BasketNews 591

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l’hebdo du basketball

JEUDI 16 février 2012 - N° 591

Westermann… Dacoury… Parker… Diot… Limoges… CSKA… Repesa… J.R. Smith… Jennings… Pierre Ménès

Photos : Pascal Allée/Hot Sports et communication@chorale-roanne.com

Roanne (ici, Nsonwu) dispute la Semaine des As à domicile. Objectif : sauver sa saison.

SPÉCIAL

SEMAINE DES AS

ROANNE A-T-IL VRAIMENT UNE CHANCE ? ES H C T A M 9 , S 15 JOUR LACEMENT EN DÉP

www.basketnews.net M 03252 - 591 - F: 3,00 E

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BasketNews n°591 - jeudi 16 février 2012

NT A N G A G » P I « ROAD TROUR LES BULLS P JEREMY LUINR ENE M E U O J N O L CENDRIL


02

médias

Autour du terrain

Télévision Jeudi 16 février Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Sport + Orange Sport Sport+ Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Sport+ Orange Sport Orange Sport

Tribune NBA (rediff) Dallas – Denver (NBA) Philadelphia – Orlando (NBA) Dallas – Denver (NBA, rediff) L.A. Clippers – Washington (NBA, rediff) NBA Live Planète NBA Le Mans – Orléans (SDA) Philadelphia – Orlando (NBA, rediff) Dallas – Denver (NBA, rediff) Gravelines – Roanne (SDA) Planète NBA (rediff) Chicago – Boston (NBA)

Vendredi 17 février 01h15 06h50 07h15 07h30 15h00 16h35 17h55 20h25

Ma Chaîne Sport Orange Sport Orange Sport Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Orange Sport Sport+ Sport+

Indiana – New Jersey (NBA) NBA Action Chicago – Boston (NBA, rediff) Indiana – New Jersey (NBA, rediff) Indiana – New Jersey (NBA, rediff) Chicago – Boston (NBA, rediff) Chalon – PL (SDA) Nancy – Cholet (SDA)

Samedi 18 février 08h10 10h40 11h45 13h30 16h10 16h10 17h55 20h15 20h25 22h00

Sport+ Orange Sport Ma Chaîne Sport Orange Sport Canal+Sport Sport+ Sport+ Ma Chaîne Sport Sport+ Ma Chaîne Sport

Nancy – Cholet (SDA, rediff) Chicago – Boston (NBA, rediff) Oklahoma – Golden State (NBA) NBA Action (rediff) Cleveland – Miami (NBA) NBA Live Demi-finale 1 (SDA) Oklahoma – Golden State (NBA, rediff) Demi-finale 2 (SDA) Chicago – New Jersey (NBA)

Dimanche 19 février 03h30 09h00 10h30 10h35 12h25 14h15 18h40 20h30 23h55

Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Orange Sport Orange Sport Sport+ Sport+ Sport+ Orange sport

Chicago – New Jersey (NBA, rediff) Chicago – New Jersey (NBA, rediff) All-Star Game 2011 (NBA, rediff) L.A. Clippers – San Antonio (NBA) NBA Action (rediff) NBA Live Finale (SDA) New York – Dallas (NBA) L.A. Clippers – San Antonio (NBA, rediff)

Lundi 20 février 09h00 11h45 15h15 18h45 22h05 04h25

Ma Chaîne Sport Sport+ Sport+ Sport+ Orange Sport Canal+

All-Star Game 2011 (NBA, rediff) Copa del Rey (ESP) NBA Live New York – Dallas (NBA, rediff) Chicago – Atlanta (NBA) Canal NBA

Paul Brideau (Chorale de Roanne)

« Complet sur les quatre jours » Figure emblématique de Roanne après avoir suivi la Chorale pendant plus de trente ans en tant que journaliste, Paul Brideau nous donne un aperçu de l’engouement en ville pour la Semaine des As.

D

epuis quand suivez-vous le parcours de la Chorale ? Mon premier reportage, c’était en 1971 pour une finale de championnat de France juniors. J’avais 17 ans à l’époque, je voulais déjà devenir journaliste et Le Pays Roannais m’avait pris en stage. Ensuite, j’ai travaillé en tant que pigiste, puis en tant que permanent pour Le Progrès et, à 28 ans, j’ai été embauché au Pays Roannais qui recherchait un journaliste sportif, en 1984. Auparavant, à partir de l’élection de Mitterrand en 1981 et l’apparition des radios libres, je couvrais les matches en direct pour Radio Roanne, une radio locale. J’ai arrêté mes fonctions de journaliste en août 2011 et, sur cette période, j’ai dû louper deux matches de Roanne. Depuis cette saison, j’occupe un poste de « Team Manager », je suis responsable de tous les déplacements auprès du groupe, de l’hôtel, de l’équipe adverse… Mais ça n’a rien à voir avec le poste de general manager. En parallèle, je

D.R.

01h30 02h30 05h00 07h15 09h00 16h15 17h15 17h55 18h00 21h00 21h45 01h40 02h05

continue à être le syndic de presse sur Roanne pour les événements sportifs et je suis aussi le correspondant de L’Équipe pour la Chorale.

Combien de journalistes sont attendus pour la Semaine des As ? Je viens d’avoir les derniers chiffres, 82 journalistes sont accrédités. C’est bien entendu le record pour Vacheresse. De mémoire, le précédent record devait être une trentaine pour un match de coupe d’Europe. Ces dernières années, les As ont plutôt déçu en termes d’affluence. À quoi peut-on s’attendre pour cette édition ? Au dernier recensement dont j’ai eu écho, on en était à 4.500 places vendues le premier jour, 4.000 le vendredi, 4.500 le samedi et 4.600 le dimanche. Sachant que la salle a une capacité de 5.000 places et que je ne compte pas les places bloquées pour les clubs. C’était il y a deux semaines

et je sais qu’on ne trouve quasiment plus de places sur Roanne, donc en fait on va être complet sur les quatre jours. C’est plutôt paradoxal car cette saison, les affluences à Vacheresse sont loin des 5.000. Comment expliquer cet engouement ? La Semaine des As constitue un véritable événement dans l’esprit des gens. Les collectivités ont mis le paquet en termes de pub, les gens se sont mobilisés et ils jouent le jeu. Par exemple, ça n’a l’air de rien mais on a obtenu l’accord d’une vingtaine de restaurants pour qu’ils servent tard dans la nuit, pour que les gens puissent aller manger après les matches. C’est un événement que toute la ville attend, en dehors même du résultat de Roanne que tout le monde espère. L’exemple auquel on est sensible, c’est celui de Villeurbanne il y a deux ans qui s’était qualifié comme nous en tant qu’organisateur et qui avait finalement gagné l’épreuve. Les Roannais en rêvent, même si sportivement parlant, on est loin d’être dans les meilleurs cette année. n Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

Mardi 21 février Ma Chaîne Sport Orange Sport Ma Chaîne Sport Sport+ Ma Chaîne Sport Orange Sport Sport+ Eurosport 2 Orange Sport Sport+ Ma Chaîne Sport Eurosport Eurosport 2 Orange Sport Eurosport Canal+Sport

Golden State – L.A. Clippers (NBA) Chicago – Atlanta (NBA, rediff) Golden State – L.A. Clippers (NBA, rediff) Copa del Rey (ESP) All-Star Game 2011 (NBA, rediff) NBA Action (rediff) NBA Live Khimki – Aris (EC) Chicago – Atlanta (NBA, rediff) Finale (SDA, rediff) Golden State – L.A. Clippers (NBA, rediff) Donetsk – ASVEL (EC) ALBA Berlin – Trévise (EC) Planète NBA Valencia – Gravelines (EC) Canal NBA

Mercredi 22 février 01h00 07h15 07h15 08h45 09h00 09h15 09h45 10h00 11h30 12h45 15h45 20h35 20h45 21h15 22h15

Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport Orange Sport Eurosport Ma Chaîne Sport Sport+ Eurosport Eurosport 2 Eurosport 2 Orange Sport Sport+ Orange Sport Sport+ Ma Chaîne Sport Ma Chaîne Sport

Detroit – Cleveland (NBA) Detroit – Cleveland (NBA, rediff) Memphis – Philadelphia (NBA) Valencia – Gravelines (EC, rediff) All-Star Game 2008 (NBA, rediff) FIBA World Basket Donetsk – ASVEL (EC, rediff) Khimki – Aris (EC, rediff) ALBA Berlin – Trévise (EC, rediff) Planète NBA (rediff) NBA Live Memphis – Philadelphia (NBA, rediff) Euroleague Tribune NBA Cleveland – Detroit (NBA, rediff)

Lu, vu et entendu Nzeulie, l’arrière des JSA Bordeaux qui, en 11 minutes de temps de jeu, arrive à perdre 1,2 balle par match. Ramené sur 40 minutes, cela donne plus de 5 turnovers par rencontre. Même sans coupure pub, le visionnage du DVD risque de prendre un bon bout de temps…

On en reste baba ! Mais jusqu’où s’arrêterat-il ? Yvon Briclet, alias Méphisto, après son « posage de lunettes clignotantes » sur le nez de Christophe Denis, a chopé un encore plus gros poisson. Jean-Luc Monschau, coach champion de France et spécialiste de la cravate. Et ce après la défaite en prolongation des Nancéiens à Levallois, qui était resté en travers de la gorge de JLM. Comme quoi, on peut être féroce mais savoir se moquer de soi. Merci Méphi’.

Hommage

K-Reine/PL

04h30 07h15 07h30 08h30 09h15 13h15 14h55 16h00 16h25 16h55 18h30 18h45 20h00 20h05 20h45 20h55

Stakhanoviste « J’ai tous mes matches depuis le début de l’année je vais me faire une mixtape de mes balles perdues pour progresser hein... » Le tweet est signé Jérémy

Suite au décès de la chanteuse pop Whitney Houston, les Detroit Pistons ont rendu hommage à la star disparue en diffusant avant le match contre Washington une vidéo datant de 1991 où la chanteuse avait interprété l’hymne national américain à l’occasion du Super Bowl. Une initiative saluée par de nombreux fans mais qui n’a pas empêché les


ZONE-MIXTE

03

Pour ou contre une ligue européenne régionale à la place de l’EuroChallenge ?

POUR

CONTRE

Par Pascal LEGENDRE

Par Fabien FRICONNET

B

CHalon/FIBA Europe

on diagnostic (la réforme de l’Euroleague est insane, c’est une attaque en règle contre les championnats nationaux ; l’EuroChallenge n’a strictement aucun intérêt sportif (et financier) mais mauvaise prescription. Il faut en effet laisser tomber l’EuroChallenge sur le champ mais pourquoi diable vouloir y substituer une énième ligue transnationale, qui a certes l’attrait de la nouveauté mais qui induit un manque de lisibilité (à ajouter à l’hypothétique nouvelle formule régionale de la Pro A), et dont – c’est mon avis personnel – on ne voit pas l’intérêt ? Se réfugier entre « petits », tourner le dos à ce que l’Europe fait de mieux (Espagne, Italie, Grèce, Russie, Turquie…), donc tuer toute forme d’émulation alors que déjà on peine à se maintenir au niveau, est-ce une solution ? En gros, les clubs français joueraient des clubs issus d’Angleterre (pas une terre de basket), les Pays-Bas (idem), Portugal (idem), Belgique (Charleroi renoncera-t-il vraiment à ses ambitions d’Euroleague ?) et Allemagne (il faudra demander très très gentiment à l’ALBA et au Bayern). Alain Béral affirme que « des matches contre Charleroi, Londres ou Berlin intéresseront probablement davantage les Français. » Les Français, je n’en sais rien, on devrait surtout poser la question aux spectateurs de Pro A. Deuxième réflexion : la théorie de la LNB (les gens préfèrent des derbys régionaux) vaut-elle à l’échelle transnationale ? Quant à moi, il ne faut pas m’en vouloir, mais je préfère le Barça, le Real, le CSKA, le Panathinaikos, Sienne, le Maccabi, etc. Enfin, si la Pro A passe en effet à 18 clubs, que les matches se multiplient – notamment via les poules régionales – quand donc va-t-on caser ces matches « européens » surnuméraires ? En revanche, s’il s’agit d’ourdir une révolution contre une Euroleague lancée dans une expension suicidaire, et de monter, à terme, une alternative sérieuse, je souscris. Et je dis : patience et bon courage ! n Ateleir Muzard/Elan

E

n lisant les réactions sur Internet, il apparaît que le premier cercle des fans de basket est majoritairement opposé à ce projet. Dans un basket européen des clubs qui vit son big bang depuis une dizaine d’années après une longue période de stabilité – l’univers à l’envers – il me faudrait connaître tous les tenants et les aboutissants avant de me prononcer définitivement, mais disons que l’idée a priori me séduit. Est-elle révolutionnaire ? Bien moins que d’organiser un championnat de France avec comme première phase des poules régionales. En fait, c’est simplement de réunir six pays de l’Union Européenne géographiquement proches (Allemagne, Angleterre, Belgique, France, Pays-Bas, Portugal) aux règles de fonctionnement transparentes, dont trois sont actuellement dans le Top 6 des puissances économiques mondiales, fortes de 250 millions d’habitants, pour organiser Schilb (Chalon) en à leur compte une compétition – possiblement EuroChallenge. 12 clubs – qui se substituera à une EuroChallenge, coûteuse, mal identifiée, qui n’intéresse sinon personne du moins pas grand monde et qui est agencée par une FIBA Europe qui penche de plus en plus à l’Est. Est-ce moins séduisant que les ligues adriatiques et baltiques ? Est-ce moins compétitif qu’une coupe d’Europe de rugby qui ne concerne réellement que des clubs français, britanniques et irlandais ? Il faut montrer que l’on existe ! C’est de la Real Politik. Si demain la LNB envisageait de quitter l’Euroleague/Eurocup, ça serait un autre débat, même s’il y a beaucoup à écrire sur le manque de transparence, de démocratie, d’une ligue consanguine, qui elle est délibérément tournée vers le Sud, très performante sur un plan purement sportif mais bâtie sur des sables mouvants. n

Sondage Par Florent de LAMBERTERIE et Fabien FRICONNET

Hygiène intime

D.R.

Pistons de s’incliner assez nettement contre les Wizards 98-77.

Sonné

Qui va gagner la Semaine des As ?

« Je suis K.O. debout ! J’ai honte de moi ! » Sèchement corrigé à domicile par Antibes (82-54), l’entraîneur ébroïcien Rémy Valin n’en revenait pas. Dans les colonnes de Paris Normandie, le coach d’Évreux se lamentait du non-match de ses troupes, peut-être le pire de sa carrière. « On prend trente points à la maison, cela, je ne l’avais jamais vécu en cinq ans ici à Évreux. » 28, pour être exact.

Samedi sur France 2, Boris Diaw a participé à l’émission Mot de passe. Dans ce jeu qui consiste à faire deviner des mots à son partenaire, Babac s’est plutôt bien débrouillé, faisant preuve d’une très belle vivacité d’esprit. Le capitaine des Bleus a notamment réussi à faire deviner à son partenaire le mot « gratter » en un coup avec « morpion ». De quoi déclencher quelques remarques de Patrick Sabatier, l’animateur du programme. « Je pensais au jeu à gratter », s’est défendu Boris. Pourquoi ? Il y avait un autre sens ?

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1,487 réponses, décompte arrêté mardi.

27% 17%

14%

11% 10%

8% 7% 6%


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• Roanne peut-il prétendre à gagner les As chez lui, alors pourtant qu’il galère en championnat et devra affronter Gravelines dès les quarts de finale ? Thomas Berjoan analyse. Les autres équipes ne sont pas en reste et la rédaction de BasketNews a tenté de répondre aux questions du moment : Alex Acker peut-il se faire violence ? Gravelines est-il trop favori ? Physiquement, Chalon tiendra-t-il trois matches ? Nancy éliminé en quarts de finale depuis quatre ans, ça va changer ? Le banc du PL fait le métier mais n’est-il pas trop court ? Cholet peut-il trouver une cohésion après autant de changements d’Américains ? La paire de pivots d’Orléans est-elle sous-estimée ?

Pascal Allée/H ot Spo

06 SPÉCIAL SEMAINE DES AS

rts

sommaire

14 LA GAZETTE DE LA 18e JOURNÉE

• Léo Westermann est encore jeune, il n’est pas toujours au top, mais il a un mental en acier trempé et a réussi, contre Strasbourg, deux actions de classe dans le money-time, dont le tir de la gagne à moins de deux secondes de la fin… Le Havre affiche le banc le moins rentable de Pro A. Souci… La deuxième place de relégable (en plus du HTV) se jouera sans doute (on ne sait jamais) entre Le Havre, Pau et Poitiers. Pour le moment, c’est les Béarnais qui passeraient à la trappe.

16 ENTRE NOUS RICHARD DACOURY

• L’ancien joueur emblématique du Limoges CSP, multi titré, est revenu aux affaires par le biais de la Ligue Nationale de Basket. L’occasion d’évoquer Limoges, la découverte du basket américain, Michael Jordan, et le marketing.

EN KIOSQUE

19 ÉCHOS FRANCE

• Tony Parker porte-drapeau de la France aux Jeux de Londres ? En tous cas, le Spur, All-Star pour la quatrième fois, le souhaite… Où en sont les affluences en LNB ?... Antoine Diot est encore arrêté, à cause de son dos. Doit-on vraiment s’inquiéter ?

22 PRO B : LIMOGES GAGNE, BOULAZAC RESTE LE BOSS

• Le choc de la Pro B n’a pas modifié la donne. Le BBD reste en tête, mais le CSP est revenu à hauteur – presque par miracle – et dispose d’un calendrier clément. Les deux équipes, de valeur quasi égale, ont fait une bonne affaire.

23 ÉCHOS EUROPE

28 LA GAZETTE NBA :

L’INCROYABLE HISTOIRE DE JEREMY LIN

• Sans Carmelo Anthony ni Amar’e Stoudemire, New York vient de reprendre vie en l’espace d’une semaine. Enchaînant cinq victoires d’affilée, les Knicks sont de retour dans la course aux playoffs. Et ce grâce à un antihéros absolu. L’improbable Jeremy Lin.

31 SALUT, ÇA VA PIERRE MÉNÈS ? BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

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La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

Ray Amati/NBAE

• Un épuisant « road trip » composé de neuf matches de suite en déplacement. Voilà le programme de Chicago pendant quinze jours. Bilan : six victoires et des bonnes vibrations. Pascal Giberné nous fait voyager avec les Bulls.

via Getty Images

24 NOAH ET LES BULLS SUR LA ROUTE


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édito

LIN

Par Fabien FRICONNET

au salaire minimum et en fin de contrat ; Lin est passé de rien à tout en deux-trois jours, bénéficiant de la caisse de résonance ultime : New York. Dix jours après avoir été extrait de l’ombre, il a été désigné joueur de la semaine de la conférence Est. L’improbable jeune homme a même eu les honneurs de la Une de L’Équipe, mardi dernier. Ceci est mérité. Car s’il faut répondre à la question « Lin est-il un vrai joueur de basket ? », il n’y a pas de doute : oui. Contraint par l’inanité de son équipe, la faiblesse insigne qui la caractérise (caractérisait) au poste de meneur et, au surplus, par l’absence de Carmelo Anthony, Mike D’Antoni, l’entraîneur des Knicks, la tête sur le billot, a abattu sa dernière carte le 4 février lorsqu’il a tendu les clés de la citrouille à Lin, lequel s’est empressé d’en faire un carrosse. On vous laisse vous reporter à la page 28 de ce numéro pour en savoir plus.

David Sherman/NBAE via Getty Images/NBAE via Getty Images

U

ne fois que les eaux du « Tsunami buzzistique » se seront retirées, d’ici quelques jours/semaines/mois, on saura juger si Jeremy Lin était autre chose qu’une magistrale et spectaculaire éruption de « buzz ». Le « buzz », ce bourdonnement/bombardement coloré, bruyant, verbeux, cette forme élaborée d’hypnose – aussi anarchique que soigneusement étudiée et récupérée – souvent irrationnelle et toujours adossée à l’instantané (donc l’éphémère), qui pousse à l’appropriation par le « client » d’un fait, d’un individu, d’une tendance pour, in fine, en faire un produit. Un produit « affectif », « marqué » ; lorsqu’il ne s’agit plus de réfléchir mais seulement de réagir. C’est assez comparable, au fond, à l’émergence des « communautés de consommateurs », où l’individu est lié à la marque par un puissant sentiment d’appartenance – la démonstration en a été faite récemment avec la mort de Steve Jobs (Apple) et le lancement des nouveaux produits Free – qui a pour « vertu », outre de réduire les frais publicitaires, de « pucer » le consommateur jusqu’à ce que celui-ci ne s’aperçoive même plus qu’il en est un, jusqu’à ce que l’acte commercial soit occulté par lui. Nul n’échappe au « buzz » car s’en offusquer – et/ou être un « hater » – c’est aussi faire partie du jeu, c’est aussi accomplir sa part du boulot, c’est en être l’idiot utile. Et s’en détourner ou l’ignorer c’est être ringard ; le « buzz » est donc snob par essence. Jeremy Lin nous fait-il perdre la tête ? C’est à voir. Ce qui est vrai, c’est que le meneur des Knicks a tout, absolument tout, de la « Cinderella story », du destin à la Cendrillon. Taïwanais d’origine, californien de naissance, grosse tête – il sort d’Harvard, s’il vous plaît –, non drafté en 2010, anonyme parfait l’an dernier à Golden State et en D-League, anonyme toujours au bout du banc des Knicks jusqu’au 4 février dernier, payé

D’Antoni a une dette Ses 26,8 points (51,5% aux tirs), 8,0 passes décisives et 2,0 interceptions depuis cinq matches sont évidemment à manier avec précaution – d’autant que le basket de D’Antoni a tôt fait de « fabriquer » des faiseurs de stats – mais les résultats sont là : Lin a rebattu les cartes à New York, et pas qu’un peu. D’abord, il a relancé les Knicks. Ceux-ci, avant son émergence, étaient en panne. De victoires, d’alchimie, d’inspiration. De vie, en somme. Avec Lin, ils ont remporté leurs cinq derniers matches – en attendant Toronto et Sacramento, hors nos délais de bouclage – et sont revenus comme des lièvres dans la zone des playoffs, puisqu’ils sont actuellement seuls huitièmes à l’Est. Ce faisant, Lin a sauvé Mike D’Antoni. Comptable des résultats – c’est une chose – mais aussi de l’échec de l’attelage Amar’e Stoudemire-Carmelo Anthony, l’Italo-américain était susceptible de prendre la porte à n’importe

Il a rebattu les cartes à New York, et pas qu’un peu

quel moment. Il a désormais un peu de temps devant lui et un peu de vent dans le dos. « Lin-Sanity » (*) – le copyright est déposé – s’est mis dans la poche son coach, son public, les médias, les fans lambda et tous les amoureux du « rêve américain » – ou de ce qu’il en reste. D’une certaine manière, il incarne actuellement les Knicks. Ou l’idée que les fans de l’orgueilleuse franchise s’en font. New York était en mal d’un héros, ce que ne semblent pas devoir être Stoudemire et Anthony… Lin est l’homme idoine, il a été posé au bon endroit au bon moment. On peut imaginer, dès lors, que la personnalité de la semaine, qui pourra négocier un juteux contrat en fin de saison, sera maintenue dans ses prérogatives même lorsque Baron Davis sera sur pied, et surtout que son nouveau statut impose une forme de pression à Stoudemire et Melo. Ces deux-là doivent, à cette heure, avoir compris que leur équipe ne leur appartient plus… n (*) Jeu de mots avec « insanity », « folie » en anglais.


Spécial Semaine Des As

Pascal Allée/Hot Sports

06

ROANNE, UN HÔTE EN RECONSTRUCTION

UNE BÊTE BLESSÉE DONC DANGEREUSE On imagine qu’au moment de prendre la décision d’accueillir l’édition 2012 des As, Roanne avait imaginé un autre contexte. En championnat, l’équipe déçoit et l’éviction de Jean-Denys Choulet a créé beaucoup de remous. De plus, la Chorale a récemment annoncé qu’elle réduirait la voilure niveau budget pour la saison prochaine. Heureusement, la victoire à Cholet remet du baume au chœur. Par Thomas BERJOAN

C

’est une victoire extrêmement importante. Déjà, après huit défaites de suite à l’extérieur depuis le début de la saison, la Chorale a enfin ouvert son compteur sur la route, à Cholet (61-73). La Meilleraie n’a d’ailleurs plus rien d’une forteresse imprenable (3v-6d pour CB à domicile en 2011-12, plus mauvais bilan à domicile de Pro A, derrière le HTV). Plus important encore que le déclic psychologique en déplacement, la victoire permet surtout à Roanne de casser une dynamique négative en championnat.

Avant le week-end dernier, la Chorale restait sur trois défaites de rang et cinq sur les six derniers matches. Celui du week-end dernier, bien maîtrisé en attaque comme en défense, permet au club hôte d’entrer dans sa Semaine des As bien dans sa tête. « Ça va être une belle fête du basket sur une terre de basket », nous promet le président de la Chorale Emmanuel Brochot. « La ville de Roanne s’est beaucoup mobilisée. Nous, on va attaquer jeudi soir avec la même volonté qu’on avait l’année

La Chorale de Pavicevic (ci-dessus) et Holland (à droite) joue gros ce soir face au BCM.

dernière, la même équipe qu’on avait en début de saison à un joueur près et la même envie. On veut la gagner ! » Le président positive. Il n’a pas toujours été en position de le faire ces derniers mois. Mais avant même la victoire à Cholet, Emmanuel Brochot ne se considérait pas comme un navigateur sans boussole. « Le travail paye toujours. Je suis convaincu de ça. Le travail effectué depuis plusieurs semaines et plusieurs mois au sein du club va payer. » Il a touché un premier acompte à Cholet. Malgré tout, le navire a traversé de sacrés creux. De l’extérieur, la tempête paraissait terrible. Le capitaine ne laisse rien paraître. « Je suis un président heureux. Sur 22 matches cette saison, j’en ai gagné 14 (en fait Roanne a gagné 17 de ses 29 matches cette saison, 18 en championnat, 8v10d, 10 en EuroChallenge, 8v-2d, et 1 match gagné en Coupe, ndlr). Et je prends du plaisir à diriger et à manager mon club. Aujourd’hui, on est en course


07

PRO A

« Aujourd’hui, on va repartir d’une feuille blanche »

dans toutes les compétitions dans lesquelles on a été engagés en début de saison, championnat, Coupe de France, EuroChallenge et Semaine des As. »

« L’année la plus difficile, c’était la saison dernière » Le club a surtout souffert d’une séparation avec Jean-Denys Choulet, entraîneur qui était devenu au fil de onze saisons la figure emblématique du club. En interne, Brochot nous indique que ce sentiment n’était plus partagé. « Son éviction, c’est tout simplement la conséquence entre un déphasage complet entre le club et lui », précise le président. « Ça n’a rien à voir avec l’aventure sportive, les victoires, les défaites. » Sauf que la raison d’être du sport de haut niveau, ce sont les résultats. C’est incontournable. Et le fait que le bilan en championnat de coach Pavicevic soit moins bon (4v-7d) que celui bouclé par Choulet (3v3d) n’a pas aidé. « Cette saison est plus différente que difficile », nous confie Brochot. « L’année la plus difficile pour moi, c’était la saison dernière. Moralement. Là, c’est une année de transition avec d’autres challenges et d’autres motivations. » Si l’année dernière a été si compliquée à gérer, pourquoi alors ne pas avoir remercié coach JDC à l’intersaison ? « C’est une question que je me pose tous les jours », reconnaît le président. « Mais ça n’aurait pas été plus simple. Cela aurait peut-être été plus dur

Les records des As Points Sean Colson (Toulon)

30 Quart de finale 2008

Jermaine Guice (Le Havre)

29 Quart de finale 2003

Marc Salyers (Roanne)

29 Demi-finale 2007

Marc Salyers (Roanne)

29 Quart de finale 2007

Zach Moss (Vichy)

29 Demi-finale 2010

Rebonds K’Zell Wesson (Cholet)

22 Demi-finale 2003

Jojo Garcia (Nancy)

18 Quart de finale 2003

Rahshon Turner (Gravelines-Dk) 18 Quart de finale 2006

Passes Marques Green (Nancy)

15 Demi-finale 2006

Tyson Wheeler

14 Quart de finale 2005

Interceptions John Linehan (Paris)

6

Quart de finale 2006

Stanley Jackson (Strasbourg)

6

Quart de finale 2006

Ben Woodside (Gravelines-Dk) 6

Quart de finale 2010

Contres Alexis Ajinça (Toulon)

7

Quart de finale 2008

Records collectifs

Plus grand nombre de points Nancy

112 Finale 2005 contre Gravelines

Plus petit nombre de points Vichy

40 Finale 2008 contre Cholet

Plus grand écart Nancy

+36 Finale 2005 contre Gravelines

Pascal Allée/Hot Sports

Emmanuel Brochot

encore. Mais il aurait certainement fallu le faire à cette époque-là. Mais j’ai voulu croire… »

« Les critiques et les déceptions, je les comprends et je les partage » La vague de sympathie qui a entouré le coach viré s’est rapidement transformée en ressentiment contre le président. Et les déclarations de JDC, notamment vis-à-vis de Uche Nsonwu accusé d’avoir retourné le vestiaire, ont également alimenté les interprétations et les rumeurs sur les réseaux sociaux. À tel point que le président a réagi de façon officielle par un communiqué. « Les critiques et les déceptions, je les comprends et je les partage », développe-t-il. « Ce que je ne comprends pas et que je ne partage pas, c’est quand on ment. On a été l’objet de beaucoup d’attaques. C’est normal que chacun cherche à comprendre, se pose des questions et critique. Quand on est passionné d’un club, c’est normal qu’on ne soit pas toujours d’accord avec les choix qui sont faits puisqu’on ne connaît pas toujours les raisons de ces choix. Après, à nous d’expliquer, ce que j’ai fait avec les supporters et les partenaires, et à l’intérieur du club, ça passe très bien. » Le président a beaucoup de communication à faire en ce moment, puisque c’est au début du mois que dans Le Progrès, il annonçait une réduction très significative du budget pour la saison prochaine, passant

de 4,6 millions pour la saison en cours à 3,8 pour 2012-13. Une décision indépendante des difficultés rencontrées cette saison, nous dit le président. « On avait fait un budget sur trois ans et on est dans la dernière année de ce bail. C’est pour ça qu’on avait des joueurs signés pour trois ans et toute une organisation autour. Avec l’ancien coach, on avait budgété un titre sur ces trois années. Ce qui n’est malheureusement pas arrivé. On aurait dû être champion de France, on ne l’a pas été, c’est dommage. Donc aujourd’hui, on va repartir d’une feuille blanche. Pour réécrire une histoire sur les trois prochaines années. Et au moment d’établir le budget, il faut tenir compte de l’activité économique de notre pays. » Si le contexte de crise existe, Roanne dispose pourtant désormais avec une Halle Vacheresse à 5.000 places d’un outil plus performant que ces dernières années. Difficile donc de ne pas voir cela comme un retour en arrière. « On aura des prétentions sportives peut-être moins importantes mais plus atteignables », précise le président. Est-ce que la Chorale s’est mis trop de pression ces dernières années, ce qui a au final créé un climat insoutenable ? En tout cas, en affrontant jeudi soir Gravelines, grand favori à sa succession, la Chorale n’a rien à perdre. Un bon état d’esprit pour une compétition où en 120 minutes, il y a tout à gagner. n

LE PROGRAMME Quarts de finale Jeudi 16 février

1/ 18h30 : Gravelines-Dunkerque (1) – Roanne (10) 2/ 20h30 : Le Mans (4) – Orléans (6) Vendredi 17 février

3/ 18h30 : Chalon-sur-Saône (2) – Paris Levallois (5) 4/ 20h00 : Nancy (3) – Cholet (7)

Demi-finales Samedi 18 février

5/ 18h00 : vainqueur 1 – vainqueur 2 6/ 20h30 : vainqueur 3 – vainqueur 4

Finale Dimanche 19 février

7/ 18h45 : Vainqueur 5 – vainqueur 6

Le palmarès Vainqueur 2003 Pau 2004 Dijon 2005 Nancy 2006 Le Mans 2007 Roanne 2008 Cholet 2009 Le Mans 2010 ASVEL 2011 Gravelines-Dunkerque (*) Distinction crée en 2005

Finaliste Le Havre Le Mans Gravelines-Dunkerque Bourg Le Mans Vichy Orléans Orléans Chalon

MVP (*) Maxime Zianveni Eric Campbell Marc Salyers Nando De Colo David Bluthenthal Mindaugas Lukauskis Yannick Bokolo

Lieu Pau Mulhouse Clermont-Ferrand Dijon Nancy Toulon Le Havre Villeurbanne Pau


Spécial Semaine Des As

08

LE MANS

ORLÉANS

ACKER, DAVID ET GEORGI, UN DÉCLIC CHOC ? ÇA FONCTIONNE !

Encourageant contre Gravelines

rts Pascal Allée/Hot Spo

En début de saison, « AA » déclarait sur son site Internet vouloir être le MVP de Pro A. Ambitieux. Mais peut-on au moins croire à un réveil de l’Américain pour la deuxième partie de saison, à commencer par les As ? Après tout… En 2010-11, après une blesAlex Acker (Le Mans) sure au mollet, Alex Acker avait terminé la saison en boulet de canon (18 points de moyenne sur les dix derniers matches). La parenthèse roannaise peut-elle le booster ? Son dernier match contre Gravelines a été encourageant avec 16 pts dont 3/5 à trois-points et 6 rebonds alors qu’il a commencé le match sur le banc, remplacé dans le cinq par Max Kouguere pour la première fois depuis son arrivée au club. Le Mans a le plus beau palmarès des As avec quatre finales dont deux remportées en 2006 et 2009. Et a le potentiel pour prolonger ses beaux parcours trisannuels. Mais ça ne passera que par un Acker entreprenant... n Claire PORCHER

E

ntre nous, qui n’a pas émis quelques doutes lorsqu’en juin dernier, l’OLB a fait signer coup sur coup Georgi Joseph (1,98 m, 29 ans), energizer de l’Élan Béarnais, puis David Monds ✩ ✩ ✩ (2,03 m, 27 ans), faux pivot en provenance de la JL Bourg. Un rookie de 27 ans dont les expériences précédentes en Allemagne (6,4 pts à Goettingen ’08) et en Grèce (5,8 pts à Rhodes ’10) n’avaient pas laissé des souvenirs impérissables. Dominant en Pro B (14,6 pts et 8,4 rbds) mais dans une équipe du ventre mou, sa bonne adaptation ne tenait pas de l’évidence absolue. D’ailleurs Philippe Hervé a pris soin de le tester dans le Loiret avant signature. Bien lui en a pris. Parce qu’après une petite période d’adaptation, c’est-à-dire les cinq premiers matches de la saison (2v-3d), David Monds a trouvé son rythme de croisière en sortant du banc. Et l’OLB avec : 9 victoires en 10 matches avant la fessée reçue à Chalon ce week-end.

Mieux que Moss-Vaty La rage défensive de Georgi Joseph pour donner le bonne intensité d’entrée de jeu, le large buffet et les bonnes mains de Monds pour prendre le relai, coach Hervé a trouvé la bonne formule. Son équipe a pris l’habitude d’essorer le jeu intérieur adverse. Demandez à J.P. Batista limité à 11 points en 2 matches. Le Brésilien ne se réjouit pas forcément à l’idée de retrouver ces deux guerriers en ouverture des As. Si Orléans n’encaisse que 72,1 points par match, Joseph et Monds y sont pour beaucoup. Ceci n’était pas écrit d’avance pour l’Américain, pas spécialement réputé pour ses qualités défensives à la JL, mais qui a su s’inscrire dans la démarche collective de l’OLB. En attaque, aucun souci, l’Américain répond présent (10,7 points à 53%, 16e scoreur à la minute de Pro A) et compense la relative discrétion de Joseph. Coach Hervé a gagné son pari. Sa paire de pivots est tout à fait rentable des deux côtés du terrain, 17,7 points à 52%, 10,2 rebonds et 20,5 d’éval, et bien plus satisfaisante au global que l’ancienne paire Moss-Vaty. Son « rapport qualité-prix » figure parmi les meilleurs du championnat. Une réussite. n David Monds (Orléans)

Hervé Bellenger/IS

«

Alex est celui qui m’a semblé le plus apte à chausser les baskets laissées vacantes depuis le départ de Dee Spencer. » La citation de J.D. Jackson date de septembre 2010 à l’arrivée de ✩ ✩ ✩ ✩ l’Américain au Mans. Drafté puis s’exportant bien en Europe (14,3 points, 5,6 rebonds et 2,4 passes en 200506 à l’Olympiakos, s’il vous plaît), le CV était en effet alléchant. Attendu pour devenir l’un des cadors de Pro A, il a fait déchanter le club, avec une saison régulière mitigée (13,8 points, 3,5 rebonds, 3,1 passes et 13,5 d’évaluation) et des playoffs désastreux (9,5 points à 26%, 3,5 rebonds, 3,5 passes et 7 d’évaluation sur les deux matches). La saison en cours n’est pas faite pour rassurer les supporters du Mans. J.D. Jackson confie à l’ailier autant de minutes que la saison passée (30) pour un rendement moindre : 10,6 points à 34%, 3,8 rebonds, 3,0 passes décisives pour 10,6 d’évaluation. Le plus apte à remplacer Dee Spencer ? À titre de comparaison, ce dernier compilait, lors de sa seconde saison au Mans, 18,4 points, 5,2 rebonds, 3,8 passes pour 18 d’évaluation… Et surtout, son impact était tout autre.

Antoine LESSARD


09

PRO A

GRAVELINES-DUNKERQUE

ROANNE

LE FAVORI WRIGHT, PEUT-IL GAGNER ? PLUS OU MOINS ?

S

es joueurs le disent et lui l’a souvent prouvé : Christian Monschau est un féru de statistiques. Aussi, au moment d’aborder les As, n’a-t-il pas manqué de remarquer que le favori remportait rarement ✩ ✩ ✩ ✩ ✩ cette compétition. Depuis sa création, en 2003, neuf éditions se sont déroulées et l’équipe arrivant avec le meilleur bilan n’est repartie que deux fois avec le trophée : Pau-Orthez en 2003 et Roanne en 2007 (la Chorale et Nancy avaient abordé la compétition avec le même bilan). Sur les sept autres années, l’équipe au meilleur bilan a perdu deux fois en finale… et cinq fois dès les quarts. Depuis deux ans (Cholet et Roanne ’11, Le Mans ’12), les meilleurs bilans chutent d’entrée.

« Autant partir directement à Valencia ! »

L

es chiffres ? Le meneur US Andre Barrett pesait 12,5 points, 2,6 rebonds, 5,3 passes et 13,5 d’évaluation. Rashad Wright, son remplaçant : 6,3 points, 2,0 rebonds, 2,0 passes ✩ décisives pour 4,3 ballons perdus et 1,3 d’évaluation. Léger sur la balance. Les bonnes intentions ne suffisent pas. La nouvelle recrue est loin d’être efficace (5 d’évaluation en 29 minutes à Cholet, mais une victoire à son crédit) or il le faudra pour affronter Gravelines en ouverture. Erreur de recrutement ? Il faut bien sûr prendre en compte son temps d’adaptation. L’Américain ne compte certes que trois matches de championnat mais il est titulaire et passe tout de même 29 minutes sur le parquet. Il possède des qualités de gestionnaire mais son profil est plus celui d’un combo que d’un meneur pur. La Chorale reste toutefois patiente. « On travaille davantage notre défense et les automatismes commencent à venir en attaque. Wright est plus impliqué, même si Barrett avait beaucoup de talent. On avait besoin de davantage de stabilité à la mène », a expliqué Solo Diabaté au Bien Public. Rashad Wright (Roanne)

Yann CASSEVILLE

Claire PORCHER

Pascal Allée/Hot Spo

rts

Quant à la confiance du coach, elle est acquise d’avance, Luka Pavicevic l’ayant eu sous ses ordres à l’Hemofarm Vrsac en 2005-06 et à l’ALBA Berlin (9,8 points et 3,1 passes la saison dernière). Rashad Wright pourrait devenir un relais précieux du nouveau coach sur le terrain. Enfin, niveau personnalité, le groupe semble avoir gagné au change. Pourtant, même si Wright est moins onéreux, plus positif et motivé que ne l’était Andre Barrett, la Chorale a aussi besoin d’efficacité. Et si les joueurs de Pavicevic ont su profiter de la mauvaise prestation de Cholet pour gagner leur premier match à l’extérieur, on peut difficilement croire que Wright ait rassuré. Plus à l’aise en dehors des frontières (8 et 14 points contre Ventspils et Leiden), il doit exister maintenant en Pro A. n

rts Pascal Allée/Hot Spo

« Oui, il y a cette statistique. Et il y en a aussi une deuxième, c’est qu’aucune équipe n’a gagné deux fois de suite, donc ça fait deux raisons pour ne pas aller aux As et partir directement à Valencia (mardi en Eurocup, ndlr) », rit Christian Monschau. Le Mans a certes gagné deux fois mais à trois années d’intervalle (2006 et 2009). Le champion n’a jamais doublé la mise, au mieux a-til réussi, une fois, à atteindre la finale un an après l’avoir gagnée ; le MSB, vainqueur 2006 et finaliste 2007. « Ces statistiques ne jouent pas en notre faveur », reprend le coach du BCM. « C’est pour Yannick Bokolo (Gravelines-Dk) ça que, quels que soient les regards, les commentaires, on doit faire abstraction, rester focalisé sur notre objectif. » Le champion en titre est fidèle à sa philosophie : « pour être concentré sur un objectif, il faut n’en avoir qu’un. L’objectif n’est pas les As, c’est Roanne (en quart, ndlr). Le prochain match. Le reste, c’est de la littérature. » Ainsi les Maritimes entament la défense de leur trophée, face à une énigmatique équipe de Roanne. Avec tout de même le petit truc en plus acquis en allant au bout un an plus tôt ? « Il n’y a pas de bagage », rétorque Christian Monschau. « Il n’y a rien. C’est un nouveau trophée. » Qui glisse toujours entre les mains. Et cette fois ? n

Besoin d’efficacité


Spécial Semaine Des As

NANCY

CHOLET

OÙ EN SONT LES NOUVEAUX US ?

D

ixième édition des As et dixième participation pour le SLUC, vainqueur en 2005. Seulement, depuis l’édition 2007 jouée à domicile (demi-finaliste contre Le Mans), les Nancéiens ✩ ✩ ont pris la vilaine habitude de mordre la poussière dès leur entrée en lice : contre le HTV en 2008 (98-95 a.p.), l’ASVEL en 2009 (62-55), Roanne en 2010 (90-68) et l’ASVEL encore l’an passé à Pau (108-107 a.p.) après une gestion catastrophique des dernières minutes. Alors, un syndrôme des As chez les Couguars ? « Ce n’étaient pas des mauvais matches, sinon celui contre Roanne qu’on n’avait pas abordé avec suffisamment de rigueur », corrige JLM. « Je ne renie pas ces matches. » De fait, l’entraîneur ne prête pas d’importance à cette mauvaise série. Il est plus préoccupé, en revanche, par la dynamique de son équipe, « pas terrible en ce moment même s’il ne faut pas tirer de conclusions dramatiques parce qu’on est dans une série de matches difficiles. »

Chute à l’arrière

Hervé Bellenger/IS

Moins 2 contre le BCM à domicile (« sur la dernière action, les arbitres ont quatre occasions de siffler qu’ils n’ont pas voulu voir »), -15 à Orléans, -12 contre l’ASVEL, -6 enfin après prolongation chez le PL privé de Lamont Hamilton, le SLUC a perdu de sa superbe et n’aborde pas les As dans de bonnes conditions. « Il y a plein de petits bobos qui nous perturbent. La seule semaine où on s’était bien entraîné, c’était avant Le John Linehan (Nancy) Mans, et comme par hasard, on fait notre meilleur match. Les autres semaines sont un peu chaotiques. » Depuis le début de l’année civile, les arrières nancéiens (Linehan, Amagou, Shuler, Grant) traversent une période de creux (33% aux tirs pour le quatuor). Le jeu du SLUC a perdu de sa fluidité. « Dans la gestion du ballon, on passe du très bon contre Le Mans au très mauvais contre Villeurbanne sans qu’il y ait une explication et une justification. Notre réhabilitation passera par plus de rigueur dans ce domaine. » Paroles à mettre en acte contre Cholet. Histoire, après quatre échecs consécutifs, de passer la seconde. n Antoine LESSARD

L

es Choletais se cherchent. Ou plutôt continuent de se chercher. S’incliner face à Roanne sous les huées de son propre public (61-73) n’est pas la meilleure des préparations avant ✩ ✩ ✩ les As. D’autant que deux prestations poussives avaient précédé ce match (-10 face à Orléans, +4 au Havre). « Le collectif n’est pas toujours en place », admet Erman Kunter. « On est encore fragile. Dans le vestiaire, ça se passe beaucoup mieux qu’il y a deux mois mais on a besoin d’un peu plus de temps pour travailler avant de monter en régime. » Les changements d’Américains – 11 « consommés » sur une demi-saison ! – n’ont pas aidé à stabiliser un fond de jeu. CB peine à trouver d’autres éléments réguliers que ses trois valeurs refuges : Fabien Causeur, DeMarcus Nelson et Randal Falker. Aucun des trois US intégrés depuis la mi-décembre n’a convaincu jusqu’à présent. Face à la Chorale, le trio a même touché le fond, cumulant une évaluation de zéro en 58 minutes !

Patrick, Robert et Kevin Patrick Christopher a du peps, un bon tir extérieur, son rendement en attaque n’est pas mauvais (10,0 pts Robert Dozier (Cholet) à 40,3% et 38,2% à 3-pts en 22’) mais l’Américain ne pèse pas sur le jeu et souffre d’inconstance. « C’est un problème à régler », dit Kunter. « Je préfère qu’il marque 15 pts à chaque match plutôt que 28 et 2. Mais on capable de gagner avec un mauvais match de Christopher. » Sauf que lorsque Robert Dozier s’y met à son tour, cela devient compliqué. De retour de blessure le 21 janvier, l’ailier-fort n’a pas démontré grand-chose depuis sa bonne entrée en matière à Toulon. Kunter l’assure : « l’intégration de Robert est en cours. Comme il n’a pas joué pendant quatre mois, il a un peu de mal à trouver le rythme. Il prend un rôle important dans le groupe pendant les entraînements. Ses coéquipiers le connaissent mieux. » Kevin Houston, enfin, ne devrait pas faire long feu. Sa pige médical (pour Nichols) prend fin le 19 février. Le meneur US occupe un rôle mineur (3,8 pts et 1,5 pd en 10’) et, pour tout dire, surnuméraire. Le joker sortira-t-il de sa coquille aux As ? n rts

PASSER LA SECONDE

Pascal Allée/Hot Spo

10

Antoine LESSARD


11

PRO A

CHALON-SUR-SAÔNE

PARIS LEVALLOIS

ASSEZ FORTS SANS BANC, PHYSIQUEMENT ? POINT DE SALUT ? ✩

la fraîcheur physique. » Aujourd’hui, sur la ligne de départ, la principale interrogation au sujet des Bourguignons est la suivante : ont-ils le coffre pour enchaîner trois matches en trois jours ? « Il faut que le banc soit prolifique, ce qui est le cas depuis à peu près un mois et demi. Il y a du mieux dans l’explosivité et au niveau du foncier on est bien, on a été capable de reprendre 41 points à Anvers en 23 minutes », rappelle le coach. « Il faut éviter les 35 minutes d’affilée pour un joueur pour ne pas taper dans les réserves. »

« On peut s’appuyer sur 10 joueurs »

Hervé Bellenger/IS

Ces derniers temps, Blake Schilb a été nettement moins utilisé que par le passé. 33 minutes en 2009-10, 31 en 2010-11 et cette saison, l’ailier US passait encore 32 minutes de moyenne sur le parquet lors des 12 premières journées. Depuis, son temps de jeu est de 26 minutes. Conditions de match ? Coup de mou ? Volonté du coach ? « Un peu des trois », commente Beugnot. « Il a porté l’équipe pendant près de quatre mois, après il a logiquement eu un passage délicat donc la volonté était d’éviter la blessure. Et l’année dernière on ne pouvait pas gagner les matches s’il n’était pas bon, aujourd’hui on peut gagner des matches avec un Blake en-deça de ses possibilités. » De là à penser que l’effectif chalonnais est aussi fourni quantitativement que ceux du BCM ou du MSB ? « Si le banc continue son évolution oui. On peut s’appuyer sur dix joueurs. On a le même banc que certaines équipes sauf que les forces ne sont pas aux mêmes Jordan Aboudou (Chalon) endroits. » Nicolas Lang, Bryant Smith, Jordan Aboudou, Joffrey Lauvergne et Michel Jean-Baptiste Adolphe : si Chalon ’12 veut faire mieux que Chalon ’11, ça passe sans doute par ces garçons-là. n Yann CASSEVILLE

I

ls n’avaient pas besoin de cela, les Franciliens. À une semaine des As, leur pivot star, Lamont Hamilton s’est fait une entorse acromioclaviculaire lors d’un entraînement. S’il peut jouer, le ✩ ✩ deuxième meilleur joueur à l’évaluation de Pro A ne sera vraisemblablement pas à 100% de ses capacités. Le coup est rude pour le PL, qui vaut essentiellement par son cinq majeur. À tout le moins en attaque. Les statistiques sont édifiantes. Trenton Meacham, Eric Chatfield, David Noel, Jawad Williams, Lamont Hamilton ? 74% du temps de jeu total, 86% des points et 79% de l’évaluation collective. Trois « records » en Pro A. Sur le banc, des role players, Philippe Da Silva, Michel Morandais, Vincent Masingue et Giovan Oniangue, qui se sacrifient corps et âme pour l’équipe, acceptent de faire le sale boulot et font briller les joueurs sus-cités. C’est là une richesse de ce PL ’12. Une vraie équipe, à la hiérarchie parfaitement établie. Le classement valide la démarche collective.

Comme Roanne 2007 Cela devient aussi une limite lorsqu’un membre du cinq se retrouve sur le flanc. Car qui pour prendre la relève de Chatfield, Williams et Hamilton, trois des cinq meilleurs scoreurs du championnat ? Vincent Masingue a livré un match admirable contre Nancy, mais on ne pourra pas demander au vieux guerrier (bouilli à sa sortie après sa deuxième faute technique) de reproduire ce genre de prestations trois fois en trois jours à Vacheresse. Des solutions alternatives existent, comme celle de décaler Jawad Williams au pivot et David Noel en 4. Elles ne résisteront pas sur la durée. Le retour de Lamont Hamilton changerait évidemment la donne. L’exemple de Roanne, vainqueur des As puis champion en 2007, prouve qu’un effectif limité n’empêche pas d’avoir de grandes ambitions. La Chorale était ultradépendante de son trident US SpencerHarper-Salyers. Son cinq représentait 74% du temps de jeu, 81% des points et 82% de l’évaluation collective. Des chiffres pas sans rappeler ceux du PL. Comme quoi une bonne hiérarchie offensive est parfois plus précieuse que l’abondance de talents. n Jawad Williams (PL)

Hervé Bellenger/IS

«

Le problème n’est pas d’enchaîner deux matches, c’est le troisième match en trois jours. » Gregor Beugnot parle en connaissance de cause. Il y a un an, Chalon chutait en finale des As, 71-79. Le BCM, sans doute un ton au-dessus et l’Élan, un tantinet émoussé. « Sur la finale c’est sûr qu’il nous a manqué de

Antoine LESSARD


12

CHIFFRES

SEMAINE DES AS À Roanne Quarts de finale Jeudi 16 février

Le Mans – Orléans,

à 18h en direct sur Sport+

Gravelines-Dk – Roanne,

à 20h30 en direct sur Sport+ Vendredi 17 février

Chalon – Paris Levallois, à 18h en direct sur Sport+

Nancy – Cholet,

à 20h30 en direct sur Sport+

Demi-finales Samedi 18 février,

à 18h et 20h30 en direct sur Sport+

Finale Dimanche 19 février

à 18h45 en direct sur Sport+

PRO A 18 journée e

Vendredi 10 février

*Paris Levallois bat Nancy 99-93 a.p. *ASVEL bat Strasbourg 88-86 *Pau-Lacq-Orthez bat Dijon 59-57 Samedi 17 février

*Le Mans bat Gravelines-Dk 85-83 a.p. Roanne bat *Cholet 73-61 *Nanterre bat Hyères-Toulon 102-60 *Poitiers bat Le Havre 82-64 94-62 *Chalon bat Orléans

Prochaine journée 19e journée Mercredi 22 février

Strasbourg – Poitiers Vendredi 24 février

Le Mans – Chalon,

à 20h45 en direct sur Sport+ Samedi 25 février

Le Havre – Nanterre Dijon – Hyères-Toulon Nancy – Pau-Lacq-Orthez Roanne – Paris Levallois Gravelines-Dk – Cholet, à 18h30 en direct sur Sport+

Orléans – ASVEL

Boxes-scores 10/2 *ASVEL bat Strasbourg ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Jackson* 26 6-9 2-5 5-5 2 5 H.Armstrong* 30 6-8 0-1 2-4 8 1 L.Westermann* 26 6-9 2-5 - 4 2 P.Lacombe 14 6-9 2-2 - 3 1 K.Tillie* 25 4-7 - 2 1 D.Thompson* 31 3-5 1-2 - 1 4 P.Goss 26 2-5 2-3 - 3 5 D.Haritopoulos 17 1-3 - 4-4 1 L.Jean-Charles 5 - 1 Total 200 34-55 9-18 11-13 25 19

In 1 2 2 2 7

88-86 Co Bp Pts - 3 19 - 1 14 - 3 14 - 3 14 - 4 8 2 1 7 1 2 6 - - 6 - - 3 17 88

Strasbourg K.Anderson* R.Greer* C.Oliver A.M’Baye* A.Ajinça* N.De Jong M.Zianveni* A.Jeanneau Total

Min 36 36 35 30 24 10 15 14 200

Tirs 6-10 7-11 5-8 5-10 5-8 3-5 2-4 0-2 33-58

3pts 3-6 1-3 2-3 3-6 0-1 9-19

LF Rb Pd 5-6 1 3-3 5 5 2-2 5 2 - - 1 1-4 3 4 - 1 0-3 1 - 2 2 11-18 18 14

10/2 Paris Levallois E.Chatfield* T.Meacham* Ja.Williams* M.Morandais D.Noel* P.Da Silva V.Masingue* G.Oniangue Total Nancy A.Moerman* B.King* V.Samnick J.Shuler* A.Akingbala* P.Amagou J.Linehan* K.Grant A.Sylla Total

*Paris Levallois bat Nancy 99-93 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 45 9-17 3-4 6-8 6 8 4 - 5 27 37 8-10 3-4 2-2 4 2 2 - 2 21 41 6-12 0-4 4-8 3 3 3 3 2 16 23 5-9 2-5 0-2 4 2 1 - 3 12 27 4-8 0-2 - 4 2 1 - 1 8 14 2-3 2-2 2-2 3 1 - - - 8 29 2-6 - 1-3 6 4 - - - 5 9 1-2 0-1 0-1 2 - 1 - 1 2 225 37-67 10-22 15-26 32 22 12 3 14 99 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 41 14-21 3-6 1-2 11 4 3 - 3 32 39 9-13 4-7 - 3 4 1 - 3 22 19 5-7 - 2-2 4 - - 2 2 12 39 3-12 2-6 - 3 2 1 1 1 8 27 2-5 - 4-5 8 3 1 - 1 8 20 3-7 0-4 0-1 2 4 1 - 2 6 32 2-4 1-2 - 2 7 1 - 3 5 5 0-1 0-1 - - - - - - 3 0-2 - - - - - - 225 38-72 10-26 7-10 33 24 8 3 15 93

10/2 *Pau-Lacq-Orthez bat Dijon Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Maravic* 39 4-9 1-2 8-8 10 2 A.Mendy* 26 6-11 1-4 - 4 1 A.Ray* 37 3-10 1-6 2-2 3 4 C.Elonu 19 2-4 - 4-8 12 1 37 1-6 0-2 4-6 3 4 T.Gipson* C.Marquis* 21 1-3 - 4-10 8 1 J.Morency 11 - - R.Lesca 4 - - F.Lesca 3 - - S.Rimac 3 - - Total 200 17-43 3-14 22-34 40 13 Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Marshall 29 6-13 2-6 4-6 2 Z.Moss* 30 5-8 - 2-2 7 A.Harris* 26 4-5 0-1 - 3 J.Leloup* 23 2-6 - 4-4 - 5 B.Dixon* 28 2-7 2-6 - 1 4 A.Christophe 4 1-1 1-1 - 2 D.Melody* 36 0-9 0-5 2-4 2 2 T.Rupert 14 0-2 - - R.Lewin 10 - 1 Total 200 20-51 5-19 12-16 18 11

In 3 4 1 8

Co Bp Pts - 1 20 - 1 18 - 3 14 - 2 13 1 3 11 - - 6 - 1 4 - 1 1 12 86

59-57 In Co Bp Pts - - 2 17 5 - 4 13 - 1 4 9 - 1 4 8 - - 4 6 - - - 6 - - 3 1 - - - - 1 - - 2 6 2 24 59 In Co Bp Pts 4 - 4 18 1 - 5 12 1 - 2 8 2 - - 8 1 - 4 6 - - 3 3 1 - - 2 - - 1 1 - - 11 - 19 57

11/2 *Chalon bat Orléans 94-62 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Schilb* 31 7-11 3-4 9-9 6 8 2 - 3 26 A.Aminu* 26 6-12 - 4-5 8 - 2 - 2 16 M.Delaney* 29 2-5 2-4 5-6 1 1 - - 2 11 I.Evtimov* 26 4-8 2-6 - 2 8 5 - 1 10 J.Lauvergne 12 3-7 - 3-4 5 1 - - 1 9 S.Tchicamboud* 23 2-2 - 2-2 2 2 3 - - 6 M.Jean-Baptiste Adolphe 12 3-5 - 4 1 - - 1 6 N.Lang 19 2-6 1-3 - - 1 - - 1 5 U.Adjagba 2 0-1 0-1 3-4 - - 1 - 1 3 B.Smith 13 1-4 0-2 - 2 - 1 1 1 2 J.Aboudou 7 - 2 - - - 2 Total 200 30-61 8-20 26-30 32 22 14 1 15 94 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Banks* 28 4-10 4-8 4-6 2 - - - 3 16 A.Sy* 28 5-9 1-1 3-4 4 2 2 1 4 14 G.Joseph* 30 5-8 - 2-2 9 - 2 - 4 12 M.N’Doye 13 3-4 2-3 - 1 1 2 - 2 8 19 2-9 0-1 3-6 3 1 1 1 1 7 D.Monds B.Greene* 22 2-6 1-3 - 5 2 - - 2 5 M.Pellin 20 0-1 0-1 - 3 8 - - 3 Y.Sangare* 17 0-3 0-3 - 3 4 1 - 4 M.Lebrun 14 0-2 0-1 - 1 1 - - 1 B.Pamba 7 0-2 - - - - - 1 Y.Solle 2 - - - - - - Total 200 21-54 8-21 12-18 31 19 8 2 25 62

1 Chalon - Gravelines-Dk 3 Paris Levallois 4 Orléans - Nancy - Le Mans 7 ASVEL 8 Roanne - Cholet - Dijon 11 Strasbourg - Nanterre 13 Poitiers - Le Havre - Pau-Lacq-Orthez 16 Hyères-Toulon

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18

15-3 15-3 13-5 12-6 12-6 12-6 10-8 8-10 8-10 8-10 7-11 7-11 5-13 5-13 5-13 2-16

9-1 8-0 10-0 8-1 7-2 8-1 6-3 7-2 3-6 6-3 6-3 5-4 4-5 4-4 4-5 1-8

6-2 7-3 3-5 4-5 5-4 4-5 4-5 1-8 5-4 2-7 1-8 2-7 1-8 1-9 1-8 1-8

81,9 80,2 83,8 76,2 81,1 83,7 78,2 75,7 80,1 68,5 76,7 80,5 74,4 76,3 75,5 77,9

73,1 66,8 81,0 72,1 76,1 81,3 76,2 77,5 79,1 69,9 76,3 81,4 78,5 78,6 85,4 97,4

+8,8 +13,4 +2,8 +4,1 +5,0 +2,4 +2,0 -1,8 +1,0 -1,4 +0,4 -0,9 -4,1 -2,3 -9,9 -19,5

3 v. 1 d. 3 v. 1 d. 2 d. 1 v. 3 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 d. 1 v. 1 v. 3 d. 1 v. 10 d.

4-1 4-1 4-1 4-1 1-4 2-3 4-1 2-3 3-2 2-3 2-3 3-2 3-2 1-4 1-4 0-5

In 3 3 1 7 In 2 1 1 4

82-64 Co Bp Pts - - 15 1 2 14 - 2 14 - 1 13 - 1 8 - 2 8 1 1 6 - - 2 - - 2 - - - 1 2 10 82 Co Bp Pts - 3 17 1 3 14 - 2 8 - 5 8 - - 7 - - 6 - 2 4 - - - - 1 15 64

11/2 *Nanterre bat Hyères-Toulon 102-60 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Covile 20 6-8 - 6-6 4 1 1 - 1 18 W.Daniels* 19 6-9 0-2 3-4 1 1 1 - - 15 D.Garrett* 20 5-7 1-1 2-2 5 6 1 - 1 13 J.Passave-Ducteil* 20 6-7 - 1-2 4 - 1 - 1 13 M.Diarra 20 4-7 2-4 - 3 2 - - - 10 X.Corosine* 19 3-7 2-4 - - 1 - - 3 8 M.Riley* 24 3-7 1-3 - 7 2 2 - 1 7 S.Brun 21 3-4 1-1 - 5 3 1 - 1 7 M.Judith 17 2-3 1-2 1-1 1 1 - - 1 6 L.Akono 20 2-4 1-3 - 6 8 3 - 1 5 Total 200 40-63 9-20 13-15 36 25 10 - 10 102 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Terrell* 28 7-11 0-1 2-2 1 - - - 2 16 P.Morlende* 36 4-10 0-3 4-4 1 2 - - 1 12 M.Faye* 34 4-10 1-4 2-3 7 2 1 - 5 11 L.Labeyrie* 34 5-9 - 8 1 1 - 2 10 S.Cisse 17 4-8 1-2 0-1 1 - - - 1 9 A.Julien 10 1-2 - 1 - 1 - 1 2 K.Reid* 28 0-3 0-1 - 1 6 - - 2 F.Ateba 8 0-1 0-1 - - - - - - R.Roberts 5 0-2 - - - - - - Total 200 25-56 2-12 8-10 20 11 3 - 14 60 11/2 Roanne bat *Cholet Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd F.Causeur* 35 6-15 3-7 7-8 3 4 D.Nelson* 37 6-13 1-4 2-3 4 4 P.Christopher 26 3-14 2-7 - 1 R.Dozier* 24 3-5 - 3 R.Falker 26 1-2 - 3-6 6 1 L.Vebobe 22 2-5 - 1-2 6 W.Gradit* 14 0-2 0-1 - 2 1 K.Houston 8 0-4 0-1 - - R.Duport* 8 0-2 - 1 1 Total 200 21-62 6-20 13-19 26 11 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Holland* 32 4-6 3-4 4-4 5 2 S.Diabate 20 4-6 - 3-3 3 2 R.Jackson 20 5-10 - 1-2 8 1 D.Page* 32 3-8 1-3 2-2 8 4 U.Nsonwu-Amadi* 21 3-6 - 2-2 7 R.Wright* 29 2-4 0-1 3-6 1 3 P.Braud* 25 2-5 2-5 - 3 1 M.Mokongo 13 3-4 - - 1 A.Tanghe 8 0-1 0-1 - 2 2 Total 200 26-50 6-14 15-19 37 16

In 2 2 1 1 1 7 In 1 1 3 1 6

73-61 Co Bp Pts - - 22 - 4 15 - - 8 - 3 6 2 - 5 - 2 5 - 1 - - 1 - 3 10 61 Co Bp Pts - 2 15 - 2 11 - 3 11 2 2 9 - 2 8 - 1 7 - 1 6 - - 6 - 2 2 15 73

11/2 *Le Mans bat Gravelines-Dk Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Rochestie* 45 7-18 1-6 4-4 6 8 M.Sommerville* 41 6-17 2-9 2-2 9 2 A.Acker 30 5-12 3-5 3-4 6 J.P.Batista* 34 4-10 - 5-6 6 4 C.Kahudi* 33 2-6 0-2 4-6 10 1 M.Kouguere* 15 3-3 1-1 - 2 T.Bryant 15 3-5 - 3 H.Kahudi 12 0-1 0-1 - 2 1 Total 225 30-72 7-24 18-22 44 16

In 1 1 1 3

85-83 Co Bp Pts - 6 19 1 2 16 - 1 16 1 5 13 - 1 8 - 1 7 - - 6 - - 2 16 85

Gravelines-Dk Y.Bokolo* A.Albicy* R.Jomby* J.K. Edwards D.Issa P.Sy C.Akpomedah* J.Reynolds L.Vaty* J.Johnson Total

Min 30 33 26 18 20 18 33 11 19 17 225

Tirs 8-16 7-11 4-12 3-7 3-4 2-6 2-7 1-4 2-8 0-6 32-81

3pts 1-5 1-3 3-7 2-3 1-5 1-4 0-5 9-32

LF Rb Pd 3-4 3 3 1-2 3 3 - 6 1 2-2 4 3 1-1 4 1 1-4 3 1 - 3 2 2-2 2 - 6 1 - 1 10-15 35 15

In 3 2 1 1 7

Co Bp Pts - 1 20 - 2 16 - 2 11 - 2 8 2 - 7 - - 7 2 - 5 - - 5 - 2 4 - 1 4 10 83

PRO B 21e journée Vendredi 10 février

Boulogne bat *Bordeaux *Châlons-Reims bat Denain *Nantes bat Vichy *Lille bat Rouen *Aix-Maurienne bat Fos Antibes bat *Évreux *Bourg bat Saint-Vallier *Le Portel bat Quimper

90-81 106-74 75-72 77-69 95-73 82-54 99-87 97-76

Dimanche 12 février

*Limoges bat Boulazac

75-74

Prochaine journée 22e journée Mardi 21 février

Denain – Évreux Antibes – Bordeaux Boulazac – Lille Fos – Châlons-Reims Le Portel – Nantes Rouen – Bourg Saint-Vallier – Limoges Quimper – Aix-Maurienne Vichy – Boulogne

Boxes-scores

10/2 Boulogne bat *Bordeaux 90-81 Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Cunningham* 23 8-12 0-1 4-4 4 - - - 1 20 J.Ford* 30 8-11 - 3-5 9 1 - 4 3 19 C.Dunn* 32 5-11 1-2 3-4 1 5 1 - 2 14 G.Darrigand* 30 3-6 2-3 2-3 2 8 1 - 4 10 M.Doubal 25 3-7 3-6 - 2 - 2 - 1 9 R.Dardaine 7 2-5 0-2 - 1 - 1 - 1 4 S.Driss* 22 1-4 1-3 - 5 2 - - 3 3 J.Nzeulie 11 1-3 - 1 2 - - - 2 B.Elisabeth-Mesnager 17 0-2 0-1 - 3 2 1 - 2 M.Diaw 3 - 1 - - - - Total 200 31-61 7-18 12-16 29 20 6 4 17 81 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Rousselle* 38 4-15 2-8 12-12 2 5 1 - 3 22 F.Raposo 27 7-14 - 5-6 12 - 2 1 1 19 C.Rouse* 34 5-10 - 3-3 8 - 2 3 2 13 T.Stanley* 28 5-12 3-8 - 3 1 2 - 2 13 J.Mathis* 20 4-8 1-1 1-2 3 1 - - 2 10 P.Le Pellec 20 3-7 1-2 1-1 4 1 2 - 1 8 Z.Bah* 25 0-2 0-1 5-6 3 - 2 - 1 5 D.Summers 8 0-1 - 1 1 - - 1 Total 200 28-69 7-20 27-30 36 9 11 4 13 90 10/2 *Bourg bat Saint-Vallier Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Cornley* 36 8-14 1-3 2-2 5 1 O.Barro* 29 6-7 - 3-4 8 3 J.Sanchez 21 7-7 1-1 - 5 4 A.Tsagarakis* 29 4-9 3-6 - 1 6 J.Delhomme 18 4-9 2-5 1-1 1 4 C.Ferchaud 15 4-5 1-2 - 2 2 D.Copeland* 22 2-7 1-6 2-2 1 5 R.Chery* 15 1-3 1-3 3-4 4 2 C.Koma 15 2-3 0-1 2-2 - Total 200 38-64 10-27 13-15 27 27

In 3 2 1 1 7

99-87 Co Bp Pts - 3 19 1 1 15 1 2 15 - 3 11 - 2 11 - 1 9 - 3 7 1 2 6 - - 6 3 17 99

PRO B : CLASSEMENT Équipe

PRO A : CLASSEMENT Équipe

11/2 *Poitiers bat Le Havre Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Badiane* 24 7-9 - 1-1 9 1 A.Dobbins* 35 5-9 2-2 2-5 5 1 J.J. Miller* 28 7-13 0-6 - 2 4 P.Guillard* 24 5-9 3-5 - 1 1 K.Younger 22 4-7 - 0-2 7 E.Fournier 15 3-5 2-4 - 5 4 A.Grant* 17 2-6 1-1 1-2 - 1 C.Gomez 14 1-3 0-1 - 1 2 J.Dalmat 1 1-1 - - R.Wright 11 0-4 0-2 - 1 3 J.Aka 9 - 1 Total 200 35-66 8-21 4-10 32 17 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd N.Pope* 35 4-14 3-6 6-10 4 B.Boddicker* 31 5-8 1-1 3-4 5 3 J.Cox* 37 3-11 1-4 1-2 - 4 N.Wise* 29 3-11 0-4 2-2 6 2 O.Camara* 29 3-5 - 1-2 5 G.Jenkins 12 2-3 - 2-2 2 C.Leonard 15 2-3 0-1 0-1 3 G.Pitard 9 - 1 2 F.Paschal 3 - - Total 200 22-55 5-16 15-23 26 11

1 Boulazac - Limoges 3 Châlons-Reims 4 Fos 5 Aix-Maurienne 6 Lille 7 Boulogne - Bordeaux - Bourg 10 Saint-Vallier - Nantes 12 Évreux - Le Portel 14 Antibes - Denain 16 Rouen 17 Quimper 18 Vichy

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

20 20 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21

17-4 10-2 7-2 17-4 10-0 7-4 15-6 10-1 5-5 14-7 9-1 5-6 13-8 9-2 4-6 12-9 7-4 5-5 11-10 8-3 3-7 11-10 8-3 3-7 11-10 9-2 2-8 10-11 6-4 4-7 10-11 7-4 3-8 9-12 7-4 2-8 9-12 6-4 3-8 8-13 4-6 4-7 8-13 5-5 3-8 7-14 4-6 3-8 4-17 3-7 1-10 3-18 3-7 0-11

78,4 83,1 76,0 82,5 83,7 77,2 81,3 73,8 83,5 82,7 74,7 74,5 78,2 75,2 81,2 80,9 68,7 70,0

74,6 74,5 70,7 76,6 77,5 75,4 82,9 75,5 81,1 81,8 76,1 78,3 82,6 75,9 84,7 83,8 76,3 77,4

+3,8 +8,6 +5,3 +5,9 +6,2 +1,8 -1,6 -1,7 +2,4 +0,9 -1,4 -3,8 -4,4 -0,7 -3,5 -2,9 -7,6 -7,4

1 d. 7 v. 4 v. 1 d. 2 v. 1 v. 1 v. 2 d. 3 v. 5 d. 1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 3 d. 1 d. 10 d. 3 d.

4-1 5-0 4-1 4-1 3-2 4-1 2-3 1-4 4-1 0-5 3-2 2-3 2-3 3-2 1-4 2-3 0-5 1-4

Saint-Vallier L.Prowell* H.Disy* F.Tortosa D.Denave* S.Barrett* K.Shiloh* Y.Zonnet M.Toti F.Corneo Total

Min 29 38 25 23 22 25 13 19 6 200

Tirs 9-12 8-10 3-9 3-9 2-6 3-7 1-1 0-3 0-1 29-58

3pts LF Rb Pd 2-4 1-1 9 1-1 3-6 8 2 1-4 4-5 3 1 1-4 4-4 1 3 1-3 5-6 1 0-3 3-3 3 6 - 3-3 1 2 0-1 - - 4 0-1 - 1 3 6-21 23-28 27 21

In 1 1 1 3 1 1 8

Co Bp Pts - 2 21 - 1 20 - 3 11 - 5 11 - 2 10 - 4 9 1 1 5 - 2 - - 1 20 87

10/2 Antibes bat *Évreux 82-54 Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Wood* 30 7-13 - 1-2 8 1 1 1 4 15 D.Reed* 27 6-18 0-2 2-4 5 2 2 - 4 14 G.Florimont 21 2-7 - 5-7 2 2 1 - 5 9 A.Rowland* 26 3-8 2-4 - 6 2 3 - 4 8 G.Pons* 34 1-5 0-1 2-2 2 4 2 - 2 4 G.Costentin 21 1-4 0-3 - 1 2 - - 2 2 K.Dahak 6 1-1 - - 1 1 - 2 2 L.Konaté 15 0-2 0-1 - 4 - 1 1 1 S.Ho You Fat* 14 0-6 - 2 1 - - 1 M.Correa 6 - - - 1 - - Total 200 21-64 2-11 10-15 30 15 12 2 25 54 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Allen* 28 7-11 - 1-2 11 1 4 - 6 15 T.Huffman* 31 6-11 1-4 1-2 3 6 3 - 1 14 F.Prenom 21 6-6 - 2-2 5 3 2 1 2 14 B.Monclar 21 3-4 1-2 5-6 3 2 1 - 2 12 S.Essart* 26 4-9 0-3 2-2 3 2 3 - 1 10 L.Bengaber* 26 3-7 1-4 1-2 4 2 - - 1 8 M.Courby 13 1-2 0-1 3-4 1 - 1 1 2 5 M.Badiane* 27 2-5 - 4 1 1 5 5 4 Y.Siegwarth 6 0-3 0-1 0-2 1 - 1 - 1 T.Toneguzzo 1 - - 1 - - - Total 200 32-58 3-15 15-22 35 18 16 7 21 82 10/2 *Aix-Maurienne bat Fos Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Tucker 28 5-11 0-4 5-5 5 1 J.Ekanga-Ehawa* 25 5-7 4-5 - - 2 B.Osby* 21 6-7 - 2-3 10 S.Darnauzan* 25 6-10 1-3 - 2 5 W.Brown* 20 4-7 - 5-6 5 2 A.Gomis 20 3-5 2-3 - 6 1 M.Houmounou* 20 3-7 1-1 1-2 3 1 G.Clerc 19 2-4 2-2 - 1 5 M.Traoré 19 2-4 - 4 M.Robin 3 0-1 - - Total 200 36-63 10-18 13-16 36 17 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Choquet* 31 5-10 1-4 3-5 1 1 P.Haquet* 35 4-10 0-2 3-4 5 5 S.Gay* 33 5-15 - 1-2 8 1 S.Giffa* 28 3-9 0-2 5-6 4 1 M.Dia 17 4-7 0-1 3-5 2 K.Atamna 31 3-4 1-2 3-3 3 2 B.Clark* 15 1-8 0-3 3-4 4 1 A.Hamza 7 0-1 0-1 - 1 C.Cavallo 3 - - Total 200 25-64 2-15 21-29 28 11 10/2 Le Portel C.Davis* M.Labeyrie I.Sy R.Taylor* M.N’Diaye J.Ludon* B.Mangin* N.Wyatte* G.Leburgue S.Hanon Total Quimper G.Lessort* P.Paelay* V.Mouillard* A.McCoy* A.Salmon* F.Thibedore W.Molas A.Mendy W.Hervé Total

Min 22 29 26 26 18 12 24 26 14 3 200 Min 31 26 32 23 22 22 22 12 10 200

In 1 1 1 1 1 2 7 In 1 2 2 1 1 7

95-73 Co Bp Pts 1 3 15 - 5 14 2 1 14 - 3 13 - 2 13 - 1 8 - - 8 - 2 6 - 1 4 - 1 3 19 95 Co Bp Pts - 2 14 - - 11 - 3 11 1 2 11 - - 11 - 4 10 - 3 5 1 - - - 2 14 73

*Le Portel bat Quimper Tirs 3pts LF Rb Pd In 9-13 2-4 1-1 7 2 6-15 3-8 3-5 6 5 5-11 3-6 3-3 4 1 2 4-5 2-3 2-2 4 6 2 5-8 2-5 - 2 2 3-6 2-3 - 1 - 2-2 2-2 - 1 4 1-4 0-1 2-3 6 3 3 0-1 - 1 - - 1 1 35-65 16-32 11-14 33 24 7 Tirs 3pts LF Rb Pd In 6-10 1-2 2-4 6 - 4-9 1-3 5-5 3 2 2 4-8 1-5 - 2 3 4-7 0-2 - 5 - 3 3-10 2-8 - 7 1 1 2-6 1-2 2-5 - 1 2 2-5 0-1 3-4 2 - 2-3 1-1 1-6 2 - 1-1 - 2 3 28-59 7-24 13-24 29 10 8

97-76 Co Bp Pts - 2 21 - 1 18 - 2 16 1 2 12 - 1 12 1 - 8 - 2 6 - 1 4 - - - 2 2 13 97 Co Bp Pts - 4 15 - 2 14 - 3 9 - 1 8 - 2 8 - 2 7 - 3 7 - 2 6 - - 2 - 19 76

10/2 *Lille bat Rouen 77-69 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Smith 32 7-12 1-3 3-4 2 - 1 - - 18 M.Camara 11 5-8 5-7 - - - - - - 15 A.Rigaux* 22 4-7 3-5 - 3 4 1 - 1 11 C.Marshall* 25 4-9 1-5 - - 2 1 - 1 9 S.Bradford* 30 3-6 - 2-4 8 2 3 - 3 8 M.Tensorer* 26 2-4 1-3 - 3 3 1 - - 5 B.Gillet 18 1-4 1-3 2-2 1 2 1 - - 5 J.Sauret 18 2-6 0-1 - 3 5 - - - 4 J.M’Bida 4 1-2 - - - - - - 2 N.Taccoen* 14 0-3 - 3 1 - - 1 Total 200 29-61 12-27 7-10 23 19 8 - 6 77 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Siggers* 38 7-13 2-4 4-4 6 3 1 1 2 20 K.Patiejunas* 29 6-7 5-5 1-2 1 5 - - 2 18 P.Poupet* 36 2-8 2-4 7-8 5 - 1 - 4 13 A.Dunn* 30 5-10 0-1 - 5 2 2 - - 10 S.Dia 24 2-4 1-2 - 3 - - - - 5 C.Bronchard* 26 1-4 0-1 1-1 6 3 - - 3 3 L.Chelle 15 0-4 0-2 - 1 - - - 1 J.Wampfler 2 - - - - - - Total 200 23-50 10-19 13-15 27 13 4 1 12 69 10/2 *Nantes bat Vichy Nantes Min Tirs 3pts LF M.Badiane* 25 9-11 - 2-2 D.Ramseyer* 35 8-11 - 0-3 A.Charles* 37 4-10 3-4 D.Fergerson* 36 4-10 1-6 1-2 G.Watt 20 3-5 1-3 N.Gayon* 24 1-7 1-5 2-2 K.Morlende 12 1-1 1-1 1-4 J.Douillet 3 1-1 K.Idomenee 8 0-2 Total 200 31-58 7-19 6-13 Vichy Min Tirs 3pts LF D.Coleman* 35 10-16 3-5 1-1 M.Guichard* 34 8-12 2-3 A.Eito* 30 4-8 4-6 4-4 M.Jefferson* 31 4-8 - 0-4 V.Gelin 10 1-1 1-1 S.Dondon 11 1-1 N.Faye* 22 0-4 0-4 1-2 W.Aka 18 0-4 0-3 N.Diakite 9 0-1 Total 200 28-55 10-22 6-11

Rb Pd 8 1 3 5 6 2 1 9 6 1 2 2 - 2 - 1 1 27 23 Rb Pd 3 1 3 3 4 7 9 - 3 5 2 2 - 29 13

In 1 3 2 1 7 In 1 2 2 5

75-72 Co Bp Pts 2 2 20 - 1 16 - 1 11 - 1 10 - - 7 - - 5 - 3 4 - - 2 - 2 2 10 75 Co Bp Pts - 1 24 - 2 18 - 2 16 - 4 8 - 2 3 - 2 2 - 1 1 - 2 - - - 16 72


13

CHIFFRES 10/2 *Châlons-Reims bat Denain 106-74 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Mels 25 6-9 2-4 7-9 8 4 4 - 2 21 N.Carter 23 6-8 3-3 3-4 6 1 - - - 18 G.Chathuant* 24 5-10 2-5 1-2 4 2 1 - 3 13 C.Daniels* 20 5-6 - 2-3 4 - 2 1 2 12 K.Corre* 22 4-5 - 2-4 2 2 2 - - 10 E.Plateau 12 3-6 3-5 - 1 - 1 - 1 9 B.Mullins* 29 3-7 0-3 2-3 1 10 1 - 4 8 K.Joss Rauze* 25 3-5 1-3 - 3 5 2 - 1 7 P.Beye 15 2-6 - 2-2 3 - - 3 1 6 S.Soliman 5 0-2 0-2 2-2 - - - - - 2 Total 200 37-64 11-25 21-29 32 24 13 4 14 106 Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Rossiter* 32 8-11 1-2 0-1 6 2 2 1 1 17 J.James* 26 7-10 - 2-2 4 2 - - 2 16 L.Kante* 25 5-12 1-5 - 2 1 1 1 5 11 R.Brocheray 22 4-8 1-2 - 4 1 - - 3 9 F.Minet* 21 1-5 1-4 3-4 1 2 - - 4 6 N.Rohnert 21 1-5 1-3 2-2 1 4 1 - 2 5 X.Gaillou 14 1-5 0-2 2-4 - 2 2 - 2 4 A.Aboubakar Zaki* 13 2-5 - 5 - - - 1 4 M.Mubarak 11 1-3 0-2 - 1 - - - - 2 A.Bruyère 14 0-2 - 3 - - - 2 G.Toto 1 - - - - - - Total 200 30-66 5-20 9-13 27 14 6 2 22 74 12/2 Limoges J.Gomis* K.McAlarney* C.Massie* L.Milbourne S.Traore* R.Desroses* A.Curti F.Zerbo J.Mipoka J.Hoyaux Total Boulazac R.Ayers* D.Monroe* Y.Gaillou T.Dubiez S.N’Joya* F.Adjiwanou A.McKenzie* A.Kerckhof M.Cheriet I.Soumahoro* Total

*Limoges bat Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 7-10 2-2 4-5 - 1 30 6-10 5-7 - 2 4 32 3-10 - 6-9 17 5 19 5-11 0-2 1-2 3 1 22 4-11 - 6 3 32 1-7 1-4 - 3 3 19 0-2 0-1 2-2 2 2 8 1-1 - - 9 0-2 0-2 - 2 3 0-1 - - 200 27-65 8-18 13-18 35 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 8-12 6-8 2-2 2 1 30 5-9 0-1 6-8 6 5 21 3-5 0-1 4-4 3 24 3-5 3-4 - 3 25 3-9 0-1 - 7 7 17 1-4 0-1 2-6 6 3 25 1-10 0-2 1-2 5 1 16 0-1 0-1 1-2 1 1 6 0-1 0-1 1-2 2 5 - - 1 200 24-56 9-20 17-26 35 19

In 1 1 1 2 2 7 In 2 3 1 1 1 8

75-74 Co Bp Pts - 2 20 - - 17 3 8 12 - - 11 - - 8 - - 3 - - 2 - 1 2 - 2 - - 3 13 75 Co Bp Pts - 1 24 - 3 16 - 2 10 - 1 9 - 3 6 1 1 4 - 3 3 - - 1 - 1 1 1 - 2 15 74

ESPOIRS Nancy bat *Paris Levallois 91-68 *ASVEL bat Strasbourg 68-61 82-66 *Le Mans bat Gravelines-Dk Hyères-Toulon bat *Nanterre 82-80 *Pau-Lacq-Orthez bat Dijon 89-75 *Poitiers bat Le Havre 63-58 90-85 *Cholet bat Roanne Classement : 1- Nancy (15-3), 2- Le Mans (14-4), 3- Gravelines-Dk (13-5), 4- Hyères-Toulon (12-6), 5- Strasbourg, ASVEL (11-7), 7- Pau-Lacq-Orthez (108), 8- Cholet, Paris Levallois (8-10), 10Chalon, Orléans (7-10), 12- Roanne, Le Havre, Poitiers (7-11), 15- Dijon (4-14), 16- Nanterre (2-16).

NATIONALE 1 Sorgues bat *Montbrison Chartres bat *Angers Charleville bat *Liévin Challans bat *Clermont

21 journée e

*Chartres bat Montbrison 81-68 Charleville bat *Sorgues 85-76 93-78 *Brest bat Angers *Challans bat Saint-Quentin 69-68 *Souffelweyersheim bat Cognac 69-68 85-52 Orchies bat *Le Puy *Roche/Saint-Étienne bat Clermont 88-73 70-68 *Rueil bat Blois Liévin bat *Centre Fédéral 66-60 Classement : 1- Charleville, SaintQuentin (16-5), 3- Orchies (15-6), 4- Souffelweyersheim, Roche/SaintÉtienne (14-7), 6- Cognac, Blois (13-8), 8- Challans, Sorgues (12-9), 10- Liévin (11-10), 11- Brest, Chartres (10-11), 13- Angers, Rueil (9-12), 15- Clermont (6-15), 16- Le Puy (4-17), 17- Montbrison (3-18), 18- Centre Fédéral (2-19).

EUROLEAGUE TOP 16 Groupe E 4e journée

Olympiakos bat *Anadolu Efes *Galatasaray bat Moscou

67-65 68-64

5e journée

18e journée

20e journée

*Blois bat Le Puy 81-71 Saint-Étienne bat *Centre Fédéral 78-71 91-55 *Saint-Quentin bat Rueil *Orchies bat Souffelweyersheim 90-60 101-92 *Cognac bat Brest

92-76 75-67 74-64 77-73

Mercredi 22 février

CSKA Moscou – Olympiakos Galatasaray – Anadolu Efes Classement : 1- Moscou (3-1), 2- Olympiakos, Galatasaray (2-2), 4Anadolu Efes (1-3).

Groupe F 4e journée

*Sienne bat Malaga *Bilbao bat Madrid

84-69 93-69

Mercredi 22 février

Bilbao – Sienne Jeudi 23 février

Real Madrid – Malaga Classement : 1- Sienne (4-0), 2- Bilbao, Real Madrid (2-2), 4- Malaga (0-4).

*Milan bat Kazan 63-58 *Panathinaikos bat Fenerbahçe 72-62

DEMARQUEZ-VOUS !

Féminines

ESPAGNE

Jeudi 23 février

Fenerbahçe – Kazan Panathinaikos – Milan Classement : 1- Kazan, Panathinaikos (3-1), 3- Fenerbahçe, Milan (1-3).

Groupe H 4e journée

Barcelone bat *Kaunas *Maccabi Tel-Aviv bat Cantu

67-58 75-60

5e journée Jeudi 23 février

Maccabi Tel-Aviv – Kaunas Cantu – Barcelone Classement : 1- Barcelone (4-0), 2- Maccabi Tel-Aviv, Cantu (2-2), 4Kaunas (0-4).

EUROCUP

Liga Endesa 20e journée

LFB

*Gran Canaria bat Alicante 61-53 Malaga bat *Valladolid 83-76 89-73 *Fuenlabrada bat Murcie *Saragosse bat Estudiantes Madrid 75-72 *Valencia bat Saint-Sébastien 69-60 *Obradoiro bat Vitoria 89-87 *Bilbao bat Manresa 88-60 Barcelone bat *Badalone 79-52 Real Madrid bat *Séville 98-63 Classement : 1- Barcelone (17-3), 2Real Madrid (16-4), 3- Vitoria (14-6), 4- Malaga, Alicante (13-7), 6- Bilbao, Saragosse (11-9), 8- Saint-Sébastien, Valencia, Séville, Fuenlabrada (1010), 12- Manresa (9-11), 13- Gran Canaria (8-12), 14- Badalone (7-13), 15Obradoiro, Estudiantes Madrid (6-14), 17- Murcie (5-15), 18- Valladolid (4-16).

ITALIE

4e journée Groupe I

VEF Riga bat *Gravelines-Dk 69-62 *Valencia bat Nymburk 73-72 Classement : 1- Valencia* (4-0), 2- Nymburk, VEF Riga (2-2), 4Gravelines-Dk (0-4).

Groupe J

*Donetsk bat Khimki Moscou 85-67 *ASVEL bat Aris Salonique 79-52 Classement : 1- Donetsk, Khimki Moscou (3-1), 3- ASVEL, Aris Salonique (1-3).

LEGA 20e journée

*Crémone bat Bologne 83-80 Caserte bat *Casale Monferrato 77-76 Sassari bat *Milan 81-71 *Sienne bat Biella 104-78 Rome bat *Varèse 78-76 Classement : 1- Sienne (15-5), 2- Milan, Bologne, Sassari (12-8), 5- Venise, Pesaro (11-7), 7- Cantu, Avellino (11-8), 9- Varèse (10-10), 10Caserte, Biella (9-10), 12- Rome (9-11), 13- Trévise (8-11), 14- Montegranaro (7-12), 15- Teramo (6-12), 16- Crémone (6-14), 17- Casale Monferrato (5-15).

NBA : CLASSEMENTS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 14 15

Équipes

MJ V-D

Chicago Miami Philadelphia Atlanta Indiana Orlando Boston New York Milwaukee Cleveland Toronto Detroit New Jersey Washington Charlotte

30 23-7 28 21-7 28 19-9 28 18-10 27 17-10 28 17-11 27 15-12 28 13-15 27 12-15 26 10-16 29 9-20 29 8-21 29 8-21 28 6-22 27 3-24

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1 2 3 4 5 8 9 10 11 12 13 14 15

MJ V-D

Oklahoma City L.A. Clippers San Antonio Dallas L.A. Lakers Houston Denver Utah Portland Memphis Minnesota Phoenix Golden State Sacramento New Orleans

27 21-6 25 17-8 28 19-9 28 17-11 28 16-12 28 16-12 28 16-12 26 14-12 28 15-13 28 14-14 28 13-15 27 12-15 24 10-14 27 10-17 27 4-23

*Bourges bat Tarbes 63-48 Nantes-Rezé bat *Arras 64-56 *Aix-en-Provence bat Lyon 72-65 *Mondeville bat Saint-Amand 59-44 Villeneuve d’Ascq bat *Nice 95-86 Montpellier bat *Basket Landes 64-53 64-53 Challes bat *Charleville Classement : 1- Bourges, LattesMontpellier, Challes (15-4), 4Mondeville (12-7), 5- Basket Landes, Nantes-Rezé (10-9), 7- Tarbes, Saint-Amand (9-10), 9- Charleville, Villeneuve d’Ascq (8-11), 11- Arras (7-12), 12- Aix-en-Provence (6-13), 13Lyon (5-14), 14- Nice (4-15).

LF2 *Calais bat Centre Fédéral 70-41 *Armentières bat Dunkerque 77-70 76-63 *Perpignan bat Roche *Reims bat Limoges 65-54 Laveyron bat *Aplemont 68-55 *Léon-Trégor bat Graffenstaden 66-60 *Toulouse bat Voiron 69-59 Classement : 1- Perpignan (15-2), 2Calais, Toulouse (14-4), 4- Armentières (11-7), 5- Laveyron (10-8), 6- Voiron (9-9), 7- Roche (11-5, -2 pts), 8Dunkerque (8-10), 9- Graffenstaden (7-10), 10- Limoges (6-12), 11- Reims, Aplemont (5-13), 13- Léon-Trégor (7-9), 14- Centre Fédéral (3-15).

EUROLEAGUE 2e TOUR Mardi 21 février

%

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

76,7 75,0 67,9 64,3 63,0 60,7 55,6 46,4 44,4 38,5 31,0 27,6 27,6 21,4 11,1

9-1 12-2 13-5 9-5 7-3 9-6 11-7 7-7 7-5 5-7 4-8 6-9 3-10 4-12 2-10

14-6 9-5 6-4 9-5 10-7 8-5 4-5 6-8 5-10 5-9 5-12 2-12 5-11 2-10 1-14

97,1 103,0 95,8 95,5 94,6 92,9 90,2 95,5 95,4 94,0 88,2 87,2 92,3 90,3 86,3

%

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

77,8 68,0 67,9 60,7 57,1 57,1 57,1 53,8 53,6 50,0 46,4 44,4 41,7 37,0 14,8

9-1 10-3 13-1 10-5 11-2 10-3 7-7 11-5 11-3 9-5 7-10 5-7 7-8 7-5 2-14

12-5 7-5 6-8 7-6 5-10 6-9 9-5 3-7 4-10 5-9 6-5 7-8 3-6 3-12 2-9

101,1 98,7 98,0 94,7 92,7 98,1 103,9 96,7 98,1 92,5 96,3 93,4 99,3 92,0 87,1

87,1 95,1 86,7 91,7 92,4 91,6 86,7 94,6 96,5 97,6 93,7 95,7 100,0 99,4 100,9

+9,9 1 d. +8,0 2 v. +9,1 1 v. +3,8 1 d. +2,3 3 d. +1,4 1 v. +3,4 1 v. +0,9 5 v. -1,1 1 d. -3,7 2 d. -5,5 1 d. -8,5 1 d. -7,7 6 d. -9,1 1 v. -14,6 14 d.

7-3 8-2 7-3 5-5 5-5 5-5 7-3 6-4 5-5 4-6 3-7 4-6 2-8 3-7 0-10

CONFÉRENCE OueST Équipes

19e journée

18e journée

CONFÉRENCE eST

5e journée

Groupe G 4e journée

5e journée

96,4 96,0 93,3 91,6 90,9 96,3 100,2 97,0 92,8 91,9 95,3 96,1 100,7 100,5 93,3

+4,7 +2,7 +4,8 +3,1 +1,8 +1,8 +3,7 -0,3 +5,4 +0,6 +1,0 -2,7 -1,4 -8,5 -6,2

1 v. 2 v. 7 v. 3 v. 1 v. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 3 d. 1 v. 2 v. 1 d. 8 d.

7-3 8-2 8-2 6-4 6-4 6-4 3-7 4-6 4-6 4-6 5-5 6-4 5-5 4-6 1-9

Valencia – Polkowice Sparta&K Moscou – Orenbourg Cracovie – Prague Ekaterinbourg – Kosice Rivas Madrid – Bourges Fenerbahçe – Lattes-Montpellier Salamanque – Schio

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PRO A e Gazuernttée 18e jo

BASKET ET

CHIFFRES -6

L’évaluation du Gravelinois Juby Johnson contre Le Mans (0/6 aux tirs). Ce n’est pas son « record » en France ! L’ailier américain avait fait -7 contre le PL le 2 janvier 2011.

2

Le nombre de fois, sur les trois derniers matches, que Trenton Meacham, le meneur US du PL, dépasse les 20 points. Après ses 22 contre Pau, il en a scorés 21 contre Nancy. Son 25 est sa plus grosse éval.

2 bis

Hervé Bellenger/IS

Le nombre de paniers marqués par Kenny Grant depuis cinq matches. Ceci dit, Kenny n’a shooté que six fois.

9

ASVEL 88 – STRASBOURG 86

« C’EST AUSSI LE RÔLE D’UN LEADER » Auteur d’un match plein de sang froid vendredi dernier, Léo Westermann (14 points à 6/9, 4 rebonds, 2 passes) a été le bourreau de la SIG à deux secondes du buzzer.

Q

uand tu marques le panier de la victoire à moins de deux secondes de la fin, que ressenstu sur le coup ? On n’a pas le temps d’y penser tout de suite car il reste deux secondes et qu’ils jouent vite la remise. On a vu beaucoup de fois des paniers du milieu du terrain donc sur le coup, on pense juste à bien défendre ces deux dernières secondes. Après, oui, ça fait du bien. La victoire et un panier comme ça, ça fait toujours plaisir.

ces deux ultimes possessions ? Étonné ? Non, pas forcément. Je pense que je m’entraîne bien. Je montre ces derniers temps que je fais beaucoup de progrès et j’essaie de driver l’équipe. C’est aussi le rôle d’un leader et d’un meneur de jeu de prendre ces dernières possessions. C’est toujours gratifiant que le coach te donne les dernières balles, ça veut dire qu’il a confiance en toi. Je suis très content par rapport à ça. Ce genre de tir, cela donne un capital confiance, c’est certain. Après, c’est surtout une victoire de plus.

Il y a ce shoot de la gagne mais aussi un lay-up quelques secondes avant qui donne déjà deux points d’avance à ton équipe… Comme je le dis tout le temps, j’ai la confiance du coach et des joueurs. Le coach fait les deux derniers systèmes pour moi et j’essaie simplement de montrer qu’il a raison de me donner cette confiance. Pareil vis-à-vis de mes coéquipiers. Cela s’est bien passé ce soir.

Est-ce que consciemment ou inconsciemment, il y avait une envie de briller devant le sélectionneur national ? Oui. J’avais envie de faire un bon match devant Vincent parce que tout d’abord, c’est lui qui le premier a eu confiance en moi pour me faire venir ici. Je lui dois beaucoup par rapport à ça. Après, pour l’équipe de France, j’avais envie de faire un bon match pour lui prouver que j’avais franchi un cap et que je continue à progresser. Et puis c’était aussi Strasbourg et j’avais beaucoup de potes en

Est-ce que tu étais étonné d’hériter de

face. C’était une bonne soirée pour moi. Est-ce que cela veut dire qu’éventuellement, dans un coin de ta tête, il y a les Jeux Olympiques ? Éventuellement, déjà, il y a les stages préliminaires que je voudrais faire pour pouvoir un peu m’évaluer. Je vais tout donner et on verra comment cela va se passer mais j’espère avoir ma chance de montrer en équipe de France ce que je peux faire. On verra. Compte-tenu de la bonne dynamique actuelle de ton équipe, est-ce encore plus frustrant pour toi de ne pas être aux As ? C’est sûr. C’est aussi un concours de circonstances que Cholet joue Hyères-Toulon la dernière journée de la première phase pendant que nous allons au Mans. On était de nouveau à la septième place le match d’après. C’est comme ça. C’est le basket, c’est notre championnat de France… n Propos recueillis par Jérémy BARBIER, à Villeurbanne

Le nombre de fois, en 18 matches, qu’Eric Chatfield marque au moins 25 points. Cette fois, le pointeur du PL est monté à 27 contre le SLUC.

9 bis

La moyenne de points marqués par Paul Lacombe depuis trois matches (14, son record, contre Strasbourg). Sur la période, l’arrière-meneur de l’ASVEL tourne aussi à 3,3 rebonds, 2,3 passes, 2,0 interceptions et 9,2 d’évaluation (le tout en 18 minutes).

10

Les rebonds pris par Charles Kahudi dans le succès manceau contre Gravelines. Son record de saison (9 contre Cholet), à une unité de son record absolu (11 contre Roanne le 3 mai 2011).

32

Les points d’Adrien Moerman dans la défaite de Nancy à Paris. Son record en carrière. Il a aussi égalé son record de passes décisives (4) ainsi que son record de rebonds en Pro A (11).

116

Le nombre de points marqués par Pau-Lacq-Orthez et Dijon (victoire des Béarnais 59-57). 39,3% cumulés aux tirs. 43 balles perdues. C’était la quatrième fois de la saison que Pau marquait 62 points ou moins. Pour Dijon, il s’agissait de la cinquième.

F.F.


15

PRO A

RELÉGATION

POURQUOI PAU EST LE PLUS MENACÉ Hyères-Toulon (même en ayant récupéré deux de ses trois points de pénalité) est hors-jeu, la deuxième place de relégable se joue donc – pour le moment ? – entre Poitiers, Le Havre et Pau-Lacq-Orthez. Prédire le maintien dès maintenant ? Impossible. Trop d’irrationnel. Mais on peut quand même essayer...

Pascal Allée/hot Sports

Acte 1

ASVEL : La griffe Tarkett Sports Information Tél. : 01 41 20 42 49 - fax : 01 41 20 47 00 E.mail : infodoc@tarkett.com www.tarkett-sports.fr

POITIERS 82 – LE HAVRE 64

SANS BANC, PAS DE VICTOIRE !

«

Poitiers en forme ! Le Havre a une vue plus dégagée, avec les réceptions de Nanterre et Dijon, un déplacement à Hyères-Toulon, et d’autres matches « jouables » (réceptions de Strasbourg et Roanne). Bonus : le STB disputera un match à domicile de plus que les deux autres. Poitiers a de la ressource mais sera face à une dernière ligne droite terrible : Gravelines, Nancy et @Orléans pour clore. Enfin, la « dynamique », si importante, plaide pour Poitiers. Après avoir tenu tête à Cholet et le PL, les Pictaves ont remporté trois matches sur quatre, en battant notamment

Gédéon Pitard et Jean-Manuel Sousa (HTB).

Antoine Mendy et les Palois vont devoir lutter pour rester en Pro A.

Si on n’a pas un banc plus

performant que sur la dernière rencontre (ndlr : 3 points à 21 contre Cholet), on n’y arrivera pas », promettait Jean-Manuel Sousa avant même que ses quatre remplaçants (10 points) ne subissent la domination des six substituts (20 points) de Poitiers. Essentiellement concentrée au trio Greg Jenkins (5,6 pts en 13 minutes), Christophe Leonard (3,0 pts, 13 minutes) et Gédéon Pitard (1,0 pt, 10 minutes), la courte rotation du STB compte pour moins de dix unités dans un système offensif fatigué (65,0 pts marqués) depuis la 16e journée (0-3). n J.B.

PHASE RETOUR :

POINTS DES BANCS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Équipe Nanterre BCM Poitiers Orléans Chalon HTV ASVEL Le Mans Paris Cholet Roanne SIG Nancy Dijon Pau Le Havre

Banc 34,0 29,6 25,6 24,0 23,3 22,6 22,0 20,6 20,0 19,6 19,3 16,3 15,0 12,0 10,3 9,6

Le choix d'un parquet PROFLEX Tarkett Sports, c'est avant tout pour ses performances sportives. Laurent Foirest

Bilan (2-1) (2-1) (2-1) (2-1) (3-0) (0-3) (3-0) (1-2) (3-0) (1-2) (1-2) (1-2) (1-2) (1-2) (1-2) (0-3)

Photo Hervé Bellenger/IS

Fabien FRICONNET

Pascal Allée/hot Sports

à la fois Pau et Le Havre. Pau, après avoir sérieusement vasouillé (quatre défaites de rang) vient d’arracher une victoire contre Dijon (59-57). Le Havre a payé les rudesses du calendrier, avec trois défaites de rang – @ASVEL, Cholet et @Poitiers – et un jeu d’attaque stérile (65,0 points marqués). n

*UNE EXPÉRIENCE UNIQUE DU SOL SPORTIF

S

i l’on devait figer le classement actuel (PB, Pau et Le Havre avant-derniers à 5-13), Le Havre et Potiers sauveraient leur tête au bénéfice du classement du « mini-championnat » de maintien : 1- Le Havre 2V-1D (+27), 2- Poitiers 2V-1D (+14), 3- Pau 0V-2D (-41). C’est une fiction, puisque restent à jouer un Poitiers-Pau et un Pau-Le Havre, mais elle peut préfigurer ce qui se passera au soir de la 30e journée. Dans cette optique, le +40 du Havre à Pau (10e journée) vaudra cher. Le calendrier n’est pas plus clément avec les Palois, qui auront à jouer six matches énormes (@Nancy, Orléans, Chalon, Cholet, Gravelines et @Le Mans) sur les douze restants. Ils bénéficient toutefois du privilège d’affronter leurs deux adversaires directs, ainsi que le HTV.


16

RICHARD DACOURY

Entre

NOUS

« POURQUOI L’ESPAGNE ET PAS NOUS ? » L’ancien joueur emblématique du Limoges CSP, multi titré, est revenu aux affaires par le biais de la Ligue Nationale de Basket. L’occasion d’évoquer Limoges, la découverte du basket américain, Michael Jordan, et le marketing. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

I

l y a trente ans vous gagniez la Coupe Korac, tu avais défendu fort sur Drazen Petrovic, qui avait 17 ans. Tu le connaissais avant de le jouer ?

C’était les balbutiements de la vidéo. Des grands clubs italiens ou espagnols avaient des réseaux assez développés pour avoir des K7 mais nous, nous étions au début de notre épanouissement, pareil pour Sibenik qui était inconnu au niveau européen. Nous avions entendu parler de Petrovic, on savait que c’était un petit Mozart, qu’il était plein de talent, très adroit, colérique, très vicieux, on avait eu quelques images mais on n’était pas des accrocs de la vidéo. C’était nouveau pour nous d’aller en finale, ça n’était pas anticipé, on est parti à Padoue à l’aventure, pas vraiment la fleur au fusil mais sans pression. On avait une équipe solide même si pleine de lacunes quand on revoit les images. On avait des Américains très pointus, Ed Murphy était invraisemblable, Irvin Kiffin un énorme joueur, on avait Appolo Faye dont on n’a pas dit assez l’importance dans l’épopée de Limoges. L’expérience avec Jean-Michel Sénégal et de jeunes joueurs dont ma pomme. Le match a été retransmis en direct à 20h30 sur Antenne 2. Vous aviez eu une célébrité soudaine. Ça s’était ressenti à Limoges et ailleurs ?

Avec le recul, je peux dire que oui, notre épopée a largement dépassé le cadre du Limousin, voire du sport. Nous étions devenus les ambassadeurs d’une ville, d’une région, dont nous incarnions le dynamisme retrouvé et l’ambition. J’ai eu au fil des ans beaucoup de témoignages dans ce sens. Mais sur le moment nous étions simplement heureux de partager notre bonheur, notre victoire et recevoir tous ces témoignages de joie et de sympathie de toute une ville. Je n’avais pas conscience de ce que nous avions accompli. Cette expérience nous a marqués les uns et les autres au fer rouge pour la vie.


17 On dit que l’émotion est plus forte la première fois mais être champion d’Europe en 93, c’était encore plus grand ?

Il est à mon avis toujours plus simple d’arriver au sommet que de s’y maintenir. Ce qui est grand avec le CSP, c’est d’avoir pu progresser année après année et nous maintenir au plus haut niveau pendant aussi longtemps. Après 82 et notre premier titre européen, nous devenions l’équipe à abattre. Nous évoluions à découvert, en plein jour avec le statut de favori pas toujours facile à supporter. Ça a été le cas en 83, on n’a pas abordé la finale de la même façon, on avait fait un bon parcours, on avait pris une autre dimension au niveau du championnat de France, on était davantage favoris que pour la première édition. La finale a été plus maîtrisée avec un cœur de joueurs identique, même si Kiffin avait été remplacé par Glenn Mosley et Didier Dobbels nous avait rejoints. 88 c’est magique car on passe à un autre cran, de la Coupe Korac à la Coupe des Coupes.

gagné des titres. Pendant longtemps le basket n’était qu’un jeu, on me payait pour m’amuser, génial, mais je n’avais pas encore une approche très professionnelle à l’instar des clubs d’ailleurs… Tu n’as pas joué contre Michael Jordan aux Jeux de Los Angeles puisque suspendu mais avec lui l’année suivante à la salle de l’ACBB quand il est venu en démonstration pour Nike à Paris ?

Dans un total anonymat… J’avais été invité par Nike qui était mon équipementier et le sien surtout… J’étais comme un gamin à jouer avec ce mec-là, j’ai d’ailleurs passé mon temps à le regarder jouer. Il avait, pendant 1h30, tout donné, fait le show des deux côtés du terrain. Un vrai pro, déjà ! J’ai joué avec et contre Jordan au McDo 97 à Paris avec le PSG. Et contre Magic en 91, Barkley en 93 à Munich, et fait le Nike Hoop Heroes à Bercy avec Barkley, Pippen et Robinson. Pour X raisons à

Quant à 93, les superlatifs me manquent ! Même dans mes rêves les plus fous je n’avais pas imaginé être champion d’Europe. Et en 95, on est encore au Final Four. C’est grâce à cette constance et ces titres au plus haut niveau, associés au fait qu’à l’époque nous soyons exposés sur une chaine hertzienne – merci Antenne 2 et France 3 – que l’on a pu acquérir et asseoir cette reconnaissance et cette notoriété nationale dont le CSP jouit encore aujourd’hui.

l’époque on n’envisageait pas de jouer en NBA mais pour avoir côtoyé certains joueurs qui ont évolué dans cette ligue, notamment lors de la tournée de l’équipe de France de 1982 quand on a joué contre Rutgers, Duke, etc., je peux dire que certains jeunes joueurs français n’avaient pas, en termes de potentiel, à rougir de la comparaison.

Tu étais à l’époque le plus américanisé des basketteurs français dans le style, défense, jeu aérien, pourtant que connaissais-tu de la NBA quand tu avais 20 ans ?

Pas vraiment essayé, non… Jean-Michel Sénégal avait un camp d’été, TBA, et il avait fait venir George Karl, le coach des Cleveland Cavaliers. Il m’a dit « Richard, pourquoi ne viendrais-tu pas faire un try-out camp cet été à Cleveland ? » Ce n’était pas pour me tester mais pour me faire découvrir un univers. Je suis parti la fleur au fusil. Je suis resté une semaine dans un motel à côté de la salle avant de faire un tournoi à Chicago avec l’équipe de Cleveland où j’ai joué deux minutes. Je suis rentré en France alors que l’équipe allait participer à la summer pro league à Los Angeles. Je n’y étais pas du tout mentalement, je n’y ai pas cru une seule seconde. Je m’en veux ! Je suis parti là-bas hors de forme, on faisait trois heures d’entraînement par jour, j’en sortais épuisé. Je n’ai pas pu donner ma pleine mesure alors que le niveau n’était pas si inaccessible. Il y avait des pros, comme Byron Scott, qui travaillaient leurs fondamentaux ou leur remise en forme et des jeunes rêvant d’évoluer en NBA. Ce que j’aime chez les jeunes aujourd’hui c’est qu’ils sont persuadés mentalement qu’ils vont jouer en pros car d’autres ont désacralisé cet univers-là et ont montré la voie. Moi, quelque part, j’ai joué petit bras. Je me suis contenté d’y aller pour visiter, comme un privilégié qui va voir de l’intérieur la NBA. C’est une opportunité que je n’ai pas su déchiffrer. C’était un monde inaccessible et puis je venais d’avoir ma pre-

J’ai commencé le basket très tardivement à 14 ans et j’ai découvert la NBA par des K7 qui circulaient, qu’un copain ou un Américain ramenaient des ÉtatsUnis. L’agent Jim McGregor en faisait venir aussi et nous on faisait des copies de K7 de copies de K7, la qualité était détestable mais c’était merveilleux d’avoir des images. À notre époque la NBA, c’était un univers lointain. Adolescent j’avais deux posters de Sports Illustrated dans ma chambre, Julius Erving, mon héros, et Bob McAdoo. Mon premier numéro, y compris en équipe de France, c’était le n°6, celui de Julius Erving que j’admirais énormément. Sinon mon premier contact avec le basket américain, c’était en équipe de France universitaire avec Olivier Veyrat. On a rencontré l’université de St. Nichols State, j’avais fait un gros match, ils m’avaient proposé de les rejoindre, j’en ai parlé à ma mère qui m’a gentiment renvoyé à mes chères études ! C’était en 1977/78, les Etats-Unis, c’était très loin, et vivre du basket était encore de la science-fiction pour une mère soucieuse de l’avenir et de l’éducation de son enfant ! Les jeunes ne peuvent pas imaginer ce qu’était le basket à l’époque. Je n’ai été pro dans mon comportement qu’après les Jeux de 1984 alors que j’avais déjà

Tu as toi-même essayé lors d’une summer league à Cleveland ?

▼ ▼ ▼

Hervé Bellenger/IS

« J’ai découvert un univers que je ne connaissais absolument pas quand j’étais joueur »


mière fille et je ne me voyais pas prendre le risque de partir là-bas. Ou est-ce une fausse excuse… ? Aujourd’hui, je partirais dans l’instant. Changeons d’époque, tu travailles toujours chez Coca-Cola ?

Toujours, depuis sept ans, j’y suis consultant, responsable des partenariats sportifs et de la communication corporate sport. Tu as aussi été membre de la commission « grandes salles » qui a rendu son rapport il y a deux ans. En ce qui te concerne y a-t-il eu ensuite un suivi ?

Aucun ! Hélas ! Car Daniel Costantini et son équipe avaient fait un bon boulot avec beaucoup d’experts, de consultations rigoureuses. Mais derrière je crois que le changement de ministre – Rama Yade a été débarquée – a fait retomber cette belle dynamique comme un soufflé. Cela devait être suivi d’une autre structure pour construire ce label « Arena » et initier une volonté politique d’incitation – incentive financière à l’appui – de construction de salles. Nous manquons dramatiquement d’infrastructures sportives, de grandes salles qui nous permettraient de recevoir les grands événements sportifs internationaux et par extension développer le sport en France. J’avais été pressenti, Costantini ayant décliné la proposition, pour être le président de la structure suivante qui devait accompagner et labelliser, voire financer en partie, les projets de salles à venir. Cela avait un coût et il fallait aller trouver le financement auprès du pouvoir politique et de Bercy. La crise est sans doute passée par là et ce projet est resté dans les cartons… Pourquoi es-tu entré à la ligue, au Bureau comme invité permanent et comme président de la commission marketing et développement ? Avec Jacques Monclar cela fait deux anciens internationaux en même temps ?

Jacques est arrivé avant moi et il est élu au comité directeur, pas moi, mais j’y suis donc invité. Je devrais a priori en faire partie dans les semaines, les mois à venir. C’est Jean-Pierre Goisbault (président de l’UCPB) qui me l’a suggéré l’été dernier et le projet d’Alain Béral exposé à l’assemblée générale à laquelle j’avais été invité, m’a plu. Le président m’a proposé de prendre la présidence de la commission marketing et développement et j’ai accepté. Cette commission marketing est elle-même constituée de quatre sous-commissions (*) qui, pour faire simple, réfléchissent et proposent des pistes d’évolution, validées par le président puis proposées au comité directeur – constitué de représentants des clubs, joueurs, fédération – qui les adoptent ou pas. (…) On ne peut que se féliciter de l’opportunité qui est donnée aux anciens joueurs de participer au développement de leur sport. Surtout que ce n’est pas lucratif ?

C’est totalement bénévole. J’aime mon sport, j’ai envie de participer à son développement, d’y apporter très humblement mon expertise. Il n’y a rien

Entre d’autre. Ma rétribution c’est simplement de voir que la ligue grandit et que je suis un des artisans de cette évolution, ça me suffit. J’irai au bout de mon engagement même si c’est plus chronophage que je l’imaginais. Quand je pense que j’ai même envisagé de postuler à la présidence de la LNB… J’ai beaucoup d’admiration pour Alain Béral qui arrive à tout gérer, chef d’entreprise et président de la ligue, c’est assez exceptionnel ! J’ai découvert un univers dont je n’imaginais absolument pas la complexité quand j’étais joueur et que je connaissais peu en fait.

NOUS

Quels sont les dossiers les plus importants ?

Le produit et l’image du basket pro français, valoriser la marque LNB. Il faut qu’elle soit identifiée donc lisible, reconnue par sa rigueur, sa vigueur, son attractivité, sa modernité, par les clubs et les joueurs qui la constitue. On met beaucoup en avant aujourd’hui les joueurs. On essaye de déterminer un cahier des charges et un planning des « réformes » qui doit être validé par les présidents car tout ça ne peut pas se faire sans eux. C’est tout le basket pro français qui doit avancer uni. L’ACB s’appelle désormais Endesa, une entreprise de fourniture d’énergie aux industriels. La LNB sera-t-elle un jour suffisamment attractive pour conclure un partenariat avec une marque d’envergure style Coca-Cola ?

Le basket n’est pas aujourd’hui un territoire de communication de Coca-Cola ou plutôt de Powerade, sa boisson pour le sport. Ça l’est pour une autre de ses boissons, Sprite en NBA. Donc je ne désespère pas… Avant d’aller dans le sens de l’Espagne, il faut être reconnu pour ce que l’on est. L’ACB a pu négocier ce partenariat car la marque ACB est connue partout dans le monde, et a une structure a priori performante. Il ne faut pas brûler les étapes et faire n’importe quoi. Le marché espagnol est différent et plus mature que le nôtre où le modèle économique reste encore à consolider et optimiser. Les media, la TV, peuvent nous aider à nous faire connaître d’un plus large public de supporters et d’annonceurs. (…) Il faut faire preuve d’imagination, développer des « produits » locaux en termes de marketing, de relations publiques. Il faut adapter à nos spécificités françaises les « bonnes pratiques » repérées en NBA, dans d’autres sports, en France comme à l’étranger. Quand tu allumes ta télé, tu sais immédiatement que tu es sur un match NBA car ils ont un cahier des charges très bien défini, jusqu’au point de détail. J’avais eu accès à ce cahier des charges et, par exemple, les caméras ont des emplacements au centimètre près, avec des angles qui sont toujours les mêmes. L’image, la réalisation est traitée de manière à valoriser les joueurs, les salles, la NBA quoi. Il faut partir d’un idéal et s’adapter à notre réalité, à la réalité des clubs qui est un peu plus complexe que ce que l’on peut imaginer et avec moins de moyens bien sûr. Combien de temps faut-il pour appliquer ce cahier des charges ?

J’aimerais dire le plus vite possible, dans la mesure où il faudra, une fois qu’il sera écrit, le partager avec Hervé Bellenger/IS

Hervé Bellenger/IS

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18

« Mon premier numéro, y compris en équipe de France, c’était le n°6, celui de Julius Erving que j’admirais énormément » les clubs pros, acquérir leur totale adhésion, à la fois sur le contenu et sur sa mise en place. On pourrait raisonnablement imaginer – et ça n’engage que moi – une montée en charge progressive démarrant la saison prochaine et s’étalant sur deux ans ou trois. L’important est que tous soient convaincus de son bien-fondé et jouent le jeu à fond. Il est plus simple à une ligue de football ou de rugby d’imposer des choses aux clubs à partir du moment où il y a un retour sur investissement. Là, si on cherche à convaincre un club d’investir sur tel équipement pour le bien de la LNB, il va répondre « oui, mais à terme qu’est-ce que ça me rapporte ? » Aujourd’hui les clubs font l’impasse sur une partie de leurs « revenus Ligue » pour que celle-ci puisse travailler à leurs intérêts et financer les évolutions futures, on n’en est pas encore à pouvoir leur reverser ce que l’ACB reverse à ses clubs. Mais pourquoi l’Espagne y arrive et pas nous ? Il faut aussi travailler à la construction de salles plus grandes pour accueillir un plus nombreux public, dans de meilleures conditions encore, avec une politique de prix plus large, mais aussi une meilleure politique d’hospitality et de Relations Publiques susceptibles d’intéresser des partenaires. Dans ces domaines il faut tendre vers ce que développe le foot – pas partout – aux US, en Italie, en Espagne etc.… et le tennis avec l’ATP. n (*) Sous-commission événement LNB ; souscommission partenariats/business développement ; sous-commission communication et marque/ marketage des salles ; sous commission internet/ ticketing/réseaux sociaux/prod images et nouvelles technologies.


19

échos FRANCE

A4B o uq uis et Alain Larr e l e g a fn u H y u Fredd r la Côte Basq Présentent su E O-BÉARNAIS

Jean-François Mollière/FFBB

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LE BASKET ENFIN À L’HONNEUR ?

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des fédérations d’athlétisme (Amsalem), de judo (Rougé) et de gymnastique (Rey). En revanche, Parker a pour lui sa renommée à l’international ainsi que son savoir-faire médiatique, des qualités qui siéent pour ce rôle de représentation. n Florent de LAMBERTERIE

Historique des porte-drapeaux français* Athlète Année Ville 1912 Stockholm Raoul Paoli Émile Ecuyer 1920 Anvers Géo André 1924 Paris 1928 Amsterdam Pierre Lewden 1932 Los Angeles Jules Noël Jules Noël 1936 Berlin 1948 Londres Jean Séphériades Ignace Heinrich 1952 Helsinki 1956 Melbourne Jean Debuf Christian d’Oriola 1960 Rome Michel Macquet 1964 Tokyo Christine Caron 1968 Mexico Jean-Claude Magnan 1972 Munich 1976 Montréal Daniel Morelon 1980 Moscou Pas de porte drapeau 1984 Los Angeles Angelo Parisi Philippe Riboud 1988 Séoul 1992 Barcelone Jean-François Lamour Marie-José Perec 1996 Atlanta David Douillet 2000 Sydney 2004 Athènes Jackson Richardson Tony Estanguet 2008 Pékin (*) Jeux Olympiques d’été uniquement

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LE ARRITZ - ANG C AMPillePt –R28OJuBIillet (3 semaines) e: rale et techniqu Direction géné ui s uq rro La n agel & Al ai Freddy Hufn

Fin janvier, Tony Parker annonçait dans les colonnes du Journal du Dimanche son souhait d’être le prochain porte-drapeau aux Jeux de Londres. S’il était exaucé, ce serait une première pour le basket français.

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BASKET-BALL BA

Du 18 ans çons de 10 à Filles et G ar et technique :

PARKER VEUT ÊTRE LE PORTE-DRAPEAU FRANÇAIS

n Tony succèdera-t-il à un autre Tony ? La réponse ne sera connue que le 9 juin, date à laquelle la commission chargée de choisir le porte-drapeau français pour les prochains Jeux Olympiques qui auront lieu du 27 juillet au 12 août, à Londres. Composée de six membres (Denis Masseglia, président du CNOSF, Jean-Luc Rougé, vice-président du CNOSF, Bernard Amsalem, chef de mission pour Londres, Jacques Rey, président de l’association des fédérations olympiques, Tony Estanguet et Isabelle Severino, les deux co-présidents de la commission des athlètes de haut niveau), cette commission de désignation a déjà commencé à plancher sur les candidats potentiels dont, pour l’heure, seul Tony Parker s’est publiquement déclaré candidat. « Se porter candidat n’est pas un handicap, ça montre un intérêt pour l’équipe de France », nous explique-t-on au service communication du CNOSF. « Grosso modo, des athlètes qui peuvent prétendre être porte-drapeau, il y en a une dizaine. Il y a une multitude de critères retenus pour le choix mais il n’y a pas de grille de lecture bien établie. » Si la procédure reste relativement opaque, on sait que le passé olympique joue pour beaucoup, une donnée défavorable pour Tony Parker, vierge de toute participation. De plus, hormis Jackson Richardson en 2004, les porte-drapeaux ont tous été des sportifs issus de disciplines individuelles, grandes pourvoyeuses de médailles pour la France. Une donnée qui peut avoir son importance quand on sait que parmi les six membres de la commission se trouvent les présidents

A

CADEMIE DE

Discipline Athlétisme Athlétisme Athlétisme Athlétisme Athlétisme Athlétisme Aviron Athlétisme Haltérophilie Escrime Athlétisme Natation Escrime Cyclisme Judo Escrime Escrime Athlétisme Judo Handball Canoë-kayak

Fred 19 90 uis : 06 07 01 il.com Alain Larrouq agela4b@gma

: frederic hufn sfr.fr Camp d’été deric.hufnagel@ Camp Pro : fre

. pweb.fr v Web : sarla4b

A4B


20

échos FRANCE

SPECTATEURS

DU TRAFIC DANS LES AFFLUENCES ! La LNB vient de communiquer les affluences Pro A et Pro B à la mi-saison. Chiffres bruts et commentaires.

Q

ue peut-on retirer de ces chiffres ? La présence des joueurs NBA en début de saison a dû faire exploser les stats ? C’est plus compliqué. La moyenne de spectateurs sur la phase aller en Pro A est à peine inférieure à la moyenne totale pour la saison dernière (3.618 contre 3.685), mais la LNB assure que les phases retours sont toujours meilleures. Donc le temps de passage serait bon. Réponse en juin. De plus, la moyenne Pro A est plombée par la relégation de Limoges en Pro B, la saison catas-

trophe de Toulon qui se ressent aux guichets et la capacité très modeste de la salle de Nanterre. En Pro B, la moyenne de 1.717 est pour l’instant meilleure que la moyenne 2010-11 de 1.538. L’effet Limoges. Sinon, les trois meilleures affluences en Pro A sont les suivantes : 7.473 spectateurs pour PauASVEL, 6.339 pour Pau-Poitiers et 6.098 pour Strasbourg-ASVEL. En Pro B, les trois meilleures affluences impliquent Limoges : 5.150 pour Limoges-Boulazac, 5.017 pour Boulazac-Limoges et 4.662 pour Limoges-Bourg. n T.B.

PRO A Club

Affluence Tx remplis. Guichets Moyenne (capacité) fermés

PRO B Club

Affluence Tx remplis. Guichets Moyenne (capacité) fermés

ASVEL

5.310

96% (5.643)

-

Limoges

4.530

82% (5.516)

-

Nancy

5.309

88% (6.023)

-

Boulazac

2.887

65% (5.200)

1

Pau-Lacq-Orthez

4.964

64% (7.502)

-

Évreux

2.246

66% (2.371)

-

Le Mans

4.905

81% (6.023)

2

Bourg

1.997

1

Cholet

4.899

95% (5.200)

-

Le Portel

1.927

Strasbourg

4.373

72% (6.098)

1

Vichy

1.651

87% (2280) 83% (1.550 et 2.960) 49% (3.126)

Roanne

3.779

75% (5.010)

1

Bordeaux

1.623

65% (2.500)

1

Chalon

3.479

85% (4.100)

-

Quimper

1.608

72% (2.253)

-

Dijon

3.477

80% (4.268)

-

Nantes

1.608

-

Orléans

3.356

1

Châlons-Reims

1.595

Poitiers

3.268

Gravelines-Dk

3.015

Aix-Maurienne

1.529

Paris Levallois

2.554

Saint-Vallier

1.321

Le Havre

2.427

Hyères-Toulon

1.558

Nanterre

1.346

91% (3.222) 89% (2.650 et 4.700) 99% (3.043) 69% (3.000 et 4.800) 65% (3.600) 44% (2.200 et 4.500) 87% (1.500)

62% (2.300) 55% (2.781 et 3.068) 80% (1.508 et 5.200) 66% (2.132)

Moyenne Pro A

3.618

79%

5 -

-

1 -

Lille

1.295

70% (1.863)

-

1

Denain

1.276

63% (2.500)

-

-

Boulogne/Mer

1.202

60% (1.600)

-

-

Rouen

1.092

84% (1.302)

-

Antibes

1.024

73% (1.401)

-

Fos/Mer

680

51% (1.330)

-

Moyenne Pro B

1.717

69%


échos FRANCE

encarte pub 2012_encarte pub 24/01/12 10:59 Page1

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ANTOINE DIOT RECHUTE

SAISON FINIE ? Revenu au jeu début janvier après avoir manqué tout le début de saison, Antoine Diot a une nouvelle fois été contraint au forfait samedi dernier contre Gravelines en raison d’une nouvelle douleur dorsale. Une rechute qui inquiète, car elle pourrait mettre un terme à sa saison.

I

l doit commencer à en avoir plein le dos. À peine un mois de compétition dans les pattes et voilà qu’Antoine Diot a dû retourner à l’infirmerie, toujours pour le même problème : son dos le fait souffrir à nouveau. « Samedi matin (jour de la réception de Gravelines, ndlr) en se levant, il avait mal », relate J.D. Jackson, l’entraîneur du Mans. « Au shooting du matin, le kiné est venu me voir pour me dire qu’il était bloqué alors qu’il avait fait l’entraînement de la veille sans rien ressentir. On l’a donc mis au repos et, après deux jours de soins, il est parti en consultation aujourd’hui (mardi, ndlr) afin de savoir ce qu’il en est réellement. » Au moment de boucler ces lignes, le résultat du scanner passé par le joueur laissait craindre le pire. Antoine souffre d’une hernie discale récidivante et sa saison pourrait tout simplement être terminée. Si rien n’est encore définitif, on prend la chose très au sérieux dans la Sarthe.

« Ça n’a rien à voir » « Ça fait deux ans que je suis inquiet quant à cette situation parce que je sais que c’est très précaire », avoue J.D. Jackson. « Antoine est très sérieux par rapport à son dos, il fait beaucoup de soin, il fait le maximum mais ça fait un moment que je sais que

c’est très aléatoire. Le disque en question n’est pas en superbe état et c’est très difficile d’avoir des assurances, il n’y a pas de prévisibilité. Plus le disque est abimé, plus il y a des possibilités de rechute mais il y a aussi la possibilité de reprendre et de ne plus sentir de gêne. Je ne peux pas répondre, c’est toujours la même histoire. » L’histoire en question, c’est cette épée de Damoclès qui fait que Le Mans a désormais appris à faire sans son combo-guard. Plutôt bien d’ailleurs puisqu’aussi surprenant que cela soit, le MSB – qui a battu Gravelines ce week-end – enregistre des meilleurs résultats lorsque Diot n’est pas là (11v-3d sans Diot, 1v-3d avec). « Ça n’a rien à voir », balaye rapidement Jackson, un poil irrité par les extrapolations que suscite ce constat chiffré. « Depuis la reprise, on a des déplacements très difficiles puisqu’on a perdu des matches à Cholet, Nancy et Orléans. Évidemment, Antoine n’a pas encore retrouvé toute sa pleine mesure mais je ne crois pas que l’enlever de la rotation aurait changé quelque chose au résultat, c’est limite ridicule de dire des choses comme ça. » Dans tous les cas, le joueur a déjà fait savoir qu’il comptait faire le déplacement à Roanne pour les As. n Florent de LAMBERTERIE

Organisation Camp ning Summer Traiandille et l’Esc


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Pro B

LIMOGES 75 – BOULAZAC 74

SI PROCHES… Le choc de la Pro B n’a pas modifié la donne. Le BBD reste en tête, mais le CSP est revenu à hauteur – presque par miracle – et dispose d’un calendrier clément. Les deux équipes, de valeur quasi égale, ont fait une bonne affaire. Par Fabien FRICONNET

Pascal Allée/Hot Sports

L

imoges est fixé. Dans la série « ces fâcheux qui empêchent le CSP de dominer l’antichambre », après Poitiers et PauLacq-Orthez, voici Boulazac. Le BBD est en effet sorti vivant de Beaublanc, c’est-à-dire en ayant préservé les quatre points acquis à l’aller (86-82) donc sa place de leader. « J’ai cru qu’on allait en prendre vingt mais on a montré qu’on était une vraie équipe, qu’on a un vrai collectif », résumait finement Sylvain Lautié, l’entraîneur périgourdin, au micro de France 3, qui retransmettait le choc sur ses antennes limousines et aquitaines, ainsi que sur Internet. « Dommage qu’on perde mais c’est normal, on est à Beaublanc, eux ont l’habitude de ce genre d’ambiance, nous un peu moins. Mine de rien, le point average est sauvé, ce que je pensais inimaginable avant le match. Maintenant, on va avoir une certaine forme de pression mais on l’a depuis un certain temps. On a une équipe qui rebondit, rebondit, rebondit… » Qui rebondit, oui – le BBD a montré qu’il avait du sang-froid (cinq matches gagnés de deux points cette saison !) – mais pas sur la dernière action. Boulazac était parvenu à ses fins, à savoir pousser Limoges, mené d’un point, à prendre un très mauvais tir sur la dernière action, mais n’a pas su contrôler Sambou Traoré. Ce globe trotter de la Pro B – Limoges est son neuvième club à ce niveau – ne fait pas ses 32 ans et a sauté comme un mort de faim sur le ballon, après un shoot catastrophique d’Aldo Curti. Un rebond offensif, un tir raté, puis un nouveau rebond offensif et le panier de la gagne, à deux secondes de la fin. Le redoutable pivot US Darryl Monroe, impeccable par ailleurs (16 points, 6 rebonds, 5 passes et 2 interceptions), a eu la Pro A au bout du fusil au buzzer, derrière l’arc, mais aucune visibilité. Les Boulazacois sont grands seigneurs. Ils auraient pu pointer que, dans la confusion de la dernière attaque limougeaude, Aldo Curti se ramène la balle du pied et que, derrière, Sambou Traoré écarte du coude Monroe. Mais ils n’ont rien dit. « On va se

Sambou Traoré, auteur d’un panier décisif qui a permis au CSP d’arracher la victoire de justesse.

tirer la bourre toute l’année », s’est contenté de résumer Thomas Dubiez au micro de France 3.

3/3 à trois-points (14 points au premier quart-temps pour le meneur US) et 16-7. Et le troisième quarttemps, lorsque Chris Massie, jusque-là coincé par Le dernier jour ? les prises à deux du BBD (3/10 aux tirs et 8 balles Les deux patrons auront en tout cas l’œil l’un sur perdues mais 12 points, 17 rebonds, 5 passes et 3 l’autre. Du côté de Boulazac, on ne se fait pas contres), en mettait un coup et recevait le soutien de trop d’illusion sur les résultats à domicile du CSP Landon Milbourne : 60-49 (29e). Le reste du temps, Limoges, qui aura tout de même (invaincu, 10-0) et on prendra garde de ne pas faire mené 80% du match, a subi les piques d’une équipe de bêtise en mars, lorsque le BBD enchaînera deux périgourdine venimeuse et qui mérite d’être consimatches à l’extérieur (Saint-Vallier puis Lille). Du côté de Limoges, on devra trouver une vraie sérénité dérée comme la meilleure de Pro B. Le BBD aura su garder sa tête et son caneen déplacement mais on vas tout du long, trouvant se rassure en constatant toujours une ressource ou que le CSP jouera un une autre pour revenir et match de plus à domicile passer devant (36-31 à la que Boulazac (7 contre 16e après un 14-0 ; 74-71 6) et terminera par deux Sylvain Lautié à la 39e). Par Monroe réceptions (Aix-Maurimais aussi par l’ailier enne puis Nantes), là où Boulazac accueillera Evreux puis se rendra au Portel. américain Ryan Ayers, un peu unidimensionnel mais attaquant racé (24 points à 8/12, 6/8 à trois-points), Si tout se joue le dernier jour, alors le match de le dangereux Thomas Dubiez (3/4 à trois-points), les dimanche dernier aura peut-être compté double. Une actifs et opportunistes Yannick Gaillou (10 points) partie un peu étrange, d’ailleurs, que le CSP aurait et Saidou Njoya (7 rebonds et 7 passes) et Frédéric pu empaqueter pour de bon plusieurs fois, mais qu’il Adjiwanou, impressionnant en défense sur Massie. a failli perdre. Les temps-forts de Limoges ? Les cinq premières minutes lorsque Kyle McAlarney a pris feu : De quoi voyager loin. Jusqu’à la Pro A ? n

« On a une équipe qui rebondit, rebondit, rebondit… »


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échos EUROPE

EUROLEAGUE TOP 16, 4e JOURNÉE

ET LE CSKA CHUTA…

REPESA DE RETOUR

Invaincu depuis le début de l’Euroleague, le rouleau compresseur moscovite a calé sur le terrain de Galatasaray (64-68). Un simple hoquet ?

I

l n’y aura pas de saison parfaite ni de statut d’invincible à honorer quand commenceront les playoffs. Le CSKA, vainqueur plus que confortable de ses treize premières sorties (+15,1 points en moyenne), est (re)devenu mortel en Turquie. Fessé largement une semaine plus tôt à Moscou, Galatasaray a déroulé le plan qu’il fallait, plein de maîtrise – trois périodes remportées – et opportuniste devant les faiblesses temporaires (17 balles perdues, 12/32 à deux-points) de l’ogre 2012. « Ce n’est pas parce que nous gagnons presque de vingt points aujourd’hui que nous gagnerons de trente demain ou de cinquante après-demain », prophétisait coach Kazlauskas après le match aller. Les Turcs, qui avaient laissé les fenêtres ouvertes (85 points à 50%), ont su s’ajuster. « Nous avons essayé d’arrêter leurs phases de jeu rapide », confirmait Oktai Mahmuti. « Et nous avons réussi. » Tenus à 64 points – treize de moins que leur plus mauvais score jusqu’alors – Andrei Kirilenko (10 points et 4 rebonds) et ses coéquipiers n’ont marqué que 20 paniers (30,4 en moyenne) et shooté à 36,6%, leurs plus faibles totaux cette saison.

EN BREF

La vie sans Khryapa

Jérémy BARBIER

Aitor Arrizabalaga/EB via Getty Images

La première déconvenue des Russes coïncide également avec l’absence de Viktor Khryapa, out (index luxé) pour les deux derniers duels du Top 16. « C’est vraiment une mauvaise nouvelle car il était en grande forme », regrette Kazlauskas. À plein régime sur cette deuxième phase (12,7 pts à 57,1%, 5,3 pds, 4,7 rbds pour 18,3 d’évaluation), l’ailier fourre-tout a laissé sa place à Andrey Vorontsevich (6,3 pts et 3,0 rbds). Une option qui n’a pas tardé à se trahir, Joshua Tripp (8,9 pts à Galatasaray) profitant de ce duel direct contre le titulaire par défaut (6 points, 5 rebonds en 23 minutes) pour sortir le match référence de sa saison européenne (22 points à 7/9, 21 d’évaluation). Si la marge du CSKA est assez large pour tenir une partie de l’hiver sans Khryapa, la faille identifiée des Moscovites devrait donner quelques idées à Olympiakos et Efes Pilsen, leurs deux derniers rendezvous de ce Top 16. n La joie de Lakovic et Gordon (Galatasaray) après avoir battu le CSKA.

J.B.


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REPORTAGE

Rob Carr/Getty Images

ULLS B O G A C I H C S AVEC LE E T U O R A L R SU

S E T U O PAR T LEURS U O C S LE

D

u 29 janvier au 12 février les Bulls ont quitté « Chi-Town » pour un road trip qui les a vus affronter neuf équipes en quinze jours. BasketNews les a croisés à quatre reprises contre Philadelphia (le 1er février), New York (2 février), New Jersey (6 février) et Boston (12 février). Quatre affrontements où les Bulls ont montré quatre visages différents. Dépassés (épuisés ?) contre les Sixers. Batailleurs mais besogneux contre les Knicks. Dominateurs contre les Nets. Sans énergie, mais compétitifs contre Boston. Outsiders l’an passé, les Bulls ont aujourd’hui une cible dans le dos. Toutes les équipes veulent leur tête. Ce déplacement a offert un éclairage sur la saison de Joakim Noah. Une entame de championnat difficile avait provoqué l’inquiétude du staff de Chicago mais aussi du pivot tricolore. Personne ne comprenait pourquoi l’intérieur des Bulls, arrivé en excellente condition physique, peinait autant à retrouver son niveau All-Star du début de l’année

l’extérieur. es d’affilée à ch at m f eu n eurent. Avec chaîner estions dem u ent, pour en q m es ce d la e, rt ép o d en de la saison. l’emp Quinze jours de étonnant , si le positif o et is st ép te t ce au e s vr t passé é nous fait vi New York Les Bulls son ascal Gibern l G IB ER N É à P , ca as ah P o N ar P im Joak

2010-2011. Maladroit, pas en rythme, Noah était méconnaissable et l’entraîneur des Bulls, Tom Thibodeau, lui préférait souvent le solide turc Omer Asik dans le money-time. À la mi-janvier, sur le plateau d’Inside The NBA, l’émission de la chaîne TNT, l’impensable est arrivé, Charles Barkley lui-même s’était rendu à l’évidence : « Mon joueur préféré ne joue pas bien en ce moment. » La bonne tenue en ce début de saison d’une équipe de Chicago favorite pour le titre a contribué à ce que l’on ne s’occupe pas trop du cas du Français. Mais depuis la fin janvier, tout doucement, le viking africain est redevenu cet intérieur multitâches, fournisseur en énergie…

Mercredi 1er février : Philadelphia Comme toujours après les soirs de défaites, le vestiaire de Chicago est d’humeur morose. Dans un match entre favoris de la conférence Est, les Bulls ont mordu la poussière sur les terres des Sixers, 9882. Joakim Noah sort de la douche en traînant des

pieds, s’affale sur un banc et consulte longuement la feuille de match en secouant la tête. Alors qu’il jouait bien depuis quelques matches, sa ligne de statistiques (2 points à 0/3 et 7 rebonds en 27 minutes) vient lui rappeler son difficile début de saison. Le 11 janvier, après douze matches, Noah tournait à 7,0 points à 39,7% et 7,5 rebonds. Le matin, le pivot tricolore avait déjà eu une mauvaise surprise en ouvrant les journaux. « Noah: $60 million deal hurt my game » (« mon contrat à 60 millions de dollars nuit à mon jeu »), le titre de l’article de K.C. Johnson journaliste au sein du Chicago Tribune a fait jazzer. Joakim a reçu un coup de fil de sa mère, Cécilia, et de ses amis. La direction des Bulls l’a convoqué afin d’en savoir plus sur ce malaise de… millionnaire. Le joueur est en colère contre K.C. Johnson mais sa prestation contre les Sixers vient pourtant renforcer le titre à sensation du Chicago Tribune. Plusieurs fois, Joakim Noah a été pris de vitesse par Thaddeus Young, ailier-fort plus mobile, bondissant et pos-


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REPORTAGE

un problème. » Un problème, Thibs ? Avec un bilan de 18 victoires pour 5 défaites depuis le début du championnat, le stratège des Bulls vient d’être élu meilleur entraîneur de la période allant du 25 décembre au 31 janvier. Ce souci de perfection est comme une maladie chez un Thibodeau devant se passer de deux éléments du 5 majeur (Deng et Hamilton) au moment de jouer les Knicks devant une audience nationale. Chicago possède l’un des bancs les Yannick Noah plus riches de la ligue. « On peut courir, CJ (Watson) pousse bien la balle pour des paniers faciles, (Kyle) Korver est dangereux à trois-points, Taj (Gibson) est sous-estimé dans son jeu dos au panier et il peut shooter de loin. Omer (Asik) joue avec de l’énergie, imprime des écrans et est efficace aux rebonds offensifs. Ce groupe joue bien pour nous. » Est-ce le meilleur de la ligue lui, demande-t-on ? « J’aime notre banc. Son énergie, sa dureté, son aptitude à pouvoir changer le match », renchérit Thibodeau. « Et parfois je me sens à l’aise en les laissant sur le terrain pour terminer le match. Plusieurs fois, ils nous ont permis de revenir dans les matches. » En première mi-temps, le banc de « Chi-Town » do-

de retour pour New York, on croise Yelena et Yannick Noah qui se dirigent vers le wagon restaurant. « On va boire pour fêter la défaite », plaisante le père de Joakim. Soudain réaliste, il enchaîne. « Je lui ai dit : vaut mieux perdre 1 match de 30 points que 30 matches de 1 point. »

Jeudi 2 février : New York

« On va boire pour fêter la défaite »

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

Bien qu’hanté toute la nuit par la triste prestation de ses joueurs la veille, Tom Thibodeau décide d’annuler le shooting du matin afin de leur permettre de se reposer et de se vider la tête. D’après les journali-

stes de Chicago, il faut toujours se méfier quand les Bulls annoncent l’annulation d’un entraînement. La franchise de l’Illinois est connue pour organiser des practices « volontaires » sans en informer la presse. Dans une saison concentrée de 66 matches sur 123 jours, le temps de récupération n’est pas le même cette année. « Le challenge pour nous est le timing et le spacing », observe Thibodeau. « Et on a cela avec la répétition de l’entraînement, mais nous en avons eus peu en janvier et cela affecte notre spacing surtout la seconde et la troisième option en attaque. Il nous faut arriver à faire bouger le ballon. C’est

Derrick Rose a-t-il respecté les consignes du coach Tom Thibodeau face aux Knicks ?

mine celui des Knicks, 16-3 derrière les 10 points du meneur CJ Watson. Mais dans un Garden en crise où les fans réclament la tête de D’Antoni, les Bulls, bousculés par un Stoudemire pris en « défense » par Boozer (34 points !), ne doivent leur salut qu’aux 15 points de Derrick Rose (32 pts et 13 passes) dans le quatrième quart-temps. Chicago s’impose 105-103. Avant de quitter le parquet, Noah, auteur de 10 points, 9 rebonds et 4 contres, s’avance vers le rond central et brandit un poing rageur en direction de son clan. « Notre défense n’est pas encore là », explique Joakim Noah. « On a encore beaucoup à faire, mais nous avons trouvé le moyen de gagner

▼ ▼ ▼

sédant un tir en reculant efficace. Peinant à trouver sa concentration, Joakim Noah a tenté de se motiver en tapant dans ses mains mais ce placebo stimulant n’est jamais arrivé à relancer la machine. « C’était dur de trouver un rythme ce soir », souffle-t-il après cinq longues minutes de silence. « On était tous un peu lent. C’est dommage car c’était un match important. J’essaye tous les jours, des fois ça passe, des fois ça casse. C’est dommage la famille est là en plus. » Equipe fidèle à l’image des cols bleus de la ville de Philadelphia, les Sixers sont une formation équilibrée, polyvalente, qui a agressé Chicago en défense. Après avoir subi en première mi-temps les écrans haut en pick-and-roll appliqués par Joakim Noah afin d’ouvrir le côté droit des raquettes pour Derrick Rose, en deuxième mi-temps les Sixers ont annihilé l’arme favorite de Tom Thibodeau. Les prises à deux sur Derrick Rose au niveau de la ligne à trois-points lui ont interdit l’accès à la peinture. Sans solution de rechange avec les absences de Luol Deng (douleur au poignet gauche) et du Ray Allen du pauvre, Richard Hamilton, les Bulls ont sombré. Les balles perdues s’enchaînent, « l’expert » défensif Carlos Boozer regarde Andre Iguodala dunker et Thibodeau hurle à en perdre sa voix le long de la ligne de touche. Rose a beau encourager Joakim Noah « Allez Jo va me chercher ce rebond », rien n’y fait. Chicago doit attendre 6 minutes 29 secondes avant d’inscrire son premier tir de la seconde mi-temps. Deux minutes plus tard, Thibodeau sort Noah, Boozer et Brewer. Ces trois membres du cinq majeur ne retrouveront plus le parquet. À l’entame du moneytime, avec vingt points de débours, Rose va lui aussi s’asseoir. Cinq balles perdues pour les Bulls dans un troisième quart-temps où ils ont été bloqués à onze points. Joakim a le masque quand il apparaît en compagnie de Luol Deng sur le « jumbotron » du Wells Fargo Center pour un instant « Kiss Cam » (un baiser dans le public capturé par une caméra). Amusant. Mais à ce moment précis, malgré la présence de son père, Yannick, et de sa sœur Yelena dans les tribunes, Love isn’t in the air. « Le basket c’est simple, vous devez défendre, prendre des rebonds et avoir peu de balles perdues », analyse Thibodeau qui suggère également que Rose n’était pas à 100%. « Et je pense que dans le troisième quart-temps, nous avons été négligents avec le ballon et cela s’est converti en paniers. 17 balles perdues converties en 29 points. On ne peut pas gagner en déplacement ainsi. » Les Bulls sont en train de comprendre que sans énergie, le moteur de cette équipe, sans rigueur collective, ils n’ont aucune chance contre une escouade de playoffs comme Philadelphia. Demain sera un autre jour. « On a un gros match contre les Knicks », souligne Noah. Nul besoin d’en dire plus. Le NewYorkais sait qu’il ne peut pas se rater chez lui, au Garden, devant sa famille et ses amis. Dans le train


REPORTAGE

et c’est le plus important. Les bonnes équipes dans cette longue saison trouvent toujours le moyen de gagner. » Thibodeau, lui, répète encore et encore le credo de cette équipe de Chicago : « La victoire ne se dessine pas avec l’attaque mais avec la défense. » Le coach des Bulls félicite le rookie Jimmy Butler (chassé de la maison par sa mère à l’âge de 13 ans) pour son excellent travail défensif sur Carmelo Anthony (10 sur 26 aux tirs). « On aime son attitude, son approche et la façon dont il travaille, c’est un joueur défensif qui aime ça. » La défense, encore, toujours. À la sortie des vestiaires, un Joakim Noah, remonté, a une discussion animé avec K.C. Johnson au sujet de l’article sur ses troubles liés à son contrat de 60M$.

Vendredi 3 février : Entre Chicago et Milwaukee En déplacement à Milwaukee, Joakim Noah nous parle depuis le bus. Comment expliques-tu ton difficile début de saison?

Sérieusement, je n’ai pas vraiment d’explication. Je crois que j’ai eu un début de saison où j’ai fait beaucoup de fautes en début de match, et voilà. On a eu un mois de janvier super difficile avec beaucoup de matches, même si je n‘ai pas très bien joué on fait un très bon début de saison. On a pu assurer et gagner des matches. Tout ceux qui me connaissant savent que je suis quelqu’un qui travaille très dur. Même s’il y avait le lock-out moi j’étais en forme, je me suis entraîné même si les performances sur le terrain n’étaient pas supers. Je crois que je me suis mis pas mal de pression car je ne jouais pas au niveau auquel j’avais envie de jouer. Comment est-ce que cette pression est arrivée ?

Quand tu joues mal, se poser des questions c’est quelque chose de bien. Tu as envie de savoir pourquoi. Je partageais beaucoup mon temps de jeu (avec le talentueux Omer Asik) aussi et là en ce moment je commence à jouer de plus en plus de minutes, je suis plus à l’aise dans mon rôle. Je crois que je me suis pris la tête avec les histoires de contrat. Tu vois j’avais envie de bien jouer et je suis un joueur motivé. Et là au moment de jouer je pensais à autre chose et ce n’est pas comme cela que cela fonctionne. Il faut apprendre les leçons sur le terrain, quand tu gagnes et quand tu perds, quand tu joues bien ou non. Tu as pensé que tu devais être encore plus productif sur le terrain à cause de ton contrat ?

Gary Dineen/NBAE via Getty Images

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Joakim Noah ne peut stopper Brandon Jennings, mais les Bulls gagneront tout de même chez les Bucks.

Mais avec le recul en y réfléchissant bien tu n’arrives pas expliquer concrètement pourquoi tu jouais moins bien ?

toujours été ainsi, je prends la défaite très mal. Et quand on gagne je suis super content.

(Il hésite) Bon voilà il y a plusieurs raisons, mais cela reste personnel. Cela fait partie de mon boulot. J’apprends que la NBA c’est un business. Et le seul truc que tu peux faire, c’est contrôler ce que tu peux contrôler.

Te considères-tu comme le leader émotionnel de cette équipe ?

Est-ce que le Joakim Noah de maintenant, plus performant, est enfin libéré dans sa tête ?

Oui je suis bien, je suis à l’aise. Je me sens mieux là, je retrouve mes sensations. Je crois que l’on est en train de jouer pour viser le titre. Tout est magnifié à cause de ce qu’on a fait la saison dernière. La différence cette année, c’est que quand les équipes arrivent contre les Chicago Bulls, elles sont prêtes à jouer. On a une cible dans le dos.

« C’est une saison un peu bizarre » Joakim Noah

Ce n’est pas ça. C’est une question… (Il hésite) Ce n’est pas que le contrat a affecté mon jeu. C’est juste normal quand tu joues mal et que l’on vient de te donner une augmentation, tu as envie de montrer que tu la mérites. C’est bon dans n’importe quel travail. Si ton journal te donne une augmentation et que tes articles tu les trouves moyens et bien tu ne vas pas être content.

La pression est plus présente à Chicago ?

Tu vis avec. De toutes les façons je vis mon rêve et je le sais très bien donc la pression, ce n’est pas quelque chose de mauvais. Les meilleurs joueurs en NBA sont ceux qui sont supers consistants dans leur tête. Et moi c’est sûr je suis un joueur qui joue avec beaucoup d’émotion. Tu m’as vu le jour après la défaite à Philadelphie, j’étais vert, dégouté et le lendemain on bat New York et je suis trop content. Cela fait partie du métier. C’est comme ça que je suis, cela a

C’est vous qui écrivez ce genre de trucs. Cela ne veut pas rien dire. Celui qui donne sur le terrain c’est lui le leader émotionnel. Le rookie Jimmy Butler, sur le match contre les Knicks, quand il a fait une bonne défense sur Carmelo, cela m’a bougé le cul. Cela m’a fait plaisir. C’était lui ce soir là mon leader émotionnel. Sens-tu que vous avez franchi un palier par rapport à l’an passé, arrives-tu déjà à te projeter sur ce que vous pouvez faire en playoffs ?

Je pense que c’est trop tôt encore. C’est quand même une saison bizarre, on ne s’entraîne jamais. Et c’est avec les entraînements que l’on progresse. Je trouve que notre défense l’année dernière était meilleure. Là, elle n’est pas encore à un niveau suffisant pour gagner un championnat. En tant que joueur, il est important de savoir se critiquer, se regarder dans le miroir et se dire, OK là on est une bonne équipe mais pour arriver où on veut (le titre) il faut progresser en défense et en attaque. Quand on est à 100% et que l’on n’a pas de blessés, que tout le monde est sur la même longueur d’onde, on est une équipe très dure à battre. Mais il suffit que l’on n’ait pas suffisamment d’énergie pour se faire battre. C’est une saison un peu bizarre mais tout le monde


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REPORTAGE

Lundi 6 février : New Jersey Le retour en forme du Français, confirmé lors de la victoire samedi 4 février contre Milwaukee (14 pts et 9 rbds), a soulagé le staff des Chicago Bulls. « Joakim a démarré lentement à cause du lock-out. Il prenait des fautes rapidement », explique l’assistant coach Ed Pinckney. « Mais depuis sept matches, il joue bien. Sa condition physique et son timing sont en progrès. On n’a pas été en mesure de s’entraîner. On a regardé des vidéos avec lui. Il y a certaines choses qui le frustraient individuellement et il est arrivé à corriger ses erreurs. » Mardi 14 février au matin, il assurait une production sur ses cinq derniers matches de 13,8 points à 65,0% et 10,8 rebonds. « Joakim ne doit rien changer », affirmait Thibodeau. « Il est de retour à son niveau All-Star, il a retrouvé son énergie. Je ne mesure pas sa production par les statistiques, mais si notre équipe gagne ou non. » Au sein de la ligue, les scouts adverses, qui avouent s’être gratté la tête au moment d’analyser le jeu du Français, ont enfin retrouvé le joueur aux portes du All-Star Game l’an passé. « C’est un joueur unique », explique un scout de la conférence Est. « En plus de ses qualités défensives, c’est un créateur en attaque avec un superbe sens de la passe, ce qui est énorme pour eux. Et quand les équipes essayent de retirer le ballon des mains de Derrick Rose, Joakim leur fait payer en provoquant des choses en attaque. » Le vénérable Jack Ramsay y va lui aussi de son couplet. « Je l’aime car il est très actif, en défense aussi, il bouge bien, et se fond bien dans leur attaque », précise le coach titré en 1977 avec le Portland de Bill Walton. « Ce n’est pas un scoreur prolifique mais les Bulls n’ont pas besoin de lui dans ce domaine. Il sait parfaitement ce qu’il a besoin de faire… Il me rappelle Dave Cowens qui était plus doué en attaque que Joakim mais n’était pas aussi bon en défense. Cowens avait la même énergie que Joakim. Ce sont des joueurs d’équipes prêts à tout pour faire gagner leur équipe. Leur énergie est contagieuse. Elle se répand chez leurs coéquipiers. » Tous les indicatifs sont au vert ce soir-là. Noah n’a plus le spleen. Et Luol Deng, le bras droit offensif de Rose, est de retour. Avec 13 points du Soudanais, les Bulls mènent 35-14 après un quart-temps. L’écart se porte à 24 points, 49-25, quand Derrick Rose inscrit un double-pas en lévitation main droite après une passe en backdoor de Boozer. Mais le meneur des Bulls se fait mal au dos en retombant sur sa jambe droite tendue. Il grimace et boitille en se replaçant en défense. Quelques instants plus tard sa soirée est terminée. Il quitte le terrain définitivement accompagné d’un soigneur en se tenant le bas du dos avec sa main gauche. Il regardera la victoire de ses coéquipiers, 108-87, allongé dans le vestiaire. Combien de temps va durer son absence ? Thibodeau se veut rassurant. « C’est juste une douleur passagère. Rose est un joueur dynamique, il est bon dans tous les domaines, joueur offensif, bon sur jeu rapide, il crée des actions, il peut casser des défenses, tirer à trois-points, et

c’est un bon leader. Mais notre profondeur de banc est bonne. Chaque fois que Derrick a été absent, l’équipe a bien joué avec CJ et John (Lucas). »

Dimanche 12 février : Boston Une impression de « déjà vu ». Tête basse, pensif en train de scruter la feuille de match, Joakim Noah rumine la défaite contre les Celtics, 95-91. « Ce soir, c’est un match à Boston, une équipe que l’on aime pas, putain il faut donner, quoi ! Et je trouve que l’on n’a pas assez donné », peste Noah, auteur d’un bon match avec 16 points et 9 rebonds. « Cette défaite conte Boston fait plus mal que celle contre Philadelphie, je n’aime pas perdre ici. Ils ont joué plus dur que nous ce soir, ils nous ont imposé leur rythme, c’était lent… Je me sens bien mais j’étais frustré sur la fin. J’aurais pu mieux jouer. Mais physiquement ça va. J’ai raté des paniers que je ne devais pas rater. Et j’ai perdu un ballon surtout à la fin. » Après avoir été cuisiné pendant dix minutes, Noah avouera avoir ressenti une grosse fatigue en fin de troisième quart-temps. « Mais ce n’est pas une excuse », reprend-il. « On pouvait gagner ce match. » Privés de Derrick Rose, les Bulls ont singulièrement manqué de cette fameuse énergie pendant tout le match et pourtant ils ont été en mesure de l’emporter tout en terminant à 38,8% (contre 49,3% pour Boston). L’absence de Rose a été criante ce soir. Le spacing n’est pas le même sans lui et sans Hamilton. En pick-and-roll surtout, Rose termine souvent par un double-pas facile ou un dunk. Ayant observé le match depuis le banc, Rose, qui avoue avoir mal au dos en marchant, a lui aussi perçu une baisse d’énergie chez ses coéquipiers. « J’ai été déçu par notre défense qui leur a permis de marquer des paniers faciles », confie Rose, dont l’IRM au dos ne révèlera aucun problème vertébral le lendemain. « On a réussi à revenir dans le quatrième quart-temps, mais on doit progresser encore. Je savais qu’ils allaient attaquer avec le mors aux dents. On a eu beaucoup de balles perdues qui nous ont fait mal. » À +11 pts avec moins de quatre minutes à jouer, le public du Garden, arrogant, a commencé à scander, « Sca-la-brine ». Le rouquin préféré de la NBA, ne mettra jamais les pieds sur le parquet. Derrière Watson, Noah et Boozer, Chicago a entamé un furieux retour pour revenir à trois points… en vain. Il a manqué un petit quelque chose. Une plus grande ardeur défensive de Carlos Boozer sans doute ? Plus la saison avance, plus ses coéquipiers commencent à être sérieusement énervés par son manque d’entrain en défense. Dans une formation qui se régale dans le sacrifice et l’intelligence défensive, Boozer fait tâche. Contre Philadelphie, il a été humilié par le Strasbourgeois d’adoption, le rookie Lavoy Allen, et a mordu stupidement aux feintes de tirs à six mètres du vétéran Tony Battie. Contre les Knicks, il a permis à Stoudemire de réaliser son meilleur match de la saison. Face aux Celtics, il a ouvert la voie vers le panier à Chris Wilcox, JaJuan Johnson et Kevin Garnett.

Souvent, ses errances amènent à une postérisation de Joakim Noah et plus grave, un panier facile de l’adversaire. Son attitude nonchalante, ses foulées de sénateur sur ses retours en défense, commencent sérieusement à énerver la plupart des joueurs, qui s’inquiètent en vue des playoffs. Indifférent aux regards de ses coéquipiers, Boozer vit sur son île. Problème en perspective ? Une affaire à suivre… À l’heure de faire le bilan de ce road trip, Thibodeau ne voulait pas faire un état des lieux si tôt dans la saison, mais avait observé plusieurs points positifs. « Il y a du bon et du mauvais », confie-t-il. « Notre banc a été bon, le cinq majeur s’est bien comporté mais on aurait pu mieux jouer. On attend avec impatience d’avoir enfin du temps pour s’entraîner. Cette année, le groupe est plus mature. J’aime la résilience de notre équipe, la capacité de rebonds, c’est une équipe de leaders. Ils jouent l’un pour l’autre et quand on perd nous sommes déçus. Ce groupe essaye de comprendre pourquoi ils ont perdu ou pourquoi ils ont gagné. » Six victoires et trois défaites au final, « un très bon bilan » comme le faisait remarquer Magic Johnson à la mi-temps du match dimanche. Mais Noah ne se satisfait pas du jugement de l’ancienne star des Lakers. « Ce n’est pas super », s’énerve-t-il. « Nous visons le titre et on a perdu contre les trois grosses équipes du road trip (Miami, Philadelphia, Boston) ». Sans doute, mais Chicago peut se satisfaire d’avoir été à chaque fois en mesure de l’emporter sans un voire deux membres du cinq majeur… Les Bulls savent qu’ils ont les moyens au complet avec un Derrick Rose au top de sa forme de jouer les yeux dans les yeux avec Indiana, Philadelphia, Atlanta et surtout Miami. n

L’attitude nonchalante et la défense de Boozer commencent sérieusement à énerver ses coéquipiers

Carlos Boozer n’a pas que des amis dans l’équipe.

Streeter Lecka/Getty Images

est dans le même cas. Mais à la fin de la journée, l’objectif est de gagner le championnat.


28 Ned Dishman/NBAE via Getty Images

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EN BREF

« Spécial Jeremy Lin »

Ok, Jeremy Lin ne touche « que » 762.195 dollars cette saison. Mais de là à dormir depuis son arrivée à New York sur le canapé de son coéquipier Landry Fields ?! Un toit pour la nouvelle star des Knicks s’il vous plaît !... Apparemment, en bon fan des Knicks, Spike Lee a envoyé un texto de remerciements à Mark Jackson, coach de Golden State, pour avoir coupé Jeremy Lin ! Un poil mauvais perdant, coach Jackson répond : « Je n’ai rien à voir avec cette décision. On l’a coupé au tout début, je ne l’ai jamais vu s’entraîner. » Mouais... Toujours proche de l’actu basket, malgré sa retraite, Yao Ming a avoué avoir tenté de convaincre Jeremy Lin de signer avec « ses » Shanghai Sharks pendant le lock-out. Un échec... S’il est dans sa dernière année de contrat, Jeremy Lin sera un agent libre « restrictif » cet été. Peu importe les offres qu’il reçoit d’autres franchises, New York aura la possibilité de resigner sa nouvelle pépite. R.R.

Photos : NBAE

via Getty Images

Lin-sanity »… « Lin-credible »… « Le moine Shao-Lin »… La semaine dernière, dans la presse américaine, on a eu droit à un feu d’artifice de jeux de mots ratés. Peu importe, les États-Unis n’ont plus qu’un nom à la bouche, même en dehors du monde du sport. Celui de Jeremy Lin. Le conte de fée d’un meneur de jeu de 23 ans sorti de nulle part qui, en à peine cinq matches, ranime la passion pour le basket d’une ville qui semblait à bout de souffle. 25 points, puis 28, 23, 38 et 20. 134 points en cinq rencontres et, surtout, cinq victoires d’affilée pour faire basculer le bilan des Knicks (de 8-15 à 13-15). « C’est quelque chose que vous voyez une fois dans votre vie », avoue, perplexe, Mike D’Antoni, le coach de New York. « Ce n’est pas tous les jours que vous verrez quelqu’un réaliser une telle performance sans même savoir de qui il s’agit ! » Avant le match Lakers-Knicks, un reporter demande à Kobe Bryant ce qu’il pense de Jeremy Lin. Réponse : « Je ne sais pas ce qu’il a fait. Je ne sais

LA GAZETTE DE LA NBA

LIN MÉTAMORPHOSE LES KNICKS

L’ANTIHÉROS

Sans Carmelo Anthony ni Amar’e Stoudemire, New York vient de reprendre vie en l’espace d’une semaine. Enchaînant cinq victoires d’affilée avant de jouer à Toronto et contre Sacramento (mardi et mercredi, hors délais de bouclage), les Knicks sont de retour dans la course aux playoffs. Et ce grâce à un antihéros absolu. L’improbable Jeremy Lin. même pas de quoi vous me parlez ! » Dans la foulée, Lin termine à 38 points, 7 passes et la victoire face aux Lakers. Désormais Kobe Bryant sait qui est Jeremy Lin.

Le nouveau héros américain Aux États-Unis, on a tendance à raffoler des contes de fée taille réelle. Et Jeremy Lin en est le parfait exemple. Voilà un gamin, 23 ans, au physique quelconque (1,90 m), qui touche le salaire minimum pour cette saison (762.195 dollars). D’origine taïwanaise, Lin a grandi à Palo Alto, dans la banlieue de San Francisco, en pleine Silicon Valley. Avec des résultats scolaires excellents, et en l’absence de proposition de bourse athlétique, il se retrouve à étudier l’économie à Harvard,

l’une des universités les plus prestigieuse du pays. Une fac d’où sont déjà sortis quatre présidents des États-Unis, mais pas un seul joueur NBA depuis 1954. Un bail. Ses performances basket dans le même temps lui permettent d’être repéré par... aucune franchise NBA. Et Lin est oublié le soir de la Draft 2010. Il s’accroche pourtant, et décroche finalement un contrat en tant que free agent avec les Golden State Warriors. En une saison il ne rentre en jeu que 29 fois et tourne à 2,6 points et 1,4 passe par match. Il passera même par les Erie Bayhawk et les Reno Bighorn en D-League, une purge. Puis en début de saison, dès le premier jour du camp d’entraînement, il est coupé. Vient ensuite une nouvelle chance du côté de Houston. Là aussi il est coupé, avant

même d’avoir disputé un match. Les Knicks, complètement désespérés, le signent alors en attendant le retour de Baron Davis, sans grand espoir. Avec le résultat que l’on connaît désormais. « C’est une belle histoire », reconnaît, fair play, Kobe Bryant. « C’est une preuve de persévérance et de travail. Je suis persuadé qu’il a dû énormément travailler pour garder cette confiance en lui. Et aujourd’hui il a la chance de le montrer. »

Quelle cohabitation avec Melo ? Au-delà du conte de fée, Jeremy Lin fait désormais gagner New York. Et l’alchimie fonctionne tellement bien que les fans n’ont peur que d’une chose : le retour de leurs deux stars, Carmelo Anthony et Amar’e Stoudemire. Avec Jeremy Lin à la mène, Mike D’Antoni

voit enfin ses séquences offensives exécutées selon ses envies. De l’avis de tous, la balle circule mieux, les pick-and-roll sont mieux négociés et surtout la défense montre plus d’envie. Le retour de Carmelo, qui a besoin d’avoir la balle entre ses mains, pourrait-il tout envoyer en l’air ? « Tout le monde va devoir s’ajuster quand les gars reviendront », explique D’Antoni. « Les trois n’ont jamais réellement joué ensemble. Donc on ne peut rien conclure tant que ce ne sera pas le cas. Mais j’ai évidemment hâte que les gars reviennent. » n Rémi REVERCHON, à Los Angeles


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LA GAZETTE DE LA NBA

J.R. SMITH, LE RETOUR

A

près plusieurs mois en Chine, J.R. Smith est depuis hier de retour sur le sol américain. La désormais ex-gâchette de Denver revient donc après une expérience pour le moins mouvementée. Signé en septembre dernier par les Zhejiang Golden Bulls pour un joli contrat de trois millions de dollars, le shooteur fou rentre au pays avec, à son compteur, de bien belles moyennes : 35,1 points, 7,2 rebonds et 4,3 passes. Voilà pour le positif. D’un autre côté, on se rappelle une blessure au genou avancée par le joueur en novembre. Sauf que le General Manager déclarait alors aux médias que la blessure était imaginaire, sorte de tentative pour rentrer plus tôt aux USA. Raté. Trois mois plus tard, la sœur de la star ainsi que sa compagne ont été exclues à deux reprises de la salle pour... s’être battues avec des fans chinois qui critiquaient Smith ! Bref, de bien belles histoires dignes de la réputation de J.R. Smith qui est en tout cas aujourd’hui libre de signer où bon lui semble en NBA. Lakers, Knicks et Clippers sont déjà prêts à dégainer le carnet de chèques. n R.R.

LES POLITIQUES D’ORLANDO... AU ALL-STAR GRATUITEMENT !

L

’info sortie par nos collègues du Orlando Sentinel a fait un petit buzz cette semaine en Floride. Alors que sur les sites de reventes les billets les moins chers pour assister au All-Star Game se négocient à 550 dollars pièce – oui, les moins chers! –, les membres du conseil municipal de la ville ainsi que leurs invités pourront assister au match... gratuitement. Enfin gratuitement... Les loges louées pour l’occasion sont évidemment ponctionnées sur le

budget de la ville, donc sur l’argent du contribuable. Des loges avec service, nourriture et boissons à volonté, à près de 5.000 dollars le siège selon le quotidien floridien. « La ville accueille un événement d’envergure internationale et le maire et ses collègues y joueront un rôle officiel », se défend le cabinet de Buddy Dyer, maire d’Orlando. Comme quoi être membre d’un conseil municipal aux États-Unis, ça peut parfois servir. n

ChinaFotoPress/Getty Images

F.Medina/NBAE via Getty Images

LA PHRASE DE LA SEMAINE

« Je surveille les gros marchés »

E

n termes business, voilà comment Brandon Jennings, meneur des Milwaukee Bucks, a introduit l’idée d’un possible départ de sa franchise. Au départ, beaucoup de frustration. Faisant régulièrement partie des noms cités pour possible spot au All-Star Game d’Orlando, Jennings a finalement été laissé à l’écart. Dans la foulée, il accordait une interview à nos confrères d’ESPN qui en dit long. « Je regarde toutes les options possibles, sachant que mon heure arrive bientôt. » En fin de contrat en 2014, le meneur semble pourtant avoir encore pas mal de temps devant lui... « Je surveille les gros marchés », faisant référence aux grandes villes ayant une franchise NBA. « Je ne dis pas que je ne signerai pas d’extension, mais je ne dis pas que j’en signerai une. » Il n’en fallait pas plus pour lancer une déferlante médiatique. Meneur talentueux, spectaculaire, gros scoreur par séquences (capable d’inscrire 55 points sur un match lors de sa saison rookie), Jennings pourrait ainsi être lassé du manque d’ambition de sa franchise. Devant l’afflux de questions, le twitteurfou a fait marche arrière affirmant qu’il n’a jamais dit vouloir quitter les Bucks. Wait and see donc. n R.R. Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

R.R. Buddy Dyer, maire d’Orlando.


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Gaétan SCHERRER

PIERRE

MÉNÈS

S

Plutôt LeBron James ou Kobe Bryant ?

Caviar ou fois gras ? (rires) Plutôt Grégoire Margotton &

alut Pierre, comment ça

Christophe Dugarry

va ?

ou Jacques Monclar &

Ça va pas mal, débordé mais faut croire que j’aime ça.

David Cozette ?

Franchement, j’écoute avec plus d’attention ce que dit Jacques. Je n’ai pas spécialement besoin des commentaires en foot, donc je suis moins attentif à ce que racontent Grégoire et Duga.

Vous avez sûrement vu qu’on a parlé de vous cette semaine sur les sites basket...

À cause de mon shoot à troispoints à Beaublanc, c’est ça ? (*) Exactement ! Comment vous êtesvous retrouvé sur le parquet de Limoges ?

On vous connaît comme spécialiste

Plutôt les Bleus champions d’Europe en foot, ou les Bleus champions olympiques en basket ?

/IS Hervé Bellenger

C’était avec l’association Basketball Network. En fait, j’ai ouvert le 2 décembre dernier, au 87 rue de Longchamp près du Trocadéro, une boutique de basketball avec mon fils. C’est une boutique Nike, qui s’appelle « Swish » – d’où mon panier à trois-points ! – et dans le cadre des négociations pour l’ouverture du magasin, j’ai été amené à rencontrer Philippe Morin qui s’occupe de Basketball Network. On est allé voir le Paris Levallois Basket ensemble, on a sympathisé, et j’ai joué un match avec l’assoc’ au Havre. Et puis, mon fils était joueur de basket. Il est pas vieux, il a 20 ans, mais il avait fait les sélections de Seine-et-Marne avec Andrew Albicy. Le joueur de basket de la famille c’est lui, soyons clair.

escrime ! » « Mon sport ? L’ Bercy, y’a eu un truc à la fondation McDonald’s à Villejuif, puis un tour en bateau-mouche pour Spalding.

football, mais avez-vous déjà couvert du basket ?

Quand vous étiez petit, vous étiez plutôt

Oui, une semaine ! C’était au moment de l’Open McDonald’s avec les Lakers à Bercy, en 1991. Comme Magic Johnson est l’une de mes idoles, j’avais demandé que le foot me libère pendant une semaine. Du coup, j’ai fait tout ce qui était ouvert à la presse : les entraînements à Coubertin et à

balle de foot ou balle orange ?

Quand j’étais petit, c’était l’escrime. J’étais plutôt doué, d’abord parce que j’étais gaucher. C’était extrêmement rare et avantageux à l’époque : sur les dix meilleurs fleurettistes mondiaux, il y avait six gauchers. Puis j’ai eu un grave accident de mobylette à 15 ans,

avec une quadruple-fracture du poignet gauche. Ça a sonné le glas de ma carrière de fleurettiste. Mais le basket, je n’ai jamais vraiment pratiqué, c’est plus un loisir à côté. Plutôt basket NBA ou basket européen ?

NBA, parce qu’il y a une notion de spectacle qu’on ne voit pas dans les matchs Euroleague où c’est extrêmement défensif. En fait, quel que soit le sport, je n’aime pas le jeu défensif, et ça compte aussi pour le basket

Aucun cet été, les deux sont impossibles ! Impossible en foot car il y a au moins cinq ou six nations meilleure que la France, et impossible au basket car on en a au moins deux avec l’Espagne et les États-Unis. En tout cas, quand je vois la sélection que les USA mettent en place, j’ai peur qu’il n’y ait pas beaucoup de suspense... n (*) À l’occasion d’un match de gala en ouverture de la rencontre LimogesBordeaux le 4 février dernier, Pierre Ménès a réussi un shoot à trois-points. Les images du tir ont été diffusées le lendemain dans l’émission Canal Football Club, avant de faire le tour du Web.



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