourtant leur argent, et une carrière est courte. » n Yann CASSEVILLE
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« PRÉTENDRE AU DERNIER CARRÉ » Nouvellement arrivé à la présidence du HTV, Roland Palacios (57 ans, directeur de mutuelles) affiche des ambitions élevées pour le club toulonnais, tant d’un point de vue sportif qu’économique.
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u’est-ce qui vous a poussé à prendre la présidence du HTV ? Ça fait déjà quelques années que je suis le HTV, d’une part en tant que spectateur et d’autre part en tant que partenaire. Progressivement, je me suis intéressé à la problématique du club et j’ai envie de le faire évoluer. Pour être succinct, le HTV est un club qui vit principalement des subventions des collectivités. En revanche, il n’y a pas, à mon sens, un développement économique propre suffisant au niveau partenarial. L’équipe que je mets en place va progressivement s’atteler à réunir des partenaires pour équilibrer la part privée et institutionnelle, ceci afin de se doter du budget qui devrait être le nôtre aux vues de nos résultats actuels.
Concrètement, comment allez-vous réussir là où vos prédécesseurs ont échoué ? Déjà, ce que je peux dire c’est que si mes prédécesseurs avaient réussi, je ne serais pas là pour vous répondre. (Rires) On veut déjà optimiser l’utilisation du Palais des Sports en créant une dynamique, des prestations nouvelles. On va créer un club des partenaires, être plus à leur écoute… L’aspect recette spectateurs est important mais c’est surtout du côté des partenaires qu’il faut travailler. On pense réussir le pari de mettre le club, d’ici deux, trois ans, là où il devrait être, en tout cas en terme de budget. La concurrence du RCT, en rugby, n’estelle pas un frein à ce développement économique ? Le RCT, ce n’est pas une concurrence, ils nous donnent des idées. Moi qui suis d’ailleurs aussi partenaire du RCT depuis plusieurs années à titre professionnel, je pense que le basket peut s’inspirer du rugby plutôt que d’y voir un antagonisme. Et puis il n’y a pas que l’intérêt pour le sport, il y a aussi l’aspect communication qui rentre en compte et je pense que le basket, dans une salle, est plus apte à faire passer une image ou un message que les sports d’extérieur tels que le football ou le rugby. Parce que c’est entrecoupé, il y a du spectacle… On a un Palais des sports superbe, un entraîneur très compétent, des résultats dans le haut du tableau. À partir de là, il faut se fixer des objectifs et y mettre les moyens. n
« Fixer des objectifs et y mettre les moyens »
Vous avez récemment évoqué un budget de l’ordre des 4 millions d’euros… (Il coupe) On parle de chiffre mais l’idée c’est surtout au niveau des proportions, faire en sorte qu’elles se situent vers les 50/50 entre subventions et partenariats privés. Actuellement, on est plus proche des 90/10. Et par rapport au budget de Pro A, on est à l’avant dernière position alors qu’on occupe la 6e place au classement. On est depuis dix ans en Pro A, c’est un fait. On joue dans un superbe Palais des Sports, on se doit d’être ambitieux et avoir des ambitions c’est prétendre au dernier carré, et pourquoi pas plus.
Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE
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Entre
GADOU NOUS DIDIER (DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ÉLAN BÉARNAIS)
« IL FAUT DÉVELOPPER LES RÉCEPTIFS AU PALAIS » Didier Gadou appartient à une espèce qui a disparu. Il a effectué toute sa carrière professionnelle dans le même club, l’Élan Béarnais, à Orthez et ensuite à Pau. Mieux encore, il en fut ensuite le coach, le président et le voici depuis l’été 2010 directeur exécutif. Avec l’ambition de développer l’accueil au Palais des Sports afin que l’équipe remonte définitivement à la surface. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Pau
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uel sentiment as-tu lorsque tu vois ton maillot accroché au plafond du Palais des Sports, ton numéro 10 retiré, le seul de toute l’histoire du club ? Avant tout un peu de gêne. Je venais de finir ma carrière de joueur lorsque ça été fait. Je sais que je suis le fil conducteur d’une aventure, je le suis toujours, et que les dirigeants ont voulu marquer le fait que j’ai joué vingt ans dans le même club. Je suis quelqu’un qui a toujours brillé dans un collectif alors me sortir comme joueur emblématique, retirer mon maillot, bon, je pense que d’autres l’auraient mérité à l’époque. C’est aussi de la fierté, de la reconnaissance. C’est un point d’ancrage, un peu comme une étoile… Est-ce que vous pensez en retirer d’autres ? Ce n’est pas que Didier Gadou qui a fait
l’Élan Béarnais. Ce sont des dirigeants, des joueurs, sur l’époque d’Orthez, sur celle de Pau. Mon frère Thierry et Fred Fauthoux sont des incontournables comme locaux, en matière d’identification. J’y pense fortement, mais je n’aime pas le réchauffé et s’il avait fallu le faire, sans doute aurait-il fallu que ce soit sur le moment. C’est surtout la forme qui me gêne. Es-tu le genre à aimer les réunions d’anciens ? Comme pour Limoges, vous êtes beaucoup de joueurs à être restés sinon sur Pau du moins dans la région, vous vous voyez souvent ? Il existe depuis deux ans une association qui s’appelle « les Anciens de l’Élan Béarnais » avec un site, des articles, des photos. Pour moi, ces anciens font partie de la vie d’un club. Avec Claude Bergeaud, on a voulu rassembler ces anciens dirigeants et joueurs éparpillés. Ce sont
eux qui ont fait la demande de la Bodega, la buvette de la Semaine des As. Ils font des réunions annuelles, ils sont en train d’envisager un tournoi benjamins, ils sont présents. J’apprécie de retrouver les anciens, mes copains, pas de refaire l’Histoire, surtout de comparer avec ce qui existe aujourd’hui, les mentalités ont évolué, et je suis plutôt dans le présent et le futur. Tu faisais ta meilleure saison lorsque tu as été victime d’une grave blessure au genou en 93, à Levallois. As-tu l’impression que ça a brisé sinon ta carrière du moins ton élan ? C’était pour le compte du Buckler Challenge. C’était la veille de la finale du championnat de rugby au Parc-des-Princes, je m’en souviens car j’avais des billets. On revenait d’un stage de préparation à Arlessur-Tech pour le championnat d’Europe en
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Pascal Legendre / BasketNews
« En France, on a dix ans de retard. Surtout on n’a pas de dirigeants locomotive »
Allemagne. La saison avait été longue avec le club. J’avais marqué 16 ou 18 points devant une équipe américaine où il y avait J.R. Rider, d’autres très bons joueurs. Sur une remise en jeu le meneur américain feinte, je saute, et en retombant mon pied glisse sur de la sueur. Grosse douleur au genou, distension d’un croisé. Mon cas a fait jurisprudence en matière de couverture d’assurance car mon président disait « on perd un joueur en équipe de France et c’est le club qui paye ! » Aujourd’hui, l’assurance est valable pour tous les clubs et surtout ceux de NBA. J’ai essayé de rejouer sans opération, j’ai dû en avoir une, ça ma coûté un an de ma carrière. J’avais 27 ans. Ça a failli me coûter aussi ma fidélité au club car j’ai eu quelques difficultés à revenir. Sur le moment, je l’ai vécu comme un obstacle à un rêve qui était en train de se réaliser. Des joueurs, et pas les moindres, m’ont dit qu’avec moi, ils auraient pu faire
un autre résultat au championnat d’Europe. Avec le recul, je dis que les blessures font partie de la carrière d’un joueur. Au rugby, les joueurs s’en font deux ou trois par an. Au basket, rares sont ceux qui passent à travers les gouttes. J’ai pris de la maturité dans cette épreuve. Les gens ont été exigeants avec moi et j’ai fait le nécessaire pour revenir à un certain niveau, même si ça n’a pas été tout de suite concluant.
doute une manœuvre de déstabilisation, une stratégie. Vers février, on vient proposer des contrats à des joueurs qui sont en compétition avec vous. C’était conséquent en termes de salaire et ça m’a fait réfléchir. Il y a eu aussi la CRO Lyon. C’était très sérieux. Ce qui me sauve, c’est
n’ai pas eu d’autres franches approches. J’avais généralement des contrats longue durée et Pierre Seillant faisait souvent le nécessaire pour les renouveler avant leur terme. Il savait qu’il y avait des soldats au club et qu’ils servaient de base pour aller chercher ensuite des joueurs pour les mettre autour.
« Mon cas a fait jurisprudence en matière de couverture d’assurance »
Maintenant il y a prescription, peuxtu nous faire la liste des clubs qui t’ont contacté et surtout où tu as failli aller ? En 92, je crois, à l’époque de Maljkovic, lorsque Didier Rose était l’agent, Limoges m’a contacté. Info ou intox ? C’était sans
un match de Coupe de France où Howard Carter se fait choper dans un deal au moment de la sieste, alors que le matin même on m’annonce, par l’intermédiaire de mon agent, que le club ne me gardera pas. J’ai marqué 16 points et Pierre Seillant me dit, « on te garde. » Le malheur d’un garçon a fait le bonheur d’un autre et c’est ce que j’ai dit à table à mes coéquipiers. Je
Il y a un an et demi, pour ton retour à Beaublanc comme président, tu as été hué par une partie du public et ça s’entend là-bas. Tu es resté stoïque, mais que pensais-tu dans ton for intérieur ? Déjà, on m’a proposé de faire un tirage au sort au milieu de Beaublanc. J’ai demandé si c’était bien à moi d’y aller et la ligue m’a dit, « si, ça serait bien pour l’image, Pau-Orthez. » Je savais à quoi m’attendre. Comme du temps où j’étais capitaine, je ›››
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Entre
Pascal Allée / Hot
Sports
NOUS
Pascal Allée / Hot Sports
Lors du titre de champion en 1998 avec son frère Thierry (à droite) et en train de coacher l’Élan en 2006 (page de droite).
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me devais de montrer aux gens que s’ils nous conspuaient nous étions des braves, que l’on savait se tenir. J’ai toujours au fond de moi cette fierté orthézienne et paloise, la devise « touches-y si tu oses. » J’étais prêt à affronter la charge adverse. Mais être conspué à Beaublanc, c’est une forme de reconnaissance... Quand Fred Forte a pris le micro à Pau, les gens l’ont applaudi. Il y a toujours une grande frénésie à Limoges autour du club, dans la ville. On a l’impression qu’ici, c’est devenu très sage. Le classico, il est surtout sulfureux à Beaublanc ? Les titres de Limoges remontent à longtemps. Une frange des supporters de Limoges vit sur le passé. Ça fait longtemps qu’ils n’ont pas vu les grosses équipes à Beaublanc. Nous, il n’y a pas si longtemps que ça, on était au Top 16 de l’Euroleague. Même dans la difficulté, on obtient des titres puisqu’on était champions de Pro B l’année dernière. A Limoges, le public
existe, très bien. Moi, j’ai la mission ici de ramener les gens au Palais. On est bordé par tout ce qui est rugby, ça ne nous empêche pas de faire du monde. On a fait pratiquement 8.000 personnes contre Limoges. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, quand on me demande de citer des joueurs français ou américains charismatiques, j’ai du mal. On a du mal à identifier des joueurs. Heureusement, cette année il y avait Limoges. On en a besoin par rapport aux recettes matches et aussi à l’Histoire. On est dans une région d’arènes, de taureaux, de matadors, de défis, et les gens veulent des affrontements, sinon ils ont du mal à se déplacer. Lorsque tu as été écarté de tes responsabilités de coach, comment as-tu vécu ça, comme une justice, une trahison, ou finalement une décision normale pour cette profession ? Vous aviez fini 1er de la saison régulière, demi-finaliste des playoffs… …Et demi-finaliste de la Coupe de France
avec Jean-Luc Deganis. Tu n’as pas cherché à rebondir comme coach ? J’ai eu un repli naturel sur ma Côte landaise natale, j’ai eu besoin d’analyser, de comprendre… Même si je ne comprenais pas. J’ai eu des approches de clubs, mais j’avais du mal à me déraciner et j’ai préféré changer de voie, partir dans les assurances quatre mois après. Jean-Luc Deganis m’a tendu la perche, j’ai été salarié pendant quatre ans, de 2006 à 2010, formé en interne, ça m’a permis de rester dans les environs de Pau. Très bénéfique car déconnecté de la bulle du basket de haut niveau, je me suis rendu compte qu’on y a souvent des mini-problèmes comparativement au monde externe. Mais donc en 2008, je suis devenu président du club. La paire Bergeaud-Gadou remplaçait Béral-Seillant. C’est Claude Bergeaud qui a fait appel à moi. L’Élan Béarnais n’allait pas très bien. Il fallait penser à la suite de Pierre Seillant, il y avait un changement de mairie à Pau. Claude était l’homme de la situation. Il avait mis comme condition à sa
« Derrière, je suis écarté. Oui, je l’ai mal vécu. J’estimais que je faisais bien mon travail » contre Dijon. On perd. Si on avait gagné, on aurait eu les points nécessaires pour le célèbre ranking et obtenu trois ans garantis en Euroleague. On se fait éliminer en playoffs par Le Mans alors qu’on les avait battus deux fois en saison régulière. Derrière, je suis écarté. Oui, je l’ai mal vécu. J’estimais que je faisais bien mon travail. Je crois qu’au club on était déjà dans une course à quelque chose qu’on ne pouvait plus avoir. Il fallait que l’équipe soit championne pour obtenir des finances. Même être 1er de la saison régulière, demifinaliste, ne suffisait plus. Avec le recul et surtout avec la place qui est la mienne aujourd’hui, je me dis qu’il faut savoir faire des choix, que Pierre Seillant avait fait le sien. Il a fait un coup de poker, rompu le contrat Gadou et pris Gordon Herbert en se disant, « avec ce coach-là, l’équipe qu’on va mettre en place, on va gagner le titre. » Quitte ou double à moitié réussi. Coupe de France, Top 16, mais ça a coûté en primes et pas de playoffs. Ça n’empêche pas Pierre Seillant d’être à mes côtés aujourd’hui comme jeune retraité. Pierre a pris beaucoup de risques dans sa carrière, beaucoup ont réussi, pas celui-là. Avec lui, c’est vraiment une relation père-fils avec les décrochages, les retours… Après ton licenciement en juin 2006, tu as travaillé dans l’ancien cabinet d’assurances de Pierre Seillant
venue que je sois président. Ça s’est fait dans un contexte délicat puisqu’il y avait l’affaire Skelin et un manque d’argent dans les caisses à ce moment-là. Pour Skelin, on se devait de provisionner une somme d’argent très conséquente, pratiquement 500.000 euros. On s’est battu avec Claude pour obtenir la venue de la Communauté de communes de Lacq. Une heure après on faisait la fusion avec Nord-Est, on devenait un très grand club en termes de licenciés. On s’est occupé des filles basées sur Mourenx, qui s’appellent aussi Élan Béarnais. Mate Skelin estimait avoir été victime d’une rupture abusive de contrat. Vous avez eu gain de cause dans le procès ? On le saura après l’été. On a gagné en cassation, mais actuellement, il y a appel sur la cassation. C’est important car ce sont des fonds propres du club, c’est provisionné, mais l’argent ne nous appartient pas encore. Sachant qu’une somme a déjà été versée à Skelin en Croatie. Tu étais président bénévole. Et comme Hervé Beddeleem à Gravelines tu es passé ensuite, en juillet dernier, directeur exécutif pour pouvoir être salarié ? Je présidais le conseil d’administration. J’apportais mon image, mais aussi mes idées, j’aidais Claude à mettre les choses en place. Au bout de deux ans, Claude
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La saison en Pro B a-t-elle fait du bien, a-t-elle purgé le club ? Vous aviez fait 7.100 spectateurs contre… Charleville-Mézières ? Où en êtesvous actuellement ? Oui, et c’était à l’époque du nuage toxique du volcan islandais et les gens de Charleville avaient fait l’effort de venir en train et on a joué devant une salle quasi pleine. On avait gavé les gens pendant des années, on allait souvent en finale, demi-finale et ils choisissaient leurs matches. On essaye de les re-fidéliser mais on est encore loin des résultats escomptés. On a rempli la salle contre Limoges, on a 4.600 spectateurs en moyenne, on a 1.000 abonnés, 550 loges sont occupées, mais nos recettes sont en deçà de ce que l’on souhaite. On s’était fixé des recettes moyennes de 15.000 euros, on doit se battre pour y arriver. A part Poitiers, on va recevoir maintenant le Top 5 du championnat. (…) On n’a pas au Palais des Sports la logistique qui nous permettrait de générer d’autres recettes. Lors de la récession populaire, on vous a reproché d’avoir trop d’Américains, plus de joueurs locaux. C’est un phénomène irréversible ? Oui, il faut savoir vivre avec son temps et surtout conquérir de nouvelles générations. Il faut essayer de trouver des piliers, mais vu la surenchère au niveau français, européen, mondial, on a du mal à conserver nos joueurs. Vous aviez des jeunes doués, Thomas Heurtel, et Ludovic Vaty, mais ils n’ont pas fait long feu. Ils ont été formés chez nous mais avec une envie, partir. Cela fait partie de la mentalité des jeunes. Même s’ils sont bien pendant deux ans quelque part, ils ont envie d’aller voir ailleurs. Ludo Vaty est parti à Orléans, il a failli partir à Granada, il est revenu à Orléans. Heurtel, il a signé un contrat à l’ASVEL, il a joué à Strasbourg, il est à Alicante, on ne sait pas où il sera demain. C’est la génération du zapping. Si l’on compare aux années 8090, lorsque l’Élan était au top
sportivement et médiatiquement, est-ce que les joueurs, le club, sont beaucoup moins sollicités par les journalistes, les entreprises, les fans ? On fait partie du patrimoine de la région, mais le rugby est monté en puissance, économiquement, médiatiquement. Depuis huit ans, il a développé des structures énormes, il y a quatre matches à la télé par week-end, et même la Pro D2 sur France 3. On s’est vu opposer la Section Paloise, mais aussi Bayonne et Biarritz sur le département, Dax, Mont-de-Marsan, Auch, Tarbes, BèglesBordeaux à côté. On ne disparaît pas, on propose des solutions aux collectivités pour que le club grandisse. Ce fut le cas lorsqu’on est passé d’Orthez à Pau, et aujourd’hui le Palais des Sports mériterait d’être encore plus accueillant pour notre public. Le VIP c’est 500 personnes et lorsque j’ai 5.000 spectateurs, il y en a 4.500 qui viennent et qui repartent. Je souhaite avoir des réceptifs d’après-match pour que les gens aient de la restauration, de la convivialité. Je présente un projet au Conseil d’Administration, j’ai demandé à la ville de faire un audit du Palais des Sports car on doit l’aménager autrement. Il y aurait des réceptifs à l’intérieur ou à l’extérieur ou les deux, une Pascal Allée / Hot Sports
a raccroché. Va-t-on savoir pourquoi ? Oui, c’était une surprise totale. On avait initié quelque chose depuis 2008, je me suis porté immédiatement candidat à sa succession. On a demandé à Alain Béral de reprendre la présidence. Le directeur exécutif, c’est le patron du club. C’est la gestion du personnel, les relations avec les collectivités, la section amateur, se plonger dans tous les détails du Palais. C’est quand même plus facile quand on est imprégné de ce club depuis de nombreuses années.
Palais possède la bonne dimension. Lorsqu’on a eu notre Bodega, les gens prenaient du plaisir à venir manger, boire une bière, danser. Les gens ne se déplacent plus simplement pour un match, il faut un package. Au niveau des structures, des salariés, du budget, l’Élan fonctionnait sur le train de vie d’Euroleague. Comment s’est passé sur ce plan la descente en Pro B ? Il y a eu des licenciements ? On y a pensé avec Claude mais ils n’ont pas eu lieu. On n’a plus l’Euroleague depuis quatre ans et on a toujours le même organigramme administratif. On est devenu plus experts sur le plan social, des gens sont missionnés dans ce sens. Mais c’est vrai que si on ne trouve pas des sources de financement pour nous permettre de construire une équipe afin de retrouver le haut du tableau, préserver les emplois, on aura du mal dans le temps. Le budget est aujourd’hui de 4,2 millions d’euros mais englobe le centre de formation, ce dont n’est pas capable tout le monde ? Certains clubs ont de plus petits budgets mais avec de plus grosses masses salariales. Et encore certains détachent la partie professionnelle de l’amateur,
partenaire de l’Élan. Il aide à la formation, il invite des associations au Palais. Boris n’est pas seulement énorme par le talent et la stature, mais aussi par sa générosité. Il a voulu rendre aux JSA Bordeaux ce que les JSA lui avaient apporté. Sa maman est de Bordeaux, il y a ses copains, une maison sur le Bassin d’Arcachon, c’est une façon aussi pour lui de promouvoir le basket dans une grande ville française. Il a ramené aussi Ronny Turiaf aux JSA. J’avoue avoir rencontré Boris et je lui ai dit, « tu es un gros actionnaire de l’Élan, il existe une structure énorme, tu as les moyens d’optimiser de suite ton engagement. » Quand on a recapitalisé, il a rendu service à l’Élan Béarnais, mais là, il est parti sur Bordeaux… Mickaël Piétrus est-il toujours actionnaire ? Oui, mais à un degré nettement moindre. Ce sont deux personnes vraiment opposées. Vous êtes voisins de l’Espagne, quels commentaires fais-tu vis-à-vis du basket de ce pays ? En France, on a dix ans de retard. Surtout on n’a pas de dirigeants locomotive. On est président d’un club pour rendre des budgets équilibrés et justifier les fonds, c’est au jour le jour, à part l’ASVEL qui a un plan d’investissement et d’ailleurs ils sont critiqués car différents. Quand tu vas à Vitoria, tu te rends compte qu’ils possèdent un bowling, un restaurant à côté. Les clubs espagnols construisent des complexes, ils possèdent des biens immobiliers. Il n’y a pas de l’investissement que sur les joueurs car ça c’est le court terme. Le basket français, c’est un plancher, un VIP, et c’est tout. Avez-vous encore des rapports privilégiés avec les clubs espagnols ? Oui, l’année dernière, pour présenter
« Au bout de deux ans, Claude (Bergeaud) a raccroché. Va-t-on savoir pourquoi ? Oui, c’était une surprise totale » salle de basket annexe, une Bodega en dur, de la réception. Le club n’a pas les moyens d’investir et cherche donc des partenaires pour l’aider. Ça permettrait d’avoir d’autres ressources pour avoir une belle équipe. Pour être concurrentiel vis-à-vis des clubs qui devraient avoir de grandes salles… Qui devraient… Faire un match de handball à Montpellier coûte 53.000 euros la soirée. Finalement le club de hand fera deux ou trois matches là-bas. Une grande structure à un coût. Je pense que notre
où les salaires des aspirants sont pris en charge par l’amateur. Il y en a six ou sept en France. Ce n’est pas trop lisible. En définitive, notre masse salariale sur les dix contrats pros est conforme à notre place au classement, au milieu. Comme on a toutes les structures, si on passe à 5,2M€ de budget, ça aurait un impact immédiat sur la masse salariale des joueurs. Que penses-tu de l’investissement de Boris Diaw à Bordeaux ? Est-il encore actionnaire à l’Élan Béarnais ? Bien sûr, c’est un gros actionnaire, un
l’équipe, on a conclu un match amical avec Malaga, et finalement en l’espace de cinq jours, on avait l’occasion de jouer San Sebastien, Malaga, Vitoria, et une autre grosse équipe à côté de Saragosse. On échange deux places et un parking à l’année avec le club de Saint-Sebastien. J’y vais, les joueurs y vont parfois. On a des liens très étroits. Oui, la crise se fait ressentir en Espagne mais avec les prix pratiqués, les joueurs vont y rester. Est-ce que la crise va se ressentir aux guichets ? Je ne sais pas, mais je constate qu’à SaintSebastien, il y a du monde. n
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CHIFFRES
PRO A 23e journée Vendredi 25 mars
Cholet bat *Paris Levallois Poitiers bat *Pau-Lacq-Orthez
90-87 76-73
Samedi 26 mars
*Chalon bat Nancy *Roanne bat Orléans Hyères-Toulon bat *Le Mans *Strasbourg bat Limoges *Le Havre bat Vichy
92-65 70-68 76-73 95-80 93-73
Prochaines journées 23e journée Mardi 5 avril
ASVEL – Gravelines-Dk, à 20h
24e journée Vendredi 1er avril
ASVEL – Le Mans 19h30 direct Sport+ Samedi 2 avril
Gravelines-Dk – Chalon 19h direct Sport+ Orléans – Le Havre Cholet – Hyères-Toulon Limoges – Paris Levallois Vichy – Pau-Lacq-Orthez Poitiers – Roanne Nancy – Strasbourg
Boxes-scores 25/3 Poitiers bat *Pau-Lacq-Orthez Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In T.Gipson* 39 6-14 1-6 3-4 3 6 1 J.Morency* 28 5-9 1-3 2-7 3 1 4 C.Elonu* 23 4-6 - 4-5 14 - 1 D.Bennett* 33 4-8 1-3 2-2 6 1 M.Var 16 3-5 1-2 2-3 3 - 1 T.Bryant* 29 3-6 0-1 0-2 4 2 1 S.Rimac 19 1-8 0-3 2-2 1 2 R.Lesca 6 0-1 0-1 2-2 - 1 F.Lesca 7 - - 1 Total 200 26-57 4-19 17-27 34 14 8 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In R.Wright* 27 4-10 2-4 3-4 2 - A.Grant* 25 6-11 1-2 - 2 3 1 E.Fournier 16 5-8 0-3 3-3 2 1 K.Younger* 27 4-7 0-1 - 9 - 1 T.Gunn 23 2-7 0-2 4-4 4 5 2 P.Guillard 26 2-4 0-1 2-2 6 1 1 C.Ona Embo* 13 2-6 1-4 1-2 1 3 1 P.Badiane 20 2-3 - 1-1 6 - C.Gomez 16 1-5 1-1 - - - Y.Devehat* 7 - 1-2 - - Total 200 28-61 5-18 15-18 32 13 6
76-73 Co Bp Pts - 1 16 - - 13 1 1 12 - 3 11 - 1 9 - 3 6 - 1 4 - - 2 - 1 1 11 73 Co Bp Pts - 3 13 - 1 13 - 2 13 - 3 8 - 1 8 - 2 6 - 1 6 - 1 5 - 1 3 - 1 1 - 16 76
25/3 Cholet bat *Paris Levallois 90-87 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Hamilton* 34 12-19 1-2 5-6 9 3 3 1 - 30 M.Sommerville* 38 6-13 0-2 3-3 7 2 - - 2 15 A.Albicy 30 3-10 2-5 7-7 2 2 4 - 1 15 E.Chatfield* 28 4-8 3-4 3-4 1 2 1 - 1 14 J.Ball* 20 2-4 - 1 4 1 - 2 4 D.Noel* 20 2-6 0-2 - 3 1 2 - 3 4 M.Morandais 15 1-2 0-1 2-2 2 1 1 - 1 4 V.Evtimov 8 0-5 - 1-2 2 - - - - 1 W.Aka 7 0-1 - - - - - - Total 200 30-68 6-16 21-24 27 15 12 1 10 87 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts V.Avdalovic* 30 7-10 3-4 4-4 4 5 2 - 5 21 S.Mejia* 39 7-11 2-3 3-3 4 8 - - 3 19 A.Robinson* 38 5-11 2-5 2-2 7 2 - - - 14 M.Diarra 27 4-8 1-3 5-5 2 1 1 - 1 14 W.Gradit* 13 2-3 2-2 1-2 1 - 2 - 3 7 D.Nelson 12 3-3 - 3 1 1 - 2 6 R.Falker 25 2-4 - 1-2 3 2 - 2 2 5 R.Duport* 12 2-4 - 1 1 - 1 1 4 L.Vebobe 4 0-1 0-1 - 1 1 1 - - Total 200 32-55 10-18 16-18 26 21 7 3 17 90
26/3 Hyères-Toulon bat *Le Mans 76-73 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Acker* 40 8-17 4-7 - - 4 - - 1 20 M.Kakiouzis* 37 5-13 2-6 3-4 6 2 1 - 2 15 J.P.Batista* 29 6-8 - 0-1 8 2 - 1 2 12 B.Dewar* 37 3-11 2-9 3-5 2 - 5 - 1 11 M.Pellin* 34 4-8 1-2 - 2 9 4 - 3 9 R.Lewin 11 2-4 - 3 - 1 - - 4 T.Rupert 4 1-2 - 1 - - - 1 2 H.Kahudi 8 0-2 0-1 - 1 - 1 1 - Total 200 29-65 9-25 6-10 23 17 12 2 10 73 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Hughes 28 9-12 - 3-6 9 4 1 - - 21 P.Morlende* 30 8-10 3-4 - 3 2 - - 4 19 S.Fein 20 4-10 2-6 1-2 1 1 - - 2 11 D.Krupalija* 31 3-3 3-3 - 6 2 1 - 2 9 A.Dobbins* 16 2-3 0-1 3-4 3 - 1 - 3 7 N.Boungou Colo* 31 2-5 0-1 0-2 7 3 2 1 4 4 V.Masingue* 20 2-3 - 5 2 1 - 3 4 J.Flowers 14 0-4 0-1 1-2 3 1 1 2 1 1 A.Julien 10 0-2 0-1 - - - - - 1 Total 200 30-52 8-17 8-16 37 15 7 3 20 76 26/3 *Strasbourg bat Limoges 95-80 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.M’Baye* 28 7-9 3-3 3-6 5 6 1 - 1 20 J.Hawkins 21 6-9 1-2 2-3 3 2 - 1 1 15 R.Greer* 31 6-9 0-2 1-2 7 9 2 - 5 13 S.Essart 28 4-8 3-5 1-2 2 2 1 - 1 12 J.McCord* 31 4-5 1-1 2-2 4 2 1 - 1 11 P.Pasco* 26 4-6 - 1-4 5 - 3 2 1 9 N.Lewis 10 3-5 2-3 - - - - - - 8 S.Giffa 5 1-2 - 1-2 - - - - - 3 A.Jeanneau* 12 1-3 0-2 - 1 2 1 - 1 2 A.Digbeu 8 0-1 - 2-2 - - - - - 2 Total 200 36-57 10-18 13-23 27 23 9 3 11 95 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Massie* 38 11-18 - 2-5 11 - - - 2 24 N.Ebi* 26 3-9 0-1 9-9 6 1 2 - 5 15 R.Taylor* 30 5-12 1-5 1-1 6 5 - 1 4 12 R.Hite* 33 3-9 1-4 2-3 1 2 1 - 1 9 K.Souchu* 29 2-5 2-4 - 3 - 3 - 1 6 R.Desroses 25 1-4 1-4 2-2 4 - - - - 5 X.D’Almeida 3 2-2 - - - - - - 4 A.Salmon 5 1-1 1-1 - - - - - - 3 Z.Wright 11 1-4 - 2 3 - - 4 2 Total 200 29-64 6-19 16-20 33 11 6 1 17 80 26/3 *Chalon bat Nancy 92-65 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Schilb* 27 8-15 3-3 2-3 11 3 - - 2 21 A.Aminu 18 6-9 - 5-5 4 1 - - 2 17 I.Evtimov* 31 5-7 4-5 2-2 7 4 4 - 2 16 M.Haynes* 35 4-10 2-5 2-2 2 4 2 - 2 12 M.Jean-Baptiste Adolphe* 20 4-10 - 3-3 10 2 1 1 2 11 S.Tchicamboud* 32 3-11 1-7 - 6 4 - - 3 7 J.Lauvergne 11 3-6 0-1 - 4 2 - - - 6 B.Smith 12 1-3 - 2 1 - - - 2 N.Lang 12 0-1 - 1 1 - - 3 J.Aboudou 2 - - - - - 1 Total 200 34-72 10-21 14-15 47 22 7 1 17 92 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts W.Deane* 34 4-12 2-2 4-4 3 2 3 - 3 14 M.Badiane 19 5-7 - 1-2 6 - 3 3 2 11 T.Darden* 31 3-7 2-2 - 5 - 1 1 2 8 V.Samnick 18 3-10 0-1 1-2 5 1 - - 2 7 S.Brun* 21 1-10 0-4 4-4 3 1 - 1 - 6 T.Johnson 21 2-6 2-4 - 1 2 - 1 - 6 J.Linehan 20 2-5 1-3 - - 6 2 - 1 5 A.Akingbala* 21 2-8 - 0-2 7 - 3 2 - 4 K.Grant* 13 1-4 1-3 - - 2 - - 1 3 S.N’Joya 2 - 1-2 - - - - - 1 Total 200 23-69 8-19 11-16 30 14 12 8 11 65 26/3 *Roanne bat Orléans 70-68 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Braud 21 5-8 5-7 1-1 3 1 1 - 1 16 U.Nsonwu-Amadi* 33 7-8 - 1-1 6 2 2 - 5 15 P.Amagou* 33 3-6 2-4 1-2 1 5 1 - 1 9 26 2-5 1-1 2-4 4 3 1 - 2 7 S.Diabate* B.McCauley* 26 3-7 1-3 - 4 2 - - 5 7 D.Downey 13 3-5 1-2 - 1 3 - - - 7 A.Tanghe 14 0-2 0-2 4-4 1 - - - - 4 R.Davis* 23 1-9 1-5 - 3 3 - - 2 3 A.Dunn 7 1-2 - 2 - - - - 2 J.Mipoka 4 - - - - - - Total 200 25-52 11-24 9-12 25 19 5 - 16 70 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Porter* 33 6-12 2-4 6-6 2 2 1 - 1 20 A.Moerman 26 5-8 3-5 - 3 2 - - 1 13 A.Sy* 26 5-10 0-1 0-1 1 1 1 - 1 10 L.Vaty* 20 4-9 - 7 1 2 - 3 8 J.Smith 18 3-6 0-1 - 3 2 1 - 1 6 M.N’Doye* 29 1-3 1-2 2-3 5 2 2 - 3 5 W.Hervé 14 1-1 - 2-2 3 - 1 - - 4 E.Campbell* 23 1-3 0-1 - 1 3 2 - - 2 B.Pamba 11 0-2 0-2 - 2 1 - - 2 Total 200 26-54 6-16 10-12 27 14 10 - 12 68
PRO A : CLASSEMENT 1 2 4 5 6 7 8 9 11 13 15 -
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Cholet Chalon Nancy Gravelines-Dk Roanne Hyères-Toulon ASVEL Pau-Lacq-Orthez Le Mans Strasbourg Le Havre Orléans Paris Levallois Poitiers Vichy Limoges
23 23 23 22 23 23 22 23 23 23 23 23 23 23 23 23
18-5 10-1 8-4 16-7 10-2 6-5 16-7 9-3 7-4 15-7 9-2 6-5 15-8 8-3 7-5 14-9 8-4 6-5 12-10 7-3 5-7 11-12 8-3 3-9 10-13 6-6 4-7 10-13 7-5 3-8 9-14 6-6 3-8 9-14 4-7 5-7 8-15 6-6 2-9 8-15 6-5 2-10 6-17 5-6 1-11 6-17 5-7 1-10
77,3 78,6 77,2 77,7 79,8 78,3 75,4 75,9 73,3 74,7 73,1 73,0 73,6 71,0 70,1 74,3
71,2 74,5 76,0 69,1 75,2 78,1 76,3 76,6 73,5 76,5 75,2 71,1 80,5 74,6 76,1 78,4
+6,1 +4,1 +1,2 +8,6 +4,6 +0,2 -0,9 -0,7 -0,2 -1,8 -2,1 +1,9 -6,9 -3,6 -6,0 -4,1
4 v. 1 v. 1 d. 1 v. 1 v. 2 v. 2 v. 1 d. 2 d. 1 v. 1 v. 2 d. 3 d. 1 v. 1 d. 1 d.
4-1 3-2 4-1 4-1 2-3 3-2 4-1 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4 2-3 1-4
26/3 *Le Havre bat Vichy 93-73 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Cox* 33 11-15 3-5 4-5 4 6 2 - 1 29 J.Jones* 27 6-9 - 4-6 11 1 - 1 2 16 N.Pope 31 4-7 1-3 4-4 5 2 1 - 4 13 M.King* 27 5-9 0-1 - 3 4 1 - 2 10 N.Fox 23 4-5 1-2 0-2 8 2 - - 2 9 W.Wilkinson* 18 3-5 - 4 - 1 - 3 6 Y.Sangare* 27 2-8 1-3 - 3 7 1 - 1 5 G.Pitard 2 1-1 1-1 - - - - - - 3 O.Camara 12 1-1 - 6 1 1 - 2 2 Total 200 37-60 7-15 12-17 44 23 7 1 17 93 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Shuler* 34 8-16 5-10 0-1 3 5 1 - 2 21 F.Elegar* 37 8-12 - 3-6 4 - 1 - 1 19 D.Nichols* 38 5-13 2-7 6-6 3 4 6 - 4 18 T.Larrouquis* 32 3-9 0-3 0-3 6 2 2 - 1 6 A.Eito* 34 2-9 1-5 - 2 2 4 - 2 5 R.Gaines 16 0-3 0-2 2-2 - 2 - - 1 2 N.De Jong 9 1-3 - 2 - - - - 2 Total 200 27-65 8-27 11-18 20 15 14 - 11 73
PRO B 27e journée Mardi 22 mars
*Boulazac bat Évreux
82-77
Vendredi 25 mars
Nanterre bat *Le Portel 90-79 *Fos bat Bourg 77-75 *Clermont bat Quimper 82-75 *Charleville bat Aix-Maurienne 90-76 Boulogne bat *Antibes 94-90 Lille bat *Châlons-Reims 78-76 a.p. Samedi 25 mars
Nantes bat *Rouen *Dijon bat Saint-Vallier
82-79 82-60
Prochaine journée 28e journée Vendredi 1er avril
Nantes – Antibes Évreux – Saint-Vallier Aix-Maurienne – Le Portel Clermont – Dijon Lille – Charleville Samedi 2 avril
Nanterre – Fos Bourg – Boulazac Quimper – Rouen Boulogne – Châlons-Reims
Boxes-scores 22/3 *Boulazac bat Évreux 82-77 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Dubiez* 22 6-10 3-7 3-3 3 - - - 3 18 A.McKenzie* 32 6-12 0-1 3-5 5 2 3 1 2 15 B.Jacobson* 38 5-11 0-2 4-5 3 8 4 - 2 14 C.Mélicie 19 3-5 1-2 4-5 3 1 - 1 2 11 Y.Gaillou* 32 4-9 1-1 1-3 4 1 - - 4 10 M.Badiane* 25 3-10 - 1-1 7 - 1 - - 7 I.Soumahoro 21 3-4 1-1 - 1 1 - - 1 7 D.Diarra 9 0-1 0-1 - 3 - - - 1 N.Keita 2 - - - 1 - - Total 200 30-62 6-15 16-22 29 13 9 2 15 82 Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Prowell* 31 7-10 2-5 1-2 4 3 1 - 2 17 B.Toffin* 30 6-8 1-1 3-5 5 - 1 - 3 16 D.Davis* 40 4-12 2-6 3-10 5 2 1 2 4 13 C.Watson* 24 3-9 1-3 5-11 2 1 2 - 2 12 T.Maizeroi 27 4-5 1-2 1-1 6 2 1 - 2 10 M.Correa 14 3-6 - 9 - - 1 4 6 K.Dahak* 28 1-3 1-2 - 1 6 4 - 3 3 G.Filet 6 - 1 - - - - Total 200 28-53 8-19 13-29 33 14 10 3 20 77
25/3 Lille bat *Châlons-Reims Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Mullins* 36 6-15 1-3 - 1 5 C.Daniels* 34 4-10 - 4-5 6 2 J.Bestron 25 5-9 2-4 - 5 1 G.Radonjic* 21 4-6 2-4 2-2 2 1 D.Wilson 17 3-5 0-2 1-2 1 G.Chathuant 31 2-12 0-4 2-4 4 1 B.Mangin* 29 3-6 0-2 - 1 1 N.Diakite 14 1-2 - 2-2 1 H.Jalce* 9 1-1 - 2-2 2 2 K.Joss Rauze 9 - - 1 Total 225 29-66 5-19 13-17 23 14 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Harris* 35 7-13 - 7-9 8 1 R.Malet* 32 5-7 4-5 2-2 5 4 B.Gillet 36 3-10 3-7 4-6 2 2 O.Gouez 19 4-5 - 4 R.Chery* 37 2-5 1-4 2-2 5 1 M.Sy 12 2-2 - 2-4 3 S.Barnette* 18 2-5 0-1 - 2 N.Taccoen* 26 1-2 0-1 1-6 6 5 A.Defoe 10 - 1 Total 225 26-49 8-18 18-29 36 13
78-76 In Co Bp Pts 5 - 3 13 2 2 1 12 - 1 1 12 - - - 12 - - - 7 3 1 1 6 - - 2 6 - - 2 4 - - - 4 1 - - 11 4 10 76 In Co Bp Pts 1 - 2 21 2 - 9 16 1 - 1 13 1 - 3 8 - - 1 7 1 - 1 6 - - 1 4 - - 2 3 - - - 6 - 20 78
25/3 Boulogne bat *Antibes 94-90 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Massot 33 7-10 0-2 6-6 9 2 2 1 8 20 J.Ingram* 41 7-17 3-12 1-2 4 10 4 - 5 18 M.Bojovic* 41 6-12 3-5 2-3 2 3 1 - 2 17 D.Ramseyer* 35 7-13 - 1 1 - - 4 14 M.Courby 29 4-4 2-2 - 7 - 1 1 2 10 L.Bengaber* 23 4-8 1-3 0-2 6 4 1 - 1 9 S.Ho You Fat* 23 1-4 0-1 - 1 3 1 1 3 2 Total 225 36-68 9-25 9-13 30 23 10 3 25 90 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Monroe* 36 11-17 - 3-4 9 1 7 3 3 25 L.Milbourne* 38 6-13 0-1 9-10 9 2 1 1 4 21 T.Stanley* 33 5-10 3-7 3-4 5 2 3 - 4 16 E.Plateau 20 3-7 1-5 5-6 1 4 3 1 - 12 L.Kante* 19 2-4 1-2 3-6 - 1 - - 1 8 K.Patiejunas* 42 1-6 0-3 3-4 6 6 2 - 1 5 M.N’Diaye 20 2-7 1-4 - - - - - - 5 F.Raposo 14 1-3 - 0-1 1 - - - 1 2 B.Matanga 3 - - - - - - Total 225 31-67 6-22 26-35 31 16 16 5 14 94 25/3 Fos P.Haquet* M.Hachad* K.Atamna S.Gay* Z.Bah* L.Cummard* M.Dia L.Labeyrie B.Cisse Total Bourg D.Monds* D.Oliver* A.Tsagarakis* C.Koma C.Ferchaud* K.Corre* T.Kennedy J.Delhomme O.Da Silveira J.Sanchez Total
*Fos bat Bourg Min Tirs 3pts 31 6-10 2-2 27 8-13 1-2 21 5-7 2-4 24 4-9 0-1 34 3-9 0-1 31 3-6 2-4 19 1-3 0-1 7 1-2 6 200 31-59 7-15 Min Tirs 3pts 25 7-12 1-2 28 5-10 2-4 26 5-10 2-5 24 5-6 32 3-9 1-1 21 2-5 1-1 16 1-1 13 0-2 10 0-3 5 0-2 200 28-60 7-13
25/3 Clermont M.Guichard D.Bouldin* S.Cisse* O.Bassett* X.Delarue* T.Ford R.Wilson K.Ouattara* P.Beye Total Quimper F.Thibedore M.Runkaukas* N.Toto* M.Jefferson* G.Lessort W.Molas A.Rigaux* J.Volcy* Total
*Clermont bat Quimper 82-75 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 29 8-11 3-5 - - 2 - - - 19 37 5-14 4-10 2-2 10 3 1 1 1 16 35 6-8 0-2 4-4 4 2 - - 3 16 33 2-3 - 5-6 3 4 - - 5 9 17 3-4 - 2-4 - 1 - - 1 8 22 3-4 - 7 - 3 1 1 6 6 1-1 1-1 3-4 1 - - - 2 6 10 1-2 0-1 - 2 - - - 1 2 11 0-2 - 0-2 - - - 1 2 200 29-49 8-19 16-22 27 12 4 3 16 82 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 26 6-11 1-2 7-7 1 - 2 - 3 20 37 6-12 3-6 3-3 5 4 1 - 6 18 31 4-9 1-4 4-4 6 1 2 - 2 13 34 3-7 - 6-11 11 - 2 1 2 12 12 3-5 0-1 1-4 2 - 1 - 2 7 10 1-2 - 1-1 1 - - - - 3 26 1-6 0-3 - 5 - 1 - 1 2 24 0-8 0-5 - 2 3 1 - - 200 24-60 5-21 22-30 33 8 10 1 16 75
LF Rb Pd 3-4 5 2 - 3 2 - 4 2 1-2 6 2-3 2 4 - 4 1 2-2 3 3 - 1 - - 1 8-11 28 15 LF Rb Pd 3-4 7 2 2-2 2 2 - - 1 1-2 2 1 2-2 2 2 - 4 3 - 2 2-2 - 2 2-2 3 - 3 12-14 25 13
In 1 2 1 3 7 In 1 1 2 2 2 8
77-75 Co Bp Pts - 2 17 - 2 17 - 2 12 1 4 9 - 1 8 - 1 8 - 1 4 - 1 2 - 2 1 16 77 Co Bp Pts - 2 18 - 2 14 - 2 12 - 1 11 - 2 9 - 2 5 - 2 2 - 1 2 - 1 2 - - - 15 75
PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 7 9 12 13 16 17 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Nanterre Rouen Évreux Dijon Aix-Maurienne Fos Boulogne Le Portel Boulazac Châlons-Reims Bourg Nantes Antibes Saint-Vallier Lille Quimper Clermont Charleville
27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27
19-8 11-2 8-6 18-9 12-1 6-8 17-10 11-3 6-7 16-11 9-5 7-6 16-11 9-4 7-7 16-11 10-4 6-7 15-12 10-3 5-9 15-12 8-6 7-6 14-13 11-3 3-10 14-13 9-5 5-8 14-13 11-2 3-11 12-15 4-9 8-6 11-16 8-6 3-10 11-16 7-7 4-9 11-16 6-7 5-9 10-17 8-5 2-12 8-19 4-9 4-10 6-21 3-11 3-10
82,4 79,9 78,2 74,4 79,9 76,1 79,2 79,0 72,7 77,2 77,5 75,1 72,3 76,5 71,7 72,7 72,7 68,2
74,6 76,6 76,4 68,2 80,7 73,6 77,8 78,0 72,2 76,9 76,2 77,8 76,3 77,4 70,3 76,0 78,7 78,0
+7,8 +3,3 +1,8 +6,2 -0,8 +2,5 +1,4 +1,0 +0,5 +0,3 +1,3 -2,7 -4,0 -0,9 +1,4 -3,3 -6,0 -9,8
1 v. 2 d. 1 d. 1 v. 1 d. 1 v. 5 v. 3 d. 1 v. 4 d. 1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 1 d. 2 v. 2 v.
3-2 2-3 3-2 3-2 4-1 2-3 5-0 2-3 1-4 1-4 3-2 3-2 2-3 3-2 1-4 2-3 3-2 2-3
25/3 Le Portel C.Davis* N.Wyatte* M.Labeyrie* J.Ludon F.N’Kembe A.Rowland* I.Sy* E.Choquet Total Nanterre W.Daniels J.Passave-Ducteil* N.Carter* M.Riley* M.Judith* G.Pons X.Corosine L.Akono* A.Gomis J.Nzeulie Total
Nanterre bat *Le Portel 90-79 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 5-10 1-3 10-12 8 1 - - 2 21 31 8-12 - 1-2 11 3 - 1 3 17 29 6-12 1-3 1-5 7 1 1 - 1 14 20 0-3 - 10-14 1 - - 1 1 10 18 3-6 0-3 2-4 5 1 2 - - 8 29 2-7 1-2 - 2 6 - - 4 5 10 1-1 - 2-2 - - 2 - 3 4 29 0-4 0-2 - 3 3 1 - 5 200 25-55 3-13 26-39 37 15 6 2 19 79 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 25 8-13 1-3 7-10 4 1 - 1 2 24 24 10-13 - 2-4 4 4 1 1 2 22 26 5-12 0-1 1-2 4 2 1 - 2 11 22 2-5 0-2 6-7 3 7 5 - 1 10 28 3-5 2-3 - 2 6 3 - 1 8 20 3-6 2-3 - 1 - 1 - 1 8 18 2-6 1-5 - - 2 2 - 2 5 32 1-3 0-2 - 6 4 - - 2 2 4 0-1 - - - - - - 1 - - - - - 1 200 34-64 6-19 16-23 24 26 13 2 14 90
25/3 *Charleville bat Aix-Maurienne 90-76 Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Rouse* 32 8-11 - 5-7 11 2 - 1 7 21 G.Florimont 24 7-9 - 5-8 8 2 3 - 1 19 T.Peterson* 40 5-11 2-6 2-2 5 4 1 - 3 14 D.Kaba* 17 5-7 1-1 - - 1 3 - 2 11 J.McClark* 22 4-5 - 0-1 3 3 1 - 1 8 K.Morlende* 32 3-6 1-2 - 2 2 - - 4 7 Y.Zachee 17 2-5 1-2 1-2 3 - - - 1 6 D.Jean Joseph 14 2-5 0-2 - 2 2 1 - 1 4 N.Boundy 2 0-1 - - - - - - Total 200 36-60 5-13 13-20 34 16 9 1 20 90 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Hoyaux 17 8-12 6-9 3-5 - 2 - - 2 25 J.Mathis* 37 6-11 - 2-4 11 - 2 1 4 14 E.Andre* 22 2-4 1-1 4-4 3 2 3 - 1 9 J.Ekanga-Ehawa* 30 1-11 1-7 4-4 2 6 6 - 3 7 T.Yvrande* 25 2-4 - 3-4 2 1 2 - 1 7 S.Darnauzan* 31 2-5 2-3 - - 4 - - 5 6 M.Traoré 19 2-5 - 8 - 1 1 - 4 T.Gipson 17 2-6 0-4 - 1 1 3 - 4 4 X.Octeville 2 - - - - - - Total 200 25-58 10-24 16-21 27 16 17 2 20 76 26/3 Dijon J.Leloup D.Melody* E.Craven* E.Mendy B.Monclar* E.Bing* S.Dia A.Christophe L.Aboudou F.Prenom* J.Tornato Total Saint-Vallier D.Denave* M.Tensorer C.Bronchard* K.Shiloh* F.Tortosa B.Vounang Y.Zonnet D.Lyons* K.Bichard P.Landy* Total
*Dijon bat Saint-Vallier 82-60 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 28 8-13 3-7 1-1 4 5 2 - 2 20 28 6-10 5-7 2-2 5 1 - - - 19 25 4-10 1-3 2-2 2 4 5 - - 11 19 4-4 - 3-5 1 1 2 - 4 11 18 1-6 0-4 3-4 3 2 1 - 1 5 32 2-7 - 16 2 1 1 1 4 19 2-4 0-1 0-2 6 - 1 - 2 4 15 1-3 0-1 1-2 1 4 2 - 1 3 5 1-4 0-1 1-2 3 - 1 - 1 3 9 0-1 - 2-2 1 - - - 1 2 2 - - - - - 1 200 29-62 9-24 15-22 42 19 15 1 14 82 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 31 5-13 2-4 2-2 2 4 3 - 4 14 24 5-9 1-4 1-3 1 - 1 - - 12 21 3-7 0-2 1-1 6 1 1 - 4 7 26 3-13 0-4 0-1 6 2 2 - 2 6 26 2-6 2-4 - 6 - - - 1 6 19 3-12 - 0-2 8 - - - 4 6 23 2-3 - 1-3 5 - 2 - 2 5 17 0-3 0-2 2-2 1 2 1 - - 2 12 - 2-2 2 1 1 - 2 2 1 - - - - - - 200 23-66 5-20 9-16 37 10 11 - 19 60
26/3 Nantes bat *Rouen Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Siggers* 40 9-17 2-4 8-10 6 2 C.Thioune* 38 7-12 3-5 2-3 2 D.Williams* 33 4-10 1-6 3-3 7 2 D.Giles* 26 3-11 0-1 5-6 6 W.Soliman 22 2-6 0-1 1-2 8 K.Reid* 35 2-5 0-2 0-4 3 10 E.Saint-Gilles 5 - 1 1 M.Diakite 1 - - Total 200 27-61 6-19 19-28 33 15 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd N.Gayon* 33 6-11 3-5 7-7 2 1 O.Bardet 26 6-11 5-9 - 4 1 J.James* 26 7-10 - 1-2 5 T.Downey* 39 4-15 0-5 3-6 4 11 K.Barber* 33 4-6 - 1-2 7 1 A.Cel 18 1-6 0-1 2-2 8 4 A.Charles* 18 2-4 - 3 1 F.Sahraoui 4 - - S.Dondon 3 - 1 Total 200 30-63 8-20 14-19 34 19
In 1 1 1 3 6 In 2 1 2 1 1 7
82-79 Co Bp Pts 2 3 28 - 3 19 2 1 12 - 1 11 - 1 5 - 5 4 - 1 - - 4 15 79 Co Bp Pts - 3 22 - 1 17 - 3 15 - 2 11 1 3 9 - - 4 - - 4 - 2 - 1 1 15 82
ESPOIRS 23e journée *Pau-Lacq-Orthez bat Poitiers 67-61 *Chalon bat Nancy 82-77 *Paris Levallois bat Cholet 80-55 *Le Mans bat Hyères-Toulon 98-55 *Strasbourg bat Limoges 79-65 *Roanne bat Orléans 77-57 *Le Havre bat Vichy 65-64 Classement : 1- Nancy, Paris Levallois (20-3), 3- Gravelines-Dk (175), 4- Le Mans (17-6), 5- Chalon (158), 6- Cholet, Pau-Lacq-Orthez (13-10), 8- ASVEL (11-11), 9- Hyères-Toulon, Le Havre, Strasbourg (9-14), 12- Vichy (8-15), 13- Poitiers, Roanne (7-16), 15- Orléans (5-18), 16- Limoges (3-20).
NATIONALE 1 28e journée *Saint-Étienne bat GET Vosges 90-83
17
CHIFFRES Bordeaux bat *Saint-Chamond 93-83 *Souffelweyersheim bat Denain 93-84 *Brest bat Le Puy 85-78 Sorgues bat *Blois 85-73 Saint-Quentin bat *Centre Fédéral 93-67 *Denek Bat bat Liévin 94-83 *Orchies bat Roche 76-56 Classement : 1- Bordeaux (24-4), 2- Denain (20-8), 3- Brest (18-10), 4- Angers, Saint-Étienne (17-11), 6- Sorgues, Saint-Quentin (16-12), 8- Blois (15-13), 9- Challans (1414), 10- Orchies, Saint-Chamond, Souffelweyersheim, Le Puy (13-15), 14- Denek Bat (12-16), 15- Liévin (1117), 16- GET Vosges (9-19), 17- Roche (7-21), 18- Centre Fédéral (4-24).
LIGA ACB 27e journée *Real Madrid bat Gran Canaria 74-73 *Bilbao bat Grenade 85-68 *Valencia bat Saint-Sébastien 84-75 Malaga bat *Valladolid 78-64 Barcelone bat *Manresa 72-64 *Estudiantes Madrid bat Sarragosse 106-89 Vitoria bat *Menorca 77-76 Fuenlabrada bat *Séville 77-72 *Badalone bat Alicante 75-73 Classement : 1- Barcelone (22-4), 2- Real Madrid (20-6), 3- Valencia (17-9), 4- Vitoria, Valladolid (16-10), 6- Bilbao (15-11), 7- Malaga, Gran Canaria, Fuenlabrada (14-12), 10Séville, Estudiantes Madrid, Badalone (13-13), 13- Saragosse (12-14), 14Saint-Sébastien, Manresa (9-17), 16Alicante (7-19), 17- Grenade, Menorca (5-21).
LEGA 23e journée *Trévise bat Bologne 79-71 Cantu bat *Sassari 76-74 *Teramo bat Avellino 99-97 *Biella bat Pesaro 88-64 *Caserte bat Crémone 95-79 *Montegranaro bat Brindisi 96-54 *Varèse bat Rome 84-78 Milan – Sienne le jeudi 14 avril Classement : 1- Sienne (20-2), 2- Cantu (17-6), 3- Milan (16-6), 4Bologne, Avellino (12-11), 6- Caserte, Varèse, Trévise (11-12), 9- Crémone, Rome, Montegranaro, Pesaro, Sassari (10-13), 14- Biella (9-14), 15- Teramo, Brindisi (7-16).
EUROLEAGUE Quarts de finale Barcelone – Panathinaikos : 1-1 *Barcelone bat Panathinaikos 83-82 Panathinaikos bat *Barcelone 75-71 Joué le mardi 29 mars
*Panathinaikos – Barcelone Jeudi 31 mars
*Panathinaikos – Barcelone Mardi 6 ou mercredi 7 avril (si nécessaire)
*Barcelone – Panathinaikos Vitoria – Maccabi Tel-Aviv : 1-1 *Vitoria bat Maccabi Tel-Aviv 76-70 Maccabi Tel-Aviv bat *Vitoria 83-81 Joué le mardi 29 mars
*Maccabi Tel-Aviv – Vitoria Jeudi 31 mars
*Maccabi Tel-Aviv – Vitoria Mardi 6 ou mercredi 7 avril (si nécessaire)
*Vitoria – Maccabi Tel-Aviv
Real Madrid – Valencia : 1-1 *Real Madrid bat Valencia 71-65 Valencia bat *Real Madrid 81-75
Joué le mercredi 30 mars
Trévise – Göttingen
EUROCHALLENGE
Joué le mardi 29 mars
*Valencia – Real Madrid
Quarts de finale
Jeudi 31 mars
*Valencia – Real Madrid Mardi 6 ou mercredi 7 avril (si nécessaire)
*Real Madrid – Valencia Olympiakos – Sienne : 1-1 *Olympiakos bat Sienne 89-41 Sienne bat *Olympiakos 82-65
Spartak Saint-Pétersbourg élimine Pinar Karsiyaka : 2-0 *Saint-Pétersbourg bat Pinar Karsiyaka 78-73 Saint-Pétersbourg bat Pinar Karsiyaka 89-71 Novo Mesto – Akademik Sofia : 1-1 Akademik Sofia bat *Novo Mesto 78-72 Novo Mesto bat *Akademik Sofia 75-61 Joué le mercredi 30 mars
Joué le mardi 29 mars
*Sienne – Olympiakos Jeudi 31 mars
*Sienne – Olympiakos Mardi 6 ou mercredi 7 avril (si nécessaire)
*Olympiakos – Sienne
EUROCUP Quarts de finale Kazan – Caserte Kazan bat *Caserte
Novo Mesto – Akademik Sofia Lokomotiv Kuban élimine Gravelines-Dk : 2-0 Kuban bat *Gravelines-Dk 92-91 a.p. *Kuban bat Gravelines-Dk 86-68 Ostende – Ventspils : 1-1 *Ostende bat Ventspils 86-74 *Ventspils bat Ostende 97-92 Joué le mercredi 30 mars
90-84
Joué le mercredi 30 mars
Kazan – Caserte Budivelnik Kiev – Séville *Séville bat Budivelnik Kiev 67-49 Joué le mercredi 30 mars
Budivelnik Kiev – Séville Estudiantes Madrid – Cedevita Zagreb *Cedevita Zagreb bat Estudiantes 90-81 Joué le mercredi 30 mars
Estudiantes Madrid – Cedevita Zagreb Trévise - Göttingen *Göttingen et Trévise 66-66
Ostende – Ventspils
Féminines
MJ V-D
Chicago Boston Miami Orlando Atlanta Philadelphia New York Indiana Charlotte Milwaukee Detroit New Jersey Toronto Washington Cleveland
72 53-19 72 51-21 73 51-22 73 47-26 74 42-32 73 37-36 73 35-38 74 32-42 72 30-42 72 29-43 73 26-47 72 23-49 73 20-53 72 17-55 72 14-58
%
73,6 70,8 69,9 64,4 56,8 50,7 47,9 43,2 41,7 40,3 35,6 31,9 27,4 23,6 19,4
*Nantes-Rezé bat Calais 77-58 Tarbes bat *Toulouse 67-65 Bourges bat *Aix 75-62 *Lattes-Montpellier bat Villeneuve d’Ascq 75-51 Challes bat *Charleville 58-55 Mondeville bat *Saint-Amand 66-65 Basket Landes bat *Arras 67-63 Classement : 1- Bourges (22-1), 2-
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
32-4 21-15 98,5 29-8 22-13 96,6 28-10 23-12 102,0 26-11 21-15 99,8 22-15 20-17 95,4 23-12 14-24 99,4 19-17 16-21 105,9 19-16 13-26 99,3 18-17 12-25 93,1 19-19 10-24 91,5 19-18 7-29 96,1 18-18 5-31 93,6 14-22 6-31 99,3 16-20 1-35 96,5 9-28 5-30 94,7
91,1 90,7 94,8 94,2 95,4 97,8 105,7 100,8 97,0 92,7 100,1 99,2 105,6 104,8 105,0
+7,4 +5,9 +7,2 +5,6 0,0 +1,5 +0,2 -1,5 -4,0 -1,2 -4,0 -5,6 -6,3 -8,3 -10,3
4 v. 1 v. 5 v. 5 v. 2 v. 2 d. 6 d. 2 d. 2 v. 1 d. 1 v. 2 d. 4 d. 4 d. 1 d.
9-1 5-5 8-2 7-3 5-5 4-6 1-9 5-5 4-6 5-5 4-6 4-6 3-7 1-9 2-8
CONFÉRENCE OUEST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Équipes
MJ V-D
San Antonio L.A. Lakers Dallas Oklahoma City Denver Portland New-Orleans Memphis Houston Phoenix Utah Golden State L.A. Clippers Sacramento Minnesota
73 57-16 73 53-20 73 52-21 72 48-24 73 44-29 73 42-31 74 42-32 74 41-33 73 38-35 72 36-36 74 36-38 74 32-42 74 29-45 72 20-52 74 17-57
%
78,1 72,6 71,2 66,7 60,3 57,5 56,8 55,4 52,1 50,0 48,6 43,2 39,2 27,8 23,0
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
33-3 24-13 103,5 28-8 25-12 102,0 26-11 26-10 100,1 27-10 21-14 104,4 30-7 14-22 107,7 26-10 16-21 96,4 24-11 18-21 95,1 26-10 15-23 100,0 22-14 16-21 106,0 20-17 16-19 105,0 20-17 16-21 100,1 23-14 9-28 103,3 21-17 8-28 98,9 9-27 11-25 99,1 12-25 5-32 101,1
*Rennes bat Centre Fédéral 65-57 *Limoges bat Reims 56-48 *Roche bat Lyon 52-51 Nice bat *Angers 82-74 Aplemont bat *Pau-Lacq-Orthez 76-44 Graffenstaden bat *Perpignan 79-75 *Pleyber Christ bat Voiron 82-70 *Armentières bat Dunkerque 70-59 Classement : (23-2), 2- Roche (19-6), 3- Nice, Reims (18-7), 5- Limoges (1510), 6- Pleyber Christ, Voiron (13-12), 8- Armentières, Perpignan (12-13), 10Dunkerque, Aplemont, Graffenstaden (10-14), 13- Rennes (10-15), 14- Angers (8-17), 15- Pau-Lacq-Orthez (5-20), 16Centre Fédéral (2-23).
Finale
23e journée
NBA : CLASSEMENTS Équipes
LF2 25e journée
EUROCUP
LFB
CONFÉRENCE eST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Tarbes, Lattes-Montpellier (16-7), 4Challes (15-8), 5- Nantes-Rezé, Basket Landes (14-9), 7- Arras, Mondeville (1111), 9- Saint-Amand, Villeneuve d’Ascq, Aix (9-13), 12- Charleville (8-15), 13Calais (4-19), 14- Toulouse (2-21).
97,5 95,4 95,8 100,8 103,1 94,8 93,5 98,1 104,2 105,4 101,7 106,1 101,8 104,3 106,8
+6,0 +6,6 +4,3 +3,6 +4,6 +1,6 +1,6 +1,9 +1,8 -0,4 -1,6 -2,8 -2,9 -5,3 -5,8
3 d. 7 v. 4 v. 3 v. 3 v. 1 d. 1 d. 1 v. 1 d. 2 d. 5 d. 2 v. 1 v. 3 v. 7 d.
6-4 9-1 6-4 9-1 7-3 6-4 6-4 6-4 7-3 3-7 3-7 4-6 5-5 5-5 2-8
Ramla remporte l’EuroCup *Ramla et Arras 61-61 Ramla bat *Arras 61-53
Fantasy League
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Pro A Les vainqueurs de la 23e journée Équipe 1 les nabots de l’élysée (seb3) 2 MONSTARS (Lucas) 3 badaboum (bubulle the red) 4 crash team 1 (biscotte) 5 tripote et mascagne (coach47) 6 COUCOU MAMAN !!!! (blaxt) 7 DP JP-$tar JAV (JP-Star) 8 secreteam (yannoustnaz) 9 BertiTeam (tof7249) 10 Coca74 Team (Coca74) Classement général Équipe 1 LIMOGES 2011 (15041993) 2 badaboum (bubulle the red) 3 MONSTARS (Lucas) 4 sebus086 (sebus086) 5 CHOULOULIMOGES (Chouloulou’s) 6 Fantasio Team (Ilfantasio) 7 La barbe à Petar (falcon jr) 8 stickteam21 (stick21) 9 ugo_caroff (ugo_caroff)secreteam (yannoustaz) 10 Redeem Team (Fifou)
Score 238,1 222,0 220,7 220,2 220,2 220,0 216,8 214,9 213,7 213,2 Score 4064,6 4058,1 4046,8 4044,5 4029,1 4022,2 4013,7 4012,5 4009,8 3999,5
Pro B Les vainqueurs de la 27e journée Équipe 1 Ideal team (filou) 2 the legend (pistol raf) 3 horto magiko Power (Papaloukas76) 4 FLYING DUCKS (youl brinner) 5 insep aie (INSEP aiee) 6 jhulkteam (jhulkteam) 7 Vendée BC (president) 8 steckebeye B (steckebeye) 9 shocker (bozz) 10 JordanTEAM03 (jordanC03) Classement général Équipe 1 le cirque pinder (rami12) 2 Seb57 (sebastien) 3 fintan stack (greg-kite) 4 encore un caribou (guignolic) 5 Team McAdoo (The Dream) 6 OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 7 MONSTARS (Lucas) 8 les ch’ti biloutes B (santaclaus62) 9 Patat’ Team Do (do!) 10 PAPOOSE (taiko)
Score 215,5 208,4 196,3 195,5 195,0 192,8 189,8 189,2 187,9 187,7 Score 4625,6 4595,5 4586,5 4531,2 4523,5 4518,9 4505,8 4500,7 4493,3 4480,5
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18
CHIFFRES
PRO A staTs cumulées (après 23 journées) 1 - CHOLET (18-5) Joueur Sammy Mejia Antywane Robinson Vule Avdalovic DeMarcus Nelson Fabien Causeur Randal Falker Luc-Arthur Vebobe William Gradit Christophe Leonard Mamoutou Diarra Romain Duport Mérédis Houmounou Claude Marquis* Total
MJ Min Tirs 23 32 158-305 23 28 113-234 23 24 69-173 23 24 87-180 6 29 23-48 21 26 71-126 17 20 49-83 10 18 15-44 21 13 30-67 22 14 27-91 15 9 18-40 7 3 0-7 12 12 21-40 23 - 681-1438
% 51,8 48,3 39,9 48,3 47,9 56,3 59,0 34,1 44,8 29,7 45,0 0,0 52,5 47,4
3pts LF 31-77 65-88 23-62 18-30 44-99 56-66 11-36 53-71 6-18 1-4 17-38 0-5 16-38 7-23 4-8 4-16 19-35 10-53 17-18 0-1 4-6 0-2 9-15 136-392 279-417
Rb 4,7 5,7 1,4 3,6 4,2 7,0 6,0 1,4 2,6 1,2 2,7 0,3 3,3 35,0
Pd 4,0 1,7 3,2 2,6 3,0 1,6 1,4 0,5 1,0 0,7 0,2 0,3 0,3 16,7
In 1,0 1,1 0,7 1,0 2,0 1,0 1,2 0,7 0,5 0,5 0,1 0,3 0,3 7,7
Co 0,1 0,7 0,0 0,4 1,3 0,8 0,1 0,1 0,0 0,3 0,5 3,8
Bp 2,0 0,8 1,7 2,1 0,8 1,2 1,4 1,1 1,4 0,6 0,6 0,8 12,1
Pts 17,9 11,6 10,3 10,3 8,8 7,6 6,7 4,1 4,0 3,7 2,7 4,2 77,3
3pts LF 52-125 56-75 23-67 50-55 58-143 23-26 25-73 45-62 34-44 20-31 4-20 28-44 9-32 32-38 23-58 9-11 0-3 3-4 0-1 194-522 300-390
Rb 2,4 5,0 3,9 3,0 4,5 5,6 3,5 2,3 2,1 0,4 32,0
Pd 3,8 4,6 1,8 4,0 0,6 0,7 0,8 1,2 1,3 18,7
In 1,4 1,6 1,3 1,0 0,8 0,6 0,6 0,7 0,2 0,2 8,3
Co 0,1 0,3 0,0 0,5 0,8 0,5 0,1 0,0 0,2 2,4
Bp 2,5 2,3 1,4 2,3 1,2 1,9 0,9 0,6 0,5 0,2 13,4
Pts 15,3 14,6 11,7 8,5 7,6 6,8 5,9 4,9 4,2 0,8 78,6
MJ Min Tirs % 3pts LF 23 39 158-292 54,1 27-75 63-88 3 27 13-39 33,3 9-25 8-9 17 33 56-166 33,7 21-72 50-54 22 28 90-153 58,8 56-97 23 23 93-198 47,0 7-30 44-64 18 28 66-157 42,0 15-50 23-33 21 23 65-154 42,2 38-93 25-31 23 20 51-143 35,7 22-85 18-24 23 11 42-79 53,2 23-34 6 14 8-25 32,0 6-18 1-1 16 8 9-27 33,3 0-9 14-18 2 2 1-1 100,0 1-1 1 1 0-1 0,0 0-1 2 4 0-1 0,0 23 - 652-1436 45,4 146-459 325-453
Rb 6,4 2,7 3,0 8,5 5,2 2,3 2,1 3,3 3,0 0,7 0,5 1,5 33,0
Pd 2,2 1,3 6,2 1,0 0,9 3,7 3,2 1,2 0,2 0,7 1,5 17,2
In 2,0 1,3 3,6 1,0 0,7 1,4 1,2 0,7 0,5 0,3 0,2 10,0
Co 0,7 1,3 0,5 0,1 0,2 0,6 0,2 0,5 3,4
Bp 2,0 1,7 2,5 2,2 2,5 2,2 2,0 0,9 1,3 0,5 0,9 0,5 0,5 15,3
Pts 17,7 14,3 10,8 10,7 10,3 9,4 9,2 6,2 4,7 3,8 2,0 1,5 77,2
2 - CHALON-sur-saône (16-7) Joueur Marquez Haynes Blake Schilb Ilian Evtimov Steed Tchicamboud Alade Aminu Michel Jean-Baptiste Adolphe Joffrey Lauvergne Bryant Smith Nicolas Lang Jordan Aboudou Frédéric Bourdillon Total
MJ Min Tirs 23 33 122-266 22 32 124-256 23 28 94-203 23 28 63-152 22 17 67-120 23 18 68-123 22 15 49-111 23 16 36-87 23 15 32-87 9 3 2-7 1 1 0-1 23 - 657-1413
% 45,9 48,4 46,3 41,4 55,8 55,3 44,1 41,4 36,8 28,6 0,0 46,5
3 - NANCY (16-7)
Joueur Tremmell Darden Ralph Mims John Linehan Akin Akingbala Victor Samnick Willie Deane Kenny Grant Stephen Brun Moussa Badiane Terrance Johnson Saidou Njoya Nicolas Wachowiak Kingsley Pinda Abdel Kader Sylla Total
4 - GRAVELINES-DUNKERQUE (15-7)
Joueur Ben Woodside Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Juby Johnson Mouhamed Saer Sene Dounia Issa Jeff Greer Rudy Jomby Frejus Zerbo Jonathan Rousselle Chrislain Cairo Valentin Bigote Chris Owens* Michael Fraser* Total
MJ Min Tirs 22 32 113-268 21 32 104-219 22 36 86-203 22 20 70-173 12 17 42-82 21 24 64-101 22 21 52-139 22 16 42-122 17 7 16-26 10 3 5-10 4 1 1-3 1 1 0-1 4 16 10-25 7 11 5-17 22 - 610-1389
5 - ROANNE (15-8) Joueur Dylan Page Pape Philippe Amagou Uche Nsonwu-Amadi Ben McCauley Souleyman Diabate Alex Gordon Ricky Davis Philippe Braud Devan Downey Alex Dunn Jean-Michel Mipoka Alexis Tanghe Mourad Benkloua K.C. Rivers* Luka Bogdanovic* Total
MJ Min Tirs 12 31 60-110 23 27 88-195 23 25 98-151 3 28 11-27 23 24 69-153 19 17 41-108 7 27 19-58 23 16 54-125 2 16 6-16 23 16 49-92 23 11 30-68 23 9 22-51 1 2 14 30 77-174 7 31 23-64 23 - 647-1392
% 42,2 47,5 42,4 40,5 51,2 63,4 37,4 34,4 61,5 50,0 33,3 0,0 40,0 29,4 43,9
3pts LF 32-88 94-121 23-69 57-94 34-101 44-73 35-108 32-47 17-26 26-47 31-85 15-26 16-66 11-13 3-7 2-5 2-2 0-5 13-18 2-2 173-527 316-476
Rb 3,0 4,3 5,8 1,7 6,5 8,5 3,2 3,4 1,8 0,8 4,8 3,7 36,5
Pd 6,0 4,0 0,9 0,9 0,2 1,3 1,2 1,0 0,1 0,3 0,2 0,1 15,4
In 1,5 1,5 0,9 0,7 0,4 1,0 0,9 1,1 0,2 0,2 8,0
Co 0,1 1,7 0,0 1,3 1,6 0,1 0,1 0,1 0,3 4,4
Bp 3,2 2,3 1,3 1,2 1,2 1,7 0,7 0,8 0,5 0,1 0,2 1,0 1,3 12,8
Pts 16,0 13,7 11,4 9,4 8,4 7,3 6,8 5,0 2,1 1,4 0,5 8,2 1,7 77,7
% 54,5 45,1 64,9 40,7 45,1 38,0 32,8 43,2 37,5 53,3 44,1 43,1 44,3 35,9 46,5
3pts LF 21-54 20-21 41-95 88-114 47-75 4-8 19-58 33-47 32-76 37-43 7-22 6-7 40-85 3-3 1-4 0-3 18-28 15-34 10-14 5-19 16-24 31-86 15-21 13-43 19-21 229-587 312-418
Rb 6,2 2,2 7,3 5,0 3,2 1,6 1,7 1,2 1,5 5,3 1,7 1,5 4,6 7,1 33,3
Pd 1,8 2,8 2,4 2,0 5,0 2,7 2,6 0,4 2,5 0,7 0,7 0,5 1,9 1,7 18,6
In 0,8 0,6 0,9 1,0 1,7 0,5 0,3 0,2 0,7 0,3 0,2 1,0 0,7 6,4
Co 0,4 0,3 0,1 0,1 0,1 0,7 0,1 0,1 0,1 0,1 1,9
Bp 1,6 1,5 2,1 2,3 2,0 1,8 2,6 0,7 0,5 1,0 0,7 0,5 1,6 1,1 13,2
Pts 13,4 13,3 10,6 8,7 8,3 7,9 7,3 6,6 6,5 5,0 3,7 2,8 14,3 11,1 79,8
Rb 7,3 3,4 8,9 1,7 4,5 4,3 5,4 2,1 1,3 0,3 5,3 3,7 35,8
Pd 2,6 4,2 3,9 1,5 1,8 1,0 0,9 1,3 1,5 0,5 1,4 0,4 17,1
In 1,1 0,8 1,4 0,7 2,2 0,9 0,6 0,9 0,7 0,3 1,7 0,1 8,6
Co 0,4 0,2 0,4 0,1 0,3 0,2 0,1 0,7 1,5
Bp 2,2 3,1 2,2 1,3 1,3 0,8 1,4 0,9 1,6 0,5 0,5 2,0 0,4 13,8
Pts 17,1 13,4 13,2 9,3 8,4 7,2 5,8 5,7 5,0 2,6 11,0 4,4 78,3
6 - HYÈRES-TOULON (14-9) Joueur Rick Hughes Kevin Houston Damir Krupalija Shaun Fein Tony Dobbins Nobel Boungou Colo Vincent Masingue Jonte Flowers Paccelis Morlende Laurent Legname Clement Cavallo Axel Julien Tony Washam* Tremaine Ford* Total
MJ Min Tirs 13 31 91-162 22 30 117-291 22 36 95-214 23 20 75-192 19 27 57-141 23 20 62-118 21 19 56-101 15 16 35-78 20 14 41-98 15 7 15-33 1 2 2 6 0-2 7 25 31-82 7 12 15-25 23 - 690-1537
% 56,2 40,2 44,4 39,1 40,4 52,5 55,4 44,9 41,8 45,5 0,0 37,8 60,0 44,9
3pts LF 0-2 40-47 21-76 40-56 55-141 45-58 45-115 19-28 10-43 35-55 3-15 39-53 10-22 3-11 13-19 10-34 9-13 9-23 0-2 0-1 7-23 8-14 1-2 163-484 259-369
7 - LYON-VILLEURBANNE (12-10)
Joueur Pops Mensah-Bonsu Davon Jefferson Mickael Gelabale Matt Walsh Clifford Hammonds Kim Tillie Bangaly Fofana Paul Lacombe Edwin Jackson Leo Westermann Theo Leon Rudy Deal Lambert Diacono Angel Daniel Vassallo* Andrija Zizic* Nebojsa Bogavac* Total
MJ Min Tirs 4 33 27-45 21 32 151-274 22 33 113-212 16 31 78-173 21 34 94-192 20 20 70-141 13 12 19-36 17 16 17-48 16 9 18-54 21 13 19-60 2 4 1 1 1 1 2 30 8-29 15 21 34-93 9 13 4-15 22 - 652-1372
% 60,0 55,1 53,3 45,1 49,0 49,6 52,8 35,4 33,3 31,7 27,6 36,6 26,7 47,5
3pts 2-5 17-47 25-80 24-79 3-7 3-20 1-20 7-29 3-15 0-1 2-11 87-314
Rb 9,8 7,2 4,6 5,5 4,1 5,5 2,3 2,0 1,2 1,0 5,0 3,0 2,0 34,4
Pd 1,5 1,5 2,2 5,1 3,3 1,2 0,5 2,1 0,5 1,6 1,5 1,1 1,1 16,9
In 2,0 1,0 0,8 2,2 0,9 0,9 0,2 1,2 0,4 0,3 0,5 2,5 0,3 0,7 7,7
Co 0,8 1,3 0,8 0,3 0,6 0,3 1,1 0,4 0,0 1,0 0,1 0,1 4,5
Bp 3,0 1,9 2,0 3,9 2,1 1,6 0,5 1,3 0,7 1,0 4,0 1,0 0,4 14,6
Pts 17,8 16,9 13,5 13,0 11,2 9,1 3,4 2,8 2,8 2,3 1,0 12,5 5,5 1,8 75,4
% 47,8 43,0 49,3 54,0 48,9 49,5 60,0 41,2 60,7 53,8 47,4 50,0 33,3 12,5 33,3 48,4 46,9 57,9 48,7
3pts LF 14-44 18-24 46-119 49-57 19-68 42-70 3-8 17-27 29-74 28-34 13-34 21-21 19-25 2-9 5-7 0-1 12-20 9-24 7-17 1-4 4-7 5-12 0-1 0-6 4-4 0-1 13-39 5-8 24-53 7-9 1-2 178-496 239-333
Rb 3,2 3,8 4,5 6,3 1,9 3,1 7,9 1,3 5,5 1,9 1,7 2,0 0,8 0,2 0,3 3,0 2,6 4,0 31,2
Pd 5,6 2,7 1,2 2,1 1,7 2,3 0,1 3,7 0,9 0,5 0,4 1,5 1,0 0,4 0,3 1,0 1,5 4,7 0,7 17,5
In 1,4 1,5 1,2 1,2 0,9 0,7 0,6 1,0 1,2 0,5 0,7 0,5 0,3 0,1 0,7 1,0 8,3
Co 0,1 0,0 0,4 0,1 0,1 1,4 0,8 0,1 0,5 0,3 0,3 1,8
Bp 2,9 2,0 2,3 1,6 1,5 1,9 2,5 2,7 1,3 0,7 0,9 0,5 0,3 2,1 1,7 1,0 14,7
Pts 15,0 14,2 12,7 11,1 10,9 8,3 7,6 7,0 5,4 4,5 3,3 3,0 1,3 0,8 0,7 7,8 4,8 3,8 75,9
% 44,8 52,8 49,8 43,3 40,2 40,5 41,8 41,4 42,0 50,0 33,3 36,1 43,8 44,3
3pts LF 40-87 26-31 0-1 35-44 0-2 34-50 55-143 29-39 19-58 22-27 22-87 33-42 7-32 15-23 15-33 19-34 22-30 2-9 3-7 14-20 0-4 7-10 160-456 259-357
Rb 3,5 7,6 4,7 2,6 4,7 3,5 3,1 2,7 2,8 3,0 0,4 3,4 2,0 31,2
Pd 3,3 0,9 1,6 1,5 1,4 4,0 0,8 4,1 0,1 0,4 0,8 1,0 16,9
In 1,5 0,7 0,5 1,6 0,6 2,4 0,8 1,2 0,5 1,0 0,2 0,2 9,1
Co 0,2 1,2 0,3 0,0 0,1 0,3 0,1 0,4 0,1 0,3 0,2 2,2
Bp 2,2 2,0 2,0 1,2 0,8 2,2 1,1 2,0 0,8 0,1 1,0 1,4 13,4
Pts 13,3 11,9 11,8 11,5 9,9 8,9 5,2 4,6 4,2 4,0 1,1 4,4 4,2 73,3
% 43,5 48,0 50,3 48,0 58,3 40,1 40,4 39,5 35,2 32,0 54,5 45,2
3pts LF 28-90 50-75 1-4 50-70 25-65 36-52 17-46 36-55 22-79 39-99 13-19 32-82 30-42 6-21 20-27 7-29 4-7 7-34 18-21 2-5 1-2 164-475 280-449
Rb 6,2 6,2 1,9 3,4 6,2 2,0 2,7 2,0 2,4 1,7 0,2 32,8
Pd 4,0 1,2 1,5 1,0 1,0 3,2 1,9 0,2 1,9 2,8 17,7
In 1,8 0,8 1,0 0,7 1,1 0,7 0,9 0,2 0,5 0,8 8,3
Co 0,1 0,4 0,2 1,2 0,0 0,4 0,3 0,2 2,6
Bp 3,0 2,1 1,2 1,8 1,7 1,6 1,4 0,6 1,0 2,0 1,0 0,2 15,7
Pts 12,8 10,9 9,9 9,7 8,0 7,0 6,5 6,0 4,1 3,3 3,8 74,7
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Demetris Nichols 14 35 97-211 46,0 31-83 31-38 5,1 2,1 1,6 0,7 2,8 18,3 Jamal Shuler 23 34 126-288 43,8 52-145 41-53 3,0 2,9 1,3 0,2 2,2 15,0 Frank Elegar 16 32 71-119 59,7 33-50 7,2 0,7 1,7 0,9 1,7 10,9 Thomas Larrouquis 23 28 93-215 43,3 29-88 27-52 4,2 2,0 0,9 0,0 1,5 10,5 Etienne Brower 5 27 12-42 28,6 1-8 4-7 6,4 1,4 0,8 0,4 1,2 5,8 Jonathan Aka 19 17 37-76 48,7 26-40 4,0 0,6 0,8 0,2 1,3 5,3 Reece Gaines 10 17 16-48 33,3 6-15 12-12 1,1 1,2 0,5 - 1,0 5,0 Antoine Eito 23 21 39-121 32,2 17-69 16-24 2,3 2,6 1,2 - 1,0 4,8 Nicolas De Jong 15 7 14-25 56,0 1-2 2-3 1,2 0,1 0,1 0,2 0,3 2,1 Jimmy Djimrabaye 5 5 2-4 50,0 1-1 2-2 1,2 - - - 0,2 1,4 Ilyess Gmar 1 2 - - - - Yacinthe Manicord 1 2 - - - - Rob Lewin* 6 30 28-48 58,3 13-26 9,8 0,7 1,2 1,0 1,2 11,5 Curtis Sumpter* 7 28 18-62 29,0 3-15 18-22 6,0 1,0 0,7 0,9 1,1 8,1 T.J. Thompson* 6 26 16-55 29,1 5-24 5-9 1,8 2,3 1,0 - 1,8 7,0 Cornelius McFadgon* 3 16 9-23 39,1 1-6 1-3 1,3 - 0,3 - 1,7 6,7 Kareem Reid* 12 33 31-96 32,3 5-29 11-17 1,9 6,2 1,2 - 3,0 6,5 Total 23 - 609-1433 42,5 152-485 242-358 29,9 15,0 8,0 2,1 12,4 70,1
% 44,6 55,0 38,5 39,9 42,6 39,4 36,3 58,8 45,7 50,0 50,0 58,8 32,0 43,8
3pts LF 11-43 39-49 0-2 51-81 20-83 55-74 32-101 44-64 27-86 35-41 4-22 11-13 16-60 28-39 2-10 6-11 5-9 0-1 15-34 1-1 3-5 3-4 5-18 7-8 121-432 299-427
Rb 3,9 8,5 3,8 4,0 6,5 3,6 2,8 5,3 4,0 3,9 0,8 0,6 0,3 1,8 35,1
Pd 6,2 1,2 3,4 1,5 1,5 2,6 3,8 2,7 0,6 0,3 0,5 1,2 15,7
In 1,5 1,0 1,1 1,1 0,6 1,6 1,7 1,3 0,7 0,3 0,4 0,6 7,6
Co 0,2 0,7 0,1 0,1 1,1 0,1 0,2 0,1 0,2 0,5 0,2 0,2 2,7
Bp 3,5 1,5 2,1 1,6 1,9 1,9 2,2 3,3 2,4 1,2 0,2 0,3 0,5 0,3 0,8 14,4
Pts 15,8 13,2 12,8 11,0 10,9 9,6 8,4 8,0 4,1 3,7 1,8 1,4 5,6 73,1
Joueur Chris Massie Robert Hite Ndudi Ebi Zack Wright Ronnie Taylor Raphaël Desroses Cedrick Banks Aurelien Salmon Karim Souchu Xane D’Almeida Frédéric Weis Stanley Dubois R.T. Guinn* Tommy Adams* Ralph Biggs* Travarus Bennett* Total
8 - PAU-LACQ-ORTHEZ (11-12)
Joueur Teddy Gipson Demetric Bennett Antoine Mendy Travon Bryant Slaven Rimac Marko Maravic Chinemelu Elonu Ronnie Taylor Georgi Joseph Jean-Frédéric Morency Mickael Var Tanguy Ramassamy Frédéric Moncade Remi Lesca Florian Lesca Romain Hillotte Mike Bauer* Laurent Sciarra* Tremaine Ford* Total
MJ Min Tirs 8 35 44-92 23 27 116-270 22 29 109-221 14 28 68-126 22 21 91-186 15 28 45-91 8 20 21-35 3 19 7-17 16 21 37-61 19 11 35-65 7 10 9-19 2 14 3-6 13 9 6-18 8 4 1-8 3 6 1-3 1 2 10 20 30-62 19 26 30-64 6 10 11-19 23 - 664-1363
9 - LE MANS (10-13)
Joueur Alex Acker Alain Koffi Joao Paulo Batista Benjamin Dewar Michalis Kakiouzis Antoine Diot Charles Lombahe-Kahudi Marc-Antoine Pellin Thierry Rupert Rob Lewin Henri Kahudi Ryvon Covile* Brandon Bowman* Total
MJ Min Tirs 22 30 113-252 14 28 66-125 23 27 119-239 22 28 84-194 14 25 49-122 22 29 70-173 17 18 33-79 23 22 36-87 23 13 37-88 1 11 2-4 14 5 5-15 9 15 13-36 5 11 7-16 23 - 634-1430
10 - STRASBOURG (10-13) Joueur Ricardo Greer John McCord Abdoulaye M’Baye Justin Hawkins Pervis Pasco Steeve Essart Alain Digbeu Nick Lewis Sacha Giffa Aymeric Jeanneau Thomas Trauttmann Issife Soumahoro* Total
MJ Min Tirs 23 31 108-248 22 28 94-196 23 20 83-165 23 17 85-177 23 27 81-139 23 22 55-137 23 22 44-109 15 12 32-81 15 17 25-71 22 18 24-75 1 1 4 4 6-11 23 - 637-1409
11 - LE HAVRE (9-14) Joueur Bernard King Joseph Jones John Cox Nick Pope Wes Wilkinson Michael King Yohann Sangare Nate Fox Maxime Zianveni Ousmane Camara Fabien Paschal Gedeon Pitard Adrien Boivin Abdoulaye Loum Benjamin Sousa Brandon McKnight* Total
MJ Min Tirs 12 35 70-157 23 28 126-229 20 34 90-234 23 28 89-223 22 28 89-209 7 28 26-66 17 34 49-135 6 22 20-34 9 13 16-35 23 15 35-70 4 4 3-6 19 9 10-17 2 2 3 1 1 1 5 20 8-25 23 - 631-1440
12 - ORLéANS (9-14)
LF 17-24 50-74 54-66 27-33 24-31 39-54 6-10 11-17 8-9 4-6 2-2 6-7 14-16 6-10 268-359
Joueur J.R. Reynolds Tajuan Porter Adrien Moerman Amara Sy Ludovic Vaty Maleye N’Doye Aldo Curti Eric Campbell Jamar Smith Mael Lebrun William Herve Bryan Pamba Troy Bell* Zach Moss* Total
MJ Min Tirs 22 27 76-179 5 21 17-45 23 23 73-187 23 26 78-164 17 19 63-123 23 21 64-140 22 27 66-171 6 22 14-29 23 20 55-128 12 8 6-15 6 6 1-3 1 11 0-2 15 28 70-177 13 18 38-72 23 - 621-1435
% 42,5 37,8 39,0 47,6 51,2 45,7 38,6 48,3 43,0 40,0 33,3 0,0 39,5 52,8 43,3
3pts LF 36-95 57-73 6-21 9-10 25-72 26-36 10-34 29-34 14-23 42-95 13-22 29-97 13-24 8-18 5-7 5-21 14-20 3-9 0-2 0-2 4-4 0-2 34-97 41-52 13-19 198-563 238-326
13 - PARIS LEVALLOIS (8-15)
Joueur Lamont Hamilton Marcellus Sommerville Andrew Albicy Eric Chatfield David Noel Michel Morandais Jimmal Ball Vasco Evtimov Nigel Wyatte Wilfrid Aka Giovan Oniangue Jonathan Leria Malela Mutuale Landing Sane Bracey Wright* Guillaume Yango* Total
MJ Min Tirs 23 27 139-257 23 34 122-272 23 29 76-186 7 30 24-60 9 27 30-68 17 27 56-125 22 21 53-145 6 17 15-34 13 12 19-46 22 15 29-66 5 2 2-4 8 5 2-12 6 2 0-2 2 1 11 30 37-97 15 11 26-42 23 - 630-1416
14 - POITIERS (8-15)
Joueur Rasheed Wright Kenny Younger Tommy Gunn Pierre-Yves Guillard Pape Badiane Carl Ona Embo Antonio Grant Evan Fournier Cédric Gomez Guillaume Costentin Yann Devehat Robert Conley* Total
MJ Min Tirs 23 29 94-259 23 28 95-196 17 22 55-127 23 25 81-176 23 23 76-154 23 24 62-159 12 19 39-79 23 14 53-122 23 19 20-73 8 10 4-10 23 5 10-22 4 30 20-49 23 - 609-1426
Rb 2,4 1,2 5,3 3,9 5,2 2,0 2,4 3,7 4,5 0,9 0,5 2,0 4,3 3,9 31,0
Pd 3,5 0,8 0,9 1,5 1,1 0,6 3,6 1,3 1,1 0,6 1,0 2,2 0,6 14,3
In 0,9 1,2 0,8 1,1 0,9 1,2 1,2 0,8 0,9 0,6 0,3 1,1 0,5 8,6
Co 0,1 0,3 0,7 0,3 0,2 0,5 0,3 0,3 0,2 2,2
Bp 2,1 1,4 1,0 1,2 1,1 0,7 1,5 1,2 1,3 0,3 0,2 2,0 1,7 0,8 11,0
Pts 11,1 9,8 8,6 8,5 8,2 8,0 7,9 6,8 5,6 1,2 1,0 14,3 6,8 73,0
% 54,1 44,9 40,9 40,0 44,1 44,8 36,6 44,1 41,3 43,9 50,0 16,7 0,0 38,1 61,9 44,5
3pts LF 15-36 69-90 30-100 25-34 39-94 70-89 8-25 19-22 13-36 8-13 22-61 11-14 12-42 15-25 6-10 4-9 8-17 10-31 7-12 1-1 0-5 1-2 14-47 13-16 13-17 168-487 265-361
Rb 6,2 6,6 1,8 2,3 3,8 3,5 2,2 6,8 2,5 1,7 0,2 0,5 0,5 1,7 1,9 28,7
Pd 1,0 2,1 4,2 2,6 1,8 1,7 3,7 1,2 0,4 0,8 0,2 0,2 1,8 0,3 16,1
In 1,0 1,4 1,8 1,0 1,1 1,4 1,4 0,8 0,5 0,1 0,8 0,3 8,4
Co 0,8 0,3 0,0 0,4 0,4 0,1 0,1 0,0 0,3 0,3 2,1
Bp 2,0 1,9 1,9 1,7 2,6 1,6 1,7 2,3 0,8 0,4 0,2 0,4 1,4 0,5 12,8
Pts 15,7 13,0 11,3 10,7 9,0 8,5 6,0 6,0 3,8 3,4 1,0 0,6 9,2 4,3 73,6
% 36,3 48,5 43,3 46,0 49,4 39,0 49,4 43,4 27,4 40,0 45,5 40,8 42,7
3pts LF 47-142 39-48 6-33 58-78 20-52 29-37 19-54 31-49 0-1 29-37 25-84 30-38 7-19 5-9 6-33 24-28 2-24 4-5 3-8 3-4 3-10 10-22 14-24 145-472 269-367
Rb 3,1 6,5 2,7 6,0 5,5 2,6 3,8 1,8 2,2 1,1 0,6 4,2 33,4
Pd 1,2 2,0 1,4 1,0 1,0 2,7 1,8 0,7 2,5 1,4 0,0 3,0 14,0
In 1,0 0,6 0,8 0,7 0,4 1,0 0,8 0,7 0,7 0,5 1,8 6,5
Co 0,3 0,1 0,3 0,9 0,0 0,1 0,1 0,1 1,9
Bp 1,9 2,4 2,0 1,7 1,5 1,9 1,4 0,7 1,1 0,5 0,3 2,0 14,2
Pts 11,9 11,0 9,4 9,2 7,9 7,8 7,5 5,9 2,0 1,8 1,0 16,0 71,0
15 - VICHY (6-17)
16 - LIMOGES (6-17)
MJ Min Tirs 23 34 172-287 6 34 32-66 3 27 17-30 19 30 88-200 6 31 27-54 23 24 82-166 13 27 37-123 17 16 38-85 22 15 36-94 23 14 18-52 18 11 12-26 1 4 17 21 53-116 6 24 18-49 13 22 26-74 2 8 0-3 23 - 656-1425
% 59,9 48,5 56,7 44,0 50,0 49,4 30,1 44,7 38,3 34,6 46,2 45,7 36,7 35,1 0,0 46,0
3pts LF 0-5 53-90 14-25 11-13 0-4 9-9 3-21 48-74 4-20 9-11 36-90 14-18 20-81 9-12 28-62 9-15 14-50 11-17 3-17 13-19 5-15 25-58 17-22 11-32 2-2 14-46 12-16 0-2 2-2 172-513 224-335
Rb 9,1 3,8 7,3 4,9 3,2 3,0 2,8 3,1 1,5 1,5 2,7 5,0 1,3 2,9 1,5 33,6
Pd 2,4 2,3 0,7 5,9 6,7 0,9 2,2 0,7 0,9 1,8 0,3 1,1 2,0 1,7 17,6
In 0,8 1,3 1,0 1,1 0,3 1,0 0,8 0,4 0,5 0,6 0,1 0,5 0,8 0,9 6,3
Co 0,9 0,2 0,7 0,4 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0,7 0,3 0,4 2,8
Bp 2,7 1,8 2,0 3,5 3,2 1,5 2,6 1,0 0,5 0,9 0,4 1,0 1,1 1,5 1,2 14,4
Pts 17,3 14,8 14,3 11,9 11,2 9,3 7,9 6,6 4,4 2,3 1,6 8,7 8,2 6,0 1,0 74,3
Pro B
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échos FRANCE
BOULAZAC
QUELLE SEMAINE ! Une série de six défaites, un entraînement à 4h30 du matin, un entraîneur qui présente sa démission, refusée par le club. Boulazac a vécu plusieurs traumatismes mais a battu Évreux il y a une semaine. Les playoffs restent possibles.
M
Pascal Allée / Hot Sports
ardi 22 mars, les joueurs de Boulazac s’offrent un sursis. Une victoire 82-77 face à Évreux. « Si on fautait encore on allait prendre perpet’ ! », sourit le capitaine Thomas Dubiez. La pression du résultat n’avait sûrement jamais été aussi forte cette saison en Dordogne. Pour comprendre le contexte, il faut remonter au week-end précédent. Samedi 19 mars, le BBD concède un sixième revers de rang. À Saint-Vallier, Boulazac s’effondre, 46-69. « C’était une prestation vraiment pas digne d’un professionnel », maugrée Dubiez. « Tout s’est écroulé, aucun jeu collectif parce que chacun a voulu apporter un plus à son jeu pour aider l’équipe et derrière ça fausse tout, c’était pathétique. » Le calvaire ne fait que commencer. Dans les vestiaires, l’entraîneur Sylvain Lautié annonce qu’il va proposer sa démission. « C’est violent, tu te dis : merde pour que le coach en arrive là… », commente Dubiez. Le calvaire ne fait que continuer. Quand ils montent dans le bus pour revenir à Boulazac, les joueurs savent qu’ils ne rejoindront pas Morphée de suite. Lautié a prévu un entraînement à la descente du bus, à 4h30 du matin. « On descend, et hop direction la salle, on met les baskets. Le but n’était pas de blesser les mecs mais c’était quand même un truc où tu transpires. On l’a tous fait parce qu’on savait qu’on le méritait. On a joué comme des gamins on a été puni comme des gamins », comprend Dubiez. « Du coup tu rentres chez toi il est 6h, le temps de retrouver le sommeil… J’espère qu’on en rigolera à la fin de la saison ! »
Yann CASSEVILLE
« C’est violent, tu te dis : merde pour que le coach en arrive là… »
Dodo ou Palio ? Dimanche 20 mars, alors que les joueurs comblent leur manque de sommeil, Sylvain Lautié présente sa démission au président Jacques Auzou et au vice-président Laurent Rouquié, qui la refusent. « On
peu débriefés les uns les autres, peut-être que ça a débloqué quelque chose », ajoute Auzou. Le lendemain, le BBD sort la tête de l’eau contre Évreux, « un soulagement » pour Dubiez. De fait, actuellement 9e à une victoire de la 8e place, Boulazac peut toujours croire aux playoffs, son objectif initial. « C’est difficile mais encore possible », tonne Auzou, qui défend son groupe à bras-le-corps. « La série de défaites a commencé à Châlons-Reims où les joueurs ont eu le sentiment de s’être fait voler par l’arbitrage, il y a eu deux prolongations alors qu’il n’aurait pas dû y en avoir une, ils perdent sur un tir et ça a détraqué la machine ! Et il ne faut pas oublier que c’est une équipe désorganisée, sans meneur (Arnaud Kerckhof, blessé, passait une IRM mardi, et Frédéric Adjiwanou est également out, ndlr).» Ironie du sort, une semaine après avoir couru dans le Palio en pleine nuit, les joueurs ont eu droit le week-end dernier à deux jours de repos, ayant joué en match avancé contre Évreux. Samedi, après le déplacement à Bourg, quelle nuit pour le BBD : le droit d’aller au dodo ou le devoir de courir au Palio ? n
Thomas Dubiez
n’a pas accepté tout simplement parce que ce n’est pas Sylvain Lautié qui est sur le terrain », explique Auzou. Les joueurs semblent eux aussi d’accord pour assumer leurs responsabilités. « Je pense que le coach a présenté sa démission pour nous dire : les gars j’ai tout essayé, maintenant c’est à vous de réagir. Parce que six défaites de suite ce n’est pas la faute d’un seul homme », estime Dubiez. Lundi 21 mars, les joueurs sont convoqués par Laurent Rouquié. « C’était un discours d’encouragement plus que de punition : jouez, mouillez le maillot et nous, dirigeants, on est derrière vous », raconte Dubiez. « Cette rencontre a été intéressante, ça a mené à un dialogue avec les joueurs qui s’est prolongé pendant plus d’une heure, ils se sont un
20
échos FRANCE
EUROCHALLENGE : FIN DE PARCOURS POUR GRAVELINES
SI PRÈS, SI LOIN… Défaits d’un point après prolongation à l’aller, les Nordistes ont pris le bouillon au match retour à Krasnodar (68-86). De quoi nourrir quelques regrets pour le BCM qui quitte l’EuroChallenge aux pieds du Final Four.
match, Gravelines avait déjà perdu Saer Sene, victime d’un malaise après avoir reçu un coup aux cervicales sur une tentative de dunk. Une sortie finalement moins grave que prévue, mais qui privera le Sénégalais du voyage en Russie pour le match retour. Une bien grosse tuile pour Gravelines, déjà amputé de Bokolo pour l’ensemble de la série. Dans ces conditions, l’emporter à Krasnodar avait tout d’un exploit. Le BCM n’y trouva que la logique (défaite 86-68). Dans les autres séries, le Spartak SaintPétersbourg n’a pas tremblé face aux Turcs de Karsiyaka, battus en deux matches. Ostende et Novo Mesto accueillaient respectivement Ventspils et le Lukoil Academic Sofia mercredi dernier pour la belle des deux autres quarts de finale. n
pts, 9 pds) et Juby Johnson (17 pts) n’ont pas à rougir non plus mais, en face, Lionel Chalmers était trop fort.
Le malaise de Saer Sene L’ex-meneur NBA en a fait voir de toutes les couleurs aux arrières du BCM. Auteur de 20 points dès la pause (5/5 à 3-pts), l’Américain n’a en revanche pas su trouver la faille en overtime jusqu’à ce lay-up fatal inscrit à 5 secondes du terme qui permettait aux siens de prendre ce fameux point d’avance. Sur la dernière possession, Juby Johnson aura l’occasion d’inverser le résultat mais sa tentative ne trouvera pas le cercle. Le BCM a laissé passer sa chance. D’autant plus qu’un peu plus tôt dans le
FIBA-EUROPE
U
n point. Un tout petit point. C’est par le plus petit écart possible que Gravelines s’est incliné à Sportica lors du match aller (91-92). Après prolongation qui plus est. « Ce fut un match d’une rare intensité », jugeait Christian Monschau une fois le verdict tombé sur ce match où l’écart n’aura jamais dépassé les huit points. Le BCM aurait d’ailleurs pu baisser les armes plus tôt, quand à moins de deux minutes du temps réglementaire, le Lokomotiv Kuban comptait cinq points d’avance (82-77). Un débours rattrapé in extremis par Juby Johnson puis Cyril Akpomedah derrière l’arc, le grand monsieur de la soirée côté Gravelinois (29 pts à 9/13, 5 rbds, 4 cts). Ben Woodside (18
Pas de Final Four de l’EuroChallenge pour le BCM de Ben Woodside.
Florent de LAMBERTERIE
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féminines
ARRAS 53 - ELITZUR RAMLA 61
LE COUP DE BAMBOU Les Arrageoises ont loupé le match de leur vie. Pour que le club poursuivre son ascension, il leur faut se qualifier de nouveau en Coupe d’Europe. Pas gagné d’avance.
Hervé Bellenger / IS
À
la mi-temps, 3/12 pour Pauline Akonga, 1/8 pour Jo Gomis, 0/5 pour Leilani Mitchell. Le tout pour un pathétique 7/34, soit 20,6% de réussite. C’est tout bête, vous ne pouvez pas gagner une finale d’EuroCup à ce tarif-là même si les Israéliennes d’Elitzur Ramla n’avaient pas non plus une adresse de jongleuses de foire. « Défensivement, on a été bien tout le match, mais on a eu de la peine à se trouver en attaque, et même quand on a eu les bons shoots, on n’a pas eu la réussite du match aller. Et c’est pour ça que l’on est déçu », rageait Sarah Michel. « Je suis sûr que si on refaisait plein de matches contre elles, on en gagnerait trois sur quatre. » Sauf qu’une finale d’EuroCup, ça se joue en deux manches, qu’après avoir tiré le nul en Israël (61-61), les Arrageoises n’ont pas sorti au retour le match de leur vie. C’est cruel à écrire, mais elles n’ont pas été à la hauteur d’un énorme événement pour toute la population de la région. Deux heures avant le match, la salle Tetelin était déjà pleine de ses 2.500 privilégiés – le président Jean-Louis Monneret dit qu’avec une place suffisante, la finale aurait pu accueillir 7 ou 8.000 spectateurs –, tous en rose, et qui battaient des mains au rythme de l’orchestre et des tubes populaires. Trop d’attente pour cette préfecture de 43.000 habitants jusque-là vierge d’émotions sportives au plus haut niveau, trop de certitudes, et finalement trop de pression quand on lisait que l’excellent Observateur de l’Arrageois titrait plein pot à sa Une « Le jour de gloire ».
À cinq minutes de la fermeture, les Arrageoises étaient revenues à quatre points, mais elles n’ont pas trouvé la go-to-player pour les emmener à la lumière. MVP étrangère de la ligue en 2010, qualifiée par toutes et tous de fille adorable, la jolie et souriante Américaine Leilani Mitchell pense toujours à servir avant de se servir. Seulement, cadenassée, elle n’a cumulé que 4 points en deux manches et c’est forcément une calamité. « C’est une jeune joueuse qui n’a pas encore fait beaucoup de finales dans sa vie. On sait que lorsque Leilani Mitchell n’est pas bien, Grosse deception pour Arras a du mal. C’est aussi une explication », Marielle Amant et Adja déplorait Bruno Blier.
minutes (13-5 à la fin du 1er quart-temps). Seulement le banc eut bien du mal à se mettre Konteh (Arras). C’est dans le rythme, et les Arrageoises ne contrôlèRamla qui remporte L’Europe, absolument rent pas toujours leurs nerfs. Significatif, elles l’EuroCup (ci-dessous, Dans la semaine précédent la manche retour, concédèrent cinq points sur la même action, Laine Selwyn). le président Jean-Louis Monneret avait et Marielle Amant écopa de deux fautes dont prévenu : « je ne vais pas vous dire que je une technique, ce qui amenait directement n’ai pas envie d’être champion d’Europe, ça son compteur perso à quatre. « Je ne sais resterait ad vitam aeternam dans l’Histoire pas ce qu’elle du sport arrageois, on en reparlerait encore a dit, mais sa dans des dizaines et des dizaines d’années, technique m’a mais à court terme mon objectif, c’est d’être semblé sévère. européen, de n’importe quelle manière. » C’est l’expérience Dans ce Arras, il y a pas mal de similitudes aussi. En face, avec le Limoges du début des années 80 et le ça va tchatcher Bourges du milieu des années 90, la ferveur avec l’arbitre, Marielle, elle, jette le ballon », populaire, fraîche et joyeuse, la poussée constatait son coach. sportive sur le front européen. Sauf Elitzur Ramla est l’équipe n°1 d’Israël que les Nordistes pourraient bien se re(17-1 en championnat) qui n’a pas de trouver capot dans quelques semaines représentant engagé en EuroLeague. – une victoire en EuroCup leur aurait « C’est un gros effectif puisqu’elle offert une place directe en EuroLeague a quasiment une équipe pour le – alors que le CSP et le CJMBB avaient championnat et une autre pour la remporté aussitôt l’un la Korac (82) Coupe d’Europe », observait Bruno et l’autre la Ronchetti (95). Arras peut Blier. De fait, l’ancienne Tarbaise encore conserver ses joueuses fétiches, Charde Houston est ainsi réservée pour poursuivre son ascension, et pour ça le championnat domestique. Et si sa décrocher une place en EuroCup. Faut-il figure reconnaissable est l’internatioencore gagner la Coupe de France ou le nale Shay Doron, elle compte nombre Finale Aller le jeudi 17 mars Challenge Round réservé aux équipes d’étrangères et de double nationalité. *Elitzur Ramla et Arras 61-61 classées de 5 à 8 en LFB « Après un Pour autant, on jugera à sa prestation match comme ça, on sait que ça va être dans cette finale qu’elle ne mérite pas Finale Retour le jeudi 24 mars compliqué de replonger dans le champivraiment le « label EuroLeague. » Arras Elitzur Ramla bat *Arras 61-53 onnat », craint Bruno Blier. n n’est pas tombée sur une forteresse Elitzur Ramla remporte l’EuroCup Pascal LEGENDRE, à Arras imprenable. D’où les regrets éternels.
La faillite de Mitchell Il y eut pourtant deux moments précis où Arras aurait pu étouffer sans rémission Ramla. En terre d’Israël où la bande de Leilani Mitchell fut conquérante (22-11 et surtout 51-39), et encore dans l’entame de cette manche retour lorsque Ramla fit du surplace pendant six
Hervé Bellenger / IS
« Trop d’attente, trop de certitudes et finalement trop de pression »
EuroCup
22 QUARTS DE FINALE
C’EST ÉBOURIFFANT ! Après deux matches (les « Game 3 » ont eu lieu mardi soir, hors nos délais de bouclage), les quatre séries étaient à égalité, 1-1. Avec le même scénario : l’équipe visiteuse égalise au « retour ». Le symbole de cela : Sienne. La promesse de séries longues.
LE RECORD
123 à -2
l Score à l’évaluation ! La marque impensable lors du match 1 entre Olympiakos et Sienne (score : 89-41). 47 à 9 au tableau d’affichage à la mi-temps… 61 à 22 après trois quart-temps… 19-0 pour commencer le match… Où qu’on se penche sur la feuille de statistiques, les dégâts sont considérables et les records innombrables. Celui des rebonds (55 pour les Reds), celui de l’écart final (+48), celui de la faiblesse offensive en une mi-temps (les 9 points de la Montepaschi ont battu les 14 de l’ASVEL en 2003 contre Trévise), etc. Une folie furieuse. Un accident de grande ampleur.
Par Fabien FRICONNET
LA PHRASE
« J’en avais rêvé » l Jeremy Pargo, le combo US du MacRodolfo Molina/EB via Getty Images
cabi, était sur un petit nuage après avoir marqué le panier de la victoire pour les siens, à Vitoria, au match 2. Un tir de top niveau, à six mètres, après avoir effacé David Logan sur le dribble. « J’ai juste pris le tir sans réfléchir à autre chose. Je voulais tellement le mettre. »
LA PERF
«
C’était un cauchemar. » Simone Pianigiani, le coach de Sienne, a tout résumé. Lors du match 1 entre sa Montepaschi et Olympiakos, rien n’a fonctionné (41-89). Rien de rien. Et ça a pris des proportions bibliques (voir par ailleurs). « Je n’ai jamais pris une dérouillée comme ça dans ma vie. Ça ne pouvait pas être pire », s’est exclamé l’intérieur Shaun Stonerook, lui-même aux avant-postes, avec son camarade Milovan Rakovic, puisque les big men d’Olympiakos se sont goinfrés : 14 points et 12 rebonds pour Yannis Bourousis en… 16 minutes, 15 points et 7 rebonds pour Loukas Mavrokefalidis en 18 minutes. Ce qui s’est passé deux jours plus tard est donc d’autant plus exceptionnel. Et admirable. Faisant preuve d’une force de caractère qui impose le respect, la Montepaschi a remis les choses au point. Pas seulement en gagnant, ce qui est déjà fort, mais aussi et surtout en dominant (82-65). Rakovic, -12 d’évaluation au
Game 1, s’est remis la tête à l’endroit (12 points et 5 rebonds) et, malgré l’innocuité de Bo McCalebb (1 point, -1 d’éval en 17 minutes au total sur la série), le champion d’Italie a régné, notamment grâce à Malik Hairston (voir par ailleurs).
Dimitris le diamant Les trois autres séries ont respecté à peu près le même scénario, à cette différence près que les deux matches ont à chaque fois été plutôt équilibrés. Valence, par exemple, a été trop court dans le dernier quart-temps à Madrid (12-19) et a plié sur un trois-points de Nikola Mirotic à 18 secondes de la fin (65-71) ; puis a trouvé la solution au match 2 (81-75), notamment par la grâce d’Omar Cook, phénoménal (20 points à 5/5 à trois-points et 6 passes), lui qui pourtant était resté fanny au premier match. Nando De Colo a réussi 24 points en deux sorties. À Vitoria, le Maccabi a subi une grêle de paniers à trois-points aussi bien
au match 1 (13/26 !) qu’au match 2 (10/20), rendant de son côté une fiche globale faible (7/29), mais a su serrer les rangs. Au Game 1, Vitoria est passé (76-70) malgré un très fort Richard Hendrix (16 points, 16 rebonds et 4 contres, 28 d’évaluation), mais au match 2, notamment grâce à Sofoklis Schortsanitis (22 points en 22 minutes), le Maccabi est resté au contact et Jeremy Pargo s’est chargé de l’exécution sur un tir quasiment au buzzer (83-81). Et que penser de la somptueuse série Barça-Pana, qui a d’abord penché dans un sens (83-82 pour les Espagnols) avant de pencher dans l’autre (75-71 pour les Grecs) ? Un quart de finale marqué par de nombreux moments de bravoure, dont les paniers décisifs manqués (par Diamantidis au match 1, par Lakovic au match 2), l’abattage de Mike Batiste (14,5 points à 13/16, 5,0 rebonds et 16,0 d’évaluation en 28 minutes), la classe de Diamantidis (21,5 points, 3,5 passes et 18,0 d’éval)… n
32
l L’évaluation fleuve de l’ailier US de Sienne, Malik Hairston, au match 2, au Pirée. L’ancien étudiant d’Oregon (1,98 m, 24 ans), passé par la D-League puis les Spurs ces deux dernières saisons (62 matches,
Panagiotis Moschandreou/EB via Getty Images
Le Pana de Fotsis et le Barça d’Henderson se livrent un combat de titans.
2,4 points en 8 minutes), a été fabuleux au Palais des Sports de la Paix et de l’Amitié : 19 points à 8/11 aux tirs, 11 rebonds, 2 passes et 2 interceptions en 33 minutes, et tout cela en sortant du banc. F.F.
23
échos EUROPE
TRÉVISE RETENAIT SON SOUFFLE Tariq Kirksay et son équipe de Séville devraient avoir atteint le Final Four de l’Eurocup (16 et 17 avril à Trévise). Les autres séries étaient, hier mercredi, encore en balance.
Alessandro Gentile et la Benetton proche du Final Four de l’Eurocup.
aussi notre Tariq Kirksay (11 points, 8 rebonds, 2 passes et 3 interceptions).
Le show Veremeenko
Fabien FRICONNET
LA POLÉMIQUE REAL
• Pedro Martinez, le coach de Gran Canaria, était fou furieux dimanche, après la défaite des siens à Madrid (73-74). Il estimait que Spencer Nelson, sur une dernière pénétration à moins de deux secondes de la fin, avait subi une faute de D’or Fischer, venu en aide mais imparfaitement placé et en l’air au moment du contact. Les deux options – siffler ou pas – restaient ouvertes pour les arbitres, qui ont donc finalement accordé quitus au Real, qui s’en sort bien. Longtemps à la ramasse (-9 à la mi-temps), torturés par Jaycee Carroll, meilleur marqueur de la Liga (20 points à Madrid), les Merengues ne sont passés devant que sur une pénétration de Sergio Llull (ci-contre) à 16 secondes de la fin. Lull a d’ailleurs été très bon (19 points), tout comme les intérieurs Ante Tomic (9 points et 5 rebonds) et Felipe Reyes (15 points et 7 rebonds).
Teletovic au buzzer !
Vitoria, de son côté, n’a pas volé sa victoire à Menorca (77-76) mais il a fallu un panier à trois-points à la sonnerie de Mirza Teletovic, par ailleurs excellent (21 points et 4 passes), à l’instar de David Logan (18 points) et Fernando San Emeterio (12 points, 9 rebonds et 4 passes). Les deux autres équipes d’Euroleague, Barça et Valence, ont été moins ennuyées. Les Catalans, avec un bon Fran Vazquez (12 points et 8 rebonds) se sont imposés à Manresa (72-64) et Valence, avec un Flo Piétrus qui a fait plaisir à voir (11 points et 3 rebonds), ont disposé de San Sebastian (84-75). F.F.
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Autre équipe espagnole, l’Estudiantes Madrid de Luis Casimiro s’est mise en difficulté à Zagreb, contre le Cedevita d’Aleksandar Petrovic (81-90), mais a au moins réduit l’écart (-15 après trois quart-temps), grâce notamment à l’ancien international German Gabriel (11 points et 9 rebonds) et l’intérieur US Nik Caner-Medley (19 points et 11 rebonds). Les Croates, eux, ont misé sur leur meneur US Dontaye Draper (20 points, 5 passes et 3 steals) et les nationaux Damjan Rudez (21 points) et Vedran Vukusic (10 points, 6 rebonds, 4 passes et 2 steals). Le Kazan d’Evgeni Pashutin était, a priori, à son aise avant le match retour puisque les Russes s’étaient imposés à Caserte (90-84), avec une partie exceptionnelle du Biélorusse Vladimir Veremeenko : 30 points à 12/14, 12 rebonds et 3 passes (40 d’évaluation). Terrell Lyday (16 points) et Marko Popovic (11 points et 6 passes) s’étaient occupés du reste. En face, coach Stefano Sacripanti s’est appuyé sur l’intérieur américain Eric Williams (22 points et 6 rebonds, 30 d’évaluation). n Elio Castoria/EB via Getty Images
I
l est étrange que l’Euroleague, organisatrice de l’Eurocup, ait choisi un format « matches aller-retour avec point average » à ce stade de la compétition. Mais c’est ainsi. Et ce qui devait arriver arriva, la semaine dernière. Trévise est allé « arracher le nul » à Göttingen (66-66), et a dû passer par un match à haute pression, hier mercredi, afin de se qualifier pour « son » Final Four. Et y affronter, sans doute, Séville, qui avait fait le plus dur en prenant quinze points d’avance contre le Budivelnyk Kiev (64-49). Les Trévisans de Jasmin Repesa n’ont pas brillé en attaque, sauf Alessandro Gentile (22 points et 7 rebonds) mais ont eu les nerfs pour surmonter le handicap de neuf points concédé à la mi-temps. Pas facile contre une accrocheuse équipe de Göttingen (l’ASVEL a payé pour savoir), qui se repose sur ses Américains, notamment les ailiers Mike Scott (15 points et 8 rebonds) et Dwayne Anderson (13 points et 6 rebonds). Séville, de son côté, a verrouillé sa défense à double-tour, les Ukrainiens (coachés par l’Espagnol Josep Berrocal) ayant été tenus à 36,7% aux tirs et s’étant montré pour le moins dispendieux (27 balles perdues !). Ceux de Joan Plaza (ex-coach du Real) ont pu compter sur l’arrière national Txemi Urtasun (15 points) mais
LIGA ACB
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EUROCUP : LES QUARTS
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événement
FINAL FOUR NCAA
TOTALEMENT IMPRÉVISIBLE ! Jamais le Tournoi NCAA n’avait réservé autant de surprises. Pour la première fois depuis 1979, aucune tête de série numéro 1 ou 2 ne s’est hissée jusqu’au Final Four. Vendredi, les demifinales opposeront les surprises Virginia Commonwealth et Butler d’une part, et les revenants Connecticut et Kentucky d’autre part. Par Laurent SALLARD Grosse surprise avec la qualification pour le Final Four de VCU (ici, Rob Brandenberg) et Butler (ici, Zach Hahn).
Tournoi NCAA Résultats et programme
EAST REGION Sweet 16 Finale régionale Kentucky (4) bat North Carolina (2)
76-69
WEST REGION Sweet 16 Connecticut (3) bat San Diego State (2) 74-67 Arizona (5) bat Duke (1) 93-77
Finale régionale Connecticut (3) bat Arizona (5)
65-63
SOUTHWEST REGION Sweet 16 Kansas (1) bat Richmond (12) 77-57 Virginia Com. (11) bat Florida State (10) a.p. 72-71
Finale régionale Virginia Commonwealth (11) bat Kansas (1) 71-61
SOUTHEAST REGION Sweet 16 Florida (2) bat Brigham Young (3) Butler (8) bat Wisconsin (4)
83-74 a.p. 61-54
Finale régionale Butler (8) bat Florida (2)
74-71 a.p.
FINAL FOUR
à Houston
Vendredi 1er avril
Demi-Finales Butler (8) - Virginia Commonwealth (11) Connecticut (3) - Kentucky (4) Lundi 3 avril
Finale
Streeter Lecka/Getty Images
81-63 62-60 Jamie Squire/Getty Images
North Carolina (2) bat Marquette (11) Kentucky (4) bat Ohio State (1)
L
e dimanche 13 mars au soir, les joueurs de Virginia Commonwealth étaient au fast-food. Incroyable. Pas d’un point de vue diététique, mais parce que tous les fans américains de College Basketball étaient au même moment devant leur téléviseur à suivre le Selection Show, évènement incontournable qui marque le début de la March Madness. On y dévoile en direct le bracket de la March Madness, et on peut assister en duplex des campus aux effusions de joie des équipes sélectionnées et de leurs supporters. Mais après une saison des plus communes, les Rams de Virginia Commonwealth ne pensaient pas en faire partie, et avaient donc d’autres plans pour la soirée. Le choix du comité de la NCAA de sélectionner VCU a d’ailleurs été vivement
critiqué par certains observateurs. Critiques auxquelles le coach Shaka Smart et ses troupes ont répondu sur le parquet en sortant les unes après les autres les pointures que sont USC, Georgetown, Purdue et Florida State pour parvenir jusqu’en finale régionale samedi dernier à l’Alamodome de San Antonio.
et Brandon Rozzell. « Vous avez fait un super parcours, les gars », leur a-t-il lancé. « Mais maintenant, c’est fini. » Rodriguez s’est contenté d’en rire. Près de deux heures plus tard, il riait toujours, alors que Morris quittait le parquet la tête basse, son jumeau Markieff en pleurs à ses côtés. Kansas était tombé dans le panneau comme les autres, battu 61-71. « Lorsqu’on a foi en ses coéquipiers, et foi en son coach, tout peut arriver », assurait après le match Rodriguez, le meneur des Rams. Leur coach, Shaka Smart, leur avait concocté des montages d’observateurs pronostiquant à chaque match la défaite de VCU, ou critiquant sa sélection. Ses joueurs ont sauté à la gorge de leurs adversaires, inscrivant les six premiers points du match et comptant jusqu’à 18 points d’avance en première mi-temps. Les Jayhawks n’ont
« Vous avez fait un super parcours, mais maintenant c’est fini » Marcus Morris (Kansas) avant la défaite face à VCU Se dressait alors devant eux Kansas, tête de série numéro un et grandissime favori. Avant le match, alors que les capitaines des deux formations étaient invités à se serrer la main, Marcus Morris, la star des Jayhawks, s’est avancé avec arrogance devant ses homologues Joey Rodriguez
événement
probablement toujours pas compris ce qui leur était arrivé.
Butler, l’improbable récidive Le parcours de VCU ferait presque passer le retour de Butler au Final Four pour un train arrivant à l’heure. La petite fac de l’Indiana avait pourtant tout contre elle. Finaliste surprise l’année dernière alors qu’elle était tête de série numéro 5, elle n’a été créditée que du huitième spot après une saison difficile, suite au départ l’été dernier en NBA de sa star Gordon Haywood. Les Bulldogs, emmenés par les seniors Shelvin Mack et Matt Howard, qui n’apparaissent dans aucune mock draft, ont sorti successivement Pittsburgh (n°1), Wisconsin (n°4) et Florida (n°2). Un exploit à mettre aussi largement au crédit de leur coach Brad Stevens. À seulement 34 ans, il est le plus jeune coach de l’Histoire à compter deux participations au Final Four, le début d’une carrière qui s’annonce brillante. En cas de nouvelle finale de Butler, Stevens pourrait être amené à se mesurer à l’une des stars de la discipline. La deuxième demi-finale oppose en effet deux grandes stars de la profession. Jim Calhoun participera avec Connecticut à son quatrième Final Four, ayant remporté les éditions de 1999 et 2004. Il est depuis 2005 au Hall of
Fame. Avant de rejoindre Kentucky à l’été 2009, John Calipari avait pour sa part déjà disputé deux Final Four, avec Massachusetts en 1996, puis Memphis en 2008, sans jamais toutefois remporter la finale. Véritable institution du College Basketball, Kentucky a en revanche déjà engrangé 7 titres nationaux, le dernier remontant à 1998. Le poids de la tradition pèsera donc sur les épaules du meneur freshman Brandon Knight, auteur tout au long du tournoi de performances contrastées, mais toujours décisives. Il a ainsi marqué 30 points au deuxième tour, puis 22 en finale régionale. Au troisième tour et en demi-finale régionale, il s’est en revanche contenté de 2 puis 9 points, mais a à chaque fois inscrit le panier de la gagne. Son adversaire direct de vendredi, Kemba Walker, n’est en revanche jamais passé à travers. L’arrière des Huskies a notamment frôlé le triple-double face à Bucknell au deuxième tour avec 18 points, 8 rebonds et 12 passes, avant de passer 33 points à Cincinnati, puis 36 à San Diego State. En finale régionale contre Arizona, il s’est « contenté » de 20 points et 7 passes. Promis à la NBA dans un futur proche, Walker semble de loin le joueur le plus talentueux du Final Four, mais dans une March Madness qui n’a jamais si bien porté son nom, bien malin celui qui sait qui fera la différence. n
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MARCH MADNESS EXPRESS UN SOMPTUEUX ÉCRIN
• Le Final Four 2011 se déroule au Reliant Stadium de Houston. Inauguré en 2002, il a coûté 352 millions de dollars, accueille les matches de la franchise NFL des Houston Texans, ainsi qu’un grand rodéo annuel, et présente la particularité de posséder un toit ouvrant. En configuration football américain, il peut accueillir jusqu’à 71.500 spectateurs, mais seules 47.500 places avaient été ouvertes l’année dernière lors des finales régionales du Tournoi NCAA. Il devrait toutefois être utilisé au maximum de sa capacité le week-end prochain, et recevra à nouveau le Final Four en 2016. Le record d’affluence est détenu par le Ford Field de Detroit, qui avait reçu 72.900 personnes lors de la finale de l’édition 2009. Ils n’étaient qu’un millier de moins l’année dernière au Lucas Oil Stadium d’Indianapolis.
BRACKETOLOGY
• Le Tournament Challenge d’ESPN invitait comme chaque année les internautes à remplir leur bracket du Tournoi NCAA. Sur les 5,9 millions de participants, seuls deux ont trouvé les quatre équipes du Final Four. Ils sont 1093 à en avoir trois. 70,3% des participants – dont le président Barack Obama, qui voyait Kansas l’emporter – n’ont trouvé aucune des quatre équipes qualifiées. Les deux « survivants » ont pronostiqué une finale Kentucky-VCU, mais sont partagés sur l’issue de celle-ci.
LES SENIORS À L’HONNEUR
• Une semaine avant la finale ont été dévoilées les meilleurs cinq de la saison universitaire. Et pour la première fois depuis cinq ans, trois seniors ont été élus dans le premier cinq, le vote ayant eu lieu avant le début du Tournoi NCAA. Il s’agit de Jimmer Fredette (Brigham Young), Nolan Smith (Duke) et JaJuan Johnson (Purdue). Le junior Kemba Walker (Connecticut) et le freshman Jared Sullinger (Ohio State) complètent le plateau. Marcus Morris (Kansas, junior), Derrick Williams (Arizona, sophomore), Ben Hansbrough (Notre Dame, senior), Jordan Taylor (Wisconsin, junior) et Kawhi Leonard (San Diego State, sophomore) ont eu les honneurs du deuxième cinq.
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ET
• En marge du Tournoi NCAA se déroulent trois autres compétitions. Le traditionnel NIT (National Invitational Tournament) voyait s’affronter mardi en demi-finale Wichita State et Washington State d’une part, et Alabama et Colorado d’autre part. La finale du CIT (CollegeInsider.com Tournament) opposait mercredi en finale Iona et Santa Clara. Creighton a remporté lundi 84-76 face à Oregon la première manche de la finale du CBI (College Basketball Invitational) qui se déroule en trois matches. Le Final Four féminin se déroule pour sa part à Indianapolis les dimanche 3 et mardi 5 avril. Notre Dame et Stanford sont déjà qualifiés, Duke et la Française Allison Vernerey jouaient face à Connecticut mardi en finale régionale.
Brian A. Westerholt/Getty Images
TROIS AUTRES TOURNOIS
Allison Vernerey (Duke)
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échos NBA
MELO-BILLUPS-STOUDEMIRE
EN BREF
CRISE DANS LA GROSSE POMME
LA NBA PERD-ELLE VRAIMENT DE L’ARGENT ? La popularité de la NBA est en pleine ascension cette saison. Les taux d’audience lors de la diffusion des matches NBA sont en hausse de 27% sur la chaîne ESPN et de 38% sur la chaîne ABC. Une hausse qui n’est pas seulement imputable à l’intérêt autour du Miami Heat. Ces chiffres ne vont pas manquer d’interpeller le syndicat des joueurs qui conteste vivement la perte sèche de 350 millions de dollars endurée lors de la saison passée.
Passée l’excitation des premiers jours, après les arrivées de Carmelo Anthony et Chauncey Billups, les Knicks n’y arrivent pas. Inquiétant
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
LA MARCH MADNESS INFLUENCE-T-ELLE LA DRAFT ?
sans trois des piliers responsables du renouveau hivernal des Knicks : Danilo Gallinari, Raymond Felton et Wilson Chandler.
Melo dans le viseur Les Knickerbockers ont beau avoir collecté Carmelo Anthony, ils sont retournés à la case départ et doivent rattraper quasiment cinq mois de « classe » en moins de trois mois. Depuis le transfert, ils accusent un bilan de 8 victoires pour 12 défaites. New York s’est incliné contre des équipes de faible standing comme Milwaukee, Detroit, deux fois
West, l’ancien Master Mind des Lakers et des Grizzlies. Vrai, mais alors que faut-il penser du beau parcours d’une équipe de Denver virevoltante (12 victoires pour 3 défaites) depuis le départ de Melo ? Avec le virtuose de Baltimore et Billups à la baguette, les Knicks défendent moins bien, sont devenus prévisibles en attaque et surtout semblent manquer de profondeur de banc. Les maux offensifs dont souffrent les Knicks surprennent pour une équipe dirigée par un coach porté sur l’attaque à outrance. Certains scribes de Gotham n’hésitent plus à demander la tête de D’Antoni, mais en observant les « Bockers » il est facile de montrer du doigt le coupable, un certain Carmelo Anthony. Le mouvement de balle s’est sérieusement ralenti avec un Anthony adepte du jeu en isolation et dont le style ne correspond pas du tout à celui prôné par D’Antoni. « Il me semble que toute l’équipe n’est pas sur la même longueur d’onde », précisait récemment le GM des Knicks, Donnie Walsh dans le NY Times. « Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps, mais c’est pourtant bien le cas. » Septièmes de la conférence Est, les Knicks sont traqués par Indiana, Charlotte et Milwaukee… n
Le mouvement de balle s’est sérieusement ralenti avec Anthony contre Indiana (équipe toutefois qualifiée en playoffs pour le moment), Charlotte et même Cleveland. La victoire de lundi contre Orlando adoucit un peu la situation. Après avoir porté le costume de MVP pendant la première moitié de la saison, Stoudemire est fatigué. Les cris de « M-V-P, M-V-P » scandés par le Garden, il y a encore trois semaines de cela, ont été remplacés par des sifflets. Les playoffs sont loin d’être garantis. « Il ne serait pas juste d’émettre un jugement aussi vite sur cette équipe », a récemment plaidé Jerry
Pascal GIBERNÉ, à New York
Kevin C. Cox/Getty Images
S
pike Lee répand son spleen sur Twitter. La presse new-yorkaise s’étrangle de rage. Les fans frisent la crise d’apoplexie. Les joueurs, comme K.-O. debout, cherchent des réponses. Avec un bilan lundi matin de huit défaites et deux victoires lors de leurs dix derniers matches, les Knicks vont mal et c’est toute la famille orange et bleue qui souffre. Mercredi dernier sur le campus de l’université de Columbia situé au nord de Manhattan, un étudiant a reconnu Ronny Turiaf en ballade et très vite… s’est allongé sur le divan : « On a tellement souffert, man, j’espère vraiment que vous allez arriver à nous faire rêver en playoffs. On en a besoin. On en a besoin. » Abasourdi par une telle passion, le pivot martiniquais a tenté d’apporter des paroles de réconfort, mais il doit déjà comprendre pourquoi le coaching de Mike D’Antoni est aussi versatile. Titulaire un soir, Turiaf, au gré de l’humeur de son entraîneur, peut se retrouver coincé sur le banc le lendemain ou récupérer des miettes de temps de jeu un autre soir pendant que les 2,06 m et 102 kilos de l’ailier shooteur Shawne Williams se font matraquer dans la peinture. Sous pression depuis le transfert ayant emmené Carmelo Anthony et Chauncey Billups au Madison Square Garden, Mike D’Antoni apprend encore à jouer
D’après une mini-enquête auprès de scouts réalisée par notre confrère Ian Thomsen de Sports Illustrated, une belle performance lors du tournoi NCAA n’augmente pas forcément votre cote auprès des franchises NBA. Si certains recruteurs avouent reposer leur jugement sur l’attitude affichée par un joueur lors des joutes universitaires de fin d’année, d’autres reconnaissent adopter un devoir de réserve pendant la March Madness. « Vous êtes censés évaluer un joueur pendant toute saison et pas seulement retenir ce qu’il fait pendant le tournoi », a expliqué un GM à Thomsen. « Moi je me rendais en Europe quand j’étais scout. Car pendant le tournoi, vous voyez un type comme Fredette marquer 50 points et
vous repartez excités, vous pensez avoir vu une future vedette. Mais parfois, comme cela été le cas avec Sean May et Juan Dixon, vous faites des erreurs. Nous sommes humains après tout. » Reste que Derrick Williams (Arizona), Kyle Irving (Duke) et Harrison Barnes (North Carolina) ont marqué des points pendant la folie de mars.
P.G.
échos NBA
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DUNCAN BLESSÉ
SAN ANTONIO TOUSSOTE P
Pascal GIBERNÉ, à New York
Duncan (au centre) blessé, les Spurs de Ginobili (à gauche) et Parker (à droite) ont un coup de mou. Rien de vraiment alarmant, cependant.
Issac Baldizon/NBAE via Getty Images
rivés pour deux semaines des services de Tim Duncan blessé à la cheville et indisponible jusqu’à la fin de la saison régulière, les Texans ont enduré quatre défaites d’affilée contre Denver, Portland et Memphis. Une baisse de régime préoccupante qui pourrait, en cas d’effondrement des troupes de Popovich, permettre à des Lakers en pleine bourre de leur souffler la première place de la conférence Ouest, même si cela paraît improbable. Au premier tour des playoffs, les Spurs, suivant qu’ils soient tête de série numéro 1 ou 2, pourraient jouer contre Portland, New Orleans ou Memphis. De tous ces prétendants, San Antonio, tout comme les Lakers, ne souhaite sans doute pas affronter Memphis. Malgré l’absence de son leader, Rudy Gay, la franchise du Tennessee a posé des problèmes à l’ensemble de l’élite de « l’Association ». Au mois de mars, ils ont tapé San Antonio par deux fois, triomphé de Dallas, Oklahoma City ou encore Boston et ne se sont inclinés que de trois points contre Chicago. n
• L’ancien Manager Général des Los Angeles Lakers et des Memphis Grizzlies Jerry West a révélé qu’il avait dû batailler ferme avec la franchise du Garden State pour s’attirer les services du lycéen Kobe Bryant. Disposant du huitième choix de la Draft de 1996, les Nets étaient bien décidés à sélectionner la star de Lower Merion High. Mais l’entourage de Kobe Bryant, en particulier son agent Arn Tellem, a très vite indiqué à la direction du New Jersey que Bryant refuserait de jouer pour les Nets et irait alors jouer en Italie si jamais ils le choisissaient. Kobe était bien décidé à aller aux Lakers. New Jersey s’est donc rabattu sur Kerry Kittles et les Lakers sont arrivés à mettre en place un deal avec Charlotte titulaire du 13e choix, en envoyant Vlade Divac en Caroline du Nord en échange de Kobe. « Si je n’avais pas été ami avec cet agent (Tellem), on n’y serait pas arrivé », a confié West.
P.G.
Montage : A.D. Bernstein et J. Pottheiser /NBAE via Getty Images
KOBE A FAILLI PORTER LE MAILLOT DES NETS
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COMPARATIF
DALLAS-LAKERS, LE DUEL À DISTANCE
OUEST : QUI FINIR Dallas se rend dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’antre des Lakers à L.A. Le dernier duel direct entre les deux challengers officiels des Spurs à l’Ouest – lesquels Spurs vont devoir mettre un coup de collier pour éviter de perdre leur première place. Par Thomas BERJOAN
Dirk Nowitzki (Dallas)
DALLAS (52v-21d, actuellement 3 ) e
La saison dans le rétro Solide !
Rocky Widner/NBAE via Getty Images
En fait, les Mavs n’ont connu, pour l’instant, que deux coups de mou. Le premier correspond à la blessure au genou de Dirk Nowitzki la première quinzaine de janvier (2v-7d). Le temps qu’il retrouve le rythme, l’équipe perd 3 matches sur 4 à son retour. Plus récemment, du 6 au 20 mars, les hommes de Rick Carlisle ont lâché 5 matches en 9 rencontres. Mais pour le reste, l’exercice est d’une so-
lidité à toute épreuve (44-6). Les Mavs sont d’ailleurs la meilleure équipe NBA à l’extérieur (26v-10d) et tiennent le choc contre les bonnes équipes (23v-14d contre les équipes à +50% de victoires). Surtout, Dallas est
entré dans le Top 10 des équipes défensives, que ce soit aux points concédés ou au pourcentage laissé à l’adversaire. Merci qui ? Merci Tyson Chandler !
La dynamique
sein des Mavs. Avec lui, Dallas est à 14v-2d et ce n’est certainement pas un hasard si, au cours de sa blessure au cou en mars, l’équipe a perdu 4 des 6 matches joués sans lui.
La question
24/30 !
Le meilleur banc NBA ?
En mars, les Mavs ont laissé 5 matches sur 9. Un coup de moins bien indéniable. Cela dit, ces 5 défaites sont intervenues contre des équipes du Top 8 à l’Ouest, toutes au dessus de 50%. Et deux fois, les Mavs ont perdu d’un petit point. Mais si on élargit la focale, depuis le retour en forme de Nowitzki, Dallas reste sur 24 victoires en 30 matches (soit 80,0%). Fort.
Les Mavs ont-ils les meilleurs remplaçants de la ligue ? « Oui », répond Jason Terry (16,4 pts et 4,2 pds) en lice pour le trophée de meilleur 6e homme et toujours aussi dangereux en fin de match. Mais il n’est pas le seul. Actuellement titularisé à l’aile à la place de Stojakovic, Shawn Marion (12,1 pts et 6,8 rbds) fait aussi partie de la « bench mob ». « Shawn joue de façon incroyable en ce moment », explique Dirk Nowitzki. « Il prend toujours le meilleur joueur d’en face en défense et, offensivement, il s’est réveillé. » Quand on ajoute J.J. Barea (9,0 pts et 3,6 pds) et la rotation Haywood-Mahinmi au pivot (7,8 pts et 7,0 rbds à deux), les solutions sont effectivement nombreuses.
Le facteur X
Beaubois le scoreur La cote de Roddy Bucket (le surnom de Beaubois) est très forte aux États-Unis depuis son Game 6 de la série de playoffs 2010 contre les Spurs. Il avait fait une entrée fracassante (16 pts en 20’) que les observateurs avaient jugée bien trop tardive dans la série. Depuis sa blessure, les attentes qui pesaient sur son retour au jeu semblaient exagérées. Mais le jeune arrière honore son statut en devenir. Dès qu’il a du temps de jeu, il produit. Sa moyenne de points ramenée à 48 minutes de jeu (24,8 pts) est à peine inférieure à celle de Tony Parker (25,8) et est la même que celle de son coéquipier Jet Terry (24,8).
La tuile
Faire sans Butler Caron Butler, victime d’une rupture partielle du tendon rotulien, prétend qu’il sera de retour pour les playoffs… Méthode Coué ou diagnostic médical ? Dommage, parce qu’il était parfaitement intégré au collectif cette saison, comme en témoignait son pourcentage à trois-points (43,1% pour 15,0 pts en moyenne contre 34,0% la saison dernière). Heureusement, l’arrivée de Peja Stojakovic (33 ans) a fait un bien fou. Le shooteur vétéran, non-utilisé à New Orleans au début de saison, échangé puis laissé libre par Toronto, est en train de retrouver toutes ses sensations au
Le saviez vous ? 3
Le 6 mars, Jason Kidd (38 ans) a dépassé Gary Payton sur la liste des meilleurs intercepteurs en carrière de l’histoire de la NBA. Avec 2.461 steals, il est désormais sur le podium uniquement derrière John Stockton (3.265) et Michael Jordan (2.514). Il est également le numéro 3 dans l’histoire au nombre de tripledoubles : 107 réalisations, derrière Magic Johnson (138) et Oscar Robertson (181).
5
Matches pour Nowitzki cette saison à plus de 80,0% aux tirs (au moins 10 tirs tentés minimum). Sur sa carrière, il en a réussi 11.
11
Saisons consécutives en playoffs pour les Mavs. Seuls les Spurs font mieux avec 14. 11, c’est aussi le nombre de saisons de suite à plus de 50 victoires pour les Mavs. Depuis 1967 et l’instauration du calendrier à 82 matches, seules 4 équipes ont réussi une telle prouesse sur la durée. Les Spurs entre 1999 et aujourd’hui, les Mavs depuis 2001, les Lakers de 1979 à 91 et les Celtics de 1958 à 68.
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COMPARATIF
IRA DEUXIÈME ? e
La saison dans le rétro Quelques absences
Jusqu’à présent, le parcours des Lakers ressemble à ce qu’on peut attendre d’un double champion en titre qui déroule gentiment sa saison régulière, attendant l’heure de vérité. Le travail a été fait sans passion et, comme la saison passée, chaque petite baisse de régime des Angelinos a fait l’objet d’inquiétudes. En fait, les Lakers n’ont pas perdu tant que ça. Mais à chaque fois, ils ont perdu en série. Fin novembre-début décembre, pour la première fois du règne de Phil Jackson à L.A., les Lakers ont lâché 4 rencontres à la suite. Puis 3 de suite à nouveau fin décembre ! Et puis en février encore 3 d’affilée, dont la dernière à Cleveland, avant le All-Star break ! Gasol, Artest, Fisher et même Bryant ont successivement été mis en cause. La menace d’un transfert a même été évoquée… Tout ça pour rien !
La dynamique 15/16
Depuis la mini-trêve du All-Star Game le 20 février, les Lakers n’ont perdu qu’un seul match en seize rencontres. À Miami, contre une équipe du Heat survoltée qui restait sur 5 défaites d’affilée et qui avait absolument besoin d’un bol d’air. En dehors de cet accroc, le reste est parfait. Avec le retour d’un Bynum opérationnel (voir plus loin), la machine s’est mise en marche. Plus de sérieux, plus de concentration, plus de défense (11 rencontres d’affilée sans encaisser plus de 100 points). Et comme par miracle depuis, les victoires s’enchaînent. Et même un match complètement fou comme celui contre Phoenix la semaine dernière, joué en triple prolongation, n’aura pas suffi à faire chuter l’équipe de coach Jackson. Tout juste Kobe Bryant aura trouvé une occasion de plus de prouver qu’il est le joueur le plus clutch de la planète !
Le facteur X
Bynum au meilleur moment En 10 matches en mars, Andrew Bynum a tourné à 12,2 points (64,4%), 13,3 rebonds et 2,5 contres. À 23 ans, le pivot, qui est déjà dans sa sixième saison, joue tout simplement le meilleur basket de sa carrière. Bynum déploie son énergie principalement au rebond et en défense. Au cours du mois dernier, il a
notamment écœuré Tim Duncan (2 pts à 1/7) et considérablement gêné Dwight Howard (22 pts mais 9 bps). Aux côtés des autres stars, c’est tout ce dont son coach avait besoin. La dimension athlétique de la raquette formée avec Gasol et la perspective de pouvoir compter sur Odom en sortie de banc est monstrueuse.
La tuile
Matt Barnes est-il fini ? Au départ, sa venue à L.A. cet été était un joli coup de recrutement. Une impression confirmée en novembre avec, par exemple, ce match parfait contre Minnesota (24 pts à 7/7 dont 5/5 à 3-pts, 7 rbds et 6 pds). Mais au cours de la saison, l’électron libre ne s’impose pas vraiment. Et puis en janvier, blessure au genou. En mars, il est enfin revenu au terrain après huit semaines d’arrêt. « Je peux toujours tout faire, mais plus aussi haut ni aussi vite qu’avant », reconnaît Barnes. « Je ne saute plus par-dessus les gens au rebond et je ne suis plus capable de défendre comme je le faisais. Ça viendra avec le temps. » Alors qu’il avait le parfait profil de joker de playoffs, on doute que l’ancien d’Orlando et de Phoenix ne soit prêt à temps pour renverser un match de postseason.
Jordan (32.292), Karl Malone (36.928) et Kareem Abdul-Jabbar (38.387).
21/64
Sur les 64 champions NBA depuis 1947, 21 ont gagné le titre la saison suivante. 9 sont retournés aux Finals, 17 ont perdu en finale de conférence, 10 ont perdu au 2e tour des playoffs, 5 au premier tour et 2 champions ne se sont pas qualifiés pour les playoffs la saison d’après.
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Nombre de matches de saison régulière joués consécutivement par Derek Fisher sans absence. Cette série est la plus longue pour les joueurs en activité en NBA. Sa dernière absence remonte au 15 avril 2005. n
Plus dur pour les Lakers • Dallas jouera à Golden State (le 2 avril), à Portland (le 3), contre Denver (le 6), contre les Clippers (le 8), contre Phoenix (le 10), à Houston (le 11), contre New Orleans (le 13). Mis à part le déplacement à Portland, pas facile à jouer en ce moment, et la réception de Denver, le reste est donc abordable. Pour les Lakers, ce sera plus dur : à Utah (le 1), contre Denver (le 3), contre Utah (le 5), à Golden State (le 6), à Portland (le 8), contre Oklahoma City (le 10), contre San Antonio (le 12), à Sacramento (le 13). La série Portland, Oklahoma et San Antonio peut être fatal en cas de relâchement.
La question
Redoublement pour le banc ? Phil Jackson a publiquement mis la pression sur ses remplaçants. « Ils doivent défendre beaucoup mieux et arrêter de perdre la balle », a-t-il déclaré au L.A. Times. « Sans que l’affaire ne prenne trop de proportions, ça reste un problème en ce moment. » Le Zen Master ne semble pas avoir apprécié les dilapidations par son banc d’une avance de 16 points contre les Clippers puis de 21 contre Phoenix la semaine dernière. « Si je devais nous donner une note, sur les 10 derniers matches, ce serait un C, et pas loin d’un F (la note éliminatoire dans le système scolaire américain) », a admis Lamar Odom, le leader des réservistes. « On ne gagne pas nos quarttemps, on ne fait pas ce qu’on faisait plus tôt dans la saison. » « On est un peu frustrés », résume le meneur Steve Blake.
Le saviez-vous ? 6
Kobe est désormais le 6e meilleur scoreur de l’histoire de la NBA avec 27.628 points. Il reste désormais derrière Shaq O’Neal (28.590), Wilt Chamberlain (31.419), Michael
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
L.A. LAKERS (53v-20d, actuellement 2 )
Calendrier comparatif
Kobe Bryant (L.A. Lakers)
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PORTRAIT
TYLER HANSBROUGH SE MONTRE ENFIN…
L’HOMME DE MARS ! Comme à ses plus belles heures universitaires, l’ancienne star de North Carolina multiplie les cartons à cette période de la saison. Starter depuis le 8 mars dernier, Tyler Hansbrough a enfin prouvé qu’il avait le niveau NBA. Sa « March Madness » sera-t-elle suffisante pour emmener Indiana en playoffs ? Par Jérémy BARBIER, à Chicago carrière NCAA sans faux pli, sa sélection en Dès sa troisième titularisation, « Psycho-T » ac13e position en 2009 avait fait froncer quelques créditait la thèse de son coach en démantelant sourcils. Les scouts le considéraient sous-dimen- les Knicks au Garden, record en carrière à la clé sionné, limité athlétiquement, pas assez explosif (29 points et 8 rebonds). Toujours contre New pour transposer d’excellents fondamentaux chez York, le sophomore récidivait (30 points) avant les professionnels. Hansbrough abondait dans de mettre l’intransigeante défense des Bulls leur sens en convertissant seulement 36,0% dans tous ses états (29 points et 12 rebonds). de ses tentatives, 15% des tirs manqués étant « Il a un moteur qui est vraiment incomparable repoussés par le contre d’un adversaire direct. et unique dans cette ligue », apprécie Vogel. Dominant en NCAA mais dominé en NBA, le « Personne n’est plus dur que ce gamin. Perrookie terminait sa première saison dans l’oubli, sonne ne joue plus dur que Tyler Hansbrough. » cloué à l’infirmerie en raison d’un mystérieux mal Son intensité n’est pas seule responsable de auriculaire. Au dernier training camp, personne sa montée en régime. Toujours aussi mobile ne savait donc vraiment quel rôle Jim O’Brien lui mais mieux coordonné, Hansbrough a offert de confierait. Il s’est avéré que le coach l’ignorait la consistance à un jumper devenu redoutable tout autant. Comme près de la moitié du roster à cinq mètres, une arme que ses adversaires des Pacers, Hansn’avaient certainebrough n’a jamais ment pas scouté vraiment eu de ces dernières sestatut fixe, passant maines. En du cinq majeur attendant que Frank Vogel, coach d’Indiana les défenses au garbage time quasiment du jour s’ajustent, le nouau lendemain. « C’était frustrant, vous ne saviez veau starter déroule (19,0 points à 53,6% et jamais à quoi vous attendre. Le coach ne croyait 7,8 rebonds en 11 matches). Reste à savoir si pas en moi. » Puis Frank Vogel est arrivé aux ces chiffes sont une révélation ou simplement commandes. « Et il n’y a plus d’interrogations », une production étonnante réalisée au sein affirme l’intérieur. « Pour être honnête, il est un d’une équipe moribonde. bien meilleur communicant. » La réponse est à mi-chemin, puisque même avec son sophomore au top, Indiana toussote Des chiffres en trompe l’œil ? (5-6), capable de s’offrir le scalp des Bulls puis Intronisé doublure de Josh McRoberts en février, de plier sans combattre contre Sacramento Hansbrough devenait aussitôt la rotation la plus (-17) ou Detroit (-12). Rien n’est encore fait, rentable (11,4 points et 5,2 rebonds en 23 minmais si les Pacers parvenaient à défendre leur utes) d’un collectif fouetté par le changement. position, ils rejoindraient les playoffs malgré Les Pacers semblaient relancés pour de bon un bilan largement négatif. Avec quatre de (10 victoires en 15 matches), mais début mars, leurs six derniers matches à domicile, ils après une première fessée reçue de la main du sont en tout cas maîtres de leur destin. Tyler Thunder (-24), Dallas, Houston et Philadelphia Hansbrough pourra-t-il prolonger sa folie de les plongeaient en plein doute. À la recherche mars jusqu’à mi-avril ? n d’une solution rapide pour stopper l’hémorragie, c’est naturellement que le technicien décidait de (*) En 2009, au terme d’un scrutin national, promouvoir le leader de son banc. Hansbrough était élu « College Basketball « Tyler a été très bon pour nous dernièrement et Athlete of the Decade » par le magazine je pensais que son énergie pouvait nous aider. » « Sporting News ».
Ron Turenne/NBAE via Getty Images
« Personne ne joue plus dur que Tyler »
I
l faut croire que l’horloge biologique de Tyler Hansbrough est réglée sur le troisième mois de l’année. Au temps de sa superbe à North Carolina, c’est en mars qu’il écrivait chaque année un peu plus sa légende. Deux ans tout juste après avoir conclu de la plus belle des manières ce chapitre de sa carrière, le meilleur basketteur universitaire de la décennie (*) a encore profité de son mois favori, cette fois pour enfin devenir un joueur qui compte en NBA. « C’est génial, surtout après que tant de gens eurent douté de moi », savoure l’intéressé. Car malgré les honneurs glanés au long d’une
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Salut ! Ça va ?
Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE
ALAIN
I F F KO (LE MANS)
S
alut Alain, ça va ?
Ben, actuellement pas trop. Je suis toujours arrêté et je fais de mon mieux pour revenir physiquement.
Où en es-tu de ta blessure ?
Comment gère-t-on la blessure quand on est basketteur pro ?
Au début, tu ne peux vraiment rien faire, rien que du repos. Moi, je suis resté coincé chez moi pendant une semaine, j’avais des béquilles, je ne pouvais pas me déplacer. Là, c’était console, ordi, télé… Après, dès que j’ai eu le feu vert pour marcher, j’ai recommencé la musculation du haut du corps : renforcement, gainage, j’ai essayé de prendre du poids. Mais ça dépend des blessures, si tu te blesses au niveau du dos, là tu ne peux plus rien faire. Tu vas revenir ultra bodybuildé, comme Marc Salyers à la grande époque ?
(Rires) Disons que je ne suis pas taillé comme Salyers, mais j’ai pris un peu de kilos ce qui devrait me permettre d’être plus efficace à l’intérieur.
s » t o t is u c s e d r u le il e « Pas le m Pour le titre de MVP français de l’année, Du coup, tu vas revenir super motivé et
tu voterais pour qui ?
tourner à 25 points et 15 rebonds ?
C’est dur. En plus, en novembre, ils étaient tous les deux en course pour le trophée de joueur du mois et j’avais appelé les deux pour savoir pour qui voter.
Ça, ce serait l’idéal mais on sait bien qu’avec une blessure qui t’a arrêté deux ou trois mois, le premier match tu reviens à l’envie et après tu ressens le contrecoup. Je vais donc essayer de maintenir un niveau correct et ne pas sombrer. Bon, pendant ce temps-là, on ne peut pas dire que Le Mans a bien marché. En revanche, il y a deux anciens Manceaux qui tournent bien, Yannick Bokolo et Pape-
Et alors, ils ont essayé de te corrompre ?
Ce qui veut dire que toi aussi tu cuisines ?
On va dire que je me débrouille mais je ne suis pas le meilleur des cuistots. T’as bien une spécialité quand même ?
Sincèrement, le plat que je maîtrise vraiment, c’est le steak-pâtes.
Ils t’ont proposé de l’argent pour que tu votes pour eux ?
Ouais, enfin pas besoin de voir Top Chef
Non même pas, les deux m’ont demandé de voter pour l’autre. On est très potes tous les trois, donc on ne se prend pas la tête par rapport à ça.
pour faire ça…
Philippe Amagou…
Ah ça c’est sûr ! On s’appelle assez régulièrement et ce qu’ils font, sincèrement, ça fait plaisir. Voir qu’ils sont tous les deux dans la course au MVP de la saison, je suis super content pour eux. Ils ont eu des parcours différents, Philippe est parti une année à l’étranger et ça lui a donné de la maturité. Et Yannick, depuis qu’il est papa, c’est plus la même personne, niveau basket il s’est libéré et ça donne un tout autre joueur.
que j’aime bien, j’ai encore suivi hier et c’est vraiment pas mal.
Non, c’est sûr ! (Rires) T’as pas ramené quelques recettes espagnoles de ta saison dernière passée à
Quel fair-play ! Mais tu n’as toujours pas
Badalona ?
répondu à ma question : lequel des deux
Si, j’ai appris à faire la paella, mais ça n’a pas le même rendu que dans le resto où j’allais la manger. Donc j’ai vite abandonné.
tu choisis ?
Bon, on va dire que comme Yannick est blessé en ce moment, je vote pour Philippe Amagou.
T’as quand même invité les collègues à y OK, ça se défend. Sinon, comment t’es-tu
goûter ?
occupé pendant ta blessure ? Tu t’es mis à
Non parce que si je ne suis pas content du plat, je n’invite pas. Il n’y a que ma copine qui a goûté et elle n’était pas fan non plus. (Rires). n
Top Chef, la grande mode en ce moment ?
Top Chef, je suis ça régulièrement, pas besoin de blessure ! C’est une série
Jean-François Mollière
J’ai recommencé ma rééducation, j’ai repris le footing… Je revois le chirurgien le 5 avril et normalement il devrait donner le feu vert pour la reprise totale. Si j’ai le feu vert, je devrais pouvoir reprendre une, voire deux semaines après. Je n’ai pas encore coché la case sur le calendrier parce que le chirurgien a fait beaucoup de changements ces derniers temps donc je préfère ne pas me mettre une date précise.
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