BasketNews 580

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l’hebdo du basketball

JEUDI 1er décembre 2011 - N° 580

Raposo… Lamy… Masingue… Morlende… Roanne… Monaco… Hyères-Toulon… Baratet… Diamantidis…

SCIARRA COACH DE LES DÉBUTS

IRECT D DUR LE S N DA ERIC CHATFIELD ! UE Q A I N DÉMO

+ @ ET I MERC

FIN DU

www.basketnews.net M 03252 - 580 - F: 3,00 E

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BasketNews n°580 - jeudi 1er décembre 2011

Photos : Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images, Hervé Bellenger/IS et Jean-François Mollière

T N ARTE P RE . ND CO A ARKER P , LOCK-OUT


02

médias

Autour du terrain Jacques Monclar (Sport+)

« Ramener ma grande gueule sur divers sujets »

Un nouveau billet est publié chaque lundi : comment s’organise la préparation ? Ça ne s’organise pas : on se met sur deux chaises, deux micros, une caméra en face, et roule ma poule. Je choisis les sujets, Patrice Dumont ou l’éventuel invité n’est pas au courant. C’est totalement totalitaire !

Le succès du blog tient aussi du fait que vous répondez personnellement à de nombreux internautes… Ce n’est pas un forum, ni un truc d’intello, c’est un endroit où on essaye d’être correct, de balancer des idées et où on se répond, où on a le droit de ne pas être d’accord tant qu’on reste dans la correction et qu’on n’écrit pas trop en abrégé. J’aime bien la qualité des blogueurs : il y a des passionnés, des supporters, des râleurs (notre « Braziou » national en est un !) et beaucoup d’autres. C’est un bel endroit d’échange.

Le grand avantage du blog, c’est la liberté d’expression qu’il vous offre ? Je considère que j’ai la même liberté

Envisagez-vous de faire des changements, d’inclure des nouveautés ? Il faudra que je réussisse à attraper

Jérusalem – Gravelines (EC, rediff.)

10h45 Eurosport

Ostende – ASVEL (EC, rediff.)

15h30 Sport+

Bilbao – Nancy (EL, rediff.)

Vendredi 2 décembre 20h25 Sport+

Orléans – Cholet (Pro A)

Samedi 3 décembre 18h25 Sport+

Gravelines – Le Mans (Pro A)

Mardi 6 décembre 18H00 Eurosport

Lietuvos rytas – Le Mans (EC)

19H00 Eurosport 2

Turow – Berlin (EC)

20H00 Eurosport

ASVEL – Ostende (EC)

23H00 Eurosport 2

ASVEL – Ostende (EC, rediff.)

Mercredi 7 décembre

L’évènement que vous avez préféré évoquer sur votre blog depuis sa création ? J’ai adoré recevoir Boris, Flo, Nico, Steed et les joueurs de l’équipe de France, à Kaunas (en Lituanie lors de l’EuroBasket 2011, ndlr). Vous vous êtes récemment inscrit sur Twitter… vous trouvez ça comment ? C’est bien pour moi ce truc-là ! Ça

développe l’humour, c’est un fil-info assez sympa. Je ne suis pas du tout Facebook, mais Twitter c’est vraiment sympa. C’est réactif, c’est une source d’infos plus facile et plus directe. Patrice Dumont est en train de me transformer en geek ! Je ne suis pas Bill Gates non plus, mais au départ je suis vraiment nul dans ces trucs-là. Quand Patrice m’a inscrit, j’ai reçu instantanément 600 mails, je me demandais ce qui m’arrivait… Ah, et aussi, ça me permet de faire la morale à Edwin Jackson de temps en temps ! n Propos recueillis par Gaétan SCHERRER

Lu, vu et entendu « John Stockton viendrait que ça me ferait le même effet » Le Président du syndicat des joueurs de Pro A, Aymeric Jeanneau (SIG), exprimait aux Dernières Nouvelles d’Alsace son admiration pour Tony Parker, avant de le recevoir samedi dernier (victoire de l’ASVEL 8074). Le meneur strasbourgeois, déjà associé avec TP en équipe nationale, a battu son record de de points cette saison avec onze. ty Images

Jeudi 1er décembre 09H45 Eurosport

Alex Wong/Get

Télévision

Georges (Eddy), ça pourrait être sympa de faire un truc ensemble. De temps en temps, j’aimerais ramener des invités mais le lundi, c’est souvent charrette. Oui, on aimerait faire des choses différentes, les gars du site de Canal sont des gens dynamiques et sympas. On n’est tenu par personne, la dernière fois on a parlé de l’incident entre Gravelinois, de Yannick (Noah) et de son billet qui est à mon sens plus une provoc’ qu’une demande de légalisation de la dope... On est tranquille, entre nous, c’est un peu un microcosme de basket.

11H30 Eurosport 2

Turow – Berlin (EC, rediff.)

15H20 Eurosport

Lietuvos rytas – Le Mans (EC, rediff.)

16H20 Eurosport

ASVEL – Ostende (EC, rediff.)

19h00 Sport +

Efes – Milan (EL)

« Good deal ! »

20h45 Sport+

Nancy – Fenerbahçe (EL)

22h45 Sport+

Bilbao – Cantu (EL)

Interrogé sur l’accord trouvé en NBA, Barack Obama s’est

contenté de ces deux mots accompagnés d’un pouce en l’air. Mi-décembre, le Président organisera un match de basket de charité avec plusieurs stars NBA (Blake Griffin, Dwight Howard, Ray Allen, Carmelo Anthony).

Les joueurs NBA se lâchent sur Twitter. Sur leur réseau social préféré, les joueurs n’ont pas tardé à réagir à l’annonce de David Stern

Par Gaétan SCHERRER

concernant l’accord de principe trouvé samedi dernier.

« Je viens de me lever et je vois qu’on a un deal ! Je suis aussi excité que mes enfants le jour de Noël ! »

LeBron James

ges

sur mon blog qu’à la télé. Ce que j’aime, c’est pouvoir communiquer avec les gens, parler de notre basket français, parler d’Euroleague, donner mon avis, et ramener ma gueule (il corrige) ma grande gueule sur divers sujets.

Ezra Shaw/Getty Ima

Q

uelle est l’histoire du blog ? Le blog est né quand je me suis établi avec Canal, donc en septembre 2007. C’était quelque chose qui se faisait pour différents sports, je m’appliquais à le faire marcher, puis on s’est dit que ça pouvait être sympa de remplacer les articles par des vidéos puisque le site de Canal se développait. J’aime à penser que c’est ça, plutôt que le fait que comme je ne savais pas écrire, ils étaient dégoûtés !

Hervé Bellenger / IS

Tous les lundis sur son blog (jacquesmonclar.blog.canalplus.fr), Jacques Monclar tire le bilan de la semaine basket, seul ou en compagnie de son compagnon de micro Patrice Dumont. Sans langue de bois.

« La NBA est de retour ? Grande nouvelle. Je suis si heureux pour tous nos fans, et tous les gens qui travaillent dans les salles NBA.»

Dirk Nowitzki


ZONE-MIXTE

03

Gravelines devient-il le vrai favori du championnat ? OUI

NON

Par Antoine LESSARD

Par Yann CASSEVILLE

L

e BCM est premier ex aequo. OK. Mais l’équipe à battre, dans un championnat, est le champion en titre. Et c’est Nancy, premier, label Euroleague. Le départ de Nicolas Batum ? Envisagé par le SLUC depuis des mois. Et trouver un poste 3 est moins ardu que partir à la quête au pivot. L’an passé l’ASVEL, en cours de saison, avait dégotté Matt Walsh, certes frappadingue mais au talent immense. Nancy est sur la piste Mike Gélabale, le meilleur poste 3 français après Batman. Gravelines reste sur sept victoires ? Cholet (OK), l’ASVEL (pas un cador), Roanne (en pleine débandade) et… Pau, Poitiers, Hyères-Toulon, Nanterre, soit quatre des cinq derniers. Surtout, être favori, plus qu’une position ou une série, c’est une posture, un statut à assumer, un costume qu’on vous impose. Je ne suis pas certain que Gravelines ait les épaules assez larges. Il y a un an, à l’aube de la saison 2010-11, le BCM était annoncé favori dans bon nombres de classements, sondages. Le club s’en était plaint, préférant se cacher. Et ce favori-là avait perdu contre Cholet en playoffs – équipe alors championne en titre, sûre d’elle, comme l’est Nancy actuellement. Aujourd’hui je vois deux failles au BCM. 1/ un manque sur les postes 1 et 2 : derrière Albicy-Bokolo, sans Sy, reste le seul Xavier Silas (4,1 pts) ; 2/ un manque de leadership : qui est le patron ? Albicy n’a pas encore prouvé qu’il pouvait l’être, Akpomedah est en faillite (26% aux tirs), Bokolo est un soldat, pas un général – et quid de son entente avec Issa maintenant que ce dernier a giflé sa femme ? Nul taulier à la Linehan (double champion en titre), Schilb (qui a crucifié le BCM à la première journée) ou Rochestie (Le Mans débarque au Sportica samedi). Le costard de favori, je ne vois – encore – personne pour le porter au BCM. n Pascal Allée / Hot Sports

C

es deux équipes n’ont peut-être qu’une victoire d’avance sur leurs plus proches poursuivants, mais il me semble qu’un gouffre sépare le tandem SLUC-BCM du reste de la Pro A. Basées sur de solides points d’ancrages défensifs, ces deux formations sont bien moins sujettes aux sautes d’humeur, bien plus intenses sur 40 minutes que l’Élan Chalon, le MSB ou le PL, pour ne citer qu’eux. Cette solidité, on la retrouve en coupe d’Europe. Le SLUC tient le choc en Euroleague. Le BCM est proprement dominant en Eurocup, si bien qu’on se prend à rêver – enfin ! – d’un beau parcours français dans cette compétition. Un Final Four ? Et pourquoi pas pour cette équipe gravelinoise qui vient de pulvériser ses deux premiers adversaires. Je partage l’avis de Pascal Donnadieu lorsqu’il affirme que le BCM « est une équipe surdimensionnée ». D’aucuns disaient la même chose du SLUC en début de saison, et ils avaient également vu juste. Sauf que sans Nico Batum, les Nancéiens redeviennent humains. Bonne chance pour trouver un remplaçant de son calibre pour 15-20.000 euros mensuels. Mike Gelabale, s’il est l’heureux élu, n’aura pas la créativité, l’emprise sur le jeu de Batum. Il est simplement moins fort. Dans le même temps, le BCM va éventuellement devoir libérer Pape Sy. Embêtant, certes, de lâcher en cours de route le meilleur scoreur à la minute de Pro A (77 points en 100 minutes !), mais des solutions existent, comme celle de remplacer Xavier Silas (9’) et Sy (14’) par un seul renfort US de bon calibre, quitte à perdre une rotation. Je ne crois pas que ce remaniement – probable mais pas certain – puisse casser le bloc équipe gravelinois. Tous les cadres seront toujours là. Sauf blessures, cette équipe a trop d’atouts pour laisser échapper la première place de la saison régulière. n

Sondage « Je faisais un rêve génial… puis je me suis réveillé et j’ai vu que le lock-out était terminé… Wow, ça fait deux supers rêves ! »

Brian Cardinal

« L’aventure peut maintenant commencer ! Tellement excité. »

Kyrie Irving

Mo Williams

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1444 réponses, décompte arrêté mardi.

« Mannnn je suis sur le point d’aller me faire tatouer - j’ai survécu au lock-out – sur les côtes »

ges BAE via Getty Ima

Demar Derozan

Quel coach français manque le plus ?

16% 6%

Joe Murphy/N

« Je crois que je vais pleurer !! »

64%

Kevin Durant

« C’est irréel »

Jamal Crawford

« Stern, je peux appeler mon coach maintenant ? Il me manque »

Jean-Denys

Choulet

Éric

Girard

Jean-Marc

Dupraz

6% Jean-Aimé

Toupane

5% Didier

Dobbels

2% Jean-Philippe

Besson


04

sommaire 06 SPÉCIAL FIN DU LOCK-OUT

• C’est plus fort que lui. Il n’a pas pu se retenir. Dimitris Diamantidis (Panathinaikos) s’est offert un nouveau buzzer beater, l’assassin absolu... Juan-Carlos Navarro, lui, est devenu le meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroleague.

Hervé Bellenger

10 LA GAZETTE EUROPÉENNE

/IS

• Certains l’attendaient, certains le redoutaient. On y est, le lock-out NBA est terminé, il y aura des matches à Noël. Pascal Giberné analyse ce revirement et les conditions d’une sortie de crise. Nous nous interrogeons aussi sur les conséquences de cette fin de lock-out sur le basket français, qui voit repartir ses enfants chéris vers les États-Unis. Ces départs posent beaucoup de questions, que nous envisageons ici.

12 LA PREMIÈRE DE LAURENT SCIARRA

5,00 €

En kiosques

14 PRO B : RAPOSO EST BON !

• Encore 9 points, 11 rebonds, 1 contre et 1 interception pour Fernando Raposo le week-end dernier, dans la victoire de son équipe de Boulogne à Rouen (106-99 !). L’ancien espoir de Pau (2,06 m, 22 ans) s’éclate dans le Nord. Il tourne à 11 points et 8 rebonds de moyenne.

16 ENTRE NOUS : FRANÇOIS LAMY

• Et oui, un agent de joueur interviewé en grand format dans BasketNews ! Et pourquoi pas ? Ce spécialiste du placement des très bons étrangers de notre championnat a des idées à part, ou à tout le moins est-il partisan de les exposer, quitte à s’attirer des inimitiés, ce qui nécessite une certaine dose de courage. On a le droit de ne pas être d’accord mais on a le droit d’écouter.

20 LA GAZETTE DE LA 8e JOURNÉE

• Roanne a coulé à pic à Orléans. Les joueurs ont essayé mais ils sont stressés Vincent Masingue est furieux contre les arbitres Le HTV est à la dérive sur le plan administratif mais les joueurs ont trouvé le moyen de gagner au Havre !

22 ÉCHOS FRANCE 28 CHATFIELD EST ÉNORME

• Si le PL a perdu à Chalon, on ne peut pas dire que cela soit de la faute d’Eric Chatfield, tout simplement exceptionnel depuis le début de saison. Contre les Bourguignons, il a certes eu du mal aux shoots (6/16) mais a tout de même signé une évaluation de 19, avec 17 points, 4 rebonds, 8 passes, 1 contre et 1 interception !

31 SALUT, ÇA VA, YVES BARATET ? BasketNews

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE

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RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER, Frédéric TRIPODI et Barbara YOUINOU. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

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M.Cussinet/JA Vichy

EN VENTE !

• Cela avait de quoi intriguer. Les débuts au coaching de Laurent Sciarra, enfant terrible du basket français, avec la JA Vichy, en perdition jusque là. Thomas Berjoan a scruté ça pour nous. Cela ne s’est pas bien passé pour le héros de Sydney, puisque son équipe a été dominée à domicile par Antibes. Rome ne s’est pas construite en un jour. Et Laurent ?


05

édito

ZONE DE TURBULENCES Par Fabien FRICONNET

remettre en selle ses gamins et ses Ricains. Et sans tarder car, avec un bilan de 4-4, on a vite fait de basculer dans un sens ou dans l’autre. Un premier indice samedi ? C’est à Hyères-Toulon que ça se passera ce qui, au-delà des apparences, passera pour un bon test, face à une équipe enragée, protéiforme, donc parfaitement illisible – où Ajinça devrait, en principe, donner une dernière représentation – et qui, par ailleurs, intègre le dangereux Thomas Terrell, dernier mouvement d’un club où l’on dit bonjour et adieu au gré des semaines, des finances et des blessures. Hervé Bellenger / IS

«

Mesdames et Messieurs, veuillez regagner vos sièges et attachez vos ceintures. Le commandant de bord nous signale que nous allons traverser une zone de turbulences. » Pas de panique, tout va bien se passer, l’avion ne va pas se crasher dans l’océan, Atlantique en l’occurrence. Mais la Pro A et ceux qui la composent vont devoir donner quelques coups de manche et rétablir l’assiette ; voire, pour certains, changer d’altitude de croisière. Oui car, donc, ça risque de turbuler légèrement dans les semaines qui viennent. Pour ce qui est l’intensité du « légèrement », on verra. Nos enfants chéris – façon de parler – sont repartis vers l’Amérique et ont emmené, avec eux, un peu de la Pro A 2011-12 et de sa vérité naissante. Un peu partout, on a changé, on change, on changera peut-être, banc et effectif. Pour sacrifier à un cliché : « C’est une nouvelle saison qui démarre ». À tous les étages et pour une foule de raisons. Un rapide listing indique qu’entre les mouvements de joueurs et de coaches, passés ou présents, onze équipes sur les seize qui composent la Pro A présentent un visage différent de celui affiché au coup d’envoi, il y a deux mois. Et, pour beaucoup, on n’en mesure pas encore les conséquences. Le cas de l’ASVEL est éloquent. Voilà une équipe qui, sans Parker (ni son inévitable sidekick Turiaf), nous avait tapé dans l’œil en tout début d’exercice, notamment lors du tour préliminaire de l’Euroleague ; puis qui, après avoir intégré dans l’effectif son vice-président, s’est cherchée, ses jeunes talents étant alors un peu lost in translation et ses Américains pour le moins alternatifs ; et qui doit donc désormais reprendre le cours de son existence, celle d’avant-Parker. Et sans renfort ! Il va falloir tout le doigté de Pierre Vincent pour

His name is Luka Nancy ? Si tout va bien – pour les Couguars – la réception d’un STB Le Havre abandonné par Ian Mahinmi devrait compter comme un gros entraînement, une sorte de session de travail consacrée à l’après-Batum. Car en Lorraine aussi, on va devoir apprendre à faire autrement. Remplacer celui qui était l’un des trois meilleurs joueurs d’Euroleague. Peut-être par Mickaël Gelabale ou peut-être pas. Avec Batum, le champion sortant était co-leader de Pro A, et bien balancé en Euroleague (3-3) ; et sans ? Ailleurs, c’est sorti et c’est rentré, ça rentre et ça

Hyères-Toulon, une équipe enragée, protéiforme, donc parfaitement illisible

Avec ou sans J.D. Choulet, la Chorale de de Holland et Nsonwu se cherche encore...

sort. Pape Sy quitte Gravelines. Un Américain a remplacé l’autre au Mans – mais l’autre n’est pas parti – et l’on ne sait toujours pas où en sont réellement Koffi et Diot. À Strasbourg, un ou deux des rookies américains pourraient très bien filer vers la NBA. À Cholet, on en est encore à jongler avec six Américains et des résultats pas bien excitants. À Pau, on découvre l’Elan du coach Laurent Vila, successeur de Didier Dobbels, deux matches de Pro A pour le jeune technicien et deux prolongations – ça promet ! – ; on découvre aussi Allan Ray ; à Pau, on joue le maintien. À Nanterre, on se débrouille avec cette statistique bien étrange : zéro victoire et trois défaites avec le meneur américain Alex Gordon, exact même bilan avec son successeur Diante Garrett, mais deux victoires sans l’un ni l’autre – allez comprendre ! Et puis alors il y a Roanne. Et là… On résume : 1- Uche Nsonwu et Solo Diabaté ne pouvaient plus encadrer Jean-Denys Choulet, 2- Le président, qui était dans le même état d’esprit, tranche en faveur des joueurs et met son coach à pied à trois heures d’un match, 3- Avec, comme intérimaire, l’assistant Fred Brouillaud, la Chorale gagne ses trois matches, « à la roannaise », 4- Le successeur désigné à l’avance, Luka Pavicevic, prend l’équipe en main et celle-ci disparaît dans son propre fondement en quelques minutes dans la salle d’Orléans, MM. Nsonwu et Diabaté se montrant, chacun à leur manière, incapables d’assumer le coup d’état qu’ils ont initié. Alors quoi ? Changement drastique de style de jeu pas digéré ? Stress d’une représentation télévisée après le cirque de l’éviction de JDC ? Trouille de mal faire ? L’austère Pavicevic, à l’évidence un bon technicien, est-il anxiogène ? On aurait juré, devant notre écran, que le Monténégrin traînait lui aussi une sorte d’angoisse et cherchait désespérément à savoir comment il allait pouvoir se dépatouiller de la situation. S’il y a un malaise dans cette équipe, il va falloir qu’il sorte. Samedi, c’est Poitiers qui prend ? n


06

LA GAZETTE DU Échos LOCK-OUT NBA

FIN

PARKER, BATUM AND CO. REPARTENT

« que je ne revivrai jamais. » Pour son compère Ronny Turiaf, de plus en plus à son aise à défaut de véritablement imposer sa loi, s’ébrouer dans le champ européen aura été un plus indéniable, ne serait-ce que le plan physique, lui qui sortait d’une grosse blessure. Du temps de jeu et des responsabilités, c’était aussi ce qu’Alexis Ajinça, Ian Mahinmi et Pape Sy étaient venus chercher. Le premier, après avoir trop longtemps tergiversé, n’a joué pour l’heure que deux matches, mais il est tombé dans un contexte adéquat à Hyères-Toulon : minutes et tickets shoots. Il a été excellent et termine invaincu (2-0) ! Bien que ne disposant pas d’un contrat NBA, il va faire ses valises pour repartir à la poursuite de son objectif. Ian Mahinmi aura également bouffé du parquet, ce qui n’est pas son lot à Dallas, et aura été convaincant – hormis une sortie de route contre Cholet – à défaut d’avoir mis le STB sur les rails d’un maintien tranquille. Quant à Pape Sy, qui n’a d’un joueur NBA que

ÇA LAISSERA DES TRACES C’est fini. Le lock-out touche à sa fin. Les contrats d’assurances pour jouer en Europe ne fonctionnent plus, les entraînements reprennent en NBA le 9 décembre. Alors ils s’éparpillent. Parker vers San Antonio, Batum vers Portland, Turiaf vers New York, Ajinça vers… les USA, etc. Que reste-t-il de ces deux mois pas comme les autres ? Quelles conséquences ? Par Fabien FRICONNET

Une expérience positive ?

OUI

« J’ai énormément appris ! Je ne regrette pas du tout mon choix. Ma venue à Nancy était le meilleur choix pour moi. » Le séjour lorrain de Nicolas Batum a été, pour le moins, une expérience enrichissante qui, couplée à son été en Bleu et son statut nouveau en EdF, a fait grandir l’ailier des Blazers et lui a permis, on le pense, de faire un saut qualitatif. À Portland, s’il est un titulaire, « Batman » n’est pas (n’était pas) investi des responsabilités qui lui ont incombé au SLUC. Il n’était l’année dernière que le cinquième temps de jeu et le cinquième marqueur des Blazers (12,4). À Nancy, il a été, peu ou prou,

l’alpha et l’oméga d’une équipe leader de son championnat et compétitive en Euroleague (3-3), au moins jusqu’au déplacement à Bilbao, hier mercredi. Après ces six matches, Nicolas était le troisième meilleur joueur d’Euroleague à l’évaluation (6e en Pro A). Pour Tony Parker, il ne s’agit pas de plus-value sportive individuelle. À court de forme lors de ses premières sorties, le meneur des Spurs dominait, plus ou moins. Une fois en forme, il sur-dominait. Il s’est agi pour lui non seulement de se préparer à la reprise en NBA mais surtout de prendre plus en main encore un club dont il est vice-président – soit également ce que Boris Diaw a vécu –, quand bien même ses activités promotionnelles l’ont (trop) occupé. « Une super expérience », a-t-il commenté,

Turiaf, Parker, Batum, Sy et Diaw en France : c’est fini !

la réputation (21 minutes au total l’an dernier avec Atlanta), il a incontestablement pris de l’ampleur.

Dur de s’en remettre pour leurs clubs ?

OUI

Dur ne veut pas dire impossible mais les dynamiques sont forcément menacées. Ces joueurs-là manqueront, au moins au début, c’est une évidence. À Nancy, Nicolas Batum avait pris une importance considérable, dans tous les secteurs du jeu. Son départ va impliquer non seulement un recrutement mais aussi une réorganisation du dispositif. Celle-ci, toutefois, devrait n’être que légère, techniquement


07

Côté FRANCE

parlant, dans l’hypothèse où Mickaël Gelabale succèderait à Batum – ce qui est peut-être déjà le cas au moment où vous lisez ces lignes. Sur le plan du jeu, Mike est moins scoreur, moins créatif et moins opérant ballon en main que Nicolas, et son tempérament et sa personnalité diffèrent de celle du Blazer, mais Gelabale s’y entend pour faire de tout sur un parquet, avec peu de déchet, il peut shooter, peut poster, et a démontré, par moment à l’ASVEL, sa volonté d’être un élément clé de l’attaque. Inutile de souligner à quel point, à Hyères-Toulon et au Havre, Ajinça et Mahinmi vont laisser un grand vide. Cela sera sans doute moins le cas à Gravelines avec Pape Sy, le club nordiste disposant d’un effectif replet et pouvant règlementairement retoucher son effectif à sa guise. En Pro B, Boris Diaw apportait un plus indéniable à Bordeaux (6 victoires en 9 matches, Coupe comprise) mais, en Gironde, il a été répété mille fois que l’équipe avait été construite sans lui donc qu’elle vivrait bien sans lui. « Le joker, c’est moi »,

tour préliminaire de l’Euroleague mais, deux mois plus tard, où en est ce chantier, mis en suspens ? « Il est temps pour notre équipe de jouer sans moi, sans Ronny, et que tout le monde prenne ses responsabilités », a déclaré Parker. C’est-à-dire que les jeunes – Westermann, Lacombe, Fofana – se libèrent. C’est-à-dire qu’Edwin Jackson score, et avec rentabilité, sans les caviars de TP, qui était bel et bien le seul créateur de l’équipe – en attendant un replacement de Westermann sur son vrai poste, celui de meneur. C’està-dire que les Américains – Goss, Skeen, Armstrong et Thompson – s’approprient l’équipe. C’est-à-dire, enfin, que tout ce petit monde suffise car, au moins pour le moment, l’ASVEL n’entend pas recruter du tout ! « C’est sûr qu’avec le départ de Ronny et moi, on a des craintes, oui », confirmait Parker à L’Équipe.

La fin du boom médiatique ?

OUI MAIS…

Des sept NBAers présents en France, trois, voire quatre, pouvaient déjà réserver leur ticket pour le All-Star Game LNB (29 décembre) : Parker, Batum, Turiaf et, via dérogation, Diaw. Les cas Ajinça et Mahinmi pouvaient être examinés (le jury se réunit mardi prochain). Ceux-là ne seront donc pas présents à Bercy. De fait, le niveau baisse. Le niveau « de joueurs » mais aussi celui de l’intérêt médiatique. Un retour à la normal qui n’interdit pas au ASG d’être, comme toujours, un agréable spectacle et de remplir Bercy, mais qui l’empêche clairement d’être un moment fort pour la médiatisation du basket français au-delà de son public habituel. Plus largement, il est évident que les médias grand public – ou, disons, peu habitués à suivre le basket au jour le jour – vont retourner à leurs tendances naturelles. Pourtant, des graines ont été plantées. Les apparitions des NBAers français – surtout Parker, bien sûr, qui continuera de s’afficher sur les panneaux publicitaires – ne sont pas neutres. De nombreux médias ont été sensibilisés à leur parcours et leurs personnalités. Les Français de NBA ne sont plus cette poignée de « vedettes américaines » visibles seulement quinze jours par an, en plein été, mais des médaillés d’argent qui ont mis un coup d’éclairage sur leur sport. Le basket français a assez souffert du manque de proximité entre ses têtes d’affiches et le grand public pour ne pas croire que, cette fois, les trois mois écoulés auront compté. D’autant, et c’est là une clé, que Parker, Batum et les autres Bleus sont sur le point d’entrer dans une année olympique et cela aussi participera à l’intérêt des médias généralistes. n

Ces départs reformatent-ils le championnat ?

NON MAIS…

Photos : Hervé Bellenger / IS et Pascal Allée / Hot Sports

déclarait Boris dans Sud-Ouest. « Quand je suis arrivé, le groupe comptait déjà dix joueurs. » Toutefois, on ne peut s’empêcher de penser que, sans le « Président », Bordeaux ne vaut pas le statut de dauphin de Limoges et Boulazac qui est le sien actuellement. Mais le vrai bouleversement, il sera pour l’ASVEL. Villeurbanne perd deux joueurs majeurs, son meneur omniprésent et son meilleur pivot. À eux deux, Parker (31 minutes de moyenne) et Turiaf (22’) pesaient grosso modo 30 points, 12 rebonds, 8 passes, 2 interceptions et 2 contres en moyenne. Le basket n’est évidemment pas qu’un sport mathématique mais, au-delà des belles déclarations d’intention, il va bien falloir les trouver les minutes, les points, les rebonds et les assists manquants. L’ASVEL, sans ses NBAers, avait été convaincante lors du

faudra gérer l’immédiat après-Batum. En attendant le réajustement, le retour aux USA de « Batman » modifie légèrement le rapport de force entre les deux leaders, Gravelines et Nancy, au bénéfice des Nordistes. Mais tout ceci est a priori.

Au global, on a tendance à dire non. Le départ d’Alexis Ajinça aurait dû signifier la fin des espoirs du HTV mais les trois points de pénalité au classement infligés au club varois s’en sont déjà chargés. Celui de Ian Mahinmi est un souci pour Le Havre mais, avec ou sans son joueur NBA, le STB était parti pour jouer le maintien, et rien que le maintien. Pape Sy était un apport concret mais le BCM a une énorme latitude pour compenser. L’ASVEL, on l’a dit, va devenir une nouvelle équipe. Ou tenter de redevenir ce qu’elle était avant l’arrivée de TP. Mais, en fin de compte, avec Parker et Turiaf, elle n’était jamais que 6e ex aequo du championnat, avec un bilan tout juste à l’équilibre (4-4). Ce qui est vrai, c’est que le maintien des deux NBAers allait porter ses fruits – « Dans un mois, nous serions revenus dans le Top 4 », dixit Parker – et que la montée en régime de l’ASVEL est désormais hypothétique. Enfin, du côté du SLUC, si l’on n’a pas de raison d’être catastrophé – surtout si Gelabale arrive – il

LEURS STATS FINALES EN LNB Joueur

Équipe

MJ

Min

%Tirs

LF

Rbds

Pds

Éval.

Pts

Alexis Ajinça

Hyères-Toulon

2

35

57,6

9-10

10,0

1,0

29,0

21,0

Tony Parker

ASVEL

7

31

46,2

32-44

4,9

6,3

21,3

20,3

Nicolas Batum

Nancy

8

37

49,0

27-32

6,0

4,3

20,5

17,1

Ian Mahinmi

Le Havre

4

24

45,9

15-23

8,8

1,0

13,5

12,3

Boris Diaw*

Bordeaux (Pro B)

8

29

60,0

8-10

5,3

3,1

16,8

11,8

Pape Sy

Gravelines-Dk

7

14

46,8

22-27

1,6

0,7

7,7

10,6

Ronny Turiaf ASVEL 4 22 50,0 11-20 7,3 2,0 14,3 (En Liga ACB, Kévin Séraphin (Vitoria), a tourné à 7,3 points à 59,1% et 2,3 rebonds en 18 minutes) (*) Boris a joué mardi soir contre Limoges.

9,3

LEUR STATS FINALES EN COUPE D’EUROPE Joueur

Équipe

Compétition

MJ

Min

%Tirs

Tony Parker

ASVEL

Nicolas Batum

Nancy

Pape Sy Ronny Turiaf Kévin Séraphin

LF

Rbds

Pds

Pts

Eurocup

1

37

Euroleague

6

38

57,8

9-10

5,0

5,0

34,0

41,5

36-44

6,7

5,2

15,8

Gravelines-Dk Eurocup

2

17

ASVEL

Eurocup

2

26

52,9

5-8

5,5

2,0

12,5

42,8

11-17

3,5

1,5

11,5

Vitoria

Euroleague

6

20

61,4

8-10

5,2

0,7

10,3


08

LA GAZETTE DU Échos LOCK-OUT NBA

FIN

LA NBA REPART

JOYEUX NOËL ! Après cinq mois d’arrêt, la NBA sera de retour le 25 décembre prochain avec des affiches de rêve, Boston vs New York, Miami vs Dallas et Chicago vs Los Angeles Lakers.

Patrick McDermott/Getty Images

Par Pascal GIBERNÉ, à New York

L

e lock-out aurait-il attisé la passion des fans NBA ? Depuis l’annonce du traité de paix signé samedi dernier entre la ligue et le Syndicat, les aficionados manifestent leurs joies. Sur Twitter, dans les bars, dans les rues, les fans de la balle orange répandent leur amour. The NBA is back. La « Trade Association » a retiré sa plainte lundi dernier auprès de la cour fédérale du Minnesota (cette dernière restant toutefois en suspens si le nouveau CBA n’était pas ratifié au 9 décembre). Une majorité des 450 joueurs de la « Grande Ligue » devait normalement se réunir hier à New York afin de recomposer le Syndicat. Le vote de ces derniers afin de certifier l’accord devrait ensuite intervenir la semaine prochaine. Un retour à la normale est alors espéré le 9 décembre prochain avec l’ouverture des

training camps et une saison à 66 matches débutant le 25 décembre. Le championnat devrait se terminer le 26 avril avec des playoffs commençant deux jours plus tard. Malgré la menace d’un hiver nucléaire, la saison 2011-12 aura bien lieu.

Après 184 heures de négo ! C’est au 25e étage du « General Motors building » samedi 26 novembre à 3h40 du matin dans une petite salle de conférence d’un cabinet d’avocats que l’on a pu pour la première fois voir la NBA et la Trade Association présenter un front uni. Après une réunion ayant duré près de quinze heures, Billy Hunter et David Stern se sont enfin assis côte à côte, les traits marqués, pour annoncer qu’un accord avait été trouvé. À droite de la table, Stern, son lieutenant

Maurice Evans, Derek Fisher, Billy Hunter (joueurs) David Stern, Adam Silver (NBA) et Peter Holt (propriétaires) : tout ce petit monde est enfin tombé d’accord, la saison reprend le 25 décembre.

Brandon Roy, Gilbert Arenas, Rashard Lewis et Baron Davis virés ?


09

Côté USA

général envoyé aux 450 joueurs par Hunter. À quoi ressemble ce CBA nouvelle sauce ? Dès les premières lignes, le directeur exécutif du Syndicat explique que les revenus des joueurs devraient grimper de 2,17 milliards de dollars en 2011 à peut-être 3,5 milliards dans dix ans si tous les indices sont au vert. Une manière comme une autre de faire passer la pilule des 3 milliards de dollars de réduction des revenus concédés par les joueurs en passant de 57 à 51 ou 49% du BRI (suivant les rentrées d’argent potentielles de la ligue). Ce qui porterait le salaire moyen à 8 millions de dollars.

de 50 matches avait donné lieu à un championnat tronqué, avec des centaines de joueurs hors forme, en très, très mauvaise condition physique. Des All-Stars comme Patrick Ewing (pris par les négociations, le président du Syndicat s’était négligé), Vin Baker (qui avait sombré dans l’alcoolisme), ou encore Shawn Kemp (surpoids) ne se sont jamais remis de ces 204 jours d’inactivité.

De l’art de ne pas faire de lard

Avec une moyenne cette année de 3,9 matches par semaine, avec pour chaque équipe un éprouvant back-to-back-to-back (trois matches en trois jours), Amnesty nationale les organismes vont être mis à rude épreuve. Une Une analyse en détail du nouveau CBA révèle que le perspective qui n’augure rien de bon. système économique longtemps objet de la discorde En 1999, certains joueurs en manque de préparation n’a pas été si affecté que ça. Ainsi, la « Mid Level étaient tellement fatigués avec les déplacements et exception », permettant à des équipes au-dessus les matches qu’ils ne prenaient même plus le temps du cap salarial d’offrir un contrat à hauteur de 5 de sortir au restaurant pour s’alimenter et prémillions de dollars l’année à des free-agents, a été féraient manger dans leur chambre d’hôtel. Quid du conservée. Mais toute franchise dépassant de plus spectacle proposé sur les parquets ? À quoi peut-on de 4 millions de dollars le plafond salarial autos’attendre avec seulement 15 jours de prépararisé de 70 millions de dollars, devra se contenter tion ? Songez que l’an passé, les Knicks s’étaient d’une « Mini Mid Level regroupés dès le début du exception » de 3 millions de mois d’août afin d’apprendre dollars. Longtemps menacée à connaître les habitudes d’extinction par les propriéde chacun et malgré cela il taires, la « Bird Exception », leur avait fallu plus de trois qui permet à une équipe semaines dans la saison et au-dessus du salary cap 8 défaites en 11 matches Adam Silver de conserver sa star en lui (bras droit de David Stern) avant de développer un offrant le plus gros salaire semblant d’alchimie. possible, a été conservée. Les installations sportives Mais la nouveauté qui fait le buzz dans ce nouveau des trente salles de la NBA ayant été interdites CBA est « l’Amnesty », qui permet à une équipe de d’accès à l’ensemble des joueurs, depuis le se débarrasser d’un (et d’un seul) gros salaire aux 1er juillet dernier peu d’équipes ont eu l’occasion de s’entraîner ensemble. Mais à la différence des performances médiocres sans avoir à comptabiliser joueurs de 1999 qui avaient végété devant leur son contrat dans le cap salarial. Le contrat de ce joueur sera évidemment honoré. L’offre n’est valable télévision, la nouvelle génération s’est entretenue sans relâche. que pour les joueurs signés avant le 1er juillet 2011 et actuellement présents dans le roster de son Entre les joueurs partis en Europe, ceux qui n’ont équipe. Précieuse « Amnesty », qui plonge déjà de pas hésité à se frotter aux stars du streetball, et les nombreux GM dans de douloureux brainstormings. différents pick-up games disputés dans tout le pays, Bien qu’il soit souvent difficile pour les « Masles 450 membres de la NBA ont maintenu un vrai terminds » des trente franchises de l’Association professionnalisme. Mais tout le monde ne partira d’admettre une faute, la possibilité de gommer une pas à égalité le 25 décembre prochain. Les équipes « erreur » passée est tentante, très tentante. Déjà qui vont se trouver avantagées par le profil particules rumeurs annoncent les renvois du claudiquant lier de cette saison 2011-12 seront les formations Brandon Roy (Portland), du versatile Gilbert Arenas de vétérans, telles Boston, les Lakers, ou encore les (Orlando) aux genoux d’argiles, du faux All-Star champions en titre, les Dallas Mavericks (qui doivent Rashard Lewis (Washington), ou encore du fumiste toutefois arriver à re-signer Tyson Chandler, Caron Baron Davis (Cleveland). Butler et J.J. Barea). L’ouverture du marché des free-agents risque donc Autre équipe en vue, les jeunes pousses aguerries de réserver quelques surprises. Le 9 décembre, les de Chicago, et surtout, surtout celle d’Oklahoma trente franchises disposeront de seulement quinze City qui pourrait causer énormément de dégâts, jours pour constituer leur équipe. Un laps de temps le Thunder de Kevin Durant étant déjà annoncé qui ne devrait pas cependant être trop rédhibitoire. comme favori pour le titre. Et Miami ? Sans alchimie Depuis le 1er juillet dernier, les GM et leurs coaches particulière la franchise floridienne s’est qualifiée ont eu largement le temps d’imaginer toutes les pour les NBA Finals en juin dernier. Humiliés par configurations possibles. Le vrai problème pour les Mavericks, houspillés dans tout le pays, LeBron, certaines équipes sera d’arriver à mettre en place un Wade and co., après avoir ruminé pendant tout semblant de collectif en seulement deux semaines. l’été, auront sans doute à cœur de commencer leur Une problématique faisant déjà grincer les dents de marche triomphale annoncée vers non pas un, ni certains experts. Quel sera le niveau de jeu proposé deux, ni trois, ni quatre, ni cinq, ni six, mais bien en NBA cette année ? En 1999, la saison raccourcie sept titres NBA… n

« Ce nouveau CBA va brider les équipes fortunées »

Adam Silver et le propriétaire des Spurs Peter Holt étaient tout sourire. « Je pense que ce nouveau CBA va brider les équipes fortunées en les empêchant de dépenser sans compter sur le marché des freeagents », a précisé Silver. « Cela donne l’espoir à tous les fans de voir leurs équipes être à même de remporter le titre. » À gauche, il suffisait d’observer les regards fuyants de Derek Fisher, Maurice Evans et Hunter pour deviner que le deal en question ne les satisfaisait pas pleinement. Courroucé, Billy Hunter refusait même de s’exprimer sur le partage du BRI. Mais après cinq mois de lock-out, 25 réunions (officielles) et près de 184 heures de négociations, les joueurs avaient obtenu le meilleur compromis possible. Un nouveau CBA dévoilé lundi dernier dans un courrier


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EUROLEAGUE, 6e JOURNÉE

EUROLEAGUE

DIAMANTIDIS EST GRAND Mariano Pozo/EB via Getty Images

Mariano Pozo/EB via Getty Images

NEWS

C

’est plus fort que lui. Il n’a pas pu se retenir. Dimitris Diamantidis s’est offert un nouveau buzzer beater. Assassin absolu – pas besoin de vous rappeler l’issue de France-Grèce à l’Euro 2005 – le Grec ne compte même plus ses victimes. La dernière en date, Malaga, « diamantidisée » dans la règle de l’art à 1 seconde et 3 dixièmes de la fin du match, jeudi dernier sur ses terres andalouses. Les Espagnols croyaient – une première

fois – avoir match gagné après que Kristaps Valters eut planté une banderille avec 15 secondes à jouer (75-71). Diamantidis veillait au grain (75-74). Sur l’action suivante, Tremmell Darden ajoutait un point sur lancer. Dix secondes à jouer. Temps-mort et sur le dernier assaut du Pana, une exécution millimétrée du système demandé par Zeljko Obradovic. Romain Sato fait diversion dans le « corner » droit. Nick Calathes drive le long de la ligne de touche et trouve Diaman-

tidis à l’opposé. Petit dribble de décalage sur sa droite pour effacer son défenseur, Berni Rodriguez. Shoot en déséquilibre en arrière. Banco à trois-points, son septième de la soirée. Commentaire du coach de Malaga, Chus Mateo : « Nous avions la victoire entre nos mains et nous perdons sur deux shoots du grand Dimitris Diamantidis. Ça fait mal. » Une seule question, désormais, qui sera la prochaine victime ? n Antoine LESSARD

RECORD

LA BOMBA AU TOP Rodolfo Molina/EB via Getty Images

I

l avait besoin de marquer 14 points pour détrôner Marcus Brown et devenir le meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroleague. Juan Carlos Navarro ne s’est pas fait prier et a scoré exactement 14 points face à Ljubljana, sans forcer (6 sur 11 aux tirs en 20 minutes). 2.716 points en 11 saisons d’Euroleague. Une distinction de plus dans la formidable carrière de La Bomba, et un record pas prêt d’être battu. « Je vais essayer de le porter le plus haut possible pour qu’il soit difficile à battre par le prochain », a indiqué celui qui a rempilé au Barça jusqu’en 2015. Il aura 34 ans. Cela lui laisse

Juanca Navarro pose pour la postérité en compagnie de Diego Guillen de l’Euroleague. Le Catalan devient le meilleur marqueur de l’histoire de la compétition.

trois saisons en plus de l’actuelle pour gonfler très largement la marque. Or, parmi les joueurs en activité ayant scoré plus de 2.000 points en Euroleague, Navarro est le plus jeune. Un autre record est largement dans ses cordes. Celui du nombre de trois-points inscrits en carrière. Le vieux Gianluca Basile (36 ans) n’a que dix paniers d’avance (389 contre 379). Ce n’est plus qu’une question de semaine pour que Navarro devienne le numéro un. Un ogre. n A.L.

• Alors que les NBAers expatriés en Europe font leur valise (Kirilenko, Farmar, Sefolosha, Ibaka, Vujacic, Gallinari, Andersen, Ilyasova, Pekovic, etc…), la situation de Rudy Fernandez est encore incertaine. D’après le journal espagnol Marca, le Real Madrid essaierait de négocier la fin du contrat de Fernandez avec les Dallas Mavericks pour le conserver... Le Khimki Moscou accueillera le Final Four de l’Eurocup les 14 et 15 avril prochain… Le Maccabi Tel Aviv reste invaincu en ligue adriatique, après sa victoire face au Cedevita Zagreb. Guy Pnini a puni la défense croate (26 pts)… Première défaite en ESAKE pour le Panathinaikos, surpris par une équipe de Kavala insolente d’adresse extérieure (12 sur 23). A.L.

EUROCHALLENGE

DERON EN FEU

• Ses premiers pas en coupe d’Europe – tour préliminaire de l’Eurocup – avaient été poussifs. Mais depuis le début de l’EuroChallenge, Deron Williams a changé de braquet. 20 points face aux Néerlandais de Leiden, 31 points face aux Géorgiens d’Armia. En point d’orgue – pour ce qui restera certainement comme le dernier match de coupe d’Europe de sa carrière –, une saillie phénoménale contre Göttingen : 17 sur 23 aux tirs dont 7 sur 10 à trois-points, 9 sur 11 aux lancers-francs, soit 50 points en 36 minutes. Le record de la compétition et son record personnel en carrière (42 pts en NBA avec Utah, face à Oklahoma City en 2010). D’après la FIBA, le meneur est simplement le 8e joueur à plus de 50 points en compétition FIBA depuis 1992, le record appartenant toujours à Joe Arlauckas (Real Madrid), auteur de 63 points à Bologne en 1996. Par ailleurs, en championnat turc, Deron Williams a tourné à 19,7 points (4e) à 50,0%, 3,3 rebonds et 6,4 passes (1er ex-aequo) et 20,6 d’évaluation (3e). Les meilleures stats parmi le contingent de NBAers expatriés en Turquie. A.L.


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échos

L’HOMME À SUIVRE JAYCEE

CARROLL REAL MADRID

MCINTYRE SE RETIRE

Robertas Dackus/EB via Getty Images

S

• Sa hanche le faisait trop souffrir. Contraint de passer sur le billard, Terrell McIntyre (1,76 m, 34 ans) a décidé de mettre un terme à sa carrière, quelques mois après avoir signé un contrat de deux ans avec la Virtus Bologne. Un immense joueur que le petit Américain déniché par Jean-Denys Choulet pour une poignée de dollars à Gravelines (1999-00). Arrivé dans l’anonymat le plus complet en Europe, McIntyre est devenu une star. Quatre fois champion d’Italie avec la Montepaschi Siena entre 2007 et 2010, MVP de la Lega en 2007, trois fois MVP des finales, deux fois nommé dans l’équipe type de l’Euroleague en 2008 et 2009, le petit général a joué un Final Four d’Euroleague en 2008. Un Américain marquant de la dernière décennie. A.L.

CHAMPIONNATS NATIONAUX ESPAGNE/ITALIE

MALAGA TAPE VITORIA

Pas de changement en tête de l’ACB avec les victoires du Barça (à Obradoiro), du Real (à Saragosse) et de Malaga dans le choc de la journée face à Vitoria, malgré les 16 points de Kévin Séraphin. Le Caja Laboral a joué sans son arrière US, Reggie Williams, remercié, et son intérieur Milko Bjelica, blessé pendant une mois. Des changements sont à prévoir chez les Basques… La perf de la 9e journée est à mettre au crédit de Gustavo Ayon (2,06 m, 26 ans). L’intérieur mexicain de Fuenlabrada a assuré 34 points à 15 sur 16 aux tirs ( !), 11 rebonds et 43 d’évaluation dans la victoire de son équipe à Seville (99-97). Ayon est le leader du championnat à l’évaluation (21,9).

MILAN TOMBE Wojciech Figurski/EB via Getty Images

on job au Real ? Sortir du banc et punir les défenses adverses, notamment derrière la ligne à trois-points. Meilleur scoreur de la liga ACB l’an passé avec Gran Canaria (19,6 pts), Jaycee Carroll (1,88 m, 28 ans) assume à merveille son nouveau rôle : 18,2 points en Euroleague (4e meilleur scoreur) et 18,2 au ranking en 22 minutes ! Loin, très loin, devant toutes les stars madrilènes, Rudy Fernandez compris. « Boom Boom » Carroll dégaine vite et bien dans la compétition reine : 20 sur 34 à trois-points soit 58,8%. Les cartons offensifs, ce petit arrière blanc connaît. Dans sa dernière année de high school, le minot avait planté un coquet 14 sur 16 à trois-points pour une fiche à 56 points, et tourné à 39,5 points de moyenne. Un soir de son année sophomore à Utah State, il avait réussi dix « triples » sur un match. Meilleur marqueur de l’histoire de sa fac, l’Américain a bouclé son cursus universitaire avec le 4e meilleur pourcentage à trois-points de l’histoire de la NCAA (46,5%). Cela vous classe un joueur. Un travailleur forcené que ce Carroll. Un article du Salt Lake Tribune datant de mars 2008 relatait en détail son programme d’ascète de l’été 2007 : 23.963 tirs tentés (à mi-distance, aux lancers, à 3-pts et à 3-pts distance NBA) pour 20.010 réussites. Le garçon avait scrupuleusement tout comptabilisé sur son ordinateur. « Je suis convaincu que j’ai pris plus de shoots à l’entraînement que n’importe lequel de mes adversaires », expliquait-il alors. Le travail a payé. Trop petit et léger physiquement pour être drafté en NBA, Jaycee Carroll a trouvé un terrain de jeu plus propice en ACB et en Euroleague. Il s’impose aujourd’hui parmi les plus fines gâchettes d’Europe. n Antoine LESSARD

Milan a enregistré à Caserte sa deuxième défaite de la saison. Stefano Mancinelli (24 pts) et ses partenaires sont tombés sur un os nommé Andre Smith (2,03 m, 26 ans). 32 points à 11/16 et 13 rebonds pour cet Américain au parcours improbable. Avant de briller en Turquie ces deux dernières saisons, le deuxième meilleur scoreur de la serie A (17,4 pts) avait débuté sa carrière en Suisse, avant de migrer en Grande-Bretagne ! l A.L.


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événement

DÉBUTS DIFFICILES POUR COACH SCIARRA

PAS DE MIRACLE Laurent Sciarra (38 ans) n’a pas multiplié les pains ni rendu la vue aux aveugles pour sa première sur le banc de la JA Vichy. La défaite à domicile contre Antibes (69-84) est même la plus sévère de la saison et l’équipe pointe à la dernière place en Pro B. Sacré challenge ! Par Thomas BERJOAN

M.Cussinet/JA Vichy

«

Il n’y a pas trente-six solutions, il va falloir travailler », expliquait Laurent Sciarra samedi dernier après le match contre Antibes. Le temps des prières était alors déjà terminé. Les espoirs d’électrochoc ou de potion magique envolés. Le meilleur marqueur de la finale des Jeux Olympiques 2000 porte désormais un costume mais il ne s’agit pas d’un habit de sauveur. « Je ne suis pas déçu du tout », nous confiait pourtant en début de semaine Jean-Christophe Jonon, le président de la JAV. « Vu les circonstances… On a joué sans Ricain ! » En effet, sans l’ailier Jonte Flowers, touché la semaine précédente et dont le temps de jeu a été réduit au minimum (2’) ni le pivot Josiah James, pigiste médical de Dwayne Curtis, blessé au tendon d’Achille et avec l’ailier-fort Alex Franklin à côté de ses pompes (8 pts à 1/5 aux tirs), la victoire était pratiquement hors d’atteinte. « On a tenté les choses », résume le nouveau coach qui a effectivement proposé par séquences de la zone ou une formation avec trois arrières. « Mais on a pris beaucoup trop de points pour pouvoir espérer l’emporter. » Le coach a axé son discours sur la nécessité du travail. Mais pas uniquement. Très vite, Sciarra a été confronté aux réalités multiples du métier. Il n’a pas constitué l’équipe mais s’est livré à l’exercice délicat de retoucher un effectif en cours de vol, le tout avec un budget serré. « Ce groupe mérite d’être vu avant qu’on ne pense à le changer », assurait-il pourtant avant le premier match à nos confrères de La Montagne. Pourtant, en début de semaine, les discussions allaient bon train. « Laurent a estimé la valeur de l’équipe et regardé ce qu’on pourrait adjoindre », nous a confié le président Jonon. « Il voulait plus d’expérience et de percussion à l’arrière et à la mène (le nom d’Errick Craven, 13,6 pts à Dijon en 2011, est l’option numéro 1) et un poste 4 capable d’étirer les défenses et de tenir le poste 3 (on parle de Dan Coleman, 12,9 pts à Bourg en 2011). On sait bien qu’un changement de coach sec, c’est inutile. Il fallait bien changer autre chose. C’est une

« Il va falloir qu’il mette un peu d’eau dans son vin parce qu’il n’aura pas d’arrière qui verra le jeu comme lui » Philippe Hervé


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événement

Laurent Sciarra version coach, c’est parti (à gauche avec Pierre Kiple) !

Dans le dur, direct !

n’arrêtait pas de me dire que je finirais entraîneur et moi je lui disais qu’il se trompait », se remémorait Sciarra avec Romain Brunet du Monde. « Il faut croire qu’il avait raison. » La prise de fonction du nouveau coach de Vichy n’a pas étonné non plus Philippe Hervé, l’entraîneur qui a mené Sciarra vers son dernier trophée en tant que joueur, la Coupe de France 2010. « On se connaît bien », nous confie le coach d’Orléans. « On s’est beaucoup côtoyé hors saison aussi, c’est quelqu’un qui passe toujours ses quinze jours à Cara Montino en Corse et j’y suis allé quelques fois. Là-bas, en plein mois d’août, il entraînait tous les jours les jeunes du village ! C’étaient de vrais entraînements, ça ne rigolait pas ! (Rires) Il fallait courir sous le cagnard ! Il les faisait bosser, les mecs faisaient des suicides quand ils ne marquaient pas ! On aurait dit qu’il entraînait une équipe pro ! »

« On peut se dire, les conditions sont difficiles pour débuter une carrière, patati, patata... », lâchait Sciarra à La Montagne la semaine dernière. « Mais je ne sais pas si je vais faire une carrière, j’ai envie d’entraîner. C’est sûr que ça ne va pas être facile tout le temps. Mais j’ai une énergie à donner. » Il lui en faudra. Car désormais la JAV est bonne dernière de sa division avec déjà deux victoires de retard sur les premiers non-relégables (avant le match de Le charisme du joueur mardi à Boulazac, hors bouclage). Si la chute n’est Le message passe-t-il de la même façon avec une pas ralentie, le club se dirige tout droit vers une seconde relégation en deux saisons. Une disparation véritable équipe professionnelle ? « Pour moi, Sciarra c’était Sciarra », nous confie le meneur Antoine Eito pure et simple du basket de haut niveau. un peu comme s’il parlait d’un monument. « Main« Je pense que Vichy a fait le bon choix », nous explique à ce sujet Laurent Foirest, le général manager tenant, je l’appelle Laurent. Ça fait un peu bizarre. Il a un passé de joueur glorieux donc ça met encore de l’ASVEL qui connaît bien « l’autre Lolo ». « C’est plus de poids dans la balance au niveau de l’écoute quelqu’un qui connaît très bien le basket et il a le et quand il demande de reproduire des choses. Il caractère pour mener une équipe. Il a ses idées, il nous a dit : j’ai autant besoin de vous que vous avez connaît le haut niveau et il est fait pour coacher, il a ça dans les gènes, il aime ça. Il prend une équipe qui besoin de moi. Il est là pour le challenge. Il se fout ne sera pas à son image, mais il va essayer de déve- des statuts des joueurs, des nationalités, s’il a un lopper un jeu de passes, que tout le monde touche le truc à dire, il va le dire… Il ne prend pas de gant, sans être méchant, mais de façon à être compris. ballon, des choses simples. Il sera capable de faire Sa voix porte. » comprendre aux « Les joueurs joueurs comment ont l’obligation il faut jouer, où il d’essayer de ne faut se placer. Il pas décevoir a une capacité à Laurent Foirest un tel garçon », ce niveau-là qui enchaîne Jonon. n’est pas donnée « Après, Laurent amène ses qualités : beaucoup de à tout le monde. Certains coaches en activité n’ont rigueur, un œil extrêmement acéré sur les situapas cette science du jeu. » tions, la précision, la communication, la capacité Malgré cet éloge, Jean-Christophe Jonon a bien à être dirigiste sans être castrateur. Jean-Philippe conscience que celui à qui il vient de confier le Besson a fait du bon travail sur la philosophie de jeu, manche de l’avion n’a pas d’expérience. « Il correspond tout à fait à ce qu’on a l’habitude de faire dans maintenant, je trouve que la mise en place est plus précise et directive avec Laurent. » ce club : prendre des paris », fait remarquer le Reste maintenant à savoir si le message va passer. président de la JAV. « C’est l’occasion pour lui de La JAV est embarquée pour une opération commando s’affirmer en tant que coach et c’est l’occasion pour encore très jouable mais périlleuse. « Il a pour lui nous de bénéficier des services d’un coach encore d’être une personnalité avec un certain charisme, non-référencé mais qui sera dans peu de temps un c’est une valeur ajoutée quand on fait ce métier », des meilleurs coaches français. » Un grand joueur, ajoute Philippe Hervé. « En plus, il est exigeant et un grand meneur de jeu fait-il obligatoirement un c’est je pense la condition numéro 1 pour pouvoir bon coach ? Un autre grand nom du basket, qui réussir. Il part avec des atouts dans sa manche. » « Je a suivi le même parcours quelques années plus vais sûrement être un peu casse-couilles », confiait tôt, en était apparemment convaincu depuis bien d’ailleurs coach Sciarra au Monde. « Je l’étais en tant longtemps. « Je me souviens que lorsque je jouais que joueur, il n’y a aucune raison que je change. » à Paris sous les ordres de Jacques Monclar, il

« Certains coaches en activité n’ont pas cette science du jeu »

M.Cussinet/JA Vichy

nouvelle saison qui commence désormais. » Ce qui est sûr, c’est que des arrivées impliqueraient forcément des départs. Et Jonte Flowers et Alex Franklin sont visés. En tout cas, deux nouveaux joueurs, en plus de Nouha Diakité au club depuis le 27 octobre en qualité de joker, ne laisseraient désormais plus aucune solution de rechange dans l’effectif de la JAV.

Attention tout de même ! Les rôles, entre meneur de jeu et coach ne sont pas les mêmes. L’un a le ballon en main et la possibilité de mettre directement en pratique sa vision du jeu. Le coach, non. « C’est une des difficultés à laquelle va être confronté Laurent », prévient Philippe Hervé. « Déjà quand il était joueur, deux ou trois fois on s’est un peu accroché là-dessus… Laurent était un joueur avec une lecture de jeu très très au dessus de la moyenne. Pour des gens comme lui, le basket est simple. Par moment, je lui disais : oui tu as raison, mais le problème c’est que tu l’as vu mais les deux autres ne l’ont pas vu… Alors on fait quoi ? (Rires) Là, le danger c’est d’avoir une exigence sur des lectures de jeu sur lesquelles ses gars ne vont pas répondre. Il va falloir qu’il mette un peu d’eau dans son vin parce qu’il n’aura pas d’arrière qui verra le jeu comme lui le voit. Ce métier, c’est faire réussir les autres. » Une nouvelle vie donc. n


14

PRO B

FERNANDO RAPOSO (BOULOGNE-SUR-MER)

quet, il les effectue à 13 ans à Ludwigsburg. Reperé par Narcisse Ewodo (ancien joueur pro), il prend le chemin de Pau. Rapidement, lui et ses 2,02 m à 15 ans – « je jouais contre des enfants », sourit-il – comprennent qu’ils peuvent viser haut. Il découvre le monde pro, réussit des matches à 15 points en Pro A à 18 ans. En 2009, l’Élan Béarnais descend en Pro B avant de remonter directement. Fernando est toujours là, mais ne parvient pas à se faire réellement sa place, d’autant plus avec sa fracture de fatigue au pied l’été 2009. Il songe un temps à quitter le club. « Je n’étais peut-être pas vraiment prêt. Je me suis blessé, après je n’ai pas vraiment eu ma chance », médite-t-il aujourd’hui, sans idée de revanche aucune, ajoutant de suite qu’il a tourné la page. Il ne « pense plus » à Pau, focalisé sur Boulogne, qui l’a relancé en faisant appel à lui alors que la saison 2009-10 avait débuté et que Roger Zaki était out. Les débuts n’ont pas été simples. « Il avait Darryl Monroe et Landon Milbourne devant lui et je suis aussi responsable parce que j’ai eu des difficultés à savoir l’utiliser », note Castano. Le coach et le joueur prennent le temps de se parler. « Dès février, Germain m’a dit qu’il voulait absolument me garder pour cette saison », révèle « Nando », qui n’hésitera pas à rempiler au SOMB, trop heureux d’avoir trouvé ce qu’il cherchait tant : la confiance. « J’aime bien quand je vois qu’on me fait confiance ; les dernières années à Pau ça n’avait pas trop été le cas. Germain m’a montré que je pouvais m’éclater, me lâcher,

EN PLEINE CONFIANCE

Il a connu la Pro A et la coupe d’Europe alors qu’il était tout juste majeur. Par la suite, en mal de confiance à Pau, il a trouvé refuge à Boulogne. Aujourd’hui, le Franco-portugais Fernando Raposo (2,06 m, 22 ans) s’éclate. Pas revanchard, heureux. Par Yann CASSEVILLE

« J’ai fait des matches pas mal en Pro A à 18 ans, je pense pouvoir le refaire à �23 ans »

Jean-François Mollière

ça m’a fait passer un palier. » Le coach confirme : « quelque chose a changé dans sa tête. » Aujourd’hui Fernando prend son pied en Pro B mais pour combien de temps ? « Je ne vois pas comment ce garçon pourrait ne pas jouer en Pro A. Il avance et il est loin du mur », considère Castano. Raposo sera toujours sous contrat à Boulogne la saison prochaine, avec une « clause Pro A ». « L’idéal serait de monter avec Boulogne. J’ai fait des matches pas mal en Pro A à 18 ans, je pense pouvoir le refaire à 23 ans. » n

«

Merci à toi, ça fait plaisir que l’on m’appelle. » Lundi soir, Fernando Raposo a pris le temps pour répondre à nos questions, se prêtant volontiers au jeu, ne se cachant pas derrière des phrases pré-conçues. Lui qui, en 2009, était parmi les jeunes pivots les plus cotés d’Europe (*), lui encore qui, en 2007, foulait les parquets d’Eurocup à 18 ans était simplement heureux de voir qu’il n’était pas tout à fait tombé dans l’anonymat. Sa troisième saison de Pro B, il l’a démarrée tambour battant. Sur les trois derniers matches – sans compter la rencontre contre Lille, mardi, hors bouclage – il tournait à 12,6 points et 12,3 rebonds pour 20,0 d’éval. « Il fait un début de saison incroyable. Il amène des points, prend un paquet de rebonds, il défend, couvre la raquette », savoure Germain Castano, son

coach, qui n’hésite pas à en faire un titulaire. « Il a montré à l’entraînement qu’il pouvait dominer nos deux Américains (James Mathis et Corey Rouse). » Raposo était après neuf matches le n°1 français au rebond (8,0) ; une statistique qui ravit forcément cet admirateur de Dennis Rodman et Dounia Issa. « Quand j’ai commencé le basket je n’étais pas bon, je n’avais pas de mains, tout ce que je pouvais faire c’était courir et sauter donc je me suis concentré sur la défense et les rebonds. J’ai toujours su que j’allais être un joueur de devoir. »

« Quelque chose a changé dans sa tête » Né à Stuttgart d’un père portugais et d’une mère franco-camerounaise, ses premiers pas sur un par-

(*) Fernando remporte l’argent avec l’équipe de France U20 à l’Euro 2009 en tournant à 7,8 points (5e marqueur bleuet derrière Diot, Jackson, Heurtel et Séraphin) et 8,3 rebonds (4e de l’Euro).

SES STATS Saison Équipe

MJ Min Pts

%

Rbds Pds Éval

2007-08 Pau (Pro A)

9

7

1,9

61,9

1,5

0,2

3,5

2008-09 Pau (Pro A)

30

17

4,8

57,5

4,2

0,4

7,2

2009-10 Pau (Pro B)

19

12

3,7

60,0

3,9

0,5

5,1

2010-11 Boulogne (Pro B)

33

17

4,5

57,5

3,9

0,6

6,2

2011-12 Boulogne (Pro B)

9

30

11,0

58;4

8;0

0,6 14,0


2 9 / 1 2 / 2 0 1 1 À PA R I S B E R C Y M A T C H A L L S TA R S , C O N C O U R S D E D U N K S E T D E T I R S À 3 P T S CONCOURS DU MEILLEUR MENEUR E T L E S M E I L L E U R E S A N I M AT I O N S


16

FRANÇOIS LAMY (AGENT DE JOUEURS)

« DIX ANS DE GALÈRE » François Lamy est l’un des agents français majeurs ; il a aussi étudié (1) de près le fonctionnement des championnats européens en ayant notamment des connexions en Espagne et Lituanie. Pour lui, les basketteurs étrangers ne doivent pas être montrés du doigt. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

Forcément, oui, même si on ne peut pas calculer le pourcentage de gens honnêtes et de gens malhonnêtes qui prennent des chemins détournés. L’essentiel des dommages causés concerne les autres agents, il n’y a pas assez d’enjeux financiers pour faire des dégâts envers les clubs ou les joueurs. C’est en interne, où c’est ultra compétitif et pas toujours dans les règles de l’art. Combien d’agents en France vivent de cette activité ?

Nous sommes quatre-vingt huit licenciés agents FFBB. Vingt ou trente agents doivent avoir des joueurs, et nous sommes une petite dizaine à en vivre. Le reste ce sont des gens qui essayent, des inactifs… C’est tellement difficile de se lancer, ça demande dix ans de galère. Comment êtes-vous devenu agent ?

C’est un engagement bénévole à la base. J’ai été un peu entraîneur, arbitre, dirigeant de club, j’ai organisé des événements basket sur la Bretagne, créé l’organisation Basket Solidarité SIDA et, lorsque j’avais 18-19 ans, j’ai fait venir des sélections de joueurs des États-Unis. J’estime que dans le métier d’agent il y a deux choses différentes, le placement et la représentation. Je n’ai pas voulu faire de représentation avant il y a trois, quatre ans, à mes 32 ans. Je voulais être sûr de servir les joueurs et pas de m’en servir. Avant d’avoir en mains la carrière de A à Z d’un joueur, sa représentation, il faut avoir un certain vécu. Il s’agit de la représentation de joueurs français puisque lorsque je place un joueur étranger, un agent étranger intervient. Vous avez donc été d’abord le correspondant d’agents américains ?

Il faut être très sélectif car aux États-Unis, il y a à boire et à manger. Beaucoup d’agents ne con-

naissent pas du tout l’Europe. Pour certains, leurs commissions en Europe c’est un moyen de financer leurs frais de recrutement de leurs joueurs NBA, ils en ont rien à foutre ! Il y a des milliers d’agents là-bas et la seule licence qui existe c’est celle de la NBA, sinon n’importe qui peut l’être. Il faut beaucoup de chance, de travail, pour sélectionner ces agents et leurs bons joueurs qui seront ensuite bons en France. Il ne faut pas proposer tout et n’importe quoi aux clubs juste pour faire de l’argent. Au début, j’avais un boulot alimentaire à côté et ça fait dix ans que je suis à plein temps. J’ai fait trois ans avec Interperformances, et en 2005 j’ai fondé First Step dont je suis le seul salarié. Depuis quatre ans je travaille beaucoup avec You First, la société de Juan Aisa (ex-Le Mans et Pau), une agence multisports dont le secteur basket est très développé en Espagne, ils sont numéro 1, et qui a des partenaires forts dans chaque pays. Je suis leur référent en France. Ils me laissent la liberté de travailler avec d’autres agents étrangers que j’ai depuis plusieurs années, que je dois renouveler en permanence puisque je suis très sélectif, ce qui entraîne de l’insatisfaction. Combien de joueurs avez-vous sous contrat ?

Je représente sept joueurs français, trois coaches, et en gros je place tous les ans trente joueurs (2). Avez-vous eu des joueurs dont vous vous êtes aperçu qu’ils étaient également proposés par d’autres agents ?

Tout le temps ! Un joueur est une cible permanente. Depuis l’avènement des réseaux sociaux, il y a des recruteurs spécialisés qui contactent directement les joueurs en passant par Facebook. C’est difficile pour les agents américains de faire respecter les contrats car en France les mandateurs sont les payeurs des commissions, et c’est souvent le club qui mandate l’agent pour rechercher un joueur. Donc un agent étranger ne peut pas se retourner vers le club pour récupérer la commission, il doit le faire vers son

D.R.

O

n imagine toujours le milieu des agents comme un panier de crabes. Est-ce réellement le cas en France ?


Entre

17

NOUS

joueur, c’est compliqué. C’est dur de placer un joueur en France, ça demande beaucoup de travail, y compris en Pro A, il faut faire de la promotion entre guillemets. Une fois en France, des agents servent aux joueurs un discours de séduction et certains se laissent prendre. J’ai pris le parti de ne pas m’en offusquer car s’ils s’en vont c’est qu’ils n’ont peut-être pas ce qu’il faut en termes de loyauté. Quel est le montant des commissions ?

10% maximum, en net, en représentation, et 5% quand on place un joueur puisqu’il faut en redonner la moitié, plus parfois, à l’agent étranger. Il faut courir après le paiement des commissions, ça prend de plus en plus de temps. Je ne pense pas que l’on soit en haut de la pile des préoccupations de certains clubs. Dans une étude que vous avez réalisée, l’un de vos chevaux de bataille est de dire que l’omniprésence des étrangers, jusqu’à cinq, dans les équipes françaises ne nuit pas au développement du basket français. Pouvezvous argumenter ?

Il y a trois ans l’équipe de France était en souffrance, a galéré en qualifs, et le constat était que les joueurs français de Pro A n’étaient pas au niveau à cause de l’omniprésence des étrangers. Ce même constat que j’entends toujours alors que la situation est inverse, la France a gagné une médaille d’argent à l’EuroBasket. En fait, on a un énorme réservoir de joueurs français de haut niveau, certains en France, beaucoup à l’étranger, et pour moi le constat de l’omniprésence des étrangers sert des intérêts. C’est comme ce constat à l’emporte-pièce qui veut démontrer que les joueurs américains ne sont pas impliqués, qu’ils ne sont pas là pour l’amour du maillot. Les Français, les étrangers sont des basketteurs professionnels qui sont payés pour jouer et gagner des matches, il n’y a pas d’histoire de nationalités là-dedans. Comme je le dis dans cette étude le danger d’en demander toujours aux joueurs locaux c’est que s’installe un sentiment de confort exacerbé, qu’ils n’aient pas besoin de bosser. On en n’est pas loin en Pro B, en N1… Je me rends souvent sur les terrains et je ne partage pas le constat de ceux qui disent que ces deux divisions regorgent de joueurs capables de jouer en Pro A. J’ai vu des joueurs sortis de la filière pro qui au lieu de progresser ont régressé, ce qui n’est pas la courbe logique entre 22 et 28 ans. Pendant deux ans le Syndicat National des Basketteurs a été dramatique là-dessus – on les entend moins depuis –, à dire que si le basket français va mal c’est à cause des étrangers, et d’ajouter que si vous rentrez dans la filière pro, vous allez être de toute façon basketteur professionnel. Chacun a son seuil de compétence et ce n’est pas rendre service à un joueur de dire qu’il peut jouer en Pro B s’il n’a pas le niveau. Estimez-vous que les clubs français, les coaches, leurs assistants, sont aujourd’hui performants quand ils vous demandent un profil précis d’Américain ?

Quand ils jugent sur pièce, clairement. Seulement je > > >


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« En France, vingt ou trente agents doivent avoir des joueurs, et nous sommes une petite dizaine à en vivre » me suis souvent déplacé sur des summer leagues, à Las Vegas, et j’ai constaté que la très grande majorité des décideurs turcs, allemands, italiens, espagnols étaient là et qu’il n’y avait pas beaucoup de Français. Une fois j’avais organisé un déplacement avec une collègue agent et on s’était retrouvé avec 4-5 coaches, c’était intéressant. Ça serait bien que les clubs dépêchent des gens. Thierry Chevrier (DG de Cholet Basket) se déplace tous les ans à Portsmouth et il est bien sûr tout à fait compétent. C’est comme ça qu’il avait vu Sammy Mejia, et quand je lui en ai parlé il savait de quoi il en retournait. Si les clubs avaient les moyens d’avoir un coordinateur sportif, un recruteur vraiment passionné, indépendant, et qui puisse faire ces déplacementslà, ça serait bien. J’entends souvent le fait que l’on n’incite pas assez les anciens joueurs à rester dans le milieu, c’est le genre de fonction parfaite pour eux. On peut citer l’exemple de David Desy et Jacques Stas à Charleroi, à Berlin et Lietuvos rytas d’anciens joueurs occupent également cette fonction. Ils sont en charge de la politique sportive du club, garants de sa continuité, en parfaite cohésion avec le coach. Laurent Foirest sera peut-être le premier, Aymeric Jeanneau tiendrait à merveille ce rôle plus tard à Strasbourg. Votre femme est lituanienne, vous vous rendez souvent dans ce pays, je suppose. Pouvez-vous nous confirmer que la Lituanie est complètement folle de basket, ce qu’ont constaté tout ceux qui y sont allés à l’occasion de l’Euro ?

J’y vais trois ou quatre fois par an. J’avais prévenu les gens avant qu’ils s’y rendent cet été : c’est LE pays du basket et des belles femmes. Ils sont revenus avec la confirmation sur les deux constats. C’est au-delà du foot ici et quand on parle de religion ce n’est pas exagéré. Pour un grand match, les rues sont vides, les bandes de copines vont le voir dans les bars. Après l’élimination en quart de finale, beaucoup de gens étaient en pleurs y compris dans ma belle-famille. Après ils se sont rendus compte que cette équipe aurait eu du mal à aller jusqu’en finale. Les Lituaniens ont sauvé les meubles en se qualifiant pour le tournoi pré-olympique qu’ils vont a priori organiser. Lorsqu’il y a un match d’Euroleague tout le monde est au courant, connaît les joueurs de l’équipe locale, la plupart ceux de l’équipe adverse, c’est un pays qui aime et qui connaît le basket. En revanche, il n’y a pas foule pour les matches de championnat…

Ça tient au fait qu’il n’y a que deux clubs compétitifs. Avant, la salle de 5.000 places de Kaunas était toujours pleine, avec la grande qui est énorme c’est moins évident. Vilnius c’est une capitale européenne, il y a des tas de choses à faire. Ça coûte cher aussi, 5-6 euros pour un match tout en haut et 15-20 euros pour une place au bord du terrain, sachant que le salaire moyen est de l’ordre de 450 $ et

Yvan Breton

>>>

Avec Fédéric Sarre

le minimum à 240. Là-bas, la crise n’est pas un concept virtuel. Il y a aussi une multiplication des matches. Jusqu’à l’année dernière, le Zalgiris et Lietuvos rytas jouaient en Baltic League, ils en sont sortis pour aller en VTB (16 équipes de 11 pays d’Europe du Nord et de l’Est), plus les matches de ligue lituanienne, d’Euroleague ou d’Eurocup. Ils ont 13-14 joueurs dans l’équipe qui tournent, ils mettent leurs rotations sur les matches de ligue nationale. Le championnat local n’a aucun intérêt souvent jusqu’à la finale des playoffs et ce n’est pas prêt de changer. Les pays de l’Est de l’Europe, notamment la Lituanie, ne sont pas économiquement développés comme la France et les pays de l’Ouest. Pourtant beaucoup de clubs ont des budgets bien supérieurs à l’ASVEL et Nancy. Comment sont-ils financés ?

En France, sur une masse salariale nette de 1,2M €/1,5M € on arrive à 3M € toutes charges comprises. Là-bas, il n’y a que du net, il y a beaucoup de contrats d’images ou de scouting, énormément de manières détournées pour payer les joueurs avec un minimum de charges à payer. Les clubs payent par contre des assurances santé pour les joueurs. En Lituanie c’est aussi du net d’impôt pour les joueurs. Soit le club paye l’impôt sur le revenu pour le joueur,

ce qui est interdit en France, ou alors il leur fournit un certificat attestant que l’impôt a été payé alors que ce n’est pas forcément le cas. Le genre de certificat qui n’est pas très difficile à obtenir dans ces pays-là. En France, si volontairement le joueur ne paye pas d’impôt, en un an ou deux il est rattrapé. Conclusion : si un joueur jouant en France a une valeur marchande sur le marché européen, c’est impossible de le garder. Sammy Mejia est quasiment à un million au CSKA Moscou, et ici ça coûterait deux fois plus. Une masse salariale entière pour avoir un joueur qui est au bout du bout du banc du CSKA. Et au basket, un sport précis, sauf en cas d’accident industriel comme il semble que ça se passe cette année au Zalgiris Kaunas, c’est impossible de combattre contre de telles armadas. Un club comme Lietuvos rytas a aussi un budget recettes nettement supérieur à un club français ?

Pas énormément pour Lietuvos rytas qui doit avoir 7 ou 8 millions de budget. Kaunas, par contre, ça ne doit pas être loin des 20M €. En Lituanie, l’intégralité des forces économiques du pays, pour ce qui est du sport, va vers ces clubs-là. Lietuvos rytas appartient au groupe media numéro un du pays, qui possède un journal, une télé. Toutes proportions gardées, c’est comme si le groupe

« Beaucoup de clubs espagnols sont en retard de paiement ou ne payent pas les 3-4 derniers mois »


Entre

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NOUS

Lagardère avait une équipe de basket. Si en France l’argent du foot et même du rugby allait au basket, ça serait démentiel. Sinon le Panathinaikos, l’Olympiakos et peutêtre un ou deux autres clubs, comment un agent peut-il conseiller à un de ses joueurs de signer pour un club grec ? Ils promettent des salaires conséquents et… ils ne payent pas.

Quand on parlait de panier de crabes, voilà, il y a toujours des agents mal intentionnés qui veulent juste récupérer une com’ et après peu importe ce qui se passe… quand ils la récupèrent mais ça ils ne sont pas censés le savoir au départ. Certains agents américains ne savent même pas où se trouve la Grèce ! C’est overseas, c’est l’inconnu. Non, ce n’est pas une légende. De jeunes joueurs sont prêts aussi à se contenter de 20.000 dollars sur un contrat soit disant de 100.000 pour faire une première année en Europe. Il y a eu une grosse claque cette année en Grèce ! Sept ou huit de leurs clubs ne se maintiendraient pas en Pro A. Les agents étrangers n’envoient plus leurs joueurs là-bas. Et je demande à voir lorsque les familles d’armateurs qui sont à la tête du Panathinaikos et de l’Olympiakos ne seront plus là. Avez-vous confirmation des difficultés économiques de plusieurs clubs espagnols ?

En allant en Espagne, on prend aussi le risque de ne

pas être payé. Bien sûr, ça ne concerne pas les clubs d’Euroleague mais beaucoup de clubs espagnols sont en retard de paiement ou ne payent pas les 3-4 derniers mois du contrat. C’est un phénomène récent. Il y a eu l’éclatement de la bulle immobilière mais aussi de la bulle basket. Avec cette volonté farouche qui était de faire de l’ACB le championnat numéro un, plein de clubs se sont laissés aller à dépenser des sommes folles sans savoir s’ils pouvaient mettre l’argent au bout. On parlait des pays de l’Est, là-bas aussi ce sont les champions pour payer les joueurs de façon détournée. Je vais en Espagne deux fois par an pour voir les gens de You First et c’est par cet intermédiaire que je connais ce qui s’y passe. Après, quand on est payé 200.000 € au lieu de 300.000, c’est peut-être plus indolore comme baisse de revenus… et ça reste du net d’impôts. Vous estimez aussi que la France ne fait pas assez référence au modèle allemand. Leur ligue est en constant progrès, le nombre de spectateurs est supérieur à la France, le Bayern Munich est en train de devenir une puissance, et… ils ont largement ouvert leurs équipes aux étrangers ?

C’est archaïque. On ne peut pas se comparer non plus à l’Espagne. À l’image de l’Euroleague, c’est le libéralisme le plus total, les passeports de complaisance, les citoyens européens mariés qui ont un statut à part vis-à-vis des joueurs locaux… Certains disent que la baisse de compétitivité du basket en France est de la faute des étrangers. Si c’était le cas le basket allemand serait aujourd’hui à zéro puisqu’ils autorisent 7 joueurs étrangers par équipe et fut un temps c’était sans limite, ou 8 ou 9. Le basket allemand c’est le contre-exemple du basketteur américain mercenaire qui viendrait se servir. Bien sûr, par rapport à l’historique de la France, à un système de formation imparfait mais qui fournit des joueurs, on n’a pas à les copier sur cette ouverture aux joueurs étrangers, d’autant que les Allemands fonctionnent sur un modèle anglo-saxon et pas nous. Mais sans aller sur leur exemple de quota de nationalités, ils nous donnent la leçon tous les jours. Mes confrères agents américains me disent que là-bas c’est hyper sérieux, la parole donnée est respectée, les joueurs et les agents sont payés, il y a un brassage de coaches avec des Allemands, des Américains, des Serbes. Ce n’est pas un modèle sclérosé. n

Ça m’agace toujours que l’on se compare aux Serbes, aux Croates… Si on veut faire de la formation comme dans ces pays-là, je quitte la France tout de suite ! C’est un système mercantile, il y a énormément de gens qui prennent de l’argent au passage.

(1) L’étude est ici : http://issuu.com/bballagent/docs/etude_basket_ pro_et_nationalit_s_avec_questionnair (2) La liste est sur www.bballagent.com

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PRO A Gazuernttéee 8e jo

BASKET ET

CHIFFRES 9

Après avoir passé 107 points sur le parquet de Nanterre, le BCM est plus que jamais la meilleure attaque de Pro A (85,8 pts). La défense maritime est aussi la référence n°1 actuellement (66,5 pts encaissés) si bien qu’en moyenne, le co-leader est le seul club à afficher une évaluation à trois chiffres (102).

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Pascal Allée / Hot Sports

Les passes millimétrées de Kareem Reid au cœur de la défense du Havre, nouveau record individuel pour le point guard US et meilleure perf de la saison dans ce secteur en Pro A. Après six matches sous le maillot du HTV, l’Américain est de très loin le meilleur distributeur de la division (12,2 pds).

LA CHORALE APHONE ORLÉANS 82 - ROANNE 50

Ça commence mal pour Luka Pavicevic.

La première de Luka Pavicevic sur le banc de Roanne a viré au cauchemar. 50 points marqués, 32 de débours au final et une évaluation collective minimaliste (38). Le message du successeur de Jean-Denys Choulet n’est pas encore passé.

J

usqu’à ce déplacement à Orléans, Roanne s’était révélé digne dans la tourmente. Sous la direction de Frédéric Brouillaud, head coach par intérim, Uche Nsonwu et ses camarades avaient préparé au mieux l’accueil de leur nouvel entraîneur, assurant l’essentiel en EuroChallenge (+ 3 contre Goverla et +2 à Prostejov) comme en Pro A (+22 contre Dijon). Le passage de témoin a étrangement capoté, et dix jours après avoir refermé le chapitre Jean-Denys Choulet, la Chorale a entamé l’ère Pavicevic de la pire des manières. S’il est inutile de tirer des conclusions définitives de cette débâcle dans le Loiret, le simple fait de voir Roanne scotché à 50 unités peut inquiéter. L’ex-équipe coachée par JDC, réputée pour son jeu d’attaque prolixe, n’était en effet plus restée en dessous de la barre des 55 points depuis trois ans. C’était déjà contre Orléans (80-53 le 11/10/08). « Nos gars étaient mentalement fatigués par ce mois de novembre difficile », nous confiait le président Brochot en début de semaine. « Un changement de coach, des tensions un peu partout, de

le loisir de poser sa griffe sur son groupe. « On longs déplacements en EuroChallenge… Ils était encore sur les acquis passés », concède n’ont peut-être pas eu la force de puiser auEmmanuel Brochot. « Ce serait merveilleux si, delà de leurs réserves. » Parfois inquiétante en quelques heures, un coach était capable de défensivement cette saison (82,4 pts encaissés, révolutionner l’équipe. » S’il a conservé intact 13e), la Chorale a dégagé les boulevards sur le chemin d’Orléanais le cinq de départ qui, cette fois, ont déjà en place, eu suffisamment de l’ex-entraîneur de sang-froid (60% de l’ALBA Berlin s’est Emmanuel Brochot réussite) pour ne pas montré peu enclin gâcher un matelas à chercher des sotrès vite confortable lutions alternatives (+17 à la mi-temps). sur le banc. Seul back-up à avoir été utilisé plus de vingt minutes, Souleyman Diabaté n’a 29,3% de réussite ! pas fait mieux (1/8, -5 d’éval) que John Holland « On savait qu’ils seraient remontés à bloc », (3/12), Andre Barrett (2/10) ou Dylan Page expliquait Philippe Braud devant les caméras (3/12), tous unis dans la médiocrité. Bloqués de Sport+. « On était prêt à ça. Enfin, on pensait à 18 petites unités à la pause les visiteurs ont l’être. » Ils ne l’étaient pas, à commencer par subi leur calvaire jusqu’à la dernière seconde les cadres du starting five, tous largement (29,3% aux tirs, 10 passes décisives). Avant dominés par leurs adversaires directs. Arrivé la réception de Poitiers samedi à Vacheresse, dans la Loire quelques jours avant sa prise de quelques réglages s’imposent. n Jérémy BARBIER fonction officielle, Pavicevic n’a pas encore eu

« Nos gars étaient mentalement fatigués »

20

Le nombre de points encaissés par la défense paloise dans la prolongation jouée à Dijon. Solides pendant le temps réglementaire (71-71), les Béarnais ont craqué dans le money time, incapables de contenir Bobby Dixon (26 points).

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Les points mais aussi l’évaluation d’Alade Aminu face au PL (10/12 aux tirs), le match référence du big man chalonnais cette saison. Dans une rencontre marquée par un fort différentiel aux lancers (41 à 9), le pivot de l’Élan a battu son record de pénalités tentées (4/9).

129

L’évaluation collective d u MSB contre Poit i e r s (106-95), plus belle note de la saison pour les coéquipiers de Taylor Rochestie (17 points, 15 passes). Le collectif a tourné (25 passes), les shoots sont tombés de tous les côtés (60,3%) et chaque starter a atteint la barre des 15 unités. Poitiers n’avait jamais concédé plus de 95 points depuis son arrivée en Pro A.

J.B.


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PRO A

CHALON 86 – PARIS LEVALLOIS 82

VINCENT MASINGUE (PL) :

« NOUS AVONS ÉTÉ VOLÉS » Après la défaite du PL, Vincent Masingue s’est lâché devant les micros. On écoute

« Les petits gris » « Le plus choquant, c’est le manque de cohérence entre les arbitres. En l’occurrence, il y avait deux jeunes arbitres qui manquaient complètement d’expérience et qui n’ont pas du tout tenu le match. Ils étaient incapables de siffler un coup de sifflet difficile pour Chalon. On a fait plein d’erreurs mais on a eu le mérite de rester dans le match. Il faut le dire, ne pas en avoir peur. Les gens disent qu’il ne faut pas parler de l’arbitrage car ce n’est pas fair-play. Oh ! On peut en parler quand même. On est entre adultes, des grands garçons. J’ai assez d’expérience pour avoir du recul sur les autres. Il faut quand même en parler pour soulever un débat et faire en sorte de mieux travailler ensemble. Le but, ce n’est pas que les spectateurs qui paient leur billet voient les joueurs s’énerver contre les arbitres. L’équipe de Chalon est suffisamment forte pour gagner des matches sans l’aide des petits gris. » n Propos recueillis par Jérémy BARBIER, à Chalon Hervé Bellenger / IS

Hervé Bellenger / IS

«

Tu as vu les chiffres comme moi ? 41 lancers contre 9 et 31 fautes contre 13. Je veux bien qu’on manque un peu d’agressivité ou qu’on attaque moins le panier, mais bon… J’en ai rien à foutre, je suis en fin de carrière, j’arrête l’année prochaine donc je peux dire les choses. De toute façon, je me fais déjà assez trucider. Ce soir, je pense que nous avons vraiment été volés. On n’a pas eu certains coups de sifflet et d’autres incroyables. Je pense que les arbitres n’ont pas été à la hauteur ce soir. Ils ont sûrement eu la trouille. Il y a un vrai problème d’arbitrage en France. Ils sont bons pour faire la grève, moins bons pour travailler. Il n’y a pas de cohérence entre les arbitres. Ce sont à chaque fois de nouveaux trios. Il y a eu des arbitres de l’Est, des arbitres d’Euroleague, qui arbitraient avec des Français référencés, ils sifflaient tout à fait différemment. Maintenant, on a des mecs qui, il y a deux ans, sifflaient en minimes France ou sont aujourd’hui attaché de presse de l’équipe de France et maintenant ils sifflent des matches de Pro A avec une forte tension entre deux équipes qui doivent absolument gagner, un coach qui met beaucoup de pression. Ils ne sont pas au niveau, je suis désolé de le dire. Il faut aussi dire les choses et je n’ai pas peur de les dire. »

LE HAVRE 90 – HYÈRES TOULON 101

PACCELIS MORLENDE (HTV) :

« ON FAIT LE MAXIMUM » Trois jours après la confirmation des trois points de pénalité au classement, le HTV remporte son deuxième succès et son capitaine confirme son très bon début de saison (23 points à 8/11 dont 4/5 à trois-points, 4 rebonds et 6 passes décisives).

Q

uel était l’état d’esprit du groupe avant d’aller affronter Le Havre ? Ces trois points, c’est un nouveau coup de massue. Mais avec tout ce qui se passe depuis le début de saison... Tout le monde était motivé pour faire un bon résultat. Dans le groupe, on ne se prend pas la tête, on va faire le boulot. Il y a des choses que l’on ne peut pas contrôler, ce que l’on peut contrôler, c’est ce qui se passe sur le terrain. On essaye de faire abstraction en se concentrant sur le basket. Après cette deuxième victoire, est-ce que le maintien devient envisageable à vos yeux ? Si on ne récupère pas nos trois points (ndlr, le club va faire appel auprès du CNOSF), c’est compliqué. Mais au moins, on n’aura rien à se reprocher. On fait le maximum comme si tout allait bien. Au quotidien, ce n’est pas simple à vivre. Mais ça s’arrange un petit peu, les soucis d’organisation, etc. La

nouvelle direction essaye de faire des efforts… Être capitaine est une pression supplémentaire dans cette saison difficile ? Quand j’ai pris le capitanat, je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi compliqué ! Mais j’assume. J’essaye de donner l’exemple sur le terrain et dans l’état d’esprit. Individuellement, tu as signé ta meilleure perf avec 28 d’évaluation et de manière générale, tu réalises ta meilleure saison Pro A… C’est assez paradoxal. La saison est longue, on vit tellement de choses au quotidien. Je ne m’attarde pas forcément sur la performance. C’est une super satisfaction, individuellement, je n’aurais pas pu rêver mieux. Mais je sais que ça peut aller très vite. Je reste très vigilant, vu mon expérience. Je vais essayer d’être le plus régulier. n Propos recueillis par Claire PORCHER


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échos FRANCE

MONACO L’INVINCIBLE

ÇA FLAMBE SUR LE ROCHER ! Pro A, Pro B, N1 et N2 confondues, l’ASM est la seule formation encore invaincue cette saison.

«

Pascal Allée / Hot Sports

On peut perdre. » La semaine un rideau défensif bien installé dernière, à quelques heures d’un et une attaque pyrotechnique, déplacement express à Golfe-Juan, statistiquement la plus prolixe Jean-Michel Sénégal feintait la prudence. des quatre premières divisions Chez ce voisin invaincu dans son antre (88,7 points). « Nous sommes depuis février 2009 Monaco n’a pas perdu. en effet difficiles à arrêter. Nos Des 108 équipes dispatchées au sein des week-ends sont souvent quatre premiers échelons nationaux, l’ASM conditionnés par le résultat du est même aujourd’hui la seule à présenter match et en ce moment, il n’y a une colonne « défaites » immaculée (11-0). pas beaucoup de dimanches où « Quand on est coach, on est toujours fier je fais la tête. » de gagner tous les matches », sourit Sénégal. « Peu importe la division, c’est très dur En attendant Albert… de ne pas faire de contre-performance. » En Débarqué en Principauté la saison dernière, l’ancien expert Pro A, SLUC et BCM ont chacun laissé filer de la JAV a évalué les rénovaune partie. Même punition à Limoges et tions nécessaires avant de Boulazac dans l’antichambre ; alors qu’en passer chef de chantier. « Cette N1, cinq co-leaders se sont déjà délestés saison, clairement, on cherche à monter. » de deux succès potentiels en chemin. Monaco, deux victoires d’avance sur son Sur le parcours de l’ASM en revanche, pas AP BASKET NEWS 212X140 sem38 16/09/11 9:00 Page 1 dauphin, file tout droit vers la N1. Invaincus de soubresaut : +18,0 points en moyenne,

« C’est un lieu un peu particulier mais il y a un noyau de 400 personnes et des supporters du foot qui commencent à venir. Ce n’est pas une ambiance de feu mais c’est sympa. Le Prince est venu une fois l’année dernière. Je vais avoir l’occasion de le voir cette semaine pour une remise de trophée donc j’espère lui proposer de revenir nous voir. » En attendant, l’ASM peut-elle encore traverser 15 matches sans jamais flancher ? « Il y a toujours un ou deux matches particulièrement chauds dans une saison mais ça peut se faire », estime Sénégal. « Pourquoi pas ? » n

« Cette saison, clairement, on cherche à monter. » Jean-Michel Sénégal

sur leur Rocher depuis un an, les Monégasques commencent même à éveiller un peu de curiosité.

Jérémy BARBIER

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échos FRANCE

HYÈRES-TOULON DÉBOUTÉ EN APPEL

ILS VEULENT SE BATTRE JUSQU’AU BOUT Le HTV s’est vu confirmer en appel son retrait de trois points au classement, mais le club ne compte pas en rester là. La bataille continue et sur tous les terrains.

L

Hervé Bellenger/IS

e verdict est tombé mercredi 23 novembre. Après délibération, la chambre d’appel de la FFBB a confirmé la sanction prononcée en première instance par la DNCCG à l’encontre de Hyères-Toulon pour nonrespect des articles 63, 65 et 66 du règlement de la LNB relatifs à la gestion financière des clubs. Le retrait de trois points au classement est donc entériné et, bien que l’on pouvait s’y attendre, la pilule est dure à avaler pour les dirigeants varois. « Il n’y a pas eu de débat sur le fait que c’est trop pénalisant, il y a eu un débat de chiffres », juge Philippe Legname, le general manager du HTV. « Finalement, on aurait mieux fait moins au classement, Hyères-Toulon doit désormais de faire venir notre comptable ! Sur les chiffres, il y gagner trois matches de plus que le 15e pour se maintenir, sans parler d’un éventuel « panier avera eu un écart entre ce qui a été présenté au mois de mai et au mois de septembre mais il y a des explica- age ». À moins, bien sûr, qu’il n’y ait du nouveau sur tions. Il y a eu pas mal de changements, le club a été le plan administratif, ce qui est encore possible. en difficulté, il y a eu beaucoup d’erreurs de faites. Notre masse salariale est redescendue de 750.000 à Ajinça jouera contre l’ASVEL Légalement, le club dispose de deux mois pour 600.000 euros mais tout ça, on l’accepte. Mais nous saisir le CNOSF (Comité National Olympique et retirer trois points au classement, on trouve que Sportif Français) et a déjà prévenu qu’il ne s’en c’est un acharnement. » priverait pas. D’un point L’arrivée d’un nouveau de vue procédural, la conpartenaire au club – le ciliation du CNOSF ne peut Groupe Pizzorno – et les cependant pas « casser » rentrées d’argent qui vont la décision de la chambre avec n’ont donc pas suffi Philippe Legname d’appel, il ne peut que donà inverser la tendance. Et ner un avis, que le Bureau Philippe Legname a beau Fédéral est ensuite libre de suivre ou non. Après ? assurer que la situation s’est assainie – même s’il Si le HTV n’obtient toujours pas gain de cause, il refuse pour le moment à communiquer de façon ne restera plus que le Conseil d’État, la juridiction chiffrée – le club reste, sportivement parlant, dans administrative suprême au niveau français. « On ira une situation préoccupante. Car avec trois points de

« On trouve que c’est un acharnement. »

Kareem Reid a été confirmé jusqu’à la fin de saison.

au bout dans cette affaire parce que j’estime que la DNCCG n’a pas tenu compte du fait qu’on se battait comme des fous pour maintenir le basket dans le Sud », avance Philippe Legname. « Je trouve que c’est injuste, ou alors, c’est qu’on ne veut plus de basket dans le Sud, il suffit d’éliminer Pau ensuite et on fera un championnat du Nord de la France ! » Si juridiquement, la situation reste en stand-by, sportivement, le club a déjà commencé à réagir. Malgré sa masse salariale riquiqui, Hyères-Toulon dispose désormais de dix vrais joueurs pros. Kareem Reid a été confirmé jusqu’à la fin de saison et Thomas Terrell vient de rejoindre le club. Déjà vu au HTV en 2009-10, l’intérieur américain y avait réalisé une superbe saison (14,8 pts, 7,6 rbds, 17,0 d’évaluation) et sort tout juste d’une pige satisfaisante avec Saint-Vallier (9,0 pts, 4,3 rbds en 21’) en Pro B. Avec le retour de blessure de Shaun Fein, il y a encore de l’espoir pour cette équipe qui reste sur une victoire contre Le Havre. À l’heure actuelle, le HTV serait d’ailleurs 13e si ses trois points n’avaient pas été retirés. « Après la décision de la chambre d’appel, les joueurs ont donné la meilleure des réponses sur le parquet », poursuit Legname. « On se battra jusqu’au bout pour se maintenir et croyez-moi, on va encore gagner des matches. » Samedi, le HTV reçoit Villeurbanne, un match pour lequel Alexis Ajinça a assuré qu’il jouerait avant de repartir tenter sa chance en NBA. Jusqu’à présent, il n’a pas encore perdu un match. n Florent de LAMBERTERIE


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CHIFFRES

PRO A 8e journée Vendredi 25 novembre

*Orléans bat Roanne

82-50

Samedi 26 novembre

ASVEL bat *Strasbourg 80-74 *Chalon bat Paris Levallois 86-82 Gravelines-Dk bat *Nanterre 107-85 *Dijon bat Pau-Lacq-Orthez 91-86 a.p. 106-95 *Le Mans bat Poitiers Hyères-Toulon bat *Le Havre 101-90 *Nancy bat Cholet 96-88

Prochaine journée 9 journée e

Vendredi 2 décembre

Pau-Lacq-Orthez – Strasbourg Orléans – Cholet, à 20h30 en direct sur Sport+ Samedi 3 décembre

Gravelines-Dunkerque – Le Mans, à 18h30 en direct sur Sport+

Hyères-Toulon – ASVEL Nancy – Le Havre Paris Levallois – Dijon Roanne – Poitiers Nanterre – Chalon

Boxes-scores 25/11 *Orléans bat Roanne Orléans Min Tirs 3pts LF A.Sy* 28 7-12 2-3 3-6 B.Greene 25 6-12 3-5 1-2 C.Banks* 31 5-8 2-5 2-2 G.Joseph* 13 5-7 M.N’Doye* 29 4-6 1-1 D.Monds 23 3-3 - 2-4 M.Pellin* 25 1-3 0-2 Y.Sangare 22 1-3 Y.Solle 1 1-1 B.Pamba 2 T.Ehimegbe 1 Total 200 33-55 8-16 8-14 Roanne Min Tirs 3pts LF J.Holland* 32 3-12 1-5 3-4 U.Nsonwu-Amadi* 31 4-7 - 1-3 A.Barrett* 30 2-10 1-4 3-4 D.Page* 30 3-12 2-6 A.Tanghe 18 2-4 1-2 2-2 P.Braud* 25 2-3 2-3 S.Diabate 22 1-8 0-3 K.Souchu 9 0-2 0-2 M.Mokongo 3 Total 200 17-58 7-25 9-13 26/11 Strasbourg R.Greer* L.Allen* A.Jeanneau C.Oliver K.Anderson* J.Harper* A.M’Baye* M.Zianveni Total ASVEL T.Parker* D.Thompson* P.Goss K.Tillie* E.Jackson* R.Turiaf L.Westermann H.Armstrong* J.Skeen Total

82-50 Rb Pd In Co Bp Pts 11 4 2 1 3 19 5 2 1 - 2 16 3 4 2 - - 14 4 1 - - 2 10 4 2 1 - 3 9 4 - 3 1 1 8 2 4 - - 1 2 2 4 4 - 1 2 1 - - - - 2 - 1 - - 1 - - - - - 36 22 13 2 14 82 Rb Pd In Co Bp Pts 2 2 4 - 3 10 9 3 2 - 3 9 3 1 - - 2 8 7 1 2 1 3 8 4 - - 1 2 7 2 2 - - - 6 - 1 1 - 2 2 1 - - - 1 - - - - - 28 10 9 2 16 50

ASVEL bat *Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 8-12 1-2 3-4 7 3 30 4-10 - 6-10 12 5 25 4-5 1-1 2-2 - 20 4-9 - 1-2 3 35 3-12 2-5 - 4 4 33 3-11 1-7 - 10 17 2-6 1-4 - - 10 0-1 - 2 1 200 28-66 6-19 12-18 38 13 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 8-16 2-5 5-6 5 8 28 3-7 - 4-4 5 22 3-5 1-2 2-3 3 33 4-7 0-1 0-1 3 17 3-6 2-4 - - 19 2-7 - 3-6 5 1 17 3-6 1-3 - 1 1 21 3-4 - 4 8 1-2 - 2 200 30-60 6-15 14-20 28 10

In 2 1 1 4 In 1 1 4 1 7

80-74 Co Bp Pts - 3 20 - 1 14 - 1 11 1 - 9 - 1 8 - 2 7 - 2 5 - 1 1 11 74 Co Bp Pts - 2 23 - 1 10 - 1 9 - 1 8 - - 8 2 - 7 - 2 7 1 - 6 - 1 2 3 8 80

26/11 *Chalon bat Paris Levallois Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Aminu* 32 10-12 - 4-9 6 B.Schilb* 28 3-8 0-4 12-13 3 5 M.Delaney* 39 2-12 2-7 9-10 6 8 I.Evtimov* 28 3-7 3-6 - 4 2 S.Tchicamboud* 33 1-5 0-1 6-6 5 4 J.Lauvergne 12 2-7 0-3 1-1 3 B.Smith 11 2-3 - - M.Jean-Baptiste Adolphe 8 1-3 - 1-2 2 N.Lang 6 0-2 0-2 - 1 J.Aboudou 3 - - Total 200 24-59 5-23 33-41 30 19

In 3 1 2 1 1 8

86-82 Co Bp Pts - 2 24 - 1 18 - - 15 - 1 9 - 4 8 - 1 5 - 1 4 1 1 3 - - - - 1 11 86

Paris Levallois E.Chatfield* L.Hamilton* T.Meacham* Ja.Williams* M.Morandais D.Noel* V.Masingue P.Da Silva G.Oniangue Total

Min Tirs 3pts 40 6-16 2-8 30 5-9 1-2 33 5-7 3-5 33 6-14 1-6 14 4-6 4-5 25 3-7 3-3 11 1-2 8 6 0-1 200 30-62 14-29

LF 3-3 4-5 1-1 8-9

Rb Pd 4 8 9 2 4 4 5 2 3 2 3 2 3 2 - 1 32 22

In 1 1 1 1 1 2 7

Co Bp Pts 1 2 17 - 1 15 - 6 14 1 3 13 - 2 12 - 4 9 - 2 2 - - - - 2 20 82

26/11 Le Havre N.Wise* J.Cox* I.Mahinmi* N.Pope* C.Leonard O.Camara G.Jenkins* G.Pitard Total Hyères-Toulon A.Ajinça* P.Morlende* S.Cisse K.Reid* M.Faye* L.Labeyrie R.Roberts* Total

Hyères-Toulon bat *Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 10-15 2-4 1-2 2 9 35 7-12 3-5 4-4 - 7 28 9-17 - 3-4 7 34 6-12 3-7 1-5 - 3 15 2-6 1-2 - 2 28 2-7 - 9 21 0-5 - 2 2 4 0-1 - 1 200 36-75 9-18 9-15 23 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 9-16 2-6 3-4 7 32 8-11 4-5 3-4 4 6 23 6-8 0-1 3-5 3 4 40 5-7 2-3 - 4 17 30 5-11 2-3 - 6 23 4-7 0-1 - 3 15 4-6 - 6 200 41-66 10-19 9-13 33 27

In 2 2 2 1 7 In 2 1 1 4

101-90 Co Bp Pts - 2 23 - 2 21 1 4 21 - - 16 - - 5 - 1 4 1 2 - - 2 11 90 Co Bp Pts 7 2 23 - 3 23 - 1 15 - 6 12 1 4 12 3 - 8 1 - 8 12 16 101

26/11 *Le Mans bat Poitiers Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.P.Batista* 25 10-11 - 3-5 3 M.Sommerville* 37 7-14 2-5 3-3 7 5 T.Rochestie* 37 5-9 2-4 5-7 6 15 C.Kahudi* 22 5-6 3-4 3-4 1 1 A.Acker* 25 6-10 1-3 2-2 1 2 M.Kouguere 21 3-7 3-6 - 3 T.Bryant 17 2-2 - 3-5 7 1 N.Boungou Colo 7 0-3 0-3 - 1 H.Kahudi 5 0-1 0-1 - - 1 K.Mendy 4 - - Total 200 38-63 11-26 19-26 29 25 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Fournier* 31 11-17 1-4 4-5 3 3 J.J. Miller* 27 5-11 1-5 4-4 - 2 A.Grant 24 4-6 0-2 5-6 4 2 R.Wright 21 4-7 4-6 1-2 2 Y.Devehat* 24 4-8 - 1-1 6 K.Younger* 24 3-5 1-1 - 3 2 P.Guillard* 24 2-6 0-1 2-2 - P.Badiane 14 1-1 - 1-2 3 1 C.Gomez 11 1-1 - 1 3 Total 200 35-62 7-19 18-22 22 13

In 2 1 2 1 6 In 3 1 1 1 6

106-95 Co Bp Pts - 1 23 - 2 19 - 1 17 - 1 16 - 1 15 - - 9 1 - 7 - - - - - - 1 6 106 Co Bp Pts - 3 27 - - 15 - - 13 - 1 13 - 1 9 - 1 7 - 2 6 - 2 3 - - 2 - 10 95

26/11 *Dijon bat Pau-Lacq-Orthez 91-86 Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Dixon* 42 8-18 2-7 8-10 6 7 1 - 2 26 Z.Moss* 23 8-10 - 1-1 3 - - - 2 17 D.Melody* 41 3-5 0-2 5-6 5 1 5 - 1 11 S.Marshall* 34 4-11 0-2 2-5 5 4 2 - 2 10 A.Harris* 27 5-10 0-1 - 3 - - - - 10 S.Dia 18 3-5 0-2 2-2 2 1 - - - 8 R.Lewin 22 2-5 - 2-8 9 - 1 - 2 6 J.Leloup 15 1-3 1-3 - 1 1 1 - 1 3 A.Christophe 3 0-1 - 1 1 - - 1 Total 225 34-68 3-17 20-32 35 15 10 - 11 91 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Gipson* 45 7-12 4-8 5-10 3 6 4 - 5 23 A.Ray* 32 6-11 1-3 4-4 4 - 1 - 1 17 A.Mendy* 27 6-8 2-4 - 3 - - - 2 14 C.Elonu* 35 5-9 - 3-4 12 1 1 2 3 13 M.Maravic* 26 3-5 0-1 - 5 1 - - - 6 F.Lesca 17 2-8 1-5 - 1 2 1 - 1 5 J.Morency 6 2-3 1-1 - 2 - - - 1 5 S.Rimac 22 1-4 1-4 - 1 1 - - 1 3 T.Ramassamy 10 0-1 - 1 - - - - R.Lesca 5 0-1 0-1 - - - - - - Total 225 32-62 10-27 12-18 32 11 7 2 14 86

26/11 Gravelines-Dk bat *Nanterre Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Riley* 34 9-14 2-5 4-4 10 2 W.Daniels 23 8-13 1-2 3-6 5 2 D.Garrett* 25 5-7 1-1 - 2 5 X.Corosine* 25 3-5 2-3 - - 1 R.Covile 23 2-7 - 3-4 3 L.Akono 21 2-7 1-5 2-2 1 1 M.Judith* 32 2-4 1-1 - 2 4 J.Passave-Ducteil* 13 1-2 - 1-2 - 1 G.Pons 4 - - Total 200 32-59 8-17 13-18 23 16 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Johnson 24 7-10 6-8 2-2 4 1 A.Albicy* 24 7-8 3-4 4-4 2 3 P.Sy 15 6-10 4-7 3-6 1 L.Vaty* 19 6-8 - 7 4 D.Issa 12 4-4 - 1 X.Silas 9 2-4 2-4 2-2 1 C.Akpomedah* 23 2-6 2-5 - 3 1 Y.Bokolo* 32 2-6 1-3 0-2 1 6 R.Jomby* 20 0-2 0-2 2-2 3 2 J.K. Edwards 19 1-3 - 4 V.Bigote 2 - 2-2 - A.Loum 1 0-1 0-1 - - Total 200 37-62 18-34 15-20 27 17

In 4 1 4 9 In 1 1 3 5

107-85 Co Bp Pts - 4 24 1 1 20 - 4 11 - - 8 1 1 7 - 1 7 - - 5 - 1 3 - 1 2 13 85 Co Bp Pts - 1 22 - 2 21 - 1 19 - 1 12 - - 8 1 2 8 - - 6 - 2 5 - 3 2 - 2 2 - - 2 - - 1 14 107

26/11 *Nancy bat Cholet 96-88 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Batum* 40 10-17 1-2 6-6 7 5 1 4 3 27 A.Akingbala* 38 7-13 - 3-5 5 - 1 1 5 17 A.Moerman 31 6-14 3-5 1-2 7 2 3 - 3 16 J.Shuler* 26 5-11 0-3 5-6 4 4 2 1 - 15 P.Amagou 21 2-5 0-2 3-4 2 3 - - 4 7 J.Linehan* 18 2-2 1-1 - 2 7 2 - 1 5 V.Samnick* 10 2-2 - 1-1 2 - - - 1 5 K.Grant 13 1-2 0-1 - 1 2 - - 2 2 A.Sylla 3 1-1 - - - - - 1 2 Total 200 36-67 5-14 19-24 30 23 9 6 20 96 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Nelson* 26 8-14 0-1 3-4 4 4 2 1 6 19 F.Causeur* 28 7-12 2-5 1-1 2 3 1 - 1 17 R.Hite 23 3-8 2-4 2-2 - - 1 - 1 10 W.Gradit* 25 3-8 2-4 - 3 - 2 - 3 8 L.Vebobe 23 2-8 - 3-4 7 1 2 - 1 7 D.Nichols* 17 3-8 1-3 - 2 - - - 1 7 R.Falker 23 2-5 - 2-2 6 5 2 - 1 6 R.Gobert* 11 3-3 - 3 - 2 - 1 6 D.McGrath 16 1-2 0-1 2-2 1 1 - - - 4 R.Duport 6 2-2 - 2 1 1 - - 4 C.Ona Embo 2 - - - - - - Total 200 34-70 7-18 13-15 30 15 13 1 15 88

PRO B 9e journée Vendredi 25 novembre

Boulazac bat *Denain *Fos bat Quimper Châlons-Reims bat *Le Portel Évreux bat *Lille *Nantes bat Bordeaux

85-74 79-54 83-73 91-88 76-66

Samedi 26 novembre

*Limoges bat Bourg 84-72 Boulogne bat *Rouen 106-99 *Saint-Vallier bat Aix-Maurienne 89-70 84-69 Antibes bat *Vichy

PRO A : CLASSEMENT Équipe

1 3 5 11 12 -

Gravelines-Dk Nancy Le Mans Chalon Paris Levallois Cholet Orléans ASVEL Strasbourg Roanne Dijon Poitiers Le Havre Nanterre Pau-Lacq-Orthez Hyères-Toulon

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8

7-1 7-1 6-2 6-2 5-3 4-4 4-4 4-4 4-4 4-4 3-5 2-6 2-6 2-6 2-6 2-6

3-0 4-0 4-1 4-1 4-0 2-2 3-1 2-2 3-1 4-0 2-2 2-2 2-2 1-2 1-3 1-3

4-1 3-1 2-1 2-1 1-3 2-2 1-3 2-2 1-3 0-4 1-3 0-4 0-4 1-4 1-3 1-3

85,8 81,5 83,4 79,6 82,8 82,1 76,8 76,3 74,9 80,3 71,5 75,1 79,0 78,4 78,3 84,4

66,5 71,4 80,5 78,6 81,4 80,9 69,4 75,0 75,1 82,4 74,3 77,9 85,3 86,3 88,5 96,6

+19,3 +10,1 +2,9 +1,0 +1,4 +1,2 +7,4 +1,3 -0,2 -2,1 -2,8 -2,8 -6,3 -7,9 -10,2 -12,2

7 v. 1 v. 2 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 2 v. 1 d. 1 d. 1 v. 5 d. 2 d. 3 d. 1 d. 1 v.

5-0 4-1 4-1 4-1 2-3 2-3 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 0-5 1-4 2-3 1-4 2-3

Prochaines journées

25/11 Fos B.Hoffarber B.Clark* P.Haquet* S.Gay* E.Choquet* M.Dia C.Cavallo K.Atamna* A.Hamza J.Wiltz Total Quimper P.Paelay* F.Thibedore M.Diarra A.Lovedale* K.Morlende* G.Lessort* W.Hervé A.Mendy W.Molas Je.Williams* Total

10 journée e

Joués mardi 29 novembre

Antibes – Saint-Vallier Bordeaux – Limoges Boulazac – Vichy Boulogne – Lille Bourg – Denain Évreux – Quimper Aix-Maurienne – Le Portel Nantes – Fos Châlons-Reims – Rouen

11e journée Vendredi 2 décembre

Denain – Châlons-Reims Fos – Bordeaux Lille – Aix-Maurienne Samedi 3 décembre

Boulogne – Bourg Limoges – Le Portel Rouen – Antibes Saint-Vallier – Évreux Quimper – Boulazac Vichy – Nantes

Boxes-scores

25/11 Boulazac bat *Denain 85-74 Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Kante* 33 5-11 2-7 6-6 5 2 1 3 2 18 N.Rohnert* 33 5-11 2-4 4-6 9 1 1 - 3 16 R.Rossiter* 25 3-7 - 3-4 7 - 1 1 1 9 R.Brocheray 9 2-4 1-1 3-4 1 1 1 - - 8 J.James* 30 2-9 - 2-4 6 1 2 1 3 6 F.Minet* 25 1-5 0-3 2-2 2 2 1 - 3 4 A.Bruyère 7 1-2 - 2-3 1 - - - 1 4 G.Toto 2 1-1 - 1-1 - 1 - - - 3 X.Gaillou 16 1-5 0-2 - 1 2 1 - - 2 M.Mubarak 10 1-3 0-1 - - - 1 - - 2 A.Naji 10 1-4 0-2 - 1 1 1 - - 2 Total 200 23-62 5-20 23-30 33 11 10 5 13 74 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.McKenzie* 29 13-19 2-2 3-7 6 - - - 1 31 D.Monroe* 31 8-14 - 0-3 12 4 1 - 1 16 Y.Gaillou* 25 7-10 - 8 - 1 - 6 14 I.Soumahoro 19 4-5 1-1 1-1 4 1 1 - 2 10 F.Adjiwanou 20 4-8 0-1 1-2 5 3 - 1 1 9 T.Dubiez 17 1-5 1-4 - 1 1 - - 2 3 R.Ayers* 19 1-4 0-2 - 2 1 1 - 1 2 A.Kerckhof 22 0-4 0-1 - 5 4 2 - 2 S.N’Joya* 18 0-2 0-1 - 2 2 1 - - Total 200 38-71 4-12 5-13 45 16 7 1 16 85

*Fos bat Quimper 79-54 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 19 7-11 5-9 - 6 1 - - 1 19 32 6-11 2-4 1-3 5 2 3 - 1 15 23 5-9 1-3 3-6 3 3 1 - 2 14 28 3-7 - 2-2 8 2 1 3 5 8 26 2-4 0-1 4-4 3 5 - - 1 8 24 2-6 1-1 1-2 2 2 - - 1 6 15 1-2 1-2 2-2 1 3 2 - 1 5 28 1-5 1-5 1-2 4 4 3 - 4 4 3 0-2 0-2 - 1 - - - - 2 - - - - - - 200 27-57 11-27 14-21 33 22 10 3 16 79 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 33 7-15 4-9 2-5 5 - 4 - 3 20 23 4-8 3-4 - 5 1 1 - 4 11 27 3-7 - 1-6 7 - 1 - 1 7 21 3-9 - 8 - - - 1 6 27 2-6 1-2 - - 1 - - 3 5 23 1-1 - 0-1 4 2 - - 3 2 16 1-2 0-1 - - - - - - 2 11 0-1 - 1-2 - 2 1 - 4 1 11 0-1 - 2 - - 1 3 8 0-2 0-1 - 1 - 1 1 2 200 21-52 8-17 4-14 32 6 8 2 24 54

25/11 Châlons-Reims bat *Le Portel 83-73 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Labeyrie* 26 4-9 1-3 6-6 5 1 - - 3 15 N.Wyatte* 32 6-12 1-1 1-4 10 2 2 1 2 14 C.Davis* 32 5-8 0-1 4-4 2 3 - 1 4 14 I.Sy* 23 3-4 3-4 1-2 3 - - - 3 10 R.Taylor* 36 2-9 0-4 3-5 7 10 1 2 3 7 M.N’Diaye 21 2-7 1-5 - 5 2 1 1 1 5 G.Leburgue 17 2-2 1-1 - - - - - - 5 B.Mangin 13 1-2 1-2 - 2 2 - - - 3 Total 200 25-53 8-21 15-21 34 20 4 5 16 73 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts G.Chathuant* 24 4-8 3-5 8-8 3 1 2 - 1 19 B.King 31 5-11 0-4 5-5 8 4 1 - 1 15 E.Plateau 25 2-9 1-7 6-8 1 - 2 - 1 11 K.Corre* 26 5-10 - 6 3 - - 1 10 B.Mullins* 30 2-6 0-1 5-7 2 7 2 - 2 9 P.Beye 18 3-4 - 1-2 3 - - 3 1 7 C.Daniels* 32 3-4 - 9 2 3 3 1 6 K.Joss Rauze* 10 1-2 1-2 - - - 1 - 2 3 S.Soliman 4 1-2 1-1 - - - - - 1 3 Total 200 26-56 6-20 25-30 32 17 11 6 11 83 25/11 Lille C.Marshall* B.Gillet* S.Smith* A.Rigaux J.M’Bida J.Sauret* M.Nascimento N.Taccoen* M.Tensorer Total Évreux A.Rowland* J.Wood* R.Wilmont* M.Correa* S.Ho You Fat L.Konaté G.Costentin* D.Kaba G.Florimont Total

Évreux bat *Lille 91-88 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 6-10 2-4 4-4 2 - 1 1 1 18 32 4-6 4-5 2-2 1 1 - - 1 14 26 5-10 1-2 2-2 5 1 2 - - 13 23 4-8 2-6 2-3 1 8 2 - 1 12 21 3-5 - 4-4 3 2 2 2 2 10 19 3-7 0-1 1-4 1 2 1 - 2 7 8 2-3 2-2 - 2 - - - - 6 24 2-6 - 1-4 4 1 1 - 2 5 13 1-2 1-2 - - 2 1 1 1 3 200 30-57 12-22 16-23 19 17 10 4 10 88 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 33 8-12 4-6 7-12 3 6 - - 3 27 33 9-12 - 3-6 12 3 1 1 3 21 27 7-13 4-7 - 2 1 1 1 3 18 26 2-3 - 3-4 3 - - - 1 7 16 3-3 - 0-1 2 1 1 - - 6 21 2-4 1-1 - - 2 1 - 1 5 27 1-2 1-2 - 1 2 2 - 2 3 10 0-1 - 2-2 - - - - 1 2 7 1-4 - 2 2 - - - 2 200 33-54 10-16 15-25 25 17 6 2 14 91

PRO B : CLASSEMENT Équipe

1 3 6 8 14 18

Limoges Boulazac Fos Bordeaux Boulogne Châlons-Reims Évreux Antibes Aix-Maurienne Nantes Saint-Vallier Bourg Le Portel Lille Quimper Denain Rouen Vichy

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9

8-1 8-1 6-3 6-3 6-3 5-4 5-4 4-5 4-5 4-5 4-5 4-5 4-5 3-6 3-6 3-6 3-6 1-8

4-0 5-0 4-1 5-0 4-0 3-1 3-1 3-1 3-1 2-3 2-2 4-1 3-2 2-3 2-3 2-2 2-3 1-3

4-1 3-1 2-2 1-3 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4 2-2 2-3 0-4 1-3 1-3 1-3 1-4 1-3 0-5

87,2 77,7 84,9 75,3 81,3 73,1 76,1 75,3 79,4 77,0 81,2 79,4 73,2 72,8 67,7 79,9 84,3 72,6

75,3 73,7 76,1 73,7 80,2 74,0 77,9 73,2 77,7 76,0 80,8 80,1 77,9 74,1 71,7 87,3 90,3 78,6

+11,9 +4,0 +8,8 +1,6 +1,1 -0,9 -1,8 +2,1 +1,7 +1,0 +0,4 -0,7 -4,7 -1,3 -4,0 -7,4 -6,0 -6,0

3 v. 3 v. 1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 2 v. 2 v. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d. 2 d. 2 d. 1 d. 2 d. 3 d. 4 d.

4-1 4-1 2-3 3-2 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 1-4 1-4


27

CHIFFRES 25/11 *Nantes bat Bordeaux 76-66 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Charles* 32 6-11 1-2 6-6 4 2 5 1 2 19 N.Gayon* 31 5-10 2-5 3-3 3 2 2 - - 15 D.Fergerson* 30 4-13 0-6 4-4 4 1 3 - 4 12 M.Badiane 26 4-8 - 4-4 8 - - 2 1 12 D.Ramseyer* 29 4-8 0-1 0-2 2 1 - - - 8 J.Fields* 28 2-6 1-2 2-2 6 3 - 1 1 7 M.Drame 14 1-4 - 1-3 3 1 - - 1 3 K.Idomenee 10 - 0-2 - 3 1 - 1 Total 200 26-60 4-16 20-26 30 13 11 4 10 76 Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Diaw* 35 6-10 3-4 - 8 3 1 1 - 15 O.Bassett* 33 5-11 1-3 4-5 4 4 1 - 2 15 K.Cunningham* 24 6-6 - 2-3 10 1 1 - 3 14 G.Darrigand* 30 3-6 2-4 - 1 7 1 - 4 8 S.Driss* 21 2-6 1-4 - 1 - 2 1 2 5 M.Doubal 21 1-11 1-6 1-2 6 2 1 - 3 4 B.Elisabeth-Mesnager 8 1-3 0-2 1-2 3 - - - 3 3 R.Dardaine 15 1-5 0-2 - - - - - - 2 M.Diaw 8 0-2 - 3 - - - - J.Nzeulie 5 0-1 - 3 - - - - Total 200 25-61 8-25 8-12 39 17 7 2 17 66 26/11 Limoges R.Desroses* C.Massie* J.Gomis* K.McAlarney S.Traore L.Milbourne* A.Curti* J.Hoyaux F.Zerbo Total Bourg M.Sonko* A.Tsagarakis* D.Copeland* C.Koma O.Barro* C.Ferchaud J.Sanchez* J.Delhomme O.Da Silveira Total

*Limoges bat Bourg 84-72 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 33 7-13 4-8 1-2 6 2 1 - - 19 33 7-14 - 12 2 2 1 1 14 25 2-7 1-2 6-6 - 2 - 1 1 11 23 3-7 2-6 2-2 1 4 2 - - 10 21 4-10 0-1 2-5 3 1 2 - - 10 28 4-10 1-2 - 2 4 4 - 1 9 21 2-5 0-1 2-3 2 4 3 - 1 6 10 1-1 1-1 - - 2 - - 1 3 6 1-1 - 3 - - - - 2 200 31-68 9-21 13-18 29 21 14 2 5 84 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 37 8-13 2-4 6-6 8 - 1 - 3 24 26 4-14 3-9 - 1 3 - - 2 11 29 4-11 1-5 1-2 4 2 - - 5 10 13 4-6 1-1 1-2 2 - 1 - 2 10 32 4-5 - 1-2 13 - 1 - 2 9 26 3-8 2-4 - 4 3 1 - 2 8 20 0-1 0-1 - 5 1 - - 2 13 0-2 0-1 - - 2 - - - 4 0-1 0-1 - 1 - - 1 1 200 27-61 9-26 9-12 38 11 4 1 19 72

26/11 Boulogne bat *Rouen 106-99 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Siggers 26 8-15 5-8 6-6 4 4 - 2 1 27 A.Dunn* 30 8-11 - 0-5 9 1 - 1 - 16 C.Bronchard 26 6-9 - 4-6 9 - - 1 2 16 T.Rupert* 25 5-11 - 4-4 11 - - - 1 14 C.Thioune* 19 4-6 1-2 - 4 1 1 - - 9 K.Patiejunas* 31 3-5 2-3 - 4 11 1 - 6 8 P.Poupet* 29 3-10 0-5 2-3 2 4 - - 6 8 A.Veyronnet 1 - 1-2 - - - - - 1 L.Chelle 13 0-5 0-5 - 1 - - - - Total 200 37-72 8-23 17-26 44 21 2 4 16 99 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Rousselle 24 6-11 5-9 4-4 - 3 - - - 21 C.McCray* 34 6-17 1-7 7-8 4 3 3 - - 20 T.Stanley* 32 6-9 1-4 6-6 3 2 2 - - 19 J.Mathis* 26 4-9 0-1 6-7 3 1 - - - 14 C.Rouse 17 6-7 0-1 2-2 2 2 2 - - 14 F.Raposo* 34 4-10 - 1-3 11 - 1 1 - 9 Z.Bah* 26 4-8 0-1 1-2 2 5 1 - 1 9 P.Le Pellec 5 - 1 1 - - 1 R.Gregoire 2 - - 1 - 1 - Total 200 36-71 7-23 27-32 26 18 9 2 2 106 26/11 *Saint-Vallier bat Aix-Maurienne 89-70 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Shiloh* 34 6-12 2-6 4-5 8 5 2 - 2 18 S.Barrett* 37 5-13 1-4 4-6 8 1 1 1 1 15 D.Denave* 34 6-12 1-5 2-4 1 7 1 - 3 15 F.Tortosa 21 4-10 1-6 6-6 2 1 - - 1 15 D.Diarra* 26 4-7 0-2 2-2 5 1 1 1 1 10 Y.Zonnet 21 4-8 - 1-4 11 - - - - 9 T.Terrell* 15 3-4 - 4 - 1 - 3 6 M.Toti 11 0-1 - 1-2 2 3 - - - 1 F.Corneo 1 - - - - - - Total 200 32-67 5-23 20-29 41 18 6 2 11 89 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Ekanga-Ehawa* 31 6-13 2-8 2-2 3 4 1 - 1 16 W.Brown* 32 5-10 0-2 3-4 7 1 2 - 2 13 B.Osby* 32 4-10 0-1 4-9 13 - 1 - 2 12 S.Darnauzan* 27 3-7 1-4 2-2 5 3 2 - 5 9 T.Yvrande 10 2-3 1-2 2-3 2 1 1 - - 7 G.Clerc 13 1-2 1-2 2-2 1 1 - - - 5 A.Gomis 16 1-5 0-2 2-2 4 1 - - 1 4 D.Tucker 25 1-8 0-3 - 3 3 - - 4 2 M.Houmounou* 14 1-3 0-2 - 2 1 - - 1 2 Total 200 24-61 5-26 17-24 40 15 7 - 16 70 26/11 Vichy A.Eito* W.Aka* S.Dondon A.Franklin* M.Guichard N.Diakite* J.Bernage* P.Kiple J.Djimrabaye J.Flowers Total Antibes S.Massot* J.Allen* S.Essart* F.Prenom C.Brown* L.Bengaber* B.Monclar M.Courby Y.Siegwarth Total

Antibes bat *Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 7-12 4-7 3-4 7 4 33 5-9 4-8 2-2 3 2 27 2-5 0-1 5-5 3 26 1-5 0-1 6-8 4 1 22 4-7 0-1 - 2 2 23 2-6 - 3-6 4 2 14 0-4 0-3 - 2 11 0-2 - - 2 4 0-1 - - 2 - - 200 21-51 8-21 19-25 25 13 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 5-8 1-3 6-6 6 3 26 7-10 - 2-4 8 1 32 5-11 3-6 2-2 3 2 21 4-5 - 3-4 5 3 33 3-7 1-3 1-2 3 3 22 3-6 2-4 0-2 1 2 15 2-3 2-2 - - 1 13 1-2 1-2 - 2 10 0-1 0-1 - 1 200 30-53 10-21 14-20 29 15

In 4 2 1 7 In 2 1 2 4 9

84-69 Co Bp Pts - 4 21 - 2 16 - 1 9 - - 8 - 2 8 - 3 7 - 1 - - - - - - - 13 69 Co Bp Pts - 3 17 - - 16 - 4 15 - - 11 - - 8 - 1 8 - - 6 - - 3 - 1 - 9 84

ESPOIRS

Groupe C 6e journée

8e journée

*Orléans bat Roanne 59-49 *Strasbourg bat ASVEL 83-73 Cholet bat *Nancy 84-80 79-51 Gravelines-Dk bat *Nanterre *Chalon bat Paris Levallois 70-65 65-62 Hyères-Toulon bat *Le Havre 71-58 *Le Mans bat Poitiers 93-64 Pau-Lacq-Orthez bat *Dijon Classement : 1- Le Mans (8-0), 2Gravelines-Dunkerque, Strasbourg, ASVEL (6-2), 5- Nancy, Hyères-Toulon (5-3), 7- Pau-Lacq-Orthez, Cholet (4-4), 9- Chalon, Paris Levallois, Roanne, Dijon, Le Havre, Orléans (3-5), 15Poitiers (2-6), 16- Nanterre (0-8).

NATIONALE 1 10e journée

*Charleville bat Challans 78-72 *Angers bat Centre Fédéral 78-54 89-73 *Cognac bat Clermont 84-73 Saint-Quentin bat *Orchies Saint-Étienne bat *Montbrison 88-74 *Sorgues bat Rueil 97-88 *Brest bat Souffelweyersheim 76-74 *Liévin bat Blois 78-70 86-76 *Chartres bat Le Puy Classement : 1- Charleville, Cognac, Sorgues, Saint-Quentin (8-2), 5Orchies, Souffelweyersheim, Roche/ Saint-Étienne (7-3), 8- Blois (6-4), 9- Angers, Brest, Chartres, Challans (5-5), 13- Liévin (4-6), 14- Le Puy (3-7), 15- Clermont (2-8), 16- Montbrison, Rueil (1-9), 18- Centre Fédéral (0-10).

EUROLEAGUE Groupe A 6e journée

*Olympiakos bat Bilbao *Nancy bat Cantu *Vitoria bat Fenerbahçe

88-81 76-75 90-85

7e journée Joué mercredi 30 novembre

Bilbao – Nancy

*Anadolu Efes bat Partizan *Real Madrid bat Charleroi *Maccabi Tel-Aviv bat Milan

Groupe E 67-58 93-89 85-76

7e journée Joué mercredi 30 novembre

Charleroi – Anadolu Efes Jeudi 1 décembre er

Milan – Real Madrid Partizan Belgrade – Maccabi Tel-Aviv Classement : 1- Maccabi Tel-Aviv (5-1), 2- Real Madrid (4-2), 3- Anadolu Efes, Partizan Belgrade (3-3), 5- Milan (2-4), 6- Charleroi (1-5).

Groupe D 6e journée

Kazan bat *Sienne 79-73 78-76 *Galatasaray bat Gdynia *Barcelone bat Olimpija Ljubljana 72-46

7e journée Jeudi 1er décembre

Kazan – Galatasaray Olimpija Ljubljana – Sienne Gdynia – Barcelone Classement : 1- Barcelone (6-0), 2Sienne, Kazan (4-2), 4- Galatasaray (3-3), 5- Olimpija Ljubljana (1-5), 6Gdynia (0-6).

EUROCUP 2e journée Groupe A

*Hapoel Jérusalem bat Cibona 89-73 *Gravelines-Dk bat Donetsk 78-53 Classement : 1- Gravelines-Dk (2-0), 2- Hapoel Jérusalem, Donetsk (1-1), 4- Cibona Zagreb (0-2).

Groupe B

*Khimki Moscou bat VEF Riga 90-70 *PAOK Salonique bat Cholet 74-62 Classement : 1- Khimki Moscou (2-0), 2- PAOK Salonique, VEF Riga (1-1), 4- Cholet (0-2).

Groupe D

Jeudi 1er décembre

Fenerbahçe – Olympiakos Cantu – Vitoria Classement : 1- Vitoria (4-2), 2Olympiakos, Cantu, Fenerbahçe, Nancy (3-3), 6- Bilbao (2-4).

*Akademik Sofia bat ASVEL 66-62 *Valencia bat Ostende 75-62 Classement : 1- Akademik Sofia (2-0), 2- ASVEL, Valencia (1-1), 4Ostende (0-2).

Groupe B 6e journée

Groupe F

*CSKA Moscou bat Kaunas Panathinaikos bat *Malaga *KK Zagreb bat Bamberg

95-82 77-76 86-74

7e journée Joués mercredi 30 novembre

Kaunas – Malaga Bamberg – CSKA Moscou Panathinaikos – KK Zagreb Classement : 1- CSKA Moscou (6-0), 2- Panathinaikos (4-2), 3- Malaga (3-3), 4- Bamberg, KK Zagreb (2-4), 6- Kaunas (1-5).

*Lietuvos rytas bat Mariupol 83-55 Novo Mesto bat *Le Mans 84-65 Classement : 1- Lietuvos rytas (2-0), 2- Novo Mesto, Mariupol (1-1), 4- Le Mans (0-2).

EUROCHALLENGE 3e journée Groupe C

Roanne bat *Prostejov 87-85 *Pardubice bat Ivano-Frankisvsk 72-69 Classement : 1- Prostejov, Pardubice, Roanne (2-1), 4- Ivano-Frankivsk (0-3).

Cluj Napoca bat *Krasnoyarsk 81-73 Anvers bat *Chalon 90-65 Classement : 1- Anvers, Chalon (2-1), 3- Krasnoyarsk, Cluj Napoca (1-2).

Groupe H

Keravnos Nicosie bat *Szolnok 93-81 *Artland Dragons bat Pau-L.O. 87-81 Classement : 1- Artland Dragons (3-0), 2- Keravnos Nicosie (2-1), 3Szolnok (1-2), 4- Pau-Lacq-Orthez (0-3).

ESPAGNE Liga Endesa 9e journée

Murcie bat *Valladolid 76-65 Real Madrid bat *Saragosse 84-67 *Malaga bat Vitoria 79-66 *Valencia bat Manresa 75-67 *Bilbao bat Estudiantes 72-66 Fuenlabrada bat *Séville 99-97 Barcelone bat *Obradoiro 89-83 *Gran Canaria bat Badalone 77-71 Alicante bat *Saint-Sébastien 71-68 Classement : 1- Barcelone, Real Madrid (8-1), 3- Malaga (7-2), 4- Valencia, Vitoria, Alicante (6-3), 7- Alicante, Fuenlabrada (5-4), 9Manresa, Bilbao, Saragosse (4-5), 12- Gran Canaria, Murcie, Badalone, Estudiantes (3-6), 16- Saint-Sébastien, Obradoiro, Valladolid (2-7).

ITALIE Lega 8e journée

*Varèse bat Venise 73-67 Biella bat *Trévise 82-79 *Sassari bat Teramo 91-73 *Rome bat Cantu 91-74 91-80 *Caserte bat Milan *Monferrato bat Montegranaro 87-82 Sienne bat *Crémone 102-66 Avellino bat *Pesaro 82-72 Classement : 1- Sienne (6-2), 2Milan (5-2), 3- Cantu, Biella, Varèse, Avellino (5-3), 7- Venise, Pesaro, Sassari, Bologne, Caserte (4-3), 12- Rome (4-4), 13- Trévise (4-3), 14Crémone, Casale Monferrato (2-6), 16Montegranaro (1-6), 17- Teramo (1-7).

Féminines LFB 10e journée

*Challes bat Lattes-Montpellier 69-65 77-51 *Nantes-Rezé bat Nice Mondeville bat *Bourges 58-53 *Aix-en-Provence bat Arras 60-57 *Tarbes bat Villeneuve d’Ascq 79-76 *Saint-Amand bat Charleville 65-58 *Lyon bat Basket Landes 55-51 Classement : 1- Challes (10-0), 2- Lattes-Montpellier (9-1), 3Mondeville, Basket Landes, Bourges,

Tarbes (6-4), 7- Tarbes, Arras (5-5), 9- Nantes-Rezé (4-6), 10- Villeneuve d’Ascq, Charleville, Aix-en-Provence, Lyon (3-7), 14- Nice (1-9).

LF2 11e journée

*Centre Fédéral bat Laveyron 65-61 88-66 *Dunkerque bat Limoges *Roche bat Reims 78-60 67-66 Aplemont bat *Armentières *Calais bat Léon-Trégor 90-70 *Perpignan bat Toulouse 84-75 *Voiron bat Graffenstaden 82-58 Classement : 1- Perpignan (8-2), 2- Toulouse (8-3), 3- Voiron, Calais (7-4), 5- Graffenstaden (6-4), 6- LéonTrégor (6-5), 7- Armentières, Laveyron, Aplemont, Dunkerque (5-6), 11Limoges (4-7), 12- Centre Fédéral (3-8), Roche (5-6, -2 pts), 14- Reims (2-9).

EUROLEAGUE 7e journée Groupe A

Bourges bat *Kaunas 69-67 82-77 *Prague bat Gdynia *Ekaterinbourg bat Györ 97-60 Valencia bat *Galatasaray 76-46 Classement : 1- Valencia, Galatasaray (6-1), 3- Ekaterinbourg (5-2), 4- Prague (4-3), 5- Bourges (3-4), 6- Gdynia (2-5), 7- Kaunas, Györ (1-6).

Groupe B

*Orenbourg bat Polkowice 74-71 75-66 Schio bat *Tarbes Fenerbahçe bat *Salamanque 77-69 Classement : 1- Fenerbahçe (6-0), 2Salamanque (5-1), 3- Schio, Orenbourg (3-3), 5- Sopron, Polkowice (2-4), 7Tarbes (0-6).

Groupe C

*Sparta&K bat Lattes-Montpellier 72-70 73-65 Cracovie bat *Gospic *Kosice bat Brno 71-54 *Rivas Madrid bat Tarente 74-70 Classement : 1- Sparta&K Moscou, Rivas Madrid, Cracovie (5-2), 4- LattesMontpellier, Kosice (4-3), 6- Tarente, Gospic (2-5), 8- Brno (1-6).

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portrait

ERIC CHATFIELD (PL) CARTONNE

DE L’OMBRE À LA LUM Top scoreur du championnat et leader d’une équipe du Paris Levallois qui joue les trouble-fêtes en Pro A, Eric Chatfield (1,91 m, 32 ans le 7 décembre) rayonne. Ç’a n’a pas toujours été le cas. Par Florent de LAMBERTERIE, à Levallois

«

Il faut leur faire confiance à ces gens-là, ils doivent sûrement bien connaître le basket… » Christophe Denis a l’ironie facile. Les internautes ont beau avoir choisi Tony Parker pour être le joueur du mois d’octobre en LNB, on ne peut s’empêcher de penser, à l’instar de l’entraîneur parisien, qu’Eric Chatfield n’aurait pas démérité cet honneur. Top scoreur de la division (22,8 points par match) et leader d’un PL qui pointe parmi les tous meilleurs (5v-3d, 5e en Pro A), l’Américain se rattrapera peut-être en novembre, maintenant que la fin du lock-out NBA a rappelé Tony Parker de l’autre côté de l’Atlantique. Et puis de toute façon, l’essentiel est ailleurs. « Ce n’est pas une priorité », explique Eric Chatfield, qui assure ne pas avoir suivi le scrutin plus que cela. « On fait des gros matches, il y a du buzz autour du club et j’ai conscience de vivre une opportunité unique, avec une équipe bien partie pour faire les playoffs. » Arrivé en cours de saison dernière au Paris Levallois, qui jouait alors sa survie dans l’élite, le serial shooteur est désormais ravi de jouer les premiers rôles en championnat, ce qui, il faut bien l’admettre, ne lui est pas arrivé si souvent que ça au cours de sa déjà longue carrière. « Eric, c’est un très fort joueur mais il a toujours été dans des équipes en bas de classement », reconnaît d’ailleurs sans mal son coach. « Il n’a pas eu de bol. Je ne sais pas si c’est le début d’une nouvelle carrière pour lui mais en tout cas je le lui souhaite. » Ce serait justice. Car les galères, Eric en a connues un bon paquet.

Recalé en NCAA Eric Chatfield voit le jour il y a bientôt 32 ans, dans le Queens, à New York. Des cinq arrondissements de la Grosse Pomme, le Queens est le plus grand, mais pas le moins dangereux. « Un de mes meilleurs amis avec qui j’ai grandi s’est fait tuer quand il était au lycée », se souvient Chatfield. « C’était un super meneur de jeu. Il y a tellement de joueurs à New York, des légendes dont tout le monde pensait qu’ils finiraient pro et qui n’en sont jamais sorti… Mais Ron et moi, on a toujours voulu y parvenir. » Le Ron en question c’est en fait Ron Artest, la star des Lakers aujourd’hui connue sous le nom de « Metta

« Je me suis retrouvé sans club, sans argent, sans rien»

World Peace. » un bon pédagogue Les deux qui ne cède pas aux hommes sont sirènes du basket toujours très spectacle. « Il y avait Eric Chatfield proches et ont plein de joueurs fait leurs classes sur les playgrounds new-yorkais, flashy qui faisaient des choses incroyables avec un sous la houlette du grand frère – Michael Chatfield – ballon mais mon frère m’a toujours dit que le meilleur dont Artest dira un jour qu’il est l’adversaire le plus truc, c’était de mettre le ballon dans le cercle », coriace jamais rencontré sur un terrain. Et visiblement, détaille Chatfield.


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portrait

parce que c’est vrai qu’il n’avait joué que dans des petites équipes », admet le technicien. « Mais mon père m’a dit : si tu veux faire une bonne saison, je te conseille très fortement de re-signer Chatfield. Et David Noel m’a dit la même chose, il voulait vraiment qu’il reste. » Les conseils seront entendus.

MIÈRE

10.000 dollars et ma famille n’avait pas les moyens de payer la note. » Sans ressource, Chatfield doit donc faire une croix sur sa dernière année à La Salle, ainsi que sur son diplôme de fin d’études. « C’est pour ça que je n’ai pas pu aller en NCAA, je suis donc parti pour le Texas, en junior college, loin de ma famille et de mes amis. » Loin des spotlights également. Même si sous le soleil du Texas, nul besoin de projecteurs.

Liban, Koweït, Syrie… Meilleur marqueur du pays (28,0 pts) et élu joueur de l’année, Chatfield se signale d’entrée de jeu en JuCo. Au point d’enfin attirer les convoitises de la NCAA, en l’occurrence la fac de New Mexico. Mais les galères le rattrapent. « J’ai brisé mon poignet lors de mon dernier match », se remémore-t-il. « Du coup, je n’ai quasiment rien fait durant l’été suivant, je me suis retrouvé sans club, sans agent, sans

La même tête que Garfield Positionné comme première arme offensive extérieure, Chatfield est bien décidé à saisir sa chance. En stage de pré-saison, à l’Alpe d’Huez, il bluffe toute l’équipe et s’impose d’entrée de jeu comme le patron du groupe. Un statut qu’il justifie dès le premier match officiel. 27 points à 8/12 en ouverture contre Le Havre, 26 à Pau et face à Roanne, 29 contre Hyères-Toulon, Chatfield fait péter toute les défenses de Pro A, le tout avec une précision diabolique (56,3% à 3-pts). Mieux que ça, il réalise des miracles, comme face à Orléans pour la 7e journée où son 5/5 à trois-points dans le dernier quart-temps permet aux siens de rattraper un débours de 21 points. Avec 33 unités au total, Chatfield établit ce soir-là son record de points en LNB. « J’avais donné la consigne de jouer sur lui mais de toute façon, si je ne le dis pas, c’est quelqu’un d’autre qui le fera », nous révèle Christophe

« Mon père m’a dit : si cette année tu veux faire une bonne saison, je te conseille très fortement de re-signer Chatfield »

Hervé Bellenger/IS

Christophe Denis

Ce qu’il fait plutôt bien, jusqu’à intégrer La Salle Academy, l’un des meilleurs lycées privés de toute l’agglomération. Avec Artest à ses côtés, Chatfield finira même champion de New York, en 1997. Les deux hommes cartonnent et la prestigieuse université de Saint John’s leur tend les bras. Mais, alors que Chatfield entre dans sa dernière année, le sort en décide autrement. « Le donateur qui finançait mes études a eu un cancer. L’année coûtait plus de

rien. J’ai dû trouver un job par moi-même. » Il atterrit finalement au Liban, au Sagesse Beyrouth. Un titre de champion et deux Coupes nationales plus tard, il part pour la Grèce, sans grand succès, avant de retrouver le Liban, cette fois à Champville, où une bombe explosera peu de temps après son arrivée. La situation étant dangereuse, Chatfield retourne aux États-Unis, pour une pige en CBA, avant de retraverser l’Atlantique, cette fois pour Francfort, en Bundesliga. Le championnat est plus huppé mais les Skyliners ne décollent pas, pas plus que Darussafaka, le club turc qu’il rejoint l’année suivante. Sevré de playoffs, Chatfield disputera même la Coupe d’Asie avec le club qatarien d’Al Rayyan, avant de filer au Koweït. Partout où il passe, l’homme fait flamber les lignes de stats, mais dans l’anonymat le plus complet. Ce qui n’empêchera pas Dijon de le repérer, à l’orée de la saison 2008-09. Avec 16,6 points de moyenne, 5e scoreur du championnat, ses débuts en Pro A sont spectaculaires. Mais la JDA ne décolle pas. Il rebondit l’année suivante à Rouen où, là-encore, il affole les compteurs (17,0 pts), sans pour autant éviter au SPO de descendre en Pro B. Il tente alors un bail en Syrie mais quitte le club après quelques mois, faute d’être payé, et débarque finalement à Paris, en février dernier. Le PL vient de remercier Jean-Marc Dupraz et l’équipe patauge dans les méandres du classement, une situation que Chatfield ne connaît malheureusement que trop bien. Le club se sauvera finalement in extremis mais alors qu’il travaille à sa nouvelle saison, Christophe Denis s’interroge. « Je me suis posé la question,

Denis. « Eric, c’est un scoreur, c’est évident. Balle en main, sans ballon, sur le jeu d’écran… Il n’a pas de défaut et en plus, physiquement il est monstrueux, il est capable de joueur dos au panier. C’est le genre de joueur dont tu sais qu’il t’apportera 15 points garantis sauf le jour où il ne sera pas bon du tout. Même contre Nancy, en étant très mauvais (3/16 aux shoots, ndlr) il finit à 13 points. Tu as des joueurs, quand ils sont très, très bons, ils ont du mal à arriver à dix. » Boulimique de travail, au point de prendre « plus de 1.500 shoots par semaine à l’entraînement », dixit son coach, Chatfield cultiverait tout de même un vilain défaut, celui d’être boudeur, voire colérique, surtout lorsqu’il estime que ses coéquipiers ne donnent pas tout aux entraînements. Mais le bonhomme n’est pas rancunier et sait se muer en joyeux luron une fois la salle quittée. On raconte d’ailleurs qu’il serait doué pour trouver des sobriquets à ses partenaires. « C’est ma grande spécialité ça », corrige Denis, qui surnomme affectueusement son joueur Garfield, en référence au fameux chat de la bande dessinée du même nom. « Il a la même tête ! Vincent Masingue est venu un jour avec un bouquin de Garfield et on a fait une photocopie, on l’a placardée sur son vestiaire. Mais avec moi, il n’a pas encore osé me donner un surnom, il réfléchit, je pense que ça va bientôt tomber d’ailleurs. Déjà que pendant les matches il m’imite sur le banc… » Pas sûr en revanche que le coach puisse en faire de même. Car cette saison, personne en Pro A ne score comme Eric Chatfield. n


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Claire PORCHER

YVES

BARATET

tains passés par l’ASVEL… Après, j’ai bien évidemment des contacts réguliers avec Claude Bergeaud, Jacky Commères, JeanAimé Toupane... Avec le recul, tu n’as jamais regretté cette décision de quitter le basket professionnel ?

S

(Il réfléchit) Forcément... Je suis maintenant actionnaire chez Sport+, je vois tous les matches ! Euroleague, championnat de France, je gobe tout ça. Parfois, ça provoque quelques remous intestinaux ! Je plaisante mais globalement, non, je ne regrette pas mon choix. J’ai vécu de très bonnes choses tant avec l’équipe nationale qu’avec l’ASVEL. Je suis passé à autre chose, c’est intéressant de changer.

alut Yves Baratet, ça va ?

Je me sens vraiment nickel ! Trois ans après ton départ de l’ASVEL, que fais-tu

Tu as déjà pensé à revenir ?

Avec aussi un intérêt pour la politique…

Je suis au service des sports du conseil général du Gers. Je travaille sur une réorganisation politique départementale. C’est fondamental de développer un dynamisme sur des territoires qui ont besoin de cette animation sociale. Quelquefois il y a beaucoup trop de choses qui sont faites, la jeunesse ne

(Il réfléchit) Dans des moments difficiles, de doutes, oui peut-être. Épisodiquement mais sans grande conviction. Ce n’est pas un objectif, mais on ne peut jamais dire jamais. Une nouvelle vie, ce n’est pas facile tous les jours. Quand on a fonctionné depuis très jeune autour de l’émotion sportive, on est toujours en quête de cette adrénaline, cette euphorie. Là évidemment, c’était un peu plus neutre, mais je pense qu’il y a des choses qui compensent largement. Aujourd’hui, de gagner, perdre un match avec les cadets que j’entraîne, ça devient presque la même chose. Je m’agace, je m’implique de la même manière, je peux même m’emporter, c’est bon signe tout ça ! Pascal Allée / Hot

Je suis responsable technique de l’Union Gascogne Basket qui regroupe des jeunes cadets dans un petit centre de formation, avec un entraînement quotidien. J’avais envie de retrouver ce travail de formation. L’incompatibilité par rapport à mon emploi du temps ne me permettait pas forcément de prendre une équipe sénior qui demande encore plus d’investissement. Quand on quitte un club comme celui de l’ASVEL, il faut de bonnes raisons. Après avoir vécu des moments aussi forts en émotions que ceux vécus avec l’ASVEL pendant trois ans, on ne peut pas faire un pas en avant, deux pas en arrière. Je voulais passer à autre chose.

Sports

aujourd’hui ?

se » o h c e r t u a à é s « Je suis pas des As comme chaque s’engage pas assez et notamment dans le milieu rural… C’est un discours de politique ! Mais le basket reste très important. Après être parti de l’ASVEL, je suis resté sans entraîner pendant sept mois. Les deux premiers ça va, on souffle un peu, puis après on se demande pourquoi on se couche le soir et pourquoi on se lève le matin. On a vraiment besoin d’entraîner, c’est pour ça que je me suis investi avec les jeunes. Quel est ton regard sur la saison actuelle de Pro A ?

Je compte bien faire la Semaine

année. Je trouve que le niveau de la compétition sur le début de ce championnat est très intéressant. Est-ce que c’est l’apport des joueurs NBA, l’effervescence… Mais le niveau de l’an dernier était également très intéressant mais bien évidemment, le must, c’est l’Euroleague. Tu es encore en relation avec les acteurs du monde pro ?

Après avoir quitté le milieu, j’ai eu des coups de fil de certains confrères, d’amitié et également pour le scouting, pour avoir vu certains joueurs sur les compétitions européennes, cer-

Alors l’anonymat, positif ou négatif ?

Demandez à certains joueurs ce qu’ils pensent du vedettariat, quand on ne peut pas forcément faire ce qu’on souhaiterait… Et d’un autre côté l’anonymat, personne ne le souhaite. On a tous besoin d’un peu de reconnaissance. Mais le plus important, c’est d’avoir un certain bien-être. Si d’ici quelques années, j’ai besoin de retenter d’autres challenges, on partira sur autre chose, on verra. n


UNE STAR PEUT EN CACHER UNE AUTRE NICOLAS LANG CHALON/SAÔNE

BORIS DIAW BORDEAUX

KIM TILLIE

LYON-VILLEURBANNE

YANNICK BOKOLO GRAVELINES-DUNKERQUE

Hôtel République 2011 - Photo : Jean-François Molliere

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