BasketNews 592

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l’hebdo du basketball

JEUDI 23 février 2012 - N° 592

Les Bleus… Bourges… Edouard Choquet… Real Madrid… Alain Gilles… Les Arbitres Français

T ILS NE PARLELNUI PLUS QUE DE

DE LA FO-LIEN ! FURIEUS

E NBA ALL-STAR GAM

POUR SAUV »ER LA « MAGIEO D’ORLAND

Pascal Allée/Hot Sports

CHALON ILLUMINE LES AS

ET MAINTENANT LE TITRE ? www.basketnews.net M 03252 - 592 - F: 3,00 E

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BasketNews n°592 - jeudi 23 février 2012


02

médias

Autour du terrain

Télévision Jeudi 23 février 01h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff) 02h00 Ma Chaîne Sport Detroit – Lakers 1988 (NBA) 03h30 Ma Chaîne Sport Dallas – L.A. Lakers (NBA) 07h45 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff) 08h45 Ma Chaîne Sport Dallas – L.A. Lakers (NBA, rediff)

Victor Da Costa (Basketball Pro Management)

« Un moyen d’aider le basket »

10h30 Ma Chaîne Sport L.A. Clippers – Denver (NBA, rediff) 12h15 Ma Chaîne Sport NBA Mag 13h15 Orange Sport

Planète NBA (rediff)

15h40 Sport+

NBA Live

16h15 Ma Chaîne Sport L.A. Clippers – Denver (NBA, rediff) 17h50 Orange Sport

Planète NBA (rediff)

21h00 Ma Chaîne Sport Dallas – L.A. Lakers (NBA, rediff)

Vendredi 24 février 01h15 Ma Chaîne Sport Highlights NBA 01h30 Ma Chaîne Sport Atlanta – Orlando (NBA) 06h50 Orange Sport

NBA action

07h15 Orange Sport

New York – Miami (NBA)

07h30 Ma Chaîne Sport Atlanta – Orlando (NBA, rediff) 09h15 Ma Chaîne Sport All-Star Game 1992 (NBA) 13h15 Orange Sport

NBA Action (rediff)

13h30 Eurosport 2

Euroleague Basketball Show

13h45 Sport+

NBA Live

15h15 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2011 (NBA) 16h55 Orange Sport

New York – Miami (NBA, rediff)

17h00 Ma Chaîne Sport Atlanta – Orlando (NBA, rediff) 17h30 Eurosport 2

Euroleague Basketball Show

20h45 Sport+

Le Mans – Chalon (Pro A)

22h30 Sport+

Bourges – Rivas (ELF)

00h15 Ma Chaîne Sport Match NBA à définir (rediff)

Samedi 25 février 03h00 Canal+

Rising Stars Challenge (NBA)

08h10 Sport+

Le Mans – Chalon (Pro A, rediff)

09h00 Orange Sport

New York – Miami (NBA, rediff)

10h00 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2004 (NBA) 10h25 Canal+Sport

Rising Stars Challenge (NBA)

11h45 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2005 (NBA) 18h25 Sport+

Gravelines – Cholet (Pro A)

Dimanche 26 février 02h00 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2004 (NBA) 03h45 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2005 (NBA) 08h00 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2011 (NBA) 10h00 Ma Chaîne Sport Concours de dunks de légende (NBA)

Alors que les jeux de management sont légion dans le domaine du football, ceux concernant le basket se font plutôt rares. Sorti le 12 janvier dernier, Basketball Pro Management vous propose donc de prendre la tête d’un club de basket pour tenter de l’emmener vers les sommets.

Q

uelle est la genèse de ce jeu ? Plus jeune, je jouais beaucoup aux jeux de management sur le football mais ça n’existait pas en basket. J’ai attendu pendant des années jusqu’à il y a un an environ, où je me suis dit : pourquoi je ne le ferais pas moimême ? On a lancé ça avec un ami, tous deux étudiants en informatique mais c’est plus le fan de basket qui a eu cette idée que le programmeur. Je voyais plus ça comme un moyen d’aider le basket. Comment avez-vous procédé ? J’ai commencé le développement et une fois que c’était bien avancé, j’en ai parlé sur facebook. Ça s’est vite répandu et pas mal de gens étaient intéressés pour participer. J’ai donc conçu un petit éditeur qui permettait aux gens d’ajouter des joueurs dans la base de données. À la base on partait sur le principe d’une personne par pays mais certains ont en fait un peu plus. Au total, une dizaine de personnes nous a rejoints pour le projet. J’ai donné quelques consignes pour que tout le monde

travaille dans le même ordre d’idées mais tout le monde ne va pas forcément noter un joueur pareil que son voisin. On a essayé de faire une harmonisation pour qu’il n’y ait pas de gros déséquilibres entre les championnats mais c’est compliqué. C’est un peu la limite de ce système, on ne peut pas tout contrôler. Avez-vous travaillé avec des gens issus du basket professionnel ? J’ai des amis proches du milieu pro, certain en centre de formation par exemple, et je leur ai posé pas mal de question. Au tout début du projet, j’ai aussi eu une approche avec Yannick Bokolo, pour avoir des informations sur les contrats, comment ça marchait. Je ne le connaissais pas du tout mais il a tout de suite été très, très gentil avec nous. Il nous a répondu facilement. Dès le début, vous comptiez commercialiser le jeu ? Il y a toujours eu une envie de

commercialiser le jeu mais peu cher, parce qu’on se disait que si on voulait que le jeu soit durable, il nous fallait un minimum de revenus pour pouvoir développer, engager des gens… Quand j’ai passé la petite annonce sur facebook, ça a été relayé par l’agence française du jeu vidéo, qui doit bien compter 30.000 abonnés à sa newsletter, dont plusieurs éditeurs. On a ensuite été approchés par deux, trois éditeurs et on a choisi en fonction ce qu’ils proposaient. Il y a déjà eu des jeux de gestion sur le basket mais aucun n’a véritablement marché. Pourquoi d’après-vous ? La plupart des jeux sont sortis une fois et n’ont jamais retenté l’expérience, alors que tu ne peux pas sortir un jeu parfait dès la première année, il faut forcément l’améliorer petit à petit. Nous, on a la volonté d’améliorer le jeu chaque année, avec l’objectif de se rapprocher des jeux de management en football qui sont une référence en termes de qualité. n Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

Lundi 27 février 01h15 Canal+Sport

All-Star Game (NBA)

04h00 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2004 (NBA) 14h55 Canal+Sport

Rising Stars Challenge (NBA)

16h45 Sport+

NBA Live

20h45 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2012 (NBA) 20h55 Canal+Sport

Canal NBA

Mardi 28 février

Lu, vu et entendu

02h45 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2012 (NBA, rediff)

Bourré

14h30 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2012 (NBA, rediff)

« J’étais plein comme un cartable. » Dans La Voix des Sports, Laurent Sciarra se remémore ses expériences du Carnaval de Dunkerque, à l’époque où il jouait à Gravelines. Le Niçois garde visiblement un souvenir bien alcoolisé de l’événement passé en compagnie de Christophe Millois et Benoît Georget. « Des excités », juge Lolo. « J’avais pris chaud... »

17h15 Canal+Sport

Canal NBA

18h00 Eurosport 2

Eurocup (match à définir)

19h45 Eurosport

Eurocup (match à confirmer)

20h00 Eurosport 2

Eurocup (match à définir)

20h35 Orange Sport

Planète NBA

22h45 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2012 (NBA, rediff)

Mercredi 29 février 00h30 Eurosport

Eurocup (match à confirmer)

01h15 Ma Chaîne Sport Chicago – New Orleans (NBA) 07h15 Orange Sport

L.A. Lakers – Minnesota (NBA)

08h00 Ma Chaîne Sport Chicago – New Orleans (NBA, rediff) 09h05 Orange Sport

Planète NBA (rediff)

09h15 Sport+

FIBA World Basket

15h45 Sport+

NBA Live

16h15 Eurosport

Eurocup (match à définir)

18h15 Sport+

NBA Live

20h00 Sport+

Rivas – Bourges (ELF)

Politiquement (in)correct

« chink » est également un mot péjoratif pour parler des Asiatiques, l’équivalent de « chinetoque » en français. L’article a fait grand bruit de l’autre côté de l’Atlantique et ESPN s’est fendu d’un communiqué d’excuse, avant de licencier l’auteur du mauvais jeu de mot.

D.R.

07h30 Ma Chaîne Sport All-Star Game 2012 (NBA, rediff)

« Chink In The Armor. » Littéralement, une brèche dans l’armure. Telle est l’expression choisie par un

Comeback ?

journaliste d’ESPN pour titrer un article disponible sur la version mobile du célèbre média américain relatif aux nombreuses balles perdues de Jeremy Lin, la nouvelle coqueluche des New York Knicks. Sauf qu’en anglais,

Une franchise NBA à Seattle ? La rumeur vient de (re)prendre un peu de plausibilité. Le richissime homme d’affaires basé à San Francisco mais natif de Seattle, Christopher Hansen, serait prêt à mettre sur la table la somme de


ZONE-MIXTE

03

Nancy figure-t-il toujours parmi les favoris ?

OUI

NON

Par Yann CASSEVILLE

Par Florent de LAMBERTERIE

C

’est Jean-Luc Monschau qui le dit lui-même, dans les colonnes du Républicain Lorrain. « Nous sommes à notre place derrière ces adversaires. Nancy est indéniablement moins fort. » Ces adversaires indéniablement plus forts, c’est bien entendu Chalon et Gravelines, les deux coleaders du championnat. Les favoris, ce sont eux, et personne d’autre. Même les As – traditionnellement propices aux surprises – n’ont pas su faire déjouer les deux rouleaux compresseurs de la Pro A. Et surtout pas Nancy, écrasé de 40 points par Chalon. Si trouver les deux leaders en finale des As est une surprise, cela n’est plus le cas en playoffs depuis bien longtemps. Ces trois dernières années, 1er et 2e de la saison régulière se sont systématiquement retrouvés en finale à Bercy. Avec déjà trois victoires de retard sur l’Élan et le BCM, Nancy est bien mal parti pour retrouver le Top 2. « On se situe au niveau d’Orléans, du Mans, de Paris », poursuit Jean-Luc Monschau. D’un point de vue comptable, oui. Mais avec quatre défaites sur ses cinq derniers matches, le SLUC propose une dynamique plus proche de celles du Havre ou de Pau. Une dynamique acquise avec l’équipe « type », sans blessure particulière, même s’il faut souligner que Bernard King n’a participé qu’aux trois dernières sorties seulement. Dont deux défaites. Dans ces conditions, comment croire que la donne va radicalement changer d’ici la fin de saison ? L’arrivée du fameux renfort intérieur ? En supposant qu’il vienne un jour, pas sûr qu’il suffise à rééquilibrer un attelage bancal, qui manque davantage d’un vrai poste 3 que d’un intérieur supplémentaire. De Nicolas Batum en somme, l’homme qui avait permis au SLUC de s’envoler tout en haut du classement il n’y a pas si longtemps. À l’époque, Nancy était l’un des favoris. Plus maintenant. n Hervé Bellenger/IS

L

a première place de la saison régulière semble envolée ; la deuxième aussi vu la cadence tenue par Chalon et le BCM. Soit. Nancy doit, de l’aveu-même de son entraîneur Jean-Luc Monschau, « reconstruire ». Or ça tombe bien, sans faire injure à ses adversaires, le SLUC aura un mois pour retrouver des couleurs, disposant d’un calendrier très abordable : Pau-Lacq-Orthez, @Le Havre, Nanterre, @Strasbourg, Hyères-Toulon, soit cinq des six derniers du classement. Avant de rejouer face à des « As », Nancy pourra remonter en régime. D’ici là, l’effectif devrait être solidifié par un renfort intérieur. JLM a demandé un grand de plus et le président Christian Fra a assuré que l’argent était en caisse ; le marché a beau être limité, il n’est pas complètement à sec. Avec une rotation de plus et Abdel Kader Sylla (28 points et 8 rebonds en deux matches aux As) pour épauler le totem Akingbala, le poste 5 du SLUC n’aura rien à envier à personne. Idem sur le poste d’ailier-fort, Adrien Moerman et Victor Samnick formant l’un (le ?) des meilleurs duos de poste 4 de Pro A ; idem sur les postes arrières, où John Linehan, Jamal Shuler, Pape-Philippe Amagou et Kenny Grant sont complémentaires. Oui, reste le poste 3, tenu par Bernard King, dont le profil est plutôt celui d’un 2. Mais l’Américain est dangereux à longue distance et capable de poster. Le tout est moins fourni qu’au BCM ou à Chalon mais Jean-Luc Monschau est reconnu pour savoir tirer la quintessence d’un groupe restreint. Bref, Nancy reste parmi les gros. Surtout, le SLUC n’est plus l’équipe à battre. Les Cougars vont se refaire les griffes dans l’ombre. Et dans des playoffs courts, où la finale se joue en une manche sèche, je ne parierais pas contre une équipe où John Linehan sera toujours là pour chiper une dernière balle. n

Sondage Par Florent de LAMBERTERIE

36%

Intime La chaîne Trace Sports diffuse ce dimanche à 14h00 un documentaire de 26 minutes sur

13%

Boris Diaw réalisé lors de son passage en France avant la fin du lock-out. Baptisée Up Close With, l’émission propose au spectateur de plonger dans l’intimité du capitaine des Bleus, de ses débuts dans le basket à son passage au sein des JSA Bordeaux.

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1,219 réponses, décompte arrêté mardi.

32%

D.R.

290 millions de dollars pour la construction d’une nouvelle enceinte sportive ultramoderne qui pourrait permettre à la NBA de se réimplanter dans la ville de l’État du Washington. Si les fans des feu Supersonics veulent y croire, il faut encore que la ville et le comté acceptent de débourser les 200 millions restants pour que le projet ne voie le jour. Pas gagné.

À la mi-saison en NBA, qui est d’après vous le MVP ?

LeBron

James

Kevin

Durant

Kobe

Bryant

9% Derrick

Rose

7% Autres

3% Dwight

Howard


04

/IS

sommaire Hervé Bellenger

06 TOUT SUR LES AS

• Ils avaient gagné la Coupe et fait la finale des As l’an dernier. Voilà qu’aujourd’hui les Chalonnais annoncent avant les As qu’ils jouent le titre de champion et confirment en dominant sans discussion Gravelines en finale. Chalon, c’est fort ! Pour ne rien louper de tout ce qui a fait les As, petites et grandes histoires, la rédaction de BasketNews s’est décarcassée. Une grosse dizaine de pages pour revivre une semaine roannaise.

18 ÉCHOS FRANCE

• Vincent Collet a annoncé la couleur pour ses Bleus de l’été… Bourges se lance dans son huitième de finale d’EuroLeague. Pas facile mais jouable.

20 PRO B : EDOUARD CHOQUET

• Un bon joueur de Pro B, d’accord, mais pas un meneur et certainement pas pour une équipe ambitieuse. Ça, c’était avant. Depuis, les avis sur Edouard Choquet, le meneur de Fos, ont bien changé. Et c’est mérité. Découverte.

22 ÉCHOS EUROPE

EN KIOSQUE

• Les Madrilènes ont mis fin à 19 ans de disette en s’imposant en finale de la Copa del Rey face au Barça (91-74). En terre catalane, s’il vous plaît. Sergio Llull termine MVP. En Italie, la Montepaschi a fait main basse sur sa quatrième Coupe d’Italie d’affilée. Son 12e trophée italien consécutif.

ges

24 ALL-STAR GAME NBA

Glenn James/NB

AE via Getty Ima

• Mais pendant un week-end, celui du All-Star Game, la cité floridienne se la jouera festive. Rémi Reverchon nous présente le programme et la tonalité de la fiesta sportivo-médiatique et Gaétan Scherrer nous fait un point sur la situation de la franchise de Floride.

26 ORLANDO NAVIGUE À VUE

• Ça n’est pas la joie à Orlando. Le Magic ne tourne pas bien, Dwight Howard veut partir et s’en est ouvert…

28 GAZETTE NBA

BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

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RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

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BASKETNEWS est édité par NORAC PRESSE (Capital : 25 000 euros)

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ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomar-presse.com) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

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La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

BAE via Getty Ima

• La légende du basket français a été ovationné par le public roannais lors de la Semaine des As. Dans la Loire, on n’a pas oublié que Monsieur Gilles a commencé à la Chorale avant de rejoindre l’ASVEL. Claire Porcher l’a rencontré.

Fernando Medin a/N

31 SALUT, ÇA VA ALAIN GILLES ?

ges

• La folie Jeremy Lin est à son comble. Même le président des USA a tenu à s’octroyer une petite part de la hype autour du meneur révélation des Knicks, qui n’en finissent pas de gagner.


05

édito

VIATOR PRÉSIDENT ! Par Fabien FRICONNET

fâcheux et des incompétents. Il en est même, d’une certaine manière, une conséquence.

Pas « au niveau »… de quoi ? Depuis l’accession de Jean-Pierre Siutat à la présidence de la FFBB, fin 2010, les arbitres français sont dans le collimateur des instances – dont la LNB, puisque Alain Béral, son président, a soutenu la FFBB de bout en bout. M. Siutat a déclaré publiquement qu’il considérait que les arbitres français étaient mauvais, allant jusqu’à s’en ouvrir à ses homologues étrangers par courrier. Cassés, humiliés et in fine vaincus – puisqu’ils ont cédé et mis fin à leur grève de début de saison – les « hommes en gris » sont désormais un gibier. La saison de la chasse est ouverte et personne ne se gêne pour tirer dans le tas sans courage – car en toute impunité. Depuis les tribunes, depuis les bancs, sur le parquet, dans la presse, partout, ils sont critiqués en permanence, jusqu’à l’écœurement et jusqu’à l’absurde ; sans que jamais ni la LNB ni la FFBB ne mettent le holà pour protéger leurs envoyés, puisqu’au fond cela ne fait que conforter leur opinion. Et même quand il n’y a pas grand-chose à leur reprocher – confère les As – qu’importe, ils servent de défouloir. Nous ne défendons pas ici la qualité de leur travail. Après tout, chacun est libre de penser qu’en effet ils ne sont pas « au niveau ». Mais au niveau de quoi ? De l’Euroleague ? Le basket français dans son ensemble ne nous paraît pas être le mieux placé pour donner des leçons d’excellence en Euroleague. Et puis, au fond, une fois que l’on a dressé un constat, qu’en fait-on ?

Pascal Allée/Hot Sports

Ç

a devait bien finir par arriver. À force. Jeudi dernier, troisième quart-temps du match Roanne-Gravelines, une décision arbitrale – une de plus – déplaît à Emmanuel Brochot, le très peu serein président de Roanne. Il pète un câble. M. Brochot, par ailleurs membre éminent du Comité Directeur de la LNB et apporteur de fonds pour cette même ligue, bondit du siège qu’il occupe au bord du parquet et entreprend d’invectiver l’un des trois arbitres (*), Eddie Viator en l’occurrence, puis il franchit la ligne jaune. Il entre sur le terrain, réduit la distance au plus près avec M. Viator et ses gestes se font menaçants. Il a perdu tout sens commun. Dans un état second, le président du club organisateur est conduit hors de la salle. Sa salle. Dès le premier jour des As. Ses As. Son navire coule sans lui. Dès le coup de sifflet final, le président du club des supporteurs de la Chorale se rue sur le parquet avec l’intention explicite de régler son compte à Nicolas Maestre, un autre des arbitres de ce quart de finale. Il est intercepté et plaqué au sol in extremis par Clément Troprès, Directeur des opérations événementiel et de communication de la LNB. Sans la sagacité de Clément, on imagine que l’on aurait eu droit à un écho de la Semaine des As dans les grands médias nationaux. Le genre de publicité dont le basket, sport pacifique, peut se passer. Les données personnelles sont à prendre en compte. M. Brochot est à l’évidence à bout de nerfs, miné par l’irrationnel qui régit la vie de cette entreprise bien particulière qu’est un club de sport de haut niveau et par une cascade de mauvaises décisions dans la gestion de sa Chorale. Le supporteur roannais, comme tout fan chauffé à blanc, a également agi sous le coup de la rage, et s’en excusera auprès de M. Maestre, arguant qu’il ne comprend pas ce qui lui est arrivé. L’incident est heureusement isolé et sans conséquence mais il n’en est pas moins signifiant. Car il est dans le droit fil de cette tendance forte qui consiste, depuis quelques mois, à systématiquement rabaisser les arbitres et à les considérer comme des

L’incident BrochotViator.

pas faire preuve de la faiblesse qui consiste à « exciter des sots », comme disait Kipling. Les dirigeants, pour ne parler que d’eux, ont le droit de ne pas respecter les hommes qui portent le sifflet mais il nous paraît qu’ils ont le devoir, a minima, de respecter la fonction. Quel type d’exemple a envoyé M. Brochot ? S’est-il excusé ? Non. S’est-il expliqué ? À peine. Il s’est contenté de menacer de poser sa démission. Sera-t-il puni par les instances pour son attitude inacceptable et dénuée de remords ? On l’espère, sans en être sûr. Non que nous soyons des obsédés de la sanction, ni même que nous ayons quelque chose en particulier contre M. Brochot, mais il est des fautes que l’on ne peut laisser passer. On aurait d’ailleurs aimé voir M. Béral, qui se trouvait à deux mètres de M. Brochot lors de l’incident, intervenir en direct et le rappeler à l’ordre et au calme. Prôner la pondération et le juste, cela permettrait peut-être, qui sait, d’éviter d’entendre ce que l’on a entendu émaner d’un groupe de supporteurs – inutile de préciser le club, la connerie est équitablement répartie sur le territoire : « Bissang et Viator, on les met dans un avion et on les renvoie chez eux ». Il n’aura échappé à personne que MM. Bissang et Viator sont noirs… n (*) MM. Viator, Maestre et Collin.

Jusqu’à l’écœurement et jusqu’à l’absurde

Qui s’excuse s’accuse Il nous semblait que, dans un monde « vertueux », celui de notre démocratie bourgeoise, les élites étaient sensées s’établir en exemple. Faire preuve de recul, de sagesse, de mansuétude le cas échéant. Et de conscience du bien commun et de la paix. Et surtout


06

Spécial Semaine Des As

le vainqueur

CHALON TIENT SA REVANCHE

ANNONCER ET ASSU Le remake de la finale 2011 a été captivant. Un match âpre, engagé, que Chalon a maîtrisé après avoir frappé le premier. Au final, la montée en puissance de cette équipe bâtie il y a un peu plus d’un an est impressionnante. Toutes les pièces du puzzle sont là. Après un premier trophée LNB pour Chalon et Greg Beugnot, les affamés en veulent encore !

Pascal Allée/Hot Sports

Par Thomas BERJOAN, à Roanne

« Mon ambition, c’est d’aller chercher le titre »

Jean-François Mollière

Greg Beugnot

I

l reste moins de cinq secondes à jouer et, après une ultime tentative de Gravelines, le MVP Blake Schilb remonte la balle en dribble. Steed Tchicamboud vient à sa rencontre et l’arrête. On comprend, alors que les secondes s’égrènent que « l’escroc » le plus célèbre de la Pro A – très méritant sur le tournoi – demande à son coéquipier de lui remettre le ballon. Schilb hésite un instant en se marrant puis remet finalement le cuir à Steed qui s’empresse de l’escamoter sous son maillot. « À chaque fois que je gagne les trophées, je les garde les ballons ! », nous confiait le meneur de Chalon après la victoire finale. En signant à l’été 2011 pour cinq ans dans son club formateur, le médaillé d’argent ne s’attendait pas forcément si tôt à aligner deux ballons de plus à sa collection (Coupe de France 2011, As 2008 et 2012). « C’est une belle histoire », poursuit le meneur. « Je ne sais pas jusqu’où on va aller avec ce groupe. »

Steed peut dormir tranquille. Greg Beugnot a sa petite Evtimov, idée. « Mon ambition, c’est d’aller chercher le titre », JBAM, Tchicamboud, lâche le coach de l’Élan. L’architecte de ce magnifique Lauvergne succès n’est pas rassasié, alors même qu’il vient de et Lang : gagner là son premier trophée en LNB, lui qui officie en les Frenchies tant que coach depuis 1989, après cinq finales de chamde Chalon pionnat et une finale des As perdues. « Cette semaine tout à des As, pour moi, ne représente rien. Honnêtement, je leur joie. travaille pour mon groupe. Ils ont gagné, je suis content pour eux, ça crédibilise le travail qu’on fait et la croyance en nous. Je suis très très fier d’être avec eux, mais je n’ai pas envie de m’arrêter là. »

Les As ? Un test ! Chalon va-t-il rejoindre Pau (2003), Le Mans (2006) et Roanne (2007), les trois seules équipes à avoir réussi le doublé As/championnat depuis 2003 ? « On ne s’empêche pas d’y penser », répond

prudemment Schilb. Le fait d’afficher clairement ses ambitions est une pratique nouvelle à Chalon. Greg Beugnot a tenté une expérience. Après la victoire en championnat contre Orléans (94-62), le coach a annoncé que son équipe était candidate à tout. Une manœuvre pas banale. En général, les entraîneurs exècrent ce genre de déclarations, plutôt le domaine de présidents pressés ou de joueurs fanfarons, préférant garder comme seul horizon le match suivant. « C’était un peu programmé », justifie coach Beugnot. « Si on veut jouer le titre, il fallait qu’on soit cohérent aux As. C’était un test pour voir si l’équipe était capable d’assumer ça. Et je trouve la réaction fantastique ! » En effet, si on laisse de côté les 11 premières minutes du quart (17-33 pour Paris), Chalon a livré trois matches en trois jours d’un très fort calibre. « Je crois qu’on a commencé un peu doucement (contre Paris) parce qu’on manquait un peu de rythme », explique Schilb. C’est Tchicamboud qui a ensuite remis les siens sur les bons rails, augmentant considérablement la pression défensive, entraînant l’équipe dans son sillage de niaque et d’énergie retrouvée. Cette saison, l’attaque est toujours brillante – 81,9 pts en championnat, 3e total derrière Paris (83,8) et Le Mans (83,7) – mais Chalon est désormais classé 4e meilleure défense avec 73,1 points encaissés seulement, derrière Gravelines (66,8), Dijon (69,9) et Orléans (72,1), des maisons référencées. Plus significatif encore, le pourcentage aux tirs concédé à l’adversaire (41%) est le deuxième meilleur derrière Gravelines (40%).


07 Par Jérémy BARBIER, à Roanne

UMER, C’EST FORT ! Ce n’est donc pas une surprise si la finale, où les jambes sont toujours un peu lourdes, a été placée sous une chape de plomb. « Maintenant on peut jouer des matches comme la finale », relève coach Gregor. « L’année dernière, on était incapable de gagner ce genre de matches, de mettre le bleu de chauffe pendant 40 minutes. »

Au-delà des habitudes collectives, du respect des mises en place, des rotations, c’est l’état d’esprit qui a changé. Chalon a désormais le rôle de l’agresseur. Si l’équipe dégage une image sympathique pour ses personnages attachants et son jeu d’attaque altruiste, il ne s’agit plus d’un groupe de gentils. Les Steed, Evtimov, Schilb, Smith, Delaney (il ne serait pas un peu chambreur, celui-là ?) sont durs, malins et ne font aucun cadeau. Une faute pour arrêter une contre-attaque ? Laisser tomber la manivelle pour envoyer un message ? L’envie d’appuyer là où ça fait mal ? Trois fois oui. Même si les jeunes faons de l’équipe sont souvent mis en lumière, notamment par leur coach, l’Élan compte plus de « requins » que de « dauphins » pour reprendre la typologie désormais célèbre de coach Laurent Sciarra. Le tableau dressé ici n’est pas celui d’une équipe sale ou vicieuse. Simplement, les titres ne se gagnent pas par hasard. « L’équipe est venue ici avec de l’orgueil », précisait coach Beugnot. Une qualité essentielle. Gravelines évolue également avec une intensité maximale des deux côtés du terrain. Un rythme auquel n’ont pas résisté Roanne ni Le Mans, complètement étouffés. Les deux finalistes, également co-leaders au championnat, ont montré qu’ils possédaient une longueur d’avance. Mais en finale, Gravelines s’est oublié pendant les sept premières minutes (10-20 pour Chalon), un écart qui s’est avéré incompressible par la suite. Pourtant le BCM a posé d’importants problèmes à Chalon. Blake Schilb notamment, éblouissant sur le quart et la demie (50 pts et 52 d’éval en 58 minutes), a peiné (13 pts mais 4/13 aux tirs). « Ils ont fait du bon boulot pour nous interdire nos premières options offensives », concédait Blake, un temps frustré. « Blake doutait, je lui ai dit à la mi-temps : plus tu seras simple dans ton jeu, plus tu seras prolifique pour l’équipe », confiait son coach. « Systématiquement, ils sortent à deux sur toi sur les pick’n’roll. Tu ne vas pas pouvoir faire la différence, fais jouer tes coéquipiers. Autant Blake était capable avant de sortir complètement des matches quand il était ciblé, autant aujourd’hui, on n’a pas obligatoirement besoin d’un Blake à un énorme niveau pour gagner. On a d’autres opportunités. »

Delaney prend de l’ampleur Malcom Delaney, le seul nouveau du groupe par rapport à la saison dernière, est notamment en train de prendre une dimension exceptionnelle pour un rookie. Sa créativité et sa vista complètent à merveille le cran

Jean-François Mollière

Des requins, pas des dauphins

et la solidité de Tchicamboud. Delaney peut s’exprimer au scoring, comme en finale où ses 12 points ont pesé énormément, venant bien souvent en fins de possessions sur des tirs très difficiles face à une défense du BCM qui ne lâchait rien. Des exploits que Christian Monschau a accueillis comme une fatalité. Pas grand-chose à faire contre ça. De plus, il participe à électriser le rythme de l’équipe tout en assurant la fluidité offensive, ne gelant jamais la balle et lâchant les offrandes sans arrière-pensée. « Il n’est pas facile du tout à jouer », reconnaît Yannick Bokolo. « Offensivement, il a un peu plus d’armes que Marquez Haynes. Il va être l’avenir de la Pro A s’il reste. » « Il sait que sa carrière est en Europe – aujourd’hui, il y a déjà des clubs qui s’intéressent à lui – mais il a cette faculté de vouloir apprendre et une résistance au stress faramineuse », ajoute coach Gregor. « Il ne doute pas. Il est moins chien fou que quand il est arrivé. Il a fait quelques cartons qui nous ont bien aidés (32 pts contre Poitiers), mais il était moins bon sur les lectures de jeu, les timings. Aujourd’hui, il évolue sur les deux postes avec une sérénité extraordinaire. »

La reconstruction de l’équipe, entamée à l’été 2010 après une saison plus que médiocre en 2009-10 (12e), est un pari totalement réussi. « On a fait beaucoup d’erreurs à Chalon quand je suis arrivé (2003). Parce qu’on décapitait les effectifs, il n’y avait pas de cohérence. J’ai fait aujourd’hui avec l’accord des dirigeants une politique que j’avais essayé de mettre en place quand Villeurbanne n’avait pas de moyens : s’appuyer sur une hiérarchie avec des joueurs forts et à côté des jeunes en devenir, plutôt que de signer des starlettes de merde qui venaient chez nous parce qu’on leur proposait un peu d’argent. » L’acte fondateur de ce groupe a été la finale perdue aux As l’année dernière. Une expérience qui a compté au moment de conquérir la Coupe en 2011. Un premier trophée qui indiquait que la direction était la bonne. À l’intersaison, le coach et les joueurs resignent tous, sauf Haynes, avec une idée commune en tête. « La priorité, c’était ça : ne pas signer pour avoir un contrat, mais pour avoir l’ambition d’être la plus belle équipe de France ! » Depuis dimanche, c’est vrai. n

Blake Schilb est aujourd’hui sans conteste le meilleur joueur de Pro A


08

Spécial Semaine Des As

Dimanche19 février

GRAVELINES MANQUE LE DOUBLÉ

Pascal Allée/Hot Sports

PREMIÈRE CARTOUCHE GRILLÉE

Favoris à leur propre succession avant la compétition, les co-leaders du championnat ont échoué de peu dans la quête d’un premier trophée majeur cette saison. Quelle sera leur réaction ?

yeux dans les yeux (53-53) et un retard raccourci à quatre longueurs juste avant le moneytime, jamais le BCM n’instilla le doute dans la tête d’un adversaire qui, jusqu’au bout, trouva le coup approprié pour le repousser dans les cordes. « Le facteur qui était à mon sens positif pour eux, c’est que lorsque l’on défendait bien, ils ont mis énormément de shoots difficiles », analysait coach Monschau. « Des shoots en reculant qui étaient contestés, des trois-points en fin de possession... De notre côté, on n’avait pas le sentiment d’être dans un jour avec. »

Reste maintenant à voir si cette défaite – conjuguée à une élimination brutale en Eurocup – perturbera l’assurance d’un groupe qui a tracé jusqu’alors un chemin quasi-parfait sur la route qui mène à Bercy. « La vie continue et la saison ne s’arrête pas maintenant », tranchait Cyril Akpomedah depuis Roanne. « Il y a encore des choses à espérer gagner cette saison donc nous allons continuer à travailler. »

LE CHIFFRE DES AS

20.007

• Soit le nombre de spectateurs qui ont investi la Halle André Vacheresse pendant les quatre journées du tournoi. Si l’édition 2012 n’a pas battu numériquement la cuvée nancéenne de 2007 (21.671), elle a en revanche établi un nouveau record de taux de remplissage (99,4%) grâce notamment aux trois jours disputés à guichets fermés. Un chiffre qui permet d’oublier la triste audience enregistrée à Pau en 2011.

« La saison ne s’arrête pas maintenant » Dans ses standards habituels pendant 110 minutes (61,3 pts encaissés à 36,8%), le BCM n’a pourtant manqué que de quelques possessions mieux négociées (18 ballons perdus en finale contre 11,1 en Pro A) et deux ou trois tirs plus francs à sept mètres (6/21). « Quand on regarde la physionomie du match, ça aurait quand même pu

Jean-François Mollière

«

Globalement, c’est une semaine positive. » Déçu mais pas abattu, Christian Monschau refusait de voir en cette finale perdue les prémices d’un coup d’arrêt. « On a gagné l’année dernière et on revient en finale donc c’est évidemment une bonne semaine. » Elle aurait été excellente sans un plan de bataille mal exécuté en début de rencontre (13-20 après 10 minutes). « On n’a pas été bon tout de suite dans ce qu’on avait prévu de faire », regrettait Cyril Akpomedah. « On a eu pas mal d’erreurs de rotations défensives. » Des retards répétés sur les changements qui ont immédiatement profité au générateur Malcolm Delaney (4 passes dans le premier quart) ainsi qu’à Ilian Evtimov, parfait dans son rôle de finisseur derrière l’arc (3/6 en 10 minutes). « On n’a pas défendu avec l’intelligence habituelle », enchérissait Yannick Bokolo. « C’est sur ce point que nous avons fléchi et on a trainé plus ou moins dix points pendant tout le match. » Malgré trois derniers quarts joués les

basculer dans les deux sens », admettait JBAM, vaillant soldat d’un collectif qui est le seul en France à avoir battu deux fois le finaliste nordiste cette saison. Suffisant pour nouer une forte rivalité entre Nordistes et Bourguignons ? « C’est vrai qu’on aura certainement un sentiment de revanche par rapport à eux que cela soit en championnat ou en playoffs si on venait à les rencontrer », glissait Yannick Bokolo.


09 Par Jérémy BARBIER, à Roanne

LNB

CHANTIERS EN COURS En marge des As, Alain Béral, président de la LNB, a fait le point sur l’évolution des dossiers qui agitent actuellement le basket français.

Nouvelle ligue européenne : encore floue !

Jean-François Mollière

• Une certitude, le champion de France 2012 sera encore le bienvenu en Euroleague la saison prochaine. « Le vice-champion passera en tour préliminaire et il y aura X clubs en Eurocup », confirmait Alain Béral vendredi dernier, tout en regrettant les changements drastiques désirés par la compétition reine en Europe. « Ils veulent jouer le vendredi et, à mon sens, ce sera le samedi dans trois ans. Ni nous, ni l’Allemagne, ni l’Espagne ne peuvent accepter ça car à des niveaux différents, ces pays ont de vrais championnats dont ils ont besoin pour passionner leur public. » Ce constat établi, le patron de la LNB tente d’initier un palliatif aux exigences de la C1, un projet de ligue « Atlantique » regroupant l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas ainsi que le Portugal et dont la France espère devenir l’une des nations motrices. « Ce qui nous permettrait peut-être de repartir dans une aventure vertueuse vers l’Europe pour ensuite accéder aux sommets de l’Euroleague qui, aujourd’hui, me paraissent bien hauts pour nous. »

position ferme et définitive des présidents de Pro A, Alain Béral a déjà un avis tranché quant à la présence tricolore sur les parquets de l’EuroChallenge. « Je ne vois pas l’intérêt d’aller galoper douze fois l’Europe ou de faire venir des équipes qui n’intéressent pas forcément le public de basket. » Reste à savoir si les supporters français se passionneront davantage pour des rencontres européennes contre le champion portugais ou anglais.

Les As relocalisés

Devant l’ampleur de la création d’une telle ligue privée, l’échéance 2013-2014 semble la mieux appropriée. « Il faut trouver une porte. On la prendra ou pas mais il faut au moins apporter une possibilité. » À moins que l’alternative esquissée ne soit en réalité utilisée comme levier de pression face aux nouveaux désidératas de l’Euroleague ? Dans ce sens, la question de la participation française en Eurocup se pose tout autant. « C’est à nous de décider si on veut y aller ou pas. L’avenir du basket français nous appartient. » En attendant la

• Dès 2013, le tournoi itinérant quittera la province pour s’établir durablement en région parisienne. « C’est un contexte de positionnement lié à une action marketing qui sera différente de celle que nous avons connue jusqu’à aujourd’hui. » Défavorable à une refonte de la compétition de huit à quatre As, Alain Béral souhaite que le tournoi s’importe dans un « lieu décalé où, en principe, on ne joue pas au basket ». Compte-tenu des tractations en cours avec les sites candidats, le président a simplement cité, à titre d’exemples, « le Grand Palais, le Cirque d’hiver, ou pourquoi pas un

aéroport ? » Le All-Star Game, à l’étroit à Bercy, devrait également changer de décor. « On réfléchit avec tous les partenaires et Nike pour trouver un lieu adéquat quand Bercy va fermer pour rénovation. Il va y avoir une salle supérieure à 20.000 qui va sortir à la Défense. On peut s’imaginer dedans. »

Télé ? On discute… • L’avenir télévisé du basket hexagonal est resté voilé dans les couloirs de Vacheresse mais une « meilleure visibilité » demeure le leitmotiv de la LNB. « Le spectacle proposé doit être le plus télévisuel possible parce que derrière, on est sûr d’avoir des partenaires qui vont nous rejoindre. » Disponible pour tous ceux qui souhaitent le rencontrer, Alain Béral a profité des As pour faire avancer le dossier. « La première personne avec laquelle on discute, c’est évidemment le diffuseur actuel », confirmait le président au lendemain d’une rencontre avec les responsables du groupe Canal. « Je peux vous dire qu’on a parlé ni d’euros ni de dollars mais de ce que la ligue voulait faire de son produit basket. » n Jérémy BARBIER

Delaney

• Ses quatre paniers en finale, tous contestés, ont plombé les efforts du BCM. Le rookie a eu du cran, notamment dans la gestion (7,3 passes, 4 ballons perdus au total en 71 minutes). Insaisissable pour le SLUC (13 passes et 12 points) en demi-finale.

Albicy

• Au bord des larmes après la finale, il semblait vouloir porter tout le poids de la défaite. Son dernier match manqué (6 points à 2/7, 8 ballons perdus) ne doit pas faire oublier des prestations défensives de premier choix face à Rashad Wright mais surtout Taylor Rochestie.

Schilb

• Son chef-d’œuvre contre Nancy (24 points à 9/11 en 22 minutes) a marqué les esprits. Plus dispendieux en finale (13 points, 4/13) mais hyperactif (7 rebonds, 5 passes, 4 interceptions), le MVP mérite son prix (21,0 pts, 4,6 rbds, 4,0 pds, 3,3 interceptions, 22,2 d’évaluation).

J.P.

Batista

• Starter le plus efficace contre le BCM (10 points à 5/10, 4 rebonds), ses quelques coups de patte n’ont pas suffi à fragiliser les fondations nordistes. En quart, son travail propre et continu face aux pivots orléanais a porté le MSB (20 points à 8/11, 4 rebonds et 3 passes).

Jean-François Mollière

Blake

Jean-François Mollière

Andrew

Hervé Bellenger/IS

Malcolm

Hervé Bellenger/IS

Pascal Allée/Hot Sports

LE CINQ DE BASKETNEWS

Alade

Aminu

• Il n’a pas dominé un match en particulier mais s’est révélé constant dans l’effort comme la production (12,3 points à 65,3%, 6,6 rebonds et 17,6 d’évaluation). À la finition de quelques actions bien senties, le big man a également tenu son rang défensivement.


Spécial Semaine Des As

Samedi 18 février

Jean-François Mollière

10

Jean-Luc Monschau ne devrait plus coacher le SLUC en 2012-13.

LA STORY

FIN DE CYCLE AU SLUC ?

«

C’est peut-être mon dernier tournoi des As. » Jean-Luc Monschau a tenu à reprendre la parole à la fin de la conférence de presse et témoigner de son amour de cette compétition. Le propos ressemblait fort à un adieu. Pourtant, coach JLM a encore un an de contrat avec le SLUC. Or, Nancy est la seule équipe qui a participé à toutes les éditions des As depuis 2003, dont huit avec son coach actuel à sa tête (1 victoire en 2005). Sans présager des résultats du SLUC en 2013, la formule et le timing interrogent. Si ça devait être pour coach JLM la fin de son aventure aux As, la sortie serait laide. La victoire contre Cholet à l’arrachée en quart, la première aux As depuis 2008 donnait la satisfaction d’appartenir au Top 4 mais n’avait apporté aucune autre garantie. L’envie, la passion et la maîtrise de Chalon ont laminé les restes d’une équipe qui portait beau en début de saison. Certes, on ne remplace pas Nicolas Batum mais l’effondrement reste spectaculaire. À la mitemps, Chalon affichait 14/15 dans les tirs à deux-points, 28/36 à la fin du match. En clair ? Nancy s’est fait marcher dessus. Pas de dureté, pas de rythme, le cœur du cham-

pion est brisé. Avec 7 points de retard à la pause (42-35), le SLUC s’en sort très bien. La deuxième mi-temps est un massacre (106-66 score final). Le groupe reste sur quatre défaites en cinq matches en championnat et la prestation aux As n’est pas rassurante. « Ce tournoi aurait pu nous faire du bien », notait Pape Philippe Amagou. « La victoire d’hier (contre Cholet) nous a fait du bien mais malheureusement, on retombe dans nos travers. » La question du talent et du standing ne se pose pas. En revanche, l’équipe a-t-elle encore faim ? Un renfort peut-il relancer la dynamique ? Reste à savoir à quel poste tant les besoins sont actuellement nombreux. L’équipe n’a pas de vrai poste 3 physique, JLM veut un intérieur pour solidifier son rebond et la méforme actuelle de Victor Samnick conjuguée à un Sylla qui peut jouer pourrait réorienter aussi le recrutement.

JDC pour remplacer JLM ? En tout cas, une enveloppe a été mise à disposition. En effet, le salaire de Batum avait été budgété sur l’année. Et Bernard King coûte moins cher. Reste donc la différence. Et plus le SLUC attend, plus la

pige mensuelle sera inderniers mois par des téressante pour les deux problèmes de santé ou trois derniers mois (pontage, fissure dans de la saison. Ça fait un un os du genou) aura-tmoment que le coach il l’envie de continuer ? Nancy a perdu de 40 points réclame du renfort. Est-ce la raison de contre Chalon (106-66). Il s’agit Pour la première fois l’avertissement de du record d’écart sur un match ces dernières années, Jean-Luc Monschau des As depuis la nouvelle formule de 2003. « On s’en fout Monschau est apparu en conférence de du score », expliquait Jean-Luc publiquement critique presse ? Les deux Monschau en conférence de vis-à-vis de son club. hommes forment-ils un presse. Pourtant, Nancy rejoint Mais ces reproches binôme inséparable ? le livre des records, détrônant et ses frustrations En tout cas, à Nancy, donc Gravelines en 2005 qui n’étaient pas dirigées on s’active déjà à avait perdu en finale de 36 loncontre son président préparer l’après gueurs, 112-76 contre… Nancy justement. La roue tourne. Christian Fra. Car le Fra-Monschau, notamT.B. prési n’a plus seul la ment autour d’André main sur les finances. Weber (64 ans, chef Depuis que les cold’entreprise), président lectivités ont équilibré les finances du club du conseil de surveillance du SLUC, la saison dernière, ces dernières ont exigé organe actif depuis le début de la saison. en retour un droit de regard régulier sur les Aujourd’hui, rien de sûr mais il est évident dépenses. Et la décision d’utiliser 250.000 que différents scénarii sont possibles. euros des droits télés Euroleague pour Parmi ceux-là, la perspective de voir Jeanrecapitaliser les fonds propres du SLUC a Denis Choulet reprendre le job de JLM si été dictée par ces partenaires. le poste venait à être vacant cet été est Dans ce contexte, le président Fra, 66 actuellement sérieusement envisagée. n T.B. ans, absent aux As car touché ces douze

LE CHIFFRE

40


11 Par Thomas BERJOAN, Antoine LESSARD et Jérémy BARBIER, à Roanne

LA SURPRISE

MALCOM : CAVIARS À LA LOUCHE

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Pascal Allée/Hot Sports

n connaissait le Delaney scoreur, le perforateur de défense, n°1 de Pro A aux fautes provoquées et aux lancers-francs tentés. Face au SLUC, on a eu droit à l’autre versant du rookie chalonnais. Dans l’ombre de Blake Schilb, le combo a a délivré un match de grande classe sur les deux postes arrières. Avec 8 points, 5 passes et 14 d’éval’ dans le seul troisième quart, Delaney a très largement contribué au désossage de la défense nancéienne (36-11 sur les 10 minutes, 50-3 à l’éval’ !). D’abord en « 2 » puis en « 1 », après que Greg Beugnot eut rappelé Steed Tchicamboud sur le banc. Caviars pour envoyer Aminu et Lauvergne au dunk, transferts millimitrés vers les shooteurs chalonnais. Au final, les 13 assists du combo US – son précédent record était de 8 – ont généré 32 des points de

l’Élan, en plus de ses 12 points inscrits, soit 40% du total chalonnais ! « C’était plutôt un match pour le relancer et il l’a très bien fait », a salué Steed Tchicamboud, économisé par Greg Beugnot avant la finale. Mission réussie. Gros talent. A.L.

LE POINT TECHNIQUE • Le BCM sait retenir les leçons de ses rares écarts. Battus une semaine plus tôt en championnat par le tandem Taylor Rochestie (19 pts, 8 pds et 6 rbds) et Alex Acker (16 pts et 6 rbds), les hommes de Christian Monschau ont obtenu leur revanche en laissant capot leurs deux récents bourreaux (0/6 pour Rochestie, 0/9 pour Acker). « Rochestie termine à trois points et c’est ce qu’on voulait », appréciait Andrew Albicy. « Il fallait vraiment limiter son apport sur le terrain. » Le maitre à jouer du MSB n’a jamais été en mesure de donner le tempo à ses partenaires, coupé de la distribution et harcelé par les différents matons du BCM bien au-delà de la ligne. Fanny aux tirs pour la première fois de la saison, le playmaker terminait à 3 unités, 1 passe et 2 d’évaluation, ses plus faibles totaux dans les trois catégories depuis son arrivée en France. « Il y a peut-être eu un traitement spécial sur moi sur ce match mais ce n’est pas important », nous assurait l’Américain quelques secondes après cette performance à oublier. « Si tu veux être au niveau de cette compétition et des matches couperets, c’est à toi de trouver le moyen de prendre des shoots et de les mettre. Ils nous ont obligés à prendre des tirs compliqués donc félicitations à eux pour ça. »

J.B.

Jean-François Mollière

ROCHESTIE AU SILENCE

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12

Spécial Semaine Des As

Vendredi 17 février

LA STORY

Pascal Allée/Hot Sports

ABDEL KADER ASSURE

Abdel Kader Sylla félicité par Adrien Moerman

pivot maximisa ensuite ses outils au cœur d’une raquette choletaise sans solution immédiate face à ce match-up inattendu. « Je ne savais pas avant la rencontre qu’on aurait à ce point besoin de lui », confessera son propre coach plus tard dans la soirée.

20 minutes = 20 d’évaluation Au bord de la rupture au début du second quart, le SLUC profitait de l’abattage de sa bonne surprise du jour (13 points à 5/7 et 5 rebonds en première mi-temps) pour regagner son vestiaire sans aucun déficit (42-42). « Il nous a enlevé une belle épine du pied », admettait Jean-Luc Monschau. « On a gagné ce match deux fois. Une première fois en arrivant à ne pas être distancés en première mi-temps et ça, on le doit à Abdel Kader. Le garçon a assuré. » De retour sur le parquet après seulement quatre minutes en seconde mi-temps, le natif des Seychelles continua de travailler et fragiliser les fortifications intérieures de Cholet (9 fautes provoquées et 8/11 sur la ligne au final) avant de laisser le patron Akingbala terminer le boulot dans l’ultime période. « Je pense que j’ai toujours eu la confiance de mes coéquipiers et du coach qui n’a pas hésité à me lancer quand Akin avait des fautes. Dans ces conditions, il est plus facile d’être à l’aise sur le terrain », expliquait le héros de la deuxième journée,

auteur de son match référence (18 points à 5/7 et 6 rebonds, 20 d’évaluation en 20 minutes) dans un contexte forcément très particulier. « J’ai un sentiment de satisfaction car cela faisait cinq ans que le SLUC se faisait éliminer au premier tour… J’ai juste à faire ce que le coach me demande et je suis content d’avoir aidé mon équipe à gagner ce premier match. » J.B.

LE MÉTIER DOIT RENTRER

À chacun ses mots. « Ce soir, on ne fait pas preuve d’autorité », explique coach Christophe Denis. Paris, qui menait de 16 longueurs en première, a sombré au moment où Chalon et en particulier Steed Tchicamboud ont durci le jeu. Le PL a fondu comme un métal mou. Trop soft. « Dès qu’il y a une intensité défensive un peu forte, on a tendance à sortir de nos schémas », a reconnu Vincent Masingue qui n’a pourtant de leçon à recevoir de personne dans ce domaine. Dans cette équipe de joueurs talentueux, l’ensemble manque de dureté, de constance. Et de vice aussi. Et notamment à la mène. « Ce problème de poste 1, on a affaire à Trent Meacham qui est un très très bon joueur de basket, meilleur défenseur qu’attaquant, mais qui n’a pas beaucoup d’expérience », plaide coach Denis. « Quand il tombe sur cette opposition-là, on l’a vu à Nancy, on manque de lucidité, sous pression, on ne met pas en place les systèmes, on ne sert plus les pivots. Le jeu s’arrête. Et puis on a le problème de la gestion du ballon, notamment sur les montées de balle. Quand on perd 21 ballons, il faut s’attendre à encaisser beaucoup de points. » Le PL est la seule équipe présente aux As avec Le Mans à encaisser plus de 80 points en moyenne (81,0). Le pourcentage concédé n’est pas mauvais (45%) mais il y a un impact psychologique positif pour l’équipe d’en face quand elle marque beaucoup de points. « On ne sera jamais les Detroit Pistons ou une super équipe défensive, même si on est capables de bons passages », ajoute Masingue. Il manque encore quelque chose au PL… Et ce n’est pas d’ordre technique.

T.B.

Jean-François Mollière

T

oujours en quête d’un intérieur supplémentaire avant de monter dans le bus pour les As, JeanLuc Monschau s’inquiétait du rendement prévisionnel d’un poste 5 affaibli par les inflammations au genou d’Akin Akingbala. « Pour aller au bout de la Semaine des As, il faut avaler trois matches en trois jours », rappelait l’entraîneur dans les colonnes de L’Est Républicain. « Impossible pour Akin, par exemple, qui a besoin de récupérer. » Après la victoire en quart, coach JLM a tenu à tempérer ses propos sur l’état d’usure des articulations du grand Akin. Quoi qu’il en soit, avant les As, JLM était d’autant moins rassuré que, disait-il, « Abdel Kader Sylla n’assure pas la relève. Je le regrette, mais il n’a pas encore le bagage technique. » Si la première victoire du SLUC en quart des As depuis 2008 n’a pas balayé les carences purement basket du remplaçant, elle a en revanche confirmé que ses qualités physiques brutes pouvaient sérieusement dépanner en cas de coup dur. Rapidement décrochés par les Choletais car vite pénalisés par les fautes d’Akingbala, les Nancéiens s’en sont remis aux 205 centimètres de leur back-up le temps de laisser passer l’orage. Efficace dès sa première touche de balle (4 points en 3’30 dans le premier quart), le jeune

LE POINT NONTECHNIQUE

Vincent Masingue el le PL ne défendent pas assez.


13 Par Thomas BERJOAN, Antoine LESSARD et Jérémy BARBIER, à Roanne

LE CONSTAT

20ème édition

Pascal Allée/Hot Sports

LA PHRASE

« ON N’EST PLUS LE PETIT CHALON ! »

Greg Beugnot : « On n’a pas envie d’ouvrir le parapluie en parlant

des budgets. On annonce la couleur maintenant. On veut essayer de gagner quelque chose. Maintenant, il faut assumer. » Jean-François Mollière

T.B.

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I

l y avait la dans les mains place pour de Causeur. Ils passer face l’ont bien coupé à des Nancéiens du ballon et peu inspirés et John Linehan a maladroits (4/16 forcé la perte de à 3-pts). Mais balle de Randal rien ne sera Falker. Chez le facile pour C.B. Cholet de ces cette saison. deux dernières L’équipe des saisons, jamais Mauges continue un ballon aussi de naviguer important à vue. Sans n’aurait été certitude. Sinon confié au grand celle que ses Randal. « Ce Causeur trop seul face au SLUC de Shuler. anciens leaders n’est pas facile offensifs, les Mejia, Avdalovic, Robinson, n’ont pas de remplacer des Sammy, des Vule, on le savait été remplacés. Les soutiers, les guerriers Falker, Gradit, quand on a fait l’équipe », constate Erman Kunter. Vébobe, sont restés en place mais, à l’heure de plier Avec moins de talent(s), la solution ne peut être un match, Erman Kunter ne peut guère plus compter autre que collective. « Il faut rester à ce niveau de que sur Fabien Causeur et DeMarcus Nelson. Ces exdéfense et plus partager le ballon. Par période, on premiers lieutenants promus aux avant-postes. Contre perd de la lucidité, le ballon ne circule pas bien, on les meilleurs, cela ne suffit pas. La dernière attaque oublie de donner le ballon à l’intérieur. Nos joueurs choletaise de ce quart de finale en est le témoin. sont capables, mais ça prend du temps. » Et les Nelson éliminé pour cinq fautes, les Couguars playoffs s’éloignent. n A.L. savaient pertinemment que la gonfle allait atterrir

été 2012

CHOLET MANQUE DE LEADERS


14

Spécial Semaine Des As

Jeudi 16 février

LA STORY

LE CHIFFRE

QUAND LA CHORALE EXPLOSE

Pascal Allée/Hot Sports, Hervé Bellenger/IS

+21

Diabaté à terre, le président Brochot ulcéré contre l’arbitrage : la Chorale a manqué sa Semaine des As

L

’image est terrible. Le président Emmanuel Brochot, un bon mètre dans le terrain, en train de hurler sur Eddie Viator, l’arbitre principal. Coach Pavicevic vient d’écoper d’une faute technique. Au ralenti, on constate effectivement que le contre de J.K. Edwards sur Rick Jackson n’était pas valable. Mais au final, peu importe. Un polo rouge de l’organisation a le bon sens d’escorter le président hors de salle. La réaction d’Emmanuel Brochot, hors de ses gonds, est révélatrice. Une demi-heure après le coup de sifflet final, il se confiait d’ailleurs à Eric Pejoux du Progrès. « Je n’en peux plus en fait, voilà. » Dans le milieu de l’entreprise, on dit des cadres soumis à un stress insoutenable qui pètent les plombs qu’ils font un burn-out. Cramés. « J’ai remis par écrit mes démissions à l’UCPB et à la ligue », a également ajouté Brochot. « J’arrête tout le basket en fin de saison, la Chorale aussi. »

Sans ressort La défaite contre Gravelines était pourtant prévisible. Ce n’est que la goutte d’eau. Le

club avait des attentes démesurées sur cette compétition. Une victoire aux As aurait été pour la Chorale le moyen d’effacer un début de saison sportif décevant et surtout ébranlé d’un divorce encore à vif avec Jean-Denys Choulet, où Brochot a tenu le mauvais rôle. Mais le miracle réussi par l’ASVEL, également en difficulté en 2010 avant de recevoir puis de remporter les As, n’a pas eu lieu. Pas avec une équipe perdue, bâtie pour une philosophie offensive et aujourd’hui contrainte à la rigueur. Et pas avec un meneur américain, Wright, totalement hors sujet. Mais la pression ne date pas d’hier. En inscrivant au budget un titre sur la période 2010-12, le club de la Loire a commis une erreur. La barre si haut placée s’est transformée en épée de Damoclés. Avoir l’objectif de remporter un titre est légitime mais traduire l’objectif en tant que ligne sur le budget dans un business aussi irrationnel et imprévisible que le sport fut une erreur que la Chorale paye actuellement le prix fort. Toute sérénité a quitté le club. À tous niveaux. L’équipe de coach Pavicevic avait pourtant bien débuté le match, profitant notamment de

la maladresse de Gravelines (0/12 à 3-points pour commencer le match, 27-12 pour Roanne à la 14e). Mais à la première difficulté, tout à volé en éclat. L’équipe n’avait plus aucun ressort. Dès que le BCM est revenu à sa hauteur, la Chorale est devenue muette. Pas de révolte positive, pas d’orgueuil, rien. Rideau. La soirée aurait pu virer totalement au vinaigre au moment où un jeune supporter de la Chorale a été à 20 centimètres d’agresser physiquement un arbitre de retour au vestiaire. Il aura fallu l’intervention spontanée de Clément Troprès, le responsable communication de la LNB, qui l’a littérallement plaqué au sol. La question désormais est la suivante : la Chorale pourra-t-elle se relever ? Brochot est le principal artisan, avec coach JDC, de la formidable croissance du club ces dernières années. En tant que sponsors, ses proches et lui pèsent plus d’un million d’euros à l’année. Irremplaçable ? n T.B.

• Il s’agit du score en faveur de Gravelines lorsque Andrew Albicy était sur le parquet contre Roanne (27 minutes). Le meneur international a pourtant traversé la première mi-temps en surrégime, maladroit et impatient (0 point à 0/3, 2 ballons perdus, 1 passe et -1 d’éval). « On était peut-être un peu trop excité », nous confiait-il après coup. « Ensuite, on a durci, on a couru et c’est comme ça que nous gagnons nos matches. Il ne faut pas changer notre schéma habituel. » Dans les jambes de Rashad Wright dès la reprise, Andrew donna le ton défensif et offensif de la révolte nordiste. Harcelé par la glue du BCM, le meneur de la Chorale gaspilla 7 ballons en seulement 16 minutes de jeu, soit environ une possession gâchée toutes les trois attaques. Aussi peu à son aise sur les séquences défensives, l’Américain, trop lent, n’a pu contenir le point guard tricolore, facile en pénétration où il déposa quelques lay-ups sans réelle opposition. Au final, l’ex-joueur du PL signe une deuxième période d’excellente facture (13 points à 5/8, 2 interceptions et 13 d’éval) devant un public roannais aussi hostile que dépité. « J’aime beaucoup jouer devant un public comme ça », souriait le patron de la soirée. « Cela me plaît d’évoluer dans les ambiances chaudes. »

J.B.

Albicy a détruit la Chorale de Mokongo


encarte pub 2012_encarte pub 24/01/12 10:59 Page1 Par Thomas BERJOAN et Jérémy BARBIER, à Roanne

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STC BASKETBALL

AUTRANS - Vercors (Isère)

Le Mans a dominé Orléans au rebond.

du 8 au 28 juillet 2012 Tous les détails sur notre site (contenu, suivi des semaines et service to coach) :

www.stc-basketball.com Un staff technique de spécialistes de la formation, des attitudes, et pas seulement des techniques Azzedine LABOUIZE Jeff SALERNO

LE POINT TECHNIQUE

T.B.

Jean-François Mollière

• Le Mans a shooté avec un pourcentage un peu meilleur qu’Orléans (50,8 contre 49,1, deux bons chiffres d’ailleurs). Chaque équipe a eu sa période d’euphorie (Orléans avec Banks à 3/5 à la fin du premier quart et Le Mans avec 6/9 au dernier quart). Ce qui a fait la différence au final, c’est la réserve de poudre pour les canons. 38-20 au rebond pour Le Mans (20-7 sur la 2e mi-temps). 15 rebonds offensifs à 4. « On les a dominés », constatait heureux coach J.D. Jackson. « Le rebond va la main dans la main avec la défense. On a eu énormément de deuxièmes chances et on a bien tenu les nôtres. Donc même s’ils étaient vraiment en feu au début du match, il n’y a pas eu de cadeau, on a verrouillé. Et puis surtout, on a pris le dessus sur le rythme du match et c’est très important. Ça a symbolisé notre dureté. »

L’ANECDOTE « MONDE À L’ENVERS »

AMARA AU CHEVET DU MANS

Jean-François Mollière

Jean-François Mol

lière

«

T.B.

Hervé COUDRAY Frédérique PRUD’HOMME

Un cadre et un hébergement grandioses au Centre de l’ESCANDILLE

DES MUNITIONS !

Ce qui est drôle, c’est que tout le long, ils (Le Mans) ont parlé aux arbitres », explique Amara Sy. « Et au moment où j’ai dit à Charles (Kahudi) : mais arrête de parler à l’arbitre et joue ! Il m’a dit : Ok ! Et eux ont commencé à jouer et nous on s’est mis à parler à l’arbitre ! Et on n’était plus dans notre basket, on a commencé à douter. Et puis il n’y avait plus rien. J’ai pas compris. » Le constat d’Amara Sy, qui explique parfaitement l’effondrement spectaculaire d’Orléans et le redressement du Mans dans un match en deux temps (54-64 pour Orléans à la 29e, 88-77 au final), n’a pas franchement faire rire Philippe Hervé. « On se disperse ! On va même jusqu’à conseiller aux autres, à un Manceau, de penser à son match ! C’est quand même fabuleux ! Parce que c’est le message que je fais passer tous les jours à cette équipe : attention à la dispersion. Et au lieu de se dire les choses à nous-mêmes, on conseille les autres maintenant ! Là, on est forts ! On ne pouvait pas faire mieux pour aider Le Mans à gagner ce match ! » Manque soudain d’énergie, d’intensité et d’envie d’un côté, niaque, trippes et adresse retrouvée de l’autre. Au final, pas photo. n

Jacques VERNEREY Frédéric CRAPEZ

RENSEIGNEMENTS STC BASKETBALL 245, rue de la Huchetterie 45400 SEMOY Tél. 09 54 03 58 17 Portable 06 85 54 61 91 stcbasketball@wanadoo.fr

Organisation Camp ning Summer Traiandille et l’Esc


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CHIFFRES Boxes-scores

SEMAINE DES AS À Roanne Quarts de finale Jeudi 16 février

Le Mans bat Orléans 88-77 Gravelines-Dunkerque bat Roanne 64-55 Vendredi 17 février

Chalon bat Paris Levallois Nancy bat Cholet

92-84 78-74

Demi-finales Samedi 18 février

Gravelines-Dunkerque bat Le Mans 71-56 106-66 Chalon bat Nancy

Finale Dimanche 19 février

Chalon bat Gravelines-Dunkerque 73-66 MVP : Blake Schilb (Chalon)

In 3 1 1 2 1 8 In 1 2 3

88-77 Co Bp Pts - 1 20 - 2 20 - 3 16 - 2 12 - 2 10 - - 8 - 1 2 - 2 - 1 - 14 88 Co Bp Pts 3 2 21 - 1 21 - - 9 1 1 8 - 3 6 - 1 5 1 1 4 - 2 3 - - 5 11 77

16/2 Gravelines-Dk A.Albicy* J.Johnson P.Sy L.Vaty* Y.Bokolo* J.K. Edwards R.Jomby* C.Akpomedah* D.Issa J.Reynolds Total

In 3 1 1 1 6

64-55 Co Bp Pts - 3 13 - - 10 - 1 10 - 3 10 - 1 8 - 1 8 - - 5 4 - - - - - 4 9 64

*Gravelines-Dk bat Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 5-11 1-4 2-2 2 3 26 3-10 2-8 2-3 2 1 20 2-7 2-4 4-4 2 1 17 5-6 - 3 27 4-7 0-2 0-2 6 3 24 4-8 - 8 3 13 2-7 1-4 - 1 24 0-3 0-3 - 7 16 0-2 - 5 6 0-3 0-2 - - 200 25-64 6-27 8-11 36 11

Hervé Bellenger/IS

Blake Schilb (Chalon) MVP de la Semaine des As.

16/2 *Le Mans bat Orléans Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.P.Batista* 36 8-11 - 4-4 4 3 A.Acker 34 7-15 2-5 4-7 7 1 T.Rochestie* 38 6-13 2-5 2-2 5 6 M.Sommerville* 30 3-9 2-5 4-4 10 3 C.Kahudi* 34 3-7 2-5 2-2 4 5 M.Kouguere* 8 3-3 2-2 - 1 H.Kahudi 6 1-1 - 2 A.Koffi 10 0-1 - 3 T.Bryant 4 0-1 - - Total 200 31-61 10-22 16-19 36 18 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Sy* 33 6-10 1-4 8-8 4 2 C.Banks* 28 7-14 4-8 3-3 3 3 M.N’Doye* 27 3-7 1-4 2-2 1 1 D.Monds 19 3-5 - 2-2 2 M.Pellin* 24 2-5 1-1 1-2 - 3 B.Greene 15 2-5 1-2 - 5 1 G.Joseph* 21 2-4 0-1 0-2 5 Y.Sangare 27 1-3 - 1-2 - 5 M.Lebrun 6 - - Total 200 26-53 8-20 17-21 20 15

Roanne Min D.Page* 36 J.Holland* 30 R.Jackson 23 S.Diabate 24 U.Nsonwu-Amadi* 16 R.Wright* 16 T.Larrouquis 7 M.Mokongo 24 A.Tanghe 4 P.Braud* 20 Total 200

Tirs 4-11 4-9 5-9 3-8 2-5 2-4 1-3 1-4 1-2 0-4 23-59

3pts 1-5 0-2 1-2 1-2 1-3 0-4 4-18

LF 1-2 2-2 1-2 1-1 5-7

Rb Pd 9 3 4 6 1 3 5 3 2 2 1 4 1 - 1 2 34 13

In 2 4 6

Co Bp Pts 1 - 10 - - 10 1 - 10 - 1 8 - - 5 - 7 5 - - 3 - 3 2 - - 2 - 1 2 12 55

17/2 *Chalon bat Paris Levallois 92-84 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Schilb* 36 8-17 1-6 9-10 2 4 4 - 5 26 I.Evtimov* 29 7-11 4-7 1-1 6 1 1 - 2 19 A.Aminu* 24 4-7 - 2-2 8 2 1 1 2 10 J.Lauvergne 21 3-3 - 4-4 6 1 - 1 - 10 S.Tchicamboud* 37 4-11 1-5 - 3 7 3 - 4 9 B.Smith 17 4-5 1-2 - 2 - 2 - - 9 M.Delaney* 21 2-7 1-3 1-1 1 4 2 - 2 6 M.Jean-Baptiste Adolphe 5 1-2 - 1-2 2 - 3 - 1 3 N.Lang 9 0-1 0-1 - - 1 - - 1 J.Aboudou 1 - - - - - 1 Total 200 33-64 8-24 18-20 30 20 16 2 18 92 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts E.Chatfield* 36 7-15 2-6 2-2 1 5 2 - 5 18 T.Meacham* 35 6-7 2-3 4-4 5 2 2 - 6 18 L.Hamilton 21 7-12 1-3 3-7 5 - 2 2 1 18 Ja.Williams* 35 4-12 2-5 4-4 4 2 - - 3 14 M.Morandais 17 2-2 1-1 3-3 2 1 1 - 2 8 V.Masingue* 19 2-5 - 6 2 1 - - 4 D.Noel* 24 1-5 0-1 - 3 - 2 - 1 2 G.Oniangue 5 1-1 - - - - - - 2 P.Da Silva 8 0-1 0-1 - - 1 - - 3 Total 200 30-60 8-20 16-20 26 13 10 2 21 84 17/2 Nancy A.Akingbala* A.Sylla P.Amagou J.Shuler* A.Moerman* B.King* K.Grant J.Linehan* V.Samnick Total Cholet R.Falker* R.Dozier F.Causeur* D.Nelson* W.Gradit L.Vebobe* P.Christopher* C.Ona Embo R.Duport R.Gobert K.Houston Total

*Nancy bat Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd 20 8-11 - 2-5 10 20 5-7 - 8-11 6 37 3-8 1-1 6-8 1 5 29 5-6 2-3 - 3 3 31 3-16 0-6 2-3 6 2 26 0-3 0-2 4-4 - 1 12 1-3 1-3 - 1 2 16 - 2-2 1 2 9 0-2 0-1 0-2 1 200 25-56 4-16 24-35 29 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 6-11 - 4-5 4 2 23 5-6 - 5-8 6 29 6-14 1-3 0-1 4 5 27 4-7 - 2-3 4 6 22 2-4 2-2 1-2 3 2 12 3-5 - 1-2 2 1 20 1-6 1-4 1-2 2 1 18 0-4 0-2 2-2 3 1 10 0-1 - 2 9 0-1 - 5 3 - - 1 200 27-59 4-11 16-25 35 19

78-74 In Co Bp Pts 3 - 1 18 - 2 1 18 - - 2 13 1 1 2 12 4 1 - 8 1 - 4 4 1 - 1 3 1 - 2 2 - - 1 11 4 14 78 In Co Bp Pts 3 - 5 16 1 - 4 15 1 - 3 13 - - 4 10 2 - 3 7 - 1 - 7 - - 2 4 - - 1 2 1 - - - 1 - - - 1 8 2 23 74

18/2 Gravelines-Dk J.Reynolds R.Jomby* C.Akpomedah* L.Vaty* P.Sy J.K. Edwards J.Johnson Y.Bokolo* A.Albicy* A.Loum D.Issa V.Bigote Total

*Gravelines-Dk bat Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 19 5-6 3-4 0-2 1 18 5-9 2-4 1-1 6 24 3-6 1-4 1-2 5 1 19 3-8 - 2-4 1 2 18 2-5 1-3 3-5 4 3 21 3-4 - 4 18 2-5 0-3 1-2 2 17 2-3 0-1 1-3 2 2 26 1-2 0-1 1-1 1 5 2 1-1 - - 15 0-2 - 5 1 3 - - 200 27-51 7-20 10-20 31 14

In 2 1 2 1 1 1 8

71-56 Co Bp Pts - - 13 - 1 13 - 1 8 1 - 8 - 3 8 - 2 6 - 1 5 - 1 5 - - 3 - - 2 - 1 - - 1 10 71

Le Mans Min T.Bryant 17 M.Sommerville* 29 J.P.Batista* 21 H.Kahudi 17 A.Koffi 11 T.Rochestie* 28 M.Kouguere* 19 C.Kahudi* 29 A.Acker 26 K.Mendy 3 Total 200

Tirs 4-7 4-10 5-10 3-4 3-8 0-6 1-5 1-5 0-9 0-1 21-65

3pts 1-2 1-3 2-2 0-2 1-3 0-3 0-2 0-1 5-18

LF 3-5 1-2 3-3 0-2 2-2 9-14

Rb Pd 2 8 1 4 1 2 3 5 1 3 1 3 3 5 2 6 4 - 38 16

18/2 *Chalon bat Nancy Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 22 9-11 4-6 2-2 5 3 J.Lauvergne 24 6-10 2-5 - 4 1 A.Aminu* 19 7-8 - 4 1 N.Lang 22 5-5 2-2 1-1 3 1 M.Delaney* 29 3-8 0-3 6-7 5 13 M.Jean-Baptiste Adolphe 21 4-6 - 4-6 4 1 J.Aboudou 13 3-5 2-3 1-2 4 I.Evtimov* 16 2-4 2-4 - - 1 S.Tchicamboud* 22 1-3 0-2 - 2 2 B.Smith 9 0-1 - 1 U.Adjagba 3 - - Total 200 40-61 12-25 14-18 32 23 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Shuler* 35 6-18 1-10 5-6 1 3 A.Sylla 26 4-8 - 2-2 2 1 V.Samnick 22 3-8 1-3 - 7 A.Moerman* 19 2-6 0-2 2-2 5 A.Akingbala* 14 3-4 - 0-2 2 J.Linehan* 28 1-5 1-3 2-2 1 5 K.Grant 14 1-2 1-2 1-2 3 1 B.King* 21 1-2 1-2 - 2 4 P.Amagou 14 0-4 0-3 3-4 1 K.Thalien 3 - 2-2 1 1 2 - 2-2 - V.Pourchot K.Pinda 2 - - Total 200 21-57 5-25 19-24 25 15

In 3 1 4

Co Bp Pts - 1 12 - 2 10 - - 10 - - 8 - 2 6 - 2 3 - 3 3 - 3 2 - 2 2 1 - 1 15 56

106-66 In Co Bp Pts 2 - 1 24 - - 2 14 3 1 2 14 2 - 1 13 2 - 2 12 1 - 1 12 - - - 9 - - 1 6 - - 3 2 1 1 1 - - - 11 2 14 106 In Co Bp Pts 2 - 1 18 1 - 1 10 - - 3 7 - - 5 6 1 - 3 6 3 - 3 5 1 - 2 4 - - - 3 - - 3 3 - - - 2 - - - 2 - - - 8 - 21 66

19/2 Chalon bat *Gravelines-Dk 73-66 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Y.Bokolo* 31 4-8 1-4 4-4 1 6 1 - 1 13 J.Johnson 25 4-6 3-5 2-4 3 1 - - 1 13 J.K. Edwards 29 4-9 - 3-4 5 1 - 1 1 11 L.Vaty* 14 5-11 - 7 - - 1 4 10 A.Albicy* 31 2-7 1-4 1-2 4 4 3 - 8 6 R.Jomby* 27 3-11 0-4 - 11 1 2 - 1 6 J.Reynolds 11 1-1 1-1 2-2 1 1 1 - 2 5 P.Sy 6 0-1 - 1-2 - - - - - 1 D.Issa 6 0-1 - 1-2 - - - - - 1 C.Akpomedah* 20 0-4 0-3 - 3 - - 2 - Total 200 23-59 6-21 14-20 35 14 7 4 18 66 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Tchicamboud* 37 5-9 1-4 4-6 5 2 - - 3 15 B.Schilb* 34 4-13 0-1 5-5 7 5 4 - 4 13 A.Aminu* 27 6-11 - 1-1 8 - 3 - 3 13 I.Evtimov* 32 4-11 4-10 - 3 1 1 - - 12 M.Delaney* 29 4-9 2-7 2-2 4 5 1 - - 12 M.Jean-Baptiste Adolphe 10 1-3 - 2-2 4 - - 1 2 4 B.Smith 16 1-5 0-1 - 1 - 2 - - 2 J.Lauvergne 10 0-1 0-1 2-2 - - - - 1 2 N.Lang 3 0-1 - 1 - 1 - - J.Aboudou 2 - 1 - - - 1 Total 200 25-63 7-24 16-18 34 13 12 1 14 73

PRO A Prochaine journée 19e journée Joué le mercredi 22 février

Strasbourg – Poitiers Vendredi 24 février

Le Mans – Chalon, à 20h45 en direct sur Sport+

PRO B : CLASSEMENT Équipe

PRO A : CLASSEMENT Équipe

1 Chalon - Gravelines-Dk 3 Paris Levallois 4 Orléans - Nancy - Le Mans 7 ASVEL 8 Roanne - Cholet - Dijon 11 Strasbourg - Nanterre 13 Poitiers - Le Havre - Pau-Lacq-Orthez 16 Hyères-Toulon

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18

15-3 15-3 13-5 12-6 12-6 12-6 10-8 8-10 8-10 8-10 7-11 7-11 5-13 5-13 5-13 2-16

9-1 8-0 10-0 8-1 7-2 8-1 6-3 7-2 3-6 6-3 6-3 5-4 4-5 4-4 4-5 1-8

6-2 7-3 3-5 4-5 5-4 4-5 4-5 1-8 5-4 2-7 1-8 2-7 1-8 1-9 1-8 1-8

81,9 80,2 83,8 76,2 81,1 83,7 78,2 75,7 80,1 68,5 76,7 80,5 74,4 76,3 75,5 77,9

73,1 66,8 81,0 72,1 76,1 81,3 76,2 77,5 79,1 69,9 76,3 81,4 78,5 78,6 85,4 97,4

+8,8 +13,4 +2,8 +4,1 +5,0 +2,4 +2,0 -1,8 +1,0 -1,4 +0,4 -0,9 -4,1 -2,3 -9,9 -19,5

3 v. 1 d. 3 v. 1 d. 2 d. 1 v. 3 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 d. 1 v. 1 v. 3 d. 1 v. 10 d.

4-1 4-1 4-1 4-1 1-4 2-3 4-1 2-3 3-2 2-3 2-3 3-2 3-2 1-4 1-4 0-5

1 Boulazac - Limoges 3 Châlons-Reims 4 Fos 5 Aix-Maurienne 6 Lille 7 Boulogne - Bordeaux - Bourg 10 Saint-Vallier - Nantes 12 Évreux - Le Portel 14 Antibes - Denain 16 Rouen 17 Quimper 18 Vichy

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

20 20 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21

17-4 10-2 7-2 17-4 10-0 7-4 15-6 10-1 5-5 14-7 9-1 5-6 13-8 9-2 4-6 12-9 7-4 5-5 11-10 8-3 3-7 11-10 8-3 3-7 11-10 9-2 2-8 10-11 6-4 4-7 10-11 7-4 3-8 9-12 7-4 2-8 9-12 6-4 3-8 8-13 4-6 4-7 8-13 5-5 3-8 7-14 4-6 3-8 4-17 3-7 1-10 3-18 3-7 0-11

78,4 83,1 76,0 82,5 83,7 77,2 81,3 73,8 83,5 82,7 74,7 74,5 78,2 75,2 81,2 80,9 68,7 70,0

74,6 74,5 70,7 76,6 77,5 75,4 82,9 75,5 81,1 81,8 76,1 78,3 82,6 75,9 84,7 83,8 76,3 77,4

+3,8 +8,6 +5,3 +5,9 +6,2 +1,8 -1,6 -1,7 +2,4 +0,9 -1,4 -3,8 -4,4 -0,7 -3,5 -2,9 -7,6 -7,4

1 d. 7 v. 4 v. 1 d. 2 v. 1 v. 1 v. 2 d. 3 v. 5 d. 1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 3 d. 1 d. 10 d. 3 d.

4-1 5-0 4-1 4-1 3-2 4-1 2-3 1-4 4-1 0-5 3-2 2-3 2-3 3-2 1-4 2-3 0-5 1-4

Samedi 25 février

Le Havre – Nanterre Dijon – Hyères-Toulon Nancy – Pau-Lacq-Orthez Roanne – Paris Levallois Gravelines-Dk – Cholet, à 18h30 en direct sur Sport+

Orléans – ASVEL

PRO B Prochaines journées 22e journée Joué le mardi 21 février

Denain – Évreux Antibes – Bordeaux Boulazac – Lille Fos-sur-Mer – Châlons-Reims Le Portel – Nantes Rouen – Bourg-en-Bresse Saint-Vallier – Limoges Quimper – Aix-Maurienne Vichy – Boulogne-sur-Mer

23e journée Vendredi 24 février

Lille – Antibes Bordeaux – Fos-sur-Mer Nantes – Denain Aix-Maurienne – Saint-Vallier Samedi 25 février

Châlons-Reims – Vichy Limoges – Quimper Évreux – Quimper Bourg-en-Bresse – Boulazac Boulogne-sur-Mer – Rouen

NATIONALE 1 22e journée

*Liévin bat Sorgues 59-57 *Charleville bat Chartres 64-60 Brest bat *Montbrison 78-77 *Blois bat Challans 76-72 *Cognac bat Le Puy 92-66 *Saint-Quentin bat Roche/Saint-Étienne 81-68 *Orchies bat Rueil 96-70 Souffelweyersheim bat *Angers 66-61 *Clermont bat Centre Fédéral 68-66 Classement : 1- Charleville, SaintQuentin (17-5), 3- Orchies (16-6), 4Souffelweyersheim (15-7), 5- Cognac, Blois, Roche/Saint-Étienne (14-8), 8- Liévin, Sorgues, Challans (1210), 11- Brest (11-11), 12- Chartres (10-12), 13- Angers, Rueil (9-13), 15Clermont (7-15), 16- Le Puy (4-18), 17Montbrison (3-19), 18- Centre Fédéral (2-20).

EUROLEAGUE TOP 16 Groupe E 5e journée Joués le mercredi 22 février

CSKA Moscou – Olympiakos Galatasaray – Anadolu Efes Classement : 1- Moscou (3-1), 2- Olympiakos, Galatasaray (2-2), 4Anadolu Efes (1-3).

Groupe F 5e journée Joué le mercredi 22 février

Bilbao – Sienne Jeudi 23 février

Real Madrid – Malaga Classement : 1- Sienne (4-0), 2Bilbao, Real Madrid (2-2), 4- Malaga (0-4).


17

CHIFFRES Groupe G 5e journée

ITALIE

ESPAGNE COPA DEL REY

Jeudi 23 février

Fenerbahçe – Kazan Panathinaikos – Milan Classement : 1- Kazan, Panathinaikos (3-1), 3- Fenerbahçe, Milan (1-3).

Groupe H 5e journée

Quarts de finale

Vitoria bat Saint-Sébastien Barcelone bat Alicante Séville bat Malaga Real Madrid bat Fuenlabrada

Demi-finales

Jeudi 23 février

Maccabi Tel-Aviv – Kaunas Cantu – Barcelone Classement : 1- Barcelone (4-0), 2- Maccabi Tel-Aviv, Cantu (2-2), 4Kaunas (0-4).

Barcelone bat Vitoria Real Madrid bat Séville

Finale

COPPA ITALIA Quarts de finale 72-65 75-54 77-65 75-66 66-57 92-84

Real Madrid bat Barcelone 91-74 MVP : Sergio Llull (Real Madrid)

Sienne bat Sassari Milan bat Bologne Pesaro bat Venise Cantu bat Avellino

70-60 82-77 90-70 99-70

Demi-finales

Sienne bat Milan Cantu bat Pesaro

67-65 71-64

Finale

Sienne bat Cantu 88-71 MVP : David Andersen (MVP)

Féminines LFB Arras bat *Challes Charleville bat *Lyon *Tarbes bat Basket Landes *Lattes-Montpellier bat Nice

81-77 79-70 70-67 88-69

*Saint-Amand bat Aix-en-Provence 80-72 Bourges bat *Nantes-Rezé 82-63 *Villeneuve d’Ascq bat Mondeville 67-64 Classement : 1- Bourges (17-4), 2Lattes-Montpellier (16-4), 3- Challes (15-5), 4- Mondeville (12-8), 5Charleville, Basket Landes, Villeneuve d’Ascq, Nantes-Rezé (10-10), 9- SaintAmand (10-11), 10- Arras (8-12), 11- Aix-en-Provence (6-14), 12- Lyon (5-15), 13- Nice (4-16), 14- Tarbes (10-10, -8pts).

LF2 19e journée

*Centre Fédéral bat Léon-Trégor *Dunkerque bat Aplemont *Laveyron bat Reims *Roche bat Armentières *Voiron bat Calais Perpignan bat *Graffenstaden Toulouse bat *Limoges Classement : 1- Perpignan

63-52 72-65 71-67 78-70 77-67 85-68 52-38 (16-2),

NBA : CLASSEMENTS

Liga ACB

CONFÉRENCE eST

Sergio Llull (Real Madrid), MVP de la Copa del Rey.

DEMARQUEZ-VOUS !

1 2 3 5 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Équipes

MJ V-D

Miami Chicago Philadelphia Orlando Atlanta Indiana Boston New York Milwaukee Cleveland Detroit Toronto New Jersey Washington Charlotte

32 25-7 33 25-8 32 20-12 32 20-12 31 19-12 31 19-12 30 15-15 32 16-16 31 13-18 29 12-17 33 11-22 32 9-23 33 9-24 31 7-24 31 4-27

%

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

78,1 75,8 62,5 62,5 61,3 61,3 50,0 50,0 41,9 41,4 33,3 28,1 27,3 22,6 12,9

13-2 11-2 13-6 12-6 9-5 9-4 11-8 9-8 7-7 7-8 8-10 4-11 3-12 4-12 2-11

12-5 14-6 7-6 8-6 10-7 10-8 4-7 7-8 6-11 5-9 3-12 5-12 6-12 3-12 2-16

103,3 97,2 94,8 93,1 94,5 94,6 89,5 95,4 94,8 93,8 88,8 88,8 92,3 91,5 86,5

94,2 88,1 87,3 91,1 91,9 92,2 87,5 94,0 96,5 97,5 95,5 94,3 99,2 100,3 100,8

+9,1 +9,1 +7,5 +2,0 +2,6 +2,4 +2,0 +1,4 -1,7 -3,7 -6,7 -5,5 -6,9 -8,7 -14

6 v. 1 d. 3 d. 1 d. 1 d. 2 v. 3 d. 1 v. 1 v. 1 v. 3 v. 4 d. 1 d. 2 d. 1 d.

9-1 7-3 4-6 7-3 4-6 4-6 5-5 8-2 3-7 4-6 7-3 2-8 1-9 3-7 1-9

CONFÉRENCE OueST Équipes

%

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

77,4 71,0 65,5 62,5 58,1 56,3 56,3 53,1 53,1 50,0 50,0 40,6 39,3 32,3 23,3

12-1 13-1 11-4 12-5 13-2 12-5 12-4 12-5 8-7 12-5 9-10 6-8 8-9 7-5 3-14

12-6 9-8 8-6 8-7 5-11 6-9 6-10 5-10 9-8 3-10 7-6 7-11 3-8 3-16 4-9

102,3 98,7 97,8 94,6 93,0 93,6 97,7 97,4 103,8 95,9 96,6 94,0 98,8 93,1 87,3

96,5 93,9 95,0 91,2 91,1 92,5 96,3 92,6 100,8 97,3 95,3 97,1 100,7 101,4 92,5

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1 2 3 4 5 6 8 10 11 12 13 14 15

MJ V-D

Oklahoma City 31 24-7 San Antonio 31 22-9 L.A. Clippers 29 19-10 Dallas 32 20-12 L.A. Lakers 31 18-13 Memphis 32 18-14 Houston 32 18-14 Portland 32 17-15 Denver 32 17-15 Utah 30 15-15 Minnesota 32 16-16 Phoenix 32 13-19 Golden State 28 11-17 Sacramento 31 10-21 New Orleans 30 7-23

+5,8 +4,7 +2,8 +3,4 +1,9 +1,1 +1,4 +4,8 +3,0 -1,4 +1,3 -3,1 -1,9 -8,3 -5,2

2 v. 10 v. 1 d. 1 d. 1 d. 4 v. 1 v. 1 v. 3 d. 1 d. 3 v. 1 v. 3 d. 5 d. 3 v.

7-3 10-0 6-4 6-4 6-4 6-4 6-4 4-6 2-8 3-7 6-4 5-5 5-5 4-6 3-7

2- Toulouse (15-4), 3- Calais (14-5), 4- Laveyron, Armentières (11-8), 6Voiron (10-9), 7- Roche (12-5, -2pts), 8- Dunkerque (9-10), 9- Graffenstaden (7-11), 10- Limoges (6-13), 11- Reims, Aplemont (5-14), 13- Léon-Trégor (7-10, -2pts), 14- Centre Fédéral (4-15).

EUROLEAGUE DEUXIÈME TOUR Matches aller Mardi 21 février

Valencia – Polkowice Sparta&K Moscou – Orenbourg Cracovie – Prague Ekaterinbourg – Kosice Rivas Madrid – Bourges Fenerbahçe – Lattes-Montpellier Salamanque – Schio

Matches retour Vendredi 24 février

Polkowice – Valencia Orenbourg – Sparta&K Moscou Prague – Cracovie Kosice – Ekaterinbourg Bourg – Rivas Madrid Lattes-Montpellier – Fenerbahçe Schio – Salamanque

Matches d’appui si nécessaire

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18

échos FRANCE

LA ROUTE VERS LONDRES

ON PARLE PODIUM FIBA Europe/J.F. Mollière/Agence Castoria

ce qui sera le seul match à l’étranger de l’équipe de France. « On a très sincèrement essayé de les produire sur le territoire français, c’est une vraie nouveauté », pointe Jean-Pierre Suitat. « Parce que c’est une équipe olympique, elle le vaut bien. On est ravi de ça, on est sur un programme qui est quand même alléchant. On essaye d’en profiter, de faire un maximum de communication. » L’agenda proche ? Vincent Collet s’envole aujourd’hui vers les États-Unis avec une délégation fédérale, qui aura l’occasion de s’entretenir avec les « cadres » Batum, Parker, Noah, Diaw et Turiaf. Puis le 28 avril, à Abidjan, les Bleus connaîtront leurs adversaires des Jeux Olympiques. Et mi-mai, le coach de l’EdF livra une liste « avec 16-17 noms ». « Dans mon esprit, 8 ou 9 joueurs sont quasiment assurés de leur sélection », assure Vincent Collet. Il s’agira ensuite de régler la question de la sélection finale, où les zones de réflexion devraient concerner le poste de pivot (Séraphin, Mahinmi et Turiaf candidats derrière Noah et Traoré) et les rotations extérieures (avec les cas de Causeur, Beaubois, Bokolo et Mike Piétrus). n

La semaine dernière, l’état-major de l’équipe de France a ouvertement évoqué l’objectif médaille aux Jeux de Londres. Et a expliqué comment les Bleus allaient s’y préparer. Essentiellement à l’intérieur des frontières.

vont jusqu’au bout, ils ne pourront pas être là au début de la préparation. Il faudra prendre cela en compte très très sérieusement. » Pour être clair, le premier stage, celui de l’INSEP, voué au travail physique, ne concernera sans doute pas plusieurs des cadres de l’EdF, Tony Parker et Joakim Noah en tête, et sera très clairement à la carte. « Les joueurs seront fatigués, il faudra individualiser la préparation », prévient Vincent Collet. Il est même possible que, pour le ou les premiers matches de préparation, les Bleus ne soient pas au complet. Les absents auront toutefois l’occasion de se mettre en jambe rapidement puisque les Bleus disputeront pas moins de onze matches amicaux, avec en apogée les retrouvailles tant attendues avec l’Espagne, à Bercy, 15 juillet.

Des places ouvertes Cinq jours avant cela, les Bleus auront déjà revu leurs bourreaux de Lituanie, mais à Madrid, pour

LES MATCHES DE PRÉPARATION Date

Lieu

Match

Mercredi 27 juin

Pau

France – Italie

Jeudi 28 juin

Boulazac

France – Italie

Vendredi 29 juin

Toulouse

France – Côte d’Ivoire

Samedi 7 juillet

Orléans

France – Grande Bretagne

Mardi 10 juillet

Madrid (Espagne)

Espagne – France

Jeudi 12 juillet

Gravelines

France – Belgique

Vendredi 13 juillet

Liévin

France – Biélorussie

Dimanche 15 juillet

Paris (Bercy)

France – Espagne

21-22-23 juillet

Strasbourg

Tournoi (*)

(*) Avec le Brésil, l’Australie et une équipe européenne qualifiée au TPO.

Fabien FRICONNET

ET LES DAMES ?

• « N’attendez pas de moi que je vous dise que la chose sera facile. Même si le tirage peut paraître favorable, a priori, ce format ne laisse aucune possibilité d’erreur. » Analyse de Jean-

FIBA Europe/J.F. Mollière/Agence Castoria

«

On rêve d’une médaille. » (Jean-Pierre Siutat, président de la fédération). « On a une équipe qui va se mêler à la lutte. » (Vincent Collet, entraîneur de l’équipe de France). Vendredi dernier, à Roanne, où la FFBB a tenu conférence en marge des As, c’était déjà Londres. Et ça parlait déjà podium. Il est vrai que l’échéance phare de cette année « très spéciale » (JP Siutat), pour les Bleus, la Pro A, la NBA et le sport mondial en général, va arriver très vite. Les Jeux Olympiques débutent en effet dès le 27 juillet et la préparation des Bleus a été, de fait, avancée au mois de juin, autour du 10. Avancée et, bien obligé, densifiée. « On oublie trop rapidement que le lock-out nous a bien aidé l’an dernier », juge Jean-Pierre De Vincenzi, le DTN. « Les joueurs n’avaient pas la pression de leur franchise en début de préparation. Aujourd’hui, on va avoir une saison NBA plus dense, donc plus de fatigue et de risques de blessure, et une saison qui va se terminer plus tard. Si certains

Pierre De Vincenzi concernant les chances des Bleues au tournoi de qualification olympique, qui aura lieu du 25 juin au 1er juillet à Ankara. Les filles de Pierre Vincent devraient sans mal se défaire du Mali et du Canada pour sortir de leur poule D (deux qualifiés par groupe), puis ensuite, en quart de finale, il faudra effacer le deuxième du groupe C, vraisemblablement soit la Corée soit le Mozambique (la Croatie complétant cette poule C). Pour ce faire, les Braqueuses vont se retrouver en stage à Bourges dès le 8 mai, puis enchaîneront six matches de préparation contre la Pologne (3), la République Tchèque, la Croatie et le Canada. F.F.


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échos FRANCE

FIBA Europe/Augustas Didzgalvis

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Kiesha Brown et Bourges à l’assaut du Rivas Madrid.

BOURGES EN 8e DE FINALE D’EUROLEAGUE

MONEY TIME Chahutées en LFB à cause de blessures à répétition, les Berruyères au complet visent le Final 8.

B

ourges est en tête – à égalité avec LattesMontpellier mais avec un point average favorable – du championnat national et en course pour le Final 8, dernière évolution de l’EuroLeague féminine. De la routine ? Pas tant que ça car les pépins n’ont cessé de s’accumuler dans la seconde moitié de l’année 2011. C’est tout d’abord Emmeline Ndongue, MVP française de la saison, gardienne du temple berruyère, qui a été victime en plein Euro d’une rupture du tendon d’Achille. « Un coup de massue, ça commençait bien, on était seulement au mois de juillet », se remémore Valérie Garnier appelée à une lourde succession, celle de Pierre Vincent au coaching. « On a enchaîné ensuite les blessures. Stella Kaltsidou pour quatre semaines, Cathy Jones pour trois semaines et Céline Dumerc pour cinq semaines, soit dix matches, et aussi Jennifer Digbeu. » Résultante : un Bourges Basket qui chute quatre fois en dix journées dont trois fois au Prado (Basket Landes, Montpellier et Mondeville) devant un public incrédule qui estime qu’il n’y a pas d’alternative à la victoire. Avec le retour des cadres, l’ordre règne de nouveau en LFB. Depuis les Tangos n’ont pas laissé s’échapper le moindre point s’imposant en Savoie à Challes et dans l’Héraut à Lattes-Montpellier. « Il fallait que l’équipe réapprenne à jouer ensemble avec des joueuses nouvelles ou absentes et aussi un nouvel entraîneur. » Une évidence.

de défaites) dans un groupe épouvantablement dense où Ekaterinbourg n’a terminé que troisième. Le trio Miyem-Joens-Kaltsidou a assuré. C’est une formule alambiquée tout juste compréhensible par ses concepteurs qui a envoyé les Françaises en 8e de finale face au Rivas Ecopolis Madrid. « À l’arrivée il n’y a que deux victoires qui comptent, celles obtenues contre les équipes qui se sont également qualifiées. C’est pour cela que l’on s’est retrouvé à la 12e place du ranking et Madrid, qui venait d’une poule plus ouverte, a davantage de victoires et elles se sont classées 4e. Ekaterinbourg se retrouve 8e alors que c’est pour moi plus fort que Madrid. » Vous n’avez pas suivi ? Pas grave. L’essentiel est désormais de passer sur le ventre des Espagnoles qui n’apparaissent qu’à la cinquième place de leur championnat domestique alors qu’elles ont pléthore d’individualités, notamment Asjha Jones (1,91 m) pré-sélectionnée dans l’équipe olympique américaine, sa compatriote Essence Carson vue à Bourges, les internationales Anna Cruz, Elisa Aguilar, Laura Nicholls et la légende Amaya Valdemoro (35 ans) qui s’était brisée les deux poignets ! Bourges est désormais dans le money time. Après avoir disputé deux matches en championnat (mercredi et samedi), les Tango se sont déplacées mardi en Espagne pour la manche aller et le retour ce vendredi au Prado est forcément déterminant. n

Le gros roster de Madrid

Les 8e de finale des Françaises : Rivas Ecopolis Madrid/Bourges et Fenerbahçe/Lattes-Montpellier, 21, 24 et 29 février.

En EuroLeague, les Tango ne s’en sont pas si mal sorties avec un bilan équilibré (sept victoires, autant

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20

Pro B

EDOUARD CHOQUET (FOS-SUR-MER)

UN MENEUR SACHANT MENER ! À mi-championnat, Fos-sur-Mer est l’une des équipes les plus en vue de la division et son meneur, Edouard Choquet (1,87 m, 23 ans), réalise sa meilleure saison en carrière. À la surprise générale, ou presque. Par Yann CASSEVILLE

E

douard Choquet évoque une « petite revanche ». Il détient, derrière David Denave et Joseph Gomis, la 3e évaluation tricolore de la Pro B avec 13,6 – avant le match contre Châlons/ Reims mardi, hors bouclage. Le terme de revanche paraît faible par rapport aux critiques reçues. Revanche sur qui ? Critiques sur quoi ? Flashback.

« Meneur titulaire ? Infaisable » Été 2011, après quatre années au Portel, Choquet éprouve le besoin de « changer d’air » et s’engage à Fos-sur-Mer (contrat de deux ans renouvelable une troisième année). « Tout le monde a critiqué ce choix », rappelle l’entraîneur Rémi Giuitta. Le joueur replace le contexte : « Je n’avais rien prouvé en Pro B. Je restais sur quatre saisons au Portel, deux comme meneur remplaçant et après comme on avait des meneurs ricains très bons (Ronnie Taylor, Austen Rowland) j’avais été décalé au poste 2. Pour en avoir parlé avec mon agent, je sais que pas mal de clubs pensaient qu’Edouard Choquet meneur titulaire, c’était infaisable. » Il débarque à Fos dans un terrain tout sauf conquis. « Les joueurs étaient tous un peu sceptiques. Personne ne doutait de ses capacités mais tous étaient choqués par mon choix en disant : mais Choquet c’est pas un meneur ! Mamadou Dia avait donné

Ses stats en carrière %2- %3Saison Équipe

Min

2007-08 Le Portel (Pro B) 13

L-F Rbds Pds Éval Pts pts pts 48,1 31,3 58,6 1,6 1,6 4,2 4,0

2008-09 Le Portel (Pro B) 17

40,8 44,8 65,5 2,6

1,5

6,1

5,2

2009-10 Le Portel (Pro B) 21

57,1 34,8 73,2 2,1

2,4

8,7

8,6

2010-11 Le Portel (Pro B) 25

45,7 36,0 68,3 3,0

3,0�

9,1

8,5

2011-12 Fos/Mer (Pro B)

57,5 36,5 72,0 2,9

4,5 13,6 12,0

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une interview où il disait ça », se remémore Giuitta. Voilà ce que déclarait Dia, désormais son coéquipier, au sujet de Choquet sur insidebasket.com : « Le seul petit bémol c’est qu’ils vont le faire jouer poste 1 et qu’à mes yeux c’est un 2. Le départ de Zainoul Bah (qu’a remplacé Choquet) va faire un vide. » Rémi Giuitta, ancien meneur, avait-il pété les plombs ? « Sans prétention, j’étais sûr de mon coup », assure-t-il. « Si c’était un pari j’aurais pris un deuxième meneur ! » En plus de faire d’un poste 2 remplaçant son meneur titulaire, le coach sautait dans le vide, et sans filet, sans back-up ! « Je m’intéressais à lui depuis cinq ans. L’année dernière on jouait tous nos matches en suivant Le Portel donc on a scouté tous nos adversaires dans des matches face au Portel, je n’ai pas loupé une seule action d’Edouard de la saison et ça m’a confirmé qu’il avait tout pour y arriver. »

2007, est le 3e marqueur, 1er passeur et 2e évaluation de Fos, qui figure dans le Top 4 depuis les premiers matches. Edouard a signé ses deux meilleures notes lors de victoires face à ses anciennes équipes : 24 d’évaluation face au Portel et surtout 32 contre le CSP (24 points à 10/10 et 7 passes). Un match référence, « un déclic », décrivent Giuitta et Choquet. « Ça l’a libéré, il commence à se lâcher », savoure le coach. « Depuis ce match j’ai plus de confiance en moi, et de mes coéquipiers aussi », reprend le joueur. « Je pense avoir pas mal progressé notamment du fait que mon équipe, enfin l’équipe dans laquelle je joue, tourne bien. »

« Le potentiel pour aller au niveau supérieur, même comme titulaire » Rémi Giuitta

Plus tard dans l’interview, Edouard ne se reprendra plus lorsqu’il évoquera « son » équipe. Voilà l’axe de travail prioritaire pour passer un nouveau palier : l’assurance, la force mentale. « Il a une grosse marge de progression dans le leadership », commente Giuitta, qui évoque également le manque d’agressivité défensive malgré des qualités athlétiques « au-dessus de la norme pour un meneur.» Giuitta entend voir son protégé casser une autre barrière : « Il a le potentiel pour aller un jour au niveau supérieur, même comme titulaire, j’en suis persuadé. » Avec Fos ? « Pour moi c’est un objectif », répond Edouard. « On va peut-être me traiter de prétentieux mais cette année on a un coup à jouer, voire la suivante. » Giuitta parieur fou ? Choquet petit crâneur ? Au printemps, le duo aura de nouveau l’occasion de se jouer des pronostics. n

Déclic contre Limoges Une demi-saison plus tard, il n’y a plus grandmonde pour parler d’un coup de folie de Rémi. Choquet, né et formé – comme meneur – à Limoges puis à Bordeaux, en N1, de 2005 à Fos Ouest Provence


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AILLEURS EN

Liga ACB

EUROPE

LE REAL, SANS COMPLEXE Les Madrilènes ont mis fin à 19 ans de disette en s’imposant en finale face au Barça (91-74). En terre catalane, s’il vous plaît. Sergio Llull termine MVP.

D

evant les 15.000 spectateurs de son Palau Sant Jordi, le Barça partait largement favori dans les sondages d’avant tournoi. Le triplé, après les victoires en 2010 et 2011, était sur toutes les lèvres. C’est raté. La faute à un Real Madrid exceptionnel sur la finale. Et pour tout dire transfiguré par rapport au visage affiché lors du Top 16 de l’Euroleague. « Était-ce notre meilleur match de l’année ? Sans doute dans la constance sur quarante minutes. À l’exception du rebond, nous avons réussi à les stopper presque partout défensivement. », a affirmé l’entraîneur des Merengues, Pablo Laso. Une fois n’est pas coutume, la défense du Barça a proprement explosé en finale. 91 points inscrits par le Real après les 92 passés à Seville en demi-finale sur les ailes d’un énorme Nikola Mirotic (21 pts à 6/8 à 3-pts pour le Monténégrin). Dimanche, le danger est venu de l’arrière. Sergio Llull, d’abord, Jaycee Carroll ensuite, ont martyrisé la défense barcelonaise. Auteur de 23 points, le premier a proprement dominé le match et bien mérité son trophée de MVP de la Copa, la première distinction individuelle de l’international espagnol (16,0 pts, 5,0 pds et 18,7 d’éval en 3 matches). Un

vrai patron dont les triples en fin de deuxième et troisième quarts ont fait un mal fou au Barça. Le second est sorti de sa boite au meilleur moment. C’est-à-dire lorsque les Barcelonais ont opéré un rapproché à la 27e minute sur un tir primé d’Erazem Lorbek (51-52), pour freiner les ardeurs catalanes (voir « le chiffre »).

« Les victoires aussi aident à grandir » « Ils étaient mieux préparés, plus agressifs que nous. Cela nous a surpris », a avoué Boniface Ndong, le meilleur joueur du Barça sur ce match (19 pts et 11 rbds). « Nous n’avions pas notre fraîcheur habituelle après notre demi-finale très difficile », a expliqué Xavi Pascual. Il est vrai que les Blaugranas avaient dû puiser dans leurs ressources pour écarter le Caja Laboral (66-57). Lorbek n’avait forcé la décision qu’à deux minutes de la fin. « Navarro n’est pas bien en ce moment (16 pts à 3/13) et nous avons manqué de patience. Nous encaissons 91 points sans concéder beaucoup de contre-attaques. Cela montre que nous étions en dessous de nos standards en défense. » En outre, la sortie rapide sur blessure de Chuck Eidson – touché au genou, l’Américain

est out trois à quatre semaines – a handicapé son équipe. Mais dimanche, le Real était au-dessus. Battus sept fois sur leurs huit dernières finales face à au Barça, les Merengues en ont peut-être terminé avec leur complexe d’infériorité, qui dure depuis la finale d’ACB remportée en 2007. Cette saison, ils sont sortis vainqueurs des deux confrontations, en attendant la prochaine, le 2 mai. « Nous avons encore un long chemin à parcourir », a conclu Pablo Laso, « mais je crois que les victoires aussi aident à grandir. » n

Ales Fevzer/EB via Getty Images

COPA DEL REY

Antoine LESSARD

LE CHIFFRE

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• Jaycee Carroll est entré en lévitation lors du troisième quart de la finale. Capot jusqu’à la 27e minute, le petit shooteur US a scoré 22 points en seulement 11 minutes, à cheval sur les deux derniers quarts ! Navarro, Mickeal et Ingles se sont relayés pour essayer d’arrêter l’Américain. Sans succès. À la fin de sa série fantastique, le Barça était repoussé à 20 longueurs (65-85).

A.L.


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échos EUROPE

SUPERCOPPA

LES CANNIBALES DE SIENNE La Montepaschi a fait main basse sur sa quatrième Coupe d’Italie d’affilée. Son 12e trophée italien consécutif.

I

l faut croire que les cannibales de Sienne ne sont jamais rassasiés. Depuis le Final Eight 2008, l’équipe entrainée par Simone Pianigiani a tout ramassé sur la scène italienne. Coppa, Supercoppa et bien sûr championnat. Les quatre derniers trophées ont tous été remportés face au même adversaire : Cantu. À Turin, dans le remake de la finale 2011 (comme en France et en Espagne, tiens, tiens), la Pallacanestro – candidate aux quarts de finale de l’Euroleague s’il vous plaît – n’a jamais existé. 88-71 au final, un match à sens unique. Sienne est peut-être moins dominant en Lega cette saison, mais lorsqu’il s’agit de gagner les matches couperets, les Toscans ne sont pas bons à prendre.

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« Tout le monde attendait que l’on tombe. Ce n’est pas facile d’aller au-delà de ses limites, nous l’avons réussi. Nous n’avons jamais perdu la boussole. » Supercoppa, Coppa, déjà deux trophées remportés par les cannibales, pour qui la scène italienne est décidemment bien étroite. n

La Montepaschi remporte un nouveau trophée. Ici, le MVP de la Supercoppa, David Andersen, lors de la demi-finale face à l’Olimpia Milano.

Antoine LESSARD

Le choix d'un parquet PROFLEX Tarkett Sports, c'est avant tout pour ses performances sportives. Laurent Foirest

Photo Hervé Bellenger/IS

janvier), les Milanais ont effacé un retard de 18 points pour prendre les commandes en milieu de dernier quart. Ils menaient encore à une minute de la fin avant un ultime sursaut de Sienne, via McCalebb, Moss et Zisis. « La Coupe demande beaucoup d’énergie, surtout si vous avez beaucoup gagné auparavant », a souligné Pianigiani.

*UNE EXPÉRIENCE UNIQUE DU SOL SPORTIF

Andrea Trinchieri, le coach de Cantu, n’a pu que constater les dégats : « Ils ont produit offensivement leur meilleur match de la saison. Leurs grands ont fait la différence. » David Andersen, MVP du Final Eight (20,3 pts et 20,7 d’éval en 3 matches) et Ksystof Lavrinovic ont cumulé 39 points à 74% sur ce match. « Les cinq fautes de Shermadini (8 pts en 11 min) nous ont privés du joueur qui aurait pu les mettre en difficulté près du panier. » La Montepaschi a beaucoup plus souffert pour écarter Milan en demi-finale. Pas au mieux actuellement (3v-5d en Lega en

JF Mollière-G-Ciamillo/Castoria

« Tout le monde attendait que l’on tombe »


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événement

Jesse D. Garrabrant, Fernando Medina, Glenn James, Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

ALL-STAR GAME NBA

ON DEMANDE À VOIR Bien loin du glamour d’Hollywood de l’an passé, le All-Star Game NBA s’installe ce week-end en Floride. Des effectifs blindés, mais un programme décevant et les rumeurs de départ de Dwight Howard : on a connu de meilleures bases pour cette vitrine de la ligue. Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles

D

ans une saison raccourcie par le lock-out, on devrait déjà être bien content d’avoir droit à un All-Star game. À quelques jours près, les grands pontes de la ligue l’ont avoué après coup, ce week-end aurait pu disparaître du calendrier. Alors quand un événement pour lequel on attend près de 50.000 visiteurs, qui devrait générer autour de 100 millions de dollars de revenus, a finalement lieu, et bien on souffle. Sauf qu’en bons fans de base bien exigeants, les spécialistes basket annoncent tous un spectacle décevant en perspective. Première raison, ce week-end souffre de la comparaison avec son prédécesseur. En février 2011, tout le gratin était réuni dans les soirées de West Hollywood et de downtown Los Angeles. On voyait Blake Griffin pour la première fois en All-Star, Kobe Bryant raflait un quatrième trophée de MVP. Cette saison, le plateau des concours laisse complètement à désirer. Plus de Griffin, et surtout pas de LeBron James (qui avait pourtant annoncé sa participation l’an passé) au concours de dunks. Aucun shooteur du Top 10 de la ligue (statistiquement) au concours à

trois-points. Et il a fallu un changement de dernière seconde pour permettre à Jeremy Lin, l’un des rares joueurs porteur de buzz ces temps-ci, de participer au Rising Stars Challenge.

Coach Thibodeau, pas le bon choix ? Dans le Nord de la Floride, tout le monde se met pourtant sur son 31 pour accueillir les meilleurs joueurs de la ligue. La ville est nettoyée, les poubelles de downtown Orlando, où se situe le nouvel Amway Center, sont toutes repeintes (véridique !) ; les tickets pour le match se revendent sur Internet entre 530 dollars, tout en haut des gradins, et 8.500 dollars pour être assis au bord du parquet. Malgré tout cela, l’enthousiasme semble encore bien faible. Du côté des locaux, on se plaint de « l’affaire » Dwight Howard. Même si le pivot du Magic sera bien toujours floridien ce week-end, beaucoup craignent un transfert dans la foulée du match. Plus généralement aux États-Unis, les médias reprochent aussi le « choix » de Tom Thibodeau pour coacher la sélection Est (choix dicté par le classement, Chicago étant en tête de sa

Wade, James, Howard, Durant, Bryant et Griffin : ils seront tous à Orlando.

DEMANDEZ LE PROGRAMME ! Nuit de vendredi à samedi 1h00 : Match des célébrités Petit concentré de people qui viennent jouer à la baballe pour lancer les festivités. Dans les rosters on trouve par exemple les rappeurs Ne-Yo, Common, le comédien Kevin Hart ou encore d’anciens joueurs (Mitch Richmond, Penny Hardaway, Nick Anderson...). L’an passé, Justin Bieber était élu MVP. Ah oui, Kevin Durant et Dwight Howard sont les deux coaches ! 3h00 : Rising Stars Challenge (en direct sur Canal+)

Nuit de samedi à dimanche 2h00 : Concours (diffusion avant le All-Star Game, le lendemain, sur Canal+ Sport) • Shooting Stars • Meneurs • 3-points• Dunks

Nuit de dimanche à lundi 1h00 : All-Star Game (en direct sur Canal+ Sport, Oscars obligent) Est : D. Rose, D. Wade, C. Anthony, L. James, D. Howard. Remplaçants : D. Williams, P. Pierce, J. Johnson, L. Deng, A. Iguodala, C. Bosh, R. Hibbert. Coach : T. Thibodeau. Ouest : C. Paul, K. Bryant, K. Durant, B. Griffin, A. Bynum. Remplaçants : T. Parker, S. Nash, R. Westbrook, D. Nowitzki, K. Love, L. Aldridge, M. Gasol. Coach : S. Brooks.


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événement

CONCOURS DE DUNKS

Où SONT LES STARS ?

• Nouveau format mais plateau décevant. Après une édition 2011 qui nous avait redonné goût à ce concours, la NBA aura bien du mal à nous vendre cet événement. Fini Blake Griffin par dessus une voiture ou Serge Ibaka qui part de la ligne des lancers, cette année la seule attraction du concours se nomme... Jeremy Lin ! Invité pour servir de passeur à son coéquipier Iman Shumpert, Lin aura donc là aussi l’occasion de démontrer toute la hype qui l’entoure. À côté de Shumpert, trois sérieux jumpers, certes, mais qui ne font pas vraiment rêver les foules : Paul George, Derrick Williams et notre rouquin préféré (oui, oui, devant Brian Scalabrine ou Matt Bonner) Chase Budinger. Histoire de relancer la compétition, la NBA revient avec un nouveau format. Un seul tour désormais, et donc pas de finale et surtout pas de jury. Chaque joueur aura droit à trois dunks. Puis c’est le public uniquement qui votera : par textos, par Internet et, grande première, par Twitter. On demande à voir. Participants: Iman Shumpert (New York), Paul George (Indiana), Derrick Williams (Minnesota), Chase Bundinger (Houston).

CONCOURS À TROIS-POINTS

LA CURIOSITÉ KEVIN LOVE

conférence). Trop strict, trop défensif, un profil inadapté à un match sans enjeu. Il semble que pour une fois le professionnalisme de coach Thibodeau lui soit reproché. « À chaque fois que vous pouvez participer à un match pareil, c’est une bonne chose », explique, pas plus touché que ça, le coach des Bulls. « C’est un honneur, et j’ai hâte d’y être. »

CP3, Mary J. Blige et… TP Pour aller à l’encontre des grincheux, un point d’optimisme est pourtant indiscutable pour ce AllStar game : la qualité des deux équipes. En espérant que le dos de Derrick Rose et que la cheville de LaMarcus Aldridge aillent mieux, à peu près toutes les stars majeures de la ligue seront présentes. Deux Clippers (Chris Paul, Blake Griffin), deux Lakers (Kobe Bryant, Andrew Bynum), Kevin Durant, LeBron James, Dwyane Wade... Et évidemment Tony Parker, qui honorera sa quatrième bague de All-Star (fait peu connu, les participants au All-Star Game

reçoivent tous une bague de la ligue, comme les champions NBA). Une sélection qui fait évidemment le bonheur du meneur des Spurs : « Je suis trop content », a-t-il déclaré dans le « TP Show », son émission hebdo chez nos confrères de RMC Sport. « Ce qui m’intéresse, c’est d’amener les Spurs le plus haut possible. Mais c’est vrai que je suis très heureux au moment où je vous parle. Ma nonsélection m’avait un peu déçu l’an passé, mais ça ne sert à rien de revenir là-dessus. Je préfère vivre l’instant présent. » En marge du match, et de tous les événements qui forment ce week-end (voir programme), la NBA a en plus prévu du beau monde pour attirer le public. Ambiance hip-hop au programme, avec Nicki Minaj pour présenter les équipes, Mary J. Blige pour l’hymne national et le combo qui passe en boucle à la radio, Pitbull et Ne-Yo, pour le spectacle de la mi-temps. Suffisant pour faire monter le buzz ? Réponse dans la nuit de dimanche à lundi ! n

• Chaque année, lorsque la NBA annonce la liste des participants, la même question revient : mais pourquoi eux ? Dans un concours où une catégorie statistique (le pourcentage de réussite à trois-points) devrait suffire pour faire son choix, la ligue va chercher des joueurs inattendus. Sur les quinze meilleurs shooteurs à trois-points cette saison, un seul joueur est sélectionné : Mario Chalmers. Pour les autres, on peut spéculer sur les raisons de leur sélection : James Jones, évidemment, venu défendre son titre acquis l’an passé. Ryan Anderson car, après tout, il faut bien faire plaisir au public d’Orlando. Anthony Morrow, vrai bon shooteur en temps normal, pourquoi pas... Bref la seule curiosité est donc la présence de Kevin Love. Un big man NBA gros scoreur capable de shooter (bien qu’à seulement 36% cette saison). Suffisamment pour attirer une grosse audience sur cette journée du samedi ? Pas franchement gagné d’avance. Participants : James Jones (Miami), Mario Chalmers (Miami), Kevin Love (Minnesota), Joe Johnson (Atlanta), Ryan Anderson (Orlando), Anthony Morrow (New Jersey).

RISING STARS CHALLENGE

JEREMY LIN EN GUEST STAR

Participants

Team Shaq : B. Griffin, J. Lin, R. Rubio, G. Monroe, Mk. Morris, K. Walker, L. Fields, N. Cole, B. Knight, T. Thompson. Team Barkley : K. Irving, D. Cousins, P. George, D. Williams, M. Brooks, J. Wall, G. Hayward, T. Splitter, K. Leonard, E. Turner.

Rémy REVERCHON

Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

• Il y a quinze jours, David Stern jouait de toute son autorité de commissionnaire de la ligue en affirmant que non, Jeremy Lin n’aurait pas de passe-droit et ne serait pas rajouté aux effectifs du match rookies/ sophomores. Sauf que depuis, le meneur des Knicks est entré dans une nouvelle dimension et le patron a dû céder : Jeremy Lin sera bien présent ! Grace à cette addition de dernière minute, ce match des débutants, avec un nouveau format, pourrait concurrencer sérieusement le match des grands en termes de buzz auprès des fans. Le principe de ce nouveau « Rising Stars Challenge » : vingt joueurs, tous dans leur première ou deuxième saison NBA, ont été sélectionnés par la ligue. Puis une sorte de mini-Draft a été organisée entre les deux coaches de luxe du jour : Shaquille O’Neal et Charles Barkley. Deux grandes gueules, désormais consultants télé sur la chaîne TNT, qui feront donc leurs débuts dans le coaching. Blake Griffin, Kyrie Irving, Ricky Rubio, MarShon Brooks... Toutes les jeunes stars sont au rendez-vous. Comme d’habitude, ça promet pas une grosse défense. Mais pour une fois, les fans devraient au moins être au rendez-vous.

Pour la quatrième fois de sa carrière, Tony Parker sera All-Star. Jeff Zelevansky/NBAE via Getty Images


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événement

ALL-STAR GAME NBA

LE MAGIC NAVIGUE À Au moment d’accueillir le match des étoiles, Orlando se trouve dans une situation étrangement similaire à celle des saisons précédentes. Solidement calé dans les hautes sphères de la conférence Est, le Magic peine pourtant à se forger un statut de favori : tout le monde s’accorde à penser que l’effectif s’écroulera en phases finales dès qu’il s’agira d’affronter Chicago ou Miami. La seule nuance réside dans la manière dont la franchise envisage son futur. Sans Dwight Howard. Par Gaétan SCHERRER

«

Comment remplacer Dwight Howard annoncé partant à la fin de la saison ?

Passionnés par les caprices changeants d’un Howard particulièrement lunatique, les médias américains scrutent, décortiquent et analysent chacune des déclarations de « Superman ». Quand il dit aimer les Celtics, Boston devient soudainement une destination envisageable. Lorsqu’il affirme être intrigué par les Clippers, c’est qu’il veut absolument rejoindre L.A. En déclarant qu’il ira à Chicago « si Dieu le veut », les Bulls deviennent immédiatement favoris pour s’offrir les services du big man. Parallèlement, Golden State fait le forcing alors que l’intéressé a

On aurait dit que les gars ne voulaient pas jouer. Je leur ai dit à la mi-temps, si vous ne voulez pas jouer, restez dans les vestiaires. On se fait démolir contre une équipe qu’on devrait battre [...] Si tu ne veux pas jouer, tu restes à la maison. » Le coup de sang de Dwight Howard date de la fin du mois de janvier. Au terme d’une série de quatre défaites consécutives ponctuées par un revers contre les Hornets, le leader du Magic s’est lâché. Puis s’est rattrapé. « On reste une grande équipe de basket, on est juste dans une passe difficile. On n’est pas dans le besoin de se plaindre, personne ne panique. Tout va bien. » Des déclarations symptomatiques d’une étrange équipe, 20e attaque de la ligue mais toujours membre du Top 4 de la conférence Est. D’un effectif premier de la ligue derrière l’arc, mais dernier sur la ligne des lancers-francs. D’une franchise assurée de jouer en playoffs et sur le point d’accueillir le All-Star Weekend, mais inconstante et imprévisible. Les hommes de Stan Van Gundy sont bien classés, mais décevants.

La machine est pourtant bien huilée ; c’est la même depuis plusieurs saisons. Une tour de contrôle dans la peinture (Dwight Howard) pour aimanter la défense et une flopée d’artilleurs – la meilleure de l’ère D12 – pour en profiter (J.J. Redick, Jason Richardson, Ryan Anderson, Hedo Turkoglu), manœuvrés par un bon meneur d’hommes (Jameer Nelson). Alors, pourquoi ce sentiment de malaise au sein du collectif floridien ? Peut-être parce que Dwight Howard se plaint d’avoir des coéquipiers qui ne se donnent pas à 100% pendant les rencontres, alors que lui-même ne l’est pas. La star d’Orlando, irréprochable sur un plan statistique (20,3 points, 15,3 rebonds et 2,2 contres) est tout aussi efficace lorsqu’il s’agit de râler. La semaine dernière encore, il reprochait à son coach de ne pas assez le solliciter dans le moneytime. Howard veut un entourage irréprochable et concentré, mais dévoile au même moment sa « wish list » des franchises qu’il aimerait rejoindre. Début décembre, il était décidé à quitter Orlando : aucune des rumeurs ne s’était alors concrétisée. Depuis, il n’a pas changé d’avis.

Fernando Medina/NBAE via Getty Images

La page Howard déjà tournée ?


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événement

À VUE

clairement fait savoir qu’il ne souhaitait pas rejoindre les Warriors. En réalité, quatre équipes ont pris la tête dans la « course à D12 ». Les voici : Los Angeles Lakers, les outsiders. Persistante au moment où Chris Paul aurait dû rejoindre les Lakers, la rumeur « Howard à Los Angeles » s’est désormais assagie. La Cité des Anges reste l’un des marchés les plus attractifs de la NBA, mais le staff californien est-il toujours aussi enclin à céder Andrew Bynum, auteur d’une excellente saison (16,3 points et 12,6 rebonds) ? Rien n’est moins sûr, d’autant qu’Howard lui-même aurait été refroidi par une discussion téléphonique avec Kobe Bryant, rapportée par le site RealGM. La star des Lakers aurait promis au pivot du Magic que Los Angeles serait à lui... après la retraite de Bryant seulement. D’ici là, il devrait se contenter d’être « son » Tyson Chandler. Kobe a démenti cette improbable conversation, mais les Lakers ont désormais un temps de retard sur la liste du big man.

une terre de basketball, le concept est attractif. Dès la fin du All-Star Game, les Nets vont se montrer agressifs sur le marché des transferts, l’enjeu étant attirer Howard au plus vite pour l’associer avec Williams qui re-signerait automatiquement. Vaste programme. Orlando Magic, pour la continuité. La franchise floridienne n’a pas oublié l’été 1996. Cette année-là, ils possédaient déjà le meilleur pivot de la ligue : Shaquille O’Neal, qui faisait d’Orlando l’une des équipes les plus prometteuses de la ligue. Agent libre, « Superman » – le vrai, diront certains – a pourtant décidé d’accepter le contrat record de 121 millions de dollars proposé par les Lakers, laissant une équipe d’Orlando impuissante : suite au départ de Shaq, le Magic a attendu douze ans avant de passer à nouveau un premier tour de playoffs. Dans le cas de Dwight Howard,

Remember le départ du Shaq

RYAN ANDERSON

ANTI-STAR MAIS MIP EN PUISSANCE

Dallas et New Jersey favoris ? Dallas Mavericks, un nouveau Big 3 ? Invités surprises dans la course à Howard, les champions en titre 2011 auraient bel et bien un plan pour s’offrir les services du meilleur pivot de la ligue. En effet, Marc Stein, journaliste à ESPN, explique que si Howard n’est pas transféré avant la trade deadline le 15 mars prochain, les Mavs pourraient bien faire le coup de l’été en NBA : signer « D12 », mais aussi Deron Williams (qui a grandi à Dallas), lui aussi en fin de contrat ! La franchise serait évidemment forcée d’utiliser l’amnesty clause sur un joueur, de transférer la moitié de son effectif et de laisser partir les joueurs en fin de contrat, y compris Terry, Kidd et Odom. Une idée folle ? Marc Cuban n’est pas effrayé à l’idée de payer la luxury tax qu’imposerait un tel roster. L’insider américain qualifie même cette hypothèse de « possible, voire probable. » New Jersey Nets, Brooklyn’s Finest. Pour s’assurer d’avoir une bonne image auprès de Dwight Howard, les Nets sont prêts à tout. À l’occasion de la venue d’Orlando à New Jersey le 22 février, la franchise a décidé de réduire drastiquement les prix de ses billets : douze dollars la place pour une salle « bruyante et fière ». Mais au-delà des fans, c’est surtout le projet sur le long terme de la franchise qui intrigue Howard. Les Nets déménagent à Brooklyn la saison prochaine, l’occasion pour la franchise de repartir sur de nouvelles bases. Une salle flambant neuve sur

tout semble encore jouer contre la franchise. Le joueur souhaite s’en aller, et même Otis Smith, General Manager du Magic, s’est résigné à le laisser partir. Le seul avantage dont dispose Orlando est d’ordre financier : toute équipe extérieure souhaitant signer Howard peut lui offrir au maximum un contrat de quatre ans garantis, pour 80 millions environ ; le Magic est autorisé à lui proposer 110 millions sur cinq ans. S’il jouera bien le All-Star Game à la maison, rien n’indique donc qu’Howard renouvellera son bail à Orlando. Dans cette affaire, aussi médiatisée que le « Melo-drama » de la saison dernière, c’est encore l’inconnu qui prime. Une seule chose est sûre : d’ici la trade deadline le 15 mars prochain, les dirigeants du Magic devront prendre l’une des décisions les plus importantes de l’histoire de la franchise. Car ne pas transférer D12 cette saison, c’est le laisser devenir agent libre cet été, et donc prendre le risque de le perdre sans contrepartie. Les dirigeants d’Orlando ne vont pas se précipiter pour autant, et réévaluer leur situation à partir du 1er mars : les hostilités – et les rumeurs – seront alors lancées. Et pourraient durer plusieurs mois si Howard décide finalement de tester le marché en juillet. n

«

C’est une ligue où seul le respect compte. Progressivement, je gagne ce respect. » Pendant que le monde de la NBA s’extasie sur les exploits de Jeremy Lin, Ryan Anderson (23 ans lui aussi) continue sur son étonnante lancée. Efficace en sortie de banc l’an dernier (10,6 points et 5,5 rebonds), l’ailierfort est devenu titulaire indiscutable au sein de l’effectif d’Orlando, déjouant les pronostics d’experts longtemps circonspects à son égard : au moment où il est drafté par New Jersey en 2008, les scouts comparent son profil à celui d’Austin Croshere (!) et lui promettent une carrière similaire à celle de Brian Cook ou – dans le meilleur des cas – à celle de Troy Murphy. Force est de constater que depuis son arrivée en Floride avec Vince Carter, Anderson a pris une nouvelle dimension. Excellent complément à Dwight Howard, sa superbe ligne statistique (16,8 points, 7,2 rebonds, 44% à longue distance) fait d’Anderson un sérieux candidat au titre de Most Improved Player. « Nous n’avons jamais douté de lui, nous savions qu’il était capable de faire ce qu’il fait offensivement », explique Stan Van Gundy. « Le seul autre joueur capable d’étirer la défense et de prendre des rebonds offensifs comme ça, c’est Kevin Love. Il a des capacités uniques. » Les deux joueurs auront justement l’occasion de s’affronter directement lors du concours à trois-points du prochain All-Star Week-end, pour lequel Anderson a été sélectionné. Peu habitué à être sous le feu des projecteurs, l’intérieur shooteur a annoncé lui-même sa participation aux journalistes. Puis leur a demandé : « J’avais le droit de vous le dire ? J’aurai des ennuis ? » L’anti-star par excellence. n

G.S. Fernando Medina/NBAE via Getty Images


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LA GAZETTE DE LA NBA

Les Celtics, sa blessure mal soignée, son utilisation par le coach Doc Rivers à Boston, ses performances ... Mike s’est confié à BasketNews.

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es vieilles mécaniques de Garnett et Pierce ont eu du mal à se mettre en place ?

Oui. On est bien en ce moment, on a mal débuté la saison, à cause du lock-out, mais je pense que cela va aller. On essaye de gagner le plus de matches possibles avant le break (du All-Star) car après les grosses équipes veulent faire un run, augmenter la cadence et c’est important de se positionner vers la 4e-5e place…

dans cette équipe, les mecs le savent, je suis une pièce importante donc je ne me prends pas la tête. Peux-tu expliquer en quoi consistait ta blessure ?

Une partie du tendon de la rotule a été arrachée. Cela a eu du mal à cicatriser et franchement, je suis content de revoir le terrain.

Combien de temps avant que tu sois à 100% cette saison ?

Je sors d’une opération au genou et j’ai été tenu éloigné des terrains pendant longtemps. De temps en temps, mon genou me fait mal. Mais j’essaye de prendre la douleur sur moi.

Comment expliques-tu que cela n’a pas été décelé plus tôt, tu ne sentais pas de douleur ?

Pourquoi as-tu encore mal ?

Tous les jours, des soins électriques. Il faut prendre conscience que lorsque l’on a été blessé pendant presque un an cela n’est pas facile de revenir et donc il faut être patient. Cela va prendre du temps. Mais je me sens bien

Quand tu t’entraînais l’été dernier avant de rejoindre l’équipe de France, tu ne ressentais pas de douleurs ?

(Il coupe) Je ne pouvais pas m’entraîner. J’avais tellement mal que je ne pouvais plus courir, je ne pouvais que marcher.

Non, j’ai essayé de mettre de la glace. Et après voilà, au final il a fallu faire l’opération. Cela a été chaud. Mais bon c’est derrière moi, moi je pense toujours positif. Comme diraient mes coéquipiers, on ne dirait même pas que je sors d’une opération du genou. Donc je prends ça en bien. J’ai de bonnes sensations, là.

Pourquoi distu cela ?

Tu suis un traitement en particulier ?

Non pas du tout, le docteur des Suns c’est un professionnel, donc moi j’ai écouté ce qu’il disait.

Et tu ne t’es pas dit que tu devais aller voir un médecin français ?

Je ne serai jamais à 100%.

Mon genou gonfle un peu et c’est difficile de jouer quand on a du liquide. Là on a beaucoup de matches et peu de repos donc je dois m’accrocher et continuer jusqu’aux playoffs.

Tu t’en veux un peu de ne pas avoir pris une décision plus tôt ?

Oui je sentais la douleur et les médecins de Phoenix m’ont dit que c’était une blessure qui allait se soigner avec du repos. J’ai donc attendu quatre mois avant de prendre une nouvelle décision. Mais bon c’est la vie, hein ! Brian Babineau/NBAE via Getty Images

Que penses-tu de ton utilisation en NBA ? On a l’impression que l’on te contient dans le rôle du joueur qui tire à trois-points et défend bien mais que l’on ne te laisse plus t’exprimer ?

Non, cela dépend d’avec qui tu joues sur le terrain, moi je ne peux pas me permettre de faire ce que je veux avec un Ray Allen et un Kevin Garnett devant moi. Je suis conscient que si l’on me demande plus, je répondrai présent. Quand Ray Allen était absent, le coach m’a donné plus, j’ai donné plus. Mon rôle c’est de shooter, j’ai le « green light » ici, moi cela me plaît. Je suis surpris de n’avoir pas joué pendant 10 mois et d’avoir ce niveau de jeu-là. Tu te fais donc plaisir sur un terrain?

Moi je suis content, je prends toujours la vie de façon positive. Que je joue ou non que je score ou non. n Propos recueillis par Pascal GIBERNÉ, à New York

CONTROVERSE

KOBE AU SECOURS DE PAU GASOL

• L’intérieur des Lakers est au centre de nombreuses rumeurs de transferts ces dernières semaines. L’une des dernières en date a été dévoilée par le journal Marca. D’après le quotidien espagnol, Derrick Rose serait allé voir l’administration des Bulls pour lui demander d’orchestrer un transfert afin d’acquérir Gasol. En stand-by depuis le transfert raté de Chris Paul en décembre dernier, le double champion NBA vit mal cette incertitude. La semaine dernière, Mike Brown a ainsi surpris Pau en train de consulter les rumeurs de transferts sur son ordinateur portable. La tête ailleurs, Gasol effectue l’une des plus mauvaises saisons de sa carrière. Et cela affecte le collectif des Lakers. Enervé, Kobe Bryant a pris la défense de son coéquipier, dimanche dernier en envoyant un message à la franchise angelina. « Je préfère que l’on conserve Pau », a expliqué Kobe. « Mais là il ne sait pas de quoi demain sera fait et il lui est difficile de s’impliquer totalement. Donc j’aimerais voir l’administration des Lakers annoncer clairement s’il va être transféré ou non. »

ÉCHANGE SURRÉALISTE

« NO ME GUSTA EL FUTBOL ! »

• Un journaliste d’ESPN Desportes demande au joueur mexicain des Hornets, Gustavo Ayon : « Quelle est

Chris Trotman/Getty Images

« JE SUIS SURPRIS D’AVOIR CE NIVEAU DE JEU ! »

Noah Graham/NBAE via Getty Images

MICKAËL PIÉTRUS (BOSTON CELTICS)

votre équipe de football préférée ? » Ayon : « Je n’aime pas le foot. » Le journaliste insiste : « Oui mais disons que vous aimez le foot, si vous deviez choisir ce serait quel club ? » Ayon (très pince sans rire) reste imperturbable : « Comme je n’aime pas le foot (il marque une pause), aucun. » P.G.


29

LA GAZETTE DE LA NBA

JEREMY LIN (NEW YORK KNICKS)

Entre stéréotypes racistes, folie médiatique new-yorkaise et chinoise, et performances d’exception du numéro 17 des Knicks, le feuilleton Lin continue de retourner une ville de New York toujours en recherche de sensations fortes.

L

e soufflé Lin n’est toujours pas retombé. Jour après jour, exploit après exploit, il prend même en volume. Chinatown s’étend désormais jusqu’à la 33e rue. Peu importe que Lin revendique fièrement ses origines taïwanaises, toute la communauté de la Chine d’en face s’est appropriée la réussite du natif de Los Angeles. Connaissaient-ils seulement le nom d’un seul Knick il y a encore trois semaines ? Peu importe. L’histoire de Lin, c’est « Rocky contre Apollo Creed », comme l’a si bien imagé Mark Cuban, dimanche dernier. C’est même encore plus fort que ça. Même à Hollywood personne n’aurait pu imaginer un tel scénario. La réussite de l’ancien fort en thème de Harvard dépasse le cadre du sport… La Une des tabloïds new-yorkais est tout entière dévouée à Lin. Même le New York Times en mode paparazzo est allé traquer la grand-mère du prodigue à Taïwan. En conférence de presse, la presse chinoise multiplie les questions sans queue ni tête. Lost in translation ? Certaines collègues chinoises le traquent dans tous les recoins du Garden. Quinze médias de l’Empire du Milieu sont désormais en résidence permanente au Garden et au centre d’entraînement de Tarrytown. Les Press Relation des Knicks sont nerveux,

dépassés, éreintés. « On n’a jamais vu ça », avouent-ils en tentant de reprendre leur souffle. Ils ne sont pas les seuls.

Le Heat l’encourage ! Toute comme la NBA, l’unité marketing du groupe MSG (propriétaire des Knicks) a été prise de court par le mouvement de folie. Les maillots « Lin » ont mis une éternité à remplir les stands. Ils occupent aujourd’hui l’essentiel de l’espace. Tout juste arrive-ton à voir le numéro 7 de Carmelo Anthony. Une marée de tee-shirts bleus floqués du numéro 17 a envahi le Madison Square Garden. L’invasion s’étend dans toutes les strates sociales de la ville. Dans les bars, des étrangers s’embrassent et se font des high five suivis de downlow après un troispoints de Lin. Dans les cabinets d’avocats, les associés d’origine asiatiques attirent la sympathie de leurs collègues. Sur les playgrounds de Harlem, les joueurs acclament la réussite de « brother Lin » et redoutent le retour de Carmelo Anthony (lundi dernier). Ils lui lancent un avertissement qui fait écho dans tout New York : « Melo a intérêt à rentrer dans le rang, c’est l’équipe de Lin désormais ! » Au sein de « l’Association », Lin est devenu le sujet de discussion numéro un. Après

leur victoire sur les Pacers, mardi 14 février, les joueurs de Miami ont ainsi célébré en hurlant dans leur vestiaire le tir à troispoints victorieux au buzzer de Lin contre les Toronto Raptors. Y a-t-il un joueur plus populaire actuellement en NBA ? Les coachings staffs adverses commencent sans doute à le détester. Les scouts se creusent la tête pour échafauder des plans anti-Lin. Il faut faire prises à deux en poste haut, pour bloquer le pick-and-roll. Il faut le « trapper ». Il faut le jouer durement. Le secouer. Il faut lui faire une boite. Il faut lui interdire l’accès à la peinture. Le forcer à tirer à trois-points. Le diriger sur sa main gauche, sa main faible. Peine perdue.

Balles perdues ? Peu importe « Linaction » ne sied pas au meneur des Knickerbockers. Toutefois, une première équipe est arrivée à le terrasser, les New Orleans Hornets. Vendredi dernier, à la surprise générale, les hommes de Monty Williams, bonnets d’âne de la « Grande Ligue », sont arrivés à le faire déjouer. Enfin, 26 points et 9 balles perdues, tout de même, pour Lin qui flirte avec un « Cripple double » (copyright Alan Hahn de MSG Network). Ce raté entraîne une remarque raciste malheureuse sur le site mobile d’ESPN (voir la « Zone Mixte »). Lin ne s’est pas démonté.

Chris Trotman/Getty Images

LE CONTE DE FÉE CONTINUE… Deux jours plus tard, de plus en plus sublimé par un système où le meneur est mis en valeur, il met Dallas K.-O. au douzième round. En 46 minutes, il assure 28 points, 14 passes, 5 interceptions et… son pêché mignon, 7 balles perdues. NY l’emporte 104-97. Dans les vestiaires après le match, l’intérieur des Mavericks, Ian Mahinmi, était admiratif. « C’est un très bon meneur », a sifflé le Français. « Je me demandais comment il allait réagir, vu que l’on est une très bonne équipe défensive, il a su gérer. On a été agressif sur les pick-and-roll, on a trappé, on a mis un de nos meilleurs défenseurs sur lui (Shawn Marion), il a trouvé des solutions. À des moments cruciaux, il a mis des gros points. Il force le respect de tout le monde. » Il suffisait pour cela de voir le plan défensif appliqué par les Nets lundi pour le retour de Carmelo Anthony. Humiliés d’avoir démarré la « Linsanity » lors de leur défaite au Garden le 4 février, l’équipe du New Jersey est arrivée possédée. Deron Williams (auteur de 38 pts son record de la saison) et ses partenaires ont pratiqué sur Lin une défense à la limite de la légalité. Auteur de 21 pts, 9 passes, 7 rebonds, 4 steals, Lin n’a pas démérité mais son manque de symbiose avec Carmelo Anthony était évident. À Melo désormais de s’adapter au « Lin movement ». n Pascal GIBERNÉ, à New York


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Claire PORCHER, à Roanne

de donner des prix ?

J’en ai reçus pas mal, j’en n’ai jamais donnés alors c’est bien ! Stéphane Risacher, je le connais bien parce que je l’ai eu à Jet Lyon. C’est un garçon que j’aime beaucoup. Très simple, comme j’aime les vrais sportifs. Et Jackie, c’était un monument. Elle a eu neuf titres, disputé quatre finales de coupe d’Europe. On ne fait pas mieux. En plus, on l’a su très tard mais on a un lien de parenté, un peu cousin. Sa carrière féminine et ma carrière masculine sont un peu identiques, donc c’est marrant. C’est une belle famille hein ! Pour la remise de la Légion, j’étais ému. Seuls un président de la République, un ministre, un député ou quelqu’un qui a reçu la Légion comme moi peuvent la donner. J’ai reçu un papier officiel de l’État pour pouvoir lui remettre. C’était sympa parce qu’on était tous ensemble, les anciens. C’est resté entre nous, très simple. On a déconné un petit peu pendant la remise de la médaille, ce qu’un politique n’aurait certainement pas fait !

ALAIN

GILLES

S

alut Alain, ça va ?

Ça va, impeccable. J’ai dix ans de moins aujourd’hui ! On s’est retrouvé tous ensemble aujourd’hui (pour l’Assemblée générale de l’Amicale des Internationaux, ndlr). On a tellement de souvenirs, des choses que l’on a faites en tant que sportif, en bien ou en mal. Le tournoi des As, c’est bien car ça permet de rassembler 70 à 80 internationaux. Une fête, une fois par an !

Qu’avez-vous pensé de la finale des

Intéressante ! Je pensais que Gravelines, avec la défense qu’ils ont depuis le début du championnat, pourrait faire la différence en deuxième mi-temps. Mais Chalon, je vais faire un jeu de mot mais ils sont vraiment dans un élan, qui les a menés à être une des meilleures équipes du championnat actuellement. Ce n’est pas volé du tout. Ils ont bien joué, ont su gérer à un moment donné où ils pouvaient être repris par Gravelines. Le résultat est logique.

Mollière Jean-François

As ?

de cœur » b lu c n o m , e n n « Roa

Et vous êtes d’accord sur le choix du MVP, Blake Schilb ?

Y’a foin ! Mais il en faut un. Je pense que c’est plus sur l’ensemble des matches qu’il a fournis que sur le match de ce soir. Mais il le mérite, c’est un très bon joueur. Qu’avez-vous pensé de l’ensemble de cette Semaine des As 2012 ?

Je trouve que c’est une belle réussite pour le basket roannais, un fief du basket en France. C’est bien que Roanne ait eu la Semaine des As. Ils l’ont

mérité, le public a répondu présent, c’est une belle fête du basket. C’est mon club de cœur et d’enfance. On a une nouvelle salle, c’est très bien. Ce qu’il faut maintenant, c’est que Roanne s’investisse un petit peu plus au niveau des résultats. Cette saison est un peu compliquée… Mais c’est un fief de basket quand même. Il faut essayer de travailler avec les jeunes Français d’abord et bâtir une équipe. Et que les gens restent un petit peu plus dans les clubs.

Samedi, vous avez été ovationné au milieu du terrain de la Halle Vacheresse…

Je suis un produit roannais, tout le monde le sait. Même si je suis parti, Roanne, dans mon cœur, c’est toujours mon premier club et Villeurbanne derrière. Je mets Roanne en premier : c’est la base !

Ces événements sont aussi l’occasion de rassembler plusieurs générations ?

C’est difficile. Il y a un manque de connaissances, d’éducation sportive. C’est un peu le seul reproche que je fais à la jeune génération. Le basket a évolué. Nous on a une Histoire, pour l’instant eux, ils n’en ont pas et il faut qu’ils l’écrivent. Des gens sont passés avant eux et ont fait l’Histoire du basket. Il ne faut pas l’oublier. Le programme d’après-finale ?

Avant la finale, vous avez remis le trophée des internationaux à Stéphane Risacher et cet après-midi, la Légion d’Honneur à Jackie Chazalon : c’est votre nouveau job

On va boire un dernier verre avec les copains. Et on va se reposer pour rentrer demain matin tranquillement. Y’a des kilomètres à faire ! n



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