Sept autour du monde n°4

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NOUVEAU ! le mag des ados écolos

PROTÉGEONS NOTRE PLANÈTE !

bimestriel - n°4 - octobre/novembre 2007

autour du monde

tempe êtes, ouragans, tornades...

QUAND LE CIEL NOUS TOMBE SUR LA TÊTE... E

supplément 16 pages :

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CréeR SON Assoc ...

France métropolitaine : 3,90 € - DOM : 4,50€ - TOM: 570 XPF BEL/LUX : 4,30€ - CAN : 7.35$CAD- SUISSE : 7,60 CHF


défi pour la terre

SAUVONS LES FORÊTS ! Avec Polo, relevez le défi pour la Terre ! Dans chaque numéro, Sept autour du monde fait un zoom sur un des bons gestes pour l’environnement. La forêt couvre 15 millions d’hectares, soit 28 % de la France. Pourtant, nous sommes le premier importateur de bois tropicaux africains, dont la moitié proviendrait de coupes illégales. C’est un terrain de foot de forêt qui disparaît toutes les deux secondes pour que nous ayons de beaux meubles en teck, ébène, ioko... Nous devons économiser le bois et les forêts, car ils sont le poumon de la Terre.

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N’achetez que des meubles en bois labellisé FSC, qui garantit que le bois vient de forêts gérées durablement. Préférez les bois locaux (châtaignier, chêne, aulne, pin...), qui n’ont pas voyagé en avion. En France, nous ne manquons pas d’arbres. Mais est-ce une raison pour gâcher le papier ? En plus, c’est très facile de réduire sa consommation. Voici quelques astuces : • Utiliser du papier recyclé ou éco-labellisé, qui garantit le respect de l’environnement. • Imprimer recto verso • Utiliser le verso des feuilles imprimées comme papier brouillon • Communiquer par mail plutôt que par courrier • N’imprimer les mails qu’en cas de réelle nécessité Pour en savoir plus : www.defipourlaterre.com

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Actu/Nature/Cinéma

Actu : Grenelle de l’environnement > Météo du passé > Géothermie > Biocarburants > L’école pour tous >>> Cinéma : Un jour sur Terre >>> Nature : Dauphin disparu > Chasse au tigre > Crocodiles du Nil > Requins aux Seychelles + BD : Mancholand

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PORTRAIT : Ramiro,

mineur et écolier

Ramiro, Bolivien de 17 ans, creuse la montagne en rêvant à des jours meilleurs.

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MISHA, UN VOYAGE EXTRAORDINAIRE

1941. Misha, 8 ans, part à la recherche de ses parents déportés. Sur la route, elle trouve refuge auprès d’une famille de loups.

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RENTRÉE : écolo or

not écolo ?

De part et d’autre : Ecoloboy et Gaspiboy.

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MÉTIER : Photographe

animalier

Christine et Michel Denis-Huot, les meilleurs photographes animaliers au monde


26+ Sept ensemble

Sommaire n°4 - octobre/novembre 2007

le journal des associations 16 pages Spécial assoc’ >>> Qu’est-ce qu’une association ? >>> Créer sa Junior Association >>> La JA du mois : Des vélos pour les enfants du Bénin >>> Conseil de Mathieu : “Le plus important est d’être passionné.” >>> Engagez-vous ! Cross contre la faim, collecte pour l’éducation dans le monde, dessins pour le commerce équitable... Chacun sa route, chacun sa cause...

30 Dossier écolo : Tempêtes, ouragans, tornades...

Quand le ciel nous tombe sur la tête. 42

Chaque année, les catastrophes naturelles font des milliers de victimes. Et Dame nature qui semble de plus en plus énervée... Si nous arrêtions de lui souffler notre CO2 au nez ?

Les aventures de Sept :

Drôle de mammouth...

Après sept semaines de voyage, le “Yarros” atteint le cap Nord. En route vers la toundra, à la rencontre des Nénets, les éleveurs de rennes nomades...

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actu TOP OU FLirOonPne m?ent

Mais qu’est-ce c’est que ce "Grenelle de l’environnement” ? À la télé, la radio, dans les journaux, certains disent que c’est un jour exceptionnel pour les défenseurs de l’environnement. D’autres parlent de promesses en l’air du gouvernement. Alors, souffle d’espoir ou que du vent  ?

Tout d’abord, le mot "Grenelle”, vient des Accords signés rue de Grenelle à Paris, pendant la crise de mai 1968. Ces accords ont abouti à l’augmentation du salaire minimum de 25 %, l’augmentation des salaires de 10 % et la réduction du temps de travail à 40 heures par semaine. Une révolution pour l’époque. Le "Grenelle de l’environnement”, annoncé par le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo pour le mois d’octobre, sera-t-il, lui aussi, un jour historique ? Des décisions révolutionnaires vontelles être prises ? De juillet à septembre, des centaines de personnes ont travaillé ensemble pour trouver 15 à 20 mesures concrètes. Scientifiques, membres d’associations, représentants de l’Etat, des régions, des entreprises et des syndicats, se sont réunis régulièrement dans l’espoir de tomber d’accord. Vu sous cet angle, l’initiative est excellente. Enfin, les choses bougent, enfin l’écologie est prise

au sérieux. Les chauffeurs routiers par exemple se sont dits prêts à réduire la vitesse des poids lourd de 10 km/h, ce qui, d’après eux, signifie 1,5 million de tonnes de CO2 en moins par an. Mais tous ne sont pas aussi enthousiastes. Certaines associations se plaignent que des thèmes comme la culture des OGM, le nucléaire, les autoroutes ou l’agriculture, aient été peu abordés. Alors ce Grenelle, top ou flop ? La réponse, dans quelques jours (et dans le prochain Sept autour du monde). En attendant, pourquoi ne pas faire votre Grenelle avec votre famille, vos amis, vos camarades de classe ? Un petit conciliabule pour prendre ensemble des résolutions pour la planète.

Le Grenelle de l’env

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"J’ai un rêve” “Mon rêve d’un Grenelle réussi, c’est que la France devienne la patrie de l’écologie et un exemple pour l’Europe. (...) Pourquoi ne pas imaginer demain un Grenelle dans chaque pays ? (...) Car si nous voulons des voitures propres, il va falloir s’entendre avec les constructeurs allemands. (...) Si nous voulons une agriculture bio, il va falloir réfléchir ensemble à une autre manière de cultiver. (...) Le Grenelle, ce n’est pas seulement un gouvernement avec quelques ONG et experts. C’est l’ensemble de la population française qui doit prendre le sujet à bras le corps.” Serge Orru, directeur général de WWF France, sur Grenellorama (http://legrenelle.lalliance.fr/)


Mystère et boule de glace Quel temps faisait-il il y a 800 000 ans ? Nous sommes désormais en mesure de le savoir. Pendant dix ans des scientifiques de dix pays européens, dont la France, ont creusé dans les glaces de l’Antarctique. Et la carotte glaciaire qu’ils ont extraite (grand tuyau de glace), de 3 260 mètres de long, est une mine d’informations.

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En effet, dans cette glace, des bulles d’air, des poussières de volcans, des restes végétaux, ont été emprisonnés à toutes les époques. En les analysant, on peut connaître la composition de l’atmosphère et la température ambiante. Conclusions : au cours des 800 000 dernières années, la Terre a connu huit cycles climatiques, où se sont alternées des périodes glaciaires et des périodes plus chaudes, comme celle que nous connaissons aujourd’hui. De plus, l’analyse de la carotte a permis de confirmer que plus il y avait de gaz à effet de serre dans l’air et plus il faisait chaud. Prochain challenge : connaître la météo d’il y a un million d’année !


news Publivores

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La pub n’a qu’à bien se tenir ! Un Observatoire indépendant de la publicité (OIP) a été créé en juin dernier. Il est composé d’associations écologistes et de personnalités engagées pour l’environnement. Leur mission : traquer les publicités irrespectueuses et élire chaque année Miss mauvaise pub, la plus irresponsable des pubs diffusées.

Pauvres matous

En Italie, 60 000 chats noirs seraient tués chaque année, par pure superstition. Associés à la sorcellerie et au malheur, les pauvres animaux sont pourchassés depuis des siècles. L’équivalent de la SPA en Italie a lancé une journée de mobilisation nationale le 17 novembre, juste après Halloween, très meurtrier pour les chats noirs.

Hips ! Le scientifique Daniel Beysens étudie la rosée depuis des années, avec pour idée d’en faire une source d’eau potable. Récemment, l’Inde a décidé de passer à la pratique : une “usine à rosée” sera construite au NordOuest du pays. Chaque nuit, entre 1 200 à 6 000 litres pourraient être recueillis, filtrés, désinfectés et mis en bouteille ! Affaire à suivre...

Après les éoliennes et les panneaux solaires, voici un nouveau concurrent dans la course aux énergies renouvelables : la géothermie profonde. Quèsako ? Petit tour en Alsace pour comprendre : une centrale thermique expérimentale a été construite à Soultz-sous-forêt. L’idée est d’injecter de l’eau à 5 000 mètres de profondeur et qu’au contact de la roche, celle-ci se réchauffe jusqu’à 200°C environ. L’eau est ensuite remontée à la surface, pour récupérer les calories emmagasinées, avant d’être renvoyée dans les entrailles de la terre. Et avec la vapeur, on fabrique de l’électricité. Une première mondiale ! D’ici 2015, un prototype industriel devrait voir le jour. Objectif : alimenter en énergie électrique une ville de 20 000 habitants.

Voyage au centre de la Terre !


Biocarburants pas si bio Les Etats-Unis, l’Europe, l’Asie, craignant de manquer de pétrole un jour, se tournent tous vers les "biocarburants”. Vous savez, ces carburants composés d’essence ou de diesel, mélangé à de l’huile végétale (à base de maïs, colza, céréales...). A priori, c’est une bonne chose puisque les voitures fonctionnant aux biocarburants rejettent 75 % de CO2 en moins. Mais ce dont on parle moins, ce sont des pesticides et autres produits toxiques utilisés pour booster la production de ces végétaux. Pas très bio tout ça... Rien non plus sur le fait qu’il faut des milliers d’hectares pour produire une tonne de carburant. Et qui dit grandes surperficies

L’école pour tous

nécessaires, dit, à coup sûr, déforestation de certaines régions, irrigation excessive (le maïs notamment est une des cultures les plus gourmandes en eau), contamination des nappes phréatiques et érosion des sols... Sans compter les conséquences dramatiques pour les hommes. Ces derniers temps, les céréales et le maïs sont devenus très prisés et donc très chers. Au Mexique par exemple, la tortilla, une galette de maïs qui est l’aliment de base de la population a doublé de prix.

C’est une histoire très triste que celle de Phusi, une fillette indienne de 12 ans. Mais nous devons la raconter, pour elle et tous les enfants non-scolarisés dans le monde. Phusi était d’une famille très pauvre, qui vivait dans un petit village en Inde. Elle rêvait d’un avenir meilleur. Elle souhaitait plus que tout aller à l’école, apprendre, lire, compter. Sans doute savait-elle qu’en Inde l’enseignement est obligatoire et gratuit jusqu’à 14 ans. Alors elle réclamait chaque jour à ses parents de l’envoyer étudier. Et chaque jour la réponse était : “Non, pour aller à l’école, il te faut une bicyclette et nous n’avons pas d’argent.” Mais la fillette s’entêtait, réclamait, suppliait, criait. Jusqu’à ce qu’un jour, sa mère, en colère, la frappe et la tue accidentellement. Pourtant, Phusi aurait pu aller à l’école. Depuis deux ans, le gouvernement du Rajasthan offre des bicyclettes aux écoliers déshérités. En Inde, plus de 23 millions de garçons et 36 millions de filles ne vont pas à l’école. Ils sont 100 millions dans le monde.

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La chanteuse Anggun est la narratrice et l’interprète de la chanson du générique de ce film. Elle est aussi très engagée pour les hommes et la planète. «Je me sens honorée de faire partie de ce projet à la fois magnifique et qui a du sens. On n’a jamais rien vu de pareil  ! Ce film est une découverte à la fois intime et générale de notre planète. Moi qui suis enceinte, j’ai envie que ma future fille le voie. Un jour sur Terre ne donne aucune leçon, il dévoile un monde magnifique et des animaux bouleversants pour inciter à les protéger. Je suis heureuse de murmurer cette belle histoire à l’oreille du spectateur.”

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Un film Gaumont. Sortie en salle le 10 octobre. À lire : Un jour sur terre (l’album jeunesse ou le beau livre), aux éditions Flammarion.


Documentaire époustouflant sur les animaux qui peuplent notre planète, cette superproduction a su éviter les pièges du sensationnalisme. Un film touchant, qui fait réfléchir.

Un Jour sur terre C’est le printemps au Pôle Sud. Une maman ours blanc sort de son abri neigeux. Elle est suivie par deux bébés tout moussus et engourdis. C’est la première fois qu’ils voient la lumière. “Allez, allez”, semblet-elle grogner. Il faut gagner la banquise, c’est une question de survie. Là-bas, des centaines de phoques, leur repas, se dorent au soleil. Mais la banquise fond irrémédiablement tandis qu’ils avancent. Arriveront-ils à atteindre leur terrain de chasse  ? Superproduction Rares sont les documentaires d’une aussi grande qualité technique. Il faut dire que le réalisateur, Alastair Fothergill, a mis le paquet : 5 ans de tournage, 200 lieux différents, 40 équipes, 250 prises de vues aériennes et 47 millions de dollars. Il en ressort 1 h 30 d’images époustouflantes : des grues franchissant l’Himalaya, un requin blanc sautant hors de l’eau pour attraper un oiseau, un loup blanc qui poursuit un bébé caribou, un ours blanc qui nage dans l’océan Arctique car la banquise a fondu. C’est la saison sèche en Afrique. Un troupeau d’éléphants traverse le désert du Kalahari à la recherche d’eau. Ils avancent, les uns derrière les autres, bravant chaleur et tempêtes de sable. Une mère et son petit se sont égarés. L’éléphanteau est exténué, mais sa maman l’encourage. Son obsession de l’eau est si forte, qu’elle serait capable de l’abandonner. Alors le petit avance.

Parviendront-ils au bout de leur chemin, au fleuve Okavango  ? Dans les eaux équatoriales, une baleine à bosse soutient son petit à la surface pour l’aider à respirer et à se reposer. Le chemin qui les attend est long et périlleux. 6 500 kilomètres, de l’équateur à l’Arctique. Lorsqu’ils arriveront, ce sera l’été. Les glaces, en fondant, libéreront des tonnes de krill, la nourriture préférée des baleines. À travers trois portraits d’animaux et ces images sublimes, Un jour sur terre pointe la beauté de notre planète, mais aussi sa santé fragile. La banquise fond, l’eau disparaît, la nourriture s’amenuise... Devant nos yeux, les saisons se succèdent, le soleil se lève et se couche, les arbres changent de couleur, les fleurs éclosent, les oiseaux chantent et paradent. Un spectacle magnifique. Mais progressivement le rideau tombe et l’avenir s’assombrit. Il faut réagir, nous dit le film, avant que ces belles choses ne disparaissent. Pas froid aux yeux 40 équipes se sont relayées pendant 5 ans. Ils ont filmé des ours polaires dans un abri de 3 m2, à –30°C. Ils ont survolé l’Himalaya à 8 500 m d’altitude, dans un vieil engin tibétain, malgré les vents violents et les risques de malaises liés à l’altitude. Ils ont traversé le désert, connu les tempêtes de sable, réussi à filmer une mère baleine protectrice et son rejeton turbulent...

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nature Bye bye Baiji Le dauphin de la rivière Yangzi, en Chine a définitivement disparu. Ce mammifère d’eau douce, à la peau claire et au long bec, s’est éteint, victime de la chasse et de la pollution. Selon une légende locale, le baiji comme on l’appelle en Chine, était la réincarnation d’une princesse. Celle-ci fut noyée pour avoir refusé de se marier. Depuis ce jour, elle hantait le fleuve.

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Ouf... L’été dernier, Les pays signataires de la Cites (Convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées) ont pris une décision cruciale pour la sauvegarde des tigres : le commerce de leurs organes et autres produits dérivés demeure interdit. En Chine, de prétendus “parcs” se livrent à l’élevage des tigres dans l’espoir qu’un jour le gouvernement autorisera leur commercialisation. Au menu : vêtements en fourrures, steaks de tigre, boissons

Coup de griffes

énergétiques à base d’os, souvenirs, grisgris... En Asie, les tigres ont une très grande valeur marchande et certains de leurs organes sont réputés pour leurs vertus curatives miraculeuses. Le tigre est le plus grand félin du monde. C’est aussi une espèce très menacée. Au début du XXe siècle, près de 100 000 tigres vivaient encore dans la nature. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 6 000.


co

Jackpot au cro

Fin de l’été. Un Saoudien éveille la suspicion des douaniers de l’aéroport du Caire, en Egypte. Bonne pioche ! Dans ses bagages, le contrebandier cachait 265 bébés crocodiles du Nil, 5 cobras et 40 caméléons. Sans doute étaient-ils destinés à des émirs pour décorer leurs belles villas ou à devenir des bottes, des ceintures et des sacs à mains. L’Égypte a signé en 1973 la Cites (Convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées), qui interdit notamment le commerce des crocodiles du Nil. Voilà donc trente ans que ces grosses bêtes se multiplient, jusqu’à devenir presque trop nombreuses aujourd’hui. Les pêcheurs du lac Nasser, un lac artificiel de 500 km au sud de l’Egypte, sont de plus en plus inquiets. Les crocodiles attaquent leurs filets et parfois même leurs barques. Un quota de chasse aux crocodiles est donc envisagé. En attendant, les 265 bébés croco ont été recueillis au zoo du Caire, où ils sont traités comme des rois. N’oublions pas qu’ils sont la réincarnation de Sobek, le dieu des eaux et de la fertilité...

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Entre 4°et 10° au sud de l’équateur 1 600 km à l’est du Kenya 42 îles granitiques et 73 coralliennes Population : 81 000 habitants 3 langues officielles : anglais, français et créole biodiversité : 1000 espèces de plantes et 75 espèces d’animaux

Dentsdelameraux

Seychelles 14

Petit coin de paradis

Plages désertes, sable blanc, roches polies par les vagues, forêts tropicales sauvages... Les Seychelles, un archipel de 115 îles dans l’océan Indien, est un petit paradis terrestre. Près de la moitié de son territoire est protégée par des réserves naturelles. Il n’est donc pas rare de croiser des tortues centenaires, des poissons tropicaux et de somptueux oiseaux. Sur Bird Island, une île minuscule d’1,5 km de long et 650 m de large, d’innombrables oiseaux migrateurs viennent trouver le repos : hirondelles de mer, noddy niais, mouettes, cardinaux, martins et autres tourterelles-coco. Mais il y a surtout le petit-duc scieur, un hibou très menacé, qui vit uniquement sur l’île de Mahé, et le rail d’Aldabra. Un bel oiseau blanc qu’on ne trouve qu’aux Seychelles. Sur cette dernière île d’ailleurs, vivent 150 000 tortues géantes. Ce sont les plus grosses et les plus vieilles du monde : 300 kg et 150 ans  !

Le «coco fesse”, fruit du palmier coco de mer, est la plus grosse noix du monde (en forme de fesses !). Les plus beaux se dénichent sur l’île Praslin, dans un parc national de 20 hectares, classé Patrimoine mondial.


Danger !

Taiwan est un des seuls endroits au monde où l’on mange le requin baleine et donc le dernier pays qui autorise sa pêche malgré l’interdiction internationale. C’est un mets rare et très recherché sur l’île. Sa chair blanchâtre, qui ressemble au fromage de soja japonais, lui a valu le surnom de requin-tofu.

Frôlé par un aileron  !

Au cours d’un voyage aux Seychelles, entre les îles Mahé et Silhouette, j’ai plongé équipé d’un masque et d’un tuba pour aller à la rencontre des poissons multicolores qui peuplent l’océan Indien. J’étais à la recherche des poissons Papillon, mes préférés, lorsque j’ai senti quelque chose me frôler le ventre. J’ai penché la tête en avant. Le “quelque chose” était un énorme aileron de requin  ! Pris de panique, je me suis mis à hurler et battre des bras. Notre guide, resté sur le bateau, a immédiatement plongé à ma rescousse. Quand il a vu l’engin qui m’avait frôlé, il m’a dit : “Ne t’inquiète pas, c’est un requin baleine, il est inoffensif. Viens, on y retourne  !” Je n’étais pas vraiment soulagé. Je lui tenais si fort le bras que je pense lui avoir arraché quelques poils ! Mais au bout de plusieurs minutes de nage avec ce requin baleine, il me paraissait déjà beaucoup plus sympathique. Et pour cause, ces géants, longs d’une quinzaine de mètres et d’un poids avoisinant une dizaine de tonnes, ne sont absolument pas agressifs. Mieux, ils semblent apprécier la compagnie des plongeurs. Avec le recul, je me dis que dans ma stupeur, j’ai eu beaucoup de

chance. Mon guide sauveur m’a avoué un peu plus tard qu’il plongeait régulièrement avec l’espoir d’apercevoir un requin baleine. Chose qui ne lui était encore jamais arrivée en 20 ans. Quel bonheur... finalement !

Le géant des mers

Première caractéristique du requin baleine : son immense bouche (environ 2 m de large !). Gourmand, il peut avaler près d’une tonne de plancton, sardines et anchois par jour. En revanche, il est capable de rester près d’une semaine sans manger. Il ne mâche pas ses proies malgré ses 3 000 petites dents. Son ventre est blanc. Sa face dorsale est gris foncé parsemée de tâches blanches. Sa peau est épaisse, d’environ 15 centimètres. Le Rhincodon typus (son nom scientifique) est le plus grand requin, le plus grand poisson du monde, mais aussi un des plus lents : à peine 5 km/h. A sa naissance, ce géant des mers qui peut vivre jusqu’à 150 ans, ne mesure que 50 cm. L’espèce n’est pas vraiment menacée, mais depuis 2002, elle est inscrite sur la liste du Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).

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ou

La nature en bij

Le babytree est une mode qui nous vient du Japon. Ce sont des mini plantes, contenues dans une capsule en plastique. Elles s’accrochent à un portable, à un sac à dos, un porte-clef ou autour du cou. Et au bout de six mois, elles peuvent être replantées dans un pot en terre cuite. Ces plantes de poche ne sont pas uniquement décoratives. Elles sont aussi utiles, car pour chaque babytree acheté, un arbre est planté. Ce projet de reforestation se fait en association avec Planète urgence et s’inscrit

dans la campagne “Un milliard d’arbres” lancé par Wangari Mathaai, Prix Nobel de la Paix 2004. Chaque arbre planté absorbera plus de deux tonnes de CO2 au cours de son développement. www.babytrees.fr

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news

17 rue Henri Monnier, 75009 Paris septautourdumonde@yahoo.fr

Le geste cool 400 tonnes de CD sont incinérées chaque année en France. L’opération n’est pas très polluante, mais pourquoi brûler des objets qui sont parfaitement recyclables ? En France, contrairement aux piles, rien n’oblige un magasin à récupérer vos CD. Rien n’est prévu non plus au niveau du tri sélectif. Il y a par contre l’association CDmoi, qui propose des boîtes à collecte pour 35 euros. Une bonne idée à proposer à votre école, collège ou lycée.

www.cdmoi.asso.fr

1,5 million

C’est le nombre de Parisiens qui ont enfourché un Vélib’ le premier mois de leur mise en circulation. Et 50 000 personnes ont souscrit un abonnement longue durée. D’ailleurs, après Lyon et Paris, le vélo en libre service va envahir les rues de Marseille dès octobre. Objectif : - 20 % de voiture dans 5 ans. Pourvu que ça roule !


reportagE Ramiro, mineur le jour, écolier la nuit

Comme tous les enfants, Ramiro, jeune bolivien de 17 ans, a des rêves plein la tête. Quand il sera grand, il espère être chauffeur de bus ou de taxi. Mais pour le moment, il doit suivre le destin de la plupart des habitants de la ville de Potosi : il est mineur. Dernier enfant de la famille, il aide quotidiennement son père Séférino, 63 ans, dans la mine familiale. Ses journées commencent vers 9 heures à l’entrée du boyau. Contrairement à son père et à son oncle, Ramiro ne mâche pas de feuilles de coca avant de travailler. Une tradition qui selon les dires des anciens permet d’avoir plus de forces et de ne pas sentir la fatigue, ni la faim. Tous travaillent ici dans des conditions qui rappellent le Moyen Age. Rien n’est automatisé : les mineurs creusent à l’aide d’un marteau, d’un burin et d’une barre à mine. Parfois, lorsque les finances le permettent, ils achètent un bâton de dynamite au marché des mineurs pour percer plus vite les tunnels. Et il n’y a pas de système d’extraction d’air alors que l’on compte de nombreuses poches de gaz mortels à l’intérieur de la mine. Une fois les couloirs creusés, Ramiro extrait et trie les minéraux des roches. Les récoltes sont maigres la plupart du temps, car cette ancienne mine d’argent ne contient plus que du «complejo”, un mélange de plomb, de zinc et de cuivre, où traînent parfois quelques pépites d’argent.

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Edito

sommaire p. 2 > JUNIOR ASSOCIATIONS, mode d’emploi p. 4 > L’Association du mois : DES VÉLOS POUR LE BÉNIN P. 6 > Témoignage : Mathieu, directeur de PLANÈTE ENFANTS P. 8 > A vous la parole : courrier des lecteurs p. 10 > NATURE : Ours polaires en danger p. 12 > QUIZZ : Le monde bouge, et vous ? p. 14 > DÉVELOPPEMENT DURABLE : réduisons nos déchets P. 15 > SOLIDARITÉ : Kits scolaires

associations

auds. Petits mais cost e vous Oui, oui, c’est d vezque je parle ! Sa nes vous que les jeuvoir de aussi ont le pou ses ? Eh oui, il changer les chopour devenir citoyen. uger les n’y a pas d’âge vous, exprimez vous, faites bo une Alors engagez i pas, rejoignez o u rq u o p t E s. vou gens autour de tre. te ou créez la vô n du ta is x e n o ti ia c ent, Sept autour asso m e g a g n e e tr o cial dans v détachable spé r Pour vous aider ie h a c n u is a re désorm ils, témoignase n monde vous off co s, e ss re d a s infos, des la planète et se r u o p assoc’, avec des s e é id s e onces, bonn tre forum où o v , e n u ges, petites ann ib tr e tr pages sont vo habitants... Ces nces. ger vos expérie n a h c é z e s sur v u o p vous os témoignage v t e s n io st e u q Sept attend vos onde@yahoo.fr. septautourdum


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junior associations

mode d’emploi

Une association, Qu’est-ce que c’est ?

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Une association, c’est l’action de s’associer à d’autres personnes pour agir ensemble. Il s’agit de se réunir autour d’une passion ou d’idées communes et de servir une cause. Celle-ci peut-être culturelle (une association de promotion du théâtre), sportive (organiser des rencontres vélo), humanitaire (organiser un concert dont les fonds serviront à construire un puits en Afrique), de protection de la nature (nettoyer les plages de sa région), etc. Le droit d’association est une liberté que de nombreux pays n’ont pas. En France, les associations régies par la loi 1901, sont à but non lucratif, c’est-à-dire que leur objectif n’est pas de s’enrichir (au contraire d’une entreprise). On compte près d’un million d’associations en France et elles représentent 8 % des emplois.

La Junior association leur offre :

créer votre propre Junior association. Celle-ci doit être composée en majorité de jeunes de 12 à 18 ans, réunis autour d’une même passion ou d’un même projet qu’il soit sportif, culturel, solidaire...

Profil des junior associés

En majorité, il y a plus de garçons que de filles engagés dans les junior associations (60 % environ). Il faut dire qu’il y a beaucoup d’assoc’ de skateboard, de roller, foot, jeux de rôles... qui sont plutôt du goût des garçons. De plus, l’envie de se regrouper, d’appartenir à une «bande» est souvent plus masculine que féminine. En revanche, les associations consacrées à la nature, à des causes solidaires ou humanitaires sont mixtes : autant de filles que de garçons. On compte aussi de plus en plus de club de rap et hip hop, où là, les filles sont majoritaires.

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Une grande famille

Chaque junior association est elle> une assurance qui couvre les problèmes liés à même chapeautée par une assola responsabilité civile des mineurs ciation loi 1901 : le Réseau national > la possibilité d’ouvrir un compte bancaire des junior associations. Ce réseau est > un accompagnement, des adresses, des administré par la Ligue de l’enseigneconseils donnés par une personne relais, dans ment, qui œuvre pour la formation le département de création de l’association du citoyen (33 000 associations) ; > la possibilité de rencontrer d’autres jeunes l’association J. Presse, qui dévelopanimés par la même passion ou la même envie pe et promeut la presse d’initiative de s’impliquer dans la vie citoyenne. jeune et Défi Jeunes, qui aide les jeunes de 15 à 28 ans à réaliser leur projet et distribue 6 000 bourses par an dans ce but. Et la Junior association ? Dans chaque département, une strucEh oui, pas besoin d’attendre vos 18 ans ture accueille, conseille, aide les jeupour prendre la parole et agir. Vous pounes qui souhaitent se lancer dans la vie vez soit intégrer une association, soit


De nombreuses associations ont une dimension internationale avec des antennes nationales. Emmaüs, mouvement de lutte contre la pauvreté créé par l’Abbé Pierre, compte 95 associations dans le monde (41 pays). En France, ce sont 10 000 personnes qui travaillent pour l’association dont 6 500 bénévoles.

associative. De plus, chaque année, le Réseau organise des rencontres entre junior associations. Forums, débats, ateliers, permettent d’échanger conseils et expériences. «C’est l’occasion de rencontrer d’autres jeunes, venus d’horizons différents, raconte Thierry Crosnier, du Réseau national. C’est très enrichissant. L’an dernier par exemple, des passionnés d’animaux ont sympathisé avec des danseurs de hip hop et je suis sûr qu’ils se sont beaucoup appris mutuellement.»

«Un exemple d’engagement local ? L’association SOS Miaou, qui regroupe des jeunes de 12 ans. Ils travaillent avec la SPA et recueillent les chats abandonnés de leur quartier. Voilà des jeunes impliqués, que l’on écoute, malgré leur jeune âge !» T. Crosnier, Réseau national des Junior Associations.

Je crée mon assoc’

demander un dossier. Une personne sera chargée de vous aider dans vos démarches et de vous donner un coup de pouce dès que besoin. Mais c’est vous qui prendrez les décisions, alors soyez toujours sérieux !

Petit citoyen deviendra grand ! Beaucoup de jeunes qui ont appartenu à une junior association ont poursuivi leur engagement. Une fois majeurs, ils ont intégré une association loi 1901 ou créé leur propre association. Souvent, leurs petits frères, petites sœurs ou d’autres jeunes du quartier ou du village reprennent le flambeau et continuent à faire vivre la junior association. Certaines existent depuis sept ou huit ans maintenant.

La première chose, bien sûr, est d’avoir un projet : atelier d’écriture, organisation de compétitions de surf, sauvegarde des animaux blessés, bénévolat dans les hôpitaux... Ensuite, il faut trouver d’autres jeunes prêts à se lancer dans l’aventure et se poser quelques questions : quelles sont les actions que je veux mener, de quel matériel aije besoin, qui vais-je devoir contacter, comment concilier école et assoc’ ? Lorsque l’idée commence à prendre forme, il faut 3 rue Récamier - 75007 Paris contacter le Réseau national et 01 43 58 98 70.

réseau national des

associations

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Le saviez-vous ?

juniorassociations contact@juniorassociation.org www.juniorassociation.org


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Dans la famille Extrême, je voudrais... L’orage : perturbation atmosphérique, qui se caractérise par de gros nuages (cumulonimbus), des vents violents, des pluies fortes ou de la grêle, de la foudre et du tonnerre. Plus fréquent sous nos latitudes, il dure en moyenne une demi-heure.

Saison des pluies : Dans le climat tropical, cette période est caractérisée par de fortes pluies. On l’appelle “mousson” en Asie (de juin à octobre), du nom du vent qui apporte ces pluies et “hivernage” en Afrique. Ces pluies sont parfois source de malheur lorsqu’elles inondent des villages entiers, ou bénédiction lorsqu’elles irriguent et fertilisent les sols.

La tornade : tourbillon de vents très violents qui se forme dans les terres pendant les orages. Son diamètre est faible et sa durée de vie est limitée, mais elle peut être très destructrice. Saison : toute l’année, mais surtout de mars à juillet. Les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Bangladesh et l’Inde sont les plus touchés.

Le cyclone : Un cyclone est une dépression, c’est à dire une colonne à basse pression autour de laquelle s’enroulent des vents violents. Il se forme au dessus des mers chaudes (> 26°C), lorsque l’air est chaud et humide à la surface, froid et sec en altitude avec de gros cumulus. Selon la vitesse du vent on l’appelle “dépression”, “tempête” ou “ouragan”. Les ouragans (les plus dévastateurs), sont classés de 1 à 5 (échelle de Saffir-Simpson) selon la vitesse du vent. Les zones tropicales sont les plus touchées, de juin à novembre selon les régions. Vitesse moyenne : 25 km/h et durée de vie : 6 à 9 jours.

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2007, année extrême Les cieux se sont déchaînés de juin à septembre : grosses inondations en Angleterre. Violente mousson qui a dévasté l’Inde, le Bangladesh, le Népal, la Corée du Sud et du Nord. Tornades et pluies destructrices aux Etats-Unis. Sans oublier le cyclone Dean, qui a frappé Mexique et Martinique, Félix au Nicaragua et Honduras, Humberto aux Etats-Unis...

Ouragan se dit Hurricane en anglais. Ce mot vient de “Hurracan”, utilisé par les Indiens des Caraïbes pour désigner leur dieu des malheurs, responsable des catastrophes naturelles.

Photos : voiture nichée dans les arbres après le passage du cyclone Katrina. Photo 2 : début de tornade, aux Etats-Unis...


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Y C E D RCE 4 ET 5 FO DE

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E L B DOU

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un prénom pour mon cyclone Autrefois, les marins donnaient aux cyclones le nom de la femme aimée ou détestée. Les Espagnols, eux, les baptisaient selon le Saint du jour. Les Américains, pendant la seconde guerre mondiale, suivaient l’ordre alphabétique (Able, Baker, Charlie, Dog, Easy...), puis ont opté eux aussi pour des prénoms féminins. Mais dans les années 1970, les mouvements féministes critiquèrent sévèrement ces appellations qu’elles jugeaient dégradantes. Aujourd’hui, dès qu’une tempête tropicale apparaît, on lui donne en alternance un prénom masculin ou féminin, espagnol, américain ou français.


Les phénomènes climatiques extrêmes ont toujours existé. D’ailleurs, la plus vieille légende est celle du déluge, qui décima les hommes et les animaux. L’arche de Noé est la version biblique de ce mythe : seul un couple de chaque espèce aurait survécu aux pluies diluviennes et repeuplé la terre. Mais depuis quelques années, les scientifiques s’inquiètent. La température de la terre, disent-ils, va augmenter de 1,8 à 4°C d’ici 100 ans, entraînant une augmentation des pluies, neiges et grêles, surtout dans les régions déjà très arrosées, près de l’équateur et des pôles. Le nombre total de cyclones, lui, n’a pas augmenté. En revanche, ils de plus en plus violents : en 30 ans, le nombre de cyclones de force 4 et 5 (les plus dangereux) a doublé. Pour certains, nous sommes dans un cycle totalement naturel, qui dure 25 à 40 ans, pendant lequel la planète connaît plus de cyclones et de tornades. Pour d’autres, cela s’explique par le réchauffement de la planète. Puisque les cyclones se forment au dessus des mers de plus de 26°C, si la température augmente, les cyclones augmentent aussi, en nombre ou en intensité. Mais la température de la mer n’est pas la seule condition pour qu’un cyclone se forme. Les courants d’airs, les courants marins comme El Nino*, la pression atmosphérique, les nuages... comptent aussi. Qui sait ? Peut-être le nombre ou l’intensité des cyclones ne varieront pas, voire diminueront.

*El Nino : C’est un grand courant marin qui survient certaines années, le long des côtes du Pérou, à la fin de l’hiver. Sa formation entraîne un réchauffement des eaux du Pacifique Ouest avec des répercussions sur les conditions météo dans le monde entier. El Niño a aussi une influence sur les vents, ce qui empêche la formation des cyclones.

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E E R T N RE O L O C E PAS

2/20

Tous à vos trousses et vos sacs à dos ! Pour avoir une bonne note en Ecologie , il suffit de respecter deux règles : 1. pas de quartier pour le gâchis, vive le recyclable et le rechargeable ! 2. Adieu plastique et produits toxiques, désormais soyez naturels !

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Y GASPIBO

Calculette à pile (les piles contiennent des métaux lourds tels que le plomb, le mercure, le cadmium. Leur fabrication, très polluante, réclame 40 fois plus d’énergie qu’elle ne pourra en restituer.)

Gaspi-déj : sandwich emballé dans du polystyrène (polluant et non recyclable). Bouteille d’eau ou soda en plastique.

Plus d’infos sur : www.toutallantvert.com www.consoglobe.com www.eco-sapiens.com

Et vous verrez qu’au même prix, on rempli sa trousse de produits écolos.

Gaspi-trousse : stylos à bille en plastique et jetables, crayon en bois vernis et teinté (vernis et teintures sont des produits souvent toxiques, que l’on avale en mâchouillant le bout). Gomme en plastique (à base de pétrole), surligneurs non-rechargeables, colle et correcteur blanc avec solvant (toxique), règle en plastique vernis (produits toxiques).


OY ECOLOB

Rentrée écolo

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Besace en chanvre biologique

Calculatrice solaire

Ecolo-déj : sandwich maison dans une boîte en métal. Eau du robinet.

Cahiers et agenda en papier recyclé, chemise en plastique recyclé

Compas en bois non vernis (sans produit toxique)

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Trousse en cuir végétal (tanné avec des matériaux végétaux) Règle en bois non vernis

Colle en stick et correcteur blanc sans solvant (toxique)

Ciseaux recyclés

Ecolo-trousse : stylo bille en papier recyclé, stylo à plume à réservoir d’encre (rechargeable à l’infini), porte-mine en bois non vernis rechargeable, gomme pur caoutchouc, taille-crayon en bois non vernis, surligneur rechargeable


Drôle de mammouth Un épisode des aventures de Sept autour du Monde. écrit par M.R. Carrier et illustré par Prisca Baverey Résumé des épisodes précédents : A bord d’un voilier solaire conçu par la fondation Yarros, six jeunes étudiants font le tour du monde pour témoigner de l’état de la planète. Ils sont accompagnés par un couple de scientifiques, Angela et Salvatore, et par le Professeur Zwyckx, concepteur du projet. Un septième enfant s’ajoute à ce groupe. Il s’agit de SEPT. Ce petit garçon, apparemment normal, a d’étranges capacités. Cachés sous sa chevelure, des circuits électroniques régissent ses fonctions et il communique naturellement avec les autres ordinateurs. Mais lui, sait-il qu’il n’est pas tout à fait comme les autres ?

Journal de bord du Yarros : 22 septembre – 93ème jour de mer. 08:10 – 71° Nord, 27° Ouest Capitaine Salvatore

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Au lever du soleil, tout l’équipage est monté sur le pont pour célébrer un moment unique de notre voyage : nous avons atteint le point culminant de notre périple, à proximité du Cap Nord. L’été s’achève en beauté, la météo est excellente et la mer parfaitement calme. En fin de journée, nous accosterons à Vardø, une petite ville portuaire du Finmark, en Norvège. La mer de Barents nous attend pour quinze jours de navigation, en espérant que le temps se maintiendra au beau. Le professeur Zwyckx a programmé une rencontre avec Anna Ivanovna Korujova, une scientifique russe spécialisée dans l’étude du permafrost*. Ce sera pour nous l’occasion d’effectuer un reportage sur les conditions de vie de ces éleveurs de rennes. * permafrost (ou pergélisol) : partie profonde d’un sol gelé en permanence.

Astrid

Salvatore

Bouba

Angela

Félix

Duti Luu

Pr. Zwyckx

Sept

Enia


Le voilier accoste lentement dans le port de Vardø entre les petits bateaux de pêcheurs. Pendant que ses amis aident à la manœuvre, Luu les abreuve des renseignements concernant cette ville. - C’est incroyable, la chance qu’on a ! Vous ne vous rendez pas compte ! On est à peine à 2 000 km du pôle Nord ! Seule Duti semble s’intéresser aux paroles du jeune asiatique. Elle réfléchit à voix haute. - Je me demande comment on fait pour vivre ici... L’eau doit être transformée en banquise presque toute l’année, non ? - Mais justement, non ! répond Luu. Grâce aux courants chauds qui prolongent le Gulf Stream, l’eau ne gèle jamais ici ! Dans son coin, le Professeur Zwyckx sourit légèrement. Il voit bien que Luu est le seul à se passionner pour ces considérations géographiques. Toutefois, Astrid se met également à participer à la conversation. - C’est intéressant, ça. Tu veux dire que des courants chauds remontent depuis l’Atlantique, c’est-à-dire sur plus de 20.000 km ? - Exactement ! répond Luu enthousiaste. C’est pourquoi les gens parviennent à survivre ici, malgré le froid et le manque de soleil... Zwyckx intervient pour préciser les choses. - Luu a tout à fait raison. Toute vie serait impossible ici, si l’eau n’était pas réchauffée. D’ailleurs, vous ne trouverez pas un seul arbre au-dessus de cette latitude. Les habitants de Vardø ont essayé de planter sept arbres en 1960. Un seul a survécu jusqu’aujourd’hui. Il n’a fleuri que deux fois en plus de quarante ans. - Ça me fait penser à une chanson... intervient Enia. “Un oranger,... sur le sol irlandais,... c’est une chose qu’on ne verra jamais...” - Allez les poètes ! dit brusquement Angela pour interrompre la discussion. Tous à terre ! On va visiter l’île. Aussitôt, tous les enfants sautent gaiement sur le ponton et font la course pour atteindre le quai. Le professeur les laisse filer sous la surveillance d’Angela et Salvatore. Dans son coin, Sept reste seul et pensif. - Qu’est-ce qu’il t’arrive, Sept ? lui demande sa mère.

-

sept à suivre...

Les arbres de Vardø

Je suis triste quand je pense aux arbres qui sont morts. On n’aurait peut-être pas dû les planter ici, s’il fait si froid en hiver ? Elle le prend tendrement dans ses bras. - Pauvre petit Sept ! Si les habitants les ont plantés, c’était en signe d’espoir. Ils ont envie d’avoir un peu de verdure, eux aussi, pendant ces longs mois d’hiver. Tu comprends ? - Bien sûr, je comprends, dit-il en poussant un soupir. J’espère que la prochaine fois, ils arriveront à les protéger. - Allez ! dit-elle en lui donnant un baiser sur le front. Va rejoindre les autres ! On va aller voir cet arbre unique, qui résiste aux plus grands froids. Pendant que l’équipage du Yarros visite ce petit village de pêcheurs, le Professeur Zwyckx se connecte en visiosconférence grâce à la webcam installée sur son ordinateur. Il est en communication avec Lombardi, le directeur de la fondation à Rome. - Alors Professeur ? Où en êtes-vous de vos études ? Comment se comporte Sept avec les autres enfants ? demande l’Italien. - Tout se passe bien jusqu’ici, répond Zwyckx. Nous avons constaté quelques dysfonctionnements à la suite d’un choc reçu sur la tête, mais ce n’était qu’un problème de déconnexion des circuits neuronaux. J’ai également constaté qu’il avait une capacité phénoménale à comprendre et à parler les langues étrangères. - C’est étrange, çà ! Est-ce que vous aviez installé un programme d’acquisition des langages ? interroge Lombardi. - Pas du tout ! Apparemment, il aurait capté automatiquement un programme développé par notre unité de Dublin, dirigée par le professeur Leahy, lui répond-t-il. Est-ce que, de votre côté, vous avez pu obtenir la subvention américaine ? Le docteur Lombardi semble un peu embarrassé et hésite avant de répondre. - C’est que, pour le moment, on n’arrive pas à se rencontrer, avec les responsables de la fondation. Une réunion est prévue à NewYork la semaine prochaine. Je vous tiens au courant par mail. - Très bien, répond Zwyckx. J’attends de vos nouvelles. Au revoir !

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livres La Bête Au village, tout le monde ne parle que de «la Bête», un loup gigantesque qui sème la terreur dans les bergeries. Parti malgré tout avec son père couper du bois, Pélot se perd dans la forêt. Il est recueilli par une louve et ses louveteaux et finit par se faire accepter par le chef de la meute. La Bête, qu’il redoutait tant, le nourrit, le protège et lui sauve même la vie. S’il n’a pas la prétention d’être un nouveau Croc Blanc, ce petit roman, se lit très agréablement.

Le fils des loups Alain Surget Ed. Rageot. 128 p., 5.90 €

Esclave d’hier et d’aujourd’hui

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L’esclavage a existé dans toutes les civilisations, en Egypte, en Grèce, en Afrique, aux Antilles, aux Etats-Unis... Enfants d’esclave, prisonniers de guerre, capturés par des brigands, vendus par leur pairs, ces hommes et femmes appartenaient à des maîtres qu’ils servaient toute leur vie. Cet ouvrage raconte la pénible existence des esclaves, les différentes sociétés esclavagistes, les trois traites des Noirs... Témoignage du passé, il dénonce aussi l’esclavage moderne : esclaves domestiques, travailleurs forcés, enfants soldats... C’est un ouvrage très bien documenté et illustré. La collection Castor Doc est décidément une valeur sûre !

Esclavage, de l’Antiquité à nos jours Mathilde Giard Ed. Flammarion, coll. Castor Doc. 128 p., 8.50 €

De père en fils Cette histoire se passe au Tchad, en Afrique. Un petit moment de la vie de Mahamat, fils d’Adoum le forgeron du village. Le jeune garçon veut poursuivre ses études mais son père n’en démord pas : «Silence fils. L’école n’est pas faite pour les forgerons.» «Les hommes sont comme les doigts de la main, dit un jour un homme pour moquer les forgerons, ils ne sont pas tous de la même grandeur.» Mais Mahamat n’a pas dit son dernier mot. Un jour il sera infirmier ou instituteur.

Enfant de Dieu, enfant du Diable Jérôme Tubiana Ed. Grandir 33 p., 18 €


Promenons-nous dans les bois Robins des bois, voici votre bible pour découvrir la forêt ! Cet ouvrage vous apprend à vous orienter dans un bois, à identifier les oiseaux, les traces de pattes, les champignons, les baies et à respecter la nature. Faites votre cueillette dans cette encyclopédie richement illustrée, apprenez à fabriquer une mangeoire pour oiseaux, à construire une cabane, un observatoire à papillon de nuit...

Bois et Forêts

Georges Feterman, Céline Leclère, Guillaume Reynard Ed. Actes Sud Junior 304 p., 27 €

Le monde en fêtes Lors des pow-wow, les Indiens d’Amériques dansent et chantent pour célébrer les esprits de la nature. Chaque année à Venise, les habitants se déguisent. C’est le carnaval, pendant lequel la ville se transforme en scène de théâtre. Les Dogons au Mali, dansent sur des échassent pour chasser les morts du monde des vivants. On les appelle les Tourterelles... Deux photoreporters nous racontent ces fêtes d’ailleurs. Un très beau tour du monde des traditions et des rituels.

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Les fêtes d’ailleurs, racontées aux enfants d’ici

Charles et Josette Lénars, Elisabeth Dumont-Le Cornec, Frédéric Malenfer Ed. De la Martinière Jeunesse 78 p., 13 €

[Mu], le feu sacré de la terre “Ecoute, fils. Tout ce que tu as cru jusqu’ici est faux. Je ne suis pas ton père et maman n’est pas ta mère. Ta petite vie tranquille au milieu de tes copains d’école n’a été qu’un moyen de te protéger. Eux n’ont pas de destin à accomplir. Toi si. Tu es l’étincelle d’espoir. Tu portes en toi toutes nos espérances. Si tu meurs, l’espoir meurt avec toi. Et c’est ce qu’ils veulent.” Ainsi commence ce roman palpitant. Qui est Jack, quelle est sa mission ? Qui est cette armée des ombres qui le traque ? Au bout de dix pages le lecteur est accro !

La trilogie du gardien David Klass Ed. Intervista 444 p. 14,50 €


C’est Net A votre bon cœur ! www.achatducoeur.com.

Jeux vidéo, bouquets de fleurs, magazines, baskets, vêtements, ordinateurs... Désormais, achetez vos cadeaux sur ce site. Une partie de l’argent sera reversée à une association humanitaire (Planète Urgence, Arc en ciel, Care, Aidez-nous...). Exemple : pour une place de concert, vous donnez 5 % du prix à une grande cause. Depuis 2006, plus de 27 000 euros ont été récoltés.

Question pour un arbre www.greenquizz.org/G/index.

A chaque minute qui passe, 25 hectares de la forêt mondiale disparaissent. Nous pouvons faire un tout petit geste pour changer les choses en répondant à la question du jour sur ce site. Pour 100 bonnes réponses, un arbre est planté sur les côtes indonésiennes. L’opération est menée par Planète Urgence, adhérente au programme de reforestation lancé par l’ONU. Alors, tous à vos souris !

1 enfant, 1 livre

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www.marche.fr/operation_livres.php.

C’est le nom de l’opération lancée sur ce site. Marche.fr invite tous ses visiteurs à leur envoyer des livres en français pour enfants et adolescents. Ceux-ci seront acheminés dans une institution du Burkina Faso, où un projet de bibliothèque régionale est en cours. Encore une idée de collecte pour votre école, collège ou lycée...

Bricocité www.bricocite.com

Comment fabrique-t-on un planeur, une boîte à regarder les éclipses, un aquarium, un kaléidoscope ? Peut-on élever des grillons  ? Qui est le plus gros : la rainette mâle ou femelle ? Et qu’est ce qu’un phasme... ? On apprend mille et une choses sur ce site. Très intéressant, mais aussi très drôle (les dessins sont excellents !).

Travaux pratiques www.jeu-resistance.com

Un poil artisanal mais vraiment sympa : vous trouverez sur ce site un jeu de l’oie écolo. Vous pouvez télécharger le plateau et les questions. A vous de trouver le dé. C’est un jeu assez basique (en fonction du dé jeté et des cartes tirées, vous avancez ou reculez), mais relativement drôle. «Vous avez encore acheté un iguane des Galápagos pour Noël ? Reculez de deux cases.»


SEPT

autour du monde ros abonnement & anciens numé

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