l’hebdo du basketball
JEUDI 13 octobre 2011 - N° 573
Les « Unes » de L’Équipe... Gravelines en appel... Les rookies français en Pro A... Monster Massie... Maynier et Zidane
FFBB CONTRE ARBITRES
VOUS ARRÊTEZ LES BÊTISES? NANCY ET L’EUROLEAGUE
PEUT-ÊTRE, PEUT-ÊTRE LOCK-OUT NBA
PAS SORTIS DE L’AUBERGE !
E TR N CO R E PARK VALLOIS PARIS LE
S S LE BO OT
Hervé Bellenger / IS
L U BO AU www.basketnews.net M 03252 - 573 - F: 3,00 E
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BasketNews n°573 - jeudi 13 octobre 2011
02
médias
Autour du terrain François Brassamin (chef de la rubrique basket à L’Équipe)
« Il y a un intérêt renouvelé pour la Pro A »
19h25 Sport+
ASVEL – Paris Levallois (Pro A)
Samedi 15 octobre 20h40 Sport+
Gravelines-Dk – Roanne (Pro A)
Mercredi 19 octobre Cantu – Nancy (EB)
Hervé Bellenger
/ IS
21h00 Sport+
Jammal Shuler (Nancy)
On savait qu’il y avait Parker, c’est tout. Le basket a aussi beaucoup souffert de la montée du rugby. Alors oui, cette médaille, la perspective de voir une, peut-être deux équipes de basket puisque les féminines sont bien placées, aux Jeux Olympiques comme en l’an 2000, ça aide forcément la rubrique à exister. Il y a une actualité que l’on peut défendre vis à vis de la direction de la rédaction. La venue même temporaire de Tony Parker, Nicolas Batum et Boris Diaw
va t-elle modifier votre couverture du championnat ? Pas fondamentalement. Ça dépend déjà combien de temps ils vont rester. Qui peut le dire ? Ils peuvent faire toute la saison comme repartir dans deux ou trois semaines. Par contre il y a un intérêt renouvelé pour la Pro A et il faut qu’elle en profite pour montrer la réalité de son championnat, un championnat qui n’est pas si mal que ça sur le plan du niveau, athlétique, technique. Il y a de bons joueurs en France, on a fait des résultats en jeunes. Même s’il y a actuellement le cas de Hyères-Toulon qui est en difficulté, le basket français des clubs a démontré qu’il est bien géré, avec de vrais budgets, on paye les joueurs, alors que d’autres pays baissent un peu la voilure. On a une lueur indéniable sur la Pro A, même s’il ne faut pas oublier qu’il y avait déjà beaucoup de monde dans les salles, à Chalon, au Mans, à Nancy, Roanne, Pau, Villeurbanne, etc. La Pro A est très suivie, il ne lui manquait qu’un effet grand public, là on va l’avoir un peu pendant un moment, c’est une très bonne chose. n Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
Lu, vu et entendu « Il lui a fait la brosse ! »
CSKA : la palme du mauvais goût
Commentaire savoureux de Jacques Monclar sur Sport+ après un dunk surpuissant d’Akin Akingbala sur la trogne du Dijonnais Andre Harris lors de Dijon-Nancy vendredi dernier. Les petites phrases de Monclar étaient à l’honneur dans le courrier des lecteurs de Télérama le 28 septembre. Le best-of de monsieur (madame ?) Laloy : « Il
a le cardio qui est monté aux lustres », « Va falloir leur mettre un coup sur la truffe ! » et le croustillant « Fais-moi frémir la ficelle… ».
Par Antoine LESSARD
Pour officialiser son retour après 10 saisons de NBA à Utah, les dirigeants du CSKA Moscou n’ont rien trouvé de mieux que de faire poser Andrei Kirilenko avec un fusil d’assaut kalachnikov modèle AK-47, le surnom de Kirilenko. Visiblement, Andrei et son coéquipier, Victor Khryapa ont eu l’air d’apprécier la boutade…
CSKA Moscou
vendredi 14 octobre
L’équipe nationale de basket a été un peu la risée ces dernières années à cause de ses contre-performances. Est-ce que tu es maintenant tête haute en conférence de rédaction ? Pas vraiment la risée. Seulement, à la fin des années 90, au début des années 2000, le basket est tombé dans un contexte très difficile car le football a fait des résultats exceptionnels, suivis par des résultats exceptionnels du handball à partir de 2007-08, et il a souffert d’avoir une équipe nationale qui n’était pas très identifiée.
/ IS
Télévision
Les Unes sur le basket n’ont pas toujours fait de bonnes ventes (260.536 pour la médaille d’or des filles à l’Euro 2009, ou encore 284.707 pour le premier titre de Tony Parker en juin 2003). Qu’en est-il cette fois ? Il n’y a pas eu de boom mais le risque qui a été pris – ça c’en est un car L’Équipe se vend surtout pour le football – a été assumé. On a fait des ventes très correctes sur ces numéros-là.
Hervé Bellenger
L
’Équipe a fait sa Une sur la venue de Tony Parker à l’ASVEL, qui fait suite à celles durant l’Euro. Ton journal constate-t-il un élan du basket ? Sur la fin de l’Euro on a fait quatre Unes de suite avec du basket en priorité. On n’avait pas vu ça souvent, sinon jamais. Ceci dit, même quand ça ne marchait pas très bien le basket a toujours eu de la place dans L’Équipe par rapport à la presse nationale non spécialisée. Là on a forcément accompagné les performances de l’équipe de France, sans oublier qu’on avait déjà fait une Une en présentation de l’Euro. La performance à l’Euro et l’arrivée de joueurs NBA en Pro A permettent au basket de mettre un pied dans l’actualité grand public. On a vu Tony Parker jeudi dernier au JT de TF1. Jusque-là, la Pro A était devenue un sport d’aficionados, là on fait la liaison entre la NBA et la Pro A, ce qui avait toujours manqué, on a une Pro A avec des joueurs très identifiables, ce qui n’avait pas été le cas ces dernières années sans faire injure à Ricardo Greer ou Samuel Mejia. Évidemment à L’Équipe il y a un intérêt à suivre ça de près.
Pascal Allée / Hot sports
Du basket en grand à la Une de L’Équipe, et à répétition. L’événement est suffisamment important pour être remarqué et interroger le responsable de la rubrique.
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Le conflit arbitres-FFBB est-il une tache noire sur l’ambiance plutôt rose du basket français ? NON
Par Fabien FRICONNET
Par Yann CASSEVILLE
ésolé de jouer les pisse-vinaigre mais ce qui se passe est en train de devenir très laid et ne grandit personne, pas plus les arbitres que la Fédération (et vice-versa). Ah ça, TF1, la médaille, Parker, Batum et Diaw en France, un vent de réformes, c’est tout nouveau tout beau (on adore, qu’on soit bien d’accord), hein, c’est bien joli tout ça, mais quand tout le monde sera redescendu de son petit nuage – et ça ne va pas forcément beaucoup tarder – et que les stars seront reparties en NBA, que restera-t-il ? Comme après une grosse fête : le mal de tronche, le tapis fusillé par des « impacts » de mégot, la vaisselle à faire, les bris de verre à ramasser, les cendriers à vider (et vérifier à qui on a envoyé des SMS en plein milieu de la nuit) etc. Plus prosaïquement, il restera au basket français l’hiver humide, le public des connaisseurs et des habitués (un petit peu plus, on l’espère, on verra), un championnat à vivre. La vérité crue du terrain et de la routine. Et il restera nous (nous tous) et une sale histoire entre les arbitres et la Fédé.
On n’a même pas envie de prendre partie mais quand même, voici la réalité (allo ?), pour ceux qui n’auraient pas bien saisi l’importance de la chose (et je vous encourage à imaginer ce qui se passerait si cela survenait en Ligue 1 de foot, ou même au rugby) : les arbitres français sont en grève, la Fédération les traite de nuls (et leur fait de l’anti-publicité dans toute l’Europe), fait appel à des étrangers pour casser la grève, et repasse à deux arbitres, ce qui, visiblement (voir l’analyse de Florent de Lamberterie), pose déjà des problèmes. Et quand une réunion semble mener vers l’apaisement, le communiqué de presse qui suit entérine exactement l’inverse et pose une réforme du système arbitral dont on ne nous fera pas croire qu’elle est née comme ça, spontanément, en réponse au conflit. Bref, c’est moche et les parties prenantes porteront une très sévère responsabilité si cela finit par gâcher l’élan. n
«
Tony Parker, respectez-vous la décision des arbitres de se mettre en grève ? » Elle attaque. « Comprenezvous l’attitude de la fédération ? » Elle insiste. « Ce conflit est-il une tache noire pour le basket français ? » Elle en remet une couche. Sur le plateau du 20h de TF1, Laurence Ferrari, incisive, mordante, corrosive et tellement plus encore, titille Parker à propos de la grève des arbitres. Stop, cette scène est évidemment le fruit de mon invention. En réalité, « TP », avec « Lolo », il a parlé de son bonheur de pouvoir jouer en France, de l’engouement naissant autour du basket dans l’Hexagone. L’ambiance rose dans le basket français, c’est ça, c’est le retour des Parker-Batum-Diaw, c’est la médiatisation. C’est ce public nouveau qui arrive, le fameux grand public. Or justement : les arbitres – et je l’écris sans irrespect aucun –, leur situation – quelle qu’elle soit –, leurs revendications ? Pardonnez-moi, mais le grand public – appelons-le « il » –, il s’en fout. Il ne connaît pas Kahudi, De Colo, Tchicamboud, Piétrus, Séraphin, Albicy, Traoré, ni même Gelabale – ou « parce qu’il a un nom rigolo » –, soit la majorité des Bleus. Alors Jean-Pierre Siutat ou Bruno Gasperin, pour lui… Quand il viendra voir TP à l’Astroballe, il se fichera bien d’apprendre que l’officiel est bosnien parce que son collègue français est en grève. Messieurs de la fédération, chers arbitres, ne croyez pas que je cherche à ridiculiser ce conflit – ni à prendre position pour l’une des parties –, simplement je considère qu’il est une tache noire seulement pour les amoureux du basket. Oui, l’odeur est malsaine. Disons-le, ça pue. Mais seulement en coulisses, pas au grand air ; il faudrait pour cela que des matches soient annulés. Il serait de bon ton d’éviter cela, de trouver un accord. Avant qu’elle n’explose, cette boule puante. n Hervé Bellenger / IS
D
OUI
Sondage Combien de temps souhaitez-vous que le lock-out NBA dure ? Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 841 réponses, décompte arrêté mardi.
Toute la saison
Je souhaite que le lock-out cesse immédiatement
26%
20%
Pendant ce temps, à Vera Cruz
…Plus précisément en Floride, Joakim Noah s’adonne aux joies d’un nouveau sport, le beer pong. (Photo tmz.com)
Quelques mois
54%
04
sommaire 06 PARKER AVEC L’ASVEL
/ IS
• Au chapitre des « événements qui font bouger le basket français », on a eu l’argent européen, bien sûr, l’omniprésence de Nicolas Batum, les débuts de Boris Diaw avec Bordeaux, et voici maintenant que le Boss himself, Tony Parker, signe un contrat de joueur avec l’ASVEL, son club, dont il portera pour de bon le maillot demain soir, pour la réception du Paris Levallois, devant les caméras de Sport+. La rédaction s’est mobilisée pour analyser les tenants et les aboutissants de cette « signature » qui ne peut que réjouir tout le monde.
Hervé Bellenger
INDISPENSABLE
10 SPÉCIAL PREMIÈRE JOURNÉE DE PRO A
• Enfin ! La Pro A, c’est parti. Et parti fort. L’ASVEL qui manque de peu le hold-up dans la nouvelle salle de Roanne ; Chalon qui cueille l’un des gros favoris, Gravelines, et démontre sa valeur ; le Strasbourg de Vincent Collet qui s’offre Cholet, rien que ça ; Orléans déjà en difficulté après une défaite à Poitiers ; Le Mans qui a failli tomber dans le piège nanterrien. Pour marquer le coup, retour sur tous les matches.
16 ÉCHOS FRANCE
• Chris Massie, le pivot de Limoges, a été tout bonnement monstrueux contre Boulogne : 16 points à 8/9 aux tirs, 21 rebonds, 3 passes, 1 interceptions et 4 contres. Une évaluation fleuve de 43. Et Limoges fait peur.
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(France)
18 LE DOSSIER « ARBITRES CONTRE FFBB »
• Alors que la première journée de Pro A a soulevé de nombreux problèmes d’arbitrage du fait de la grève, le bras de fer se durcit encore un peu plus entre la fédération et le SABBE. La situation est proche du blocage.
Seulement
20 SPÉCIAL EUROLEAGUE
• Thomas Berjoan analyse la force du SLUC et juge de ses capacités à – enfin – passer le cut et rejoindre le Top 16. Puis nous jaugeons la hiérarchie de l’Euroleague, qui débute la semaine prochaine. Tous les rosters.
2 posters
26 LA GAZETTE DE PRO B : INTERVIEW STEEVE ESSART
• 18 points à 4/7 à trois-points et 4 passes. Même si samedi, à Boulazac, Antibes a lâché stupidement sa proie dans les deux dernières minutes, Steeve Essart, 33 ans, a démontré qu’il sera cette saison l’un des hommes forts de la Pro B.
27 ÉCHOS EUROPE © J.F. Mollière-FFBB/
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Europe
28 ALORS, LE LOCK-OUT NBA, ÇA EST OÙ ? © J.F. Mollière-FFBB/
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31 SALUT, SYLVAIN MAYNIER, ÇA VA ?
• L’ancien joueur de Poitiers, désormais staffé au club, prépare son diplôme de Manager General, en compagnie de Zinédine Zidane !
RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York). CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Frédéric TRIPODI et Barbara YOUINOU. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr) RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse) ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomar-presse.com) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1
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édito
DÉJÀ ??? Par Fabien FRICONNET
mais enfin le BCM s’est vu rappeler qu’on ne perd pas impunément un meneur de la trempe de Ben Woodside et un pivot de l’envergure de Saer Sene. La French Team gravelinoise a fait du bon chiffre (41 points) mais aussi du mauvais (à 12/32 aux tirs). Encore heureux pour elle que Steed Tchicamboud soit toujours en transit depuis la Lituanie. L’équipe de Christian Monschau reçoit donc déjà un petit coup de pression puisqu’à la réception de Roanne, ce samedi, succèdera un voyage à l’ASVEL.
un match où l’adversaire a shooté à 38%. Le bon côté est attendu d’urgence car Orléans accueille un Chalon qui est dans une toute autre dynamique, puis ira au Mans avant de recevoir Strasbourg, ces deux dernières formations étant, plus ou moins, dans la « zone hiérarchique » présumée de l’OLB. Quoi d’autre ? Le MSB n’est peut-être pas guéri de cette maladie qui le ronge depuis quelques mois (années), que l’on appellera le « bof », mais au moins le tranquille club sarthois a-t-il réchappé in extremis au piège tendu par Nanterre. Nancy, comme au match des champions, a à la fois prouvé qu’il était au-dessus du lot mais aussi encore dans l’incapacité de boucler un match lorsque l’opportunité lui en est donnée – on finasse mais enfin… Quoi d’autre ? Dijon ne sera pas bon à prendre chez lui. Le Havre est une équipe sans doute formidable mais dans laquelle on cherche désespérément l’identité du ou des scoreurs. Et puis il y a HyèresToulon, mais là… Vendredi, contre Pau, les Varois n’étaient que cinq « pros confirmés » valides ou volontaires pour aller au charbon. Ça et des gamins. Alors bien sûr… PauLacq-Orthez a eu des allures de champion de France. On jugera mieux les Béarnais demain soir, lorsqu’ils recevront une équipe du Mans en quête de certitudes. Hyères-Toulon… Déjà, on ne sait pas combien de temps ça va durer, tout ça. Le club a besoin de tunes (beaucoup et vite), a besoin de joueurs (il ne faudrait pas trop y compter), a besoin d’un peu d’élan, et là il va falloir se débrouiller tout seul contre Dijon, avant d’enchaîner (Roanne, Nanterre et Paris Levallois), soit vers une ligne de flottaison raisonnable – qui ménage les apparences – soit vers l’abîme. Vivement demain, si on résume. n T.Wiedensohler-Agence Castoria-FIBA Europe
E
h bien, eh bien, qu’avons-nous là ? Quelques cadors qui vont devoir partir à l’aventure dans les jours qui viennent ! Et si vous avez aimé la première journée, vous allez adorer la deuxième ! Mais reprenons dans l’ordre… Le week-end qui s’est écoulé, le premier de cette Pro A « semi new look » que l’on se languissait de découvrir, il y a eu de la casse. Trois des « favoris » et l’un des « outsiders » sont passés à la caisse. Désormais, ils sont à découvert. À tout (ex) seigneur, tout honneur. Cholet Basket, champion de France 2010 et vice-champion 2011, est reparti d’Alsace le pantalon sur les chevilles. Pourtant nantis – huit points de marge à six minutes de la fin – mais pas bien fiers tout du long, les hommes d’Erman Kunter se sont fait cueillir en beauté par Abdou M’Baye – flingage à 33 secondes du buzzer – et une troupe de rookies, MM. Harper, Allen et Anderson, qui ont frôlé la note « AAA » et dont, apparemment, il va falloir se méfier, surtout quand leurs tuteurs, les « viocs » Jeanneau, Zianveni et Ricardo, sont ton sur ton. Elle doit être douce pour Vincent Collet, qui lance sur des bases fraîches sa « double casquette, deuxième époque ». Et qui se garde au chaud une victoire d’avance au moment où il faut débarquer en Lorraine, chez le patron nancéien. Le CB, lui, doit (va ?) avoir du mal à digérer la plaisanterie. Ça ne se passe qu’à moitié bien dans les Mauges et il ne va pas falloir sortir des clous contre Nanterre samedi car, après, c’est le tunnel – ou la vallée des ombres : déplacements à Chalon et Pau, réceptions de l’ASVEL et du BCM. Rendez-vous après six journées pour constater l’avancée des travaux ou l’étendu des dégâts. À l’amende aussi le BCM Gravelines, ci-devant favori d’une partie des observateurs, séduits comme il se doit par le « papier », lequel papier a trahi les Nordistes, ou plus exactement a (re)(re)(re)confirmé à tout le monde qu’il ne remplacerait jamais le terrain. C’était à Chalon, et c’est donc tout sauf infamant,
Ah, Hyères-Toulon... L’ASVEL, parlons-en. À Roanne, elle a plu par moments mais elle a surtout prouvé qu’elle était pour l’heure entre deux eaux, à l’image de Phil Goss, de Dijon Thompson, d’Hilton Armstrong, de sa raquette, de son poste de meneur, de ses ailes. Forte mais pas trop. Elle n’est pas encore tout à fait elle-même puisque, dès demain soir, pour ce qui est un immanquable, elle va lancer Tony Parker. Contre le Paris Levallois, pas un cador mais un gâte-sauce idéal. Il s’agira, dans une Astroballe pleine comme un œuf, de mettre du charbon dans la machine car, ensuite, c’est Gravelines, Cholet et Nancy coup sur coup, sans temps-mort. A contrario, Roanne, après son difficile voyage pour Gravelines, pourra voir venir : Hyères-Toulon, Paris, Le Havre, Strasbourg et Dijon. Mais la grosse cagade, elle est pour Orléans. Les plus pessimistes – ceux qui, avec nous, s’interrogent sur le recrutement conservateur et un peu « je recycle les restes » de l’OLB – ont été confortés. À Poitiers, qui a été vaillant à défaut du reste, Cedrick Banks (1/10), Brian Greene (2/10), Joseph et Sangaré (0/4 à deux) ont montré le mauvais côté de cette OLB 2012, capable de perdre sans discussion
Elle doit être douce pour Vincent Collet
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évènement
Hervé Bellenger / IS
TP (vice président de l’ASVEL avec Gilles Moretton le président) vient d’annoncer à la presse qu’il jouera dans son club.
Bleus ont achevé de le convaincre. Le timing était parfait pour sauter sur cette occasion, sans doute unique, d’évoluer devant le public français. « Il faut en profiter, parce que c’est une opportunité qui ne se reproduira jamais. »
L’ambassadeur ultime L’arrivée de Parker, qui fait suite aux signatures de Nicolas Batum à Nancy et de Boris Diaw à Bordeaux, offre un éclairage sans précédent au championnat. La notoriété de Parker dépasse largement le périmètre des fans de basket, au contraire de Batum et Diaw. Sans jamais avoir évolué sur notre sol depuis ses 19 ans, Parker est une star dans l’Hexagone. Dans le dernier sondage annuel de L’Équipe Mag, Parker arrivait au sixième rang des sportifs préférés des Français, au troisième chez les 15-24 ans. Quelques mois après son intronisation, le président de la LNB, Alain Béral, ne pourrait rêver meilleur ambassadeur. Même s’ils ne restent que quelques mois – quelques semaines ? –, Parker et les autres NBAers vont offrir une exposition unique au basket français. Charge à la LNB d’en profiter et de redoubler d’efforts lorsqu’ils auront quitté le sol français. Parker encore : « J’espère que tout le monde va travailler dur pour remettre le basket à la place où il était dans les années 90 quand il passait sur France 2 ou France 3. » Misant sur une reprise de la NBA en janvier, TP a fait ses bagages pour trois mois et payé de sa poche une assurance sur cette période. Pour un montant de 190.000 euros, d’après l’Équipe. Les grands médias généralistes ont beaucoup insisté sur le fait que cette superstar planétaire allait toucher le salaire minimal, 1.500 euros par mois,
PARKER GUEST-STAR DU CHAMPIONNAT
LE RETOUR DU ROI L’Astroballe de Villeurbanne sera en ébullition demain soir (vendredi 19h), à l’occasion du match ASVEL – Paris Levallois. Tony Parker s’apprête à fouler de nouveau les parquets de Pro A. Son impact sur et hors terrain s’annonce proprement phénoménal. Par Antoine LESSARD, avec Florent DE LAMBERTERIE à Paris et Claire PORCHER à Villeurbanne
T
ony Parker sous le maillot de l’ASVEL. Le scénario était envisagé par le meneur des Spurs, mais plutôt aux alentours de 2020, c’est-à-dire à la fin de sa carrière NBA. Comme un dernier tour d’honneur. De fait, on s’était résolu à ne plus revoir le meilleur joueur français de tous les temps dans la plénitude de ses moyens sur un parquet français. Et puis le lock-out de la NBA a ouvert une porte. Une possibilité d’abord infime. Fin juin, de passage à l’Astroballe, le nouveau directeur des opérations
basket de l’ASVEL estimait à « même pas 1% » les chances de le voir enfiler le maillot vert. En cause, le coût faramineux de son assurance. Cependant l’idée a fait son chemin. D’abord dans l’esprit de Gilles Moretton. Le président villeurbannais n’a pas lâché l’affaire. « J’avais des discussions avec Gilles dès le début de la préparation avec les Bleus », a souligné Parker. « L’ASVEL peut lui dire merci. C’est son discours qui m’a convaincu de venir. » D’autres éléments favorables, la médaille d’argent décrochée en Lituanie, l’engouement observé au retour des
alors qu’il touche pratiquement 800.000 euros par mois en NBA (12,5 millions de dollars annuels) et que des clubs chinois et européens (Barça et Efes Pilsen) étaient prêts à mettre beaucoup d’argent sur la table pour l’embaucher. Comme Boris Diaw à Bordeaux, qui a pris lui aussi en charge son assurance, Parker va payer pour jouer, étant entendu, bien sûr, que sa présence sur le territoire n’est pas une mauvaise affaire en terme d’image pour lui-même. « Le plus important », a-t-il expliqué, « c’était redonner à la France tout ce qu’elle m’a donné par rapport à l’INSEP et d’aider mon club. »
Double costume Ce sacrifice financier apparent pourrait devenir un investissement rentable sur la durée. Comme il l’a toujours fait dans la gestion de sa carrière sportive, Parker réfléchit à long terme. Le successeur tout désigné de Gilles Moretton à la présidence de l’ASVEL sait pertinemment que sa signature
07
évènement
est extraordinaire en terme d’image pour le club rhôdanien – une centaine de journalistes étaient présents aux deux conférences de presses, à Paris et à Villeurbanne, le jour de l’officialisation de sa signature. Les places pour le match ASVEL-PL se sont arrachées en quelques heures… En outre sa présence pourrait apporter le dernier coup de rein pour finaliser le projet de grande salle à Villeurbanne. Pendant son séjour, TP endossera deux costumes, celui de joueur et celui de dirigeant. « Je vais jouer mais en dehors, je vais être présent aux réunions pour faire avancer le projet de salle, le club et l’Académie. » « Il est sur un double projet : la volonté de gagner avec nous, mais aussi la volonté de faire grandir le club. Cela peut être difficile à gérer pour nous », estime son coach, Pierre Vincent. L’ASVEL est la grande gagnante de ce deal dans les coulisses. Il y a toutes les raisons de penser qu’elle l’est aussi sur le terrain. Quelles que soient les difficultés d’intégration à prévoir, les nouveaux équilibres à trouver. À ce sujet, Pierre Vincent se veut pragmatique. « Un bon joueur en plus dans une équipe c’est plutôt rassurant pour un coach. Pour les jeunes joueurs, c’est une chance d’apprendre avec lui : diriger une équipe, gagner les matches, comment on se prépare, les contraintes du haut niveau. » Vincent Collet est catégorique. « Tony Parker est une plus-value incommensurable pour l’ASVEL », a affirmé le sélectionneur dans les colonnes des Dernières Nouvelles d’Alsace. « La dernière fois que l’on a vu un meneur comme ça sur le sol français, c’était David Rivers à Antibes, ou Delaney Rudd à Villeurbanne. Son jeu, de surcroît, n’a sans doute jamais autant correspondu au jeu européen.»
« Tony est un compétiteur, quand il s’engage quelque part, ce n’est pas pour faire de la figuration, c’est pour gagner » Pierre Vincent
Les gens savent qu’il y a d’autres bons joueurs dans cette équipe. Nous en tout cas, ça nous irait ! » Si elle ne modifie pas les plans, la philosophie de jeu, l’arrivée de TP redistribue inévitablement les cartes. D’après Parker et Pierre Vincent, l’équipe avait été constituée en tenant compte de ce possible joker en cours de route. « On a essayé de réfléchir à comment organiser l’équipe au mieux. Qu’il soit là, qu’il ne soit pas là, qu’il soit là et qu’il s’en aille et qu’on puisse vivre quand même sans lui. » Le recrutement de Phil Goss, au profil au moins autant arrière que meneur, devait permettre de libérer une place à Parker « au cas où ». Néanmoins, avec cinq joueurs sur les postes arrières, les minutes seront chères. En plus d’avoir cédé au boss son numéro 9, Léo Westermann va lui abandonner du temps de jeu. Très psychologue, Parker a cherché à rassurer le jeune capitaine des Verts en lui dressant un concert de louanges. Morceaux choisis : « Pour Léo, ça ne peut qu’être bénéfique pour lui que je sois là. Je serai le premier à l’aider (…) Léo est un joueur très, très important pour nous. Prolonger son contrat est une priorité. C’était un bon choix de Pierre Vincent de le faire grandir le plus rapidement possible un peu comme ce qu’a fait Pop avec moi à San Antonio. Il faut aller dans ce sens-là, l’aider au maximum et moi je serai le premier à l’aider, lui montrer comment être un leader dans l’équipe. » Il n’est pas interdit de penser que les deux joueurs puissent être utilisés côte à côte. Surtout après
les dernières prestations de Westermann, contre Galatasaray et Roanne. Considérant l’embouteillage inévitable sur les postes 1 et 2, Edwin Jackson et Paul Lacombe pourraient trouver refuge à l’aile, en rotation de Dijon Thompson. « Pour le championnat de France, ce n’est pas un problème parce qu’on n’avait pas de vrai back-up sur le poste 3 », estime Edwin Jackson. « un extérieur de plus, c’est bénéfique pour nous. »
Une cible dans le dos L’arrivée de Parker redistribue également les cartes… de toute la Pro A. De simple prétendante aux playoffs, l’ASVEL version Parker change de standing. Le club n’a pas revu son objectif à la hausse mais Pierre Vincent n’est pas dupe. « Tony est un compétiteur, quand il s’engage quelque part, ce n’est pas pour faire de la figuration, c’est pour gagner. Si par chance pour nous et par manque de chance pour les joueurs NBA, le lock-out dure toute la saison, on essaiera d’aller gagner le titre. » Ce n’était pas programmé au départ mais l’ASVEL est redevenue l’équipe à battre, une équipe hors norme au même titre que le SLUC Nancy. Elles le resteront aussi longtemps que durera le lock-out de la NBA. Dans le viseur, bien sûr, le choc de la cinquième journée entre les deux formations. Sitôt la signature de Parker officialisée, Nico Batum a lancé un SMS à son coéquipier en équipe de France : « 05/11/11 ». n
« Être le meilleur relai possible »
INTERVIEW TP
« LÉO DANS TROIS/QUATRE ANS, IL SERA EN ÉQUIPE DE FRANCE » Redémarrage du « Tony Parker Show », reprise de l’entraînement avec l’ASVEL, Tony Parker est sur tous les fronts depuis quelques jours. Comment s’est passée la reprise avec l’ASVEL ?
Très bien. Premier bon entraînement. Ça s’est très bien passé, il n’y a pas eu besoin de faire d’introduction, je connais tous les joueurs, je connais le coach. Donc on est tout de suite rentré dans le vif du sujet. C’était à moi de m’adapter à eux, de m’adapter aux systèmes. J’ai essayé de m’intégrer le plus rapidement possible.
Plus largement, ce rôle de portedrapeau du basket français ne te pèse pas par moment ? Non au contraire. Je suis content quand on parle de basket. Ça ne peut qu’être bénéfique pour notre sport.
Hervé Bellenger / IS
Ceci posé, les quelques mises en gardes de Pierre Vincent sont intéressantes. « Ce serait une erreur grave de penser que parce que Tony va être là, on va pouvoir se décharger des responsabilités ou faire moins. Les joueurs autour de lui auront besoin de comprendre qu’ils doivent exister si on veut que l’équipe gagne. Tony n’a jamais existé en équipe nationale tant qu’il n’avait pas des gens autour de lui. C’est l’ambition que l’on doit avoir pour notre club. » Cela tombe bien, Parker ne vient pas à l’ASVEL pour jouer les super héros – le meneur des Spurs a passé l’âge –, il a affirmé haut et fort ses objectifs : « faire progresser notre équipe, et surtout faire progresser les jeunes. Je vais être un joueur comme tout le monde, je vais faire les systèmes, appliquer ce que Pierre veut sur le terrain, essayer d’être le meilleur relai possible comme j’ai pu le faire avec Vincent Collet en équipe de France.» Pierre Vincent ne va pas modifier ses plans pour Parker. « On reste sur nos systèmes de jeu, nos choix défensifs et offensifs. » Les adversaires, en revanche, n’auront pas d’autre choix que de s’adapter défensivement. « Je pense qu’on va avoir droit à beaucoup de zone », avance Edwin Jackson. « Je ne pense pas qu’ils vont essayer de faire des prises à deux ou des choses comme ça.
Tu as dis que tu souhaitais aider Léo Westermann. Quelle relation as-tu avec lui ?
Avec Léo, ça marche bien. De toute façon, Léo dans trois/quatre ans, il sera
en équipe de France. Il progresse d’année en année. Dans un ou deux ans, on pourra lui donner les clefs de la maison. Là c’est un jeune capitaine donc je suis là pour l’aider, pour lui faire partager un peu l’expérience que j’ai accumulée depuis que je joue en NBA.
L’actualité, c’est aussi ton premier match avec l’ASVEL. Face au PL, c’est forcément particulier ?
C’est marrant parce que mon dernier match en Pro A avec Paris, c’était contre l’ASVEL. Et là avec l’ASVEL, on joue le PL. C’est génial. On va dire que le destin fait bien les choses. n Propos recueillis par Barbara YOUINOU
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évènement
DEMAIN VENDREDI, 19h30, SUR SPORT+
TP CONTRE PARIS Premier adversaire de l’ASVEL version Tony Parker, le Paris Levallois se prépare au mieux pour ce match vraiment pas comme les autres.
La pression ? Connaît pas ! Est-ce à dire que les Parisiens ont la pression ? Pas vraiment. Si pour Malela Mutuale, néo-professionnel et lyonnais d’origine, le contexte sera forcément particulier, le jeune meneur affirme que le PL viendra jouer sans pression. « On va arriver sans complexe et essayer de jouer au mieux. Et pourquoi pas sur quelques actions l’embêter. » Pour y arriver, Christophe Denis, le coach du PL, n’a pas prévu de bouleverser en profondeur son programme d’entraînement habituel. Loin de se focaliser uniquement sur Tony Parker, le coach parisien préfère souligner les conséquences d’un tel renfort. « La défense pick-and-roll avec Tony Parker, sa maîtrise des intervalles, sa main droite, sa main gauche, ça va permettre de décaler Edwin Jackson qui est un redoutable shooteur à trois-points. Phil Goss va jouer en 2 très certainement. » Pour Philippe Da Silva, c’est très simple. Il faudra « se méfier de tout le monde. Il y aura Tony Parker mais il y aura quatre autres joueurs autour de lui. On devra être focalisé et concentré sur ce qu’on aura mis en place. »
Un match comme un autre ? Cette concentration de son équipe, Christophe
Denis ne doute pas qu’elle sera présente. Et à ceux qui voudraient lui rabâcher encore et encore l’ampleur de la tâche, le technicien rajoute que cet ASVEL-PL « ne reste qu’un match dans la saison. Et si on veut rentrer dans l’élite, que l’on perde ou que l’on gagne contre l’ASVEL, ça ne sera pas décisif pour la qualification pour les playoffs. » Mais dans le même temps, il ne nie pas un effet « Parker » sur son équipe. « Meacham quand il va jouer devant Parker il va être sur-motivé. L’équipe va être sur-motivée. Ça va rendre l’ASVEL meilleure mais les autres équipes aussi. » Cette opportunité, ce « plaisir et ce bonheur » dixit Mutuale, Paris Levallois le vivra donc à fond. Avec seulement un petit regret rappelé par Nicolas Mathieu : « on est très déçus qu’au niveau du calendrier, que ça soit pour Villeurbanne ou Nancy, quand on les recevra Batum et Parker risquent d’être déjà partis. » n
MÉDIAS
ET LA PRO A
AVEC VINCENT, LES RETROUVAILLES
« J’AI BEAUCOUP APPRIS DE LUI » Onze ans après le titre de champion d’Europe des Juniors à Zadar, Parker va rejouer sous les ordres de Pierre Vincent. Le coach qu’il a lui-même placé aux commandes de la maison verte il y a quelques mois.
Jean-François Mollière
D
epuis l’annonce du retour de Tony Parker en Pro A, son téléphone portable et son mail ont été pris d’assaut. « Les gens croyaient que le match avait lieu à Paris. Encore cet après-midi, on m’a appelé pour des demandes de places, savoir s’il y avait vraiment Tony Parker qui venait », explique Nicolas Mathieu, le responsable communication du Paris Levallois. Forcément l’arrivée de « la » star du basket français ne pouvait que soulever l’enthousiasme dans les rangs parisiens et, au-delà, des supporters du club. Chez les joueurs également, l’excitation est présente. Absent face au Havre pour la première journée, le meneur Philippe Da Silva attend ce match avec une impatience non dissimulée. « J’ai hâte d’y être. Pour mon premier match en Pro A, jouer l’ASVEL à l’Astroballe, avec l’arrivée de Tony Parker, que demander de plus ? » Pour Trenton Meacham, qui devrait débuter face à lui, Tony Parker « ce n’est pas seulement un bon joueur NBA. Il a l’habitude du basket FIBA. Même si ça n’est que sa première semaine avec l’ASVEL, ça sera un match compliqué pour nous. »
Hervé Bellenger / IS
Par Barbara YOUINOU
• « C’est une belle surprise. Je l’ai eu, il avait 14, 15 ans, j’ai travaillé avec lui pendant quatre ans. On a une relation assez proche parce qu’entre coach et meneur de jeu, les relations sont toujours particulières. J’ai beaucoup appris de lui dans la gestion de la star. Pas l’aspect médiatique, je parle du joueur un peu hors norme sur le terrain. J’ai beaucoup appris de la multiculturalité, de la différence d’approche des joueurs. Des joueurs français ont des comportements particuliers, les Américains ont une mentalité particulière. Lui, il est d’origine américaine, son père a été important dans son éducation basket, il avait une façon de voir et de penser les choses qui était vraiment différente des joueurs français. Ça a été pour moi une richesse. J’ai essayé de lui apporter dans la compréhension de ce qu’était le jeu collectif , le rôle de meneur de jeu. Maintenant, je pense que je vais avoir moins de choses à lui apporter ! Mais mon rôle va être de l’inscrire dans le projet collectif, de le sensibiliser sur ce qu’on attend de lui, comme je le fais avec n’importe quel joueur. » Propos recueillis par Claire PORCHER
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A DEVIENT HYPE A
u début de l’été, Tony Parker n’intéressait pas le 20 heures de TF1. La première chaîne voulait sur son plateau alors Parker ET Noah, en pleine préparation. Mais la fédération avait décidé de protéger Joakim, tout juste débarqué. Les Bleus avaient proposé Tony Parker seul. Réponse négative. À peine deux mois plus tard, le tapis rouge était déroulé. Jeudi dernier Parker a répondu à Laurence Ferrari, dans un exercice qu’il maîtrise de mieux en mieux, détendu, débarrassé de ses anciens tics verbaux, exposant simplement ses envies et son implication pour le basket français. Son retour en tant que joueur à l’ASVEL a d’ailleurs excité toutes les rédactions : la « une » de L’Équipe, du Parisien, du Progrès, du Monde (le dessin de Plantu.) Débarqué jeudi dernier à 9h30, Parker était en conférence de presse à midi. BasketNews a pu constater que sans doute jamais une conférence de presse d’un basketteur français n’avait attiré autant de journalistes, une grosse soixantaine. Dans la soirée, Parker a enchaîné avec son show sur RMC, le plateau en direct de L’Équipe TV et donc ensuite le JT. En gros, Parker a repris les choses là où il les avait laissées après l’Euro et avant de partir se reposer à San Antonio. Quelle chance pour le basket ! En effet, selon L’Équipe, les audiences de la Pro A sur Sport + auraient perdu 30%
la saison dernière, pour se stabiliser autour de 46.000 téléspectateurs en moyenne. La chaîne a ainsi revu sa programmation. ASVEL-PL, le premier match de TP, passera évidemment sur Sport+. « Il faut juste trouver le juste milieu entre le pouvoir d’attraction de TP et les autres équipes de Pro A », expliquait vendredi David Cozette à L’Équipe.
Le bluff du Progrès ? Télé toujours, une équipe de Stade 2 était à Roanne samedi dernier. Un an après que Lionel Chamoulaud eut déclaré dans Maxi-Basket : « Roanne, tout le monde s’en fout. » Il n’y a que les imbéciles… Pour finir, on peut rappeler que notre confrère Luc Paganon, le 31 août au soir, avait annoncé dans Le Progrès que Parker jouerait à l’ASVEL pendant le lock-out, donnant même la date de son premier match, ce qui avait provoqué une réaction vive de Parker et du club. « C’est doublement une connerie », avait alors déclaré Laurent Foirest. Alors, notre confrère avait-il un dossier en béton sachant que personne ne pouvait alors prédire l’avancée du lock-out NBA ? Un jeu dangereux, mais en poker, quand on a gagné et que toutes les cartes sont sur la carte, bluff ou pas bluff, chance ou pas chance, il n’y a qu’une chose à dire : bien joué ! n Thomas BERJOAN
Hervé Bellenger / IS
évènement
En 2001 avec le Paris BR contre l’ASVEL de Yann Bonato.
TP EN PRO A, C’EST QUOI ?
IL N’AVAIT PAS 20 ANS…
• Par rapport à Batum ou Diaw, la carrière de Parker en Pro A est la moins significative. Tout simplement parce qu’il est parti en NBA à 19 ans ! Il a fait deux saisons au PSG-Racing, après une dernière année éblouissante à l’INSEP (22,1 pts, 6,5 pds, meilleur marqueur et éval. en N1). Mais en débarquant chez les pros, Parker découvre le banc. Derrière Laurent Sciarra, qui admet aujourd’hui en avoir fait baver au « gamin », les minutes sont rares (3,9 pts et 1,7 pd en 10’). Premier match de la saison contre Cholet (2 pts à 1/3, 1 pd, 4 fautes en 9’). Mais dès que le prodige a du temps de jeu, il produit (20 pts et 7 pds en 25’ contre Gravelines). Paris finit 8e et perd contre l’ASVEL en playoffs. À l’intersaison, TP colle la pression à Paris en songeant partir en NCAA à Georgia Tech. Après sa prestation au Hoop Summit en 2000 (20 pts et 7 pds) les portes sont ouvertes. Finalement, Paris lui donne les clés. Sciarra s’en va, Ron Stewart devient coach. 33 minutes de jeu en moyenne pour 14,7 points et 5,6 passes. Parker, 19 ans, est alors un joueur majeur du championnat. Lors de la 29e et avant-dernière journée de la saison, il signe son plus gros match en Pro A (32 pts, record, à 11/22 aux tirs, 7 pds, 5 rbds, 5 ints, aucune bp pour 38 d’éval., record) décrochant la prolongation et assurant le travail jusqu’au bout pour la victoire contre Antibes. Ses autres records en Pro A ? 14 passes, contre Besançon et 7 interceptions, contre Évreux la même année. Paris termine encore 8e et perd à nouveau en 2 manches contre l’ASVEL (11,0 pts et 3,0 pds en 31’ pour TP). C’était il y a 10 ans…
T.B.
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PRO A
SèrePÉCIAéeL 1 journ
Hervé Bellenger / IS
Malcolm Delaney (Chalon) excellent face au BCM.
CHALON 77 – GRAVELINES 73
CHALON 2012 > CHALON 2011 ? De ce match fameux, nous avons retiré cinq raisons qui laissent à penser que l’Élan est encore plus fort que la saison passée.
Delaney, quelle première ! Tous les yeux étaient braqués sur lui. Lui le nouveau du groupe, lui qui succède à MarQuez Haynes, lui qui a dû tenir la mène et se coltiner Andrew Albicy et Yannick Bokolo. Lui, c’est Malcolm Delaney. Le staff n’avait pas menti sur la qualité de la marchandise : le garçon n’a pas le jump d’Haynes mais est bien plus meneur, plus « à l’européenne ». En première mi-temps, de par sa justesse, ses relances rapides, il a été le meilleur Chalonnais. Au final, 12 points, 8 passes, 17 d’évaluation. « Il peut nous apporter beaucoup », se réjouit Joffrey Lauvergne.
désespérement le cinquième du regard. Le cinquième, c’est Schilb. Blake vient chercher la balle côté droit, à six mètres. Dos au cercle, il se retourne, s’élève, dégaine sur la tête de Juby Johnson. Filoche. « Tu te dois de jouer sur tes joueurs majeurs », commente Greg Beugnot. « Blake nous a déjà fait gagner tellement de matches, il n’y a pas à réfléchir. Quand j’étais à Villeurbanne, tu ne laissais personne d’autre que Delaney Rudd prendre le ballon ! » Troisième à l’élection du MVP étrangger en 2011, Blake Schilb est plus que jamais le leader des siens. Plus serein, plus mature.
Schilb, la grande classe
Un équilibre attaque/défense
L’assassin silencieux a encore frappé. Chalon mène seulement 74-73, il reste 30 secondes. Quatre Chalonnais cherchent
Marquer des points, l’Élan, meilleure attaque en 2011, sait faire. L’équipe est attendue au tournant en défense. Contre
le BCM, l’objectif était que le match se joue en 70 points. « Ils ont fait une bonne défense, ils nous ont bien gênés en fermant la raquette », reconnaissait Dounia Issa. Ainsi Chalon n’a concédé que 73 points. « J’espère que le message est passé », indiquait Beugnot. « Notre salut viendra de ça. »
L’éclosion de Lauvergne ? 10 points, 6 rebonds, 14 d’éval en 17 minutes. Joffrey Lauvergne a fait très mal au BCM. Des rebonds offensifs à des moments clés, tir extérieur, mouvement poste bas... « Tout le monde a tendance à porter des jugements en disant « de temps en temps il n’est pas bon », mais il n’a pas encore 20 ans ! », rétorque Beugnot. « 2,10 m et pas 20 ans, dans le basket français… » « JoLauLau » était trop fougueux
l’an passé. Cette saison, à l’intérieur, l’Élan a peut-être « une possibilité en plus », dixit le coach. Une vraie rotation. Mieux que ça, même.
Un groupe de 10 La marge de progression de l’équipe réside dans l’éclosion de Lauvergne ? « L’éclosion des trois jeunes », répond Beugnot. En sus de l’intérieur, Chalon attend beaucoup de Nicolas Lang, l’arrière, le gestionnaire, et Jordan Aboudou, l’ailier, l’athlète. « On ne peut pas faire un championnat à cinq, là on a joué à dix », savourait l’entraîneur. « L’année dernière on n’a peut-être pas été au bout parce qu’on a trop tiré sur les titulaires. » Ce groupe-là a peu changé, mais il s’est abreuvé cet été. De quoi ? D’ambition. n Yann CASSEVILLE, à Chalon
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PRO A
DIJON 70 – NANCY 76
ATTENTION QUAND MÊME ! Pour n’avoir pas su tuer le match à plusieurs occasions, les Nancéiens se sont fait peur inutilement chez le promu. Comme la semaine précédente face à Chalon.
Rick Jackson (Roanne).
ROANNE 79 – ASVEL 76
CHICS PIVOTS
É
videmment, si Andre Barrett, le nouveau meneur US de la Chorale, n’avait pas plié l’affaire tout seul comme un grand, lorsque l’ASVEL est revenue à -2 dans les derniers instants – un trois-points puis une interception et deux lancers-francs pour l’ancien du Barça – on n’en serait pas à disserter sur « qui a fait le plus mal à l’ASVEL ? » mais plutôt sur « comment Roanne a-t-il pu perdre ce match ? » Mais Barrett a fait le métier avec classe et la Chorale a fini par enlever, un peu à l’arrache, une victoire qu’elle semblait avoir en poche depuis un moment (+15 à la 21e). Pourtant, paradoxalement, aussi précieux fut-il, Barrett (14 points, 2 passes et 2 steals) n’a pas été le principal problème de l’ASVEL. Pas plus que l’élégant et talentueux John Holland (14 points, 6 rebonds et 4 passes). Non, le vrai souci, ça a été la raquette.
Si c’est pas l’un, c’est l’autre Si Dylan Page a paru évoluer dans la discrétion (9 points), il n’en a pas moins signé… la meilleure évaluation du match, avec 22 (10 rebonds, 3 passes, 2 interceptions, 1 contre, 3/4 à trois-points). Et puis en bas, sous l’arceau, la paire composée d’Uche Nsonwu et Rick Jackson a été tout bonnement ingérable. Le premier, bien connu, a cumulé 15 points et 4 rebonds en 23 minutes, finissant d’user, notamment en deuxième mi-temps. Car en première, c’est son remplaçant, le rookie de Syracuse (2,06 m, 22 ans), qui a mis le souk dans la « peinture » rhodanienne. Doué en attaque, hyper présent en défense, plein d’à-propos dans les timings, appliqué, Jackson a compilé 6 points à 3/4, 4 rebonds et 1 contre en six minutes lors de son premier passage, pour finir à 12 points à 6/9, 7 rebonds et 1 contre en 17 minutes. Tony Parker, au micro de Sport+ à la mi-temps, a bien gentiment rappelé à l’ordre les siens – « Il faut qu’Hilton se réveille » – les efforts du Hilton en question (Armstrong, 17 points et 7 rebonds) n’ont pas changé fondamentalement la donne et l’ASVEL a montré qu’elle se trouvait dépourvue à ce poste-là, celui de pivot… n Fabien FRICONNET
de franchir sans encombre les prochains obstacles en Pro A : Strasbourg samedi, puis à Nanterre, puis Poitiers. Mais il y a encore beaucoup de travail pour répondre, collectivement, aux exigences de l’Euroleague. Après le match des champions, Nico Batum avait prévenu dans L’Équipe : « On a tout pour faire une bonne équipe, des intérieurs qui peuvent défendre, mettre des brins, des shooteurs, des défenseurs. On l’a prouvé dans le premier quart-temps, mais on se relâche aussi… et en Euroleague, contre Vitoria par exemple, on le paiera cash. » C’est une évidence, mais avant cela, se profile un premier déplacement, à Cantu, mercredi. Les Nancéiens n’ont plus que six jours pour corriger le tir et bannir ces maudits relâchements. n Antoine LESSARD
« Des équilibres à trouver » « On s’est mis en danger sur des mises en place, on n’est pas assez rigoureux, pas assez précis sur ces mises en places », a analysé Jean-Luc Monschau dans L’Est Républicain. « Par moments, c’est bien et par moments, on balbutie. Il y a des rodages à faire, des équilibres à trouver. » C’est certain, le SLUC manque encore d’automatismes collectifs, de contrôle et de rigueur. Rien d’anormal au demeurant pour une équipe ayant intégré quatre nouveaux joueurs cet été, dont trois d’impact sur les lignes extérieures (Amagou, Shuler et surtout Batum arrivé seulement fin septembre). Sur la somme de ses talents, l’équipe a les moyens
Hervé Bellenger / IS
Hervé Bellenger / IS
U
p and Down. Des hauts et des bas. Telle est la caractéristique forte de cette équipe nancéienne, bourrée de talents, irrésistible… mais seulement par moments. Le SLUC est capable d’enquiller une dizaine de points en moins de deux minutes – il donne alors l’impression de pouvoir écrabouiller définitivement son adversaire – puis de rester stérile en attaque les cinq minutes suivantes, en oubliant ses fondamentaux collectifs. Sans qu’ils n’aient porté à conséquence face à Chalon (89-83 au final après un +21 à la 11e minute et +19 à la 27e) et Dijon, ces relâchements sont problématiques. Le SLUC a manqué des occasions franches de « tuer » ces matches. Gare à ce que cette tendance ne devienne pas une vilaine habitude. Vendredi, les Nancéiens ont été obligés de gagner plusieurs fois le match. Le plus dur était fait à la 22e minute (40-28) ? Les visiteurs ont bafouillé leur basket pendant de longues minutes jusqu’à laisser revenir les Dijonnais (50-50). Cinq minutes plus tard, le SLUC a refait le break (65-54 à la 36e), pour partie grâce à des exploits de Nico Batum (10 de ses 17 points dans le dernier quart). Un effort insuffisant là encore. Bobby Dixon, 15 points dans les 11 dernières minutes, a orchestré le dernier rush dijonnais (6865 puis 72-70) avant que Pape-Philippe Amagou et Jamal Shuler ne préservent une courte avance sur la ligne. Chez le (vaillant) promu, le champion a souffert jusqu’au bout.
Akin Akingbala (Nancy)
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PRO A
SèrePÉCIAéeL 1 journ
POITIERS 65 – ORLÉANS 61
DROIT DANS LE PIÈGE !
L
Jean-François Mollière
a force d’un piège, c’est de fonctionner même quand la victime fait attention. C’est la grande spécialité de l’équipe de Ruddy Nelhomme, qui entame sa troisième saison dans l’élite, une longévité qu’elle doit à ses guets-apens parfaitement maîtrisés. Premier commandement de l’embuscade, jouer sur la fausse naïveté. Poitiers, avec son effectif d’une stabilité historique, a une tête de promu éternel. C’est inconscient mais irrépressible, quand Amara Sy et Marco Pellin débarquent dans la petite salle de Saint Éloi (2.700 places) et voient s’échauffer Yann Devéhat (jeune papa d’une petite Sasha, félicitations à lui) et Cédric Gomez, ils ne tremblent pas comme des feuilles. Or la peur est un bon aiguillon de la performance. Deuxième principe du chausse-trappe, la défense. « Je suis content car on a montré un visage très intéressant dans l’intensité défensive », notait coach Nelhomme avec nos confrères de La Nouvelle République à la fin du match. Orléans a à peine dépassé les 60 points, 34,9% aux tirs. Cedrick Banks a livré une performance digne de sa saison à Limoges en 2011 (1/10 aux tirs), Brian Greene a montré une mauvaise tête (2/10). Mais c’est tout sauf une surprise ! Rappelez-vous les six premières victoires de Poitiers la saison dernière, toutes à domicile. Limoges tenu à 65 points à 39,7% aux tirs, puis Vichy (62 pts à 35,3%), Le Havre (54 pts à 36,4%), Chalon le vainqueur de la Coupe (61 pts à 33,9%), Cholet alors champion en titre (65 pts à 41,7%) puis Nancy, futur champion (61 pts à 32,8%). Tous sont tombés dans le panneau ! Dernier atout de Poitiers, la maîtrise collective et le métier des troupes. « On n’a pas paniqué en attaque. On sait que la défense d’Orléans est très particulière à attaquer, on a été patients, on a su renverser les ballons et les mettre à l’intérieur. » Rien de génial mais chacun croit en l’autre. Au point que Yann Devéhat, un des six joueurs entre 6 et 13 points, a fait mal (7 pts, 5 rbds, 1 pd en 16’). Les Dijonnais, le 22 octobre, seraient avisés de faire attention où ils mettent les pieds. n
Taylor Rochestie (Le Mans) déborde Marc Judith (Nanterre)
LE MANS 78 – NANTERRE 72
ROCHESTIE EN PATRON
James Miller (Poitiers) devance Cedrick Banks (Orléans).
30e). Distributeur ou finisseur, Rochestie est dans tous les bons coups.
Pas seulement un scoreur « Taylor a été assez exceptionnel », savourait J.D Jackson. Plus qu’un bon meneur, le coach a peutêtre trouvé le patron qui manquait cruellement à ses troupes la saison dernière. « Il a cette faculté à être présent dès que son équipe a besoin », résume Donnadieu. Pour le MSB, les débuts réussis de sa recrue légitiment l’abandon d’une mène 100% française, trop juste offensivement la saison dernière (13,1 points en moyenne pour le duo Diot/Pellin). Crédité de 27 unités (9/13), 5 passes, 4 rebonds et 7 fautes provoquées, Rochestie change déjà drastiquement la physionomie du MSB. « Et ce n’est pas simplement un scoreur », estime Pascal Donnadieu. « Sa force, c’est cette capacité à choisir la meilleure solution par rapport à ce que la défense lui propose. » Tâche à Pau, futur adversaire du Mans, d’être particulièrement inventif ! n Jérémy BARBIER
Pascal Allée / Hot Sports
«
Je pense que le Mans a fait une très, très bonne pioche. » Dès l’instant où il visionna les prestations du MSB en Eurocup, Pascal Donnadieu su que Taylor Rochestie (32 points, 16 passes, 10 rebonds en deux matches) serait son premier casse-tête en Pro A. Pour le résoudre, consigne avait été donnée d’isoler au maximum ses coéquipiers. « On avait considéré que tant que les autres ne scoraient pas beaucoup, ce n’était pas très grave si lui scorait. » La faillite du duo Batista/Acker (2/15 en première mi-temps) et l’avance consolidée à la pause (+9) confirmait l’intuition. « On encaisse seulement 28 points, ce n’était pas un choix inintéressant. » Sauf que le point guard possède un vrai bras et la vista des leaders. Lorsque Nanterre s’envole (31-44), il plante rapidement deux triplés (4/7 au final) puis impose aux visiteurs comme à ses coéquipiers le nouveau tempo de la rencontre. L’attaque mancelle se décomplexe (31 points dans le quart-temps), Batista retrouve ses sensations et les locaux passent devant en un éclair (59-53,
Thomas BERJOAN
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PRO A
PARIS LEVALLOIS 88 – LE HAVRE 72
HYÈRES-TOULON 75 – PAU-LACQ-ORTHEZ 89
US DÉPENDANCE ?
CE N’EST QU’UN DÉBUT…
A contrario du BCM et son contingent français, la saison du PL pourrait avoir une coloration made in USA. Face au Havre, les cinq Américains (Meacham-Chatfield-NoelWilliams-Hamilton) ont inscrits 79 des 88 points de leur équipe.
Vaincu à domicile de 14 points par une équipe paloise qui n’a pas forcé, le HTV n’a clairement pas les moyens de tenir la route en Pro A. Il n’aura peut-être bientôt plus d’équipe.
C
Mais la meilleure nouvelle côté parisien réside dans le retour en forme de David Noel. En 17 minutes, l’ailier, et capitaine du PL, a marqué 11 points à 80% de réussite, signe de sensations retrouvées après les doutes survenus en préparation. Seulement, cette dépendance aux JNFL pourrait à terme poser problème : quid des rotations en cas de pépin physique de l’un des Américains ? Si Philippe Da Silva, blessé, n’a pas pu entrer en jeu vendredi dernier en back-up de Meacham, l’extérieur Michel Morandais a lui été en faillite à trois-points (0/5), sa spécialité. Et les jeunes Oniangue et Mutuale ont eu trop peu de temps de jeu (8 minutes à eux deux) pour avoir un véritable impact sur le match. Tout n’est donc pas encore au point pour le PL malgré cette première victoire. « Dès la reprise de l’entraînement, on va travailler dans cette continuité-là. Être plus vite, être plus dur, plus performant, plus en réussite », prévient d’ailleurs coach Denis. Car un autre combat les attend dès la deuxième journée: l’ASVEL de Tony Parker à l’Astroballe. n
Kevin Anderson (Strasbourg)
STRASBOURG 77 - CHOLET 74
JEUNES ET JOLIS
«
Le bon moment pour les prendre. » Vincent Collet avait raison. Après avoir signé le moins bon bilan des matches amicaux (2V/8D), Strasbourg commence bien la saison régulière avec une victoire sur le finaliste 2011. Un Cholet déplumé, il est vrai, par les absences de ses US, blessés : Robert Dozier et Robert Hite. Vincent Collet a décidé de créer une équipe « très jeune et renouvelée ». Pour le moment, le pari semble gagnant, tant les trois anciens NCAAers de l’équipe réussissent à tirer leur épingle du jeu. Ils ont assuré samedi les trois meilleures évaluations de l’équipe (13 pour Lavoy Allen et 15 pour Justin Harper et Kevin Anderson). Kevin Anderson (1,82 m, 22 ans) a tenu son rang de meneur-scoreur. À l’aise à longue distance comme en pénétration avec sa vitesse et sa qualité de dribble, il compile 20 points en 25 minutes. Son efficacité a surtout pesé lourd dans le money-time. À l’intérieur, Justin Harper (2,08 m, 22 ans) a été plus timide offensivement qu’en présaison (3e meilleur scoreur avec 17,5 pts de moyenne). Il finit la rencontre avec 10 points et 7 rebonds. De son côté, Lavoy Allen (2,06 m, 22 ans) a mis son équipe sur les rails avec une bonne entame de match (4/4). Handicapé par les fautes, il a inscrit 10 points (71 % de réussite).
Hervé Bellenger / IS
Alain Weisz est sans solution.
Leur potentiel est évident et devrait être encore plus tangible lors des prochains matches. Mais la SIG pourrait déchanter quand (si) la grève NBA prendra fin. Deux des trois rookies ont été draftés au second tour (Allen en 50e position par les Sixers, Harper 32e position par les Cavs, échangé au Magic). Ils devront quitter l’Alsace si les franchises leur proposent un contrat. En attendant, la carte rookie est concluante. Mais avec quatre joueurs restés sur le banc, Strasbourg a tourné avec huit joueurs contre Cholet, donc le trio va devoir conserver cette bonne dynamique. Après le vice-champion, c’est le champion Nancy que la SIG défie samedi. n
jours. À défaut, ils seront libres de quitter le club et pas sûr qu’il ait les moyens d’honorer ses engagements d’ici là. « J’espère que ça va rentrer dans l’ordre, malgré tout j’ai senti des joueurs pas très optimistes », nous confie Jeff Reymond, le représentant du syndicat des joueurs qui est allé rencontrer l’équipe varoise jeudi dernier, accompagné de l’avocat du syndicat Romuald Palao. Sans compter que Tony Dobbins, non qualifié par la ligue mais toujours sous contrat avec le HTV, compte bien récupérer son dû lui aussi. Pas simple. En début de semaine, le président de Hyères-Toulon, Roland Palacios, avait rendez-vous avec la DNCCG pour rediscuter la question du budget. Mais à moins d’un renfort financier de dernière minute, peu crédible de voir le HTV relever la pente. n
Claire PORCHER
Florent de LAMBERTERIE
Barbara YOUINOU Lamont Hamilton (Paris Levallois)
Je n’ai pas l’habitude de me contenter d’une défaite de 14 points à domicile. » Alain Weisz n’a que faire des considérations. Peu importe que ses joueurs aient bien résistés eu égard au contexte, l’entraîneur est conscient que dans sa configuration actuelle, le HTV n’a pas les moyens de lutter en Pro A. Avec une masse salariale réduite à 600.000 euros par la DNCCG (contre 750.000 initialement prévus), le club a dû écarter trois de ses joueurs juste avant le début de saison et l’équipe s’en retrouve fortement dépourvue. Mais ce n’est pas tout. Impayés depuis le début de saison, les joueurs s’inquiètent de leur avenir. Ceux présents depuis la saison passée (Morlende, Krupalija, Hughes, Fein) sont d’ailleurs toujours dans l’attente des paiements de sommes dues depuis l’année dernière. Ces quatre joueurs, de même que le staff technique, ont donc décidé de mettre le club en demeure depuis lundi, c’est-à-dire en obligation de payer sous dix
Jean-François Mollière
Quid des rotations ?
« SIG
’est l’un des nouveaux venus, le meneur Trenton Meacham, qui s’est mis le premier en évidence avec un trois-points rapidement venu dans le premier quart-temps. Altruiste et doté d’une belle qualité de passe, sa relation avec Eric Chatfield à l’extérieur fait déjà merveille. « On a des forts extérieurs, on a des forts shooteurs. Il ne faut pas non plus qu’on ne se repose que là-dessus. C’est bien aussi de parfois démarrer les matches en marquant dans la raquette, créer des espaces pour les extérieurs », analysait le néo-parisien Vincent Masingue en conférence de presse. Titularisé dans le cinq majeur, « Bang Bang » a permis à Lamont Hamilton de briller avec un double-double (15 points et 10 rebonds), en usant le pivot havrais Greg Jenkins. Un travail de sape et de l’ombre qui a aussi profité à Jawad Williams. Avec 19 points, agrémentés de 5 rebonds, l’ex joueur des Cleveland Cavaliers a confirmé pour ses grands débuts en Pro A qu’il serait bien le leader offensif désiré par Christophe Denis.
Rotation serrée
14
CHIFFRES
PRO A 1ère journée Vendredi 7 octobre
Nancy bat *Dijon 76-70 Pau-L.-Orthez bat *Hyères-Toulon 89-75 *Paris Levallois bat Le Havre 88-72 Samedi 8 octobre
*Roanne bat ASVEL *Chalon bat Gravelines-Dk *Strasbourg bat Cholet *Poitiers bat Orléans *Le Mans bat Nanterre
79-76 77-73 77-74 65-61 78-72
Prochaine journée 2ème journée Vendredi 14 octobre
ASVEL – Paris Levallois,
à 19h30 en direct sur Sport+
Orléans – Chalon Pau-Lacq-Orthez – Le Mans Samedi 15 octobre
Gravelines-Dunkerque – Roanne, à 20h45 en direct sur Sport+
Cholet – Nanterre Hyères-Toulon – Dijon Le Havre – Poitiers Nancy – Strasbourg
Boxes-scores 7/10 Dijon B.Dixon* A.Harris* Z.Moss D.Melody* S.Marshall* J.Leloup R.Lewin* A.Christophe L.Aboudou S.Dia Total Nancy A.Akingbala* N.Batum* J.Shuler* A.Moerman P.Amagou V.Samnick* J.Linehan* K.Grant M.Badiane Total
Nancy bat *Dijon Min Tirs 3pts 29 5-11 3-6 29 6-12 0-1 21 4-6 35 3-9 1-5 29 3-9 2-4 19 1-4 1-4 19 2-3 7 3 9 0-2 0-1 200 24-56 7-21 Min Tirs 3pts 32 10-12 40 6-12 3-6 25 3-6 1-2 24 4-7 1-3 24 2-8 1-3 22 2-5 0-2 27 1-4 1-2 4 0-1 0-1 2 200 28-55 7-19
LF Rb Pd 3-5 6 8 - 7 1 3-3 3 1-2 2 2 - 4 1 4-6 - 1 1-2 5 2-2 1 1-2 - - 4 15-22 32 13 LF Rb Pd 1-1 11 1 2-2 5 6 4-4 3 2-2 5 2 2-4 2 2-2 5 1 - - 6 - - - - 13-15 31 16
76-70 In Co Bp Pts 3 - 3 16 2 - 2 12 1 - 1 11 2 - 2 8 1 - 2 8 2 - 2 7 1 1 3 5 - - 1 2 - - - 1 - - 1 12 1 17 70 In Co Bp Pts 1 1 1 21 3 - 5 17 3 - 2 11 2 - 2 11 1 - 3 7 1 - 1 6 1 - 2 3 - - 1 - - - 12 1 17 76
7/10 Pau-Lacq-Orthez bat *Hyères-Toulon 89-75 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Morlende* 35 8-17 3-5 4-5 3 7 1 - 3 23 S.Fein* 38 6-17 6-11 - 2 3 1 - - 18 M.Faye* 40 6-16 1-6 2-3 8 3 1 - 4 15 D.Krupalija* 34 4-7 3-5 - 7 1 2 - 1 11 L.Labeyrie* 27 3-6 - 9 2 - 2 4 6 N.Kali 6 1-1 - 1 2 - - 1 2 S.Cisse 15 0-3 0-1 - 1 - 1 - - A.Julien 5 - 1 2 1 - 1 Total 200 28-67 13-28 6-8 32 20 7 2 14 75 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Elonu* 31 8-10 - 4-4 11 2 - - 4 20 T.Gipson* 33 7-10 5-7 - 6 6 3 1 3 19 M.Shakur* 34 6-14 0-3 2-2 6 7 1 - - 14 M.Maravic* 34 5-9 1-2 1-2 4 3 2 - 1 12 S.Rimac 19 3-4 1-1 - - 2 - - 1 7 F.Lesca 8 3-3 1-1 - - 1 - - - 7 A.Mendy* 25 3-9 0-3 - 4 1 - - 2 6 M.Var 11 2-5 0-1 - 1 - 1 - 1 4 J.Morency 4 - - - - - - R.Lesca 1 - 1 - - - - Total 200 37-64 8-18 7-8 33 22 7 1 12 89 7/10 Paris Levallois E.Chatfield* Ja.Williams* L.Hamilton D.Noel T.Meacham* M.Morandais* M.Mutuale V.Masingue* G.Oniangue Total Le Havre J.Cox* N.Pope* B.Boddicker* O.Camara N.Wise* G.Jenkins* C.Leonard G.Pitard Total
*Paris Levallois bat Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 10-16 2-4 5-5 6 3 38 7-17 2-5 3-4 5 26 6-9 1-1 2-2 10 4 17 4-5 3-4 - 1 2 34 3-10 1-2 - 6 10 26 1-6 0-5 5-5 4 5 1-1 - 1 13 0-1 - 3 1 3 0-2 0-1 - - 200 32-67 9-22 15-16 36 20 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 8-14 2-3 - 7 2 30 4-10 0-3 3-6 2 2 27 5-12 1-3 - 3 2 20 5-10 - 9 1 31 1-6 0-2 6-6 1 4 23 4-6 0-1 0-2 3 1 25 3-6 0-1 - 2 2 8 - - 3 200 30-64 3-13 9-14 27 17
In 2 3 2 7 In 1 1 1 1 1 5
88-72 Co Bp Pts 1 3 27 - 2 19 - 2 15 - 1 11 - 2 7 1 1 7 - 1 2 1 2 - 1 3 15 88 Co Bp Pts - 2 18 - 1 11 - 4 11 1 - 10 - 3 8 - 1 8 1 5 6 - - 2 16 72
8/10 *Roanne bat ASVEL Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd U.Nsonwu-Amadi* 23 6-9 - 3-3 4 2 A.Barrett* 30 5-12 2-2 2-2 3 2 J.Holland* 28 4-9 2-5 4-4 6 4 R.Jackson 17 6-9 - 0-2 7 D.Page* 34 3-5 3-4 - 10 3 S.Diabate* 23 3-9 0-4 2-2 3 3 P.Braud 18 1-6 1-6 - 2 2 T.Larrouquis 20 1-5 0-2 - 3 A.Tanghe 7 1-2 0-1 - - Total 200 30-66 8-24 11-13 38 16 ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd H.Armstrong* 31 7-14 - 3-5 7 1 L.Westermann 21 6-9 2-4 - 3 5 P.Goss* 31 6-11 1-3 - 2 4 E.Jackson* 35 5-12 1-5 1-2 2 4 D.Thompson* 31 3-10 3-6 - 10 3 K.Tillie* 28 2-6 - 2-2 6 1 P.Lacombe 11 1-2 1-2 - - 1 B.Fofana 9 1-1 - 0-1 - J.Skeen 3 0-1 - 1 Total 200 31-66 8-20 6-10 31 19
In 1 2 1 2 1 1 8 In 2 3 2 1 8
79-76 Co Bp Pts - 1 15 - 3 14 1 3 14 1 - 12 1 1 9 - 4 8 - - 3 - 1 2 - - 2 3 13 79 Co Bp Pts - 1 17 - 2 14 - 5 13 - 3 12 1 1 9 1 1 6 - - 3 - - 2 - - 2 13 76
8/10 *Le Mans bat Nanterre Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Rochestie* 39 9-13 4-7 5-6 4 5 J.P.Batista* 22 5-14 - 3-3 5 1 A.Koffi 22 6-7 - 5 A.Acker* 32 2-8 1-3 4-4 5 1 M.Sommerville* 30 2-6 1-3 3-4 4 1 C.Kahudi* 28 2-5 0-2 3-3 7 1 W.Coleman 6 1-1 - - H.Kahudi 16 0-4 0-1 - 4 1 K.Mendy 5 - - 1 Total 200 27-58 6-16 18-20 34 11 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Covile* 28 11-16 - 2-2 10 1 W.Daniels* 26 6-14 1-4 - 5 1 M.Riley* 33 3-13 2-6 - 7 1 M.Judith* 26 2-7 2-4 2-2 3 1 L.Akono* 26 3-7 1-4 1-2 1 4 J.Passave-Ducteil 12 1-2 - 3-4 5 S.Brun 15 1-4 0-3 - 2 A.Gordon 13 1-3 0-2 - 1 X.Corosine 12 1-4 0-2 - - G.Pons 9 0-1 0-1 - 1 1 Total 200 29-71 6-26 8-10 35 9
In 1 2 3 2 8 In 2 3 2 2 9
78-72 Co Bp Pts - 4 27 - 1 13 - - 12 - 5 9 - 3 8 - 1 7 - - 2 - - - - - 14 78 Co Bp Pts 1 2 24 1 3 13 - 2 8 1 1 8 - - 8 - - 5 - 2 2 - - 2 - - 2 - - 3 10 72
8/10 Poitiers A.Grant* J.J. Miller* E.Fournier P.Badiane* Y.Devehat R.Wright* K.Younger P.Guillard* C.Gomez Total Orléans A.Sy* M.Pellin* D.Monds* M.N’Doye B.Greene* G.Joseph C.Banks* Y.Sangare Total
*Poitiers bat Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 6-10 1-3 0-2 6 1 27 4-9 2-3 1-2 4 2 27 4-11 0-4 2-3 3 3 20 1-3 - 5-6 4 16 3-7 - 1-2 5 1 21 1-7 1-4 3-3 3 27 2-5 - 0-2 8 3 17 2-7 0-1 - 4 20 1-4 1-2 - 2 3 200 24-63 5-17 12-20 39 13 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 7-16 2-6 - 9 3 27 4-8 1-4 2-2 2 4 26 5-11 - 0-1 2 20 3-4 3-3 1-3 2 28 2-10 1-5 - 6 4 13 0-2 - 5-6 7 33 1-10 1-9 - 5 3 20 0-2 0-1 1-2 3 2 200 22-63 8-28 9-14 36 16
65-61 In Co Bp Pts - - 1 13 3 - 2 11 1 - 2 10 1 - - 7 - - - 7 2 - 1 6 2 - 2 4 - - 2 4 1 - 2 3 10 - 12 65 In Co Bp Pts 2 1 4 16 3 - - 11 - - - 10 - - 1 10 2 - 5 5 - - - 5 1 - 4 3 - - 2 1 8 1 16 61
8/10 Strasbourg K.Anderson* A.M’Baye* C.Oliver J.Harper* L.Allen* R.Greer* A.Jeanneau M.Zianveni Total Cholet F.Causeur* T.Battle D.Nichols D.Byars* R.Falker W.Gradit C.Ona Embo* R.Duport* L.Vebobe* D.McGrath Total
*Strasbourg bat Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 5-9 2-3 8-9 1 1 26 5-11 2-5 - 2 3 34 5-12 1-3 - 6 2 29 4-8 - 2-2 7 1 23 5-7 - 4 2 24 2-4 0-1 2-3 1 5 24 1-3 1-3 2-2 1 5 15 1-6 - 1-2 6 200 28-60 6-15 15-18 28 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 7-13 1-3 2-3 6 1 25 5-8 2-4 1-1 2 2 17 4-9 2-5 - 4 17 4-9 1-3 - 3 1 33 2-4 - 2-2 4 2 23 3-5 0-2 - 2 1 11 2-4 2-4 - 1 2 7 2-2 - 3 23 1-3 - 1-1 3 1 15 0-3 0-1 - 1 4 200 30-60 8-22 6-7 29 14
In 2 2 1 1 6 In 1 4 1 1 1 8
77-74 Co Bp Pts - 2 20 - 2 12 - 2 11 - 1 10 - 1 10 - 3 6 1 2 5 - 1 3 1 14 77 Co Bp Pts - 1 17 - 1 13 1 4 10 - - 9 - 4 6 1 1 6 - 1 6 - - 4 1 - 3 - 1 3 13 74
8/10 *Chalon bat Gravelines-Dk Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 30 7-9 1-1 2-2 4 7 A.Aminu* 29 6-15 - 3-4 7 M.Delaney* 30 3-7 2-4 4-4 3 8 J.Lauvergne 17 4-7 0-2 2-3 6 1 I.Evtimov* 24 4-9 1-5 - 2 3 N.Lang 19 1-4 0-3 3-4 2 2 M.Jean-Baptiste Adolphe 11 2-7 - 1-2 9 B.Smith 16 2-5 0-1 - 2 1 S.Tchicamboud 16 0-1 0-1 - 1 2 J.Aboudou* 8 0-1 - - Total 200 29-65 4-17 15-19 36 24 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.K. Edwards 25 5-12 - 9-9 9 3 J.Johnson 25 5-14 3-8 0-1 5 1 A.Albicy* 26 3-7 1-5 2-2 1 6 Y.Bokolo* 29 3-7 0-3 2-3 1 2 R.Jomby* 22 2-6 0-1 4-4 1 3 L.Vaty* 15 3-7 - 2-2 7 C.Akpomedah* 24 2-7 0-4 - 2 P.Sy 13 1-4 0-2 1-2 - 2 D.Issa 16 - 1-2 7 1 X.Silas 5 0-1 - 1 Total 200 24-65 4-23 21-25 34 18
In 1 1 1 1 1 1 1 7 In 3 1 1 3 1 9
77-73 Co Bp Pts - 2 17 - 1 15 - 3 12 - - 10 - 1 9 - 1 5 1 - 5 - 1 4 - 3 - 1 1 13 77 Co Bp Pts - 1 19 - 1 13 - 5 9 - 4 8 - 1 8 2 2 8 - - 4 - 1 3 3 1 1 - - 5 16 73
PRO B 2ème journée Vendredi 7 octobre
*Aix-Maurienne bat Vichy *Denain bat Rouen *Le Portel bat Bordeaux Nantes bat *Lille *Evreux bat Châlons-Reims
87-78 81-74 69-68 77-65 91-72
Samedi 8 octobre
*Limoges bat Boulogne *Bourg bat Quimper *Boulazac bat Antibes Fos bat *Saint-Vallier
94-73 84-78 86-84 98-79
Prochaine journée 3ème journée Vendredi 14 octobre
Antibes – Boulogne Bordeaux – Évreux Fos – Aix-Maurienne Le Portel – Denain Nantes – Boulazac Châlons-Reims – Bourg Samedi 15 octobre
Rouen – Lille Quimper – Limoges Vichy – Saint-Vallier
Boxes-scores
7/10 Denain J.James* R.Rossiter* N.Rohnert* F.Minet* X.Gaillou L.Kante M.Mubarak A.Naji R.Brocheray* A.Bruyère Total Rouen J.Siggers* T.Rupert* L.Chelle A.Dunn C.Bronchard* P.Poupet* C.Thioune* K.Patiejunas T.Maizeroi Total
*Denain bat Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 9-11 0-1 0-3 11 4 32 6-7 - 6-6 8 1 33 4-9 - 8-8 5 26 3-6 1-1 6-8 1 3 15 2-5 1-3 1-2 1 1 29 1-6 1-3 - 4 3 8 1-4 1-4 - - 2 11 0-3 0-1 2-2 1 10 1-3 0-1 - 2 3 - - 200 27-54 4-14 23-29 33 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 6-10 4-6 - 2 2 18 7-9 - 1-3 4 27 5-10 4-6 - 2 1 22 6-11 - 2-2 13 1 26 2-11 - 5-6 5 3 31 1-5 1-4 - - 5 23 1-5 0-2 1-4 3 1 15 0-3 0-1 - 1 1 14 0-5 0-4 - 3 2 200 28-69 9-23 9-15 33 16
In 1 1 1 2 2 7 In 1 2 1 1 1 2 2 1 11
81-74 Co Bp Pts 1 3 18 - 3 18 - 2 16 - 1 13 - 2 6 - 2 3 - - 3 - 1 2 - - 2 - 2 1 16 81 Co Bp Pts 2 2 16 - 1 15 - 2 14 1 2 14 - - 9 - 1 3 - 1 3 - 4 - 1 3 14 74
7/10 Évreux A.Rowland* K.Popovich* M.Correa J.Wood* G.Florimont S.Ho You Fat* L.Konaté D.Kaba G.Costentin* K.Dahak P.Sambe Total Châlons-Reims N.Carter* R.Mels* C.Daniels E.Plateau G.Chathuant B.Mullins* K.Corre* K.Joss Rauze* P.Beye S.Soliman Total
*Evreux bat Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 8-13 1-4 1-2 1 6 30 5-11 0-4 4-6 6 3 18 4-5 - 5-6 4 2 23 4-9 - 4-4 14 2 21 4-6 - 3-6 4 18 3-6 1-2 1-1 3 1 12 2-3 - 2-2 1 2 11 2-5 2-3 - - 2 29 1-4 1-3 - 3 3 6 0-1 - - 1 0-1 0-1 - - 200 33-64 5-17 20-27 36 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 6-14 - 5-6 8 2 30 4-7 2-3 2-2 2 3 23 5-10 - 1-2 5 27 3-7 2-4 2-2 3 2 19 4-7 1-2 1-1 1 3 18 3-4 - 3 2 12 2-3 0-1 - 2 2 21 1-3 0-1 0-2 - 1 9 0-3 0-1 - - 5 - - 200 28-58 5-12 11-15 24 15
In 2 2 1 5 In 1 1 2 1 2 7
91-72 Co Bp Pts - 3 18 - 3 14 - - 13 - - 12 - 2 11 - 1 8 - - 6 - - 6 - 2 3 - 1 - - - 12 91 Co Bp Pts - 4 17 1 4 12 2 3 11 - 1 10 - 2 10 - 1 6 - 1 4 - - 2 - 2 - - 3 18 72
7/10 *Aix-Maurienne bat Vichy Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Tucker* 30 7-12 1-6 1-2 4 3 J.Ekanga-Ehawa* 25 2-4 1-2 8-8 4 2 W.Brown* 25 5-10 0-1 2-2 6 1 B.Osby* 32 5-9 - 1-4 8 S.Darnauzan* 37 3-8 0-5 2-4 2 9 T.Yvrande 12 2-4 1-1 3-4 3 M.Houmounou 11 3-4 0-1 2-2 3 1 A.Gomis 12 3-4 1-2 - 2 2 G.Clerc 8 1-1 - - 1 M.Traoré 8 1-3 - 3 Total 200 32-59 4-18 19-26 35 19 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Franklin* 36 13-21 0-1 5-10 9 1 A.Eito* 33 7-13 4-8 1-3 6 D.Curtis* 33 4-8 - 2-3 3 2 W.Aka* 31 3-10 1-5 - 5 1 J.Flowers* 22 1-7 0-3 4-4 5 3 M.Guichard 28 1-2 0-1 3-4 - 1 J.Aka 7 0-1 - 2 N.Faye 6 - 2 S.Dondon 4 0-1 - - Total 200 29-63 5-18 15-24 32 8
In 3 1 2 1 1 1 9 In 2 3 1 1 7
87-78 Co Bp Pts - - 16 - 1 13 - 2 12 1 3 11 - 2 8 - 1 8 - 2 8 - - 7 - - 2 - 1 2 1 12 87 Co Bp Pts - 2 31 - - 19 - 1 10 - 4 7 - 1 6 - 4 5 - - - - - 1 - 13 78
7/10 Le Portel R.Taylor* C.Davis* N.Wyatte* J.Ludon* I.Sy* M.N’Diaye G.Leburgue B.Mangin Total Bordeaux K.Cunningham* G.Darrigand* O.Bassett* S.Driss* J.Ford* R.Dardaine M.Doubal J.Nzeulie M.Diaw Total
*Le Portel bat Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 6-16 2-8 2-2 2 5 32 6-11 2-6 2-2 6 2 35 6-11 0-1 0-2 7 1 19 3-4 1-1 1-2 1 27 2-9 2-6 - 5 3 13 2-7 0-3 1-1 3 21 1-2 1-1 - 4 2 13 1-2 1-1 - 1 3 200 27-62 9-27 6-9 29 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 5-8 - 5-6 2 1 34 5-8 2-3 0-1 4 6 27 5-9 0-2 2-2 5 1 36 5-7 0-2 1-1 3 27 1-7 - 4-4 2 5 23 2-5 2-5 - 6 18 1-2 1-2 - 1 5 1-1 1-1 - 2 1 3 - - 200 25-47 6-15 12-14 25 14
In 3 2 2 7 In 1 1 4 1 7
69-68 Co Bp Pts - 2 16 - 1 16 - 3 12 - 1 8 - 1 6 - 3 5 - - 3 - - 3 - 11 69 Co Bp Pts - 3 15 - 1 12 - 2 12 1 3 11 - - 6 - 1 6 - 1 3 - 2 3 1 - 2 13 68
7/10 Lille S.Smith* B.Gillet* C.Marshall* S.Bradford* J.Sauret* M.Sy M.Camara N.Taccoen A.Rigaux J.M’Bida Total Nantes O.Bardet D.Ramseyer* N.Gayon* A.Charles* M.Drame J.Fields* D.Fergerson* D.Burke K.Idomenee Total
Nantes bat *Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 35 7-13 1-4 4-4 2 2 3 33 5-9 5-9 2-2 2 1 33 5-13 2-7 2-3 7 2 2 31 4-7 - 4 1 20 1-4 0-2 - 2 1 3 12 1-4 - 3 1 1 2 1-2 0-1 - - - 10 0-3 - 1-3 1 - 20 0-4 0-4 - 4 3 4 - 1 - 200 24-59 8-27 9-12 26 11 9 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 18 6-9 5-6 - 3 1 31 5-8 - 4-5 3 - 1 25 4-8 2-4 - 2 1 21 4-9 0-1 - 10 2 4 15 3-5 - 2-4 - - 1 35 2-8 1-3 2-2 7 3 1 34 2-7 0-3 2-2 3 7 3 13 1-2 - 3-4 5 - 2 8 1-4 - 2 3 2 200 28-60 8-17 13-17 35 17 14
77-65 Co Bp Pts 1 2 19 - - 17 3 4 14 - 3 8 - 4 2 1 - 2 - - 2 - - 1 - 4 - 1 5 18 65 Co Bp Pts - 1 17 - 1 14 - - 10 - 3 8 - 1 8 - 3 7 - 4 6 1 2 5 - 3 2 1 18 77
8/10 Boulazac R.Ayers* A.McKenzie D.Monroe* M.Cheriet* A.Kerckhof* S.N’Joya I.Soumahoro Y.Gaillou* F.Adjiwanou Total Antibes C.Brown* S.Essart* M.Badiane* J.Allen* B.Monclar L.Bengaber* M.Courby F.Prenom Y.Siegwarth Total
*Boulazac bat Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 7-11 3-5 6-6 1 1 27 7-12 2-4 4-7 4 27 6-10 - 2-2 11 5 12 3-7 2-3 1-2 2 22 1-2 - 5-7 3 3 27 3-7 0-1 - 1 6 15 1-2 1-1 - - 23 1-6 0-1 - 1 13 0-1 - 2-6 2 200 29-58 8-15 20-30 25 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 5-8 2-3 7-9 3 4 34 7-11 4-7 - 2 4 32 5-14 - 7-8 11 35 3-7 - 5-7 16 1 17 4-7 1-2 - 5 2 25 2-7 1-4 0-2 - 1 13 1-4 1-3 - 2 8 1-1 - 2 5 - - 1 200 28-59 9-19 19-26 41 13
86-84 In Co Bp Pts - - - 23 - 1 1 20 1 - 3 14 - - 2 9 4 - 1 7 3 - 2 6 2 - - 3 - - 1 2 - 1 1 2 10 2 11 86 In Co Bp Pts 1 - 5 19 2 1 2 18 1 1 2 17 1 - 2 11 1 - 1 9 - - - 5 1 - 1 3 - - 1 2 1 - - 8 2 14 84
8/10 Bourg O.Barro* M.Sonko* A.Tsagarakis* D.Copeland* O.Da Silveira C.Koma J.Sanchez* J.Delhomme M.Sidibe Total Quimper Je.Williams* P.Paelay* A.Mendy* G.Lessort A.Salmon* A.Lovedale* W.Hervé F.Thibedore Total
*Bourg bat Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 8-10 - 5-6 10 3 30 6-14 3-7 4-5 4 3 35 5-14 3-9 2-2 2 2 35 4-7 3-4 2-2 2 4 16 4-6 0-1 - 4 13 2-3 - 2-2 1 2 25 1-3 0-1 - 5 1 13 0-2 0-2 - 2 2 1 - - 200 30-59 9-24 15-17 30 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 7-10 3-5 - 8 2 32 6-13 1-2 2-2 5 5 26 5-8 2-4 - 2 5 24 5-11 0-1 1-3 1 1 32 3-7 1-2 2-2 - 24 4-8 1-1 - 7 15 1-1 - 1-2 1 13 1-4 0-1 - 2 1 200 32-62 8-16 6-9 26 14
In 1 1 1 3 In 2 2 2 1 7
84-78 Co Bp Pts 1 4 21 - 3 19 - 3 15 - 3 13 1 - 8 - 1 6 - - 2 - 1 - 1 2 16 84 Co Bp Pts 1 1 17 - 2 15 - 6 12 - 1 11 - - 9 - 5 9 - - 3 - - 2 1 15 78
8/10 Limoges C.Massie* R.Desroses* J.Gomis* A.Curti* J.Mipoka L.Milbourne* S.Traore K.McAlarney J.Hoyaux F.Zerbo Total Boulogne C.Rouse* Z.Bah* J.Mathis F.Raposo* I.Bankevics* R.Gregoire J.Rousselle P.Le Pellec T.Stanley* Total
*Limoges bat Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 37 8-9 - 21 3 1 27 6-10 3-5 - 1 3 1 27 5-12 0-2 2-3 2 2 1 26 3-5 2-2 4-4 7 3 4 24 5-11 2-5 - 3 2 24 6-11 0-1 - 2 3 5 16 5-7 - 1 2 5 1-2 1-2 - - 2 1 10 1-3 0-2 - - 2 1 4 - 1 - 200 40-70 8-19 6-7 38 22 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 26 7-12 - 3-5 6 1 2 29 5-9 2-2 - 3 5 1 25 5-8 - 2-2 7 2 20 4-7 - 2-5 6 - 1 23 2-5 1-1 2-4 1 1 8 2-3 2-3 1-1 - - 23 2-5 1-3 - 3 1 1 20 1-3 0-1 - 2 - 2 26 0-12 0-8 1-1 2 1 200 28-64 6-18 11-18 30 11 7
94-73 Co Bp Pts 4 1 16 1 3 15 - 1 12 - 2 12 - 2 12 - 4 12 - - 10 - 1 3 - - 2 - - 5 14 94 Co Bp Pts - - 17 - 6 12 - 1 12 - 3 10 - 4 7 1 1 7 - 2 5 - 1 2 - 1 1 1 19 73
8/10 Saint-Vallier D.Denave* H.Disy F.Tortosa L.Prowell* K.Shiloh* M.Toti D.Diarra* S.Barrett* F.Corneo Y.Zonnet Total Fos B.Clark* S.Gay* P.Haquet K.Atamna* B.Hoffarber E.Choquet* J.Wiltz S.Giffa* M.Dia C.Cavallo Total
Fos bat *Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 7-13 3-5 4-5 3 7 30 7-13 - 1-2 8 1 20 5-11 1-5 1-2 2 1 38 5-10 0-1 1-2 11 3 19 2-6 2-3 - - 20 2-5 1-1 0-1 3 3 9 1-2 1-1 - 3 1 22 1-4 0-2 - 3 5 1-2 0-1 0-1 1 3 3 0-2 0-1 2-2 - 200 31-68 8-20 9-15 34 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 8-16 2-6 7-7 8 1 37 9-19 - 4-6 10 1 27 4-10 2-5 5-7 4 2 25 5-8 3-4 2-2 6 5 20 4-9 2-6 - 3 2 34 3-8 1-3 2-4 3 6 1 1-1 - - 14 0-2 - 5 2 9 0-1 - 3 1 3 - - 200 34-74 10-24 20-26 42 20
98-79 Co Bp Pts - 4 21 1 1 15 - 2 12 2 2 11 - 3 6 - 2 5 - - 3 1 2 2 - 1 2 1 - 2 5 17 79 Co Bp Pts - 5 25 5 - 22 1 2 15 - 3 15 - 2 10 - 2 9 - - 2 - 1 - - - - 6 15 98
In 1 3 3 2 1 1 11 In 1 1 2 1 1 3 9
ESPOIRS 1ère journée
Nancy bat *Dijon 83-74 Le Havre bat *Paris Levallois 80-76 *Hyères-Toulon bat Pau-L.-Orthez 89-84 104-70 ASVEL bat *Roanne *Le Mans bat Nanterre 83-62 77-73 *Poitiers bat Orléans *Strasbourg bat Cholet 78-67 *Chalon bat Gravelines-Dk 75-73
NATIONALE 1 2ème journée
Charleville bat *Montbrison Sorgues bat *Angers *Clermont bat Rueil *Saint-Quentin bat Le Puy *Orchies bat Brest *Cognac bat Chartres
79-59 70-62 96-75 99-62 88-78 84-70
PRO B : CLASSEMENT Équipe
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Fos Limoges Bourg Boulazac Évreux Nantes Bordeaux Denain Quimper Rouen Aix-Maurienne Le Portel Châlons-Reims Boulogne Antibes Vichy Saint-Vallier Lille
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
2-0 2-0 2-0 2-0 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 0-2 0-2 0-2 0-2
1-0 1-0 2-0 2-0 1-0 0-1 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 0-1 0-1
1-0 1-0 0-1 1-0 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-2 0-2 0-1 0-1
85,5 89,5 90,5 81,5 85,5 79,5 73,5 79,5 77,0 85,0 84,5 67,0 73,5 79,0 77,5 85,5 74,0 62,5
69,5 77,5 80,0 74,5 78,5 75,0 73,5 76,5 77,5 87,0 87,5 72,5 80,0 87,0 81,0 91,5 86,5 75,0
16,0 12,0 10,5 7,0 7,0 4,5 0,0 3,0 -0,5 -2,0 -3,0 -5,5 -6,5 -8,0 -3,5 -6,0 -12,5 -12,5
2 v. 2 v. 2 v. 2 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 2 d. 2 d. 2 d. 2 d.
2-0 2-0 2-0 2-0 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 0-2 0-2 0-2 0-2
CHIFFRES *Blois bat Souffelweyersheim 71-66 Challans bat *Centre Fédéral 82-64 Saint-Étienne bat *Liévin 83-60 Classement : 1- Charleville, Roche/ Saint-Étienne, Blois, Cognac (2-0), 5- Le Puy, Saint-Quentin, Clermont, Souffelweyersheim, Chartres, Orchies, Rueil, Challans, Liévin, Sorgues (1-1), 15- Angers, Brest, Centre Fédéral, Montbrison (0-2).
EUROCUP Tour préliminaire
Le Mans élimine Pinar Karsiyaka Le Mans bat *Pinar Karsiyaka 80-73 *Le Mans bat Pinar Karsiyaka 80-78 Cedevita Zagreb élimine Chalon *Chalon bat Cedevita Zagreb 78-73 *Cedevita Zagreb bat Chalon 84-69
15
LF2 4ème journée
*Léon-Trégor bat Laveyron 78-60 Limoges bat *Aplemont 62-55 Voiron bat *Roche 88-82 Armentières bat *Centre Fédéral 72-59 Dunkerque bat *Calais 67-65 *Perpignan bat Reims 85-44 Graffenstaden bat *Toulouse 65-58 Classement : 1- Armentières (4-0), 2- Toulouse, Léon-Trégor, Voiron (3-1), 5- Dunkerque, Limoges, Perpignan, Calais, Roche (2-2), 10- Reims, Aplemont, Graffenstaden, Centre Fédéral, Laveyron (1-3).
Féminines petites annonces
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Pascal Allée / Hot Sports
*Arras bat Villeneuve d’Ascq 80-61 *Charleville bat Nice 78-61 77-74 Challes bat *Lyon Tarbes bat *Saint-Amand 67-61 *Aix-en-Provence bat Nantes-Rezé 84-67 Basket Landes bat *Bourges 58-55 Lattes-Montpellier bat *Mondeville 72-67 Classement : 1- Arras, LattesMontpellier, Challes (3-0), 4- Basket Landes, Mondeville, Bourges, Tarbes (2-1), 8- Aix-en-Provence, Villeneuve d’Ascq, Nantes-Rezé, Charleville (1-2), 12- Lyon, Saint-Amand, Nice (0-3).
Evan Fournier (Poitiers) 10 points lors de la 1ére journée face à Orléans ou Cedrick Banks a été très faible (3 points).
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3ème journée
16
échos FRANCE
LES ANCIENS DE L’INSEP CARTONNENT
LE QUATRE À LA SUITE !
L’œil de Commères
Pour la 1ère journée espoir, les trois meilleures éval’ ont été signées Invernizzi, Jean-Charles et Pourchot, le meilleur marqueur fut Adjagba. Leur point commun ? Ils sortent tous du Centre Fédéral ! Analyse avec celui qui était leur coach à l’INSEP, Jacques Commères.
• « L’an dernier Vincent a eu des problèmes de tendinopathies donc un temps de jeu aménagé (18 min). J’étais content de le voir quitter le Centre Fédéral avec un physique qui ne l’embêtait plus. Les choses sont extrêmement particulières pour un garçon de 2,22 m qui doit se construire un physique. Livio, Hugo sont proches de leur maturité physique, Vincent lui a encore de la force à acquérir, un corps à muscler. »
Ulysse Adjagba (Chalon) Né le 27/03/93
1,85 m
Meneur
Hervé Bellenger
/ IS
« Seulement » 22 d’éval pour Ulysse, mais la meilleure marque au scoring, 26 unités (à 8/15), 3 rebonds, 3 passes et 7 fautes provoquées en 34 minutes. Avec surtout le trois-points de la gagne au buzzer, 75-73, contre le BCM (tapez Adjagba sur Dailymotion). Un meneur à suivre de près.
L’œil de Commères • « Il a des qualités de vitesse vraiment très intéressantes. Dans le jeu de pick’n’roll, il est capable de scorer parce qu’il a une grande vitesse d’accès au panier. Donc techniquement c’est propre et c’est quelqu’un qui va très vite. Je pense qu’il est en train d’élever son efficacité dans les tirs, ses pourcentages auraient pu être plus élevés l’an dernier. Ulysse est un très gros travailleur, souvent le premier à la salle. » n Yann CASSEVILLE
rles
SIG
Livio Jean-Cha
LES MALHEURS DE JOHN
Élan Chalon
izzi Hugo Invern
Ulysse Adjagb
a
Hugo Invernizzi (Strasbourg) Né le 07/01/93
1,96 m
Arrière
Marquer, on savait que cette gâchette pouvait le faire, ses 20 points (à 7/10) n’ont pas surpris. Mais dans la victoire 78-67 contre Cholet, Hugo a mis sur la table 8 passes, 8 rebonds et 3 interceptions en 36 minutes. Résultat : 32 d’éval, la top perf de la journée. En bossant aux entraînements contre des routiers comme Ricardo Greer, il va acquérir la puissance qui lui manque.
L’œil de Commères • « Je suis content qu’on voit qu’il fait autre chose que mettre des paniers. Le shoot est sa qualité première mais il a beaucoup progressé dans le jeu de passes et sa palette d’actions offensives s’est élargie. C’est un joueur qui doit augmenter son niveau en défense. Il a des qualités physiques, de la force, donc il faut être patient mais il peut élever son niveau. »
Livio Jean-Charles (ASVEL) Né le 08/11/93
2,03 m
Intérieur
L’ASVEL a fait payer l’addition à Roanne, 104-70, et Livio avait pris le menu express : 22 points (à
8/17), 13 rebonds dont 7 offensifs pour 27 d’éval (la meilleure perf derrière Invernizzi) en… 22 minutes ! Dans le « projet jeunes de l’ASVEL », le Guyanais sera une pièce maîtresse, d’autant plus s’il parvient à devenir régulier au shoot.
L’œil de Commères • « Livio était le plus complet du Centre Fédéral. Sur le plan de la défense et du rebond, il a beaucoup d’intelligence de placement, énormément d’énergie, il a toujours un engagement énorme. Il a vraiment progressé en attaque, il a stabilisé son tir, extérieur et à trois-points, son départ en dribble. Son poste naturel est le poste 4, mais il peut évoluer en 3. »
Vincent Pourchot (Nancy) Né le 27/02/92
2,22 m
Pivot
Après Invernizzi et Jean-Charles, voici la 3e évaluation de la journée : 26 pour le géant lorrain. Vincent a cumulé 22 points à 7/10, 7 rebonds et 3 contres en 28 minutes dans le succès du SLUC à Dijon. Enfin remis de ses pépins physiques, il pourra peut-être profiter de cette saison pour se libérer.
• Benjamin John (1,85 m, né le 19/09/93) n’a pas eu la même réussite que ses potes de l’INSEP. Samedi dernier, le meneur – passé du Centre Fédéral à Cholet cet été – n’a pu jouer que 3 minutes à Strasbourg, stoppé net par une blessure aux ischio-jambiers. En plus, CB a perdu. Y.C.
17
échos FRANCE
ÉVALUATION : 43
EN BREF
ÉNORME MASSIE ! Pour le premier match à Beaublanc de cette nouvelle saison, l’enthousiaste public limougeaud en a pris plein les yeux. Avec une facile victoire contre Boulogne 94 à 73 et un show signé Chris Massie.
L
e joueur à la plus grosse évaluation Pro A (21,3) évoluant dans le championnat Pro B est logiquement dominant. Chris Massie (2,06 m, 34 ans) l’a confirmé samedi dernier contre Boulogne. Après une première prestation déjà réussie avec 15 points et 7 rebonds (22 d’évaluation) contre Nantes, le pivot américain a accéléré la cadence samedi dernier en mettant le feu à la feuille de stats : 43 d’évaluation avec 16 points, 21 rebonds, 3 passes décisives et 4 contres ! Intraitable dans ses prises de balle et d’une précieuse efficacité au cercle (8/9), le patron de la raquette limougeaude n’a pourtant pas semblé forcer le talent et a pris le temps de travailler avec ses coéquipiers. Notamment avec son poste 4, Landon Milbourne. Il répond ainsi aux attentes de son coach en début de saison. « C’est toujours une grande interrogation d’arriver à réaliser une cohésion d’équipe mais c’est vrai que l’association AP_232x150.ai 12:27 Massie-Milbourne peut être1très10/10/11 intéressante. Si
on veut être dangereux et performant collectivement il faudra que les forces de chacun ne soient pas isolées mais au service du collectif », expliquait Frédéric Sarre sur le site du CSP.
Pascal Allée / Hot Sports
« La reconquête de la Pro A »
MATCHS BASKET BALL PRO A
Un collectif programmé pour vite refermer la parenthèse Pro B et rejoindre la Pro A en 2012. Le projet du CSP a séduit dans la période de recrutement des joueurs tels que l’international Joseph Gomis (Charleroi) ou Aldo Curti (Orléans). Le prolongement de contrat de Chris Massie mi-août était alors la cerise sur le gâteau. « J’ai envie de rendre à ce club ce qu’il m’a apporté, j’ai aussi très envie de gommer la saison dernière en participant à la reconquête de la Pro A. Je prends cela comme un challenge », confiait Massie une fois son prolongement officialisé. Jusqu’à présent, mission accomplie. n Claire PORCHER
• La roue va-t-elle tourner un jour pour le HTV ? D’après Var Matin, Shaun Fein s’est blessé à la cheville gauche (entorse). Il devrait être absent six semaines... Chandler Parsons (Cholet) n’a pas joué samedi contre Strasbourg. Erman Kunter dispose de six joueurs non formés localement alors que la Ligue en impose cinq... La nouvelle Halle Vacheresse a affiché complet avec 5.000 spectateurs pour le derby contre l’ASVEL... La LNB a dévoilé la première sélection All-Star de la saison. Elle est composée de : Fabien Causeur (Cholet), Paccelis Morlende (HTV), Nicolas Batum (Nancy), Alain Koffi (le Mans), Yann Devehat (Poitiers) pour le cinq majeur français et Taylor Rochestie (Le Mans), Eric Chatfield (Paris-Levallois), Blake Schilb (Chalon), Junior Elonu (Élan Béarnais), Akin Akingbala (Nancy) pour le cinq majeur étranger... C’est le tir au buzzer du week-end et peut-être de la saison : Amel Bouderra (CharlevilleMézières, LFB) a shooté à... 25 mètres !
A CONSOMMER SANS MODERATION
PREMIER MATCH DE TONY PARKER VENDREDI 14 OCTOBRE
SAMEDI 15 OCTOBRE
EN DIRECT SUR
EN DIRECT SUR
20H45
Hotel République 2011 - Svtudio Ze
19H30
18
enquête
GRÈVE DES ARBITRES
Photos: Hervé Bellenger / IS, Jean-François Mollière et F-X Faidy
VERS UNE IMPAS
C’est l’impasse entre les arbitres et la FFBB. Du coup ça devient rare d’avoir trois arbitres pour un match.
Alors que la première journée de Pro A a soulevé de nombreux problèmes d’arbitrage du fait de la grève, le bras de fer se durcit encore un peu plus entre la fédération et le SABBE. La situation est proche du blocage. Par Florent de LAMBERTERIE
V
endredi dernier, Palais des Sports de Dijon. Premier match télévisé de l’année sur Sport+ entre le promu dijonnais et le champion en titre nancéien. Au bout de 2’30 de jeu, John Linehan intercepte la gonfle des mains de Bobby Dixon sur la remontée de balle et file tout droit vers le panier adverse avant d’être stoppé net par le meneur de la JDA, qui retient ostensiblement le bras de son adversaire. Déséquilibré, Linehan s’effondre la tête la première contre le sol et reste allongé de longues secondes à terre. À vitesse réelle comme au ralenti,
la faute antisportive est des plus flagrantes. Pourtant, le premier arbitre, Nicolas Maestre, ne siffle rien, pas plus que ses acolytes Igor Mitrovski et Damir Kunosic. Les trois hommes en gris n’ont-ils pas vu l’action ? Étaient-ils perturbés par le contexte du match ? Toujours est-il que l’erreur d’arbitrage est manifeste, ce qui déclenche la colère du banc nancéien à l’égard du trio arbitral « francomacédono-bosnien », qui officiait pour la première fois ensemble sur un parquet. Après des semaines de discorde et d’incertitude, le premier effet réel de la grève des arbitres n’a
en tout cas pas tardé à se faire sentir, et ce n’est qu’un début.
L’échec de l’arbitrage à deux Dès le lendemain, nouvelle situation litigieuse lors de Chalon-Gravelines. Contrairement aux deux « affiches » de la journée diffusées sur Sport+, ce match, comme cinq autres de cette première journée, n’est sifflé que par deux arbitres. Cette fois-ci, les officiels sont du sérail puisqu’il s’agit de Chantal Julien et… Nicolas Maestre, de retour au charbon moins de 24 heures après avoir sifflé la veille. Et le moins
enquête
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L’HISTORIQUE DE LA DISCORDE
SSE « Siffler à deux quand t’as des automatismes à trois, c’est pas évident »
que l’on puisse dire, que d’après eux, un c’est que la partition début d’accord avait été du binôme arbitral n’a conclu lors de la réunion pas provoqué que des de vendredi, d’où le sentiapplaudissements. ment de s’être fait floué Greg Beugnot « Je ne me suis pas trop par la fédération. « Cette énervé parce qu’il y a réunion de cinq heures a des erreurs, sur des posété balayée d’un revers sessions de balles, des rebonds, etc… Mais ils ne de la main », estime Carlos Mateus. « On y aurait sont que deux ! », jugeait Greg Beugnot après coup, passé une demi-heure, ça aurait été tout aussi bien. » malgré la victoire des siens. « C’est très, très dur. Ils Joint par téléphone, Frédéric Forte nous a cependant ont des habitudes de travail à trois, de couvrir des contredit cet avis, affirmant que les conclusions de zones… Je pense qu’il y a 4-5 erreurs de chaque la réunion de vendredi sont conformes aux positions côté. Mais en général il y a un arbitre qui est déjà prises par la fédération via ce communiqué. Qui revenu pour apprécier cette situation alors qu’eux croire, donc ? Impossible à trancher, d’autant que étaient en train de courir derrière. Ces erreurs sont le président Jean-Pierre Siutat – « seule personne faites là-dessus, pas sur un manque d’appréciation. habilitée à parler sur le sujet » nous dit-on du côté Elles sont faites parce qu’ils ne sont que deux et de la fédération – restait injoignable en début de obligés de couvrir un maximum de terrain. » semaine même si à sa décharge, le président se Sur ce point, l’envoyé spécial de BasketNews à trouvait en Russie à ce moment-là. Mais quoi qu’il Chalon confirme les dires de GregBeugnot. Sans en soit, les arbitres grévistes ont très mal encaissé remettre en cause leurs compétences, on note la réponse de la FFBB d’autant que cette dernière va que Nicolas Maestre et Chantal Julien ont paru plus loin. clairement en retard sur plusieurs actions, sans Le comité directeur du 7 octobre dernier a entériné visibilité réelle pour juger des contacts. Et ce n’est une refonte de l’arbitrage français. Désormais, les pas leur jeter la pierre que d’affirmer cela, mais arbitres seront classées en trois subdivisions, une simplement rappeler, comme le faisait Greg Beugnot première classe « Haut Niveau » dont les membres après le match, que « siffler à deux quand t’as des officieront en Pro A, Pro B, N1 et LFB, une deuxième automatismes à trois, c’est pas évident. » Malheuclasse « championnat de France » (de la Pro B à la reusement, le retour aux trois arbitres sur tous les N3 en masculin et de la LFB à la N3 en féminin, en parquets de Pro A ne semble pas pour tout de suite. plus des championnats de France des jeunes) et une troisième classe baptisée « territoires » regroupant Plusieurs arbitres songeraient tous les arbitres de régions et départements. En à raccrocher clair, à l’ancienne division Pro A, Pro B, N1… se Vendredi dernier, une réunion était prévue entre les substitue une nouvelle catégorie d’arbitre pouvant représentants du SABBE (Joseph Bissang, Carlos officier tant en Pro A qu’en N1, avec un système Mateus et David Chambon) et la fédération (Jeande tutorat. De plus, les arbitres devront désormais Pierre Hunckler, 1er vice-président et Frédéric Forte, signer un « contrat de prestation de service » avec élu au comité directeur) afin de trouver une porte la fédération, contrat dont à l’heure actuelle, nul ne de sortie à la crise. Durant près de cinq heures, connaît le contenu précis mais dont l’appellation les deux parties ont pu poser les choses à plat et même indispose le SABBE. chercher une position commune sur les deux points Face à ce durcissement, les arbitres grévistes (68 des d’achoppement responsables de la grève (présence 88 arbitres de haut niveau français) n’ont plus que d’un arbitre à la CEDAHN et nomination d’un sucdeux solutions. Courber l’échine et rentrer dans le cesseur à Pascal Dorizon, Directeur National de rang ou maintenir la grève, avec le risque de tirer un l’Arbitrage). « L’échange a été constructif avec un trait sur la saison. D’après nos informations, certains, ton tout à fait cordial qui a permis d’avancer sur le et non des moindres, seraient même prêts à racsujet », nous expliquait lundi Carlo Mateus, l’un des crocher définitivement. En attendant, la Pro A attend trois émissaires du SABBE lors de ladite réunion. toujours le retour aux trois arbitres par match. n « On est sorti de là avec un sentiment positif, on était quelque part soulagé en se disant qu’on allait avancer, jusqu’à ce matin. » Lundi tôt dans la matinée, la FFBB a en effet publié un communiqué dans lequel elle réaffirme sa position, à savoir « ne pas donner suite, en l’état, aux deux demandes du syndicat. » À notre micro, les représentCarlos Mateus ants du SABBE contactés nous ont pourtant affirmés
« Cette réunion de cinq heures a été balayée d’un revers de la main »
• Septembre/octobre 2010 : mécontentement du corps arbitral et rupture des négociations avec Yvan Mainini comme interlocuteur fédéral. • 11 décembre 2010 : création de la CEDAHN (Commission d’Évaluation et de Désignation des Arbitres de Haut Niveau) • 11 juin 2011 : fin de la mission de Pascal Dorizon au sein de son poste de DNA (Directeur National de l’Arbitrage) • 25 juin 2011 : création du SABBE (Syndicat des Arbitres de Basket-Ball d’Élite) • 25 août 2011 : réunion SABBE/FFBB/LNB sur le nouveau protocole d’arbitrage. 3 points non réglés : - la représentation au sein du Comité Directeur de la LNB d’un arbitre désigné par le SABBE - le souhait du SABBE de voir un arbitre de haut niveau siéger à la CEDAHN - la participation fréquente des arbitres à des entraînements de Pro A, Pro B et LFB, la LNB considérant que cette mesure est synonyme de progrès dans l’arbitrage • Du 9 au 11 septembre 2011 : Stage d’avant saison au Mans pour les arbitres de HN1 (Pro A). La majorité des arbitres quitte le stage sans passer les tests d’avant saison, nécessaires pour avoir le droit d’arbitrer. • 12 septembre 2011 : le SABBE informe le président fédéral, Jean-Pierre Siutat, de la décision des arbitres de haut niveau de se mettre en grève pour les matches amicaux des clubs de la LNB. • 12 septembre 2011 : courrier signé de la main de Jean-Pierre Siutat adressé à plusieurs fédérations européennes. Le président fédéral demande à ses homologues étrangers le « prêt » d’arbitres étrangers pour la saison à venir, précisant que « depuis plusieurs saisons, la LNB n’est pas satisfaite du niveau de l’arbitrage français. » • 7 et 8 octobre 2011 : début de la saison Pro A. Seuls 8 arbitres de HN1 officient, assistés par 5 arbitres étrangers. 6 des 8 matches de la journée ne comptent que deux arbitres. • 10 octobre 2011 : Communiqué fédéral annonçant la refonte de l’arbitrage français. La fédération réaffirme ses positions face au SABBE et la classification HN1, désignant les arbitres officiant en Pro A, n’existe plus.
F.D.L.
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Hervé Bellenger / IS
Avec Nicolas Batum (au centre) le SLUC de Jean-Luc Monschau est plein d’espoir pour l’Euroleague.
Chaque année, il y a des raisons d’y croire. Et puis finalement, les clubs français meurent toujours à quelques mètres du Top 16. Pourquoi ce serait différent ? Parce que la dynamique du basket français est positive, parce que, depuis deux ans, les clubs français refont surface, parce que dans son groupe, Nancy a une carte à jouer Ah oui ! Et parce que Nicolas Batum ! Par Thomas BERJOAN
NATIONALE 1
LE DÉFI DE NANCY
CETTE FOIS, C’EST
«
On peut viser le Top 16, c’est clair et net. » En août, au moment de sa signature au SLUC, Nicolas Batum (2,04 m, 22 ans) n’avait aucun doute au micro du site basket-ball.com. « C’est un groupe très abordable. Amener une équipe au Top 16, c’est une chose que je n’ai pas faite lorsque j’étais au Mans. C’est l’objectif. » Si l’ailier de Portland a décidé de revenir à Nancy plutôt que dans son club formateur du Mans, ou à l’ASVEL – où Parker lui faisait d’insistants appels du pied – c’est pour se frotter à nouveau à la compétition reine d’Europe. Pour faire simple, Nico a pris pas mal de raclées dans les bas fonds en 2007 et 2008 (voir par ailleurs). Il n’avait alors pas 20 ans et aujourd’hui que le poil a poussé au menton façon super héros, c’est tentant de revenir dans la cour de récréation et de se confronter à nouveau aux caïds du coin. L’Euroleague a connu un Nico version jeune Bruce Wayne dans Batman begins. Le deuxième opus s’intitule The Dark Knight. Le chevalier est de retour… « On a envie de voir ce qu’on peut don-
ner avec un peu plus de maturité », nous confie aujourd’hui Philippe Amagou. « Moi aussi quand j’ai joué à ce niveau, j’avais 21 ans. L’Euroleague nous motive vraiment, c’est pour ça qu’on est là. Et dès le départ, le club a vraiment mis l’accent là-dessus. On veut essayer de faire quelque chose de grand. »
« À deux minutes du Top 16 » Au SLUC, le discours du coach est plus mesuré. Jean-Luc Monschau se rappelle avec précision sa découverte du top niveau continental en 2009. « Il y avait six matches qui étaient injouables, contre le Pana, Sienne et Barcelone », explique le champion de France. « Même si contre le Pana, on était à égalité à deux minutes de la fin chez nous. Donc en fait, il restait quatre matches à jouer pour la qualification, il fallait en gagner deux et l’assortir d’un bon goal-average ou en gagner trois. Nous, on est en passe de gagner le troisième à moins de deux minutes de la fin à Kaunas, mais ça n’a pas suffi. Donc on était à deux minutes du Top 16. » Le refrain est connu. Depuis 2007, le
destin des Français est pavé de ces « presque », de ces « et si ». L’ASVEL qui perd de deux points face au Cibona en 2010, Cholet au goal-average en 2011, la Chorale de Roanne qui serait sans doute passée en 2008 si elle avait joué à domicile et non à Clermont… Objectivement, le SLUC a une carte à jouer dans ce groupe A. L’Olympiakos reste très fort mais on ne perd pas impunément Papaloukas, Teodosic, Bourousis et Halperin. Le Vitoria de Kévin Séraphin (San Emeterio, Prigioni, Teletovic, Heurtel et Bjelica) et Fenerbahçe (Turkcan, Onan, Ukic, Marko Tomas, Oguz Savaz et une flopée d’Internationaux) sont des gros morceaux mais pas injouables comme l’étaient les monstres de la poule du SLUC en 2009. Bilbao, finaliste de la Liga ACB 2011, présente une belle collection de talents (D’Or Fisher, Raul Lopez, Roger Grimau, Alex Mumbru, Axel Hervelle, Janis Blums, Chris Warren), mais le club n’a pas une grande expérience de la compétition. Enfin Cantu, également finaliste en Italie, composé de vieux grognards italiens (Basile et Marconato) autour d’un collectif sans superstar, va aussi découvrir. Nancy
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T LA BONNE ? aurait tout intérêt à prendre les deux matches contre les Italiens. Pour le reste, les quatre autres équipes semblent très solides. « Je ne m’attendais pas à plus facile ou à pire », tranche Philippe Amagou. « Tous les matches sont toujours difficiles. » « ll n’y a pas les mêmes noms qu’en 2009 mais les seconds sont presque aussi forts que les premiers si on se réfère aux récents matches des champions qui ont eu lieu », nuance Jean-Luc Monschau. « Cantu perd à une possession contre Sienne. En Espagne, sur un Final Four, Vitoria est au niveau de Barcelone et Bilbao est au niveau de Vitoria en demi. Ça reste une gageure de mettre deux clubs derrière nous », prévient l’entraîneur après sa démonstration sophiste. « Dans tous les clubs qu’on affronte, il y a des joueurs censés être meilleurs que ceux qu’on a, sinon, on ne les paierait pas plus cher, il faut être sérieux. »
Batum change tout Nancy a quand même des arguments. Au premier chef, Nicolas Batum. Le SLUC ne paye pas son ailier au tarif syndical comme Parker et Diaw dans leurs clubs, mais sa véritable valeur (2,1 millions puis 3,1 millions de dollars sur les deux saisons à venir en NBA et probablement 3 à 4 fois plus sur son prochain contrat) fait exploser le budget « réel » du club. « On est très content de l’avoir, on a déjà eu l’occasion de se réjouir de son apport », reconnaît coach JLM. « Ça nous donne un crédit supplémentaire. » Avec ce qu’il a fait à l’Euro 2011, le crédit pourrait même se transformer en respect. « Nicolas est maintenant un des meilleurs ailiers en Europe », avance Vincent Collet, le sélectionneur des Bleus. « Il va obliger les adversaires en Euroleague à réfléchir à la façon de l’arrêter donc ça va forcément donner des ouvertures à tout le monde. Et puis il sera rassurant, ça compte. » « Le fait de constater quels peuvent être ses apports, dès le premier match qu’il fait avec nous par exemple, doit conforter nos joueurs dans la confiance qu’ils peuvent avoir », abonde coach Monschau. « Nicolas est une pièce maitresse », enchaîne Philippe Amagou. « À Nancy, on s’appuie toujours beaucoup sur les postes 3 (Kirksay, Ricardo Greer). Là, en plus, c’est un joueur du
niveau de Nicolas ! Après, les autres équipes ont également des joueurs de niveau mondial. À nous, les autres, d’être au niveau. » À ce sujet, Erman Kunter, qui a gagné quatre matches l’année dernière avec Cholet, émet quelques réserves. « Je pense que Nancy aura des difficultés parce qu’ils sont un peu trop juste à la mène derrière John (Linehan). Les équipes mettent beaucoup de pression sur le ballon. John peut gérer ça et mettre de la pression lui aussi, mais derrière… Amagou, je ne pense pas qu’il puisse être meneur en Euroleague. En deuxième arrière oui, pas de problème. Mais le souci, c’est qu’il ne s’agit pas seulement de jouer en attaque. Il faut défendre le meneur d’en face. Et puis dans la raquette, si Akingbala a des problèmes, faute ou blessure… ça va être trop juste. L’Euroleague est une compétition très dure, ça use, ça laisse beaucoup de traces. Les joueurs vont être fatigués. » « Dire, au mois d’octobre, « on a la raquette pour tenir ou pas, les meneurs qu’il faut ou pas », ça ne sert à rien », réfute Amagou. « On verra sur le terrain, à tous les postes d’ailleurs. Construire une équipe, c’est une chose, jouer, c’est autre chose. » À ce sujet, après l’annonce la semaine dernière de l’indisponibilité pour six semaines du pivot Abdelkader Sylla (fracture à la main gauche), le club est en recherche d’un autre intérieur. « On regarde », nous a confirmé Christian Fra, restant très volontairement flou. Le SLUC réfléchit probablement à la meilleure façon de dépenser l’argent des droits télés de l’Euroleague (700.000 euros), sachant qu’il faudra remplacer Batum s’il repart. Au-delà des individualités, ce qui est intéressant avec ce groupe, c’est son expérience et son vécu commun. « Amagou, Batum, Samnick ont joué ont joué l’Euroleague », note coach Collet. « Linehan est un joueur très expérimenté. Jean-Luc a déjà coaché en Euroleague, ça va lui servir. L’expérience, c’est très important à ce niveau. Par exemple, au niveau du coaching, on ne peut pas faire beaucoup de paris, comme tu peux le faire dans notre championnat. Les équipes n’ont pas beaucoup de faiblesses. Quand on choisit ses stratégies défensives, ce n’est pas la meilleure, c’est la moins pire. Le groupe le sait et se connaît bien. Il y a une forme de
« Batum va obliger les adversaires à réfléchir à la façon de l’arrêter, ça va donner des ouvertures à tout le monde »
Vincent Collet
continuité. » « Ça garantit la continuité de l’état d’esprit, sur les caractéristiques techniques ou d’organisation d’équipe », pousse plus loin JLM. En Pro A, Nancy a fait ses preuves. Le nouveau challenge, c’est au-dessus. « Tout est différent en Euroleague, l’intensité, le niveau des joueurs, la longueur des équipes », note Amagou. « C’est du gros calibre. Maintenant, on a des armes, des points forts. Il faudra prouver sur chaque possession. » Un bon programme. n
Bilan des Français depuis 2002 Année Équipe
V.-D. 1ère phase
Clst 1ère phase
V.-D. Top 16
2011 Cholet
4-6
5e
-
2010 Orléans
2-8
6
e
-
2010 ASVEL
3-7
5e
-
2009 Le Mans
2-8
6e
-
2009 Nancy
2-8
6e
-
2008 Le Mans
2-12
8e
-
2008 Roanne
4-10
7
-
2007 Le Mans
4-10
7e
-
2007 Pau-Orthez
7-7
4e
1-5
e
2006 Strasbourg
3-11
7e
-
2006 Pau-Orthez
4-10
7e
-
2005 ASVEL
2-12
e
8
-
2005 Pau-Orthez
3-11
8e
-
2004 ASVEL
2-12
8e
-
2004 Pau-Orthez
6-8
4e
2-4
2003 ASVEL
6-8
5e
1-5
e
2003 Pau-Orthez
6-8
6
-
2002 ASVEL
8-6
5e
-
2002 Pau-Orthez
7-7
6e
-
Depuis 2009, les poules sont composées de 6 équipes et 10 matches seulement sont joués.
Le pourcentage des victoires françaises 53,6 42,9
40,0
39,3 28,6
25,0 17,9
21,4 20,0
25,0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
2011
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NATIONALE 1
55E EUROLEAGUE
Les Turcs, les Espagnols, Sienne, Olympiakos et Panathinaikos, le CSKA, le Maccabi. Tous souhaitent être au rendez-vous du Final Four d’Istanbul, les 11 et 13 mai prochain. Il n’y aura pourtant pas de place pour tout le monde. Renforcés par des « NBAers » (Kirilenko, Rudy, Batum, Gallinari, Ilyasova, etc.), certains devront peut-être changer leurs batteries en cours de route. La visibilité est donc encore réduite. Cinq questions pour y voir plus clair. Par Fabien FRICONNET
C de Massis et L. Kulbis / Agence Catoria-FIBA Europe
En recrutant (entre autres) Milos Teodosic et Andrei Kirilenko le CSKA fait figure d’épouventail pour succéder au Panathinaikos (page de droite).
ALORS, LE CSKA ?
1- Le CSKA est-il le favori ?
Programme 1ère journée
Groupe A
Fenerbahçe – Vitoria (19/10) Cantu – Nancy (19/10) Bilbao – Olympiakos (19/10)
Groupe B
Zalgiris – CSKA (17/10) Bamberg – KK Zagreb (19/10) Panathinaikos – Malaga (20/10)
Groupe C
Partizan – Efes (20/10) Charleroi – Real (20/10) Milan – Maccabi (20/10)
Groupe D
Kazan – Sienne (19/10) Gdynia – Galatasaray (19/10) Ljubljana – Barcelone (20/10)
Le nôtre, pourquoi pas ? Léger, d’accord, mais quand même. Présent au Final Four sans discontinuer entre 2003 et 2010, récoltant au passage deux titres suprêmes (2006 et 2008), le CSKA avait totalement manqué sa saison 2011, contraint par un bilan faible (3v et 7d) d’abandonner sa place au Top 16. Vieillissante, sans ressort, clairement à bout de souffle, l’équipe moscovite méritait un nettoyage. Ce fut fait, avec les départs notamment de Matjaz Smodis, JR Holden et Trajan Langdon, et celui du coach Dimitry Shakulin. Les dirigeants ont fait mieux que faire face, le CSKA signant le recrutement le plus brillant de l’été : Milos Teodosic, Sammy Mejia, Andrei Kirilenko, Nenad Krstic et Darjus Lavrinovic. Fastueux. Pour stabiliser l’ensemble, c’est Jonas Kazlauskas qui a été choisi. Le Lituanien de 56 ans est bardé d’expérience et connaît le chemin qui mène au titre européen puisqu’il l’a suivi jusqu’au bout en 1999 avec le Zalgiris. Surtout, sur le papier, on ne voit pas de faiblesse à une
équipe dont les rotations sont infernales. Au poste de meneur, Kazlauskas peut jouer, derrière Teodosic, avec la jeune perle Alexey Shved, qui a explosé à l’Euro, avec Jamont Gordon ou un autre international, Anton Ponkrashov. Et il peut – et va – associer ce joli monde deux par deux. Dans les ailes, Mejia fait pièce avec Ramunas Siskauskas, rien que ça, ainsi que… Andrei Kirilenko et même Nikita Kurbanov. A l’intérieur, Viktor Khryapa et Andrei Vorontsevich sont juste deux des joueurs les plus importants de l’équipe nationale russe, et Darjus Lavrinovic un remplaçant à faire saliver quasi n’importe quelle autre formation continentale. Quant au pivot, entre le formidable Nenad Krstic, le building humain Sasha Kaun et le tâcheron Dmitry Sokolov, le CSKA ne craint personne. Bref, de quoi courir, sauter, défendre, jouer au sol ou en altitude, vite ou lentement. De quoi aussi varier les configurations (trois petits ou trois grands). La question, bien sûr : que se passera-t-il en cas de départ de Kirilenko vers la NBA, lui qui
Le CSKA, pas de faiblesse sur le papier
a signé pour trois ans en Russie mais qui s’est ménagé une porte de sortie ?
2- Le Panathinaikos peut-il conserver son titre ? Oui, évidemment. Bien que les doublés ne soient pas légion en Euroleague, parier contre le champion sortant, surtout lorsqu’il s’agit du Panathinaikos de Zeljko Obradovic (vainqueur de trois des cinq dernières éditions), n’est jamais une bonne idée. Dans ce qui s’annonçait comme un grand marasme pour le basket grec, le PAO a maintenu son standing, pour le moins. Le champion de Grèce a perdu Milenko Tepic, Drew Nicholas et surtout Antonis Fotsis. Le premier a été remplacé, pas immédiatement sur le même poste, par Sarunas Jasikevicius, ce qui n’est pas rien. Le second a cédé sa place à David Logan, désormais bien établi parmi les arrières shooteurs les plus dangereux du continent. Pour faire oublier le troisième, le Pana a choisi l’Américain Steven Smith (2,03 m, 28 ans), qui a cartonné l’an passé en Eurocup avec Panellinios – 17,3 points (14/29 à trois-points en six matches) et 4,5 rebonds – mais qui devra
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ÉVÉNEMENT
3- Le Barça sera-t-il en recul ? On ne se permettra pas de l’affirmer. On se contentera de constater que l’armada qui devait conserver son titre d’Euroleague l’an dernier a échoué en quart de finale et a perdu cinq joueurs majeurs pendant l’été (Ricky Rubio, Jaka Lakovic, Roger Grimau, Alan Anderson et Terence Morris) et ne les a pas tous remplacés. Le poste de meneur (Rubio et Lakovic) a été par exemple complètement rénové puisque seul est arrivé le Brésilien Marcelo Huertas, Victor Sada étant attendu comme la seule option de replis. La place laissée libre par Anderson n’a pas été comblée mais l’Australien Joe Ingles, arrivé en cours d’exercice l’an dernier, devrait prendre du galon. À l’intérieur, Morris cède la place au power blanc CJ Wallace (2,06 m, 28 ans), qui a parfois souffert en Eurocup avec Gran Canaria (9,6 points à 40,4% et 4,7 rebonds). Le gros plus l’apport de Chuck Eidson, qui devrait se fondre allègrement dans le basket total du Barça (9,7 points, 4,3 rebonds, 3,7 passes et 2,6 interceptions l’an dernier avec le Maccabi). A l’occasion de la première journée de Liga, le champion d’Espagne n’a pas flambé à Murcie (62 points à 40,9%) mais a gagné. Il faudra descendre à la mine plus souvent qu’à l’accoutumé pour la troupe de Xavi Pascual.
4- Cinq Espagnols au Top 16 ? Oui. C’est en tous cas possible. C’est, à tout le moins, la tendance lourde des dernières saisons. Ainsi, lors des six dernières éditions, vingt-six clubs espagnols se sont présentés sur la ligne de départ (en fait, six différents, avec Badalone et Valence en soutien des quatre grands, à savoir le Barça, le Real, Vitoria et Malaga), et un seul n’a pas passé le cut, Badalone en 2009. Sinon, donc, carton plein en 2010 (les quatre gros) et 2011 (les quatre gros et Valence). Pas de souci à attendre pour le Barça dans le groupe D, qu’il a les moyens de dominer même si la densité des compétiteurs implique la prudence sur ce dernier point. Pas de plus problème, dans le groupe C, pour un Real désormais entraîné par Pablo Laso et renforcé par
des attaquants de haut niveau sur l’extérieur (Jaycee Carroll, Martynas Pocius et Rudy Fernandez). Malaga part avec un évident a priori positif dans le groupe B, mais les places 1 et 2 seront presque inaccessibles (Pana et CSKA) et la troisième se jouera avec le Zalgiris. Enfin, dans la poule A, Vitoria peut viser la première place également convoitée par le Fener et Olympiakos. Reste le cas de Bilbao, qui sera on l’imagine à la lutte avec Nancy. Or l’équipe basque porte beau avec ses vétérans (Raul, Mumbru, Grimau, Hervelle), ses attaquants à l’arrière (Fisher, Blums et Jackson) et ses big men (D’Or Fischer, notamment).
5 - Un club turc au Final Four ? Peut-être. On serait tenté de dire « oui », d’autant que le Final Four se tiendra à Istanbul, mais le pronostic est quasi le même tous les ans, or il faut remonter à 2001 pour trouver
trace d’un club turc dans le dernier carré, et encore s’agissait-il d’une saison particulière puisque les forces étaient divisées entre SuproLeague et Euroleague. Sur le papier, pas de souci, le Fener et Efes sortiront sans dommage de la première phase. Pour le Top 16, ils paraissent armés. Ils le sont, en vérité. Ils se partagent quasi équitablement 80% des meilleurs internationaux actuels ou passés (Atsur, Onan, Preldzic, Türkçan, Peker et Savas pour le Fener de Neven Spahija ; Tunçeri, Guler, Akyol, Ilyasova et Gonlum pour l’Efes d’Ufuk Sarica). Ils font appels à des cadres européens, souvent vus en évidence à l’Euro 2011 (Ukic et Tomas pour le Fener ; Ilievski et Savanovic pour Efes). Leurs renforts US connaissent la musique (Jerrells et Gist pour le Fener ; Kinsey pour Efes). Les raquettes sont pleines. Mais tout cela, ça ne suffit pas forcément… n
Enfin un Turc au Final Four ?
Rodolfo Molina/EB via Getty Images
apprendre à s’insérer dans le collectif serré d’Obradovic. On ajoutera que les Green ont forci leur bout de banc avec Giorgi Shermadini et Pat Calathes. Pour le reste, tant que les cadres sont là (Diamantidis, N. Calathes, Sato, Batiste, Tsartsaris), il ne peut rien arriver de grave au Panathinaikos. Pour Olympiakos, on sera nettement plus prudent. Les Reds ont eux aussi limité la casse sur le marché mais Theo Papaloukas, Milos Teodosic, Yotam Halperin et Rasho Nesterovic ont été remplacés par des joueurs jusqu’à nouvel ordre au même niveau. Des Américains soit rookies soit peu référencés (Kalin Lucas, Kyle Hines, Matt Howard), Martynas Gecevicius et Giorgios Printezis. L’apport de Pero Antic devrait être un plus.
Le palmarès* Année 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
FINAL FOUR / Lieu (pays) Vainqueur Finaliste MVP Coach champion Gand (Belgique) Milan Maccabi Tel-Aviv Bob McAdoo Franco Casalini Munich (Allemagne) Split Maccabi Tel-Aviv Dino Radja Bozidar Maljkovic Saragosse (Espagne) Split Barcelone Toni Kukoc Bozidar Maljkovic Paris (France) Split Barcelone Toni Kukoc Zeljko Pavlicevic Istanbul (Turquie) Belgrade Badalone Predrag Danilovic Zeljko Obradovic Athènes (Grèce) Limoges Trévise Toni Kukoc (**) Bozidar Maljkovic Tel-Aviv (Israël) Badalone Olympiakos Zarko Paspalj (**) Zeljko Obradovic Saragosse (Espagne) Real Madrid Olympiakos Arvydas Sabonis Zeljko Obradovic Paris (France) Panathinaikos Barcelone Dominique Wilkins Bozidar Maljkovic Rome (Italie) Olympiakos Barcelone David Rivers Dusan Ivkovic Barcelone (Espagne) Virtus Bologne AEK Athènes Zoran Savic Ettore Messina Munich (Allemagne) Kaunas Virtus Bologne Tyus Edney Jonas Kazlauskas Salonique (Grèce) Panathinaikos Maccabi Zeljko Rebraca Zeljko Obradovic SUPROLEAGUE : Paris (France) Maccabi Panathinaikos Arriel McDonald Pini Gershon 2001 EUROLEAGUE : Série en 5 manches Virtus Bologne Vitoria Emanuel Ginobili Ettore Messina 2002 Bologne (Italie) Panathinaikos Virtus Bologne Dejan Bodiroga Zeljko Obradovic 2003 Barcelone (Espagne) Barcelone Trévise Dejan Bodiroga Svetislav Pesic 2004 Tel-Aviv (Israël) Maccabi Tel-Aviv Fortitudo Bologne Anthony Parker Pini Gershon 2005 Moscou (Russie) Maccabi Tel-Aviv Vitoria Sarunas Jasikevicius Pini Gershon 2006 Prague (République Tchèque) CSKA Moscou Maccabi Tel-Aviv Theo Papaloukas Ettore Messina 2007 Athènes (Grèce) Panathinaikos CSKA Moscou Dimitris Diamantidis Zeljko Obradovic 2008 Madrid (Espagne) CSKA Moscou Maccabi Tel-Aviv Trajan Langdon Ettore Messina 2009 Berlin (Allemagne) Panathinaikos CSKA Moscou Vassilis Spanoulis Zeljko Obradovic 2010 Paris (France) Barcelone Olympiakos Juan Carlos Navarro Xavi Pascual 2011 Barcelone (Espagne) Panathinaikos Maccabi Tel-Aviv Dimitris Diamantidis Zeljko Obradovic (*) Depuis l’instauration du Final Four. (**) Toni Kukoc, en 1993, et Zarko Paspalj, en 1994, sont les seuls joueurs d’une équipe perdante à avoir été élus MVP.
24
NATIONALE 1
Les rosters des 24 équipes Groupe A Olympiakos Le Pirée
Groupe B Bizkaia Bilbao
Tail. Âge Pos. Nat.
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Joueur
Kalin Lucas
1,85
22
Aaron Jackson
1,93
25
1
USA
Vassilis Spanoulis
1,93
29
Raul Lopez
1,82
31
1
ESP
Martynas Gecevicius
1,93
23
Mikalis Pelekanos
1,98
30
Marko Keselj
2,08
23
3
SRB
Kyle Hines
1,98
26
3
USA
Alex Mumbru
2,02
32
3
Kostas Papaniloaou
2,03
21
3
GRE
Kostas Vasileiadis
2,00
27
3
Panagiotis Vasilopoulos
2,02
31
3-4 GRE
Axel Hervelle
2,05
28
Giorgios Printezis
2,02
26
3-4 GRE
Marko Banic
2,04
27
Matt Howard
2,03
22
4
USA
D’Or Fischer
2,11
30
Pero Antic
2,10
29
5
MKD
Lazaros Papadopoulos
2,10
31
5
GRE
Andreas Glyniadakis
2,15
30
5
GRE
1
USA
1-2 GRE 2
Unicaja Malaga
Panathinaikos Athènes
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Sarunas Jasikevicius
1,93
35
Earl Rowland
1,88
28
1
Dimitris Diamantidis
1,96
31
1-2 GRE
Kristaps Valters
1,88
30
1
LAT
1,95
22
1-2 GRE
Gerald Fitch
1,91
29
2
USA
1
LTU
USA
LTU
Janis Blums
1,90
29
2
LAT
Nick Calathes
2-3 GRE
Josh Fisher
1,89
31
2
USA
David Logan
1,84
28
2
USA
Uros Tripkovic
1,97
25
2
SRB
Roger Grimau
1,96
33
2-3 ESP
Romain Sato
1,94
30
3
CAF
Saul Blanco
1,94
26
2
ESP
ESP
Stratos Perperoglou
2,03
27
3
GRE
Berni Rodriguez
1,97
31
GRE
Kostas Kaimakoglou
2,04
28
3-4 GRE
Tremmell Darden
1,94
29
4
BEL
Steven Smith
2,03
28
3-4 USA
Hrvoje Peric
2,03
25
4
CRO
Pat Calathes
2,08
25
Jorge Garbajosa
2,05
33
5
USA
Kostas Tsartsaris
2,09
32
Joel Freeland
2,08
24
Mike Batiste
2,07
33
5
USA
Luka Zoric
2,11
26
5
CRO
Aleks Maric
2,11
27
5
SRB
Nedzad Sinanovic
2,22
28
5
BIH
Ian Vougioukas
2,11
26
5
GRE
Coach : Chus Mateo
Giorgi Shermadini
2,16
22
5
GEO
Coach : Dusan Ivkovic
Dimitrios Mavroeidis Oliver Stevic Tomas Hampl
2,08 2,05 2,15
26 27 23
5 5 5
GRE SRB CZE
Coach : Fotis Katsikaris
Caja Laboral Vitoria Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Pablo Priogioni
1,93
34
1
ARG
Thomas Heurtel
1,89
22
1
FRA
Pau Ribas
1,90
24
Brad Oleson
1,91
28
Fernando San Emeterio
1,98
27
Reggie Williams
1,96
25
Nemanja Bjelica
2,09
23
Mirza Teletovic
2,06
26
4
BIH
1-2 ESP 2
USA
2-3 ESP 3
USA
3-4 SRB
Milko Bjelica
2,07
27
4
SRB
Unai Calbarro
2,05
22
4
ESP
Joey Dorsey
2,03
28
Kévin Séraphin
2,05
22
4-5 USA 5
FRA
Coach : Dusko Ivanovic
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Roko Ukic
1,96
27
1
CRO
Curtis Jerrells
1,85
24
1
USA
GRE
4-5 GRE
Bennet Cantu Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Andrea Cinciarini
1,90
25
1
ITA
Nicolas Mazzarino
1,81
36
1
ITA
Federico Bolzonella
1,82
27
1
ITA
David Lighty
1,95
23
2
USA
Manuchar Markoishvili
1,97
25
2
GEO
Gianluca Basile
1,92
36
2
ITA
Vladimir Micov
2,01
26
3
SRB
Marco Diviach
2,00
23
3
ITA
Maarten Leunen
2,06
26
4
USA
Benjamin Ortner
2,06
28
5
AUT
Denis Marconato
2,14
36
5
ITA
Marko Scekic
2,07
30
5
SRB
Artsiom Parakhouski
2,11
24
5
BLR
USA
4
ESP
4-5 GBR
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Milos Teodosic
1,95
24
1
SRB
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Alexey Shved
1,95
22
1
RUS
John Goldsberry
1,91
29
1
USA
Jamont Gordon
1,94
24
1-2 USA
Anton Gavel
1,89
26
1
SLO
Anton Ponkrashov
2,00
25
1-2 RUS
Maurice Stuckey
1,87
21
1
GER
Sammy Mejia
1,98
28
2-3 DOM
Brian Roberts
1,88
25
1-2 USA
Ramunas Siskauskas
1,98
33
Brose Bamberg
3
LTU
3
RUS
Julius Jenkins
1,87
30
1-2 USA
Nikita Kurbanov
2,02
25
Daniel Schmidt
1,86
21
1-2 GER
Andrei Kirilenko
2,06
30
3-4 RUS
Karsten Tadda
1,90
22
Viktor Khryapa
2,03
29
3-4 RUS
Casey Jacobsen
1,98
30
Predrag Suput
2,00
34
PJ Tucker
1,98
26
Marcus Slaughter
2,03
26
Philipp Neumann
2,10
19
5
Tibor Pleiss
2,13
21
5
2
GER
Andrey Vorontsevich
2,04
24
Darjus Lavrinovic
2,12
31
3-4 USA
Sasha Kaun
2,13
26
5
RUS
4-5 USA
Nenad Krstic
2,12
28
5
SRB
GER
Dmitry Sokolov
2,14
26
5
RUS
GER
Coach : Jonas Kazlauskas
2-3 USA 3
SRB
4
RUS
4-5 LTU
Coach: Chris Fleming
KK Zagreb
SLUC Nancy Joueur
Tail. Âge Pos. Nat. 1,78
33
1
USA
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Tail. Âge Pos. Nat.
Diante Garrett
1,93
Zalgiris Kaunas Joueur
23
Mirsad Turkcan
2,06
35
4
TUR
John Linehan
Marko Popovic
1,85
29
Petar Babic
1,90
26
Engin Atsur
1,93
27
1
TUR
Kenny Grant
1,88
29
1-2 SWE
Mantas Kalnietis
1,95
25
1-2 LTU
Damir Mulaomerovic
1,95
37
Omer Onan
1,94
33
2
TUR
Pape-Philippe Amagou
1,85
26
1-2 FRA
Dejuan Collins
1,88
34
1-2 USA
Saso Ozbolt
1,91
30
TUR
Jamal Shuler
1,91
25
2
USA
1-2 USA
1
CRO
1
USA
1
CRO
1-2 CRO 2
SLO
Hakan Demirel
1,92
24
Ty Lawson
1,80
24
Kruznoslav Simon
1,97
26
Marko Tomas
2,01
26
2-3 CRO
Kingsley Pinda
1,95
19
2
FRA
Tomas Delininkaitis
1,90
29
2
LTU
Ante Masic
1,98
26
3
BIH
Emir Preldzic
2,06
24
2-3 SLO
Nicolas Batum
2,02
22
3
FRA
Arturas Milaknis
1,95
25
2
LTU
Ivan Novacic
2,02
26
3
CRO
Bojan Bogdanovic
2,00
22
3
CRO
Victor Samnick
2,03
31
4
FRA
Sonny Weems
1,98
25
3
USA
Filip Basljan
1,96
27
3
CRO
James Gist
2,06
25
4
USA
Adrien Moerman
2,01
23
4
FRA
Paulius Jankunas
2,03
27
4
LTU
Damir Rancic
1,97
28
3
CRO
Kaya Peker
2,08
31
Akin Akingbala
2,09
28
5
NIG
Mindaugas Kuzminskas
2,05
22
4
LTU
Joshua Heytvelt
2,11
25
4
USA
Oguz Savas
2,13
24
5
TUR
Moussa Badiane
2,08
30
5
FRA
Tadas Klimavicius
2,04
29
4
LTU
Sean May
2,06
27
Vasper Vidmar
2,10
24
5
SLO
Vincent Pourchot
2,22
19
5
FRA
Milovan Rakovic
2,08
26
5
SRB
Papa Diasse
2,12
24
5
SEN
Rashid Mahalbasic
2,10
21
5
SLO
Abdelkader Sylla
2,04
21
4
SEY
Robertas Javtokas
2,10
31
5
LTU
Mario Kasun
2,11
31
5
CRO
Coach : Neven Spahija
2
3
3-4 CRO
CSKA Moscou
Coach : Zeljko Obradovic
Coach : Andrea Trinchieri
Fenerbahçe Ülker Istanbul
4
2-3 ESP
4-5 TUR
Coach : Jean-Luc Monschau
Coach : Elias Zouros
Coach : Ivica Buric
2-3 SLO
4-5 USA
25
Groupe C
Groupe D
Partizan Belgrade
Real Madrid
FC Regal Barcelona
Unics Kazan
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Acie Law
1,90
26
1
USA
Sergio Rodriguez
1,91
Marcelo Huertas
1,90
28
1
BRA
Lynn Greer
1,86
31
1
USA
Nenad Miljenovic
1,94
18
1
SRB
Victor Sada
1,92
27
1
ESP
Petr Samoylenko
1,85
34
1
RUS
Juan-Carlos Navarro
1,92
31
2
ESP
Terrell Lyday
1,91
33
Chuck Eidson
2,02
30
Henry Domercant
1,92
30
2
USA
Joe Inglès
2,03
23
3
AUS
Zakhar Pashutin
1,96
37
2
RUS
Pete Mickeal
1,99
33
3
USA
Evgeny Cherniavsky
1,94
27
2
RUS
Xavier Rabaseda
1,96
22
3
ESP
Dmitry Golovin
1,94
23
2
RUS
CJ Wallace
2,06
28
4
USA
Kelly McCarty
2,01
36
3
RUS
Erazem Lorbek
2,09
27
Vladimir Veremeeko
2,08
27
4
RUS
Boniface Ndong
2,13
34
5
SEN
Petr Gubanov
2,06
24
4
RUS
Jaycee Carroll
1,88
25 28
Nemanja Jaramaz
1,96
20
1-2 SRB
Sergio Llull
1,90
23
Nikola Pesakovic
1,93
20
1-2 SRB
Martynas Pocius
1,96
25
Petar Bozic
1,97
32
2
SRB
Rudy Fernandez
1,97
26
1
ESP
1-2 USA 1-2 ESP 2
LTU
2-3 ESP
2-3 USA
1-2 USA
Dusan Kecman
1,97
33
2-3 SRB
Carlos Suarez
2,03
25
Bogdan Bogdanovic
1,97
19
2-3 SRB
Novica Velickovic
2,05
25
Marko Cakarevic
2,00
23
Nikola Mirotic
2,08
20
Vladimir Lucic
2,02
22
Felipe Reyes
2,03
31
Rasko Katic
2,08
30
5
SRB
Ante Tomic
2,17
24
5
CRO
Kosta Perovic
2,17
26
5
CRO
Nemanja Besovic
2,18
19
5
SRB
Mike Wilkinson
2,04
30
4
USA
Mirza Begic
2,20
26
5
SLO
Fran Vazquez
2,09
28
5
ESP
Nikola Pekovic
2,10
25
5
MNE
Igor Zamanskiy
2,02
34
4
RUS
Alexey Savrasenko
2,15
32
5
RUS
Nathan Jawai
2,08
24
5
AUS
3
SRB
3-4 SRB
3
ESP
3-4 SRB 4
MNE
4-5 ESP
4-5 SLO
Coach: Xavi Pascual
Coach : Pablo Laso
Coach : Vlada Jovanovic
Asseco Prokom Gdynia
Armani Jeans Milano
Spirou Charleroi Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Justin Hamilton
1,90
30
1
USA
Amaury Jadin
1,89
25
1
BEL
Demond Mallet
1,86
33
Chris Hill
1,91
28
Jiri Welsch
2,02
31
Dwayne Broyles
1,96
29
3
USA
Yannick Moray
1,96
20
3
BEL
Caleb Green
2,03
26
4
USA
1-2 USA 2
USA
2-3 CZE
Tornike Shengelia
2,02
20
4
GEO
Andre Riddick
2,08
38
5
USA
Christophe Beghin
2,07
31
5
BEL
Boris Penninck
2,02
23
5
BEL
Coach : Giovanni Bozzi
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Jacopo Giachetti
1,90
Omar Cook
1,86
27 29
1 1
ITA USA
Ariel Filloy
1,90
24
1
ITA
Drew Nicholas
1,93
30
2
USA
2-3 USA
31
1
MKD
Kerem Tunceri
1,90
32
1
TUR
Sasha Vujacic
2,00
27
2
SLO
Sinan Guler
1,92
27
2
TUR
Tarence Kinsey
2,00
27
Cenk Akyol
1,97
24
Gokhan Sirin
2,07
21
Ersan Ilyasova
2,07
24
Dusko Savanovic
2,04
28
Kerem Gonlum
2,08
33
Ermal Kuqo
2,07
31
5
Esteban Batista
2,08
28
Stanko Barac
2,17
25
Coach : Ufuk Sarica
1,88
27
Leroy Nobles
1,95
24
2
USA
Przemyslav Zamojski
1,86
25
2
POL
Michael Kluebler
1,95
29
2-3 USA
1-2 USA
3
ITA
Devin Brown
1,95
32
2-3 USA
28
3-4
ITA
Alonzo Gee
1,98
24
2-3 USA
Nicolo Melli
2,05
20
3-4
ITA
Przemyslaw Frasunkiewicz 2,01
32
3
POL
Danilo Gallinari
2,08
23
3-4
ITA
Piotr Szczotka
2,00
30
3
POL
Antonis Fotsis
2,08
30
4
GRE
Fedor Dmitriev
2,05
24
4
RUS
Mason Rocca
2,04
33
5
USA
Donatas Motiejunas
2,13
21
Leon Radosevic
2,08
21
5
CRO
Ioannis Bourousis
2,10
27
5
GRE
Joueur
Adam Lapeta
2,17
23
5
POL
Adam Hrycaniuk
2,05
27
5
POL
Coach: Tomas Pacesas
Tail. Âge Pos. Nat.
Ben Woodside
1,80
26
1
USA
Aleksandar Capin
1,86
29
1
SLO
Sasu Salin
1,92
20
1
FIN
Jaka Blazic
1,93
21
2
SLO
Danny Green
1,98
24
2-3 USA
Dino Muric
1,99
21
2-3 SLO
Goran Jagodnik
2,02
37
3
SLO
Davis Bertans
2,00
18
3
LAT
Deon Thompson
2,03
23
4
USA
Damir Markota
2,08
25
Robert Rothbart
2,16
25
5
ISR
Ratko Varda
2,16
32
5
SRB
Tail. Âge Pos. Nat.
Joueur
Tail. Âge Pos. Nat.
Ender Arslan
1,85
28
2,00
34
1
GRE
Jaka Lakovic
1,85
33
Jordan Farmar
1,88
24
1
USA
Jamon Lucas
1,91
45
Jeremy Pargo
1,88
25
Tutku Acik
1,94
31
1-2 USA
28
2-3 USA
3-4 TUR
Guy Pnini
2,01
28
3-4 TUR
David Blu
2,01
31
3-4
ISR
Lior Eliyahu
2,07
26
4
ISR
Richard Hendrix
2,03
24
4-5 USA
ALB
Milan Macvan
2,06
21
4-5 SRB
5
URU
Shawn James
2,08
28
5
USA
5
CRO
Sofoklis Schortsanitis
2,06
26
5
GRE
3
ISR
ISR
4-5 CRO
Coach: Saso Filipovski
Theo Papaloukas
Coach : David Blatt
4-5 LTU
Olimpija Ljubljana Joueur
Galatasaray Istanbul
Maccabi Tel-Aviv
1,96
4-5 TUR
Olivier Lafayette
27
Devin Smith
SRB
POL
2,03
2-3
4
USA
1
1,96
31
TUR
1
28
Stefano Mancinelli
1,98
3
30
1,96
Jeffrey Viggiano
Tal Burstein
2-3 USA
1,75
Lukasz Seweryn
24
Tail. Âge Pos. Nat. 1,88
Jerel Blassingame
1,98
Anadolu Efes Istanbul Vlado Ilievski
Tail. Âge Pos. Nat.
Malik Hairston
Coach : Sergio Scariolo
Joueur
Joueur
Coach : Evgeny Pashutin
1 1
TUR SLO
1-2 USA 2
TUR
Montepashi Siena Joueur
Marco Carraretto
Tail. Âge Pos. Nat. USA/ 1,83 26 1 MKD 1,96 33 1-2 ITA
Nikos Zisis
1,93
28
1,94
22
Bo McCalebb
2-1 GRE
Preston Shumpert
1,98
33
2-3 USA
Pietro Aradori
Joshua Shipp
1,96
25
2-3 USA
Rimantas Kaukenas
1,92
34
David Moss
1,95
28
2-3 USA
Dajuan Summers
2,03
23
3-4 USA
Haluk Yildirim
2,00
39
Cevher Ozer
2,05
29
3
TUR
3-4 TUR
2
ITA
2
LTU
Evren Buker
1,88
45
USA
Andrea Michelori
2,02
33
4
ITA
Darius Songaila
2,03
33
4-5 LTU
Ksystof Lavrinovic
2,09
32
4
LTU
Furkan Aldemir
2,05
20
4-5 TUR
Shaun Stonerook
2,01
34
Luksa Andric
2,10
26
5
TUR
David Andersen
2,12
31
5
AUS
Sertac Sanli
2,12
20
5
TUR
Tomas Ress
2,15
31
5
ITA
Zaza Pachulia
2,10
27
5
GEO
Luca Lechthaler
2,06
25
5
ITA
Coach : Oktay Mahmuti
4
Coach : Simone Pianigiani
4-5 USA
26
PRO B
STEEVE ESSART (ANTIBES)
« ON EST DEVENU LES CARDIAC PAPYS » 18 points à 4/7 à trois-points et 4 passes. Même si samedi, à Boulazac, Antibes a lâché stupidement sa proie dans les deux dernières minutes, Steeve Essart, 33 ans, a démontré qu’il sera cette saison l’un des hommes forts de la Pro B. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Boulazac
Est-ce que le jeu de Pro B est différent de la Pro A ? Dois-tu t’adapter ? Ça se rapproche de la Pro A mais il est moins structuré. Les équipes de Pro B, les intérieurs courent énormément, la raquette est fermée si bien qu’il y a des possibilités de shoots extérieurs, il faut avoir la lucidité de ressortir la balle. C’est aussi dense et intéressant. À Antibes, on a Ferdinand Prénom (2,00 m) qui est assez lourd et qui progresse à chaque entraînement, mais c’est vrai que les intérieurs ne sont pas très grands. Tu as joué 35 minutes en moyenne sur les deux premiers matches. Tu es appelé à jouer beaucoup cette saison ? C’est pour ça que j’ai répondu présent. Ça fait plaisir que l’on ait confiance en moi, d’avoir un rôle majeur sur toute la saison. Ça ne te fait pas drôle d’avoir un coach de 27 ans, plus jeune que toi ? C’est tout le staff, l’assistant, le manager général, qui sont plus jeunes que moi… C’est vrai qu’au début ça fait drôle. Mais Julien connaît le basket, il est plus technicien que coach, ça me plaît beaucoup.
Est-ce que tu t’investis en Guyane, en faisant un camp de basket ou quelque chose comme ça ? Je n’ai pas de camp à mon nom. J’aide mon ancienne équipe de Guyane, Montjoly, je participe en vacances à l’encadrement de stages qu’ils organisent. Kevin a fait le sien cet été et j’y étais aussi. Ça me fait plaisir d’échanger avec des coaches, avec des jeunes dont on voyait les yeux pétiller, c’était beau. Mais, oui, je voudrais faire quelque chose pour la Guyane à mon nom dans un futur très proche.
À propos d’anciens. Tu as appartenu aux Cardiac Kids, ce sont vos dernières années de basketteurs pros. Avez vous toujours des contacts ensemble ? J’ai vu récemment Sacha Giffa, je croise Vincent Masingue et puis j’ai Brice Bisseni sur Facebook de temps en temps. On est devenu les Cardiac Papys, c’est comme ça qu’Olivier Weissler nous appelait à Strasbourg. Les Cardiac Kids sont nés à une époque où il y avait beaucoup moins d’étrangers, Levallois avait fait confiance à des jeunes, nous, et on a pu s’exprimer sur le terrain. J’ai peur pour les jeunes d’aujourd’hui. Je pense que si on avait eu en 1995 le même nombre d’étrangers qu’aujourd’hui, on n’aurait pas vu les Cardiac Kids. Tu es guyanais. As-tu des liens particuliers avec Claude Marquis, Kevin Séraphin, Yannick Gaillou contre qui tu viens de jouer samedi à Boulazac ? Claude Marquis est un très bon ami, je l’ai eu au téléphone après le match contre Quimper. J’ai de très bonnes relations avec Kevin Séraphin, il fait plaisir à la Guyane. J’ai sa mère au téléphone de temps en temps. Yannick Gaillou et
Kevin Séraphin est-il connu en Guyane depuis qu’il est en NBA ? Bien sûr. Au début, comme il a commencé très tard, les gens ne le suivaient pas trop, mais son parcours fulgurant Poitiers/Cholet/ NBA a marqué les Guyanais qui sont très fiers de ce qu’il fait. Sa notoriété ne cesse de grandir. La médaille d’argent à l’Euro, c’est un grand pas pour lui et pour nous, la Guyane. As-tu l’impression d’avoir réalisé tes rêves, tes objectifs durant ta carrière ? Non… J’ai eu la chance d’être champion de France cadets, espoirs, Pro B avec Levallois, de faire l’équipe de France A’ en 2005, d’être capitaine sous les ordres de Claude Bergeaud… J’avais encore l’objectif d’être champion de France Pro A. J’ai essayé avec Cholet, Gravelines, Strasbourg, ça n’est pas passé. n
Romain Robini / OLAJLP Basket
A
près huit saisons de Pro A de suite, comment t’es tu retrouvé en Pro B à Antibes ? C’est un choix. J’avais un contact avec Nancy qui avait appelé mon agent pour suppléer John Linehan. La dernière année à Gravelines et les deux à Strasbourg on s’est battu pour ne pas descendre, c’était fatigant physiquement et encore plus moralement. Donc je voulais soit jouer en Pro A dans une équipe du Top 8 pour essayer de gagner un titre, soit à Antibes. Lorsque j’ai eu le coach (Julien Espinosa), il m’a parlé d’un projet sur deux ans, l’expérience que je pouvais amener à son équipe, la nouvelle salle de 5.000 places qui sort de terre et qui sera prête pour le premier trimestre 2013. Je me suis dit que c’était bien pour un ultime challenge de ma carrière. J’ai signé pour deux ans.
moi, on a grandi ensemble en Guyane, on se voit souvent. Pareil pour Christophe Léonard du Havre et Armand Charles qui est à Nantes. J’en oublie. On se voit en vacances, on a des contacts et on essaye tous de bien représenter les Guyanais pour que les jeunes nous prennent en exemple et fassent mieux que nous.
« C’est tout le staff, l’assistant, le manager général, qui sont plus jeunes que moi… »
27
échos EUROPE
ACB 1ère JOURNÉE
EN BREF
SÉRAPHIN TABASSE T.Wiedensohler/Agence Catoria-FIBA Europe
Après avoir brillé en Supercopa, le pivot de Vitoria a signé une entrée fracassante en ACB.
L
es statistiques (11 pts à 5/6, 1 rbd, 13 d’éval’ en 30’) ne reflètent pas la domination physique et athlétique du Guyannais. Auteur de trois contres, de quelques tomars bien sentis, Séraphin a fait du dégat face à Seville (73-60). En début de match, Carl English a essayé de s’interposer entre les 130 kilos de Séraphin et le panier. L’ailier de Sevilla est sorti du terrain le nez en sang. Dans le même match, Thomas Heurtel a compilé 4 points, 3 passes et 4 d’éval en 21 minutes.
De cette 1ère journée, on retiendra aussi les 16 points, 8 rebonds, 21 d’éval du jeune prodige madrilène, Nikola Mirotic (20 ans), face à Fuenlabrada (88-70). Nando de Colo (7 pts, 3 bps, 2 d’éval en 16’) et Flo Piétrus (0 pt, 2 bps en 3’) se sont inclinés sur le fil à Estudiantes avec Valencia
(71-69). Leur coéquipier serbe, Stefan Markovic, a compilé à lui-seul 10 des 14 assists de Valencia. Trois ex-Américains de Pro A effectuaient leurs grands débuts en ACB. Ben Dewar (11 pts, 3 int, 11 d’éval en 21’) s’est imposé avec Alicante face à Bilbao (81-77),
Tremmell Darden a terminé meilleur marqueur de Malaga (17 pts, 3 rbds, 12 d’éval en 35’) face à Gran Canaria (85-68), la nouvelle équipe de Marquez Haynes, lui aussi top scoreur de sa formation (15 pts, 4 rbds, 14 d’éval en 26’). n Antoine LESSARD
QU’ONT FAIT LES NBAers ?
SCALABRINE PEUT SCORER ! La plupart des ligues européennes ont repris le week-end dernier. Revue d’effectif des principales têtes d’affiche pour leur baptême du feu sur le Vieux Continent.
Italie
Joueur (équipe NBA’11)
Équipe
Résultat
Stats
Chris Douglas-Roberts (Milwaukee)
Bologne
93-91 Rome
13 pts à 5/10, 7 rbds, 16 d’éval en 31’
Von Wafer (Boston)
Cremona
60-72 Cantu
12 pts à 5/12, 3 rbds, 11 d’éval en 28’
Danilo Gallinari (Denver)
Milan
89-75 Varese
12 pts à 2/3, 3 contres, 18 d’éval en 12’
David Andersen (New Orleans)
Sienne
75-67 à Teramo
11 pts à 4/13, 10 rbds, 20 d’éval en 32’
DaJuan Summers (Detroit)
Sienne
75-67 à Teramo
3 pts à 1/4, -2 d’éval en 12’
Brian Scalabrine (Chicago)
Trevise
84-85 à Caserta
16 pts à 6/9, 3 rbds, 18 d’éval en 33’
Jeff Adrien (Golden State)
Trevise
84-85 à Caserta
18 pts à 7/10, 11 rbds, 26 d’éval en 30’
Nenad Krstic (Boston)
CSKA
79-62 à Novgorod
7 pts à 2/7, 5rbds, 7 d’éval en 20’
Timofey Mozgov (Denver)
Khimki
85-79 Samara
4 pts à 2/3, 3 pds, 4 d’éval en 12’
Austin Daye (Detroit)
Khimki
85-79 Samara
5 pts à 2/6, 4 pds, 5 d’éval en 16’
DeJuan Blair (San Antonio)
Samara
79-85 à Khimki
14 pts à 5/12, 3 rbds, 11 d’éval en 19’
Rudy Fernandez (Dallas)
Real
88-70 Fuenlabrada
12 pts à 5/10, 4 rbds, 12 d’éval en 17’
Reggie Williams (Golden State)
Vitoria
73-60 Seville
0 pt à 0/2, -2 d’éval en 3’
Russie
Espagne
Adriatic League
Jordan Farmar (New Jersey)
Maccabi
3 matches
12,0 pts à 63,6%, 4,7 pds, 13,0 d’éval en 26’
Acie Law (Golden State)
Partizan
93-65 au KK Zagreb
7 pts à 2/4, 3 pds, 5 d’éval en 21’
Nikola Pekovic (Minnesota)
Partizan
93-65 au KK Zagreb
17 pts à 6/7, 9 rbds, 25 d’éval en 20’
Sonny Weems (Toronto)
Zalgiris
2 matches
10,5 pts à 60,0%, 5,0 rbds, 3,5 pds, 11 d’éval en 29’
Ty Lawson (Denver)
Zalgiris
2 matches
8,0 pts à 41,7%, 4,5 rbds, 9,5 d’éval en 19’
VTB League
Deron Williams s’est crashé lors du tour préliminaire de l’Eurocup face à MonsHainaut : 11,0 pts et 8,0 pds en deux matches mais surtout un infâme 21,4% aux tirs (6 sur 28). Direction EuroChallenge pour le Besiktas… Kobe Bryant à Bologne ? La piste est toujours d’actualité mais a priori seulement pour un match de gala… Premier match en Superleague russe pour Sammy Mejia avec le CSKA, et un temps de jeu famélique pour le MVP de Pro A 2011 : 4 minutes ! Dire que Khryapa et Kirilenko ne sont même pas encore arrivés… En Lega, Yakhouba Diawara a scoré 26 points à 6/9 à 3-pts dans la défaite de Varèse face à Milan… Cinq jours après avoir décroché sa qualif’ pour le tour principal de l’Euroleague, Galatasaray a fait signer le Géorgien Zaza Pachulia (2,10 m, 27 ans)… Un NBAer en chasse un autre à Panionios. Marreese Speights (2,08 m, 24 ans, Philadelphie) a remplacé Byron Mullens, qui, après quelques semaines en Grèce, a décidé de plier bagage… L’ancien Villeurbannais Chevon Troutman (ex-Avellino) remplace Sharrod Ford au Bayern Munich.
Tirage au sort EUROCUP
NANDO ET FLO À L’ASTRO
Les quatre équipes françaises connaissent leurs adversaires en Eurocup, qui débutera le 15 novembre. Cibona Zagreb (Croatie), Hapoël Jerusalem (Israël) et BC Donetsk (Ukraine) sont au menu du BCM. Cholet jouera contre Khimki (Russie), le PAOK (Grèce) et le VEF Riga (Lettonie). L’ASVEL sera opposée à Valencia (Espagne), Ostende (Belgique) et Lukoil Academic Sofia (Bulgarie). Enfin, les Manceaux héritent d’une poule très costaude : Lietuvos rytas (Lituanie), Mariupol (Ukraine)et Novo Mesto (Slovénie, vainqueur de l’EuroChallenge en 2011). Les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour le Top 16.
A.L.
28
Nathaniel S. Butler / NBAE via Getty Images
LA GAZETTE DU Échos LOCK-OUT NBA épisode 13
LE LOCK-OUT POUR DE BON
C’EST REPARTI COMME E En décidant d’annuler les deux premières semaines de la saison, lundi dernier, David Stern a plongé des millions de fans dans l’effroi. Comment en est-on arrivé là ? Par Pascal GIBERNÉ, à New York
M
ais que font-ils ? Il est 22h36 en ce lundi 10 octobre. David Stern vient d’annoncer depuis quelques minutes l’annulation des deux premières semaines de la saison, devant un hôtel de Manhattan. « Nous espérions ne pas en arriver là », a expliqué le Big Boss de la NBA. « Je pense que les deux parties ont pourtant travaillé dur pour aboutir à une meilleure solution. » Cent matches NBA et plusieurs centaines de millions de dollars viennent de partir en fumée. L’addition pourrait s’allonger. Perturbés par ce malstrom venant de s’abattre sur la tête de « l’Association », les esprits se sont échauffés, un combat a pris place en pleine rue. Shocking ! Dans un quartier huppé de l’Upper East Side aux abords de Madison avenue, où paradent les chiens de race et où les habitants regardent avec dédain les scribes habillés en Gap, un preneur
de son de Reuters et un caméraman d’Associated Press se livrent à une séance de bourre-pifs. Aussitôt, plusieurs collègues se précipitent dans leur direction et... filment la scène avec leur téléphone. Bienvenue dans l’ère du lock-out. Une époque où joueurs et propriétaires se rencontrent à l’infini dans des hôtels de luxe de Manhattan. Une époque où les journalistes se retrouvent à faire la planque devant ces hôtels, jour après jour. Une époque où les fans exaspérés hurlent « Nous voulons du basket » depuis la fenêtre de leur voiture. Une époque où le 1er novembre prochain, date supposée du lancement de la saison, Joakim Noah ne pourra pas être victime de l’arsenal offensif de Dirk Nowitzki, Houston n’ira pas dans l’Utah et où, enfin, Durantula ne testera pas la défense de « Metta World Peace » (Ron Artest).
Le ridicule ne tue plus
Une époque où une saison NBA n’est pas axée autour d’un calendrier de 82 matches. Une époque où la couleur qui compte est le vert du sieur dollar et non l’orange du cuir. Dans une Amérique au bord de la récession, où le taux de chômage est de 9,1%, où 25 millions d’Américains ne touchent plus d’indemnité, la ligue n’arrive pas à s’entendre sur le partage de... quatre milliards de dollars. Le ridicule ne tue plus. Depuis plus de trois ans, les deux clans, le syndicat et les propriétaires, étaient parfaitement au courant des échéances. Plus qu’un gouffre, c’est un « Golf », dixit Stern, qui sépare le Syndicat et la NBA. Le noeud gordien est autour de la restructuration du salary cap et non comme on l’a pendant longtemps pensé autour du partage des revenus. Certes les joueurs veulent 53% du BRI (Basketball Related Income) là où les propriétaires avancent un pourcentage de 47%, (soir une différence
Cent matches NBA et des centaines de millions de dollars partis en fumée
29
LA GAZETTE DU LOCK-OUT épisode 13
10 octobre dernier : David Stern annonce l’annulation des deux premières semaines de la saison régulière.
La NBA veut en plus imposer des contrats à durée maximale de quatre ans (et 3 ans) contre six ans et cinq ans actuellement. « Nous sommes surpris », a déclaré le bras droit de David Stern, Adam Silver. « Nous pensions que les joueurs voulaient un système égalitaire dans lequel chaque joueur a les mêmes chances. Cela permettrait d’avoir de meilleurs matches, un jeu meilleur et de créer de l’espoir chez tous les fans. » La réponse des joueurs tous unis derrière le slogan « Let Us Play » (Laissez-nous jouer) ne s’est pas fait attendre. Sur Twitter, Steve Nash, virulent pendant toute la journée de lundi, a demandé pourquoi les propriétaires n’étaient pas de bonne foi, tout en s’excusant auprès de fans se retrouvant le bec dans l’eau. Dwyane Wade a accusé David Stern de mettre dans l’embarras les milliers d’employés travaillant dans les salles NBA. Des vendeurs de pop corn aux agents de la sécurité, contrôleurs de tickets, en passant par les « valets » dans les parkings, le lock-out va affecter énormément de monde.
Hot dogs et boulettes de viande
EN 98 !
de 240 millions de dollars) mais les deux parties étaient persuadées de pouvoir arriver à s’entendre. Dans son désir de créer une ligue où les plus riches ne dominent plus le championnat en dépensant sans compter, David Stern et l’ensemble des propriétaires voulaient imposer de lourdes taxes pouvant s’élever à 8$ d’amende pour chaque dollar dépensé au-dessus du cap. Le but de cette forte imposition ? Permettre aux petits marchés, aux villes de moindre importance, de garder leurs stars, suite aux exodes récents de LeBron James (de Cleveland à Miami), Chris Bosh (de Toronto à Miami), Amar’e Stoudemire (de Phoenix à New York) et Carmelo Anthony (de Denver à New York). Avec la menace des départs de Chris Paul et Dwight Howard l’été prochain pour former un nouveau conglomérat de stars à l’instar de celui du Heat, la ligue a pris les devants. Le syndicat a interprété ce hard cap d’une autre manière. « Cela limite le champ d’action d’un joueur », nous explique Jeff Kessler, l’avocat du Syndicat. « Ce dernier ne pourra pas au moment de renégocier son contrat aller chez le plus offrant et se voir garantir un contrat maximal car les équipes n’auront plus les moyens de signer de gros contrats en restant dans les limites du cap salarial. »
enfin les « Suisses », parfaitement impartiaux et décidés à assurer une couverture pure des évènements. Ce brainstorming journalistique imposé était l’occasion de disserter sur le réel état de santé de la ligue. Plusieurs journalistes étaient persuadés que de nombreuses franchises accusaient de lourdes pertes. Une réalité confirmé lors d’une discussion avec Boris Diaw, « Le président », il y a deux ans de cela où l’ailier nous avait avoué « Je ne voudrais pas être propriétaire d’un club NBA, il peut être difficile de dégager des bénéfices. » « La ligue se place derrière la NFL et la MLB en termes de popularité », expliquaient deux journalistes vétérans, Steve Aschburner et Mitch Lawrence. « Elle souffre d’un problème racial, certains fans ne veulent pas regarder des noirs jouer au basket. » Cette négritude ne pose pourtant pas de problème au fan de football américain, leur a-t-on fait remarquer. « It’s football », ont-ils répondu en choeur en nous jetant un regard stupéfait. Raisonnement suspect quand on sait que la ligue a connu l’une de ses meilleures saisons l’an passé, en termes de taux d’audience et d’affluence dans les salles. CQFD.
Parfaitement préparés à l’éventualité d’un lock-out de longue durée, les joueurs pourtant semblent bien décidés à faire front. « Nos joueurs ont été clairs depuis Difficile de s’en remettre Peu importe le lobby, le même rituel se reproduisait le début », renchérissait Derek Fisher, le président du en fin de journée, les PR de la NBA, Tim Frank et Mike Syndicat lundi soir. « Nous voulons jouer au basket. Bass, au potentiel comique certain, venaient distraire Mais nous avions anticipé une annulation de plusieurs matches, nous allons composer avec cela la tête haute. les scribes rendus impatients après parfois plus de sept heures d’attente. Une trentaine de minutes plus tard, » Les conséquences pourraient être lourdes. la NBA puis le Syndicat venaient s’exprimer devant les Si aucun match n’est disputé en novembre, la ligue micros. À chaque fois, le même message revenait en perdrait un peu plus de 700 millions de dollars soit boucle : « Nous sommes encore très éloignés dans nos au minimum 350 millions de dollars de perte pour les demandes... mais la situation progresse. » joueurs. Le texto d’un joueur français en apprenant la La promesse d’un accord était souvent flashée devant nouvelle résumait bien l’état d’esprit général lundi soir, les médias avant de disparaître aussitôt. « D’une sé« Oh... Merde ». ance à l’autre on avait l’impression de faire un pas en Les deux dernières semaines de négociations, pendant avant puis deux pas en arrière », soupirait Billy Hunter lesquelles la NBA et le syndicat avaient multiplié les lundi soir. L’optimisme de mise depuis le début du lockrendez-vous dans différents hôtels de Manhattan, out vers un probable dénouement heureux était sans n’avaient donc servi à rien ? Les presque quarante doute une illusion entretenue par un corps journalheures passées à jongler avec les dollars et à travailler istique rempli d’espoir. « Il faudrait être stupide pour sur la refonte du CBA dans son ensemble l’avaient été en vain. À plusieurs reprises pourtant, les prémices d’un gâcher les bénéfices de la saison passée », avançait le journaliste vétéran, Chris Sheridan. « Mais il ne faut accord avaient semblé voir le jour. jamais sous-estimer combien les Américains peuvent Les choses sérieuses paraissaient avoir commencé la être stupides. » semaine du 26 septembre. Les Les signes du probable clash deux parties s’étaient renconétaient pourtant là depuis trées à l’hôtel Lowell, le 27 longtemps. Le syndicat et la et le 28, avec la promesse de NBA avaient répété plusieurs faire avancer les choses dans fois être « très éloignés dans le bon sens après la célébraChris Sheridan leurs demandes », mais tion du nouvel an juif. Aussitôt personne au sein des médias après la fin de Roch Hachana, n’avait réellement intégré cette donnée. Résultat lundi le 30 septembre, les réunions ont été déplacées du dernier, le spectre du lockout de 98/99 a ressurgi. Les Lowell au célèbre hôtel Waldorf Astoria enserré entre fans vexés avaient alors tourné le dos aux stars jugées la Cinquième avenue et Park avenue. Le lobby de cet trop capricieuses de la NBA. « Dans cette économie, hôtel Art Deco a immédiatement été envahi par une si le lock-out dure je ne suis pas sûr que l’on puisse quarantaine de journalistes à la plus grande stupeur s’en remettre », explique Hunter qui ne croît pas en des clients et du personnel. Et pour cause, il est plutôt rare de voir les habitués du lobby du Waldorf se régaler une annulation pure et simple de la saison. « Cela nous avait pris du temps pour se remettre du lock-out de 98 de hot dog, sandwiches aux boulettes de viandes, le et si cela se reproduisait il nous faudrait encore plus de tout arrosé de sodas en tout genre. temps. Mais nos joueurs ne vont pas s’écrouler, nous L’attente pendant de longues heures a permis de les préparons à cette éventualité depuis deux ans et discerner plusieurs clans au sein de la profession, les demi. C’est le pire scénario possible. » De là à aller vétérans souvent du côté des propriétaires, les plus jouer des poings... n jeunes tout entiers acquis à la cause des joueurs et
« Ne jamais sousestimer la stupidité des Américains »
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BN 573
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Nom :
31
Salut ! Ça va ?
Propos recueillis par Jérémy BARBIER
SYLVAIN
Enfant, quel
MAYNIER
genre d’élève
Les membres de la promotion ne
était Sylvain
craignent pas une forme de favoritisme ?
Maynier ?
Non, car il n’y a pas de compet. Et puis de sa formation, il ne va pas en faire la même chose que moi. (Il rit) Je veux apporter ma pierre à l’édifice, mais ça sera sans commune mesure. Quand on compare le PB 86 avec le Real Madrid… (Il rit) Chaque chose à sa place. Mais c’est intéressant car ça reste du sport, des joueurs à entraîner et à faire gagner.
J’étais l’enfant nickel, celui qui a 12 quand il faut avoir 12, 15 quand il faut se bouger le cul. Et 5 quand ça ne sert à rien. (Il rit) Ça a toujours été comme ça. Maintenant, je mêle ma passion aux études.
Quand les gens ont su que tu étais dans la En parallèle de cette formation, tu
même classe que Zizou, tu n’as pas eu de
gardes tes fonctions à Poitiers ?
demandes incongrues ?
Oui, cela ne change rien à ma fonction. Je suis toujours employé par le PB dans le but de participer à la croissance du partenariat du club.
(Il rit) Déjà, personne ne m’a cru. On me demandait de balancer des photos mais je ne suis pas comme ça. C’est fou le pouvoir de cet homme. Ça amène tout de suite la presse, on se barricade un peu plus, on fait plus attention. Peut-être que les premières promotions allaient boire une mousse dans une brasserie le premier jour, c’est beaucoup moins facile avec Zinedine Zidane.
Ta promotion au CDES compte 17 autres personnes dont un certain Zinedine Zidane…
/ IS Hervé Belenger
Ouais, Zinedine Zidane est dans ma promo. (Il sourit) Il faut que je te précise un truc, et mes potes vont pas mal se foutre de ma gueule, je n’ai jamais été fan de foot. Je respecte énormément l’aventure de ce monsieur car c’est un très grand sportif mais, en gros, je n’en sais pas la moitié sur sa vie et ce qu’il a fait. Je suis le supporter lambda Coupe du Monde 98. L’élève Zidane a-t-il été bien intégré ?
Il y a des handballeurs ou des volleyeurs qui ont des beaux palmarès mais ce sont des sports qui sont économiquement plus faibles que le basket. Il y a aussi le rugby et tu as… Zinedine Zidane ! Il y a une sorte de grand écart financier et populaire dans cette promo. Il faut réaliser que c’est 20 personnes dans une même pièce. On a passé quatre jours tous ensemble et cela s’est très bien passé. Je m’attache beaucoup aux valeurs humaines et un mec qui est poli, qui dit bonjour alors qu’il pourrait être exécrable, ça me parle. C’est quelqu’un qui a une éducation et c’est sa première valeur.
romo » p a m s n a d t s e ne « Zinedine Zida Il paraît que tu es de retour sur les bancs de l’école ?
S
alut Sylvain ! Ça va ?
Ça va très bien. J’ai arrêté ma carrière sportive il y a un an et au départ, ce n’est pas facile. Après, quand on commence à se projeter un peu et à construire un projet, ça va mieux. Donc aujourd’hui, ça va très bien.
Je voyais bien arriver le coup du banc de l’école, mais ce n’est pas du tout ça. (Il rit) Je fais le diplôme universitaire de manager général de club sportif professionnel au CDES de Limoges. C’est trois jours par mois et ce n’est pas de la théorie mais uniquement de la pratique, des témoignages que l’on prend dans tous les sports. On parle tous de notre sport adoré et c’est bon de se tourner vers d’autres disciplines pour aller prendre des idées, surtout les bonnes.
Il a récemment laissé entendre qu’il se voyait bien sélectionneur national dans le futur. C’est pour des ambitions similaires que tu suis la même formation ?
Pas du tout. (Il rit) À mon niveau, faire cette formation, c’est une chance. Quand on est passionné par un sport, on a simplement envie de se lancer dans l’action. La reconversion dans le basket, c’était pour toi une évidence ?
Je me suis toujours imaginé dans le basket mais jamais sur un banc de touche. À partir du moment où tu ne veux pas être coach, tu es obligé de te tourner vers d’autres choses. Cette formation, c’est ce qu’il y avait de mieux. Cela fait maintenant un an que tu as arrêté. Comment as-tu vécu cette première saison loin des parquets ?
Concrètement, c’est dur. C’est un message très important à faire passer à chaque sportif. La condition de sportif n’est pas la vie réelle. C’est bien car on vit dans un monde de Bisounours, mais il ne faut pas que cela dure trop longtemps. Quand on arrive dans la vie réelle, on n’est plus exceptionnel, il faut prouver deux fois plus. J’ai eu la grande chance que mon président me propose ce projet. Cela permet d’agir et de faire ses preuves. n
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