NOUVELLES TECHNOLOGIE 10

(selon la procédure WLTP). Un aérodynamisme le plus favorable possible, voilà la première étape visant la limitation de la consommation. Avec un coefficient de trainée aérodynamique de 0,175, la Lightyear 0 fait en tout cas des étincelles. La résistance à l’air joue ici un rôle majeur, surtout à partir de 60 km/h environ. Mais il importe également de réduire le poids du véhicule. La Lightyear 0 pèse 1575 kilos, ce qui n’en fait pas un poids plume, mais compte tenu de ses dimensions, c’est tout de même un beau résultat, surtout comparé à ceux des autres véhicules électriques de la même taille. Une économie de poids rendue possible par le montage d’une batterie relativement compacte, mais aussi et surtout par l’utilisation d’un châssis en aluminium sur lequel sont montés des panneaux de carrosserie en fibre de carbone. La fibre de carbone ne se contente pas d’être légère, elle est aussi très solide. Minimiser la résistance au roulement, c’est là une autre préoccupation majeure des constructeurs. Pour y parvenir, Lightyear a signé un partenariat avec Bridgestone, qui a développé des pneus spéciaux. La consommation d’énergie est également réduite grâce à l’installation d’une pompe à chaleur.

Quatre moteurs, et pas de transmission

Autre caractéristique notable de la Lightyear 0 : elle est équipée de quatre moteurs, et non de deux ! Chaque moteur est logé dans les roues, ce qui fait de la Lightyear 0 une traction intégrale, sans transmission traditionnelle et sans liaison mécanique entre les quatre routes. Pas besoin non plus de cardans ni de différentiels. Le système de contrôle actif ‘torque vectoring’ à commande électronique permet de contrôler séparément le couple des roues motrices. La puissance totale des quatre moteurs s’élève à 130 kW (177 ch). La solution des quatre moteurs, tous montés sur l’axe de roue, voilà qui constitue un véritable défi. Il convient tout d’abord de prévoir suffisamment de place pour le moteur et pour le frein. Ensuite, le moteur électrique doit être refroidi, ce qui n’est pas une sinécure. Enfin, il faut compter avec l’effet négatif d’un poids non suspendu assez considérable. Compte tenu du poids de chaque axe de roue, les bras de suspension et les fusées sont encore plus mis à l’épreuve.

Moins dépendante au réseau

L’objectif ultime de la Lightyear 0, c’est de permettre un maximum d’autonomie tout en étant moins dépendante du réseau électrique. En utilisant des cellules solaires, le constructeur fait par ailleurs appel à une source énergétique durable et la performance environnementale est ainsi moins dépendante du mode de production de l’électricité.

La Lightyear 0 peut également être rechargée via le réseau électrique.