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S’INQUIÈTE DE
« LA SITUATION SOCIALE ET SÉCURITAIRE »
Samedi dernier, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est entretenu avec le président des Comores, Azali Assoumani. Alors que le département de Mayotte est bouleversé régulièrement par des flambées de violence, le chef de l’État français a fait part de « son inquiétude s’agissant de la situation sociale et sécuritaire » , rapporte l’Élysée.
À Mayotte, où la pauvreté ainsi qu’une forte crise migratoire font monter les tensions au sein du département, le sentiment d’insécurité est très fort. L’Insee relevait ainsi en novembre 2021 que « près de la moitié des personnes se sentent en insécurité souvent ou de temps en temps, à leur domicile ou leur quartier, soit cinq à six fois plus que les habitants de l’Hexagone »
Mieux contenir les flux migratoires
Alors que de nombreux migrants africains et comoriens tentent chaque année de rallier clandestinement Mayotte, le gouvernement entend lutter contre l’immigration illégale. C’est sur ce point qu’Emmanuel Macron et son homologue comorien ont convenu de poursuivre la coopération entre les deux Etats, afin d’endiguer cette crise migratoire.
L’État français a déjà considérablement augmenté les moyens de lutte contre l’immigration clandestine depuis 2019. Les dispositifs déjà mis en place tels que la présence continue en mer de bateaux intercepteurs ainsi qu'une surveillance aérienne devraient maintenant être renforcés par une politique commune entre la France et Mayotte « en matière de reconduite et de prévention des départs »
En décembre 2022, le ministre de l’Intérieur et des OutreMer, Gérald Darmanin, avait promis des renforts de gendarmerie. Ils devraient être disponibles dès l’été prochain.
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