BasketNews 599

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l’hebdo du basketball

JEUDI 12 avril 2012 - N° 599

Westermann… Dragic… Sessions… Judith… Lacombe… Pellin… Yacoubou… Châlons-Reims… Strasbourg

L’AFFAIRE TCHICAMBOUD

GRANDES SALLES

CHALON S’EN REMETTRA-T-IL ?

MAIS CONCRÈTEMENT, ON EN EST OÙ ?

RAJON RONDO

(BOSTON CELTICS)

Brian Babineau/NBAE via Getty Images

QUI ES-TU ? www.basketnews.net M 03252 - 599 - F: 3,00 E

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BasketNews n°599 - jeudi 12 avril 2012


02

médias

Télévision

Autour du terrain

Jeudi 12 avril 02h30 Ma Chaîne Sport San Antonio – L.A. Lakers (NBA) 05h00 Ma Chaîne Sport Oklahoma – L.A. Clippers (NBA, différé) 07h15 Ma Chaîne Sport San Antonio – L.A. Lakers (NBA, rediff.) 09h00 Ma Chaîne Sport Oklahoma – L.A. Clippers (NBA, rediff.) 14h00 Eurosport 2

Lietuvos Rytas – Donetsk (EC, différé)

15h00 Eurosport 2

Valencia – Buducnost (EC, différé)

16h30 Ma Chaîne Sport Oklahoma – L.A. Clippers (NBA, rediff.) 18h15 Ma Chaîne Sport San Antonio – L.A. Lakers (NBA, rediff.) 19h30 Sport+

NBA Live

Vendredi 13 avril 01h30 Ma Chaîne Sport San Antonio – Memphis (NBA) 02h05 Orange Sport

Chicago – Miami (NBA)

04h00 Ma Chaîne Sport All-Star Game (NBA, rediff.) 06h50 Orange Sport

NBA Action

07h00 Ma Chaîne Sport San Antonio – Memphis (NBA, rediff.) 07h15 Orange Sport

Chicago – Miami (NBA, rediff.)

09h30 Sport+

FIBA World Basket

16h30 Ma Chaîne Sport San Antonio – Memphis (NBA, rediff.) 16h30 Orange Sport

Chicago – Miami (NBA, rediff.)

19h25 Sport+

Nancy – Chalon (Pro A)

Samedi 14 avril 13h00 Eurosport 2

Valencia – Lietuvos Rytas Vilnius (EC)

13h45 Sport+

NBA Live

15h00 Ma Chaîne Sport Houston – Phoenix (NBA, différé) 16h15 Eurosport 2

Saint-Petersbourg – Khimki (EC)

19h15 Eurosport 2

Valencia – Lietuvos Rytas (EC, rediff.)

19h55 Sport+

Dijon – ASVEL (Pro A)

21h25 Orange Sport

L.A. Clippers – Golden State (NBA)

Dimanche 15 avril 01h45 Ma Chaîne Sport Houston – Phoenix (NBA, rediff.) 07h30 Ma Chaîne Sport Match de la semaine (NBA, rediff.) 07h40 Orange Sport

San Antonio – Phoenix (NBA)

08h00 Eurosport 2

Valencia – Lietuvos Rytas (EC, rediff.)

13h30 Eurosport 2

Match 3e place (EC)

16h15 Eurosport 2

Finale (EC)

20h00 Sport+

New York – Miami (NBA)

20h30 Eurosport 2

Finale (EC, rediff.))

21h30 Sport+

L.A. Lakers – Dallas (NBA)

Lundi 16 avril 02h00 Ma Chaîne Sport Match de la semaine (NBA, rediff.) 11h00 Eurosport 2

Finale (EC, rediff.))

11h45 Ma Chaîne Sport Denver – Houston (NBA, différé) 15h45 Sport+

Christophe Ney (Europeanprospects.com)

« La Bundesliga veut être n°1 en Europe en 2020 » Luxembourgeois, salarié dans une banque, Christophe Ney tient un blog en anglais qui est devenu influent en Europe.

V

ous tenez un ou deux blogs ? Europeanprospects date de 2005 et j’ai fait partie des trois personnes qui ont créé Ball In Europe en 2008 mais depuis 2010 j’ai arrêté car je n’avais plus le temps de faire les deux. Europeanprospects parle des jeunes Européens draftables, donc en-dessous de 22 ans et qui ne sont pas encore en NBA. Vous êtes Luxembourgeois et vous parlez quatre langues, ça aide pour avoir l’information ? Oui, beaucoup. Je peux suivre toute l’actualité en France et en Allemagne et tout ce qui est écrit partout en anglais. Au début je suivais davantage le championnat français car j’avais Sport+ chez moi, je ne l’ai plus, c’est donc très difficile d’avoir des matches français à la télé sinon par des moyens… illégaux. En Allemagne le satellite ou le câble sont standards, et le basket passe sur Sport 1 qui est disponible au Luxembourg par satellite sans aucun abonnement. Sinon je me déplace assez souvent pour voir des matches, des tournois ou des championnats d’Europe. Demain (l’interview a eu lieu vendredi)

je vais à Mannheim pour trois jours afin de suivre le Tournoi Albert-Schweitzer où il y a 16 équipes de moins de 18 ans dont la France. Et bien sûr grâce au site, j’ai créé un réseau avec des gens un peu partout en Europe, que j’ai rencontrés ou qui sont entrés en contact avec moi via Internet. On discute des joueurs, on s’échange des vidéos. Quelle est votre motivation ? C’est purement de la passion, j’aime le basket et plus particulièrement celui des jeunes. Ça ne rapporte pas vraiment au niveau financier. Les coûts même du site sont financés via la publicité et un service, une newsletter, que j’offre aux universités américaines qui veulent recruter des joueurs en Europe.

Combien avez-vous de visiteurs ? Ça fluctue suivant les événements. Avec le tournoi Albert-Schweitzer, c’est de l’ordre de 3.000 par jour et dans des périodes plus calmes c’est entre 500 et 1.000, essentiellement des Européens et bien sûr des gens aux États-Unis. L’Allemagne est-elle vraiment un pays qui monte en puissance ? Certainement, c’est d’ailleurs le but annoncé puisqu’ils veulent être la ligue n°1 en Europe en 2020. Ils sont conscients qu’au niveau sportif ça va être très dur mais dans tous les autres domaines ils se sentent capables de le faire. Ils sont déjà sans problème dans le Top 3 au niveau de l’organisation, au niveau des affluences ils sont n°2, chaque saison il y a au moins une nouvelle salle qui est ouverte. L’arrivée du Bayern Munich permet aussi de générer davantage d’affluence. La valeur moyenne des joueurs allemands a été un peu cachée ces dernières années par Nowitzki, mais leurs résultats en jeunes sont en constante amélioration, tout comme le nombre de joueurs en Bundesliga, sur la feuille de match et sur le terrain. n Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

NBA Live

17h30 Ma Chaîne Sport Denver – Houston (NBA, rediff.) 18h45 Sport+

L.A. Lakers – Dallas (NBA, rediff.)

Mardi 17 avril 00h15 Eurosport

Finale (EC, rediff.))

01h00 Ma Chaîne Sport Orlando – Philadelphie (NBA)

07h00 Ma Chaîne Sport Orlando – Philadelphie (NBA, rediff.) 07h15 Orange Sport

L.A. Lakers – Oklahoma (NBA)

08h45 Ma Chaîne Sport Golden State – San Antonio (NBA, rediff.) 15h30 Orange Sport

L.A. Lakers – Oklahoma (NBA, rediff)

16h45 Sport+

NBA Live

18h30 Ma Chaîne Sport Orlando – Philadelphie (NBA, rediff.) 20h00 Eurosport

Finale (EC, rediff.))

22h00 Eurosport 2

Finale (EC, rediff.))

23h15 Ma Chaîne Sport Golden State – San Antonio (NBA, rediff.)

Mercredi 18 avril 01h00 Ma Chaîne Sport Philadelphie – Indiana (NBA) 07h15 Orange Sport

New York – Boston (NBA)

07h15 Ma Chaîne Sport Philadelphie – Indiana (NBA, rediff.) 02h05 Orange Sport

New York – Boston (NBA, rediff)

14h45 Orange Sport

New York – Boston (NBA, différé)

16h15 Sport+

NBA Live

20h45 Ma Chaîne Sport Tribune NBA

Le Final Four triomphe

113 Le Libanais

Le site Ozap.com est épaté. « 21h, le basket roi du monde » titre t-il, et d’expliquer : « Lundi soir, l’un des sports préférés des Américains a mis K.-O. la concurrence ». Il s’agit bien sûr de la finale du tournoi NCAA qui a vu Kentucky prendre le meilleur sur Kansas. CBS a obtenu une moyenne de 17 millions de téléspectateurs sur la soirée. « Il faut dire que le match a duré jusque tard dans la nuit et n’a ainsi laissé aucune

Mohammad El Akkari a scoré 113

Getty Images

04h30 Ma Chaîne Sport Golden State – San Antonio (NBA)

Chris Graythen/

03h30 Ma Chaîne Sport Concours de dunks de légende (NBA)

chance aux autres networks, malgré la puissance de “The Voice” sur NBC et “Dancing with the Stars” sur ABC. »

points dans un match du championnat national opposant son club de Tripoli à Bejjeh qui n’a pas été marqué par une extrême rigueur défensive, 173-141. Mohammad n’a pas lésiné sur les munitions : 32 tirs à trois-points convertis sur 59 tentés. Le voir marquer autant était visiblement un objectif commun car jusque-là ce parfait inconnu tournait à 7,6 points par match. Il a


ZONE-MIXTE

03

La LNB a-t-elle eu raison de prolonger son contrat avec le groupe Canal ?

OUI

NON

Par Thomas BERJOAN

Par Florent de LAMBERTERIE

E

rts

n soit, la décision de prolonger avec Sport+ n’est pas forcément mauvaise. Je suis d’ailleurs le premier à reconnaître et à apprécier le savoir-faire du groupe Canal en matière de basket, surtout lorsque l’on se souvient de la façon dont il a été traité par le passé. En revanche, je n’arrive pas à comprendre le timing de ce nouvel accord, mais alors vraiment pas ! Pourquoi diable ne pas avoir attendu juin 2013 ? Puisqu’elle n’a pas dénoncé la dernière année de l’ancien contrat, la ligue avait encore un an pour tester le marché et faire monter les enchères. Peutêtre qu’au bout d’un an, Sport+ aurait à nouveau raflé la mise mais avec l’apparition d’Al Jazeera sport sur le réseau français, le passage de L’Équipe TV sur la TNT et la montée en puissance globale du sport sur cette même TNT, la ligue aurait pu intéresser d’autres diffuseurs et négocier en position de force. En resignant maintenant, elle a décidé de se priver de cette possibilité, une erreur à mes yeux. Certes, elle a obtenu une augmentation pécuniaire ainsi que la création de son magazine Pro A – un souhait cher à Alain Béral – mais à part ça ? De plus, la décision de prolonger intervient au même moment où Sport+ quitte les bouquets des fournisseurs d’accès Internet (FAI) pour redevenir une exclusivité CanalSat, dont l’abonnement est beaucoup plus cher que ne l’était celui des FAI. En clair, il faut désormais payer plus pour la même chose car, contrairement à ce qu’avait promis le groupe Canal, les fameuses « offres spéciales » d’abonnement promises à toutes les personnes concernées n’ont pas vu le jour. Qu’on ne me fasse pas croire que les audiences ne vont pas baisser après ça. « Sport+ ne suffit pas », déclarait déjà Alain Béral fin janvier dans nos colonnes. Pour ma part, je pense que c’est toujours le cas.�n Pascal Allée/Hot Spo

L

e président Béral voulait de l’exposition. Il avait raison. Si le choix était entre les groupes Al Jazeera et Canal, alors la LNB a bien fait de rester avec le partenaire historique du basket à la télé. Les Qataris auraient sans doute pu mettre plus d’argent sur la table (combien, vraiment ?), mais déjà Canal en a mis plus (6 millions d’euros par an au lieu de 4) et surtout en restant avec la maison parisienne, le basket ne désoriente pas ses fidèles. C’est bien de vouloir évangéliser les masses, mais c’est déjà important que pour les pratiquants, le noyau dur, le lieu de la messe ne se déplace pas tous les dimanches. À ce niveau-là, on peut simplement constater qu’à chaque fois que le basket a quitté le giron Canal, ça s’est soldé au final par des audiences misérables et un retour au bercail en mauvais état. Dans le sport, sur le terrain comme dans les règlements, les traditions et la stabilité participent à forger une culture. Il en va de même pour les rendez-vous télés. Ensuite, Canal, c’est l’assurance d’un beau produit. Réalisation, commentaires, savoir-faire. On sait toujours ce qu’on perd, jamais ce qu’on gagne. Ensuite, si les amateurs de basket français disposent désormais d’un rendez-vous similaire à ce que représente l’excellent Canal NBA pour les amateurs de basket américain, on ne peut que s’en réjouir. De plus, si des passerelles conséquentes sont jetées entre les chaînes d’info du groupe, I-télé, Infosport et la production des images basket, que demande le peuple ? La finale de Pro B passera désormais en direct, comme les finales de Coupe de France, masculine et féminine, les As et la finale au meilleur des cinq matches en intégralité, un match par journée de playoffs. Et 12 matches sur une chaîne en clair, hors du groupe Canal, mais sous licence Sport+. Il faut savoir saisir une bonne offre quand elle présente. �n

Lu, vu et entendu Basketball Pro Manager 2012 Laissons la parole aux spécialistes : jeuxvideo. com : « Le jeu de gestion Basketball Pro Management 2012, que nous avions testé en janvier dernier lors de sa sortie en version dématérialisée,

et auquel nous avions attribué un très bon 14/20, sera disponible au mois de mai dans une version packagée éditée par Tradewest Games et vendue au tarif de 19,99 euros. Attention, car c’est un titre légèrement modifié qui ornera la boîte de jeu, comme en témoigne le visuel ci-contre : il faudra désormais l’appeler “Basketball Pro Manager 2012”. »

Malaise

Antoine Mendy s’est vu signifier une mise à pied d’une semaine pour s’être engueulé vertement avec son coach Paco Laulhé. « Après les explications plus ou moins fumeuses – les fameuses «raisons personnelles» – liées aux évictions ou départs précipités de Laurent Vila, Didier Dobbels, Georgi Joseph, Laurent Sciarra ou Mike Bauer, pour ne citer que les

Pascal Allée/H ot Sports

battu le record en Asie de Lou Salvador (116 points) qui datait de 1923 ! Erman Kunter rigole. Lui en a additionné 153 à lui tout seul un soir en Turquie.

Par Pascal LEGENDRE

plus récentes, le chapitre «Mendy» n’a pas fini d’alimenter la chronique. Il est aujourd’hui légitime de se demander si le joueur portera de nouveau un jour le maillot numéro 8 de l’Élan » écrit Jean Fauret dans La République des Pyrénées à propos du Franco-sénégalais à qui il reste un an de contrat.


04

sommaire

EN KIOSQUE

06 RAJON RONDO, MYSTÈRE

11 RAMON SESSIONS (LAKERS)

• Il est le meneur titulaire des Los Angeles Lakers. Prestige. Ramon Sessions a du talent, sans aucun doute, mais c’est une lourde tâche de succéder à Derek Fisher qui, bien qu’en bout de course, était un personnage. Alors, Sessions, ça vaut quoi ?

Brian Babineau/ NB

08 LA GAZETTE DE LA NBA

AE via Getty Ima

ges

• Gagneur mais aussi boudeur. Sensible mais impavide. Très doué mais sans être, qui sait, estimé à sa juste valeur ; ou alors trop estimé ? Incontestablement joueur clé des Celtics – qui reviennent fort – mais pas nécessairement dans la même caste que les Garnett, Pierce et Allen. Simple ou complexe ? Qui est-il ? Qui est Rajon Rondo ?

14 LA GAZETTE EUROPÉENNE 17 CHÂLONS-REIMS FAIT PEUR

• Le club champenois ne rejoindra pas Limoges ou Boulazac dans le Top 2 de la Pro B, mais il s’est affirmé comme « le troisième homme ». L’équipe de Nikola Antic vient de battre coup sur coup Boulazac et Limoges (!), à Limoges qui plus est. Impressionnant. Cap Pro A ?

18 L’AFFAIRE STEED TCHICAMBOUD pubbampourPSG.indd

1

Axel Toupane… Apollo

s-Montpelllier is… Pana… Ibaka… Latte Faye… Amara Sy… Tifos #42 AVRIL 2012

05/04/12 09:33

• Ce qui s’est passé vendredi soir pendant, et après, le match Chalon-Nanterre est de nature à détruire l’équipe chalonnaise, à l’heure où elle entre dans le vif du sujet, avec la conclusion de trois compétitions qu’elle peut légitimement envisager de gagner. Que s’est-il passé exactement ? Quelle stratégie de crise a été adoptée ? Le mal est-il profond ? Jérémy Barbier a mené l’enquête.

20 LA GAZETTE DE LA 25e JOURNÉE 22 INTERVIEW MARCO PELLIN (ORLÉANS)

In bed with JBAM

• On l’avait presque oublié. Entre son départ houleux de Roanne il y a deux ans et son expérience mitigée au Mans l’année dernière, la carrière de Marco Pellin semblait sur la pente savonneuse. Mais, à l’image de son équipe, le meneur titulaire du champion de France 2007 revit à Orléans. Un vrai retour au premier plan. Propos recueillis par Florent de Lamberterie

Du côté de chez

Charles

Kahudi

• Il y a celles qui devaient être construites mais qui ne le sont pas, celles qu’on annonce et qui ne viennent pas, celles dont on ne parle pas mais qui vont être livrées, celles qui devaient faire X sièges et qui ont font Y. Vous ne vous y retrouvez plus dans le dossier des « grandes salles » - ou « salles neuves » - en France ? Normal, nous non plus. Alors, méthodiquement, Antoine Lessard et Claire Porcher nous éclairent.

Bleus d’Europe

Nando De Colo

LA MONTÉCEE

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28 ÉCHOS FRANCE

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31 SALUT, ÇA VA, ISABELLE YACOUBOU ?

BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

PUBLICITÉ Loïc BOQUIEN (01-40-03-96-68, 06-87-75-64-23, l.boquien@norac-presse.fr)

RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

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BASKETNEWS est édité par NORAC PRESSE (Capital : 25 000 euros)

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ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@norac-presse.fr) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES, Badice BENARBIA (04 88 15 12 42), b.benarbia@ajustetitres.fr

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

D.R.

24 DOSSIER GRANDES SALLES


05

édito

L’ESCROC PLANTE LES CROCS Par Fabien FRICONNET

Bon client Le plus ennuyeux n’est pas de péter les plombs – à qui cela n’arrive-t-il jamais ? –, de commettre une erreur. C’est de ne pas l’admettre vraiment, en se réfugiant derrière « la forme » et elle seule. De s’enferrer dans une justification goguenarde. C’est ce que fait Steed. Avec une certaine morgue. Il n’est pas question de lui jeter la pierre inconsidérément. Il y a des choses à entendre et à comprendre dans son discours – car, oui, sur « le fond », Steed avait sans doute un message à faire passer. Au surplus, il est acquis que les saisons sans heurts n’existent pas ; nulle part. Mais au-delà de la spontanée affection rigolarde que nous lui portons – un personnage haut en couleur, en ce sens intéressant, donc un « bon client » pour nous

Pascal Allée/Hot Sports

C

’est une matière hautement radioactive que Gregor Beugnot doit manipuler. Des déchets nucléaires à la toxicité maximale, dont son président, Dominique Juillot, vient de lui charger les bras en prenant la décision de tendre les siens à Steed Tchicamboud. L’affaire Tchicamboud – sans guillemets puisqu’il y a, effectivement, une affaire – est de nature à détruire l’équipe de Chalon. À tout le moins – et cela revient au même, au fond – à lui retirer ce qu’elle avait, ce petit plus, cette dynamique qui en faisait une équipe « pas comme les autres », plus forte que la somme des talents, en route pour une saison magistrale. Ce qui s’est passé vendredi soir – analysé dans ce numéro par Jérémy Barbier – peut être résumé ainsi : le meneur de jeu de l’équipe, son capitaine, son « tuteur », l’emblème même du club, dont il se réclame être l’enfant, l’un de ses vecteurs de communication aussi, un international en titre médaillé d’argent au championnat d’Europe, a décidé unilatéralement de ne pas être sur le parquet. Et l’on peut bien opérer – c’est compréhensible – toutes les nuances que l’on veut, aller piocher dans les derniers retranchements de la rhétorique, la chose est telle : qu’il ait imposé de sortir du terrain ou refusé d’y retourner, Steed Tchicamboud a violé une règle inviolable, qui fait de l’entraîneur l’unique individu apte à décider qui joue et qui ne joue pas. Steed a abandonné son équipe. Sur le coup, on veut dire. Et elle a perdu. À domicile. Contre un promu. Et la première place s’est envolée. Et l’année idyllique, ou qui promettait de l’être, menace de finir dans le psychodrame.

La somme des non-dits serat-elle gérable ? Qu’en pensent certains des joueurs, notamment ceux visés par Steed ? journalistes – on doit bien se demander si Steed perçoit réellement la portée de ses actes depuis vendredi soir. Son président, Dominique Juillot, très touché par l’affaire, d’autant qu’il entretient, lui et les siens, un rapport affectif prononcé avec Steed, a décidé d’une stratégie de crise qui consiste à ne pas frapper dur, à ne pas traiter le traumatisme dans l’instant et par la fermeté – mettre à pied, sanctionner, et l’on ne parle pas de licenciement mais d’un geste fort –, donc d’une certaine manière de

tendre la main à Steed et d’en appeler à l’effort du staff et des autres joueurs. Le message est celui-ci : les objectifs sportifs sont élevés, on doit les préserver et il faut « réintégrer » Steed. La charge en incombe donc désormais à l’entraîneur, Greg Beugnot. Steed semblait se plaindre de favoritisme dans l’équipe mais il en est aujourd’hui bénéficiaire. Que n’eût-on entendu, en effet, s’il s’était agi d’un joueur américain, forcément mercenaire, sous éduqué, égoïste, peu impliqué, sans respect, à l’attitude forcément impardonnable et qui n’aurait « plus rien à faire au club ». Nous ne prétendons pas connaître Greg. Mais nous n’imaginons pas que cet incident ne l’ait pas choqué et vexé durablement. La rancune s’est-elle installée ? La confiance, à l’évidence rompue, peut-elle être rétablie entre le coach et son meneur ? Le peu d’empressement de Steed à faire un vrai mea culpa ne sonne-t-il pas, aux oreilles de Greg, comme une insulte ? Et même si, pour préserver l’intérêt général, l’on trouve un modus vivendi, la somme des non-dits sera-t-elle gérable ? Qu’en pensent certains des joueurs, notamment ceux visés par Steed ? N’a-t-on pas là un risque de « clanisme » ? L’affaire est classée, laisse-t-on savoir du côté de Chalon. Vraiment ?

L’exemple Gravelines

Cette sauce bourguignonne se mélange – hasard de l’actualité – avec la sauce béarnaise, Pau ayant carrément mis au placard Antoine Mendy. En NBA, chacun sait, à commencer par le coach d’Orlando, que Dwight Howard souhaite voir son entraîneur destitué ; tandis qu’à Los Angeles, Andrew Bynum, le pivot des Lakers, a expliqué publiquement qu’il ferait ce qu’il voudrait sur le terrain, quelles que soient les consignes de l’entraîneur. Mais l’exemple valide est à chercher dans le Nord de la France, chez l’autre « patron » du championnat, Gravelines. En novembre, une violente altercation avait mis aux prises les épouses de deux joueurs, Yannick Bokolo et Dounia Issa, le second rudoyant la femme du premier. Le germe de la destruction d’équipe n’avait pas fait effet. La crise avait été gérée de main de maître par Hervé Beddeleem et tout le club. Le contexte était certes différent – début de saison, souci « extra-sportif », etc. Chalon peut-il ? n


06

PORTRAIT

RAJON RONDO (BOSTON CELTIC

L’ARRO Meilleur passeur en NBA avec 11,2 assists par match, Rajon Rondo est plus que jamais le jour clé des Celtics. Pourtant, il n’est si facile à gérer, ou au moins à comprendre. Un garçon étonnant Par Pascal GIBERNÉ, à New York

S

es réponses sont souvent laconiques. Il ne semble pas engagé. Il aime toiser du regard son interlocuteur et parfois (souvent ?) si sa question le dérange, le remettre à sa place. Cette arrogance, à la fois irritante et séduisante, lui va si bien. Dans sa sixième saison dans « l’Association », Rajon Rondo reste encore une énigme… sur le plan personnel. Sur le terrain, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire un paradoxe, le meneur 2.0 le plus old school du championnat. Pendant quatre années, Tom Thibodeau, ancien assistant-coach de Doc Rivers à Boston, a observé le rookie introverti se transformer en champion NBA. « C’est une attaque à lui tout seul », expliquait Thibodeau dimanche dernier, au sortir d’une cruelle défaite contre New York. « Il passe avant tout, il peut créer quelque chose sur les actions les plus anodines, il a une vision de jeu incroyable. Je ne suis pas surpris par son évolution, il est intelligent, ce type de joueur s’améliore chaque année. » Au moment du bouclage, mardi matin, Rondo était sur une série de 17 matches consécutifs (11 victoires pour Boston) à plus de 10 passes ou plus. Le joueur manufacturé à Louisville a beau avoir connu une petite panne d’adresse après la coupure du All-Star avec un pourcentage en chute libre (de 50,3% en janvier à 40,3) pour le mois de mars, son impact au sein de la bonne marche ne s’en est pourtant pas fait trop ressentir. « C’est l’un des rares joueurs capables d’avoir un impact sur le jeu sans scorer », explique un scout de la conférence Est. « Il a un don pour délivrer la balle au bon moment aux shooteurs que sont Paul Pierce, Ray Allen et Kevin Garnett. Il repère très vite les trous dans une défense. »

Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images

Il se vexe beaucoup Contre Chicago la semaine dernière, Rondo se trouve en tête de raquette, Joakim Noah a les bras écartés devant lui, alors que les systèmes des Celt-

« Si quelqu’un lui fait une remarque, il le prend comme une critique » Doc Rivers


07

PORTRAIT

CS)

OGANCE INCARNÉE « Sans lui , nous n’irons nulle part. »

Félicité par Kevin Garnett.

permet d’identifier au regard les caractéristiques et habiletés innées – mentales (cognitives), physiques (motrices), et spatiales (visuelles) –, observer un match du lycée Oak Hill Academy. Une usine à champion, située à Mouth of Wilson en Virginie. Ainge voulait un scouting report sur le « sur-athlète » Josh Smith candidat à la Draft. Si Niednagel a été séduit par Smith, c’est véritablement le « petit meneur » d’Oak Hill, Rajon Rondo qui a attiré son attention. Emballé par le rapport de Niednagel, à partir de cette époque, Ainge n’a plus jamais lâché Rondo. Quand il est venu le temps de la Draft 2006, Danny Ainge a tout mis en œuvre en orchestrant des deals avec Portland puis avec Phoenix pour sélectionner le meneur de Kentucky en 21e position. Beaucoup d’observateurs ridiculisent les Suns pour avoir lâché Rondo mais en vérité ce choix ne leur a jamais appartenu. Six années plus tard, Rondo est le boss des Celtics. Comme toujours à l’approche des playoffs, la mécanique verte commence à tourner à plein régime. Kevin Garnett surnommé « 20 and 10 » par Rivers (20 pts et 10 rbds) se régale depuis qu’il a été décalé au poste de pivot. Paul Pierce est toujours « The Truth ». La franchise se désole encore de n’avoir pas réussi à attirer Ronny Turiaf dans ses rangs mais se félicitent du punch offensif et défensif apporté par le jeune arrière Avery Bradley. Comme chaque année, personne ne voudra tomber sur les douze salopards de coach Rivers. À condition qu’aucun Celte ne se blesse. L’an passé, les Celtics avaient vu leurs espoirs de battre Miami s’envoler quand Rondo avait été victime d’une dislocation du coude gauche lors du Game 3. « Sans lui », aime à répéter Rivers. « Nous n’irons nulle part. » n

Elsa/Getty Images

ics se mettent en place et ses coéquipiers coupent passes, choses qu’il est impossible de stopper. » et recoupent, il remarque Joakim Noah en train Avec autant de compliments, et quand on connaît la de tourner la tête une fraction de seconde vers la valeur ajoutée d’un tel joueur, comment expliquer gauche, aussitôt Garnett s’engouffre ligne de fond que saison après saison, le nom de Rondo soit mensur le côté droit et reçoit un caviar sous les pantionné dans des rumeurs de transfert ? Il n’y a pas neaux tout seul. « Les grands meneurs ne regardent de fumée sans feu. Son côté intolérant, son extrême pas leur attaque mais ce qui susceptibilité parfois, ont passe en défense », observe souvent conduit à de miniadmiratif, l’ancien coach clashes. « Il est très émotif, Jeff Van Gundy aujourd’hui et on travaille encore dessus consultant pour ESPN. « Il avec ses coéquipiers et peut briser une défense, ses entraîneurs », précise Doc Rivers et bien que les Celtics ne Rivers. « Si quelqu’un lui soient pas très efficaces en fait une remarque, il le contre-attaque, lui est hyper dangereux sur le jeu en prend comme une critique au lieu de se dire que l’on transition où il termine souvent pas des double-pas. essaye de l’aider. Et dans ces cas là, il se ferme. Il a des bras tellement immenses qu’il joue comme Cette dureté mentale qu’il a en lui peut lui faire du un meneur de 2 mètres. Un type comme lui n’a pas mal parfois parce qu’il a besoin de contester tout ce de valeur. » qu’on lui dit. » Le 1er avril dernier, la facilité avec laquelle il a miné Analysé par un scientifique le moral de Miami a dû inquiéter les cadres du Rivers adore la côté têtu de son joueur et cette Heat en prévision d’un possible affrontement en arrogance qui est « la marque des grands ». Combien playoffs. Pour une équipe de Miami réputée pour le de fois l’entraîneur des Celtics a pouffé de rire en scouting de ses adversaires, on aurait dit que c’était entendant les « engueulades » entre le Big Three la première fois que Spoelstra affrontait Rondo. Pénétration côté droit, feinte devant Bosh en mainte- et l’irrévérencieux Rondo lors de leurs mémorables parties de cartes disputées dans l’avion privé de nant le ballon en l’air avec ses énormes mains, Boston ? « Rondo fait semblant de ne pas se souvepuis pivot à la Olajuwon, pour au final envoyer une nir que Ray (Allen) a participé au concours de dunks. passe à Paul Pierce tout seul à trois-points. Bingo. Ou encore que Paul Pierce a joué Kansas. A chaque En seconde mi-temps, passe louchée avec rebond fois, ils tombent dans le panneau et commencent à et effet sur contre attaque pour Paul Pierce à troisaboyer en l’accusant de manquer de respect à ses points. Bingo. ainés. A chaque fois », s’amuse Rivers. Sur jeu placé, il est arrivé sur le côté, bien gardé Le mastermind de Beantown aimerait toutefois voir par LeBron James. Dos au panier, Garnett lui faisait son extension sur le terrain faire preuve d’une plus des appels de balle. Impossibilité de lui distiller la grande ouverture d’esprit. Par exemple gonfle ? Garnett est monté alors pour imprimer un écran à James, Rondo s’est élancé main gauche, est accepter de reconstruire son tir en susarrivé dans la raquette où il a attiré Anthony, Bosh et pension, afin d’ajouter une corde à son arc. Chaque été, Rondo refuse. Malgré Chalmers pour mieux servir Avery Bradley arrivé en ses défauts et le fait que Rondo ne déboulé ligne de fond. semble parfois être motivé que par les Bien qu’en conflit permanent avec son joueur, Doc matches contre les grosses équipes, Rivers affirme n’avoir jamais joué ou coaché avec les cadres de Boston ont conscience un meneur aussi intelligent. Comment arrêter ce de la pépite qu’ils ont entre les mains. stratège ? « On l’encourage à prendre des tirs Jamais Rivers n’a vu un joueur être extérieurs », nous souffle Joakim Noah. « On veut le capable en session vidéos d’annoncer transformer en marqueur. » Certes, mais Rondo est les systèmes adverses avant même devenu un bien meilleur shooteur, il rentre les tirs certains assistants-coaches. importants. Il n’est pas effrayé de tenter sa chance. Lors des playoffs, il n’est pas rare de « Il faut le maintenir en dehors de la raquette, et voir Rondo rentrer dans le lard d’un l’éloigner du panneau, cela le neutralise », renchérit coéquipier si celui-ci tarde à reconun scout de la conférence Est. « Car c’est un excellent rebondeur offensif il a un don dans ce secteur et naître les systèmes adverses. Ce QI basketballistique prisé dans toute celui permet d’offrir de seconde chance à ses partela ligue, les Celtics l’ont découvert naires. Il n’est pas facile à scouter comme joueur, presque par erreur. En 2004, Danny il est comme le lait sur le feu. Faire constamment Ainge a envoyé Jonathan P. Niednagel, attention à lui. Il faut savoir où il va se mettre. Mais inventeur de la typologie cérébrale qui même éloigné de la raquette, il arrive à faire des


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LA GAZETTE DE LA NBA

EN BREF

DWIGHT HOWARD & ANDREW BYNUM

LA BRUTE ET LE TRUAND

Howard et Van Gundy d’un côté, Bynum et Brown de l’autre : ça chauffe entre pivots et coaches !

Il y a deux semaines (BasketNews n° 597), nous mettions dos à dos les deux meilleurs pivots de la ligue : Howard avait rempilé en Floride et Bynum prenait alors une nouvelle dimension aux Lakers. Depuis, les deux pivots font la Une des médias outre-Atlantique mais pas pour les raisons espérées.

C

’est l’une des images les plus insolites de cette année 2012. La semaine dernière, alors qu’on croyait Dwight Howard réconcilié avec le staff d’Orlando, une rumeur insistante indique que le pivot du Magic souhaite voir son propre entraîneur, Stan Van Gundy, viré au plus vite. Le jour même, au terme de l’entraînement matinal, le petit coach floridien révèle de sa voix fluette que les rumeurs sont belles et bien fondées : la star de son effectif ne veut plus de lui. « On m’a dit que c’était vrai », commence-t-il. « Il est 12h02. S’ils me virent à 12h05, je rentrerai chez moi et je trouverai quelque chose d’autre à faire. » La toile s’enflamme déjà quand Howard s’incruste dans l’étrange discussion en passant le bras autour de son coach. Gêné, Van Gundy demande aux journalistes s’ils en ont fini avec lui, et laisse rapidement « D12 » seul face aux médias qui n’en attendaient pas moins. « Vous pouvez lui parler, maintenant. » Ambiance.

L’un ment… Le pivot d’Orlando, qui ignore que son coach vient de le balancer devant les micros, nie tout en bloc. Sauf qu’un journaliste lui dévoile les révélations de Van Gundy. Howard ne fait plus le malin, et son ton change radicalement. « Je ne suis pas General Manager. Je ne suis pas propriétaire du club. C’est pas mon boulot. » Visiblement vexé, il conseille aux médias de le lâcher, « parce que je n’ai rien dit, à personne. » Il vient pourtant d’être pris en flagrant délit de mensonge. Une casserole qu’Howard ne cessera pas de traîner de sitôt : l’image du gentil pivot déconneur a laissé place à celle de la star capricieuse. Hypocrite, même.

…L’autre craque Dans le même temps, au lieu de tirer profit de « l’affaire Howard » pour prouver qu’il était capable de se concentrer sur son basket, Andrew Bynum a tiré la couverture médiatique à lui de la plus dangereuse des manières. Face aux Warriors, il décide de shooter à

trois-points en transition en plein match, sans raison apparente. Fou de rage, Mike Brown décide de le sortir immédiatement, pour l’exemple. La sentence ne semble pas affecter le pivot des Lakers, qui se contente d’afficher un large sourire sur son banc. « Je ne vois pas en quoi ce shoot m’a valu d’aller sur le banc », assure-t-il à l’issue du match. « Je crois que le message était : ne prends plus de tirs à trois-points. Mais j’en prendrai encore un, puis un autre, j’espère juste que le résultat sera différent. » La même semaine, il est sanctionné par son propre club pour avoir manqué un rendez-vous avec son General Manager. Avant d’être exclu face aux Rockets pour avoir insulté le banc adverse. En NBA depuis sept ans, Bynum n’a plus d’échappatoire pour justifier un comportement désinvolte qui fait tristement passer sa superbe saison (18,3 points et 11,9 rebonds) au second plan. Tout ne lui sera pas indéfiniment pardonné. n Gaétan SCHERRER

Ned Dishman/NBAE via Getty Images

le réconfort nécessaire auprès d’un psychologue : « Les deux dernières années étaient mentalement très frustrantes », explique-t-il. « Je pense que cette thérapie était très bonne pour moi. Ça m’a beaucoup aidé. Beaucoup d’énergie positive »… Deron Williams

Noah Graham/NBAE via Getty Images

Jim Rogash/NBAE via Getty Images

Noah Graham/NBAE via Getty Images

• Dépité par tant de défaites depuis son arrivée en NBA, le joueur des Pistons Rodney Stuckey en est à trouver

n’a-t-il toujours pas digéré son départ de Salt Lake City ? « Si un joueur s’en va, on le décrit comme déloyal, sans aucune gratitude », a-t-il déclaré cette semaine. « Sur Twitter, ils sont là à me traiter de traître. Je n’ai pas demandé à être ici. J’ai été transféré. » Agent libre à la fin de la saison, D-Will – natif de la banlieue de Dallas – serait particulièrement tenté par les Mavs… La course aux playoffs est plus serrée que jamais, et les ultimes places devraient se jouer entre Philadelphie, New York et Milwaukee à l’Est ; Houston, Dallas, Denver, Phoenix et Utah à l’Ouest. Fin de la saison régulière le 26 avril prochain. G.S.


LA GAZETTE DE LA NBA

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A4B

HOUSTON ROCKETS

ON N’ARRÊTE PLUS DRAGIC

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l avait commencé sa saison sur des bases correctes (7,5 points et 3,4 passes en 20 minutes jusqu’au All-Star break) – conformément à ce qu’il avait montré à Phoenix au début de sa carrière – puis a été promu titulaire suite à la blessure de l’excellent Kyle Lowry. On doutait alors de sa capacité à prendre le leadership de l’équipe, lui qui a si souvent montré des signes de fébrilité. Mais une fois passé le All-Star break, Goran Dragic est devenu irrésistible. Depuis qu’il est titulaire, le nouveau chouchou des Rockets moyenne 18,1 points et 8,8 passes décisives par match, des chiffres non sans conséquence puisque le Slovène est en passe de mener l’équipe texane en playoffs,

au sein d’un rush haletant entre une demi-douzaine de franchises. Boosté par la liberté qui lui a été offerte par Kevin McHale à Houston, l’ancien back-up de Steve Nash a toujours la même énergie, celle qui l’a toujours caractérisé, mais qu’il sait désormais contrôler. Polyvalent, régulier et décisif, le surprenant arrière sera un agent libre (non restrictif !) extrêmement demandé cet été. D’ici là, il continue de faire le bonheur des fans et de ses coéquipiers. « Il n’a pas appris à jouer en un mois », explique Luis Scola. « Il a toujours été ce joueur. Il savait déjà faire tout ça. Il avait juste besoin d’une opportunité pour le prouver. » n

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A4B

G.S.

BAS DE CLASSEMENT

2012-13. Les Cavaliers, qui peuvent tanker sans retenue avec la blessure de Kyrie Irving ; les Raptors, qui peuvent espérer prétendre à un excellent choix ; les Hornets, décimés par les blessures ; les Warriors qui ont donné le ton en lâchant Monta Ellis pour un Andrew Bogut amoché ; les Wizards et les Bobcats qui semblent « tanker » depuis le début de la saison. Néanmoins, c’est une stratégie loin d’être toujours payante : sur les dix dernières années, seulement 14% des franchises ayant réalisé une saison à 20 victoires ou moins (raflant ainsi un excellent choix de Draft grâce à un « tanking » plus ou moins prononcé) ont gagné plus de 50 matches la saison suivante. Et puis, en terme d’image auprès des fans et de gains financiers à court terme, le « tanking » est ce qui se rapproche le plus d’un suicide marketing. Une opération bien trop peu rentable pour qu’elle continue à se généraliser. Et pourtant… n G.S.

Création :

O

n appelle ça le « tanking ». Science risquée, décriée et aux résultats loin d’être assurés, elle consiste simplement à perdre volontairement – ou au moins à mettre sur pied tous les éléments susceptibles de provoquer un revers digne de ce nom. Spécialité made in NBA, le but de cette manœuvre est réservée aux équipes mal classées qui cherchent à faire une croix sur leur fin de saison afin d’améliorer leurs chances de récupérer un choix intéressant lors de la Draft. Surtout lorsque celle-ci est annoncée prometteuse, comme c’est le cas cette année. Sur les dix dernières années, nombreux furent les « tankeurs ». Les Cavaliers en 2002-03, pour récupérer LeBron James. Le quart des franchises en 2006-07, pour avoir ne serait-ce qu’une infime chance de récupérer Greg Oden ou Kevin Durant. En 2012 encore, la ligue regorge d’équipes qui salivent déjà à l’idée de compter Anthony Davis dans leurs rangs pour préparer

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PORTRAIT

« Je veux devenir l’un des meilleurs meneurs de la ligue »

Ramon Sessions

étudier à présent », continue coach Mike Brown. « Ils doivent parler du pick-and-roll de Sessions, poste haut ou sur le côté. Ils doivent parler de lui en transition. »

Rocky Widner/NBAE via Getty Images

Un accueil de All-Star

REMPLACER DEREK FISHER

SESSIONS,

LA LOURDE SUCCESSION Remplaçant dans une équipe de seconde zone (Cleveland), Ramon Sessions (13,5 points et 7,4 passes) est forcément passé dans une autre dimension en arrivant aux Lakers. Apporter de la jeunesse, de la vitesse, de l’énergie, remplacer Derek Fisher ; les fans attendaient beaucoup. Et pour l’instant, le meneur répond présent. Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles

C

’est une tradition en NBA. Une heure avant le coup d’envoi des matches, les journalistes sont invités dans les vestiaires pour poser leurs questions aux joueurs. Et on en profite bien pour fouiner à droite, à gauche. La semaine dernière, jour de duel Clippers-Lakers, le tableau blanc de Vinny Del Negro (coach des Clippers) affiche tout un tas de consignes. Un nom, souligné plusieurs fois, attire l’attention : celui de Ramon Sessions. « Il a déjà sorti de grosses actions », explique son

altesse Kobe Bryant. « C’est difficile pour les équipes de se préparer à notre jeu, car maintenant elles doivent aussi défendre Sessions. Il est capable de scorer. » Habitués à parler des post-ups d’Andrew Bynum ou des isolations de Kobe Bryant, les adversaires des Lakers auraient donc trouvé une nouvelle menace offensive chez les Lakers. La preuve : son shoot à trois-points lundi soir, en l’absence de Kobe, qui offrait la victoire aux Lakers chez les Hornets à 25 secondes de la fin. « Il y a plein d’autres aspects de notre jeu qu’ils doivent

Depuis le début de la saison, les Lakers sont bien une équipe qui doute. Loin, très loin derrière les intouchables Spurs et Thunder, Los Angeles lutte péniblement pour accrocher la troisième place de la conférence Ouest. Pourtant, l’arrivée de Ramon Sessions (avec Christian Eyenga, en échange de Luke Walton, Jason Kapono et un premier tour de Draft cette année) est un véritable souffle d’air frais sur ce groupe vieillissant. Dans les médias, tout le monde a salué le transfert. Sur Twitter, Magic Johnson lâchait un joli : « Beau boulot de Jim Buss et Mitch Kupchak pour améliorer l’équipe. Avec cette équipe rajeunie, les Lakers sont une vraie menace pour OKC. » Bref de quoi intimider le plus expérimenté des All-Stars. Sessions, lui, se mettait au boulot tranquillement. Avant même de prendre son vol Cleveland-Los Angeles, il envoyait un mail à son nouveau coach, Mike Brown, pour recevoir en pièce jointe le playbook, cette fameuse Bible avec tous les systèmes de l’équipe. À son arrivée, pas d’annonce prétentieuse : l’ancien de la fac de Nevada acceptait de démarrer ses quatre premiers matchs sur le banc, derrière Steve Blake. Mais aujourd’hui, moins d’un mois après son arrivée, plus de doute, le meneur titulaire, c’est lui : « Je commence à peine à me sentir à l’aise. Je veux devenir l’un des meilleurs meneurs de la ligue, donc il faut que tout se mette en place rapidement. »

Zéro match de playoffs Avec un temps de jeu en hausse quasi constante (31 minutes de moyenne avec les Lakers), l’influence de Ramon Sessions prend de l’ampleur. Le meneur, plus vraiment un gamin (26 ans), se met à parler. Pendant les temps-morts, sur le parquet, à l’entraînement. Sans être du niveau de celles d’un Derrick Rose, ses qualités athlétiques font un bien fou aux Lakers. L’équipe redécouvre un vrai jeu de transition, avec Bynum et Gasol souvent servis en première intention sous le panier. Son explosivité est un atout évident à un poste qui ne jure plus que par cela. Une fois les playoffs venus, tenir un Tony Parker, un Russell Westbrook ou un Chris Paul n’était plus possible pour un Derek Fisher âgé de 37 ans. Seule question : son manque d’expérience dans les moments « clutch », lui qui n’a jamais disputé le moindre match de playoffs. « Il peut réussir des grands matches », explique, serein, Mike Brown. « C’est un vrai luxe d’avoir un gars comme Sessions à la mène. » Ces playoffs, une perspective que le nouveau Laker attend depuis longtemps : « Dans cette ligue, vous n’aurez pas beaucoup d’opportunités de briller. Là j’en ai une belle. » n


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CHIFFRES

PRO A 25e journée Mardi 3 avril

*Orléans bat Dijon

82-55

Vendredi 6 avril

*ASVEL bat Hyères-Toulon 92-68 Nanterre bat *Chalon 109-99 a.2p. *Gravelines-Dunkerque bat Nancy 83-61 Samedi 7 avril

Strasbourg bat *Le Havre 86-77 Paris Levallois bat *Poitiers 87-73 Cholet bat *Le Mans 87-76 Roanne bat *Pau-Lacq-Orthez 97-87 a.p.

Prochaine journée 26e journée Vendredi 13 avril

Nancy – Chalon,

à 19h30 en direct sur Sport+ Samedi 14 avril

Cholet – Pau-Lacq-Orthez Gravelines-Dk – Le Havre Hyères-Toulon – Orléans Dijon – ASVEL,

à 20h à 20h à 20h

Strasbourg – Paris Levallois Nanterre – Poitiers Roanne – Le Mans

à 20h à 20h à 20h

à 20h en direct sur Sport+

Boxes-scores 3/4 Orléans B.Greene C.Banks* M.N’Doye* M.Lebrun G.Joseph* D.Monds A.Sy* M.Pellin* Y.Sangare B.Pamba Y.Solle M.Kozan Total Dijon B.Dixon* D.Melody* A.Harris* Z.Moss* J.Leloup S.Marshall* R.Lewin A.Christophe T.Rupert L.Aboudou Total

*Orléans bat Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 22 6-9 3-5 2-2 4 1 33 4-11 3-9 2-2 4 3 24 4-6 2-3 3-3 3 14 4-6 2-3 1-2 - 19 3-3 - 2-2 6 19 2-5 - 2-2 8 1 23 1-5 - 2-2 7 2 22 2-6 0-2 - 2 8 15 1-2 - 1 5 6 1-2 - 1 1 1 1-1 - - 2 - - 1 200 29-56 10-22 14-15 36 22 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 5-10 2-6 - 5 4 33 4-8 2-3 - - 3 29 5-12 - 3 1 28 4-7 - 0-2 5 2 21 2-7 0-3 3-4 - 30 2-6 1-2 1-2 3 3 11 1-4 - 1 12 0-1 0-1 - 3 1 11 0-2 - 1 1 0-1 - 1 200 23-58 5-15 4-8 22 14

6/4 ASVEL H.Armstrong* D.Thompson* K.Tillie* E.Jackson* P.Lacombe* T.Leon D.Haritopoulos R.Deal L.Jean-Charles Total Hyères-Toulon

*ASVEL bat Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 10-14 - 1-2 8 2 28 6-9 4-5 2-2 4 2 29 5-13 - 7-8 6 2 34 5-12 1-6 3-4 2 5 23 3-7 1-2 3-4 6 8 23 3-4 - 3-3 3 2 18 0-6 0-1 2-2 3 1 2 - 1-2 - 12 0-2 - 5 1 200 32-67 6-14 22-27 37 23 Min Tirs 3pts LF Rb Pd

In 2 2 1 1 1 2 1 10 In 3 1 2 1 1 8

82-55 Co Bp Pts - 2 17 - 5 13 - - 13 - - 11 - - 8 2 - 6 1 3 4 - 1 4 - 2 2 - 2 2 - - 2 - - 3 15 82 Co Bp Pts - 2 12 - 3 10 - 1 10 - 3 8 - - 7 - 2 6 - 2 2 - 1 1 1 - 1 1 16 55

In 1 1 1 1 3 1 8 In

92-68 Co Bp Pts - - 21 - 3 18 - 2 17 - 2 14 1 1 10 - 1 9 1 1 2 - - 1 1 - 3 10 92 Co Bp Pts

R.Hughes* P.Morlende* F.Ateba T.Terrell* M.Faye* K.Reid* L.Labeyrie F.Fernando S.Cisse Total

37 34 26 21 31 29 16 5 1 200

8-12 6-14 5-10 4-6 1-7 1-5 1-6 26-60

2-6 1-4 1-3 0-1 4-14

6-7 3-3 0-2 1-1 2-2 12-15

6 3 3 2 4 1 6 25

2 2 10 1 15

1 1 2

2 2

6/4 Nanterre bat *Chalon Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Delaney* 48 8-17 4-9 10-13 6 10 B.Schilb* 48 8-16 3-6 11-12 4 8 I.Evtimov* 41 6-13 4-9 - 6 2 M.Jean-Baptiste Adolphe 24 3-3 - 3-4 5 1 A.Aminu* 24 3-6 - 2-2 6 1 B.Smith 31 1-4 1-2 0-2 1 1 S.Tchicamboud* 12 1-3 1-3 - 2 3 N.Lang 11 0-6 0-4 - - J.Lauvergne 6 - 3 J.Aboudou 5 0-1 - 3 Total 250 30-69 13-33 26-33 36 26 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Daniels 37 11-21 4-7 5-7 6 4 M.Diarra* 39 6-10 3-6 3-4 3 2 M.Riley 32 5-14 2-7 2-2 5 5 J.Passave-Ducteil* 20 5-7 0-1 1-2 3 2 M.Judith 24 2-3 1-1 4-5 5 1 L.Akono* 24 3-7 1-2 1-2 4 2 R.Covile 23 4-5 - 8 1 D.Garrett 22 3-3 - 5 4 X.Corosine* 16 1-5 0-3 - - 1 S.Brun* 13 1-7 0-3 - 1 1 Total 250 41-82 11-30 16-22 40 23

In 2 5 1 1 2 1 12 In 2 2 4 2 1 2 1 14

109-99 Co Bp Pts - 4 30 - 8 30 - 1 16 - 2 9 - 1 8 1 1 3 - 2 3 - - - - - 1 1 20 99 Co Bp Pts 4 1 31 - 2 18 - 3 14 - 1 11 - 1 9 - 3 8 - 2 8 1 4 6 - - 2 - - 2 5 17 109

6/4 Gravelines-Dk R.Jomby* L.Vaty* J.K. Edwards D.Issa P.Sy J.Johnson A.Albicy* Y.Bokolo* C.Akpomedah* A.Loum C.Cairo Total Nancy J.Shuler* V.Samnick* P.Amagou* A.Akingbala* K.Grant R.Kurz A.Sylla J.Linehan* B.King K.Thalien Total

*Gravelines-Dk bat Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 7-11 5-8 - 4 2 24 6-11 - 1-1 9 1 20 4-9 0-1 5-5 2 3 21 5-5 - 2-3 6 1 21 3-8 0-2 - 5 19 2-4 1-3 1-1 - 2 28 1-7 0-1 3-5 2 5 24 2-9 1-1 - 4 4 12 1-3 0-1 0-1 4 2 1-2 - 1 1 0-2 - 1 200 32-71 7-17 12-16 38 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 5-12 2-7 1-2 4 1 32 5-10 0-2 2-2 5 2 34 3-9 1-3 1-2 2 3 21 2-4 - 4-4 8 11 2-4 1-3 1-1 1 18 2-7 1-3 - 4 1 9 2-4 - 5 22 1-5 1-2 - 2 2 19 1-7 0-4 - 2 1 - - 200 23-62 6-24 9-11 33 9

In 2 1 1 4 1 9 In 2 1 1 1 5

83-61 Co Bp Pts - - 19 1 - 13 1 1 13 1 3 12 - 2 6 - 2 6 - 1 5 - 1 5 - - 2 - - 2 - - 3 10 83 Co Bp Pts - 2 13 - 3 12 - 1 8 - 3 8 - 2 6 - 1 5 - 2 4 - 2 3 - 1 2 - - - 17 61

7/4 Le Mans J.P.Batista* T.Rochestie* M.Sommerville* A.Acker A.Koffi C.Kahudi* H.Kahudi M.Kouguere* T.Bryant Total Cholet D.Nelson* P.Christopher F.Causeur* R.Dozier R.Gobert* L.Vebobe* C.Ona Embo W.Gradit* Total 7/4

Cholet bat *Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 11-16 - 1-3 12 38 5-12 1-5 5-7 4 3 28 5-10 0-1 2-2 7 1 30 3-14 1-6 2-2 4 3 12 2-3 - 3-4 2 1 32 2-6 2-4 - 2 1 9 1-2 1-1 - - 2 12 0-4 0-4 - 2 9 - 2 200 29-67 5-21 13-18 35 11 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 12-15 1-2 2-2 2 2 25 8-13 4-6 6-6 1 1 27 6-8 2-3 4-6 3 2 21 4-6 - 1-1 3 1 22 2-4 - 3 36 1-7 - 1-6 13 3 20 0-1 - 2 2 16 0-3 - 1 200 33-57 7-11 14-21 28 11 Strasbourg bat *Le Havre

In 1 2 3 In 4 1 2 1 8

3 3 1 1 2 3 2 1 16

22 17 11 9 5 2 2 68

87-76 Co Bp Pts 1 1 23 - 4 16 - 2 12 - 4 9 - 1 7 - 1 6 - - 3 - - - - 1 13 76 Co Bp Pts - 3 27 - 1 26 - 1 18 - 2 9 2 1 4 1 2 3 - - - 1 3 11 87 86-77

PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 4 7 8 9 13 15 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Gravelines-Dk Chalon Orléans Nancy Le Mans Paris Levallois Roanne Cholet Nanterre ASVEL Strasbourg Dijon Poitiers Le Havre Pau-Lacq-Orthez Hyères-Toulon

25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25

22-3 12-0 10-3 20-5 10-3 10-2 17-8 11-2 6-6 16-9 10-2 6-7 16-9 10-3 6-6 16-9 12-1 4-8 13-12 9-3 4-9 12-13 4-8 8-5 11-14 6-6 5-8 11-14 7-6 4-8 11-14 8-4 3-10 11-14 9-3 2-11 8-17 6-7 2-10 8-17 6-7 2-10 6-19 5-8 1-11 2-23 1-11 1-12

78,2 82,8 75,6 80,0 83,0 82,3 76,7 78,9 80,5 76,3 76,2 69,0 73,4 76,4 75,9 75,0

64,1 74,9 70,6 76,2 80,0 80,3 76,4 77,0 81,5 76,4 74,5 70,7 78,0 78,2 85,9 95,3

+14,1 +7,9 +5,0 +3,8 +3,0 +2,0 +0,3 +1,9 -1,0 -0,1 +1,7 -1,7 -4,6 -1,8 -10,0 -20,3

7 v. 1 d. 2 v. 1 d. 1 d. 2 v. 1 v. 1 v. 3 v. 1 v. 1 v. 2 d. 2 d. 1 d. 5 d. 17 d.

5-0 3-2 4-1 3-2 4-1 2-3 4-1 3-2 3-2 1-4 2-3 2-3 2-3 2-3 0-5 0-5

Le Havre J.Cox* B.Boddicker* K.Houston* O.Camara* G.Jenkins N.Pope* K.Souchu A.Wiggins G.Pitard Total Strasbourg A.Ajinça* R.Greer* A.M’Baye* C.Oliver* K.Anderson* N.De Jong A.Jeanneau H.Invernizzi M.Zianveni A.Toupane Total

Min 35 35 25 15 15 30 22 15 8 200 Min 30 32 27 27 25 10 16 7 20 6 200

Tirs 8-15 7-8 3-9 2-5 3-7 1-6 2-7 1-4 1-2 28-63 Tirs 11-18 7-14 3-10 4-7 3-7 4-8 1-1 1-3 1-3 1-1 36-72

3pts LF Rb Pd 3-6 - 4 8 3-3 2-2 5 2 2-4 2-2 4 4 - 5-5 5 - 4 1-4 2-2 1 3 1-5 - 1 2 0-2 - 3 - - 10-24 11-11 27 19 3pts LF Rb Pd 1-3 1-3 5 0-1 1-3 11 6 1-3 4-4 3 5 0-2 2-2 5 4 0-3 2-2 3 4 - 2 2 1-1 - 1 1-3 - 2 - 5 1 - - 4-16 10-14 37 22

In 1 1 1 1 1 1 6 In 1 1 2 2 6

Co Bp Pts - 3 19 4 1 19 - 3 10 - 1 9 1 3 6 1 1 5 - - 5 1 1 2 - - 2 7 13 77 Co Bp Pts 4 - 24 - 2 15 - 3 11 - 2 10 - 1 8 - - 8 - 1 3 - - 3 - 2 2 - - 2 4 11 86

7/4 Poitiers P.Badiane* E.Fournier* A.Grant* A.Dobbins* P.Guillard* R.Wright J.J. Miller K.Younger J.Aka C.Gomez Total Paris Levallois E.Chatfield* L.Hamilton* Ja.Williams* D.Noel* P.Da Silva G.Oniangue M.Morandais T.Meacham* L.Sane Total

Paris Levallois bat *Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 8-11 - 4-7 10 26 5-14 2-5 0-2 4 2 26 4-11 1-3 3-4 3 2 31 3-6 - 2-2 5 7 26 2-6 1-3 1-2 6 1 21 2-7 2-5 - 3 3 14 2-7 1-5 - 1 1 14 1-4 0-2 - 1 5 1-2 - 2 2 0-1 - - 200 28-69 7-23 10-17 35 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 7-16 4-8 5-6 4 5 33 7-11 0-1 3-4 8 2 33 6-14 3-6 - 11 1 33 4-6 3-5 1-1 1 3 22 1-1 1-1 6-8 1 4 7 2-2 2-2 - 3 10 1-3 1-2 - 1 1 18 1-4 0-1 - - 2 8 0-2 0-1 - 2 200 29-59 14-27 15-19 31 18

In 2 2 3 2 1 10 In 2 1 1 1 5

87-73 Co Bp Pts - 1 20 - 1 12 - - 12 - 2 8 - 5 6 - 1 6 - - 5 1 1 2 - - 2 - - 1 11 73 Co Bp Pts - 2 23 3 4 17 1 1 15 1 4 12 - 4 9 - - 6 - - 3 - 1 2 - - 5 16 87

7/4 Roanne bat *Pau-Lacq-Orthez Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Ray* 40 9-14 3-6 5-5 1 3 C.Marquis* 30 8-15 - 3-5 9 2 T.Gipson* 42 5-11 1-5 4-4 5 6 C.Elonu 13 4-5 - 3-6 7 S.Rimac 22 2-4 1-2 2-2 6 1 J.Morency* 29 2-5 0-1 2-2 4 2 F.Lesca* 20 1-5 1-4 - 3 R.Lesca 12 0-2 0-2 - - 2 T.Ramassamy 7 - - R.Hillotte 6 0-2 0-1 - - M.Var 4 - 1 Total 225 31-63 6-21 19-24 36 16 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Page* 42 9-15 3-6 7-8 5 1 R.Wright* 36 7-14 2-4 1-4 4 3 U.Nsonwu-Amadi* 23 4-9 - 8-10 2 J.Holland* 37 5-9 0-3 2-3 4 1 S.Diabate 22 4-8 1-2 3-4 3 7 A.Tanghe 15 1-1 1-1 2-4 2 P.Braud* 37 1-2 1-2 - 5 M.Mokongo 9 1-1 - - R.Jackson 4 1-1 - 1 Total 225 33-60 8-18 23-33 26 12

In 2 2 1 1 1 7 In 3 1 2 1 7

97-87 Co Bp Pts - 4 26 - 5 19 - 2 15 - 1 11 - 1 7 - 1 6 - 1 3 - - - - - 1 - - - 16 87 Co Bp Pts - 1 28 - 3 17 - - 16 - - 12 - 4 12 1 - 5 - 1 3 - - 2 - - 2 1 9 97

PRO B 29e journée Vendredi 6 avril

*Bourg-en-Bresse bat Nantes *Fos-sur-Mer bat Denain Évreux bat *Aix-Maurienne

72-60 88-64 82-80

Samedi 7 avril

*Boulazac bat Quimper 80-56 *Boulogne-sur-Mer bat Le Portel 65-54

*Lille bat Vichy Châlons-Reims bat *Limoges Bordeaux bat *Rouen *Saint-Vallier bat Antibes

71-58 82-77 90-86 93-88

Prochaine journée 30e journée Vendredi 13 avril, à 20h

Denain – Aix-Maurienne Antibes – Boulazac Bordeaux – Bourg-en-Bresse Évreux – Fos-sur-Mer Le Portel – Saint-Vallier Nantes- Rouen Châlons-Reims – Lille Samedi 14 avril, à 20h

Quimper – Boulogne-sur-Mer Vichy – Limoges

Boxes-scores 6/4 Bourg J.Baxter* C.Ferchaud* O.Barro* O.Da Silveira* J.Delhomme* C.Koma R.Chery J.Sanchez Total Nantes E.Mendy O.Bardet N.Gayon* D.Fergerson J.Fields* A.Charles* K.Idomenee* M.Diarra* M.Drame J.Douillet Total

*Bourg bat Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 6-11 0-2 3-3 2 4 27 2-4 1-2 8-9 3 3 36 6-10 - 0-1 12 22 5-10 1-3 - 5 2 27 3-6 2-4 - 1 5 16 3-9 1-2 - 1 1 16 1-2 1-2 3-4 3 23 0-3 0-2 - 5 3 200 26-55 6-17 14-17 32 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 19 5-8 - 0-2 8 29 3-7 3-7 - 7 3 20 3-7 3-5 - 1 26 4-12 0-2 - 2 3 35 3-11 1-4 - 4 1 21 2-9 1-3 2-2 3 1 14 2-3 - 1 1 13 2-5 - 2 17 1-6 - 2 4 6 - 3 200 25-68 8-21 2-4 33 13

In 2 1 2 1 1 7 In 3 1 2 2 1 1 10

72-60 Co Bp Pts - 1 15 - 1 13 2 4 12 1 3 11 - 4 8 - 3 7 - - 6 - 2 3 18 72 Co Bp Pts - 4 10 - 2 9 - 2 9 - - 8 1 - 7 - 4 7 - 3 4 - - 4 - - 2 - - 1 15 60

LF Rb Pd - 1 1 2-2 4 1 0-1 3 2 2-2 3 - 2 4 0-1 2 3 - 5 3 1-2 3 2 - 2 1 - - 1 5-8 25 18 LF Rb Pd 4-6 3 4 - 2 - 6 2 - - 0-2 1 2-2 4 1 3-4 1 4 1-2 6 2-2 2 - - 12-18 25 11

In 2 2 3 3 1 1 12 In 1 2 1 1 1 6

88-64 Co Bp Pts - 2 18 2 2 16 1 2 15 2 2 14 - - 9 - 1 6 - - 5 3 - 3 - 1 2 - - 8 10 88 Co Bp Pts 1 4 12 - 3 11 2 - 10 - 2 10 - - 7 - 3 6 - 4 3 - 1 3 - - 2 - 1 3 18 64

6/4 Évreux bat *Aix-Maurienne Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Brown* 34 10-20 1-2 4-4 9 B.Osby 28 6-9 - 6-9 10 3 D.Tucker* 29 2-7 1-2 4-8 5 1 S.Darnauzan* 26 4-6 1-1 - - 4 J.Ekanga-Ehawa* 26 2-6 2-4 3-3 2 2 M.Traoré 4 2-2 - 2 M.Houmounou* 16 1-7 - 2 1 A.Gomis 12 1-3 0-2 0-2 3 1 T.Yvrande 11 1-3 0-2 - 1 G.Clerc 14 0-2 0-1 - 1 2 Total 200 29-65 5-14 17-26 35 14

In 1 1 1 3

82-80 Co Bp Pts - 2 25 2 1 18 1 1 9 - 1 9 - 1 9 - 1 4 - 1 2 - - 2 - - 2 - - 3 8 80

6/4 *Fos bat Denain Fos Min Tirs 3pts E.Choquet* 30 8-9 2-2 S.Gay* 29 7-9 0-1 B.Clark* 32 6-13 3-4 M.Dia 19 6-9 K.Atamna* 27 4-5 1-1 S.Giffa* 14 3-5 R.Roby 18 2-6 1-1 W.Soliman 18 1-7 0-1 C.Cavallo 11 1-2 0-1 A.Hamza 2 Total 200 38-65 7-11 Denain Min Tirs 3pts J.James* 31 4-9 L.Kante 21 4-9 3-5 R.Rossiter* 31 5-12 F.Minet 19 4-6 2-3 M.Mubarak 20 3-7 1-3 N.Rohnert* 26 2-3 X.Gaillou* 23 A.Aboubakar Zaki* 21 1-5 G.Toto 2 0-1 A.Bruyère 6 Total 200 23-52 6-11

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 6 9 12 13 14 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Limoges Boulazac Châlons-Reims Aix-Maurienne Fos-sur-Mer Boulogne-sur-Mer Bordeaux Lille Bourg-en-Bresse Saint-Vallier Évreux Antibes Nantes Le Portel Denain Rouen Quimper Vichy

29 29 29 29 29 29 29 29 29 29 29 29 29 29 29 29 29 29

23-6 13-1 10-5 22-7 13-2 9-5 20-9 12-2 8-7 18-11 12-3 6-8 18-11 13-2 5-9 16-13 11-4 5-9 16-13 11-3 5-10 16-13 10-5 6-8 14-15 11-4 3-11 14-15 9-6 5-9 14-15 8-6 6-9 13-16 8-6 5-10 12-17 8-7 4-10 10-19 6-8 4-11 10-19 6-8 4-11 10-19 5-10 5-9 8-21 7-7 1-14 7-22 6-8 1-14

83,1 78,4 77,3 86,0 80,0 80,1 76,4 76,3 80,8 81,5 76,3 76,9 74,5 76,0 80,8 80,4 68,3 69,2

73,3 75,0 71,6 79,2 75,6 81,8 77,2 73,6 79,3 81,2 77,5 76,3 76,9 82,6 85,6 82,4 77,1 76,0

+9,8 +3,4 +5,7 +6,8 +4,4 -1,7 -0,8 +2,7 +1,5 +0,3 -1,2 +0,6 -2,4 -6,6 -4,8 -2,0 -8,8 -6,8

1 d. 1 v. 3 v. 1 d. 1 v. 3 v. 1 v. 1 v. 2 v. 3 v. 1 v. 1 d. 3 d. 6 d. 5 d. 1 d. 1 d. 3 d.

4-1 3-2 3-2 3-2 2-3 4-1 4-1 3-2 3-2 3-2 4-1 3-2 1-4 0-5 0-5 1-4 2-3 2-3

Évreux D.Reed* J.Wood* L.Konaté A.Rowland* M.Correa S.Ho You Fat* G.Costentin* G.Florimont Total

Min 35 37 28 33 24 13 27 3 200

Tirs 8-16 8-20 5-8 3-8 3-4 3-6 0-3 0-1 30-66

3pts 0-3 2-3 0-2 0-3 2-11

LF Rb Pd 6-8 11 1 2-2 9 3 4-4 2 3 4-4 3 4 4-4 5 1 - 3 - 2 3 - - 20-22 35 15

In 1 1 1 1 4

Co Bp Pts - 2 22 2 1 18 - - 16 - 1 10 2 - 10 - - 6 - 2 - 1 4 7 82

7/4 Boulazac M.Cheriet D.Monroe* F.Adjiwanou Y.Gaillou* A.McKenzie* I.Soumahoro R.Ayers* T.Dubiez K.Morlende A.Kerckhof* L.Tarris Total Quimper P.Paelay* W.Molas A.Salmon* G.Lessort V.Mouillard* B.Doumbe N.Roche* A.McCoy* W.Hervé Total

*Boulazac bat Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 10 3-5 1-2 6-6 1 2 29 2-3 - 8-8 8 6 17 5-6 - 2-2 6 1 21 4-7 0-1 2-2 1 2 23 4-5 - 1-4 7 2 19 3-5 3-4 0-2 - 1 22 1-6 0-3 4-4 2 1 18 1-3 1-3 - 2 12 1-2 - 1-2 2 3 28 1-2 0-1 - 2 5 1 - 1-2 - 200 25-44 5-14 25-32 31 23 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 7-14 3-5 1-2 3 4 30 3-10 0-1 5-8 11 23 3-12 1-9 2-2 3 1 14 2-4 - 3-4 4 33 2-7 1-5 1-1 - 3 29 1-3 1-2 - 4 2 14 1-2 - 1 18 0-7 0-3 - - 3 0-1 - - 200 19-60 6-25 12-17 26 10

In 1 2 2 1 1 1 3 11 In 3 2 2 1 1 1 10

80-56 Co Bp Pts - - 13 - 4 12 - 3 12 - 2 10 - 3 9 1 2 9 - 2 6 - 1 3 - 2 3 - 1 2 - - 1 1 20 80 Co Bp Pts - - 18 - 2 11 - - 9 - 3 7 - - 6 - 2 3 - 3 2 - 4 - - - 14 56

7/4 Boulogne T.Stanley C.McCray* F.Raposo* J.Mathis C.Rouse J.Rousselle Z.Bah* R.Gregoire* J.Leria* Total Le Portel B.Mangin* I.Sy N.Wyatte* R.Taylor* J.Ludon* M.N’Diaye* M.Labeyrie G.Leburgue Total

Min 23 34 29 17 28 23 22 6 18 200 Min 38 20 33 37 18 25 22 7 200

*Boulogne bat Le Portel Tirs 3pts LF Rb Pd In 4-10 2-7 2-2 5 - 1 2-8 1-5 4-4 4 3 2 2-9 - 5-10 10 - 2-5 0-1 5-6 4 1 2 3-11 - 2-6 10 2 3-7 2-5 - 2 1 2 2-5 0-1 - 1 2 1 2-3 0-1 - - - 0-4 0-1 2-2 1 - 1 20-62 5-21 20-30 37 9 9 Tirs 3pts LF Rb Pd In 5-9 2-5 2-3 1 3 1 5-6 1-2 - 3 2 4-8 - 2-2 11 - 1 4-13 1-5 - 5 1 2-7 0-3 2-2 5 1 1-6 0-2 2-2 5 - 2 0-5 0-4 - 3 1 0-1 0-1 - - - 21-55 4-22 8-9 33 8 4

65-54 Co Bp Pts - 2 12 - 5 9 1 3 9 - 1 9 1 - 8 1 - 8 - 1 4 - - 4 - - 2 3 12 65 Co Bp Pts - 1 14 - 3 11 1 2 10 - 5 9 - 2 6 1 4 4 - 2 - - 2 19 54

7/4 Lille S.Bradford C.Marshall* A.Rigaux* M.Camara N.Taccoen* B.Gillet* M.Tensorer S.Smith* J.M’Bida Total Vichy A.Eito* M.Jefferson* E.Craven* S.Dondon* N.Faye* W.Aka O.Ikuesan D.Coleman N.Diakite Total

*Lille bat Vichy Min Tirs 3pts 29 7-10 25 4-8 2-4 37 3-11 3-11 15 3-7 2-5 25 3-8 22 2-4 2-3 21 2-5 1-2 25 2-6 0-1 1 0-1 200 26-60 10-26 Min Tirs 3pts 31 6-14 4-8 31 6-10 27 5-10 30 1-3 22 2-4 25 1-5 1-3 15 1-2 1-1 18 0-4 0-1 1 200 22-52 6-13

Rb Pd 10 1 5 2 9 1 7 1 3 1 2 1 3 - 30 16 Rb Pd 3 2 4 2 4 3 3 5 1 5 1 - 7 - 31 9

In 1 1 2 1 2 1 1 9 In 4 1 5

71-58 Co Bp Pts 1 2 17 1 1 14 - 3 11 - - 8 - 1 6 - 2 6 - - 5 - - 4 - - 2 9 71 Co Bp Pts - 3 16 2 6 12 - 4 12 - 2 6 - - 4 - - 3 - - 3 2 3 2 - - 4 18 58

7/4 Châlons-Reims bat *Limoges Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Massie* 35 9-13 - 5-8 13 1 N.Boungou Colo* 24 5-9 0-1 8-9 6 1 L.Milbourne 24 4-10 1-3 5-7 5 1 K.McAlarney* 32 2-7 1-3 2-2 1 3 R.Desroses* 33 2-8 1-7 1-2 3 2 A.Curti 18 1-2 1-1 3-6 3 4 J.Hoyaux 5 1-4 0-1 - 2 1 S.Traore* 19 0-2 - 1-2 - 1 J.Mipoka 8 0-2 0-2 - 3 F.Zerbo 2 0-1 - 2 Total 200 24-58 4-18 25-36 38 14 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Mels* 26 4-9 3-5 4-5 2 3 G.Chathuant 19 3-6 3-5 4-5 5 1 B.Mullins* 33 4-9 3-4 - 1 12 N.Carter 21 4-10 1-3 2-2 5 1 C.Daniels* 26 3-9 - 1-3 7 2 P.Beye 17 3-4 1-1 - - E.Plateau 19 2-4 2-3 - 4 1 K.Corre* 19 2-5 - 2-2 3 K.Joss Rauze* 19 3-6 0-1 - 1 3 S.Soliman 1 - - Total 200 28-62 13-22 13-17 28 23

In 2 1 2 1 3 2 11 In 1 4 1 6 2 2 16

82-77 Co Bp Pts - 4 23 - 4 18 2 3 14 - 4 7 1 2 6 - 1 6 - - 2 1 2 1 1 - - - 5 20 77 Co Bp Pts - 4 15 - 2 13 - 5 11 - - 11 2 2 7 1 - 7 - 1 6 - 3 6 - 1 6 - - 3 18 82

7/4 Rouen A.Dunn* T.Maizeroi S.Dia* L.Chelle* J.Siggers* P.Poupet* K.Patiejunas C.Bronchard J.Wampfler Total Bordeaux M.Doubal S.Driss* K.Cunningham* J.Ford* G.Darrigand* O.Bassett* J.Nzeulie M.Diaw Total

In 1 3 2 2 8 In 1 2 3

90-86 Co Bp Pts - - 22 - - 17 - 2 15 - - 14 - - 9 - 3 6 - 1 1 - 3 1 - - 1 - 9 86 Co Bp Pts - - 17 1 3 17 - 2 12 1 - 12 - 4 12 - 2 11 - 2 5 - 1 4 2 14 90

LF 3-3 4-4 2-2 9-9 LF 2-2 4-6 2-2 8-10

Bordeaux bat *Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 8-11 - 6-6 2 1 14 6-7 5-6 - 3 26 5-13 3-9 2-2 2 30 5-9 4-8 - 5 26 4-8 0-1 1-2 - 3 36 3-12 0-3 - 5 11 18 0-3 0-1 1-2 1 3 10 0-2 - 1-2 2 10 - 1-2 3 200 31-65 12-28 12-16 23 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 6-11 5-8 - 4 1 25 5-8 2-4 5-5 7 3 34 5-10 0-1 2-4 7 3 23 1-3 - 10-10 3 3 19 3-6 2-4 4-4 - 4 33 4-8 3-5 - 4 1 19 2-6 1-3 - 3 3 17 1-2 - 2-4 10 1 200 27-54 13-25 23-27 38 19


13

CHIFFRES 7/4 Saint-Vallier L.Prowell* F.Tortosa K.Shiloh* H.Disy S.Barrett* D.Denave* D.Diarra* M.Toti Total Antibes B.Monclar* C.Brown M.Badiane* L.Bengaber* M.Courby F.Prenom J.Allen* Y.Siegwarth S.Essart* Total

*Saint-Vallier bat Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 4-12 1-5 12-12 7 5 34 6-8 2-3 5-5 3 7 33 5-11 1-4 4-4 8 3 27 5-10 - 3-4 2 1 17 5-6 0-1 1-1 1 1 27 2-8 2-4 0-2 1 7 21 2-5 1-3 - 4 9 1-4 1-4 - - 1 200 30-64 8-24 25-28 26 25 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 5-8 2-4 8-12 3 6 22 7-12 1-4 - 5 3 32 5-8 - 3-3 6 1 30 3-7 2-5 3-4 7 5 17 4-6 2-2 0-2 4 1 12 5-8 - 2 21 4-8 0-1 0-2 6 5 0-1 0-1 1-2 - 28 0-4 0-2 - 1 7 200 33-62 7-19 15-25 34 23

In 3 1 1 1 6 In 2 3 5

93-88 Co Bp Pts 2 2 21 - - 19 - 3 15 - 2 13 - 2 11 - 1 6 - 2 5 - 1 3 2 13 93 Co Bp Pts - 1 20 - 2 15 3 - 13 - 3 11 - 1 10 1 2 10 - 2 8 - 1 1 - 1 4 13 88

ESPOIRS 25e journée

Dijon bat *Orléans 68-65 *Gravelines-Dk bat Nancy 100-68 *ASVEL bat Hyères-Toulon 74-68 *Le Havre bat Strasbourg 88-69 Paris Levallois bat *Poitiers 69-63 Roanne bat *Pau-Lacq-Orthez 84-68 Classement : 1- Le Mans (19-5), 2- Gravelines-Dunkerque (19-6), 3Nancy, Hyères-Toulon (18-7), 5- ASVEL (17-8), 6- Strasbourg (14-11), 7- PauLacq-Orthez (13-12), 8- Paris Levallois (12-13), 9- Roanne, Poitiers, Le Havre (11-14), 12- Cholet (10-14), 13- Chalon (9-15), 14- Orléans (7-18), 15- Dijon (5-20), 16- Nanterre (4-20).

Orchies bat *Cognac 91-81 Le Puy bat *Liévin 74-65 90-77 Blois bat *Angers Saint-Étienne bat *Chartres 72-69 *Sorgues bat Centre Fédéral 87-56 Classement : 1- Charleville, Saint-Quentin (23-7), 3- Orchies, Souffelweyersheim (22-8), 5- Roche/ Saint-Étienne (21-9), 6- Blois (20-10), 7- Cognac (18-12), 8- Sorgues (17-13), 9- Brest (16-14), 10- Angers, Liévin, Challans (14-16), 13- Rueil (13-17), 14- Chartres (12-18), 15- Clermont (8-22), 16- Montbrison (6-24), 17- Le Puy (5-25), 18- Centre Fédéral (2-28).

EUROLEAGUE Barcelone élimine Kazan : 3-0 CSKA Moscou élimine Bilbao : 3-1 Olympiakos élimine Sienne : 3-1 Panathinaikos élimine Maccabi : 3-2 *Panathinaikos bat Maccabi Tel-Aviv 86-85

Final Four (à Istanbul) Demi-finales Vendredi 11 mai

Match pour la 3e place

30e journée

*Charleville bat Clermont *Souffelweyersheim bat Rueil Saint-Quentin bat *Montbrison *Brest bat Challans

à 17h à 20h

Dimanche 13 mai (17h00)

Finale

Dimanche 13 mai (20h00)

NATIONALE 1

EUROCUP 96-84 81-43 99-78 90-76

Finals (à Moscou) Demi-finales Samedi 14 avril

Valencia – Lietuvos rytas

13h30

NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE EST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Équipes

MJ V-D

Chicago Miami Indiana Boston Atlanta Orlando New York Philadelphia Milwaukee Detroit New Jersey Toronto Cleveland Washington Charlotte

57 43-14 55 40-15 56 34-22 56 32-24 57 34-23 56 33-23 56 29-27 56 29-27 56 28-28 56 21-35 58 21-37 57 20-37 54 18-36 56 12-44 54 7-47

%

75,4 72,7 60,7 57,1 59,6 58,9 51,8 51,8 50,0 37,5 36,2 35,1 33,3 21,4 13,0

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

22-6 21-8 96,8 24-3 16-12 100,2 18-8 16-14 96,6 20-9 12-15 91,5 19-8 15-15 95,5 18-11 15-12 93,9 19-10 10-17 97,2 19-12 10-15 92,9 15-12 13-16 99,1 15-12 6-23 90,1 9-19 12-18 93,7 11-18 9-19 91,4 9-18 9-18 93,6 7-21 5-23 93,3 4-21 3-26 88,1

88,9 93,3 93,9 89,3 93,2 92,6 94,5 88,5 98,2 95,5 98,9 94,8 99,9 100,3 101,0

+7,8 1 d. +7,0 1 v. +2,6 1 d. +2,2 2 v. +2,4 3 v. +1,3 1 v. +2,7 2 v. +4,4 4 d. +0,9 4 v. -5,4 2 d. -5,1 2 v. -3,4 2 d. -6,3 1 d. -7,0 5 d. -12,8 11 d.

6-4 6-4 7-3 7-3 7-3 4-6 7-3 3-7 7-3 5-5 6-4 5-5 1-9 1-9 0-10

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

MJ V-D

San Antonio 54 40-14 Oklahoma City 56 41-15 L.A. Lakers 57 35-22 L.A. Clippers 56 34-22 Memphis 55 32-23 Houston 56 31-25 Dallas 57 31-26 Denver 56 30-26 Phoenix 56 29-27 Utah 57 29-28 Portland 57 27-30 Minnesota 57 25-32 Golden State 55 22-33 Sacramento 57 19-38 New Orleans 56 15-41

16h30

Dimanche 15 avril (13h30)

Finale Dimanche 15 avril (16h30)

EUROCHALLENGE Final Four (à Debrecen, en Hongrie)

Demi-finales Vendredi 27 avril

Szolnok – Besiktas Chalon – Triumph Lyubertsy

Finale

Dimanche 29 avril

Liga Endesa 28e journée

*Valladolid bat Fuenlabrada 69-66 *Valence bat Badalone 90-67 Manresa bat *Malaga 96-81 Murcie bat *Saint-Sébastien 71-67 *Bilbao bat Obradoiro 79-71 Barcelone bat *Saragosse 68-49 74-66 Séville bat *Gran Canaria *Vitoria bat Real Madrid 67-66 Alicante – Estudiantes le jeudi 19 avril Classement : 1- Barcelone (23-5), 2- Real Madrid (21-7), 3- Vitoria (20-8), 4- Valence, Saint-Sébastien, Bilbao (16-12), 7- Alicante (15-12), 8- Séville (15-13), 9- Malaga, Saragosse (1414),11- Manresa (13-15), 12- Badalone (12-16), 13- Gran Canaria, Fuenlabrada (11-17), 15- Obradoiro, Murcie (10-18), 17- Estudiantes Madrid (7-20), 18Valladolid (7-21).

ESPAGNE Liga Endesa 27e journée

*Cantu bat Casale Monferrato 70-55 *Sassari bat Trévise 89-77 *Teramo bat Caserte 86-78 Rome bat *Avellino 88-82 Milan bat *Montegranaro 98-92 *Venise bat Bologne 71-66 Varèse bat *Biella 89-82 *Pesaro bat Crémone 86-64 Classement : 1- Sienne (18-6), 2- Cantu (17-9), 3- Milan, Venise, Sassari, Pesaro (16-10), 7- Bologne (15-11), 8- Varèse (14-12), 9- Avellino (13-13), 10- Rome (13-14), 11- Montegranaro, Trévise (1115), 13- Biella (11-16), 14- Caserte (1016), 15- Crémone (10-17), 16- Teramo (9-18), 17- Casale Monferrato (6-20).

Féminines LFB 25 journée e

*Challes bat Tarbes 75-48 Nantes-Rezé bat *Montpellier 74-65 *Villeneuve d’Ascq bat Lyon 84-76 *Basket Landes bat Aix 81-56 Bourges bat *Charleville 77-74 Mondeville bat *Arras 75-59 Saint-Amand bat *Nice 84-70 Classement : 1- Bourges (21-4), 2Lattes-Montpellier (20-5), 3- Challes (19-6), 4- Mondeville (14-11), 5Basket Landes, Tarbes, Nantes-Rezé, Saint-Amand (13-12), 9- Charleville, Villeneuve d’Ascq (11-14), 11- Arras

(9-16), 12- Aix-en-Provence, Lyon (7-18), 14- Nice (4-21).

LF2 23e journée

Léon-Trégor bat *Armentières 77-70 *Graffenstaden bat Aplemont 68-54 *Voiron bat Reims 71-65 *Centre Fédéral bat Limoges 65-56 *Dunkerque bat Laveyron 67-52 *Calais bat Perpignan 66-33 Toulouse bat *Roche 77-75 Classement : 1- Perpignan (20-3), 2Calais, Toulouse (18-5), 4- Voiron (1310), 5- Laveyron (12-11), 6- Roche (1311, -2 pts), 7- Armentières (11-12), 8Dunkerque (10-13), 9- Graffenstaden (9-15), 10- Reims (8-16), 11- Centre Fédéral (7-17), 12- Léon-Trégor (10-13, -2 pts), 13- Limoges, Aplemont (7-16).

petites annonces c.pelleray@norac-presse.fr

Tél. : 02.43.39.16.21

Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1 1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

TROYES AUBE UNION BASKET (10) recrute pour son cursus de formation en MINIMES France et CADETS FRANCE des joueurs nés de 1996 à 1999. Scolarisation en section sportive pour les Minimes et hébergement au centre sportif de l’Aube pour les 2 catégories. RDV le 18/04 de 16 à 18h et/ou le 25/04 de 15 à 17h au Gymnase Beurnonville, rue du 1er Bataillon de Chasseurs à Pied (1er B.C.P.), 10000 TROYES (navette possible depuis la gare sur demande) * Contacts & renseignements : 06.08.67.61.19 ou karim.benabidi@hotmail.fr ANJOU BASKET CLUB organise journée de détection le 18 avril pour Cadets France et NM3. Contacts : charles.abc49@hotmail.fr Tél. 06 17 46 09 96. Infos sur www.angersbc49.com.

CONFÉRENCE OUEST Équipes

Match pour la 3e place

ESPAGNE

Quarts de finale

CSKA Moscou – Panathinaikos Olympiakos – Barcelone

Khimki – Saint-Pétersbourg

%

74,1 73,2 61,4 60,7 58,2 55,4 54,4 53,6 51,8 50,9 47,4 43,9 40,0 33,3 26,8

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

23-4 17-10 102,3 24-5 17-10 102,7 23-6 12-16 96,8 21-9 13-13 97,5 19-7 13-16 95,0 20-8 11-17 98,5 20-10 11-16 94,4 16-12 14-14 103,2 17-11 12-16 97,6 20-8 9-20 99,2 19-10 8-20 97,2 13-14 12-18 98,6 12-16 10-17 98,2 14-15 5-23 98,2 7-21 8-20 89,4

96,4 96,4 94,9 94,9 93,5 97,4 93,4 102,0 97,7 99,3 96,5 99,4 100,2 104,0 94,2

+5,9 +6,3 +1,9 +2,5 +1,5 +1,1 +1,0 +1,2 -0,1 -0,2 +0,7 -0,8 -2,0 -5,8 -4,8

11 v. 1 v. 2 d. 2 v. 2 v. 3 v. 2 d. 1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 5 d. 1 v. 4 d. 1 v.

10-0 7-3 6-4 8-2 7-3 7-3 4-6 5-5 6-4 4-6 5-5 2-8 3-7 2-8 4-6

PARIS LEVALLOIS BASKET organise détection à Levallois les Mercredis 18 & 25 avril au Palais des Sports Marcel-Cerdan, 141 rue Danton (M° Pont de Levallois). Joueurs 98 & 99 : RDV à 14h. Joueurs nés en 95-96 & 97 : RDV à 15h30 Conctact : 06 12 38 42 49 ou tdrouot@parislevallois.comGroupement d’employeurs Limousin recrute en CDI temps plein pour le début de saison 2012-13, un entraîneur Basket BE1 minimum avec 5 ans d’expérience. Rémunération groupe 5 CCNS. Préparation physique et formation universitaire souhaitées. 3 équipes sous responsabilité (Ecole basket, Championnat de France jeunes et senior. Permis B obligatoire. Merci d’envoyer candidature à gebasketlimousin@yahoo.fr

avant le 5 mai.


14

échos EUROPE

EUROLEAGUE : LE PANA AU FINAL FOUR

EUROPE

DIAMANTIDIS ABAT LE MACCABI

EXPRESS

• La Montepaschi n’ayant pas de match cette semaine, Cantu en a profité pour revenir à une victoire de Sienne en s’imposant face à Monferrato (7055). Un succès bien géré puisqu’hormis Maarten Leunen (20 points), aucun

Au terme d’une série spectaculaire et incroyablement disputée, le Pana s’est finalement imposé lors du match 5 sur le plus petit des écarts (86-85) grâce, une fois encore, à un grand Dimitris Diamantidis.

«

Jean-François Mollière/Agence Ciamillo-Castoria/G.Cottini

La plus grande série de l’histoire du basket-ball européen. » La tirade est signée David Blatt. L’entraîneur malheureux du Maccabi Tel-Aviv essaie peutêtre de se consoler comme il peut mais force est d’admettre qu’il n’a peut-être pas tort. Rarement une série aura été aussi riche en intensité et en suspense (trois matches sous les 3 points d’écarts) avec, en paroxysme, un final époustouflant devant 18.000 spectateurs à l’OAKA où le Maccabi n’est passé qu’à un point du Final Four. « J’aurais voulu enfermer Diamantidis à l’hôtel ! », poursuivra Blatt une fois le remake de la finale 2011 terminé. Difficile de lui donner tort là aussi tant « le Diamant » aura une nouvelle fois scintillé sur ce match 5, surtout dans les derniers instants. En tête pendant la majorité du match, le Pana comptait encore douze points d’avance à cinq minutes du terme (73-61) suite à un « triple » de Diamantidis. Le Maccabi semble dans les cordes mais après avoir déjà plusieurs fois recollé au score, il ne s’avoue toujours pas vaincu. Tant et si bien qu’à deux minutes du coup de sifflet final, suite à un lay-up de Devin Smith, le Maccabi n’est plus qu’à 5 longueurs (79-74). Diamantidis décide alors de prendre les choses en mains.

joueur n’a dépassé les dix points marqués. Sienne compte néanmoins toujours une longueur d’avance, avec deux matches en retard au calendrier. Derrière ce duo de tête, les 4 poursuivants (Milan, Pesaro, Venise et Sassari) se sont tous imposés… Pas de surprise non plus en Russie où le CSKA et le Khimky se sont imposés ce week-end, avec 6 points et une place

monte le terrain de champion comme il peut, d’Europe. Le manque de perhéros du soir dre la balle sur termine à 25 pts David Blatt une première (4/9 aux shoots intervention de mais 15/18 aux Diamantidis et lancers), six tente de balancer une passe au loin. La balle rebonds, trois passes, deux interceptions et heurte le bras de Diamantidis, qui intercepte douze fautes provoquées. Finalement, David malgré lui le dernier ballon du match. Blatt avait raison. Pour gagner, il aurait peutVictoire des Verts qui leur ouvre les portes du être fallu l’enfermer. n Florent de LAMBERTERIE Final Four où ils pourront défendre leur titre

« J’aurais voulu enfermer Diamantidis à l’hôtel ! »

Hervé Bellenger/IS

Le numéro 13 drive vers le cercle, se faufile entre les bras adverses et trouve l’ouverture pour remettre deux points de plus (81-74). C’est encore lui qui redonne quatre longueurs d’avance en convertissant ses deux lancers après que Keith Langford a marqué cinq points consécutifs (83-79). La fin de match est insoutenable. David Blu marque près du cercle, provoque une faute de Nick Calathes mais laisse un lancer en route (83-82). Diamantidis, toujours lui, inscrit les siens, à 11 secondes du terme. Sur la remise en jeu, Guy Pnini est en position d’égaliser derrière l’arc. Son shoot manque la cible mais Perperoglou fait faute. Pnini égalise sur la ligne, par trois fois (85-85). 9’8 secondes à jouer. Diamantidis remonte la balle, faute de Richard Hendrix. Le Grec marque son premier lancer, rate le deuxième. Rebond de Tal Burstein, plus que cinq secondes au compteur. L’Israélien re-

Nikos Paraschos/EB via Getty Images

5 points et une interception dans la dernière minute

dans le 5 pour Mickaël Gelabale… En Turquie, la lutte reste serrée entre Galatasaray et l’Efes, à égalité au classement (22v4d) et tous deux vainqueurs en championnat, de même que le poursuivant Banvit (21v-5d) qui s’est imposé sur le fil (79-75) sur le parquet de Fenerbahçe. F.d.L.


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échos EUROPE

LA SEMAINE ESPAGNOLE LA PERF’

Rafa Martinez (Valencia)

Liga Endesa

➤➤Le shooteur valenciano, Rafa Martinez (1,90 m, 30 ans), est devenu ce week-end le joueur ayant inscrit le plus de tirs à trois-points dans l’histoire du club en Liga Endesa. Lors de la victoire contre Badalone (90-67), Martinez a pourtant dévissé (1/5 derrière l’arc) mais cela a suffi à lui faire atteindre les 255 « triples » convertis en championnat sous la vareuse de Valencia, soit un de plus que l’ancien

LE JOUEUR À SUIVRE

Liga Endesa

Quincy Douby (Murcia)

recordman, Nacho Rodilla. Arrivé au club en 2008, Rafa totalise 405 tirs à trois-points marqués en carrière ACB tous clubs confondus, loin cependant des 1.223 réussites d’Alberto Herreros, le recodman absolu de la ligue.

LA BRANLÉE

Le Barça Déroule

➤➤Débarqué à Murcia en mars dernier, l’ancien NBAer Quincy Douby (1,91 m, 27 ans) est en train de réussir son intégration. En quatre matches sous ses nouvelles couleurs, l’ex joueur des Kings et des Raptors tourne à 13,5 points – meilleur marqueur de l’équipe – et Murcia a remporté trois victoires. Avec désormais trois longueurs d’avance sur le premier relégable, le maintien est en très bonne voie. Passé par la Turquie et la Chine depuis son départ de la NBA en novembre 2009, Douby était le deuxième meilleur marqueur du championnat chinois l’an dernier avec 32 points par match.

➤➤Le Barça a asphyxié Zaragoza 68 à 49 pour conforter sa première place. C’est la seconde fois cette saison que les Blaugranas maintiennent leur adversaire sous les 50 points après leur victoire 65-49 lors de la 15e journée contre Gran Canaria. Le Barça compte désormais deux victoires d’avance sur le Real Madrid, battu d’un cheveu lundi soir sur le parquet de Vitoria (67-66). Top scoreur du match (16 pts), Sergio Llull avait l’opportunité d’offrir la victoire aux siens mais il a manqué au buzzer une audacieuse claquette sur remise en jeu. Hervé Bellenger/IS

LE COME-BACK

Louis Bullock (Estudiantes)

➤➤Non, vous ne rêvez pas. Louis Bullock (1,85 m, 25 ans), double champion d’Espagne avec le Real Madrid (2005 et 2007), MVP des finales en 2005 et 4e meilleur marqueur en activité avec 5.346 unités est de retour dans la capitale mais cette fois chez le voisin de l’Estudiantes, 17e au classement, où l’Américain s’est engagé jusqu’à la fin de saison. Parti du Real en 2010, Bullock n’a pas joué depuis la fin de saison dernière pour cause de blessure mais son expérience devrait faire du bien pour un club qui joue sa survie. L’homme qui valait encore 12,1 points l’an dernier avec Séville devrait faire ses débuts dimanche contre Gran Canaria.

LA RUMEUR

De Colo Vers Malaga ?

➤➤D’après La Opinion de Malaga, le Français Nando De Colo serait l’option prioritaire de l’Unicaja pour la saison prochaine et les discussions entre le club et l’agent du joueur auraient déjà commencé. En fin de contrat avec Valencia à l’issue de la saison, De Colo chercherait avant tout un spot en Euroleague, chose que Malaga est sûr de pouvoir offrir, si le club se qualifie en playoffs, grâce à sa licence A. F.d.L.


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éVèNEMENT

GRAND OUVERT Si Khimki part avec un petit avantage puisque le « dernier carré » se déroule dans sa salle (14 et 15 avril), les quatre formations peuvent légitimement jouer la gagne. Petit vade-mecum pour apprendre à les connaître. Par Fabien FRICONNET

LIETUVOS RYTAS VILNIUS

Vs

Hervé Bellenger/IS

BC KHIMKI MOSCOU

SPARTAK SAINT-PÉTERSBOURG

Vs

Jean-François Mollière

Parcours : 12 V – 2 D (Donetsk et Krasnodar) Le coach : Rimas Kurtinaitis (Lituanien, 51 ans) Un géant. Champion olympique (URSS 88), d’Europe et du Monde. Des médailles en pagaille aussi avec la Lituanie. Un malin. Cet ancien Ministre des sports a une carrière d’entraîneur solide mais sans plus, avec Perm, Sakalai, Lietuvos rytas (ULEB Cup 2009, quand même) et Riga. A coaché l’équipe nationale d’Azerbaïdjan ! Le top scoreur : Kresimir Loncar (2,10 m, 29 ans, Croate, intérieur) L’international croate n’est pas un artiste, ni un « musclor », mais il est diablement efficace, engagé et expérimenté (Italie, Allemagne, Ukraine). Discret mais précieux. Cette saison, il vaut 12,6 points à 56,8% et 4,2 rebonds en 22 minutes seulement. Pas toujours titulaire. Le joueur clé : Vitaly Fridzon (1,95 m, 26 ans, Russe, arrière) Ce combo guard n’est pas nécessairement « high profile » mais il s’est installé comme l’un des cadres de l’équipe nationale, et du Khimki où il est dans sa huitième saison. Dynamique, adroit, fort dans sa tête, il pèse 12,4 points à 48,5%, 2,3 passes et 1,3 interception.

Parcours : 11 V – 3 D (Krasnodar deux fois et Donetsk) Le coach : Aleksandar Dzikic (Serbe, 41 ans) Peu connu, sinon pour avoir été l’assistant de Dusan Vujosevic au Partizan de 1999 à 2005, Dzikic a passé deux ans dans des staffs NBA (Minnesota, San Antonio et Seattle) avant de devenir coach en chef à Ljubljana puis Novo Mesto en 2009. À son crédit : une EuroChallenge (2011) et deux titres slovènes (2010 et 2011). Le top scoreur : Renaldas Seibutis (1,96 m, 26 ans, Lituanien, arrière) Pas le plus fameux des internationaux lituaniens mais l’ancien pupille de Sakalai s’est construit une jolie petite carrière à Olympiakos, Maroussi, Bilbao et Edirne (Turquie). Scoreur par nature (14,3 points à 50,7%), il est un danger public derrière l’arc mais sait aussi y voir clair (2,3 passes). Le joueur clé : Jonas Valanciunas (2,10 m, 19 ans, Lituanien, pivot) Le futur All-Star NBA (il a été drafté 5e en 2011 par Toronto) est un gamin mais n’a quasiment plus rien à apprendre et défonce déjà tout ce qui passe, sans rien forcer : 11,3 points à 64,1%, 7,9 rebonds et 1,6 contre en 24 minutes. S’est amusé en quart contre Donetsk (28 points à 10/16 et 17 rebonds en 57 minutes). Une âme de leader.

Parcours : 13 V – 1 D (Banvit) Le coach : Jurij Zdovc (Slovène, 45 ans) Un palmarès énorme comme joueur (Mondial 90, Euro 89 et 91 avec la Yougoslavie, Euroleague 93 avec Limoges, entre autres) mais un peu trop souvent la bougeotte. Idem comme coach où il a déjà officié à Novo Mesto, Split, le Slovan, Iraklis, Ljubljana, le Bosna et encore Ljubljana. Doit encore faire ses preuves. Le top scoreur : Pat Beverley (1,85 m, 23 ans, US, meneur) Gros cursus universitaire à Arkansas mais écourté au bout de deux ans, en 2008, pour courir l’Europe : Dnipropetrovsk (puis Olympiakos). Drafté par les Lakers au deuxième tour en 2009, le Chicagoan est un scoreur redoutable mais parfois goulu : 12,9 points (mais à 41,1%) avec 4,1 rebonds, 3,8 passes et 2,0 interceptions. Le joueur clé : Yotam Halperin (1,96 m, 28 ans, Israélien, arrière) Un beau talent, un shoot, un fort « QI basket », une ouverture en NBA en début de carrière, mais des blessures à répétition et une difficulté à s’installer dans un club (Maccabi deux fois, Ljubljana, Olympiakos). Le distributeur de l’équipe (5,4 passes) capable de scorer des paniers décisifs.

J.F. Mollière/ Ugras Ozyurt/EB Agence via Getty Ciamillo-Castoria/M.Gregolin Images

Parcours : 11 V – 3 D (ASVEL, Ostende et Podgorica) Le coach : Velimir Perasovic (Croate, 47 ans) Comme ses trois opposants, il est dans sa première saison au club. Joueur, ce shooteur soyeux a tout gagné ou presque (Euroleague en 89, 90 et 91 avec Split, Coupe des Coupes avec Vitoria en 1996). Idem avec la Yougoslavie (Mondial 90, Euro 91). Coach, il a bourlingué (Séville, Vitoria, Estudiantes, Cibona, Efes), emmenant les Basques en finale de l’Euroleague 2005. Le top scoreur : Nik Caner-Medley (2,03 m, 28 ans, US, intérieur) Cet ancien de Maryland est dans sa cinquième saison en Espagne. Bon shooteur mais irrégulier dès qu’il s’éloigne, ce costaud pèse 12,8 points à 50,9%, 6,1 rebonds et 1,6 interception. 27 points contre Sofia. Le joueur clé : Nando De Colo (1,95 m, 24 ans, Français, arrière) Troisième saison à Valence pour le Nordiste et, comme toujours, un rôle clé. Lors des trois défaites de son équipe, Nando a tourné à 7,3 points à 42,8% et 2,0 passes contre une fiche moyenne de 11,7 points à 44,3%, 3,8 passes et 1,6 interception en 25 minutes.

Ugras Ozyurt/EB via Getty Images

VALENCIA BASKET


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Pro B

CHÂLONS-REIMS

pour les alimenter (9,6 pts et 5,6 pds, 2e passeur), des Français d’expérience comme Gary Chathuant ou Kevin Corre. Et il y a également Mels. L’arrière ultra coté du temps de l’INSEP, à l’époque l’égal des Bokolo, Amagou, semble en passe de réaliser ce que son coach espérait dans nos colonnes en janvier : « prouver qu’il n’est pas qu’un talent. » Le Guadeloupéen tourne à 13,8 points, et sur les onze derniers matches ses moyennes ont grimpé à 16,8 points, 3,0 rebonds, 2,8 passes et 2,0 interceptions. Contre Boulazac (17) et à Limoges (15) il a terminé meilleur marqueur des siens. « Mels est un garçon majeur dans leur jeu par rapport à sa percussion, il aime jouer, courir, et a la capacité d’alterner avec le tir à trois-points », détaille Frédéric Sarre. Mais l’entraîneur du CSP insiste sur un point : « Il y a une répartition du scoring. Il n’est pas l’unique danger. »

LE TROISIÈME HOMME

« Ils sont tous à l’unisson et dans une très, très bonne dynamique »

Pascal Allée/Hot Sports

Frédéric Sarre

Coup sur coup, Châlons-Reims a battu Boulazac et gagné à Limoges, consolidant sa troisième place. Jusqu’où peut aller le CCRB ? Par Yann CASSEVILLE

«

Pour vivre heureux, vivons cachés. » Nikola Antic serait-il féru de la maxime de JeanPierre Claris de Florian, poète du XVIIIe siècle ? L’entraîneur du Champagne Châlons-Reims Basket n’a pas souhaité répondre à nos questions – peut-être juge-t-il que la Pro B est suffisamment médiatisée – pour protéger son groupe, semble-t-il. La pression, le Monténégrin devra composer avec car le CCRB est devenu l’équipe à battre. Sur les deux dernières journées, l’équipe a giflé Boulazac, 90-69 (à 54,1% dont 50,0%, 8/16, à troispoints), avant d’infliger à Limoges son premier revers de la saison à Beaublanc, 82-77 (avec 13/22 à troispoints). « Le fait de gagner contre Boulazac a libéré un peu les joueurs. D’autant qu’en plus de la victoire il y a eu la manière et ça a donné confiance au groupe », confie le Directeur Général Laurent Gaudré.

Merci King ! Châlons-Reims avance masqué. À l’intersaison, auteur d’un recrutement clinquant avec notamment le MVP étranger en titre, Nate Carter, et l’intrigant Rodrigue Mels, le CCRB en imposait. Neuvième la saison passée pour sa première année d’existence (fusion entre les clubs de Châlons-en-Champagne et Reims, champion de N1, à l’été 2010), le petit nouveau voyait

logiquement plus grand. Pourtant les débuts ne sont pas ceux espérés. Carter et Mels se blessent au même moment et après six journées, le CCRB a déjà chuté trois fois. L’équipe gagne à Vichy… avec huit joueurs sur la feuille, sept qui foulent le parquet. Le staff se tourne vers Bernard King. Un oiseau rare : le joker rêvé. « On aurait pu plus mal tomber ! », sourit Gaudré. « Si on n’avait pas trouvé un bon joueur à ce moment-là… » King restera le temps de huit matches (12,8 pts, 3,2 rbds et 3,3 pds), le CCRB en remportera six. Au moment de son départ, à la trêve, les inquiétudes ressurgissent : est-ce un retour au début de saison ? Le CCRB chasse les doutes en remportant cinq des six matches suivants. Mels et Carter n’ont pas retrouvé toutes leurs capacités physiques mais le groupe a gagné en confiance. « Le passage de King a probablement été déclencheur », estime aujourd’hui le DG. « Il a apporté un peu de confiance, nous a parfois remis dans le coup, a été décisif. »

Atout défense Sur la phase retour, le CCRB a remporté neuf de ses douze rencontres. Il y a Carter (15,3 pts et 5,3 rbds), associé à Chris Daniels dans la peinture (12,5 pts et 8,5 rbds), avec l’Irlandais Bryan Mullins

Gary Chatuant et Bryan Mullins (ChâlonsReims).

Le danger numéro 1 au CCRB ? La défense, modèle du genre en Pro B (71,6 pts encaissés, à 43,5% dont 30,4% à trois-points, n°1 dans les trois domaines). « Ils ont des extérieurs qui mettent beaucoup de pression sur les porteurs de balle et des intérieurs qui ne rechignent pas au travail », commente Sarre. Samedi dernier, il n’a pu que constater la progression du CCRB : « C’est maintenant une équipe qui est dans une très, très bonne dynamique. Ils sont tous à l’unisson. » De quoi enchaîner contre Lille vendredi, consolider la 3e place et rêver de Pro A ? « Dans notre projet la Pro A c’est à trois ans, on est complètement dans le plan de marche. Maintenant ça peut arriver plus tôt que prévu », rigole Gaudré. Nikola Antic nous a indiqué qu’il ne souhait pas s’exprimer actuellement mais qu’une « prochaine fois », ce serait sans souci. Pour l’interview, on se voit à Bercy ? n


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enquête

L’ÉLAN APRÈS L’AFFAIRE TCHICAMBOUD

PAS SI FACILE DE S’EN REMETTRE Officiellement, l’affaire est close. Démissionnaire contre Nanterre le week-end dernier, Steed Tchicamboud conserve la confiance de son club formateur. Mais la tempête qui vient de secouer brièvement le clan chalonnais a potentiellement le pouvoir de bouleverser les acquis du prétendant au titre. Par Jérémy BARBIER

V

endredi dernier, au Colisée, le beau vernis de l’Élan s’est subitement craquelé aux yeux de tous. Chalon et Nanterre en débattent depuis environ cinq minutes en deuxième mi-temps quand, frustré par la défense mollassonne des siens (c’est sa version), Steed Tchicamboud réclame son retour sur le banc. « Je le vois commencer à s’énerver et se monter le bourrichon », nous expliquera Greg Beugnot deux jours après l’incident. « Je lui dis que je ne le sors pas, que je le laisse sur le terrain pour qu’il comprenne qu’il faut qu’il joue, que c’est la meilleure solution, quitte à la limite qu’il en fasse plus pour rebooster l’équipe. » Les mots du coach tombent dans l’oreille d’un sourd. « Il s’énerve et il n’est plus dans le truc. Plus ça va et moins c’est bien, je suis donc obligé de demander un temps-mort et de le sortir. » Mais sur le chemin du banc de touche, la tension monte entre le capitaine chalonnais et Malcolm Delaney, au point que les deux coéquipiers sont à deux doigts d’en venir aux mains. « Malcolm lui a juste dit qu’il ne pouvait pas démissionner du match et Steed lui a répondu qu’il n’avait qu’à défendre plus, c’est tout », révèle l’entraîneur. Don’t act ? Pas vraiment puisque jamais Tchicamboud ne reviendra sur le parquet, une décision appartenant avant tout à son entraîneur. « Ce n’était même plus la peine de compter sur lui. Il était sorti du match, il n’était plus dedans. » La suite – défaite après deux prolongations – est désormais connue de tous. « C’est lui qui a démissionné sur le terrain », pestait Beugnot en conférence de presse devant nos confrères du Journal de Saône et Loire. « Il n’a pas le droit de prendre les gens en otage. Son comportement est inadmissible et peu importe l’origine du problème. » Dominique Juillot, bouillant, passait immédiatement la deuxième couche. « Il s’est comporté comme un destructeur. C’est une trahison. »

Dans la bouche de celui qui hébergea le joueur à son arrivée en Bourgogne à la fin des années 1990, les mots résonnent forts. Avant de statuer sur le sort de son leader moral et fils d’adoption, le président quittait le Colisée en ordonnant des excuses publiques.

Des excuses sincères ? Le lendemain matin, lorsqu’il débarque au décrassage sans s’être encore plié à la volonté présidentielle, le meneur frondeur s’étonne d’y être persona non grata. À chaud, sa réaction est alors à la hauteur des déclarations incendiaires de la veille. « Vu comme c’est parti, je pense même ne plus jouer sous les couleurs de l’Élan. Désolé, numéro 13 c’est fini », écrit-il sur son compte Twitter. « Quand j’ai vu ce message, je me suis dit qu’il était complètement fracassé », nous confiait Dominique Juillot samedi après-midi, quelques minutes seulement après s’être entretenu de vive voix avec son protégé qui, déjà, regrettait une prose excessive. « Ce que j’ai lu dans la presse m’a un peu choqué et sur le coup, je ne voyais pas d’issue », nous expliquait le joueur suite au coup de fil de son président. Et l’international d’esquisser un début – timide – de mea culpa. « J’ai certainement été maladroit mais c’était pour que l’équipe réagisse. Je voulais faire passer un message mais je pense que cela a été mal compris par le président et le coach. Certains de mes coéquipiers ont compris le message, d’autres non. » La justification, concevable si ce n’est compréhensible, n’excuse en rien la forme. « Quand on est adulte, que l’on dit vouloir fédérer l’ensemble et être le porte-parole de quelque chose, on ne fait pas ça », estime le président Juillot. « Steed s’enferme dans ses certitudes. Il s’auto-persuade qu’il est rédempteur d’une cause et ça part en cacahouète. » Pour autant, même à titre conservatoire, la mise à pied du fautif n’est en aucun cas à l’ordre du

jour. Plus étonnant, le big boss de l’Élan refuse d’intervenir dans le quotidien de son groupe pro, laissant au staff, Greg Beugnot en tête, le soin de gérer sportivement la patate chaude. « Le fond, ce n’est pas mon problème », tranche le président. Un peu plus tard ce samedi, comme convenu avec ses dirigeants, Steed s’explique devant les caméras de France 3 Bourgogne. Mais les excuses de « l’Escroc » sonnent un peu faux, presque ironiques. Regrette-t-il vraiment son geste ? « Quand tu es déstabilisé, tu essaies de le masquer avec un sourire ou en montrant que ce n’est pas si important que ça », avance Beugnot. « Ce qui est vraiment important, c’est qu’il en prenne conscience et je pense que c’est le cas. » Pour autant, la confiance de l’entraîneur envers son meneur est-elle aujourd’hui ébranlée ? « Pas du tout ! Si cela venait d’un sentiment individualiste, on aurait pu se poser des questions. Il a fait une connerie mais il ne faut pas l’accuser de se permettre des trucs à des fins personnelles. »

Conforté par le club Dimanche en fin de soirée, au terme d’un entraînement au cours duquel le capitaine fit amende honorable auprès de son équipe, l’Élan décidait donc de clôturer sans préavis la vilaine brouille. « Le problème est enterré », promettait Greg Beugnot. « Le fond, tout le monde le comprend. Si Chalon en est là aujourd’hui, c’est aussi parce que Steed, en tant que capitaine, est capable de dire des choses utiles pour l’équipe. » « La défaite, je la prends pour moi et m’en excuse », nous avait d’ailleurs affirmé Tchicamboud en amont de sa non-sanction. « Après, je ne pense pas que c’est cette défaite qui va jouer sur la fin de la saison. » Ne lui en déplaise, impossible d’affirmer que ce revers n’a pas déjà altéré la marche en avant de l’ancien co-leader du championnat. Battu pour la seconde fois en moins de trois semaines sur son parquet, l’Élan a probablement laissé filer à jamais la première place de la saison régulière le week-end dernier. Reste maintenant à voir si le clash aura le pouvoir de remobiliser une formation qui, depuis les As, concède quasiment cinq points de plus par match à ses adversaires. « Le groupe avait besoin d’un électrochoc et il en a été le déclencheur »,

« Aujourd’hui, on n’a pas envie d’affaiblir notre équipe » Greg Beugnot

explique l’entraîneur. « Aujourd’hui, on défend moins ensemble. Si les autres n’en font pas plus, ce qu’il a fait maladroitement ne servira à rien. Il est l’unique responsable de ce pétage de boulon mais il faut que la réaction vienne de tout le monde. » À l’approche de très grandes échéances – Coupe de France mardi dernier, Final Four d’EuroChallenge et playoffs – la stratégie d’apaisement désirée par le club peut s’entendre. Mais certainement pas à n’importe quelles conditions. À titre d’exemple, une suspension temporaire aurait marqué les esprits


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enquête

« Le fond, ce n’est pas mon problème » Dominique Juillot

tout en évacuant l’éventuelle suspicion d’une forme d’impunité accordée au meneur vétéran. Or aujourd’hui, tant sportivement qu’humainement, force est de constater que Steed se retrouve lavé de son péché. Entre autres interrogations, on peut d’ailleurs se demander si la gestion du confit aurait été différente avec un basketteur moins impliqué dans les arcanes de son club formateur. « Si c’est un Ricain qui est tordu qui fait un truc comme ça, après le match, on annonce qu’il est viré », confirme Greg Beugnot. « On a dit certaines choses pour que Steed prenne conscience qu’il ne fallait plus faire ça. Mais si on n’avait pas confiance dans la qualité de sa réaction, on aurait fait différemment. »

L’Élan doit assumer

Jean-François Mollière

On ne reprochera pas ici au clan chalonnais de vouloir tuer dans l’œuf les polémiques ou de protéger son équipe, simplement d’avoir peut-être manqué d’un brin de fermeté. L’Élan, par peur de gâcher une saison jusqu’alors magnifique, a opté pour la mansuétude. Ce choix, il faudra désormais vivre avec et l’assumer. « Aujourd’hui, on n’a pas envie d’affaiblir notre équipe », défend Beugnot. « Il ne faut pas rêver, l’équipe ne sera pas aussi forte si Steed ne fait pas ce qu’il a fait depuis le début de l’année. » Après la démission temporaire de leur co-capitaine, les joueurs sont-ils tous sur cette longueur d’onde ? « Tout ce que j’ai à dire, c’est que tout est rentré dans l’ordre », nous assurait Ilian Evtimov. « On va de l’avant, on n’a pas de temps à perdre. » « Dans toutes les équipes, même quand cela tourne bien, il y a toujours des petits problèmes », poursuit le technicien chalonnais. « C’était à la vue de tout le monde cette fois mais depuis le début de l’année, j’ai un groupe qui est capable de se dire sincèrement les choses. » Par choix comme par défaut – qui pour remplacer un bon meneur JFL à ce stade de la saison ? – Chalon a donc décidé de ne pas s’appesantir. Il ne s’agit pas cependant de décréter l’union sacrée pour toujours l’obtenir. La psychologie d’un collectif comme les réactions personnelles des individus sont souvent trop aléatoires pour assurer avec certitude que tout ce petit monde mettra aisément un mouchoir sur ses discordes. L’inverse est tout aussi vrai. « Soit cela est considéré comme quelque chose qui est transformé de façon positive, soit non », confirme Dominique Juillot. « Ça, c’est l’avenir qui le dira. Je crois que ce groupe est suffisamment solide et a suffisamment d’ambitions pour encaisser ça. » Il faudra le voir pour le croire… n

Steed Tchicamboud s’en est pris aux Américains du club (derrière lui Blake Schilb).


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PRO A e Gazuernttée 25e jo

ASVEL 92 – HTV 68

LACOMBE L’INSTINCTIF

BASKET ET

CHIFFRES 3

Le nombre de prolongations jouées le week-end dernier. Deux pour le match ChalonNanterre et une pour PauRoanne. Les deux fois, l’équipe visiteuse s’est imposée.

8

Léo Westermann au Hoop Summit, Paul Lacombe a fait un meneur de substitution très convaincant (10 points, 8 passes, 6 rebonds et 3 interceptions en 23 minutes) pour mettre fin à la série noire de son équipe.

Le nombre de lancers-francs tentés par Dijon à Orléans (défaite 83-55). C’est la cinquième fois de la saison que la JDA tente moins de 10 tirs de réparation (le record était de 3 contre Roanne, match gagné 61-52). La JDA est l’équipe qui tente le moins de lancers en moyenne de toute la Pro A (15,2/match), à égalité avec Nanterre. Les deux promus.

«

Sans meneur de jeu, je peux vous garantir que je ne faisais pas le malin. » Pierre Vincent pouvait souffler un grand coup, l’ASVEL a su contourner l’obstacle HTV malgré l’absence de son patron habituel. « J’étais sacrément inquiet », répétait pourtant le coach après la rencontre. « Jouer sans meneur de jeu au basket, c’est un peu comme un poulet sans tête ou une voiture sans pilote. Ça peut mal tourner. Ça peut très mal tourner. » Gestionnaire par défaut de cet effectif en proie au doute, Paul Lacombe a fait mieux qu’un simple job d’intérimaire, mettant immédiatement ses partenaires dans le tempo idoine. « Il a fait un très bon début de match dans la distribution du jeu, le contrôle du rythme, la prise en compte des informations », analysait son entraîneur. L’arrière français, 1,3

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Records en carrière aux points (9), évaluation (13) et minutes (23) pour le petit meneur de l’ASVEL Théo Léon (1,77 m, 19 ans) au cours de la victoire contre le HTV. Pour mémoire, Léon faisait partie de l’équipe de France U18 en 2010 et U20 en 2011.

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Le nombre de places d’écart pour Cholet entre le classement de Pro A qui ne tient compte que des matches à l’extérieur (Cholet est 3e avec 8v-5d) et le classement à la maison (Cholet est 15e avec 4v8d). Incompréhensible.

« Jouer sans meneur de jeu au basket, c’est un peu comme un poulet sans tête... »

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Il s’agit du différentiel à l’évaluation entre Rudy Jomby de

Improviser moins « Ce n’est pas un meneur naturel mais on peut lui donner une part de son métier dans ce rôle », confirmait Pierre Vincent. Si l’avenir du natif de Vénissieux s’écrit clairement au poste deux depuis deux saisons, ses missions temporaires pourraient en effet être un investissement à moyen terme. « Ça peut l’aider à prendre un peu de retenue dans le jeu et

Hervé Bellenger/IS

passe en moyenne cette saison, a su se réinventer le temps d’une rencontre pour apporter l’orchestration dont son équipe avait besoin, battant largement au passage son record personnel de caviars chez les pros. l’ouvrir sur son aspect conceptuel. Paul, il ne réfléchit pas au jeu, il joue. C’est une qualité différente. » Parce qu’il n’est pas rare de le voir partir tête baissée en pénétration puis s’empaler dans les aides défensives, Lacombe doit encore affiner sa lecture de jeu afin d’alterner sans trop de fausses notes un repositionnement ponctuel. « Par exemple, ce soir, il passe la balle au pivot en jouant le main à main sauf qu’il va le

jouer dans les aides défensives. Il fallait jouer là où il n’y avait personne. Et bien lui, il joue là où il a envie. Ça, c’est du Paul ! » Un joueur instinctif, habile en percussion, plus athlétique qu’il n’y parait et assez à son aise sur les duels individuels. « Mais maintenant, il faut qu’il arrive à tempérer son agressivité sans perdre sa qualité naturelle », concluait son coach. n Jérémy BARBIER, à Villeurbanne

Hervé Bellenger/IS

Pierre Vincent

Gravelines (21 d’éval. avec 19 points, meilleur marqueur de son équipe et record en carrière en saison régulière) et Bernard King de Nancy (-3 d’éval. avec 2 pts seulement à 1/7 aux tirs). C’est ce qu’on appelle gagner son duel.

T.B.


21

PRO A

LE HAVRE 77 – STRASBOURG 86

LA SIG EN PLAYOFFS ? À cinq journées de la fin et avec une victoire de débours sur le 8e, Cholet, l’objectif des playoffs reste possible pour la SIG, qui a de réelles raisons d’y croire.

CHALON 99 – NANTERRE 109

« POURQUOI PAS UNE SAISON INCROYABLE ? » Marc Judith (1,93 m, 25 ans) et Nanterre ont créé la sensation en allant s’imposer à Chalon, étendant ainsi leur série de victoires à trois, après Villeurbanne et Pau. Et l’appétit vient en mangeant

E

st-ce qu’il s’agit de votre plus belle victoire de la saison ? Je ne sais pas si c’était notre plus beau match, mais c’est notre plus beau coup ! On n’avait encore jamais battu un gros chez eux. C’est aussi la première fois de la saison qu’on est sur une série de trois matches gagnés. Ça nous qualifie pour la Pro A pour la saison prochaine à 100%, donc ça nous réconforte, et puis pour nous les joueurs, l’équipe, prouver qu’on peut battre une équipe comme Chalon après deux prolongations, ça veut dire qu’on l’a pas volée.

Quel est votre état d’esprit pendant ces 10 minutes de prolongations ? On aurait pu remporter ce match à la fin des 40 minutes, mais Blake Schilb a été extraordinaire, il nous envoie en prolongation. Mais on est restés concentrés, fidèles au jeu qu’on avait produit depuis le début. Récemment, on a perdu contre Le Mans en Coupe de France à la fin parce qu’on s’était déstructurés. On avait aussi perdu contre Cholet à la maison alors que le match était à nous, mais on a perdu dix points en cinq minutes. L’expérience des matches perdus

sur le fil nous a servi à ne rien lâcher. Et puis on a trouvé un très bon Will Daniels (31 pts, 34 d’éval.). Tu joues plus cette année en Pro A (6,9 pts 3,4 rbds et 2,1 pds soit 10,5 d’éval. en 23’) que l’année dernière en Pro B. Tu es satisfait de ta progression ? L’année dernière, je n’avais pas pu bien m’exprimer parce que j’ai eu une pubalgie pendant six mois. Je suis un joueur qui joue à l’intensité donc si je ne peux pas mettre d’intensité, automatiquement, je ne peux pas être bon. Et puis au mois de janvier, je me suis blessé au pied, j’ai eu un mois d’arrêt. Pascal (Donnadieu) me fait jouer par rapport à l’intensité que je peux mettre et ma capacité à défendre sur pas mal de joueurs. Vous êtes à un point d’être en playoffs. Est-ce votre objectif désormais ? C’est évident. On fait déjà une très bonne saison, pourquoi pas essayer de faire une saison incroyable pour une équipe promue. Entre nous les joueurs, c’est notre objectif. Si les autres équipes ne veulent pas la 8e place, on la veut bien ! n Propos recueillis par Thomas BERJOAN

Jean-François Mollière

Hervé Bellenger/IS

C

’est ce que de six équipes, les All’on appelle saciens sont les seuls à une victoire affronter Hyères-Toulon qui fait du bien. d’ici la fin de saison. Au En s’imposant au train où vont les choses Havre dans le sillage pour le HTV, la SIG peut d’un Alexis Ajinça donc compter sur une décidément magistral victoire facile là où les lorsqu’il se rend aux autres prétendants vont Docks Océane cette devoir batailler dur chasaison (25 pts, 5 rbds, cune des cinq journées 4 cts pour 25 d’éval restantes. Un atout non ce week-end, 23 pts, négligeable. 7 rbds, 7 cts et 27 En cas d’égalité, la SIG d’éval plus tôt dans la a également l’avantage saison sous le maillot de présenter un ratio de Hyères-Toulon), la points marqués/points SIG a réussi à mettre encaissés (critère fin à une série de deux retenu pour départdéfaites consécutives ager les équipes en en championnat. cas d’égalité multiple) Alexis Ajinça (Strasbourg) Mais, plus important positif et, si elle s’est encore, ce succès lui inclinée deux fois conpermet de continuer à croire aux playoffs tre l’ASVEL, elle possède le panier average puisque hormis Dijon, battu en match sur Roanne (+10) et Nanterre (+34). Enfin, son avancé à Orléans, tous ses concurrents calendrier est plutôt favorable. Strasbourg directs pour le Top 8 se sont imposés ce ne jouera que deux pensionnaires du Top week-end. « Il fallait gagner pour rester en 6 d’ici la fin de saison (Paris Levallois et vie, mais il va falloir Orléans), à chaque se battre jusqu’au fois à domicile, et bout », déclarait affrontera deux Vincent Collet à concurrents directs. Régis Schneider, Dijon au Rhénus et notre confrère des Cholet à l’extérieur, DNA. Le coach n’a pour la dernière pas tort. La lutte sera journée. Un match serrée mais, à cinq qui pourrait bien journées du verdict, envoyer le vainqueur Strasbourg n’est pas le moins bien loti pour en playoffs. Avec seulement 4 victoires pour coiffer tout le monde au poteau. 8 défaites à la Meilleraie, Cholet est le plus mauvais élève de Pro A à domicile après Cholet-Strasbourg décisif ? Hyères-Toulon. Et à l’aller, Strasbourg s’était Si l’on considère que, sauf catastrophe, les imposé de trois points. n Florent de LAMBERTERIE six premières places au classement sont déjà réservées, six clubs peuvent encore prétendre à l’une des deux dernières places 5 matches pour les playoffs qualificatives pour les phases finales. Roanne 26e journée Paris Levallois (13v-12d), actuellement 7e, Cholet (12v-13d) e 27 journée Dijon qui occupe seul la 8e place, et un groupe de e 28 journée @Hyères-Toulon quatre équipes (Nanterre, l’ASVEL, Strase 29 journée Orléans bourg et Dijon) qui pointent toutes à égalité, e 30 journée @Cholet juste derrière (11v-14d). Dans ce méli-mélo

Des six prétendants aux playoffs, la SIG est la seule à affronter le HTV d’ici la fin de saison.


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ENTRETIEN

MARC-ANTOINE PELLIN (ORLÉANS)

« EN TRAIN DE FAIRE QUEL On l’avait presque oublié. Entre son départ houleux de Roanne il y a deux ans et son expérience mitigée au Mans l’année dernière, la carrière de Marco Pellin semblait sur la pente savonneuse. Mais, à l’image de son équipe, le meneur titulaire du champion de France 2007 revit à Orléans. Un vrai retour au premier plan. Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

A

près votre victoire contre Dijon, Orléans est désormais seul 3e et, étant donné que le prochain match sera à Hyères-Toulon, va le rester au moins une semaine de plus. Tout roule pour l’OLB en ce moment ?

Dire qu’on a déjà match gagné face à Hyères-Toulon… Non, il faut quand même les respecter. Après, c’est sûr qu’à ce moment de la saison, on est sur une bonne dynamique et je pense que la coupure nous fait du bien parce qu’on va arriver sur les playoffs d’ici un mois (en raison de leur match décalé contre Dijon, les joueurs ont bénéficié de cinq jours de coupure, ndlr). Mentalement, ça fait du bien de pouvoir couper, se reposer, d’autant que le championnat est très serré, Le Mans, Nancy et Paris nous collent de très près, rien n’est acquis. En début de saison, peu de monde aurait parié sur un tel classement à cinq journées de la fin. Vous-mêmes, vous en êtes surpris ?

On savait qu’il y avait des bons joueurs mais après les premiers matches de présaison, je ne m’attendais pas à ce qu’on soit aussi fort. Aujourd’hui, on est une équipe structurée, le coach a mis en place des choses adaptées à cette équipe et malgré quelques petites déceptions comme la Semaine des As ou la Coupe de France, je pense vraiment qu’on est à notre place. On est en train de faire quelque chose de grand parce qu’on est 3e et pas grand monde nous attendait à pareille position. On est respecté par tout le monde maintenant, je pense que les playoffs avec cette équipe-là, ça va être plaisant. Toi qui as été champion en 2007 avec Roanne, vois-tu des similitudes entre cette équipe et Orléans cette année ?

Cette équipe a moins de talent offensif que le Roanne de 2007, ça c’est clair. Mais elle a un gros mental aussi et au niveau de la dureté défensive, elle est au-dessus selon moi et puis l’ambiance me fait un peu penser à l’ambiance qu’il y avait à Roanne en 2007. On fait vraiment des trucs en équipe, quand on sort on est toujours deux ou trois de l’équipe, ce ne sont pas juste des coéquipiers. Dès fois, tu arrives à l’entraînement avec l’impression que tu y vas par plaisir et vraiment pas par obligation.

que personne ne nous voyait gagner et on est arrivé en finale. En plus avec Orléans, on a une grosse force pour voyager. Si on est fort sur notre intensité défensive, on peut aller partout. À l’image de ton équipe, tu es en net regain de forme cette saison (5,4 pts à 40,7%, 2,6 rbds, 5,2 pds pour 10,5 d’évaluation) avec tes meilleures stats en carrière depuis la saison 2007-08. Ce doit être une satisfaction, non ?

On peut cependant noter deux bémols, le premier étant ces deux défaites invraisemblables en début de saison à Nanterre et à Levallois où vous vous effondrez de façon spectaculaire après avoir survolé les débats 35 minutes durant. Philippe Hervé avait parlé à ce moment-là d’une limite mentale de ce groupe.

Individuellement, c’est clair. Je me fais plaisir quand je rentre sur le terrain. Quand t’es deuxième meneur comme je l’étais au Mans l’an dernier, tu te dis qu’à la moindre connerie tu vas sortir du terrain, tu sais que le coach ne te fera pas rentrer si l’équipe est derrière au score. Là, j’ai la tête libérée, je me fais plaisir, je sais quelles sont mes forces.

Ça, je crois que ça a été le vrai déclic de la saison. À Nanterre, c’était un premier avertissement mais vu qu’on a gagné la semaine suivante, on s’est dit que c’était juste un accident. Mais après, quand on a perdu contre Paris après avoir mené de presque 25 points… On s’est fait marcher dessus, il faut dire ce qui est. Mais ça nous a aidé pour la suite, désormais dès qu’on se relâche, on se ressaisit aussitôt. Un exemple, on bat Roanne chez eux et derrière on arrive à faire un match sérieux contre Dijon. Je pense qu’en début de saison, ce match contre Dijon, c’était pas sûr qu’on le gagne (rires).

Tu gardes vraiment un mauvais souvenir du Mans ?

L’autre bémol, c’est que vous avez systématiquement perdu, assez largement d’ailleurs, contre Gravelines et Chalon, les deux leaders. N’avez-vous pas touché là une autre limite ?

On ne va pas se mentir, ces deux équipes ont de très beaux effectifs mais quand on a joué contre eux, on n’a pas forcément évolué à notre meilleur niveau. C’est sûr que ces équipes nous ont dominés mais, arrivé en playoffs, ce ne sera pas la même chose. Reste que Gravelines et Chalon sont toujours au-dessus du lot…

Attends, l’an dernier, Chalon c’était la même chose. Ils dominaient, dominaient et au final ils se font sortir au premier tour par l’ASVEL. C’est clair que ce sont des grosses équipes, des collectifs très bien huilés mais en playoffs, sur trois matches, tout peut arriver. Je suis bien placé pour le savoir, en 2008 avec Roanne, on gagne un troisième match au Mans

« J’ai gardé de bons rapports avec tous mes coaches mais pas avec Jean-Denys Choulet »

Je pense que ça a été ma saison la plus difficile depuis que j’ai commencé le basket et ça m’a fait réfléchir, ça a joué sur le choix de signer à Orléans parce que j’avais vraiment envie de rentrer auprès des miens (Pellin est né à Orléans, ndlr). Au Mans, je ne connaissais personne, je ne sortais pas beaucoup. Je m’entendais très bien avec certains joueurs, Charles Kahudi par exemple, mais ce n’était pas comme à Roanne ou Orléans où je connais tout le monde. Avant Le Mans, il y a eu cette dernière saison à Roanne qui s’était déjà mal passée…

Oui mais j’ai joué six ou sept mois avec de grosses douleurs au genou, le coach me faisait jouer alors que je n’arrivais même pas à plier la jambe. Je me suis fait infiltrer parce qu’il y avait les As qui arrivaient mais j’avais annoncé que je voulais me faire opérer ensuite. Ce n’était pas la première fois que je jouais sous infiltration et c’est jamais bon. J’ai fait trois, quatre matches et le coach a dit que je pouvais continuer à jouer alors que moi, je savais que la douleur allait revenir. C’est pour ça que ça s’est mal terminé. Tu as battu ton record de points en LNB (17) lors de votre victoire à Roanne, il y a deux semaines. Symboliquement, c’est un peu comme si le Pellin qu’on associait toujours à Roanne tournait définitivement la page Chorale.

Franchement, quand je suis arrivé à Roanne, je ne pensais plus du tout au fait que j’avais joué là-bas. J’étais en confiance, je me suis dit que j’allais me faire plaisir et les shoots sont rentrés. Je ne sais pas trop comment l’expliquer. C’est sûr que c’est motivant de retrouver le public de Roanne en plus, je n’avais jamais réussi un bon match à Roanne depuis mon départ et comme par hasard, je bats mon record de points sur ce match.


ENTRETIEN

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LQUE CHOSE DE GRAND » Comment as-tu vécu l’éviction de JeanDenys Choulet de Roanne cette saison ?

Ça ne me concerne pas vraiment, c’est son histoire à lui. C’est dommage pour lui que ça se soit fini comme ça mais je n’ai pas à donner mon avis làdessus. Après toutes ces années communes, tu n’as pas conservé des rapports avec lui ?

Non, pas du tout. Humainement, ça ne s’est pas bien terminé. Je n’en veux à personne, avec le temps ça part même s’il y a toujours des trucs qui restent dans la tête… Dans le basket, c’est la première fois que ça s’est passé comme ça pour moi. J’ai gardé de bons rapports avec tous mes coaches mais pas avec Jean-Denys Choulet. Tu es signataire de la Charte de l’équipe de France, penses-tu que tes bonnes prestations pourraient t’ouvrir à nouveau les portes de la sélection ?

Je ne pense pas trop à ça, si on m’appelle, je viens, mais je n’ai pas de contact avec Vincent Collet où les gens de la fédération. Et puis la charte, certains joueurs ne l’ont pas signé et ont quand même été convoqués en équipe de France. Je trouve ça bizarre. Mais ce n’est pas à moi de commenter tout ça, la fédération doit avoir ses raisons.

« J’ai la tête libérée, je me fais plaisir, je sais quelles sont mes forces » Récemment, tu as participé à une campagne de communication pour la LNB où tu figurais sur une affiche en compagnie d’Alexis Ajinça. Tu as d’ailleurs tenu à dire que, contrairement à ce que disait l’affiche, tu mesures 1,71 m et pas 1,69 m. C’était important pour toi de rectifier cela ?

Déjà, la photo à la base, ça ne m’a pas trop plu. Je n’aime pas cette image, je n’aime pas qu’on me prenne parce que je suis plus petit que les autres. En plus on met une taille qui n’est même pas la mienne…

Il ne faut pas se leurrer, c’est ce qui attire les gens, ils ont toujours envie de voir comment je joue contre des plus grands. Ça ne me pose pas tellement de problèmes parce que ça a toujours été comme ça. Par contre, la photo, je n’ai pas trop aimé. n

Hervé Bellenger/IS

Tu as le sentiment que, malgré tes états de faits, on continue à te voir comme le « petit » au milieu des grands ?


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DOSSIER

LES PROJETS DE SALLES

EN ATTENDANT LES GRANDES… Par Antoine LESSARD et Claire PORCHER

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1 ans après le Palais des Sports de Pau, le basket français attend encore qu’une deuxième enceinte « basket » de grande capacité sorte de terre. Montpellier a bien construit sa grande salle multifonction (11.000 places pour la Park&Suites Arena en configuration basket), seulement cette dernière ne concerne pas le basket, la ville ayant délaissé le basket

pro masculin depuis 2002. L’incapacité chronique de la France à organiser de grandes compétitions de sports en salle (cf Mondial 2010, J.O. 2012, Euro 2015) et la conjoncture économique n’ont pas aidé à ce que les projets d’envergure se concrétisent. Au contraire, les retards voire les annulations pures et simples s’accumulent. Le projet d’Arena à Villeurbanne bat

Djordje Petrovic (Orchies-N1) devant la nouvelle salle en construction.

sérieusement de l’aile, celui de Bordeaux est en standby. Pour Hervé Beddeleem (BCM), en matière d’Arenas, la situation actuelle est la suivante : « En France, il y a deux projets qui avancent et qui tiennent la route : c’est Orléans et Dunkerque. » En juin 2011, l’Arena de Villeurbanne paraissait pourtant tenir la corde. L’ASVEL avait présenté son futur antre de 13.318 places dans les moindres détails. Moins d’un an plus tard, la Société de projet (SPSM) en est à étudier une option trois fois moins onéreuse (40M€ au lieu de 130M€ au départ) et un problème de foncier pourrait entraîner – dans la pire des hypothèses – un déménagement de Villeurbanne. Une révolution dans l’Histoire de la maison verte ! L’échéance reste fixée à 2015. Pour l’instant. À Bordeaux, tout était ficelé pour qu’une Arena de 14.000 places soit inaugurée courant 2013

Hervé Bellenger/IS

C’est une bonne nouvelle pour le basket français. Plusieurs salles de bonne capacité – entre 5.000 et 6.000 places – vont sortir de terre au cours des deux prochaines années. En revanche, il faudra prendre son mal en patience avant de voir émerger des Arenas de très grande capacité. Leur construction ne cesse de prendre du retard. État des lieux.


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DOSSIER

KÉSAKO ?

Le 9 mai 2011, la ministre des sports, Chantal Jouanno a dévoilé le plan Arenas 2015. • Une aide de l’État de 50M€ (10M€ sur cinq ans) serait allouée à la construction d’arenas – au lieu des 140M€ préconisés un an plus tôt par la Commision Grandes Salles qui avait planché sur le sujet. Ce plan concernerait sept projets d’Arenas (une de 20.000 places, une de 15.000 et cinq de 10.000). L’aide financière est conditionnée par un label Arena attribué par le Centre national pour le développement du sport (CNDS). Pour décrocher ce label, les projets de salles multifonctions doivent respecter un certain nombre de critères, comme par exemple la modularité et l’évolutivité des jauges, la proximité publicterrain, le ratio sièges à prestation/capacité ou encore l’organisation d’au moins 20% d’événements sportifs par an. Un deuxième label existe pour les salles comprises entre 5 et 8.000 places. Il est lié au soutien classique du CNDS. Impossible de savoir quels projets ont obtenu l’un ou l’autre des ces labels à ce jour ni d’en savoir plus sur la répartition des aides. « Nous sommes actuellement en période de réserve compte tenu des échéances électorales »,nous a poliment indiqué le Directeur Général du CNDS, Julien Nizri. Tout juste sait-on que les projets d’Orléans, Angers-Trélazé et Brest ont été recalés.

A.L.

sur la ZAC de Floirac. Un projet de 200 millions d’euros, 100% privé, pris en main par la société Montecristo. Le permis de construire avait été délivré en décembre 2009. Sauf que les 29.000 m2 de zone commerciale associés au projet n’ont pas trouvé preneur et que le montage financier est tombé à l’eau. Le projet initial est enterré. D’ici juillet, la communauté urbaine décidera si elle jete définitivement l’éponge. En attendant que les choses se décantent, les JSA Bordeaux n’ont pour seule perspective que le Palais des Sports. « Il sera renové autour de 3.000 places, mais pas avant 2015 », nous indique Thomas Darnauzan des JSA. Un peu court, euphémisme, pour viser une wild card en Pro A.

Pas de label Arena pour Orléans Restent donc Orléans et Dunkerque. Deux projets mixtes publics-privés. « Sur le plan de la ville qui est porteuse du projet, le dossier avance très bien », nous informe Christophe Dupont, le président de l’OLB. « Un choix sera fait au mois de juin parmi trois équipes pour la partie architecturale et la partie exploitation. » Seule anicroche, le CNDS (Centre national pour le développement du sport), n’a pas labellisé le projet orléanais le mois dernier. Or, pas de label = pas de subvention de l’État dans le cadre du plan Arenas 2015 (voir par ailleurs). Ce refus du CNDS a eu le don d’agacer le maire d’Orléans, Serge Grouard. Il l’a fait savoir à nos confrères de La République du Centre. « En France, on met deux fois plus de temps qu’en Allemagne pour sortir des projets. On a un dossier complet, abouti, dont la qualité est reconnue par tous (…) Bientôt il sera plus épais que la hauteur de la future Arena. » En fait, le CNDS a demandé « deux

éléments complémentaires », d’après le président Dupont, que la ville devrait avoir fourni à cette heure. La décision du CNDS aura une importance considérable quant au bon déroulement du projet. Le financement estimé à 103M€ en dépend directement. « Sans le support de l’État, le projet serait réorganisé ou annulé. » En attendant, l’inauguration reste envisageable à l’horizon 2015. Le BCM table également sur la saison 2015-16 pour emménager dans son Arena de 10.000 places, située dans le quartier de Petite-Synthe à Dunkerque. « Depuis les premières études en juillet 2009, nous n’avons pas pris de retard », pointe Frédéric Lemang, chargé de la direction des sports à la communauté urbaine de Dunkerque (CUD). Pourtant, au départ, l’Arena était annoncée pour 2013, mais passons. « On aura été le projet le plus rapide à se faire sur une Arena de cette envergure. Tous les projets que vous connaissez aujourd’hui ont commencé au mieux en 2007 et certains en 2004 ! » Dans le Nord, le dialogue compétitif est terminé. Trois groupes de BTP français ont répondu à l’appel d’offre de la CUD. Les offres définitives seront remises le 11 mai et un conseil communautaire délibérera sur le choix du candidat lors de la première semaine de juillet. La salle sera modulable avec une première jauge de 6.000 places en configuration basket. « On sera toujours dans un chaudron », souligne Lemang tandis qu’Hervé Beddeleem table déjà sur une moyenne de 4.500-5.000 spectateurs contre 3.200 actuellement. « Aujourd’hui, c’est environ 1.500 places que l’on ne peut pas fournir à notre public. » Un dossier a été déposé au CNDS pour ce projet estimé entre 80 et 100 millions d’euros. « On est confiant sur le fait

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LE PLAN ARENAS 2015

EUROLEAGUE

OÙ JOUER L’EUROPE ? Plusieurs candidats de Pro A à l’Euroleague 2012-13 réfléchissent à l’organisation de leur éventuelle participation. même si le président Francis Flamme expliquait le mois dernier qu’il souhaitait « trouver des solutions parce que le POPB a un coût. » De son côté, Orléans pourrait repartir sur la même organisation qu’en 2009-10. L’OLB avait joué six matches d’Euroleague au Zénith (5.500 places) et un au Palais des Sports (seulement 3.222 places). « Certains clubs décident de ne pas jouer dans les grandes salles pour Sportica (Gravelines) n’est pas aux normes de l’Euroleague. la première partie de la saison. Par contre, après, il y a une amende va y arriver. » Le Colisée part en effet de à payer », explique le président moins loin que le Sportica avec ses 4.070 Le PL à Bercy Christophe Dupont. L’Euroleague a prévu places. « On met dans la salle 4.600-4.800 À Chalon, on va au plus simple. « Pas de revoir ses critères à la hausse avec personnes environ », précise Juillot. question d’aller jouer ailleurs », explique le éventuellement 10.000 places obligatoires. Pour Le Mans (6.023 places), Roanne président Dominique Juillot. « On passera Peu de clubs seraient en mesure au jour (5.035), Villeurbanne (5.643), Cholet (5.200) ou si besoin par une opération d’addition de d’aujourd’hui de les respecter. Et les Strasbourg (6.098), pas de souci. Pour Paris sièges dans la salle. Une reconfiguration, amendes pleuvront… n Levallois, « il n’y a qu’une salle, Bercy », ça c’est possible. S’il faut 5.000 places, on C.P. matches tout de suite. » Le directeur sportif du BCM préférerait rester dans la région, à proximité de son « public basket ». Le seul souci est la date de livraison prévue du projet d’Orchies : janvier 2013. Hervé Beddeleem a transmis sa demande pour faire, si possible, accélérer les travaux.

Jean-François Mollière

C

ette saison, Nancy n’a pas eu à se poser la question. Avec une capacité de 6.027 places, le Palais des Sports Jean Weille respecte les critères Euroleague (5.000 places minimum). Gravelines est, elle, loin de satisfaire aux exigences avec les actuelles 3.043 places de Sportica dont 2.400 places assises. En attendant l’Arena de Dunkerque, deux pistes sont à l’étude du côté du BCM : l’Arena d’Ostende (Belgique), à une petite heure de route, ou le futur Palais des Sports d’Orchies (à 1h15). Deux enceintes de 5.000 places chacune. L’Arena-stade couvert de Liévin a été écartée : « À chaque fois, il faut monter des gradins et la location est très cher (50.000 / 60.000 euros par match) », explique Hervé Beddeleem. « Si on a la chance d’être champion, il faut une salle où l’on puisse rentrer et jouer nos


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DOSSIER

d’être labellisé Arena-grands équipements sportifs et que les fonds de l’État puissent être débloqués. »

d’attente, le SPO Rouen disposera de sa Kindarena (6.000 places) à partir du mois de septembre. Ferrero va verser 500.000 euros pendant dix ans pour nommer Une salle hors norme à Lille ainsi la salle. Les travaux de la future salle d’Antibes À 80 km de Dunkerque, une salle unique en son genre (5.000 places) sont bien avancés près de Sophia en Europe va voir le jour avant la fin de l’année : la Antipolis. Idem à Ochies. La « Pévèle Arena » (5.000 « Boîte à spectacles » du Grand Stade de Lille. Sa places), au rapport capacité/prix imbattable (seulement capacité hors norme – jusqu’à 30.000 places – et la 12M€), est prévue pour la fin de l’année. Elle lourdeur de la transformation – il faut 48 heures pour accueillera la phase finale de l’Euro 2013. À Brest, les mettre le stade en configuration salle, et vice-versa – travaux sont sur le point de débuter. Éligible ou pas au rendent impossible l’accueil d’un club de basket label Arena, la salle est annoncée livrable au premier résident. De fait, cette semestre 2014. Arena ne sera utilisée Évreux attend son que pour des événements nouveau lieu de résidence sportifs majeurs, comme le pour 2016. L’actuelle Mondial 2017 de handball. salle omnisports sera Le club de Lille Metropole rasée et obligera l’ALM Basket (Pro B) n’a pas entre 2014 Christophe Dupont (Orléans) àetdéménager vocation à s’y installer, et 2016 dans un ancien devra se contenter de son complexe de tennis de exigu Palais Saint-Sauveur puisque la construction d’un 2.000 places à Nétreville. L’Hermine de Nantes trouvera Palais omnisports de 5.000 place au Sud de Lille a été refuge en 2017 dans la salle de la Trocardière à Rezé reportée au prochain mandat municipal. (4.000 places). Avant cela, l’équipe de hand sera Dernier projet d’Arena, en dehors de l’Île-de-F rance prioritaire, en attendant que le Palais des Sports de (voir par ailleurs), celui d’Aix-en-Provence (10.000 Beaulieu soit rénové (5.500 places). En ligue féminine, places pour le sport, 14.000 spectacles). La commission la salle du Prado de Bourges sera agrandie à 5.000 sport du Pays D’Aix planche dessus depuis fin 2010. Là places d’ici 2015. Une solution plus économique que la encore, le financement de l’État conditionnera la suite construction d’une nouvelle salle un temps envisagée. du projet, qui a déjà pris trois ans de retard (2016 au Cela frémit enfin à Cholet. Les discussions tournent lieu de 2013). Dans le viseur, le Mondial 2017 de hand. actuellement autour d’une salle multifonction de 7 à Les équipes locales résidentes, le PAUC Handball en 8.000 places. Patrick Chiron est confiant : « Après le Pro D2 et les basketteuses du Pays d’Aix Basket 13 théâtre qui sera inauguré en septembre, le prochain (LFB), évolueront dans la salle annexe de 2.000 places. gros investissement, c’est la salle. » 25 ans après la En attendant les grandes Arenas, des salles de moindre sortie de terre de la Meilleraie, Cholet Basket le vaut envergure sont assurées de voir le jour. Après 16 ans bien. n

TROIS PROJETS EN ÎLE-DE-FRANCE

ÇA SE BOUSCULE ! En passe d’être rénové, le POPB ne sera bientôt plus la seule grande enceinte multisports de la capitale.

T

Hervé Bellenger/IS

« Sans le support de l’État, le projet serait réorganisé ou annulé »

Bercy (qui va être rénové) ne sera bientôt plus seul en Île-deFrance.

rente ans après sa construction, le POPB va subir un sérieux lifting. 17.500 places en configuration basket, 52 loges VIP, 3.000 mètres carrés de salons, un investissement de 110M€ pour le porter au niveau de standing des plus belles salles d’Europe en septembre 2015. Pendant la durée de travaux – deux tranches de six mois à partir de février 2014 – le All-Star Game LNB devra trouver un autre point de chute. Possiblement l’Arena 92 qui sera érigée dans le quartier de la Défense. Un stade de rugby de 40.000 places au toit rétractable dont la structure modulable autorisera beaucoup de souplesse. Ce projet de 320M€, 100% privé, initié par le président du Racing Metro, Jacky Lorenzetti, est prévu pour novembre 2014. Toutefois, une association de riverains veut faire annuler le permis de construire obtenu en novembre dernier. Le recours n’est pas suspensif mais les travaux pourraient prendre du retard. Au Nord-Est de la capitale, deux autres projets sont à l’étude. Le maire de Sarcelles, François Pupponi, attend un soutien de l’État pour y construire un dôme de 17.800 places en configuration basket. D’après Pupponi, des investisseurs privés seraient également prêts à s’engager. Un peu plus à l’Est, la Communauté d’Agglomération Terres de France (Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte) veut ériger un Colisée de 15.000 places à Tremblay, sur le modèle de la Lanxess Arena de Cologne. Une salle annexe de 3.000 places accueillerait les matches du club de hand de Tremblay. Le maire, François Asensi, avance la localisation « exceptionnelle » du site (à 5 minutes de l’aéroport Charles de Gaulle), comme argument clé à son projet. Ouverture envisagée : début 2017. Si la Pro A ne profiterait pas directement de ces enceintes – « Ce qui manque aujourd’hui sur Paris, c’est une salle 6-8.000, c’est très embêtant », estime Alain Béral – elles faciliteraient à l’évidence l’organisation de grandes compétitions basket. Le Mondial 2018 est une possibilité.

A.L.


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DOSSIER

Les projets

de salles en France PETITE-SYNTHE

(GRAVELINES-DUNKERQUE) 10.000 places (automne 2015)

LILLE

LE PORTEL

30.000 places (juillet 2012)

3.564 places (été 2013)

ORCHIES

5.000 places (novembre 2012)

ROUEN

6.000 places (septembre/2012)

BREST

5.000 places (2014)

ÉVREUX

3.500 places (2016)

NANTES TRÉLAZÉ 5 .035 places

5 .500 places (2017)

REZÉ

(juin 2013)

4 .000 places (été 2015)

NANTERRE

20.000 places (novembre 2014)

CHOLET

SARCELLES

15 ou 20 .000 places (indéterminée)

TREMBLAY-EN-FRANCE 13 ou 15 .000 places (indéterminée) PARIS

POPB 17.500 places (septembre 2015)

ORLÉANS

10.000 places (2015)

7 ou 8 .000 places (indéterminée)

MOUILLERON-LE-CAPTIF 4.200 places (septembre 2012)

BOURGES

BOURG

5.000 places (2015)

3.548 places (été 2013)

VILLEURBANNE 12 .000 places (indéterminée)

AIX-EN-PROVENCE 10.000 places (2016)

Photos : D.R, We want Arenas

ANTIBES

5.000 places (mars 2013)

En jaune : projet de salles avec un club de basket résident


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échos FRANCE

Interceptions

Top-Stats POINTS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 13 14 15 16 17 18 20

Joueur Jason Siggers Chris Davis Wilbert Brown Chris McCray Jeremiah Wood David Denave Pele Paelay Bambale Osby Darryl Monroe LaQuan Prowell Kurt Cunningham Sherman Gay Nate Carter Ousmane Barro Lamine Kante Steve Smith Juwann James Daniel Coleman Austen Rowland Landon Milbourne

Équipe Rouen Le Portel Aix-Maurienne Boulogne-sur-Mer Évreux Saint-Vallier Quimper Aix-Maurienne Boulazac Saint-Vallier Bordeaux Fos-sur-Mer Châlons-Reims Bourg-en-Bresse Denain Lille Denain Vichy Évreux Limoges

Moy. 18,0 17,6 17,0 16,6 16,4 16,0 15,8 15,6 15,5 15,3 15,3 15,3 15,2 15,0 14,7 14,6 14,5 14,3 14,3 14,2

Rebonds 1 2 3 6 7 8 9 10 11 13 14 15

Joueur Chris Massie Jeremiah Wood Bambale Osby Ryan Rossiter Darryl Monroe Ousmane Barro Chris Daniels Malick Badiane Jeff Allen Wilbert Brown Kurt Cunningham Alex Dunn Daniel Coleman Fernando Raposo Corey Rouse

Équipe Moy. Limoges 11,6 Évreux 11,4 Aix-Maurienne 9,5 Denain 9,5 Boulazac 9,5 Bourg-en-Bresse 8,5 Châlons-Reims 8,4 Nantes 8,3 Antibes 8,2 Aix-Maurienne 7,7 Bordeaux 7,4 Rouen 7,4 Vichy 7,0 Boulogne-sur-Mer 6,9 Boulogne-sur-Mer 6,8

Passes décisives 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 -

Joueur Ronnie Taylor Bryan Mullins Austen Rowland Donald Copeland Simon Darnauzan Gauthier Darrigand Klemensas Patiejunas David Denave Vincent Mouillard Julien Sauret Antoine Eito Edouard Choquet Jonathan Rousselle Dave Fergerson Pierric Poupet

Équipe Le Portel Châlons-Reims Évreux Bourg-en-Bresse Aix-Maurienne Bordeaux Rouen Saint-Vallier Quimper Lille Vichy Fos-sur-Mer Boulogne-sur-Mer Nantes Rouen

Moy. 6,8 5,6 5,4 5,3 5,2 5,1 5,0 4,8 4,6 4,3 4,2 4,1 4,1 4,1 4,1

1 2 3 5 9 -

Joueur Chris McCray Armand Charles Kyle Shiloh Bryan Mullins Pele Paelay Austen Rowland Antoine Eito Jeff Allen Chris Daniels David Denave

Équipe Boulogne-sur-Mer Nantes Saint-Vallier Châlons-Reims Quimper Évreux Vichy Antibes Châlons-Reims Saint-Vallier

Moy. 2,4 2,3 2,0 2,0 1,8 1,8 1,8 1,8 1,7 1,7

1 2 3 4 -

Joueur Sherman Gay Marvin Jefferson Bambale Osby John Ford Chris Massie

Équipe Fos-sur-Mer Vichy Aix-Maurienne Bordeaux Limoges

Moy. 1,7 1,6 1,4 1,0 1,0

1 2 3 4 5 7 8 9 10

Joueur Ronnie Taylor Gauthier Darrigand David Denave Dave Fergerson Bill Clark Ousmane Barro Chris McCray Juwann James Xavier Gaillou Jeff Allen

Équipe Moy. Le Portel 3,4 Bordeaux 3,3 Saint-Vallier 3,2 Nantes 3,0 Fos-sur-Mer 2,9 Bourg-en-Bresse 2,9 Boulogne-sur-Mer 2,8 Denain 2,7 Denain 2,6 Antibes 2,5

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Joueur Kyle McAlarney Cédric Ferchaud Joachim Ekanga-Ehawa Nathan Rohnert Teddy Maizeroi Benoit Mangin LaQuan Prowell Gauthier Darrigand Xavier Gaillou Curtis Marshall

Équipe Limoges Bourg-en-Bresse Aix-Maurienne Denain Rouen Le Portel Saint-Vallier Bordeaux Denain Lille

Contres

Balles perdues

Adresse à trois-points

Évaluation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 13 14 15 16 18 19 20

Joueur Jeremiah Wood Darryl Monroe Chris Massie Bambale Osby Ousmane Barro Wilbert Brown Sherman Gay Kurt Cunningham LaQuan Prowell Chris Daniels Jason Siggers Juwann James Malick Badiane Ryan Rossiter Chris McCray Alex Dunn Ronnie Taylor Jeff Allen Austen Rowland Chris Davis

Moy. 52,3 46,3 45,9 45,4 42,8 42,6 42,5 41,7 41,6 41,4

Équipe Moy. Évreux 22,8 Boulazac 21,8 Limoges 21,5 Aix-Maurienne 19,7 Bourg-en-Bresse 19,4 Aix-Maurienne 18,5 Fos-sur-Mer 18,3 Bordeaux 18,1 Saint-Vallier 18,0 Châlons-Reims 17,8 Rouen 17,7 Denain 17,7 Nantes 17,6 Denain 17,5 Boulogne-sur-Mer 16,8 Rouen 16,6 Le Portel 16,6 Antibes 16,0 Évreux 15,9 Le Portel 15,8

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PRO B

été 2012

20ème édition


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échos FRANCE

LES LEÇONS DU HOOP SUMMIT

WESTERMANN SOLIDE MAIS PAS BRILLANT Semaine en deux temps pour le meneur villeurbannais. Léo (2,00 m, 19 ans) a d’abord convaincu au cours des séances d’entraînement et décroché une place de titulaire. En revanche, son match n’a pas levé les doutes sur un futur NBA.

C

Sam Forencich/NBAE via Getty Images

ertains compliments vous condamnent parfois aussi sûrement que certaines critiques. Léo Westermann a plutôt été convaincant au cours de sa semaine à Portland. Avec « l’équipe du reste du monde », son coach lui a donné très tôt les clés du camion. « Westermann est probablement le gars qui va prendre le leadership, il est vraiment très mature », expliquait son coach Roy Rana dès les premiers entraînements. Au final, en dépit d’un match raté (4 pts à 1/6 aux tirs, 2 pds, 2 ints, 1 rbd, 1 bp), le coach a donné à son capitaine un statut qu’il connait déjà à l’ASVEL, 28 minutes de temps de jeu. Soit le deuxième total derrière Andrew Wiggins (2,01 m, 17 ans, né en février 1995) le phénomène canadien (20 pts et 7 rbds en 33’). Un signe de confiance qui en dit long. Ensuite, au-delà de statistiques faibles, les observateurs américains présents ont remarqué la solidité et la justesse de jeu du Français, notamment son sangfroid dans les derniers instants. « Le Q.I. basket et la patience de Westermann ont été l’élément clé de la victoire pour le reste du monde », twittait ainsi Jonathan Givony, un contributeur du site Draftexpress. com. « Léo Westermann et Aleksandar Cvetkovic sont également deux autres joueurs qui méritent qu’on s’attarde sur eux », a par ailleurs mentionné le site Opposingviews. « Ils ont donné le ton pour leur équipe. Aucun d’eux n’est un joueur accompli, mais ils n’ont pas été intimidés du tout par les arrières américains. Ils ont pénétré fort à propos, ralenti le rythme quand il fallait et dirigé leurs troupes quand

le match s’est emballé à la fin. » Ainsi, les USA d’un Shabazz Muhammad ébouriffant (35 pts, record de l’épreuve battu) ont perdu 85-74. Profil NBA ? Maintenant, la Draft NBA obéit à des lois différentes de la vérité du terrain. La « grande ligue » recherche surtout du potentiel, des talents, de la matière brute. Un athlète fantastique, un scoreur à l’appétit et à l’agressivité sans borne, un gabarit impressionnant pourront toujours acquérir par la suite l’expérience, la justesse et la culture basket. L’inverse n’est pas vrai. Physiquement, Westermann est ce qu’il est. Il ne deviendra pas plus explosif et son envergure, mesurée à 1,93 m, comme sa taille, ne bougera plus. Sur un match sans trop de réussite aux tirs, il n’est pas non plus capable d’enflammer une rencontre par la création (il ne tourne qu’à 3,0 passes en 21’ en Pro A). « Westermann n’a pas tellement impressionné. Pendant les entraînements, il a donné l’impression d’un bon créateur et d’un scoreur solide mais il n’a pas eu de gros impact sur le match », relatait le site NBAdraft.net. « Il n’apparait pas vraiment comme un prospect NBA aujourd’hui. » Pour résumer, les compliments reçus par Léo sont réels mais ne correspondent pas à ce que recherche la NBA. Son agent, Pedja Materic, a d’ailleurs précisé sur Twitter ce lundi que son joueur ne se présenterait pas cette année. « Peut-être en 2013, sinon, il peut aussi se présenter en 2014. » À défaut d’être un vrai potentiel, Westermann, qui dit préférer l’Europe à la NBA, peut aussi faire une vraie carrière. C’est bien aussi. n

Il n’y a pas que la NBA dans la vie !

Thomas BERJOAN

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Sam Forencich/NBAE via Getty Images

évènement

ANDREW WIGGINS

NAISSANCE D’UNE STAR ? Au Hoop Summit, la sélection internationale était menée par Léo Westermann, né en 1992, mais c’est un Canadien de 1995, Andrew Wiggins (2,01 m), qui marquait les paniers. Découverte.

1

992, 1993, 1994. Tous les sélectionnés pour le Hoop Summit étaient natifs de ces années. Tous sauf Andrew Wiggins. Date de naissance : 23 février 1995. Il a terminé meilleur marqueur de son équipe avec 20 points à 7/18, 5 rebonds et 2 contres. Le gamin de Thornhill, dans l’Ontario (Canada), n’a pas flanché. La pression, il vit avec depuis ses débuts. Dès ses 13 ans, des recruteurs américains se sont intéressés à lui. Si jamais arrive le moment où ses chevilles enflent proportionnellement à la prolifération des louanges lui étant dressées, le gamin pourra toujours en parler avec ses parents : Andrew Wiggins est le fils de deux anciens sportifs de très haut niveau. Maman, Marita Payne, fut médaillée d’argent aux relais 4x100 et 4x400 des Jeux de 1984 et la sprinteuse canadienne participa aussi à l’Olympiade de 1988. Papa, Mitchell Wiggins, a connu une carrière de basketteur riche, avec six saisons de NBA, dont une à 15,5 points de moyenne en 1899-90 à Houston, une suspension de près de deux ans pour usage de cocaïne, une médaille d’argent au Mondial 1982, des années en Italie, Grèce et… à Limoges, le temps d’un match en 1999, à presque 40 ans. Le basket, un lien du sang pour Andrew ? « Pas vraiment », répondait-il récemment à ESPN. « Mais j’ai baigné dedans toute ma vie. Quand mon père jouait en Grèce, il m’emmenait à tous les entraînements. » Formé au Canada, il a confirmé tout son potentiel

à l’été 2010, où il a obtenu le bronze au Mondial U17 à 15 ans, signant 20 points en 22 minutes face aux États-Unis, le futur champion. Il a fait le grand saut l’été dernier en s’engageant avec le lycée de Huntington Prep, Virginie Occidentale. Logé dans une famille d’accueil, il se dit alors « prêt à jouer contre les gars de cet état. » Prêt à conquérir un nouveau pays. « Mes parents savent que je ne suis pas un gamin stupide. Je place toujours l’école en premier. » Au final, il a eu une moyenne de B en cours et tout emporté sur les parquets. 24,2 points, 8,5 rebonds, 4,1 passes et 2,7 contres, menant son équipe à un bilan de 28 victoires en 30 matches et s’offrant, lui le sophomore, le titre de meilleur joueur de l’État.

Horizon 2015 Aujourd’hui lui reste donc deux années de high school et les facs comme Duke, Kentucky ou North Carolina lui font déjà les yeux doux. Il sera éligible en NBA en 2015. Pour ses qualités athlétiques, son côté toucheà-tout, parfois est-il comparé à Scottie Pippen. Son idole est Allen Iverson. « Je veux marquer à chaque fois que j’ai la balle. Je sais que je dois encore bosser dur. Les États-Unis pensent moins à nous (les Canadiens). Non, c’est plutôt qu’ils pensent qu’on est moins bon. Mettez-le comme ça », disait-il à un journaliste. Le gamin sait ce qu’il veut. n Yann CASSEVILLE


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Jérémy BARBIER

ISABELLE

YACOUBOU (VALENCIA)

Maya Moore, Lauren Jackson, Ann Wauters, Laia Palau, c’est un peu le Barça du basket alut Isabelle, ça va ?

féminin ?

Très bien, merci.

(Elle sourit) En tout cas, quand on produit du beau basket, il n’y a pas d’équivalent en Europe ou dans le monde. Dans ma jeune carrière, je n’avais pas encore vu cela. C’est plutôt plaisant mais si nous sommes des supers joueuses, nous ne sommes pas des superwomen. On peut perdre des matches, à nous de gérer la pression.

en EuroLeague (ndlr : entretien réalisé vendredi dernier), la joie est-elle un peu retombée ?

C’est clair qu’elle est retombée car la saison n’est pas terminée. Et puis on a eu un voyage tellement pénible pour rentrer du Final 8. Notre vol ZurichValencia a été annulé donc la moitié de l’équipe est partie jusqu’à Barcelona pour prendre un bus et après quatre heures de route, on est enfin arrivés à Valencia à 5h du matin. L’autre moitié de l’équipe n’est arrivée que vers 14h30. Nous n’avons toujours pas récupéré les valises, les baskets et les tenues. (Elle rit) Entre deux vols annulés, vous avez quand même pu fêter ce titre européen ?

Non, du tout. On a rien célébré. (Elle rit) La fin de saison est déjà proche donc je ne sais pas, on va peut-être essayer de tout fêter à la fin. Par rapport à tout ce qu’on a vécu récemment, il reste très peu de joie car on se reconcentre sur le championnat. Il y a encore un titre à aller chercher, sachant qu’on a déjà perdu la Copa de la Reina*. Dans ces conditions, est-ce que tu arrives à mesurer l’importance d’un titre de ce calibre ?

Pour l’instant, on se dit qu’on a gagné l’EuroLeague mais je pense en effet qu’on ne se rend pas encore compte de l’impact que cela peut avoir sur nos carrières. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de gagner cette compétition. Aujourd’hui, il faut savoir en profiter.

Ton équipe commence les playoffs** sans avoir perdu un match en championnat (26 victoires). Valencia est imbattable ?

/IS-FFBB

Quatre jours après la victoire de Valencia

Non, et on l’a déjà prouvé. (Elle rit) On a perdu en Coupe et en EuroLeague. La Coupe fut une énorme déception pour le club, les joueuses et les fans. On a quand même perdu un titre, ce n’était pas un match anodin.

Hervé Bellenger

S

Sancho Lyttle… Ton équipe,

omen » w r e p u s s e d s a «P

Salamanque, votre bourreau en Coupe, est favori de l’autre demi-finale des playoffs. Tu rêves de retrouver cet adversaire en finale ?

Ah oui ! (Elle rit) Ah oui ! Plus que tout. Ici, il y a les commentateurs qui aimeraient voir le duel Isa Yacoubou/ Erika De Souza car selon eux, c’est peut-être la seule joueuse qui pourrait m’arrêter physiquement. J’aimerais retrouver ce duel pour montrer qu’il faut compter avec moi.

autre atmosphère. C’est l’occasion de se revoir et de partager de bons moments mais surtout, on a une bonne chance de se qualifier pour les Jeux. À nous de la saisir. Tu as un temps fait carrière dans le lancer de poids***. Plus jeune, tu rêvais de faire les Jeux dans cette discipline ou

Question inutile donc indispensable : niveau capillaire, tu envisages quelque chose de spécial si jamais tu venais à rejoindre Londres cet été ?

(Elle éclate de rire) Hum… Je ne sais pas. Je ne réfléchis pas avant, cela dépend tout le temps de mon humeur. Alors on verra bien… n

tu espérais déjà y participer en tant que Dès la fin de la saison, tu enchaîneras

basketteuse ?

très rapidement avec la préparation en

J’aurais plutôt dit en athlétisme. J’ai fait deux championnats du Monde donc j’avais plus de chance d’y aller pour le poids qu’en jouant au basket. Si cela se concrétise, je vais encore plus en profiter.

sélection en vue du prochain tournoi préolympique…

(Elle coupe) Je suis super impatiente de retrouver les copines. On sait très bien que l’équipe de France, c’est une

(*) Favori et finaliste de la Copa de la Reina, Valencia a perdu face à Salamanque le 11 mars dernier (57-68). (**) Valencia a gagné sur son parquet le match 1 samedi dernier (70-61). (***) Isabelle a participé aux Mondiaux d’athlétisme en 2003 et 2005.



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