Actualités médicales – Recherches médicales – Nouvelles technologies – Revue de presse - Articles scientifiques Hors série 04 Res – Gratuit
MedeSpace Magazine est une revue scientifique spécialisée en sciences médicales et actualités
-
www.MedeSpace.net
Edito : Pour bien réussir son concours de résidanat (un concours pas comme les autres).
1. Organiser son espace de travail : L’espace où vous travaillez est très important. Veuillez à ce qu’il soit bien rangé, bien éclairé, et confortable. Si vous avez votre propre chambre et votre propre bureau, mettez y tout ce dont vous en avez besoin (dictionnaires, feuille etc...). Vous pouvez travailler seul ou de préférence avec un(e) ami(e) avec qui vous vous entendez. Le travail de groupe vous aidera aussi à mieux comprendre ce qui vous parait encore flou. 2. Etablir un plan de travail : La préparation pour le résidanat n’est pas le fruit d’une ou deux semaines, mais plutôt de deux années ou plus. Alors on a intérêt à bien trimer. Avoir un plan de travail permet de gagner du temps, et également d’être beaucoup plus efficace et en plus, ça donne envie de travailler. 3. Prendre bien soin de soi-même : Ne restez pas toujours collés aux livres, choisissez plutôt un moment de divertissement : rencontrez vos amis ...etc. Evitez les nuits blanches et les excitants (café, boissons..) car ça affaiblit la mémoire et provoque des effets néfastes sur votre santé. 4. Que doit-on faire la veille de l’examen ? Tout ce que vous aimez à part les études ! Regardez la télé, promenez-vous avec les amis... La nuit, profitez du sommeil (entre 6 à 8 heures). Détendezvous et dites vous que tout se passera bien. MedeSpace.net Administrator
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
2
QCMs de Pneumologie Question n° 1 Parmi les propositions suivantes concernant un infarctus pulmonaire, quelles sont celles qui doivent être considérées comme exactes ? A. B. C. D. E.
C'est un infarctus blanc il peut évoluer sans retentissement clinique il peut secondairement s'infecter il peut provoquer des hémoptysies il donne souvent naissance à un carcinome pulmonaire
Question n° 2 La fibroscopie bronchique : A. se pratique sous anesthésie générale B. doit être réalisée systématiquement dans le bilan d'une hémoptysie C. permet de lever les atélectasies liées à la présence d'un bouchon muqueux D. permet de réaliser une biopsie pulmonaire E. permet d'affirmer un diagnostic de dilatations de bronches
Question n° 3 Une hémoptysie qui survient à l'effort doit faire évoquer : A. B. C. D. E.
une pneumopathie aiguë un rétrécissement mitral une fibrose interstitielle une bronchite chronique un cancer de l'oesophage
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
3
Question n° 4 Le syndrome clinique de condensation parenchymateuse peut se caractériser par un (plusieurs) élément(s) suivant(s), lequel (lesquels) ? (CM) A. B. C. D. E.
wheezing Matité abolition du murmure vésiculaire souffle expiratoire voilé râles secs de fin d'inspiration
Question n° 5 Toutes les affections suivantes s’accompagnent d’un syndrome restrictif pur sauf une? A. B. C. D. E.
Séquelles pleurales Fractures de cotes multiples Sténose complète d’une bronche souche Fibrose interstitielle diffuse Broncho-pneumopathie chronique obstructive
Question n° 6 Chez un malade présentant une capacité vitale à 50% de la théorique et un Tiffeneau à 75%, les diagnostics possibles sont : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.
Un état emphysémateux 5. Une BPCO Une tuberculose pulmonaire excavée 6. Des séquelles pleurales étendues au Fowler 7 . Un cancer bronchiolaire périphérique Un asthme à dyspnée paroxystique de 4cm de diamètre Un fibrothorax gauche Une fibrose interstitielle diffuse Réponses : A. 1+3+6 B. 3+4+8 C. 1+5+7 D. 4+6+8 E. 6+7+8
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
4
Question n° 7 Un ouvrier qui travaille dans une usine de transformation de la baryte, présente à un contrôle radiologique systématique réalisé 10 ans après son embauche, une image miliaire bilatérale, il s’agit de : A. B. C. D. E.
D’une pneumoconiose sclérogène D’une pneumoconiose de surcharge D’une pneumoconiose mixte sclérogène et non sclérogène D’une miliaire aigue tuberculeuse D’un simple empoussiérage sans pneumoconiose
Question n° 8 Un sujet âgé de 50 ans, mineur depuis 4 ans est hospitalisé en urgence pour fièvre à 39°C, céphalées évoluant depuis 4 jours. L’interrogatoire retrouve de discrets troubles de transit. Le téléthorax de face montre une image de miliaire typique. Tous ces Diagnostics sont possibles sauf un. A. B. C. D. E.
Miliaire Miliaire Miliaire Miliaire Miliaire
tuberculeuse carcinomateuse silicotique staphylococcique virale
Question n°9 Quelles sont parmi les pneumoconioses suivantes celles qui ne sont pas sclérogènes? 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
La bérylliose La barytose La sidérose L’anthracose L’asbestose La silicose L’anthraco silicose
Réponses : A. B. C. D. E.
1+2+4 2+5+7 1+3+4 1+5+6 2+3+4
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
5
Question n° 10 La silicose est une maladie : A. B. C. D. E.
Des Des Des Des Des
souffleurs de verre mineurs de charbon en milieu argileux mineurs travaillant au rocher soudeurs à l’arc peintres au pistolet
Question n° 11 Toutes les affections suivantes sont des pneumoconioses sauf une laquelle ? A. B. C. D. E.
Silicose Asbestose Bérylliose Barytose Sclérodermie
Question n° 12 Le syndrome restrictif dans l’EFR se voit le plus souvent dans : A. B. C. D. E.
Les emphysèmes centro lobulaires Les dilatations de bronches Les fibroses pulmonaires Les bronchites chroniques L’asthme bronchique
Question n° 13 Un malade est hospitalisé pour dyspnée permanente et cyanose. L’EFR montre une nette diminution de la CV (capacité vitale). La lésion physiopathologique probable est : A. B. C. D. E.
Un effet shunt majeur Un effet shunt mineur un bloc alvéolo capillaire Une obstruction bronchique Une réduction du lit capillaire
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
6
Question n° 14 L’image radiologique typique de la silicose est : A. B. C. D. E.
Punctiforme, micro ou macro nodulaire Images hydro aériques bilatérales Image hydro aérique unilatérale Images cavitaires multiples Images d’infiltrat
Question n° 15 Le syndrome de CAPLAN ET COLLINET dans les pneumoconioses est définit par l’association : A. B. C. D. E.
de pachypleurite et calcification hilaire en coquille d’œuf de silicose et sinusite chronique asbestose pulmonaire et un épanchement pleural liquidien de silicose et poly arthrite chronique (PCE) de sidérose et poly arthrite chronique évolutive (PCE)
Question n° 16 Une jeune femme âgée de 27 ans, originaire de TLEMCEN, vaccinée BCG, ayant dans les antécédents la notion d’ablation d’un nodule bénin de sein gauche présente à l’occasion d’un examen radiologique systématique une opacité grossièrement arrondie occupant les 2/3 du champ pulmonaire droit, dense de plage homogène bien limitée. Devant cette image radiologique on peur discuter tous les diagnostics suivants sauf un lequel ? A. B. C. D. E.
Métastase unique Kyste hydatique Kyste bronchogénique intra parenchymateux Tumeur bénigne Nodule silicotique
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
7
Question n° 17 Un homme de 60 ans, cardiaque avéré, ancien mineur, présente à la radiographie pulmonaire une opacité ronde homogène bien limitée à projection scissurale moyenne. Après un traitement tonicardiaque, cette image régresse. Le diagnostic est le suivant : A. B. C. D. E.
Cancer bronchique Kyste hydatique Infarctus pulmonaire rond Pleurésie inter lobaire Bloc silicotique
Question n° 18 La vaccination au BCG : 1. 2. 3. 4. 5.
Réalise une primo-infection artificielle Empêche la contagion tuberculeuse Confère une totale immunité Protège contre la miliaire tuberculeuse Induit les anticorps sériques protecteurs
Réponses :
A. B. C. D. E.
1+2 1+4 2+4 3+5 1+5
Question n° 19 La caverne tuberculeuse : 1. 2. 3. 4. 5.
Un intérêt épidémiologique majeur Est pauci bacillaire Comporte deux couches Est bacillaire Donne souvent des BK directs négatifs A. B. C. D. E.
4+5 1+5 1+4 2+3 1+4
Réponses :
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
8
Question n° 20 Le BK 1. 2. 3. 4. 5.
Est un germe avirulent Peut être véhiculé par le sang Se multiplie toute les 20 minutes Pousse dans le milieu de Sabouraud Appartient à la famille des actinomycétales Réponses : A. 1+2 B. 3+4 C. 4+5 D. 2+5 E. 2+4
Question n° 21 Dans un pays à forte prévalence tuberculeuse, où la transmission du BK dans la collectivité est intense, la vaccination BCG : A. Doit être faite après tuberculine préalable. B. Doit être faite de façon indiscriminée, le plus tôt possible après la naissance, et avant la fin de la première année C. Doit être faite uniquement à l’âge scolaire D. Doit être répétée tous les 3 ans (revaccination systématique) E. Doit être faite à l’entrée à l’école Question n° 22 Dans la phase initiale du traitement de la tuberculose pulmonaire, on associe les médicaments pour les raisons suivantes. A. B. C. D. E.
Pour Pour Pour Pour Pour
diminuer la dose de chacun d’entre eux raccourcir la durée du traitement obtenir la destruction du plus grand nombre de bacilles stimuler les défenses générales de l’organisme réduire les risques liés à une résistance bactérienne
Réponses : A. B. C. D. E.
1+4 2+3 1+5 3+5 2+5
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
9
Question n° 23 Quelle est la période pendant laquelle un malade atteint de tuberculose pulmonaire à frottis positif est le plus contagieux pour son entourage ? dans le premier mois du traitement A. dans le premier trimestre du traitement B. dans les 6 premiers mois du traitement C. durant toute la période de traitement nécessaire à la négativation bactériologique D. Dans le trimestre qui a précédé le diagnostic Question n° 24 Le chancre d’inoculation de la primo infection tuberculeuse A. B. C. D. E.
ne guérit jamais spontanément guérit le plus souvent spontanément évolue toujours vers l’ulcération en l’absence du traitement efficace provoque souvent une atéléctasie segmentaire se calcifie toujours
Question n° 25 Le diagnostic et le traitement précoce de la tuberculose pulmonaire permettent d’entraîner des conséquences favorables suivantes sauf : A. B. C. D. E.
diminuer la transmission bacillaire de la collectivité diminuer la résistance bactérienne aux anti-tuberculeux d’éviter les séquelles pulmonaires étendues une reprise plus rapide des activités professionnelles d’éviter les complications locales graves
Question n° 26 Le BK est un germe A. B. C. D. E.
Aérobie strict Anaérobie Aérobie anaérobie facultatif Aérobie facultatif Anaérobie strict
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
10
Question n° 27 Le temps moyen nécessaire pour la culture du BK est : A. B. C. D. E.
24 heures 48 heures 01 semaine 03 à 06 semaines plus de 03 mois
Question n° 28 Pour le diagnostic de la tuberculose pulmonaire humaine un des examens suivants est indispensable: A. B. C. D. E.
Examen direct au microscope des crachats uniquement Culture à partir du crachat Culture à partir du crachat et examen direct Culture à partir du crachat et hémoculture Culture à partir du crachat et examen sérologique
Question n° 29 La gravité de la tuberculose miliaire aigue est liée essentiellement à: A. L’atteinte hépatique B. Une réaction inflammatoire intense entraînant des séquelles pulmonaires C. Risque de résistance primaire D. La difficulté du diagnostic précoce mettant le pronostic vital en jeu E. L’atteinte séreuse Question n° 30 Chez un enfant de 05 ans, non vacciné au BCG, fébrile depuis 08 jours dont l’IDRT est positive à 10 mm, la ponction lombaire doit faire penser à une méningite tuberculeuse si elle donne les résultats suivants : A. B. C. D. E.
Lymphocytose à 50 éléments/mm3 et albumine à 01g/l Lymphocytose à 08 éléments/mm3 et albumine à 0,25g/l Leucocytose à 03 éléments/mm3 et albumine à 0,20g/l Polynucléose à 200 éléments/mm3 Lymphocytose 400 éléments/mm3 et albumine 0,30g/l
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
11
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences mÊdicales
12
QCMs d’Ophtalmologie
Question n° 1 A propos du trachome : quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A. B. C. D. E.
Est une kérato conjonctivite endémique Est provoqué par un parasite Se complique fréquemment d'un entropion-trichiasis Peut être traité par des tétracyclines par voie locale Aucune des propositions précédentes n'est exacte
Question n° 2 Un ectropion de la paupière inférieure se rencontre au cours d'une ou de plusieurs des affections suivantes. Laquelle ou lesquelles ? A. B. C. D. E.
Trachome Paralysie faciale périphérique Brûlure de la pommette Hémispasme facial Atteinte du trijumeau
Question n° 3 Parmi les structures anatomiques suivantes, laquelle (lesquelles) vous parai(ssen)t être la(les) plus exposée(s) à la toxicité des antipaludéens de synthèse ? A. B. C. D. E.
Cristallin Nerf optique Cellules de la rétine Cornée Vitré
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
13
Question n° 4 Voici 5 propositions concernant la cataracte, une seule est inexacte. Laquelle ? A. La corticothérapie générale au long cours impose la surveillance du cristallin B. Lors de la découverte d'une cataracte strictement unilatérale, de cause indéterminée, il faut rechercher un corps étranger intraoculaire C. La myotonie de Steinert se complique habituellement d'une cataracte D. L'électrorétinogramme sert à apprécier la valeur fonctionnelle de la rétine quand il existe une cataracte blanche totale E. L'opération de la cataracte rend l'oeil myope
Question n° 5 Quel est parmi les cinq points suivants celui qui caractérise le retentissement sur l'oeil d'un traitement par Amiodarone® (Cordarone) : A. B. C. D. E.
Pigmentation vitréenne Hypertonie modérée Dépôts cornéens Coloration de l'iris Dépôts cristalliniens
Question n° 6 Parmi les signes suivants, citez le signe caractérisant la cataracte du diabétique : A. B. C. D. E.
Cataracte Cataracte Cataracte Cataracte Cataracte
unilatérale bilatérale nucléaire corticale antérieure équatoriale
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
14
Question n° 7 L'ectropion palpébral sénile est dû : A. B. C. D. E.
A A A A A
une une une une une
brièveté cutanée rétraction cicatricielle distension tissulaire hypertonie du muscle orbiculaire hypotonie conjonctivale
Question n° 8 Une exophtalmie unilatérale est constatée chez une femme de 60 ans. Plusieurs étiologies sont proposées. Notez la réponse fausse : A. B. C. D. E.
Méningiome de la petite aile du sphénoïde Métastase orbitaire osseuse d'un néoplasme du sein Location orbitaire d'un myélome (maladie de Kahler) Lymphome orbitaire Glaucome à angle ouvert
Question n° 9 Les valeurs normales de la tension oculaire sont comprises entre : A. B. C. D. E.
5 et 10 mm de Hg 10 et 15 mm de Hg 15 et 20 mm de Hg 20 et 25 mm de Hg 25 et 28 mm de Hg
Question n° 10 Parmi les traitements oculaires locaux suivants, quel(s) est celui(ceux) qui sera(ont) prescrit(s) dans une crise de glaucome aigu ? A. B. C. D. E.
Atropine Pilocarpine Néosynéphrine Antibiotiques Pansement occlusif
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
15
Question n° 11 Parmi les cinq thérapeutiques par voie générale suivantes, quelle est celle qui n'est pas utilisée lors de la crise de glaucome par fermeture de l'angle 7 A. B. C. D. E.
L'acétazolamide (Diamox®) L'urée Le mannitol Le glycérol La dexaméthasone
Question n°12 Parmi les 5 propositions suivantes concernant la rétinopathie diabétique, une seule est inexacte. Laquelle ? A. La rétinopathie diabétique se rencontre habituellement après 10 à 15 ans d'évolution de la maladie B. L'hémorragie du vitré est la complication des microanévrysmes C. La rétinopathie diabétique débute au fond d'oeil par un ou des microanévrysmes. D. La photocoagulation des zones d'hypoxie rétinienne peut empêcher l'évolution de la rétinopathie diabétique E. La rétinopathie proliférante correspond à l'apparition de néovaisseaux rétiniens.
Question n° 13 Parmi les 5 propositions concernant les anomalies du champ visuel, une seule est inexacte. Laquelle ? A. Un rétrécissement concentrique du champ visuel traduit une atteinte préchiasmatlque B. L'hémianopsie bitemporale témoigne d une atteinte chiasmatique C. L'hémianopsie latérale homonyme témoigne d'une atteinte rétrochiasmatique D. La quadranopsie latérale homonyme témoigne d'une atteinte des lèvres de la scissure calcarine E. La lésion du nerf optique est à l'origine d un déficit fasciculaire
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
16
Question n° 14 Voici 5 affections pouvant être à l'origine d'une baisse brutale de l'acuité visuelle. L'une de ces affections provoque habituellement un cercle périkératique. Laquelle ? A. B. C. D. E.
L'hémorragie du vitré La crise de glaucome aigu L'oblitération de l'artère centrale de la rétine La thrombose de la veine centrale de la rétine non compliquée Le décollement de rétine idiopathique
Question n° 15 Une énophtalmie avec diplopie évoque : A. B. C. D. E.
Une malformation faciale Une fracture de l'orbite Une hypotonie oculaire Un syndrome de Claude Bernard Horner Une atrophie du globe
Question n° 16 Une cataracte pathologique peut survenir à l'évolution de : A. B. C. D. E.
Diabète Myotonie de Steinert (ou myopathie myotonique) Hypoparathyroïdie Hyperparathyroïdie Maladie de Horton (ou artérite temporale)
Question n° 17 La cataracte sénile : 1 - Provoque un reflet rose de la pupille 2 - S'accompagne de phosphènes 3 - S'accompagne d'un cercle périkératique 4 - Entraîne une baisse visuelle progressive Compléments corrects : A. 1,2,3 B. 1,3 C. 2,4 D. 4 E. 1,2,3,4
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
17
Question n° 18 Le collyre à la fluorescéine est : 1 - Un collyre 2 - Un collyre 3 - Un collyre herpétiques 4 - Un collyre
servant à apprécier l'intégrité de l'épithélium cornéen servant au traitement des conjonctivites pouvant servir au diagnostic des kératites surtout anesthésique de contact
Compléments corrects : A. 1,2,3 B. 1,3 C. 2,4 D. 4 E. 1,2,3,4
Question n° 19 Une cataracte compliquée peut survenir après toutes ces affections oculaires, sauf une Laquelle ? A. B. C. D. E.
Luxation traumatique du cristallin Myopie forte Iridocyclite Conjonctivite aiguë Décollement de rétine après échec du traitement chirurgical
Question n° 20 Où peut siéger la lésion responsable d'une hémianopsie latérale homonyme en quadrant supérieur ? A. B. C. D. E.
Sur un nerf optique Sur le chiasma Sur une bandelette optique A la partie inférieure d'un lobe occipital Sur le corps genouillé externe
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
18
Question n° 21 Une épidémie de conjonctivite à prédominance unilatérale se répand en deux semaines dans un service d'ophtalmologie. Quelle est la nature de l'agent causal ? A. B. C. D. E.
Virus de l'herpès Adénovirus Virus du trachome Pneumocoque Cytomégalovirus
Question n° 22 Parmi les 5 propositions concernant les troubles de la réfraction, une seule est inexacte Laquelle ? A. B. C. D. E.
L'hypermétropie simple doit être corrigée par un verre convexe L'hypermétropie peut être à l'origine d'un strabisme convergent L'astigmatisme est mesuré par l'ophtalmomètre de Javal La correction de la presbytie se fait avec des verres concaves L'astigmatisme est à l'origine de la confusion de certaines lettres
Question n° 23 Parmi les collyres suivants le(s)quel(s) peu(ven)t entraîner des hypertensions oculaires ? A. B. C. D. E.
Collyre Collyre Collyre Collyre Collyre
mydriatique myotique corticoïde antiseptique antibiotique
Question n° 24 Un malade présente une brusque baisse de vision sans douleur oculaire et sans rougeur manifeste, d'un seul oeil, alors qu'il est porteur d'un diabète connu depuis 12 ans. Indiquez parmi les causes suivantes celle(s) qui vous parai(ssen)t vraisemblable(s) ? A. B. C. D. E.
Glaucome à angle fermé Hémorragie du vitré Luxation du cristallin Névrite optique aiguë Décollement de rétine
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
19
Question n° 25 L'acuité visuelle mesurée en clinique courante dépend : A. B. C. D. E.
Des cônes Des bâtonnets De la macula De l'ora serrata De la périphérie rétinienne
Question n° 26 Vous venez de diagnostiquer un décollement de la rétine. Parmi les antécédents immédiats suivants, quel est celui qui vous a orienté vers ce diagnostic ? A. B. C. D. E.
Céphalées Larmoiement Rougeur conjonctivale Perception de phosphènes Eblouissement
Question n° 27 La pilocarpine est un collyre : A. B. C. D. E.
Parasympathicomimétique Parasympathicolytique Sympathicomimétique Sympathicolytique Sans action sur le système sympathique
Question n° 28 Parmi les signes suivants, le(s)quel(s) est(sont) prémonitoire(s) d'un décollement de la rétine idiopathique ? A. B. C. D. E.
Photophobie Céphalées Phosphènes Halos colorés Mouches volantes
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
20
Question n° 29 Dans un glaucome à angle étroit quel(s) médicament(s) administré(s) par voie générale vous parai(ssen)t contre-indiqués ? A. B. C. D. E.
Atropine Artane I.M.A.O. Antihistaminique de synthèse Dérivés nitrés
Question n° 30 L'occlusion récente de la veine centrale de la rétine : A. B. C. D.
Entraîne un œil rouge et douloureuxµ Entraîne brutalement une perte totale de la vision de l'œil atteint S'accompagne au fond d'œil d'une dilatation du réseau veineux Peut se compliquer ultérieurement d'une néovascularisation rétinienne secondaire E. Se complique le plus souvent d'un décollement de la rétine
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
21
Corrigé des QCMs de Pneumologie
Réponse n°1 : B-C-D
Réponse n°16 : E
Réponse n°2 : B-C-D
Réponse n°17 : D
Réponse n°3 : B
Réponse n°18 : B
Réponse n°4: B-C-E
Réponse n°19 : C
Réponse n°5 : E
Réponse n°20 : D
Réponse n°6 : D
Réponse n°21 : B
Réponse n°7 : B
Réponse n° 22 : D
Réponse n°8 : C
Réponse n°23 : E
Réponse n°9 : E
Réponse n°24 : B
Réponse n°10 : C
Réponse n°25 : B
Réponse n°11 : E
Réponse n°26 : A
Réponse n°12 : C
Réponse n°27 : D
Réponse n°13 : C
Réponse n°28 : C
Réponse n°14 : A
Réponse n°29 : D
Réponse n°15 : D
Réponse n°30 : A
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
22
Corrigé des QCMs d’Ophtalmologie
Réponse n° 1 : ACD Commentaire : Le trachome est au début une viro conjonctivite endémique à chlamidia trachomatis ; l'atteinte de la conjonctive entraîne une cicatrice rétractile, avec frottement des cils sur la cornée (c'est le trichiasis) à l'origine du panus trachomateux. Le traitement local par tétracycline peut limiter l'évolution, et donc l'apparition de cicatrices rétractiles et d'endotrichiasis.
Réponse n° 2 : BC Commentaire : La paralysie faciale périphérique entraîne un ectropion par relâchement du muscle orbiculaire. La brûlure de la pommette entraîne un ectropion par cicatrice cutanée rétractile. Le trachome entraîne au contraire un ectropion par cicatrice conjonctivale rétractile.
Réponse n° 3 : CD Commentaire : Les antipaludéens de synthèse peuvent s'accompagner d'opacifications cornéennes réversibles, et de rétinopathies parfois irréversibles. Une surveillance ophtalmologique par champ visuel et ERG doit donc avoir lieu avant traitement puis régulièrement pendant le traitement.
Réponse n° 4 : E Commentaire : L'opération de la cataracte consiste à enlever le cristallin, qui est une lentille convexe ; l'oeil devient donc fortement hypermétrope (l'image se forme nettement en arrière de la rétine), et doit être corrigé par une lentille convexe (verre de lunette, lentille de contact ou cristallin artificiel).
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
23
Réponse n° 5 : C Commentaire : Les dépôts cornéens sont constants après plusieurs mois de traitement. Ils peuvent être asymptomatiques ou entraîner un éblouissement à la lumière ou à la perception de halos colorés. Ils sont réversibles dans l'année qui suit l'arrêt du traitement.
Réponse n° 6 : B Commentaire : Le diabète, maladie générale, entraîne la formation d'un cataracte bilatérale, sous capsulaire postérieure, ou nucléaire (présénile)..
Réponse n° 7 : C Commentaire : L'ectropion palpébral sénile est dû à une distension tissulaire, cutanée et musculaire (orbiculaire). La brièveté cutanée, la rétraction cicatricielle n'entrent pas dans le cadre de la sénilité..
Réponse n° 8 : E Commentaire : Le glaucome chronique à angle ouvert de l'adulte ne modifie pas la taille du globe, à l'inverse du glaucome congénital de l'enfant qui entraîne une buphtalmie avec fausse exophtalmie..
Réponse n° 9 : BC Commentaire : La tension oculaire normale est comprise entre 10 et 20 mmg Hg ; elle est mesurée avec un tonomètre à aplanation. Il faut l'association d'une hypertonie et d'une atteinte du champs visuel pour parler de glaucome chronique.
Réponse n° 10 : B Commentaire : La pilocarpine est un myotique parasympathomimétique indiqué dans la crise de glaucome aigu. L'atropine (parasympatholytique) et la néosynéphrine (sympathomimétique) sont formellement contre indiquées. Les antibiotiques et le pansement occlusif n'ont aucun intérêt.
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
24
Réponse n° 11 : E Commentaire : La déxaméthosone est utilisée localement, sous forme de collyre. L'acétazolamide, le mannitol sont utilisés par voie intraveineuse ; le glycérol est utilisé per os ; l'urée était utilisée par voie intraveineuse ; ces quatre thérapeutiques diminuent la pression intra oculaire.
Réponse n°12 : B Commentaire : Les micro anévrysmes ne se compliquent jamais d'hémorragies intravitréennes. L'hémorragie intravitréenne provient des néovaisseaux qui prolifèrent en avant de la rétine et en avant de la pupille, au cours des rétinopathies ischémiques étendues.
Réponse n° 13 : A Commentaire : L'atteinte préchiasmatique est une atteinte du nerf.optique, à l'origine d'un déficit fasciculaire. Le rétrécissement concentrique du champ visuel doit faire rechercher une rétinite pigmentaire, un glaucome chronique évolué ; l'hystérie est un diagnostic d'élimination.
Réponse n° 14 : B Commentaire : L'hémorragie du vitré, l'occlusion de l'artère ou de la veine centrale de la rétine, le décollement de rétine idiopathique n'entraînent ni douleur ni rougeur oculaire.
Réponse n° 15 : B Commentaire : Seule la fracture de l'orbite peut entraîner une énophtalmie avec diplopie ; les autres propositions n'entraînent qu'une énophtalmie, ou une fausse énophtalmie.
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
25
Réponse n° 16 : ABC Commentaire : Ni l'hyperparathyroïdie ni la maladie de Horton n'entraînent ces caractères pathologiques. Le diabète, la myotonie de Steinert et l'hypoparathyroïdie entraînent, après plusieurs années d'évolution une cataracte surtout sous-capsulaire postérieure.
Réponse n° 17 : D Commentaire : La cataracte, quelle que soit sa cause, s'accompagne d'une lueur pupillaire grise, mais il n'y a pas de phosphène ni de cercle périkératique.
Réponse n° 18 : B Commentaire : Après instillation d'un collyre à la fluorescéine, et avec un éclairage bleu à la lampe à fente, la fluorescéine s'accumule dans les zones désépithélialisées de la cornée (kératite, quelle que soit sa cause).
Réponse n° 19 : D Commentaire : La conjonctivite est une affection qui guérit sans séquelle. La myopie forte, l'iridocyclite, le décollement de rétine (après échec du traitement chirurgical) et bien sur, la luxation traumatique du cristallin, peuvent entraîner une cataracte unilatérale.
Réponse n° 20 : D Commentaire : L'atteinte du nerf optique se traduit par une atteinte fasciculaire unilatérale. L'atteinte du chiasma entraîne une hémianopsie bitemporale ou binasale. L'atteinte d'une bandelette optique ou d'un corps genouillé externe entraîne une hémianopsie latérale homonyme.
Réponse n° 21 : B Commentaire : L'adénovirus est l'agent responsable des épidémies de conjonctivites qui atteignent les communautés (crèche, militaire, milieu hopitalier). Les deux semaines correspondent à la durée habituelle d'incubation avant l'apparition des symptômes de la conjonctivite.
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
26
Réponse n° 22 : D Commentaire : La presbytie est la perte du pouvoir d'accommodation de l'oeil (l'accommodation met en jeu le muscle ciliaire et le cristallin) qui atteint tous les sujets entre 40 et 50 ans. Le système optique de l'oeil reste bloqué en vision de loin, en permanence et il faut, pour obtenir une image nette en vision de près, ajouter un verre sphérique convexe (loupe) entre l'oeil et l'objet à regarder.
Réponse n° 23 : AC Commentaire : Les collyres mydriatiques peuvent déclencher une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle. Les collyres corticoïdes peuvent entraîner un glaucome chronique à angle ouvert.
Réponse n° 24 : BDE Commentaire : Le glaucome à angle fermé s'accompagne de rougeurs et douleurs. La luxation du cristallin survient au décours d'un traumatisme. L'hémorragie du vitré et le décollement de rétine compliquent l'évolution des néovaisseaux prérétiniens proliférant grâce à une rétinopathie ischémique. La névrite optique aiguë est d'origine ischémique.
Réponse n° 25 : AC Commentaire : L'acuité visuelle mesure le fonctionnement de la macula, au centre de laquelle se trouve la fovéa, qui ne contient que des cônes.
Réponse n° 26 : D Commentaire : Les phosphènes, le plus souvent localisées dans le même secteur du champ visuel traduisent l'existence de tractions localisées du vitré sur la rétine, ces tractions, lorsqu'elles s'exercent sur une zone de rétine fragile ou sur une déchirure, peuvent entraîner un décollement de la rétine.
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
27
Réponse n° 27 : A Commentaire : La pilocarpine est un collyre parasympathomimétique, antagoniste physiologique de l'atropine, entraînant un myosis actif.
Réponse n° 28 : CE Commentaire : Le décollement de rétine ne s'accompagne ni de douleur ni de photophobie. La perception de halo coloré traduit l'existence d'un oedème cornéen, comme on le voit au cours d'une crise d'hypertonie oculaire. Les phosphènes, qui traduisent les tractions vitréo-rétiniennes, et les mouches volantes, qui traduisent un décollement postérieur du vitré ou une hémorragie intravitréenne, doivent faire rechercher un décollement de la rétine.
Réponse n° 29 : ABCE Commentaire : L'atropine provoque une mydriase par son action parasympatholytique. L'artane provoque une mydriase par son action anticholinergique. Le mécanisme et la réalité de la contre indication des IMAO et des dérivés nitrés semblent plus discutable.
Réponse n° 30 : CD Commentaire : L'occlusion récente de la veine centrale de la rétine s'accompagne d'une dilatation du réseau veineux, et peut se compliquer en quelques semaines d'une néovascularisation rétinienne. Plus tardivement peuvent apparaître un décollement de rétine, ou un glaucome néovasculaire, avec rougeur, douleur et perte totale de la vision.
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences médicales
28
MedeSpace Magazine – Revue francophone des sciences mÊdicales
29