l’hebdo du basketball
JEUDI 26 mai 2011 - N° 553
Aminu… Kevin Houston… Fos… Dacoury… Jacques Stas… Les Bleus de Collet… Tony Parker… Final Four N1… Draft NBA
PLAYOFFS NBA
PIERRE VINCENT À L’ASVEL
FINALE DALLAS-MIAMI, ON Y VA ?
CHOC DES CULTURES
PLAYOFFS PRO A
Pascal Allée / Hot Sports
L’UNION ET LA FORCE BasketNews n°553 - jeudi 26 mai 2011
M 03252 - 553 - F: 3,00 E
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
3:www.basketnews.net HIKNMF=WUXUU^:?a@p@f@n@a;
02
médias
Télévision Jeudi 26 mai 07h05 Orange Sport NBA playoffs 08h00 MCS
NBA playoffs
08h40 Sport+
Playoffs Pro A (1er tour, match 3)
14h40 Sport+
Playoffs Pro A (1er tour, match 3)
16h45 MCS
Tribune NBA (rediff.)
Vendredi 27 mai 07h10 Orange Sport NBA playoffs Miami-Chicago Game 5
09h00 Orange Sport NBA Action 19h30 Sport+
T
Samedi 28 mai 00h15 MCS
NBA playoffs
02h05 Canal+
NBA playoffs
07h05 Orange Sport NBA playoffs 13h45 Sport+
Playoffs Pro A (1/2 finale, match 1)
20h00 Sport+
Playoffs Pro A (1/2 finale, match 1)
20h35 Orange Sport NBA playoffs
Dimanche 29 mai Oklahoma-Dallas (si Game 6)
07h05 Orange Sport NBA playoffs 09h00 MCS
Miami-Chicago (si Game 6)
13h30 Sport+
Playoffs Pro A (1/2 finale, match 1)
20h30 Sport+
Barcelone-Caja Laboral (match 2)
Lundi 30 mai 07h05 Orange Sport NBA playoffs 07h30 MCS
Playoffs NBA
20H55 Canal+ Sport Canal NBA 23h25 Canal+ Sport Canal NBA
Mardi 31 mai 07h05 Orange Sport NBA playoffs 07h30 MCS
Playoffs NBA
11h10 Orange Sport NBA playoffs 20h05 Orange Sport Planète NBA
Mercredi 1er juin 07h30 MCS
Playoffs NBA
09h15 MCS
NBA mag (rediff.)
09h35 Orange Sport Planète NBA 19h30 MCS
Cette saison, Ma Chaîne Sport n’a pas seulement décidé de diffuser bon nombre de matches NBA. La chaîne a aussi lancé, depuis le All-Star Game américain, son émission : Tribune NBA, les mercredi à 19h30. Son présentateur, Romain Grimaud, fait le point.
Playoffs Pro A (1/2 finale, match 1)
22h00 Orange Sport Planète NBA
01h00 MCS
« Crawford veut toujours placer Washington »
Tribune NBA
ribune NBA était une idée qui mûrissait depuis longtemps à Ma Chaîne Sport ? Quand on a pris les droits de la NBA, on a réfléchi à ce qu’on allait pouvoir faire autour, et rapidement on s’est dit qu’avoir une émission était indispensable. On a testé sur le All-Star week-end avec deux émissions. Après on a eu de bons échos donc on a décidé de faire une émission toutes les semaines. Aujourd’hui, pensez-vous que l’émission a trouvé son rythme ? L’émission a trouvé un bon rythme parce qu’on a nos consultants récurrents, Crawford Palmer et Éric Micoud, qui commentent aussi les matches. Ils se connaissaient déjà donc ça a aidé. Moi j’ai rapidement fait connaissance avec eux. Et passer les nuits ensemble, à commenter les matches, ça crée une complicité. Je pense qu’elle se retrouve à l’antenne. On ne fait pas de private joke, mais on se chambre un peu, chacun a son équipe préférée. Crawford essaie tout le temps de placer Washington dans l’émission, comme il est de là-bas, même si ça fait longtemps
qu’ils ne sont plus en compétition (rires).
des médias et il a été extrêmement à l’aise, il était très clair.
Comment tentez-vous de vous Chacun a son démarquer par rapport aux domaine de autres émissions comme Canal prédilection ? NBA sur Canal+Sport ou Crawford est pivot Planète NBA sur Orange Sport ? et Éric meneurIl y a de la place pour tout le Crawford Palmer shooteur, on ne les a monde. J’avoue que je n’ai pas pris pour ça mais pas Orange donc je n’ai pas vu ils ont un avis technique différent, ils se Planète NBA, Canal NBA je connais bien, je complètent bien. Crawford suit vraiment la regarde, mais pas pour m’en inspirer ni m’en NBA en profondeur, Éric connaît bien aussi, démarquer. Notre référence, c’est plutôt notre il a joué en université américaine. Et tous émission Tribune Foot sur Ma Chaîne Sport, deux ont leur passé Pro A qui permet de rac- qui a un ton décontracté, sympa, ça nous a crocher des éléments extérieurs, comme sur servi de modèle. On s’appelle Tribune, donc le passé en Pro A des Français de NBA. l’idée est que les gens s’expriment librement. Pascal Allée / Hot Sports
07h30 MCS
Romain Grimaud (Ma Chaîne Sport)
Vous avez eu, entre autres, Batum, Ajinça, Séraphin, comme invités : l’un d’eux vous a surpris ? On a eu pas mal de beau monde, notamment une émission très riche quand on a reçu Andrew Albicy et Nicolas Batum en même temps. Il y en a un qui m’a surpris, c’est Johan Passave-Ducteil, le pivot de Nanterre. Il n’a pas forcément une énorme habitude
Lu, vu et entendu
Propos recueillis par Yann CASSEVILLE
Par Thomas FÉLIX
Hervé Bellenger / IS
Toujours à « Pourquoi dans le sport la pointe, le les joueurs, entraîneurs PB86 nous et dirigeants peuvent offre quelques être évalués, notés, moments de critiqués et parfois virés douceurs alors que personne n’a visuelles à le droit d’émettre un savourer, avis sur le niveau de le tout au l’arbitrage sans se faire ralenti. Là, sanctionner ? Il est temps c’est Evan que tous les acteurs Vincent Masingue Fournier du sport avancent à la à trois-points sur le museau de Ricky Davis, même vitesse et dans la même mais il y a également Rasheed Wright direction ! »
Des évolutions sont envisagées pour l’émission ? Pas pour l’instant. On va d’abord finir notre saison. Ensuite, quand ça reprendra, parce qu’il y a le souci du lock-out, on sera là. Il y a peut-être la possibilité d’ajouter des petites rubriques, je pense à une rubrique technique. Il y a plein d’idées possibles. n
Visiblement, via Facebook, Vincent Masingue tenait à faire passer un message.
devant Mo Sene et comme on aime, on en redemande… http://www.youtube.com/user/pb86officiel
Le saviez-vous ? Les filles aussi ont commencé sur les playgrounds et, pour faire la nique aux garçons elles organisent également leur tournoi chaque année à Paris. Cette année c’est
Émilie Gomis qui sert d’ambassadrice au tournoi She got game. Bande annonce, inscription, toutes les explications sont à trouver là : http:// www.shegotgameparis.com
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Vichy a-t-il raison de saisir le CNOSF dans l’affaire de la vidéo ? NON
Par Fabien FRICONNET
Par Thomas BERJOAN
e veux bien tout admettre sur la démarche de la JAV, à commencer par le fait qu’elle est partisane (elle l’est absolument, et c’est assumé), ou qu’elle risque de foutre un vrai bordel (mais qui a commencé, la JAV ou les arbitres du match ASVEL-PL ?) ; mais pas qu’elle est totalement infondée, ni juridiquement ni moralement (même si la morale, cette fois-ci, est adossée à un intérêt partisan). Juridiquement, d’abord. La LNB a entériné le résultat d’un match tout en rappelant que son issue avait été décidée dans des conditions contrevenant à son propre règlement ! Que la JAV cherche, par ricochet, à en tirer profit est une chose, mais au fond, la JAV a raison : le classement a été faussé, et l’acceptation de l’utilisation de la vidéo lors d’ASVEL-PL légitime, a posteriori, la démarche de Chalon qui avait demandé, à l’occasion de la 27e journée, que la fin de son match contre Poitiers soit revue à la vidéo. La base juridique a l’air fine mais elle est concrète. Moralement, ensuite. S’offusquer qu’un club (Vichy en l’occurrence, puisque Chalon, mieux placé pour se plaindre, est resté silencieux) pointe le fait que le classement est faux (donc le tableau des playoffs, au passage) suggère qu’il faut accepter que le championnat soit faussé, et puis tant pis ! Incroyable, non ? C’est un renversement de valeurs étonnant ! Jean-Christophe Jonon est un président mandaté pour défendre les intérêts de son club. Et donc ? Attend-on de lui qu’il défende les intérêts d’un autre club ? Est-on tombé aussi bas dans le raisonnement ? Ah, l’intérêt collectif, va-t-on répondre… Oui… Moi je veux bien. Mais depuis quand l’intérêt général prime-t-il dans le basket français ? Peut-être demain, on peut l’espérer, mais aujourd’hui… Arrêtons deux minutes la tartufferie, ça nous fera des vacances. n
L
’action de Vichy ne sert à rien. Sauf à semer la confusion. Le président Jonon prétend que la ligue a entériné un résultat, celui de ASVEL-Paris, contraire aux règlements. Et donc que le classement final de la Pro A serait faux. Ce n’est pas aussi simple. La ligue a condamné David Chambon pour avoir eu recours à la vidéo avant de prendre sa décision. Mais aucune réclamation n’a été posée sur le match, ni par l’ASVEL, qui aurait pu s’estimer lésée de voir le panier accordé après consultation de la vidéo, ni par Paris, évidemment. Alors quoi ? Jean-Christophe Jonon prétend que la ligue aurait pu s’autosaisir… Alors que les deux clubs concernés par le match sont d’accord sur le résultat ? Pour une décision au final sportivement juste ? Et à quelques jours des playoffs ? Sachant que si l’ASVEL l’avait emporté, finalement, ça n’aurait rien changé pour Vichy au classement ? Absurde ! Vichy entreprend une tentative désespérée, un coup de billard à cinq bandes pour tenter de se sauver. Sportivement, Vichy mérite de descendre. C’est triste mais c’est ainsi. Transformer la réalité d’une initiative individuelle malheureuse, celle de Chambon, condamnée officiellement, en affirmant que la ligue soutient un règlement à deux vitesses pour faire rejuger une fin de match, Chalon-Poitiers de la 27e journée (74-75), pour faire descendre Poitiers à sa place est un raisonnement pervers et une mascarade procédurière grotesque. Parce qu’à ce compte-là, il faut demander à revoir les fins de tous les matches de la saison ! Pourquoi uniquement celui-là ? Parce qu’il arrange Vichy ? Cette action en justice ne sert pas le club. Au contraire, elle met en pièce la sympathie et le respect durement gagné sur le terrain par ses équipes depuis plusieurs saisons. Dommage. n Jean-François Mollière
J
OUI
Sondage Si vous aimez les mangas, notez la date du 20 juillet 2011. Ce sera le lancement, en France, de Dream Team, un manga narrant les aventures de Sora Kurumatani, basketteur petit par la taille mais grand par le talent. Une histoire qui fait fureur au Japon : près de 13 millions d’exemplaires vendus !
Êtes-vous pour ou contre l’arbitrage vidéo en LNB ?
63%
Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1490 réponses, décompte arrêté mardi.
32% Voilà, il a officiellement rangé ses baskets !
Ron Anderson, 52 ans, a fêté son jubilé sur le parquet de La Séguinière, son dernier club. Plus de 600 personnes s’étaient réunis pour rendre hommage à l’ex-figure de la Pro A aux 664 matches NBA, ici en photo avec son maillot des Sixers.
3% Oui,
à condition de le limiter à des circonstances particulières
Oui,
sans réserve
Non,
car les modalités d’applications sont compliquées et onéreuses
2% Non,
par principe
04
sommaire
DISPONIBLES
06 PLAYOFFS PRO A : ANALYSE
• Piégé par le calendrier (avec des belles de quart de finale hors nos délais de bouclage), nous n’en jetons pas moins un œil acéré sur les playoffs en cours. Sur Cholet, son train de champion et ses certitudes, sur la saison triste du Mans, sur l’abondance (peut-être nuisible) de l’ASVEL dans la raquette, sur la remise en route de Kevin Houston par Alain Weisz, sur la raquette nancéienne, au rendement étrange, etc. Quatre pages pour essayer de comprendre.
12 PLAYOFFS PRO B
• Après les matches retour, Fos-sur-Mer et Dijon, qui avaient montré leurs forces en quart de finale, attendaient leur adversaire des demi-finales (hors nos délais de bouclage). Rouen et Nanterre avaient, en effet, été poussés à la belle.
13 SALUT, ÇA VA, RICHARD DACOURY ? 14 ENTRETIEN JACQUES STAS
• L’ancien international belge, et désormais GM du Spirou Charleroi, a des avis tranchés sur beaucoup de sujets. Romain Molina lui a parlé.
15 ÉCHOS EUROPE Chaque magazine
5,00 €
Seulement
16 PORTRAIT PIERRE VINCENT En vente chez votre marchand de journaux
• Ancien coach à succès de Bourges, actuel coach à succès de l’équipe de France féminine, Pierre Vincent peut-il être le coach à succès de l’ASVEL ? Pascal Legendre a discuté avec ce phénomène, ainsi qu’avec des gens qui le connaissent bien, et dresse un portrait fleuve passionnant. Un must.
20 ÉCHOS FRANCE
• Vincent Collet a livré sa liste des 24 Bleus Tony Parker a donné une conférence de presse Le Final Four de Nationale 1 va être passionnant.
24 STATISTIQUES CUMULÉES DÉFINITIVES PRO A ET PRO B 26 PLAYOFFS NBA
• Impérial depuis l’ouverture des playoffs (28,5 points), Dirk Nowitzki n’a jamais été aussi bien soutenu par ses coéquipiers. Même quand leur leader accuse un très léger coup de mou, les Mavs ne sont ainsi jamais vraiment en difficulté. Et OKC était, mardi matin, renvoyé à 1-3. • Avec 13 points puis 8 points lors des matches 2 et 3, Udonis Haslem est devenu le facteur X des finales de la conférence Est. En attaque, en défense, dans l’énergie. Partout. Les Bulls payent le prix.
30 ÉCHOS NBA
• Les Cleveland Cavaliers, passés d’équipe à la mode à crevards après le départ de LeBron James, ont eu un coup de chance : ils ont récupéré le premier choix de la prochaine Draft et aussi le quatrième ! Problème : cette Draft s’annonce plutôt faiblarde... Qui pour succéder à Phil Jackson aux Lakers ? Brian Shaw paraissait être une bonne option mais Jerry Buss, le propriétaire, souhaite un coach plus expérimenté... Derrick Rose a-t-il vraiment dit que le problème du dopage en NBA était « énorme » ?
BasketNews
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édito
CE QUI EST SÛR, C’EST QUE RIEN N’EST SÛR Par Fabien FRICONNET
« Optimiste » Au chapitre des équipes encore en action mais dont l’arrière-scène est déjà en plein bouleversement, on citera l’ASVEL. Comme c’était le cas en
Pascal Allée / Hot Sports
C
’est pourtant bien vrai que l’époque des playoffs est un moment d’incertitude ! Sur les terrains, c’est une chose, et nous sommes mal installés à BasketNews pour en parler trop, trop vite et trop fort, puisque les belles des quarts de finale (et il y en a trois) se sont déroulées dans notre dos – après notre bouclage mais avant notre sortie – à telle enseigne qu’au moment d’envoyer nos derniers feuillets à l’imprimerie, on ne pouvait ici s’appuyer que sur de rares (mais solides) certitudes : Cholet n’a pas vocation à abandonner son titre de champion sans livrer une guerre sanglante, et Le Mans termine la saison comme il l’a commencé – mal. Des incertitudes, et au pluriel cette fois, on n’en manque pas, Ô combien, hors des parquets aussi, de Paris à Lyon, de Toulon à Vichy. Voyez… Il y a par exemple « l’affaire de la vidéo », ou « affaire Chambon », bientôt (sinon déjà) « affaire Vichy », qui ne rebondit pas mais qui se poursuit. Jean-Christophe Jonon, le président du club bourbonnais a, comme nous le suggérions la semaine dernière, enclenché les grandes manœuvres, à savoir un recours au CNOSF, en attendant – puisqu’il faut respecter un protocole – une éventuelle montée devant le Conseil d’État où la chose prendrait alors une drôle de tournure. Aujourd’hui, le classement est tel qu’il est, les playoffs tels qu’ils sont, Vichy est en Pro B, sans doute destiné à y rester. Mais demain, qui sait ? Vichy espérait que la LNB trouverait un moyen avantageux de cacher la poussière sous le tapis, à savoir passer la Pro A de seize à dix-huit clubs, ce qui ne fut point fait, mais une autre solution existe pour que la JAV conserve sa place dans l’élite sans recourir à un laborieux procès. En effet, plus au Sud, Hyères-Toulon, qui traîne depuis une dizaine d’années un passif copieux – il faut ensuite s’entendre sur la taille de ce copieux – s’est vu opposé une fin de non-recevoir de la part du contrôle de gestion de la LNB, et va devoir sérieusement retoucher son dossier avant de le représenter (trouver des sous, quoi). Alors, Hyères-Toulon – toujours en course en playoffs au moment de la décision, ça se télescope – envoyé dans les limbes et Vichy aspiré vers le haut ? On n’en est pas là.
Les convictions de Pierre Vincent à l’épreuve du réel : passionnant ! 2002 (Boscia Tanjevic), Villeurbanne bataille en playoffs avec un coach sursitaire. Et le sursis ne dure que le temps des playoffs. Nordine Ghrib, en effet, cèdera la place, dès le rideau tombé, à Pierre Vincent. Ce dernier découvrira pour de bon le basket professionnel masculin d’élite, dans un club qui consomme et consume ses coaches, avec un budget moindre et une équipe à rebâtir dans de larges proportions. Avec une doublecasquette, en sus. Ses convictions seront mises à l’épreuve du réel et cela sera passionnant à observer. Tout comme, d’ailleurs, le retour au coaching de Vincent Collet, qui a annoncé qu’il s’engageait pour les deux prochaines saisons à Strasbourg. Collet a également livré une liste de 24 présélectionnés – assez jolie, mais cela n’a jamais été le souci en la matière – mais, pour au moins un gros tiers des 24, la chose n’est qu’honorifique puisque l’entraîneur des Bleus a dans l’idée de commencer sa préparation avec son groupe définitif – ou quasi. Mais ça, c’est s’il peut piocher dans ses 24 à l’envi. Car, n’est-ce pas, il y a le lock-out et la question des assurances. Là aussi, l’actualité est tout autant brûlante, voire plus, que sur les lattes
des playoffs. Car en effet, on s’active à la FFBB, et ailleurs, pour se sortir d’une situation compliquée. Jean-Pierre Siutat est arrivé la semaine dernière avec de bonnes nouvelles, à savoir que, sous l’égide de la FIBA Europe, les pays européens concernés par la question des assurances des joueurs NBA seraient prêts à mutualiser les polices, ce qui permettrait de souffler un peu. JPS se veut « optimiste » alors soyons-le aussi. Autre nouvelle importante : l’Assemblée Générale de la LNB accueille désormais sept nouveaux membres, cooptés par l’UCPB, et parmi eux Richard Dacoury, d’une part, mais aussi Jacques Monclar et Alain Béral, deux personnalités dont il était légitime qu’elles y soient car elles pèsent. On ne présente plus l’ami Jacques. Dans le cas de M. Béral, la chose était encore plus pressante car l’ancien président de l’Élan Béarnais est appelé à devenir le nouveau président de l’institution elle-même ! L’incertitude viendra plus tard, lorsque l’on verra si oui ou non la LNB, sans être sourde aux arguments et revendications des uns et des autres, saura enfin marcher d’un seul pas, et d’un pas courageux qui plus est. n
06
Playoffs
événement
CHOLET
UN VRAI TRAIN DE CHAMPION ?
LE MANS
UNE SAISON VRAIMENT POURRIE ?
E
pas été loin de braquer le leader d’entrée de jeu. Revenus à moins deux (73-71) à une minute de la fin du match aller, ils ont galvaudé leurs chances en trente secondes. Une pénétration hasardeuse de LombahéKahudi, un marcher d’Acker et le match a définitivement tourné en faveur de Cholet. La série sans doute aussi. En pleine confiance à Antarès, sans pression de résultat, le leader était pratiquement injouable pour ces Manceaux décidément trop limités
longue durée d’Alain Koffi, déception de la doublette Diot-Pellin, absence de leader(s), le président Le Bouille a ciblé depuis longtemps les principales explications à cette saison galère. Il y eut aussi cet étrange syndrôme Antarès. Huit défaites en quinze matches à domicile, troisième plus mauvais bilan du championnat.
offensivement (73,9 pts sur la saison, 72,5 pts sur le quart). Cette stérilité en attaque fait partie des grandes leçons à tirer de la saison. Les lignes arrières vont être revues à l’intersaison. Marco Pellin devrait changer d’air. C’est semble-t-il le vœu des deux parties. Antoine Diot a encore un an de contrat. S’il reste, cela revient à faire une croix sur une indemnité de transfert. L’après-saison sera compliquée. n
Pascal Allée / Hot Sports
n septembre dernier, le finaliste 2010 disputait le tour préliminaire de l’Euroleague. À la rentrée prochaine, il jouera, dans le meilleur des cas, celui de l’EuroChallenge. Entre les deux, une « Annus Horribilis » dans la Sarthe, à peine atténuée par une qualification pour les playoffs – le minimum absolu pour un des quatre plus gros budgets de Pro A – et un deuxième tour d’Eurocup. Recrutement mal ficelé à l’intérieur, blessure
série comme en saison régulière, ont été sollicités en bout de chaine.
Trois energizer sortent du banc Le champion a récupéré tout son monde, cela s’est ressenti. Le retour de Causeur a mis de l’huile dans les rouages, Nelson et Falker sont requinqués physiquement. Si bien que CB peut de nouveau carburer à pleine puissance et développer son intensité sur quarante minutes. Kunter a du « matériel » pratiquement interchangeable. Il se permet de démarrer les matches sans ses trois meilleurs défenseurs : Nelson-Vebobe-Falker, et de pianoter tranquillement dans son effectif pour lancer son meilleur cinq dans le money-time. « Sur l’énergie, peu d’équipes nous auraient battus ce soir », a noté J.D. Jackson. D’autres candidats pour s’opposer à un doublé choletais ? n Antoine LESSARD
Pascal Allée / Hot Sports
«
Le Mans a eu un seul défaut ce soir : être tombé sur nous. » Dans la bouche de certains acteurs, on aurait pu voir un soupçon de suffisance, de fanfaronnade dans de tels propos. Pas le genre de la maison. Erman Kunter ne pratique pas la langue de bois et cela vaut dans les deux sens. Lorsque son équipe joue mal, comme en toute fin de saison régulière, le FrancoTurc n’hésite pas à le dire. Lorsqu’elle pratique un bon basket, il le dit aussi. Ce quart de finale face au voisin manceau n’était pas cadeau. Cholet a su le gérer avec force et lucidité collectives. En champion. Lorsque les Manceaux sont revenus sur leurs talons, jamais les Choletais n’ont cédé à la panique. À la Meilleraie et à Antarès, ils ont réagi aux moments opportuns pour refaire l’écart. Sans se reposer outre mesure sur « leur » MVP, Sammy Mejia. Sans sortir des clous du collectif. Mejia, mais aussi Robinson, Avdalovic, Nelson, tous à plus de 10,0 points sur la
Randal Falker (Cholet)
Marc-Antoine Pellin (Le Mans)
Vaillants mais limités Les Manceaux avaient une dernière occasion de se libérer en playoffs. Ils n’ont
Antoine LESSARD
07
événement
CHALON
POURQUOI AMINU SORT LES GRIFFES ?
L
Pascal Allée / Hot Sports
e seul qui l’a empêché de marquer samedi dernier y a laissé sa santé. Pops Mensah-Bonsu s’est déboîté l’épaule en contrant le seul tir manqué d’Alade Aminu (2,07 m, 23 ans) au match 2 (27 pts à 13/14 aux tirs, 34 d’évaluation en 23 minutes). Sur ses six derniers matches (les trois dernières journées de championnat, la finale de Coupe et les deux premiers matches de quarts contre l’ASVEL), l’intérieur remplaçant de Chalon
ASVEL
tonitruants. Il est le coin de l’attaque de Chalon, une écharde empoisonnée. Insoupçonnable en début de saison. « Sa progression ne nous a pas surpris, mais on est très contents ! », explique son coéquipier Ilian Evtimov. « C’est sa première année en Europe, donc ce n’est jamais facile. Il faut une adaptation. Alade a toujours bien travaillé, il n’a jamais baissé la tête et on a toujours essayé de le pousser en avant. » Après un an de D-League, les performances
Kim Tillie (ASVEL)
9
minute du match 2. Le dunk facile s’ouvre devant Alade Aminu. Pops Mensah-Bonsu tente l’impossible. Au bout de l’extension, parti de l’autre côté de la raquette, il offre son corps en sacrifice. Le contre du pivot villeurbannais est magnifique. Sauf qu’il a un prix. Est-ce sur la réjection ou sur la réception, Pops se luxe l’épaule. Il sort – et ne reviendra pas cette année, quoi qu’il arrive. Le score est de 20-19 pour l’ASVEL et les locaux perdent leur meilleur joueur du premier quart (7 pts, 3/6 aux tirs, 2 rbds, 1 ct, 1 pd, 1 int). Une tuile ? « Curieusement, la blessure de Pops nous a fait mal car ils ont joué plus large », explique coach Beugnot après le match. e
Gelabale plus à l’aise Curieux ? Depuis qu’il a débarqué à Lyon, l’intérieur britannique est irréprochable. Mais le basket proposé par l’ASVEL sur les trois derniers quart-temps du match 2 (87-66 au score) – inspiré, collectif, énergique – était vraiment différent des 9 quarts précédents joués au cours du
dernier mois contre Chalon (29e journée, match 1 des quarts). Quand Pops et Jefferson jouent ensemble, l’équipe concentre toute son attention à nourrir les deux monstres, qui frayent sur le même territoire : à deux mètres du cercle. Et leurs partenaires en oublient parfois de jouer (Gelabale à 6 pts à 0/4 au match 1, 32 tirs sur 61 pris par Pops et Jefferson lors de la 29e journée). Ce qui a pour conséquence de surcharger la raquette et de faire de l’équipe un adversaire prévisible. Samedi dernier, sans Pops, l’ASVEL a retrouvé une alternance dans le jeu, du mouvement, de l’air. Avec Tillie excellent (21 pts et 10 rbds), plus polyvalent et complémentaire de Jefferson par son tir extérieur, avec un Gelabale retrouvé qui a parfois occupé le poste 4, étiré la défense et s’est replacé dans le confort de son jeu dos au panier, incompatible avec Pops et Jefferson déjà au poste, l’équipe de coach Ghrib a offert un visage vraiment séduisant. Surtout avec un Jefferson aussi dominateur (43 d’éval). Le basket n’est pas une science exacte… n Thomas BERJOAN
Pascal Allée / Hot Sports
MEILLEURS SANS POPS ?
Alade Aminu (Chalon)
a explosé. Le lionceau (7,2 pts et 4,4 rbds jusque-là) est devenu un féroce prédateur (16,8 pts à 66,7%, 8,3 rbds, soit 21,5 d’éval en 24’).
« Il ne sourit jamais » Son rendement en attaque est fantastique. Aminu possède un toucher de balle et des qualités physiques très au-dessus de la moyenne. Frêle mais terriblement élastique, il fait payer cher le moindre relâchement face à sa supposée nonchalance. Depuis le début de la série, il a martyrisé Gelabale et Tillie avec des dunks
d’Alade, ancien de Wake Forest – la fac de Duncan – sont en effet l’expression du collectif chalonnais. Aminu n’est pas un joueur de un-contre-un. C’est un magnifique finisseur inspiré sur les timings, opportuniste. « C’est un homme d’action », poursuit Evtimov. « Sur le terrain, il ne sourit jamais, il ne devient pas excité, il ne se met pas en colère, il ne s’énerve pas, on peut le juger que par son jeu. » Et en ce moment, le jugement est très positif ! On imagine que le club a très envie de le prolonger. La stabilité lui ferait sans doute du bien. n Thomas BERJOAN
08
Playoffs
événement
HYÈRES-TOULON
HOUSTON EST METAMORPHOSÉ !
L
Jean-François Mollière
e lutin du HTV errait depuis plusieurs mois, en quête d’un renouveau. « Il a touché le fond de la piscine », déplorait Weisz avant la série contre Nancy dans les colonnes du Var Matin. « Je ne sais plus où est passé le Kevin du début de saison. » Pendant les huit premières journées, il affolait les défenses par sa percussion (15,3 points), sa vista (4,3 passes) et son activité (4,4
NANCY
fait sur les balles perdues (20 au total). » Mais il n’abdique pas et donne rendez-vous au virus et à ses comparses : « On y croit ! »
Sobriété Titularisé pour le match 2, aux dépens de Paccelis Morlende, ennuyé par son mollet, Houston a remarquablement résisté à la pression. De l’enjeu et de son adversaire direct. 15 points à 6/11, 4 passes et 4
Akin Akingbala (Nancy)
«
Ils sont dominateurs dans le jeu intérieur, avec surtout un pivot inarrêtable (Rick Hughes) », nous confiait Jean-Luc Monschau avant le début de la série. Cette mise en garde n’eut pas les effets escomptés. « Hughes a détruit notre jeu intérieur, c’est clair », pestait-il après la défaite 92 à 86 dans le Var, où l’Américain s’est régalé : 29 points à 12/16, 13 rebonds dont 7 offensifs et 9 fautes provoquées ! Personne ne peut gêner Big Apple. Seul Moussa Badiane, avec son activité défensive et ses bras tentaculaires, a ralenti un tant soit peu l’animal au match 1 (16 points à 7/17). Mais il écopa de trois fautes en quatre minutes à Toulon…
Akingbala à la ramasse Alain Weisz associe le plus possible son vétéran (37 ans) à l’autre grognard, Vincent Masingue (35 ans). Un duo de babars, pilonnant la peinture, profitant de l’apathie totale d’Akin Akingbala et de Victor Samnick au rebond défensif (1,0 sur la série), ainsi que du manque d’âpreté physique de
Stephen Brun, seul intérieur à surnager toutefois (15,0 points, 9,5 rebonds et 3,5 passes). Rusé, l’entraîneur varois ne s’est pas arrêté à ce stratagème. Afin de masquer les limites défensives de Hughes et d’économiser ses hommes, il opta pour une zone 2-3 pendant quasiment tout le match 1. Arcbouté derrière la ligne à trois-points (8/28), oubliant le jeu intérieur, le SLUC patine mais s’en sort péniblement. Au Palais des Sports de Toulon, coach W a encore surpris, proposant défense individuelle avec changements sur tous les écrans puis sa bonne vieille zone. En réponse, Monschau a opté pour un tandem fuyant et mobile, Brun-Samnick, efficace offensivement (35 points et 16 rebonds) mais en rade contre Hughes. Un casse-tête insoluble. L’entraîneur des Cougars n’a pas encore trouvé la parade. Il subit les choix de Weisz, comme il avait déjà dû endurer le small ball de Limoges, vainqueur à Gentilly 93 à 88 le 16 avril. En attendant probablement le réveil du spectre d’Akingbala. n Romain MOLINA
Jean-François Mollière
POURQUOI LA RAQUETTE RAME-T-ELLE ?
Kevin Houston (Hyères-Toulon)
rebonds et 4,1 fautes provoquées). Puis le vide. Un abîme déprimant : 7,8 points à 29% et 2,9 d’évaluation sur les huit dernières rencontres de saison régulière. Heureusement, les playoffs prennent des allures de providence. Houston met le nez à la fenêtre au Palais des Sports Jean-Weille : 16 points à 6/11, 4 passes et 6 fautes provoquées en 28 minutes lors du premier match. Mais John Linehan a le dernier mot, au grand dam d’Alain Weisz. « Houston s’est senti fort. Il a été puni par Linehan. Nous avec », tonnait-il. Le joueur a gaspillé des ballons (4) et le regrette. « La différence se
rebonds en 29 minutes contre 6 unités et autant de passes à 2/6 pour Linehan. Mission accomplie pour le meneur et ses coéquipiers. Bien plus sobre et moins individualiste, le natif de San Bernardino change la donne. « On a besoin de cette alternative », implorait Weisz à propos de l’alternance jeu intérieur-extérieur. La reviviscence de Houston est même plus qu’une simple alternative pour le HTV, qui pointait – avant la belle, hors nos délais de bouclage – à 8-2 lorsque son fantasque meneur dépassait 11 d’évaluation. n Romain MOLINA
09
événement
ROANNE
UNE ÉQUIPE UNIQUEMENT À RÉACTION ? affaire à des poulets qui couraient partout sans savoir quoi faire », relatait Jean-Denys Choulet après coup à propos de la fin de match des siens.
Pas moins fort ? Choulet, d’ailleurs, n’est que le parfait symbole de son équipe cette saison. Volubile et sans détour, le discours de l’entraîneur de la Chorale est symptomatique, passant du chaud au froid selon les performances de ses troupes. « Cette année, niveau humain, honnêtement, c’est un cauchemar », avouait Jean-Denys à l’issue de la saison régulière. Des propos qui tranchent avec son « pas grand-chose à reprocher aux joueurs » entendu lors de ces playoffs, après que ses Roannais eurent « montré que Gravelines n’était pas beaucoup plus fort qu’[eux]. » Cette saison, Roanne a d’ailleurs montré qu’elle pouvait rivaliser avec les tous meilleurs. Surtout après avoir flirté avec le pire. n Florent de LAMBERTERIE
Hervé Bellenger / IS
C
ette Chorale de Roanne est décidemment insaisissable. Voilà une équipe capable de prendre 27 points au Mans puis de perdre à domicile contre Strasbourg dans la foulée et, une semaine après, de faire presque jeu égal avec Gravelines (66-60, malgré un 5/28 à 3-pts) avant de s’imposer trois jours plus tard dans les standards de son début de saison quasi-parfait (83-75). Une équipe jamais aussi dangereuse qu’au pied du mur, à l’image d’un Dylan Page transparent au possible lors du match aller (6 pts à 3/10), flamboyant au retour (24 pts, 12 rbds, 32 d’éval) comme à ses plus belles heures. Une équipe pas tout à fait stabilisée cependant si l’on en croit sa dernière fin de match à Vacheresse où le BCM est revenu à deux longueurs à quelques secondes du terme. Un relâchement qui aurait pu s’avérer fatal, alors même que le travail n’était pas encore fini, ceci au grand déplaisir de son entraîneur. « J’avais l’impression qu’on avait
Juby Johnson (Gravelines-Dunkerque)
GRAVELINES-DUNKERQUE
JOHNSON ET GREER, LA CLÉ DE GROS PLAYOFFS ?
Hervé Bellenger / IS
R
Dylan Page (Roanne)
espectivement 4e (10,1 pts) et 7e (7,3 pts) scoreurs du BCM, Juby Johnson et Jeff Greer ne sont pas forcément les deux joueurs du collectif nordiste les plus mis en avant cette saison. Et pourtant, leur rôle n’en est pas moins indispensable. Tous deux back-ups dans l’organisation mise en place par Christian Monschau (0 titularisation pour Johnson cette saison, 5 pour Greer), les deux extérieurs de Gravelines constituent une seconde lame redoutable en jaillissant du banc pour relayer les Rudy Jomby et autre Yanick Bokolo en attaque. Il n’est pas rare cette saison que la rentrée de l’un ou de l’autre ne change le cours d’un match. Et quand les deux larrons sont au diapason, le BCM devient tout simplement innarêtable, comme lors de cette demi-finale des As où Pau s’était fait mitraillé par les gâchettes nordistes (victoire 96-64 avec 35
pts cumulés pour le duo, auteur d’un 9/16 à 3-pts). Bref, une force de frappe de luxe, surtout en sortie de banc.
4/14 Or jusqu’à présent, les deux snipers ont du mal à remplir leur rôle en playoffs. Au match 1 contre Roanne, Jeff Greer a certes dévissé (3/9) mais ses trois tirs à troispoints réussis furent ultra précieux dans la victoire du BCM. Au retour, en revanche, ni l’un ni l’autre n’a su tirer son épingle du jeu. Au final, avec un vilain 4/14 chacun, pour respectivement 13 et 11 points marqués en deux matches, Juby Johnson et Jeff Greer sont en deçà de leurs performances habituelles et mettent Gravelines en danger. Car si le BCM veut réussir ses playoffs, cela ne se fera pas sans l’apport de ses shooteurs. n Florent de LAMBERTERIE
10
CHIFFRES
Cholet (1) élimine Le Mans (8) : 2-0 Mardi 17 mai
*Cholet bat Le Mans
77-75
Vendredi 20 mai
Cholet bat *Le Mans 76-70 Gravelines-Dk (4) et Roanne (5) : 1-1 Mardi 17 mai
*Gravelines-Dk bat Roanne
66-60
Vendredi 20 mai
*Roanne bat Gravelines-Dk
83-75
Mardi 24 mai
Gravelines-Dk – Roanne Nancy (2) et Hyères-Toulon (7) : 1-1 Mercredi 18 mai
*Nancy bat Hyères-Toulon
68-64
Samedi 21 mai
*Hyères-Toulon bat Nancy
92-86
Mercredi 25 mai
Nancy – Hyères-Toulon Chalon (3) et l’ASVEL (6) : 1-1 Mercredi 18 mai
*Chalon bat ASVEL
98-74
Samedi 21 mai
*ASVEL bat Chalon
107-85
Mercredi 25 mai
Chalon – ASVEL
Boxes-scores 17/5 *Cholet bat Le Mans Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Mejia* 37 3-11 1-5 8-8 6 4 V.Avdalovic* 27 4-10 2-5 2-4 4 6 D.Nelson 23 2-3 0-1 7-8 5 2 A.Robinson* 30 4-8 0-3 2-2 7 2 R.Falker 30 3-9 - 3-4 6 3 F.Causeur 21 2-4 0-1 2-2 1 1 R.Duport* 10 3-6 - 3 L.Vebobe 10 2-3 - 1-1 1 W.Gradit* 12 0-2 0-1 3-4 - 1 Total 200 23-56 3-16 28-33 33 19 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.P.Batista* 33 9-15 - 5-6 5 3 A.Acker* 33 4-13 0-2 7-8 5 3 C.Lombahe-Kahudi* 24 4-9 1-4 1-2 3 3 M.Pellin 24 3-5 1-1 2-2 2 3 R.Lewin 22 4-9 - 8 B.Dewar 27 2-6 1-4 - 5 1 A.Diot* 17 1-2 1-2 - 2 M.Kakiouzis* 18 1-3 0-1 - 1 1 T.Rupert 2 - - Total 200 28-62 4-14 15-18 31 14
In 1 1 In 1 1 3 2 1 8
77-75 Co Bp Pts - 1 15 - 3 12 - 2 11 1 1 10 2 - 9 - 2 6 - - 6 - 1 5 - - 3 3 10 77 Co Bp Pts - 2 23 - 1 15 1 - 10 - - 9 - - 8 - 2 5 - 2 3 1 1 2 - - 2 8 75
17/5 Gravelines-Dk B.Woodside* C.Akpomedah J.Greer S.Sene* Y.Bokolo J.Johnson* D.Issa R.Jomby* J.Rousselle* Total
In 2 1 3
66-60 Co Bp Pts - 1 15 6 - 13 - 4 9 1 3 8 - 3 7 - 1 6 - - 6 - 2 2 - - 7 14 66
*Gravelines-Dk bat Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 4-13 3-7 4-4 5 4 34 5-11 3-9 0-2 5 21 3-9 3-7 - 5 2 24 4-5 - 0-4 12 26 3-6 1-3 - 3 2 26 2-7 1-4 1-2 4 1 21 3-5 - 4 1 13 0-5 0-3 2-2 2 2 1 - - 200 24-61 11-33 7-14 40 12
1
2
8
0
4
1
5
1
3
1
6
1
2
1
7
1
3pts 2-6 0-4 2-5 0-5 1-4 0-3 0-1 5-28
LF 2-2 2-2 1-1 5-5
Rb Pd 1 5 2 1 2 6 5 5 1 9 3 2 2 34 10
In 1 2 1 1 1 1 7
Co Bp Pts - 3 12 - 1 12 1 - 10 - - 8 1 - 6 - 1 5 2 1 5 - - 2 - 2 4 8 60
18/5 *Nancy bat Hyères-Toulon 68-64 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Darden* 31 9-18 2-5 - 6 - 1 1 2 20 J.Linehan* 37 4-10 2-6 - 3 6 3 - 3 10 S.Brun 27 4-9 2-6 - 9 5 1 - 4 10 M.Badiane 21 3-3 - 2-2 4 2 - 3 2 8 K.Grant 20 2-9 0-3 4-6 2 2 1 - - 8 W.Deane* 24 2-8 1-3 - - 2 2 - 3 5 A.Akingbala* 20 2-4 - 0-2 7 1 - 1 1 4 T.Johnson 7 1-6 1-5 - 1 - 3 - - 3 V.Samnick* 13 - 1 2 - - 2 Total 200 27-67 8-28 6-10 33 20 11 5 17 68 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Hughes* 36 7-17 - 2-2 5 1 2 2 3 16 K.Houston 28 6-11 2-3 2-4 2 4 2 - 4 16 D.Watts 14 5-7 1-2 1-2 8 1 - 1 1 12 V.Masingue* 30 2-6 - 1-2 11 1 3 2 1 5 S.Fein 11 2-4 1-2 - 1 1 - - 2 5 A.Dobbins* 31 2-6 0-1 - 9 4 - 1 2 4 N.Boungou Colo* 28 1-7 0-1 - 7 1 2 - 2 2 J.Flowers 11 1-4 0-1 - 1 - - - 3 2 P.Morlende* 11 1-6 0-2 - 1 - 1 - 2 2 Total 200 27-68 4-12 6-10 45 13 10 6 20 64 18/5 *Chalon bat ASVEL Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Tchicamboud* 29 5-9 3-5 3-4 2 4 B.Schilb* 25 6-12 0-3 4-5 5 4 N.Lang 22 4-5 4-5 4-4 2 3 J.Lauvergne 18 5-5 1-1 2-3 3 2 A.Aminu 26 6-12 - 14 3 I.Evtimov* 26 3-10 3-7 1-2 6 1 M.Haynes* 29 3-8 0-3 2-2 1 7 B.Smith 13 2-6 0-2 - - 3 M.Jean-Baptiste Adolphe* 9 1-3 - 1-2 4 J.Aboudou 3 0-1 - 1 Total 200 35-71 11-26 17-22 38 27 ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Jefferson* 32 8-13 0-1 8-12 9 4 P.Mensah-Bonsu* 29 9-17 - 3-7 9 C.Hammonds* 26 2-5 2-5 1-2 5 6 M.Gelabale* 33 0-4 0-1 6-6 3 5 E.Jackson 14 1-3 0-2 4-4 2 1 M.Walsh* 21 2-8 1-5 - 3 1 L.Westermann 17 2-3 1-2 - 1 2 P.Lacombe 10 0-1 0-1 - - B.Fofana 10 - 0-2 2 K.Tillie 5 0-1 - 1 2 R.Deal 3 0-1 - 0-2 1 Total 200 24-56 4-17 22-35 36 21
In 2 1 1 2 1 7 In 2 1 1 1 5
98-74 Co Bp Pts - - 16 - - 16 - - 16 - - 13 1 1 12 - 1 10 - 2 8 - - 4 1 - 3 - 1 2 5 98 Co Bp Pts 2 2 24 - - 21 - - 7 - 2 6 - 1 6 1 2 5 - 1 5 - 2 1 - - 1 - - 4 11 74
20/5 Cholet bat *Le Mans Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.P.Batista* 32 10-14 - 3-3 6 3 C.Lombahe-Kahudi* 28 6-10 3-4 3-4 3 1 M.Kakiouzis* 21 2-5 2-3 3-4 3 A.Diot* 22 2-5 0-2 3-3 2 4 A.Acker* 33 2-10 0-4 - 2 4 R.Lewin 14 2-4 - 5 B.Dewar 29 1-4 1-2 - 2 2 M.Pellin 18 1-3 0-1 - - 1 T.Rupert 3 - 1 Total 200 26-55 6-16 12-14 24 15 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Mejia* 34 5-9 2-4 4-4 4 1 A.Robinson* 33 6-12 0-2 - 7 1 14 4-5 4-4 - - 1 W.Gradit* V.Avdalovic* 31 2-6 0-1 7-9 2 6 D.Nelson 26 4-5 - 3-6 2 2 R.Falker 21 2-4 - 2-5 4 3 L.Vebobe 15 1-1 - 2-6 5 R.Duport* 10 2-3 - 0-1 2 F.Causeur 16 0-1 0-1 - 1 6 Total 200 26-46 6-12 18-31 27 20
In 2 1 1 1 5 In 1 1 1 1 2 6
76-70 Co Bp Pts - 1 23 - 1 18 - 1 9 - 1 7 1 3 4 - - 4 - 2 3 - 4 2 - - 1 13 70 Co Bp Pts - 2 16 - 2 12 - 2 12 - 2 11 - 2 11 - - 6 - - 4 - 1 4 - 2 - 13 76
20/5 *Roanne bat Gravelines-Dk Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Page* 35 8-16 6-9 2-2 12 2 U.Nsonwu-Amadi* 32 7-12 - 10 3 R.Davis* 28 3-9 1-5 7-7 7 1 S.Diabate* 28 4-7 1-2 1-1 4 8 D.Downey 13 4-6 1-3 - - 1 P.Braud 15 2-4 2-3 - 1 1 P.Amagou* 34 0-6 0-1 3-5 3 4 J.Mipoka 2 1-1 - - A.Tanghe 5 0-1 - 1-2 1 A.Dunn 8 - 1 1 Total 200 29-62 11-23 14-17 39 21 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Woodside* 32 6-12 2-4 2-2 2 4 R.Jomby* 19 5-10 1-4 2-2 3 S.Sene* 27 5-12 - 1-2 6 1 Y.Bokolo* 30 4-10 1-3 - 3 2 D.Issa 19 3-6 - 3-3 5 C.Akpomedah* 32 3-6 1-4 1-2 2 2 J.Johnson 16 2-7 2-4 1-2 1 J.Greer 22 1-5 0-4 - 7 2 F.Zerbo 3 - 1 Total 200 29-68 7-23 10-13 30 11
In 1 2 1 1 1 1 7 In 2 1 1 2 1 7
83-75 Co Bp Pts 2 1 24 1 5 14 - 1 14 - 4 10 - 3 9 - - 6 - 1 3 - - 2 - - 1 - - 3 15 83 Co Bp Pts - 4 16 - 1 13 - - 11 - 1 9 1 3 9 - 1 8 - - 7 - 3 2 - - 1 13 75
21/5 *Hyères-Toulon bat Nancy 92-86 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Hughes* 39 12-16 - 5-9 13 1 3 - 4 29 K.Houston* 29 6-11 1-3 2-3 4 4 1 - 4 15 S.Fein 28 4-10 2-6 4-6 4 5 1 1 - 14 P.Morlende 11 2-5 1-1 4-4 - 1 1 - 3 9 V.Masingue* 15 4-6 - 2 - - - 1 8 N.Boungou Colo 18 3-4 1-1 - 4 1 2 - 1 7 A.Dobbins* 29 1-6 1-4 2-3 3 2 3 - 4 5 D.Watts 26 2-6 0-1 1-1 6 2 3 - - 5 J.Flowers* 5 - - 1 - - 1 Total 200 34-64 6-16 18-26 36 17 14 1 18 92 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Brun* 38 6-14 4-9 4-4 10 2 - - 3 20 W.Deane* 31 7-12 4-9 2-2 - 6 - - 4 20 T.Darden* 40 6-16 2-5 4-4 6 1 4 1 4 18 V.Samnick 18 4-9 - 7-8 6 - - 1 1 15 J.Linehan* 33 2-6 0-3 2-3 1 6 4 - 4 6 A.Akingbala* 20 2-2 - 5 1 - 1 3 4 K.Grant 12 1-6 1-4 - 2 2 - - - 3 M.Badiane 4 - 1 - - - 1 T.Johnson 4 - 1 - - - - Total 200 28-65 11-30 19-21 32 18 8 3 20 86 21/5 *ASVEL bat Chalon 107-85 ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Jefferson* 35 10-13 - 11-15 10 8 2 - 1 31 M.Gelabale* 32 9-12 2-4 2-2 6 2 1 - 3 22 K.Tillie 22 10-14 1-1 - 10 1 3 - 2 21 M.Walsh 32 2-10 2-8 2-2 4 4 1 - 1 8 E.Jackson* 20 2-5 1-3 3-3 2 4 1 - - 8 P.Mensah-Bonsu* 9 3-6 - 1-2 2 1 1 1 1 7 C.Hammonds* 34 2-6 0-4 1-2 2 9 2 - 1 5 L.Westermann 7 1-1 1-1 - 2 - - - 2 3 T.Leon 1 1-1 - - - - - - 2 B.Fofana 7 - - - - - - P.Lacombe 1 - - - - - - Total 200 40-68 7-21 20-26 38 29 11 1 11 107 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Aminu 23 13-14 - 1-2 6 1 2 - - 27 I.Evtimov* 32 5-12 5-10 4-4 3 2 2 - 2 19 B.Schilb* 28 4-7 1-2 4-6 3 7 1 1 2 13 M.Haynes* 30 4-11 1-4 - - 6 1 - 3 9 S.Tchicamboud* 23 2-4 2-2 - 1 4 - - 3 6 B.Smith 19 1-3 0-2 3-6 1 - 2 - - 5 J.Aboudou 5 2-3 - 0-1 3 - - - - 4 M.Jean-Baptiste Adolphe* 16 1-4 - 0-2 5 - - - 1 2 N.Lang 19 0-4 0-2 - 4 4 1 - - J.Lauvergne 5 0-3 0-2 - 2 - 1 - 2 Total 200 32-65 9-24 12-21 28 24 10 1 13 85
PRO B PLAYOFFS Quarts de finale Nanterre (1) – Le Portel (8) : 1-1 Mardi 17 mai
*Nanterre bat Le Portel
88-55
Vendredi 20 mai
*Le Portel bat Nanterre
1
1
8
1
4
2
5
0
3
1
6
1
2
2
7
0
89-66
Mardi 24 mai
Nanterre – Le Portel Fos (4) – Évreux (5) : 2-0 Mercredi 18 mai
*Fos bat Évreux
76-62
Samedi 21 mai
Fos bat *Évreux 75-64 Dijon (2) – Aix-Maurienne (7) : 2-0 Mardi 17 mai
*Dijon bat Aix-Maurienne
72-56
Vendredi 20 mai
Dijon bat *Aix-Maurienne 78-72 Rouen (3) – Boulogne (6) : 1-1 Mercredi 18 mai
Boulogne bat *Rouen
103-100
Samedi 21 mai
Rouen bat *Boulogne
110-98
Mercredi 25 mai
Rouen – Boulogne
Boxes-scores 17/5 *Nanterre bat Le Portel 88-55 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Judith* 22 6-9 5-8 - 1 - 2 - 1 17 W.Daniels 19 4-6 0-1 6-6 4 2 1 1 - 14 M.Riley* 26 4-7 2-3 - 7 6 3 1 3 10 L.Akono* 24 3-9 3-9 - 7 6 - - 2 9 G.Pons 18 3-8 3-5 - 1 4 1 - 1 9 J.Passave-Ducteil* 18 4-7 - 1-2 8 2 1 2 5 9 N.Carter* 26 3-7 - 1 - - 1 1 6 A.Gomis 16 1-4 1-4 2-2 3 - 1 2 1 5 J.Nzeulie 16 0-3 0-2 4-4 4 2 1 - - 4 M.Toti 10 1-3 1-3 - - - 2 - 1 3 A.Desespringalle 5 - 2-2 1 1 - - - 2 Total 200 29-63 15-35 15-16 37 23 12 7 15 88 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Wyatte* 32 4-9 0-1 2-2 8 2 1 - 2 10 A.Rowland* 33 3-9 1-4 2-2 4 4 1 - 6 9 I.Sy* 25 3-8 0-3 3-4 5 - 2 - 3 9 M.Labeyrie* 22 2-6 0-1 4-5 3 - 1 - 4 8 C.Davis* 27 3-11 1-4 - 4 - 2 - 2 7 F.N’Kembe 19 2-4 1-2 - 4 - - - - 5 E.Choquet 21 2-5 0-1 - 1 1 1 - 4 4 G.Leburgue 20 1-2 1-2 - 2 1 - - - 3 C.Copin 1 0-1 - - - 1 - - Total 200 20-55 4-18 11-13 31 8 9 - 21 55 17/5 *Dijon bat Aix-Maurienne Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Dia* 33 11-15 1-5 - 5 E.Bing* 29 7-12 - 4-4 9 3 E.Craven* 24 4-11 1-4 - 3 5 Z.Moss 17 4-5 - 1 D.Melody* 38 2-9 2-5 - 5 3 J.Leloup* 22 1-3 0-2 3-3 1 1 F.Prenom 1 1-1 - 1-3 - B.Monclar 17 0-3 0-2 - 1 3 A.Christophe 17 0-1 - 0-2 3 4 L.Aboudou 1 - - J.Tornato 1 - 1 Total 200 30-60 4-18 8-12 29 19 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Mathis* 36 7-13 0-1 2-7 5 1 M.Sonko* 36 5-13 2-6 2-2 10 1 E.Joldersma* 33 5-12 1-5 - 2 1 J.Ekanga-Ehawa* 24 2-4 1-2 - 3 S.Darnauzan* 25 1-4 1-3 - - 5 D.Fergerson 20 1-4 0-1 - 5 1 T.Yvrande 13 1-1 - 3 M.Traoré 7 1-2 - 1 J.Hoyaux 5 0-1 0-1 1-2 1 1 E.Andre 1 - - Total 200 23-54 5-19 5-11 30 10
72-56 In Co Bp Pts - 1 1 23 1 1 3 18 1 - 1 9 2 1 - 8 2 1 - 6 1 - 1 5 - - - 3 2 - - 2 - 3 - - - - - - 11 4 9 72 In Co Bp Pts 1 - 3 16 - - 2 14 - 1 2 11 - - 2 5 2 - 5 3 - - 2 2 - - 1 2 2 - 1 2 - - - 1 - - 1 5 1 19 56
Playoffs
PLAYOFFS Quarts de finale
Roanne Min Tirs S.Diabate* 31 5-12 P.Amagou* 25 5-13 P.Braud* 22 4-10 A.Dunn 17 3-6 D.Page 26 3-10 R.Davis 34 2-7 U.Nsonwu-Amadi* 24 2-5 A.Tanghe 11 1-4 D.Downey* 10 0-3 Total 200 25-70
Playoffs
PRO A
18/5 Boulogne bat *Rouen 103-100 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Siggers* 36 7-17 3-6 9-11 6 3 2 1 6 26 C.Thioune* 28 8-14 1-4 1-2 7 1 - - - 18 D.Williams* 30 7-13 1-3 2-2 5 5 1 1 1 17 P.Okafor 26 5-9 - 4-9 11 1 - - 3 14 K.Reid 26 4-6 1-2 2-3 1 6 2 - 1 11 P.Poupet* 32 3-5 1-3 - 2 3 4 - 2 7 S.Traore 11 2-4 - 3-4 2 - - - - 7 W.Soliman* 11 0-2 - 2 - - 1 1 Total 200 36-70 7-18 21-31 36 19 9 3 14 100 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Stanley* 31 11-18 3-8 2-3 4 1 1 - - 27 D.Monroe* 33 10-12 - 4-6 10 2 3 - 3 24 L.Kante* 31 6-14 2-4 3-4 3 2 2 - 2 17 L.Milbourne* 26 7-11 1-1 2-2 4 5 - 1 2 17 E.Plateau 13 3-6 2-3 1-2 2 1 1 - 1 9 K.Patiejunas* 34 2-3 1-2 2-4 3 10 3 - 3 7 M.N’Diaye 11 1-1 - 2 - - - 1 2 F.Raposo 13 - 0-2 4 1 - - 1 B.Matanga 5 0-1 0-1 - - 1 - - 1 K.Mondesir 3 - - - - - 1 Total 200 40-66 9-19 14-23 32 23 10 1 15 103 18/5 Fos S.Gay* M.Hachad* P.Haquet L.Cummard* B.Cisse M.Dia* Z.Bah* K.Atamna A.Hamza L.Labeyrie Total Évreux T.Maizeroi P.Da Silva* D.Davis* D.Burke* B.Toffin G.Filet L.Chelle* M.Correa* A.Dia K.Dahak Total
*Fos bat Évreux Min Tirs 3pts 35 8-13 34 5-12 1-3 25 4-6 2-2 21 4-11 0-3 18 1-3 1-1 18 3-6 0-1 22 2-8 1-3 25 0-3 0-2 1 0-2 0-1 1 0-1 200 27-65 5-16 Min Tirs 3pts 30 6-11 3-7 32 4-7 0-1 28 4-10 0-1 21 3-4 0-1 19 4-9 22 1-2 25 1-2 0-1 8 1-1 2 0-1 13 0-1 200 24-48 3-11
76-62 LF Rb Pd In Co Bp Pts 3-5 3 - 3 1 1 19 4-6 7 7 2 - 3 15 4-4 2 1 4 - - 14 1-3 3 2 2 - 1 9 4-5 2 3 2 - - 7 - 2 - 4 - 1 6 - - 3 1 - 3 5 1-2 5 6 1 - 1 1 - 1 - - - - - 1 - - - - 17-25 26 22 19 1 10 76 LF Rb Pd In Co Bp Pts 1-2 7 1 - - 5 16 2-3 4 3 1 - 10 10 2-2 8 - 2 1 5 10 2-2 7 1 1 - 3 8 - 4 1 - 1 3 8 3-4 2 - 1 - 2 5 - 2 2 - - - 2 - 2 - 1 - - 2 1-2 1 - - - - 1 - 2 2 - - 2 11-15 39 10 6 2 30 62
20/5 *Le Portel bat Nanterre 89-66 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Rowland* 38 9-13 3-6 5-7 2 6 2 - 1 26 C.Davis* 32 7-13 1-6 6-7 6 1 1 - 1 21 E.Choquet* 31 6-14 2-6 0-2 5 5 2 - 3 14 J.Ludon 26 4-7 0-1 2-2 6 - 3 - 3 10 N.Wyatte* 32 2-9 0-1 4-8 18 2 1 1 2 8 I.Sy* 24 2-7 1-5 2-2 5 1 1 - 1 7 C.Copin 2 1-1 - 1-2 - - - - - 3 G.Leburgue 15 0-2 0-1 - 4 3 - - 1 Total 200 31-66 7-26 20-30 46 18 10 1 12 89 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Judith* 32 5-8 4-6 - 1 4 - - 1 14 J.Passave-Ducteil* 30 7-9 - 0-1 3 1 5 1 2 14 N.Carter* 29 3-10 - 3-4 3 - - - 1 9 G.Pons 23 1-4 1-2 5-5 3 5 1 - 4 8 L.Akono* 15 2-4 1-3 0-2 2 - - - - 5 X.Corosine 21 2-6 0-4 - - 1 1 - 1 4 W.Daniels 10 1-2 0-1 2-2 2 - - - 1 4 M.Riley* 14 1-5 1-2 - 2 2 1 - 1 3 J.Nzeulie 14 1-4 1-4 - 1 3 - - 1 3 A.Gomis 12 1-2 0-1 - 6 - - - - 2 Total 200 24-54 8-23 10-14 23 16 8 1 12 66 20/5 Dijon bat *Aix-Maurienne Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Sonko* 37 7-12 2-4 3-4 5 J.Mathis* 35 7-12 - 3-4 11 1 D.Fergerson 25 6-8 2-3 - 1 2 E.Joldersma* 30 4-11 2-5 - 7 4 C.Lombahe-Kahudi* 25 2-8 1-3 3-4 3 2 M.Traoré 5 1-2 - 3 J.Hoyaux 4 0-1 - 2-2 - S.Darnauzan* 26 0-3 0-2 - 2 4 T.Yvrande 13 0-2 0-1 - 2 1 Total 200 27-59 7-18 11-14 34 14 Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Leloup* 38 6-11 3-8 4-4 5 3 D.Melody* 35 5-15 2-10 2-2 2 2 E.Craven* 29 5-14 2-7 2-2 6 5 E.Bing* 31 5-8 - 3-6 11 2 S.Dia* 32 5-11 2-4 - 6 2 Z.Moss 17 2-4 - 3 A.Christophe 11 - 2-2 - 2 B.Monclar 7 0-1 - - Total 200 28-64 9-29 13-16 33 16
In 2 1 1 4 In 2 3 1 1 1 1 9
78-72 Co Bp Pts - 1 19 - - 17 - 3 14 1 1 10 - 3 8 - 1 2 - - 2 - 2 - - 1 11 72 Co Bp Pts 1 1 19 - 1 14 1 3 14 - - 13 1 2 12 1 1 4 - 1 2 - - 4 9 78
21/5 Évreux D.Davis* B.Toffin* L.Chelle* P.Da Silva* D.Burke* T.Maizeroi K.Dahak M.Correa G.Filet Total Fos S.Gay* L.Cummard* Z.Bah* P.Haquet A.Hamza M.Hachad* M.Dia* K.Atamna L.Labeyrie B.Cisse Total
In 1 3 1 1 2 1 9 In 1 1 1 3 1 1 1 9
75-64 Co Bp Pts 2 1 16 - 3 15 - 2 11 - 3 8 - 3 8 - 1 3 - 2 3 - 1 - - 2 16 64 Co Bp Pts 4 3 15 1 - 15 - - 11 1 4 10 - 2 7 - 1 6 1 2 6 - - 3 - - 2 - - 7 12 75
Fos bat *Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 6-10 - 4-5 7 1 33 7-10 1-1 0-2 7 40 4-7 2-4 1-2 8 4 35 3-9 0-2 2-4 3 6 24 3-7 0-3 2-2 7 16 1-9 0-5 1-2 3 5 1-2 0-1 1-1 - 8 0-2 - 2 4 0-1 0-1 - - 200 25-57 3-17 11-18 37 11 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 7-12 - 1-2 6 3 22 6-11 3-5 - 8 3 26 4-12 2-6 1-2 2 2 22 4-8 2-2 - 6 3 9 2-3 2-3 1-2 - 22 3-8 0-3 0-2 5 3 19 3-7 0-1 - 1 1 35 1-5 1-4 - 3 5 2 1-1 - 1 6 - 2 3 200 31-67 10-24 3-8 34 23
11
CHIFFRES 21/5 Rouen bat *Boulogne Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Kante* 29 7-12 3-5 5-11 2 5 K.Patiejunas* 33 7-8 3-4 3-4 4 11 T.Stanley* 32 7-13 6-12 0-2 2 1 L.Milbourne* 35 6-16 1-4 6-8 4 3 D.Monroe* 24 3-7 - 3-4 8 2 F.Raposo 19 1-2 - 1-4 6 1 B.Matanga 7 1-2 1-2 - - E.Plateau 17 1-5 0-3 - - M.N’Diaye 4 0-2 - 0-2 1 Total 200 33-67 14-30 18-35 27 23 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Thioune* 36 11-15 1-2 2-2 10 1 W.Soliman* 25 9-12 1-1 5-5 3 1 J.Siggers* 31 7-12 2-5 4-4 6 2 P.Poupet* 31 3-7 2-3 7-8 3 6 D.Williams* 33 5-10 1-2 - 9 1 K.Reid 27 1-7 0-2 6-8 3 10 P.Okafor 12 2-2 - 2-2 3 2 M.Diakite 5 0-1 - 1-2 2 Total 200 38-66 7-15 27-31 39 23
In 2 1 3 1 7 In 2 1 2 1 1 2 9
110-98 Co Bp Pts 1 2 22 - 1 20 - 2 20 - 1 19 - 5 9 - 1 3 - - 3 - - 2 - - 1 12 98 Co Bp Pts - 1 25 1 - 24 - 3 20 - 4 15 - 4 11 - 1 8 - 2 6 - - 1 1 15 110
ESPOIRS
Vitoria bat *Gran Canaria 93-76 Real Madrid (2) – Fuenlabrada (7) : 2-0 *Real Madrid bat Fuenlabrada 93-72 Real Madrid bat *Fuenlabrada 68-55 Bilbao (6) – Valencia (3) : 2-0 Bilbao bat *Valencia 79-72 *Bilbao bat Valencia 79-75
Demi-finales Barcelone (1) – Vitoria (4)
Vendredi 27 mai
Paris Levallois – Gravelines-Dk Le Mans – Cholet Chalon – Pau-Lacq-Orthez Nancy – Vichy
NATIONALE 1 PLAYOFFS Quart de finale
Samedi 4 juin, si nécessaire
Barcelone – Vitoria Real Madrid (2) – Bilbao (6) Vendredi 27 juin
Real Madrid – Bilbao
Féminines
Miami (2) – Chicago (1) : 2-1 103-82 *Chicago bat Miami Miami bat *Chicago 85-75 *Miami bat Chicago 96-85 Mardi 24 mai
Real Madrid – Bilbao
Jeudi 26 mai
Bilbao – Real Madrid
peut proposer aux clubs en recherche d’entraîneurs des éducateurs sportifs diplômés et formés par notre structure CFA du Sport de Bourgogne (statut en
À Lyon
apprentissage), titulaires du BE1 ou BPJEPS option
Demi-finales 65-54 59-56
Roche bat Lyon
Samedi 28 mai, si nécessaire
52-39
Finale
Miami – Chicago Lundi 30 mai, si nécessaire
Dimanche 5 juin, si nécessaire
LF2
Match pour la 3e place
Chicago – Miami
Mercredi 1er juin
Chicago – Miami
Demi-finales Samedi 28 mai
Angers – Saint-Étienne Denain – Brest
Match pour la 3e place
LEGA Sienne (1) – Bologne (8) : 2-0 *Sienne bat Bologne 94-55 *Sienne bat Bologne 85-81
PLAYOFFS Quarts de finale
à contact@basket-ball.com
94220 Charenton le Pont Métro 8 “Charenton-écoles“
Lundi 23 mai
Contact : 06.83.17.03.35 -
Bologne – Sienne
Inscription sur notre site : www.saintcharlesbasket.fr
Club PNM Calvados propose pour joueur niveau N3 contrat C.U.I. pour pose entraîneur 20h et + Etre demandeur d’emploi et avoir moins de 25 ans
arnaud.duval@mfr.asso.fr ou 06.62.13.12.96 Vends DVD de Basket Plus de 7000 matches disponibles depuis 1988.
Lundi 23 mai
Barcelone (1) – Malaga (8) : 2-0 76-65 *Barcelone bat Malaga Barcelone bat *Malaga 84-52 Vitoria (4) élimine Gran Canaria (5) : 2-0 86-82 *Vitoria bat Gran Canaria
Si vous êtes intéressés, merci de nous contacter
Adresse : Gymnase Tony Parker, Ile Martinet,
Sienne – Bologne Avellino (4) et Trévise (5) : 1-1 82-78 Trévise bat *Avellino *Avellino bat Trévise 87-68
LIGA ACB
sur le site d’information Basket-ball.com.
Jeudi 2 juin
Vendredi 27 mai, si nécessaire
Dimanche 29 mai
Vous êtes passionnés de basket ? Nous vous proposons de
9h-11h : né(e)s en 97-98 puis 11h-13h : né(e)s en 94-95-96.
Bologne – Sienne
Finale
ou 03.85.97.13.18, ou par mail : jf-letoret@formationbasket.com
Championnat de France et Région Masculins
Mercredi 25 mai, si nécessaire
Dimanche 29 mai
Prendre contact au 06.20.62.18.66
DÉTECTION ST CHARLES BASKETBALL (94)
PLAYOFFS Quarts de finale
À Bordeaux
Basket après un minimum de 2 années de formation.
participer à la rédaction d’articles
Nice bat Reims 78-50 MVP : Jeanne Senghor (Nice)
Real Madrid – Bilbao
Tél. : 02.43.39.16.21
Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1
ÉLAN FORMATION CHALON-SUR-SAÔNE Pro A
FINAL FOUR
Nice bat Roche Reims bat Lyon
Miami – Chicago
Dimanche 29 juin
Bilbao – Real Madrid
FINAL FOUR
Dallas – Oklahoma City
Finale de conférence
Vitoria – Barcelone
c.pelleray@norac-presse.fr
1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €
Dimanche 29 mai, si nécessaire
CONFÉRENCE EST
Vendredi 3 juin, si nécessaire
*Angers bat Challans 79-72 Saint-Étienne bat *Saint-Quentin 91-89 *Denain bat Le Puy 94-68 83-79 *Brest bat Sorgues
Oklahoma City – Dallas
PLAYOFFS NBA
Mardi 31 mai
Vitoria – Barcelone
Dallas (3) – Oklahoma City (4) : 2-1 *Dallas bat Oklahoma City 121-112 Oklahoma City bat *Dallas 106-100 93-87 Dallas bat *Oklahoma City Dallas bat *Oklahoma City 112-105 a.p.
Vendredi 27 mai, si nécessaire
Jeudi 26 mai, si nécessaire
Barcelone – Vitoria
petites annonces
Finale de conférence
Dallas – Oklahoma City
Milan – Sassari
Samedi 28 mai
CONFÉRENCE OUEST
Mercredi 25 mai
Mardi 24 mai
Sassari – Milan
Jeudi 26 mai
Barcelone – Vitoria
Jeudi 2 juin, si nécessaire
TROPHÉE DU FUTUR Quarts de finale
Cantu (2) – Varèse (7) : 3-0 78-53 *Cantu bat Varèse 67-64 *Cantu bat Varèse Cantu bat *Varèse 75-69 Milan (3) – Sassari (6) : 2-1 71-70 Sassari bat *Milan *Milan bat Sassari 73-63 91-72 Milan bat *Sassari
1. Liste : NBA - NCAA
Trévise – Avellino
2. Liste : JO - CM - CE - Euroligue - Pro A
Mercredi 25 mai
FOHR Eddy - 24 rue des Romains - 67240 SCHIRRHEIN
Trévise – Avellino
Club Noisy-le-Grand Basket
Vendredi 27 mai, si nécessaire
organise détection
Avellino – Trévise
les mercredi 8 et vendredi 10 juin Gymnase de la Varenne - 2 Rue de Verdun -
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Cadets Région (94-95-96) de 19h00 à 20h30
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et Juniors (92-93-94) de 20h30 à 22h30
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(Contact : Fred Gautier au 06.81.24.27.15)
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93160 NOISY-LE-GRAND
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(Contact : Moussa au 06.98.82.51.23)
B-BALLDAY organise une grande journée de détection à DIJON le dimanche 5 juin 2011 pour des joueurs souhaitant évoluer en N1, N2, N3. Renseignements, contacts et inscription sur le site www.b-ballday.com
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Playoffs 1
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0
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Playoffs
événement
DEUX « SWEEPS »
FOS SÉRIEUX, DIJON AUTORITAIRE
Évreux s’est tiré une balle dans le pied dans la salle de Fos en gaspillant 30 ballons (!) dont 10 pour le seul Philippe Da Silva, MVP français de Pro B ! À l’aller comme au retour, Fos s’est tourné vers Sherman Gay (19 pts puis 15 pts, 6 rbds, 3 pds et 4 blks), lequel a reçu le soutien de Mohamed Hachad (15 pts, 7 rbds et 7 pds) et Philippe Haquet (14 pts) au premier match, puis Lee Cummard (15 pts, 8 rbds et 3 pds) au second.
Après les matches retour, Fos-sur-Mer et Dijon, qui avaient montré leurs forces en quart de finale, attendaient leur adversaire des demi-finales (hors nos délais de bouclage). Rouen et Nanterre avaient, en effet, été poussés à la belle. Par Fabien FRICONNET
FOS 2 – ÉVREUX 0
SANS EMBÛCHE
LA MAÎTRISE
La JDA n’a pas écrasé des Savoyards accrocheurs, qui avaient d’ailleurs l’avantage à la mi-temps au match 1 et après trois quart-temps au match 2. Mais l’équipe de Jean-Louis Borg a su forcer la décision à chaque fois. À l’aller, Aix-Maurienne s’est appuyé sur son duo intérieur, avec 16 points pour l’Américain James Mathis et 14 points pour le Gambien Moses Sonko, mais Dijon a trouvé en Erroyl Bing (18 pts, 9 rbds et 3 pds) et surtout Samba Dia (23 pts à 11/15) son salut, faisant la différence au train (21-10 dans le 3e quart-temps puis 19-13 dans le 4e), pour s’imposer 72-56. Au retour, la JDA parut avoir fait une bonne partie du chemin après un quart-temps (30-17), grâce à Dia encore (10 pts) et l’adresse extérieure (4/5), mais, derrière sa défense de zone, Aix a déréglé le favori. Mathis et Sonko ont cumulé 36 points et 16 rebonds, ont reçu cette fois le soutien du meneur US Dave Ferguson (14 pts), et la formation de Quintard a frappé fort au deuxième quart-temps (25-8), prenant finalement sept points d’avance avant les dix dernières minutes (59-52). Sauf que Jérémy Leloup a ensuite livré un récital par la suite, cumulant 12 points dans le dernier quart (pour finir à 19 pts, 5 rbds et 3 pds). Dave Ferguson a eu la balle d’égalisation mais n’a pas obtenu le coup de sifflet, provoquant la colère de Mathis, qui a écopé d’une faute technique qui a scellé le sort de la série (78-72), le soir où l’équipe de foot dijonnaise accédait à la Ligue 1.
La place de quatrième de Fos-sur-Mer a pu un temps surprendre, mais l’équipe de Rémi Giuitta a prouvé que cela n’était surtout pas le fruit du hasard. Les Provençaux ont tranquillement tenu en respect les Normands, aussi bien à l’aller (76-62) qu’au retour (75-64). L’ALM a péché en attaque, plus à cause de ses balles perdues (46) que de son adresse (46,6%).
La JDA de JeanLouis Borg toujours en course pour retrouver la Pro A.
NANTERRE 1 – LE PORTEL 1
DRÔLE DE SÉRIE ! Deux gifles. Une de chaque côté. Dans les Hautsde-Seine, la JSF a désossé l’ESSM (88-55), en deux fois (28-11 au 2e quart puis 23-8 au 4e), trouvant à la fois de l’adresse (15/35 à trois-points) et du banc (37 pts). En saison, Nanterre avait déjà fait parlé la poudre deux fois contre les Nordistes (99-88 et 90-79). Marc Judith et Mykal Riley ont cette fois tranquillement pu remplir leurs sacs : 17 points (5/8 à trois-points) pour l’ailier guadeloupéen et 10 points, 7 rebonds, 6 passes, 3 interceptions et 1 contre pour l’ailier US. Au retour, on change tout et on recommence. Le Portel s’est baladé (89-66), avec un 46-24 en deux quart-temps (le 2e et le 3e). Les protagonistes principaux : les extérieurs US Rowland Austen (26 pts) et Chris Davis (21 pts), ainsi qu’Edouard Choquet (14 pts, 5 rbds et 5 pds). Nanterre, déjà assuré de monter, devait se remobiliser avant la belle.
ROUEN 1 – BOULOGNE 1
QUI VEUT DÉFENDRE ?
Pascal Allée / Hot Sports
DIJON 2 – AIX-MAURIENNE 0
411 points en deux matches : 103-100 puis 110-98. Pas vraiment un standard de playoffs. Surtout pas pour Rouen. Les Normands, sans préjuger du résultat de la belle, ont toutefois poussé un ouf de soulagement dans le Nord, car tout a failli dérailler. En effet, au match aller, malgré Jason Siggers (26 pts), Kareem Reid (11 pts et 6 pds) et Cheikhou Thioune (18 pts), Boulogne s’est accroché, derrière son quatuor MonroeStanley-Milbourne-Kante, auteur de 85 points ! Et s’est retrouvé, à 100-100, avec la balle de match. Un final incroyable puis Tony Stanley a perdu le ballon, mais Rouen l’a reperdu dans la foulée, Etienne Plateau l’a ramassé et l’a shooté, au buzzer, à neuf bons mètres. Bingo ! Boulogne est reparti avec l’avantage. Mais au retour, l’équipe de Germain Castano a raté le coche, malgré son 14/30 à trois-points, laissant le SPO se gaver en attaque, notamment le cinq majeur : 95 points pour Siggers-Poupet-WilliamsThioune-Soliman. n
13
Salut ! Ça va ?
Propos recueillis par Yann CASSEVILLE
RICHARD
Y DACOU(ÉLR U LNB)
S
alut Richard, ça va ?
Écoute, ça va bien ! Depuis quelques années, quelques mois, j’ai décidé de répondre ainsi à cette question. Donc ça va très bien !
Tu viens d’être élu au bureau de la LNB et c’est passé un peu inaperçu, non ?
Parce que le plus important, ce n’est pas forcément que j’arrive dans cette ligue, mais que la ligue ait envie de travailler. Je suis juste un élément supplémentaire dans cette énergie nouvelle. Je pensais que t’allais me dire : « j’ai été surpris de voir que tu as mis autant de temps à t’impliquer dans le basket ! »
T U E P A Ç , S E C N A « MOI AUX FIN » ! R E S S A P E S L A TRÈS M
Bien vu, c’était ma prochaine question :
J’avais besoin de prendre un peu de recul. Je n’étais pas prêt, pour être honnête. Je devais réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie. J’ai arrêté ma carrière en 1998. Euh… C’était en 1998 ? J’ai quand même mis du temps c’est vrai (rires) !
peut-être un frein de la part des institutions comme la ligue ou la fédé mais il y avait aussi des lacunes, des manques, de la part des joueurs, coupables de ne pas forcément s’investir.
Tu étais à la cérémonie de remise des troTu n’as pas peur que ça fasse comme
phées de la LNB, ça t’a permis de te lancer
avec avec les anciens de France 1998 au
dans ton nouveau job ?
football, qui maintenant se tirent dans les
Mon nouveau job, pour l’instant, n’est pas défini. Je vais le découvrir au fur et à mesure. Ce sera le rôle du futur président de la ligue de mettre chacune des forces au bon endroit. Il est évident que si tu me mets aux finances, ça peut très mal se passer (rires), je suis plus à l’aise dans la comm’, le marketing.
Tu commençais à t’ennuyer ?
pattes ?
Non, non, aucun ennui. Je n’ai jamais lâché vraiment le basket, j’ai juste pris un peu de distance. Et là ça s’est présenté à moi comme une évidence, j’ai écouté cette envie qui me titillait, fait acte de candidature et eu la chance d’être élu.
Non. Je n’ai pas l’impression de faire partie des vaches sacrées comme les anciens de France 1998, je ne suis pas intouchable, je ne détiens pas la vérité sur tout. Je sais qu’entre nous, avec Jacques pour ne citer que lui, on a de très bons rapports. On est assez intelligents pour travailler, réfléchir ensemble.
Tu entres à la ligue avec Jacques Monclar,
toujours dit à Frédéric Forte que s’il a besoin de moi je serai toujours là pour Limoges, après il faut trouver sa place, si place il y a.
la ligue fait plus appel aux anciens
Est-il toujours présent ?
Bonne question. (Il réfléchit) Je n’ai pas eu d’événement qui tournait autour du 7 récemment. Ah si c’est marrant parce que dernièrement ma fille, qui passe un concours, m’a dit : « Papa ça tombe bien j’ai le numéro 7 pour mon concours ! » Espérons qu’elle n’ait pas 7 de moyenne !
(Il rit) Ah non, non, non ! Ou alors 7/10 ! Bon, après, c’est un peu de l’irrationnel, c’est facile de dire que le 7 est présent partout.
Ton numéro de téléphone comporte beau-
Oui il y a les 7 péchés capitaux, les 7 jours
coup de 7, numéro auquel tu es associé :
de la semaine, etc…
(Il coupe) Oui et Richard c’est 7 lettres, Dacoury c’est 7 lettres, je suis né en juillet c’est un 7, et on peut enchaîner comme ça des séries assez troublantes ! n
joueurs maintenant ?
Et ton ancien club, Limoges, n’aurait-il
tu as fait pression auprès de ton opéra-
C’est un petit peu des deux : il fallait que les cadres de la ligue et les anciens joueurs fassions un effort pour aller l’un vers l’autre. Il y avait
pas dû faire appel à ses anciens joueurs
teur ?
pour s’en sortir ?
(Il rit) Il aurait fallu que j’ai un gros, gros pouvoir ! C’est un hasard heureux, peut-être que l’opérateur a voulu me
Moi, pour jouer ? Non ! Je ne vois pas ce que j’aurais pu apporter. Après, j’ai
faire plaisir sachant que le 7 a été très présent dans ma vie.
Hervé Bellenger / IS
tu as pris ton temps ?
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ENTRETIEN
JACQUES STAS (GM CHARLEROI)
« POURQUOI NE PAS CRÉER L’ATLANTIC LEAGUE ? »
d’une nouvelle salle, on a un public récurrent à 5.000 ou 6.000 par match et on a l’ambition de passer encore un cap. On a mis des structures en place, notamment commerciales. On a des sponsors qu’on va chercher, avec une équipe de huit personnes à temps plein. J’étais à Barcelone pour le Final Four. Le message à la cérémonie des awards du patron de l’Euroleague était clair. « Nous voulons une Euroleague plus forte, mieux organisée, avec des nouveaux projets de salle. » Et à bon entendeur salut ! (Il rigole) Demain, l’Euroleague ne veut pas être à 24. Je suis certain que l’idée est d’être à 16 et peutêtre à 10 ou 12 et de faire un championnat.
Le Spirou Charleroi, leader de la saison régulière belge, est en course pour décrocher son quatrième titre consécutif. Son manager, l’ancien international Jacques Stas, nous explique ses méthodes atypiques et ses ambitions. Propos recueillis par Romain MOLINA
Q
André Riddick (2,08 m, 37 ans), au club depuis 2002, ne doit pas être étranger à ce professionnalisme… C’est la maille qui lie un peu tout le monde. Il y a une excellente ambiance entre les joueurs et les femmes des joueurs, qui se connaissent depuis des années. Dans la saison, il y a quatre ou cinq barbecues où toute l’équipe est invitée chez André Riddick ou un autre. Il a un peu instauré ça avec sa famille, en accueillent aussi les jeunes Américains et les mettant dans un contexte favorable à Charleroi. D’ailleurs, souvent les joueurs veulent rester pour ça et même à salaire moindre ! Vous semblez privilégier l’humain aux pures qualités sportives… Exactement. Il arrive qu’on prenne un risque, sur un joueur, car il va se retrouver dans un contexte favorable pouvant calmer ses ardeurs. C’est d’ailleurs ce que nous allons sans doute faire dans les prochaines années. Prenons Matt Walsh (2008-2009), dont on parle souvent (il rigole). Non seulement il n’est pas contre revenir à Charleroi, mais il n’avait jamais causé un problème ici ! Il avait son franc-parler, mais il était canalisé par le groupe. Il se sentait bien, même s’il n’avait peut-être pas autant d’argent. Il se donnait à fond, même s’il rouspète par-ci par-là.
Pascal Allée / Hot Sports
uelle est la recette du Spirou ? Le groupe se construit d’année en année avec une mentalité infaillible. Nous avons un petit budget au niveau européen. Si on veut pouvoir rivaliser un tant soit peu, il faut vraiment construire une équipe correcte en dehors du terrain, avec des compétiteurs sachant s’auto-discipliner et faire leur autocritique. On a Demond Mallet, qui a gagné l’ULEB en Espagne (avec Badalone), Gomis qui est un professionnel dans l’âme etc. Avec Joseph, je le voyais en équipe de France s’échauffer sérieusement avant les matches, prendre soin de lui l’été afin d’être au top.
« Matt Walsh, pas contre revenir ici »
Je crois qu’on l’a remis sur le marché, car il avait une réputation difficile avant.
Vous avez disputé l’Euroleague cette saison, en passant par les tours préliminaires. Pouvez-vous espérer par la suite glaner une place directement qualificative ? On y travaille. La majorité des Wild cards accordées arrive à terme en 2012. Après, ils vont décider à nouveau. Avec le Spiroudôme, Charleroi se posera bien évidemment en candidat… On ne va pas se gêner (il rigole). On a un projet
Jacques Stas, encore joueur en 2004 avec le Spirou.
Dans le passé, le Spirou était pressenti pour rejoindre un jour la Pro A. Est-ce seulement un fantasme ou existe-t-il une réelle possibilité ? Déjà, il y a l’Euroleague qui risque de se fermer sur une ou deux exceptions. Il y aura peut-être un Allemand, un Belge, un Français, mais ce n’est pas sûr. Si ça devient une ligue fermée, que vont faire les autres ? Soit on joue l’Eurocup et l’EuroChallenge. Soit on fait une autre ligue. Je serais tenté de dire, après l’Adriatic League, la Baltic League, pourquoi ne pas créer l’Atlantic League ? On pourrait regrouper plusieurs clubs du côté Ouest de l’Europe. Comme l’Allemagne, la Belgique, la France et les Pays-Bas ? Exactement, voire le Royaume-Uni. Voilà une esquisse de ce qu’on pourrait faire. Nous, le côté wallon avec ce qui se passe au niveau politique, on ne sait pas comment on va évoluer. S’il se passe vraiment quelque chose, on irait toquer à la porte du championnat français. Mais ce n’est pas d’actualité aujourd’hui ? Non, ce n’est pas d’actualité. On n’en est pas encore là, heureusement ! n
15
échos EUROPE
COUPS DE BALAI EN ESPAGNE
DE COLO EN VACANCES Quatre quarts de finale, quatre séries pliées 2-0. En Espagne, le balai était de sortie pour ce premier tour de playoffs. Pas de problème pour le Barça, le Real et le Caja Laboral, mais une élimination surprise : Valencia.
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V
La joie des Basques de Bilbao après avoir sorti Valencia des Playoffs.
alencia a cru tenir sa belle trop rapidement. Après avoir perdu le match 1 à domicile, la bande à Nando De Colo menait à Bilbao au match 2 : 74-67 à un peu plus de 2 minutes du buzzer. Et puis ils ont arrêté de jouer. Omar Cook se dribble sur le pied, rate un lay-up, Victor Claver écope d’une antisportive, Dusko Savanovic échoue à trois-points. En face, ce vieux roublard (bientôt 32 ans) d’Alex Mumbru sanctionne derrière l’arc puis en pénétration. Face à des Valencians apathiques, Bilbao place un 12-0. Le score passe à 74-79 au final. Valencia, numéro 3 de la saison, est sorti par Bilbao, 6e. Si Florent Piétrus n’a pas joué de la série, Nando De Colo n’a pas démérité au retour avec 15 points en 5/10 en 26 minutes. Mais au match 1, Bilbao avait
surpris Valencia 79-72, le meneur s’était troué : 5 points à 2/7 en 15 minutes. En demi-finale, le Bilbao du Grec Dimitrios Mavroeidis (12 pts et 8 rbds au match 1) et du Belge Axel Hervelle (12 pts, 9 rbds et 5 ints au match 2) défiera dès ce soir en demi-finales le Real. Madrid a disposé en deux manches de Fuenlabrada grâce au feu-follet Sergio Llull (37 pts à 7/14 à 3-pts en cumulé). L’autre demi-finale est un remake de la finale de la saison passée : Barcelone versus Caja Laboral. Le Barça a désossé Malaga (+43 en 2 matches) ; Vitoria, champion en titre, a fait parler sa puissance de feu pour écarter Gran Canaria : 27/45 à trois-points en 2 matches, dont 9/16 pour Mirza Teletovic. De quoi flinguer encore les Catalans ? n Yann CASSEVILLE
GRÈCE, ITALIE, BELGIQUE
LES GROS ASSURENT
• Quand vous lirez ces lignes, l’affiche de la finale grecque sera peut-être connue, et elle devrait être, sans surprise, Olympiakos-Panathinaikos. Lundi, les deux ogres grecs menaient 2-0 dans leur demi-finale respective, face à l’Aris et le PAOK. Ces séries se jouent au meilleur des cinq manches alors qu’au premier tour, deux victoires suffisaient. Ainsi les Reds ont écarté Kolossos 2-0, la Green Team a sorti Peristeri sur le même score. En Italie, les playoffs sont beaucoup plus disputés. Lundi, une seule équipe avait passé le premier tour, en l’occurrence Cantu, vainqueur de Varese 3 manches à 0. En demi, Cantu pourrait affronter Milan, qui, après avoir lâché le match 1 à domicile, s’était repris et menait 2-1 face au Dinamo Sassari. Dans l’autre partie de tableau, l’ultra favori Sienne était tranquille contre Bologne (2-0), avec notamment un succès 94-55 au match 1. Sûre de sa force, la Montepaschi ne devrait pas avoir de problème pour accéder aux demis, où elle serait opposée au vainqueur d’Avellino-Trevise (1-1). Enfin en Belgique, le Charleroi de Joseph Gomis, dispensé de premier tour du fait de sa première place en saison régulière, a entamé mardi ses playoffs, en demi-finale, avec la réception d’Ostende. L’autre demi confronte Alost et Mons-Hainaut.
Y.C.�
et
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Portrait
PIERRE VINCENT
LE GRAND SAUT Pierre Vincent quitte un club modèle du basket féminin européen pour une ASVEL dévoreuse de coaches. Dans quelques semaines, il va aussi tenter de guider l’équipe nationale vers les Jeux Olympiques de Londres. Portrait d’un homme pas aussi placide que ne le laisse entrevoir son apparence. Par Pascal LEGENDRE, à Bourges
L
’étreinte n’était pas feinte comme un « hug » américain. Emmeline Ndongue savait qu’avec ce quatrième titre de champion de France, Pierre Vincent clôturait huit ans de bons et loyaux services au Bourges Basket. Elle était dans le secret des Dieux depuis que le président Pierre Fosset lui avait annoncé dans son bureau le départ du coach. Elle en avait chialé, la capitaine. « Je ne dirais pas qu’il n’était pas au mieux de sa forme, mais je le voyais cogiter depuis quelque temps », relate l’internationale berruyère. « J’ai apprécié que le président me fasse part de la décision de Pierre, mais ce n’est pas évident d’être la seule à savoir et de ne pas pouvoir en parler. Je me disais que si je le confiais à certaines, elles pourraient mal réagir, pas dans le sens de tout plaquer, mais tomber en dépression », rigole-t-elle avec le recul. Quand on gagne un titre, on en fait profiter toute la salle, et ce soir-là Pierre Vincent n’a pas eu la possibilité d’annoncer son départ à ses joueuses dans l’intimité des vestiaires, confirmer une rumeur, une nouvelle même, qui s’était répandue en ville comme virus informatique sur Internet. C’est dans la soirée, pendant la fiesta, et le lendemain, que le coach a expliqué pourquoi il ne serait plus à l’avenir le maître des Tango. Une déception, un déchirement, une frustration, pour ses joueuses, celles qui avaient re-signé en croyant avoir toujours affaire à lui. « Ça fait cinq ans que je travaille avec lui et dans ma tête, c’est comme si on n’allait jamais se quitter », résume Endy Miyem. « Je me doutais bien quand même qu’il allait partir un jour, mais la saison prochaine, qu’il irait jusqu’aux Jeux Olympiques. C’est une grande surprise mêlée à de la tristesse car c’est une personne que j’apprécie beaucoup. » Pierre Vincent était inconnu du circuit professionnel quand il est arrivé en 2003. C’est Alain Jardel, alors coach des « Filles en Or », qui avait fourni
ses coordonnées à Pierre Fosset. Le président était descendu sur Toulouse pour le rencontrer, discuter, et l’engagement s’était fait au feeling. Dans la deuxième moitié des années 90, Bourges avait été boosté par la venue de Vadim Kapranov, un ancien officier de l’armée soviétique, qui avait fait prendre conscience aux Berruyères de leur potentiel, mais qui au boulot n’était pas un sentimental. Au-delà de la réussite sportive, Pierre Vincent laissera dans le Cher une trace indélébile, celle d’un homme serein, franc, toujours dispo. « Pierre est un humaniste. Il prend les gens en considération. Il fait tout dans la douceur. En huit ans, on ne s’est jamais engueulé. Moi, je peux monter en pression, lui pas. Il est toujours calme », témoigne le président. Emmeline Ndongue confirme : « À part d’être un excellent coach, c’est un psychologue. Il essaye de connaître le caractère de chacune afin de pouvoir réagir en fonction de ça. Il est dans la douceur, le calme, le respect d’autrui, l’explication. Si ça ne va pas, il ne va pas pousser une gueulante, pas besoin, il va juste parler un peu plus fort que d’habitude et ça va calmer tout le monde. Il sait faire la part des choses entre ce qui se passe à l’entraînement et à l’extérieur. En déplacement, on joue aux cartes avec lui. C’est juste quelqu’un d’humain. » « Il a une compétence basket très forte, il arrive parfaitement à disséquer les actions, ce qu’il attend de toi, mais il y a aussi les relations après-basket, c’est quelqu’un qui échange toujours. » Ruddy Nelhomme connaît évidemment très bien Pierre Vincent puisqu’il fut son joueur à Poitiers, à partir de la N3. « Il faut savoir que je ne suis peut-être pas lucide car j’ai des relations particulières avec Pierre, alors mon discours est peut-être teinté de favoritisme. » Un jour ordinaire ou quand ils sont sur le front d’une compétition, les deux coaches ne cessent depuis de s’appeler pour se conseiller. « J’entraînais déjà
Pierre Vincent et Bourges
• 8 saisons. • 320 victoires/89 défaites (78,2%). • 4 fois champion de France, 5 Coupes de France, 3 Tournois de la Fédération, 2 participations au Final Four de l’EuroLeague.
Pierre Vincent et les Bleues
• 3 saisons. • 21 victoires/5 défaites (80,7%). • Champion d’Europe, 6e championnat du monde. Sources : Le Berry, FIBA et FIBA Europe
17 des jeunes, coach j’avais ça en moi, mais le fait de le rencontrer a aiguisé ma soif de développer ce boulot. » Ce soir-là, les internationales de Bourges et leur coach rentraient d’un ultime tournoi à Beauvais avant de prendre l’avion pour la République Tchèque et le Championnat du monde. Arrêt à une station d’autoroute. Un coup de fil du toubib confirmait le terrible pressentiment : Émilie Gomis était out. L’ultime forfait à une incroyable série. Céline Dumerc, debout, jambes écartées, mains sur les genoux, la tête rentrée, soufflait d’incompréhension, de désespoir. Pierre Vincent a alors fait preuve d’un autre trait de son caractère : la ténacité. Il fit appel à Tintin et Martin Luther King pour remotiver ses troupes. Décimées en apparence, les Bleues exposèrent en compétition des ressources insoupçonnées et, sans un court moment de faiblesse face à l’Espagne, elles se seraient qualifiées pour les demi-finales du Mondial. Un an plus tôt, l’équipe nationale était au complet, mais sa préparation fut aussi légère qu’une robe d’été de Parisienne. Pas de commentaires plaintifs et, au bout de la quinzaine, neuf victoires en autant de matches et un titre de championne d’Europe. Pas loin de la perfection. « Mon idée, c’est de faire le mieux possible avec l’équipe que je vais avoir. Je ne vais pas pleurer sur les gens que je n’ai pas. Cette année, Marielle Amant est blessée, point final », explique l’intéressé. « J’ai su un jour avec une équipe de France de jeunes que si je ne faisais pas une perf, j’aurais la tête coupée. Ça peut donner du stress, on peut se dire « il faut que tu t’appliques, etc. » Mais à un moment donné te préoccuper de ce qui pourrait arriver, ça ne sert à rien. L’important, c’est de savoir ce qu’il faut faire pour rendre son équipe meilleure. » Un précepte que le coach avait appliqué dès son intronisation à Bourges car il faut rappeler qu’il hérita d’une équipe qui venait d’atteindre le Final Four mais qui perdait Yannick Souvré, Cathy Melain, Ilona Korstine, et qui misait dorénavant sur une classe biberons. Pas de quoi pourtant le désarçonner d’entrée.
« Il est dans la douceur, le calme, le respect d’autrui, l’explication » Emmeline Ndongue
Jean-François Mollière et Cathy Melain
Coach de seniors à 15 ans Son père fut durant 44 ans le président et homme à tout faire des Bleuets d’Illats, le club d’un bourg de 600 habitants de la Gironde. « Pierre était un meneur à l’ancienne, qui passe les ballons, capable de lever les bras, de mettre les shoots avec sa patte gauche », décrit Ruddy Nelhomme qui fit avec lui plus tard des pick-up games. Son niveau ? L’Excellence Région, puis la N3 avec Tresses. Et un goût immodéré pour le coaching. À quinze ans, il avait déjà pris en mains les seniors du club. Puis des études en professorat d’éducation physique, le CAPEPS, et une immersion dans la sphère fédérale : responsable du pôle féminin d’Aquitaine, CTR Poitou-Charentes, assistant puis entraîneur d’équipes de France de jeunes, cadets, militaires, juniors filles, juniors garçons. Son coup d’éclat sportif et médiatique : c’était lui le boss quand Tony Parker, Boris Diaw, Ronny Turiaf, Mike Piétrus and Co. furent sacrés champions d’Europe juniors à Zadar en 2000. Au cours de la célébration, Ronny Turiaf lui coupa ›››
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Portrait
›››
Jean-François Mollière
des mèches de cheveux, ainsi qu’à ses adjoints François Brisson et Thierry Moullec, qui sont toujours à ses côtés onze ans plus tard avec les Bleues. Est-ce un handicap aux yeux de la majorité de ne pas être un ancien joueur de haut niveau, de ne pas être passé par l’univers pro ? « Oui, je pense, même si ça évolue un peu. Les gens recrutent souvent les entraîneurs sur leur nom », répond-il. « Parfois j’ai été choqué de voir des gens en échec qui rebondissent sans cesse car le milieu est assez consanguin. De moi on va dire, « il coache en filles, c’est plus facile. Il a coaché des jeunes, ce ne sont que des jeunes. » Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas vrai. Le dénominateur commun, c’est la façon dont le coach s’exprime sur le terrain, comment il s’est tenu. Pour moi, un bon entraîneur, c’est celui qui fait progresser ses joueurs. Or on considère souvent qu’un bon entraîneur, c’est quelqu’un qui a de l’expérience. L’expérience de quoi ? Parfois d’avoir perdu, perdu, perdu… » Parallèlement, Pierre Vincent a fait ses armes avec le CEP Poitiers. Le club descendait en N4 et avait un trou financier abyssal. On lui avait fourni une vidéo pour qu’il puisse faire un état des lieux et il vit ainsi sa future équipe se faire torpiller de 70 points par Saint-Jean-de-Braye. Ses joueurs ? Beaucoup d’étudiants, de joyeux drilles, qui se moquaient de son accent bordelais et qui se livraient – surtout de février à mars paraît-il – à quelques Bacchanales. Pierre Vincent se souvient d’avoir dû mettre au pas
Grégory Thielin, jeune Tourangeau d’une vingtaine d’années, qui sera bien plus tard le coach du PB86 en NM1. « J’ai mis un an pour leur faire prendre conscience qu’il fallait arriver à l’heure, faire de la préparation physique… » À cette époque, Pierre Vincent avait été affublé d’un surnom, Keyser Söze, personnage central du film Usual Suspects. C’est Ruddy Nelhomme qui livre l’explication : « le simple fait que l’on prononce son nom terrorisait certaines personnes dans les équipes qu’il coachait à Poitiers. Il impressionnait. » Avec Alain Baudrier, l’actuel président du PB86, Pierre Vincent a mis en place une structure de formation dont sont sortis Pierre-Yves Guillard, Yann Devehat, et Antoine Brault l’assistant de Ruddy Nelhomme. En fait, c’est sa femme Florence, monitrice de sports, qui repéra dans un collège de Mirebeau, un fils d’agriculteur, un géant, Pierre-Yves Guillard. Pierre en fit plus tard un international junior. « Ce n’est pas une fierté familiale, mais une leçon. Ce qui est terrible dans notre milieu, c’est qu’en fonction de l’endroit où tu es, tu as plus ou moins de chances de devenir basketteur pro alors que ton potentiel est le même. Pierre-Yves aurait pu rester à Mirebeau et ne jamais jouer au basket. Allons chercher le potentiel là où il est. » À Poitiers, Pierre Vincent passait déjà pour un gros bosseur, un
passionné. Pierre Fosset a d’emblée été séduit par l’engagement de son coach. « Je ne me suis jamais immiscé dans ses emplois du temps. Il a toujours avec lui son ordinateur, il regarde ses vidéos jusqu’à 3h du matin. Je me souviens que la première année, après un match de coupe d’Europe, on se retrouve comme d’habitude au bar pour refaire le match. Il devait être minuit, minuit et demi et son assistant dit « je vais au lit ». Pierre le regarde et lui dit « non, on va mettre la vidéo et regarder le match. » L’assistant faisait un peu la tronche. C’est toujours comme ça. » C’est un gros consommateur de vidéos de basket féminin et il ingurgite ses propres matches – « deux fois et deux ou trois fois l’adversaire » –, ceux des championnats slovaque ou grec, mais il décortique tout autant l’Euroleague, la NBA et la Pro A. Toujours en différé. Ce matin d’interview, il avait visionné la finale d’Euroleague et nous a révélé avoir enregistré un match des Bucks car leur style est original. « Le dénominateur commun de tous ces matches, c’est le basket et le terrain fait toujours 28 m de long sur 15 de large. »
Son surnom à Poitiers : Keyser Söze, personnage central du film Usual Suspects
Golfeur et impulsif
Dans le civil, Pierre Vincent joue au golf car, en bon fils de la campagne, il aime respirer l’air pur. Surtout c’est le seul moment où il peut extirper de sa tête des pensées ayant trait au basket ; introduire une petite balle blanche dans un trou minuscule, ça demande un maximum de concentration. Son univers familial n’est pas non plus peint en orange et noir, même si sa femme est une ancienne basketteuse championne de France universitaire. « Il y a un temps pour tout. Elle ne débriefe pas les matches avec moi. On ne pense pas, on ne mange pas basket du matin au soir. Il y a des familles comme ça. » « Il a toujours un bouquin à la main, ses livres de psychologie, de philosophie. Il a cherché à nous convertir, mais dès qu’on voit ça, on part en courant, il s’est aperçu qu’on n’est pas très réactive », se marre Endy Miyem. Le coach tient à préciser qu’il veut simplement leur faire lire des extraits d’ouvrages relatifs à leur métier, comme la capacité à se concentrer. À ce sujet, l’une des plus belles réussites de Pierre Vincent se nomme Emmeline Ndongue, qui avait du mal à maîtriser ses émotions et qui est devenue une parfaite guerrière. Et le coach, est-il vraiment cet homme placide si souvent décrit ? Il nous revient son altercation avec feu le millionnaire sulfureux Shabtaï von Kalmanovitch, tout puissant manager de l’équipe nationale russe, et qui lui avait fait en plein match un doigt d’honneur. « Tout le monde fantasmait car il a du pognon. Des gens comme ça ne me font pas rêver. Autant je respecte ce qu’il a fait à Ekaterinbourg et au Spartak Moscou, autant son comportement est à gerber. Et de voir les gens se mettre à genoux devant lui, je trouvais ça scandaleux. » Ni une, ni deux, Pierre Vincent est allé à la rencontre des arbitres et les a apostrophés vertement. « Je suis un impulsif », révèle-t-il. « Je leur ai dit, « il me fait des gestes obscènes. Agissez ou sinon, c’est moi qui vais agir ! » »
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En fait, on apprend que Pierre Vincent est déjà sorti de ses gonds en match, même si cela date un peu. Notamment lors d’un France-Israël juniors où il estima que les arbitres ne contrôlaient pas des Israéliens frustrés par des échecs précédents et qui étaient trop nerveux. Le gendre idéal ? Pierre Vincent n’a pas que des amis dans le milieu, sa double casquette irritant certains collègues. En avril, la passe d’armes avec Bruno Blier, coach d’Arras, a fait trembler les murs de la salle Tételin. « Moi, je dis deux mots, j’en ramasse une. Pierre Vincent, lui, peut passer son match à faire le guignol, et Emmeline Ndongue à râler, et rien ! Alors, oui, tant que Bourges sera arbitré comme ça, il n’y aura rien à faire. De toute façon, tout le monde se plaint, chaque samedi et depuis longtemps, de la façon dont est arbitré Bourges. » Pierre Vincent sortira de la salle sous quelques crachats. « Dans les clubs, on communique et, à un moment donné, on ne fait pas attention à ce que l’on dit » répond-il. « J’ai lu dans la presse que si Arras faisait une mauvaise saison, c’est à cause de moi car j’avais blessé des joueuses (internationales), je les ai détruits psychologiquement. C’était de ma faute… Ça, je ne l’accepte pas. »
Pas un vrai coach ? Ses méthodes de coaching tout en douceur ne doivent pas masquer sa capacité à imposer à des joueurs, s’il le faut, une épreuve de force. Le risque en passant de Bourges à l’ASVEL est ailleurs. Le Bourges Basket est le club le plus pérenne au haut niveau du basket féminin européen ; le seul à avoir disputé l’EuroLeague depuis 1996. Certainement pas le plus riche, pas loin d’être le plus malin. Un club qui connaît un minimum de soubresauts, qui n’a consommé que cinq coaches en plus de vingt ans. Un président à la fois omniprésent et discret, qui a su tracer les limites du champ de compétences de chacun, qui sait accélérer quand c’est possible, ou se re-concentrer sur les jeunes quand il le faut. « Nous avons une confiance réciproque. Il me laisse faire mon boulot de technicien. Et malheureusement dans le sport, quand on a fait un peu d’études, réussi dans une entreprise, on se met souvent à avoir des avis sur tout. Et c’est là qu’il y a danger car pour qu’un projet soit viable et efficace, il faut un leader.
Et sur le plan technique, c’est l’entraîneur. Quand le président ou le GM porteront la responsabilité de l’échec, ils décideront. Est-ce que c’est transposable chez les garçons ? Moi, je pense que oui puisque ça se fait ailleurs. Il ne faut pas oublier l’essentiel, que la qualité d’une équipe, c’est justement de jouer en équipe. Or, on est centré sur l’individu. Lui n’est pas bon, je le change, ça va être mieux. Mais c’est improductif, c’est de la désertification. Je préfère avoir des joueurs présumés moins forts que des joueurs supposés plus forts, qui vont être payés plus
Pascal Allée / Hot Sports
Des contacts avec quatre des plus grands clubs européens de basket féminin chers et qui vont rester deux mois pour aller voir ensuite ailleurs. » Bonnes intentions, mais qu’en sera-t-il dans la pratique au sein d’un club toujours sur les nerfs et dont la stratégie est à géométrie variable ? Pierre Vincent a attendu que l’ASVEL communique officiellement pour confirmer qu’il allait s’installer dans la Maison Verte. Il n’a pas non plus validé l’information comme quoi c’est une conversation téléphonique avec Tony Parker qui a fait basculer sa vie professionnelle, lui qui avait eu des contacts
avec « quatre des plus grands clubs européens » de basket féminin dont Fenerbahçe. Mais quand on lui liste les noms des coaches passés par l’ASVEL depuis l’an 2000, et remerciés, avec notamment des pointures internationales comme Boscia Tanjevic, Erman Kunter et Vincent Collet, il répond par une pirouette teintée d’humour : « on m’a dit récemment que je serai un vrai coach quand je me serai fait virer au moins une fois. Pour l’instant, ça n’est pas arrivé, donc ça veut dire que je ne suis pas un grand coach. » n
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LES 24 DE COLLET
UNE LISTE QUI A DU CHIEN I
l faut le dire, cette liste est excitante ! Des 24 noms rassemblés dans cette sélection, il n’y en a pas un qui pourrait faire crier au scandale. Tout d’abord, parce que cette liste est une sélection élargie, comme le veut la FIBA Europe, et que personne n’est dupe, la moitié des noms couchés sur le papier ne verront pas le moindre petit bout de préparation. Ensuite, parce que derrière les sélectionnés attendus (Parker, Diaw, Turiaf, Noah, Batum) elle a permis à Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France, d’imposer clairement son style de pensée.
Moitié Pro A, moitié étranger Et, avec 12 joueurs de Pro A sur 24, un des tous premiers messages s’adresse au championnat de France. « C’est un signe vers la Pro A », avoue le
sélectionneur. « Le basket français ne peut pas se passer du championnat de France, c’est une évidence mais on a besoin de le rappeler. Ces joueurs doivent savoir qu’on les regarde et que l’on ne les élimine pas systématiquement au profit des joueurs NBA. Le tout NBA c’est non, mais il y a des joueurs NBA qui sont amenés à être les leaders de notre sélection c’est une évidence. » Vincent Collet montre ainsi que des places sont à prendre derrière les leaders naturels de la sélection et, en soignant les vieux soutiers (Tchicamboud, Vebobe), en encourageant les jeunes (Tillie, M’Baye, Fournier) et en restant fidèle à ses principes (Gelabale, Albicy, Bokolo, Diot) il espère créer une émulation positive. Autre message, la fermeté. Finis les essais avec Johan Petro et Alexis Ajinça où, si le sélection-
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Vendredi dernier, Vincent Collet dévoilait une liste de 24 joueurs en vue du championnat d’Europe. Une liste volontairement élargie, comme le veut la FIBA Europe, alléchante vu les noms qui y sont couchés, et qui a permis également à Vincent Collet de passer quelques messages.
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neur ne leur ferme pas la porte, il préfère voir Kévin Séraphin, vrai poste 5 à ses yeux. « Kévin est neuf, déjà intéressant l’an passé en championnat », détaille Vincent Collet. « Il est plus intérieur que les deux autres, plus petit certes mais c’est un vrai poste 5. Il aime le combat quand les deux autres ont plutôt tendance à le fuir. » Fini également Yakhouba Diawara, qui n’entre pas dans les plans du sélectionneur malgré sa bonne saison italienne. À l’inverse, Mike Piétrus fait son retour au nom de l’intérêt national et Rodrigue Beaubois est présent bien que Mark Cuban ait déjà affirmé qu’il ne serait pas disponible. « Sur une liste de 24 noms on peut réserver une place pour un joueur qui, s’il n’y avait pas les menaces de Cuban, serait un sélectionnable évident, c’est vous dire si je n’ai pas perdu espoir d’un changement de situation. Il y a aussi le problème de ses blessures, et si lock-out il y a, il faudra bien aussi qu’il retrouve les terrains pour récupérer sa forme. »
La liste des 24
Nom Tony Parker Antoine Diot Andrew Albicy Steed Tchicamboud Nando De Colo Rodrigue Beaubois Yannick Bokolo Fabien Causeur Abdoulaye M’Baye Mickaël Piétrus Nicolas Batum Mickaël Gelabale Charles Lombahe-Kahudi Evan Fournier Boris Diaw Florent Piétrus Ilian Evtimov Kim Tillie Luc-Arthur Vebobe Joakim Noah Ronny Turiaf Ali Traore Kévin Séraphin Ian Mahinmi
Taille 1,88 1,90 1,78 1,93 1,95 1,84 1,88 1,93 1,89 1,98 2,01 2,00 1,99 1,97 2,03 2,02 2,01 2,10 2,02 2,11 2,06 2,05 2,05 2,06
Naiss. 1982 1989 1990 1981 1987 1988 1985 1987 1988 1982 1988 1983 1986 1992 1982 1981 1983 1988 1980 1985 1983 1985 1989 1986
Une préparation à l’espagnole Dernier enseignement, Vincent Collet a annoncé avoir clairement une idée du groupe final. La liste dévoilée le 14 juin devra s’en rapprocher très fidèlement, a-t-il laissé entendre. Et ce dans un seul but, en finir avec les préparations où l’on bataille pour une place dans le groupe. « Il faut voir qu’on veut mettre en place une préparation plus proche de celle de l’Espagne en ayant l’équipe en place dès le début de la préparation », explique-t-il. « Avec des joueurs au courant de leur place, je veux éviter qu’ils s’entretuent. L’expérience a montré que quand 5 ou 6 joueurs jouent leur place, les quinze premiers jours servent à assurer leur sélection et non à la préparation collective. Il faut éviter la foire d’empoigne au début du stage de rassemblement. Le douze final est dans mon esprit. Il y a des choses à éclaircir, mais avant le 12 juillet et pour le bien de l’équipe de France. » n
Poste Meneur Meneur Meneur Meneur Arrière Arrière Arrière Arrière Arrière Ailier Ailier Ailier Ailier Ailier Ailier fort Ailier fort Ailier fort Ailier fort Ailier fort Pivot Pivot Pivot Pivot Pivot
5 0 N I U J che
Diman
a Pep rc de l a P Y NANC
n l a Su d t e k Bas
Thomas FÉLIX
Sél. 97 15 10 16 47 75 13 44 30 50 4 122 120 3 83 30 23
Club 2010-2011 San Antonio Spurs (NBA) Le Mans Paris Levallois Chalon-sur-Saône Valencia (Espagne) Dallas Mavericks (NBA) Gravelines-Dunkerque Cholet Strasbourg Phoenix Suns (NBA) Portland Blazers (NBA) ASVEL Le Mans Poitiers Charlotte Bobcats (NBA) Valencia (Espagne) Chalon-sur-Saône ASVEL Cholet Chicago Bulls (NBA) New York Knicks (NBA) Rome (Italie) Washington Wizards (NBA) Dallas Mavericks (NBA)
fos : sket.com n i ’ d s a Plu ondub l a s . w ww
ERS V I N U ’ L TOUT ET DU BASKY A NANC
ASSURANCES
JEAN-PIERRE SIUTAT CONFIANT Le président de la fédération française, Jean-Pierre Siutat, a fait le point ce vendredi sur l’éventuel problème de coût que poserait l’assurance des joueurs NBA sélectionnés en EdF en cas de lock-out. • « Au mois de mars, j’ai demandé à la FIBA Europe de mutualiser une négociation des assurances. Ça me paraissait important, pour la FIBA Europe, d’avoir le maximum de joueurs NBA au championnat d’Europe, et aussi de pouvoir réduire les dépenses. J’étais à l’assemblée générale de la FIBA Europe au Portugal samedi dernier et les choses se précisent. Je pense qu’on aura une très bonne nouvelle, même si c’est encore à affiner. Mais aujourd’hui, si le lock-out est effectif, nous aurons une réunion dès le lendemain, le 2 juillet, au cours de laquelle nous acterons un accord sur une assurance de tous les joueurs. Je suis très optimiste, les choses ont beaucoup évolué et on devrait vraiment réduire la dépense qui était prévue initialement. » T.F.
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Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
BASKET INTENSIF : INITIATION, PERFORMANCE,HAUT NIVEAU Camp parrainé par : Johan Passave-Ducteil Florent Piétrus
Stage de 12 jours FILLES & GARCONS DE 10 À 19 ANS
Du Jeudi 21 juillet Au Lundi 1er août
TONY PARKER S’EXPRIME
« J’AI EU LE TEMPS DE RÉFLÉCHIR » Juste avant de prendre la route pour Chalon afin d’assister au premier match de Villeurbanne lors de ce premier tour des playoffs, Tony Parker a tenu une conférence de presse dans un grand hôtel parisien, mercredi dernier. Les Spurs, le lock-out, l’équipe de France, Villeurbanne Les sujets furent nombreux et, si le meneur de jeu n’a pas livré de scoops, il y a tout de même quelques enseignements à tirer. Décryptage.
SPURS « Il faut être réaliste » Échaudé par la fin de saison, Tony Parker avoue avoir perdu la foi dans ses chances de gagner un nouveau titre avec les Spurs. « Je pense qu’on aura toujours une équipe performante mais je ne pense pas qu’on pourra continuer à dire qu’on joue le titre. Il faut être réaliste. » Sous contrat avec les Spurs jusqu’en 2015, son avenir est donc lié à une franchise qui, d’après lui, n’est plus en mesure de gagner le titre, sauf renfort de poids. Une hypothèse compliquée. Avec le 29e choix de Draft, peu de chance que les Spurs pioche une merveille et avec deux leaders (Ginobili et Duncan) plus que vieillissants, la seule véritable valeur marchande de San Antonio en vue d’un trade n’est autre que Tony Parker. « S’il y a un joueur qu’ils peuvent échanger, c’est clair que c’est moi », reconnaît-il. Si Tony souhaite gagner encore un titre avant la fin de sa carrière, il y a fort à parier qu’il devra quitter San Antonio.
ÉQUIPE DE FRANCE « Je ne paierai pas » L’Euro 2011, qualificatif pour les Jeux de Londres, constitue l’une des dernières chances pour les Bleus de concrétiser leur potentiel. Pour cette mission, l’ensemble de nos NBAers « devraient » répondre présents, y compris Tony qui avait fait l’impasse l’été dernier. « Qu’il y ait lock-out ou pas, je jouerai
en équipe de France », a assuré Tony. « Je l’ai déjà dit aux Spurs, il n’y a pas de débat. » Sauf que le probable lock-out – qui obligerait la Fédération à prendre en charge financièrement l’ensemble des assurances des joueurs NBA – représente un coût plus qu’important. Entre 1,5 et 2 millions d’euros si l’on en croit Jean-Pierre De Vincenzi (BN 550), une somme que la fédération n’est, pour l’heure, pas certaine de pouvoir payer. Et pas question que Tony ne mette la main à la poche. « Je ne paierai pas », assure le meneur.
ASVEL « Beaucoup plus d’emprise » « Je ne veux pas parler de la saison prochaine. » Si Tony a rapidement coupé court aux rumeurs annonçant l’arrivée de Pierre Vincent sur le banc villeurbannais, il a en revanche réitéré sa prise de pouvoir au sein de la Maison Verte à compter de l’année prochaine. « Les deux premières années, j’étais là pour apprendre », explique-t-il. « À partir de la saison prochaine, j’aurai beaucoup plus d’emprise et prendrai plus de responsabilités. Je me sens prêt à prendre les décisions. Si certains ne sont pas contents, ils pourront venir me voir et se plaindre. » Tony devrait donc rapidement s’atteler à la construction de la nouvelle équipe, équipe dans laquelle il pourrait jouer quelques matches en cas de long lock-out. n Florent de LAMBERTERIE
À ARLES SUR TECH au Centre Sports et Loisirs de la Baillie en Vallespir
RENSEIGNEMENTS :
Association EBS (Evènement Basket Show)
Inscriptions:06.60.11.14.05 / 06.71.00.37.89
Mail : ebsassociation@hotmail.fr. Site : http://ebs.association.free.fr
Invités : Cédric Ferchaud PRO-B / C. Sauzeau NM1 / L.Konate NM1 M. Ghariani LIGUE 2 / M. Mendy LIGUE 2
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échos FRANCE
NATIONALE 1
LA SURPRISE SAINT-ÉTIENNE Bordeaux champion et déjà en Pro B, recevra le Final Four de Nationale 1 et accueillera ce week-end Denain, Angers, Brest et le petit poucet Saint-Étienne, avec pour seul enjeu le deuxième et dernier ticket pour l’antichambre de l’élite. Angers, emmené par un excellent Tony Ramphort, proche d’un triple-double avec 15 points, 9 rebonds et 8 passes, a mené de la première à la dernière minute et sera un gros client pour la montée. Dans les autres matches, la logique fut respectée. Le promu Sorgues, hauteur d’une belle saison, a donné du fil à retordre aux Brestois, mais derrière un Gary Staelens en feu derrière l’arc (6/9 à 3-pts), les Bretons sont toujours en lice pour retrouver la Pro B moins d’un an après l’avoir quitté. Pour ça, il faudra éliminer Denain, dauphin du champion bordelais en saison régulière, qui a écrasé de bien faibles Ponots. Prenant l’ascendant en deuxième quart, Denain s’est envolé
sous l’impulsion de son meneur Julien Sauret qui, en 26 minutes sur le parquet, passe 27 points (10/12 aux tirs dont 2/2 à 3-pts) 5 passes, 3 rebonds, ajoutés à 3 interceptions, pour 30 d’évaluation, la meilleure perf de ces quarts. n Thomas FÉLIX
PLAYOFFS N1 Quarts de finale : *Angers(3) bat Challans(8) 79-72 *Denain(2) bat Le Puy(9) 94-68 *Brest(5) bat Sorgues(6) 83-79 St.-Étienne(7) bat *St.-Quentin(4) 91-89
Final Four
Disputé à Bordeaux
Pascal Allée / Hot Sports
I
ls y ont cru, ils l’ont fait. Septièmes à l’issue du championnat, les Stéphanois ont sorti les Picards de SaintQuentin pourtant mieux classés. Battu sèchement deux semaines auparavant lors de la dernière journée (67-78), les Verts ont cette fois-ci pris leur revanche, malgré une frayeur en fin de match, devant 3.000 spectateurs axonais chauds bouillants, ce qui a valu une légère algarade entre le banc ligériens et les supporters saint-quentinois. Benjamin Thomas, excellent (23 pts à 9/13, 4 pds), et Djordje Petrovic impeccable (29 pts à 9/15, 4 rbds) tenteront donc l’impossible contre des Angevins qui eux n’ont pas failli dans leur quête de Pro B face à Challans.
Demi-finales Samedi 28 mai
Gary Staelens (Brest).
17h00 : Denain-Brest 20h00 : Angers-Saint-Étienne
Finale
Dimanche 29 mai, à 16h00
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CHIFFRES
PRO A staTs cumulées FINALES (saison régulière) 1 - CHOLET (22-8) Joueur Sammy Mejia Antywane Robinson DeMarcus Nelson Vule Avdalovic Fabien Causeur Randal Falker Rudy Gobert Luc-Arthur Vebobe William Gradit Claude Marquis Christophe Leonard Mamoutou Diarra Romain Duport Mérédis Houmounou Total
MJ 30 30 29 29 9 27 1 23 17 12 25 27 22 7 30
Min 33 29 25 24 25 26 13 19 18 12 13 13 9 3 -
Tirs 206-396 151-311 113-242 94-231 28-64 85-155 2-4 60-100 29-82 21-40 31-72 30-104 31-64 0-7 881-1872
% 52,0 48,6 46,7 40,7 43,8 54,8 50,0 60,0 35,4 52,5 43,1 28,8 48,4 0,0 47,1
3pts 33-91 29-81 15-49 54-125 10-31 0-5 8-35 4-18 12-60 0-1 0-2 165-498
LF 94-126 23-37 66-90 63-76 5-12 26-50 2-2 18-50 13-19 9-15 22-40 17-18 8-11 366-546
Rb 5,1 6,3 3,4 1,7 3,6 6,9 5,0 5,7 1,8 3,3 2,6 1,3 2,4 0,3 35,6
Pd 4,0 1,4 2,5 3,2 2,6 1,6 1,1 0,6 0,3 1,0 0,6 0,2 0,3 16,1
In 1,0 1,1 1,0 0,8 1,8 1,0 1,0 1,0 0,6 0,3 0,4 0,4 0,1 0,3 7,3
Co 0,1 0,7 0,4 0,0 0,1 1,5 0,7 0,1 0,5 0,1 0,0 0,2 3,8
Bp 2,2 1,1 2,1 1,8 1,1 1,5 1,0 1,2 1,1 0,8 1,4 0,5 0,6 12,8
Pts 18,0 11,8 10,6 10,5 7,9 7,3 6,0 6,0 4,6 4,2 3,5 3,3 3,2 76,4
MJ 30 3 30 28 25 24 28 28 30 13 3 18 3 2 30
Min 38 27 24 27 29 30 23 19 12 12 9 8 2 2 -
Tirs 202-388 13-39 139-280 115-199 96-236 70-210 90-211 60-163 57-111 14-41 4-9 10-32 1-1 0-3 871-1923
% 52,1 33,3 49,6 57,8 40,7 33,3 42,7 36,8 51,4 34,1 44,4 31,2 100,0 0,0 45,3
3pts 33-88 9-25 9-33 0-1 19-73 27-93 47-122 26-92 12-32 0-9 1-1 0-2 183-571
LF 76-104 8-9 68-98 68-114 37-53 57-63 29-35 24-31 33-52 5-6 16-22 421-587
Rb 6,6 2,7 5,9 8,3 2,4 2,7 2,0 3,7 3,5 0,8 2,7 0,6 34,4
Pd 2,3 1,3 1,0 1,1 4,1 5,4 2,9 1,2 0,3 0,4 0,3 1,4 17,4
In 2,0 1,3 0,7 1,0 1,4 3,1 1,0 0,6 0,4 0,2 0,3 0,2 0,5 9,6
Co 0,7 0,5 1,2 0,1 0,2 0,6 0,1 1,0 3,3
Bp 1,8 1,7 2,8 2,1 2,2 2,4 1,8 0,8 1,3 0,4 0,3 0,9 0,3 15,0
Pts 17,1 14,3 11,8 10,6 9,9 9,3 9,1 6,1 4,9 3,5 2,7 2,0 1,0 78,2
Joueur MJ Blake Schilb 29 Marquez Haynes 30 Ilian Evtimov 30 Alade Aminu 29 Steed Tchicamboud 30 Michel Jean-Baptiste Adolphe 30 Joffrey Lauvergne 29 Nicolas Lang 30 Bryant Smith 30 Jordan Aboudou 10 Frédéric Bourdillon 1 Total 30
Min 31 32 29 18 27 18 15 16 17 3 1 -
Tirs 164-330 152-341 123-277 97-175 77-200 90-158 64-146 52-134 43-111 2-7 0-1 864-1880
% 49,7 44,6 44,4 55,4 38,5 57,0 43,8 38,8 38,7 28,6 0,0 46,0
3pts 36-94 63-164 77-193 32-98 7-31 36-92 11-39 0-3 0-1 262-715
LF 60-68 64-88 27-32 46-68 55-73 25-41 32-49 12-14 46-57 3-4 370-494
Rb 4,8 2,3 4,1 4,8 3,3 5,5 3,5 2,0 2,3 0,4 32,3
Pd 4,4 3,8 1,9 0,5 4,1 0,6 0,7 1,4 1,3 18,3
In 1,6 1,5 1,4 0,8 0,9 0,6 0,5 0,3 0,7 0,2 8,3
Co 0,3 0,1 0,4 0,1 0,8 0,5 0,1 0,1 0,2 2,4
Bp 2,2 2,4 1,5 1,2 2,2 2,0 0,9 0,6 0,5 0,2 13,4
Pts 14,6 14,4 11,7 8,3 8,0 6,8 5,8 5,1 4,8 0,7 78,7
Joueur Ben Woodside Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Juby Johnson Mouhamed Saer Sene Dounia Issa Jeff Greer Rudy Jomby Frejus Zerbo Jonathan Rousselle Chrislain Cairo Valentin Bigote Chris Owens* Michael Fraser* Total
MJ 30 26 30 30 20 29 30 30 22 15 4 2 4 7 30
Min 33 31 35 20 19 23 22 17 6 4 1 2 16 11 -
Tirs 134-352 122-263 110-271 103-253 78-143 94-151 78-198 65-179 18-30 9-19 1-3 0-1 10-25 5-17 827-1905
% 38,1 46,4 40,6 40,7 54,5 62,3 39,4 36,3 60,0 47,4 33,3 0,0 40,0 29,4 43,4
3pts 38-118 24-81 39-135 52-153 43-121 24-93 3-9 0-5 223-715
LF 122-153 62-110 53-91 45-69 41-71 40-70 19-36 13-15 3-7 2-2 13-18 2-2 415-644
Rb 3,2 4,3 6,1 2,0 7,3 8,1 3,5 3,4 1,5 0,1 0,8 4,8 3,7 37,4
Pd 5,7 4,0 1,0 0,8 0,3 1,3 1,5 1,2 0,1 0,3 0,2 0,1 15,6
In 1,6 1,4 0,8 0,8 0,4 1,0 0,9 1,0 0,2 0,1 0,2 7,7
Co 0,0 0,1 2,0 0,1 1,3 1,3 0,1 0,1 0,0 0,3 4,5
Bp 3,3 2,3 1,4 1,2 1,4 1,7 0,7 0,9 0,4 0,3 0,2 1,0 1,3 13,0
Pts 14,3 12,7 10,4 10,1 9,8 7,9 7,3 5,6 1,8 1,5 0,5 8,2 1,7 76,4
MJ 14 30 30 14 19 30 30 9 30 30 30 1 14 7 8 30
Min 30 27 26 29 17 24 17 15 15 10 9 2 30 31 29 -
Tirs 67-131 107-245 145-217 55-132 41-108 87-186 73-166 17-48 61-108 34-86 29-68 77-174 23-64 22-58 838-1791
% 51,1 43,7 66,8 41,7 38,0 46,8 44,0 35,4 56,5 39,5 42,6 44,3 35,9 37,9 46,8
3pts 23-64 51-121 14-47 32-76 24-71 51-115 4-10 0-3 18-44 7-24 31-86 13-43 9-27 277-731
LF 20-23 112-150 65-103 17-19 37-43 39-57 5-5 10-20 21-32 12-16 18-29 15-21 19-21 8-10 398-549
Rb 6,2 2,2 7,2 2,8 1,6 2,8 1,3 1,1 4,9 1,4 1,5 4,6 7,1 7,5 32,7
Pd 1,6 2,8 2,4 2,0 2,7 4,5 0,6 2,6 0,6 0,7 0,4 1,9 1,7 1,0 17,8
In 0,7 0,5 0,8 0,4 0,5 1,8 0,3 0,8 0,7 0,2 0,1 1,0 0,7 1,1 6,6
Co 0,4 0,3 0,1 0,1 0,1 0,6 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 1,7
Bp 1,6 1,4 2,4 2,4 1,8 2,3 0,6 1,4 0,8 0,6 0,5 1,6 1,1 1,2 13,3
Pts 12,6 12,6 11,8 10,1 7,9 7,9 6,7 5,3 4,8 3,3 2,8 14,3 11,1 7,6 78,4
MJ 28 12 21 30 29 28 15 24 24 29 3 3 1 2 15 9 30
Min 33 32 32 33 33 19 11 10 14 12 4 1 1 30 21 13 -
Tirs 213-384 75-138 109-233 157-298 119-249 83-169 24-42 34-87 23-63 27-79 1-1 1-1 8-29 34-93 4-15 912-1881
% 55,5 54,3 46,8 52,7 47,8 49,1 57,1 39,1 36,5 34,2 100,0 100,0 27,6 36,6 26,7 48,5
3pts 6-12 2-3 36-108 29-78 34-107 3-7 5-32 7-27 10-36 3-15 0-1 2-11 137-437
LF 86-121 51-74 44-52 71-85 28-38 46-69 6-10 11-12 11-17 8-12 2-2 6-7 14-16 6-10 390-525
Rb 7,4 9,9 5,0 4,6 3,6 4,9 2,3 1,0 1,9 1,1 0,3 5,0 3,0 2,0 33,9
Pd 1,6 1,4 5,0 2,0 3,8 1,1 0,4 0,5 1,8 1,4 1,5 1,1 1,1 16,8
In 1,2 1,4 2,2 0,8 1,0 0,8 0,2 0,4 1,0 0,3 0,3 2,5 0,3 0,7 7,7
Co 1,4 0,5 0,3 0,7 0,4 0,5 1,0 0,2 0,0 1,0 0,1 0,1 4,2
Bp 2,2 2,7 3,6 2,0 2,0 1,4 0,7 0,5 1,0 1,0 4,0 1,0 0,4 14,4
Pts 18,5 16,9 14,2 13,8 10,3 7,7 3,6 3,5 2,7 2,5 1,3 0,7 12,5 5,5 1,8 78,4
2 - NANCY (21-9)
Joueur Tremmell Darden Ralph Mims Victor Samnick Akin Akingbala Willie Deane John Linehan Kenny Grant Stephen Brun Moussa Badiane Terrance Johnson Abdel Kader Sylla Saidou Njoya Nicolas Wachowiak Kingsley Pinda Total
3 - CHALON (20-10)
4 - GRAVELINES-DUNKERQUE (20-10)
5 - ROANNE (18-12) Joueur Dylan Page Pape Philippe Amagou Uche Nsonwu-Amadi Ricky Davis Alex Gordon Souleyman Diabate Philippe Braud Devan Downey Alex Dunn Jean-Michel Mipoka Alexis Tanghe Mourad Benkloua K.C. Rivers* Luka Bogdanovic* Ben McCauley* Total
6 - LYON-VILLEURBANNE (17-13) Joueur Davon Jefferson Pops Mensah-Bonsu Matt Walsh Mickael Gelabale Clifford Hammonds Kim Tillie Bangaly Fofana Edwin Jackson Paul Lacombe Léo Westermann Theo Leon Rudy Deal Lambert Diacono Angel Daniel Vassallo* Andrija Zizic* Nebojsa Bogavac* Total
7 - HYÈRES-TOULON (15-15)
Joueur Rick Hughes Damir Krupalija Kevin Houston Shaun Fein Tony Dobbins Nobel Boungou Colo Jonte Flowers Vincent Masingue Paccelis Morlende Dane Watts Laurent Legname Clement Cavallo Axel Julien Tony Washam* Tremaine Ford* Total
MJ 20 22 29 30 24 30 21 28 27 1 22 5 5 7 7 30
Min 34 36 27 19 26 20 18 22 16 21 8 5 5 25 12 -
Tirs 162-283 95-214 137-356 85-225 68-171 79-152 55-117 83-147 63-147 2-7 20-52 3-5 0-4 31-82 15-25 898-1987
% 57,2 44,4 38,5 37,8 39,8 52,0 47,0 56,5 42,9 28,6 38,5 60,0 0,0 37,8 60,0 45,2
3pts 0-3 55-141 26-92 50-134 12-54 5-20 3-15 17-52 0-1 11-37 2-4 0-2 7-23 188-578
LF 58-72 45-58 50-75 23-32 39-65 42-62 24-34 13-27 17-22 2-4 1-1 1-2 8-14 1-2 324-470
Rb 7,6 8,9 3,0 1,4 4,5 4,7 2,4 5,9 1,6 5,0 0,4 0,2 0,2 5,3 3,7 35,5
Pd 2,2 3,9 3,8 1,4 1,9 1,0 1,4 1,0 2,2 2,0 0,8 0,4 0,6 1,4 0,4 17,1
In 1,0 1,4 0,7 0,7 2,0 0,8 1,0 0,7 0,8 0,3 0,4 0,2 1,7 0,1 8,3
Co 0,4 0,2 0,3 0,2 0,2 0,1 1,0 0,1 0,7 1,5
Bp 2,6 2,2 2,8 1,1 1,2 1,0 0,9 1,3 1,8 2,0 0,5 0,6 2,0 0,4 13,8
Pts 19,1 13,2 12,1 8,1 7,8 6,8 6,5 6,4 5,9 4,0 2,4 1,8 0,2 11,0 4,4 76,9
MJ 29 30 14 29 19 28 24 8 30 28 20 2 9 5 30
Min 30 26 28 28 25 28 20 18 22 13 5 2 15 11 -
Tirs 158-341 157-305 66-125 108-250 63-161 78-199 59-142 16-37 50-121 45-109 5-17 13-36 7-16 825-1859
% 46,3 51,5 52,8 43,2 39,1 39,2 41,5 43,2 41,3 41,3 29,4 36,1 43,8 44,4
3pts 56-123 0-2 0-1 71-179 27-86 27-103 11-47 19-47 2-9 0-4 213-601
LF 42-52 46-66 35-44 44-57 25-31 48-60 29-44 11-15 24-42 26-37 3-7 14-20 7-10 354-485
Rb 3,6 4,8 7,6 2,7 4,5 3,4 3,3 4,9 2,4 2,8 0,4 0,5 3,4 2,0 31,1
Pd 3,2 1,5 0,9 1,5 1,2 3,9 1,0 0,6 4,0 0,1 0,5 0,8 1,0 16,6
In 1,5 0,5 0,7 1,7 0,8 2,2 1,0 0,4 1,2 0,4 0,2 0,2 9,2
Co 0,2 0,2 1,2 0,1 0,1 0,3 0,1 0,5 0,5 0,0 0,3 0,2 2,2
Bp 2,1 2,0 2,0 1,1 0,7 2,0 1,0 1,4 1,9 1,0 0,2 1,0 1,4 12,9
Pts 14,3 12,0 11,9 11,4 9,4 8,2 6,6 5,4 4,8 4,1 0,8 4,4 4,2 73,9
MJ 15 28 22 29 15 21 15 21 26 10 12 2 19 11 1 10 3 19 6 30
Min 35 25 29 24 22 26 28 23 14 12 10 14 10 3 2 20 19 26 10 -
Tirs 71-171 130-307 109-221 130-264 57-88 89-175 45-91 52-91 52-107 16-32 15-32 3-6 10-28 2-11 30-62 7-17 30-64 11-19 859-1786
% 41,5 42,3 49,3 49,2 64,8 50,9 49,5 57,1 48,6 50,0 46,9 50,0 35,7 18,2 48,4 41,2 46,9 57,9 48,1
3pts 21-77 54-140 19-68 44-110 4-18 13-34 0-2 13-37 8-19 1-5 8-20 0-6 13-39 2-9 24-53 224-637
LF 39-57 50-59 42-70 43-51 35-52 17-28 21-21 14-25 11-25 3-4 11-19 1-3 4-4 5-8 5-7 7-9 1-2 309-444
Rb 4,0 3,4 4,5 1,9 6,5 5,4 3,1 6,0 2,2 1,4 2,2 2,0 0,8 0,3 3,0 1,3 2,6 4,0 30,8
Pd 5,9 2,3 1,2 2,3 0,5 2,0 2,3 1,4 0,7 0,7 0,5 1,5 1,0 0,3 1,0 1,5 3,7 4,7 0,7 17,8
In 1,3 1,2 1,2 0,9 0,9 0,9 0,7 1,2 0,7 0,3 0,6 0,5 0,2 0,1 0,7 1,0 1,0 7,9
Co 0,1 0,0 0,1 1,5 0,3 0,1 0,8 0,1 0,5 0,3 0,3 1,9
Bp 3,0 1,9 2,3 1,2 1,9 1,6 1,9 1,9 0,8 0,6 1,1 0,5 0,1 2,1 2,7 1,7 1,0 14,3
Pts 13,5 13,0 12,7 12,0 9,9 9,5 8,3 5,6 4,9 4,3 3,5 3,0 1,5 0,7 7,8 7,0 4,8 3,8 75,0
MJ 27 10 30 23 24 30 11 28 28 3 1 6 19 10 1 1 15 13 30
Min 27 24 24 26 20 23 24 27 19 16 2 11 9 8 2 1 28 18 -
Tirs 95-222 36-93 97-244 78-164 86-177 86-195 32-66 81-210 63-158 6-15 1-1 6-16 12-37 2-8 70-177 38-72 789-1855
% 42,8 38,7 39,8 47,6 48,6 44,1 48,5 38,6 39,9 40,0 100,0 37,5 32,4 25,0 39,5 52,8 42,5
3pts 44-117 19-51 36-102 10-34 52-132 14-37 35-117 8-30 3-9 1-1 1-7 6-24 0-3 34-97 263-761
LF 76-99 18-21 34-47 29-34 26-37 20-32 11-14 24-39 16-22 0-1 0-2 3-5 6-8 41-52 13-19 317-432
Rb 2,4 1,8 5,1 3,9 5,1 2,2 4,6 2,3 4,4 2,7 1,0 1,5 1,3 1,0 4,3 3,9 30,6
Pd 3,6 2,0 0,8 1,5 1,0 0,8 1,0 3,5 1,0 0,3 1,2 0,5 0,6 2,2 0,6 14,2
In 1,0 0,9 0,8 1,1 0,9 1,2 0,7 1,3 0,9 1,0 1,0 0,2 0,6 0,3 1,1 0,5 8,4
Co 0,1 0,4 0,7 0,4 0,2 0,5 0,3 1,0 0,3 0,2 2,3
Bp 2,3 2,4 1,1 1,2 1,2 0,8 0,9 1,6 1,3 1,0 0,7 0,7 0,3 1,0 1,7 0,8 11,8
Pts 11,5 10,9 8,8 8,5 8,2 8,1 8,1 7,9 5,4 5,0 3,0 2,2 1,7 1,0 14,3 6,8 71,9
MJ 16 27 30 29 30 24 13 9 30 4 23 2 3 1 10 5 30
Min 33 34 27 27 26 33 20 13 14 4 8 2 1 1 29 20 -
Tirs 85-186 140-322 155-291 116-272 109-270 65-179 37-60 16-35 41-84 3-6 11-20 39-93 8-25 825-1843
% 45,7 43,5 53,3 42,6 40,4 36,3 61,7 45,7 48,8 50,0 55,0 41,9 32,0 44,8
3pts 13-53 27-110 0-4 37-111 39-120 21-82 6-18 0-1 1-1 4-7 8-32 5-18 161-557
LF 50-61 75-104 65-100 50-57 55-79 39-55 9-18 5-9 16-37 3-6 16-22 7-8 390-556
Rb 3,6 4,1 7,7 6,2 3,8 2,7 4,5 4,0 3,5 0,8 0,5 0,3 3,3 1,8 33,8
Pd 5,4 3,5 1,3 1,4 1,3 3,5 2,8 0,6 0,3 0,4 2,4 1,2 15,9
In 1,4 1,2 1,0 0,6 1,0 1,7 0,9 0,7 0,3 0,3 1,7 0,6 7,5
Co 0,2 0,1 0,7 0,9 0,1 0,2 0,1 0,2 0,5 0,1 0,1 0,2 2,6
Bp 3,2 1,9 1,5 1,9 1,7 2,1 2,7 2,4 1,0 0,2 0,3 0,5 0,3 2,0 0,8 14,1
Pts 14,6 14,1 12,5 11,0 10,4 7,9 6,8 4,1 3,3 1,8 1,3 10,2 5,6 73,4
8 - LE MANS (14-16)
Joueur Alex Acker Joao Paulo Batista Alain Koffi Benjamin Dewar Michalis Kakiouzis Antoine Diot Charles Lombahe-Kahudi Rob Lewin Marc-Antoine Pellin Thierry Rupert Henri Kahudi Pierre-Etienne Drouault Ryvon Covile* Brandon Bowman* Total
9 - PAU-LACQ-ORTHEZ (13-17)
Joueur Teddy Gipson Demetric Bennett Antoine Mendy Slaven Rimac Chinemelu Elonu Travon Bryant Marko Maravic Georgi Joseph Jean-Frédéric Morency Florian Lesca Mickaël Var Tanguy Ramassamy Frédéric Moncade Remi Lesca Romain Hillotte Mike Bauer* Ronnie Taylor* Laurent Sciarra* Tremaine Ford* Total
10 - ORLÉANS (12-18)
Joueur J.R. Reynolds Tajuan Porter Adrien Moerman Amara Sy Ludovic Vaty Maleye N’Doye Eric Campbell Aldo Curti Jamar Smith LaQuan Prowell Vincent Fandelet Bryan Pamba Mael Lebrun William Hervé Jérémie Douillet Antonin Moynet Troy Bell* Zach Moss* Total
11 - LE HAVRE (12-18) Joueur Bernard King John Cox Joseph Jones Wes Wilkinson Nick Pope Yohann Sangaré Nate Fox Maxime Zianveni Ousmane Camara Fabien Paschal Gedeon Pitard Adrien Boivin Abdoulaye Loum Benjamin Sousa Michael King* Brandon McKnight* Total
12 - PARIS LEVALLOIS (12-18)
Joueur Lamont Hamilton Marcellus Sommerville Andrew Albicy Eric Chatfield David Noel Michel Morandais Vasco Evtimov Jimmal Ball Guillaume Yango Wilfrid Aka Giovan Oniangue Malela Mutuale Jonathan Leria Landing Sane Bracey Wright* Nigel Wyatte* Total
MJ 30 27 30 14 16 24 13 29 15 29 9 8 8 2 11 13 30
Min 26 33 29 31 27 26 17 21 11 14 3 3 5 1 30 12 -
Tirs 182-345 142-309 99-229 51-134 60-124 75-173 33-67 69-187 26-42 34-78 4-6 2-8 2-12 37-97 19-46 835-1857
13 - POITIERS (12-18)
Joueur Rasheed Wright Kenny Younger Pierre-Yves Guillard Antonio Grant Carl Ona Embo Pape Badiane Tommy Gunn Evan Fournier Cédric Gomez Guillaume Costentin Yann Devehat Robert Conley* Total
MJ 30 30 30 18 30 30 24 29 30 13 30 4 30
Min 28 28 25 20 25 23 19 14 17 11 5 30 -
Tirs 121-322 123-251 104-228 62-131 86-218 94-196 63-153 70-157 26-87 7-22 18-36 20-49 794-1850
% 52,8 46,0 43,2 38,1 48,4 43,4 49,3 36,9 61,9 43,6 66,7 25,0 16,7 38,1 41,3 45,0
3pts 18-46 35-112 47-111 16-55 23-62 33-90 17-59 12-34 1-1 0-2 0-5 14-47 4-9 220-633
LF 87-119 26-37 87-114 36-48 9-17 17-23 16-26 20-30 13-17 8-14 2-4 1-2 13-16 8-17 343-484
Rb 6,1 6,3 1,8 2,5 3,8 3,6 6,8 2,1 1,9 1,6 0,2 0,5 0,5 1,7 2,5 29,2
Pd 1,2 2,0 4,5 2,8 1,5 1,7 1,2 3,5 0,3 0,7 0,1 0,6 0,2 1,8 0,4 16,7
In 1,2 1,5 1,7 1,1 1,2 1,0 0,8 1,2 0,3 0,1 0,2 0,8 0,5 8,5
Co 0,8 0,3 0,0 0,1 0,2 0,3 0,2 0,1 0,3 0,0 0,3 0,1 2,1
Bp 1,9 1,9 2,1 1,4 2,5 1,4 1,9 1,5 0,5 0,3 0,2 0,4 1,4 0,8 12,7
Pts 15,6 12,8 11,1 11,0 9,5 8,3 6,3 6,0 4,3 3,0 1,0 0,8 0,6 9,2 3,8 74,4
% 37,6 49,0 45,6 47,3 39,4 48,0 41,2 44,6 29,9 31,8 50,0 40,8 42,9
3pts 64-175 9-41 22-69 13-34 34-113 0-1 23-61 10-46 3-27 6-20 10-22 194-609
LF 47-60 71-102 42-70 17-30 46-59 42-55 33-42 37-44 8-9 4-6 7-18 14-24 368-519
Rb 3,0 6,3 5,6 3,7 2,7 5,6 2,5 2,0 2,0 1,2 0,9 4,2 33,4
Pd 1,1 2,0 1,0 1,5 3,0 1,0 1,2 0,7 2,2 1,6 0,2 3,0 14,2
In 0,9 0,6 0,6 0,6 1,1 0,6 0,8 0,7 0,8 0,3 1,8 6,7
Co 0,3 0,3 0,1 0,0 1,0 0,1 0,1 0,1 0,0 1,9
Bp 1,7 2,3 1,8 1,3 1,6 1,4 2,0 0,8 1,1 0,7 0,3 2,0 14,0
Pts 11,8 10,9 9,1 8,6 8,4 7,7 7,6 6,4 2,1 1,8 1,4 16,0 71,7
14 - STRASBOURG (12-18)
Joueur Ricardo Greer John McCord Abdoulaye M’Baye Justin Hawkins Pervis Pasco Nick Lewis Alain Digbeu Steeve Essart Sacha Giffa Aymeric Jeanneau Thomas Trauttmann Issife Soumahoro* Total
MJ 28 29 29 30 28 22 29 30 22 29 2 4 30
Min 31 28 22 18 27 12 21 21 16 20 1 4 -
15 - VICHY (11-19)
Joueur Demetris Nichols Jamal Shuler Thomas Larrouquis Frank Elegar Antoine Eito Jonathan Aka Reece Gaines Etienne Brower Nicolas De Jong Jimmy Djimrabaye Bob Menama Ilyess Gmar Yacinthe Manicord Rob Lewin* Curtis Sumpter* T.J. Thompson* Cornelius McFadgon* Kareem Reid* Total
MJ 21 30 30 23 30 19 17 12 22 5 5 1 1 6 7 6 3 12 30
Min 35 34 28 30 24 17 16 18 9 5 5 2 2 30 28 26 16 33 -
Tirs 130-303 129-260 118-226 107-245 100-167 49-117 48-130 57-164 35-103 42-111 6-11 821-1837
% 42,9 49,6 52,2 43,7 59,9 41,9 36,9 34,8 34,0 37,8 54,5 44,7
3pts 30-103 2-8 35-88 21-59 12-34 35-100 40-117 8-43 13-51 2-5 198-608
LF 63-94 63-86 43-64 44-72 24-94 27-39 33-46 14-21 18-25 23-27 1-2 353-570
Rb 5,8 6,3 2,0 4,0 6,1 2,3 2,9 1,9 2,3 1,9 0,2 33,0
Pd 3,7 1,2 1,8 1,1 1,2 0,2 1,7 2,8 1,6 2,9 17,1
In 1,7 0,7 1,0 0,9 1,1 0,2 0,9 0,7 0,5 0,9 8,2
Co 0,1 0,3 0,1 1,0 0,2 0,3 0,0 0,2 2,1
Bp 2,9 1,9 1,3 1,6 1,8 0,5 1,3 1,4 1,2 1,8 0,5 0,2 14,8
Pts 12,6 11,1 10,8 9,3 8,0 6,2 5,7 5,6 4,4 4,1 3,8 73,1
Tirs 143-325 174-387 124-278 89-151 59-173 37-76 27-75 19-64 26-44 2-4 2-4 28-48 18-62 16-55 9-23 31-96 804-1865
% 44,0 45,0 44,6 58,9 34,1 48,7 36,0 29,7 59,1 50,0 50,0 58,3 29,0 29,1 39,1 32,3 43,1
3pts 41-120 73-192 47-124 24-98 10-31 6-17 1-2 1-1 3-15 5-24 1-6 5-29 217-659
LF 55-66 60-77 33-60 44-70 19-31 26-40 18-20 9-13 14-20 2-2 0-4 13-26 18-22 5-9 1-3 11-17 328-480
Rb 5,4 3,3 3,9 6,7 2,5 4,0 1,3 4,5 2,0 1,2 0,2 9,8 6,0 1,8 1,3 1,9 30,0
Pd 2,2 3,1 1,9 0,6 3,1 0,6 1,1 1,0 0,2 0,2 0,7 1,0 2,3 6,2 15,1
In 1,5 1,4 0,8 1,8 1,5 0,8 0,6 0,4 0,1 1,2 0,7 1,0 0,3 1,2 8,3
Co 0,9 0,2 0,0 1,0 0,2 0,4 0,3 1,0 0,9 2,5
Bp 2,6 2,2 1,5 1,7 1,4 1,3 0,9 0,8 0,2 0,2 1,2 1,1 1,8 1,7 3,0 12,2
Pts 18,2 16,0 10,9 9,7 5,4 5,3 4,8 4,4 3,0 1,4 0,8 11,5 8,1 7,0 6,7 6,5 71,8
% 59,7 44,8 58,4 46,7 43,6 34,1 47,2 40,5 39,0 61,5 32,3 46,2 45,7 36,7 35,1 0,0 45,5
3pts 0-5 26-63 1-8 10-39 3-24 32-110 47-120 37-96 23-73 0-2 4-23 25-58 11-32 14-46 0-2 233-701
LF 54-92 29-38 14-20 19-24 53-82 11-16 16-20 11-17 12-19 0-1 16-23 5-15 17-22 2-2 12-16 2-2 273-409
Rb 9,2 4,0 6,6 2,8 4,6 2,8 3,2 3,0 2,0 7,5 1,4 2,7 5,0 1,3 2,9 1,5 34,0
Pd 2,6 2,8 0,6 5,8 5,3 2,4 0,9 0,7 1,1 1,7 0,3 1,1 2,0 1,7 17,6
In 0,8 1,6 0,7 0,7 1,2 0,8 0,9 0,4 0,6 0,5 0,6 0,1 0,5 0,8 0,9 6,5
Co 0,9 0,2 1,6 0,2 0,4 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,7 0,3 0,4 3,1
Bp 2,6 2,3 1,7 3,3 3,3 2,4 1,4 0,8 0,4 0,8 0,8 0,4 0,5 1,1 1,5 1,2 14,1
Pts 16,9 16,2 11,9 10,8 10,6 9,6 8,9 6,2 4,9 4,0 2,2 1,6 8,7 8,2 6,0 1,0 74,7
16 - LIMOGES (9-21)
Joueur Chris Massie Robert Hite Ndudi Ebi Ronnie Taylor Zack Wright Cedrick Banks Raphaël Desroses Aurelien Salmon Karim Souchu Dwayne Curtis Xane D’Almeida Frédéric Weis Stanley Dubois R.T. Guinn* Tommy Adams* Ralph Biggs* Travarus Bennett* Total
MJ 25 13 10 12 24 17 30 24 29 4 28 18 2 17 6 13 2 30
Min 34 34 25 28 28 28 24 18 17 16 13 11 3 21 24 22 8 -
Tirs 184-308 78-174 52-89 50-107 99-227 60-176 102-216 51-126 53-136 8-13 21-65 12-26 53-116 18-49 26-74 0-3 867-1905
25
CHIFFRES
PRO B staTs cumulées FINALES (saison régulière) 1 - NANTERRE (24-10) Joueur Nate Carter Will Daniels Mykal Riley Johan Passave Xavier Corosine Loïc Akono Marc Judith Guillaume Pons Mickaël Toti Antoine Gomis Jérémy Nzeulie Alexis Desespringalle Total
MJ 33 31 34 31 29 34 31 34 5 33 22 11 34
Min 31 23 31 21 29 27 18 18 12 8 6 2 -
Tirs 215-360 182-353 174-342 128-186 89-241 78-206 56-125 49-114 6-12 32-67 13-32 1-4 1023-2042
% 59,7 51,6 50,9 68,8 36,9 37,9 44,8 43,0 50,0 47,8 40,6 25,0 50,1
3pts 11-35 13-68 68-165 49-150 43-126 20-67 22-59 0-6 8-21 1-6 0-2 235-705
LF 132-183 89-130 59-80 79-128 26-30 53-68 11-17 30-32 3-7 16-23 8-13 506-711
Rb 5,5 5,7 6,2 5,4 1,7 3,0 1,8 1,7 1,0 1,8 0,7 0,2 31,9
Pd 1,7 1,3 3,0 1,3 2,1 4,2 1,5 1,8 1,2 0,2 0,5 0,4 17,0
In 0,8 1,1 2,5 1,4 1,3 1,5 0,9 0,9 0,2 0,2 0,1 0,2 10,2
Co 0,2 0,9 0,3 0,3 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1 1,9
Bp 2,4 2,4 2,6 1,7 1,2 2,5 1,2 1,2 1,0 0,4 0,3 0,5 15,4
Pts 17,4 15,0 14,0 10,8 8,7 7,4 4,6 4,4 3,0 2,7 1,6 0,2 82,0
Tirs 158-368 164-359 118-291 108-203 124-229 17-31 91-227 55-132 19-32 34-84 23-42 6-20 917-2018
% 42,9 45,7 40,5 53,2 54,1 54,8 40,1 41,7 59,4 40,5 54,8 30,0 45,4
3pts 60-192 28-88 61-172 23-56 0-2 17-77 13-50 9-38 0-3 211-678
LF 103-124 108-146 73-100 33-56 80-164 3-9 39-52 12-21 17-23 16-23 9-19 8-14 501-751
Rb 3,6 3,7 2,9 3,8 9,1 5,8 3,8 1,4 1,9 1,0 1,9 0,7 31,9
Pd 2,3 4,6 2,5 1,0 1,4 1,2 0,7 0,9 0,4 2,2 0,1 0,3 16,0
In 1,9 2,4 2,1 1,5 1,0 0,8 0,6 0,6 0,3 1,1 0,6 0,3 11,7
Co 0,2 0,2 0,4 0,6 0,1 0,1 0,1 0,3 1,8
Bp 2,1 2,6 1,2 1,9 2,5 1,2 1,4 0,9 0,8 0,9 0,7 0,5 14,3
Pts 14,1 13,6 10,9 9,7 9,6 9,2 7,0 4,1 3,7 2,7 2,0 1,1 74,9
Tirs 214-451 99-197 140-300 145-295 105-258 51-114 24-54 33-91 82-176 4-7 7-13 10-36 2-3 65-138 981-2133
% 47,5 50,3 46,7 49,2 40,7 44,7 44,4 36,3 46,6 57,1 53,8 27,8 66,7 47,1 46,0
3pts 58-154 4-17 56-150 37-103 55-144 4-7 1-1 6-24 4-19 1-1 3-15 0-1 15-51 244-687
LF 147-172 56-76 50-63 42-61 47-70 35-53 15-21 33-51 39-58 6-8 2-5 8-18 0-2 38-49 518-707
Rb 4,2 8,0 4,6 4,2 3,0 6,2 5,1 2,4 4,0 0,6 1,2 1,3 0,9 2,6 33,0
Pd 2,2 0,6 2,1 1,1 4,1 1,0 1,3 3,8 0,4 0,1 0,2 0,6 5,1 15,6
In 1,9 1,2 1,0 1,0 1,1 1,1 0,7 0,5 0,6 0,6 0,1 1,3 8,0
Co 0,5 0,5 0,6 0,0 0,0 0,4 0,6 0,4 2,3
Bp 1,9 2,0 1,6 1,2 2,4 1,4 2,2 2,1 1,3 0,8 0,6 0,6 0,3 2,4 13,8
Pts 18,6 12,3 11,4 10,9 9,5 8,3 7,1 6,2 6,1 3,0 1,8 1,7 0,6 11,4 80,1
% 59,4 42,5 41,0 48,2 42,9 51,5 41,7 46,5 58,2 45,7 37,5 7,7 50,0 47,0
3pts 3-17 61-170 31-118 16-65 56-154 17-40 10-46 1-5 6-26 1-8 202-649
LF 72-129 59-76 48-98 39-54 26-32 24-31 49-66 6-12 7-20 34-45 4-8 2-4 370-575
Rb 6,2 5,7 6,6 4,3 3,1 3,6 1,8 3,3 1,7 1,0 1,2 0,6 3,0 32,9
Pd 1,0 2,3 3,4 1,8 2,5 0,8 3,7 0,8 0,2 2,7 0,3 0,2 17,6
In 1,2 1,3 2,1 1,3 1,2 0,5 1,2 0,6 0,3 0,6 0,3 0,1 2,0 9,4
Co 1,6 0,4 0,1 0,3 0,5 0,1 0,3 0,1 3,0
Bp 1,9 3,0 1,7 1,5 0,9 1,1 2,4 1,2 0,8 1,3 0,8 0,4 2,0 14,5
Pts 15,5 12,8 12,4 10,5 7,5 7,3 6,6 5,2 3,9 3,8 1,7 0,4 2,0 76,5
% 52,2 48,0 43,2 42,6 49,2 43,0 55,3 23,6 37,5 40,0 46,5 53,2 49,1 46,6
3pts 6-29 26-85 26-78 65-154 7-27 50-131 8-36 0-1 1-3 40-115 9-18 2-3 240-680
LF 74-95 82-133 105-147 33-40 38-66 33-43 53-91 21-31 6-10 7-10 88-138 6-8 15-25 561-837
Rb 6,6 4,2 4,8 2,7 5,2 3,2 3,6 0,9 0,8 0,5 3,5 3,5 7,1 32,4
Pd 1,0 2,5 8,4 1,4 1,0 1,0 0,3 1,2 0,4 0,2 2,1 1,5 1,0 17,5
In 1,3 1,3 1,4 0,9 0,7 0,8 0,6 0,3 0,2 0,1 1,5 0,5 1,0 8,2
Co 0,3 0,9 0,3 0,1 0,4 0,1 0,1 0,3 0,4 2,1
Bp 2,1 2,5 3,8 1,8 2,2 1,0 1,6 1,1 0,2 0,3 2,6 1,5 2,0 17,3
Pts 14,2 11,6 9,8 9,0 8,4 8,2 5,4 1,6 1,5 1,1 14,5 10,8 10,4 77,0
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Landon Milbourne 33 30 201-375 53,6 15-43 112-144 4,9 1,4 1,6 0,4 2,7 Darryl Monroe 30 29 151-260 58,1 1-7 92-149 8,1 2,2 1,7 0,3 2,4 Tony Stanley 34 29 146-361 40,4 66-214 78-110 3,2 1,7 1,8 0,1 1,9 Lamine Kante 34 24 134-280 47,9 38-104 55-73 2,8 1,0 1,1 0,1 1,4 Etienne Plateau 34 21 98-257 38,1 44-153 58-74 2,6 2,3 1,0 0,0 1,6 Klemensas Patiejunas 34 31 74-176 42,0 30-99 57-92 2,8 5,8 2,0 - 2,8 Moustapha N’Diaye 34 14 74-188 39,4 29-90 29-52 1,9 0,6 0,5 0,2 1,4 Fernando Raposo 33 17 63-110 57,3 23-48 3,9 0,6 0,6 0,4 1,6 Bianco Matanga 17 9 12-32 37,5 4-18 9-13 0,9 1,1 0,2 - 0,7 Kevin Mondesir 26 6 23-39 59,0 4-12 5-16 0,6 0,2 0,3 0,0 0,3 Romain Ba 4 2 0-2 0,0 0,2 - - - Total 34 - 976-2080 46,9 231-740 518-771 30,0 16,0 10,3 1,4 16,0
Pts 16,0 13,2 12,8 10,6 8,8 6,9 6,1 4,5 2,2 2,1 79,4
2 - DIJON (23-11)
Joueur Jeremy Leloup Errick Craven David Melody Elson Mendy Erroyl Bing Zach Moss Samba Dia Benjamin Monclar Ferdinand Prenom Anthony Christophe Jonathan Tornato Lens Aboudou Total
MJ 34 34 34 28 34 4 34 33 15 34 27 19 34
Min 30 28 34 21 30 24 20 14 8 13 8 4 -
3 - ROUEN (21-13)
Joueur Jason Siggers Devonne Giles Darnell Williams Cheikhou Thioune Pierric Poupet Sambou Traore Patrick Okafor Kareem Reid William Soliman Cheick Soumaoro Negueba Samake Mahmoud Diakite Elliott Saint-Gilles Ronnie Taylor* Total
MJ 34 21 34 34 33 17 9 17 34 5 9 18 7 16 34
Min 33 26 28 30 28 21 20 26 16 8 6 6 6 30 -
4 - FOS-SUR-MER (21-13)
Joueur Sherman Gay Lee Cummard Mohamed Hachad Philippe Haquet Karim Atamna Mamadou Dia Zainoul Bah Christophe Humbert Louis Labeyrie Babacar Cisse Raphaël Giaimo Ahamadi Hamza O’Neal Mims* Total
MJ 31 34 31 26 34 34 34 9 29 33 6 12 1 34
Min 32 30 28 25 22 19 27 18 10 13 5 3 11 -
Tirs 202-340 157-369 152-371 109-226 87-203 103-200 83-199 20-43 53-91 43-94 3-8 1-13 1-2 1014-2159
5 - éVREUX (20-14)
Joueur Drake Reed Daviin Davis Philippe Da Silva Ludovic Chelle Benoît Toffin Teddy Maizeroi Mory Correa Karim Dahak Aziz Dia Grégory Filet Calvin Watson* Laquan Prowell* Sambou Traore* Total
MJ 26 32 30 32 27 29 29 34 12 15 31 6 7 34
Min 28 29 32 24 24 18 16 11 6 4 30 25 29 -
Tirs 144-276 132-275 82-190 95-223 91-185 77-179 52-94 13-55 6-16 4-10 160-344 25-47 28-57 909-1951
6 - BOULOGNE-SUR-MER (19-15)
7 - AIX-MAURIENNE (19-15) Joueur Moses Sonko Chris Dunn James Mathis Dave Fergerson Joachim Ekanga-Ehawa Eric Joldersma Simon Darnauzan Tony Gipson Thomas Yvrande Jonathan Hoyaux Mantcha Traore Erwan Andre Alexis Mentrel Alixio Da Silveira Xavier Octeville Benoît Paillette Dillon Sneed* Chris Matthews* Total
MJ 29 18 26 3 30 28 32 5 34 34 34 24 1 1 1 2 7 5 34
Min 34 32 34 25 26 26 29 22 18 10 10 7 1 2 2 2 32 20 -
Tirs 217-387 84-189 141-268 11-17 105-248 78-169 93-208 15-39 57-102 43-90 38-78 14-38 1-1 45-81 9-34 951-1949
% 56,1 44,4 52,6 64,7 42,3 46,2 44,7 38,5 55,9 47,8 48,7 36,8 100,0 55,6 26,5 48,8
3pts 24-72 15-54 3-15 6-10 44-106 38-89 41-106 2-13 3-21 26-54 0-1 5-11 3-20 210-572
LF 101-136 88-99 93-157 15-18 94-108 57-73 53-70 5-8 30-51 16-23 20-22 15-21 24-43 2-4 613-833
Rb 7,3 2,7 8,9 2,0 2,9 3,5 1,8 2,0 3,0 0,6 2,1 1,3 0,5 7,9 0,8 30,5
Pd 2,1 3,8 2,1 5,3 2,6 1,8 4,7 2,0 0,9 0,7 0,2 0,4 1,0 1,6 16,8
In 2,1 1,6 1,9 2,0 1,6 1,5 1,4 1,4 1,1 0,3 0,2 0,3 1,3 0,8 10,6
Co 0,2 0,1 0,7 0,3 0,1 0,2 0,1 0,1 0,0 0,1 0,0 0,7 0,2 1,5
Bp 2,7 3,1 3,1 1,3 2,7 2,0 2,6 3,4 1,1 0,8 0,9 0,6 3,4 2,2 17,7
Pts 19,3 15,1 14,5 14,3 11,6 9,0 8,8 7,4 4,3 3,8 2,8 2,0 2,0 16,3 4,6 80,1
Joueur Chris Davis Mehdi Labeyrie Austen Rowland Nigel Wyatte Edouard Choquet Martin Le Pellec Jean-Philippe Ludon Frédéric N’Kembe Ismaila Sy Guillaume Leburgue Christopher Copin Marcus Campbell* Terry Williams* Total
MJ 34 34 22 18 34 1 34 27 33 21 7 16 12 34
Min 30 28 32 29 25 11 17 19 19 15 3 20 29 -
Tirs 201-394 165-355 90-205 90-151 108-263 3-4 72-164 53-133 60-149 22-53 3-3 75-121 33-87 975-2082
% 51,0 46,5 43,9 59,6 41,1 75,0 43,9 39,8 40,3 41,5 100,0 62,0 37,9 46,8
3pts 55-142 41-118 39-99 2-4 45-125 0-1 11-48 14-59 29-90 7-22 15-49 258-757
LF 92-122 154-194 58-76 25-40 28-41 1-1 50-82 32-38 28-34 5-12 25-47 11-15 509-702
Rb 5,2 4,6 4,2 8,9 3,1 5,0 3,3 3,3 2,8 2,5 0,1 7,0 3,0 35,1
Pd 1,9 1,4 6,8 1,6 3,0 1,0 0,4 1,7 1,0 0,4 0,1 0,5 5,2 16,7
In 0,8 0,4 1,2 0,7 1,2 1,0 0,4 0,4 0,6 0,6 0,4 1,4 6,1
Co 0,3 0,1 0,5 0,1 1,0 0,4 0,0 0,4 0,4 0,2 1,7
Bp 1,9 2,2 1,9 2,0 1,8 3,0 0,9 1,1 1,3 0,9 0,4 1,8 2,6 13,8
Pts 16,1 15,4 12,6 11,5 8,5 7,0 6,0 5,6 5,4 2,7 0,9 10,9 7,7 79,9
Joueur Chris Daniels Garry Chathuant Donald Wilson Bryan Mullins Gorjan Radonjic Julien Bestron Hervé Jalce Nouha Diakite Kevin Joss Rauze Benoît Mangin Jacques Wampfler Rudy Etilopy Total
MJ 34 34 32 34 33 18 31 25 33 34 11 3 34
Min 29 26 26 30 22 18 18 19 15 14 9 5 -
Tirs 197-353 146-360 114-243 110-262 103-286 57-108 101-178 48-126 53-112 38-103 8-23 0-1 975-2155
% 55,8 40,6 46,9 42,0 36,0 52,8 56,7 38,1 47,3 36,9 34,8 0,0 45,2
3pts 0-1 38-120 32-90 24-78 58-199 16-38 0-6 12-36 18-49 1-9 199-626
LF 101-158 74-94 62-89 67-98 26-36 22-27 45-66 30-50 25-39 15-22 8-14 475-693
Rb 9,6 4,8 3,0 2,1 2,2 3,7 3,3 4,5 0,6 1,1 1,6 1,7 32,0
Pd 2,1 1,4 1,5 5,0 1,3 0,7 0,7 0,5 1,1 1,8 0,3 15,5
In 2,4 1,4 1,2 2,2 0,8 0,2 0,2 0,5 0,8 0,7 0,5 0,3 10,3
Co 0,7 0,1 0,1 0,0 0,2 0,1 0,7 0,2 0,3 1,7
Bp 2,7 2,0 1,4 1,9 1,2 0,8 1,2 1,9 0,8 1,1 0,8 0,3 14,2
Pts 14,6 11,9 10,1 9,1 8,8 8,4 8,0 5,0 4,3 3,2 2,3 77,2
Joueur Taron Downey Korvotney Barber Aaron Cel Nicolas Gayon Armand Charles Josiah James Olivier Bardet Maxime Maudeux Stéphane Dondon Fayçal Sahraoui Romaric Racon Brice Pierard David Gonzalvez* Anthony Farmer* Total
MJ 28 33 34 34 32 24 34 2 22 33 5 11 8 3 34
Min 35 29 25 27 25 23 23 2 10 12 3 4 29 19 -
Tirs 140-312 178-292 164-338 111-250 113-258 83-175 93-208 2-3 14-42 23-76 1-4 1-14 27-66 10-22 960-2060
% 44,9 61,0 48,5 44,4 43,8 47,4 44,7 66,7 33,3 30,3 25,0 7,1 40,9 45,5 46,6
3pts 49-144 22-71 52-133 42-106 1-17 57-135 1-1 10-46 1-11 12-24 4-9 251-697
LF 84-113 114-184 61-79 69-79 30-49 33-79 38-50 17-27 19-24 2-2 18-28 4-6 489-720
Rb 3,0 10,2 6,0 2,3 3,5 5,1 2,8 0,5 1,5 0,8 0,4 2,9 2,0 33,2
Pd 5,7 1,0 1,5 2,7 1,4 1,5 1,7 0,5 1,7 0,4 0,3 1,8 0,7 16,4
In 1,3 0,6 0,9 1,1 1,6 1,0 0,8 0,2 0,5 0,1 1,4 0,3 7,7
Co 0,1 1,0 0,4 0,1 0,4 0,6 0,1 0,1 0,0 0,2 2,6
Bp 3,3 2,0 1,6 1,2 1,9 2,5 1,6 0,4 1,2 0,4 2,1 1,3 14,8
Pts 14,8 14,2 12,1 10,1 9,3 8,3 8,3 2,5 2,0 2,3 0,8 0,3 10,5 9,3 78,2
Joueur David Monds Dan Coleman Angelo Tsagarakis Cedric Ferchaud Dean Oliver Ibrahima Koma Kevin Corre Jesse Delhomme Octavio Da Silveira Jerome Sanchez Jordy Losson Josiah James* Parfait Bitée* Thomas Kennedy* Total
MJ 29 27 34 34 18 34 33 34 25 26 1 5 14 6 34
Min 29 31 22 27 28 18 24 17 8 8 2 30 23 14 -
Tirs 181-319 133-265 120-268 120-262 50-132 109-209 95-189 39-105 23-57 18-49 21-40 45-93 5-23 959-2011
% 56,7 50,2 44,8 45,8 37,9 52,2 50,3 37,1 40,4 36,7 52,5 48,4 21,7 47,7
3pts 2-9 13-33 71-174 61-148 19-56 12-38 10-29 12-48 6-15 5-13 0-3 15-42 0-5 226-613
LF 58-92 68-90 79-90 43-54 56-78 63-85 59-85 35-52 10-13 6-12 13-20 24-26 0-3 514-700
Rb 8,4 5,2 1,9 2,0 2,6 3,6 5,6 1,5 1,6 1,5 6,8 1,9 1,5 31,4
Pd 1,7 1,6 1,6 1,4 5,5 0,9 1,9 2,4 0,4 0,6 1,0 3,1 0,2 16,0
In 0,7 0,7 0,7 1,1 0,9 0,9 0,8 0,7 0,2 0,3 0,6 1,4 1,0 7,1
Co 1,1 0,3 0,1 0,1 0,1 0,3 0,0 0,3 0,1 0,8 2,1
Bp 2,2 1,5 1,9 1,4 1,8 1,6 2,1 1,3 0,4 0,7 1,0 1,8 2,4 1,0 14,6
Pts 14,6 12,9 11,5 10,1 9,7 8,6 7,8 3,7 2,5 1,8 11,0 9,2 1,7 78,2
Joueur Amadi McKenzie Ben Jacobson Thomas Dubiez Yannick Gaillou Malick Badiane Cédric Melicie Frédéric Adjiwanou Issife Soumahoro Arnaud Kerckhof Dramane Diarra Nare Keita Oumar Samassa Nicolas Arteil Nicolas Jolivet William Gradit* Corey McIntosh* Total
MJ 34 19 34 31 32 19 16 16 20 31 11 3 2 2 10 15 34
Min 30 34 30 26 25 26 23 12 18 11 10 1 1 1 27 29 -
Tirs 181-335 85-202 125-279 119-236 119-208 54-130 39-84 24-53 18-58 31-82 8-17 2-2 0-1 42-95 48-153 895-1935
% 54,0 42,1 44,8 50,4 57,2 41,5 46,4 45,3 31,0 37,8 47,1 100,0 0,0 44,2 31,4 46,3
3pts 7-36 30-86 73-172 9-31 0-2 9-40 0-13 11-28 7-33 5-26 0-2 0-1 11-40 7-44 169-554
LF 87-153 44-59 65-78 81-106 56-88 42-68 40-67 5-6 20-25 15-26 6-13 9-12 53-74 523-775
Rb 6,4 3,5 2,4 3,1 8,0 5,4 5,9 0,7 1,9 1,8 1,4 0,3 2,6 2,9 32,5
Pd 2,1 4,1 2,2 1,0 0,8 1,6 1,9 1,1 2,4 0,1 0,6 1,3 4,3 14,5
In 1,3 1,2 1,0 0,9 0,9 0,7 1,2 0,4 1,2 0,2 0,7 0,9 1,2 7,6
Co 0,4 0,1 0,2 0,6 0,3 0,9 0,1 0,0 0,3 0,1 2,1
Bp 2,7 2,8 1,8 2,1 2,2 2,8 2,5 0,6 1,3 0,9 0,6 0,5 3,5 1,5 16,6
Pts 13,4 12,8 11,4 10,6 9,2 8,4 7,4 4,0 3,2 2,6 2,0 1,3 10,4 10,4 73,0
8 - LE PORTEL (19-15)
9 - CHÂLONS-REIMS (18-16)
10 - NANTES (18-16)
11 - BOURG-EN-BRESSE (17-17)
12 - BOULAZAC (16-18)
13 - QUIMPER (15-19)
Joueur Marius Runkauskas Jean-Richard Volcy Marvin Jefferson Vincent Mouillard Aurélien Toto N’Kote Aurélien Rigaux Gregory Lessort Florian Thibedore Jean Bernage William Molas Nicolas Josse Quentin Bordin Bianco Matanga* Total
MJ 28 32 34 23 30 33 34 34 13 34 3 1 6 34
Min 31 27 27 27 30 23 19 20 14 10 9 3 16 -
Tirs 134-300 141-320 154-311 63-189 102-212 60-173 85-157 63-174 18-33 35-74 3-6 6-22 864-1971
% 44,7 44,1 49,5 33,3 48,1 34,7 54,1 36,2 54,5 47,3 50,0 27,3 43,8
3pts 60-169 54-158 1-3 38-123 18-61 34-104 1-5 13-69 5-11 2-3 1-2 5-14 232-722
LF 95-110 47-61 83-123 51-67 41-51 62-86 43-64 48-70 9-15 8-13 0-2 2-2 489-664
Rb 2,2 5,9 6,0 2,0 6,0 2,1 4,1 2,7 1,5 1,7 1,0 0,5 31,4
Pd 1,7 2,1 0,6 3,4 2,2 2,8 0,8 1,8 0,6 0,1 0,3 1,5 14,2
In 0,9 1,0 0,6 1,1 1,8 1,2 0,6 1,2 0,6 0,3 8,0
Co 0,0 0,2 1,3 0,1 0,0 0,2 0,1 0,2 1,9
Bp 1,8 1,2 3,1 1,8 2,3 1,9 2,0 1,7 1,1 0,9 0,8 15,9
Pts 15,1 12,0 11,5 9,3 8,8 6,5 6,3 5,5 3,8 2,4 2,3 3,2 72,0
14 - ANTIBES (14-20)
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Justin Ingram 34 36 163-413 39,5 70-218 75-96 3,4 4,4 1,5 0,2 2,4 13,9 Milos Bojovic 32 29 134-325 41,2 33-123 55-87 3,3 2,2 1,7 0,3 1,8 11,1 David Ramseyer 33 23 155-260 59,6 1-3 44-78 4,1 0,8 0,6 0,5 2,1 10,8 Steeve Ho You Fat 32 27 127-269 47,2 22-68 34-56 4,7 1,3 1,1 0,4 1,9 9,7 Lamine Sambe 28 24 68-168 40,5 32-97 46-63 1,7 1,9 1,4 0,0 1,9 7,6 Lesly Bengaber 27 25 61-154 39,6 23-83 34-61 3,4 2,7 1,6 0,1 2,1 6,6 Maxime Courby 34 17 56-108 51,9 15-51 8-14 2,7 1,1 0,4 0,1 0,9 4,0 Frens Jowhe Casseus 20 7 11-26 42,3 5-18 1,4 0,1 0,2 0,2 0,8 1,4 Yann Siegwarth 15 5 2-9 22,2 1-7 3-4 0,3 0,2 - - 0,5 0,5 Alexandre Lefranc 1 2 - 1,0 - - Sacha Massot* 28 29 140-255 54,9 24-66 64-83 7,8 2,6 0,9 0,6 2,5 13,1 Sambou Traore* 6 18 15-32 46,9 7-13 4,7 1,7 0,5 - 1,8 6,2 Total 34 - 932-2019 46,2 221-716 375-573 30,1 15,9 8,4 2,2 15,1 72,4
15 - LILLE (14-20)
Joueur Andre Harris Sean Barnette Karon Bradley Benoît Gillet Nicolas Taccoen Olivier Gouez Rochel Chery Mustafa Abdul Hamid Romain Malet Akim Defoe Mamadou Sy Total
MJ 34 34 24 32 34 32 33 6 32 34 34 34
Min 33 30 25 22 25 12 23 18 18 11 9 -
Tirs 257-504 178-388 75-212 82-211 78-156 71-128 57-165 11-34 45-113 33-87 22-51 909-2049
% 51,0 45,9 35,4 38,9 50,0 55,5 34,5 32,4 39,8 37,9 43,1 44,4
3pts 12-38 29-111 35-95 59-164 2-6 2-3 30-109 5-14 35-83 4-26 0-2 213-651
16 - SAINT-VALLIER (12-22)
Joueur Kyle Shiloh Brice Vounang Charles-Henri Bronchard David Denave Kevin Bichard Dexter Lyons Mathieu Tensorer Florent Tortosa Yann Zonnet Pierre Landy Yuanta Holland* Brandon Brown* Anthony Dill* Total
MJ 34 34 34 33 34 11 34 34 29 13 8 4 7 34
Min 33 29 28 27 20 18 24 15 12 3 17 18 11 -
Tirs 179-408 186-358 151-305 118-286 89-213 23-69 93-190 65-138 31-62 2-12 22-43 11-24 17-32 987-2140
17 - CLERMONT (10-24)
Joueur Dreke Bouldin Souarata Cisse O’Darien Bassett Mathieu Guichard Tremaine Ford Raphaël Wilson Xavier Delarue Mahamadou Drame Karim Ouattara Papa Beye Mathieu Mollet Abdoulaye N’Diaye* Total
MJ 34 32 34 32 16 27 34 20 32 33 3 18 34
Min 32 30 33 21 24 12 20 17 19 10 2 16 -
Tirs 164-368 160-333 179-376 94-188 59-110 53-146 69-143 30-73 46-106 35-79 0-1 29-46 918-1969
LF 98-137 105-146 35-46 23-30 36-92 34-54 27-34 4-6 12-16 28-42 12-27 414-630
Rb 6,3 5,3 1,5 1,5 5,7 3,6 2,2 2,7 1,9 2,3 2,1 31,9
Pd 1,6 1,7 2,4 2,2 1,6 0,4 0,9 3,3 3,2 0,4 0,3 14,1
In 1,7 1,4 0,6 1,2 0,9 0,5 0,8 0,7 1,0 0,5 0,4 8,6
Co 0,2 0,3 0,1 0,1 0,9 0,3 0,1 0,2 0,0 0,0 0,0 2,0
Bp 2,0 2,4 2,1 1,1 1,8 1,4 0,8 2,2 2,0 0,9 0,6 14,5
Pts 18,4 14,4 9,2 7,7 5,7 5,6 5,2 5,2 4,3 2,9 1,6 71,9
% 43,9 52,0 49,5 41,3 41,8 33,3 48,9 47,1 50,0 16,7 51,2 45,8 53,1 46,1
3pts 45-130 12-40 35-123 41-122 11-31 20-77 27-65 4-15 1-9 8-14 1-5 3-7 208-638
LF 47-74 76-104 81-128 86-114 32-48 21-28 29-39 24-32 11-28 1-2 9-19 4-7 1-2 422-625
Rb 4,6 6,6 5,8 3,5 1,9 1,9 2,5 2,2 2,5 0,2 3,8 6,5 2,6 32,0
Pd 4,0 1,3 1,9 4,8 1,7 1,5 1,3 0,8 0,2 0,5 1,0 2,8 0,4 17,2
In 2,5 1,1 0,9 1,9 1,0 0,7 0,7 0,5 0,7 0,2 0,8 0,5 0,1 9,6
Co 0,1 0,1 0,1 0,2 0,0 0,2 0,4 0,1 0,2 0,1 0,2 1,3
Bp 2,6 2,1 2,1 2,9 1,7 1,4 1,1 1,2 0,8 0,3 0,8 2,8 0,3 15,5
Pts 13,2 13,2 11,6 10,8 7,4 7,1 6,9 5,3 2,7 0,5 7,6 6,8 5,4 76,6
% 44,6 48,0 47,6 50,0 53,6 36,3 48,3 41,1 43,4 44,3 0,0 63,0 46,6
3pts 73-204 34-114 27-90 30-69 0-3 23-80 4-19 4-19 3-15 0-15 0-1 198-629
LF 81-98 90-137 71-103 61-81 18-31 9-15 27-49 23-39 14-20 16-23 13-21 423-617
Rb 5,7 2,8 3,9 1,7 6,6 1,6 2,8 2,0 4,2 1,6 0,3 4,1 30,0
Pd 1,7 1,6 3,6 1,9 0,5 0,5 1,6 0,8 1,2 0,3 0,3 13,0
In 1,1 0,7 1,1 0,6 1,2 0,4 0,7 0,8 0,8 0,3 0,3 6,7
Co 0,7 0,1 0,1 0,0 0,7 0,1 0,0 0,3 0,1 0,9 2,2
Bp 2,1 2,4 2,5 1,8 1,5 1,1 1,7 1,7 1,0 0,6 0,3 1,3 14,9
Pts 14,2 13,9 13,4 8,7 8,5 5,1 5,0 4,4 3,4 2,6 3,9 72,3
Rb 8,8 7,1 5,5 2,6 4,0 2,6 2,2 1,7 1,9 1,1 2,8 34,4
Pd 1,1 1,3 1,8 4,1 0,8 1,3 2,2 0,4 1,0 0,2 1,0 2,4 13,9
In 0,7 0,9 0,8 0,9 0,6 0,9 0,8 0,7 0,7 0,4 2,3 7,3
Co 0,5 0,1 0,4 0,0 0,3 0,1 0,0 0,0 0,1 1,4
Bp 3,0 2,7 1,2 2,4 2,1 1,3 2,2 0,8 1,4 0,4 2,1 16,6
Pts 16,8 11,0 9,9 8,0 7,7 7,1 4,1 2,9 2,7 1,9 11,7 68,9
18 - CHARLEVILLE-mézières (6-28)
Joueur Corey Rouse Jonathan McClark Todd Peterson Kris Morlende Garry Florimont Daye Kaba Yannick Zachee Yunss Akinocho Damien Jean-Joseph Namory Boundy Cuneyt Cayir Jara Doyne* Total
MJ 32 34 23 34 32 34 34 23 24 24 1 11 34
Min 30 28 33 31 18 20 19 9 15 9 3 28 -
Tirs 216-409 143-306 78-234 82-231 100-186 87-217 58-139 27-68 24-78 18-63 42-124 875-2055
% 52,8 46,7 33,3 35,5 53,8 40,1 41,7 39,7 30,8 28,6 33,9 42,6
3pts 2-23 19-78 46-155 32-113 0-2 20-79 2-23 8-29 8-30 3-22 15-60 155-614
LF 102-144 69-125 25-34 76-98 46-79 46-65 23-67 5-8 9-14 7-12 30-39 438-685
évènement
PLAYOFFS
26 DALLAS, MONSTRE À 12 TÊTES
ÇA TOMBE DE PARTO Impérial depuis l’ouverture des playoffs (28,5 points), Dirk Nowitzki n’a jamais été aussi bien soutenu par ses coéquipiers. Même quand leur leader accuse un très léger coup de mou, les Mavs ne sont ainsi jamais vraiment en difficulté. Et OKC était, mardi matin, renvoyé à 1-3. Par Jérémy BARBIER
L
a question est lancinante depuis la fessée différence. Au premier tour, Jason Kidd était le preinfligée aux Lakers. Ces Mavericks 2011 mier à perturber le scouting adverse. Après n’avoir sont-ils plus dangereux que les finalistes dépassé la barre des 16 points qu’à deux reprises en malheureux de 2006 ? « Oui », pense Dirk Nowitzki. saison régulière, le doyen des Mavs profitait de son « Mais la ligue est meilleure aussi. Toutes les duel direct face à Andre Miller pour faire sauter les bonnes équipes ont plusieurs très bons joueurs. verrous (24 points au match 1, 18 au game 2). C’est la raison pour laquelle le sommet de la ligue Barea, nouveau facteur X est si fort. » « Nos adversaires vont me laisser certains shoots Les finales de conférence confirment la mainmise et je dois être capable de les mettre. Nous savons des superstars. Les Three Amigos compilent 73 tous que Dirk et Terry sont des joueurs offensifs % des points du Heat. Le duo Durant/Westbrook mais en playoffs, vous devez avoir d’autres gars qui produit la moitié du scoring d’OKC (52,6 points). Aux Bulls, D-Rose (27,5 points) marque quasiment 1 point prennent leurs responsabilités. » Leader offensif du banc le plus prolixe de ces playoffs, Terry ne pense sur 3. Dirk Nowitzki ? Il nage peu ou prou dans les pas différemment. « Si nous voulons atteindre notre mêmes eaux que le MVP. Peu importe le scénario objectif, chacun a un rôle à jouer. » du match, l’Allemand reste donc l’option prioriDans cet effectif où la plupart des vétérans jouent taire, notamment dans le money-time (9,6 points certainement leur dernière chance de titre, personne en moyenne dans le quatrième quart en playoffs). n’hésite à mettre ses coéquipiers devant leurs « C’est notre gars », confirme Rick Carlisle. « Dans responsabilités. Critiqué dans l’intimité du vestiaire le quatrième quart-temps, il touchera la balle aussi pour son manque d’agressivité, Shawn Marion souvent que nous pourrons lui donner. » sortait enfin de sa torpeur au Game 3 contre OKC Cette dépendance assumée n’est cependant pas (18 points à 9/13), permettant aux Mavs de survivre aussi marquée que dans les rangs des autres finalià la sortie moyenne de Nowitzki (18 points à 7/21, stes. Pour preuve, Scott Brooks refuse de concentrer 7 turnovers). Fallait-il s’étonner du réveil soudain tous les efforts sur ce meilleur ennemi. « Si vous de « The Matrix » ? Dans ses plus belles années, doublez, vous concédez beaucoup de trois-points. l’ex-Sun titillait les meilleurs C’est ce qu’ont fait les Lakers scoreurs NBA (21,8 points en et ils en ont encaissé 12 ou 13 2005-2006). par match. C’est une bonne Malgré le poids des saisons, équipe et leur profondeur vous Scott Brooks les grognards ressortent oblige à prendre certaines leurs habits de lumière pour décisions. » Des décisions les grandes occasions. Peja souvent contrariées, la faute à Stojakovic, 2e scoreur NBA des lieutenants offensifs aussi au temps de sa superbe (24,2 dangereux qu’imprévisibles. points en 2003-2004), est Même pour Rick Carlisle. aujourd’hui le role player rêvé « Nous ne savons jamais vraipour tout candidat au titre. ment qui seront les deux ou Décisif face aux Blazers au trois gars qui auront la main match 2 (21 points), le Serbe chaude mais nous savons a prouvé contre les Lakers que nous aurons besoin des qu’il n’avait rien perdu de son contributions de différentes fouetté (11/21 derrière l’arc). personnes pour avoir du En sus de ses grognards, succès. » Rick Carlisle peut également Le technicien n’a pas à se compter sur l’émergence d’un plaindre de son supporting vrai facteur X : J.J Barea. Pas cast, il trouve toujours un vraiment dans son assiette nouveau Mav pour faire la Ronald Martinez/Getty Images
Ronald Martinez/Getty Images
« Barea, c’est un super joueur »
Les Mavs de Nowitzki ont fait un grand pas vers les Finals.
avant l’ultime duel contre les Lakers (22 points), le back-up s’est ensuite mué en bourreau du Thunder, inscrivant 12 de ses 21 points dans le dernier acte du match 1. « C’est un super joueur », avoue Scott Brooks. « Il brise la défense avec sa dureté et ses capacités de playmaker. » Postseason comprise, Dallas pointe à 11 victoires et 2 défaites quand J.J score plus de 15 unités. A-t-on déjà vu tout le potentiel des Texans ? Peut-être pas. La confiance placée en DeShawn
27
• « Il était chaud. C’est difficile à avaler mais vous ne pouvez pas être frustré. » Serge Ibaka sait qu’il n’y avait rien à faire devant la maestria de Nowitzki (48 points). Sans plus de succès, Collison, Perkins, Sefolosha, Durant et Harden se sont relayés sur le râble du scoreur allemand. Dikembe Mutombo juché sur les épaules de Yao n’aurait pas gêné davantage le MVP 2006. Au mieux, les défenseurs ont pris des points sur le museau. Au pire, ils ont multiplié les fautes. Le n° 41 a compilé sur la ligne un incroyable 24/24, nouveau record NBA pour un match de playoffs. « Je ne sais même pas si le ballon a jamais touché le cercle », soupirait Scott Brooks. Sans dévaliser la réserve de munitions des Mavs – 15 tirs sur les 73 de son équipe – ni même s’essayer une seule fois derrière l’arc, Nowitzki devenait le premier NBAer à passer plus de 45 points en playoffs en shootant à 80%. Personne en postseason n’avait atteint cette marque sans s’autoriser moins de 22 tentatives. « C’est la meilleure performance que j’ai jamais vue », jurait Peja Stojakovic. Tout est dit.
GAME 2 : MAVS 100-THUNDER 106
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
WESTBROOK FAIT LE BANC
Stevenson pourrait bientôt se traduire par une perf individuelle de l’arrière. Considéré comme « le héros défensif de l’ombre » par son G.M, Brendan Haywood répondra présent si jamais Tyson Chandler venait à récolter la suspension d’un match qui lui pend au nez. « Nous avons plus de profondeur, notre banc et nos grands sont meilleurs », se félicite Nowitzki. « D’une manière générale, nous sommes donc meilleurs qu’en 2006. » Suffisamment pour effacer le traumatisme ? n
• Il reste trente secondes dans le 3e quart lorsque, après un système mal exécuté et une gonfle gaspillée, Westbrook est rappelé à l’ordre par son coach. « J’essaie de mettre en place ce putain de système », éructe le point guard en regagnant le banc. Il ne reviendra jamais sur le parquet. Puni, le titulaire ? « Il est un joueur incroyable et notre meneur titulaire mais nous ne terminions pas bien les choses et son heure était de sortir », analysait Scott Brooks. « Ensuite, Eric a été remarquable. » Maynor, 12 minutes en moyenne pendant les playoffs, fut en effet le symbole d’une victoire verrouillée par les réservistes. Pour entourer Durant, Brooks choisissait de rester avec Nick Collison, James Harden et Daequan Cook pendant quasiment l’intégralité du dernier quart. « Nous augmentions notre avance et nous marquions nos shoots. Je n’ai pas voulu perturber notre rythme. » Les back-ups compileront 23 points dans cette ultime période, 50 au total. Et Westbrook dans tout ça ? « Tant que nous gagnons, je n’ai pas de problème. »
5,9% DERRIERE L’ARC
• « C’est inquiétant. » À quelques heures du premier déplacement à Oklahoma City, la perméabilité de sa défense inquiète Rick Carlisle. Après avoir tenu les Lakers à 88,0 points en moyenne, comment ses joueurs peuvent-ils laisser le Thunder tirer à 51,0% (109,0 points en moyenne) ? 12 minutes suffiront à dissiper les doutes du technicien. Pris à la gorge devant son public, le Thunder rate 13 de ses 17 premiers tirs et perd la bagatelle de 7 possessions. « Ils nous ont vraiment fait mal au début en malmenant notre attaque », témoignait Scott Brooks. « Et nous avons raté beaucoup de trois-points. » 16 précisément – 8 pour le seul Durant – sur 17 tentatives au total. « Et tous ces trois-points n’étaient pas contestés », regrettait le coach d’OKC. Plutôt solides dans ce secteur (14/34) jusqu’alors, les boys d’Oklahoma marquaient leur seul « triplé » à la… 48e minute. Trop tard !
GAME 4 : THUNDER 105-MAVS 112 A.P.
KIDD EST GRAND
• K.D et compagnie regretteront longtemps cet acte manqué. Ils avaient la main sur ce match (99-84 avec cinq minutes à jouer !) et l’égalisation dans la série. C’était avant la sortie pour six fautes de James Harden et un improbable 25-6 encaissé à cheval sur les cinq dernières minutes et la prolongation, et même 17-2 pour finir le temps règlementaire ! Une « grecquification » ! De ce match, il faut évidemment retenir l’énième sortie gargantuesque de Dirk Nowitzki (40 points), de nouveau touché par la grâce dans le money-time (12 des 17 derniers points de Dallas). Mais comme un écho à l’inexpérience du Thunder, c’est aussi le sang froid de Jason
Christian Petersen/Getty Images
DIRK ET LE MATCH PARFAIT
GAME 3 : THUNDER 87-MAVS 93
Christian Petersen/Getty Images
GAME 1 : MAVS 121-THUNDER 112
Glenn James/NBAE via Getty Images
OUT !
QUATRE MATCHES, QUATRE FOCUS
Kidd qui transpirait de cette fin de partie. Il ne reste que 40 secondes quand, derrière l’arc, le futur Hall of Famer tuait le match dans le corner (108-105). « Tout le monde s’interroge sur l’âge et d’autres petites choses mais j’aimerais dire à chacun qu’il ne faut jamais sous-estimer la grandeur », souriait Carlisle en repartant pour Dallas. Kidd, 38 ans, est un géant.
J.B.
évènement
PLAYOFFS
28 UDONIS HASLEM, LA CLÉ ?
LE JOUEUR SINE QUA Avec 13 points puis 8 points lors des matches 2 et 3, Udonis Haslem est devenu le facteur X des finales de la conférence Est. En attaque, en défense, dans l’énergie. Partout. Les Bulls payent le prix. Par Pascal GIBERNÉ, à New York
C
’est la belle histoire du Heat. Celle qui fait plaisir. Le retour au premier plan du natif de Miami, Udonis Harlem. Absent des parquets depuis le 20 novembre dernier après une blessure au pied, l’ailier-fort du Heat a effectué un retour en fanfare lors du Game 2 des finales de la conférence Est. Son arrivée dans la raquette a totalement perturbé une équipe de Chicago qui n’était pas préparée (une fois n’est pas coutume) à encaisser les 13 points, 5 rebonds et un contre du col bleu floridien. « Je lui ai parlé il y a deux jours de cela et il avait ce regard dans ses yeux », a expliqué Spoelstra. « J’ai été dans de nombreuses batailles avec ce guerrier et je savais qu’il était temps de le faire jouer. » Dans le troisième quart-temps du Game 2, c’est Haslem qui a instillé un 10-0 du Heat en contrant Derrick Rose puis en enfournant un dunk sur la tête de Keith Bogans pour une action à trois points, avant de conclure cette série en inscrivant un superbe dunk sur contre-attaque. Sur le banc de touche, Thibodeau se grattait la tête nerveusement, un nouveau casse-tête venait de se présenter à lui. Ce retour en grâce n’a pas été facile pour Haslem après plus de quatre mois loin des parquets. Avant ses 23 minutes lors du Game 2, Haslem avait grappillé seulement 7 minutes en deux rencontres. Il était en manque de repères. Sur plusieurs systèmes de jeu, Haslem, complètement désorienté en début de rencontre, a dû être repositionné par Bosh. Perdu, en recherche de souffle, il a su se calmer et laisser le jeu venir à lui pour devenir une réelle menace lors du Game 2 et du Game 3. « C’est le pouls de cette équipe », avoue Wade.
Chez lui à Miami Il aura fallu attendre 95 matches pour voir le Heat évoluer avec son vrai cinq : James, Wade, Mike Miller, Bosh et Haslem. Miami attendait désespérément le retour de « son » Joakim Noah, un joueur dur au mal, se dépensant sans compter, capable de totalement perturber une rencontre par son seul engagement physique. Du haut de ses 2,03 m, Haslem est le joueur intérieur capable d’ouvrir un accès au panier pour Wade et James mais aussi de punir les costauds d’en face, tout en imprimant une défense agressive à même d’intimider les adeptes du jeu en pénétration. Le retour d’Haslem semblait une condition sine qua non, si Miami comptait remporter le titre dès cette
« Je lui ai parlé et il avait ce regard dans ses yeux »
soleil floridien, avec un Pat Riley année. « Les attentes sont constamment sur son dos, que le énormes, visiblement », explique natif de Miami s’est réinventé, Haslem dans le NY Times. « En en développant enfin un physique revenant sur les parquets, je dois Erick Spoelstra digne de son talent. « C’est la rester dans le tempo, ne pas seule équipe qui m’a donné ma tenter de changer la formule qui chance », souligne Haslem, non drafté à sa sortie de nous a permis de gagner depuis le début de l’année. Florida. « Je ne l’oublierai jamais. » Coach m’a fait glisser dans le collectif dans les moments opportuns et au final j’ai bien joué. Cette Les petites choses équipe représente tellement de choses pour moi. » Ancien mentor d’Haslem à Florida, Billy Donovan Ancienne star grassouillette du lycée de Miami observe le duel entre Chicago et Miami avec une Senior High, puis de l’université de Florida où il attention toute particulière. C’est l’occasion pour le a fait équipe avec Mike Miller, Udonis Haslem technicien des Gators d’admirer trois de ses anciens s’est vu donner sa chance avec la franchise du élèves : Mike Miller, Udonis Haslem (finalistes NCAA Heat en 2003 après une année correcte en France, en 2000) et Joakim Noah (sacré avec Florida en 2006 et façonné en partie par Greg Beugnot. C’est sous le
29
FOCUS SUR LES MATCHES
Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images
LEBRON JAMES ENFIN CLUTCH ?
Depuis ses sorties honteuses lors des playoffs 2009 (Orlando) et 2010 (Boston), LBJ avait toujours été critiqué pour son manque d’assurance dans le money-time. À chaque fois que son équipe avait eu besoin de lui, James s’était inexplicablement effondré. Un défaut dans la cuirasse de l’élu ? Comme il l’a démontré contre Boston au second tour, le « psychotage » est terminé. Avec un score à parité de 73-73 dans le quatrième quarttemps avec quatre minutes et quelques au compteur, LeBron James a décidé de rendre hommage au propriétaire des lieux, un certain MJ. Le numéro 6 du Heat a inscrit neuf des douze derniers points de son équipe avec une superbe assurance tout en étant dans le slip de Derrick Rose, le MVP, bloqué à 0 sur 4 en fin de rencontre. James a fait voler en éclat les systèmes de Spoelstra (si tant est qu’il y en ait), pour prendre le match à son compte et reprendre l’avantage du terrain à des Bulls KO debout.
Jonathan Daniel/Getty Images
« La bouche ouverte »
en 2007) à l’œuvre. Donovan se souvient que plusieurs scouts NBA avaient prévenu Haslem que son futur dans « l’Association » était lié à sa réussite à mi-distance et à son développement au poste d’ailier. Dubitatif, Haslem avait alors dit à Donovan qu’il retournerait dans la raquette si cela convenait mieux à l’équipe. Ce qu’il a fait avec plaisir au bout de quelques semaines. « Udonis est un guerrier, l’un des plus grands que j’ai coachés », souligne Donovan. « Joakim Noah a les mêmes qualités. Ils connaissent les petites choses susceptibles de changer un match. La rotation défensive, l’aide, se jeter sur les balles perdues. Dans le premier match les rebonds de Joakim ont aidé les Bulls à remporter le match. Dans le second match, les petites choses effectuées par Udonis ont permis à Miami de prendre une plus grande dimension. » n
« C’est pour cela qu’on lui met le ballon dans les mains », a renchéri un Dwyane Wade nullement vexé d’avoir été réduit au rang de leurre offensif dans le crunch time. « Pour réussir de grosses actions. » Dans ce Game 2 comme lors de la série contre Beantown, LeBron a démontré qu’il n’était pas le lieutenant de Wade mais bien LA star du Heat. Un leader devant toutefois toujours se faire rappeler de toujours être agressif en fin de match. « Oui, j’ai souvent ce défaut, de rester pétrifié quand je reçois le ballon », avouaitil à Dwyane Wade qui lui faisait remarquer ce défaut dans les vestiaires du TD Garden à l’issue de la victoire du Heat lors du Game 4. « Je reste là la bouche ouverte, bloqué au lieu d’attaquer le panier. » Dans le Game 1, James avait été encore une fois trop passif et s’était reposé sur son tir a mi-distance au lieu d’attaquer le panier. Dans le Game 2, plus calculateur, réfléchi, James a démantelé le pare-feu défensif de Thibodeau en alternant les genres, punissant les Bulls, de loin, à midistance, ou en attaquant le panier. Un bel hommage au numéro 23…
GAME 3 : HEAT 96-BULLS 85
CHRIS BOSH EN FUEGO !
• C’est l’oublié du Big Three de Miami, celui que l’on aime tout particulièrement ridiculiser en se moquant de sa sensibilité, ou encore en le comparant au stupide personnage de Star Wars, Jar Jar Binks. Après l’avoir laissé prendre feu lors du Game 1, la défense des Bulls a une nouvelle fois commis l’erreur lors de ce Game 3 de concentrer toute son attention sur LeBron James et Dwyane Wade. Erreur. Alors que le duo floridien compilait un anémique 12 sur 30 aux tirs, Bosh a rendu un super 13 sur 18 pour finir avec 34 points. Preuve évidente que Miami n’avait pas deux, mais bien trois All-Stars dans son effectif. « Il faut nous concentrer sur Wade et James », a concédé l’entraîneur des Bulls, Tom Thibodeau. « Mais cela ne doit pas nous empêcher de défendre sur leurs coéquipiers. Nous avons donné confiance à Bosh en début de match et il a ensuite été difficile de le ralentir une fois qu’il était lancé. On lui a donné trop d’espace. Nous ne l’avons pas gêné suffisamment et il n’y a eu aucune aide défensive. »
Postérisations
Plus on avance dans ces playoffs, plus défendre sur la triplette de South Beach se révèle être un problème cornélien. Pourquoi alors lui faciliter le travail ? En prenant sa deuxième faute dès le premier quart-temps, Joakim Noah, exilé sur le banc, a permis à Bosh de prendre ses aises en périphérie. Confortablement installé en tête de raquette, Bosh, avec sa patte gauche, a dégainé avec insolence, les pieds rivés au sol, avant de déployer son riche arsenal offensif quand Noah a enfin été en mesure de lui astiquer les côtes. Souvent critiqué pour son manque d’agressivité en attaque du panier, Bosh, aka Lord Finesse, a « postérisé » tous les intérieurs de Chi-Town (avec 3 dunks). « Je dois attaquer sans hésitation », a reconnu Bosh après un Game 2 où il avait été bloqué à 10 en 42 minutes. « Si mon défenseur se rapproche de moi, je dois l’attaquer, s’ils s’éloignent, je dois avoir suffisamment confiance dans mon tir pour tenter ma chance. » Bosh est la preuve vivante que l’alchimie du Heat commence tout juste à prendre forme. Terrifiante perspective… n
P.G.
Victor Baldizon/NBAE via Getty Images
A NON
GAME 2 : BULLS 75-HEAT 85
30
échos NBA
19ème édition
DRAFT NBA 2011
C
Steve Freeman/NBAE via Getty Images
e genre de belles histoires, la NBA en raffole. Un an après avoir eu le cœur brisé par le départ de son idole, Cleveland se voit offrir une nouvelle opportunité. « Ça a été une route longue et difficile », avouait Dan Gilbert, le propriétaire des Cavaliers. Celui-là même qui souhaitait le pire au « traître » LeBron James l’an passé dans une lettre ouverte incendiaire. « C’est un nouveau départ pour Cleveland. On est de retour ! » L’ordinateur de la Draft Lottery a donc parlé : la ville de l’Ohio hérite du premier choix. Et les Cavs peuvent au passage remercier de bien malheureux Clippers. Ainsi, ce premier choix devait revenir à la franchise de Los Angeles, qui l’a pourtant offert aux Cavs l’an passé lors du trade Baron Davis-Mo Williams. Après les Cavs, Minnesota récupère le deuxième pick (qu’ils pourraient échanger contre un vétéran de qualité), Utah le troisième, et… Cleveland de nouveau pour le quatrième !
Dan Gilbert, propriétaire des Cleveland Cavaliers, avec son fils Nick.
l’ancien meneur de Duke Kyrie Irving avec le premier choix. Meneur pur, excellent passeur, Irving débarque pourtant avec de vrais doutes. Blessé au pied pour sa seule saison universitaire, il n’a ainsi disputé que huit matches en NCAA. Bien léger pour se faire une opinion raisonnable. De plus, lors des premières mesures effectuées dans les camps précédant la Draft, Irving a été l’un des rares joueurs à s’afficher à un taux de masse graisseuse supérieure à 10 (10,2%), soit une condition physique loin d’être optimale. En l’absence de joueurs universitaires américains dominants, cette Draft devrait aussi voir surgir tout un tas de joueurs européens. Petit prodige annoncé depuis des années, le Tchèque Jan Vesely sera drafté très haut, tout comme le Lituanien Jonas Valanciunas. Le plus gros prospect non américain de cette cuvée reste pourtant clairement le Turc Enes Kanter. Extrêmement dominateur dans les compétitions de jeunes, Kanter débarque d’une saison sans compétition, car jugé inéligible par la NCAA. Les dernières prévisions annoncent pourtant le big man dès le quatrième choix à… Cleveland justement ! Pas sûr en revanche qu’un nouveau Frenchy vienne rejoindre les rangs de la NBA. Andrew Albicy reste sans doute celui avec les meilleures chances. Le meneur du Paris-Levallois enchaîne actuellement les work-outs individuels auprès des franchises, telles que Chicago ou Minnesota. n
Le Turc Kanter vers les Cavs ?
La pire Draft depuis 2000 ? Avec les choix 1 et 4, forcément, tout le staff de Cleveland imagine déjà la reconstruction de la franchise. Et pourtant, selon la majorité des experts, cette draft pourrait bien être l’une des plus faibles de l’histoire, et aucun joueur majeur ne se dégage du lot. Certains comparent ces futurs rookies à ceux de la Draft 2000. Pour mémoire, cette année-là, voilà les cinq premiers choix : Kenyon Martin, Stromile Swift, Darius Miles, Marcus Fizer et Mike Miller. Cette année, les Cavs semblent s’orienter vers
Rémi REVERCHON, à Los Angeles
Du 3 juillet au 14 août 2011 Filles et garçons de 10 à 19 ans
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Huit ans après LeBron James, les Cavaliers choisiront de nouveau en premier lors de la Draft, le 23 juin prochain. La cuvée 2011 s’annonce pourtant de bien faible qualité.
été 2011
CLEVELAND GRAND GAGNANT
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
échos NBA
L.A. LAKERS
QUI APRÈS PHIL JACKSON ? Alors que les infos officielles tombent au compte-gouttes, la liste des prétendants à la succession du Zen Master semble réduite à quatre noms : Rick Adelman, Mike Dunleavy, Brian Shaw et Mike Brown.
A
voir une aura suffisante pour sortir de l’ombre de Phil Jackson, et plaire à Kobe Bryant. Voilà les deux qualités recherchées par Jerry Buss, propriétaire des Lakers, chez le prochain coach de son équipe. À ce jour, officiellement, la franchise de Los Angeles n’a contacté qu’un candidat : Rick Adelman. Avec vingt saisons en tant que head coach derrière lui, et deux finales NBA avec Portland (1990 et 1992), le désormais ex-coach de Houston est certainement l’un des plus expérimentés parmi les entraîneurs disponibles. Seul souci : son âge. Alors que les médias de Los Angeles trouvaient Phil Jackson, âgé de 65 ans, un peu « fatigué » cette saison, Adelman va fêter dans quelques semaines ses… 65 ans !
Expérience exigée Autre candidat sérieux pour le poste, la surprise du chef : Mike Dunleavy. Viré salement en cours de saison par les Clippers l’an dernier, Dunleavy a déjà
EN BREF
coaché les Lakers pendant deux saisons, avec une apparition en finale NBA (1991). Pas sûr pourtant que Kobe soit séduit par l’absence totale de charisme de l’homme… Si la décision revenait justement au numéro 24, le choix se porterait sans aucun doute sur Brian Shaw. Assistant coach aux Lakers depuis 2004, « B-Shaw » faisait partie de l’équipe qui a réalisé le Three-peat en 2001-02-03 aux côtés de Kobe. Jerry Buss a pourtant déjà fait savoir qu’il privilégierait un coach avec suffisamment d’expérience. Sa décision de permettre à Shaw de rencontrer les dirigeants des Warriors pour le même poste avec Golden State est d’ailleurs sans doute un signe. Dernier nom à apparaître dernièrement : celui de Mike Brown. Le coach de l’année 2009, actuellement consultant télé pour ESPN, serait intéressé par le job, mais son nom est régulièrement cité pour le poste de coach des Warriors. Le processus des entretiens avec les candidats débutera début juin. n Rémi REVERCHON, à Los Angeles
• Les playoffs cartonnent à la télé. Les audiences sont en hausse d’un tiers par rapport à l’an dernier. Le Game 1 Chicago/Miami a même été regardé par 11,1 millions d’Américains, le record absolu pour un match NBA sur une chaine du câble (TNT en l’occurrence)… Jerry West, connu pour être la silhouette du logo NBA et à l’immense carrière chez les Lakers, rejoint le staff des Golden State Warriors. Il y aura un rôle de conseiller sur les opérations basket, et participera aussi aux décisions marketing de la franchise… Cité par « ESPN the magazine », Derrick Rose aurait déclaré que le problème du dopage en NBA serait « énorme. » Le lendemain, il publiait un communiqué niant avoir tenu ces propos. Étrange histoire, à suivre sans doute… La rumeur veut que les dirigeants de Milwaukee aient mis Brandon Jennings sur le marché. Ses propos sur le manque d’ambition de la franchise ont dû faire grincer quelques dents. Difficile de lui donner tort pourtant... Portland a viré son GM, Rich Cho.
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