MCM édite le Catalogue Officiel de la Tunisie

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at

Milan

2015

Catalogue Officiel de la participation tunisienne à l’exposition universellE EXPO MILAN 2015


© Nicolas Fauqué 2 Tunisia at Expo Milan


Naturellement généreuse Les terres à blé de l’ancien “grenier de Rome”, les vignobles qu’affectionnait l’agronome carthaginois Magon, les forêts d’oliviers qui émerveillèrent le géographe Al Bekri, les barques, nasses et pièges à poulpes des pêcheurs de Kerkennah et Djerba, les palmiers dattiers chargés de fruits dorés… la Tunisie a été de tout temps une terre d’abondance. Les terres à blé de l’ancien “grenier de Rome”, les vignobles qu’affectionnait l’agronome carthaginois Magon, les forêts d’oliviers qui émerveillèrent le géographe Al Bekri, les barques, nasses et pièges à poulpes des pêcheurs de Kerkennah et Djerba, les palmiers dattiers chargés de fruits dorés… la Tunisie a été de tout temps une terre d’abondance.

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Tunisie

si unique, si méditerranéenne Tunisie, si unique, si méditerranéenne

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© Nicolas Fauqué


Praesent egestas leo in pede. Praesent blandit odio eu enim. Pellentesque sed dui ut augue blandit sodales. Vestibulum ante ipsum primis in faucibus orci luctus et ultrices posuere cubilia Curae; Aliquam nibh. Mauris ac mauris sed pede pellentesque fermentum. Maecenas adipiscing ante non diam sodales hendrerit. Ut velit mauris, egestas sed, gravida nec, ornare ut, mi. Aenean ut orci vel massa suscipit pulvinar. Nulla sollicitudin. Fusce varius, ligula non tempus aliquam, nunc turpis ullamcorper nibh, in tempus sapien eros vitae ligula. Pellentesque rhoncus nunc et augue. Integer id felis. Curabitur aliquet pellentesque diam.

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C’est ça, la

Tunisie ... C’est ça, la Tunisie ...

Des métiers, des saveurs, des couleurs, des talents, des associations dynamiques qui réinventent chaque jour ce que sera la Tunisie de demain… et surtout, des femmes et des hommes sans qui la Tunisie ne serait pas la Tunisie. Des métiers, des saveurs, des couleurs, des talents, des associations dynamiques qui réinventent chaque jour ce que sera la Tunisie de demain… et surtout, des femmes et des hommes sans qui la Tunisie ne serait pas la Tunisie.

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Magon

Le père de l’agronomie Magon, Le père de l’agronomie

Quand les Romains n’étaient pas encore à la tête d’un empire, il est un livre qu’ils convoitaient comme un trésor inestimable, une véritable encyclopédie de l’agriculture en vingt-huit volumes dont ils s’emparèrent et qui fut déposée pieusement au temple d’Apollon sur le mont Palatin ; ce livre était l’œuvre d’un Carthaginois, Magon. Magon avait vécu au 4e siècle avant J.-C., une époque où l’agriculture carthaginoise était à son apogée : le terrain était alors « cultivé en vigne, en oliviers et en une foule d’arbres fruitiers », a écrit Diodore de Sicile à propos de la région du Cap Bon. Lorsque les Romains conquirent Carthage, en 146 av. J.-C., son traité fut traduit et largement diffusé en latin et en grec, intégralement et sous forme de résumés. Il n’en reste plus que quelques passages traitant de la culture du blé, de la vigne et des arbres fruitiers mais aussi de l’élevage, des plantes médicinales, de l’apiculture, de la gestion des fermes. Sa recette de vin liquoreux nous est aussi parvenue : un vin à base de raisins bien mûrs, séchés au soleil sur des claies, qui n’est pas sans rappeler certains vins méditerranéens d’aujourd’hui comme le Passito de l’île de Pantelleria, située à seulement 70 km des côtes tunisiennes… Aujourd’hui, le nom de Magon est porté par un célèbre vin tunisien d’appellation Mornag.

Quand les Romains n’étaient pas encore à la tête d’un empire, il est un livre qu’ils convoitaient comme un trésor inestimable, une véritable encyclopédie de l’agriculture en vingt-huit volumes dont ils s’emparèrent et qui fut déposée pieusement au temple d’Apollon sur le mont Palatin ; ce livre était l’œuvre d’un Carthaginois, Magon. Magon avait vécu au 4e siècle avant J.-C., une époque où l’agriculture carthaginoise était à son apogée : le terrain était alors « cultivé en vigne, en oliviers et en une foule d’arbres fruitiers », a écrit Diodore de Sicile à propos de la région du Cap Bon. Lorsque les Romains conquirent Carthage, en 146 av. J.-C., son traité fut traduit et largement diffusé en latin et en grec, intégralement et sous forme de résumés. Il n’en reste plus que quelques passages traitant de la culture du blé, de la vigne et des arbres fruitiers mais aussi de l’élevage, des plantes médicinales, de l’apiculture, de la gestion des fermes. Sa recette de vin liquoreux nous est aussi parvenue : un vin à base de raisins bien mûrs, séchés au soleil sur des claies, qui n’est pas sans rappeler certains vins méditerranéens d’aujourd’hui comme le Passito de l’île de Pantelleria, située à seulement 70 km des côtes tunisiennes… Aujourd’hui, le nom de Magon est porté par un célèbre vin tunisien d’appellation Mornag.


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Chéchia,

le bonnet rouge de Tunis Chéchia, le bonnet rouge de Tunis Le bonnet de feutre fabriqué en Tunisie était jadis recherché dans tout l’empire Ottoman. De nos jours, il est encore porté dans de nombreux pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, et bien sûr en Tunisie où il est un véritable emblème national. On dit parfois que ce sont les Andalous qui ont apporté en Tunisie la petite calotte rouge ; peutêtre ont-ils seulement organisé et développé sa fabrication pour en faire un produit d’exportation à grande échelle. Toujours est-il que les différentes étapes de la fabrication de la chéchia coïncident avec les régions où se sont implantés les musulmans expulsés d’Espagne en 1609. La laine mérinos, importée autrefois d’Espagne (aujourd’hui d’Australie), était tricotée dans les environs de Bizerte, puis foulée dans l’eau de la rivière Mejerda, cardée à l’aide de chardons provenant du village d’El Alya, teinte en rouge à l’eau des sources de Zaghouan, avant de subir les dernières finitions au souk des Chéchias de la médina de Tunis. De nos jours encore, on peut voir ce bel ensemble de souks couverts de voûtes, datant du 17e siècle. Les artisans y brossent longuement leurs Les bonnets tricotés sont foulés, mis en forme sur un moule, brossés au chardon puis repassés Les bonnets tricotés sont foulés, mis en forme sur un moule, brossés au chardon puis repassés

chéchias imbibées d’huile à l’aide d’un chardon aux épines en hameçon, pour obtenir le feutre doux et duveté qui tient chaud en hiver.

Le bonnet de feutre fabriqué en Tunisie était jadis recherché dans tout l’empire Ottoman. De nos jours, il est encore porté dans de nombreux pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, et bien sûr en Tunisie où il est un véritable emblème national. On dit parfois que ce sont les Andalous qui ont apporté en Tunisie la petite calotte rouge ; peutêtre ont-ils seulement organisé et développé sa fabrication pour en faire un produit d’exportation à grande échelle. Toujours est-il que les différentes étapes de la fabrication de la chéchia coïncident avec les régions où se sont implantés les musulmans expulsés d’Espagne en 1609. La laine mérinos, importée autrefois d’Espagne (aujourd’hui d’Australie), était tricotée dans les environs de Bizerte, puis foulée dans l’eau de la rivière Mejerda, cardée à l’aide de chardons provenant du village d’El Alya, teinte en rouge à l’eau des sources de Zaghouan, avant de subir les dernières finitions au souk des Chéchias de la médina de Tunis. De nos jours encore, on peut voir ce bel ensemble de souks couverts de voûtes, datant du 17e siècle. Les artisans y brossent longuement leurs chéchias imbibées d’huile à l’aide d’un chardon aux épines en hameçon, pour obtenir le feutre doux et duveté qui tient chaud en hiver. 65 Tunisie expo


Chéchia,

le bonnet rouge de Tunis Chéchia, le bonnet rouge de Tunis Le bonnet de feutre fabriqué en Tunisie était jadis recherché dans tout l’empire Ottoman. De nos jours, il est encore porté dans de nombreux pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, et bien sûr en Tunisie où il est un véritable emblème national. On dit parfois que ce sont les Andalous qui ont apporté en Tunisie la petite calotte rouge ; peutêtre ont-ils seulement organisé et développé sa fabrication pour en faire un produit d’exportation à grande échelle. Toujours est-il que les différentes étapes de la fabrication de la chéchia coïncident avec les régions où se sont implantés les musulmans expulsés d’Espagne en 1609. La laine mérinos, importée autrefois d’Espagne (aujourd’hui d’Australie), était tricotée dans les environs de Bizerte, puis foulée dans l’eau de la rivière Mejerda, cardée à l’aide de chardons provenant du village d’El Alya, teinte en rouge à l’eau des sources de Zaghouan, avant de subir les dernières finitions au souk des Chéchias de la médina de Tunis. De nos jours encore, on peut voir ce bel ensemble de souks couverts de voûtes, datant du 17e siècle. Les artisans y brossent longuement leurs Les bonnets tricotés sont foulés, mis en forme sur un moule, brossés au chardon puis repassés Les bonnets tricotés sont foulés, mis en forme sur un moule, brossés au chardon puis repassés

chéchias imbibées d’huile à l’aide d’un chardon aux épines en hameçon, pour obtenir le feutre doux et duveté qui tient chaud en hiver.

Le bonnet de feutre fabriqué en Tunisie était jadis recherché dans tout l’empire Ottoman. De nos jours, il est encore porté dans de nombreux pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, et bien sûr en Tunisie où il est un véritable emblème national. On dit parfois que ce sont les Andalous qui ont apporté en Tunisie la petite calotte rouge ; peutêtre ont-ils seulement organisé et développé sa fabrication pour en faire un produit d’exportation à grande échelle. Toujours est-il que les différentes étapes de la fabrication de la chéchia coïncident avec les régions où se sont implantés les musulmans expulsés d’Espagne en 1609. La laine mérinos, importée autrefois d’Espagne (aujourd’hui d’Australie), était tricotée dans les environs de Bizerte, puis foulée dans l’eau de la rivière Mejerda, cardée à l’aide de chardons provenant du village d’El Alya, teinte en rouge à l’eau des sources de Zaghouan, avant de subir les dernières finitions au souk des Chéchias de la médina de Tunis. De nos jours encore, on peut voir ce bel ensemble de souks couverts de voûtes, datant du 17e siècle. Les artisans y brossent longuement leurs chéchias imbibées d’huile à l’aide d’un chardon aux épines en hameçon, pour obtenir le feutre doux et duveté qui tient chaud en hiver.


Faire des

affaires Faire des affaires

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millier utilisent toujours les techniques traditionnelles de pressage. Depuis 2010, la Tunisie est accréditée en tant qu’exportateur biologique sur le marché de l’Union Européenne auquel est destiné 77% de la production de l’agriculture biologique, notamment des agrumes, des dattes et de l’huile d’olive. De fait, le pays consacre désormais quelque 400 000 hectares (500 000 prévus en 2016) à l’agriculture biologique, dont 47% d’oliveraie et mille hectares de palmiers dattiers.

millier utilisent toujours les techniques traditionnelles de pressage. Depuis 2010, la Tunisie est accréditée en tant qu’exportateur biologique sur le marché de l’Union Européenne auquel est destiné 77% de la production de l’agriculture biologique, notamment des agrumes, des dattes et de l’huile d’olive. De fait, le pays consacre désormais quelque 400 000 hectares (500 000 prévus en 2016) à l’agriculture biologique, dont 47% d’oliveraie et mille hectares de palmiers dattiers.

Les principales productions agricoles en Tunisie ( en tonnes) Les principales productions agricoles en Tunisie

100 000

4 287 500

fruits et légumes

fruits et légumes

1 284 000

1 088 000

tomates

lait frais

tomates

lait frais

1 100 000

352 000

189 500

olives à huile

agrumes

dattes

olives à huile

agrumes

dattes

produits de la mer produits de la mer

Source: Agency for the Promotion of Industry and Innovation - March 2015 Fonte: Agenzia per Promozione dell›Industria e dell›Innovazione - Marzo 2015

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© Nicolas Fauqué


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