BasketNews 576

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l’hebdo du basketball

JEUDI 3 novembre 2011 - N° 576

Ibaka… Denave-Thinon… Choulet-Diabaté… Aboudou… Pape Sy… Massie… Jeanneau… Batum… Causeur… Poitiers Chalon (Tchicamboud), Roanne (Holland) et Pau (Lesca) débutent en EuroChallenge.

T Û O C , É T I M I T I G É L , T Ê R É T N I

R LE Û R B L I FAUT ? E G N HALLE C O R L’EU

LE CAS AJINÇA

Photos : Hervé Bellenger/IS et ElioCastoria/FIBA Europe

ALEXIS, -TOI ! RÉVEILLE DIOT, KOFFI, ÉS KAHUDI BLESS

AU MANS, ÇA FAIT P BEAUCOU

www.basketnews.net M 03252 - 576 - F: 3,00 E

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BasketNews n°576 - jeudi 3 novembre 2011


02

médias

Autour du terrain Gaëlle Millon (L’Équipe TV)

« On se battra »

sujets jusqu’à Noël. On aura un entretien croisé Parker-Batum, on veut aussi faire quelque chose sur Yannick Bokolo, l’idée ce n’est pas de faire que des joueurs NBA. C’est ce qui va nous aider à continuer. Et aussi le fait qu’il y a les J.O. l’été prochain. Ça peut nous permettre de garder une crédibilité.

Télévision Jeudi 3 novembre 16h15 Sport+

Vitoria-Olympiakos (EL, rediff.)

23h00 Sport+

Fenerbahçe – Nancy (EL, différé)

Vendredi 4 novembre 19h25 Sport+

Pau – Cholet (Pro A)

Samedi 5 novembre 00h25 Sport+

Pau – Cholet (Pro A, rediff.)

Dimanche 6 novembre 17h10 Sport+

ASVEL – Nancy (Pro A)

Lundi 7 novembre 14h15 Sport+

ASVEL – Nancy (Pro A, rediff.)

Mardi 8 novembre 8h45 Sport+

ASVEL – Nancy (Pro A, rediff.)

Mercredi 9 novembre 19h00 Sport+

Ljulbjana – Galatasaray (EL)

20h45 Sport+

Cantu – Olympiakos (EL)

22h20 Sport+

Barcelone – Siene (EL)

Le journal, c’est donc de la présentation de journée le vendredi… Oui, et le dimanche matin désormais à partir de cette semaine, il y aura une page basket résultats dans la matinale, à partir de 6h00 avec Fred Schweickert. On aura les images des deux matches diffusés par Sport+ et un match supplémentaire que la ligue met à notre disposition. On n’a pas les moyens d’avoir des envoyés spéciaux dans toutes les salles et pour parler de

Lablatinière/L’Éq

Pro A, il faut quand même des images. On a parlé de ça avec Alain Béral (président de la LNB) et il était pour. La grande question : est-ce que ce dispositif va survivre à un éventuel départ des joueurs NBA ? Effectivement, c’est la crainte. Que ça retombe comme un soufflé. J’espère que non. En tout cas, on se battra pour garder la page basket à partir de janvier, mais je n’ai aucune assurance là-dessus. Tant que les joueurs NBA sont là, c’est bon. Est-ce que ça ira au-delà ? On a planifié des

Vous aurez des invités en plateau ? Si on peut oui, mais c’est très compliqué d’inviter des personnages de Pro A un vendredi. Mais rien n’est impossible, on va essayer. On va tenter aussi de caler des entretiens en cours de semaine. Est-ce que l’émission sera visible sur Internet ? Les sujets oui. Mais l’émission, comme on passe des images de match, on n’a pas les droits pour les passer sur Internet, donc je ne suis pas sûr qu’on puisse tout mettre sur le net. n Propos recueillis par Thomas BERJOAN

Lu, vu et entendu « Meilleur que Jordan ! » « Je n’en parle pas, mais j’ai le sentiment que je peux être meilleur que Michael Jordan. » Qui a

Par Thomas BERJOAN

de moi. » L’auteur de ces phrases

ges

On sait qu’avec Stéphane Garabed, vous aimez le basket. Au niveau de la

direction, la perception du basket a évolué ? Clairement. Pour le premier match de Parker à l’Astroballe, on avait deux journalistes sur place, des moyens pour être en direct à 18h avec Pierre Vincent et Laurent Foirest, c’était du jamais vu, même sur une finale de Pro A. Sans Parker, on n’aurait pas fait tout ça. Ça a donné un coup de pouce, mais l’Euro avait déjà fait pas mal pour la promotion du basket. On l’a senti dans la rédaction, les gens parlent basket, s’y intéressent plus. La présence des joueurs NBA aide à « vendre » les idées.

AE via Getty Ima Ned Dishman/NB

L

e journal de la Pro A sur L’Équipe TV, c’est quoi ? C’est chaque vendredi à 18h00 et 19h30. Le coup d’envoi a évidemment été donné parce que les joueurs NBA ont intégré le championnat. On se rend compte désormais qu’il y a de l’engouement autour de la Pro A. Le championnat était plus dur à vendre en interne avant. On a saisi l’occasion. Je présente, et Stéphane Garabed s’occupe du contenu, d’aller tourner les sujets et il sera également en plateau. Ça va durer cinq minutes, intégrées au journal E-News. Pour la première, on est allé voir Ian Mahinmi avant son premier match avec Le Havre. On parlera aussi d’Euroleague toutes les semaines avec un Top 5 des plus belles actions, le joueur de la semaine et le match qu’il ne fallait pas rater. Et puis des infos, de la Pro B, l’évolution du lock-out NBA, pourquoi pas aussi de la ligue féminine. Tout le basket quoi.

uipe TV

la journaliste-présentatrice est le visage du journal de la Pro A sur L’Équipe TV. Un nouveau rendez-vous qui illustre l’exposition médiatique nouvelle de la grosse balle orange. Pour combien de temps ?

pu sortir une énormité pareille ? LeBron ? Dwyane ? Kobe ? Non, non, vous regardez bien trop haut. Écoutons plutôt la suite. « Quand j’aurai pris ma retraite,

je ne veux pas que les gens disent que Michael Jordan était le meilleur. Je veux qu’ils parlent

reprises dans le Washington Post – notre confrère Michael Lee précisant bien qu’il ne s’agissait ni d’humour ni de sarcasme – est… Jordan Crawford ! Oui, le joueur des Wizards (1,93 m, 23 ans, 11,7 pts à 38% en 2010-11). « Je sens que je suis meilleur

que lui de toute façon. Ma mère dirait même que je suis meilleur que lui. » Si maman le dit…

CP3 en or L’info sortie mercredi par le site Nola.com est vérifiée. Chris Paul a confirmé via Twitter qu’il participerait bien, avec sa mère, son père, son

frère et sa tante, à Family Feud, la version

US du jeu télévisé Une famille en or, pour 100.000 dollars et une bagnole. Paul a précisé que les dons seraient reversés à sa fondation. Selon nos confrères, Chris et sa famille ont postulé selon la procédure normale, comme n’importe qui. L’émission passera le 1er novembre.


ZONE-MIXTE

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Dans le conflit NBA, qui abuse ? LES PROPRIÉTAIRES Par Thomas BERJOAN

Peter Holt

C

hez Jay Leno, Barack Obama himself a désavoué les frondeurs. « Regardez la NFL, ils ont été capables de régler leur lock-out. Ils ont compris. » Quoi, au juste ? Tout simplement qu’en temps de crise, perdre quelques privilèges n’absout pas le statut de privilégié. À l’échelle des fans, le joueur NBA, même délesté de plusieurs milliers de dollars, restera toujours le nanti d’un système qui récompense grassement ceux qui ont fait le choix de s’exposer. L’opposition NBAer-millionnaire/Amérique en crise sublime le politiquement correct mais derrière tout discours un peu démago se cache une part de vérité. Les joueurs en sont totalement coupés. À faire de ces négociations un duel d’honneur contre leurs propriétaires, ils ont perdu de vue qu’ils ne seraient pas seuls à regretter novembre sans NBA. En usurpant aux supporters et autres petites mains des franchises leur statut de victime, Kobe et compagnie sont devenus les vilains petits canards d’une situation qu’ils auraient pu éviter. Plutôt que de négocier d’improbables romances italiennes ou de s’improviser Monsieur Loyal dans des exhibitions au ras des pâquerettes, il aurait fallu mettre son plus beau costard et donner la réplique à ces proprios que l’on jure aussi cupides qu’inflexibles. Certains se sont battus dès le début, mais l’Amérique n’a que faire des bonnes intentions de Roger Mason ou Maurice Evans. Encore moins des repentances de Mike Beasley qui, sur l’avis d’un conseiller fraichement engagé, tente de racheter un été dévergondé. « Se battre pour 3%, c’est un peu puéril. » Que l’éclair de lucidité provienne du joueur le plus instable de la ligue devrait réveiller quelques consciences. Parce qu’ils n’ont pas retenu les leçons du passé, les grévistes 2011 sont les grands absents de cette première semaine de novembre. Les fans s’en souviendront… n AE via Getty Images

ls veulent une garantie de pouvoir gagner le titre et une garantie de dégager de l’argent. Quoi d’autre ? Une femme belle, drôle et aimante ? La vie éternelle ? La frange la plus dure des propriétaires, ceux des « petits marchés » qui mènent actuellement la charge, exagèrent. « Les Spurs auraient perdu de l’argent ces trois dernières années… si nous n’avions pas fait les playoffs ! », explique Peter Holt, boss des Spurs. Il n’a même pas perdu d’argent ! On dirait les institutions bancaires pendant la crise des subprimes en 2008. Elles se sont gavées pendant 15 ans, et l’année où elles perdent, elles font porter le chapeau par les états, menaçant sinon de gripper tout le système. La même méthode de voyou ! Si on file 20 millions par an à Eddy Curry ou Richard Jefferson, il s’agit d’une connerie ! Les proprios entendent donner moins aux joueurs pour être absolument sûrs d’en gagner, quelles que soient leurs actions. Les joueurs gagnent beaucoup d’argent, mais ce prétexte-là ne suffit pas à vouloir abandonner sa part à des rustres qui estiment que tout leur est dû ! En fait, les proprio veulent se venger. Ils considèrent que la saison dernière, LeBron et Melo ont dicté leur loi en partant à Miami et New York. Ils jugent que c’est leur tour ! Ils oublient une chose. Remplacez les propriétaires par d’autres propriétaires, ça ne changera rien. Le savoir-faire NBA marketing et communicationnel de la ligue est le fruit du travail des salariés NBA sous la direction de Stern. En revanche, remplacer les meilleurs joueurs du monde est impossible. Et pourtant, ces derniers ont déjà accepté de baisser leur niveau de revenu de 57 à 52%, dernière proposition rejetée. Le pire ? L’opinion publique américaine se retourne actuellement contre les joueurs. Ça me les rend sympathiques. n

Par Jérémy BARBIER

Steve Freeman/NB

I

LES JOUEURS

Sondage Vous intéressez-vous à l’EuroChallenge ? Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 762 réponses, décompte arrêté lundi.

Problème de timing Pierre Vincent, en conférence de presse la semaine dernière, en avait un peu marre de commenter l’arrivée décalée de Ronny Turiaf, comme le rapportait le site Basketsession. « On a vu le cas

où nous avons essayé de ne pas communiquer avec la venue de Tony parce que les choses n’étaient pas bouclées et qu’on pouvait revenir en arrière, on nous l’a reproché. Et là on communique un peu plus tôt que prévu par rapport à la venue de Ronny, on nous le reproche aussi. Dites moi ce qu’il faut faire ? » Comme sur le terrain, tout est affaire de timing. Un art délicat.

Le petit LeBron Sur son compte Twitter, James a posté une photo de lui gamin. Avec cette légende : « Voilà la dernière photo où j’avais encore tous mes cheveux. » On se rappelle qu’au cours de l’été, Dwyane Wade avait beaucoup chambré LeBron sur sa calvitie.

Oui, beaucoup

Non

vidéo exclusif sur TLM, la chaîne lyonnaise.

18% 49%

Casanier « Je suis plutôt casanier, mais c’est vrai que là je sors aussi parce qu’il y a beaucoup de bons restos ! Il y a beaucoup d’endroits que j’ai déjà testés. » Tony Parker dans un entretien

8%

25% Vaguement

Oui tant que les Français sont en course


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sommaire

Indispensables

06 EUROCHALLENGE : INDISPENSABLE ?

• La troisième coupe d’Europe dans la hiérarchie n’est évidemment pas « nulle » mais une fois l’Euroleague et l’Eurocup servies, le plateau de la C3 est forcément plus modeste. Alors questions : cette compétition estelle légitime ? Indispensable ? Rentable pour les clubs français ? Utile pour ceux-là ?

08 GAZETTE EUROPÉENNE

• Nancy a gagné contre Bilbao, les trois autres espagnols se sont faits respecter, Ibaka débarque, l’Euroleague change sa formule. Tout ça, et bien plus, dans notre grande gazette continentale.

10 L ES MEILLEURES ÉQUIPES D’EUROLEAGUE DANS L’HISTOIRE

• Partant du constat que, sur le papier, le CSKA Moscou 2011-12 nous paraît être l’une des plus belles équipes européennes de l’Histoire, nous nous sommes penchés sur celles qui ont été, effectivement, les plus fortes. Nous avons établi notre Top 5 et décerné nos « honorable mentions ».

12 FABIEN CAUSEUR, REDEVENU LUI-MÊME

• Touché l’an dernier par une blessure mal soignée, qui lui a coûté cher, et notamment un été en Bleu, Fabien Causeur est maintenant revenu à son meilleur niveau et se projette comme un leader pour Cholet.

18 DENAVE ET THINON, CES SCOREURS NOUVEAU

5,00 €

En kiosques

QUE VOUS NE CONNAISSEZ PAS

• Jamais passé par aucun centre de formation, David Denave (1,95 m, 26 ans) a longtemps été un joueur méconnu des divisions inférieures. Aujourd’hui, il est le meilleur basketteur français de toute la Pro B.

20 LA GAZETTE DE LA 4e JOURNÉE DE PRO A

• L’ASVEL gagne à Cholet avec un gros Tony Parker… Pape Sy casse tout contre Pau… Jordan Aboudou est le héros de Chalon… Jean-Denys Choulet et Solo Diabaté, c’est le divorce.

22 ÉCHOS FRANCE 24 TECHNIQUE : LA DÉFENSE DE POITIERS

• Gravelines devrait se méfier. Si le PB86 voyage mal, depuis deux saisons, l’équipe défend son maintien à la maison. Dans une ambiance qui transforme les joueurs en chiens enragés. Un phénomène étrange.

25 PRO B : MASSIE (LIMOGES) PEUT VISER DES RECORDS 27 LA GAZETTE DU LOCK-OUT NBA 28 ALEXIS, QUE FAIS-TU ?

• Alexis Ajinça est-il toujours une énigme ou, finalement, obéit-il à un schéma d’échec prévisible. On n’enterre pas celui qui est toujours un prospect, mais Yann Casseville fait le point sur une carrière… au point mort.

31 SALUT, ÇA VA AYMERIC JEANNEAU ?

• Quatre journées de Pro A et quatre… contres ! Aymeric Jeanneau est devenu l’un des meilleurs contreurs de la ligue. Ça le fait rire. Nous aussi.

BasketNews

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édito

SI TU AVANCES quand JE RECULE…

Patrick McDermott/Getty Images

Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images

Par Fabien FRICONNET

C

eux-là qui suivent la chose de près, qui font le planton dans les halls d’hôtels, recueillent les confessions, officielles ou intimes ; ceuxlà qui connaissent les protagonistes et décryptent leurs mots de passe, leurs mous, leurs silences et leur bullshit ; ceux-là qui maîtrisent les arcanes du BRI, du CBA, du hard cap et autres péréquations de caisses de sécurité sociale, comme d’autres prennent leur pied devant un plan comptable en braille ; ceux-là doivent sans doute s’y retrouver. Et encore... Mais nous autres qui pourtant, contraints et forcés, nous tenons au courant au jour le jour, on finit par ne plus savoir qui que quoi dont où. Au début, faut reconnaître, le lock-out, c’était marrant. Ça faisait de l’animation, un peu de grabuge. Les summer leagues, les rookie camps, les trades et tout le toutim, on aime bien, ça nous fait nos étés, quoi ; mais une fois de temps en temps un peu de chamboulement, on est preneur. Et puis le lock-out, ça permettait de briller en société. « Mon cher, dans ce pays-là, tout est contrat. Le lock-out n’est pas une grève, c’est une interruption d’activité consécutive à l’arrivée à échéance de la convention collective régissant les relations entre joueurs et propriétaires. » Au début, faut reconnaître, le lock-out, c’était quand même le cadet de nos soucis. On avait un championnat d’Europe à préparer avec tous nos meilleurs joueurs NBA qu’on a. Et puis une médaille à fêter. Et puis des Parker, des Diaw et des Batum à accueillir en Pro A. Grâce au lock-out, d’ailleurs. Et puis une

saison LNB qui allait redémarrer. Au début, le lock-out, c’était facile à comprendre. C’était ces enfoirés de proprios, ces rapins qui entendaient, par un coup de force, faire passer leur marge de 43 à 50%. Ben voyons ! Tranquilles ! Si on gêne, vous nous le dites. Façon Jacques Chirac après sa réélection en 2002 : « Maintenant, y’a plus de raisons de se laisser emmerder ». En face, les joueurs, sublimes sur le terrain comme en coulisses dans leurs costards de négociateurs, bien représentés par le puncheur avisé Billy Hunter et le spécialiste des missions difficiles, le charismatique Derek Fisher. Grands seigneurs – et forts au fait que dans une négociation, il faut lâcher du lest – ceux-ci acceptaient de rogner sur leur part du gâteau. Les joueurs, on les connaît, ils nous enchantent sur le terrain – nous désespèrent et nous font rire, parfois aussi – alors que les proprios, flanqués d’une armée d’avocats – forcément sinistres –, passez-nous l’expression, on s’en bat gentiment l’œil. On n’a jamais vu Peter Holt coller un trois-points au buzzer d’un match des Spurs.

Michael Beasley maintenant ??! Voilà désormais que tout est compliqué. Un coup ça avance, un coup ça recule. Un coup c’est avec David Stern autour de la table, un coup c’est sans lui. Un coup c’est avec un médiateur envoyé en mission par Barack Obama, un coup c’est sans lui. Un coup ça y est, ça repart, c’est imminent, messieurs les joueurs

Billy Hunter (syndicat des joueurs) et David Stern : le blocage toujours.

NBA qui vous ébrouez dans le champ européen, faites vos bagages et ramenez vos culs fissa ; un coup ça retombe, pschitt, c’est de nouveau la crise, on annule deux semaines, puis un mois, puis on finit par ne plus croire en Noël. Et voilà qu’à l’usure, les joueurs, si l’on en croît ceux qui tentent de prendre le pouls des fans de basket en Amérique, seraient petit à petit en train de devenir les fautifs. Tant que la menace d’annulation des matches était lointaine, on soutenait le petit millionnaire contre le gros milliardaire, mais à mesure que ça sent de plus en plus mauvais, on finit par en avoir assez de tout cela. Certains joueurs, c’est vrai, n’ont pas été très finauds dans leur communication. Mais enfin, ces athlètes-là, dont on oublie qu’ils ne sont parfois que des post-adolescents qui vivent un monde imaginaire, ne sont pas des pros du concept et de la com’ ; alors lâchez-en trois centaines dans la nature pendant quatre mois, en plein été, avec full access au medias et à leurs outils Twitter et Facebook, et vous aurez forcément deux ou trois bouffonneries à signaler, contre-productives en terme d’image. Alors qu’en face, attention, c’est une confrérie de respectables hommes mûrs et manucurés, qui jonglent avec les milliards depuis belle lurette, qui savent très bien quoi dire et quoi ne pas dire et qui savent aussi tirer partie des faiblesses de l’autre. Ainsi, au fond, qui nous dit que ce soi-disant glissement d’opinion n’est pas, tout simplement, de l’agitprop, du vent, de la com’ ? De la stratégie, quoi. Car, pour finir de compliquer la lecture de ce qui se trame jour après jour, il faut comprendre que même au sein du patronat, tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde. Pour faire simple : les plus intransigeants, les plus violents et les plus vaches des proprios – la ligne dure, celle qui est aux manettes – sont les petits, pas les gros. Ce sont les Holt (San Antonio), pas les Cuban (Dallas). Pareil chez les joueurs, ceci dit, où certains commencent à

Au début, faut reconnaître, le lock-out, c’était marrant trouver le temps long et se disent que, finalement, mieux vaut un mauvais accord qu’une bonne guerre. Et qui entend-on défendre ce point de vue micros allumés ? Michael Beasley, c’est-à-dire le pire d’entre eux, le cas social, le bipolaire, l’abruti dans toute sa splendeur. Alors, c’est vrai, on finit par ne plus savoir qui que quoi dont où. À commencer par savoir si, au moment où vous lirez ces lignes, les deux camps n’auront pas fini par trouver un accord à l’arrache…. n


06

enquête

EUROCHALLENGE, DÉBUTS MARDI

CELA EN VAUT-IL LA P Roanne, Pau-Lacq-Orthez et Chalon-sur-Saône, les trois clubs français engagés en EuroChallenge, entrent en piste mardi. Mais que gagnent réellement ces trois équipes à jouer cette « troisième » compétition européenne, alors que sa légitimité est de plus en plus remise en cause ? Par Claire PORCHER, avec Florent de LAMBERTERIE et Antoine LESSARD

«

Une coupe d’Europe à Pau, cela ne se refuse pas ! La Korac c’était il y a presque 30 ans (ndlr, 1984). Aujourd’hui l’EuroChallenge on va la découvrir, cela fait quatre ans que l’on n’a pas de compétition européenne : on a ce besoin. » Neuvième la saison dernière, l’Élan Béarnais a récupéré le ticket du HTV. L’Élan Chalon est passé à côté de l’Eurocup, battu par Zagreb en tour qualificatif. Ainsi Pau, Chalon et Roanne rejoignent l’Europe par la plus petite porte. Derrière l’Euroleague et l’Eurocup, une participation à l’EuroChallenge justifie-t-elle vraiment les moyens ?

Emmanuel Brochot (président de Roanne), Dominique Juillot (président de Chalon) et Didier Gadou (direx de Pau) ne sont pas très tendres avec la FIBA Europe qui organise l’EuroChallenge.

Photos : Hervé Bellenger / IS

« Financièrement, ce n’est pas du tout intéressant », tranche Emmanuel Brochot, président de Roanne. « Entre les déplacements et l’accueil des équipes, on a budgétisé entre 100.000 et 150.000 euros, selon le nombre de tours que l’on va passer », compte Didier Gadou, directeur exécutif de l’Élan Béarnais. « Les frais sont moins élevés en Eurocup parce qu’on joue en général à proximité des capitales. Là, les déplacements sont très loin et généralement dans des villes mal desservies, ça coûte cher », explique Brochot. Pau a prévu un budget moyen de 10.000 euros par match. À Chalon, on a hérité de la Russie avec un déplacement à Krasnoyarsk. « Avec une délégation de 18, c’est un déplacement qui va coûter 15.000 euros à peu près. Un déplacement de Pro A, c’est 5 à 6.000 euros », estime le président Dominique Juillot. Pour équilibrer le budget, Chalon a négocié une subvention des collectivités locales de 10.000 euros par match et Pau est allé chercher « un complément » de ses partenaires. Pour ce qui est de la FIBA Europe, il faudra attendre pour le coup de pouce. L’aide est presque inexistante avant les quarts de finale. Pour l’EuroChallenge 2010, Roanne a touché environ 20.000 euros de primes. « La FIBA, elle envoie plutôt des factures », explique Didier Gadou. « Boîte à amendes » pour le Roannais, « machine à racketter » pour le Chalonnais. Les présidents ont de mauvais souvenirs. En 2010, Roanne est parti au Final Four avec un joueur en moins sur la feuille, blessé. « Si vous blessez un joueur à un certain moment, vous ne pouvez pas le remplacer. Mais comme il vous en manque un, vous avez une amende ! » Chalon aussi a été pris par la patrouille FIBA Europe, en recevant une amende de 1.000 euros à cause d’une reprographie sur le terrain. De quoi faire sortir le président de ses gonds : « J’ai dit au commissaire que c’était pitoyable, qu’ils vivaient dans un monde qui n’existe pas. Un jour

Pascal Allée / Hot Sports

Financièrement non rentable


07

enquête

PEINE ?

il faudra que ces gens fassent comme tout le monde, parle aux gens ». Et pourtant les clubs s’y retrouvent qu’ils aillent dans des hôtels moins luxueux, qu’ils en termes d’image. « L’EuroChallenge a un coût prennent des menus plus raisonnables au restaurant mais elle est valorisante », explique Didier Gadou, et qu’ils soient nommés géographiquement. La FIBA, « on sera les ambassadeurs de la ville à travers c’est un véritable scandale ! » l’Europe ». Juillot confirme l’impact et la médiatisaMalheureusement, la biltion au niveau régional : « letterie ne couvre pas tous Sportivement, cette coupe ces frais, avec moins de est moins intéressante spectateurs qu’en championque l’Eurocup mais dans Dominique Juillot nat. « On ne remplit pas nos l’attractivité du public, des salles et au moment où on partenaires, tout le monde pourrait, on joue à l’extérieur (ndlr, pour le Final Four) s’en fout. Personne ne sait ce que c’est que », explique le président de la Chorale. « Vous avez vu l’Eurocup ou l’EuroChallenge. Pour eux, c’est une les équipes qu’on a tirées au sort ? C’est impératif de coupe d’Europe. » s’appuyer sur les écoles et des opérations particulières en termes de tarif pour remplir les salles. » Pour L’Europe reste l’Europe Cela parle aussi aux joueurs, comme un argument Emmanuel Brochot, c’est la différence entre Eurocup de plus lors du recrutement. Insuffisant pour attirer et EuroChallenge : « On a des équipes qui ont un un Batum par exemple mais éventuellement pour un nom en Eurocup. L’année dernière, entre nos frais de Mustafa Shakur. En signant à Pau, « il savait qu’on déplacements et nos recettes matches, globalement avait deux matches par semaine », explique Didier on a équilibré. » Gadou. L’EuroChallenge, c’est moins d’entraînements La compétition mise en avant et plus de matches ainsi qu’une exposition aux quaSi ce n’est financier, les dirigeants y trouvent un tre coins d’Europe. « Entre un club qui ne fait pas de intérêt sportif. « Un titre reste un titre », explique coupe d’Europe et un club qui fait l’EuroChallenge, Brochot. Mais ils savent que la fatigue accumulée à salaire égal, le joueur ira voir le club qui fait de deux matches par semaine avec parfois de longs l’EuroChallenge. Ce n’est pas le Pérou mais c’est un déplacements (neuf heures d’avion pour Chalon/ petit plus », estime Emmanuel Brochot. Krasnoyarsk) peut être handicapante pour la saison. Alors, compétition légitime ? Déjà à l’été 2009, « Nous avons quand même un effectif riche, à nous il était question d’une fusion entre l’Eurocup et de l’exploiter », pose Didier l’EuroChallenge, évoquée par Gadou, qui préfère positiver la FIBA Europe herself : « Il LE PROGRAMME sur le bienfait de jouer dans un est dans l’intérêt du basket nouveau rythme de compéeuropéen à avoir, dès que DES FRANÇAIS tition. « On le voit, ceux qui possible mais au plus tard en Roanne font des matches européens 2012, deux compétitions seuleBK Pardubice – Roanne (8/11) en semaine sont plus forts ment. » Derrière l’Euroleague, Roanne – BC Goverla (15/11) à un moment donné dans la 48 équipes s’affronteraient, BK Prostejov - Roanne (22/11) saison quand il faut gagner dont les 16 meilleures de Roanne – BK Pardubice (29/11) les rencontres », explique le l’EuroChallenge. En attendant BC Goverla – Roanne (06/12) directeur exécutif. « On se la refonte, les Français comRoanne – BK Prostejov (13/12) fatigue pour le championnat mencent mardi leur défi en Chalon-sur-Saône mais la compétition, c’est C3. L’Europe reste l’Europe. « CSU Mobitelco Cluj – Chalon (8/11) grisant pour les joueurs », On se bat pour les trophées Chalon – BC Krasnoyarsk (15/11) confirme Emmanuel Brochot. et pour faire une coupe Chalon – Antwerp Giants (22/11) En termes de communication, d’Europe, je ne vois pourquoi Chalon – CSU Mobitelco Cluj les adversaires Euroleague on l’aurait refusée, même si (29/11) de Nancy ont des noms c’est la plus petite », explique BC Krasnoyarsk – Chalon (6/12) autrement plus porteurs Didier Gadou. « On est dans Antwerp Giants – Chalon (13/12) que les clubs en EuroChalun championnat. On avait qu’à lenge. Le président Juillot a être meilleurs l’année dernière Pau-Lacq-Orthez hérité d’Anvers (« ça parle aux pour faire autre chose que Szolnoki Olaj - Pau (8/11) gens »), Cluj (« personne ne l’EuroChallenge », conclut EmPau – Keravnos (15/11) sait où c’est ») et « Krasni… manuel Brochot. L’ambition de Artland Dragons - Pau (22/11) Krasna… (on précise que tous est bien sûr d’aller le plus Pau - Szolnoki Olaj (29/11) c’est Krasnoyarsk) Oui voilà ! loin possible. Car qu’importe Keravnos – Pau (6/12) Bon, on a évité Vladivostok, le flacon pourvu qu’on ait Pau - Artland Dragons (13/12) mais au moins Vladivostok, ça l’ivresse de la victoire. n

LA TURQUIE FAVORITE L’Allemagne et la Turquie sont les nations les plus représentées dans l’EuroChallenge avec quatre équipes. Le Besiktas Istanbul a rejoint le groupe B après sa défaite au tour de qualification de l’Eurocup contre Mons-Hainaut. Après trois journées, l’équipe de Deron Williams est invaincue en

Rodolfo Molina/EB via Getty Images

« C’est une machine à racketter »

championnat. Vendredi dernier, elle a gagné face à Ankara (97-88), autre club TBL en EuroChallenge avec le Pinar Karsiyaka Izmir (privé d’Eurocup à cause du Mans) et Olin Edirne. D-Will, Marcelus Kemp pour le Besiktas, Darius Washington et Mehmet Okur pour le Turk Telekom : si les effectifs restent tels quels, les clubs turcs auront de forts arguments pour rejoindre le Final Four 2012. Surtout que beaucoup de clubs ont décliné l’invitation. Aucune équipe d’Italie, Grèce ou de la ligue adriatique et une seule d’Espagne (Fuenlabrada) : avec pas ou peu d’équipes des plus fortes ligues, les Français aussi ont leur carte à jouer pour sortir de leur groupe et se hisser jusqu’aux phases finales.

C.P.

LA STAT

8/22

Sur les 22 équipes françaises ayant participé aux huit éditions de l’EuroChallenge, huit seulement ont dépassé le premier tour. Toutefois, il y a du mieux depuis trois saisons avec la présence systématique d’un club français en quart de finale (Cholet, Roanne et Gravelines-Dunkerque). Cholet a échoué en finale contre la Virtus Bologne (75-77) en 2009, Roanne en demi-finale contre Göttingen en 2010, et Gravelines-Dunkerque en quarts de finale contre le Lokomotiv Kuban en 2011.

A.L.

LE PALMARÈS* Final Four / Lieu Vainqueur

Finaliste

2004 Kazan (RUS)

UNICS Kazan

Maroussi Athènes

2005 Istanbul (TUR)

Dynamo St-Petersbourg

BC Kiev

2006 Kiev (UKR)

Joventut Badalona

BC Khimki

2007 Gerona (ESP)

Akasvayu Girona

Azovmash Mariupol

2008 Limassol (CYP)

Barons Riga LMT

Dexia Mons-Hainaut

2009 Bologne (ITA)

Virtus Bologne

Cholet Basket

2010 Göttingen (GER) BG 74 Göttingen

Krasnye Krylya Samara

2011 Ostende (BEL)

BC Lokomotiv Kuban

KRKA Novo Mesto

(*) : La compétition s’est successivement appelée la FIBA Europe League (2004 et 2005), l’EuroCup (2006 à 2008) et l’EuroChallenge depuis 2009.


08 EUROLEAGUE

NEWS DU CHANGEMENT POUR L’EUROLEAGUE

Benoit Bouchez/EB via Getty Images

Jordi Bertomeu, patron de l’Euroleague, l’a confirmé lors de son passage à Athènes : dès 2012-2013, « sa » compétition va changer de formule. Talkbasket rapporte ainsi que le TOP 16 se disputera désormais en deux groupes de huit équipes, ce qui allongera le calendrier des équipes de huit matches supplémentaires. Ceuxci auront lieu le jeudi ou le vendredi afin que la compétition ne se retrouve pas en concurrence avec la Ligue des Champions de football. Enfin, le tour préliminaire de la compétition ne qualifiera plus qu’une seule équipe, l’autre place sera attribuée via une licence B.

2e journée

ARRIBA IBAKA Nicolas Batum impérial pour l’importissime victoire de Nancy face à Bilbao.

PREMIÈRE POUR NANCY, LES ESPAGNOLS FACILES

Après Rudy, voici Serge. Nouveau renfort madrilène, l’intérieur du Thunder vient renforcer une équipe déjà fort bien pourvue, le temps du lock-out

«

Mes garçons sont courageux, ils se battront ». Au micro de Sport+ avant le début du match, Jean-Luc Monschau ne croyait pas si bien dire. Ses Nancéiens ont dû attendre 35 minutes et l’envol de « Batman » Batum avant de concrétiser cette précieuse victoire. Discret pendant la première mi-temps, l’ailier du SLUC évoluait alors en contre-emploi dans un rôle d’ailier-créateur qui n’est pas le sien. Dans la seconde, il a pris feu, et ses responsabilités dans le money-time pour terminer avec une grosse ligne de stats (26 points dont 11 dans les trois dernières minutes, 7 rebonds et 8 passes décisives) et le titre honorifique de MVP de cette deuxième journée. Mais plus que la confirmation Batum, c’est la « surprise » Moerman que l’on retient de cette belle soirée à Gentilly. Adroit au shoot (15 pts), précieux au rebond (4), l’ailier-fort prend de plus en plus d’ampleur au sein de la rotation nancéienne. Son association avec le duo Akingbala/Samnick fait merveille en alliant scoring et grosse

présence physique dans la raquette. De quoi pouvoir tenir la dragée haute aux rudes joueurs de Fenerbahçe ce jeudi (18h45) qui n’ont déjà plus de joker pour avoir perdu leurs deux premiers matches (face à Vitoria et à l’Olympiakos).

L’Espagne c’est easy Battre une équipe espagnole n’est pas donné à tout le monde. Les Polonais de l’Asseco Prokom pourraient vous parler du « monstre » barcelonais à plusieurs têtes : Navarro par-ci (14 pts), Lorbek par-là (20 pts). Au final, cinq joueurs du « Regal » ont au moins égalé les 10 points et deux autres ont émargés à 9 unités. Le danger vient de partout. Idem au Real Madrid. Renforcé par l’arrivée d’un Serge Ibaka bien discret pour sa première (0 pt et 1 seul rebond en trois minutes), les Madrilènes ont relevé le défi milanais de Sergio Scariolo. La science du technicien italien ne lui a pas permis de trouver la solution au double-problème Fernandez (17 pts et 4 rbds)-Carroll (21 pts et 3 rbds). Mais une fois l’ailer de Portland

parti, Madrid devra mieux répartir sa marque sous peine de mauvaises surprises. Ou alors se montrer plus dominateur au rebond à l’instar des Andalous de Malaga. Sous les paniers, le Zalgiris Kaunas a, en effet, mangé sévère : 19 rebonds offensifs, 33 défensifs. Résultat : l’intérieur Joel Freeland aligne un double-double bien garni : 21 pts et 12 rbds. De quoi repartir sereinement de l’avant, après la déconvenue face au Panathinaikos. Dernier de la classe, et non des moindres, le Caja Laboral de Dusko Ivanovic a donné la leçon aux Italiens de Cantu. Un succès aux senteurs tricolores puisque le duo Heurtel-Séraphin s’est particulièrement mis en valeur. Pour le meneur, sa vista a fait merveille et il termine avec 11 points et 4 rebonds, rentabilisant parfaitement ses 17 minutes de temps de jeu. Quant à Kévin Séraphin, il s’est montré plutôt complet avec 10 points et 7 rebonds. De quoi placer les Basques sur de bons rails pour le reste de la compétition. n Barbara YOUINOU

Nebojsa Parausic/EB via Getty Images

Après un finish de folie face à Bilbao, Nancy tient son premier succès dans la compétition (8773). Quant aux autres Espagnols (Vitoria, Malaga, Real Madrid et Regal Barcelone), ils n’ont pas faibli et ont tous obtenu la victoire.

évidemment. Lors de sa présentation aux médias, « Air Congo » a déclaré vouloir apporter « de l’énergie, de la défense et tout ce que me demandera l’entraîneur pour aider l’équipe ». Pour combien de temps ?

PREMIÈRE POUR LE SPIROU Abattu après la claque administrée par le Real, le Spirou Charleroi a créé l’exploit sur le parquet de l’Efes Istanbul. Incorporé in extremis dans le groupe, l’intérieur Christophe Beghin s’en sort avec les honneurs : 13 points et 2 rebonds en 20 minutes. De quoi avoir le sourire après la rencontre. « Aucun club belge ne s’était imposé en Turquie, je pense, surtout en Euroleague. C’est très important pour le moral après la défaite contre Madrid », a-t-il déclaré pour RTBF.

B.Y.


09

échos

LA TURQUIE EN MODE NBA

CHAMPIONNATS NATIONAUX ACB

A

L’HOMME À SUIVRE TREMMELL

DARDEN

UNICAJA MALAGA • Certes, il est le vice-MVP étranger en titre de la Pro A mais l’ailier US n’avait encore jamais évolué au sein d’une équipe labellisée « Euroleague » ni touché des doigts la Liga, le championnat européen le plus relevé. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le bonhomme s’est intégré en deux temps trois mouvements. Cinq matches en Liga Endesa et cinq titularisations à son actif. Avec les statistiques qui vont avec : 11,4 points (deuxième marque derrière Joel Freeland et ses 17,5 pts), 4,0 rebonds et 1,6 passe décisive de moyenne ; soit déjà un rôle de leader qui n’est pas pour rien dans le rôle de troublefête que les Andalous jouent en championnat. Cependant moins en vue en Euroleague (17 points en deux matches), une compétition qu’il a jugée « très dure et très compétitive » dans Marca, Darden n’a pas encore donné sa pleine mesure. Ça tombe bien : le travail, ça ne lui fait pas peur. B.Y.

• Pour faire chuter Malaga, leader avant cette cinquième journée, il fallait du lourd, du solide, du costaud. Du Valence en fait. Dans la victoire (75-62), les banderilles sont venues de Nando De Colo (en photo), époustouflant de réussite (22 pts à 88% aux tirs). Résultat : Valence a désormais un ratio victoires/défaites favorable (3/2) et se rapproche du trio de tête. Mais durant cette journée, l’ex-Choletais ne fut pas le seul ancien de Pro A à performer. L’ailier nigérian Derrick Obasohan (ex HTV et Strasbourg) a porté l’estocade avec Badalone contre Estudiantes (74-71) : 18 points, 4 rebonds et 3 passes décisives. Mais l’une des bonnes opérations de la semaine revient au Real Madrid de Rudy Fernandez. La victoire face à Gran Canaria (6860) lui permet en effet d’occuper la deuxième place au classement général. Pour son retour en Liga, Serge Ibaka s’est fait assez discret avec 3 points et 3 rebonds en 9 minutes mais avec plus d’entraînements dans les jambes, nul doute que ses stats vont vite monter en flèche. Moins prolifique en attaque, Barcelone a certes gagné face à Fuenlabrada (66-56) mais sans la manière. Les Catalans devront se montrer plus « provocateurs » (4 lancers-francs sur tout le match) pour se faire moins peur les prochaines journées et ne pas s’en remettre seulement aux perfs de Juan-Carlos Navarro (21 pts).

Liga ACB

B.Y.

AVEC DE COLO, C’EST CADEAU

Denis Doyle/EB via Getty Images

lors que le lock-out ne semble pas vouloir prendre fin, certains matches prennent des couleurs made in NBA. Comme le BesiktasAnkara en Turquie (97-88). Anciens coéquipiers à Utah, l’arrière Deron Williams (en photo) et l’intérieur Mehmet Okur se sont sans doute livrés au duel le plus inattendu de leur carrière. Avec l’avantage au résultat et aux points (23 contre 18) pour le premier. Après une adaptation compliquée aux joutes FIBA, le voilà lancé, pour le plus grand plaisir de son coach Ergin Ataman. « Avec son gros shoot et sa capacité à mener le jeu, il montre à tout le monde pourquoi il est un All-Star ». n

LEGA

Denis Doyle/EB via Getty Images

SUSPENSE À GOGO

• Si l’intérêt d’un championnat se mesurait au suspense des rencontres, la Lega aurait récolté la palme haut la main. Prenez l’équipe de Cantu. Après la défaite en Euroleague, ce sont les modestes joueurs de Pesaro qui leur ont fait mordre la poussière (71-66). Jusque là invaincue, la Virtus Roma connaît sa première défaite de la saison (76-74), battue par le Varese d’un certain Yakhouba Diawara. L’ailier termine avec la meilleure marque de son équipe : 16 points à 66,6% de réussite. Avec un pauvre 5/22 à trois-points, les Romains savent en partie dans quelle direction apporter des changements. Ils pourront aussi prendre exemple sur la Montepaschi qui s’est bien rattrapée de sa défaite face à Caserte. Dans le rôle de la victime : Angelico Biella, qui a fait plus que se défendre (70-67). Mais quand vous vous retrouvez face à l’un des meilleurs joueurs européens, le meneur macédonien Bo McCalebb (19 pts, 4 rbds et 3 pds), son expérience et son talent sont suffisants pour faire la différence dans le money-time. Finalement, les seuls à ne pas avoir eu peur sont les joueurs de Sergio Scariolo. Contre Sassari, Gallinari (7 pts) and co. n’ont pas fait dans la dentelle en infligeant un 21-6 dès le premier quart-temps et ont ensuite tranquillement géré leur avance jusqu’à la fin de la rencontre (88-60). Résultat : la première place, c’est pour eux. B.Y.


10

ANALYSE

EUROLEAGUE : LE CSKA IMPRESSIONNE

NOS MEILLEURES éQ Deux matches et deux victoires, un différentiel de +33, un jeu offensif de haut vol, une défense qui pèse, une rotation infernale et l’envie de revenir au sommet avec Andrei Kirilenko. Sur le papier, le CSKA Moscou 2012 est l’une des meilleures équipes de l’Histoire ; ne reste plus qu’à gagner pour valider. Mais qui sont les autres ? Par Fabien FRICONNET

VARESE 70’S

SUPER DINO, SUPER ÉQUIPE

• Difficile de plus dominer que le Varese des 70’s. Sous la férule du mythique Yougoslave Aleksandar Nikolic, dit « Le Professeur », puis de Sandro Gamba puis Nico Messina, les Lombards trouvent le moyen de disputer dix finales « d’Euroleague » consécutives, de 1970 à 1979, en remportant cinq (la dernière en 1976), ce qui place le « Pallacanestro Varese », alors connu sous le nom de son sponsor, Ignis, à hauteur du Maccabi, juste derrière le Panathinaikos et le CSKA (six trophées), le Real étant à distance (huit titres). Durant ce long règne, les Italiens battent en finale le CSKA deux fois, le Real deux fois et Split une fois. Ottorino Flaborea, Edoardo Rusconi, Aldo Ossola… Des noms qui ne disent peut-être rien aux plus jeunes, mais de sacrés bons joueurs de basket, la colonne vertébrale de l’équipe avec, évidemment, « Super Dino » Meneghin, sacré pour la première fois en 1970 à 20 ans (et qui remportera les cinq trophées varesans puis deux de plus avec Milan en 1987 et 88), le gunner mexicain Manuel Raga, et une collection d’Américains de top niveau (tels Bob Morse, John Fultz, Charlie Yelverton).

SPLIT 1989-91

Dino Meneghin (avec Varese dans les 70’s), Toni Kukoc avec Split en 1991. Page de droite : le Kinder Bologne champion en 1999, Dejan Bodiroga (au Barça en 2003) et les Catalans toujours, victorieux à Bercy en 2010.

finale à leur triplé (70-65), sans Dino Radja, parti stocker du dollar italien à Rome, ni Bozidar Maljkovic (parti au Barça, justement), remplacé sur le banc par Zeljko Pavlicevic. Zoran Savic est monstrueux (27 points) mais les votants préfèrent Toni Kukoc pour le titre de MVP. Cette fabuleuse équipe-là est démantelée à l’été, autant par la guerre que par les chéquiers européens.

VIRTUS BOLOGNE 1998

KINDER MAIS PAS SURPRISE

• À l’été 1997, la Virtus, jamais couronnée ni même qualifiée pour un Final Four, en dépit d’états de service impeccables en Lega, annonce la couleur : elle convainc Ettore Messina d’abandonner la Squadra Azzurra pour retrouver « son » club, elle signe Sasha Danilovic, de retour d’un très réussi épisode NBA, Antoine Rigaudeau et le turbulent Argentin Hugo Sconochini, volé au Panathinaikos. Elle s’appuie aussi sur une raquette « yougo », avec Zoran Savic et le jeune Rasho Nesterovic, et sur les guerriers nationaux que sont Sandro « Le pivert » Abbio, Sandro Frossini et Gus Binelli. Sur le papier, ça fait peur. Sur le terrain aussi. La « Kinder » signe un 9-1 en saison régulière (+12 en moyenne), en s’appuyant sur une défense phy-

sique, intense et sans défaut (66 points encaissés), puis 4-2 au deuxième tour. Cette équipe de compétiteurs, injouable à domicile, démonte Estudiantes Madrid en huitième de finale, puis « l’archirival » Fortitudo en quart de finale (n’abandonnant que 108 points en deux matches à l’autre équipe de Bologne). En demi-finale, dans le Palau San Jordi de Barcelone, le jeune Partizan Belgrade de Peja Drobnjak et Dejan Tomasevic, tenu à 33% aux tirs, est balayé (83-61). En finale, l’AEK Athènes – très composite et ennuyeuse comme un jour de pluie sous la houlette de Yannis Ioannidis – ne peut pas jouer. Tout simplement. Les Grecs marquent 44 points (!) à 29% (!), la Virtus ne flambe pas (58 points) mais maîtrise son affaire. Zoran Savic récolte le titre de MVP.

BARCELONE 2003

BODIROGA S’OCCUPE DE TOUT

• Le Barça en avait marre. Proverbial « loser » du basket européen, avec ses cinq finales perdues (1984, 90, 91, 96 et 97), sans même évoquer ses autres apparitions au Final Four, le prestigieux club catalan se devait de mettre enfin le trophée dans la vitrine, d’autant plus que le « dernier carré » se déroulait précisément

Pascal Allée / Hot Sports

d’années de domination de plomb du « Spaghetti Circuit » sur l’Europe (Cantu 82 et 83, Rome 84, Milan 87 et 88), voici que débarque la Jugoplastika Split, un club déjà référencé mais équipé essentiellement de jeunes pousses et d’un entraîneur pas plus connu (Bozidar Maljkovic a 36 ans). Toni Kukoc a 20 ans, Dino Radja 21, Velimir Perasovic 23… Ils sont entourés de joueurs plus chevronnés (Dusko Ivanovic, Goran Sobin, Zoran Sretenovic), n’ont peur de rien et jouent un basket d’une grande pureté. Un régal absolu. Qualifiée pour le Final Four de 1989 à Munich, la Jugoplastika se retrouve face au Maccabi, favori de la finale avec Jamchi, Barlow, Magee, Mercer, etc. Les « Yougoslaves » créent l’énorme surprise en venant à bout des Israéliens (75-69) derrière les 20 points du MVP Dino Radja. Kukoc score 18 points. Un an plus tard, cette fois face au Barça, c’est Kukoc qui est MVP (20 points), alors que Zoran Savic (22 ans) entre dans la rotation. Split s’impose 72-67. Enfin, en 1991, à Bercy, les Yougos mettent la touche

BsketNews / D.R.

LA MERVEILLE • Personne ne les avait vus venir. En 1988, au sortir


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QUIPES DE L’HISTOIRE NOS « HONORABLE MENTIONS » Real Madrid 1964-68

• La première dynastie de l’Histoire. En 1964, 65, 67 et 68, les Merengues enlèvent quatre de leurs huit trophées grâce aux Emiliano Rodriguez, Clifford Luyk, Bob Burgess, Miles Aiken, Wayne Brabender, etc.

Cibona Zagreb 1985 et 86

• Sans aucun joueur américain, le Cibona survole l’Europe, en battant le Real en 1985 (87-78) et le Zalgiris en 1986 (84-82). Pas besoin d’US quand on a Drazen Petrovic (36 points contre Madrid, 22 contre Kaunas), mais aussi Zoran Cutura et Danko Cvjeticanin (24 points contre le Zalgiris).

Olimpia Milan 1987 et 88 Pascal Allée / Hot Sports

à Barcelone. Du côté des Blaugrana, on a donc mis les petits plats dans les grands et on a ouvert le coffre-fort. À l’intersaison 2002, le Barça engage le coach Svetislav Pesic, tout juste champion du monde avec la Yougoslavie, Dejan Bodiroga, Gregor Fucka et Anderson Varejao. Sarunas Jasikevicius est là, de même qu’une collection de formidables joueurs nationaux (Juan Carlos Navarro, Nacho Rodriguez, Roberto Duenas, Rodrigo De La Fuente). Un monstre. En saison, cette armada ne lâche que quatre matches en vingt sorties (Cibona, Fortitudo, Trévise et Ljubljana) et s’avère intouchable chez elle. Le CSKA Moscou en fait l’expérience en demi-finale car les Russes font la course en tête mais finissent par succomber (71-76) devant la classe de Bodiroga (17 points, 4 rebonds et 4 passes) et l’efficacité de Fucka (21 points). En finale, le Trévise d’Ettore Messina n’est pas loin mais s’incline (65-76). Dejan Bodiroga est MVP (20 points et 8 rebonds) et Fucka une fois de plus énorme (17 points et 6 rebonds). Ce Barça-là n’a pas écrasé tous ses adversaires, n’a pas toujours déroulé un jeu particulièrement chatoyant (au regard de son potentiel) mais il s’est avéré impossible à arrêter, quelles qu’aient été les configurations de match.

Olympiakos Le Pirée 1997

BARCELONE 2010

• Premier (et unique) titre pour les Reds, après deux finales perdues (94 et 95). Dusan Ivkovic est arrivé, les matraqueurs sont là (Fassoulas, Tarlac, Sigalas, Papanikolaou, Nakic) et tout cela est valorisé par le fantastique David Rivers, qui démonte le Barça et Sasha Djordjevic en finale (73-58) : 26 points, 6 rebonds, 3 passes et 3 interceptions.

FROMAGE ET DESSERT

Zalgiris Kaunas 1999

Euroleague

• Une divine surprise. Un an après avoir gagné la C2, le Zalgiris, dopé par les dollars de Shabtai Kalmanovicius, s’offre la C1 autour des stars US Edney et Bowie, Zidek et une collection d’internationaux (Stombergas, Maskoliunas, Adomaitis, Masiulis, les Zukauskas). Une équipe d’attaque, qui rompt avec les standards de l’époque, notamment en finale contre la Virtus (82-74), malgré les 27 points d’Antoine Rigaudeau.

Maccabi Tel-Aviv 2004 et 05

• 37 victoires pour 9 défaites, deux titres, deux finales faciles (118-74 contre la Fortitudo, 90-78 contre Vitoria), les meilleurs joueurs d’Europe à leur poste, ou quasi (Jasikevicius, Vujcic, Baston, Parker). Ensuite, en 2006, cette équipe va jusqu’à la finale !

CSKA Moscou 2006-09

• Quatre finales d’affilée (!), deux titres (06 et 08) et deux finales perdues (de deux points !) contre le Panathinaikos. Coach Messina et sa méthode, des stars (Holden, Siskauskas, Papaloukas, Smodis, Langdon) et des role players de valeur.

Panathinaikos 2007-11 Pascal Allée / Hot Sports

• Peut-être la plus forte équipe de l’Histoire sur une seule saison – et pas loin d’être la plus agréable à voir jouer, pour ne rien gâcher. Ce Barça-là, construit pour gagner, signe un extraordinaire 10-0 en saison régulière, ne lâche qu’un match sur six au Top 16 (et encore d’un point, dans la salle du Partizan Belgrade, où il était impossible de gagner cette année-là), n’abandonne qu’un match sur quatre au Real Madrid en quart de finale (-7 au « Game 2 ») puis survole le Final Four de Bercy. À la tête de cette équipe de rêve, Xavi Pascual (seulement dans sa deuxième saison comme coach en chef), qui devient le plus jeune entraîneur à remporter l’Euroleague, à 37 ans, n’a que l’embarras du choix au moment de choisir les armes : Rubio, Lakovic et Sada au poste de meneur, Basile, Navarro, Mickeal et Grimau dans les ailes, Lorbek, Morris, Trias, N’Dong et Vazquez dans la raquette. Tous les adversaires n’ont pas été écrabouillés mais beaucoup ont pris très cher : Zalgiris et Fenerbahçe -34, Maroussi -27, ASVEL -26, Fenerbahçe -23, Cibona -22, Sienne -19, Partizan -18. À Bercy, le CSKA résiste en demi-finale mais plie (5464) devant une équipe qui sait attaquer, évidemment, mais qui sait aussi défendre (Moscou shoote à 32,3%), Matjaz Smodis (0 point) et Zoran Planinic (0/7) ont pu en témoigner. En finale, l’Olympiakos est ridiculisé (6888), écœuré à l’intérieur par Fran Vazquez (4 contres) et à l’extérieur par Pete Mickeal (14 points) et l’inévitable Juanca Navarro (21 points). n

• Déjà couronné en 1966, l’Olimpia est intraitable en finale à Lausanne en 1987 et à Gand en 1988, pour le premier Final Four. Autour des stars US (McAdoo, Barlow puis Rickey Brown), des Italiens de renom (Premier, Pittis, Montecchi), Dino Meneghin et le naturalisé Mike D’Antoni, cette équipe ultra physique coince deux fois le Maccabi (71-69 puis 90-84).

• Trois finales, trois titres (07, 09, 11). Autour de la base Diamantidis-Batiste-Tsartsaris, Zeljko Obradovic complète avec des stars de passage (Pekovic, Jasikevicius, Siskauskas, Spanoulis, Fotsis, etc.), applique sa méthode, attaque et défend, bat deux fois le CSKA et une fois le Maccabi.

F.F.


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ANALYSE

FABIEN CAUSEUR A PRIS DU VOLUME

ESSENTIEL Au sein d’une équipe choletaise en manque de repères, Fabien Causeur (1,91 m, 24 ans) fait figure de valeur refuge. Présent dans tous les compartiments du jeu, patron dans ses attitudes, le numéro 5 assume ses nouvelles responsabilités. La vilaine blessure de l’an passé est désormais loin derrière. Par Antoine LESSARD

«

Les deux dernières saisons ont été très belles. Je n’ai pas envie, sous prétexte que beaucoup de monde est parti, que tout s’écroule. » Fabien Causeur est en mission. Celle de maintenir Cholet Basket en haut de l’affiche en dépit des nombreux départs observés cet été (Mejia, Robinson, Avdalovic, Nelson…). Davantage responsabilisé par Erman Kunter, Fabien assume. S’il est passé à côté de son match, le week-end dernier face à l’ASVEL (5 pts à 2/7, 3 rbds, 4 pds), l’arrière choletais a démontré lors de ses premières sorties une influence grandissante dans le jeu choletais.

Omniprésent Plus gros temps de jeu de l’équipe après quatre journées, 2e scoreur, meilleur passeur, 3e rebondeur, 4e à l’évaluation, Fabien est l’élément stabilisateur du groupe avec l’autre ancien, Randal Falker. Le numéro 5 met de l’huile dans les rouages de l’attaque choletaise. Sa capacité de création, sa lucidité permettent de masquer les problèmes choletais sur le poste de meneur. Pour résumer, Erman Kunter avait choisi un meneur, Talor Battle, qui n’en est pas un. Carl OnaEmbo peine à effectuer la transition entre une équipe de bas de tableau (Poitiers) et une grosse cylindrée du championnat. Donnie McGrath est arrivé à l’essai pour donner un coup de main mais il n’est pas un pur meneur de jeu. À lui-seul, Fabien délivre pratiquement autant de passes décisives que les trois meneurs potentiels réunis (4,3 assists contre 5,6). Une autre caractéristique le rend plus indispensable encore aux yeux d’Erman Kunter. Sa capacité à exercer une forte pression défensive sur le ballon. « Fabien est un joueur intéressant parce qu’il peut jouer des deux côtés du terrain, ce qui est très important » « Je sais ce qu’Erman attend de l’équipe : défendre dur et jouer sans réfléchir en attaque tout en respectant les systèmes, donc c’est un gros avantage pour moi », analyse Fabien. « Je ne vais pas dire que j’ai carte blanche parce que personne n’a carte blanche avec Erman mais il me laisse jouer mon jeu, beaucoup axé sur le pick’n’roll. J’essaie d’en profiter au maximum. » Cela se traduit par les stats les plus complètes de sa carrière (6e évaluation parmi les JFL après quatre journées, 1er chez les arrières). Ces chiffres que Fabien n’était pas loin de produire il y a un an, avant qu’une vilaine blessure à l’aponévrose ne le fauche en pleine ascension.

Cinq mois d’arrêt Tout est parti d’une inflammation de la voûte plantaire, alerte minimisée par le joueur et le staff médical de Cholet. Pour ne pas l’avoir pris au sérieux, ne pas avoir respecté la période de repos suffisante, l’inflammation s’est transformée en une fissure de l’aponévrose. Six semaines d’arrêt, sans soins spécifiques. « On m’a dit qu’il n’y avait que le repos qui pouvait soigner cela », raconte Fabien. « Mais à la reprise, dès que je voulais sprinter j’avais mal. J’ai demandé à refaire une IRM de contrôle. La fissure n’était pas résorbée. J’ai repris beaucoup trop tôt. Je suis reparti pour deux mois derrière. Je suis allé à Paris faire des facteurs de croissance – et pas des hormones de croissance comme j’ai pu entendre (rires) –, ils prennent ton sang et ajoutent des facteurs de croissance pour accélérer la cicatrisation de ton muscle. Ça a marché pour moi (*). » Au final, la blessure de Fabien l’aura privé des six derniers matches d’Euroleague après une bonne entrée en matière (8,8 pts, 3,5 rbds, 2,3 pds et une pointe à 20 points face à Lietuvos rytas) et de 21 matches de Pro A. Cinq mois d’arrêt alors que, de son propre aveu, pareille issue aurait pu être évitée. « Je m’en veux parce que ça faisait quelques semaines voire quelques mois que cette blessure trainait, que j’avais mal au pied tous les matins et que je ne faisais aucun soin dessus. » De ce point de vue, cette épreuve l’a fait mûrir. « J’ai appris beaucoup de choses sur moi-même, sur mon corps. Aujourd’hui, je fais attention, je fais des soins avant et après chaque entraînement. » D’ailleurs, plus de six mois après son retour sur les parquets (le 29 avril, 28e journée contre Nancy), le joueur a conservé quelques séquelles minimes. « Si un jour, je ne fais pas de traitement, je sens que le lendemain, ça me fait encore un peu mal. » La blessure de Fabien l’a en outre empêché de jouer sa carte à fond en équipe de France. Fin juillet, en préparation à Pau, l’international

« Déjà l’année dernière, j’avais franchi un cap mentalement »


13

ANALYSE

« Une grosse carte à jouer »

Pascal Allée / Hot Sports

L’année dernière, Fabien n’avait rejoint Cholet que début septembre au retour du championnat du Monde en Turquie. Cette fois, il a effectué l’intégralité de la préparation. Un mal pour un bien ?

« C’est exactement ce que je me dis. J’ai pu bien préparer ma saison, me fondre dans le groupe et prendre beaucoup de responsabilités. On n’en a pas discuté avec Erman. C’est venu naturellement. Déjà l’année dernière, quand j’étais revenu de l’équipe de France, j’avais franchi un cap mentalement, je m’étais dit que c’était ma saison. Cette année, après la blessure de Robert Hite, j’ai vu que j’avais une grosse carte à jouer à mon poste. Dans tous les cas, je savais que j’allais jouer beaucoup. » « Oui, il a un rôle un peu plus important, un peu plus de responsabilités parce que quelques joueurs sont partis », souligne Erman Kunter, « aujourd’hui il est devenu un joueur majeur du championnat de France mais le défi est de continuer à jouer comme cela en coupe d’Europe. On attend beaucoup de choses de lui en Eurocup. » À 24 ans, ce sera la troisième participation du Brestois à cette compétition (voir par ailleurs). Après les départs de plusieurs cadres, Fabien Causeur a aussi pris

du galon au niveau du leadership. Dans sa troisième saison choletaise, il fait figure d’ancien aux côtés de Randal Falker (4e saison). « Je ne suis pas capitaine, il y a Randal mais quand il n’est pas sur le terrain, je n’hésite pas à discuter avec des gars, quitte à les engueuler de temps en temps. Je suis plutôt leader sur le terrain. » Kunter encore : « Il nous apporte aussi en dehors. Luca, lui et Randal ont un rôle important dans le vestiaire. » La présence des « anciens » s’est avérée fondamentale pour traverser sans trop de dommages la présaison et son lot de tracas. Cholet a perdu coup sur coup deux de ses pièces maîtresses sur blessure, Robert Hite et Robert Dozier. Huit Américains se sont déjà relayés dans les Mauges après un mois de compétition ! En perpétuelle évolution, l’équipe peine à trouver de la cohérence. « On savait que cela prendrait du temps cette année, avec un effectif beaucoup plus jeune. La

victoire à Chalon, qu’on est vraiment allé chercher en défense, en s’arrachant, à la choletaise, nous a fait beaucoup de bien. On sent qu’on avance. » C’était avant la défaite à la Meilleraie face à l’ASVEL, match au cours duquel les Choletais sont retombés dans leurs travers en défense (71-79). « Une énorme claque », a déploré Erman Kunter. Entre les fins de piges de Demetris Nichols et de Chandler Parsons et le départ vraisemblable de Derrick Byars, l’effectif choletais sera encore amené à évoluer dans les semaines à venir. Coach Kunter navigue à vue. Dans ce brouillard ambiant, quelques phares. Leader, serein, endurci, Fabien Causeur est de ceux-là. n (*) Robert Hite a bénéficié de la même technique médicale pour soigner sa tendinite au tendon d’Achille. L’Américain était de retour à Cholet mardi pour effectuer des tests médicaux et valider son retour.

Pascal Allée / Hot Sports

est contraint de quitter le groupe France après une petite douleur au pied. « Il n’y avait rien à l’IRM, les médecins m’ont demandé mon avis. C’est vrai que ça me faisait peur, je n’avais pas envie de tuer une saison encore. Mon but était de jouer avec l’équipe de France mais aussi derrière ça de faire une bonne saison pour me relancer. » Pour justifier, aussi, sa prolongation de contrat de deux ans (2013) négociée à la fin du mois de juin avec une revalorisation salariale. « Vincent m’a dit qu’en tous les cas, ça ne fermait pas de portes pour le futur… C’est sûr qu’aujourd’hui, j’ai les boules de ne pas avoir eu cette médaille mais c’est le jeu. »

SES STATS EN PRO A

SUR DE BONNES BASES Saison

MJ

Min

%Tirs

3pts

LF

Rb

Pd

Pts

Eval

Le Havre ’07

16

6

47,1

3-10

75,0

0,5

0,8

1,4

2,6

Le Havre ’08

29

29

44,7

25-92

78,7

3,0

2,8

7,4

9,8

Le Havre ’09

30

32

47,6

26-84

80,5

2,8

3,1

9,7

10,8

Cholet ’10

29

24

41,9

15-73

69,2

2,8

2,0

7,0

7,3

Cholet ’11

9

25

43,8

10-31

41,7

3,6

2,6

7,9

10,0

Cholet ’12

4

29

47,1

3-8

81,8

4,8

4,3

11,0

13,3

SES STATS EN COUPE D’EUROPE

SA QUATRIÈME CAMPAGNE EUROPÉENNE Saison

MJ

Min

%Tirs

3pts

LF

Rb

Pds

Pts

Eval

Eurocup ’09

6

34

51,0

8-21

86,7

3,5

2,5

11,8

12,8

Eurocup ’10

5

24

50,0

1-9

90,0

1,4

0,8

7,6

7,2

Euroleague ’11

4

30

37,9

4-15

64,3

3,5

2,3

8,8

7,8


14

CHIFFRES

PRO A staTs cumulées (après 4 journées) 6- POITIERS (2-2)

1- NANCY (4-0) Joueur

MJ Min Tirs

%

3pts -

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

5-10 10,3 1,0 1,3 1,5 1,8 13,3

Joueur

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

J.J. Miller

4 29 21-44 47,7 11-21

7-9

2,0 2,3 1,3

-

2,5 15,0

Antonio Grant

4 29 22-42 52,4 5-13

4-9

5,0 2,8 1,0

-

1,3 13,3

Akin Akingbala

4 34 24-34 70,6

Adrien Moerman

4 25 19-45 42,2 4-13

Evan Fournier

4 25 15-44 34,1 2-17

6-11

3,8 2,3 2,0 0,3 3,0 9,5

Nicolas Batum

4 35 14-42 33,3 4-15

14-18 5,0 3,8 2,3 0,3 4,0 11,5

Rasheed Wright

4 25 11-32 34,4 5-16

3-3

2,8 0,8 1,3

Jamal Shuler

4 26 12-20 60,0 6-11

9-11

Pape Badiane

4 22

11-14 1,3 1,3 1,8

5-7

4,3 0,5 0,8 0,5 1,5 11,8 4,5 2,0 1,0 0,5 2,3 9,8 2,5 9,5 1,8 8,8

-

-

1,8 7,5

10-13 3,5 0,8 0,3 0,5 1,3 7,0

Yann Devehat

4 11

6-13

46,2

-

4-8

2,0 0,8 0,3 0,8 0,8 4,0

Cédric Gomez

2 17

1-6

16,7

1-3

-

1,5 3,0 1,5

-

1,0 1,5

8

-

-

-

-

2,0

-

-

-

3,0

3

-

-

-

-

0,5

-

-

-

-

1-2

1,8 0,8

-

-

1,0 1,8

Kevin Harley

1

Moussa Badiane

4

6

1-2

50,0

-

2-4

1,3

-

-

-

0,3 1,0

Jeffrey Dalmat

2

Kingsley Pinda

1

1

-

-

-

-

-

-

-

-

Total

4

- 106-250 42,4 28-85 39-63 37,3 13,8 9,5 2,3 16,3 69,8

Total

4

- 105-226 46,5 33-85 61-84 34,5 16,8 10,3 3,0 16,0 76,0

J.K. Edwards

4 19 17-34 50,0

Andrew Albicy

4 27 16-29 55,2 3-11

Juby Johnson

4 23 14-37 37,8 10-27

Ludovic Vaty

4 17 15-28 53,6

-

-

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

14-15 5,8 2,0 0,5

-

1,0 12,0

12-13 1,5 5,3 1,8 0,5 2,0 11,8 6-9

2,8 0,5 1,3

-

0,8 11,0

10-10 5,3 0,8 1,0 0,8 1,3 10,0

7- LYON-VILLEURBANNE (2-2) Joueur

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

Rb Pd

-

2,0 6,3

-

1,5 0,3 0,3

-

0,5 2,0

-

Lens Aboudou

2

5

0-1

-

-

2-5

Anthony Christophe

3

7

-

-

-

2-2

Total

4

- 108-249 43,4 25-82 45-69 29,5 12,8 9,5 1,3 11,0 71,5

3 28 22-43 51,2 4-11

-

1,3 19,3

4 25 18-38 47,4 5-15

8-9

3,3 1,8 0,8

-

1,3 12,3

Phil Goss

4 28 19-40 47,5 4-16

4-4

2,5 2,5 2,3

-

Hilton Armstrong

4 29 18-36 50,0

6-8

4 31

3-4

5,3 2,0 0,8 0,5 2,8 6,3

Nicholas Pope

4 31 21-43 48,8 8-23

7-15

5,3 1,3 1,8 0,3 2,0 14,3

3-8

2-4

2,0 2,3 0,3 0,3 1,0 6,3

Kim Tillie

4 26 11-24 45,8

0-1

2-2

5,0 0,8 1,0 0,5 1,0 6,0

Ian Mahinmi

1 27

5-8

12,0 2,0

Brian Boddicker

4 32 17-38 44,7 3-10

4-4

5,3 2,8 0,8

Greg Jenkins

4 19 12-23 52,2

0-1

3-6

Ousmane Camara

4 16 10-23 43,5

-

-

Christophe Leonard

4 17

6-14

42,9

0-3

1-5

Fabien Paschal

2 10

1-2

50,0

0-1

-

Gédéon Pitard

4

8

1-3

33,3

1-2

1-2

Total

4

- 116-244 47,5 21-65 61-86 35,3 15,5 5,3 2,0 17,3 78,5

8-24

2-7

1-1

1,0

-

0,8

-

0-3

1,5

-

0,8 0,3 0,3 1,5

Rudy Jomby

4 22 11-34 32,4 3-14

6-6

4,5 1,3 1,3

-

1,3 7,8

Paul Lacombe

3

5

1-2

50,0

1-2

-

Cyril Akpomedah

4 24

7-21

33,3 3-15

4-5

3,8

Total

4

- 119-251 47,4 25-74 36-46 34,8 14,3 9,0 2,0 13,3 74,8

Dounia Issa

4 19

6-12

50,0

0-1

2-4

7,0 1,0 1,0 1,5 0,8 3,5

Xavier Silas

4 11

4-16

25,0 3-10

1-2

2,0 0,3 1,0 0,3

Valentin Bigote

2

3

2-2

100,0 1-1

1-2

-

-

-

Abdoulaye Loum

1

1

0-1

-

-

-

-

Total

4

- 116-268 43,3 27-99 66-81 39,8 14,5 10,5 3,3 10,5 81,3

8- CHOLET (2-2) Joueur

Demetris Nichols

MJ Min Tirs

%

0,3 0,3 0,3

-

0,3 5,3 0,7 1,0

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

4 27 23-43 53,5 8-16

9-9

3,8 1,5 1,3 1,8 2,3 15,8

Fabien Causeur

4 29 16-34 47,1

3-8

9-11

4,8 4,3 0,8

Chandler Parsons

3 25 11-23 47,8

2-5

6-10

6,0 4,0 2,3 0,3 1,7 10,0

William Gradit

4 25 13-30 43,3

1-6

10-10 3,0 1,3

Derrick Byars

1 17

44,4

1-3

4-9

-

-

2,5 11,0

0,3 0,5 9,3

-

3,0 1,0 1,0

-

-

9,0

Talor Battle

4 18 13-25 52,0 5-14

4-5

1,8 2,3 1,0

Randal Falker

4 27 12-16 75,0

4-8

8,5 2,5 0,8 1,0 2,5 7,0

-

0,8 8,8

Eric Chatfield

4 37 33-54 61,1 14-22 15-18 3,5 3,0 1,3 0,3 2,0 23,8

Romain Duport

4 10 12-19 63,2

-

-

Jawad Williams

4 38 27-59 45,8 7-22

Embo Carl Ona

4 11

7-13

53,8

5-9

1-2

1,3 0,5 0,3

Luc-Arthur Vebobe

2 18

4-6

66,7

-

1-5

3,0 1,0 0,5 0,5 0,5 4,5

2-2

0,5 2,8

-

-

2,0

-

1,0

4 22 19-29 65,5 5-15

4-9

Lamont Hamilton

4 24 17-36 47,2

2-5

8-16

3,3 2,5 1,5 0,3 0,8 11,8 6,3 1,5 1,3 0,3 2,5 11,0

Trenton Meacham

4 29 10-32 31,3 4-12

5-6

4,3 5,3 1,0

Michel Morandais

4 21

7-24

29,2 4-19

7-10

4,5 0,8 0,5 0,3 1,5 6,3

Vincent Masingue

4 15

8-11

72,7

-

6-6

5,5 0,8 0,3 0,5 1,5 5,5

Philippe Da Silva

3 12

3-7

42,9

1-3

-

2,7 1,7 0,7

-

1,7 2,3

-

1,3 7,3

Malela Mutuale

2

5

1-1

100,0

-

-

0,5

-

-

-

0,5 1,0

Giovan Oniangue

4

3

1-4

25,0

0-1

-

-

0,3

-

-

0,3 0,5

Total

4

- 126-257 49,0 37-99 55-78 37,5 17,3 7,5 3,0 13,0 86,0

4- LE MANS (3-1) Joueur

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

Taylor Rochestie

4 39 24-49 49,0 9-19

J.P. Batista

4 30 27-51 52,9

Charles Kahudi

4 25 15-31 48,4 7-16

10-10 5,5 1,5 2,0

-

1,5 11,8

Marcellus Sommerville 4 31 16-38 42,1 2-11

10-11 6,0 0,5 1,3

-

2,0 11,0

Alex Acker

0-1

4 32 10-40 25,0 7-17

19-23 5,3 7,0 1,0

-

2,0 19,0

15-19 5,3 2,0 0,8 1,0 2,3 17,3

13-16 3,8 3,8 2,3 0,5 2,0 10,0

Alain Koffi

3 19 12-16 75,0

-

2-2

3,3

-

0,3

-

Max Kouguere

2 14

3-6

50,0

2-5

-

0,5

-

1,0

-

0,3 8,7

William Coleman

4

6

3-3

100,0

-

2-3

0,8

-

-

Henri Kahudi

4 16

2-10

20,0

0-5

-

Kevin Mendy

1

5

-

-

-

-

Total

4

- 112-244 45,9 27-74 71-84 34,3 16,3 9,0 2,3 12,0 80,5

-

4,0

0,5 0,3 2,0

2,3 1,3 0,8 0,3 1,3 1,0 -

1,0

-

-

-

-

5- CHALON-sur-saône (3-1) Joueur Blake Schilb

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

4 32 26-44 59,1 5-11

9-10

4,0 5,0 1,0

-

2,8 16,5

Malcolm Delaney

4 30 15-39 38,5 5-16

21-23 1,8 4,5 1,8

-

2,3 14,0

Alade Aminu

4 27 21-41 51,2

8-12

-

Ilian Evtimov

3 26 11-27 40,7 4-16

Steed Tchicamboud

4 26

Joffrey Lauvergne

4 14 11-22 50,0

7-22

9,8 0,5 0,5 0,3 1,0 12,5

-

2,3 2,0 1,3

-

2,0 8,7

7-8

2,0 2,3 1,0

-

1,5 6,5

1-6

2-3

4,0 0,8 0,5 0,3 0,8 6,3

31,8 5-14

Nicolas Lang

4 17

6-16

37,5 1-11

7-9

2,0 1,5

Jordan Aboudou

4 11

6-8

75,0

5-5

0-2

1,3 0,3 0,5

-

0,3 0,8 5,0

Michel Jean-Baptiste Adolphe 3 11

5-11

45,5

-

2-3

4,0 0,7 0,7 0,7 0,7 4,0

Bryant Smith

4 16

5-16

31,3

1-8

0-1

2,5 0,5 0,8

Total

4

-

1,0 4,3 1,0 2,8

- 113-246 45,9 27-87 56-71 34,0 17,3 7,5 1,3 13,5 77,3

In Co Bp Pts

4 17 10-17 58,8

60,0

David Noel

Rb Pd

Dijon Thompson

40,9

10-13 4,5 2,0 1,3 1,5 1,5 17,8

LF

Léo Westermann

3-5

In Co Bp Pts

3pts

2,0 17,8

9-22

Rb Pd

%

3,0 16,5

9

LF

MJ Min Tirs

-

4 12

3pts

Joueur

-

4

%

13- LE HAVRE (1-3)

29-32 2,3 4,5 1,3

Jamie Skeen

MJ Min Tirs

1,0

4 31 17-38 44,7 3-12

Bangaly Fofana

Joueur

-

1,0 0,7

Nic Wise

1,0 10,0

3- PARIS LEVALLOIS (3-1)

-

2,5 11,5

2,3 8,0

-

0,3 1,0 1,0

7,0 0,8 0,5 0,5 2,3 10,5

-

3,0

-

11-14 5,0 3,0 0,8

-

-

0,5 0,5

4 36 27-54 50,0 6-13

1,3 1,0 0,3

1,0

-

John Cox

2,5 2,8 2,0

-

0,3 0,8 2,0 6,5

2,8 3,0 1,0

7-8

-

0,5 7,0

-

-

3-7

0-1

-

5,8

1-2

3-8

-

0,8 1,0 1,0

4-8

2-7

3 14 10-20 50,0

3,0

7-10

21,4

4 27 14-34 41,2 1-11

-

1,0 8,5

3-14

Pape Sy

0,5 0,3 0,3 5,3

1,3 13,0

-

4 33 10-30 33,3 4-16

Tony Parker

33,3 6-14

-

-

1,3

-

4 12

Edwin Jackson

-

29,6 5-16

2,0 13,8

David Melody

In Co Bp Pts

10-11 4,3 5,3 2,3

8-27

-

-

Samba Dia

Yannick Bokolo

-

9-13

10-15 5,0

4 21 11-17 64,7

2-6

3pts

4 29 20-44 45,5 3-13 4 20 12-19 63,2 4 19

33,3

%

Sean Marshall

Rob Lewin

2-6

MJ Min Tirs

2,3 2,3 1,8

1-3

Zach Moss Jérémy Leloup

9

Joueur

4,8 0,8 1,0 0,5 0,8 13,5

6,5 1,5 0,8

4

2- GRAVELINES-DunKerque (3-1)

3-4

6,3 1,3 2,0 0,8 1,8 6,5

Kenny Grant

In Co Bp Pts

4 27 25-48 52,1

2-6

2-7

Rb Pd

Andre Harris

3-4

2,0 6,3

LF

5,5 4,5 2,0

1-4

-

3pts

7-10

4 24 10-31 32,3 3-11

4 17 11-24 45,8

-

%

4 32 19-49 38,8 10-27

4 24 11-23 47,8

Victor Samnick

-

MJ Min Tirs

Pierre-Yves Guillard

4 23 10-23 43,5 7-14 4 27 12-30 40,0 8-19

11-14 2,3 0,5 0,5 0,3 1,0 8,8

Joueur Bobby Dixon

Kenny Younger

Pape Philippe Amagou

2,3 7,0 2,8

-

60,0

John Linehan

3-4

-

9-15

12- DIJON (1-3)

3,8

-

-

0,3 0,3 6,0 -

0,8 5,0

Donnie McGrath

4 20

4-21

19,0 2-14

Rudy Gobert

1

8

1-2

50,0

Total

4

- 120-241 49,8 27-75 46-62 36,3 18,8 6,3 4,0 14,0 78,3

9- STRASBOURG (2-2) Joueur

MJ Min Tirs

%

-

3pts

-

LF

-

Rb Pd

1,8 3,0 -

2,0

In Co Bp Pts

4-6

66,7

-

Joueur Ryvon Covile

MJ Min Tirs

%

4 24 23-38 60,5

4 27 19-36 52,8 11-22

1-2

2,8 0,3 0,3 0,3 2,3 12,3

Mykal Riley

4 32 13-46 28,3 6-24

Johan Passave-Ducteil 4 16

9-15

60,0

-

-

2,5 10,0

5,8 1,5 0,8

-

1,5 9,3

Lavoy Allen

4 25 15-26 57,7

1-2

2-5

5,8 2,0 0,3 0,5 1,5 8,3

45,0

2-9

7-11

4,3 4,5 1,5

-

1,5 6,8

-

6-13

5,8 1,0 0,5

-

1,3 6,5

2-6

4-6

2,0 4,3 0,5 1,0 0,5 3,0

Ricardo Greer

4 29

Maxime Zianveni

4 17 10-22 45,5

9-20

Aymeric Jeanneau

4 20

3-9 -

33,3 -

-

-

-

-

-

0,3

-

-

Axel Toupane

3

2

Total

4

- 107-242 44,2 26-76 43-64 39,0 15,8 4,8 2,3 14,8 70,8

10- ORLéANS (2-2) Joueur

Cedrick Banks

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

4 28 18-46 39,1 13-35

5-6

2,0 3,0 1,3 0,5 2,0 13,5

Amara Sy

4 30 20-42 47,6 3-10

6-6

5,8 3,0 1,0 1,3 3,3 12,3

David Monds

4 26 20-35 57,1

2-10

5,3 0,5 1,3 0,8 0,8 10,5

Brian Greene

4 30 13-37 35,1 3-18

Georgi Joseph

4 15

7-15

46,7

-

Marc-Antoine Pellin

4 28

9-24

37,5

2-8

Yohann Sangare

4 20

5-17

29,4

0-7

Maleye Ndoye

4 18

6-20

30,0 5-13

Maël Lebrun

2 13

3-6

50,0

Total

4

2-4

MJ Min Tirs

%

-

1,0 12,3

8-9

5,0 2,5 2,0

9-16

4,8 0,3 0,8 0,8 1,0 6,8

0,8 10,0

Loic Akono

4 24 10-19 52,6 4-11

2-4

2,8 3,5 0,5

4 17

8-13

5-7

2-2

1,3 1,0 1,3 0,3 1,0 5,8

61,5

Stephen Brun

4 20

8-24

33,3

2-9

4-6

Guillaume Pons

3 10

5-7

71,4

2-3

-

4-13

30,8 2-10

Joueur Teddy Gipson

4-4

2,5 1,5 1,5 1,3 0,3

-

0,3 1,3 0,3

-

1,5 6,5 1,3 5,5

0,3 0,7 4,0 -

1,0 4,7

- 122-260 46,9 34-96 37-52 29,3 12,5 9,0 3,0 12,5 78,8

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

4 35 23-44 52,3 15-25

9-13

Rb Pd

In Co Bp Pts

3,8 4,5 2,0 0,3 1,8 17,5

Chinemelu Elonu

4 28 18-28 64,3

14-20 9,3 1,0 0,8

-

3,3 12,5

Antoine Mendy

4 29 17-43 39,5 3-13

9-11

-

2,5 11,5

Mustapha Shakur

4 32 17-50 34,0 1-11

10-11 4,8 4,5 1,5 0,3 2,3 11,3 10-12 4,8 1,8 1,0

-

4,5 1,0 0,3

Marko Maravic

4 32 13-27 48,1 5-11

Slaven Rimac

4 15

9-19

47,4

4-9

2-2

Florian Lesca

4

8

4-9

44,4

1-5

1-2

-

0,8

-

-

0,8 2,5

Mickael Var

4

8

4-10

40,0

0-2

-

0,8

-

0,3

-

0,3 2,0

Moustapha Diarra

1,5 0,5 0,3

-

1,3 10,3

-

1,3 6,0

3

8

2-4

50,0

-

-

1,0 0,3 0,3 0,3 1,0 1,3

11-11 5,8 2,5 0,8 0,3 3,3 10,0

Jean-Frédéric Morency 4

7

1-5

20,0

0-2

-

0,8

-

0,5

-

0,5 0,5

11-12 4,5 0,8 0,3

0-2

-

0-2

-

1,0

-

-

-

0,5

4-5

2,5 6,0 2,0

12-15 2,0 3,3 0,3 2-5 -

-

0,8 6,3

Rémi Lesca

2

3

-

1,0 6,0

Total

4

- 108-241 44,8 29-80 55-71 32,3 14,3 6,8 0,8 15,3 75,0

-

2,0 5,5

1,5 0,3 1,3

-

0,5 4,8

3,0 0,5

-

-

-

4,0

- 101-242 41,7 28-95 53-70 34,5 19,5 8,0 2,8 14,3 70,8

11- ROANNE (2-2) Joueur

-

2,0 1,5 1,0

Marc Judith

15- PAU-LACQ-ORTHEZ (1-3)

1,8 1,0 0,3

In Co Bp Pts

4 19 23-49 46,9 2-10

4

4-4

0,5 1,0

Xavier Corosine

3 21

2-4

-

Will Daniels

Alex Gordon*

1-6

0,5 1,5 1,0

Rb Pd

Total

4 28 16-42 38,1 6-19

-

0,8 0,3

6,0 0,8 1,5 1,5 1,5 13,3

6,5 0,5 0,8 0,5 1,8 11,0

4 26 16-40 40,0

-

LF

5-6

Abdoulaye Mbaye

0,8 0,8 0,3 0,5 2,0 3,3 3,5 1,0

7-9

4 26 17-42 40,5 5-18

Chris Oliver

0,5 2,3 6,8

4,5 0,3 0,3 0,5 0,5 5,0

-

Justin Harper

3,0 16,0

3,0 13,0 2,8 10,3

3pts

4 29 21-41 51,2 9-16

-

-

-

14- NANTERRE (1-3)

Kevin Anderson

13-15 3,3 1,0 0,3

4,3 1,3

-

-

16- HYèRES-TOULON (0-4) Joueur

MJ Min Tirs

%

Rick Hughes

2 34 24-30 80,0

Shaun Fein

1 38

6-17

3pts

LF

-

9-11

9,0 1,0 0,5

-

-

2,0 3,0 1,0

-

- 18,0

3,7 4,0 1,0

-

2,7 15,7

-

2,3 15,5

35,3 6-11

Rb Pd

In Co Bp Pts 2,0 28,5

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

Paccelis Morlende

3 33 16-37 43,2 8-17

7-9

John Holland

2 27 10-18 55,6 6-10

6-7

4,0 3,5 1,0 0,5 2,0 16,0

Dylan Page

4 29 22-38 57,9 15-24

4-6

5,8 2,5 0,8 0,5 1,5 15,8

Mouhammad Faye

4 35 24-52 46,2 6-20

8-10

6,5 2,0 1,0

Damir Krupalija

4 37 18-42 42,9 14-33

2-2

6,8 3,5 2,0 0,3 2,0 13,0

Andre Barrett

4 32 17-41 41,5 5-12

Uche Nsonwu-Amadi

4 22 21-33 63,6

Philippe Braud

4 27 15-35 42,9 11-28

Rick Jackson

4 19 17-32 53,1

-

13-18 2,8 5,8 1,0

-

3,0 13,0

7-9

5,5 1,3 0,5

-

1,0 12,3

Louis Labeyrie

4 23 20-32 62,5

-

1-4

4,5 0,8 0,3 0,8 1,8 10,3

-

1,5 2,5 0,5

-

0,5 10,3

Kareem Reid

2 39

31,3

1-2

5-7

3,5 14,5 0,5

-

4,0 8,0

Souarata Cisse

4 23 11-23 47,8

2-6

2-3

1,0 1,5 1,3

-

2,0 6,5

3-8

7,5 1,0 0,3 0,5 1,5 9,3

Thomas Larrouquis

4 26 13-26 50,0 3-11

4-5

4,5 1,8 1,3

-

1,3 8,3

Souleyman Diabate

3 26

9-25

36,0 1-13

2-2

3,0 5,0 2,3

-

3,3 7,0

Alexis Tanghe

4 10

5-10

50,0

1-4

3-4

1,0 0,3

-

0,5

-

-

-

-

-

0,3 0,5 3,5

Yohan Benfatah

2

2

1-2

50,0

1-2

1-2

Maxime Bourrat

2

2

-

-

-

-

Total

4

- 130-260 50,0 43-104 43-61 34,5 20,8 6,5 1,5 13,3 86,5

0,5 0,5

1,0 2,0 -

-

5-16

Axel Julien

4

9

3-10

30,0

3-9

-

1,0 1,5 0,3

-

0,5 2,3

Noami Kali

1

6

1-1

100,0

-

-

1,0 2,0

-

-

1,0 2,0

Djibril Diallo

1

2

1-1

100,0

-

-

1,0

-

-

-

-

2,0

Florent Fernando

2

5

1-1

100,0

-

-

-

-

-

-

-

1,0

Total

4

- 130-262 49,6 40-98 34-46 31,5 21,3 6,3 1,0 14,3 83,5


15

CHIFFRES

PRO B staTs cumulées (après 5 journées) 1- LIMOGES (5-0) Joueur

Landon Milbourne

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

5 25 38-70 54,3 5-15

8-9

3,0 1,6 2,2 0,2 2,6 17,8

Joseph Gomis

5 32 29-57 50,9 7-16

17-23 3,0 4,6 1,6

Chris Massie

5 33 28-42 66,7

11-17 12,4 2,0 0,8 1,4 1,2 13,4

Raphaël Desroses

5 31 22-45 48,9 14-26

2-5

3,4 1,8 1,8 0,6 2,2 12,0

Sambou Traore

5 18 19-33 57,6

0-1

6-10

3,4 1,0 0,6

-

1,2 8,8

Aldo Curti

5 24

9-24

37,5

3-9

11-12 2,2 4,2 1,2

-

1,6 6,4

Kyle McAlarney

4 13

8-13

61,5 7-11

2-2

0,3 2,8 0,5

-

0,5 6,3

Jean-Michel Mipoka

5 17 10-26 38,5 4-14

1-3

2,2 1,4 0,8 0,2 2,0 5,0

Jonathan Hoyaux

3

9

3-6

50,0

1-4

-

0,3 1,7 1,0

-

-

2,3

Fréjus Zerbo

2

7

2-4

50,0

-

-

1,0 0,5

-

-

-

2,0

Thomas Cornely

1

4

1-1

100,0

-

-

1,0

-

-

Total

5

- 169-321 52,6 41-96 58-81 33,0 20,0 10,0 2,4 14,4 87,4

2- BOULAZAC (5-0) Joueur

MJ Min Tirs

%

-

3pts

Amadi McKenzie

5 32 39-61 63,9 6-13

Ryan Ayers

5 34 25-43 58,1 13-26

LF

-

Rb Pd

-

2,2 16,4

1,0 2,0

In Co Bp Pts

11-24 4,6 1,2 1,6 0,6 2,4 19,0 6-6

2,8 0,8 0,4 1,0 0,4 13,8

13- AIX-MAURIENNE (1-4)

7- SAINT-VALLIER (3-2) Joueur

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

David Denave

5 33 29-63 46,0 12-30 19-24 4,4 5,2 2,0

Kyle Shiloh

5 31 31-62 50,0 8-17

9-11

4,2 2,0 3,0 0,2 1,2 15,8

LaQuan Prowell

2 39 10-22 45,5

1-3

2-4

10,0 1,5 1,5 1,5 1,5 11,5

Sefton Barrett

5 26 21-45 46,7 2-14

9-12

4,2 0,6 0,6 1,0 1,6 10,6

Florent Tortosa

5 19 15-33 45,5 4-16

8-10

2,6 1,2 0,6

Dramane Diarra

4 20 13-20 65,0 5-10

2-2

4,5 0,5 0,5 0,5

Harry Disy

5 29 14-36 38,9

0-1

8-14

7,4 1,0 0,2 0,2 2,0 7,2

Thomas Terrell

2 23

7-16

43,8

0-2

0-2

4,5 2,0 1,0 0,5 0,5 7,0

Mickaël Toti

5 15

7-16

43,8

3-6

3-7

2,0 2,8 1,2

Yann Zonnet

5

6

3-8

37,5

0-3

5-6

0,8

Florent Corneo

2

3

1-3

33,3

0-1

0-1

0,5 1,5

Total

5

- 151-324 46,6 35-103 65-93 38,2 15,2 9,2 2,8 13,6 80,4

-

-

Joueur Rodrigue Mels

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

5 29 24-58 41,4 11-31

9-11

Rb Pd

5 26 25-44 56,8

-

16-23 8,4 3,0 1,0

-

2,8 13,2

Nate Carter

5 34 23-54 42,6

0-3

19-28 5,6 1,8 1,2

2-8

18-22 1,6 5,0 1,8

-

1,2 9,6

Chris Daniels

5 25 29-50 58,0

0-1

7-13

Frederic Adjiwanou

5 22 16-33 48,5

0-4

12-19 5,2 0,8 1,0 0,6 2,0 8,8

Yannick Gaillou

2 27

8-18

44,4

0-1

1-1

Thomas Dubiez

1 24

2-4

50,0

2-3

-

Arnaud Kerckhof

5 22

5-13

38,5

2-5

Issife Soumahoro

5 18

8-18

44,4 3-10

3-6

1,8 0,4 0,8 0,4 1,2 4,4

Mehdi Cheriet

5

7

6-14

42,9

1-2

0,6

Total

5

- 148-289 51,2 32-78 80-117 31,2 14,6 8,2 2,6 12,6 81,6

MJ Min Tirs

%

3pts

5 21 17-34 50,0 3-11

-

1,8 9,4

7-8

4,2 2,0 1,0

-

1,0 6,8

1,0 2,0 1,0

-

1,0 6,0

Bryan Mullins

5 28 12-29 41,4

3-7

2-2

2,6 3,4 1,6

-

3,0 5,8

12-14 2,8 3,0 1,2

-

1,0 4,8

Kevin Corre

5 18 10-26 38,5

1-3

7-13

4,2 1,2 0,6 1,0 2,0 5,6

0-2

0,6 1,6 0,4

LF

-

Rb Pd

-

-

0,4 3,4

In Co Bp Pts

10-13 6,4 0,8 1,0 2,6 1,2 14,4 1-2

5,0 1,8 0,8

-

0,8 12,5

3-5

5,0 2,0 1,0

-

3,0 10,0

Mohamed Hachad

1 28

Philippe Haquet

5 24 17-43 39,5 4-13

Edouard Choquet

5 30 18-42 42,9 6-14

4-8

Karim Atamna

5 25 13-30 43,3 7-16

9-10

4,6 4,6 2,2 0,2 2,2 8,4

Mamadou Dia

5 17 14-29 48,3

3-8

3-4

3,8 1,0 0,6 0,2 1,6 6,8

Sacha Giffa

3 21

5-17

29,4

1-4

5-6

4,3 2,3

Julien Wiltz

1

1

1-1

100,0

-

-

Clément Cavallo

4

5

1-3

33,3

0-2

3-4

Total

5

- 148-324 45,7 45-114 67-90 36,0 19,0 8,4 3,6 14,2 81,6

MJ Min Tirs

%

3pts

Kurt Cunningham

5 23 30-46 65,2

0-2

Boris Diaw

4 29 17-27 63,0

3-5

LF

3,2 4,8 0,8

-

-

0,5 0,3

Rb Pd

-

-

-

-

-

-

3

5

0-4

-

0-1

-

0,3

-

-

-

0,7

Total

5

- 138-315 43,8 30-91 61-91 35,8 13,6 8,6 3,2 17,2 73,4

-

9- BOULOGNE-SUR-MER (3-2) 3pts

LF

Rb Pd

Tony Stanley

Joueur

MJ Min Tirs

5 29 22-53 41,5 12-36

%

6-6

3,0 0,6 1,6

In Co Bp Pts

Fernando Raposo

5 28 28-45 62,2

-

3-10

5,8 0,4 0,6 0,6 1,8 11,8

-

Jonathan Rousselle

5 24 10-30 33,3 3-16

2,0

Martin Le Pellec

5 18 13-24 54,2

2-9

2-3

0,3 1,3

Romain Gregoire

3

50,0

2-5

1-1

Ingus Bankevics*

4 22 10-22 45,5 5-10

7-12

Total

5

-

1,6 15,0

John Ford

4 25 17-32 53,1

-

5-7

3,0 2,0

Sami Driss

5 26 16-31 51,6

1-9

Miloud Doubal

5 24 13-34 38,2 10-27

1-6

1,6 1,4 0,8

Romain Dardaine

5 21 10-30 33,3 6-22

1-2

3,6 1,8 1,2 0,2 0,6 5,4

Martin Diaw

4

8

3-7

42,9

1-1

-

1,8 0,3

-

0,3

Jérémy Nzeulie

3

3

1-2

50,0

1-1

-

0,7 0,3

-

-

Total

5

- 147-305 48,2 34-98 52-68 34,6 17,2 6,6 2,0 14,0 76,0

1,3 1,3 9,8

10-11 5,0 1,6 1,8 0,2 2,0 8,6 0,6 7,4 -

1,8

1,7 1,0

In Co Bp Pts

18-26 4,6 1,4 0,8 1,0 2,4 17,2

5

3-9

3-6

3-4

-

1,6 12,4

15-18 7,6 1,6 0,6 0,4 2,6 9,6

2,6 10,0

3,2 11,0

5,0 0,8 0,6 0,4 1,2 10,2 1,0 6,0 4,0

-

3,0 9,0

13-16 1,6 2,4 0,8

-

0,6 7,2

3,2 0,2 1,2 0,2 1,2 6,0 -

-

1,5 0,5

-

0,7 0,3 3,0 -

1,3 8,0

- 146-306 47,7 31-96 68-102 31,0 11,4 10,0 2,0 14,4 78,2

10- BOURG-EN-BRESSE (2-3) Joueur Ousmane Barro

MJ Min Tirs

%

3pts

5 33 38-53 71,7

0-1

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

16-22 8,6 1,0 1,8 1,2 3,8 18,4

Moses Sonko

5 32 32-64 50,0 4-18

14-15 7,4 1,6 1,6

-

Angelo Tsagarakis

5 32 25-58 43,1 11-35 12-15 2,2 2,0 0,6

-

2,8 14,6

Donald Copeland

5 33 16-49 32,7 7-22

-

3,0 10,2

Jesse Delhomme

5 13 11-17 64,7

5-7

5-5

1,8 1,0

Cédric Ferchaud

3 23

5-16

31,3 5-12

2-2

2,7 3,3 1,7

Octavio Da Silveira

5 12

7-13

53,8

0-2

3-4

2,0

Jerome Sanchez

5 21

5-15

33,3

1-3

4-5

4,0 2,4 0,6 0,2 0,8 3,0

Ibrahima Koma

4 10

3-11

27,3

0-4

5-6

Malik Sidibe

3

2

-

-

-

-

Total

5

- 142-296 48,0 33-104 73-87 33,6 17,6 7,8 1,8 18,6 78,0

12-13 2,4 7,2 1,2

-

-

3,2 16,4

-

1,6 6,4

-

2,0 5,7

0,4 0,2 0,6 3,4

2,0 0,5 0,8 0,3 1,5 2,8 0,3

-

-

-

0,3

-

11- ROUEN (2-3) %

3pts

Charles-Henri Bronchard 5 28 22-45 48,9

2-6

22-27 6,2 1,8 0,4 0,2 1,8 13,6

Jason Siggers

5 25 20-43 46,5 6-13

17-18 2,8 2,0 0,6 0,6 2,8 12,6

Thierry Rupert

5 25 23-41 56,1

-

14-18 5,8 1,0 0,4 0,6 1,0 12,0

Alex Dunn

5 18 22-37 59,5

-

13-19 6,8 0,6 0,4 0,8 1,6 11,4

1,6 7,6

Pierric Poupet

5 33 18-49 36,7 8-27

9-13

1,4 3,6

Klemensas Patiejunas

5 21 13-27 48,1 4-11

10-15 1,8 3,4 2,6 0,2 1,8 8,0

4,0 0,2 1,4 0,4 2,0 2,2

Cheikhou Thioune

5 27 14-34 41,2 2-12

7-11

3,8 1,4 0,6

-

1,0 7,4

1,0 0,3 0,8

1,5

Ludovic Chelle

5 20

9-27

33,3 8-21

3-5

1,4 0,8 0,8

-

0,6 5,8

- 146-302 48,3 32-94 71-102 32,2 14,4 14,0 2,8 17,8 79,0

Teddy Maizeroi

5

8

3-15

20,0 2-11

-

1,2 1,0 0,2

-

0,8 1,6

Total

5

- 144-318 45,3 32-101 95-126 34,4 16,2 7,6 2,4 14,2 83,0

Olivier Bardet

5 23 20-35 57,1 15-22

Dave Fergerson

5 31 19-42 45,2 3-17

Armand Charles

5 20 20-42 47,6 3-13

1-6

6,0 1,2 2,6 1,0 1,6 8,8

Jerald Fields

5 29 15-36 41,7 2-13

7-11

5,6 1,4 2,0 0,4 2,6 7,8

Nicolas Gayon

5 24 13-32 40,6 5-16

8-12

2,2 0,8 1,6

-

0,6 7,8

Mahamadou Drame

5 14 13-28 46,4

1-6

11-17 1,2 0,8 1,2

-

Kevin Idomenee

5 10

6-12

50,0

3-4

-

Dwight Burke

5 14

4-16

25,0

0-2

3-4

Jérémie Douillet

4

5

2-4

50,0

-

2-4

Total

5

6- éVREUX (3-2) Joueur

0,5 2,5

Papa Beye

0-4

2,2 11,0

Jeremiah Wood

1,2 5,2

1-2

-

0-1

-

33,3

-

5 31 34-55 61,8

-

1 27

2,8 4,6 1,2

David Ramseyer

-

5 27 16-33 48,5

4,2 2,0 0,4

Rb Pd

-

Chris McCray

6-8

LF

-

James Mathis

7-10

3pts

-

6-16

5 26 23-57 40,4 3-14

%

1-2

12-16 2,0 3,8 1,2

5 28 17-39 43,6 9-17

MJ Min Tirs

50,0

1-5

O’Darien Bassett

Joueur

2-4

5-9

4,8 3,3 1,0 0,5 2,0 11,0

-

6

5 27 19-38 50,0

7-8

-

5 18 11-26 42,3 4-12 2

5 21 22-46 47,8

In Co Bp Pts

15-16 5,6 1,2 0,4

Kevin Joss Rauze Steeve Soliman

Zainoul Bah

2,6 9,2

0,3 1,3 5,3

-

10-14 2,8 0,8 1,0

Corey Rouse

11-16 3,6 1,2 1,4 0,2 1,4 9,8

Gauthier Darrigand

5- NANTES (3-2)

3,0 13,0

5 23 10-30 33,3 7-20

4 25 18-46 39,1 13-32

Joueur

-

8,8 1,2 1,4 1,8 2,2 13,0

Gary Chathuant

Blake Hoffarber

4- BORDEAUX (4-1)

0,5 1,0

Etienne Plateau

5 33 31-54 57,4

1-4

-

1,5 8,5

Sherman Gay

37,5

1,4 4,0

0,2 0,4 2,2

-

-

5 28 27-51 52,9 10-21 18-22 4,4 3,2 0,8 0,2 2,8 16,4

3-8

8,3

0,5

4,5

Bill Clark

-

-

In Co Bp Pts

5 25 14-41 34,1

Joueur

-

1,4 8,4

3,8 1,6 1,4 0,4 2,2 13,6

Darryl Monroe

3- FOS-SUR-MER (4-1)

-

3,4 17,8

8- CHÂLONS-REIMS (3-2)

Saidou Njoya

4-8

-

MJ Min Tirs

%

5 30 33-60 55,0

3pts -

2,2 1,4 0,8

-

1,4 11,8

14-14 4,0 4,6 1,6

4-4

-

3,8 11,0

3-4

LF

0,4 2,4 1,4

Rb Pd

-

-

In Co Bp Pts

16-23 11,2 2,2 1,4 0,8 2,6 16,4

Austen Rowland

5 33 31-55 56,4 10-26

8-10

Mory Correa

5 19 16-24 66,7

20-25 4,2 0,6 0,6 1,0 0,6 10,4

Guillaume Costentin

5 30 12-25 48,0 11-23

2-3

3,2 2,2 1,0

Steeve Ho You Fat

5 18 16-39 41,0

3-5

4,0 0,4 1,2 0,6 1,4 7,2

1-7

2,8 5,6 1,8

-

2,8 16,0 1,4 7,4

Kevyn Popovich

5 23 11-34 32,4 1-13

11-16 2,6 1,0 0,6

Garry Florimont

5 15 11-23 47,8

-

6-12

2,4 0,4 0,2 0,2 2,0 5,6

Lahaou Konaté

5 22 10-25 40,0

2-8

5-8

2,4 1,6 0,6

Daye Kaba

5 13

7-23

30,4 4-11

2-6

1,2 0,8 0,6 0,2 0,4 4,0

Karim Dahak

2

5

0-1

-

-

-

-

-

-

-

1,0

-

Papis Sambe

1

1

0-1

-

0-1

-

-

-

-

-

-

-

Total

5

- 147-310 47,4 29-89 73-108 37,8 14,8 8,2 2,8 15,2 79,2

-

1,6 6,8 0,8 5,4

Joueur

MJ Min Tirs

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

3,4 4,2 1,6

-

1,8 10,6

12- LE PORTEL (2-3) Joueur

MJ Min Tirs

%

3pts

LF

Rb Pd

In Co Bp Pts

Chris Davis

5 34 37-65 56,9 10-27 10-13 5,2 1,6 0,4

Ronnie Taylor

5 36 35-62 56,5 12-27

1,4 18,8

3,6 5,6 2,0 0,4 3,4 18,0

1-4

7,8 0,6 1,0 0,2 2,4 9,0

Nigel Wyatte

5 28 22-49 44,9

Mehdi Labeyrie

4 24

Ismaila Sy

5 27 10-35 28,6 7-21

5-6

3,4 2,2 0,6 0,4 1,4 6,4

Benoit Mangin

5 20

7-21

33,3 5-13

6-6

1,2 1,6 0,4

Jean-Philippe Ludon

5 13

9-21

42,9

4-5

3-4

2,0 0,8 1,2 0,2 1,0 5,0

9-32

0-1

-

8-11

28,1 5-17

11-17 2,0 1,3 0,5 0,3 1,8 8,5 -

1,0 5,0

Guillaume Leburgue

5 17

6-15

40,0

1-3

-

3,6 1,2 0,6

-

0,4 2,6

Moustapha N’diaye

3 12

3-10

30,0

0-4

1-3

2,7 0,3 0,3

-

1,7 2,3

Total

5

- 138-310 44,5 44-118 45-64 32,4 14,8 7,2 1,4 14,4 73,0

Joueur MJ Min Dar Tucker 5 29 Wilbert Brown 5 32 Simon Darnauzan 5 32 Joachim Ekanga-Ehawa 5 28 Bambale Osby 5 31 Mérédis Houmounou 5 13 Antoine Gomis 2 9 Mantcha Traore 5 12 Thomas Yvrande 5 12 Gaetan Clerc 4 9 Total 5 -

14- QUIMPER (1-4)

Joueur Pele Paelay Jeremy Williams Aurélien Salmon Andrew Lovedale Grégory Lessort Alexandre Mendy Vincent Mouillard Florian Thibedore William Hervé Kris Morlende William Molas Total

MJ Min 5 33 5 26 5 30 5 26 5 22 5 18 1 23 5 15 4 11 3 23 3 4 5 -

15- LILLE (1-4)

Joueur Steve Smith Curtis Marshall Steffon Bradford Benoit Gillet Aurélien Rigaux Julien Sauret Nicolas Taccoen Moussa Camara Mamadou Sy Junior Mbida Total

MJ Min 5 31 5 26 5 26 5 30 5 20 5 24 5 18 5 8 5 13 3 9 5 -

16- VICHY (1-4)

Joueur Alex Franklin Jonte Flowers Mathieu Guichard Antoine Eito Dwayne Curtis Jean Bernage Wilfrid Aka Stéphane Dondon Nouha Diakite Pierre Kiple Neguib Faye Jonathan Aka* Total

MJ Min 5 32 5 31 5 28 5 35 5 31 1 19 5 22 5 14 1 13 2 8 1 6 2 17 5 -

17- ANTIBES (1-4)

Joueur Cecil Brown Malick Badiane Jeff Allen Steeve Essart Lesly Bengaber Benjamin Monclar Ferdinand Prenom Maxime Courby Yann Siegwarth Tristan Toneguzzo Total

MJ Min 4 32 5 28 5 29 5 34 5 25 5 20 5 13 5 19 5 5 1 6 5 -

18- DENAIN (1-4)

Joueur Juwann James Ryan Rossiter Nathan Rohnert Lamine Kante Frédéric Minet Renaud Brocheray Xavier Gaillou Abdel Majid Naji Moses Mubarak Alexis Bruyere Guevin Toto Total

MJ Min 5 33 5 31 5 30 4 27 5 27 5 21 5 16 5 10 5 6 3 4 2 3 5 -

Tirs 29-60 27-62 24-49 20-47 25-49 9-19 4-5 8-16 6-12 3-5 155-324

% 48,3 43,5 49,0 42,6 51,0 47,4 80,0 50,0 50,0 60,0 47,8

3pts 6-24 1-10 6-23 9-21 0-3 1-2 1-4 0-1 24-88

LF 14-19 10-16 10-14 14-14 12-30 9-12 1-1 3-4 73-110

Rb 2,8 9,4 1,4 4,0 7,8 2,0 1,5 2,8 2,6 35,8

Pd 1,2 1,0 5,4 1,8 1,2 1,0 1,0 0,2 0,4 1,0 13,4

In 1,8 1,2 1,6 0,4 1,0 0,4 0,4 0,8 0,5 8,0

Co 0,2 0,4 0,2 0,2 1,0

Bp 2,0 1,4 2,2 1,8 2,8 0,6 0,8 0,6 13,0

Pts 15,6 13,0 12,8 12,6 12,4 5,4 5,0 3,2 3,2 1,5 81,4

Tirs 27-65 22-48 16-44 18-51 18-30 12-25 2-5 8-19 3-5 2-7 0-1 128-300

% 41,5 45,8 36,4 35,3 60,0 48,0 40,0 42,1 60,0 28,6 42,7

3pts 13-34 9-19 9-28 2-3 0-1 4-13 1-2 3-9 1-3 1-3 43-115

LF 12-16 4-7 12-15 10-13 8-13 2-5 1-2 1-2 50-73

Rb 5,4 4,6 4,8 5,2 3,4 1,4 4,0 1,4 1,0 1,7 0,7 31,6

Pd 3,2 1,0 1,0 0,2 0,8 2,0 2,0 1,8 2,3 1,7 13,2

In 2,4 1,2 1,0 1,0 0,4 0,8 1,0 0,8 0,7 9,6

Co 0,2 0,4 0,2 0,4 0,4 0,2 1,8

Bp 1,6 1,6 1,2 2,0 1,8 2,6 1,0 0,6 0,8 1,3 0,7 14,8

Pts 15,8 11,4 10,6 9,6 8,8 6,0 5,0 4,0 2,0 1,7 69,8

Tirs 30-59 24-62 29-52 14-31 6-25 8-26 9-21 6-18 7-15 2-3 135-312

% 50,8 38,7 55,8 45,2 24,0 30,8 42,9 33,3 46,7 66,7 43,3

3pts LF Rb 4-15 8-9 5,4 9-26 8-16 4,2 3-5 5,8 10-26 4-5 1,8 5-22 11-12 2,4 0-6 6-9 3,2 2-8 2,8 2-13 3-6 0,2 0-1 3,0 1-1 2,7 30-108 46-72 32,6

Pd 1,0 0,6 1,2 1,8 3,0 4,2 1,0 0,4 0,6 0,3 14,0

In 2,0 2,0 0,4 1,0 1,0 2,0 0,4 0,2 1,0 10,0

Co 0,2 0,6 0,6 0,4 0,3 2,0

Bp 1,8 2,2 2,8 0,8 1,4 2,4 1,2 0,6 0,2 0,7 15,0

Pts 14,4 13,0 12,2 8,4 5,6 4,4 4,0 3,4 2,8 1,7 69,2

Tirs 33-74 23-59 17-39 21-62 22-37 3-4 10-30 7-13 2-6 138-324

% 44,6 39,0 43,6 33,9 59,5 75,0 33,3 53,8 33,3 42,6

3pts 1-6 7-23 5-16 11-37 2-3 3-14 1-1 30-100

LF 11-20 18-21 27-31 8-13 8-9 1-2 3-6 2-2 3-5 81-109

Rb 6,4 6,8 2,2 5,2 7,2 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,5 37,2

Pd 2,0 1,8 3,2 3,2 1,4 1,0 2,2 0,6 1,0 0,5 15,0

In 1,2 2,2 1,0 2,0 0,2 0,2 1,5 7,6

Co 0,6 0,6 0,4 0,2 1,0 1,0 2,4

Bp 2,0 1,4 2,6 1,6 1,4 3,0 1,6 0,8 1,0 1,0 0,5 13,2

Pts 15,6 14,2 13,2 12,2 10,4 8,0 4,8 3,6 2,0 3,5 77,4

Tirs 15-43 22-40 22-45 17-47 14-36 13-37 13-21 6-17 2-4 0-2 124-292

% 34,9 55,0 48,9 36,2 38,9 35,1 61,9 35,3 50,0 42,5

3pts 6-16 0-1 12-33 6-23 3-16 4-12 2-4 0-1 33-106

LF 21-30 17-21 16-21 9-12 5-12 4-5 2-3 2-5 2-2 78-111

Rb 2,5 8,2 9,4 1,8 2,4 2,2 4,0 3,6 0,4 2,0 36,8

Pd 1,8 1,0 1,0 3,0 1,4 1,4 0,4 1,0 0,2 10,8

In 0,8 0,4 0,6 1,2 0,8 0,4 0,2 0,6 0,2 5,6

Co 1,6 0,4 0,2 0,2 2,4

Bp 2,5 3,0 2,0 2,4 1,2 1,6 1,0 1,0 1,0 1,0 17,0

Pts 14,3 12,2 12,0 11,0 7,8 6,6 5,6 3,6 1,6 71,8

Tirs 40-63 24-48 21-55 13-34 13-32 17-35 6-21 5-9 2-11 0-1 0-1 141-310

% 63,5 50,0 38,2 38,2 40,6 48,6 28,6 55,6 18,2 45,5

3pts 1-3 0-1 1-5 7-15 3-12 1-7 2-8 0-1 1-9 0-1 16-62

LF 15-26 15-19 20-23 6-8 15-17 6-6 6-7 2-2 0-2 85-110

Rb 8,0 10,0 4,4 4,3 2,0 4,6 1,0 1,8 0,4 0,3 38,2

Pd 3,6 0,8 1,2 1,3 2,6 0,6 1,8 0,4 0,4 12,4

In 2,4 0,4 1,2 1,0 1,2 0,4 0,4 0,2 0,3 7,2

Co 0,4 0,4 0,8

Bp 2,6 3,8 1,6 2,5 2,2 1,0 1,6 0,2 0,2 1,3 16,4

Pts 19,2 12,6 12,6 9,8 8,8 8,2 4,0 2,4 1,0 76,6


16

CHIFFRES

PRO A 4e journée Vendredi 28 octobre

Chalon bat *Dijon *Paris Levallois bat Roanne

77-75 95-92

Samedi 29 octobre

*Orléans bat Strasbourg 73-66 ASVEL bat *Cholet 79-70 *Gravelines-Dk bat Pau-L.-Orthez 89-60 *Nancy bat Poitiers 76-66 Le Mans bat *Le Havre 89-86 Nanterre bat *Hyères-Toulon 97-94

Prochaine journée 5e journée Vendredi 4 novembre

Le Mans – Dijon Paris Levallois – Hyères-Toulon Pau-Lacq-Orthez – Cholet, à 19h30 en direct sur Sport+ Samedi 5 novembre

Chalon – Strasbourg Poitiers- Gravelines-Dunkerque Roanne – Le Havre Nanterre – Orléans ASVEL – Nancy, à 20h30 en direct sur Sport+

Boxes-scores 28/10 Chalon bat *Dijon Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Dixon* 37 7-18 5-9 3-4 10 7 A.Harris* 29 7-13 1-1 2-2 4 1 S.Marshall* 31 3-10 0-4 4-6 1 2 R.Lewin* 20 5-5 - 0-1 5 D.Melody* 32 3-8 1-4 - 4 2 J.Leloup 20 1-6 1-3 2-2 1 Z.Moss 20 1-3 - 2-5 2 S.Dia 11 0-1 0-1 - 1 1 Total 200 27-64 8-22 13-20 28 13 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 37 8-13 1-4 4-4 8 6 M.Delaney* 35 4-12 0-4 8-8 2 6 A.Aminu* 30 7-10 - 2-4 11 J.Aboudou* 27 5-5 4-4 0-2 4 1 S.Tchicamboud* 27 2-6 1-4 1-2 1 B.Smith 19 1-3 0-2 - 2 N.Lang 15 0-5 0-5 2-2 2 J.Lauvergne 10 0-1 0-1 - 1 Total 200 27-55 6-24 17-22 31 13

In 3 1 2 2 1 9 In 1 3 2 2 8

77-75 Co Bp Pts - 2 22 1 1 17 - 1 10 1 2 10 - 5 7 - - 5 - 1 4 - 1 2 13 75 Co Bp Pts - 3 21 - 3 16 - 1 16 - 2 14 - 2 6 - 2 2 1 - 2 1 2 2 15 77

28/10 *Paris Levallois bat Roanne Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd Ja.Williams* 40 10-18 2-7 4-5 8 5 E.Chatfield* 37 9-13 5-6 3-6 3 4 D.Noel 24 5-8 1-4 3-6 3 3 L.Hamilton* 24 5-9 0-1 3-5 3 M.Morandais* 21 3-9 2-7 - 3 1 T.Meacham* 28 2-5 0-2 0-1 3 5 V.Masingue 15 1-1 - 2-2 4 1 P.Da Silva 10 0-1 - 1 G.Oniangue 1 - - Total 200 35-64 10-27 15-25 28 19 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Holland* 26 6-9 4-5 2-3 2 3 D.Page* 30 5-9 4-6 3-4 2 4 A.Barrett* 40 3-9 1-4 9-14 4 5 U.Nsonwu-Amadi* 24 5-11 - 4-6 6 1 P.Braud* 31 5-10 2-6 - 3 4 T.Larrouquis 22 3-4 1-2 3-4 5 2 R.Jackson 17 2-4 - 1-2 7 A.Tanghe 10 0-1 - - Total 200 29-57 12-23 22-33 29 19

In 3 2 1 1 7 In 1 1 2 1 1 6

95-92 Co Bp Pts 3 1 26 - 2 26 1 - 14 - 1 13 - - 8 - 2 4 - 1 4 - 1 - - 4 8 95 Co Bp Pts - 1 18 - 2 17 - 4 16 - 1 14 - - 12 - 2 10 - 2 5 - - - 12 92

29/10 Orléans C.Banks* A.Sy* D.Monds* B.Greene* Y.Sangare G.Joseph M.Pellin* M.Lebrun M.N’Doye Total Strasbourg K.Anderson* C.Oliver J.Harper* L.Allen* R.Greer* A.M’Baye* M.Zianveni A.Jeanneau A.Toupane Total

*Orléans bat Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 5-11 4-9 2-2 1 2 24 5-7 - 1-1 2 3 28 5-9 - 0-2 7 28 2-8 0-5 4-4 5 2 19 3-6 0-2 2-2 1 1 15 3-5 - 1-1 4 1 30 3-6 - 0-1 3 10 11 2-3 1-2 - 2 15 1-5 0-1 - 2 200 29-60 5-19 10-13 27 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 7-13 4-7 - 3 22 4-9 0-2 4-4 8 1 22 5-11 2-6 - 5 32 5-7 1-1 - 5 3 34 2-6 0-2 2-4 4 6 24 2-7 1-3 - 1 17 1-3 - 0-2 3 1 17 0-1 0-1 - 4 2 1 - - 200 26-57 8-22 6-10 33 13

In 2 1 1 3 1 8 In 1 1 3 1 6

73-66 Co Bp Pts 1 1 16 2 3 11 2 - 10 1 3 8 - 2 8 - 1 7 - 1 6 - - 5 - - 2 6 11 73 Co Bp Pts - 3 18 - 3 12 - 2 12 2 2 11 - 1 6 - 3 5 - 4 2 1 - 1 - 4 18 66

29/10 Gravelines-Dk P.Sy A.Albicy* J.K. Edwards D.Issa L.Vaty* Y.Bokolo* J.Johnson R.Jomby* C.Akpomedah* V.Bigote X.Silas A.Loum Total

*Gravelines-Dk bat Pau-Lacq-Orthez 89-60 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 20 8-11 3-5 6-6 4 1 1 - 2 25 27 5-8 1-3 2-2 1 4 2 1 1 13 17 5-9 - 2-2 6 2 1 - 1 12 22 4-7 - 1-2 7 1 1 - 2 9 13 2-5 - 5-5 2 - 1 - 1 9 22 3-9 0-2 - 3 2 4 - 1 6 18 1-5 1-4 3-5 4 1 - - 1 6 25 1-8 1-6 2-2 3 1 1 - - 5 27 0-1 0-1 2-2 7 - - 1 1 2 3 1-1 - - - - - - 2 5 0-2 0-2 - 1 - - - - 1 0-1 0-1 - - - - - 1 200 30-67 6-24 23-26 38 12 11 2 11 89

Pau-Lacq-Orthez Min Tirs M.Shakur* 30 4-10 S.Rimac 11 3-5 T.Gipson* 32 3-8 A.Mendy* 29 3-9 M.Maravic* 29 3-7 C.Elonu* 20 3-7 F.Lesca 12 1-4 M.Var 11 1-3 J.Morency 11 1-3 M.Diarra 10 0-1 R.Lesca 5 0-2 Total 200 22-59

3pts 0-1 2-3 2-4 1-4 0-2 0-1 0-1 0-2 5-18

LF Rb Pd 6-6 4 4 2-2 3 - 2 3 2-3 4 1 1-1 7 - 4 - - 1 - 1 - 2 - - - 1 11-12 28 9

In 1 1 1 1 1 5

Co Bp Pts - 3 14 - 1 10 - 1 8 - - 8 - 1 8 - 3 6 - 1 2 - - 2 - 2 2 1 3 - 1 1 16 60

29/10 Nanterre bat *Hyères-Toulon Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Hughes* 32 11-16 - 9-11 9 2 D.Krupalija* 37 6-10 6-9 - 4 2 M.Faye* 27 5-10 1-5 4-5 3 2 P.Morlende* 37 4-10 3-7 3-4 5 2 K.Reid* 38 2-7 1-2 4-4 6 14 L.Labeyrie 11 3-7 - 1 S.Cisse 14 0-3 - 1-2 - A.Julien 4 0-3 0-3 - - Total 200 31-66 11-26 21-26 28 22 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Daniels* 21 11-16 1-3 - 2 M.Riley* 35 6-12 0-2 6-7 5 4 X.Corosine* 31 5-8 3-5 - 4 3 R.Covile* 26 6-9 - 1-3 6 L.Akono* 31 4-5 2-3 - 4 5 S.Brun 20 3-8 0-3 2-2 2 4 M.Judith 15 2-2 2-2 - 1 1 G.Pons 8 2-2 - 1 J.Passave-Ducteil 13 1-2 - 4 Total 200 40-64 8-18 9-12 29 17

In 3 2 1 1 7 In 2 1 1 4

97-94 Co Bp Pts - 2 31 1 1 18 - 1 15 - 1 14 - 2 9 - - 6 - 1 1 - - 1 8 94 Co Bp Pts - 3 23 - - 18 - - 13 4 1 13 - 4 10 - 2 8 - - 6 - - 4 1 1 2 5 11 97

29/10 Le Mans bat *Le Havre Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd N.Wise* 34 7-12 - 10-11 1 5 J.Cox* 35 7-16 2-5 5-6 4 5 N.Pope* 35 7-14 3-7 2-4 9 G.Jenkins* 13 4-9 - 2 B.Boddicker* 33 3-6 0-1 - 7 4 O.Camara 21 3-6 - 4 F.Paschal 13 1-1 - 6 2 C.Leonard 15 0-2 0-1 0-2 - G.Pitard 1 - - Total 200 32-66 5-14 17-23 33 16 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.P.Batista* 37 13-22 0-1 5-7 10 1 T.Rochestie* 38 6-14 3-4 6-6 7 9 M.Sommerville* 35 5-10 0-2 4-4 11 A.Acker* 35 2-14 2-5 3-4 1 7 C.Kahudi* 14 3-5 3-3 - 3 1 M.Kouguere 15 1-2 1-2 - - H.Kahudi 20 1-2 0-1 - 3 2 W.Coleman 6 - - Total 200 31-69 9-18 18-21 35 20

In 2 1 2 1 1 7 In 1 1 2 3 1 1 9

89-86 Co Bp Pts - 3 24 - 2 21 1 3 19 - 1 8 - 2 6 - - 6 - 2 2 1 2 - - 2 15 86 Co Bp Pts 1 2 31 - 3 21 - 4 14 - - 9 - 1 9 - - 3 - 2 2 1 - 2 12 89

ASVEL T.Parker* H.Armstrong* P.Goss* L.Westermann K.Tillie* E.Jackson J.Skeen D.Thompson* B.Fofana Total

Min Tirs 31 8-17 31 5-9 27 3-7 20 3-5 21 4-7 20 4-8 14 3-9 29 1-4 7 1-3 200 32-69

3pts 0-3 0-4 1-2 0-1 0-1 1-3 1-2 3-16

LF Rb Pd In Co Bp Pts 3-4 5 7 4 - 1 19 3-3 10 1 - - 1 13 3-3 5 2 2 - 1 9 2-2 2 - - 1 1 9 - 2 1 1 1 - 8 - 4 - - - - 8 1-1 1 - 1 - - 8 - 2 1 1 - 5 3 - 3 - 1 - 1 2 12-13 34 12 10 2 10 79

PRO B 5e journée Vendredi 28 octobre

*Bordeaux bat Aix-Maurienne Boulogne bat *Fos Évreux bat *Le Portel *Châlons-Reims bat Antibes

83-82 91-78 90-77 82-58

Samedi 29 octobre

*Limoges bat Denain *Nantes bat Bourg Boulazac bat *Rouen Saint-Vallier bat *Quimper *Vichy bat Lille

106-72 74-55 86-80 80-73 65-60

Prochaine journée 6e journée Vendredi 4 novembre

Denain – Fos Antibes – Évreux Aix-Maurienne – Châlons-Reims Lille – Limoges Boulogne – Vichy Bourg – Bordeaux Rouen – Nantes Quimper – Le Portel Boulazac – Saint-Vallier

Boxes-scores

29/10 *Nancy bat Poitiers 76-66 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts V.Samnick 17 5-9 1-2 9-12 4 1 - - 1 20 P.Amagou 23 4-4 4-4 4-4 - 1 5 - 3 16 J.Linehan* 31 3-8 2-5 3-4 3 9 4 - 3 11 A.Akingbala* 32 4-7 - 2-4 6 1 1 1 2 10 J.Shuler* 23 3-4 2-3 - 4 4 - 1 2 8 N.Batum* 31 2-8 0-2 3-6 4 2 1 - 4 7 A.Moerman* 23 1-13 0-3 1-2 10 - 1 2 2 3 K.Grant 11 0-1 0-1 1-2 1 1 - - - 1 M.Badiane 9 0-1 - 2 - - - - Total 200 22-55 9-20 23-34 34 19 12 4 17 76 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.J. Miller* 25 7-10 4-5 - - 2 - - 3 18 A.Grant* 31 4-11 3-6 0-2 2 3 1 - 3 11 P.Badiane* 20 5-7 - 0-1 7 2 - 1 1 10 R.Wright* 29 3-10 1-4 - 2 1 - - 3 7 E.Fournier 25 3-10 1-5 0-2 2 2 3 - 5 7 K.Younger 24 3-5 0-2 - 5 - - - 2 6 P.Guillard* 31 2-7 1-2 - 5 2 5 1 1 5 Y.Devehat 6 0-1 - 2-2 1 - - - - 2 K.Harley 8 - 2 - - - 3 J.Dalmat 1 - 1 - - - - Total 200 27-61 10-24 2-7 27 12 9 2 21 66

28/10 *Bordeaux bat Aix-Maurienne 83-82 Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Cunningham* 31 12-16 - 2-2 11 2 - - - 26 G.Darrigand* 26 5-8 2-3 3-3 1 5 1 - 5 15 B.Diaw* 31 4-8 0-1 5-5 4 3 1 - 5 13 O.Bassett* 29 3-9 2-5 2-2 3 3 1 - 3 10 M.Doubal 27 3-8 2-4 - 2 1 - - - 8 J.Ford 17 3-6 - 0-2 2 2 - - 1 6 R.Dardaine 15 1-3 0-1 1-2 2 - 1 - 1 3 S.Driss* 24 1-3 0-2 0-1 1 2 2 - 1 2 Total 200 32-61 6-16 13-17 26 18 6 - 16 83 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts W.Brown* 29 7-12 1-1 3-7 15 - 1 - 1 18 D.Tucker* 29 8-17 0-5 1-1 1 1 2 - 3 17 S.Darnauzan* 29 5-9 3-7 2-2 - 5 4 - 5 15 B.Osby* 34 4-9 - 3-4 11 - 2 - 2 11 J.Ekanga-Ehawa* 33 3-11 1-5 2-2 5 3 1 - 3 9 M.Houmounou 11 2-3 - 2-2 - - - - - 6 T.Yvrande 18 2-3 - 4 - 1 - 1 4 M.Traoré 17 1-3 - - - - - - 2 Total 200 32-67 5-18 13-18 36 9 11 - 15 82

29/10 Cholet T.Battle D.Nichols* R.Duport* C.Parsons W.Gradit* R.Falker C.Ona Embo* F.Causeur* D.McGrath Total

28/10 Fos B.Clark* P.Haquet M.Dia* E.Choquet* S.Gay* K.Atamna* B.Hoffarber C.Cavallo Total

ASVEL bat *Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd 22 5-9 2-6 2-2 3 4 29 2-9 1-1 6-6 3 1 17 5-8 - 7 27 4-7 0-1 1-2 4 2 23 4-8 0-1 - 4 1 24 3-5 - 1-3 10 2 13 2-4 2-3 - 1 26 2-7 1-2 - 3 4 19 0-6 0-4 - - 3 200 27-63 6-18 10-13 35 17

In 1 3 2 1 7

79-70 Co Bp Pts - 1 14 1 2 11 1 - 10 1 3 9 - - 8 1 2 7 - 1 6 - 2 5 - 1 4 12 70

Boulogne bat *Fos Min Tirs 3pts LF 35 6-13 4-6 2-2 26 6-12 1-2 2-2 30 5-9 2-3 2-2 36 5-13 1-5 25 4-7 - 2-2 21 2-8 1-4 23 1-9 1-8 4 1-1 200 30-72 10-28 8-8

Rb Pd 6 4 4 5 1 7 5 5 2 5 3 2 2 1 35 17

In 2 1 3 1 7

91-78 Co Bp Pts - 3 18 - 1 15 - 2 14 - 4 11 1 1 10 - 3 5 - 1 3 - - 2 1 15 78

PRO A : CLASSEMENT Équipe

1 Nancy 2 Gravelines-Dk - Paris Levallois - Le Mans - Chalon 6 Poitiers - ASVEL - Cholet - Strasbourg - Orléans - Roanne 12 Dijon - Le Havre - Nanterre - Pau-Lacq-Orthez 16 Hyères-Toulon

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4

4-0 3-1 3-1 3-1 3-1 2-2 2-2 2-2 2-2 2-2 2-2 1-3 1-3 1-3 1-3 0-4

2-0 2-0 2-0 1-1 1-1 2-0 1-1 1-1 2-0 1-1 2-0 0-2 1-1 0-1 0-2 0-3

2-0 1-1 1-1 2-0 2-0 0-2 1-1 1-1 0-2 1-1 0-2 1-1 0-2 1-2 1-1 0-1

76,0 81,3 86,0 80,5 77,3 69,8 74,8 78,3 70,8 70,8 86,5 71,5 78,5 78,8 75,0 83,5

65,5 66,3 79,3 76,8 75,0 68,3 73,5 77,3 70,8 71,8 88,0 73,5 84,3 86,8 83,8 98,5

+10,5 +15,0 +6,7 +3,7 +2,3 +1,5 +1,3 +1,0 0,0 -1,0 -1,5 -2,0 -5,8 -8,0 -8,8 -15,0

4 v. 3 v. 2 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 2 v. 1 d. 2 d. 2 d. 1 v. 3 d. 4 d.

4-0 3-1 3-1 3-1 3-1 2-2 2-2 2-2 2-2 2-2 2-2 1-3 1-3 1-3 1-3 0-4

Boulogne T.Stanley* C.Rouse* Z.Bah* C.McCray* F.Raposo P.Le Pellec J.Mathis* J.Rousselle Total

Min Tirs 33 12-16 20 6-11 27 4-9 27 3-9 26 4-9 15 4-4 30 1-4 22 1-5 200 35-67

3pts 9-13 0-2 0-4 0-3 9-22

LF Rb Pd In Co Bp Pts 2-2 3 - 2 - 2 35 2-3 7 2 - - 1 14 2-2 5 5 3 - 2 10 3-4 1 6 4 - 3 9 - 8 - 1 1 2 8 - 2 - - 1 1 8 3-5 10 4 - 2 3 5 - 1 1 - - - 2 12-16 37 18 10 4 14 91

28/10 Le Portel R.Taylor* C.Davis* M.Labeyrie* J.Ludon I.Sy* N.Wyatte* B.Mangin G.Leburgue M.N’Diaye Total Évreux J.Wood* A.Rowland* S.Ho You Fat G.Costentin* M.Correa* L.Konaté* G.Florimont D.Kaba K.Popovich Total

Évreux bat *Le Portel 90-77 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 37 9-10 5-5 4-7 2 4 - - 6 27 36 6-10 1-3 8-9 8 1 - - 2 21 31 4-12 2-6 2-5 4 2 - 1 1 12 10 3-7 2-2 - 3 - 2 - - 8 26 0-5 0-2 5-6 2 3 - 1 3 5 28 2-7 - 5 - - - 2 4 17 0-3 0-2 - 2 1 - - - 11 0-1 0-1 - 1 - - - - 4 0-1 0-1 - - - - - - 200 24-56 10-22 19-27 27 11 2 2 14 77 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 10-18 - 5-7 13 3 1 2 4 25 35 10-14 3-6 1-2 5 5 3 - 2 24 19 7-11 0-2 1-2 2 - 3 - - 15 33 3-5 2-4 2-3 2 1 3 - - 10 23 3-5 - 1-2 5 - - 2 - 7 29 2-4 1-2 1-4 3 2 - - 1 6 4 1-1 - - - 1 - 1 2 12 0-2 0-1 1-2 3 2 - - - 1 11 0-1 - 1 - - - - 200 36-61 6-15 12-22 34 13 11 4 8 90

28/10 *Châlons-Reims bat Antibes 82-58 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Mullins* 31 6-12 1-1 2-2 6 8 2 - 1 15 C.Daniels* 20 6-9 - 2-2 5 - 1 2 - 14 E.Plateau 26 4-11 3-8 2-2 7 2 3 - 2 13 R.Mels* 22 5-12 0-5 3-3 4 1 2 - 1 13 G.Chathuant* 21 4-8 0-2 2-3 4 - 1 - 3 10 K.Corre 27 2-6 0-1 2-2 5 - 1 3 1 6 S.Soliman 7 2-4 1-2 - - - - - 1 5 N.Carter* 33 2-8 0-1 - 6 1 3 - 2 4 K.Joss Rauze 13 1-6 0-3 - - 1 1 - - 2 Total 200 32-76 5-23 13-14 37 13 14 5 11 82 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Essart* 33 4-13 3-7 3-4 - 4 1 - 4 14 M.Courby* 35 3-7 2-4 1-2 5 1 - - 2 9 B.Monclar* 33 4-10 0-4 1-1 2 1 1 - 6 9 M.Badiane* 29 4-5 - 1-1 11 3 - 2 3 9 Y.Siegwarth 10 2-3 2-3 2-2 1 - - - 3 8 J.Allen* 25 2-6 - 2-4 6 - 1 1 3 6 F.Prenom 15 1-4 - 6 1 1 - 1 2 L.Bengaber 14 0-4 0-3 1-2 3 1 - 1 2 1 T.Toneguzzo 6 0-2 0-1 - 2 - - - 1 Total 200 20-54 7-22 11-16 36 11 4 4 25 58 29/10 Limoges L.Milbourne* K.McAlarney C.Massie* R.Desroses* J.Gomis* S.Traore J.Mipoka A.Curti* J.Hoyaux T.Cornely Total Denain J.James* R.Rossiter* F.Minet* A.Naji R.Brocheray N.Rohnert* L.Kante* X.Gaillou M.Mubarak A.Bruyère G.Toto Total

*Limoges bat Denain 106-72 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 32 16-28 3-7 - 8 1 2 - 1 35 21 6-7 5-6 2-2 1 6 1 - - 19 28 7-10 - 2-5 6 1 1 1 1 16 32 4-10 2-5 1-2 8 3 3 2 - 11 21 2-5 0-2 4-6 1 3 2 - - 8 11 2-3 - 4-5 2 1 - - - 8 21 1-4 0-2 1-1 - 4 2 - 1 3 21 0-3 0-1 2-2 1 7 1 - - 2 9 1-2 0-1 - - 2 1 - - 2 4 1-1 - 1 - - - 1 2 200 40-73 10-24 16-23 28 28 13 3 4 106 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 33 6-10 - 6-7 6 6 - - 5 18 32 7-12 0-1 3-3 11 1 - - 4 17 31 4-10 1-5 2-2 2 3 - - 3 11 13 4-5 - 2 - - - - 8 16 2-4 0-1 3-3 2 - 1 - 2 7 20 1-6 - 4-4 5 2 - - 1 6 23 2-9 0-3 1-2 4 1 - - 2 5 16 0-3 0-1 - 1 3 - - 1 7 0-2 0-2 - - - 1 - 1 5 - 0-2 - - - - 1 4 0-1 0-1 - - - - - - 200 26-62 1-14 19-23 33 16 2 - 20 72

29/10 Nantes D.Ramseyer* O.Bardet D.Fergerson* M.Drame N.Gayon* D.Burke J.Fields* A.Charles* K.Idomenee J.Douillet Total Bourg A.Tsagarakis* O.Barro* M.Sonko* J.Delhomme J.Sanchez C.Ferchaud* C.Koma D.Copeland* O.Da Silveira Total

*Nantes bat Bourg 74-55 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 27 8-12 - 4-5 5 1 1 - 2 20 28 5-7 3-3 3-3 4 - 1 - 1 16 27 6-11 2-3 2-2 4 5 1 - 3 16 14 2-6 0-1 3-4 2 1 1 - 1 7 25 1-4 0-1 4-4 4 1 5 - 1 6 16 2-7 0-1 - 6 - 1 1 1 4 33 1-4 0-2 0-1 7 2 4 - 1 2 12 1-4 0-2 - 2 1 - 1 4 2 14 0-3 0-1 1-2 - 4 1 - 1 1 4 0-1 - 1 - - - - 200 26-59 5-14 17-21 35 15 15 2 15 74 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 29 6-11 1-6 3-4 3 1 1 - 2 16 30 5-9 0-1 - 10 - 1 - 6 10 34 4-10 0-3 - 6 1 2 - 7 8 15 2-2 1-1 2-2 3 1 - - 1 7 15 1-3 - 2-3 3 2 1 - 1 4 23 1-7 1-4 - 2 1 1 - 2 3 12 0-2 0-2 3-4 4 - 2 - 2 3 30 1-10 0-4 - 4 2 - - 1 2 12 1-3 0-1 - 2 - - - 1 2 200 21-57 3-22 10-13 37 8 8 - 23 55

29/10 Rouen K.Patiejunas* A.Dunn C.Bronchard* T.Rupert* J.Siggers* P.Poupet* C.Thioune L.Chelle T.Maizeroi Total Boulazac A.McKenzie* R.Ayers* D.Monroe F.Adjiwanou* S.N’Joya T.Dubiez A.Kerckhof* M.Cheriet I.Soumahoro* Total

Boulazac bat *Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 6-8 3-4 4-5 3 4 20 4-8 - 8-9 6 1 24 6-10 0-2 2-3 8 2 28 5-10 - 2-2 6 2 26 2-6 0-1 7-7 3 1 35 2-9 0-4 1-1 1 1 20 1-4 0-1 - 4 1 20 0-4 0-4 1-2 3 3 0-3 0-3 - 1 200 26-62 3-19 25-29 35 12 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 10-14 2-2 1-5 6 37 6-7 4-5 - 5 17 5-9 - 4-6 6 26 2-8 0-1 4-5 8 2 24 1-6 0-1 5-8 2 4 24 2-4 2-3 - 1 2 16 2-5 - 1-1 3 3 5 2-4 1-2 - - 19 1-2 0-1 - 3 1 200 31-59 9-15 15-25 34 12

In 3 1 4 In 1 1 2

86-80 Co Bp Pts - - 19 - - 16 1 3 14 - 1 12 - 3 11 - - 5 - - 2 - - 1 - - 1 7 80 Co Bp Pts - 4 23 4 2 16 - 1 14 1 - 8 - - 7 - 1 6 - 2 5 - - 5 1 2 2 6 12 86

29/10 Quimper P.Paelay* A.Salmon* Je.Williams* A.Mendy G.Lessort A.Lovedale K.Morlende* W.Hervé* F.Thibedore Total Saint-Vallier K.Shiloh* D.Denave* S.Barrett* D.Diarra* T.Terrell F.Tortosa H.Disy* M.Toti Y.Zonnet Total

Saint-Vallier bat *Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 8-18 5-14 0-2 6 1 33 3-11 2-10 6-6 9 2 20 5-11 2-6 1-1 4 19 3-8 2-6 - 2 3 24 2-2 - 1-1 3 2 24 1-6 - 1-2 4 20 1-2 1-1 - 3 1 18 1-2 1-2 - 2 7 9 1-2 1-2 - - 2 200 25-62 14-41 9-12 33 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 9-15 3-6 5-6 6 3 31 6-14 1-5 3-4 3 6 30 4-8 0-2 6-8 9 1 25 5-8 1-4 - 4 24 4-8 0-2 0-2 4 1 17 1-3 1-3 - 2 1 23 0-2 - 2-4 3 14 0-1 - 0-2 3 2 1 - - 200 29-59 6-22 16-26 34 14

In 3 1 4 In 5 2 1 1 9

80-73 Co Bp Pts - 1 21 - 2 14 - 2 13 2 2 8 1 3 5 - 1 3 - 2 3 - 3 3 - 1 3 3 17 73 Co Bp Pts - - 26 - 6 16 - 2 14 - - 11 - - 8 - - 3 - 2 2 - 1 - - - 11 80

29/10 Vichy M.Guichard* J.Flowers* A.Eito* A.Franklin* D.Curtis* J.Bernage S.Dondon N.Diakite P.Kiple W.Aka Total Lille S.Smith* A.Rigaux B.Gillet* N.Taccoen* C.Marshall* M.Sy J.Sauret* S.Bradford J.M’Bida M.Camara Total

*Vichy bat Lille Min Tirs 3pts 31 4-9 1-4 21 3-6 0-1 30 3-9 2-3 29 3-12 1-4 28 3-7 19 3-4 2-3 11 1-2 1-1 13 9 9 200 20-49 7-16 Min Tirs 3pts 30 7-11 2-3 27 3-8 2-7 30 3-8 2-7 30 4-7 23 2-12 1-6 15 2-5 22 1-6 0-3 12 1-3 8 0-1 3 0-2 0-2 200 23-63 7-28

65-60 In Co Bp Pts 3 - 2 14 1 1 3 11 - - 3 10 2 - 4 9 - - 1 8 - - 3 8 - - - 3 - 1 1 2 - - 2 - - - 6 2 19 65 In Co Bp Pts 3 - 3 16 1 - - 12 2 - - 10 2 2 - 8 2 - 2 5 - - - 4 1 - 2 2 - - 1 2 - - - 1 - - 3 11 2 11 60

LF Rb Pd 5-6 2 1 5-6 6 2 2-2 5 1 2-3 6 1 2-2 7 - - 1 - 4 2 2-2 2 1 - 3 - - 1 18-21 35 10 LF Rb Pd - 4 1 4-4 2 6 2-3 2 2 0-3 5 2 0-2 3 - 4 1 - 4 6 - 4 1-1 1 - - 7-13 29 18

PRO B : CLASSEMENT Équipe

1 Limoges - Boulazac 3 Fos - Bordeaux 5 Nantes - Évreux - Saint-Vallier - Châlons-Reims - Boulogne 10 Bourg - Rouen - Le Portel 13 Aix-Maurienne - Quimper - Lille - Vichy - Antibes - Denain

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5

5-0 5-0 4-1 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4 1-4 1-4 1-4 1-4

2-0 3-0 2-1 3-0 1-2 2-0 1-1 3-0 2-0 2-1 1-2 2-1 1-1 1-2 0-2 1-1 1-1 1-1

3-0 2-0 2-0 1-1 2-0 1-2 2-1 0-2 1-2 0-2 1-1 0-2 0-3 0-2 1-2 0-3 0-3 0-3

87,4 81,6 81,6 76,0 79,0 79,2 80,4 73,4 78,2 78,0 83,0 73,0 81,4 69,8 69,2 77,4 71,8 76,6

73,6 74,6 73,8 70,6 74,0 76,4 79,0 72,0 79,2 78,8 87,4 78,4 85,0 74,2 73,8 82,6 78,8 84,8

+13,8 +7,0 +7,8 +5,4 +5,0 +2,8 +1,4 +1,4 -1,0 -0,8 -4,4 -5,4 -3,6 -4,4 -4,6 -5,2 -7,0 -8,2

4 v. 4 v. 1 d. 3 v. 2 v. 2 v. 3 v. 1 v. 2 v. 3 d. 1 d. 2 d. 3 d. 4 d. 2 d. 1 v. 2 d. 3 d.

5-0 5-0 4-1 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4 1-4 1-4 1-4 1-4


17

CHIFFRES

ESPOIRS 4 journée e

*Dijon bat Chalon 65-63 59-51 *Paris Levallois bat Roanne *Gravelines-Dk bat Pau-L.-Orthez 83-64 *Hyères-Toulon bat Nanterre 88-71 Strasbourg bat *Orléans 84-64 Le Mans bat *Le Havre 70-47 *Nancy bat Poitiers 88-75 ASVEL bat *Cholet 95-78 Classement : 1- Le Mans, Nancy, Hyères-Toulon (4-0), 4- GravelinesDunkerque, ASVEL, Strasbourg (3-1), 7- Cholet, Dijon, Chalon, Le Havre (2-2), 11- Pau-Lacq-Orthez, Paris Levallois, Poitiers (1-3), 14- Orléans, Roanne, Nanterre (0-4).

NATIONALE 1 6e journée

Souffel. bat *Montbrison 69-64 *Charleville bat Brest 98-82 95-81 *Sorgues bat Chartres *Liévin bat Clermont 75-69 *Angers bat Le Puy 84-60 83-71 *Orchies bat Challans *Cognac bat Rueil 87-66 *Saint-Quentin bat Centre Fédéral 90-57 *Blois bat Roche/Saint-Etienne 87-71 Classement : 1- Souffelweyersheim, Cognac, Roche/Saint-Etienne, Charleville (5-1), 5- Saint-Quentin, Orchies, Sorgues, Blois (4-2), 9Challans, Liévin, Chartres (3-3), 12Brest, Angers, Le Puy, Clermont (2-4), 16- Rueil (1-5), 17- Montbrison, Centre Fédéral (0-6).

EUROLEAGUE Groupe A 2e journée

*Vitoria bat Cantu *Olympiakos bat Fenerbahçe *Nancy bat Bilbao

81-69 81-74 87-73

Joué le mercredi 2 novembre

Vitoria – Olympiakos Jeudi 3 novembre

Fenerbahçe – Nancy, à 23h sur Sport+ Cantu – Bilbao Classement : 1- Vitoria (2-0), 2Nancy, Bilbao, Cantu, Olympiakos (1-1), 6- Fenerbahçe (0-2).

*Malaga bat Kaunas *CSKA Moscou bat Bamberg Panathinaikos bat *KK Zagreb

85-78 94-74 81-62

Joué le mercredi 2 novembre Jeudi 3 novembre

Bamberg – Malaga Vendredi 4 novembre

Panathinaikos – Kaunas Classement : 1- Panathinaikos, CSKA Moscou (2-0), 3- Bamberg, Malaga (1-1), 5- Kaunas, KK Zagreb (0-2).

3e journée Jeudi 3 novembre

Maccabi Tel-Aviv – Real Madrid

68-64 79-57 88-61

3e journée Joués le mercredi 2 novembre

Sienne – Galatasaray Olimpija Ljubljana – Gdynia Jeudi 3 novembre

Kazan – Barcelone Classement : 1- Barcelone, Sienne (2-0), 3- Galatasaray, Kazan (1-1), 5Gdynia, Olimpija Ljubljana (0-2).

EUROCHALLENGE 1ère journée Groupe C Mardi 8 novembre

Pardubice – Roanne Goverla – Prostejov

Groupe E

Mardi 8 novembre Krasnoyarsk – Anvers Cluj Napoca – Chalon

Groupe H

Mardi 8 novembre Szolnok – Pau-Lacq-Orthez Keravnos Nicosie – Artland Dragons

Liga ACB 5e journée

*Badalone bat Estudiantes 74-71 *Séville bat Manresa 76-65 Saint-Sébastien bat *Saragosse 86-77 Barcelone bat *Fuenlabrada 66-56 Alicante bat *Obradoiro 73-69 Vitoria bat *Valladolid 76-64 *Valencia bat Malaga 75-62 *Bilbao bat Murcie 95-80 Real Madrid bat *Gran Canaria 68-60 Classement : 1- Barcelone, Real Madrid, Malaga, Alicante (4-1), 5Valencia, Séville, Vitoria, Manresa, Bilbao (3-2), 10- Obradoiro, Fuenlabrada, Badalone, Estudiantes (2-3), 14- Saragosse, Valladolid (1-3), 16- Saint-Sébastien, Gran Canaria, Murcie (1-4).

Lega 4e journée

KK Zagreb – CSKA Moscou

Charleroi bat *Anadolu Efes *Real Madrid bat Milan *Maccabi Tel-Aviv bat Partizan

Kazan bat *Galatasaray *Sienne bat Olimpija Ljubljana *Barcelone bat Gdynia

ITALIE

3e journée

Groupe C 2e journée

Groupe D 2e journée

ESPAGNE

3e journée

Groupe B 2e journée

Partizan Belgrade – Charleroi Milan – Anadolu Efes Classement : 1- Real Madrid (2-0), 2- Anadolu Efes, Milan, Maccabi Tel-Aviv, Charleroi (1-1), 6- Partizan Belgrade (0-2).

80-79 85-78 70-66

Pesaro bat *Cantu 71-66 *Bologne bat Crémone 80-78 *Caserte bat Monferrato 67-52 Avellino bat *Teramo 71-57 Varèse bat *Rome 76-74 Sienne bat *Biella 70-67 *Venise bat Montegranaro 72-62 Milan bat *Sassari 88-60 Classement : 1- Caserte (3-0), 2Milan, Cantu, Avellino, Sienne, Varèse (3-1), 7- Pesaro (2-1), 8- Bologne, Rome, Biella, Sassari (2-2), 12Venise, Trévise (1-2), 14- Crémone, Montegranaro (1-3), 16- Teramo, Monferrato (0-4).

Féminines LFB 6e journée

Bourges bat *Tarbes 74-65 *Nantes-Rezé bat Arras 88-82 Aix-en-Provence bat *Lyon 75-64 *Saint-Amand bat Mondeville 62-60 83-80 *Villeneuve d’Ascq bat Nice *L.-Montpellier bat Basket Landes 59-53 *Challes bat Charleville 60-40 Classement : 1- Challes, LattesMontpellier (6-0), 3- Bourges, Basket Landes, Tarbes (4-2), 6- Arras, Mondeville, Villeneuve d’Ascq (3-3), 9- Charleville, Nantes-Rezé, SaintAmand, Aix-en-Provence (2-4), 13Lyon (1-5), 14- Nice (0-6).

e l b a s n e p s i Ind aison Le guide de la

s

LF2 7e journée

Perpignan bat *Centre Fédéral 70-46 *Dunkerque bat Léon-Trégor 68-63 67-63 *Roche bat Calais Toulouse bat *Armentières 66-57 *Laveyron bat Limoges 65-45 *Graffenstaden bat Reims 70-66 *Voiron bat Aplemont 76-62 Classement : 1- Toulouse (6-1), 2Armentières (5-2), 3- Perpignan (4-2), 4- Calais, Léon-Trégor, Voiron, Roche, Laveyron (4-3), 9- Graffenstaden (3-3), 10Limoges, Dunkerque (3-4), 12- Aplemont (2-5), 13- Reims, Centre Fédéral (1-5).

EUROLEAGUE 3e journée Groupe A

*Galatasaray bat Ekaterinbourg 84-65 Prague bat *Kaunas 80-70 *Bourges bat Györ 87-68 Valencia bat *Gdynia 90-72 Classement : 1- Galatasaray, Valencia (2-0), 3- Bourges, Ekaterinbourg (2-1), 5Prague, Györ (1-2), 7- Gdynia, Györ (0-3).

Groupe B

Salamanque bat *Sopron 74-64 Orenbourg bat *Tarbes 65-60 Fenerbahçe bat *Schio 70-65 Classement : 1- Salamanque (3-0), 2- Fenerbahçe (2-0), 3- Orenbourg (2-1), 4- Schio, Sopron (1-2), 6- Tarbes, Polkowice (0-2).

Groupe C

Kosice bat *Gospic 91-76 Tarente bat *Brno 66-59 *Cracovie bat Lattes-Montpellier 66-58 *Madrid bat Sparta&K Moscou 75-73 Classement : 1- Cracovie (3-0), 2Lattes-Montpellier, Kosice, Tarente (2-1), 5- Sparta&K Moscou, Madrid, Gospic (1-2), 8- Brno (0-3).

B • PRO A • PFRBO • N1 • L crible ! au Tous les clubs

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18

découverte

DAVID DENAVE (SAINT-VALLIER) ET ARNAUD THINON (SORGUES)

MÉCONNUS MAIS PLUS Jamais passé par aucun centre de formation, David Denave (1,95 m, 26 ans) a longtemps été un joueur méconnu des divisions inférieures. Aujourd’hui, il est le meilleur basketteur français de toute la Pro B.

a plein les mains ! » Pluvy attendra donc un an pour enfin récupérer le prospect qui le fait tant saliver.

Au nom du père… Lorsqu’il débarque à Saint-Vallier en 2009, Denave n’est cependant qu’un jeune basketteur, qui doit découvrir la Pro B. Mais là encore, il ne lui faudra pas longtemps pour faire ses preuves. 18 points contre CharlevilleMézières pour son septième match, 24 contre Brest, 21 contre Boulazac… À 24 ans, Denave fait son trou et termine la saison avec un statut de titulaire. Il confirme l’année suivante (10,8 pts, 4,8 rbds, 12,3 d’éval) et si Saint-Vallier ne se maintient que de justesse, ses performances suscitent les convoitises de plusieurs grosses écuries de Pro B. Limoges, notamment, est sur le coup. Mais Denave refuse. « Je suis resté à Saint-Vallier parce que je m’y plais et puis je ne me sentais pas trop de partir dans une période où, familialement, c’était pas trop ça », explique le joueur qui a perdu son père l’an dernier. « C’est lui qui m’a mis le pied au basket, si j’en suis

Par Florent de LAMBERTERIE

« Il joue en Pro A tous les jours sans problèmes ! »

Saint-Vallier Basket Drôme

Laurent Pluvy

C

’est l’histoire d’un jeune homme comme il en existe beaucoup d’autres, un de ces nombreux joueurs pour qui le basket aurait pu rimer avec matches le dimanche matin, dans des gymnases vides et où la pression se fait davantage sentir au bar après le coup de sifflet final que sur le terrain. « J’ai démarré le basket très jeune, dans un petit club à Sorbiers. Plus jeune, j’ai fait les sélections de la Loire mais je n’ai jamais fait de centre de formation. Je n’avais pas forcément des contacts avec les clubs de la région parce que j’ai eu une progression qui s’est surtout faite vers 18, 19 ans. » Le garçon est cependant doué et si, plus jeune, il n’est pas encore assez fort pour attirer l’œil des coaches pros, c’est chez lui, à Sorbiers, au cinquième échelon national, que David Denave va faire étalage de son talent. Ses sorties en Nationale 3 ne passent pas inaperçues et c’est Saint-Chamond qui dégainera le plus vite. « J’ai signé en N1 et je ne

devais pas jouer mais il se trouve qu’au bout de trois, • Né le 25 octobre 1985, à Saint-Étienne quatre matches j’étais déjà • Taille : 1,95 m dans les joueurs majeurs • Poste : Arrière de l’équipe », se rappelle • Clubs : Sorbiers (N3, 2005-05), David. Les saisons se suivSaint-Chamond (N1, 2005-09), Saintent et Denave prend son Valier (Pro B, depuis 2009) envol. Ses stats 2011-12 : 17,8 pts à 46,0% Jusqu’à attirer l’attention aux shoots, 40,0% à 3-pts, 4,4 rbds, 5,2 pds en 33 min après 5 journées d’un premier club professionnel. « Avant que je ne prenne l’équipe en main, je l’avais déjà vu jouer plusieurs fois à Saint-Chamond », nous confie Laurent Pluvy, l’entraîneur de Saint-Vallier bien connu pour aller piocher les talents dans la division inférieure. « Dès que je l’ai vu, j’ai tout de suite senti un gros truc. Ça n’avait pas pu se faire la première année parce qu’il avait déjà re-signé à Saint-Chamond quand j’ai pris l’équipe de Saint-Vallier, mais j’avais rarement vu un garçon avec autant de talent, il en

Repères

là c’est entièrement grâce à lui et chaque fois que j’entre sur un terrain c’est pour lui que je fais tout ça et que je me dois de mouiller le maillot. » Fort de cette expérience et désormais investi du statut de capitaine, David explose littéralement tous les compteurs cette saison. Après cinq journées, il est le meilleur Français de Pro B aux points (17,8) et à l’évaluation (18,2). Saint-Vallier est 5e (4-2) et Denave est sur un nuage. « Basketballistiquement parlant, il a un QI supérieur à beaucoup de joueurs qui jouent en Pro A et puis il prend tous ses adversaires de vitesse, c’est un chat, il est déroutant, en plus il est gaucher », juge Laurent Pluvy. « C’est un magicien, il fait des trucs incroyable ! Je lui ai toujours dit qu’il avait largement le niveau d’un Fabien Causeur, pour moi, c’est un garçon qui peut tutoyer l’équipe de France sans soucis, sauf qu’il n’a pas eu le parcours pour lui permettre cette ambition. Mais il joue en Pro A tous les jours sans problèmes ! » Adroit et complet, Denave perd encore cependant trop de ballons (3,4), et son physique demeure léger. Mais tout cela ne l’empêche pas de survoler la Pro B pour le moment et après avoir tapé dans l’œil des grosses écuries de l’antichambre cet été, il risque fort d’attirer les convoitises à l’échelon supérieur. « Je viens d’avoir 26 ans et une carrière ne se termine pas à 50 ans. » Surtout quand elle a commencé aussi bas. n


19

découverte

US POUR LONGTEMPS Par Florent de LAMBERTERIE

D

ans la traditionnelle série des « malédictions BasketNews », il a fallu que nous nous intéressions à Arnaud Thinon pour que le jeune meneur de Sorgues sorte son plus « mauvais » match de la saison, samedi dernier (9 pts à 4/12, 5 d’éval). « C’est le premier match depuis le début où ça ne rentre pas », reconnaissait le garçon après coup. « Ça arrive, c’est pas grave. » Pas de quoi se lamenter, en effet. D’une part parce que sa petite prestation n’a pas empêché Sorgues de décrocher face à Chartres sa quatrième victoire en six matches (95-81), d’autre part parce qu’elle ne remet aucunement en cause le début de championnat canon d’Arnaud Thinon. 23 points face à Angers, 22 contre Liévin, et surtout, un carton phénoménal lors de la 3e journée contre Montbrison où ce soir-là, Thinon termine à 30 unités grâce à un hallucinant 8/11 derrière l’arc. « Ça a commencé dès le début du match, ils ne sont pas sortis sur les picks’n’roll », se souvient le meneur. « Ils m’ont laissé après le pick, j’ai shooté, c’est rentré. Je dois aussi en mettre deux ou trois sur jeu de transition. Ils se sont un peu oubliés, du coup c’est rentré. » Tant et si bien qu’à l’heure actuelle, Thinon pointe à la 4e place des scoreurs de N1 (18,0 pts) et il est le 2e meilleur Français à l’évaluation (17,5) derrière le jeune prospect du Centre Fédéral, Mouhammadou Jaiteh. Quant à son pourcentage à trois-points (47,1%), il est tout simplement démentiel eu égard au volume de shoot tentés (51 en six matches). « Je suis en confiance », avance simplement Thinon en guise d’explication. « J’ai pris aussi une plus grosse période de repos que les années précédentes parce

« Un très, très gros poignet » Stéphane Dao

que j’ai terminé l’année dernière sur les rotules. Avec ma copine, on est rentré chez nous sur Poitiers, j’ai coupé un bon mois, sans jouer au basket. » Un long retour aux sources, visiblement des plus revigorants.

40 points en deux matches face à son futur coach Si Poitiers est pour lui synonyme de berceau familial, c’est aussi la ville où Arnaud a découvert le basket. Passé par toutes les équipes de jeunes du club, il intègre l’équipe première en 2005, l’époque où le PB est encore en Nationale 1. Un an plus tard, le club franchit le pas vers la Pro B et dans ces conditions, pas facile de faire son • Né le 2 juillet 1987 à Poitiers • Taille : 1,78 m trou quand on est encore • Poste : Meneur un très jeune joueur. « Je • Clubs : Poitiers (N1, 2004-06), n’avais pas beaucoup de Poitiers (Pro B, 2006-07), Challans temps de jeu et ça ne (N1, 2007-08), La Rochelle (N2, 2008m’allait pas », explique10), Sorgues (N1, depuis 2010) t-il. « Du coup j’ai décidé Ses stats 2011-12 : 18,0 pts à 52,5% de partir, à Challans, en aux shoots, 47,1% à 3-pts, 2,5 rbds, 3,0 pds en 35 min après 6 journées. N1 mais là non plus, ça ne s’est pas passé comme je

Repères

l’espérais. J’ai alors fait le choix qui n’était mentalement pas facile d’aller en N2, à la Rochelle. » Le club est alors coaché par Grégory Thiélin, qui entraînait Poitiers à l’époque où Arnaud Thinon y jouait et qui va désormais lui confier les clés du camion. Après une première saison difficile, La Rochelle se qualifie pour les playoffs et croise la route de Sorgues en quart de finale. « Au match aller à Sorgues, il avait mis 20 points en pesant sur le jeu », se remémore Stéphane Dao, l’entraîneur sorguais. « Au match retour à La Rochelle, on l’avait cette fois mieux ciblé, eh bien il nous a encore mis 20 points. » Une perf suffisante pour que Dao, dont l’équipe décroche la montée en N1, offre à Arnaud Thinon l’occasion de briller à l’échelon supérieur. « C’est un meneur scoreur qui a un très, très gros poignet, avec une vitesse gestuelle bien au-dessus de la normale. Il a aussi une très grosse confiance en lui, c’est pas le genre à baisser la tête après un shoot raté et il ne connait pas la pression. » À maintenant 24 ans le jeune homme aspire logiquement vers la Pro B. « Mais pas à n’importe quel prix », corrige-t-il. « Si je remonte, c’est pour avoir du temps de jeu. » S’il continue à aligner de telles perfs, il devrait vite en avoir. n

Dominique Conti/La Provence

Après avoir tâté de la Pro B avec Poitiers il y a quelques années, Arnaud Thinon (1,78 m, 24 ans) est redescendu jusqu’en Nationale 2 pour trouver les minutes que le plus haut niveau lui refusait. Désormais installé à Sorgues (N1), il explose littéralement les compteurs depuis le début de saison. Attention, scoreur !


20

PRO A Gazuernttéee 4e jo

BASKET ET

Tony Parker a été décisif, mais Hilton Armstrong (ci-dessous) et Léo Westermann (ci-dessous, à droite) aussi...

CHIFFRES -4

L’évaluation de Donnie McGrath contre Villeurbanne. Trois passes exceptées, le combo n’a rien fait des 19 généreuses minutes offertes par coach Kunter (0/6, 0 rebond, 3 fautes, 1 ballon perdu). À la peine en Pro A (3,0 points en 20 minutes), l’Américain a-t-il mis en péril son avenir dans les Mauges ?

7,7

Le pourcentage de réussite d’Adrien Moerman devant la défense de Poitiers, sans conséquences pour un SLUC aux multiples ressources. En pleine bourre depuis son arrivée en Lorraine, l’ailier-fort a sérieusement dévissé (1/13), ne devant son évaluation « positive » (1) qu’à son job dans les airs (10 rebonds). Photos : pascal Allée / Hot Sports

10

CHOLET 70 – ASVEL 79

LE BANC RÉPOND PRÉSENT Inspirés par un Tony Parker à nouveau décisif (19 points, 7 passes, 5 rebonds et 4 interceptions), les remplaçants de l’ASVEL ont œuvré à l’unisson pour décrocher ce premier succès sur la route.

T

ant que Tony Parker rôdera dans les parages, l’ASVEL sera en position de force dès qu’il faudra négocier un match sur le fil. Ca ne passera pas toujours – cf Gravelines – mais probablement souvent. Fêté en rock star à la Meilleraie, le Spur y a retrouvé sa classe de tueur à gages, concluant au talent (9 des ses 19 points dans le dernier quart) le travail laborieux mais efficace de ses troupes. « Pour moi, c’est une énorme claque », soupirait Erman Kunter. Pour l’ASVEL, un gros ouf de soulagement. Le moral dans les chaussettes après sa première défaite sous l’ère TP, la maison verte s’est rassurée dans une salle où il ne fait jamais bon s’aventurer. « J’ai vu mes joueurs agir à cinq dans le même sens pour aller attaquer le ballon, alors que d’habitude on perd nos repères en match par rapport à ce

qu’on fait à l’entraînement », analysait Pierre Vincent. « C’est bien, ça montre que notre travail commence à payer. » Sous les yeux de Ronny Turiaf, attendu dans le roster dès ce week-end contre Nancy, Kim Tillie et compagnie ont d’abord contenté leur technicien en verrouillant la bataille du rebond (38-37), une première cette saison.

9 marqueurs différents L’esquisse d’un collectif plus cohérent – les neuf joueurs utilisés ont marqué – reste cependant l’enseignement majeur de ce premier succès à l’extérieur. Sans faire dans l’artistique (11/25), ni même dominer le banc du CB (27 points contre 30), la touche villeurbannaise a apporté exactement les points nécessaires en soutien de l’axe Parker/ Armstrong. « Pierre Vincent a fait des change-

ments judicieux, on a trouvé du rythme et des tirs faciles », estimait TP. Le capitaine Westermann, en berne depuis l’intégration du big boss (2 points cumulés en 26 minutes), a ainsi retrouvé une vraie spontanéité à ses côtés (9 points à 3/5 en 20 minutes). Sortie encourageante également pour Jamie Skeen (8 points en 14 minutes), percutant dès que la gonfle circule un peu vite. Edwin Jackson sonne juste actuellement (8 points à 50% et 4 rebonds en 20 minutes), au même titre que Bangaly Fofana (2 points et 3 rebonds, dont 2 offensifs, en 7 minutes) dans une mission certes beaucoup plus limitée. « On monte en puissance, mais ça ne reste que la vérité de ce match », avertissait Pierre Vincent. Le champion et leader nancéien sera le meilleur des révélateurs. n Jérémy BARBIER

Les caviars servis par Marco Pellin face à la SIG, une barre symbolique qu’il n’avait plus atteinte depuis janvier 2010. Dans tous les bons coups samedi dernier (6 points, 3 rebonds, 3 interceptions, 17 d’évaluation), le micro-meneur retrouve son vrai visage dans un costume de titulaire (3e passeur et 9e intercepteur de Pro A).

52

Les points cumulés par le duo Jawad Williams/Eric Chatfield, problème insoluble des Roannais le week-end dernier. En transe depuis quatre matches (26 points contre la Chorale), Chatfield laisse la meilleure évaluation de la soirée à Williams (32), impeccable en fin de partie.

114

La note collective de Nanterre après son premier succès en Pro A. Au sein de la défense « portes ouvertes » du HTV, les partenaires de Mykal Riley se sont régalés (62,5% aux tirs), convertissant plus de quinze passes décisives (17) pour la première fois de la saison.

J.B.


21

PRO A

PARIS LEVALLOIS 95 – ROANNE 92

DIJON 75 – CHALON 77

LE TORCHON BRÛLE

« J’AIME LE CONTACT »

CHOULET-DIABATÉ : JORDAN ABOUDOU (CHALON)

Hervé Bellenger / IS

Barbara YOUINOU

T

u marques trois fois derrière l’arc lors des six premières minutes. Comment te senstu à ce moment du match ? Très bien. (Il rit) J’étais bien préparé car je savais qu’Ilian et JBAM n’allaient pas jouer du tout. Ensuite, j’ai la confiance totale de mes coéquipiers. Mettre mon premier shoot du match m’a mis dans le bon rythme. Blake avait le tir tout seul à troispoints mais il a fait l’extra-passe quand il m’a vu. Ce geste de sa part, ça m’a mis en confiance pour tout le match.

croiser sur le terrain même si je sais que je n’aurais pas eu à défendre contre lui. Tu remplaçais Ilian Evtimov à l’intérieur. Ta transition du poste 3 au poste 4 a plutôt bien fonctionné… Sur ce match, j’avais un avantage au niveau de la vitesse, notamment de la vitesse des pieds par rapport aux intérieurs d’en face. Je me suis retrouvé face à des intérieurs très physiques et j’aime jouer de cette façon, mettre de l’intensité. J’aime le contact, je me suis bien senti à ce poste dans ce match.

Hervé Bellenger / IS

A

près la défaite (95-92) face au PL, Jean-Denys Choulet est longuement revenu sur le conflit qui l’oppose à Solo Diabaté dans le style musclé qu’on lui connaît. « Souleymane Diabaté est un gamin que j’ai amené de Dijon, à qui j’ai confié des responsabilités, à qui j’ai donné un bon salaire, à qui on a essayé de faire confiance […] Il se trouve que cette année il s’est déjà mis de travers deux, trois fois avec un joueur, puis avec l’assistant et avec Dylan Page. Non seulement, il s’est mis de travers avec lui mais j’ai dû intervenir pour ne pas que ça aille plus loin. Au-delà de ça, Solo Diabaté il s’est après mis de travers avec moi. J’ai 53 balais et ce n’est pas un gamin de 22 ans qui va venir faire le show. Il y a du respect à avoir. Et j’estime que lui, qui n’a encore au jour d’aujourd’hui rien prouvé dans sa vie, doit avoir à la fois du respect pour le coach et pour les joueurs. Donc quand on n’a pas de respect et qu’on se comporte comme une… je ne vais même pas dire le mot, ce n’est pas bien. Ce n’est pas bien pour son avenir. En plus je lui avais dit après le match de Hyères-Toulon, je pense Solo que si tu es bien dans ta tête, que tu te comportes correctement à l’entraînement avec tes coéquipiers, tu peux être dans les meilleurs 2-1 français. Le problème, c’est qu’on peut avoir du talent mais dans la vie il faut aussi être respectueux et avoir quelque chose dans la tête qui nous permette d’avancer. Là je suis très très mécontent après lui. » Le futur du comboguard franco-ivoirien à Roanne s’annonce donc en pointillés. n

Héros improbable du 29e derby bourguignon (14 points dont 4/4 à trois-points et 4 rebonds en 27 minutes), le jeune « Balou » (20 ans) a supplée au pied levé les absents chalonnais.

Tu as évidemment battu tous tes records. Est-ce particulier pour toi de l’avoir fait contre Dijon ? Ouais, c’est le derby donc j’étais très motivé. Toute l’équipe l’était. Et puis je jouais contre mon frère, ça aide aussi (ndlr : Lens Aboudou, son aîné, n’est pas entré en jeu). J’étais un petit peu déçu de ne pas le

Tu as débuté toutes les rencontres cette saison. Une surprise ? Oui, je ne m’attendais pas à être titularisé aussi tôt. Ça ne peut que me faire du bien. Greg, tant que tu bosses, il te donnera ta chance. Il me l’a toujours dit et jusqu’à aujourd’hui, il a respecté sa parole. Après, c’est à moi de faire le nécessaire pour qu’il puisse avoir encore plus confiance en moi et prendre du temps de jeu. n Propos recueillis par Jérémy BARBIER

GRAVELINES-DK 89 – PAU-ORTHEZ 60

PAPE SY SE RÉVEILLE

D

eux sorties anecdotiques (5 points à 2/9 et 2 passes en 22 minutes) et un aller-retour à l’infirmerie (2e journée), on aurait presque oublié qu’un NBAer sévissait dans la french team du BCM. Enrôlé pour la durée du lock-out, l’expatrié le moins

connu du public français ne semblait pas en mesure de tenir ce rôle de joker. C’était avant qu’il ne mette en émoi une défense paloise qui ne s’y attendait visiblement pas. Avec 14 points et 4 fautes provoquées dès le premier acte, le récent demifinaliste de conférence craquait

la première allumette. L’exHavrais, qui n’avait laissé que trois matches à plus de dix unités en Pro A, a battu son record de points (25), de tirs tentés (13) et réussis (8), confirmant au passage la profondeur de banc du prétendant. « Le BCM a une équipe taillée pour le titre »,

Hervé Bellenger / IS

En sourdine depuis son arrivée dans le Nord, le meneur des Hawks tient enfin son match référence en Pro A.

estimait d’ailleurs Didier Dobbels. Après J.K Edwards (19 points à Chalon), Ludovic Vaty (17 points contre Roanne) et Juby Johnson (17 points à Villeurbanne), Sy est devenu le quatrième meilleur scoreur différent du BCM et, au passage, le seul du roster à avoir dépassé la barre des 20 points cette saison. Au-delà de sa légitimité de pigiste, le sophomore des Hawks a prouvé sa capacité à exister dans une top team équilibrée. À confirmer dès samedi contre Poitiers. n Jérémy BARBIER


22

Pascal Allée / Hot Sports

échos FRANCE

Angers (Jean-Victor Traoré) défait par Poitiers (Yann Dévéhat) en Coupe de France.

COUPE DE FRANCE : 32E DE FINALE

ON RETIENDRA QUE… ➤ Seul Orchies…

➤ Aix ne voulait pas

En attendant les résultats des matches encore à jouer, seul Orchies (Nationale 1) a battu une équipe d’une division supérieure, Quimper (Pro B). Les Nordistes ont défendu le plomb (sur une équipe certes pas réputée pour son attaque), tenant les Bretons à 57 points à… 19/69 aux tirs ! Soit 27,5%. La formation de Philippe Namyst s’est notamment appuyée sur l’ailier US Jahsha Bluntt (19 points, 10 rebonds et 3 interceptions) et l’ancien espoir nancéien Djordje Petrovic (19 points).

Le 7 octobre, Aix-Maurienne domine la JA Vichy 87-78 (2e journée de Pro B). Dix-huit jours plus tard, les Savoyards se font dérouiller dans l’Allier (89-55). -12 après un quart-temps, -22 à la mi-temps… Bref, on a compris. Du coup, Mathieu Guichard en a profité pour s’éclater : 27 points en moins de 25 minutes. Il faudra réfléchir à exempter de Coupe les clubs qui n’ont pas envie de la jouer… n

➤ Limoges s’est occupé de Bobo Moins neuf après un quart-temps, plus quinze au final. Limoges a eu du mal puis a mis le feu à sa salle contre le Bordeaux de Boris Diaw, qui s’est bien occupé du cas Chris Massie (7 points, 3 rebonds et 4 balles perdues), à défaut de flamber individuellement (14 points mais aucun rebond et une seule passe). Landon Milbourne a retourné le match (27 points et 7 rebonds). Joseph Gomis a été bon (14 points et 4 passes).

➤ Ça a un peu cartonné À Rouen, le SPO et Boulogne n’étaient pas d’humeur à défendre. 112 points à 60% pour les locaux, 102 points à 51% pour les visiteurs. Un double-double pour Pierric Poupet (16 points et 11 passes), 24 points pour Alex Dunn, 26 points à 6/10 à troispoints pour Ludo Chelle, 23 points, 6 rebonds et 8 passes pour Jonathan Rousselle… L’ailier bulgare de Clermont, Simeon Naydenov, s’est fendu de 32 points à 19/19 aux lancers (!) contre Nantes. En vain… L’intérieur américain d’Antibes, Jeff Allen, n’était pas bon à prendre, contre Monaco : 39 d’évaluation (26 points, 9 rebonds, 3 passes et 7 interceptions).

Fabien FRICONNET

RÉSULTATS Mardi 25 octobre

Antibes (Pro B) bat *Monaco (NM2) Saint-Vallier (Pro B) bat *Montbrison (NM1) *Bourg (Pro B) bat Fos (Pro B) Dijon (Pro A) bat *Sorgues (NM1) *Vichy (Pro B) bat Aix-Maurienne (Pro B) Roche/Saint-Étienne (NM1) bat *Le Puy (NM1) *Limoges (Pro B) bat Bordeaux (Pro B) Nantes (Pro B) bat *Clermont (NM1) Cognac (NM1) bat *Garonne (NM2) Poitiers (Pro A) bat *Angers (NM1) Boulazac (Pro B) bat *Challans (NM1) Orléans (Pro A) bat *Chartres (NM1) Évreux (Pro B) bat *Rueil (NM1) *Rouen (Pro B) bat Boulogne (Pro B) *Orchies (NM1) bat Quimper (Pro B) Le Havre (Pro A) bat *Blois (NM1) Strasbourg (Pro A) bat *Charleville (NM1) Nanterre (Pro A) bat *Lille (Pro B) Denain (Pro B) bat *Liévin (NM1)

À JOUER Mardi 1er novembre

Gries-Oberhoffen (NM2) – Châlons-Reims (Pro B) Mardi 8 novembre

Brest (NM1) – Le Portel (Pro B) Mardi 22 novembre

Saint-Quentin (NM1) – Souffelweyersheim (NM1)

95-65 87-64 85-82 79-60 89-55 79-77 83-68 93-76 81-72 77-67 89-64 70-48 96-75 112-102 66-57 92-58 77-68 75-53 91-84


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échos FRANCE

SÉRIE NOIRE AU MSB

TROIS INTERNATIONAUX AU TAPIS !

un autre spécialiste la semaine dernière qui lui a fait du bien mais pas suffisamment pour envisager une reprise à court terme », confirme Christophe Le Bouille. « On réfléchit tous ensemble à la meilleure solution. Il va peut-être falloir l’arrêter à nouveau complètement pour deux mois. » Son remplacement devient une priorité, d’autant qu’il faut déjà veiller à ne pas « carboniser » Taylor Rochestie (39 minutes en moyenne). « On tire effectivement sur cinq ou six joueurs et ça peut casser

À quelques jours d’intervalle, Alain Koffi et Charles Kahudi ont rejoint Antoine Diot à l’infirmerie mancelle. L’intérieur et l’ailier manqueront respectivement deux mois et dix jours de compétition. Le bon démarrage du MSB est-il en péril ?

« C’est un coup sur la tête »

llière/F Photos : J.F.Mo

FBB et P.Allée/Ho

t Sports

Alain Koffi

S

on cri de douleur figea les Docks Océane. Havrais et Manceaux n’en décousaient que depuis 14 minutes lorsque Charles Kahudi s’effondrait au sol, touché au genou. Déjà privés d’Alain Koffi, les Sarthois parvenaient cependant à assurer l’essentiel, exécutant le STB sur un triplé at the buzzer de Max Kouguère (89-86). Un exploit au goût amer tant les récents événements rappellent les galères qui ont déjà gâché la vie du MSB l’an passé. « Il faudra être fort mais je suis fatigué de tout ça », tweetait d’ailleurs Kahudi avant qu’une IRM ne chasse ses soupçons de rupture des ligaments croisés. « Il n’a strictement rien au niveau ligamentaire ou musculaire », nous confirmait lundi matin un Christophe Le Bouille très soulagé. « Il ne devrait être absent que dix à quinze jours. » Soit beaucoup moins longtemps qu’Alain Koffi, out jusqu’aux premiers jours de 2012. Auteur d’un come-back encourageant après huit mois de tracas au genou, l’intérieur semblait sur la bonne voie, ménagé mais utile en sortie de banc (8,7 points à 75,0% et 3,3 rebonds en 19 minutes). « Le chirurgien avait dit que j’aurais sans doute des douleurs de temps en temps, rien d’anormal », nous confiait-il la semaine passée. « Mais contre Orléans, je ressens la douleur dès le

début du match. J’ai continué à jouer, ça persiste. Pareil le lendemain, malgré un peu de repos. » Les examens ne révèleront pas de lésion mais des morceaux de cartilage baladeurs à évacuer. Verdict : deux nouveaux mois d’arrêt. « Même si je n’étais pas complètement satisfait de ce que je faisais sur le terrain, je savais qu’après huit mois d’arrêt, c’était une assez bonne reprise. C’est un coup sur la tête de me dire que je dois encore m’arrêter pour deux mois. » En 2011, l’ex-joueur de Badalona n’aura cumulé que huit petits matches officiels. « Mais je ne me décourage pas, s’il faut le refaire, je le referai. » Difficile toutefois d’imaginer l’ex-MVP français (2008) revenir enfin à son meilleur cette saison. « Il me manquait de l’explosivité à mon retour, j’avais perdu de la masse musculaire pendant ces huit mois. Je n’étais pas encore forcément capable d’utiliser mes jambes comme je le voulais. » Le même constat devrait hélas s’appliquer dans quelques semaines.

Des pigistes, et vite ! L’état de santé d’Antoine Diot inquiète tout autant. Deux mois après son admission à l’infirmerie, l’ancien titulaire n’est toujours pas prêt à revenir. « Il a consulté

Diot, Koffi et Kahudi out !

de partout », constate le président manceau. « L’idéal serait de trouver un combo mais il faut surtout trouver des joueurs. » Avec déjà cinq étrangers sous contrat, le club sarthois doit en effet restreindre ses recherches vers un marché JFL assez peu achalandé à cette époque de l’année. « Il y a quelques JFL mais pas forcément sur les postes d’Antoine et Alain. Il va peut-être falloir accepter d’élargir notre horizon. La solution peut être de prendre un non-JFL et d’en laisser un en tribune à chaque match. On sait que Will Coleman n’est pas très productif pour l’instant, donc à terme, ce pourrait être une solution. Nous avons besoin de joueurs, on ne peut pas continuer comme ça. » Après seulement quatre journées, les Sarthois doivent déjà apprendre à faire le dos rond… n

Jérémy BARBIER

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ANALYSE

POITIERS NE LÂCHE RIEN À DOMICILE

SECRET DE DÉFENSE choses, on fait l’impasse sur tel joueur, on applique telle façon de défendre le pick’n’roll. On scoute, on n’a qu’un seul match par semaine. » Orléans a plus souffert dans l’installation de son jeu que dans les duels. « Ils sont agressifs sur les démarcages, sur les joueurs non-porteurs de balle », constate Philippe Hervé. « Sur les écrans indirects, ils ne se laissent pas prendre. Sur les prises de position poste bas, ils combattent. Ils n’ont pas de joueur qui met une pression folle sur la balle, comme Linehan (Nancy), mais ils font bien le reste. Ils mettent aussi des fois en place des situations de presse ou de zone presse qui leur permettent d’obtenir des choses. » « Ils font des choix judicieux », analyse Jean-Louis Borg. « Contre nous, ils ont mis beaucoup de pression sur le porteur de balle sur les pick’n’roll. » Et Bobby Dixon, le maître à jouer de la JDA, qui aime particulièrement ces situations, a déjoué. « La force d’une défense, c’est le collectif, et on voit qu’ils travaillent énormément leur défense collective. Et puis, ils sont très en place parce qu’ils ont des habitudes. Plus qu’en attaque, la stabilité d’un effectif permet surtout de défendre mieux. Les aides défensives sont plus facile à prévoir. » « C’est vrai », reconnaît coach Nelhomme qui a très peu retouché son groupe à l’intersaison. « Les joueurs savent comment on va se placer, où on va mettre une trappe. Ça permet de

Gravelines devrait se méfier. Si le PB86 voyage mal, depuis deux saisons, l’équipe défend son maintien à la maison. Dans une ambiance qui transforme les joueurs en chiens enragés. Un phénomène étrange. Par Thomas BERJOAN

Pascal Allée / Hot Sports

« L’énergie tombe des tribunes et ça les aide à être dans le combat » Philippe Hervé

«

Ils développent une forme d’euphorie », explique Philippe Hervé, le coach d’Orléans, battu dans la Vienne en ouverture de la saison. Mais en basket, quand on parle d’euphorie à domicile, on pense immédiatement à un déluge de trois-points, un flot de contre-attaques, une avalanche de dunks. A Poitiers au contraire, les locaux s’épanouissent quand la pression et la température grimpent. Leur bonheur se mesure à la dessiccation de l’équipe d’en face. Orléans ? Déshydratés (65-61) ! Dijon ? Lyophilisés (66-49) ! Des pourcentages aux tirs désertiques (34,9 et 32,8). « Ils sont poussés par le contexte de la salle », poursuit coach Hervé. « Il y a énormément d’engagement, d’agressivité. L’énergie tombe des tribunes et ça les aide à être dans le combat. » Un coup d’œil sur les statistiques (voir encadré) ne laisse aucun doute. Depuis 2010-11, le destin de cette équipe se joue en défense. Poitiers parvient toujours à marquer ses points, mais elle

gagne quand elle défend. Et à domicile, l’équipe transforme l’or en plomb. « Elle est très difficile à manœuvrer », reconnaît Jean-Louis Borg, le coach de Dijon. « Défensivement, il n’y a rien de spécifique en termes de rouages et d’organisation », prévient Philippe Hervé. « Ils mettent l’énergie et c’est la première condition pour avoir une défense cohérente », rajoute coach Borg. « On n’a pas le talent des autres, donc on doit se concentrer sur les bases : agressivité, rebond, les choses qui peuvent nous mettre en confiance », répond coach Rudy. « Et à domicile, c’est plus facile de se mettre dans cet état ».

J.J. Miller et Pape Badiane sont à bloc, Cedrick Banks (Orléans) ne sait plus quoi faire.

proposer pas mal de choses et d’être intense à cinq parce qu’il n’y a pas de doute sur ce que l’autre va faire. Aujourd’hui, mes joueurs, qui étaient plutôt des attaquants quand on était en Pro B, prennent plaisir dans cet engagement. » Un bémol toutefois, de taille : pourquoi est-ce que la recette ne fonctionne pas à l’extérieur ? « J’aimerais bien trouver cette clé », admet coach Nelhomme. « J’aimerais que mon équipe se comporte à l’extérieur comme à la maison. C’est notre limite. » La définition de l’euphorie renvoie à un état passager. À Poitiers, ça revient quand même souvent ! n

Équipe caméléon Ce n’est pas tout. Pour démonter à ce point des équipes qui ne tournent pas si mal par ailleurs, Poitiers, qui ne compte pas de défenseur référencé, développe d’autres armes. « On est une équipe caméléon, on n’a pas la possibilité d’imposer quoi que ce soit », lâche Nelhomme. « On propose différentes

Saisons 2010-11 + 2011-12 Dom. Ext. Vict. (11v-6d) (3v-13d) (14v-0d) Points marqués Points encaissés

71,2 69,4

71,7 78,8

72,3 65,4

Déf. Vict. à dom. (0v-19d) (11v-0d) 71,1 80,0

70,2 63,0


25

PRO B

EN BREF

Jonathan Aka était-il le chat noir ? La semaine dernière, Vichy s’est séparé de son intérieur français et l’a remplacé par Nouha Diakité (2,07 m, 31 ans), pivot franco-malien passé par Pau et l’ASVEL. Pour son premier match, il a joué 13 minutes (2 pts et 2 rbds) et surtout, Vichy, jusqu’alors à 0-4, a enfin gagné : 65-60 contre Lille… Le Belge Sacha Massot (Antibes), victime d’une fracture d’un orteil avant le début de saison, devrait reprendre le chemin de l’entraînement lundi 7 novembre. De fait, son pigiste médical sénégalais, Malick Badiane, jouera logiquement son dernier match avec Antibes demain vendredi, contre Évreux.

LE CHIFFRE

CHRIS MASSIE (LIMOGES)

PEUT-IL ENTRER DANS L’HISTOIRE ? En plus de ça il n’a pas été très contesté sur certains rebonds offensifs, je me souviens d’une action où on fait quatre tirs ratés et lui prend trois rebonds. Il y en a qui sont on fire dans le shoot, lui l’était au rebond ! » Le temps donnera sans doute raison à Fred Sarre. Un exploit ne suffit pas. En 1991-92, Cédric Miller, de Poissy-Chatou, avait réalisé la meilleure marque de l’histoire de la division sur un match, avec 28 prises. Il avait certes terminé meilleur rebondeur de la saison, mais avec une moyenne de 12,7, loin des 13,8 de Waitman. Il n’empêche, Chris Massie a de sérieux arguments à revendre : « Il anticipe bien. Il n’est pas super aérien mais il est capable d’aller très vite, il peut enchaîner 2-3 sauts sur la même hauteur, en faisant le petit tip qui ramène la balle dans ses mains », détaille Sarre. De quoi, au moins, rejoindre le Top 5 historique ? n

Si les Fosséens ont subi leur premier revers de la saison, 78-91, c’est en grande partie à cause de l’ailier américain naturalisé français. Tony, shooteur forcené, a pris feu avec 35 points à 12/16 aux tirs, le tout en 33 minutes, et à 34 ans s’il vous plaît ! Toutefois ce n’est pas la plus grosse ardoise qu’a réalisé Stanley en LNB. Son record de points date de janvier 2005, en Pro A, dans une victoire contre Vichy alors qu’il évoluait au Havre. Ce soir-là, Stanley avait scoré 43 points, avec 9/16 à trois-points, jusqu’alors sa meilleure perf à longue distance. Ce record-là, en revanche, Tony l’a battu samedi dernier puisqu’il a dégainé à 9/13 derrière l’arc. Vichy, qui se déplace samedi à la Salle Damrémont, est prévenu : « l’ancien » n’a plus ses cannes de 20 ans mais son poignet est toujours brûlant.

Yann CASSEVILLE

Y.C.

La tâche s’annonce ardue, mais le pivot de Limoges est en lice pour devenir le meilleur rebondeur de l’histoire de la LNB sur une saison.

A

vant le match contre Denain, Chris Massie émargeait à 14,0 rebonds de moyenne. Las, le week-end dernier, dans la balade contre le promu 106-72, il n’a guère eu à forcer son talent, « se contentant » de 28 minutes de jeu pour 16 points et… 6 rebonds. Sa moyenne est donc passée de 14,0 à 12,4. Pour trouver trace d’une meilleure performance en Pro B, il faut remonter à la saison 2002-03 et les 13,3 rebonds de Kelvin

DANS L’HISTOIRE DE LA PRO B LES MEILLEURS REBONDEURS Joueur

Équipe

Saison Moy.

José Waitman

Toulouse

1988-89 13,8

Cédric Miller

Berck

1989-90 13,6

Dwyane Scholten Chatou

1990-91 13,3

Kelvin Gibbs

Brest

2002-03 13,3

Darren Guest

Caen

1993-94 12,9

Gibbs avec Brest. Quant au record historique en Pro B, et même en LNB, il date de la saison 1988-89, où José Waitman de Toulouse avait atteint la moyenne de 13,8 rebonds (pour la Pro A il est de 13,7, réalisé la même saison par Phil Lockett avec Lorient). Massie peut-il prétendre tutoyer cette marque ?

28 pour Cédric Miller « Je ne sais pas, mais c’est très compliqué », répond son entraîneur, Frédéric Sarre. « Je pense que s’il maintient sa moyenne aux alentours de 12 ça sera déjà très bien. » Le coach rappelle que si son pivot est parti sur une base aussi élevée, c’est en grande partie grâce à sa performance hallucinante lors de la 2e journée, avec 21 prises contre Boulogne ! « Cette moisson-là avait été un peu hors norme. C’est un jour où il sent le truc, il est dans le timing, en adéquation avec les rebonds. C’est comme quand vous avez la baraka au jeu, tout sourit !

Jean-François Mollière

Pascal Allée / Hot Sports

35

La semaine dernière, dans le duel des « équipes-surmer », que pouvait faire Fos, privé de Sacha Giffa, contre Boulogne ? Rien, à part peutêtre séquestrer Tony Stanley.


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LA GAZETTE DU LOCK-OUT épisode 16

ÇA AVANCE, ÇA RECULE

DE L’ESPOIR AU DÉSOLEMENT

Patrick McDermott/Getty Images

Dans la salle de presse improvisée au 18e étage de l’hôtel new-yorkais où se déroulent les négociations, David Stern se lâche enfin. Nous sommes le 27 octobre et le dénouement de la grève est proche. Moins de 24h plus tard, le commissionnaire annonce pourtant, le visage grave, l’abandon total d’une saison 2011-2012 à 82 matches. Retour sur le déroulement d’une semaine digne d’un mauvais feuilleton télé.

L

e pessimisme de la semaine dernière a laissé place à la frustration. Le départ du médiateur, incapable de trouver un terrain d’entente, avait provoqué la rupture des négociations. Les deux premières semaines de saison régulière déjà annulées, l’intégralité de l’exercice 2011-2012 était désormais en danger. En milieu de semaine dernière, tout s’est pourtant accéléré.

Mercredi 26 octobre Personne ne s’y attendait vraiment mais la ligue et les joueurs décident de se revoir en petits comités. Les propriétaires auraient adouci leur position et la NBPA (National Basketball Players Association), le syndicat des joueurs, serait prêt à discuter. Après 15 heures de discussions, et lors d’une conférence de presse à plus de 3 heures du matin, les protagonistes se montrent incroyablement optimistes.

Billy Hunter et les joueurs n’ont toujours pas trouvé d’accord avec les propriétaires.

Hunter quand le lock-out est susceptible de prendre fin, le directeur exécutif du NBPA se tourne vers David Stern qui, au fond de la salle, crie : « demain ! » La question du BRI n’est toujours pas réglée. Mais de l’avis de tous, le nouvel accord collectif de travail, le CBA (Collective Bargaining Agreement), sera signé dans les jours à venir. « David Stern souriait. Je crois que c’est un bon signe », concédait Billy Hunter à la fin de la conférence de presse. « La question est désormais de savoir si la NBA est réceptive, et donc si oui ou non ils veulent parvenir à un deal. »

Vendredi 28 octobre Dans la matinée, les employés de la franchise des Nets reçoivent un mail expliquant qu’il est « temps de se remettre au boulot » ; une information similaire est transmise à ceux des 76ers. À New York, la réunion a commencé depuis plusieurs heures quand David Aldridge, l’insider de nba.com, assure que l’accord définitif devrait être signé le lendemain. Mais avant la fin de la réunion, les premières informations filtrent et elles ne sont pas bonnes. Des propriétaires ont rejoint les discussions du jour et ils seraient moins enclins à faire des concessions, malgré les sourires de la veille. Le partage des revenus (à 57% pour les joueurs, 43% pour la ligue dans la précédente convention collective) est encore en cause. « Les propriétaires d’équipes restaient déterminés à mettre en place un partage à 50-50 », raconte David Stern devant la presse. « Billy Hunter a dit qu’il ne descendrait pas en dessous de 52-48. Il a alors pris ses affaires et est sorti de la salle ». Quelques instants plus tard, Stern annonce l’annulation de la saison régulière jusqu’au 30 novembre et l’oubli définitif d’une saison à 82 matches, « ni pratique, ni possible, ni prudente ». « La prochaine offre sera encore pire que celle-ci car il faudra compenser les pertes », prévient finalement le patron de la ligue. En s’envolant pour Los Angeles dans la soirée, Derek Fisher ne fait que confirmer la nouvelle rupture des négociations.

Samedi 29 octobre Grippé et donc absent lors de la dernière réunion une semaine plus tôt, David Stern ironise : « Je les laisse seuls quelques instants et l’enfer se déchaîne. » Tout le contraire du meeting du jour : « Il y avait une bonne énergie dans la salle […] et les échanges était productifs. » Le partage des revenus, le fameux BRI (Basketball Revenue Income), n’a pas été discuté, mais de nombreux points de désaccords ont été réglés : les deux parties se donnent rendez-vous dès le lendemain dans une atmosphère rassurante. « Une saison à 82 matchs est toujours possible », confirme Billy Hunter.

Jeudi 27 octobre Cette fois, un peu plus de sept heures de discussions suffisent. Face à la presse, tous sont souriants et détendus. « Je ne peux rien vous garantir mais nous ferons tout pour conclure le deal demain », certifie David Stern. Lorsqu’un journaliste demande à Billy

Tony Parker offre la victoire à l’ASVEL avec 19 points et 7 passes contre Cholet. Plus tôt dans la semaine, Batum brillait en Euroleague en combinant 26 points, 7 rebonds et 8 passes lors du succès contre Bilbao. Et la Pro A d’espérer que la guerre des ego qui fait rage de l’autre côté de l’Atlantique ne cesse pas de durer. n Gaétan SCHERRER

EN CHIFFRES l Si le lock-out NBA s’était achevé vendredi dernier comme annoncé, la grève aurait duré 120 jours. En 1998-1999, la saison, écourtée à 50 matches par équipe, avait repris le 5 février. l L’écart financier entre les deux propositions (50-50 pour la ligue, 52-48 pour le syndicat) est de 100 millions de dollars par an… pour une masse salariale annuelle totale de 4 milliards. l Le salaire annuel moyen en NBA est de 5,15 millions de dollars, un chiffre supérieur aux revenus moyens des trois autres grandes ligues sportives aux USA. G.S.


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ANALYSE

ALEXIS AJINÇA, SANS EMPLOI

LE MONDE VIRTUEL D’ALEXIS

Il est actuellement au chômage technique. Agent libre en NBA, il a refusé toutes les offres venues d’ailleurs. Il s’accroche plus que jamais à son rêve américain, continue de croire en sa bonne étoile. Comme aveuglé. Bienvenue dans le monde virtuel d’Alexis Ajinça. Par Yann CASSEVILLE

A

Doug Pensinger/Getty Images

pprochez, approchez, entrez dans le monde virtuel d’Alexis Ajinça. Là-bas, le maître des lieux vous dira qu’il fait toujours beau et rappelle sans cesse qu’il est « toujours jeune ». Cela ne stoppe pas le sablier. Ajinça a 23 ans, il est parti tenter sa chance Outre-Atlantique il y a maintenant trois années. Un peu plus de 1.000 jours au contact de la « grande ligue », au sein de trois équipes différentes, sans compter le purgatoire appelé D-League, pour 71 matches NBA. Cette NBA qu’il adore, ce rêve américain qu’il chérit tant, Alexis ne fait que les effleurer. Sa carrière US n’est pour l’instant qu’une chimère ; à mesure qu’il regarde les autres jouer, il vit son rêve par procuration. Il s’enferme dans son monde virtuel, là-bas. Là-bas, aujourd’hui, c’est à Dallas. Après être revenu dans l’Hexagone entre mai et juin, le Français est reparti dans le Texas, comme chaque été. « J’ai un coach personnel, je fais de la muscu, on s’entraîne dur, une ou deux fois par jour. On travaille le jeu individuel, poste bas, les moves intérieurs. Il y a d’autres joueurs NBA donc c’est assez cool. On est quatre intérieurs. » Le Grizzlie Darrell Arthur, l’illustre Dider M’Benga, les restes de Kurt Thomas (39 ans) : voici ses partenaires d’entraînement (Ian Mahinmi était de la partie avant de débarquer au Havre). Alexis, agent libre, n’est lié à aucun club. Le voilà sans emploi. Il s’entraîne à Dallas, une ville NBA, avec des joueurs NBA, mais ne fait plus partie de la ligue américaine. Ritournelle lancinante que sont ses coups de poings répétés sur une porte qui ne s’ouvre pas.

Selon la traduction littérale du lock-out, les NBAers sont « enfermés dehors » ; Alexis, lui, reste barricadé à l’intérieur de son monde.

« C’est pas LeBron ! » En mai, à Paris, il nous avait confié qu’il y avait « de fortes chances » qu’on le revoit en Pro A à la rentrée. La semaine dernière, quand il nous a répondu depuis Dallas, son discours n’avait pas changé : « Je suis confiant. » Entre-temps se sont écoulés cinq mois, où il a refusé toutes les offres venues d’Europe et d’Asie qui se présentaient à lui. Trop accroché à sa NBA, son rêve à lui qu’il ne se résout pas à abandonner. Des équipes en Chine, en Espagne (San Sebastian, Valladolid), en Italie (Crémona), en Pro A (Roanne, Pau, Strasbourg, Nancy, HyèresToulon…) : il a été en contact avec chacun de ses clubs. Plusieurs fois, il a eu les contrats devant lui, ne manquait que sa signature. Jamais Alexis n’a débouché son stylo. Pourquoi ces refus ? « C’est lui, c’est lui… Il changeait d’avis tout le temps. Je ne sais pas ce qu’il voulait », souffle Bouna N’Diaye, qui était son agent jusqu’en septembre, avant que les deux parties se séparent : « Mes conseils n’avaient plus lieu d’être, il ne les écoutait plus. » Bouna avance que les deux points chauds de l’été ont été Roanne et Strasbourg. Alexis a même rendu visite à la Chorale. « Bouna m’a demandé si j’étais intéressé par Alexis au moment des playoffs », raconte JeanDenys Choulet. « Il m’a dit de l’appeler, je l’ai fait alors que je n’aime pas ça. Alexis a passé un moment avec nous, Bouna m’a dit de le rappeler je l’ai refait, il semblait intéressé. J’ai dit OK à tout, les conditions, et au dernier moment il a dit non. Ça ne m’a pas plu. Il s’est

« Je veux rester plus longtemps en NBA » Alexis Ajinça


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ANALYSE

« Il y a ceux qui veulent jouer et ceux qui veulent gagner de l’argent »

« Je n’ai pas peur » Les euros et la clause : voilà les deux obstacles à la venue d’Ajinça en Pro A. « Tout ce qui est salaire, je ne suis pas au courant, je ne peux pas répondre. Je n’ai pas dit : je viens à condition d’avoir tel argent ! », se défend Alexis. Si l’on en croit les dirigeants de Pro A, il demandait néanmoins une somme conséquente, toujours au-

la possibilité de retourner en NBA quand le lock-out sera terminé, nous opterons pour cette voie. Mais son premier choix est d’attendre que le lock-out se termine. » Ainsi demain, Alexis attendra sûrement encore, lui qui estime même envisageable de rester s’entraîner à Dallas, sans club, jusqu’en janvier, voire plus si affinités ! « C’est une possiblité, je ne me suis fixé aucune date. Je peux rester à Dallas ou rentrer en Europe si je trouve un bon deal.» Quand bien même le lock-out serait levé, Alexis est agent libre ; rien n’indique qu’une équipe NBA fera appel pour une saison écourtée à un joueur tournant à 3,1 points en carrière. « Je n’ai pas peur du tout. Je ne pense pas que le fait de ne pas trouver un club (en Europe) soit un problème (pour rejoindre la NBA). Mon nouvel agent m’a dit qu’il n’aurait pas de souci à me trouver une équipe. » Mark Bartelstein confirme : « Il est toujours un très jeune joueur et je pense qu’il intéressera beaucoup d’équipes NBA. » Une phrase jetée en l’air, mais une phrase qu’Alexis ne cesse de se répéter. Une phrase qui est peut-être le code pour rentrer dans son royaume virtuel où il donne un coup de balai à tout ce qui le ramène au réel. Le problème, avec le virtuel, c’est que quand il s’effondre, il laisse place à la réalité. Sèche, brute, encadrée entre ciel et terre, entre les rêves et le bitume. De quoi vous mettre une grande baffe dans la gueule. n

Getty Images

dit que la Draft avait été faible, il y a eu le lock-out, enfin je ne sais pas ce qu’il s’est dit, je m’en fous, je suis passé à autre chose, c’est un bon joueur mais c’est pas LeBron James ! » Quand Alexis a trouvé un nouvel agent en la personne de l’Américain Mark Bartelstein (qui avait déjà 36 NBAers comme clients), ce dernier a refait un tour du marché en proposant son client à différents clubs. Parmi eux, Pau-Lacq-Orthez. « Aujourd’hui il y a plusieurs types de Français estampillés NBA : ceux qui prennent des salaires de 1.500 euros par mois, ceux qui veulent jouer et puis les autres, ceux qui veulent gagner de l’argent. Moi je cherche le joueur qui peut jouer, je ne cherche pas celui qui veut gagner de l’argent », tonne Didier Gadou, le direx palois. « Libre au joueur de dire : je mérite tel salaire. Ce que je trouve bizarre c’est qu’il soit encore sur le marché, encore en plan. » Le chiffre sur le chèque, c’est également ce qui a fait achopper la négociation avec Strasbourg. « Nous avons fait une offre à Ajinça, il l’a refusée. Il avait des exigences beaucoup plus élevées, de surcroit il voulait une clause NBA pendant la pige médicale de six semaines, ce qui est surprenant quand même ! », s’étonne le président de la SIG Martial Bellon.

dessus des 100.000 euros à l’année et 20.000 dollars pour six semaines dans le cas strasbourgeois.... Avec une clause donc, le second obstacle. « Pas mal d’équipes m’ont proposé des choses mais voulaient que je reste toute l’année. Au début, c’était ce qu’on avait pensé avec Bouna », convient Alexis… avant de se renfermer dans son monde virtuel : « Mais moi je voulais rester un peu plus longtemps en NBA, plus que trois ans. Je me suis dit autant rajouter une clause comme ça je repartirai en NBA. » Dans son esprit, « je repartirai » se conjugue au futur, alors que dans le contexte actuel le conditionnel serait plus approprié. Jusqu’à présent, la clause a rebuté tous les clubs. Quand on lui demande pourquoi une équipe l’accepterait, Alexis répond avec une répartie désarmante : « Bah ils l’ont fait avec certains joueurs NBA en ce moment ! » Comme s’il était l’égal des Parker, Batum, Diaw ; comme s’il vivait dans le même monde. Ainsi aujourd’hui, Alexis le sans emploi attend. « Moi j’étais pour qu’il joue. En France, Italie, Espagne… Qu’il puisse évoluer, être sur un terrain, grandir », rappelle N’Diaye. Celui qui l’a supplé, Bartelstein, a répondu à BasketNews avec un discours calé sur celui d’Alexis : « Sa priorité est de retourner en NBA. Nous discutons avec plusieurs équipes en Europe et si une bonne opportunité se présente avec

NOAH, BEAUBOIS, PIÉTRUS, PÉTRO

ET LES AUTRES ?

Photos : NBA via

Rocky Widner/NBAE via Getty Images

Didier Gadou

Parker, Batum, Diaw, Mahinmi et Sy en LNB, où ils attendent Turiaf, alors que Séraphin joue à Vitoria. Sur les 12 Français qui étaient en NBA en 2010-11, hormis Ajinça, quatre autres n’ont pas rejoint l’Europe… mais eux ont un contrat NBA. • Joakim Noah (Chicago) s’est entraîné il y a peu à Los Angeles avec Enes Kanter. Il a également affirmé au magazine Reverse le désir de prendre des cours particuliers avec Hakeem Olajuwon... Rodrigue Beaubois (Dallas) est chez lui au Texas. « Après une très longue blessure il faut que je retrouve mon niveau de jeu mais je suis très confiant », a-t-il déclaré à une télévision guadeloupéenne… Johan Pétro (New Jersey) bosse du côté de Los Angeles, après être passé dans le Var, envisageant d’investir à Hyères-Toulon, voire d’y jouer : « Il y a toujours des contacts mais rien n’a été confirmé », commente le président du HTV Roland Palacios. « J’ai vu qu’il préférait investir dans des clubs que jouer, c’est… Les agents nous l’ont proposé mais la dernière fois qu’on a vu Pétro, c’était… », laisse en suspens Didier Gadou… En revanche, dans le Béarn, le direx palois voit souvent Mickaël Piétrus (Phoenix) : « Mike fait sa rééducation du genou à Pau. Il nous a dit : je jouerai en janvier avec vous », sourit Gadou. MP20 avec l’Élan Béarnais en janvier ? « Pour l’instant il est blessé. S’il dit « je veux jouer pour Pau, je m’assume financièrement », il n’y aura pas de souci ! »

Y.C., avec Pascal Giberné à New York


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

est sûr de dunker, les vrais contreurs, qui ont un super bon timing. Ils en prennent sur la tête, des faces, mais en attendant ils ne lâchent pas l’affaire. Parfois, nous les meneurs, on essaye de passer par-dessus avec un rainbow shot et ils arrivent à prendre la balle au sommet, ça c’est joli. Conrad McRae allait chercher des balles impressionnantes. Thierry Rupert, tu faisais gaffe même quand il était 4 mètres derrière car il avait un timing, une rapidité…

AYMERIC

JEANNEAU (STRASBOURG IG)

S

alut ça va ?

En pleine forme. Un certain Aymeric

Jeanneau est actuellement 3e

Il y a rarement des meneurs qui se

contreur de Pro A*. C’est un

distinguent par leurs contres…

homonyme ?

Zach Wright (NDLR : 0,4 en moyenne en 3 saisons LNB). Nous les meneurs, on est rarement dans des conditions pour contrer, en double rideau. On n’est pas dans une situation d’aide à l’intérieur.

Non, c’est lui (rires). Il n’y a eu que trois matches dans le championnat, ça ne durera peut-être pas. Ceci dit, j’en ai fait un autre mardi soir (NDLR : il y a dix jours) en Coupe de France. Ça maintient ma moyenne de un par match. Quand on est rentré dans le vestiaire j’ai dit : « c’est qui le meilleur contreur de l’équipe ? »

On ne trouve pas trace de dunk dans tes stats pour l’instant. As-tu une explication ?

J’en ai fait, j’en ai fait, trois ou quatre… dans ma carrière. Ça remonte.

Tu as graissé la patte des statisticiens ?

Tu as les vidéos pour preuve ?

Ecoute, on a fait une vidéo avant le match de Coupe de France centrée sur nous et dans son montage Pierre Tavano, l’assistant, a mis le contre que j’ai fait sur Brian Boddicker. J’ai regardé tout le monde avec un grand sourire et j’ai remercié Pierre après la vidéo. Et à part celui sur Boddicker, sur qui sont-ils ?

Un sur (Talor) Battle de Cholet… Il y en a deux c’est en un-contre-un, un peu de contre-attaque où je saute en même temps qu’eux, j’arrive à les gêner. À savoir que j’ai aussi contré Ricardo (Greer) de face à l’entraînement ! Il faut le mettre ça (rires). Vincent expliquait le jeu et on ne jouait pas à 100% mais moi je me suis mis à 100% et je lui ai mis le contre. On en a bien parlé !

Raconte à ceux qui ont moins de vingt ans que lorsque tu étais jeune, tu étais un fameux jumpeur ? SIG

Pas encore. Si je veux rester dans les premiers, il va falloir ! En fait, deux de mes quatre contres sont des aides par derrière. Je ne sais pas si mes jambes sont encore là, mais le timing y est.

ur le il e m le i u q t s « C’e uipe ? » q é l’ e d r u e r t n co Ton modèle c’est Manute Bol L’année dernière tu

n’en avais fait aucun en 29 matches, tu t’es entraîné durant l’été ?

J’ai fait de la corde à sauter, des marches, lorsque j’étais au camping j’allais courir partout… (Rires) Je sais très bien que ça ne durera pas. Ils en ont parlé aussi dans la presse locale et quand j’ai vu les autres noms, JeanBaptiste, etc., tous des spécialistes, des grands… Le premier c’est Dounia Issa qui contre deux fois plus que toi. Finalement, qu’est-

ou Derrick Lewis ?

J’ai joué avec Derrick à une époque où il contrait un peu moins. C’est surtout son timing qui était impressionnant. Il n’allait pas les chercher en altitude, il les prenait avant. Un très bon contreur avec qui j’ai joué aussi c’est Zelly (K’Zell) Wesson. Il n’allait pas les chercher en hauteur, il ne pouvait pas sauter, mais il faisait les contre alors que les gars avaient encore la balle dans les mains. Je me rappelle de plusieurs contres face à Lukauskis. C’était beaucoup moins impressionnant mais très efficace.

ce qu’il a de plus que toi ?

Quelques centimètres, quelques muscles, le timing et… tout !

Le plus impressionnant ?

Ceux qui vont au contre quand le gars

À chaque fois qu’on en parle à l’entraînement je dis « les gars, mais moi quand j’avais vingt ans comme vous, je montais comme un fou ! » Ils répondent « arrête Aymeric, ce n’est pas possible avec tes vieilles jambes. » En fait, lorsque j’étais jeune, lorsque je jouais avec Micheal Ray Richardson, j’avais le même type de réflexion quand on me disait qu’il jumpait comme un malade en NBA. Je leur dis « mais si, je partais d’ici, je faisais le moulin, le 3-6… » Il faut que je ramène Vincent (Collet) et les entraîneurs pour qu’ils leur disent que c’est vrai. Bon, maintenant, avoue-le : ça fait combien d’années que tu ne touches plus le cercle ?

(Rires) Avec la tête ? J’y arrive toujours, j’y arrive toujours…. n (*) Interview réalisé avant la match contre Orléans où Aymeric a ajouté un nouveau contre à son tableau de chasse.



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