Metropolis GRATUIT
N°1 - FEVRIER 2012
LE MAGAZINE CHIC ET URBAIN
EXCLUSIF ENTRETIEN AVEC LES DESSINATRICES DE CHARLIE HEBDO
REPORTAGE AU COEUR DE LA BIENNALE DE MARRAKECH
Fehd Benchemsi
Serial acteur AUX COMMANDES D’ALFA AIR INTERVIEW DU PDG CHAKIB LAHRICHI
NABIL AYOUCH
SES FILMS, SES BATAILLES
GASTRONOMIE L’AEROPOSTALE TESTÉE POUR VOUS
NAHED RACHAD COACH EN YOGA DU RIRE
Editorial
a
spirer à la diversité culturelle est un souhait naturel. Au Maroc, la création artistique affiche une vitalité et un élan forts, signes d’expression de la jeunesse actuelle, et d’un ascenseur social en marche. Un vivier d’artistes qui incarnent la création contemporaine y œuvre activement dans différents médiums. A travers la musique, le cinéma, la photographie, la littérature, Othmane Mediouni le théâtre, les arts plastiques, le design, l’architecture, omediouni@gmail.com la mode, enfin la création humaine en général… C’est pour cette raison, que nous avons décidé de vous offrir Metropolis, un magazine, alliant culture et tête d’affiches, reconnues au Maroc et à l’international. Au fil de ces pages, retrouvez les actus cinémas, les sorties en salles, l’acteur phare de business model, la mode féminine et masculine, les sujets santé et bien-être, les dernières nouveautés technos et autos, notre dossier évasion, fenêtre ouverte sur nos belles régions. Ce guide agréable à lire et à relire sans Modération, est accessible à tous. Metropolis, mensuel gratuit et mixte, qui s'inscrit dans une dynamique urbaine, s’adresse à un lectorat friand de découvertes liées à la vie culturelle du moment, à l’affût de nouvelles fraîches. Nous avons tenté sans complexe ni prétention, de démocratiser la culture dans un pays qui avance avec ses multiples identités, toute son originalité et ses divers chantiers, faisant du Maroc l’exception arabe. Métropolis, est le fruit de volontés et de complémentarités diverses, d’une équipe passionnée par ce premier numéro, destiné à vous faire voyager dans un univers alliant proximité et partage. Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à le lire, que nous en avons eu à le créer, et que vous nous accompagnerez tout au long de cette incroyable aventure éditoriale.
Métropolis, est le fruit de volontés et de complémentarités diverses, d’une équipe passionnée par ce premier numéro, destiné à vous faire voyager dans un univers alliant proximité et partage.
YA S M I N E TA H I R I
Avec Metropolis, la culture est à portée de tous
Bonne Lecture.
FEVRIER 2012 / NUMERO 1
Metropolis
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N° 1 - Fevrier 2012
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22 06 Actualité 10 People PORSCHE 911 ATELIER 21
FEHD BENCHEMSI BRAQUEUR AU GRAND CŒUR
28 Culture : événement
12 Chiffres 14 Business Model
BIENNALE DE MARRAKECH 2012 POUR L’AMOUR DE L’ART ET DE LA CITÉ OCRE
www.facebook.com/MetropolisMaroc https://twitter.com/metropolis_mag
ALFA AIR: L’AVIATION D’AFFAIRES DÉCOLLE
Nous attendons vivement vos réactions, vos critiques et votre soutien !
15 Green
30 Cinoche 32 Livresse 34 Acteur culturel
PARC ZOOLOGIQUE DE RABAT UN ENDROIT OÙ RESPIRER
18 Focus 4
20 Une heure avec…
Metropolis NUMERO 1 / JANVIER 2012
NABYL AYOUCH CAUSES ET ÂMES
37 DVD - Music
Metropolis LE MAGAZINE CHIC ET URBAIN
Directeur général Julien Casters julien.metropolis@gmail.com Directeur de publication Othmane Médiouni omediouni@gmail.com Conseillère de la rédaction Fouzia Marouf fouzia.metropolis@gmail.com Journalistes Yasmina Lahlou Jalal Boukhari Dounia Z. Mseffer Noureddine Boughanmi Asmaa Chaïdi
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Directeur artistique Assila Zouheir zouheir.metropolis@gmail.com Styliste Linda B Nabila El Boukhari Webmaster Mustapha Choukrallah El Idrissi mchoukrallah@metropolis.ma Conception Graphique et Maquette Zouheir Assila Correction Bruno Pelletier Photographes Wahid Tajani Yasmine Tahiri Standard Salma Zouak Comptabilité Abdelillah Mohcine
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Crédits Photos istockphoto – AFP
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Distibution Geo Innovation Scala Média
38 Acteurs culturels
72 Fooding
DESSINATRICES DE CHARLIE HEBDO CROQUEUSES D’HUMOUR
LA BRASSERIE L’AÉROPOSTALE
42 Zapping TV 46 Agenda 50 Mode & shopping 64 Santé & Bien être NAHED RACHAD, COACH ET FONDATRICE DU CABINET PERFORMANCE PLUS RIRE, C'EST VIVRE
68 On s'évade CHAOUEN LA BELLE BLEUE
74 Auto ESSAI : AUDI A1 ELLE A TOUT D’UNE GRANDE
76 Auto NOUVEAUTÉ : PEUGEOT 308 LA PETITE SOEUR DE LA 207
78 Hi-Tech LA FOLIE DES TABLETTES
80 Com d'entreprise 82 Blogosphère
CTP Impression Idéale Tél : 0522 60 00 67
Contact commercial
othmane.metropolis@gmail.com GSM : 06 73 66 10 29
Metropolis est édité par: CASTERS-LAMBERT MEDIA 13, Rue Ennahas Ennahoui Maarif - Casablanca Tél. : 0522 98 10 02 www.metropolis.ma Dossier de presse 52/S 2011 Dépôt légal : en cours ISSN : en cours Ce numéro est tiré à 15.000 exemplaires
IBLOG 2
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C’EST DE L’ACTU
Amour sur Cour Une rencontre fruit d’un pur hasard, une belle princesse et l’humoriste le plus adulé des Marocains… L’équation donnera peut-être lieu à un mariage sur le Rocher. Il y a comme qui dirait du roucoulement dans l’air entre Monaco et Casablanca. L’idylle se confirme de jour en jour entre Charlotte Casiraghi, 25 ans au compteur, et Gad ElMaleh, la quarantaine consommée. Depuis décembre déjà, les paparazzis ne manquent aucun rendez-vous des amoureux. Dans l’appartement du serial séducteur marocain à Paris, en discothèque blottis l’un contre l’autre… Chaque apparition est un plan serré sur les mains de la princesse. Mais non, elle ne porte pas encore de bague de fiançailles, même si depuis sa première apparition en 2007 en compagnie d’Alex Dellal, son amoureux de l’époque, on n’attend que cela. Finie inie l’époque de l’étudiante étudiante brillante ett timide. Aujourd’hui,, Charlotte ne craint raint ni les claps ps des photoographes ni les hommess mûrs.
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La Diplomatie selon Benkirane ! Mariano Rajoy, qui a choisi le Maroc pour sa première visite officielle à l’étranger depuis sa prise de fonction le 21 décembre, n’a pas manqué d’exprimer sa stupéfaction devant l’hospitalité débordante d’Abdelilah Benkirane qui, semble t-il, a pris très au sérieux les desseins de cette visite. Ainsi, afin de « renforcer la relation de bon voisinage » escomptée par l’Espagne, notre nouveau Chef du Gouvernement n’a pas hésité à claquer la bise à son hôte qu’il rencontrait pour la première fois. Quant à « la coopération dans les questions-clés entre les deux pays », elle a été discutée autour d’une table garnie de plats raffinés que Benkirane n’a pas eu de cesse de proposer à son homologue durant tout le repas, respectant ainsi les sempiternelles bonnes manières bien de chez nous, voulant que l’on insiste pour que son hôte se goinfre jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Résultat des courses : une rencontre intimiste et la promesse de l’un et l’autre, à l’initiative de Benkirane bien sûr, de se passer de traducteurs lors de leurs prochaines retrouvailles.
Rock’N’Liv On le savait déjà en décembre. Le monde de la musique s’est associé à l’univers du parfum en mettant en scène un duo inédit. Aujourd’hui, ces bribes d’informations sont confirmées par Sony Music puisque Liv Tyler, fille du Rocker d’Aerosmith et égérie de la fragrance « Very Irresistible Givenchy », vient d’enregistrer avec David Andrew Sitek, leader et producteur du groupe TV On The Radio, une cover de l’un des plus gros tubes internationaux des années 80. Le résultat séduit par son irrévérence. L’actrice Américaine est bien la digne fille de son père. Elle offre une interprétation extrêmement sexy et quasienvoûtante. La fusion est un électrochoc de charmes et de choc. Gageons que le nouveau parfum Givenchy et le clip ne tarderont plus a envahir nos écrans.
Dixit
Baromètre SEPTEMBRE
« Çaa m’a vraiment touché de découvrir qu’il y avait eu en France des Maghrébins résistants, ce que l'on ne nous a jamais appris à l’école. A la prochaine rentrée scolaire, ce pan de l’Histoire devrait figurer au programme de l’Éducation Nationale. » Ismaël Feroukhi, réalisateur du film « Les Hommes libres »
Saadi di K Kadhafi dh fi sur le terrain ? Le Niger a non seulement accordé l’asile politique à Saadi Kadhafi, fils de l’ex-dirigeant Libyen, mais il voulait aussi l'intégrer à son équipe de foot. Les partisans de Kadhafi auraient ainsi pu se vanter de voir le footballeur, à la réputation de playboy, s’opposer, durant la Coupe d’Afrique q des Nations de cette année, au Maroc ou à la Tunisie. Mais il n'en fut rien. Recherché Tunisi par les nouvelles autorités libyennes pour « s’être emparé de biens par po la force et l’intimidation lorsqu’il dirigeait la Fédération Libyenne de di Foot » selon Interpol, Saadi aurait Fo certainement fait partie de l’équipe cer Nigérienne mais pas forcément en tant que footballeur. Piètre joueur à 25 ans, difficile de convaincre à 38.
MUSTAPHA RAMID MINISTRE DE LA JUSTICE
Il a été le premier membre du PJD à dévoiler son patrimoine : 2 appartements de 60 m2 ; un terrain (en héritage), 400 000 DH en compte et une voiture acquise par crédit.
ADAM LAMHAMEDI
La scène musicale en deuil Ils nous ont quittés trop tôt. Deux pères de la musique marocaine, Mohamed Rouicha et Mohamed Sousdy. Le chanteur Amazigh Rouicha, qui a exhorté les cris du Moyen-Atlas, porté l’écho des opprimés, chanté l’amour et le désamour, s’est éteint, à 62 ans, après 50 ans de carrière à son actif. Il a définitivement marqué la musique marocaine avec ses mélodies mélancoliques et son « Loutar », instrument spécifique au chant de la région, qu’il a développé et modernisé. Un autre vétéran de notre patrimoine musical s’est aussi, éteint. Mohamed Sousdy, membre emblématique du groupe légendaire Lemchaheb, ne chantera plus les maux de sa génération, ni ceux de son quartier Hay Mohammedi, théâtre des exactions du régime des années de plomb. Il a rendu l’âme à l’âge de 60 ans, laissant derrière lui des compositions considérées parmi les meilleures de son époque.
JEUNE ESPOIR EN SKI Agé de seulement 16 ans, il a décroché la médaille d’or de ski alpin en super G lors des premiers Jeux Olympiques d’hiver de la jeunesse le 14 janvier. Il a ainsi devancer le Suédois, Frederik Bauer et l’Andorran, Joan Verdu Sanchez.
ABDELILLAH BENKIRANE CHEF DU GOUVERNEMENT 1/30, c’est le ratio femme/homme du nouveau gouvernement Benkirane. D’après les principaux intéressés, cette absence de parité serait apparentée aux manques de compétences des femmes à intégrer des fonctions ministérielles.
ERIC GERETS, SELECTIONNEUR NATIONAL
Soucieux de tenir secret le montant de son salaire, il n’est jamais parvenu à communiquer de façon constructive avec la presse sportive marocaine, qualifiant par le mot « bête », la question d’un journaliste qui l'interviewvait lors d’une conférence de presse. Carton rouge pour Gerets.
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C’EST DE L’ACTU
Mickey à Casablanca. Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, Emir mir du Qatar, devrait financer un tout nouveau u parc d’attractions identique à celui de Disneyland yland Paris. Sur une superficie de 34 hectares, s, il serait construit dans la région de Casablanca nca aux alentours de Noaceur, non loin de l’aérooport Mohammed 5. Le projet toujours en n étude nécessiterait un investissement de 4 milliards de dollars. En parallèle un autre projet de parc Disneyland à Marrakech, planifié dans le programme e « vision 2020 » et financé par des fonds ararabes, a déjà été annoncé l’année dernière. e.
Dixit
Où sont les femmes ? Une femme, une seule ministre pour le gouvernement de Benkirane. De surcroît issue du parti PJDiste. Et de quoi pouvait-elle bien s’occuper ? De la famille, voyons ! Il n’en fallait pas plus pour que les associations féministes de notre pays montent au créneau. Initiée par Fathia Bennis, la très attendue lettre ouverte de Women’s Tribune, adressée au Chef du Gouvernement et aux responsables des partis politiques, a recueilli pour l’heure les signatures de 100 personnalités et de 17 associations. Une manière pour la Présidente, qui est aussi la Directrice Générale de Maroc Lear, de s’indigner face a ce triste constat pour la formation du nouveau gouvernement, qui va à l’encontre des réalisations que le Maroc a accomplies cette dernière décennie. Un recul, une anomalie, un non-sens, que Fathia Bennis, à la tête d’un collectif d’indignées, se dit « prête à tout mettre en œuvre pour corriger l’histoire » afin d’offrir une image du Maroc en phase avec le 21ème siècle.
«Si nous aspirons à une évolution positive des relations algéromarocaines, nous n’avons pas intérêt à brûler les étapes. Le plus important est qu’il existe bel et bien une volonté commune dans ce sens...» Saad Eddine Elothmani, ministre des affaires étrangères à goud.ma.
DERNIÈRE MINUTE
Pas de pétrole mais du phosphate Selon l’office de changes, les exportations de phosphate ont encore augmenté cette année, passant de 8,98 milliards en 2010 à 12,49 milliards de dirhams en 2011, soit une augmentation de plus de 39%. En matière de phosphate, le Maroc renferme 75% des réserves connues sur la planète. Il est le 1er exportateur et le 3ème producteur de phosphates bruts à l’échelle mondiale.
Marokileaks Selon un document diffusé sur le site WikiLeaks datant d’avril 2009, une ONG égyptienne œuvrant en faveur des Droits de l’homme aurait perçu des financements des Etats-Unis. Cet argent aurait transité par des organisations non gouvernementales arabes et notamment marocaine. L’organisation marocaine appelée CLM « Centre de Liberté des Médias », d’après le document signé par Margaret Scooby (ambassadrice des Etats-Unis au Caire), aurait financé l’organisation d’un congrès sur la liberté de la presse dans la capitale égyptienne en janvier 2009. L’initiative américaine appelée « Middle East Partenship Initiative », aurait été créée par G.W Bush, après les attentats du 11 septembre 2001, dans le but de communiquer de façon directe avec les populations nordafricaine et moyen-orientale. Au total, 530 millions de dollars aurait été versés à 17 pays arabes.
SUR LA TOUCHE, Une rumeur serait lancée à propos des joueurs Hajji, Chamakh et Kharja, qui envisageraient de mettre
un terme à leur carrière internationale. Kharja, le capitaine de l'équipe nationale a, pour l’heure, déclaré à la chaîne sportive Arryadia : « Il y a des jeunes joueurs et il faudrait continuer à travailler (…) » Les trois joueurs auraient pris cette décision après la défaite contre l'équipe de Tunisie. Ils auraient préféré taire leur décision afin de ne pas plomber le moral de leurs coéquipiers, concentrés par le match contre le Gabon qui s'est soldé par une défaite regrettable du Maroc dans cette compétition africaine.
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Pour les Droits de l’Homme
Maroc, toujours Selon la revue britannique FDI, le Maroc est décidé à renforcer la place du tourisme dans l'économie du pays, mettant à profit les atouts indéniables dont il dispose. Selon la même source, le tourisme marocain continue de progresser et ce malgré la crise internationale, avec près de 8 millions de touristes étrangers en 2010, soit une hausse de 12 % par rapport à 2009. Le secteur du tourisme au Maroc emploi 400 000 personnes et représente la deuxième source de devise du pays.
2012 démarre sous le signe des Droits de l’Homme. De Béni-Mellal à Agadir, en passant par El-Hoceima, Marrakech ou encore Oujda…, le marathon CNDH (Conseil National des Droits de l’Homme) compte bien investir toutes les villes du royaume. Objectif ? Généraliser la culture des Droits de l’Homme tout en l’adaptant au contexte. Les membres de la commission régionale des Droits de l’Homme, présents dans chaque ville, ont pour mission d’exposer leurs prérogatives. Au menu, des formations destinées a sensibiliser les populations quant à la notion de Droits de l’Homme : la création d’un espace de discussions. Autre jalon, la violence à l’école qui est au centre d’une étude menée par le Conseil. La pollution, la marginalisation des personnes âgées et des handicapés, le chômage, les licenciements abu-sifs. Autant de violations des Droits de l’Homme auxquelles les commissions tenteront de s’attaquer.
Après Chakira, Maria Carey Confirmé par Maroc cultures, initiateur du festival Mawazine, la star planétaire Maria Carey sera présente lors du concert de clôture de la 11ème édition de Mawazine Rythmes du Monde. La diva latino-américaine, qui affiche 175 millions d’albums vendus dans le monde, rencontrera le public marocain sur la scène de l'OLM Souissi à partir de 22h00, samedi 26 mai 2012. Maria Carey, voue un amour particulier au Maroc, elle a appelé l’un de ses jumeaux Morrocan Scott, sans oublier que son appartement luxueux à New York est décoré dans un style traditionnel marocain.
Spice Art La vie culturelle marrakchie s’enrichit d’une nouvelle exposition qui vaut le déplacement vers la ville ocre. Cette fois-ci, c’est l’Institut Français qui nous a concocté un choix éclectique d’œuvres d’artistes issus des quatre coins du monde. Baptisée Ras-El-Hanout, l’expo fait corps avec son nom ; elle regroupe les travaux d’artistes Méditerranéens d’origine, de traditions culturelles et de sensibilités très bigarrées. Point commun cardinal : la chaleur de ces pays du Sud qui s’apparente à cette concoction d’épices bien de chez nous. Avec une scénographie de Joan Cabo, Khadija Tnana, Jaume Amigo, Abdellah Ahaddaf, Ahmed Amrani, Marika Perros… Œuvres collectives et individuelles, vidéos, photos, disent l’inclination de ces artistes. Une réflexion sur la pluralité se fait sentir, dans cette nouvelle salle polyvalente édifiée grâce à de fidèles mécènes. A découvrir jusqu’au 27 février au Riad Masson. 49, Derb Zemrane. Medina de Marrakech. Tél. : 05 24 44 09 30.
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PEOPLE Atelier 21
Mahi Binebine et Younes Khourassani Noelle Bouayad, Reiko Bouayad, Aicha Tazi et Aicha Amor
Ode e à l’art conceptuel m marocain n Poétique lyrique et avant gardiste, l’exposition de l’artiste peintre Youssef Khourassani a réuni tout le gratin casablancais à l’Atelier 21. Férus d’art moderne, de nombreux artistes et hommes d’affairess influents étaient présents lors de cet événement très attendu afin es, de soutenir l’art dans toute sa grandeur et son universalité. Collages, lumières incandescentes et instruments de musique détournés, il n’y nanimité. a pas de doute, Younes Khourassani fait l’unanimité.
Rabia de la galerie Alif-Ba et Meriem M’chiche Alami
Wafaa Touaiher de l’Atelier 21 Karim Bennis et Hassan Amara
Albert Oiknine
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Abdellatif Lasri
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Mohamed Mourabiti
Khalid Andaloussi et Aziz Daki
Nour Bennis
PEOPLE Porsche
> PHOTO WAHID TAJANI
La nouvelle Porsche 911 fait sensation Dévoilée en avant première aux happy few marocains, la nouvelle Porsche 911 a fait sensation. C’est dans un univers chic et glamour que la plus luxueuse des voitures de sport a fait son entrée dans le beau monde casablancais sous la houllette de Victor Elbaz, président de la centrale chérifienne. Célébration d’une icône parmi les icônes.
Victor Elbaz, PDG de CAC et Loïc Roix, directeur de Porsche Maroc
3 Max Cohen Olivar
Naema Chouafi, responsable relations publiques du CAC et Mme F. Ghannam
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Rafik Lahlou et son épouse
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Kamil Kholti et son épouse
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Rochdi et son frère Nabil El Bouab
À droite Hassan Lahrizi, DG de Prestigia, avec un invité
Béatrice Vitu et J. Labordes
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Natacha, Xavier Carrasco et J.C. Rouveau
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Metropolis
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C
LA FORCE DES CHIFFRES
CHIFFRES
150.OOO.OO0 MILLIONS DE DHS. C’est le montant qu’a versé la RAM à la CNSS
afin de régler sa dette. La RAM a pris l’initiative de régler le litige ancien avec la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), portant sur la période allant de 1983 à 2005.
6 MILLIONS
C’est le nombre de cartes de crédits en circulation au Maroc sous le label Master card et Visa. Il faut noter que le chiffres d’affaires des transactions électroniques à atteint 700 millions de dirhams en 2011.
48 % 12
300 61
%
D’INSATISFAITS
Bientôt disponible au Maroc, la stevia (herbe aromatique) aurait des vertus 300 fois plus sucrante que le sucre ordinaire. La culture de la Stévia permettrait au Maroc de satisfaire entièrement sa demande en sucre sans importation, et permettrait de traiter l’obésité et l’hypertension.
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MILLIONS DE DHS. C’est le montant qu’a versé la SNRT à Aljazeera pour obtenir les droits de retransmettre 10 matchs de la CAN, incluant les matchs du Maroc.
Selon le cabinet bayt. com, 61% des Marocains interrogés estiment que leur salaire mensuel n’est pas suffisant pour couvrir leurs besoins, 19% jugent pour leur part que leur rémunération mensuelle correspond à leurs besoins, alors qu’ils ne sont que 6% à déclarer avoir un salaire supérieur à leurs besoins.
Les ventes de 4x4 ont augmenté de 48% en 2011 par rapport à 2010. La hausse a notamment été boostée par l’arrivée de 4x4 low cost. En effet les ventes de Dacia Duster ont augmenté à elles seule de 417% en 2011.
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BUSINESS MODEL
L’aviation d’affaires
décolle Le segment de l’aviation d’affaires au Maroc a le vent en poupe. Des compagnies aériennes ont vu le jour, suivies par des hommes d’affaires marocains ayant investi le créneau en s’offrant des jets. Chakib Lahrichi, PDG d’Alfa Air et architecte de profession, a lancé son entreprise en 2007. Entretien avec ce fougueux entrepreneur passionné par les oiseaux de fer, au terminal des VIP. PAR NOUREDDINE BOUGHANMI - PHOTOS WAHID TAJANI
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Vous êtes architecte de formation et actuellement homme d’affaires ayant investi dans l’aviation d’affaires. Comment êtes-vous devenu propriétaire de la compagnie aérienne Alfa Air ? Mon histoire avec l’architecture et l’aviation sont, en fait, des histoires d’amour. Et lorsqu’il s’agit d’amour, ce n’est évidemment pas la raison qui parle, ni le pragmatisme. C’est de l’ordre de l’intuitif, du subjectif et de l’irrationnel. En ce qui concerne mon aventure aérienne, le déclencheur a l’origine de cette passion est l’architecture. Je m’occupe en effet d’aviation, en qualité d’architecte.
Quelle est la part d’irrationnel à travers vos nombreuses réalisations ? Lorsque je parle d’irrationnel et d’aspects subjectifs, je dis également que l’architecture a apporté à l’aviation son côté esthétique. A titre d’exemple, quand j’achète un avion, je le personnalise en y apportant une touche personnelle : choix des couleurs et de la décoration intérieure.Dans la vie il y a nombre de gestes, mais on retient surtout de beaux gestes et de belles actions. Et lorsqu’on insuffle une dimension esthétique à une action, d’emblée, elle a plus de valeur. Cela est valable d’ailleurs pour n’importe quelle activité. Dans ma vie, en tant qu’architecte, j’ai réalisé beaucoup de projets et j’ai croisé de nombreux décideurs. Ce qui m’a frappé c’est précisément, leur note irrationnelle, subjective et le grain de folie et de fantaisie à leurs actions. Aspect marquant qui relève souvent de la science-fiction et qui les ont porté à réaliser de grands projets. A contrario, ceux et celles qui ont agi avec calcul, en investissent un pour gagner dix, ont certes gagné leur pari, mais leur vie est insipide.
Plus concrètement, comment êtesvous venu à l’aviation ? J’ai commencé à piloter à 26 ans, quelques années après avoir obtenu mon diplôme d’architecte parce que, il y a près de 25 ans, les liaisons aériennes inter-villes au Maroc n’étaient pas très bien développées. Et comme j’avais un cabinet d’architecte de renom à travers le Maroc, il me fallait un moyen de déplacement rapide et individuel. En réalité, je me suis mis à l’aviation non pas parce que j’avais besoin de me déplacer, mais j’aimais l’aviation et il fallait
que je trouve une excuse ou un alibi pour réaliser ma passion.
Parlez-nous de votre philosophie ? Je vis pleinement ma vie, afin de réaliser un beau parcours qui s’inscrit entre efficacité et sincérité. C’est très important car quand on est sincère avec soi-même, avec les autres et avec tout ce qu’on fait, on est une personne heureuse ; mais lorsqu’on triche, on triche d’abord avec soi-même.
J’ai commencé à piloter à 26 ans, quelques années après avoir obtenu mon diplôme d’architecte Expliquez-nous le lien entre l’architecture et l’aviation selon vous ? Il faut d’abord, revenir à la définition d’un architecte, qui est un faiseur de projets. Un architecte ne dessine pas seulement des plans. C’est un incubateur de projets. Une fois ses projets réalisés, il leur donne vie. C’est la raison pour laquelle lorsqu’on parle d’une personne sur le plan historique ou sur le plan de l’actualité, ou de quelqu’un qui a élaboré une grande entreprise ou encore un grand projet, on le désigne par cette appellation : l’architecte de la paix, l’architecte d’une politique etc.
Etes-vous un pilote professionnel ? Oui. J’ai dû apprendre le pilotage et j’ai ainsi obtenu plusieurs degrés. Il s’agit d’un apprentissage progressif. On commence par un petit avion. On pilote le jour, par la suite on passe à un avion plus grand et on pilote ensuite la nuit. Cela demande quatre à cinq ans avant de pouvoir acquérir une maîtrise totale et piloter n’importe quel type d’avion, par tous les temps et dans chaque pays. Où avez-vous suivi votre formation ? J’ai suivi une partie de mon apprentissage au Maroc et celle des vols de nuits en France. En volant la nuit, avez-vous eu une pensée pour Antoine de Saint- Exupéry et avez-vous fait le trajet de la postale ? (Rire !) Oui, mais je n’ai pas son talent d’écri-
vain. Mais j’ai fait son trajet plusieurs fois. J’ai ainsi, survolé la côte africaine et j’ai été plus loin que lui. Antoine de Saint - Exupéry s’était arrêté à St Louis au Sénégal, alors que j’ai été jusqu’à Conakry en passant par Dakar parce qu’il fallait suivre la Côte.
Avec quel avion avez-vous fait votre baptême de l’air ? Le premier vol qui m’a marqué est mon premier vol international, dans la mesure où les vols nationaux faisaient partie de ma formation et des exercices pratiques. A ce niveau, je faisais Casablanca, Rabat, Fez etc. Pour ce premier vol à l’international, j’ai été livré à moi-même et j’ai vraiment eu une montée d’adrénaline. Il s’agissait du vol Casablanca- Biarritz, en survolant l’Espagne. Là, je me rappelle très bien de ce vol, car j’avais un ami commandant de bord à la Royal Air Maroc qui pilotait à l’époque les Boeing 727 et je me suis arrangé avec lui pour que nous soyons l’un au-dessus de l’autre au milieu de l’Espagne. Quant à l’avion, c’était un Cessna, un monomoteur de quatre places que j’avais acheté au milieu des années 1980.
Pourquoi ce type d’appareil ? Simplement, parce que je ne disposais pas d’un radar météo et il offrait alors une meilleure visibilité de la météorologie pour ce vol se déroulant en plein hiver. Vous avez dès lors inauguré votre premier vol en navigant à vue ... Absolument. J’ai sollicité l’assistance de mon ami parce qu’en ma qualité d’architecte, je lui construisais sa maison et en contrepartie, il m’apprenait à piloter.
Vous pilotez depuis 1985, pourquoi avoir attendu 2007 pour lancer Alfa Air ? L’idée a germé progressivement. Plus que le marché, ce sont les conditions politiques à l’échelle internationale et la conjoncture économique qui m’y ont poussé. Deux facteurs ont été à l’origine de la création d’Alfa Air. Premièrement, il y a eu le 11 septembre 2001. L’aviation a alors changé, limitée par des mesures de sécurité draconiennes et des formalités contraignantes. Avant, on pouvait aller à l’aéroport prendre son billet et décoller une heure après. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le deuxième élément est aussi la floraison et la multiplicité du marché « low cost ». FEVRIER 2012 / NUMERO 1
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BUSINESS MODEL Comment a été perçue la venue d’Alfa Air dans le milieu d’affaires. Avez- vous rencontré des difficultés ? Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières du point de vue administratif. Il y a des règles à respecter afin d’obtenir les autorisations nécessaires. Dans le domaine de l’aviation, les normes sont très précises.
Une idée de votre flotte et du personnel ? Alfa Air dispose de trois avions : un Falcon 10, avec une vitesse de pointe de 950 km/h. Cet appareil a des performances similaires à celles d’un avion de chasse. Un Jetstream 32, d’une vitesse de 450 km/h, et un bimoteur Piper Seneca. Notre compagnie emploie une vingtaine de personnes, dont, neuf pilotes.
Quelles sont les exigences de votre clientèle en termes de prestation de services ? Le premier type de clientèle qui fait appel à notre compagnie sont les hommes d’affaires, aussi bien marocains qu’étrangers. Leur temps étant compté, ils ont donc recours, à l’aviation d’affaires. Suivent, en deuxième position les touristes aisés. Nous avons, dans ce cas, à faire à des étrangers : leur nombre ne cesse d’augmenter, dans la mesure où nous assistons à un phénomène apparu en 2010 et 2011, suite à la crise. Ces voyageurs ont réduit leur durée de séjour et dans la mesure où elle se réduit, ils souhaitent voir un maximum de choses en un minimum de temps. Aussi, ils ne lésinent pas à y mettre le prix. A titre d’exemple, lorsqu’un touriste vient à Marrakech pour un séjour de quatre jours, s’il a la possibilité d’aller à Fez le matin et d’en revenir le soir, il a vu deux capitales historiques en payant le prix fort. Cela arrive très souvent. Le touriste qui est à Fez, à Marrakech ou à Tanger, peut se rendre dans le désert la journée, y passer la nuit et partir le lendemain. Quelle sont les prix d’une journée ? Cela varie de 10.000 à 50.000 dirhams. Quelqu’un qui se trouve à Tanger et désire visiter Er-Rachidia ou Erfoud et revenir à Tanger le soir peut le faire pour un coût de 50.000 dirhams parce qu’il le fait en jet en 45 minutes.
Vous êtes tenus au respect de l’anonymat de vos clients. Pouvez-vous
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Pas question pour les hommes d’affaires pressés, les PDG, les investisseurs, les stars, les diplomates ou grands commis de l’Etat de subir les désagréments des retards des vols.
PDG & avions privés
Anas Sefrioui Cessna citation 1 Contraint de se déplacer plusieurs fois dans la semaine pour superviser un chantier parci ou chapeauter une réunion par-là, le magnat de l’immobilier s’est offert en 2008 un Cessna citation 1 pour la bagatelle de 90 millions de dirhams.
Othman Benjelloun
Abdeslam Ahizoune Challenger 604
NC Le magnat de la finance Othman Benjelloun, est vraisemblablement le premier à avoir lancé cette mode.
néanmoins nous donner une idée des personnalités qui font appel à vous? Bon nombre de personnalités issues du show-biz, du monde des affaires ou de la politique recourent à nos services. Nous avons eu des couturiers de renom, des hommes politiques marocains ou étrangers . Ces stars et ces personnalités sont particulièrement, agréables.
Avez- vous un souhait ou un message à formuler ?
Maroc telecom vient de s’offrir chez l’avionneur Bombardier un Challenger 604 d’une capacité de 12 places (9 passagers). Ces petits avions d’affaires sont munis de cabines spacieuses avec des espaces de travail perfectionnés pour les managers pressés. Pour la modique somme de 20 milliards de centimes.
Un souhait : que l’Etat nous ouvre d’autres pistes d’atterrissage dans le sud marocain, où nous avons une forte demande. Ce ne se sont pas des infrastructures qui coûtent chères. Les Français l’ont compris, au temps du protectorat en ouvrant de nombreuses pistes, malheureusement fermées depuis. Dans un pays comme le Maroc où il y a de grandes distances, construire uniquement des pistes de deux kilomètres et non pas de grands aéroports, serait une valeur ajoutée de taille.■ info@alfaair.aero - www.alfaair.aero
PHOTOS WAHUD TAJANI
GREEN
Parc zoologique de Rabat
Un endroit où respirer JALAL EL BOUKHARI
B
onne nouvelle pour tous, le parc zoologique de Rabat a enfin ré ouvert ses portes. Un évènement né sous l'impulsion de Monsieur Abdeladim Lhafi, Haut Commissaire aux Eaux et Forêts et président du conseil d’administration du jardin zoologique. Ce nouvel espace est dédié aux plaisirs simples et surtout sains comme respirer un bol d'air frais, au milieu d'un cadre agréable. Pensé par le cabinet d'architecte « Bernard Harisson and friend », référence mondiale dans le secteur de l'aménagement, 13 experts internationaux ont étroitement collaborés avec des professionnels marocains afin de réaliser un site en adéquation avec les fondamentaux écologiques. Objectif premier
? Offrir aux animaux la possibilité d'évoluer dans un cadre naturel. Contrairement à l’ancien zoo où les animaux étaient tenus dans des cages souvent trop étroites, le nouveau parc zoologique de Rabat s’étend pour l’heure sur 27 HA (contre 5 pour l’ancien) et devrait en compter 50 à terme. Un panel de 120 espèces dont des rhinocéros et des girafes en provenance d’Afrique du Sud sont à y découvrir : lémurs cattas, suricates, zèbres et nyalas, pingouins, ours et lions. 1200 animaux y seront représentés. Le parc zoologique permet de plus, aux visiteurs, d’observer les animaux dans leur habitat naturel, reconstitué de façon à leur permettre d’évoluer dans des conditions favorables, à leur développement et à leur
épanouissement. Pour l’occasion, 5 écosystèmes ont été reconstitués : le désert, la savane, les zones humides, les forêts tropicales et les montagnes de l’Atlas. On déambule dans le parc façon safari sauvage, sans qu’aucun élément de cloisonnement ne soit visible. Bénéficiant d’un emplacement géographique regroupant 9 millions d’habitants, dans un rayon de 100 km à proximité de l’autoroute CASA-KENITRA, le parc zoologique, a besoin de 50 millions de dirhams par an pour assurer son bon fonctionnement. Ses tarifs sont relativement raisonnables : 30 dh pour les enfants de moins de 2 ans et 50 dh pour les adultes .■
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1,80 mètres de beauté rurale, sortie tout droit de son Alsace natale, Delphine Wespiser est la Miss France 2012. Si la belle a refusé de poser nue pour la cause animale, comme le font certaines stars dans les campagnes de la PETA, elle a pris volontiers la pause au Marocco Mall de la métropole casablancaise, entre flashs et essayages des boutiques griffées. Dur, dur, la vie de Miss...
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Fehd Benchemsi Braqueur
au grand cœur Son nouveau film « Mort à vendre », le révèle les nerfs à vif. Il y joue un jeune délinquant, doux rêveur, fou d’amour pour une prostituée. Avec ses amis, il s’apprête à faire le casse du siècle dans le Nord marocain, plus noir que jamais. L’occasion de retrouver ce comédien qui enchaîne les rôles sombres, lui collant à la peau. Se dévoile un homme sincère et touchant. PAR F OUZIA M AROUF - P HOTOS WAHID TAJANI RE M E RCIE M E NT S À M E RYE M E L BE LGHIT I DE CINE M A RIALTO E T SI MO U B EL BACHI R FEVRIER 2012 / NUMERO 1
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UNE HEURE AVEC … Parlez-nous de vos débuts d’acteur… Je suis devenu comédien par pur hasard. En 2003, de retour de France où j’avais suivi des études de droit international, à Aix-en-Provence, je suis resté au Maroc durant un temps. Comme le domaine artistique suscitait vivement mon intérêt, et que je nourrissais une véritable passion pour la musique, j’ai rejoint un groupe de percussions, qui s’appelait « Perpel Goldfing ». Nous avons joué dans de nombreuses villes marocaines, et à l’issue de cette période très heureuse et enrichissante, un choix s’est imposé à moi : celui de passer mon examen en vue de devenir avocat ou celui de poursuivre mon évidente passion pour la musique, art qui m’a peu à peu mené à un autre métier lié à la sphère artistique, puisque j’ai débuté sur les tournages en temps réel. J’ai en fait été technicien accessoiriste pour la série policière « Al Kadia », réalisée par Nour-Eddine Lakhmari. L’accessoiriste étant sur la vie d’un tournage un personnage particulièrement proche du réalisateur, au fil de mes incessantes allées et venues sur le plateau, Nour-Eddine Lakhmari m’a demandé de passer des essais, concluant selon lui, puisqu’il décida de faire un épisode suite à l’une de mes apparitions où je jouais un serial killer recherché par la police scientifique et qui parvenait toujours à lui échapper et réapparaissait constamment dans les séries suivantes.
de films, je savoure ces moments de cinéma.
Quel cinéma aimez-vous ? Mes goûts sont très éclectiques. Je peux apprécier de revoir Platoon autant que Les sept samouraïs. J’aime également les films de Martin Scorsese, Brian De Palma, Terry Gilliams. Le cinéma français noir, qui met en scène l’univers sombre de flics.
« Mort à vendre » est un film noir avec un flic, interprété par le réalisateur et comédien Faouzi Bensaïdi qui a signé ce film. Vous y campez, Malik, un jeune homme au destin peu enviable, qui est finalement trahi. Comment avez-vous abordez ce rôle ? Avec une profonde appréhension. L’appréhension de jouer sous la direction d’un grand cinéaste, car Faouzi Bensaïdi est à mes yeux un réalisateur pétri de talent. Le tournage de « Mort à vendre » s’est finalement très bien passé.
Faouzi Bensaïdi est capable d’une rare écoute. Certains cinéastes ne considèrent pas suffisamment le comédien, par manque d’humilité
Comment avez-vous vécu cette première expérience ?
Combien de temps a-t-il duré et qu’en retenez-vous ?
Elle s’est révélée très positive. Je me sentais bien en jouant, cela réveillait mon côté enfantin. Après coup, j’ai réalisé que cela me procurait un réel bien-être. La suite, c’est l’enchaînement de différents rôles et la direction d’acteur avec de nombreux réalisateurs.
Il s’est déroulé sur une durée de deux mois et demie. J’en garde le souvenir de Tétouan, que j’ai découverte vu de haut, au cœur des montagnes du Nord. C’est vraiment une ville magnifique. Faouzi, a su la filmer de façon, bien sentie.
Que faites-vous quand vous ne tournez pas ? Je continue de jouer… De la musique, d’explorer la variation infinie et riche de sons gnaouis. J’enregistre des morceaux gnaouas. Je regarde énormément
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C’était difficile de tourner de nuit dans le Nord marocain ? Oui, c’était éprouvant. Il faisait très froid. C’était dur à vivre. Malik est un jeune homme qui s’en prend plein la figure tout au long du film alors qu’il croit dur comme fer à son histoire
d’amour avec Dounia. Ce récit nous dit finalement, qu’on ne peut pas se fier à l’amour : une prostituée reste une prostituée. Il est aux prises avec les désillusions et la trahison. Mais « Mort à vendre » propose aussi plusieurs degrés de lecture, auxquels chacun parvient avec sa sensibilité propre.
Outre, le nom du réalisateur, est-ce le scénario qui vous donné envie de jouer dans « Mort à vendre » ? Lorsque les autres comédiens et moimême, avons passé le casting, Faouzi Bensaïdi ne nous avait pas encore donné le scénario du film. Ce casting a en fait duré deux mois et devait réunir un groupe de trois personnes, révélant une harmonie et une complicité. J’ai vraiment découvert le personnage de Malik en jouant, au fil des séquences. Cela m’a permis de mieux comprendre la vision du réalisateur et de parvenir à deux émotions différentes pour la composition de ce rôle. Au cinéma, on peut rire ou pleurer de deux façons distinctes. Saisir le regard du cinéaste permet de savoir où l’on va, et c’est à partir de ce moment qu’on endosse vraiment son rôle. On a beau lire un scénario une vingtaine de fois, si on ne commence pas à tourner, on ne connaît pas réellement son personnage.
Comment s’est passée votre rencontre avec Faouzi Bensaïdi ? C’est une magnifique rencontre humaine et artistique. Je le connaissais à travers ces nombreux films mais je ne l’avais jamais rencontré. Il a su exprimer certains aspects de ma personne, alors que d’autres cinéastes se sont contentés d’obtenir le résultat qu’ils attendaient. Car ils ne s’y sont pas pris de la même façon. Ils ne se sont pas attachés à la densité humaine, car ils ne considèrent pas suffisamment le comédien, par manque d’humilité. Ils déclarent pendant un tournage : « Je dirige, je suis le réalisateur, je te demande de faire ça, fais-le ! » (Sic). Alors que Faouzi Bensaïdi est capable d’une rare écoute, si je voulais lui faire part d’une proposition, il était très approbateur, et me disait,
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FILMOGRAPHIE
Mort à vendre - 2012 Drame de Faouzi Bensaïdi Trois amis, trois destins en errance, dans Tétouan plus sombre que jamais, décident de tenter un gros coup. Leur détermination va les mener au cambriolage de la plus grande bijouterie de la ville. Ce film aux allures de polar, réunit Fehd Benchemsi, Fouad Labiad, Mouhcine Malzi, Iman Mechrafi.
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The man who sold the world - 2009
Zorroh - 2008
Al Kadia - 2006
Film de genre de Swel et Imad Noury
Série et comédie d’aventures de Mohamed Achaouar
Série policière de Nour-Eddine Lakhmari
Une ville inconnue située dans un pays inconnu aux prises avec une guerre qui n’en finit pas. X et Ney, deux jeunes collègues partagent le même logement. Ils ont pour tâche de copier des documents administratifs dans un ministère. X annonce a Ney qu’il est tombé amoureux de Mimi…
Les aventures et les péripéties du célèbre justicier au masque noir et à la fine lame, version arabe, qui ponctuent pendant la période du mois de Ramadan les nuits du petit écran de la chaine Nessma TV. On y retrouve notamment, Omar Lotfi et Fehd Benchemsi.
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Les recherches d’une frange de la police scientifique et l’apparition incessante d’un serial killer, interprété par Fehd Benchemsi, rôle que l’on ne présente plus et qui a contribué à asseoir la notoriété de l’acteur auprès du grand public marocain. Une série à succès, alors diffusée sur 2M.
Sa vie en 8 scènes 1978. Naissance à Casablanca 1997. Baccalauréat 2003. Maîtrise de droit international à Aix-en-Provence. 2006. Premiers pas cinématographiques par la petite lucarne dans la série policière « Al Kadia », réalisée par Nour-Eddine Lakhmari. 2008. « Zorroh », série et comédie d’aventures, de Mohamed Achaouar. 2009. « The man who sold the world », long-métrage signé par Imad et Swel Noury, présenté en compétition officielle au 9e Festival International du Film de Marrakech. 2011. « L’Amante du Rif », long-métrage de Narjiss Néjjar qui a concouru en compétition officielle au 11e Festival International du Film de Marrakech. 2011. « Mort à vendre », drame de Faouzi Bensaïdi présenté à la Berlinale le 11 février à 21 heures.
« ok, montre-moi ». (Sic). Les autres cinéastes sont aveuglés par leur ego, ce qui les empêche de laisser le comédien créer librement. Et s’il arrivait que Faouzi ne soit pas d’accord avec ce que je proposais, il en expliquait les raisons, au nom de la dramaturgie du film. Il y a de très grands auteurs qui sont humains et mieux vaut être sous la direction d’un cinéaste humain, car le contact humain est important.
Il commence à laisser émerger les acteurs marocains, il y a une amélioration. L’organisation du festival fait peu à peu place aux comédiens, en les mettant en avant. Nous y sommes aujourd’hui présentés à des réalisateurs étrangers.
Qu’est-ce qui vous touche en plus de la teneur humaine ?
Quelles sont vos rencontres coup de cœur de ce 11e FIFM ?
La sincérité me touche énormément. Dans la vie quotidienne, quand je suis face à quelqu’un de sincère, je m’ouvre facilement. Et c’est malheureusement une grave erreur car il m’arrive de me tromper au sujet de la personne. Mais je m’en rends compte assez rapidement, je le vois dans les yeux de l’autre.
Forest Whitaker. Je l’ai rencontré lors d’une soirée au So, (ndlr : discothèque à Marrakech). Il était assis dans le carré VIP. Je suis allé le voir, on m’a laissé entrer et on me l’a présenté. Je me suis présenté, en lui expliquant que je voulais le rencontrer : à son tour, il s’est levé pour me saluer. Je lui ai dis que j’étais l’un de ses grands fans, que j’aimais beaucoup ses films. Il a commencé à me questionner, je lui ai parlé de « Mort à vendre » et il m’a confié qu’il avait envie de le voir ! C’était magnifique ! Quelle humilité ! Il s’est intéressé à mon travail... Au cours d’un dîner, j’ai eu une autre belle surprise : Sigourney Weaver, m’a appelé et m’a félicité pour mon rôle dans « Mort à vendre », c’était le soir qui suivait la projection du film.
Que vous inspire la présentation de « Mort à vendre » en sélection officielle dans la section Panorama Spécial de la Berlinale ?
« Ma femme sait tempérer mes angoisses et ma frénésie à l’issue d’un tournage. Elle me remet les pieds sur terre quand il le faut »
Une grande fierté, partagée avec l’ensemble de l’équipe du film pour le cinéma marocain. C’est de plus, pour les talents du pays, l’occasion de nous exporter. La finalité, outre la visibilité et la réussite, est de trouver d’autres rôles, à partir de rencontres qui naissent dans les festivals. Nous n’avons pas d’agents au Maroc et les festivals importants réunissent des chasseurs de tête.
Que pensez-vous du Festival International
du Film de Marrakech, qui a présenté dans la section coup de cœur du 11e FIFM quatre films marocains dont « Mort à vendre »?
Que pensez-vous de la vitalité actuelle du cinéma marocain ? Il y a de nouveaux visages qui apparaissent, des genres différents sont abordés, une nouvelle génération
d’auteurs et de comédiens. Mais le problème du droit des acteurs doit être posé. Il faut que l’on cesse de voir nos films, diffusées plus de trente fois, sans être payés. On vit dans un pays qui se développe, et dans ce cas, œuvrons pour le bien-être des artistes. Tant que les acteurs vivront mal, ils accepteront de mauvais rôles qui ne serviront pas leur jeu. Seule la culture peut combattre l’obscurantisme. Quand les comédiens joueront mieux, ils vivront mieux. Et ils refuseront les mauvais scénarios, et le métier de scénariste se développera. Idem pour l’amélioration des conditions de travail. Si des loges ont vu le jour aux États-Unis, ce n’est pas pour rien. C’est lié à la bonne marche d’un film. Comment veut-on qu’un acteur, assis plus de quatre heures au soleil, sur une chaise bancale, avec un café infecte, dans un costume trop grand, puisse insuffler le meilleur de luimême à son personnage ?! Le comédien doit être estimé sur un plateau. Il passe vingt fois par jour d’un sentiment à l’autre, si entre chaque prise il n’est pas au calme, comment lui demander de donner le meilleur de luimême...
Quel est votre point d’équilibre au milieu de tout cela ? Ma femme. Elle sait tempérer mes angoisses et ma frénésie à l’issue d’un tournage. Elle me remet les pieds sur terre quand il le faut.
Quand vous refusez d’aller acheter du pain ? Oui ! (Rire franc).
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UNE HEURE AVEC … SON ACTU Fehd Benchemsi tient le haut de l’affiche de « Mort à vendre », drame qui s’inspire des ressorts du polar. Réalisé par Faouzi Bensaïdi, cet opus a été récompensé par le prix du jury du 13e Festival de Tanger et sélectionné dans la section Panorama spécial de la Berlinale.
Ce qu’on pense de lui
Nour-Eddine Lakhmari
Faouzi Bensaïdi
Omar Lotfi
Réalisateur
Réalisateur
Comédien
D’emblée, j’ai été frappé par sa rapidité. Fehd, qui était mon accessoiriste sur le tournage de la série « Al Kadia », comprenait tout ce que je lui demandais. Je lui avais dis : « Gère la scène de l’autopsie ». Ensuite, alors que je tournais une séquence qui impliquait d’exprimer un sentiment de peur, je lai vu, allongé sur un banc, avec ses cheveux longs qui étaient lâchés, et j’ai eu envie de lui faire passer un essai, pour les besoins d’un personnage. Il m a convaincu, et il a ainsi tenu un rôle important, dans les épisodes suivants. Je trouve son parcours intéressant. Je lui souhaite, évidemment de belles promesses de cinéma. Sa force est son ambition, son défaut son impatience.
J’ai été séduit par son talent et son énergie. Sa personne et sa capacité de jeu. « Mort à vendre », révèle une cohérence et une harmonie entre deux générations de comédiens. Des acteurs connus et de jeunes talents encore méconnus, qui vont gagner à le devenir. Fehd est un acteur, qui a du potentiel, il ira loin. Il porte le film, avec beaucoup de force. Ce n’est pas facile de transmettre et de faire exister des choses entre les premiers et les seconds rôles. Une vraie complicité s’est nouée entre les trois acteurs, et on est gâté puisque nous allons présenter « Mort à vendre » dans la section Panorama spécial de la Berlinale, le 11 février.
C’est d’abord un ami et je le considère également comme un espoir du cinéma marocain. Nous avons été amenés à travailler ensemble pour la série « Zorroh » et ensuite « Polygame malgré lui ». Et nous avons à nouveau joué tous les deux, récemment dans le long métrage, « L’Amante du Rif », de Narjiss Néjjar, qui se situe dans le Nord marocain, dans les montagnes du Rif. Dans ce film, nous sommes frères et nous avons des personnalités totalement opposées. J’ai vraiment apprécié de travailler à ses côtés. C’est un acteur, qui comprend en un coup d’œil mes attentes. Jouer avec lui est une complémentarité, nous sommes avant tout au service d’un film et de ses personnages.
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cul* tu re Cahier
Évènement Cinoche Livresse Musique & DVD Acteurs Culturels Zapping TV Actu culture Agenda
CULTURE Événement Biennale de Marrakech 2012
Pour l’amour de l’art et de la cité ocre
Centrée sur l’art, la littérature et le cinéma contemporains, la Biennale de Marrakech tient sa quatrième édition du 29 février au 3 juin 2012. Rencontre avec sa fondatrice, la mécène Vanessa Branson, et avec un architecte féru de belles œuvres, Amine Kabbaj. Deux acteurs majeurs de cette grande manifestation culturelle. YA S M I N A L A H L O U, E N V O Y É E S P É C I A L E À M A R R A K E C H
Les artistes britanniques Khadija Carroll et Alex Schweder
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Metropolis : Pourquoi avez-vous choisi Marrakech pour organiser cette Biennale? Vanessa Branson : Tout a commencé lorsque j’ai acheté le riad El Fenn en 2002 pour en faire un hôtel. Puis en 2004, lorsque George Bush a attaqué l’Irak, j’ai été très contrariée par ce que la presse occidentale véhiculait de négatif au sujet du monde arabo-musulman. Je ne pouvais pas le tolérer car mon expérience de l’Afrique du Nord et des gens au Maroc était très éloignée et différente de ce que j’en entendais. J’ai ainsi, pensé qu’il serait louable d’organiser un grand rassemblement, où l’art permettrait de débattre de tout cela et d’établir un pont entre nos civilisations. J’aime aussi réunir du monde autour de discussions, incité aux échanges d’idées. Nous avons par conséquent organisé la première édition en 2005, puis d’autres éditions ont suivi en 2007 et en 2009. Celle de 2012 est la quatrième. Elle est devenue la Biennale de Marrakech qui, selon le modèle de celle de Venise, se tient une année sur deux. Par ailleurs, la ville de Marrakech jouit d’un immense rayonnement à l’international, elle incarne une forte identité culturelle contemporaine. Nous ne faisons que profiter d’une énergie qui est déjà présente ici.
Vanessa Branson, la súur du milliardaire britannique Richard Branson (le PDG de Virgin), est passionnée díart et grande collectionneuse díúuvres rares. Elle a créé et préside la Biennale de Marrakech, grande manifestation interculturelle dédiée à líart contemporain, dont la quatrième édition a lieu du 29 février au 4 mars 2012.
M .Quel public prendra part à cet évènement ?
M. Quelles sont vos ambitions pour l’édition 2012 ? VB. Elle est bien plus ambitieuse, car nous voulons vraiment en faire un évènement a visée internationale, qui attire un public et des artistes confirmés issus du monde entier. Dans le même temps, afin de préserver son identité marocaine, nous avons invité de nombreux artistes marocains. Nous
VB. Pour ce qui a trait au public international, nous avons déjà enregistré un nombre incroyable d’inscriptions. Je crois qu’un bon millier de personnes devrait prendre l’avion pour y assister. Une foule d’artistes, écrivains et réalisateurs seront réunis lors des expositions, des tables-rondes ainsi que d’autres activités ponctueront cet évènement. Seront également présents, des directeurs de grands musées étrangers, des conservateurs, des commissaires d’expositions renommés, des galeristes ainsi que des collectionneurs d’art. Et, bien sûr, les plus nombreux : les visiteurs marocains, de Marrakech et d’ailleurs. www.marrakechbiennale.org)
sées avec le concours d’artisans locaux dans des matériaux tels que le zellige, le bois, le métal, le plâtre, l’os, etc...
M. Qu’est-ce qui vous a incité à produire l’exposition Biennale Off ? AK. Ma première expérience dans ce domaine a été « Animal Dream », une exposition collective qui se tenait en off lors de Marrakech Art Fair 2010. L’événement a été une expérience tellement belle, que je souhaitais la renouveler. L’occasion s’est présentée, grâce à la 4è édition de la Biennale de Marrakech. En outre, j’ai été sollicité pour cela par Vanessa Branson, que je connais depuis une dizaine d’années, ayant été son architecte pour le riad El Fenn, le siège de la Biennale. M. Quelles œuvres verront-nous ? AK. A ma demande, les sept artistes qui participent sont Christophe Ronel, Yaze, Jonas, Tanc, Marco Guerra, Yasmina Alaoui et enfin Leila Alaoui. Ils viennent d’horizons divers (Chili, France, Maroc…) mais tous font un merveilleux travail artistique que ce soit en peinture, photographie ou autre. Au total, 49 de leurs úuvres seront exposées. Deux úuvres de chacun des artistes seront métis-
visons l’excellence, à travers tout ce que nous entreprenons. Nous souhaitons en effet, bousculer la conception qu’a le public a des normes artistiques, tout en le divertissant. La Biennale est aussi un prétexte privilégié pour dialoguer, tisser des liens avec la population marrakchie, travailler ensemble autour d’un projet commun. A titre d’exemple, chaque artiste travaille en étroite collaboration avec des étudiants de l’université Cadi Ayyad, et également avec des artisans locaux, des charpentiers, des ferronniers, des tanneurs.
M. Quelle est votre volonté en tant que commissaire de cette exposition ?
Amine Kabbaj est un architecte, amoureux díart contemporain et collectionneur qui vit à Marrakech. Il organise la Biennale Off, une grande exposition qui se déroule le 3 mars à Al Maaden, en parallèle au programme officiel.
AK. Il fallait trouver la possibilité d’exploiter le potentiel de créativité de l’artiste et de l’artisan à travers une idée, une contrainte. Aucun thème n’a été imposé, la seule règle est la dimension. Pas d’accrochage non plus, puisqu’elles seront comme des stèles, posées sur un socle afin qu’elles évoluent dans une totale liberté spatiale. J’ai voulu établir un dialogue avec les artistes sur leur propre vision de l’art et de la création. Faire sortir les artisans de leur carcan quotidien, les amener à poser un autre regard sur leurs interventions, créer une relation entre leur travail et celui des artistes. Durant cette exposition, je souhaiterais que chacun réalise à quel point l’art est multiple dans notre pays. Nous devons arriver à ce que l’art contemporain et les arts traditionnels cassent les tabous, les normes et les contraintes. FEVRIER 2012 / NUMERO 1
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CULTURE Cinoche Film du mois
Les Intouchables RÉALISÉ PAR : ERIC TOLÉDANO ET OLIVIER NAKACHE
Comédie
Notre avis
AVEC : FRANÇOIS CLUZET, OMAR SY - DURÉE : 1H52MIN PAR YASMINA LAHLOU
Q
uel film français a connu le plus grand succès de tous les temps ? Plus fort que La Grande vadrouille et Bienvenue chez les ch'tis, les deux records absolus au box-office hexagonal ? Dans le mille ! Intouchables a franchi le cap symbolique des 18 millions d’entrées. Et il flirte désormais avec les 20 millions de spectateurs, continuant de les attirer dans les salles semaine après semaine. Sortie le 2 novembre dernier, cette comédie a bien des atouts pour expliquer l'extraordinaire engouement qu'elle suscite : « Les gens ne viennent pas simplement pour voir une comédie : ils viennent chercher du réconfort. Avec son humanité, c'est un film qui fait du bien », se réjouit François Clerc, le directeur de la distribution de Gaumont.
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Intouchables raconte la rencontre de Philippe (interprété par François Cluzet), riche aristocrate devenu paraplégique à la suite d'un accident de parapente, qui engage comme aide à domicile Driss (Omar Sy), un jeune banlieusard tout juste sorti de prison. Ensemble, ils vont faire cohabiter Jean-Sébastien Bach et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s'apprivoiser, pour donner naissance à une amitié drôle, émouvante et surprenante, une relation forte qui les rendra… Intouchables. Notre avis
Le jeu des deux acteurs principaux est honorable : confirmation de Cluzet qui
campe un paralytique avec pudeur et retenue ; révélation d'Omar Sy dans le rôle du dur au cœur tendre et au sens de l'humour aiguisé. Surtout connu pour son duo Omar et Fred dans le S.A.V sur Canal+, ce comédien de 33 ans est aujourd'hui la troisième personnalité préférée des Français derrière Yannick Noah et Zinedine Zidane. Petit bémol : certaines situations et scènes sont un peu caricaturales : un blanc des beaux quartiers de Paris accueille dans son hôtel particulier un caïd black des cités, un peu dealer, un peu fumeur (de shit), un peu voleur et excellent danseur… Comme le sont tous les blacks, n'est-ce pas ? Les deux héros que tout oppose a priori apprennent pourtant à s'aimer. Une belle leçon d’amitié, non ? Même si le film force un peu trop sur les bons sentiments, on se laisse volontiers porter par ce conte de fées des temps modernes. Tout cela n'empêche pas son succès phénoménal. Peut-être même l'expliquet-il.? Car, malgré les quelques réserves que l'on peut émettre, Intouchables réussit à nous offrir un très beau moment de cinéma. ■
Le Grand Voyage d’Ibn Battuta DOCUMENTAIRE RÉALISÉ PAR BRUCE NEIBAUR AVEC : CHEMS ZINOUN, HASSAM GHANCY DURÉE : 1H40
Ibn Battûta, célèbre voyageur Marocain du 14è siècle, entreprit en 1325 un pèlerinage à La Mecque, le cœur historique de l'Islam. À son retour, 29 ans plus tard, il avait traversé le monde : Afrique de l'Ouest, Espagne, Inde, Chine, Maldives, etc., parcourant ainsi plus de 120 000 kilomètres, soit trois fois plus que Marco Polo. Le Grand voyage d'Ibn Battûta est un documentaire américano-canadien tourné en Arabie Saoudite et au Maroc qui raconte l'épopée extraordinaire de l'un des plus grands voyageurs de l'histoire tout en dressant un tableau passionnant de la civilisation islamique du 14ème siècle. À l'issue du périple, le film dévoile des images détaillées du Hajj actuel, un pèlerinage qui attire chaque année plus de trois millions de Musulmans des quatre coins de la planète à La Mecque.■
Notre avis Une exclusivité IMAX, au Morocco Mall de Casablanca. Les films IMAX® peuvent transporter les gens vers des lieux inaccessibles et des paysages à couper le souffle grâce à la technologie 3D. Le Hajj, le rassemblement humain en activité le plus ancien au monde, offre une expérience unique pour ce médium. Les Musulmans pourront nourrir leur foi et les non-musulmans découvriront l'islam de l'intérieur .■
Le Chat Potté LeChatPotté FILM D'ANIMATION RÉALISÉ PAR CHRIS MILLER AVEC LES VOIX DE ANTONIO BANDERAS, SALMA HAYEK DURÉE : 1H30MIN
Le matou le plus macho de l'univers de Shrek est de retour, et cette fois, c'est en solo ! Bien avant qu'il ne rencontre l'ogre vert et sa bande, le fameux félin était un rebelle hors-la-loi évoluant dans un monde où le charme et l'épée sont maîtres. Notre Chat Potté, connu pour sa fine lame, ses œillades ravageuses et ses répliques cinglantes, traverse la vie sans but précis, dansant de danger en danger, volant par goût du risque et de l'aventure. Mais son chemin va croiser celui de Kitty Pattes de Velours, une chatte noire en qui il trouve son égale en escrime et en brigande. Pickpocket hors pair, la jeune féline va l'entraîner dans un cambriolage qui va s'avérer être le casse du siècle. Le plan est audacieux : récupérer des haricots magiques qui permettront de monter dans le royaume des Cieux où se cache un trésor exceptionnel, une oie pondant des œufs d'or. Mais les choses ne vont pas aller sans mal, et la quête sera jalonnée de dangers et de coups du sort. Notre Chat y trouvera le chemin de son destin et l'occasion de devenir un véritable héros. ■
Notre avis Ce film d'animation réalisé par Chris Miller, également réalisateur de Shrek 3, nous embarque dans une nouvelle aventure trépidante et pleine d'humour. Un film qui parle de passion, de trahison, de rédemption, et de bottes. Enfilez les vôtres et suivez le Chat Potté, le miauleur le mieux chaussé du cinéma ! ■
Andalousie i mon amour DRAME RÉALISÉ PAR MOHAMED NADIF AVEC YOUSSEF BRITEL, MOHAMED NADIF, MEHDI OUAZZANI DURÉE: 1H 26MIN
Saïd et Amine, deux jeunes étudiants de Casablanca, rêvent d’Europe. Ils se retrouvent dans un petit village au nord du Maroc. Les deux jeunes hommes font la rencontre du responsable de la gendarmerie locale (Mohamed Choubi) et de l'instituteur du village (un personnage excentrique qui rêve de rejoindre l'Espagne, le pays de ses ancêtres maures, interprété par Mohamed Nadif). Avec l’aide de l’instituteur, ils prennent une barque pour la côte européenne mais font naufrage. Ils échouent chacun sur une rive. La mer rejette Amine sur la côte marocaine ; Saïd sur une plage espagnole. L’Andalousie semble bien étrange pour lui. Et Amine, dans le village marocain, observe des phénomènes étonnants... Ils finiront par comprendre qu'ils ont sont victimes d'une d une odieuse escroquerie. ■
Notre avis Pour son premier long-métrage, le jeune réalisateur Mohamed Nadif a réussi une comédie légère qui traite avec humour d'un sujet grave : l'immigration clandestine pour l'eldorado européen. Tourné dans plusieurs régions du pays, notamment Casablanca, Tanger et Tétouan, Andalousie mon amour a été sélectionné dans la section «Coup de cœur» lors de la dernière édition du Festival de Marrakech. Il a également remporté le prix de la première œuvre au festival de cinéma arabe d'Oran, en Algérie, en décembre 2011. ■
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CULTURE livresse
La vielle dame
LIVRE DU MOIS
du riad ROMAN DE FOUAD LAROUI ÉDITIONS JULLIARD
L’AUTEUR. Ingénieur des Ponts et Chaussées et économiste de formation, Fouad Laroui est aussi un romancier dont l’œuvre est lue et reconnue sur les deux rives de la Méditerranée. Professeur de littérature à l’université d’Amsterdam, romancier, poète et journaliste, il a publié, entre autres, aux éditions Julliard : Les Dents du topographe, De quel amour blessé, Tu n’as rien compris à Hassan II, Le Jour où Malika ne s’est pas mariée. Son roman, Une année chez les Français, a figuré sur la liste du prix Goncourt en 2010. L’humour et l’ironie caractérisent l’ensemble de l’œuvre de Fouad Laroui qui ne se départit que rarement de son regard moqueur : son bastion de défense et sa lucidité. ■ PAR YASMINA LAHLOU
L
e dernier roman de Fouad Laroui, La Vieille dame du riad, débute par une idée un peu folle, un coup de tête : « Et si on s’achetait un riad ? ». Un riad à Marrakech bien sûr… comme Anne Sinclair, BHL, Alain Delon et Pierre Bergé. Une idée qui fait très vite son chemin dans l’esprit de François et de Cécile, un jeune couple « bobo » qui mène une vie ordinaire à Paris. Trop tranquille, au goût de François qui, affalé devant sa télé, rêve d’ailleurs, d’exotisme et de folklore. Alors que rien ne prédisposait ces deux-là à aller vivre au Maroc, les voilà aussitôt lancés dans l’aventure, sans aucune connaissance de la culture locale, avec leurs préjugés pour seuls bagages. Un drôle d’agent immobilier, Hmoudane alias Benoît (parce que c’est plus facile à prononcer), après bien des péripéties, leur trouvera le riad de leurs rêves. Mais à l’arrivée, il y a un hic : Cécile et François découvrent dans leur nouveau riad une vieille femme qui y semble installée de toute éternité – et qui ne paraît absolument pas disposée à quitter les lieux. Personne n’est en mesure de
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leur expliquer ce qu’elle y fait. Cette présence dérangeante plonge le jeune couple dans le plus profond des embarras. Comment s’en débarrasser ? La squatteuse reste impassible, ne parle pas, ne s’alimente pas. Leur voisin Mansour, le seul à savoir communiquer avec elle, offre aux jeunes Français naïfs et dépassés de les aider à la déloger. Mansour livrera la clé de l’énigme au terme d’un voyage initiatique dans le passé colonial du pays d’accueil. C’est ainsi que dans la petite histoire s’insère, en toile de fond, la grande Histoire, celle du Maroc durant le protectorat. La vieille dame révèle au voisin venu intercéder qu’elle attend que les chrétiens lui ramènent Tayeb, son fils, qui a combattu dans l’armée du Rif, au côté de Abdelkrim el Khattabi. Au fil des pages, Laroui se livre à une véritable leçon d’histoire et nous replonge dans le Maroc de 1900 à nos jours, sur les traces de ce fameux Tayeb. À travers ce récit burlesque et émouvant, l’auteur interroge de façon faussement candide les rapports entre la France et le Maroc dans leurs dimensions historique, affective et culturelle. ■
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L’EXTRAIT – Ouais… Il paraît que tous les Marocains ont un « cousin » miraculeux qui apparaît toujours au bon moment et qui exerce, comme par hasard, le métier dont le touriste a justement besoin à ce moment-là… Le gars est marchand de beignets mais, pas de problème, il dépanne aussi les 4x4. Et il sait tout sur les tapis berbères… – Tu en as des préjugés, mon petit vieux. – C’est dans Lonely Planet. – Je me fiche bien de ta planète. Moi, je fais confiance à Abdelkader, il est docteur en… euh, j’sais pas, économétrie ou gestion ou sociologie, un truc de ce genre, et il a un job super-important à la Ville… Son cousin s’appelle Hmoudane. – Mou d’âne ? – Mais non, tu es sourd ? Hhhhmoudane. – Hhhhmoudane ? – Non, mais là, tu fais un h mouillé, il faut un h sec. Laisse tomber, chéri, tu n’y arriveras pas. – Bon, ben, appelons-le Benoît, au lieu de s’arracher la gorge à chaque fois qu’on parle de lui. – OK. En tout cas, c’est un type très bien, Benoît l’agent immobilier. Il paraît qu’il y a un tout petit souci : il ne parle pas un mot de français. Notre avis
La vieille dame du riad nous fait suivre les péripéties de personnages cocasses et attachants. On navigue entre rires et larmes, absurde et drame. On bascule allègrement du présent au passé, dans cette fiction qui est en même temps un passionnant roman historique, rigoureux et détaillé. Tout ceci est amené dans un style alerte où, comme à l’accoutumée avec Laroui, la plume est acérée et l’humour grinçant. ■
LE RABAISSEMENT DE PHILIP ROTH ÉDITIONS GALLIMARD
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e dernier roman de Philip Roth met en scène Simon Axler, grand acteur du théâtre New Yorkais qui a triomphé pendant quatre décennies à Broadway. Ce comédien hors pair a interprété, au cours de sa fulgurante carrière, des rôles inoubliables, incarnant des personnages de Shakespeare et Tchekhov. Mais, à soixante ans passés, il découvre soudain qu’il n’arrive plus à jouer. Encore bel homme, toujours au sommet de sa gloire, il perd néanmoins totalement confiance en lui et se sent incapable de remonter sur scène. Au bord du suicide, il décide de se faire interner quelques semaines dans un hôpital psychiatrique. Mais rien n’y fait : sa femme le quitte, sa dépression persiste et Simon se réfugie dans sa maison de campagne, reclus, à deux heures de New York. Jusqu’au jour où arrive Pegeen, de vingt-cinq ans sa cadette. Elle est lesbienne - elle vient de rompre avec sa compagne Priscilla, qui a décidé de changer de sexe et de devenir un homme hétéro. Pegeen s’éprend du vieux comédien, devient sa maîtresse et lui redonne le goût de vivre, réveillant sa libido et attisant ses fantasmes. Leur liaison semble d’abord sauver Simon de l’abîme - avant qu’un ultime coup de théâtre vienne l’y plonger plus inexorablement… ■ Notre avis
Histoire de la chute d’un héros, réflexion lucide sur le naufrage de la vieillesse, ce trentième roman de Philip Roth est aussi l’un de ses plus réussis. Le maître de l’autofiction américaine, régulièrement pressenti pour le prix Nobel de littérature, signe ici un livre subtil, maîtrisé, d’une noirceur éblouissante. On ne lit pas cet écrivain pour sa joie de vivre et ses bons sentiments - on le lit parce qu’une leçon de vie et de vérité est parfois nécessaire. Le Rabaissement est bouleversant d’intelligence, d’érotisme et de pessimisme. ■
LES PLUS BEAUX PRÉNOMS DU MAGHREB, DE ABDELGHANI BELHAMDI ET JEAN-JACQUES SALVETAT ÉDITIONS DU DAUPHIN
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lus qu’une banale formalité administrative d’état-civil, plus que l’attribution d’une identité, le choix du prénom donné à la naissance de votre enfant est aussi le symbole de l’amour que vous lui portez. Le prénom transmet une histoire, un univers, une culture, une religion. Pour toute une partie de la mystique musulmane, le nom donné à quelqu’un représente la réalité de l’être qu’il est appelé à devenir. C’est dire l’importance qui lui est accordée ! Voici un ouvrage qui peut se révéler d’une grande aide dans la recherche d’un prénom. Les plus beaux prénoms du Maghreb est un petit dictionnaire qui recense les prénoms arabes en usage dans le Maghreb, expliquant leur signification actuelle, leur origine étymologique ainsi que leur évolution au fil du temps. A noter : le retour en force ces dernières années de prénoms issus du fonds religieux commun islamo-chrétien, à l’exemple de Djibril / Gabriel, Myriam, Adam, Elias, Youssef / Joseph, Ismaël, Sarah, etc. Une autre approche consiste à opter pour l’attribution d’un prénom aux consonances “ internationales “, dont on ne distingue pas d’emblée l’origine, tels que Sophia, Anis, Inès, Jasmine, Neyl, Nadia, Camélia, Sami, Sonia, Rayan, Lina, Yanis… ■ Notre avis
L’origine de plusieurs centaines de prénoms est minutieusement examinée, leur signification bien approfondie par les deux auteurs, l’Algérien Abdelghani Belhamdi, enseignant en arabe classique, et l’universitaire français Jean-Jacques Salvetat, excellent connaisseur du Maghreb. Tous les secrets de nos splendides prénoms dans un ouvrage clair, documenté, instructif et plein de poésie. ■
LIMONOV, D’EMMANUEL CARRÈRE EDITIONS P.O.L.
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a vie hors du commun d’Edouard Limonov est en soi un vrai roman. Elle dépasse de loin la fiction. Pour preuve, l’écrivain Emmanuel Carrère a su en tirer une excellente histoire au point que son Limonov, s’est vu décerner le prestigieux prix Renaudot lors de la dernière rentrée littéraire. Cette sulfureuse biographie romanesque et romancée, au souffle épique, consacrée au très controversé écrivain et activiste russe Limonov, met en scène ce personnage contemporain, né en 1943 et encore bien vivant. Limonov a toujours vécu sa vie dangereusement : ayant fréquenté aussi bien les grands palaces que les prisons les plus sordides. Il fut tour à tour, voyou en Ukraine, icône de l’underground soviétique, clochard puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan, écrivain à Paris, mercenaire dans les Balkans, et maintenant opposant au régime de Vladimir Poutine. Edouard Limonov, qui a d’ailleurs annoncé récemment son intention de se présenter à la présidentielle russe en 2012, a été interpellé en décembre dernier à Moscou, pendant des manifestations non autorisées dénonçant des fraudes lors des législatives du 4 décembre 2011. Quelle fougue ! ■ Notre avis
De ce destin étonnant, Emmanuel Carrère a su tirer une fresque magistrale digne des grands romans russes. Biographe rigoureux et fasciné, grisé par la vie aventureuse de son héros, il dresse le portrait d’un homme trouble mais attachant. Limonov possède toutes les qualités du roman d’aventures : rebondissements, tension dramatique, situations rocambolesques, personnages extraordinaires. Un livre dense, ambitieux, écrit par l’une des plus belles plumes françaises de notre temps. ■ FEVRIER 2012 / NUMERO 1
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CULTURE Acteur culturel
Nabyl Ayouch
Causes et âmes Avec « My Land », documentaire tourné au Sud Liban, en Palestine et en Israël, en salle en France le 8 février, Nabil Ayouch professe la mémoire des refugiés palestiniens à l’écran et ausculte les rapports humains. Il vient d’achever le tournage de son prochain film, « Les Etoiles de Sidi Moumen ». PA R F O U Z I A M A A R O U F
Vous avez rencontré Dominique Vidal, historien et journaliste, spécialiste du Proche Orient, avant d’écrire le scénario de « My Land ». Cela vous a-t-il permis d’affiner votre angle ? Dominique Vidal a, en effet, écrit un livre qui évoque comment Israël a expulsé les Palestiniens en 1948. Il est, de plus, l’auteur, d’une série d’ouvrages qui réunissent les nouveaux historiens israéliens ayant regroupé des archives sur l’Histoire, avant et après 1948, apparues dans les années 70 et 80. Cette publication a suscité un important choc auprès de la communauté internationale et une indifférence totale de la part des Israéliens qui vivent avec une peur panique de l’autre, refusant de connaître l’Histoire. Ils n’admettaient pas le point de vue de ces historiens, qui les avaient heurtés, leur témoignant une vive haine. Dominique Vidal m’a ainsi, orienté vers des chercheurs, des sociologues, des démographes, des hommes politiques, des universitaires et des historiens, de toutes tendances confondues que j’ai rencontré en Israël et en Palestine : j’ai filmé une trentaine d’heures.
C’est cette étape qui m’a amenée au propos de « My Land », après un temps de recul.
Comment est née l’idée de « My Land » ? J’ai grandi en France, au milieu d’un père musulman Marocain et d’une mère juive d’origine tunisienne, selon une éducation laïque à Sarcelles, qui est une ville très communautaire où Juifs et Arabes tentent de cohabiter. Pour la communauté juive qui m’entourait, j’étais un enfant plutôt particulier, fruit d’un mariage mal accepté, jamais digéré. Au Maroc, j’étais le fils de la Juive. J’ai le souvenir que le conflit israélo palestinien a très vite fait irruption dans ma vie. Et par conséquent, j’ai constaté que mon identité et ma conscience politique commençaient à se forger, en majeure partie autour de ce conflit.
Avez-vous souffert de vos origines au regard d’autrui ou au sein de votre famille ? Je n’en n’ai pas souffert du point de vue familial mais surtout au niveau social et
nage de son Nabil Ayouch, au plus fort du tour les de Sidi Étoi «Les e, trag -mé prochain long e de Aïn Harrouda Moumen», situé dans un bidonvill
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«J’ai souhaité confronter la jeunesse israélienne à la mémoire des réfugiés palestiniens afin de les éveiller à celle-ci. »
au niveau de l’entourage. Lorsqu’on est enfant, on a besoin d’appartenir à un ensemble, particulièrement à Sarcelles, où, je le répète, l’environnement est segmenté par différentes communautés : beure, juive, asiatique, noire. Ce n’est, de plus, pas évident à vivre, quand on suit l’enseignement de l’école laïque et républicaine française. Entre ma mère française et mon père musulman, je manquais de repères, à quoi pouvais-je me rattacher ? A mes origines ? A mon métissage ? Au rejet ou à l’acception ? J’avais besoin de grandir afin de digérer ceci, d’avoir de solides épaules.
« My Land » confronte deux mémoires : celle des réfugiés palestiniens qui ont du fuir leur terre en 1948 et qui vivent depuis dans
les camps du Sud Liban et celle de la jeunesse israélienne qui ignore tout de l’histoire de ces refugiés palestiniens… Je voulais traiter ce documentaire sous l’angle humain. Il existe, d’une part, la mémoire que les jeunes Palestiniens n’ont pas, uniquement détenue par ces vieilles personnes et qui leur est transmise par leurs grands parents, gardiens de cette mémoire qui est fondamentale ; et d’autre part, il y a l’absence complète de mémoire de la jeunesse israélienne, qui est une jeunesse qui construit l’avenir de son pays. Une mémoire totalement occultée, en raison de la politique de ségrégation et d’apartheid des gouvernements. J’ai souhaité confronter ces Israéliens à la mémoire de ces réfugiés palestiniens afin de les éveiller à celle-ci. Ma volonté était de donner la parole à tout le monde. Parmi la jeunesse israélienne, il y a des opinions d’extrême gauche comme d’extrême droite : j’avais envie de points de vue divergents, c’est pour cette raison que je voulais recueillir leurs paroles, leurs mots, leurs consciences, leurs failles. L’être humain est justement intéressant à travers sa complexité. Je ne souhaitais pas faire un film sous un angle politique ou historique.
Pourquoi ce titre, « My land » ? Parce que c’est le mot qui revient sans cesse dans la bouche des Palestiniens comme des Israéliens tout au long du film.
Est-ce votre film, le plus personnel ? Oui.
taire «My Land» qui Deux protagonistes, du documen gié palestinien et réfu x vivent au Sud Liban : un vieu son petit fils.
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CULTURE Acteur culturel Ali n’ Productions Nabil Ayouch créé en 1999 Ali n’Productions, société avec laquelle il aide de jeunes réalisateurs à se lancer grâce à des initiatives telles que le Prix Mohamed Reggab, concours de scénario et production de 8 courts métrages en 35 mm. De 2001 à 2004, la série « Lalla Fatema » est produite. Entre 2005 et 2010, suivent 40 films de genre, dans le cadre de la Film Industry. En 2006, il lance le programme Meda Films Development - avec le soutien de l’Union Européenne et de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech - une structure d’accompagnement des producteurs et scénaristes des dix pays de la Rive Sud de la Méditerranée, dans la phase de développement de leurs films. «La 5e Corde» de Salma Bargach est l’un des fruits de ce projet. Suivent en 2010 les séries, «Touria» et «Yak Hna Jirane» et « Mirages », film fantastique présenté en compétition officielle au 10e FIFM. En 2011, « Zinat al hayate », est la première telenovela marocaine à voir le jour.
Et le plus abouti ? Je ne sais pas s il s’agit du film le plus abouti. Ce n’est pas à moi de le dire. J’ai envie que ce film, joue son rôle.
Vous l’avez dédié à vos grands-parents disparus, Yvonne Bijaoui et Haj Abdelakader Ayouch. L’avez-vous montré à votre fille ? Oui. Elle a été interpellée par ces nombreux portraits, tous ces êtres humains. Elle m’a énormément questionné. J’ai essayé de lui répondre en lui apportant un éclairage politique lié à ce qui se passe dans cette région, et j’ai tenté de l’amener à sa propre opinion, à travers ce qu’elle a entendu dans ce documentaire.
« My Land » a été présenté en ouverture à la 5e édition du Festival Biennal Proche-Orient en décembre dernier en France. Comment s’est passé le débat qui a suivi la projection, animé par Leila Shahid, déléguée générale de la Palestine auprès de L’Union Européenne, de la Belgique et du Luxembourg et Dominique Vidal ? J’en retiens avant tout une très belle projection, face à un public d’initiés. Leïla Shahid a beaucoup aimé le film et m’a invité à le présenter à Bruxelles.
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Irez-vous le présenter dans les camps de réfugiés palestiniens? Je l’espère. J’aimerais vraiment y présenter ce film.
On est dans l’attente d’une nouvelle partition de la Palestine, depuis le vote de l’Unesco l’ayant enfin rendu Etat membre de l’organisation des Nations Unies, le 31 octobre dernier. Que vous inspire cette adhésion? C’est une victoire mais qui ne doit pas nous faire oublier que la Palestine n’a pas encore obtenu son indépendance et sa souveraineté.
En plus de la sortie de « My Land », vous venez de finir le tournage des
C’est une victoire mais qui ne doit pas nous faire oublier que la Palestine n’a pas encore obtenu son indépendance et sa souveraineté.
« Etoiles de Sidi Moumen », fiction adaptée du roman de Mahi Binebine. Vous avez fait appel au scénariste Djamel Belmahiy… Djamel est particulièrement réfléchi et méthodique. C’est, de plus, une personne très sensorielle : il est parvenu à écrire un scénario fort bien construit, où l’émotion tient sa place. Alain Rozanais, producteur réputé en France, a aussi encadré l’écriture du film. Nous racontons dans « Les Etoiles de Sidi Moumen », les petites histoires de plusieurs destins qui vont peu à peu rejoindre la grande histoire au fil des cheminements de chacun des personnages, qui prennent ainsi vie. Ceci est, de plus, le fruit d’un travail de nombreuses recherches. J’ai, à ce titre, travaillé aux côtés d’ethnologues et sociologues, par souci de véracité.
Comment s’est déroulé le tournage de ce nouveau film? C’était un tournage éprouvant puisque je voulais réaliser ce film, dans un vrai bidonville, qui se situe à Aïn Harrouda, entre Casablanca et Mohammedia. Travailler durant trois mois à cet endroit, a été très difficile. L’équipe de comédiens était également les habitants de ce bidonville, des acteurs non professionnels aux côtés de comédiens confirmés, au service d’un récit cinématographique et d’une vraie histoire. ■
CULTURE DVD & Music DVD / Blu-Ray : The Doors - Édition spéciale, 20ème anniversaire (Studio Canal). Un film d’Oliver Stone. Interprètes : Val Kilmer, Meg Ryan, Kyle MacLachlan
DVD - Le Marrakech du rire (édition FNAC)
Rock attitude
Notre avis
Notre avis
À l’occasion des quarante ans de la disparition de Jim Morrison, et du vingtième anniversaire de la sortie du film d’Oliver Stone, voici une édition spéciale qui ravira les fans. Ce biopic de 2h20 mn retrace l’histoire de l’un des groupes de rock les plus célèbres de l’Amérique des années 1960, à travers l’ascension de son charismatique leader, mort à Paris à l’âge de 27 ans. Une interprétation parfaite de Val Kilmer dans le rôle principal ; une alliance réussie de belles images et de musiques ; un florilège de tableaux mystiques et des scènes de concert débridées. Caractéristiques techniques : Outre la parfaite qualité d’image rendue par le DVD/Blu-Ray, le son est top niveau pour mieux servir les effets surround et les dialogues. Langues en version anglaise et française. Cette édition anniversaire contient également deux bonus exclusifs qui complètent le film : « Retour aux sources », documentaire inédit sur le groupe The Doors, (55 mn), avec des témoignages exclusifs qui tentent d’expliquer le parcours atypique et les influences des Doors. Et « Jim Morrison, un poète à Paris », qui revient en images sur les derniers mois du chanteur à Paris et sa mort mystérieuse (52 mn).
CD
Lov Love Songs, de Billie Holiday - Collection BD Jazz
Maux contre mots Mau Notre avis
L’amour, toujours l’amour... La chanteuse noire américaine Billie Holiday, dont la brève existence (1915-1959) n’a été qu’une succession d’épreuves (viol, prostitution, alcool, drogue, violence), a exprimé l’émotion amoureuse avec un supplément d’âme qui rend bouleversante la moindre de ses interprétations. Ecoutons-là interpréter les paroles des sublimes mélodies signées Cole Porter, Irving Berlin ou Duke Ellington. La collection BD Jazz présente de manière originale la vie et l’œuvre des plus grands musiciens de tous les temps. Les amoureux du jazz en général et de Billie Holiday en particulier retrouveront une sélection des meilleurs morceaux de cette grande artiste, mais pas seulement : dans ce beau livre objet de format long box sont ainsi regroupés deux CD audio ainsi qu’un petit livret comprenant sa biographie illustrée - sorte de petite bande dessinée retraçant la carrière de Billie Holiday, accompagnée d’un texte retraçant les moments clés de son existence et de sa carrière. Les planches de l’album sont signées par Marcelino Truong .
Riez bien, riez utile Faites-vous plaisir et rire, en soutenant une bonne cause . Du 8 au 12 juin dernier, le public était fidèle et nombreux au rendezvous du Marrakech du rire (MDR), à l’initiative de l’humoriste Jamel Debbouze, qui a lancé ce festival. Cet évènement est l’occasion de découvrir les nouveaux talents de la scène artistique marocaine, d’en promouvoir les jeunes comédiens. La Fnac a alors imaginé un DVD vendu exclusivement à la Fnac Casablanca, pour revivre les meilleurs moments du Marrakech du rire 2011 et ses sketchs les plus drôles. Proposé au prix spécial de 29 dirhams, les bénéfices de la vente seront intégralement versés à l’Heure Joyeuse. Cette association, également parrainée par Jamel Debbouze, agit depuis de nombreuses années en faveur de l’instruction, l’insertion et la santé des enfants en bas âge et défavorisés. Un beau geste de solidarité et un grand moment d’humour à partager en famille ou entre amis ! « Un achat bien plus utile que vous ne le pensez. Avec ce geste, vous avez la classe ! » : c’est Jamel lui-même qui le dit !
CD T The he Astounding Eyes of Rita, de An Anouar Brahem - ECM Records
Bonnes notes Bonn Notre avis
Le dernier opus de Anouar Brahem est un voyage au pays des mille et une nuances de la musique. Dédié à Mahmoud Darwich, The Astounding Eyes of Rita emprunte son titre à l’un des poèmes du poète palestinien disparu en 2008. Pour cet album, le célèbre oudiste tunisien s’est associé à la clarinette basse de l’allemand Klaus Gesing. A leurs côtés, on entend le bassiste suédois Björn Meyer et le percussionniste libanais Khaled Yassine. Chaque morceau est un voyage sonore qui ouvre notre imaginaire à la fusion des musiques entre l’Orient et l’Occident. Dès l’ouverture (« The Lover of Beirut »), l’échange entre musique orientale traditionnelle et jazz contemporain montre sa fécondité et se poursuit jusqu’à « Stopover at Djibouti ». Les sonorités du luth d’Anouar Brahem revendiquent une perpétuelle volonté de métissage entre les registres les plus divers et réussissent à la perfection ce précieux alliage.
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CULTURE Acteurs culturels
Croqueuses d’humour Leurs coups de crayon incisifs, vérités redoutées, ont conquis à l’unanimité leurs concitoyens. Catherine, Coco et Besse, trio de dessinatrices de presse à Charlie Hebdo, brocardent chaque jour l’actualité de leur pays et de la scène internationale, en s’efforçant de ne pas prêter le flanc à la censure. Elles présentent « Entrée, plat, dessin », une exposition somme autour du rire et de la bonne chair au restaurant La Canaille, jusqu’au 31 mars. Interviews sans détour avec ces trois drôles de dame. PA R F O U Z I A M A A R O U F
Besse Signe Besse dans « Charlie Hebdo » Comment est née l’idée de cette exposition ?
Que représente l’humour pour vous ?
L’initiative est de Coco et Emilie, qui est notre attachée de presse. Le thème s’est imposé tout seul. Dans un restaurant, parler de plaisir semble évident !
L’humour, c’est la lutte contre le fatalisme et la morosité ambiants. Le rire nous rend plus forts, il nous unit, crée des liens, de la connivence. Rire, comme créer, c’est défier la mort (et ouais, rien que ça ! ).
Pourquoi avoir choisi le restaurant La Canaille ? Y avez-vous une histoire particulière ? Je ne connaissais pas ce lieu avant.
Pourquoi ce lien entre le rire et la bonne chair ? La bonne chair, c’est le plaisir ! Pour moi, l’amour, la gastronomie, les bons vins, la littérature, le rire, tous les plaisirs sont encore meilleurs quand ils se conjuguent. Les associer semble évident.
Il était important également de croquer la crise actuelle ?
Comment vit-t-on en tant que femme caricaturiste au milieu d’une armada de journalistes hommes comme la rédaction de Charlie Hebdo ? Plutôt bien en fait.
L’ambiance y-est-elle moins dictatoriale que du temps de Philippe Val ?
Je n’ai connu le Charlie de Val qu’un an, mais je ne le qualifierais pas de dictatorial. Val Notre métier de dessinatrices est devenu ce qu’il est devenu, de presse nous pousse à suivre Portrait de Besse mais c’était un rédac chef l’actualité au plus près. Nous ouvert à la jeunesse (il nous a ouvert les porsommes envahis d’infos sur LA CRISE. tes à toutes les trois) et au débat. Maintenant En rire, c’est aussi exprimer un ras le bol, c’est sûr que l’ambiance a beaucoup changé ; prendre de la distance face à cette époque il n’y a plus de figure de « chef », Charb et anxiogène. Riss ont davantage tendance à faire oublier leur position hiérarchique.
Y avez-vous croisé, en période de bouclage tardif, le fantôme du professeur Chauron ? Je n’ai pas eu cette chance. Parfois, Cabu nous raconte ses aventures passées, et des figures emblématiques ressurgissent.
Connaissez-vous le Maroc ? On sait y savourer les plaisirs de la bonne chair Ça vaut tous les slogans promotionnels touristiques cette présentation ! Je ne connais pas, mais ça donne faim !
Vous êtes-vous remises de l’attentat de Charlie Hebdo ? Très bien, merci. Même pas mal, juste envie de continuer à rire de tout et avec tous , surtout les Marocains, il parait qu’ils font très bien la cuisine… !
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Catherine Meurisse Signe CATHERINE dans « Charlie Hebdo » Comment est née l’idée de cette exposition ? Nous regrouper sous la bannière « dessinatrices de Charlie Hebdo » est une idée du restaurateur Jean-Philippe Crouzet. Nous étions ravies d’être sollicitées, même si nous nous méfions toujours un peu lorsqu’on nous range dans une case, la case « femmes de Charlie » en l’occurrence.
Pourquoi avoir choisi le restaurant La Canaille ? Y avez-vous une histoire particulière ? Nous avons découvert La Canaille lorsque que son patron nous a fait la proposition d’y exposer. On a commencé par y déjeuner, et comme les plats étaient excellents, on s’est dit que notre collaboration commençait bien !
Pourquoi ce lien entre le rire et la bonne chair et que représente l’humour pour vous ? L’humour est pour moi vital. Je ne conçois pas une journée sans rire ou sans réaliser un dessin qui fait rire. J’aime chercher en permanence à voir la vie sous un aspect décalé, cela me fait supporter beaucoup de choses de l’existence ! J’aime partager le rire, cela ressemble à un partage de bonne chair. L’humour est une nourriture exquise, dont je ne me repais jamais !
Il était important, également, de croquer la crise actuelle ? Nous croquons tout ce qui nous entoure, nous sommes des éponges. La crise est présente partout, elle se retrouve donc dans nos dessins. Personnellement, pour l’exposition à La Canaille, je me suis éloignée du dessin politique pour ne traiter que des sujets d’imagination, humoristique toujours, mais teintés d’absurde. C’est une sorte de récréation dans mon travail de dessinatrice de presse.
souviens qu’en 2005, lorsque je suis arrivée dans l’équipe (je suis la première et seule femme de l’équipe de dessinateurs permanents), Cabu s’est écrié « enfin une fille ! » (Sic). Il m’arrive de critiquer des dessins de mes collègues lorsque je les trouve suspects : j’émets alors un son de sirène et hulule « attention, misogynie ! », ce qui nous fait bien rigoler.
un festival de BD. Je me souviens également d’avoir dégusté, au milieu de pêcheurs, de leurs femmes et de chats, des sardines grillées extras, et d’avoir fait des rencontres chaleureuses avec des auteurs et des dessinateurs marocains.
L’ambiance y est-elle moins dictatoriale que du temps de Philippe Val ?
Dès le lendemain de l’incendie nous étions tous à nos tables à dessin. Cet événement nous a évidemment choqués, car il est d’une grande violence et d’une grande stupidité, mais il nous a aussi galvanisés, nous a renforcés dans nos convictions. Cet incendie criminel était un acte d’intimidation et nous aurions été trop bêtes de répondre par l’autocensure et par la peur. Nous n’avons pas peur d’exprimer nos opinions, dans le respect seul de la loi française.
Qu’on soit d’accord ou pas avec les idées de Val, il n’y a jamais eu de dictateur à Charlie Hebdo !
Y avez-vous croisé, en période de bouclage tardif, le fantôme du professeur Choron ? Il n’y a pas plus de fantômes à Charlie que de dictateurs. On sait l’importance qu’a eu Choron dans la création de journaux satiriques, aux côtés de Cavanna : c’était un couple formidable, dans une époque sclérosée. Aujourd’hui, c’est très différent, la société a changé, notre pouvoir de provocation s’est amoindri. Nous fréquentons Cavanna au travail mais n’avons jamais connu Choron. Personnellement, je reconnais l’audace géniale de Choron, mais cela me serait insupportable d’avoir un collègue qui à chaque bouclage fait asseoir ses jolies collègues sur ses genoux pour les palper - habitudes connues de Choron, parmi d’autres.
Vous êtes-vous remises de l’attentat de Charlie Hebdo ?
Portrait de Catherine
Connaissez-vous le Maroc ? On sait y savourer les plaisirs de la bonne chair… Je suis déjà allée au Maroc, pour
Comment vit-t-on en tant que femme caricaturiste au milieu d’une armada de journalistes hommes comme la rédaction de Charlie Hebdo ? On y vit très bien, car nos collègues mâles sont ravis de cette diversité. Je me
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CULTURE Acteurs culturels
COCO Signe Coco dans « Charlie Hebdo » Comment est née l’idée de cette exposition ? J’ai connu Emilie (ndlr : l’attachée de presse de l’exposition) lors d’une exposition à la Maison des journalistes. Nous sommes restées en contact et c’est elle qui, connaissant le restaurateur, a proposé l’exposition. J’en ai parlé à mes amies de Charlie Hebdo, et on était toutes les trois partantes. C’était l’occasion de nous retrouver dans un autre cadre que celui du journal, et de montrer d’autres facettes de notre métier de dessinatrice... Pourquoi avoir choisi le restaurant La Canaille ? Y avez-vous une histoire particulière ? Non, je ne connaissais pas le lieu avant l’exposition. Pourquoi ce lien entre le rire et la bonne chair ? L’exposition présente des dessins sur la thématique de la bonne chair, un thème que nous connaissons tous car manger est bien plus qu’un besoin vital, c’est aussi un plaisir. Par ailleurs, c’est un thème vaste et riche : chacune a pu s’exprimer de manière différente.
Que représente l’humour pour vous ? Beaucoup de choses : rire est un plaisir, l’humour un moyen d’exprimer une opinion forte de manière fine et non abrupte. Une manière de se détendre et aussi, un vrai outil de travail. Portrait de Coco
Il était important également de croquer la crise actuelle ? Dans le cadre de l’exposition ? Pas forcément. Ceci dit, j’ai réalisé ma « Fausse Une » de Charlie Hebdo (en exposition) sur le thème de la perte du AAA… Comment vit-t-on en tant que femme caricaturiste au milieu d’une armada de journalistes hommes comme la rédaction de Charlie Hebdo ? Bien ! En ce qui me concerne, j’aime évoluer avec des hommes dans ce métier. (J’adore aussi Catherine et Besse ! ) Hommes et femmes se complètent bien, je pense, dans une équipe. L’ambiance y-est-elle moins dictatoriale que du temps de Philippe Val ? J’ai réellement « mis les pieds » à Charlie Hebdo au moment où l’affaire Siné éclatait. Toutefois, le peu que j’ai vu de cette époque, il semble qu’on n’était pas loin d’une « dictature Val ». L’ambiance est en effet
bien meilleure maintenant. J’aime vraiment beaucoup l’équipe actuelle. Y avez-vous croisé, en période de bouclage tardif, le fantôme du professeur Choron ? Entre les blagues de Charb, celles de Riss pour trouver la « Une », les chansons de Tignous (Pirouliiiii…), Cabu qui rigole dans son pull et les rire éclatants de Luz et Catherine…, je ne crois pas qu’on soit dans une ambiance « Choron », mais dans une réelle « ambiance Charlie ». Le Charlie Hebdo d’aujourd’hui. (Le vrai, l’unique).
Connaissez-vous le Maroc ? On sait y savourer les plaisirs de la bonne chair… Heuuuu … Oui, d’accord !! Non, je ne connais pas le Maroc mais je prends note ! Haha ! Vous êtes-vous remises de l’attentat de Charlie Hebdo ? Oui, parfaitement.
CULTURE TV FACEBOOK TV Un people de l’écran télé à l’écran d’ordi
Othman Naciri, cinéaste Votre Facebook est-il très privé ou très ouvert ? Mon Facebook est plutôt ouvert puisqu’il me sert d’instrument de promotion de mon travail et de ce qui inspire mon travail (littérature, musique, actualité et personnes).
Combien d’amis compte-t-il ? Sur Facebook, je ne les ai pas comptés, quelques centaines. Ils évoluent régulièrement, c’est un réseau avec des affinités professionnelles notamment. Dans la réalité, un cercle relativement réduit d’une quinzaine ou vingtaine d’intimes personnels et professionnels.
Comment gérez-vous votre profil Facebook ? Mon profil est une tribune de relations publiques, j’y passe quelquefois par semaine pour mettre à jour mes informations en relation directe ou indirecte avec mon travail. La spécificité de Facebook est de pouvoir faire de la promotion à visage humain, en privilégiant le contact personnalisé. Une démarche participative souhaitée et appréciée par le public à l’ère des nouvelles technologies et du partage.
Quel est l’évènement auquel vous avez invité vos amis ce mois-ci : A l’émission de France3, le 2 février 2012 à 22h00 : diffusion du court métrage «Sin Palabras» que j’ai réalisé et qui est sorti en 2010, dans le cadre de «libre court», une émission spéciale sur la nouvelle vague des cinéastes arabes suivie de mon intervention sur le plateau. Lequel de vos récents statuts a suscité le plus de réactions ? « Que c’est bon de ne plus être fils de ministre » [fils de l’ancien ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Khalid Naciri, juste après la formation du nouveau gouvernement Benkirane, NDLR]
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MEDI1 TV, la chaîne qui monte dans l’espace cathodique La chaîne tangéroise vient de fêter son premier anniversaire. L’occasion de faire un bilan sur ce qui fait sa particularité et son succès. Et de découvrir ce qu’elle nous programme en 2012.
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n an après sa transformation en chaîne généraliste et avec plus de 17 millions de téléspectateurs par mois, Medi1 TV semble avoir déjà trouvé sa place et son identité propre dans le paysage audiovisuel marocain. Auparavant elle était satellitaire et dédiée 100 % à l’actualité. Formule peu rentable qui a finalement nécessité son passage à une diffusion hertzienne sur tout le territoire. Désormais la chaîne continue de se positionner avant tout en donnant la priorité à l’information, mais elle n’en a pas moins transformé sa grille et diversifié ses programmes en s’ouvrant aux divertissement, débats, fictions, séries, ainsi qu’à la téléréalité, aux sports et aux documentaires. Actuellement, l’audience de Medi1 TV est principalement masculine, âgée de 45 à 55 ans, mais sa nouvelle grille devrait permettre de féminiser et rajeunir l’audience. En 2012, elle promet un grand nombre de nouveautés : magazines, talk-shows, débats autour de questions de société. Une deuxième saison de la téléréalité Enigma est également annoncée. L’amazighité aura aussi son mot à dire avec une émission de découverte culturelle. La chaîne ne cache pas son ambition de renforcer sa proximité avec les téléspectateurs et s’engage à leur offrir le
meilleur de la culture marocaine. « On aspire surtout à être une chaîne qui puisse, de par son contenu, plaire aux Marocains. Il faut un équilibre, car la télévision a plusieurs fonctions. On veut s’informer mais aussi se divertir. Medi 1 TV doit pouvoir répondre aux deux et permettre de passer un moment agréable tout en enrichissant sa culture générale. L’année qui s’annonce est placée sous le signe du renouvellement, mais aussi de la continuité. Renouvellement avec une grille 2012 qui sera particulièrement riche : des nouvelles fictions, de nouveaux concepts de divertissements, de nouveaux documentaires. Et continuité dans les valeurs auxquelles Medi1 TV reste fidèle depuis ses débuts : le respect, le partage et la modernité, afin d’offrir à nos téléspectateurs marocains et maghrébins la télévision de tous les plus.» a confié son PDG Abbas Azzouzi. Par ailleurs, celle-ci sera accessible sur smartphone iPhone, Blackberry) dès le mois de février. MEDI1TV fête le foot à l’occasion de la 28ème édition de la CAN. Et la rédaction sportive de MEDI1TV propose «Yawmyate al CAN», un programme quotidien spécial de 30 minutes, qui reviend sur toute l’actualité de ce grand événement sportif africain, programmée à 20 h 45 jusqu’au 12 février. Telles sont les promesses de la chaîne du Détroit.
CULTURE Actu SINGLE
NIQACH 2.0,
Dima Raï avec Cheb Kader
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’année nouvelle est aussi celle des nouveautés musicales avec le dernier album de Cheb Kader, Dima Raï, sorti au Maroc le 16 janvier. L’une des musiques les plus populaires du Maghreb a trouvé en Cheb Kader une voix capable de la porter encore plus loin et de montrer que le raï a encore beaucoup à exprimer. Le public n’a pas oublié ses pas de danse, sa manière de bouger sur scène, sa forte complicité avec les musiciens qui l’accompagnent et son fabuleux « sel dem drai », l’une de ses chansons
Rush Hour à L’Institut Cervantès Casablanca
phare. Au début de sa carrière, Cheb Kader s’entoure de Marocains pour pratiquer un style gnawa traditionnel avec le hajouj, la basse, le banjo, le oud et les bendirs. Bien avant que le style raï prenne son envol et connaisse le succès que l’on sait, cet artiste était déjà l’idole des jeunes beurs et beurettes de France. Il est le premier à produire un raï nouveau qui influencera plus tard Khaled et Cheb Mami . Le grand Cheb Hasni a chanté également les chansons de Cheb Kader en reprenant Sid el Houari et Sel dem Drai. En 2010, Cheb Kader avait sorti une compilation des standards qui ont fait sa carrière, dont le titre Brit bladi est dédié à son pays d’origine, le Maroc, ainsi que des titres tirés de l’album Mani ( Majiti , Selou...) et des chansons inédites ( Dima Rai ) dédiées au Maghreb Uni. Son nouvel album Dima Raï nous fait découvrir un raï glamour mélangé au funk et au reggae tout en conservant des sonorités traditionnelles. Un cocktail musical aussi puissant qu’original.
CONCERT FOLK ANDALUCÍA CONTRADANZA Mercredi 1er février à 20h. Entrée 20dh Théâtre de l’Instituto Cervantes En collaboration avec l’AIE
La nouvelle net-émission de 2M
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epuis le 08 janvier 2012, 2M propose à ses téléspectateurs un nouveau rendez-vous: «NIQACH 2.0», un talk-show de 45 minutes qui vise à décrypter, démêler, disséquer, déchiffrer l’actualité des nouvelles technologies au Maroc. L’émission est présentée par Faissal Babbioui et Mayssa Ennaji tous les dimanches à 13h15. Chaque semaine, des intervenants entourent les deux présentateurs pour décoder avec eux le web à travers diverses rubriques : actualité des communautés, opération marketing digital, webzapping, le buzz people et un débat sur une thématique liée à internet. Lors de la première édition de Niqach 2.0, diffusée le 8 janvier dernier, le débat portait sur : «les élections législatives au Maroc et Internet : comment les partis politiques et les citoyens ont communiqué sur la toile ? Quel impact sur les électeurs ? L’influence du printemps arabe sur la stratégie digitale des partis ?». Etaient invités Hicham Mohsin, responsable digital du Parti Justice et Développement (PJD), le blogueur Anas Filali, et l’animateur radio Momo.
« NIQACH 2.0 », sur 2M tous les dimanches à partir de 13h15.
CONCERT FOLK GALICIA FALTRIQUEIRA Mercredi 8 février à 20h. Entrée 20dh Théâtre de l’Instituto Cervantes En collaboration avec l’AIE
CYCLE DE CINEMA Le réalisme dans le cinéma espagnol des années cinquante Sous-titres en anglais Les lundis 13, 20 et 27 février à 19h
Younes Khourassani expose à l’Atelier 21 Depuis le 17 janvier 2012, le peintre Younes Khourassani présente ses œuvres récentes à la galerie casablancaise l’Atelier 21. Depuis deux ans, Khourassani a entrepris une série originale, fondée sur la récupération d’instruments de musique. Nombre des luths et violons, témoins de longues soirées dans les cabarets et autres lieux festifs de Casablanca, ont ainsi été collectés. Il réutilise ces instruments pour recréer un monde de représentations qui l’impose aujourd’hui comme l’un des artistes les plus innovateurs de sa génération. Né à Casablanca en 1976, Younes Khourassani est diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca. Les expositions qu’il a déjà données, notamment à Londres, Paris, Bruxelles et au Maroc, attestent de la singularité du langage de l’artiste. Exposition jusqu’au 17 février 2012 à L’Atelier 21. : 21, rue Abou Mahassine Arrouyani (ex rue Boissy-d’Anglas) Casablanca - www.atelier21.ma
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CULTURE Actu
Pessoa, L’hypermoderne Fernando Pessoa est un écrivain, critique, polémiste et poète portugais du début du siècle dernier. Son œuvre, comme lui est multiple. Consacrée par la Pléiade dans les années quatre-vingt, elle a été traduite dans de nombreuses langues dont l’arabe par Mehdi Akhrif qui a récemment traduit «le livre de l’intranquilité» aux éditions du Centre National de traduction au Caire. LAHSEN EL BOUHALI
Pessoa : l’âme de Lisbonne Flâner à Lisbonne, le « livre de l’intranquilité » entre les mains. Arpenter cette ville qui monte et descend avec ses interminables collines. Au gré de sa rumeur : ses complaintes lointaines, belles et tristes, héritées du fado de la veille, le bruit du pittoresque et vieux tramway lisboète, l’odeur des sardines grillées, les verres de vinho verde sur les terrasses dans les ruelles de l’Alfama et toujours dans la tête les odes de Ricardo Reis, l’un des doubles de Pessoa. Et voilà que surgit son ombre de bronze qui tourne le dos au café Brasileira, juste à côté de l’hôtel Borges, on croirait l’entendre parler. Du haut du château Saint Georges on domine la ville. Plus bas, on découvre le Tage et ses éclats luisants, les docks, les croiseurs, les paquebots et cette cascade de toits ocres. Place Largo del Campo, sur la façade de la maison où Pessoa est né, se dresse son portrait avec trois de ses hétéronymes. Son fantôme rôde le long des rues Alecrim et Douradores, qui mènent à la casa Pessoa où l’on étudie aujourd’hui ses œuvres avec acharnement … Ah Lisboa la ville du ressassement. Les vieilles femmes en noir sur le pas des portes, les enfants jouant le long du funiculaire, le linge qui pend sans vergogne aux fenêtres. Il faut savoir se perdre dans une ville, se perdre au double sens du terme. Perdre soi-même pour devenir Personne, Pessoa signifie ainsi « personne » en portugais. « Je ne suis personne, absolument personne. » disait Pessoa. « My Name is nobody » lui répliquerait en échos, le personnage tenu par Terence Hill dans le western du même titre, de Sergio Leone.
Le Kafka de Lisbonne, le Virgile du Portugal Pessoa (1888-1935) fut un modeste employé de bureau, comptable rêveur et mégalomane, du début du siècle dernier. Frappé par le sentiment de sa propre inexistence, il arpentait les ruelles de Lisbonne, dans un monde désenchanté et vide de sens, essayant des ruses étranges pour se convaincre qu’il avait toutes les vies que les rêveurs en lui pouvaient s’inventer. Prolifique et protéiforme, il est un auteur majeur de la littérature mondiale. « Être poète n’est pas une ambition que j’aie, c’est ma manière à moi d’être seul. » écrivait-il. « Ah, ouvrez-moi une autre réalité ! Je veux avoir, comme Blake, la contiguïté des anges, Avoir des visions pour repas. Je veux trouver des fées dans la rue ! Je veux me désimaginer de ce monde fait de griffes, De cette civilisation faite de clous »
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« J’envie - sans bien savoir si je les envie vraiment - ces gens dont on peut écrire la biographie ou qui peuvent l’écrire eux-mêmes. Dans ces impressions décousues, sans lien entre elles et ne souhaitant pas en avoir, je raconte avec indifférence mon autobiographie sans faits, mon histoire sans vie. Ce sont mes confidences, et si je n’y dis rien, c’est que je n’ai rien à dire. » Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquillité. Le Livre de l’intranquillité, Ática, Lisbonne, 1982 Édition française Christian Bourgois 1988 et 2011 Traduction arabe «Kitab Allatoma’nina» par Mehdi Akhrif aux éditions du centre Natinal de traduction au Caire.
Cela me fait horreur de penser que, dans quelques instants, je vous aurais dit ce que maintenant je vais vous dire. Mes paroles, à peine prononcées, appartiendront au passé et se tiendront hors de moi, je ne sais où, rigides et fatidiques » Fernando Pessoa.
Spielberg, à toutes les séances Steven Spielberg, ne déroge pas à son habituelle hyperactivité. Le célèbre réalisateur, également rompu à produire des supers productions, a atteint son Mont Everest en 2011. Après avoir sorti deux films sous son nom en quelques mois, « Les Aventures de Tintin : le secret de la Licorne » et « Cheval de guerre », il signe une série de productions. Des méga blockbusters, comme « Transformers 3 », « Numéro 4 » et « Cowboys et envahisseurs ». Talonné de près par des films à succès tels que « Au-delà » de Clint Eastwood et « True Grit », des frères Cohen, et suivis par « Super 8 » de JJ Abrams. `
‘‘Sur la Planche’’ surfe avec succès
Première fiction, réalisée par la documentariste Leila Kilani, « Sur la Planche » a été récompensée par le Grand prix du 13ème Festival National du Film de Tanger. Tourné de plus, dans la mythique ville du Détroit, à Tanger, cet opus, déjà présenté à la 43ème Quinzaine des réalisateurs au 64ème Festival de Cannes, évoque l’histoire d’un quatuor féminin. Cette « fraternité », comme la désigne la cinéaste, met en scène les envies d’ailleurs et de vies meilleures de Badia, Nawal, Imane et Asmaa. Le film est sorti en France depuis le 1er février.
« The End » débute Avec l’Italie de « Copie conforme » en 2010, Abbas Kiarostami vient d’entamer le tournage de son prochain film « The End », au Japon. A des journalistes du Guardian qui lui demandaient pourquoi il n’avait pas quitté l’Iran lors de la révolution de 1979, Kiarostami répondait, en 2005 : « Si vous déracinez un arbre pour le replanter en un autre endroit, l’arbre ne produira plus de fruits. » Pourtant, depuis « Copie Conforme », le cinéaste multiplie les tournages hors de son pays. Cette fois, il a planté sa caméra à Yokohama.
CULTURE Agenda Expositions Blast
Mastermind présente une exposition inédite qui rassemble 11 jeunes artistes ou collectifs d'artistes de nationalité marocaine. L'exposition est appelée « Blast » ou « Infijar » et présentera l'univers de chacun de ces artistes, son engagement et sa réflexion. www.facebook.com/pages/ MASTERMIND/109843419081854 A partir du 3 février 2012 MASTERMIND 25 Boulevard Moulay Rachid. Casablanca.
Rétrospective des œuvres de Bouchta El Hayani
l'exposition «Bouchta El Hayani. Retour aux sources», La Galerie 38 propose de revenir sur le cheminement de l'artiste, ses réflexions, ses doutes et ses choix. Du 9 février au 16 mars 2012 La Galerie 38 Route d'Azemmour 38, Hay Nassim, Ain Diab Casablanca 20000
Les invisibles. Un regard aux coulisses
du cinéma espagnol De 2004 à 2009, José Haro a photographié les coulisses de différents tournages de cinéma L'occasion pour le spectateur de voir l'envers du décor et de voir les coulisses du 7ème art. Jusqu'au dimanche 19 février à partir de 19h00. Instituto Cervantes 31, Rue d’Alger 20000 Téléphone :+212 5 22 26 73 37
La Galerie 38 ouvre l'année 2012, avec une nouvelle rétrospective, en rendant hommage au maître de la peinture et dessinateur hors pair, Bouchta El Hayani. Du jeudi 9 février au jeudi 16 mars 2012, l'exposition «Bouchta El Hayani. Retour aux sources» propose de revisiter la collection des œuvres majeures de l'artiste, des années 70 jusqu'à aujourd'hui. Peintre libre, animée par la volonté de sortir des sentiers battus pour suivre sa propre voie intellectuelle et artistique, Bouchta El Hayani a su, au fil des ans, imposer son langage et devenir l'une des figures incontournables de la peinture contemporaine marocaine. A travers
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L'art de faire vivre les fleurs
Explorer l'univers fascinant de l'Ikebana, un art traditionnel japonais basé sur la composition florale, à la recherche d'une parfaite harmonie des éléments. Simplicité, sérénité et harmonie sont les maîtres mots de cet art d'une richesse infinie. Un événement en collaboration avec la spécialiste de l'Ikebana, Claudine Mestari, qui a participé à plusieurs expositions, notamment à Jardin Art et à la fondation Dar Bellarj, où elle partage son art. Elle organise également des cours d'initiation. Du 24 au 26 février,
Galerie d'art « Kollector’s » 467, Quartier Industriel Sidi Ghanem 40000 Téléphone :+212 6 64 00 07 20
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Jusqu'au 29 février A l'institut français d'El Jadida
Fantôme Amadoué
Au Palace EsSaadi, Marrakech www.ikeclo.ma
Hall of Fame 5
Hind Elamaoui
Hind Elamaoui est une artiste peintre autodidacte qui a commencé à peindre à l'âge de 6 ans et qui a exposé pour la première fois à l'âge de 14 ans. Après s'être installée en Italie quelques années, elle vit désormais entre et Rabat et Marrakech. Son art, orienté vers le cubisme, s'inspire un peu de grands noms de la peinture tel Pablo Picasso. Jusqu'au lundi 20 février de 10h00 à 18h00
des traits des visages de ses peintures attire le regard du spectateur dans les yeux, véritable clé de lecture des œuvres. Fenêtre ouverte sur l'âme des personnages tantôt couchés sur la toile, le papier d'emballage ou encore de vieux cahiers d'écoliers, le regard immense occupe toute la toile, les pupilles sont rondes et dilatées, la forme est soulignée, l'oeil est toujours là, rivé sur l'homme contemporain.
Exposition sur le thème de la lettre et la calligraphie , l'art optique et cinétique, l'abstraction et l'imaginaire. Jusqu'au 29 février 2012 Galerie David Bloch 8 bis, Rue des Vieux Marrakchis 40000 Téléphone :+212 5 24 45 75 95 www.davidblochgallery.com
Le miroir de l'âme
Abdel-Karim Elazhar est actuellement exposé à l'Institut français d'El Jadida. Le minimalisme
Organisée par la Fondation ONA, cette exposition présente au public les œuvres de jeunes adolescents issus des établissements scolaires Allal Benabdallah et Lalla Meriem, situés au cœur des quartiers défavorisés de Casablanca. Agés de 11 à 14 ans seulement, ces artistes en herbe ont ainsi l'occasion d'exprimer leur potentiel créatif à travers le maniement des couleurs et des formes. Jusqu’au 30 mars 2012 Villa des arts de Rabat
Hollywood on the nile Le café-restaurant Kechmara présente l’exposition de Janvier à Mars 2012 ! Une trentaine d’affiches originales de, contrecollées ou encadrées sous verre (70x100cm). Les prix varient (selon la date, la rareté et la technique
casablancaises a éclos le recueil « Les promenades de Lina à Casablanca ». Enrichi des photographies de Khalil Nemmaoui,
d’encadrement). Jusqu’au 31 mars 2012 Café Restaurant « Kechmara » 3, Rue de la Liberté 40000 Tél :+212 5 24 42 25 32 www.kechmara.com/visite.html
Rencontres Débat « Bioéthique et Biodiversité » La Fondation ONA organise une conférence philosophique avec Ali Benmakhlouf autour du thème : Bioéthique et Biodiversité. Ali Benmakhlouf est professeur à l'université de Paris Est Val de Marne, président du comité d'éthique et de déontologie de l'Institut de recherches pour le développement, membre du comité consultatif national d'éthique (France), membre de la société française de philosophie, membre de l'Institut international de philosophie. www.fondationona.ma Jeudi 9 février 2012 à 18h30 à la Villa des arts de RABAT Vendredi 10 février 2012 à 19h00 à la Villa des arts de Casablanca.
Café littéraire avec Marie-Laure Depaulis Du plaisir de cette française né au cours de ses déambulations
cet ouvrage édité par Yanbow al Kitab est paru en novembre 2011. « Les promenades de Lina » à Casablanca, est une évocation poétique de flâneries urbaines imaginaires. Le lecteur est guidé par Lina, une jeune fille dont le comportement est induit par des curiosités qui apparaissent au fil des rues. Le 15 février A l'Institut français d'El Jadida
Réflexion esthétique avec Youssef Wahboun
La Fondation ONA organise un cycle de rencontres artistiques avec Youssef Wahboun à la Villa des Arts de Rabat. Il s'agitd'un ensemble de réflexions thématiques et esthétiques sur la peinture marocaine. Après la première rencontre qui s'est déroulée le 27 janvier dernier, consacrée à l'impact de la peinture religieuse
Casablanca Téléphone :+212 5 22 97 93 20 +212 6 61 44 96 16 / +212 6 10 88 24 12 Prix , 150 à 200 dhs
occidentale autour de l'œuvre de peintres marocains (Gharbaoui, Drissi, Yamou, El Hayani), la seconde rencontre aura lieu le vendredi 24 février 2012 et portera sur les effets esthétiques et transcendants, suscités par les drames de l'Histoire nationale et internationale dans l'œuvre d'artistes marocains (Kacimi, Bellamine, André El Baz, Binebine, Mouride ou Fatmi). La dernière rencontre, le 9 mars, interroge les modes de transposition dont use la peinture de Mohamed Drissi pour réinterpréter ses emprunts à des artistes occidentaux, des peintres de la Renaissance italienne (Lucian Freud, Rubens, Fragonard, Goya, Van Gogh et Magritte).
MIZ en scène
1h30 de fou rire garanti trois soirs de suite au Megarama ! c'est ce que propose MIZ , nouvelle vedette du stand-up made in morocco, en nous faisant découvrir son humour décalé avec pour thème le quotidien des Marocains. Les 8,9 et 10 février 2012 MEGARAMA de Casablanca Prix : de 200 à 500 DH www.tick-et-show.com
Salon
Rondes et dilatées, la forme est soulignée, l'oeil est toujours là, rivé sur l'homme contemporain. Du Vendredi 24 février et vendredi 9 mars à 18h30, A la Villa des Arts de Rabat
Salon de l'énergie solaire
Spéctacles Baccala Clown
Duo de clowns contemporains, ils jouent la danse du désir de l’être à deux. Dans une histoire vraiment étonnante, les Baccala vous emmènent dans un tourbillon de situations naïvement hilarantes. C’est une performance poétique réalisée avec virtuosité, une fusion d’acrobaties, de jongleries et de mimes. Un spectacle pour les rêveurs qui n’ont jamais grandi. A partir de 6 ans. 04 au 13 février de 11h00 à 13h00 Studio des Arts Vivants 38, Route d’AzzemourHay Nassim
La 1ère édition du Salon international de l’énergie solaire, «Solaire Expo», aura lieu du 9 au 12 février prochains à Marrakech. Ce salon, qui verra la participation d’une palette d’exposants en provenance de nombreux pays (Turquie, Espagne, France, Maroc…), se veut une plateforme destinée à promouvoir l’exploitation de l’énergie solaire. Considérée comme la 1ère plateforme de l’énergie solaire en Afrique et dans le monde arabe, le Salon, unique en son genre, cible les sociétés de production, les fabricants d’équipements, les installateurs, les bureaux d’études, les architectes, les institutions de l’énergie et de développement durable, les développeurs et les distributeurs. Du jeudi 09 février au dimanche 12 février Palais des congrès de Marrakech
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Doudounez moi …
STYLISME. LINDA BK PHOTOGRAPHE. YASMINE TAHIRI ASSISTANTE PHOTOGRAPHE. ZOUZOU TIDJANI MANNEQUIN. BENS SAMAR MAQUILLEUSE. MADIHA CHABRAKHIT
Doudoune portée sur jeans gris délavé, le tout chez Raffinata. Bottes de pluie en caoutchouc Dolce&Gabbana, chez Rive bleue.
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Manteau doudoune gris Chic Blugirl porté sur robe Ermanno Scervino, bonnet Sonia Rykiel, le tout chez Rive Bleue; accessoire chaîne Swarovsky. FEVRIER 2012 / NUMERO 1
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MODE
Doudoune couleur prune Moncler portée sur robe rétro, béret et ceinture Sonia Rykiel, le tout chez Rive bleue.
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Doudoune Moncler portée sur tee-shirt Dolce&Gabbana, imprimé Monica Bellucci, et jeans D&G, le tout chez Rive bleue.
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MODE
Doudoune avec capuche fourrure portée sur haut imprimé et pantalon, le tout chez Raffinata.
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Montre, bracelet, clĂŠ USB, en coffret. 1695 DH Lunettes : 695 DH Le tout chez Massimo Dutti FEVRIER 2012 / NUMERO 1
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MODE SHOPPING
Petit sac pailleté D&G noir, 12900 Dhs Rive bleue. Chaîne avec pendentif doré 1485 Dhs Swarovsky.
Pochette Dolce&Gabbana, 16 600 Dhs Rive bleue. Ceinture Dolce&Gabbana, 5.200 Dhs Rive bleue.
Sacs pour elle Pochette Grise avec pierres Swarovsky, 3500 dhs – 50 % Must concept. Boucles d’oreilles assorties, 1600 dhs – 50 % Must Concept.
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Petit sac doré pailleté avec pierres Swarovsky, 2400 dhs – 50 % Must concept. Montre 8100 dhs Swarovsky.
Collier en cuir avec pendentif 1500 Dhs Swarovsky
Boutons de manchettes Dolce & Gabbana 2250 Dhs Rive bleue Club
Pinces Dolce & Gabanna 2450 Dhs Rive Bleue Club
Boutons de manchettes 890 Dhs Swarovsky
Boutons de Manchettes 890 Dhs Swarovsky
Chaine et pendentif 1785 Dhs Swarovsky
Boutons de manchettes Dolce & Gabbana 2250 Dhs Rive bleue Club
Bracelet en cuir 1300 Dhs Swarovsky
Accessoires pour lui Boutons de manchettes Dolce & Gabbana 2250 Dhs Rive bleue club
Boutons de manchettes 890 Dhs Swarovsky
Chaine et pendentif 1500 Dhs Swarovsky
Collier en cuir 1500 Dhs Swarovsky Pinces Dolce & Gabbana Rive Bleue club
Bracelet en cuir 1300 Dhs Swarovsky
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SHOPPING MODE
Gold Veste en coton beige. 2295 DH Chez Massimo Dutti Pantalon beige en coton. 599 DH Chemise rouge en coton. 379 DH Cravate rouge avec motifs. 99 DH Chaussures rouge en daim (disponible en bleu, beige et gris). 399 DH Le tout chez ZARA
Gris Veste de costume grise. 1499 DH Pantalon de costume gris. 799 DH Chemise blanche Ă rayure. 300 DH Chaussures noires. 599 DH Le tout chez ZARA Chapeau gris. 139 DH Chez Pull and Bear
Sac de voyage. 799 DH Chez ZARA
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Rouge Veste blanche et rouge. 499 DH Tee Shirt imprimé beige. 59 DH Le tout chez Pull and Bear Pantalon en Jean. 599 DH Chaussures en daim rouge (disponible en bleu, beige et gris). 399 DH Le tout chez ZARA
Bleu Blouson bleu. 599 DH Pantalon en Jean bleu. 599 DH Chemise blanche à pois. 399 DH Echarpe bleue ciel. 249 DH Chaussures en daim. 599 DH Le tout chez ZARA
Sac de voyage. 1695 DH Chez Massimo Dutti
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Artde
vivre
BIEN ÊTRE + SANTÉ + FOODING + ON S’ÉVADE + AUTO + TECH + BLOGOSPHÈRE
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SANTÉ & BIEN-ÊTRE
Nahed Rachad, coach et fondatrice du cabinet Performance Plus
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Soigner le stress par le rire est devenu aujourd’hui une tendance mondiale. Au Maroc, trois centres ont récemment vu le jour et rencontrent un succès sans précédent grâce aux nombreux bienfaits qu’ils procurent. Zoom sur cette discipline avec Nahed Rachad. PA R D O U N I A Z . M S E F F E R - P H O T O S WA H I D TA J A N I
tous les organes du corps et d’éliminer toutes les toxines. Ensuite nous passons aux Le yoga du rire a été découvert en 1995 par exercices de simulation du rire. Il faut savoir Madan Katarian, un médecin à qui on a que notre cerveau ne fait aucune différence demandé d’écrire un article sur les bienentre un rire réel et un rire simulé, autrefaits du rire. Durantses investigations, il a ment dit quand nous simulons un rire, nous découvert l’histoire de Norman Cousins, un en tirons les mêmes bénéfices : la libération journaliste américain atteint d’une maladie de toutes les endorphines qui sont les horincurable dans les années soixante. Étant mones du bonheur, les mêmes que libèrent une personne très dynamique et qui refules sportifs de haut niveau, et la sérotonine sait la fatalité, Norman Cousins a refusé de qui joue un double rôle d’hormone et de se laisser mourir dans un lit d’hôpital et a neuromédiateur du système nerveux cendécidé de vivre sa maladie dans la joie et la bonne humeur. Aussi, pendant une journée, tral. C’est celle qui « neutralise » l’adrénaline, l’hormone responsable du stress. il n’a lu que des livres drôles et n’a regardé Durant les ateliers, nous faisons également que des émissions drôles. des exercices de relaxaA la fin de la journée, il s’est tion et de méditation rendu compte qu’il avait 1995. Naissance du rire. Ces exercices gagné 10 heures de répit du Yoga du rire sont réalisés à la fin de par rapport à la douleur l’atelier et c’est la partie 60.000. clubs dans lancinante dont il souffrait. la plus amusante, car Suite à cela il a continué et, plus de 60 pays à tous les participants se petit à petit, il a commencé travers le monde couchent par terre les à rééduquer son corps et au uns sur les autres n’imbout de quelques semaines porte comment et se mettent à rire jusqu’à la douleur avait complètement disparu et ce que ça parte en un fou rire communausa maladie irréversible avait commencé à régresser. Il a d’ailleurs écrit un livre « Guérir taire pendant au moins 20 minutes. Nous finissons l’atelier par une petite méditation par le rire » qui est devenu un bestseller. en fonction du thème de la séance : gestion C’est donc ainsi que Madan Katarian a du stress, gestion de la colère… décidé d’être dans la prévention plutôt que dans la guérison et qu’il a ouvert son Combien de temps dure la séance ? premier cours de rire. Au départ, il n’y avait Chaque séance dure une heure durant que quatre personnes. Aujourd’hui, ce sont laquelle on transpire beaucoup, car à force 60.000 clubs à travers le monde dans plus de rire, c’est tout le corps qui est en action. de 60 pays. Le yoga du rire est un excellent outil pour ramener les gens à l’instant présent. S’ils ont En quoi consiste le yoga du rire ? un fou rire, ils ne font rien d’autre et ils mobiLe yoga du rire a été déclaré mondialelisent toutes leurs ressources via cet instant ment comme étant le meilleur outil pour la où ils sont reconnectés avec leur bien-être gestion du stress car physiquement, après profond intérieur . un atelier du rire, les participants se sentent définitivement libérés de toutes les hormones du stress et améliorent la qualité de leur Combien de séances recommandez-vous ? sommeil… L’idéal est de pouvoir rire 10 minutes par Cette discipline consiste à se retrouver en jour pour en tirer les bénéfices et de venir groupe de sept personnes minimum pour une fois par semaine par exemple pour ne faire des ateliers de rire qui s’articulent pas perdre le fil conducteur et pour que autour de la respiration inspirée du Yoga cela soit vraiment un rafraichissement des afin de permettre d’oxygéner le cerveau et
Comment est né le yoga du rire ?
techniques et des outils car nous sommes en amélioration continue. Nous proposons à chaque fois des exercices différents.
Comment peut-on provoquer le rire ? Il existe des techniques. On se tient debout, on fléchit les jambes, on place les mains sur le bas ventre et on balance le bassin comme lorsque l’on a un fou rire. On se force également à rire en sursautant, en bougeant les épaules… jusqu’à ce que le rire réel s’enclenche. C’est magique.
Comment les participants réagissent pendant les séances ? La première des choses est que nous sommes d’abord une forme de jugement. C’est pour cela que nous commençons d’abords par des exercices d’échauffement pour les mettre dans le bain. Et puis, petit à petit, nous amenons les participants à répéter des bruits bizarres et à faire des gestes ridicules. Au départ c’est un peu intimidant, mais très vite ils se mettent à rire car ils se sentent ridicules. Et c’est justement le but recherché. Nous essayons de faire ressortir leur enfant intérieur pour que, lorsque nous débutons les exercices du yoga du rire, ils soient suffisamment détendus et complètement détachés du regard de l’autre.
Quelles sont les personnes qui peuvent pratiquer le yoga du rire ? Les séances de yoga du rire sont accessibles à tous : hommes et femmes, jeunes et vieux, Il n’y a pas de limite d’âge. Pour les enfants il y a cependant des ateliers bien spécifiques. Les seules contradictions qui existent concernent les femmes enceintes, les personnes cardiaques ou souffrant d’hernie, d’angine, de problèmes des yeux ou ayant subi récemment une chirurgie.
Le yoga du rire permet-il de combattre l’absentéisme en entreprise ? Oui tout à fait. Aujourd’hui la crise étant ce qu’elle est, les gens subissent énormément de stress et de pression et on s’est rendu compte que le yoga du rire permet de soulager les collaborateurs soumis au stress, d’améliorer leur santé, de diminuer l’absentéisme, de libérer leur créativité et d’augmenter leur productivité. En introduisant le yoga du rire en entreprise, on régénère les cellules et on ré-harmonise le corps. Cela permet de mieux faire face aux difficultés et d’accepter avec moins d’anxiété les évolutions et changements nombreux auxquels les entreprises doivent actuellement faire face. ■ FEVRIER 2012 / NUMERO 1
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SANTÉ & BIEN-ÊTRE »TÉMOIGNAGES
PROFIL
NAHED RACHAD
Khadija, 37 ans
Coach et fondatrice de cabinet Performance Plus
J’ai assisté au yoga du rire en septembre dernier. Nous étions une dizaine de personnes et nous nous connaissions pour la plupart. Déchaussés et habillés confortablement, les participants avaient été invités à une bonne séance de rigolade. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé cet atelier, même si on se dit qu’on est complètement débile de rigoler pour rien. Mais on sort complètement rasséréner, en paix avec soi, et presque heureux d’y avoir été. Pour moi les bienfaits de cet atelier se sont ressentis même après car pendant toute la semaine qui a suivi je me surprenais à sourire ou carrément à rigoler pour rien.
J
eune femme dynamique de 40 ans, Nahed Rachad a fait ses premiers pas dans la communication et le marketing pendant plus de dix ans en entreprise, avant de découvrir le développement personnel. « Au départ je l’ai fait pour moi. C‘était une voie qui me plaisait puisque cela me permettait de m’améliorer et d’avoir accès à des choses auxquelles je n’avais pas accès toute seule. Je suis tout simplement tombée amoureuse de cette discipline et c’est là où j’ai décidé d’en faire mon métier», dit-elle. Pendant cinq ans, Nahed Rachad enchaînera plusieurs formations pour se spécialiser en motivation, leadership, communication interpersonnelle et prise de parole en public, avant de commencer à développer ses propres outils de PNL, d’hypnose, de communication non violente, d’Art thérapie… «Il y a beaucoup de niches dans le coaching : le coaching scolaire, sportif, du management… j’ai choisi de travailler sur l’être humain dans tout ce qu’il est et non pas dans une rubrique de sa vie. Je pense que pour un coach le meilleur outil c’est lui-même. Il a une longueur d’avance que sur les choses qu’il a luimême travaillées et sur lesquelles il a obtenu des résultats. Personnellement, depuis que j’ai rencontré ce métier, c’est un changement de cap de 180° et cette expérience je veux la partager avec les gens qui ont en besoin », précise-t-elle. Très vite, elle connaît un grand succès et anime plusieurs émissions de radio et de télévision en tant que coach jusqu’au jour oùelle découvre par hasard le yoga du rire sur Internet. « J’y suis allée au départ par curiosité mais j’ai été agréablement bluffée», dit-elle. Elle décide alors de se former à nouveau avec le propre investigateur de cette discipline, Madam Katarian, et ouvre en juin dernier son école yoga du rire comme outil thérapeutique pour le grand public et les entreprises. « Avec le yoga du rire nous ne sommes pas dans le verbiage mais plutôt dans l’expérimentation et c’est ce qui explique pourquoi il y a une forte demande. Chaque séance deyoga du rire est un véritable moment de bonheur, pour moi et pour les participants. Il n’y a pas une seule fois où je ne ris pas aux
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Zara, 30 ans
larmes lors d’une séance. Je procure du bonheur aux autres et j’en bénéficie également. Que demander de plus ?», affirme-t-elle en souriant. Aujourd’hui, Nahed se lance dans une nouvelle aventure : une cure de détox; le temps d’un weekend, pour réapprendre aux gens à prendre possession de leur corps, à le respecter et apprendre à manger en conscience. « Actuellement, les gens ne mangent pas en conscience. Ils mangent quand ils sont dans la peur, dans l’étourdissement face à un ordinateur… On est donc dans l’irrespect de son corps et c’est dommage. Notre objectif, à travers cette cure, est de sensibiliser les personnes grâce notamment à de la médecine aéraulique, afin de les rebooster et de leur permettre, le temps d’un weekend, de se ressourcer, faire un break et se faire plaisir, tout en écoutant leur corps », conclut-elle.
Mars 2007
Juillet 2011
Septembre 2011
Rencontre avec le coaching et le développement personnel et le début de ma reconversion professionnelle après avoir fait un parcours de 10 ans en communication et marketing
Lancement du cabinet PERFORMANCE PLUS, spécialisé dans le coaching de vie et developpement personnel pour individuels et entreprises
Lancement du yoga du rire au Maroc
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«Nous étions plusieurs personnes à participer à cet atelier : des hommes et des femmes d’âge moyen. On a commencé par un exercice de respiration, assis en tailleur. Puis le coach nous a demandé de taper des mains - en rythme sur la paume - (comme une dakka marrakchia) deux fois au milieu en faisant « Ho-Ho », trois fois à droite en faisant « Ha-Ha-Ha», et en répétant en alternant de gauche à droite. Ensuite, nous avons fait une série d’exercices pour stimuler le « rire sans raison » : tout en parcourant la salle dans tous les sens, en se croisant, en se prenant dans les bras, en se serrant les mains, en se mettant à quatre pattes sur le sol, en simulant le rire du lion ou encore du chien… très vite, tout le monde a été pris d’un fou rire incontrôlable. A la fin de la séance, je me suis sentie détendue, je n’avais plus peur du ridicule je suis légère, presque ivre d’oxygène.
ON S’ÉVADE
Chaouen,
La belle bleue Envie d’un weekend détente sans stress, loin de l’agitation diffuse de la ville ? Direction Chaouen où farniente et aventure se conjuguent à merveille. Dans cette ville, située à tout juste cinq heures de route de Casablanca, règne une profonde sérénité. Découverte. PA R D O U N I A Z . M S E F F E R
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ogée aux pieds des montagnes arides du Rif, Chefchaouen, ou tout simplement Chaouen, semble se tenir à l’écart du monde, comme si elle était inaccessible aux angoisses urbaines. Sa médina se caractérise par sa Kasbah aux remparts rouges datant du XVème siècle où se cachent d’agréables et paisibles jardins andalous, Son musée ethnographique abrite l’art populaire et des pièces artisanales du Nord du Maroc, et l’étonnante grande mosquée Tarik Ben Ziad dotée d’une tour octogonale inspirée de celle de la Torre de Oro à Séville est caractéristique du style des minarets du Nord du Maroc notamment de Tanger et de Tétouan. En plein cœur de la médina, se trouve la place Outa Hamam, le point de départ pour visiter la ville et observer le va et vient nonchalant des « chaounis » et s’imprégner de cette ambiance baba cool qui règne dans toute la cité. Aussi, rien de tel que de se prélasser au soleil assis sur une des innombrables terrasses que compte la place et déguster un bon thé, délicieusement agrémenté de feuilles de jasmin lui procurant un goût unique accompagné du fameux fromage doux de brebis produit par les femmes de la région. De là, partez à la découverte de la ville, en vous perdant dans ce labyrinthe aux ruelles souvent en escalier ou coupées de paliers, qui se rétrécissent, s’élargissent, zigzaguent, formant d’innombrables recoins et impasses au gré des maisons où se cachent toute une multitude de petites boutiques et de bazars, qui regorgent de différents produits locaux (meubles en bois peint et de
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fer forgé, laines, couvertures, mendils, djellabas, …). Dirigezvous ensuite vers l’un des plus beaux endroits de Chaouen, la source de Ras el-Maa où les habitants aiment se rafraîchir les jours de forte chaleur et où en contre bas, les femmes lavent leur linge comme dans l’ancien temps. Suivez ensuite la route qui mène vers la petite mosquée en ruine, Jemaa Bouzafar. Posée en haut de la source, elle offre un magnifique coucher de soleil et une vue imprenable de la ville.
Pour les amoureux de la nature …
Comment sy rendre À 340 Km de Casablanca À 245 Km de Rabat Prendre l’Autoroute A1 direction Tanger, puis prendre la sortie Chaouen et continuer sur la nationale 13
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Il est impossible de visiter Chaouen sans faire un détour par ses alentours, dotés de paysages sauvages d’une beauté à vous couper le souffle, où nombres d’activités sont proposées : trekking, randonnées, escalade, spéléologie, chasse, pêche, canyoning… Même les voyageurs les moins sportifs n’hésiteront pas à quitter les terrasses de café de la ville pour partir à la découverte et à l’aventure des lieux. La randonnée la plus célèbre est celle du Pont de Dieu à Akchour, situé à trente kilomètres de Chaouen en allant vers Oued Laou. Après deux heures et demi de marche, apparaît une arche naturelle construite par l’Oued Farda, taillée dans la roche rouge et surplombant une eau cristalline. Vous pourrez soit revenir vers Chaouen en faisant une halte dans l’un des cafés à l’entrée du village pour déguster une bonne « bissara » locale ou encore pénétrer au cœur du parc national de Talassemtane. D’une superficie de 58.000 ha, il rassemble un environnement inattendu où la pierre et l’arbre, la roche et la forêt, les immenses points de vue et les gorges profondes s’associent étroitement pour la promesse d’un agréable weekend. ■
PRATIQUE 1 OU SORTIR La médina Elle regroupe une vingtaine de mosquées et sanctuaires. Elle abrite d’agréables petites places avec des fontaines belles à souhait, où il fait bon se rafraîchir en guise de pause. La Kasbah Construite en 1471, rectangulaire, de petite superficie, elle occupe la partie nord ouest de la ville. Vous pourrez admirer les jardins de style andalou et visiter un musée ethnographique qui abrite de l’art populaire et des pièces artisanales du Nord du Maroc.
Menu à partir de 75 DH Restaurant Dardara Tél. : 06 61 15 05 03 Menu à partir de 75 DH
3 SHOPPING ? • Ensemble artisanal • Place Outa Hamamn • Boutiques touristiques • et Place el Makhzen. • Coin Djebli • Boutique de commerce solidaire des coopératives féminines de la région du Rif.
4 OU DORMIR ? Casa Hassan et Dar Baibou Chambre double à partir de 700 Dhs en demi-pension Tél.: 05.39.98.61.53
www.casahassan.com
La place de Makhzen Sur cette place se trouve le marché de Chefchaouen où l’on peut admirer des expositions de céramique.
casahassan1987@yahoo.fr
Ras El-Maa C’est une oasis de fraîcheur qui offre une magnifique vue sur la vallée.
darechchaouen@gmail.com
Akchour et le Pont de Dieu Situé à une demi-heure en voiture de Chefchaouen, cet endroit est idéal pour les excursions, randonnées et escalades et c’est le point de départ de nombreuses randonnées vers le parc Talassemtane.
2 OU MANGER ? Restaurant Tissemlal – Casa Hassan Tél. : 05 39 98 61 53 Menu à partir de 60 Dh La lampe Magique Tél. : 06 65 40 64 64
Dar Chaouen Tél.: 05.39.98.78.24 Chambre double à partir de
590 Dhs www.darechchaouen.ma Dar Terra www.darterrae.com Chambre à partir de 380 Dhs, petit déjeuner inclus Tel. : 06.68.92.54.30 ou 05.39 98.75.98
Gîte d’étape Zaouiat Akchour Prix par personne, petit déjeuner et diner inclus:
250 Dhs 06.71.04.76.35 (Mustapha)
Auberge Dardara Route Nationale 2 de Alhoceima Chefchaouen Tél: 05 39 70 70 07 Gsm: 06 61 15 05 03
www.dardara.new.ma/ Chambre double à partir de
790 DH
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FOODING
La Brasserie l’Aéropostale PA R F O U Z I A M A R O U F
A deux pas du boulevard d’Anfa, la Brasserie l’Aéropostale, où l’on vient toujours pour l’ambiance et la bonne humeur, est définitivement devenue, une table atypique. L’endroit dispense une cuisine aimable et française traditionnelle, sublimée par un délicat sens de l’épure. La salle, mâtinée de boiseries, restée dans son jus jazzy, chante une époque surannée, où l’on prenait le temps de bien manger. Serviettes dépliées, papilles en éveil, banquet-
tes confortables, chaises de bistrot lustrées par l’usage et tableau noir où s’affichent les produits du terroir marocain et des plats du jour, claironnent une belle mise en appétit. La Brasserie l’Aéropostale, offre tous les jours un menu différent, selon la formule entrée, plat, dessert, café ou boisson à 145 dh. Les dimanches, plus chaleureux, rassemblent la famille et les amis autour d’une soirée fondue savoyarde. La carte, est une sublime association
de crème de potiron et de marmite de fruit de mer. L’entrecôte de bœuf grillée, le carpaccio de loup marin à la ciboulette, les bons crus français, forment une joyeuse partition de goûts et de textures. Au fil de l’histoire des lignes aéropostales françaises qui jalonnent ce voyage culinaire au long cours. Brasserie l’Aéropostale, 6 rue Molière Casablanca Tel : 05 22 36 02 52
Bertrand Brémond, chef cuisinier Depuis ses fourneaux, Bertrand Brémond mijote depuis cinq ans, une cuisine d’une rare qualité, suivant l’esprit goûteux des huîtres de Dakhla, du foie gras de Dar Bouaza, du fromage de chèvre, le clos babette fabriqué à Meknès. « Ce sont d’excellents produits, fabriqués de plus au Maroc. Je veille à les utiliser car ce sont véritablement des produits d’exception. Cela encourage également leurs producteurs marocains. Et notre carte offre des vins fabriqués ici », souligne-t-il, tombé sous le charme du Maroc, il y a huit ans. Chef cuisinier des établissements Guy Savoy et Joël Robuchon, de l’Ouest parisien, le 16e arrondissement qui pratique une cuisine française traditionnelle, Bertrand Brémond, attaché à son savoir-faire, redouble de bonnes idées afin de satisfaire la clientèle fidèle de la Brasserie l’Aéropostale.
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3 COUPS
DE COEUR
Assiette trio aéropostale
Tartare de filet de bœuf grillé
Assiette gourmande
(Carpaccio de loup, sashimi saumon, crevettes grillées)
A recommander les froides nuits d’hiver, car ce riche mariage de viande grillée et de purée délicate de pommes de terre s’applique parfaitement à cette période de l’année où l’on a besoin de sentir une chaleur diffuse envahir nos palais. La cerise sur le tartare est sans conteste, la savoureuse farce de foie gras que l’on ne soupçonne pas de prime abord, et qui se découvre plus tard, jalousement blottie entre les filets de bœuf. A dévorer irrésistiblement les soirs de grande faim, tant ce plat est copieux.
(Crème brûlée, fondue, salade de fruits, sorbet)
Un plat créatif et original, très beau dans ses couleurs, pour les amoureux de crustacés et de poissons. Pour une belle entrée en bouche, les crevettes croquantes se marient délicieusement au carpaccio de loup légèrement parfumé d’aromates. Le sashimi de saumon, plus gourmand, se déguste entre deux gorgées douces et fruitées de Chablis pour éponger nos soifs. Cette cuisine raffinée et équilibrée, est simplement divine.
Roi des desserts, ce quatuor de goûts en met plein la vue et ravit nos papilles. Sa crème brûlée onctueuse à souhait, s’équilibre parfaitement avec le frais breuvage du sorbet, à la fois tonique et fruité. La fondue est un pur délice, qui donne tout bonnement envie d’être dégustée en premier et l’on regretterait presque une fois finie, qu’il n’y en n’ait plus.
AUTO Essai Audi A1
Elle a tout d’une grande ! Dire de l’A1 qu’elle est une petite Audi est rédhibitoire. Petite par la taille certes, mais cet adjectif ne lui convient pas si on s’attarde sur sa qualité de finition et sa motorisation. L’Audi A1 a tout d’une grande. PAR JALAL EL BOUKHARI
L
a première bonne impression concernant l’Audi A1 est esthétique, la magie opère immédiatement avec sa ligne sobre et sportive. Cette citadine respire la nouveauté même si la griffe Audi est subtilement présente partout. Après le retrait de l’Audi A2, on se dit que la marque aux anneaux a bien fait de prendre son temps avant de commercialiser une nouvelle citadine car le résultat est surprenant. Ceci dit, j’avais quelques appréhensions concernant l’habitabilité, il est vrai que pour les places arrières, elle reste limitée pour les personnes de plus d’1m80, quant à son coffre (270 litres) sa capacité est relativement raisonnable pour une voiture de cette taille (3.95 m). Comme dans toutes les Audi, c’est à la place du conducteur qu’on se sent le mieux, à l’avant on ne ressent pas le manque de place comme dans d’autres modèles de même segment; on est même très à l’aise et impatient de démarrer le moteur. Côté finition intérieure, on frôle la perfection, épurée, matériaux nobles et de bonne qualité … Pas de doute c’est une Audi ! Pour la motorisation, on a pu essayer le modèle 1,4l TSI (122 ch), une véritable boule de nerfs qui peut atteindre les 100 km/h en moins de 9 secondes. De ce fait , circuler en ville avec cette voiture est un réel plaisir, un bon compromis entre maniabilité et puissance, idéale en milieu urbain. On se faufile un peu partout, de quoi faire pâlir les propriétaires de grosses voitures. Quand il s’agit de stationner, la direction electrohydraulique est une véritable bénédiction. L’Audi A1 est disponible au Maroc avec deux motorisations, la première est une motorisation diesel 1,6 TDI qui ne consomme que 3,9 l/100 km et avec une faible émission de CO2 pour un moteur diesel (103 à 139 g/km). La deuxième motorisation disponible est la 1,4 TFSI tronic (boîte automatique à 7 rapports ! ) qui ne consomme en moyenne que 5,3 l/100 km en cycle mixte. Pour les prix, il faut compter 230 000 dhs pour le diesel et 245 000 dhs pour l’essence, ce qui est raisonnable pour une Audi. Petite cerise sur le gâteau, Audi offre 3 ans de garantie sur la totalité de ses véhicules. ■
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Une véritable boule de nerfs qui peut atteindre les 100 km/h en moins de 9 secondes
FICHE TECHNIQUE 1,4 TFSI S TRONIC
Prix Moteur Puissance max. Couple max. 0 à 100km/h Vitesse max. Poids
230.OOO Dh 4 cyl turbo en ligne 122 ch à 5000 tr/min 200Nm à 1500tr/min 8,9 secondes 203 km/h 1225 kg
1,6 DIESEL Prix Moteur Puissance max. Couple max. 0 à 100 km/h Vitesse max. Poids
245.OOO Dh 4 cyl turbo en ligne 105 ch à 4400 tr/min 250Nm à 1500tr/min 10,5 secondes 190 km/h 1140 kg
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AUTO Peugeot 308
La petite soeur de la 207 Peugeot sort ses griffes et présente la 208. 208 Cette nouvelle citadine, citadine plus petite mais plus racée que sa prédécesseuse, dévoilera officiellement ses charmes au salon de Genève en mars prochain. PAR JALAL EL BOUKHARI
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a peugeot 208 dont la présentation devrait se faire au salon de Genève en mars prochain, est déjà disponible à la vente en France (sur commande) et a reçu nombres d’éloges de la presse hexagonale. En effet, la petite Peugeot fabriquée en France (Sochaux) est un véritable condensé d’innovation. Ses courbes rappellent un peu celle de la 206, en revanche elle fait 7 cm de moins en longueur et 2 cm de moins en largeur tout en gagnant en habitabilité pour les places arrière (5 cm), ce qui est en soit une performance. Le coffre quant à lui, gagne 15 litres. Mais la véritable innovation vient de la méthode employée pour la fabrication, notamment grâce aux tôles THLE et UHLE (Très Haute Limite Elas-
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tique et Ultra Haute Limite Elastique), et la mise en place d’une poutre-absorbeur avant en aluminium. De plus, le pavillon du véhicule est entièrement soudé au laser... Avec ces petits détails, Peugeot a réduit de 173 kg la masse de la version d’entrée de gamme essence par rapport à la 207 ; ce qui n’est pas négligeable. La Peugeot 208 est disponible en 4 niveaux de finition: Access, Active, Allure, Féline. Pour les motorisations : de 68 ch à 120 ch en essence et de 68 ch à 115 ch en diesel. La mise en commercialisation de la 208 au Maroc pourrait se faire à partir de juin prochain et elle ne devrait pas avoir de mal à se faire une place sur le marché des citadines. Coté prix, elle devrait avoisiner les 160.000 dhs pour l’entrée de gamme. Patience…■
CODE DE LA
6 points de moins…
ROUTE
Attention à l’excès de vitesse ! Le code de la route prévoit une pénalité de 6 points dans le cas ou la vitesse dépasse de 50 km/h ou plus la vitesse maximale autorisée. Comme les contrôles radar prolifèrent, levez le pied !
(DR)
Cliché
ard Dyna durant Duel entre une Fiat et une Panh
le Rallye du Maroc 1950
Qui a dit crise ?
SELON UNE ÉTUDE D’IHS AUTOMOTIVE, LES VENTES MONDIALES DANS LE SEGMENT DU HAUT DE GAMME DEVRAIENT AUGMENTER DE 13 % EN 2012, SOIT 7,02 MILLIONS D’UNITÉS, DÉPASSANT AINSI LE PRÉCÉDENT RECORD (6,27 MILLIONS D’UNITÉS EN 2007).
TOP Tétouan Automobile a inauguré ce mois-ci la plus grande concession Renault au Maroc, entièrement dédiée aux marques du groupe, y compris DACIA. Son PDG, A.El Khoulfi prévoit de générer 45% de part de marché au niveau régional et prévoit d’augmenter son effectif pour passer de 60 à 100 personnes. Cette concession sera dotée du service « Renault minute » qui prend en charge les clients sans rendez-vous.
Permis électronique pour tous ! Les titulaires du permis ne se bousculent pas pour passer aux permis à puce. En effet seulement 500 000 permis sur 6 000 000 ont été changés pour l’instant. La raison pourrait être les frais de dossier é élevés (500 dhs). Un échéancier a été mis en place jusqu’à 2015 pour le re-nouvellement en fonction de la date d’obtention du permis , cependant aucune sanction n’est prévue pour les retardataires.
Kia à l’honneur
La Kia sportgage vient d’être élue meilleure voiture de l’année 2012 dans sa catégorie (4x4) au « trophée des champion » organisé par le magazine « autonews ». Le Kia Sportage a séduit les votants avec sa ligne à la fois sobre et sportive . Il est disponible en 2x4 et 4x4 avec trois niveaux de finition, tous en diesel , et les prix varient de 295 000 à 350 000 DHS. Kia a également remporté le trophée dans la catégorie des micros citadines avec la Picanto.
L’écolo Dicaprio Après s’être baladé un peu partout dans Hollywood avec sa Toyota Prius, et après avoir entièrement équipé sa maison en panneaux solaires, l’enfant chéri du cinéma américain, Léonardo Dicaprio, a décidé de renchérir dans la mode écolo en acquérant une Fisker Karma. Cette voiture Hybride alimentée par 2 batteries LI-ION produit une puissance de 260 ch pour une autonomie de 80 km, c’est peu. Une fois déchargé , le moteur essence 2l de 400 ch fait le reste, ce qui devient très polluant…Donc avant de dépenser 100 000 dollars pour une Karma, mieux vaut y réfléchir à 2 fois et opter pour une voiture non hybride mais moins polluante. Enfin bien jjoué q quand même,, c’est le geste qui compte…
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TECHNO
La folie
des tablettes L’iPad 2 est officiellement arrivé au Maroc le 29 juillet 2011. Cet objet hybride, à mi-chemin entre le téléphone et l’ordinateur portable, permet de jouer, de surfer sur internet, de lire livres et journaux avec aisance. Il se pilote en touchant simplement l’écran, ce qui signe définitivement la mort du clic souris grâce à son écran tactile. PAR Z O U H E I R ASSILA
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ans le salon de la famille Kadiri ça chauffe. L’objet de discorde est cette tablette tactile, l’iPad, que tout le monde s'arrache. Même le petit dernier de la famille le réclame avec insistance car désormais avant de se coucher, c’est son livre de lecture préféré, (Le second Ali baba qui vivait à côté de lui...). Même Leila qui n’est pas une adepte des nouvelles technologies s’y est mise ; ce qu’elle préfère, surfer sur internet pour repérer l’itinéraire de son jogging. L’iPad lui permet l’accès au Net mais aussi de regarder des vidéos ou encore ses photos de vacances. Les Kadiri ne sont pas les seuls à avoir craqué pour le dernier né de la famille Apple.
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Elle fait de l’effet ! En quelques mois seulement, Apple a lancé la mode de la tablette t
actile. La nouvelle tablette s’invite partout, dans les salons, la cuisine, le café, et même dans l’avion. Elle a conquis le plus grand nombre, malgré son prix élevé : entre 6000 DH et 10.000 DH selon les modèles. Mais l’iPad n’est pas seul dans les rayons, plusieurs concurrents viennent de débarquer et ils espèrent bien croquer la pomme. Pour l’heure, l’iPad reste la star des rayons informatiques. La commercialisation de cette tablette d’Apple par Méditel a débuté depuis le 31
octobre 2011. En plus de toutes les options de l’iPad 1, l’iPad 2 est doté de nouvelles options, à savoir deux nouvelles caméras pour Facetime, Photobooth, un débit de 7.2 M, un enregistrement vidéo en HD, une puce bi cœur Apple A5 et toujours une autonomie de 10 heures. Son concurrent de taille, le Samsung Galaxy Tab, est commercialisé au Maroc depuis octobre 2010. Vendu à environ 6000 exemplaires, il a été victime de sa mauvaise distribution (initialement réservée aux opérateurs télécoms puis élargie vers les distributeurs traditionnels). La tablette sud coréenne est déclinée en 2 modèles : une version 3G/Wifi à partir de 3490 DH et une version Wifi à 3990 DH.
iNew Ces dernières années, Apple n’a pas pris de grands risques. La marque est en effet, arrivée sur des marchés qui existaient déjà, elle a lancé l’iPod qui est un baladeur, qu’elle n’a pas inventé, elle a lancé l’iphone, qui est un téléphone, qu’elle n’a pas inventé non plus, mais cette fois, la firme à la pomme croquée a pris un vrai risque, en lançant un produit ovni, une tablette tactile. Certes, des constructeurs ont lancé des produits équivalents, dénués de l’aura d’Apple,
méconnus du grand public. Lors de la première présentation de l’iPad, Steve Jobs, s’est imaginé dans la peau d’un utilisateur confortablement installé dans un fauteuil, pendant une demi-heure, «Utilisez cet iPad c’est tellement plus intime qu’un ordinateur et on peut faire plus de choses qu’avec un iPhone», a-t-il conclu. Steve Jobs avait une stratégie à long terme : il anticipe la disparition de l’ordinateur classique. Nous vivons actuellement un tournant décisif dans l’histoire de l’informatique avec l’arrivée de cette nouvelle catégorie de produit.
La conquête du marché Apple ne s’est pas contenté de soigner le design de sa tablette, la firme a également misé sur les logiciels qui garnissent l’appareil. Lorsqu’ on allume un iPad, on trouve de petites icônes, ce sont les applications. En cliquant, on peut par exemple faire des dessins, jouer à des jeux ou encore lire un journal. Pour les télécharger, il suffit de cliquer sur une icône bleu, l’appstore, le fameux magasin virtuel créé par Apple où sont regroupées toutes les applications. Si certaines sont gratuites, les trois quarts sont payantes, à partir de 7 DH pour un simple jeu, jusqu’à 2300 DH pour un GPS. Pour les acheter, seul un clic suffit. Toutes les applications déjà créées pour l’iPhone sont disponibles et de nouvelles, apparaissent chaque jour pour l’iPad. Une importante source de bénéfice pour Apple, d’autant plus que la marque n’investit pas dans ces applications, préférant les faire développer par d’autres. Ceux qui sollicitent activement les développeurs d’applications, ce sont les journaux qui cherchent à se placer sur iPad. Le bémol pour le journal une fois sur tablette est qu’il ne maîtrise plus le prix de vente puisque c’est Apple qui le définit. Et le prix est inférieur au prix pratiqué en kiosques, Il faut y ajouter une commission de 30% sur application du journal vendu qui doit ensuite, être versée à Apple. Un avantage : la marque s’occupe de la facturation et gère une partie de la relation client. En prélevant 30% sur chaque application, Apple aurait gagné 1 milliard
d’Euros, depuis le lancement de l’Appstore, pour l’iPhone et pour l’iPad, un marché juteux sur lequel la firme veille jalousement. Apple contrôle rigoureusement tout ce qui se trouve sur sa tablette.
Cydia, rival de Appstore Certains ont décidé de défier le système, en vendant eux aussi des applications, mais sans en demander l’autorisation à Apple. Une jeune équipe de passionnés d’informatique dirigé par Jay Freeman, un jeune gig d’informatique, est parvenue à émailler le monopole d’Apple, en créant un magasin concurrent de l’Appstore. Elle y vend des applications destinées l’iPhone et l’iPad. Cidya permet d’acheter des applications pour iPhone et à l’image de l’Appstore, elle permet aussi d’avoir des applications gratuites. Pour Jayn, empêcher les gens d’utiliser leurs tablettes comme ils l’entendent est une atteinte à la liberté. « Normalement quand vous achetez une voiture, vous pouvez changer tout ce que vous voulez à l’intérieur, mais avec un iPad on ne peut pas» précise-il. En théorie tout est sous contrôle, à l’achat un iPad est verrouillé, impossible d’installer une application non officielle, mais il existe une parade.Pour cela, il suffit de télécharger un petit logiciel et de le transférer sur votre tablette : après quelques minutes, à la place de la pomme apparaît un ananas. Désormais à côté d ‘Appstore, vous trouvez le magasin en ligne de Jayn, Cydia, mais attention, déverrouiller son iPad n’est pas du gout d’Apple qui supprime la garantie. L’application Cydia rapporte 17 millions de dollars, un manque à gagner pour Apple. Pire encore, certaines applications non officielles commencent même à lui faire perdre de l’argent. Mario Ybarra, un informaticien basé au Colorado, a developpé une application qui s’appelle Mywi. Vendue à 20 dollars, elle permet à un iPad de partager la connexion internet de son iPhone. Du coup, grâce à son iPhone connecté au Net, un iPad Wifi suffit et il n’est plus nécessaire d’acheter un iPad 3G, le model le plus cher et le plus rentable et sur lequel Apple touche une commission sur chaque abonnement vendu dans le monde. La justice américaine a reconnu le droit de déverrouiller les iPads et les iPhones au nom de la libre concurrence. Au Maroc, la question est loin d’être tranchée. ■
NEWS 15 millions d’iPads Le gouvernement turc compte équiper ses écoles et universités sur une durée de 4 ans par 15 millions de tablettes tactiles, distribuées gratuitement aux élèves, sans oublier quelques 260.000 enseignants. Ce projet ambitieux nommé AL FATEH (conquérant en nuance au 7e sultan de l’empire ottoman) tend à faire migrer l’enseignement turc vers l’aire numérique et tactile. Si Apple décroche le contrat, Apple (grand prince) pourrait néanmoins confier aux Turcs la production d’accessoires comme les housses et les écouteurs. Evidemment, Apple n’est pas seul sur le coup et Microsoft et Intel seraient d’ores et déjà de la partie. Pour l’anecdote : 15 millions d’iPads représentent tout de même un investissement (ou un chiffre d’affaires, ça dépend de quel côté on se place) d’environ 7,5 milliards d’euros ! Pas de problème pour la Turquie, dont la dette publique n’a rien à envier aux pays scandinaves si souvent cités en exemple.
Steve Jobs, le mal aimé L’auteur de la biographie de Steve Jobs, fondateur de la firme à la pomme croquée, Walter Isaacson, a fait acte de présence lors de la 2ème édition de l’US-Maghreb Entrepreneurship, conférence tenue à Marrakech le 16 janvier. L’assistance qui buvait les mots de Walter Isaacson dans un silence religieux, a cherché à savoir comment les collaborateurs de Jobs le considéraient. Surprise générale : « L’homme était détestable ». En effet, Walter Isaacson reconnaît que Jobs n’était pas quelqu’un d’aimable. Mais cela ne constituait pas une raison suffisante pour ne pas travailler avec lui. Il a également rencontré cinq twitters marocains pour leur parler des trois clés du succès de Jobs, à savoir “sa passion, son perfectionnisme et sa concentration”.
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COM Entreprise Adidas nouvel équipementier de la FRMF
Commercialisation des villas «park hyatt marrakesh »
La signature d’une convention de sponsoring de quatre années, avec prise d’effet le 02 Janvier 2012 a été conclue entre l’équipementier Adidas et le FRMF. Outre les équipements développés pour l’équipe nationale, l’Equipe Olympique aura l’honneur de représenter l’Afrique et le Maroc aux JO de Londres 2012 avec une ligne de vêtements exclusivement développée par Adidas pour cet évènement.
Situé à 15 minutes de la médina et de l’aéroport international, le Park Hyatt Hôtel et Villas Marrakech compte 130 chambres et suites spacieuses ainsi qu’une collection de 44 villas d’exception nichées dans l’enceinte privée et sécurisée de l’hôtel PARK HYATT. A proximité immédiate de l’hôtel, et avec accès direct au golf, les villas disposent toutes d’un jardin, d’une piscine privative, d’un solarium aménagé avec jacuzzi tout en bénéficiant d’une vue spectaculaire sur l’Atlas et sur le golf Al Maaden, un parcours de 18 trous signé Kyle Philips.
John Paul ouvre une franchise au Maroc. John Paul, leader de la conciergerie privée en France se tourne aujourd’hui vers l’Afrique et annonce l’ouverture d’une franchise au Maroc en partenariat avec YNITIALS Corporation, groupe de Pierrot Simonetti, expert dans le monde du voyage de luxe et de l’évènementiel
Colgate lance «pour un objectif 0 caries» Cette campagne s’inscrit dans le but de sensibiliser la population marocaine sur les habitudes d’hygiène buccodentaire: cette opération éducative s’avère d’autant plus importante que la dernière enquête épidémiologique nationale réalisée en 1999 a révélé que la carie dentaire touche 72,0% des enfants de 12 ans, 82,5% des adolescents de 15 ans et 97,7% des adultes entre 35 et 44 ans.
Une Exclusivité chez Méditel. Le nouvel iPhone 4s est enfin disponible au Maroc, à cette occasion Méditel vous invite à venir le découvrir dans ces agences. Léger, élégant et puissant, c’est le smartphone de référence dans sa catégorie. Avec le nouvel assistant vocal Siri, l’iPhone 4S fait aussi ce que vous lui dites.
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SALONY CONFORT Intérieur chic à prix choc Salony confort vous propose de meubler votre intérieur: canapés, salons marocain, meubles télé, tables basses , tapis, lustres, et accessoires déco , à des prix défiants toute concurrence. Promotion de lancement : Ameublement complet pour deux chambres salon comprenant tapisserie, literies, tapis, luminaires, tables à seulement 60 000 dhs.
Starbuck s’implante boulevard d’Anfa Après avoir ouvert ses deux premiers établissement au Morocco Mall ; starbuck coffee compagny en partenarriat avec le distributeur leader du moyen-Orient, Alshaya Morocco, ouvrira en mars prochain un nouvel établissement au boulevard d’Anfa. Les magasins Starbucks s’enorgueillissent d’une gamme de produits complète, notamment des boissons à base d’expresso certifiées 100% commerce équitable, des cafés soigneusement préparés, des thés et des boissons spéciales.
‘La Redoute’ enfin au Maroc. Casablanca, janvier 2012, La Redoute, multi-spécialiste en Prêt-àPorter et Décoration et premier site d’achats d’Habillement et de Décoration en France, arrive au Maroc avec ses 54000 références ! Edité par la société Kenza Mall, laredoute.ma proposera l’ensemble des collections Prêt-à-Porter et Décoration de La Redoute (Femme, Lingerie, Enfant, Homme, Linge de maison, Déco), y compris les créations exclusives et les éditions limitées, et livrera l’ensemble Maroc. Une version papier de la saison Printemps-Eté 2012 sera également disponible pour permettre au plus grand nombre d’accéder à l’offre du célèbre catalogue.
Paul, pour toi et moi… Chez Paul, Les flèches de cupidon toucheront notre gourmandise droit au cœur. A l’occasion de la saint Valentin, les entremêts Paul seront ornés de cœurs en chocolat rouge. A la fois croquant, fondant et frais, des douceurs complices pour faire craquer l’être aimé, idéales à partager… pour fondre de plaisir, rendez-vous chez Paul !
Du nouveau à la Suite Casablanca… Pour la nouvelle année, La Suite Casablanca vous ouvre ses portes du lundi au samedi à partir de 18h00 avec « le Must des Happy Hour », jusqu’à 20h30. L’occasion également de venir apprécier jusqu’à 0h30 la carte et les suggestions de Thierry qui font la réputation de la table de La Suite Casablanca. La Suite Casablanca – 54 Rue Jean Jaurès – Quartier Gauthier – 06 61 31 89 93 – www.facebook.com/lasuitecasablanca
American Eagle Outfitters s’illumine pour le printemps American Eagle Outfitters annonce le lancement de sa nouvelle collection printemps dans son magasin, au Morocco Mall. La gamme est très affirmée avec des couleurs vives comme le rose, le vert citron, le jaune et des touches de fluo mélangé à des couleurs neutres. Spring Break est la source d’inspiration de la collection et des destinations comme la Californie et son ciel bleu illustrent le style décontracté et frais qui évoque un esprit bohème.
Ariel avec «Downy», une touche de fraîcheur Numéro 1 en fraîcheur, Ariel avec Downy possède la performance de nettoyage supérieure d’Ariel, combinée à une fraîcheur diffusée durant toutes les étapes du lavage et qui dure jusqu’à 10 jours. En effet, Ariel avec Downy contient des micro-capsules de parfum qui se déposent sur le linge durant le processus de lavage. En se frottant au linge, ces capsules libèrent progressivement leur senteur, offrant ainsi une fraîcheur longue durée unique.
‘‘LES PLANCHES” ouvre à Casablanca Située au cœur du quartier art déco, à deux pas de l’école des Beaux Arts, une nouvelle boutique créateurs vient d’ouvrir ses portes. Résolument original et décalé, le concept store LES PLANCHES met à l’honneur la création au Maroc et vous propose dans un même univers, œuvres d’art, mobilier vintage, accessoires, vêtements, bijoux et objets uniques… Une adresse où chaque objet a une histoire… A découvrir ! Concept store - LES PLANCHES Vintage Spirit 5 rue Rouget de l’Isle -20 000 Casablanca
La Sonasid sponsor de l’opération Smile Du 09 au 13 janvier, le leader de la sidérurgie marocaine, SONASID, filiale du groupe mondial Arcelor-Mittal a renouvelé son soutien à l’association « Opération Smile Maroc » lors de son passage à la ville d’Azemmour. En effet, après une première édition en 2009 à Nador, SONASID a sponsorisé avec un montant de 150 000 DH. La mission humanitaire de cette organisation à l’hôpital local d’Azemmour visait la réparation des malformations faciales et les séquelles des brûlures fonctionnelles des enfants. Plus de 140 enfants sont passés au bloc opératoire des chirurgiens nationaux et internationaux volontaires pour cette mission. Belle initiative de SONASID ! FEVRIER 2012 / NUMERO 1
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i-blog 2 Made in blogosphère www.qandisha.ma
La renaissance de la comtesse
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u commencement était la blague ! Il était juste question de passer la soirée du dimanche à déconner avec les amies en fustigeant quelques magazines qui, en voulant nous décomplexer, arrivent souvent à nous foutre tout plein de complexes. « Allons-y !, dis-je à la bande de déjantées qui sévissait sur mon mur facebook, brainstorming sur le titre d’un magazine, sans beauté ni cuisine, confectionné par nos propres moyens : «Qandisha ? Sata ou Nes ? Shitana ». Et ce fut l’avalanche de commentaires, de rubriques aux titres loufoques, mais aussi de remarques pertinentes et surtout une réelle envie de toucher à tout. Cette même soirée, je me rendais compte que je n’étais pas la seule à déplorer l’absence d’un espace pour la femme, où elle pourrait s’exprimer à son aise. De par mon métier de journaliste, je connais pas mal de collègues. Mais étant d’abord médecin de formation, j’avais dans mon entourage un grand nombre de scientifiques qui écrivaient tout aussi bien. Et mon amour pour la littérature a mis sur mon chemin des poétesses et des écrivaines. J’avais en fait autour de moi un tel potentiel que je n’avais pas le droit de laisser passer l’idée. Un support papier ? Trop prise de tête pour trouver des sponsors. Va pour un webzine. J’ai créé le groupe fermé de Qandisha Magazine… non zWine : ça fait maroco-marocain. Il y avait une dizaine de personnes ce jour-là et il n’était encore question que de creuser le concept. Quelques jours après, www.qandisha. ma existait. Plus le temps passait, plus des contributrices potentielles nous rejoignaient, toutes de profils différents : coach, économiste, journaliste, ingénieur, entrepreneuse, professeur, femme au foyer, kinésithérapeute, étudiantes. J’avais déjà une dizaine d’articles en boîte. Mais le véritable coup d’accélérateur c’est Abdelilah Benkirane qui l’a donné ! Oui, oui ! Notre honorable chef du gouvernement que je voyais pour une interview au sujet des
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MRE. Je décidais de lui poser des questions directes, décalées et tout à fait légitimes. Il était certes surpris, mais il ne s’est pas du tout braqué. Cet article devait être partagé assez tôt, car il perdait toute sa valeur après les élections. Ce fut un week end bien mouvementé que j’ai passé à me familiariser avec le site et à mettre en place les articles. J’avais une peur d’écolière. Celle de décevoir mes amies contributrices
J’ai créé le groupe fermé de Qandisha Maga-zine… non zWine : ça fait marocomarocain. Il y avait une dizaine de personnes ce jour là et il n’était encore question que de creuser le concept. et tous ceux qui guettaient le lancement. Lancement aux alentours de 2h du mat. Un message arrive sur mon mur me déclarant : « Bébé Qandisha en excellente santé ! ». C’était Fedwa Bouzit, la plus jeune des contributrices. Le lendemain, ce fut jouissif… on croulait sous les commentaires, les demandes d’ajouts et les encouragements… La moitié des fois, c’était des hommes qui nous boostaient. 6973 vues le premier jour. J’en avais la fièvre. Depuis Qandisha grandit un peu chaque jour, elle s’est même trouvée portée par une presse féminine encourageante. Chaque jour notre équipe s’agrandit, nos visions se croisent et s’élargissent. Nous grandissons ensemble et chacune de son côté, vous dirait Malika Filali ! Je crois que nous gagnerons à nous organiser et à nous ouvrir. Nous voulons que Qandisha soit notre porte-voix, nous femmes marocaines qui avons nos propres points de vue sur le Maroc, qui serons là pour veiller à ce que personne ne touche à nos acquis et à en demander davantage, dans le total respect du nouveau texte de la constitution. ■
QUI ÊTES VOUS ?
Fedwa Misk Médecin de formation, actuellement journaliste et animatrice du café littéraire. Elle écrit de la poésie et ses premières nouvelles seront publiées en 2012.