l’hebdo du basketball
JEUDI 19 mai 2011 - N° 552
Woodside… Rouen/Dijon… Référendum Lnb… Nationale 1… Boston… Okc… Chicago… Melo… Batum
CHALON GAGNE LA COUPE
ÇA, C’EST FAIT !
PLAYOFFS PRO A CE QUI PEUT SE PASSER
« AFFAIRE CHAMBON »
ÇA PEUT MAL FINIR !
Danny Bollinger/NBAE via Getty Images et Hervé Bellenger/IS-FFBB
DALLAS ET NOWITZKI
QUELQUE CHOSE EN PLUS
BasketNews n°552 - jeudi 19 mai 2011
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
M 03252 - 552 - F: 3,00 E
3:www.basketnews.net HIKNMF=WUXUU^:?a@p@f@c@k;
02
médias
Télévision Jeudi 19 mai 07h15 Orange Sport Playoffs NBA 08h00 MCS
Chicago-Miami (Game 2)
Jean-Luc Thomas (L’Équipe)
« J’ai fait le cobaye pour Twitter »
13h15 Orange Sport Planète NBA 16h00 Orange Sport Playoffs NBA
Vendredi 20 mai 07h00 Orange Sport Playoffs NBA Dallas-Oklahoma (Game 2)
15h50 Orange Sport Playoffs NBA 20h25 Sport+
Le Mans-Cholet (playoffs Pro A)
Samedi 21 mai 02h05 Canal+
Playoffs NBA
08h45 Orange Sport Playoffs NBA Le Mans-Cholet (playoffs Pro A 10h15 Sport+ rediff.) 11h50 Canal+ Sport Playoffs NBA 16h45 Orange Sport Playoffs NBA 18h40 Sport+
ASVEL-Chalon (playoffs Pro A)
23h35 Orange Sport Playoffs NBA
Dimanche 22 mai 08h35 Orange Sport Playoffs NBA 09h00 MCS
Oklahoma-Dallas (Game 3)
10h00 Sport+
ASVEL-Chalon (playoffs Pro A rediff.)
20h55 Sport+
Playoffs NBA
Lundi 23 mai 07h05 Orange Sport Playoffs NBA 07h30 MCS
Miami-Chicago (Game 3)
18h45 Sport+
Playoffs NBA
20h55 Canal+ Sport Canal NBA
Mardi 24 mai 07h05 Orange Sport Playoffs NBA 07h30 MCS
Oklahoma-Dallas (Game 4)
10h45 Sport+
ASVE-Chalon (playoffs Pro A rediff.)
18h00 Canal+ Sport Canal NBA (rediff.) 20h05 Orange Sport Planète NBA 20h30 Sport+
Playoffs Pro A
Mercredi 25 mai 07h05 Orange Sport Playoffs NBA 07h30 MCS
Miami-Chicago (Game 4)
13h00 Sport+
Playoffs Pro A (rediff.)
20h30 Sport+
Playoffs Pro A
E
n quoi consiste votre travail ? Essentiellement à faire émerger le contenu multimédia dans ce que peut produire la rédaction du quotidien. Quand on parle avec la rédaction du journal, le contenu du site est lointain pour elle. Donc on travaille pour que cette rédaction se positionne d’avantage sur le multimédia. Le contenu du site peut s’agréger au travail de la rédaction du quotidien. Par exemple, grâce aux tablettes numériques, leurs sujets peuvent être enrichis par un portfolio, une vidéo, etc.
« telle équipe est la meilleure, un point c’est tout », ils ont un discours pointu, ce sont des passionnés qui amènent le débat.
Hervé Bellenger / IS
07h30 MCS
Jean-Luc Thomas suit le basket pour L’Équipe depuis 1987. L’ancien directeur de la rubrique basket au quotidien est aujourd’hui rédacteur en chef adjoint en charge de la cellule multimédia. « Un vieux journaliste », comme il dit, mais un vieux à la pointe sur les nouveaux réseaux sociaux !
Vous animez aussi la page Facebook, quel enseignement en tirez-vous ? Quand on a fait les 4/5e de sa carrière dans la presse écrite, le lecteur est loin, on écrit en aveugle. Internet change complètement le rapport au lecteur. Sur Facebook, je vois l’engouement des différentes communautés de lecteurs, les fans de foot, de basket, de rugby, etc. Le basket a un public de gens formidablement cultivés dans leur sport. Quand ils disent « on n’est pas d’accord avec ce qui est écrit », ce n’est pas un discours haineux ou un discours comme
Concernant les réseaux sociaux, les journalistes de L’Équipe sont de plus en plus nombreux à avoir un compte Twitter, comme vous. Avez-vous lancé la mode ? Au départ c’était expérimental, j’ai un peu fait le cobaye, il y a plus d’un an, et j’ai trouvé l’expérience intéressante. J’en ai parlé avec la rédaction du quotidien et au Mondial de foot, trois reporters twittaient en live. Beaucoup de journalistes se sont créés des comptes, le community manager a synthétisé, fait des listes. Maintenant Twitter est totalement intégré dans notre structure. En NBA, toutes les infos sortent quasiment en avant-première sur Twitter. Ce
réseau peut-il devenir aussi important pour les médias de basket français ? Twitter va se développer en France, c’est une certitude. Ce réseau a une connotation très, très anglo-saxonne et le basket vit au rythme des États-Unis donc les médias basket sont en avance dans leur utilisation de Twitter par rapport à l’ensemble des médias. Vous publiez chaque lundi une chronique sur lequipe.fr, c’est une volonté de votre part de continuer à écrire ? Le site avait des difficultés à maintenir des chroniques de correspondants et je trouvais dommage que le basket, le 4e ou 5e sport le plus consulté sur le site, ne soit pas chroniqué, donc je me suis proposé. Cette chronique, c’est un peu ma Madeleine de Proust (rires) ! Vous écrivez en amont ? Jamais. J’écris le lundi pour le lundi. J’essaye surtout de ne pas faire semblant d’être aux États-Unis. Je suis basé en France, la plupart de mes chroniques concernent le basket américain mais j’espère apporter un regard de vigie sur ce basket, en ayant une lecture très fouillée des médias américains. n Propos recueillis par Yann CASSEVILLE
Erman Kunter
Ajinça appréciera…
« DSK… Fabrice Donnio « Avec ouille » L’affaire le lock-out, Tony Parker Dominique Strauss-Kahn engendre une multitude de jouerait à réactions, et même dans milieu l’ASVEL, le basket, à l’instar de ce jeu de Boris Diaw mots signé Nicolas Batum jouerait à sur Twitter. Bordeaux,
« OK permettez-moi de mettre un terme à cela avant que ça n’aille plus loin. Je n’ai pas couché avec la femme de Pau Gasol !!! » Signé Shannon
Brown,
Nicolas Batum
Rocky Widner/NBAE via
Nicolas Batum jouerait au Mans et Alexis Ajinça jouerait. »
Hervé Bellenger / IS
Hervé Bellenger
/ IS
a confié Erman Kunter lors de la cérémonie de remise des trophées de la LNB. Son sourire était… carnassier ! L’entraîneur de Cholet, élu meilleur coach de la saison, a encore faim !
Tout au long de la même cérémonie, le comédien Fabrice Donnio, membre de Basketball Network, a lancé quelques vannes. Et il n’a pas hésité à flinguer !
D.R.
« Si on refait l’Euroleague l’an prochain on ira en quarts ! », nous
Getty Images
Lu, vu et entendu coéquipier de Gasol aux Lakers, sur Twitter. La précédente rumeur voulait que la compagne de Pau ait quitté l’Espagnol sur les conseils de la femme de Kobe Bryant. L.A., c’est les feux de l’amour !
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
La double casquette de Pierre Vincent (EdF féminine, ASVEL) pose-t-elle problème ? NON
Par Thomas BERJOAN
Par Thomas FÉLIX
eprenons. L’ASVEL a viré Vincent Collet et ce n’est un secret pour personne de dire que la question de la double-casquette a été épineuse. Elle l’avait déjà été avec Claude Bergeaud, qui avait porté en son temps ce drôle de couvre-chef pour bicéphale. Et aujourd’hui, au moment d’écrire ces lignes, le club de l’agglo lyonnaise est sur le point d’engager Pierre Vincent, le coach de l’équipe de France… féminine. Jamais deux sans trois ! Je m’interroge. Qu’on ne vienne pas me dire que le coaching d’une équipe nationale ne prend pas du temps et de l’énergie. Surtout avec les J.O. en ligne de mire. Je sais que l’Euro des filles a lieu en juin, que le sélectionneur a déjà son équipe en tête et connaît son affaire sur le bout des doigts. En fait, ce n’est pas du côté des Bleues que le bât blesse. En revanche, sa dernière expérience avec des seniors garçons remonte à 1997, au CEP Poitiers en Nationale 3. Je ne remets évidemment pas ses qualités, son CV brillant parle pour lui, mais coach Vincent n’aurait probablement pas trop de tout l’été pour plonger dans un nouvel environnement. Pro A, tour préliminaire de l’Euroleague, agents, marché des joueurs bien plus étendu, vaste et complexe que dans le basket féminin. Surtout que l’équipe de l’ASVEL semble à reconstruire, notamment le cinq majeur qui ne sera sans doute pas conservé avec la baisse de budget pour la saison prochaine. Et pour la plupart des clubs, la construction de la saison prochaine a déjà débuté. Ce n’est jamais bon de prendre du retard à l’allumage, surtout que le recrutement estival n’a justement pas été le point fort du club le plus riche de France ces deux dernières années. Et le GM pressenti, Laurent Foirest, est lui aussi un rookie en la matière. Bref, il me semble que plus que jamais, l’ASVEL a besoin d’un coach à temps plein. n
É
Videmment la question est légitime mais franchement, avec la jurisprudence Vincent Collet ne peut-on pas croire que les dirigeants de l’ASVEL y aient bien réfléchi avant d’engager Pierre Vincent ? Si, bien entendu. Et ils n’ont pas forcément tort dans leur choix. Tout d’abord, ils étaient au courant. Comment penser une minute que l’entraîneur des championnes d’Europe allait abandonner le banc des Bleues à un an de possibles J.O. ? Inconcevable. Ensuite, le calendrier international féminin est plus satisfaisant que celui des hommes. Les compétitions se déroulent en juin, loin de la préparation de la Maison Verte, donc Pierre Vincent sera présent bien avant que les joueurs posent leurs valises sur les bords du Rhône. De plus, Pierre Vincent n’est pas novice en tant qu’entraîneur national. Il occupe ce poste depuis fort longtemps, connaît les joueuses par cœur, n’a pas besoin de passer son temps au téléphone pour les convaincre de venir en EdF, n’a pas de franchises américaines à visiter pour faire acte de contrition, n’a nul besoin de suer sang et eaux pour inventer un groupe ou proposer un projet de jeu. L’équipe de France féminine est une affaire qui marche, qui tourne, où il fait bon vivre. Et puis, s’il fallait en rajouter, Pierre Vincent porte déjà la double casquette depuis un paquet d’années. Entraîneur de Bourges et de l’EdF, il a prouvé qu’il était capable de le faire sans que cela pose problème une seule fois à Pierre Fosset, son ex-président, même si nombre de ses joueuses portent elles aussi la double casquette. Tiens, et en parlant de président, on pense tout de suite au VP Tony Parker. Là encore, pas de conflit d’intérêt possible puisque si TP sera bien le boss de Pierre Vincent, jamais, ou tout du moins l’année prochaine, TP ne sera sous les ordres de Pierre Vincent. n Jean-François Mollière
R
OUI
Sondage
Shannon Brown
Qui va être champion de France ?
38%
Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1433 réponses, décompte arrêté mardi.
17% 12% 12% Andrei Kirilenko
6% 4%
Andrei Kirilenko
D.R.
s’est offert son premier tatouage, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Russe du Utah Jazz a décidé de commencer avec du lourd, du très lourd…
10% 1%
04
sommaire
DISPONIBLES
06 PLAYOFFS PRO A
• Satané calendrier, qui prive BasketNews des résultats des « matches 1 » des quarts de finale de Pro A. Il n’empêche, Thomas Berjoan s’est livré à une analyse fine des forces en présence. Pour essayer de comprendre ce qui fera peut-être la différence avant les « matches 2 » du week-end.
08 WOODSIDE, C’EST FORT
• Il a fini sixième du référendum pour le MVP étranger mais le meneur du BCM est tellement bien entouré qu’il n’a pas à tirer la couverture à lui. Malgré tout, c’est un sacré joueur de basket. Florent de Lamberterie l’a rencontré.
09 LA GAZETTE DE LA 30e JOURNÉE 10 PRO B : SUSPENSE !
• Rouen ou Dijon ? Dijon ou Rouen ? Les deux mastodontes se sont fait souffler la première place de Pro B, et la montée directe, par Nanterre, mais ils vont s’écharper en playoffs. À moins que... Et si un autre sortait de sa boîte ?
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17 ÉCHOS FRANCE
• Les playoffs de Nationale 1, « l’affaire Chambon », les rumeurs et transferts en Pro A.
20 COUPE DE FRANCE : CHALON !
• Enfin ! Chalon a enfin gagné un titre, en battant un Limoges accrocheur mais dont le jeu, dangereux, était bien trop caricatural. Il a toutefois fallu serrer les fesses dans le dernier quart-temps et s’en remettre à un fabuleux Blake Schilb.
22 PLAYOFFS NBA
• On a longtemps cru que Dallas ne se remettrait pas de son écroulement en finales NBA 2006, lorsque les Mavs menaient 2-0 contre Miami, avec un gros avantage dans le match 3. Mais il semble que les Texans, équipe souriante et belle à voir jouer, n’aient plus peur de rien, y compris d’eux-mêmes. Rémi Reverchon analyse cette drôle d’équipe... Boston, c’est bien fini ?
26 ÉCHOS NBA 28 INTERVIEW EXCLUSIVE : NICOLAS BATUM
• De retour en France, l’ailier international français revient pour nous, au micro de Yann Casseville, sur les grands sujets : sa saison à Portland, l’échec des Blazers, le lock-out, les Bleus, son statut, etc.
30 ÉCHOS EUROPE 31 SALUT, ÇA VA, FRANÇOIS RENAULT ?
• Il y a président et président. Celui du Puy (Nationale 1), qui va d’ailleurs laisser la place, a beau avoir 55 ans, il reste un sacré sportif. La preuve, il a joué avec son équipe ! Pour se faire plaisir avant de quitter ses fonctions, François Renault s’est mis en tenu, et a même joué quelques secondes !
BasketNews
RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE, Romain MOLINA et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)
BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE
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édito
VERS UNE JURISPRUDENCE VIDÉO ? Par Fabien FRICONNET
Histoire de primes N’empêche qu’il eût mieux valu, pour MM. Chambon, Guédin et Karaquillo, décider « au feeling », avec ce que leur instinct, même coi en cet instant, leur suggérait ; décider en arbitres, en somme. Il eût mieux valu tout sauf la vidéo. Mais comment juger ou condamner la soudaine et passagère « interruption de conscience » des officiels ce soir-là, y compris ceux de la table, qui n’ont pas arrêté Chambon dans sa montée
Pascal Allée / Hot Sports
O
n a les scandales qu’on peut. Dans notre petit monde du basket français à nous qu’on a, point de sexe et de mensonge. Juste de la vidéo. Et pas de la vidéo trou de serrure, floue et saccadée, capturée en loucedé sur un téléphone portable. Non, du vrai « footage » officiel, filmé par les caméras de l’ASVEL. Lesquelles images montrent – on ne les a pas vues mais on croit les arbitres sur parole – que le tir de la victoire du Parisien Eric Chatfield était parti à temps, donc que la victoire du PL était « méritée ». Méritée « technologiquement » mais pas à l’œil nu puisque les arbitres, David Chambon à leur tête, étaient incapables de l’affirmer « en live », pas plus que ne l’était la table de marque, consultée comme le prévoit le règlement. « Méritée », la victoire du PL, mais illégale. Virtuelle, en somme. Injuste, au fond. Injuste car non-réglementaire, d’une part, et injuste car discriminatoire pour toutes les équipes qui n’ont pas été « sauvées » par la vidéo, d’autre part – Chalon au premier chef (confère page19). Et le plus fort, dans tout ça, c’est que si les arbitres n’avaient pas eu accès aux images, s’ils n’avaient pas eu le souci de rétablir (d’établir) le vrai, ils auraient mieux servi leur propre cause. En effet, visionnées à froid (le lendemain, par exemple), les images auraient soit confirmé leur bon jugement, soit prouver qu’ils auront besoin, à l’avenir, de l’aide de la vidéo. Mais au lieu de cela, David Chambon, l’un des plus fins sifflets français, et même européens, a commis une erreur. On pourrait dire une « faute » mais il ne s’agit pas de l’accabler, ni même de remettre en cause ses louables intentions. On ne veut pas imaginer qu’il y ait eu, ce 10 mai à l’Astroballe, une tentative de « passage en force » de la vidéo, mais bien plutôt un embarras considérable du corps arbitral, qui a paniqué. Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions. Dans cette histoire, il n’y a pas de méchant.
Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions vers la structure vidéo de l’ASVEL, tout en haut des gradins ? On se contentera d’en pointer la conséquence première, énorme : le classement final de la Pro A 2010-11, tel qu’il a été entériné officiellement par la LNB, est faux. De facto, le tableau des playoffs – qui ont déjà débuté – l’est aussi. C’est cela que fait remarquer Jean-Christophe Jonon, président d’une JA Vichy reléguée d’un rien, lequel s’appuie sur une inégalité des décisions. Celle du recours à la vidéo le 10 mai mais du non-recours à ce même appareillage le 23 avril lorsque Chalon aurait pu, « aurait dû », battre Poitiers, et sauver de fait la tête de Vichy par procuration. Il n’est pas le seul ! Et on ne parle pas là des parieurs. Roanne conteste également le classement dans une lettre que son président, Emmanuel Brochot, a adressée aux membres du Comité Directeur de la LNB. M. Brochot demande à ce que le sort du match ASVEL-PL
soit réexaminé. Dans un souci d’équité… Mais pas seulement. Car au passage, M. Brochot fait remarquer que l’obtention par son club de la cinquième place – au lieu de la sixième dans le cas d’un succès de l’ASVEL contre le PL – contraint le club à verser des primes d’objectifs aux joueurs et entraîneurs, à hauteur de 12.000 euros… au total. Mais aussi que croiser en playoffs avec Gravelines coûte plus cher, en frais de déplacement, que de croiser avec Chalon (si l’ASVEL avait battu le PL) ! Si, si… Ça s’appelle ouvrir la boîte de Pandore. La suite ? Nous verrons. Mais on peut déjà dire que, dans le cas où Vichy serait en bluff et déciderait in fine de ne pas poursuivre les démarches pour faire valoir sa position devant le Conseil d’État, l’usage de la vidéo serait légitimé par le principe de la jurisprudence. En revanche, dans le cas où Vichy irait au bout, c’est un joyeux bordel qui est promis au basket français… n
La décision de David Chambon va-t-elle tout chambouler ?
06
Playoffs
événement
QUARTS DE FINALE
Ronald Martinez/Getty Images
PRONOS IMPOSSIBLES !
Les matches 1 ont eu lieu hors de nos délais de bouclage. Et, comme un miroir grossissant de la saison régulière, il faut s’attendre à tout dans ces playoffs. Voici la tendance et les clés de chaque opposition. Le maître mot reste : suspense ! Par Thomas BERJOAN
Cholet – Le Mans
LE MANS : QUITTE OU DOUBLE La tendance
Et si ce tirage n’était pas le pire pour Le Mans ? Mentalement, l’équipe a du mal à assumer son statut de grosse cylindrée supposée. Donc là, elle n’a rien à perdre. La pression sur le premier match à Cholet est inversée. Et la troupe de J.D. Jackson reste talentueuse et dangereuse. « Ce n’est peut-être pas un affrontement classique entre un 1er et un 8e », rappelait Christophe Le Bouille à Ouest France. « Dans un bon jour, on peut battre tout le monde. » D’autant que Cholet a perdu trois de ses cinq derniers matches. Certes, une fois la première place acquise. Et puis a géré ses petits bobos. Car avant ce relâchement, CB a livré un sprint de toute beauté (9v en 10 matches). Mais les deux défaites à domicile, contre Chalon pour la 26e journée et Nancy pour la 28e, n’ont pas dû plaire à coach Kunter, qui ne jure que par une intensité constante dans les rangs. Maintenant, la défaite du Mans au Havre (63-68) empêche les Manceaux de terminer sur une belle dynamique (3v sur les 5 derniers matches au final). Et puis, le lumbago d’Antoine Diot, qui l’a privé du dernier match, arrive au mauvais moment.
Les duels en saison Problème : Le Mans n’a pas encore battu Cholet cette saison. Le match à Antarès a été serré (69-76 après une prolongation maîtrisée par Vule Avdalovic, 21 pts), le retour à la Meilleraie a ressemblé à une correction (8563), sans Alex Acker (18,2 pts à 52% aux tirs et 52% à 3-pts sur les 10 derniers matches de Pro A). Globalement, Le Mans a rencontré des problèmes d’attaque (123 pts en 2 matches), shootant notamment à 5/31 à trois-points.
Il faut les surveiller J.P. Batista. 14 points à 7/13 à l’aller et surtout 25 points à 11/18 au retour. Ce serait donc une bonne idée que la balle descende beaucoup sur lui. À Cholet, Sammy Meija a réussi au match retour son meilleur match statistique de la saison (25 pts à 10/15, 6 rbds et 4 pds, soit 28 d’éval, en 31 minutes seulement). Il faudra mieux défendre sur lui, faute de quoi…
Le saviez-vous ? Quand Marco Pellin marque au moins deux 3-points dans un match, Le Mans est invaincu (5v-0d)… Quand Sammy Mejia atteint la barre des 20 d’évaluation, Cholet est dur à jouer (14v-2d)… Quand Randal Falker prend au moins 8 rebonds, Cholet est à 10v-2d.
Nancy – Hyères-Toulon
LE DÉSÉQUILIBRE La tendance
S’il y a un quart de finale où l’écart semble important, c’est bien celui-là. Le SLUC surfe sur quatre victoires pour terminer le championnat, notamment à Toulon, justement, Cholet et Gravelines. Du lourd. Hyères-Toulon reste sur cinq défaites de rang en championnat. « Il ne faut pas se réjouir de jouer une équipe plus qu’une autre en playoffs », prévient coach Monschau. « Il ne faut pas avoir peur d’une équipe ni déconsidérer un adversaire. Aucune de ces approches n’est bonne. Les playoffs, c’est une compétition à part, et tout le monde a sa chance. » Vrai mais… « Toutes les équipes des playoffs sont plus fortes que nous », reconnaissait d’ailleurs coach Weisz avec nos confrères de Var Matin. « On devra se surpasser pour espérer créer une surprise… » Aux As, cerné par Chalon (67-80), le HTV n’avait pas pesé. Et les séries de playoffs offrent moins de prises aux petits poucets que les matches couperets. Surtout que c’est sans Damir Krupalija, leader statistique et pierre angulaire de l’équipe, qu’il faudra faire. « Le problème, c’est qu’avec le forfait de Damir, les joueurs montrent leur vraie valeur », poursuit Alain Weisz. « Depuis qu’il n’est plus là, les (Shaun) Fein, (Nobel) Boungou-Colo ne parviennent plus à s’exprimer. Ceux qui n’ont pas besoin du collectif pour briller sont rares... »
Les duels en saison Nancy est à 2-0. En janvier pour la réception en Lorraine (86-67), il manquait Rick Hughes, le meilleur marqueur de la saison régulière,
07
événement
Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ?
Quand Boungou-Colo marque plus de 10 points, le HTV est à 7v-1d… Quand Linehan atteint au moins 20 d’éval, le SLUC est invaincu (6v-0d)… Quand Stephen Brun réussit au moins 2 passes décisives dans un match, Nancy n’a jamais perdu (8v-0d).
Quand Juby Johnson marque 13 points ou plus, Gravelines est à 11v-1d… Quand Ben Woodside réussit au moins 6 passes décisives, le BCM est à 14v-1d… Quand Yannick Bokolo réalise au moins 18 d’éval, son équipe est invaincue (9v-0d).
Gravelines-Dk – Roanne
ROANNE : QUEL VISAGE ? La tendance
Il faut les surveiller Masingue est toujours bon contre son ancienne équipe et son ancien coach (12 pts, 11 rbds, 2 cts et 3 ints à l’aller et 13 pts et 9 rbds au retour). Il devrait avoir du temps de jeu car l’intégration de l’intérieur Dane Watts (4 pts à 2/7 et 5 rbds pour la dernière journée) n’est pas encore parfaite. Côté SLUC, le jeu s’est rééquilibré autour de Samnick, très performant depuis 10 matches. Même quand il est maladroit, comme à Gravelines pour la dernière journée (4/18 aux tirs !), ses coéquipiers le servent.
1 8 4 5 3 6 2 7
De gauche à droite : Batista (Le Mans), Mejia (Cholet), Masingue (HyèresToulon), Samnick (Nancy), Nsonwu (Roanne), Sene (Gravelines-Dk), Jefferson (ASVEL) et Schilb (Chalon).
Les duels en saison
Playoffs
« un pivot innarêtable », d’après coach JLM. La profondeur de banc de Nancy avait fait mal (31 pts et 40 d’éval pour Badiane et Grant). Au retour à Toulon, Nancy menait 52-71 à la fin du 3e quart. Les 27 points (12/17 aux tirs) de Hughes n’avaient pas compensé l’absence de Krupalija et le non match de Kevin Houston (0 d’éval).
Les chiffres, les analyses ne veulent plus dire grand-chose. À Roanne, après le dernier match perdu à domicile contre la SIG, Choulet tenait un discours de fin de saison. Morceaux choisis. « Ce soir, on est profondément dépités du spectacle proposé […] On a fait n’importe quoi. Certains joueurs qui sont passés par tous les grands clubs au monde pensent qu’ils détiennent la vérité, ils ont tout le temps la bouche ouverte. Ils feraient mieux de l’utiliser pour respirer, ça leur permettrait de défendre aussi […] Quand on pense qu’on est en pleine forme physique après s’être arrêté huit semaines, quand on pense qu’on peut faire la chouille trois fois par semaine, s’en mettre plein la tronche et penser qu’on peut être bon derrière, on est dans le faux ! […] Cette année, niveau humain, depuis quelques temps, honnêtement, c’est un cauchemar. […] Moi je fais mon mea culpa, sur la façon dont on a fini, sur le recrutement. » La seule question à se poser, c’est donc : dans quel état mental cette équipe sera ? Interrogé par la Voix des sports sur la question, coach Christian Monschau restait très vague : « Roanne ? Toutes les équipes se valent ». Vu le talent sur le papier, difficile d’enterrer les Roannais.
Gravelines et Roanne se sont joués trois fois. En championnat, la Chorale l’a emporté deux fois. Dans le Nord fin décembre (74-80), le 6/6 à trois-points de Philippe Braud et le 4/7 d’Alex Gordon avaient fait mal. Au retour dans la Loire (71-60), il s’agit d’un des derniers bons matches pour Roanne. Mais la confrontation la plus intéressante, c’est le quart de finale aux As. Le tournant de la saison pour Roanne. Dominatrice en première mi-temps (+17), l’équipe sombre en deuxième (+20 pour le BCM en 2e). Elle ne s’est toujours pas relevée.
Il faut les surveiller Depuis que Saer Sene est arrivé au BCM, ses affrontements avec Uche Nsonwu sont toujours spectaculaires. Aux As, c’est le Gravelinois qui avait sorti un match de mammouth (24 pts à 10/12, 6 rbds et 3 cts pour 32 d’éval. en 21’). Au match retour à Roanne, Uche s’est vengé en battant son record de points en Pro A (30 unités à 14/19 aux tirs, 9 rbds, soit 29 d’éval. en 33’). À voir.
Chalon – ASVEL
LE CHOC ! La tendance
L’équipe qui vient de remporter la Coupe de France contre l’équipe la plus dangereuse de la deuxième moitié de championnat ! Ajoutez à cela un contexte toujours un peu particulier de derby, un coach – Beugnot – qui ne sera jamais mécontent de la faire à l’envers à son ancien club, et ce quart de finale devient le plus excitant des quatre. Pour Chalon, difficile de juger si la victoire en Coupe dimanche dernier va sublimer les troupes ou entraîner un relâchement. Ce groupe a prouvé après une finale des As perdue qu’il avait du rebond dans la défaite. Qu’en sera-t-il dans la victoire ? « C’est un gain de confiance énorme pour les playoffs », tranche Greg Beugnot. Une chose est sûre, si Chalon avait perdu la Coupe, la défaite en prolongation à Vichy pour le dernier match de championnat qui met Villeurbanne sur leur route, aurait été ressassée. Pour l’ASVEL, cette équipe peut choisir sa sortie. Pierre Vincent sera le coach la saison prochaine et il y a fort à parier qu’il y aura du changement dans l’effectif. Maintenant, quand le cinq majeur est au complet, la Maison Verte ne fait pas rire (7v-2d). La dose de talent, de physique, est indéniable. La série sera le test ultime de l’envie. L’heure de vérité est arrivée.
Les duels en saison Chalon mène 2-0. À l’aller à Villeurbanne, il n’y a pas eu de match. 50-28 pour Chalon à la mi-temps. 86-77 au final. Un récital offensif de la part des Bourguignons (13/27 à 3-pts, 23 pds). Au retour, ça a été une autre paire de manches (83-82). L’ASVEL a pilonné à l’intérieur (45 pts et 24 rbds pour Jefferson et Pops). Mais le manque d’alternance, sans Walsh pour créer du jeu au large, a finalement causé la perte des visiteurs.
Il faut les surveiller Schilb. L’ASVEL lui réussit. 24 points (10/16 aux tirs), 4 rebonds, 8 passes à l’aller, 23 points (9/14 aux tirs), 6 passes et 6 rebonds au retour. Ce sont tout simplement ses deux meilleures évaluations de l’année (29 à chaque fois). Malgré la défense de Gelabale. Pour l’ASVEL, Jefferson a été très bon (45 pts et 18 rbds en 2 matches).
Le saviez-vous ? Quand Walsh fait au moins 5 passes, l’ASVEL est à 10v-2d… Quand Alade Aminu marque au moins 8 points, Chalon est à 12v-2d… Quand Tchicamboud atteint au moins 15 d’évaluation, Chalon est à 9v-1d. n
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Playoffs
événement
BEN WOODSIDE DANS LE DUR
Pascal Allée / Hot Sports
IL NE PANIQUE PAS Top scoreur et passeur du BCM Gravelines-Dunkerque, Ben Woodside (1,80 m, 25 ans) pioche un peu à l’abord des playoffs. Mais le meneur américain ne doute pas pour autant. Par Florent de LAMBERTERIE, à Gravelines
I
l a quitté la saison régulière sur une défaite qui coûte cher. Quatrième à l’issue de la dernière journée après avoir perdu à domicile contre Nancy (69-74), Gravelines n’a pas su profiter du fauxpas chalonnais à Vichy. « Oui, je sais », regrettait Ben Woodside après coup. « Ça veut dire qu’on aurait pu finir deuxième, ce qui était l’objectif. » Le BCM, qui n’a jamais fait mieux que quatrième de la saison régulière en Pro A, est ainsi passé à côté d’un classement historique, et la maladresse de son meneur (4 pts à 1/8 et 5 bps en 31’) y est pour beaucoup. « C’est frustrant », concède l’Américain, conscient d’être passé à côté de son match. « Ce soir j’ai un lay-up main droite, un floater en fin de match, deux shoots grands ouverts que je rate… C’est comme ça, parfois ça ne marche pas. » Seul problème, cela fait un petit moment que ça dure.
Top scoreur en EuroChallenge Lors des quatre derniers matches de championnat, Ben Woodside a cumulé un piteux 6/35 aux shoots (17,1%) pour des moyennes de 7,8 points et 6,3 d’évaluation, des chiffres bien éloignés de ses standards habituels mais pour lesquels son coach donne une explication. « Sur ses derniers matches, il jouait vraiment diminué », indique Christian Monschau. « Il a eu une grosse blessure au doigt, il n’aurait d’ailleurs pas dû jouer. Il avait
une attelle qu’il portait jusqu’à la veille du match si bien qu’il ne s’est presque pas entrainé de la semaine. Ça s’est vu contre Nancy où il n’a pratiquement pas couru, il avait beaucoup d’accès au cercle qu’il n’a pas pris parce qu’il n’avait pas de vitesse. » Diminué par les pépins physiques, Woodside est moins tranchant sur la fin de saison mais le constat ne se limite pas à quelques matches. D’une façon plus globale, ses prestations ont nettement baissé sur la phase retour du championnat. Lors des matches allers, le petit meneur à la technique d’école était tout simplement irrésistible (16,9 pts à 43,8%, 6,1 pds, 16,8 d’éval sur les 15 premiers matches, 11,0 pts à 31,5%, 5,3 pds, 9,5 d’éval sur les 15 derniers). « C’est là qu’il a sans doute joué au meilleur niveau de sa carrière », estime Christian Monschau. « Sur la deuxième partie, quelques petites blessures l’ont limité, d’autres joueurs se sont aussi révélés. Mais c’est surtout que certaines équipes ont décidé de le gêner plus lui que d’autres. » Une théorie qui semble tenir la route si l’on compare ses prestations européennes où, probablement moins scouté qu’en championnat, le meneur continuait de semer la terreur sur les parquets d’EuroChallenge (18,5 pts, meilleur marqueur de la compétition). De quoi rassurer l’entraîneur qui s’y connaît en chiffre.
« Est-ce qu’on a gagné moins de matches sur la phase retour ? Non », rappelle Kiki (10v-5d pour Gravelines, à l’aller comme au retour). « Donc ce n’est pas lui qui est moins fort, ce sont les autres équipes qui se sont adaptées. D’ailleurs, sa maladresse actuelle n’a pas empêché l’équipe de gagner quatre de ses cinq derniers matches et comme ce n’est pas un individualiste, il est peut-être frustré pour son niveau mais il ne l’est pas pour l’équipe. »
« Toujours autant de confiance » « Mentalement, ce n’est pas un problème », assure l’intéressé. « Quand le match est fini, je passe à autre chose, je ne vais pas ruminer ça pendant des jours. J’arrive au match suivant avec toujours autant de confiance. » Bien que moins en verve, Woodside n’en reste pas moins dangereux. Sixième au vote du MVP étranger, meilleur marqueur du BCM (14,3) et deuxième passeur du championnat (5,7), l’ancien de North Dakota continue de semer le trouble chez l’adversaire (4,8 fautes provoquées, 2e de Pro A) et sait se faire justice (79,7% aux lancers). « Et puis cette année, j’ai vraiment essayé de devenir plus leader », rajoute-t-il. « L’an dernier, c’était ma première saison professionnelle j’observais beaucoup, j’écoutais. Aujourd’hui, je suis plus vocal sur le terrain, lors des temps-morts, à l’entraînement. » Un leadership accru qui a déjà fait ses preuves lors de la Semaine des As. Un titre dont Woodside refuse de se contenter. « C’était un très bon souvenir mais c’est terminé tout ça, maintenant, il y a un deuxième titre à aller chercher. Et qui sait ? Peut-être que les shoots que je rate sur la fin de saison vont rentrer en playoffs ! » n
« Je ne vais pas ruminer ça pendant des jours »
e 0 3 Journée
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Contre Pau, Mamoutou Diarra a loupé ses cinq tirs. C’était la 12e fois cette saison (13 en comptant les As) que Mamoutou loupait tous les tirs qu’il tentait (précisons que nous avons compté les 0/1 et 0/2). Une saison à oublier (ou à sauver en playoffs, pourquoi pas ?).
0 bis
Aucun tir tenté, en 17 minutes quand même, par Alex Dunn, de Roanne, contre Strasbourg.
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Les records personnels établis par Demetris Nichols (Vichy) contre Chalon : 32 points, 6 passes et 33 d’évaluation.
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Les records personnels battus (points et évaluation) ou égalés (rebonds et interceptions) par Carl Ona Embo (Poitiers) contre le HTV : 19 points, 5 rebonds, 3 interceptions et 25 d’évaluation.
STATS
... et des chiffres
RICK, CHRIS, TEDDY ET LES AUTRES • Avec ses 19,10 points, Rick Hughes (Hyères-Toulon) devance Davon Jefferson (ASVEL, 18,50) pour le titre de meilleur marqueur. Le vétéran américain fait coup double après 2004 (avec Alain Weisz, déjà, à Strasbourg) et permet à Coach W et au HTV de « conserver le titre » puisque c’est la quatrième saison d’affilée qu’un joueur de Hyères-Toulon est meilleur marqueur (2008 : Sean Colson, 2009 : Austin Nichols, 2010 : Derrick Obasohan). En revanche, Hughes échoue à finir meilleur joueur à l’évaluation (21,10 contre 21,28 à Chris Massie, de Limoges) alors qu’il lui aurait « suffi » (Massie étant blessé) de signer une évaluation de 29 à Poitiers, or il s’est arrêté à 25. Massie fait coup double avec le titre aux rebonds (9,20). Teddy Gipson (Pau) termine meilleur passeur, avec un petit 5,87 assists. John Linehan (Nancy) est le meilleur intercepteur avec 3,08 et Cyril Akpomedah (Gravelines) le meilleur contreur avec, tout pile, 2,00 blocks.
F.F.
AU-DELÀ DES LIMITES
RÉSERVATIONS SUR FINALESLNB.FR, TICKETNET.FR, DANS LES POINTS DE VENTES HABITUELS : AUCHAN, LECLERC, CARREFOUR, FNAC, GALERIES LAFAYETTE... ET AU 0892 390 490 (0,34€/min)
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Les rebonds pris par Stephen Brun dans la victoire de son SLUC à Gravelines. Il faut remonter à un an, justement lors de la 30e journée de la saison 2009-2010 (à Poitiers), pour voir Stephen en « double figure » dans ce secteur (10 déjà) en saison régulière.
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L’évaluation d’Abdou M’Baye, dans la victoire de Strasbourg à Roanne. Son record all-time. Ses 22 points et 6 rebonds sont ses records de saison.
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L’évaluation de Slaven Rimac contre le champion de France choletais. Pour le dernier match de la saison, peut-être son dernier avec Pau, le vétéran croate a montré qu’il avait une classe folle : 25 points et 4 passes. Un grand.
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Hervé Bellenger / IS
Du Basket...
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Gazette PRO A
Robert Hite, Ndudi Ebi et Ronnie Taylor se sont partagés 69% des tirs de Limoges à Orléans (47/68), avec mention à Hite (10/24, 30 points mais 18 d’évaluation). Mais le CSP a gagné. F.F.
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Playoffs
événement
QUARTS DE FINALE
DERNIÈRE CHANCE POUR LES GROS Dijon et Rouen, les deux relégués de Pro A, les deux plus gros budgets de l’antichambre, visaient la remontée directe. Objectif raté en saison régulière. Les playoffs leur offrent une seconde chance. Double opportunité pour la JDA, grande favorite pour le deuxième ticket, qu’une victoire de la JSF Nanterre enverrait également en Pro A. Par Antoine LESSARD révélations US Milbourne-Monroe, expérimentée avec Stanley et Patiejunas, capable de s’enflammer en attaque… Pour en avoir ramassé 29 dans la musette (98-69) le 19 mars salle Damrémont, les Rouennais sont prévenus : le match retour dans le Nord sera un enfer !
Les Dijonnais, à l’expérience ?
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Playoffs
Dijon a vécu une saison en trois mouvements. Départ tonitruant, 6 victoires en 6 matches. Période de flottement entre novembre et janvier (8 défaites en 11 matches). Enfin phase retour en boulet de canon. 14 victoires en 17 matches, pour remonter de la huitième à la deuxième place. Recadrée en défense, la JDA gagne, chez elle, mais aussi à l’extérieur (à Nanterre en avril et Rouen début mai). Renforcée il y a peu par Zach Moss, la JDA effraye la concurrence. A fortiori Aix-Maurienne, son adversaire des quarts, qui a payé pour voir (-33 à Aix le 22 janvier). « C’est assez monstrueux », dit son entraîneur, Guillaume Quintard. « Sans leur manquer de respect, j’aurais préféré jouer Rouen, une équipe qui nous correspond mieux, plutôt que Dijon. C’est un jeu particulier. » Jean-Louis Borg a reproduit en Bourgogne la même recette qu’à Vichy. Une défense intransigeante (67,9 pts encaissés) et plus précisément une raquette fermée à double-tour qui interdit les paniers faciles. Problématique pour Aix-Maurienne, les Savoyards s’appuyant énormément sur leur duo intérieur Sonko-Mathis. « Cela va rentrer dans l’intensité physique », prédit Laurent Pluvy. « À l’intérieur, Moss-Bing , c’est largement au-dessus. Ils ferment tellement la raquette que Sonko n’aura pas d’espace pour jouer. » Sans une adresse extérieure exceptionnelle, Aix-Maurienne n’a guère de chance de passer. Avant le premier match, mardi, Guillaume Quintard positivait néanmoins. « On sait que chez nous, la salle peut aider. On peut
Pascal Allée / Hot Sports
L
e SPO Rouen, qui a attaqué les playoffs mercredi contre Boulogne (hors bouclage), est une équipe fragile, sans certitude. Les hommes de Michel Veyronnet ont terminé la saison régulière par sept défaites sur les onze dernières journées, dont trois à la Salle des Cotonniers. Pénible parcours, loin de la dynamique des meilleurs. Sur la phase retour, Rouen n’affiche ainsi que le sixième bilan des huit équipes de playoffs (9v-8d). Leader après 23 journées, le SPO a été dépassé successivement par Nanterre puis Dijon. Fragilisé notamment par les blessures ainsi que les errances de son meneur joker, Kareem Reid. Miné par des problèmes personnels, l’ex-Vichyssois n’est plus que l’ombre de lui-même depuis deux mois. Quatre points. Un peu plus de quatre d’évaluation. Une misère. Michel Veyronnet l’a logiquement remplacé par Pierric Poupet dans le cinq de départ. Un camouflet pour le « Best Kept Secret », pas franchement habitué à passer au second plan depuis son arrivée dans l’hexagone. Il l’a fait savoir à son coach lors de la dernière défaite face au Portel, en refusant à un moment du match de revenir sur le terrain. « La saison a été douloureuse chez eux. Mentalement, ils sont assez marqués », observe Laurent Pluvy, l’entraîneur de Saint-Vallier. « Je ne pense pas qu’ils aient la cohésion nécessaire pour aller chercher la montée. Malgré cela, il ont tellement de talent qu’il suffit d’un match référence, pour qu’ils se remobilisent derrière sur deux-trois semaines et aillent chercher le truc. » Première masse salariale de l’antichambre, le SPOR a un roster de qualité (Siggers, Thioune, Williams…). Assez cependant pour se passer d’un axe meneur-pivot dominant en l’absence de Devonne Giles (remplacé par le Nigérian Patrick Okafor) ? À voir contre le surprenant promu boulonais. L’équipe de Germain Castano surfe sur une belle dynamique (11v-6d sur la phase retour), est verticale, puissante, costaude avec ses deux
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événement
« Dijon ? C’est assez monstrueux »
en prendre 30 au premier, gagner d’un point chez nous, et après c’est la pièce en l’air sur le dernier. » A priori, les Dijonnais ont plus d’expérience que les Rouennais pour gérer ce genre de match à élimination directe. Côté SPO, Williams Soliman, Darnell Williams et Cheikhou Thioune ont connu chacun une montée en Pro A, deux pour Veyronnet, mais jamais grâce à leur parcours en playoffs (deux fois éliminés par Besançon en quarts en 2005
Guillaume Quintard
et 2008). À l’inverse, Jean-Louis Borg a remporté deux fois les playoffs (HTV ’01 et Vichy ’07). Il y a quatre ans, David Melody et Zach Moss étaient également de l’aventure vichyssoise. Deux guides importants côté dijonnais pour ces matches pas comme les autres. Un atout de plus pour la JDA. Assez pour en faire l’immense favori des playoffs ?
Quelle plus belle conclusion en effet qu’un titre de champion à Bercy pour boucler la saison en apothéose ? Des milliers de supporters nanterrois sont prêts à refaire le court déplacement comme en 2007 pour la finale de la Coupe de France face à Pau-Orthez. À noter qu’une victoire de la JSF en finale enverrait Dijon en Pro A. Et si un outsider venait griller la politesse aux grosses cylindrées ? Fos/Mer a bien le profil pour dynamiter ces playoffs. L’équipe de Rémi Giuitta a réalisé un parcours admirable ; quatrième dès sa deuxième saison en Pro B. « Une équipe qui joue très bien au basket, très simplement, très joueuse, qui prend du plaisir et qui peut être redoutable sur les playoffs », dit Pluvy qui en fait son coup de coeur. « Ils ont de la verticalité avec Sherman Gay, la clé, de l’expérience avec Mohammed Hachad, du beau basket avec Cummard. » « Je vois en Fos ce qu’on était nous l’année dernière (4e et demi-finaliste des playoffs contre Pau) », reprend Quintard. « Une équipe vraiment soudée, vraiment saine, qui joue sa carte à fond, qui n’est plus dans les calculs. Cela peut pousser une équipe à aller loin. » Fos partait favori de son quart de finale face à une équipe d’Évreux à bout de souffle (8v-9d sur la phase retour) et qui a pris le parti de renvoyer avant terme son meilleur scoreur, Calvin Watson, pour relancer la machine. Pari osé, pari gagnant ? n
Et Nanterre alors !
Rouen (à gauche, Jason Siggers) et Dijon (ci-dessus, Jérémy Leloup) jouent gros, tandis que Nanterre (à droite, Loïc Akono) déjà promu est sans pression.
Pascal Allée / Hot Sports
Pascal Allée / Hot Sports
La montée acquise, les Nanterriens sont-ils rassasiés ? Ou, au contraire, auront-ils le regain d’énergie nécessaire pour aller chercher le titre, comme l’avaient fait les Palois la saison dernière ? Sur cette question, les avis divergent. Laurent Pluvy n’y croit pas. « Ils jouent très bien, sont difficilement jouables à la maison mais je les sens démobilisés. Pascal (Donnadieu) est déjà en train de regarder pour faire son équipe l’année prochaine. Je les vois bien passer le premier tour mais pas au-delà. » Avis radicalement opposé de Guillaume Quintard, dont l’équipe a battu Nanterre lors de la dernière journée de championnat (94-87). « Bien sûr qu’ils sont motivés. C’est pour ça qu’on a gagné ! Pascal est un gros malin. Il savait qu’il fallait qu’il repose ses mecs donc il a réparti ses temps de jeu. La finale est à Bercy et pour un club parisien, tu ne peux pas faire l’impasse là-dessus. »
EN SAISON RÉGULIÈRE Nanterre – Le Portel : 2-0
*Nanterre bat Le Portel 99-98, Nanterre bat *Le Portel 90-79
LES FINALISTES À BERCY (DEPUIS 2005)
LE PREMIER TROIS FOIS CHAMPION Année Vainqueur
Finaliste
2005
Brest (1 )
2006
Orléans (2 )
2007
Vichy (1 )
*Dijon bat Aix 87-71, Dijon bat *Aix 95-60
2008
Besançon (8 )
Rouen – Boulogne : 1-1
2009
Poitiers (2 )
*Rouen bat Boulogne 85-82, *Boulogne bat Rouen 98-69
2010
Pau-Lacq-Orthez (1 )
Fos – Évreux : 1-1 *Fos bat Évreux 81-77, *Évreux bat Fos 87-81
Dijon – Aix-Maurienne : 2-0
Évreux (3e)
er
Châlons-en-Champagne (4e)
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Quimper (3e)
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Poitiers (3e)
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Limoges (5e)
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Limoges (2e)
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CHIFFRES
PRO A 30e et dernière journée Mardi 10 mai
*Vichy bat Chalon 93-91 a.p. Nancy bat *Gravelines-Dk 74-69 *Poitiers bat Hyères-Toulon 85-73 Paris Levallois bat *ASVEL 76-74 Strasbourg bat *Roanne 77-72 *Le Havre bat Le Mans 68-63 *Pau-Lacq-Orthez bat Cholet 87-76 Limoges bat *Orléans 77-75 a.p.
PLAYOFFS Quarts de finale Cholet (1) – Le Mans (8) Joué le mardi 17 mai
Cholet – Le Mans Vendredi 20 mai
Le Mans – Cholet, à 20h30 Mardi 24 mai, si nécessaire
Cholet – Le Mans Gravelines-Dk (4) – Roanne (5) Joué le mardi 17 mai
Gravelines-Dk – Roanne Vendredi 20 mai
Roanne – Gravelines-Dk, à 20h30 Mardi 24 mai, si nécessaire
Gravelines-Dk – Roanne Nancy (2) – Hyères-Toulon (7) Joué le mercredi 18 mai
Nancy – Hyères-Toulon Samedi 21 mai
Hyères-Toulon – Nancy, à 20h Mercredi 25 mai, si nécessaire
Nancy – Hyères-Toulon Chalon (3) – ASVEL (6) Joué le mercredi 18 mai
Chalon – ASVEL Samedi 21 mai
ASVEL – Chalon 18h45 direct Sport+ Mercredi 25 mai, si nécessaire
Chalon – ASVEL
Boxes-scores 10/5 *Vichy bat Chalon Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Nichols* 42 12-23 3-8 5-6 6 6 J.Shuler* 42 8-17 3-10 1-2 4 5 T.Larrouquis* 34 6-13 5-9 - 9 3 E.Brower 22 3-7 3-3 - 7 2 A.Eito* 35 2-4 0-1 1-2 1 5 N.De Jong 10 1-4 - 3-3 5 1 F.Elegar* 34 2-3 - 0-4 8 1 R.Gaines 6 0-2 0-1 1-2 1 1 Total 225 34-73 14-32 11-19 41 24 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Haynes* 43 9-19 5-12 - 3 3 A.Aminu 23 8-14 - 1-3 7 1 I.Evtimov* 34 4-8 3-5 - 3 1 B.Schilb* 31 4-9 1-1 1-2 2 4 S.Tchicamboud* 31 3-9 1-5 - 6 6 M.Jean-Baptiste Adolphe* 22 3-7 - 1-2 10 B.Smith 21 0-4 0-1 7-9 1 2 N.Lang 9 2-4 1-2 - 1 J.Lauvergne 11 2-3 - 6 Total 225 35-77 11-26 10-16 39 17
In 2 3 1 1 7 In 2 2 3 1 8
93-91 Co Bp Pts 2 3 32 - 3 20 - 2 17 1 - 9 - - 5 - - 5 3 3 4 - - 1 6 11 93 Co Bp Pts - 2 23 1 3 17 - 1 11 - - 10 - 3 7 1 2 7 - 1 7 - - 5 - - 4 2 12 91
10/5 *Pau-Lacq-Orthez bat Cholet 87-76 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Rimac 28 9-14 5-8 2-2 2 4 3 - - 25 C.Elonu* 29 8-11 - 2-2 4 2 2 1 1 18 G.Joseph* 28 5-8 - 0-1 7 3 2 1 6 10 F.Lesca 14 3-5 2-4 - 1 2 - - 1 8 J.Morency* 17 2-5 1-3 1-2 2 2 2 - - 6 D.Bennett 13 2-5 1-2 - 2 1 1 - 1 5 T.Gipson* 33 1-7 0-2 2-2 2 8 2 - 4 4 M.Var 12 2-5 - 0-2 5 1 1 - 1 4 T.Bryant 11 2-3 - 2 2 - - 1 4 F.Moncade* 14 1-2 1-2 - 2 2 - - - 3 R.Lesca 1 - - - - - - Total 200 35-65 10-21 7-11 29 27 13 2 15 87 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Robinson* 29 5-11 1-2 4-6 8 1 3 - 3 15 V.Avdalovic* 30 5-13 2-7 2-4 4 7 - - 3 14 S.Mejia* 34 3-7 0-1 6-8 7 3 - - 4 12 F.Causeur 27 3-7 3-6 1-4 3 3 4 - 2 10 L.Vebobe 25 4-5 - 1-6 8 1 - - 1 9 R.Duport* 13 3-5 - 2 1 - - 1 6 R.Gobert 13 2-4 - 2-2 5 - 1 - 1 6 W.Gradit 13 1-2 0-1 2-3 - 1 - 1 - 4 M.Diarra* 16 0-5 0-2 - - 1 - - - Total 200 26-59 6-19 18-33 37 18 8 1 15 76 10/5 *Poitiers bat Hyères-Toulon Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Ona Embo* 32 7-12 5-8 - 5 3 A.Grant* 25 5-12 1-4 3-4 5 2 P.Badiane* 26 5-6 - 3-4 7 1 K.Younger* 25 5-8 0-2 2-4 6 1 R.Wright* 31 4-8 1-2 0-1 2 2 P.Guillard 22 3-8 2-2 1-3 5 2 E.Fournier 9 2-7 0-2 - 1 T.Gunn 11 1-5 0-1 1-1 3 C.Gomez 13 1-2 0-1 - 3 3 Y.Devehat 6 0-1 - 2 1 Total 200 33-69 9-22 10-17 39 15 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Hughes* 36 13-20 - 2-3 7 1 A.Dobbins* 28 4-7 2-4 1-4 6 2 K.Houston 26 2-11 1-3 5-6 5 5 P.Morlende* 17 3-7 2-4 - 1 5 V.Masingue 24 2-4 - 5 1 D.Watts* 21 2-7 0-1 - 5 2 J.Flowers* 12 1-2 - 2-2 2 1 S.Fein 21 1-7 0-5 - 2 4 N.Boungou Colo 12 1-1 - 4 2 L.Legname 3 0-1 0-1 - - Total 200 29-67 5-18 10-15 37 23
In 3 1 1 1 1 1 8 In 1 1 2 4
85-73 Co Bp Pts - - 19 1 1 14 2 2 13 1 1 12 - 1 9 - 2 9 - 2 4 - 3 3 - 1 2 - - 4 13 85 Co Bp Pts - 3 28 - 2 11 - 1 10 - 4 8 - - 4 1 2 4 - 1 4 - - 2 - 1 2 - - 1 14 73
10/5 *Le Havre bat Le Mans 68-63 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Cox 38 12-19 1-5 1-2 7 5 1 - - 26 J.Jones* 26 4-11 - 3-4 8 1 - 2 - 11 B.King* 26 4-8 0-3 2-2 4 4 2 2 3 10 Y.Sangare* 26 2-6 2-5 - 4 3 1 1 3 6 N.Pope* 25 2-4 - 2-2 2 1 - - 3 6 W.Wilkinson* 22 2-10 0-2 - 5 1 - - 2 4 G.Pitard 3 1-1 1-1 - - - 1 - - 3 N.Fox 25 1-2 0-1 - 6 5 - - 2 2 O.Camara 9 - 5 1 - - - Total 200 28-61 4-17 8-10 41 21 5 5 13 68 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Acker* 25 7-14 3-7 - 3 2 - - 2 17 B.Dewar 32 5-12 3-6 1-2 8 - 2 1 2 14 C.Lombahe-Kahudi* 30 4-12 0-2 1-3 - 3 2 - - 9 J.P.Batista* 22 4-8 - 0-2 5 2 - - 1 8 M.Pellin* 35 2-7 0-2 2-4 4 7 2 - - 6 M.Kakiouzis 21 1-6 1-4 1-2 3 - 3 - - 4 T.Rupert 14 2-3 - 0-2 1 - - 1 2 4 R.Lewin* 14 0-5 - 1-2 8 1 - - 3 1 H.Kahudi 7 - - 3 1 - - Total 200 25-67 7-21 6-17 32 18 10 2 10 63 10/5 Limoges bat *Orléans 77-75 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Reynolds* 32 5-10 1-4 7-10 4 6 - - 2 18 A.Curti* 36 5-13 0-4 4-5 5 3 2 - 3 14 A.Moerman* 32 5-11 1-3 3-6 8 1 - 1 3 14 E.Campbell* 27 4-10 0-3 2-3 12 - - 2 2 10 L.Vaty 15 5-8 - 2 - - - 1 10 L.Prowell 16 1-5 0-2 0-1 6 1 3 - 1 2 M.Lebrun 13 1-4 0-2 - 1 1 2 - 3 2 B.Pamba 10 1-3 0-2 - 1 - 1 - 1 2 J.Smith 6 1-3 0-1 - 1 - 1 1 - 2 M.N’Doye* 38 0-4 0-2 1-2 4 - 2 - 1 1 Total 225 28-71 2-23 17-27 44 12 11 4 17 75 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Hite* 39 10-24 4-11 6-8 4 - 1 - 1 30 R.Taylor* 30 5-13 1-4 4-5 5 7 1 - 5 15 N.Ebi 28 7-10 - 0-2 10 1 2 3 5 14 R.Desroses* 44 3-7 2-6 - 7 1 1 - 2 8 K.Souchu* 37 2-5 2-5 - 6 1 2 - - 6 Z.Wright 19 0-5 - 2-4 2 2 1 - 2 2 D.Curtis 9 1-2 - 6 - - - 1 2 A.Salmon* 19 0-2 0-2 - 1 2 - - 1 Total 225 28-68 9-28 12-19 41 14 8 3 17 77
PRO A : SAISON RÉGULIÈRE, CLASSEMENT FINAL 1 2 3 5 6 7 8 9 10 15 16
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Cholet Nancy Chalon Gravelines-Dk Roanne ASVEL Hyères-Toulon Le Mans Pau-Lacq-Orthez Paris-Levallois Orléans Strasbourg Le Havre Poitiers Vichy Limoges
30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
22-8 12-3 10-5 21-9 11-4 10-5 20-10 12-3 8-7 20-10 12-3 8-7 18-12 10-5 8-7 17-13 10-5 7-8 15-15 9-6 6-9 14-16 7-8 7-8 13-17 9-6 4-11 12-18 8-7 4-11 12-18 5-10 7-8 12-18 8-7 4-11 12-18 9-6 3-12 12-18 9-6 3-12 11-19 9-6 2-13 9-21 6-9 3-12
76,4 78,2 78,7 76,4 78,4 78,4 76,9 73,9 75,0 74,4 71,9 73,1 73,4 71,7 71,8 74,7
71,9 75,9 74,9 69,3 75,4 77,3 77,9 72,4 77,0 80,3 72,1 76,0 74,4 74,7 75,7 78,1
+4,5 +2,3 +3,8 +7,1 +3,0 +1,1 -1,0 +1,5 -2,0 -5,9 -0,2 -2,9 -1,0 -3,0 -3,9 -3,4
1 d. 4 v. 1 d. 1 d. 2 d. 2 d. 5 d. 1 d. 2 v. 1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 1 v. 1 v. 1 v.
2-3 4-1 3-2 4-1 2-3 3-2 0-5 3-2 2-3 3-2 2-3 2-3 2-3 3-2 3-2 2-3
10/5 Gravelines-Dk Y.Bokolo* J.Johnson J.Greer C.Akpomedah* D.Issa S.Sene* B.Woodside* R.Jomby* Total Nancy T.Darden* V.Samnick* J.Linehan* W.Deane* S.Brun K.Grant T.Johnson M.Badiane A.Akingbala* Total
Nancy bat *Gravelines-Dk 74-69 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 33 5-9 1-3 3-4 4 3 1 - 2 14 23 4-12 2-7 2-3 4 2 3 - 1 12 21 5-10 1-6 - 3 3 - - 1 11 36 4-10 1-4 1-2 8 1 - 4 1 10 21 4-8 - 2-3 6 3 2 1 3 10 23 3-6 - 2-6 10 - 2 2 4 8 31 1-8 1-2 1-2 4 5 2 1 5 4 12 0-2 0-1 - 2 2 - - - 200 26-65 6-23 11-20 41 19 10 8 17 69 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 10-17 2-3 2-2 10 1 2 2 1 24 26 4-18 - 4-4 7 - 1 - 1 12 33 3-6 2-3 - 4 4 5 - 4 8 33 4-14 0-4 - 1 2 1 - 1 8 22 3-7 2-3 - 10 3 2 - 1 8 9 3-5 0-2 - - 1 1 - 1 6 11 1-3 1-2 - 2 - - - - 3 10 1-7 - 1-2 7 - - - - 3 22 1-6 - 5 2 3 - 2 2 200 30-83 7-17 7-8 46 13 15 2 11 74
10/5 Paris Levallois bat *ASVEL ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Gelabale* 37 5-11 2-3 3-4 6 2 E.Jackson 22 6-10 1-2 - 1 P.Mensah-Bonsu* 34 4-13 1-1 2-4 5 B.Fofana 18 5-6 - 4 L.Westermann* 19 3-5 0-1 3-4 4 1 C.Hammonds* 34 3-7 0-2 - 3 9 K.Tillie* 27 2-5 - 1-4 6 3 P.Lacombe 9 2-2 1-1 - 3 1 Total 200 30-59 5-10 9-16 32 16 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Hamilton* 29 9-19 0-1 2-4 6 M.Morandais* 35 6-12 1-4 0-1 7 1 A.Albicy* 28 4-7 2-3 1-2 4 3 D.Noel* 30 4-5 2-2 - 3 4 V.Evtimov 17 3-5 - 1-2 9 1 E.Chatfield* 25 2-6 1-3 - 2 5 W.Aka 19 2-6 - 1-2 7 1 J.Ball 14 1-7 1-3 2-2 - 1 G.Oniangue 3 - 1 1 Total 200 31-67 7-16 7-13 39 17
76-74 In Co Bp Pts - 1 - 15 2 - - 13 2 1 3 11 - 1 4 10 - - 1 9 1 - 1 6 1 1 3 5 - - 1 5 6 4 13 74 In Co Bp Pts 1 1 3 20 - - - 13 - - 5 11 5 - 4 10 1 - 1 7 3 - 1 5 - - - 5 1 - 1 5 - - - 11 1 15 76
10/5 Strasbourg bat *Roanne Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Davis* 32 6-14 2-6 2-2 4 1 P.Braud 30 6-12 2-8 - 1 3 P.Amagou* 26 3-9 3-8 2-4 - 3 D.Page* 22 4-10 2-5 - 4 1 A.Tanghe 15 3-6 1-1 2-5 4 1 U.Nsonwu-Amadi* 26 4-4 - 0-1 10 3 S.Diabate* 19 1-3 0-2 - - 4 J.Mipoka 6 1-3 0-1 - - A.Dunn 17 - 5 1 D.Downey 7 0-1 - 1 1 Total 200 28-62 10-31 6-12 29 18 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.M’Baye* 36 10-14 2-4 - 6 5 J.Hawkins* 39 8-18 3-4 1-2 13 4 N.Lewis* 29 4-10 1-3 2-4 5 1 J.McCord* 26 3-5 - 3-3 5 2 S.Giffa 25 1-6 0-1 6-6 6 3 A.Jeanneau* 24 3-6 1-3 - 1 2 S.Essart 20 0-2 0-2 - 4 2 T.Trauttmann 1 - - Total 200 29-61 7-17 12-15 40 19
In 1 2 1 1 4 9 In 1 3 1 1 1 7
77-72 Co Bp Pts - 2 16 - - 14 - - 11 - 1 10 - 1 9 - 4 8 - 2 2 - - 2 - 1 - - - 11 72 Co Bp Pts - 2 22 - 2 20 - - 11 - - 9 - 5 8 - 2 7 - 3 - - - 14 77
PRO B 34e et dernière journée Mardi 10 mai
*Dijon bat Châlons-Reims Le Portel bat *Rouen Évreux bat *Boulogne *Aix-Maurienne bat Nanterre *Lille bat Bourg *Nantes bat Saint-Vallier Fos bat *Clermont
70-67 89-86 79-71 94-87 81-69 97-85 84-78
*Quimper bat Boulazac *Antibes bat Charleville
75-69 87-76
PLAYOFFS Quarts de finale Nanterre (1) – Le Portel (8) Joué le mardi 17 mai
Nanterre - Le Portel Vendredi 20 mai
Le Portel – Nanterre, à 20h Mardi 24 mai, si nécessaire
Nanterre – Le Portel, à 20h Fos (4) - Évreux (5) Joué le mercredi 18 mai
Fos – Évreux Samedi 21 mai
Évreux – Fos, à 20h Mercredi 25 mai, si nécessaire
Fos – Évreux, à 20h Dijon (2) – Aix-Maurienne(7) Joué le mardi 17 mai
Dijon – Aix-Maurienne Vendredi 20 mai
Aix-Maurienne – Dijon, à 20h Mardi 24 mai, si nécessaire
Dijon – Aix-Maurienne, à 20h Rouen (3) – Boulogne (6) Joué le mercredi 18 mai
Rouen – Boulogne Samedi 21 mai
Boulogne – Rouen, à 20h Mercredi 25 mai, si nécessaire
Rouen – Boulogne, à 20h
Boxes-scores 10/5 Antibes L.Sambe* J.Ingram* D.Ramseyer* L.Bengaber* S.Ho You Fat* M.Courby J.Casseus Total Charleville G.Florimont T.Peterson* J.McClark* K.Morlende* D.Kaba* C.Rouse* Y.Zachee N.Boundy D.Jean Joseph Total
*Antibes bat Charleville 87-76 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 35 8-13 4-9 - 3 3 2 1 3 20 39 6-13 4-7 1-3 7 7 3 - 1 17 35 7-15 - 3-4 4 - 2 1 1 17 32 5-10 2-6 2-2 3 6 2 - 3 14 33 6-10 0-1 - 12 3 - 1 4 12 22 3-7 0-4 1-1 1 4 1 - 2 7 4 - 1 - - - - 200 35-68 10-27 7-10 31 23 10 3 14 87 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 20 7-8 - 2 2 - - 1 14 40 5-9 3-7 - 6 3 - 1 1 13 23 5-13 - 0-1 5 1 2 - 3 10 25 3-7 1-3 1-1 - 6 2 - 4 8 16 3-7 0-2 2-2 4 - - - - 8 16 4-7 - 9 - - - 2 8 20 3-7 0-1 1-4 6 4 1 - 3 7 21 3-5 0-2 - 1 - - - 2 6 19 1-2 - 1 1 1 - 3 2 200 34-65 4-15 4-8 34 17 6 1 19 76
10/5 Rouen D.Williams* P.Poupet* C.Thioune* S.Traore J.Siggers* P.Okafor* W.Soliman K.Reid Total
Le Portel bat *Rouen 89-86 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 31 6-14 4-11 2-2 5 1 2 - 1 18 36 5-14 4-11 2-2 5 11 1 - 1 16 28 5-12 0-4 3-6 9 - - - 1 13 21 5-12 1-2 2-2 11 2 1 1 - 13 36 5-12 1-5 1-2 2 3 4 - 3 12 22 3-6 - 2-4 5 2 - - 2 8 11 2-4 - 0-1 4 - 2 - 1 4 15 1-4 - 1 2 - - 1 2 200 32-78 10-33 12-19 42 21 10 1 10 86
PRO B : SAISON RÉGULIÈRE, CLASSEMENT FINAL 1 2 3 5 6 9 11 12 13 14 16 17 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Nanterre Dijon Rouen Fos Évreux Boulogne Aix-Maurienne Le Portel Châlons-Reims Nantes Bourg Boulazac Quimper Antibes Lille Saint-Vallier Clermont Charleville-Mz
34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34
24-10 14-3 10-7 23-11 12-5 9-6 21-13 14-3 7-10 21-13 13-4 8-9 20-14 13-4 7-10 19-15 12-5 7-10 19-15 11-6 8-9 19-15 10-7 9-8 18-16 12-5 6-11 18-16 8-9 10-7 17-17 13-4 4-13 16-18 12-5 4-13 15-19 12-5 3-14 14-20 11-6 3-14 14-20 9-8 5-12 12-22 8-9 4-13 10-24 6-11 4-13 6-28 3-14 3-14
82,0 74,9 80,1 76,4 77,0 79,4 80,1 79,9 77,2 78,2 78,2 73,0 72,0 72,4 71,9 76,6 72,3 68,9
73,7 67,9 76,8 73,0 77,7 78,9 81,0 78,7 76,1 78,2 77,2 72,9 74,1 76,5 70,5 79,1 78,5 79,6
+8,3 +7,0 +3,3 +3,4 -0,7 +0,5 -0,9 +1,2 +1,1 0,0 +1,0 +0,1 -2,1 -4,1 +1,4 -2,5 -6,2 -10,7
2 d. 8 v. 1 d. 2 v. 2 v. 1 d. 3 v. 2 v. 1 d. 5 v. 4 d. 3 d. 1 v. 1 v. 1 v. 3 d. 2 d. 7 d.
3-2 5-0 2-3 4-1 2-3 3-2 3-2 2-3 2-3 5-0 1-4 2-3 4-1 2-3 2-3 1-4 2-3 0-5
Le Portel A.Rowland* M.Labeyrie C.Davis* E.Choquet N.Wyatte* J.Ludon* F.N’Kembe I.Sy* G.Leburgue Total
Min Tirs 40 8-15 24 6-11 28 5-11 20 4-7 34 3-8 16 2-3 8 2-3 24 0-4 6 200 30-62
3pts 2-4 3-4 1-4 2-3 1-1 0-1 0-4 9-21
10/5 Dijon J.Leloup* D.Melody* E.Craven* E.Bing* Z.Moss S.Dia* B.Monclar A.Christophe Total Châlons-Reims C.Daniels* G.Chathuant* H.Jalce* B.Mullins* G.Radonjic* J.Wampfler K.Joss Rauze B.Mangin R.Etilopy Total
*Dijon bat Châlons-Reims 70-67 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 35 6-13 2-9 6-6 7 7 1 - 3 20 35 4-14 3-8 5-6 6 2 2 - 2 16 32 5-12 1-4 1-2 5 3 1 - 5 12 29 2-5 - 5-11 10 - - 1 3 9 26 2-4 - 1-2 6 2 3 - 1 5 26 1-9 0-2 2-3 2 - - - 2 4 9 1-1 - 2 - - - - 2 8 1-4 - - - 1 - 1 2 200 22-62 6-23 20-30 38 14 8 1 17 70 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 30 9-13 - 2-3 11 4 4 1 4 20 35 6-17 1-3 2-2 4 3 1 - 2 15 26 6-8 - 2-3 5 - - 1 - 14 34 3-7 0-1 1-1 4 6 5 - 2 7 28 2-8 2-7 - 2 3 1 - 4 6 11 1-4 1-2 - 3 - - - - 3 19 1-4 0-1 - - - 2 - 1 2 12 - - 3 - - 1 5 0-1 - - - - 1 1 200 28-62 4-14 7-9 29 19 13 3 15 67
10/5 *Lille bat Bourg Lille Min Tirs 3pts B.Gillet 32 6-10 5-9 S.Barnette* 30 7-16 1-4 A.Harris* 29 7-16 R.Malet* 27 3-4 3-4 N.Taccoen* 33 2-6 O.Gouez 12 1-3 R.Chery* 12 0-2 0-1 M.Abdul Hamid 13 1-4 0-1 A.Defoe 7 0-2 0-1 M.Sy 5 0-1 Total 200 27-64 9-20 Bourg Min Tirs 3pts C.Ferchaud* 28 4-7 2-4 D.Monds* 31 5-10 K.Corre* 21 5-8 1-1 D.Coleman* 26 3-7 O.Da Silveira 19 2-5 0-1 J.Delhomme 17 3-5 1-1 A.Tsagarakis 17 2-6 0-2 D.Oliver* 27 1-5 0-2 C.Koma 8 1-4 J.Sanchez 6 0-2 Total 200 26-59 4-11
LF Rb Pd 2-2 4 7 3-4 7 4-6 6 1-2 - 1 4-6 12 2 4-6 2 - 2 1 2-2 3 1 - - 20-28 36 12
LF Rb Pd 2-2 3 2 3-4 6 1 4-5 9 1 - 2 4 3-4 11 3-4 3 1 3-4 - - 1 4 - 1 1 0-2 1 1 18-25 37 15 LF Rb Pd 2-2 3 2 1-4 10 1 - 4 1 2-2 2 4 3-3 3 - 4 2-2 1 2-2 3 6 1-2 1 - 1 1 13-17 32 15
In 1 2 1 3 2 9
In 1 1 1 1 1 1 1 7 In 2 1 1 1 2 7
Co Bp Pts - 3 20 - 1 18 - 3 15 - 2 11 2 2 10 - - 9 - - 4 - 1 2 - 1 2 13 89
81-69 Co Bp Pts - 2 19 - 3 18 - 1 18 - 1 9 1 1 7 - - 5 - 1 3 - - 2 - - - 1 1 10 81 Co Bp Pts - - 12 1 1 11 - 1 11 - 1 8 3 - 7 - 1 7 - 2 6 - 4 4 - 1 3 - 1 4 12 69
10/5 *Nantes bat Saint-Vallier 97-85 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Charles* 24 8-15 3-6 3-3 6 1 - - 1 22 O.Bardet 26 6-11 6-11 - 1 1 2 - - 18 J.James* 25 5-7 - 6-9 7 - 2 3 2 16 K.Barber* 33 4-10 - 3-4 12 3 - 2 1 11 T.Downey* 31 4-12 1-5 1-4 3 4 2 - 2 10 A.Cel 16 3-7 1-2 3-3 5 2 1 - 1 10 N.Gayon* 24 1-5 0-3 2-2 1 4 - - 1 4 F.Sahraoui 15 0-2 0-1 4-5 - 3 2 - - 4 S.Dondon 5 1-2 - 1 - 1 - 1 2 R.Racon 1 - - 1 - - 1 Total 200 32-71 11-28 22-30 36 19 10 5 10 97 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Denave* 34 6-13 2-4 2-3 3 7 1 - - 16 B.Vounang 26 7-11 - 2-2 5 2 - - 3 16 C.Bronchard* 27 6-8 0-1 1-2 7 3 - 1 4 13 17 3-4 3-4 2-2 2 2 - - 3 11 K.Bichard K.Shiloh* 24 5-11 - 3 5 2 - 2 10 F.Tortosa* 20 2-3 1-1 4-4 2 1 2 1 2 9 M.Tensorer 21 3-7 0-3 - 2 2 - - 2 6 Y.Zonnet* 18 1-4 0-1 - 4 - 1 - - 2 D.Lyons 12 1-5 0-3 - 3 1 - - - 2 P.Landy 1 0-2 0-1 - - - - - - Total 200 34-68 6-18 11-13 31 23 6 2 16 85 10/5 *Aix-Maurienne bat Nanterre Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In M.Sonko* 40 11-19 1-4 2-2 11 4 D.Fergerson 30 5-8 1-2 5-7 4 7 3 J.Mathis* 18 6-7 - 4-5 5 - E.Joldersma* 30 3-8 2-5 2-2 3 2 1 J.Ekanga-Ehawa* 17 3-7 2-5 2-2 - - 1 S.Darnauzan* 26 2-7 1-4 3-4 2 7 2 M.Traoré 16 2-3 0-1 - 1 - J.Hoyaux 5 1-3 1-2 - - - T.Yvrande 18 1-2 - 3 1 1 Total 200 34-64 8-23 18-22 29 21 8 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In M.Riley 18 7-13 3-8 1-4 4 1 A.Gomis* 37 6-8 2-3 3-4 11 1 L.Akono* 17 3-5 2-3 3-4 - - 1 J.Nzeulie* 32 4-11 0-1 1-2 5 2 G.Pons* 25 3-9 1-4 2-2 2 5 1 W.Daniels 15 3-8 1-4 1-1 6 - 2 M.Toti 23 2-3 0-1 2-5 4 5 J.Passave-Ducteil* 15 3-7 - 4 - M.Judith 18 1-2 1-1 - 1 2 1 Total 200 32-66 10-25 13-22 37 16 5
94-87 Co Bp Pts 1 2 25 - - 16 - - 16 - 3 10 - 2 10 - - 8 - 1 4 - 1 3 - 1 2 1 10 94 Co Bp Pts - 1 18 - 2 17 - 4 11 - - 9 - 1 9 1 1 8 - 2 6 - 2 6 - 2 3 1 15 87
10/5 Évreux bat *Boulogne 79-71 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Stanley* 25 5-13 3-7 2-2 1 1 2 - 4 15 D.Monroe* 30 5-7 - 2-3 5 1 1 - 3 12 F.Raposo 22 6-12 - 0-2 7 1 2 1 3 12 E.Plateau* 26 4-12 1-5 2-2 5 5 1 - 1 11 L.Milbourne* 27 2-7 0-2 3-4 7 1 1 - 2 7 12 2-4 1-3 - 2 1 - - 2 5 B.Matanga K.Mondesir 7 2-4 0-2 1-1 1 - - - 1 5 K.Patiejunas* 28 1-9 0-7 - 4 5 2 - 2 2 L.Kante 12 1-4 0-2 - - - 1 - 1 2 M.N’Diaye 11 0-3 0-3 - - - - - - Total 200 28-75 5-31 10-14 32 15 10 1 19 71 Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Reed* 26 6-13 - 1-2 6 - 2 - 1 13 P.Da Silva* 35 3-4 1-1 5-6 3 10 2 - 4 12 L.Chelle* 33 4-10 4-9 - 3 3 2 - 5 12 B.Toffin 19 4-6 - 4-6 4 2 1 - 4 12 T.Maizeroi 13 3-4 3-3 2-2 - - - - - 11 M.Correa* 22 4-7 - 6 - 2 - 2 8 G.Filet 18 2-5 0-1 2-2 2 1 1 - 1 6 K.Dahak 13 1-1 1-1 - 4 - - - - 3 D.Davis* 21 1-2 - 0-2 4 2 - - 2 2 Total 200 28-52 9-15 14-20 32 18 10 - 19 79
13
CHIFFRES 10/5 *Quimper bat Boulazac 75-69 Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Volcy* 30 5-7 3-5 2-2 4 3 1 - 2 15 F.Thibedore* 35 5-8 2-4 1-2 2 2 2 - 3 13 W.Molas 16 5-9 1-1 1-2 6 1 1 - - 12 A.Rigaux* 30 4-9 2-4 - - 5 2 - - 10 G.Lessort 19 5-8 - 3 2 - - 1 10 V.Mouillard* 32 2-11 1-7 2-5 1 4 4 - 1 7 M.Jefferson* 22 2-12 - 2-4 8 1 - 1 2 6 N.Josse 16 1-3 0-1 0-2 3 1 - - - 2 Total 200 29-67 9-22 8-17 27 19 10 1 9 75 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Dubiez* 30 4-10 3-6 3-3 1 2 - - 3 14 C.Mélicie* 33 4-9 2-4 2-4 7 1 - - 5 12 M.Badiane* 32 5-6 - 1-2 5 1 1 2 3 11 I.Soumahoro 23 3-6 3-6 2-2 2 - 1 - - 11 A.McKenzie* 27 4-5 - 1-2 8 1 1 - 6 9 B.Jacobson* 34 1-9 0-2 3-3 6 8 - - 4 5 N.Keita 13 1-1 - 3-4 2 2 - - 1 5 D.Diarra 7 1-1 - - - - - 2 2 O.Samassa 1 - - - - - - Total 200 23-47 8-18 15-20 31 15 3 2 24 69 10/5 Clermont O.Bassett* M.Guichard S.Cisse* X.Delarue* T.Ford D.Bouldin* K.Ouattara* P.Beye M.Mollet Total Fos K.Atamna S.Gay* M.Hachad* M.Dia* Z.Bah* L.Cummard* L.Labeyrie B.Cisse Total
Fos bat *Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 7-15 1-4 4-6 7 3 34 6-9 2-3 3-4 5 5 27 5-9 0-2 2-2 2 18 4-8 0-2 3-3 3 1 24 5-8 0-1 0-1 6 1 33 3-8 1-5 2-2 6 1 16 - 4 1 7 0-1 0-1 - 3 3 - - 200 30-58 4-18 14-18 36 12 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 6-10 6-10 - 3 4 38 6-15 - 4-9 8 23 4-16 1-4 3-4 6 4 21 4-7 - 2-2 4 2 30 3-6 - 3-4 1 4 22 2-8 1-5 3-3 3 2 21 4-7 - 3 18 1-2 - 1-2 4 4 200 30-71 8-19 16-24 32 20
84-78 In Co Bp Pts - - 1 19 2 - 2 17 1 - 4 12 2 - 2 11 1 1 5 10 - - 5 9 - 1 2 1 - - - - - 7 2 21 78 In Co Bp Pts 3 - 1 18 3 2 1 16 1 - 1 12 - - - 10 1 - 4 9 2 - - 8 - 2 2 8 1 - 1 3 11 4 10 84
COUPE DE France Finales Cadettes Basket Landes bat Bourges MVP : Sarah Ousfar
58-56
Cadets Le Havre bat Strasbourg MVP : Nianta Diarra
77-75
Féminines Lattes-Montpellier bat Mondeville 63-54 MVP : Ines Ajanovic
Masculins Chalon-sur-Saône bat Limoges MVP : Blake Schilb
79-71
Box-score 15/5 Chalon bat Limoges Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 33 9-14 0-1 8-10 5 3 A.Aminu 33 8-10 0-0 1-2 9 1 I.Evtimov* 35 3-7 2-4 2-2 6 5 M.Haynes* 31 4-9 1-3 0-0 2 2 N.Lang 23 3-6 1-4 0-0 4 1 B.Smith 8 3-5 0-0 0-0 1 1 J.Lauvergne* 5 2-2 0-0 0-2 1 0 S.Tchicamboud* 25 0-6 0-4 0-0 5 3 M.Jean-Baptiste Adolphe* 7 0-0 0-0 0-0 0 1 J.Aboudou 0 0-0 0-0 0-0 0 0 Total - 32-59 4-16 11-16 33 17 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Hite* 34 10-16 7-9 1-1 6 0 R.Taylor* 33 6-14 2-4 3-3 4 3 C.Banks 32 4-11 2-7 2-4 2 6 N.Ebi* 24 3-8 0-2 2-2 1 1 R.Desroses 24 2-3 0-1 0-0 2 2 D.Curtis 8 1-2 0-0 0-0 3 0 K.Souchu* 23 0-1 0-1 0-0 2 0 A.Salmon* 19 0-3 0-3 0-0 3 1 X.D’Almedia 3 0-0 0-0 0-0 2 0 S.Dubois 0 0-0 0-0 0-0 0 0 Total - 26-58 11-27 8-10 25 13
79-71 In Co BP Pts 1 0 6 26 1 1 3 17 1 0 1 10 2 1 3 9 0 0 1 7 1 0 0 6 0 1 0 4 1 0 2 0 0 1 1 0 0 0 0 0 7 4 17 79 In Co BP Pts 2 0 6 28 1 1 4 17 4 0 4 12 2 0 0 8 0 1 0 4 1 0 1 2 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 11 2 16 71
ESPOIRS 30e et dernière journée Nancy bat *Gravelines-Dk 74-54 *Roanne bat Strasbourg 92-88 Chalon bat *Vichy 73-67 70-58 *Pau-Lacq-Orthez bat Cholet Hyères-Toulon bat *Poitiers 99-68 Le Mans bat *Le Havre 92-84 *Orléans bat Limoges 71-64 93-76 *ASVEL bat Paris Levallois Classement : 1- Paris Levallois (26-4), 2- Le Mans, Nancy (24-6), 4Chalon (20-10), 5- Cholet, GravelinesDk (19-11), 7- Pau-Lacq-Orthez (1812), 8- ASVEL (15-15), 9- HyèresToulon (13-17), 10- Roanne (12-18), 11- Strasbourg (11-19), 12- Le Havre, Poitiers, Vichy (9-21), 15- Orléans (8-22), 16- Limoges (4-26).
NATIONALE 1 34e et dernière journée Angers bat *Centre Fédéral 85-76 Classement : 1- Bordeaux (28-6), 2- Denain (23-11), 3- Angers (2212), 4- Saint-Quentin, Brest (21-13), 6- Sorgues (20-14), 7- Saint-Étienne (19-15), 8- Challans, Le Puy (1816), 10- Liévin, Orchies, Blois, Souffelweyersheim (16-18), 14- SaintChamond, Denek Bat (15-19), 16- GET Vosges (9-25), 17- Roche (8-26), 18Centre Fédéral (5-29).
PLAYOFFS Quarts de finale Vendredi 20 mai
Angers – Challans Samedi 21 mai
Denain – Le Puy Saint-Quentin – Saint-Étienne Brest – Sorgues
LIGA ACB 34 et dernière journée e
Real Madrid bat *Menorca 91-76 *Valencia bat Manresa 81-68 Bilbao bat *Estudiantes Madrid 78-68 *Séville bat Valladolid 98-75 *Fuenlabrada bat Badalone 108-81 *Vitoria bat Saint-Sébastien 79-70 *Saragosse bat Alicante 90-86 Malaga bat *Barcelone 84-79 Gran Canaria bat *Grenade 93-69 Classement : 1- Barcelone (27-7), 2Real Madrid (26-8), 3- Valencia (24-10), 4- Vitoria (23-11), 5- Gran Canaria, Bilbao (21-13), 7- Fuenlabrada (20-14), 8- Malaga (19-15), 9- Valladolid (1816), 10- Saragosse, Séville, Estudiantes Madrid (16-18), 13- Badalone (1420), 14- Saint-Sébastien (12-22), 15Manresa (10-24), 16- Alicante (9-25), 17- Grenade, Menorca (7-27).
PLAYOFFS Quarts de finale Barcelone (1) – Malaga (8) Vitoria (4) – Gran Canaria (5) Real Madrid (2) – Fuenlabrada (7) Valencia (3) – Bilbao (6)
LEGA 30 et dernière journée e
*Pesaro bat Milan 82-71 *Sienne bat Rome 83-73 Trévise bat *Caserte 88-76 Avellino bat *Brindisi 112-68 *Bologne bat Teramo 96-94 *Cantu bat Varèse 75-66 Biella bat *Montegranaro 82-79 Sassari bat *Crémone 88-82 Classement : 1- Sienne (26-4), 2Cantu (22-8), 3- Milan (21-9), 4- Avellino, Trévise (17-13), 6- Sassari, Varèse, Bologne (15-15), 9- Rome, Pesaro (1416), 11- Caserte, Crémone (12-18), 13- Montegranaro, Biella (11-19), 15Teramo (10-20), 16- Brindisi (8-22).
PLAYOFFS Quarts de finale Sienne (1) – Bologne (8) Avellino (4) – Trévise (5) Cantu (2) – Varèse (7) Milan (3) – Sassari (6)
PLAYOFFS NBA
CONFÉRENCE EST Deuxième tour
Chicago (1) bat Atlanta (5) : 4-2 Atlanta bat *Chicago 103-95 *Chicago bat Atlanta 86-73 99-82 Chicago bat *Atlanta *Atlanta bat Chicago 100-88 95-83 *Chicago bat Atlanta Chicago bat *Atlanta 93-73 Miami (2) bat Boston (3) : 4-1 *Miami bat Boston : 99-90 *Miami bat Boston 102-91 *Boston bat Miami 97-81 Miami bat *Boston 98-90 a.p. *Miami bat Boston 97-87
Finale Chicago (1) – Miami (2) : 1-0 *Chicago bat Miami 103-82 Mercredi 18 mai
Féminines LFB CHALLENGE ROUND Finale Nantes-Rezé bat Mondeville Mondeville et Nantes-Rezé 66-66 *Nantes-Rezé bat Mondeville 68-64
LF2
Dimanche 22 mai
À Lyon
Demi-finales Samedi 21 mai
Roche – Nice Lyon – Reims Dimanche 22 mai
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Mardi 24 mai
Miami - Chicago Jeudi 26 mai, si nécessaire
Chicago - Miami Samedi 28 mai, si nécessaire
Miami - Chicago Lundi 30 mai, si nécessaire
Chicago - Miami
CONFÉRENCE OUEST Deuxième tour Oklahoma City (4) bat Memphis (8) : 4-3 Memphis bat *Oklahoma City 114-101 *Oklahoma City bat Memphis 111-102 *Memphis bat Oklahoma City 101-93 a.p. Oklahoma City bat *Memphis 133-123 a.3p. *Oklahoma City bat Memphis 99-72 *Memphis bat Oklahoma City 95-83 *Oklahoma City bat Memphis 105-90 Dallas (3) bat L.A. Lakers (2) : 4-0 96-94 Dallas bat *L.A. Lakers Dallas bat *L.A. Lakers 93-81 *Dallas bat L.A. Lakers 98-92 *Dallas bat L.A. Lakers 122-86
Finale de conférence Dallas (3) - Oklahoma City (4) Mardi 17 mai
Dallas - Oklahoma City Jeudi 19 mai
Dallas - Oklahoma City Samedi 21 mai
Oklahoma City - Dallas Lundi 23 mai
Oklahoma City - Dallas Mercredi 25 mai, si nécessaire
Dallas - Oklahoma City Vendredi 27 mai, si nécessaire
Oklahoma City - Dallas Dimanche 29 mai, si nécessaire
Dallas - Oklahoma City
Pro A Les vainqueurs de la 30e journée Équipe 1 aircraft team (aircraft) 2 the legend (pistol raf) 3 Misou Mizou (Startrak) 4 team jeanpaulo (jeanpaulo) 5 Gate team (The Gate) 6 ugo_caroff (ugo_caroff) 7 st clet team (mat) 8 SIGognes (SIGognes) 9 Patat’ Team Do (do!) 10 jack daniel’s team (senemax21) CLASSEMENT GÉNÉRAL FINAL Équipe 1 sebus086 (sebus086) 2 badaboum (bubulle the red) 3 Fantasio Team (Ilfantasio) 4 secreteam (yannoustnaz) 5 stickteam21 (stick21) 6 CHOULOULIMOGES (Chouloulou’s) 7 pullup (pullup) 8 Everybody Team (Mr Green) 9 La barbe à Petar (falcon jr) 10 MONSTARS (Lucas)
Score 227,7 227,3 226,2 226,1 225,6 225,5 221,8 219,7 215,7 213,1 Score 5466,9 5395,2 5367,4 5327,8 5313,5 5312,9 5308,7 5285,3 5273,4 5267,9
Pro B Les vainqueurs de la 34e journée Équipe 1 poul team (poul) 2 TREMPLIN (mabop) 3 La Bouillabaisse (Guaiqueries) 4 BC GUILLAUME 974 (joaquim) 5 Patat’ Team Do (do!) 6 jeanpaulo (jeanpaulo) 7 fab29team (faxy29) 8 ducksteam (canard1127) 9 Jag Team PRO B (Alexis) 10 ENTENTE (ENTENTE) CLASSEMENT GÉNÉRAL FINAL Équipe 1 Team McAdoo (The Dream) 2 Team Rami (rami12) 3 MONSTARS (Lucas)
5845,1 5843,9 5824,1 5820,7 5811,7 5803,5 5802,6
petites annonces c.pelleray@norac-presse.fr
Tél. : 02.43.39.16.21
Fantasy League
Miami - Chicago
fintan stack (greg-kite) les ch’ti biloutes B (santaclaus62) encore un caribou (guignolic) OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) Team Dacoury (The Chief) PAPOOSE (taiko) Patat’ Team Do
Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1
FINAL FOUR
Match 3e place et Finale
Chicago - Miami
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MVP
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ELECTIONS MVP
LE SACRE DE GELA Revenu en Pro A après une grave blessure, Mickaël Gelabale a récupéré la pleine possession de ses moyens, au point d’être considéré par ses pairs, les coaches et les journalistes, comme le meilleur joueur du championnat 2010-11. Honoré samedi au cours d’une soirée de prestige, il a partagé ce moment de bonheur avec son ancien équipier de Cholet Basket, Sammy Mejia, MVP des étrangers. Voici en exclusivité tous les classements complets pour la Pro A et la Pro B. Par Pascal LEGENDRE
MODE D’EMPLOI Qui vote ? Pour la Pro A, tous les coaches et capitaines. Un panel de 54 journalistes spécialisés sont également mis à contribution pour les MVP français, étranger, espoir, défenseur, meilleure progression et coaches. Pour l’élection du meilleur coach, le SCB fait voter ses entraîneurs. Pour la Pro B, tous les coaches et capitaines. Comment ? Pour les MVP français et étrangers de Pro A et Pro B, en classant les joueurs par ordre préférentiel de 1 à 5, avec interdiction de voter pour un joueur de son équipe. Cinq points sont accordés au premier, quatre au deuxième, etc. Pour les autres catégories, en indiquant un seul joueur. Pour tous les trophées, il faut que le joueur ait au minimum joué la moitié des matches +1. Depuis quand existe ce référendum ? Maxi-Basket a lancé son référendum pour la saison 1982-83 auprès des joueurs et coaches, et L’Équipe en 1994 auprès des journalistes. Les deux entités ont fusionné en 2005 sous l’égide de la Ligue Nationale de Basket, en partenariat avec Sport+. BasketNews a pris le relais de Maxi-Basket en 2009.
Les trois principaux lauréats 2011 : Mickaël Gelabale (MVP français) au côté d’Antoine Rigaudeau, Samuel Mejia (MVP étranger) et Evan Fournier (MVP Espoirs et meilleure progression)
Français
Joueur Club Pts 1ère pl. 1 Mickaël Gelabale Lyon-Villeurbanne 344 42 2 Yannick Bokolo Gravelines-Dunkerque 323 37 3 Pape-Philippe Amagou Roanne 114 4 Dounia Issa Gravelines-Dunkerque 98 2 5 Ilian Evtimov Chalon 83 6 Cyril Akpomedah Gravelines-Dunkerque 82 7 Antoine Mendy Pau-Lacq-Orthez 48 1 8 Andrew Albicy Paris Levallois 30 23 9 Michel Jean Baptiste Adolphe Chalon 10 Luc-Arthur Vebobe Cholet 19 Ont également obtenu des voix : Victor Samnick (Nancy, 14), Steed Tchicamboud (Chalon, 12), Antoine Diot (Le Mans, 11), Philippe Braud (Roanne, 4), Kim Tillie (Lyon-Villeurbanne, 3), Pierre-Yves Guillard (Poitiers, 1), Amara Sy (Orléans, 1), Ludovic Vaty (Orléans, 1).
• Gelabale ou Bokolo ? Bokolo ou Gelabale ? Le suspense n’aura pris fin que dans les dernières foulées de la dernière ligne droite, mais en définitive journalistes comme capitaines et coaches se sont rejoints pour donner une – très – légère avance au Villeurbannais, au général comme au nombre de premières places. Gelabale n’aura donc pas été une victime collatérale de la première partie de saison très décevante de l’ASVEL. Il a amélioré ses statistiques dans quasiment tous les secteurs vis-à-vis de sa déjà très bonne saison précédente à Cholet (MVP de la finale). Yannick Bokolo confirme son épanouissement à Gravelines ; il est devenu une menace offensive continue avec une nette amélioration aux lancers-francs, même si son pourcentage est encore faiblard (56,4%). Pape-Philippe Amagou aurait pu se mêler à cette lutte pour l’oscar du meilleur joueur mais un coup de mou à partir de mi-mars lui a été fatal. Belle confirmation de Dounia Issa dans un effectif gravelinois plus riche que celui de Vichy. Avec Akpomedah, cela fait trois joueurs du BCM dans le Top 6. Ilian Evtimov, Antoine Mendy, Andrew Albicy, Michel Jean Baptiste Adolphe et Luca Vebobe sont rentrés dans le Top 10. Antoine Diot, miné par une blessure au dos, fait une grosse chute.
Étrangers
Joueur Club Pts 1ère pl. 1 Samuel Mejia Cholet 379 64 2 Tremmell Darden Nancy 250 8 3 Blake Schilb Chalon 238 7 4 Davon Jefferson Lyon-Villeurbanne 122 2 5 Damir Krupalija Hyères-Toulon 56 6 Ben Woodside Gravelines-Dunkerque 55 7 Chris Massie Limoges 36 1 8 Rick Hughes Hyères-Toulon 31 9 Matt Walsh Lyon-Villeurbanne 25 10 Marquez Haynes Chalon 15 Ont également obtenu des voix : Demetris Nichols (Vichy, 8), Antywane Robinson (Cholet, 8), Uche Nsonwu-Amadi (Roanne, 7), Kevin Houston (Hyères-Toulon, 4), Willy Deane (Nancy, 1).
• Rarement joueur aura été aussi dominateur à ce référendum que Sammy Mejia dans l’Histoire de la ligue. Le Choletais apparaît donc en tête dans 78% des suffrages exprimés. Tous les journalistes, tous les coaches et les joueurs – à deux exceptions près – l’ont inclus dans leur Top 5. Ce qui est remarquable, c’est son extraordinaire régularité – quatre matches seulement à moins de 15 points –, sa faculté à prendre le jeu à son compte dans les moments chauds, et sans gâcher malgré une concentration des défenses sur sa personne. En passant de l’Alsace à la Lorraine, Tremmell Darden s’est métamorphosé. Rappelons que l’an dernier, il n’avait pas bénéficié d’une seule voix. Blake Schilb est récompensé pour être la pierre angulaire du renouveau de Chalon. Une seule équipe peut se vanter d’avoir dans ses rangs trois joueurs avec des voix : Hyères-Toulon.
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événement
Les 10 derniers MVP
ABALE ET MEJIA
Français 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Cyril Julian Boris Diaw Laurent Foirest Laurent Sciarra Cyril Julian Cyril Julian Nando De Colo Alain Koffi Ali Traoré Mickaël Gélabale
Nancy Pau-Orthez Pau-Orthez Gravelines-Dunkerque Nancy Nancy Cholet Le Mans Lyon-Villeurbanne Lyon-Villeurbanne
Étrangers 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Roger Esteller Rico Hill Rick Hugues Jermaine Guice Jason Rowe Dewarick Spencer Marc Salyers Austin Nichols Ricardo Greer Samuel Mejia
Pau-Orthez Le Mans Strasbourg Le Havre Hyères-Toulon Roanne Roanne Hyères-Toulon Nancy Cholet
Photos : Hervé Bellenger / IS
Espoirs
Espoirs (nés en 1991 et après)
Joueur Club Pts 1 Evan Fournier Poitiers 68 2 Joffrey Lauvergne Chalon 13 • Après s’est adjugé haut la main ce même trophée en Pro B avec Nanterre il y a un an, Evan Fournier est plébiscité en Pro A. Voici une progression linéaire. Il aura joué plus de 14 minutes par match pour 6,4 points avec une poussée de fièvre à partir de février. Ses performances sont également saluées par le trophée de la « meilleure progression » devant le lauréat des Espoirs de 2010, Andrew Albicy. Autre fait notable, le Poitevin est né en 1992 – et même à la fin de l’année, en octobre – et pourra encore concourir l’année prochaine. Joffrey Lauvergne, annoncé désormais à 2,10 m, 20 ans en septembre, est également un prospect de grande valeur.
Progression
Joueur Club Pts 1 Evan Fournier Poitiers 14 2 Andrew Albicy Paris Levallois 13 3 Luc-Arthur Vebobe Cholet 11 Ont également obtenu des voix : Antoine Eito (Vichy, 7), Tremmell Darden (Nancy, 5), Michel Jean Baptiste Adolphe (Chalon, 4), Nicolas Lang (Chalon, 4), puis 16 autres joueurs cités.
Défenseur
1 John Linehan Nancy 34 2 Yannick Bokolo Gravelines-Dunkerque 12 - Dounia Issa Gravelines-Dunkerque 12 4 Randal Falker Cholet 8 Puis 6 autres joueurs cités. • Troisième titre de MVP de la défense pour l’Américain, obtenu précédemment sous les maillots de Paris (2006) et Cholet (2010). À noter que ce trophée était réservé aux Français lors de la première saison de John à Paris (2004-05) où il fut déjà reconnu unanimement comme un as dans l’exercice.
Défenseur français
Joueur 1 Yannick Bokolo Puis 5 joueurs cités
Club Gravelines-Dunkerque
Meneur français
1 Steed Tchicamboud Puis 4 joueurs cités
Chalon
Extérieur français
1 Mickaël Gelabale Puis 3 joueurs cités
Lyon-Villeurbanne
Intérieur français
1 Cyril Akpomedah Puis 4 joueurs cités
Gravelines-Dunkerque
Coaches
Pts 12
9
10
7
Coach Club 1 Erman Kunter Cholet 2 Gregor Beugnot Chalon 3 Alain Weisz Hyères-Toulon 4 Christian Monschau Gravelines-Dunkerque 5 Jean-Philippe Besson Vichy - Jean-Denys Choulet Roanne • Erman Kunter succède à Ruddy Nelhomme. L’ancien coach de l’équipe nationale turc est dans la continuité de la saison précédente puisqu’après le titre de champion de France, il a guidé Cholet Basket à la première place de la saison régulière. Greg Beugnot a réalisé sa plus belle saison chalonnaise alors qu’Alain Weisz a encore épaté par son côté MacGyver.
Coaches (centre de formation) 1 Thomas Drouot
Paris Levallois
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Boris Diaw Pape-Philippe Amagou Pape-Philippe Amagou Mickaël Mokongo Ian Mahinmi Nicolas Batum Nicolas Batum Thomas Heurtel Andrew Albicy Evan Fournier
Pau-Orthez Le Mans Le Mans Chalon Le Havre Le Mans Le Mans Pau-Lacq-Orthez Paris Levallois Poitiers
Français (Pro B) 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Jean-Philippe Tailleman Cyril Akpomedah David Melody Stephen Brun Raphaël Desroses Joachim Ekanga-Ehawa Adrien Moerman Jimmal Ball Moussa Badiane Philippe Da Silva
Golbey-Epinal Châlons Clermont Brest Angers Nanterre Nanterre Paris Levallois Aix-Maurienne Évreux
Étrangers (Pro B) 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Rahshon Turner Mike Jones Ondrej Starosta Tyson Patterson Cedrick Banks Jimmal Ball Rashaun Freeman Errick Craven Teddy Gipson Nate Carter
Vichy Saint-Quentin Saint-Quentin Brest Besançon Vichy Nantes Clermont Pau-Lacq-Orthez Nanterre
Espoirs (Pro B) 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Johan Rathieuville Angers Non attribué Loïc Akono Brest Adrien Moerman Nanterre Edwin Jackson Nanterre Evan Fournier Nanterre Louis Labeyrie Fos
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MVP
événement
Français (Pro B)
5 0 N I U J che
Diman Hervé Bellenger / IS
Joueur Club Pts 1ère pl. 1 Philippe Da Silva Évreux 78 12 2 Johan Passave-Ducteil Nanterre 56 5 3 Mehdi Labeyrie Le Portel 48 3 4 Jérémy Leloup Dijon 30 1 5 Pierric Poupet Rouen 23 1 6 Aaron Cel Nantes 15 7 Thomas Dubiez Boulazac 14 8 Xavier Corosine Nanterre 13 9 David Mélody Dijon 12 10 David Denave Saint-Vallier 9 - Charles-Henri Bronchard Saint-Vallier 9 Ont également obtenu des voix : Angelo Tsagarakis (Bourg, 8, 1), Lamine Kante (Boulogne, 8), Philippe Haquet (Fos, 7), Loïc Akono (Nanterre, 7), Cheikhou Thioune (Rouen, 5), Gary Chathuant (ChâlonsReims, 5), Nicolas Gayon (Nantes, 4), Souarata Cissé (Clermont, 3), Marc Judith (Nanterre, 2), Darnell Williams (Rouen, 2), Yannick Gaillou (Boulazac, 2), David Ramseyer (Antibes, 2), Tony Stanley (Boulogne, 1), Joakim Ekanga-Ehawa (Aix,1), Samba Dia (Dijon, 1).
Philippe Da Silva (MVP français de Pro B).
• La persévérance, ça paie. Philippe Da Silva avait pris place comme dauphin de Moussa Badiane en 2010 comptant même davantage de premières places. Cette fois, ça n’a pas fait un pli. À 31 ans, c’est une consécration pour cet international portugais, natif de Guimaraes, qui a déjà à son actif six saisons en Pro B, autant au Portugal, un peu de LEB Oro en Espagne mais pas d’apparition pour l’instant au plus haut niveau français. Meilleur passeur de la division (8,4 pds), l’Ébroïcien s’est signalé par un triple-double aux dépens de Charleville (11 pts, 10 rbds, 10 pds). Profitant du contexte nanterrien très favorable, Johan Passave-Ducteil a doublé ses stats vis-à-vis de Limoges et n’a pas gâché les ballons (128 sur 186 aux shoots, soit 68,8%). De la génération Jérôme Moiso et Aymeric Jeanneau, Mehdi Labeyrie possède un parcours atypique qui l’a emmené à Pau, Limoges et Villeurbanne avec notamment un transit à Badalone.
Pep
n l Sua d t e k Bas nfos : asket.com i ’ d s u Pl ondub l a s . w ww
ERS V I N U ’ L TOUT ET K S A B U D Y A NANC
Hervé Bellenger / IS
Étrangers (Pro B)
1 Nate Carter Nanterre 74 9 2 Jason Siggers Rouen 66 6 3 Moses Sonko Aix 46 2 4 Mykal Riley Nanterre 43 5 5 Mohamed Hachad Fos 18 6 Landon Milbourne Boulogne 16 7 David Monds Bourg 15 1 8 Sherman Gay Fos 12 1 9 Chris Davis Le Portel 9 10 Andre Harris Lille 8 - Korvotney Barber Nantes 8 Ont également obtenu des voix : Will Daniels (Nanterre, 6), Austen Rowland (Le Portel, 6), Corey Rouse (Charleville, 6), Kyle Shiloh (SaintVallier, 5, 1), Marius Runkaukas (Quimper, 4), James Mathis (Aix, 4), Errick Craven (Dijon, 4), Darryl Monroe (Boulogne, 4), Chris Daniels (ChâlonsReims), Calvin Watson (Évreux, 2), Daniel Coleman (Bourg, 2), Drake Reed (Évreux, 1), Taron Downey (Nantes, 1), Lee Cummard (Fos, 1).
la arc de P Y C NAN
Nate Carter (MVP étranger de Pro B).
• Jason Siggers semble inexorablement buter sur la plus haute marche du podium puisqu’il était l’an dernier le dauphin de Teddy Gipson alors qu’il portait le maillot de Lille. Cette fois, c’est Nate Carter (1,99 m, 27 ans) qui s’impose. Sorti de Oklahoma University en 2007, l’Américain s’est aguerri dans deux clubs israéliens mineurs avant de débarquer à Saint-Etienne. C’était sa deuxième année à Nanterre. 4e marqueur de Pro B (17,3 pts), il s’est distingué lui aussi par sa précision aux shoots (62,7%).
Espoirs (nés en 1991 et après)
Joueur Club Pts 1 Louis Labeyrie Fos 15 2 Ferdinand Prénom Dijon 6 Né à Gonesse en 1992, Louis Labeyrie – pas de lien de parenté avec Mehdi – est un intérieur de 2,09 m. Il a tourné à 3,9 pts (58,2%) et 1,7 rbd en 10 minutes par match. Il avait participé, il y a trois ans, à l’Euro des 16 ans et moins, dans une certaine discrétion.
Coaches (Pro B)
1 Pascal Donnadieu Nanterre 2 Rémi Guitta Fos 3 Jean-Louis Borg Dijon • Qui d’autre que Pascal Donnadieu pouvait prétendre à cet oscar ? En 25 ans, le fils du président a fait gravir le club de la banlieue parisienne de onze échelons, sans jamais descendre, pour l’amener dans le sanctuaire de la Pro A. Totalement unique. Seul Thierry Chevrier avec Cholet Basket a accompli le même exploit, comme joueur.
Hervé Bellenger / IS
échos FRANCE
Blake Schilb reste à Chalon.
RUMEURS, TRANSFERTS, PROLONGATIONS
C’EST PARTI ! La saison régulière terminée, la foire aux rumeurs a débuté. Alors, Moerman à Nancy ? Sciarra à Paris ? Weisz à Strasbourg ? BasketNews fait le point.
I
l l’avait annoncé : son avenir était en partie lié à celui de son coach. Il, c’est Blake Schilb ; le coach, c’est Gregor Beugnot. Et il a tenu parole. Moins d’un mois après que le technicien a été reconduit à la tête de Chalon, Schilb nous a confié, tout juste sacré MVP de la finale en Coupe, qu’il avait prolongé son bail sur les bords de Saône de deux ans, alors que son contrat courait jusqu’en 2012. Ils sont donc engagés, lui et son inébranlable sourire, avec l’Élan jusqu’en 2014, comme Beugnot. Chalon repartira la saison prochaine avec une base très solide, puisque Evtimov, Jean-Baptiste Adolphe, Lauvergne, Lang et Tchicamboud seront encore sous contrat. Le club pourrait d’ailleurs annoncer prochainement de nouvelles prolongations, voire tenter de conserver certains de ses autres Américains (Aminu, Haynes, Smith). En octobre prochain, Chalon bataillera dans l’élite avec Nanterre, qui a décidé d’appliquer une recette qui a souvent fonctionné pour les promus : conserver l’ossature du groupe de Pro B. Le pivot Johan Passave-Ducteil a re-signé chez les « banlieusards » pour deux ans, il fera toujours équipe avec les meneurs Loic Akono et Xavier Corosine, qui, encore sous contrat, ont également prolongé.
« Amenez-moi l’article ! » Le troisième club à avoir prolongé l’un de ses joueurs est Pau-Lacq-Orthez. Le pivot nigérian Junior Elonu, arrivé en cours d’année, a rempilé dans le
Béarn pour une saison. Il cotoiera de nouveau Marko Maravic, les jeunes Lesca, Morency et Var. Mais tout n’est pas vert pour les Béarnais. Pau devra sans doute reconstruire un groupe où ne figurera pas celui qui est son taulier depuis deux ans, Teddy Gipson, trop gourmand financièrement. Et il n’est pas le seul ! Sud Ouest a révélé que Georgi Joseph et Antoine Mendy testeraient le marché et auraient été approchés par… le tout récent retraité palois Laurent Sciarra, qui prendrait lui le coaching du Paris Levallois ! Un poste jusqu’à présent tenu par Christophe Denis, qui, une fois le maintien assuré, a indiqué qu’il voulait rester. Pour les coaches, l’avenir d’Alain Weisz pose question. Il a admis être en contact avec la fédération sénégalaise pour prendre les rênes de l’équipe nationale à la CAN cet été. Et l’entraîneur est sous contrat avec Hyères-Toulon pour la saison prochaine, mais des rumeurs annoncent son retour à Strasbourg. D’autres rumeurs ? Adrien Moerman, après trois saisons à Orléans, pourrait remplacer Stephen Brun à Nancy, qui laisserait également partir Saidou N’Joya, dont le profil intéresse Boulazac selon Sud Ouest. Enfin, Limoges relégué en Pro B, Cedrick Bank a déclaré qu’il se verrait bien ailleurs. « Amenez-moi l’article ! », nous a répondu le président Fred Forte. « Cedrick et Raphaël (Desroses) sont tous les deux sous contrat. » Ah les rumeurs ! La saga de l’été ne fait que commencer. n Yann CASSEVILLE
17
18
échos FRANCE
LES NATIONAUX PRENNENT DES COULEURS
L
e Comité Directeur de la FFBB a adopté, le week-end dernier, un projet de réforme pour les championnats nationaux (N1 à N3 pour les hommes, Ligue 2 à N3 pour les femmes), mis en pratique dès la saison 2011-12. Bien que du côté de la fédération, on se refuse à employer le mot de « quota », il ne s’agit ni plus ni moins que de cela, avec une nouvelle classification des joueurs en cinq catégories, selon un code couleur mixant les notions de nationalité et de « joueur formé localement. » Ainsi, si les joueurs mineurs (blanc) et européens formés localement (vert) peuvent être engagés sans restriction, les Européens non formés localement (jaune) et les étrangers non-européens (orange ou rouge) sont limités, chaque division ayant ses propres quotas. « Nous sommes tenus de nous mettre en règle avec la réglementation européenne, puisque le traité de Rome prévoit la notion de citoyenneté européenne avec un libre accès aux soins, à la culture et, nous concernant, au sport », précise la secrétaire générale de la FFBB, Marie-Noëlle Servage. « Mais nous sommes allés plus loin que l’espace européen élargi puisque nous avons pris le parti d’englober l’ensemble des 52 pays de la zone FIBA Europe. »
« Étranger Fidèle » Globalement calquée sur les quotas déjà en vigueur dans le secteur féminin depuis 2010, la mesure n’a toutefois pas manqué de provoquer quelques réactions du monde amateur. Principal reproche, celui de distinguer les Européens – au sens FIBA Europe, ce qui inclut les ressortissants de pays extérieurs à l’Union Européenne tels que la Serbie, la Turquie ou Israël par exemple – du reste du monde, notamment l’Afrique. Autre critique, la terminologie « Étranger Fidèle », dont certains dirigeants de clubs estiment qu’elle « fleure bon le néo-colonialisme. » Une accusation que la FFBB réfute. « C’est une avancée parce qu’on aurait très bien pu considérer les étrangers hors FIBA Europe de la même manière, qu’ils soient là depuis un an ou dix ans », rétorque MarieNoëlle Servage. Quoi qu’il en soit, et comme l’année dernière, la mesure exclut des championnats nationaux (N1 à N3) les joueuses non-européennes ne disposant pas d’au moins quatre années de licence FFBB, un écueil déjà soulevé par de nombreux présidents de clubs féminins amateurs. n Florent de LAMBERTERIE
LES NOUVELLES CATÉGORIES BLANC VERT JAUNE ORANGE ROUGE
Joueur mineur (sans distinction de nationalité) Joueur majeur Européen Formé Localement (ressortissant de l’un des 52 pays de la zone FIBA Europe ayant 4 ans de licence entre 12 et 21 ans en France ou moins de 4 ans mais sans jamais avoir été licencié hors de France) Joueur majeur Européen Non Formé Localement (ressortissant de l’un des 52 pays de la zone FIBA Europe ayant déjà été licencié ailleurs qu’en France) Joueur majeur Étranger Fidèle (ressortissant non-européen justifiant de 7 ans de licence en France ou de 4 ans de licence consécutive dans un même club français) Joueur majeur Étranger (ne justifiant pas des années de licence nécessaires pour être considéré comme « Fidèle »)
LES NOUVEAUX QUOTAS NM1 & NM2
2 jaune OU 1 jaune + 1 orange OU 1 jaune + 1 rouge
LF2
3 jaune OU 2 jaune + 1 orange OU 2 jaune + 1 rouge OU 1 jaune + 1 orange + 1 rouge OU 1 jaune + 2 orange OU 1 jaune + 2 rouge 2 jaune OU 1 jaune + 1 orange OU 1 jaune + 1 rouge
NF1, NF2 et NF3
2 jaune OU 1 jaune + 1 orange
NM3
Du 3 juillet au 14 août 2011 Filles et garçons de 10 à 19 ans
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RÉFORME DU SECTEUR AMATEUR
été 2011
19ème édition
échos FRANCE
AFFAIRE CHAMBON/VIDÉO
VICHY, RECOURS OU PAS ? La décision de l’arbitre David Chambon d’accorder match gagné au Paris Levallois à Villeurbanne (30e journée), après avoir eu recours à la vidéo, pourrait déboucher sur une tempête. En effet, la JA Vichy pourrait décider de contester la régularité du classement devant le Conseil d’État.
A
Hervé Bellenger / IS
ujourd’hui s’appuie JC Jonon. jeudi, JeanOn reste à 16 Christophe « Personne n’ayant Jonon, le président de réagi sur place (à la JA Vichy, va recevoir Villeurbanne), cela les recommandations avalise une première de son conseil fois la décision de d’administration et si l’arbitre », explique celui-ci décide de ne le président de la pas lâcher le morceau, JAV. « Puis, dans un cela pourrait déboucher deuxième temps, sur un bazar juridique le résultat de ce sans nom. Ainsi, match est proposé à après avoir un temps l’homologation par envisagé de se tourner la LNB. En connaisvers le CNOSF, le club sance de l’incident, bourbonnais pourrait elle homologue, alors finalement opter pour qu’elle a tous les « passer au deuxième moyens, à commencer étage de la fusée », par l’article 216, de dixit JC Jonon, à savoir contester le résultat. déposer un recours Donc pour moi, elle auprès du Conseil avalise la démarche d’État. de l’arbitre. Donc mon Rappel des faits : le 10 argument est que si mai, à l’occasion de la cette démarche est 30e et dernière journée, après discussion régulière, pourquoi avec les deux autres ne l’avons-nous pas arbitres puis la table utilisé à l’occasion de marque, l’arbitre d’autres rencontres ? en chef du match Donc il y a irrégularité Jean-Christophe Jonon ASVEL-Paris Levallois, dans le déroulement David Chambon, décide du championnat. » d’avoir recours à la vidéo pour finalement valider le Et il ajoute : « C’est un ensemble de faits qui me panier de la victoire du PL (76-74), un trois-points portent préjudice » d’Eric Chatfield. Ceci est contraire aux règlements. M. Jonon, qui a discuté avec les présidents de Chalon Pourtant, aucune réserve n’est déposée sur le coup et Poitiers, celui de l’UCPB (Jean-Pierre Goisbault) puis, par la suite, la LNB entérine le résultat du ainsi qu’avec David Chambon, pouvait espérer que le match, tout en déplorant l’usage de la vidéo, proComité Directeur de la LNB, réuni lundi, décide d’un hibée. Ce succès du PL ne change rien au classement passage express de la Pro A de 16 à 18 clubs, ce qui de la JAV, reléguée malgré tout, mais il n’a échappé aurait réglé la question, mais l’UCPB s’y est opposée. à personne à Vichy que, lors de la 27e journée, malLa balle est donc dans le camp de la JAV. « Il faut que gré la demande du club bourguignon, la fin du match je consulte mon conseil d’administration pour savoir si Chalon-Poitiers n’avait pas été réétudiée, notamon est bien tous sur la même longueur d’onde. J’ai des ment le dernier tir (celui qui aurait donné la victoire actionnaires qui me demandent de défendre les intérêts à l’Élan) d’Ilian Evtimov, apparemment valable mais de la Jeanne d’Arc de Vichy donc je dois le faire, c’est refusé par… David Chambon. Un succès de Chalon ce pour quoi j’ai été élu. Il y aura discussion. » Et de aurait sauvé Vichy et envoyé Poitiers en Pro B. C’est conclure : « Je demande réparation des préjudices. » n Propos recueillis par Fabien FRICONNET sur ce deux poids, deux mesures – accidentel – que
« Je demande réparation des préjudices »
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e Coupnce de Fra
événement
CHALON GAGNE LA COUPE
ILS NE L’ONT PAS VOL Enfin un trophée ! Histoire de valider le travail de longue haleine de Gregor Beugnot en Bourgogne, histoire de valider aussi la belle saison d’un beau groupe de joueurs, savant mélange de jeunes et de moins jeunes, d’Américains charmants et de Français rigolards qui, après la déconvenue des As, s’étaient mis sous pression pour ramener le premier titre du club bourguignon face à des Limougeauds qui devaient, eux, sauver leur saison.
rappelle-t-il médaille au cou. « On a beau dire, mais il y avait une énorme pression sur ce match. C’est une fierté parce que lorsque tu tiens un discours aux joueurs, que tu les fais bosser autant, lorsque tu gagnes tu deviens crédible. Tu gagnes en crédibilité dans ton relationnel, dans ton discours et la croyance dans le coach c’est important. »
Par Thomas FÉLIX
Limoges allume Bercy
Hervé Bellenger / IS
Et les hommes de Greg y ont toujours cru, même en début de match lorsqu’il a fallu courber l’échine devant l’orage de tirs extérieurs limougeauds qui, eux, avaient clairement décidé de vivre et mourir par le shoot, du moins pour certains d’entre eux. Dès l’entame du premier quart, c’est Robert Hite qui sortait les flingues (13 pts dans le quart-temps à 5/6 aux tirs dont 2/2 à 3-pts), soutenu dans l’exercice par Cedrick Banks et Ronnie Taylor. À eux trois, les gourmands vont totaliser les 22 points limougeauds du premier quart, mieux… ou pire, par la suite ils représenteront près de 71% des tirs de Limoges, soit 41 sur les 58 tentatives du match. Il n’empêche qu’avec l’adresse au rendez-vous, Limoges prend rapidement 10 points d’avance grâce à ses artificiers (10-20, 7e). « Je savais que l’on allait prendre des paniers », avoue Gregor. « Mais il ne fallait absolument pas qu’ils puissent ressortir la balle et sur la première mi-temps ça nous a fait mal. Mais on a réussi à ne pas paniquer. » De justesse pour le jeune Nicolas Lang qui écarquillait les yeux devant la performance. « Hite, on s’est vraiment demandé s’il allait arrêter ! Il termine à 7/9 à trois-points, c’est énorme ! On s’est dit qu’il allait fatiguer, mais non. Ce sont les autres qui ont craqué, heureusement. » En transpirant à grosses gouttes, mais sans trembler, Chalon revient à égalité sur un 15-5, (25-25, 14e). Ilian Evtimov et Nicolas Lang répondent à Robert Hite et Cedrick Banks derrière l’arc, tandis qu’Alade Aminu matraque un secteur intérieur limougeaud sevré de ballons. Un point de retard à la mi-temps, 36-37, Chalon tient bon et attend que les snipers fatiguent.
E
lle est souvent décriée cette Coupe de France. Compétition d’un autre temps, visibilité médiocre, peu ou pas d’intérêt pour la plupart des clubs, elle peine à se justifier dans le paysage du basket hexagonal. Mais un titre reste un titre et, lorsque que l’on aperçoit Greg Beugnot les yeux rougis par les larmes, lorsque l’on se laisse à sourire devant Steed Tchicamboud qui se lance dans un ban bourguignon de la victoire face aux 2.500 supporters vêtus de rouge, et que l’on rigole même face à la joie des minots Lang et Lauvergne qui cherchent à embarquer en catimini un des ballons du match (préalablement subtilisé par Tchicamboud qui, depuis les As, a commencé une collection), l’on se dit que la Coupe a sûrement une saveur particulière pour qui la remporte. C’est peut-être même la seule
compétition de basket qui justifie pleinement le concept du match sec à Bercy puisqu’elle n’est constituée que… de matches secs. Dimanche dernier donc, c’est tout l’Élan Chalon qui savourait et Greg Beugnot tout particulièrement. Coach chalonnais en souffrance la saison dernière, au prise avec un groupe délicat, il a trouvé cette année une équipe où tout fonctionne. L’entente, le travail, l’abnégation de ses hommes à vouloir ramener le premier trophée du club font que l’entraîneur, déjà titré par trois fois en Coupe (96,97 et 01), profitait pleinement de cette quatrième levée personnelle, son premier trophée depuis dix ans. « La crédibilité d’un entraîneur passe par un trophée », Gregor Beugnot
« La crédibilité passe par les trophées »
Schilb le magnifique Au retour des vestiaires pourtant, Limoges ne baisse pas d’intensité. Toujours incapables de trouver leurs intérieurs (4 pts en première mi-temps pour le duo Ebi-Curtis, 8 au total), Ronnie Taylor et Robert Hite n’en continuent pas moins de flamber. Panier plus faute pour l’un, tir primé pour l’autre et le CSP passe un 6-0 d’entrée (36-43). C’est le moment choisi par Greg Beugnot pour sortir Blake Schilb qui patauge dans ce début de troisième quart. Le gentleman chalonnais n’y est plus. Meilleur marqueur de son équipe en première mi-temps (11 pts, il termine à 26 pts et 22 d’éval), l’Américain enchaîne les balles perdues (6) et se prend la tête. « Il a commencé à s’énerver par rapport à sa prestation », explique
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événement
LÉE !
« On peut écrire une belle histoire à Chalon » Blake Schilb
Greg Beugnot. « Blake a la particularité de pouvoir peser sur une rencontre. Il veut toujours mettre ses coéquipiers en avant et lorsqu’il n’y arrive pas il perd l’intensité de son propre jeu. Je le sors et je vais vers lui pour le rassurer. Mon discours est simple, je lui dis que je sais que c’est lui qui va nous faire gagner le match. » Le capitaine relégué sur le banc, c’est Bryant Smith (6 pts en 7 min.) qui va sonner la révolte. Impeccable remplaçant, « Tonton », comme le surnomment les jeunes à cause de son grand âge (34 ans), recadre son équipe et Chalon passe un 12-0 avec l’aide d’Alade Aminu (17 pts) avant que Ronnie Taylor ne stoppe l’hémorragie sur un nouveau trois-points, (48-46, 25e). Au début du quatrième quart, Chalon compte 5 points d’avance mais laisse revenir Limoges à -1 à 6 minutes de la fin (61-60). C’est le moment choisi par Blake Schilb pour renaître de ses cendres. L’Américain, souvent installé en post-up sur des Limougeauds plus petits, colle 14 points de suite pour détacher définitivement Limoges et termine son show par un rebond offensif et deux lancers décisifs, 77-71, la messe est dite. « Le capitaine est le leader de l’équipe », dira le MVP de la finale. « Et le leader doit prendre ses responsabilités. L’équipe me fait confiance, ils croient en moi, ils savent à qui donner la balle dans ces situations. » Deux derniers lancers
d’Evtimov vont clore le résultat, 79-71, Chalon peut savourer son premier titre et remercier le gentleman qui vient de faire sauter la banque. « J’ai gagné des titres en République Tchèque », ajoute Blake Schilb, avouant au passage qu’il a prolongé jusqu’en 2014 avec l’Élan. « Mais celui-là est particulier après la saison galère que l’on a vécue l’année dernière. On a lutté pour rester en Pro A et là, on joue et on gagne un titre, c’est une grande satisfaction. On peut construire là-dessus, écrire une belle histoire avec Chalon. » Le capitaine pouvait sourire et partager sa joie avec l’armée rouge de supporteurs présente à Bercy, il vient d’écrire les premières lignes de palmarès de l’Élan Chalon. Mais, loin d’être rassasié, le capitaine, ovationné par ses troupes à son retour au vestiaire prévient : « on ne va pas trop fêter ce titre car j’aimerais vraiment revenir à Bercy bientôt », lâche-t-il dans un sourire. « J’espère que cette Coupe va nous apporter le surplus de confiance pour attaquer les playoffs et nous emmener en finale du championnat. » Une troisième finale sur une même saison, ce qui ne s’est encore jamais vu, ça c’est un beau challenge pour une belle équipe. Mais attention, pour revoir Bercy, il faudra éviter le syndrome orléanais qui, l’année dernière dans la même position s’était fait croquer au premier tour des playoffs. n
Hervé Bellenger / IS
Hervé Bellenger / IS
Cedrick Banks et Limoges impuissants face au Chalon de Blake Schilb.
CHEZ LES DAMES
Ines Ajanovic (MVP de la finale)
COUP DOUBLE POUR MONTPELLIER Devançant Chalon de quelques heures, LattesMontpellier a également ouvert son armoire à trophées en remportant la Coupe face à Mondeville, avec en prime une place en Euroleague. • Ce ne fût pas un grand match, mais là aussi l’histoire est belle. Prises à la gorge en début de rencontre, balbutiant leur basket et affichant un famélique 34% de réussite aux tirs à la mi-temps, les filles de Montpellier, qui pointaient à -12 au cœur du deuxième quart, ont pourtant réussi à revenir pour arracher la Coupe à Mondeville. Grande actrice du retour de Lattes Montpellier, la capitaine Gaëlle Skrela (13 pts à 4/9 aux tirs, 4/4 aux LF, 5 rbds et 3 pds pour 16 d’éval) affichait un large sourire en conférence de presse, en écho à son coach Valéry Demory, après avoir porté son équipe dans les dernières minutes avec quatre lancers francs cruciaux. « Cela nous fait très plaisir de pouvoir ramener un premier trophée à Montpellier et personnellement c’est le premier que je gagne en dix ans de carrière », se satisfaisait celle qui allait pouvoir enfin faire la nique à son père (Jean-Claude) et son frère (David), tout deux internationaux de rugby. Avec en bonus une place en Euroleague, l’exmeneur international Valéry Demory gagne lui son premier trophée en tant qu’entraîneur, et se rappelle ainsi au bon souvenir du basket français. « C’est ce que l’on me dit », sourit-il. « Mais je n’avais pas disparu, c’est juste que le basket féminin est moins médiatique et c’est dommage. » T.F.
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22 OUEST : MAVS-THUNDER
LA VICTOIRE FAÇON D Impressionnants de maitrise face aux Lakers (4-0), les Mavericks sont passés en une série du statut d’équipe capable de craquer à tout moment, à celui de candidats crédibles au titre. Analyse en six points. Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles
• Dirk Nowitzki a retrouvé son mojo. Labellisé soft tout au long de sa carrière, le MVP 2007 continue d’aligner des chiffres monstrueux : 26,5 points de moyenne à presque 50% de réussite et 8,4 rebonds pendant ces playoffs. Mais grande nouveauté : l’Allemand est désormais présent de l’autre côté du parquet. La preuve, lors de la série face aux Lakers, Phil Jackson se fait sanctionner de 35.000 dollars d’amende pour critiquer ouvertement la défense poste bas de Nowitzki sur Pau Gasol. Réaction de Nowitzki : « C’est marrant, c’est marrant. Je n’avais encore jamais entendu ça ! » Bon d’accord, il ne s’est pas non plus métamorphosé en chien de garde, mais c’est un début. « Dirk connait ses capacités et ses limites », avoue son coach, Rick Carlisle. « Mais il connaît ses atouts en défense. L’un d’eux est sa taille. L’autre est qu’il évolue dans un système qui le couvre quand il a besoin d’aide. » Un début de défense qui nous emmène au point suivant expliquant le succès des Mavs.
Tyson Chandler qui gagne ? Vraiment ? • Blessé la majeure partie de la saison dernière, jamais vainqueur de la moindre série de playoffs, Tyson Chandler revit cette saison. Intronisé « heart and soul » (« cœur et âme ») de la défense de Dallas par le staff, le natif de Los Angeles est devenu LE pivot qui manquait depuis des années à cette franchise. Enterrées, les époques Shawn Bradley ou Erick Dampier, Chandler a terminé troisième du vote pour le meilleur défenseur de l’année. « C’est une équipe qui a toujours eu une grosse puissance de feu offen-
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sive », explique Chandler. « Donc si on peut stopper les équipes de l’autre côté, on a de grandes chances de gagner chaque match. » Une logique implacable. En dix matches de playoffs, Dallas n’a jamais laissé Portland ou les Lakers atteindre la marque des 100 points. Ses 6,9 points de moyenne en playoffs ne font rêver personne, mais son rôle d’ancre défensive dans la raquette est indispensable.
Un banc première-classe • Lors de ce fameux Game 4 à Dallas, le banc des Mavs inscrit 86 points. Et les Lakers s’inclinent 86122. Non, pas de faute de frappe, les remplaçants de Dallas ont inscrit autant de points que tout le roster de Los Angeles. « Le banc a été notre marque de fabrique tout au long de la saison », avoue Dirk Nowitzki. L’étincelle, évidemment, est venue de Jason Terry. 32 points à 9 sur 10 à trois-points lors du Game 4, « Jet » ne fait pourtant que confirmer qu’il est un faux remplaçant. Non, le vrai plus est venu d’un Portoricain à la taille réduite et d’un shooteur serbe porté disparu depuis plusieurs années. Entre J.J. Barea qui se balade dans la défense des Lakers en ridiculisant Shannon Brown, et Peja Stojakovic qui score 21 points à 6 sur 6 à trois-points dans ce Game 4, c’est une ligne d’attaque impressionnante que Rick Carlisle fait désormais sortir du banc. À tel point que certains, du côté de Toronto, se mordent sérieusement les doigts d’avoir coupé Stojakovic en cours de saison…
Où est passé Mark Cuban ? • Propriétaire des Dallas Mavericks depuis onze ans, le « Golden Boy » de l’informatique et des nouvelles
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Dirk qui défend ? Vraiment ?
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technologies est du genre passionné. Souvent critiqué pour une tendance limite « grande gueule », que ce soit envers les arbitres, des coaches ou ses adversaires, Mark Cuban a complètement disparu de la scène pendant ces playoffs. « Tout devrait tourner autour des joueurs, et non pas autour du propriétaire », clamait Dirk Nowitzki pendant la série face aux Lakers. Alors que tous les médias se frottaient les mains en espérant quelques piques de plus dans sa rivalité avec Phil Jackson, le proprio a décidé de faire profil bas. Une hache de guerre enterrée, Cuban n’aura pas allumé la moindre polémique durant cette série. Une première. « On y croit. » Voilà les seuls mots que prononce Cuban aux reporters, bien déçus, à l’issue du Game 4 face aux Lakers. « On a joué une super série, on s’est bien battu », expliquait Nowitzki dans la semaine. « Je n’ai plus vu Mark depuis le Game 4. Et c’est probablement une bonne chose. »
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DALLAS
DURANT RÊVE DES FINALS
ILS GRANDISSENT À VUE D’ŒIL ! Objectif Finals pour les Mavs de Jason Kidd.
L’expérience des Mavs est cependant la match-up la plus difficile à soutenir pour les jeunes ambitieux du Thunder.
équipe. » Les Mavs remportent les deux matches suivant, dont un au terrible Rose Garden, et détruisent ensuite les Lakers. La défaite ne leur fait plus peur, et la perspective d’une éventuelle revanche face au Heat en finale trotte certainement dans un coin de leur esprit.
2006, un souvenir assumé ? • Depuis cinq ans, Dallas vit dans la frustration d’une finale NBA perdue face à Miami, alors que les Mavs menaient 2-0. « La première fois que j’ai rencontré le General Manager, j’ai voulu faire la conversation et je lui ai parlé de 2006 », nous racontait Rodrigue Beaubois avant les playoffs. « Et là, ça s’est refroidi d’un coup. J’ai senti comme une douleur interne. » Le premier tour des playoffs face à Portland a enfin permis aux Mavericks d’évacuer cette frustration. Menant 2-0, Dallas s’incline deux fois d’affilée et laisse revenir les Blazers à 2-2. Avec ce spectre de la défaite improbable qui pointe de nouveau le bout de son nez. « C’est ce long vol entre Portland et Dallas », reconnaît Tyson Chandler. « On était là, dans l’avion, et on savait qu’on allait devoir jouer au moins deux matches de plus, et ce n’était pas nécessaire. Ça a changé cette
• Bon d’accord, ce n’est pas vraiment l’une des clés du succès de Dallas ces temps-ci. Mais nos deux Français de Dallas, Ian Mahinmi et Rodrigue Beaubois, n’ont pas encore eu leur chance dans ces playoffs. Mahinmi a joué en tout 18 secondes lors du dernier match face à Portland, puis cinq minutes le jour du sweep des Lakers. Beaubois, lui, n’a pas encore passé la moindre seconde sur le parquet, et était même la plupart du temps inactif, donc en costume, pendant les matches. Pourtant, leurs situations sont bien différentes. Celle du pivot, ancien Havrais, est sans doute la plus claire. « Arrivé en playoffs, tu ne peux plus jouer à 10 ou 11 gars », nous expliquait Ian pendant la série face aux Lakers. « Le coach est donc venu me voir pour me dire que le back-up de Chandler, ça serait Haywood. Mais je continue à me tenir prêt. » En ce qui concerne Beaubois, ça se complique. Touché à nouveau au pied qui l’a tenu écarté une bonne partie de la saison, l’ancien Choletais semble pourtant prêt à jouer : « Je peux jouer. Je ne suis évidemment pas à 100%, mais je peux jouer. » Pourtant, face aux Lakers, coach Carlisle ne fait jamais appel au Français. Difficile à comprendre pour celui que beaucoup à Dallas annoncent comme le futur de la franchise. En cause sans doute, le protectionnisme du patron. Aux mains d’une équipe qui gagne, à l’équilibre absolument parfait, Rick Carlisle n’a sans doute pas voulu prendre le risque de bousculer son système avec un dragster du calibre de Beaubois, au jeu complètement opposé de celui de DeShawn Stevenson, qui occupe « sa » place. En finale de conférence, Beaubois pourrait enfin avoir sa chance. n
Joe Murphy/NBAE via Getty Images
Des Frenchies… dans l’attente.
l « Il a prouvé qu’il avait le cœur d’un champion. » Quelques secondes après l’épilogue du Game 7, Lionel Hollins, le coach de Memphis, ne pouvait que saluer la prestation de Kevin Durant (39 points, 9 rebonds). La superstar d’Oklahoma City, en perdition 48 heures auparavant (11 points à 3/14), n’a pas flanché sous la pression. Pas plus que ses coéquipiers, Russell Westbrook en tête (14 points, 14 passes et 10 rebonds). Malmenés dans leur série face aux Grizzlies, les hommes de Scott Brooks ont finalement terminé le travail à l’expérience, ne perdant jamais leur sang-froid et exécutant parfaitement jusqu’à son terme le plan de jeu dressé par leur coach. « Nous sommes un groupe mature », analysait Durant après sa qualification en finale de conférence, la première depuis l’emménagement de la franchise dans l’Oklahoma il y a deux ans. Plus mauvaise équipe de la ligue à l’époque, le Thunder n’oublie pas qu’il partait de très loin. « Vous ne franchissez généralement pas les marches aussi rapidement mais nos gars l’ont fait sans pour autant brûler les étapes », explique coach Brooks. « Peut-être que cela nous a donné cette capacité à jouer de façon libérée et de réaliser que nous avions traversé le pire », poursuit Nick Collison.
Question d’âge
Le meilleur est-il déjà à venir ? L’avantage du terrain n’était pas l’unique argument qui plaçait les Mavs en position de favoris. Face aux vétérans texans et les 394 matches de playoffs disputés par leurs titulaires, les starters d’OKC (23 ans de moyenne d’âge) et leurs apparitions en postseason – 161 matches combinés dont 80 pour le seul Kendrick Perkins – paraissaient un peu légers. Dans le vestiaire des nouveaux underdogs, on préférait toutefois brandir les scalps des Nuggets et des Grizzlies pour convaincre l’auditoire qu’un éventuel manque d’expérience ne serait pas rédhibitoire dans cette série. « La question de l’âge n’est plus vraiment d’actualité à présent », jurait Russell Westbrook avant le premier choc à Dallas. « Nous avons grandi et nous nous sommes améliorés ensemble. Tant que nous restons humbles et que nous continuons à travailler en équipe, je pense que nous pouvons franchir cette nouvelle étape. »
Jérémy BARBIER
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24 EST : CHICAGO PLUS FORT ?
LA PAROLE À LA DÉFENSE Mouchés au Game 1 (82-103), les joueurs de Miami ont pris conscience qu’ils avaient face à eux sans doute la meilleure défense de la ligue, celle de Chicago. Ils devaient trouver rapidement une solution avant le Game 2, qui s’est joué la nuit dernière. Sinon...
par le plan de son entraîneur, Luol Deng n’a pas lâché d’un pouce James pendant toute la partie. À chaque fois que James et Wade ont voulu attaquer le cercle, ils se sont heurtés aux kilos de Boozer, Noah et Gibson. Résultat, le Heat a distillé seulement 11 passes décisives et a compilé 17 balles perdues dont 8 pour le tandem Wade-James, soit une de moins que toute l’équipe de Chicago. Inquiétant ?
Par Pascal GIBERNÉ, à New York
Le deuxième rideau
LeBron James et Miami stoppés par les Bulls (ici Noah et Boozer) au Game 1.
Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images
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La préparation de match, sa quête de perfection, c’est une maladie chez Thibodeau ». Depuis l’été dernier, Joakim Noah est « soumis » au régime spartiate instauré par l’entraîneur des Bulls, Tom Thibodeau. Stakhanoviste reconnu, Thibodeau a démontré lors de la raclée infligée par Chicago, 103-82 à Miami, au Game 1, combien il était devenu le meilleur Master Mind défensif de « l’Association ». Avec sa mine de monsieur tout le monde, son physique de bûcheron et son franc-parler, le technicien des Bulls n’a pas la gouaille, ni le charisme de son ancien boss, Doc Rivers, et ne dégage pas l’aura d’un Phil Jackson. Mais ses schémas défensifs sont aujourd’hui les plus redoutés de la Grande Ligue. En réduisant LeBron James à un bilan de 5 sur 15 aux tirs lors du Game 1, Thibodeau s’est rappelé au bon souvenir de l’Élu, qu’il a sorti des playoffs avec les Celtics en 2008 et en 2010. En triomphant du gang de Beantown, 4-1 lors du second tour, James pensait avoir vaincu ses démons. Mais Thibodeau et sa défense infernale sont encore sur la route de la star de Southbeach. « Les défenses des Bulls et des Celtics sont similaires », a expliqué James. « Vous devez être patient. C’est difficile d’attaquer la défense de front, parce qu’ils
« Il va nous falloir être patients » LeBron James
sont parqués. Il faut donc être capable de faire circuler la balle rapidement d’un coté à l’autre pour affaiblir leur défense. Et ils sont extrêmement athlétiques, donc il va nous falloir être patient. La patience leur a fait défaut lors du Game 1 avec un arrosage de 12 sur 32 aux tirs et seulement huit lancers-francs tentés. Inspiré
Le Heat a perdu toutes les rencontres contre les Bulls cette année. Cette castration offensive du duo floridien ne va pas durer pendant toute la série. En deux matches contre Chicago en saison régulière, James (il en loupé un sur blessure) a tourné à 27,5 points à 56,4%. Des statistiques excellentes. Le retour de bâton lors des prochains matches est attendu pour toute l’escouade de Thibodeau. Deux des plus grands talents offensifs de la ligue ne peuvent pas se louper de la sorte à répétition sur une série se jouant en sept matches. Thibodeau le sait et peaufine déjà le blocus collectif de sa défense. « On ne peut pas arrêter ces joueurs en défense individuelle », explique-t-il. « Vous devez les défendre collectivement. Et puis ils ont loupé des tirs qu’ils réussissent habituellement. Donc il va nous falloir être encore meilleurs les fois suivantes. Avec des grands joueurs comme eux vous voulez les faire travailler pour marquer leurs points. Wade et James ne sont pas personnels. Donc quand ils subissent des prises à deux, ils vont passer la balle. Et c’est là qu’il va nous falloir réagir et être en mesure d’anticiper ce qui va se passer. Notre challenge est de protéger la raquette. » La défense des Bulls dirigée par Joakim Noah a été l’une des meilleures du pays pendant la saison régulière. Contre l’hydre chicagoan, créer son tir devient une aventure, et s’aventurer dans la raquette une expérience souvent frustrante et douloureuse. Une sorte de défense celte 2.0. L’attaque adverse se retrouve souvent forcée de prendre de mauvais tirs à deux points à longue distance. Car après le harcèlement des arrières, se frotter aux armoires Noah, Gibson et Boozer n’est pas une partie de plaisir. Surtout quand se dresse, en deuxième rideau, le joueur certainement le plus physique et le plus dense des Bulls, le pivot turc Omer Asik. « On se fait confiance », explique Deng. « La confiance est là. Les arrières, peuvent monter pour faire pression sur le porteur du ballon car nous savons que nos intérieurs sont là pour assurer la relève. » CQFD… n
David Dow/NBAE via Getty Images
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BOSTON DANS LE DOUTE
QUEL AVENIR POUR LES C’S ? Ils ont pris un sérieux coup derrière la tête mais ne sont pas totalement assommés. Avec moins de blessures et quelques nouvelles recrues, les Celtics peuvent espérer se mêler une dernière fois à la course au titre en 2012. Voyons comment… Par Jérémy BARBIER
Shaq doit-il arrêter ? Alors que le cadavre des C’s remuait encore, certains commençaient à prononcer son oraison funèbre sportive. « Il a tracé la voie pour des gars comme Dwight Howard », expliquait Wade avant le Game 5. « Il est malheureux d’arriver au stade où vous êtes ralenti par les blessures. » Shaq, salaire modeste, n’était pas une mauvaise option. D’ailleurs, les Celtics ont carburé lorsqu’il fut en mesure de tenir son rang plus de 20 minutes (20-4). Finalement rattrapé par des blessures liées tant à son âge qu’à sa longévité, il n’a joué que 17 petites minutes après le 1er février. À trop compter sur l’impact d’un retour sans cesse repoussé, les Celtics ont précipité leur chute. À l’évidence, un prétendant au titre ne peut miser sur un titulaire à la condition physique si incertaine. Doc Rivers susurrait donc l’hypothèse d’une retraite méritée. « J’ai eu Pat Ewing lors de sa dernière année, je suis le coach qui a dû lui dire qu’il ne jouerait plus jamais. Leur
fierté est ce qui rend ces joueurs si spéciaux. Même quand ils ne peuvent pratiquement plus marcher, dans leur tête, ils pensent toujours pouvoir changer le cours du match. Parfois, vous devez être celui qui leur dit qu’ils ne peuvent plus. » Il serait préférable que Shaq se raisonne de lui-même.
Le Big Four sera-t-il retouché ? Tout est possible, mais si Boston compte
réellement conquérir un titre avant de tout reconstruire, Pierce, Garnett et Allen livreront ensemble un ultime baroud d’honneur. Le premier est sous contrat jusqu’en 2014, les deux autres n’ont qu’une année à honorer. Tant qu’un probable lock-out ne sera pas confirmé, il n’y a aucune chance de voir Danny Ainge sacrifier l’un de ses trois grognards. La situation de Rajon Rondo est peut-être moins ancrée. Considéré comme l’avenir de la franchise, le distributeur est également le Celtic qui possède actuellement la plus forte cotation sur le marché
des transferts. Chris Paul excepté, on ne voit cependant pas quel point guard potentiellement transférable pourrait satisfaire les dirigeants. À moins que Boston ne décide d’affaiblir consciemment son poste 1 pour récupérer plusieurs bons éléments ? C’est peu probable. Mais le trade de Kendrick Perkins l’était également…
Quels free agents faut-il (re) signer ? All-Stars exceptés, seuls Jermaine O’Neal et Avery Bradley restent liés à la franchise. J.O pourrait arrêter les frais, le rookie sera un joueur de banc. Avec peu de moyens – Boston est déjà au-dessus du salary cap – Danny Ainge doit déployer des trésors d’imagination pour combler les trous de son roster. Jeff Green sera le premier à s’asseoir autour de la table des négociations. Assez irrégulier car peu familier avec son nouvel environnement, il reste la meilleure option pour alterner entre les postes 3 et 4, voire devenir titulaire si Rivers décide d’utiliser Pierce en sixième homme. Le cas de Glen Davis sera plus difficile à trancher. Plutôt enclin à offrir des contrats de courte durée à ses role players, Boston ne devrait pas s’aligner si Big Baby, très décevant en postseason, se montre trop gourmand. À condition qu’il accepte un salaire modeste, Delonte West mérite de revenir. La piste
Jamal Crawford est alléchante mais certainement trop onéreuse. En priorité, Boston doit dénicher l’homme qui sera son pivot titulaire à la rentrée. La solution Yao Ming, murmurée par certains éditorialistes, semble une bien mauvaise idée. Tant pour le court terme qu’en prévision de leur avenir, les C’s ont tout intérêt à séduire un intérieur du calibre de Nene. Sont-ils prêts à s’endetter lourdement ?
Doc Rivers indispensable ? Il n’a pas réfléchi longtemps avant de rempiler pour cinq ans. « Je suis un Celtic et j’aime nos gars. Je ne crois pas que cette équipe soit finie. » Qui d’autre mieux que lui saura trouver les mots pour transcender une dernière fois les héros des Finals 2008 ? « Si nous allons de l’avant l’année prochaine pour essayer de gagner le championnat, il est l’une d’une pièces principales », confirmait Pierce. Repartir avec un nouveau technicien aurait demandé un temps d’adaptation, or du temps, le noyau dur des C’s n’en a plus vraiment. Rivers connaît ce groupe et sait en gérer les égos. Les observateurs s’accordent à penser que l’élimination des Celtics est davantage le résultat des blessures que la conséquence de mauvais choix tactiques. Surtout, malgré les récents échecs, l’équipe n’a jamais lâché son coach. Que demander de plus ? n
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échos NBA
ALL-NBA TEAMS
molosses. Rajon Rondo (68 points) et Paul Pierce (55) récoltent le plus de points dans la catégorie « au pied du podium », juste devant Carmelo Anthony (53).
MELO SNOBÉ
Donnie Walsh : « Pas de commentaires »
L’ailier des Knicks (25,6 points à 45,5%, 7,3 rebonds et 2,9 passes) n’a pas été sélectionné dans les trois meilleurs cinq NBA, contrairement à cinq nouveaux : Rose, Westbrook, Aldridge, Horford et Randolph.
Nick Laham/Getty Images
S
ans surprise, les cinq premiers pour le titre de MVP (Rose, Howard, James, Bryant et Durant) trônent dans la All-NBA First Team. À l’exception de D-Rose, les quatre autres lauréats étaient déjà présents l’an passé, en compagnie de Wade, retenu cette saison dans le deuxième cinq. À ses côtés, Dirk Nowitzki, auteur se sa meilleure année aux shoots (51,7%), reste stable et cueille sa 11e nomination dans l’exercice (dont cinq
dans le deuxième). Il est accompagné par deux autres intérieurs, Amar’e Stoudemire et Pau Gasol. La troisième équipe est également compo-
sée de trois big men, obtenant chacun leur première nomination : LaMarcus Aldridge, Al Horford et Zach Randolph. De fait, les extérieurs ont été éjectés au profit des
membre de l’UNOSEL
Le New York Post a interrogé Donnie Walsh sur le sort réservé à ses deux stars et notamment celui de Melo. Le président des opérations basket des Knicks a botté en touche. « Je n’ai pas de commentaire à faire sur ces équipes. » Mike D’Antoni ne s’est pas exprimé sur la question mais The Post a ressorti les bandes après l’élimination en playoffs contre Boston. « Il peut être, ou pourrait être aussi bon que n’importe qui en NBA, voire meilleur », estimait son coach, parfois furax devant l’apathie défensive de son ailier et sa propension à casser les systèmes pour jouer son un-contre-un. En outre, son arrivée à Big Apple n’a pas eu les effets escomptés (14-13 en saison régulière, contre 28-27 auparavant, et un sweep contre Boston). Son homérique performance en postseason, lors du Game 3 (42 points, 17 rebonds et 6 passes), a un tant soit peu éclipsé l’insuffisance de son rendement sur la série (20,7 pts à 32,7%, 8,0 rbds et 4,0 bps en 36’). Mais pas assez pour redorer son blason cette saison. n Romain MOLINA
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échos NBA
ROBERT TRAYLOR
EN BREF
R.I.P TRACTOR
• Le vote des coaches pour élire le meilleur cinq rookie fut sans surprise : John Wall, Landry Fields, Gary Neal, Blake Griffin et DeMarcus Cousins… Le propriétaire des Cavs, Dan Gilbert, enverra son fils Nick pour représenter Cleveland à la Draft. Le bambin de 14 ans souffre de neurofibromatose, une maladie orpheline pouvant causer des tumeurs bénigne ou maligne à n’importe quel endroit… Selon Yahoo ! Sports, Kurt Rambis, entraî-
Le décès de Traylor (34 ans) a suscité l’émotion en NBA, où l’intérieur a passé sept saisons (1998-2005) et disputé 438 matches (4,8 pts à 47,4% et 3,7 rbds en 14’).
poursuit-il, qualifiant Traylor de « good brother. » Paul Silas, son ancien coach aux Hornets et aux Cavs, ne l’accepte pas. « Nous avions échangé des textos il y a deux semaines.. » La tristesse et les compliments pleuvent après cette nouvelle tragique, presque un après la mort de Lorenzen Wright. « Ce fut une bénédiction de le connaître et d’être un de ses amis proches »,
pour Silas. « Trac était un gars vraiment super, pas seulement avec ses coéquipiers, mais pour tout le staff », renchérit Tad Carper, viceprésident des communications à Cleveland. Les joueurs ont également twitté en nombre pour adresser leurs prières à la famille et à cet intérieur rondouillard et terriblement attachant. n Romain MOLINA
David Sherman/NBAE via Getty Images
Fernando Medina/NBAE via Getty Images
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Il veut faire les choses comme il le faut », s’enthousiasmait Paul Silas en 2005, dans la presse locale de Cleveland, en ajoutant : « il a un grand cœur. » Sans doute trop. Traylor, déjà opéré de l’aorte en 2005, a succombé à une crise cardiaque. Retrouvé inanimé dans sa salle de bain, à Porto Rico, où il évoluait pour les Cowboys de Bayamon, Tractor a gardé sa réputation de gentil géant. « Les fans l’aimaient, l’idolâtraient », témoigne Jose Carlos Perez, le GM. Aux États-Unis, la stupeur prédomine. « Il était en bonne forme, il s’était allégé et n’était plus en surpoids », affirma son ancien coéquipier Ira Newble à Cleveland.com. « Il avait ce problème au cœur, mais il s’était fait opérer il y a cinq ans. Vous pourriez penser que ça serait passé »,
neur des Wolves, pourrait être débarqué de ses fonctions jeudi, lors d’une réunion à Chicago pour parler de l’avenir de Minnesota.
R.M.
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entretien
NICOLAS BATUM, ENTRETIEN EXCLUSIF
« JE NE ME VOIS PAS RESTER QUATRE MOIS SANS JOUER »
Sam Forencich/NBAE via Getty Images
Lundi 9 mai, devant les locaux de Canal+, juste avant de participer à l’émission Canal NBA, Nicolas Batum s’est confié à BasketNews. L’ailier de Portland est de retour en France pour répondre aux sollicitations médiatiques, se reposer puis préparer l’Euro avec les Bleus. Et avec le spectre du lock-out NBA qui se rapproche, son séjour en Europe pourrait se prolonger de quelques mois.� Propos recueillis par Yann CASSEVILLE
C
omment as-tu profité de ces premiers jours de vacances ? Je suis rentré en France le vendredi 6 mai au matin, j’ai enchaîné en allant à Cognac le soir pour voir mon meilleur ami jouer, Camille Elecka. C’était leur match pour monter en N1 et ils ont gagné. Je suis rentré samedi chez moi parce que c’était l’anniversaire de ma mère dimanche. Maintenant je reste une semaine à Paris, j’ai pas mal de sollicitations des médias, ce week-end je serai à la Coupe de France. Après je pars en vacances du 16 au 31 mai, en Espagne, pour me reposer.
« Je suis loin d’avoir développé tout mon potentiel »
Ce retour en France, c’est un avant-goût de la saison prochaine, du fait d’un possible lock-out NBA ? D’après ce qu’on entend, c’est vrai qu’il y a des grandes chances pour que le lock-out ait lieu. Mais on n’a pas vraiment le droit de s’exprimer là-dessus. Je pense que ça va être une drôle de saison, que ce soit en Europe ou en NBA. On va peut-être voir du drôle de basket. On entend beaucoup les Européens de NBA déclarer qu’ils pourraient rentrer,
mais plus qu’une possibilité, toi, est-ce que tu en as l’envie ? On en parle pas mal avec Rudy (Fernandez, son coéquipier, ndlr). On a tous les deux la même vision des choses : on ne se voit pas rester sans jouer au basket pendant trois mois. Parce qu’après le 18 septembre, c’est la fin du championnat d’Europe. Si le lock-out dure, je ne me vois pas trois ou quatre mois sans jouer donc c’est forcément quelque chose que j’envisage. Ce retour serait au Mans ? Je ne sais pas franchement. J’ai des tas de possibilités à étudier. Mon agent commence à parler avec quelques clubs mais pour l’instant il n’y a rien de concret. Jouer l’Euroleague est une priorité ? Ça pourrait, ou tout au moins une coupe d’Europe pourrait l’être. Revenons à la NBA. La déception de l’élimination contre Dallas est encore grande, même plusieurs jours après, en vacances à des milliers de kilomètres ? Ouais ! Je continue de regarder les playoffs, je
vois le niveau de Dallas, ils développent un super basket… Mais nous, on avait la série en main. Les deux premiers matches on mène lors des trois premiers quart-temps et à chaque fois on perd le match. Après, on gagne les matches 3 et 4, et le match 5 on repart dans nos travers. On pouvait les battre ! On pouvait les battre ! Une fois le match 6 perdu, quel sentiment prédomine dans le vestiaire : la déception ou la rage ? Les deux, les deux… Parce que ça fait trois ans que je suis en NBA, trois ans qu’on est en playoffs, trois ans qu’on perd au premier tour, mais là, on avait les cartes en main. On a raté le coche. Cette série a été marquée par la performance aussi inespérée que magistrale de Brandon Roy au Game 4. Que lui dis-tu au buzzer ? « Tu es toujours Brandon Roy ! » Je l’ai connu au top de sa forme, là, le voir avoir mal aux genous, se faire opérer, revenir, traîner les jambes, c’était dur. Il était en souffrance mais il le cachait, il jouait pour l’équipe. Et au match 4 il nous sauve la vie.
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entretien
« Souvent ma copine me dit : M ais ouvre-toi, parle, exprime-toi ! »
Brandon Roy avait dévoilé ses états d’âme avant cet exploit du match 4, toi au contraire, tu ne montres pas tes émotions. Tu ne gueules jamais ? Ce n’est pas dans ma nature. Souvent ma copine me dit : « Mais ouvre-toi, parle, exprime-toi ! » Mais je n’y arrive pas. Je suis juste un mec qui est réservé. Que je sois content, fâché, triste ou heureux, même si je peux pousser un coup de gueule parfois j’ai toujours la même tête. C’est Terry Porter qui m’avait dit : « Toi, tu serais un excellent joueur de poker. » Bon, je ne joue pas au poker. Tu progresses chaque saison, est-ce que dans le même temps tu penses que ton statut a évolué, que tu es respecté comme tu devrais l’être ? Pas encore. Pas trop, trop… Mais depuis la première année le regard des autres a quand même changé. Déjà je prends plus de coups qu’avant (rires). Avant on me laissait dans le corner, on me regardait à peine, c’est limite si les autres ne disaient pas : « Oh lui laissez-le tirer on s’en fout ! » Maintenant on m’attrape, le coach adverse dit : « attention il va faire ça ou ça ». Des trucs qui font que maintenant on te regarde, on fait attention à toi, ça veut dire qu’on a parlé de toi dans les vestiaires. Quel bilan dresses-tu de tes performances en playoffs ? Décevant, très décevant. Je fais deux bons matches et après j’ai commencé à trop réfléchir parce qu’on avait perdu. J’ai énormément de regrets.
Je suis encore loin d’avoir développé tout mon potentiel. Un peu comme votre équipe, talentueuse, mais qui n’arrive pas à franchir un cap en playoffs ? C’est vrai. On fait de grosses saisons, on montre de belles choses et on perd 4-2 au premier tour. C’est frustrant. Si vous jouiez au foot, vous seriez Arsenal, l’équipe de jeunes qu’on adore regarder mais qui ne gagne pas de titre ! (Il rit) Ouais, ouais… Mais le jour où ça va exploser, ça explosera vraiment ! Moi j’y crois. Nate McMillan a re-signé pour deux ans, je pense qu’on va garder une grosse ossature de l’équipe. Comment a évolué ta relation avec Nate McMillan ? On est passé du début, où il me regardait à peine, il ne me parlait même pas, à maintenant où parfois il me prend dans ses bras. Il a vu ce que j’ai fait en première année donc il m’a donné de plus en plus de responsabilités. Mes chiffres augmentent chaque année. Est-ce qu’il a un truc en plus ? C’est un perfectionniste de fou. Il fait toujours le truc au millimètre près. Tu bouges d’un millimètre ce n’est pas bon, il veut la perfection même. Je retrouve un peu de Vincent Collet dans cet aspect-là. Comment te sens-tu aujourd’hui à Portland ? Vraiment bien. Quand je sors, dans la rue, au restaurant, les gens ont toujours un mot gentil. Ils ne vont pas t’agresser parce qu’à Portland il n’y a que les Blazers.
Tu défendais au poste sur Nowitzki, parfois tu étais collé aux basques de Jason Kidd… C’est vrai que Dallas, c’est la seule équipe contre laquelle je dois défendre sur sept ou huit joueurs. Donc il faut apprendre les systèmes, comme d’habitude, mais de huit façons différentes ! En gros c’est huit fois plus de travail (rires).
Tu remercies très souvent les fans… Ah ouais ! Ouais ! C’est vraiment un public extraordinaire, quoiqu’il arrive ils sont toujours là. Parfois on ne s’entend pas sur le terrain. Par exemple il y a un écran, tu te le prends et ton coéquipier te dit : « J’ai crié écran, mais il y en a 20.000 qui crient ! » Au match 4, on était à -22 à 10 minutes de la fin et ils étaient encore là, debout, à nous pousser ! Ils nous poussent à gagner le match, ils poussent Brandon Roy à faire ce qu’il a fait.
Quelle est la prochaine étape pour toi ? Être de plus en plus constant. C’est mon gros problème depuis… Depuis la nuit des temps ! Faire partie du Top 10 ou Top 15 des meilleurs défenseurs peut être un objectif, parce que je sais que c’est un domaine où je peux exceller. Et après, avoir un nom, être un joueur élite de la NBA. Je peux faire tellement de choses encore.
ESPN a publié son sondage « vous êtes le GM » et à la question « garderiez-vous Batum la saison prochaine ? », les internautes ont répondu oui à près de 91% ! Ah oui, on m’a envoyé le mail hier, je peux t’assurer que ça m’a fait plaisir. Bon, l’année dernière j’étais à 99%, j’ai un peu baissé (rires).
Sam Forencich/NBAE via Getty Images
Est-ce difficile de gérer le quotidien avec ce franchise player qui n’est plus… (Il coupe) Non. On considère ce gars comme avant. Peut-être que même s’il n’a plus de cartilage dans les genoux, il peut encore faire des trucs, on a besoin de ce mec pour faire de grandes choses.
Avec les rumeurs de transferts incessantes en NBA, ta valise est toutefois toujours prête ? Ma première année, j’ai eu peur. Ensuite, ils m’ont prévenu : « Il y a beaucoup de trucs qui se disent mais ne t’inquiète pas. » Cette année, au moment de la date limite des transferts, ils me l’ont répété : « Ne t’inquiète surtout pas. Ne fais pas tes valises, tu seras là jusqu’à la fin de saison. »
« Oh lui laissez-le tirer, on s’en fout »
Abordons un tout autre sujet, l’équipe de France. Es-tu plus tendu que les autres étés, comme il y a l’enjeu de la qualification pour les Jeux ? Il y a une pression. Parce que c’est vrai que si on ne se qualifie pas pour les J.O. directement, ou par rapport aux barrages, ça va être une énorme déception et un gros, gros coup pour le basket français. Il faut voir le bon côté des choses et se dire que c’est un énorme challenge à relever. On ne va pas se mettre la pression bêtement mais une bonne pression. On sait qu’on peut faire quelque chose de grand en Lituanie. Objectif qualification aux J.O. ou objectif titre ? Pour être aux J.O. directement il faut être en finale. Donc si t’es en finale, autant gagner, donc objectif champion d’Europe. Depuis tout jeune, tu es présent en sélection nationale, ces étés en Bleus sont un plus pour ta progression ? Ils m’ont toujours apporté. Tout ce que j’apprends en NBA, pendant toute l’année, j’applique tout à l’été et je vois les progrès accomplis. Surtout, l’équipe de France me fait vraiment progresser au niveau de la maturité. Tu préfères gagner l’Euro ou un titre NBA ? (Il sourit) On peut changer la question ? Accordé ! Je dirais : champion olympique ou champion NBA ? Et là tu choisis…. Joker (il éclate de rire) ! n
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échos EUROPE
BRINDISI DESCEND
DIAWARA :
« LA SAUCE N’A PAS PRIS » Déjà condamné à la Lega Due, Brindisi a été humilié dimanche dernier sur son parquet par Avellino 112 à 68 ! Ce qui n’étonne pas outre-mesure le Yak.
L
Pascal Allée / Hot Sports
a messe était dite. En s’inclinant 72 à 74 à Biella jeudi, Brindisi avait déjà composté son billet pour la deuxième division italienne. Trois jours plus tard, l’envie évaporée, la troupe de Luca Bechi se faisait fesser par Avellino de 44 points ! À la décharge du club des Pouilles, Bobby Dixon (12,6 pts, 4,3 rbds et 2,9 pds en 30’) et Anthony Giovacchini, les deux meneurs, ainsi que Hervé Touré (11,7 pts, 7,0 rbds et 1,2 blk en 29’) manquaient à l’appel. « Ils avaient des problèmes physiques et ont préféré ne pas jouer », explique Yakhouba Diawara, joint par nos soins, et auteur de 8 points et 7 rebonds dans la débâcle. « Le coach leur a demandé s’ils pouvaient jouer, ils ont dit non. » Le Yak, deuxième meilleur marqueur de Brindisi (13,6 pts à 42,4%) et plus gros temps de jeu (35 minutes) n’a rien à se reprocher dans cette galère. Dernière au classement, avant-dernière attaque (73,1) et défense (82,2) de Lega, l’équipe a subi trop de perturbations internes pour se maintenir. « On a changé de coach en cours de saison (le 31 décembre Luca Bechi remplaçait Giovanni Perdichizzi) et cinq joueurs dans l’année. La sauce n’a pas pris », estime Diawara.
Des touches en France, Italie et NBA Pourtant, à la lecture des pedigrees, Brindisi avait fière allure. Kris Lang, golgoth précis (57,7% aux
tirs et 72,2% sur la ligne), Anthony Roberson, shooteur fou (14,6 pts) ou Chris Monroe (coupé au bout de trois matches) ne sont pas des peintres. « Des forts joueurs ? Oui sur le papier », rigole le Yak. « Ca ne sert à rien d’avoir des noms et ne rien faire sur le terrain. » L’alchimie n’opère pas. « Les joueurs n’étaient pas complémentaires et des mecs avaient du mal en défense », poursuit-il. Toutefois, l’international français n’a pas perdu son temps dans le Sud-Est de l’Italie. « J’ai retrouvé des sensations, du plaisir. Je prouve aux gens que je suis là, que je peux marquer, que je peux défendre et faire le boulot. » Son investissement des deux côtés du terrain et sa régularité (cinq matches en dessous de 8 points) ont attisé de nouveau les regards. « Des clubs en France, en Italie et NBA veulent me parler », affirme-t-il d’une voix sage et mesurée. « Jouer 5 minutes en NBA ne m’intéresse pas, je leur ai dis. Jouer 25 ou 30 minutes en Euroleague est plus intéressant. J’ai encore envie de monter en puissance et de gagner des titres. » Et rattraper ainsi le temps perdu à faire banquette en Floride. n Romain MOLINA
Hervé Bellenger / IS-FFBB
TRAORÉ NE FERA PAS LES PLAYOFFS
• Au coude-à-coude avec le Dinamo Sassari et le Canadian Solar Bologne, Rome a échoué dans sa quête de playoffs. La défaite 73 à 83 à Sienne dans la dernière journée laisse les coéquipiers d’Ali Traoré à la 9e place et à une petite victoire des deux équipes ci-dessus et de Varese. L’intérieur français a pourtant assuré dans la dernière ligne droite, passant 18 points à 8/17 et 5 rebonds contre le Solar en milieu de semaine (victoire 80 à 69) et 14 points à 6/11, 7 rebonds et… 5 fautes contre la Montepaschi.
R.M.
BASKET INTENSIF : INITIATION, PERFORMANCE,HAUT NIVEAU Camp parrainé par : Johan Passave-Ducteil Florent Piétrus
Stage de 12 jours FILLES & GARCONS DE 10 À 19 ANS
Du Jeudi 21 juillet Au Lundi 1er août À ARLES SUR TECH au Centre Sports et Loisirs de la Baillie en Vallespir
RENSEIGNEMENTS :
Association EBS (Evènement Basket Show)
Inscriptions:06.60.11.14.05 / 06.71.00.37.89
Mail : ebsassociation@hotmail.fr. Site : http://ebs.association.free.fr
Invités : Cédric Ferchaud PRO-B / C. Sauzeau NM1 / L.Konate NM1 M. Ghariani LIGUE 2 / M. Mendy LIGUE 2
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Salut ! Ça va ?
Propos recueillis par Thomas FÉLIX
FRANÇOIS
T L RENAU (PRÉSIDENT
LE PUY EN VELAY)
S
c’est fait, avis aux amateurs pour battre ce record ! Je pense avoir mis la barre assez haute.
alut président Renault, comment allez-vous ?
Ça va bien, avec une fin de saison qui se profile en playoffs (Le Puy rencontrera Denain en playoffs, ndlr) et qui sera en tant que président ma dernière.
Vous avez même pris de vitesse Boris Diaw, président des JSA Bordeaux et qui parle de jouer en Pro B l’année prochaine ?
Tout à fait, même si je pense que Boris apportera beaucoup plus sur le terrain que moi, tout du moins je le souhaite pour Bordeaux. (Il rigole) C’était très sympathique ce passage à Bordeaux, de croiser Boris Diaw, un jeune président qui joue en NBA qui croise un vieux président qui a commencé à la JA Vichy, deux générations différentes mais deux passionnés de basket qui ont joué et qui ont décidé de rendre au basket tout ce qu’ils y ont gagné.
Et pour cette dernière saison vous vous êtes offert un petit tour sur le terrain par deux fois ?
Donc on vous a vu à Bordeaux, en tenue à l’échauffement et sur le banc…
(Il coupe) Et contre Denain je suis même entré en jeu (26 secondes, ndlr). J’ai été placé dans le cinq majeur puis je suis sorti rapidement.
R U E U O J X U E I V S U L « LE P » ! 1 N N E É U O J R À AVOI Vos
Quelles ont été vos sensations ?
Disons que c’était particulier. Je n’ai pas eu de sensation particulière au niveau du jeu car je m’étais déjà entrainé avec mes joueurs mais, au niveau émotionnel c’était très intense. Jouer au palais des sports où pendant des années j’ai été un spectateur très tendu et très nerveux c’était pour moi un grand moment, et cela m’a fait particulièrement plaisir de le quitter les baskets aux pieds.
joueurs ont réagi comment ?
Mes joueurs ont réagi très positivement et comme ils me connaissent ils n’ont été qu’à moitié surpris. Je fais en effet de la musculation tous les jours à la salle avec eux, j’en fais même plus qu’eux puisque moi j’y suis vraiment tous les jours. (Il rit) Je fais même des concours avec certains d’entre eux et puis je fais du « ski free ride » également, donc ils me savent sportif et cela ne les a pas gêné. Si j’avais été
un papy bedonnant peut-être que cela aurait été plus dur à faire passer. (Il rigole) À d’autres époques, je faisais même la préparation physique et cette année j’ai participé à quelques entraînements.
Boris débute en tant que président et François Renault s’en va…
Et oui. J’ai commencé à la JA Vichy aux côtés de Jean-Christophe Jonon en tant que vice-président puis je me suis consacré au Puy, ma ville, mon club et aujourd’hui j’ai envie de prendre du recul. Mais Le Puy était en championnat régional et maintenant je le laisse en N1. Il faut savoir laisser place au renouvellement pour éviter la routine. Mais vous irez toujours provoquer quelques joueurs en salle de musculation ?
Et à quel âge tout ça ?
Je vais avoir 55 ans à la fin du mois, je ne le cache pas. Je voulais être le plus vieux joueur à avoir évolué en Nationale 1. (Il rigole) C’était une petite coquetterie mais maintenant
Oui sans aucun doute ! (Il rigole) Je détiens encore certains records de la salle, et j’attends encore que Julien Cortney, mon meneur, les batte. Je leur ai prouvé que j’avais une marge sur eux et je les attends. n
Jean-François Mollière
Eh oui ! (Il sourit) Je me suis offert ça sur les deux derniers matches en baroud d’honneur. Je suis dirigeant mais j’ai été joueur, je suis passionné de basket. J’ai commencé à l’âge de huit ans à la JA Vichy et c’est la façon dont je souhaitais le quitter. Comme je m’entretiens physiquement, que je pense être un bon sportif, j’avais vraiment envie de quitter le basket par le terrain, comme j’y étais entré.
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