basketNews 586

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l’hebdo du basketball

JEUDI 12 janvier 2012 - N° 586

Bilan Pro B… La course aux As… François Gomez… Top scoreurs européens… Vitoria… Xavier Corosine… Koffi et Diot

NBA ALES I C É P S … 11 PAGESM O I RUB … I M IA

Hervé Bellenger/IS et Jean-François Mollière

BATUM… … ESTBROOK GINOBILI… W… HAMILTON WESTPHAL

TH I M S , NU I M A , Y DELANE , LB I H C S

AS ’ D É LE CARR DE CHALON ENTRETIEN CHOULET www.basketnews.net M 03252 - 586 - F: 3,00 E

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BasketNews n°586 - jeudi 12 janvier 2012

« NSONWU EST : UN MANIPULATEUR » Photos : Stephen Dunn/Getty Images


02

médias

Autour du terrain Jean-Baptiste Bagaria (Direct Star)

« Le basket, une première pour moi » Direct Star ouvre sa grille de programmes à la NBA. Deux rendez-vous sont prévus par la chaîne : un programme court du lundi au vendredi à 20h35 et une émission hebdomadaire de 26 minutes le mardi à 23h. Une nouveauté sur une chaîne de la TNT, avec Jean-Baptiste Bagaria à la présentation.

Et qui vous fournit le contenu des reportages ? C’est NBA Europe qui nous envoie toutes les interviews qui sont déjà faites. Nous n’avons pas les moyens humains et finan-

Télévision Jeudi 12 janvier

Quel sera ton rôle dans l’émission ? Je présente en essayant de mettre un peu d’humour, mon identité.

ciers notamment d’aller sur place faire les interviews, monter les émissions. Ce n’est pas possible ça. Pourquoi ce choix de la chaîne de parler de NBA ? La chaîne s’intéresse à la NBA depuis 2010, car c’est vraiment un sport qui est extrêmement intéressant, de plus en plus populaire, notamment chez les jeunes. Beaucoup de gens, surtout entre 16 et 25 ans, suivent la NBA, ce qui n’était pas le cas avant. Avec l’émergence aussi des nombreux Français dans la ligue, cela a fait qu’on a décidé de donner la chance à la NBA avec ce créneau hebdo et la quotidienne, le day by day, de 3 minutes avec l’affiche de la veille, deux ou trois matches sélectionnés par l’un de nos journalistes et le Top 5. C’est ta première expérience dans une émission basket ? Oui. Je présente Sport Extrême et travaille sur Direct 8 quand le commentateur ne peut pas être là. J’ai commenté pas mal

Éric Robert

P

eux-tu présenter ta nouvelle émission, Action Show, consacrée à la NBA ? On a pris le pari de diffuser une émission de basket en proposant des sujets magazines, des interviews, des portraits de tous les grands joueurs. Que ce soit Rose ou Nowitzki, tous les grands seront là ! Et également les rookies, les joueurs que l’on apprend à connaître, qui viennent d’arriver. Et puis le classique Top 10 avec les meilleures actions de la semaine. C’est un magazine généraliste centré sur la NBA avec beaucoup de choses. C’est très dynamique avec des sujets de 4 ou 5 minutes, ça se regarde tout seul.

C’est une première pour moi car je n’en avais jamais eu l’occasion. À la base je suis plus foot et rugby, mais la NBA, je sais que je vais prendre du plaisir parce que le sport américain me plaît.

de matches de foot sur Orange Sport mais je suis vraiment multisports. J’ai eu la chance, en plus d’une école de journaliste, de faire quatre ans de STAPS alors je connais beaucoup de sports. J’ai commenté du cyclisme, du rugby, du foot… La NBA, le basket, c’est nouveau pour moi. C’est un nouveau défi, j’ai hâte de le relever. Je veux faire les choses comme il faut, alors j’essaye de bien suivre l’actualité, je plonge dans la NBA. Ce que je ne faisais pas avant. J’avouerais que je ne suis pas passionné mais j’aime beaucoup le basket.

Est-ce que le lock-out avec le retour des Français ou la médaille à l’Euro ont été des facteurs pour la mise en place de l’émission ? Non pas vraiment, la chaîne y pensait bien avant. Je crois que c’est vraiment une bonne chose de mettre ce genre d’émission à l’antenne. C’était sur des chaînes comme Canal+ ou Orange Sport. Les gens, à part en regardant sur Internet, ne voyaient rien. Là, c’est en clair, c’est gratuit, les gens peuvent regarder et c’est tant mieux. Selon toi, le basket manque-t-il de vitrines dans les médias en clair ? C’est une évidence. La Pro A a vraiment eu beaucoup de chances avec le lock-out, les meilleurs Français sont revenus, il y a une très bonne équipe nationale et cette NBA avec ses joueurs français, les plus représentés en NBA. On n’a pas hésité. On va faire de notre mieux pour mettre en avant la NBA et ce basket français qui existe en NBA. n Propos recueillis par Claire PORCHER

02H00 Ma Chaîne Sport Dallas – Boston (NBA) 04H30 Ma Chaîne Sport Philadelphia – New York (NBA, rediff.) 07H30 Ma Chaîne Sport Dallas – Boston (NBA, rediff.) 09H15 Ma Chaîne Sport Philadelphia – New York (NBA, rediff.)

Vendredi 13 janvier 01H30 Ma Chaîne Sport Charlotte – Atlanta (NBA) 07H15 Orange Sport

Memphis – New York (NBA)

Lu, vu et entendu

Par Thomas BERJOAN

07H30 Ma Chaîne Sport Charlotte – Atlanta (NBA, rediff.)

Lundi dernier, les Mavs ont posé aux côtés de Barack Obama, lors de la visite traditionnelle du champion NBA à la Maison Blanche. Rodrigue Beaubois et Ian Mahinmi étaient de la partie. Ce qui n’a pas été le cas de Delonte West qui avait affirmé être interdit de Maison Blanche à cause de son interpellation pour possession d’armes à feu.

Boston – Chicago (NBA)

07H30 Sport+

Nancy – Gravelines (Pro A, rediff.)

11H45 Ma Chaîne Sport Milwaukee – Dallas (NBA, rediff.) 13H15 Orange Sport

Memphis – New York (NBA, rediff.)

14H05 Canal+

Boston – Chicago (NBA, rediff.)

18H55 Sport+

Cholet – Le Mans (Pro A)

Dimanche 15 janvier 00H05 Sport+

Detroit – Golden State (NBA)

01H00 Orange Sport

Indiana – Boston (NBA)

02H00 Ma Chaîne Sport New Orleans – Memphis (NBA) 09H00 Ma Chaîne Sport New Orleans – Memphis (NBA) 09H55 Orange Sport

Indiana – Boston (NBA)

Mardi 17 janvier 18H55 Sport+

Martin Luther King Day (NBA)

NBAE via Getty Ima

Samedi 14 janvier 02H05 Canal+

Le porte-parole des services secrets a démenti cette interdiction… De son côté, le taquin président des États-Unis a

profité de l’occasion pour (ré) afficher ses préférences pour le prochain titre : « It’s too bad that next year, it will be the Chicago Bulls up here ! » Mais aucun pronostic sur sa propre présence à Washington…

ABUS DE CONFIANCE

Kwame Brown ne doute de rien. Et surtout pas de son niveau ! Le Los Angeles Times l’a questionné sur Andrew Bynum (tous deux aux Lakers entre 2005 et 2008) :

Images

LES BULLS ET/OU OBAMA ?

Nancy – Gravelines (Pro A)

NBAE via Getty

Memphis – New York (NBA, rediff.)

19H25 Sport+

ges

17H00 Orange Sport


ZONE-MIXTE

03

Poitiers qui confirme son coach après dix défaites de rang : suicidaire ?

NON

Par Jérémy BARBIER

Par Antoine LESSARD

C

e serait donc aussi simple que cela la solution aux maux pictaviens ? Virer Ruddy Nelhomme, celui qui a amené le PB86 en Pro A, celui qui l’y a maintenu deux saisons de suite, qui a été nommé entraîneur de l’année en 2010 ? Je vois ça d’ici. Un entraîneur providentiel pose ses valises dans la Vienne. Le gars est tellement doué qu’à son contact, l’équipe reprend confiance, renait de ses cendres, aligne les victoires et finit par arracher son maintien lors de la dernière journée. Formidable happy end, à ceci près que nous ne sommes pas dans une fiction américaine. Les miracles à deux balles, la tactique du choc psychologique – il suffit de jeter un œil du côté de Vichy pour se convaincre qu’elle peut foirer en beauté – très peu pour moi. Ruddy Nelhomme n’est certainement pas le meilleur entraîneur du monde, mais en l’état, j’ai la faiblesse de croire qu’il est le mieux placé pour tenter de redresser cette équipe. Son équipe. Qu’il a analysé ses points faibles, notamment ses problèmes défensifs, et qu’avec une ou deux corrections dans le roster (un nouveau meneur US ? À moins que ce soit un ailier pour décharger Evan Fournier de responsabilités trop importantes ?), la situation pourrait s’améliorer rapidement. Je ne suis pas aveugle, elle n’est pas loin d’être desespérée cette situation. Poitiers est très en retard sur son tableau de marche. À moins d’obtenir rapidement une victoire – à Pau la semaine prochaine ? – le PB aura un mal fou à refaire son retard sur les premiers non relégables, Pau, Nanterre et Le Havre, et à engranger la dizaine de victoires nécessaires au maintien. Si jamais il y a descente à l’arrivée de cette saison ? Eh bien, le club aura eu le mérite de ne pas renier ses valeurs et son passé. L’échec n’autorise pas à faire n’importe quoi. n lière

ue les choses soient claires, il ne s’agit pas ici de faire la chasse à Ruddy Nelhomme mais bien de s’interroger sur l’immobilisme – forcé ? – de Poitiers face à une situation sportive proche du chaos. Le parcours et les bilans du coach ont, jusqu’à cette saison, été aussi solides que respectables seulement voilà, en l’état, le PB a clairement atteint ses limites. Le noyau dur de l’équipe (Gomez, Younger, Badiane, Guillard, Devehat…) a finalement assez peu évolué depuis l’arrivée du club en Pro A et une certaine forme d’usure s’est installée dans le quotidien des Poitevins. Si rien ne dit que Ruddy Nelhomme a perdu le soutien moral de ses joueurs derrière les portes du vestiaire, force est de constater que les méthodes utilisées chaque week-end ne trouvent plus de réponses avec ce groupe. Faute de moyens, Poitiers ne peut remplacer les éléments déficients – Wright notamment – et si tant est qu’un électrochoc puisse encore se produire, ce ne serait qu’en modifiant en profondeur les paroles et stratégies venues du banc. Alors certes, un nouveau soldat est attendu sur le front dans les prochains jours, mais peu importe son CV, il y a peu de chances de voir cet homme espéré providentiel changer à lui seul le destin d’une équipe qui vient de perdre ses cinq dernières rencontres par un débours moyen de 13,8 points. Dans le sport professionnel moderne, la confiance renouvelée des dirigeants envers leur technicien est louable et si l’objectif du PB était explicitement de reculer en Pro B pour mieux (re)sauter, le maintien de coach Nelhomme pourrait peut-être s’entendre et s’expliquer. Cette stratégie serait cependant des plus risquées – suivez mon regard vers Vichy – et pour sauver ce qui peut encore l’être, le changement paraît inévitable. n

Jean-François Mol

Q

OUI

Sondage « Je lui ai appris tout ce qu’il sait. Je suis un des meilleurs défenseurs de la ligue et nous avons joué l’un contre l’autre tous les jours à l’entraînement. Je lui ai dit, si tu peux scorer contre moi, tu pourras scorer contre n’importe qui. » Ça laisse perplexe.

UNE PREMIÈRE REMARQUÉE ! Le 8 janvier, l’ancien chouchou du Limoges CSP, Alhaji Mohammed, a annoncé la couleur dès son premier match avec Al Kuweit. Contre l’équipe d’Al-Sahel, il a gratifié les spectateurs d’un dunk monstrueux ! De quoi tomber à la renverse : http://youtu.be/NoAh3qH-yUU

Qui sera Rookie of the Year cette saison en NBA ? Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1085 réponses, décompte arrêté mardi.

49%

29%

DUR, DUR D’ÊTRE UNE FILLE 36.000 euros ! Selon le site turc basketfaul. com, l’Américaine Diana Taurasi a pris une amende de 2.000 euros par rencontre d’Euroleague pour non-respect d’un nouveau règlement FIBA. Pourquoi ? Un short trop long ! La règle est de 10 cm au-dessus du genou, et de 2 cm entre le short et la peau. La joueuse du Galatasaray préfèrerait payer les amendes et jouer avec la tenue qu’elle souhaite…

11% Ricky

Rubio

(Minnesota Timberwolves)

Kyrie

Irving

(Cleveland Cavaliers)

Norris

Cole

(Miami Heat)

5% Kemba

Walker

(Charlotte Bobcats)

4% Autres

2% MarShon

Brooks

(New Jersey Nets)


04

• À une époque où il est de bon ton de critiquer – sans nuance et sans considérer chaque cas et chaque individu séparément – les joueurs américains de LNB et de les traiter de mercenaires écervelés qui viennent manger le pain des JFL, nous nous intéressons au quatuor US du co-leader chalonnais. Malcolm Delaney, Blake Schilb, Alade Aminu et Bryant Smith font l’unanimité à l’Élan et chacun remplit son rôle à la perfection, que ce soit le scoring, la création, la domination intérieure ou le leadership de vestiaires. Jérémy Barbier nous fait pénétrer dans les coulisses.

Pascal Allée/H ot Spo

06 LES AMÉRICAINS DE CHALON

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sommaire

08 E NTRETIEN EXCLUSIF

JEAN-DENYS CHOULET

• Deux mois après son éviction du poste d’entraîneur de Roanne, J.D.C. s’est confié à Thomas Berjoan, comme toujours sans langue de bois. Il n’absout pas ses dirigeants, ni Solo Diabaté, mais le vrai responsable de son « renversement » est, selon lui, Uche Nsonwu, qu’il n’épargne pas.

NOUVEAUX

En kiosques

• Florent de Lamberterie a fait les calculs : le suspens est entier pour la dernière place qualificative à la Semaine des As. Explications.

Hervé Bellenger

5,00 €

/IS

11 LA COURSE AUX AS 12 ÉCHOS FRANCE

• François Gomez viré de Tarbes alors qu’il venait d’être champion de France revient fort avec Perpignan, en route pour la LFB... Antoine Diot et Alain Koffi sont de retour au Mans.

14 CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LA SAISON DE PRO B 17 LA GAZETTE EUROPÉENNE

29 GAZETTE NBA 31 SALUT, ÇA VA XAVIER COROSINE ? BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

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RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse) ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomar-presse.com) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

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Issac Baldizon/N

• Pourquoi Nicolas Batum n’a-t-il pas un poste de titulaire garanti à Portland ? Où en sont les Frenchies dont on attendait l’explosion, à savoir Rodrigue Beaubois, Ian Mahinmi et Kévin Séraphin ? Que vaut vraiment Miami ? Rip Hamilton fait-il franchir un cap à Chicago ? Comment les Spurs font-ils sans Manu Ginobili, blessé ? Russell Westbrook est-il nocif à Oklahoma City ? Ricky Rubio est-il, déjà, le rookie de l’année ? DeMarcus Cousins, qui a eu la tête de son coach à Sacramento, Paul Westphal, a-t-il le mental d’un super joueur ? Bonne lecture !

ges BAE via Getty Ima

18 DOSSIER SPÉCIAL NBA


05

édito

LETTRE OUVERTE À JOHAN PETRO Par Fabien FRICONNET

Kevin C. Cox/Ge

Tout d’abord, au nom de la rédaction, je t’adresse nos vœux les plus sincères pour 2012. Sincères, oui, car tu dois savoir qu’en France, à tout le moins à BasketNews, personne ne conçoit la moindre acrimonie à ton endroit. Il n’y a aucune raison. Ainsi donc, que cette année de fin du monde – il faut en profiter, ça n’est pas souvent – t’apporte le bonheur, la santé et une brouettée de satisfactions, à commencer par un temps de jeu conséquent et régulier, la confiance de ton entraîneur et de tes coéquipiers, des points, des rebonds et tout le toutim. Ceci posé, Johan, il faut vraiment que je te dise un truc. Pour ton bien. Pas celui de ton compte en banque, il est déjà fat, mais celui du joueur et du mec que tu es. Ne le prends pas mal mais, des fois, j’ai vraiment l’impression que tu racontes n’importe quoi. Ou alors que tu t’y prends très mal, ce qui, in fine, revient grosso modo au même. Je me permets d’autant plus que, dans les colonnes de L’Equipe de jeudi dernier, le 5 janvier, sous la plume de notre confrère Yann Ohnona, tu en appelles aux médias pour te soutenir (drôle d’idée, mais enfin, pourquoi pas ?) donc… J’ai bien reçu ta demande. Que nous dis-tu dans le quotidien sportif ? Que tu veux « faire taire les on-dit. » Bien. On peut s’en battre l’œil des « on-dit », c’est généralement le plus simple et le plus reposant, mais sa propre personnalité, son propre tempérament, ne laisse parfois pas le choix ; donc on peut vouloir, en effet, clouer des becs. C’est souvent savoureux et, parfois, une source de motivation puissante. A condition de ne pas se perdre dans une paranoïa brumeuse, à condition de ne pas s’autopersuader que le souci c’est les autres, et uniquement les autres ; même si cela est plus confortable. Et justement, Johan, derrière cette déclaration poitrine bombée, on ne voit pas bien ce que tu entends par « on-dit. » Il faut que tu comprennes que les gens te jugent sur tes performances – et sur la longueur. Ton échec à t’installer comme un joueur qui compte – vraiment – en NBA et en Bleu,

tty Images

Cher Johan,

cela n’est pas un « on-dit ». C’est du concret. C’est le réel. Et le réel, c’est là-dedans qu’on vit. Les gens ont des yeux pour voir (les statistiques et les matches, notamment) et un cerveau pour penser. Ton statut, ton rendement en NBA comme lors des divers stages et matches en équipe de France auxquels tu as pris part, tout cela n’est pas du « on-dit », pas plus que du bavardage de « ceux qui parlent sans savoir » (sans savoir quoi, d’abord ?), puisque cela aussi tu l’as dit à Yann Ohnona. Tu affirmes, Johan, que l’on ne t’a « peut-être pas donné [ta] chance. » Tu le penses vraiment ? Tu estimes que disputer sept saisons en NBA, pour trois franchises différentes (*), sous les ordres d’une demi-

douzaine de coaches, c’est ne pas avoir « sa chance » ? Que se voir offrir 125 fois une place de titulaire c’est ne pas avoir « sa chance » ? Que recevoir – et signer – une offre à dix millions de dollars sur trois ans (en 2010), alors pourtant que des pivots meilleurs que toi (mais qui n’ont pas reçu les mêmes largesses financières) il y en a quelques-uns, c’est ne pas avoir « sa chance » ? Qu’être envoyé au feu par deux entraîneurs différents en équipe de France, entre 2006 et 2009 – et alors que l’on a éjecté Cyril Julian pour te faire la place – c’est ne pas avoir « sa chance » ? Vraiment ? Essayes-tu de faire pleurer dans les chaumières ? Ou bien plutôt, une fois de plus, de te persuader que le problème, c’est les autres ? Entre nous, je préfère largement quand tu poursuis en précisant que, peut-être, tu n’as pas « su la saisir », cette chance. Il me semble qu’il est temps que tu comprennes que les entraîneurs professionnels sont des êtres extrêmement pragmatiques. Pour assurer leur job – et le sauver, le cas échéant –, ces gens-là font des choix qui n’ont qu’une seule finalité : gagner des matches. Tous tes entraîneurs se seraient-ils trompés ? Passons sur cette saillie pour le moins maladroite – « Après sept ans (en NBA), j’ai vu tout ce qu’il y a à voir, fait tout ce qu’il y a à faire » – qui ne sert pas ta cause ; et sur celle-ci – « Ce qu’on (l’équipe de France) a fait cet été, on aurait dû le faire depuis dix ans » – qui donne envie de te dire : « De quoi je me mêle ? ». En revanche, celle-ci : « Si on donnait dix minutes à Kobe, je ne sais pas ce qu’il ferait »… Non, mec, non, pas ça ! Frustration ou pas, il y a des arguments de cour de récréation que l’on ne peut décemment pas employer. Voilà, Johan, j’aurais beaucoup d’autres choses à te dire mais je n’ai pas la place. Une prochaine fois, peut-être. Sur ce, je te laisse vaquer à tes occupations. A plus, Fabien (*) Seattle et Oklahoma City (même franchise), Denver et New Jersey.


06

ANALYSE

CHALON À L’HEURE AMÉRICAINE

DES US EN OR Malcolm Delaney

Blake Schilb

Monsieur propre

L

es basketteurs de sa qualité technique se font de plus en plus rares dans nos contrées. Fluide, altruiste, polyvalent et décisif, Blake Schilb est un rêve de coach, la plaque tournante du système de l’Élan depuis deux ans. « Il s’est imposé naturellement comme le leader », explique Greg Beugnot. « Beaucoup de coaches souhaitent avoir des joueurs comme lui. On en a quelques-uns mais hélas, on ne peut pas les garder. L’avantage avec Blake, c’est que nous sommes dans notre troisième année commune. » Et depuis deux saisons, la montée en puissance de l’Élan est calquée sur celle de son ailier. Second scoreur chalonnais (14,8 pts) et premier distributeur de Pro A dans les ailes (4,5 passes), le natif de l’Illinois, actif à chaque recoin du terrain (3,8 rebonds, 1,4 steal), est de ceux qui rendent ses partenaires meilleurs. « Il a un peu les qualités d’un Delaney Rudd dans le sens ou il sait faire abstraction de ses forces pour relancer ses coéquipiers sur le terrain et les mettre en confiance. » Quitte pour cela à rogner volontairement sur ses chiffres personnels. « Il a progressé mentalement dans ce domaine. Il était capable de sortir de ses matches s’il n’était pas en pleine possession de ses moyens ou s’il ne s’estimait pas assez bien sifflé. » Parfois « Schilb dépendant » par le passé, Chalon prouve depuis plusieurs semaines sa capacité à gagner sans de grosses perfs de son patron. Le All-Star, sur ses cinq dernières sorties en Pro A, se contente de 9,4 points à 37%. Cinq victoires pour les Bourguignons. Bien plus qu’un bon élève statistiques, le leader est aujourd’hui l’incarnation du jeu made in Chalon. « Et comme il fait l’unanimité, il n’a pas besoin d’aboyer. Ceci étant, quand il parle, il est très écouté. » L’œil de Nicolas Lang : « Il a un charisme naturel et il n’y a pas besoin de faire 25.000 réunions pour qu’on le suive. Nous savons très bien que lorsque les matches importants arriveront, en mai, juin ou même à la Semaine des As, ce sera vers lui qu’on se tournera dans les derniers instants. » Photos : Hervé Bellenger/IS

Franc-tireur Q

uand bien même l’Élan n’avait que le voltigeur Marquez Haynes à remplacer l’été dernier, une erreur de casting aurait immédiatement fragilisé l’ensemble de l’édifice. Delaney, meneur-scoreur un poil glouton en NCAA, s’est vite glissé dans les baskets de son prédécesseur. « Il est rentré facilement dans le groupe sur le poste 1 quand Steed était en sélection puis il a été un peu tributaire de son replacement dans l’équipe », analyse son entraîneur. En observation dans un premier temps, l’ancien de Virginia Tech s’est imposé depuis comme un rookie aux multiples talents (3,8 passes et 3,1 rebonds) et la première option offensive de l’Élan (15,6 pts). « Cela fait un mois et demi qu’on voit qu’il se sent de mieux en mieux. Il est plus ouvert et il comprend mieux son rôle. » La preuve par les chiffres : volontaire mais dispendieux en début d’exercice (32,5% après 8 matches), le combo a progressivement gommé ses hésitations (49% sur les 5 dernières rencontres). Marquez Haynes, inconstant sur la fin de son mandat, a été oublié. « Malcolm est beaucoup plus complet », estime Beugnot, conscient que l’adaptation de ce meneur de formation n’était pas acquise. « Je suis satisfait car il avait quand même beaucoup de lacunes en prévision d’un rôle de 2-1. C’est quelqu’un qui écoute et qui met en application. » La marge de progression reste conséquente. Habitué à naviguer près du cercle à la barbe des pivots NCAA, le sniper (42% derrière l’arc) peine à tenir une rentabilité similaire devant des rideaux intérieurs plus compacts et moins naïfs (35,7% à deux-points). Pour compenser, il est aujourd’hui l’homme qui provoque le plus de fautes en Pro A (5,8). « C’est aussi le joueur capable de mettre le panier important pour faire craquer l’adversaire. » Bref, une excellente pioche. L’œil de Nicolas Lang : « Ce n’est pas du tout le même joueur que Marquez. Dès le début, j’ai pensé qu’il avait davantage un profil à l’européenne. Contrairement à Marquez qui parlait et chambrait beaucoup, Malcolm est plus calme. Je trouve que cela reflète bien son style de jeu. »


07

ANALYSE

La filière américaine de l’Élan tourne à plein régime. Trois US chalonnais figurent dans le Top 20 à l’évaluation individuelle tandis que le quatrième s’est imposé en véritable gardien du temple. En compagnie de Greg Beugnot et Nicolas Lang, coup de projecteur sur ces Américains pas tout à fait comme les autres. Par Jérémy BARBIER

Alade Aminu

Bryant Smith

Un prince charmant

« Tonton » Bryant

S

D

ans une attitude irréprochable, cet arrière-petit-fils d’un ancien roi du Nigeria n’aurait pas fait de vieux os à Chalon. « La saison dernière, au début, on a eu des craintes », confirme coach Beugnot. « Il n’y avait aucun problème humainement mais en match, il était catastrophique. » Perdu en défense où il collectionnait les fautes rapides, peu inspiré offensivement, celui qui est considéré comme un Prince sur la terre de ses ancêtres ne parvenait à reproduire en match des entraînements prometteurs. « Mais il a eu un déclic

pendant la Semaine des As », rappelle Gregor. Sur la lancée d’une fin de saison en mode majeur, l’ancien starter à temps partiel (9 fois l’an passé) confirme son assimilation du jeu à l’européenne et un statut de titulaire indiscutable. 4e rebondeur de Pro A (7,3 prises), Aminu est le troisième pivot à l’évaluation (16,5), juste derrière Lamont Hamilton (20,5) et Akin Akingbala (17,1). Bien plus à son aise en mouvement que dos au cercle, le big man aérien aux très bonnes mains (61,6%, 5e) manque encore de dureté au sol. « On compense par la technique son déficit de puissance.» Si le collectif chalonnais est suffisamment équilibré pour ne pas dépendre du scoring de son troisième marqueur (13,5 points et 8,5 shoots par match), Greg Beugnot ne serait pas contre un pivot un peu plus intéressé par la chose défensive. Aminu, roi du alley-oop, reste en effet un protecteur timide (0,5 contre). « De temps en temps, hélas, il oublie des situations défensives car il a peur d’être pénalisé. Je ne vais pas en faire un pivot lourd mais sur sa vélocité, son explosibilité et sa vitesse en latéralité, il peut nous apporter beaucoup plus. » La prochaine Semaine des As servira-t-elle de nouveau détonateur ? L’œil de Nicolas Lang : « Il n’y a pas d’entraînement à 50% avec JBAM donc quand Alade vient à la salle, il sait que ce sera un combat à son poste et ça lui fait du bien. Humainement, il a eu envie de s’intégrer dès son arrivée. C’est vraiment quelqu’un de cultivé et très intéressant. »

e mémoire de Greg Beugnot, jamais un Américain passé entre ses mains n’avait embrassé de plein gré rôle si discret sur les parquets. « Mais Bryant est très très important à Chalon », martèle le coach. L’impact de « Tonton » – son surnom à l’Élan – ne saute pas au visage. Avec 3,2 points et 1,4 rebond en moyenne, Smith est, statistiquement, l’Américain le moins prolixe du championnat. Et pourtant : « Il a un rôle énorme au niveau de la gestion de l’équipe. Son approche est fantastique avec les jeunes. Il les aide, les encourage, les conseille. » Ses minutes, l’ancien vainqueur de la coupe d’Italie (Trévise en 2007) s’en fiche comme de ses premières baskets. Libre de signer où bon lui semblait l’été dernier, il ne voulait rien d’autre que revenir jouer les mentors au Colisée. « Tu as des gens comme ça qui sont charismatiques, qui apportent une identité d’équipe, un chaînon manquant. Quand tu n’as pas ça, les groupes peuvent se scinder. Des rassembleurs comme lui, c’est très rare. » Ancien scoreur référencé en Bulgarie ou à Chypre plus récemment (17,5 pts à Keravnos en 2010), Smith commence à entrevoir les limites physiques d’articulations très sollicitées. Pourtant, sur quelques actions, le geste reste précis et décisif, confer la finale de Coupe de France 2011 où le vétéran remit les siens dans le sens de la marche avant de laisser Blake Schilb terminer le travail. « Ce qui est extraordinaire, c’est que tu peux le sortir du banc et il va être immédiatement rentable. C’est exceptionnel pour un coach. » Un poil moins sollicité cette saison (14 minutes contre 17), Smith demeure l’orateur le plus influent du vestiaire. « Tu sais que quand tu fermes la porte, ton discours va être relayé. Il n’a pas besoin de s’exprimer longtemps pour être entendu. »

L’œil de Nicolas Lang : « C’est vraiment le grand frère de l’équipe. Quand il parle, c’est silence de mort. Tu sens que le gars a vécu, qu’il a déjà traversé toutes les situations. C’est notre grand sage. Ce n’est pas parce qu’il ne joue pas beaucoup aujourd’hui qu’on oublie qui il est. »


08

ENTRETIEN

JEAN-DENYS CHOULET ACCUSE

« NSONWU EST UN MANIPULATEUR » Hervé Bellenger/IS

Deux mois ont passé depuis l’éviction de Jean-Denys Choulet, l’ancien entraîneur de la Chorale. Aujourd’hui, JDC est serein et regarde l’avenir. Ce qui ne l’empêche pas de donner sa version des faits. Comme toujours, sans langue de bois. Propos recueillis par Thomas BERJOAN

E

st-ce que tu as été surpris de la décision du club de te remercier ?

Pas vraiment. J’ai été prévenu le matin par l’agent de Souleyman Diabaté. Solo venait de lui dire qu’il allait peut-être être réintégré et que moi, j’allais être écarté. Donc, je suis allé voir le manager général, il m’a dit qu’il n’était au courant de rien et j’ai donc été averti dans l’après-midi, en sortant de chez le coiffeur, que j’avais rendez-vous avec le président qui m’a dit à 17h que je ne coachais pas le soir même. Donc oui, j’ai été surpris de la manière, la brutalité. Après, je savais qu’à la fin de saison on aurait certainement arrêté l’aventure avec la Chorale.

On sentait depuis un an que le président n’était pas satisfait des résultats, que des tensions sont apparues entre vous, mais au final, qu’est-ce qui fait déborder le vase ?

Il faudra lui demander. Sur les résultats, peut-être

qu’il était déçu mais quand vous donnez comme objectif à votre coach d’être champion de France comme ça a été le cas la saison dernière, ce n’est pas lui faciliter la tâche. Mais il a convenu que c’était une erreur… Après que les résultats ne soient pas au rendez-vous, en toute honnêteté, je ne peux pas décemment penser que finir dans le Top 5, c’est un mauvais résultat, compte tenu des pépins qu’on a eus, le départ de K.C. Rivers et l’arrivée de Ricky Davis. En conservant notre effectif, on aurait pu faire mieux. Et puis il y a eu un comportement de certains cadres de l’équipe qui n’était pas conforme à ce que le staff attendait. Tu parles de Solo Diabaté et Uche Nsonwu ? Ce sont eux à l’origine de ton éviction ?

Souleyman Diabaté n’y est pas pour grand-chose. Tout le monde a retenu qu’il y a eu une altercation entre nous. En fait, il y a eu altercation avec moi parce qu’il y a eu une altercation plus que sévère

avec (Dylan) Page. Et ce n’était pas la première fois qu’il y avait altercation entre Solo et d’autres joueurs de l’équipe, comme l’année dernière avec Ricky Davis entre autres. J’ai dû intervenir parce qu’on ne filait pas un bon coton. Le joueur s’est retourné contre moi et il se trouve que je n’ai pas à baisser mon pantalon devant qui que ce soit et surtout pas devant un joueur que je suis allé chercher en espoirs à Dijon qui me doit le respect plus qu’autre chose. Mais Diabaté, ce n’est pas un problème majeur. C’est un jeune joueur qui est sanguin, il a parfois des attitudes bizarres, un comportement

« Diabaté est un jeune joueur sanguin, avec parfois un comportement hautain mais il n’a pas mauvais fond »


09

ENTRETIEN

« Dylan Page, ce n’est pas possible qu’il soit rendu au niveau qu’il est aujourd’hui » le mininum. Et je suis contre le fait que quelqu’un qui gagne le maximum fasse le minimum. Je l’avais mis capitaine la saison dernière pour qu’il soit un grand frère et un exemple, il a été ni l’un ni l’autre. Il n’est jamais intervenu. Quand il a fallu pousser l’équipe, rien. Toujours le dernier arrivé à l’entraînement. Les séances supplémentaires, il ne les faisait jamais. Ses prestations sur les terrains n’étaient pas mauvaises, c’était correct sans plus. Mais ce qui me dérangeait, c’était le comportement. C’est ce qui explique que cette équipe avec du talent ne montre pas d’envie ni de cohésion ?

C’est tout à fait ça. Mais le problème, c’est qu’à la Chorale, le seul qu’on entend, c’est moi. Personne d’autre n’ose dire ce qu’il en est ! Et, à la fin de la saison dernière, lorsqu’on s’est prononcé sur le départ d’Uche à la fin de la saison dernière, le staff technique était pour à l’unanimité. Pourquoi il est resté alors ?

Il faut demander à son agent… C’est l’agent qui fait l’équipe ?

Non, mais quand un agent ne veut pas qu’un joueur s’en aille avant la fin de son contrat, il vous fait une proposition inacceptable. Du coup, on n’avait pas le choix. Et au bout de six matches, le président tranche, mais en te coupant…

hautain et un peu dédaigneux mais il n’a pas un mauvais fond. Ce n’est pas un calculateur. Il réagit et après il regrette. Par exemple, la semaine avant l’incident, il avait parlé à mes filles à la réception VIP d’après-match en leur disant : « ton père est la seule personne que je respecte à la Chorale… » Après, il a pété un câble, ça peut arriver. Mais je n’avais aucun souci avec lui. Ce qui n’était peut-être pas le cas de mon assistant ou du manager général. Ton problème, c’était Uche ? C’est un joueur que le public aime, on a l’impression qu’il a bonne réputation…

(Il rigole) Un joueur qui a une bonne réputation ne change pas de club tous les ans. Si tu interroges les gens à l’ASVEL ou à Gravelines, s’ils sont honnêtes, ils te diront la vérité. Uche est un manipulateur, un très très grand manipulateur. C’est quelqu’un qui, par son attitude, sa présence est capable de te retourner un vestiaire. Il n’aime plus s’entraîner. Il fait

Je n’ai pas spécialement de commentaire à faire sur le président. Il m’a donné une version des faits qui n’est pas la mienne. On a travaillé en bonne entente pendant dix ans et demi. Maintenant, quand on est en place depuis très longtemps, il y a un phénomène d’usure. Il y a aussi le fait que j’étais très très important à la Chorale, trop pour certains. On me reprochait des conflits avec les joueurs, ce qui est archi-faux puisque tous les Ricains qui sont passés chez moi ont envie de revenir. J’ai eu un conflit avec un joueur, Uche. Ça c’est la vérité. Quand sa femme a dit à mes filles après un match : « chacun se bat pour sa famille », j’ai bien compris où on en était. Sauf que moi, je me battais pour le club. Que le président ait écouté Uche ? Certainement. Mais les autres n’étaient pas du même avis je pense. Pose la question au capitaine Philippe Braud, tu verras. Après, il y a beaucoup de joueurs qui ne veulent pas d’histoire. Mais si tu poses la question aux Américains de savoir s’ils sont contents du changement de coach, tu seras peut-être surpris. Il manque quoi à l’équipe actuelle de la Chorale ? Est-elle capable de rebondir ?

Bien sûr ! On ne passe pas du jour au lendemain d’une des meilleures équipes du championnat à huitième ou neuvième. Il n’y avait qu’une grosse modification à amener pour que l’équipe reparte avec un autre état d’esprit. Je l’ai demandée, on connaît la suite. Aujourd’hui, plein de gens me disent qu’ils ne

feront pas les playoffs. Pour moi, c’est inconcevable. Ce serait sinon un grand bond en arrière. Maintenant, sur les derniers matches, les gens sont inquiets. Je n’ai pas à juger le travail de mon successeur, je ne le connais pas et je ne juge pas un collègue. En revanche, on n’a absolument pas les mêmes vues. Moi, par passion, je veux apporter du beau jeu aux gens. Une victoire 45-44, ce n’est pas mon truc. Je conçois qu’il y ait d’autres philosophies du basket. Des gens qui voient les entraînements m’ont confirmé qu’on n’a pas du tout la même. J’estime que lorsqu’on prend un meneur de jeu avec du talent, de la vivacité et de la créativité, il faut lui laisser un peu de liberté. Dylan Page, qui était un des meilleurs postes 4 en France, ce n’est pas possible qu’il soit rendu au niveau qu’il est aujourd’hui. Comment tu vois l’avenir du club ?

J’espère qu’il va continuer à grandir. C’est vrai que j’étais très présent. Mais quand je suis arrivé, le club était 11e de Pro B. Il n’y avait rien. J’ai essayé d’amener mon expérience et ma compétence un peu partout, j’ai même commencé le site Internet du club tout seul ! J’ai fait des tas de choses, de trop peut-être, mais si je les avais pas faites, peut-être qu’on ne serait pas aujourd’hui en train d’organiser les As dans une salle de 5.000 places. Maintenant, à la fin, j’ai appris une chose à la Chorale, il faut accepter de déléguer et faire confiance. Avant, j’avais du mal à le faire. Là, j’ai appris. Mais il faut tomber sur les bonnes personnes. Tes meilleurs souvenirs à la Chorale ?

Je vais surprendre. L’année 2007, évidemment pour les titres et l’explosion que ça déclenche derrière, mais en fait, c’est la montée en Pro A. Avec Jimmal Ball et Scott Forbes, ce sont des moments qui me font encore dresser les poils sur les bras ! Les voir pleurer debout sur la table de marque dans une salle surchauffée, c’était fantastique. C’était tout ce que j’aime dans le basket. Le travail, l’amitié, la convivialité. D’ailleurs, je tiens à dire que ces dernières semaines, j’ai été extrêmement sensible aux marques d’amitié et de soutien que j’ai pu recevoir de l’ensemble des Roannais et des villages aux alentours de Roanne. J’avais jamais eu dans ma vie, je ne pensais pas qu’on aurait marqué les gens comme ça. Ça m’a fait chaud au cœur, j’ai même pleuré parfois, c’était très touchant. Maintenant, tu as envie de quoi ?

Je veux continuer le plus longtemps possible à faire le métier que j’aime. J’ai deux envies. Soit continuer à évoluer au plus haut niveau en Pro A, avec une équipe dans les cinq premiers du classement, continuer à évoluer en Europe et tenter de grapiller un titre. La deuxième envie, très présente dans mon esprit, c’est de retrouver un projet où je pourrais faire ce qui a été fait à Roanne. Construire, structurer et remonter un club au plus haut niveau, quitte à partir de Pro B. En tout cas, j’espère être là à la reprise ! n


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ANALYSE

COURSE AUX AS

QUATRE POUR UNE PLACE

sachant que ces deux équipes ne peuvent finir capot puisqu’elles s’affrontent ce week-end. Le quotient de Dijon étant à l’heure actuelle inférieur à celui de l’ASVEL, on imagine bien les Alsaciens espérer un succès bourguignon à l’Astroballe. D’autant que la SIG se déplacera ensuite à Dijon, où une victoire avec un écart significatif pourrait faire la différence, même s’il faudra garder un œil sur ce que fera Villeurbanne au Mans. Bref, beaucoup de « si » pour une équipe qui vient de perdre ses trois derniers matches. Mais avec le renfort d’Alexis Ajinça (21,0 pts, 10,0 rbds, 29,0 d’éval), l’espoir reste de mise. • 14e journée : Nanterre • 15e journée : @Dijon • Quotient : 0,9820

Plus que deux journées avant de connaître le dernier qualifié de la Semaine des As, statut que quatre équipes convoitent encore à l’heure actuelle. La fin de la phase aller s’annonce donc alléchante à l’image de cet ASVEL-Dijon de samedi, dont le vainqueur prendra un sérieux avantage. Par Florent de LAMBERTERIE

H.Bellenger/IS, P.Allée/Hot Sports, J.F. Mollière

CHOLET (5v-8d)

ASVEL (6v-7d)

Des quatre prétendants, Villeurbanne est le mieux placé aujourd’hui pour attraper le dernier spot. D’une part, l’ASVEL est seule à posséder un quotient points marqués/points encaissés supérieur à 1, quotient qui, rappelons-le, est le critère retenu par la LNB pour départager deux équipes présentant le même bilan victoires-défaites en vue des As. D’autre part, l’ASVEL reçoit son plus sérieux concurrent direct, Dijon, ce samedi. Une victoire contre les Bourguignons ne qualifierait pas forcément l’ASVEL pour les As, mais elle lui donnerait tout de même un sacré avantage et améliorerait encore un peu plus son quotient. D’un autre côté, Villeurbanne reste sur un seul succès lors de ses quatre derniers matches et son déplacement au Mans la semaine prochaine est le plus mauvais tirage parmi les quatre prétendants. • 14e journée : Dijon • 15e journée : @Le Mans • Quotient : 1,0149

DIJON (6v-7d)

Encore en fâcheuse posture début décembre, la JDA a redressé la barre de façon spectaculaire

grâce à trois victoires consécutives en championnat (Gravelines, Le Havre et à Cholet) et n’a perdu son dernier match contre Orléans que d’un cheveu (63-64). Un mois de décembre qui a vu Zach Moss (19,8 pts, 20 d’éval) et David Melody (12,0 pts, 14,0 d’éval) prendre leurs aises, tout comme Bobby Dixon, l’ancien Villeurbannais. Des quatre candidats, Dijon affiche la meilleure dynamique et a l’avantage de jouer deux concurrents directs pour les As sur les deux prochaines journées. Comme l’ASVEL, la JDA se qualifierait directement en cas de double succès, ce qui passerait par une victoire samedi à l’Astroballe. Un déplacement que Dijon n’a plus effectué depuis le 2 octobre 2009. Ce jour-là, pour l’ouverture de la saison, Dijon avait battu le champion de France chez lui (81-75) grâce notamment aux 27 points de Sean Marshall, revenu à Dijon. • 14e journée : @ASVEL • 15e journée : Strasbourg • Quotient : 0,9946

STRASBOURG (5v-8d)

Pour la SIG, le calcul est simple. Elle doit gagner ses deux derniers matches et espérer que Dijon et l’ASVEL en perde chacun au moins un en route,

Thomson (ASVEL), Leloup (JDA), Jeanneau (SIG) et Nelson (CB) : un seul des quatre ira aux AS.

Comme pour Strasbourg, Cholet doit remporter ses deux prochains matches pour rallier les As, tout en espérant que ni Dijon, ni l’ASVEL ne fasse coup double dans le même temps. Pas simple, d’autant que si tel était le cas, il faudrait encore que Cholet présente le meilleur quotient parmi les égalités, qui pourraient d’ailleurs être au nombre de quatre à l’issue de la 15e journée. Pas simple pour une équipe continuellement chamboulée depuis le début de saison et qui, avant de battre Poitiers fin décembre, restait sur cinq défaites de rang. Il faudra donc battre Le Mans à domicile ce samedi et creuser un gros, gros écart à Toulon la semaine prochaine. Pas évident mais jouable. • 14e journée : Le Mans • 15e journée : @Hyères-Toulon • Quotient : 0,9801

QUI POUR LE PREMIER CHAPEAU ?

• Chalon, Nancy et Gravelines n’ont besoin que d’une victoire pour être sûr de finir dans les quatre premiers, donc dans le premier chapeau du tirage des As. Si Le Mans remporte ses deux prochains matches, il rejoindra le groupe de tête également. Le PL n’est mathématiquement pas écarté du Top 4 mais tout dépend des résultats des concurrents, tout en sachant que son quotient est actuellement le plus mauvais des six équipes de tête. Enfin, Orléans doit remporter ses deux prochains matches, prier pour que Le Mans perde les siens et que Paris n’en gagne pas plus d’un. La différence se jouerait alors au quotient. F.d.L.


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échos FRANCE

Jean-François Mollière

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PERPIGNAN VERS LA LFB

LE REBOND DE FRANÇOIS GOMEZ L’ancien coach champion de France exerce désormais à Perpignan, leader de Ligue 2.

T

arbes n’a pas voulu renouveler le contrat de François Gomez et le coach champion de France 2010 s’est retrouvé à Pôle Emploi. « Il a fallu que j’arrive à ma 50e année pour être dans cette situation d’inactivité », constate t-il. Pas réellement dramatique car Gomez possédait un gilet de sauvetage avec la possibilité de reprendre un poste de prof de sport au Ministère. Cette parenthèse d’une saison lui a permis de s’occuper de ses fils, dont un nourrisson, d’apprendre à jouer au golf tout en allant observer plusieurs matches à Pau et en Espagne, et un seul à Tarbes, contre Bourges, forcément. L’ancien entraîneur fédéral se serait bien vu passer sur le versant masculin, mais la démarche n’a pas abouti. « C’est très difficile car la passerelle entre le féminin et le masculin n’existe pas, à l’exception de Pierre Vincent cette année (de Bourges à l’ASVEL), ou auparavant de Marc Silvert (de Valenciennes à Beauvais puis Denain) ou Hervé Coudray (de Rennes à Saint-Brieuc avant un retour en LFB). Il y a certainement des a priori qui ne sont pas en faveur des coaches du féminin pour aller entraîner des hommes alors que les gens pensent qu’un coach du masculin peut facilement prendre une équipe de filles même si concrètement ce n’est pas le cas. » Et du côté de la LFB ? « Entre ceux qui ne te veulent pas et ceux où tu ne veux pas aller il ne reste pas grand chose », résume t-il.

Avec Pauline Lo Le Nordiste a donc rebondi plein Sud, au Perpignan Basket. Un club de L2 qui pousse sur une terre de

rugby et dont les résultats sportifs s’accompagnent d’une flamme populaire. Renouvelée à 60% cet été, l’équipe est constituée majoritairement de joueuses qui ont déjà évolué en ligue (Laina Badiane, Fatou Diengue, Pauline Thizy, Isabelle Strunc…) et a été boostée par l’apport de l’internationale Pauline Jannault-Lo, une grande (1,93 m) qui shoote de loin (12,5 pts à 43,9% à 3-pts), qui était en mal de temps de jeu et qui a ainsi pu rejoindre son mari qui bossait sur Perpignan. François Gomez n’a fait appel qu’à une seule étrangère (la Camerounaise Agathe Nnindjem) ce qui lui permettra d’en prendre trois supplémentaires si l’accession est au bout de la saison et si le besoin s’en fait sentir. « Le rêve, ça serait de gagner un championnat de France uniquement avec des Françaises. C’est de l’ordre du possible car sans vouloir les dénigrer nos étrangères ne sont pas les meilleures d’Europe. Pourquoi prendre une Américaine si on peut avoir une Française qui fait le travail ? Déjà l’équipe est jeune et le recrutement n’a pas été fait uniquement pour cette année mais dans l’idée de conserver ces gens-là. » Après deux échecs en trois sorties, Perpignan a gagné tous ses matches qui ont suivi et se retrouve avec deux victoires d’avance sur Calais et Toulouse. « Il y a une vraie dynamique avec les résultats sportifs et un gros travail de communication. On laisse des gens à la porte, on a une petite salle (moins d’un millier de places) mais on a des projets pour l’agrandir ou en construire une autre. » Visiblement François Gomez est content de son sort. n Pascal LEGENDRE


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Pascal Allée/Hot Sports

échos FRANCE

Edwin Jackson ASVEL, PRO A

J.D. JACKSON (LE MANS)

Koffi et Diot retrouvent les parquets.

« ON EST EXCITÉ » Antoine Diot et Alain Koffi, voilà un beau cadeau de Noël pour un MSB jusqu’alors héroïque malgré l’avalanche de pépins physiques. Comment vont les deux internationaux ? Le coach J.D. Jackson fait le point.

C

omment as-tu trouvé Antoine et Alain depuis leur retour dans le groupe ? Ils sont pas mal. Ils ont encore beaucoup à assimiler pour retrouver leur plus haut niveau. Ce sont des blessures qui sont toujours là, mais ils ont le feu vert pour jouer avec. Il faut monter progressivement les charges de travail, on ne va pas tout de suite attaquer comme des dingues ! Il va falloir prendre le temps pour qu’ils s’intègrent sans déstabiliser les autres.

au genou, parvient-il à jouer libéré ? Il est à peu près au meilleur niveau que je connais de lui. Il ressent parfois une gêne mais il sait que ce n’est pas une douleur qui l’empêche de jouer. Il y va, il joue son jeu. Derrière, s’il y a une inflammation, il met de la glace. Il n’y a plus de coupe d’Europe donc pendant la semaine on peut le remplacer pendant certaines séances. Il ne risque rien d’autre qu’un peu d’inflammation, de gêne, mais ça va quand même prendre un certain temps pour être totalement libéré.

Diot a repris quand ? Sa rééducation était vraiment très progressive, très longue, donc ça fait pas mal de temps qu’il travaille avec ses coéquipiers mais c’est seulement depuis la reprise qu’il a le feu vert pour tous les entraînements, encaisser les écrans, etc. Il est de plus en plus en confiance et surtout heureux de retrouver le terrain.

Au final, Le Mans attaque 2012 avec deux bonus ? C’est sûr que si Antoine et Alain reprennent bien, même juste sur de courtes séquences, ça ne peut qu’être très positif. Pendant leur convalescence ils étaient au contact de l’équipe, ils font vraiment partie du groupe donc tout le monde est content de les retrouver.

« Je retrouve des flashes de l’Antoine que je connais »

Depuis longtemps éloigné des parquets, en plus du physique, avait-il perdu ses sensations, dans le shoot, le dribble ? Il s’en sort pas mal ! Et je lui ai conseillé d’aborder la reprise comme un vétéran, de jouer intelligemment, ne pas aller trop vite, se concentrer sur ses points forts. Il peut jouer poste 1 ou 2, il trouvera le moyen d’être efficace. De ce que je vois, je retrouve des flashes de l’Antoine qu’on connaît. Quant à Alain, qui a joué les trois premiers matches du championnat, avec ses problèmes

De quoi avoir toujours plus d’ambition ? Se qualifier aussi rapidement pour la Semaine des As est très encourageant, on est excité avec ce groupe. Maintenant, là, on termine la phase aller en jouant Cholet et l’ASVEL, et nos cinq premiers matches retours concernent les cinq équipes les mieux classées avec nous (à Nancy, à Orléans, contre Gravelines-Dk et Chalon, au PL, ndlr) et entre tout ça il y a la Semaine des As, donc il ne faut pas se la péter du tout ! Peu importe qui on mettra sur le terrain ça sera une période très compliquée. En mars, on pourra se demander où on en est. n Propos recueillis par Yann CASSEVILLE

Brandon Jennings Milwaukee, NBA


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Pascal Allée/Hot Sports

ANALYSE

PRO B : LE POINT À LA TRÊVE

SENS DESSUS DESSOUS À l’approche de la phase retour, l’antichambre est le théâtre de sacrés bouleversements. Des petits qui pointent leur nez dans le Top 8, des gros qui se crashent. Tout en haut, Boulazac et Limoges se tirent la bourre. Mais rien ne dit qu’un troisième larron ne vienne leur griller la politesse. Fou, fou, fou ! Par Antoine LESSARD

C

e n’est pas l’hégémonie attendue. Le CSP, au recrutement en or massif (Gomis, Massie, Milbourne, Curti…), au roster hors norme, l’un des plus scintillants jamais vus dans l’Histoire de la Pro B, n’est pas invincible. Impeccable à Beaublanc (7v-0d), Limoges a montré quelques signes de fragilité à l’extérieur, où son bilan est tout juste équilibré (4v-4d). Un accident à Lille, deux courtes défaites à Bordeaux et Boulazac, un non-match à Fos (-16), la grosse machine a connu quelques sautes de tensions. Le CSP ne règne pas sur la division comme a pu le

faire l’Élan Béarnais il y a deux saisons. En partie parce que son collectif n’est pas encore tout à fait rôdé. Pas illogique puisque le roster a été renouvelé à 80% à l’intersaison. Un exemple parmi d’autres des approximations limougeaudes. Le CSP possède une arme atomique à l’intérieur avec Chris Massie, mais peine à l’alimenter. Le pivot US score beaucoup moins en Pro B (12,4 pts à 57,2% en 32’) que la saison dernière en Pro A (16,9 pts à 59,7% en 34’). Cela sous-entend que le CSP, deuxième du championnat, à une longueur de Boulazac, possède une belle marge de progression et a le potentiel pour écraser la deu-

Relégués de Pro A la saison passée, le CSP (ci-dessus, Joseph Gomis) et la JAV (à droite, Antoine Eïto) ne devraient pas faire long feu en Pro B : ça sent la Pro A pour Limoges et la N1 pour Vichy...

xième partie du championnat. Surtout que l’équipe vient de récupérer une rotation supplémentaire avec JeanMichel Mipoka (fracture du scaphoïde mi-novembre). « On sait que Limoges finira premier sauf incident », a affirmé Sylvain Lautié, l’entraîneur du BBD, sans doute conscient que son équipe en avait moins sous le capot. L’équipe périgourdine n’a pas fait de grandes démonstrations de force jusqu’à présent. Elle est capable de déjouer (-18 à Lille, -23 contre Aix-Maurienne). En revanche, elle a pris la bonne habitude de gagner les matches serrés (+2 contre Antibes, +6 à Nantes, +6 à Rouen, +6 Saint-Vallier, +2 Fos, -3 à Quimper, +2 à Evreux, +4 contre Limoges). La soif de vaincre communicative de Darryl Monroe n’est pas étrangère à ce revirement par rapport à la saison dernière. Les Boulazacois voyagent bien (5v-2d). Maintenant la question est de savoir s’ils conserveront la même solidité chez de plus fortes équipes à l’extérieur. Car le programme des réjouissances à venir est plutôt velu : Bordeaux, AixMaurienne, Limoges, Saint-Vallier, Fos, Châlons, soit six équipes du Top 8 à visiter. À l’inverse, le CSP recevra les


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ANALYSE

trois autres équipes du Top 4 (Boulazac, Fos et ChâlonsReims). Son calendrier sur la phase retour est le plus ouvert parmi toutes les équipes du haut de tableau.

(21,6 pts à Antibes ’03). Saint-Vallier, ce sont deux autres boosters offensifs étrangers, Laquan Prowell et Kyle Shiloh. Un basket généreux, pétillant, qui gagne. Six victoires sur les sept derniers matches en 2011 !

Fos, la troisième force

Rouen et Vichy : crashs industriels

Et si dans la lutte pour la montée directe, une troisième équipe mettait tout le monde d’accord ? Fos-sur-Mer (10 v, 5 d) n’a pas dit son dernier mot. Les hommes de Rémi Giuitta ont le mérite d’avoir tenu le choc malgré l’absence pendant dix matches d’un de leurs leaders, Mohamed Hachad. Leur qualité collective n’est plus à démontrer. Limoges a payé pour voir dans les Bouchesdu-Rhône (défaite 89-73). Déjà remarquable la saison dernière (4e avec 21v-13d, demi-finaliste), le FOPB a encore franchi un cap grâce à ses nouvelles recrues, Édouard Choquet, Bill Clark et Sacha Giffa. Sauf blessure, Fos se pose comme un vrai candidat. Le CCRB présente le même bilan que Fos (10 v, 5 d), mais son futur apparaît beaucoup plus incertain depuis que son pigiste de luxe, Bernard King, a mis les voiles pour le SLUC Nancy. Avec lui, l’équipe marnaise a trouvé un meilleur équilibre qu’en début de championnat et engrangé six victoires sur ses sept derniers matches. Un coup d’arrêt est à prévoir. Sauf si Nate Carter, de retour de blessure, retrouve son niveau de MVP étranger. Jusqu’alors, Carter et Chris Daniels avaient tendance à se marcher sur les pieds. À voir si les deux intérieurs US peuvent coexister. Si Fos/Mer, 15e budget du championnat, continue de bousculer allégrement la hiérarchie budgétaire, deux autres micro-budgets ne sont pas en reste. Après une entame poussive (1v-4d), Aix-Maurienne a réalisé un parcours du feu de Dieu : huit victoires en dix matches. Et se retrouve cinquième ex aequo (9v-6d). Antoine Michon a dégoté un trio US à la fois solide et spectaculaire (Dar Tucker, Bambale Osby et Wilbert Brown) pour entourer une bonne base JFL. Que dire alors de Saint-Vallier ? Si ce n’est que la théorie du miracle ne tient plus. Le petit poucet du championnat (278.000 euros de masse salariale !) est un autre candidat très sérieux pour les playoffs (9v-6d également) ! Le SVBD possède un vrai savoir-faire. Un vrai bon coach, Laurent Pluvy, dénicheur de pépites pour trois francs six sous. L’une de ses trouvailles, David Denave (1,95 m, 26 ans) cartonne à 18,9 points par match (2e de Pro B derrière Chris McCray de Boulogne). On n’avait pas vu un scoreur français aussi prolifique en Pro B depuis Stéphane Ostrowski

Le plus gros budget du championnat quinzième ex aequo (5v-10d). Le relégué de Pro A lanterne rouge avec une seule victoire au compteur. Avouez que cela fait un peu désordre. Les deux équipes étaient censées jouer la (re)montée en Pro A. Elles luttent pour le maintien. Les perspectives sont très sombres pour la JAV, largement distancée (4 victoires) par les premiers non relégables (Antibes et Rouen). Les changements opérés depuis la fin novembre – arrivée de Laurent Sciarra pour Jean-Philippe Besson, remplacement de Jonte Flowers et Alex Franklin par Errick Craven et Daniel Coleman – n’ont pas amélioré le quotidien. Au contraire, la situation s’est un peu plus agravée. 1v-7d au départ de Besson, sept défaites sous l’ère Sciarra (pour une série en cours de 10 !). D’une situation d’urgence, le club thermal se retrouve aujourd’hui en péril absolu. Le point average face aux adversaires directs pour le maintien est catastrophique (-8 à Quimper, -15 contre Antibes, -32 contre Denain). Pour sauver sa peau, la JAV doit engranger, au bas mot, neuf ou dix victoires sur les 19 journées restantes. Comprenez plus de 50% de victoires en 2012 pour une équipe au fond du trou, sans retoucher au roster puisque les jokers ont déjà été grillés (Craven, Coleman et Marvin Jefferson). Plus mauvaise attaque de Pro B, dernière à l’adresse générale, la JAV se dirige tout droit vers une deuxième descente d’affilée. Ce serait une première depuis Reims ’08. Dans le journal Sud Ouest, Laurent Sciarra a avoué que son groupe était très marqué psychologiquement par ce parcours catastrophique. « Vous pouvez changer d’entraîneur, de tout ce que vous

voulez, si les joueurs n’ont pas l’envie de s’en sortir, vous n’y arriverez pas. » La situation de Rouen un peu moins alarmante que celle de Vichy. Objectivement, les chances sont minces pour que le SPOR inaugure sa Kinderana de 6.000 places en Nationale 1 en septembre prochain. Mais la déception est immense en Normandie. Après la pénible fin de saison dernière (8 défaites sur les 13 derniers matches, éliminé en quarts de playoffs), le staff avait promis du changement. Moins de stars, plus de sueur. Le résultat est très loin des attentes : dix défaites en quinze journées. Cinq en huit matches aux Cotonniers. Une défense catastrophique (86,1 pts encaissés à 49,6%, dernier dans les deux secteurs) qui donne à Michel Veyronnet un parfait sentiment d’impuissance. « Il est évident qu’il faut changer quelque chose, on ne peut pas rester comme ça », a souligné le président Prouin dans Paris Normandie au soir de la dernière défaite face à Saint-Vallier, juste avant la trêve (92-93). « Ce soir, si nous avions gagné, ça n’aurait rien résolu du tout. Si on veut maintenir cette équipe en Pro B, ce qui est l’objectif aujourd’hui, il va falloir prendre des décisions. » Le conseil d’administration réuni le 5 janvier a confirmé l’entraîneur historique dans ses fonctions. Après l’échange Thierry Rupert-Samba Dia, l’effectif devrait être encore remanié. Sévèrement tâclé dans la presse par son président, le meneur lituanien Klemensas Patiejunas et l’ex-pivot choralien Alex Dunn sont les premiers visés. À voir cependant si les finances serrées du club – malgré son gros budget – permettent de remplacer les deux étrangers. Un redressement est probable mais les playoffs sans doute déjà envolés. En fait, le challenge est du même ordre que celui de Vichy et son objectif maintien. Ces deux dernières saisons, dix-huit victoires étaient nécessaires pour terminer dans le Top 8. Pour Rouen, cela signifierait ramener quatorze victoires sur les dix-neuf matches restants. Il faudrait une sorte de miracle. n

La théorie du miracle ne tient plus à Saint-Vallier

AILLEURS EN BREF

• 15e ex aequo, Antibes s’est renforcé à l’intérieur avec l’exNancéien Moussa Badiane (2,08 m, 30 ans)… Après Daye Kaba, Évreux s’est mis à la recherche d’un nouveau pigiste médical pour Lamine Sambe out a priori pour le reste de la saison, en raison d’une pubalgie… Nantes a fait signer deux pigistes : Kris Morlende (1,82 m, 32 ans) pour Olivier Bardet, et l’ailier-fort US Gordon Watt (1,98 m, 26 ans, ex-Vichy ’10) pour Jerald Fields… Avant-dernier du classement (4v-11d), Quimper a viré son ailier US Jeremy Williams, remplacé par Adam McCoy (1,90 m, 25 ans, ex-AEL Limassol).

A.L.

Pascal Allée/Hot Sports

ÇA COUPE, ÇA SIGNE, ÇA PIGE...


16

CHIFFRES

PRO A 12e journée (match en retard) Samedi 7 janvier

*Nancy bat Roanne

94-83

Box-score

7/1 *Nancy bat Roanne Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Shuler* 34 7-10 3-5 6-6 6 3 A.Akingbala* 26 9-10 - 2-5 9 P.Amagou* 28 4-7 1-3 6-8 2 3 J.Linehan* 38 3-9 0-4 8-10 4 10 V.Samnick 21 4-7 1-1 1-1 4 2 A.Moerman* 19 3-12 2-7 - 4 2 K.Grant 10 1-1 1-1 - - A.Sylla 8 0-1 - 1-2 4 B.King 10 0-1 - 1 2 M.Badiane 6 0-2 - - Total 200 31-60 8-21 24-32 34 22 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Page* 35 7-11 4-7 3-4 3 2 J.Holland* 29 6-12 4-5 3-5 5 A.Barrett* 31 3-10 2-6 4-4 3 7 S.Diabate 29 3-6 2-4 4-4 6 7 U.Nsonwu-Amadi* 23 2-3 - 2-2 6 3 P.Braud* 16 2-5 2-5 - 1 2 R.Jackson 13 2-2 - 1-2 2 A.Tanghe 10 0-4 - 2-2 1 M.Mokongo 9 0-2 0-1 - - T.Larrouquis 5 0-1 0-1 - - Total 200 25-56 14-29 19-23 27 21

94-83 In Co Bp Pts 3 - 1 23 - 1 3 20 2 - - 15 3 - 2 14 1 1 - 10 - - 2 8 2 - 1 3 - - 3 1 - - - - - 1 11 2 13 94 In Co Bp Pts - 2 2 21 2 - 3 19 3 - 1 12 1 - 3 12 1 - 3 6 - - - 6 - - 1 5 - - 1 2 - - 1 1 - - 8 2 15 83

Prochaine journée 14e journée Vendredi 13 janvier

Nancy – Gravelines-Dunkerque, à 19h30 en direct sur Sport+ Samedi 14 janvier

Cholet – Le Mans,

à 19h en direct sur Sport+

ASVEL – Dijon Chalon – Hyères-Toulon

Orléans – Le Havre Paris Levallois – Poitiers Roanne – Pau-Lacq-Orthez Strasbourg – Nanterre

NATIONALE 1 15e journée

PRO B Prochaine journée 16e journée Vendredi 13 janvier

Antibes – Limoges Évreux – Denain Aix-Maurienne – Rouen Le Portel – Lille Châlons-Reims – Boulogne-sur-Mer Boulazac – Bourg-en-Bresse Saint-Vallier – Nantes Quimper – Bordeaux Vichy – Fos-sur-Mer

ESPOIRS

EUROLEAGUE

13e journée

Nancy bat *Hyères-Toulon 100-73 Paris Levallois bat *Le Mans 90-86 *Roanne bat Chalon 84-74 Classement : 1- GravelinesDunkerque (11-2), 2- Le Mans, Nancy (10-3), 4- ASVEL (8-4), 5- Pau-LacqOrthez (7-5), 6- Paris Levallois, HyèresToulon, Strasbourg (7-6), 9- Cholet (6-6), 10- Orléans, Roanne (6-7), 12- Chalon (5-7), 13- Le Havre (4-8), 14- Poitiers (3-8), 15- Dijon (3-10), 16Nanterre (0-12).

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Gravelines-Dk Nancy Chalon Le Mans Paris Levallois Orléans ASVEL Dijon Roanne Strasbourg Cholet Le Havre Nanterre Pau-Lacq-Orthez Poitiers Hyères-Toulon

13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13

11-2 11-2 11-2 10-3 9-4 8-5 6-7 6-7 6-7 5-8 5-8 4-9 4-9 4-9 2-11 2-11

7-0 6-0 6-1 6-1 7-0 5-1 3-3 4-3 6-1 4-2 2-4 3-3 2-4 3-4 2-5 1-6

4-2 5-2 5-1 4-2 2-4 3-4 3-4 2-4 0-6 1-6 3-4 1-6 2-5 1-5 0-6 1-5

81,4 81,2 79,9 84,8 82,0 75,5 78,6 70,9 78,8 75,5 79,4 78,8 80,1 76,2 72,6 81,9

64,3 72,9 74,2 79,5 80,8 70,3 77,5 71,3 80,8 76,8 81,0 79,8 84,8 86,8 79,6 97,0

+17,1 +8,3 +5,7 +5,3 +1,2 +5,2 +1,1 -0,4 -2,0 -1,3 -1,6 -1,0 -4,7 -10,6 -7,0 -15,1

3 v. 3 v. 6 v. 4 v. 1 d. 2 v. 1 d. 1 d. 2 d. 3 d. 1 v. 1 v. 2 d. 1 v. 10 d. 5 d.

4-1 4-1 5-0 4-1 4-1 4-1 2-3 3-2 2-3 1-4 1-4 2-3 2-3 2-3 0-5 0-5

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 5 9 14 15 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Boulazac Limoges Fos Châlons-Reims Aix-Maurienne Saint-Vallier Bordeaux Boulogne Bourg Lille Nantes Évreux Le Portel Denain Antibes Rouen Quimper Vichy

15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15

12-3 11-4 10-5 10-5 9-6 9-6 9-6 9-6 7-8 7-8 7-8 7-8 7-8 6-9 5-10 5-10 4-11 1-14

TOP 16 1ère journée Groupe E

7-1 7-0 7-1 6-1 6-1 5-2 7-1 7-1 6-2 4-4 4-4 5-2 5-2 4-4 3-4 3-5 3-4 1-6

5-2 4-4 3-4 4-4 3-5 4-4 2-5 2-5 1-6 3-4 3-4 2-6 2-6 2-5 2-6 2-5 1-7 0-8

77,9 83,5 82,9 74,9 84,3 82,7 73,3 83,3 81,1 75,9 74,1 74,9 76,1 80,3 73,4 81,8 68,3 68,0

75,0 75,7 75,9 72,3 78,8 80,1 72,8 83,0 78,8 76,1 74,7 77,2 81,2 83,2 76,1 86,1 73,2 76,7

+2,9 +7,8 +7,0 +2,6 +5,5 +2,6 +0,5 +0,3 +2,3 -0,2 -0,6 -2,3 -5,1 -2,9 -2,7 -4,3 -4,9 -8,7

2 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 2 v. 2 v. 2 d. 2 v. 4 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 2 d. 3 d. 4 d. 10 d.

3-2 3-2 4-1 4-1 4-1 4-1 2-3 2-3 2-3 4-1 2-3 1-4 3-2 3-2 1-4 2-3 1-4 0-5

*Fuenlabrada bat Malaga 80-78 91-60 Real Madrid bat *Murcie *Barcelone bat Alicante 65-49 93-87 San Sebastian bat *Bilbao *Séville bat Saragosse 77-64 Valladolid bat *Obradoiro 72-63 71-63 Valencia bat *Gran Canaria *Estudiantes Madrid bat Manresa 76-70 74-57 Vitoria bat *Badalone Classement : 1- Real Madrid, Barcelone, Vitoria (12-3), 4- Malaga, Alicante (11-4), 6- Séville, Valencia (8-7), 8- Saragosse (7-7), 9- San Sebastian, Fuenlabrada (7-8), 11Manresa, Estudiantes Madrid (6-9), 13- Bilbao (5-9), 14- Gran Canaria, Badalone (5-10), 16- Obradoiro, Murcie, Valladolid (4-11).

Pesaro bat *Sienne *Avellino bat Crémone *Bologne bat Casale Monferrato Sassari bat *Biella *Milan bat Rome *Varèse bat Trévise Teramo bat *Montegranaro *Venise bat Caserte

Groupe F Mercredi 18 janvier

Sienne – Bilbao Jeudi 19 janvier

Malaga – Real Madrid Mercredi 18 janvier

Kazan – Fenerbahçe

78-75 64-62 70-62 78-73 83-75 96-80 73-65 79-74

*Teramo bat Milan 74-68 *Cantu bat Biella 66-61 Sienne bat *Sassari 91-75 Montegranaro bat *Caserte 75-66 Venise bat *Trévise 68-67 *Crémone bat Varèse 69-61 Rome bat *Casale Monferrato 93-92 *Pesaro bat Bologne 86-77 Classement : 1- Sienne (11-3), 2- Milan (10-4), 3- Cantu, Bologne (9-5), 5- Venise, Avellino, Pesaro (8-6), 8- Sassari, Varèse, Biella (7-7), 11- Rome (7-8), 12- Caserte (6-8), 13- Montegranaro, Trévise (5-9), 15- Crémone (5-10), 16- Casale Monferrato, Teramo (4-10).

Féminines LFB 15e journée

*Mondeville bat Tarbes 68-52 Nantes-Rezé bat *Lyon 86-70 *Charleville bat Basket Landes 69-54 *Arras bat Nice 59-50 *Bourges bat Villeneuve d’Ascq 71-62 Lattes-Montpellier bat *Aix 82-74 *Saint-Amand bat Challes 64-63 Classement : 1- Challes, LattesMontpellier (12-3), 3- Bourges (104), 4- Mondeville (10-5), 5- Basket Landes (8-6), 6- Saint-Amand (8-7), 7- Tarbes (7-8), 8- Charleville, Arras (6-8), 10- Nantes-Rezé (6-9), 11- Aixen-Provence, Villeneuve d’Ascq, Lyon (5-10), 14- Nice (3-12).

NBA : CLASSEMENTS

Jeudi 19 janvier

Milan – Panathinaikos

CONFÉRENCE eST

Groupe H

Équipes

Jeudi 19 janvier

Kaunas – Maccabi Tel-Aviv Barcelone – Cantu

EUROCUP LAST 16 1ère journée Groupe I Mardi 17 janvier

Gravelines-Dk – Valencia Mercredi 18 janvier

VEF Riga – Nymburk

Groupe J Mardi 17 janvier

Aris Salonique – Khimki Moscou ASVEL – Donetsk

EUROCHALLENGE LAST 16 2e journée Groupe I Mardi 17 janvier

Roanne – Oldenbourg Ventspils – Leiden

Groupe J Mardi 17 janvier

Szolnok – Alost Mercredi 18 janvier

Bonn – Chalon

ESPAGNE *Estudiantes bat Valladolid *San Sebastian bat Séville *Saragosse bat Gran Canaria

15e journée

15e journée

Lega 14e journée

Jeudi 19 janvier

Anadolu Efes – Galatasaray

Liga Endesa 14e journée

78-73 84-78 77-71 61-51 78-74 83-74

ITALIE

Mercredi 18 janvier

Olympiakos – CSKA Moscou

Groupe G

PRO A : CLASSEMENT 1 4 5 6 7 10 12 15 -

*Cognac bat Angers 70-56 Souffel’ bat Roche/Saint-Étienne 64-62 Brest bat *Centre Fédéral 68-65 *Rueil bat Liévin 85-80 *Saint-Quentin bat Sorgues 68-60 *Clermont bat Chartres 82-76 *Challans bat Le Puy 82-64 85-62 *Orchies bat Montbrison Charleville bat *Blois 90-88 Classement : 1- Charleville (13-2), 2- Saint-Quentin (11-4), 3- Sorgues, Cognac, Souffelweyersheim (10-5), 6Blois, Orchies, Roche/Saint-Étienne, Challans (9-6), 10- Brest, Chartres (8-7), 12- Angers, Liévin (7-8), 14- Clermont, Rueil (5-10), 16- Le Puy (3-12), 17Centre Fédéral, Montbrison (1-14).

*Malaga bat Bilbao *Alicante bat Badalone *Valencia bat Obradoiro *Vitoria bat Fuenlabrada *Real Madrid bat Barcelone *Manresa bat Murcie

69-62 67-65 63-61

1 2 3 4 5 7 10 11 14 15

Miami Chicago Indiana Philadelphie Atlanta Orlando New York Boston Cleveland Toronto Charlotte Milwaukee Detroit New Jersey Washington

MJ V-D

9 9 8 7 9 9 8 8 8 8 8 8 8 9 8

8-1 7-2 6-2 5-2 6-3 6-3 4-4 4-4 4-4 3-5 2-6 2-6 2-6 2-7 0-8

%

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

88,9 77,8 75,0 71,4 66,7 66,7 50,0 50,0 50,0 37,5 25,0 25,0 25,0 22,2 -

3-1 2-0 3-0 2-0 3-1 4-1 1-2 3-1 2-1 1-2 1-3 2-0 2-3 0-3 0-4

5-0 5-2 3-2 3-2 3-2 2-2 3-2 1-3 2-3 2-3 1-3 0-6 0-3 2-4 0-4

108,3 96,8 93,0 100,9 98,9 95,2 97,1 92,8 94,8 87,5 94,0 91,6 84,3 85,4 84,9

%

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

80,0 75,0 66,7 66,7 66,7 62,5 60,0 50,0 44,4 37,5 37,5 33,3 25,0 25,0 25,0

5-1 5-0 3-1 6-0 4-0 4-0 6-1 3-2 4-2 2-1 2-4 3-3 2-1 1-3 2-3

3-1 1-2 1-1 0-3 2-3 1-3 0-3 1-2 0-3 1-4 1-1 0-3 0-5 1-3 0-3

100,5 99,0 99,7 100,7 104,0 90,4 94,6 94,9 92,8 90,5 95,9 93,8 95,6 86,5 89,9

96,6 88,7 89,3 85,6 91,1 90,3 96,4 92,3 93,9 92,9 105,8 94,0 94,5 96,7 97,8

+11,8 +8,1 +3,8 +15,3 +7,8 +4,9 +0,8 +0,5 +0,9 -5,4 -11,8 -2,4 -10,3 -11,2 -12,9

3 v. 1 d. 2 v. 4 v. 2 v. 1 v. 2 v. 1 d. 1 d. 2 d. 2 d. 5 d. 3 d. 1 d. 8 d.

8-1 7-2 6-2 5-2 6-3 6-3 4-4 4-4 4-4 3-5 2-6 2-6 2-6 2-7 0-8

CONFÉRENCE OueST 1 2 3 6 7 8 9 10 12 13 -

Équipes

MJ V-D

Oklahoma City Portland L.A. Clippers San Antonio Denver Utah L.A. Lakers Phoenix Dallas Memphis Minnesota Sacramento Houston New Orleans Golden State

10 8 6 9 9 8 10 8 9 8 8 9 8 8 8

8-2 6-2 4-2 6-3 6-3 5-3 6-4 4-4 4-5 3-5 3-5 3-6 2-6 2-6 2-6

97,1 93,3 96,3 95,9 96,0 93,9 90,7 91,5 95,4 94,5 92,9 102,3 102,3 92,3 96,1

+3,4 +5,8 +3,3 +4,8 +8,0 -3,5 +3,9 +3,4 -2,7 -4,0 +3,0 -8,6 -6,6 -5,8 -6,3

3 v. 1 v. 3 v. 1 d. 1 d. 4 v. 2 v. 2 v. 1 v. 2 d. 1 v. 1 d. 4 d. 6 d. 5 d.

8-2 6-2 4-2 6-3 6-3 5-3 6-4 4-4 4-5 3-5 3-5 3-6 2-6 2-6 2-6


17

échos EUROPE

ACB

LE CHIFFRE

VITORIA FOUT LA TROUILLE Eliminé de l’Euroleague mais invaincu en ACB depuis le 26 novembre, le Caja Laboral reste sur six succès, et pas des moindres, et a profité des défaites des autres équipes de tête pour recoller au duo Barça-Real. Et si les Basques allaient au bout ?

I

n’a pas pu gêner Oleson (18 points). Enfin, à Badalone, c’est Teletovic qui a été en pointe (18 point et 7 rebonds).

ITALIE

Mirzaaaa ! Sur la série de victoires, l’ailier bosnien tourne gentiment à 17,0 points et 9,3 rebonds. Son compère « ex-yougoslave » Bjelica est relativement chaud également : 13,0 points et 6,5 rebonds lors des quatre derniers matches. Réputé pour sa défense (65,9), la deuxième d’ACB derrière le Barça, Vitoria semble aujourd’hui trouver toutes les solutions en attaque également. Dans le même temps, les autres « gros » (Barça, Real, Malaga et Alicante) ont tous mordu la poussière au moins une fois, laissant le CL recoller en tête : 12 -3 pour Vitoria, Madrid et Barcelone, 11-4 pour Malaga et Alicante. « Débarrassée » de l’Euroleague, l’équipe basque, qui a enrôlé Matt Walsh pour un mois, peut rêver d’un quatrième titre d’ACB après 2002, 2008 et 2010...�n

Liga Endesa

ls pètent la forme ! Depuis la défaite à Malaga le 26 novembre, Dusko Ivanovic et ses hommes ne touchent plus terre en ACB. Six succès d’affilée (et même dix sur les onze derniers matches). Leurs victimes, dans l’ordre : San Sebastian (86-74), Murcie (75-67), le Barça (71-60), Bilbao à Bilbao (80-79), Fuenlabrada (6151) et Badalone en Catalogne (74-57). Le CL rugit et ça tombe de partout ! Contre San Sebastian, c’est le remplaçant Pau Ribas qui a sorti le fusil (19 points et 5 passes), soutenu par l’incontournable Mirza Teletovic (24 points et 8 rebonds). À Murcie, l’ouragan est venu de Pablo Prigioni, auteur de la bagatelle de 27 points (5/8 à trois-points) et 7 rebonds, avec 16 points de Brad Oleson également. Dans le choc contre Barcelone, Teletovic a compilé 16 points et 7 rebonds, tandis que l’ailier monténégrin Milko Bjelica (2,07 m, 27 ans) faisait la différence avec ses 17 points. Bilbao a ensuite eu affaire à Teletovic, bien sûr : 24 points et 7 rebonds. Fuenlabrada

• Non, il ne s’agit pas de la meilleure affluence d’ACB sur un match lors de la 14e journée. Il s’agit de l’affluence… moyenne d’ACB lors de la 14e journée ! Soit presque 70.000 spectateurs dans les salles ce jour-là. C’est la quatrième meilleure marque de l’Histoire du championnat espagnol. Forcément, ça fait rêver.

Pablo Prigioni (Vitoria)

Fabien FRICONNET

QUI SONT LES TOP SCOREURS ?

• Un temps rejoint en tête du championnat par Milan, la Montepaschi Sienne a repris les commandes le week-end dernier, à la faveur de la défaite des Lombards à Teramo (68-74), où les hommes de Sergio Scariolo ont été incapables d’arrêter l’intérieur américain Brandon Brown, auteur de 28 points à 10/12, 6 rebonds et 3 passes. Dans le même temps, le champion d’Italie s’est amusé à Sassari (91-75), dans la foulée du quatuor David Andersen (23 points et 11 rebonds), David Moss (22 points et 11 rebonds), Bo McCalebb (17 points et 6 passes), Nikos Zisis (8 points et 8 passes).

EUROLEAGUE

Voici la liste des meilleurs marqueurs des principales ligues européennes. Où l’on constate que beaucoup d’entre eux ont joué en France (Shakur, Jefferson, Chatman, Simon). Ligue

Joueur

Équipe

Moy.

EuroChallenge

Deron Williams

Besiktas

24,6

• Le Top 16 de l’Euroleague débute mercredi prochain avec un alléchant Olympiakos-CSKA. À vos écrans (de télévision et d’ordinateur) !

Eurocup

Fabien Causeur

Cholet

21,8

GROUPE E

Euroleague

Mirza Teletovic

Vitoria

21,7

France

Eric Chatfield

Paris Levallois

21,5

Baltique

Denzel Bowles

Siauliai

21,0

Italie

Mustafa Shakur

Monferrato

20,8

Adriatique

David Simon

Radnicki

20,3

Turquie

Mire Chatman

Karsiyaka

19,7

VTB

Tre Simmons

Nymburk

19,6

Espagne

Andy Panko

San Sebastian

19,2

Russie

Davon Jefferson

Triumph Moscou

19,2

Grèce

Kosta Charalampidis

Dramas

18,6

Allemagne

Bobby Brown

Oldenburg

18,3

Olympiakos – CSKA (18/01) Efes – Galatasaray (19/01)

GROUPE F

Sienne – Bilbao (18/01) Malaga – Real (19/01)

GROUPE G Pascal Allée/Hot Sports

Kazan – Fenerbahçe (18/01) Milan – Panathinaikos (19/01)

Fabien Causeur (Cholet)

GROUPE H

Kaunas – Maccabi (19/01) Barcelone – Cantu (19/01) F.F.


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MIAMI FAIT LA LOI

SHOWTIME à SOUTH BEACH Grâce à une confiance retrouvée et un LeBron James tout feu tout flamme, la franchise floridienne effectue le meilleur début de saison de son Histoire.

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

Par Pascal GIBERNÉ à Newark

I

ls ont retrouvé le sourire. La bonne humeur est revenue au sein du Miami Heat. Fini le comportement défensif (puéril ?) de LeBron James et Dwyane Wade, l’attitude agressive des journalistes, la nervosité des « LeBronaires », les mâchoires crispées de l’attaché de presse du Heat Michael Lissack, l’atmosphère tendue dans des vestiaires remplis à craquer avant et après les matches, ou encore les conférences de presse de Chris Bosh puis du duo Wade-James… en déplacement. Place aux flatulences intempestives de LeBron James – « Qui a fait ça ? » –, aux sourires et aux bons mots des nouveaux venus Shane Battier et Norris Cole, à une presse moins inquisitrice, aux blagues de mauvais goûts de LeBron James et Dwyane Wade à l’encontre de Chris Bosh et au visage plus reposé et serein du sieur Lissack. Le Heat n’est plus un phénomène de foire. « Nous sommes toujours extrêmement sollicités », tient à souligner Lissack, en souriant. « Mais oui

nous sommes plus relâchés au sein de l’équipe cette saison. C’est le jour et la nuit. » En difficulté l’an passé lors de leurs 17 premiers matches, avec 9 défaites au compteur, mardi 10 janvier au matin, Miami possédait un record de 8 victoires pour 1 défaite. Le meilleur début de saison de l’Histoire de la franchise floridienne. Avec une attaque scorant 108,3 points, le Heat était la seule équipe de « l’Association » à parader avec un pourcentage de réussite aux tirs au-dessus des 50%. Impitoyable en défense, Miami, adepte du jeu rapide à outrance, court, pénètre, dunke et « alley-oope ». Inventé par Pat Riley, consacré à Hollywood, le « Showtime » renaît à South Beach. N’allez pas dire cela à l’entraîneur de Miami, Erik Spoelstra. « On n’essaye pas de faire le Showtime », expliquait-il samedi dernier à BasketNews l’air agacé. « On essaye de défendre, de prendre des rebonds et de jouer rapidement, si les fans interprètent cela comme du Showtime, OK. Mais on veut jouer sur nos

« La défaite en finale, bien sûr que c’était un problème mental » Bob McAdoo, assistant à Miami forces, la rapidité de nos joueurs et leurs qualités athlétiques. »

Spoelstra discute avec Riley Pour Spoelstra, le jeu développé en ce début de saison par son équipe est dans la continuité du style amorcé l’an passé. Son objectif était alors de mettre en place une défense capable de remporter le titre. Et cela lui a pris du temps pour construire un système, qui nécessite une certaine discipline. Le jeu en transition du Heat est axé autour de cette défense qui a été excellente tout au long des playoffs 2011, avant de toussoter lors des Finals. « L’an passé, nous n’avons travaillé notre jeu sur demi-terrain qu’à


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Histoire de QI Fouiller dans les souvenirs de ses années passées aux Lakers fait ressortir une lucidité, une franchise chez cet ancien MVP. Pour expliquer la faillite du Heat l’an passé, face au basket plus abouti, plus varié des Mavericks, il n’hésite pas à appuyer là où ça fait mal. « Cet instinct de tueur cela doit être en vous », observe-t-il en se touchant le cœur. « Nous avions cela à L.A. c’est pour cela que nous étions si difficiles à battre. En playoffs, on ne peut pas perdre à la maison. (Il répète) On ne peut pas perdre à la maison. Si cela vous arrive alors, vous ne méritez pas de gagner une série, encore moins les finales et c’est pour cela que l’on a perdu… (Soudain pensif) Vous savez, si les joueurs de ma génération avec leur QI basket avaient les qualités athlétiques des joueurs de maintenant, ce serait effrayant. » Pourtant, comme beaucoup de cadres au sein de la franchise de Miami, si Bob McAdoo n’hésite pas à critiquer le « basketball IQ » de la jeune génération, il refuse de pointer du doigt en direction de LeBron James. Au regard des nombreux tirs ouverts manqués par Miami dans le « crunch time », la star du Heat n’a pas été la seule coupable d’anorexie offensive. Mais ces finales 2011 ont dévoilé les nombreuses scories mentales et techniques d’un joueur pourtant déjà consacré deux fois MVP de la ligue. Comment un joueur de la classe de James pouvait-il avoir un jeu dos au

panier aussi inexistant ? Et surtout pourquoi un Pat Riley, un Spoelstra ou un McAdoo, maîtres ès basket ne lui avaient pas signalé ce défaut pendant la saison ? « Son jeu lui a plutôt bien réussi depuis qu’il est en NBA », précise un scout d’une équipe de la conférence Est. « Donc il n’était pas dans l’intérêt du staff du Heat de le perturber avec ça, avec toutes les attentes de la saison passée. C’est pendant l’été que l’on peaufine son jeu. » La déception digérée, LeBron, avec un sac de vacances rempli de vidéos disséquant son jeu lors des Finals, est allé passer quelques jours à Houston chez le Maître Jedi du jeu dos au panier, Hakeem Olajuwon. « Je voulais améliorer mon jeu dos au panier, apprendre de nouvelles choses, et c’est l’un des plus grands dans ce domaine », a expliqué James à BasketNews. « Cela permet aujourd’hui d’avoir de bonnes bases pour être à l’aise dos au panier. » Mouvement le plus révolutionnaire des années 90, le Dream Shake va-t-il faire son apparition à South Beach ? James sourit en secouant la tête. « Non, on ne peut pas essayer de copier ses mouvements dos au panier », tempère l’enfant d’Akron. « Je ne pourrai jamais être aussi fort que lui, c’est Hakeem. »

joueur des deux premières semaines du championnat, James tournait après huit matches à 30,1 points à 60,1%, 7,6 rebonds et 7,6 passes. LeBronesque. Un taux de réussite hors norme lié au fait que James ne shoote quasiment plus à trois points (0/2 derrière l’arc mardi matin). Son compère D-Wade s’est lui aussi vu retirer sa « Licence to kill » derrière l’arc (0/1). Cet abandon des tirs à longue distance pourrait leur porter préjudice en playoffs face aux défenses de zone et au format plus ralenti des phases finales. Ce point n’a sûrement pas échappé à Spoelstra qui, en ce début de saison, se délecte en observant la réactivité de son équipe face à la zone qui n’est plus considérée comme un aveu de faiblesse aujourd’hui en NBA. Aucun détail n’est laissé au hasard dans une équipe qui d’après Bosh « vise la perfection ». « On veut être plus efficient en attaque et perdre moins de ballons », concède Wade. Le potentiel est tel que jeudi dernier Miami s’est permis de battre, sans LeBron James ni Dwyane Wade (!), une équipe d’Atlanta qui l’avait mis au pas quelques jours plus tôt au complet. Ce soir-là, à Atlanta, en triomphant des Hawks après une tripleprolongation, 116-109, les « Dirty dozen » du Heat ont amassé des points et un énorme capital confiance en vue des playoffs. Sur ce match, le reste de la ligue (vissé devant son écran) a pu mesurer le culot en drive du rookie Norris Cole, l’impact du cérébral Shane Battier en défense et la dimension apportée par un Udonis Haslem en pleine forme cette saison après avoir effectué un énorme travail en pliométrie l’été dernier. Quelque chose a bien changé à South Beach. « Nous sommes plus relax », concède Dwyane Wade, tout en montrant les photos de son voyage à Paris. « La relation n’est plus nouvelle, il y a moins de drames, moins d’excitation. On connaît les personnalités de chacun, on se parle, on se comprend mieux. Mais ce n’est pas encore parfait. On ne verra pas notre vrai niveau de jeu avant le milieu de la saison. Nous avons encore une énorme marge de progression. » n

LeBron est allé passer quelques jours avec le Maître Jedi du jeu dos au panier, Hakeem Olajuwon

Wade et LeBron, interdit de tirer de loin Cette fois-ci, le Big Three du Heat est bien décidé à aller jusqu’au bout : à gauche, LeBron James et ci-dessous, Chris Bosh et Dwyane Wade.

La star de Miami, qui déserte de plus en plus la périphérie et se concentre sur son jeu à mi-distance, incorpore graduellement ses nouvelles armes offensives. Il teste encore l’efficacité de ses mouvements à l’entraînement, mais à plusieurs occasions cette saison il s’est servi de son jeu en post-up à des instants décisifs. « Quand vous êtes prêt, pendant les matches il faut vous jeter à l’eau », reconnaît-il. « Là, je me sens à l’aise, je n’ai jamais été aussi bien depuis le début de ma carrière. » Sur et en dehors des terrains. James a échangé son statut d’ennemi public numéro un avec Kris Humphries. Récemment, il a demandé en mariage la mère de ses deux enfants, Savannah Brinson. Bien dans sa tête, bien dans son corps. Élu meilleur

Scott Cunningham, Issac Baldizon/NBAE via Getty Images

partir de la mi-saison », renchérit Spoelstra. « Et cette année nous sommes plus à l’aise, on se connaît mieux. » Pendant un lock-out qui a joué les prolongations, le technicien du Heat n’a pas arrêté de discuter avec son président. « Il n’y a pas de meilleurs interlocuteurs pour parler du jeu rapide que coach Riley. » Ce « Showtime 2.0 » a propulsé Miami en tête des classements. Le coaching staff et les joueurs ont énormément travaillé depuis les Finals perdues en juin dernier, cela se voit. Intelligent, Spoelstra a su adapter son système à ses joueurs. « La défaite est souvent la meilleure des motivations », souffle Chris Bosh. Les critiques, constantes la saison passée, ont nourri cette motivation. Le fait est que malgré le clinquant de ses cadres, Miami était encore une équipe en gestation l’an passé. « Nos joueurs ont dû apprendre à jouer ensemble », explique l’assistant-coach Bob McAdoo, ancien intérieur des Lakers qui refuse d’associer le mot Showtime avec le style actuel du Heat. « LeBron était le numéro un à Cleveland, Chris à Toronto et Dwyane à Miami. L’alchimie n’allait pas se mettre en place aussi facilement. » Cela s’est vu aux Finals où Miami, qui a mené au score à tous les matches avant l’entame du quatrième quart-temps, a ensuite, à l’image de LeBron James, sombré offensivement. Mentalement aussi ? « Bien sûr que c’était un problème mental », affirme McAdoo. « Leur défense était bonne, mais nous savons que nous aurions pu mieux faire. Si nous avions eu la mentalité offensive que nous avons maintenant je ne pense pas que Dallas serait revenu sur nous. Nous avons commencé à ralentir la balle, alors que nous avons le jeu et le personnel pour courir, courir et maintenir la pression sur nos adversaires. C’est ce qu’il faut faire, surtout quand vous menez au score, vous ne ralentissez pas. » Avant de conclure, inflexible. « Aux Lakers quand on menait au score, on allait encore plus vite. On ne relâchait pas la pression. »


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SAN ANTONIO SPURS : GINOBILI OUT

No Manu ? No problem !

«

Ezra Shaw/Getty Images

Rocky Widner/NBAE via Getty Images

Je me suis fracturé le cinquième métacarpe de la main gauche. Je vais manquer plusieurs semaines. Triste journée pour moi. » C’est sur son compte Twitter que Manu Ginobili a balancé le diagnostic. Une blessure à la main, lors d’un match face aux Wolves, qui nécessite une opération. Verdict après l’intervention, réussie : six semaines d’absence pour le meilleur marqueur des Spurs jusque-là (17,4 pts à 59,2%). Coup dur pour la franchise de San Antonio? Pas tant que ça à en croire les résultats ! Dans la foulée de cette blessure, les Spurs enchaînaient coup sur coup deux victoires, contre les Warriors (101-95) et face à Dallas (93-71). « Ce sont de grosses, grosses victoires », reconnaît quand même Tony Parker. « Avec Manu blessé... On est chez nous et on se devait de protéger notre parquet. » Pourtant, ironie des résultats mise à part, cette blessure reste évidemment une mauvaise nouvelle pour les Spurs. Sur ce début de saison, l’Argentin menait donc l’attaque de Gregg Popovich, une attaque désertée par Tim Duncan (11 pts par match, la pire moyenne, et de

SACRAMENTO KINGS : PAUL WESTPHAL VIRÉ !

Westphal coupé, Smart intronisé

Christian Petersen/Getty Images

O

très loin, de sa carrière). « Ça va être difficile pour nous car Manu jouait à un niveau de All-Star », continue Parker. « Et maintenant, tout le monde va devoir y mettre du sien. » C’est mathématique, d’autres joueurs se retrouvent responsabilisés en attaque. À commencer par Richard Jefferson, dont tout le monde attend le retour à son réel niveau. Face aux Warriors puis aux Mavs, Jefferson enchaîne 17 et 16 points. Bien. Tony Parker, lui, passe 21 puis 11 points. Peut mieux faire. Enfin, face à Dallas, notre rouquin préféré Matt Bonner (désolé Brian Scalabrine) cumule 17 points, soit plus à lui seul que Dirk Nowitzki (6 points), Jason Kidd (0 point) et Shawn Marion (6 points) combinés ! « C’est un cadeau de Noël en retard », plaisantait Bonner après le match. Et en attendant, les Spurs, leur cadeau, ils ne le recevront que dans six semaines, avec le retour de Manu Ginobili.l Rémi REVERCHON, à Los Angeles

nze jours, le temps de disputer sept matches de saison régulière et d’en perdre cinq. Voilà la durée qu’aura tenue Paul Westphal en tant que head coach des Sacramento Kings cette année. Une décision tombée incroyablement vite et pourtant, selon les proches de l’équipe, une décision inéluctable. Dans le vestiaire, c’était n’importe quoi, et selon Westphal, la faute incombait à un homme : son pivot titulaire DeMarcus Cousins. « DeMarcus a démontré continuellement, de manière agressive, qu’il n’était pas prêt à avancer dans le même sens que le reste de l’équipe. » Au-delà de relations difficiles, le coach reprochait à son joueur d’avoir soi-disant exigé un transfert quelques jours plus tôt. La guerre était ouverte et jeudi dernier le GM des Kings, Geoff Petrie, tranchait : exit Paul Westphal, remplacé par son assistant, et ancien head coach de Golden State, Keith Smart. Un homme apprécié de Cousins, Smart étant personnellement chargé de l’échauffement du pivot avant les matches. « On m’offre l’opportunité de grandir et d’avancer », déclarait le nouveau boss des Kings. « Maintenant, ma relation avec DeMarcus atteint un autre niveau. Tant que j’étais assistant, j’étais l’oncle sympa. Maintenant il faut que je m’affirme et que je sois un autre gars. » Ce changement de coach, voilà peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver à l’intérieur taille colosse (2,11 m, 125 kilos) de Sacramento. En alignant 14,1 points et 8,6 rebonds lors de sa saison rookie, il démontrait l’an passé tout son potentiel. Seul souci : des problèmes de comportement à répétition. Avec son coach, ses dirigeants, parfois même la star de l’équipe, Tyreke Evans. « Ce gamin a trop de talent pour se perdre dans toute cette merde », n’hésitait pas à lâcher Kobe Bryant en début de semaine. « Concentre-toi sur ton jeu, man ! » Âgé d’à peine 21 ans, Cousins se voit offrir un nouveau départ avec Keith Smart. Peut-être le bon. Sa dernière chance, en tout cas, de réussir dans la capitale de la Californie. l Rémi REVERCHON, à Los Angeles


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RUSSELL WESTBROOK : TOUJOURS TROP PERSO

Westbrook, faux leader?

Q

Jordan Johnson/NBAE via Getty Images

uand on est joueur NBA, on fait partie d’une petite communauté extrêmement solidaire. Entre joueurs, auprès des médias, on se défend, un point c’est tout. Alors quand l’un d’entre eux balance sur un autre, ça fait parler. Cette fois, c’est Raymond Felton, coéquipier de Nicolas Batum à Portland, qui s’est lâché sur Russell Westbrook. Et les mots font mal : « Russell, dans sa tête, il joue pas un match. Il joue tous les soirs en un-contre-un face au meneur adverse. Moi, c’est pas mon cas. Je veux gagner. Si on gagne, tout le monde applaudit. Sur le devant de mon maillot, il n’y a pas marqué Felton, mais bien Blazers. Je veux que les Blazers gagnent. Et je suis pas sûr que ce soit le cas de Russell. » Comme on dit en anglais : « ouch ». La pique est sévère, et pourtant pas injustifiée. Autre exemple : la semaine passée, lors d’un match face à Memphis, Westbrook lance une contre-attaque et trouve Thabo Sefolosha ouvert à trois-points. Celui-ci refuse le shoot et

RICKY RUBIO :

STAR DE MINNESOTA

Layne Murdoch Jr./NBAE via Getty Images

Meilleur qu’en Euroleague !

passe la balle. Réaction de Westbrook, aggressif : « Shoote cette putain de balle ! » Au temps-mort suivant, Kevin Durant vient défendre le Suisse auprès de Westbrook. Le ton monte, l’embrouille est assez violente. Après coup évidemment, les deux hommes calment l’affaire. Et pourtant, la question demeure : Russell Westbrook est-il capable de mener cette jeune équipe vers l’avenir que tout le monde lui promet ? Niveau stats, rien à dire, l’ancien de UCLA justifie son statut de All-Star. 21,9 points et 8,2 passes la saison passée et un impact athlétique monstrueux. Cette saison, le meneur semble aussi avoir compris que la vraie star de l’équipe se nomme Durant. Du coup, ses stats sont en baisse : 17,0 points et 5,3 passes. Sans doute pas un mal. « Beaucoup de gens veulent nous voir échouer », se plaint Kevin Durant. « Mais c’est pas un souci. J’adore Russell, et il m’adore aussi. On aime jouer ensemble. » Les mots sont donc encore doux à Thunderland. La vérité du terrain rendra-t-elle son verdict en fin de saison. l Rémi REVERCHON, à Los Angeles

C ritiqué la saison passée en Espagne, Ricky Rubio revit cette année en NBA. De 6,5 points et 3,6 passes par matches en Euroleague, il est passé aujourd’hui à 9,9 points et 7,4 passes sous le maillot des Timberwolves (pour un temps de jeu de 23 à 28 minutes). Et l’ensemble de la ligue crie déjà son admiration. Sur son compte Twitter, LeBron James lui-même écrivait, en version originale : « Rubio can pass that rock ! » (« Rubio sait passer la balle ! »). Le site d’ESPN, qui classe chaque semaine les rookies, mettait le Catalan en tête de son classement, devant Kyrie Irving et compagnie ! Enfin, devant l’afflux de demandes d’interviews, le service communication de Minnesota a dû mettre en place une procédure média groupée avant les matches afin de ne pas trop perturber le jeune (21 ans) prodige. C’est le seul joueur de l’équipe à avoir droit à ce traitement... On l’aura compris, Ricky Rubio est aujourd’hui le rayon de soleil de cette franchise déprimante : « Jusqu’à présent, tout est incroyable », avoue le meneur. « Quand je joue, je me sens tellement bien. Et en dehors, tout le monde m’aide à me sentir chez moi. L’accueil des gens du Minnesota est fantastique. » Et cet accueil, Rubio a tout fait pour le faciliter. Son niveau de jeu depuis la reprise de la saison impressionne tous les observateurs. Sa qualité de passe est quelque chose d’inconnu pour la plupart des experts américains. « Ricky est un gars qui a ce petit quelque chose en plus, une sorte de flash dans son jeu », essaie d’expliquer Byron Scott, coach de Cleveland. « C’est quelque chose que l’on n’a pas vu en NBA depuis très longtemps, surtout pour un rookie. » Les mots viennent de celui qui coache le meneur numéro un de la dernière Draft, Kyrie Irving... À Minneapolis, les attentes sont donc grandes. Pour la première fois depuis la finale de conférence 2004, époque Kevin Garnett, les ventes de billets à l’année sont en hausse. Et l’association Ricky Rubio-Derrick Williams (numéro 2 de la Draft) en est la principale responsable. Décidément, l’Espagnol semble avoir choisi le bon moment pour venir en NBA. l Rémi REVERCHON, à Los Angeles


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NICOLAS BATUM « SEULEMENT » REMPLAÇANT

NE PAS CÉDER A L’ABAT Après un Euro du tonnerre et une campagne d’Euroleague brillante avec Nancy, Nicolas Batum devait accéder à un nouveau statut en NBA. Or, si le début de saison collectif des Blazers est solide, celui de l’ailier français laisse dubitatif. Il n’est plus titulaire et son temps de jeu est en baisse. Ses statistiques aussi : 10,4 points à 37,0% en 24 minutes). Quel est le souci ? Par Gaétan SCHERRER

Le titulaire, c’est Matthews Car les deux premières semaines de compétition ne sont pas tout à fait à l’image de celles qu’il espérait. Remisé sur le banc dès son premier match pour laisser la place à Gerald Wallace, arrivé en cours de

Sam Forencich/NBAE via Getty Images

L

e 6 janvier 2012, la franchise de l’Oregon essuyait son deuxième revers de la saison à Phoenix. Menés toute la partie, les Blazers abdiquaient bien avant la fin du match et offraient aux spectateurs un long garbage time. Coach McMillan faisait tourner son effectif et laissait les joueurs du banc terminer la rencontre. Soit Nolan Smith, Elliot Williams, Chris Johnson, Craig Smith et... Nicolas Batum. Titulaire à 67 reprises en 2010-2011, « Batman » n’a débuté aucun des huit premiers matches des siens cette saison (décompte arrêté mardi). L’ailier des Bleus joue moins de 25 minutes en moyenne. Il est, en quelque sorte, un membre VIP du banc de Portland. Il y a un mois et demi, lorsque le lock-out prend fin, ce statut est pour le moins improbable. Nicolas Batum est alors au sommet du basket européen. Il sort d’un excellent Euro, il est devenu inarrêtable en Pro A (plus de 20 points de moyenne à Nancy) et s’est affirmé comme l’un des trois meilleurs joueurs de l’Euroleague (15,8 points, 6,7 rebonds et 5,2 passes). Avec lui, le SLUC est à 3-3. «L’été avec l’équipe de France et le fait de jouer à Nancy m’ont beaucoup apporté », confirme-t-il avant de s’envoler outre-Atlantique. « J’ai grandi mentalement et je veux le montrer avec Portland ». Un sentiment réciproque, car les Blazers admirent alors l’évolution du Français, qui entame déjà sa quatrième saison NBA. « Chaque année j’ai progressé, je suis rentré un peu plus dans la rotation. Celle qui vient est très importante pour moi, je veux faire encore mieux ». Batum est donc « excité » à l’idée de rejouer dans la « grande ligue », parce que « sept mois, c’est long ». « J’ai hâte de m’y remettre ». Un enthousiasme qui ne fait qu’accroître le sentiment de frustration qui l’habite aujourd’hui.

saison dernière, la définition de son rôle à Portland s’est brouillée au pire des moments, celui qui devait être synonyme d’explosion, de tremplin vers le rang de All-Star. Batum navigue en eaux troubles. Entre 20 et 30 minutes par match, entre le statut de joueur de banc et d’élément indispens- Bouna N’Diaye able, entre les postes d’arrière et d’ailier fort. « Je joue au poste 3, mais je peux aussi jouer 2, voire 4. Ça ne me pose pas de problème. » Et ce n’est certainement pas la motivation qui manque. Seulement, sur les lignes arrières, Wesley Matthews (15,6 points) s’est imposé comme un titulaire indiscutable dans la tête du coach, s’entend – et Jamal Crawford est venu renforcer le back-court des Blazers. En outre, Batum paye aussi les prestations de Gerald Wallace, souvent excellentes (25 points, 8 rebonds et 5 passes face aux Kings ; 31 points contre les Lakers) ; mais pas toujours (0/5 contre les Clippers, 0/6 contre Phoenix). Dans la disposition actuelle, les postes 2 et 3 ne semblent souffrir d’aucune contestation. Une concurrence nouvelle pour le Français, habitué jusqu’alors à commencer les rencontres avec Aldridge dans la peinture et Brandon Roy à l’extérieur. Le second a baissé les

« La balle est dans le camp des Blazers »

bras, ses genoux ne voulant plus le laisser jouer au basket. Tous ces changements ont largement amoindri les responsabilités de Batum, modifiant par la même occasion son rôle au sein de l’effectif. Après une longue coupure NBA mais beaucoup de compétition, plusieurs équipes, des coéquipiers nombreux et inédits, des modes de jeu variés, de nombreux réajustements, « Batman » fait désormais face à une situation complexe qui l’oblige à s’adapter une nouvelle fois. Dans la douleur, comme l’atteste son adresse aux shoots (37% seulement). « Il ne faut pas lui en vouloir », explique Nate McMillan. « Gerald a gagné sa place de titulaire, et je veux que cela permette [à Batum] de s’affirmer, de jouer comme s’il voulait récupérer ce rôle. »

En fin de contrat Nicolas ne serait-il pas en perte de vitesse mais tout simplement en phase d’adaptation et de digestion de sa frustration ? Agacé par plusieurs critiques acerbes, il tient à montrer que « ce qui compte en NBA, ce n’est pas de commencer les matches, mais de les terminer ». Et puis, son équipe gagne. Les nouvelles recrues sont excellentes et « Rip City » est au top de la Conférence Ouest. Batum ne s’apitoie donc pas trop sur son sort, et constate : « J’ai appris


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TEMENT

CES FRANÇAIS QU’ON ATTENDAIT première victoire de la saison. Samedi dernier, il combinait encore 13 points et 7 rebonds contre la Nouvelle-Orléans. Ce n’est pas la concurrence directe qui manque (Haywood, Williams, Wright) mais Ian n’est pas du genre à rechigner à faire le « sale boulot. » « Pour l’instant, je fais ce qu’on me demande, du mieux possible. Je suis remplaçant, je suis prêt à relever le défi. » Suffisant pour séduire Vincent Collet ?

Beaubois se cherche

beaucoup de choses [en France], mais Gerald joue comme un All-Star. Jamal Crawford est excellent. LaMarcus Aldridge aussi. J’essaye, mais... Je dois rester concentré. […] Je savais que ça serait différent cette année, que je jouerai moins. Mais ça va. On gagne, donc je ne me plains pas. » Les Blazers n’ont apparemment pas perdu confiance en leur Frenchy. Bouna N’Diaye, son agent, va à nouveau rencontrer la franchise cette semaine afin de dessiner le futur du joueur. Car attention, à la fin de la saison, Nicolas est en fin de contrat rookie et c’est maintenant que le gros salaire peut tomber. À Portland ou ailleurs. Lors du premier meeting entre N’Diaye et Portland, aucun chiffre n’aurait été discuté. « C’était un échange d’idées », explique N’Diaye. « Si on conclut quelque chose, tant mieux. Sinon, on attendra. La balle est dans le camp des Blazers, mais ce n’est pas comme si on était dos au mur ». Rien d’urgent, donc, mais un souhait clairement affiché dans le staff des Blazers. « Nic est quelqu’un qu’on voit bien faire partie de l’avenir de notre organisation », explique ainsi Larry Miller, le président. « On s’est parlé, je lui ai dit qu’il n’avait aucune raison de s’inquiéter », confirme le General Manager Chad Buchanan. « Il a juste à se concentrer sur son jeu et tout ira bien ». Il faut l’espérer. n

Danny Bollinger, Glenn James, Fernando Medina/NBAE via Getty Images

• Absent des parquets NBA pendant près neuf mois, puisqu’il n’avait plus joué depuis le 13 avril 2011, le Guadeloupéen cherchait d’abord à retrouver la compétition et rassurer sur son

Séraphin au congélateur Mahinmi à fond • Champion NBA en juin, Ian Mahinmi a réalisé – sur un plan individuel – un départ absolument tonitruant avec les Mavs. De retour du Havre (12,3 points et 8,8 rebonds en 4 matches), le pivot profite pleinement du départ de Tyson Chandler et a trouvé une place de renom en sortie du banc texan. Le début de saison de Dallas est certes l’un des plus décevants de la ligue, mais Mahinmi déroge à la règle : 8,1 points à 72% et 5,1 rebonds en 20 minutes, dont un coquet 19 points et 5 rebonds en 29 minutes face aux Raptors pour offrir aux Mavs leur

état de forme après plusieurs pépins. « Physiquement, mon pied va bien », promet-il. Un revival qui se traduit imparfaitement sur les parquets (4,8 points à 31,0% en 12 minutes). Il faudra quelques semaines supplémentaires avant de retrouver Rodrigue à 100%, tel qu’il l’était en 2010, énergique et adroit. « Je continue à pousser aux entraînements. Je dois juste retrouver confiance en moi. »

Très prometteur sous l’uniforme de Vitoria, Kevin Séraphin se retrouve scotché au banc de la franchise de D.C. pour le début de l’exercice 2011-2012 avec le sentiment d’être tombé au mauvais endroit au mauvais moment. Faibles d’un roster rempli d’individualités qui peinent à saisir le sens du mot « collectif », les Wizards réalisent le pire départ de toute la ligue (8 défaites en 8 matches) et Séraphin n’a pas du tout la confiance d’un Flip Saunders sur siège éjectable. Une transition douloureuse pour l’intérieur français qui brillait en Espagne hier, et qui n’arrive pas à rentabiliser ses rares minutes du jeu aujourd’hui (8 minutes en moyenne, pour 1,2 point à 22,0% et 1,8 rebond). Impossible de lui en vouloir, tant les opportunités de jeu qui lui sont offertes depuis deux semaines sont faibles.

G.S.


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CALENDRIER INFERNAL

UNE PURGE 66 matches en 121 jours et au moins une série de trois rencontres en trois nuits pour chaque franchise. La NBA a maximisé le temps imparti pour offrir le plus de basket possible aux fans. La qualité des matches en pâtit largement. Par Jérémy BARBIER

RIP HAMILTON AUX BULLS

ASSEZ POUR LE TITRE ?

O

n n’y voit pas encore très clair. Actuellement, Richard Hamilton est touché à l’aine. Il a manqué quatre des neuf matches des Bulls (7v-2d avec 7 matches à l’extérieur). Il n’a toujours pas joué un match à domicile. Au premier abord toutefois, l’adaptation se passe bien. Sur le papier, Rip (12,4 pts à 45,2%, 3,4 rbds et 3,0 pds en 29’ et 4v-1d) constitue le renfort parfait pour l’équipe. Le groupe est jeune, il a de l’expérience (33 ans, 12 saisons dans la ligue, champion avec Detroit en 2004, champion NCAA avec UConn en 1999). Derrick Rose joue énormément avec le ballon, il joue sans ballon. L’attaque manquait de tir extérieur, c’est un spécialiste du genre. Chicago cultive une défense de premier choix, Rip peut faire le boulot et a longtemps œuvré dans une organisation similaire avec les Pistons. Bon passeur, Carlos Boozer se régale également de ses services. Pour faire simple, d’un point de vue d’architecture d’équipe, le choix d’Hamilton est parfaitement cohérent.

Le débat autour d’Hamilton dépasse sa personne

En fait, la question n’est pas là. À l’intersaison, la franchise des Bulls a été confrontée à une situation pas évidente. Voyons l’équation. Vous gagnez 62 matches en 2010-11, meilleur total NBA. Vous

avez également avec Rose le plus jeune MVP de l’histoire à 23 ans. Alors, que faire ? Le choix d’Hamilton renvoie à la volonté de ne pas modifier le groupe en profondeur. Le seul point faible évident de l’équipe, c’était le poste d’arrière, tenu alors par Keith Bogans (4,4 pts à 40%). Avec Hamilton, il y a évidemment un saut qualitatif. Mais cela suffira-til ? Voilà le débat. En face de Chicago, il y a le Heat et son monstre à trois têtes. La saison dernière, les jeunes Bulls se sont fait « balayer » 4-1 après un succès initial en finale de conférence Est. Le Chicago de coach Tom Thibodeau joue la patience. Rose est encore très jeune pour un leader de prétendant au titre NBA, mais la franchise croit en ce jeune homme pour les mener tout en haut. Joakim Noah et Luol Deng constituent sa garde rapprochée, ses fidèles lieutenants, les garants du collectif. Avec Hamilton, comme avec Boozer la saison dernière, les Bulls cherchent les pièces manquantes. On a vu plus ronflant comme recrutement, c’est sûr. Chicago adopte une démarche à l’ancienne, patience et artisanat, comparée aux blockbuster trades de Miami, New York ou Los Angeles. La pertinence de ces choix sera jugée dans deux ou trois ans, au moment où Rose sera à son top. Aura-t-il alors les coéquipiers pour aller au bout ? T.B.

Miami survole, Dallas s’écroule Certains chiffres sont plus révélateurs évalués au cas par cas. Leader autoritaire et plus dangereuse force de frappe (108,3 pts) après deux semaines de compétition, le Heat est la seule franchise avec Philadelphia à avoir boosté sa moyenne offensive (+6,2) cette saison, convertissant la moitié de ses tentatives (50,2%). Une exception qui confirme la règle, à savoir la faillite généralisée de la concurrence. Golden State, septième attaque NBA en 2011, inscrit aujourd’hui 13 unités de moins (89,9). Sans changements drastiques dans leurs rosters, Detroit (-12,7), Phoenix (-12,1), Toronto (-11,6), Washington (-10,6) et Houston (-10,3) ont également toutes les peines du monde à mettre la gonfle dans les cercles. La palme de la médiocrité revient toutefois à New Jersey. « Notre attaque est nulle », pestait d’ailleurs

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epuis 1954 et l’apparition de l’horloge des 24 secondes, 1999 reste à ce jour la saison la moins productive en termes de scoring et de pourcentages aux tirs, une anémie alors largement conditionnée par deux variables : un rythme de jeu moins soutenu et une maladresse chronique. Aujourd’hui, une simple comparaison avec le précédent exercice permet de constater l’ampleur des dégâts du dernier lock-out. Si le nombre de possessions jouées en moyenne cette saison a peu diminué (80,6 contre 81,2 l’an passé), les franchises NBA marquent 5,1 points de moins (94,4), shootant à seulement 44,0% (45,8% l’an dernier). Ainsi, alors que onze formations scoraient 100 points ou plus en 2011, seulement cinq franchises atteignent actuellement cette barre symbolique. Et il y a encore plus inquiétant. Depuis Portland en 2006 (88,8 pts en moyenne), aucune franchise n’a bouclé une saison régulière avec moins de 90 points par match au compteur. Cinq équipes tournent pour l’instant en dessous de cette moyenne.

Les Mavs ne mettent plus un pied devant de l’autre... Ici Nowitzki, Terry, Odom et Carter autour du coach Carlisle.


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DoSSIER NBA

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E POUR LE JEU ?

DWIGHT HOWARD : EN ATTENDANT…

IL ASSURE !

Deron Williams le weekversion basket est de end dernier. « Nous ne retour cette saison et, jouons pas bien et nous à l’heure de boucler ne shootons pas bien non ces lignes, six clubs Dirk Nowitzki plus. » À 38,2% pour être – Thunder, Hawks, précis, une réussite très Rockets, Kings, Nugen dessous de la plus gets, Lakers – étaient mauvaise performance affichée dans ce secteur la déjà passés au révélateur. saison passée (43,0% pour les Bucks). Si les jeunes du Thunder ont été les seuls à Le manque d’inspiration touche également certains remporter leurs trois matches, étrangement, aucune cadors supposés, à commencer par les champions franchise ne s’est inclinée lors de l’ultime duel. en titre. À l’image de Dirk Nowitzki (19,0 pts à « C’est bien d’en avoir terminé avec ça pendant que 43,8% contre 23,0 à 51,7% l’an dernier), les Mavs nous sommes encore frais », estimait Kobe Bryant aux jambes lourdes subissent de plein fouet la après l’unique back-to-back-to-back des Lakers. « Je combinaison lock-out/calendrier condensé (-7,4 pts préfère jouer trois matches consécutifs maintenant et -6,0% aux tirs). « Nous savons que dans cette plutôt qu’en février ou en mars. » Lorsqu’il faudra enligue, tout est une question d’argent, donc plus ils clencher le mode playoffs, les organismes auront en ont de matches, plus ils font d’argent », rouspète effet de plus en plus de mal à supporter la surcharge le Wunderkind émoussé. « Ce n’est pas vraiment le de travail. produit proposé qui compte pour eux.» Ce sera le cas des Celtics dont la seule série – trois déplacements – a été programmée pour le mois Back-to-back-to-back, d’avril. « On devra alors certainement reposer nos fausse bonne idée cadres », pressentait Doc Rivers aussitôt le calenEchaudée par le faible niveau de jeu proposé par les drier dévoilé. Ce discours sécuritaire résistera-t-il si franchises enchaînant trois matches en trois nuits Boston est à la lutte pour une position supérieure ou par le passé, la ligue avait raisonnablement décidé l’avantage du terrain ? « Une chose est certaine, ce d’abandonner ce format après le premier titre de calendrier un peu spécial peut vraiment redistribuer San Antonio. Calendrier resserré oblige, ce marathon les cartes », augurait le technicien des C’s. n

« Plus ils font de matches, plus ils font d’argent »

O

n pensait que les rumeurs, les envies de transferts et toute l’agitation qui a régné autour du grand pivot du Magic auraient pu affecter son rendement… Il n’en est rien. Cette saison encore, la seule chose qui puisse arrêter Dwight Superman Howard, ce sont les fautes. Et encore, pas celles des autres, les siennes ! Dans la nuit de dimanche à lundi dernier, au cours de la victoire d’Orlando à Sacramento, Howard a attendu la quatrième minute du quatrième quart-temps pour marquer son premier panier du match. Il s’est encore passé deux minutes de plus avant qu’il n’attrape son premier rebond. Au final, il boucle la rencontre avec 5 points et 4 rebonds, bien loin de ses moyennes gargantuesques avant ce match sur la côte Ouest (20,3 pts et 15,9 rbds sur les huit premiers matches de la saison). Et son équipe, notamment avec les progrès étonnants de Ryan Anderson (18,0 pts et 7,3 rbds), se porte bien (6v-3d).

Il veut toujours partir

Pourtant avant cette même rencontre, Howard a indiqué à la presse que sa demande de transfert était toujours d’actualité. Othis Smith, le GM du Magic, a confirmé d’ailleurs que l’agent d’Howard a toujours la permission de discuter avec les Mavs, les Lakers et les Nets. « Rien n’a changé », indiquait dimanche dernier le pivot All-Star. « Je fais ce qui est le mieux pour moi, et peu importe ce qu’en disent les autres. » Du côté de la franchise de Floride, qui avait pourtant annoncé le 15 décembre dernier que son intérieur n’était plus sur le marché, c’est un peu dur à avaler. « Ses envies de bouger n’ont rien à avoir avec Orlando », expliquait Smith. « Je crois qu’il veut évoluer sur un marché plus grand. Nous ne pouvons pas faire grand-chose à ce niveau-là. » Comme quoi, sur ce genre de dossier, il n’est pas évident du tout que le nouvel accord salarial change quoi que ce soit. T.B.


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CHIFFRES 6- ATLANTA HAWKS (6-3)

1- MIAMI HEAT (8-1)

Joueur LeBron James Chris Bosh Dwyane Wade Mario Chalmers Norris Cole Udonis Haslem James Jones Terrel Harris Shane Battier Joel Anthony Dexter Pittman Juwan Howard Mickell Gladness Total Adversaires

MJ Min 8 36 9 36 6 35 9 27 9 23 9 30 9 16 5 15 9 21 9 22 5 8 6 5 3 4 9 9 -

Tirs 89-148 71-133 45-101 38-66 41-90 25-65 18-38 9-21 12-37 11-19 6-10 3-6 1-1 369-735 308-739

% 60,1 53,4 44,6 57,6 45,6 38,5 47,4 42,9 32,4 57,9 60,0 50,0 100,0 50,2 41,7

2- CHICAGO BULLS (7-2)

Joueur Derrick Rose Luol Deng Carlos Boozer Richard Hamilton Joakim Noah Kyle Korver Ronnie Brewer Taj Gibson John Lucas III C.J. Watson Jimmy Butler Omer Asik Brian Scalabrine Total Adversaires

MJ Min 9 36 9 39 9 29 5 29 9 26 9 19 9 20 9 20 5 10 5 14 4 5 9 17 3 5 9 9 -

Tirs 57-133 52-119 58-112 28-62 24-63 20-43 25-49 26-54 13-28 10-32 4-5 13-30 1-4 331-734 315-726

% 42,9 43,7 51,8 45,2 38,1 46,5 51,0 48,1 46,4 31,3 80,0 43,3 25,0 45,1 43,4

3- INDIANA PACERS (6-2)

Joueur Danny Granger Roy Hibbert Tyler Hansbrough Darren Collison Paul George David West George Hill Dahntay Jones Jeff Foster Lou Amundson A.J. Price Lance Stephenson Total Adversaires

MJ Min 8 35 8 30 8 28 8 33 8 32 8 27 8 25 8 15 2 14 6 9 4 9 5 8 8 8 -

Tirs 39-127 49-90 34-87 33-68 29-61 32-78 30-66 12-34 3-3 4-13 1-5 0-9 266-641 266-648

4- PHILADELPHIA 76

ers

Joueur Louis Williams Jrue Holiday Andre Iguodala Thaddeus Young Spencer Hawes Evan Turner Elton Brand Jodie Meeks Nikola Vucevic Craig Brackins Andres Nocioni Lavoy Allen Tony Battie Total Adversaires

MJ Min 7 26 7 34 7 33 7 26 7 30 7 26 7 28 7 23 5 12 4 3 2 6 1 5 1 5 7 7 -

Tirs 38-87 39-86 28-68 39-74 42-65 29-62 25-59 18-51 12-19 2-4 1-2 0-1 0-1 273-579 235-595

% 30,7 54,4 39,1 48,5 47,5 41,0 45,5 35,3 100,0 30,8 20,0 0,0 41,5 41,0 % 43,7 45,3 41,2 52,7 64,6 46,8 42,4 35,3 63,2 50,0 50,0 0,0 0,0 47,2 39,5

MJ Min 9 37 9 31 9 32 9 25 9 30 9 23 8 29 4 10 9 19 4 13 3 9 4 7 3 2 9 9 -

Tirs 65-110 55-126 49-101 34-77 39-95 31-84 21-57 7-13 11-25 3-10 1-7 2-7 0-2 318-714 302-698

% 59,1 43,7 48,5 44,2 41,1 36,9 36,8 53,8 44,0 30,0 14,3 28,6 0,0 44,5 43,3

LF Rb Pd In Co Bp Pts 79,7 7,6 7,6 2,0 0,9 3,5 30,1 78,7 8,2 2,0 1,1 1,0 2,6 20,1 71,9 3,2 6,5 1,5 2,0 3,7 18,8 85,7 3,0 4,7 1,9 0,2 2,6 11,4 75,0 1,7 3,9 1,6 0,0 2,6 10,9 83,3 10,3 0,8 0,3 0,2 1,1 7,8 50,0 1,0 0,1 0,6 0,2 0,4 5,9 75,0 4,4 1,4 0,6 0,0 1,4 5,4 44,4 1,6 0,8 0,7 0,7 0,3 4,0 90,0 4,1 0,0 0,7 0,7 0,6 3,4 50,0 1,8 0,0 0,0 0,8 0,4 2,8 1,0 0,3 0,2 0,0 0,3 1,0 1,7 0,7 0,3 0,3 0,7 0,7 76,9 43,4 24,6 10,1 5,7 17,4 108,3 70,9 41,2 20,3 9,4 3,9 19,8 96,6

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 12-41 89,1 3,7 8,4 0,9 0,6 3,7 19,4 7-24 78,8 6,4 2,6 0,9 0,8 1,8 15,2 0-0 58,8 8,3 0,9 1,1 0,6 1,9 14,0 2-7 100,0 3,4 3,0 0,8 0,0 2,0 12,4 0-0 75,0 7,4 2,0 0,9 0,9 1,9 7,7 17-33 61,5 2,6 1,2 0,8 0,1 0,7 7,2 6-7 53,3 2,8 1,9 0,8 0,1 0,9 7,1 0-0 52,9 4,1 1,1 0,2 1,2 0,9 6,8 6-12 100,0 0,8 1,6 0,2 0,0 0,8 6,8 6-13 83,3 1,6 3,4 1,2 0,0 1,4 6,2 0-0 100,0 1,5 0,0 0,0 0,3 0,0 4,0 0-0 50,0 5,4 0,4 0,8 0,8 1,3 3,2 0-1 1,0 1,0 0,0 0,7 0,0 0,7 56-138 75,0 45,0 23,3 7,6 5,3 15,7 96,8 45-125 67,2 37,9 20,0 9,3 4,2 14,4 88,7 3pts LF Rb Pd In 14-41 81,8 4,4 1,6 2,0 0-0 66,7 10,0 1,3 0,4 0-0 77,8 7,1 0,0 1,1 8-14 73,9 2,8 5,6 1,1 17-27 80,0 4,0 2,5 1,1 0-2 86,4 7,1 2,4 0,4 7-20 77,8 3,0 1,9 1,1 2-8 93,3 2,1 0,5 0,4 0-0 5,5 1,5 0,0 0-0 50,0 2,3 0,3 0,5 1-4 100,0 1,0 1,5 0,8 0-3 100,0 1,4 1,0 0,6 49-119 78,4 45,0 17,8 8,8 51-153 74,0 42,9 18,0 7,3

Co 1,0 1,4 0,1 0,5 0,6 0,9 0,1 0,1 0,0 0,7 0,0 0,0 5,3 6,1

Bp 2,0 2,0 1,1 2,1 1,9 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 0,8 1,0 15,0 15,3

Pts 14,9 13,8 12,9 11,4 11,4 10,4 10,1 5,0 3,0 2,2 1,3 0,4 93,0 89,3

MJ Min 9 37 9 33 9 33 9 34 9 24 8 21 9 18 9 15 9 15 9 15 5 11 3 5 2 6 9 9 -

Tirs 55-139 53-117 48-84 40-86 32-78 26-52 19-49 22-51 16-38 15-40 7-15 1-1 0-2 334-752 309-733

% 39,6 45,3 57,1 46,5 41,0 50,0 38,8 43,1 42,1 37,5 46,7 100,0 0,0 44,4 42,2

3pts LF Rb Pd In Co Bp 17-48 83,3 3,0 3,1 1,0 0,2 1,4 1-7 54,8 8,9 3,0 1,3 2,0 2,0 0-1 72,4 7,3 2,1 1,0 1,4 1,4 6-16 61,9 1,8 5,8 2,1 0,1 1,9 10-21 75,0 6,0 1,3 0,8 0,2 0,3 5-6 65,4 4,3 2,1 0,5 0,4 1,1 13-28 85,7 2,7 2,0 1,0 0,6 1,2 4-11 62,5 1,7 0,2 0,3 0,1 0,3 0-0 88,2 4,4 0,9 0,3 0,2 1,1 8-23 100,0 1,8 1,8 0,2 0,0 1,1 0-0 66,7 2,6 0,6 0,6 0,0 1,6 0-0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0-1 0,5 0,5 0,0 0,0 0,0 64-162 70,9 42,9 22,6 8,9 5,2 13,7 59-169 77,3 42,4 19,9 6,7 5,2 16,8

7- NEW YORK KNICKS (4-4)

Joueur Carmelo Anthony Amar’e Stoudemire Iman Shumpert Tyson Chandler Toney Douglas Landry Fields Mike Bibby Bill Walker Josh Harrellson Steve Novak Renaldo Balkman Jared Jeffries Jeremy Lin Jerome Jordan Total Adversaires

MJ Min 8 35 6 36 4 29 8 33 8 28 8 29 6 19 8 21 8 19 5 11 6 10 1 13 4 3 5 5 8 8 -

Tirs 73-161 44-97 18-44 23-33 33-100 27-62 11-27 17-36 12-36 5-12 6-14 1-3 1-4 1-6 272-635 289-628

% 45,3 45,4 40,9 69,7 33,0 43,5 40,7 47,2 33,3 41,7 42,9 33,3 25,0 16,7 42,8 46,0

8- BOSTON CELTICS (4-4)

Joueur Ray Allen Paul Pierce Rajon Rondo Kevin Garnett Brandon Bass Keyon Dooling Jermaine O’Neal Marquis Daniels Greg Stiemsma Aleksandar Pavlovic Avery Bradley Chris Wilcox E’Twaun Moore JaJuan Johnson Total Adversaires

MJ Min 7 35 5 30 8 36 8 30 8 27 8 19 7 22 8 19 6 15 6 12 8 9 5 9 5 4 5 3 8 8 -

Tirs 46-80 25-65 46-88 42-81 45-85 15-36 16-35 13-48 8-14 7-18 7-21 3-6 2-6 1-4 276-587 276-621

% 57,5 38,5 52,3 51,9 52,9 41,7 45,7 27,1 57,1 38,9 33,3 50,0 33,3 25,0 47,0 44,4

3pts 15-41 4-8 6-15 0-0 11-41 5-24 8-17 6-19 5-21 4-11 0-4 0-0 0-0 0-0 64-201 52-127

LF 82,4 76,9 88,9 79,2 71,4 57,1 100,0 75,0 75,0 100,0 75,0 100,0 100,0 79,3 69,5

Rb 6,5 8,3 3,5 8,0 2,8 3,1 1,7 1,5 4,5 0,4 2,7 1,0 0,3 1,6 39,1 43,1

Pts 16,3 14,4 13,0 11,0 10,9 9,3 7,0 5,9 5,2 4,7 3,6 0,7 0,0 98,9 91,1

Pd 4,3 1,3 3,5 1,3 3,5 2,5 2,0 1,9 0,4 0,4 0,7 0,0 0,3 0,6 19,3 21,1

In 1,1 1,8 2,0 1,1 1,3 1,4 0,8 0,9 0,6 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0 9,5 8,1

Co 0,6 0,7 0,5 1,6 0,0 0,4 0,0 0,1 0,6 0,2 0,5 1,0 0,0 0,2 4,9 5,0

Bp 2,9 2,7 2,0 1,3 1,8 2,0 0,8 1,1 0,8 0,4 0,2 0,0 0,8 0,0 14,8 17,8

Pts 27,1 20,3 12,5 11,0 10,3 8,4 5,7 5,4 4,0 3,0 2,5 2,0 1,5 0,8 97,1 96,4

3pts LF Rb Pd 26-41 86,2 2,6 2,4 11-27 75,0 6,2 4,0 3-7 56,1 5,1 10,5 0-0 79,2 7,0 2,9 0-0 72,2 6,3 0,4 9-23 88,2 1,0 1,4 0-0 90,0 4,4 0,1 0-3 75,0 2,4 1,6 0-0 75,0 3,8 0,8 3-8 0,8 0,3 1-8 66,7 0,6 0,4 0-0 25,0 2,4 0,0 1-2 0,2 0,2 0-0 100,0 0,2 0,0 54-119 73,9 37,6 22,9 39-119 80,3 39,3 16,8

In 0,9 1,0 1,8 0,6 0,1 0,1 0,1 0,8 0,2 0,5 0,3 0,0 0,0 0,0 5,6 8,8

Co 0,0 0,0 0,0 1,0 0,6 0,1 1,6 0,4 2,2 0,3 0,0 0,6 0,0 0,0 5,8 6,4

Bp 2,3 2,6 4,1 2,0 0,5 1,8 0,9 0,6 0,7 0,5 0,4 0,6 0,0 0,0 15,8 14,3

Pts 20,4 15,2 14,8 12,9 12,9 6,8 5,9 4,0 3,7 2,8 2,1 1,4 1,0 0,8 92,8 92,3

9- CLEVELAND CAVALIERS (4-4)

3pts 9-26 11-29 14-28 0-1 0-2 0-6 0-0 8-28 1-1 1-2 0-1 0-0 0-0 44-124 25-95

LF Rb Pd In Co Bp Pts 85,4 2,4 3,6 0,6 0,1 1,3 17,1 88,2 2,9 4,9 1,3 0,3 2,1 14,9 68,8 6,1 4,0 1,9 1,1 2,1 13,1 64,7 5,0 0,7 1,6 0,4 1,1 12,7 50,0 10,6 3,1 0,9 1,9 1,6 12,6 68,8 5,9 2,6 0,7 0,3 1,3 9,9 60,0 7,4 1,7 1,3 1,1 0,9 8,4 80,0 1,7 0,7 0,6 0,1 0,4 7,4 50,0 4,4 1,2 0,8 0,6 0,6 5,2 0,0 0,3 0,0 0,0 0,3 1,3 1,0 0,0 0,5 0,0 1,0 1,0 2,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 73,4 45,9 22,3 9,4 5,9 12,4 100,9 75,9 44,3 18,6 6,9 4,7 14,3 85,6

Joueur Antawn Jamison Kyrie Irving Ramon Sessions Anderson Varejao Alonzo Gee Daniel Gibson Tristan Thompson Anthony Parker Omri Casspi Samardo Samuels Luke Harangody Ryan Hollins Semih Erden Mychel Thompson Christian Eyenga Total Adversaires

3pts 0-1 29-73 19-42 10-28 11-34 0-2 3-13 1-4 6-12 3-7 1-2 0-0 0-1 83-219 47-145

LF Rb Pd In Co Bp Pts 45,1 14,6 2,0 1,4 2,4 3,0 18,6 88,5 7,3 0,9 0,7 0,3 0,2 18,0 71,4 3,2 4,7 0,8 0,2 2,6 13,6 92,9 2,2 2,2 0,4 0,1 0,8 11,6 61,1 3,1 2,3 0,8 0,3 1,4 11,1 70,0 5,0 0,8 0,6 0,2 1,4 8,4 81,8 2,0 5,4 0,6 0,0 2,4 6,8 88,9 1,3 0,3 0,0 0,0 0,5 5,8 83,3 1,4 3,0 0,7 0,1 1,3 3,7 2,0 0,5 0,0 0,0 0,3 2,3 0,7 0,3 0,3 0,0 1,0 1,0 1,8 0,0 0,0 0,3 0,3 1,0 0,0 0,3 0,0 0,0 0,3 0,0 66,7 41,1 21,2 6,0 3,9 14,0 95,2 78,6 41,6 20,0 6,2 4,4 13,6 90,3

Joueur Andrea Bargnani DeMar DeRozan Jose Calderon Leandro Barbosa Jerryd Bayless Amir Johnson Ed Davis James Johnson Rasual Butler Anthony Carter Jamaal Magloire Gary Forbes Solomon Alabi Total Adversaires

(5-2)

5- ORLANDO MAGIC (6-3)

Joueur Dwight Howard Ryan Anderson Hedo Turkoglu J.J. Redick Jason Richardson Glen Davis Jameer Nelson Von Wafer Chris Duhon Quentin Richardson Larry Hughes Earl Clark Justin Harper Total Adversaires

3pts 0-2 2-10 0-1 15-31 4-16 0-0 15-31 3-10 8-24 0-0 0-0 0-0 0-0 47-125 75-202

Joueur Joe Johnson Josh Smith Al Horford Jeff Teague Marvin Williams Tracy McGrady Vladimir Radmanovic Willie Green Zaza Pachulia Jannero Pargo Ivan Johnson Jason Collins Jerry Stackhouse Total Adversaires

MJ Min 8 30 8 27 8 22 8 31 8 27 8 24 8 18 8 24 8 21 6 14 3 3 4 13 1 5 1 2 1 1 8 8 -

Tirs 52-123 45-103 25-69 31-62 23-47 24-55 26-51 21-54 19-50 10-21 4-6 2-10 0-0 0-0 0-0 282-651 286-663

% 42,3 43,7 36,2 50,0 48,9 43,6 51,0 38,9 38,0 47,6 66,7 20,0 43,3 43,1

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 10-33 53,8 5,9 0,9 1,0 1,3 1,5 16,0 7-19 88,5 3,9 5,1 0,6 0,8 3,0 15,0 6-17 86,7 3,9 4,9 0,6 0,0 2,0 10,3 0-0 52,4 10,1 1,6 1,9 0,6 1,0 9,1 6-18 72,2 3,3 2,5 1,4 0,3 1,6 8,1 15-29 100,0 2,9 1,3 0,9 0,6 0,6 8,1 0-0 41,7 4,5 0,3 0,1 1,6 1,4 7,8 11-30 100,0 2,3 2,1 0,8 0,3 0,6 7,1 6-20 80,0 2,3 1,5 0,6 0,1 1,6 6,5 0-0 69,6 2,5 0,2 0,8 0,2 2,2 6,0 1-2 1,0 0,3 0,0 0,0 0,0 3,0 0-0 100,0 2,0 0,3 0,0 1,0 1,0 2,0 0-0 50,0 1,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0 0-0 1,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0-0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 62-168 69,5 42,4 20,5 8,5 6,1 16,1 94,8 51-159 77,6 42,1 20,9 7,9 5,6 15,4 93,9

10- TORONTO RAPTORS (3-5) MJ Min 8 36 8 32 8 35 8 20 3 14 8 28 8 19 8 23 8 19 7 9 8 12 6 5 1 0 8 8 -

Tirs 67-128 45-103 37-73 25-67 10-20 27-46 20-38 15-44 11-42 6-19 4-9 2-14 0-0 269-603 255-635

% 52,3 43,7 50,7 37,3 50,0 58,7 52,6 34,1 26,2 31,6 44,4 14,3 44,6 40,2

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 10-27 79,2 6,4 2,4 0,4 0,8 2,0 22,8 10-18 81,5 3,4 1,8 1,0 0,4 2,0 15,3 12-31 92,9 3,8 9,4 0,8 0,1 1,5 12,4 4-14 84,2 1,5 1,3 0,3 0,0 1,9 8,8 4-6 50,0 1,0 1,7 0,0 0,0 1,3 8,3 0-0 66,7 7,5 1,1 0,9 1,3 2,6 7,5 0-0 71,4 4,5 0,8 0,8 0,4 0,8 5,6 2-2 37,5 4,4 2,3 1,5 1,6 1,8 4,4 8-30 100,0 2,8 0,8 0,3 0,1 0,4 4,4 0-5 100,0 2,6 1,4 0,0 0,1 0,7 2,0 0-0 20,0 3,8 0,4 0,1 0,3 0,6 1,1 0-4 0,8 0,3 0,3 0,0 0,2 0,7 0-0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 50-137 76,7 41,1 22,1 6,1 5,0 15,0 87,5 69-198 75,6 41,3 19,1 8,1 3,8 11,0 92,9

11- CHARLOTTE BOBCATS (2-6)

Joueur D.J. Augustin Gerald Henderson Corey Maggette Byron Mullens D.J. White Kemba Walker Boris Diaw Tyrus Thomas Derrick Brown Bismack Biyombo Cory Higgins Matt Carroll DeSagana Diop Total Adversaires

MJ Min 8 34 8 36 6 30 8 19 8 27 8 20 8 31 2 33 8 16 8 13 3 5 7 9 5 13 8 8 -

Tirs 47-116 50-112 21-70 39-74 38-69 29-75 34-75 6-15 14-31 9-19 3-10 6-18 2-10 298-694 323-673

% 40,5 44,6 30,0 52,7 55,1 38,7 45,3 40,0 45,2 47,4 30,0 33,3 20,0 42,9 48,0

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 16-40 84,8 3,9 7,5 0,4 0,1 2,3 17,3 5-12 66,7 5,5 1,8 1,8 0,6 2,4 14,1 4-15 87,1 6,2 1,5 0,5 0,2 2,5 12,2 0-1 100,0 4,3 0,3 0,0 0,6 0,9 11,4 1-1 66,7 6,0 0,6 0,6 0,9 0,5 10,1 7-22 75,0 2,4 3,0 0,6 0,1 1,1 10,0 10-25 50,0 6,8 5,0 0,5 0,9 2,8 9,9 0-1 62,5 6,0 1,0 0,5 0,5 1,0 8,5 1-3 45,5 3,4 0,9 0,8 0,0 1,3 4,3 0-0 36,4 3,1 0,0 0,1 1,4 0,6 2,8 1-2 0,7 0,3 0,0 0,0 0,3 2,3 0-7 33,3 1,0 0,4 0,0 0,0 0,6 1,9 0-0 4,0 0,6 0,2 0,8 0,4 0,8 45-129 74,0 45,0 21,3 5,4 5,4 15,1 94,0 58-147 73,2 42,1 23,0 7,1 5,6 12,6 105,8

12- MILWAUKEE BUCKS (2-6)

Joueur Brandon Jennings Andrew Bogut Stephen Jackson Drew Gooden Mike Dunleavy Tobias Harris Beno Udrih Carlos Delfino Shaun Livingston Ersan Ilyasova Jon Leuer Luc Mbah a Moute Larry Sanders Darington Hobson Jon Brockman Total Adversaires

MJ Min 8 38 4 34 8 32 6 23 3 30 2 16 5 20 6 28 8 25 8 23 8 17 2 17 8 14 2 9 5 5 8 8 -

Tirs 55-136 25-58 33-103 28-66 8-25 6-12 20-39 19-43 26-51 21-52 21-41 4-11 14-28 2-5 2-6 284-676 272-627

% 40,4 43,1 32,0 42,4 32,0 50,0 51,3 44,2 51,0 40,4 51,2 36,4 50,0 40,0 33,3 42,0 43,4

3pts 13-47 0-0 11-42 1-4 5-14 0-1 2-10 8-22 0-0 3-8 0-2 0-0 0-1 0-2 0-0 43-153 42-145

LF Rb Pd In Co Bp Pts 75,9 3,4 5,4 1,9 0,1 2,5 18,1 58,3 10,0 2,8 1,3 1,8 1,3 14,3 82,8 3,3 2,9 1,4 0,3 3,9 12,6 77,3 7,8 1,3 0,7 0,3 1,7 12,3 76,9 4,3 4,0 1,0 0,0 2,0 10,3 70,0 2,5 1,0 0,5 0,0 0,5 9,5 50,0 1,6 2,0 0,2 0,0 1,4 8,8 71,4 4,0 2,5 1,2 0,3 0,3 8,5 72,7 2,1 3,0 0,8 0,3 1,3 7,5 61,5 6,3 0,9 0,6 0,4 1,6 6,6 80,0 4,3 0,8 0,5 0,6 0,8 6,3 4,0 0,0 0,5 1,0 1,0 4,0 75,0 3,1 1,1 0,6 0,8 0,8 3,9 1,0 1,5 0,0 0,0 0,0 2,0 33,3 1,4 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0 73,1 41,6 21,6 8,5 4,0 15,0 91,6 73,1 46,3 21,1 8,0 5,9 18,0 94,0

13- DETROIT PISTONS (2-6)

Joueur Ben Gordon Greg Monroe Brandon Knight Jonas Jerebko Rodney Stuckey Tayshaun Prince Will Bynum Jason Maxiell Damien Wilkins Austin Daye Ben Wallace Vernon Macklin Charlie Villanueva Total Adversaires

MJ Min 7 34 8 31 8 27 8 32 6 31 8 32 5 17 8 17 7 17 6 13 8 14 4 3 2 3 8 8 -

Tirs 38-92 53-93 37-91 35-75 19-59 29-80 10-33 16-31 11-23 7-33 7-18 1-2 0-1 263-631 283-607

% 41,3 57,0 40,7 46,7 32,2 36,3 30,3 51,6 47,8 21,2 38,9 50,0 0,0 41,7 46,6

3pts LF Rb Pd In Co Bp 11-27 84,6 2,9 3,4 0,4 0,1 3,7 0-0 76,0 8,5 2,6 0,6 0,5 2,4 13-40 66,7 3,1 3,0 0,9 0,0 2,8 6-16 57,9 7,1 0,8 0,9 0,1 0,6 4-13 85,2 3,2 4,8 0,8 0,2 1,8 4-11 81,8 3,4 2,0 0,5 0,3 1,3 1-3 64,3 2,6 1,4 0,8 0,0 1,6 0-0 92,3 3,0 0,4 0,8 0,4 0,8 0-3 50,0 2,3 1,4 0,6 0,1 0,7 0-8 100,0 2,3 0,7 0,5 0,5 1,2 0-0 3,3 0,4 0,9 0,9 0,3 0-0 0,3 0,0 0,3 0,0 0,0 0-0 0,0 0,5 0,5 0,0 0,0 39-121 77,3 38,8 18,5 7,1 2,9 16,4 52-138 80,2 40,5 23,8 9,4 5,5 13,9

14- NEW JERSEY NETS (2-7)

Joueur Deron Williams MarShon Brooks Kris Humphries Anthony Morrow Sundiata Gaines Mehmet Okur Jordan Farmar Damion James Shelden Williams DeShawn Stevenson Johan Petro Shawne Williams Jordan Williams Dennis Horner Total Adversaires

MJ Min 8 35 8 23 7 34 9 23 9 20 8 25 7 14 7 24 9 19 9 16 8 14 9 15 4 7 5 3 9 9 -

Tirs 44-127 41-90 31-69 33-88 27-67 20-53 14-33 13-35 12-36 11-35 12-28 10-42 3-7 1-3 272-713 327-694

% 34,6 45,6 44,9 37,5 40,3 37,7 42,4 37,1 33,3 31,4 42,9 23,8 42,9 33,3 38,1 47,1

3pts 12-43 8-21 0-0 18-46 4-17 9-23 4-14 0-1 0-0 11-32 0-0 3-23 0-0 0-1 69-221 72-161

LF 80,9 77,8 72,1 100,0 65,2 0,0 85,7 66,7 85,7 100,0 71,4 100,0 0,0 100,0 76,5 68,2

15- WASHINGTON WIZARDS (0-8)

Joueur Nick Young John Wall Andray Blatche JaVale McGee Rashard Lewis Jordan Crawford Trevor Booker Chris Singleton Roger Mason Jr. Jan Vesely Shelvin Mack Ronny Turiaf Kevin Seraphin Total Adversaires

MJ Min 8 29 8 38 8 32 8 29 7 30 8 20 8 16 8 23 6 9 1 9 6 7 4 15 7 8 8 8 -

Tirs 43-111 39-111 42-107 42-83 23-63 24-76 18-31 15-34 6-18 1-1 5-14 3-3 2-10 263-662 294-645

% 38,7 35,1 39,3 50,6 36,5 31,6 58,1 44,1 33,3 100,0 35,7 100,0 20,0 39,7 45,6

Rb 3,9 3,3 11,1 2,6 2,8 4,8 0,9 4,7 5,0 1,0 3,0 2,1 2,3 0,6 41,0 42,3

Pd 6,9 0,6 1,0 1,0 3,0 1,5 2,6 0,4 0,3 0,8 0,5 0,3 0,3 0,0 17,1 22,6

In 1,6 1,1 0,7 0,7 1,3 0,5 0,4 1,0 0,7 0,2 0,5 0,1 0,0 0,0 8,0 8,7

Co 0,5 0,3 0,4 0,0 0,1 0,1 0,1 1,0 0,9 0,0 1,0 0,0 0,0 0,0 3,9 6,6

Bp 4,4 1,0 2,0 1,6 1,8 1,0 1,0 1,7 0,9 0,0 1,0 0,7 0,0 0,0 15,9 15,2

Pts 15,6 15,6 11,1 10,9 10,8 8,9 6,0 5,5 3,3 2,5 1,8 0,5 0,0 84,3 94,5 Pts 17,3 13,9 13,3 10,3 8,1 6,1 5,4 4,9 4,7 3,9 3,6 2,7 1,5 0,8 85,4 96,7

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 11-28 100,0 2,3 1,6 0,3 0,3 1,0 15,4 0-3 71,2 4,4 6,8 1,8 1,0 3,9 14,4 0-3 72,2 7,1 1,0 1,1 1,0 1,9 12,1 0-0 48,0 9,8 0,3 1,1 3,0 1,3 12,0 4-18 84,6 4,1 0,7 0,7 0,3 1,4 8,7 4-24 80,0 1,6 2,4 0,9 0,1 1,8 8,0 0-0 66,7 3,8 0,6 1,0 0,8 0,4 5,3 7-15 50,0 3,5 0,3 1,3 0,5 0,6 4,8 3-10 100,0 0,5 0,7 0,0 0,0 0,5 2,8 0-0 0,0 1,0 0,0 0,0 0,0 2,0 2,0 1-3 0,5 0,7 0,2 0,0 0,2 1,8 0-0 3,0 1,3 1,5 0,8 1,5 1,5 0-0 75,0 1,9 0,1 0,3 0,7 0,7 1,0 30-104 73,2 40,0 15,3 9,1 7,9 14,8 84,9 62-164 71,4 48,0 23,6 6,8 4,6 17,0 97,8


27

STATS CUMUlées 11- MINNESOTA TIMBERWOLVES (3-5)

6- UTAH JAZZ(5-3)

1- OKLAHOMA CITY THUNDER (8-2)

Joueur Kevin Durant James Harden Russell Westbrook Serge Ibaka Nick Collison Kendrick Perkins Daequan Cook Thabo Sefolosha Reggie Jackson Eric Maynor Nazr Mohammed Royal Ivey Lazar Hayward Cole Aldrich Total Adversaires

MJ Min 10 35 10 30 10 32 10 25 10 21 10 26 9 16 9 19 4 9 9 15 10 15 1 6 5 7 5 5 10 10 -

Tirs 90-183 49-103 67-163 32-59 27-38 19-37 16-39 13-29 6-18 14-39 18-41 1-2 3-11 4-5 359-767 358-838

% 49,2 47,6 41,1 54,2 71,1 51,4 41,0 44,8 33,3 35,9 43,9 50,0 27,3 80,0 46,8 42,7

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 18-45 78,7 6,5 3,5 1,0 0,9 3,6 25,7 17-48 88,7 4,7 3,7 0,9 0,1 1,5 17,8 4-20 83,3 4,7 5,3 1,6 0,1 4,0 17,3 1-1 66,7 6,1 0,9 0,5 2,2 0,8 7,5 0-0 63,6 4,4 1,3 0,3 0,3 0,6 6,1 0-0 79,2 5,7 0,5 0,5 1,0 2,1 5,7 14-32 1,9 0,3 0,6 0,1 0,4 5,1 7-13 90,9 2,1 0,8 0,7 0,4 0,4 4,8 2-9 100,0 0,5 1,5 0,0 0,0 0,5 4,5 6-17 100,0 1,4 2,4 0,6 0,0 1,2 4,2 0-0 44,4 3,9 0,5 0,3 0,4 0,3 4,0 0-1 0,0 0,0 1,0 0,0 0,0 2,0 1-3 100,0 1,2 0,0 0,0 0,2 0,4 1,8 0-0 0,8 0,2 0,0 0,4 0,4 1,6 70-189 81,0 42,1 19,6 6,8 5,8 15,7 0,1 56-188 79,0 41,9 20,0 7,5 4,1 12,3 97,1

2- PORTLAND TRAILBLAZERS (6-2)

Joueur LaMarcus Aldridge Wesley Matthews Gerald Wallace Jamal Crawford Raymond Felton Nicolas Batum Kurt Thomas Nolan Smith Marcus Camby Craig Smith Elliot Williams Chris Johnson Luke Babbitt Total Adversaires

MJ Min 8 37 8 32 8 33 8 24 8 33 8 24 8 17 4 7 8 24 6 10 3 5 4 6 1 2 8 8 -

Tirs 73-149 44-97 45-88 33-98 31-89 27-73 14-23 6-11 7-25 6-10 3-7 1-3 0-0 290-673 281-647

% 49,0 45,4 51,1 33,7 34,8 37,0 60,9 54,5 28,0 60,0 42,9 33,3 43,1 43,4

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 0-1 77,8 7,8 2,1 1,3 0,8 1,9 22,6 16-39 87,5 3,8 1,4 1,3 0,4 1,4 15,6 5-18 78,1 6,6 1,8 1,3 0,5 2,0 15,0 7-26 93,5 2,5 3,1 1,4 0,3 2,0 12,8 3-25 78,3 3,3 6,8 0,6 0,0 2,9 10,4 10-26 82,6 5,0 1,0 0,6 1,1 1,4 10,4 0-0 50,0 3,8 1,6 0,3 1,0 0,4 3,9 1-2 100,0 0,3 1,0 0,0 0,0 1,0 3,8 0-0 64,3 9,0 2,9 0,5 1,4 1,3 2,9 0-0 100,0 2,7 0,5 0,7 0,2 0,3 2,7 1-4 0,0 0,3 0,0 0,0 0,3 0,0 2,3 0-0 100,0 1,0 0,0 0,0 0,8 0,3 1,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0-0 43-141 80,1 44,4 21,5 7,6 6,0 14,0 99,0 36-154 75,9 42,1 18,5 7,5 4,9 16,5 93,3

3- SAN ANTONIO SPURS (6-3)

Joueur Manu Ginobili Richard Jefferson Tony Parker Gary Neal DeJuan Blair Tim Duncan Danny Green Tiago Splitter Kawhi Leonard James Anderson Matt Bonner T.J. Ford Ike Diogu Cory Joseph Total Adversaires

MJ Min 5 23 9 30 9 30 4 22 9 24 9 24 9 15 9 21 9 19 9 17 9 17 9 17 2 7 4 6 9 9 -

Tirs 29-49 45-87 45-113 19-42 40-80 40-96 26-53 25-50 23-50 19-50 16-41 14-34 0-2 1-7 342-754 328-705

% 59,2 51,7 39,8 45,2 50,0 41,7 49,1 50,0 46,0 38,0 39,0 41,2 0,0 14,3 45,4 46,5

3pts LF Rb Pd In 14-27 93,8 3,8 3,0 1,2 29-50 66,7 3,0 1,0 0,6 0-3 77,5 2,4 7,1 0,9 7-16 66,7 3,3 1,3 0,8 0-0 66,7 6,6 1,0 1,0 0-0 72,0 5,7 2,4 0,3 10-19 85,7 3,3 1,3 0,7 0-0 70,0 5,1 1,0 0,4 2-11 46,2 5,0 0,7 1,0 6-24 75,0 2,1 1,0 0,2 11-30 2,3 0,7 0,0 2-7 83,3 1,4 4,1 0,7 0-0 100,0 0,5 0,0 0,0 0-0 0,8 0,8 0,0 81-187 73,4 41,0 22,9 6,8 58-164 74,5 41,1 18,2 8,2

Co 0,4 0,4 0,0 0,0 0,1 0,8 0,8 1,0 0,1 0,0 0,2 0,2 0,0 0,3 4,0 6,3

Bp 1,6 1,0 1,4 1,3 1,1 1,3 0,9 1,8 0,4 1,0 0,1 2,0 0,5 0,3 13,2 14,2

Pts 17,4 14,1 13,4 11,8 11,1 10,9 7,6 7,1 6,0 5,9 4,8 4,4 1,0 0,5 100,7 95,9

4- LOS ANGELES CLIPPERS (4-2)

Joueur Blake Griffin Chauncey Billups Chris Paul Caron Butler Mo Williams DeAndre Jordan Randy Foye Ryan Gomes Brian Cook Trey Thompkins Reggie Evans Travis Leslie Solomon Jones Total Adversaires

MJ Min 6 37 4 30 6 37 6 34 6 27 6 31 6 17 6 16 6 13 4 7 1 19 2 5 1 5 6 6 -

Tirs 58-103 16-43 37-71 33-72 25-54 14-22 14-32 10-21 6-25 6-14 1-1 1-2 0-1 221-461 213-474

% 56,3 37,2 52,1 45,8 46,3 63,6 43,8 47,6 24,0 42,9 100,0 50,0 0,0 47,9 44,9

5- DENVER NUGGETS (6-3)

Joueur Danilo Gallinari Ty Lawson Al Harrington Nenê Arron Afflalo Andre Miller Rudy Fernandez Corey Brewer Kosta Koufos Chris Andersen DeMarre Carroll Timofey Mozgov Kenneth Faried Total Adversaires

MJ Min 9 33 9 33 9 25 6 27 9 29 9 29 9 24 6 12 6 13 9 12 2 7 9 16 2 10 9 9 -

Tirs 50-111 56-114 56-99 29-57 38-82 37-87 22-59 14-29 13-19 14-25 4-4 14-31 2-5 349-722 337-755

% 45,0 49,1 56,6 50,9 46,3 42,5 37,3 48,3 68,4 56,0 100,0 45,2 40,0 48,3 44,6

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 0-0 61,5 10,3 2,3 1,2 0,5 3,0 24,7 8-22 100,0 1,8 3,0 0,5 0,5 0,5 16,0 6-15 73,3 2,2 9,3 2,8 0,0 2,7 15,2 9-30 73,7 4,0 2,0 1,3 0,0 0,8 14,8 4-12 81,8 2,2 4,5 1,3 0,2 1,3 10,5 0-0 47,2 7,0 0,2 1,2 3,0 1,5 7,5 5-14 57,1 1,0 1,7 0,3 0,3 0,8 6,2 1-6 0,0 2,5 0,5 0,3 0,0 1,2 3,5 4-14 100,0 3,0 0,0 0,2 0,5 0,3 3,3 1-4 0,8 0,5 0,0 0,0 0,5 3,3 0-0 16,7 6,0 0,0 0,0 1,0 0,0 3,0 0-0 50,0 1,0 0,0 0,5 0,0 0,0 2,0 0-0 1,0 0,0 1,0 0,0 0,0 0,0 38-117 65,9 35,3 22,8 9,3 5,0 12,5 99,7 39-108 81,3 42,8 21,0 5,0 2,5 16,7 96,3 3pts 10-41 6-21 12-36 0-0 6-25 4-14 10-35 1-3 0-0 0-0 0-0 0-0 0-0 49-175 53-187

LF Rb Pd 85,7 5,3 2,7 83,8 3,0 6,3 66,7 5,9 0,7 77,3 7,3 1,2 77,3 2,4 1,7 80,0 3,8 6,2 70,6 2,2 3,3 60,0 2,2 0,7 50,0 4,7 0,0 75,0 4,0 0,1 1,5 1,0 63,6 3,9 0,8 75,0 4,0 0,0 75,9 41,2 23,2 77,4 40,9 20,4

In 1,9 2,0 1,4 1,5 0,7 1,4 1,1 1,5 0,5 0,7 0,0 0,2 0,0 11,8 8,3

Co 0,6 0,1 0,1 0,8 0,2 0,3 0,0 0,5 0,7 0,7 0,0 0,8 2,5 4,7 5,8

Bp 1,6 2,1 2,0 2,5 0,9 1,4 1,8 1,3 1,5 0,4 1,0 1,1 1,0 15,7 18,4

Pts 16,9 16,6 15,8 12,5 11,0 10,9 7,3 6,3 5,0 4,1 4,0 3,9 3,5 104,0 96,0

Joueur Al Jefferson Paul Millsap Josh Howard Devin Harris Gordon Hayward Derrick Favors C.J. Miles Alec Burks Enes Kanter Earl Watson Raja Bell Jeremy Evans Jamaal Tinsley Total Adversaires

MJ Min 7 33 8 27 8 22 8 25 8 26 8 24 8 17 7 12 8 14 8 21 8 19 5 5 5 4 8 8 -

Tirs 56-117 41-82 24-64 22-56 26-60 31-58 18-59 14-36 13-30 12-29 10-32 5-6 0-2 272-631 277-627

% 47,9 50,0 37,5 39,3 43,3 53,4 30,5 38,9 43,3 41,4 31,3 83,3 0,0 43,1 44,2

3pts LF Rb Pd In Co 0-0 65,2 8,4 1,3 1,1 1,6 2-7 61,1 8,4 2,0 1,8 0,9 0-7 91,2 2,5 1,0 1,1 0,3 9-28 75,8 1,3 4,5 0,9 0,5 6-21 72,7 2,9 3,0 0,4 0,8 0-0 52,9 7,4 0,0 0,4 1,5 7-21 63,2 1,8 0,6 1,0 0,4 1-5 72,2 1,6 1,1 0,4 0,1 0-0 64,7 5,4 0,3 0,3 0,6 1-8 66,7 1,6 4,3 0,9 0,5 4-16 100,0 1,5 1,3 0,8 0,0 0-0 0,6 0,4 0,0 0,6 0-0 0,6 1,0 0,2 0,4 30-113 71,3 42,1 19,9 8,9 7,5 42-131 77,5 43,1 20,5 7,6 5,3

Bp 1,1 0,9 1,0 2,6 1,5 1,4 1,0 0,7 0,8 2,1 0,5 0,0 0,4 13,9 16,0

Pts 18,1 11,9 9,9 9,8 9,3 8,9 6,9 6,0 4,6 3,6 3,3 2,0 0,0 90,4 93,9

% 44,3 53,6 57,6 40,3 52,3 36,8 53,8 42,1 35,3 45,8 47,1 25,0 33,3 46,2 41,8

3pts LF Rb Pd In Co Bp 9-45 79,7 5,8 6,1 0,8 0,4 4,1 0-0 54,8 15,7 0,5 0,7 1,7 3,3 0-3 75,6 9,3 2,3 0,8 1,8 2,1 15-44 57,1 2,1 2,6 0,5 0,0 1,1 4-12 88,2 5,3 1,6 0,8 1,3 1,8 2-21 80,0 2,3 2,0 0,5 0,2 1,3 0-0 54,5 5,7 1,2 0,5 1,0 1,0 0-1 75,0 3,4 1,0 0,4 0,4 0,6 1-12 77,8 2,2 4,4 1,1 0,2 1,8 4-11 100,0 0,7 0,3 0,3 0,0 0,6 3-10 50,0 5,6 1,0 0,3 0,3 0,4 2-6 100,0 0,3 0,3 0,0 0,0 0,7 0-1 0,0 0,3 0,0 0,0 0,0 40-166 73,0 46,7 21,7 5,7 5,7 16,7 53-178 71,1 38,4 20,4 9,5 4,1 12,0

Pts 27,6 18,8 16,7 8,1 8,1 6,4 5,7 5,0 4,4 4,0 3,7 1,7 0,7 94,6 90,7

% 63,4 50,0 43,8 47,5 37,5 51,7 32,8 34,5 47,4 37,1 30,0 33,3 44,3 42,4

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 0-0 61,5 6,8 0,5 1,0 1,6 1,3 12,3 10-28 100,0 1,8 9,8 0,9 0,0 3,5 12,0 8-29 75,0 4,3 1,9 1,1 0,3 1,0 11,6 1-7 75,0 3,3 0,9 0,0 0,3 0,7 11,4 1-11 100,0 3,4 1,5 0,6 0,9 1,0 9,8 12-21 71,4 6,4 1,4 0,4 0,8 0,6 9,6 6-22 81,8 2,5 0,8 1,0 0,1 1,0 8,3 8-27 88,9 7,6 0,8 0,5 0,5 1,0 6,8 0-0 76,5 4,8 0,6 0,1 0,4 1,3 6,1 3-12 77,8 1,5 2,5 0,6 0,1 1,3 4,5 2-3 90,0 0,5 0,8 0,3 0,0 0,2 3,8 1-7 1,4 0,4 0,6 0,2 0,2 1,8 52-167 80,6 43,0 21,3 6,9 5,0 13,8 94,9 41-142 71,9 45,5 20,9 8,1 3,8 14,9 91,5

7- LOS ANGELES LAKERS (6-4) Joueur Kobe Bryant Andrew Bynum Pau Gasol Steve Blake Matt Barnes Metta World Peace Josh McRoberts Devin Ebanks Derek Fisher Jason Kapono Troy Murphy Andrew Goudelock Luke Walton Total Adversaires

MJ Min 10 36 6 34 10 36 10 24 8 22 10 21 6 23 5 20 10 24 7 14 10 22 6 7 3 3 10 10 -

Tirs 102-230 45-84 68-118 31-77 23-44 25-68 14-26 8-19 18-51 11-24 16-34 3-12 1-3 365-790 346-827

8- PHOENIX SUNS (4-4) Joueur Marcin Gortat Steve Nash Jared Dudley Hakim Warrick Grant Hill Markieff Morris Shannon Brown Channing Frye Robin Lopez Ronnie Price Sebastian Telfair Josh Childress Total Adversaires

MJ Min 8 26 8 29 8 31 7 22 8 26 8 22 8 19 8 21 8 18 8 15 6 8 5 11 8 8 -

Tirs 45-71 39-78 35-80 29-61 30-80 30-58 21-64 19-55 18-38 13-35 6-20 4-12 289-652 279-658

9- DALLAS MAVERICKS (4-5) Joueur Dirk Nowitzki Jason Terry Shawn Marion Vince Carter Ian Mahinmi Delonte West Lamar Odom Jason Kidd Brendan Haywood Rodrigue Beaubois Sean Williams Brandan Wright Brian Cardinal Dominique Jones Total Adversaires

MJ Min 9 31 9 30 9 28 9 21 9 20 9 21 9 20 8 28 9 20 8 12 3 6 3 8 8 8 7 3 9 9 -

Tirs 60-137 48-111 33-81 25-69 26-36 26-57 21-72 12-39 18-37 13-42 5-7 5-6 3-15 3-10 298-719 311-686

% 43,8 43,2 40,7 36,2 72,2 45,6 29,2 30,8 48,6 31,0 71,4 83,3 20,0 30,0 41,4 45,3

3pts 4-20 23-51 1-7 7-20 0-0 2-11 5-29 12-34 0-0 6-17 0-0 0-0 2-14 0-3 62-206 68-164

LF 90,4 76,9 86,7 76,7 58,3 100,0 60,0 100,0 47,1 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 77,6 73,8

Rb 5,2 1,7 5,2 2,6 5,1 1,3 4,8 3,8 6,4 2,3 2,0 1,0 1,3 0,6 40,2 43,6

Pd 2,8 3,9 2,0 2,0 0,2 3,1 1,0 4,5 0,2 1,4 0,0 0,0 0,6 0,0 21,0 17,7

In 1,1 1,3 0,7 0,6 0,6 1,4 0,6 1,9 0,4 1,3 0,3 0,3 0,6 0,0 10,2 8,8

Co 0,2 0,1 0,7 0,4 0,7 0,0 0,1 0,0 0,8 0,5 0,3 0,3 0,0 0,0 3,7 3,3

Bp 1,8 1,8 1,0 1,3 1,2 1,3 1,3 1,8 1,1 1,3 1,0 0,0 0,4 0,1 14,4 17,4

Pts 19,0 14,3 8,9 8,9 8,1 8,0 6,9 4,9 4,9 4,8 4,7 3,7 1,5 1,4 92,8 95,4

10- MEMPHIS GRIZZLIES (3-5) Joueur Rudy Gay Zach Randolph Marc Gasol O.J. Mayo Mike Conley Tony Allen Marreese Speights Sam Young Jeremy Pargo Quincy Pondexter Josh Selby Dante Cunningham Josh Davis Total Adversaires

MJ Min 8 35 4 28 8 37 8 25 6 29 8 22 2 17 7 16 8 19 8 16 4 15 8 18 5 10 8 8 -

Tirs 55-130 22-47 37-75 32-74 22-59 28-57 8-20 20-41 20-54 21-38 8-21 15-37 5-14 293-668 275-638

% 42,3 46,8 49,3 43,2 37,3 49,1 40,0 48,8 37,0 55,3 38,1 40,5 35,7 43,9 43,1

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 3-15 72,0 7,5 1,8 1,5 0,8 2,5 16,4 1-3 60,9 7,5 1,0 1,3 0,5 1,8 14,8 0-1 72,2 10,4 2,4 1,8 2,4 2,1 12,5 3-15 75,0 3,1 1,6 0,6 0,3 2,5 9,9 4-12 100,0 2,3 6,0 2,5 0,0 2,2 9,8 1-3 72,7 3,5 0,8 1,9 0,1 1,4 9,1 0-0 50,0 3,5 1,5 1,0 0,5 0,5 8,5 0-4 75,0 3,3 0,3 1,0 0,3 0,7 6,6 2-13 83,3 1,6 3,1 0,5 0,0 1,4 5,9 0-4 66,7 2,1 0,5 0,4 0,1 0,3 5,8 0-3 50,0 1,0 2,8 0,3 0,0 1,3 4,5 0-0 50,0 3,5 0,4 0,6 0,3 1,0 4,3 2-7 75,0 2,2 0,4 0,0 0,2 0,2 3,0 16-80 71,3 42,9 17,8 11,0 4,6 15,9 90,5 60-172 71,2 43,5 18,9 8,5 6,5 17,1 94,5

Joueur Kevin Love Michael Beasley Luke Ridnour José Juan Barea Ricky Rubio Derrick Williams Darko Milicic Anthony Tolliver Anthony Randolph Wesley Johnson Wayne Ellington Nikola Pekovic Total Adversaires

MJ Min 8 39 7 32 8 29 3 21 8 28 8 20 8 20 8 23 6 11 8 21 6 19 2 2 8 8 -

Tirs 65-138 39-99 34-69 11-31 29-60 26-53 21-43 15-36 14-25 17-48 12-34 0-1 283-637 286-671

% 47,1 39,4 49,3 35,5 48,3 49,1 48,8 41,7 56,0 35,4 35,3 0,0 44,4 42,6

3pts 17-42 4-10 9-28 2-7 7-14 8-20 0-0 6-18 0-1 7-23 3-12 0-0 63-175 38-126

LF Rb Pd In Co Bp Pts 77,8 15,0 1,9 1,3 0,6 3,4 25,4 44,4 7,0 1,0 0,4 0,4 2,9 12,9 78,6 1,6 3,8 1,0 0,1 2,1 11,0 87,5 2,7 2,7 0,3 0,0 1,0 10,3 70,0 3,9 7,6 1,1 0,3 3,3 9,9 52,9 4,5 0,5 0,8 0,3 1,3 8,6 50,0 5,0 0,3 0,4 0,9 1,5 6,6 83,3 4,0 0,3 0,1 0,5 0,8 5,8 77,8 2,2 0,0 0,5 0,5 1,2 5,8 50,0 2,3 1,3 0,3 0,4 1,6 5,3 66,7 1,7 0,5 1,2 0,0 0,7 5,2 1,0 0,0 0,0 0,0 0,5 0,0 69,0 46,5 17,8 6,6 3,8 18,6 95,9 78,2 41,3 20,6 10,8 5,9 14,0 92,9

12- SACRAMENTO KINGS (3-6)

Joueur Marcus Thornton Tyreke Evans DeMarcus Cousins Jimmer Fredette John Salmons J.J. Hickson Jason Thompson Chuck Hayes Isaiah Thomas Travis Outlaw Donte Greene Tyler Honeycutt Francisco Garcia Total Adversaires

MJ Min 9 36 9 34 8 26 9 24 9 29 9 24 9 18 8 25 9 10 9 13 6 5 1 4 5 9 9 9 -

Tirs 61-142 55-122 41-96 30-82 29-79 22-53 22-41 18-43 9-31 10-36 5-14 0-0 3-12 305-751 366-761

% 43,0 45,1 42,7 36,6 36,7 41,5 53,7 41,9 29,0 27,8 35,7 25,0 40,6 48,1

3pts LF Rb Pd In 19-51 84,4 4,1 1,4 1,6 4-18 69,0 4,0 3,8 1,1 0-0 72,9 10,1 0,6 1,4 11-37 85,7 1,6 2,4 0,6 8-29 70,0 3,3 1,7 1,1 0-0 68,6 7,3 1,0 0,7 0-0 46,7 3,7 0,7 0,6 0-1 75,0 7,8 1,5 0,5 4-14 78,9 1,3 0,9 0,6 2-15 70,0 1,4 0,2 0,3 2-8 50,0 0,2 0,2 0,0 0-0 100,0 1,0 0,0 0,0 2-9 50,0 1,4 0,2 0,0 52-182 71,7 43,7 14,2 8,1 44-157 72,1 45,1 24,7 8,8

Co 0,1 0,8 1,8 0,0 0,1 0,6 0,2 0,4 0,2 0,3 0,2 0,0 0,4 4,6 4,8

Bp 1,9 2,8 3,0 1,7 1,0 1,8 0,7 1,0 0,8 0,3 0,7 0,0 0,4 16,1 15,8

Pts 18,7 17,1 14,6 8,6 8,1 7,6 5,7 5,6 4,1 3,2 2,3 2,0 1,8 93,8 102,3

13- HOUSTON ROCKETS (2-6)

Joueur Luis Scola Kevin Martin Kyle Lowry Courtney Lee Chase Budinger Goran Dragic Terrence Williams Samuel Dalembert Chandler Parsons Jordan Hill Patrick Patterson Jonny Flynn Jeff Adrien Hasheem Thabeet Marcus Morris Total Adversaires

MJ Min 8 32 8 32 6 33 5 22 8 21 8 20 7 20 8 18 7 16 8 19 6 18 5 14 3 10 2 6 3 6 8 8 -

Tirs 61-124 45-104 28-64 17-40 26-59 27-54 17-41 17-32 16-36 17-32 15-37 6-20 4-9 3-3 2-10 301-665 325-661

% 49,2 43,3 43,8 42,5 44,1 50,0 41,5 53,1 44,4 53,1 40,5 30,0 44,4 100,0 20,0 45,3 49,2

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 0-0 76,9 5,0 1,5 0,6 0,3 1,9 16,5 16-46 96,3 2,4 2,8 0,4 0,1 1,3 16,5 11-29 92,6 6,2 10,0 2,0 0,3 3,2 15,3 5-16 100,0 2,8 1,4 0,6 0,8 1,0 8,4 10-27 80,0 2,0 0,9 0,6 0,1 0,6 8,3 7-18 83,3 1,6 4,0 0,6 0,1 1,0 8,3 7-16 40,0 3,0 0,9 0,4 0,1 0,9 6,4 0-0 90,9 5,5 0,1 0,8 1,5 0,9 5,5 4-14 20,0 4,6 0,7 0,7 0,3 1,3 5,3 0-0 66,7 5,5 0,6 0,3 0,6 1,1 5,0 0-0 2,7 0,3 0,0 0,5 0,2 5,0 1-5 62,5 1,6 3,4 0,4 0,0 1,2 3,6 0-0 50,0 2,7 0,0 0,0 0,0 0,3 3,3 0-0 1,5 0,0 0,0 0,0 0,0 3,0 0-4 50,0 0,7 0,0 0,0 0,0 0,0 1,7 61-175 78,5 39,6 22,0 6,4 4,3 13,1 95,6 39-125 72,9 41,5 20,4 5,4 4,8 12,5 102,3

14- NEW ORLEANS HORNETS (2-6)

Joueur Eric Gordon Jarrett Jack Carl Landry Chris Kaman Trevor Ariza Emeka Okafor Marco Belinelli Jason Smith Greivis Vasquez Al-Farouq Aminu Trey Johnson Carldell Johnson Gustavo Ayon Lance Thomas Total Adversaires

MJ Min 2 39 7 38 8 27 8 25 5 31 8 29 8 31 7 16 8 19 8 20 7 7 5 5 2 5 2 2 8 8 -

Tirs 17-40 45-107 40-87 35-72 20-48 25-54 24-73 22-45 18-51 11-32 6-12 3-8 1-1 0-1 267-631 276-637

% 42,5 42,1 46,0 48,6 41,7 46,3 32,9 48,9 35,3 34,4 50,0 37,5 100,0 0,0 42,3 43,3

3pts 1-12 3-17 0-0 0-0 3-11 0-0 11-34 1-3 5-16 2-8 0-0 3-4 0-0 0-0 29-105 49-159

LF 77,8 95,2 85,0 100,0 60,0 51,4 62,5 50,0 100,0 87,5 100,0 100,0 50,0 76,3 79,7

Rb 5,0 4,1 6,4 7,9 5,4 8,0 4,4 3,1 1,9 4,6 1,4 0,2 1,0 0,0 45,8 39,5

15- GOLDEN STATE WARRIORS (2-6)

Joueur Monta Ellis David Lee Stephen Curry Nate Robinson Brandon Rush Kwame Brown Dorell Wright Klay Thompson Ekpe Udoh Ishmael Smith Dominic McGuire Andris Biedrins Charles Jenkins Chris Wright Jeremy Tyler Total Adversaires

MJ Min 7 39 7 37 5 31 2 29 8 25 8 21 8 29 8 18 8 16 6 11 8 13 6 14 6 7 2 5 4 2 8 8 -

Tirs 61-146 47-103 29-58 8-19 24-52 18-35 17-52 17-44 15-34 12-30 12-20 11-18 5-9 0-2 1-2 277-624 283-635

% 41,8 45,6 50,0 42,1 46,2 51,4 32,7 38,6 44,1 40,0 60,0 61,1 55,6 0,0 50,0 44,4 44,6

Pd 2,0 7,7 0,9 1,3 2,0 0,8 1,3 0,4 3,5 0,4 0,6 0,8 0,0 0,0 17,9 20,6

In 2,0 0,4 0,4 0,3 1,2 0,6 1,0 0,6 1,4 0,8 0,1 0,0 0,0 0,0 6,6 7,8

Co 1,5 0,7 0,3 1,0 0,4 1,9 0,0 0,7 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 5,3 6,5

Bp 2,0 3,1 1,6 2,6 0,6 1,1 1,5 0,7 1,6 1,5 0,3 0,4 0,5 0,0 15,4 12,4

Pts 21,0 16,1 14,3 10,0 9,8 8,5 8,0 7,0 6,0 4,8 2,0 2,0 1,0 0,5 86,5 92,3

3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 8-34 81,3 2,9 8,1 1,4 0,3 3,4 24,1 0-0 68,8 9,7 0,9 0,6 0,3 3,0 16,6 9-22 81,8 4,2 5,6 1,8 0,4 3,6 15,2 3-10 50,0 1,5 4,5 0,5 0,0 1,5 10,0 11-21 71,4 2,6 1,1 0,9 0,9 1,0 8,6 0-0 41,9 6,4 0,5 1,0 0,0 1,6 6,1 5-27 77,8 4,5 2,0 0,8 0,4 0,3 5,8 8-20 100,0 1,8 1,3 0,3 0,0 1,4 5,5 0-0 60,0 3,6 0,5 0,6 0,5 1,1 4,5 2-5 50,0 1,5 1,5 0,7 0,0 0,2 4,5 0-0 87,5 2,5 0,3 0,6 0,3 0,4 3,9 0-0 0,0 5,0 0,5 0,7 1,5 0,3 3,7 0-0 0,3 0,7 0,2 0,0 0,0 1,7 0-0 100,0 2,0 0,5 0,0 0,5 0,5 1,0 0-0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,5 46-139 68,8 41,0 20,3 8,3 4,0 15,3 89,9 56-155 67,4 44,1 22,5 7,1 4,4 13,9 96,1



29

LA GAZETTE DE LA NBA

INSOLITE

Ned Dishman/NBAE via Getty Images

• Quatre « gros noms » NBA évoluent en D-League cette année. Les prestations de Ricky Davis aux Maine Red Claws sont aussi oubliables que celles qu’il proposait à Roanne : 6,0 points à 31,9%. Antoine Walker, 35 ans, est toujours aussi goulu et sa date de péremption est passée depuis longtemps : 10,5 points à 34,0% avec le Idaho Stampede. Mais il a besoin des sous, alors… Greg Ostertag, 38 ans, se fait du mal pour pas grand-chose : 3,6 points à 42,1% avec les Texas Legends. En revanche, on se demande bien ce que Yi Jianlian fait dans l’effectif de cette même « franchise » texane tant il survole : 23,0 Antoine points, 12,0 rebonds, 2,5 passes, Walker 2,0 contres et 1,0 interception.

ONT-ILS BATTU TORONTO ?

Flip Saunders dans la panade.

LES WIZARDS SONT NULS Ils avaient rendez-vous dans la nuit de mardi à mercredi avec Toronto, autre équipe faiblarde, avant d’enchainer contre Chicago. Les Wizards, après un début de saison catastrophique (0-8), ont-ils ouvert le compteur à victoires ?

M

aurice Evans, blessé et qui n’a toujours pas joué cette saison, a décidé de réunir ses coéquipiers jeudi dernier pour mettre les choses à plat. Bilan ? Vingt minutes de palabre et rien n’a changé. Depuis ce meeting d’urgence, les Wizards ont poursuivi leur série de défaites, s’inclinant contre les Knicks puis contre Minnesota dimanche dernier, cette dernière prestation étant tout bonnement catastrophique (72-93). 0-8, le pire début de saison de la longue Histoire de la franchise. Sans Ronny Turiaf, blessé, ni quasiment Kévin Séraphin, rivé au banc, l’équipe de Flip Saunders s’enfonce dans la sinistrose, Andray Blatche se permettant d’allumer ses coéquipiers dans la presse, le rookie Jan Vesely ouvrant également sa bouche (!). Quant à Rashard Lewis, il s’est battu contre Sam Cassell, assistant coach. Magique !

Larry Brown au secours Dès l’ouverture, contre New Jersey, les choses avaient tourné au vinaigre. Les Wiz menaient de 21 points mais s’étaient écroulés. Dimanche, sans

surprise, ils ont quitté la salle sous les huées de leur public. « C’est moche de jouer comme ça, c’est moche à voir et moche à coacher », a lâché Saunders, dégouté. « C’est embarrassant, je n’ai pas de mot. Mon job va être de trouver cinq mecs capables de jouer au basket et de le faire avec un peu de cœur. » L’ancien technicien des Pistons, qui a perdu 123 des 172 matches qu’il a coachés aux Wizards, doit se dépêcher car une rumeur annonce son possible remplacement par Larry Brown. La jeunesse – sept Wizards ont 23 ans ou moins – n’excuse pas tout. La franchise de D.C. n’a que la 29e attaque (84,8 points à 39,7%) et ne se rattrape pas du tout en défense : 27e, avec 97,8. L’écart moyen (-12,9) est évidemment le plus large de la ligue. Tout le monde est tiré vers le bas, à commencer par John Wall, le numéro 1 de la Draft 2010, passé de 16,4 points à 40,9% et 8,3 passes à 14,4 points à 35,1% et 6,8 passes (et 3,9 balles perdues). Vont-ils sortir de ce trou ? n Fabien FRICONNET

• « Quand nous sommes tous ensemble sur le terrain, nous sommes l’équipe la plus lente de la NBA. » Confession, sur le ton de l’humour, de Steve Blake, le meneur des Lakers. « Nous », ce sont les joueurs blancs de LA. En effet, ESPN, qui a consacré un article au sujet, fait remarquer que les Lakers sont l’équipe qui compte le plus de « blancs nés aux Etats-Unis », avec cinq (Blake, Jason Kapono, Luke Walton, Josh McRoberts et Troy Murphy), sans oublier Pau Gasol bien sûr. Pour l’anecdote, le coach, Mike Brown, est le premier noir à coacher les Lakers « à plein temps » (Magic Johnson avait assuré un intérim). C’est vraiment très intéressant… • Les arbitres du match NCAA entre Louisiana-Lafayette et Western Kentucky, qui s’est déroulé la semaine dernière, sont dans de sales draps. Aucun d’entre eux ne s’est aperçu que, sur la dernière action, Louisiana-Lafayette a aligné six joueurs sur le terrain… et marqué le panier de la victoire au buzzer, par Elfrid Payton. Les officiels risquent gros. F.F.

Evan Gole/NBAE via Getty Images

• En tant que champions NBA, les Dallas Mavericks ont été reçus lundi à la Maison Blanche par le président Obama. Mais pas Delonte West, interdit de White House à cause de ses nombreux problèmes avec les autorités, notamment une arrestation alors qu’il se déplaçait à moto armé de trois flingues. « Je suis le président de ma maison à moi », a déclaré West. No comment.


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31

Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE,

XAVIER

E N I S O R O C

Quand on

(NANTERRE)

est adroit au basket, est-ce qu’on l’est aussi dans la vie de tous les jours ?

S

Disons que je ne suis pas maladroit. Je ne sais pas si c’est lié mais je ne suis pas le genre de mec qui va faire tomber 36.000 trucs à droite, à gauche. J’en connais une qui est plutôt bonne là-dedans, ma future femme, elle est plutôt sympa à ce niveau-là. Disons qu’on est bien complémentaire (ndlr : on l’entend protester au téléphone). Bon, elle est en train de m’insulter là ! Dans les fêtes foraines, t’es fort au chamboule-tout ?

alut Xavier, ça va ?

Ça va très bien en cette période de reprise. Meilleurs vœux d’ailleurs ! Et bonne santé surtout. Meilleurs vœux à toi aussi et félicitation pour ta victoire au concours de tirs à troispoints du All-Star Game, t’as fait honneur à ton surnom de « sniper ».

Merci beaucoup. Sniper, c’est le surnom que Jamil Rouissi (speaker du Paris Levallois et de Nanterre, ndlr) m’a donné. Un jour, il m’avait appelé comme ça lors d’un entraînement et c’est resté depuis, c’est comme ça qu’il m’appelle lors de la présentation des équipes pendant les matches à domicile.

Ouais, ça j’aime bien, je suis pas mal à ce jeu-là.

Au lycée, est-ce que tu savais faire tourner ton stylo autour de ton pouce ? Ah non, ça j’ai toujours essayé, je n’ai jamais réussi, impossible. Et le ballon sur le bout du doigt ? Oui, ça j’y arrive, les deux mains, tous les doigts, c’est bon, pas de problèmes.

avoir un record à trois-points

Est-ce que tu sais jongler avec des balles ? Avec trois balles, oui, mais pas plus. Et de face, pas de passage dans le dos ou de choses comme ça. Mais avec des mandarines par exemple, ça va j’y arrive à peu près.

Je ne me suis jamais amusé à compter mes séries mais souvent avec Stephen Brun, on fait des séries de 25 tirs, avec 5 tirs sur chacun des 5 spots. Mon record à ça, c’est 22.

Jean-François

impressionnant, non ?

Mollière

En tant que sniper, tu dois

ontrer m e d ie v n e s a P « onde » m le t u o t à l u c mon

Combien de shoot prends-tu par jour ?

Je reste souvent après les entraînements du matin et du soir et au total, ça doit faire une centaine de shoots par jour. Après combien j’en mets ? Bonne question. Disons que sans opposition, c’est pas trop dégueulasse, ça va (rires). On va dire 70, dans ces eaux-là.

Est-ce que tu réussis tes créneaux du premier coup ?

secret : avec les répétitions, le travail, tu prends des automatismes et de la confiance et après, en match, t’as plus de chance de mettre dedans. N’est-ce pas aussi dû au fait que le perdant doit faire le tour du terrain les

Tu as gagné le concours du All-Star Game

fesses à l’air lors de vos concours de shoot

et le meilleur shooteur à trois-points

depuis le milieu de terrain ?

actuellement en Pro A, c’est ton coéquipier

(Rire) Oui, surtout quand il y a un peu d’allée et venue dans la salle, t’as pas forcément envie de montrer ton cul à tout le monde. En tout cas, je pense qu’il y a plus de pression que quand tu joues cinq euros.

Marc Judith. C’est quoi votre secret à Nanterre ?

Je pense que c’est le travail. Tous les soirs on se fait nos petites séries à deux ou trois points et il n’y a pas de

Qui est-ce qui termine le plus souvent les fesses à l’air ?

Depuis quelques matches, il y a un Américain qui est souvent le dernier à y arriver mais je ne sais pas si je peux donner son nom. (Rire) Allez, c’est Diante Garrett. Et il a un beau cul ?

(Rire) Ce n’est pas une question à laquelle je répondrai ! Il y a une fille une fois qui était là et elle s’est bien fendue la poire, mais elle n’avait pas trop commenté.

Oui, même si avec les avertisseurs de recul, ça aide beaucoup. Mais même avant, sur ma vieille voiture, j’y arrivais. Et à la pétanque, tu te débrouilles ?

Ah en pétanque, je ne suis pas mauvais ! Avec mes cousins l’été quand je rentre chez moi dans le Sud, on y joue et je me débrouille. Mon style ? Plutôt pointeur, et tireur quand il le faut, quand il n’y a pas le choix. Et tu fais les mêmes séries qu’à troispoints avec un ballon de basket ?

Non, quand même pas ! n



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