l’hebdo du basketball
JEUDI 7 avril 2011 - N° 546
Portland… Boston… Miami… Orlando… Reid… Fournier… Davis… Lewin… Singleton… Amara… Mendy… Panathinaikos… Cel
KRUPALIJA
IL A TOUT PIGÉ BLEUS-EURO-NBA
SIUTAT LIVRE LES CLÉS
UCONN CHAMPION NCAA
Andy Lyons / Getty Images
NUIT D’IVRESSE BasketNews n°546 - jeudi 7 avril 2011
M 03252 - 546 - F: 3,00 E
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
3:www.basketnews.net HIKNMF=WUXUU^:?k@f@o@g@a;
02
médias
Samedi 9 avril 02h00 Canal+
OKC-Denver (NBA)
08h30 Orange Sport Chicago-Boston (NBA Rediff) 09h00 MCS
New York-New Jersey (NBA Rediff)
09h00 Sport+
Pau Lacq Orthez-ASVEL (Pro A Rediff)
11h00 Canal+ Sport OKC-Denver (NBA Rediff) New York-New Jersey (NBA Rediff)
20h40 Sport+
Roanne-Gravelines
Hervé Bellenger / IS
17h00 MCS
00h00 Sport+
Real Madrid-FC Barcelone (ACB)
Dimanche 10 avril 02h30 Orange Sport San Antonio-Utah (NBA) 08h30 Eurosport 2
Euroleague Femme Demi (Rediff)
10h10 Orange Sport San Antonio-Utah (NBA Rediff) 10h40 Sport+
Real Madrid-FC Barcelone (ACB)
15h00 Eurosport 2
Euroleague Femme Finale
22h25 Sport+
Orlando-Chicago (NBA)
Lundi 11 avril 07h30 MCS
New Orleans-Memphis (NBA Rediff)
09h00 Sport+
Roanne-Gravelines (Pro A Rediff)
09h05 Orange Sport San Antonio-Utah (NBA Rediff) 17h00 MCS
New Orleans-Memphis (NBA Rediff)
18h00 Sport+
Orlando-Chicago (NBA Rediff)
21h00 Eurosport 2
Euroleague Femme Finale (Rediff)
Mardi 12 avril 00h10 Canal+ Sport Canal NBA 01h15 MCS
Miami-Atlanta (NBA)
07h15 Orange Sport Houston-Dallas (NBA Rediff) 14h00 Eurosport 2
Pepsi Caserta- Unics Kazan (EC 1/4)
15h45 Orange Sport Houston-Dallas (NBA Rediff) 17h00 MCS
Miami-Atlanta (NBA Rediff)
20h05 Orange Sport Planète NBA
Mercredi 13 avril 04h15 MCS
Memphis-Portland (NBA)
02h00 Orange Sport New York-Chicago (NBA) 10h30 Sport+
Real Madrid-FC Barcelone (ACB Rediff)
12h45 Orange Sport Planète NBA Unics Kazan-Pepsi Caserta (EC 14h00 Eurosport 2 1/4 retour) 15h30 Orange Sport New York-Chicago (NBA Rediff) 17h00 MCS
Memphis-Portland (NBA Rediff)
J
ulien, quelles sont les raisons du manque de suivi des clubs de basket franciliens ? Il y a plusieurs aspects. Nous ne sommes pas très nombreux et je ne fais pas les déplacements des équipes. Il arrive même parfois qu’à domicile je ne puisse pas être au match si les deux équipes jouent en même temps par exemple, c’est dommage mais c’est comme ça. En province, une équipe de Pro B est Akono (Nanterre) et Albicy (Paris Levallois). suivie et une équipe de Pro A encore plus. Chez nous, il n’existe pas vraiment petites éditions locales selon les départed’entité « région », on privilégie le national ments où chacun fait passer les clubs de car Le Parisien a une édition nationale et foot en premier et où la part du basket se donc la place qui reste est minime. retrouve encore réduite. Dernière chose, la multitude de disciplines où le dimanche par Pourquoi cette place est-elle si exemple, nous avons dans une page sport réduite pour le basket ? trois clubs de handball, deux de rugby, Le Parisien classe au-dessus le foot et un de volley et un de basket rien qu’en le rugby et dans notre région il y a une première division nationale. multitude d’équipes. Pourtant, je milite pour une place plus grande car nous avons Bien que tu ne fasses pas les déplacedes équipes compétitives, comme Nanterre ments, as-tu une relation privilégiée qui est en tête de Pro B, et Paris Levallois avec les clubs ? qui évolue en Pro A et le basket n’est pas Oui car les clubs sont intelligents et assez couvert. Ensuite, nous avons une comprennent la problématique. Je les pagination compliquée avec beaucoup de suis depuis longtemps, Nanterre depuis la
Nationale 1, mais c’est pénalisant dans ma relation avec les joueurs que je ne côtoie pas assez. J’ai aussi un problème de suivi des adversaires que je ne vois jouer qu’à domicile, ce qui n’est pas assez pour assimiler le championnat, notamment la Pro B, surtout que je couvre d’autres sports et que je suis le seul journaliste titulaire en basket.
Comment faut-il faire pour parler basket francilien alors ? Il faut choisir des sujets décalés pour qu’ils soient acceptés et passer au-dessus du foot et du rugby. C’est une bataille car les sujets purement sportifs avec statistiques, cela ne passera pas. Il faut avoir des idées et cela n’est pas encore certain que cela plaise. Là, entre Nanterre et Paris, on a eu des trucs à raconter cette saison et puis quand des joueurs comme Vasco Evtimov signent, avec son pedigree, son histoire, j’ai pu passer un papier lorsqu’il a joué contre son frère à Chalon, un truc inouï car présenter un match du PL à l’extérieur je n’avais pas réussi à le faire passer cette saison. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entendu Nicolas Batum
Shawn Marion « Ça ne me fait pas mal. Peut-être que si je mettais un strap d’une certaine façon, ça me ferait mal. »
vois, moi, ça me fait mal ! » « On a tous un ego, et c’est parfois dur de lutter contre. » Écarté de la rotation contre Limoges en deuxième mi-temps au profit d’Abdoulaye M’Baye, Alain Digbeu en avait gros sur la patate dans les colonnes des DNA, mais l’ancien n’abdiquera pas. « J’ai mis
Ouch ! Qu’il est vilain, le doigt de Shawn Marion. L’ailier des Suns de Phoenix s’est tellement tordu le doigt au basket qu’il a arrêté de vouloir le remettre en place et joue avec ce doigt élastique sans que cela ne le dérange. Seul Rodrigue Beaubois, son coéquipier, n’est pas d’accord. « Quand je le
Alain Digbeu
les bouchées doubles à l’entraînement, c’est la meilleure réponse que je
puisse donner. » Le premier avril dernier fut l’occasion de lire nombre de poissons d’avril dans la presse et le petit monde du basket ne fut pas en reste. Les deux meilleurs, sûrement celui du MSB qui annonça la signature d’un accord pour le retour de
Getty Images
02h05 Orange Sport Chicago-Boston (NBA) Spartak Moscou-Ekaterinburg (EL 15h00 Eurosport 2 Final Four) 15h55 Orange Sport Chicago-Boston (NBA Rediff) Ros Casares-Halcon Avenida (EL 17h15 Eurosport 2 Final Four) 20h30 Sport+ Pau Lacq Orthez-ASVEL (Pro A)
Journaliste suivant Nanterre en Pro B et le Paris Levallois en Pro A pour Le Parisien, Julien Lesage nous décrit les difficultés pour faire vivre le basket francilien dans les pages du quotidien.
Rocky Widner/NBAE via
Vendredi 8 avril
Nicolas Batum
dans la Sarthe pendant la durée d’un hypothétique lock-out NBA et celui de beaublanc.com, le
Pascal Allée / Hot Sports
13h10 Orange Sport Planète NBA Milwaukee-Miami, Denver-Dallas 17h00 MCS (NBA Rediff) 23h00 Sport+ Real Madrid-Valence (EL match5)
« Le basket francilien n’est pas assez couvert »
Hervé Bellenger / IS
Denver-Dallas (NBA)
Jean-François Mollière
Milwaukee-Miami (NBA)
04h15 MCS
via Getty i.
Jeudi 7 avril 02h15 MCS
Julien Lesage (Le Parisien)
AE M.Majchrzak/NB
Télévision
Cedrick Banks
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
L’Euroleague doit-elle supprimer le Final Four et passer en séries ? OUI
NON
Par Thierry DESCHAMPS
Par Antoine LESSARD
J
/EB Nikos Paraschos
via Getty Images
e sais que le Final Four est une institution et que sa suppression n’est pas à l’ordre du jour, mais la formidable série que se sont livrés le Pana et le Barça a fait naître une interrogation doublée d’une grande frustration : comment, c’est déjà fini ? Il y avait tout dans ce quart (et dans les autres aussi) : des salles pleines à craquer, une intensité de tous les instants, des stars, des bancs conséquents, des coaches de renoms, tout ce qu’il faut pour tenir la distance. Des matches et des ambiances pareilles, c’est quand même formidable pour l’image du basket européen – qui souffre tellement de la comparaison avec la NBA – aussi je trouve vraiment dommage de se priver de ce feuilleton, surtout quand on se souvient qu’en saison régulière, les salles sonnent parfois bien vides. Vous me direz qu’au Final Four, elles sont pleines (en principe), mais ça ne dure que deux jours, on passe trop vite à autre chose. Gagner un titre de champion d’Europe à domicile, c’est quelque chose ! Imaginez le Partizan qui disputerait une finale dans sa salle ? Du reste, le seul exemple que nous ayons, la finale 2001 (1ère version ULEB) entre la Virtus (de Ginobili) et Vitoria (ha, le dunk de Timinskas !) fut une réussite, chaque match fut formidable. Et puis je ne sais pas combien coûte un Final Four, mais s’il a lieu à Barcelone cette année, c’est que Turin n’avait pas les moyens. Des séries ça ferait plusieurs grosses recettes supplémentaires. Et enfin, moi je n’ai jamais très bien compris pourquoi il fallait gagner trois matches pour se qualifier pour les demis alors qu’il n’en faut plus qu’un pour aller en finale et pour être champion. L’Euroleague est une ligue (un championnat quoi, pas une coupe) et en basket (sauf en LNB) le champion se désigne à l’issue d’une série, non ? n
N
e touchez pas au Final Four ! L’événement fait partie intégrante de l’Euroligue, ex-championnat d’Europe des clubs, depuis 1988. Il est solidement ancré depuis plus de 20 ans dans le paysage du basket européen. Un rendez-vous au sommet, prisé par les médias, qui nous livre quasi invariablement des demi-finales et des finales de haut vol. L’excitation des matches secs, à la vie à la mort. L’obligation de répondre présent le jour J, voilà ce qui fait le sel d’un Final Four. Ce niveau d’intensité, cette dramaturgie ne peuvent être atteints dans une série, aussi belle soit-elle (Bologne-Vitoria ’01). Je reconnais des intérêts au format en séries. Richesse tactique supérieure, format plus juste pour récompenser la meilleure équipe de la saison, possibilité de jouer et éventuellement de célébrer le titre devant son public. Ces arguments tiennent parfaitement la route pour un championnat national mais sont insuffisants pour remettre en cause le Final Four européen. J’aime voir les quatre meilleures équipes du continent en découdre sur un pied d’égalité, sans l’avantage du terrain. C’est pourquoi, dans mon esprit, le Final Four doit se jouer sur terrain neutre. Le Barça (en 2003), le Maccabi (2004) et le Pana (2007) qui gagnent à la maison, ça ne me plaît pas. L’avantage est trop important. Voilà pourquoi je n’ai pas pleuré l’élimination du Barça la semaine dernière. Un Final Four sur terrain neutre élargit le champ des possibles, laisse une fenêtre ouverte à toutes les surprises. Comme celle de voir Limoges triompher du Real puis de Trevise en 1993 à Athènes. Mon premier souvenir ému de Final Four. Le CSP avait réalisé deux authentiques exploits. Aurait-il été champion d’Europe avec un format en trois manches gagnantes ? Permettez-moi d’en douter. n
Sondage Qui, selon vous, est le véritable favori pour le titre NBA ?
Christophe Denis
son impuissance fasse à la dégringolade de son équipe et pensait sérieusement à une marche forcée façon Bozidar Maljkovic histoire de redonner du caractère à son effectif.
Dans L’Équipe de lundi dernier, Christophe Denis, entraîneur du Paris Levallois, avoue
Rocky Widner/NBAE via
« Sac sur le dos, avec des cailloux dedans. »
Getty Images
Hervé Bellenger / IS
site non officiel de supporters limougeauds, qui annonça l’obtention du statut de JFL par Cedrick Banks via sa naturalisation française. http://www.msb.fr/ index.php?option=com_ content&view=article&id=994 http://www.beaublanc.com/ index.php?mod=news&ac=comm entaires&id=1540
Tony Parker
Tony a remplacé Eva ! En visite au Seaworld de San Antonio avec des enfants dans le cadre de sa fondation, Tony Parker s’est laissé surprendre par des paparazzis nez à nez avec sa nouvelle fiancée, un magnifique Beluga…
Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1.516 réponses, décompte arrêté mardi.
44%
20%
16%
11%
7%
2% Autres
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sommaire
DISPONIBLES
06 FINAL FOUR NCAA : ON A VIBRÉ ! 08 ÉCHOS NBA
#30
AVRIL 2011
POSTERS
• Boston qui claudique et s’inquiète, Orlando qui ny arrive plus trop et se plaint d’un manque de rotation au pivot, Miami qui rugit et fourbit ses armes Il sen passe des choses à lEst alors que l’entêtant parfum des playoffs se fait sentir.
TREMMELL DARDEN (NANCY) & NICOLAS BATUM (PORTLAND)
64 ABDEL KADER SYLLA 74 ANCIENS INTERNATIONAUX 80 BEN WOODSIDE 82 MENDE 86 GIORGI SHERMADINI 94 JEAN-PIERRE GOISBAULT
10 PORTLAND, ÇA JOUE
LES MVP SECRETS
DE LA PRO A
VICIEUX, CHAMBREURS, SOUS-ESTIMÉS, HORS DE FORME, FLOP,PRIX ORANGE, PRIX CITRON…
NOUVEAU
DU CÔTÉ DE CHEZ
15 ÉCHOS PRO B : KAREEM REID EST-IL CUIT ?
DIDIER DOBBELS
ARRAS DINGUE DE SES FILLES
16 GAZETTE DE LA 24e JOURNÉE
CHALON S’AMUSE,
• Jean-Denys Choulet a tiré sur Ricky Davis... Evan Fournier a plombé la Chorale... Le PL est en chute libre et donne une chance à Limoges et Vichy de s’extraire des enfers... Orléans a gagné avec ses jeunes et Le Mans avec le guerrier Rob Lewin.
CHALON GAGNE !
© Hervé Bellenger / IS
• Diminué par une blessure, Brandon Roy n’est plus lui-même. Greg Oden, comme toujours, est sur le flanc. Nicolas Batum fait l’aller-retour en le cinq majeur et le banc. Le boxon à Portland ? Pas du tout ! Les Blazers sont beaux à voir et croient en leurs chances pour les playoffs. Objectif : passer un tour et puis voir venir.
18 DAMIR KRUPALIJA :
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MAXI BASKET N°30 - AVRIL 2011 DOM : 5,60 € - BEL : 5,40 € - Port.cont : 5,20 €
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20 ENTRE NOUS : CHRIS SINGLETON
• Un peu disparu des écrans radars, le Franco-américain Chris Singleton, qui coache Bayonne, a toujours un regard aiguisé sur le basket français. Il l’a livré à Pascal Legendre. Ça déménage.
24 ÉCHOS FRANCE
• Amara Sy est blessé. Saison pourrie... Antoine Mendy est blessé, saison pas pourrie mais ça fait une polémique de plus à Pau.
26 EUROLEAGUE
• Chez les Dames, va-t-on vers le sacre annoncé d’Ekaterinbourg ? Chez les hommes, le Pana a créé la surprise en éjectant le Barça en quart de finale. Huitième titre dEuroleague pour Zeljko Obradovic ?
28 SIUTAT : LE PRÉSIDENT DE LA FFBB PARLE SUR LES GRANDS DOSSIERS
• Quels Bleus à l’Euro 2011 ? A l’avenir, les joueurs NBA seront-ils libérés par leurs franchises ? La FIBA doit-elle concéder son Mondial à la NBA ? Pourquoi la France a-t-elle dû sassocier à lAllemagne pour (co)organiser l’Euro 2015 ? Nous avons posé les questions, Jean-Pierre Siutat y a répondu.
30 ÉCHOS EUROPE 31 SALUT, ÇA VA, AARON CEL ? BasketNews
RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE, Samuel HAURAIX et Rémi REVERCHON.. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)
BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE
Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. Capital : 25 000 euros Principaux associés : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor. RÉDACTION DE PARIS 3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / Téléphone : 01-73-73-06-40 / Fax : 01-40-03-96-76
RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)
JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.
ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomar-presse.com) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1
Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 Paris Patrick GOHET (09-54-04-72-66), hexagone@hexagonepresse.com Loïc BOQUIEN (06-87-75-64-23), lboquien@hexagonepresse.com IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES, Badice BENARBIA (04 88 15 12 42), b.benarbia@ajustetitres.fr COMMISSION PARITAIRE : 1110 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.
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édito
2016 : NEW WORLD ORDER ? Par Fabien FRICONNET
Hervé Bellenger / IS-FFBB
J
uste un an après l’Euro francoallemand – quel symbole ! –, les choses devraient changer, nous révèle Jean-Pierre Siutat, le tout frais président de la Fédération Française de Basketball (voir pages 28-29). Et changer drastiquement. La gouvernance du basket mondial devrait échapper en large partie aux Fédérations et confédérations, issues d’un système électif et sous tutelle des nations, pour être remise entre des mains privées américaines. La FIBA Monde, actuellement présidée par le Français Yvan Mainini, envisage en effet sérieusement de s’entendre avec la NBA pour « co-organiser » le championnat du monde. Derrière ce terme fourre-tout – « co-organiser » –, il s’agit bien d’accorder à un trust non seulement la maîtrise du Mondial – et, par ricochet, nous le verrons, des tournois de zone (EuroBasket, CAN, etc.) – mais aussi, toujours par effet de bande, des équipes nationales. Le mécanisme est simple. Les Jeux, profitables et motivants pour la NBA et ses joueurs, ne sont pas concernés par la « réforme ». Ils sont d’ailleurs déjà largement sous dominion américain. Le Mondial, lui, deviendrait la compétition référence et serait valorisé, dans tous les sens du terme. Les employés (joueurs) de la ligue américaine seraient incités à y participer. Des passerelles solides seraient posées entre les deux compétitions « globales », sous forme de tickets de qualification réciproques. Par conséquent, non seulement les tournois continentaux seraient largement dépourvus de sésames à distribuer mais, au surplus, seraient privés de tout ou partie des joueurs NBA. C’est le scénario. Un scénario crédible, en tous cas. N’entendez-vous pas, depuis quelques années déjà, la petite musique ? Celle, lancinante, du « il est normal que les joueurs NBA choisissent leurs compétitions », du « il faut que la FIBA s’adapte ». Celle, plus va-t-en-guerre, d’un Mark Cuban, dont les propos outranciers ne sont, au fond, qu’une version soufflée à la testostérone du plan qui se prépare. En bon agent de la NBA – il joue le trublion du casting –, le propriétaire des Dallas Mavericks, tel un bulldozer idéologique, a soigneusement préparé le terrain. David Stern n’a désormais plus
N’entendez-vous pas, depuis quelques années déjà, la petite musique ? qu’à se poser en homme raisonnable, se placer en (fausse) rupture avec les rodomontades de Cuban, afin d’offrir, à la vérité, le même genre de (fausse) alternative à la FIBA. Du cousu main.
De la violence symbolique Le nouveau paradigme proposé est celuici : le basket est un sport de clubs, les compétitions internationales ne valent que pour/par la présence des joueurs NBA, la NBA n’est plus encline à envoyer sans contrepartie ses employés sous les drapeaux estivaux, cette « réalité » est incontestable et il n’y a pas d’autre issue que de sauter le pas. S’émouvoir de cette vision ne peut être réduit à de l’anti-américanisme. Cet argument d’autorité ne fonctionne plus. Il s’agit plutôt de s’inquiéter du basculement vers un système qui n’a que faire, sinon pour la mercantiliser, de la valeur d’une tunique nationale. Il s’agit de se dire que,
peut-être, les équipes nationales sont un « service public », un patrimoine, et pas une denrée ; au contraire des clubs, partis eux déjà dans le giron privé de l’Euroleague. Il s’agit de redouter une violence symbolique. Celle de la mise des équipes nationales au service d’une entité commerciale qui, par essence, entend justement transformer le symbolique en marchand. Imagine-t-on les Américains se conformer à un « modèle européen » (à considérer qu’il existe) ? Ils le vivraient comme une offense, une douleur, une atteinte à leur âme, leur culture et leur histoire. Et ils résisteraient. Et cela serait légitime. On a conscience du caractère apparemment naïf d’un tel raisonnement. C’est, là aussi, un argument d’autorité commun que d’assurer que ces mutations sont inexorables car « c’est le sens de l’histoire », « on n’y peut rien », « on ne peut pas lutter » ; car il vaut mieux un « bon traité
à une mauvaise guerre » ; au risque que la vérité soit le choix immoral d’un « mauvais traité plutôt qu’une bonne guerre ». Il est heureux que tous n’aient pas cédé, à leur tour dans l’Histoire, à ce fatalisme. Mais il est malheureux que les rares qui, aujourd’hui constitués et organisés, soient en mesure de s’opposer, ne se montrent guère plus vertueux et/ou guère plus unis. On fait référence, notamment, à la FIBA Europe, dont on constate qu’elle se livre, au moins dans le cas de l’Euro francoallemand, à ce que l’on pourrait qualifier de racket légal. Voilà un avis. Une analyse. On est fondé, selon ses convictions et sensibilités propres, à la contester. Cela sera fait, n’en doutons pas, et en des termes définitifs. Mais à ceux-là qui parleront peut-être, en 2016, d’un Yalta du basket mondial, on espère sincèrement ne pas avoir à faire remarquer, avant longtemps, qu’il s’agissait bien plutôt d’un Munich. n
06
événement
CONNECTICUT CHAMPION NCAA 2011
Photos : Andy Lyons/Getty Images
LA RÉDEMPTION
Belle revanche pour le coach Jim Calhoun, UCONN est champion NCAA. Kemba Walker (trophée en mains) est élu MOP du Final Four.
Vainqueur lundi de Butler 53-41 en finale, Connecticut est champion NCAA pour la troisième fois. Le mérite en revient à Kemba Walker, élu Most Outstanding Player, mais aussi et surtout à son coach Jim Calhoun, pour qui ce troisième titre est le plus inattendu, et par conséquent le plus savoureux. Après ce qui restera probablement comme l’année la plus éprouvante de sa longue carrière, il laisse planer le doute sur son avenir. Par Laurent SALLARD
C
FINAL FOUR à Houston
Demi-finales Samedi 2 avril
Butler (8) bat Virginia Commonwealth (11) 70-62 Connecticut (3) bat Kentucky (4) 56-55
Finale
Lundi 4 avril
Connecticut (3) bat Butler (8) : 53-41 MOP : Kemba Walker (Connecticut)
e qui fut le Tournoi NCAA le plus excitant de l’histoire s’est achevé lundi sur une finale des plus insipides. Un festival de maladresse. Butler, finaliste pour la deuxième année consécutive après avoir écarté Virginia Commonwealth en demi-finale, n’a marqué que 41 points à 18,8% de réussite aux tirs, deux nouveaux records d’indigence en finale NCAA. La faute à la défense de UConn, qui a imposé un blocus aérien dans sa raquette, repoussant les Bulldogs jusque derrière l’arc, où ils n’ont jamais su régler la mire. Si bien que les Huskies ont pu commencer à savourer leur victoire bien avant le buzzer final. La pauvreté du spectacle offert n’a pas gâché leur plaisir, et encore moins celui de Jim Calhoun. À 68 ans, il devient le coach le plus âgé à remporter le titre NCAA. Son troisième, ce que seulement John Wooden (UCLA), Adolph Rupp (Kentucky), Bobby Knight (Indiana) et Mike Krzyzewski (Duke) ont réussi avant lui. Malgré les exploits répétés de Kemba Walker, élu Most Outstanding Player du Final Four avec 16 points et 9 rebonds en finale, Calhoun est
bel et bien la star de Connecticut. Salarié le mieux payé de tout l’État, il est une légende à Storrs, où est situé le campus de la fac. Arrivé sur le banc en 1986, il a placé la fac sur la carte du basket universitaire. En 1999, il emmène les Huskies de Khalid El-Amin et Richard Hamilton à leur premier titre NCAA avec un bilan de 34 victoires pour seulement 2 défaites. Il récidive cinq ans plus tard, en 2004, malgré un statut d’ultra-favori avec sous ses ordres Emeka Okafor et Ben Gordon. Un deuxième titre qui lui vaut une introduction au Hall of Fame l’année suivante. Mais malgré son statut de demi-dieu vivant, Calhoun avait tout à prouver cette saison.
Une saison 2009-10 cauchemardesque Après une troisième participation au Final Four en 2009, Connecticut a raté la March Madness l’an passé. Pour vaincre un troisième cancer, Jim Calhoun a été forcé d’abandonner ses joueurs pendant plusieurs semaines au cœur de la saison. De plus, en coulisses, la crise couvait. La
NCAA avait en effet ouvert une enquête concernant des irrégularités dans le recrutement. Une affaire qui a entraîné en mai dernier les démissions de Patrick Sellers, assistant de Calhoun depuis 2006 et responsable du recrutement, et Beau Archibald, directeur des opérations basket, mais qui a entaché également largement la réputation de l’université et de son coach. Dans ce climat de suspicion, le départ l’été dernier de trois seniors, combinée à l’arrivée de quatre freshmen – joueurs de première année – ne laissaient pas espérer monts et merveilles de cette saison 2010-11. Des craintes confirmées lorsque UConn a terminé la saison régulière de la très relevée conférence Big East à la neuvième place avec un bilan de 9 victoires et 9 défaites. Au même moment, la NCAA a rendu les conclusions de son enquête, accusant Calhoun d’avoir été au courant des irrégularités commises, et le suspendant pour les trois premiers matches de la saison régulière de la conférence Big East en 2011-12. Une sanction assortie pour Connecticut d’une mise à l’épreuve de trois ans et de restrictions concernant le recrutement. Une décision
événement
07
DU BANNI CALHOUN dont le coach n’a pas fait appel, se contentant de présenter ses excuses à l’université et à ses joueurs. C’est donc dans l’adversité que UConn a débuté le tournoi de sa conférence au Madison Square Garden. Mais au pied du mur, les Huskies se sont transcendés. Originaire de New York et évoluant pour la première fois sur le parquet de la célèbre enceinte, Kemba Walker a enchaîné les performances d’exception, entraînant ses coéquipiers dans son sillage pour remporter cinq matches en cinq jours et gagner son ticket pour la March Madness. Emmené par leur exceptionnel combo-guard, les Huskies n’ont pas ralenti l’allure lors du Tournoi NCAA, enchaînant six victoires pour soulever le trophée de champion.
Kemba Walker, la tête et les jambes Grâce à ses performances, Walker a capté la lumière et s’est probablement assuré une place dans le haut de la prochaine Draft. Trophée dans les bras, le petit arrière (1,85 m) a rappelé sous le regard de ses parents que, pour lui, le jour le plus important de l’année serait le 8 mai prochain. Il fêtera alors ses 21 ans, et sera diplômé en sociologie avec un an d’avance, le jour de la fête des mères. Pour permettre le succès de Walker et de ses coéquipiers, Jim Calhoun a dû lui-même se retrouver. « Il est différent », confiait Walker avant la finale. « La saison dernière, il a eu des problèmes de santé, sans parler de l’enquête de la NCAA, mais il fait preuve maintenant de beaucoup plus d’intensité. Il
est redevenu le coach qu’il était. » Un coach qui, malgré les mauvais résultats initiaux, a su garder confiance en son groupe. « Je pense qu’il laisse passer plus d’erreurs parce que notre équipe est très jeune », poursuit Walker. « Il choisit quand il doit crier et quand il ne doit pas le faire. » Une méthode qui a porté ses fruits. Arrivé cet été à Storrs sur la pointe des pieds, le freshman Jeremy Lamb ne tournait qu’à 9,6 points de moyenne durant la saison régulière. Au lieu de perdre patience, Calhoun l’a encensé, répétant à qui voulait l’attendre qu’il serait « le prochain », sous-entendu la future star des Huskies une fois que Kemba Walker aurait mis le cap sur la NBA. Et le jeune arrière-ailier a finalement confirmé les dires de son coach, émargeant à 15,3 points sur les onze derniers matches de la saison, jouant notamment un rôle prépondérant en finale. Rapidement crédité de deux fautes, il a inscrit l’intégralité de ses 12 points en deuxième mi-temps, précipitant la chute de Butler. Après tant d’émotions cette saison, Jim Calhoun aura-t-il la force de continuer ? À 68 ans, le coach n’a plus rien à prouver, et les graves problèmes de santé qu’il a connus ces dernières années pourraient l’inciter à mettre un terme à sa carrière de la plus belle des façons. Interrogé sur son avenir, il a laissé planer le doute, se contentant de répondre qu’il allait se replonger dans le recrutement dans les jours à venir, avant de partir jouer au golf. Sa passion pour le coaching et la perspective de défendre son titre à la tête d’une jeune et talentueuse équipe pourrait alors prendre le dessus sur la raison. n
Les 10 derniers champions NCAA Année Vainqueur
Finaliste
MOP
2002 Maryland
Indiana
Juan Dixon (Maryland)
2003 Syracuse
Kansas
Carmelo Anthony (Syracuse)
2004 Connecticut
Georgia Tech
Emeka Okafor (Connecticut)
2005 North Carolina
Illinois
Sean May (North Carolina)
2006 Florida
UCLA
Joakim Noah (Florida)
2008 Kansas
Memphis
Mario Chalmers (Kansas)
2007 Florida
Ohio State
Corey Brewer (Florida)
2009 North Carolina
Michigan State
Wayne Ellington (North Carolina)
2010 Duke
Butler
Kyle Singler (Duke)
2011 Connecticut
Butler
Kemba Walker (Connecticut)
MARCH MADNESS EXPRESS RENCONTRE DU TROISIÈME TYPE
• Dennis Rodman, dont le maillot a été retiré par les Detroit Pistons et qui doit faire son entrée prochaine au Hall of Fame, était présent lundi à Houston pour assister à la finale du Tournoi NCAA. Il y a rencontré George Bush Senior. Une rencontre improbable entre le basketteur le plus déjanté de sa génération et l’ancien président républicain.
UN FINAL FOUR RECORD
• 75.421 spectateurs ont assisté samedi aux demi-finales du Tournoi NCAA au Reliant Stadium de Houston. Un nouveau record pour un match du Final Four. Ils étaient dans le même temps 17 millions à suivre les deux rencontres sur les chaînes CBS, TBS, TNT et TruTV, pour 8,9% de part de marché, soit la meilleure audience depuis 2005.
Andy Lyons/Getty Images
Le coach n’a pas fait appel, se contentant de présenter ses excuses
FREDETTE DISTINGUÉ
• Jimmer Fredette, de Brigham Young, a été élu joueur de l’année en NCAA par l’Associated Press. Meilleur scoreur cette saison avec 28,5 points par match, il a devancé Kemba Walker (Connecticut), Nolan Smith (Duke) et Jared Sullinger (Ohio State). Le vote avait eu lieu avant le début du Tournoi NCAA.
VCU CONSERVE SHAKA SMART
• Éliminé samedi en demi-finale par Butler, Virginia Commonwealth, grosse surprise de l’édition 2011 de la March Madness, s’est empressé de prolonger son coach Shaka Smart pour 8 saisons supplémentaires et un salaire annuel de 1,2 million de dollars. Le jeune coach, 34 ans depuis vendredi, a notamment repoussé une offre de North Carolina State.
UNE FINALE FÉMININE NOTRE DAME-TEXAS A&M
• La finale du Tournoi NCAA féminin opposait mardi à Indianapolis Texas A&M à Notre Dame. Cette dernière a réussi l’exploit de sortir dimanche en demi-finale Connecticut, double champion en titre, et tombeur en finale régionale de Duke, où évolue la Française Allison Vernerey. Dans les autres tournois masculins, Wichita State a remporté le NIT, Oregon s’est adjugé le CBI, et Santa Clara le CIT. Laurent SALLARD
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Marc Serota/Getty Images
échos NBA
LES THREE AMIGOS CHAUDS BOUILLANTS
Ray Allen et les Celtics traversent une mauvaise passe.
BOSTON EN MÉFORME
Les Verts dans le rouge ? Les Celtics ne sont pas au mieux depuis plusieurs semaines. Nous préparentils le même le coup que l’an passé ?
«
Actuellement, je pense juste que nous sommes devenus très, très égoïstes. » Tels sont les mots employés par le coach des Celtics, Doc Rivers, au soir du 25 mars. Boston vient de s’incliner à domicile face aux Bobcats 81-83. Une défaite qui fait tache. Pas la première du genre. La fin de la saison approchant, c’est le moment pour les grosses écuries de passer en « mode playoffs ». Si Bulls, Thunder et Lakers sont clairement montés en régime, Boston est carrément dans le dur : ils comptaient lundi 7 victoires sur leurs 15 matches. Plus inquiétant encore, les noms des adversaires tombeurs de la Green Team : Charlotte, L.A. Clippers, New Jersey, Indiana. La baisse de régime est flagrante mais a comme des airs de déjà-vu. L’an dernier, à la même époque, Boston inquiétait avec une fin de saison des plus
médiocres : 7 défaites sur les 10 derniers matches. Pourtant, ni Heat, ni Cavs, ni Magic ne parviendront à les sortir de la route des Finals. Au fond du trou à l’entame des phases finales, les Celtics se sont retrouvés à quelques possessions seulement de leur 18e sacre.
Le réveil de Rondo ? Bis repetita cette année ? La réponse de Paul Pierce fuse : « Nous ne pouvons pas penser à ce que nous avons fait l’an dernier, notre façon de démarrer les playoffs, parce que cela ne va pas marcher cette année. » The Truth n’est pas dupe : le contexte actuel est différent de l’an passé. En 2010, les C’s étaient arrivés au complet et en forme ; ce ne sera pas le cas cette année. Si le Big Three a été épargné par les blessures, le secteur intérieur a souffert. Les deux O’Neal ont fait de longs séjours à l’infirmerie.
Jermaine, sur le retour, semble encore à court de rythme et Shaq est revenu en début de semaine pour mieux se re-blesser. D’autant plus inquiétant que lundi, Nenad Krstic et Troy Murphy étaient toujours sur le flanc. Alors d’où viendra l’étincelle ? Rajon Rondo, décrié pour son rendement famélique ces dernières semaines, est sans doute la meilleure réponse. D’ailleurs les fans ne s’y trompent pas. Sur le site du club, 43% des 16.000 votants estiment que la contribution de Rondo à la passe est l’élément le plus important dans la quête d’une 18e bannière. Ses dernières sorties (22 pts et 14 pds à San Antonio notamment), suggèrent que Rondo remonte en régime. De bon augure avant un premier tour qui s’annonce coriace : la troisième place se profilant, Boston devrait affronter les Sixers. Après tout, quoi de mieux pour se (re)lancer ? n Samuel HAURAIX
• Miami enchaîne les victoires depuis plusieurs semaines. Un regain de forme essentiellement dû à son trio de superstars. La crise de début mars (5 défaites consécutives) semble bien loin. Depuis sa victoire référence face aux Lakers, Miami est intenable : seulement 2 défaites sur ses 13 derniers matches. Sur ces 11 victoires, le Heat l’a emporté avec une marge moyenne de 15 points. Si Miami carbure si bien, c’est en grande partie grâce à son Big Three James-Wade-Bosh. Ce trio pesait 75 des 106 points inscrits en moyenne sur ces 13 matches. Le 27 mars face à Houston, ils sont rentrés dans l’histoire, chacun cumulant au moins 30 points et 10 rebonds, une première depuis 1961. Y a-t-il danger à si peu responsabiliser les role players ? Peut-être, mais en attendant, leur calendrier favorable (Charlotte, Milwaukee, Toronto) devrait leur permettre d’arriver lancés en playoffs. Le premier tour potentiel face au Big Three new-yorkais fait déjà saliver.
S.H.
LA PHRASE
« 12 EST UN JOLI NOMBRE »
• Sur ESPN, Kobe Bryant a confié que les chances de voir Phil Jackson continuer sa carrière d’entraîneur après cette saison étaient minces. D’autant plus qu’un lock-out se profile, d’autant plus qu’en cas de sacre en juin, le Zen Master pourrait partir l’esprit libéré avec un quatrième three-peat et douze bagues. « Revenir pour 13, je ne le vois pas faire ça », a ajouté Mamba.
Y.C.
Lisa Blumenfeld/Getty Images
Kevin C. Cox/Getty Images
MIAMI CARBURE
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échos NBA
LES BALBUTIEMENTS DU MAGIC
BASKET
ORLANDO S’ENDORT
Sauf cataclysme, Orlando terminera 4 à l’Est et affrontera, avec l’avantage du terrain, Atlanta, une équipe que le Magic avait balayée la saison passée. Mais si, cette fois, la magie n’opérait plus ? e
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Scott Cunningham/NBAE via Getty Images
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après la défaite à Toronto, furieux de la nonchalance de son groupe : « Ils (les Raptors) voulaient gagner et on s’en fichait. » Orlando serait bien inspiré d’enfiler le bleu de chauffe. n Yann CASSEVILLE
Orlando (à gauche Dwight Howard) et Atlanta (à droite, Al Horford) ont de bonnes chances de se rencontrer au 1er tour des Playoffs.
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emi-finale de conférence 2010 : Orlando 4, Atlanta 0. Dwight Howard et cie marchent littéralement sur les Hawks, avec un écart moyen de 25 points. Quasiment un an plus tard, les données ont changé. La semaine dernière, Atlanta a disposé du Magic, pour la troisième fois de suite en quatre confrontations cette saison. Touchés dans leur orgueil, les joueurs floridiens évoquaient de suite leur revanche future, sûrs de leur fait. « Les playoffs commencent à 0-0. Personne n’a un avantage », commentait Jameer Nelson. « C’est un match de saison régulière. Nous serons une équipe différente en playoffs », reprenait Dwight Howard. Des déclarations qui ont dû faire bondir le coach, Stan Van Gundy, soucieux devant l’assurance – le trop plein d’assurance ? – de son groupe. « Actuellement Atlanta est meilleur que nous. Leur défense sur Dwight est la meilleure que j’ai vue. » Le technicien tirait la sonnette d’alarme : son équipe ne peut pas se permettre de se réserver pour la postseason. « Les Celtics peuvent arriver en playoffs et commencer à jouer. Les Spurs peuvent le faire, les Lakers aussi. Les autres, non. Nous n’avons pas le background, nous n’avons pas assez de gars qui l’ont fait. » Lundi, Orlando avait un peu reluisant bilan de 8 victoires sur les 15 derniers matches, dont 3 défaites lors des 4 derniers : à New York, Atlanta et Toronto. Et toujours le même refrain. En attaque, celui d’une équipe en manque d’adresse extérieure, symbolisée par les 7,7 points de moyenne à 33,5% d’Arenas ; en défense, celui d’une équipe trop soft. Avec, en fil rouge, une « Howard dépendance ». « Nous ne pouvons pas laisser Dwight aller prendre un verre d’eau », pestait Van Gundy
BASKET
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REPORTAGE
PORTLAND RUGIT
LA BAVE AUX LÈV Toujours pas de Greg Oden, un Brandon Roy diminué, mais un combat qui ne s’arrête pas. Avec l’éclosion d’une nouvelle star, LaMarcus Aldridge, l’arrivée de Gerald Wallace et un Nicolas Batum en pleine bourre avant les playoffs, les Blazers se sont affirmés comme des cadors à l’Ouest.
Layne Murdoch/NBAE via Getty Images
Par Rémi REVERCHON, à Portland
LaMarcus Aldridge, Wesley Matthews Nicolas Batum, Gerald Wallace et Andre Miller : les Blazers prêts pour faire un gros coup en playoffs
P
nécessairement ébouriffant (de 17,9 points et 8,0 rebonds l’an passé à 22,1 points et 8,6 rebonds cette saison), l’ailier-fort des Blazers a enfilé un nouveau costume : celui de franchise player. Avec un Brandon Roy diminué à long terme par des problèmes de genou, Aldridge a su prendre en main le leadership de l’équipe. Oublié absolu du All-Star Game à Los Angeles – David Stern lui ayant préféré Kevin Love – l’ancien étudiant de Texas est désormais le patron. Et ça, le public s’en rend bien compte. Avec 20.499 spectateurs en moyenne, deuxième public de NBA derrière Chicago, le Rose Garden est évidemment toujours rempli. Ici, quand Nicolas Batum marque à trois-points, c’est un gros « Un, Deux, Trois » qui s’affiche sur le grand écran, en version originale évidemment. Même le petit nouveau, Gerald Wallace, a déjà été adopté. Wallace, All-Star l’an passé, certainement le plus beau steal de cette période de transfert. Ailier puissant, gros driver, capable de jouer à l’intérieur, échangé contre un pivot banal – désolé Jo Przybilla ! – et deux futurs premiers tours de Draft. Un échange à s’en gratter la tête pendant des heures… Depuis son arrivée dans l’Oregon, Wallace a offert une carte encore inconnue à Nate McMillan, coach de Portland : de la flexibilité. Avec la blessure de Marcus Camby, les Blazers alignaient ainsi ces derniers temps un cinq inattendu : Andre Miller meneur, Wesley Matthews arrière, Nicolas Batum à l’aile, puis Wallace et Aldridge à l’intérieur. Pas de vrai pivot, un poste 4 extrêmement mobile, un casse-tête sans fin pour les adversaires. « Portland, ça nous pose de vrais problèmes de match-ups, c’est pas simple. On ne va quand même pas mettre Dirk en défense sur Wallace ! » Les mots sont de Rodrigue Beaubois. Même Dallas redoute cette équipe des Blazers.
La dernière fois que la franchise a passé le premier tour, c’était en 2000
ortland est considéré comme la ville la plus verte des États-Unis. Ici, tout est tourné vers l’écologie. Même la salle de basket s’appelle le « Rose Garden », le jardin des roses. Portland, c’est aussi une ville où, dans le vestiaire, après un match, vous pouvez croiser un petit vieux à lunettes sans vous douter qu’il s’agit de la 59e plus grosse fortune au monde. Pas évident de reconnaître au premier coup d’œil Paul Allen, propriétaire des Blazers, co-fondateur de Microsoft. Mais Portland, c’est surtout une ville qui respire le basket. Ici, les fans de sports n’ont droit qu’à une seule franchise pro, les Blazers – à l’exception des Timbers, équipe qui vient de naître en Major League Soccer. Alors forcément, à l’approche des playoffs, quand une
vraie équipe est en train de voir le jour, les habitants de l’Oregon savent le reconnaître.
Le Rose Garden, antre bouillante Sixièmes de la conférence Ouest à l’heure d’écrire ces lignes, les Blazers arrivent en playoffs avec des espoirs. Encore une fois décimés par les blessures, où plus précisément cette saison par LA blessure – celle de Greg Oden, qui n’aura pas joué une seconde de l’année – Portland a pourtant réussi à construire une équipe plus que solide. Et l’artisan numéro un de ce renouveau se nomme LaMarcus Aldridge. Si le bond statistique est patent mais pas
Batum, 6e homme de riches Sauf que voilà, avec le retour de blessure de Camby et la préférence d’Aldridge pour le poste 4, McMillan a enfin décidé de s’en servir, de cette flexibilité. Du coup, Camby revient dans le cinq, et Wallace est décalé en poste 3. Et c’est notre Frenchy, Nicolas Batum, qui se retrouve
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REPORTAGE
VRES à sortir du banc ! Un peu paradoxal pour un Batum qui réalise pourtant sa meilleure saison NBA (12,1 points et 4,6 rebonds en 31 minutes). « Je crois que quand Nico sort du banc, qu’on repart sur un cinq plus petit, on est bien agressif », explique McMillan. « Il faut juste que les gars soient prêts à jouer. » Une situation que le Français accepte. Et plutôt bien. La preuve, pour son premier match en sixième homme, face à Oklahoma City vendredi dernier, Batum joue 34 minutes, score 19 points, attrape 6 rebonds et surtout reste sur le parquet dans le money time. Avec les playoffs en point de mire, Portland veut y croire. La dernière fois que la franchise a passé le premier tour, c’était en 2000. Et dans l’Oregon, on a du mal à se satisfaire de ça. Dans la ville, les tramways s’affichent déjà aux couleurs de l’équipe. Quand Nicolas Batum se balade dans le centre commercial, les gens l’arrêtent, lui crie des « bien joué hier ! » après la victoire face au Thunder. Cette équipe, avec Aldridge, Batum et Roy en points d’ancrage, a un réel avenir. Maintenant, il faudra commencer à le prouver dès le 17 avril, ouverture des playoffs. n
INTERVIEW NICOLAS BATUM
« CAPABLES D’EMMERDER DU MONDE » Starter de plus en plus efficace ou remplaçant tout aussi rentable, l’ailier français, qui réalise sa meilleure saison, estime que les Blazers ont un jeu assez atypique pour gêner n’importe qui en playoffs. Sauf sans doute les Lakers. Propos recueillis par Rémi REVERCHON à Portland
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icolas, à dix jours du début des playoffs, comment ça va ? Bien ! Sur le terrain, comme en dehors, tout se passe bien pour moi. Même si je viens d’être sorti du cinq de départ… J’en ai parlé avec McMillan, et il fait ça pour avoir un cinq plus grand et faire démarrer Camby. Mais hier contre Oklahoma City (entretien réalisé samedi dernier, ndlr) j’ai encore joué 35 minutes… Le plus important en NBA, c’est pas de commencer. Je vois plein de très bons joueurs qui sortent du banc, comme Lamar Odom, ou Jason Terry. Il faut finir le match. Les meilleurs joueurs sont sur le parquet à la fin du match.
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
Il y a pourtant un côté paradoxal : tu sors du cinq au moment où tu réalises quelques cartons… Oui, mais je m’en doutais un peu. Dans la conférence Ouest, tu as des équipes comme les Lakers, Dallas qui ont de gros gros intérieurs. Et on aurait pu souffrir au rebond. Donc je le voyais venir.
« Je veux éviter les Lakers ! »
Tu termines ta troisième saison dans l’Oregon. Est-ce que la vie te plaît à Portland? Oui, je suis bien. Depuis deux ans, je suis posé ici avec ma copine Mélanie, j’ai ma petite routine, une vie tranquille. Les gens sont sympas, c’est une relativement petite ville, très tranquille. Ici on est la seule équipe pro, il n’y a pas de baseball, pas de foot US, pas de hockey, donc les gens sont à fond derrière nous. Dans la salle, c’est 20.000 personnes, c’est blindé à chaque fois, une grosse ambiance. L’an prochain, tu attaques ta dernière année de contrat. Tu réfléchis à la suite déjà ? Bien sûr, j’y pense un peu. Mais je n’ai pas envie de bouger. À chaque fois que la période des transferts arrive, j’espère vraiment rester. Je me sens bien, on a une équipe d’avenir, donc pourquoi vouloir bouger ? Rester à Portland, c’est mon premier choix. Niveau basket, ça repart bientôt pour les playoffs. Je me rappelle quand j’étais plus jeune, je les regardais tout le temps à la télé. Et maintenant je les joue… En NBA, la saison régulière commence le 28 octobre. Mais pour moi, la vraie saison, elle commence le 17 avril. L’intensité augmente, les arbitres ne sifflent pas de la même façon, le public est encore plus chaud… C’est là que le vrai basketball commence. Un match de playoffs, tu le prépares différemment ? Oui et non. J’essaie de rester dans ma routine, je suis un mec très superstitieux. Je
ne change pas mes horaires… C’est plus intense, mais ça reste un match de basket. Avec l’arrivée de Gerald Wallace, et les changements dans votre jeu, que vaut cette équipe des Blazers aujourd’hui ? On peut être dangereux, parce qu’on est une équipe chiante à jouer. On est très très chiant même ! Au niveau des duels, on peut jouer « small ball », on peut jouer big. Du coup on est capable de jouer toutes les équipes, et d’emmerder beaucoup de monde. Est-ce que tu t’es fixé un objectif précis pour ces playoffs ? Passer au moins le premier tour ! Ça fait deux ans que je suis en playoffs, et on n’a jamais passé le premier tour… Donc au moins ça. Maintenant à l’Ouest, même si on part des Lakers, les portes sont ouvertes pour toutes les équipes. On a peut-être une chance d’aller très loin… Une équipe en particulier que tu voudrais affronter au premier tour ? Pas vraiment. Je veux éviter les Lakers ! Parce que peu importe leur adversaire, je les vois mal perdre au premier tour. Mais après, je m’en fiche. Question traditionnelle : que peut-on te souhaiter pour l’avenir ? Rester en bonne santé. Quand tu joues à Portland, ne pas te blesser, c’est déjà une victoire (rires) ! On a tellement de soucis à ce niveau-là… Puis avoir un bel été avec l’équipe de France, se qualifier pour les J.O. et être champions d’Europe. Et ensuite revenir en NBA derrière, en espérant qu’il n’y ait pas de lock-out, ou en tout cas qu’il ne soit pas trop long. n
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CHIFFRES
PRO A 24e journée Vendredi 1er avril
Le Mans bat *ASVEL
81-70
Samedi 2 avril
*Nancy bat Strasbourg *Gravelines-Dk bat Chalon *Cholet bat Hyères-Toulon *Poitiers bat Roanne *Orléans bat Le Havre *Limoges bat Paris Levallois *Vichy bat Pau-Lacq-Orthez
88-61 73-65 78-68 80-77 69-68 89-66 79-68
23e journée Match en retard joué le mardi 5 avril
ASVEL – Gravelines-Dk
Prochaine journée 25e journée Vendredi 8 avril
Pau-L-Orthez – ASVEL 20h30 direct Sport+ Paris Levallois – Nancy
Samedi 9 avril Roanne – Gravelines-Dk 20h30 direct Sport+ Strasbourg – Cholet Hyères-Toulon – Limoges Chalon – Orléans Le Mans – Vichy Dimanche 10 avril
Le Havre – Poitiers
Boxes-scores 1/4 Le Portel bat *Aix-Maurienne Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Ekanga-Ehawa* 36 7-14 1-2 3-4 2 3 2 J.Mathis* 33 6-12 1-1 4-6 7 2 2 T.Gipson 25 6-15 1-4 0-2 4 2 1 S.Darnauzan* 28 3-6 3-3 1-2 1 4 J.Hoyaux 15 2-7 2-4 - - 1 T.Yvrande* 32 1-4 - 3-5 10 3 1 M.Traoré 22 2-5 - 5 1 E.Andre* 9 0-3 0-1 4-4 4 - 1 Total 200 27-66 8-15 15-23 33 16 7 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In C.Davis* 27 7-10 1-3 6-6 2 2 N.Wyatte* 27 8-10 - 11 4 2 A.Rowland 26 3-6 1-2 9-10 3 7 2 M.Labeyrie 22 3-8 0-1 5-5 6 - 1 I.Sy* 29 2-5 1-4 2-2 1 1 F.N’Kembe 24 2-5 1-2 - 2 3 1 J.Ludon* 14 2-4 - - - E.Choquet* 27 1-6 0-2 1-2 4 3 2 C.Copin 4 - - - Total 200 28-54 4-14 23-25 29 20 8
83-77 Co Bp Pts - 3 18 1 2 17 - 5 13 - 3 10 - - 6 - 1 5 - 2 4 - - 4 1 16 77 Co Bp Pts 3 2 21 1 - 16 - 3 16 - 1 11 - - 7 - 1 5 - 1 4 - 5 3 - - 4 13 83
1/4 *Nantes bat Antibes 91-60 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Downey* 27 5-11 2-5 2-3 3 4 2 - 3 14 K.Barber* 20 3-3 - 8-10 7 - - - - 14 A.Charles* 33 5-11 0-4 3-4 7 2 6 - - 13 N.Gayon* 28 4-9 1-5 2-2 - 6 - - 1 11 S.Dondon 15 3-5 - 5-7 3 1 1 - - 11 A.Cel 20 2-8 1-1 3-4 3 4 2 - 1 8 F.Sahraoui 13 3-3 2-2 - - - - - - 8 J.James* 21 3-7 0-1 0-2 8 1 1 2 1 6 O.Bardet 11 1-1 1-1 - 2 2 - - - 3 B.Pierard 8 1-3 1-2 - 3 - - - - 3 R.Racon 4 0-2 - - - - 1 1 Total 200 30-63 8-21 23-32 36 20 12 3 7 91 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Ho You Fat 33 6-16 0-5 - 9 - - 1 2 12 D.Ramseyer* 26 5-8 - 2-3 4 - - 2 3 12 S.Massot* 25 5-7 - 2-3 10 2 1 1 3 12 M.Bojovic* 27 3-7 1-3 3-7 3 - - - 4 10 J.Ingram* 32 4-13 0-7 - 2 2 1 - - 8 M.Courby 22 2-7 0-3 0-1 5 1 1 - 3 4 L.Bengaber* 29 1-5 0-3 - 6 4 1 - 2 2 Y.Siegwarth 3 - - - - - 1 A.Lefranc 2 - - - 1 - - J.Casseus 1 0-1 - 1 - - - - Total 200 26-64 1-21 7-14 40 9 5 4 18 60
1/4 *Evreux bat Saint-Vallier 89-78 Evreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Maizeroi 21 5-12 4-10 6-6 4 1 - 1 - 20 D.Davis* 32 7-10 1-2 4-6 4 5 - 3 4 19 K.Dahak* 36 3-5 2-3 10-12 6 6 1 - 3 18 D.Reed* 26 6-10 1-1 1-2 10 - 1 1 3 14 C.Watson* 37 4-16 3-9 1-2 10 4 3 - 1 12 B.Toffin* 24 1-3 - 2-4 7 2 - 1 5 4 M.Correa 18 1-5 - 5 2 1 1 3 2 G.Filet 6 - 1 - - - - Total 200 27-61 11-25 24-32 47 20 6 7 19 89 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Shiloh* 36 6-15 3-6 1-2 2 7 6 - 5 16 D.Lyons 24 4-9 2-4 3-4 3 3 1 - 1 13 D.Denave 22 4-12 1-4 2-2 3 3 3 - 2 11 M.Tensorer* 27 3-7 0-1 4-5 5 - 1 1 - 10 C.Bronchard* 29 4-14 1-1 0-2 3 3 1 - - 9 K.Bichard 21 3-7 2-4 - - 1 - - - 8 B.Vounang* 24 1-4 - 2-2 7 - - - 2 4 Y.Zonnet 10 2-2 - 4 - - 1 1 4 F.Tortosa* 7 1-1 1-1 - - - - - 1 3 Total 200 28-71 10-21 12-17 27 17 12 2 12 78 1/4 *Lille bat Charleville Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Harris* 34 10-19 - 3-4 5 S.Barnette* 30 4-11 3-9 2-2 7 1 B.Gillet 23 3-7 2-6 - 2 3 M.Abdul Hamid 25 2-8 1-5 2-2 4 7 A.Defoe 23 3-6 1-1 - 4 R.Malet* 15 2-4 2-3 - - 6 R.Chery* 26 2-5 1-3 - 3 1 N.Taccoen* 13 2-3 - 5 3 O.Gouez 10 - 3 M.Sy 1 - - Total 200 28-63 10-27 7-8 33 21 Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Rouse* 33 9-16 0-1 7-11 8 K.Morlende* 30 4-10 0-5 6-6 - 3 D.Kaba* 27 5-7 2-2 2-4 3 2 J.McClark* 18 2-6 0-1 3-4 2 T.Peterson* 37 1-5 1-3 - 6 3 G.Florimont 16 1-4 - 5 2 D.Jean Joseph 16 0-1 - 3 Y.Zachee 14 0-3 0-2 - 2 1 N.Boundy 9 0-1 0-1 - - 1 Total 200 22-53 3-15 18-25 29 12 1/4 Clermont O.Bassett* S.Cisse* D.Bouldin* T.Ford X.Delarue* M.Guichard K.Ouattara* R.Wilson P.Beye Total Dijon E.Craven* E.Bing* J.Leloup* S.Dia* E.Mendy A.Christophe D.Melody* J.Tornato L.Aboudou Total
In 1 1 2 1 5 In 2 2 1 1 1 7
73-65 Co Bp Pts - 2 23 - 4 13 - 1 8 - 2 7 - - 7 - 2 6 1 - 5 1 - 4 1 1 - - 3 12 73 Co Bp Pts - 3 25 - 3 14 - - 14 - 3 7 2 - 3 - 2 2 - 1 - - - - 2 12 65
Dijon bat *Clermont 71-60 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 30 6-11 0-1 2-4 3 1 - - 3 14 30 4-7 0-1 2-3 2 - - - 1 10 31 2-5 1-4 4-4 5 2 2 2 1 9 24 3-5 0-1 2-2 6 1 2 2 - 8 26 3-7 0-1 1-1 5 2 - - 4 7 24 1-5 0-1 3-6 1 2 - - 3 5 22 2-7 0-1 - 3 3 1 - - 4 10 1-3 1-2 - - - 1 - 4 3 3 0-1 - 1 - - - - 200 22-51 2-12 14-20 26 11 6 4 16 60 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 32 6-12 1-4 3-4 - 3 3 - 3 16 36 6-8 - 3-5 11 3 2 - 2 15 35 5-11 2-5 - 5 3 3 1 2 12 30 4-11 1-6 2-2 8 - 1 - 1 11 11 4-6 2-3 0-2 1 1 - 1 4 10 11 0-3 0-3 3-4 2 2 - - 1 3 36 0-6 0-4 2-2 2 1 2 - - 2 4 1-1 - - - - - - 2 5 0-1 - 1 - - - - 200 26-59 6-25 13-19 30 13 11 2 13 71
2/4 Châlons-Reims bat *Boulogne Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In T.Stanley* 31 5-11 4-10 1-2 4 2 1 L.Kante* 25 5-10 2-6 - 3 - 2 E.Plateau 19 2-8 2-7 6-6 1 - L.Milbourne* 31 4-9 0-3 1-2 1 2 M.N’Diaye 11 2-4 1-3 1-2 1 - 30 1-3 - 3-4 6 3 2 D.Monroe* F.Raposo 16 1-2 - 0-2 1 2 B.Matanga 11 0-1 - 2-2 3 2 K.Patiejunas* 26 0-1 0-1 - 1 2 1 Total 200 20-49 9-30 14-20 21 13 6 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In C.Daniels* 30 9-12 - 2-5 4 3 1 G.Chathuant* 33 5-15 1-6 4-4 11 1 2 G.Radonjic 21 5-9 2-3 - 3 1 B.Mullins* 32 4-5 - 2-4 3 6 1 K.Joss Rauze* 26 4-7 1-3 1-2 - 4 2 J.Bestron 22 4-7 0-2 2-2 2 - 1 D.Wilson* 24 1-4 0-2 6-8 2 3 B.Mangin 12 0-1 - 2-2 1 - Total 200 32-60 4-16 19-27 26 18 7
87-63 Co Bp Pts - - 15 - 1 12 - 2 12 1 7 9 - - 6 - 2 5 - - 2 - - 2 - 6 1 18 63 Co Bp Pts 1 6 20 - 3 15 - - 12 - 1 10 - 2 10 - - 10 - 2 8 - 1 2 1 15 87
2/4 *Quimper bat Rouen 80-63 Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Runkaukas 27 5-10 4-7 2-2 4 2 2 - 3 16 A.Rigaux 16 4-5 4-5 4-4 2 - 1 - 1 16 J.Volcy* 29 4-11 3-7 3-4 7 1 - - 1 14 V.Mouillard* 24 4-6 2-4 - 6 3 1 - 1 10 M.Jefferson* 23 3-5 - 3-4 4 1 - 2 2 9 G.Lessort 18 3-5 0-1 2-2 5 2 - - 2 8 F.Thibedore* 22 2-6 0-1 0-1 2 2 1 - 1 4 N.Toto* 31 1-7 1-3 - 3 6 2 - 1 3 W.Molas 10 0-1 - 2 - - - - Total 200 26-56 14-28 14-17 35 17 7 2 12 80
PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 6 7 8 10 12 14 15 -
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Cholet Nancy Gravelines-Dk Chalon Roanne Hyères-Toulon ASVEL Le Mans Pau-Lacq-Orthez Orléans Strasbourg Poitiers Le Havre Paris Levallois Vichy Limoges
24 24 23 24 24 24 23 24 24 24 24 24 24 24 24 24
19-5 11-1 8-4 17-7 10-3 7-4 16-7 10-2 6-5 16-8 10-2 6-6 15-9 8-3 7-6 14-10 8-4 6-6 12-11 7-4 5-7 11-13 6-6 5-7 11-13 8-3 3-10 10-14 5-7 5-7 10-14 7-5 3-9 9-15 7-5 2-10 9-15 6-6 3-9 8-16 6-6 2-10 7-17 6-6 1-11 7-17 6-7 1-10
77,3 77,6 77,5 78,0 79,7 77,9 75,2 73,7 75,5 72,8 74,1 71,3 72,9 73,3 70,5 74,9
71,1 75,4 68,9 74,4 75,4 78,1 76,5 73,3 76,7 71,0 77,0 74,7 75,0 80,9 75,8 77,9
+6,2 +2,2 +8,6 +3,6 +4,3 -0,2 -1,3 +0,4 -1,2 +1,8 -2,9 -3,4 -2,1 -7,6 -5,3 -3,0
5 v. 1 v. 2 v. 1 d. 1 d. 1 d. 1 d. 1 v. 2 d. 1 v. 1 d. 2 v. 1 d. 4 d. 1 v. 1 v.
5-0 4-1 4-1 2-3 2-3 3-2 3-2 2-3 2-3 3-2 2-3 2-3 1-4 1-4 3-2 2-3
Rouen J.Siggers* D.Williams* D.Giles C.Thioune* C.Soumaoro P.Poupet S.Traore W.Soliman* E.Saint-Gilles* M.Diakite Total
Min Tirs 40 7-13 35 3-9 22 2-6 34 3-10 10 1-2 21 1-7 17 1-3 10 0-2 9 2 200 18-52
3pts 2-5 0-4 1-5 1-1 1-5 0-1 5-21
LF Rb Pd 8-9 5 3 4-5 2 3 6-8 4 1 2-2 2 2-2 - - 2 0-2 2 - 2 1 - 2 1 - 2 22-28 23 9
In 1 1 1 3
Co Bp Pts - 2 24 - 2 10 - 2 10 - - 9 - - 5 - 1 3 - 2 2 1 1 - - - - 1 10 63
Fos – Aix-Maurienne
2/4 Bourg D.Monds* D.Oliver* A.Tsagarakis* C.Ferchaud* O.Da Silveira C.Koma K.Corre* J.Delhomme T.Kennedy J.Sanchez Total Boulazac A.McKenzie* B.Jacobson* T.Dubiez* Y.Gaillou* M.Badiane* C.Mélicie D.Diarra I.Soumahoro N.Keita Total
*Bourg bat Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 7-14 0-1 5-7 14 2 31 4-7 2-4 2-3 1 6 34 3-10 2-6 3-4 2 2 33 4-8 1-2 2-2 3 1 18 4-6 2-3 - 5 1 18 3-7 - 9 1 10 1-1 - 1-2 3 2 12 0-5 0-2 1-2 - 4 7 0-2 0-1 0-2 - 3 - 1 200 26-60 7-19 14-22 38 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 9-15 0-1 3-14 9 7 37 3-10 3-5 2-4 5 3 34 4-10 2-5 - 2 3 32 4-7 0-1 - 1 2 20 4-6 - 11 1 24 3-9 1-3 0-1 6 2 9 0-4 0-2 2-2 4 7 0-3 0-1 - - 3 0-1 - - 1 200 27-65 6-18 7-21 38 19
In 1 2 1 1 1 1 1 8 In 2 1 1 2 6
73-67 Co Bp Pts 1 4 19 - 2 12 - 1 11 - 2 11 - - 10 - 1 6 - 1 3 - 1 1 - - - - 1 12 73 Co Bp Pts - 4 21 - - 11 - - 10 - 4 8 - - 8 - 3 7 - 1 2 - 1 - - - 13 67
Boxes-scores
2/4 *Nanterre bat Fos Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Judith* 30 7-7 2-2 - 3 5 M.Riley* 26 7-11 2-4 - 8 3 W.Daniels 20 7-8 - 3 2 A.Gomis 19 5-7 0-2 1-1 5 1 J.Passave-Ducteil* 21 4-5 - 2-2 3 3 N.Carter* 20 4-6 - 2-2 4 2 L.Akono* 13 2-3 2-2 - 1 1 J.Nzeulie 10 1-2 0-1 2-4 - 2 X.Corosine 22 1-6 1-2 - 1 G.Pons 14 0-1 - 1 2 A.Desespringalle 5 0-1 0-1 - 1 1 Total 200 38-57 7-14 7-9 30 22 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Atamna 23 4-7 1-4 1-2 3 2 M.Dia 18 4-8 0-2 2-2 1 L.Cummard* 27 4-7 0-3 - 3 2 M.Hachad* 37 2-9 1-5 1-8 5 6 P.Haquet* 20 2-4 1-2 1-2 5 R.Giaimo 6 2-2 - 2-4 - S.Gay* 20 2-7 - 0-2 2 L.Labeyrie 16 2-3 - 3 B.Cisse 14 0-1 - 4-5 - 3 Z.Bah* 19 1-3 0-1 - 1 2 Total 200 23-51 3-17 11-25 23 15
In 3 1 2 1 1 1 9 In 3 1 1 1 6
90-60 Co Bp Pts - 1 16 - 3 16 2 - 14 1 1 11 1 2 10 - 2 10 - 3 6 - 1 4 - - 3 - 1 - 2 4 16 90 Co Bp Pts - - 10 - 1 10 - 3 8 - 2 6 - 3 6 - - 6 - 2 4 - 1 4 - - 4 - 4 2 - 16 60
PRO B 28e journée Vendredi 1er avril
*Evreux bat Saint-Vallier Dijon bat *Clermont *Lille bat Charleville Le Portel bat *Aix-Maurienne *Nantes bat Antibes
89-78 71-60 73-65 83-77 91-60
Samedi 2 avril
*Nanterre bat Fos *Quimper bat Rouen *Bourg bat Boulazac Châlons-Reims bat *Boulogne
90-60 80-63 73-67 87-63
Prochaine journée 29e journée Vendredi 8 avril
Antibes – Quimper Le Portel – Lille Châlons-Reims – Nantes
Le Havre J.Cox* M.King* J.Jones* W.Wilkinson* Y.Sangare* N.Pope O.Camara N.Fox G.Pitard Total
Samedi 9 avril
Saint-Vallier – Bourg Rouen – Clermont Charleville – Boulogne Dijon – Evreux Boulazac – Nanterre 2/4 Le Mans bat *ASVEL ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Walsh* 34 7-13 2-6 1-2 2 7 D.Jefferson* 37 7-10 2-4 6 2 P.Mensah-Bonsu* 34 3-5 1-1 7-9 13 1 M.Gelabale* 33 4-11 1-5 2-2 4 P.Lacombe 8 2-2 1-1 - C.Hammonds* 29 1-7 1-5 2 3 L.Westermann 13 1-2 0-1 - K.Tillie 8 1-1 1 1 E.Jackson 4 0-1 0-1 - Total 200 26-52 6-20 12-17 28 14 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Acker* 35 4-13 2-5 7-10 6 7 M.Kakiouzis* 32 5-10 4-7 4 1 B.Dewar 24 4-10 3-7 1-1 3 1 A.Diot* 31 2-8 1-3 6-7 4 3 J.P.Batista 18 5-7 3 R.Lewin* 17 3-5 2-2 3 1 C.Lombahe-Kahudi* 18 2-6 1-2 1-2 1 1 T.Rupert 12 0-2 2-2 2 M.Pellin 12 0-3 1-2 2 2 H.Kahudi 1 - Total 200 25-64 11-24 20-26 28 16
In 1 1 3 1 6 In 2 4 6 1 1 14
81-70 Co Bp Pts - 5 17 2 4 16 1 1 14 1 3 11 - 2 5 - 3 3 - 1 2 2 1 2 - - 6 20 70 Co Bp Pts - 2 17 - - 14 - - 12 2 3 11 - 2 10 - - 8 - 2 6 - 1 2 - - 1 - - 2 10 81
2/4 *Gravelines-Dk bat Chalon Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Johnson 26 6-14 4-9 2-2 7 1 S.Sene 18 6-7 3-6 7 B.Woodside* 33 4-10 0-2 4-5 5 8 J.Greer 34 3-12 2-9 1-2 3 1 D.Issa* 24 3-5 1-2 10 1 C.Akpomedah* 38 2-9 0-4 6 2 R.Jomby* 11 2-5 0-2 3 Y.Bokolo* 10 1-3 0-1 - 2 J.Rousselle 6 1-2 0-1 - Total 200 28-67 6-28 11-17 41 15 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 37 8-18 2-7 2-2 4 1 N.Lang 27 4-7 4-6 2 2 M.Jean-Baptiste Adolphe 19 4-6 1-2 3 I.Evtimov* 33 3-9 2-8 4 2 A.Aminu* 17 2-4 1-2 4 M.Haynes* 22 2-6 0-4 4 2 S.Tchicamboud* 19 1-4 1-2 5 3 B.Smith 15 2-2 1 3 J.Lauvergne 11 1-3 0-1 2 1 Total 200 25-57 8-26 7-10 29 14
In 2 1 3 1 7 In 5 1 1 7
73-65 Co Bp Pts - 2 18 2 1 15 - 3 12 - - 9 - 2 7 1 1 4 - - 4 - 1 2 - 1 2 3 11 73 Co Bp Pts 1 3 20 - 1 12 - 3 9 - 1 8 - 1 5 - 2 4 - 2 3 - - 2 2 - 2 3 13 65
2/4 *Cholet bat Hyères-Toulon Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Mejia* 37 8-15 0-3 3-4 8 8 D.Nelson 28 6-10 2-3 3-4 1 1 A.Robinson* 33 8-14 0-3 - 12 2 W.Gradit* 20 3-11 1-4 4-4 1 1 V.Avdalovic* 22 3-6 1-2 1 5 L.Vebobe 28 2-4 0-2 12 R.Falker 13 1-2 5 1 R.Duport* 6 2-2 - M.Diarra 13 0-2 0-1 1 1 Total 200 31-64 4-16 12-16 41 19 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Hughes* 37 8-18 1-2 9 1 V.Masingue* 32 6-6 0-1 9 2 N.Boungou Colo* 20 4-9 6 2 J.Flowers 16 3-7 0-1 2-4 1 1 P.Morlende* 32 2-7 0-2 2-2 3 7 L.Legname 9 2-3 2-3 1 S.Fein 16 2-6 1-2 - A.Dobbins* 29 1-8 0-2 1-2 2 1 K.Houston 7 1-6 1-4 - A.Julien 2 0-1 - 1 Total 200 29-71 4-14 6-11 31 15
In 1 1 1 2 5 In 1 2 1 3 1 1 2 1 12
78-68 Co Bp Pts - 1 19 - 3 17 2 3 16 - 2 11 - 3 7 - - 4 3 - 2 - 1 2 - 1 5 14 78 Co Bp Pts 1 2 17 1 1 12 - - 8 - - 8 - 2 6 - 1 6 - - 5 - 2 3 - - 3 - - 2 8 68
2/4 Orléans A.Moerman M.N’Doye* L.Vaty* T.Porter* E.Campbell* J.Smith B.Pamba W.Hervé* M.Lebrun Total
In 3 1 2 6
69-68 Co Bp Pts 1 - 18 - 2 13 - 3 11 - 5 8 - 1 8 - 2 8 - - 2 - 1 1 - 2 1 16 69
*Orléans bat Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd 19 6-9 4-6 2-2 5 1 31 5-11 2-7 1-2 2 5 22 4-8 3-4 6 1 33 2-8 1-3 3-4 2 28 2-4 0-2 4-4 6 3 15 3-7 0-2 2-2 4 1 15 1-2 3 2 25 0-1 1-2 5 2 12 0-2 0-2 1 200 23-52 7-22 16-20 34 15
PRO B : CLASSEMENT 1 2 4 5 8 11 12 13 14 17 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Nanterre Rouen Évreux Dijon Le Portel Aix-Maurienne Fos Châlons-Reims Bourg Boulogne Boulazac Nantes Lille Saint-Vallier Quimper Antibes Clermont Charleville
28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28
20-8 12-2 8-6 18-10 12-1 6-9 18-10 12-3 6-7 17-11 9-5 8-6 16-12 8-6 8-6 16-12 9-5 7-7 16-12 10-4 6-8 15-13 9-5 6-8 15-13 12-2 3-11 15-13 10-4 5-9 14-14 11-3 3-11 13-15 5-9 8-6 12-16 7-7 5-9 11-17 7-7 4-10 11-17 9-5 2-12 11-17 8-6 3-11 8-20 4-10 4-10 6-22 3-11 3-11
82,6 79,3 78,6 74,3 79,2 79,8 75,5 77,6 77,3 78,6 72,5 75,6 71,8 76,6 72,9 71,9 72,3 68,1
74,1 76,7 76,5 67,9 77,9 80,8 74,2 76,4 75,9 78,1 72,2 77,1 70,1 77,9 75,5 76,8 78,5 77,9
+8,5 +2,6 +2,1 +6,4 +1,3 -1,0 +1,3 +1,2 +1,4 +0,5 +0,3 -1,5 +1,7 -1,3 -2,6 -4,9 -6,2 -9,8
2 v. 3 d. 1 v. 2 v. 1 v. 2 d. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 2 v. 2 v. 2 d. 1 v. 2 d. 1 d. 1 d.
4-1 1-4 4-1 3-2 2-3 3-2 2-3 1-4 4-1 4-1 1-4 4-1 2-3 2-3 2-3 1-4 3-2 2-3
Min 35 35 30 30 30 20 7 12 1 200
Tirs 12-16 3-9 4-6 4-9 2-4 1-6 1-1 0-2 0-1 27-54
3pts 3-5 1-5 1-4 0-1 1-3 0-1 6-19
LF 1-1 3-4 1-2 3-4 8-11
Rb Pd 6 2 - 3 6 2 7 4 2 3 3 - - 2 - 24 16
In 1 3 1 2 7
Co Bp Pts 1 1 28 - 1 10 - - 9 - 2 9 - 3 7 - 1 3 - - 2 - 2 - - 1 10 68
2/4 *Limoges bat Paris Levallois Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Hite* 31 8-14 4-8 2-4 5 6 N.Ebi* 32 7-7 2-3 10 C.Massie* 26 8-14 - 14 5 R.Desroses 22 5-9 2-5 - 2 R.Taylor* 15 4-6 1-3 - 4 A.Salmon 24 3-8 1-5 2 K.Souchu* 19 1-5 1-3 - 2 Z.Wright 18 1-2 5 5 X.D’Almeida 13 1-6 0-2 - 2 Total 200 38-71 9-26 4-7 36 26 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Chatfield 36 6-14 3-7 2-4 1 3 L.Hamilton* 24 6-14 0-2 1-2 5 1 V.Evtimov 16 4-6 2-4 5 M.Sommerville* 30 3-8 1-3 4 3 D.Noel* 18 3-4 5 1 J.Ball* 18 2-7 1-4 2 3 A.Albicy 24 2-5 0-3 3 4 G.Oniangue 8 2-2 - W.Aka 12 0-2 0-1 - M.Mutuale 8 0-2 0-1 - 1 M.Morandais* 6 0-2 0-1 - Total 200 28-66 5-22 5-10 25 16
In 3 1 1 1 1 1 8 In 2 3 2 3 1 1 12
89-66 Co Bp Pts - 3 22 2 1 16 - 2 16 - - 12 1 7 9 - - 7 - - 3 - 2 2 - - 2 3 15 89 Co Bp Pts 1 2 17 1 2 13 - 3 10 - 2 7 - 2 6 - 1 5 - 1 4 - 1 4 - - - - - 1 2 15 66
2/4 *Vichy bat Pau-Lacq-Orthez Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Shuler* 34 7-17 3-7 2-2 10 4 D.Nichols* 31 6-17 1-5 4-4 6 2 T.Larrouquis* 31 5-11 3-6 1-2 3 3 E.Brower 9 2-3 2-2 5-6 3 1 A.Eito* 30 4-7 1-4 2 3 R.Gaines 18 3-5 1-3 3 1 F.Elegar* 29 1-2 2 N.De Jong 11 0-1 3 2 B.Menama 7 0-1 - Total 200 28-64 11-27 12-14 32 16 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd F.Lesca 26 5-10 3-6 3-4 5 1 T.Gipson* 35 4-9 1-2 6-8 10 8 T.Bryant 35 6-9 0-1 2 3 D.Bennett* 27 4-12 2-7 5 J.Morency* 23 3-6 1-2 2 1 S.Rimac* 31 2-8 0-2 3 4 C.Elonu* 10 1-1 0-2 - F.Moncade 5 1-2 0-1 1 M.Var 8 1 Total 200 26-57 7-21 9-14 29 17
In 2 2 1 2 1 1 9 In 1 1 1 1 4
79-68 Co Bp Pts - 3 19 - 1 17 - 1 14 - 1 11 - 1 9 - 1 7 1 2 2 1 - - - 2 10 79 Co Bp Pts - - 16 - 1 15 2 1 12 - 2 10 - 2 7 - - 4 1 1 2 - 1 2 - 4 3 12 68
2/4 *Poitiers bat Roanne Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Younger* 30 6-9 0-1 3-4 4 A.Grant* 27 6-10 1-3 2-4 4 1 E.Fournier 21 4-7 1-3 5-5 5 C.Ona Embo* 28 3-8 0-3 5-6 2 6 P.Badiane 12 3-5 5 2 Y.Devehat* 12 2-3 2-4 3 3 P.Guillard 26 2-6 0-2 2 R.Wright* 20 1-9 1-4 1 C.Gomez 12 1-3 1-1 1 1 G.Costentin 5 1-2 1-2 - T.Gunn 7 1 1 Total 200 29-62 5-19 17-23 28 14 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.McCauley* 34 6-11 3-7 9 1 U.Nsonwu-Amadi* 31 6-9 3-3 8 3 P.Amagou* 33 2-10 1-7 6-9 1 2 R.Davis* 31 4-9 2-5 1-2 1 3 D.Downey 16 2-5 1-2 4-8 3 3 P.Braud 14 3-5 1-1 2 A.Dunn 7 1-1 2-2 4 S.Diabate* 24 1-3 1-3 3 5 A.Tanghe 7 1-2 2 J.Mipoka 3 0-2 0-2 - Total 200 26-57 9-27 16-24 33 17
In 1 3 2 3 9 In 1 1 1 1 4
80-77 Co Bp Pts - 2 15 - 2 15 - - 14 - - 11 - - 6 - - 6 1 1 4 - 1 3 - 1 3 - - 3 - - 1 7 80 Co Bp Pts - - 15 - 5 15 - 1 11 - 2 11 - 3 9 - - 7 - - 4 - 3 3 - - 2 - - - 14 77
2/4 *Nancy bat Strasbourg Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Deane* 33 8-11 0-2 2-3 3 11 K.Grant* 20 7-13 4-8 2 3 V.Samnick* 33 7-8 3-6 10 2 A.Akingbala* 25 6-9 3-5 10 1 M.Badiane 16 3-3 3-5 4 1 T.Darden* 34 3-10 1-3 1 4 J.Linehan 14 1-2 0-1 1 3 S.N’Joya 6 0-1 2-4 1 T.Johnson 14 0-2 0-2 2 K.Pinda 3 0-2 0-1 - N.Wachowiak 2 - Total 200 35-61 5-17 13-23 34 25 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Greer* 36 6-15 1-7 2-4 6 3 P.Pasco* 30 4-7 2-6 6 4 A.M’Baye* 26 3-7 1-3 1-2 2 4 A.Jeanneau* 24 3-5 1-3 3 S.Giffa 12 3-6 1-3 2 1 J.McCord* 18 2-5 2-2 2 1 N.Lewis 10 2-6 1-1 1 J.Hawkins 14 1-7 1-2 6 S.Essart 16 0-4 0-3 - 1 A.Digbeu 14 0-3 0-3 2 Total 200 24-65 6-25 7-14 30 14
In 2 2 1 1 1 1 1 9 In 2 1 1 1 5
88-61 Co Bp Pts - 2 18 - 1 18 1 3 17 2 2 15 2 1 9 - - 7 - 2 2 - - 2 - 1 - - - - 5 12 88 Co Bp Pts 2 3 15 1 - 10 - 3 8 - 2 7 - 1 7 - - 6 - - 5 - 3 3 - - - - 3 12 61
ESPOIRS 24e journée Le Mans bat *ASVEL 85-81 Chalon bat *Gravelines-Dk 77-66 Roanne bat *Poitiers 77-70 *Cholet bat Hyères-Toulon 81-63 *Orléans bat Le Havre 78-77 Paris Levallois bat *Limoges 73-41 *Vichy bat Pau-Lacq-Orthez 76-75 *Nancy bat Strasbourg 85-79 Classement : 1- Nancy, Paris Levallois (21-3), 3- Le Mans (18-6), 4- GravelinesDk (17-6), 5- Chalon (16-8), 6- Cholet (14-10), 7- Pau-Lacq-Orthez (13-11), 8ASVEL (11-12), 9- Le Havre, Strasbourg, Hyères-Toulon, Vichy (9-15), 13- Roanne (8-16), 14- Poitiers (7-17), 15- Orléans (6-18), 16- Limoges (3-21).
13
CHIFFRES
NATIONALE 1 29e journée *Bordeaux bat Souffelweyersheim 72-42 87-75 *Denain bat GET Vosges *Angers bat Saint-Étienne 78-68 *Saint-Quentin bat Saint-Chamond 102-77 *Liévin bat Blois 81-67 *Sorgues bat Brest 89-56 88-78 Denek Bat bat *Roche *Challans bat Orchies 83-75 *Le Puy bat Centre Fédéral 99-67 Classement : 1- Bordeaux (25-4), 2Denain (21-8), 3- Brest, Angers (1811), 5- Sorgues, Saint-Étienne, SaintQuentin (17-12), 8- Blois, Challans (15-14), 10- Le Puy (14-15), 11- SaintChamond, Orchies, Souffelweyersheim, Denek Bat (13-16), 15- Liévin (12-17), 16- GET Vosges (9-20), 17- Roche (7-22), 18- Centre Fédéral (4-25).
LIGA ACB 28e journée Bilbao bat *Barcelona 83-78 *Malaga bat Badalona 111-55 *Zaragoza bat Manresa 85-65 74-63 Valencia bat *Sevilla Real Madrid bat *Granada 73-65 *Gran Canaria bat Valladolid 85-73 87-76 *Alicante bat San Sebastian Menorca bat *Fuenlabrada 81-78 *Vitoria bat Estudiantes Madrid 89-66 Classement : 1- Barcelona (23-5), 2Real Madrid (22-6), 3- Valencia (19-9), 4- Vitoria (18-10), 5- Bilbao (17-11), 6- Malaga, Valladolid, Fuenlabrada (16-12), 9- Gran Canaria (15-13), 10Badalona, Estudiantes Madrid (14-14), 13- Zaragoza, Sevilla (13-15), 14- SanSebastian, Manresa (9-19), 16- Alicante (8-20), 17- Granada, Menorca (5-23).
LEGA 23e journée *Cantu bat Montegranaro 67-56 *Pesaro bat Cremona 82-59 *Roma bat Teramo 76-60 84-76 Milano bat *Avellino *Varese bat Caserta 92-77 Treviso bat *Biella 79-77 Sassari bat *Bologna 87-81 Siena – Brindisi, le 20/04 Classement : 1- Siena (20-2), 2- Cantu (18-6), 3- Milan (17-6), 4- Avellino, Varese, Treviso, Bologna, (12-12), 8- Pesaro, Sassari, Roma, Caserta (11-13), 12- Cremona, Montegranaro (10-14), 14- Biella (9-15), 15- Brindisi (7-16), 16- Teramo (7-17).
EUROLEAGUE Quarts de finale Panathinaikos élimine Barcelona : 3-1 *Barcelona bat Panathinaikos 83-82 Panathinaikos bat *Barcelona 75-71 *Panathinaikos bat Barcelona 76-74 *Panathinaikos bat Barcelona 78-67 Maccabi Tel-Aviv élimine Vitoria : 3-1 *Vitoria bat Maccabi Tel-Aviv 76-70 Maccabi Tel-Aviv bat *Vitoria 83-81 *Maccabi Tel-Aviv bat Vitoria 81-60 *Maccabi Tel-Aviv bat Vitoria 99-77 Real Madrid – Valencia 1-1 *Real Madrid bat Valencia : 71-65 Valencia bat *Real Madrid 81-75 Real Madrid bat * Valencia 75-66 *Valencia bat Real Madrid 81-72 Real Madrid – Valencia, le jeudi 7 avril
Siena élimine Olympiakos : 3-1 89-41 *Olympiakos bat Siena Siena bat *Olympiakos 82-65 81-72 *Siena bat Olympiakos *Siena bat Olympiakos 88-76
Final Four À Barcelone
Demi-finales Vendredi 6 mai
Maccabi Tel-Aviv – Valencia ou Real Panathinaikos – Siena
Finale
Dimanche 8 mai
EUROCUP Quarts de finale Kazan élimine Caserta Kazan bat *Caserta 90-84 *Kazan bat Caserta 79-77 Sevilla élimine Budivelnik Kiev 67-49 *Sevilla bat Budivelnik Kiev *Budivelnik Kiev bat Sevilla 80-77 Cedevita Zagreb élimine Estudiantes *Cedevita Zagreb bat Estudiantes 90-81 Cedevita bat *Estudiantes Madrid 81-72 Treviso élimine Göttingen *Göttingen et Treviso 66-66 84-62 *Treviso bat Göttingen
Finals
EUROCHALLENGE Quarts de finale Spartak élimine Pinar Karsiyaka : 2-0 *Spartak Saint-Pétersbourg bat Pinar Karsiyaka 78-73 Saint-Pétersbourg bat *Pinar Karsiyaka 89-71 Novo Mesto élimine Akademik : 2-1 Akademik Sofia bat *Novo Mesto 78-72 Novo Mesto bat *Akademik Sofia 75-61 *Novo Mesto bat Akademik Sofia 71-69 Kuban élimine Gravelines-Dk : 2-0 Lokomotiv Kuban bat *Gravelines-Dk 92-91 a.p. *Lokomotiv Kuban bat Gravelines-Dk 86-68 Ostende élimine Ventspils : 2-1 *Ostende bat Ventspils 86-74 *Ventspils bat Ostende 97-92 *Ostende bat Ventspils 70-63
Final Four
À Trévise
26 journée
Demi-finales Vendredi 29 avril
Spartak Saint-Pétersbourg – Lokomotiv Kuban Novo Mesto – Ostende
Finale Dimanche 1er mai
Féminines LFB
Kazan – Cedevita Zagreb Sevilla – Treviso
Finale
Dimanche 17 avril
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
MJ V-D
Chicago Miami Boston Orlando Atlanta Philadelphia New York Indiana Charlotte Milwaukee Detroit New Jersey Toronto Washington Cleveland
76 56-20 77 54-23 76 53-23 77 48-29 77 44-33 77 40-37 76 38-38 78 35-43 76 32-44 76 31-45 76 26-50 76 23-53 76 21-55 76 20-56 76 15-61
%
73,7 70,1 69,7 62,3 57,1 51,9 50 44,9 42,1 40,8 34,2 30,3 27,6 26,3 19,7
Dom.
1 2 3 4 5 6 7 9 10 11 12 13 14 15
MJ V-D
San Antonio L.A. Lakers Dallas Oklahoma City Denver Portland New Orleans Memphis Houston Phoenix Utah Golden State L.A. Clippers Sacramento Minnesota
77 58-19 76 55-21 77 53-24 76 50-26 76 47-29 77 45-32 77 44-33 77 44-33 77 41-36 76 37-39 77 36-41 77 33-44 77 30-47 76 22-54 77 17-60
%
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
33-5 23-15 98,7 28-10 26-13 102,3 30-8 23-15 96,7 27-11 21-18 99,5 24-15 20-18 95,3 25-12 15-25 99,5 22-17 16-21 106,4 22-16 13-27 99,4 20-18 12-26 92,8 20-19 11-26 91,6 19-19 7-31 96,1 18-20 5-33 93,8 15-23 6-32 99,4 17-21 3-35 96,9 10-28 5-33 95,1
75,3 72,4 68,8 65,8 61,8 58,4 57,1 57,1 53,2 48,7 46,8 42,9 39 28,9 22,1
Dom.
À Ekaterinbourg
Demi-finales Vendredi 8 avril
Spartak Moscou – Ekaterinbourg Valencia – Salamanca
Finale Dimanche 10 avril
Fantasy League
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Pro A Les vainqueurs de la 24e journée Équipe
*Reims bat Rennes 78-65 Limoges bat *Lyon 58-42 *Nice bat Roche 72-53 *Centre Fédéral bat Angers 64-62 *Graffenstaden bat Pau-Lacq-Orthez 57-52 *Voiron bat Perpignan 78-66 *Dunkerque bat Pleyber Christ 81-75 Armentières bat *Aplemont 58-57 Classement : 1- Lyon (23-3), 2Roche, Nice, Reims (19-7), 5- Limoges (16-10), 6- Voiron (14-12), 7- Pleyber Christ, Armentières (13-13), 9Graffenstaden, Perpignan, Dunkerque (12-14), 12- Aplemont, Rennes (10-16), 14- Angers (8-18), 15- Pau-Lacq-Orthez (5-21), 16- Centre Fédéral (3-23).
Score 233,2
2 KICK ASS TEAM (cedkidjoe)
224,7
3 10 sans team (chriis)
219,0
4 ramdam (ramdam)
218,5
Classement général 1 badaboum (bubulle the red)
4263,7
2 LIMOGES 2011 (15041993)
4252,2
3 sebus086 (sebus086)
4246,1
Pro B Les vainqueurs de la 27e journée Équipe
Score
1 La Bouillabaisse (Guaiqueries)
222,4
2 PAPOOSE (taiko)
221,8
3 marcmumu bc (srk12)
220,1
4 JDA TEAM (Dijonnais21)
218,4
Classement général 1 le cirque pinder (rami12)
4790,2
2 Seb57 (sebastien)
4786,8
3 fintan stack (greg-kite)
4778,4
c.pelleray@norac-presse.fr Tél. : 02.43.39.16.21
91,4 95,0 90,9 94,2 95,3 97,5 105,8 100,7 96,8 92,6 100,3 99,9 105,6 104,8 105,1
+7,2 +7,3 +5,8 +5,3 0,0 +2,0 +0,6 -1,3 -4,0 -1,0 -4,2 -6,2 -6,2 -7,8 -9,9
3 v. 3 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 d. 3 v. 1 d. 2 d. 1 v. 3 d. 6 d. 1 v. 2 v. 3 d.
8-2 8-2 5-5 6-4 5-5 6-4 4-6 6-4 4-6 5-5 3-7 1-9 3-7 4-6 2-8
CONFÉRENCE OUEST Équipes
Final Four
petites annonces
NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE eST Équipes
EUROLEAGUE
1 ESM26 (tenalc)
e
*Bourges bat Toulouse 71-44 *Tarbes bat Aix 70-64 *Basket Landes bat Lattes-Montpellier 79-58 Saint-Amand bat *Calais 81-77 Charleville bat *Mondeville 59-47 Challes bat *Villeneuve d’Ascq 83-73 *Nantes-Rezé bat Arras 77-76
Samedi 16 avril
*Challes bat Mondeville 69-62 *Charleville bat Calais 73-66 Basket Landes bat *Saint-Amand 61-53 *Lattes-Montpellier bat Tarbes 63-55 Bourges bat *Arras 68-62 Nantes-Rezé bat *Toulouse 83-39 Villeneuve d’Ascq bat *Aix 82-59 Classement : 1- Bourges (24-1), 2Challes, Tarbes, Lattes-Montpellier (17-8), 5- Nantes-Rezé, Basket Landes (16-9), 7- Charleville (10-15), 8- Arras (11-13), 9- Saint-Amand, Villeneuve d’Ascq (10-15), 11- Mondeville (1113), 12- Aix (9-16), 13- Calais (4-21), 14- Toulouse (2-23).
LF2
À Ostende
24e journée
Demi-finales
25e journée
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
34-5 24-14 103,6 29-9 26-12 101,8 26-11 27-13 99,8 28-10 22-16 104,4 31-7 16-22 107,3 28-10 17-22 96,5 26-12 18-21 95,0 28-10 16-23 100,1 24-14 17-22 106,2 21-18 16-21 105,0 20-19 16-22 99,8 24-14 9-30 103,2 22-18 8-29 98,9 11-28 11-26 99,1 12-27 5-33 100,6
97,9 95,1 96,1 100,9 102,6 94,7 93,5 97,7 104,2 105,7 101,7 106,1 101,9 104,3 106,9
+5,6 +6,8 +3,6 +3,5 +4,8 +1,8 +1,5 +2,4 +2,0 -0,7 -1,9 -2,9 -3,0 -5,1 -6,2
1 v. 1 d. 3 d. 2 d. 6 v. 2 v. 1 v. 4 v. 2 v. 1 d. 8 d. 1 v. 1 v. 1 v. 10 d.
4-6 9-1 6-4 7-3 8-2 7-3 6-4 8-2 8-2 4-6 2-8 3-7 4-6 6-4 0-10
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CHIFFRES
PRO B staTs cumulées (après 28 journées) 1 - NANTERRE (20-8)
Joueur Nate Carter Will Daniels Mykal Riley Johan Passave Xavier Corosine Loïc Akono Marc Judith Guillaume Pons Antoine Gomis Jérémy Nzeulie Alexis Desespringalle Total
MJ Min Tirs 28 31 184-304 25 23 153-295 28 31 145-264 25 21 103-150 28 29 88-234 28 28 64-174 25 16 42-89 28 17 39-89 27 7 26-55 19 5 8-19 9 2 1-4 28 - 853-1677
% 60,5 51,9 54,9 68,7 37,6 36,8 47,2 43,8 47,3 42,1 25,0 50,9
3pts LF 9-27 117-159 11-55 69-105 55-122 41-52 - 61-101 48-145 26-30 34-105 45-56 17-49 10-16 17-47 23-24 6-17 11-15 1-5 7-11 0-2 198-574 410-569
Rb 5,4 6,0 5,8 5,4 1,6 3,2 1,9 1,7 1,7 0,5 0,2 31,8
Pd 1,8 1,4 2,9 1,3 2,1 4,3 1,5 1,8 0,2 0,4 0,4 17,2
In 0,8 1,1 2,5 1,4 1,3 1,5 0,8 0,7 0,2 0,1 0,2 10,1
Co 0,2 0,9 0,3 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 1,8
Bp 2,4 2,4 2,5 1,7 1,2 2,6 1,2 1,4 0,4 0,3 0,7 15,6
Pts 17,6 15,4 13,8 10,7 8,9 7,4 4,4 4,2 2,6 1,3 0,2 82,6
% 47,3 49,7 44,7 48,6 39,8 39,1 45,5 35,5 66,7 32,3 66,7 47,1 42,9 53,8 45,3
3pts LF 49-125 131-152 4-17 51-67 45-120 44-56 26-77 34-49 40-109 38-61 6-18 30-47 4-18 36-53 1-2 22-37 1-1 2-2 3-13 6-14 0-1 0-2 15-51 38-49 13-15 2-5 194-552 447-609
Rb 4,4 7,7 4,5 4,4 2,8 2,6 4,1 5,5 1,2 0,9 2,6 4,9 1,2 32,2
Pd 1,9 0,6 2,3 1,0 3,3 3,8 0,5 1,0 0,2 0,6 5,1 1,0 0,1 14,5
In 1,8 1,3 1,0 1,0 1,1 0,8 0,6 0,7 0,5 0,1 1,3 0,6 8,0
Co 0,5 0,6 0,6 0,0 0,0 0,6 0,3 0,4 2,3
Bp 1,8 2,1 1,6 1,1 2,4 2,6 1,4 1,1 0,5 0,6 0,3 2,4 2,0 0,6 13,4
Pts 18,9 12,5 10,8 10,7 8,8 8,2 6,5 6,1 3,5 1,8 0,6 11,4 7,0 1,8 79,2
% 48,1 53,4 48,9 42,1 43,7 50,3 44,8 49,3 25,0 40,0 50,0 53,2 49,1 47,4
3pts LF 38-106 86-132 5-23 50-64 25-72 61-102 24-71 93-134 53-127 21-27 7-22 30-53 40-107 25-32 42-70 5-23 19-27 3-6 1-1 3-4 9-18 6-8 2-3 15-25 209-573 454-684
Rb 3,7 6,8 3,9 5,0 2,6 5,4 3,7 3,6 0,7 0,6 0,6 3,5 7,1 32,9
Pd 2,2 1,0 2,4 8,5 1,4 1,0 1,0 0,3 1,2 0,3 0,1 1,5 1,0 18,0
In 1,6 1,2 1,4 1,4 0,7 0,8 0,9 0,7 0,3 0,5 1,0 8,4
Co 0,1 0,4 0,9 0,3 0,1 0,4 0,1 0,3 0,4 2,2
Bp 2,6 2,2 2,5 3,8 1,6 2,1 1,1 1,3 0,8 0,2 0,3 1,5 2,0 16,9
Pts 15,6 13,6 11,8 10,0 9,0 8,9 8,5 4,7 1,5 1,1 0,9 10,8 10,4 78,6
% 42,9 46,2 40,8 53,8 54,5 39,1 42,1 65,2 41,4 52,5 35,3 45,7
3pts LF 50-160 75-91 21-67 101-135 51-143 52-74 23-55 30-53 0-2 62-132 14-62 25-35 11-43 12-21 11-17 8-32 13-18 9-19 0-1 7-12 178-565 397-607
Rb 3,4 3,4 2,9 3,7 9,0 3,2 1,3 1,5 1,1 2,1 0,7 30,8
Pd 2,2 4,7 2,5 1,0 1,4 0,6 0,9 0,5 2,2 0,2 0,3 16,0
In 1,9 2,4 2,0 1,5 1,1 0,5 0,6 0,2 1,2 0,6 0,3 12,0
Co 0,2 0,2 0,4 0,6 0,1 0,0 0,1 0,3 1,9
Bp 2,1 2,4 1,2 2,0 2,6 1,1 0,9 0,9 0,9 0,7 0,5 14,4
Pts 14,0 13,4 10,7 9,8 9,6 6,1 4,4 3,2 2,8 2,1 1,3 74,2
MJ Min Tirs % 3pts LF 28 29 163-315 51,7 40-106 75-97 28 28 129-286 45,1 33-98 131-165 16 32 63-141 44,7 29-66 45-57 12 28 60-97 61,9 2-4 18-29 28 26 92-225 40,9 36-103 25-35 1 11 3-4 75,0 0-1 1-1 23 20 48-119 40,3 13-52 32-38 28 17 56-128 43,8 9-40 42-69 27 18 45-108 41,7 22-64 21-27 19 16 22-51 43,1 7-21 5-10 4 3 1-1 100,0 16 20 75-121 62,0 25-47 12 29 33-87 37,9 15-49 11-15 28 - 790-1683 46,9 206-604 431-590
Rb 5,0 4,5 3,9 8,4 3,4 5,0 3,5 3,5 2,7 2,6 7,0 3,0 34,9
Pd 2,1 1,5 6,4 1,7 3,2 1,0 1,7 0,4 0,8 0,4 0,2 0,5 5,2 16,6
In 0,7 0,5 1,1 0,7 1,1 1,0 0,5 0,4 0,5 0,7 0,4 1,4 5,7
Co 0,3 0,1 0,4 0,1 1,0 0,0 0,4 0,4 0,4 0,2 1,8
Bp 1,9 2,3 2,0 1,9 1,9 3,0 1,1 1,0 1,4 0,9 1,8 2,6 14,2
Pts 15,8 15,1 12,5 11,7 8,8 7,0 6,1 5,8 4,9 2,9 0,5 10,9 7,7 79,2
Rb 7,1 2,7 9,6 2,6 1,7 2,5 3,6 3,2 0,7 2,0 1,4 0,5 7,9 0,8 30,9
Pd 1,9 3,8 2,2 2,6 4,3 1,5 1,7 0,9 0,7 0,2 0,5 1,0 1,6 16,2
In 2,3 1,6 2,0 1,7 1,5 2,0 1,5 1,1 0,3 0,2 0,4 1,3 0,8 11,1
Co 0,2 0,1 0,7 0,2 0,0 0,2 0,1 0,0 0,1 0,1 0,7 0,2 1,5
Bp 2,7 3,1 3,3 2,7 2,7 4,5 1,9 1,1 0,8 0,8 0,7 3,4 2,2 17,9
Pts 19,0 15,1 14,3 12,1 8,7 8,5 7,8 4,4 3,8 2,8 2,3 16,3 4,6 79,8
2 - ROUEN (18-10) Joueur Jason Siggers Devonne Giles Darnell Williams Cheikhou Thioune Pierric Poupet Kareem Reid William Soliman Sambou Traore Cheick Soumaoro Mahmoud Diakite Elliott Saint-Gilles Ronnie Taylor* Patrick Okafor* Negueba Samake* Total
MJ Min Tirs 28 33 174-368 18 27 85-171 28 28 106-237 28 30 120-247 27 28 80-201 11 29 27-69 28 18 71-156 11 21 22-62 2 8 2-3 16 6 10-31 7 6 2-3 16 30 65-138 7 18 18-42 9 6 7-13 28 - 789-1741
3 - éVREUX (18-10) Joueur Calvin Watson Drake Reed Daviin Davis Philippe Da Silva Ludovic Chelle Benoît Toffin Teddy Maizeroi Mory Correa Karim Dahak Aziz Dia Grégory Filet LaQuan Prowell* Sambou Traore* Total
MJ Min Tirs 28 31 156-324 20 28 109-204 26 29 111-227 26 32 72-171 26 22 80-183 21 25 75-149 23 19 65-145 23 16 33-67 28 9 9-36 10 6 4-10 9 3 2-4 6 25 25-47 7 29 28-57 28 - 769-1624
4 - DIJON (17-11)
Joueur Jérémy Leloup Errick Craven David Melody Elson Mendy Erroyl Bing Samba Dia Benjamin Monclar Ferdinand Prenom Anthony Christophe Jonathan Tornato Lens Aboudou Total
MJ Min Tirs 28 31 133-310 28 28 126-273 28 33 98-240 27 22 106-197 28 30 104-191 28 18 66-169 27 14 48-114 13 8 15-23 28 13 29-70 24 8 21-40 15 4 6-17 28 - 752-1644
5 - LE PORTEL (16-12)
Joueur Chris Davis Mehdi Labeyrie Austen Rowland Nigel Wyatte Edouard Choquet Martin Le Pellec Frédéric N’Kembe Jean-Philippe Ludon Ismaila Sy Guillaume Leburgue Christopher Copin Marcus Campbell* Terry Williams* Total
6 - AIX-MAURIENNE (16-12) Joueur MJ Min Tirs Moses Sonko 25 34 186-329 Chris Dunn 18 32 84-189 James Mathis 20 34 106-208 Joachim Ekanga-Ehawa 24 26 87-203 Simon Darnauzan 27 29 78-171 Tony Gipson 2 21 8-21 Eric Joldersma 22 25 58-127 Thomas Yvrande 28 18 47-86 Jonathan Hoyaux 28 9 35-75 Mantcha Traore 28 10 31-62 Erwan Andre 19 8 12-30 Alixio Da Silveira 1 2 Xavier Octeville 1 2 Benoît Paillette 2 2 Dillon Sneed* 7 32 45-81 Chris Matthews* 5 20 9-34 Total 28 - 786-1616
% 56,5 44,4 51,0 42,9 45,6 38,1 45,7 54,7 46,7 50,0 40,0 55,6 26,5 48,6
3pts LF 21-63 81-110 15-54 88-99 3-10 71-121 39-89 77-90 34-85 46-61 1-8 0-2 27-62 29-41 3-20 26-45 21-44 15-21 15-16 5-9 15-21 24-43 3-20 2-4 172-464 489-674
7 - FOS-sur-mer(16-12) Joueur Sherman Gay Lee Cummard Mohamed Hachad Philippe Haquet Mamadou Dia Karim Atamna Zainoul Bah Christophe Humbert Babacar Cisse Louis Labeyrie Raphaël Giaimo Ahamadi Hamza O’Neal Mims* Total
MJ Min Tirs 25 32 167-280 28 31 136-308 25 28 123-303 21 26 85-176 28 19 85-167 28 22 69-163 28 26 60-151 9 18 20-43 27 13 39-85 24 10 37-69 4 5 3-7 10 3 0-9 1 11 1-2 28 - 825-1763
% 59,6 44,2 40,6 48,3 50,9 42,3 39,7 46,5 45,9 53,6 42,9 0,0 50,0 46,8
3pts LF 3-17 61-100 51-134 54-69 24-92 39-83 14-51 34-46 16-39 18-25 40-118 20-25 8-39 37-52 1-5 6-12 6-24 27-36 2-13 2-4 0-5 2-4 163-524 302-469
8 - CHÂLONS-REIMS (15-13)
Joueur Chris Daniels Garry Chathuant Donald Wilson Bryan Mullins Gorjan Radonjic Julien Bestron Hervé Jalce Nouha Diakite Kevin Joss Rauze Benoît Mangin Jacques Wampfler* Total
MJ Min Tirs 28 29 162-290 28 25 111-281 28 26 108-222 28 29 89-216 28 22 94-252 17 18 52-103 25 17 69-129 25 19 48-126 27 13 41-75 28 14 35-88 5 7 5-11 28 - 814-1793
% 55,9 39,5 48,6 41,2 37,3 50,5 53,5 38,1 54,7 39,8 45,5 45,4
3pts LF 0-1 81-129 29-95 58-73 31-83 48-71 21-67 59-86 51-171 17-23 13-35 22-27 31-46 0-6 30-50 9-27 16-26 15-40 12-14 0-4 1-3 169-529 375-548
9 - BOURG-en-bresse (15-13)
Joueur David Monds Dan Coleman Angelo Tsagarakis Cédric Ferchaud Dean Oliver Ibrahima Koma Kevin Corre Jesse Delhomme Octavio Da Silveira Jerome Sanchez Jordy Losson Josiah James* Parfait Bitée* Thomas Kennedy* Total
MJ Min Tirs 23 30 139-247 21 32 104-208 28 22 95-219 28 27 104-231 12 28 35-90 28 19 88-176 27 24 75-150 28 18 29-88 20 8 19-47 22 9 18-45 1 2 5 30 21-40 14 23 45-93 6 14 5-23 28 - 777-1657
% 56,3 50,0 43,4 45,0 38,9 50,0 50,0 33,0 40,4 40,0 52,5 48,4 21,7 46,9
3pts LF 2-7 49-73 9-27 57-76 57-148 66-75 53-129 32-43 12-37 35-53 10-34 56-75 8-23 50-73 10-44 30-44 6-13 7-10 5-11 5-8 0-3 13-20 15-42 24-26 0-5 0-3 187-523 424-579
Rb 6,1 5,7 6,4 4,5 3,5 3,0 1,7 3,3 0,9 1,8 0,5 0,4 3,0 32,3
Pd 1,1 2,2 3,2 1,9 0,8 2,4 3,6 0,8 2,6 0,2 0,1 17,1
In 1,0 1,2 2,0 1,3 0,5 1,1 1,1 0,6 0,6 0,4 0,1 2,0 8,9
Co 1,8 0,4 0,2 0,2 0,4 0,1 0,1 0,2 3,0
Bp 1,9 3,1 1,7 1,7 1,1 0,8 2,4 1,2 1,3 0,8 0,5 0,4 2,0 14,5
Pts 15,9 13,5 12,4 10,4 7,3 7,1 5,9 5,2 4,1 3,2 2,0 0,2 2,0 75,5
Rb 9,6 4,7 3,2 2,0 2,2 3,7 3,0 4,5 0,4 1,1 1,2 32,3
Pd 1,9 1,3 1,6 4,7 1,3 0,6 0,7 0,5 1,1 1,8 0,2 15,1
In 2,5 1,4 1,3 2,1 0,9 0,2 0,1 0,5 0,8 0,6 0,4 10,3
Co 0,7 0,1 0,1 0,0 0,2 0,0 0,7 1,7
Bp 2,8 2,1 1,5 1,9 1,1 0,8 1,1 1,9 0,7 1,2 0,6 14,5
Pts 14,5 11,0 10,5 9,2 9,1 8,2 6,8 5,0 4,0 3,5 2,2 77,6
Rb 8,6 5,5 2,0 2,1 2,6 3,7 5,7 1,5 1,6 1,6 6,8 1,9 1,5 31,9
Pd 1,6 1,4 1,6 1,5 4,6 1,0 1,9 2,5 0,4 0,6 1,0 3,1 0,2 15,3
In 0,7 0,9 0,6 1,1 0,7 0,8 0,7 0,8 0,2 0,4 0,6 1,4 1,0 7,0
Co 0,9 0,4 0,1 0,1 0,1 0,3 0,0 0,2 0,1 0,8 1,9
Bp 2,5 1,8 1,8 1,4 1,7 1,7 2,1 1,2 0,4 0,6 1,0 1,8 2,4 1,0 14,9
Pts 14,3 13,0 11,2 10,5 9,8 8,6 7,7 3,5 2,6 2,1 11,0 9,2 1,7 77,3
10 - BOULOGNE-sur-mer (15-13)
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Landon Milbourne 27 31 163-307 53,1 10-32 102-132 4,7 1,4 1,8 0,4 2,8 16,2 Darryl Monroe 24 29 118-203 58,1 1-6 76-125 8,1 2,3 1,7 0,4 2,5 13,0 Tony Stanley 28 30 116-291 39,9 52-173 67-94 3,4 1,8 1,8 0,1 1,9 12,5 Lamine Kante 28 26 121-246 49,2 36-93 47-65 2,8 1,1 1,1 0,1 1,2 11,6 Etienne Plateau 28 21 73-205 35,6 35-127 45-55 2,5 2,0 1,0 0,0 1,7 8,1 Klemensas Patiejunas 28 31 62-141 44,0 26-74 55-84 2,7 5,6 2,1 - 2,9 7,3 Moustapha N’Diaye 28 15 66-156 42,3 27-78 23-41 1,9 0,6 0,5 0,2 1,4 6,5 Fernando Raposo 27 16 42-76 55,3 16-31 3,5 0,6 0,5 0,4 1,6 3,7 Kevin Mondesir 22 6 18-27 66,7 3-7 3-11 0,6 0,2 0,3 0,0 0,4 1,9 Bianco Matanga 11 9 5-18 27,8 2-12 8-10 0,7 1,1 0,3 - 0,4 1,8 Romain Ba 4 2 0-2 0,0 0,2 - - - - Total 28 - 784-1672 46,9 192-602 442-648 29,0 15,6 10,5 1,5 16,0 78,6
11 - BOULAZAC (14-14)
Joueur Amadi McKenzie Ben Jacobson Thomas Dubiez Yannick Gaillou Malick Badiane Frédéric Adjiwanou Cédric Mélicie Issife Soumahoro Arnaud Kerckhof Dramane Diarra Oumar Samassa Nare Keita Nicolas Arteil Nicolas Jolivet William Gradit* Corey McIntosh* Total
MJ Min Tirs % 3pts LF 28 30 143-274 52,2 7-34 79-132 13 34 58-140 41,4 23-62 32-40 28 30 101-222 45,5 62-140 52-64 28 26 109-215 50,7 8-28 72-94 26 24 93-164 56,7 0-2 41-70 16 23 39-84 46,4 0-13 40-67 13 23 28-76 36,8 4-19 23-40 10 12 17-34 50,0 8-17 3-4 20 18 18-58 31,0 7-33 20-25 25 11 25-68 36,8 5-21 13-24 2 2 2-2 100,0 5 8 1-7 14,3 0-1 2-2 2 1 2 1 0-1 0,0 0-1 10 27 42-95 44,2 11-40 9-12 15 29 48-153 31,4 7-44 53-74 28 - 724-1593 45,4 142-455 439-648
12 - NANTES (13-15)
Joueur Korvotney Barber Taron Downey Aaron Cel Nicolas Gayon David Gonzalvez* Anthony Farmer* Armand Charles Olivier Bardet Josiah James Fayçal Sahraoui Stéphane Dondon Romaric Racon Brice Pierard Maxime Maudeux Total
MJ Min Tirs 27 30 152-242 22 35 107-242 28 26 134-293 28 27 97-217 8 29 27-66 3 19 10-22 26 24 81-196 28 23 72-170 18 24 57-126 28 13 23-69 16 10 9-26 4 3 1-4 10 3 1-9 1 3 28 - 771-1682
% 62,8 44,2 45,7 44,7 40,9 45,5 41,3 42,4 45,2 33,3 34,6 25,0 11,1 45,8
3pts LF - 87-139 36-108 66-85 15-60 48-64 44-113 59-69 12-24 18-28 4-9 4-6 27-79 16-29 41-107 33-42 1-16 24-61 10-42 13-17 15-25 2-2 1-7 191-565 385-567
Rb 6,0 3,5 2,5 2,8 8,0 5,9 5,1 0,5 1,9 2,1 0,5 1,0 2,6 2,9 32,1
Pd 2,0 3,6 2,2 0,9 0,8 1,9 1,5 1,2 2,4 0,1 0,4 1,3 4,3 14,5
In 1,2 1,2 1,0 0,9 0,9 1,2 0,5 0,2 1,2 0,2 0,6 0,9 1,2 7,6
Co 0,4 0,1 0,1 0,5 0,9 0,3 0,0 0,2 0,1 2,1
Bp 2,5 2,6 1,9 2,2 2,0 2,5 2,3 0,8 1,3 0,8 0,4 0,5 3,5 1,5 16,3
Pts 13,3 13,2 11,3 10,6 8,7 7,4 6,4 4,5 3,2 2,7 2,0 0,8 10,4 10,4 72,5
Rb 10,2 3,2 6,0 2,2 2,9 2,0 3,2 2,9 5,3 0,9 1,5 0,4 32,8
Pd 0,9 5,9 1,5 2,8 1,8 0,7 1,3 1,6 1,5 1,5 0,4 0,2 0,3 16,0
In 0,6 1,3 1,0 1,1 1,4 0,3 1,6 0,8 1,0 0,5 0,2 0,1 7,6
Co 0,9 0,0 0,4 0,1 0,3 0,1 0,6 0,1 0,2 2,4
Bp 2,1 3,6 1,6 1,3 2,1 1,3 2,0 1,7 2,4 1,3 0,4 0,2 15,3
Pts 14,5 14,4 11,8 10,6 10,5 9,3 7,9 7,8 7,7 2,2 2,1 1,0 0,3 75,6
13 - LILLE (12-16)
Joueur Andre Harris Sean Barnette Karon Bradley Mustafa Abdul Hamid Benoît Gillet Nicolas Taccoen Rochel Chery Olivier Gouez Romain Malet Akim Defoe Mamadou Sy Total
MJ Min Tirs 28 33 216-416 28 30 154-319 24 25 75-212 1 25 2-8 26 21 60-167 28 25 64-126 27 24 51-145 26 12 57-105 26 17 30-83 28 11 27-69 28 9 17-39 28 - 753-1689
% 51,9 48,3 35,4 25,0 35,9 50,8 35,2 54,3 36,1 39,1 43,6 44,6
3pts LF 11-33 78-112 25-91 89-125 35-95 35-46 1-5 2-2 41-130 20-26 2-6 31-82 27-96 18-23 0-1 27-42 21-58 7-8 3-20 20-34 0-2 11-23 166-537 338-523
Rb 6,4 5,3 1,5 4,0 1,4 5,8 2,4 3,6 1,8 2,4 2,0 32,0
Pd 1,8 1,8 2,4 7,0 2,1 1,5 0,9 0,3 2,9 0,2 0,2 13,6
In 1,8 1,6 0,6 1,0 1,3 0,9 0,8 0,5 0,9 0,6 0,4 9,1
Co 0,2 0,3 0,1 0,1 0,8 0,0 0,4 0,0 1,9
Bp 2,1 2,4 2,1 2,0 1,1 1,8 0,9 1,5 1,8 0,9 0,6 14,6
Pts 18,6 15,1 9,2 7,0 7,0 5,8 5,4 5,4 3,4 2,8 1,6 71,8
14 - ANTIBES (11-17)
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Justin Ingram 28 36 134-335 40,0 58-179 68-85 3,3 4,3 1,6 0,2 2,4 14,1 Sacha Massot 25 29 119-220 54,1 18-55 52-67 7,6 2,5 0,8 0,6 2,6 12,3 Milos Bojovic 28 29 123-297 41,4 32-115 46-74 3,5 2,1 1,8 0,2 1,9 11,6 Steeve Ho You Fat 26 26 105-220 47,7 21-60 32-51 4,6 1,4 1,0 0,4 1,7 10,1 David Ramseyer 27 21 108-189 57,1 1-1 33-59 3,7 0,7 0,5 0,5 2,0 9,3 Lamine Sambe 24 24 55-139 39,6 26-80 43-58 1,6 1,9 1,4 - 1,9 7,5 Lesly Bengaber 21 23 44-117 37,6 16-63 24-49 3,5 2,8 1,4 0,1 2,1 6,1 Maxime Courby 28 16 40-75 53,3 9-31 7-11 2,6 1,0 0,4 0,1 0,7 3,4 Frens Jowhe Casseus 17 7 10-24 41,7 5-14 1,4 0,1 0,2 0,2 0,9 1,5 Yann Siegwarth 12 5 2-8 25,0 1-6 3-4 0,3 0,2 - - 0,5 0,7 Alexandre Lefranc 1 2 - 1,0 - - Sambou Traore* 6 18 15-32 46,9 7-13 4,7 1,7 0,5 - 1,8 6,2 Total 28 - 755-1656 45,6 182-590 320-485 30,0 15,9 8,5 2,2 15,2 71,9
15 - SAINT-VALLIER (11-17)
Joueur Kyle Shiloh Brice Vounang Charles-Henri Bronchard David Denave Mathieu Tensorer Dexter Lyons Kevin Bichard Florent Tortosa Yann Zonnet Pierre Landy Yuanta Holland* Brandon Brown* Anthony Dill* Total
MJ Min Tirs 28 34 150-342 28 29 155-298 28 28 127-258 27 26 96-231 28 26 80-160 5 21 11-33 28 19 66-163 28 14 56-114 23 12 27-48 9 3 1-8 8 17 22-43 4 18 11-24 7 11 17-32 28 - 819-1754
16 - QUIMPER (11-17)
Joueur Marius Runkauskas Jean-Richard Volcy Marvin Jefferson Vincent Mouillard Aurélien Toto N’Kote Aurelien Rigaux Gregory Lessort Florian Thibedore Jean Bernage William Molas Bianco Matanga* Total
MJ Min Tirs 26 31 128-282 26 27 114-263 28 28 128-253 17 26 46-122 26 30 89-181 27 23 51-145 28 18 66-123 28 18 41-124 13 14 18-33 28 10 23-49 6 16 6-22 28 - 710-1597
17 - CLERMONT (8-20)
Joueur Dreke Bouldin Souarata Cisse O’Darien Bassett Tremaine Ford Mathieu Guichard Raphaël Wilson Xavier Delarue Mahamadou Drame Karim Ouattara Papa Beye Abdoulaye N’Diaye* Total
MJ Min Tirs 28 34 142-318 26 30 131-274 28 33 144-312 10 25 39-74 26 20 73-150 23 12 47-123 28 19 53-110 20 17 30-73 26 19 38-81 27 9 25-58 18 16 29-46 28 - 751-1619
% 43,9 52,0 49,2 41,6 50,0 33,3 40,5 49,1 56,2 12,5 51,2 45,8 53,1 46,7
3pts LF 40-111 46-70 63-83 11-35 63-106 30-104 71-94 19-64 25-35 4-11 7-10 24-88 20-32 25-55 18-26 4-13 9-24 0-6 1-2 8-14 9-19 1-5 4-7 3-7 1-2 169-513 337-510
Rb 5,0 6,6 5,3 3,3 2,7 2,4 1,7 2,1 2,6 0,3 3,8 6,5 2,6 31,9
Pd 4,3 1,4 1,6 4,7 1,4 2,8 1,7 0,7 0,3 0,7 1,0 2,8 0,4 17,2
In 2,6 1,2 0,8 1,9 0,9 0,8 1,1 0,4 0,6 0,2 0,8 0,5 0,1 9,9
Co 0,1 0,1 0,1 0,1 0,5 0,0 0,3 0,1 0,2 1,2
Bp 2,7 2,1 1,9 2,9 1,2 1,4 1,8 1,2 0,8 0,4 0,8 2,8 0,3 15,4
Pts 13,8 13,3 11,7 10,9 7,3 6,6 6,3 5,5 2,9 0,3 7,6 6,8 5,4 76,6
% 45,4 43,3 50,6 37,7 49,2 35,2 53,7 33,1 54,5 46,9 27,3 44,5
3pts LF 56-156 81-94 44-129 41-53 1-3 75-109 27-80 37-47 13-47 39-49 28-85 60-80 1-5 40-59 8-47 45-62 5-11 9-15 5-9 5-14 2-2 188-577 434-579
Rb 2,2 6,0 5,9 1,8 6,0 2,3 4,0 2,4 1,5 1,5 0,5 31,1
Pd 1,7 2,2 0,5 3,5 2,2 2,7 0,8 1,6 0,6 0,1 1,5 13,9
In 0,9 1,0 0,6 1,1 1,7 1,1 0,6 1,1 0,6 0,2 7,9
Co 0,0 0,2 1,4 0,1 0,0 0,2 0,1 0,2 2,1
Bp 1,8 1,0 3,4 1,6 2,2 2,1 2,2 1,5 1,1 0,9 0,8 16,3
Pts 15,1 12,0 11,9 9,2 8,8 7,0 6,2 4,8 3,8 1,8 3,2 72,9
% 44,7 47,8 46,2 52,7 48,7 38,2 48,2 41,1 46,9 43,1 63,0 46,4
3pts LF 60-170 77-92 26-95 78-120 19-72 56-80 0-2 15-23 20-50 53-69 20-67 9-15 4-16 15-31 4-19 23-39 2-8 14-20 0-11 14-21 13-21 155-510 367-531
Rb 5,9 2,8 3,7 7,6 1,4 1,7 2,5 2,0 4,5 1,6 4,1 30,0
Pd 1,7 1,7 3,7 0,4 1,8 0,6 1,4 0,8 1,2 0,2 0,3 12,8
In 1,2 0,8 1,2 1,4 0,5 0,5 0,5 0,8 0,8 0,2 0,3 6,7
Co 0,8 0,1 0,0 0,8 0,0 0,0 0,0 0,3 0,1 0,9 2,2
Bp 2,1 2,4 2,6 1,0 1,5 1,1 1,4 1,7 1,0 0,6 1,3 14,6
Pts 15,0 14,1 13,0 9,3 8,4 5,3 4,5 4,4 3,5 2,4 3,9 72,3
Rb 8,4 7,3 5,0 2,8 4,3 2,3 2,1 2,0 1,7 1,2 2,8 34,0
Pd 1,2 1,4 1,6 4,2 0,7 1,1 2,2 0,9 0,2 0,3 1,0 2,4 13,6
In 0,7 0,9 0,8 0,9 0,6 0,9 0,8 0,6 0,5 0,2 2,3 6,9
Co 0,6 0,2 0,3 0,3 0,0 0,0 0,1 0,1 1,4
Bp 2,7 2,9 1,4 2,5 2,1 1,1 2,3 1,2 0,8 0,2 2,1 16,4
Pts 16,4 11,4 10,9 8,8 7,0 6,5 4,0 2,6 1,7 1,4 11,7 68,1
18 - CHARLEVILLE-Mézières (6-22)
Joueur Corey Rouse Jonathan McClark Todd Peterson Kris Morlende Garry Florimont Daye Kaba Yannick Zachee Damien Jean-Joseph Yunss Akinocho Namory Boundy Cuneyt Cayir Jara Doyne* Total
MJ Min Tirs 27 31 176-345 28 29 119-257 17 34 63-180 28 32 73-196 26 18 72-139 28 20 68-173 28 20 46-105 18 15 18-54 19 9 14-46 19 7 10-39 1 3 11 28 42-124 28 - 701-1658
% 51,0 46,3 35,0 37,2 51,8 39,3 43,8 33,3 30,4 25,6 33,9 42,3
3pts LF 2-23 89-126 19-75 62-107 39-118 21-28 29-96 72-92 0-2 38-65 16-65 31-41 2-17 18-49 6-21 4-6 3-18 2-4 2-15 4-8 15-60 30-39 133-510 371-565
Pro B KAREEM REID (ROUEN)
CARBO ? Coupé par la JAV au mois de janvier, le top passeur 2010 de Pro A a cherché à rebondir à Rouen. Sans succès. Le meneur US, 35 ans, vient d’être « mis au repos » par le SPOR. Fin de parcours anticipée ?
matches, la première place chipée à Nanterre, en plus du point-average (+10 après prolongation contre la JSF le 26 février). Le SPOR s’envole tranquillement vers la première place finale et la Pro A, pense-t-on alors. Depuis lors, trois défaites en quatre matches ont sérieusement calmé les ardeurs du club normand ; Nanterre a repris deux victoires d’avance. « Ça a commencé à cafouiller à Aix-Maurienne », poursuit le président Jean Prouin. La belle mécanique s’est enraillée sans que son meneur américain ne joue le rôle de patron attendu. Plutôt celui
d’« un électron libre dans le jeu plutôt bien huilé de Michel Veyronnet », constate Guillaume Quintard, l’entraîneur d’AixMaurienne. « Est-ce que Taylor, ce n’était pas un peu le même problème ? À mon sens, le meilleur meneur de Rouen, c’est Pierric Poupet. »
Ho
tS
po
rts
Pas bien psychologiquement
al sc
Min 34 33 29
% 42,0 32,3 39,1
Rb 2,4 2,0 2,7
Pd 7,8 6,3 3,8
Bps 3,3 3,0 2,6
Éval 13,5 7,0 7,5
Pa
DES STATS EN CHUTE LIBRE MJ 30 12 11
eu de la réussite avec lui (entre 2008 et 2010) mais ce n’est pas un leader. C’est lui quand même d’abord. On va voir ses passes et se dire que c’est un joueur super collectif, mais en fait il aime garder la balle. » Une statistique marquante, ressortie par le coach de la JAV. « On était derniers aux passes décisives (12,9) avec le meilleur passeur du championnat. Aujourd’hui, on n’a plus de passeur dans les vingt premiers mais on a augmenté notre total (17,3). » Le même phénomène s’est reproduit à Rouen (de 15,6 à 13,5 pds depuis son arrivée). Samedi, le collectif rouennais s’est étiolé à Quimper : 9 passes, 63-80 à l’arrivée. Officiellement « mis au repos pour une durée de 15 jours » à la demande de Michel Veyronnet, Reid n’était pas du déplacement en Bretagne. « Contre Nantes, il était plus dangereux pour l’équipe qu’autre chose », a justifié le coach dans le journal Paris Normandie. « Reid n’est pas en état d’apporter ce qu’il doit apporter. On le retrouvera peut-être plus tard. » À écouter le président Prouin, la
« Ce n’est pas un leader » Jean-Philippe Besson
cause profonde de cette dégringolade serait plus d’ordre psychologique que physique. « Kareem donne l’impression de ne pas être trop bien dans sa tête actuellement. Il a quelques soucis familiaux. Son fils va revenir de New York pour habiter avec lui. » Ce problème réglé, Kareem Reid pourra-t-il refaire surface ? La fin de saison de Rouen en dépend. n Antoine LESSARD
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Q
u’arrive-t-il au Best Kept Secret ? Ce lutin génial, ex-cador des playgrounds new-yorkais qui illuminait la Pro A de ses caviars. Seul rescapé du cinq majeur vichyssois à l’intersaison, Reid a livré 12 matches sans saveur avec la JAV avant d’être coupé. À son crédit, des passes, comme toujours (6,3, n°1 de Pro A), mais aussi un four de balles perdues, une menace au scoring bien trop faible, entre autres choses. « On n’avait plus aucun danger à ce poste-là défensivement et offensivement », résume Jean-Philippe Besson. En échec individuellement et collectivement, Reid s’est progressivement écarté du groupe vichyssois. Déçu par la tournure des événements, de plus en plus concurrencé par Antoine Eito à l’entraînement, l’Américain n’avait plus envie « de se motiver, de se donner plus. À 35 ans, quand on n’est plus prêt à lutter, derrière on plonge physiquement. » Le couperet est tombé début janvier. L’issue était devenue inéluctable, à en croire son ex-coach. « Il acceptait de moins en moins de sortir. Il était habitué à être omniprésent, or il voyait bien qu’il allait se retrouver de plus en plus sur le banc. » Quinze jours après son dernier match de Pro A, Reid a enfilé le maillot de Rouen. Le SPOR, postulant à la première place en Pro B, se cherchait un patron. Costume que ne parvenait pas en endosser Ronnie Taylor. « Sur le papier, Kareem Reid, ça correspondait bien au personnage attendu. Un gars capable de driver l’équipe. Au début, ça se passait pas mal », raconte Jean Prouin, le président de Rouen. 6 victoires en 7
Équipe Vichy ’10 Vichy ’11 Rouen ’11
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échos FRANCE
Pts 11,5 6,5 8,2
« C’est un peu vrai », reconnaît Jean Prouin, « mais c’est dommage, c’est un déficit par rapport au potentiel de l’équipe. » En vérité, Kareem Reid n’est pas le chef d’orchestre ultime, comme pouvait l’être Shawnta Rogers à Rouen la saison dernière. Jean-Philippe Besson précise : « C’est particulier quand même, Kareem. On a
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e 4 2 Journée
Gazette PRO A
POITIERS 80 – ROANNE 77
Du Basket
ZÉRO ET ZORRO !
et des chiffres
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Destins croisés. L’un a fait une belle carrière NBA et erre depuis comme une âme en peine. L’autre est en pleine ascension et a pour objectif de briller bientôt dans la ligue américaine. La fin de match a été le théâtre d’une passation de pouvoir entre Ricky Davis et Evan Fournier.
Alexis Réau / PB86
Une faute professionnelle ? Puis d’autres prennent le relais, Amagou marque, Younger égalise. 77-77, dernière minute. Solo rate à trois-points, Antonio Grant ne met qu’un lancer sur deux. 78-77. « On a la balle de match, ils sont dans le bonus, il suffit qu’ils fassent une faute pour qu’on gagne, derrière on force une attaque n’importe comment », peste Choulet. Ricky Davis prend alors un mauvais tir extérieur et le rate. Younger prend le rebond. Temps-mort. Davis sort. Younger marque les lancers et c’est fini. « Honnêtement, je trouve
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Spo rts
Le nombre de matches en Pro A de Florian Lesca (1,94 m, 21 ans) et le nombre de records personnels qu’il a battus lors de la défaite de son club, Pau-LacqOrthez, contre Vichy. Record de minutes (26), de points (16), de rebonds (5) et bien sûr d’évaluation (17).
Hot
ça lamentable, j’appelle ça une faute professionnelle », commente coach JDC. « C’est dommage parce qu’on n’avait pas eu un collectif comme ça depuis trois mois, ce match, on l’avait bien abordé et un joueur saccage tout à la fin […] Voilà, quand un joueur (K.C. Rivers) est parti, j’ai recruté un joueur (Davis), je n’étais pas trop chaud, je l’ai fait. Mea culpa. […] Ça veut dire quoi ? Que je ne peux plus faire confiance du tout ? Ça veut dire qu’on joue sans lui ? […] Il y a des choses qu’on ne peut pas pardonner. » Pendant ce temps-là, le jeune Fournier (14 pts à 4/7 et 5 rbds en 21’) partait pour Portland et le Hoop Summit. L’esprit tranquille de celui qui assume et justifie le buzz qu’il y a autour de lui en ce moment. n
l All ée /
d’expérience nous tue le match en 30 secondes. » Les faits ? Roanne mène 69-75 à 1’52 de la fin. C’est le moment choisi par Ruddy Nelhomme pour relancer Evan Fournier. Pas un détail de l’histoire. Parce que si Davis va effectivement croquer la feuille, sans le culot et la réussite du gamin de Poitiers, Roanne l’aurait quand même emporté. 1’52 à jouer donc. Carl Ona Embo, très bon en ce moment (16 d’éval.) perfore la défense et sert sur sa gauche Fournier qui coupe vers le cercle, percute et provoque la 5e faute de Uche Nsonwu, la clé de voûte du dispositif roannais sur le match, et marque. Sans trembler, il enfile le lancer bonus. 72-75. Derrière, Ricky Davis manque un trois-points. Comme un symbole, possession suivante, Fournier sort de la raquette à gauche à 45 degrés, reçoit la passe de Ona Embo dans un parfait timing, se bloque à trois-points et dégaine. Son défenseur a un gros mètre de retard. Il s’agit de Davis. Le ballon troue le filet. 75-75. Les mouches ont changé d’âne.
Pas ca
«
Ça veut dire quoi ça ? Je suis Zorro, je veux sauver l’équipe ? » Au micro des journalistes, JeanDenys Choulet fulminait. La bande-son est disponible sur le site de la Chorale. Dans le collimateur, Ricky Davis. Alors que l’Américain a réalisé un match plutôt correct (11 pts et 8 d’éval.), bien intégré dans un collectif roannais qui avait retrouvé des couleurs, pour son coach il est le responsable de la défaite. « Je suis trop peiné… pas peiné, énervé, fâché, énervé comme jamais je ne l’ai été cette saison de voir que le mec avec le plus
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Cinquième match en saison avec une évaluation négative (-1) pour Edwin Jackson. Si on ajoute les qualif de l’Euroleague, l’Eurocup et le Mondial, c’est même le onzième match où Jackson termine en négatif depuis l’été sur 29 disputés.
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L’évaluation cumulée sur les deux derniers matches de John Cox. 35 la semaine dernière et record en carrière, l’arrière a récidivé lors de la dernière journée pour sa deuxième marque en Pro A avec 33. Il a marqué 28 points à 12/16, ajouté à 6 rebonds et 2 passes.
Evan Fournier (Poitiers, à gauche) a eu la peau du Roanne du décevant Ricky Davis (ci-contre).
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ASVEL 71 – LE MANS 80
LEWIN FAIT LE TAF Pascal Allée / Hot Sports
Comme le nombre de tirs à trois-points réussis par Pops Mensah-Bonsu en carrière. Avant sa réussite du week-end dernier, l’intérieur anglais de l’ASVEL affichait un 1/6 dans l’exercice et son unique tir primé remontait à sa saison italienne en 2007-08.
• J.D. Jackson a parlé d’un « match référence ». Et si la présence dans le cinq majeur de Rob Lewin, mais aussi celle de Charles Lombahé-Kahudi, y était pour quelque chose ? Parce qu’avec ces deux spécialistes de la défense sur l’homme, mobiles, explosifs, durs et costauds, le MSB prend un sacré coffre ! Avec Lewin, coach JDJ a joué la sécurité. Un véritable routier de la Pro A. Reims, Strasbourg, Gravelines, Vichy, il connaît. Il livre sans tour de chauffe. Et son impact dans un groupe est immédiat. Pas besoin d’intégration collective pour apporter intensité, défense et rebond. Pas la peine de lui en demander plus, il ne le fera pas. Et J.P. Batista est là pour ça. Vendredi dernier à l’Astroballe, il a contenu du mieux possible Mensah-Bonsu (14 pts « seulement »), contestant toutes les descentes de balles sur lui et préférant se sacrifier (5 fautes) plutôt que de le laisser s’installer dans sa routine offensive (5 tirs pris seulement pour le joueur de l’ASVEL). Au final, son profil de col bleu est sans doute ce qui manquait à ce groupe talentueux.
T.B.
La parfaite égalité à l’évaluation d’Orléans et Le Havre. Le Havre a remporté la bataille à la passe (16/15), aux fautes (16/15), aux interceptions (7/6) et aux tirs tentés (54/52) mais a perdu celles des rebonds (34/24) et des lancers (80%/72,7%) et, pour finir, le match 69-68.
87,9
Le pourcentage de réussite aux lancers d’Evan Fournier. Soit 29/33. Virtuellement, s’il avait assez tiré de lancers pour être classé, Evan serait numéro trois en Pro A derrière John Linehan (92,6) et Blake Schilb (91,2).
T.F.
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Gazette PRO A
LA LUTTE POUR LE MAINTIEN
LE PL SUR UNE PENTE GLISSANTE Elles sont encore cinq équipes à s’étriper pour sauver leur peau en Pro A. Sévèrement battu à Limoges (66-89), Paris Levallois est directement menacé.
Thomas BERJOAN
Photos : A.Réau / PB86, P.Allée / Hot Sports et H.Bellenger / IS
L
e Paris Levallois va mal. Alors qu’ils pouvaient rêver début mars d’une place en playoffs, Andrew Albicy et ses coéquipiers ont perdu leur quatre derniers matches et vu fondre leur avance sur Vichy et Limoges. Le PL a affiché un visage très inquiétant, sans réaction, samedi dernier à Beaublanc. La défaite concédée sur le fil face à Cholet (23e journée) a laissé des traces. Difficile pour les Parisiens de se relever d’un tel échec. Surtout en ayant à jouer Nancy et Gravelines lors des deux prochaines journées. La réception de Vichy (-27 à l’aller), le 22 avril, revêtira une importance capitale. Promis à la descente à la mi-saison, la JAV peut encore croire à un improbable come-back. Une victoire à Paris, tout en restant invincibles à la maison, suffirait au bonheur des Vichyssois, qui restent sur trois victoires en cinq matches. Le jeu du CSP commence à trouver un peu de cohérence. Trop peu trop tard ? L’objectif des Limougeauds est de remporter un match de plus que Vichy (-16 au point average) et Paris (+26). A priori rien d’impossible. Sauf que Limoges est devant une montagne, avec quatre déplacements à venir (1v-11d à l’extérieur pour l’instant) et deux gros à la maison. Victoire quasi obligatoire à Hyères pour continuer à y croire. Le Havre et Poitiers sont en position très favorable pour renouveler leur bail. Les deux équipes se jouent samedi en Normandie. Maintien quasi assuré pour son vainqueur ! n
La lutte pour le maintien bat son plein entre Younger (PB86), Pope (STB), Albicy (PL), Larrouquis (JAV) et Desroses (CSP).
Les calendriers Équipe
V-D 25e journée
26e journée
27e journée
28e journée
29e journée
30e journée
Poitiers
9-15 au Havre
Strasbourg
à Chalon
Le Mans
à Cholet
Hyères-Toulon
Le Havre
9-15 Poitiers
à l’ASVEL
Pau
à Roanne
à Strasbourg
Le Mans
Paris Levallois
8-16 Nancy
à Gravelines
Vichy
à Orléans
Pau
à l’ASVEL
Vichy
7-17 au Mans
Hyères-Toulon
à Paris
Strasbourg
à Nancy
Chalon
Limoges
7-17 à Hyères-Toulon à Nancy
Cholet
à l’ASVEL
Gravelines
à Orléans
ORLÉANS-LE HAVRE : 69-68
MERCI LES JEUNES au rebond (9 dont 2 offensifs), à la passe (4) et bataillant avec rage aux quatre coins du terrain, les trois gamins se sont montrés à la hauteur du challenge. Maël Lebrun et surtout Bryan Pamba ont présenté une défense très agressive sur John Cox et sont sortis rincés mais avec les remerciements du vieux Maleye N’Doye. « Les jeunes nous ont beaucoup apporté, William, Bryan, même Maël qui était blessé. On leur avait dit de ne pas se mettre la pression. » Avec 5 rebonds et 2 passes, William Hervé a lui montré de l’engagement et ce jusqu’à la blessure où, en voulant sauver un
ballon dans les dernières minutes, il s’est jeté dans les tribunes se blessant au genou. Et s’ils n’ont pas été flamboyants en attaque, ils ont le mérite d’avoir tenu la baraque, laissant la marque aux grands, ce qui pour Philippe Hervé était bien l’essentiel. « Nos gamins ont superbement bien répondu. Dans l’envie ils étaient là, je suis très fier de la manière dont ils ont joué. »
T.F.. Maël Lebrun (Orléans).
Pascal Allée / Hot Sports
• Aldo Curti, J.R. Reynolds, Amara Sy forfaits, Philippe Hervé et Orléans ont dû faire appel à la jeune garde pour trouver les ressources d’écarter des Havrais toujours accrocheurs lorsqu’il s’agit de sauver leur peau. William Hervé (21 ans) a ainsi étrenné sa première étoile de starter et glané son plus gros temps de jeu (25 minutes), tandis que Bryan Pamba (18 ans) et Maël Lebrun (19 ans) se sont relayés aux basques d’un John Cox encore brûlant. Au final, et si l’on fait fi des statistiques (8 d’évaluation et 3 points à eux trois), les jeunes Orléanais s’en sont plutôt bien sortis. Apportant leur écot
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PORTRAIT
DAMIR KRUPALIJA (HYÈRES-TOULON)
L’antiStar
Jean-François Mollière
Délaissé par les grosses écuries, oublié du AllStar Game, Damir Krupalija (2,05 m, 31 ans) n’est pas, à proprement parler, une vedette. Pourtant, l’intérieur bosnien au jeu et au parcours bien singuliers est l’artisan majeur des succès toulonnais cette saison. Portrait du joueur le plus sous-coté de toute la Pro A. Par Florent de LAMBERTERIE
L
e plus sous-estimé. Tel est le titre, officieux, décerné à Damir Krupalija par le panel de votants contacté par Maxi-Basket à l’occasion du traditionnel sondage annuel sur la Pro A (Maxi-Basket #30, actuellement en kiosque.) Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Bosnien le mérite, plus que tout autre. Discret, peu médiatisé et pas franchement spectaculaire, l’intérieur du HTV n’avait d’ailleurs même pas été convié au dernier All-Star Game de Bercy, cérémonie sensée mettre à l’honneur les meilleurs joueurs de notre championnat. Ce n’est pourtant pas faute de briller. 4e meilleure évaluation de Pro A (19,2), 2e rebondeur (8,9), plus de 13 points par match inscrits avec une précision diabolique (39,0% à 3-pts), l’ancien de
Dijon enchaîne les performances comme peu de monde sait le faire en France. Mieux que ça, son équipe – grande surprise de la saison – file tout droit vers les playoffs malgré un budget dérisoire. Ils n’étaient pourtant pas si nombreux à lui courir après l’été dernier, et c’est finalement Alain Weisz qui s’en frotte les mains. « C’est le type de joueur que j’ai toujours essayé d’avoir dans mon équipe sans toujours y arriver », nous confie l’entraîneur varois qui suit Damir depuis 2003. À l’époque, Weisz était l’entraîneur de l’équipe de France. « Je l’ai découvert en préparant l’Euro suédois où on était dans la poule de la Bosnie. J’avais scouté l’équipe et découvert ce jeune joueur que j’avais trouvé très bon et ensuite, j’ai suivi son parcours en Belgique. J’avais d’ailleurs
été étonné qu’il signe à Dijon car pour moi, c’était un joueur soit pour une équipe comme Charleroi qui vise le titre, soit pour une équipe d’Euroleague. » En France pourtant, ni les unes ni les autres ne s’y sont intéressées jusqu’à présent. Et c’est bien là tout le paradoxe, tant Krupalija mériterait d’attirer davantage les projecteurs sur lui.
« L’archétype du poste 4 moderne » N’ayons pas peur des mots. Aujourd’hui, les stats de Damir Krupalija ainsi que le bon parcours du HTV font de lui un candidat légitime pour le titre de MVP étranger. L’homme joue beaucoup, bien, et son répertoire n’est pas si courant que ça dans une Pro A qui ne cesse
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PORTRAIT
« Mon père avait gagné une green card à la loterie »
« Comme dans les films » Né il y a 31 ans à Sarajevo, Damir Krupalija découvre le basket dans ce que l’on appelait encore la Yougoslavie. Un pays qu’il quittera en 1992, à l’âge de 13 ans, fuyant la guerre qui ravage alors les Balkans. La famille s’installe en République Tchèque mais elle ne compte pas y rester éternellement. « Dès notre arrivée, ma famille souhaitait rejoindre les États-Unis mais
nous n’avions pas de visa », se souvient-il. « On est resté trois ans en République Tchèque et mon père a gagné une green card à la loterie (*), comme dans les films. Nous sommes donc partis en septembre 1995 pour les États-Unis. Moi, je n’étais pas vraiment emballé par ce départ. Vous savez, après trois ans en République Tchèque, j’avais appris la langue, je m’étais fait des amis, je m’étais habitué à l’école. » Les Krupalija s’envolent pour l’Illinois. Damir intègre la Boylan High School et surtout, son équipe de basket. Ses talents lui ouvriront ensuite les portes de la NCAA, à Illinois, où il fera équipe avec Brian Cook, Luther Head, Robert Archibald ou encore les futurs Dijonnais Cory Bradford et Roger Powell. En quatre ans, au sein d’une des meilleures équipes du pays, Krupalija atteindra l’Elite Eight en 2001, soit les quarts de finale de la March Madness. « Je suis un vrai mélange de culture européenne et américaine, je pense que j’ai pris le meilleur des deux », analyse-t-il aujourd’hui. « Quand j’étais petit, on s’entraînait très sérieusement, les fondamentaux, ça voulait dire quelque chose. Peu importe ton poste, tous les joueurs apprennent à shooter, passer, dribbler… Quand je suis arrivé aux États-Unis, j’étais très frêle, grand, et je shootais beaucoup mais on m’a pris pour ma taille. Le coach ne voulait pas que je joue 2 ou 3 comme je le faisais en Europe, on me demandait de jouer à l’intérieur. Les États-Unis m’ont endurci physiquement. Il faut bien se rendre compte qu’il y a 15 ou 16 ans en Europe, très peu d’équipes disposaient d’une salle de muscu, y compris chez les pros. Là-bas, j’en ai passé du temps dans les salles de muscu, j’ai essayé de m’adapter à cette vision tout en utilisant la polyvalence que j’avais apprise plus jeune. Les États-Unis m’ont amené le physique, l’Europe la technique. » Et le cocktail s’avère détonnant.
Finir à Toulon ? Sorti d’Illinois en 2002, Damir signe son premier contrat pro en Pologne, à Wloclawek. Une fois le titre de champion en poche, il prend la route de Charleroi où il sera sacré champion de Belgique en 2005. Mais une vilaine blessure aux ligaments croisés l’éloigne des terrains et à son retour, il est cantonné à un rôle de remplaçant. Jusqu’en 2007 où, Charleroi ne souhaitant pas renouveler son contrat, le joueur se retrouve sur le carreau. « J’avais quelques offres d’Allemagne et de Grèce mais je ne le sentais pas », se remémore-t-il. « Et à la fin septembre, Dijon m’a contacté. » La suite est connue. Deux premières saisons individuellement satisfaisantes – qui lui vaudront une sélection All-Star en 2008 – mais moyennes sur le plan collectif, et une troisième qui s’avérera terrible. Elle s’achève fin janvier pour Damir sur une fracture de la main, en Pro B pour le club qui vit
un véritable calvaire. « La pire saison de ma carrière », juge-t-il. « Niveau basket, c’était mauvais, en dehors pareil… Je suis vraiment content que ce soit fini. » Un triste épilogue qui explique sans doute le manque d’intérêt des grosses écuries à son égard l’été dernier mais qui aura permis à Damir de se retrouver aujourd’hui au HTV, où le joueur s’éclate. À tel point qu’après ce long périple, il s’y verrait bien y rester un bon bout de temps. « J’ai beaucoup voyagé mais pas mal de ces départs n’ont pas été des choix », rappelle-t-il. « Ce n’est pas quelque chose que j’aime spécialement. Si tu es célibataire, c’est facile mais moi je suis marié, j’ai une fille. L’idée, ce serait de pouvoir me fixer, trouver un endroit où je me sente bien, dans une équipe avec qui je partage les ambitions, une équipe où je finirais ma carrière. » À Toulon par exemple ? « C’est tout à fait possible », juge le joueur. « Le nouveau président parle d’augmenter le budget, d’être plus ambitieux. C’est peut-être un peu tôt, on parlera de tout ça à la fin de la saison mais étant donnée la situation actuelle, je n’aurai aucun problème à rester ici. » Reste encore au club à trouver les moyens de le conserver. Car quelque chose nous dit que cette fois-ci, la cote de Damir Krupalija sera nettement plus élevée. n
« Les États-Unis m’ont amené le physique, l’Europe la technique »
(*) Chaque année, le gouvernement américain organise une loterie permettant à 50.000 étrangers d’obtenir une green card, le document qui autorise un non-Américain à venir travailler légalement aux États-Unis.
Jean-François Mollière
de vanter l’importance des postes 4 capables d’évoluer au large. Un profil dont Damir correspond en tout point et qui n’a jamais autant brillé que cette année. « Pour moi, c’est l’archétype du 4 moderne, ultra polyvalent », estime Randoald Dessarzin, l’entraîneur qui l’avait fait venir à Dijon en 2007. « Je remarque aussi que maintenant, il est encore plus en alternance intérieur/extérieur, il n’hésite pas à aller jouer intérieur ce qui n’est pas vraiment dans sa nature. Par contre, sans avoir une grande capacité de drive ou de percussion, il est tellement efficace à troispoints et tellement intelligent dans le jeu que ça compense largement. » Pas athlétique pour un sou et certainement moins à l’aise balle en main que certains de ses opposants, le Bosnien n’est pas forcément très fort en attaque directe du cercle. En revanche, son shoot extérieur est redoutable et le garçon n’a pas peur d’en faire bon usage (141 tirs à 3-pts pris contre 73 à 2-pts). Résultat, une menace constante au-delà des 6,75 m qui oblige les défenseurs à s’écarter, libérant ainsi de la place pour Rick Hughes et ses grandes qualités de finisseur dans la peinture. Mais le Bosnien n’est pas qu’un simple artilleur longue distance. Son excellente lecture du jeu et sa qualité de passe lui permettent de trouver facilement le coéquipier démarqué, le tout avec un ratio quasi digne d’un meneur de jeu (3,9 pds pour 2,2 bps). Ajoutez à cela une défense bien meilleure qu’on ne le dit et un important travail de sape au rebond, vous obtenez un joueur ultra précieux. « Le poste 4, qui peut s’écarter, tirer à trois-points, défendre intérieur – et pas que sur les 4/3 – et en plus bon passeur, c’est une richesse incroyable pour une équipe », juge Alain Weisz. « C’est le polyvalent par excellence. Il peut faire plein de choses sur le terrain et surtout, c’est un deuxième meneur de jeu. En termes de passe, il est pratiquement au même chiffre que notre meneur titulaire Kevin Houston (4,0 pds). C’est un garçon très important pour une équipe, sur le terrain bien sûr mais aussi en dehors car il fait le lien entre les Américains et les Européens. » Une caractéristique qui trouve son origine dans une double culture, que Krupalija doit à un parcours bien particulier.
KRUPALIJA EN CHIFFRES
SA MEILLEURE SAISON Année Club
MJ Min %Tirs %2-pts %3-pts Rbds Pds Pts Éval
2002-03 Wloclawek (Pologne)
36 28 50,3
56,8
23,3
7,7 1,6 13,1 17,3
2003-04 Charleroi (Belgique)
32 26 47,5
61,7
33,8
7,7 2,5 10,9 15,4
2004-05 Charleroi (Belgique)
21
48,0
60,4
33,7
7,2 3,0 12,9 17,5
2005-06 Charleroi (Belgique)
32 16 47,1
66,7
33,3
3,8 0,8 7,0
8,7 12,1
2006-07 Charleroi (Belgique)
33 19 50,3
65,0
37,1
6,2 1,3 7,8
2007-08 Dijon
29 33 47,3
66,0
34,5
8,2 2,8 12,0 17,9
2008-09 Dijon
29 31 47,3
60,9
36,1
6,8 2,7 11,9 16,0
2009-10 Dijon
15 24 51,8
70,0
46,2
6,7 1,7 9,1
2010-11 Hyères-Toulon
22 37 44,4
54,8
39,0
8,9 3,9 13,2 19,2
14,1
20
Entre
NOUS
CHRIS SINGLETON
(COACH DE DENEK BAT CÔTE BASQUE)
« MOI, JE PARLE FRANÇAIS À MES JOUEURS » Pendant un quart de siècle, Chris Singleton a coaché en ligue professionnelle. Il est aujourd’hui plus anonyme en Nationale 1. Américain par son père, il dénonce paradoxalement l’américanisation excessive du basket pro français. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Biarritz
T
oi qui as coaché 26 saisons en Pro A et Pro B, comment t’estu retrouvé en NM1 et même auparavant en NM2 ? J’ai d’abord eu une envie de décrochage, de sortir d’un cycle. Regarde les entraîneurs, ils font des boucles. Untel par ici, il est remplacé par untel, il retrouve une autre place, etc. Je me suis réveillé un jour en m’écoutant répéter la même chose, sans réfléchir. Je me suis dit qu’il fallait stopper un petit moment. J’ai pris la fameuse année sabbatique qui, pour des raisons personnelles, s’est prolongée deux années. Seulement, tu sais comment ça se passe. Une fois que tu es sorti du circuit, que l’on ne te voit plus aux cocktails, tu n’as plus la cote. Un jour, Didier Salvat a eu le General Manager de Bayonne au téléphone, il cherchait un entraîneur et il lui a conseillé de m’appeler. Didier Salvat est agent mais ce n’est pas le mien puisque je n’en ai pas, une autre raison pour ne pas être sollicité. (Il rit) J’étais à l’époque sur Montpellier, je n’ai pas dit oui tout de suite, j’ai visité les lieux et j’ai rencontré le patron de Exakis, Yves Boutin Devignes, une entreprise d’informatique qui était le grand sponsor de l’équipe. Il m’a parlé en parallèle d’un projet qui s’appelle Coorp, la mise en place d’un portail sportif, une communauté, pour
le basket et ensuite d’autres sports. Il avait besoin d’un consultant et il m’a proposé de collaborer dans ce projet et de prendre l’équipe qui, au mois de février (2006) quand il m’a proposé le job, était partie pour la Nationale 2. Il m’a parlé d’un projet de 3-4 ans pour essayer de monter une équipe sur la Côte Basque. Je connaissais la région puisque lorsque j’étais au PSG, on venait toujours chez Blanco à Hendaye. J’ai dit « non » deux fois mais ce qui m’a impressionné, c’est la ténacité de cet homme. Finalement, je me suis dit « pourquoi pas ». Yves Boutin Devignes est devenu depuis le président. J’ai toujours été quelqu’un
Ligue ? As-tu encore des contacts avec tes collègues ? Très peu, quand je les croise à l’aéroport. Je le répète, au début, c’était volontaire, mais effectivement, et même si ce sont des gens que l’on apprécie, je ne suis plus dans le circuit immédiat. Et le jour où je déciderai de retourner dans ce milieu, je sais que je serai obligé de faire autrement. Je devrai peut-être prendre un agent, me montrer. Mais dévalorisé, non. Je pense que tous les entraîneurs devraient faire un petit tour à ce niveau. Ça nous amène à être humbles. Je donne à mes joueurs en NM1 ou en NM2 les mêmes entraînements qu’en Pro A, la même dureté, la même rigueur. Je fais le job que je faisais quand j’ai commencé le métier à 30 ans, c’est un retour aux racines. Apprendre les fondamentaux, la lecture du jeu. Ils ont une salle de musculation. Je leur donne un cadre pro, mais tout le monde ne sait pas réagir vis-à-vis de ça, l’investissement, le devoir. Ce qui change entre les pros et la Nationale 1, c’est qu’un joueur de ce niveau va rarement jouer de la même façon de la première à la dernière minute, ni réfléchir, ni réagir, ni exécuter de la même façon. On a battu ici Boulazac, cinquième de Pro B, on leur a mis 17 points. On jouait très bien au basket. Deux semaines après,
« Je pense que tous les entraîneurs devraient faire un petit tour à ce niveau » d’anticonformiste. Quand on me disait de ne pas faire quelque chose, d’aller à Évreux, à Besançon, j’y suis allé. Quand on m’a proposé d’aller à Orthez qui allait devenir Pau, j’ai dit non. Quand j’étais au PSG, on m’a proposé Limoges, je suis resté à Paris. On m’a conseillé de ne pas aller en Nationale 1 pour ne pas m’y enterrer, mais j’avais envie de le faire. Ça fait quatre ans que tu es en Nationale 1. Te sens-tu dévalorisé de ne plus être dans le circuit de la
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« J’étais le premier à mettre un costume, alors que tout le monde était en polo et en jean »
Pascal Allée / Hot Sports
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Entre
Pascal Allée / Hot
Sports
NOUS
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on joue contre une équipe du fin fond de Nationale 1 et on prend quinze points. Il n’y a pas de continuité dans la rigueur. Ça te force à être humble car tu n’as pas les joueurs pour faire exactement ce que tu veux. Peut-être n’ont-ils pas eu l’éducation basket. Ça m’a obligé à sortir de mon ronron, quand je finissais par répéter les mêmes phrases que ce soit aux conférences de presse, dans les temps-morts, aux entraînements, des phrases qui finalement ne veulent plus rien dire du tout. Sur la Côte Basque, vous êtes excentrés et vous faites tous vos déplacements en avion ? Oui, jusqu’à Paris et après on loue un bus. Ça a fait partie de la réflexion. Chaque déplacement, c’est 700, 900km. Si on fait les réservations bien en amont, en avion ça ne coûte pas plus cher que de faire neuf heures de bus à l’aller et autant au retour. J’ai insisté pour que les joueurs soient mis dans les meilleures conditions possibles. C’est ça être un club pro. As-tu un assistant ? J’en avais un, je n’en ai plus. C’est vrai que c’est la première fois de ma vie que je travaille comme ça. Ça m’oblige à faire toute la vidéo, le scouting, alors que j’avais l’habitude à ce que quelqu’un me ramène tout dans une assiette. C’est moi qui vais chercher les légumes, et qui met tout dans l’assiette. Encore une fois, ça te permet de reprendre contact avec la réalité. Il ne faut pas perdre de vue que notre vrai métier, c’est d’être entraîneur, alors que plus on avance, plus on a de succès et plus on a tendance à oublier ces notions-là… J’ai eu récemment une suspension, la première en 26 ans. J’ai eu deux fautes techniques et, en Nationale 1, il existe un règlement magnifique qui te donne une suspension quand tu arrives à trois. On est à la fin d’une mi-temps, je prends un temps-mort. Comme je n’ai pas d’assistant, je n’ai personne pour regarder dans mon dos, aussi je ne vois pas l’arbitre qui siffle la fin de ce temps-mort. L’arbitre vient me voir et me dit « faute technique, ton temps-mort était trop long. » J’ai été suspendu un match car j’ai pris un temps-mort de cinq secondes en trop ! J’ai vu ensuite l’arbitre dans le couloir et je lui ai dis « ça ne va pas la tête ? » Il me répond : « On a eu des consignes… » « Des consignes ? Vous avez un cerveau quand même. Tu aurais pu me prévenir avant de me siffler technique ». C’est une situation que tu ne verras jamais en Pro A car c’est simplement insensé. Malheureusement en Nationale 1, on est aussi obligé de naviguer avec ce genre de choses. On veut que les joueurs, l’encadrement soient
pros, mais les arbitres ne le sont pas. Il y a une grande disparité entre les différents acteurs. Avec le recul, quels sont les changements majeurs que tu as observés sur ces dernières années ? Le plus marquant, c’est la présence de cinq Américains par équipe. Je serais plus apte à entraîner en Pro A aujourd’hui ! Je reviens au fait que j’étais anticonformiste. J’étais le premier à mettre un costume, alors que tout le monde était en polo et en jean. J’étais une espèce d’Alien, tout le monde disait « il fait le coq ». Non, j’avais été élevé comme ça. J’étais le premier à faire la défense de zone. J’étais critiqué. Aujourd’hui, c’est une défense majeure. À Saint-Quentin, j’avais une équipe avec plein de Franco-américains, Bob Wymbs, Pat Taylor, Tom Snyder. On disait que ce n’était pas bien. Aujourd’hui, les équipes sont remplies d’Américains. Il ne faut jamais dire jamais. Aujourd’hui, on essaye de changer la Nationale 1 car on a un
« Les plus gros salaires, c’est 4.500€ en net » problème en Pro A. On nous a obligés à utiliser des joueurs de moins de 21 ans. Personne ne le faisait, on les mettait à l’entre-deux et on les sortait. C’était aberrant, mais tout ça parce qu’en Pro A, les Français ne jouent pas. Il faut prendre le problème dans l’autre sens, régler d’abord les problèmes en Pro A, en Pro B. Le changement majeur, c’est cet éloignement de l’identité française. Lorsque tu écoutes les temps-morts, c’est anormal, il n’y en a pas un qui parle français ! À mon époque, j’étais pratiquement le seul qui parlait anglais. On me disait que ce n’était pas bien, qu’il ne fallait pas le faire lorsqu’Antenne 2 diffusait le match. Aujourd’hui, ils n’ont pas eu la consigne de parler en français (il rigole), et le paradoxe, c’est que moi, je parle français à mes joueurs. Peux-tu nous rappeler tes origines ? Mon père était américain, militaire, et ma mère vosgienne, de Mirecourt. Mon père était stationné en France jusqu’au moment où ils ont fermé les bases militaires, en 1962 ou 63. On est parti en Californie où j’ai fait tout mon cycle d’études jusqu’à la sortie de high school. J’ai fait ensuite deux années à Montana State. Mon frère Alain jouait déjà en France, à Mulhouse. Carmine Calzonetti, qui l’avait entraîné, savait qu’il avait un petit frère. Il partait à Challans et il m’a demandé de le rejoindre. On était en 79. Comme on avait appris très jeune le
français à l’école, malheureusement pas écrit, c’est revenu très vite. Ce club de Denek paraît de l’extérieur une sorte d’incongruité car au milieu d’un paysage de rugby... Anglet, c’est le A dans BAB, entre Bayonne et Biarritz, même s’il y a beaucoup de basket dans les Landes. Mais c’est difficile de réunir toutes les forces, or il faut qu’il y ait des liaisons entre tous les clubs de basket du coin pour le promouvoir. Pour l’instant, on n’y arrive pas trop bien. On en est à notre troisième salle en trois ans, ce qui fait que l’on n’arrive pas trop à fidéliser un public. Il ne faut pas oublier que le club était à la base à Urcuit, à quinze kilomètres d’ici. Il a d’abord déménagé à Bayonne, à Lauga, une grande salle de 4.000 places. Ensuite, on est parti sur la commune d’Anglet, à Elhogar, une salle de 700 places. Tout n’était pas conforme au cahier des charges et on a eu une dérogation. On est monté à plus de mille spectateurs et en plus, on était avec un vrai club. Tous les jours, on croisait les jeunes qui s’entraînaient. Et ensuite, on est arrivé à Saint-Jean où l’on a un parquet. Seulement, on a perdu du public et on est avec le hand. Avec ces déménagements, c’est dur de former un noyau de supporters. Y a-t-il une envie d’intégrer un jour le basket pro, la LNB ? Oui… Il y en a eu. Y en a-t-il encore ? C’est la question qui est posée aujourd’hui. Il y a quelques hommes qui le souhaitent, pas assez nombreux, et ça s’essouffle un peu, pour des raisons économiques. On a eu un sponsor privé qui a porté le club pendant trois ans. Et en regardant la situation, il se dit « mon intérêt, où est-il ? » Il a aussi sa boîte à faire vivre. Peut-être que les gens de son entreprise ne comprennent pas trop pourquoi il donne de l’argent au basket. On sait que s’il n’y a pas un apport extérieur, ça sera très compliqué. Y a-t-il des gens pour le faire ? Je ne sais pas. Des gens travaillent au quotidien pour faire avancer le basket, mais ça ne suffira pas, il faut trouver un autre souffle. Si ce n’est pas le cas, je suis très sceptique. À quel niveau vous situez-vous budgétairement en NM1 ? On est le 13 ou 14e budget. Ça correspond au classement. En février de l’année dernière, on était troisième, l’Américain se blesse, on perd quatre matches de suite, on glisse à la neuvième place et on rate les playoffs sur la dernière journée. C’est là qu’il aurait fallu se dire « quel est le joueur qui peut porter le club au niveau supérieur ? », comme Bordeaux a fait avec John Ford, un
23 Américain au label Pro A. Contre nous, il a mis 33 points et pris 17 rebonds. On était à +2 à une minute de la fin et c’est lui qui nous assassine. Le championnat de Nationale 1 est très compétitif et ça se voit au classement, entre les playoffs et la descente, les clubs sont séparés de un, deux, trois points. À part Bordeaux, personne n’a eu les moyens de mettre en place une équipe qui soit nettement au-dessus des autres.
physiquement, il a mis 25-30 points contre des équipes de Pro B, mais globalement ce n’est pas un joueur défensif et deuxièmement en Pro B, il y aurait des joueurs aussi physiques. Il peut jouer en Pro B, mais à quel niveau, à quelle efficacité, c’est à démontrer. Cette année, tout le monde le connaît, il a eu une légère intervention du genou au mois de juin, il a eu beaucoup de mal à se remettre physiquement au niveau.
À ce propos, comment se fait le recrutement en NM1 ? Y a-t-il beaucoup d’agents spécialisés, ou des agents multicartes qui ont également des joueurs en Pro A et Pro B ? Un des phénomènes de la Nationale 1, c’est que je n’ai jamais vu autant de joueurs avec autant d’agents. La plupart des joueurs que je contacte en ont trois, sans que les autres agents le sachent !
Pour toi, la Nationale 1 doit se diriger vers le professionnalisme ou plutôt vers le basket amateur ? Il faut d’abord régler le problème en haut. Et c’est quoi ? C’est qu’il y a trop d’étrangers. Et après, c’est de voir de quel réservoir on dispose. Or, chaque année, ça change. On enlève un Bosman en Pro B, on met plus d’étrangers, etc. Et alors ensuite effectivement décider si on veut que la Nationale 1 soit une ligue professionnelle, si on estime que ça ne sert à rien, que ça sert juste comme piscine d’entraînement pour le centre fédéral. Si c’est le cas, c’est beaucoup pour rien. Il faut décider si c’est plus utile pour le basket d’avoir davantage d’équipes en Pro A-Pro B ou au contraire plus de qualité, de densité, de puissance. Il faudra qu’un jour quelqu’un se préoccupe de connaître la mentalité des gens qui regardent le basket. Quand on est descendu en N2, on a fait cinq matches dans les Landes et là tu as des salles remplies. Orchies-Anglet, ça n’intéresse personne. Par contre Orchies-Liévin, salle remplie. J’ai toujours prôné de faire des conférences, des divisions, de regrouper les équipes du Nord, de l’Ouest, de l’Est, du Sud. Si on veut remonter le basket, il faut remplir les salles et pour ça donner aux spectateurs ce qui les intéresse. Des derbies, des matches chauds, des matches d’identité. Pourquoi Roanne ne jouerait-il pas quatre fois contre Villeurbanne ? Il faut arrêter de dire que ce qu’ils font ailleurs n’est pas bon.
En NM1, les joueurs sont-ils tous pros ? Chez nous, oui. On a huit pros plus (Lahaou) Konaté qui a 19 ans et qui était l’année dernière en espoirs à Hyères-Toulon. D’autres équipes, comme à Souffel, Sorgues ont des mecs qui ont un boulot à côté. En Nationale 1, c’est peut-être 75 à 80% de pros.
Y a t-il des joueurs qui sportivement devraient être en Pro B mais qui sont en NM1 car, financièrement, c’est plus intéressant ? Certains oui. Il y a aussi le joueur qui veut garder sa valeur et pour qui c’est plus intéressant de rester en Nationale 1 pour jouer, si financièrement il n’est pas trop perdant. Il est prêt à signer un contrat de deux-trois ans car il sait qu’il sera payé, qu’il va jouer, mais un joueur qui a vraiment le label Pro B, il est en Pro B. Certains joueurs sont confortables en NM1 et n’ont pas envie de jouer en Pro B. Je ne remets pas en cause leur amour du basket mais pour gravir les échelons, il faut avoir envie de le comprendre, de savoir combien de temps il reste, combien de fautes à l’équipe en face, faire ses 400 shoots par jour. Ça c’est un vrai pro… Autre chose. Lorsque j’étais à Besançon et que nous sommes descendus en Pro B, j’avais
Jean-François Mollière
Quelle est la fourchette des salaires ? Les plus gros salaires, c’est 4.500€ en net. Les joueurs français cotés, c’est 3.500 plus l’appart’. Les joueurs du starting five pas dominateurs, c’est 2.000-2.500. Pour les étrangers, tu as les très jeunes, pas connus, c’est la majorité, ou alors à l’opposé les anciens, pour stabiliser l’équipe. C’est très difficile de recruter pour la NM1.
« Aujourd’hui quand tu allumes ta télé pour voir un match de Pro A, tu crois que c’est CNN » conservé l’ossature de Pro A. Finalement, ces joueurs-là étaient incapables de jouer contre des joueurs de Pro B, incapables de défendre à l’intérieur contre des joueurs trop rapides. J’ai vu des joueurs de Pro A mis minables par des joueurs de Pro B dont tu ne connaissais même pas le nom. Donc quand on est descendu en Nationale 2, je me suis dit qu’il fallait construire une équipe avec des joueurs de Nationale 2. Les gens chuchotaient « ils ne monteront pas avec ces joueurs-là. » J’ai pris avec un Yougo de 2,04 m alors que les pivots en N2 font moins de deux mètres. Il a fait la différence avec autour de lui un collectif de Nationale 2. On a été champions de France et on est monté.
Avec Larry Blair, tu as dans ton équipe celui qui est considéré comme un phénomène en NM1. Peut-il jouer à plus haut niveau ? Tout le monde se demande pourquoi il ne joue pas ailleurs. L’année dernière, il a été très sollicité par des clubs de Pro B, même Alain Weisz de Hyères-Toulon m’avait appelé pour me demander si je voulais le garder ou pas. Je sais que Vichy était intéressé. C’est un joueur très renfermé, qui ne parle pas à tout le monde, qui a besoin d’un contexte très particulier. Il voulait un coach américain. C’est un joueur qui a énormément de talents individuels, l’année dernière il a fait la différence
Suis-tu intensément la Pro A? Lorsqu’on est en déplacement, je regarde le match du vendredi soir à la télé. Mais c’est vrai qu’avec autant d’étrangers, les Français qui sont partis à droite, à gauche, on ne s’y retrouve pas. Si tu n’achètes pas BasketNews, tu ne sais pas qui est venu, qui est parti. Et quand on en prend cinq, on n’a plus de références. À Saint-Quentin, l’équipe appartenait à son public. Tous les joueurs parlaient français. Aujourd’hui, il n’y a plus que le résultat qui compte. On a perdu la notion de ce qui est important. Si tu veux que le basket ait en France une place plus importante, il faut donner au public une raison de s’accrocher. Aujourd’hui, quand tu allumes ta télé pour voir un match de Pro A, tu crois que c’est CNN (rires) ! n
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échos FRANCE
FIN DE SAISON POUR AMARA SY
L’AMIRAL TOUCHE LE FOND
ERRATUM •
#30
AVRIL 2011
POSTERS
(NANCY) TREMMELL DARDEN (PORTLAND) & NICOLAS BATUM
I
64 ABDEL KADER
NAUX
INTERNATIO SYLLA 74 ANCIENS
80 BEN WOODSIDE
GIORGI SHERMADIN 82 MENDE 86
DE LA S, X, CHAMBREUR VICIEU SOUS-ESTIMÉS, E, HORS DE FORM GE, FLOP,PRIX ORAN PRIX CITRON… DU CÔTÉ DE SCHEZ DIDIER DOBBEL
ARRAS DINGUE DE SES FILLES
SE, CHALON S’AAMGUNE !
Florent de LAMBERTERIE
© Hervé Bellenger
Steed Tchicamb
MAXI BASKET
N°30 - AVRIL
5,60 € 2011 DOM :
- BEL : 5,40 € -
M 03247 - 30 - F: 5,00
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Port.cont : 5,20
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Dans le numéro 30 de Maxi-Basket actuellement en kiosque (le numéro 30), une erreur technique a affecté le classement des meilleurs arbitres de Pro A, dans le dossier « Les MVP secrets de la Pro A ».
Voici le bon classement :
Pascal Allée / Hot Sports
L
/ IS
CHALON G
leader et emprunté dans le jeu, l’ex-Villeurbannais réalise sa plus mauvaise saison depuis quatre ans (8,5 pts, 3,9 rbds, 1,5 pd), tout comme son club, toujours à la lutte pour les playoffs à l’heure actuelle. La perte d’Amara est d’ailleurs un coup dur pour Orléans, qui se retrouve privé du seul vrai poste 3 de l’équipe. Philippe Hervé songerait actuellement à l’éventualité d’un pigiste médical, qui d’après le coach ne pourrait être qu’américain. Sauf que, déjà équipé de 5 non-JFL (Smith, N’Doye, Campbell, Reynolds et Porter), l’OLB devrait préalablement signer un autre contrat pro JFL avant de recruter un étranger supplémentaire, tout en laissant un non-JFL de côté pour chaque match. Un sacré casse-tête. n
OISBAULT
LES MVP ETS SECRPRO A
Touché à la voûte plantaire et absent lors de la victoire des siens contre Le Havre, Amara Sy ne rejouera pas cette saison. La touche finale d’une saison bien galère qui plonge l’OLB dans l’embarras.
es examens ont rendu leur verdict. Amara Sy souffre d’une aponévrosite plantaire et devra patienter encore longtemps avant de retrouver les parquets. Si le communiqué publié par le club mardi dans l’après-midi était moins affirmatif, les échos perçus un peu plus tôt faisaient cependant davantage référence à une fin de saison qu’à une rémission. Sauf miracle donc, Amara ne rejouera pas et cette fin de parcours en eau de boudin n’est que le point final d’une année bien compliquée. Débarqué à Orléans après une saison fiasco partagée entre D-League et fond de tiroir du championnat espagnol, le MVP de la finale de Pro A 2009 escomptait bien se relancer dans le Loiret. Las, incapable de se muer en
94 JEAN-PIERRE G
1- Eddie Viator
54 points
2- David Chambon
31 points
3- Annibal Castano
21 points
Egalement dans le Top 10 : Dans le Top 10 : Joseph Bissang (11 pts), Gilles Bretagne (9 pts), Régis Bardera (6 pts), Nicolas Maestre (5 pts), Chantal Julien (5 pts), Bruno Gasperin (3 pts), PierreYves Bichon (3 pts). Toutes nos excuses.
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échos FRANCE
JOUTE VERBALE À PAU
L’AFFAIRE MENDY N’AURA PAS LIEU Un joueur, Antoine Mendy, qui a mal. Un direx, Didier Gadou, qui en a marre. Un coach, Didier Dobbels, qui calme le jeu. Au final, un épisode de plus dans une saison mouvementée.
Q
Un contexte particulier Le coach a donc désamorcé la bombe. « Pas de clash », explique-t-il. Il faut dire que le contexte était spécial. La défaite à domicile contre Poitiers ne figurait pas sur la feuille de route. Et puis en termes de
FINALES À BERCY
14 ET 15 MAI 2011 LES
Jean-François Mollière
ue s’est-il passé ? En fait, tout est parti d’une déclaration de Didier Gadou, parue chez nos confrères de Sud Ouest mardi dernier, 29 mars, évoquant les raisons pour lesquelles Antoine Mendy (tendons rotuliens et cartilages abîmés) n’a pas joué contre Poitiers. « Bien sûr, il est difficile d’appréhender le degré de souffrance d’un joueur mais j’ai quand même du mal à comprendre. Il ne reste que six semaines, je suis persuadé qu’Antoine aurait pu aller jusqu’au bout de la saison et se soigner à la fin de celle-ci. » La déclaration coïncide surtout avec l’annonce par le journal de la décision de Mendy (4e marqueur français avec 12,7 pts) de ne pas prolonger son bail à l’Elan Béarnais où il joue depuis 2007. Donc, il faut lire entre les lignes : Antoine préfère se soigner sur la fin de saison pour se laisser toutes les chances de revenir en forme avant l’été et de décrocher un bon contrat. La réaction de Mendy n’a pas tardé. « Après chaque match, j’ai mal », a-t-il expliqué le lendemain à La République des Pyrénées. « En janvier, on m’a demandé de faire un effort, de passer outre la douleur jusqu’à ce que le maintien soit assuré. Ce que j’ai fait. Ça fait longtemps que j’ai tiré la sonnette d’alarme […] J’estime qu’à un moment donné, c’est normal de se soigner. » Le lendemain, jeudi dernier, c’est Didier Dobbels qui tenait le rôle du pompier au point presse. « J’ai été le premier averti », a-t-il confié à la République des Pyrénées. « En milieu de semaine dernière, il est venu me prévenir que sa souffrance devenait insupportable. Je pouvais le comprendre car depuis décembre il se plaignait régulièrement […] Le deal était qu’il vienne me voir le jour où la douleur serait trop forte […] Il voulait être arrêté car, il le dit lui-même, il y avait risque de rupture du tendon. […] Je n’ai pas voulu prendre ce risque-là. »
Le coach a donc désamorcé la bombe changements d’effectifs, l’Elan a donné cette saison et le direx en avait probablement ras la casquette. Reste que la phrase était malheureuse. La situation rappelle le départ de Marco Pellin de Roanne la saison dernière. Le joueur en fin de contrat, et pas disposé à re-signer, s’était fait opérer du genou en mars, laissant un club où il avait évolué de nombreuses années finir la saison sans lui. Alors quoi ? Abandon du navire, joueurs qui jouent leur carte perso ou prudence médicale ? Dans la même situation, un joueur encore sous contrat la saison suivante aurait-il combattu la douleur plus longtemps ? Ou alors, le club, sachant que le joueur ne serait plus là la saison prochaine, est d’autant plus enclin à prendre le risque ? Pas simple ! En attendant, Gadou a tordu le cou à la rumeur annonçant Flo Piétrus en renfort. Les jeunes joueront. Reste à savoir où Mendy, un des Français les plus sousestimé de Pro A, signera. n Thomas BERJOAN
w w w. c o u p e d e f r a n c e d e b a s k e t . c o m
Pa r t e n a i r e s officiels FFBB
Pa r t e naires
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échos FRANCE
FINAL FOUR EUROLEAGUE
DUELS FRATRICIDES Deux Russes (Ekaterinbourg et Moscou) d’un côté et deux Espagnols (Salamanque et Valencia) de l’autre. Sandrine Gruda et Céline Dumerc sont à même d’être sacrées – enfin – championnes d’Europe.
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Mario Kurevija / FIBA EUROPE
our UMMC Ekaterinbourg, déjà champion en 2003, c’est une occasion unique de gagner une deuxième EuroLeague puisque les Russes vont organiser le dernier Final Four de l’Histoire – l’an prochain, on passera à un Final Eight. Ekaterinbourg possède une armada qui est un mixte d’internationales russes (Maria Stepanova, Olga Arteshina, Svetlana Abrosimova) et de stars étrangères dont l’Américaine Candace Parker (15,6 pts et 6,8 rbds en EuroLeague) et les deux meilleures Françaises de leur génération qui sont à des postes clés, l’intérieure Sandrine Gruda (13,7 pts et 5,0 rbds) et la meneuse Céline Dumerc (4,2 pts et 3,7 pds). Sandrine et Céline sont des abonnées au Final Four mais ne passent jamais le cap des demifinales. La fin de la série noire ? Preuve de sa force, UMMC a terminé invaincue la saison régulière russe (18 victoires), et bien fâchées les Russes ne font pas de sentiment comme l’atteste le résultat de leur quart de finale retour contre les Italiennes de Tarento, 74 à 32.
Ekaterinbourg (ici Sandrina Gruda) grand favori de son Final Four.
Prints (17,1pts), la Serbe Jelena Milovanovic et la Franco-russe Ilona Korstine. De plus, le 20 mars, pour le compte de l’ultime journée de la saison régulière, au prix d’une formidable deuxième mi-temps, les Moscovites sont venues mourir à 4 points (73-69) d’Ekaterinbourg. Une preuve que tout ne va pas dans le meilleur des mondes à UMMC, d’autant que quelques jours plus tard, la Polonaise Agnieszka Bibrzycka déclarait forfait pour cause de maternité. Un deuxième « heureux événement » après celui qui, en début de saison, a fait la joie de la Belge Ann Wauters… mais pas forcément celui du management du club. Ce Final Four donnera lieu à une seconde lutte fratricide, espagnole cellelà, entre Halcon Avenida Salamanque (Alba Torrens, Sancho Lyttle…) et Ros Casares Valencia (Katie Douglas, Rebbekha Brunson, la Française Edwige Lawson et Laia Palau), tombeur de Bourges en quartde-finale. Là aussi, un favori, Salamanque, leader du championnat national, qui, à la mi-mars, s’est lourdement imposé à Valencia : +23. n
« Ekaterinbourg a terminé invaincue la saison régulière russe »
Deux maternités Une formalité ? Loin de là. Le « Sparta&K » Moscou Région – à noter cette curieuse appellation due au fait que l’équipe de basket n’a pas voulu régler des droits de copyrights au Spartak, club omnisports – est quadruple champion d’Europe en titre. Les Moscovites ont laissé s’échapper durant l’intersaison leur perle, l’Américaine Diana Taurasi, alors que l’Australienne Lauren Jackson s’est blessée en cours de saison au tendon d’Achille et est repartie dans son pays, mais il reste encore du beau linge à la maison, notamment les Américaines Sue Bird, meneuse titulaire de Team USA, et Epifaniya
Pascal LEGENDRE
FINAL FOUR à Ekaterinbourg (Russie)
Demi-finales Vendredi 8 avril
UMMC Ekaterinbourg – Sparta&K Moscou Halcon Avenida Salamanca – Ros Casares Valencia
Finale
Dimanche 10 avril
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PANORAMA
LES QUARTS
CONCOURS DE CHAMBOULE-TOUT ! Le champion d’Europe sorti et privé de « son » Final Four, la déroute d’Olympiakos face à Sienne, l’élimination de Vitoria, surclassé par le Maccabi. La « logique » a été sérieusement ébranlée lors des quarts. Par Antoine LESSARD
Quand Obradovic « outcoache » Pascual Le coach catalan n’a pas trouvé la bonne parade aux options proposées par Zeljko Obradovic. À savoir une défense pot de colle sur Navarro, et le choix audacieux de laisser Ricky Rubio ouvert, pour mieux défendre sur les autres menaces extérieures du Barça. Double pari gagnant. Nick Calathes s’est bien acquitté de sa mission spéciale sur « Juanca » (12,0 pts sur la série contre 20,0 au Top 16), et Rubio n’a pas eu son rayonnement habituel (seulement 1,5 pd contre 4,7 pd au Top 16). « Diamantidis a été le MVP de la série mais Calathes en a été le joueur clé », lancera coach Pascual. De fait, le meneur grec a été responsabilisé comme jamais – 4e temps de jeu du Pana – et a parfaitement tenu le choc. Après les sorties rapides de Diamantidis et Nicholas au début du match 4, Calathes, 22 ans, a tenu la baraque. En face, Pascual n’a pas réussi à asseoir
la domination intérieure de son équipe malgré un matériel supérieur au Pana. Kosta Perovic a été étrangement peu utilisé. Fin de parcours pour le Barça. Maître Zeljko avance tranquillement vers son septième Final Four avec le Pana. Et visera à titre personnel un huitième sacre en Euroleague.
L’académie de la Montepaschi Le Pana retrouvera Sienne sur sa route. La décullotée magistrale subie au match 1 au Pirée (41-89) aura agi comme un électrochoc salutaire pour la Montepaschi, qui a retrouvé ses valeurs et dominé collectivement Olympiakos. « Siena était une meilleure équipe. Nous ne méritions pas de gagner », a salué sportivement Dusan Ivkovic. Bo McCalebb encore trop handicapé, le trio Jaric-Kaukenas-Zisis a bien dépanné à l’arrière. Un revival pour Marko Jaric, digne de ses grandes années au Kinder sur le match 3 : 24 pts à 10/11 ! Autre joker offensif sorti de sa boîte au meilleur moment, Malik Hairston, auteur de 19 points au match 2 puis 25 points au match 4. Grandissime favori de la série, Olympiakos échoue une nouvelle fois dans la quête de son deuxième sacre européen (après 1997). La maison italienne va jouer son quatrième Final Four en huit participations à l’Euroleague, après 2003, 2004 et 2008.
Vitoria sans défense Pour la troisième année consécutive, Vitoria a baissé les armes aux portes du Final Four. Cette fois, malgré l’avantage du terrain. L’équipe basque a explosé défensivement face au Maccabi. 87,7 points sur les trois dernières manches, toutes perdues. À la Nokia Arena, les troupes de Dusko Ivanovic ont rapidement été dépassées par le basket up-tempo du Maccabi. La grave blessure de Doron Perkins – déchirure des ligaments du genou au début du match 3, out pour la saison – aura finalement peu affecté le
Nikos Paraschos/EB via Getty Images
I
ls rêvaient de réaliser le doublé à domicile. C’est raté. Les champions d’Europe barcelonnais regarderont « leur » Final Four devant leur téléviseur ou, au mieux, depuis les tribunes du Palau San Jordi. Leurs voisins du Real avaient connu pareille mésaventure en 2008. On situera la bascule de cette série au troisième quarttemps du match 2, à Barcelone. C’est-à-dire le moment où le Pana, porté par un Diamantidis souverain, a réussi à dérégler la belle mécanique catalane, et, consécutivement, à prendre un vrai ascendant psychologique sur son adversaire. Les Blaugranas ont pris un coup sur la tête – « l’équipe a perdu confiance après ce match et a manqué de cœur et de foi pour revenir », dira Xavi Pascual – et n’ont jamais réellement retrouvé leur sérénité collective, bien aidés en cela par l’ambiance de fous furieux régnant dans l’OAKA Arena d’Athènes.
Le Pana (ici Diamantidis) prive le Barça (ici Vazquez) de son Final Four.
jeu du Maccabi. Pour compenser, Jeremy Pargo a été brillant (49 points sur les deux dernières manches) et David Blatt a renvoyé au feu ce vieux soldat de Tal Burstein. Les bombinettes de David Blu (13/25) ont fait le reste. Qualification aisée.
Thriller espagnol Trois qualifications sans l’avantage du terrain, et peut-être quatre si Valencia s’impose sur le parquet du Real ce jeudi. Un vrai thriller que cette opposition 100% espagnole. En place défensivement, adroits de loin, bien drivés par Omar Cook (7,3 pds), les Valencians ont été jusque-là à la hauteur de l’événement malgré l’absence de Victor Claver. Tant et si bien qu’avant la finale de la série, Nando De Colo pouvait toujours rêver d’un premier Final Four, et Flo Piétrus d’un deuxième, quatre ans après celui joué avec Malaga. Un nouvel upset ? n
QUARTS de FINALE Maccabi Tel-Aviv 3 – 1 Vitoria Panathinaikos 3 – 1 Barcelona Siena 3 – 1 Olympiakos Real Madrid 2 – 2 Valencia
FINAL FOUR à Barcelone
DEMI-FINALES Vendredi 6 mai
Panathinaikos – Siena Maccabi – Real ou Valencia
Finale Dimanche 8 mai
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ANALYSE
2011, 2015, EDF, FIBA, NBA
SIUTAT LIVRE SES Aéroport Roissy Charles de Gaulle, vendredi dernier, 12h30. La délégation fédérale descend à peine de l’avion qui la ramène des États-Unis, où Jean-Pierre Siutat, le nouveau président de la FFBB, JeanPierre De Vincenzi, le DTN et Directeur général, et Vincent Collet, l’entraîneur des Bleus, ont travaillé sur le dossier de l’Euro 2011, notamment la disponibilité des Français évoluant en NBA. Vendredi, il a également été question de l’organisation conjointe de l’Euro 2015 avec l’Allemagne ; ainsi que du sujet central, brûlant et imminent de la nouvelle gouvernance du basket des équipes nationales. Jean-Pierre Siutat a des idées et une stratégie sur ces questions. Il les a exposées avant de sauter dans un autre avion. Par Fabien FRICONNET
EURO 2011, LES JOUEURS VRAIMENT LÀ ?
OUI… NORMALEMENT
Ils n’ont pas procédé à une revue complète des troupes mais les responsables de l’équipe de France n’ont pas musardé en chemin et se sont assurés de la présence, ou à tout le moins de l’engagement, des cadres de l’EdF pour l’Euro 2011. Batum, Turiaf, Parker, Diaw, Noah, tous devraient être là. Batum et Parker, vus une première fois ensemble ? « On a senti une forte mobilisation, j’étais ravi », sourit Jean-Pierre Siutat. « Les joueurs ont apprécié d’avoir toute cette délégation qui vient les voir. » Vincent Collet a même parlé boutique avec Parker lors d’un second entretien. « Vincent et Tony se sont penchés sur quelques stratégies à mettre en place ; on est déjà dans le travail fin », révèle JPS. « Il s’agissait de précisions que je voulais avoir sur certaines choses, car je suis en train de mettre en place le programme de notre jeu », précise Vincent Collet. Joakim Noah ? Il a assuré au coach, les yeux dans les yeux, que cette fois, il en serait. Et si Chicago va loin – donc longtemps – en playoffs, il sera alors temps de discuter des modalités – du timing – de sa venue au premier stage, prévu dès le 12 juillet, à l’INSEP, passage nécessaire pour harmoniser les corps et les esprits en vue d’une compétition plus intense et exigeante qu’auparavant, changement de formule oblige. En clair, il reste à voir si tout le monde sera tenu d’être présent le 12 juillet. « La priorité numéro 1, c’est que l’équipe que veut l’entraîneur soit là », pose le président de la FFBB. « Une préparation si on n’a pas les joueurs, ça ne sert à rien. La deuxième chose, c’est la forte mobilisation des joueurs que Vincent aura choisis. La finition du calendrier vient après. » Reste des dossiers ouverts. Celui de Johan Pétro, qui n’a pas été vu. Celui de Mickaël
Piétrus, tout à fait dans la course pour porter le maillot bleu à l’Euro mais difficilement joignable – pour le staff des Bleus, en tous cas. Et puis celui de Rodrigue Beaubois. L’arrière de Dallas est, à son corps défendant, au cœur d’une problématique majeure, celle de la disponibilité des joueurs NBA pour les compétitions internationales, posée à la fois par la conjoncture (le fameux lock-out) et par une stratégie globale (la co-organisation desdites compétitions par la NBA, nous y reviendrons plus loin). Le lock-out – gel des activités de la NBA à partir du 1er juillet si un accord propriétairesjoueurs n’est pas trouvé – est une quasi certitude. Juridiquement, quelles conséquences sur les joueurs vis-à-vis de leurs tâches estivales ? JPS a, sur place, contacté les deux parties (NBA et syndicat des joueurs), ce que, dit-il, il est le premier président à avoir fait, mais il n’est pas beaucoup plus avancé. « C’est une situation juridique compliquée. Les joueurs seront théoriquement libres mais seront-ils couverts ? Est-ce qu’en cas de blessure ils
tions. En attendant, on a pris les devants. » Si Beaubois est un cas d’école, c’est parce que son employeur, Mark Cuban, le propriétaire des Dallas Mavericks, a tenu des propos extrêmes sur le sujet (sur BasketNews.net puis dans L’Équipe), assurant d’une part que Roddy ne serait pas laissé libre et d’autre part que la NBA devait dorénavant avoir la main sur les compétitions internationales. « Le problème de la disponibilité des joueurs, je ne vois pas comment on peut le résoudre, honnêtement », reconnaît JPS. Ce qui nous amène au point suivant…
FIBA-NBA, TRAITÉ INCONTOURNABLE ?
ÇA OU LA GUERRE « Appelons un chat un chat : est-ce que les clubs NBA feront tout pour que les joueurs soient libérés tous les ans ? Je n’en suis pas convaincu. » La réponse était contenue dans la question. Le président de la FFBB a bien compris que la position de Cuban, pour outrancière qu’elle paraisse être, n’est jamais qu’une version vitaminée de la pensée dominante en NBA : les joueurs n’ont pas à être mis à disposition de leurs équipes nationales sans une tangible rétribution pour les franchises. Et celleci passerait par une organisation du Mondial accordée à la NBA. Afin, évidemment, de valoriser ladite compétition. Valoriser dans tous les sens du terme. On comprend bien, dès lors, que cela ne serait pas sans conséquence pour les « tournois de zone ». Voici ce qu’en dit le président de la fédération : « Ce que cherche à faire la FIBA, c’est hiérarchiser les compétitions. On peut imaginer qu’il y aura plus de qualifiés du championnat du monde vers les Jeux Olympiques qu’actuellement, et vice-versa. Ce qui signifie qu’à un moment donné on aura
« Le championnat d’Europe pourrait être dévalorisé » seront réintégrés dans leur franchise dans les mêmes conditions ? On a ressenti que l’on est dans un bras de fer quasi quotidien. » Et si les fédérations nationales – notamment la française, très concernées – devaient souscrire des assurances particulières pour cette situation particulière, la note pourrait être salée. Trop salée ? « J’ai demandé à ce que la FIBA établisse un lien avec la NBA sur ce dossier car le nombre de joueurs NBA concernés est important », explique JPS. « Que la fédération européenne joue son rôle, à un moment donné, qu’elle soit un lien, qu’elle réunisse les fédéra-
29
ANALYSE
Hervé Bellenger / IS
S CLÉS
« On a beau tout essayer, si, derrière, des fous furieux mettent de l’argent sur la table… » une garantie de participation des joueurs NBA sur ces deux compétitions, et qu’il y aura moins de places qualificatives sur les championnats de zone ; ce qui veut dire que le championnat d’Europe pourrait être dévalorisé. La conséquence pourrait en être que l’on aurait moins la participation des joueurs NBA. Les Jeux, les joueurs américains sont prêts à y participer. En revanche, pour le championnat du monde, il y a deux solutions. Soit la FIBA y va seule, soit on essaye de trouver des solutions pour monter en puissance. La solution, cela pourrait donc être de co-organiser avec la NBA. Le débat est intéressant. Est-ce que le fait de se poser la question est un aveu de faiblesse et signifie que, derrière, on va se faire manger par la NBA ? » L’autre solution – « y aller seul », comme
le dit JPS – c’est le conflit. Ingagnable contre la NBA ? Si la FIBA est prête à livrer son Mondial à la NBA, comment va réagir la FIBA Europe, qui verrait « son » Euro relégué au rang de gentillette compétition d’été sans star ? Jean-Pierre Siutat sent-il venir une résistance lorsqu’il dit « le problème, c’est que le championnat d’Europe, les gens veulent en vivre » ?
EURO 2015, POURQUOI L’ALLIANCE FRANCO-ALLEMANDE ?
LES SOUS, BIEN SÛR… Car en effet, la FIBA Europe, privée de ses clubs partis dans le giron de l’Euroleague, veut en vivre. Ainsi, assure JPS, c’est bien le montant de la note qui a persuadé la
France de s’associer avec l’Allemagne pour organiser l’Euro 2015. 35 millions d’euros au bas mot à trouver. Avec un ticket d’entrée – un chèque à la FIBA Europe – de huit millions d’euros « minimum ». Contre trois millions versés par la Slovénie pour l’Euro 2013. Pas loin d’être un racket. « Aujourd’hui, chacun essaye de vivre sur le dos des autres. Il est là le débat », s’agace le président de la FFBB. « Quand j’avais organisé l’Euro 1999, le budget c’était 3 millions d’euros. Aujourd’hui, c’est 35 millions d’euros. Un championnat du monde de hand, c’est 12 millions d’euros. Moi, le championnat du monde de hand, je l’organise tous les deux ans dans ces conditions. » En comparaison, l’Euro féminin de 2013, organisé en France, aura impliqué un ticket d’entrée de 600.000 euros.
Fallait-il, dès lors, tenter un coup de bluff et imposer ses conditions à la FIBA Europe, en utilisant la stratégie du « c’est ça ou rien » ? C’était un choix possible, extrême, presque romanesque. Cela aurait pu être une option. Courageuse ou suicidaire ? Du côté fédéral, on estime que le poids politique (et financier) de la France dans les instances du basket – quand bien même Yvan Mainini est président de la FIBA et Jean-Pierre Siutat est au bureau de la FIBA Europe – est insuffisant. Et que l’instance européenne a des solutions de replis sonnantes et trébuchantes. « Moi je veux bien organiser les choses en France avec tous les joueurs NBA, mais il faut pouvoir payer, trouver les salles », répond JPS. « Le souci, c’est qu’il y a encore quelques pays qui sont capables, de façon irrationnelle, de mettre l’argent sur la table pour faire les choses. Mais tant que ça, ce n’est pas purgé en Europe et dans le monde, on sera en difficulté, nous les pays qui avons des raisonnements honnêtes. Ce n’est pas simple, ça ! » La fédération turque, qui a vu l’État régler la facture du Mondial masculin 2010, est toujours capable de poser deux millions d’euros sur la table pour enlever le Mondial féminin 2014 à l’Australie et ses pauvres 400.000 dollars. L’Ukraine est prête à financer un Euro masculin, sans qu’on lui demande d’où vient l’argent, n’est-ce pas... Une candidature russe serait également quasi impossible à concurrencer en solo. « On a beau tout essayer, si derrière des fous furieux mettent de l’argent sur la table… », soupire JPS. L’argument est a priori imparable. Sauf à ce qu’il s’agisse, au moins en partie, d’un chantage de la part de la FIBA Europe. Alors cela sera France-Allemagne. Avec une formule de compétition inédite. Deux compétitions distinctes de douze équipes chacune, jouées de chaque côté du Rhin, et dont les vainqueurs s’affronteront pour la grande finale, à Berlin. En vérité, un système de « conferences », comme en NBA, qui évite notamment aux deux pays organisateurs d’avoir à s’affronter avant une éventuelle finale. La meilleure, ou la moins pire, des solutions. « Si on a l’équipe de France pendant quinze jours sur le territoire français… Elle loupera un match, un seul match, soit la finale soit un match de classement. Pour un match, on économise 17 millions d’euros. » Décision : mi-décembre. n
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échos EUROPE
EUROCUP : FINAL FOUR
LIGA ACB
VERS UN CHOC KAZAN-TRÉVISE ?
LE BARÇA N’A PAS DIGÉRÉ !
Tariq Kirksay auFinal Four de l’Eurocup avec Séville.
Sebastian Borowski/EB via Getty Images
largement remporté l’aller (6749). Txemi Urtasun a marqué 15 points, comme à l’aller, tandis que Kirksay n’a pas forcé (7 points, 2 rebonds et 2 passes).
Super Lampe
F
inalement, la Benetton n’a pas tremblé. « Tenue en échec » à l’aller (66-66), l’équipe de Jasmin Repesa s’est assurée une place à « son » Final Four en dominant les valeureux Allemands de Göttingen (84-62). Le coach croate de la formation vénitienne s’est appuyé sur l’Américain Devin Smith (22 points), le vétéran Massimo Bulleri (15 points, 5 passes et 6 interceptions) et le playmaker serbe Stefan Markovic (10 points, 10 passes et 3 steals). Les Trévisans affronteront, en demi-finale, le Séville de Tariq Kirksay qui, au terme de matches retours sans surprise, a géré sans trop d’efforts chez le Budivelnyk Kiev (défaite 77-80). Les Espagnols avaient
Kazan, vainqueur à Caserte à l’aller (90-84), a fait le nécessaire, notamment au premier quarttemps (26-17) mais a dû maintenir son effort (79-77). Coach Evgeni Pashutin s’est appuyé sur Marko Popovic (17 points et 6 passes, après ses 11 points et 6 passes à l’aller), Vladimir Veremeenko (11 points, 8 rebonds et 4 passes), faramineux à l’aller (30 points et 12 rebonds) et le grand homme du soir, Maciej Lampe, auteur de 31 points (à 14/25 !) et 16 rebonds. Jumaine Jones a été très bon (23 points et 10 rebonds) mais en vain. Enfin, le Cedevita Zagreb du coach Aleksandar Petrovic, vainqueur à l’aller (90-81), a confirmé en gagnant à Madrid contre l’Estudiantes (81-72), en faisant la différence dans le dernier quart-temps. Bracey Wright a bien digéré son épisode parisien et a été fameux contre l’Estu : 24 points, 11 rebonds, 3 passes et 3 interceptions. n
Liga ACB
Kazan contre Cedevita Zagreb, Trévise contre Séville. Les affiches des demifinales de l’Eurocup, dont le Final Four se tiendra les 16 et 17 avril à Trévise. Les Italiens se sont sortis du piège Göttingen en quart de finale.
• Son élimination en quart de finale d’Euroleague, qui l’a privé du Final Four à domicile, va-t-il ouvrir une phase de crise pour le FC Barcelone ? L’avenir le dira mais samedi, au Blaugrana, les Catalans ont craqué contre Bilbao (78-83). Les hommes de Xavi Pascual étaient pourtant sur la voie royale, avec 17 points d’avantage dans le troisième quarttemps, mais ils se sont effondrés, laissant les Basques faire la loi en prolongation. Sans Juanca Navarro, blessé, et avec une paire arrière Lakovic-Sada inopérante (-5 d’évaluation), le Barça s’est tourné vers ses big men et Alan Anderson (16 points). Sans succès, donc. En face, le salut est venu de l’arrière US Aaron Jackson (1,93 m, 24 ans), auteur de 21 points et surtout des huit derniers de son équipe pour remonter, en express, un écart de -6 et envoyer le match en prolongation. Alex Mumbru a également été formidable : 13 points, 8 rebonds, 6 passes et 3 interceptions. Avec cette défaite, le Barça n’a plus qu’une victoire d’avance sur le Real. Les Madrilènes, en effet, ont assuré l’essentiel, avant leur belle de quarts de finale (mercredi, hors nos délais de bouclage). Ils ont vaincu à Grenade (73-65), avec 15 points et 8 passes de Pablo Prigioni. Leur adversaire d’Euroleague, Valence, a également serré le jeu à Séville (73-64), avec notamment Omar Cook (12 points, 10 passes et 4 interceptions) et Robertas Javtokas (14 points et 9 rebonds).
F.F.
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Jean Marc Oscari présente la
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édition du :
3ème et-ball joueurs ement de bask
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& arbitres
Bracey Wright a oublié son épisode parisien
Fabien FRICONNET
SERBIE
BODIROGA Y VA
infos... Ante Pantelic
• Mauvaise nouvelle. Pas pour la Serbie – au contraire – mais pour le reste de l’Europe. « Dragué » depuis quelques temps déjà, Dejan Bodiroga a décidé de s’investir à la fédération serbe, donc il devient vice-président – le nouveau boss serait Dragan Djilas, par ailleurs maire de Belgrade et homme d’affaires proche du milieu des sports. Bodiroga a obtenu que Dusan Ivkovic revienne sur sa décision et reste à la tête des Plavi jusqu’aux Jeux de Londres. Il se dit que, avec Djilas, la Serbie et le Monténégro pourraient former un ticket crédible pour l’obtention du Mondial 2018. F.F.
Site web : www.basketartois.com - Email : basketartois@free.fr - Renseignements : 03 21 67 35 18
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Salut ! Ça va ? Pascal Allée / Hot Sports
Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Tu suis justement les stars de la NBA ?
Quelques unes, mais c’est surtout des stars de la musique que je suis parce que je suis un gros fan de musique.
AARON
L E C (NANTES)
Quel style ?
On va dire tout ce qui est rap américain. Kanye West, Rick Ross, tournent pas mal dans ma voiture. Puis un peu de rap français comme le dernier album de La Fouine. Ensuite, comme l’été arrive, je commence à me remettre à écouter de la house. Un son d’été pour toi ?
S
Ouais, un bon son d’été, la House. Ça donne le sourire. Dans tes copains, qui est-ce qui a les goûts
alut Aaron, ça va ?
Très bien, en ce moment c’est impeccable, on a gagné contre Rouen, un match important pour notre maintien donc tout va bien.
musicaux les plus nuls ?
(Il rit) Je vais dire Abdou, je suis désolé que ça tombe sur lui mais il écoute des chansons un peu vieillottes on va dire. Mais je ne vais pas balancer d’énormes dossiers, ce n’est pas bien, mais il faut juste qu’il accepte de changer de musique de temps en temps.
Alors il paraît que tu es au fait des nouvelles technologies et que tu utilises beaucoup Twitter ?
(Il rit) Oui c’est vrai. En fait, à la base, j’ai pas mal d’amis sur ce réseau social et je ne suis pas très Facebook. Je préfère Twitter, on peut suivre l’actualité du basket par exemple, avec BasketNews ou NBA.com, c’est simple, facile et instantané. Je trouve ça assez sympa et via son téléphone c’est plus facile que Facebook.
Vieux comme du Michel Sardou ?
Non, quand même pas. (Il rigole) Hormis Twitter, tu fais quoi en dehors du basket ?
J’ai un ami qui s’est lancé dans la musique, il est DJ et on essaye de faire quelques petits trucs. On fait des petites productions, on essaye de progresser.
Vu que l’on te suit, on peut te demander si tu as finalement crevé les pneus de ton voleur de place de parking (*) ?
Tu mixes en club ?
(Il se marre) Non, non. Je ne l’ai pas retrouvé et je ne lui ai pas crevé les pneus, mais je lui ai laissé un mot sur son pare brise parce que cela m’a obligé à garer ma voiture dans la rue et que l’on attrape vite un PV dans mon quartier.
Non, lui mixe et moi j’essaye de lui faire de la pub. On est passionné alors on fait ce que l’on peut. Moi, je m’essaye un peu au mix mais je ne suis pas encore au niveau.
t n e im a r v it o d e y « Abdou M’Ba ût musicaux » changer de go
C’est parce que tu as une belle voiture qu’il te faut une place de parking ?
Non, c’est surtout que c’est ma place, c’est tout. Mais je lui aurais jamais crevé les pneus, c’était une boutade. J’espère que personne ne l’avait pris au sérieux.
Faut quand
Albicy du PL entre autres. On se chambre pas mal, c’est vite fait. Je félicite aussi quand il y a un bon match comme avec Nicolas Batum dont je suis les matches et qui a mis une belle claquette au buzzer contre les Spurs. Ça colle bien à ta génération Twitter ?
On est rassuré alors. Quels sont tes amis basket que tu suis sur Twitter ?
Abdoulaye M’Baye de Strasbourg, Andrew
Oui franchement. Après il y a ceux qui sont plus Facebook que Twitter, mais moi j’ai choisi. C’est un divertissement comme un autre.
même faire attention, on peut se faire interdire de tweetter parfois, comme en NBA. Antoine Michon, ton coach, fait attention ou non ?
(Il rigole) Non, il ne me surveille pas, en tout cas pas à ma connaissance. Mais il faut faire attention à ne pas utiliser de mots choquants quand même, ce n’est pas le but de la manœuvre. On n’est pas des stars, je n’utilise ça que pour parler avec mes amis.
Il existe une scène nantaise pour ta
musique ?
Pas vraiment, c’est plutôt pendant les vacances. Nantes n’est pas top pour assouvir ma passion de la musique. Dans le futur tu comptes te recycler là dedans ?
Pour le moment, c’est un loisir pour moi, c’est pour mon copain que j’essaye de bosser, de le promouvoir, moi on verra plus tard. n
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