Toulouse Métropole 34

Été 2015 • n°34

Toulouse

une métropole

ambitieuse

DOSSIER BUDGET p.14

ACTU p.8 Urbanisme VIE ÉCONOMIQUE p.10 French Tech SUCCESS STORY p.28 Marc Deloche

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22/06/15

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l’édito 5 1 0 2 RE

B O T C O 25

RCS Toulouse B 387 987 811 - Images : Mairie de Toulouse - Getty Images.

Le choix de l'ambition Le 25 juin dernier, les élus de Toulouse Métropole ont adopté un plan pluriannuel d’investissements d’1,45 milliard d’euros d’ici à 2020. Malgré un contexte financier compliqué par le désengagement de l’État, ce chiffre marque un haut niveau d’investissement.

Grâce à l’accomplissement d’un effort partagé (lire dossier pages 14 à 21), il est la traduction d’un choix fort : celui de l’ambition, celui du dynamisme, celui de l’attractivité, celui de l’activité.

Ces investissements vont soutenir les entreprises locales aujourd’hui fragilisées par la crise économique, et donc l’emploi.

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L’idée est bien de préparer nos succès futurs, mais aussi d’améliorer la qualité de vie quotidienne des habitants de la métropole toulousaine. On parle ici de transports en commun attractifs (les 10 lignes de bus d’excellence, « Linéo », présentées récemment, et la troisième ligne de métro), d’infrastructures majeures (dont un nouveau Parc des Expositions au service du développement économique), d’aménagements structurants (dont celui, central, du Grand Matabiau), d’équipements publics et de services de proximité (y compris dans les quartiers prioritaires du contrat de ville)… bref, d’une attractivité territoriale pérenne et durable.

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Afin de structurer cette ambition, Toulouse Métropole s’est dotée de nombreux outils de pilotage, parmi lesquels un schéma de développement économique novateur dont ce numéro vous présente les grands axes (pages 22 et 23). Sa philosophie est simple : décider pour et avec les entreprises et entrepreneurs de notre territoire, qui sont parmi les plus dynamiques et les plus innovants. S’il fallait en apporter la preuve, la lecture du dossier consacré à la French Tech (pages 10 à 13) y suffirait…

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SOMMAIRE

Les brèves Les dernières actualités de la Métropole

L'actu

Urbanisme, des règles harmonisées

L'économie

8

French Tech, la révolution numérique

Reportage

Les ambassadeurs de la French Tech

Dossier La Métropole

fait le choix de l'ambition

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Projection

Faire rayonner la Métropole

Dialogue métropolitain Le Président de Toulouse Métropole, sur le terrain

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Sortir

Les bases de loisirs de la Métropole

Tribunes politiques Expression libre, des groupes politiques de Toulouse Métropole

Success story

Marc Deloche, architecte du bijou

28 Été 2015 • n°34

TLSE METROPOLE marathon AP 207x292.pdf

Toulouse

une métropo

ambitieusle e

www.marathon-toulousemetropole.fr AIGREFEUILLE I AUCAMVILLE I AUSSONNE I BALMA I BEAUPUY I BEAUZELLE I BLAGNAC I BRAX I BRUGUIERES I CASTELGINEST I COLOMIERS I CORNEBARRIEU I CUGNAUX I DREMIL-LAFAGE FENOUILLET I FLOURENS I FONBEAUZARD I GAGNAC-SUR-GARONNE I GRATENTOUR I LAUNAGUET I LESPINASSE I MONDONVILLE I MONDOUZIL I MONS I MONTRABÉ I PIBRAC I PIN-BALMA QUINT-FONSEGRIVES I SAINT-ALBAN I SAINT-JEAN I SAINT-JORY I SAINT-ORENS-DE-GAMEVILLE I SEILH I TOULOUSE I TOURNEFEUILLE I L’UNION I VILLENEUVE-TOLOSANE

Jean-Luc Moudenc Maire de Toulouse Président de Toulouse Métropole

DOSSIER BUDGET p.14

ACTU p.8 Urbanisme VIE ÉCONO MIQUE p.10 French Tech SUCCESS STORY p.28 Marc Deloche

© Patrice Ni n

Votre magazine métropolitain vous présente également une autre démarche de grande ampleur (page 8 et 9) : la mise au point d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi-H), toujours dans l’idée d’un développement harmonieux et maîtrisé de notre territoire… et d’une élaboration participative. Car c’est ensemble et rassemblés que nous allons donner un nouvel élan à notre métropole !

Toulouse Métropole Infos n°34 • 6 rue René-Leduc - BP 35821 - 31505 Toulouse Cedex 5 • Tél. : 05 81 91 72 00 Fax : 05 81 91 72 01 • email : accueil@toulouse-metropole.fr • www.toulouse-metropole.fr twitter.com/TlseMetropole • facebook.com/ToulouseMetropole Magazine d’information gratuit de Toulouse Métropole distribué dans toutes les boîtes aux lettres des 37 communes de la Métropole Directeur de la publication : Jean-Luc Moudenc • Directeur de la Communication : Christophe Noël • Coordination générale : Sophie Soulairol-Castela • Coordination éditoriale : MCB Studio Sud-Ouest • Rédacteurs : Juliette Farelli, Stéphanie Pichon, Marc Pouiol, Anna Thiam • Révision : Carole Lafontan • Photographes : Bernard Aïach, Didier Cousy, Emmanuel Grimault, Joachim Hocine, Patrice Nin • Gestion photothèque : Valérie Ferret • Direction artistique : MCB Studio Sud-Ouest • mcbstudio-sudouest.com • Impression : Occitane d’Imprimerie – Impression sur papier certifié PEFC. Tirage : 403 000 exemplaires • ISSN : 1772-3477 • Gestion de la diffusion : Pascale Pastor, Karine Barbosa • Distribution : Mediapost, Py promocom • Contrôle de la distribution : Audit Media Communication.

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

LES BRÈVES

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LES BRÈVES

À Fenouillet, cap sur 700 emplois

Alain Rousset, Président de la région Aquitaine et Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole © Alban Gilbert, Région Aquitaine

Unis pour le train à grande vitesse Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole et Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées ont répondu à l’appel du Conseil Régional d’Aquitaine, le 7 mai dernier, pour défendre la ligne LGV Bordeaux-Toulouse. Au total, 250 des élus du Sud-Ouest, présidents de CCI, représentants des usagers, ont rappelé au gouvernement leur attachement au rail à grande vitesse vers Toulouse. Le Président aquitain Alain Rousset a ainsi voulu « mettre le gouvernement face à ses responsabilités » après l’avis défavorable rendu par la commission d’enquête publique. Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, a estimé quant à lui que « l’ambition de Toulouse Métropole n’est pas négociable et le projet de LGV en fait partie ». ♦ transports

Marathon : tous en course

+ 100 000

pour le 25 octobre sport

Les inscriptions au 8 marathon de Toulouse Métropole sont ouvertes ! Le 25 octobre prochain, des milliers de coureurs prendront le départ sur le pont Pierre-de-Coubertin pour une course de 42,195 km, devenue avec les années un évènement incontournable des mordus de la discipline. Le tracé traverse les communes de Fonbeauzard, Castelginest, Launaguet, Toulouse avec une ligne d’arrivée sur la place du Capitole. Cette manifestation contribue au rayonnement de la Métropole. L’an dernier, 2788 coureurs s’étaient inscrits et 1350 bénévoles avaient aidé à la réussite de cet événement sportif d’envergure. ♦ ➔ www.marathon-toulousemetropole.fr e

Evotec à l’Oncopole

Futurapolis au Quai des Savoirs innovation

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

© RSI SCAU

emploi

Le repreneur allemand des activités de recherche toulousaines du groupe pharmaceutique Sanofi, Evotec, est officiellement implanté sur le Bioparc de l’Oncopole depuis le 1er avril dernier. Lors d’une rencontre avec le Président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, son PDG, Werner Lanthaler a détaillé la stratégie de la société allemande pour son nouveau site toulousain. Les 208 chercheurs actuels devraient rapidement être épaulés par une vingtaine de nouveaux postes. Evotec a signé un contratcadre avec Sanofi de 250 millions d’euros pour les cinq prochaines années. Mais le groupe allemand souhaite trouver d’autres gros clients et atteindre 350 salariés d’ici cinq ans.

Jean-Luc Moudenc a approuvé ce nouvel engagement, qui s’inscrit dans sa volonté de faire monter en puissance l’Oncopole. ♦

C’est le nombre de visiteurs ayant franchi les portes d’Aeroscopia au 1er juin.

Ouvert début janvier, le musée blagnacais dédié à l’aéronautique connaît un franc succès.

En trois ans, Futurapolis, le rendez-vous de l’innovation et des nouvelles technologies est devenu un événement incontournable. Organisé conjointement avec le magazine Le Point, la Ville de Toulouse et la Région Midi-Pyrénées, Futurapolis s’annonce en 2015 plus prometteur que jamais, avec son implantation dans le tout nouveau Quai des Savoirs. Le thème ? « Comment ils changent notre vie », une problématique spécialement taillée pour explorer les enjeux de cette révolution douce qui fait de n’importe quel citoyen un « maker », c’est-à-dire une personne capable de fabriquer elle-même une quantité impressionnante d’objets du quotidien. Rendez-vous les 27 et 28 novembre prochains, pour une 4e édition qui attend 10 000 visiteurs, 60 intervenants et 70 bricoleurs du futur. ♦ ➔ www.futurapolis.fr/edition-2015

➔ http://www.toulouse-eurosudouest.eu

22 500

C’est le nombre de voyageurs ayant fréquenté le tram T2 lors des 3 premiers jours d’exploitation. Il relie le Palais de Justice de Toulouse à l’aéroport de Toulouse-Blagnac en 32 minutes

Favoriser la

création d’emplois Toulouse Métropole possède le plus grand réseau métropolitain de pépinières et hôtels d’entreprises en France certifié qualité AFNOR. Piloté et animé par la SEMIDIAS, ce réseau métropolitain est constitué de 9 sites qui accueillent en permanence entre 75 et 90 entreprises. Au 5 juin 2015, 87 sociétés sont hébergées sur l’ensemble du parc immobilier métropolitain, ce qui représente 450 emplois. ♦ économie

Géant Casino s’étend et se restructure pour un budget de 100 millions e. D’ici 2016, 700 emplois devraient être créés, en plus des 300 existants. En mars, Toulouse Métropole et Gilles Broquère, maire de Fenouillet, ont signé avec le groupe une convention partenariale exemplaire intitulée « Cap700 emplois », qui permettra de faire converger l’expertise, la connaissance des entreprises du secteur, les compétences des acteurs les plus représentatifs de l’emploi. Et ainsi accompagner et organiser avec les partenaires institutionnels l’embauche des 700 salariés. Depuis le 7 avril, la mairie de Fenouillet a ouvert un Service Emploi qui recense les offres, reçoit les CV et accompagne les demandeurs d’emploi. Le 1er mai, la ville a créé un site web dédié à l’opération, pour que les candidats puissent postuler en ligne. Lors de cette opération d’envergure, Toulouse Métropole va mobiliser ses propres outils favorisant l’insertion et l’emploi tels que Toulouse Métropole Emploi et Le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi. ♦ ➔ www.cap700emplois.fr

Les assises de la politique de la ville

Élus, associations, spécialistes des problématiques urbaines, habitants des quartiers : tous étaient réunis le 28 avril dernier pour débattre des actions à mener en faveur des quartiers prioritaires lors des premières assises métropolitaines de Toulouse, organisées par la Métropole pour préparer la signature avec l’État du contrat de ville 2015-2020. Le ministre de la Ville, Pascal Kanner, est venu ouvrir cette journée de débat, ateliers et tables rondes qui ont porté sur des thématiques aussi variées que le cadre de vie, la cohésion sociale ou la laïcité. « En instaurant une co-conception du contrat de ville, la loi Lamy permet à l’ensemble des habitants de participer étroitement à son élaboration mais aussi à son pilotage. Les conseils citoyens doivent devenir un pilier essentiel de cette démarche », a précisé Jean-Luc Moudenc. ♦

Le Perget bientôt désengorgé C’est un point noir de la circulation métropolitaine. Aux heures de pointe, jusqu’à 3 000 automobilistes empruntent l’échangeur du Perget situé sur la RN134, à Colomiers, pour atteindre le centre commercial du Perget, En Jacca ou Pahin.

La Métropole et la mairie de Colomiers lancent donc des travaux pour y faciliter la circulation : une nouvelle bretelle permettra d’accéder directement à la zone du Perget en évitant le rond-point Terre. Ce doublement de la bretelle, rallongée également de 170 mètres, devrait garantir la fluidité à la sortie de la nationale. Le projet est actuellement en phase de concertation et les travaux devraient être terminés fin 2017.

Coût de l’opération : 3 millions d’euros. ♦

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LES BRÈVES

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c’est le pourcentage d’entreprises créées au sein d’une pépinière de la Métropole et franchissant le cap des 5 ans, contre une moyenne de 75 % sur l’ensemble du réseau des pépinières françaises.

Jean-Luc Moudenc À la mémoire de Georges Wolinski La commune de Fenouillet a donné le nom de Georges Wolinski à sa médiathèque.

La cérémonie a eu lieu samedi 13 juin dernier, en présence de Maryse Wolinski, veuve du dessinateur, Gilles Broquère, maire de Fenouillet et Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole. Le même jour a été inaugurée la « Promenade de la Laïcité » qui jouxte la médiathèque municipale. Ce lieu de culture, ouvert en 1999, offre un vaste fonds documentaire riche de 20 500 livres, 5 400 CD et 2 630 DVD, qui s’enrichit continuellement puisque la Municipalité consacre en moyenne 22 000 euros par an à l’agrandissement de ses collections. La médiathèque coopère depuis plusieurs années avec la mission lecture publique de Toulouse Métropole. ♦

culture

au Bourget aéro

Le 17 juin dernier, le Président de la Métropole a visité le salon du Bourget et a assisté aux performances aériennes rattachées à cette rencontre : « La Métropole toulousaine tient une place centrale dans les secteurs de l’aéronautique et de l’espace. Le Salon du Bourget est une formidable vitrine internationale pour notre territoire et ses acteurs qui font le dynamisme de notre économie locale » a-t-il déclaré. ♦

LES BRÈVES

Open Data,

rencontre au sommet tic

Le 2 avril dernier, Bertrand Serp, président d’Open Data France et VicePrésident de Toulouse Métropole en charge de l’économie numérique, a rencontré Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de la Réforme et de la Simplification. Le but de cet entretien ?

Afficher le souhait de l’association d’être associée aux groupes de travail sur le développement de l’open data, en particulier sur le travail parlementaire à venir sur la loi NOTRe et la loi sur le numérique. Il a aussi été question de la mise en œuvre concrète de l’ouverture des données par les collectivités territoriales, des besoins en formation sur la culture numérique et de la levée des freins administratifs. Toulouse Métropole s’est engagée fortement dans la libération des données publiques via la plateforme data. ♦

Castelginest : station nouvelle génération événement C’est fait ! Après deux ans de travaux, la station de dépollution des eaux usées Hers Aval, située sur la commune de Castelginest, a été inaugurée le 12 février dernier.

Grâce aux investissements métropolitains, la station est passée à 60 000 équivalents habitants, de quoi mutualiser l’assainissement avec six communes du Nord Toulousain : Castelginest, Fenouillet, Saint-Alban, Gratentour, Fonbeauzard et Aucamville. Cet équipement, conforme aux exigences de développement durable, bénéficie d’un système de traitement par boues activées, d’une valorisation des boues par compostage, et de moyens d’aération très peu gourmands en énergie. La station, toute de bois vêtue, est désormais ouverte aux visites du grand public. ♦

Nouvel éco-quartier

aux Ramassiers

anti-gaspillage

Chaque année 1 tonne et demie de nourriture part dans les poubelles des restaurants français. Toulouse Métropole s’est associée avec l’Union des métiers de l’industrie hôtelière 31 pour lutter contre ce gaspillage avec le « gourmet bag », une version toulousaine du doggy Bag, ce petit sac qu’on emporte à la fin du repas, pour finir les restes chez soi. Dans la perspective d’une meilleure gestion des déchets et de la course au gaspillage, 15 restaurants de l’agglomération ont décidé de faire le test, d’avril à décembre. Une campagne de sensibilisation qui pourrait bien changer les habitudes. ♦

développement durable

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Linéo part à la conquête

de l’ouest

Tisséo l’a annoncé en mars dernier : l’actuelle ligne 65 qui relie Toulouse à Plaisance du Touch, deviendra Linéo à partir de 2018. Les travaux sont désormais lancés pour construire ce projet à 25 stations, et à haute fréquence, qui vient remplacer le projet BHNS Ouest porté avant 2014, et rejeté par bon nombre des riverains. Le bus passera bien à Lardenne, moyennant des aménagements pour fluidifier la circulation, mais les travaux les plus lourds auront lieu à Plaisance et Tournefeuille avec la création de nouvelles voies et d’un parking relais. La ligne devrait transporter 6 000 voyageurs par jour. Son aménagement coûtera 43 millions d’euros, bien moins que les 177 millions prévus pour le BHNS Ouest. ♦

mobilité

© Duffau et associés

Gourmet bag

urbanisme Il s’appelle joliment l’îlot de la Pujouane. Le nouvel écoquartier situé au cœur de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) des Ramassiers, à Colomiers, a été présenté aux habitants en début d’année.

Ce programme qui se déploie sur 2,5 hectares, prévoit 200 logements en habitat individuel ou collectif. Accolé au domaine de la Pujouane, il consacrera 50 % de sa surface aux espaces verts et privilégiera les déplacements en modes doux au cœur de l’îlot. Ce futur quartier viendra se prolonger dans un parc urbain et jouxtera un pôle d’équipement et de services dont une crèche, le groupe scolaire Lucie-Aubrac et la maison citoyenne, réalisés dans l’ancien corps de ferme.

Autour du groupe scolaire Lucie-Aubrac, dans l’ancien corps de ferme, ce futur quartier jouxtera également un parc urbain, et un pôle d’équipements et un pôle de services aux entreprises. Les travaux débuteront fin 2015 en 2016 pour une livraison prévue fin 2017. ♦

En vélo sur le Canal des 2 mers Le cyclotourisme a le vent en poupe, particulièrement auprès des touristes étrangers. Toulouse Métropole l’a bien compris et soutient le projet de valorisation touristique de la Véloroute V80, le long du Canal des deux mers, de l’Atlantique à la Méditerranée. Sylvie Rouillon Valdiguié, adjointe au Maire de Toulouse, Vice-Présidente de Toulouse Métropole et présidente de l’Office de tourisme de Toulouse, a annoncé un plan d’action, en terme de communication sur la marque de cette véloroute, du déploiement du Label Accueil Vélo, du respect de la charte signalétique sur le territoire toulousain, et surtout, d’une participation financière au projet sur trois ans. ♦

transports

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L'ACTU

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L'ACTU

Urbanisme, des rè gles harmonisées Exit PLU, POS et autres PLH ! À l'horizon 2018, les 37 communes membres de Toulouse Métropole seront soumises au même document d’urbanisme.

Un défi que chacun est invité à relever avec le PLUi-H.

L

e 9 avril dernier, le Conseil de la Métropole initiait l'élaboration de deux documents d’urbanisme à l’échelle de ses 37 communes membres : un Règlement local de publicité intercommunal (lire ci-contre) et un Plan local d'urbanisme intercommunal - Habitat (PLUi–H). Ce dernier devra tout à la fois déterminer les grandes orientations stratégiques d'aménagement et les règles d'occupation et d'utilisation du sol. À l'échelle de la Métropole, la plus pertinente pour coordonner les politiques d’aménagement, d’habitat et de déplacements, mais aussi veiller aux équilibres du territoire, entre développement urbain et préservation du cadre de vie.

Une réponse aux enjeux urbains

À terme, le PLUi-H de la Métropole se substituera donc aux Plans locaux d’urbanisme (PLU) et aux Plans d’occupation des sols (POS) des communes. Il n'en respectera pas moins les identités locales. Le projet sera par ailleurs décliné à différents échelons du territoire (quartiers, secteurs...), pour prendre en compte l'ensemble des spécificités. Mais le PLUi-H apportera surtout une réponse collective aux grands enjeux urbains. L'articulation et la cohérence des politiques publiques s'en trouveront en effet renforcées, en matière d'urbanisme et d'habitat, mais également d'équipements, de services, d'environnement,

de mobilité... La diversité des objectifs du futur PLUi-H, répartis en cinq thèmes, témoigne à ce titre de l'étendue des avancées escomptées.

Les capacités d'investissement de la Métropole seront, elles aussi, plus importantes, grâce notamment au regroupement des moyens.

Toutes les communes membres et les personnes intéressées sont invitées à participer à l'élaboration de ce PLUi-H. Concomitante au lancement de la procédure, une phase de concertation a débuté, qui permet à chacun de s'informer, de débattre et de s'exprimer. En plus des différents outils mis en place, une première réunion publique d'information s'est ainsi déroulée au TNT, le 25 juin dernier. D'autres seront régulièrement organisées afin de vous donner l'opportunité de relever, vous aussi, ce nouveau défi ! ♦

31 objectifs organisés en 5 thématiques AMÉNAGEMENT

Accueillir les nouveaux habitants et mieux loger ceux déjà présents ; répondre aux besoins de la population en matière d’équipements et de services, respecter les équilibres entre renouvellement et développement urbains ; promouvoir une qualité du cadre de vie (espace verts, patrimoine...).

RESSOURCES NATURELLES

Modérer la consommation d’espaces affectés à l’urbanisation et préserver les espaces naturels / agricoles ; prendre en compte les évolutions liées au Grenelle de l’environnement ; mieux gérer la ressource en eau (de pluie, potable, assainissement). ÉCONOMIE

5 étapes

1 • Avril 2015 : délibération du conseil de la Métropole en faveur de l'élaboration du PLUi-H. Ouverture de la concertation 2 • Jusqu'au printemps 2017 : élaboration du PLUi-H 3 • Printemps – été 2017 : bilan de la concertation et délibération arrêtant le projet 4 • Début 2018 : enquête publique 5 • Fin 2018 : approbation du PLUi-H par le Conseil de la Métropole

Faciliter l’accueil de nouvelles entreprises (foncier, services...); favoriser le développement des entreprises et la reconversion des parcs d’activités / pôles commerciaux ; préserver l’attractivité commerciale des coeurs de villes / villages ; développer le potentiel économique de l’agriculture.

HABITAT

Mobiliser le foncier en vue de la production de logements diversifiés et adaptés aux besoins du plus grand nombre ; équilibrer la construction de logements sur tout le territoire ; rénover les bâtiments anciens pour une meilleure performance énergétique.

MOBILITÉ

Protégeons notre cadre de vie

46 000

hectares concernés par la stratégie d'aménagement du territoire de la Métropole

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Plusieurs documents réglementaires composeront le futur PLUi-H de la Métropole, ainsi que des "annexes". Parmi eux, un Règlement Local de Publicité Intercommunal (RLPi). Son élaboration suivra les mêmes modalités que celles du PLUi-H, tant en termes de calendrier que de concertation. L'enjeu est également que toutes les communes harmonisent leurs règlements de publicité, les objectifs visés étant de : préserver l'attractivité de la Métropole, tout en luttant contre la pollution visuelle, d'adapter la réglementation nationale aux caractéristiques du territoire en la renforçant, ou encore d'intégrer les exigences environnementales du Grenelle II, en réduisant par exemple la consommation énergétique de certains dispositifs. Tout le monde peut là encore contribuer à son élaboration, la Métropole ayant notamment lancé un appel à photos.

Jusqu'à la fin septembre, vous pouvez photographier les panneaux publicitaires et les enseignes que vous estimez être de la "pollution visuelle", ou au contraire harmonieusement intégrés au paysage. En envoyant vos clichés à Toulouse Métropole, vous participerez ainsi à la phase de diagnostic !

Répondre aux besoins de la population en matière de desserte en transport en commun ; offrir des alternatives à l’usage de la voiture en favorisant les déplacements durables (cycles, covoiturage…).

738 142 habitants (au 1er janvier 2015) sur le territoire métropolitain

4 millions

de déplacements quotidiens

domicile/travail dont 60 % réalisés en voiture

37 communes engagées dans le Plan local d'urbanisme intercommunal - Habitat (PLUi-H)

Une élaboration participative Chaque personne qui habite, travaille ou étudie dans la Métropole peut participer à l'élaboration du PLUi-H. Tout est mis en oeuvre pour vous permettre de contribuer à ce projet commun.

Informez-vous !

• Sur www.toulouse-metropole.fr, une page dédiée vous permet de télécharger des documents relatifs à la procédure et de connaître les dates de réunions publiques.

• Au siège de Toulouse Métropole, un dossier de concertation est à la disposition du public. Il sera actualisé aux étapes clés de la procédure, sous forme de Cahiers publiés à l'automne 2015, au printemps et à l'automne 2016.

• Dans les 37 communes : le dossier est aussi disponible dans les mairies des communes membres de la Métropole, à l'exception de Toulouse, où il est proposé dans les cinq Maisons de la Citoyenneté et à la mairie de quartier de Lardenne.

• Lors des réunions publiques : deux réunions publiques se tiendront en 2016 dans chacune des six grandes zones qui constituent la Métropole. L'une consacrée au diagnostic et aux enjeux, au printemps, l'autre à la traduction règlementaire du projet, à l’automne. Les adresses et dates de ces réunions seront disponibles sur le site de Toulouse Métropole.

Exprimez-vous !

• Sur www.toulouse-metropole.fr : un registre d’observations dématérialisé sera prochainement mis en ligne.

• Par courrier : en adressant une lettre (en précisant l'objet "Concertation préalable PLUi–H") à l’attention de : M. le Président de Toulouse Métropole - Direction Générale Déléguée aux Espaces Publics - Service Réglementation Urbaine - 6 rue René-Leduc - BP 35821 - 31505 Toulouse Cedex 5 • Par écrit sur place : au siège de Toulouse Métropole, dans chaque mairie des communes membres et, à Toulouse, dans chaque Maison de la Citoyenneté et à la mairie de Quartier de Lardenne.

381 000 logements dont 64 000 sociaux sur le territoire métropolitain

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L'ÉCONOMIE

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L'ÉCONOMIE

French Tech, la rév olution numérique La Métropole va pouvoir partir

à la conquête des marchés

internationaux. conquête de marchés internationaux et favoriser ainsi la création et la croissance de start-up qui pourront rivaliser demain avec des entreprises de rang international ».

Trois axes stratégiques

La stratégie de Toulouse Métropole s’articule autour de trois axes : conforter la position de Toulouse comme leader européen des systèmes embarqués, d'acquérir une place européenne dans les domaines de l’Internet des objets, du cloud computing et du big data et devenir un territoire de référence pour l’expérimentation des dernières technologies numériques. Les objectifs que se fixent Toulouse Métropole sont ambitieux. Elle se

Le Quai des Savoirs © SCAU

Le 12 novembre dernier, Toulouse Métropole s’est vu décerner par Axelle Lemaire, la secrétaire d'État au Numérique le label French Tech. L’heure est désormais aux actions engagées en faveur de l’écosystème numérique dynamique sur son territoire pour favoriser son décollage à l’international.

T

oulouse Métropole entre ainsi dans le réseau national des neuf métropoles, sur quinze dossiers présentés, qui vont porter l'innovation au niveau international. « La Métropole se devait d’avoir ce label French Tech, obtenu avec brio en novembre dernier », assure Bertrand Serp, Vice-Président de Toulouse Métropole en charge du numérique.

En effet, avec « cette première brique du schéma directeur du numérique », Toulouse Métropole renforce la filière du numérique déjà fortement implantée sur le territoire métropolitain avec une concentration d'établissements de forma-

tion, d'enseignement supérieur et de recherche de renommée internationale tels le Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes (LAAS) ou l'Institut de Recherche en Informatique de Toulouse (IRIT) et un tissu important d'entreprises et de nombreuses start-up. « Si la diversité et l’antériorité du secteur sont une force, avec la French Tech nous parlons d’une seule voix, poursuit Bertrand Serp. Notre ambition avec la labellisation French Tech est de rassembler l’écosystème numérique toulousain, de l’assoir, et de le développer. La métropole va pouvoir attirer de nouveaux investisseurs et de nouveaux talents, partir à la

donne trois ans pour augmenter de 20 % le nombre de start-up étrangères installées sur le territoire, assurer une hausse de 30 % les effectifs numériques et multiplier par trois les levées de fonds des entreprises de la filière.

Pour accompagner le déploiement de la French Tech, plusieurs initiatives sont d'ores et déjà lancées : le Pass French Tech (lire encadré ci-contre), le Jeudigital qui permet à des start-up de présenter leurs produits et services innovants devant des investisseurs, des grands comptes et des acheteurs publics, et le grand rendez-vous EmTech, prévu les 15 et 16 décembre prochains.

En effet, Toulouse a été retenue parmi les grandes villes européennes pour accueillir l’évènement organisé par le Massachusetts Institute of Technology qui rassemblera sur deux jours des conférenciers internationaux.

L’écosystème numérique se structure. Ainsi, le Quai des Savoirs, sur les allées Jules Guesde, sera son lieu « Totem » et hébergera à la fin de l’année Le Laboratoire des usages, dont le but est de montrer et démontrer des ser vices et applications possibles du numérique, et La Cantine. Cet espace d’échanges et de rencontres des acteurs et passionnés du numérique est aussi un préincubateur d'entreprises du numérique. ♦

Un Pass catalyseur de développement économique L'écosystème numérique toulousain profite déjà des premières retombées du label French Tech : les entreprises en hyper croissance vont bénéficier du Pass French Tech dès le premier semestre 2015. Expérimenté en Île-de-France, ce dispositif est étendu aux Métropoles labellisées French Tech. En effet, ce « service premium » vise à simplifier les procédures des entreprises à forte croissance, à apporter un suivi personnalisé, à faciliter les financements et le développement à l’international en offrant aux start-up un accès simplifié aux offres des partenaires (Bpifrance, Coface, Business France, Inpi) de la French Tech. L’appel à candidatures est d’ores et déjà ouvert en direction des entreprises du secteur du numérique installées sur le territoire. Digital Place, le cluster régional des entreprises du numérique, a été choisi par Bpifrance pour assurer le rôle d’opérateur sur la métropole, chargé d’identifier les candidats potentiels répondant aux critères imposés. La sélection des entreprises a été réalisée par le comité Pass French Tech Toulouse qui s’est réuni avant l'été.

Philippe Coste

directeur délégué French Tech Toulouse Comment fonctionne French Tech Toulouse ?

Le label est un service pour les start-up. Ces dernières peuvent nous solliciter par le biais d’un mail via le site Internet www.frenchtechtoulouse.com. Notre rôle est de les orienter vers les interlocuteurs adéquats.

Nous nous rendons disponibles pour des demandes, qu’il s’agisse d’informations sur le financement, l’incubation ou encore sur un accélérateur. Nous pouvons les aider aussi à structurer un dossier pour répondre à un appel d’offres. Pour assurer une meilleure visibilité de l'écosystème numérique métropolitain, une cartographie réalisée par Ubixr permettra de flécher toute l’offre généreuse et diverse d’accompagnement, d’expérimentation et de prototypage sur le territoire.

Les start-up sont-elles éligibles au financement ?

Non, les start-up n’ont pas un accès direct aux budgets même si le label French Tech intègre un volet financier. Une dotation de 15 millions d'euros est attribuée dès cette année à des opérations de communication et de promotion à l’international. Et un fonds d’investissement de 200 millions d’euros, géré par la Banque publique d'investissement, cofinancera des accélérateurs de start-up privés.

Le poids de French Tech dans la filière numérique sur l'agglomération toulousaine

38 000

emplois 2 000 entreprises du secteur numérique 10 accélérateurs

d’entreprises publics et privés Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

L'ÉCONOMIE

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L'ÉCONOMIE

Les ambassadeurs de la French Tech Pour accompagner le déploiement de French Tech à Toulouse, un comité composé d’une vingtaine d’ambassadeurs (institutionnels, structures associatives, grands comptes et start-up) facilite le travail en commun des différents acteurs du numérique. Qui sont-ils ?

Sélectionner aujourd'hui

les perles

Payname réinvente

Cloud computing

un grand pas en avant

Et de deux levées de fonds pour Payname inventeur d'un moyen de paiement sécurisé sur internet pour les particuliers. À son démarrage en 2013, la société a levé 300 000 euros notamment avec le soutien d'un actionnaire de poids Denys Chalumeau, le fondateur de seloger.com. Puis en septembre, la jeune société fondée par Éric Charpentier a opéré une deuxième levée de fonds d’un montant de 500 000 euros, dont 200 000 euros ont été réunis grâce à Wiseed.

L’entreprise, installée au deuxième étage de la Cantine, compte désormais une quinzaine de salariés. ♦ ➔ https://payname.fr/

Grâce à une alliance entre fonds publics et fonds privés, un progrès décisif pourrait être réalisé dans la lutte contre le cancer de l’ovaire. GamaMabs Pharma, start-up toulousaine implantée sur la pépinière d’entreprises du centre Pierre-Potier située sur le site de l’Oncopole à Langlade, a ainsi obtenu deux financements, totalisant 1,1 million d’euros. Pour rappel, l’entreprise avait déjà levé 3,1 millions d’euros lors d’un premier tour de financement réalisé en 2013. La jeune pousse vise le financement de plusieurs étapes de validation préclinique de son projet majeur, baptisé 3C23K. ♦ ➔ www.gamamabs.com

Bertrand Serp

Pôle de compétitivité.

Coworking

Type d’organisation du travail basé sur le partage de locaux et d’expériences.

Start up

Jeune entreprise à fort potentiel de croissance.

Système embarqué

Système électronique et informatique autonome spécialisé dans une tâche précise.

De la Cantine

Digital Place

Le concept de la Cantine s’est installé dans la ville rose début 2011 en proposant un espace de coworking dédié à l'innovation numérique. Un an plus tard, plus de 6 000 visiteurs l'ont déjà découvert, pas moins de 16 000 en 2013. Ce lieu, animé par l’association La Mêlée, est à la fois un espace de de travail, un lieu dédié à des évènements (150 par an) autour de thématiques spécifiques (cloud, QR Code, réseaux sociaux, Java, HTML 5, techno NFC) et un terrain d’expérimentation des usages du numérique. Ce lieu « totem », comme l’a baptisé Bertrand Serp, va quitter ses locaux d’origine de la rue d’Aubuisson, dans le quartier Saint-Aubin, pour investir le Quai des Savoirs à la fin de l’année. ♦ ➔ www.lacantine-toulouse.org

Digital Place, le cluster d’entreprises numériques de la région toulousaine, qui vient d’être retenu pour piloter le Pass French Tech Toulouse, fédère plus de 180 entreprises du numérique en Midi-Pyrénées depuis sa création en 2011. Le cluster, dont le président est Daniel Benchimol, s’est fixé une feuille de route pour 2015 autour de deux ambitions.

La première est de mieux faire connaître les entreprises régionales à l’international. La seconde est la création d’un accélérateur privé, baptisé DP Boost. ♦

au Quai des Savoirs

Président d’Open Data France et Vice-Président de Toulouse Métropole en charge de l’économie numérique

Hébergement de données dans un nuage permettant un accès à ses données sans amoindrir la puissance de calcul et de stockage de sa propre machine.

Cluster

« Sélectionner aujourd’hui les perles de demain » : voila le credo de Wiseed, la plateforme toulousaine de crowfunding (financement participatif en capital, par opposition aux sites de dons et de prêts) qui depuis sa création en 2009 par Thierry Merquiol, a financé 55 start-up et levé plus de 18 millions d’euros. Cette première plateforme européenne a permis de financer des pépites comme notamment SchoolMouv, premier site de soutien scolaire en vidéo pour collège et lycée, ou encore Ecomouton, seule société au monde dédiée à la tonte d'espaces verts par des moutons. Forte de sa croissance, Wiseed compte également deux bureaux, l’un à Paris, l’autre à Lyon. ♦ ➔ www.wiseed.com

GamaMabs,

le paiement en ligne

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

Thierry Merquiol

pionnier du financement participatif

Il s’appelle Grand Builder et c’est le nouvel accélérateur privé de start-up porté par la société Ekito. Cette dernière, depuis 2005, date de sa création, a accompagné une quarantaine de jeunes entreprises. Ce nouveau bâtiment de 500 m², inauguré en février dernier, est emblématique de la dynamique French Tech. Sur trois étages, chaque espace a été conçu en fonction des usages et des phases de développement des start-up. Le rez-de-chaussée se compose d’un espace événementiel où peuvent se croiser les jeunes pousses comme les grands groupes qu’Ekito conseille en innovation, et un studio multimédia. Au premier étage, le « sand box » (bac à sable) étudie les projets et leur viabilité. Le deuxième étage héberge l’accélérateur et le troisième accueille les start-up plus matures avec un amphithéâtre de présentation. ♦ ➔ www.ekito.fr

Big Data

de demain.

Wiseed,

Ekito, la ruche des start-up

Accélérateur

Modèle de soutien de jeunes entreprises proposant des aides précises au lancement.

Ensemble de données volumineuses analysées avec d’autres outils que ceux classiquement utilisés en gestion de base données et informations.

Fondateur de Wiseed

Moi Chef (en photo) : c'est la preuve par l’exemple.

La jeune entreprise propose aux Toulousains de choisir un plat d’un restaurant local sur internet, de se faire livrer à domicile le panier repas contenant les ingrédients provenant directement du restaurant, avant de passer derrière les fourneaux guidé pas à pas par un mode d’emploi. Les deux jeunes fondateurs Tristan Laffontas et Romain Priot, soutenus par Ekito et hébergés au Grand Builder, se donnent quelques mois pour prouver la pertinence de leur concept inédit.

Lexique

pilote French Tech

➔ www.digitalplace.fr

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LE DOSSIER

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LE DOSSIER

La Métropole fait le choix de l'ambition Spécial budget Confrontée à la baisse brutale des dotations de l’État et à un contexte budgétaire inédit, Toulouse Métropole maintient un ambitieux programme d’investissements. Près de 1,5 milliard d’euros seront injectés, d’ici 2020, dans l’économie locale pour soutenir le développement économique et l’emploi et renforcer l’attractivité de la Métropole.

L

e projet métropolitain pour les cinq prochaines années est basé sur un investissement de 1,5 milliard d’euros.

Compte tenu de la baisse des dotations de l’État, imposée par le gouvernement, soit 270 millions d’euros en moins sur le mandat, il reste 116 millions d’euros à trouver, d’ici 2020, pour préserver l’équilibre budgétaire.

Le refus de l’austérité

Le territoire de Toulouse EuroSudOuest est l'objet d'un projet de grande envergure © D. Viet

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

« Devant cette situation sans précédent, nous avons refusé d’appliquer un programme d’austérité dans les dépenses d’investissement, qui aurait mis en péril la croissance économique et donc l’emploi local, explique Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole. Je refuse l’austérité car c’est la renonciation à l’ambition, l’incapacité de préparer l’avenir. Nous avons décidé de faire porter la plus grande partie de l’effort sur des économies de fonctionnement (64 millions d’euros). Nous devons aussi mobiliser de nouvelles recettes (52 millions d’euros), comme l’a préconisé le groupe de travail sur les finances, constitué par des élus de toutes sensibilités politiques.

Cet effort fiscal sera réparti entre les ménages et les entreprises. » Pour accroître l’attractivité et le rayonnement du territoire, tout en améliorant la qualité de vie des citoyens, la stratégie de Toulouse Métropole s’appuie sur quatre priorités : les déplacements, l’habitat, le développement économique et les grands projets structurants. Le maintien d’un niveau d’investissement élevé sur le territoire métropolitain (1,5 milliard d’euros), auquel il faut ajouter les investissements de la Ville de Toulouse et ceux de Tisséo permettront d’injecter au total plus de trois milliards d’euros dans l’économie locale,

entre 2015 et 2020. Un apport indispensable pour soutenir la commande publique, les entreprises et donc l’emploi.

Investir pour voir plus loin

Sans investissements, la métropole toulousaine ne peut pas se projeter dans le futur. Et sans moyens, elle ne pourra pas se doter des infrastructures nécessaires pour affirmer son ambition européenne. Or le développement démographique record, qui est un formidable atout pour l’avenir, entraîne plus de charges qu’il ne procure de recettes puisqu’il accroît les besoins en équipements et services publics. C’est pourquoi, la construction du budget oblige à demander aux habitants du territoire une contribution fiscale supplémentaire. « Nous avons tout fait pour l’éviter, mais cela s’est avéré impossible, précise Jean-Luc Moudenc. Je le fais la mort dans l’âme. Lors de la campagne, nous avions clairement opté pour la stabilité fiscale, mais c’était avant de connaître la ponction opérée par le gouvernement. Je n’ai pas voulu casser les services publics, tuer l’investissement, prendre le parti du recul. J’ai décidé, en arbitrant ces budgets, de dire la vérité et d’exercer en conscience mes responsabilités. L’effort demandé aux citoyens le sera une seule fois, pour toute la durée du mandat. » Ce recours assumé à la fiscalité se traduira, pour la Métropole, par un relèvement des taux de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. La part intercommunale des impôts locaux augmentera, en deux temps, 7,5 % cette année et 7,5 % l’an prochain. Entre 2014 et 2015, le taux de la taxe d’habitation passe de 14,34 % à 15,42 % et celui de la taxe foncière progresse de 5,18 % à 5,57 %. ♦ Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

LE DOSSIER

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La baisse

La baisse

des financements de l'État représente

des financements de l'État représente

millions d'euros

millions d'euros

270

(entre 2014 et 2020)

(entre 2014 et 2020)

pour le territoire métropolitain.

C’est le montant total de recettes en moins perçu par les 37 communes de la Métropole, dans leurs budgets respectifs, d’ici 2020.

Un plan de redressement durable...

Dès le début de la mandature, d’aménagement urbain, de voiries, de déchets compte-tenu de la situation ou d’espaces verts, de développement éconola collectivité supporte un vaste endes finances publiques, des mique, semble de dépenses lourdes et permanentes mesures de redressement ont été mais très utiles à la qualité de vie des citoyens. prises pour diminuer les dépenses de fonctionnement, tout en Alléger les coûts de fonctionnement Entre 2009 et 2014, 1 700 postes ont été priorisant les investissements. créés, soit un par jour, portant à 13 000 Une entreprise de longue haleine le nombre d’agents pour Toulouse et la qui ne peut porter ses fruits Métropole. Décision inédite, depuis juin 2014, il a été mis fin au remplacement systématique que dans la durée. des départs à la retraite.

P

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

Collectivité, citoyens et entreprises sont appelés à contribuer à un effort fiscal indispensable pour donner à la métropole les moyens de se projeter dans l’avenir.

640

pour Toulouse Métropole, soit une perte cumulée qui équivaut à 3 années de collecte et de traitement des ordures ménagères ou 3 années de collecte de contribution de la Métropole à Tisséo.

remier axe de réduction, les frais généraux, les crédits de la communication et les coûts du Cabinet.

Il s’agit, bien sûr, de trouver un équilibre entre la volonté d’alléger les charges et le maintien de la qualité des services publics.

En matière de logements, de transports,

LE DOSSIER

Moderniser l'administration

Cet effort permanent pour réaliser des économies doit s’inscrire dans un nouveau modèle qui permettra de moderniser l’administration, de faire autant ou davantage avec moins de personnel et de moyens. Dans cette logique, il s’est avéré nécessaire de réduire les subventions aux organismes extérieurs de la collectivité et aux associations. ♦

Devant cette situation sans précédent, nous avons

refusé d’appliquer un programme d’austérité dans

les dépenses d’ investis-

sement, qui aurait mis en péril la croissance écono-

mique et donc l'emploi local.

Jean-Luc Moudenc,

Président de Toulouse Métropole

... pour une métropole ambitieuse

C'

est en avril dernier, seulement, donc après les élections municipales, que le gouvernement a annoncé sa décision unilatérale de réduire très fortement les dotations de l’État versées aux collectivités locales, déjà impactées, depuis plusieurs années, par les réformes fiscales qui ont entraîné une stagnation des recettes.

Chute sans précédent des recettes

Sur la durée de la mandature, cette baisse se traduit concrètement par 640 millions d’euros de recettes en moins dans les budgets communaux et métropolitain. Pour la seule Toulouse Métropole, la baisse des financements de l’Etat représente une diminution de 270 millions d’euros sur le mandat (2014-2020).

Économies et transparence

Une véritable « saignée » qui déstabilise les équilibres budgétaires et imposent de douloureux arbitrages sur les projets annoncés. Face à cette réalité, Toulouse Métropole a choisi de

ne pas hypothéquer l’avenir et de se donner les moyens de ses ambitions, en engageant un plan d’investissements de 1,5 milliard d’euros (lire en page 15). Ce plan prévu sur les cinq ans à venir nécessite de trouver 116 millions d’euros grâce à des économies ou des recettes nouvelles. Les économies réalisées par la collectivité représenteront la part la plus importante de cet effort, soit 64 millions d’euros, ventilés entre Toulouse Métropole (36 millions) et ses satellites (28 millions). Toulouse Métropole s’engage à poursuivre cette réduction des dépenses sur la durée du mandat. D’autre part, afin d’assurer la plus grande transparence, des indicateurs de gestion seront mis en place. Ils permettront de mesurer en temps réel les résultats de cette démarche de longue haleine et feront l’objet d’un compte-rendu annuel et d’un affichage sur Internet.

Une contribution adaptée et mesurée

Le reste sera comblé par un effort fiscal de 52 millions d’euros demandé aux ménages et aux entreprises dont la progression de l’imposition se

fera sur une période deux ans sur une période de deux ans. Pour les foyers, la part intercommunale de la taxe foncière passera d’un taux de 5,18 %, à 5,96 %, tandis que le taux de la taxe d’habitation évoluera de de 14,34 %, à 16,49 %. Pour un foyer toulousain avec deux enfants et propriétaire de son logement, l’effort cumulé sur les impôts communaux et métropolitains représentera en moyenne 9,75 euros par mois, l’équivalent d’une place de cinéma ou d’un paquet et demi de cigarettes. Pour un foyer de deux enfants en location, l’effort sera de 5,35 euros par mois, soit un menu dans un fast food. Autre exemple, pour un foyer columérain, toujours avec deux enfants, la contribution fiscale (part métropolitaine) supplémentaire s’élèvera à 4,40 euros s’il est propriétaire et à 3,35 euros par mois s’il est en location. Cet effort, mesuré à l’échelle des citoyens, permettra de soutenir les actions engagées ou les projets d’avenir dans les domaines de la compétitivité économique, la mobilité et les infrastructures, les équipements culturels et sportifs, l’habitat et le cadre de vie ou les grands projets urbains et structurants. ♦ Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

LE DOSSIER

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4 grands axes de dévelop pement

LE DOSSIER

900

1 • Habitat et cadre de vie

millions d'euros

Offrir à tous un habitat de qualité, un environnement plus accueillant et un territoire plus harmonieux, c’est le défi d’une métropole attractive qui accueille chaque année des milliers de nouveaux arrivants.

seront investis d’ici 2020 dans les transports en commun

2 • Transports Nouvelle ligne de métro, doublement de capacité de la ligne A, seconde rocade, Aerotram, plan Vélo, bus haute performance… Toulouse accélère pour se doter de transports performants, à la hauteur d’une métropole européenne.

La nouvelle extension de la ligne T2 vers l'aéroport.

La future place du quartier de la Cartoucherie © Atelier Marquerit/Asylum

Mieux vivre ensemble...

... et faciliter la mobilité

C

L

onstruire plus et mieux, innover pour répondre aux besoins de tous, adapter l’habitat ancien… Autant de nécessités pour une métropole qui connaît un fort renouvellement de la population. Le développement de l’habitat s’inscrit dans une vision globale d’un territoire plus équilibré, plus harmonieux, et dans un cadre de vie humanisé et durable.

Répondre aux besoins à venir

C’est tout l’enjeu du nouveau Plan local d'urbanisme intercommunal - Habitat (PLUi–H) qui vient d’être initié par les 37 communes de la Métropole et qui sera élaboré pour entrer en vigueur debut 2019 (lire pages 8 et 9). Pour faire face à la croissance de l’agglomération, la Métropole doit construire plus de 6 000 logements par an, développer les zones d’aménagement concerté (ZAC), constituer des réserves foncières pour préparer les nouvelles zones d’habitat des années à venir et accroître le rythme de production, déjà élevé, du parc social qui propose chaque année 3 000 logements supplémentaires. Quatorze sites amé-

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

nagés par la collectivité, en partenariat avec les acteurs de l’urbanisme et de l’immobilier, sont en cours de développement ou en phase de lancement. Les ZAC ont permis l’éclosion d’éco-quartiers novateurs, offrant des logements de qualité, notamment sociaux, à prix maîtrisés, comme Andromède, Vidailhan, Borderouge, Tucard… De nombreuses autres opérations sont en projet à VilleneuveTolosane, Fenouillet, Pibrac, Seilh, ToulouseMontaudran Aérospace, Malepère…

Favoriser le mieux vivre ensemble

Le renouvellement urbain constitue l’un de défis majeurs du Plan local d’urbanisme, notamment au travers du Contrat de Ville 2015-2020 qui prévoit un nouveau cadre d’actions pour les six ans à venir sur 12 quartiers de Toulouse et quatre quartiers sur Blagnac, Colomiers et Cugnaux. Objectif : agir sur l’habitat et son environnement, favoriser la cohésion sociale et le développement économique. En mobilisant l’ensemble des acteurs et en associant la population à l’élaboration et au suivi du programme. Avec le projet du Grand Parc Garonne, la Métropole va

trouver une nouvelle respiration. Les premières réalisations concrètes de ce vaste chantier de valorisation du patrimoine naturel et historique du fleuve sont en cours de lancement. Le programme, qui concerne sept communes, sur 32 km, (Saint-Jory, Blagnac, Beauzelle, Fenouillet, Seilh, Gagnac-sur-Garonne et Toulouse), s’étalera jusqu’en 2020 : espaces naturels, réhabilitation des berges, quais et ports historiques de Toulouse, liaisons vertes… En attendant le réaménagement de l’île du Ramier, libérée du Parc des Expositions qui doit déménager à Aussonne.

Toulouse disposera alors d’un magnifique poumon vert de 300 ha, au cœur de la ville. Dès cet été, création de sentiers piétonniers sur la base de loisirs des Quinze Sols à Blagnac. ♦

239,3

millions €

investis pour améliorer le cadre de vie sur la période 2015-2020

a mobilité est l’un des enjeux majeurs de la métropole toulousaine. Adapter les modes de déplacements, de transports en commun, fluidifier la circulation automobile, faire place aux transports doux, c’est tout à la fois favoriser la qualité de vie, protéger l’environnement et renforcer l’attractivité économique.

Métro : plus grand, plus loin

Pour anticiper les besoins, Tisseo-SMTC a décidé de réviser, en avril dernier, le Plan de déplacements urbains (PDU) de l’agglomération. Les projections de trafic sont impressionnantes, on prévoit 163 millions de passagers sur le réseau tram-bus-métro en 2030, contre 113 millions actuellement. La ligne A sature, tout comme la rocade. Près de 500 000 déplacements quotidiens s’effectuent sur le territoire métropolitain, ce chiffre devrait doubler à l’horizon 2025. Au cœur de ce nouveau schéma, le projet majeur de la 3e ligne de métro, lancé en début d’année et dont les études de faisabilité vont commencer en 2015. Cette ligne, rebaptisée Toulouse Aerospace Express, pourrait relier Colomiers à Montaudran ou Labège, en passant par Airbus et Toulouse

EuroSudOuest, le futur pôle économique de Matabiau. Les études sont en cours. La mise en service est prévue en 2024. En attendant, la capacité de la ligne A va être doublée. Les travaux se dérouleront durant les étés 2017, 2018 et 2019.

Autre amélioration d’envergure, la création d’un réseau bus hautement performant, avec la mise en service de dix lignes Linéo, à l’horizon 2020.

Rocades : du nouveau à l’est et à l’ouest

L’idée d’une 2e rocade a été intégré dans le Contrat de Plan État/Région, à travers l’inscription de 3 millions d’euros de crédits d’études, pour un diagnostic fonctionnel du réseau d’agglomération. Enjeu de mobilité, vecteur d’aménagement et levier économique, ce projet structurant permettra de fluidifier notamment l’est toulousain.

Dès l’été 2016, la Liaison Multimodale Sud-Est (LMSE) sera ouverte à la circulation automobile.

Cet axe est destiné à améliorer la qualité de la circulation et des échanges entre les quartiers sudest de Toulouse depuis Ramonville, Montaudran et les quartiers en devenir de Malepère et Marcaissonne, les communes de Saint-Orens et

Quint-Fonsegrives. Autre axe routier à l’étude, la prolongation de la rocade Arc-en-ciel visant à aménager l’avenue Eisenhower en voie rapide.

La mobilité passe aussi par les airs, le projet d’Aérotram reliant l’Oncopole à Rangueil, avec d’éventuelles prolongations à Basso Cambo et Montaudran, fait l’objet de nouvelles études, dont le résultat sera connu fin 2015. ♦

Voirie locale, 360 millions d'euros (2015-2020) • Déplacements et voies structurantes : 147 millions d’e • Travaux sur les rocades, dont étude seconde : 26,9 millions d’e • LMSE : jonction Est, Balma, Roseraie : 30,8 millions d’e • Maillage secteur nord et Boulevard Urbain Nord : 33,6 millions d’e • Aménagements cyclables : 6 millions d’e par an

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

20

LE DOSSIER

21 Toulouse Montaudran Aérospace L’innovation en piste

Paroles d'acteurs Pierre-Marie Hanquiez, président du Medef 31

« Le Schéma de développement économique proposé par la Métropole a été élaboré avec la participation des entreprises, en partant de leurs attentes. Nous avons beaucoup apprécié cette méthode participative, nouvelle et moderne, correspondant aux enjeux actuels d’un monde ouvert. Le programme proposé est cohérent, ambitieux. Les acteurs économiques attendent maintenant une mise en œuvre pragmatique, une programmation des projets et une évaluation progressive. La barre est placée assez haute et les attentes sont très fortes, avançons ensemble et soyons vigilants pour rester à la hauteur du projet. »

Anouk Déqué,

Campus d’innovation dédié à l’aéronautique et projet urbain, Toulouse Montaudran Aérospace constitue l’un des atouts majeurs du développement économique de la Métropole. 80 millions d’euros sont inscrits dans le budget 2015-2020 pour faire décoller ce projet unique. L’un des projets les plus ambitieux de la métropole va prendre cette année son véritable envol. L’ambition de ce site de 56 ha, est d’associer recherche, innovation technologique, habitat, équipements culturels, commerces et espaces verts. Et au centre, un campus d’innovation, vitrine du Pôle de compétitivité Aerospace Valley, dédié à l’aéronautique, à l’espace et aux systèmes embarqués. Avec cette nouvelle plate-forme technologique et industrielle, qui vient compléter la zone aéroportuaire et l’Oncopole, la Métropole va disposer d’un nouvel outil très performant d’attractivité et de développement économique de dimension européenne. Recherche publique et privée, laboratoires et entreprises seront associés au sein de projets fédérateurs : nouveaux matériaux, avions du futur, applications satellites, communication, énergie…

Lieu de vie et de culture

Après l’espace Clément-Ader, laboratoire universitaire sur les matériaux et centre de calcul, mis en service en 2014, l’Institut de Recherche Technologique (IRT) verra le jour en 2017 et la Maison de la Formation et de la Recherche Jacqueline-Auriol, en 2019. D’ici la fin de l’année, de nouveaux permis de construire devraient être accordés pour sortir de terre la piste légendaire des pionniers valorisée, une place centrale (équipements publics, commerces, cinéma…), un parc sportif, des espaces verts et un important programme de 1 200 logements. 15 000 emplois sont prévus à terme pour l’ensemble des activités. L’ouverture de la liaison Multimodale Sud-est aux voitures et la mise en place de bus à hautes performances Linéo permettront de faciliter l’accès du site qui doit être desservi par la future ligne de métro. Toulouse Montaudran Aérospace va aussi réunir sur la « Piste des Géants », les créations monumentales de la Cie La Machine, au sein de la grande Halle, et l’Espace mémoire de l’Aéropostale prévu dans les vestiges restaurés des anciennes usines Latécoère. Tout doit être finalisé en 2018, pour le centième anniversaire du premier vol d’avion sur la piste mythique de Montaudran. ♦

Contrat de Plan État/Région Enseignement, recherche, dynamique territoriale

présidente CGPME 31

« Nous évoluons dans un contexte très tendu et il est douloureux pour les petites et moyennes entreprises de subir une augmentation de la contribution foncière de 15 %. Nous sommes prêts à participer à l’effort global à condition de bien comprendre comment cette taxe supplémentaire va servir l’économie locale. Il est nécessaire de bien définir les projets, de bien flécher les investissements dans tous les secteurs, à court et moyen terme. Il faut actionner le Small Business Act et passer au concret. »

Bruno Cavagné

4•G rands projets

président de la Fédération N des Travaux Publics ale

« Le choix volontariste de Toulouse Métropole pour soutenir l’investissement malgré la baisse des dotations est un vrai choix politique qui n’est pas facile et que je salue, car ce n’est pas le cas partout. Rappelons que le secteur des travaux publics dépend à 70 % de la commande publique et que l’activité a baissé de 25 % ces cinq dernières années. La situation est dramatique. Les grands projets toulousains ne vont pas démarrer avant plusieurs années, il faut donc agir sur les petits chantiers d’entretien, les besoins sont énormes. Le Small Business Act facilitera l’accès à des marchés que les PME n’avaient pas. C’est essentiel pour la survie de nos entreprises. »

Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

Le nouveau Contrat de Plan État-Région, qui vient d’être signé, prévoit les investissements sur la région Midi-Pyrénées jusqu’en 2020. Le Conseil de Métropole du 25 juin dernier, s’est engagé, dans un premier temps pour le soutien de l’Enseignement supérieur, la recherche et l’Innovation, à hauteur de 31,784 millions d’euros. Ce soutien vise à favoriser la compétitivité et l’attractivité du territoire, notamment au travers des équipements scientifiques, des plate-formes technologiques et démonstrateurs de projets de recherche et d’innovation. Au total, l’État, la Région, le Département, le Sicoval et Toulouse Métropole vont mobiliser plus de 260 millions d’euros, dont 106,7 millions seront investis sur le territoire métropolitain. Dans le cadre du soutien à l’égalité des territoires et à la cohésion sociale, l’État mobilise 68,34 millions d’euros en faveur des quartiers prioritaires, au travers du Contrat de ville signé avec la Métropole en juillet 2015.

Toulouse Métropole engage par ailleurs 36,5 millions d’euros pour dynamiser l’économie territoriale : expérimentations de technologies innovantes sur le territoire, campus d’innovation, démarche Smart City, French Tech… ♦

Compétitivité économique période 2015/2020

Enseignement supérieur

11,6 millions € Pépinières d’entreprises

11,6 millions €

Aides aux entreprises (Contrat de Plan État Région)

12 millions € Oncopole 5 millions €

Recherche publique collaborative 59 millions € Toulouse School of Economics

4,4 millions €

Toulouse EuroSudOuest et la LGV : la Métropole accélère

© OMA

3•D éveloppement économique

LE DOSSIER

Parc des Expositions Essentiel pour le rayonnement économique Si Toulouse est une destination très demandée pour les salons et congrès, elle ne dispose plus d’un équipement à la hauteur de son dynamisme. Sous-dimensionné et situé en zone inondable, le parc des expositions actuel n’est plus adapté et ne peut faire l’objet d'aucune extension.

La métropole a donc besoin d’un nouveau parc des expositions, outil indispensable à l’attractivité et au rayonnement de son économie. Toulouse Métropole a lancé le projet de construction du nouveau Parc des Expositions sur les communes d'Aussonne et de Beauzelle au nord-ouest de l'agglomération, à proximité de l'aéroport. Ce projet bénéficie du soutien de la Région Midi-Pyrénées et du Département de la Haute-Garonne. Le futur Parc de Expositions est prévu pour recevoir les plus grands évènements avec 70 000 m2 de surfaces couvertes et une halle pouvant accueillir jusqu’à 12 000 personnes. Cet équipement stratégique doit encore faire l’objet d’arbitrages sur la configuration, les usages, la desserte en transports et le financement reposant sur un partenariat public-privé équilibré. Les impacts de ce projet sont considérables pour de nombreux secteurs économiques, notamment le tourisme, la restauration, le commerce et les activités cultuelles et de loisirs. ♦

Le projet Toulouse EuroSudOuest est désormais sur les rails pour préparer l’arrivée de la Ligne à Grande Vitesse (LGV). Il va modifier en profondeur le centre-ville et doter Toulouse d’une infrastructure à la hauteur d’une grande métropole européenne.

L’

urbaniste catalan Joan Busquets a posé récemment les bases du projet de la future gare, pôle d’échange multimodal, permettant d’accueillir dans les meilleures conditions la LGV à l’horizon 2024/2025, qui mettra Toulouse à 3 h 15 de Paris et inscrira l’agglomération dans un maillage européen. Une gare qui devra s’adapter à une forte croissance du trafic, 20 millions de passagers sont attendus dès 2020, contre 9 millions aujourd’hui. Dès 2017, grâce à l'arrivée du TGV à Bordeaux, la liaison Toulouse-Paris gagne 1 heure et passe à 4h15. Si le projet est encore en phase d’études, les contours commencent à se dessiner pour ce pôle d’échanges qui connectera grandes lignes, TER, métro et bus : nouveau bâtiment voyageurs, nouveaux accès, plusieurs parvis, parkings, passerelles…

Parallèlement, les quartiers alentours vont faire l’objet d’une requalification urbaine. Un programme de logements neufs est également prévu, notamment sur la zone du Raisin. Les allées JeanJaurès transformées constitueront la grande voie de liaison entre le centre-ville et Marengo. La rue Bayard sera également réaménagée.

Un quartier d’affaires en plein centre-ville

Autre point fort du projet, la création d’un véritable quartier d’affaires en plein centre-ville, branché sur l’aéroport, via le métro, qui doit devenir le cœur de l’économie tertiaire de la métropole. Ce futur centre économique apparaît comme indispensable à la diversification et à l’attractivité économique du territoire. D’ici la fin de l’année, la totalité des études seront finalisées. « Si tous les acteurs (État, Région, Département, Métropole, RFFF, SNCF….) sont d’accord, je proposerai qu’on examine des projets concrets en 2016, en vue des premiers permis pour 2017 et qu’on puisse entamer alors les phases de réalisations », a indiqué Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole. « Nous avons besoin de ce projet et d’un quartier d’affaires en centre-ville, et pour cela nous n’avons pas besoin d’attendre l’arrivée de la LGV. » 33 millions d’euros sont réservés dans le budget 2015/2025 pour les acquisitions foncières. La décision définitive de l’État concernant la réalisation de la LGV doit intervenir en juillet prochain. ♦ Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

PROJECTION

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PROJECTION

Faire rayonner la Métropole mais enregistre un taux de chômage de 12,5 %. « C’est la première fois qu’une intercommunalité centrale se dote d’un schéma économique dans une période qui n’est pas choisie au hasard, explique le Président. En effet, la Métropole est née le 1er janvier 2015. Aussi, nous avons pris la mesure de cette ambition de manière ouverte et coopérative avec le tissu économique du territoire. » Fabrice Brégier, Chief Executive Officer (CEO) d’Airbus Group, salue cette « initiative » métropolitaine car pour lui, « il est important de réunir les acteurs économiques. Ce schéma a pour but de planifier, d'organiser, de hiérarchiser et de structurer le développement du territoire sur le long terme. » Le CEO de l’avionneur européen affirme que « la Métropole peut jouer un rôle en complément de celui des industriels pour diffuser l’innovation aux PME et améliorer la compétitivité et le développement économique du territoire, notamment. »

Bâtir ensemble

La présentation du Schéma économique s'est tenue le 23 juin dernier au Delivery Center d'Airbus Group.

Trois mois après les Assises de l’économie, Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole, a dévoilé mardi 23 juin la feuille de route du Schéma économique pour le développement de l’innovation et du rayonnement métropolitain pour les années à venir.

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C’

est devant un parterre de 700 élus, chefs d'entreprises, fondateurs de start-up, universitaires, directeurs de pôles de compétitivité, clusters réunis ce mardi 23 juin au Delivery Center d’Airbus Group, à Colomiers, que Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole, a dévoilé les quatre grands programmes. Objectif ? Établir une feuille de route composée de vingt projets majeurs pensés comme des solutions innovantes pour accélérer le développement économique de la métropole, « voir Toulouse en grand », selon Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole, et corriger les paradoxes de cette ville qui se classe parmi les pôles d'emploi les plus dynamiques en matière d’activité avec un taux d'actifs de 51 %,

Ce Schéma économique pour le développement de l’innovation et du rayonnement métropolitain, présenté comme le « plan de vol » pour les dix prochaines années, est le point d’orgue d’un travail mené conjointement par les élus en charge du développement économique de la Métropole, 500 chefs d’entreprises et dirigeants, et le cabinet de conseil parisien CEIS, depuis plus de six mois.

En effet, sa construction s’est bâtie en plusieurs temps. En premier lieu, le temps de l’écoute, d’échanges et de co-construction pour fixer les nouveaux axes de développement de la métropole. « Au premier trimestre, ce fut d’abord les petits-déjeuners organisés autour de six thématiques auxquels ont participé près de 200 acteurs économiques », se félicite Dominique Faure, Vice-Présidente de Toulouse Métropole en charge du développement économique et de l’aménagement des zones d’activité économique. Dans ce même esprit participatif, des ateliers se sont déroulés afin de permettre aux acteurs de la métropole de travailler en mode projet.

Ensuite, un deuxième temps d’écoute et de co-construction s’est fait lors des Assises du développement économique, le 17 mars dernier, qui se sont déroulées sur une de-

mi-journée de séminaire en présence de 300 acteurs économiques rassemblés au centre des congrès Pierre-Baudis. Puis, le temps de l’écoute devient celui des projets. « Il ne s’agit pas d’un catalogue de bonnes intentions, rappelle Jean-Luc Moudenc. L’impératif est de transformer les projets en acte et le moment est venu de passer des concepts à la réalité brute et organisationnelle. Les projets sont bâtis sur une co-construction public-privé afin de proposer des actions opérationnelles avec un calendrier, qui s’enrichiront d’un logiciel en Open Source. Cette méthode nouvelle et innovante est basée sur une participation partagée et des ajouts de chacun. » Le Président de Toulouse Métropole donne rendez-vous aux acteurs économiques dans douze mois afin de présenter un premier bilan des actions menées et celles qui seront lancées. ♦

Participer aux projets et donner son avis La démarche collaborative entre Toulouse Métropole et les entreprises qui a prévalu pour l’élaboration des projets du schéma métropolitain de développement économique se poursuit sur Internet pour la transformation des ces projets en actions.

Ainsi les acteurs économiques et institutionnels peuvent participer, exprimer leur avis et s’impliquer dans les 20 projets du schéma métropolitain via l'adresse de courrier électronique : strategieeco@toulouse-metropole.fr Le document de référence du schéma métropolitain de développement économique est en téléchargement sur : Toulouse-metropole.fr

4 programmes, 20 projets pour demain Comment stimuler, optimiser et maîtriser le développement de la métropole toulousaine ?

C’est à cette question, à la fois vaste et spécifique, que vient répondre le document fondateur du schéma de développement économique, d’innovation et de rayonnement de notre Métropole. Un outil novateur… pour un avenir prometteur !

«L

a métropole toulousaine est un territoire privilégié, tant en termes d’atouts… que de marges de progrès. » Partant de ce constat, le document fondateur du schéma de développement économique, d’innovation et de rayonnement de notre métropole propose quatre grands axes de travail afin de préparer dès aujourd’hui les succès de demain. Il s’agit d’abord pour notre territoire d’améliorer la qualité d’accueil des entreprises et entrepreneurs, notamment par un effort de lisibilité et de mise en cohérence des sites et dispositifs existants. Il convient ensuite pour la Métropole de nouer des « pactes stratégiques », tant avec les collectivités locales partenaires qu’avec les acteurs économiques privés (à commencer par Airbus) et publics (établissements d’enseignement supérieur et de recherche tout particulièrement) évoluant sur notre territoire.

Une démarche de co-construction

Les deux autres axes de travail présentés, l’attractivité et la proximité, donnent lieu à de nombreuses préconisations, parmi lesquelles la création d’une « agence d’attractivité » fédérant en son sein une cellule investisseurs, un office de tourisme et un bureau des congrès, ou encore la mise au point d’un « suivi privilégié d‘entreprises clés » porteuses d’enjeux forts pour notre territoire. À très court-terme, plusieurs projets devraient se traduire en actions concrètes.

« En travaillant sur la qualité de l’accueil, nous avons recensé 119 zones d’aménagements des entreprises, explique Dominique Faure, VicePrésidente de Toulouse Métropole, en charge du développement économique. D’ici fin décembre, le schéma des zones d’aménagements des entreprises sera achevé. Il permettra de les valoriser et de les identifier ». Comme son nom l’indique, le schéma de développement économique, d’innovation et de rayonnement reste ouvert.

Le document fondateur pose même explicitement le principe d’une élaboration partagée par toutes les forces vives du territoire métropolitain. Jouer collectif, une recommandation naturelle dans notre terre de rugby… Toulouse Métropole est en tout cas en première ligne pour la mettre en œuvre, avec ses partenaires.

Le Président de Toulouse Métropole, JeanLuc Moudenc a proposé à Alain Di Crescenzo, Président de la CCI de Toulouse « d'organiser ensemble, chaque année, une Conférence économique de la Métropole, associant l'ensemble des forces politiques et économiques, pour mesurer la mise en œuvre du schéma et appréhender les perspectives de développement économique et d’attractivité du réseau métropolitain. ♦

Les projets sont bâtis sur une co-construction public-privé afin de proposer des actions opérationnelles avec un calendrier, qui s’enrichiront d’un logiciel libre.

Jean-Luc Moudenc,

Président de Toulouse Métropole

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DIALOGUE MÉTROPOLITAIN

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Le Président dans les communes

SORTIR

Les bases de loisirs de la Métropole La métropole toulousaine propose six bases de loisirs que sont La Ramée, Sesquières, Les Argoulets, Quinze Sols, Pech-David et Pinot-Barricou. Zoom sur les spécificités de chacune pour bien préparer vos journées estivales.

À CUGNAUX, jeudi 23 avril Jean-Luc Moudenc a été accueilli par Alain Chaléon, Maire de Cugnaux, et Michel Aujoulat, premier Adjoint au Maire de Cugnaux et premier Vice-Président de Toulouse Métropole. Il a visité le quartier du Vivier (1), un des quatre quartiers prioritaires du Contrat de Ville situés hors de la commune de Toulouse et l’entreprise Berdoues (2). À SAINT-JORY, le 14 janvier, il a été accueilli par Thierry Fourcassier, le Maire de la ville et président de la commission urbanisme et projets urbains de Toulouse Métropole (3). À L'UNION, le 29 mai, Marc Péré, Maire de l’Union et Vice-Président de Toulouse Métropole en charge des déchets urbains (4) l'a accueilli à l'Hôtel de ville (5). À DRÉMIL-LAFAGE, le 29 mars, il a été reçu par Ida Russo, Maire de Drémil-Lafage et membre du bureau de Toulouse Métropole et a rencontré les habitants de la communes (6).

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Toutes les infos sur

www.toulouse-metropole.fr

Base de loisirs de Sesquières.

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Les Quinze Sols Situé sur la commune de Blagnac, ce parc de 78 hectares s’étend le long des berges de la Garonne. Il est aussi constitué de 7 lacs.

Ces derniers sont entourés de chemins de promenade balisés de panneaux sur la faune et la flore. Tout est fait pour renseigner le promeneur. Des aires de pique-nique sont prévues dans la zone. Un parcours de bicross est également disponible pour les plus actifs.

Zone de Loisirs des Quinze Sols à Blagnac

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6 Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

Sesquières À 15 minutes de la place du Capitole, la base de Sesquières vous accueille dans un espace de 65 hectares entièrement dédié au sport. La pratique du tir à l’arc, de l’athlétisme, du badminton, du tennis, avec 6 cours extérieurs et 3 courts couverts payants, fera des heureux. Un parcours de bicross est aussi disponible. Le boulodrome, les aires de pique-nique et l’aire de jeux raviront certains quand d’autres pourront se dépenser autour du ballon rond sur les terrains de football et de basket. Sur l’eau, le téléski du lac vous propose de découvrir le mono-ski, le wake-board ou le knee-board pour les plus courageux.

Base de sports et de loisirs Sesquières chemin de Rupé à Toulouse.

Les Argoulets Situés sur la ligne A, les Argoulets proposent une longue liste d’activités sportives pour les grands comme les petits. Quatre terrains de tennis couverts et payants vous permettront de retrouver votre coup droit pendant l’été tandis que d’autres s’exerceront à la pelote basque sur le mur extérieur. Le site accueille aussi un skatepark, situé non loin de la piste cyclable et du gymnase. Pour les amoureux du ballon ovale, des matchs s’organisent sur les terrains extérieurs tandis que les amateurs de triplettes profitent des boulodromes.

Base de sports et de loisirs des Argoulets chemin Cassaing à Toulouse

La Ramée Dans le sud–ouest de la Métropole, la base de loisirs de La Ramée s’est aménagée autour du lac. La déclinaison des propositions de sports nautiques se fait alors tout naturellement : planche à voile, voile, canoë-kayak, pêche, kitesurf et windsurf feront la joie des sportifs d’eau. Que les autres se rassurent, des pistes de VTT, de roller, de jogging et autre mini-bicross sont aussi aménagés. Des parcours de golf, des terrains de pétanque et du modélisme sont aussi prévus. Vous pourrez aussi compter sur les aires de pique-nique et de barbecue.

Base de loisirs de la Ramée 95 chemin de Larramet à Tournefeuille.

Pech-David Pech-David est l’espace vert le plus élevé de la ville. Des chemins pédestres ont été aménagés pour permettre aux promeneurs d’apprécier la vue imprenable sur la ville rose et la chaîne des Pyrénées. D’autres activités sont aussi à découvrir ici. La pratique des sports collectifs comme le rugby ou le football s’organise régulièrement.

De l’équitation, du cyclo-cross ou encore du VTT sont accessibles sur cette zone. Le tir à l’arc et la plaine de jeux de bois raviront les experts en jeux d’adresse.

Base de Pech David 61 chemin des Côtes de Pech David à Toulouse.

Pinot Barricou À Blagnac, une seconde base verte est aussi à disposition des amoureux de la nature. Vous pourrez pratiquer la marche, la course à pied et tous les sports qui se pratiquent dans une nature verdoyante.

Au nord de la ville se situe un havre de paix qui fera la joie de toute la famille. Du pique-nique à la partie de badminton improvisée, de la balade sportive à la course à pied, vous pourrez vous exercer sans compter.

Base verte de Pinot Barricou Allée de Pinot à Blagnac.

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TRIBUNES

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Place d’expression des groupes politiques du conseil de la Métropole, conformément au règlement intérieur de la Métropole de Toulouse Métropole et en vertu de la loi « Démocratie et proximité » N° 2002-276 du 27 février 2002 (articles L 2121- 27-1 et L 5211 du code général des collectivités territoriales). Les textes publiés dans cette double page n’engagent que leurs auteurs.

134 élus communautaires 7 groupes politiques

Le conseil de Métropole du 25 juin 2015 a été marqué par l’adoption du Plan Pluriannuel d’investissements de Toulouse Métropole qui consacrera plus de 1,5 milliard d’euros aux investissements structurants d’ici à 2020. Un niveau d’investissement élevé dans un contexte financier difficile qui est un choix courageux et déterminant pour notre avenir. En termes de transports, d’aménagement de voirie, d’équipements structurants nous avons pris trop de retard et pour rester compétitifs par rapport aux autres grandes métropoles nous devons le rattraper. Ce choix est aussi celui du soutien à notre économie locale : générer des investissements, c’est aussi agir au bénéfice de l’emploi. Ce programme d’investissement indispensable à notre métropole sera financé grâce à 66 millions d’euros d’économies sur les dépenses de fonctionnement et une évolution de la fiscalité sur 2 années (+7,5 % en 2015 et +7,5 % en 2016). Cette hausse a été rendue indispensable en raison de la baisse des dotations de l’État, décidée unilatéralement par le gouvernement socialiste et annoncé après les élections municipales par M. VALLS en contradiction avec les engagements pris par M. HOLLANDE durant la campagne présidentielle. Celui-ci avait promis de maintenir les dotations versées aux collectivités locales, pour Toulouse Métropole la perte est de 14 millions d’euros dès 2015 et sera, au final de 54 millions par an ! Malgré cette ponction financière de l’État, nous allons continuer à investir pour la Métropole.

choix de l’emploi et de la création de richesse. Élaboré en concertation avec les acteurs publics et privés, le Schéma de Développement Économique, d’Innovation et de Rayonnement métropolitain, véritable feuille de route pour ces cinq prochaines années, permettra de coordonner les actions à mener aussi bien avec l’État, qu’avec la nouvelle grande région, le département et les villes situées à une heure de la Métropole. Plus de 80 millions seront directement investis sur le secteur de Montaudran, destiné à devenir un des pôles économiques forts de l’aire métropolitaine.

Plus de la moitié des 110 millions d’euros restant viendront soutenir l’Enseignement supérieur et la Recherche pour faire de Toulouse Métropole un berceau de l’innovation française et européenne. Un territoire sur lequel nous encouragerons et faciliterons l’implantation et le développement de nouvelles entreprises.

Plus de 500 millions pour les déplacements et la voirie Pour maintenir un niveau d’attractivité durable sur le territoire, nous devons améliorer nos conditions de circulation notamment aux abords de nos grands pôles économiques et nous le faisons. Investir 28 millions sur le secteur nordouest qui accueille le pôle aéronautique, c’est répondre aux attentes des entreprises et salariés de ce secteur, aujourd’hui saturé, c’est aussi permettre à de nouvelles entreprises de s’y installer. Consacrer plus de 30 millions au secteur nord avec l’engagement du Boulevard Urbain Nord (BUN) c’est agir pour les milliers de Métropolitains qui empruntent cet axe chaque jour et c’est ouvrir de nouvelles perspectives de développement pour notre agglomération. La ligne budgétaire de 28,8 millions inscrite pour le secteur est (Balma, QuintFonsegrives, Saint-Orens) et le lancement des études sur le secteur sud pour le désenclavement de Cugnaux témoignent de notre volonté d’améliorer nos dessertes.

300 millions d’euros pour les Grands Projets Pour construire l’avenir de notre Métropole, 300 millions d’euros sont réservés pour le projet TESO (Toulouse EuroSudOuest) et la réalisation de la LGV : un projet global qui fera du secteur Matabiau un nouveau pôle d’activité économique en cœur de ville mais aussi un lieu d’habitat, de commerces et de nouveaux équipements publics. Cette enveloppe doit également permettre la réalisation du futur Parc des Expositions dont notre métropole a besoin pour rivaliser avec les autres agglomérations françaises et européennes. Ce PPIM constitue la feuille de route de Toulouse Métropole. Se déplacer, habiter, vivre dans un cadre de vie préservé, investir pour l’emploi, l’innovation et le développement économique tels sont nos piliers pour construire une Métropole d’Avenir.

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240,4 millions pour l’habitat et le cadre de vie Le grand projet de ville (GPV) sur les quartiers d’Empalot, Bagatelle, Bellefontaine, Reynerie mais aussi la réalisation du grand parc Garonne ou encore l’élaboration du Plan Local d’urbanisme Intercommunal (PLUIH) illustrent notre volonté de préserver notre qualité de vie. Respecter les équilibres entre les zones d’activités, d’habitat, de loisirs ou encore les zones vertes est indispensable au bien être des métropolitains.

Sacha BRIAND // Président du groupe Métropole d'Avenir // metropole-davenir@toulouse-metropole.fr // Tél : 05 61 22 28 78 – Fax : 05 61 22 20 78 www.metropoledavenir.fr Groupe Métropole d’Avenir

À chaque parution du magazine de Toulouse Métropole, les élus s'expriment au travers de leurs groupes politiques.

Groupe des Indépendants

Groupe Métropole d'Avenir

188 millions pour l’économie et l’emploi En consacrant 188 millions d’euros à la compétitivité économique de Toulouse Métropole nous faisons le

Tribunes politiques

@grpemetroavenir

Au Conseil du 9 avril dernier, Mr le Président a proposé une augmentation de 15 % des impôts locaux de TOULOUSE MÉTROPOLE applicable au 1 er janvier 2015.

Notre groupe a décidé, à la majorité, de proposer à M. MOUDENC de lisser cette augmentation sur deux ans soit 7,5 % en 2015 et 7,5 % en 2016. Cette proposition a été retenue par M. le Président de TOULOUSE MÉTROPOLE avec la promesse de ne plus engager d’augmentation sur la mandature. Ces recettes permettront de compenser la baisse des dotations de l’état. Nous pourrons ainsi maintenir le programme prévu d’investissements, soit 240Me par an et assurer à nos entreprises le chiffre d’affaires suffisant pour garantir leurs emplois et nous espérons, en créer de nouveaux.

Groupe des Élus Indépendants

Groupe Radical Démocrate, Social et Européen Pour un projet métropolitain ambitieux. Notre Métropole possède des atouts exceptionnels : le Territoire européen de l'aéronautique et de l'espace, le siège d'Airbus Group, le tourisme industriel, sans oublier une indéniable richesse culturelle et patrimoniale.

Autant d'atouts qu'il est grand temps d'exploiter... Impossible sans un vrai projet métropolitain.

Les Elus RDSE réclament un projet pour la Métropole autour de la création du Parc des Expositions ainsi que des plans de déplacements et d'urbanisme adaptés aux évolutions démographiques de notre région. Bâtissons ensemble une Métropole mondiale compétitive, innovante et solidaire.

TRIBUNES

Groupe des Socialistes de Toulouse Métropole Toulouse Métropole est l'un des territoires les plus dynamiques et les plus attractifs de France. Dans ce contexte, notre institution doit accompagner et renforcer ce développement en impulsant des politiques publiques qui y contribuent, que ce soit en matière de recherche, d’innovation, de déplacements ou d’accès au logement.

Dans un contexte financier indiscutablement contraint, du fait de la participation de l’ensemble des collectivités locales au rétablissement des comptes publics de la nation, la présentation du programme d’actions de la Métropole était un préalable indispensable à toute décision en matière d’imposition. À notre grande surprise, JeanLuc Moudenc, Président de Toulouse Métropole, a proposé unilatéralement une augmentation de la fiscalité à hauteur de 15 %, identique à celle proposée sur la seule ville de Toulouse. Après quelques minutes de débat, ce taux a été ramené à 7,5 %, réduisant d’ailleurs de 15 millions d’euros la participation demandé cette année à nos concitoyens, ce qui permet, pour le moins, de mettre sérieusement en doute l’ensemble de l’analyse financière ayant conduit à cette proposition.

plus de 15 % au total portant sur les budgets 2015 et 2016. Cette décision est grave et excessive. Grave, car elle ne tient aucun compte de la situation financière actuelle des ménages. Excessive, car elle va très largement au delà du montant d’investissements annuels que nous avions collectivement accepté. Une augmentation modérée de la fiscalité pouvait à nos yeux être envisagée au regard d’un programme clairement identifié, mais en aucun cas une augmentation massive ayant valeur de chèque en blanc pour le Président de la Métropole.

Cette méthode a prévalu aussi dans plusieurs villes de notre agglomération, dont la ville de Toulouse, permettant aux nouveaux élus de droite de se donner des marges de manœuvre financières indécentes au prétexte de la seule baisse des dotations de l’Etat. Notons, pour mieux nous en convaincre, qu’il n’en a rien été partout où les équipes sortantes ont été reconduites…

En tout état de cause, les élus socialistes de Toulouse Métropole continueront de rechercher le nécessaire équilibre entre nécessaire ambition du projet métropolitain, efficacité de l’action publique et appel raisonnable à la fiscalité, tant des ménages que des entreprises.

Nous nous sommes opposés fermement à cette augmentation de la fiscalité de

Claude Raynal // Président du groupe groupe.socialiste@toulouse-metropole.fr

Groupe des Écologistes

Groupe Métropole Citoyenne

C'est dans la presse que les Maires de Toulouse Métropole ont appris la hausse des impôts décidée par la majorité. Outre la méthode choquante, la programmation des investissements élaborée depuis ne dégage pas de priorités pour notre agglomération, en panne de vision pour ce mandat... ecologistes@toulouse-metropole.fr

Les membres de ce groupe ont une ambition : porter la voix des électeurs qui se reconnaissent dans les élus de la société civile. Ils apportent une vue complémentaire en mettant le citoyen au centre de la vie politique Métropolitaine.

Contact : metropole.citoyenne@ toulouse-metropole.fr

Groupe des Communistes, Républicains et Citoyens

Bilan 2014 les chiffres s’opposent au choix d'augmenter les impôts : 7,5 % en 2015 et 7,5 % en 2016 à Toulouse Métropole plus les 15 % d'augmentation sur Toulouse et moins dans d'autres villes. Ce n’était pas justifié. Les élus communistes ont voté contre. Les chiffres nous donnent raison. 63 Millions en excédent

sur Toulouse Métropole et 20 sur Toulouse, voilà la vérité. La coupe est pleine, les choix actuels c'est : vous payez plus pour moins de services. Ce n'est pas acceptable.

Groupe CRC Toulouse Métropole : Martine Croquette, Monique Durrieu, Daniel Fourmy, Pierre Lacaze, Francis Sanchez Toulouse Métropole Infos # 34 Été 2015

SUCCESS STORY

Marc Deloche architecte du bijou Le Toulousain d’adoption Marc Deloche a imaginé et conçu Meeting Lab, un véritable écrin dédié aux entreprises au cœur de la ville rose. L’architecte DPLG, qui est aussi designer de bijoux, vient de lancer sa première collection de haute joaillerie. Rencontre.

Q

u’est ce qui fait courir Marc Deloche ? Probablement le manque de temps. Ce Toulousain d’adoption de 48 ans, né à Montpellier, fourmille d’idées. De retour de Bruxelles, où il a ouvert en février dernier, sa cinquième boutique de bijoux, il planche déjà sur l’architecture d’un nouveau projet. Alors qu’il termine à peine la réalisation du Meeting Lab, un nouvel espace de conférences, séminaires et réunions de travail, rue Saint-Pantaléon, à Toulouse.

La création, son maître mot

Marc Deloche mène de front une double carrière, celle d’architecte DPLG et celle de designer de bijoux. « J’y trouve mon équilibre car j’ai plaisir à réaliser ces deux activités », explique-t-il dans ses bureaux, rue AntoninMercié. L’une ne va pas sans l’autre, il jongle entre les deux sans faire un choix. Même si, avoue-t-il, « je ne peux pas me décupler ».

Diplômé en 1994 de l’école d’architecture de Paris-Villemin, il réalise ses premières armes dans la capitale avant de rejoindre le sud de la France. « À cette époque, ce métier était en crise. J’ai alors suivi le père d’un ami architecte à Montauban durant deux ans avant de m’ installer à Toulouse ». Définitivement. À cette date, en 1996, il commence à se faire un nom. Il signe l’architecture Monsieur Carnaval, une discothèque de la rue Bayard.

Lancé, il appose sa patte sur d’autres établissements toulousains de nuit, des restaurants ainsi que des boutiques. La conception d'un

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flagship de la marque de prêt-à-porter Paule Ka à Tokyo, puis la boutique de Hong-Kong, va donner un coup d'accélérateur à sa carrière, y compris à l’international.

Le goût du détail, son leitmotiv

« Mon fil conducteur, même si je ne sais pas parler de moi, est le goût du détail. J’apporte un soin particulier aux finitions, à la lumière, aux couleurs et au choix des matériaux. J’aime à penser que les choses que je créée sont dans l’air du temps et pérennes à la fois ».

Par manque de temps, il réalise en moyenne deux projets par an, aidé par Alice, sa fidèle collaboratrice. Pas plus. « L’architecte a des rapports très privilégiés avec son client. Une véritable relation s’instaure car il entre dans son intimité. Aussi, je préfère le chouchouter ».

Un principe qui lui permet de se consacrer à son autre passion : le bijou. « J’ai une affinité particulière avec cet objet et l’artisanat », souligne-t-il, avant de poursuivre : « j'ai rencontré le père d'une stagiaire dont c'était le métier, et je m'y suis mis tous les samedis et parfois les dimanches pendant deux ans.

Grâce à lui, j'ai appris les rudiments : décou-

per les plaques, créer les charnières... ». Nous sommes en 2002. L’autodidacte réalise dans son atelier, toujours rue Antonin-Mercié, les premiers bracelets et bagues en argent aux formes géométriques qu’il décide de commercialiser dans sa propre boutique. « Le démarrage a été très dur car l’argent était utilisé soit dans la joaillerie, soit dans le bijou fantaisie. Il m’a fallu trois ans pour me faire ma place », reconnaît-il. Puis le bouche à oreille et surtout l’originalité de ses créations ont fait le reste. Médailles stylisées, bracelets avec liens de cuir, bagues imposantes à tête d'animaux, les bijoux mixtes estampillés Marc Deloche sont reconnaissables aisément, et séduisent le public en quête de singularité.

Le dernier projet en date du designer est la réalisation d’une collection joaillerie. En effet, huit pièces d’exception uniques conçues uniquement pour les femmes ont été présentées en octobre dernier à une soixantaine de journalistes rassemblés pour l’occasion à l’hôtel Coste, au moment de la Fashion Week. Une seconde collection est déjà en préparation pour cet automne. Marc Deloche chouchoute aussi la presse et ses clientes. ♦