l’hebdo du basketball
JEUDI 8 décembre 2011 - N° 581
NN (ASVEL) ESTERMA W LÉO -OUT VICTIME DU LOCK
BATUM LACE P REM Y OR G RE G Y N N NANCY : KE
www.basketnews.net M 03252 - 581 - F: 3,00 E
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BasketNews n°581 - jeudi 8 décembre 2011
Photos : Hervé Bellenger/EB via Getty Images et Pierre Misandeau/IS
Cholet… Albicy… Goss… Covile… ASG LNB… C. Kahudi… Boulazac… Diawara… SNB… Deron Williams
02
médias
Autour du terrain Bertrand-Régis Louvet (journaliste et blogueur au Parisien)
« La reconnaissance de la profession »
Journaliste au Parisien, BRL tient un blog de référence dans le sport et les médias et rappelle ici que sa discipline de prédilection, c’est le basket.
Jeudi 8 décembre 09H15 Sport +
Nancy – Ulker (EL, rediff)
16H30 Sport +
Nancy – Ulker (EL, rediff)
21H45 Sport +
Olympiakos – Vitoria (EL)
Vendredi 9 décembre 19H30 Sport +
Cholet – Paris Levallois (Pro A)
Samedi 10 décembre 19H15 Sport +
Chalon – Nancy (Pro A)
Dimanche 11 décembre 07H30 Sport +
Chalon – Nancy (Pro A, rediff)
20H30 Sport +
Barcelone – Malaga (ACB)
Lundi 12 décembre 15H00 Sport +
Chalon – Nancy (Pro A, rediff)
Mardi 13 décembre 18H00 Eurosport 2
Nymburk – Aris (EC)
19H15 Eurosport
ASVEL – Ostende (EC, rediff)
19H45 Eurosport 2
Turow – Buducnost (EC)
20H30 Eurosport
Valencia – ASVEL (EC)
Mercredi 14 décembre 10H00 Eurosport 2
Nymburk – Aris (EC, rediff)
11H30 Eurosport 2
Turow – Buducnost (EC, rediff)
14H45 Eurosport
Valence – ASVEL (EC, rediff)
21H00 Sport +
Vitoria – Nancy (EL)
À la base, tu viens du basket… Oui, j’y ai joué de 11 à 17 ans à l’Élan Chevilly-Larue, mon club de toujours, où j’ai été ensuite entraîneur puis président pendant sept ans. J’ai aussi collaboré à Cinq Majeur… Et je couvre le basket pour Le Parisien depuis 1987. À l’époque, le basket représentait 80% de mon activité, aujourd’hui c’est 5%. C’est une logique économique et éditoriale. J’ai beau être basketteur de sang, à un moment donné tu ne peux plus défendre une discipline qui
Hervé Bellenger / IS
se casse la figure. J’ai couvert la boxe, le foot… On ressent un regain du basket sur ton blog. Est-ce que l’effet « médaille d’argent/NBAers en LNB » va perdurer maintenant que les joueurs sont repartis ? Je n’ai pas de boule de cristal, mais déjà je rends hommage à mon rédacteur en chef Frédéric Michel. Depuis plusieurs années je ne vais sur les compétitions de basket qu’à partir des quarts et là il avait décidé de m’envoyer pendant deux semaines. Il
s’est effectivement passé quelque chose. Maintenant malgré l’investissement vraiment extraordinaire de nos NBAers et en particulier de Tony, ces jeunes gens vont rejouer pendant que l’on dort et les médias nationaux vont baisser le son sur le basket. Ce qui me rend optimiste c’est le fait que la fédé et la ligue travaillent enfin de concert sur le produit basket. Il y a une grosse réflexion à mener qui inclut forcément la diffusion télévisée. n Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
brl-tv.blog.leparisien.fr
Lu, vu et entendu « On s’est beaucoup appuyé sur Boris car on savait qu’il allait être sublimé par la grandeur de l’adversaire, en raison de son passé à l’Élan Béarnais »
Le commentaire de Claude Bergeaud à Sud Ouest à l’issue de la dernière et magnifique prestation de Boris Diaw en Pro B (22 points, 9 rebonds, 3 passes) face à Limoges. Le coach devait aussi être spécialement motivé face à « l’ennemi héréditaire ». Victoire de Bordeaux d’un point.
« La NBA, c’est génial, mais je suis surtout content de rentrer à San Antonio, de retrouver ma maison, mes chiens. »
Par Pascal LEGENDRE
« Plus tard, chérie, je ‘m regarde SportsCenter en ce moment. » H.Bellenger/IS
Télévision
On imagine que tu dois avoir un réseau dans chaque rédaction pour avoir des infos qui sont souvent des scoops ? Le réseau existait avant, et pour donner des infos exclusives quasi au quotidien il s’est développé, surtout avec la reconnaissance que m’a accordée la profession l’année dernière. Être sur la plateforme du Parisien qui est le deuxième site d’informations en France, ce n’est pas rien non plus pour l’audience.
rts P.Allée/Hot Spo
C
omment as-tu eu l’idée de ce blog qui mêle sport et média ? Lorsque le quotidien Aujourd’hui Sport a été créé par le groupe Amaury j’y ai été détaché et la personne qui l’a dirigé, Karim Nedjari, m’a proposé d’exploiter mes infos sur la vie des sports et des médias dans un blog papier au quotidien avec, m’a t-il dit, ma plume qui est un peu caustique. Quand l’aventure d’Aujourd’hui Sport s’est arrêtée au bout de dix mois, j’ai réintégré Le Parisien et le blog s’est créé naturellement en septembre 2009. Mon blog a été récompensé par la profession comme étant le plus influent pour les sports et les médias et j’ai rendu hommage à Karim à cette occasion.
Le chien est le meilleur ami de l’homme en général et des NBAers villeurbannais en particulier puisqu’après Ronny Turiaf c’est Tony Parker qui commençait à avoir un petit coup de blues de ne plus voir ses dogs.
Le divorce après 72 jours de mariage entre le joueur des Nets Kris Humphries et la star de la télé US Kim Kardashian fait les choux gras de la presse de caniveau américaine. Selon le magazine Star, Kris est gay et sa femme l’a appris à ses dépens lors de leur lune de miel où son strip-tease n’a eu aucun effet sur la libido de son
ZONE-MIXTE
03
L’ASVEL joue-t-elle mieux sans Parker ? Kim Tillie
NON
Par Thomas BERJOAN
Par Yann CASSEVILLE
ttention, le débat ne porte pas sur le niveau de Tony Parker, soyons bien d’accord. Et bien évidemment, quand Parker est à son meilleur niveau, comme face à Valencia, il entraîne dans son sillage son équipe. Mais dans cette performance, tout reposait sur le meneur des Spurs, l’équipe en tant que collectif ne jouait pas mieux. C’est simplement Parker qui jouait tous les ballons avec une maestria impressionnante. À l’inverse, on l’a vu au Havre ou contre Nancy, quand Parker n’était pas en réussite, que restait-il dans la Maison Verte ? Franchement pas grand-chose, des mecs démobilisés et attentistes. Alors que quelques mois plus tôt, notamment au tour préliminaire de l’Euroleague, cette équipe, en battant Gravelines (et on mesure aujourd’hui à quel point la performance était significative !) et en s’inclinant de peu face à une équipe de Galatasaray en feu, avait montré de très belles choses. Face à Ostende la semaine dernière, la partie livrée par le groupe a été très cohérente et convaincante. Une belle défense, une circulation et un partage de la balle intéressants, de la réussite, de l’envie et de l’audace réparties à tous les postes. Et à Hyères-Toulon, après un départ raté (2-11) et même en se privant de Phil Goss, l’équipe a également trouvé de la ressource. L’arrivée de Parker dans ce groupe, justement à cause de la différence de niveau trop importante avec ses coéquipiers, a autant déstabilisé le groupe qu’elle ne l’a renforcé. Léo Westermann, Paul Lacombe, Kim Tillie et les autres jouent à un niveau tout autre depuis le départ du boss. L’engagement, la défense et la responsabilisation au sein de l’effectif sont désormais tout autre. L’équipe est-elle plus forte ? Ce n’est pas si simple. Mais joue-t-elle mieux ? Avec plus de constance et sur un collectif plus séduisant ? Oui. n
R
emplacez « ASVEL » par « équipe de France » dans la question ci-dessus. « L’équipe de France joue-t-elle mieux sans Tony Parker ? » Cette interrogation était le tube de l’été pour la France du basket depuis des années. Et si TP était trop fort pour ses coéquipiers ? Et s’il gardait trop la gonfle ? Et si, et si… jusqu’à l’Euro 2011. Maintenant que les Bleus sont argentés tout le monde écoute London calling « et pis c’est tout », comme dirait l’autre. Le même quiproquo est né à Villeurbanne. Et si, et si : c’est reparti. Sans Parker, Léo Westermann joue mieux, oui. Paul Lacombe aussi. Mais c’est évident, car avant de jouer mieux, ils jouent plus ! La présence du n°9 leur a forcément bouffé des minutes. Le constat n’est pas le même pour tous. Contre Hyères-Toulon, Phil Goss a passé moins de 3 minutes sur le parquet. Les cartes ont été redistribuées, les jeunes vont progresser, mais rien n’incite pour l’instant à mettre tapis, si ce n’est pour bluffer. Taper Valencia, ça, c’était beau. Et c’était aussi TP qui claque 40 d’éval. +23 contre Chalon ? TP qui donne la leçon. Victoires à Cholet et face au PL ? TP qui prend feu en 2e mi-temps. À Strasbourg ? TP qui livre son cadeau d’adieu. Je caricature mais les succès références de l’ASVEL sont signés d’un 9 qui veut dire TP. Depuis que Parker est parti, l’ASVEL a battu Ostende (5-5 en championnat belge) et le HTV (dernier de Pro A), tout sauf des ténors. Que l’on arrête de me parler de Gravelines-Dunkerque au tour qualificatif de l’Euroleague tant le BCM était passé à côté. Aujourd’hui, avec des US qui sont, au choix, en clash avec le coach (Goss), sur courant alternatif (Armstrong), décevant (Thompson) ou invisible (Skeen), l’ASVEL tatonne, se cherche. Aujourd’hui, sans TP, la Maison Verte n’a plus de mur porteur. n Hervé Bellenger/IS
A
OUI
Sondage Qui sera champion NBA ?
28%
Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1012 réponses, décompte arrêté mardi.
23% 13% chéri. « Ridicule » a commenté une source proche du joueur. Ouf ! Le lock-out a été levé, ça évitera de trop s’éterniser sur les petits détails de la vie amoureuse des joueurs NBA.
Encore un effet positif de la fin du lock-out en NBA, les posters des danseuses des différentes franchises sont désormais en vente. Voici celui des Warriors Girls en maillots de bain, une belle tradition américaine qui a fait depuis longtemps la fortune du numéro spécial « swimsuit » de Sports Illustrated.
9% 8% 7% 7%
4% Autres
04
sommaire 06 NANCY : LA VIE SANS BATUM
• Ce fut laborieux mais le SLUC Nancy a fini par dénicher le remplaçant de Nicolas Batum. Sauf incident, Kenny Gregory (1,94 m, 33 ans) vieille connaissance de la Pro A, a joué son premier match hier soir contre Fenerbahçe. Un bon compromis en cette période défavorable. En attendant mieux ?
Hervé Bellenger
• Dominant en Pro A pendant deux saisons, Cholet est en recul… Andrew Albicy devient un vrai boss… Phil Goss et Ryvon Covile sont dans le collimateur de leur coach… Le point sur les As.
/IS
08 LA GAZETTE DE LA 9e JOURNÉE
• Le meneur de jeu de l’ASVEL a encore prouvé le week-end dernier quel genre de joueur il allait devenir, quel genre de joueur il était déjà devenu. Le départ de Tony Parker a ouvert au capitaine de l’ASVEL les portes du cinq majeur et cet ambitieux jeune homme saute sur l’occasion. Apprenons à le connaître.
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12 ÉCHOS FRANCE
• Le Syndicat des basketteurs répond à l’agent François Lamy, interviewé dans le numéro 580 de BasketNews… Le plateau du All-Star Game français (29 décembre à Bercy) est connu.
15 CHARLES KAHUDI 16 CES GRANDS MENEURS DES BLEUS DEVENUS COACHES • Ils étaient des meneurs majeurs en équipe de France, ils étaient connus et reconnus, ils sont devenus coaches immédiatement après leur carrière de joueur. Trois grands témoins expliquent cette transition, que vit actuellement Laurent Sciarra à Vichy.
21 PRO B : BOULAZAC PEUT-IL FINIR PREMIER ?
• Sans sa défaite contre Quimper le week-end dernier, Boulazac serait actuellement seul leader de la Pro B, devant Limoges. Alors, les Périgourdins peuvent-ils griller la première place de la saison régulière au CSP ?
22 ENTRETIEN YAKHOUBA DIAWARA 24 LA GAZETTE EUROPÉENNE 26 DENVER PAYE LA NOTE
• Le lock-out NBA a fait beaucoup de victimes. Et parmi les équipes, celle de Denver paye le prix fort puis les Nuggets ont vu trois de leurs joueurs majeurs (Wilson Chandler, J.R. Smith et Kenyon Martin) signer en Chine… sans clause de retour !
28 ÉCHOS NBA 31 SALUT, ÇA VA CHARLINE SERVAGE ? BasketNews
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE
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Hervé Bellenger/IS
10 ENTRETIEN : LÉO WESTERMANN
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édito
DROIT DE RÉPONSE, OUI. DROIT DE QUESTION AUSSI ! Par Fabien FRICONNET
favorables aux Français, donc objectivement défavorables aux étrangers. De facto. Or, promouvoir la position des joueurs nationaux, n’est-ce pas principalement – sinon intégralement – défendre leur portefeuille, c’est-à-dire leur job, leur salaire, leurs conditions d’exercice ?
Deux « cohérences différentes » ? À l’opposée, sinon pour plaider un élargissement des quotas d’étrangers dont il sait très bien qu’il n’arrivera pas (on penche plutôt vers quatre, si l’on a bien compris, Aymeric défendant même le chiffre trois), quel est l’intérêt objectif d’un agent de s’opposer violement au consensus ? Lamy ne devrait-il pas plutôt jouer la connivence, « être bien » avec tout le milieu – la dissidence et l’irrévérence n’étant jamais un passeport pour le business tranquille ? Ne doit-on pas plutôt considérer qu’il y a un certain courage – disons « cran », si le mot « courage » gêne – de s’opposer à la doxa, à visage découvert, quitte à se compliquer la vie au moment de faire des affaires ? Car, et l’on insiste sur ce point, l’écrasante majorité des acteurs du « milieu basket » soutiennent – par leurs mots, leurs votes ou leur silence – les avis du SNB. Ce simple fait rend difficilement audible le dernier paragraphe d’Aymeric lorsqu’il fait comme si François lui confisquait le droit s’exprimer ; car enfin, on ne me souvient pas avoir vu souvent médiatisés des avis semblables à ceux de Lamy. Jean-François Mollière
C
omme vous pourrez le constater en page 12, certains des propos de François Lamy dans le numéro 580 de BasketNews ont mis en émoi le Syndicat National des Basketteurs (SNB), à commencer par son président, Aymeric Jeanneau, qui s’en est ouvert à nous via un « droit de réponse » que nous diffusons, dans son intégralité évidemment. Résumons à l’extrême. François Lamy, agent, estime que les positions du SNB, qui ont abouti à la réduction du nombre d’étrangers dans le basket professionnel français – tendance qui est partie pour s’accentuer –, sont partiales, non cohérentes et poursuivent un but corporatiste, tout cela habillé du lambris du bon sens (l’intérêt général). Aymeric Jeanneau, joueur, considère pour sa part que François Lamy est dans le faux, qu’il caricature malhonnêtement les positions du SNB, lequel syndicat s’appuie sur une expertise pointue et non-partisane et se fait fort de défendre à l’identique les intérêts des Français et des étrangers. Sans prendre partie dans cette querelle – chacun a droit à son opinion, au sein de nos rédactions et ailleurs – cette escarmouche, que l’on aurait tort de prendre pour un épiphénomène ou une guéguerre de personnes, mérite un petit éclairage. D’abord, première chose, qui s’exprime ? François Lamy est principalement agent de joueurs étrangers puisqu’il ne représente « que » sept joueurs français. Aymeric Jeanneau est un joueur français. Ainsi posé, on a vite fait de considérer que François défend son portefeuille et Aymeric ses semblables. Facile, dès lors, de déduire qui des deux est sur une posture morale. Oui mais... Aymeric, qui assure défendre tous les joueurs sans distinction de nationalité, est le président d’un syndicat dont les idées et leviers ont promu et promeuvent des quotas
Aymeric Jeanneau
On se demande, au passage, à quel point, micros éteints, le consensus est vraiment… consensuel. Les deux belligérants, en vérité, parlent-ils de la même chose ? La position de François, si elle assume son penchant « Don Quichottesque », est essentiellement pragmatique. Économique, au sens le plus large du terme. Libérale, en vérité. On peut en contester les fondements, critiquer l’étude qu’il a diffusée il y a quelque mois – tout cela est très sain – mais l’on ne doit pas perdre de vue que Lamy est essentiellement « pratique » : les quotas faussent la libre concurrence et ils font artificiellement grimper la valeur et la position (places garanties) de certains joueurs au seul critère de leur nationalité, sans que l’on puisse prouver que ces quotas seront un plus, même à long terme. D’une certaine manière, c’est sa façon à lui de militer pour l’intérêt collectif, qui serait celui du bon fonctionnement, tendu vers l’efficacité car sans contraintes corporatistes, du basket français. La position d’Aymeric est plus « morale », c’est vrai : primat aux joueurs nationaux (formés localement, si vous voulez), avec tout le bénéfice escompté, à terme, pour le basket français. La question – et celle-ci ne s’adresse ni à François ni à Aymeric, mais à tout le monde – est de savoir si l’on peut à la fois s’indigner contre ces familles politiques qui prônent la « préférence nationale » (quelle que soient ses formes), « l’identité » et le protectionnisme de défense, et à la fois considérer que c’est la juste posture qu’il convient d’adopter dès lors qu’il s’agit du basket français. n
Les deux belligérants, en vérité, parlent-ils de la même chose ?
06
ANALYSE
KENNY GREGORY REMPLACE BATUM
BONNE PIOCHE ? Ce fut laborieux mais le SLUC Nancy a fini par dénicher le remplaçant de Nicolas Batum. Sauf incident, Kenny Gregory (1,94 m, 33 ans) vieille connaissance de la Pro A, a joué son premier match hier soir contre Fenerbahçe. Un bon compromis en cette période défavorable. En attendant mieux ? Par Antoine LESSARD
«
S’il s’en va, tout est ficelé et prévu. Nous n’avons pas « batumisé » l’équipe qui sait se passer de l’un ou de l’autre. Il faudra juste veiller à ne pas perdre de temps à le remplacer. » Il y a un mois, jour pour jour, Christian Fra se voulait résolument rassurant. La succession de Nico Batum allait se dérouler sans encombre. Dans les actes, elle s’est avérée bien plus compliquée que prévue. Entre l’annonce de la fin du lock-out dans la nuit du 25 au 26 novembre et l’arrivée de Kenny Gregory, lundi soir, 10 jours se sont écoulés. Le temps de laisser filer à Bilbao le pointaverage précieusement acquis au match aller, après cinq dernières minutes catastrophiques. Un vrai coup dur sur la route du Top 16 d’Euroleague. Le temps, ensuite, de se faire peur à la maison contre Le Havre. « Il n’y a pas eu de casse, mais on n’était pas loin », pointe Jean-Luc Monschau. « On n’a pas réussi à anticiper le départ de Nicolas. Avant la fin du lock-out, la tendance voulait que la saison NBA puisse être annulée. Cela n’incitait pas à embaucher quelqu’un en plus. » Payer à la fois le salaire de Batum et celui de son futur remplaçant n’était pas envisageable pour les finances du SLUC. Par conséquent, le staff lorrain a attendu le départ de Batum pour activer sa première option : Mickaël Gelabale. Vu de loin, il paraissait entendu qu’un international allait chasser l’autre chez les Couguars. Sauf que Gelabale a décliné l’offre. L’ambition, les rêves, du MVP français de Pro A se situent de l’autre côté de l’Atlantique. Il l’a fait savoir à Jean-Luc Monschau à la veille du déplacement à Bilbao.
Pour s’être accroché à la piste Gelabale, le SLUC a perdu un temps précieux. « Nous avons gaspillé une semaine pour rien. J’ai l’impression de m’être fait balader », livre ainsi le président Fra le 30 novembre. Une semaine plus tard, le discours présidentiel est plus posé. « Gelabale nous a fait savoir tardivement qu’il attendait le début des camps, pour savoir s’il trouvait une place en NBA. Il a dit aussi qu’il serait honoré de venir jouer à Nancy si la place était toujours libre, mais cela risque d’être tard pour nous. » Après le refus de Gelabale, Nancy s’est retranché sur la piste d’un ailier US. Seulement, rares étaient les bons calibres, à la fois disponibles à cette période de l’année, et assurés de ne pas trouver de job en NBA. « La situation est difficile parce que les flux vont dans l’autre sens », nous expliquait Jean-Luc Monschau en début de semaine « Tous les joueurs veulent tenter leur chance en NBA. » Dans l’obligation de recruter un joueur avant mardi 18 heures, dernier délai pour qu’il soit qualifié par l’Euroleague pour la réception de Fenerbahçe, le SLUC a paré au plus pressé. Alors, Kenny Gregory, choix par défaut ? Oui, mais joueur de qualité. L’exManceau a une bonne expérience de l’Euroleague (50 matches joués avec Le Mans, Efes Pilsen et Ljubljana). La saison dernière, l’Américain était le cinquième meilleur marqueur de l’Euroleague avec l’Olimpija Ljubljana. Un excellent compromis.
Batum Irremplaçable ? Oui Trouver un joueur du standing de Batum était purement illusoire. Au tarif proposé au SLUC, environ 17.000 euros mensuels hors assurance, c’est une certitude, Nicolas Batum n’a pas d’équivalent. L’international a démontré à l’EuroBasket puis en Euroleague qu’il appartenait désormais au gotha des joueurs européens. Une star à prix cadeau. Deuxième au ranking individuel de l’Euroleague, « Batman » était entouré d’Andrei Kirilenko, Nenad Krstic et Vassilis Spanoulis tout en haut de cette catégorie statistique. Autant de joueurs rémunérés dix ou quinze fois plus que notre frenchy. L’international a porté le SLUC lors de ses deux pre-
« Avoir quelqu’un de la valeur morale et sportive de Nicolas, c’est mission impossible. » Christian Fra
Hervé Bellenger/IS
07
ANALYSE
mières victoires à domicile en Euroleague. Voir sa fin de match exceptionnelle contre Bilbao. On compte sur les doigts d’une main les stars européennes capables de ce genre de prouesse. On pourra toujours pointer le pourcentage suspect (41,5%) et les balles perdues (4,7, n°1) du Français. Ces chiffres sont à rapprocher du nombre de ballons passés entre les mains de Batum, plaque tournante du jeu nancéien. Défenseur-finisseur à Portland, Batum s’est mué en créateur au SLUC (1,5 assist à Portland’11, 5,2 en Euroleague). Il s’est aussi découvert un jeu fiable en post up au plus haut niveau européen. Son volume de jeu, sa sérénité ont rayonné sur l’équipe, libéré ses coéquipiers, Adrien Moerman en tête. Le constat est le même en championnat de France. Plus en retrait au mois d’octobre, Batum a produit un mois de novembre sensationnel (22,8 pts à 60,3%, 7,0 rbds, 4,8 pds, 30,3 d’évaluation ( !) en 39 minutes). En l’espace de quelques mois, le Blazer a étoffé son registre, atteint un niveau de polyvalence (défense, création, finition…) rare. Des qualités qu’il va monnayer très cher au moment de signer son futur contrat NBA. 7-8M$ annuels ? Voilà une fourchette plus juste de sa vraie valeur marchande actuellement. Le président Fra en est parfaitement conscient. « Avoir quelqu’un de la valeur morale et sportive de Nicolas, c’est pratiquement mission impossible. L’aventure s’arrête, c’est comme ça. On saura au moins à Nancy ce que c’est qu’un grand joueur avec une mentalité comme la sienne.» En dehors du match retour face à Cantu, Batum a été le roi du money-time. Toutes les dernières possessions passaient entre les mains du numéro 55. « Les leaders, on les a », estime pourtant Jean-Luc Monschau. « Beaucoup de balles passaient par Nicolas mais on peut jouer autrement. » Une obligation, même, tant le profil de Kenny Gregory diffère de celui de Batum.
Slasheur ? Oui, créateur ? Non, shooteur ? Non Le Michael Jordan du pauvre. C’était l’étiquette portée par Kenny Gregory à son arrivée au Mans en 2005. Pour ce qui est de la dimension athlétique, l’Américain avait soutenu la comparaison deux saisons durant. Son association avec l’autre voltigeur, Eric Campbell, reste à ce jour comme l’une des plus excitantes aperçue en championnat de France. À 33 ans, Kenny Gregory n’est plus exactement l’hyperathlète qu’il était dans ses jeunes années.
L’ailier ne met plus la tête dans le cercle mais ses qualités de course, de percussion restent supérieures à la moyenne. C’était encore le cas, à tout le moins, l’an passé en Euroleague avec l’Olimpija Ljubljana, invité surprise au Top 16. À en juger par son temps de jeu, près de 35 minutes, et sa production moyenne (voir ci-dessous), Gregory avait encore du jus. À voir dans quel état est apparu l’Américain hier mercredi contre Fenerbahçe (hors bouclage) après une longue période d’inactivité. Quel que soit son degré de forme, Gregory ne fera pas du Batum, mais s’exprimera dans un rôle plus limité de puncheur-finisseur. De fait, la création reposera presque exclusivement sur les arrières du SLUC. Son impact en défense, sa qualité de course cadrent parfaitement avec le jeu nancéien. Son abattage au rebond est très intéressant pour un poste 3. Gregory joue au-dessus de sa taille grâce à son envergure (2,12 m), son énergie, et ce qui lui reste - de bons restes – de détente. De ce point de vue athlétique et physique, de l’intensité et même de la défense, l’écart avec Batum n’est finalement pas immense. Pour ce qui est de l’efficacité sur attaque placée, en revanche, l’Américain se situe plusieurs crans derrière le Français. Son tir à 3-points est bien moins fiable (22,2% en 2010-11), d’ailleurs Gregory n’en abuse pas (4/18 en 16 matches). S’il est un peu plus efficace dans la zone intermédaire – qualité peu compatible avec le basket prôné par Jean-Luc Monschau – KG n’est pas un adroit naturel. Voir son pourcentage en Euroleague’11 et en carrière (à peine 58,0% en 330 matches).
Gregory en intérim ? Possible le SLUC a pris le soin d’inclure une période d’essai d’un mois dans le contrat de sa nouvelle recrue.
LEURS STATS EN EUROLEAGUE
BATUM LOIN DEVANT Saison
Joueur
MJ Min
%Tirs
3-pts
LF
Rb
Pds
Int
Bps
Co
Pts
Éval’
2010-11 Gregory
14
35
49,5
4-18
18-35
6,1
1,6
0,6
1,7
0,3
14,0
13,3
2011-12 Batum
6
38
41,5
5-15
36-44
6,7
5,2
1,0
4,7
0,7
15,8
23,2
Hervé Bellenger/IS
Lundi matin, Christian Fra ne s’en cachait pas « Pour commencer, il faut boucher le trou laissé par Nicolas… sans même parler de valeur de joueur. » Jean-Luc Monschau préfère évoque un « deal gagnant-gagnant » entre le club et le joueur. Deal que l’on peut interpréter comme suit. Dans une situation d’urgence absolue, le SLUC a dégoté un bon joueur expérimenté pour parer au plus pressé et jouer sa survie en Euroleague. En retour, Gregory profite de la meilleure exposition qui soit, avec un temps de jeu sans doute conséquent sur les trois derniers matches d’Euroleague. « Fin décembre, on aura sur le marché toute une série de joueurs qu’on n’a pas aujourd’hui », indique JLM. Ce seront tous les recalés des camps NBA. Recalés parmi lesquels Mike Gelabale ? Aux dernières nouvelles, Mike privilégierait la piste française à la piste étrangère s’il n’est pas retenu en NBA. C’est ce qu’il a confirmé à l’antenne du TP Show lundi soir. « Il n’y a jamais rien de fermé », conclut Christian Fra. Le feuilleton de l’ailier du SLUC n’est peut-être pas terminé. n
08
PRO A Gazuernttéee 9e jo
ALBICY TAILLE PATRON GRAVELINES 94 - LE MANS 76
BASKET ET
CHIFFRES -2
L’évaluation de Solo Diabaté contre Poitiers (0 pt, 0/7 aux tirs, 2 rbds, 5 pds, 2 bps). Depuis qu’il a participé à faire virer Choulet, Solo tourne sur les trois derniers matches de Pro A à 0,6 point en moyenne (1/16 aux tirs) et -1,7 d’évaluation !
Il a débarqué dans le Nord avec la tâche difficile de faire oublier Ben Woodside. Sur le papier, ça paraissait impossible. Au final, il fait encore mieux que ça ! Impressionnant.
1
L’évaluation de Blake Schilb dans la victoire de Chalon à Nanterre (5 pts à 2/8, 5 rbds, 1 pd et 4 bps). C’est son score le plus bas depuis son arrivée en Pro A. La saison passée, il avait également fait 1 à Poitiers. Son équipe avait alors perdu. Cette saison, Blake n’était jusqu’alors descendu qu’une seule fois sous la barre des 16.
S
amedi dernier, Andrew était opposé à Taylor Rochestie, l’homme qui tenait jusque-là le titre officieux de meilleur meneur de Pro A. Dix minutes après le coup d’envoi, l’Américain est pratiquement K.-O. En tout cas, la messe est dite. Gravelines mène 30-13, un écart que l’équipe va gérer sans trembler jusqu’au bout. Albicy a abordé son match comme un puncheur. Son agressivité offensive, alliée à sa vitesse incroyable, a été décisive. Un cauchemar pour la défense. Que ce soit à la relance, sur transition ou sur jeu placé, le petit Andrew a attaqué et dévoré le moindre bout d’espace qui se présentait à lui, sans forcer mais sans retenue. Il a fait éclater la défense du Mans sur pick’n’roll, perforant premier et deuxième rideau avec une facilité déconcertante. Le nombre de lay-ups que ce lutin a pu déposer dans le cercle sans aucune réaction des aides défensives a été bluffant (20 pts à 7/9 à 2-pts et 1/3 à 3-pts).
2
Deuxième double-double réussi pour Louis Labeyrie. Après 19 points et 10 rebonds à Paris, il a marqué contre l’ASVEL 10 points (5/6 aux tirs) et pris 11 rebonds en 21 minutes. Rentable.
35,5
Le pourcentage des points marqués par Antoine Mendy (27 à 9/16 aux tirs) pour son équipe de Pau dans la victoire 79-70 face à Strasbourg. Il s’agit du meilleur match offensif pour l’arrière depuis le premier match de la saison 2009-10 (35 pts contre Clermont en Pro B).
Maîtrise du registre
65
Pascal Allée / Hot Sports
Au-delà de sa prestation personnelle, ce qui frappe, c’est désormais la maîtrise que le meneur remplaçant des Bleus affiche. Certes, il reste encore trop de balles perdues (4) par rapport au nombre de passes (5), mais les chiffres ne rendent pas justice à son impact et, surtout, au rythme qu’il impose actuellement sur une rencontre. Et des deux côtés du terrain. Une déferlante sur laquelle surfent ses coéquipiers, en particulier les shooteurs Jomby et Johnson qui bénéficient grandement des fixations provoquées par leur meneur. Pour dire les choses plus simplement, Albicy est en train de modeler l’équipe à son identité. L’essence du poste de meneur de jeu. Il s’agit d’un sacré tour de force. Il y a à peine trois mois, Albicy apparaissait complètement dépassé par le niveau du championnat d’Europe. Avec l’équipe de France, il n’avait alors pas confirmé les
promesses du Mondial 2010. Dans la hiérarchie de l’équipe, Andrew était même retombé par séquences derrière Steed Tchicamboud, l’appelé de dernière minute. Avec la perspective de le voir enchaîner dans un nouveau club dont l’équipe était déjà très fournie sur les postes arrières avec Bokolo, Sy, Jomby, Silas et Johnson, il
était parfaitement légitime de se demander si ce choix était judicieux. Aujourd’hui, Andrew est le meilleur marqueur (14,3), la meilleure évaluation (17,4) et le deuxième temps de jeu (26’) derrière Bokolo d’une équipe qui vient d’enchaîner onze victoires de suite. Une réussite totale. n Thomas BERJOAN
L’évaluation cumulée des trois supers arrières de Gravelines contre Le Mans. Albicy (24), Pape Sy (21) et Yannick Bokolo (20) ont produit 57 points (20/30 aux tirs dont 5/10 à 3-pts), 11 rebonds et 9 passes. C’était beau !
86,7
Le pourcentage des points marqués (59/68) par le quatuor offensif majeur du Paris-Levallois dans la victoire Dijon (18 pour Williams, 16 pour Noel, 14 pour Hamilton et 11 pour Chatfield).
T.B.
09
PRO A
HYÈRES-TOULON 78 – ASVEL 87 NANTERRE 81 – CHALON 88
GOSS ET COVILE VERS LA SORTIE ?
Thomas BERJOAN
Pascal Allée / Hot Sports
L
’un, Pierre Vincent de l’ASVEL, a gagné et l’autre, Pascal Donnadieu de Nanterre, a perdu. Mais les deux coaches ont envoyé le même message. Clair, net, menaçant. « On joue avec l’équipe de l’année dernière sans Nate Carter qui était le MVP de la saison », constatait le coach de Nanterre avec le site BasketActu. « Dans une division beaucoup plus forte, on n’a aujourd’hui pas beaucoup de renforts. » Il faut dire que Ryvon Covile et son CV de Pro A (Orléans, Le Mans), plus gros salaire de l’équipe, ne justifie en rien ses prétentions (0 pt et -3 d’éval le week-end dernier). Depuis le début de la saison, le pivot américain est décevant. « Il y a une position conflictuelle entre nous », expliquait en début de semaine Pierre Vincent à L’Equipe à propos de son meneur de jeu. « Il voit son intérêt et moi celui de l’équipe. Il souffre du fait qu’on l’utilise en rotation. À Toulon, on avait un plan de jeu et lui a fait exactement comme il voulait. Je l’ai sorti. » Après un peu moins de trois minutes de jeu, Toulon mène 11-2. Goss ne rentrera plus sur le terrain. En relais, comme à Ostende il y a dix jours, Westermann et Lacombe ont été très bons. Les jours de Goss à Lyon sont-ils comptés ? « J’ai fait ce que j’avais à faire, je lui ai tendu la main, il ne l’a pas saisie », poursuit Vincent. Décidément, difficile pour l’ASVEL de trouver de la sérénité dans cette saison folle. n
ORLÉANS 77 – CHOLET 70
CHOLET :
LES 5 POINTS NOIRS Pendant deux saisons, l’équipe d’Erman Kunter a dominé la ligue. Une période aujourd’hui terminée. Voilà pourquoi.
Hervé Bellenger / IS
L
Phil Goss en conflit avec son coach Pierre Vincent
Erman Kunter cherche des solutions.
’instabilité du groupe. Neuf Américains, pardon, joueurs non-formés localement, ont déjà enfilé le maillot de CB cette saison. Ça fait beaucoup. Difficile dans ces conditions de construire des automatismes, de bâtir un collectif. Contre Orléans, les 16 balles perdues sur l’ensemble coûtent cher. Dans les huit meilleurs marqueurs de l’équipe cette saison, seuls deux (Causeur et Gradit) ont joué les neuf matches de championnat, et trois d’entre eux (Battle, Parsons, Byars) ne sont déjà plus au club ! La défense permissive. On ne retrouve pas vraiment cette saison l’énergie et la dureté qui faisaient la marque de fabrique du dispositif choletais les années précédentes. Cholet encaisse 80,4 points en moyenne, ce qui fait de l’équipe la septième plus permissive du championnat. Le manque de précision de l’ensemble a sapé les bases de la recette du succès, façon Kunter. Une équipe sans leader. Si Fabien Causeur n’avait pas élevé son niveau de jeu à des hauteurs inespérées (14,4 pts, 4,3 rbds et 4,2 pds), CB serait vraiment démuni. Car Erman Kunter, pour remplacer Sammy Meija et Antywane Robinson, avait construit son équipe autour de l’arrière Robert Hite (qui n’a joué pour l’instant que quatre matches, avec un décevant 5,3 d’éval. moyenne) et de l’intérieur Robert Dozier, qui s’est fracturé le pied en début de saison et qui n’a toujours pas évolué dans son nouveau club. Demetris Nichols (14,9 pts) a pris un temps ses responsabilités, mais plus à la finition qu’à la création d’une identité de jeu. Et puis, il a depuis succombé lui
aussi aux blessures. Résultat, les joueurs de complément de l’équipe (Gradit, Falker, Vébobe, Gobert, Ona Embo) touchent leurs limites. Malgré tout, tout n’est pas noir puisque Cholet est la 5e meilleure attaque de Pro A (80,8%) tout en étant la seule équipe à atteindre la barre des 50,0% aux tirs.
Besoin d’un succès de référence Un classement en trompe l’œil. Cholet compte peut-être quatre victoires au compteur, mais la seule qui soit véritablement rassurante est celle obtenue au Colisée à Chalon. On ne peut en effet pas considérer que disposer de Nanterre et Le Havre à la Meilleraie ait été des performances significatives, pas plus que le succès à Pau à un moment où l’Élan sombrait. À domicile contre l’ASVEL ou Gravelines, CB a d’ailleurs connu la défaite sur son terrain. Il va falloir redresser la barre ce week-end contre Paris pour stopper la série de défaites en cours. Ona Embo n’y arrive pas. L’ancien meneur de Poitiers (8,4 pts et 3,0 pds en 2011), revenu dans son club formateur après un périple important pour son âge (21 ans, mais trois saisons en Italie et en Espagne), ne donne pour l’instant pas satisfaction. Il n’est évidemment pas le seul responsable des difficultés de Cholet, mais son rendement est décevant (4,4 pts et 0,6 pd). En dépit de minutes parfois importantes, il n’a jamais dépassé les 6 d’évaluation en neuf rencontres. n Thomas BERJOAN
10
ENTRETIEN
LÉO WESTERMANN (ASVEL)
« JE JOUE COMME ÇA VIENT » Il s’excuse. Plusieurs fois. Le jeune talent de l’ASVEL (19 ans) a dû écourter notre entretien – pour le reprendre plus tard – or il n’aime pas faire faux bond. Question d’éducation. Sur le terrain aussi, et ça saute aux yeux, l’Alsacien connaît les usages et les fondamentaux à la lettre. Mais il a aussi ce petit quelque chose en plus. Le feeling, le sens du jeu. Il respire le basket. Une vraie culture. Apprenons à connaître ce fan de Dimitris Diamantidis. Propos recueillis par Fabien FRICONNET à Villeurbanne
A
lors, la vie sans Tony Parker ?
Déjà, on a vu que contre Ostende, on a très mal commencé (ndlr : entretien réalisé jeudi dernier). C’est dur de retrouver un rythme après Tony, disons-le comme ça. Il a beaucoup d’impact sur le jeu, il crée beaucoup de jeu. Désormais, chacun a plus de responsabilités donc il y a un rythme à trouver. Après ce début de match catastrophique, ça a été beaucoup mieux (ndlr : victoire à Ostende en Eurocup, 70-53). Que reste-t-il du passage de Tony à l’ASVEL ? Toi, il t’a apporté quoi ?
Les aspects tactiques et techniques ! Quand tu le regardes jouer, c’est dur à reproduire, car il a un jeu tellement atypique, TP… Mais il fait toujours le bon choix, c’est ça qui est impressionnant surtout. Ce qui est très intéressant aussi, c’est sur les aspects de leadership, surtout pour moi qui suis capitaine. Comment il contrôle l’équipe, comment il la fait jouer, comment il parle aux joueurs. C’est de ça que je dois m’inspirer. Comment as-tu accueilli le fait d’être capitaine ?
Je n’ai pas stressé. J’ai fait mon boulot en préparation pour connaître mes coéquipiers. J’ai été élu capitaine. Après, ce capitanat, c’est plus pour la forme qu’autre chose car je suis un jeune joueur, je suis là pour apprendre. Sur le terrain, je m’exprime en tant que meneur de jeu mais moins en tant que capitaine, et c’est ça que j’essaye d’apprendre. J’écoute toujours les conseils des anciens. C’est quelque chose que je suis très content de faire, capitaine. J’essaye de le faire en dehors du terrain mais je suis un jeune joueur, ça n’est pas facile.
Tu étais demandeur ? Tu étais capitaine de l’équipe du Centre Fédéral, déjà…
Oui, et des équipes de France pour lesquelles j’ai joué. Mais avec des jeunes de son âge, c’est très différent. Alors que quand tu es capitaine de mecs qui ont de la bouteille, qui ont joué en NBA… Quand Tony est arrivé, ça a été encore plus spectaculaire. Il a une attitude de leader. C’est pour ça que je dis que j’ai beaucoup appris de lui dans ce domaine. Avez-vous, en tant qu’équipe, été intimidés par Tony ?
Il faut s’adapter. Mais pas à lui, à son jeu. Le premier match, c’est impressionnant. Il est tellement fort qu’on peut le regarder jouer. Mais dès le deuxième match, tu prends l’habitude et on est tous dans le même objectif : gagner. Donc tu arrêtes de le regarder jouer et tu joues avec lui. Pourquoi avoir choisi l’ASVEL ?
J’avais trois gros choix, c’était Strasbourg, Chalon et ASVEL. Le final cut c’était entre l’ASVEL et Chalon, car Strasbourg était sur un autre projet, avec le rachat du club, etc... J’adore Greg Beugnot. Mais sur le plan sportif et extra-sportif, c’est vraiment l’ASVEL qui dominait en tous points, donc j’ai logiquement choisi l’ASVEL. Ça représentait quelque chose ?
(Il sourit) Ah ben la tradition des meneurs de jeu, ici, c’est pas n’importe quoi ! Vincent Collet m’avait aussi beaucoup attiré. J’étais très petit mais j’ai quand même pu voir jouer un peu Delaney Rudd. Ici, il n’y a pas que la tradition des meneurs, il y a la tradition de gagner. Donc il y avait une certaine pression par rapport à ça mais j’étais plutôt relâché.
« Je préfère faire une passe que marquer » Comment juges-tu ta saison ?
Elle a très bien commencé, avec une bonne préparation, le tour préliminaire de l’Euroleague puis un bon premier match. J’étais physiquement prêt car je sortais du championnat d’Europe (U20). Après, Tony est arrivé et ça change la donne sur mon poste. Mais comme je l’ai toujours dit : je prends ce qu’il y a à prendre. Même quand je joue moins, j’apprends. J’ai quand même fait deux bons matches avec Tony. Là, à Ostende, j’ai fait un bon match. Il faut que ça continue.
11
ENTRETIEN
« Barcelone, Panathinaikos, Maccabi. Ces trois clubs-là m’attirent beaucoup » y a les meilleurs joueurs du monde là-bas, donc… Après, mon style de jeu est plutôt européen.
La passe, c’est un truc que tu fais parce que c’est ton poste ou parce que tu aimes ça avant tout ?
Naturellement, je préfère faire une passe décisive que mettre un panier. C’est ça mon feeling. Je me sens mieux après une passe qui amène un panier qu’après avoir marqué un panier. Techniquement, j’ai beaucoup travaillé toutes les passes possibles. Main droite, main gauche. Il faut la technique. Après, on en revient à ce dont on parlait : ça vient naturellement, il y a le feeling. Il faut avoir un temps d’avance sur l’adversaire.
C’est un tout ! Sa vista, sa classe, son leadership, son influence… Il est clutch. Il sait tout faire. Il est le meilleur défenseur de l’Euroleague depuis je sais pas combien de temps, MVP, etc. C’est mon joueur préféré. J’espère un jour… pas faire comme lui mais avoir une carrière comme lui.
Hervé Bellenger/IS
Tu aimes quoi chez Dimitris Diamantidis ?
Il est capable de ne pas prendre un tir pendant dix minutes mais de quand même gérer le match, puis soudain de prendre les choses en main au scoring…
C’est ça que je trouve fort ! Quand on a besoin de lui, quand il faut, c’est là qu’il va mettre des points. Là, il montre son impact sur l’équipe. C’est vraiment ce qui m’impressionne le plus chez lui.
Ton premier souvenir de basket de haut niveau ?
J’ai vu beaucoup de matches très jeune mais les premiers qui m’ont vraiment marqué ce sont les finales NBA 1997 et 1998 avec Jordan, même si j’étais très petit. Là, j’étais à fond dedans. Après les matches, je sortais pour shooter dans ma cour. Sinon, j’ai pris conscience un peu des choses quand j’allais voir les matches à la SIG, à l’époque où Keith Jennings en était le meneur de jeu. C’était vraiment une bonne période pour la SIG et j’appréciais vraiment de voir jouer cette équipe à cette période-là.
Quels clubs t’intéressent en Europe ?
C’est sûr que quand on parle de clubs européens, je pense tout de suite à Barcelone, Panathinaikos, Maccabi. Ces trois clubs-là m’attirent beaucoup. Mais je ne suis pas le seul. (Il rit)
Hervé Bellenger/IS
Depuis deux ans à l’ASVEL, tu joues parfois poste 2, et même poste 3 un peu cette année. Mais toi, ton truc c’est meneur…
Où en es-tu dans ton plan de progression ? Estimes-tu être dans les temps ?
Je suis satisfait parce que l’ASVEL me fait énormément confiance donc je peux m’exprimer, progresser beaucoup plus vite. Après, je n’ai pas de plan établi. On verra par la suite. Mon objectif, c’est soit un gros club européen soit la NBA. Tu es quelqu’un d’ambitieux. Tu penses aux Bleus, à l’Europe, à la NBA. Dans l’idéal, tu l’imagines comment, ta carrière ?
Dans deux ou trois ans, j’aimerais jouer l’Euroleague dans un gros club, ça peut être l’ASVEL d’ailleurs. Et puis après, voir ce que je peux faire. Depuis tout petit, la NBA n’a jamais été une obsession pour moi, mais il
Le meilleur conseil qu’on t’ait jamais donné ?
Déjà, le meilleur conseiller ça a été Mickaël Gelabale. C’est l’une des plus belles rencontres que j’ai faites, dans le basket. Il m’a toujours soutenu, toujours à 100% derrière moi. Même quand j’ai eu des moments de doute l’an dernier, il a toujours été là. Tu es sujet au doute, parfois, sur ton avenir ?
Meneur, oui. Là où je pense être le meilleur, c’est à ce poste. C’est l’avis de tous mes coaches. Après, avec ma taille (1,98 m), je peux défendre sur des 2/3. C’est intéressant aussi.
Je ne doute pas vraiment. Bien sûr, des fois, il y a des mini pertes de confiance car tu n’es pas bon sur deux ou trois matches, mais je sais qu’en travaillant dur, je vais arriver à ce que je veux faire.
Quel est la part de l’instinct et de l’intellect dans ton jeu ?
Ton numéro de maillot, c’est le 7. Pourquoi ?
Ça dépend des moments. Il y a des moments où tu es obligé de réfléchir. Quand tu dois donner la balle à l’intérieur, comment faire ? Quand un coéquipier vient de mettre trois paniers à trois-points, il faut tout faire pour qu’il soit en position d’en mettre un quatrième. Après, le reste, c’est de l’instinct. Je joue comme ça vient. Je cherche la bonne décision. J’ai commencé le basket très tôt, j’ai beaucoup regardé de basket, mon père était professionnel, toute ma famille jouait. C’est naturel. La lecture de jeu, c’est quelque chose que l’on travaille depuis longtemps. Tu as été dans les meilleurs passeurs de toutes les compétitions de jeunes. Tu as même dû être meilleur passeur une fois…
(Il coupe) Avec les moins de 16 ans, en 2007.
J’avais le 9 avant. Depuis tout petit j’ai toujours le 9. Mais c’est le numéro de Tony donc quand il est arrivé, c’était normal de lui rendre son numéro. Le 7 ? C’est le numéro de Lolo Foirest et Jacques Monclar, que je vois souvent. Tu vas récupérer le 9 ?
Je ne sais pas si j’ai le droit car quelqu’un a déjà joué avec, cette saison, dans toutes les compétitions. Je vais voir si j’ai le droit. Sinon, tant pis. Le 7, c’était aussi le numéro de Toni Kukoc en Europe comme aux Bulls, de Larry Bird avec la Dream Team, et de Richard Dacoury. Pas mal comme héritage, non ?
Ah ouais, pas mal ! C’est un bon numéro, ça peut aller. (Il rit). n
12
échos FRANCE
DROIT DE RÉPONSE
«
J’ai lu avec intérêt les déclarations de François Lamy, agent de joueurs, dans le BasketNews n°580. Les points de vue des différents acteurs du basket français sont systématiquement à prendre en compte mais je serais gré à monsieur Lamy de ne pas caricaturer les positions du Syndicat National des Basketteurs. Au sujet des Joueurs Formés Localement, il avance : « Pendant deux ans le Syndicat National des Basketteurs a été dramatique là-dessus, à dire que si le basket français va mal, c’est à cause des étrangers, et d’ajouter que si vous rentrez dans la filière pro, vous allez être de toute façon basketteur professionnel. » Il y a deux semaines, Christophe Le Bouille, Président du Mans Sarthe Basket, déclarait déjà dans vos colonnes : « Je suis là pour défendre les intérêts de mon club et son intérêt c’est de ne pas être dépendant du marché des JFL. » Se placer au-delà des intérêts particuliers que défendent certains avec vigueur et qui n’ont, il me semble, pas franchement
bénéficié au basket français depuis de nombreuses années, tel est l’objectif du SNB. Jamais nous n’avons mis en cause les « étrangers » ou ne les avons opposés aux joueurs français. Le SNB est le Syndicat de TOUS les joueurs professionnels. Il conseille, soutient et se mobilise tout au long de l’année pour ces joueurs, quelle que soit leur nationalité. Evoquer, comme le fait monsieur Lamy les « étrangers » et les « Français » est un combat d’arrièregarde, dépassé. C’est aussi un discours qui tend à opposer les joueurs entre eux. Le SNB a été précurseur dans sa réflexion sur le statut des joueurs, dans l’abolition de la notion de nationalité et des discriminations qu’elle engendre. Enfin jamais nous n’avons imaginé que le simple fait de rentrer dans la filière pro déboucherait automatiquement sur un contrat professionnel. En revanche, le SNB pensait, lors des négociations autour du nombre de JFL obligatoire par équipe, que les débouchés pour les joueurs issus de la formation
française sont trop limités. Nous le pensons toujours. Dans notre dernière newsletter, Jacques Monclar déclarait : « Si la génération Rigaudeau-BilbaSciarra-Foirest avait évolué avec la réglementation actuelle, elle ne jouerait peutêtre pas. Même si au départ je n’étais pas très chaud sur le concept de JFL, je dirais que c’est le meilleur palliatif du fait des lois européennes. Quand on avait 500.000 dollars à mettre sur deux Américains et que désormais on en prend cinq, il est évident que l’on ne prend pas des joueurs qui rendent les autres meilleurs. Finis les Delaney Rudd, JR Reid ou David Rivers... Notre formation est excellente et il faut simplement avoir la patience d’attendre deux, trois, quatre ans et les gosses vont se développer. Et je ne parle pas que des
18-21 ans. Il y a des joueurs en Nationale 1, dans les niveaux inférieurs, qui peuvent jouer en Ligue tous les jours… Nous sommes à cinq non JFL et je pense que dans les trois ans qui viennent il faut qu’on passe à quatre puis trois. Ce n’est pas un réflexe franchouillard. Ou alors arrêtons de former ! » Bien évidemment Jacques Monclar ou moi-même ne possédons pas l’immense connaissance du basket de François Lamy mais nous nous permettons malgré tout d’avoir des opinions et de les exposer. Notre vision des choses est radicalement opposée à la sienne. Qu’il nous autorise à l’exprimer sans pour autant la caricaturer. » n SIG
LE SNB RÉAGIT
Aymeric JEANNEAU
(Président du Syndicat des Joueurs)
Pierre Seillant
AU CŒUR DE L’ÉLAN BÉARNAIS
de Gérard Bouscarel Éditions Gascogne
390 pages
L’histoire des 41 ans de présidence de Pierre Seillant à la tête de l’Élan Béarnais.
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13
échos FRANCE
LES ALL-STARS FRANÇAIS
ALL-STAR GAME LNB
GRAVELINES ET NANCY EN FORCE !
Le cinq majeur Joueur
Poste Club
Andrew Albicy
1
Gravelines
Fabien Causeur
2
Cholet
Charles Kahudi
3
Le Mans
Amara Sy
4
Orléans
Ludovic Vaty
5
Gravelines-Dk
Les remplaçants Joueur Paccelis Morlende
Hervé Bellenger/IS-LNB
Yannick Bokolo
Poste Club 1
Hyères-Toulon
2
Gravelines-Dk
Evan Fournier
2/3
Poitiers
Nick Pope
2/3
Le Havre
Adrien Moerman
4
Nancy
Kim Tillie
4
ASVEL
Victor Samnick 5 Nancy Entraîneurs : Christian Monschau (GravelinesDk) et Sylvain Lautié (Boulazac, Pro B)
Bercy sera plein (mardi, il ne restait qu’une centaine de places à vendre). Restait à établir le plateau des participants. Ce fut fait par un jury. Voici comment.
I
l y a eu quelques débats mardi matin, au siège de L’Équipe, où le jury (médias, organisateurs, instances dirigeantes, représentants des corporations) a désigné les vingt-quatre All-Stars et les participants aux concours des meneurs et des tirs à trois-points (celui des dunks ayant été établi en amont). Des discussions fermes et argumentées mais très courtoises. Et des votes à main levée. Pas sur la présence d’Akingbala et Causeur dans le cinq de départ puisque ceux-là ont été élus par le public (en fait, Causeur arrivait en troisième position derrière Batum puis Parker). Celles d’Albicy, A. Sy, Rochestie, Chatfield et Schilb coulaient de source. D’autant que le nombre de nominations dans « l’équipe de la semaine » de L’Équipe valait priorité (au moins pour être dans les douze), et MM. Albicy (4), Sy (2), Chatfield (5 !), Rochestie (4) et Schilb (3) n’avaient rien à craindre. De même que Morlende et Hamilton. Par ailleurs, il a été convenu qu’Amara Sy était principalement un poste 4 cette année et qu’une place s’ouvrait pour Charles Kahudi, qui peut également faire valoir sa médaille d’argent européenne. Ludovic Vaty n’a pas tellement d’équivalent à son poste parmi le contingent national et Gravelines est sur une telle dynamique…
1
Le Mans
2
Paris Levallois
3
Chalon
E. Jackson (9,2 d’évaluation) a perdu son uncontre-un face à Pope (11,6 d’évaluation), très responsabilisé dans une équipe modeste. Fournier, lui, est récompensé pour sa bonne saison et pas seulement son potentiel. Le grand perdant est donc sans doute Rudy Jomby, qui aurait porté le contingent gravelinois à 4 (+ le coach) contre 6 (+ le coach) au SLUC, club le plus représenté. On notera au passage que seuls Strasbourg et Dijon ne sont pas présents. Du côté des étrangers, plusieurs joueurs ont été envisagés (Cox, Elonu, Page, Batista) mais n’ont pas passé le cut, au terme d’un vote dans le cas dans le duel Aminu-Elonu, le premier, proche statistiquement du second, bénéficiant du classement de Chalon, place forte de Pro A. Le choix des participants aux concours a également été tranché démocratiquement. Gipson et Gomis (Limoges) ont été recalés de cette manière du concours des meneurs. Pour le concours de tirs longue distance, le Limougeaud Kyle McAlarney, un bombardier, devra justifier la confiance placée en lui par ses avocats (idem pour Léo Westermann chez les meneurs). Xavier Corosine a battu, de peu, Ilian Evtimov. n
Jawad Williams
4
Paris Levallois
Akin Akingbala
5
Nancy
Fabien FRICONNET
DUNKS
TROIS-POINTS Joueur
Club
Joueur
Club
Taylor Rochestie
Le Mans
Edwin Jackson
ASVEL
Jordan Aboudou
Chalon
Steed Tchicamboud Chalon
Xavier Corosine
Nanterre
Kim Tillie
ASVEL
Léo Westermann
Kenny Grant
Nancy
Max Kouguère
Le Mans
Kyle McAlarney
Limoges*
Souleyman Diabaté Roanne
(*) Équipes évoluant en Pro B
Poste Club
Taylor Rochestie Blake Schilb
Club
Pape-Phil. Amagou Nancy
Joueur Eric Chatfield
Joueur
ASVEL
Le cinq majeur
Un OVNI de Pro B
LES CONCOURS MENEURS
LES ALL-STARS ÉTRANGERS
Dar Tucker
Aix-Maur.*
Les remplaçants Joueur
Poste Club
Andre Barrett
1
Roanne
John Linehan
1
Nancy
Teddy Gipson
2
Pau-Lacq-Orthez
Cedrick Banks
2
Orléans
John Holland
3
Roanne
Lamont Hamilton
5
Paris Levallois
Alade Aminu 5 Chalon Entraîneurs : Jean-Luc Monschau (Nancy) et Frédéric Sarre (Limoges, Pro B)
14
PORTRAIT
DES PROGRÈS FULGURANTS
LE KAHUDI NOUVEAU EST ARRIVÉ Révélation de l’équipe de France cet été, Charles Kahudi – All-Star pour la première fois – continue sur sa lancée. À 25 ans, le Manceau arrive enfin à maturité. Par Florent de LAMBERTERIE
match », se félicite son coach. « Je voulais qu’il arrive à maintenir certaines caractéristiques de son jeu quel que soit le match, on en a beaucoup parlé tous les deux. C’est un joueur sérieux, qui a toujours eu cette densité physique et des fondamentaux basket mais il avait souvent des faux-rythmes et avait du mal avec ça. Mais ce sont des choses qu’il a travaillées depuis des années, c’est comme ça qu’il est arrivé en équipe de France d’ailleurs. » Appelé à jouer les sparring partners en préparation avec les Bleus cet été, l’ailier a finalement gagné sa place pour la Lituanie au gré des blessures et autres désistements. Une aubaine pour le joueur qui est monté en régime durant l’Euro, notamment après la blessure de Mickaël Gelabale. « Jouer à ce niveau-là, où on ne m’attendait pas, ça a été un gros plus pour moi », nous confiait récemment Kahudi. « J’ai beaucoup appris, tant sur le banc à regarder qu’à échanger avec les coaches. » C’est aussi au cours de son passage en Bleu que ses problèmes chroniques au dos (des micro-fractures sur la colonne) se sont estompés. « Ça a beaucoup gâché son évolution et ça a gêné sa régularité », admet Jackson. « C’est une blessure difficile à
Ses stats ont quasiment doublé
Jean-François Mollière
gérer qui fait peur à un jeune joueur, ça fait mal, en plus Charles a besoin de jouer sur l’intensité or là, la douleur ne partait pas. Ce n’est jamais vraiment guéri mais on peut gérer la douleur avec des soins quotidiens, du repos… Charles a eu cette prise de conscience, il a accepté le fait que c’est une blessure qui ne partirait jamais mais qu’il pouvait gérer. »
C
haque année à la même époque, c’est un peu la même rengaine. Qu’il s’agisse du Beaujolais Nouveau, du jeu vidéo de basket à la mode ou de l’élection de Miss France, tout le monde, ou presque, attend de savoir si la nouvelle version sera meilleure que la précédente. Le débat est parfois bien difficile à trancher – les goûts et les couleurs… –, d’autres, en revanche, ne souffrent d’aucune contestation et nul doute que l’appréciation de la cuvée « Charles Kahudi », estampillée 2011, appartient à cette catégorie. Dans sa 3e année mancelle, l’ailier d’origine congolaise a en effet changé de braquet. « C’est l’un de nos seuls cadres français qui ait la forme physique donc c’était très important pour nous qu’il soit fort cette année », juge J.D. Jackson, son entraîneur au MSB. « Il a tout de suite montré qu’il était prêt à assumer sur le plan basket. » Alors que la Pro A est presque arrivée au
Poste 2 à terme ? tiers de sa saison régulière, Kahudi a déjà quasiment doublé toutes ses stats (13,6 pts, 5,0 rbds pour 15,7 d’éval contre 6,6 pts, 3,3 rbds et 6,9 d’éval l’an passé) sans que son temps de jeu ne croisse dans les mêmes proportions (de 20 à 26 minutes). La progression est spectaculaire mais surtout efficace puisque Le Mans, toujours privé d’Antoine Diot et d’Alain Koffi, marche fort jusqu’à présent et, malgré une sévère défaite le week-end dernier à Gravelines (94-76), l’équipe pointe à la 4e place avec un bilan plus que flatteur (6v-3d). Tout sauf un hasard.
Chocs psychologiques Autrefois brillant par intermittence, Kahudi semble avoir gagné en régularité cette saison. Le jeune homme prometteur est arrivé à maturité. « Il arrive à maintenir un seuil minimum intéressant à chaque
Mieux dans sa tête et dans son corps, Kahudi peut donc pleinement se concentrer sur son jeu. Après avoir longuement travaillé sur son shoot et son jeu sans ballon, ses pourcentages ont progressé de façon spectaculaire (55,2% à 3-pts contre 23,4% l’an dernier.) Son chantier suivant ? La lecture du jeu sur pick’n’roll, afin de pouvoir, à terme, basculer sur le poste d’arrière. « Il le faut si j’espère jouer à plus haut niveau », poursuit le joueur qui, défensivement, peut déjà tenir les postes 2, 3 et 4 sans problème. « Il a une grande force physique innée mais aussi une explosivité très féline », analyse son entraîneur. « Quand il est dans la dureté et l’agressivité, il arrive à faire reculer les gens sur le terrain, peu importe le poste, c’est vraiment très impressionnant. Si d’ici un an ou deux, il arrive à jouer avec le ballon en main en sortie d’écran, il pourrait être archi-dominant. » Si le Kahudi Nouveau est déjà sacrément bon, la future cuvée risque donc d’être meilleure encore. n
UNE STAR PEUT EN CACHER UNE AUTRE NICOLAS LANG CHALON/SAÔNE
BORIS DIAW BORDEAUX
KIM TILLIE
LYON-VILLEURBANNE
YANNICK BOKOLO GRAVELINES-DUNKERQUE
Hôtel République 2011 - Photo : Jean-François Molliere
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DOSSIER
COMME SCIARRA : MENEURS, BLEUS, COACHES
ILS Y SONT PASSÉS AV À eux trois, 465 sélections en Bleus. Meneurs de jeu de l’Équipe de France, experts du terrain, patrons, passés immédiatement de la vareuse de joueur au costume de coach. Comme Laurent Sciarra aujourd’hui, qui tente de sauver Vichy. Nos trois intervenants prestige – Monclar, Beugnot et Sénégal – témoignent. Par Fabien FRICONNET
Jean-Michel Sénégal : « Je savais que j’allais coacher depuis mes années à Limoges où j’avais un peu assisté André Buffière au coaching. C’est lui qui coachait mais j’étais un peu l’assistant. Je regardais un peu les vidéos pour lui. Je savais que dès ma carrière de joueur terminée, je deviendrais coach. » Greg Beugnot : « Depuis deux ans, j’avais passé le BE1 et je prenais des cours à l’INSEP pour préparer le BE2. Donc oui, j’y pensais. » Jacques Monclar : « J’avais passé le brevet d’état mais c’était plus pour m’occuper qu’autre chose. Entraîner oui, j’y pensais, mais coacher instantanément non, car j’avais deux ans de contrat comme joueur. Mais oui, je me disais que, un jour, j’aimerais bien entraîner. »
Prendre une équipe en cours de saison, un confort ? JMS : « La situation est telle que tu ne peux faire que mieux. Quand j’ai pris Vichy, ils étaient derniers. Ça ne pouvait que mieux se passer. Ce sont des conditions qui sont bonnes. En plus, ils ont un public (à Vichy). Après, les meilleures conditions… Bah, tu prends un gros club, c’est aussi des bonnes conditions ! (Il rit) » GB : « C’est plus confortable, je pense, avec le recul. J’ai eu quatre fois les mêmes situations : à Paris, à l’ASVEL où le club était quasi en dépôt de bilan et à reconstruire, à Varese puis à Chalon, qui était dernier. Ce sont des opérations commando, quasi, donc tu n’as plus rien à perdre. Mais la difficulté, c’est que tu n’as pas fait ton équipe donc il faut faire avec les joueurs présents. Tu ne peux pas tout changer du jour au lendemain. Tu peux changer la rentabilité de certains, l’état d’esprit, mais tu n’as
« Tu ne nais pas coach, tu le deviens » Greg Beugnot
Pascal Allée/Hot Sports et Hervé Bellenger/IS
Passer coach, une idée qui couvait ?
pas de préparation quand tu reprends l’équipe. Tu joueur. La transition, il faut la faire vite, très vite. as tendance à voir très rapidement ce qui ne va pas Quand tu as eu une bonne carrière de joueur, tu as donc tu mets les joueurs que tu as sous pression, eu des bons coaches, tu as des points de référence. marche ou crève. » Tu peux te calquer. » JM : « Tu reprends une équipe en perdition, donc JM : « Déjà, la vision, la connaissance du jeu, les vamoins de pression, mais en même temps, ton équipe riations, le sens tactique, les fins de possessions, les est en perdition ! Il y a temps-morts, tout ça, le medonc quelque chose qui ne neur il l’a en magasin. Donc a va pas. Après, c’est mieux priori, oui, le grand meneur va quand tu peux changer un ou faire un bon coach, mais ça des joueurs. Mais moi, j’ai n’est pas garanti non plus. » repris trois fois une équipe Jacques Monclar et je n’ai jamais changé un Une image de joueur : Antibes, Limoges et marque qui aide ? Dijon. En fait, si tu veux faire un comparatif, il faut JMS : « Oui, bien sûr. On te connaît. Pas nécessaile faire avec la même équipe. Et puis si tu ne valides rement face aux arbitres, qui sont dans leur monde. pas rapidement par une victoire… » Après, vis-à-vis de ton public, tes dirigeants, oui. Ça
« Parfois, un jeune coach peut vouloir trop de beau jeu »
Grand meneur = bon coach ? JMS : « On est fait pour ça ! Sans aucun doute. On a tout le logiciel en nous. Tu te rends compte de la formation qu’a eue Laurent Sciarra ? Les coaches qu’il a eus ! Il peut se servir chez chaque coach qu’il a eu. En plus, son rôle était d’être sur le terrain et de mettre en application ce que le coach lui demandait. Combien de fois le coach ne va parler qu’au meneur de jeu ? » GB : « Non ! Non, non, non. Tu ne nais pas coach, tu le deviens. Et puis les joueurs n’attendent pas que tu leur apprennes ce que tu étais comme joueur, ils attendent que tu sois leur coach. Il faut qu’ils te voient comme un coach, pas comme un ancien
aide face aux joueurs aussi. Quand Laurent Sciarra dit à un joueur de faire tel truc, le joueur va le respecter. » GB : « Ça joue, c’est évident. Rien que le fait que les joueurs te connaissent. Et puis quand tu es arrivé au niveau international, ça veut dire que tu as du caractère, des qualités d’analyse. Et puis le poste de meneur de jeu t’impose d’avoir ces caractéristiqueslà. Mais c’est pas ça qui te fera durer. Ça aide au départ mais après… » JM : « Oui, il y a un état de grâce. Maintenant, on en revient toujours à la même chose : il faut gagner. Sinon, ça peut se retourner contre toi. Les gens vont dire : Ah ben finalement, ça a rien changé ! (Rires) »
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DOSSIER
VANT…
De gauche à droite : Jean-Michel Sénégal (coachant Bourg en 2008), Gregor Beugnot (en jeu à Limoges en 1987 et coachant Chalon cette saison) et Jacques Monclar (coach à Paris en 2002 et joueur à l’ASVEL en 1984)
NOS TROIS TÉMOINS
UN SAUT SANS PARACHUTE
• Jean-Michel Sénégal (58 ans), le plus capé des meneurs de jeu de l’histoire (4e au général), et qui a connu sa dernière sélection le 9 août 1984 (victoire contre l’Égypte aux Jeux Olympiques), a fait ses débuts dans le coaching à 33 ans, au Racing Paris, pour la saison 1986-87. La saison précédente, il était joueur au Racing. • Jacques Monclar (54 ans), 5e plus capé, et qui a connu sa dernière sélection le 10 juillet 1988 (défaite contre la Grande-Bretagne aux qualifications pours les Jeux Olympiques), a fait ses débuts d’entraîneur (joueur) à 32 ans pour un match retour de barrage de maintien en Pro A, en 1988-89, avec Antibes, en remplacement de Michel Cermak. Battu de 38 points à l’aller à Toulouse, l’Olympique, avec Monclar aux commandes, s’impose de 39 points au retour et sauve sa tête. • Greg Beugnot (54 ans), sélectionné pour la dernière fois le 25 juin 1989 (défaite contre l’Espagne au championnat d’Europe, à Zagreb), a fait ses débuts d’entraîneur (joueur) à 32 ans au Racing Paris, après 19 matches dans la saison 1989-90, en remplacement de George Fischer. F.F.
Jeune coach, quels pièges ?
JM : « Le plus gros piège c’est de perdre ! Ensuite, il ne faut pas essayer de faire faire quelque chose à ton groupe qu’il ne peut pas faire. C’est-à-dire qu’il faut être conscient du niveau de ton groupe. Un jeune coach peut tenter beaucoup de « coups » or ce n’est pas ton coup qui va faire gagner, à proprement parler, c’est l’exécution de ton coup sur le terrain. Et puis, parfois, un jeune coach peut vouloir trop de beau jeu. J’en discutais récemment avec un jeune coach et je lui disais : il n’y a pas de jeune coach ou de vieux coach, il y a le coach, point barre. La plus grosse dérive d’un jeune coach c’est de penser qu’il est un jeune coach. »
JMS : « Ce que j’ai appris c’est que quand les joueurs n’arrivent pas à faire ce que tu demandes, la majorité des fois c’est pas de la mauvaise volonté, c’est juste qu’ils n’y arrivent pas. Donc c’est à toi de changer ton message. Tu dois te remettre en question sans arrêt. Des fois, quand tu es jeune coach, tu demandes un temps-mort et tu dis : on va faire ça et ça. Or, si tu ne l’as pas travaillé à l’entraînement, les mecs ne pourront pas le faire, ils n’ont pas assez de vécu. Sauf si tu tombes sur Parker, Diaw, des mecs comme ça (rires). Il ne faut pas croire qu’il suffit de dire à un mec de faire un truc. Il n’y a que le travail qui fonctionne. Il Un conseil à Sciarra ? ne faut pas improviser. Le basket, c’est de la répétition. JMS : « Reste toi-même ! On enseigne ce que l’on Sciarra, il a vingt ans de répétition derrière lui. Il faut est, pas ce que l’on sait. » répéter le message, encore, encore et encore. Quand GB : « C’est valable tu es jeune, tu te dis : pour tous les coaches : c’est pas possible, ça ne doute pas de toi ! fait déjà trois fois que je Impossible. Victoire ou le dis ! Oui, mais non. Il défaite, tu dois être faut le dire cinq fois, dix Jean-Michel Sénégal persuadé de ce que tu fois, cent fois. Il faut être fais, même si tu fais des erreurs. Tu sauves l’équipe patient. » d’abord et puis ensuite tu te remets en question, mais GB : « Il ne faut surtout pas croire que la première victoire a tout réglé. Il y a certes un choc psychologique, quand tu es en action, ne doute pas. Si les joueurs sentent que tu doutes, c’est fini. Si tu changes toutes les joueurs veulent prouver au nouveau coach qu’ils les semaines, les joueurs vont percevoir que tu ne sont indispensables. Mais si tu penses que ça va durer, tu te trompes, parce que si l’équipe est dans la situation sais pas où tu vas. Ils risquent de s’engouffrer dans la difficile où elle en est arrivée, c’est qu’il y a des raisons. brèche. » Et puis le côté enthousiaste qu’il y a autour de toi, ça va JM : « N’écoute aucun conseil, avance ! Et puis aussi, Laurent, fais un effort sur l’élégance ! (Rires) » n retomber rapidement. Il faut être sur la défensive. »
« On enseigne ce que l’on est, pas ce que l’on sait »
LES « GRANDS » MENEURS DES BLEUS*
COACHES MAIS PAS TOUS 1 Jean-Michel Sénégal
Sélections (époque) 210 (1973-84)
Coach en pro ? Oui
2 Jacques Monclar
201 (1978-88)
Oui
3 Antoine Rigaudeau
128 (1990-05)
Non
4 Tony Parker
117 (2000-...)
-
5 Laurent Sciarra
113 (1995-03)
Oui
6 Freddy Hufnagel
103 (1981-89)
Oui
7 Moustapha Sonko
92 (1993-03)
Non
8 Valéry Demory
86 (1982-91)
Oui
9 Alain Larrouquis
73 (1973-83)
Non
- Frédéric Forte
73 (1991-95)
Oui
Joueur
11 Aymeric Jeanneau
56 (2002-09)
-
12 Greg Beugnot
54 (1981-89)
Oui
13 Christophe Soulé
53 (1987-93)
Non
14 Frédéric Fauthoux
47 (1997-05)
Non
15 Laurent Pluvy
31 (1996-01)
Oui
31 (2010-...) - Andrew Albicy (*) Nous avons considéré les meneurs de jeu purs qui ont porté (ou portent) le maillot de l’équipe de France dans les trente dernières années, et les avons classés au nombre de sélections. Par « coach en pro », nous considérons ceux qui ont opéré, ou opèrent, en Pro A, Pro B ou Ligue Féminine. Parker, Jeanneau et Albicy sont encore en activité.
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CHIFFRES
PRO A 9e journée Vendredi 2 décembre
*Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 79-70 *Orléans bat Cholet 77-70 Samedi 3 décembre
*Gravelines-Dk bat Le Mans ASVEL bat *Hyères-Toulon Chalon bat *Nanterre *Roanne bat Poitiers *Paris Levallois bat Dijon *Nancy bat Le Havre
94-76 87-78 88-81 85-80 68-57 74-72
Prochaine journée 10e journée Vendredi 9 décembre
ASVEL – Orléans Cholet – Paris Levallois,
à 19h30 en direct sur Sport+ Samedi 10 décembre
Chalon – Nancy,
à 19h15 en direct sur Sport+
Le Havre – Pau-Lacq-Orthez Dijon – Gravelines-Dk Poitiers – Nanterre Strasbourg – Hyères-Toulon Le Mans – Roanne
Boxes-scores 2/12 *Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 79-70 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Mendy* 34 9-16 4-7 5-6 8 2 1 - 3 27 A.Ray* 37 5-12 2-8 2-2 2 3 1 - 2 14 T.Gipson* 33 3-10 2-6 4-4 1 5 1 - 2 12 C.Elonu* 21 3-3 - 1-2 6 - - 1 - 7 J.Morency 28 0-5 0-3 6-8 5 2 3 1 4 6 F.Lesca 10 2-2 1-1 - 2 - - - 1 5 T.Ramassamy 16 1-1 - 1-2 4 - 1 - - 3 S.Rimac 8 1-1 1-1 - 1 3 - - - 3 M.Var* 11 1-3 0-1 - 1 - 1 - 1 2 R.Lesca 2 - - - - - - Total 200 25-53 10-27 19-24 30 15 8 2 13 79 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Oliver 24 3-5 - 9-9 - - - - 2 15 J.Harper* 23 6-11 2-4 1-2 5 - 1 - 4 15 R.Greer* 32 2-10 0-1 7-8 9 2 - - 1 11 A.M’Baye* 25 2-6 1-2 5-6 2 2 3 - 2 10 M.Zianveni 19 3-6 - 1-2 2 1 - - - 7 L.Allen* 31 2-3 - 8 - 1 - - 4 K.Anderson* 27 1-5 0-2 1-2 2 4 - - 3 3 H.Invernizzi 4 1-2 1-2 - - - - - - 3 A.Jeanneau 15 0-3 0-3 2-2 1 4 - - 3 2 Total 200 20-51 4-14 26-31 29 13 5 - 15 70 2/12 Orléans C.Banks* D.Monds Y.Sangare B.Greene A.Sy* M.N’Doye* G.Joseph* M.Pellin* Total Cholet F.Causeur* D.Nelson* R.Hite R.Gobert R.Duport* R.Falker L.Vebobe* W.Gradit* C.Ona Embo Total
*Orléans bat Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 5-10 1-5 9-9 2 2 19 6-12 - 0-3 4 27 4-7 1-2 1-3 1 2 20 3-8 3-6 1-2 5 1 30 3-12 1-3 2-2 4 1 19 3-6 1-1 1-2 4 2 24 3-6 - 1-2 4 26 0-1 0-1 1-2 3 5 200 27-62 7-18 16-25 27 13 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 7-11 4-6 - 4 4 32 5-9 - 5-6 2 3 22 3-8 2-5 1-2 2 18 3-3 - 5 1 10 3-3 - 3 27 2-5 - 1-4 4 4 25 2-4 - 7 2 23 2-8 0-3 - 2 1 6 1-1 1-1 - 1 200 28-52 7-15 7-12 30 15
3/12 *Gravelines-Dk bat Le Mans Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Sy 20 6-9 2-3 7-8 2 2 A.Albicy* 29 8-12 1-3 3-3 4 5 Y.Bokolo* 30 6-9 2-4 2-3 5 2 R.Jomby* 20 4-11 3-6 - 5 J.Johnson 21 3-8 2-6 0-1 3 1 J.K. Edwards 30 3-8 0-1 - 7 1 C.Akpomedah* 19 2-3 1-2 0-2 3 1 L.Vaty* 10 2-2 - - D.Issa 21 1-3 - 1-2 9 1 Total 200 35-65 11-25 13-19 38 13 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Kahudi* 39 8-13 3-6 - 5 T.Rochestie* 32 7-11 2-4 2-2 2 4 M.Sommerville* 36 6-12 1-3 2-4 7 2 J.P.Batista* 31 5-15 - 2-4 8 1 T.Bryant 13 4-7 - 6 A.Acker* 31 2-10 0-4 - 2 2 M.Kouguere 9 0-1 0-1 - - H.Kahudi 9 0-1 - 1 4 Total 200 32-70 6-18 6-10 31 13
77-70 In Co Bp Pts 3 - - 20 - - - 12 3 - 1 10 2 - 1 10 - 1 2 9 1 1 - 8 1 - 4 7 1 - - 1 11 2 8 77 In Co Bp Pts 1 - 3 18 1 - 4 15 1 - 3 9 - 3 - 6 - - 1 6 - - 2 5 - 1 3 4 1 - - 4 - - - 3 4 4 16 70 In 3 1 1 1 6 In 1 1 1 1 4
94-76 Co Bp Pts 1 1 21 - 4 20 - - 16 - 4 11 - - 8 1 - 6 - - 5 1 1 4 1 2 3 4 12 94 Co Bp Pts - 1 19 - 2 18 - 2 15 2 2 12 - - 8 - 1 4 - - - 1 2 9 76
3/12 ASVEL bat *Hyères-Toulon 87-78 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Morlende* 34 7-16 1-5 2-3 3 4 - - 1 17 R.Roberts* 32 7-12 - 1-1 8 3 6 1 2 15 L.Labeyrie 21 5-6 - 0-2 11 1 1 - 1 10 S.Fein 12 4-9 2-6 - - - - - - 10 T.Terrell* 22 4-6 0-1 - 4 1 1 - 3 8 K.Reid* 38 3-6 0-1 - 3 8 - - 4 6 27 2-11 1-4 1-1 3 - 1 - 4 6 M.Faye* S.Cisse 11 0-3 0-2 6-8 2 1 1 - - 6 A.Julien 3 - 1 - - - - Total 200 32-69 4-19 10-15 35 18 10 1 15 78 ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts E.Jackson* 32 9-15 5-8 2-3 1 3 1 - 1 25 K.Tillie* 27 6-12 - 4-6 5 1 1 - 1 16 L.Westermann 28 5-11 3-6 1-2 7 5 - - 2 14 H.Armstrong* 32 4-4 - 2-4 12 5 - - 2 10 P.Lacombe 21 4-7 1-2 - 3 2 2 - - 9 D.Thompson* 32 4-12 0-4 - 3 4 1 - 5 8 J.Skeen 12 1-3 1-2 - 2 1 - - 2 3 T.Leon 3 1-1 - 0-3 - - 1 - - 2 B.Fofana 8 - 0-2 3 1 1 - - P.Goss* 3 0-1 0-1 - 1 - - - 1 L.Jean-Charles 2 - - - - - 1 Total 200 34-66 10-23 9-20 37 22 7 - 15 87
3/12 *Nancy bat Le Havre 74-72 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Moerman* 40 4-15 3-8 4-6 11 3 3 - 2 15 P.Amagou 22 5-10 3-7 - 3 2 - - 1 13 V.Samnick* 20 6-8 - 3 2 - 2 5 12 J.Shuler* 30 3-9 2-4 3-3 7 3 1 - 6 11 A.Akingbala* 24 3-5 - 4-6 6 - - 2 1 10 J.Linehan* 35 2-8 1-4 2-2 7 6 2 - 3 7 K.Grant 24 2-8 2-5 - 3 4 - - 1 6 M.Badiane 3 - - - - 1 - A.Sylla 2 - 1 - - - - Total 200 25-63 11-28 13-17 41 20 6 5 19 74 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Cox* 38 10-18 4-7 5-6 8 1 3 - 3 29 N.Wise* 36 3-16 2-5 4-4 7 13 6 - 3 12 G.Jenkins* 26 5-11 - 1-5 8 3 - 1 1 11 O.Camara 28 3-6 - 3-4 5 1 - - 1 9 C.Leonard 32 3-12 0-3 - 6 1 1 - - 6 G.Pitard 12 2-3 - 1-2 3 - 3 1 2 5 N.Pope* 25 0-6 0-3 - 2 1 1 1 1 F.Paschal* 3 0-1 0-1 - 1 - - - - Total 200 26-73 6-19 14-21 40 20 14 3 11 72 3/12 Paris Levallois Ja.Williams* D.Noel* L.Hamilton* E.Chatfield* M.Morandais T.Meacham* P.Da Silva V.Masingue G.Oniangue Total Dijon S.Marshall* A.Harris* Z.Moss* J.Leloup B.Dixon* S.Dia D.Melody* L.Aboudou R.Lewin A.Christophe Total
*Paris Levallois bat Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 7-16 0-4 4-4 7 3 27 7-10 2-3 - 4 3 30 5-11 - 4-5 7 4 38 4-11 2-5 1-2 4 3 20 2-6 1-4 - 3 2 21 1-2 0-1 - 1 2 20 1-3 0-2 - 2 5 7 - 1 2 - 1 200 27-59 5-19 9-11 30 22 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 8-19 0-5 2-2 5 3 25 5-11 - 10 1 26 3-8 - 3-3 7 21 2-6 1-4 3-3 4 32 2-11 0-5 0-3 8 6 16 2-5 0-2 - - 20 1-5 0-2 - 1 7 1-3 0-1 - - 12 0-2 - 6 8 0-1 - 1 1 200 24-71 1-19 8-11 42 11
In 1 2 1 4 8 In 1 1 1 1 4
68-57 Co Bp Pts 2 - 18 - 1 16 1 1 14 - 1 11 - 2 5 - - 2 - 1 2 - 1 - - 3 7 68 Co Bp Pts - 2 18 - 1 10 1 - 9 - 3 8 - 2 4 - 2 4 - - 2 - - 2 - 3 - - 1 13 57
3/12 *Roanne bat Poitiers Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Holland* 29 10-14 3-4 6-8 6 1 A.Barrett* 29 5-11 1-3 6-6 8 5 D.Page* 31 5-9 3-5 2-2 6 P.Braud* 33 3-6 3-6 2-2 1 U.Nsonwu-Amadi* 28 3-3 - 1-1 9 1 A.Tanghe 15 3-3 - 2 S.Diabate 18 0-7 0-3 - 2 5 M.Mokongo 10 0-4 0-3 - 2 2 K.Souchu 7 0-2 0-1 - - Total 200 29-59 10-25 17-19 36 14 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Wright 22 5-8 3-5 2-2 2 J.J. Miller* 33 5-9 2-3 2-2 2 2 P.Guillard* 25 5-10 1-3 3-6 3 K.Younger 21 5-9 2-3 1-1 4 1 A.Grant* 25 5-13 0-1 1-2 4 2 E.Fournier* 22 3-6 0-1 3-5 4 2 P.Badiane* 27 1-3 - 3 C.Gomez 17 1-2 0-1 - 1 3 Y.Devehat 8 0-2 - 3 1 Total 200 30-62 8-17 12-18 26 11
In 2 2 1 5 In 2 2 1 1 6
85-80 Co Bp Pts - 1 29 - - 17 1 4 15 - 2 11 - 2 7 - 1 6 - 2 - - 1 - 2 12 85 Co Bp Pts - 2 15 - 1 14 1 - 14 - - 13 - 1 11 - 2 9 1 1 2 - 1 2 - - 2 8 80
3/12 Chalon bat *Nanterre Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd X.Corosine 30 8-13 6-10 2-4 4 3 W.Daniels* 28 7-14 1-3 1-2 3 1 D.Garrett* 27 5-7 - 3-4 1 4 J.Passave-Ducteil 26 3-4 - 4-6 8 1 M.Riley* 26 3-6 1-3 - 5 2 L.Akono 16 2-5 2-5 - 1 2 M.Judith* 38 2-10 0-3 1-2 5 4 R.Covile* 9 0-2 - 0-2 2 Total 200 30-61 10-24 11-20 29 17 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Delaney* 31 6-8 4-4 12-14 - 2 A.Aminu* 24 5-7 - 5-9 8 M.Jean-Baptiste Adolphe 16 5-5 - 2-4 7 I.Evtimov* 34 4-9 3-6 - 4 2 S.Tchicamboud* 33 2-4 0-2 6-6 2 6 B.Schilb* 30 2-8 0-1 1-1 5 1 J.Lauvergne 6 2-5 0-1 - 1 B.Smith 8 1-1 - 1-1 - 1 N.Lang 10 0-1 - - 3 J.Aboudou 8 0-1 - 2 Total 200 27-49 7-14 27-35 29 15
In 2 1 3 1 7 In 2 1 1 2 1 1 8
88-81 Co Bp Pts - 2 24 - 2 16 - 1 13 - 4 10 - 2 7 - 1 6 - 1 5 - 1 - 14 81 Co Bp Pts - - 28 - 3 15 - 1 12 - 1 11 - 2 10 - 4 5 - - 4 - 1 3 - - - - - 12 88
PRO B 10e journée Mardi 29 novembre
*Nantes bat Fos-sur-Mer *Aix-Maurienne bat Le Portel *Évreux bat Quimper *Bourg bat Denain
88-81 112-93 73-61 94-75
*Boulogne bat Lille *Boulazac bat Vichy *Bordeaux bat Limoges Saint-Vallier bat *Antibes *Châlons-Reims bat Rouen
92-82 79-60 72-71 70-68 80-67
11e journée Vendredi 2 décembre
Châlons-Reims bat *Denain *Fos bat Bordeaux Aix-Maurienne bat *Lille
85-83 68-58 81-66
Samedi 3 décembre
*Quimper bat Boulazac *Saint-Vallier bat Évreux *Rouen bat Antibes *Limoges bat Le Portel *Boulogne bat Bourg Nantes bat *Vichy
70-67 a.p. 76-71 83-74 80-75 92-85 52-46
Prochaine journée 12e journée Vendredi 9 décembre
Denain – Quimper Antibes – Lille Bordeaux – Rouen Évreux – Boulazac Fos – Limoges Aix-Maurienne – Boulogne Le Portel – Vichy Châlons-Reims – Nantes Samedi 10 décembre
Saint-Vallier – Boulogne
Boxes-scores
29/11 Antibes J.Allen S.Essart* S.Massot* C.Brown* M.Courby* Y.Siegwarth L.Bengaber F.Prenom* T.Toneguzzo Total Saint-Vallier K.Shiloh* F.Tortosa D.Denave* L.Prowell* S.Barrett* D.Diarra* Y.Zonnet M.Toti Total
Saint-Vallier bat *Antibes 70-68 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 30 9-14 0-1 2-7 13 2 5 2 5 20 32 5-10 4-9 - 1 2 2 - 5 14 29 5-9 1-2 2-2 11 2 2 1 2 13 30 4-12 1-8 2-2 2 3 1 - 2 11 25 2-4 2-4 - 2 1 - - 4 6 11 1-3 0-2 2-2 - - - - - 4 24 0-9 0-4 - 7 9 - - 3 15 0-1 - 0-2 3 - - - 4 4 - 1 - - - - 200 26-62 8-30 8-15 40 19 10 3 25 68 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 6-10 2-2 4-4 3 2 3 - 3 18 29 5-10 4-5 1-1 2 1 - - 3 15 33 5-11 2-5 1-2 4 4 4 - 4 13 32 6-14 0-1 - 8 2 3 - 3 12 29 1-9 0-2 4-6 4 4 2 1 1 6 10 1-2 1-1 1-2 2 - 2 - 1 4 22 1-2 - 1 1 2 - 2 2 11 0-2 - 1 2 - - 2 200 25-60 9-16 11-15 25 16 16 1 19 70
29/11 *Bordeaux bat Limoges Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Diaw* 37 10-18 1-2 1-2 9 3 G.Darrigand* 33 4-9 1-3 12-15 4 4 O.Bassett* 23 5-9 2-3 - 4 1 B.Elisabeth-Mesnager 13 2-2 - 2-2 3 S.Driss* 22 0-2 - 5-10 6 2 K.Cunningham* 23 2-9 - 4 1 R.Dardaine 16 1-4 0-1 - 2 M.Doubal 26 0-6 0-3 - 1 1 M.Diaw 4 0-1 - 1 1 J.Nzeulie 3 0-1 0-1 - 1 1 Total 200 24-61 4-13 20-29 35 14 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Massie 35 9-19 0-1 - 16 1 R.Desroses* 28 5-9 2-5 1-2 1 2 K.McAlarney 25 4-11 3-6 2-2 3 1 S.Traore 25 2-5 - 7-7 3 2 A.Curti* 27 1-1 - 4-6 - 2 J.Gomis* 35 1-5 1-2 1-2 3 6 L.Milbourne* 15 2-5 - 3 J.Hoyaux 5 1-2 0-1 - - F.Zerbo* 5 0-1 - 2 Total 200 25-58 6-15 15-19 31 14
In 2 2 1 1 2 1 9 In 1 2 3 1 1 8
72-71 Co Bp Pts 1 2 22 - 5 21 - 2 12 - 1 6 - 3 5 - 3 4 - 2 2 1 1 - 1 - - 2 20 72 Co Bp Pts 4 4 18 - 1 13 - 1 13 - 4 11 - 2 6 - 5 4 - - 4 - - 2 1 1 5 18 71
PRO A : CLASSEMENT Équipe
1 Gravelines-Dk - Nancy 3 Chalon 4 Paris Levallois - Le Mans 6 Orléans - ASVEL - Roanne 9 Cholet - Strasbourg 11 Dijon - Pau-Lacq-Orthez 13 Le Havre - Poitiers - Nanterre - Hyères-Toulon
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9
8-1 8-1 7-2 6-3 6-3 5-4 5-4 5-4 4-5 4-5 3-6 3-6 2-7 2-7 2-7 2-7
4-0 5-0 4-1 5-0 4-1 4-1 2-2 5-0 2-2 3-1 2-2 2-3 2-2 2-2 1-3 1-4
4-1 3-1 3-1 1-3 2-2 1-3 3-2 0-4 2-3 1-4 1-4 1-3 0-5 0-5 1-4 1-3
86,7 80,7 80,6 81,1 82,6 76,8 77,4 80,8 80,8 74,3 69,9 78,3 78,2 75,7 78,7 83,7
67,6 71,4 78,9 78,7 82,0 69,4 75,3 82,1 80,4 75,6 73,6 86,4 84,0 78,7 86,4 95,6
+19,1 +9,3 +1,7 +2,4 +0,6 +7,4 +2,1 -1,3 +0,4 -1,3 -3,7 -8,1 -5,8 -3,0 -7,7 -11,9
8 v. 2 v. 2 v. 1 v. 1 d. 2 v. 3 v. 1 v. 2 d. 2 d. 1 d. 1 v. 3 d. 6 d. 4 d. 1 d.
5-0 4-1 4-1 3-2 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 1-4 0-5 1-4 2-3
29/11 Boulazac T.Dubiez F.Adjiwanou S.N’Joya* A.McKenzie* D.Monroe* Y.Gaillou L.Tarris R.Ayers* I.Soumahoro* A.Kerckhof Total Vichy M.Guichard S.Dondon* J.Bernage* J.Flowers* N.Diakite* A.Eito* J.Djimrabaye N.Faye V.Gelin A.Franklin Total
*Boulazac bat Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 20 6-13 3-7 2-3 3 1 25 4-8 0-1 7-9 9 1 27 6-9 0-2 0-2 7 29 3-5 - 4-6 12 3 26 2-6 0-1 2-4 12 1 20 1-3 - 3-4 2 1 2 2-2 1-1 - - 20 2-8 0-4 - - 18 0-3 0-2 3-4 - 13 1-1 - 1 2 200 27-58 4-18 21-32 46 9 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 6-11 5-9 6-7 1 6 32 6-12 0-1 5-6 9 3 29 2-10 2-6 2-2 2 1 22 2-7 0-1 - 3 16 2-6 - 6 31 1-4 0-1 0-2 3 7 10 1-3 - 4 16 0-3 0-2 - 3 13 0-1 0-1 - - 3 0-1 - - 200 20-58 7-21 13-17 31 17
In 2 1 3 6 In 1 1 1 1 1 5
79-60 Co Bp Pts - - 17 - 2 15 - 2 12 - 3 10 - 2 6 1 2 5 - - 5 - 1 4 - - 3 - 1 2 1 13 79 Co Bp Pts - 1 23 - 5 17 - 1 8 - 1 4 - 1 4 - - 2 - 1 2 1 1 - - - - 1 11 60
29/11 *Boulogne bat Lille 92-82 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.McCray* 33 11-13 3-4 6-7 3 4 2 - 5 31 T.Stanley* 32 9-17 5-10 1-2 2 2 - - 1 24 F.Raposo* 30 4-4 - 4-6 8 1 1 1 2 12 J.Mathis* 27 3-4 1-2 2-2 9 2 1 - 2 9 J.Rousselle* 33 2-5 1-3 2-2 3 10 1 - 6 7 C.Rouse 21 3-7 - 1-2 3 - - 1 1 7 P.Le Pellec 15 1-1 - 2 1 - - - 2 R.Ba 7 - - - - - 1 R.Gregoire 2 - - - - - 1 Total 200 33-51 10-19 16-21 30 20 5 2 19 92 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Nascimento* 22 6-9 - 4-4 4 - - - 2 16 B.Gillet 24 4-8 3-4 2-2 2 - 2 - 1 13 C.Marshall* 23 4-7 2-3 - 2 2 - - 1 10 A.Rigaux 15 3-7 2-3 2-2 1 5 1 - - 10 M.Tensorer* 25 3-6 1-2 2-2 2 - 1 - 1 9 S.Smith* 26 4-10 - 0-1 7 - 1 - 3 8 J.Sauret* 25 3-6 - 1-3 2 5 3 - 1 7 M.Camara 8 2-3 2-2 - 1 - - - - 6 N.Taccoen 26 1-3 - 1-2 2 - 2 - 2 3 J.M’Bida 6 0-4 - 1 - - 1 2 Total 200 30-63 10-14 12-16 24 12 10 1 13 82 29/11 Bourg M.Sonko* C.Koma O.Barro* J.Sanchez* O.Da Silveira D.Copeland* J.Delhomme C.Ferchaud A.Tsagarakis* M.Sidibe Total Denain J.James* R.Rossiter* N.Rohnert X.Gaillou* L.Kante* F.Minet* A.Naji R.Brocheray M.Mubarak G.Toto A.Bruyère Total
*Bourg bat Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 9-16 2-5 4-4 7 4 16 5-8 - 5-5 6 28 5-9 - 4-7 5 2 29 5-7 - 5 4 16 4-8 2-4 - 1 2 35 2-10 1-5 3-4 2 3 26 3-8 2-3 - 3 5 16 1-4 1-2 - 4 1 4 1-1 - - 2 4 0-1 - - 1 200 35-72 8-19 16-20 33 24 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 8-9 0-1 4-6 7 3 31 7-17 0-1 4-6 7 1 25 6-12 1-2 1-2 3 2 25 2-4 2-3 - 2 2 22 2-8 1-3 - 5 30 1-3 0-1 2-3 2 7 4 1-4 1-2 - 2 14 0-2 0-1 2-2 3 7 0-1 0-1 2-2 2 1 2 0-1 - 1-2 1 5 - - 200 27-61 5-15 16-23 34 16
In 1 1 2 2 6 In 1 1 1 1 1 1 6
94-75 Co Bp Pts - 1 24 - 3 15 1 1 14 1 - 10 - - 10 - 2 8 - - 8 - 1 3 - - 2 - 1 2 9 94 Co Bp Pts 3 1 20 - 4 18 - 3 14 - 4 6 1 1 5 - 3 4 - - 3 - 3 2 - 1 2 - - 1 - - 4 20 75
29/11 Évreux J.Wood* A.Rowland* G.Costentin* R.Wilmont* M.Correa* G.Florimont L.Konaté D.Kaba S.Ho You Fat Total Quimper P.Paelay* A.Lovedale* F.Thibedore G.Lessort W.Hervé K.Morlende* M.Diarra* Je.Williams* A.Mendy W.Molas Total
*Évreux bat Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 8-12 - 7-10 12 2 38 5-11 2-3 1-2 2 11 30 4-6 4-6 1-1 4 6 27 4-13 2-10 0-2 1 1 26 2-2 - 2-3 1 16 3-3 - 4 1 21 1-3 0-1 - 2 1 5 0-1 0-1 - - 4 0-3 - 2 200 27-54 8-21 11-18 28 22 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 6-15 3-8 3-3 7 31 7-14 0-1 - 10 29 2-9 0-4 2-4 5 5 23 2-5 1-2 1-4 8 1 6 2-2 2-2 - - 1 30 1-6 1-4 1-2 1 9 22 1-7 - 2-2 4 13 1-4 0-1 - 1 10 0-1 0-1 1-2 - 3 - - 200 22-63 7-23 10-17 36 16
In 1 1 2 1 5 In 3 1 3 7
73-61 Co Bp Pts - 3 23 - 2 13 - 3 13 - 1 10 1 2 6 2 2 6 - - 2 - - 1 2 4 15 73 Co Bp Pts - 4 18 - 1 14 - 4 6 - 3 6 - - 6 - 2 4 1 1 4 - - 2 - 1 1 - - 1 16 61
29/11 *Aix-Maurienne bat Le Portel Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In D.Tucker 19 10-17 5-10 3-3 4 2 W.Brown* 28 9-15 0-2 6-8 3 1 1 B.Osby* 31 8-9 - 1-1 11 1 1 J.Ekanga-Ehawa* 29 4-8 3-4 - 3 5 S.Darnauzan* 30 4-8 1-4 - 5 13 1 M.Houmounou 12 3-5 1-1 - 1 4 G.Clerc 10 2-3 2-3 1-2 2 3 1 T.Yvrande* 20 2-6 0-3 - 1 3 1 A.Gomis 12 1-3 1-2 - 1 - M.Traoré 9 1-2 - 4 1 Total 200 44-76 13-29 11-14 35 33 5 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In R.Taylor* 38 7-13 2-3 8-10 5 12 C.Davis* 34 8-12 3-5 2-3 1 3 1 N.Wyatte* 25 7-10 0-2 5-6 4 1 1 M.Labeyrie* 33 6-12 4-8 1-2 2 2 I.Sy* 26 2-6 1-4 1-2 4 1 G.Leburgue 17 1-2 0-1 1-2 2 1 1 B.Mangin 15 1-1 1-1 - 3 3 M.N’Diaye 12 0-5 0-2 - 2 1 1 Total 200 32-61 11-26 18-25 23 24 4 29/11 *Nantes bat Fos Nantes Min Tirs 3pts D.Fergerson* 36 8-13 2-5 D.Ramseyer* 24 7-14 N.Gayon* 29 4-6 3-3 M.Drame 18 2-5 A.Charles* 25 3-7 0-1 K.Idomenee 12 3-7 0-3 M.Badiane 31 1-3 J.Fields* 22 1-2 0-1 J.Douillet 3 Total 200 29-57 5-13 Fos Min Tirs 3pts S.Gay* 38 11-13 B.Hoffarber 20 5-11 2-5 B.Clark* 36 2-8 0-4 E.Choquet* 36 3-10 0-3 K.Atamna* 21 2-7 2-5 M.Dia 10 2-2 A.Hamza 6 2-3 2-3 P.Haquet* 31 1-8 1-3 C.Cavallo 2 Total 200 28-62 7-23
112-93 Co Bp Pts - 1 28 - - 24 4 2 17 1 1 11 - - 9 - 2 7 - - 7 - - 4 - 1 3 - 2 2 5 9 112 Co Bp Pts - 2 24 - 1 21 - 2 19 - 2 17 - 1 6 - 1 3 - - 3 - 1 - 10 93
LF Rb Pd 7-8 2 5 3-3 7 2 4-4 4 2 7-8 1 1 - 3 3 - 1 1 2-2 16 2-2 4 4 - - 25-27 38 18 LF Rb Pd 3-5 4 - 5 1 7-12 5 3-4 2 5 3-3 2 1 2-2 - 2 - - - 3 2 - - 18-26 21 11
88-81 In Co Bp Pts 2 - 2 25 2 - 5 17 1 2 2 15 - - 2 11 6 - 1 6 - - 2 6 - - 2 4 - 1 2 4 - - - 11 3 18 88 In Co Bp Pts - - 3 25 - - 1 12 2 1 2 11 5 - 1 9 - - - 9 - - 1 6 - - 2 6 - 1 3 3 - - 1 7 2 14 81
29/11 *Châlons-Reims bat Rouen Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Plateau 26 5-11 5-9 2-2 7 B.King 24 5-7 2-3 5-5 1 3 K.Corre* 37 6-9 1-2 2-2 7 1 G.Chathuant* 27 5-12 0-3 2-6 4 3 C.Daniels* 21 2-8 - 3-4 6 B.Mullins* 33 3-8 0-2 - - 9 P.Beye 22 3-6 - 4 1 K.Joss Rauze* 8 0-1 0-1 - - S.Soliman 2 0-1 0-1 - - Total 200 29-63 8-21 14-19 29 17 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Siggers* 34 6-12 1-3 3-3 3 2 C.Thioune 29 3-9 1-3 3-3 7 K.Patiejunas* 25 3-5 2-4 2-2 1 3 C.Bronchard 23 4-8 - 2-2 3 P.Poupet* 36 2-10 2-7 3-4 5 3 L.Chelle 18 3-6 2-4 1-2 4 A.Dunn* 18 1-3 - 1-2 5 2 T.Rupert* 14 - 2 T.Maizeroi 3 - - Total 200 22-53 8-21 15-18 30 10
80-67 In Co Bp Pts 2 - - 17 - - 3 17 3 1 2 15 1 - - 12 2 2 1 7 2 - 3 6 1 1 1 6 - - - - - - 11 4 10 80 In Co Bp Pts 1 - 3 16 - - 1 10 1 - 4 10 - - 2 10 1 1 3 9 - - 1 9 1 - 3 3 - - - - - 1 4 1 18 67
2/12 Denain R.Rossiter* N.Rohnert* R.Brocheray X.Gaillou J.James* L.Kante* F.Minet* M.Mubarak A.Naji Total Châlons-Reims K.Corre* B.King* G.Chathuant* C.Daniels* E.Plateau B.Mullins* P.Beye Total
Châlons-Reims bat *Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 7-13 0-1 2-2 7 33 5-6 3-4 3-4 3 4 26 6-11 0-2 4-6 8 2 22 5-6 3-3 - - 5 37 3-5 - 5-6 11 6 16 2-7 1-5 - - 22 1-5 0-2 2-2 2 4 1-1 - - 3 - 1 200 30-54 7-17 16-20 32 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 9-11 - 5-6 6 3 35 8-14 1-2 1-2 5 2 34 7-12 3-6 - 2 24 5-7 - 1-3 5 2 26 3-8 3-6 - 1 32 2-7 0-2 1-2 1 4 14 1-1 - 2 200 35-60 7-16 8-13 22 11
In 1 3 1 5 In 1 3 1 3 8
85-83 Co Bp Pts 1 5 16 - 2 16 - - 16 - 2 13 - 6 11 - 1 5 - 2 4 - - 2 - - 1 18 83 Co Bp Pts - 2 23 - 1 18 - 2 17 - 5 11 - - 9 - 1 5 - - 2 - 11 85
2/12 Fos S.Gay* S.Giffa E.Choquet* B.Hoffarber P.Haquet B.Clark* M.Dia* K.Atamna* C.Cavallo Total
*Fos bat Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 31 10-14 - 6 - 26 4-11 0-3 2-2 2 - 1 37 3-11 0-4 3-5 4 4 2 16 3-6 3-5 - 3231 4-9 0-4 - 411 24 2-5 0-1 4-4 4 2 1 15 1-6 0-1 2-2 3 1 17 0-4 0-1 - 611 3 - - - 200 27-66 3-19 11-13 32 11 6
68-58 Co Bp Pts - 1 20 1 2 10 -29 -19 138 -28 1 - 4 -3- - 3 14 68
PRO B : CLASSEMENT 1 3 4 7 11 12 16 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Limoges Boulazac Boulogne Fos Châlons-Reims Bordeaux Aix-Maurienne Nantes Saint-Vallier Évreux Bourg Antibes Quimper Rouen Le Portel Lille Denain Vichy
11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11
9-2 9-2 8-3 7-4 7-4 7-4 6-5 6-5 6-5 6-5 5-6 4-7 4-7 4-7 4-7 3-8 3-8 1-10
5-0 6-0 6-0 5-1 4-1 6-0 4-1 3-3 3-2 4-1 5-1 3-2 3-3 3-3 3-2 2-4 2-3 1-4
4-2 3-2 2-3 2-3 3-3 1-4 2-4 3-2 3-3 2-4 0-5 1-5 1-4 1-4 1-5 1-4 1-5 0-6
85,1 76,8 83,3 83,0 74,8 73,5 82,5 75,7 79,7 75,4 81,3 74,5 67,3 82,6 75,2 73,0 79,7 69,0
75,0 72,1 80,8 75,5 74,2 72,9 78,0 73,7 78,7 76,2 80,7 73,8 71,4 87,9 81,2 76,4 87,7 76,2
+10,1 +4,7 +2,5 +7,5 +0,6 +0,6 +4,5 +2,0 +1,0 -0,8 +0,6 +0,7 -4,1 -5,3 -6,0 -3,4 -8,0 -7,2
1 v. 1 d. 4 v. 1 v. 3 v. 1 d. 2 v. 3 v. 3 v. 1 d. 1 d. 2 d. 1 v. 1 v. 4 d. 4 d. 4 d. 6 d.
4-1 3-2 4-1 3-2 4-1 3-2 4-1 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 3-2 1-4 1-4 1-4 1-4 0-5
19
CHIFFRES Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In K.Cunningham* 36 10-14 0-2 3-5 15 2 M.Doubal* 34 3-8 0-3 4-5 2 - 1 B.Elisabeth-Mesnager 30 4-7 0-2 2-4 1 - R.Dardaine* 24 2-9 1-6 1-4 4 1 1 S.Driss* 33 2-7 0-1 1-2 4 4 3 J.Nzeulie* 29 1-3 0-2 2-3 - 2 1 M.Diaw 14 0-3 - 5 - Total 200 22-51 1-16 13-23 31 9 6
Co Bp Pts 1 4 23 - 1 10 - 3 10 126 125 124 -14 15 58
2/12 Aix-Maurienne bat *Lille 81-66 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Marshall* 21 4-9 1-3 3-6 - - 3 - 3 12 B.Gillet* 30 4-6 2-3 - - - 2 - - 10 M.Nascimento 14 4-9 - -11 -18 J.M’Bida 11 3-8 0-1 2-3 6 2 1 - - 8 S.Smith* 30 2-8 0-1 3-3 6 2 1 -17 N.Taccoen* 25 3-7 0-1 1-2 6 1 3 -17 J.Sauret* 24 2-6 0-1 3-4 4 5 -57 A.Rigaux 16 1-4 0-3 2-2 1 1 1 - - 4 M.Tensorer 20 1-5 1-3 - 1 - -13 M.Camara 9 0-1 - -2-2Total 200 24-63 4-16 14-20 24 14 12 - 14 66 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Tucker 22 6-11 3-5 2-4 4 - - 2 17 W.Brown* 34 4-6 1-2 6-6 4 5 3 1 2 15 S.Darnauzan* 33 4-6 2-2 0-1 2 3 3 - 1 10 J.Ekanga-Ehawa* 29 3-6 1-1 3-4 3 3 1 - 4 10 B.Osby* 26 2-6 - 5-8 13 - 139 T.Yvrande* 15 3-3 1-1 - 11-37 M.Houmounou 14 1-2 0-1 4-4 4 1 -26 A.Gomis 8 2-2 1-1 - 11- - 5 M.Traoré 13 1-2 - 11-12 G.Clerc 6 0-1 0-1 - - - - - Total 200 26-45 9-14 20-27 33 15 7 2 18 81 3/12 Boulogne J.Rousselle* T.Stanley* F.Raposo* J.Mathis* C.Rouse Z.Bah C.McCray* P.Le Pellec R.Ba Total Bourg D.Copeland* M.Sonko* O.Barro* C.Ferchaud* J.Delhomme J.Sanchez* C.Koma O.Da Silveira Total
*Boulogne bat Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 27 4-8 4-6 6-6 2 6 1 28 6-11 4-8 - 3 - 3 28 7-15 - 2-2 6 - 27 5-10 - 5-5 4 1 25 5-10 0-1 3-6 11 1 1 15 3-8 0-1 - 1436 1-8 0-2 3-3 5 5 1 12 1-2 1-1 - 2 - 2 - - - 200 32-72 9-19 19-22 34 17 6 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 37 8-16 2-6 6-8 1 5 25 7-10 1-1 4-8 9 1 2 32 7-10 - 3-4 10 1 34 4-7 3-5 3-3 2 - 1 26 0-5 0-2 4-4 1 - 24 1-3 0-1 1-2 3 4 1 14 1-3 0-1 - 218 1-3 0-1 - 41200 29-57 6-17 21-29 32 13 4
92-85 Co Bp Pts - 1 18 - - 16 - - 16 - 3 15 1 2 13 - - 6 - - 5 -33 - - 1 9 92 Co Bp Pts - 2 24 - - 19 1 7 17 - - 14 - - 4 233 -22 - - 2 3 14 85
3/12 *Limoges bat Le Portel 80-75 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Gomis* 30 6-11 4-5 5-6 2 2 - - 21 K.McAlarney 26 4-6 3-5 3-3 3 4 2 - 2 14 R.Desroses* 27 3-5 3-5 2-4 6 3 2 - 3 11 C.Massie* 34 3-6 - 2-4 8 3 -48 L.Milbourne* 22 2-3 0-1 4-4 5 4 128 J.Hoyaux 16 2-5 1-3 2-2 1 - -27 F.Zerbo 13 1-3 - 3-4 4 - -35 S.Traore 11 1-4 - 2-2 4 - 1 - - 4 A.Curti* 21 1-5 0-2 - 14- - 2 Total 200 23-48 11-21 23-29 34 20 5 1 16 80 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Davis 27 6-11 3-6 6-7 2 3 3 - - 21 R.Taylor* 39 5-11 2-7 2-2 5 7 1 - - 14 I.Sy 20 5-7 3-4 - 412 - 1 13 M.Labeyrie* 29 1-11 0-6 8-11 4 3 - 3 10 N.Wyatte 31 4-12 0-1 - 532 -38 M.N’Diaye* 17 2-4 - 0-1 7 - -14 21 1-3 1-1 - 1 - 2 -13 B.Mangin* G.Leburgue* 15 1-2 - 1 - - - 2 J.Ludon 1 - - - -1Total 200 25-61 9-25 16-21 29 17 10 - 10 75 3/12 *Rouen bat Antibes Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In A.Dunn* 26 7-12 - 4-5 6 2 1 T.Rupert* 27 8-11 - 4 - K.Patiejunas* 27 4-6 2-2 4-4 1 7 2 J.Siggers* 26 5-11 1-3 2-2 3 5 2 C.Bronchard 23 3-7 - 2-5 6 - L.Chelle 16 2-4 2-4 - 3 - C.Thioune 24 1-6 0-2 2-2 3 3 2 T.Maizeroi 3 1-1 1-1 - 11P.Poupet* 27 0-3 0-2 1-2 1 3 2 F.Michel 1 - - - Total 200 31-61 6-14 15-20 28 21 9 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Allen* 31 10-16 - 2-2 9 - 2 F.Prenom 17 5-9 - 52C.Brown* 32 4-15 1-5 - 21L.Bengaber* 26 3-5 0-1 3-4 2 1 S.Massot* 29 3-6 0-1 2-3 8 2 1 Y.Siegwarth 10 3-3 2-2 - 12S.Essart* 32 2-9 1-7 - 11M.Courby 23 0-1 0-1 3-4 2 - 2 Total 200 30-64 4-17 10-13 30 9 5
83-74 Co Bp Pts 1 2 18 1 - 16 - 2 14 - 1 13 - - 8 -16 - - 4 - - 3 -21 -12 9 83 Co Bp Pts 3 2 22 - 1 10 -29 -39 128 - - 8 -25 -13 4 13 74
3/12 Saint-Vallier D.Denave* L.Prowell* K.Shiloh* S.Barrett* F.Tortosa M.Toti Y.Zonnet H.Disy* Total Évreux A.Rowland* R.Wilmont* J.Wood* G.Florimont M.Correa* G.Costentin* K.Dahak L.Konaté S.Ho You Fat D.Kaba Total
76-71 Co Bp Pts - 5 29 1 1 15 - - 10 -18 - - 7 - - 5 -12 -11 9 76 Co Bp Pts - 1 17 - 1 15 - - 13 1 3 11 117 -43 -13 -12 - - - - 2 12 71
*Saint-Vallier bat Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 34 10-15 3-6 6-9 11 3 1 24 4-11 2-4 5-7 4 - 2 34 4-12 0-3 2-4 4 4 26 4-10 0-2 - 212 22 2-4 1-3 2-2 1 1 1 12 2-3 0-1 1-1 2 1 1 30 0-4 - 2-4 9 - 18 0-3 - 0-4 6 1 200 26-62 6-19 18-31 39 11 7 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 32 5-16 4-13 3-4 4 8 2 31 4-16 3-12 4-4 2 1 35 6-7 - 1-4 17 4 1 19 5-7 - 1-2 4 - 21 2-5 - 3-4 8 - 27 1-6 1-5 - 133 1-1 1-1 - - - 23 1-4 0-3 0-2 2 4 1 5 0-1 - - - 4 0-1 0-1 - - - 200 25-64 9-35 12-20 38 20 4
3/12 *Quimper bat Boulazac 70-67 Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Paelay* 41 6-15 2-5 4-5 11 1 3 - 1 18 F.Thibedore 28 6-9 1-2 - 811 - 6 13 A.Lovedale* 36 3-15 0-1 6-10 8 - 2 1 5 12 G.Lessort* 24 4-9 0-1 2-2 7 1 - 2 10 W.Molas 21 5-7 0-2 - 4 - - 2 10 V.Mouillard* 36 0-5 0-4 3-4 - 9 5 -23 A.Mendy 9 0-3 0-1 2-4 2 1 1 -12 M.Diarra 9 1-3 - 1 - -12 Je.Williams 12 0-3 0-1 - 121 -1W.Hervé* 9 0-1 0-1 - 11-1Total 225 25-70 3-18 17-25 43 16 13 1 22 70 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Monroe* 33 4-11 - 8-9 11 1 2 - 4 16 R.Ayers 26 5-12 4-10 - 1 - 4 - 2 14 A.McKenzie* 30 3-7 1-2 4-6 11 - 2 - 4 11 T.Dubiez* 25 3-11 1-7 3-3 2 - - - 10 F.Adjiwanou 31 2-4 0-2 - 43284 Y.Gaillou* 22 2-6 - 1 - 1 -44 S.N’Joya* 18 2-5 - 0-2 2 - -34 A.Kerckhof 32 0-3 0-1 2-2 3 3 1 -12 I.Soumahoro 8 0-3 0-2 2-2 2 - - - 2 Total 225 21-62 6-24 19-24 37 7 10 2 26 67 3/12 Nantes bat *Vichy Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In W.Aka* 38 8-14 4-7 2-2 5 - 1 M.Guichard 26 3-8 1-4 2-4 1 2 1 D.Coleman 22 2-10 0-4 1-2 1 - 1 S.Dondon* 24 2-6 - 5 - A.Eito* 27 1-5 1-2 - 811 E.Craven 13 1-3 0-2 1-2 4 3 3 J.Bernage* 25 0-5 0-5 - 42N.Diakite* 25 0-3 - 0-6 4 - Total 200 17-54 6-24 6-16 32 8 7 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In D.Fergerson* 32 5-14 3-8 5-6 4 1 1 D.Ramseyer* 33 5-8 - 41A.Charles* 26 4-9 1-2 - 822 J.Fields* 32 2-5 0-2 2-3 9 1 1 M.Drame 17 1-1 1-1 2-2 4 1 N.Gayon* 26 1-8 1-7 1-2 1 1 1 M.Badiane 26 0-4 - 5 - 1 K.Idomenee 8 0-1 - 1 - Total 200 18-50 6-20 10-13 36 7 6
52-46 Co Bp Pts - - 22 129 -15 -24 -13 113 -1-12 9 46 Co Bp Pts - 3 18 1 3 10 -39 -16 -25 -14 12- - 2 15 52
ESPOIRS 9 journée e
*Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 98-85 *Orléans bat Cholet 68-66 *Gravelines-Dk bat Le Mans 104-67 *Hyères-Toulon bat ASVEL 90-83 *Paris Levallois bat Dijon 85-68 *Nancy bat Le Havre 102-44 89-63 *Roanne bat Poitiers Chalon bat *Nanterre 82-78 Classement : 1- Le Mans (8-1), 2Gravelines-Dk (7-2), 3- Hyères-Toulon, Strasbourg, ASVEL, Nancy (6-3), 7Pau-Lacq-Orthez (5-4), 8- Chalon, Paris Levallois, Orléans, Cholet, Roanne (4-5), 13- Dijon, Le Havre (3-6), 15Poitiers (2-7), 16- Nanterre (0-9).
NATIONALE 1 11e journée
*Clermont bat Angers 88-84 *Saint-Quentin bat Cognac 72-71 Brest bat *Le Puy 83-66 83-65 *Blois bat Orchies Charleville bat *Saint-Étienne 95-89 *Souffelweyersheim bat Liévin 77-58 *Centre Fédéral bat Montbrison 69-44 Chartres bat *Rueil 88-78 *Challans bat Sorgues 66-65 Classement : 1- Charleville, SaintQuentin (9-2), 3- Souffelweyersheim, Cognac (8-3), 5- Blois, Orchies, Roche/ Saint-Étienne, Sorgues (7-4), 9- Brest, Chartres, Challans (6-5), 12- Angers (5-6), 13- Liévin (4-7), 14- Le Puy, Clermont (3-8), 16- Rueil (2-9), 17Centre Fédéral, Montbrison (1-10).
EUROLEAGUE Groupe A 7e journée
*Bilbao bat Nancy
97-75
*Fenerbahçe bat Olympiakos *Cantu bat Vitoria
86-70 71-68
8e journée Joués mercredi 7 décembre
Bilbao – Cantu Nancy – Fenerbahçe Olympiakos – Vitoria Classement : 1- Fenerbahçe, Vitoria, Cantu (4-3), 4- Bilbao, Olympiakos, Nancy (3-4).
*Kaunas bat Malaga CSKA Moscou bat *Bamberg *Panathinaikos bat KK Zagreb Joués mercredi 7 décembre
CSKA Moscou – KK Zagreb Kaunas – Panathinaikos Malaga – Bamberg Classement : 1- CSKA Moscou* (7-0), 2- Panathinaikos* (5-2), 3Malaga (3-4), 4- Bamberg, Kaunas, KK Zagreb (2-5).
66-62 72-65 74-71
8e journée Anadolu Efes – Milan Jeudi 8 décembre
Charleroi – Partizan Belgrade Real Madrid – Maccabi Tel-Aviv Classement : 1- Real Madrid*, Maccabi Tel-Aviv (5-2), 3- Anadolu Efes, Partizan Belgrade (4-3), 5- Milan (2-5), 6- Charleroi (1-6).
*Kazan bat Galatasaray Sienne bat *Olimpija Ljubljana Barcelone bat *Gdynia
72-61 63-57 76-45
8e journée
Joué mercredi 7 décembre Gdynia – Olimpija Ljubljana Jeudi 8 décembre
Galatasaray – Sienne Barcelone – Kazan
EUROCUP 3e journée Groupe A
*Donetsk bat Cibona Zagreb 98-81 Gravelines-Dk bat *Hapoel 91-75 Classement : 1- Gravelines-Dk (3-0), 2- Donetsk (2-1), 3- Hapoel Jérusalem (1-2), 4- Cibona Zagreb (0-3).
Groupe B
*Prostejov bat Ivano-Frankivsk 78-64 *Roanne bat Pardubice 88-73 Classement : 1- Roanne, Prostejov (3-1), 3- Pardubice (2-2), 4- IvanoFrankivsk (0-4). *Anvers bat Krasnoyarsk 73-69 *Chalon bat Cluj Napoca 83-74 Classement : 1- Anvers, Chalon (3-1), 3- Krasnoyarsk, Cluj Napoca (1-3).
Groupe H
*Artland Dragons bat Keravnos 93-75 Szolnok bat *Pau-Lacq-Orthez 75-67 Classement : 1- Artland Dragons (4-0), 2- Szolnok, Keravnos Nicosie (2-2), 4- Pau-Lacq-Orthez (0-4).
ESPAGNE Liga Endesa 10e journée
Joué mercredi 7 décembre
Groupe D 7e journée
Groupe C
Groupe E
Jeudi 8 décembre
Anadolu Efes bat *Charleroi Real Madrid bat *Milan *Partizan bat Maccabi Tel-Aviv
Novo Mesto bat *Mariupol 71-66 Lietuvos rytas bat *Le Mans 79-62 Classement : 1- Lietuvos rytas (3-0), 2- Novo Mesto (2-1), 3- Mariupol (1-2), 4- Le Mans (0-3).
EUROCHALLENGE 67-65 81-78 94-76
8e journée
Groupe C 7e journée
Valencia bat *Akademik Sofia 72-64 ASVEL bat *Ostende 70-53 Classement : 1- ASVEL, Valencia, Akademik Sofia (2-1), 4- Ostende (0-3).
Groupe F
Jeudi 8 décembre
Groupe B 7e journée
Groupe D
*VEF Riga bat Cholet 69-53 Khimki Moscou bat *PAOK 71-62 Classement : 1- Khimki Moscou (3-0), 2- VEF Riga (2-1), 3- PAOK Salonique (1-2), 4- Cholet (0-3).
*Fuenlabrada bat Bilbao 82-73 *Badalone bat Séville 83-65 Malaga bat *Estudiantes 84-75 *Vitoria bat Saint-Sébastien 86-74 77-75 *Alicante bat Saragosse 85-60 Obradoiro bat *Murcie *Barcelone bat Gran Canaria 65-49 81-64 *Real Madrid bat Valencia *Manresa bat Valladolid 80-75 Classement : 1- Barcelone, Real Madrid (9-1), 3- Malaga (8-2), 4Vitoria, Alicante (7-3), 6- Valencia, Fuenlabrada (6-4), 8- Séville, Manresa (5-5), 10- Bilbao, Badalone, Saragosse (4-6), 13- Obradoiro, Gran Canaria, Murcie, Estudiantes (3-7), 17- SaintSébastien, Valladolid (2-8).
Féminines LFB 11e journée
Bourges bat *Arras 63-56 *Charleville bat Aix-en-Provence 78-62 *Basket Landes bat Saint-Amand 71-63 Lyon bat *Nice 74-71 *Villeneuve d’Ascq bat Challes 65-55 *Lattes-Montpellier bat Tarbes 74-57 *Mondeville bat Nantes-Rezé 63-59 Classement : 1- Challes, LattesMontpellier (10-1), 3- Mondeville, Basket Landes, Bourges (7-4), 6Tarbes (6-5), 7- Arras, Saint-Amand
(5-6), 9- Charleville, Nantes-Rezé, Villeneuve d’Ascq, Lyon (4-7), 13- Aixen-Provence (3-8), 14- Nice (1-10).
LF2 12e journée
Perpignan bat *Léon-Trégor 65-59 68-61 Calais bat *Aplemont Armentières bat *Reims 95-75 68-52 Roche bat *Limoges *Laveyron bat Voiron 78-63 *Graffenstaden bat Centre Fédéral 69-51 71-67 Dunkerque bat *Toulouse Classement : 1- Perpignan (9-2), 2- Calais, Toulouse (8-4), 4Graffenstaden (7-4), 5- Voiron (7-5), 6- Armentières, Léon-Trégor, Laveyron, Dunkerque (6-6), 10- Aplemont (5-7), 11- Limoges (4-8), 12- Roche (6-6, -2pts), 13- Centre Fédéral (3-9), 14Reims (2-10).
EUROLEAGUE 8e journée Groupe A
Galatasaray bat *Kaunas 84-66 *Ekaterinbourg bat Gdynia 79-56 73-69 *Prague bat Bourges *Valencia bat Györ 80-43 Classement : 1- Valencia, Galatasaray (7-1), 3- Ekaterinbourg (6-2), 4- Prague (5-3), 5- Bourges (3-5), 6- Gdynia (2-6), 7- Kaunas (1-7).
Groupe B
Sopron bat *Tarbes 76-67 Polkowice bat *Salamanque 85-78 *Orenbourg bat Schio 70-63 Classement : 1- Fenerbahçe (6-0), 2Salamanque (5-2), 3- Orenbourg (4-3), 4- Schio, Sopron, Polkowice (3-4), 7Tarbes (0-7).
Groupe C
*Gospic bat Rivas Madrid 67-52 *Sparta&K Moscou bat Brno 97-62 Cracovie bat *Kosice 72-69 71-65 *Tarente bat Montpellier Classement : 1- Sparta&K Moscou, Cravovie (6-2), 3- Rivas Madrid (5-3), 4- Lattes-Montpellier, Kosice (4-4), 6Tarente, Gospic (3-5), 8- Brno (1-7).
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PRO B
LE BBD CO-LEADER
BOULAZAC PEUT-IL TERMINER PREMIER ?
mais arrivé. Avant, quand on breakait Boulazac, ils étaient comme des superstars se disant : c’est pas grave, on gagnera le prochain », se souvient Quintard. « Sylvain a trouvé des guerriers. Quand ils sont à -15, un gars comme Monroe, ça lui est insupportable, il brasse tout le monde. Quand ils ont remonté les manches, sur de l’agressivité, du jeu très simple, ils nous ont cassé la gueule. » Peu ou prou le même scénario que face à Antibes : « Ils avaient eu une intensité crescendo pendant tout le match », raconte Espinosa.
« À Beaublanc ils ne résisteront pas » Cette grinta nouvelle et cette force physique s’expliquent en un chiffre : 9, comme le nombre de Périgourdins qui passent entre 15 et 30 minutes sur le parquet (plus 8 pour Cheriet). Si quelque chose est resté immuable au BBD, c’est la qualité de l’équipe, cet effectif « pléthorique » pour Pluvy et « long comme le bras » pour Quintard. « Ils ont à peu près tout ce qu’il
« Ils nous ont cassé la gueule » Pascal Allée / Hot Sports
Guillaume Quintard, coach de Nantes
Après un tiers de championnat, Limoges est en tête, comme attendu mais le CSP partage sa 1ère place avec Boulazac, qui fut même seul leader avant sa défaite du week-end dernier à Quimper après prolongation. Le BBD, premier en mai, utopique ? Quatre coaches victimes des Périgourdins se mouillent. Par Yann CASSEVILLE
S
ix saisons de Pro B terminées entre la 11e et la 15e place pour un bilan de 88 victoires et 116 défaites, sans aucune participation aux playoffs. Depuis son accession à la deuxième division en 2005, Boulazac a déçu. Pourtant, ce que les adversaires redoutaient arrive, là, cette saison : après avoir encaissé les coups et ravalé sa fierté, le BBD de Sylvain Lautié paraît lancé. « Avec les effectifs qu’ils ont, ça ne pouvait pas toujours partir en sucette ! », commente Laurent Pluvy, entraîneur de Saint-Vallier défait au Palio lors de la 6e journée. « Depuis cinq ans ils ont des effectifs et des moyens dingues, une salle de Pro A et ils ne font rien, mais quand on est capable d’avoir cette puissance financière il y a forcément un jour où ça paye », continue Guillaume Quintard, victime du BBD avec Nantes. En un été, Boulazac a troqué son costume de loser pour enfiler le bleu de chauffe. « Le discours du président (Jacques Auzou)
a changé », note Quintard. « Avant il disait que Boulazac visait clairement la montée, il ne l’a pas fait cette année, ça enlève de la pression aux joueurs. »
Deux miracles en deux journées Une saison réussie résulte parfois d’une balle qui tourne autour du cercle avant de rentrer, d’un coup de sifflet favorable. Le BBD tenait son déclic dès le 8 octobre dernier, à l’occasion de la 2e journée. Les Antibois de Julien Espinosa mènent de 12 points au Palio à deux minutes du buzzer final avant de prendre la foudre, et de s’incliner. « Il y avait eu quelques soucis avec l’arbitrage, on avait reçu des excuses de la LNB », rappelle en amont le coach sudiste, ajoutant ensuite que « cette victoire les a peut-être lancés dans l’euphorie. » Une semaine plus tard Nantes payait pour savoir, se faisant cueillir après avoir mené de 17 points à la 23e minute. « Les années précédentes ça ne serait ja-
faut là où il faut. Monroe et McKenzie à l’intérieur, Dubiez sur les ailes va se révéler de plus en plus précieux et les meneurs sont complémentaires », détaille l’entraîneur de Denain, Marc Silvert, lui aussi battu par la bande à Lautié. Suffisant pour viser la première place ? « Bien sûr que c’est envisageable ! », estime Espinosa, le coach d’Antibes pronostiquant le BBD dans le trio de tête final, voire premier. Les autres coaches placent le CSP devant. « Limoges est au-dessus », assure Quintard. « Boulazac, à Beaublanc, ils ne résisteront pas, ils passeront à la moulinette comme tout le monde », continue Silvert. « Avec des petites blessures ils ont tourné à 7-8, mais quand ils seront au complet, est-ce que les egos ne prendront pas le dessus sur le collectif ? », questionne Laurent Pluvy. Après la déconvenue à Quimper, le BBD se doit de répondre en repartant de l’avant dès demain, à Évreux. Car c’est sûrement cette saison que le loser doit prouver qu’il n’en est plus un. n
L’EFFECTIF
Meneurs : Saidou Njoya et Arnaud Kerckhof Extérieurs : Thomas Dubiez, Ryan Ayers, Yannick Gaillou et Issife Soumahoro Intérieurs : Amadi McKenzie, Darryl Monroe, Frédéric Adjiwanou, Mehdi Cheriet et Negueba Samake* * Pigiste médical de Cherie
2 9 / 1 2 / 2 0 1 1 À PA R I S B E R C Y M A T C H A L L S TA R S , C O N C O U R S D E D U N K S E T D E T I R S À 3 P T S CONCOURS DU MEILLEUR MENEUR E T L E S M E I L L E U R E S A N I M AT I O N S
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ENTRETIEN
YAKHOUBA DIAWARA (VARESE)
« L’EUROPE, ÇA N’EST PAS Depuis son retour en Lega à l’intersaison 2010, Yakhouba Diawara retrouve le plaisir de jouer avec sa nouvelle équipe de Varèse après une saison à Brindisi. D’un naturel ambitieux, l’international ne se ferme aucune porte quant à son avenir et compte bien monter encore quelques échelles. Et pour ce faire, il score (15,4 pts de moyenne). Et pas que ça (5,9 rbds et 2,0 pds de moyenne) ! Propos recueillis par Barbara YOUINOU
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6 points face à Milan dès la première journée de Lega. Ça a lancé ta saison, non ?
C’est clair. J’avais beaucoup d’ambitions pour revenir et bien commencer la saison comme j’ai fait une bonne préparation cet été. Je suis allé me préparer aux États-Unis avec mon entraîneur personnel. En ce moment, je me sens vraiment très bien. Je voulais rebondir et repartir au meilleur. À quoi attribues-tu ces bonnes performances ?
Cette année, je me sens très bien. Tout se passe très bien aussi pour ma famille. Je viens d’avoir une petite fille il y a trois mois. Cet été, j’ai aussi perdu huit kilos donc physiquement je me sens très bien, un peu comme en mission. Tout a très bien abouti et tout le travail effectué commence vraiment à payer. Avoir ces responsabilités offensives avec Varèse, c’est quelque chose d’important pour toi ?
Oui beaucoup. Ça prouve qu’il y a beaucoup de positions données mais après c’est à moi de marquer, de faire en sorte de prendre des bons shoots, de bien faire tourner l’équipe, de faire la bonne passe au joueur qui aura la possibilité de prendre un shoot ouvert. Ça me permet également de montrer mes qualités offensives et de basketteur. Le fait de prendre ces responsabilités, c’est une demande du coach du fait de ton expérience?
« Cet été, j’ai perdu huit kilos. Je me sens comme en mission »
Agenzia Ciamillo-Castoria/G.Cottini
C’est une demande du coach mais ça vient aussi des joueurs donc c’est une demande un peu de tout
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ENTRETIEN
S UN NIVEAU DE MERDE » Quelles sont justement les ambitions de Varèse en championnat cette année ?
C’est de faire les playoffs. L’année dernière ils ont fini septième donc pourquoi pas finir sixième ou même plus haut cette année ? On a les capacités. Contre Milan, on gagne de six points, on perd de quatre points contre Sienne alors qu’on n’était qu’à -2 à huit secondes de la fin. On est aussi allé gagner à Rome. On a prouvé qu’on était un groupe très soudé et qu’on pouvait tenir nos objectifs. Pour les atteindre quels seront les atouts de votre équipe ?
Je pense que ça va être de jouer à 100% ensemble. On a dix pros donc l’objectif ça va être de jouer, de rester ensemble coûte que coûte, que l’on soit perdant ou gagnant. Je pense que si on arrive à le faire toute la saison, qu’on arrive à se remotiver tous les dimanches, on aura de grandes possibilités dans ce championnat.
Après, il faut aussi s’adapter au niveau basket, au niveau de l’équipe et de la ville. Ça va dépendre selon les joueurs. C’est aussi une question de confiance parce qu’ici, même si tu as un statut, il faut quand même le montrer. Si tu ne montres rien, ils te mettront de côté. Après tu vas gagner leur respect et ça ira tout seul.
C’est très disputé, le niveau a encore monté par rapport à celui de l’année dernière. Il y a trois équipes en Euroleague et puis, du premier au dixième, on est dans une situation où tout le monde peut vraiment battre tout le monde. Sienne a perdu à domicile contre Caserte. C’est un championnat très difficile. Nous on est cinquième. On n’est qu’à une seule victoire du premier et à deux défaites de la douzième place. Ça montre que ce championnat est très relevé.
Si à l’occasion il y a une bonne équipe qui se propose avec de vraies possibilités de jouer, pourquoi pas ? Mais par contre si c’est pour des petites occasions, jouer des trois/quatre minutes, je pense que je préfèrerais rester jouer en Europe, signer dans un gros club européen, jouer l’Euroleague et montrer ce dont je suis capable.
On voit qu’il y a beaucoup de joueurs référencés en Italie sur la scène européenne alors qu’est-ce qui peut expliquer cet attrait pour la Lega ?
Rejoindre un club estampillé Euroleague, c’est ton ambition pour l’année prochaine ?
Ça n’est pas facile non plus de s’adapter ici. Depuis que j’ai joué en Italie, il y avait Hervé Touré mais il est parti, Ali Traoré était là aussi l’année dernière.
Oui peut-être. Pour l’instant je ne sais pas encore. Actuellement je me sens très bien en Italie. Mais
Oui c’est plus tranquille, j’ai bien fait de revenir. J’avais des contacts mais s’il avait fallu attendre avec ce lock-out… Donc je suis content de mon choix. Je continue à bosser. Pour l’instant, je suis très heureux ici à Varèse, l’équipe tourne très bien. J’ai de bonnes relations avec mon entraîneur, avec mes coéquipiers et le public. Je suis ici pour travailler et si la NBA doit revenir un jour, ça reviendra.
Et comment juges-tu le niveau de la Lega cette saison ?
Par contre, on ne voit pas beaucoup de joueurs français….
Et un retour en France, tu l’envisages ?
Avec l’épisode du lock-out, est-ce que tu t’es dit que le choix de revenir dès l’année dernière était le bon ?
Le fait que ton début de saison soit réussi te rendil optimiste à l’idée de retrouver une place en NBA ?
C’est le style de jeu, de bonnes équipes. Le championnat est très relevé. C’est un peu comme le Calcio en football, il y a une dizaine d’équipes qui peuvent battre tout le monde. Le niveau explique que beaucoup de joueurs européens viennent jouer ici. Il y a de gros joueurs passés par la NBA qui jouent aussi en Italie. C’est un des championnats les plus relevés avec l’Espagne.
équipes et de gros championnats. Donc on peut très bien faire une très belle carrière en Europe et ne pas du tout jouer en NBA. Tout va dépendre du joueur mais aussi des gens qui les conseillent.
Pascal Allée / Hot Sports
le monde. J’essaye de trouver les bonnes positions offensives pour marquer. Après, l’équipe a confiance en moi et moi j’ai confiance en eux. C’est à moi de prendre mes responsabilités, c’est à moi d’avancer et de faire en sorte que l’équipe gagne ses matches pour que l’on se rapproche de nos objectifs.
« Jouer deux/trois minutes en NBA quand tu as 20/22 ans, ça passe, mais quand tu atteins les 25 ans… »
C’est clair. Avec la NBA, c’est mon objectif. Avec Varese on va déjà essayer de finir dans les quatre premiers et s’il y a la possibilité de la jouer ici, pourquoi pas ne pas rester ? Tu as évoqué la question du temps de jeu. Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes joueurs français à qui on fait souvent le reproche de ne pas rentrer quand cela ne se passe pas bien en NBA ?
Ça dépend d’abord de leur mentalité. Si c’est pour jouer des deux/trois minutes quand tu as 20/22 ans, ça passe, mais quand tu atteins les 25 ans, si tu as envie de jouer, il est clair qu’il faut changer d’objectif. L’Europe, c’est aussi un très bon niveau, ça n’est pas un niveau de merde. Ici il y a de grosses
pourquoi pas ? On ne sait jamais. Moi j’ouvre la porte à tout le monde donc rien n’est fermé. L’année prochaine, il y a les J.O. de Londres. Tu y penses ?
C’est clair que c’est un objectif. Je veux prouver de quoi je suis capable. C’est pour ça que cette année je vais essayer de faire une grosse saison individuellement et avec l’équipe. Je vais faire le maximum pour être appelé. Après, la balle n’est plus dans mon camp. Elle est dans celle du coach et c’est lui qui prend ses décisions. Moi je fais mon boulot sur le terrain. Tu as des liens avec le staff et les joueurs ?
Avec les joueurs de temps en temps. Avec le staff je n’ai pas de lien depuis un an, un an et demi. Du coup, tu ne sais pas ce qu’ils pensent de toi ?
Non, pas du tout. De toutes façons, s’ils veulent me trouver, ils peuvent m’appeler. Ça n’est pas très difficile de me joindre. n
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EN BREF
Pekovic (Partizan), Gallinari (Milan) et Sefolosha (Fenerbahçe) : finie l’Euroleague, retour en NBA.
EUROLEAGUE 7E JOURNÉE
C’ÉTAIT LEUR DERNIÈRE SÉANCE… Sur le chemin du retour aux États-Unis, une dizaine de NBAers ont assuré une ultime représentation sous leurs couleurs européennes.
«
J’aurais souhaité pouvoir rester un peu plus longtemps pour montrer ce que je peux faire. » Serge Ibaka peut regagner l’Ouest américain avec le sentiment du devoir accompli, lui et Rudy Fernandez ont pris soin d’officialiser la qualification du Real au Top 16 avant de grimper dans l’avion. Pour leur ultime sortie en Euroleague (72-65 à Milan), le néoMav (13 points, 3 rebonds et 3 passes) et l’intérieur du Thunder (7 points, 6 rebonds et 2 contres) ont gâché celle de Danilo Gallinari, trop maladroit (13 points à 2/9, 6 rebonds) pour sauver un Milan en tout point décevant (2-5). Le pot de départ était bien plus festif du côté de Belgrade où, en guise de discours d’adieu, Nikola Pekovic s’est fendu de 17 points pour faire plier le Maccabi (74-71) de Jordan Farmar (11 points, 4 rebonds et 3 passes). Comme les Israéliens (5-2), les Serbes ne sont plus qu’à quelques paniers de la seconde phase. « Nous avons un bilan de 4-3 qui est une surprise pour beaucoup de monde », expliquait Pekovic en vidant son
Galatasaray où, en dépit de la défaite à Kazan (72-61) et du départ de Zaza Pachulia (5 points, 6 rebonds), les hommes d’Oktay Mahmuti restent en position de force Lawson s’en fout ? dans le groupe D (3-4). Tombé à Cantu la Dans le groupe C, sans un grand Thabo semaine passée (71-68), Vitoria n’aura Sefolosha (6 points et 6 rebonds), Fenerbapas vraiment eu le temps de profiter des hçe a également pris une solide option en talents de Goran Dragic (3 points, 1 passe). écrasant Olympiakos (86-70). « Je lui dis Kévin Séraphin (0 point à 0/5, -2 d’éval), merci pour tout », évoquait le coach Neven auteur de sa plus mauvaise sortie en Italie, Spahija au sujet du avait lui déjà la tête à starter du Thunder. « Il Washington. a beaucoup contribué Ty Lawson a-t-il mais Marko Tomas vraiment eu un jour la Nikola Pekovic va combler sa place sienne en Lituanie ? La car s’il n’avait pas été courte victoire de Kaublessé, nous n’aurions pas signé Sefolosha. nas face à Malaga (67-65) n’a pas effacé les Notre équipe est suffisamment forte. » À cinq revers rapidement enregistrés. « C’était trois journées du terme de ce premier tour, un bon moment », assure pourtant le meneur Istanbul peut rêver aux qualifications de US. « J’ai découvert une culture basket ses trois représentants. différente, c’était une expérience amusante Malgré quelques frayeurs à Charleroi (62et je suis triste de partir. » Pas certain que le 66) et la partition faiblarde d’Ersan Ilyasova Nugget (7,4 pts, 3,0 rbds et 1,6 pd) laisse un (5 points, 3 rebonds), Efes Pilsen file tout souvenir impérissable en Lituanie… n Jérémy BARBIER droit vers le Top 16. Même promesse à vestiaire. « J’ai vraiment adoré jouer avec le Partizan en Euroleague et je quitte le club en le laissant dans une bonne situation. »
« J’ai adoré jouer au Partizan »
LE CHIFFRE
1
• Première participation en Euroleague et déjà première qualification au Top 16 pour Kazan, petit bizut de cette cuvée 2011-2012. Les coéquipiers d’Henry Domercant avaient pourtant
Wojciech Figurski/EB via Getty Images
Salih Zeki Sayar, Seffi Magriso,Panagiotis Moschandreou/EB via Getty Images
• Ben Woodside et Ljubljana, c’est déjà de l’histoire ancienne. L’ex-meneur du BCM, qui affirmait ne plus recevoir ses chèques depuis plusieurs semaines, a quitté la Slovénie après seulement sept petits matches d’Euroleague (6,0 pts, 2,1 rebonds et 1,9 passe) et dix rencontres en Ligue Adriatique (8,6 pts, 3,7 rbds et 3,2 pds). L’Américain a déjà signé en faveur du BC Armia, leader du championnat en Géorgie… Obligés de renforcer leur secteur intérieur suite au départ de Kévin Séraphin, les Basques de Vitoria se sont offerts les services de Vladimir Golubovic (2,13 m, 25 ans) pour les deux prochains mois. Passé par la Turquie et Banvit l’an passé (11,0 pts et 6,3 rbds en Eurocup), le pivot monténégrin avait commencé la saison à Mariupol. J.B.
très mal commencé la compétition, battus deux fois lors de leurs trois premiers matches (-8 contre Sienne, -28 devant le Barça). « Au début de la saison, nous n’avons pas si bien joué collectivement mais aujourd’hui, nous avons presque construit notre alchimie collective », analyse Terrell Lyday, deuxième scoreur (12,0 pts en moyenne) des nouveaux trublions. Vainqueurs de l’Eurocup la saison dernière, les Russes ont enregistré contre Galatasaray une quatrième victoire de rang (72-61). « Même si nous avons encore beaucoup de travail, nous améliorons progressivement notre jeu », estime l’ancien Choletais. « Nous avons un bon nombre de bons shooteurs dans notre roster et nous serons capables de jouer contre n’importe quel adversaire. » J.B.
25
échos
CHAMPIONNATS NATIONAUX
L’HOMME À SUIVRE
ESPAGNE
KYLE SINGLER, D’ALICANTE AU REAL
milan
MACVAN
• S’il a livré dimanche dernier sa dernière bataille victorieuse avec Alicante (77-75 contre Saragosse), Kyle Singler (9 points, 2 rebonds et 1 passe) n’en a pas encore tout a fait terminé avec l’Espagne. Alors que les Pistons comptaient sur lui dès cette saison, l’ex-ailier de Duke, 33e choix de la Draft, a filé au Real Madrid sans même attendre le premier coup de fil autorisé de ses dirigeants NBA. Orphelins de Rudy Fernandez depuis leur victoire contre Valence le week-end dernier (81-64), les co-leaders madrilènes n’ont pas hésité à mettre la main à la poche, dédommageant Alicante à hauteur de 150.000 euros pour récupérer les droits du 10e scoreur de la ligue (14,4 points à 40,0% derrière l’arc, 3,4 rebonds en 31 minutes). « Je pense qu’à l’heure actuelle, l’offre proposée par le Real était la meilleure pour moi », justifiait Singler sur sa page Facebook. Selon Marca, l’ancien Blue Devil s’est engagé pour 900.000 dollars, nets d’impôts. À titre de comparaison, les Kings ont versé 730.400 dollars l’an dernier à Hassan Whiteside, leur 33e choix de la Draft. « Mon rêve ultime est de jouer en NBA mais je sais que cela arrivera le moment venu », prédit Singler. Dans l’immédiat, les minutes garanties en Euroleague et en ACB seront sans doute plus formatrices qu’un rôle mal défini en Amérique. Meilleur rookie du championnat espagnol, le MVP de la 1ère journée (24 points, 4 rebonds et 3 passes contre Bilbao) était sincèrement désiré dans la capitale. « Singler est un joueur intelligent », explique le coach Pablo Laso. « Il possède une très belle lecture de jeu et une formation académique grâce à son cursus à Duke. Il a également un bon tir extérieur et c’est un joueur polyvalent. Son adaptation immédiate au championnat a été déterminante pour Alicante, cela parle en sa faveur. » Singler et le Real affronteront dimanche le voisin Estudiantes, 14e du championnat après sa défaite contre Malaga (75-84).
PARTIZAN BELGRADE
Liga ACB
S
LEGA
BOLOGNE ENGRANGE Marko Metlas/EB via Getty Images
himon Mizrahi a de quoi être perplexe. Lorsqu’il prêta Milan Macvan au Partizan début octobre, le président du Maccabi n’imaginait certainement pas qu’il serait le bourreau du club-nation à Belgrade (74-71). « Je fais abstraction du fait que j’ai commencé la saison à TelAviv », avait pourtant prévenu le jeune intérieur au moment de son transfert. « Je joue désormais au Partizan et je vais tout faire pour gagner. » Le coquin a donc attendu la réception du club avec lequel il est lié jusqu’en 2015 pour sortir son match référence en Euroleague : 22 points à 9/14 aux tirs dont 3/6 derrière l’arc, 8 rebonds et, cerise sur le gâteau, un titre de co-MVP de la 7e journée, une récompense inédite pour celui qui ramassait les miettes la saison dernière (3,5 points et 1,7 rebond). Le Serbe, 22 ans, encore un peu perfectible dans la cour des très grands jusqu’à présent (7,4 points et 4,1 rebonds à l’Euro 2011), semble en mesure de passer un cap en club cette saison. Sous la loupe de tous les recruteurs de la planète basket depuis 2007 et ce Mondial U19 où il exécuta le Team USA de Mike Beasley et Stephen Curry en finale (19 points et 10 rebonds), Macvan est aujourd’hui le 9e marqueur (16,3 points), 2e rebondeur (7,9 prises) et 5e meilleure évaluation (20,1) de la compétition européenne. À deux doigts du Top 16 après le succès contre Tel-Aviv, il devra terminer le job sans Nikola Pekovic, son complément idéal dans la raquette ces dernières semaines. Le Monténégrin reparti à la chasse aux minutes en NBA, Macvan a désormais la responsabilité de la qualification au second round. À lui de jouer… n Jérémy BARBIER
• Assez mal entamée (2-3), la saison de la Virtus commence enfin à ressembler à quelque chose. Grâce au match gargantuesque de Viktor Sanikidze, meilleur marqueur (27 points), rebondeur (16 prises et évaluation (42) de la 9e journée, Bologne a arraché contre Sassari sa troisième victoire consécutive (85-80), succès qui lui permet de retrouver la partie supérieure du classement (5-3, 5e). Ça va mal en revanche pour Cantu, défait pour la deuxième fois de suite, à Sienne (73-64). Un malheur n’arrivant jamais seul, les coéquipiers de Denis Marconato devront faire pendant cinq mois sans Marko Scekic (6,0 points et 5,0 rebonds en 20 minutes), touché au genou droit. l J.B.
26
NBA
LES NUGGETS PAIENT LE LOCK-OUT
POUR DENVER, C’EST DU CHINOIS ! Pendant que certains joueurs s’impliquaient dans le conflit du lock-out, d’autres se maintenaient en forme dans les championnats étrangers. Les trente franchises s’apprêtent désormais à récupérer leurs globe-trotters. Toutes ? Pas vraiment. Car Denver, déjà en quête d’une nouvelle identité depuis le départ de Carmelo Anthony, est aussi à la recherche... de joueurs. Par Gaétan SCHERRER
F
in août, le monde du basket s’étonnait de voir Wilson Chandler prendre un aller simple – comprenez sans possibilité de revenir en NBA une fois la grève levée – pour le championnat chinois, la CBA. Quand J.R. Smith et Kenyon Martin l’ont accompagné en septembre, toujours sans clause de retour en cas de fin de lock-out (mais avec les plus gros contrats jamais proposés dans le basket chinois), les fans des Nuggets se sont sérieusement inquiétés. Et pour cause. Les trois joueurs sont aujourd’hui bloqués en Chine, dans l’impossibilité de rejoindre Denver pour le début de la saison
NBA. Ils ne pourront rejouer aux États-Unis qu’au terme de la saison CBA, c’est-à-dire en mars 2012. Pour s’en assurer, le championnat chinois n’a pas hésité à implanter des règles strictes afin de punir les équipes qui laisseraient un NBAer rompre son contrat. Concrètement, même si les trois larrons décident de ne pas jouer, leurs clubs peuvent tout à fait les obliger à rester, avec ou sans salaire. Si Wilson Chandler pourra donc continuer à affoler les compteurs (43 points et 22 rebonds pour son premier match avec les Lions de Zhejiang),
APRÈS LE LOCK-OUT, LE LOCK-IN... Volontairement (Sonny Weems en Lituanie, Chris Douglas-Roberts en Italie) ou contre leur gré (Aaron Brooks en Chine), ils sont une vingtaine de joueurs NBA à s’apprêter à jouer une saison entière hors États-Unis. Leur contrat ne prévoyait pas de clause de retour en NBA. Quelques exceptions toutefois : Earl Clark a aisément quitté son club chinois pour des « raisons personnelles », Brian Scalabrine a pu dire ciao à Trévise, et Yi Jianlian, qui a joué trois matches (18,3 points) dans son pays natal, a bénéficié d’un traitement de faveur via une clause (portant son propre nom !) lui permettant de revenir sans souci en NBA sur le marché des agents libres. G.S.
J.R. Smith est dans une situation dont il se serait bien passé. Blessé au genou dès son premier match, il a décidé d’aller se faire soigner à Pékin, provoquant la Le lock-out colère de son General Manager qui lui a sommé de est terminé, rentrer au plus vite « ou il en subira les conséquences ». mais J.R. Smith Réplique de Smith : « Si vous ne comprenez pas que mon est bloqué but principal est de rester en forme, vous devriez peuten Chine, être changer de métier .» comment Une réponse aussi cinglante que celle donnée sur le vont faire les terrain le week-end dernier (52 points, 22 rebonds et Nuggets ? 7 interceptions). Kenyon Martin (15,7 points chez les Flying Tigers de Xinjiang) semble quant à lui satisfait sportivement, mais un peu moins réjoui sur le plan culinaire : il a déjà fait appel à quatre chefs cuisiniers personnels avant d’en trouver un à sa convenance.
ChinaFotoPress/Getty Images
Pas de raquette, pas de banc L’effectif appauvri des Nuggets n’est pourtant pas au bout de ses peines. Le précieux intérieur Nene (14,5 points et 7,6 rebonds en 2010-2011), fidèle au Colorado depuis son arrivée dans la ligue, est agent libre et peu enclin à prolonger l’aventure à Denver, le staff ayant tardé à lui offrir une extension de contrat. « Les Nuggets ont fait ce qui était le mieux pour eux, je dois désormais faire ce qui est le mieux pour moi.» Un message sans équivoque, entendu par plusieurs franchises (Warriors, Rockets, Clippers) qui chercheraient à s’attirer les services du joueur brésilien. Idem pour Arron Afflalo, l’une des bonnes surprises de la ligue l’an passé (12,6 points), restricted free agent (ce qui signifie que Denver n’a qu’à s’aligner sur les éventuelles offres pour conserver le joueur), mais au profil très convoité. Finalement, les seuls « cadres » assurés de porter l’uniforme bleu pâle à partir du 25 décembre sont Danilo Gallinari (revenu de Milan), le précieux Andre Miller (bientôt 36 ans) et le versatile Al Harrington. Pour l’instant, Denver n’a pas de présence intérieure, et encore moins de profondeur de banc. Une saison galère se profile pour une franchise en perte d’identité et incapable de se projeter sur le long terme. Une situation autant due aux circonstances qu’aux choix maladroits des dirigeants. L’ère post-Melo ne fait que débuter. n J.R. Smith
« Vous devriez changer de métier »
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échos NBA
WILLIAMS, APRÈS LA TURQUIE,
Et sinon…
RETOUR AU BUSINESS ! Alors que le Besiktas pleure son départ, Deron Williams revient aux affaires en NBA et pense déjà à 2012. Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images
P
Deron Williams veut quitter les Nets
une moyenne de 33,7 points (62,5% de réussite aux tirs dont 64 % à troispoints), 3,0 rebonds et 4,7 passes décisives. D-Will a définitivement marqué son passage dans le club turc avec sa performance contre le BC Göttingen (50 points), l’un des meilleurs matches de sa carrière selon le joueur. Depuis ses adieux à la scène européenne, D-Will alimente les rumeurs. Après avoir signalé aux
Nets qu’il ne prolongerait pas son contrat, il a finalement déclaré en début de semaine qu’il était presque sûr, « 90% de chances » de rester à New Jersey au-delà de cette saison, participant ainsi au déménagement à Brooklyn. « Il est très peu probable que je rejoigne les Knicks », a-t-il précisé à la radio CBS. Qu’en sera-t-il la semaine prochaine ? n Claire PORCHER
LA FREE-AGENCY 2011
LA VALSE DES RUMEURS
C
le point d’accepter une nouvelle offre de Portland… Mais on parle également de lui à Miami. Avec la fin du lock-out, c’est aussi le retour des rumeurs concernant l’abondante free-agency 2012. Si les cas de Dwight Howard et de D-Will (voir par ailleurs) reviennent très souvent sur le tapis, c’est bien Chris Paul qui gagne la palme des rumeurs. Chris Paul aux Knicks avec son copain Melo. Chris Paul aux Celtics dans un échange à trois comprenant Rajon Rondo. Chris Paul dans un trade avec Stephen Curry des Warriors… La dernière info en date (Yahoo ! Sports) indique que Hornets et Magic seraient en pourparlers avec les Lakers. Paul/Howard/ Bryant, le nouveau big three ? Suite au(x) prochain(s) épisode(s). n Claire PORCHER
Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images
L’ouverture des camps d’entraînements et de la free-agency, c’est pour demain vendredi ! En attendant, ça parle, ça fantasme… aron Butler, à Dallas jusqu’à la saison dernière, va rencontrer les responsables des franchises de Chicago, L.A. (Clippers), San Antonio, New Jersey ou encore Detroit. Le premier choix du joueur se porterait sur les Bulls… Quant à Tyson Chandler, il aurait rencontré les dirigeants de Golden State, Houston et New Jersey cette semaine… Grant Hill est en pleine hésitation mais devrait rapidement faire son choix entre Phœnix, New York, Los Angeles (Clippers) et Chicago. En attendant, Steve Nash a fait savoir qu’il était « très, très important » pour lui que les Suns le resignent… Selon ESPN, Josh Howard est en contact avec les Bulls, les Spurs, les Nets ou encore les Wizards… D’après le New-York Post, les Knicks seraient intéressés par le pivot français Alexis Ajinca… Greg Oden serait sur
où il jouera, ni quand. Peut-être en janvier, une fois totalement remis de sa blessure au genou… Kirk Hinrich sera absent des parquets à la reprise, pas encore totalement rétabli de son opération de l’épaule… Les Blazers envisagent de proposer à Nicolas Batum un Rocky Widner/NBAE via Getty Images
our remercier Williams du travail accompli, le numéro 8 ne sera jamais plus porté au Besiktas. Un maillot retiré pour trois mois de service ? Peut-être exagéré. Mais l’association a été bénéfique, pour Istanbul (apport médiatique et sportif) et pour Williams, qui espère bien mettre à profit cette expérience européenne s’il est du voyage à Londres en 2012 avec le Team USA. Et puis le All-Star en a profité pour se remettre en forme. En attendant, le point guard rejoint la NBA avec le sentiment du devoir accompli. Il laisse son équipe à la 2e place du championnat (7v-1d) avec des moyennes plus qu’honorables de 19,7 points, 3,3 rebonds et 6,4 passes décisives de moyenne. En EuroChallenge, Besiktas est invaincu (4 victoires au moment de notre bouclage) et Williams a fait parler la poudre. Trois matches de grande facture pour
Jonathan Daniel/Getty Images
Lock-out ou pas, leur saison ne commencera pas tout de suite. Point sur l’infirmerie. Mike Miller est indisponible deux mois après avoir été opéré pour une hernie. Miami pourrait s’en séparer en utilisant l’amnesty clause… Greg Oden ne sait pas encore
Les Knicks veulent Alexis Ajinça.
nouveau contrat longue durée… Jason Kapono va participer au camp d’entraînement des Los Angeles Lakers… Questionné par le New York Times sur un éventuel trade avec Chris Paul, Chauncey Billups a déclaré ne pas vouloir être transféré. « Cela ne me ferait pas plaisir, à ce stade de ma carrière, je veux gagner »… Mark Price, le meilleur shooteur de lancers-francs de l’Histoire, rejoint le staff d’Orlando en tant qu’assistant, spécialiste du tir… Après les bonnes prestations estivales de Jonas Valanciunas avec la Lituanie, Toronto a discuté d’un éventuel buy-out avec Lietuvos rytas pour rapatrier le pivot en NBA dès cette saison. Le club lituanien a refusé.
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Salut ! Ça va ?
Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
CHARLINE
SERVAGE FÉMININ) (LYON BASKET
S
alut Charline, ça va ?
Très bien, oui. Tu sais que ça nous fait plaisir de lire sur le site Lady
ter en disant ça, mais je n’aime pas la NBA. Ils commencent à défendre en playoffs et tout le reste de la saison c’est du spectacle. L’Euroleague, j’aime beaucoup. Je suis la Pro B et énormément la Pro A, encore plus cette année avec Batum, Parker, Turiaf, c’est un autre niveau. Je suis à fond dedans.
Hoop que tes deux revues préférées
As-tu été voir Tony Parker
sont Maxi-Basket et
à l’Astroballe ?
BasketNews. C’est vrai
Oui, c’était un vrai régal. Je suis un peu déçue qu’il soit parti mais on savait que ça ne durerait pas toute la saison. Quelque part ce n’est pas plus mal car le public français est content d’avoir pu le côtoyer durant deux mois, et comme ça il garde son image inaccessible, le mythe. Je pense aussi que les gens auront d’autant plus envie de les revoir avec l’équipe de France pour les J.O.
une fille lit Cosmo, Jalouse, Voici…
Les magazines de potins, je ne les regarde qu’en déplacement et les autres ne m’intéressent pas non plus. Les magazines de basket c’est plus intéressant que ceux qui te disent « untel n’est plus avec machine. » Tu dois être super contente que Maxi sorte aujourd’hui un reportage sur ton club de Lyon ?
J’ai vu ça, six pages quand même, ça le fait ! Ce n’est quand même pas commun pour du basket féminin d’avoir autant de pages sur le même club. À quoi va ta préférence dans tes deux revues préférées, la Pro A, la NBA, l’Europe, le basket féminin ?
Je sais que je vais me faire insul-
Connais-tu la carrière de ton coach Pierre Bressant ?
Un peu, oui. J’ai vu une vidéo, la seule que j’ai pu trouver sur YouTube ou DailyMotion, avec Petrovic et Dubuisson au tournoi de Noël à Paris en 86, et on le voit simuler un passage en force face à Petrovic, et au final Petrovic lui marque deux points
Tu as lu des articles sur ta coéquipière Audrey Sauret quand tu étais jeune ?
Je l’avais en poster dans ma chambre, je lui ai dis quand elle est arrivée ! (Rires) J’ai vraiment suivi sa carrière. C’est super pour moi de jouer avec elle. En fait tu aimes le basket mais à regarder certaines photos tu apprécies aussi d’être glamour ?
(Elle rit) Oui c’est le club qui nous a fait faire ces photos-là. On avait fait une photo « mode », une « nature » avec un moment dans notre quotidien, et une photo basket avec la robe qu’ils ont mise sur la façade du gymnase, elle doit faire 2,5/3m de haut. Je me suis prise au jeu à 200% car ce n’est pas tous les jours que l’on fait des photos marrantes comme ça. J’aime prôner le fait que je suis basketteuse pro mais ce n’est pas pour autant que je passe mes journées en survêt et en short. Je suis une femme avant tout, j’aime plaire. Tu te sens bien dans les robes de l’équipe ?
Super bien. C’est plus agréable à porter que le grand short et le grand maillot que l’on avait avant. La robe, on ne la sent pas, on ne s’en occupe pas. C’est féminin et en plus ça fait un buzz. C’est vraiment sympa. J’ai lu aussi que tu veux être gendarme... C’est quand même pas pour l’uniforme ?
Non, non… Gamine je disais à mes parents que plus tard je serai policier. J’ai passé le concours de sous-officier de gendarmerie il y a un an et demi, en touriste, pour voir, et je l’ai eu ! Ils m’ont appelée en école, deux fois on a fait repousser. On est en train de voir si je peux avoir le statut de sportif de haut niveau dans la gendarmerie. C’est un peu compliqué, il n’y a jamais eu de basketteur dans la gendarmerie.
1
À 23 ans, généralement,
Images - LFB 201
C’est vrai ! Ce sont les deux seules que je lis. Je les reçois chez mes parents depuis… longtemps. Mon grand-père conservait les belles photos quand, par exemple, il y avait des meneurs qui étaient très bas sur le dribble et il me disait « tu vois, c’est comme ça qu’il faut faire ! »
Hector Palister
au moins ?
sur sa gueule (elle rit). C’était marrant… Après ses passes décisives en Pro A (NDLR : Bressant est le recordman sur un match en Pro A), tout ça, je connais un minimum.
cours de n o c le é s s a p i « J’a rmerie » a d n e g e d r ie c sous-offi
Tu as échangé là-dessus avec Pauline Krawczyk ?
Oui, mais elle, elle est dans la police. Le statut de sportif de haut niveau est plus facile à obtenir chez eux. Dans la gendarmerie, ce sont des militaires. Il fallait que la fédé fasse une demande d’agrément auprès des armées, c’est un bazar pas possible. Ce qui est clair pour moi, c’est qu’à aucun moment je lâcherai la gendarmerie, c’est ma reconversion. n
Hôtel République 2011 • © Shutter
HALLE ANDRÉ VACHERESSE
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