Metropolis N°7 - OCTOBRE- 2012
LE MAGAZINE CHIC ET URBAIN
MENSUEL
GRATUIT
Amparo Sard
LA FUITE EN POINTILLÉS
Mehdi Qotbi
Artiste Multicolore
Y Serious #4 LA CULTURE EN MUSIQUE
Range rover
TESTÉ PAR ANAS EL BAZ
Editorial
Souriez, vous êtes cultivé
B
onjour fidèle lecteur, je me présente je suis la nouvelle voix de Metropolis. Regardez-moi bien droit dans les yeux et répétez après moi « J’aime Metropolis. Metropolis est le plus beau des magazines. Metropolis me rend heureux. ». Votre corps est lourd et vos paupières se ferment. Imaginez que vous êtes confortablement installé dans le plus moelleux des canapés et que vous tenez entre vos mains le septième numéro de Metropolis. Oubliez les navets cinématographiques dignes d’une série Z, effacez les caricatures des magazines opportunistes. Zara Kadiri Tout ceci est loin, bien loin, il n’y a plus rien entre zara.kadiri@gmail.com vous et votre magazine préféré… Vous sentez comme une envie irrésistible de dévorer l’interview exclusive de Mehdi Qotbi, petit garçonnet de Takaddoum devenu grand peintre et président de la Fondation nationale des musées. Maintenant, laissez vous tenter par les coulisses de l’événement trendy et underground, la Y Serious Party numéro 4… Oui voilà, votre esprit se remplit d’images, de sons, de beauté. Continuez et partez à la découverte d’Amparo Sard et de son monde tout en pointillés, laissez ses sculptures vous raconter leur histoire… Tout à coup, vous entendez un autre murmure, celui du souffle du Bosphore qui vient vous caresser le visage et vous décidez de partir en excursion dans Istanbul la bien-aimée. Tout en finissant votre loukoum, votre regard est accroché par un Range Rover et votre rêve de vous faire une virée à la James Dean va enfin se réaliser. C’est ça Metropolis, c’est un savoureux mélange de musique électronique, d’arts visuels, de voyage et de plaisir, le tout en compagnie d’une foule «chic et urbaine». Souriez, vous êtes cultivé.
C’est ça Metropolis, c’est un savoureux mélange de musique électronique, d’arts visuels, de voyage et de plaisir le tout en compagnie d’une foule «chic et urbaine» OCTOBRE 2012 / NUMERO 7
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N° 7 - Octobre 2012
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12 06 Actualité 14 Une heure avec…
38 BD 38 Mode & shopping
MEHDI QOTBI EPICURIEN PAS MONDAIN, ENTRE ART ET POUVOIR
NEWS MODE ATLANTIC
22 Spectacle ART + MUSIC Y SERIOUS #4
26 Cinoche 28 Livresse 30 DVD - Music 32 Acteur culturel "LA FUITE EN POINTILLÉS"
34 Actu Culture 36 Agenda 4
Metropolis NUMERO 7 / OCTOBRE 2012
48 On s'évade TURQUIE ISTANBUL : LA BIEN AIMÉE...
52 Fooding LES AFTERWORKS DE CASABLANCA
54 Auto ESSAI : RANGE ROVER EVOQUE SD4
58 Moto MODS MOTOR L’ESPRIT VINTAGE RESSUSCITÉ
60 Hi-tech 64 Com d'entreprise
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LE MAGAZINE CHIC ET URBAIN
Directeur général Julien Casters julien.metropolis@gmail.com Directeur de publication Othmane Médiouni omediouni@gmail.com Rédactrice en chef Zara Kadiri zara.kadiri@gmail.com Journalistes Yasmina Lahlou Maria Aouad John Toutain Jalal Boukhari Dounia Z. Mseffer Directeur artistique Assila Zouheir advertiz2010@gmail.com Styliste Sayli
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Webmaster Mustapha Choukrallah El Idrissi mchoukrallah@metropolis.ma Conception Graphique et Maquette Zouheir Assila Correction Selma Gourari Photographe Wahid Tajani Imane Djamil Standard Salma Zouak Comptabilité Abdelillah Mohcine Crédits Photos istockphoto – AFP Distibution Scala Média
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Metropolis est édité par: CASTERS-LAMBERT MEDIA 59, Bd Zerktouni 6ème étage N° 18 - Casablanca Tél/Fax : 0522 20 09 28 www.metropolis.ma Dossier de presse 52/S 2011 Dépôt légal : 2012 PE 0024 ISSN : 2028 - 7445 Ce numéro est tiré à 15 000 exemplaires OCTOBRE 2012 / NUMERO 7
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C’EST DE L’ACTU
WTCC. Mehdi Bennani au GP des EtatsUnis. Le pilote marocain Mehdi Bennani (Pro team/ BMW) participera au Grand Prix des EtatsUnis, qui sera disputé le week-end prochain sur le circuit de Sonoma à San Francisco (Californie), pour le compte de la 9ème manche du championnat du monde-2012 des voitures de tourisme (WTCC). Cet événement sera retransmis en direct dans une centaine de pays par plus de 75 chaînes de télévisions (+360 millions de téléspectateurs).
THEATRE.
Fragments D'Argile - Gilgamesh
Inspiré de l’épopée de Gilgamesh, personnage mythologique de l’antique Mésopotamie et roi de la cité d'Uruk au IIIe millénaire avant notre ère, ce spectacle vivant mêle musique, danse et chant. Produite par l’association culturelle Le Phœnix, en partenariat avec le Théâtre National Mohamed V de Rabat et le Ministère de la Culture, la pièce de théâtre « Gilgamesh » est une réflexion sur la mort et le caractère éphémère de l’Homme. Le texte et la mise en scène sont de Tarek Riahi, la chorégraphie de Faïza Talbaoui. Après les représentations, de mars à juin dernier, dans les villes de Rabat, Meknès et Casablanca, la troupe va prochainement entamer sa tournée automnehiver 2012 : à Casablanca le 18 octobre prochain au Complexe Culturel Hassan Skalli ; à Marrakech le 19 octobre au théâtre Daoudiates ; à Fès le 29 novembre au théâtre Al Hourria ; à Meknès le 30 novembre 2012 au théâtre El Menouni. Toutes ces représentations débutent à 20h00.
"Shem’s Publicité lance l’opération « Chrini ». Promotion des petits commerces avec Chrini. Pour soutenir les petits commerçants et artisans pendant le ramadan, Shem’s publicité propose de mettre à leur service des outils de communication réservés aux grandes enseignes. Ce concept novateur se nomme «Chrini» et vise à donner aux petits commerçants et artisans une meilleure visibilité. Cette opération leur permet d’élargir leur clientèle en se faisant mieux connaître auprès des consommateurs. Shem’s propose ainsi à cette fin, d’offrir des supports numériques tels que des films publicitaires qui seront diffusés sur une page Facebook dédiée à cet effet.
Notation. Standard & Poor’s salue la note du Maroc. De tous les pays de la région nordafricaine, il n'y a que le Maroc qui se distingue par sa note souveraine. Le constat est celui de Standard and Poor's dans sa deuxième lettre sur les perspectives en Afrique. Le document confirme l'investment grade du Maroc avec notamment une note de BBB- et des perspectives stables. Rappelons que l'agence passe actuellement au peigne fin l'économie marocaine en vue d'une nouvelle notation à venir.
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Bien que n'ayant ouvert que récemment au Maroc, nous avons reçu un acceuil très positif et chaleureux de la communauté marocaine Rana Shaheen, Directrice Communication i i de Starbucks Coffee de la région MENA
Casablanca. Plus de 6.200 véhicules verbalisés en une semaine. Un total de 6.244 véhicules a été verbalisé, durant une semaine entre les 31 août et 7 septembre, dans la Wilaya de Casablanca, ont indiqué, samedi, des responsables de la circulation dans la métropole. Il a été procédé au retrait de 1.851 documents (permis de conduire et certificats d'immatriculation), a relevé le commandant de l'état major de la circulation à Casablanca Mohamed Al Almaoui, lors d'un point de presse pour présenter les grandes lignes de la stratégie suivie en matière de circulation et de roulage.
Energies. Jusqu'à 'à 9 milliards de dollars à investir dans le solaire. La construction de cinq parcs solaires au Maroc à l'horizon 2020, l'objectif du royaume, pourrait coûter jusqu'à neuf milliards de dollars, a déclaré mardi à l'AFP le vice-ministre de l'Energie, qui s'est dit confiant sur son financement. Notre objectif est qu'en 2020, 42% de notre production énergétique provienne d'énergies renouvelables, dont 14% du solaire, a souligné Mohammed Zniber en marge d'une conférence internationale sur l'énergie solaire à Marrakech
Sport. Zaki écarté, Rachid Taoussi est le nouvel entraineur des Lions de l’Atlas Finalement, c’est Rachid Taoussi qui a été choisi pour succéder à Eric Gerets à la tête du onze national. Une décision qui a recueilli l’adhésion de tous les membres du bureau de la Fédération Royale de Football, réunis dans l’aprèsmidi du samedi 22 septembre. Dès le mercredi dernier, le nom de Taoussi, actuellement entraineur des FAR, commençait à prendre une avance sérieuse sur son rival Badou Zaki, en course, également, pour le même poste aux côtés de Aziz Amri et M’Hamed Fakhir, respectivement coatchs du Moghreb de Tétouan, champion du Maroc durant la saison dernière, et celui du Raja de Casablanca.
Chiffre
du mois Jeux Paralympiques-2012. Retour triomphal à Casablanca de l'équipe marocaine. Un accueil des plus chaleureux a été réservé, mardi soir à Casablanca, à la sélection marocaine ayant participé avec brio aux 14è Jeux Paralympiques-2012 de Londres (29 août - 9 septembre). Les trois médailles marocaines d'or ont été remportées par Najat El Garaâ (lancer du disque F40), El Amin Chentouf (5000m T12) et Azeddine Nouiri (lancer de poids F34), alors que les trois en bronze ont été gagnées par Mohamed Amguoun (400 m T13), Abdelillah Mame (800 m T13) et Najat El Garaâ (poids F40).
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le nombre de marocains qui sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin août dernier. Notons que les Marocains demeurent au 1er rang des travailleurs étrangers extracommunautaires inscrits à la sécurité sociale, suivis des immigrés Equatoriens, Colombiens et Chinois. OCTOBRE 2012 / NUMERO 7
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C’EST DE L’ACTU Cinéma. Le film marocain "Androman, de sang et de charbon" primé lors du festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie. La Marocaine Jalila Tlamssi s'est vue attribuer mardi soir au 28ème Festival du Film méditerranéen d'Alexandrie le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans le film "Androman, de sang et de charbon" du réalisateur Azelarabe Alaoui. Ce prix est revenu à l'actrice Jalila Tlamssi pour son rôle dans ce long-métrage marocain, qui a pris part à la compétition officielle de ce festival aux côtés de 12 autres productions représentant notamment la Turquie, la Bosnie, la Tunisie, l'Espagne, la France, l'Iran, la Grèce, l'Italie et l'Egypte.
Cinéma. Le Maroc représenté par 4 films au Festival du film arabe de Malmo.
High-tech. Apple dévoile l'iPhone 5, Plus mince et prêt pour la 4G. Apple a dévoilé officiellement mercredi l'iPhone 5, une nouvelle version de son "smartphone" vedette censée lui permettre de mieux résister à une concurrence de plus en plus vive. Le nouveau modèle, le plus mince et le plus rapide jamais conçu par Apple selon Phil Schiller, le directeur marketing du groupe, est doté d'un écran "retina" de 4 pouces (10,16 centimètres), plus grand que celui du modèle actuel, et il est compatible avec la nouvelle norme mobile à très haut débit LTE. Son poids (112g) est inférieur de 20% à celui de l'iPhone 4S, le modèle le plus récent actuellement sur le marché, a précisé Phil Schiller lors d'une conférence de presse à San Francisco.
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Quatre films représenteront le Maroc lors de la 2è édition du Festival du film arabe, prévue du 28 septembre au 5 octobre prochain à Malmo en Suède. Il s'agit d'"Al Mansiyoune" (Les oubliés de l’histoire) de Hassan Benjelloun dans la catégorie des longs métrages, "Salam ghorba" de Lamia Allami et " Al Om " (Maman) de Abdelilah Zirat dans les courts métrages et "Honna, Itirafat layliya" (Elles, confessions nocturnes) de Ferdaous Ait Laghdir dans la catégorie des documentaires.
DERNIÈRE MINUTE
Social Media. Twitter fait peau neuve. Twitter a dévoilé, mardi, une série d'améliorations, portant sur le design, une nouvelle application pour l'iPad et de nouvelles versions pour les autres appareils mobiles. "À partir d'aujourd'hui, vous pouvez rendre votre présence sur Twitter plus significative grâce aux nouveaux profils Twitter", a annoncé le blog du réseau social. "Téléchargez une nouvelle photo d'en-tête sur les applications mobiles pour iPad, iPhone et Android sur twitter.com, et la même image apparaîtra dès que quelqu'un visite votre profil sur le Web ou sur ses applications. Vous pouvez télécharger votre photo d'en-tête, qui apparaîtra au-dessus de vos tweets, pour vous exprimer immédiatement, n'importe où", a précisé Twitter.
Huawei : La 4G présentée à Casablanca Huawei, leader en solutions technologiques 'nouvelle génération' accueille les 18 et 19 septembre à Casablanca, la Caravane mondiale consacrée à la technologie Mobile Haut Débit baptisée 'Mobile Broadband Roadshow'. Durant cette étape, l’équipementier chinois présentera à ses partenaires, opérateurs Télécom, à l’Agence Nationale de Régulation des Télécommunications (ANRT), aux autorités et institutions marocaines les dernières innovations en termes de solutions Haut Débit Mobile (4ème Génération).
Exposition. Le photographe Nour Eddine Tilsaghani expose ses œuvres à Marrakech. Une exposition de photographies de l'artiste photographe et vidéaste Nour Eddine Tilsaghani se poursuit jusqu'au 30 septembre prochain à Marrakech, sous le signe "Fragments de clichés amoureux". Visible aux cimaises du musée de l'Art de Vivre de la cité ocre, cette exposition offre l'occasion aux visiteurs de découvrir et d'apprécier une vingtaine de photographies prises en couleurs et en noir et blanc et qui reflètent différents paysages et coins des villes de Marrakech et d'Essaouira.
C’EST DE L’ACTU
Halal. Le Maroc arrive en force sur le marché du Halal. ` VITAMEAL BABY est le fleuron marocain de l'industrie agro-alimentaire Halal. Cette marque est détenue par la société Agro-Food Industrie située à Marrakech, depuis 2004. C’est le numéro un mondial de la filière agro-alimentaire HALAL, dans l’alimentation bébé avec sa marque VITAMEAL Baby créée en 2010. Dernièrement, VITAMEAL Baby a élaboré une gamme de petits pots 100% FRUITS spécialement destinée à l’alimentation des enfants à partir de 4 mois. Ces divers produits sont exportés vers une quinzaine de pays. La marque VITAMEAL Baby satisfait aux normes internationales si bien qu’elle fait la fierté de l’entité AgroFood Industrie en la couronnant de deux nouvelles certifications: l’ISO 22000 et l’IFS Niveau Supérieur.
PHOTO DU MOIS Le Prince Moulay Hicham arrivant au tribunal d'Aïn Sebaâ. Accompagné de son avocat Abderrahim Berrada, le prince a créé une première au Maroc, en assistant à l'ouverture du procès qu'il a intenté au député USFPéiste Abdelhadi Khairate, après que celui-ci l'ait accusé à Beni-Mellal de détournement de fonds.
Pétrole. Pura Vida Energy creuse les pistes pétrolières au Maroc. Combien représente le potentiel pétrolier au niveau du site de Mazagan ? C'est pour répondre à cette question que la compagnie Pura Vida Energy a commencé à recueillir des échantillons de fonds marins au large des côtes marocaines. Selon les premières estimations, le potentiel pétrolier du permis de Mazagan s’élèverait à 3,2 milliards de barils de pétrole. Néanmoins, l'échantillonnage devrait être terminé avant fin septembre et les résultats préliminaires devraient être disponibles vers la mi-octobre.
Film islamophobe : Une actrice porte plainte contre le producteur Une actrice ayant participé au film antiislam 'L'Innocence des musulmans', qui a provoqué des violences meurtrières dans plusieurs pays arabes, a porté plainte à Los Angeles contre son producteur, affirmant avoir été trompée sur les intentions du film. Cindy Lee Garcia, 1ère actrice du film à s'être fait connaître après l'explosion des violences le 11 septembre, qui ont provoqué la mort de plus de 30 personnes dont l'ambassadeur américain à Benghazi (Libye), porte plainte pour invasion de la vie privée, fraude, calomnie et volonté de nuire. La plainte, déposée devant la Cour supérieure de Los Angeles, vise Nakoula Basseley Nakoula, un copte (chrétien d'Egypte) de 55 ans résidant près de Los Angeles, qui a reconnu avoir aidé à la fabrication du film et qui avait été condamné en 2010 pour fraude bancaire, écopant de 21 mois de prison. L'actrice affirme que les acteurs du film, une production amateur et grossièrement doublée, ont été trompés et ont participé au tournage sans connaître son intention véritable.
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UNE HEURE AVEC …
MEHDI QOTBI
Epicurien pas mondain
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Entre art et pouvoir
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UNE HEURE AVEC … Nommé récemment par le roi Mohammed VI à la tête de la toute nouvelle Fondation nationale des musées, l’artiste-peintre est amené à délaisser quelque peu ses pinceaux pour s’atteler à un ambitieux chantier : restructurer, moderniser et valoriser le patrimoine culturel marocain. Vaste programme ! Il dévoile à Metropolis les grandes lignes de sa stratégie, la mission de la Fondation et les projets en cours de réalisation. Mais pas seulement… Mehdi Qotbi se confie aussi sur des questions plus personnelles. PA R YA S M I N A L A H L O U - P H O T O : WA H I D TA J A N I
Metropolis : D’où vous vient cette fascination pour les femmes ? Sont-elles des muses qui ont une place dans vos toiles ?
bonheur, j’ai un groupe d’amis fidèles, on se voit, on se reçoit. Je choisis les gens avec qui j’ai envie d’être, et c’est un privilège.
Mehdi Qotbi : L’artiste a une sensibilité particulière, à la fois féminine et masculine. J’ai besoin de la femme, de sa proximité ; j’ai besoin de poser mon regard sur la beauté. Tout au long de mon existence, les femmes ont joué un rôle extrêmement important. Enfant, déjà, je préférais m’amuser avec mes voisines plutôt qu’avec mes voisins. Artistiquement, dans quasiment tout mon travail, il y a des ondulations qui peuvent tout à fait rappeler les courbures féminines.
M. Comment conciliez-vous le temps de peindre avec celui de la présidence de la Fondation nationale des musées ? MQ. La peinture est ma respiration au quoti-
M. D’où vous vient cette fascination pour le pouvoir et ses sphères dans lesquelles vous gravitez ? MQ. Je n’ai jamais eu aucune fascination pour le pouvoir. Autant pour les femmes, c’est vrai, autant pour le pouvoir, jamais. Certes, je gravite dans le pouvoir parce que beaucoup de choses peuvent être résolues à travers lui. Il est normal de composer avec les uns et les autres, et beaucoup de belles amitiés peuvent naître au sein du pouvoir. Mais je privilégie toujours la personne avant la fonction ou le statut. C’est d’abord l’humain qui m’importe, et c’est d’ailleurs pour cela que je perpétue une fidélité. Je continue d’entretenir une relation d’amitié avec des personnes même lorsqu’elles ne sont plus au pouvoir.
M. Beaucoup de gens disent que vous êtes un dandy mondain. Vous assumez ou bien vous niez ? MQ. J’accepte le mot dandy parce que j’aime la vie. Je suis un épicurien, un gourmand de l’existence et de tous ses délices. Un mondain, non. Certes je l’ai été par le passé, mais aujourd’hui ce sont les mondanités qui me cherchent, et je les fuis. J’étais ravi lorsque l’on m’invitait parce que j’avais besoin d’exister. Ce n’est plus le cas. J’ai besoin de solidité, de profondeur. Je n’ai plus envie de superficialité. Aujourd’hui, pour mon
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dien, elle m’est vitale. J’essaye donc de trouver le temps. Chaque instant volé, parfois au détriment de mon sommeil, est consacré à ma peinture. Ce n’est pas toujours évident, surtout en ce moment où nous sommes en train de mettre en place la structure de la Fondation.
La peinture est ma respiration au quotidien, elle m’est vitale. J’essaye donc de trouver le temps. Chaque instant volé, parfois au détriment de mon sommeil, est consacré à ma peinture. M. Quelles sont vos priorités à la tête de la Fondation ? MQ. Je préfère dire « nos » priorités car nous sommes une équipe. Sa majesté a placé la culture comme l’une de ses priorités essentielles, je vais donc essayer d’être à la hauteur de la mission qu’il m’a confiée. Aujourd’hui nous sommes une équipe structurée, travaillant en bonne intelligence avec le ministre de la Culture MohamedAmine Sbihi qui est un homme de grande qualité. Pour le moment, nous n’avons pas encore la plénitude de nos fonctions car l’étape décisive du transfert de gestion des
musées vers la Fondation [qui relève actuellement du ministère de la Culture] n’est pas encore effective. Cela n’empêche pas la Fondation d’être d’ores et déjà opérationnelle, avec une équipe en place, un budget et des procédures. Concernant mes priorités, j’ai d’abord l’intention de réunir tous les responsables des musées car on ne peut travailler que main dans la main. Je ne peux pas décider seul mais en concertation avec les gens qui sont sur le terrain. Aux directeurs de musées, qui travaillent depuis des années avec peu de moyens, je leur dis que nous verrons ensemble comment rendre les musées plus accessibles et plus attractifs, ouverts au plus grand nombre de marocains.
M. A titre de comparaison, la France compte 5000 musées, le Royaume 13. L’infrastructure culturelle est quasi-inexistante au Maroc. Comment comptez-vous pallier à ces carences sachant que les moyens financiers sont limités ? MQ. Nous sommes en train de mettre en place des modes de coopération avec d’autres fondations et d’autres structures à l’étranger qui peuvent nous soutenir. Il faut néanmoins être conscient que la situation économique actuelle limite nos possibilités et nos perspectives. Nous nous tournons donc vers le privé qui a un rôle très important à jouer à nos côtés. La culture est un domaine passionnant, tout le monde le comprend et est prêt à donner pour cela.
M. Y-a-t-il une culture propre et une culture sale ? MQ. Bien sûr que non ! Il n’existe qu’une seule culture. Celui qui prétendrait l’inverse raviverait des fractures ou des cassures dont notre société n’a certainement pas besoin. La polémique autour de l’art propre/l’art sale est un faux débat qui commence déjà heureusement à s’essouffler. Je pars du principe qu’il faut chercher ce qui peut rapprocher les gens plutôt que les diviser.
BIO EXPRESS Mehdi Qotbi est le peintre de la calligraphie arabe. Il est aussi un homme de réseau et influent lobbyiste, fondateur du Cercle d’amitié franco-marocain qui oeuvre au rapprochement entre les deux pays. Il a reçu la légion d’honneur des mains de Jacques Chirac en 2000, puis a été honoré Commandeur des arts et des Lettres par le ministre de la Culture et de la communication Frédéric Mitterrand en 2011. Il a été nommé président de la toute nouvelle Fondation nationale des musées en décembre dernier par le Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
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M. Selon vous, quel rôle devrait jouer la culture auprès des Marocains ? MQ. Le Maroc est une terre de tolérance, de dialogue, de respect de l’autre, où l’Islam se conjugue avec le respect. La culture peut jouer un rôle dans le renforcement de la compréhension des uns et des autres. C’est à cause de l’ignorance de leur culture que les gens ne se respectent pas. Nous sommes un pays jeune qui n’a que 55 ans d’existence réelle dans la modernité, c’est-à-dire depuis la fin du protectorat.
M. Comment comptez-vous attirer les visiteurs dans les musées ? MQ. Je souhaiterais, entre autres, mettre en place la gratuité dans tous les musées deux jours par semaine, le vendredi et le samedi, afin que les gens prennent l’habitude d’aller au musée, que cela devienne chez eux un réflexe. C’est un devoir que de rendre ces lieux accueillants. Nous allons réaliser une vraie scénographie, concevoir une muséologie intelligente, avec l’appui de partenaires et de mécènes à travers le monde. Je dis toujours à nos interlocuteurs occidentaux : « Aideznous à comprendre un domaine que nous ne maitrisons pas. » La France, par exemple, est un véritable musée à ciel ouvert, partout, à chaque coin de rue. Au Maroc, nous sommes en train de nous approprier les moyens de valorisation de notre culture et de notre mémoire.
M. Vous affirmez volontiers être un facilitateur, un conciliateur. Or vous vous exposez forcément aux critiques. Comment le personnage public
que vous êtes gère-t-il cela ? MQ. J’accepte bien évidemment les critiques. Pour parer à celles-ci, j’ai trouvé la solution : je ne prends aucune décision personnellement, mais toujours en concertation avec mon équipe. Il y aura également des instances consultatives indépendantes, composées d’experts marocains et étrangers, de gens qui connaissent bien l’art marocain. Mon ami Michel Jobert, alors secrétaire général de l’Elysée sous Georges Pompidou, m’a raconté que c’est un jury indépendant qui a choisi la proposition architecturale de Renzo Piano et Richard Rogers pour Beaubourg. Le président dit alors à Michel Jobert, « Ouh la la ! On va se faire taper sur les doigts », car le bâtiment risquait de ne pas être au goût de l’époque. Pompidou ajouta « mais j’ai nommé une commission qui l’a choisi et de ce fait je dois respecter son choix. » C’est aussi ce que je ferai, sans jamais déroger là-dessus.
M. Vous avez été nommé président de la Fondation nationale des musées par le Roi Mohammed VI. Etes-vous un ministre de la Culture bis ? MQ. Le ministre de la Culture coiffe toute la culture dans sa globalité. Pour ma part, Sa Majesté m’a chargé d’un domaine précis : les musées. Ce qui ne représente qu’un segment de la culture.
M. Vous avez été décoré de la Légion d’honneur des mains de Jacques Chirac dont vous avez été proche… MQ. C’était quelqu’un, je dis c’était car sa
mément diminué, et je n’espérais qu’une chose, ne jamais le revoir pour garder intacte l’image de lui. Le hasard a fait que je l’ai rencontré dernièrement dans un café parisien. Sa fille Claude est venue me saluer, mais lui ne m’a pas reconnu. C’était une grande peine pour moi de voir cet homme si grand diminué, avoir de la difficulté à marcher. Comme Joséphine Baker, il avait deux amours : la France et le Maroc. Jacques Chirac aimait profondément notre pays.
M. Continuez-vous d’oeuvrer comme lobbyiste au rapprochement entre la France et le Maroc ? MQ. Oui. J’ai simplement passé le relais à une nouvelle équipe avec laquelle je reste en contact permanent. Je garde la présidence d’honneur du Cercle d’amitié franco-marocain dont nous fêtons bientôt les vingt ans d’existence.
M. Quel regard portez-vous sur votre vie depuis votre enfance dans le quartier populaire de Takaddoum, à Rabat ? MQ. J’ai été comblé au-delà de ce que je pouvais imaginer. J’ai eu tout ce qu’un homme peut désirer avoir. Les femmes que je rêvais de toucher, les hommes politiques que je rêvais d’approcher, mes toiles figurent dans plusieurs musées, les plus grands écrivains et critiques ont écrit sur moi, et, aujourd’hui, Sa Majesté me confie l’une des plus belles missions dont on puisse rêver. Je ne peux que rendre grâce à Dieu. J’espère surtout rendre un peu de ce qui m’a été donné.
maladie - qui n’est plus un secret - l’a énor-
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UNE HEURE AVEC … Sa majesté Le Roi Mohammed VI nomme Mehdi Qotbi président de la Fondation nationale des musées le 19 décembre 2011 `
Le président de la Fondation nationale des musées Mehdi Qotbi est reçu avec son équipe par le chef du Gouvernement Abdelilah Benkirane le 10 septembre 2012
L’AGENDA : Octobre 2012 : Inauguration du siège de la Fondation nationale des musées à Rabat. Début 2013 : Inauguration du Musée national d’art moderne et d’art contemporain de Rabat. Avril - mai 2013 : Exposition à l’Institut du monde arabe. Automne 2014 : Exposition au musée du Louvre, dans la nouvelle salle du département des arts de l’Islam : « Le Maroc fondateur d’empires, des Idrissides aux Mérinides »
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Art + Music Y Serious #4 Share/Create/Enjoy PAR ZARA KADIRI
Samedi 13 Octobre 2012 àA partir de 17h
Qui a dit qu’il ne se passait rien au Maroc ? Depuis quelques années déjà, une délicieuse vague de musique électronique s’est abattue sur le plus beau pays du monde en arrachant tout sur son passage… … Fini les soirées en boîte où le challenge le plus fou était de poser le plus grand nombre de bouteilles ! Fini de s’enfermer dans un espace et une faune à l’hygiène et à l’odeur douteuse ! Oui mes sœurs, oui mes frères, nous avons été entendu, nous sommes enfin sauvés ! Dorénavant vos cinq sens seront mis à contribution avec des lieux intelligents, des visuels époustouflants et une musique transcendante. Nous sommes allés à la rencontre d’un de ses ambassadeurs de la fête, un sauveur de tympan et un gourou du son : Yacine. Voyageur, photographe, DJ mais aussi co-fondateur des soirées « Y Serious ? » (littéralement « Pourquoi sérieux ? ») Yacine a décidé mettre son petit grain de sel épicé dans la tambouille électronique marocaine. Quand on a su que le beau brun et son équipe s’apprêtaient à prendre d’assaut un hangar entre Rabat et Casablanca, on a voulu en savoir plus…
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Metropolis. Depuis quand les soirées « Y Serious ? » existent elles ? Yacine. La première édition s’est tenue au Mooi Club à Marrakech le 30 Décembre 2011. Depuis on en a organisé 2 autres… Pas mal non ? M. Tu peux nous expliquer le concept et nous dire pourquoi tu les as lancées ? Y. Le concept est parti d’un constat assez simple : il n’existait pas de soirées qui alliaient a la fois une musique électronique de qualité, des projections visuelles subliminales, le tout dans un cadre hors du commun. La « Y Serious ? » est depuis sa conception, un rendez-vous artistique. Fortement inspiré des plateformes artistiques New Yorkaises, nous avons essayé d’y apporter une touche personnelle. La scène alternative au Maroc ne cesse de grandir avec dans ses rangs de très bons artistes de musique électronique et d’art visuel… Il était temps de faire converger toutes ces tendances. Nous avons axé nos soirées sur un son plutôt underground avec des artistes visuels qui ne trouvent toujours pas assez d’espace pour s’exprimer au Maroc. Les trois premières éditions à Marrakech ont été réussies avec des Djs et VJs internationaux bookés spécifiquement pour ces soirées. Ces premières éditions nous ont confirmé que la musique à un pouvoir fédérateur : nous avons réussi à toucher un large public… et créer le buzz ! M. Qui est assez fou pour collaborer avec toi ? Y. On a créé le concept avec une amie intime Norya Nemiche de Marrakech. Récemment on a reçu l’aide d’une personne, qui souhaite rester anonyme, qui nous apporte un énorme soutien logistique de part son expérience dans le domaine. Je le salue au passage, il se reconnaitra ! A part ca on collabore avec les Djs locaux, les propriétaires des lieux… On essaye de garder des relations saines avec tout le monde. Il y a beaucoup à faire sur la scène électronique marocaine et on gagne beaucoup plus à travailler ensemble. Metropolis : Parle-nous de celle du 13 octobre. Y. La prochaine va se tenir le 13 Octobre 2012 à Skhirat, au Playland, dans un hangar qui est normalement réservé au paintball. Le nombre de places sera limité, justement pour garder une ambiance intimiste. C’est l’endroit idéal pour notre
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CULTURE Spectacle soirée compte tenue de son originalité. C’est une ambiance de guérilla urbaine qui y règne, avec des murs détruits, des traces de balles partout, des graffitis… Nous avons prévu d’aménager la salle avec des projections visuelles de qualités et une sonorisation à haute fidélité et ça promet d’être assez spectaculaire. L’horaire est particulier : de 17h00 à 1h00. Nous trouvons plus sympathique et agréable de faire la fête en fin de journée et début de soirée, l’ambiance est plus détendue ! Il y aura de quoi se restaurer sur place avec deux excellents restaurants. Nous allons aussi mettre à disposition des navettes au départ de Rabat et Casablanca pour que les gens puissent se rendre sur les lieux sans se soucier du transport. Le lineup sera composé d’artistes marocains mais qui évoluent à l’étranger et les projections visuelles assurées par l’artiste montante Zineb Andress Araki. Je ne vous en dis pas plus, rendez vous sur le groupe Facebook. A 100 DH le ticket en prévente, ce sera certainement le meilleur investissement de la rentrée ! M. Qui est ton public ? Y. On ne discrimine pas. C’est l’amour de la musique et la recherche de ces moments de joies qui doivent pousser les gens à venir à nos soirées… Et je pense que ça interpelle tout le monde. La musique électronique, le Djing, les projections sont des arts à part entière. Des gens de tous horizons, âges et gouts musicaux confondus, peuvent s’y retrouver. M. Pourquoi penses-tu que ce genre d’évènement n’apparaît que maintenant ? Y. Il y en avait d’autre avant que nous ne commencions. Nous nous entendons bien avec tous les labels de soirées sur la place. Notre but c’est de monter des évènements de qualité sans lésiner sur les moyens. Les clubbeurs marocains apprécient un service de qualité ; quand ils voient que vous leur donnez, ils le rendent bien. C’est eux qui nous poussent à continuer et à nous dépasser dans l’organisation de ces rendez-vous. A cela vient s’ajouter l’accès direct à la musique, la recherche d’un échappatoire à un quotidien parfois difficile et surtout une émancipation des âmes. M. La fête est-elle la même à Casa, à Rabat et à Marrakech ? Y. C’est clair que non, on y fait partout la fête différemment. Ce qui est génial c’est quand on a des gens de toutes ces villes qui nous rejoignent pour nos soirées. Le mélange est super, et c’est dans ce brassage qu’on trouve notre bonheur.
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M. Quelle sera ta prochaine étape… gourou ? Y. La prochaine étape personnelle c’est la production. Ca va être difficile de mixer ça avec ma vie professionnelle, mais c’est quelque chose qui me tient vraiment a cœur. Pour les « Y Serious ? » on est toujours à la recherche de sponsors pour pouvoir ramener d’autres artistes électroniques incontournables de la scène mondiale. Nous sommes convaincus que nous sommes jusqu’au cou dans une révolution musicale au Maroc et que les gens ont des goûts de plus en plus raffinés. La jeunesse est à la recherche de nouveaux terrains d’expression… Je pense qu’on arrivera a programmer au moins 6 soirées pour la saison 2012/2013.
M. Si je te donnais carte blanche, un crédit
illimité, et la possibilité de faire et de ramener qui tu veux, à quoi ressemblerais l’évènement marocain de tes rêves ? Y. Il me faudrait 3 vies pour monter le projet (rires) ! Un évènement à taille humaine ? Je préfère les petits évènements intimes plutôt que les grosses machines… Il y a un magnifique théâtre abandonné à Tanger qui s’appelle Cervantès, construit au début du siècle mais qui tombe en ruine. Ca aurait été génial de pouvoir y organiser un mini festival de 3 jours avec des DJ comme Ricardo Villalobos, Paul Kalkbrenner, Layo & Bushwaka (la liste est longue) avec des projections en « mapping » comme le dernier spectacle d’Amon Tobin… les bénéfices seraient reversés à la restauration de cet édifice qui fait partie de notre patrimoine culturel. Oui c’est un rêve, mais sait-on jamais !?
Les artistes Secret 47 (Yacine). Ayant partagé les platines avec des noms tel qu’Anja Scnheider, Oxia, Johnny D ou encore Steve Lawler, Yacine a fait ses armes en Europe de l’Est, à Belgrade plus précisément ou il a été imprégné d’un style électronique très particulier. Co-fondateur de la Y Serious?, il porte une attention toute particulière au voyage musical qu’il orchestre derrière sa table de mixage. Avec lui le voyage est assuré et le plaisir ressenti a quelque chose d’envoutant. Du bout de ses doigts il parvient à maitriser les pulsations du coeur de son public, d’une caresse il l’accèle, d’une tape il le ralentit. Ses mixs suintent de sons concupiscents, de rythmes luxuriants et de tempo sensuel. Ce n’est pas pour rien que les filles se mordent les lèvres quand elles écoutent Secret 47... La Baronne: Djette franco-marocaine ayant cultivée son talent musical dans les meilleurs boites de Barcelone. Elle apporte une touche «alternative» a tout ce qu’elle fait. Artiste dans l’âme, elle aime le partage et elle le fait à travers sa signature electro si distincte et son style si particulier. Devenue un personnage incontournable de la scène marocaine, avec la Baronne vous êtes sûr d’obtenir le traitement royal que méritent vos oreilles. Avec élégance et distinction, elle saura vous titiller le cerveau et vous faire bouger comme jamais. Serviteur, Madame la Baronne ! Kali G: Khalil Belmallem aka KALI G est un DJ - Producteur originaire de Rabat. Sa carrière a débuté a Seville en 2001 avec le Rap / Hip hop avant de découvrir la musique électronique. él Installé en Espagne, Kali G a écumé éc les meilleurs spots ibéricains comme le Café Vagabundos (Ibiza), le Guarana (Ibiza) ou encore le Catedral Club (Sevilla). Cet artiste a partagé les platines avec des pointures de d la scene électonique mondiale tels que: Michel Cleis, Behrouz, Sat oshie Tomie; M
DJ Chus, David Penn et Pete Tha Zouk. Ces rencontres ont permis à Khalil de développer son propre style, à savoir un mélange explosif à base de Groove, de Techno et de House; tout en introduisant des éléments du folklore marocain, ce qui lui a valu la reconnaissance de son talent en étant l’invité de plusieurs events à travers le vieux continent comme Guest DJ en Allemagne, Grèce, Portugal, Roumanie, Espagne et bien sûr au Maroc. En marge de sa carrière de DJ, Kali G s’intéresse aussi à la production musicale. Ses sons sont influencés par des sonorités Techno et Dark tout en lorgnant du coté Groovy. Nguru aka Hamza Bennis continue son retour incontesté sur la scene électronique marocaine. Avec un talent qui le dépasse, un come-back très remarqué pour l’ouverture de Satoshi Tomiie au Vikki Beach cet été, il sera au rendez-vous pour partager son univers musical. Zineb Andress Arraki Zineb Andress Arraki est née le 4 février 1984 à Casablanca. «Zineb Andress Arraki est une fétichiste de la vie, elle aime les parties pour le tout. Elle fabrique son plaisir comme un exercice. Chaque fois trois répétitions du même exercice. Eprouver, ressentir, Voir avec acuité. Son BlackBerry en garde la trace. Ce travail n’est pas de l’ordre de la pensée ou du discours mais de l’instinct et du frisson. Elle porte un regard passionné sur les irrégularités de la peau du monde.» L. Lemire C’est une tumeur dirait elle. C’est un art diraient certains. C’est une folie diraient d’autres. Andress s’est greffé à Zineb Arraki. Et se contente de traverser la réalité avec interêt. Consciente d’être en vie elle ne pratique ni art ni symphonie. C’est à la rigueur de la trinité qu’elle se soumet. Un geste journalier. 3 Fois. 3 Photos. 3 Moments. Dénués de reflexion. Guidés par l’émotion. Sann de la Guerre Feld.
Infos pratiques Où ? Au Playland Skhirat Quand ? le 13 octobre 2012 de 17h à 1h Où manger ? un restaurant sera ouvert avec une carte pleine de bonnes choses ! Comment y aller ? : Une navette au départ de Descartes à Rabat à 16:00 retour à 1:00 Une navette au départ de la station Afriquia (sortie de Casablanca) à 15:30 retour à 1:00 Préventes ? Prix 100 DH Points de vente à Rabat : Bistrot Des Artistes 17 avenue Oqba - Agdal, Rabat, Maroc Points de vente à Casablanca : Lizarran 92, bd Anfa, 23100, Casablanca 100 DH en prévente - 200 DH sur place Contact : Tél : 0600472542 - e-mail: yacinefaqir@gmail.com
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CULTURE Cinoche Film du mois
Elle est diabétique 3 DE SWEL ET IMAD NOURY
comedie -
DURÉE : 1 H 44
Notre avis
PAR ZARA KADIRI
S
ortie dans les salles obscures marocaines le 19 septembre 2012, le troisième volet de la comédie délirante « Elle est diabétique » met toujours en scène notre Hajja Fakhita jouée par Amina Rachid. Lassée des conspirations et autres magouilles, elle décide d’aller se la couler douce quelques jours à El Jadida, toujours accompagnée de son fidèle chauffeur, Brahim. Mais à peine arrivée dans le luxueux resort, elle tombe sous le charme de Kamal, qui n’est autre que Brahim Noury. Ce dernier joue un dealer de drogues et un bourreau des cœurs, venu au Mazagan pour se planquer, faire des affaires. Sauf que notre folledingue de Fakhita est déjà tombée sous le charme
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du beau mafieux, lui qui n’avait d’yeux que pour la belle Leïla, aux atouts convaincants et à la peau tout de même moins tombante que l’Hajja… « Elle est diabétique 3 » est une comédie savoureuse, à l’humour mordant et qui nous rappelle allégrement les bandes dessinées de notre enfance (split screen, bruitages). Les grognements de Kamal, les minauderies de Leïla, la bêtise incommensurable de Mounaïm et les jappements de Fakhita, tout est parfaitement orchestré pour vous faire passer un bon moment. Non vraiment, bravo aux frères Noury pour cet exploit visuel et pour cette bonne gymnastique des zygomatiques. Vivement le prochain ! ■
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. RÉALISÉ PAR OLIVIER DAHAN . AVEC JOSÉ GARCIA, FRANCK DUBOSC, GAD ELMALEH, JOEYSTARR, RAMZY, OMAR SY ET JEAN-PIERRE MARIELLE
Les seigneurs
Patrick Orbéra, la cinquantaine, est une ancienne gloire du football qui a totalement raté sa reconversion. Sans emploi, alcoolique et ruiné, il n’a même plus le droit de voir sa fille Laura. Contraint par un juge de retrouver un emploi stable, il n’a d’autre choix que de partir sur une petite île bretonne, pour entraîner l’équipe de foot locale. Si ils gagnent les 3 prochains matchs, ils réuniront assez d’argent pour sauver la conserverie de l’île, placée en redressement judiciaire, et qui emploie la moitié des habitants. Patrick Orbéra est immédiatement confronté à un obstacle majeur : transformer des pêcheurs en footballeurs quasi-professionnels. Il décide alors de faire appel à ses anciens coéquipiers pour l’aider à hisser le petit club breton parmi les grands… Notre avis Comédie sociale avec le plus gros casting de l’année: José Garcia, Franck Dubosc, Gad Elmaleh, JoeyStarr, Ramzy, Omar Sy et Jean-Pierre Marielle, le scénario manque pourtant de panache et n’est qu’une sorte de « bienvenue chez les chtis » à la sauce bretonne, ce film n’est qu’une succession de sketch aux situations burlesques, efficaces et pourtant déjà vu… Mais pour revenir au casting, Gad el Maleh est impeccable en joueur de foot retraité et dépressif, Franck Dubosc fidèle à lui-même en ex star du foot mégalo et surexcité, Joey Starr qui ne fait que confirmer sa reconversion réussi dans le cinéma et Jean pierre Marielle toujours au top. Sans doute pas le meilleur film de l’année, mais on en ressort avec le sourire, et c’est le principal ! ■
. RÉALISÉ PAR TONY GILROY . AVEC JEREMY RENNER, RACHEL WEISZ, EDWARD NORTON
Bourne l’héritage
Le programme Treadstone dont Jason Bourne était le cobaye n’était qu’une partie d’une vaste conspiration, œuvrée par plusieurs branches du gouvernement et concernant plusieurs agences de renseignement, programmes militaires et laboratoires secrets. De Treadstone est ensuite né Outcome, dont Aaron Cross est l’un des neuf agents. Plus que des tueurs, ce programme forme ces hommes à assumer des missions à haut risque en solo. Mais en dévoilant une partie de l’organisation, Jason Bourne laisse derrière lui un héritage explosif. Désormais tous compromis, les agents d’Outcome doivent alors être supprimés, pour que le directeur du programme, le Colonel Byer, puisse continuer ses activités. Aaron Cross réussit à échapper à l’assassinat puis va être aidé par le Dr Shearing, une biochimiste du programme qui est également sur la liste des personnes à exécuter. Les agents Outcome suivent un traitement médicamenteux qui leur permet d’accroitre leurs capacités physiques et intellectuelles, mais qui ne peut pas être arrêté. Un contre-la-montre s’engage pour trouver un remède à temps. Notre avis
Après une trilogie plutôt réussie, les studios «Universal » ont décidés d’ajouter un nouvel étage à la fusée en confiant cette fois la délicate mission de réaliser cette nouvelle intrigue au scénariste Tony Gilroy. Bourne l’héritage n’est pas une suite mais se déroule en parrallèle du 3ème épisode (la vengeance dans la peau) et accueil donc un nouveau venu, Aaron Cross qui pourrait être une mauvaise copie de Bourne sans l’interprétation impeccable et musclée de Jeremy Renner. Un bon film de genre dans l’ensemble, mais tellement rythmé que ça devient épuisant et au finale on se perd un peu dans l’intrigue, on ne comprend pas bien la motivation réelle des services secret qui mettent tant de moyens pour tuer ce pauvre Aaron… Sans grand résultat. ■
Hit and Run. RÉALISÉ PAR DAX SHEPARD ET DAVIS PALMER. AVEC DAX SHEPARD, KRISTEN BELL, BRADLEY COOPER
En apparence, Charlie Bronson mène une existence paisible avec sa petite amie Annie dans une petite ville tranquille. Mais Charlie est l’exchauffeur d’un gang de braqueurs qui ont plongé à la suite de son témoignage. Il vit aujourd’hui sous une autre identité grâce au programme de protection des témoins. Lorsqu’Annie doit se rendre à Los Angeles pour décrocher le job de ses rêves, Charlie décide de l’y conduire malgré les risques qu’il encourt. Rapidement, le couple va se retrouver pourchassé par Alex, l’ancien boss de Charlie, un malfrat aussi dérangé que violent qui s’est promis de se venger. Poursuivi par les fédéraux, la police, l’ex de sa petite amie et ses anciens complices, Charlie va devoir mettre le pied au plancher s’il veut s’en sortir vivant et se battre pour garder Annie qui ignorait tout de son passé. Notre avis On se demande en voyant ce film ce qui peut bien justifier le titre : « Hit and Run ». Mes quelques notions d’anglais me laissaient présager un film d’action haletant, avec quelques bons gags, des poursuites en voiture et des bagarres Un peu comme dans un « transporteur ». Mais après 10 min de film on se demande vraiment ce que Jason Statham aurait bien pu venir faire dans ce navet ! En gros ne partez pas au cinéma en vous basant seulement sur le titre, vous risquez de ressortir avec la désagréable impression de vous êtes fait … (la course poursuite la plus palpitante du film dur à peine 5 minutes). A noter quand même que ce chef d’oeuvre a été réalisé par Dax shepard (c’est qui ??) et que les acteurs principaux sont : ses amis et sa femme Kresten Bell (c’est qui ??), ex actrice de la série « Véronica Mars ». Néanmoins ce film peut révéler des talents de réalisateur chez certains spectateurs en leurs donnant envie de reprendre des vidéos de vacance pour en faire un long métrage.■
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CULTURE livresse CETTE RUBRIQUE VOUS EST PROPOSÉE PAR : LIVRE DU MOIS
Un amour fractal DE GHIZLAINE CHRAIBI EDITIONS JUSTE POUR LIRE PAR YASMINA LAHLOU & ZARA KADIRI
L’EXTRAIT « Bref, tu sais, il n’y a plus de valeurs à La Métropole, toutes les races se sont mélangées. De nos jours, on ne reconnaît plus les arrivistes des vrais de Yallalann ! Tout le monde a fait de l’argent, tout le monde se promène en Gucci et en Cayenne, et tout le monde s’est mis au bénévolat pour se donner bonne conscience. Tu sais, il vaut mieux faire du bénévolat, même en faisant semblant, que rien du tout. Tu parles ! C’est pour se faire voir ! Les vieilles peaux vont à l’orphelinat en sac Hermès. Tu exagères, pas toutes. D’ailleurs, Mme Aitaghroum change carrément de voiture pour sa visite hebdomadaire au ‘’Centre Dieu Est Grand’’. Ben oui ! Elle prend la petite voiture du chauffeur. Non, d’habitude, c’est le quatre-quatre. » ■ LE LIVRE : Paru le 1er octobre 2012, ce premier roman largement autobiographique de Ghizlaine Chraibi raconte l’histoire d’un couple de bourgeois casablancais, Ito et Momo Le Bo : de la rencontre amoureuse chargée de promesses au déclin rapide et brutal de leur relation conjugale. Peu après le mariage, ils émigrent au Canada avec leurs deux petites filles. Exilée sur « la banquise », Ito est victime de la tyrannie domestique de Momo Le Bo qui « confond acte de mariage et certificat de propriété ». Le prince charmant se révèle égoïste, phallocrate, radin, mesquin, infidèle, pervers narcissique et manipulateur, « fou d’une folie qui ne se voit pas »… La narratrice, enfermée dans son rôle d’épouse et de mère, dans la solitude et la détresse, bafouée, étouffée, quotidiennement insultée, se trouve alors face à un terrible
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dilemme : arracher sa liberté au prix du lourd sacrifice de la maternité. Dans la préface de ce roman, l’écrivain Fouad Laroui s’interroge : « Mourir ou partir? La narratrice devra faire un choix. Il s’agit de se réapproprier son identité, de mettre fin à son exil personnel. Combien sontelles qui n’ont pu faire ce choix et se sont résignées à vivre en marge d’elles-mêmes ? ». On referme ce roman sur une lueur d’espoir : le destin de la femme arabo-musulmane n’est pas nécessairement malheureux. Outre le portrait en creux de l’homme traditionnel, effroyable, qui n’entend rien céder des privilèges de la masculinité, l’auteur dépeint les travers de la « bonne société » casablancaise : matérialisme décadent, hypocrisie, poids des conventions, dictature de l’apparence, ragots et « tberguig » érigés en sports nationaux, etc.
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n roman court, fluide, un peu léger, qui se lit d’une traite et qui pointe juste là où ça fait mal à la société marocaine. « Un amour fractal » n’est pas sans rappeler « Shamablanca », de Sonia Terrab, mais version quadra. L’écriture percutante et fragmentaire se caractérise par son style télégraphique, elliptique, où les mots fusent en un jaillissement libérateur, en rafales, tirés à boulets rouges. Dans un registre de langue parfois familier, Ghizlaine Chraibi manie l’humour avec cynisme et une pointe d’autodérision - pour mieux se distancier. L’ironie féroce comme barrage à l’apitoiement sur soi. ■
RAVAGE
LA FORÊT DES MÂNES
AVENUE DES GÉANTS
DE RENÉ BARJAVEL CHEZ FOLIO
DE JEAN-CHRISTOPHE GRANGÉ
DE MARC DUGAIN CHEZ GALLIMARD
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té oblige, votre sac de plage n’aurait pas pu survivre sans l’incontournable thriller. Pas envie de trop se creuser la tête, on se dirige vers des valeurs sûres avec l’auteur des Rivières pourpres et du Vol des cigognes : JeanChristophe Grangé. L’histoire d’une juge d’instruction à la vie amoureuse pas très reluisante qui décide de mettre le psy de son petit ami sur écoute pour en savoir plus sur ce qu’il pense d’elle. Lorsque tout d’un coup, un meurtrier cannibale aux rituels atroces et peut-être ancestraux envoie notre petite juge en Amérique du Sud. ■
’histoire se déroule à Paris en 2052 dans un monde régi par la technologie : robinet d’eau et de lait, voitures volantes, habits magnétiques, écrans géants, machines à fabriquer de la viande, etc. Lorsqu’une panne générale frappe le pays, c’est la panique. Plus personne ne sait comment faire pour survivre. François Deschamps, le héros, a été élevé à l’ancienne et comprend qu’il faut fuir la ville et se réfugier à la campagne. Avec quelques provisions et des amis, ils bravent pilleurs, maladies et conditions météorologiques extrêmes. ■ Notre avis
La plume de Barjavel nous emporte dans un monde futuriste où les hôpitaux psychiatriques sont aux portes de la ville, où la faim et la fatigue provoquent des hallucinations collectives à nos voyageurs. Entre deux aventures, on ne peut s’empêcher de comparer le Paris de 2052 à notre monde, où les réseaux sociaux, les smartphones et les ordinateurs ont envahi notre quotidien. C’est à se demander si se plonger dans « Ravage » ne serait pas une thérapie nécessaire. Ecrit en 1943, ce roman nous ouvre les yeux sur notre addiction à la technologie et surtout, notre dépendance. Peut-être qu’il serait temps de se mettre au jardinage et à la couture, sait-on jamais. ■
É
Notre avis
Comme toujours Grangé nous entraîne facilement dans les tribulations de ses personnages et nous donne envie de finir le livre en deux jours, juste pour comprendre QUI est le coupable et POURQUOI est-il si méchant ? Eh bien comme pour la pub Orangina : parce que ! Ca se laisse lire, mais ce n’est pas non plus le thriller du siècle : beaucoup d’incohérences, des personnages inconsistants et une fin en queue de poisson. Heureusement que les vacances ça détend, sinon j’irais traquer notre ami Grangé pour lui demander d’arrêter de gâcher son talent avec des intrigues digne d’un Derrick un mardi après-midi sur France 3. ■
PRIX : 179 DH
A
l Kenner est un adolescent atypique, à 15 ans il mesure déjà 1m90 et a un QI supérieur à celui d’Einstein. Véritable souffre douleur de sa mère qui voit en lui le diable incarné et le fait vivre dans une cave, il bascule prématurément dans le crime en torturant et en tuant des animaux. Suite au divorce de ses parents, Al décide de vivre avec son père qui a refait sa vie avec une nouvelle femme. Terrorisée par l’attitude d’Al, elle convint alors son père de le placer chez ses grands parents, dans une ferme du Névada.Al mène alors un combat désespéré contre le mal qui l’habite jusqu’au jour où il assiste en direct à l’assassinat de Kennedy. A partir de là, il ne sera plus jamais le même. Armé de sa carabine 22 long rifle, il commet l’irréparable en abattant ses grands parents.■ Notre avis
« Avenue des géants » retrace le parcours meurtrier d’Edmund Kemper, tueur en série américain et personnage hors du commun qui inspirât entres autres le personnage d’Hannibal Lecter dans « Le silence des agneaux ». La force de ce roman réside dans la cohérence et la complexité de ce personnage fascinant, Dugain réussit presque à rendre Kemper attachant, à la fois victime et bourreau, avec en toile de fond l’Amérique décadente des années 70. ■ OCTOBRE 2012 / NUMERO 7
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CULTURE DVD & Music CETTE RUBRIQUE VOUS EST PROPOSÉE PAR : DVD Le Dictateur réalisé par Sacha Baron Cohen
DVD «Nhar Tzad Tfa Dow. Réalisé par Mohamed Karrat, avec Rachid El Ouali
Le Dictateur
«Nhar Tzad Tfa Dow
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Après Ali G le rappeur anglais ridicule, Borat le journaliste bizarre du Kazakhstan et Bruno l’allemand fashion, place à Aladeen le dictateur arabe ! Oui, l’énumération des pays d’origine de tous ces personnages n’a pas été faite par hasard puisque l’acteur aime se moquer des autres nationalités (en passant pas la sienne) mais sans que ça ne passe pour du racisme. Pourtant, Sacha Baron Cohen ne s’est vraiment pas foulé pour celui-ci : un ramassis de clichés sur les arabes, les musulmans, les terroristes, tout le monde en prend pour son grade et gratuitement s’il vous plaît! C’est vrai que certaines tirades sur la politique américaine et les bouffonneries de Sacha peuvent faire rire, mais quand on a été habitué au travail de comédie de l’ex-Borat, on s’attendait à mieux. Beaucoup mieux. Alors louez-le, ne l’achetez pas et commandez une bonne pizza bien grasse pour le visionner. Au pire si vous vous sentez mal pendant le film vous pourrez dire que c’est de sa faute (à la pizza). Prix : 249dhs
Quand on voit que Mohamed Karrat est à la fois producteur, scénariste, réalisateur, superviseur des effets spéciaux ET monteur, on se dit que finalement, ça ne sert à rien de faire un film avec une équipe. Et puis le film commence. Et on comprend pourquoi les superproductions hollywoodiennes sont aussi nombreuses. C’est l’histoire saugrenue d’un mec qui se dédouble en prenant un coup de jus et qui est poursuivi par une mouche pendant tout le film. Oui vous pouvez relire la phrase, ça n’a ni queue ni tête. Alors oui, le film a du rythme, ça part dans tous les sens, c’est bourré d’effets spéciaux et de plans truqués et ÇA, c’est une première au Maroc. Mais au lieu de s’inspirer du comique US, Karrat se contente de piquer littéralement des scènes de comédie déjà vues dans des films américains. Dommage, ça reste une comédie marocaine divertissante mais qui aurait pu donner plus et recevoir plus si seulement... Prix : 17dhs
DVD Blanche Neige . Réalisé par Tarsem Singh
DVD La piel que habito. Un film de Pedro Almodóvar . Avec Antonio
Blanche Neige
Bandéras, Elena Anaya
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Histoire
Si vous n’avez pas aimé la Blanche Neige sombre et glauque avec Charlize Theron en bouffeuse de cœurs et Kristen Stewart en… euh… ben en rien. Alors essayez le Blanche Neige de Tarsem Singh avec Julia Roberts. Dès les premières images on est transporté dans un royaume lointain, qui ne ressemble pas du tout à celui du Maroc. Chez ce réalisateur, on aime l’univers visuel, les costumes, les décors magiques et qui conviennent parfaitement à l’univers des frères Grimm. J’ai particulièrement apprécié le rôle de marâtre aigrie de Julia Roberts, rôle qui lui va à ravir ! Elle râle, elle complote, fait tout pour rester jeune (la scène d’esthétique est particulièrement croustillante), et se comporte en garce égoïste comme elle devrait le faire beaucoup plus souvent ! On la connaît l’histoire de Blanche Neige alors nous ce qu’on veut, c’est du rêve, des beaux décors, et une sorcière bien méchante. Et c’est ce que Tarsem nous livre, ni plus, ni moins. Un moment agréable, qui parvient presque à nous faire oublier « l’autre » Blanche Neige Prix : 249dhs
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Robert Ledgard, un chirurgien esthétique, met au point une peau synthétique, technique révolutionnaire qui conforte sa réputation. Mais il garde le secret sur les tests qu’il a menés sur une femme cobaye, Vera, qui vit enfermée dans son manoir dans la région de Tolède. La relation entre le médecin et sa patiente est trouble et mal vue de la seule personne à détenir le secret : Marilia, la fidèle servante du chirurgien… La piel que habito (la peau que j’habite en français) est sans aucun doute le film le plus sombre de Pedro Almodóvar, une sorte de « Frankenstein » déjanté où humour noir et situations démentes s’entremêlent, le tout rythmé par une musique stridente qui donne des crampes à l’estomac façon psychose , si bien qu’on est presque soulagé quand le film se termine. La piel que habito rend mal à l’aise car il décrit les traits le plus noirs de la nature humaine, entre abus de pouvoir ou de faiblesse, de duperie et de trahison, de mensonge et de vérité révélée, Almodóvar le doux furieux retrouve un fil presque perdu de son œuvre, celui de la transsexualité et des rapport de domination. Prix : 249dhs
CD D Dylan y
CD M Mélody é Gardot-
Dylan Dyla
The A Absence
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Dylan on aime parce que tout le monde connaît, parce qu’il a bercé notre plus tendre enfance de chansons comme « Mr Tambourine Man » et « Hurricane » par nos parents soixante-huitards ou par les films ricains en panne d’inspiration dans des scènes qui se veulent émouvantes. Que sa voix nasillarde vous déplaise, ce grand monsieur de la folk US se débrouille quand même pour maitriser sa guitare, son harmonica, et des paroles qui vous foutent le cafard tellement elles peuvent être profondes. Et qu’est ce qu’elles trottent dans la tête ! Bref, Dylan on l’aime autant qu’on le déteste et c’est pour ça que ce n’est pas si mal de le redécouvrir avec cet album. Prix :149 dh
CD G Gossip os A Jo Joyful Noisee Notre avis
Marre des Rihanna, Justin Bieber et autres Lana Del Rey ? Marre des rappeurs reconvertis à la techno et de la techno reconvertis aux rappeurs ? Alors Gossip vous plaît déjà. Un groupe qui se prend encore la tête à faire de la musique, avec des chansons comme « Melody Emergency » ou « Get A Job ». A la première écoute et si vous ne connaissez pas Beth Ditto, vous pourriez croire que vous avez affaire à une espèce de bimbo sans cervelle. Suffit de la voir en live pour comprendre que cette nana est une bête de scène, qui décoiffe, se fout du diktat des maigrichonnes et compte bien les détrôner toutes avec son popotin majestueux et sa voix royale. Bref, A Joyful Noise, un album au nom équivoque et qui dépote ! Prix :179 dh
N’en déplaise à ceux qui souhaitaient retrouver la Melody jazzy des débuts, ce nouvel opus se veut beaucoup plus intimiste avec des textes autobiographiques aux thèmes déjà bien ressassés (chagrin d’amour, paix dans le monde…). Il faut avouer qu’il est plus facile de convaincre sa maison de disque après deux albums encensés par la critique. Melody s’est donc offert le luxe de passer en mode « carnet de voyage » avec cet album qui sent bon le tango et la corrida, et pour cause « The Absence » est né après 18 mois de déambulation entre le Portugal, le Brésil, l’Argentine et le Maroc. Enfin pas très grave si cet album sonne mi Jazz mi samba, le timbre aérien et suave de Mélody Gardot suffit à nous faire aimer sa musique. Prix :274 dh
CD L Lenny en Kravitz.
Black and White America Notre avis
Quelle est la différence entre 2 albums de Lenny Kravitz ? Pas grand-chose, les titres s’enchaînent et se ressemblent mais ça s’écoute toujours aussi bien ! Pourtant « Black and white America » qui s’inscrit comme l’album le plus inspiré de sa carrière est né suite au constat amer que le racisme continue de sévir dans l’Amérique de Barack Obama. Lenny Kravitz, né d’un père juif russe et d’une mère bahamienne ( «En 1963, mon père a épousé une femme noire, et ils étaient en danger lorsqu’ils marchaient dans la rue», chante-t-il), décrit avec enthousiasme ce qu’il a vécu dans son enfance et qu’il croyait enfoui après avoir vu un noir accéder à la maison blanche. Un bon album très « Kravitz » où le virtuose nous enchante toujours autant avec ses sonorités Soul, Funk, rock et Hip Hop. Prix :334dhs
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CULTURE Acteur culturel
"LA FUITE EN po i
PAR ZARA KADIRI,
P H OTO ; W A H I D TA J A N I
Amparo Sard est une artiste touche à tout, qui se perd dans la contemplation de son « Moi », par le biais de ses dessins à l’aiguille, ses sculptures, ses vidéos et ses installations. Artiste reconnue mondialement, elle vit et travaille entre l’Europe et les Etats-Unis et sa renommée a dû en faire une personne très privée, peut être même fermée. Alors quand je décide d’aller la voir, je m’attends au pire, à une petite femme torturée, sombre, emmitouflée dans des châles et des idées noires. Arrivée à l’atelier, j’aperçois une femme sur un canapé. En se dépliant je me dis « Mais c’est une géante ! ». Oui, du haut de mes ridicules 162 centimètres, c’en est une. Une géante donc, aux yeux rieurs, au sourire franc, en jean, chemisier ample et tongs. Rien à voir avec l’image que je me faisais d’elle à travers ses oeuvres et son parcours. Son anglais roule et ses mains papillonnent quand elle parle et ça sent bon l’Espagne. Amparo, une belle âme, une belle plante et une belle rencontre. Mais surtout une artiste comme on n’en fait plus.
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Metropolis NUMERO 75 / OCTOBRE JUILLET 2012 2012
Metropolis : Vous êtes installée à Casablanca depuis un moment pour mettre en place votre exposition. Que ressentez-vous vis-à-vis de l’accueil, de la ville ? AmparoSard : Depuis que je suis ici, j’ai eu la chance de rencontrer des gens d’une telle gentillesse comme Simo Chaoui et Raphaëlle de la Galerie 38. Je me sens comme chez moi. Ils me facilitent l’accès à tout, ils me présentent des gens, des amis, leur famille. Ici je n’ai pas trouvé de problèmes mais j’ai pu les résoudre, avec l’aide et le soutien nécessaire. J’ai pu déléguer, ce qui n’est pas chose aisée pour une perfectionniste comme moi. Oui, vraiment, pour moi le Maroc ce sont les gens. M. Quand on connaît votre parcours, il en ressort que depuis une dizaine d’années vous passez le plus clair de votre temps dans d’autres pays que le votre. Quelle ville vous a le plus marquée ? AS. New York bien sûr parce que j’y ai vécu un an et demi. Ce fût une expérience particulière, très agréable. Tokyo aussi, est une ville incroyable ! Tiens, en parlant de Tokyo, lors de mon séjour à NYC, j’ai fait la connaissance d’un japonais. Il est venu me rendre visite à Majorque alors il a voulu me rendre la pareille et m’inviter à Tokyo. Le jour de mon arrivée, ses parents et lui n’étaient pas en ville pour m’accueillir mais ils ont eu la délicatesse de me prendre une chambre à l’hôtel juste pour la nuit. En arrivant dans ma chambre, j’ai pensé que quelque chose n’allait pas parce que la chambre était immense et que deux gigantesques lits avaient été collés pour n’en faire qu’un. Le lendemain soir au diner, mon ami et ses parents m’ont demandé comment s’était passée ma nuit et je leur ai parlé de la chambre et du lit de géant. Dans un éclat
o intillés"
Depuis que je suis au Maroc, j’ai eu la chance de rencontrer des gens d’une telle gentillesse comme Simo, Chaoui et Raphaëlle de la Galerie 38. Je me sens comme chez moi. Ils me facilitent l’accès à tout…
Du 11 octobre au 16 Novembre 2012 à A la Galerie 38
de rire les parents m’ont expliqué que leur fils leur avait dit que j’étais très grande, ils ont donc fait une demande spéciale auprès de l’hôtel pour être sûr que je ne serais pas à l’étroit. M. L’hospitalité japonaise rivaliserait presque avec l’hospitalité marocaine ! Alors New York et Tokyo vous ont marqué. Et concernant vos expositions ? Y a t il une ville où vous avez aimé exposer en particulier ? AS. Quand je ne suis pas en vadrouille, je repars directement chez moi, à Majorque ou je vais me détendre à Barcelone. Mes expositions sont toutes très importantes pour moi, qu’elles soient dans un petit village ou dans un célèbre musée. Mais j’ai un lien très fort avec le musée de Palma, parce que c’est mon espace, ma ville, mes compatriotes et je suis fière de pouvoir partager ça avec eux. M. Justement, vous parlez de la réaction de vos compatriotes face à votre travail. Comment pensez-vous que les marocains réagiront devant vos oeuvres ? Les thèmes sont tellement profonds, à la limite du sombre et du glauque ? AS. Tout le monde n’arrive pas à discerner la noirceur dans mon travail. J’ai remarqué qu’il fallait trois étapes pour le comprendre. La première chose que le public voit c’est la technique : les autoportraits à l’aiguille par exemple. La deuxième étape c’est de comprendre pourquoi l’artiste fait ce qu’il fait. Dans le monde dans lequel nous vivons, les significations des objets et des choses ne sont plus les mêmes, elles sont «copier-coller» à l’infini et perdent de leurs valeurs. Dans mes œuvres, je retire le sens premier des objets et je leur
en donne d’autres. Le sentiment d’angoisse je l’ai représenté dans l’une de mes expositions avec la « femme-mouche ». Quand j’ai voulu représenter le doute et la difficulté de prendre des décisions j’ai fait une vidéo : une femme tire la chasse et l’eau se met à monter. La femme ne fait rien pour y remédier et l’eau continue de monter. Pour l’impasse j’ai pris l’image du bateau, bloqué sur la mer sans vagues ni vent. Je parle aussi de l’oubli et maintenant je m’attaque à la fuite. M. Puisque vous parlez d’ambigüité dans vos œuvres, vous n’êtes pas sans savoir que le Maroc et l’Espagne ont un passé particulièrement douloureux? AS.. C’est de l’Histoire avec un grand H. Regardons la Macédoine ou l’empire Romain. Ce sont des territoires qui étaient et qui ne sont plus, qui ont changé de propriétaire. C’est comme ça que ça doit se passer. Nous devrions arrêter de regarder en arrière et plutôt regarder vers l’avant. Arrêtons de nous disputer pour des choses qui n’existent plus. M. Alors parlons de quelque chose qui existe, comme le football par exemple. Saviez-vous que les marocains vouent un culte sans nom aux équipes du Real Madrid et du Barça ? AS. Notre culture méditerranéenne est tellement similaire, nous sommes tellement proches, je ne suis pas étonnée d’apprendre cet attachement de la part des marocains. De plus, ces deux équipes sont parmi les meilleures du monde…Surtout Barcelone puisque je suis de Barcelone (rires)! ■
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CULTURE Actu
Le Maroc à l’honneur à la Techno Parade. Pour la deuxième année consécutive, le Maroc a pu voir son char trôner fièrement à travers les rues parisiennes. Pour cette 14ème édition de la Techno Parade, le label Moroko Loko a été choisi avec pour ambassadeurs les DJs Amine K, Unes, Driss Skali et Amnaye. Des centaines de milliers de mordus de musique ont pu jouir de leurs talents et de leur capacité à distiller des sons pointus et des beats percutants. Mais pourquoi le Maroc serait-il l’invité d’honneur de l’événement électronique le plus important
de France me demanderiez-vous ? Parce que nous sommes le seul pays arabe à avoir une Techno Parade voyons ! Pour la 4ème fois en 2013, un char de musique électronique sillonnera les rues de Rabat et balancera quelques tracks bien ressentis dans notre chère capitale administrative. Rajoutez-y une scène musicale et culturelle en effervescence et vous comprendrez que la ministre de la Culture française, Aurélie Filipetti, ainsi que les membres de Technopol aient eu envie d’encourager nos efforts.
Au revoir Harry, bonjour Barry. Après le succès de Harry Potter, devenu l’apprenti sorcier le plus célèbre du monde, les fans de J.K. Rolling attendait avec impatience le prochain roman de la maman d’Harry. A travers les réseaux sociaux et autres outils du web, les internautes ont pu en savoir un peu plus tous les jours. Ils ont d’abord appris que c’était un roman pour adulte, ils ont aussi pu découvrir le titre et la couverture. Bref, une superbe campagne de buzz et de webmarketing, orchestré avec brio par Rolling « herself ». Résultat, plus d’1 millions de préventes pour ce roman mystère ! Le jour J, les librairies anglaises anticipent et décident d’ouvrir à 8h. Mais il n’y a pas un chat… Les fans sont peut être restés fidèles à l’auteur mais ce nouveau roman n’est PAS Harry Potter, alors pas la peine de se précipiter dans le premier « bookstore ». Ce nouveau livre s’intitule « Une place à prendre » (en anglais The Casual Vacancy) et J.K. Rolling a voulu en faire un roman à la fois sombre et drôle (comme les anglais ?). C’est l’histoire d’une petite ville anglaise du nom de Pagford où tout le monde il est beau, toute le monde il est gentil. Le jour où Barry Fairweather, membre du conseil municipal, meurt subitement, les choses se corsent. Tout le village se met alors à comploter pour se débarrasser d’un HLM jugé malsain. Depuis la sortie du livre, les critiques littéraires s’en donnent à cœur joie : « La magie n’existe pas », « C’est un roman à la fois plaisant et frustrant. », « Ce roman est sans intérêt ». Aïe... Je pense qu’il est temps d’aller chercher ta cape d’Invisibilité J.K.
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Le jour J, la ministre été accompagnée de Jack Lang et c’est sur le char Maroc-Moroko Loko qu’ils ont envoyé le départ en balançant des confettis sur la place de la Nation. Puis c’était parti pour plus de 5 kilomètres de folie, de danses, de musiques, de joies et de bonne humeur dans la capitale française, pour finir en apothéose sur la place de la Bastille. Bravo à nos chers amis de la Moroko Loko, du beau travail de diplomatie électronique ! Continuez et comme le dirait le DJ AmineK : « Long Live Moroko Loko ! ».
Biennale de Marrakech :
RDV en février 2014 La cinquième édition de la Biennale de Marrakech aura lieu de février à mai 2014. Mais pour ce grand rendez-vous international dédié à l’art contemporain, c’est dès maintenant que tout se prépare. La conférence de presse organisée le 5 septembre dernier a été l’occasion de présenter l’équipe et le programme de cette prochaine édition à laquelle participeront de nombreux artistes et professionnels, marocains et étrangers. En présence de Vanessa Branson,
la présidente de l’évènement, les organisateurs ont rappelé leur objectif premier : « Libérer les normes de la perception culturelle, en fusionnant avec des artistes d’autres régions, religions, sociétés, langues et coutumes. » Financée jusqu’à présent sur fonds propres par la fondatrice Vanessa Branson, grande passionnée d’art, la Biennale ambitionne de devenir un évènement majeur, notamment grâce au sponsoring et au mécénat, public et
privé. Arts plastiques, performances, vidéos, installations et littérature seront au menu, tout en veillant à assurer un équilibre entre les disciplines artistiques. Ainsi, pendant près de quatre mois, de nombreuses activités animeront les différents espaces culturels de la cité ocre. Outre sa vocation de divertir les visiteurs tout en les cultivant, la Biennale a pour vocation de valoriser les talents en leur offrant un formidable levier d’expression.
Un des trésors caché du Louvre enfin révélé Il existe depuis toujours une section des arts de l’Islam mais dans le département des antiquités orientales du Louvre. Aux yeux des responsables et du gouvernement français, il fallait trouver une place plus importante à cette section, l’une des plus anciennes et des plus riches du célèbre musée. Depuis fin septembre le grand public peut enfin admirer le nouvel écrin de l’espace des arts de l’Islam, digne des plus beaux contes des Mille et une nuits. Au total ce sont plus de 18 000 œuvres (grands éléments d’architecture, tapis, objets de verre émaillé, «bois arabes»...) auquel s’ajouteront de nombreux dépôts du musée des Arts décoratifs. Les époques traitées partent du VIIe au XIXe siècle, de l’Espagne à l’Inde, des Andalous, aux Mamelouks, aux Ottomans, etc. Un département qui mettra en valeur la civilisation islamique, son humanité, sa richesse
culturelle et intellectuelle, trop souvent oubliées avec les évènements que nous connaissons tous… Ce projet avait été mis sur les rails par Jacques Chirac qui fût ensuite rejoint par la fondation du prince Alwaleed Bin Talal, Sa Majesté Mohammed VI, l’État du Koweit, le Sultanat d’Oman et la République d’Azerbaïdjan, mais aussi Total, Lafarge, Orange et Frédédic Jousset. Cerise sur le gâteau, ce département a été l’objet d’un superbe défi architectural, relevé par l’architecte Rudy Ricciotti et le designer Mario Bellini. Le résultat est spectaculaire : une verrière de panneaux triangulaires qui ondule et recou-
vre en transparence 2 800 mètres carrés du musée qui s’étagent sur deux niveaux. Vous savez quoi faire à votre prochaine visite de la Ville Lumière…
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CULTURE Actu u
PAR HICHAM HABCHI
Casablanca NOW
La nuit tombe sur casablanca, les rues se vident…
« Vite rentrons, Ils arrivent ! »
Style& Allure
MODE
Chaque mois, Metropolis laisse la place au bloggeuse mode marocaine, ce mois –ci nous accueillons Zineb Fatara, jeune bloggeuse de 22 ans que vous pouvez retrouver sur son blog : Zineb Fatara est une Fashion bloggeuse connue sous le pseudonyme Lady Zee. Dès son plus jeune âge, elle s’essaye à la mode en habillant ses poupées, en conseillant ses amis et en faisant très attention à son style vestimentaire, ce qui provoque aussitôt l’engouement de son entourage. Par contre, elle n’avait pas le courage de prendre ce chemin juste après l’obtention de son baccalauréat. Elle se dirigea alors vers des études supérieures en Ingénierie dans une université prestigieuse du Maroc (Al Akhawayn). Au sortir, sa passion pour la mode s’est décuplée. Elle décida de mettre en action un plan qui pourrait la faire vivre pleinement sa passion. En créant une page Facebook, elle obtient la satisfaction des fans qui ont dépassé les 2000 en moins de trois mois. De fil en aiguille, elle réussit à avoir son propre site web pour conseiller et partager ses inspirations. En parallèle avec ses études qu’elle finira cette année, elle a su démontrer un certain professionnalisme dans ce domaine. La mode s’accroît au Maroc et Zineb n’en est que ravie. Persévérante, active et créative, la défaite ne fait pas partie de son vocabulaire. Ses plans d’avenir se résument en la création d’une ligne de vêtements, une enseigne digne de ce nom et une agence de conseils.
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l’objectif Lady Zee lors des fashions weeks: MILAN & PARIS
Le total look white a été revisité à la Fashion Week de Milan et nous en sommes ravies puisqu’il donne une tenue impeccable et qu’il est facile à adopter. Ci dessus nous avons une robe Gucci associée à un collier corail, Gucci également.
La pièce à avoir pour cet hiver : le trench version Colombo. Retour remarqué sur les podiums de Viktor & Rolf il permet d’avoir de l’allure et d’être chic tout en restant viril.
Pour éviter le grand sac encombrant quand monsieur porte un costume, la solution reste le Clutch, repéré sur les podiums de la Fashion Week de Milan. La collection de la marocaine Bouchra Jarrar a créé le buzz pendant la Fashion Week de Paris. Elle a opté pour un style simple mais chic, décontracté tout en restant racé. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’adhère !
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MODE Must Have de cette saison selon Lady Zee Les compensées sculptés Jeffrey Campbell
Le pantalon L p an en Cuir C Cui ui Zara Za ara a
Le Blouson matelassé United Colors of Benetton La veste Militaire (Pull and Bear)
La Chemise à manches et cols contrastants Zara
Le tricot col V Burberry
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Casa Fashion Show :
Le pari osé mais réussi de Kenza Cheddadi Voila quelques mois qu’on attendait le nouvel evenement de Casablanca. Il s’agit d’un défilé de mode. Un énième défile s’exclament les mauvaises langues, une excellente initiative commentent les fashionnista et autres blogueur total addict. Le Casa Fashion show signe sa première édition sur les chapeaux de roues. Invités triées sur le volet, beautiful people et journalistes, tous sont présent au Sofitel Casablanca Tour Blanche pour découvrir en avant première les collections automne hiver 2012/ 2013 de dix grandes marques d’exeptions parmi lesquelles, BCBG, Max Mara, Just Cavalli et True Religion. Pour vous, Metropolis décrypte la tendance mode de cette fin d’année. PAR MARIA AOUAD
20h 3O, me voici à l’hotel Sofitel Tour Blanche transformé pour l’occasion en entre de la mode. Kenza Cheddadi directrice d’IN Com’ l’agence initiatrice de cet évènement surveille d’une main de maître le bon déroulement de la céremonie. 21h après un cocktail, fin et raffiné, ou le tout Casablanca était présent, le show peut enfin débuter avec le défilé de la marque argentine La Martina qui nous propose une collection sport casual chic et décontracté à la fois. Le slim est toujours de rigueur en cette fin d’année, assortie a des bottes et des grosses besaces. Les teintes de La Martina se veulent grises ,bleues et militaires. L’autre moment fort du défilé s’appelait True Religion ou l’empire du jean. Intemporel bohémien et sophistiquée, Le Jean devient une seconde peau.. hau,t bas à grosse coutures, déchiré le jean s’accommode à toutes les silhouettes. De la plus longilignes à la plus en chair. Tres attendue , la marque Banana Republic signe une collection chic et simple constituée de jupes hautes et de basique blanc, de capeline beige sans oublier de superbes robes moulantes. Chez BCBG, la collection se veut féminine et décontractée comme à accoutumée. De la petite robe noire classique à la robe bustier, BCBG offre un veritable hymne à la femme moderne. Innovente, originale et un brin insolente la collection Soraya Zagury Couture est faite de robes ballon hommage à la culture pop art, pour toutes les scarlettes new wave qu sommeillent en chacune de nous.Originale, la marque Dough l’est également avec une collection de robe tout en poésie longue, sensuelle au comble du raffinement. Et que serait un défilé de mode sans l’élégance à l’italienne. Heureusement au Casa Fashion Show, l’Italie luxueuse belle et fascinante de Elisabeth Franchi, Missioni et de Just Cavalli s’invitent sur les podium pour célébrer la femme dans toute sa puissance magnétique universelle. Pari osé mais réussi Madame Cheddadi. PHOTOS : PATRICK CAUSSE
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METRO-BEAUTÉ Jouez avec nous sur le blog beauté: http://www.facebook.com/#!/LeBlogModeMetropolis et gagnez des lots d’huile de la marque ANAROZE
Une rentrée en couleur L rentrée promet d’être riche La de nouveautés et de conseils d pour vous. La rédaction vous p a encore une fois déniché les dernières sorties des marques d internationales. Ecrivez in nous, demandez conseil, n suivez nous sur notre blog su beauté sur facebook ( sayli b métropolis) et bien sur notre m page facebook ( metropolis). p Nous serions ravis de vous N renseigner et d’essayer pour re vous des produits de beauté vo pouvant vous intéresser ! p
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Pour l’automne, Essie ouvre le bal de la rentrée avec des vernis à ongles à couleurs avantgardistes. En passant par le Watermelon ou du super Bossa Nova, la gamme Essie vous garantit de la création, de l’originalité et de la fashion. Ces vernis à ongles tendance, contiennent des purs pigments qui durent pendant 10 jours, protègent, fortifient et illuminent avec des couleurs qui laissent respirer l’ongle et donnent une finition sophistiquée et brillante à votre pose. Prix 120 DH TTC .
PAR SAYLI
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La fameuse plante miraculeuse ‘ la camomille’ donne tous ses secrets d’efficacité bio à la crème de soin purecalmille visage d’Yves Rocher. Un soin à texture douce, qui sent bon et qui hydrate la peau tout en pénétrant agréablement. lement. Prix : 89 DH TTC.
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Enfin, l’Oréal nous propose la panoplie de la gamme Mythic Oil qui a pour but d’accompagner l’huile dans la nutrition de la chevelure. Un masque, un shampoing, un concentré d’huile nutritif et un sérum de nutrition, tels sont les nouveaux compléments indispensables de la gamme pour des résultats étonnants. Prix : le Shampoing 170 DH TTC, le masque 241 DH TTC, le concentré d’huile DH TTC et le sérum DH TTC.
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Yves Rocher, toujours pionner de brevets innovants, vous propose l’Elixir 7.9, pour une touche intensive de jeunesse ! D’une texture agréable, ce sérum transforme en La découverte de la rédaction : un mois de traitement votre peau de visage Anaroze , Le soin à base d’Argan ! qui semble plus reposée et uniforme. Une Avec sa texture légère et sa concentration utilisation matin et soir permet un effet tonique inédite en vitamine E, ce sérum antiâge vite constaté, un effet non négligeable sur les riche très vite absorbé, laisse la peau douce, ridules du front. A recommander. Prix : 290 lisse et liftée et des cheveux souples et brillants. DH TTC. Utiliser toute l’année, au quotidien, le matin suivi d’une protection solaire ou le soir. Prix : 223,50 DH TTC , Vente en pharmacie.
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Avon aussi se présente avec des nouveautés pleines de couleurs de la gamme festive COLORTREND ! Le duo d’ombres à paupières a pour critère des nuances douces et intenses à la fois, qui s’estompent facilement. Prix 65DH TTC le boitier. La poudre pressée matifiante qui glisse facilement sur la peau a pour avantage d’être à la fois compacte et protectrice SPF10 ! Prix 62 TTC le boitier. Le crayon pour les yeux souligne le regard sans couler grâce à sa formule douce pour les yeux. Prix : 39 DH. Et Enfin, le must de la gamme, le mascara pour des cils souples au volume, résistant à l’eau. Prix : 50 DH TTC.
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SANTÉ & BIEN-ÊTRE Le centre Thalassothérapie et Spa Thalgo à l’Atlantique Palace Resort d’Agadir
Un pur moment de détente
Nous avons partagé avec vous dans notre numéro précédent les couloirs du somptueux palace, aujourd’hui, on vous dévoile les coulisses du centre Thalasso et spa Thalgo-Dukan.
S
itué dans un site préservé et proche de la mer, le Centre de Thalassothérapie & Spa Thalgo s’étend sur un espace de 2 700 m² et peut accueillir 120 curistes par jour. Aux normes internationales, le centre est doté des techniques les plus avancées et garantit une qualité d’eau exceptionnelle tout au long de l’année. 5 baignoires hydromassantes, disposant toutes d’aménagements pour les douches sous-marines, sont irriguées d’eau de qualité, prélevée à 600 mètres de bord de mer et à 12 mètres de profondeur. Cette
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zone du centre fait partie des disciplines les plus importantes pour la cure Dukan, la méthode du célèbre Docteur permettant de maigrir en 7 jours. En plus des baignoires hydrothérapiques, les curistes ont accès à l’espace Electrothérapie et à l’espace massage où ils peuvent disposer de cabines totalement équipées sous le contrôle permanent du médecin du centre. L’espace forme quant à lui contient un parcours bio-marin dans une piscine totalement chauffée à l’eau de mer, un espace cardiotraining et un bassin
dédié à l’aquagym. L’avantage de ce centre est le suivi personnel et permanent fourni aux curistes. En plus du service 5 étoiles, les thérapeutes ne vous quittent pas d’une semelle pour une assistance et un conseil personnalisé en tout temps. Dans un cadre luxueux de marbre et de bois, le centre d’esthétique Thalgo se dresse avec ses 5 cabines corps et visage dans lesquelles on retrouve toute la gamme de soins Thalgo ainsi que les nouveautés du moment. Un détour vers le hammam ou des mains de fée vous attendent pour un
gommage optimal et libérateur dans un endroit où les les senteurs des milles et une nuits du sauna avoisinant vous bordent et vous détendent. Pour finir votre après-midi au centre, un passage inoubliable pour la spécialité de la maison : le fameux massage berbère à quatre mains et à l’huile d’argan. Un vrai moment de bonheur duquel votre peau sort décontractée et bien hydratée. Pour finir, rien de meilleur qu’une tisane aux fameuses herbes de la région.
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SANTÉ & BIEN-ÊTRE
Amal Essaqr
Séjour au coeur
de la cure Dukan Métropolis. Vous venez de passer une semaine à l’Atlantic Palace Resort d’AGADIR pour suivre la cure d’amaincissement du Dr Dukan, aviez vous déjà entendu parler de cette cure auparavant ? Amal Essaqr. Oui, à travers différents médias. La presse a fait couler beaucoup d’encre concernant cette méthode. La cure fait partie des premiers régimes protéinés M. Isabelle Adjani étant la marraine française, qu’est ce que ça vous fais d’être l’ambassadrice marocaine de la cure Dukan? AS. Je me sens fière et flattée à la fois d’avoir été choisie afin de représenter la cure Dukan au Maroc. En tant qu’actrice et ambassadrice marocaine de la méthode, je souhaite au mieux représenter ce régime au Maroc, ce qui m’encourage aussi à respecter
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strictement les consignes du régime. M. Comment avez vous vécu cette aventure? AS. La cure dure 7 jours en premier lieu. Ensuite, c’est un programme à suivre chez soi. J’ai passé un agréable séjour à l’hôtel Atlantic Palace ,malgré la fatigue physique que je ressentais au fil des jours. Le régime alimentaire n’est pas très difficile à suivre car il comporte plusieurs plats différents et variés. Il existe 2 collations plus 3 repas principaux au cours desquels on peut consommer une variété d’aliments protéinés préparés avec goût par le chef Gil. La cure comporte aussi des exercices physiques très intenses, mon corps a mis quelque temps à prendre le rythme mais j'étais tellement exigeante avec moi-même que je ne ressentais pas la douleur, je voulais à tout prix gagner ce pari M. Quel est votre bilan à ce jour? Continuez-vous les conseils et
méthodes apprises lors de votre séjour? AS. Vers la fin de la journée je me sentais très fraîche et pleine d’énergie malgré les efforts et j’ai effectivement commencé à perdre du poids. De retour chez moi, je continue à respecter et à suivre à la lettre le programme du professeur Dukan. Je suis très sélective lorsque je vais faire mes courses et je continue de réaliser les exercices physiques chez moi. M. Conseillez vous cette cure aux lecteurs/lectrices de Metropolis? AS. Bien sûr, je conseille la cure Dukan à tous ceux qui souhaitent suivre une méthode structurée pour perdre du poids au fil du temps. La clé du succès réside dans la motivation à suivre strictement le régime afin de réussir M. Quelle est votre actualité ? AS. J’ai trois téléfilms qui devraient sortir prochainement, « Le dernier des romanciers » dans lequel je joue le premier rôle feminin, un film réalisé par Khalid Ibrahimi. « Les larmes de minuit » réalisé par Mostapha Fakir, et enfin le « Destin stérile », de Mohamed Ismail. Sans oublier quelques épisodes de l’émission «Moudawala».
Artde
vivre BIEN ÊTRE
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SANTÉ
+
FOODING
+
+ ON S’ÉVADE
+ AUTO + TECHNO
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ON S’ÉVADE
Istanbul
LA BIEN AIMÉE...
Éternel amoureux de cette ville hors du commun située sur le Bosphore entre le continent Européen et la rive asiatique, l’écrivain et poète français Pierre Loti fit d’Istanbul sa ville de prédilection et de la Turquie sa seconde patrie, au point de se déguiser en turc et d’en apprendre tous les rudiments de la langue pour se fondre dans cette masse qu’il aimait tant. Istanbul, la magnifique la sublime
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l’envoûtante mais aussi la déroutante.. Véritable fourmilière a ciel ouvert, Istanbul est l’une des plus grande ville au monde; véritable brassage culturel et melting pot des générations, Istanbul est unique en son genre. Moderne tout en étant orientale, simple et sophistiquée à la fois, la ville aux milles et une mosquées abritent de nombreux joyaux architecturaux. Sublime pour la plupart.
Extraordinaire pour les plus ordinaires. N’entendez vous pas d’ailleurs entre les murs sacrés de ces palais ottomans les mystères et les secrets d’antan? Ne voyez vous pas Aziadée l’amour perdue de Pierre Loti hantant les couloirs déserts des harems à la recherche de son bien aimé? Beauté sauvage que celle d’Istanbul et de sa végétation luxuriante faisant face au bosphore souriant.
Marhaba à vous et bienvenu à Istanbul, les températures se situent entre 20 et 35 degrés en été et ente -5 et 8 degrés en hiver. Toutefois, Il n’y a pas de meilleur période pour visiter Istanbul car Istanbul demeure magnifique aussi bien observée d’un petit bateau en pleine saison estivale, qu’en hiver recouverte d’un petit manteau de neige. Aussi à seulement 5 heures d’avion de Casablanca via la Royal Air Maroc, Istanbul est la destination du moment pour tous les amoureux de l’histoire, les promeneurs solitaires, les mania du shopping et les clubbeurs invétérées.
Istanbul : la cité au mille visage... Istanbul par quartiers :
Dépeinte, décriée, chantée, filmée, adorée, Istanbul la magnifique ne laisse personne indifférent. Pour vous chers lecteurs assidus, Metropolis vous entraîne dans un tourbillon historique de contes et autres réalités merveilleuses. PA R M A R I A A O U A D
L’un des centres névralgiques de la ville est sans aucun doute le fameux quartier Taksim avec sa grande place sa fontaine sa ruelle immense et infinie longée par des centaines de magasins et son petit tramway rouge insolite et fonctionnel qui pour ١ lire seulement vous fera traverser la rue Istiklal bondée du matin au soir par les jeunes istanbouliotes qui y viennent déguster le Iskander, un plat gargantuesque à basse de viande, de louche de beurre fondu, de tomate et de fromage, le plat préféré du heros grec Alexandre Legrand. A ne pas mettre entre toutes les bouches... Dans cette ruelle immense, parsemée de fast-food en tout genre et autres enseignes de loukoum variées, osez entre ouvrir les portes des immeubles, c’est là dans des endroits improbables ou se trouvent les plus beaux restaurants et bar de la capitale avec des vues incroyable sur le bosphore. Osez également vous aventurer dans les petites ruelles adjacentes de ce quartier insolite ou fourmille des dizaines de petits bar ou des vendeurs de moules à la sauvette vous proposeront une dégustation de ces gros mollusques fraîchement pêchés sur le Bosphore. Si vous continuez a descendre
le long de cette route qui vous semblera sans fin, vous tomberez sans doute sur un de mes quartiez préféré ou se trouve la tour de Galata, une vieille construction médiévale offrant une vue panoramique de la vieille ville d’Istanbul et de ses environs. Le quartier de Galata est le rendez vous de la jeunesse hippies turcs, des bobos, des musiciens et autres intellectuelles turcs. Avec ses allures de petit village, Galata est le Montmatre turc, le Soho anglais..parsemé de petites boutiques insolites et pas très cher, vous pourrez y trouver de jolies petits bijoux à seulement dix lires (٥٠ dirhams) mais aussi des échoppes de savons à partir de ٢ lires. Sur la route qui mène de Taksim et Galata, n’hésitez pas à gouter quelques morceaux d’ananas fraîchement prédécoupés ou arrêtez vous quelques instants pour boire un thé, la boisson locale ou un saleb, une autre boisson locale à base d’eau, de lait et de cannelle dans l’un des café encerclant la tour. Pour profiter comme il se doit de cette ballade à travers la vieille ville, oubliez donc les talons aiguilles et autres chaussures inconfortable car la route est faite de pente et de pavés sinueux.
ORTAKOY baptisé le village de la pomme de terre Toujours à partir de Taksim et de ses environs ou se trouvent d’ailleurs un grand nombre d’hôtels, je vous recommande de visiter le petit quartier d’Ortakoy situé sur les flancs du Bosphore connu pour ses petites tavernes traditionnelles située sur le Bosphore face à l’un des deux gigantesques ponts reliant la face européenne à la face asiatique. Pour s’y rendre, prenez un taxi non pas ceux qui sont directement stationnés sur la place, car ce sont bien là des pièges a touristes. Il est prferable donc de marché quelques mètres et d’en arrete
un au détour d’un feu rouge. Demandez lui de vous amenez au quartiez d’Ortakoy tout en lui baragouinant quelques mots de turc tel que» Istanbul chok Guzel» Istanbul est une tres belle ville. Ces quelques petits mots feront sourire le conducteur de taxi qui ne vous volera pas. Attention tout de meme car le prix de la course ne doit pas exeder ١٥ lires . Pour ce faire, veillez donc à ce qu’il mette en marche le compteur !!!! Une fois sur place , détendez vous et arpentez les ruelles de turqueries et consommez une de ces fameuses pommes de terres gourmandes a seulement ٧ lires accompagnées d’une «lemon lemonad» une boisson délicieuse à bas de citron vert.
Bebek : Le quartier le plus branché d’Istanbul Si Bebek était à l’ époque ottoman un quartier populaire résidentiel, il est aujourd’hui un des quartier les plus riches d’Istanbul lieu de prédilection de la jeunesse dorée turque, des soirées mondaines , lieu préféré des mannequins et des acteurs de séries turque. Pour s’y rendre, certains restaurant luxueux vous proposeront d’affreter un petit bateau qui viendra vous chercher directement au lieu souhaité. Car en effet, Bebek se situe assez loin du centre névralgique de Taksim. Pour s’y rendre, le taxi s’avere la meilleur solution mais en raison des embouteillages nocturnes liées à la popularité de l’endroit, le prix de la course peut s’élever jusqu’à ٤٠ lires. Bebek c’est le marais parisien. Chic glamour et artificieux tout en restant authentique, dualité istambouliote oblige. A l’abri des paillettes, le petit port de pêche abrite quelques histoires de pécheurs. Sur la digue parsemée de grands yatchs de milliardaires, des promeneurs marchent, des enfants pêchent et des vendeurs de mais salent leurs grains.
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ON S’ÉVADE Nisantasi : le quartier chic pour les addics du shopping... Située au Nord de Takim, la prix de la course en taxi n’exédant pas ٧ lires, le quartier de Nisantasi mérite clairement le détour... Imaginez une immense avenue aux façades d’immeubles quasi haussmanienne et s aux boutiques des grands créateurs : Louis Wuitton, Louboutin, Marcs Jacobs et quelques designers turcs incroyables... des terrasses de café bondée par des «beautiful people» A Nisantasi on se croirait sur l’avenue Montaigne avec une magnifique mosquée plantée dans le décors. A Nisantasi on essaie de choper une jolie pièce de collection , un collier d’un designer turc pour ٥٠ lires. On boit un café au House café et on prend le temps de vivre...
Que visiter à Istanbul? Istanbul est une petite ville musée qui mérite de nous surprendre à chacun de nos voyages. Pour votre première visite à Istanbul, il est pourtant des monuments historiques à visiter impérativement ...
Jour 1 La mosquée bleue un des plus beau joyau architecturaux construite au 17 ème siècle, sa beauté n’a égale que sa grandeur. Magnifique à tout point de vue. Définitivement sacrée. Connue pour ses tuiles bleus et ses six minarets elle est l’oeuvre du Sultan Ahmet qui lui donna son appellation en turque. Face à elle, la basilique sainte Sophie, magnifique eglise byzzantine considérée comme la huitième merveille du monde d’après de nombreux historiens. Elle a été construite au 6 ème siècle par l’empereur Justinien et a été transformé en mosquée par les ottomans d’où ces grandes inscriptions coraniques que vous pouvez apercevoir sur les murs de la basiliques et ses quatre minarets construits autour de l’édifice. Attention, la basilique Sainte Sophie est fermée le lundi! On continue la visite en allant jeter un rapide coup d’oeil a l’hippodrome, ancien centre d’activité politique et sportive de Constantinople. La bas se trouve l’obélisque égyptien, et la colonne serpent de Delphes. L’après midi on la consacre exclusivement au grand bazar, un des lieux les plus mythiques d’Istanbul. Construit en 1461 par Mehmet le conquérant, il reste a ce jour le plus grand marché ancien au monde. Avec ses 18 portes et ses 5000 boutiques, il est très agréable d’errer de longues heures durant à travers ses différentes allées organisées par type d’artisanat ( bijoux tapis cuirs etc...) au Grand Bazzar, il est de coutume de marchander et
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de monnayer tout ce que l’on souhaite acheter mais avec le sourire bien entendu. Ainsi il n’est pas rare si l’on fouine bien de trouver quelques petites pièces rares... Attention le Grand Bazar ferme ses portes à 19H et aussi surprenant que cela puisse paraître, le Grand Bazar est fermé le dimanche.
Jour 2 On s’empresse de visiter le palais de Topkapi ancienne résidence des sultans ottomans et actuellement un des plus important musée au monde d’art islamique. Topkapi est le palais le plus étendu de Turquie avec ses 700 000 m2 dont 4 cours encadrés par des centaines de salles, des bibliothèques des jardins des mosquées des fontaines et son harem de 400 chambres. On aime voir à Topkapi les trésors des Sultans et les collections ottomanes de bijoux, d’orfèvrerie de calligraphies et de porcelaines chinoises. Attention le palais de Topkapi est fermé le Mardi. Non loin de là, dans le quartier d’Eminonu, on s’accorde une petite halte bien méritée au bazar égyptien connu pour ses épices exotiques et ses senteurs parfumées. Enfin, pour clore la journée en beauté et admirer par la même un beau coucher du soleil, on s’accorde une petite visite d’Istanbul en bateau afin de découvrir les somptueuses demeures jonchées sur la cote asiatique. N’importe ou sur le Bosphore, des bateaux font la traversée de la ville pour seulement 10 lires. Durant 1H30 on s’émerveille de la beauté D’Istanbul vue de l’eau.
Jour 3 On prend le temps de visiter ce qui reste pour moi le plus beau site d’Istanbul. Le palais de Dolmabahçe qui n’est pas sans rappeler le faste du palais de Versailles entouré de jardins et de fontaines luxuriantes. Six sultans y résidèrent dès 1856. Mustafa Kamal Ataturk, le leader de cette Turquie moderne a utilisé le palais comme résidence moderne et y mourut à l’intérieur le 10 novembre 1938 à 9H05 comme l’indique encore la pendule de sa chambre encore intacte. Pour les enfants ou les adultes les plus pressés , libre à vous de visiter Istanbul en miniature un musée sympathique ou l’on découvre à pas de géant tous le monuments et autres ponts de cette Istanbul mystérieuse. Vous l’aurez donc compris avec sa superficie imposante, Istanbul regorge de quartiers de mosquée et d’endroits ou se détendre, toutefois pour vous y retrouver dans ce labyrinthe de rue de dédale, de restaurant et d’hôtels en tout genre. Voici quelques adresses à retenir pour profiter sans mauvaises surprises du charme d’Istanbul.
PRATIQUE 1 OU DORMIR ? Pour une première visite d’Istanbul Optez pour l’hôtel Laresk Park au centre du quartier Taksim . Avec ses spacieuses chambre a partir de 100 euros et son superbe petit déjeuner présenté sous forme de buffet, le Laresk Park est un hôtel offrant d’excellentes prestations ainsi qu’ une belle piscine intérieure ou il fait bon se détendre après une longue journée de visite. En amoureux l’hôtel Harmonia et sa suite royal a 200 euros saura vous charmer grâce à sa vue incroyable sur la tour de Galata et sa salle de bain en marbre luxueuse. Pour les plus fortunés... Le Four Season, magnifique palace surplombant le Bosphore avec sa piscine extérieure se confondant avec le bleu de la mer de Marmara. 2 OU DÉJEUNER ET DÎNER? Un déjeuner branché au House cafe d’Ortakoy, la rive asiatique en ligne de mire. On y mange un hamburger a couper le souffle . Un dîner traditionnel a base de mezze turc à Taksim : Au Passaji. Une grande galerie à la toiture impressionnante ou se trouvent quelques tavernes animées le soir ou l’on mange pour pas cher de bons petits plats turcs en écoutant de la musique traditionnelle.
3 OU BOIRE UN THÉ TURC? Au café Pierre Loti. Situé dans le joli quartier d’Eyup non loin de la mosquée du même nom, le café Pierre Loti est une adresse familiale très appréciée le dimanche après -midi. 4 OU MANGER DU BON POISSON ? Au Blue Angel: un restaurant chic situé dans le quartier de Bebek avec une vue incroyable sur le Bosphore. 5 OU SORTIR LA NUIT? Reina : Un restaurant boite loundge magnifique sur le Bosphore située à Ortakoy. 6 OU NAGER ET FAIRE BRONZETTE? A Galatasaray: Une île artificielle sur le Bosphore ou l’on y vient à bord d’une navette taxi et ou l’on peut déjeuner et se baigner aux sons de DJ très connus. 7 OU ACHETER LES MEILLEURS LOUKOUMS DE LA VILLE? Dans le quartier d’ Eminonu, demandez la célèbre boutique de Haci Bekir, le plus vieux confiseur d’Istanbul ouvert depuis 1777. On y trouve de délicieux loukoums à la pistache, aux clous de girofles, à la rose, à la cannelle ou au gingembre. A évitez: tous les petits fast- food aux alentours et à l’intérieur du grand bazar cher et le plus souvent indigeste Attention aux pickpocket et prévoyez toujours de la petite monnaie.
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FOODING La Suite : Lizzaran :
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Ouvert depuis cette année, la franchise Lizzaran Tapas a très rapidement su apprivo iser la faune casablancaise. Ses atouts ? Des tapas espagnoles bien sûr ma is aussi des écrans pour les retransmissions et des groupes live. Un seul hic , la déco, qui ne nous do nne pas l’impression d’être dans un bon vieux bar à tapas espagnol mais plutôt d’ être dans un lounge où tu t’allounges Notre avis
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Tous ceux qui bossent dans Gauthier ont rapidement pris l’habit ude d’échouer à la Suite. Un happy hour sympathique (un e boisson achetée, l’autre offerte) et ça jusqu’à 21h, des pe tites tapas (minuscules mais quand même), une mu sique pas trop forte et parfois des soirées à thèmes. Ah et si vous cherchez à fuir les bars bruyants les soirs de ma tch, la Suite les retransmets ma is SANS le son ! Notre avis Adresse : 54, Rue Jean Jau rès - 20000 - Casablanca Téléphone : +21252220 1314 Fax : +212 5 22 49 01 51
Adresse : 92, Boulevard d’Anfa - 23100 Téléphone : +21266484 8762 \ +212661246304 \ +21261069907
Cabestan Ocean View
Avec sa vue à couper le souffle au raz des falaises, le Cabestan mérite sa place dans notre carte des afterworks. Dans une ambiance qui se veut « classy » mais qui penche plutôt vers le « bling-bling », vous pourrez déguster des cocktails dignes de ce nom. Ne pas avoir peur de mettre la main à la poche parce que vous êtes quand même dans un lieu privilégié (je ne vois pas en quoi, mais passons)
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Notre avis
Les de
Afterw Casab
Adresse : 90, Boulevard de la Corniche Phare d’El Hank – Casablanca Téléphone : +212 5 22391190
Irish Pub
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Dans la fameuse rue Souktani, véritable temple de l’afterwork on retient l’Irish Pub. Ce qu’on aime à l’Irish se sont ses pressions, ses wings fumantes et épicées, son ambiance décontractée et son décor absurde (mention spéciale pour le petit salon collé au plafond). On aime moins le côté pénombre, et le chaos qui y règne les soirs de matchs Notre avis Adresse : Avenue Hassan Souktani – Casablanca Téléphone : +212 5 22200210
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Metropolis NUME NUMERO NUM ME M ERO 6 / AOÛ AO AOÛT-SEPTEMBRE OÛ ÛT-S TS T-SE SE EPT PT PTEM TEM EM MBRE BR B R 20 RE 201 2 2012 012 0
La Cigale
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Dans une ambiance décontractée on peut y écluser des bières tout en grignota nt des olives ou des grillad es. L’Haj est toujours là, pa rfois il reconnaît un habitué et le salue. Autrefois, c’était le repère des artistes et on y croisait volontiers chan teurs ou acteurs, attabl és avec des journalistes occup és à deviser culture et politique. Ca n’a plus le même ch arme qu’avant mais ça reste bon enfant et sans prétentio n. Notre avis Adresse : Boulevard Bra him Roudani. Rond poi nt de la Ligue Arabe – Casablanca - Téléphone : +212 5 22 27 69 85
Le Trica
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Un autre afterwork dans le coin Souktani, c’est le Trica. Connu comme le loup blanc, le Trica on a envie de dire « c’est plus ce que c’était ». Fin i les soirées shots, fini les soi rées à thème, maintenant on y va pour manger et qu and on s’y retrouve pour un verre, on s’y sent légèrement à l’étroit. Mais on peut tout de mê me y savourer des piche ts géants de cocktail type Mojito ! Notre avis Adresse : 5, Rue El Mouta nabbi – Casablanca Téléphone : +212 5 222207 06
rworks blanca
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Le Picasso
Toujours dan s la sacro-sai nte Souktan Picasso. Am i, voici le biance très enfumée et au rez-de-ch bruyante aussée qui à l’étage. Tap est à peu prè as et happy s tolérable hour attiren travailleuse t toute la fau du quartier ne et on les comp adresse à ga rend ! Une rder en tête quand on a bonne petit envie de bo e bière bien ire une fraîche.
Notre avis
Adresse : 35 , Avenue Has san Téléphone : +212 5 222765 Souktani – Casablanca 47
La Java La Java est toujours là, dans un quartier désespérément en manque d’animations. Entre sessions live, Djs, matchs et autres soirées à thème, la Java essaye, tant bien que mal de rester sur le devant de la scène. Malheureusement, tous ces efforts sont annulés par l’étroitesse du lieu Alors oui à l’afterwork, non à la grosse soirée où on ne respire plus !
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Notre avis Adresse : Boulevard Abdellatif Ben Kadour – Casablanca Téléphone : +212 6 13925513
Bodega
Skybar
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Le Skybar on y échoue souvent sans trop savoir pourquoi, comme téléguidé vers sa terras se. Qui n’est pas mal, il faut le recon naître. Vous pourrez admirer la vue et ainsi évitez d’avoir les yeux agressés par des espèces de femelle s mi-femme mi-léopard, ou mifemme mi-poule. Ici on est là pour se montrer et il faut dégouliner de marques, de bijoux et de maquilla ge pour mériter l’attention généra le. Parfait pour les amate urs de faune locale. Notre avis Adresse : Boulevard de la Corniche Téléphone : +212 5 223925 10 / +212 5 22397655
La Bodega se situe dans un quartier où tout le monde ne s’aventure pas. Pour un afterwork c’est parfait puisqu’on a un grand choix de boissons et que l’on peut grignoter des tapas. Comme la Bodega est réputé pour être un endroit où on fait la fête, eh bien tout le monde s’empresse gaiement de s’exécuter : on écarte verres et assiettes et en avant pour une partie de flamenco sur la table ! Si vous n’aimez pas la musique forte passez votre chemin…
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Notre avis Adresse : 129, Rue Allal Ben Abdallah – Casablanca Téléphone : +212 5 22541842
AUTO Essai Range Rover Evoque SD4
Anas El Baz
L'acteur le plus anti-conformiste de sa génération PAR MARIA AOUAD - PHOTO : IMANE DJAMIL
Testée pour Metropolis le Range Rover Evoque SD4 un modèle hors-norme irrésistible.
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AUTO Essai Range Rover Evoque SD4
Range Rover Evoque : le 1er SUV Compact de Land Rover ! Avec son look so british, son raffinement intérieur et ses performances tout- terrain exeptionnels, Le Range Rover Evoque peut de par sa forme angulaire faire penser au X6. Dotée d’une beauté dévastatrice qui n’est pas sans rappeler celle de son conducteur : l’acteur et peintre Anas El Baz, l’Evoque allie modernité, élégance et raffinement mais aussi dynamisme, caractère et habileté . Se déclinant en 3 et 5 portes et d’une longueur de 4,37 mètres : « Le modèle que je conduis en ce moment peut être propulsé de 0 à 100km en seulement
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8 à 9 secondes, ce qui est littéralement incroyable» « Mon idole de toujours, James Dean aurait sans doute apprécié un tel engin de puissance et de stabilité» Hors route, dans les graviers, la boue, les collines et les chemins les plus sinueux, l’Evoque trace sa route sans aucun problème. Avec une boite automatique de 6 rapports, la conduite et le passage de vitesses se fait tout en douceur. Avec ses grandes roues de baroudeuses émérites et son large coffre, l’Evoque est le plus petit véhicule de la marque. Léger et très maniable, il est doté d’un système de sécurité nouveau modèle et des der-
nières technologies de pointe. N’est pas Range Rover qui veut ! Accomodé à l’air du temps, l’Evoque se décline en de multiples coloris. Si cela n’est pas assez, vous pourrez personnaliser votre véhicule en fonction de vos propres goûts et de vos aspirations. Le Range Rover Evoque est décidément la voiture du futur ! Pour repartir avec la star de ce test Drive, il vous faudra débourser la somme de 600 000 dirhams. Pour ce qui est de l’autre star , Anas El Baz, une exposition de peinture est prévue le mois prochain, la réalisation d’un court métrage et d’autres belles aventures.
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MOTO MODS Motors
Maîtrisez vos déplacement à moins de 10 dhs par jour !
w w w. m o d s . m a
Yacine Brahmia, fondateur de Mods Motors a eu la bonne idée de ressusciter d’anciens modèles au look ravageur, du mythique « DAX » à la célèbre « ACE », copie revisitée des motos de course des années 30. Mods en plus de proposer 2 motorisations 50 et 125 cm3, a également effectué tous les tests pour obtenir la norme CE (norme européenne). De belles motos à des prix attractifs garanties un an pièce et main d’œuvre, un show room avec plus de 150 véhicules exposés feront sans aucun doute de Mods Motors l’un des principaux acteurs sur le marché du 2 roues. Yacine Brahmia nous en dit plus sur Mods Motors.
T REX. 50 et 125 cm2. à partir de 17 500 dh.
Show room "Mods Motors" : 8, Rue Abou Omar Al Harite 20000 Casablanca - Maroc-Tél. : 05 22 280 020
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Scooter Mods. 50 et 125 cm3. à partir de 16 490 dh.
Metropolis. Vous êtes le fondateur de la marque Mods Motors, et l’importateur exclusif de la marque Skyteam, comment vous est venue l’idée de fabriquer et d’importer des motos et scooters vintages au Maroc ? YB. Les motos et scooters vintage sont indémodables. Pléthore d’authentiques Vespa des 70’s aux 80’s continuent de faire le bonheur quotidien de leurs propriétaires, souvent citadins... et un rien bricoleurs, il faut bien l’admettre. Toutefois, l’idée m’est venue d’associer à ces modèles originaux, des versions néo-rétro voir rétro en provenance d’Asie, qui ont déjà largement été plébiscitées en Europe ces dernières années, et déjà très connues du grand public, comme les Dax, Monkey ou autres Gorilla anciennement fabriquées par Honda, le RV Van Van 90 anciennement fabriqué par Suzuki ou encore la fabrication en synergie avec la célèbre marque italienne Lambretta pour notre version F8.
M. Pensez-vous que le Maroc soit un marché porteur pour ce type de véhicules ? YB. Le seul argument esthétique ne suffit pas ! En amont, j’ai pris soin d’étudier et de m’imprégner au mieux des réalités et caractéristiques locales. En effet, la complexité et la diversité des problématiques, légitime le recours à une expertise préalable pour pouvoir par la suite développer un plan stratégique adapté. Les véhicules à deux roues constituent une solution idoine pour tous les citoyens qui sont confrontés aux conséquences fâcheuses inhérentes aux problèmes des déplacements. Ce n’est pas un secret ! Parcourir
une petite distance est devenu un calvaire à Casablanca. Les réseaux routiers urbains sont saturés. Certains tronçons routiers empruntés par des milliers de véhicules bloquent la circulation et, par conséquent, provoquent le ralentissement des activités. Associé à celà, le style et la maniabilité pour un équipement de qualité et un prix très attrayant, voilà les vrais arguments de Mods Motors ! Qui pourrait se targuer de proposer des produits finançables à moins de 10 dhs par jour ? Mods Motors le fait ! Gain de temps, gain d’argent et sensation de liberté unique due au plaisir de se faufiler sans encombres dans les rues... Le scooter apparaît désormais comme l’engin le plus adapté à la capitale économique du Royaume au même titre que Barcelone.
12 000 pièces détachées livrable sur tout le maroc en 48h via notre site www.mods.ma Prêt d’un véhicule de courtoisie durant l’immobilisation du véhicule client en atelier M. Lorsqu’on regarde vos véhicules, on est tout de suite frappé par la qualité de la finition, malgré ça vous arrivez à maintenir des prix relativement bas par rapport à vos concurrents. Quelle est votre recette pour maintenir un tel rapport qualité prix ? YB. Les achats représentent une part importante du prix de revient d’un produit
Dax 50 cm3 et 125 cm3 à partir de 11 500 dh.
et/ou d’un service. Chaque entreprise doit donc savoir les maîtriser au mieux pour rester compétitive et ne pas se contenter de faire de l’import à distance via des entreprises de sourcing. Notre force première est notre cahier des charges, associé à une pleine maitrise qualité des lignes de fabrication. Cela s’explique par le suivi que j’opère personnellement au sein des usines de mes partenaires par mes nombreux déplacements et surtout du partenariat d’exception qui nous lie. Aussi, Mods Motors a fait de l’optimisation des coûts d’achats son cheval de bataille en 3 phases : qu’ils soient stratégiques ou simplement de type frais généraux, notre méthode s’applique à toute la chaine de fabrication et logistique depuis nos fournisseurs asiatiques, mais aussi dans le choix du moment de la fabrication de nos produits en tenant compte de certaines données de marché telles que : le coût de l’inox et des aciers, du taux de change, du lancement en grande série, mais aussi du coût du transport en raison de la flambée des prix du pétrole grâce à l’important travail réalisé par notre partenaire et transitaire DMS-MAR. De nombreuses entreprises oublient régulièrement d’associer leurs fournisseurs dans leurs démarches d’optimisation des coûts. Les fournisseurs possèdent aussi leurs propres problématiques dans leur système de production. Devenir Partenaire n’est pas un acte anodin mais a l’avantage de faire bénéficier à l’entreprise cliente d’économies substantielles mais aussi de produits innovants pour un prix identique à celui dont vous bénéficiez aujourd’hui. La démarche entreprise par notre société avec Skyteam et Motul répond à cette exigence.
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Belles & gazelles ! A l’occasion du Rallye Aïcha des Gazelles qui se déroulera du 16 au 31 mars 2013, Metropolis se joint à la cause de l'équipage « Gazelles Awsim » (Bébé gazelle en Amazigh) qui participe à l'événement au profit de l’Association « SOS Villages d’enfants Maroc». Cet équipage franco-marocain est composé de Meryem, Ingénieur en Génie Givil (au pilotage), jeune maman et passionnée de kitesurf et de sports extrêmes et Jihane, Ingénieur statisticienne (à la navigation). WWW.LESGAZELLESAWSIMS.COM
Metropolis : Comment avez-vous rencontré votre coéquipière Jihane ? M A : Jihane et moi étions dans le même Lycée Cherif El Idrissi de Rabat. Et c'est là que l'idée de participer au Rallye Aïcha des gazelles est née. Un jour, après le cours de géo, j’ai dit à Jihane qu'un jour nous participerions à ce fameux rallye Aïcha des Gazelles. Et voilà une dizaine d'années plus tard c'est Jihane qui revient vers moi : « Alors, on le fait ce Rallye ? » Il n'en faudra pas plus pour nous lancer dans l'aventure (rire). Metropolis : Le budget total entre les frais d'inscription, le stage de pilotage sans oublier les frais de scolarité pour l'association « SOS Villages d'enfants Maroc » pour laquelle vous participez, s'élève à 35 000 euros. Quelle est la répartition de ce budget et ou en êtes vous dans votre recherche de sponsors ? Jihane Lekrari : Le budget dont nous avons besoin correspond aux frais d'inscription, à la location du véhicule et de matériels divers, il y a aussi un stage de pilotage à effectuer pour pouvoir participer et l’assurance obligatoire !
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PHOTOGRAPHE YOUNES FIZAZI
Metropolis : C'est votre première participation au Rallye Aïcha des gazelles, qu'est ce qui vous a poussé à participer à cet événement ? Meryem Agadi : Tout d'abord le goût de l'aventure et l'esprit de solidarité, après viennent le défi et la volonté de se surpasser. Jihane et moi sommes des amies d’enfance et nous partageons beaucoup de passions communes. VILLA MANDARINE, HABILLÉES PAR KENZA IDRISSI COUTURE
Le reste du budget sert à financer les frais de scolarité au profit de « SOS Villages d'enfants Maroc » A l'heure actuelle nous n'avons toujours pas bouclé notre budget, j'en profite donc pour lancer un appel aux lecteurs de Metropolis qui seraient prêts à nous aider! Pourquoi avoir choisi SOS Villages d’enfants ? JL: Quelques années auparavant, nous avons eu l'occasion de visiter les villages SOS et nous avons été séduites par le système très performant de scolarisation et de prise en charge des enfants ainsi que le courage des mères SOS qui sacrifient une grande partie de leur temps à s'occuper de ces jeunes enfants. C'est donc tout naturellement que nous nous sommes tournées vers cette association qui a accueilli notre partenariat à bras ouverts. D'ailleurs nous comptons organiser une Expo- Vente solidaire afin de lever des fonds allant de 100 à 200 Milles Dirhams au profit des enfants et mères SOS au Maroc.
BIJOUX CRISTIAN LAY
Metropolis: Le 27septembre, vous avez fait un appel aux dons lors du café politis, qui avait pour thème principal l’avortement, qu’est ce qui vous a poussé à prendre la parole à un tel événement ? M A .«Tout d’abord, les différentes rencontres mobilisées par le Café Politis concernent tous les marocain(e)s de toutes les générations. Il est vraiment temps d'ouvrir le débat ! Au delà de notre appel aux dons, ça nous concerne toutes, et en tant que futures Gazelles marocaines sur le 2ème rallye le plus médiatisé au Monde après le Paris-Dakar, nous avons aussi notre mot à dire, poser les bonnes questions, participer à trouver des solutions, et défendre nos droits en tant que femmes tout simplement. De plus l’association « SOS Villages d’enfants Maroc » pour laquelle nous faisons ce rallye, œuvre pour toutes ces mères SOS et enfants illégitimes souffrant de cette réalité, victimes d’une mauvaise information concernant les sujets sexuels dans notre pays. Enfin, comme le disait ma grand mère que Dieu la bénisse, «Ce qui rassure s’assume, et ce qui s’assume ne rassure forcément pas!».
COM
J’ai testé : un week-end au Mazagan Beah Resort Un week-end au Mazagan Beach Resort c’est tentant non ? Déjeuner pieds dans l’eau au restaurant Chiringuito avec le chef « Paco » du P’tit Rocher en cuisine l’est encore plus ! Eh oui le Mazagan c’est un peu tout ça à la fois… à même pas une heure de route de Casa pour un dépaysement total. Reproduire un écrin de verdure et de détente aux portes d’une ville au patrimoine architectural aussi riche qu’El Jadida, fallait y penser ! Le problème, si j’ose dire, du Mazagan, c’est que le confort y est tellement complet, que vous n’aurez plus de raisons d’en sortir ! Pour les amateurs de bronzette c’est plage ou piscine, au choix. Envie d’un peu plus d’action, direction le quad, le buggy ou même le golf et le casino (dans un autre style évidemment !). Et n’oublions l’excellent spa à la carte tellement étoffée que vous ne saurez où donner de la tête ! Ah si, demandez tout de même à vous faire masser face à la mer… DI-VIN ! En plus, il vous suffira de formuler votre demande à voix haute pour être entendu puisqu’il y a toujours un serveur a proximité pour s’occuper de vous. Le Mazagan innove toujours en proposant des concerts et
Tara Mcdonald et le Dj Jimmy leblanc
des événements qui n’existent dans aucun autre hôtel du Maroc, outre le « Mazagan Night » qui a déjà accueilli des célébrités comme khaled, Najwa Karam ou encore Tamer Hosni. L’alias club (night club du Mazagan) a lui aussi droit à son défilé de stars de la musique comme « La
Fouine », « Bigsoul », et de nombreux DJ de renommée internationale pour des showcases à privés. Ce week-end j’ai donc eu le privilège d’admirer et d’écouter la chanteuse Tara MacDonald, connue notamment pour son titre Delirious en duo avec David Guetta, accompagnée pour l’occasion par l’excellent DJ Jimmy Leblanc. L’avantage d’un showcase privé c’est la proximité avec la star, on peut l’approcher entre deux chansons, lui parler, lui demander un autographe, le tout dans une ambiance décontractée et conviviale. Le Mazagan, ou comment se détendre et décompresser à une heure seulement de Casablanca et en ayant l’impression d’être parti en vacances…
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COM Entreprise La cuisine des stars, «Nobu», fait escale au Mazagan Beach Resort Maroc
Etihad Airways : des services d’excellence
La cuisine des stars débarque au Maroc! Pour la première fois dans le Royaume, la cuisine connue mondialement sous l'appellation «Nobu» s'installe, pour quelques jours, au Mazagan Beach & Golf Resort, plus précisément au restaurant Sel de Mer. La cuisine «Nobu», du nom de son créateur le chef international Nobuyuki Matsuhisa, est tout simplement une merveille gustative aux origines japonaises et aux influences sud-américaines. En quelques années, le phénomène Nobu gagne les plus grandes capitales du monde et les ouvertures des restaurants «Nobu» se multiplient. De New York à Moscou en passant par Dubaï, et sous le parrainage des grandes stars du cinéma et show biz, comme Robert De Niro ou Madonna, les restaurants «Nobu» occupent le haut de la marche en termes de qualité, d'originalité et de créativité. Aujourd'hui, en un mot, le «Nobu» est la cuisine la plus «tendance» du moment. Du 2 au 6 octobre 2012, venez déguster la cuisine préférée de Madonna et Robert De Niro!
Etihad Airways, qui opère au Maroc depuis 6 ans, propose à ses passagers une expérience de l'aviation inédite, à travers des services visant à offrir toujours plus de luxe. Les services en Diamond First Class se retrouvent aussi bien à bord de l'appareil qu'au sol. Une limousine luxueuse transporte les voyageurs depuis leur lieu de résidence jusqu'à l'aéroport. Là, un concierge dédié à chaque voyageur s'occupe de ses bagages et le guide vers les comptoirs d'enregistrement d'Etihad Airways. Ensuite, les voyageurs en Diamond First Class peuvent se détendre dans les lounges premium d'Etihad Airways, apprécier gracieusement les soins du Six Senses Spa et des mets délicats A bord, les passagers feront l'expérience d'un luxe parfait dans leur suite Diamond First Class. Conçue pour offrir une intimité maximum avec sa porte coulissante, un confort optimal et plus d'espace privé, la suite Diamond First Class est un espace reposant où l'on peut se détendre ou travailler.
Découvrez le look automne de Banana Republic
Beach Party avec le Dj Basto au Chiringuito Beach Club
Cet Automne, Banana Republic dont l’inspiration reste fidele à son modèle Jackie Kennedy nous emmène, ou plutôt son éternelle égérie, à Londres. Jackie, Londres, des trenchs coupés en ponchos courts, des trenchs colorés (bordeaux, bleu marine, beige classique). La distinction américaine multipliée par l’aisance british. Les pantalons basiques, coupe ‘slim’ à la cheville (à qui Banana Republic a donné cette saison le nom de Jackie Pant, justement) sera décliné dans divers coloris, dignes d’une balade sur le sol tapis de feuilles mortes de Hyde Park. Sous le trench, une petite maille, dont le col sera enrichi d’un petit noeud discret affinera cette silhouette discrète mais distinguée. On trouvera cet automne chez Banana Republic également, si l’on souhaite pousser le féminisme ‘Jackie O’’ à son paroxysme, un large choix de jupes : plissées aux genoux, courtes trapèze dans l’esprit 60’s, droite strict à porter au bureau.
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Le Chiringuito Beach Club, nouvelle adresse branchée d'El Jadida, a dansé au rythme du talentueux Dj Basto le dimanche 2 septembre. Au programme un warmup signé DJ NO MAD, des performances de Batuccada Band, CAPOEIRA Band et Danceurs... Chiringuito est le nouveau Beach Club du Mazagan Beach & Golf Resort avec un accès direct aux 7 km de plage du Resort, est le lieu idéal. Les gourmands y trouveront une restauration espagnole : tapas, grillade de poissons, paella...et un menu sushis pour le grand plaisir des amoureux de la cuisine asiatique. Ouvert de 10 heures à 20 heures. Avec une ambiance musicale Lounge la semaine et festive les weekends le Chiringuito Beach Club propose des journées détente animées par des danseuses et un DJ résident. La fête continue avec des Beach party tous les weekends jusqu'à fin octobre. Une palette riche d'animations offrant un spectacle permanent et de grande qualité jusqu'au coucher du soleil, invitant à finir la semaine en beauté.
L'Optimus 3D Max, le smartphone nouvelle génération de LG Une plateforme multimédia 3D de haute volée, un écran LCD d’une grande luminosité et une connexion au réseau 3G + pour un débit de 21 Mbps, utilisation de Google Earth, de Google Maps ou des modes du GPS, conversion optionnelle des images en 2D en 3D grâce à sa touche 3D qui assure le switch d’un mode de visionnage l’autre, application 3D Zone disponible dans l’univers LG Smartworld pour des contenus 3D accessibles… Avec l’Optimus 3D Max, LG poursuit ses efforts dans le développement de smartphones valorisant au maximum l’expérience 3D.
La couleur s’invite dans la ligne de Joaillerie Serpenti 2012. à
Ouverture du troisième ibis budget au Maroc Et de 3 pour ibis budget au Maroc. Après avoir ouvert le 1er hôtel de la marque économique, et au monde, à Tanger, suivi de celui d’El Jadida, Accor inaugure aujourd’hui son nouvel ibis budget à Agadir. Situé à l’entrée sud-est de la capitale du Souss, à environ 20 minutes seulement de l’aéroport Al Massira, l’ibis budget Agadir offre 121 chambres confortables pouvant accueillir une, deux ou trois personnes. Suite au projet global du groupe Accor de redynamisation de ses marques économiques, Etap Hotel devient ibis budget. ibis budget est la marque astucieuse et décontractée du groupe Accor. Elle incarne les valeurs de l’essentiel et de la simplicité. Idéale pour des clients à la recherche d’autonomie, ibis budget propose à ses clients des chambres astucieuses pour 1, 2 ou 3 personnes, des hôtels accessibles 24h/24 et un petit-déjeuner buffet à volonté. Situés à proximité des axes routiers, des aéroports, et de plus en plus, en ville, les hôtels ibis budget offrent un rapport qualité/prix très compétitif. Avec 450 hôtels, ibis budget est présent dans 10 pays d’Europe, et poursuit sa vocation de développement à l’international.
En 2012, Bulgari rend hommage au motif Serpenti, l'un des symboles les plus emblématiques de son élégance intemporelle. La nouvelle collection s'inspire plus que jamais des courbes sinueuses d'une créature qui incarne la grâce et la sensualité par excellence : le serpent. Déclinés en or jaune ou rose, les nouveaux bijoux sont imaginés comme de véritables parures : bracelets, bagues, boucles d'oreilles, et, pour la première fois dans la collection Serpenti, des colliers somptueux aux formes ondoyantes et aux lignes épurées.
A l’occasion de ses 30 ans, l’Association d’Aide et de Soutien aux personnes Trisomique (l’AMSAT ex AMSAHM) lance une campagne de sensibilisation marquée par la mise en ligne de son site web www.amsat.ma Cette campagne, qui s’étale sur une période de 30 jours, vise à favoriser une large communication sur la trisomie afin de sensibiliser l’opinion publique à la cause des personnes atteintes du syndrome de Down et montrer qu’elles peuvent elles aussi mener une vie normale. Grâce à cette campagne l'AMSAT rendra compte de son expertise dans le domaine de la prise en charge de la Trisomie 21 qu'elle a pu développer en 30 ans de travail pour l'intégration des personnes trisomiques. La trisomie 21 (ou syndrome de Down) est la plus fréquente anomalie congénitale d’origine chromosomique et touche filles et garçons de tous les milieux socio-culturels, son incidence et d’environ 1 pour 700 naissances partout dans le monde
DHL Express Maroc prend en charge l’éducation des enfants de ses employés La gamme primée Nokia LUMIA, Le groupe Deutsche Post DHL, maison mère de DHL Express lance bientôt au Maroc pour la première fois au Maroc son programme mondial. Cette initiative entre dans le cadre de la stratégie du groupe qui aspire à devenir l’employeur de choix dans le monde a horizon 2015. Par ce programme, le leader mondial de la messagerie express aide les enfants de ses collaborateurs à faibles revenus à poursuivre un cycle d’études. Le groupe accompagne l’enfant durant 3 années scolaires en prenant en charge le paiement de leurs frais de scolarité. C’est ainsi dans ce cadre que deux enfants de collaborateurs marocains ont été sélectionnés par le comité du programme dernièrement. Ils ont reçu leur certificat de prise en charge lors d’une soirée ramadanesque offerte par DHL Express Maroc à tous ses employés Sur le plan régional, le groupe Deutsche Post DHL sponsorise au total 4 enfants chaque année au Maghreb.
Nokia lancera bientôt sa gamme primée Nokia Lumia sur le marché marocain. Le Maroc sera un des premiers marchés africains à accueillir les modèles Lumia 900, Lumia 800, Lumia 710 et Lumia 610. Lumia est la très attendue nouvelle famille de Smartphone de Nokia. Dans son design extérieur à faire tourner les têtes et ses matériaux innovants, il offre une expérience de navigation sur internet et les réseaux sociaux riche et rapide. C’est vraiment un ajout révolutionnaire à l’offre de Smartphone Nokia.
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DÉBAT Café Politis
Ma découverte du Café Politis Par Yasmina Lahlou, journaliste et animatrice du débat
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videmment, j’avais entendu parler du Café Politis, et du débat organisé à La Sqala par son fondateur Ahmed Ghayat chaque dernier jeudi du mois à 19h30. Mais ce n’est qu’à sa quinzième édition, le jeudi 27 septembre 2012, que j’y ai enfin participé. Le sujet débattu ce jourlà : « Grossesses non-désirées, grossesses imposées. Abandons, drames familiaux, avortements clandestins...Quelles solutions ? ». Lorsqu’Ahmed m’a invitée à animer avec lui ce débat, j’ai d’abord hésité car les évènements publics ne sont pas ma tasse de thé. Mais la question cruciale et douloureuse des grossesses non-désirées, le problème sociétal qu’elles posent avec acuité, ainsi que la nécessité de lever ce tabou ont aussitôt eu raison de mes hésitations. Comme à l’accoutumée, les intervenants du café Politis étaient de haute volée. Ce soir-là, nous avons eu l’honneur de recevoir Aïcha Ech Chenna, la très estimée présidente de l’association Solidarité féminine qui s’occupe des mères célibataires, et l’éminent professeur
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Chafik Chraibi, gynécologue et président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC). Malgré la pluie, le public était venu nombreux – près de 400 personnes, dont une majorité de jeunes âgés de 17 à 25 ans. Outre la station Hit Radio, les caméras de télévisons avaient également fait le déplacement : 2M, Médi1 TV, TV5 et Nessma TV. Si le thème du débat, pour le moins sensible, risquait a priori de déchaîner les passions, j’ai constaté avec bonheur qu’il n’en a rien été. Les questions et interventions du public furent modérées, éclairées et manifestaient une maturité certaine dans la perception du thème abordé. Mon seul regret : lors de ces 2h30 de débat tenu dans un bled autiste et schizo, à aucun moment la responsabilité du géniteur n’a été abordée ! Mais où sont les hommes ? Une femme ne tombe pas enceinte toute seule… En dépit de cela, Café Politis fut une belle découverte et un grand moment d’échange, de partage et d’émotion. Vivement la prochaine édition !
Les questions et interventions du public furent modérées, éclairées et manifestaient une maturité certaine dans la perception du thème abordé.