l’hebdo du basketball
JEUDI 15 décembre 2011 - N° 582
Séraphin… Poitiers… Chatfield… Boddicker… Tchatchouang… Ramseyer… Morlende… JBAM… Guérineau CO-LEADER MAIS BATTU À DIJON
GRAVELINES, VRAIMENT SI FORT ?
SPÉCIAL « TEAM BY TEAM » NBA
AVEC MELO, CHANDLER et Amaré
LES KNICKS
www.basketnews.net M 03252 - 582 - F: 3,00 E
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BasketNews n°582 - jeudi 15 décembre 2011
Jennifer Pottheiser/NBAE via Getty Images
ONT LA BANANE
02
médias
Autour du terrain Julien Guérineau (Responsable des éditions à la FFBB)
« C’est une équipe de mecs bien »
La fédération a sorti un DVD et un livre à la gloire des Bleus vicechampions d’Europe.
Télévision Jeudi 15 décembre 08h45 Sport+
Vitoria – Nancy (EL, rediff)
23h00 Sport+
Maccabi – Anadolu Efes (EL)
photographe a fini le travail en accueillant les joueurs au Bourget, en les suivant aux Champs-Élysées, en soirée, etc. On avait donc une production photos globale. Et sur le plan des images pour le DVD ? Depuis 2005, Canal+ suit souvent l’équipe de France avec un journaliste et un caméraman qui fait des images inside, ce qui a donné lieu à des documentaires la plupart diffusés dans Intérieur Sport. Là il y a eu une divergence de point de vue sur la manière de travailler entre les journalistes d’Intérieur Sport et les responsables de la communication de la fédération, et ils ont arrêté de faire des images inside et sont partis de Lituanie. Si bien que dans le DVD il n’y a pas d’images de vestiaires, de vie de groupe, c’est une construction que l’on a fait a posteriori. Le jour de la qualification pour la demi-finale, Benoît Dujardin (responsable de la communication à Poitiers) nous a dit qu’il venait voir la finale par le vol spécial affrété par la fédération. Il a filmé des images de la finale, il est rentré avec l’équipe de France sur Paris,
Veronica Virzi
L
a fédération a investi dans ce projet sans savoir si les résultats sur le terrain allaient valider la sortie du DVD et du livre ? Chaque année depuis 2005 un photographe vient systématiquement faire les débuts de préparation avec l’équipe de France pour alimenter le site Internet et le magazine de la fédération et aussi proposer des images libres de droit à la presse. Cette fois notre photographe a suivi un peu plus la préparation car elle s’est faite à l’INSEP avec des tests médicaux qui n’existaient pas avant. Il a fait ensuite quelques matches amicaux et il est parti à l’Euro pour nous, il a eu accès aux vestiaires. C’était fait en prévision d’un résultat éventuellement positif pour faire un retour sur l’Euro et préparer les J.O. Au retour de Lituanie, un autre
et avec Tommy Hombert qui travaille avec lui sur la série Vis mon Match, on s’est retrouvé le lundi soir à La Cantine du Faubourg où la fédération organisait un dîner pour le retour des Bleus. Dans le fumoir, on a insonorisé, décoré, et on a fait passer les 12 joueurs tour à tour en interview. Je posais les questions, Benoît et Thomas ont filmé, de 22h à 1h du matin. Pour Vincent Collet, on est allé à Créteil à l’occasion d’un séminaire de la direction technique et on a refait un studio et une interview d’une heure et demie dans un hôtel. Par ailleurs, Canal+ a aimablement fourni des images de match à la fédéra-
tion. Dans un bonus de cinq minutes, il y a des images sur le retour des Bleus à Paris. Ce qui ressort c’est la personnalité de chacun. Ali Traoré fera plus tard du stand-up (monologue comique), Joakim Noah est exceptionnel, ce qu’il dit est profond. C’est une équipe de mecs bien et ça se ressent dans leurs interventions. n Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
Les deux produits sont disponibles en ligne sur le site www.ffbbstore.com « Euro Stars, le livre » : 25 € - « Euro Stars, le film » : 14 € - Le pack : 34 €
Vendredi 16 décembre
Vitoria – Nancy (EL, rediff)
19h25 Sport+
Roanne – Cholet (Pro A)
Samedi 17 décembre 19h55 Sport+
Poitiers – Chalon (Pro A)
Dimanche 18 décembre 07h30 Sport+
Poitiers – Chalon (Pro A, rediff)
21h45 Sport+
Vitoria – Barcelone (ACB)
Lundi 19 décembre 17h25 Sport+
Vitoria – Barcelone (ACB, rediff)
Mardi 20 décembre 11h50 Sport+
Vitoria – Barcelone (ACB, rediff)
17h00 Eurosport 2
Un match d’Eurocup
21h45 Eurosport 2
Un match d’Eurocup
Mercredi 21 décembre 11h30 Eurosport 2
Un match d’Eurocup
19h55 Sport+
Nancy – Olympiakos (EL)
Jeudi 22 décembre 07h30 Sport+
Un match d’Euroleague
15h00 Sport+
Nancy – Olympiakos (EL, rediff)
Lu, vu et entendu « La ligue en souhaitait 10 mais nous préférons toujours démarrer tranquillement car l’audience n’est pas toujours au rendez-vous » De Daniel Bilalian, directeur des sports de France Télévisions, sur le blog de Bertrand-Régis Louvet, à propos des décrochages régionaux sur France 3 de matches de Pro B. Le premier d’une série de… trois sera Châlons-Reims vs Boulogne/Mer à la mijanvier. Bilalian n’est pas du genre à accélérer dans les virages, mais c’est déjà
bon à prendre ! Surtout que l’accord inclut aussi la finale (et peut-être les demi-finales) de la Coupe de France qui aura droit à une diffusion régionale, voire même nationale.
« (À Cholet) Ils vont peut-être installer un consulat. »
Jacques Monclar,
sur Sport+, à la vue dans les tribunes de la Meilleraie de Patrick Christopher – avec des oreillettes pour écouter de la musique en plein match (!) –, 10e Américain listé à Cholet Basket cette saison. Une boutade dans
Par Pascal LEGENDRE
le registre traditionnel de l’ex-international qui a reçu récemment le titre de « commentateur sportif 2011 » de la part de l’Association des Écrivains Sportifs.
« Je vais m’occuper personnellement de rencontrer des gens sur Marseille pour essayer de mettre en place un équipement et aussi un club » Un grand club de basket à Marseille, c’est un vieux serpent de mer, mais Alain Béral, le président de la ligue,
rts
16h25 Sport+
P.Allée/Hot Spo
Maccabi – Anadolu Efes (EL, rediff)
rts P.Allée/Hot Spo
07h30 Sport+
ZONE-MIXTE
03
Le calendrier NBA « resserré » est-il un bon format ? NON
Par Fabien FRICONNET
Par Florent de LAMBERTERIE
6
Images
6 matches à jouer en 124 jours. Voilà le tarif cette année en NBA. Si l’on compare au calendrier de l’année dernière (82 matches en 170 jours), on observe que le ratio n’est finalement pas si différent (un match tous les 1,88 jour contre un tous les 2,07 jours en 2010-11). Cela pourrait sembler anecdotique à première vue mais ça ne l’est pas. Car en accélérant encore un peu la cadence, la NBA s’est vue forcée d’inventer le concept de « back-to-back-to-back », c’està-dire trois matches en trois jours. Avec les déplacements qui vont avec, c’est tout simplement un rythme de dingue, surtout quand on sait que la grande majorité des joueurs NBA n’a plus joué au basket de façon sérieuse depuis six bons mois. Personnellement, j’attends de voir comment des équipes comme Boston ou San Antonio, dont les effectifs ne sont plus tout jeunes, vont réussir à gérer cela sans devoir faire « reposer » quelques-unes de leurs stars sur certains matches. Bonjour l’arnaque. De plus, ce calendrier bricolé à la va-vite accouche de quelques anomalies, tels les Hawks, contraints de jouer 9 de leurs 12 premiers matches à l’extérieur, ou encore Philadelphie, qui va batailler cinq fois de suite hors de ses bases avant de disputer son premier match à domicile. Bonjour l’équité sportive. Enfin, passer de 82 à 66 matches ne règle rien au problème majeur selon moi de la NBA, à savoir que la saison régulière est bien trop longue. Le lock-out aurait pu permettre d’estomper cet effet pervers de la NBA, en redonnant de l’importance à chaque match pour la course aux playoffs. Au lieu de ça, on va encore devoir se taper des bouillies de basket jouées par des équipes qui n’auront plus rien à espérer au bout de trois mois, la fatigue et les blessures que va engendrer ce calendrier surchargé en plus. Bonjour le spectacle. n in/NBAE via Getty
ites-voir, ça serait pas un peu des chochottes les joueurs NBA ? Pas de matches… Trop de matches… Ça va jamais, quoi ! Que diable, à circonstances exceptionnelles, calendrier exceptionnel ! Alors ouais, Ok, 66 matches calés en quatre mois, avec les fameux « back-to-back-to-back », dis comme ça, ça a l’air beaucoup, mais enfin moi je croyais que les joueurs préféraient jouer que s’entraîner. Je suggère aux geignards d’aller se taper un stage d’un mois à Vitoria, pour voir ce que c’est que de se tortorer deux entraînements de deux heures par jour, menés par Dusko Ivanovic, et deux gros matches – Euroleague et ACB –, avec voyages sur des lignes régulières. Ça, c’est se mettre minable sur un parquet tous les jours. En plus – faut arrêter deux minutes – les joueurs NBA ne s’entraînent pas, voyagent en avions privés, dans des conditions absolument optimales. Et puis les « trois matches en trois jours », c’est pas un soir à Portland, le lendemain à Miami et le surlendemain à San Francisco. Ces « back-to-back-to-back » contraindront les coaches à ouvrir les bancs, ce qui est très bien ; ils coûteront des matches aux grosses équipes emplies de vétérans, c’est très bien, cela rendra le championnat excitant ; et puis ils éviteront peutêtre ces dernières semaines de compétition faites de matches sans intérêt, où les équipes déjà qualifiées reposent leurs vieux et les déjà éliminées lancent des sans-grades pour tenter de perdre et augmenter leurs chances à la Draft. L’argument « médical » ? Bullshit ! Après sept mois de vacances, le minimum est que les joueurs NBA soient affutés comme jamais, gonflés à bloc. Comme un sportif de haut niveau, quoi. Vous croyez que les autres – mettons les athlètes – se tournent les pouces ou qu’ils se défoncent tous les jours sur la piste, afin de pousser la machine à fond pour le jour J ? n
Andrew D. Bernste
D
OUI
Sondage
Nicolas Batum et Brandon Roy.
Qui est l’oublié du All-Star Game ? Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1.600 réponses, décompte arrêté mardi.
nous a confié qu’il était confiant car avec une agglomération de 1,7 million d’habitants la citée phocéenne a tout à fait la capacité de construire une salle de 10/12.000 places.
15% 14% 8% 8% 8% 7%
via Getty Images
Nicolas Batum rend hommage sur Twitter en anglais à son coéquipier qui se retire des parquets à 27 ans à cause de problèmes aux genoux.
17%
Sam Forencich/NBAE
« Je suis fier d’une chose ; je peux dire « j’ai joué avec Brandon Roy ! »… peutêtre le meilleur joueur avec qui j’ai joué. Merci pour tout #7. »
20%
3% John
Cox
Le Havre
Edwin
Jackson ASVEL
J.P.
Batista Le Mans
Rudy
Jomby
Gravelines-Dk
Dylan
Page Roanne
Junior
Elonu
Pau-Lacq-Orthez
Autres
Ricardo
Greer
Strasbourg
Nic
Wise
Le Havre
04
sommaire 06 DOSSIER SPÉCIAL NBA
KÉVIN SÉRAPHIN
• Lorsque Florent de Lamberterie s’est entretenu avec Kévin, juste avant son départ pour Washington, le pivot des Bleus ne savait pas encore qu’il serait en concurrence avec Ronny Turiaf dans la raquette de la franchise de « DC ». Qu’importe, Séraphin parle très librement de la bataille qui l’attend pour conserver sa place en équipe de France, et de tant d’autres choses.
14 LA GAZETTE EUROPÉENNE
EN VENTE !
5,00 €
En kiosques
EB via Getty Images
12 ENTRETIEN EXCLUSIF
NBAE via Getty
Images
• Vous vous y perdez ? Vous ne savez plus qui a signé où et qui a été transféré où ? C’est tout à fait normal, la pré-saison est tellement courte que tout s’est accéléré et que même en y passant ses journées, on a du mal à rassembler toutes les pièces du puzzle. Pour tenter d’y voir plus clair, nous avons fait le tri et fait le point sur chacune des trente franchises. En espérant qu’entre notre bouclage et la sortie de ce numéro, la NBA n’aura pas été bouleversée par un transfert monstre.
18 LA GAZETTE DE PRO A
• Sept défaites de rang pour Poitiers. Ça sent pas bon du tout pour le PB. Jérémy Barbier analyse le pourquoi du comment… Eric Chatfield a encore cartonné le week-end dernier. Sauf gros coup de pompe, il sera le meilleur marqueur de Pro A. Comparons-le à ses prédécesseurs dans ce classement… Brian Boddicker a beau être un vétéran fragile physiquement, il fait un bien fou au Havre.
20 ÉCHOS FRANCE 24 PRO B : DAVID RAMSEYER (NANTES)
• Vous ne connaissez pas le scoreur de Nantes ? Pas de panique, Claire « CP4 » Porcher s’occupe de tout et vous présente ce sacré numéro.
26 D OSSIER SPÉCIAL
30 ENTRETIEN PACCELIS MORLENDE 31 SALUT, ÇA VA JBAM ? BasketNews
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE
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Pascal Allée / Hot Sports
GRAVELINES
• C’est le proverbial « effet BasketNews ». On s’intéresse à une équipe et elle plonge. Bon, dans le cas du BCM, la défaite à Dijon fait tâche mais le club nordiste reste quand même co-leader de Pro A et mérite toute notre attention. La question se pose : pour impressionnant qu’il soit la plupart du temps, le BCM est-il si fort que cela ? Thomas Berjoan et Yann Casseville se sont penchés sur le sujet.
05
édito
LES BOUFFONS DU ROI TÉLÉVISION Par Yann CASSEVILLE
P
eut-être avez-vous l’habitude de déjeuner devant France 2. Quotidiennement, à midi, Nagui anime le jeu « Tout le monde veut prendre sa place ». Intéressons-nous à la quotidienne de samedi dernier. Le principe de l’émission veut qu’avant de répondre à des questions de « culture générale », chacun des candidats raconte une anecdote personnelle. Véronique, chef d’entreprise, ouvre le bal. « J’habitais à cette époque-là à Fréjus, c’était en 1987 », commence-t-elle. Alors que la neige tombait comme jamais dans le Var, Véronique – appelons-là Véro, elle nous a l’air sympathique cette bonne dame – décida de s’amuser avec une boule de neige. « On a roulé la boule qui est devenue énorme », continue-t-elle en mimant, alors que le suspens atteint son paroxysme : comment diable cette savoureuse anecdote va-t-elle finir ? Eh bien sachez qu’elle devint tellement grosse, la boule, que Véro ne put la déloger du milieu d’une route. « Tout le quartier s’est fâché parce qu’ils ne pouvaient plus circuler ! » Hilarant. En voilà une historiette ! Vous en reprendrez bien une autre ? Voilà le deuxième candidat, applaudissements pour lui s’il vous plaît ! Lui, c’est Frédéric Weis, l’ex-basketteur devenu le bouffon de France 2, au sens premier du terme, le temps d’une émission. Il s’est pointé à la télé ; sans costume de baladin, avec sa grande carcasse de 2,17 m. À peine arrivé sur le plateau que la bouffonnerie débutait, orchestrée par Nagui : « Et pourquoi Tony Parker est plus petit ? » « La seule question qui me vient à l’esprit quand je vois quelqu’un d’aussi baraqué que vous est de savoir : est-ce que tout est proportionnel ? » Pour
finir par demander à la femme de Fred, présente dans le public : « Mais comment ça doit faire mal ! Et vous avez un schtroumf en plus ! » Puis l’animateur enchaîna avec la troisième candidate, Audrey. Eh, oh, minute ! Et l’anecdote de Fred, elle est où ?
Ah, Ariane Massenet… Frédéric ne raconta nulle anecdote. Ou plutôt son métier fut considéré comme tel. Basketteur ? Le comble de l’incongru. Weis : J’ai joué au basket pendant 15 ans. Nagui : Mais à un haut niveau, vraiment ? Weis : Bah, c’était mon métier, donc oui. Nagui : Pro ? Weis : J’ai joué en équipe de France. Si l’émission était produite par Canal+, Fred aurait eu droit au panier mobile que l’on amène sur le plateau, un panneau que le Grand Journal ressort du vieux placard au dernier étage à chaque fois qu’un basketteur est convié à saluer Michel Denisot. Dans ces moments-là, Ariane Massenet lance sa réplique favorite : « Allez, Ronny, un panier ! » Puisque chroniqueuse, c’est son métier, elle pensa même à changer le prénom quand Joakim Noah fut l’invité : « Allez, Joakim, un panier ! » Sur un plateau, un footballeur ne sera pas toujours obligé de réaliser quelques jongles, un rugbyman n’aura pas forcément à plaquer un présentateur, nul n’amènera une baignoire à Laure Manaudou pour qu’elle barbote… Le basketteur, lui, devra shooter
Après les sprinteurs unijambistes, voici le géant dribbleur !
Fred Weis chez Nagui, sur France 2
ou à tout le moins endosser le rôle du gentil colosse face au petit animateur. Tolérer de jouer le bouffon. S’exhiber comme un phénomène de foire : « Après les sprinteurs unijambistes, voici le géant dribbleur ! » Frédéric Weis, c’est 100 sélections en équipe de France, l’argent aux Jeux en 2000, le bronze à l’Euro 2005 ; l’équivalent d’un Franck Leboeuf au foot, d’un Pieter de Villiers au rugby, d’un Didier Dinart au handball. Eux, Nagui ne leur aurait sans doute pas demandé de se présenter. Simplement à la télévision, le basket est le sport où les joueurs, « y font tous deux mètres », où les meilleurs, « y jouent là-bas » (trad : aux États-Unis) et où en France, « Limoges y sont forts non ? » (« C’était l’époque des Dacoury ? », demanda Nagui à Weis quand ce dernier expliqua qu’il fut international.) Aujourd’hui encore – « Ah bah les Parker et compagnie, y sont r’partis » – le sport des bouffons. Une discipline anecdotique. Qui n’est pas amoureux de la balle orange ne sait pas grand-chose de ce jeu échoué dans un désert médiatique à l’échelle nationale. Des grands qui lancent un ballon dans un cercle. Est-ce seulement un divertissement de plateau télé ? Ce Weis, il a vraiment été pro ? Allez, dis, c’est quoi le basket ? Alors que l’animateur calait sa tête sur le torse du gentil géant, aspirant à toujours plus mettre en exergue la différence de centimètres, notre grand Fred répliqua : « Nagui vous savez ce que disait Coluche ? On est tous égaux, certains plus que d’autres. » Et là, c’est qui le bouffon ? n
06
spécial REPRISE
TEAM BY TEAM NBA
CHANDLER, HOWARD, ODOM,
« L’AFFAIRE PAUL »…
Depuis la reprise des entraînements, le 9 décembre, il ne se passe pas une heure sans que des signatures interviennent, des « trades » se montent et se démontent, des infos contredisent des infos. Pour essayer d’y voir plus clair, BasketNews fait un tour des trente franchises, « surveillance » arrêtée mardi matin pour cause de bouclage. Par Fabien FRICONNET (Conférence Est) et Gaétan SCHERRER (Conférence Ouest)
EASTERN CONFERENCE Atlanta Hawks • Les Hawks sont un peu coincés. Entre deux eaux. Ils ont un roster décent et leurs joueurs majeurs sous contrat, ce qui est un petit luxe vis-à-vis d’autres franchises : Joe Johnson, Al Horford, Josh Smith, Marvin Williams, Kirk Hinrich. Le souci est que ce roster-là est bien trop cher pour ce qu’il apporte et les Hawks ne décollent pas vraiment. En vérité, Atlanta n’aura de marge sous le salary cap que d’ici deux ans. Ceci explique pourquoi ils ne se sont pas mis en quête d’un gros free agent, et aussi pourquoi ils ne sont pas en mesure de faire une offre décente à Jamal Crawford, qui commence à grogner et qui pourrait avoir atterri aux Knicks, Wolves, Blazers ou Pacers. Une possibilité : un gros deal, impliquant notamment Joe Johnson (et Marvin Williams). Côté arrivées, Vlado Radmanovic et Tracy McGrady pour un an. Pas de quoi sauter au plafond. Coach : Larry Drew
Charlotte Bobcats • Ils ont rêvé de Chris Paul. Sous contrat avec la marque Jordan Brand, qui se trouve être celle du propriétaire, Michael « Quivoussavez », Paul a été une cible. Mais on le voit mal quitter une équipe moyenne pour une autre équipe moyenne. Quoi qu’il en soit, cela démange les Bobcats de monter un gros deal ou de signer du lourd, notamment en se débarrant de DeSagana Diop via la clause d’amnistie, ce qui dégagerait 7 millions sous le cap. Jordan veut trouver un meneur d’impact. Stephen Curry a été (est ?) sous la loupe. Pour l’heure, Charlotte affiche un effectif très jeune puisque, en sus des cadres Tyrus Thomas, DJ. Augustin et Gerald Henderson, la franchise de Caroline du Nord va lancer ses deux rookies, Kemba Walker (9e de la Draft) et Bismack Biyombo (7e). Corey Maggette est toujours là mais pas Stephen Jackson. Coach : Paul Silas
Boston Celtics Chicago Bulls • Dans ce cas, on craint toujours les conséquences « psychologiques ». Dans la balance pour un trade, Joakim Noah va devoir encaisser et rester un Bull dans sa tête… s’il reste un Bull. Tout peut arriver. Y compris rien. Chicago ne changera peut-être finalement pas grand-chose à son roster. Le rookie Jimmy Butler, 30e de la Draft, a été signé, puisqu’il a droit à un contrat garanti. Les Bulls ont également « racheté » l’année de contrat restante de Rip Hamilton et dispose donc d’un vétéran en fin de carrière sur les postes arrières (ce qui pousse Keith Bogans dehors ?). Par ailleurs, et c’était attendu, Derrick Rose va voir son contrat prolongé de cinq ans et toucher le pactole : 90 millions de dollars environ. Taj Gipson a également été prolongé, jusqu’en 2013 dans son cas. Sinon ? Brian Scalabrine a re-signé. Coach : Tom Thibodeau
Les Bulls de Noah inopérants sur le marché.
Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images
• Curieuse stratégie que celle des Celtics. Elle peut s’avérer payante si elle permet de proposer à l’avenir un gros package pour un deal majeur, mais dans le cas contraire… En tous cas, les vieillissants C’s ont choisi de signer tous les joueurs de qualité qu’ils peuvent se payer, sans considération de postes. Ainsi, les champions 2008 ont attiré Brandon Bass et Chris Wilcox, ont re-signé Jeff Green pour un an (9 millions de dollars) et ont tenté (en vain) de faire venir David West (qui revient d’une opération aux croisés). Soit uniquement des power forwards, alors qu’au poste de pivot, c’est le désert (le seul Jermaine O’Neal), d’autant plus que Glen Davis, qui occupait cette position par moments l’an dernier, a été laissé libre. Les réserves à l’arrière (Keyon Dooling, Marquis Daniels, Avery Bradley, Sasha Pavlovic) ne font pas rêver. Les rumeurs de trade de Rajon Rondo ont été vivement niées. Coach : Doc Rivers
07
ANALYSE
blement vouée à faire son deuil d’accueillir des stars, à moins d’en drafter une, Milwaukee a fait venir Mike Dunleavy (2 ans, 7,5 millions) et surtout Stephen Jackson, qui pesait 18,5 points l’an dernier avec Charlotte. Par ailleurs, les Bucks doivent faire face à une attaque de Denver, qui tente de leur subtiliser Luc Mbah a Moute, qui n’est certes pas un génie mais qui apporte énormément en défense, et sur plusieurs postes. Milwaukee, toutefois, s’alignera sur l’offre des Nuggets, à savoir 19 millions de dollars sur quatre ans, pour conserver le Camerounais. En outre, Keyon Dooling est parti mais ça, ça ne changera pas grand-chose. Coach : Scott Skiles
Cleveland Cavaliers • « Pour être honnête avec vous, savez-vous qui j’estime être le meilleur mentor pour Kyrie ? Vous l’avez en face de vous. » Au moins, c’est clair. À l’ouverture du training camp, lorsqu’il a été demandé à Byron Scott s’il pensait que Baron Davis serait un bon tuteur pour le rookie Kyrie Irving, sa réponse a fusé, suggérant que les Cavs allaient probablement utiliser la clause d’amnistie pour se débarrasser de Davis (vers New York ?) et faire de la place pour le numéro un de la Draft, le meneur venu de Duke. Les Cavs ont également signé Tristan Thompson, ailier de Texas, numéro 4 de la Draft. Anthony Parker est bon pour un an de plus à 2,5 millions. Pas de quoi faire des Cavs un tube mais bien excitant toutefois. L’autre story, c’est évidemment les lazzis qui ont suivi l’intervention du propriétaire Dan Gilbert, qui s’est opposé au transfert de Chris Paul aux Lakers. Les Cavs accueillent l’Israélien Omri Casspi. Coach : Byron Scott
New Jersey Nets
Indiana Pacers • Les Pacers font rarement du bruit sur le marché estival. Les fans de basket de l’état sont plus intéressés actuellement par leur université phare, qui a battu Kentucky au buzzer, que par la destinée des Pacers. Avec aucune ouverture à la Draft et quasi aucune monnaie d’échange valable pour un deal majeur, il ne fallait pas s’attendre à un miracle. Et pourtant, voilà que débarquent George Hill et David West (2 ans, 20 millions), soufflé aux Celtics ! On évoquait sérieusement aussi O.J. Mayo (contre Brandon Rush et Josh McRoberts). Jeff Foster, qui a passé les douze ans de sa carrière aux Pacers et qui avait attiré l’attention de certaines bonnes équipes en quête d’un vétéran batailleur, a été prolongé. Prolongation aussi pour Paul George (pas de trace de John Ringo, en revanche), Darren Collison et Tyler Hansbrough. Signature également pour Jeff Pendergraph. James Posey, en revanche, a été «amnistié». Coach : Frank Vogel
Miami Heat • Avec ses trois « superstars » déjà en place, et alors que chez les « contenders » on tente de monter des
Champion NBA avec Dallas, Tyson Chandler arrive dans la Grosse Pomme.
deals, il ne s’agit à Miami que de soigner le supporting cast et de faire en sorte que la hype ait un rapport avec la réalité du terrain. Déjà, le Heat a bouclé sa rotation sur les postes 2 et 3 puisque, derrière, Wade et LeBron, sortiront Mike Miller et le nouveau venu, le super vétéran Shane Battier (leader all-time des Grizzlies aux interceptions), mais pas James Jones, qui a décidé d’aller voir ailleurs. Au poste de meneur, Mario Chalmers a re-signé (Mike Bibby est parti), de même qu’Eddie House. À l’intérieur, adieu Jamaal Magloire, Erick Dampier et Zydrunas Ilgauskas (retraite pour le Lituanien) et bienvenu à Eddy Curry, qui aurait dû devenir l’un des Top 3 pivots de NBA. L’ancien Knick assure avoir perdu une trentaine de kilos et être prêt à travailler comme un fou, le tout sous la supervision d’Udonis Haslem, son chaperon. Coach : Erik Spoelstra
Milwaukee Bucks • En dépit de leur jeu structuré, façonné par l’excellent Scott Skiles, les Bucks ont ramé en attaque l’an dernier et puisqu’une telle franchise est proba-
• Avery Johnson a du travail pour faire de ses Nets une équipe compétitive et attractive, avant l’installation à Brooklyn. La franchise du New Jersey a tenté d’attraper Tyson Chandler, en vain ; puis Dwight Howard (qui voudrait voir débarquer Gilbert Arenas), qui a même rencontré les dirigeants jeudi dernier, ce qui va valoir une amende aux Nets puisque cela est interdit sans permission. Et tout cela avec Brook Lopez dans la balance. En vain. Alors, Néné ? Par ailleurs, les Nets vont lancer l’ailier rookie MarShon Brooks, 25e choix de la Draft, et ont signé leur deuxième tour de Draft (36e choix), l’intérieur Jordan Williams. Bonne nouvelle : les fans des Nets vont voir jouer Deron Williams, de retour de son périple turc, tout comme Jordan Farmar, passé par le Maccabi. Autre bonne nouvelle : Johnson a musclé son staff, avec P.J. Carlesimo et Mario Elie. Coach : Avery Johnson
New York Knicks • Jusque-là au moins, les Knicks ont été les grands animateurs du marché avec… un seul move. Et on ne parle pas d’une superstar mais « seulement » de Tyson Chandler, un joueur de 29 ans aux compétences offensives « non nulles » mais limitées. Sauf que, pour acquérir le pivot champion NBA, New York n’a perdu, grosso modo, que Ronny Turiaf. Mais c’est New York ! L’arrivée de Chandler, en tous cas, permet de présenter une véritable dissuasion défensive, de renvoyer Amaré Stoudemire face au panier, et d’aligner une frontline presque sans équivalent, avec Melo Anthony au poste 3. Il a toutefois fallu régler à Chauncey Billups ses 14 millions de dollars (clause d’amnistie) pour s’en débarrasser. Il est remplacé par Mike Bibby,
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• Adieu Rip Hamilton, parti aux Bulls, lui et son année de contrat restante. Il avait fait son temps. En revanche, les Pistons ont poursuivi avec un autre artisan du titre 2004 puisque Tayshaun Prince a été prolongé de quatre ans, mais il a fallu que Lawrence Frank le travaille au corps pour qu’il accepte. Quatre ans de plus, également, pour le Suédois Jonas Jerebko. Outre que les Pistons sont déjà « fully loaded » (quantitativement et pas qualitativement) aux postes extérieurs (Bynum, Gordon, Stuckey, Prince, Jerebko, Daye), ils ont enrôlé Damian Wilkins mais surtout leurs deux choix de Draft : le meneur de Kentucky Brandon Knight (8e) et l’ailier de Duke Kyle Singler (33e). Pour le reste, rien de très excitant : Charlie Villanueva, Jason Maxiell, etc. Coach : Lawrence Frank
Jennifer Pottheiser/NBAE via Getty Images
Detroit Pistons
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que l’on a senti carbonisé l’an dernier avec Miami, et peut-être par Baron Davis. Le banc est très léger. La bonne nouvelle aurait pu (pourrait ?) être l’arrivée de Jamal Crawford mais ce shooteur démoniaque, très convoité, a refusé une première offre des Knicks. Les rookies Iman Shumpert et Josh Harrellson ont signé. Coach : Mike d’Antoni
Orlando Magic • À l’heure où vous lirez ces lignes, Dwight Howard, qui continue de déclarer son amour à Orlando (!) mais qui ne parle plus à son GM (Otis Smith), aura peut-être, à sa demande, quitté la Floride. Pour la Californie, l’Illinois, le New Jersey ou ailleurs. Difficile, pour le Magic, de retenir contre son gré le meilleur pivot de la ligue, l’idée est donc de recevoir la meilleure contrepartie possible (Gasol et Bynum ?). Dans tous les cas, il faudra également faire sans Brandon Bass, parti à Boston. Et sans Gilbert Arenas, à qui on a donné son congé. Jason Richardson, en revanche, a été prolongé pour quatre ans. Larry Hughes est un renfort. Le rookie de Strasbourg, Justin Harper, s’accroche à son rêve. Dans tous les cas, il n’est pas farfelu d’affirmer que le Magic risque bien de quitter la caste des prétendants au titre NBA. Coach : Stan Van Gundy
Hervé Bellenger/IS
Juan Naharro Gimenez/Getty Images
spécial REPRISE
Philadelphie 76ers • Loin des Chris Paul et des Dwight Howard, les Sixers avaient fait de la re-signature de Thaddeus Young leur priorité. Ce bel ailier, qui avait terminé troisième au vote du meilleur sixième homme l’an dernier, était restricted free agent, ce qui signifie que Philadelphie pouvait le retenir en égalant n’importe quelle offre, touchera 43 millions de dollars sur les cinq prochaines années. Le futur de Marreese Speights en Pennsylvanie est moins clair. Celui de Tony Battie l’est : il est un Sixer mais pour un an. Par ailleurs, les rookies Lavoy Allen (ex-Strasbourg) et surtout Nikola Vucevic, un grand Monténégrin de 2,13 m, drafté 16e, ont paraphé leur engagement. Coach : Doug Collins
Toronto Raptors • Ah, Toronto… Les Raptors sont d’une discrétion absolue – sur et hors du terrain. La preuve, leurs moves les plus ambitieux sont l’arrivée de Rasual Butler, Jamaal Magloire et Aaron Gray ; tandis que Julian Wright a été laissé libre et que Leandro Barbosa a exercé son option et prolongé son contrat d’un an. En vérité, les Raptors comptaient sur Mickaël Piétrus mais l’infortuné Mike a vu son genou gonfler
Dwight Howard fait le pitre sur un plateau télé en attendant de se rapprocher, peut-être, d’Hollywood en allant aux Lakers ? Après son périple à l’ASVEL Ronny Turiaf ne rentre pas à N.Y. mais se retrouve à Washington.
après le premier entraînement et le deal a été – au mieux – mis en suspens. Pour le reste, calme plat. Jonas Valanciunas sera un apport considérable mais le numéro 5 de la prochaine Draft (un steal) ne viendra pas dès cette année. Bon courage au nouveau coach ! Coach : Dwane Casey
Washington Wizards • Eh bien la place de pivot chez les Bleus, il semble qu’elle doive se jouer en partie à Washington, où Ronny Turiaf vient côtoyer Kévin Séraphin, mais aussi le titulaire du poste, JaVale McGee (fils de l’ancien vétéran de Pro A « Big George » Montgomery). En situation de gagner le titre à New York, puis murmuré du côté des Lakers, Turiaf reprend tout de zéro dans une équipe qui a du talent mais pas de grosses ambitions. Le centre sénégalais Hamady Ndiaye a également enfilé le maillot. Il en va de même pour les trois rookies : le talentueux ailier tchèque Jan Vesely (6e de la Draft), le power de Florida State Chris Singleton (18e) et le meneur de Butler, Shelvin Mack (34e). Roger Mason Jr, trois ans après son départ, est de retour pour une saison. Les Wiz espèrent en outre re-signer Nick Young, Maurice Evans et Josh Howard mais Utah et San Antonio se sont branchés sur le dernier. Coach : Flip Saunders
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ANALYSE
WESTERN CONFERENCE
Dallas Mavericks • Beaucoup de « mouvements surprises » chez les champions en titre ! Brandan Wright a complété la raquette texane en signant un contrat le premier jour du training camp, Brian Cardinal a prolongé, mais les Mavs cherchent activement un remplaçant à Tyson Chandler, attiré par l’odeur des billets verts de la Grosse Pomme. Samuel Dalembert serait en tête de liste. Peut-être se contenteront-ils finalement de Lamar Odom, arrivé en provenance des Lakers. Pour palier le départ de Caron Butler, les Mavs ont également signé Vince Carter, coupé par les Suns après une saison en demi-teinte. J.J. Barea est parti à Minnesota (grosse perte) mais Delonte West arrive. Côté Frenchies, Rodrigue Beaubois a repris l’entraînement avec ses coéquipiers, et devrait rapidement grignoter quelques minutes de jeu, tandis que Ian Mahinmi est bien évidemment rentré du Havre... au contraire de Rudy Fernandez, toujours bloqué en Espagne pour des problèmes de visa. Coach : Rick Carlisle
Houston Rockets • Si la NBA n’avait pas annulé le transfert de Chris Paul aux Lakers, les Rockets – impliqués dans ce deal à trois – auraient envoyé Luis Scola, Kevin Martin et Goran Dragic à New Orleans. Rien que ça! Finalement, c’est flou. Hasheem Thabeet a été laissé libre ; Marc Gasol, à qui les Rockets offraient 55 millions sur quatre ans, reste à Memphis pour 58 millions sur la même période ; le rookie Marcus Norris (ailier-fort, Kansas), numéro 14 de la Draft, ainsi que Jeremy Lin (en provenance des Warriors) sont signés. Coach : Kevin McHale
Les Mavericks récupèrent Lamar Odom.
Golden State Warriors • Déjà connu pour sa carrière de joueur et ses envolées lyriques au micro d’ESPN l’an dernier, Mark Jackson s’apprête à vivre sa première saison de head coach. Les Warriors, un temps impliqués dans le transfert de Chris Paul, se sont finalement retirés des discussions : pas question de lâcher Steph Curry. Son remplaçant, Jeremy Lin, a été remercié par les dirigeants au profit du rookie Charles Jenkins. Surtout, Golden State a cherché à s’attirer les services de DeAndre Jordan, mais l’offre faramineuse (43 millions sur 4 ans) a finalement été « matchée » par les Clippers. Un échec qui a sur-motivé Andris Biedrins : « les deux dernières années ont été horribles
pour moi, il est temps de montrer que je suis de retour. » Espérons qu’il se bouge avant le déménagement des Warriors d’Oakland vers San Francisco, qui pourrait se concrétiser d’ici 2017. Coach: Mark Jackson
Los Angeles Clippers • Mo Williams a assuré que les Clippers feront les playoffs cette saison. Les collocs des Lakers ont au moins essayé de s’en donner les moyens, étoffant leur effectif en accueillant Caron Butler (24 millions de dollars sur trois ans), auteur d’une année 2011 blanche à Dallas. DeAndre Jordan sera lui aussi de la partie, fort d’un nouveau contrat mirobolant (43 millions de dollars sur 4 ans). Eric Gordon, longtemps susceptible de servir de monnaie d’échange à Chris Paul, sera aussi
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• J.R. Smith, Wilson Chandler et Kenyon Martin sont toujours en Chine et ne devraient pouvoir rejouer en NBA qu’en mars 2012, à la fin de la saison CBA ! Denver est donc aujourd’hui une équipe en souseffectif ou presque, à la recherche de profondeur de banc. Onze joueurs seulement se sont présentés au training camp, dont le jeune Julyan Stone (non drafté), qui a signé pour deux ans à Denver. Pour se lancer dans le recrutement, les dirigeants attendaient impatiemment la décision de leurs deux principaux agents libres, Néné et Arron Afflalo. Le Brésilien s’en va (Houston ? Denver ? New Jersey ?). Dans une raquette faiblarde, on retrouve toutefois le rookie Kenneth Faried, le meilleur rebondeur de toute la NCAA l’an dernier (14,5 prises par match), et Kosta Koufos. À 22 ans et 2,13 m, l’intérieur grec a encore grandi pendant l’intersaison : son envergure – 2,35 m – est supérieure à celle de Dwight Howard ! Coach : George Karl
Kevork Djansezian/Getty Images
Denver Nuggets
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spécial REPRISE
New Orleans Hornets
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Brian A. Westerholt/Getty Images
• Partira, partira pas ? Le chamboulement tant annoncé en Louisiane avec le possible départ de Chris Paul, figure du club depuis son arrivée dans la ligue en 2005, a déjà avorté à plusieurs reprises. La première fois, c’est David Stern lui-même qui a posé son veto « pour raisons sportives » (souvenezvous, la NBA possède la franchise). La piste Lakers est définitivement oubliée, celle des Celtics s’est refroidie, d’autres renaissaient (Clippers) pour mourir ensuite. Le GM, Dell Demps, était même écarté des négociations ! Au moment de boucler, CP3 était toujours un Hornet... et mécontent de l’être. Pas facile, dans ces conditions, de préparer une telle saison. D’autant que la Nouvelle-Orléans a subi plusieurs pertes dues à la free agency : David West s’en est allé du côté d’Indiana, Aaron Gray a signé un an à Toronto, tandis que Carl Landry et Marco Bellineli ne sont pas encore assurés de trouver un accord avec les frelons. Coach : Monty Williams
présent, ses dirigeants l’ayant implicitement déclaré intransférable ; Eric Bledsoe devra lui attendre 6 à 8 semaines, suite à une opération au genou en octobre. Pas de souci, Chauncey Billups devrait débarquer (à moins qu’il ne prenne sa retraite), les Clips ayant remporté l’enchère aveugle pour s’attribuer les services du vétéran (pour deux misérables millions de dollars sur une saison). Les Clippers ont renoncé à Ike Diogu et à Jamario Moon, tous deux en fin de contrat. Coach : Vinny Del Negro
Los Angeles Lakers • Lors du media day des Lakers, Ron Artest portait un maillot floqué du nom « World Peace ». Il faudra donc s’y faire ! Le phénomène est arrivé aux entraînements des Lakers hors-de-forme. « Quand David Stern a parlé d’hiver nucléaire, je ne pensais pas que ça allait reprendre aussi tôt. » Lamar Odom ne pensait certainement pas non plus quitter Los Angeles si rapidement : il rejoint Dallas après avoir été impliqué dans d’innombrables rumeurs en compagnie de Pau Gasol et d’Andrew Bynum. Un départ violemment critiqué par les cadres de l’équipe. « Je ne pense pas que Cuban protestera contre ce transfert », a même ironisé Kobe en faisant référence à « l’affaire » Chris Paul. Des débuts chaotiques pour Mike Brown, qui peut heureusement se vanter d’avoir signé l’agent libre Jason Kapono pour un an, afin de renforcer son banc. Coach : Mike Brown
Memphis Grizzlies • « Je ne voulais pas faire comme Shawn Kemp, revenir du lock-out en surpoids. » Ouf, Zach Randolph est en pleine forme, prêt à retenter l’exploit des playoffs
Oklahoma City Thunder
2011. « On se sent comme une équipe capable de prétendre au titre », a même déclaré Mike Conley. Une équipe amputée d’O.J. Mayo (Indiana ?) et de Shane Battier (Miami) mais toujours avec Rudy Gay, pourtant omniprésent dans les rumeurs de transfert (le GM de Memphis l’a même qualifié de « pierre angulaire » de la franchise), et notamment enrichie par Jeremy Pargo, l’ex-arrière du Maccabi Tel-Aviv, qui débarque à Memphis pour 2 millions de dollars sur deux ans (la FIBA l’a d’ailleurs sanctionné pour rupture abusive de contrat). Le dernier point en suspens de l’effectif concernait l’agent libre Marc Gasol mais les Grizz ont « matché » l’offre des Rockets et retenu leur pivot pour 58 millions de dollars sur quatre ans. Coach : Lionel Hollins
Minnesota Timberwolves • Nouveau défi pour Rick Adelman, qui a pris la tête de la meute des Wolves en septembre dernier. Il pourra compter sur un Ricky Rubio surexcité (en attestent ses récentes déclarations) à l’idée de jouer enfin en NBA, mais aussi sur Darko Milicic de retour d’Europe où il a travaillé avec son coach serbe pendant toute la durée du lock-out. Il est dans une forme « fantastique »… selon son agent. Kevin Love est prêt, lui aussi. Il a profité du lock-out pour s’affûter en perdant 12 kilos : néfaste pour sa domination dans la peinture ? Une certitude : l’une des clés du succès de Minnesota sera l’association entre le rookie Derrick Williams (2e choix de la Draft 2011) et Michael Beasley, deux profils très (trop?) similaires. Enfin, on l’avait presque oublié, mais Brad Miller avait rejoint Minnesota le soir de la Draft en juin dernier. Jamal Crawford est-il toujours atteignable ? Coach : Rick Adelman
Chris Paul voulait les Lakers, ça pourrait être les Clippers, pas loin !
• Intersaison bien calme pour le jeune effectif du Thunder. Kendrick Perkins, dont certains work-outs ont été diffusés sur le Net, a profité du lock-out pour travailler et perdre près de 15 kilos. Kevin Durant et James Harden ont quant à eux passé leur été à enchaîner les prouesses sur les playgrounds américains. Si Daequan Cook, dont le contrat s’achevait l’été dernier, a prolongé au Thunder pour deux saisons et 6,5 millions de dollars, Nate Robinson n’a pas eu cette chance : il n’a même pas été convié au camp d’entraînement. Au total, il n’aura joué que 42 minutes sous l’uniforme d’OKC. Pour préparer sereinement une saison compacte, les joueurs ont pu profiter d’installations d’entraînement flambant neuves construites à temps pour la reprise : « on pourrait y dormir », a assuré Russell Westbrook. Coach : Scott Brooks
Phoenix Suns • Ménage hivernal en Arizona. Les Suns ont coupé Vince Carter et Gani Lawal, puis envoyé Mickael Piétrus à Toronto. Si ce dernier a vu son départ repoussé, on ne devrait plus revoir le Guadeloupéen sous l’uniforme orange. À la recherche d’un remplaçant d’Aaron Brooks (« bloqué » en Chine), les Suns ont offert un contrat d’un an à Sebastian Telfair. Idem pour l’ex-Laker Shannon Brown, qui rejoint Phoenix pour une saison. Le marsupilami s’est d’ailleurs empressé de scander que ce style de jeu, encore très tourné vers l’attaque, lui convenait à merveille. « On dit ça depuis sept ans, mais il faut juste progresser défensivement », prévient Alvin Gentry, résolument optimiste. De quoi faire encore courir un peu Grant Hill (39 ans). Courtisé par San Antonio et Chicago, il a prolongé d’une année supplémentaire et devrait terminer sa carrière dans l’Arizona. Coach : Alvin Gentry
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ANALYSE
entraînements dans un état suspect. L’intéressé assure pourtant qu’il se « sent bien », mieux que l’an dernier même. Pour DeMarcus Cousins, c’est une certitude : plus léger et plus rapide, l’intérieur sophomore s’est très bien préparé physiquement. Au niveau du recrutement, joli coup de « Sac’to » avant la reprise, qui signe le très convoité Chuck Hayes (21,3 millions de dollars sur quatre ans) et qui prolonge Marcus Thornton sur le long terme (40 millions de dollars sur cinq ans). Beaucoup attendent les débuts de Jimmer Fredette, le joueur universitaire de l’année, soutenu par des recrues estivales de choix (John Salmons et J.J. Hickson). Coach : Paul Westphal
Portland Trailblazers • La « malédiction Blazers » a encore frappé. Bien sûr, il y a Brandon Roy, forcé de mettre un terme à sa carrière sportive, ses deux genoux (manque de cartilage) ne montrant aucun signe d’amélioration. Greg Oden (82 matches en 4 saisons NBA) devra quant à lui repousser son retour sur les parquets (d’un an, probablement !), sa rééducation étant annoncée « en régression » (sic) quelques temps après avoir rempilé à Portland pour un an et 9 millions de dollars. Enfin, LaMarcus Aldridge est passé sur le billard la semaine dernière suite à une alerte cardiaque sans gravité, mais l’obligeant à manquer une partie du training camp. Heureusement, Nicolas « Batman » Batum est rentré de Nancy et pourrait bientôt recevoir une proposition de gros contrat sur le long terme à Portland. À l’inverse, Patrick Mills a signé en Chine après un court passage par l’Australie et y restera toute la saison. Jamal Crawford était ciblé. Coach: Nate McMillan
Sacramento Kings
Jeff Gross/Getty Images
• Le déménagement prévu à Anaheim n’a finalement pas eu lieu et les Kings joueront bien à Sacramento en 2011-2012. Annoncé en méforme pendant le lock-out, Tyreke Evans s’est effectivement pointé aux premiers
San Antonio Spurs
Ron Artest fait le buzz, il jouera désormais sous le nom de Metta World Peace.
• La première victime de la nouvelle « Amnesty Rule » aurait dû être Richard Jefferson, mais les Spurs peinent à recruter un joueur susceptible de le remplacer et conservent leur ailier pour l’instant, en attendant de trouver mieux, peut-être Josh Howard (Washington), convoité. Le remplaçant de George Hill (parti à Indiana) a été plus facilement déniché : il s’agit de T.J. Ford, qui a joué quelques matchs à Zagreb pendant le lock-out. Après un mois et demi à l’ASVEL, « TP » revient au Texas avec la ferme intention de gagner un titre : « il ne me reste plus qu’une ou deux saisons avec Tim et Manu. » La re-
traite, Tim Duncan ? « Je suis encore loin d’y penser », a-t-il assuré à la fin du premier entraînement des Spurs. Un début de training camp qui s’est déroulé sans Antonio McDyess, dont la situation est encore bien floue : personne ne sait si l’intérieur de 37 ans jouera encore en NBA cette saison. Coach : Gregg Popovich
Utah Jazz • En apparence, peu de mouvement à Salt Lake City. Pourtant, un duo de rookies prêts à en découdre pourrait changer bien des choses. Le jeune turc Enes Kanter (3e choix de la Draft) a les capacités pour s’imposer rapidement dans les raquettes NBA. « Je ne suis pas effrayé », annonce-t-il. Il pourra compter sur l’autre rookie, l’athlétique arrière Alec Burks (12e choix), mais aussi sur le nouvel arrivant à Utah, Jamaal Tinsley. Un poste de meneur bien occupé puisqu’Earl Watson, chouchou des fans du Jazz, a re-signé pour deux ans. Autre chambardement de taille : l’absence probable d’Andrei Kirilenko, toujours au CSKA Moscou mi-décembre, et convoité par plusieurs franchises NBA. Enfin, juste avant le début du training camp du Jazz, la petite amie d’Al Jefferson a été arrêtée... pour violence conjugale. Le joueur n’a souhaité donner aucun commentaire. Coach : Tyrone Corbin
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ENTRETIEN
KEVIN SÉRAPHIN (WASHINGTON WIZARDS)
« JE PENSE AVOIR MARQUÉ DES POINTS » En transit entre l’Espagne et les États-Unis, nous avons rencontré Kevin Séraphin en région parisienne, deux jours avant qu’il ne s’envole pour Washington. Après un premier passage en Bleu convaincant et une très bonne expérience avec Vitoria (8,9 pts et 5,0 rbds en 19 min), le jeune pivot qui vient de fêter ses 22 ans retrouve la NBA pour y faire définitivement son trou. Il revient avec nous sur ces six derniers mois, ainsi que sur son avenir, en NBA comme en Bleu.
Sam Forencich/NBAE via Getty Images
Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE
A
près l’Euro, tu aurais pu choisir la facilité de rentrer en France mais finalement tu as préféré rejoindre Vitoria. Pourquoi ?
À la base, je comptais revenir en France. J’ai eu des sérieux contacts avec Cholet, l’ASVEL et Strasbourg. Mais quand j’ai vu que ça se passait plutôt bien pour moi en préparation avec l’équipe de France, j’ai préféré attendre la fin de l’Euro avant de me décider, parce que je pensais que je pourrais avoir de meilleures offres. Vitoria m’a proposé un contrat juste après l’Euro. Ils m’ont dit très clairement qu’ils voulaient me faire jouer entre dix et quinze minutes et en plus de ça, ils ont accepté tout ce qu’on a demandé, ils n’ont pas hésité une seule seconde. Il y avait aussi l’Euroleague, tous ces éléments ont fait mon choix.
Quel était le critère le plus important pour ton choix ?
Plein de gens me disent que financièrement, c’était mieux à Vitoria qu’à Cholet ou ailleurs. Honnêtement, je sais très bien que la plus grosse partie de l’argent que je prendrai dans ma vie, ce n’est pas à Vitoria. Ce sera en NBA, dans quelques années, si j’arrive à exploser et signer un gros contrat. Maintenant c’est sûr que l’argent n’est pas négligeable mais ce qui m’a plu par-dessus tout, c’était le challenge. Je voulais voir si j’avais des limites et Vitoria, c’est l’Euroleague, c’est un gros club, je voulais savoir si j’étais capable d’y faire ma place. Et je voulais vraiment tester l’Euroleague. J’ai toujours voulu y jouer, c’est quelque chose qui m’a toujours tenu à cœur, même quand je suis parti en NBA. J’ai laissé Cholet au moment où ils allaient jouer l’Euroleague et c’était un peu un regret,
« Je veux devenir starter à Washington, c’est mon objectif et je ne m’en cache pas » un peu comme si je n’avais pas fini, comme si j’avais manqué quelque chose. C’est pour ça que dès que j’ai eu l’occasion de rejoindre Vitoria pendant le lockout, je n’ai pas hésité. Tu sortais d’un bon championnat d’Europe mais à part ça, tu n’avais aucune référence à ce niveau. Tu n’as jamais pensé que ça pouvait ne pas marcher ?
J’en ai un peu parlé autour de moi en équipe de
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ENTRETIEN
France avec Ronny (Turiaf), Boris (Diaw), Florent (Piétrus) aussi parce que ça fait longtemps qu’il joue en Espagne. Ils m’ont dit que c’était une bonne idée mais qu’il fallait que je sois sûr parce que ça pouvait mal se passer, en plus Ivanovic (l’entraîneur de Vitoria), c’est pas forcément facile de jouer pour lui, pas facile du tout même et maintenant je peux le confirmer. Mais je préférais y aller, quitte à ne pas réussir en Euroleague. Tu sais, je n’ai que 21 ans, dans tous les cas ça n’allait pas être la fin du monde. Les Wizards sont-ils entrés en contact avec toi pour le choix de club ?
Non, jamais. Ils n’avaient de toute façon pas le droit de me parler pendant le lock-out. J’ai eu Flip (Saunders, le coach des Wizards) au téléphone il y a deux jours (début décembre) et c’était la première fois. En revanche, je sais qu’ils sont venus en Lituanie et je sais que Bouna (N’Diaye, l’agent de Kevin) avait des infos. Avant le dernier match contre Cantu où tu as un peu dévissé, tes stats étaient meilleures en Euroleague qu’en Liga. Comment expliques-tu cela ?
J’ai eu une blessure au pied qui m’a baissé mes stats en championnat. Et puis en Euroleague ils laissent plus jouer les contacts, ils sifflent moins qu’en ACB. Plusieurs fois en championnat j’ai fait des fautes qui m’ont sorti du match alors qu’en Euroleague, j’ai pu jouer mon jeu. Si tu me laisses jouer dur, moi ça me va.
dirais « c’est un truc de fou ! » On en parlait récemment avec mon pote Christophe Léonard, on se disait que c’était peut-être une bonne chose, je continue à travailler pareil que ce soit en Pro A, en NBA ou en Euroleague, sans prendre la grosse tête. Finalement, n’es-tu pas un peu déçu de devoir quitter Vitoria maintenant ?
Si le lock-out avait duré, ça ne m’aurait pas dérangé. Maintenant, il s’est terminé et ça ne me dérange pas non plus. Mais c’est vrai que j’aurais bien aimé terminer la saison avec Vitoria, on avait des chances d’aller loin et ça ne m’aurait pas déplu d’aller, pourquoi pas, jusqu’au Final Four. Qui sait ?
Mais depuis six mois, tu es habitué à gagner, que ce soit avec les Bleus ou avec Vitoria. Le changement risque d’être dur à vivre, non ?
Le club a quand même tenu à ce que tu joues un dernier match contre San Sebastian en championnat, alors que le lock-out était terminé. Cela a-t-il donné lieu à un débat ?
Oui mais quand je suis arrivé à Washington, je gagnais aussi avec Cholet l’année d’avant ! C’est sûr que ça m’a fait… Mais c’est comme ça. Et puis d’un côté on a moins de pression, on n’est pas une équipe qui se doit d’enchaîner les victoires. Maintenant, il faut qu’on montre qu’on a progressé, il faut qu’on gagne des matches.
Non, c’était aussi mon souhait. Dès qu’on a su que le lock-out était fini, on s’est arrangé. Je voulais jouer un dernier match d’Euroleague et un dernier en championnat, surtout que c’était à la maison, pour dire au revoir au public. J’ai même eu une standing ovation,
« Pour mon dernier match à Vitoria, j’ai même eu une standing ovation, c’était beau, carrément ! »
Déjà physiquement, je faisais 130 kilos en arrivant maintenant j’en fais 126, j’ai perdu 4 kilos là-bas. Je me suis affuté. Mon adresse a aussi vraiment augmenté (55,1% aux tirs en Euroleague et 59,2% en ACB contre 44,9% l’an dernier en NBA, ndlr). Mais c’est sur la compréhension du jeu que j’ai le plus appris. Sur les petits détails, après un écran, s’arrêter, regarder le jeu, les possibilités de passe… Là-dessus j’ai vraiment progressé, il y a des choses que je fais aujourd’hui et que je ne faisais pas avant.
Après ce que tu viens de connaître, tu arrives lancé, prêt à piquer une place de titulaire dans une équipe pas forcément très forte au poste de pivot. C’est ton objectif de devenir titulaire à Washington* ?
Oui, je veux devenir starter à Washington, c’est mon objectif et je ne m’en cache pas. Maintenant, je sais que ça ne va pas se faire comme ça, JaVale McGee est quand même bien installé mais mon but est de prendre sa place au fur et à mesure. C’était un peu pareil avec l’équipe de France cet été où au début, je n’étais même pas censé être dans les 12. En plus, je pense avoir fait une fausse saison avec Washington. Il y a quand même des points positifs, j’ai progressé et ça s’est vu en équipe de France mais je pense avoir été ralenti par ma blessure. Là, je n’ai plus d’excuse. J’ai fait un bon été en Bleu, je pense avoir fait un bon début de saison avec Vitoria, maintenant c’est à moi de montrer que je peux jouer en NBA. Tu as aussi une place à conserver en équipe de France maintenant, ce qui passe par des bons résultats avec les Wizards.
Ces progrès sont dus à quoi ? À ta maturité ? Ta forme physique ? Le coaching d’Ivanovic ?
Giulio Ciamillo/EB via Getty Images
C’est un tout. Déjà, je suis un jeune joueur, j’ai besoin de jouer, surtout que j’ai commencé le basket tard. Là, j’avais 20 minutes de moyenne en Euroleague, je pense quand même que ce n’est pas négligeable. Je n’ai d’ailleurs jamais eu ce temps de jeu en championnat, même à Cholet.
Je pense que je ne m’en rends pas vraiment compte, d’ailleurs je ne me rends pas compte de tout ce qui m’arrive, l’équipe de France, l’Euroleague, la NBA… C’est sans doute le fait de ne pas avoir été bercé dans ce monde. Ça aurait été dans le foot, je me
Tu quittes une très bonne équipe d’Euroleague où tu avais un vrai rôle, pour rejoindre Washington, une équipe qui n’a gagné que 29 matches l’an dernier en NBA et où tu as encore tout à prouver. N’est-ce pas un peu frustrant ?
Encore une fois, c’est une autre forme de challenge pour moi. L’an dernier on n’a pas gagné beaucoup de matches et le challenge va être de changer ça.
As-tu le sentiment que cette expérience avec Vitoria t’a changé ?
Te rends-tu compte qu’en deux ans, tu es passé du statut de bon jeune joueur de Pro A à fort joueur d’Euroleague, un cheminement qui, souvent, demande une moitié de carrière, si ce n’est plus ?
c’était beau, carrément ! J’ai aussi eu les remerciements de Dusko, de tout le monde, c’était super.
Je pense quand même avoir marqué des points en Euroleague, je connais Vincent Collet et je sais que c’est un grand fan d’Euroleague, il ne va pas mettre ça de côté. Après c’est sûr qu’il faut que je confirme à Washington. J’ai vu cet été que j’ai pris une place, je sais donc qu’on peut me prendre la mienne aussi. C’est le jeu, tout le monde voudra revenir l’an prochain pour les J..O, Ian Mahinmi par exemple, il va y avoir beaucoup de concurrence, et je n’ai pas de place garantie comme Boris ou Tony donc je vais travailler pour garder la mienne. Je sais très bien qu’il y a une concurrence mais c’est pareil en NBA ou ailleurs. À partir du moment où tu signes un contrat professionnel, tu sais très bien que si tu n’es pas bon, on te remplacera. Mais je serai prêt, et je pense ne pas forcément avoir beaucoup de choses à envier aux autres. n (*) Entretien réalisé avant l’arrivée de Ronny Turiaf à Washington
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EN BREF
Aitor Arrizabalaga/EB via Getty Image
• Dans la catégorie passeports en bois, l’équipe nationale d’Azerbaïdjan est bien décidée à mettre le paquet en vue des qualifications à l’Euro 2013. Après l’Américain de Gran Canaria Spencer Nelson (2,02 m, 31 ans) présent lors de la campagne 2011 en division B, la Fédération convoite deux autres US. L’arrière du Real, Jaycee Carroll (1,88 m, 28 ans, 16,9 pts en Euroleague) et l’ailier de Valencia, Nik Caner-Medley (2,03 m, 28 ans, 18,7 pts en Eurocup). D’après les règlements de la FIBA, un seul des deux devrait être autorisé à porter le maillot azerbaïdjanais… Pour remplacer son blessé longue durée, Rimantas Kaukenas, la Montepaschi Sienne a fait appel à un ancien de la maison, Bootsy Thornton (1,95 m, 34 ans), acteur de deux Final Four (2004 et 2008) avec l’équipe italienne. Sans club cette saison, l’Américain évoluait depuis 2008 à Efes Pilsen (8,6 pts à 47,1% et 5,6 rbds en Euroleague’11)… En proie à des problèmes financiers, l’Olimpija Ljubljana se dépeuple tranquillement. Après Ben Woodside,
L’ACTION DE LA SEMAINE
I
l a passé toute la saison 2010-11 sur marquantes de cet opus 2011-12. faite, comme toujours avec Basile. L’homme la touche au Barça après avoir été Rappel des faits : deux secondes et neuf est un esthète derrière la ligne. L’homme est opéré au pied gauche, puis rechuté dixièmes à jouer. 64-64. Balle de match pour prolifique et efficace. 396 tirs à trois-points dès sa reprise. Le genre de mésaventure Cantu. Vladimir Micov est à la remise en sur 1096 en 207 matches d’Euroleague qui, à l’approche de la retraite, peut vous jeu. Basile hérite de la gonfle. Nous sommes (36,2%). Numéro 1 all-time. Celui-là, à à 9 bons mètres du cercle. L’Italien plante signifier la fin d’une carrière. Gianluca Bilbao, sera le 397e à transpercer le filet. Basile (1,92 m, 37 ans le mois prochain) ses appuis. Axel Hervelle est dans son short, Un dixième à jouer. Trop tard pour égaliser. Ce dernier tir de Basile vient d’envoyer la s’en est remis, et plutôt bien, lui qui a le bras tendu devant son visage. Le numéro 55 arme et déclenche. La trajectoire est par- Bennet Cantu (5v-3d) au Top 16. Annoncée effectué son retour dans la botte, à Cantu, comme le petit poucet du groupe A six ans après son départ de la avec le SLUC, l’équipe italienne est Fortitudo Bologne. Le joueur a la première qualifiée. Avant les gros peut-être perdu de ses capacités bras, Fenerbahçe, Vitoria et Olymdéfensives. Il reste un danger Joueur Équipe Né le Âge piakos. Un tour de force collectif. ambulant à longue-distance (35,6% Andre Riddick Charleroi 01/02/1973 38 Basile, 11 saisons d’Euroleague, 207 à 3-pts cette saison en Euroleague, matches au compteur, 208 ce jeudi à 45,0% en Lega). Le genre de Zakhar Pashutin Kazan 03/05/1974 37 Olympiakos, en jouera au moins 6 de shooteur dont on dit qu’il n’a pas Damir Mulaomerovic KK Zagreb 19/09/1974 37 plus. On guette déjà son 400e triple de distance. Son buzzer beater sur Gianluca Basile Cantu 24/01/1975 36 en carrière. n le parquet de Bilbao (8e journée), Kelly McCarty Kazan 24/08/1975 36 Antoine LESSARD restera comme l’une des actions
Les plus vieux joueurs d’Euroleague cette saison
Roman Kruchinin/EB via Getty Images
GIANLUCA !
le club slovène a vu partir son meneur titulaire, Aleksandar Capin (1,86 m, 29 ans) au TT Ankara…Vainqueur de Malaga le week-end dernier (72-62), Barcelone est seul leader en ACB (10v-1d) après la défaite du Real à Estudiantes (90-85). Les départs des NBAers Rudy Fernandez et Serge Ibaka ont laissé comme un vide… A.L.
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échos
SLAUGHTER (Bamberg)
L’HOMME À SUIVRE
TQO
LES BLEUES À ANKARA
• C’est en Turquie, à Ankara, du 25 juin au 1er juillet, que les Françaises iront chercher leur qualification aux Jeux. Le Tournoi de qualification olympique accueillera en outre l’Argentine, le Canada, la Croatie, la République Tchèque, le Japon, la Corée du Sud, le Mali, le Mozambique, la Nouvelle-Zélande, Porto-Rico et la Turquie, soit 12 équipes pour 5 tickets. En atteignant la finale du dernier Euro, les Bleus ont évité un voyage périlleux à Caracas (Vénézuela), ville hôte du tournoi de qualif’ masculin. Périlleux au regard du plateau relevé. Grecs, Russes et Lituaniens partent favoris pour rafler les trois places, mais il leur faudra écarter l’Angola, la République Dominicaine, la Macédoine, la Jordanie, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, le Nigéria, Porto-Rico et le Vénézuela. Pas simple.
A
près la Turquie (Karsiyaka’07), Israël (Hapoel Jerusalem’08), après la Pro A (Gravelines’08, Le Havre’09, Nancy’10), et la Liga ACB (Valladolid’11), l’Euroleague. Rien n’arrête ce marsupilami de Marcus Slaughter (2,03 m, 26 ans). On savait l’Américain doué, opportuniste en attaque, fort rebondeur grâce à son volume athlétique et ses bras tentaculaires. On imaginait aussi que son petit format risquait de le handicaper face aux big men d’Euroleague. Il prouve que ses qualités sont transposables dans le contexte le plus relevé qui soit. Slaughter fait partie des grandes révélations de la compétition. Sa dernière copie, 14 pts-8 rbds4 pds-3 ints dans la victoire surprise de Bamberg à Malaga, est dans la droite ligne de ses productions depuis
RUSSIE
GELABALE AU KHIMKI
J.F. Mollière
• Espéré un temps à Nancy pour remplacer Nicolas Batum, attendu dernièrement à Valencia où un contrat de 20.000 euros mensuels l’attendait bien au chaud pour terminer la saison aux côtés de Nando De Colo et Flo Piétrus, Mickaël Gelabale (2,01 m, 28 ans) s’est finalement engagé avec le Khimki Moscou (pour 70.000 euros mensuels), ont annoncé ses représentants de l’agence Courtside. Une solide armada que la formation russe entraînée par Rimas Kurtinaitis. Pour preuve, le Khimki vient tout juste d’infliger au voisin du CSKA sa première défaite depuis le 11 octobre (75-65). Déjà bien fourni à l’aile avec la paire Thomas Kelati-Sergey Monya, le Khimki affiche un bilan de 15v-1d depuis le début de la saison. Dans le détail, 4v-0d en Eurocup (avant de recevoir Cholet mardi hors bouclage), 6v-0d en VTB League et 5v-1d en ligue russe. n A.L.
le début de l’Euroleague. Sept matches avec un ranking compris entre 14 et 23 pour une seule sortie de route (-3 lors de la deuxième journée). Avec 12,4 pts à 59,1%, 7,0 rbds et une note moyenne de 18,1, Slaughter est le 9e joueur le plus complet de l’Euroleague. Sans croquer et sans que le jeu de Bamberg ne soit focalisé sur lui (8 tirs tentés par match en 26’). Monsieur efficacité.
Antoine LESSARD
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Plus méritoire encore, Slaughter se distingue dans une équipe compétitive. En effet, Bamberg est toujours en course pour accrocher le Top 16. Une victoire ce jeudi contre le Zalgiris Kaunas assurerait la qualif’, avant même de boucler la saison régulière au Pana. Et même la troisième place du groupe, sauf à ce que Malaga remporte ses deux derniers matches (au KK Zagreb puis réception du CSKA). Les feux sont au vert pour les champions d’Allemagne, actuels co-leaders de la Bundesliga (9v-2d). Leur petit pivot US n’est pas pour rien dans cet excellent parcours. n
LE CHIFFRE • Jusqu’à présent, Donatas Motiejunas (2,13 m, 21 ans, Prokom Gdynia) était davantage réputé pour la fluidité de son jeu, la qualité de son shoot, sa finesse que pour ses qualités de rebondeur. D’ailleurs, sur les sept premières journées d’Euroleague, le pivot lituanien tournait à 6,7 prises en 32 minutes. Pas mal, sans plus. Sauf que contre Ljubljana, le 20e choix de la Draft 2011 a fait péter les stats : 21 rebonds – 3e performance all-time de l’Euroleague derrière les 24 d’Antonis Fotsis en 2007 et les 23 de Mirsad Turkcan en 2002 – dont 18 défensifs (n°1) ! Il est désormais le 2e meilleur rebondeur de l’Euroleague (8,5). A.L.
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Marcus
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CHIFFRES
PRO A 10e journée Vendredi 9 décembre
Paris Levallois bat *Cholet Orléans bat *ASVEL
94-87 73-71
Samedi 10 décembre
*Chalon bat Nancy 72-65 *Le Mans bat Roanne 70-67 *Strasbourg bat Hyères-Toulon 108-76 Nanterre bat *Poitiers 88-72 *Dijon bat Gravelines-Dk 58-55 *Le Havre bat Pau-Lacq-Orthez 102-62
Prochaine journée 11e journée Vendredi 16 décembre
Roanne – Cholet,
à 19h30 en direct sur Sport+
Gravelines-Dk – Orléans Dijon – Le Havre Paris Levallois – Strasbourg Samedi 17 décembre
Hyères-Toulon – Le Mans Poitiers – Chalon Nanterre – ASVEL Pau-Lacq-Orthez – Nancy
Boxes-scores 9/12 Orléans bat *ASVEL 73-71 ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts E.Jackson* 33 5-12 4-8 3-4 1 3 2 - 2 17 D.Thompson* 35 4-14 1-6 3-3 7 2 3 - 3 12 L.Westermann* 25 4-9 0-2 2-2 3 - 1 - 2 10 P.Lacombe 22 3-7 1-2 2-4 4 2 2 1 1 9 H.Armstrong* 18 4-6 - 3 - - - 3 8 P.Goss 9 2-5 1-2 2-2 - 1 - - 2 7 K.Tillie* 28 3-6 - 7 - - - 3 6 B.Fofana 25 0-2 - 2-4 6 1 - 2 1 2 J.Skeen 5 - - - - - - Total 200 25-61 7-20 14-19 31 9 8 3 17 71 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Banks* 28 9-17 4-9 - 5 5 1 - 2 22 A.Sy* 31 4-8 0-1 3-3 5 4 2 - 2 11 M.N’Doye* 28 4-9 1-2 2-2 1 1 3 - 1 11 D.Monds 21 4-7 0-1 2-2 5 - 1 - 2 10 M.Pellin 26 2-5 2-4 1-2 2 5 - - 2 7 Y.Sangare* 26 1-5 0-2 2-2 2 5 6 - 1 4 B.Greene 20 1-4 1-2 1-2 2 - 1 2 1 4 G.Joseph* 19 2-5 - 8 - 1 1 4 4 B.Pamba 1 - - - - - 1 Total 200 27-60 8-21 11-13 30 20 15 3 16 73 9/12 Cholet D.Nelson* F.Causeur* R.Duport* W.Gradit* R.Falker C.Ona Embo R.Hite L.Vebobe* D.McGrath Total Paris Levallois E.Chatfield* T.Meacham* L.Hamilton Ja.Williams* M.Morandais P.Da Silva V.Masingue D.Noel* G.Oniangue* Total
Paris Levallois bat *Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 6-8 0-1 10-14 2 4 33 6-15 1-4 2-5 2 20 6-11 - 2-3 9 26 4-8 2-3 0-1 3 33 3-5 - 3-5 6 9 13 2-3 2-2 - - 1 11 2-2 2-2 - 1 1 26 1-3 - 3-4 9 2 3 0-1 0-1 - - 200 30-56 7-13 20-32 32 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 11-19 3-6 4-8 2 6 21 6-7 4-4 2-2 - 3 22 7-8 0-1 3-5 5 4 37 4-11 1-5 2-2 4 2 21 3-5 - 3-4 - 2 31 2-2 1-1 0-2 3 6 17 1-2 - 1-2 8 1 6 1-2 - - 5 - 1 200 35-56 9-17 15-25 23 24
In 2 1 3 In 5 1 1 2 9
94-87 Co Bp Pts - 1 22 - 3 15 - 2 14 - 3 10 1 1 9 - 2 6 - 1 6 - 1 5 - - 1 14 87 Co Bp Pts - 2 29 - 3 18 1 3 17 1 - 11 - 1 9 - 2 5 - 1 3 - - 2 - - 2 12 94
10/12 *Le Havre bat Pau-Lacq-Orthez 102-62 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Boddicker* 36 10-13 3-4 1-2 9 4 1 - 2 24 N.Pope* 31 8-13 2-6 0-3 5 2 2 - 2 18 J.Cox* 34 7-11 1-3 2-3 4 7 1 - 1 17 N.Wise* 31 4-9 0-2 8-8 2 9 3 - 3 16 G.Jenkins* 17 8-8 - 0-1 4 - - - - 16 C.Leonard 23 5-8 1-3 - 4 1 - - - 11 O.Camara 16 0-2 - 2 - - 1 - F.Paschal 10 - - - 2 - - A.N’Doye 2 - - - - - - Total 200 42-64 7-18 11-17 30 23 9 1 8 102
Pau-Lacq-Orthez Min Tirs T.Gipson* 39 4-11 A.Ray* 30 5-13 C.Elonu* 21 3-6 C.Marquis 16 3-7 S.Rimac 24 3-6 J.Morency* 21 2-4 M.Maravic 20 2-6 F.Lesca* 18 1-4 R.Lesca 7 0-2 M.Var 4 0-1 Total 200 23-60 10/12 Dijon Z.Moss* D.Melody* A.Harris* S.Marshall* J.Leloup E.Mendy R.Lewin S.Dia B.Dixon* A.Christophe Total Gravelines-Dk J.K. Edwards A.Albicy* R.Jomby* Y.Bokolo* J.Johnson L.Vaty* C.Akpomedah* D.Issa J.Reynolds Total
3pts 1-7 0-4 0-1 0-1 0-2 1-4 0-1 0-1 2-21
LF Rb Pd 7-8 5 3 3-4 5 2 1-2 3 1-4 7 - 1 1-2 6 2 - 4 1 - 1 1-2 - - - 14-22 32 8
*Dijon bat Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 12-18 - 3-4 3 1 35 2-9 1-5 2-2 5 1 24 3-5 - 3 1 29 2-9 1-5 - 3 2 15 2-4 1-2 - 5 1 7 2-3 - 1 13 1-1 - 5 2 5 1-2 0-1 - - 28 0-7 0-5 - 1 2 13 0-1 0-1 - 1 2 200 25-59 3-19 5-6 27 12 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 5-9 - 2-2 4 2 31 3-10 0-4 4-6 3 3 19 4-8 0-4 1-3 3 34 3-6 0-2 0-2 6 2 26 2-10 1-7 1-2 2 1 13 2-4 - 3 29 1-6 1-5 - 5 13 1-1 - 1-4 5 1 10 0-2 0-1 2-2 1 200 21-56 2-23 11-21 32 9
In 2 1 1 1 5
Co Bp Pts - 3 16 - - 13 - 1 7 - 5 7 - 1 6 - 2 5 - 1 4 - 1 3 - 1 1 - - - 15 62
58-55 In Co Bp Pts 1 1 2 27 2 - - 7 - - 1 6 2 - 4 5 1 - 3 5 1 1 - 4 - 1 - 2 - - - 2 - - 5 - - 1 7 3 16 58 In Co Bp Pts 1 - 2 12 5 - 4 10 1 - 1 9 2 - - 6 1 - 1 6 - - 1 4 - 1 1 3 1 - 1 3 - - - 2 11 1 11 55
10/12 Nanterre bat *Poitiers 88-72 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts E.Fournier* 25 4-12 1-5 7-7 3 - 1 - 3 16 K.Younger 26 6-11 0-1 1-3 5 1 1 1 - 13 P.Guillard* 30 3-8 0-2 6-6 7 - - - 2 12 J.J. Miller* 25 3-10 1-3 5-5 1 3 - - 3 12 R.Wright 31 4-7 1-4 2-2 2 1 2 - 1 11 A.Grant* 22 2-3 1-2 - 4 - - - 1 5 P.Badiane* 16 1-2 - 4 - - - 2 2 Y.Devehat 8 0-2 - 1-2 1 - - - 1 1 C.Gomez 17 0-3 0-1 - 3 3 - - 2 Total 200 23-58 4-18 22-25 30 8 4 1 15 72 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Covile 21 7-11 - 3-4 5 - - - - 17 X.Corosine 31 3-8 2-5 7-10 1 2 1 - - 15 W.Daniels* 24 4-6 1-1 6-6 1 1 1 - - 15 J.Passave-Ducteil* 19 7-9 - 1-3 3 - 1 - 1 15 D.Garrett* 27 4-8 1-3 2-2 6 4 4 - 2 11 S.Brun 15 3-4 1-2 2-2 3 1 - - 1 9 M.Riley* 20 2-7 0-3 - 5 2 1 - 1 4 M.Judith* 29 1-4 0-1 - 5 1 1 - 1 2 L.Akono 14 0-4 0-4 - 3 1 1 - 2 Total 200 31-61 5-19 21-27 32 12 10 - 8 88 10/12 Strasbourg K.Anderson* R.Greer* A.M’Baye* C.Oliver* A.Toupane M.Zianveni* A.Jeanneau N.De Jong D.Acker T.Trauttmann A.Imhoff Total
*Strasbourg bat Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 30 8-14 5-7 - 2 8 28 8-10 2-2 2-2 10 5 2 25 5-9 2-4 6-7 1 3 28 7-10 2-4 1-2 6 3 1 21 7-8 2-3 - 6 - 19 3-4 - 4 1 25 1-2 0-1 2-2 2 6 10 2-6 - 3 - 2 1-2 - 1 - 10 0-2 - 2 2 2 - - - 200 42-67 13-21 11-13 37 28 3
108-76 Co Bp Pts - 3 21 - 3 20 - 1 18 - - 17 - 2 16 - 1 6 1 1 4 - - 4 - - 2 - - - - 1 11 108
Hyères-Toulon T.Terrell* S.Cisse* S.Fein* R.Roberts* K.Reid* L.Labeyrie A.Julien D.Diallo F.Fernando N.Kali Total
Min Tirs 31 6-12 33 4-14 29 5-12 25 4-6 32 2-11 16 2-3 16 0-1 6 0-1 8 0-1 4 0-1 200 23-62
3pts 0-1 0-4 4-6 1-3 0-1 0-1 5-16
LF Rb Pd 6-7 6 9-10 3 3 - 1 4-4 4 1 2-4 2 5 - 2 2-2 1 2-4 - - - - - 25-31 19 9
In 1 1 2 1 5
Co Bp Pts - - 18 - 1 17 - 2 14 2 1 12 - 4 7 - 1 4 - - 2 1 1 2 - - - - 3 10 76
10/12 *Le Mans bat Roanne Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Rochestie* 39 9-12 2-3 11-12 3 2 C.Kahudi* 35 5-12 3-5 4-4 8 1 M.Sommerville* 37 5-19 1-4 - 13 J.P.Batista 30 1-10 - 3-4 10 2 A.Acker* 29 1-12 0-4 - 11 5 T.Bryant* 13 1-3 - 2 2 H.Kahudi 3 1-1 - - M.Kouguere 11 0-1 0-1 - - N.Boungou Colo 3 0-1 - - Total 200 23-71 6-17 18-20 47 12 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Page* 34 7-14 3-8 2-2 6 2 S.Diabate 23 7-7 1-1 1-2 3 5 U.Nsonwu-Amadi* 32 5-8 - 3-4 13 A.Barrett* 32 4-11 2-6 - 2 5 A.Tanghe 14 1-3 0-1 2-2 1 1 J.Holland* 35 1-11 1-8 - 5 2 P.Braud* 21 1-6 0-3 - 2 M.Mokongo 9 0-1 0-1 - - Total 200 26-61 7-28 8-10 32 15
In 1 3 4 In 1 2 3
70-67 Co Bp Pts - 1 31 - 1 17 - - 11 - 4 5 2 1 2 - - 2 - - 2 - - - - 2 7 70 Co Bp Pts - 2 19 - 2 16 1 2 13 - 2 10 - - 4 - 1 3 - - 2 - - 1 9 67
In 1 2 1 4 1 9 In 1 1 4 2 8
72-65 Co Bp Pts - 1 17 - 1 16 2 7 15 - 2 12 - 1 4 - 1 4 - 1 3 - - 1 - - - 2 2 16 72 Co Bp Pts - 3 19 - 2 17 - - 7 - 4 6 - 1 5 - 1 4 - 1 4 1 3 3 - 3 - - 1 18 65
10/12 *Chalon bat Nancy Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Delaney* 29 5-9 3-3 4-5 4 4 A.Aminu* 34 7-11 - 2-2 7 2 B.Schilb* 30 6-10 0-1 3-4 4 8 S.Tchicamboud* 39 4-5 2-2 2-3 1 3 B.Smith 10 2-4 0-2 0-2 1 J.Lauvergne 10 2-4 - 4 I.Evtimov* 30 1-8 1-6 - 6 7 J.Aboudou 4 - 1-3 - N.Lang 8 0-3 0-2 - - M.Jean-Baptiste Adolphe 6 - 0-2 4 Total 200 27-54 6-16 12-21 31 24 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Shuler* 31 8-14 2-3 1-4 7 1 A.Akingbala* 31 6-8 - 5-8 11 A.Sylla 8 2-2 - 3-4 3 V.Samnick 24 3-8 0-2 0-2 7 3 K.Gregory* 29 2-9 0-1 1-2 2 2 P.Amagou 22 0-2 0-2 4-6 1 3 K.Grant 14 2-5 0-1 - 2 5 A.Moerman* 22 1-9 1-3 - 4 2 J.Linehan* 17 0-2 - - 3 M.Badiane 2 - - 1 Total 200 24-59 3-12 14-26 37 20
PRO B 12e journée Vendredi 9 décembre
*Denain bat Quimper 66-64 66-58 *Châlons-Reims bat Nantes *Aix-Maurienne bat Boulogne 101-92 *Fos bat Limoges 89-73 Boulazac bat *Évreux 81-79
PRO A : CLASSEMENT 1 4 6 7 10 12 15 -
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Gravelines-Dk Nancy Chalon Paris Levallois Le Mans Orléans Strasbourg ASVEL Roanne Cholet Dijon Le Havre Nanterre Pau-Lacq-Orthez Poitiers Hyères-Toulon
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
8-2 8-2 8-2 7-3 7-3 6-4 5-5 5-5 5-5 4-6 4-6 3-7 3-7 3-7 2-8 2-8
4-0 5-0 5-1 5-0 5-1 4-1 4-1 2-3 5-0 2-3 3-2 3-2 1-3 2-3 2-3 1-4
4-2 3-2 3-1 2-3 2-2 2-3 1-4 3-2 0-5 2-3 1-4 0-5 2-4 1-4 0-5 1-4
83,5 79,1 79,7 82,4 81,3 76,4 77,7 76,8 79,4 81,4 68,7 80,6 79,6 76,7 75,3 82,9
66,6 71,5 77,5 79,5 80,5 69,6 75,6 75,1 80,9 81,8 71,7 81,8 85,0 88,0 79,6 96,8
+16,9 +7,6 +2,2 +2,9 +0,8 +6,8 +2,1 +1,7 -1,5 -0,4 -3,0 -1,2 -5,4 -11,3 -4,3 -13,9
1 d. 1 d. 3 v. 2 v. 1 v. 3 v. 1 v. 1 d. 1 d. 3 d. 1 v. 1 v. 1 v. 1 d. 7 d. 2 d.
4-1 3-2 4-1 3-2 3-2 4-1 3-2 3-2 2-3 1-4 3-2 2-3 1-4 2-3 0-5 2-3
Rouen bat *Bordeaux Lille bat *Antibes *Le Portel bat Vichy
71-70 85-71 81-75 a.p.
Samedi 10 décembre
*Saint-Vallier bat Bourg
105-83
Prochaine journée 13e journée Vendredi 16 décembre
Bourg – Le Portel Lille – Saint-Vallier Nantes – Antibes Samedi 17 décembre
Boulazac – Aix-Maurienne Boulogne – Bordeaux Limoges – Évreux Rouen – Fos Quimper – Châlons-Reims Vichy – Denain
Boxes-scores 9/12 Denain N.Rohnert* J.James* F.Minet* R.Rossiter* R.Brocheray X.Gaillou L.Kante* M.Mubarak A.Bruyère A.Naji Total Quimper M.Diarra P.Paelay* F.Thibedore A.Lovedale* V.Mouillard* Je.Williams* W.Molas G.Lessort* A.Mendy W.Hervé Total
*Denain bat Quimper Min Tirs 3pts LF 24 6-8 4-4 1-2 32 5-13 0-1 3-4 24 5-8 0-2 1-1 36 3-9 - 1-2 27 3-7 0-2 26 3-8 0-5 21 1-8 0-3 6 0-1 0-1 2-3 3 1-1 1 200 27-63 4-18 8-12 Min Tirs 3pts LF 24 9-16 - 1-2 32 7-16 2-6 25 4-11 0-4 29 3-9 0-1 28 1-8 1-6 3-4 18 2-5 1-2 14 1-2 0-1 13 0-4 - 2-2 12 0-3 0-1 5 0-2 0-2 200 27-76 4-23 6-8
66-64 Rb Pd In Co Bp Pts 7 1 - - 3 17 6 4 1 2 4 13 3 1 1 - 3 11 16 1 1 2 4 7 7 2 2 - 3 6 1 1 - - 3 6 3 2 - - - 2 - 1 2 - 1 2 - - - - 1 2 1 - - - 1 44 13 7 4 23 66 Rb Pd In Co Bp Pts 5 - - - 1 19 6 - 3 - 1 16 4 - 2 - 1 8 7 1 1 - 4 6 1 5 2 - - 6 2 - - - 1 5 5 - 2 - 2 2 2 1 2 - 3 2 4 - - - 2 1 - 1 - 1 37 7 13 - 16 64
9/12 Antibes S.Massot* J.Allen* L.Bengaber* S.Essart* C.Brown* F.Prenom Y.Siegwarth M.Courby Total
Lille bat *Antibes 85-71 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 29 6-9 0-2 6-7 8 2 - - 1 18 29 4-9 - 7-11 5 1 3 1 3 15 25 2-5 2-4 5-6 2 5 1 - 2 11 33 2-7 2-6 2-2 1 2 2 - 5 8 33 2-6 1-3 2-2 2 2 3 - 2 7 18 3-3 - 6 - - - 2 6 15 1-4 0-1 2-2 1 1 1 - 1 4 18 1-4 0-1 0-2 2 - - - - 2 200 21-47 5-17 24-32 27 13 10 1 16 71
Lille S.Smith* J.M’Bida C.Marshall* M.Camara B.Gillet* A.Rigaux M.Tensorer J.Sauret* N.Taccoen* M.Nascimento Total
Min Tirs 3pts 27 7-12 0-2 19 7-8 1-1 23 4-9 3-7 14 5-11 3-7 31 3-6 2-5 29 2-8 1-6 21 2-3 2-2 9 1-2 22 1-2 5 200 32-61 12-30
LF 1-1 2-2 2-2 2-2 2-2 9-9
Rb Pd 4 1 5 3 1 - 1 2 3 4 3 3 1 7 5 5 - 23 25
9/12 Rouen bat *Bordeaux Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Cunningham* 34 8-19 - 4-4 16 1 G.Darrigand* 27 4-7 0-1 6-7 - 5 R.Dardaine* 31 4-9 1-5 3-5 4 B.Elisabeth-Mesnager 31 5-7 0-1 2-2 5 M.Doubal* 31 3-10 2-8 - 2 S.Driss* 33 2-7 - 6 9 J.Nzeulie 10 0-1 - - M.Diaw 3 0-1 - 1 Total 200 26-61 3-15 15-18 34 15 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Bronchard 22 6-12 - 5-8 2 J.Siggers* 28 5-15 2-5 3-4 6 1 C.Thioune 24 5-8 0-2 3-3 3 P.Poupet* 29 4-7 0-1 3-3 3 1 A.Dunn* 16 3-5 - 6 K.Patiejunas* 32 1-5 0-1 2-2 3 1 L.Chelle 13 1-3 1-3 - 4 T.Rupert* 23 1-5 - 3 T.Maizeroi 13 0-3 0-2 - 1 1 Total 200 26-63 3-14 16-20 31 4
In Co Bp Pts 1 - - 15 2 - 2 15 2 - 1 13 - - - 13 - - 1 10 2 - 2 7 2 1 2 6 1 1 1 4 1 - 4 2 - 1 - 11 3 13 85 In 1 1 1 3 In 1 3 1 1 6
71-70 Co Bp Pts - 2 20 - 3 14 1 - 12 - - 12 1 2 8 1 1 4 1 1 - 2 4 11 70 Co Bp Pts - 1 17 - - 15 - 3 13 - 2 11 2 - 6 - 4 4 - - 3 1 1 2 - - 3 11 71
9/12 Boulazac bat *Évreux 81-79 Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Wood* 35 11-17 - 3-3 14 5 1 1 5 25 R.Wilmont* 38 5-11 2-6 4-6 2 2 1 - 1 16 M.Correa 22 4-7 - 4-4 5 1 - - 2 12 A.Rowland* 34 4-7 3-3 - - 7 1 - - 11 S.Ho You Fat* 19 3-8 - 2-3 2 2 1 1 2 8 L.Konaté 13 2-5 1-1 - - 1 1 - - 5 D.Kaba 7 1-2 0-1 - - 1 1 - 1 2 G.Costentin* 28 0-6 0-5 - 2 2 - 1 - G.Florimont 4 0-1 - 1 - - - 1 Total 200 30-64 6-16 13-16 26 21 6 3 12 79 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Monroe* 36 9-12 - 6-9 14 2 - - 2 24 S.N’Joya* 20 2-5 - 8-11 - 4 - - 2 12 R.Ayers* 32 4-9 3-6 - 4 2 1 - - 11 A.McKenzie* 18 2-5 2-3 3-4 1 1 - 2 3 9 T.Dubiez 23 3-7 2-4 - 3 - - - 1 8 A.Kerckhof 20 2-2 1-1 2-2 - 8 1 - 4 7 Y.Gaillou* 25 3-7 0-1 - 1 1 1 - - 6 F.Adjiwanou 26 2-5 0-1 - 4 1 - 1 1 4 Total 200 27-52 8-16 19-26 27 19 3 3 13 81 9/12 Fos E.Choquet* S.Gay* B.Clark* P.Haquet* K.Atamna M.Dia S.Giffa* M.Hachad Total
*Fos bat Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 10-10 2-2 2-4 2 7 35 7-12 - 4-6 7 1 31 5-10 2-4 1-2 4 3 29 4-4 - 2-2 4 21 3-9 3-7 - 4 3 22 3-8 1-1 - 6 24 2-4 0-1 2-2 3 3 14 1-4 0-2 - 4 3 200 35-61 8-17 11-16 34 20
In 3 1 1 1 1 7
89-73 Co Bp Pts - 2 24 2 3 18 - 3 13 - 2 10 - - 9 - 1 7 1 2 6 - 1 2 3 14 89
PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 6 9 11 14 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Boulazac Limoges Fos Boulogne Châlons-Reims Aix-Maurienne Saint-Vallier Bordeaux Nantes Évreux Bourg Rouen Le Portel Antibes Lille Quimper Denain Vichy
12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12
10-2 9-3 8-4 8-4 8-4 7-5 7-5 7-5 6-6 6-6 5-7 5-7 5-7 4-8 4-8 4-8 4-8 1-11
6-0 5-0 6-1 6-0 5-1 5-1 4-2 6-1 3-3 4-2 5-1 3-3 4-2 3-3 2-4 3-3 3-3 1-4
4-2 4-3 2-3 2-4 3-3 2-4 3-3 1-4 3-3 2-4 0-6 2-4 1-5 1-5 2-4 1-5 1-5 0-7
77,2 84,1 83,5 84,0 74,1 84,1 81,8 73,2 74,3 75,7 81,4 81,7 75,7 74,3 74,0 67,0 78,6 69,5
72,7 76,2 75,3 82,5 72,8 79,2 79,1 72,8 73,1 76,6 82,8 86,4 80,7 74,8 75,9 70,9 85,8 76,6
+4,5 +7,9 +8,2 +1,5 +1,3 +4,9 +2,7 +0,4 +1,2 -0,9 -1,4 -4,7 -5,0 -0,5 -1,9 -3,9 -7,2 -7,1
1 v. 1 d. 2 v. 1 d. 4 v. 3 v. 4 v. 2 d. 1 d. 2 d. 2 d. 2 v. 1 v. 3 d. 1 v. 1 d. 1 v. 7 d.
4-1 3-2 3-2 4-1 4-1 4-1 4-1 2-3 3-2 3-2 2-3 2-3 1-4 2-3 1-4 2-3 1-4 0-5
17
CHIFFRES Limoges K.McAlarney S.Traore* J.Gomis* L.Milbourne C.Massie* A.Curti* R.Desroses* F.Zerbo J.Hoyaux Total
In 2 2 1 1 6
Co Bp Pts - 2 27 - 2 10 - 2 9 - 1 9 - 1 8 - - 4 1 3 2 - 3 2 - 1 2 1 15 73
9/12 *Aix-Maurienne bat Boulogne Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Ekanga-Ehawa* 30 7-15 4-8 3-4 4 6 2 B.Osby* 26 9-10 - 3-6 7 - 1 W.Brown* 30 9-16 - 2-4 5 8 2 S.Darnauzan* 36 5-7 3-4 4-4 3 8 M.Houmounou* 23 4-8 2-4 1-2 5 - 1 A.Gomis 16 2-3 0-1 - 3 2 1 T.Yvrande 12 1-2 - 3 - D.Tucker 12 1-3 0-2 - 3 - G.Clerc 7 0-2 0-2 2-2 1 1 M.Traoré 8 0-1 - 1-2 2 - Total 200 38-67 9-21 16-24 36 25 7 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In C.McCray* 35 14-18 4-7 3-4 2 5 4 C.Rouse 29 8-13 1-2 4-5 10 1 J.Rousselle 22 4-7 2-5 4-4 - 3 J.Mathis* 33 4-11 0-1 3-3 7 4 Z.Bah* 21 2-5 1-1 2-2 2 3 F.Raposo* 16 1-7 - - 2 1 P.Le Pellec 11 1-2 0-1 - - - 1 T.Stanley* 31 0-5 0-4 - 4 1 1 R.Gregoire 2 - - - Total 200 34-68 8-21 16-18 25 19 7
101-92 Co Bp Pts 1 3 21 2 1 21 - 1 20 - 2 17 - 2 11 - - 4 - - 2 - 3 2 - 2 2 - 2 1 3 16 101 Co Bp Pts - 6 35 - 2 21 - 2 14 1 1 11 - 2 7 - 2 2 - 1 2 - - - - 1 16 92
9/12 Le Portel C.Davis M.Labeyrie* R.Taylor* N.Wyatte G.Leburgue* I.Sy M.N’Diaye* B.Mangin* J.Ludon Total Vichy M.Guichard* W.Aka D.Coleman* E.Craven* A.Eito S.Dondon J.Djimrabaye N.Faye* N.Diakite* Total
Min Tirs 31 11-17 19 4-9 35 4-11 21 4-8 32 3-5 13 2-2 34 0-5 8 1-4 7 0-1 200 29-62
3pts 3-7 2-2 1-6 0-1 0-3 0-1 6-20
LF 2-2 0-2 1-2 2-2 2-2 2-2 9-12
Rb Pd 2 4 1 1 1 1 7 3 - 1 4 2 4 1 1 24 9
*Le Portel bat Vichy 81-75 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 36 10-17 5-7 1-1 5 - 1 - 1 26 35 4-7 1-3 4-4 5 3 2 - 3 13 38 5-13 0-4 1-3 9 7 1 - 5 11 19 5-10 0-1 - 8 - - 1 1 10 26 2-5 0-1 3-4 4 4 6 - 2 7 16 2-5 0-2 2-2 2 2 1 - 1 6 23 1-3 1-2 2-2 5 1 2 1 1 5 22 1-6 0-3 1-2 3 1 - - 4 3 10 0-1 0-1 - - 1 - - - 225 30-67 7-24 14-18 41 19 13 2 18 81 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 32 7-14 2-8 4-5 2 1 2 - 3 20 32 4-11 3-9 3-4 4 5 - - 1 14 27 4-10 2-4 - 6 - 2 - 2 10 24 4-11 1-2 1-2 5 3 - - 3 10 27 4-9 1-5 - 4 1 3 1 1 9 34 4-6 - 6 1 - - 2 8 13 1-1 - 2-2 3 1 - - - 4 20 0-1 - 3 - - - 2 16 0-1 - 1 1 2 1 2 225 28-64 9-28 10-13 34 13 9 2 16 75
9/12 *Châlons-Reims bat Nantes Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Mullins* 40 6-11 3-7 2-2 2 12 G.Chathuant* 37 7-16 2-6 0-1 4 2 C.Daniels* 24 6-9 - 0-2 11 K.Corre* 24 4-5 0-1 1-2 7 B.King* 37 2-8 1-5 3-4 3 P.Beye 23 2-4 - 4 1 E.Plateau 13 0-5 0-4 - 1 S.Soliman 2 - 1 Total 200 27-58 6-23 6-11 33 15 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Fergerson* 34 3-9 2-6 3-4 2 1 K.Idomenee 16 4-6 0-2 2-2 2 2 M.Badiane 23 3-3 - 3-5 6 A.Charles* 28 3-9 1-3 1-1 4 2 N.Gayon* 30 3-9 0-4 1-2 2 2 D.Ramseyer* 27 2-6 0-1 2-7 1 J.Douillet 15 2-3 0-1 - 2 J.Fields* 27 1-6 1-2 - 3 Total 200 21-51 4-19 12-21 22 7 10/12 Saint-Vallier K.Shiloh* S.Barrett* L.Prowell* F.Tortosa D.Denave* Y.Zonnet H.Disy* M.Toti F.Corneo Total Bourg O.Barro* C.Koma D.Copeland* J.Sanchez C.Ferchaud* J.Delhomme* O.Da Silveira* M.Sidibe Total
In 3 2 1 2 8 In 1 1 1 1 1 2 7
66-58 Co Bp Pts - 1 17 - 3 16 - 2 12 - - 9 - 3 8 - 2 4 - 1 - - - 12 66 Co Bp Pts - 5 11 - 1 10 1 1 9 1 1 8 - - 7 - 1 6 - 1 4 - 2 3 2 12 58
*Saint-Vallier bat Bourg 105-83 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 31 8-13 3-3 2-4 - 5 1 1 3 21 24 5-9 2-4 7-7 4 3 5 1 1 19 30 7-11 2-3 2-2 9 1 2 2 1 18 21 7-10 4-6 - 3 - - - 1 18 31 6-7 1-2 2-4 7 7 1 - 4 15 17 2-4 - 3-4 8 1 - 2 2 7 32 1-6 1-2 2-4 3 3 1 - 1 5 12 - 2-2 1 1 - - - 2 2 0-1 0-1 - - - - - - 200 36-61 13-21 20-27 35 21 10 6 13 105 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 36 9-14 - 4-6 8 2 - 1 3 22 23 7-13 5-7 - 4 2 - - 3 19 37 4-13 3-7 3-4 3 6 - - 4 14 25 4-5 - 1-1 5 5 3 - 1 9 22 3-8 3-6 - 1 4 1 - - 9 34 2-7 1-4 1-4 1 5 - - 2 6 21 2-5 - 3 1 - - - 4 2 0-2 0-1 - - - - - - 200 31-67 12-25 9-15 25 25 4 1 13 83
ESPOIRS 10 journée e
*Cholet bat Paris Levallois *ASVEL bat Orléans
80-78 70-66
Gravelines-Dk bat *Dijon 74-61 82-76 Nancy bat *Chalon Pau-Lacq-Orthez bat *Le Havre 91-79 *Poitiers bat Nanterre 66-60 Hyères-Toulon bat *Strasbourg 82-78 108-64 *Le Mans bat Roanne Classement : 1- Le Mans (9-1), 2Gravelines-Dk (8-2), 3- Hyères-Toulon, ASVEL, Nancy (7-3), 6- Pau-LacqOrthez, Strasbourg (6-4), 8- Cholet (5-5), 9- Chalon, Paris Levallois, Orléans, Roanne (4-6), 13- Dijon, Le Havre, Poitiers (3-7), 16- Nanterre (0-10).
NATIONALE 1 12e journée
*Charleville bat Centre Fédéral 85-62 79-71 Clermont bat *Montbrison *Angers bat Saint-Quentin 86-63 88-87 *Cognac bat Blois *Souffelweyersheim bat Le Puy 96-64 *Sorgues bat Roche/Saint-Étienne 89-84 *Chartres bat Challans 87-77 *Liévin bat Orchies 64-59 *Brest bat Rueil 84-70 Classement : 1- Charleville (11-2), 2- Saint-Quentin (10-3), 3- Sorgues, Cognac, Souffelweyersheim (9-4), 6Blois, Orchies, Roche/Saint-Étienne (8-5), 9- Brest, Challans, Chartres (7-6), 12- Angers, Liévin (6-7), 14- Clermont (4-9), 15- Rueil, Le Puy (3-10), 17Centre Fédéral, Montbrison (1-12).
EUROLEAGUE Groupe A 8e journée
Cantu bat *Bilbao Fenerbahçe bat *Nancy *Olympiakos bat Vitoria
67-64 73-53 84-82
9e journée Joué mercredi 14 décembre
Vitoria – Nancy,
à 21h en direct sur Sport+
Jeudi 15 décembre Fenerbahçe – Bilbao Olympiakos – Cantu Classement : 1- Fenerbahçe, Cantu* (5-3), 3- Vitoria, Olympiakos (4-4), 5Bilbao, Nancy (3-5).
Groupe B 8e journée
*CSKA Moscou bat KK Zagreb Panathinaikos bat *Kaunas Bamberg bat *Malaga
Groupe C 8e journée
Groupe E
*Anadolu Efes bat Milan 84-70 *Charleroi bat Partizan Belgrade 84-79 *Real Madrid bat Maccabi Tel-Aviv 88-64
Chalon bat *Krasnoyarsk 80-79 74-72 Anvers bat *Cluj-Napoca Classement : 1- Anvers, Chalon (4-1), 3- Krasnoyarsk, Cluj-Napoca (1-4).
9e journée
Groupe H
Joué le mercredi 14 décembre
Milan – Charleroi Real Madrid – Partizan Belgrade Jeudi 15 décembre
Maccabi Tel-Aviv – Anadolu Efes Classement : 1- Real Madrid* (6-2), 2- Anadolu Efes*, Maccabi Tel-Aviv* (5-3), 4- Partizan Belgrade (4-4), 5Milan, Charleroi (2-6).
Groupe D 8e journée
*Gdynia bat Olimpija Ljubljana Sienne bat *Galatasaray *Barcelone bat Kazan
67-52 67-63 63-50
9e journée Joué le mercredi 14 décembre
Galatasaray – Olimpija Ljubljana Jeudi 15 décembre
Kazan – Gdynia Sienne – Barcelone Classement : 1- Barcelone* (8-0), 2- Sienne* (6-2), 3- Kazan* (5-3), 4Galatasaray (3-5), 5- Gdynia, Olimpija Ljubljana (1-7).
EUROCUP 4e journée Groupe A
Donetsk bat *Cibona Zagreb 78-76 *Graveines-Dk bat Hapoel 97-74 Classement : 1- Gravelines-Dk* (4-0), 2- Donetsk (3-1), 3- Hapoel Jérusalem (1-2), 4- Cibona Zagreb (0-4).
Groupe B
*Khimki Moscou bat PAOK 89-65 *Cholet bat VEF Riga 72-68 Classement : 1- Khimki Moscou* (4-0), 2- VEF Riga (2-2), 3- PAOK Salonique, Cholet (1-3).
Groupe D
*Valencia bat Akademik Sofia 83-59 *ASVEL bat Ostende 83-65 Classement : 1- ASVEL, Valencia (3-1), 3- Akademik Sofia (2-2), 4- Ostende (0-4).
Groupe F 87-74 94-59 90-79
9 journée e
Joués le mercredi 14 décembre
CSKA Moscou – Panathinaikos KK Zagreb – Malaga Jeudi 15 décembre
Bamberg – Kaunas Classement : 1- CSKA Moscou* (8-0), 2- Panathinaikos* (6-2), 3Bamberg, Malaga (4-4), 5- Kaunas, KK Zagreb (2-6).
*Lietuvos rytas bat Le Mans 87-49 *Novo Mesto bat Mariupol 74-70 *Lietuvos rytas bat Novo Mesto 82-72 Classement : 1- Lietuvos rytas* (5-0), 2- Novo Mesto* (3-2), 3- Mariupol (1-3), 4- Le Mans (0-4).
EUROCHALLENGE 5e journée Groupe C
Roanne bat *Ivano-Frankivsk 70-63 *Pardubice bat Prostejov 98-84 Classement : 1- Roanne (4-1), 2Prostejov, Pardubice (3-2), 4- IvanoFrankivsk (0-5).
*Szolnok bat Artland Dragons 90-85 Pau-L.-O. bat *Keravnos Nicosie 70-67 Classement : 1- Artland Dragons (4-1), 2- Szolnok (3-2), 3- Keravnos Nicosie (2-3), 4- Pau-Lacq-Orthez (1-4).
ESPAGNE Liga Endesa 11e journée
*Bilbao bat Valencia 85-74 *Gran Canaria bat Obradoiro 84-73 95-88 Saragosse bat *Fuenlabrada Vitoria bat *Murcie 75-67 Saint-Sébastien bat *Badalone 93-70 87-73 *Séville bat Valladolid *Barcelone bat Malaga 72-62 76-62 Alicante bat *Manresa *Estudiantes bat Real Madrid 90-85 Classement : 1- Barcelone (10-1), 2Real Madrid (9-2), 3- Malaga, Vitoria, Alicante (8-3), 6- Séville, Valencia, Fuenlabrada (6-5), 9- Bilbao, Manresa, Saragosse (5-6), 12- Gran Canaria, Badalone, Estudiantes Madrid (4-7), 15- Saint-Sébastien, Obradoiro, Murcie (3-8), 18- Valladolid (2-9).
ITALIE Lega 10e journée
*Biella bat Bologne 83-78 *Trévise bat Rome 93-79 *Cantu bat Teramo 84-76 Sienne bat *Avellino 83-77 71-68 Montegranaro bat *Pesaro *Sassari bat Varèse 90-79 *Crémone bat Caserte 77-70 Milan bat *Venise 72-66 Classement : 1- Sienne (8-2), 2Milan (7-2), 3- Biella (7-3), 4- Cantu (6-4), 5- Bologne, Varèse, Sassari, Caserte, Venise (5-4), 10- Avellino (5-5), 11- Pesaro, Trévise (4-5), 13- Rome (4-6), 14- Montegranaro (3-6), 15- Crémone (3-7), 16- Casale Montferrato (2-7), 17- Teramo (2-8).
Féminines LFB 12e journée
Challes bat *Tarbes 72-63 *Nantes-Rezé bat Lattes-Montpellier 73-68 Villeneuve d’Ascq bat *Lyon 72-61 Nice bat *Saint-Amand 67-64 *Aix-en-Provence bat Basket Landes 59-54 *Mondeville bat Arras 73-66 Bourges – Charleville : reporté Classement : 1- Challes (11-1), 2Lattes-Montpellier (10-2), 3- Mondeville (8-4), 4- Bourges (7-4), 5- Basket Landes
(7-5), 6- Tarbes (6-6), 7- Nantes-Rezé, Arras, Saint-Amand, Villeneuve d’Ascq (5-7), 11- Charleville (4-7), 12- Aix-enProvence, Lyon (4-8), 14- Nice (2-10).
LF2 13e journée
Voiron bat *Centre Fédéral *Dunkerque bat Graffenstaden *Roche bat Laveyron *Armentières bat Limoges
*Calais bat Reims
71-62 65-55 88-77 92-74
74-52
*Perpignan bat Aplemont 106-52 *Toulouse bat Léon-Trégor 60-49 Classement : 1- Perpignan (10-2), 2- Calais, Toulouse (9-4), 4- Voiron, Roche (8-5), 6- Graffenstaden (7-5), 7Armentières, Dunkerque (7-6), 9- LéonTrégor, Laveyron (6-7), 11- Aplemont (5-8), 12- Limoges (4-9), 13- Reims, Centre Fédéral (2-11).
EUROLEAGUE 9e journée Groupe A
*Kaunas bat Valencia 73-72 *Bourges bat Ekaterinbourg 79-74 *Galatasaray bat Prague 75-67 Györ bat * Gdynia 87-71 Classement : 1- Galatasaray (8-1), 2Valencia (7-2), 3- Ekaterinbourg (6-3), 4- Prague (5-4), 5- Bourges (4-5), 6Gdynia, Kaunas, Györ (2-7).
Groupe B
Fenerbahçe bat *Polkowice 86-79 *Orenbourg bat Sopron 64-51 *Schio bat Salamanque 67-64 Classement : 1- Fenerbahçe (7-0), 2- Orenbourg, Salamanque (5-3), 4Schio (4-4), 5- Sopron, Polkowice (3-5), 7- Tarbes (0-7).
Groupe C
*Gospic bat Tarente 91-75 Lattes-Montpellier bat *Brno 78-58 *Cracovie bat Sparta&K Moscou 81-60 Kosice bat *Rivas Madrid 68-62 Classement : 1- Cracovie (7-2), 2Sparta&K Moscou (6-3), 3- LattesMontpellier, Rivas Madrid, Kosice (5-4), 6- Gospic (4-5), 7- Tarente (3-6), 8- Brno (1-8).
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PRO A e Gazuernttée 10e jo
BASKET ET
CHIFFRES -1
L’évaluation d’Adrien Moerman contre Chalon (3 points à 1/9, 4 rebonds, 3 ballons perdus), sa note la plus faible depuis son arrivée à Nancy. En faillite sur les deux derniers matches (5/24 dont 1/13 à deux-points), l’ailier-fort du SLUC n’était plus descendu sous la barre du zéro depuis mars dernier.
8,7
Pascal Allée/Hot Sports
Le pourcentage de réussite du BCM derrière l’arc contre Dijon. À l’image de Juby Johnson (1/7) et Cyril Akpomedah (1/5), les Maritimes se sont entêtés en périphérie, sans succès (2/23). Gravelines est cette saison l’équipe qui utilise le plus de munitions à longue distance (24,5 en moyenne).
POITIERS 72 – NANTERRE 88
Ruddy Nelhomme, le coach pictavien dans le dur.
LE PB 86 COULE À PIC Contre Nanterre, adversaire direct pour le maintien, Poitiers a concédé un septième revers de rang mais aussi son plus gros éclat de la saison. Les hommes de Ruddy Nelhomme pourront-ils s’en relever ?
Nanterre, la défaite de trop ? Plus que la forme, c’est la manière qui a déplu à Ruddy Nelhomme. « Nous n’avons jamais pris d’éclat », se rassurait le coach dans les colonnes de la Nouvelle République avant d’accueillir Nanterre. C’est désormais chose faite. Immédiatement décrochés devant leur public (-9 après dix minutes, -16 à la pause) les coéquipiers de Cédric Gomez ont laissé Nanterre conforter son matelas sans jamais amorcer un semblant de come-back. Face aux adversaires de son rang, Poitiers a déjà perdu contre Le Havre (-5), Hyères-Toulon (-3) et donc Nanterre. « Au regard de notre situation actuelle, c’est celle qui fait le plus mal », concède Nelhomme.
Pourquoi la défense ne tient plus ? Après avoir commencé l’exercice sur des standards similaires (69,0 pts encaissés sur les cinq premiers matches) de ceux qui lui ont permis de se maintenir, le PB a complètement desserré son étreinte depuis cinq matches (90,2 pts encaissés). « On est moins en place », confirme Nelhomme. « On a perdu
le rythme suite aux différentes blessures et aujourd’hui, on peine à retrouver notre activité. » 93 points à Toulon, 106 au Mans ou 85 à Roanne, les cols bleus se sont-ils embourgeoisés ? « Dans une dynamique positive, on a toujours tendance à pouvoir en faire un peu plus. C’est cela qu’il faut retrouver. » Car sans défense, point de salut pour le PB.
deux solutions : soit on baisse les bras, soit on se retrousse les manches pour tous bosser dans le même sens. »
Et maintenant ?
Conforté par son président en début de semaine, Nelhomme ne semble pour l’instant pas menacé. « Mais dans ces moments, on ne pense pas à soi », promet le coach. « On Le mental est-il touché ? pense à redresser la barre, aux supporters, au « Je ne sais pas comment réagirait le groupe travail que nous faisons. » Plutôt que ruminer en cas de défaite », l’accumulation des revers, prévenait Nelhomme l’ex-Choletais veut se conavant le nouvel échec. centrer uniquement sur les Lundi dernier, après trois prochains matches. avoir revu ses joueurs, « Il faut regagner, il n’y le technicien confessait a pas d’autres quesun léger coup de moins tions à se poser. » Après bien. « Tout athlète, la réception de Chalon Ruddy Nelhomme quand il est dans une ce week-end, Poitiers spirale négative, n’est voyagera à Villeurbanne pas le plus heureux des hommes. » Déjà avant de conclure l’année contre Cholet à assommés par leur courte défaite à domicile domicile. « Pour remplir notre objectif, on doit contre la SIG (-1) ou leur raté au HTV (-3), les être capable de gagner des matches avant la Poitevins n’ont plus le temps de se démobiltrêve », conclut Nelhomme. n Jérémy BARBIER iser. « Il faut avancer. Il reste vingt matches et
« Soit on baisse les bras, soit on se retrousse les manches »
10
Sur 11 tentatives, les shoots manqués par John Holland face au MSB (9% de réussite, 1/8 à trois-points). Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas pour l’Américain puisque après avoir livré sa meilleure bataille en Pro A (29 points, 31 d’évaluation), il signe ici sa première évaluation négative (-1).
20
Les minutes données par Erman Kunter à Romain Duport, son plus gros temps de jeu de la saison. Le pivot, solide dans la défaite (14 points, 15 d’éval), en a profité pour battre son record de rebonds sous le maillot de Cholet (9). Le big man tourne à 10,0 points et 6,0 rebonds sur les deux dernières rencontres.
46,5
Le pourcentage des points marqués par Zach Moss (27/58) lors de la victoire des siens contre Gravelines. Auteur de sa première performance audessus des 20 points cette saison, l’homme de confiance de Jean-Louis Borg signe également sa meilleure évaluation (24).
J.B.
19
PRO A
LE HAVRE 102 – PAU-LACQ-ORTHEZ 62
L’EFFET BODDICKER ?
Pascal Allée/Hot Sports
En atomisant Pau, Le Havre a mis fin à une série de trois défaites consécutives. Un redressement signé Brian Boddicker qui, pour son retour, réalise son meilleur match en carrière LNB.
CHOLET 87 – PARIS LEVALLOIS 94
CHATFIELD,
VAINQUEUR AUX POINTS !
J.B. Saison Meilleur scoreur 2011-12 2010-11 2009-10 2008-09 2007-08 2006-07 2005-06 2004-05 2003-04 2002-03
Eric Chatfield Rick Hughes Derrick Obasohan Austin Nichols Sean Colson Dee Spencer Jason Rowe Rowan Barrett Rick Hughes Aubrey Reese
Club Paris Levallois Hyères-Toulon Hyères-Toulon Hyères-Toulon Hyères-Toulon Roanne Hyères-Toulon Dijon Strasbourg Roanne
Après 10 matches Saison 22,2 ? 16,0 19,1 23,2 19,8 23,2 21,4 20,8 21,3 22,9 20,6 19,7 21,0 18,5 21,5 18,0 23,8 19,4 19,9
Pascal Allée/Hot Sports
2
9 points dont 11 au cours du dernier acte pour braquer Cholet dans sa Meilleraie, 11/19 aux tirs, le clutch player du PL a un peu plus confirmé son statut d’exécuteur du championnat (22,2 points en moyenne). « Eric Chatfield fortement pressenti pour la nouvelle saison de Braquo », plaisantait Vincent Masingue sur son Twitter le week-end dernier, référence aux derniers poignards lancés par le dauphin de Taylor Rochestie à l’évaluation générale (24,0 contre 21,1). Avec 2,2 points de plus en moyenne que le point guard du MSB (31 points le week-end dernier), l’ancien de la JDA file tout droit vers son premier titre de meilleur scoreur en Pro A. À moins qu’un basketteur du HTV – Patch Morlende ? – ne vienne perpétuer la tradition varoise (voir tableau) ? Cela semble peu probable, surtout si le Parisien parvient à tenir ses pourcentages actuels (52% dont 56% à trois-points. Sur les dix dernières saisons, seuls Derrick Obasohan, Austin Nichols et Dee Spencer affichaient une moyenne supérieure après dix journées de championnat.
C
’est ce qu’on appelle un retour gagnant. Écarté des terrains les deux derniers matches pour une blessure à un coude, Brian Boddicker s’est signalé d’entrée de jeu contre Pau en sortant un match de grande classe. 24 points à 10/13 aux shoots (3/4 à 3-pts), 9 rebonds et 4 passes, des stats pour le moins complètes. Dans son sillage, Le Havre réalise le carton de la journée en écrasant l’Élan Béarnais de 40 points, un match où à la mi-temps, déjà, la messe était dite (61-31). Avec 16 points inscrits avant la pause, Boddicker a frappé fort très tôt et termine la soirée avec une évaluation de 32, la meilleure de sa carrière en LNB. « Il a fait un match tout à fait convenable des deux côtés du terrain », plaisantait son entraîneur, JeanManuel Sousa, joint par nos soins.
Un coude toujours douloureux Mais ce qui est intéressant, c’est que le retour de l’ancien Chalonnais coïncide avec la fin de la spirale défaitiste des Havrais, battus trois fois de suite avant la réception de Pau ce samedi. Suffisant pour parler d’un effet Boddicker ? Il est encore un peu
tôt pour l’affirmer. D’ailleurs, lors de sa dernière sortie pour le compte de la 7e journée, les 30 points de l’Américain n’avaient pas empêché le STB de sombrer à Cholet (90-77). Plus généralement, les bonnes perfs de l’intérieur ne riment pas toujours avec des victoires havraises cette saison. Reste que pour son coach, la présence de Boddicker change radicalement le visage de cette toute jeune équipe havraise. « C’est un joueur d’expérience et on n’en a pas beaucoup », admet Sousa. « Il connaît bien le championnat de France et en plus il écarte le jeu, on ne joue pas pareil quand on joue avec ou sans lui. » Blessé au coude droit – celui de la main qui shoote – ces deux dernières semaines, le joueur ressent toujours des douleurs, et n’a d’ailleurs pas pu s’entraîner lundi dernier. Mais aux dernières nouvelles, sa présence ne semblait pas compromise pour le déplacement de demain soir à Dijon, qui vient de réussir à contenir Gravelines à 55 points. À voir si Brian Boddicker parviendra une fois encore à faire péter le verrou. n Florent de LAMBERTERIE
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échos FRANCE
LAMY CONTRE LE SNB, SUITE (ET FIN ?)
«
Suite au droit de réponse d’Aymeric Jeanneau en tant que Président du Syndicat National des Basketteurs, conclu dans une attaque personnelle sournoise, ironique et sans fondement, voici mon droit de réponse. Cette attaque frontale, mais déguisée, me rappelle les procédés utilisés lors de vos deux années de lobbying intense pour augmenter le nombre de JFL (français à 99%) : manipuler les chiffres, utiliser la démagogie, et les sous-entendus. Les communiqués de presse et interviews de l’époque ne laissent planer aucun doute : l’opposition basketteurs français/ étrangers a été instaurée par vous, Messieurs les têtes pensantes du SNB. En ce qui me concerne, non seulement je ne l’attise pas, mais je la combats TOUS LES JOURS, pour éviter que l’atmosphère ne redevienne aussi irrespirable qu’il y a 2 ans, notamment lors du All-Star Game. Votre passage sur les intérêts particuliers, qui doit sans doute me viser, ainsi qu’apparemment M. Le Bouille (?), est un
non-sens absolu. Avec 7 joueurs français travaillant avec moi (dont 6 issus de N1 et N2), et cette année sans doute près d’une dizaine, je n’ai aucun intérêt à m’attirer les foudres de cette corporation, pour autant qu’elle en soit une, étant donné que de nombreux joueurs ne se retrouvent pas dans vos discours, tout en considérant, à raison, le travail sur le terrain du syndicat indispensable. Je m’insurge seulement contre les prises de pouvoir corporatistes, contre ceux qui s’érigent en donneurs de leçons, et se portent garants d’une morale au-delà des intérêts personnels, alors même qu’ils sont juges et parties. Je me scandalise d’être témoin chaque saison de « prises d’otage » de clubs ou de coaches par certains joueurs coupables d’abus de position dominante, en recherche de confort et d’une rente de situation, et ce sont ces abus que je dénonce, ainsi que les nombreuses conséquences sur les joueurs étrangers, seules « variables d’ajustement » pour les clubs (avec les coaches depuis cette saison). Pour
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votre gouverne Monsieur Jeanneau, je ne réclame rien, je me sais en position de modeste acteur mais aucunement décideur, contrairement à vous qui portez les deux casquettes. Je m’attaque seulement aux inepties de votre discours, qui vont finir par sauter aux yeux de beaucoup d’observateurs, et encore à la lumière de votre droit de réponse. Votre passage « Les intérêts particuliers que certains défendent avec vigueur et qui n’ont, il me semble, pas franchement bénéficié au basket français » est symptomatique… Ce discours-là ne sert qu’une cause, donner une image négative d’un basket français qui va plutôt très bien, surtout « à l’export », mais que vous avez tout intérêt à faire considérer comme malade, afin de faire passer vos remèdes en force. Pour conclure sur votre conclusion, quelle ironie que de mettre en avant une soidisant non-exclusion dans vos discours, et de terminer sur cette note simpliste et hautement discriminante, sur des
critères d’appartenance à une « caste », ou je ne saurais comment l’appeler, qui elle-seule aurait droit au chapitre. Je suis persuadé que Jacques Monclar, avec lequel j’entretiens des relations tout à fait cordiales, et avec qui nous débattons ouvertement et très sereinement de nos désaccords, appréciera de se retrouver dans ce droit de réponse insultant, sans probablement avoir été consulté. Ne vous méprenez pas, j’ai beaucoup de respect pour votre carrière, dont les succès sportifs et financiers sont les témoins d’une grande valeur, et pour votre connaissance de NOTRE sport (d’ailleurs souligné dans mon interview). Tous les gens qui comme moi se sont hissés dans ce milieu aux seules forces de travail et de persévérance, dont certains ont parfois sans doute quelques compétences à faire valoir pour y persister, vous saluent. A votre disposition pour poursuivre le débat si cela vous semble utile. » n
François LAMY (Agent)
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échos FRANCE
DIANDRA TCHATCHOUANG (LATTES-MONTPELLIER)
« AUCUNE LIMITE »
Ancienne meilleure joueuse européenne de sa génération en jeunes, Diandra Tchatchouang a fait son apparition en LFB après deux ans en NCAA et une grave blessure au genou.
G Fiume/Maryland Terrapins/Getty Images
En NCAA avec Maryland la saison dernière.
«
J’ai toujours eu envie de faire du basket mon métier mais de par mon éducation l’école a toujours eu une place importante, et comme aux États-Unis les cours sont aménagés pour que l’on puisse allier les deux, je suis allée à Maryland. J’ai commencé par Sciences Po, que l’on appelle làbas « gouvernement », un diplôme qui peut servir en Europe. Après un an, ça ne me plaisait plus trop, surtout pour avoir le diplôme il aurait fallu que je passe à la fac plus de quatre ans et mon but n’était pas de rester làbas éternellement. Comme on a deux ans pour changer de filière, je me suis réorientée en langues, anglaisespagnol. Et là, à Montpellier, par équivalence je suis en dernière année de licence de LEA. Les filles aux États-Unis sont costaudes mais pas forcément grandes, du coup du haut de mon 1,88 m j’étais une des plus grandes et j’ai joué au poste
Russie. Ma cheville était retournée et le docteur a dû la remettre en place pour que je puisse sortir du terrain. C’était hyper gonflé, les ligaments étirés. Je devais enchaîner sur un stage avec l’équipe de France A. J’ai fait des soins avec un kiné de la fédé et je suis allée à ce stage mais comme c’était trop juste je suis retournée chez moi. Je me suis donc fait les croisés du genou au deuxième tour de la March Madness 2011. La rééducation est longue et puis ça tombe à chaque fois au mauvais moment, quand les campagnes estivales arrivent. J’avais pris la décision de revenir en France bien avant cette blessure. Mon agent était en contact avec plusieurs clubs de ligue. Une fois blessée, la priorité n’était plus de trouver un club mais de me soigner, et en même temps forcément certains n’étaient plus intéressés. Je n’aime pas le mot « douter » mais c’est vrai que dans ces moments-là les proches, la famille, les vrais amis, sont faits pour te faire aller de l’avant, et surtout te faire relativiser, « ce n’est que du basket. » Me retrouver à Montpellier, ça change de Maryland, de l’INSEP ou du pole espoirs où je n’avais rien à faire, pas de courses, il y avait des femmes de ménage. Et puis là les filles sont plus âgées que moi. Tu te rends compte que le basket ça devient un travail, même si pour moi à 20 ans, ce n’est pas du tout le cas ! J’ai fait plusieurs déplacements avec l’équipe en championnat. J’ai rejoué (le 4 décembre contre Tarbes), au poste 3, je travaille pour retrouver mon niveau, je suis super motivée, et je ne me fixe pas d’objectifs en termes de temps. Je me demandais si j’aurais de l’appréhension, mais en fait une fois sur le terrain, tu n’y penses pas et il ne faut pas y penser. Je reviens de blessure, je n’ai pas envie de brûler les étapes, je travaille tous les jours pour retrouver mon basket mais j’ai beaucoup porté le maillot de l’équipe de France quand j’étais jeune et c’est celui avec lequel j’éprouve le plus de plaisir à jouer. Forcément par rapport à ça, je ne me suis fixée aucune limite. » n Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
« 4 ». C’est un atout de jouer à plusieurs postes sauf qu’en deuxième année, j’y étais tout le temps. J’étais dans une Conférence avec Duke, North Carolina, Georgia Tech, les équipes les plus physiques du pays, j’ai été servie. Sur le plan technique, on a de très bons coaches, on peut travailler les fondamentaux. Après, toutes les filles ont moins de 22 ans, aussi le niveau n’est pas aussi élevé que celui des pros en Europe. Il y a des périodes de l’année où on n’a pas le droit d’être avec les coaches et c’est là où on fait des pick-up games avec des garçons, sans arbitres, sans arrêts de jeu. Comme ça tu travailles la condition physique et la dureté des contacts. »
Out deux étés « Je me suis fait une entorse de la cheville durant l’été 2010 avec les « 20 ans et moins » contre la
24
PRO B
DAVID RAMSEYER (NANTES)
HASARD FAVORABLE Il y a trois ans, il était encore en N1. Le Franco-Suisse David Ramseyer (2,00 m, 24 ans) s’impose cette saison comme l’un des fers de lance de l’Hermine Nantes Atlantique. Par Claire PORCHER
par Antibes plus tard, David signe à Nantes. « Je voulais rejouer pour Guillaume, à Nantes ou une autre ville », explique le numéro 14. En parallèle à sa carrière en club, David est appelé en sélection suisse. « C’est un joueur extrêmement important », explique le coach Sébastien Roduit. « Il a commencé tard, il avait forcément des défauts techniques. Petit à petit il s’est amélioré en simplifiant son jeu. » Autre conséquence de l’apprentissage tardif : l’énergie débordante. David a compris qu’elle resterait sa principale qualité uniquement s’il arrivait à la canaliser. « Il se frustrait facilement. Il a réussi à grandir mentalement, attentif aux informations pour progresser », explique Sébastien Roduit. Guillaume Quintard attend lui encore plus de David « l’hyperactif ». « Il progresse beaucoup mais moi je mets la barre encore plus haut pour lui. » De ses expériences, David s’enrichit. « Il est obligé d’être cadre avec la Suisse, de changer de statut. Il comprend ainsi qu’il n’est plus l’éternel potentiel », explique le coach nantais. Pour confirmer son statut, David a développé son jeu sur le poste 5 et sait qu’il doit travailler sur sa polyvalence, « pour développer un shoot plus sûr et la vision du jeu ». Vendredi
« Tout faire pour jouer le plus haut possible »
Pascal Allée / Hot Sports
dernier, David est passé à côté de son match contre Châlons. « Une prestation dégueulasse (ndlr, -2 d’éval) », explique-t-il. Il doit acquérir de l’expérience et de la régularité mais il peut prétendre à la Pro A « sans problème », d’après Guillaume Quintard. Une destination préférée ? « Je suis arrivé là un peu par hasard, alors que cela soit jouer à Hyères-Toulon au bord de la mer s’ils sont encore là ou à Gravelines là-haut dans le froid… Je prends ! » n
R
amseyer pour la France, Ramseier pour la Suisse. La faute à la France qui a mal orthographié son nom. Deux passeports mais un seul objectif pour David : « Je ferai tout pour pouvoir jouer au plus haut niveau possible. » Pour le moment, l’intérieur fait ses gammes en Pro B avec Nantes (9,5 pts, 3,7 rbds et 11,3 d’éval) et avec l’équipe nationale suisse (11,3 pts, 4,3 rbds, 2,7 ints et 11,3 d’éval à l’Euro 2011-Div B). Comme un fil rouge dans sa jeune carrière, Guillaume Quintard a développé « une relation de confiance, d’hommes » avec David Ramseyer. « On a des valeurs en commun et je suis capable de lui rappeler quand il les oublie un peu », explique le coach. Leur collaboration commence à Roanne, Guillaume est responsable du centre de formation quand David arrive en troisième année cadet. Une passion
de la balle orange sur le tard. « Je me suis retrouvé dans le basket par hasard, j’ai commencé en cadet 1e année, en départemental », raconte l’intérieur. Au centre, il a dû s’adapter. « Je n’y connaissais rien. La technique, la tactique… je compensais avec mon physique. » « En espoir, il y a eu un pépin », explique Quintard, « une bêtise qui est montée en épingle, non cautionnable par le club. » David quitte le centre et part en 1ère division suisse. Pour l’ancien responsable, « c’était peut-être un mal pour un bien car il n’avait pas grand-chose à faire en espoir, athlétiquement, il était bien au-dessus. »
« Il se frustrait facilement » David revient en France en 2008, à Châlons-Reims (N1), puis comme role player dans l’équipe d’AixMaurienne de Guillaume Quintard. Un passage
AVEC LA SUISSE
MISSION EURO 2013
• Albanie, Portugal, Belgique et Finlande. Épargnée par le tirage au sort des qualifications, l’équipe de Sébastien Roduit rêve de l’EuroBasket slovène 2013. Il faudra batailler du 15 août au 11 septembre 2012 pour finir dans les deux premières places de la poule ou dans les quatre meilleurs troisièmes. « Dans un autre groupe plus dense, ce serait impossible. Il n’en reste pas moins que l’on vient du groupe B. Par rapport à la Finlande qui a joué l’EuroBasket 2011, la Pologne qui est une habituée des phases finales… On espère être capable de créer la surprise et pourquoi pas se qualifier. Cette formule avec 24 équipes nous avantage […] C’est l’équipe la plus talentueuse depuis l’époque d’Harold Mrazek. » Sébastien Roduit espère pouvoir compter sur tous ses joueurs : David Ramseyer mais aussi Greg Brunner, américain naturalisé, et évidemment Thabo Sefolosha, « moteur pour toute l’équipe ».
C.P.
2 9 / 1 2 / 2 0 1 1 À PA R I S B E R C Y M A T C H A L L S TA R S , C O N C O U R S D E D U N K S E T D E T I R S À 3 P T S CONCOURS DU MEILLEUR MENEUR E T L E S M E I L L E U R E S A N I M AT I O N S
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DOSSIER
GRAVELINES-DUNKERQUE : FORTS MAIS PAS IMBATTABLES
DOMINATION CONTE Après 12 matches consécutifs sans défaite, on les croyait invincibles. La JDA Dijon a montré samedi dernier que le BCM n’est pas à l’abri d’une grosse décompression. Reste que cette équipe a montré ces deux derniers mois des choses impressionnantes. Par Thomas BERJOAN
« Ça remet les pieds sur terre » Le même refrain était repris par le capitaine du groupe quelques minutes après la défaite. « On savait que ça (l’adresse à 3-pts) ne pourrait pas durer, on ne peut pas tourner à 50% toute la saison », concédait Cyril Akpomedah à nos confrères. « L’envie était là mais il faut bien que les séries se terminent un jour. On n’a plus qu’à en commencer une autre... Ça remet les pieds sur terre. » Avant-hier mardi, hors de nos délais de bouclage, le BCM recevait le Cibona Zagreb. Et enchaînait samedi sur la réception d’Orléans. Deux
Pascal Allée/Hot Sports
«
J’ai l’impression que rien ne peut nous arriver ! » Hervé Beddeleem, la veille du déplacement à Dijon, était radieux. « Après, on ne sait jamais. Les blessures, les contre-performances, ça fait partie de la vie d’un club… » Si l’homme restait prudent, les chiffres hurlaient à pleins poumons ! Avant Dijon, l’équipe était première de Pro A aux points marqués (86,7), à l’évaluation (102,2), aux rebonds (40,2), mais aussi aux points concédés (67,6) et à l’évaluation concédée (67,7). Une machine de guerre qui restait sur douze victoires de suite. Après 40 minutes au pain sec et à l’eau dans la geôle imaginée par Jean-Louis Borg (voir par ailleurs), les gladiateurs du Nord, achevés par un tir au buzzer compliqué et mal embarqué de Sean Marshall, ont subi un coup d’arrêt. Pour l’anecdote, ils dominent toujours les cinq catégories statistiques évoquées plus haut. Dijon l’a emporté 58-55. Niveau défense, rien à dire. En attaque, ça a sévèrement patiné. 2/23 à trois-points, 11/21 aux lancers. « C’est un jour où on ne met rien dedans », a commenté Christian Monschau à nos confrères de La Voix du Nord. « On a des tirs ouverts sans arrêt, on ne les met pas. » Le coach ne dramatise pas. Il est cohérent. Il ne s’enflammait pas non plus avant la rencontre. « Ces résultat ne sont pour moi qu’intermédiaires », nous confiait-il alors. « Je ne me berce pas d’illusion. La saison suit son cours. »
De gauche à droite : J.K. Edwards, Dounia Issa, Yannick Bokolo, Juby Johnson, Pape Sy (reparti en NBA) et Ludovic Vaty (en jeu) : c’est le BCM qui marche !
matches de suite à domicile pour se relancer. Car m’inquiète même plus, je sais qu’il y aura Andrew jusqu’à présent, à Sportica, les vaincus sont repartis pour s’en occuper. Le fait d’être plusieurs à partager avec les boyaux sur les genoux : +32,0 points d’écart les responsabilités, ça permet de plus donner. » moyen en Pro A ! +24,0 en moyenne en Eurocup ! Pour coach Monschau, l’arrivée d’Albicy n’a pas Une base solide. déclenché de révoluLa défaite à Dijon tion. « L’an passé, on soulève des questions avait déjà la meilleure – J.R. Reynolds (2 défense. C’est ce qui pts en 10’) pourra-t-il permet aux nouveaux remplacer Pape Sy, comme Andrew très bon sur la fin ? – d’intégrer toute de Christian Monschau et souligne encore suite la structure et des limites actuelles du groupe. Malgré tout, les d’apporter en plus. L’important, c’est que tout le douze victoires d’affilée ont été engrangées avant monde joue la même partition, la concentration, l’hiver. Une équipe est née et partage la première l’intensité et l’attitude. » place du championnat avec Nancy – désormais sans Batum – et Chalon. « Ce n’est que le début », affirme « Très cohérent » « Avant, ils avaient des joueurs (Ben Woodside Yannick Bokolo. « On a trouvé notre base défensive. notamment) sur lesquels on pouvait attaquer », reLe fait d’être associé à Andrew (Albicy), ça repose ! marque J.D. Jackson. « Maintenant, l’équipe peut se Beaucoup même ! Dès qu’il y a un « petit », je ne
« Ces résultats ne sont pour moi qu’intermédiaires. La saison suit son cours »
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DOSSIER
ESTÉE
LE BCM EN QUESTIONS QUI EST LE BOSS ?
Le BCM est composé d’un quatuor majeur : un président (Christian Devos), un directeur exécutif (Hervé Beddeleem), un GM (Romuald Coustre) et coach Monschau. Tout en haut, évidemment, de par sa fonction, le président. Toutefois la personne la plus en avant, l’homme fort du club, à la manière d’un Pierre Seillant à Pau, est Beddeleem. « Je ne tiens pas spécialement à être au premier plan. Au travers du fonctionnement que l’on a mis en place, c’est une volonté de ma part. Chacun a son rôle », commente Devos. « Il y a aussi le fait que j’ai tenu tous les postes qui incombent à la gestion d’un club donc je connais les avantages que l’on rencontre en ne s’ingérant pas dans le fonctionnement d’un autre poste. »
QUI CONSTRUIT L’ÉQUIPE ?
Hervé Bellenger/IS
Christian Devos et le conseil d’administration établissent le budget. Derrière, pour constituer une équipe, le trio Beddeleem-Coustre-Monschau a les mains libres. « Je ne m’immisce pas dans le recrutement, ça serait une erreur stratégique », estime Devos. Pour choisir les joueurs, « le choix principal est celui de Christian », explique Coustre. « Le travail d’Hervé et de moi-même est de faire en sorte de lui donner tous les moyens pour construire cette équipe. »
Hervé Beddeleem, directeur exécutif du BCM.
COMMENT SE PAYER CETTE ÉQUIPE ?
joue comme ça. À chaque fois, ce sont des petits principes, des petites stratégies, des observations et c’est efficace ! » Au niveau de la construction de l’équipe, le groupe a été forgé par vagues successives. Yannick Bokolo, Cyril Akpomedah et J.K. Edwards sont arrivés en 2008. Juby Johnson en 2009, Rudy Jomby que Monschau connaissait du Havre, ainsi que Dounia Issa en 2010. Ludo Vaty et Andrew Albicy en 2011. L’assemblage peut paraître impressionnant mais il faut se rappeler le statut de ces joueurs au moment de leur signature. Bokolo avait besoin de changer d’air après une saison au Mans marquée par l’échec individuel (5,4 pts et 10% à 3-pts), Akpo sortait d’une saison déprimante à Paris, Issa jouait à Vichy, Jomby n’était personne au Havre, Vaty avait quitté Orléans sur des performances moyennes, Albicy doutait après l’Euro… Aujourd’hui, les statuts de chacun ont vraiment évolué et les progrès sont indéniables. « C’est en tout cas ce que les gens disent »,
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permettre d’être très agressive parce qu’à tous les postes, ils ont des joueurs d’une qualité défensive minimum de haut niveau. » Coach JDJ, qui a livré il y a deux semaines un match honorable à Sportica pour finir à 18 longueurs, avait été très impressionné par son adversaire. « Ils jouent le même basket en s’améliorant chaque année. Ils font venir les bons éléments et ils sont de plus en plus rodés. C’est très cohérent. » Tout commence avec l’arrivée en 2008 de Christian Monschau (53 ans). « Depuis on travaille à bâtir avec lui et autour de lui un socle », détaille Hervé Beddeleem. « La réussite actuelle, c’est cette ossature-là autour d’un très, très bon coach. » Existe-t-il une recette estampillée Kiki ? « Christian parle beaucoup de défense et de communication », révèle Yannick Bokolo. « En attaque, c’est le roi des statistiques. Il fait la différence sur des petits détails. Par exemple, il sait qu’en fin de match, il faut éviter de faire trop de passes pour éviter de perdre la balle. Donc, on
Ce groupe-là a de la qualité et de la quantité, peut-on parler d’équipe chère ? « Pas plus chère que les équipes qui sont financièrement dans notre catégorie en Pro A », répond Devos. Le BCM a deux principes : privilégier plusieurs bons salaires à un top salaire – « on a beaucoup de joueurs à 100-150.000 euros », commente Beddeleem, « il n’y a pas de disparité importante, à 2.000 euros près », continue le président – et ne pas accepter la surenchère : « Jamais de surenchère ! », appuie Coustre ; le club n’a par exemple pas fait le forcing pour conserver Woodside. Surtout le meilleur coup du BCM est d’avoir construit progressivement cette équipe, où les gros salaires, parfois prolongés (Akpomedah), parfois juste arrivés (Albicy), ne se percutent pas mais suivent un roulement. « Andrew n’a pas été gourmand. Pas du tout. Ce ne sera peut-être pas le cas dans quelques années. Yannick joue la continuité donc il a un bon salaire. On a renégocié avec Cyril, notre plus gros salaire la saison dernière et il n’a pas été gourmand. Il a signé pour moins cher », assure Beddeleem. Bien joué ! Yann CASSEVILLE
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EUROCUP
DOSSIER
LOIN D’ÊTRE FAVORI Sans compter la 5e journée (hors bouclage), le BCM était invaincu en Eurocup. 4 victoires, +24 d’écart moyen. De quoi rêver de Final Four ? La tâche sera ardue. Voyez un peu les cinq cadors de la compétition.
Lietuvos rytas (4-0)
Les Lituaniens sont forts. Le Mans a payé pour savoir, giflé 87-49 à Vilnius. Ils sont menés par l’extérieur Renaldas Seibutis (13,8 pts, 3,5 rbds et 2,3 pds), le meneur US Tyrese Rice (12,3 pts et 4,0 pds) et Jonas Valanciunas (9,0 pts et 7,5 rbds). Drafté en 5e position par Toronto, le pivot restera cette saison à Vilnius.
Spartak St-Petersbourg (4-0)
ensemble. L’ambiance n’est pas quelque chose qui m’intéresse. » D’ailleurs, quand Dounia Issa giffle la femme de Yannick Bokolo après un différent entre épouses un soir de victoire fin novembre, les Français monsieur ! résultats de l’équipe n’en ont pas pâti. « C’est exAu final, un noyau dur de Français compose térieur au basket », prévient Yannick. « Il faut bien aujourd’hui le cinq majeur, phénomène qui attire laisser ça en dehors. On aura toujours des soucis forcément beaucoup d’attention. « Ce serait mais on va continuer à jouer malgré tout. » réducteur de limiter ses joueurs à leur seule Sur le terrain, il faut bien reconnaître que tout cela qualité d’être français », ne se voit pas. « Il y a du partdégonfle coach Christian. Le age dans l’équipe et ça libère concept de l’équipe cocorico les joueurs », tient à faire ren’évoque d’ailleurs pas que des marquer Bokolo. « On n’hésitera bons souvenirs dans le Nord. à servir et mettre en position Le direx garde apparemment le joueur qui a la main chaude. un souvenir mitigé de l’époque L’exemple, c’est Rudy (Jomby). où Fred Sarre avait opéré un Entre cette saison et l’année J.D. Jackson recrutement très français. Les dernière, on a l’impression que résultats n’avaient pas suivi ce n’est plus du tout le même (14e place en 2008). « J’y ai repensé effectivement », joueur. » 8,4 points et 4,3 rebonds en 20 minutes en lâche Hervé Beddeleem. « Mais Christian n’avait pas Pro A, 14,5 points en 21’ en Eurocup, l’ailier a en au départ de volonté de faire une équipe française. effet pris une toute autre dimension. « Ils ont un vrai Il s’avère que des joueurs nous ont été proposés. Ils effectif à 9-10, donc ils ont un banc très fourni avec étaient bons, ils étaient français, on les a pris. » une concurrence interne imposée », juge JDJ. « Il La composition bleu-blanc-rouge de l’équipe n’y a pas demi-mesure, pas de calcul. Ils arrivent à donne-t-elle des garanties, au-delà du niveau installer une forme d’euphorie. Il y a quelque chose de jeu, sur la force de caractère et l’ambiance de contagieux dans ce groupe. C’est difficile de tenir au sein du groupe ? « Ce sont des conneries », 40 minutes face à eux. Ils vous usent et ils prennent tranche l’entraîneur. « L’ambiance est la conle dessus. » séquence ou pas de bons résultats. L’essentiel, Gravelines sait désormais que la défaite est c’est la façon dont on s’entraîne et dont on se possible. Ça pourrait les rendre d’autant plus comporte en compétition, C’est un job qu’on fait dangereux. n
« Il y a quelque chose de contagieux dans ce groupe »
Khimki Moscou (4-0)
Moscou recevait Cholet mardi. À la Meilleraie, les Russes l’ont emporté avec 21 points de Timofey Mozgov. Le pivot russe est reparti en NBA mais le roster a toujours fier allure. De la polyvalence avec Zoran Planinic (8,3 pts, 4,3 rbds et 5,3 pds), de l’expérience avec Sergey Monya (11,0 pts), de la taille avec Kresimir Loncar (2,10 m, 11,5 pts) et l’arrivée de Mickaël Gelabale…
se contente de constater coach Monschau. « Si les joueurs partagent ce sentiment, tant mieux. Je sais que les joueurs viennent aussi chez nous pour ça. »
Au BCM, on a misé sur les joueurs français comme Cyril Akpomedah (déjà au club) ou Andrew Albicy (arrivé cette saison).
Les Russes sont drivés par une doublette arrière des plus talentueuses avec deux anciens d’Olympiakos : l’Américain Patrick Beverley (13,3 pts) et l’Israélien Yotam Halperin (11,3 pts, 4,0 rbds et 4,5 pds). Dessous le Spartak a également des arguments, notamment avec le Croate Kresimir Loncar (15,0 pts et 4,8 rbds), lui aussi ex-joueur du Pirée.
Valencia (3-1)
Oui, Valencia s’est incliné à l’Astroballe. Oui, Tiago Splitter doit retrouver la NBA. Oui, Victor Claver est blessé. Il n’empêche que les Valencians sont redoutables. Le duo de pistoleros Rafa Martinez-Nando De Colo est une référence tandis que l’Américain Nick Caner-Medley est en plein boom (18,7 pts). Le club finaliste de l’EuroChallenge’11 a de quoi effrayer. La mène ? L’international russe Sergey Bykov associé à l’Américain Roderick Blakney (11,5 pts). La raquette ? Offensive à souhait avec l’ailier-fort US passé par le Real Jeremiah Massey (17,3 pts et 9,5 rbds) et Ali Traoré (12,8 pts, 7,8 rbds). Explosif ! Yann CASSEVILLE
Pascal Allée/Hot Sports
Lokomotiv Kuban (3-1)
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DOSSIER
DANS L’HISTOIRE
LES ÉQUIPES COCORICO Depuis l’arrêt Bosman, voici les meilleures équipes « très françaises et très fortes » de Pro A. Gravelines-Dunkerque rejoindra sûrement ce groupe-ci.
Pascal Allée/Hot Sports et Hervé Bellenger/IS
Pau-Orthez 2002-03
1er de la saison (27-3) et champion face à l’ASVEL (2-1). Les meilleurs marqueurs sont étrangers (Rod Sellers et Dragan Lukovski) mais la liste tricolore est colossale :
Greg Beugnot et Jean-Louis Borg sont les seuls à avoir vaincu le BCM de Christian Monschau.
COMMENT ILS ONT BATTU LE BCM Cette saison, le BCM a connu trois défaites. La première au tour qualificatif de l’Euroleague, face à l’ASVEL, les suivantes en Pro A, sur les terres de Gregor Beugnot à Chalon et de Jean-Louis Borg à Dijon. Ces deux entraîneurs expliquent comment ils ont réussi leur coup.
Gravelines, on les bat avant tout en défense ? Gregor Beugnot : Ah oui ! Et tout de suite ! S’ils dégainent et prennent confiance c’est fini. Il faut leur infliger du jeu demi-terrain. C’est facile à dire après mais on a fait des stratégies dans le repli défensif pour éviter de les amener dans des endroits où ils aiment bien tirer ; ça nécessitait beaucoup d’activité de nos grands. Jean-Louis Borg : On a construit cette victoire défensivement. On laisse Gravelines à 55 points alors qu’avant ils étaient à 86 de moyenne avec des scores qui dépassaient les 100 sur leurs dernières prestations. Les défaites du BCM en Pro A correspondent aux seuls matches où ils ont shooté sous les 20% à trois-points (4/23 à Chalon, 2/23 à Dijon). Sont-ils dépendants de leur adresse extérieure ? GB : Aujourd’hui oui. Ils ont une telle qualité d’adresse, multipliée sur X joueurs… Ils n’ont pas 2-3 shooteurs, ils en ont 7. C’est pour ça qu’il faut faire absolument déjouer certains tireurs. Si on les laisse utiliser toutes les possibilités qu’ils ont, ils vont réussir au minimum
huit trois-points. Et là ça devient dur. JLB : Leur maladresse, on doit mettre ça sur la qualité de notre défense mais pas uniquement, l’adresse est aléatoire. On a toujours eu peur qu’à un moment donné la série débute pour eux. Johnson peut avoir une adresse phénoménale, Akpomedah aussi, etc. Que faut-il stopper en priorité : Albicy-Bokolo, les shooteurs, les intérieurs ? JLB : Ce qu’on ne voulait pas, c’est subir les drives d’Albicy et Bokolo par rapport à toutes les fixations qu’ils apportent derrière. On a axé notre défense là-dessus. On a aussi neutralisé les retours de passes du secteur intérieur, mais ça c’est dans notre trame défensive. GB : Le problème c’est que Kiki (Monschau) a un style de jeu qui fait que, de toute façon, l’adversaire prendra des paniers par rapport aux aides défensives qu’il est obligées de faire sur les pick’n’roll. Ou on va prendre des paniers directs, ou on va accepter de prendre des paniers à l’opposé. Il faut faire des choix. n Propos recueillis par Yann CASSEVILLE
Pascal Allée/Hot Sports
BEUGNOT – BORG
Boris Diaw (co-MVP avec le Parisien Laurent Sciarra) et Mike Piétrus, avant leur départ en NBA, Florent Piétrus, Cyril Julian, Fabien Dubos, Frédéric Fauthoux, Gauthier Darrigand …
Pau-Orthez 1995-96
1er de la saison (27-3) et champion face à l’ASVEL (3-2). Pau est mené par le MVP français Antoine Rigaudeau (18,2 points), tandis que les frangins Gadou, Didier et Thierry, sont au top (à plus de 10 unités) et que l’Élan Béarnais est cimenté autour des soldats Dubos, Fauthoux, Frédéric Hufnagel, Ronny Coco...
PSG Racing 1996-97
5e de la saison (21-9) et champion après avoir sorti Pau en demi et l’ASVEL en finale. Derrière le NBAer J.R. Reid, le PSG est articulé autour du formidable trident Stéphane Risacher-Richard Dacoury-Laurent Sciarra, tandis que le banc est solide avec Arsène Ade-Mensah, Franck Mériguet, Jean-Marc Sétier…
ASVEL 1998-99
2e de la saison (24-6) derrière Pau et battue par les Béarnais, l’ASVEL est néanmoins remarquable. Avec l’Américain Delaney Rudd, elle est drivée par… l’exPalois Moustapha Sonko, soutenu par le duo Alain Digbeu-Jim Bilba (co-MVP 1998) en sus de Crawford Palmer, Laurent Pluvy, Georgy Adams…
Cholet 2004-05
6e de la saison (21-13) et sorti au 1er tour des playoffs. Les quatre top-scoreurs ? Trois tricolores avec Claude Marquis (15,7 pts, n°1 français), Cyril Akpomedah, Cédric Ferchaud plus l’Américain… Jimmall Ball, futur naturalisé. Le roster comporte aussi David Gautier (meilleur espoir en 2000), Jim Bilba, Olivier Bardet... Yann CASSEVILLE
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ENTRETIEN Roanne - loiRe - Rhône-alpes
Roanne
Hervé Bellenger/IS
prête à vous accueillir pour les Paris
PACCELIS MORLENDE (HYÈRES-TOULON)
« C’EST MIRACULEUX »
Gagnez Roanne
Lyon
votre séjour à Roanne et un grand rendez-vous gastronomique.
C’est l’une des rares éclaircies dans la tempête que traverse le HTV. Après des années de galères et de blessures, « Patch » Morlende – ménagé samedi dernier à Strasbourg – retrouve enfin tout son talent, au point d’être sélectionné pour le All-Star Game. Depuis le départ des NBAers, il est le meilleur Français de Pro A aux points (19,0) et à l’évaluation (17,9). Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE
J’ai fait un très gros travail tout l’été pour arriver en forme, dans la continuité de la fin de saison dernière : un camp de deux semaines en Slovénie, ensuite j’ai été sur Paris, j’ai joué beaucoup de matches, beaucoup touché le ballon. Je le paye peut-être un peu aujourd’hui puisque je n’ai pas vingt ans non plus. Mais je me sentais bien dès la préparation, j’étais en jambe et j’ai aussi eu l’opportunité d’avoir du temps de jeu et de m’exprimer.
As-tu l’impression de retrouver ton top niveau, celui d’avant toutes tes blessures ?
Quand je vois certains matches, ouais, carrément. Sur certains appuis, je me suis sentis bien, j’ai été jusqu’au bout. La grande différence par rapport à la saison dernière, c’est que j’ai moins peur de me faire mal. Après deux ans sans jouer, j’étais hésitant alors qu’aujourd’hui, je vais peut-être me faire casser en deux mais tant pis, je n’ai plus d’hésitation, j’y vais. Cette année, j’ai des choses à prouver à moi-même et aux gens, c’est toute la saison que je veux tenir à ce niveau-là.
Participez au jeu-concours semaine des As en remplissant votre bulletin situé dans les programmes «Soirs de match» des 17 et 23 décembre 2011. 1er lot : un dîner et une nuit pour deux personnes, petit-déjeuner inclus, à la période de votre choix chez TROISGROS, une maison de rêve, trois étoiles Michelin depuis 1968.
« Quand on a passé deux ans dans le trou du cul du diable, on prend tout avec philosophie. »
Le bémol c’est qu’il est toujours difficile de juger des productions individuelles dans une équipe très faible. Qu’en penses-tu ?
On peut dire que c’est facile de marquer 19 points au HTV mais ce serait minimiser les adversaires. Une fois passés les premiers matches, j’ai bien senti que les choses devenaient plus compliquées, que les défenses se resserraient sur moi. On pourrait croire que les mecs en face ne défendent pas des masses mais ce n’est absolument pas le cas, au contraire, vue la composition de l’équipe, je suis vachement ciblé. Et puis on n’a pas démérité non plus, on a été proche de pleins d’équipes, ça veut bien dire que ce n’est pas aussi simple.
N’est-ce pas tout de même décevant de retrouver ce niveau cette année, à Hyères-Toulon, où il n’y a rien à espérer ?
C’est assez paradoxal. Je suis content de faire des statistiques mais en même temps, quand c’est pour jouer le maintien dans un contexte olé-olé… J’ai toujours dit que je préférais mettre dix points dans une équipe qui vise le haut de tableau qu’en mettre trente dans une équipe qui joue le maintien. Malgré tout je profite d’être sur le terrain, d’avoir la chance de jouer au basket, ce qui est miraculeux pour moi. Comme je me le dis souvent, quand on a passé deux ans dans le trou du cul du diable, on prend tout avec philosophie. n
Découvrez notre région sur www.leroannais.com 16 - 19 février 2012
Roanne
Renseignements et réservations sur
www.semainedesas.com
© Frédéric Rizzi - Ville de Roanne
T
u avais déjà commencé à revenir l’an dernier mais cette saison, tes stats ont carrément explosé. Comment l’expliques-tu ?
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Salut ! Ça va ?
PTISTE A -B N A E -J L E H MIC
Propos recueillis par Jérémy BARBIER
E H LAP D«O A Dit JB M »
La bonne nouvelle est que vous avez décroché en Sibérie (80-79)
) (ÉLAN CHALON
S
votre qualification pour le Last 16 de l’EuroChallenge…
Oui, ce n’a pas été un déplacement pour rien. (Il rit) On savait que cela allait être difficile là-bas mais on a fait le boulot pour ramener la qualification. On a su faire abstraction du décalage horaire et de la fatigue. Ce match s’est joué beaucoup plus sur le mental que le physique.
alut JBAM, ça va ?
Ça va bien, merci. Un peu fatigué là quand même.
Est-ce qu’un tel déplacement à ce stade Tu es dans le bus qui
de la saison stimule un peu la vie de
ramène l’Élan de son
groupe ?
déplacement au fin
Cela peut permettre de souder ou ressouder un groupe, cela dépend de la situation. Nous, notre équipe est déjà bien soudée depuis un an. Mais comme cela faisait un moment qu’on n’avait pas eu de déplacements en dehors de Chalon, cela nous a permis de nous retrouver un peu, rigoler et penser à autre chose.
fond de la Sibérie (*). Le voyage a été éprouvant ?
Cela fait un très très long déplacement, d’autant qu’on était déjà en déplacement à Nanterre le weekend précédent. Sans compter le bus et les transferts, il y avait huit heures de vol à l’aller, huit heures au retour. Entre notre match à l’extérieur à Nanterre et ce déplacement en coupe d’Europe, on est parti six jours complets. Heureusement, c’est quelque chose d’assez rare.
Tout autre sujet mais Jordan Aboudou, qui participera au concours de dunks du All-Star Game, a prévenu qu’il demanderait des conseils à ses coéquipiers. Tu as été consulté ?
Moi ? Non. Il va peut-être demander des conseils à ceux qui ont l’habitude de participer au All-Star Game. En tout cas, je pense qu’il a le potentiel pour faire quelque chose de bien là-bas. Après, s’il me demande un conseil, je serai là.
Tu avais déjà fait un
Mollière
déplacement aussi long et
Aussi long, non. Bon, c’est huit heures de vol quand je vais aux Antilles mais un déplacement dans un pays où il fait -21° à mon arrivée, non, ça m’arrive quand même assez rarement. (Rires)
Jean-François
aussi insolite ?
e ! » it u s e d t u o t e « -21°, ça calm
-21° ? Ça calme…
Ouais, ça calme tout de suite ! (Rires) Je n’avais jamais connu une température aussi basse. J’ai eu des -5 ou -6° quand je jouais dans le Nord, mais -21°, jamais.
Pour toi, qu’est-ce qui a été le plus
différents pays donc on s’était préparé à ça. Ça va, les vêtements étaient assez chauds. J’imagine que vous n’êtes pas trop sortis avec tes coéquipiers pour découvrir les
Vous étiez suffisamment équipés pour
charmes de Krasnoyarsk ?
affronter cette température extrême ?
Franchement, non. Là où nous étions, c’était toujours très gris. Le soleil, on ne l’a pas beaucoup vu. Il faisait nuit de 18h à 10 h et il n’y avait pas l’air d’avoir grand-chose à faire.
Bon, on s’y attendait un peu quand même. Tout le monde possède l’application météo sur son iPhone pour connaître les températures des
Bon, le bus arrive bientôt à Chalon ?
On vient de sortir de Paris où on a eu une heure de bouchon. Tout est difficile dans ce voyage. Il reste encore trois ou quatre heures avant d’arriver à Chalon.
Courage, tu tiens le bon bout. La première
difficile : le confort sommaire d’un voyage
chose que tu fais en rentrant, c’est
en avion ou le décalage horaire ?
dormir ?
On a eu sept heures de décalage horaire par rapport à la France mais ça ne me dérange pas beaucoup. Le temps de vol est plus embêtant, d’autant plus quand on n’est pas sûr de pouvoir profiter des issues de secours pour déplier les jambes. On est obligé de faire avec, tout en sachant qu’avec des fauteuils aussi rapprochés, si on reste trop longtemps assis, on a un peu mal aux genoux. (Il rit)
Je pense que je vais d’abord serrer ma femme dans mes bras et seulement après, je vais dormir. Cela fait six jours que je suis parti quand même, il faut bien retrouver la famille. (Rires) n (*) La semaine dernière, en EuroChallenge, Chalon s’est déplacé à Krasnoyarsk, la troisième plus grande ville de Sibérie.
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