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BEBAT CONSTATE UNE FORTE AUGMENTATION DES BESOINS EN PROFILS TECHNIQUES DANS LE SECTEUR DU RECYCLAGE DES PILES ET BATTERIES

Le secteur belge du recyclage des piles et batteries offre de nombreuses opportunités aux talents technologiques

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À l’occasion de la Journée mondiale de l’ingénierie pour le développement durable, Bebat souhaite attirer l’attention sur le besoin croissant de profils techniques dans le secteur. En effet, par l’augmentation exponentielle des piles et batteries sur le marché belge et du besoin croissant de capacités de recyclage, la demande pour ce type de profils se multiplie. Le secteur du recyclage attire de plus en plus les candidats désirant contribuer au développement de l’économie circulaire. C’est pourquoi l’organisation souhaite recruter des ingénieurs et des profils techniques hautement qualifiés afin de renforcer le secteur en Belgique en collaborant aux nombreux projets innovants axés sur le développement durable.

Le recyclage des piles et batteries, secteur de haute technologie

Le secteur du recyclage en Belgique est confronté à de nombreux enjeux. Dans le secteur du recyclage des piles et batteries, les défis augmentent chaque année en raison de leur utilisation croissante sans précédent , tant au niveau domestique qu’industriel. Le développement de la mobilité électrique et l’essor des batteries domestiques en sont un bel exemple. Les connaissances et l’expertise requises pour démanteler et recycler ces piles et batteries usagées n’ont jamais été aussi complexes. La demande de solutions de recyclage augmentant à un rythme tout aussi rapide, le besoin de talents techniques et d’ingénieurs dans le secteur est devenu essentiel. Nele Peeters, Director Marketing, Operations and Innovation chez Bebat : “Bebat est fortement engagé dans l’innovation. Les ingénieurs et les profils technologiques sont indispensables pour prendre de nouvelles mesures afin de collecter et de recycler au mieux et davantage, mais aussi de le faire de la manière la plus écologique possible. Le public n’en a peutêtre pas conscience, mais dans les coulisses, la technologie, l’innovation et l’ingénierie jouent un rôle majeur dans notre travail quotidien.”

Innover pour un développement durable

Le développement durable constituant l’une des principales missions de Bebat, l’organisation entreprend de nombreuses initiatives visant à rendre ses propres activités et le secteur dans son ensemble plus écologiques. Afin d’y parvenir, Bebat fait appel aux talents ayant une formation technologique ou scientifique afin de développer de nombreux projets pionniers et novateurs. Grâce à une conception innovante du produit, Bebat est parvenu à automatiser et à optimiser la collecte des fûts, ce qui a permis une économie d’environ 18 000 kg de CO2 par an. En collaboration avec sa société sœur Sortbat et l’institut de recherche VITO, Bebat travaille également sur plusieurs projets visant à automatiser, pour la première fois, la chaine de diagnostique des batteries industrielles, leur démantèlement ainsi que le tri des batteries portables, et ce grâce à une nouvelle technologie. Bien entendu, la durabilité ne se limite pas à ce domaine d’activité. C’est pourquoi Bebat mise également sur l’expertise de ses ingénieurs pour soutenir d’autres projets passionnants qui contribuent à la fermeture des cycles des matériaux. Par exemple, l’année dernière, l’équipe de Bebat a mis au point un projet innovant en collaboration avec la start-up Sunbat, le constructeur VanHool ainsi que la Région bruxelloise, dans lequel les piles et batteries mises au rebut par les bus électriques sont réutilisées comme batteries stationnaires pour alimenter les systèmes de chargement rapide des véhicules électriques. Par ailleurs, la coopération entre Bebat, BPS Hoogmartens et la Région flamande constitue un projet supplémentaire contribuant également à la durabilité de l’économie. Dans le cadre de cette coopération, les batteries usagées des vélos électriques sont utilisées pour fabriquer les batteries qui alimentent les lampes de chantier, à savoir les lumières orange des panneaux de signalisation.

LEVC

Des taxis londoniens à Bruxelles et dans le Limbourg!

Bram Vanhengel, Sterckx-De Smet: “Grâce à l’expérience que nous avons acquise avec les VE Volvo et Polestar, nous sommes particulièrement bien placés pour réaliser l’entretien et les réparations des LEVC électriques.”

LEVC, la société de production des nouveaux taxis électriques londoniens fait partie tout comme Volvo du groupe chinois Geely et a pour ambition d’exporter jusqu’à 60% de sa production. En Belgique, LEVC est représentée par le groupe Sterckx-De Smet à Bruxelles et alentour et par Celis dans le Limbourg. Bram Vanhengel (Sterckx-De Smet) nous en dit plus à ce propos. L’Angleterre ne se résume pas à sa reine et au flamboyant Boris Johnson. L’Angleterre, ce sont aussi des attractions touristiques telles que Big Ben et Buckingham Palace, mais aussi le ‘mobilier urbain’ typique de Londres: les cabines téléphoniques rouges, sans autre utilité aujourd’hui que celle d’icônes, les bus rouges à impériale, devenus hybrides et – bien entendu - les fameux taxis londoniens. Or ce taxi, baptisé ‘London cab’ ou encore ‘black cab’, est tout à fait dans l’air du temps. Au plan technique, il n’a en effet plus rien à voir avec le fameux FX4, qui a dominé les rues de Londres pendant plus de trois décennies à compter de 1958. La version actuelle est fabriquée dans une nouvelle usine à Coventry par LEVC (pour London Electric Vehicle Company).

Un moteur électrique avec prolongateur d’autonomie

LEVC n’est pas une petite entreprise de seconde zone puisque la société fait partie du géant chinois Geely, ce qui en fait donc une soeur jumelle de Volvo, Polestar, Lynck & Co et Lotus. Le châssis de l’actuel taxi londonien est basé sur le XC90 et l’aménagement intérieur ainsi que le système électronique viennent en grande partie de Volvo. Pour la propulsion, 100% électrique, LEVC a fait appel au fabricant de transmissions GKN. Ce moteur électrique de 150 ch, alimenté par une batterie 31 kW lithiumion de 31 kW peut être rechargé à 11 kW et à 50 kW selon qu’il s’agit d’une borne AC (courant alternatif) ou DC (courant continu). D’après la WLTP, cela se traduit par une autonomie d’environ 100 km (batterie pure). Cela peut sembler peu, mais un petit moteur thermique Volvo trois cylindres et 1,5-litre est également embarqué et fait office de ‘range extender’ (prolongateur d’autonomie). Concrètement, cela revient à dire que la propulsion est toujours électrique, mais que le moteur thermique opère à l’instar d’un générateur lorsque la tension de la batterie est trop faible. De l’énergie est également récupérée lors de la décélération et du freinage. De la sorte, le véhicule LECV émet officiellement 19 g/km de CO2 pour une autonomie théorique de 480 km. La carrosserie est 100% aluminium, ce qui offre une économie en poids de 30% par rapport à l’acier et présente l’avantage d’éviter tout risque de corrosion.

Un ‘van’ très ‘chic’

LEVC propose deux versions: outre l’exécution taxi londonien TX, un utilitaire particulièrement chic (‘van’ en anglais) baptisé VN-5 est catalogué dans nos contrées comme étant une camionnette, donc 100% déductible des impôts. Le VN-5 présente un espace de chargement suffisant pour deux europalettes et sa charge utile grimpe jusqu’à 830 kgs. L’espace de chargement est accessible par une porte coulissante latérale (du côté du trottoir) ainsi que par l’arrière par le biais de deux portes en configuration 60/40. Le TX, soit la version taxi, accueille jusqu’à six passagers en dehors du conducteur. Tout comme c’était le cas dans les taxis d’antan, le conducteur est installé dans un compartiment séparé des passagers par une vitre où seul un petit espace permet de le payer. Les bagages peuvent être déposés à côté du chauffeur et le rayon de braquage est très court, puisqu’il n’est que de 10,1 mètres. L’espace passagers est accessible aux personnes en fauteuil qui est séparé des passagers par une vitre en plastique où seul un petit espace permet de le payer.

LEVC propose également une version ‘van’ ou camionnette.

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