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NOUVELLES DU SECTEUR 4
from Info Garage FR Jun22
by mediasurplus
MINI RECHARGED PAR PAUL SMITH : UNE ICÔNE REVISITÉE DE MANIÈRE DURABLE.

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L’été dernier, Paul Smith a présenté la MINI STRIP au Salon IAA Mobility de Munich : un concept-car radicalement épuré et durable. La MINI Recharged par Paul Smith reprend aujourd’hui cette idée de design durable. « Trois caractéristiques décrivent parfaitement cette voiture : qualité, durabilité et fonctionnalité », explique le designer. « Nous avons rendu une voiture des années 90 totalement pertinente pour aujourd’hui », résume le designer. Et de poursuivre fièrement : « Les idées ne sont jamais un problème, tu en trouves partout. Le défi est de les mettre en œuvre. Ici, ça a fonctionné, un rêve est devenu réalité », déclare Sir Paul Smith. Les ingénieurs de « Recharged Heritage Limited » sont également les artisans de cet accomplissement. En tant que nouveau partenaire de MINI, ils ont transformé la Mini Classic en un véhicule zéro émission en y installant un moteur électrique de 72 kW. La gamme actuelle du constructeur britannique propose déjà la MINI Cooper SE* entièrement électrique et le MINI Countryman Cooper SE ALL4** avec une motorisation hybride rechargeable. Ces deux modèles perpétuent le traditionnel plaisir de conduire responsable et ouvrent la voie à un avenir entièrement électrique.« Ce véhicule est également un hommage au passé » ajoutet-il. En effet, avec cette pièce unique, Paul Smith reprend un projet encore plus ancien qui le lie à MINI depuis plus de 20 ans : en 1998, il a donné vie à la MINI Paul Smith Edition, série limitée à 1 800 exemplaires. Le prototype de cette édition unique était peint dans un bleu caractéristique, identique à celui de la chemise préférée du créateur. Cette nouvelle pièce unique conserve cette couleur distinctive et historique. Avec le couvercle de protection de la batterie vert citron, le designer ajoute une autre couleur des années 90. Ces éléments de personnalisation se marient parfaitement avec l’essence de la Mini originelle. 13 – 17. 9. 2022



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Une pause café avec Koen Claesen
(PDG Van Mossel Belgique et G-D de Luxembourg)
Van Mossel est arrivé-é-é…
Il y a trois ans, le nom ‘Van Mossel’ était quasiment inconnu en Belgique et au Grand-Duché, sauf peut-être comme nom de famille typiquement hollandais. Entre temps, Van Mossel est devenu un acteur incontournable et une véritable notion dans le secteur automobile belge. Van Mossel ne compte pas moins de 107 établissements dans notre pays - concessionnaires, entreprises de carrosserie, centrales d’occasions et sociétés de leasing. Van Mossel couvre 8% du marché belge des voitures neuves, et même 12% du marché luxembourgeois. Koen Claesen (PDG Van Mossel Belgique et Luxembourg) explique comment cela s’est fait et nous parle de la stratégie de l’entreprise.
Nous avons rendez-vous avec Koen Claesen dans les locaux du garage Bruyninx. Ce garage de Hasselt est réputé pour ses produits Stellantis – de Fiat à DS Automobiles. C’est tout un symbole quand on sait que Bruyninx a été le premier groupe de concessionnaires avec GMAN (Opel) à Anvers à être repris par Van Mossel en Belgique. Une reprise réalisée en 2019, l’année où Koen Claesen a quitté son poste chez EY (Ernst & Young), où il était Associate Partner, pour devenir le CEO de Van Mossel Belux. Ce département n’était pas encore très important à l’époque et Koen Claesen s’est donc retrouvé face à un défi de taille. Sa mission était aussi bien délimitée qu’ardue. Il s’agissait d’initier en Belgique et au Grand-Duché la stratégie suivie aux Pays-bas. A noter que dans nos contrées, Van Mossel a réalisé en trois ans à peu près autant qu’aux Pays-Bas en trente ans… “Chez EY, j’avais surtout un rôle de conseil, alors que je rêvais de missions plus exigeantes. Entreprendre, c’est ce que j’ambitionnais avant tout, et c’était précisément le profil recherché par Van Mossel,” nous confie Koen Claesen.

Koen Claesen (PDG Van Mossel Belgique et G-D de Luxembourg) insiste sur le fait que les activités de leasing sont un maillon important de l’ensemble: “cela nous évite d’être dépendants des prix fixés par les sociétés de leasing. Nous avons aussi un meilleur contact avec l’utilisateur final.”
Bruyninx (Hasselt) a été le premier groupe de concessionnaires avec GMAN (Opel) à Anvers à être repris par Van Mossel en Belgique.
Des débuts modestes aux Pays-Bas
Dans son portefeuille Benelux, Van Mossel gère 94.000 véhicules en leasing. Un peu plus de 75000 voitures neuves sont commercialisées chaque année et plus de 63.000 occasions trouvent preneur pendant la même période. On a du mal à imaginer que tout a démarré avec un modeste garage VW à Waalwijk, fondé il y a 73 ans par Wim Van Mossel. Eric Berkhof y entre en apprentissage en 1982, avant de décrocher un CDI deux ans plus tard. L’année 1988 marque un tournant important: le garage Van Mossel connaît des problèmes financiers, à tel point que la faillite menace. Eric Berkhof parvient à récolter des fonds. Soutenu dans sa démarche par Pon, l’importateur de VW aux Pays-Bas, il réussit au final à reprendre l’affaire et conserve le nom ‘Van Mossel’. Eric Berkhof

constate assez rapidement qu’il est très dépendant des sociétés de leasing et que ce sont elles qui fixent les prix. Koen Claesen précise à ce propos: “Eric Berkhof réalise alors qu’il n’a que cinq gros clients, que les marges sont très faibles et qu’il n’a pas - ou très peu - de contacts avec les utilisateurs finaux. Il décide donc de lancer sa propre société de leasing, baptisée Van Mossel Autolease. Soucieux de maîtriser l’ensemble du processus, il souhaitait se lancer dans les réparations, et ouvre donc une entreprise de carrosserie. L’étape suivante était logiquement celle des occasions, ce qui lui permettait de remettre sur le marché les voitures de leasing en fin de contrat. Une stratégie qui a parfaitement réussi puisque dès 2009, il gérait 6 concessions VW-Audi, plus de 8.000 contrats de leasing et 2 entreprises de carrosserie. Lorsque Kroymans se trouve en difficulté quelque temps plus tard, Eric Berkhof rachète J&T Autolease, ce qui équivaut à 15.000 contrats de leasing supplémentaires. Mais pour parvenir à réaliser tout cela, il faut des capitaux, beaucoup de capitaux. En effet, toutes ces voitures en leasing doivent bien être achetées – et donc payées! Ce n’a certainement pas été facile, d’autant que la crise bancaire est bien vite arrivée. Eric Berkhof est finalement arrivé à réaliser tous ses projets, grâce à son ami Ben Mandemakers, devenu co-investisseur. Aujourd’hui encore, le Groupe Van Mossel est aux mains des familles Berkhof et Mandemakers. On pourrait se demander où Ben Mandemakers a bien pu trouver tous ces capitaux? Il faut savoir que Ben Mandemakers est à la tête de DMG (De Mandemakers Groep), une société spécialisée dans les cuisines, qui représente quelques 72 établissements aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. C’est ce capital qui a permis de financer
La carrosserie à Turnhout. Pour chaque région, Van Mossel tient à avoir une entreprise de carrosserie ainsi qu’un point d’ancrage pour le leasing. Van Mossel vise à former un cluster pour chaque marque et chaque région. Chaque cluster a sa propre direction.


les activités de leasing et de réaliser plusieurs reprises - Direct Lease notamment, mais aussi, et pour la première fois, une concession Opel. Tous les bénéfices générés sont immédiatement réinvestis dans la société. Autrement dit: les débuts ont été difficiles, mais une fois que l’affaire marche, on est en mesure d’en assurer le financement et de réaliser des reprises.”
La boucle est bouclée
Koen Claesen insiste sur le fait que les activités de leasing sont un maillon important dans l’ensemble: “cela nous évite d’être dépendants des prix fixés par les sociétés de leasing. Nous avons aussi un meilleur contact avec l’utilisateur final. Les ateliers et les entreprises de carrosserie sont en pleine activité et nous voyons arriver un bon nombre de véhicules que nous pouvons ensuite vendre d’occasion. Les revenus générés par les contrats de leasing sont par ailleurs prévisibles.” Aujourd’hui, Van Mossel représente 25 marques automobiles en Belgique, ce qui ne fait évidemment que renforcer sa position sur le marché du leasing. “Avec une offre aussi large, nous sommes en mesure de proposer une voiture pour chacun. Mieux encore, nous pouvons légitimement nous qualifier de spécialistes de la mobilité. Nous proposons notamment des vélos en leasing,” ajoute Koen Claesen. Van Mossel tient à maîtriser tout le processus de la mobilité privée. C’est pourquoi l’offre a été étendue aux assurances, en collaboration avec Van Breda Risk & Benefits, au financement (Alphacredit, FCA Bank et Van Breda Car Finance) et aux bornes de recharge du spécialiste Blue Corner. “Le client trouve chez nous tout ce dont il a besoin, de A à Z”, ajoute Koen Claesen. Mais ce ne sont pas seulement les chiffres qui comptent pour Van Mossel: “Ce qui est tout aussi important, c’est l’expérience vécue par le client particulier et par l’utilisateur final avec le véhicule en leasing. Après tout, une voiture représente souvent un produit chargé en émotion. Les clients tiennent à voir l’auto, à la jauger. La livraison d’un véhicule – qu’il
soit neuf ou d’occasion – est très importante, car c’est un moment qui compte. Le client tient par ailleurs à être déchargé de tout souci. C’est pourquoi nous proposons tous les services, donc pas seulement le véhicule lui-même mais aussi tout ce qui y est lié – assurances, financement ainsi que – c’est important à l’heure actuelle – les systèmes de recharge des VE ou des hybrides rechargeables.”
Former des clusters
En Belgique et au Grand-Duché, Van Mossel représente 25 marques automobiles. Les premières reprises concernaient les concessions Bruyninx et GMAN; les plus récentes concernent les garages Vereenooghe, avec neuf points de vente et de service. Difficile de trouver une certaine logique dans ce choix à première vue, même si Koen Claesen pense le contraire: “Pour chaque marque, nous cherchons à former des clusters reliés entre eux par région. Quelques exemples à ce propos: du nord d’Anvers en passant par Malines et jusqu’à Louvain et Zaventem, nous possédons aujourd’hui toutes les concessions Ford. Prenons ensuite l’exemple de Peugeot, Citroën et DS: nous étions d’abord représentés avec ces marques à Genk, Hasselt, Saint-Trond et Tongres. Nous avons ensuite étendu ce cluster à Schriek, Diest, Aarschot et Louvain. Pour chaque marque et chaque cluster, nous nous organisons avec un responsable commercial et général, assisté d’un responsable après-vente et finances. Une telle approche génère d’importantes synergies. Pensez plutôt à la comptabilité, aux commandes de véhicules, aux pièces de rechange, à l’équipement de garage, à l’outillage, à la maintenance des bâtiments, au contact avec l’importateur – j’en passe et de meilleures. Nous avons notamment conclu un accord avec Castrol pour l’huile et un autre avec BASF pour les laques. Cela ne nous empêche pas de respecter les fournisseurs que nous conseillent les constructeurs. Ce qui est très important, c’est le fait qu’une seule personne est responsable d’un établissement donné. C’est en quelque sorte l’homme (ou la femme) qui ferme chaque soir les portes de la concession pour être le premier (ou la première) à les ouvrir le lendemain matin. Au sein de ces clusters géographiquement délimités, nous visons à représenter chaque marque dans les principales villes. Pour chaque région, nous tenons par ailleurs à avoir une entreprise de carrosserie ainsi qu’un point d’ancrage pour le leasing. Un autre avantage de ces clusters, c’est que le client n’a plus intérêt à passer chez les différents concessionnaires d’une seule et même marque. En effet, le prix fixé à Diest sera le même qu’à Aarschot.” Nous demandons à Koen Claesen comment il réussit à motiver ces personnes lorsque l’établissement ne leur appartient pas? “Lorsque nous reprenons une concession, nous n’arrivons pas dans les plus brefs délais avec un bus rempli de salariés Van Mossel. Non, nous essayons toujours de maintenir à leur poste un maximum de salariés en service. Il peut s’agir également de l’ancien propriétaire, qui devient alors
D’importantes synergies apparaissent entre les différents garages, notamment au niveau de la comptabilité, de l’équipement de garage, de l’outillage, de la maintenance des bâtiments…

Après une reprise, nous essayons toujours de maintenir à leur poste un maximum de salariés en service.
