l’hebdo du basketball
JEUDI 15 mars 2012 - N° 595
Hervé Touré… Pape Sy… Mathieu Bigote… Ty Lawson… André Buffière… Bertomeu… Krstic… Antibes
LE COMPARATIF BON SUR LE TERRAIN, ET APRèS ?
Mikhail Serbin, Denis Doyle, Uriel Sinai, Panagiotis Moschandreou, Luca Sgamellotti/EB via Getty Images/EB via Getty Images
DÉJÀ UN « ROY », BIENTÔT UN « KING »
LES QUARTS
Diamantidis (Panathinaikos), Kirilenko (CSKA), McCalebb (Sienne), Hendrix (Maccabi) et Navarro (Barça) : la bataille pour le Final Four commence.
www.basketnews.net M 03252 - 595 - F: 3,00 E
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BasketNews n°595 - jeudi 15 mars 2012
02
médias
Autour du terrain
Télévision Jeudi 15 mars 02h30 Ma Chaîne Sport Chicago – Miami (NBA) 05h00 Ma Chaîne Sport San Antonio – Orlando (NBA, différé) 07h15 Ma Chaîne Sport Chicago – Miami (NBA, rediff) 09h00 Ma Chaîne Sport San Antonio – Orlando (NBA, rediff) 13h15 Orange Sport
21h00 Ma Chaîne Sport Chicago – Miami (NBA, rediff)
Vendredi 16 mars 01h15 Ma Chaîne Sport All-Star Game (NBA, rediff) 03h30 Ma Chaîne Sport LA Clippers – Phoenix (NBA) 06h50 Orange Sport
NBA Action
07h15 Orange Sport
Denver – Oklahoma (NBA)
07h30 Ma Chaîne Sport LA Clippers – Phoenix (NBA, rediff) 16h10 Orange Sport
Denver – Oklahoma (NBA, rediff)
19h25 Sport +
ASVEL – Le Mans (Pro A)
Samedi 17 mars 10h15 Ma Chaîne Sport Match de la semaine (NBA, rediff) 12h00 Ma Chaîne Sport Chicago – Portland (NBA, différé) 16h30 Sport +
NBA Live
18h55 Sport +
Strasbourg – Nancy (Pro A)
23h15 Ma Chaîne Sport Chicago – Portland (NBA, rediff)
Dimanche 18 mars 00h30 Sport +
Strasbourg – Nancy (Pro A, rediff)
02h00 Orange Sport
Dallas – San Antonio (NBA)
07h00 Ma Chaîne Sport Chicago – Portland (NBA, différé) 13h15 Sport +
Strasbourg – Nancy (Pro A, rediff)
20h10 Sport +
Cleveland – Atlanta (NBA)
Lundi 19 mars Strasbourg – Nancy (Pro A, rediff)
11h45 Ma Chaîne Sport Oklahoma – Portland (NBA, différé) 18h30 Sport +
« Médiatiser l’équipe de France »
Planète NBA
15h45 Ma Chaîne Sport San Antonio – Orlando (NBA, rediff)
10h00 Sport +
Tommy Hombert
Cleveland – Atlanta (NBA, différé)
17h00 Ma Chaîne Sport Oklahoma – Portland (NBA, rediff)
Avec sa caméra et ses acolytes de Poitiers, Tommy est allé à la rencontre des Bleus de NBA pour le compte de la FFBB (*).
V
ous êtes partis à trois aux États-Unis, à San Antonio et Portland, dans quel but ? C’est la fédé qui nous a recontactés après le DVD Eurostars qu’on avait réalisé, ce afin de médiatiser l’équipe de France avant les J.O. Benoît Dujardin est à l’origine du projet de faire une mini-série jusqu’au début de la compétition. L’idée c’est de montrer l’ensemble de la structure du groupe France, le président, le directeur, les médecins, les kinés, les entraîneurs, les joueurs potentiels, donc Kahudi, Albicy, Causeur, etc. On a commencé à la Semaine des As, on va essayer d’aller voir les « Européens » et on est donc parti à trois aux États-Unis, Benoît pour les interviews, Loïc David, un vidéaste de Poitiers, et moi, pour les images, la réalisation, le choix de la musique, des génériques avec Benoît. Loïc a pris le son, a fait des images aussi, du pré-montage. On a vu sur place Parker, Noah, Diaw et Batum. Gaétan Carrasset nous aide aussi, il est actuellement à Washington avec Kévin Séraphin qui a fait appel à lui pour suivre le gagnant de son camp. Il va nous faire des interviews de Séraphin et de Turiaf. C’est un gros boulot.
Quelle va être la durée de la série ? Tout n’est pas encore défini, mais il y aurait une quinzaine de mini épisodes. Un sur Parker, un sur les prétendants à l’équipe de France, un qui présente le rôle de chacun, etc. Et puis après le rassemblement à l’INSEP, six épisodes un peu plus longs où on cherchera à avoir plus d’inside de leur préparation, de leurs matches amicaux. C’était ton premier séjour aux États-Unis ? Non, j’ai déjà fait un road trip en vacances et l’année dernière je suis allé au Hoop Summit pour faire le docu sur Evan Fournier et suivre un peu Batum. J’avais vu deux matches de Portland. Ça a été davantage le choc pour Loïc à Chicago, mais avec Benoît on était aussi comme des gamins. Vous avez été bien accueilli ? Oui, on les sent impliqués pour l’équipe de France. On a pris Boris en voiture et on est allé chez Tony Parker notamment dans la salle où il y a tous ses maillots donc on lui a fait parler de ça. On se sentait privilégié. Batum nous a même achetés des billets pour voir un match de foot. Je n’ai pas pu filmer les matches puisque Canal, et je crois un
Benoît Dujardin, Tommy Hombert et Loïc David.
peu France Télévisions, ont les droits, mais on a fait échauffements, vestiaires, salles d’entraînements. Tout ça c’est la reconnaissance nationale de votre travail pour la série Vie Mon Match et pour le club de Poitiers ? C’est notre sentiment. Tout ce travail paye puisque la fédé nous fait confiance. On va essayer de proposer un travail de qualité. Le seul stress que l’on a eu c’est d’avoir tout le monde. C’était calé, on savait qu’on allait avoir Parker mais pas trop à quel moment. Même Vincent Collet qui était là ne savait pas quand il pourrait lui parler. Il y avait aussi Stade 2 et Canal+ en même temps. Une fois que l’on a été avec eux, tout s’est bien passé. n Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
* Site Dailymotion.com/FFBB
Mardi 20 mars 01h00 Ma Chaine Sport All-Star Game (NBA, rediff) 00h35 Ma Chaîne Sport NBA Mag 03h30 Ma Chaîne Sport Denver – Dallas (NBA) 07h15 Orange Sport
Atlanta – Boston (NBA)
07h45 Ma Chaîne Sport Denver – Dallas (NBA, rediff)
Lu, vu et entendu
15h45 Ma Chaîne Sport Denver – Dallas (NBA, rediff) Khimki – Lokomotiv Kuban (EC)
Musée du Real
18h00 Eurosport 2
Lietuvos Rytas – Donetsk (EC)
20h05 Orange Sport
Planète NBA
22h30 Sport +
Panathinaikos – Maccabi (EL)
Situé au Stade Bernabeu, le musée du Real Madrid couvre les 110 années d’histoire du club en présentant 200 des trophées les plus représentatifs, et il est le deuxième le plus visité de la ville derrière le Prado. « Il présente le passé, le présent et le futur du club, du premier trophée à la dernière Coupe du Roi de l’équipe de basket-ball », n’oublie pas de préciser footballhebdo.com.
Mercredi 21 mars 00h00 Orange Sport
Indiana – Clippers (NBA)
02h15 Ma Chaîne Sport Utah – Oklahoma (NBA) 07h15 Ma Chaîne Sport Utah – Oklahoma (NBA, rediff) 07h15 Orange Sport
Indiana – Clippers (NBA, rediff)
15h00 Eurosport 2
Khimki – Lok.Kuban (EC, différé)
16h25 Orange Sport
Indiana – Clippers (NBA, rediff)
17h30 Sport +
Panathinaikos – Maccabi (EL, rediff)
17h45 Ma Chaîne Sport Utah – Oklahoma (NBA, rediff) 18h00 Sport +
Playoffs (EL)
19h30 Ma Chaîne Sport Tribune NBA
vas pas progresser. Je comprends que la France soit attristée par les performances de ses clubs en Euroleague, mais le basket français doit d’abord rendre son championnat national plus compétitif pour progresser. Cela me semble bien plus légitime que de réduire le niveau de l’épreuve européenne dans laquelle il voudrait jouer. »
Liga Endesa
16h00 Eurosport 2
Atlantique et Euroleague « Si tu veux un jour être au top, tu dois te bagarrer avec les meilleurs », estime
Jordi Bertomeu, patron de l’Euroleague, dans les colonnes de L’Équipe à propos de la probable création d’une « Ligue Atlantique ». « Si tu réduis les risques, tu ne
Pro A vs NBA Dans leur ouvrage Le Basket NBA : l’incarnation d’une Amérique « postraciale » ?, David Sudre et Matthieu Genty constatent que « les jeunes Franciliens connaissent mieux le
ZONE-MIXTE
03
La saison de l’ASVEL est-elle un nouveau fiasco ?
OUI
NON
Par Thomas BERJOAN
Par Antoine LESSARD
I
l est injuste et, à tout le moins, trop tôt de comparer l’actuelle saison aux deux précédentes. Petit rappel. 2009-10 ? Une foirade monumentale. Pas de playoffs (9e avec 14v-16d) malgré un budget et plus encore une masse salariale hors norme : 2,7 M€, un million de plus que les plus proches concurrents. Rien à voir avec cette saison (1,8M€) et un écart presque nul par rapport à Cholet, Roanne voire Gravelines. 2010-11 ? Une saison déjà plus conforme au standing de la Maison Verte (6e et demi-finale) même si conclue sans aucun titre. La mise en place d’un ambitieux et louable projet jeunes. En coulisse, en revanche, du grand n’importe quoi. Le licenciement express de Vincent Collet, des Américains détestables. De quoi écorner un peu plus l’image de l’ASVEL. Cette saison ? Un virage à 180 degrés au niveau de l’état d’esprit. Un projet jeune pérénisé. L’ASVEL s’appuie comme aucune autre équipe de Pro A sur ses jeunes JFL. À l’exception de Bangaly Fofana, tous sont en progression. Cette politique finira par payer un jour ou l’autre. Les résultats maintenant. L’ASVEL visait les playoffs. L’équipe de Pierre Vincent a parfaitement les moyens d’atteindre cet objectif qu’on peut juger « petits bras » mais qui avait le mérite d’être réaliste. Le calendrier restant est ouvert, les 15 ou 16 victoires dans les cordes des Villeurbannais. De fiasco sportif on pourra parler – ou pas – au soir de la dernière journée. Il ne manquait pas grand-chose à cette équipe pour jouer dans la cour des grands. Une ou deux valeurs refuges. Un Taylor Rochestie, un Blake Schilb. Un patron qui vous tire une équipe vers le haut, la prend sous son aile dans les moments de doute. S’il y a eu fiasco, c’est précisément au niveau du casting étranger. Pas dans la saison villeurbannaise prise dans sa globalité. n Hervé Bellenger/IS
S
i l’ASVEL, plus gros budget et plus grosse masse salariale dans les chiffres fournis par la LNB, ne fait pas les playoffs, alors il n’y aura plus besoin de point d’interrogation à la fin de l’affirmation. Il flotte actuellement une sorte d’indulgence autour du club dont n’a pas bénéficié Vincent Collet à partir du moment, en 2009-10, où il avait à disposition le plus gros budget de Pro A. Peut-être qu’après deux saisons d’échec, les attentes sont moindres. Peut-être aussi que les changements dans l’arrière-boutique (retrait de Canal Plus Events, projet de salle en suspens) font que les dirigeants ont d’autres chats à fouetter que ceux qui sont sur le terrain. Sur le parquet justement, rien de flamboyant. Le recrutement était bancal. Beaucoup de jeunes potentiels, c’est bien. Sauf qu’ils coûtent cher et que leur apport n’est pas garanti. Le choix des Américains a également été d’un rapport qualité prix calamiteux. Déjà Pierre Vincent, absente des As, si l’ASVEL ne joue pas la phase finale, coach de l’ASVEL. qu’on ne vienne pas m’expliquer le « projet jeunes », parce que c’est dans les matches couperets qu’on engrange de l’expérience. Actuellement, l’ASVEL reste sur trois défaites d’affilée. L’attaque est toujours aussi immature (60,0 pts en moyenne sur les trois derniers matches). Le groupe qui semblait pourtant si en place pendant le tour préliminaire de l’Euroleague semble ne s’être jamais trop remis du passage de Tony Parker et de Ronny Turiaf. Sans contrepartie comptable évidente. Enfin, pour finir, la semaine dernière, Jordi Bertomeu, le boss de l’Euroleague, a critiqué dans L’Équipe sa décision d’accorder une invitation au club de Lyon ces trois dernières années, vu les résultats obtenus. La coupe est pleine. n
Sondage Par Pascal LEGENDRE
Images
Relax Suite à un mois de février enfiévré avec la montée en puissance fulgurante de Jeremy Lin les Knicks n’arrivent plus à se reposer, ce qui quelque part tombe bien dans la ville, New York, qui ne dort jamais. Steve Novak a déclaré : « nous avons beaucoup de gars qui ont du mal à trouver le sommeil. Avec les fans
Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1,434 réponses, décompte arrêté mardi.
66%
Jim McIsaac/Getty
basket NBA que le basket français » et font état de statistiques : « 92% d’entre eux sont capables de citer dix noms de joueurs américains quand ils ne sont que 4% à pouvoir citer dix noms de joueurs évoluant dans le championnat de France. »
Qui sera élu MVP français de Pro A ?
et l’adrénaline, on a tellement d’énergie quand on quitte la salle. Il est minuit, on rentre à la maison et on ne peut pas dormir. » Comment en sortir ? Un lait chaud ? Compter les moutons, les ballons ? Du sexe ? se demande Le Nouvel Observateur. En définitive les joueurs ont consulté un médecin qui leur a distribué des CDs de musique relaxante.
15%
7%
Fabien
Andrew
Amara
(Cholet)
(Gravelines-Dk)
(Orléans)
Causeur
Albicy
Sy
5% Adrien
Moerman (Nancy)
4%
3%
Autres
Kahudi
Charles (Le Mans)
04
sommaire
EN KIOSQUE
06 DE COLO-CAUSEUR, ON A COMPARÉ POUR VOUS
eus Quels BlJ.O .?
08 P ARIS LEVALLOIS, ET MAINTENANT ?
pour les
• Devenu un cadre établi de Pro A, toujours en course pour le Top 4 bien évidemment, le PL connaît un tout petit coup de moins bien, avec deux défaites en trois matches, dont la dernière, à Orléans, a été sans appel. Alors, passé l’effet de surprise, où en est vraiment le club francilien ?
Hervé Bellenger
MARS
Équipe de France
/IS
• Excellent en Eurocup, impeccable en Pro A, au point d’être le favori pour le titre de MVP français, appelé à devenir un Bleu à part entière, où se situe le Choletais Fabien Causeur vis-à-vis de Nando De Colo, un joueur qui lui ressemble par bien des aspects ? Antoine Lessard livre son analyse, point par point.
... Satoransky Lawson... Nelcha & Fond gou... Orchies... Edwige #41 Pape Sy... Philippe Ama 2012
10 L A GAZETTE DE LA 21e JOURNÉE
• La défense d’Orléans a éteint Eric Chatfield. Comment ?... Les US de l’ASVEL ont craqué. Pourquoi ?... Dijon peut désormais regarder en haut. Vraiment ?
IL Y A 20 ANS
MAGIC JOHNSOONS
12 ÉCHOS FRANCE Andrew D. Bernstein/NBAE
via Getty Images
CE HÉR
Reportage à la
Semaine des As
Chalon voit grand – MARS 2012 MAXI-BASKET N°41
t : 5,20 € BEL 5,40 € Port.con DOM-TOM : 5,60 €
M 03247 - 41 - F: 5,00 E
a@o@b@aet; U^:?k@ws.n =\UZUetne HIKNME.bask 3:www
• Contre Villeurbanne, c’est allé un petit peu mieux pour le Gravelinois Pape Sy. Où en est l’ancien (et futur ?) joueur NBA ?... Que pense Jordi Bertomeu des projets de la LNB ?... Hervé Touré à Pau, la clé du maintien ?
18 PRO B : ANTIBES 19 BIGOTE : IL CASSE TOUT EN NATIONALE 1 ! 20 : LES QUARTS D’EUROLEAGUE
• A partir du 20 mars, les huit meilleures équipes d’Europe – ou supposées – s’affrontent pour quatre tickets au Final Four d’Istanbul. Si le Barça (face à Kazan) et le CSKA (face à Bilbao) ne devraient pas rencontrer trop de problèmes, les séries Panathinaikos-Maccabi et Sienne-Olympiakos promettent de faire des étincelles. Analyse.
22 NENAD KRSTIC (CSKA MOSCOU) 24 LA GAZETTE EUROPÉENNE
30 TY LAWSON (DENVER) 31 SALUT, ÇA VA, ANDRÉ BUFFIÈRE ? BasketNews
RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).
Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)
PUBLICITÉ Loïc BOQUIEN (01-40-03-96-68, 06-87-75-64-23, l.boquien@norac-presse.fr)
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La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.
e/NBAE via Get
28 LA GAZETTE DE LA NBA
David Liam Kyl
• Si les Cleveland Cavaliers refont surface et sont en passe d’oublier la douloureuse séparation d’avec LeBron James, c’est qu’ils sont désormais portés par ce rookie sensation. C’est fort. Très fort.
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26 KYRIE IRVING, DÉJÀ UN GRAND
05
édito
IL S’EN PASSE DES CHOSES… Par Fabien FRICONNET
➤ Qui a dit que le basket ne pouvait pas réussir un bon « plan média » ? Méphisto, le fameux et truculent supporteur du Paris Levallois, a fait Le Parisien, le JT de 20h de TF1 et le « Petit Journal » sur Canal+ en moins de 72h. Qui dit mieux ? Bon, c’est vrai que c’est parce qu’il a clignoté de la lunette au meeting d’un candidat à la présidentielle.
➤ Depuis deux matches, les trois joueurs américains de l’ASVEL (Phil Goss, Hilton Armstrong et Dijon Thompson) n’ont pas tenté un seul lancer-franc. À leur crédit, ils n’en ont pas loupés un seul non plus. ➤ Mardi, vers 13h30, Léo Westermann a cassé le chargeur Blackberry d’Edwin Jackson. C’est une information comme une autre.
➤ Mardi soir, France Télévisions a diffusé, en direct et gratuitement, sur ses antennes régionales et sur Internet deux des huitièmes de finale de la Coupe de France (NancyStrasbourg et Limoges-ASVEL). Et le quart de finale aller de l’EuroChallenge entre Chalon et Roanne le même soir ? Euh…
➤ Le très « Rome antique » Paco Laulhé a fait une entrée fracassante dans le petit monde médiatique de la Pro A. Pour ceux qui se posaient des questions sur la teneur de la tirade du nouveau coach de Pau-LacqOrthez, appelant à faire du Palais une arène pour gladiateurs (ça se raconte pas, ça s’écoute), les images télévisées du match Élan contre Élan, vendredi dernier, ont confirmé qu’il ne bluffait pas. Il y a concours entre le Béarnais Laulhé et le Limougeaud Frédéric Sarre au niveau des mimiques et de la génuflexion – comme quoi, il y a une logique.
➤ Donald Sterling – propriétaire des Los Angeles Clippers – et la Mercedes Classe A en Une de L’Équipe mardi dernier. Et le quart de finale aller de l’EuroChallenge entre Chalon et Roanne le même soir ? Euh… ➤ Doug Christie – l’ancien joueur des Lakers, des Knicks, des Raptors et des Kings – et son épouse se lancent dans la production de films pornographiques. Déjà, joueur, il était un facteur X. Mais son tir n’était pas fiable.
Stephen Dunn/Getty Images
➤ S’il décide de quitter le basket, Greg Beugnot a une reconversion toute trouvée. Acteur de cinéma (aucun rapport avec Doug Christie). Après son court-métrage « Respecte le bus », l’Élan Chalon a en effet produit une nouvelle vidéo, très savoureuse, « Respecte la planète ». Et Greg, donc, y est particulièrement cinégénique et convaincant. Il est également à mourir de rire dans le « bêtisier ». Vous pouvez trouver tout ça un peu partout, notamment sur le site du club (www.elanchalon.fr) mais aussi sur les sites de partages de vidéos Dailymotion et Vimeo, sur basketnews.net, etc.
➤ Vous ne connaissez pas Axel Julien, Noami Kali, Maxime Noorenberghe, Fabien Ateba, Florent Fernando et Djibril Diallo ? Oui hé bien faut vous tenir au courant, un peu ! Ces jeunes gens ont joué, certains plus de trente minutes, samedi. En Pro A. Avec Hyères-Toulon, contre Cholet. On ne se moque pas, au contraire on leur rend hommage, ils ont été tout à fait admirables, mais enfin, cette saison-là, il est grand temps qu’elle se termine pour le HTV.
Rajon Rondo, le meneur des Boston Celtics, souhaitait jouer avec des lunettes noires contre les Lakers, dimanche dernier...
➤ Jordi Bertomeu, interrogé par L’Équipe, regrette que la France veuille quitter le giron de l’Euroleague – qu’il dirige – et (co)créer sa propre coupe d’Europe – la « Ligue Atlantique ». Il semble que si la France n’aime pas l’Euroleague, l’Euroleague aime la France. ➤ Par l’intermédiaire de Jean-Pierre Siutat, le président de la FFBB, on apprend qu’une « Coupe du Monde » de basket serait dans les cartons, pour très bientôt. La chose, qui rassemblerait 32 nations, serait co-organisée par la NBA (reste à savoir si « co-organisée » ne va pas, in fine, signifier « phago-
cytée ») et aurait lieu tous les deux ans. Les années impaires. Il n’y a pas déjà un Euro, les années impaires ? En tous cas, on ne doute pas que Gibraltar et Malte trouvent que c’est une idée du tonnerre.
➤ Avant le match à Gravelines, Pierre Vincent, l’entraîneur de Villeurbanne, a déclaré dans La Voix du Nord que la défense du BCM n’était pas si bonne que cela et qu’il s’agissait d’un « rideau de fumée. » Saillie qu’Hervé Beddeleem, le boss gravelinois, s’est empressé de faire circuler sur Twitter. Sinon, le co-leader du championnat a battu l’ASVEL 73-53…
➤ Pour protéger ses yeux, fragilisés lors du match précédent, Rajon Rondo, le meneur des Boston Celtics, souhaitait jouer avec des lunettes noires contre les Lakers, dimanche dernier. Il s’est échauffé avec les « goggles » en question mais la NBA lui a fait savoir que, en match, ça serait un « non négatif ». La raison en est que les verres étaient trop foncés et que, en conséquence, ses adversaires ne verraient pas ses yeux. Pas de « passe aveugle », donc. ➤ Il en coûtait 94 dollars pour assister au choc entre Lakers et Celtics dimanche dernier, nous apprend Rémi Reverchon. Pour être installé tout en haut, dans le « nose bleed » comme on dit. Et pour assister au match entre les Nets et Houston la veille ? Pascal Giberné nous informe qu’il fallait débourser 99… cents. C’est-à-dire 75 centimes d’euros, soit un peu moins de 5 francs. Les Nets vont-ils finir par carrément salarier les spectateurs ? n
06
ANALYSE
COMPARATIF: FABIEN CAUSEUR vs NANDO DE COLO
LE MATCH ! Fabien Causeur a changé de dimension cette saison. Plus percutant, scoreur, leader, son jeu n’est pas sans rappeler celui d’un autre arrière passé entre les mains d’Erman Kunter à Cholet et qui trace sa route en Espagne : Nando De Colo. Cependant, le MVP français 2008 et le favori pour le trophée 2012 sont-ils faits dans le même moule ? Secteur par secteur, nous les avons comparés. Par Antoine LESSARD
Postes : identiques
Nando De Colo (Valencia) Hervé Bellenger/IS
plus affiné aussi cette saison. Pour son entraîneur, il n’y a pas de secret. « Chez nous, travail physique et Deux arrières de musculation sont obligatoires. Ils s’entraînent deux formation qui ont fois par semaine en salle de musculation en suivant développé, à Cholet un programme individuel. » Les deux joueurs ont en principalement, des commun de ne pas être des bombes athlétiques, mais aptitudes de meneur. Nando gare aux impressions visuelles. « Ce sont tous les et Fabien sont aujourd’hui deux des faux-lents », souligne Jacques Monclar. « Tu des combo guards, plutôt n’as pas le ressenti de leur véritable vitesse, qui est « 2-1 » que « 1-2 » d’ailleurs. pas mal. Nando est le faux-lent absolu. Balle en main, Comprenez des arrières il est très puissant, très vite, très bas sur ses appuis. créateurs pouvant rendre des Fabien, en bon gaucher, arrive à aller à gauche, alors services dans l’organisation. qu’on sait qu’il va aller à gauche. C’est donc qu’il va Pas l’inverse. Erman Kunter vite ! » CQFD. a contribué à leur évolution, Leur jeu : Causeur même si sous ses ordres, s’est acheté un shoot précise-t-il, « Nando jouait un « Ils jouent bien les contre-attaques. Les deux peu moins meneur que Fabien aiment le jeu rapide », pointe Kunter. Nando et aujourd’hui. » Pendant ses Fabien sont d’excellents finisseurs près du trois années pros à Cholet, cercle. De Colo s’est toujours distingué De Colo fut associé à par son toucher largement au-dessus de l’arrière à Steed Tchila moyenne, tandis que la papatte gauche camboud puis à Rodrigue de Causeur est souvent un casse-tête Beaubois et à Kevin pour les défenseurs. Le Choletais trouve Braswell. Depuis son départ des angles dont seuls les gauchers ont à Valencia, il a régulièrement alle secret. « Leur Q.I. basket est compaterné entre les deux postes. Idem chez les Bleus. rable », ajoute Kunter. « Les deux voient Causeur jouait exclusivement à l’arrière pendant le terrain. Simplement, Nando a un peu ses deux premières saisons à Cholet (Linehan et plus d’expérience par rapport à Fabien. » Eitutavicius étaient les meneurs). C’est vraiment Pour le reste, Kunter estime que Nando depuis cette saison, compte tenu des problèmes est « un peu plus consistant sur le tir rencontrés par CB avec ses meneurs, qu’il passe extérieur, Fabien meilleur rebondeur et du temps à ce poste. Dans les Mauges, Fabien défenseur même si Nando a progressé » est le nouveau boss. Aucun joueur n’a autant le et juge De Colo « un peu plus créateur ballon en main que lui. mais par contre il peut perdre un peu plus Physique : deux faux-lents de ballons que Fabien. » Causeur (1,93 m) est un peu plus petit que De Colo Jacques Monclar a un avis plus tranché (1,95 m) et plus costaud, plus large. Moins « fit », sur la question. « Dans l’approche du aussi, à la base, que le Valencian, taillé à la serpe. jeu, je les trouve fondamentalement Écarté des terrains pendant près de six mois la saison différents. Nando est un féroce scoreur dernière après sa blessure à l’aponévrose, Fabien a naturel, ce n’est pas la nature première mis les bouchées doubles en salle de musculation de Fabien. » À 20 ans, De Colo tournait pour revenir en forme. Son corps est plus dessiné, déjà à 14,9 points de moyenne en Pro A. J.F. Mollière/Agence Castoria
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ANALYSE
« Dans l’approche du jeu, je les trouve fondamentalement différents » Jacques Monclar
Causeur a attendu sa 25e année pour exploser au Monclar. « C’est un féroce joueur d’attaque, alors scoring (jamais au-dessus des 10,0 pts de moyenne que Fabien doit forcer sa nature pour devenir un jusqu’alors en Pro A). Jusqu’à cette saison, la scoreur. Il se rapprocherait plus de Laurent Foirest. faiblesse de son tir extérieur le desservait. « Fabien Si tout va bien, ce n’est pas lui qui va aller chercher s’est acheté un shoot, Nando avait un shoot plus des points, et quand il le fait, ça se voit un peu naturel », abonde Monclar. À la base De Colo est trop. Comme contre Gravelines où il jouait trop pour un adroit, un vrai. Confère ses excellents pourcentsa poire (13 pts à 5/13, aucune passe décisive, 6 ages en carrière aux lancers-francs : 87,8% en balles perdues le 25 février au Sportica). Je lui ai dit Pro A, 90,5% en ACB et même 86,0% en équipe de d’ailleurs en direct après le match.» France. À trois-points aussi, le Valencian a toujours Si Fabien Causeur est à ce niveau de scoring été doué : 37,7% en Pro A, 35,4% en ACB. Rien à (16,6 pts à 48,1% en Pro A, 21,8 pts en 51,6% voir avec Causeur qui peinait à dépasser les 30% en six matches d’Eurocup), il le doit d’abord à avant cette saison, sur un petit volume de shoots. son travail, ensuite au fait que Cholet n’a pas Le Choletais a beaucoup bossé. Il vaut désormais trouvé d’autres scoreurs fiables pour remplacer 35% derrière l’arc, avec près de cinq tirs tentés par les Avdalovic, Mejia, Robinson and co. Par la match. Cela fait toute la différence. Les défenses force des choses, il a dû enfiler ce nouveau adverses ne peuvent plus se permettre de faire costume pour porter l’attaque choletaise. l’impasse sur lui derrière l’arc. Serait-il capable de porter une équipe de haut de tableau de Pro A ou de s’imposer dans un Mental : Nando le killer contexte plus relevé comme le fait admiraDe Colo ne laisse transparaître pratiquement aublement De Colo en Espagne (13,1 pts en 26’ cune émotion sur un terrain. Froid comme une lame. cette saison) et en équipe de France ? Cela Un tueur au sang-froid. Quels que soient les événereste à démontrer. « Fabien a dû forcer sa ments extérieurs, Nando ne semble jamais douter. nature », analyse Monclar, « il a besoin d’être Sa renaissance en plein milieu du dernier Euro en installé. C’est d’ailleurs une interrogation est le plus bel exemple. S’il a beaucoup progressé pour la suite de sa carrière. Sera-t-il capable, de ce point de vue cette saison, Causeur n’en est comme Nando, d’apporter immédiatement pas encore là. Kunter en convient : « Fabien est peu son efficacité ? Pas sûr. La sortie du cocon plus sentimental alors que Nando est plus dur, plus sera peut-être plus difficile. » Une sortie pas à solide psychologiquement. » « Nando a cette nature exclure dès l’été prochain. Causeur rêve de se où je peux tirer une équipe à moi tout seul, dans frotter à un gros championnat européen. Comme l’agressivité offensive, il ne s’efface pas », approuve De Colo, trois ans avant lui. n
SOUS LE MAILLOT BLEU
RETROUVAILLES CET ÉTÉ ? • Fabien et Nando ont comme autre point commun, outre le fait qu’ils sont nés à une semaine d’intervalle en juin 1987, d’avoir été détectés tardivement par les instances fédérales. Ils n’ont joué leur première compétition de jeunes que chez les U20 à l’Euro 2007. Une équipe entraînée à l’époque par Michel Gomez. De Colo avait terminé de très loin meilleur marqueur des Bleuets (17,9 pts, une pointe à 31 contre la Serbie de Teodosic) pendant que Causeur avait plafonné à 6,4 points. Dans la foulée, De Colo avait rejoint les seniors pour la qualification à l’Euro en 2008 pour ne plus jamais quitter l’équipe de France (68 sélections). Causeur (13 sélections) a participé à une seule campagne, celle du Mondial 2010, en tant que 12e homme. Mais le combo choletais a pris une toute autre dimension depuis lors. Au point de faire partie du premier rassemblement des Bleus le 11 juin prochain ? Vincent Collet a affirmé ne pas être insensible aux progrès affichés par le Choletais et à son jeu profilé Euroleague. Fabien et Nando sous le maillot bleu à Londres ? On ne parierait pas contre !
Fabien Causeur (Cholet)
A.L. Jean-François Mollière
08
ANALYSE
PARIS LEVALLOIS
ET SI C’ÉTAIT VRAI ?
journalistes vont dire qu’on a trois joueurs majeurs, demain il nous en faudra cinq ou six. » Seul Philippe Da Silva est sous contrat pour 201213. « Il y a trois-quatre joueurs que l’on souhaite conserver », note Flamme. Le trio Chatfield-WilliamsHamilton est une priorité. Christophe Denis cite en exemple Chalon et Bilbao pour illustrer la réussite de la continuité. Quant au recrutement, le PL entend parler français. « L’année dernière on a fait des pieds et des mains pour obtenir certains Français qui n’ont pas voulu venir. Si on devient européen j’espère qu’on pourra en attirer », commente Denis. « Ça fait partie de notre réflexion », continue Flamme. « À Paris il y a le côté bling-bling que l’on ne peut pas
« L’Euroleague, on est obligé d’y penser »
Pascal Allée/Hot Sports
Christophe Denis
Depuis la fusion entre Paris et Levallois, en 2007, le club francilien vit actuellement la plus belle saison de sa courte histoire. De quoi légitimement rêver de titre, d’Euroleague. De quoi également relancer l’espoir de voir émerger un grand club dans la capitale ? Par Yann CASSEVILLE, à Levallois
«
Il est chiant Philippe Hervé, il a trop de systèmes ! » Jeudi dernier, à Levallois, le bureau de Christophe Denis est submergé de feuilles où sont disséqués les schémas de jeu d’Orléans. L’entraîneur du Paris Levallois prépare son déplacement dans le Loiret. « Le scénario, on peut l’écrire », lance-t-il. « On va être confronté à une équipe revancharde après le match aller, qui vient de perdre à Pau, ils vont nous sauter à la gorge. Maintenant on est capable de réagir ou non. On va voir qui est qui là ! » -24, 61 points inscrits, 35,4% aux tirs : dans sa déroute à Orléans, 61-85, le PL a aligné tous ses plus mauvais chiffres offensifs. La deuxième attaque du championnat a été chlorophormée. Eric Chatfield a vécu un calvaire (voir page 10). Le coach a payé pour voir : son équipe n’a pas encore la constance, la solidité de Chalon et Gravelines-Dunkerque. La claque est réelle mais le classement aussi (le PL est 3e ex aequo) ; l’ambition intacte. Paris Levallois vise le titre. « Je ne veux pas qu’on soit la surprise
des deux premiers tiers du championnat mais la révélation du dernier tiers. Ça veut dire aller au bout. L’objectif est d’être européen et un jour champion de France. Et un jour, ce n’est pas dans quinze ans », martèle Denis. Un discours assumé, compréhensible, faisant ré-apparaître un serpent de mer qui n’a cessé de hanter le basket francilien : et si, enfin, un grand club émergeait dans la capitale ?
Denis devrait rempiler un an « Ce club doit exister et être l’un des meilleurs en France. Toutes les capitales européennes ont un grand club, il n’y a qu’à Paris où le basket a fait le yo-yo pendant des années, ce n’est pas sérieux. Pas sérieux ! », répète le président Francis Flamme, qui veut croire en la croissance de son club. « Chaque année on renforce la base. On a structuré le club, monté une cellule commerciale, mis en place une formation, on est champion de France minimes et espoirs l’année dernière. La prochaine étape est de construire l’équipe qui sera championne de France. Aujourd’hui les
Le PL de Christophe Denis réalise la meilleure saison depuis la fusion avec Levallois.
négliger. À Lens ou Boulazac les gens veulent un Américain qui smashe et gagner, ici ils veulent un Américain qui smashe, une équipe qui gagne et un joueur connu. » Le cas de l’entraîneur est également en discussion. Christophe Denis arrive en fin de contrat. Le jeune coach a gagné en reconnaissance. « Je m’en moque un peu. Ce qui compte pour moi c’est la reconnaissance du staff, de mes joueurs. Je considère les gens qui sont autour de moi – Ron Stewart je le vois plus souvent que ma femme – comme des membres de ma famille donc je suis grande gueule, mais je ne
09
ANALYSE
Les Qataris ? Plutôt croire au Père Noël ! Qui dit viser le titre dit songer à l’Euroleague. « On est obligé d’y penser. Ça fait envie et peur à la fois », commente Denis. « Mais est-ce que l’année dernière Bilbao, aujourd’hui qualifié en quart, avait peur ? Ça reste du basket. Après il faut faire attention, on déborde d’ambition, c’est la jeunesse, mais il y a un contexte économique. » Le PL est-il prêt ? « Non. Financièrement, non », répond Flamme. « Si vous n’avez pas un budget de 5-5,5 millions d’euros minimum, ce n’est pas la peine de s’engager. On navigue entre 3,5 et 4 millions, il nous faudrait trouver un million. Est-ce possible, je ne sais pas. » Le PL dispose du 12e budget de Pro A cette saison, à 3,8 millions d’euros, les ressources privées représentant seulement 20 à 25%. « C’est minime », convient le président. De gauche Et comme à chaque fois que le serpent de à droite : mer refait son apparition, il est accompagné Williams (#15), d’une vision : un club omnisports, façon Meacham (#10), Barcelone, Real. « Est-ce qu’il n’est pas Noel (#19), intéressant de rêver que le PSG ait envie de Oniangue (#15), lancer un grand club omnisports ? Que le Chatfield (#14), foot finance un peu le basket, le hand, le volAboki (#17), ley ? Pourquoi pas ? On peut rêver ! », lance Mutuale (#16), Flamme, songeant aux investisseurs qataris Masingue (#15), du PSG. « On va essayer de les voir. Prenez Sane (#12), un pourcentage du transfert de Pastore et on Hamilton (#11), joue pendant 20-30 ans ! » Il y a le rêve, et la Da Silva (#18) et Morandais (#7). réalité. « Ça, c’est très naïf. » Charles Biétry
a déclenché le réveil. Président du PSG omnisports de coût. » Le président discute avec Philippe Venta1992 à 1998, menant le « PSG-Racing » au titre national dour, le Directeur Général du Palais Omnisports de en 1997, aujourd’hui directeur d’Al-Jazira Sports en Paris Bercy. « Si le PL était en Euroleague, on serait France, l’homme sait de quoi et de qui il parle. « Il n’y à même de faciliter l’accès à Bercy. Encore faut-il a pas de raison majeure pour que le Qatar investisse que les dates conviennent mais je pense qu’on dans le basket à Paris. Pour le foot il y a mille raisons ferait le nécessaire pour. Je n’arrête pas de dire à mais pas pour les sports de salle. Il ne faut pas toujours Francis que pour les gros matches, qu’il n’hésite pas attendre l’arrivée du Père Noël, il faut se prendre en à venir jouer à Bercy », nous indique Ventadour. Les main ! Je sais une chose de par mon expérience : si on discussions concernent également les prochains n’a pas de salle on ne peut avoir de pérennité. On peut playoffs. « Oui, j’en ai parlé à Francis. Il n’était pas faire un coup comme nous en 1997 mais c’est un one forcément convaincu à 100%. Si on ne met pas shot. » 8.000 personnnes – c’est le minimum –, ça ne sert Champion de France ’97, le PSG s’était attaqué à à rien, il a raison. » Le dialogue est établi entre le l’Euroleague en évoluant à Coubertin et CarpenPL et le POPB. « Le club commence à arriver dans tier. Aujourd’hui le PL alterne entre Coubertin et des sphères du championnat qui ouvrent la porte à Levallois, avec une affluence moyenne de 2.555 Bercy. Le POPB peut remplir des fonctions de match spectateurs (13e/16). « Un exceptionnel deux-trois fois grand club à Paris ? », dans l’année. C’est cette interroge Biétry. « Oui c’est politique qu’on garde en tête possible, c’est souhaitable avec Francis », commente le et ça arrivera. Ça arrivera le directeur de la salle. jour où il y aura une salle. Des matches de gala à Bercy, Charles Biétry Alors beaucoup de gens l’idée est séduisante, et a s’intéresseront au club. Sans porté ses fruits dans le rugby c’est impossible. » Francis Flamme est le premier pour le Stade Français et le Racing Métro au Stade à le reconnaître. « Coubertin date de quand ? Des de France. Mais le POPB n’a pas vocation à accueillir années 60 ! Il nous faut un lieu de compétition dans un club résident : « dans le calendrier actuel c’est lequel on peut générer du business. Aujourd’hui on impossible », confirme Ventadour. Aussi, à moyen, n’intéresse pas les gens, le produit basket n’est pas long terme, se posera encore la question d’une salle vendable en lui-même. On dit : soyez champions à temps plein. Charles Biétry a sa petite idée, une du Monde et après on vous construira peut-être un salle pas encore sortie de terre : « le grand Dôme hangar ! Moi je dis non. Montons déjà la salle, tout de Sarcelles, un Palais des Sports de 20.000 places ce qui tourne autour pour faire du merchandising, (17.800 en configuration basket selon le rapport Aredu réceptif, de l’hôtellerie. C’est ce que fait Munich, nas 2015, ndlr), avec le projet d’y relancer un club tout ça existe partout mais à Paris j’ai l’impression résident. Il sera opérationnel en 2015, ce n’est pas que je parle dans le vide. » si loin. Pour le basket ça sera une chance à ne pas manquer. » 2015. Pour enfin franchir le palier de la Des matches de gala à Bercy ? salle, Francis Flamme évoque d’ailleurs une fenêtre Où jouerait le PL en cas d’Euroleague ? « Il n’y a de « trois-cinq ans, sinon ce n’est pas la peine. » Au qu’une salle : Bercy », répond Flamme. « Mais il loin, là où le basket français n’a plus pied, le serpent faut trouver des solutions parce que le POPB a un de mer glisse entre les flots�. n
« Un grand club à Paris ? Le jour où il y aura une salle »
Pascal Allée/Hot Sports
suis pas à l’aise sous les projecteurs. » Son bilan parle pour lui. Le président a toutefois décider de ne pas déroger à sa philosophie : contrat annuel pour le coach. Reconduit s’il atteint l’objectif, remercié le cas contraire. Le but fixé en début de saison étant le Top 8, Denis rempilera pour un an si le PL atteint les playoffs. Flamme le certifie, rappelant qu’il s’est battu auprès de ses actionnaires pour reconduire Denis l’été passé alors que lui étaient soufflés les noms de Laurent Sciarra, Kenny Atkinson ou Gordon Herbert.
10
PRO A e Gazuernttée 21e jo
ORLÉANS 85 – PARIS LEVALLOIS 61
BASKET ET
ÉTEINTE, L’ATTAQUE PARISIENNE !
CHIFFRES -1
L’évaluation de Blake Schilb (Chalon) contre Pau. La plus faible de sa carrière française. Mais les Chalonnais ont gagné. Impressionnant.
Le trident offensif majeur du PL a passé une sale soirée dans le Loiret. À commencer par Eric Chatfield. Le meilleur marqueur du championnat n’a pas vu le jour.
C
hatfield était attendu de pied ferme. Auteur de 33 points au match aller, mi-novembre, dont 19 dans le dernier quart-temps, l’Américain avait été l’instigateur de la remontée fantastique des Parisiens. Ces derniers avaient effacé à un retard de 21 points dans les 7 dernières minutes, et scoré 36 points dans l’ultime quart. Samedi dernier, les Orléans n’ont pas reproduit les mêmes erreurs. Cette fois, ils ont su maintenir leur étau défensif pendant 40 minutes et contenir l’attaque du PL sur tous ses points forts. En plus d’avoir verouillé la raquette – quel travail de sape de Georgi Joseph sur Lamont Hamilton ! –, l’OLB a infligé un traitement spécial à Chatfield, 21,9 points par match après 20 journées. Cedrick Banks, Yohann Sangare, Marco Pellin. Tous les arrières orléanais se sont relayés à son chevet, ne lui ont autorisé aucun tir ouvert et ont orienté ses rares pénétrations vers les aides de Joseph, l’homme du match, Maleye Ndoye ou Amara Sy. Tout cela proprement, puisque Chatfield n’a provoqué que trois fautes (contre 5,6 en moyenne, 1er ex aequo du championnat) et n’a pas eu le droit au moindre lancer-franc. Une première pour lui cette saison (5,6 en moyenne, 2e).
5
Le nombre de joueurs de Roanne (contre Strasbourg) à afficher une évaluation inférieure ou égale à 2 : Tanghe -2, Braud -1, Rashad Wright 0, Larrouquis 1 et Mokongo 2. Mais les Roannais ont gagné. Étonnant.
8
Le nombre de records personnels de saison régulière établis par Rudy Gobert (Cholet) contre Hyères-Toulon : points (10), tirs tentés (6), tirs réussis (5), lancers-francs tentés (2), rebonds offensifs (4), rebonds défensifs (5), rebonds (9) et évaluation (20). Le tout en 15 minutes seulement.
Seul Meacham…
8bis
Pour la huitième fois en 21 matches, Junior Elonu (PauLacq-Orthez) a atteint la barre des 10 rebonds (contre Chalon). Le pivot du club béarnais est le numéro 1 dans ce domaine en Pro A (8,6) devant le Parisien Lamont Hamilton (8,1). Pascal Allée/Hot Sports
En 30 minutes, le numéro 4 n’a réussi que deux paniers. Une petite louche main gauche face à Cedrick Banks à la 13e minute et un tir extérieur en première intention face à Amara Sy à la 37e minute. En dehors de cela, un vrai calvaire (4 pts à 2/10, 1 rbd, 3 bps, -4 d’évaluation). Son plus mauvais match, statistiquement, de la saison. Chatfield n’était descendu que deux fois sous les 15 points (8 à Nancy, 11 contre Dijon). À l’image de son arrière US, la meilleure attaque de Pro A (83,7 pts) n’a jamais trouvé la parade et signé son plus bas total offensif de la saison. « On a pris une leçon de basket, d’agressivité, d’exécution. On a été tout simplement inexistant », a déploré Christophe Denis. Ses trois leaders ciblés (25 pts et 11 d’éval cumulés pour Chatfield, Hamilton et Williams contre 55,6 pts et 56,5 d’éval en saison), le PL n’a trouvé que le seul Trenton Meacham (19 pts) pour assurer le scoring. Tout cela par la faute d’un collectif défensif
1
La place d’Orléans aux passes décisives (avec « seulement » la 8e attaque, ce qui est remarquable) : 18,05 contre 18,00 au Paris Levallois. Ce qui est cocasse ? Avant cette journée, c’est le PL qui était premier (18,40 contre 18,0) mais, entre temps, Orléans a battu… le PL (19 à 10 aux passes sur ce match).
Très mauvaise soirée à Orléans pour Eric Chatfield (PL) le top-scoreur de la Pro A.
orléanaise très près du texte. Beaucoup plus en tout cas que le week-end précédent à Pau. « On a été vraiment nous-mêmes ce soir », a souligné Philippe Hervé, « les valeurs de cette équipe, c’est d’abord cette capacité à stopper l’adversaire, être solidaire, avoir de bonnes
attitudes. On aura toujours des travers mais ça ne me pose pas de problème s’il y a la constance défensive nécessaire. » Désormais, c’est la troisième place du championnat qu’il s’agit de défendre. Prochaine étape, samedi au Havre. n Antoine LESSARD
29
L’écart en faveur de Nancy, contre Nanterre, dès le deuxième quart-temps : 40 à 11.
66
L’adresse à deux-points du Mans contre Le Havre (65,9% pour être précis) : 31 sur 47. Celle des Normands ? 39,3% : 13 sur 33.
F.F.
11
PRO A
GRAVELINES 73 – ASVEL 53
L’ASVEL d’Armstrong et Tillie reste sur trois défaites.
Aucun lancer-franc pour les US Pour faire pièce, d’une certaine manière, avec l’analyse de Vincent, on constatera que l’ASVEL n’a pas attendu d’affronter Gravelines pour présenter une attaque stérile. Sur les trois derniers matches, les Verts n’ont marqué en moyenne que 60,0 points à 39,7% aux tirs (21,7% à troispoints). Certes, il faut tenir compte de la valeur de l’opposition (@Orléans, Cholet et @Gravelines) mais la tendance est inquiétante, surtout à ce stade de la saison, avec une place en playoffs malaisée à défendre. La semaine dernière, Léo Westermann (3,6 points à 22,2% depuis trois matches) se fustigeait dans les colonnes du Progrès (« j’ai été nul ») mais, hormis Kim Tillie – et dans une moindre mesure Edwin Jackson et Paul Lacombe – tout le monde est plus ou moins à mettre dans le même sac. À commencer par le trio américain GossThompson-Armstrong, 6 points à 3/9 en 59 minutes contre le BCM. La triplette, dont on estime le coût à environ 500.000 euros, ne répond plus beaucoup. Lors des deux derniers matches, ils ont tenté le total de… zéro lancer-franc ! Quelque chose doit se passer, du côté de l’Astroballe, au moins dans les têtes, sinon… n
Hervé Bellenger/IS
MER D’HUILE
quart-temps, le club rhodanien n’avait pu inscrire que 25 points à 10/25, commettant au passage 10 balles perdues.
«
C’est a priori la meilleure défense du championnat mais c’est un rideau de fumée. Ils jouent plus sur la faiblesse de l’exécution offensive de l’adversaire que sur la qualité propre de leur défense. » L’analyse, dont on suppose qu’elle emprunte un peu à la provocation, est l’œuvre de Pierre Vincent, le coach de l’ASVEL, dans les colonnes de La Voix du
Nord, et elle concerne Gravelines. Hervé Beddeleem, le directeur exécutif du BCM, ne s’est évidemment pas privé de la faire circuler, notamment via le réseau social Twitter, promettant d’en faire bon usage en interne (*). Pierre Vincent ajoutait ceci : « Charge à nous d’être meilleurs dans l’exécution offensive. » Les Villeurbannais l’ont été. Mais
pas longtemps. Au bout de quatre minutes, les cinq titulaires avaient inscrit 2 points à 1/1 chacun, mais quelques instants plus tard, le sort du match était scellé. L’ASVEL encaissait un cinglant 25-2 en moins de huit minutes et, à la pause, la messe était dite (+22 pour les Nordistes). De fait, l’exécution offensive réclamée n’était restée qu’un vœu pieux. Au bout de deux
Fabien FRICONNET
(*) « ce qui a de sûr, c’est que nous allons nous en servir auprès des joueurs !!! Réponse aux environs de 21h40 :-) »
DIJON 79 – POITIERS 59
« ON PEUT SE PROJETER » Jean-Louis Borg est un coach satisfait. Presque assuré du maintien, avec le même nombre de points que le 7e du classement, le promu peut lorgner sur les playoffs.
Havre. On est en ballotage très favorable. On peut, depuis ce week-end, se projeter sur l’éventualité d’aller jouer les playoffs. On est quatre équipes à la 7e place ex æquo, on peut envisager pouvoir lutter avec elles, voire Strasbourg ou Nanterre. Mais ça sera difficile car on rencontre beaucoup d’équipes du Top 8. Ce changement d’objectif peut-il mettre en confiance le groupe ou le crisper ? J’espère que ça va leur amener une ambition, nécessaire, et un peu plus de sérénité, parce que la pression sera différente. On n’est pas
Pascal Allée/Hot Sports
E
st-ce que votre objectif a basculé ce week-end, en passant de celui du maintien à celui des playoffs ? On savait que ça pouvait être un tournant si on battait Poitiers en reprenant le goalaverage. On a vraiment fait un très grand pas en vue du maintien. Après on ne va pas dire, à neuf journées de la fin, dans notre position, que c’est toujours le maintien que l’on vise. Mathématiquement, ce n’est pas fait. Mais on a quatre victoires d’avance et le goal-average sur Poitiers, Pau, et on a gagné de 10 points à l’aller contre Le
loin d’atteindre l’objectif de début de saison. C’est plus facile d’aborder les matches à venir. On fait déjà, à ce jour, une très belle saison. Pour un promu, notre position est très satisfaisante. Mais si on peut faire plus si affinités, on ne va pas s’en priver. Cette victoire permet de se dire qu’il y a peut-être plus à faire. Vous êtes donc satisfait de l’évolution de l’équipe ? On voit un groupe qui a pris le rythme qui doit être le sien, tout particulièrement défensivement, une priorité. On voit aussi des joueurs progresser par rapport à ce qu’ils pouvaient produire en début d’année. Tout ça confirme que la saison est de bonne qualité et qu’on a peut-être la possibilité de jouer quelque chose d’intéressant sur la fin de saison. n Propos recueillis par Claire PORCHER
12
CHIFFRES
PRO A
staTs cumulées (après 21 journées)
1- CHALON-sur-saône (18-3)
Joueur Blake Schilb Malcolm Delaney Alade Aminu Ilian Evtimov Steed Tchicamboud Joffrey Lauvergne Nicolas Lang Michel Jean-Baptiste Adolphe Bryant Smith Ulysse Adjagba Jordan Aboudou Total
MJ 21 21 21 20 21 21 21 20 19 3 20 21
Min 29 31 26 27 28 15 16 13 13 2 8 -
Tirs 108-205 78-206 108-186 63-150 55-133 51-106 37-101 40-84 25-61 0-2 19-30 584-1264
% 52,7 37,9 58,1 42,0 41,4 48,1 36,6 47,6 41,0 63,3 46,2
3pts LF 16-50 83-88 39-95 117-133 59-93 42-104 19-20 23-57 49-59 7-28 12-17 18-58 14-19 21-37 5-18 4-10 0-2 9-12 6-10 1-6 156-422 388-494
Rb 3,4 3,0 7,3 3,6 2,4 4,1 1,6 4,5 1,6 0,8 34,5
Pd 4,7 3,2 0,3 2,0 4,2 0,6 1,1 0,2 0,7 0,4 17,3
In 1,1 1,2 1,1 1,3 1,3 0,6 0,5 0,6 0,8 0,3 0,5 8,8
Co 0,3 0,8 0,3 0,1 0,7 0,1 0,2 2,4
Bp 2,9 2,0 1,4 1,2 2,1 1,2 0,4 1,1 0,7 0,3 0,6 14,3
Pts 15,0 14,9 13,1 9,4 8,7 5,8 5,0 5,0 3,1 3,0 2,2 81,5
Joueur Andrew Albicy Ludovic Vaty Juby Johnson Pape Sy J.K. Edwards Yannick Bokolo Rudy Jomby Cyril Akpomedah J.R. Reynolds Dounia Issa Valentin Bigote Abdoulaye Loum Xavier Silas* Total
MJ 21 21 21 16 21 20 21 21 12 21 8 6 8 21
Min 28 17 21 16 21 27 20 26 17 16 2 2 9 -
Tirs 84-173 86-159 64-160 44-100 71-157 69-157 63-166 47-116 19-59 38-63 4-7 2-9 12-30 603-1356
% 48,6 54,1 40,0 44,0 45,2 43,9 38,0 40,5 32,2 60,3 57,1 22,2 40,0 44,5
3pts 28-77 42-115 18-43 0-2 12-49 28-96 25-76 14-39 0-3 1-4 0-6 6-17 174-527
LF 59-79 35-39 24-36 41-55 32-40 15-36 19-34 10-15 16-17 20-37 3-4 3-4 277-396
Rb 2,5 5,5 2,5 2,4 4,9 3,4 4,4 4,5 1,5 5,1 0,1 1,0 2,0 38,4
Pd 4,2 0,8 0,7 1,1 1,8 3,0 1,0 0,4 1,1 0,8 0,2 14,0
In 2,5 0,4 0,7 0,4 0,7 1,4 1,0 0,5 0,5 0,7 0,2 0,5 8,7
Co 0,1 0,7 0,1 0,1 1,0 1,0 0,2 0,4 3,3
Bp 2,6 1,2 0,6 1,1 1,6 1,4 1,2 0,5 0,5 0,9 0,1 0,5 0,4 11,5
Pts 12,1 9,9 9,2 9,2 8,3 8,2 8,2 6,1 5,7 4,6 1,5 0,7 4,1 78,9
Joueur Cedrick Banks Amara Sy Brian Greene David Monds Georgi Joseph Maleye Ndoye Yohann Sangare Marc-Antoine Pellin Maël Lebrun Yohan Solle Bryan Pamba Tony Ehimegbe Total
MJ 21 21 20 21 21 21 21 21 11 4 5 1 21
Min 29 30 26 21 20 21 22 25 12 2 4 1 -
Tirs % 3pts 100-225 44,4 46-130 106-213 49,8 12-42 77-198 38,9 31-94 95-181 52,5 0-2 62-111 55,9 55-115 47,8 26-58 35-95 36,8 4-30 34-91 37,4 10-38 19-36 52,8 14-26 2-2 100,0 1-4 25,0 586-1271 46,1 143-420
LF 53-59 43-52 41-50 31-54 37-50 16-21 45-55 24-31 290-372
Rb 2,7 6,0 5,2 5,1 5,2 2,2 2,5 2,4 2,5 0,2 0,2 35,0
Pd 2,7 2,1 1,8 0,2 0,9 1,3 3,4 5,3 0,6 0,2 18,0
In 1,3 1,0 0,9 0,6 1,1 0,8 1,4 1,7 0,1 0,4 9,0
Co 0,2 0,8 0,3 0,5 0,2 0,1 0,1 2,2
Bp 2,2 2,4 2,4 1,1 2,1 0,8 1,6 1,4 0,4 1,4 14,9
Pts 14,2 12,7 11,3 10,5 7,7 7,2 5,7 4,9 4,7 1,0 0,4 76,4
Joueur Eric Chatfield Lamont Hamilton Jawad Williams Trenton Meacham David Noel Michel Morandais Vincent Masingue Philippe Da Silva Giovan Oniangue Malela Mutuale Landing Sane Jordan Aboki Total
MJ 21 20 21 21 20 21 21 20 16 7 2 1 21
Min 37 29 35 28 23 17 13 15 6 4 2 1 -
Tirs 146-303 123-222 135-302 73-152 61-119 42-110 32-54 11-34 8-24 1-3 632-1323
% 48,2 55,4 44,7 48,0 51,3 38,2 59,3 32,4 33,3 33,3 47,8
3pts 54-113 11-29 33-99 30-71 18-52 20-65 5-18 2-10 173-457
LF 95-113 78-112 40-55 22-25 20-28 13-19 9-20 13-16 4-7 4-6 298-401
Rb 3,5 8,1 4,8 2,7 3,0 2,5 3,7 3,0 1,1 0,1 0,5 33,8
Pd 4,3 1,7 2,1 3,2 2,3 1,2 0,9 2,2 0,2 0,6 18,0
In 1,4 1,2 1,0 0,8 1,0 0,6 0,3 0,8 0,2 0,3 7,2
Co 0,2 1,0 0,9 0,2 0,1 0,1 2,6
Bp 2,5 2,2 1,7 1,5 1,0 1,2 1,0 1,2 0,4 0,3 12,8
Pts 21,0 16,8 16,3 9,4 8,0 5,6 3,5 2,0 1,4 0,9 82,6
Joueur Akin Akingbala Jamal Shuler Adrien Moerman Bernard King Pape Philippe Amagou Victor Samnick Rob Kurz John Linehan Abdel Kader Sylla Kenny Grant Kingsley Pinda Vincent Pourchot Dzenan Kurtic Nicolas Batum* Kenny Gregory* Moussa Badiane* Total
MJ 21 21 21 9 21 21 2 21 15 20 4 1 3 8 2 11 21
Min 28 32 26 26 23 19 20 25 7 12 2 3 2 37 18 5 -
Tirs 111-172 87-196 95-228 37-59 59-132 82-149 7-13 43-121 20-33 20-53 1-3 0-2 0-2 49-100 3-11 2-8 616-1282
% 64,5 44,4 41,7 62,7 44,7 55,0 53,8 35,5 60,6 37,7 33,3 49,0 27,3 25,0 48,0
3pts 29-79 31-83 16-29 25-68 9-21 1-3 22-63 13-36 0-1 0-1 12-30 0-2 158-416
LF 53-101 43-52 21-28 9-13 65-79 33-51 2-2 33-40 11-19 5-9 27-32 2-3 5-8 309-437
Rb 7,5 4,9 6,4 2,2 2,0 3,9 4,5 2,0 1,6 1,0 1,0 6,0 1,0 1,0 35,8
Pd 0,9 2,4 1,1 3,4 2,2 1,3 1,5 5,3 1,3 0,3 4,2 1,0 0,1 17,9
In 0,7 1,5 1,2 0,9 0,8 0,5 2,0 0,1 0,4 2,1 2,0 8,6
Co 1,1 0,2 0,4 0,8 1,5 0,2 1,1 0,1 3,3
Bp 2,0 2,3 1,9 1,9 1,7 1,8 1,0 2,4 0,8 1,0 0,2 0,3 3,1 0,5 0,3 16,2
Pts 13,1 11,7 11,5 11,0 9,9 9,8 8,5 6,7 3,4 2,9 0,5 17,1 4,0 0,8 80,9
Joueur Taylor Rochestie J.P. Batista Marcellus Sommerville Alex Acker Charles Kahudi Alain Koffi Travon Bryant Antoine Diot Max Kouguere Babacar Niang Thomas Ceci William Coleman Henri Kahudi Kevin Mendy Nobel Boungou Colo* Total
MJ 21 21 20 21 19 10 16 4 19 1 1 5 20 4 8 21
Min 36 27 32 30 30 15 15 18 13 2 1 7 10 3 16 -
Tirs % 3pts 135-253 53,4 48-102 122-232 52,6 0-4 104-229 45,4 24-84 82-219 37,4 28-82 65-163 39,9 33-82 29-58 50,0 37-67 55,2 0-1 5-14 35,7 1-6 27-54 50,0 12-35 1-2 50,0 1-1 100,0 3-4 75,0 13-34 38,2 1-12 15-37 40,5 2-11 639-1367 46,7 149-419
LF 84-94 58-74 32-44 46-56 51-61 11-18 21-27 4-5 5-9 3-5 2-2 5-5 322-400
Rb 4,0 5,8 6,0 3,7 5,8 3,4 3,8 2,5 1,4 1,4 1,2 2,1 35,7
Pd 6,6 1,4 1,9 3,2 1,2 0,3 0,9 3,8 0,2 0,2 1,0 0,2 0,8 17,2
In 1,0 0,4 0,9 1,8 0,9 0,2 0,5 0,2 0,3 0,3 0,9 6,3
Co 0,7 0,1 0,4 0,2 0,2 0,3 0,2 0,1 0,4 0,4 2,1
Bp 2,2 1,8 1,8 1,9 1,1 0,8 0,8 0,5 0,4 0,2 0,6 0,5 11,1
Pts 19,1 14,4 13,2 11,3 11,3 6,9 5,9 3,8 3,7 2,0 2,0 1,8 1,4 4,6 83,3
2- GRAVELINES-DUNKERQUE (18-3)
3- ORLEANS (14-7)
4- PARIS LEVALLOIS (14-7)
5- NANCY (14-7)
6- LE MANS (13-8)
7- CHOLET (10-11) Joueur Fabien Causeur Demetris Nichols DeMarcus Nelson Patrick Christopher William Gradit Robert Dozier Randal Falker Luc-Arthur Vebobe Romain Duport Carl Ona Embo Kevin Houston Rudy Gobert Chandler Parsons* Derrick Byars* Robert Hite* Talor Battle* Donnie McGrath* Total
MJ 21 8 15 11 21 7 21 19 17 20 4 14 3 1 7 6 7 21
12- NANTERRE (8-13) Min 32 26 29 22 21 20 27 22 10 12 10 12 25 17 21 18 16 -
Tirs 119-250 44-88 79-149 45-105 60-141 21-40 54-89 43-80 44-71 31-63 5-19 26-30 11-23 4-9 22-60 17-35 6-28 631-1280
% 47,6 50,0 53,0 42,9 42,6 52,5 60,7 53,8 62,0 49,2 26,3 86,7 47,8 44,4 36,7 48,6 21,4 49,3
3pts 35-99 15-30 4-16 20-50 14-50 0-1 17-36 3-5 2-5 1-3 9-28 7-21 3-20 130-364
LF 74-93 16-18 60-80 11-15 17-19 6-9 24-50 30-59 2-3 2-5 2-2 0-2 6-10 6-7 7-9 4-4 267-385
Rb 3,3 3,5 2,9 1,6 1,8 5,0 6,8 6,7 3,5 0,9 0,2 3,4 6,0 3,0 2,3 1,7 0,4 34,6
Pd 4,1 1,5 3,5 0,5 1,0 1,4 2,8 1,3 0,2 1,0 1,5 0,1 4,0 1,0 0,9 2,5 2,0 16,5
In 1,7 1,0 1,5 0,7 0,8 0,9 0,9 0,8 0,2 0,4 0,4 2,3 1,0 0,6 0,8 0,3 7,9
Co 1,0 0,3 0,1 0,1 0,3 1,5 0,2 0,4 0,2 1,1 0,3 0,3 3,8
Bp 2,4 1,9 2,2 1,3 1,1 1,9 1,8 1,1 0,5 0,8 0,5 0,8 1,7 1,3 0,7 1,4 13,9
Pts 16,5 14,9 14,8 11,0 7,2 6,9 6,3 6,1 5,3 4,0 3,8 3,7 10,0 9,0 8,4 8,0 2,7 79,0
LF 44-52 32-45 31-43 35-37 22-27 25-32 7-7 15-24 6-17 1-2 0-3 32-44 11-20 8-11 269-364
Rb 2,8 5,0 6,9 1,7 4,7 2,1 3,4 1,9 1,5 1,4 4,9 7,2 1,4 34,2
Pd 2,0 1,4 1,1 2,6 2,4 2,7 0,6 1,0 0,2 0,2 6,3 2,0 0,1 15,9
In 0,6 0,9 0,7 1,2 1,4 0,6 0,4 1,4 0,3 1,0 1,7 0,2 0,3 7,7
Co 0,1 0,1 0,7 0,3 0,1 0,4 0,1 1,8 2,0
Bp 1,4 1,4 1,9 1,4 1,9 2,0 2,0 0,8 0,5 0,7 2,0 0,8 0,5 13,5
Pts 12,2 10,8 9,8 9,4 8,2 7,9 7,0 4,6 1,6 1,2 1,0 20,3 9,2 3,0 75,6
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF John Holland 19 29 90-185 48,6 35-82 65-78 Dylan Page 21 32 97-208 46,6 40-101 44-50 Uche Nsonwu-Amadi 21 23 92-141 65,2 36-53 Rick Jackson 17 18 60-109 55,0 27-49 Rashad Wright 6 28 14-32 43,8 5-15 12-21 Philippe Braud 21 24 49-125 39,2 35-98 6-7 Souleyman Diabate 17 23 40-104 38,5 5-42 21-23 Thomas Larrouquis 11 17 23-49 46,9 9-25 8-13 Michael Mokongo 17 11 24-57 42,1 3-16 3-7 Alexis Tanghe 20 11 14-41 34,1 4-16 14-19 Yohan Benfatah 3 2 1-2 50,0 1-2 1-2 Maxime Bourrat 2 2 Andre Barrett* 15 29 61-145 42,1 17-57 53-61 Karim Souchu* 6 13 6-18 33,3 1-12 0-2 Total 21 - 571-1216 47,0 155-466 290-385
Rb 4,8 5,7 6,8 5,6 1,7 1,6 2,8 2,8 0,6 1,1 0,3 0,5 2,5 2,0 33,8
Pd 1,7 1,6 1,0 0,6 2,5 1,0 3,6 0,8 1,0 0,5 0,5 4,9 1,0 15,0
In 1,3 0,6 0,4 0,5 0,2 0,3 1,3 0,5 0,1 0,3 1,3 0,5 5,8
Co 0,1 0,7 0,2 0,8 0,2 0,1 0,1 0,1 0,5 2,0
Bp 2,5 1,9 1,8 1,4 3,2 0,3 2,5 0,8 0,6 0,6 0,7 2,1 0,7 14,1
Pts 14,7 13,2 10,5 8,6 7,5 6,6 6,2 5,7 3,2 2,3 1,3 12,8 2,2 75,6
8- LYON-VILLEURBANNE (10-11) Joueur Edwin Jackson Kim Tillie Hilton Armstrong Phil Goss Dijon Thompson Léo Westermann Dimitris Haritopoulos Paul Lacombe Bangaly Fofana Livio Jean-Charles Théo Leon Rudy Deal Tony Parker* Ronny Turiaf* Jamie Skeen* Total
MJ 21 21 20 21 21 21 5 17 17 12 2 1 7 4 11 21
Min 27 27 24 24 30 20 20 15 9 7 2 1 31 22 10 -
Tirs % 3pts 87-195 44,6 39-101 97-195 49,7 1-7 83-133 62,4 0-2 68-158 43,0 27-74 62-162 38,3 26-78 59-129 45,7 23-63 14-29 48,3 0-2 28-63 44,4 8-25 11-17 64,7 6-14 42,9 2-6 1-1 100,0 49-106 46,2 12-29 13-26 50,0 11-33 33,3 3-12 589-1261 46,7 141-399
9- ROANNE (10-11)
10- DIJON (10-11) Joueur Sean Marshall Bobby Dixon Zach Moss Andre Harris David Melody Jérémy Leloup Rob Lewin Thierry Rupert Elson Mendy Lens Aboudou Anthony Christophe Samba Dia* Total
MJ 21 21 21 21 21 21 20 10 3 11 20 11 21
Min 28 31 24 26 34 19 17 15 4 5 7 11 -
Tirs 100-234 85-235 102-168 107-204 65-167 44-123 30-58 11-30 4-5 3-13 4-12 12-36 567-1285
% 42,7 36,2 60,7 52,5 38,9 35,8 51,7 36,7 80,0 23,1 33,3 33,3 44,1
3pts 26-85 38-123 0-1 6-18 28-92 14-53 0-2 1-2 2-15 115-391
LF 46-63 37-52 41-61 10-14 25-34 28-36 12-32 10-14 5-9 9-10 3-4 226-329
Rb 3,0 3,9 5,2 4,2 2,5 2,0 4,3 2,5 1,0 0,5 0,4 1,3 30,0
Pd 2,3 5,0 0,5 1,0 2,6 1,7 0,4 0,2 0,1 0,9 0,3 14,5
In 1,5 1,5 1,0 0,9 2,0 1,0 0,7 0,8 0,3 0,1 0,4 0,3 9,6
Co 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,6 0,6 0,3 1,7
Bp 2,1 2,3 1,2 0,9 1,0 1,3 1,4 0,7 0,5 0,8 0,5 12,1
Pts 13,0 11,7 11,7 11,0 8,7 6,2 3,6 3,2 2,7 1,0 0,9 2,6 70,2
% 50,2 50,6 40,6 48,1 40,2 50,0 34,9 42,9 53,8 51,7 50,0 33,3 45,8 58,2 46,1
3pts 9-37 1-6 38-97 14-48 19-77 1-1 8-35 0-1 7-13 6-12 17-44 1-3 121-374
LF 67-85 21-32 59-69 38-46 35-48 22-45 16-22 3-4 12-18 12-19 285-388
Rb 7,3 6,2 3,2 5,8 2,0 4,4 1,6 1,8 0,4 1,5 1,0 1,0 6,6 7,2 37,4
Pd 3,8 1,5 3,1 1,5 1,7 0,8 3,6 0,2 0,4 0,5 1,0 0,3 2,2 16,8
In 1,5 1,6 0,5 1,0 0,4 0,5 0,7 0,3 0,3 0,2 0,9 0,4 6,1
Co 0,2 2,5 0,1 0,2 0,1 0,2 0,6 0,1 0,1 0,3 0,4 2,6
Bp 2,3 3,0 2,2 1,1 1,5 1,4 1,3 0,8 0,3 0,5 1,7 1,3 14,1
Pts 13,6 13,0 12,8 12,0 9,2 5,8 3,2 3,2 3,0 2,8 2,0 1,0 13,0 10,1 76,3
11- STRASBOURG (9-12) Joueur Ricardo Greer Alexis Ajinca Kevin Anderson Chris Oliver Abdoulaye Mbaye Maxime Zianveni Aymeric Jeanneau Nicolas De Jong Hugo Invernizzi Axel Toupane David Acker Thomas Trauttmann Arnaud Imhoff Justin Harper* Lavoy Allen* Total
MJ 21 8 21 21 21 21 21 12 7 13 1 2 1 9 9 21
Min 32 25 30 28 25 19 19 10 6 11 2 7 2 28 26 -
Tirs 105-209 41-81 86-212 100-208 70-174 49-98 22-63 18-42 7-13 15-29 1-2 1-3 44-96 39-67 598-1297
Joueur Will Daniels Mykal Riley Ryvon Covile Xavier Corosine Diante Garrett Mamoutou Diarra Stephen Brun Johan Passave-Ducteil Marc Judith Loic Akono Guillaume Pons Alexis Desespringalle Alex Gordon* Total
MJ 21 21 21 21 16 7 19 21 18 21 10 1 3 21
Min 22 29 20 24 26 20 18 19 23 18 8 1 21 -
Tirs 108-225 101-221 84-149 71-152 57-101 22-41 53-128 58-95 42-81 29-86 7-13 0-1 4-13 636-1306
% 48,0 45,7 56,4 46,7 56,4 53,7 41,4 61,1 51,9 33,7 53,8 30,8 48,7
3pts 13-38 29-95 0-1 43-97 8-22 9-17 20-61 17-33 12-53 3-8 0-1 2-10 156-436
LF 43-56 39-40 43-58 16-23 15-20 3-5 12-16 30-50 17-20 9-12 4-4 231-304
Rb 2,8 5,0 5,3 1,4 2,8 3,4 3,1 3,8 3,4 2,0 0,8 1,0 0,3 31,0
Pd 1,2 2,4 0,3 1,2 3,2 1,4 1,1 0,9 2,4 2,4 0,5 1,3 15,0
In 0,8 2,0 0,7 0,5 0,9 0,1 0,9 0,7 1,5 0,6 0,3 0,3 8,2
Co 0,7 0,1 0,5 0,1 0,1 0,1 0,3 0,1 0,1 2,0
Bp 1,7 2,4 1,6 1,1 2,3 1,0 1,3 1,3 1,1 1,4 0,7 1,0 15,0
Pts 13,0 12,9 10,0 9,6 8,6 8,0 7,3 7,0 6,6 3,8 1,7 4,7 79,0
Tirs 115-273 95-240 97-201 84-202 12-22 11-25 58-115 51-99 33-81 5-19 2-8 17-37 580-1322
% 42,1 39,6 48,3 41,6 54,5 44,0 50,4 51,5 40,7 26,3 25,0 45,9 43,9
3pts 39-95 23-68 35-81 35-92 0-2 2-11 0-1 0-1 4-20 3-10 0-3 141-384
LF 56-79 82-92 26-31 57-98 9-9 7-9 20-44 19-31 8-18 4-9 1-2 15-23 304-445
Rb 4,0 3,4 4,8 4,5 3,3 3,0 4,2 6,1 3,6 0,9 1,3 8,8 37,1
Pd 3,9 5,7 1,9 1,5 1,0 0,3 0,8 0,3 0,7 0,4 0,2 1,0 15,0
In 1,0 1,8 0,9 1,1 0,3 0,7 0,1 0,3 0,4 0,4 0,2 0,8 6,4
Co 0,2 0,2 0,4 0,4 0,2 0,1 0,1 0,2 1,7
Bp 2,1 3,0 2,5 1,5 1,3 1,0 1,7 0,7 1,1 0,4 0,4 2,5 14,0
Pts 15,5 14,8 13,4 12,4 11,0 10,3 6,5 5,8 4,3 0,8 0,5 12,2 76,4
13- LE HAVRE (6-15) Joueur John Cox Nic Wise Brian Boddicker Nick Pope Alan Wiggins Karim Souchu Greg Jenkins Ousmane Camara Christophe Leonard Gédéon Pitard Fabien Paschal Alexandre Ndoye Ian Mahinmi* Total
MJ 21 20 19 21 3 3 21 21 18 20 11 1 4 21
Min 36 32 32 32 17 21 18 20 18 7 5 2 24 -
14- PAU-LACQ-ORTHEZ (6-15) Joueur Teddy Gipson Allan Ray Antoine Mendy Chinemelu Elonu Marko Maravic Claude Marquis Slaven Rimac Florian Lesca Jean-Frédéric Morency Mickael Var Rémi Lesca Tanguy Ramassamy Romain Hillotte Mustafa Shakur* Moustapha Diarra* Total
MJ 21 13 17 21 19 10 20 19 21 15 15 8 5 6 4 21
Min 37 31 29 26 31 17 17 11 14 5 5 8 2 28 8 -
Tirs 122-252 64-149 78-174 88-136 64-139 24-48 37-89 26-62 19-48 9-19 8-25 4-11 21-60 3-6 567-1218
% 48,4 43,0 44,8 64,7 46,0 50,0 41,6 41,9 39,6 47,4 32,0 36,4 35,0 50,0 46,6
3pts 47-113 29-77 16-57 0-1 16-45 17-45 15-41 5-19 0-4 3-14 1-14 149-430
LF 62-80 32-36 42-52 51-86 42-47 20-42 8-8 2-5 14-26 4-5 1-2 2-5 15-17 295-411
Rb 3,8 2,5 4,2 8,6 4,5 4,9 1,4 1,1 2,0 0,7 0,4 0,8 0,4 4,5 2,0 32,8
Pd 4,6 2,4 1,1 0,8 2,2 0,5 1,4 0,5 0,5 0,5 0,2 4,2 0,2 13,9
In 1,6 0,8 1,6 0,6 0,4 0,2 0,4 0,4 0,9 0,2 0,3 0,1 1,7 0,2 7,0
Co 0,1 0,1 0,1 1,1 0,1 0,3 0,1 0,1 0,2 0,2 1,8
Bp 3,3 1,9 2,6 2,1 1,6 1,5 1,5 1,3 1,4 0,1 0,3 0,5 1,8 0,8 16,6
Pts 16,8 14,5 12,6 10,8 9,8 6,8 5,0 3,6 2,7 1,5 1,3 1,2 9,7 1,5 75,1
Tirs 103-234 77-184 80-184 65-159 69-136 62-121 14-44 50-144 7-10 17-42 4-6 3-5 12-43 563-1312
% 44,0 41,8 43,5 40,9 50,7 51,2 31,8 34,7 70,0 40,5 66,7 60,0 27,9 42,9
3pts 25-90 33-87 14-54 20-58 11-29 0-1 3-9 26-85 1-2 1-3 4-20 138-438
LF 51-70 32-39 33-56 34-46 22-37 37-55 8-12 10-11 8-13 13-20 1-2 4-6 253-367
Rb 3,2 2,2 3,9 5,6 4,3 5,6 5,2 1,9 2,3 2,0 0,8 0,8 1,4 34,7
Pd 2,1 2,8 2,0 1,1 1,2 0,6 2,7 0,8 0,5 0,5 0,2 2,3 13,5
In 1,6 1,1 0,8 1,2 0,6 0,4 1,7 0,6 0,3 0,1 1,0 0,7 7,4
Co 0,2 0,1 0,3 0,4 0,5 0,3 0,3 1,8
Bp 2,3 2,5 1,4 1,2 1,3 1,6 1,5 0,9 1,2 0,7 0,8 1,1 13,6
Pts 13,4 12,9 9,9 8,8 8,1 7,7 6,5 6,5 3,7 3,1 2,5 1,8 1,7 72,2
Tirs % 3pts 59-101 58,4 0-1 80-188 42,6 27-69 90-226 39,8 29-89 33-80 41,3 24-51 51-98 52,0 7-18 95-161 59,0 0-4 56-133 42,1 7-27 38-108 35,2 10-27 38-76 50,0 1-3 8-14 57,1 4-6 15-47 31,9 9-29 3-6 50,0 1-1 100,0 1-2 50,0 1-3 33,3 0-1 15-26 57,7 3-9 21-59 35,6 15-40 605-1329 45,5 136-374
LF 30-36 53-72 40-49 4-4 13-16 13-31 32-43 28-38 12-24 1-3 10-10 2-4 9-10 8-10 255-350
Rb 6,1 2,6 5,3 1,9 3,9 6,7 1,5 1,7 4,6 1,2 1,5 0,8 2,0 0,7 0,2 10,0 6,7 32,8
Pd 1,0 3,0 1,4 1,2 1,1 1,0 1,6 7,6 0,7 0,5 1,9 0,2 0,7 1,0 3,0 17,4
In 0,9 1,4 0,9 0,4 0,3 0,6 0,7 0,5 0,8 0,4 0,2 1,8 5,8
Co 0,1 0,2 0,2 0,7 0,6 0,2 4,5 0,2 2,0
Bp 1,4 2,5 2,5 1,4 1,4 1,4 1,6 4,0 1,5 1,8 0,9 0,5 1,0 0,7 1,5 1,7 16,0
Pts 18,5 15,0 13,1 11,8 10,2 9,7 7,9 6,3 5,9 3,5 2,7 2,0 2,0 0,7 0,4 21,0 10,8 76,2
15- POITIERS (6-15) Joueur Evan Fournier J.J. Miller Antonio Grant Pierre-Yves Guillard Kenny Younger Pape Badiane Anthony Dobbins Rasheed Wright Jonathan Aka Yann Devehat Kevin Harley Jeffrey Dalmat Cédric Gomez Total
MJ 21 17 21 21 21 21 6 21 6 15 4 4 19 21
Min 25 28 26 26 23 25 29 19 10 10 8 3 15 -
16- HYÈRES-TOULON (2-19) Joueur Rick Hughes Paccelis Morlende Mouhammad Faye Shaun Fein Thomas Terrell Louis Labeyrie Souarata Cisse Kareem Reid Rolan Roberts Fabien Ateba Axel Julien Djibril Diallo Maxime Noorenberghe Noami Kali Florent Fernando Alexis Ajinca* Damir Krupalija* Total
MJ 8 16 19 8 12 21 19 18 15 6 18 4 1 3 5 2 6 21
Min 30 32 32 25 23 24 20 32 18 12 12 7 1 5 5 35 37 -
Jean-François Mollière
échos FRANCE
PAPE SY REDÉMARRE DOUCEMENT
POUSSIF
Il avait quitté Gravelines pour Atlanta sur un niveau de jeu éblouissant. Après la déception NBA, il n’a pas tout à fait repris les choses là où il les avait laissées. Pourquoi ?
L
e match contre l’ASVEL sera-t-il un nouveau déclic ? En peu de temps de jeu, l’arrière remplaçant du BCM a été bon (12 pts à 4/9, 2 rbds en 13’). Pas encore tout à fait ce à quoi il nous avait habitué avant de repartir à la fin du lock-out (16,3 pts à 52,9% aux tirs sur les 4 matches de Pro A précédant son départ) mais déjà nettement mieux que les cinq derniers matches avant l’ASVEL (3,2 pts à 5/21 aux tirs et 3,8 d’évaluation en pratiquement 16’ de moyenne quand même). Finalement, c’est assez logique. Il faut déjà encaisser la déception de voir le rêve NBA s’éloigner alors que Pape estimait être prêt. « C’est clair qu’il y a eu un moment de déception, je ne m’y attendais pas vraiment », nous expliquait le joueur du BCM à son retour.
banc (0 pt en 14’) à cause d’une gastro-entérite. Ensuite, l’équipe a pris des habitudes sans lui. Même si le bilan du BCM est meilleur quand il porte le maillot (17v-3d en Pro A, As compris soit 85% de victoires) qu’au moment de son absence (3v-1d, soit 75% de victoires), le groupe s’était recomposé, notamment avec J.R. Reynolds qui joue bien actuellement (12 points sur ses deux derniers matches). L’Américain qui est venu pour remplacer Sy et Xavier Silas en cours de saison joue en moyenne 16 minutes en championnat, soit deux fois plus que Silas. La rotation n’est donc plus tout à fait la même. Mathématiquement, tant que le BCM a la chance d’être épargné par les blessures, Christian Monschau doit donc répartir ses minutes sur six joueurs extérieurs de valeur. Un problème de riche pour le coach mais qui joue forcément sur les performances des individualités. Mardi soir, hors de nos délais de bouclage, Gravelines recevait Cholet en huitièmes de finale de la coupe de France. Désormais sans coupe d’Europe, le fait de disputer encore deux compétitions pour cet effectif pléthorique peut être un élément important de l’équilibre interne du groupe. n
Avec lui, le BCM est à 85% de victoires
J.R. Reynolds prend plus de place que Silas Ensuite, Pape a été victime de petits pépins. Pas l’idéal pour se remettre dans le bain. Lors de la finale des As (limité à 6 minutes), il a été touché au genou, ce qui lui fera rater un match de coupe d’Europe juste derrière. Une semaine plus tard pour la réception de Cholet à domicile, il est cloué sur le
Thomas BERJOAN
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échos FRANCE
RÉFORMES À TOUS LES ÉTAGES
L’ATLANTIQUE À LA RAME ?
Pascal Allée/Hot Sports
Luca Sgamellotti/EB via Getty Images
Le basket français est actuellement en pleine réflexion sur le format des compétitions nationales et européennes. Impossible en effet de dissocier le projet d’une Ligue Atlantique d’une refonte partielle de la Pro A.
«
Alain Béral (LNB) et Jordi Bertomeu (Euroleague).
Tout est potentiel aujourd’hui », admettait Alain Béral, le président de la LNB avec nos confrères de L’Équipe la semaine dernière au sujet des orientations à prendre pour le basket français dans les compétitions européennes. Lundi dernier, le boss de la Pro A est allé à Barcelone rencontrer son homologue de l’Euroleague Jordi Bertomeu, notamment pour lui présenter le projet de la Ligue Atlantique dont il a l’initiative avec Jacques Stas, le GM du club belge de Charleroi. Une ligue qui pourrait regrouper des équipes françaises, allemandes, belges, portugaises, anglaises et hollandaises et qui devait se substituer au départ aux participations actuelles des clubs français en Eurocup et EuroChallenge, les 2e et 3e niveaux européen. Cette volonté de la part du président de la ligue française vient d’une inquiétude et d’un constat. Alain Béral est en effet très inquiet de voir l’Euroleague, qui gère également l’Eurocup, décaler ses jours de match au vendredi, un créneau jusqu’à présent utilisé par les ligues nationales. Pour un président qui entend valoriser au maximum son championnat, cet encombrement de calendrier pose problème. De plus, Béral évalue la participation des équipes françaises en Euroleague et en Eurocup comme potentiellement contre-productive. Pourquoi alors ne pas créer une nouvelle ligue, articulée autour des championnats nationaux, avec moins de déplacements et des chances de bien figurer ? « Je peux comprendre mais je ne suis pas d’accord », a confié Jordi Bertomeu au journal L’Équipe. « Si tu veux un jour être au top, tu dois te bagarrer avec les meilleurs. Si tu réduis
les risques, tu ne vas pas progresser […] Le basket français doit d’abord rendre son championnat national plus compétitif pour progresser. Cela me semble bien plus légitime que de réduire le niveau de l’épreuve européenne dans laquelle il voudrait jouer. »
À quoi va ressembler le basket pro français ? Pour l’instant, Alain Béral a confié vouloir maintenir la présence française en Euroleague et en Eurocup, et pourquoi pas débuter la compétition en janvier pour récupérer les éliminés de chaque compétition. Chaque équipe engagée sur le front européen aurait ainsi la certitude de jouer toute la saison. « Aujourd’hui, tous les clubs sont intéressés pour jouer plus », expliquait Greg Beugnot au Journal de Saône et Loire. « C’est incohérent de payer des joueurs pendant dix mois pour un match par semaine Or, on va assister à une réduction des places en Coupe d’Europe avec la fusion entre l’Eurocup et l’EuroChallenge. Alors pourquoi ne pas créer cette Ligue Atlantique ? » On imagine également que ces réflexions sont forcément liées à la décision de réforme de la Pro A sur laquelle les instances décisionnaires de la ligue doivent prendre position le 26 mars. Là aussi, une des idées principales était d’augmenter le nombre de matches. Les deux réformes engagées et le champ ouvert des possibles – imaginons une Pro A avec régionalisation et augmentation de la première phase + Euroleague et Eurocup + Ligue Atlantique – ça va demander une sacré harmonisation. n Thomas BERJOAN
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échos FRANCE
PAU A PERDU MARAVIC…
20ème édition
« Je n’ai suivi que de très loin le championnat français »
Liga Endesa
Jean-François Mollière/Agence Catoria/FIBA Europe
L
a Pro A retrouve ce week-end sur ses chez un nouveau club dans le rouge pour y tenir un parquets l’un de ses anciens prospects les rôle majeur dès samedi à Poitiers, concurrent direct plus prometteurs. Sept ans après un exil au maintien, qui avait qui plus est gagné le match consécutif à un divorce plutôt houleux avec l’ASVEL, aller (85-84). « Mes expériences multiples et variées son club formateur, c’est aujourd’hui un intérieur devraient m’aider à vite m’adapter », pense le vétéran de presque 30 ans, pigiste. « Je n’ai pas encore eu le aguerri aux meilleures ligues temps de discuter avec le coach européennes, qui fait son retour. mais je pense qu’on compte sur « Après mon départ de France, ma polyvalence. » j’ai très vite tourné la page Régulièrement dominée aux et j’avais annoncé à l’époque rebonds, la quinzième défense que l’on ne me reverrait pas de de Pro A (85,1 pts encaissés) sitôt », rappelait le néo-Palois misera d’abord sur les qualités Hervé Touré sur le site web du club lundi athlétiques et la verticalité de son dernier. « Cela s’est vérifié renfort pour sécuriser son secteur puisque sept ans se sont écoulés intérieur. De son adaptation au sein d’une depuis. » attaque qui patine (71,5 pts marqués sur Sept saisons partagées entre la la phase retour) dans une division qu’il Belgique (Charleroi), l’Italie (Avellino, connaît finalement peu dépendra peutCapo d’Orlando, Milan, Cantu, Roma) être le sort des Béarnais dans quelques puis l’Espagne (Valladolid) et dont semaines. « Je n’ai suivi que de très loin Touré a hérité d’un statut d’intérieur le championnat français », reconnaissait la référencé au plus haut-niveau continenrecrue à son arrivée cette semaine. « Je ne tal (6,4 pts et 4,2 rbds en Euroleague reviens pas avec un esprit de revanche avec la Virtus Roma en 2009-2010). car le temps s’est écoulé depuis « C’est un joueur que nous mon départ. Je n’ai pas avions depuis longtemps changé, mais évolué sur nos tablettes », a plutôt. » expliqué Didier Gadou, Cette pige en directeur exécutif en Béarn peut-elle contacts avancés être un prélude avec l’intérieur il y à un retour a un peu moins d’un définitif en an. « Nous avons la France ? «Je chance de disposer ne veux pas aujourd’hui du renfort me projeter d’un joueur de qualité au-delà de qui sait aussi ce que mes six veut dire jouer le mainsemaines tien. Il a les capacités de pour faire les choses vite contrat », et bien. » Le temps imparti tranche aux Palois exige une intél’intéressé. gration rapide. « Il y a de quoi faire en Six semaines et puis peu de temps s’en va ? et nous n’avons À son aise en ACB cette pas le luxe de saison dans les rangs du pouvoir penser à bonnet d’âne de la ligue autre chose. » n Jérémy BARBIER (10,1 pts et 4,1 rbds en 24 minutes), Touré débarque
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Marko Maravic out pour six semaines, Pau a vite et très bien réagi en rapatriant Hervé Touré (2,04 m, 30 ans) en France.
été 2012
HERVÉ TOURÉ À LA RESCOUSSE
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CHIFFRES
PRO A 20e journée Mercredi 7 mars
Strasbourg bat *Nanterre
83-69
21e journée Vendredi 9 mars
*Dijon bat Poitiers Chalon bat *Pau-Lacq-Orthez
79-59 74-64
Samedi 10 mars
*Cholet bat Hyères-Toulon 94-72 *Le Mans bat Le Havre 88-67 81-59 *Nancy bat Nanterre *Orléans bat Paris Levallois 85-61 *Roanne bat Strasbourg 74-71 *Gravelines-Dunkerque bat ASVEL 73-53
Prochaine journée 22e journée Vendredi 16 mars
ASVEL – Le Mans,
à 19h30 en direct sur Sport+ Samedi 17 mars
Strasbourg – Nancy,
à 19h en direct sur Sport+
Le Havre – Orléans Poitiers – Pau-Lacq-Orthez Nanterre – Cholet Gravelines-Dunkerque – Dijon Hyères-Toulon – Roanne Paris Levallois – Chalon
Boxes-scores 7/3 Strasbourg bat *Nanterre 83-69 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Riley* 30 6-11 1-5 4-4 2 2 2 - 5 17 S.Brun 21 4-9 1-3 2-2 3 1 4 - 1 11 D.Garrett* 30 4-5 0-1 - 1 2 - - 1 8 M.Diarra 21 2-4 1-3 2-4 2 3 - - 1 7 W.Daniels* 18 3-8 1-1 - 2 1 - - 4 7 R.Covile 18 2-3 - 2-2 5 - - - 1 6 L.Akono 10 2-5 1-3 - 2 - 2 - 2 5 X.Corosine* 16 1-5 0-1 2-2 - 2 1 - 2 4 J.Passave-Ducteil* 20 0-2 - 2-2 2 - 3 - 2 2 M.Judith 16 1-4 0-2 - 1 1 1 - - 2 Total 200 25-56 5-19 14-16 20 12 13 - 19 69 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Ajinça* 31 10-18 0-1 7-8 8 1 8 5 5 27 C.Oliver* 31 6-7 - 5 3 1 - 2 12 A.M’Baye* 30 2-4 0-1 8-10 4 3 - - 3 12 R.Greer* 29 3-9 0-1 6-7 4 - - - 2 12 M.Zianveni 21 3-3 - 4-8 4 1 - 1 - 10 H.Invernizzi 7 2-2 2-2 - - - 1 - - 6 K.Anderson* 27 1-3 - 2-2 5 3 2 - 4 4 A.Jeanneau 13 0-2 0-2 - 3 2 - - 3 A.Toupane 6 0-1 0-1 - 2 - - - - N.De Jong 5 0-2 0-1 - - - - - - Total 200 27-51 2-9 27-35 35 13 12 6 19 83 9/3 Dijon A.Harris* S.Marshall* B.Dixon* Z.Moss* J.Leloup R.Lewin D.Melody* T.Rupert A.Christophe Total
*Dijon bat Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 9-17 1-2 1-2 10 3 27 5-9 4-6 1-2 2 4 28 4-11 2-4 - 2 3 22 4-6 - 2-2 8 2 17 4-7 0-2 0-2 3 5 18 2-2 - 2-3 3 36 1-6 0-4 2-2 2 3 9 2-4 - 2 12 0-2 - 2-2 1 2 200 31-64 7-18 10-15 33 22
In 1 1 2 4 1 9
79-59 Co Bp Pts - - 20 - 3 15 - 3 10 - - 10 1 2 8 - 1 6 - - 4 1 - 4 - 1 2 2 10 79
Poitiers E.Fournier J.Aka P.Badiane* P.Guillard* J.J. Miller* K.Younger A.Grant* A.Dobbins* R.Wright C.Gomez Total
In 1 2 1 4
Co Bp Pts - 5 12 - - 12 - 4 6 - - 5 - 2 5 - 1 5 - 1 5 - - 4 - 1 3 - - 2 - 14 59
Nanterre X.Corosine M.Riley* W.Daniels* R.Covile* D.Garrett* J.Passave-Ducteil M.Judith* M.Diarra S.Brun L.Akono Total
Min 21 21 18 24 23 20 24 21 14 14 200
9/3 Chalon bat *Pau-Lacq-Orthez Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In T.Gipson* 30 5-11 2-6 3-4 3 3 1 C.Elonu* 34 4-5 - 4-6 10 - 1 A.Mendy* 32 5-9 0-1 2-2 4 2 2 R.Lesca 15 3-5 2-3 - 1 1 1 A.Ray 20 2-7 1-5 2-2 2 2 J.Morency* 31 2-6 1-4 1-1 2 1 C.Marquis 11 1-2 - 1 1 T.Ramassamy 4 1-1 - - - S.Rimac* 15 0-2 0-1 - 1 2 1 F.Lesca 5 0-1 0-1 - - - M.Var 3 0-1 - 1 - Total 200 23-50 6-21 12-15 25 12 6 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In S.Tchicamboud* 33 3-7 1-2 8-12 2 2 3 M.Delaney* 29 4-14 2-4 5-6 4 1 1 N.Lang 25 3-6 2-3 3-3 4 2 3 M.Jean-Baptiste Adolphe 18 5-9 - 0-2 9 - 1 B.Schilb* 28 3-9 0-1 2-2 2 2 I.Evtimov* 32 2-7 1-3 2-2 6 1 A.Aminu* 22 3-7 - 4 - B.Smith 5 1-1 - - - J.Lauvergne 8 - - - Total 200 24-60 6-13 20-27 31 8 8
74-64 Co Bp Pts 1 3 15 5 2 12 - 2 12 - 1 8 - 2 7 1 2 6 - 2 2 - - 2 1 2 - 1 - - 8 17 64 Co Bp Pts - 1 15 - 1 15 - - 11 - 1 10 - 7 8 - 2 7 - 2 6 - - 2 - - - 14 74
10/3 Orléans B.Greene G.Joseph* C.Banks* A.Sy* Y.Sangare M.N’Doye* M.Pellin* D.Monds Total Paris Levallois T.Meacham* Ja.Williams* L.Hamilton* M.Morandais G.Oniangue E.Chatfield* D.Noel* P.Da Silva V.Masingue M.Mutuale Total
*Orléans bat Paris Levallois 85-61 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 25 5-8 2-4 3-4 7 - 1 - 3 15 19 4-5 - 6-6 5 3 2 - 2 14 27 5-6 2-3 1-1 6 4 - - 4 13 29 5-9 0-1 2-2 4 2 1 - 1 12 24 3-6 2-4 4-4 5 - 1 - 1 12 28 3-6 1-4 2-2 3 3 - - 1 9 30 3-6 0-2 - 4 7 - - 1 6 18 2-5 - 3 - - - 3 4 200 30-51 7-18 18-19 37 19 5 - 16 85 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 28 7-10 3-5 2-2 2 - 3 - - 19 33 5-15 2-6 - 2 3 2 - 2 12 25 3-9 0-2 3-4 5 1 2 - 2 9 14 2-7 2-6 - 3 - 1 - 1 6 10 2-4 0-1 1-2 3 - 2 - - 5 30 2-10 0-4 - 1 2 - - 3 4 28 0-3 0-1 2-2 2 3 - - - 2 14 1-2 - 4 - 2 - - 2 12 1-3 - 0-2 2 - 1 - 2 2 6 0-2 - - 1 - - - 200 23-65 7-25 8-12 24 10 13 - 10 61
10/3 Cholet P.Christopher F.Causeur* D.Nelson* L.Vebobe* R.Gobert W.Gradit* R.Dozier R.Falker C.Ona Embo R.Duport* Total Hyères-Toulon S.Cisse* L.Labeyrie* F.Ateba* R.Roberts* D.Diallo A.Julien* M.Noorenberghe N.Kali F.Fernando Total
Min 23 17 16 26 24 21 21 23 16 13 200
Tirs 5-10 3-3 3-5 1-7 2-6 2-3 1-4 0-3 1-6 18-47
3pts 2-5 0-5 1-1 0-2 1-2 4-15
LF Rb Pd 0-2 2 6-9 6 1 - 7 3-4 2 3 - 1 4 1-2 - 3-4 4 4-4 5 3 - 3 1 2-4 - 1 19-29 30 13
*Cholet bat Hyères-Toulon 94-72 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 21 8-14 3-8 2-2 1 2 - 1 1 21 28 5-13 3-7 3-4 4 5 4 - 1 16 28 7-13 1-4 1-2 - 4 1 - 1 16 22 4-5 - 4-7 6 2 1 - 1 12 15 5-6 - 0-2 9 - 2 2 - 10 21 3-10 1-6 - - 3 2 - 1 7 19 1-6 - 2-4 10 3 2 - 2 4 18 1-2 - 2-2 3 3 1 - 1 4 21 1-3 0-1 - - 4 - - - 2 7 1-2 - 3 - - - - 2 200 36-74 8-26 14-23 36 26 13 3 8 94 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 36 6-21 2-4 4-4 2 7 - - 2 18 29 9-13 - 8 1 2 - 3 18 38 6-9 2-2 0-1 4 2 - - 6 14 36 6-10 1-2 - 13 2 - 3 3 13 14 2-3 - 1 1 - - - 4 36 1-7 1-4 - 3 9 1 - 5 3 1 1-1 - 2 - - - 1 2 6 - 1 - - - 1 4 - 1 - - - - 200 31-64 6-12 4-5 35 22 3 3 21 72
10/3 *Le Mans bat Le Havre 88-67 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Sommerville* 33 8-13 2-4 - 6 2 - - 3 18 T.Rochestie* 25 9-12 0-1 - 3 3 2 - 1 18 A.Acker 30 4-9 1-3 5-5 2 6 2 - - 14 J.P.Batista* 23 5-9 - 1-2 2 2 1 1 1 11 C.Kahudi* 27 4-7 2-4 - 4 - 1 1 1 10 M.Kouguere* 20 1-3 1-3 1-2 4 - 1 1 - 4 H.Kahudi 18 2-2 - 1 3 2 - 1 4 T.Bryant 18 2-4 - 3 - 2 1 2 4 A.Koffi 5 1-2 - 1-3 - - - - 1 3 T.Ceci 1 1-1 - - - - - - 2 Total 200 37-62 6-15 8-12 25 16 11 4 10 88 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 21 5-8 0-1 4-4 7 2 - - 3 14 A.Wiggins N.Pope* 28 4-8 4-6 - 1 1 2 - 4 12 J.Cox* 34 3-10 2-6 2-2 5 1 1 - 2 10 N.Wise* 34 3-11 2-6 1-1 2 4 1 - 2 9 K.Souchu 21 2-7 0-2 3-4 5 1 - - 1 7 B.Boddicker* 25 2-5 1-3 - 1 1 - - 2 5 G.Jenkins* 17 2-5 - 1-2 3 1 - - 1 5 O.Camara 17 1-3 - 3-4 5 - - - 4 5 G.Pitard 3 0-1 0-1 - 1 - - - 1 Total 200 22-58 9-25 14-17 30 11 4 - 20 67 10/3 *Nancy bat Nanterre Nancy Min Tirs 3pts LF V.Samnick 21 8-12 0-2 1-5 P.Amagou* 36 6-13 2-7 2-3 R.Kurz 21 6-8 1-2 J.Shuler* 31 5-6 1-1 K.Grant 23 3-5 3-5 J.Linehan* 15 2-3 1-1 2-2 A.Moerman* 18 2-6 0-2 A.Akingbala* 17 1-2 - 2-8 B.King 7 A.Sylla 6 0-1 K.Pinda 3 D.Kurtic 2 0-1 Total 200 33-57 8-20 7-18
Rb Pd 9 2 2 2 3 3 5 4 2 3 1 4 9 4 - 1 1 - - 36 19
In 1 2 3 1 1 8
81-59 Co Bp Pts 2 1 17 - 3 16 3 1 13 - 4 11 - 1 9 - - 7 1 2 4 2 2 4 - 1 - 2 - 1 - 1 8 19 81
PRO A : CLASSEMENT 1 3 6 7 11 12 13 16
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Chalon Gravelines-Dk Orléans Paris Levallois Nancy Le Mans Cholet ASVEL Roanne Dijon Strasbourg Nanterre Le Havre Pau-Lacq-Orthez Poitiers Hyères-Toulon
21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21 21
18-3 10-1 8-2 18-3 10-0 8-3 14-7 10-1 4-6 14-7 11-0 3-7 14-7 9-2 5-5 13-8 9-2 4-6 10-11 4-6 6-5 10-11 6-4 4-7 10-11 9-2 1-9 10-11 8-3 2-8 9-12 7-3 2-9 8-13 5-5 3-8 6-15 5-5 1-10 6-15 5-6 1-9 6-15 5-5 1-10 2-19 1-9 1-10
81,5 78,9 76,4 82,6 80,9 83,3 79,0 75,6 75,6 70,2 76,3 79,0 76,4 75,1 72,2 76,2
73,0 65,1 71,5 81,1 75,8 80,7 77,0 75,5 77,0 69,9 74,5 81,1 78,4 85,1 77,4 96,1
+8,5 +13,8 +4,9 +1,5 +5,1 +2,6 +2,0 +0,1 -1,4 +0,3 +1,8 -2,1 -2,0 -10,0 -5,2 -19,9
6 v. 3 v. 1 v. 1 d. 1 v. 1 v. 2 v. 3 d. 1 v. 1 v. 1 d. 2 d. 1 d. 1 d. 1 d. 13 d.
5-0 4-1 3-2 3-2 2-3 2-3 3-2 2-3 3-2 3-2 3-2 2-3 1-4 2-3 2-3 0-5
Tirs 4-8 4-11 3-15 2-9 3-5 2-3 2-5 2-5 1-2 0-6 23-69
3pts 1-5 1-3 0-3 0-1 0-1 1-2 0-1 0-2 3-18
LF Rb Pd In Co Bp Pts 2-2 1 - 1 - 1 11 2-2 5 - 2 - 2 11 1-1 5 1 1 2 - 7 2-3 4 - 1 1 2 6 - 1 4 - - 4 6 2-3 1 3 1 - 2 6 1-2 6 3 3 - - 5 - 2 1 - 1 2 5 - 2 - - - - 2 - 2 - 1 - 1 10-13 29 12 10 4 14 59
10/3 *Roanne bat Strasbourg 74-71 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Page* 31 4-11 2-5 8-8 6 1 - 1 3 18 R.Jackson 21 6-9 - 3-4 7 1 1 - 1 15 S.Diabate 29 6-9 1-3 1-1 4 5 - - 3 14 U.Nsonwu-Amadi* 19 7-10 - 5 - 1 - 2 14 J.Holland* 32 3-8 2-7 2-2 1 4 2 - 3 10 M.Mokongo 13 1-3 - 1-2 1 2 - - 1 3 R.Wright* 28 0-3 0-2 - 2 4 - - 3 T.Larrouquis 13 0-2 0-1 - 2 1 - - - A.Tanghe 9 0-1 - 0-2 - 1 1 - 1 P.Braud* 5 0-1 0-1 - - - - - - Total 200 27-57 5-19 15-19 28 19 5 1 17 74 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Oliver* 36 4-11 0-1 8-8 1 2 3 1 - 16 K.Anderson* 28 3-11 0-6 6-6 5 1 2 1 1 12 R.Greer* 26 5-10 - 2-3 5 3 - - 2 12 A.Ajinça* 28 3-9 0-2 3-7 9 1 2 2 4 9 A.M’Baye* 28 4-8 0-3 - 3 2 1 - 2 8 M.Zianveni 13 2-3 1-1 3-4 4 - - 1 3 8 A.Jeanneau 20 1-3 1-2 - 2 3 1 - 1 3 H.Invernizzi 7 1-2 1-2 - - - 1 1 1 3 N.De Jong 11 - 1 - - - 1 A.Toupane 3 - 1 - - - 1 Total 200 23-57 3-17 22-28 31 12 10 6 16 71 10/3 *Gravelines-Dk bat ASVEL 73-53 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Vaty* 27 5-7 - 4-4 5 - - 2 4 14 C.Akpomedah* 25 5-7 2-4 - 8 - - 2 1 12 J.Reynolds 19 4-11 4-9 - 2 1 1 - - 12 P.Sy 13 4-9 2-5 2-4 2 1 1 - 1 12 Y.Bokolo* 25 2-5 2-2 - 4 3 1 - 1 6 R.Jomby* 20 2-6 1-4 1-2 3 1 - - 2 6 A.Albicy* 26 1-3 1-3 1-2 - 2 3 - 3 4 J.Johnson 13 1-9 1-7 - 2 - 1 - 1 3 J.K. Edwards 12 1-2 - 5 2 1 - - 2 V.Bigote 2 1-1 - - - - - 1 2 D.Issa 17 0-1 - 6 1 - 1 - A.Loum 1 0-1 0-1 - - - - - - Total 200 26-62 13-35 8-12 37 11 8 5 14 73 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts ASVEL K.Tillie* 29 7-10 - 5-6 5 1 1 - 3 19 E.Jackson* 27 4-12 0-5 2-4 3 2 1 1 1 10 D.Haritopoulos 19 4-9 0-1 - 8 - - - 4 8 L.Westermann* 25 3-7 1-3 - 4 2 1 - 4 7 D.Thompson* 26 2-2 - 1 1 3 - 1 4 P.Lacombe 23 1-5 0-2 0-2 4 2 3 - 1 2 H.Armstrong* 14 1-3 - 1 1 - 1 - 2 B.Fofana 13 - 1-2 2 2 1 - 2 1 P.Goss 19 0-4 0-2 - 3 1 - - 1 L.Jean-Charles 5 0-1 0-1 - 1 1 - - - Total 200 22-53 1-14 8-14 32 13 10 2 17 53
PRO B 25e journée Vendredi 9 mars
*Antibes bat Denain
100-84
*Bordeaux bat Le Portel 90-76 *Bourg-en-Bresse bat Fos-sur-Mer 80-77 *Aix-Maurienne bat Nantes 89-68 Samedi 10 mars
*Boulogne bat Châlons-Reims *Limoges bat Lille Évreux bat *Rouen Boulazac bat *Saint-Vallier *Vichy bat Quimper
90-81 81-72 83-65 80-73 71-51
Prochaine journée 26e journée Vendredi 16 mars
Denain – Vichy Antibes – Aix-Maurienne Évreux – Bourg-en-Bresse Fos-sur-Mer – Boulazac Le Portel – Limoges Lille – Boulogne-sur-Mer Nantes – Saint-Vallier Châlons-Reims – Bordeaux Samedi 17 mars
Quimper – Rouen
Boxes-scores 9/3 *Antibes bat Denain 100-84 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Huffman* 35 10-17 5-11 - - 5 3 - 1 25 F.Prenom* 31 9-12 - 3-5 10 2 2 - 1 21 B.Monclar 26 6-11 3-8 2-2 2 5 - - 1 17 M.Badiane* 29 6-8 - 1-1 3 4 2 2 2 13 L.Bengaber* 29 3-11 0-3 3-3 3 6 2 - 1 9 M.Courby 21 4-9 1-4 - 5 2 2 1 2 9 S.Essart* 29 2-4 2-3 - - 2 2 - 2 6 Total 200 40-72 11-29 9-11 23 26 13 3 10 100 Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Kante* 40 7-13 3-7 7-7 3 2 1 - 3 24 R.Rossiter* 36 8-15 - 4-4 11 1 - - 3 20 J.James* 36 7-15 - 4-5 7 2 - - 2 18 M.Mubarak 15 3-4 1-2 2-2 - - 3 - 2 9 X.Gaillou 29 2-4 1-1 3-3 2 7 - - 3 8 N.Rohnert* 31 1-5 0-1 1-4 5 3 3 - 3 3 A.Aboubakar Zaki* 13 1-2 - 2 1 - 1 2 2 Total 200 29-58 5-11 21-25 30 16 7 1 18 84 9/3 *Bordeaux bat Le Portel 90-76 Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Ford* 33 9-11 - 2-3 4 3 1 - 1 20 O.Bassett* 24 5-9 2-4 5-8 4 2 4 - 2 17 J.Nzeulie 24 5-8 3-6 3-5 3 - 2 - - 16 G.Darrigand* 27 3-6 2-3 4-4 - 8 1 - 2 12 K.Cunningham* 17 5-7 0-1 - 3 - - - 2 10 S.Driss* 29 4-7 1-3 - 10 7 2 - 2 9 B.Elisabeth-Mesnager 23 1-3 - 1-2 2 2 - - - 3 M.Diaw 11 1-2 - 1-3 4 - - 1 - 3 M.Doubal 12 0-4 0-4 - 1 2 - - - Total 200 33-57 8-21 16-25 31 24 10 1 9 90 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Taylor* 31 6-11 2-6 7-7 5 2 1 1 5 21 M.Labeyrie 29 5-10 1-2 4-8 5 3 1 - 3 15 C.Davis* 27 5-13 1-3 3-3 3 - 1 - 2 14 B.Mangin* 29 3-7 2-5 1-2 3 5 - - - 9 G.Leburgue 20 3-5 0-1 - 4 - - - - 6 I.Sy 20 2-3 1-1 - 4 1 - - 1 5 J.Ludon* 19 1-4 0-1 1-4 3 1 4 - 1 3 N.Wyatte* 12 0-3 - 2-2 5 1 - - - 2 M.N’Diaye 13 0-3 0-3 1-4 1 - - - 1 1 Total 200 25-59 7-22 19-30 33 13 7 1 13 76 9/3 *Bourg bat Fos Bourg Min Tirs 3pts C.Koma 17 8-12 2-2 A.Tsagarakis* 27 5-9 4-7 J.Cornley* 27 4-9 0-4 J.Delhomme 22 3-4 0-1 O.Barro* 22 4-7 R.Chery* 27 2-3 2-2 D.Copeland* 18 1-6 0-2 O.Da Silveira 13 1-2 J.Sanchez 11 1-1 C.Ferchaud 16 0-2 0-2 Total 200 29-55 8-20
LF Rb Pd 2-2 6 2-2 3 5 4-4 5 2-2 1 5 0-1 4 - 4 2 2-2 1 4 2-2 4 - 2 1 - 1 14-15 31 17
In 2 1 1 1 1 6
80-77 Co Bp Pts 2 - 20 - 1 16 - 3 12 - 2 8 - 4 8 1 2 6 - 2 4 - - 4 1 1 2 - - 4 15 80
PRO B : CLASSEMENT 1 3 4 6 9 10 14 16 17 -
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Limoges Boulazac Châlons-Reims Aix-Maurienne Fos-sur-Mer Bordeaux Lille Boulogne-sur-Mer Bourg-en-Bresse Nantes Saint-Vallier Antibes Évreux Le Portel Denain Rouen Vichy Quimper
25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25
20-5 12-0 8-5 20-5 11-2 9-3 17-8 11-1 6-7 16-9 11-2 5-7 16-9 11-1 5-8 13-12 10-3 3-9 13-12 7-5 6-7 13-12 9-4 4-8 12-13 10-3 2-10 11-14 7-6 4-8 11-14 7-6 4-8 11-14 6-6 5-8 11-14 7-5 4-9 10-15 6-6 4-9 10-15 6-6 4-9 9-16 5-8 4-8 6-19 6-7 0-12 6-19 5-7 1-12
83,3 78,4 76,4 84,6 80,4 74,3 76,3 81,2 81,8 74,8 81,4 75,8 76,2 79,0 81,5 80,3 70,0 68,4
74,0 74,8 71,0 77,1 75,1 75,3 75,1 83,3 80,3 77,2 81,8 75,8 78,2 83,8 85,5 82,7 76,1 77,1
+9,3 +3,6 +5,4 +7,5 +5,3 -1,0 +1,2 -2,1 +1,5 -2,4 -0,4 0,0 -2,0 -4,8 -4,0 -2,4 -6,1 -8,7
1 v. 1 v. 1 d. 3 v. 1 d. 1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 3 d. 1 d. 1 v. 1 v. 2 d. 1 d. 2 d. 2 v. 1 d.
4-1 3-2 3-2 4-1 2-3 2-3 2-3 3-2 2-3 2-3 1-4 4-1 2-3 2-3 2-3 2-3 3-2 2-3
Fos S.Gay* E.Choquet* B.Clark* M.Dia* K.Atamna S.Giffa R.Roby* C.Cavallo Total
Min 30 31 31 27 27 22 29 3 200
Tirs 7-14 4-6 4-12 5-8 3-4 1-5 2-9 26-58
3pts 0-1 1-3 1-7 1-2 3-4 0-1 0-2 6-20
LF Rb Pd 4-6 10 4-4 1 3 2-2 1 3 - 2 1 - 3 4 6-8 3 2 3-5 3 1 - - 19-25 23 14
In 2 1 2 1 1 7
Co Bp Pts 2 - 18 - 1 13 1 2 11 - 1 11 - 2 9 - 1 8 - 2 7 - - 3 9 77
9/3 *Aix-Maurienne bat Nantes 89-68 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Tucker 21 9-13 1-4 2-5 3 - - - 4 21 W.Brown* 28 8-13 1-1 2-2 8 1 3 - 2 19 B.Osby* 23 5-7 - 3-5 4 1 - - 1 13 G.Clerc* 28 3-6 2-3 2-2 4 6 4 1 3 10 M.Traoré 10 4-5 - 5 - - - - 8 J.Ekanga-Ehawa* 23 3-8 1-3 - 3 1 2 - 2 7 M.Houmounou* 26 2-7 0-3 2-4 4 3 3 1 1 6 T.Yvrande 21 1-5 0-2 1-2 3 2 3 - 1 3 A.Gomis 19 1-5 0-2 - 2 3 1 2 2 2 M.Robin 1 - - - - - - Total 200 36-69 5-18 12-20 36 17 16 4 16 89 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Fergerson* 34 8-13 2-4 2-2 2 2 1 - 6 20 A.Charles* 36 6-15 2-6 - 6 - 3 2 2 14 N.Gayon* 33 4-6 1-3 5-6 2 - 2 - - 14 J.Fields* 28 2-6 1-2 - 2 4 2 1 5 5 K.Morlende 14 1-1 1-1 2-4 - 2 - - - 5 M.Drame* 18 1-4 0-1 2-4 5 3 - - 5 4 K.Idomenee 18 1-3 1-2 1-2 2 1 - - 4 4 J.Douillet 17 1-2 - 3 2 - - 2 2 R.Racon 2 - - - - - - Total 200 24-50 8-19 12-18 22 14 8 3 24 68 9/3 Boulogne C.Rouse J.Leria* J.Rousselle* Z.Bah J.Mathis T.Stanley* F.Raposo* P.Le Pellec R.Gregoire* Total Châlons-Reims R.Mels N.Carter* C.Daniels K.Joss Rauze* B.Mullins* K.Corre* O.Kolb E.Plateau G.Chathuant* P.Beye Total
*Boulogne bat Châlons-Reims 90-81 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 22 5-7 - 9-9 6 1 2 - 2 19 23 6-7 1-2 4-6 1 1 - - 1 17 31 5-11 3-7 - - 7 3 - 4 13 30 3-4 2-2 5-5 - 2 2 1 2 13 16 4-6 1-1 2-2 4 2 3 1 1 11 24 3-9 1-6 - 1 3 2 - 1 7 33 2-9 - 2-2 13 2 1 1 2 6 14 0-3 0-2 2-2 - 1 - - 2 2 7 1-1 - - - - - 1 2 200 29-57 8-20 24-26 25 19 13 3 16 90 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 28 5-9 2-4 9-11 3 2 1 1 2 21 36 8-16 0-1 3-4 5 1 - - 5 19 23 7-9 - 4-6 7 1 2 - 2 18 18 3-3 1-1 1-2 3 1 2 - 1 8 33 2-5 1-4 1-2 3 14 5 - 8 6 13 2-3 - 0-1 3 2 - - 2 4 4 1-1 - 1-2 - - - - 1 3 23 1-5 0-3 - 2 1 - - - 2 19 0-4 0-2 - 3 2 2 - - 3 0-1 - - - - - - 200 29-56 4-15 19-28 29 24 12 1 21 81
9/3 *Limoges bat Lille 81-72 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Gomis* 36 9-15 1-4 1-1 4 2 1 - 3 20 C.Massie* 40 7-12 - 1-4 9 1 4 2 2 15 N.Boungou Colo 31 5-9 1-2 4-4 4 2 1 - 2 15 K.McAlarney 29 5-9 3-6 1-1 1 2 1 - - 14 R.Desroses* 25 2-7 0-4 3-4 4 2 1 - 2 7 A.Curti* 19 1-3 - 3-4 - 5 1 - 2 5 S.Traore* 10 1-2 0-1 1-2 1 - - - - 3 J.Mipoka 10 1-1 - 1 2 1 1 3 2 Total 200 31-58 5-17 14-20 24 16 10 3 14 81 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Smith* 35 8-17 0-3 2-2 13 2 2 1 4 18 S.Bradford* 24 5-9 - 4-5 3 - 1 - 2 14 M.Camara 22 5-7 4-5 - 1 - - - 2 14 C.Marshall* 19 4-7 2-3 3-3 3 - 1 1 2 13 A.Rigaux 22 2-8 2-8 - 1 6 - - 3 6 J.Sauret* 22 1-7 0-2 1-4 1 5 1 - 3 3 B.Gillet* 26 1-6 0-3 - 4 1 1 - 2 2 M.Tensorer 9 1-3 0-1 - - - - - 1 2 N.Taccoen 18 0-2 - 7 2 1 1 1 J.M’Bida 3 0-1 - - - - - - Total 200 27-67 8-25 10-14 33 16 7 3 20 72 9/3 Évreux bat *Rouen 83-65 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Dia* 31 7-12 2-5 - 3 - 2 2 4 16 J.Siggers* 38 5-12 3-5 - 5 4 1 - 6 13 C.Bronchard 24 5-9 0-1 2-2 7 - 1 1 1 12 L.Chelle 25 3-5 1-3 1-2 2 2 - - 2 8 A.Dunn* 25 4-6 - 8 - 3 - 3 8 K.Patiejunas* 31 1-9 0-2 3-4 1 4 - - 3 5 T.Maizeroi* 10 1-3 1-3 - 4 1 - - - 3 P.Poupet 16 0-4 0-4 - - 2 2 - 1 Total 200 26-60 7-23 6-8 30 13 9 3 20 65 Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Rowland* 38 7-13 2-4 4-4 6 3 6 - 3 20 J.Wood* 30 6-13 - 4-6 12 3 1 - - 16 D.Reed* 33 6-10 0-2 2-2 4 1 1 1 4 14 L.Konaté 26 4-8 0-2 6-8 3 2 3 1 1 14 G.Pons 26 3-10 2-5 - 2 2 2 - 1 8 G.Costentin* 20 2-8 2-8 1-2 4 2 1 - 1 7 S.Ho You Fat 12 2-4 - 3 1 1 - - 4 M.Correa* 11 - 1 - - 1 2 G.Florimont 4 0-1 - - - - - 1 Total 200 30-67 6-21 17-22 35 14 15 3 13 83 9/3 Boulazac bat *Saint-Vallier 80-73 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Shiloh* 40 8-15 3-7 5-6 5 3 - - 3 24 F.Tortosa* 32 4-10 3-6 2-2 3 5 - - 1 13 H.Disy 31 5-12 1-2 0-1 6 1 - - 3 11 S.Barrett 31 3-7 1-2 3-4 6 - 1 1 4 10 L.Prowell* 27 4-7 1-1 - 1 1 2 2 4 9 M.Toti* 23 1-3 1-2 - 3 2 - - 1 3 Y.Zonnet* 16 1-4 - 1-2 4 2 1 1 1 3 Total 200 26-58 10-20 11-15 28 14 4 4 17 73 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Monroe* 35 7-11 - 1-2 11 4 1 - 2 15 T.Dubiez 32 5-11 3-8 1-1 - 1 1 - 2 14 A.McKenzie* 29 4-6 - 4-6 5 6 1 2 2 12 R.Ayers* 28 4-8 2-6 2-2 3 3 1 - 1 12 S.N’Joya* 24 4-6 1-2 1-2 2 4 1 - 1 10 F.Adjiwanou 20 2-10 - 3-6 5 2 - - 2 7 A.Kerckhof 16 2-4 1-2 - 1 2 1 - - 5 I.Soumahoro 8 1-3 1-3 - - 1 - - - 3 M.Cheriet* 8 1-1 - 2 - - - 1 2 Total 200 30-60 8-21 12-19 29 23 6 2 11 80 9/3 Vichy D.Coleman* M.Guichard* A.Eito* M.Jefferson W.Aka E.Craven S.Dondon* N.Faye* P.Kiple V.Gelin Total
*Vichy bat Quimper 71-51 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 37 7-16 1-6 2-3 11 1 - 1 - 17 30 6-12 1-5 3-6 2 4 - - 2 16 30 5-11 1-4 1-3 9 8 5 - 3 12 18 4-5 - 10 - 1 - 1 8 23 2-5 1-3 2-2 - 3 - - 1 7 17 3-11 - 1-2 5 1 4 - 1 7 25 1-3 - 2-2 3 1 - - - 4 18 - 2 - - - 1 1 0-1 0-1 - - - - - - 1 0-1 0-1 - - - - - - 200 28-65 4-20 11-18 42 18 10 1 9 71
17
CHIFFRES Quimper A.McCoy* P.Paelay* N.Roche* V.Mouillard A.Salmon A.Mendy* G.Lessort* W.Hervé W.Molas B.Doumbe Total
Min 33 39 28 25 23 13 22 6 6 5 200
Tirs 6-13 2-15 4-9 2-8 2-10 1-3 1-2 0-1 0-1 18-62
3pts 3-8 1-8 2-7 0-5 1-3 0-1 7-32
LF 1-2 5-5 2-6 0-2 8-15
Rb Pd 4 7 1 14 4 2 4 1 3 2 3 - 1 41 5
In 2 1 1 4
Co Bp Pts - 3 16 - 2 10 1 2 10 - 4 6 - 1 4 - - 3 - 1 2 - 1 - 1 - - 1 15 51
ESPOIRS 21e journée
*Pau-Lacq-Orthez bat Chalon 90-86 Poitiers bat *Dijon 84-51 Paris Levallois bat *Orléans 69-67 81-71 *Nancy bat Nanterre *Gravelines-Dunkerque bat ASVEL 82-71 Hyères-Toulon bat *Cholet 69-60 89-65 *Le Mans bat Le Havre Strasbourg bat *Roanne 85-72 Classement : 1- Nancy (18-3), 2- Le Mans (17-4), 3- Gravelines-Dunkerque, Hyères-Toulon (15-6), 5- Strasbourg, ASVEL (13-8), 7- Pau-Lacq-Orthez (129), 8- Poitiers (10-11), 9- Chalon, Paris Levallois (9-12), 11- Roanne, Le Havre, Cholet (8-13), 14- Orléans (7-14), 15Dijon (4-17), 16- Nanterre (2-19).
NATIONALE 1 25e journée
*Rueil bat Montbrison 77-66 79-66 *Brest bat Chartres Liévin bat *Saint-Quentin 81-76 *Roche/Saint-Étienne bat Cognac 74-69 94-55 Orchies bat *Centre Fédéral Blois bat *Clermont 68-61 Angers bat *Challans 82-69 86-61 Charleville bat *Le Puy *Souffelweyersheim bat Sorgues 67-53 Classement : 1- Charleville (19-6), 2- Saint-Quentin (18-6), 3- Orchies (18-7), 4- Souffelweyersheim (17-8), 5- Roche/Saint-Étienne, Cognac, Blois (16-9), 8- Sorgues, Liévin (14-11), 10Challans, Brest (13-12), 12- Angers (12-13), 13- Chartres, Rueil (10-15), 15Clermont (8-17), 16- Montbrison, Le Puy (4-21), 18- Centre Fédéral (2-22).
EUROLEAGUE Quarts de finale CSKA Moscou – Bilbao Mercredi 21 mars
CSKA Moscou – Bilbao Vendredi 23 mars
CSKA Moscou – Bilbao Mercredi 28 mars
Bilbao – CSKA Moscou Vendredi 30 mars, si nécessaire
Bilbao – CSKA Moscou Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire
CSKA Moscou – Bilbao Sienne – Olympiakos Mercredi 21 mars
Sienne – Olympiakos Vendredi 23 mars
Sienne – Olympiakos Mercredi 28 mars
Olympiakos – Sienne Vendredi 30 mars, si nécessaire
Olympiakos – Sienne Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire
Sienne - Olympiakos Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv Mardi 20 mars
Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv
Jeudi 22 mars
EUROCHALLENGE
Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv
Quarts de finale
Mardi 27 mars
Ventspils – Szolnok
Maccabi Tel-Aviv – Panathinaikos
Aller : joué mardi 13 mars à Ventspils
Jeudi 29 mars, si nécessaire
Retour : jeudi 15 mars à Szolnok
Maccabi Tel-Aviv – Panathinaikos
Belle* : mardi 20 mars à Ventspils
Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire
Chalon – Roanne
Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv Barcelone – Kazan
Aller : joué mardi 13 mars à Chalon Retour : jeudi 15 mars à Roanne
Mardi 20 mars
Belle* : mardi 20 mars à Chalon
Barcelone – Kazan
Fuenlabrada – Triumph Lyubertsy
Jeudi 22 mars
Aller : joué mardi 13 mars à Fuenlabrada
Barcelone – Kazan
Retour : jeudi 15 mars à Moscou
Mardi 27 mars
Belle* : mardi 20 mars à Fuenlabrada
Kazan – Barcelone
Artland Dragons – Besiktas Istanbul
Jeudi 29 mars, si nécessaire
Aller : joué mardi 13 mars à Quakenbrück
Kazan – Barcelone
Retour : jeudi 15 mars à Istanbul
Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire
Belle* : mardi 20 mars à Quakenbrück
Barcelone – Kazan
(*) : si nécessaire
EUROCUP
ESPAGNE
Quarts de finale
Liga Endesa 23e journée
Valencia – Buducnost Aller : mardi 20 mars à Valencia Retour : mardi 27 mars à Buducnost
Donetsk – Lietuvos rytas Vilnius Aller : mardi 20 mars à Donetsk Retour : mardi 27 mars à Vilnius
Spartak Saint-Pétersbourg – Nymburk Aller : lundi 19 mars à Saint-Pétersbourg Retour : mardi 27 mars à Nymburk
Lokomotiv Kuban – Khimki Moscou Aller : mardi 20 mars à Moscou Retour : mardi 27 mars à Kuban
*Manresa bat Obradoiro 86-77 70-65 Valencia bat *Alicante *Vitoria bat Saragosse 75-65 91-67 *Badalone bat Bilbao Saint-Sébastien bat *Malaga 89-81 *Murcie bat Gran Canaria 76-60 Séville bat *Barcelone 66-63 Real Madrid – Valladolid joué le 13/03 Estudiantes – Fuenlabrada le 3/04
24e journée
*Valladolid bat Manresa 79-70 *Saragosse bat Alicante 65-49 Estudiantes Madrid bat *Malaga 74-64
NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE EST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Équipes
MJ V-D
Chicago Miami Orlando Philadelphia Indiana Atlanta Boston New York Milwaukee Cleveland Detroit New Jersey Toronto Washington Charlotte
43 34-9 40 31-9 42 27-15 42 25-17 39 23-16 40 23-17 40 21-19 41 18-23 41 17-24 39 16-23 41 15-26 42 14-28 41 13-28 39 9-30 39 5-34
%
79,1 77,5 64,3 59,5 59,0 57,5 52,5 43,9 41,5 41,0 36,6 33,3 31,7 23,1 12,8
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
16-3 18-6 98,0 18-2 13-7 102,6 14-7 13-8 94,2 16-8 9-9 94,9 11-5 12-11 95,1 12-6 11-11 93,1 16-8 5-11 90,9 11-10 7-13 96,6 10-9 7-15 96,4 9-12 7-11 94,7 12-11 3-15 89,3 4-14 10-14 92,8 7-14 6-14 90,1 6-16 3-14 93,6 3-15 2-19 87,1
88,7 93,7 91,7 87,3 92,5 91,4 89,9 96,3 98,5 98,5 95,2 99,2 94,2 102,0 100,7
+9,3 +8,9 +2,5 +7,5 +2,6 +1,7 +1,1 +0,3 -2,1 -3,7 -5,8 -6,5 -4,0 -8,4 -14
1 v. 3 v. 2 v. 3 v. 4 d. 2 d. 1 d. 5 d. 2 v. 3 v. 3 v. 1 d. 2 d. 1 d. 3 d.
9-1 8-2 7-3 5-5 6-4 4-6 6-4 3-7 4-6 4-6 6-4 5-5 4-6 2-8 2-8
CONFÉRENCE OUEST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 13 14 15
Équipes
MJ V-D
Oklahoma City San Antonio L.A. Lakers L.A. Clippers Memphis Denver Dallas Houston Minnesota Portland Utah Phoenix Golden State Sacramento New Orleans
41 32-9 39 26-13 41 25-16 38 23-15 39 23-16 41 23-18 43 23-20 42 22-20 42 21-21 41 20-21 40 19-21 40 19-21 37 16-21 40 14-26 41 10-31
%
78,0 66,7 61,0 60,5 59,0 56,1 53,5 52,4 50,0 48,8 47,5 47,5 43,2 35,0 24,4
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
18-2 14-7 102,4 15-4 11-9 99,7 18-2 7-14 94,3 12-5 11-10 98,3 15-5 8-11 94,3 12-9 11-9 104,1 15-7 8-13 94,0 15-6 7-14 97,7 12-12 9-9 97,5 14-7 6-14 98,1 14-6 5-15 96,7 12-9 7-12 94,9 10-10 6-11 97,8 10-6 4-20 95,8 4-16 6-15 88,6
96,2 95,9 92,0 96,1 92,1 101,3 92,3 97,8 96,5 94,6 98,0 96,6 99,7 102,5 93,9
+6,2 +3,7 +2,3 +2,3 +2,2 +2,8 +1,8 -0,1 +1,0 +3,4 -1,3 -1,7 -1,9 -6,7 -5,2
1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 1 d. 1 v. 3 d. 1 d. 2 d. 1 v. 2 d. 2 v. 1 v. 2 v. 1 v.
8-2 6-4 7-3 4-6 8-2 6-4 2-8 4-6 5-5 4-6 4-6 7-3 5-5 4-6 3-7
*Saint-Sébastien bat Vitoria 81-73 81-73 *Gran Canaria bat Barcelone Badalone bat *Séville 77-73 *Bilbao bat Fuenlabrada 92-81 83-66 *Valencia bat Real Madrid *Obradoiro bat Murcie 69-62 Classement : 1- Barcelone (19-5), 2Real Madrid (18-5), 3- Vitoria (17-7), 4- Saint-Sébastien (14-10), 5- Valencia, Saragosse, Malaga, Alicante (13-11), 9- Séville, Bilbao, Manresa (12-12), 12- Badalone (11-13), 13- Fuenlabrada (10-13), 14- Gran Canaria (9-15), 15Obradoiro (8-16), 16- Estudiantes Madrid (7-16), 17- Murcie (7-17), 18Valladolid (6-17).
ITALIE Lega 23e journée
Sienne bat *Varèse 77-65 *Casale Monferrato bat Avellino 96-65 77-66 Pesaro bat *Trévise Cantu bat *Caserte 75-58 Sassari bat *Rome 72-68 *Bologne bat Montegranaro 77-72 *Crémone bat Teramo 84-79 Biella bat *Venise 83-75 Classement : 1- Sienne (17-6), 2Cantu, Sassari (14-8), 4- Bologne (149), 5- Venise (13-8), 6- Milan (13-9), 7- Pesaro (12-9), 8- Varèse, Avellino (12-11), 10- Biella (11-12), 11- Caserte (10-12), 12- Rome (10-13), 13- Trévise (9-13), 14- Montegranaro (8-13), 15Crémone (8-15), 16- Teramo (7-16), 17- Casale Monferrato (6-17).
Féminines LFB 22 journée e
*Saint-Amand bat Arras 71-68 *Montpellier bat Charleville 79-47 *Challes bat Basket Landes 66-63 *Tarbes bat Nice 88-81 Villeneuve d’Ascq bat *Nantes 73-67 Bourges bat *Aix-en-Provence 75-45 *Lyon bat Mondeville 75-74 Classement : 1- Bourges (19-4), 2Lattes-Montpellier (18-4), 3- Challes (17-5), 4- Mondeville (13-9), 5- Basket Landes, Villeneuve d’Ascq, Saint-
Amand (11-11), 8- Nantes-Rezé, Charleville (10-12), 10- Arras (9-14), 11- Aix-en-Provence, Lyon (6-16), 13Nice (4-18), 14- Tarbes (13-10, -8pts).
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Pro B
ANTIBES PROCHE DU MAINTIEN
ILS ONT LA FRITE !
Dans cette bonne période, le triple champion de France (1970, 1991 et 1995) a accueilli le Spirou (12 et 13 mars) après un stage en Belgique du 6 au 10 janvier. Ces rencontres permettent au jeune groupe impacté par les blessures « de travailler avec un niveau d’intensité beaucoup plus élevé. » Mais donnent aussi aux joueurs et au staff une motivation supplémentaire, en leur permettant de matérialiser les objectifs ambitieux du partenariat entre les deux clubs. « Ça nous a donné un peu des perspectives pour la suite, peut-être que certains joueurs avaient besoin de donner du sens à leur investissement par rapport à ce qui se prépare. Quand un grand club officialise son partenariat et laisse entendre qu’il y aura des objectifs très élevés l’année prochaine, en l’occurrence de jouer la montée, forcément, beaucoup de joueurs ont envie d’en faire partie. » À maturité et sur-motivée par le projet, l’équipe est près de son objectif : le maintien. « Il y a encore du chemin, je pense qu’il faut gagner encore trois matches minimum, faut aller les chercher », expliquait le coach avant la victoire contre Denain. Nouveau grand pas de fait contre un adversaire direct. n
L’officialisation de l’investissement dans le club du Belge Eric Somme, président de Charleroi, coïncide avec le début de la dynamique ultrapositive d’Antibes. L’OAJLP est 12e avec cinq victoires d’avance sur Vichy et Quimper. En passe d’assurer son maintien... avant de revoir les objectifs à la hausse la saison prochaine. Par Claire PORCHER
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AUTRANS - Vercors (Isère) du 8 au 28 juillet 2012 Tous les détails sur notre site (contenu, suivi des semaines et service to coach) :
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vant le 20 janvier : 5v-12d. Depuis : 6v-2d. Antibes a engrangé plus de victoires lors des huit dernières journées que dans les dix-sept premières ! Le 20 janvier, l’arrivée des Belges du Spirou Charleroi dans le capital de l’OAJLP est annoncée, pour autant, peut-on parler d’événement déclencheur ? « C’est vrai que de l’extérieur ça donne cette impression. Simultanément, il y a eu l’arrivée des Belges officialisée et les résultats qui se sont améliorés », concède Julien Espinosa. Mais, selon l’entraîneur, « pas de lien de cause à effet. » L’amélioration des résultats serait plutôt liée au temps nécessaire à l’équipe pour « trouver un équilibre et pour certains jeunes, monter en puissance ». Comme pour Benjamin Monclar (23 ans) et Ferdinand Prénom (21 ans). « Ils deviennent de plus en plus réguliers à mesure que la saison avance. Ça nous donne une stabilité sur les 2-3 premières rotations de notre effectif, c’est quelque chose d’intéressant », se réjouissait Julien Espinosa avant la rencontre contre Denain. Et la victoire de son équipe (100-84) a confirmé la bonne forme des anciens Dijonnais : Benjamin Monclar a compilé 17 points, 2 rebonds et 5 passes pour 18 d’évaluation et Ferdinand Prénom 21 points (à 75%) et 10 rebonds pour 29 d’évaluation (la meilleure de l’équipe et son meilleur match).
« Il y a encore du chemin, je pense qu’il faut gagner encore trois matches minimum »
Un partenariat stimulant L’efficacité du pivot tombe bien. Car l’intérieur Jeff Allen ne s’entraîne plus depuis trois semaines (blessé au genou) et Sacha Massot n’a joué cette saison qu’entre la 9e à la 18e journée (fracture d’un
Julien Espinosa
orteil en début de saison et du quatrième métacarpien de la main droite en ce moment). Le secteur intérieur peine à se stabiliser. « C’est un peu le bémol de cette saison. Je ne sais pas si on a réussi à enchaîner un mois ne serait-ce qu’avec les trois mêmes intérieurs. On n’a pas arrêté de changer notre structure d’équipe. Ça demande beaucoup d’adaptation de la part des joueurs et on perd en automatisme et qualité de construction, c’est clair. »
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découverte
MATHIEU BIGOTE (COGNAC N1)
ma place au niveau que je mérite », affirme aujourd’hui Mathieu. « En N3, c’était un défi intéressant à 18 ans, je ne regrette pas. Maintenant, j’ai peut-être perdu un peu de temps. » Qui est le meilleur entre les deux frangins ? « Question piège ! Joker ! Je lui souhaite d’être meilleur que moi. Sinon, ça veut dire qu’il n’ira pas en Pro A. » En fait, au-delà du choix de trajectoire, Mathieu s’est baladé un temps entre deux postes. Meneur au départ – avec la gâchette facile – c’est Olivier Bourgain qui l’a fait venir en N2 à Boulogne qui l’a repositionné à l’arrière. « J’étais plus à l’aise mais ça m’a pris un peu de temps. » Mathieu part ensuite pour le club de L’Entente des deux Caps toujours dans la région en N2, une saison où il se fait remarquer puis signer par Bordeaux en N1. Une petite saison et Bigote va chercher plus de responsabilités à Cognac. Ça fait trois ans que ça dure. La première saison en 2009-10, c’est la descente. En cours de saison, le club engage coach Maucourant pour reconstruire. Objectif Pro B. La remontée est immédiate et aujourd’hui le club squatte les premières places en N1. « Je veux jouer au-dessus, me tester, les dirigeants le savent », lâche Mathieu, qui a encore un an de contrat. Cette saison, en Coupe contre Limoges le 10 janvier, il a passé 20 points (8/14 dont 4/6 à 3-pts) à la défense du CSP. « Si on a construit notre équipe autour de lui, c’est qu’on pense qu’il peut franchir des étapes », rappelle son coach. « Maintenant, il profite aussi ici d’une organisation tournée vers lui. » « Le meilleur serait de monter avec Cognac », conclut Bigote. Le défi est lancé. n
HAUTEMENT INFLAMMABLE ! L’arrière de Cognac (1,91 m, 27 ans) est le 2e scoreur de N1, seul Français présent dans le Top 8. Cet homme dangereux fait parfois sérieusement grimper le thermomètre ! Par Thomas BERJOAN
Cognac BB
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6 points à 13/22 aux tirs (7/13 à 3-pts) et 3/3 aux lancers pour battre Chartres. 38 points à 9/12 aux tirs (6/8 à 3-pts), 14/14 aux lancers, 40 d’évaluation contre Challans (90-86). Les chiffres donnent le tournis. Deux records personnels, deux records pour la N1 cette saison coup sur coup. « Il y a deux ans, j’avais fait 35 (points) mais l’équipe perdait (Cognac a été rétrogradé en N2 à la fin de la saison 2009-10, ndlr) », nous explique Mathieu. « Cette année, le collectif est déjà en place, on joue bien. J’avais des attentes sur la saison mais je ne pensais pas en mettre autant. » Les chiffres finaux ne rendent pas justice aux formidables coups de chaud dont Mathieu est capable. Contre Chartres, il colle 30 de ses 36 points après la mi-temps. Contre Challans, à la mi-temps, il en était déjà à 28 ! Un serial scoreur. Son arme de prédilection : le tir. Bigote prend 7,7 trois-points par match (42,9%). L’arrière a un bras fantastique (90,3% aux lancers). S’il n’y a pas de shooteur français en LNB, il y en a au moins un en N1 ! « Je suis adroit mais j’essaye de diversifier avec des tirs à trois mètres, provoquer des fautes, parce que sinon, on est vite attendu », poursuit-il. « La grande différence cette saison dans son tir à trois-points, c’est qu’il tire rarement seul », rajoute son coach Philippe Maucourant. « Aujourd’hui, il est connu, respecté, mais il continue à mettre dedans. »
Il a claqué 20 points contre Limoges en Coupe
Frangins flingueurs ! Bigote est le deuxième marqueur de N1 (17,9 pts à 45,4%, 2,5 pds et 1,7 int). « Ce n’est pas un joueur qui peut s’exprimer uniquement derrière la ligne, même s’il doit le faire », détaille son coach. « Il peut jouer partout. Il a une grande habileté technique, même s’il manque de vitesse pour vraiment attaquer les joueurs intérieurs. Ce n’est pas un athlète, mais il n’est pas lent non plus. Il a beaucoup développé
son physique. Aujourd’hui, il doit avoir un peu plus de défi dans son basket. » Mathieu vient d’une famille basket. Sa mère a joué en Ligue à Calais. Son père a été joueur en N3 et son coach au même échelon à Grande-Synthe dans le Nord entre 18 et 20 ans. Cette attache familiale est la raison qui l’a poussée à refuser le centre de formation de Gravelines. Une proposition que son petit frère Valentin (1, 92 m, 20 ans), espoir prometteur (16,4 pts et 3,8 pds) a accepté quelques années plus tard. « Je me suis dit, si vraiment je suis bon, je finirai par avoir
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événement
EUROLEAGUE : LES QUARTS
DEUX « MUST » ABSO avait assuré l’essentiel lors des quatre premières journées du Top 16 en surclassant… l’Espagne. Sienne a en effet enchaîné quatre succès contre des formations d’ACB : +19 au Real (!), +23 et +15 contre Malaga et +14 contre Bilbao. Précédemment, en saison régulière, les Toscans avaient tranquillement mené leur barque dans la très dense poule D (trois quart-de-finalistes : Barcelone, Sienne et
Tandis que le CSKA Moscou et le FC Barcelone s’avancent vers un quart de finale relativement aisé, les deux autres séries s’annoncent serrées et passionnantes. Le Panathinaikos, champion en titre, aura la tâche tout sauf facile contre le Maccabi. Sienne ne dispose d’aucune marge contre les Reds du Pirée. On s’en régale à l’avance. Par Fabien FRICONNET
CSKA – Bilbao Notre cote : 95-5
ZÉRO SUSPENS ?
M
ême avec beaucoup d’imagination, et en faisant appel à la glorieuse incertitude du sport, on ne voit pas bien comment les Basques pourraient, sur une série, inquiéter l’équipe qui a survolé la phase régulière (10-0, +14,1 de moyenne) puis qui s’est baladée au Top 16 (5-1, +16,0), ne concédant qu’une défaite sans conséquence (64-68 à Galatasaray). Une formation, riche d’un potentiel de quinze joueurs de rotation, qui affiche la meilleure attaque (86,1) et se classe numéro 1 aux pourcentages à deux-points, à trois-points (41,1% !), aux passes décisives et à l’évaluation. Une équipe qui intercepte (5e), contre (2e) et ne rate pas beaucoup de lancers-francs (78%). Une machine de guerre, dirigée discrètement par le Lituanien Jonas Kazlauskas, qui peut jouer sur tous les tempo ; et qui s’est offert deux fois le Panathinaikos, l’Olympiakos, Malaga et Efes Istanbul. Un groupe terrifiant qui, outre l’indispensable Viktor Khryapa et le formidable Milos Teodosic, s’appuie à fond sur deux leaders d’une rentabilité confondante : 24,2 d’évaluation pour Andrei Kirilenko en 29 minutes et 19,8 pour le pivot serbe Nenad Krstic en seulement 24 minutes.
En face, malgré sa rotation solide, son jeu cohérent, sa discipline, sa densité physique et son mental, le Gescrap BB va atteindre son seuil d’incompétence. Notons toutefois que, sous la houlette du coach grec Fotis Katsikaris, le club basque a livré une saison remarquable, s’extrayant de la première phase (5-5) en éliminant au passage le voisin Vitoria – cela a dû être doux – puis du Top 16 (4-2) en expulsant le Real. Bilbao s’est notamment payé Olympiakos (+15), Vitoria deux fois, Malaga deux fois, le Fener, le Real et Sienne.
Sienne – Olympiakos Notre cote : 60-40
COMME ON SE RETROUVE…
D
éjà opposés à ce stade l’an dernier, Italiens et Grecs avaient livré une série… étonnante (voir par ailleurs). La Montepaschi, confrontée à un adversaire a priori mieux armé, avait fait jouer son mental, ses automatismes, sa défense et la richesse de son basket offensif. Sienne avait ensuite calé au Final Four contre le Panathinaikos, se classant finalement troisième. Annoncés en léger retrait cette année, ces deux cadres sont toutefois au rendezvous, mais en prenant des chemins différents. La Montepaschi reste certes sur deux défaites mais
De gauche à droite : Kirilenko (CSKA), Lopez (Bilbao), McCalebb (Siena) et Spanoulis (Olympiakos).
Kazan) : 8-2 (contre 9-1 pour le Barça), s’offrant même le scalp des Catalans. Rapidement privée de Rimantas Kaukenas (remplacé par le vétéran Bootsy Thornton), la Montepaschi a pu compter, comme toujours, sur une large palette de cadres (K. Lavrinovic, D. Andersen, D. Moss, Rakocevic, Zisis, etc.) et sur celui qui sera l’homme à abattre pour les Reds : Bo McCalebb. Le « Monténégrin » a tout dévasté (19,3 d’évaluation), shootant à 66% (!). Son festival à Madrid hante les nuits des fans du Real : 25 points à 10/12 et 6 passes, 36 d’évaluation. Finaliste impuissant en 2010 à Bercy, éjecté en quart de finale en 2011, l’Olympiakos est passé par la petite
LE PROGRAMME Quarts de finale
(au meilleur des 5 matches) CSKA Moscou – Bizkaia Bilbao 21, 23, 28 mars et, si besoin, 30 mars et 4 ou 5 avril
Panathinaikos Athènes – Maccabi Tel-Aviv 21, 23, 28 mars et, si besoin, 30 mars et 4 ou 5 avril
Montepaschi Siena – Olympiakos Le Pirée 20, 22, 27 mars et, si besoin, 29 mars et 4 ou 5 avril
FC Regal Barcelona – Unics Kazan 20, 22, 27 mars et, si besoin, 29 mars et 4 ou 5 avril
21 Barcelone – Kazan
s’appuie sur une attaque très balancée (8 joueurs à 7 points ou plus) au sein de laquelle émerge le meilleur joueur d’Euroleague depuis quelques années, Dimitris Diamantidis, qui sera fatalement ciblé par le Maccabi ; d’où l’importance énorme des prestations de Nick Calathes, souvent déterminantes, notamment en finale l’an dernier, justement. Traditionnellement adepte d’un jeu relativement débridé, très porté sur l’offensive et l’euphorie, notamment à domicile (7 victoires et une seule défaite, contre le Barça, à la Nokia Arena), le Maccabi, sous la houlette de David Blatt, est désormais beaucoup plus solide. Une fois Jordan Farmar parti, les Israéliens ont resserré leur défense et, avec les montées en puissance de Richard Hendrix et Keith Langford, se sont bâtis une attaque cohérente et équilibrée (cinq joueurs au-delà des 9 points).
OLUS
E
Notre cote : 60-40
LE CHAMPION EN DANGER
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e remake de la finale 2011 (à Barcelone, le Pana avait contrôlé le Maccabi, 78 à 70) promet beaucoup. Ces deux formations, qui ont l’occasion de rallier leur 11e (Pana) ou 12e (Maccabi) Final Four, sont certes restées en retrait des deux « patrons », le CSKA et le Barça, mais la bataille entre les deux cerveaux du banc (Zeljko Obradovic au Pana et David Blatt au Maccabi) n’est pas loin d’être ce qui se fait de mieux en Europe. Le club grec, qui convoite une septième couronne en dix-sept ans (!), apparaît un peu moins brillant que par le passé mais l’on disait déjà cela l’an dernier, et la valeur du banc (Jasikevicius, Logan, Perperoglou, Maric, Kaimakoglou, Tsartsaris, Vougioukas) – comparable à celle du Maccabi d’ailleurs (Papaloukas, Mallet, Pnini, Burstein, Bluthenthal, Hendrix) – situe bien la puissance de feu des Greens. Ceux-là en ont d’ailleurs profité pour casser leur image en première phase, en marquant la bagatelle de 83,4 points, avant, au Top 16, de se replier sur l’essentiel (seulement 65,6 points encaissés). Hormis une défaite sans conséquence à Bamberg (-3), le Pana n’a pas grand-chose à se reprocher. Obradovic
De gauche à droite : Diamantidis (Pana), Hendrix (Maccabi), Navarro (Barça) et Savrasenko (Kazan).
PAS NÉCESSAIREMENT UN « SWEEP »
xiste-t-il un scénario qui verrait le club russe, nouveau venu dans la compétition reine, pousser le Barça dans les cordes ? Cette saison, une seule équipe est venue à bout du champion d’Europe 2010 – privé de « son » Final Four l’an dernier par le Pana – et cela date. En effet, la seule défaite des Catalans remonte au 15 décembre. C’était à Sienne, ça s’était joué à pas grand-chose (-3) et il avait fallu un Juanca Navarro inhabituellement en galère (2/10 aux tirs). Pour le reste, le Barça a étrillé tout le monde : 15-1 et un écart de moyen de 15,0 points. Le club tatar a payé pour savoir lors de la première phase. Le 3 novembre, le Barça avait fait la fête en Russie : 59% de réussite aux tirs et un score final de 93 à 65. Erazem Lorbek, notamment, s’était amusé comme un petit fou dans la raquette de l’Uniks (Savrasenko, Jawai, Veremeenko, Wilkinson) : 24 points à 11/13. Au retour, le 8 décembre, la formation d’Evgeny Pashutin avait mieux tenu la distance, au Blaugrana (50 à 63), conformément à son talent défensif (67,4 points encaissés en moyenne). Lors de la saison régulière, les Russes avaient joué une partition impeccable, ne s’inclinant que contre le Barça (deux fois, donc) et la Montepaschi à Kazan (mais ils avaient gagné à Sienne), lessivant par ailleurs les « petits » de la poule (Galatasaray, Ljubljana et Gdynia). Au Top 16, Kazan a apparemment baissé de pied (trois défaites pour finir) mais, en vérité, les Russes avaient fait le nécessaire lors des trois premières journées (victoires contre le Fener, Milan et… au Panathinaikos). n
IL Y A UN AN
DÉROUTANTS ET MAGNIFIQUES
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es quarts de finale 2011 n’avaient respecté aucune logique. Ou plutôt si, une : l’avantage du terrain n’avait presque servi à rien. Certes le Real Madrid avait été bien heureux de finir chez lui son épuisante série contre Valencia, afin de rallier le Final Four de… Barcelone, mais le Barça, Vitoria et Olympiakos, tous trois vainqueurs du premier match chez eux, n’avaient pas compris ce qui leur était arrivé par la suite : trois défaites de rang – un « mini sweep » – et une sortie brutale. Le revirement le plus spectaculaire avait été l’œuvre de la Montepaschi. Le champion d’Italie avait été ridiculisé en ouverture au Pirée (41-89 !) puis, comme libéré par
cette dérouillée, avait giflé trois fois les Reds (82-65, 81-72 et 88-76). Cueilli à Vitoria en ouverture (70-76), le Maccabi avait ensuite lâché les
EB via Getty Images
Panathinaikos – Maccabi
Photos : EB via
Getty Images
porte en 2012. Inopérants, ou presque, en déplacement (6 défaites pour 2 succès, à Nancy et Efes), les Reds ont dû finir par trois victoires pour s’extraire de la phase régulière, puis passer Galatasaray au point average pour survivre au Top 16. L’effectif est plutôt dense, quoique sans génie, et Vassilis Spanoulis (18,1 points à 51% et 4,1 passes) est une terreur. Et puis, gare, le coach est Dusan Ivkovic, ce qui est tout sauf neutre.
Notre cote : 85-15
chevaux et les Basques n’avaient trouvé aucune réponse (83-81, 81-60 et 99-77). Mais le résultat le plus étonnant était venu de la série entre les deux derniers champions d’Europe, le Panathinaikos et Barcelone. Invaincu depuis sept matches (6-0 au Top 16), le Barça pensait
peut-être avoir fait le plus dur en venant à bout, au couteau (83-82), d’un Pana moins armé que les autres années, mais les hommes de Zeljko Obradovic avaient ensuite fait craquer les Catalans. En remontant seize points au match 2 au Blaugrana (75-71), en bouclant l’affaire aux lancersfrancs au match 3 (76-74) puis en terminant le travail à Athènes (78-67). Dimitris Diamantidis (photo) avait été exceptionnel (18,0 points et 4,7 passes).
F.F.
LES QUARTS 2011 Panathinaikos élimine Barcelone 3-1 Maccabi élimine Vitoria 3-1 Real élimine Valencia 3-2 Sienne élimine Olympiakos 3-1
22 NENAD KRSTIC (CSKA MOSCOU)
NOUVEAU DÉPART Il restait sur plusieurs années sans saveur aux États-Unis. Durant le lockout, il a quitté la NBA pour retrouver l’Europe. Aujourd’hui avec l’armada moscovite, Nenad Krstic (2,12 m, 28 ans) est quasiment inarrêtable. Andrei « AK47 » Kirilenko en mitrailleur, le pivot serbe en finisseur. Au CSKA, ça dynamite, ça disperse, ça ventile ! Par Yann CASSEVILLE
l’instar d’un Tony Parker, né en 1982, Krstic, issu du cru 1983, semble pratiquer actuellement le meilleur basket de sa carrière. Celui qui, depuis décembre 2006 et une rupture des ligaments du genou, voyait son influence diminuer en NBA fait taire les « krstic » et est de nouveau en pleine lumière sur la scène européenne. En Euroleague, compétition qu’il avait déjà disputée entre 2001 et 2004 avec le Partizan, il détient actuellement la 4e évaluation, à 19,8 de moyenne. Ramené sur 40 minutes, ce chiffre est effarant : 33,6 d’évaluation ; seul Andrei Kirilenko fait mieux, tout juste (33,8). « Je veux montrer que j’ai progressé en tant que joueur et que je peux être le leader d’une équipe », disait Nenad� en paraphant son contrat… avant que le Tsar Kirilenko ne rejoigne lui aussi les rangs moscovites. Toutefois, AK47 ou pas, le CSKA empile les victoires et Krstic les paniers. Lorsque le Russe s’est blessé, le Serbe a pris les choses en main, raflant le titre de MVP du mois de novembre en Euroleague. « J’aime la pression. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de revenir en Europe. Chaque match compte, c’est vraiment très différent de la NBA. » Un discours qu’il répète à l’envi.
Affamé de titres En plus des responsabilités, Krstic a rejoint le CSKA pour gagner. Son palmarès (médaille d’argent à l’Euro 2009, le titre et la coupe de Serbie) pourrait fortement s’allonger dans les mois à venir. Le CSKA rêve de triple-couronne : Euroleague (leur bilan de 15-1 est le meilleur avec celui de Barcelone), VTB
Hans-Martin Issler/Getty Images
« J’aime la pression, c’est l’une des raisons pour lesquelles je suis revenue en Europe »
C
haque jour ou presque, après chaque sortie du Thunder ou des Celtics, son nom est cité dans la presse américaine. « Pourquoi diable Boston a envoyé Kendrick Perkins et Nate Robinson à Oklahoma City contre Jeff Green et Nenad Krstic ? » La question ne cesse d’engendrer les réactions. Pendant que le débat perdure, Krstic, lui, a déjà tourné la page, les pages. Celle de son transfert à Boston, celle de sa fin de saison avec les Verts, et celle du lock-out. Agent libre l’été dernier, le pivot serbe, passé de 16,4 points en 2006-07 à New Jersey à 8,1 en 2010-11, savait que son avenir en NBA était aussi incertain que celui de la « Grande Ligue » en ellemême. Quelle équipe ? Et pour quel contrat ?
Comme à l’été 2008, où il avait quitté New Jersey pour le Triumph Moscou (avant de retourner en NBA en décembre quand le Thunder l’avait appelé), le produit du Partizan Belgrade a de nouveau opté pour un retour en Europe, au CSKA. Avec à la clé un contrat de 6 millions d’euros sur deux ans qui fait de lui, à égalité avec Andrei Kirilenko, son coéquipier, le joueur le mieux payé du championnat russe, la PBL, sur la saison.
Plus fort que jamais Au moment de sa signature à Moscou, Andrey Vatutin parlait d’un joueur « dans le meilleur âge pour un basketteur », compilant « expérience, force et compréhension du jeu. » Le président du CSKA avait vu juste. À
League (13-2, 1er de leur groupe) et PBL (11-1, 1er). Moscou, éliminé dès le premier tour de l’Euroleague la saison passée, et Krstic, sorti avec la Serbie en quart de l’Euro par la Russie, sont tous deux affamés. Revanchards. « Nous essayons de jouer chaque match comme si c’était le dernier. » À l’issue de cette saison, le pivot pourra, une troisième fois, franchir l’Atlantique, disposant d’une clause de départ pour la NBA. « J’ai toujours rêvé de jouer en NBA, ça a toujours été mon but, et peut-être qu’un jour j’essaierai d’y retourner », commentait-il l’été dernier. D’ici là, peut-être le CSKA sera-t-il monté sur le toit de l’Europe. Peut-être aussi qu’Oklahoma City deviendra champion NBA. Alors, l’un des débats de la presse américaine prendra fin. En échangeant Kendrick Perkins contre Nenad Krstic, Boston aura fait deux heureux : OKC et Moscou... n
MONSIEUR EFFICACITÉ Compétition
MJ Min
Euroleague
16
24
61,8 78,8
%
LF Rbds Pds Pts 6,3
0,7 14,7
VTB League
11
18
57,4 63,8
3,3
0,7 10,5
PBL
9
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échos EUROPE JÉRÔME MOÏSO
Hervé Bellenger/IS
FIN DE L’AVENTURE UKRAINIENNE
Le coach Jonas Kazlauskas, Mickaël Gelabale et Kresimir Loncar.
• Après avoir signé en Chine (15,3 points, 11,8 rebonds et 1,8 contre en moyenne) il y a deux ans, Jérôme Moïso était revenu sur le Vieux Continent en décembre 2011 afin de redynamiser sa carrière. En Ukraine, à Dnipropetrovsk, il espérait recevoir un rôle suffisamment important pour se refaire une santé en Europe. Si sa ligne statistique (7,7 points et 6,6 rebonds en 19’) s’y est avérée correcte, l’intérieur français n’ira pas au terme de son contrat et quitte le club de milieu de tableau de Dnipro, après dix matches seulement. Gêné par un pépin physique au
KHIMKI, TAILLÉ POUR EMBÊTER
ÉTERNELS SECONDS ? E
n Russie, personne ne peut suivre le rythme infernal imposé par la machine du CSKA. Ni le Lokomotiv Kuban (4e) d’Ali Traoré, ni les joueurs du Triumph Lyubertsy (3e) emmenés par Davon Jefferson ne semblent en mesure de hisser leur basket à la hauteur de celui de la Dream Team moscovite (1er) d’Andrei Kirilenko, Milos Teodosic, Victor Khryapa, Nenad Krstic, Ramunas Siskauskas et Alexey Shved. Personne, sauf une équipe d’irréductibles combattants, de perpétuels outsiders, d’éternels seconds. Cette équipe, c’est celle du Khimki Moscou, à la deuxième place du classement du championnat russe. Une position que le club a l’habitude d’occuper : si le CSKA impose sa suprématie sur le championnat russe depuis 2003, l’équipe du BC Khimki s’est juchée en finale lors des quatre dernières éditions, une performance se soldant systématiquement par de lourds revers.
Seul tombeur du CSKA cette saison Cette année encore, le CSKA est clairement au-dessus. Que ça soit sur le papier ou au classement, les hommes de Jonas Kazlauskas dominent leurs dangereux colocataires. Mais les joueurs du Khimki Moscou ont du talent à revendre, et un sentiment de revanche qui ne
cesse de croître depuis plusieurs saisons. Début décembre, ils ont même infligé la première – et toujours unique sur les terres russes cette saison – défaite au CSKA Moscou, en dominant le puissant leader 75-65 grâce aux 19 points et 8 rebonds de Sergey Monya. Depuis, le CSKA n’a pas perdu une seule rencontre (onze victoires pour un seul revers). Quant au BC Khimki, ses huit succès en dix matches lui permettent d’être la seule équipe à accrocher le leader. L’échec au tour qualificatif de l’Euroleague leur a permis de faire de l’Eurocup la grande priorité de cette saison, comme l’assurait Mickaël Gelabale à BasketNews la semaine dernière. Avec une défaite en douze matches dans l’antichambre de l’Euroleague, le Khimki Moscou s’est facilement hissé en quart de finale où il affrontera le Lokomotiv Kuban. Comme toujours, le club est bien placé dans toutes les compétitions auxquelles il participe. Désormais, il s’agit d’aller jusqu’au bout.
Leur réputation n’est plus à faire Comme bien d’autres équipes FIBA, le BC Khimki était de ces clubs qui espéraient voir le lock-out NBA ne jamais s’achever. Ce dernier leur avait en effet permis d’accueillir Austin Daye – mais l’équipe s’en était rapidement
séparé, déçue par le rendement de l’ailier des Pistons – et Timofey Mozgov, désireux de rejouer dans le club qui l’a propulsé en NBA. En renforçant le roster de Khimki jusqu’à la reprise de la compétition outre-Atlantique, le géant russe (16,2 points à 72% et 5,6 rebonds) avait lancé l’équipe sur une dynamique qu’elle n’a pas encore perdue. Confirmant saison après saison, match après match, son statut de poil à gratter du basket européen, le club a su également s’offrir les services de l’ancien meneur NBA Chris Quinn (8,2 points et 2,1 passes), qui complète la paire russe Sergey Monya-Vitaly Fridzon et le duo croate Zoran Planinic-Kresimir Loncar. Un effectif taillé pour embêter. En constants progrès depuis plus d’une décennie, le BC Khimki échoue inéluctablement à une marche des trophées nationaux et européens qu’il convoite. Si l’Eurocup semble à sa portée, un exploit sera nécessaire pour surpasser enfin le rival de toujours en championnat. « Je crois en nos chances, j’aime l’équipe que nous avons et la pression que nous nous mettons nous-mêmes », assure l’arrière de Khimki, Thomas Kelati. « On ne se soucie pas vraiment de qui sera l’adversaire. » Et ils ont bien raison, puisqu’ils ont déjà certifié qu’ils pouvaient battre le CSKA cette saison. Alors, pourquoi pas ? n Gaétan SCHERRER
J.F. Mollière-Castoria
Depuis sa création il y a quinze ans, « l’autre » équipe moscovite se développe avec brio dans l’ombre d’un voisin pour le moins envahissant, le CSKA. L’année 2012 serait-elle enfin celle des outsiders du BC Khimki ?
genou, Moïso (33 ans) est donc désormais sans club. L’occasion de se souvenir que pour retrouver le dernier coup d’éclat du Français en Europe, il faut remonter en 2008 : sous l’uniforme de la Joventut Badalone, Moïso avait été sélectionné dans l’équipe-type de l’Eurocup ; en finale de la compétition, auteur de 10 points, 7 rebonds et 4 contres, il avait réalisé une superbe performance défensive en contenant un certain Marc Gasol. G.S.
Agenzia Ciamillo-Castoria/E.Pozzo
échos EUROPE
ADAM WOJCIK
LE ROI POLONAIS
I
l a 42 ans, est joueur professionnel de basket depuis 25 ans, a remporté sept titres de champion de Pologne, a terminé quatre fois meilleur joueur du championnat, mais a sans doute atteint l’apogée de sa carrière mercredi dernier. Adam Wojcik, véritable institution du basket polonais, est devenu le premier joueur à passer la barre des 10.000 points au sein de son championnat national ; un total qu’il aurait pu largement améliorer s’il n’avait pas passé quatre saisons à l’étranger – dont la Belgique où il a remporté le championnat avec le Spirou Charleroi en 1997. C’est à Wroclaw, ville où il commencé sa carrière, qu’Adam Wojcik a sans doute réalisé le dernier exploit de son immense parcours. Dans une salle comble pour célébrer ce moment historique, il lui faut moins de cinq minutes pour rentrer les trois paniers nécessaires au record. Sur
un lay-up renversé, il score ses 10.000e et 10.001e points, lève le doigt au ciel et tombe dans les bras de ses coéquipiers et du staff. Le match est alors arrêté pour lui permettre de troquer son numéro 10 contre un maillot inédit, portant évidemment le numéro 10.000. La rencontre n’a fait que commencer, mais déjà le gratin de la balle orange nationale décide de lui offrir une médaille et un trophée, au bord du parquet : Wojcik se prête à une séance photo en plein premier quart-temps, pendant que ses adversaires patientent tranquillement en attendant que le match reprenne. Au terme d’une confrontation à sens unique en faveur des locaux, le héros du jour, affichant un sourire gêné, est installé sur un trône au milieu du parquet, où on lui offre deux nouveaux trophées avant d’être orné d’une couronne. Voilà comment on célèbre un vrai champion ! n Gaétan SCHERRER
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ANALYSE
KYRIE IRVING EST LE N°1 ESPÉRÉ
CLEVELAND Jim McIsaac/Getty Images
TIENT LE BON NUMÉRO Ricky Rubio out pour la saison, Kyrie Irving a déjà les deux mains posées sur le trophée de rookie de l’année. Mais à Cleveland, franchise récemment traumatisée, le meneur – qui ne fêtera ses 20 ans que le 23 mars – est déjà un peu plus que cela. Par Jérémy BARBIER
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inies les tribunes incendiaires dans les colonnes du premier journal de l’Ohio et les politesses échangées à distance avec le commissionnaire Stern, Dan Gilbert est aujourd’hui un propriétaire apaisé. La récente hémorragie de la franchise stoppée, Kyrie Irving a redonné de l’allant au grand argentier des Cavs. « L’année dernière a évidemment été très difficile et c’est excitant pour tout le monde ici de voir ce gamin grandir avec nous aujourd’hui », souriait le proprio à l’ouverture de la saison. « Imaginez simplement à quel point K.I. sera bon quand il aura 20 ans », tweetait-il encore la semaine dernière, quelques secondes après que
pourquoi après avoir pleuré, boudé et conspué King sa nouvelle star eut exécuté les Nuggets à quatre James, Cleveland commence enfin à se projeter secondes de la sirène. vers l’avenir. « Mais vous ne prenez pas un gars à la Irving, vingt printemps dans huit jours, n’a pas première place de la Draft en pensant qu’il va être simplement été bon cette saison, il a déjà été simplement dans la moyenne », rapdécisif. Meilleur débutant de la ligue pelle logiquement Byron Scott. en janvier (18,9 pts, 4,7 pds et 3,2 rbds) Il y a encore trois mois, le quatrième puis février (19,3 pts, 5,6 pds et 3,8 rbds), numéro 1 dans l’Histoire de la le Cav est l’un des trois seuls NBAers Anthony Parker en compagnie de D-Wade et D-Rose à franchise divisait pourtant l’opinion. avoir inscrit au moins deux paniers pour Indiscutablement doué, l’éphémère la gagne à moins de cinq secondes du buzzer cette meneur de Duke, limité à onze petits matches NCAA année. Ajoutons deux lancers victorieux sur le gong pour cause de blessure, oscillait dans les prévisions contre Sacramento et tout le monde comprendra entre le diamant brut et le premier choix par défaut
« Il est déjà si bon, si mature »
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ANALYSE
Le projet de Byron Scott Un an après avoir manqué l’occasion de coacher un double MVP, Byron Scott a fait de la progression de son rookie une affaire personnelle. « Je ne veux pas paraître prétentieux mais vous regardez le meilleur mentor possible pour Kyrie », lançait l’ex-coach de New Orleans aux journalistes dès le premier jour du training camp. Et l’ancien Laker de rappeler qu’en la matière, ses références parlaient en sa faveur. « J’ai été dans cette situation avec Chris Paul. » Dans un style légèrement plus orienté vers le scoring (18,4 pts, 22e en NBA) que la gestion pure et dure (5,4 pds, 21e), l’impact immédiat du rookie n’est pas sans rappeler celui de CP3 à ses débuts. « Si vous avez les capacités pour devenir un très bon joueur, vous le deviendrez sous B-Scott », juge d’ailleurs le Clipper, toujours très lié à son ancien mentor. Si le rookie a tout le loisir de s’exprimer (31 minutes/match), Scott ne lui a encore donné ni les pleins pouvoirs, ni le statut de vache sacrée. « Ce n’est pas encore son équipe », tranchait récemment l’entraîneur. « Il est confortable pour quelqu’un de l’extérieur de dire qu’il est l’un des meilleurs meneurs de la ligue mais moi je le vois tous les jours et je sais qu’il y a beaucoup de choses qu’il doit améliorer. » Défensivement pour commencer, Irving n’a pas toujours fait l’effort d’empêcher ses rivaux immédiats de réaliser des matches pleins. Fin janvier, coach Scott rentrait ainsi publiquement dans le lard du première année après que ce dernier se fut fait dominer par C.J. Watson, back-up de Rose à Chicago. « Vous allez croiser chaque soir un gars qui peut jouer donc si vous n’êtes pas prêt, paresseux ou tout simplement pas dedans, vous allez vous faire bouffer. Quand il commencera à mieux défendre et à imprimer le rythme que je désire, alors ses minutes augmenteront. »
shoote », reconnaît Byron Scott. Technique individuelle mise à part, l’apport d’Irving peut déjà se juger d’après les résultats de son équipe. Quand l’effet John Wall reste imperceptible à Washington (32-89) et que Sacramento gagne Un meneur shooteur seulement 30,7% de ses matches depuis l’arrivée « Coach Scott m’a amené au trophée de rookie de Tyreke Evans, Cleveland voit déjà poindre les de l’année et il semble qu’il est sur le point de le bourgeons du renouveau. Voiture balai de l’Est la refaire », avance déjà Chris Paul. Attribuée deux saison dernière (19-63), l’ex-cador de la conférence fois à des points guards ces trois dernières saisons pointait à 41% de victoires et un petit succès du (Rose 2009, Evans 2010), la récompense ne sert déjà huitième « spot » après le final plein de sang-froid plus de juge de paix. Au sein d’un championnat où de son jeune patron à Houston dimanche dernier le poste 1 accapare un (16 de ses 21 points pouvoir grandissant, le Cav dans les cinq dernières sera avant tout évalué sur minutes). « Quand arrive la qualité de ses opposile quatrième quart, j’ai tions avec ses confrères emmagasiné suffisamKyrie Irving directs. Dans cette caste ment d’informations sur puissante, le bizut a déjà développé une spécialité ce que réalisent les défenses, toutes les petites erqui peut le distinguer de la meute. « Sa façon de reurs qu’elles font et dont je n’ai pas profité pendant finir au cercle », avance Anthony Parker. « Il trouve les trois premiers quarts », explique celui qui, depuis simplement un moyen et cela rentre. Main droite, un bon mois, marque 8,6 points en moyenne dans le main gauche, c’est incroyable à voir. » dernier acte. La différence la plus notable, Irving la réalise en ré« Ce jeu est pour moi une bataille mentale. » alité derrière la ligne (40,8%), une zone d’expression Stratège fin et précoce, Irving punit ses adverdésertée par nombre de ses homologues et où le saires à hauteur de 3,4 points lors des 180 ultimes rookie possède une arme que Russell Westbrook secondes des parties, le troisième meilleur total (31,9%), Derrick Rose (29,1%), Tony Parker (26,5%) de la ligue cette saison. Vous avez dit clutch ? « À ou Tyreke Evans (22,9%) utilisent avec irrégularité et ce moment précis de sa carrière, il est simplement dont certains comme John Wall ou Rajon Rondo (0,6 meilleur que ce que nous avions espéré », analyse tentative/match) sont aujourd’hui dépourvus. « Je sobrement Byron Scott. Cleveland avait au moins suis un peu surpris par ses chiffres et la façon dont il besoin de cela pour remonter la pente… n Message reçu 5/5 et leçon vite assimilée par le bizut, plus actif (2,0 steals), moins dispendieux (1,8 ballon perdu) et donc davantage responsabilisé (36 minutes) sur la première quinzaine de mars.
« Pour moi, ce jeu est une bataille mentale »
ÉQUIPE NATIONALE
CE SERA LE TEAM USA ! Né en Australie où son père basketteur a un temps fait carrière, le meneur des Cavs ne deviendra pas la nouvelle vedette des Boomers.
A
vant même de poser un orteil chez les professionnels, l’Australo-américain avait entouré au feutre rouge les Jeux de Londres sur son calendrier. S’il n’a pas remis les pieds en Australie depuis 17 ans – « c’est un très long vol, presque 17 heures » – Irving, trop léger pour taper aux portes du Team USA dès cette année, s’est un temps vu faire duo avec Patty Mills sous le maillot des Boomers à Londres. « Je crois vraiment que j’aurais une meilleure chance de jouer pour l’Australie que les USA, tout simplement parce que je vais être un jeune joueur dans cette ligue », expliquait-il avant même d’être sélectionné par les Cavs. « Pouvoir jouer pour l’Australie, pour mon pays, ce serait une super opportunité. » Une opportunité largement tiraillée par la perspective de prétendre un jour aux fastes des armadas de la bannière étoilée. « Je ne vais fermer aucune porte. » L’opportunisme affiché du jeune basketteur ne servira finalement personne cet été. Sans savoir s’il pouvait réellement embrasser une carrière internationale en compagnie des Aussies – Irving a déjà joué une campagne avec les U18 américains – l’ex-meneur de Duke a décidé de préparer sa candidature au roster US des Jeux 2016, certain d’y retrouver une vieille connaissance sur le banc. « J’ai su que coach K coacherait en 2016 et l’opportunité de jouer à nouveau pour mon coach a facilité ma décision. » Une excuse plus qu’une véritable motivation, le contrat de l’actuel entraîneur du Team USA arrivant à son terme à l’issue des prochains J.O.
J.B.
David Liam Kyle/NBAE via Getty Images
d’une cuvée estimée faiblarde dans son ensemble. 35 matches ont classé le meneur dans la première catégorie. S’il n’est pas plus athlétique, plus rapide ou plus complet que les autres représentants de la génération montante à son poste, le MVP du récent Rookie Challenge, excellent finisseur (49,8% à deux-points), surprend la ligue par la justesse de sa partition individuelle et la maturité de son orchestration. « Il réalise plus d’actions décisives que n’importe qui dans l’équipe », juge Anthony Parker, vétéran dithyrambique. « Son calme, son contrôle, sa compréhension du jeu, savoir quand et comment attaquer… Il est déjà si bon, si mature. »
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LA GAZETTE DE LA NBA
LES MAVERICKS EN CHUTE LIBRE
C’est pas la joie pour Carter, Nowitzki et Odom (en médaillon)
QUE SE PASSE-T-IL À DALLAS ?
Alors qu’on pensait que le champion allait mieux, le voilà qui enchaîne sept défaites en à peine douze jours depuis le All-Star Week-end. Avant de penser à conserver son titre, Dallas devra déjà lutter pour atteindre les playoffs.
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AE via Getty Ima Glenn James/NB
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C’est comme si tout était flou. Et honnêtement, ça n’a pas vraiment été fun jusqu’à présent. » Rick Carlisle, le coach de Dallas, tire un peu la gueule après ce road trip désastreux. Deux victoires, sept défaites, dont un superbe trois défaites en trois soirs face à des équipes de bas de tableau (Phoenix, Sacramento, Golden State). Les Mavericks sont à la rue au niveau des résultats depuis dix jours, et la sanction au classement est immédiate. En début de semaine, ils pointaient ainsi à la septième place de la conférence Ouest, une victoire seulement au-dessus de Minnesota, neuvième. « C’est difficile mais je ne vais pas chercher d’excuse dans le calendrier », déclare, beau joueur, coach Carlisle. « C’est simple, on ne joue pas assez bien pour gagner des matches », explique Lamar Odom.
« L’alchimie n’est pas là. Des fois, il faut savoir sortir ses tripes. On rebondira. »
La question Odom Lamar Odom justement. L’une des principales déceptions de ce début d’année. Le meilleur sixième homme de la saison passée a vu ses stats divisées par deux (de 14,4 points à 7,5 points) et son attitude est loin de plaire à tout le staff de Dallas. « Je suis déçu de son investissement », déclarait Carlisle la semaine dernière. « On a beaucoup travaillé pour lui. Je suis quelqu’un de patient. Mark Cuban est patient. Notre équipe est patiente. Mais la patience a des limites. » Absent quelques jours pour aller au chevet de son père, malade, Odom s’est donc vu mettre une sérieuse pression à son retour. Une situation que l’homme connait bien. « Je vous disais il y a deux mois que Lamar peut devenir
un élément primordial de notre réussite en playoffs », rappelle Dirk Nowitzki. « C’est un joueur complet comme peu d’équipes en possède. Donc s’il joue dur tous les soirs, tout se passera bien. » Difficile, de toutes manières, de tout rejeter sur le pauvre Odom. Les prises de décisions de l’équipe sur les possessions importantes posent question. Tout comme sa capacité à attaquer les troisièmes quart-temps. Cette saison, Dallas est officiellement l’équipe la plus âgée de la ligue, avec un peu plus de 30 ans de moyenne pour l’effectif. Et l’accumulation des matches semblent peser sur les jambes de certains. Pourtant, dans toute cette morosité ambiante, certains observateurs continuent d’y croire. « Il n’y a aucun souci à Dallas », disait sur la chaîne TNT un Shaq bien sûr de lui. « Une fois que vous gagnez un titre, vous savez comment recommencer. Pour l’instant, ils attendent les playoffs. En playoffs ils sauront comment redevenir chauds. » Sauf que les playoffs il faudra déjà les atteindre. Et pour ça, il faudra notamment contenir les retours de Minnesota et de Portland, hors des playoffs pour l’instant. n Rémi REVERCHON, à Los Angeles
• C’est ce jeudi soir que les transferts prendront fin pour cette saison en NBA. Autrement dit un paquet de mouvements devraient avoir lieu dans la journée... Après Jeff Green, c’est au tour de Chris Wilcox de voir sa saison prendre fin en raison de problèmes cardiaques. Le deuxième Celtic à avoir des soucis de cœur dans l’année. Inquiétant, cette poisse du côté de Boston... À l’heure où vous lirez ces lignes, Ian Mahinmi sera devenu, ou sur le point de l’être, papa pour la première fois! Un trophée de plus dans la carrière du pivot des Mavs! Félicitations à lui ainsi qu’à la maman... On apprécie le panache de J.R. Smith qui poste sur Twitter une photo, que l’on qualifiera de « suggestive », de sa copine. La NBA sanctionne l’arrière des Knicks d’une amende de 25.000 dollars, mais le public apprécie. Pour les fans de Google, la demoiselle se nomme Tahiry Jones.
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
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• C’est la somme, en millions de dollars, que réclame Kris Humphries à son ex-femme, Chris Chambers/Getty Images
Rocky Widner/NBAE via Getty Images
EN BREF
Kim Kardashian. Selon le site web TMZ, l’intérieur des Nets a lancé un ultimatum à la pseudo star de la télé réalité « Keeping up with the Kardashians. » Soit celle-ci lui paye la somme, soit il se lance dans un processus judiciaire qui pourrait coûter très cher aux deux en terme d’image. Selon son avocat, la démarche du basketteur « n’aurait rien à voir avec l’argent. » Celui-ci a d’ailleurs déjà touché près d’un million de dollars grâce aux droits photos et télé de leur mariage. Bref, un bel épisode de plus à ce mariage d’amour qui aura duré 72 jours. R.R.
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LA GAZETTE DE LA NBA
GERARD DROUOT PRODUCTIONS PRÉSENTE
BLESSURE
Sam Forencich/NBAE via Getty Images
LA NBA AIME RUBIO C ’est le week-end dernier que la sale nouvelle est tombée. La veille, en fin de match face aux Lakers, Ricky Rubio (21 ans, 10,2 points et 8,2 passes) a un contact malheureux avec Kobe Bryant et reste au sol. L’IRM passée confirme les inquiétudes : rupture des ligaments croisés du genou gauche, six mois d’absence et saison donc terminée. Une blessure qui met un stop à la superbe année rookie du meneur des Timberwolves. Mais une blessure qui permet surtout de faire éclater la popularité incroyable du passeur fou parmi ses collègues
dans la ligue. Pendant 24 heures, sur Twitter, c’est un véritable déferlement de messages de soutien au jeune Espagnol. « Pensée pour Ricky Rubio ! Je te souhaite une guérison rapide et réussie », signé @KingJames, l’ailier de Miami. Message de Baron Davis : « Rubio, j’en reviens pas... Merde ! Je prie pour toi ! Reviens vite, tu seras meilleur que jamais ! » Stephen Curry, collègue de la Draft 2009 ! « Des prières pour Ricky Rubio. Garde la tête haute et je te souhaite une guérison rapide. » n R.R.
NCAA : MARCH MADNESS
C’EST PARTI !
C
e jeudi soir, l’Amérique toute entière ressort des tiroirs les vieux pulls de sa fac et s’apprête à bouffer du basket à la télé non stop pendant trois semaines. Comme chaque année, le tournoi universitaire national va mobiliser l’attention de tous, jusqu’à la Maison Blanche (chaque saison Barack Obama remplit ainsi son « bracket » présidentiel, son tableau de prédictions). Cette année, le comité de sélection a nommé comme tête de série numéro 1 les facs de Syracuse, North Carolina, Michigan State et Kentucky. Si on a beaucoup parlé de Kentucky, et de son contreur fou Anthony Davis (18 ans, 2,08 m, probable numéro un de la prochaine Draft), c’est aussi la fac de Duke (tête de série
Streeter Lecka/Getty Images
numéro 2) qui attire les regards. Dans ses rangs, quelques monstres en devenir : Austin Rivers (19 ans, 1,94 m, en photo), fils de Doc, arrière au talent pur phénoménal ou encore Seth Curry (21 ans, 1,85 m), frère de Stephen des Warriors, véritable gâchette comme tout bon Curry qui se respecte. Bref, 64 équipes qui vont en découdre pour atteindre, le premier week-end d’avril, le Final Four à la Nouvelle-Orléans. Côté Français, une déception. Le principal attrait de ce tournoi s’appelait Will Yeguete, de la fac de Florida. Sauf que le Bordelais s’est fracturé le pied lors de son tournoi de conférence, et sa saison est donc terminée. n R.R.
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PORTRAIT
TY LAWSON (DENVER NUGGETS)
PÉPITE SURPRISE ! On a pour habitude de dire que les Nuggets n’ont pas de star. Mais en plus, lorsque les deux joueurs les plus en vue du groupe, Nene et Gallinari, se blessent, on imagine un effondrement. Sauf que c était sans compter une petite boule de muscle (1,80 m, 24 ans), un joueur au parcours étonnant. Par Thomas BERJOAN
«
J’ai entendu dire qu’il était… contrarié ! » Ty Lawson pouvait avoir le sourire en début de semaine dernière. En effet, ce n’est pas tous les jours qu’un membre relativement anonyme de la ligue vole le titre de joueur de la semaine pour la conférence Ouest au prince Kobe Bryant. « J’ai vu les stats de Kobe », a ajouté sobrement le meneur de Denver. « En ce qui me concerne, je vais simplement continuer de jouer dur. » Ty est en effet devenu le premier joueur de Denver à rendre sur une semaine une copie supérieure à 20 points, 11 passes et 7 rebonds depuis Fat Lever en 1989. Ajouté aux quatre victoires consécutives des Nuggets entre le 29 février et le 5 mars et Kobe Bryant, en dépit de trois victoires sur la même période avec des chiffres qui font tourner la tête (31 pts puis 38 pts et enfin 33 pts) a dû s’incliner. Il faut dire que Lawson s’est fait un nom sur ces matches en excellant dans le domaine réservé aux meilleurs : le tir de la gagne. Et même Kobe, grand spécialiste du genre, doit respecter ce qu’a fait Lawson. Contre Sacramento, Aaron Afflalo vient d’arracher la prolongation sur trois lancers-francs au buzzer, il reste 8 secondes à jouer dans le temps additionnel et égalité 116 partout. Lawson profite de l’écran de l’intérieur Kenneth Faried, Tyreke Evans a un temps de retard, Ty plante ses appuis derrière la ligne à trois-points et envoie ! Ça tombe dedans ! Les Nuggets réalisent le hold up à domicile. Les défenseurs des Kings n’ont aucune excuse. Ils auraient dû le voir venir. La veille, à San Antonio : Denver mène 95-94 sur le parquet des Spurs, 15 secondes à jouer. Ty a la balle – attention, vous avez déjà vu cette action ! Il attend l’écran de Faried qui intervient en tête de raquette. Tony Parker décide de passer derrière l’écran, Duncan ne sort pas et Lawson en profite pour armer à 6,80 m. Le ballon
frappe l’arrière de l’arceau et déchire le filet. Victoire pour les Nuggets ! Du « copier-coller ». Du clutch double détente !
Quelle progression ! Pour sa troisième saison à Denver, Lawson poursuit une progression linéaire et qui commence à sérieusement interpeller. 8,3 points et 3,1 passes en 20 minutes pour sa campagne rookie (18e choix de la Draft 2009), 11,7 points et 4,7 passes en 26’ en 201011. Cette saison, Ty approche le rendement des tous meilleurs (15,9 pts, 6,8 pds et 1,4 int en 35’). Plus impressionnant encore, sur la série des quatre matches qui lui ont valu le titre de joueur de la semaine, il a distribué 48 passes pour seulement 7 balles perdues. « En fait, j’aimerais qu’il perde plus de ballons », expliquait très sérieusement coach George Karl le 2 mars. « Vous allez penser que je suis fou mais je pense qu’il ne prend pas assez de risques. Il devrait être plus agressif, notamment dans sa recherche des passes à l’intérieur. On ne veut pas que le joueur qui reçoive la passe se retrouve dans la même situation que lui, c’est-à-dire d’avoir à faire la décision. Dans ce domaine, Ty est notre meilleur joueur, donc on veut que ce soit lui qui crée le jeu. On lui demande d’être moins conservateur, moins frileux ! » Pour ceux qui ont vu jouer Ty Lawson en début de saison en Euroleague avec Kaunas, il y a de quoi être surpris. En effet, on lui avait alors fait l’exact reproche inverse en Lituanie. De ne pas être assez gestionnaire, de prendre trop de risques… Et sur le parquet, le meneur qui brille aujourd’hui a parfois été vraiment à la peine. Autre culture, autre basket. Déboussolé. En décembre, Lawson racontait une anecdote à ce sujet à Benjamin Hochman du Denver
« J’aimerais qu’il perde plus de ballons ! »
Coach George Karl
Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images
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Post. « Après un match, je rentre dans le vestiaire et je me dis : c’est quoi cette odeur ? » Et puis, Ty voit Robertas Javtokas (le pivot de la sélection balte), sous la douche, en train de se fumer une clope ! « Je le regarde, il balance un nuage de fumée et me dit : ça roule, Ty ? », se rappelle Lawson en rigolant. Sauf que sur le moment, le choc culturel global – le jeu, les critiques des fans, le début de saison raté et le changement de coach – ont bien failli le pousser à rentrer. Ce qui aurait été un échec cuisant. Quelques mois plus tard, il marche sur l’eau, tout en haut de l’affiche. n
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Salut ! Ça va ? Hervé Bellenger
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Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
ANDRÉ
E R è I F F U B
L’année suivante vous avez récidivé à Berlin contre le même adversaire, le Sibenka
de Limoges h c a o c , s an 9 (8 c en 1982) ra o K la e d r vainqueu
S
Sibenik. Vous étiez leur bête noire ?
Vous savez qui j’ai retrouvé lorsque (Boscia) Tanjevic est venu coacher à Villeurbanne ? Son adjoint, c’était le manager de Sibenik (Vlado Djurovic lors de l’année 1982-83). Je le voyais tous les jours à l’Astroballe. Quand il m’a vu la première fois il a crié en levant les bras au ciel et il a tout expliqué à Tanjevic.
alut, comment ça va ?
Tout va bien mais il faut que je reste allongé, j’ai des problèmes d’arthrose aux jambes.
En médaillon, André Buffière en 1982.
Qu’est-ce qui s’est passé le 18 mars 1982 ?
La Coupe Korac ! C’était la première victoire française dans un sport d’équipes. C’était le début de Limoges, la première saison où on jouait à Beaublanc, avant c’était dans la petite salle (des Sœurs de la Rivière). Ce qui était impressionnant, ce sont les supporters (800) qui sont allés à Padoue en train avec restauration et tout. On est revenus en avion à Limoges et on est allés les attendre à la gare. La finale avait eu lieu à Padoue, aviez vous fait brûler un cierge avant le match ?
Non, ce n’est pas mon genre ! J’étais de nature décontracté, je n’ai jamais été stressé.
maintenant 3-4 fois par jour, une fois par semaine c’est tout. Est-ce que vous connaissiez Drazen Petrovic avant de le rencontrer en finale avec le Sibenka Sibenik ?
Un petit peu, on en parlait, on savait que c’était un petit Mozart, mais je ne me souviens pas qu’on ait eu une vidéo de lui. Je crois que la première année ils étaient en excès de confiance. Ils avaient plus de chance de gagner que la seconde fois (1983) où on a mieux maîtrisé l’affaire. Avez-vous conservé des photos, des
Comment préparait-on un match à cette
articles, la K7 du match ?
époque ?
Malheureusement non. J’ai déménagé tellement de fois que j’ai tout perdu. Je n’ai jamais revu le match. J’ai peutêtre la K7 de la finale suivante à Berlin, même pas sûr. La médaille d’argent de Londres (Jeux Olympiques de 1948), elle, je l’ai toujours.
Il n’y avait pas 3-4 entraîneurs comme maintenant. J’étais tout seul alors qu’à Villeurbanne, à la fin, j’avais (Jacques) Sapin avec moi comme préparateur physique et, il y a cinquante ans; j’avais (René) Darcy qui faisait aussi manager (prononcer managé) car j’étais joueur. J’avais quand même avec moi (Jean-Michel) Sénégal qui était capitaine, il avait des responsabilités, et puis je n’étais pas un fan de la vidéo comme lui, même si je la regardais déjà à Villeurbanne, mais pas comme
Avec lequel de vos joueurs avez-vous toujours des rapports ?
Sénégal je l’ai revu plusieurs fois, Apollo Faye, Dacoury je l’ai au téléphone. Et puis tous au jubilé Dacoury y compris Murphy.
année ; il n’était pas extraordinaire mais un complément formidable, très fort au rebond offensif et adroit au poste. Et puis il y avait Apollo Faye et Dacoury, un grand défenseur.
Estimez-vous que Limoges doit beaucoup
Est-ce que vous suivez toujours les
à Ed Murphy ?
matches à la télé et vous déplacez-vous
Je me souviens d’avoir eu rendez-vous chez le président un matin. Il y avait 10 ou 12 noms d’Américains et il fallait en choisir un. Dans la nuit j’avais reçu un coup de téléphone de (Willy) Steveniers (star du basket belge des années 60-70) qui m’a réveillé à une heure du matin pour me dire « il y a Murphy de Malines qui est excellent ». Je l’avais vu avec Villeurbanne au tournoi de Tarare. Quand je suis arrivé chez le président j’ai dit « Rayez tout ! Voici un autre nom. » À son arrivée, je me suis fait chambrer car il n’avait rien d’un athlète. On a fait un stage et il a fait des un-contre-un avec Dacoury et Faye, ils ont pris 20-0 deux fois. C’est un garçon qui a rarement fait un match à moins de 50%. Il avait quelques problèmes avec les Italiens sur le dos car ils défendaient plus, ils l’empêchaient d’avoir le ballon. J’avais fait un style de jeu pour lui. Je le laissais seul sur l’aile car il ne voulait pas d’écran pour éviter que la défense soit complètement sur lui. C’est pour ça que j’avais fait venir (Glenn) Mosley la deuxième
encore à l’Astroballe ?
Oui, tous les matches à la télé et je vais voir un match sur deux à l’Astroballe. J’ai vu Villeurbanne-Cholet. Je marche, j’exagère quand je dis que je ne marche pas du tout ! Vous êtes la personne en France qui a vu et participé au plus grand nombre de matches de haut niveau, vous n’avez jamais arrêté
« J’ai dit « rayez tout ! Voici un autre nom »
dans votre carrière ?
C’est dû à mon âge ! J’ai toujours été joueur ou entraîneur. Et puis après general manager du Racing Paris. Comme j’étais copain avec (Charles) Hernu, il m’a fait revenir à Villeurbanne. Et encore président de Vienne en 2e division pendant des années avec des anciens joueurs que j’avais eus en cadet à Villeurbanne.
Et vous avez encore des contacts avec tout le monde ?
Oui, comme je suis un homme de téléphone… J’emmerde souvent Christian Baltzer, le père Monclar, Jacques Perrier… n
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