NEW LOOK NOUVELLE FORMULE
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SARAH PONIATOWSKI SA VILLA PRIVÉE AU MAROC
CARNET TEXTILE TENDANCES 2025
ART DANS L’ATELIER D’EDGAR SARIN
DESIGN LES LANTERNES CONTEMPORAINES DE KAWABI
ÉVASION ÉCHAPPÉE TERRE AUX ÎLES FÉROÉ
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Hermès, la ligne continue
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NEW LOOK NOUVELLE FORMULE
CARNET TEXTILE TENDANCES 2025
ART DANS L’ATELIER D’EDGAR SARIN
DESIGN LES LANTERNES CONTEMPORAINES DE KAWABI
ÉVASION ÉCHAPPÉE TERRE AUX ÎLES FÉROÉ
Hermès, la ligne continue
52 — L’ANCRAGE MAROCAIN DE SARAH PONIATOWSKI
C’est à Marrakech, sa ville de cœur, que Sarah Poniatowski, architecte d’intérieur et fondatrice de la marque Maison
Sarah Lavoine, a imaginé un de ses projets les plus intimes. Une maison pensée pour rassembler, rendre hommage à sa filiation et célébrer la finesse de l’artisanat marocain.
Chemise Sessùn, pantalon et chaussures Soeur.
Photo : Karel Balas
16 — News
Design, style, expos, livres, pleins feux sur les nouveautés de la saison.
26 — Design
Le designer français Mathieu Lehanneur a inauguré son « Pied-à-Terre » à New York. Un appartement en duplex avec une vue imprenable sur la skyline de la ville où il déploie son univers créatif dans un cadre domestique.
28 — Iconique
La chaise A de Tolix, créée en 1935 par Xavier Pauchard, est rééditée aujourd’hui dans une version disponible en 12 couleurs et à un prix plus accessible.
31 — Style
Engagé dans la célébration de l’identité bretonne, le label Studio de Lostanges présente une panoplie de sabots chinés et réhabilités. Des objets d’art à porter, ou à exposer.
38 — Art
L’architecte narrateur Hugo Toro dévoile une nouvelle corde à son arc, à l’Institut culturel du Mexique à Paris, avec sa première exposition de peinture, « Aguas que murmuran », qui se tient jusqu’au 15 mars 2025.
64 — Loup Sarion
À New York, l’artiste-sculpteur français développe des sculptures de nez qui sortent des murs et des bas-reliefs évoquant des paysages domestiques.
72 — Kawabi
Le duo de designers new-yorkais dévoile sa première collection de lampes en bois aux abat-jour de papier inspirés de l’art du washi.
78 — Edgar Sarin
À Paris, l’artiste nous ouvre les portes de son atelier du Marais à l’approche de sa prochaine exposition.
82 — Gabriel Escámez
Le directeur artistique à la tête de Cobalto Studio signe sa première collection de mobilier à découvrir à l’Espace Formæ à Paris.
88 — Fendi × Lewis Kemmenoe
La maison de mode italienne et le jeune designer britannique présentent la collection ænigma, fruit de leur collaboration.
the modular icon by
Fritz Haller & Paul Schäre r, Switzerland
93 — CARNET TEXTILE
102 — Somerset House
Le fondateur de la galerie new-yorkaise a composé avec la matière pour transformer un appartement de Harlem sans âme en intérieur singulier.
112 — Jasmine Keivanlo et Cyrus Ardalan
À Paris, le couple dévoile son nouvel appartement aux allures de laboratoire créatif.
122 — Ben Willett
Dans sa maison moderniste de Los Angeles, le designer a imaginé et réalisé sa première collection de mobilier.
154 — Destination
À moins de trois heures de vol de Paris, l’archipel des Féroé offre des paysages spectaculaires et une expérience authentique.
164 — Food
Dans leur tout nouveau laboratoire parisien, les deux sœurs fondatrices de Toutia conçoivent des expérimentations culinaires comme des architectes de la matière.
170 — Spot
180 — Agenda
192 — Adresses Guide
Tissus, tapis ou encore revêtements textiles… la fibre créative s’exprime tout entière dans une déclinaison de quatre tendances riches en inspirations pour étoffer son décor.
132 — Terre Grise
Les fondatrices de l’agence d’architecture parisienne ont transformé une ancienne loge maçonnique en refuge lumineux et coloré.
142 — Hubert Zandberg
À Méribel, l’architecte d’intérieur londonien a revisité une construction savoyarde dans une veine rustic-chic.
Dans le Sud-Tyrol, l’auberge familiale Osti Vedl propose un cadre de vie douillet dans un silence absolu, parfois rompu par le tintement des cloches des vaches de la vallée.
176 — Adresse
À Marrakech, l’hôtel El Fenn se réinvente sous la houlette du studio Aire au Carré. Le riad dévoile un nouveau visage tout en préservant son identité : un lieu où se rencontrent l’héritage marocain et l’art contemporain.
En ce début d’année, de belles expositions se profilent sur la planète art et design. De Paris à Bruxelles en passant par Los Angeles et Anvers, 15 rendez-vous qui ont retenu notre attention.
185 — English texts
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Siège social c/o FREMAUX DELORME - 35 bis Avenue de la Marne 59290 WASQUEHAL. Crédit photo : Denys Vinson
No 55 — Février / Mars 2025
u par une énergie créative sans cesse renouvelée depuis maintenant treize ans, MilK Decoration évolue. Toujours en mouvement, sensibles aux variations du temps, nous avons voulu pousser encore plus loin le curseur de notre aventure esthétique. Plus grand, plus fort. Fidèles au parti pris stylistique qui a fait notre singularité, et notre succès, nous avons agrandi les dimensions du magazine, métamorphosé sa mise en pages et retravaillé le principe de couverture régi par la volonté de donner toujours plus de place à l’image, aux créatifs et à leurs décors. Éditorialement, nous avons repensé et remodelé la première partie du journal à travers laquelle nous vous livrons désormais, clé en main, les obsessions stylistiques du moment passées au crible d’une curation exigeante et pointue.
Un changement de forme au service de notre contenu plus que jamais dédié aux esprits créatifs de l’époque. Aux talents rares, encore secrets, que nous continuons de révéler après les avoir dénichés aux quatre coins du monde, à l’instar de l’artiste-sculpteur français Loup Sarion, du nouveau studio de luminaires Kawabi, du jeune créatif prodige Lewis Kemmenoe ou encore du designer en pleine ascension Ben Willett , que nous dévoilons dans ces pages. Aux figures créatives confirmées aussi, qui délivrent en exclusivité pour nous leurs projets inédits. Comme Sarah Poniatowski , fondatrice de la marque Maison Sarah Lavoine, qui révèle en couverture de ce numéro son projet le plus intime, sa nouvelle maison au Maroc. Dans cette villa infiniment personnelle pensée pour rassembler, rendre hommage à sa filiation et célébrer la finesse de l’artisanat marocain, l’architecte d’intérieur se découvre autrement. —
Laurine Abrieu Rédactrice en chef
Photographe.
Originaire des États-Unis, Kate s’est d’abord consacrée à l’exploration des frontières entre réalité et fiction à travers sa thèse en littérature. Sa pratique photographique prolonge cette réflexion. La lumière, les perspectives et une attention particulière aux détails viennent impliquer l’imaginaire du spectateur dans l’écriture d’un récit visuel. Aujourd’hui installée à Paris, elle travaille également dans la vidéo et la direction artistique, adoptant une approche résolument multidisciplinaire.
→ @kate.dvne
Giulio Ghirardi
Photographe.
Après avoir obtenu son diplôme d’architecture au Politecnico di Milano en 2013, Giulio a vécu deux ans à Strasbourg, où il a obtenu une licence en architecture à l’École nationale supérieure d’architecture. Il a enseigné l’histoire de la photographie à l’IED à Milan et a travaillé comme directeur de la création et du design aux côtés de prestigieux designers internationaux. Parallèlement à sa passion pour la photographie, il a suivi une formation d’architecte qui l’a amené à réaliser des clichés pour des publications telles que The World of Interiors, Financial Times, The Wall Street Journal, The New York Times… → @giulioghirardistudio
Journaliste.
Journaliste et photographe spécialisée dans le design, l’artisanat et l’art, Louise vit entre Barcelone et Paris, où elle est à l’affût des dernières tendances et dresse les portraits de créatifs à suivre.
→ @louiseconesa
Photographe.
Après avoir fait ses premières armes auprès de François Halard pendant six ans, Clément a développé son propre travail centré sur les portraits, les intérieurs et le voyage. Basé à Paris, il parcourt le monde et s’exprime autant par la photographie que par la vidéo.
→ @clement.vayssieres
Directrice de la publication et de la rédaction
Isis-Colombe Combréas
Directeur artistique
Karel Balas
Rédactrice en chef
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Rédactrice en chef mode
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Design graphique Quentin Hourie
Secrétaire de rédaction Carole Daprey
Responsable éditoriale web Sophie Bouchet
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Assistante design graphique Juliette Roux
Magazine
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Photo
Karel Balas, Ludovic Balay, Tiphaine Caro, Justin Chung, DePasquale+Maffini, Pablo de Pastors, Adel Slimane Fecih, Kate Devine, Giulio Ghirardi, Robin Hill, Irisa Kawabi, Clement Pascal, Nuria Val, Clément Vayssieres
Correspondante à Montréal
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Fondée en 2012 par Jean-Baptiste Souletie et Louise Breguet, la maison d’édition française de mobilier, tapis et luminaires dévoile en ce début d’année un nouveau chapitre de son histoire créative sous l’impulsion d’une collaboration avec le designer Anthony Guerrée. Ce dernier signe pour La Chance un corpus de quatre pièces érigées en manifestes esthétiques. Dans ce répertoire influencé par la sculpture, la table Éclipse « puise son inspiration dans l’exploration philosophique de la forme et du vide d’Eduardo Chillida, notamment sa sculpture Elogio del Horizonte (1990). Comme l’œuvre de Chillida, elle repose sur les vides et les ellipses », commente le créateur de cette pièce monolithique en bois massif. (L.A.)
Monde Singulier présente
la première collection de mobilier du studio Haddou / Dufourcq
La plate-forme de design en ligne Monde Singulier présente Trama, une nouvelle collection de mobilier imaginée en collaboration avec les architectes d’intérieur Kim Haddou & Florent Dufourcq. « Nous avons pensé cette collection comme une ode à la géométrie et un hommage aux lignes architecturales, un pont entre tradition en modernité, où chaque pièce célèbre une certaine idée de l’intemporalité, explique le duo. Elle oscille entre minimalisme géométrique d’inspiration architecturale et des courbes empreintes d’une influence plus classique, mêlant épure et ornementation . » Ainsi, tous les éléments de ce répertoire en bois laqué expriment une dualité entre le plein et le vide, où la trame devient un jeu d’ombre et de lumière. Fauteuil, lustre, miroir, table basse, applique… La gamme se décline dans une monoteinte crème qui confère de la douceur à la rigueur de la trame, et permet de se focaliser sur la géométrie des pièces. (L.A.)
Depuis sa création à l’automne 2016, la marque danoise Rye s’emploie à livrer sa version de la chambre à coucher idéale, savant mélange entre la fonctionnalité du mobilier et une intemporalité esthétique. Dans son usine de Ry, entre lacs et forêts, le label produit chacune de ses pièces – lits et tables de nuit – de façon artisanale et sur commande, avec des matériaux sourcés. Qu’il soit d’une simplicité minimale ou bien doté d’une tête de lit aux lignes arrondies ou plus radicales, le lit devient ainsi un meuble sculptural. À l’instar de ce tout nouveau modèle nommé Curved Bed Frame et dessiné par Nikolaj Lorentz Mentze de Studio 0405. Si la structure en bois est recouverte d’un tissu en laine, sa forme caractéristique fait, elle, écho aux lits bateaux français apparus sous le Directoire et qui étaient en vogue sous l’Empire et la Restauration. (S.M.)
À la tête de Galgo, Farah Mrabet et Nicolas Baduel ont puisé leur inspiration dans l’époque médiévale. Issu de leur collection Chant VI qui fait référence à La Divine Comédie de Dante et à la figure protectrice de Virgile, le fauteuil rappelle la structure en arc voûté et les colonnes des chapelles à deux étages. Comme une alcôve intimiste pensée pour se recueillir, l’assise en chêne brut est ornée d’une tapisserie fleurie, en parfait contraste avec la forme d’une apparente simplicité. (H.R.)
À Brooklyn, le studio Cadis, fondé par Moch Hahn, signe des luminaires et du mobilier à la beauté brute, à la croisée du design et de l’artisanat. Puisant son inspiration dans la nature, le label a notamment donné vie à cette lampe conçue à partir de soie de chanvre teintée à la main puis cousue avec une résine écologique. Le studio sera à l’honneur, en mars 2025, d’une exposition au sein de la galerie Tiwa, à New York, et présentera de nouvelles pièces organiques aux côtés des céramiques d’Aaron Angell. (S.M.)
Sebastian Herkner est attaché, depuis l’enfance, à Ligne Roset qu’il considère comme l’incarnation du design à la française. Après avoir conçu pour la marque une série de fauteuils et tables basses depuis 2022, il signe cette année le nouveau canapé modulaire Noka. S’il est un point d’ancrage et de ressource au sein du foyer, le sofa XXL est également une déclaration de style. Inspiré des sols en tatami que l’on trouve dans les maisons de campagne japonaises, il offre à la fois stabilité et ouverture aux autres. Le piètement et la structure revêtus du même tissu forment un espace suspendu, un ensemble élégant et qui peut être personnalisé par l’ajout de coussins traversins afin de s’adapter à toutes les morphologies. Pour Antoine Roset, directeur général du groupe, le travail du designer allemand s’inscrit bien dans la collection parce qu’il « sait capter l’air du temps et que les détails lui importent beaucoup ». Surpiqûres élégantes, fabrication robuste et lignes contemporaines, Noka a décidément de quoi devenir un incontournable. (H.R.)
Un livre édité par Paulin, Paulin, Paulin – dont la mission est de diffuser, valoriser et préserver l’héritage du designer français – met en lumière l’importance de l’objet table dans sa vie et dans son œuvre, aux côtés de son épouse Maïa . Prolongeant l’exposition qui s’est tenue fin 2024 à Paris, cet ouvrage célèbre la fonction autant que la forme et raconte 50 ans de partage.
L’œuvre de Pierre Paulin (1927-2009) participe de la modernité des années 1960 et 1970 grâce à ses lignes souples au service du « confort des corps », comme l’illustre ses fameuses assises Langue, Oyster ou Tulipe. Mais qu’en est-il de l’objet table, pour ce designer qui proclamait son « horreur du dur » ? C’est cette pièce mobilière que l’ouvrage Les Tables de Maïa et Pierre Paulin souhaite mettre sur le devant de la scène en révélant sa place majeure dans la vie et l’œuvre de Paulin. Aux côtés de Pierre se tient en effet la figure indissociable de Maïa, son épouse, dont le rôle auprès de lui se manifestait pleinement lorsqu’il s’agissait de recevoir, dans le cadre autant amical que professionnel. De la table de dessin à la table de repas, il n’y avait qu’un pas que les Paulin franchissaient allègrement. À leur table ? Amis, clients, figures politiques… Autour de cette pièce maîtresse se déroulaient des rencontres joyeuses et savamment orchestrées.
Car si les tables de Pierre Paulin portent bien son empreinte stylistique – avec les détails organiques des modèles Rosace et Élysée ou la fluidité autorisée par les plastiques ou la fibre de verre pour les tables Miami et T877 – , c’est bien leur fonction de lien social qui est mise en lumière dans cet ouvrage. Enquête historique convoquant poètes et philosophes, souvenirs de proches et de personnalités, photographies personnelles, recettes fétiches de Maïa se mêlent ainsi aux croquis et photographies des tables de Pierre Paulin, dans une célébration tout autant du chemin de vie que du parcours créatif du designer. (C.D.)
L’incontournable éditeur de design italien dévoile un nouvelle vision.
Nommée The Collection, cette direction envisage tant de faire la part belle aux nouveautés de la marque que de redonner de la valeur à ses collections historiques.
L’an dernier, à l’occasion du Salone del mobile, B&B Italia esquissait déjà les lignes de ce nouveau chapitre. Dans une atmosphère empreinte d’innovation et de créativité, l’incontournable éditeur de design présentait dans son flagship Via Durini une exposition dévoilant ses nouveautés, mais pas seulement, l’événement visait également à célébrer le riche patrimoine de la marque dont les collections ont marqué les époques avec des pièces devenues aujourd’hui d’incontournables icônes du design italien et international. Certaines ayant même agi comme de véritables créateurs de tendances qui ont révolutionné le concept de l’habitat. « B&B Italia possède un héritage très riche et inestimable de créations et de projets non seulement dans le domaine du mobilier rembourré (canapés, fauteuils, chaises) pour les espaces de vie et de salle à manger, mais aussi dans le domaine des systèmes et des unités de rangement pour les espaces de vie et les chambres, relate Demetrio Apolloni, CEO B&B Italia Group. Nous travaillons actuellement à mettre en valeur les collections de nos marques B&B Italia (indoor et outdoor), Maxalto, Azucena et Arclinea, chacune ayant sa propre identité distinctive, et à communiquer de manière claire et cohérente sur la fonctionnalité et la profondeur de la gamme de nos collections . » Cette nouvelle direction, qui envisage de célébrer l’avenir de la création autant que de redonner de la valeur à ses collections historiques, prend tout son sens dans les images du dernier catalogue de
la marque. « The Collection est également le titre du nouveau catalogue maison, où les collections B&B Italia sont les protagonistes, interprétées à travers l’histoire d’un mode de vie contemporain. Entre œuvres d’art et objets de design, des meubles iconiques tels que le canapé Camaleonda de Mario Bellini et la Série Up de Gaetano Pesce coexistent avec les propositions les plus récentes, donnant vie à des espaces qui évoquent une idée d’élégance et de fonctionnalité avec un style inimitable. Chaque élément est soigneusement choisi, avec la conscience que les détails sont déterminants dans l’esthétique d’un espace », complète Demetrio Apolloni. (L.A.)
Sofa
Pouf de Harry Large.
Imaginé par le designer ukrainien
Andrii Kovalskyi pour Roche Bobois , ce petit fauteuil nommé Hubba , comme drapé dans une seule pièce de tissu, arbore des lignes accueillantes et rebondies qui ont tout bon. On aime son confort généreux et sa déclinaison textile dans une nuance bleu givré pile dans le ton de la saison. (L.A.)
L’éditeur italien Molteni&C inaugurera son nouveau flagship à Milan à l’occasion de la Design Week en avril. Dans un palais historique, cet espace conçu comme la demeure d’un collectionneur d’art et de design par Vincent Van Duysen se déploiera sur 7 étages. (L.A.)
Ce début d’année 2025, Muuto enrichit son répertoire de nouveaux modèles séduisants. Dessinée par le designer Tom Chung en 2018, la lampe Beam est repensée à une autre échelle. Ce format plus grand transforme ce modèle à poser et permet de le placer à même le sol dans une expression plus affirmée. Sa particularité ? Sa tête s’éclaire des deux côtés avec la possibilité de varier la luminosité. Mention spéciale pour la déclinaison en aluminium poli qui confère à cette pièce un look futuriste. (S.B.)
Sabine Marcelis est connue pour son expérimentation de la résine, travaillée dans un éventail de couleurs qui évoquent celles d’un coucher de soleil. Elle est aussi réputée pour ses créations arrondies, dont le pouf Boa pour le label Hem. En 2023, la designer s’est illustrée avec la collection Varmblixt pour Ikea, qui comprenait notamment une applique orange en forme de donut, entrée dans la collection permanente de la marque suédoise suite à l’engouement général. Cet hiver, la designer a livré sa première chaise nommée Stedelijk. Cette pièce est le fruit d’une commande du musée éponyme à Amsterdam. Elle prend place au sein du bar et dans le hall de l’établissement, dont le décor est pensé par le compagnon de la designer, Paul Cournet. En aluminium, légère et empilable, cette création mise sur une esthétique minimale tout en conservant des attributs fonctionnels. Elle est désormais éditée par BD Barcelona et rejoint un catalogue de pièces hautement désirables signées Willo Perron et Muller Van Severen, pour ne citer qu’eux. (S.B.)
C’est une collaboration que l’on ne soupçonnait pas. La marque de mobilier durable Tikamoon s’associe à l’Opéra national de Paris à l’occasion d’une collection inédite inspirée des deux lieux emblématiques de l’institution culturelle, que sont le Palais Garnier et l’Opéra Bastille. Imaginée par la designer Charlotte Juillard, cette ligne célèbre le goût commun des deux maisons pour le geste et l’excellence. Les six produits de la capsule – psyché, fauteuil, tapis, miroir, console et bout de canapé – ont ainsi été pensés pour être transmis et durer dans le temps. Ils sont conçus avec du chêne massif européen blanchi ou vernis pour le mobilier, et grâce au savoir-faire ancestral indien pour le tapis. Alors qu’une partie de la collection fait écho au faste de Garnier, notamment avec le velours rouge rappelant celui qui tapisse les sièges, l’autre moitié évoque, elle, les courbes et volumes architecturaux contemporains de Bastille. (S.M.)
Helena Christensen nommée directrice artistique monde de BoConcept
L’iconique mannequin Helena Christensen s’attaque au monde de la décoration et prend les rênes de la direction créative de BoConcept. Un nouveau chapitre pour la marque de mobilier, qui partage avec la top et photographe le goût danois d’une esthétique épurée. À partir de septembre 2025, la créative signera de nouvelles pièces de mobilier pour le label, s’entourant notamment de talents de la nouvelle garde du design. À suivre ! (S.M.)
Ce printemps, le label danois Hay réédite l’iconique chaise X-Line imaginée par Niels Jørgen Haugesen à la fin des années 1970. Conçue en fil d’acier et louée pour sa fonctionnalité, elle se pare aujourd’hui de nouvelles couleurs et finitions. (S.M.)
Samuel Lambert, fondateur du studio de luminaires montréalais Lambert & fils, et son beau-fils, le designer Darius Laprise, révèlent une collection née de leurs échanges créatifs. Pourvues d’un gradateur sur leurs abat-jour, les lampes Ipoli se plient à toutes les fantaisies domestiques. (M.F.)
Paris Flagship Store 25, Avenue Rapp
75007 Paris
T +33 171930682 paris@rimadesio.fr
À New York, le designer français a inauguré son « Pied-à-Terre ». Un appartement en duplex avec une vue imprenable sur la skyline de la ville où il déploie son univers créatif distinctif dans un cadre domestique.
INTERVIEW : LAURINE ABRIEU
L.A. Quelle est la genèse de ce projet de « Pied-à-Terre » à New York ?
M.L. L’idée était de répondre à l’enthousiasme américain pour nos pièces. Comme designer, bien sûr, mais aussi comme fabricant et distributeur de nos propres collections, nous avons reçu un accueil très favorable à l’échelle internationale, et particulièrement de la part du marché américain.
L.A. Peux-tu nous présenter ce lieu ?
M.L. L’appartement se trouve au dernier étage du Selene, un très bel immeuble conçu par Norman Foster, non loin de Central Park. Nous sommes aux 60 e et 61 e étages. L’objectif était de rendre nos créations visibles, de permettre de les toucher, de les essayer, de les voir dans un contexte domestique. Nous ne sommes pas dans une galerie, ni un showroom, mais dans un appartement avec des espaces de vie, où chaque pièce est choisie avec acuité et exigence.
L.A. Est-ce que des pièces ont été créées exclusivement pour ce lieu ?
M.L. Pas véritablement mais certaines ont été modifiées, ajustées pour l’espace. Ce projet nous permet de tester des choses, ce qui donne à nos clients la primeur sur ce qui pourrait sortir. C’est une sorte de soft opening permanent.
L.A. Quand tu as découvert cet espace pour la première fois, as-tu tout de suite vu certaines de tes pièces ici ?
M.L. Cela a été le cas pour les suspensions Mollien, qui avaient été initialement dessinées pour un café au musée du Louvre. Lorsque le café a dû fermer, j’ai racheté des pièces aux enchères. Je trouvais que c’était aussi un signe d’amitié franco-américaine que d’apporter un morceau
du Louvre aux États-Unis. De la même manière, il était important pour moi que la torche olympique que j’ai signée y soit présente. Il faut savoir que 85 ou 90 % de nos pièces partent à l’étranger et pour une grande partie aux États-Unis.
L.A. Est-ce que cette installation aux ÉtatsUnis a fait naître en toi de nouvelles inspirations ?
M.L. Le fait d’avoir choisi, il y a quelques années, de nous libérer des éditeurs, puis progressivement des galeries et de maîtriser la chaîne de A à Z était déjà un premier pas. Maîtriser ensuite complètement la production par La Factory, à Ivry-sur-Seine, en était un
autre. Celui-ci en est un nouveau. Nous voulions trouver un mode opératoire qui nous ressemble et qui nous paraissait pertinent par rapport à ce marché-là. Nous sommes en test permanent.
L.A. Comment prévois-tu de faire vivre et évoluer ce lieu ?
M.L. Notre volonté est de mettre les pièces à disposition mais aussi d’initier des rencontres, avec des programmes de conférences, de discussions, de révélations en avant-première. Une véritable plate-forme d’échanges. Nous commençons avec New York parce que c’est le terrain qui a toujours été le plus accueillant à notre égard, mais l’idée est d’ouvrir d’autres lieux sur le territoire américain, probablement côte Ouest, peutêtre au Texas, et puis dans d’autres pays.
L.A. Avec la Torche olympique, l’année 2024 a été intense pour toi. Quels sont les projets sur lesquels tu travailles ?
M.L. En effet, 2024 a été une belle année. Alors nous continuons de structurer l’entreprise pour être le plus forts possible et fiers des pièces que nous livrons. Nous avons toujours une quinzaine de pièces en développement, avec en moyenne deux à trois ans entre les premiers dessins et le moment où nous sommes prêts à les montrer. Je dis souvent à mes clients : « la pièce que vous vous apprêtez à acheter va vivre plus longtemps que vous », ce qui crée toujours un petit moment de silence parce qu’évidemment cela met chacun face à sa propre finitude, mais c’est la mission que nous nous donnons. Une pièce est pensée pour une durée de vie allant de 100 à 150 ans, alors, pour atteindre cet objectif, il faut penser scrupuleusement aux matériaux, finitions, assemblages, modes de fabrication, emballage, transport. J’aime l’idée que ces créations puissent se transmettre. —
Ci-dessus, chaise et table Flood , céramique de Cécile Fricker Lehanneur et peinture d’Oda Jaune (galerie Templon). Ci-contre, le Piedà-Terre prend place dans un penthouse en duplex, avec une vue imprenable sur la skyline de la ville. Lustre Guernica , table Happy to Be Here , tabouret Inverted Gravity , Torche olympique et fauteuil Armchair. Page de gauche, le designer Mathieu Lehanneur entre les murs de son Piedà-Terre à New York. Autour de lui, le sofa Familyscape et la table d’appoint Inverted Gravity
Créée en 1935 par Xavier Pauchard , ce modèle iconique de Tolix est réédité aujourd’hui dans une version plus accessible. —
En 1927, quand Xavier Pauchard décide de fonder l’entreprise Tolix à Autun, en Bourgogne, il s’intéresse à la méthode de la galvanisation pour fabriquer du mobilier fonctionnel. Ce procédé consiste à tremper de l’acier dans un bain composé essentiellement de zinc à une température de 450 degrés. La substance liquide recouvre tout le produit pour le rendre inaltérable. Le répertoire Tolix démarre en 1935 avec la chaise A , une collection qui suit l’ordre de l’alphabet. Ce modèle empilable rencontre un franc succès, si bien qu’à ce jour plus d’un million de chaises A ont été produites par Tolix. Du « made in France » qui est aujourd’hui tombé dans le domaine public. Quand Antoine Bejui
et Emmanuel Diemoz rachètent l’entreprise en 2022, ils souhaitent faire perdurer cet héritage. Avec l’Atelier Franck Durand à la direction artistique, ils relancent le répertoire de cette belle endormie dans une version brillante. La chaise A bénéficie toutefois d’un traitement sensiblement différent. En complément des 9 teintes glossy, Tolix propose une édition matte et texturée à un prix accessible de 180 €. Cette finition permet de concevoir un produit moins exigeant puisqu’elle recouvre les éventuels accidents de fabrication. Cette capsule, proposée en 12 coloris, est vendue sans intermédiaire, directement depuis le site du label. (S.B.)
En collaboration avec Tolix
Le cuir enroulé
Prise en céramique émaillée par Bérénice Gentil sur commande lafabriquedupatrimoine
Voilà une marque qui ne cesse de se réinventer. Lancée en 2007 par les sœurs Angélique et Domitille Brion avec l’ambition d’incarner un vestiaire inspirant qui emprunte notamment aux codes masculins, Soeur s’est depuis imposée comme un incontournable. Ces dernières années, le label de mode a multiplié les collaborations. Avec la styliste Leandra Medine Cohen, l’iconique marque française K-Way, la marque vénitienne Lido pour une capsule de maillots de bain, la maison de maroquinerie J.M. Weston. Des collections qui s’accompagnent aussi d’une ligne d’objets décoratifs et, depuis peu, d’une panoplie pour hommes baptisée Frère. Inarrêtable, donc. Mais, consciente de l’économie frénétique et polluante dans laquelle elle s’inscrit, la marque lance, le 26 février prochain, une plateforme de seconde main. On pourra donc revendre ses pièces en échange d’un bon d’achat immédiat, ou s’en procurer de nouvelles avec l’assurance de leur authenticité, celle-ci étant garantie par des experts avant reconditionnement. De quoi nourrir encore plus la quête de durabilité du label. (S.M.)
Fondée en 2018 par Maria de la Orden et Blanca Miró, la marque La Veste propose un vestiaire coloré pour femmes et enfants, ainsi qu’une collection pour la maison. Ce label est pensé comme le prolongement du style personnel, à la fois pointu et joyeux, des deux Espagnoles. Proposée à la vente au Bon Marché Rive Gauche depuis 2022, La Veste poursuit son histoire parisienne en inaugurant sa première boutique dans le 6e arrondissement. Un flagship qui se déploie sur deux étages, façonné par le duo Pol Castells et Benito Escat, fondateurs du studio Quintana Partners. Auteurs de projets comme l’hôtel Château des Fleurs situé à proximité de l’avenue des Champs-Élysées, les architectes d’intérieur créent des décors composés de pièces chinées. Une approche guidée par le souhait de faire naître des lieux vivants et justes. Pour imaginer la boutique La Veste, ils ont transposé l’univers créatif de Maria de la Orden et Blanca Miró dans une adresse qui paraît avoir toujours existé. Un projet où se mélangent couleurs et imprimés dans une expression réjouissante. (S.B.)
Engagé dans la célébration de l’identité bretonne, le studio d’édition de vêtements présente une panoplie de sabots chinés et réhabilités. Des objets d’art à porter, ou à exposer.
Au commencement, il y a deux sœurs animées par le même amour des vêtements, des savoir-faire artisanaux, et surtout de la culture bretonne, terre qui les a vues grandir. C’est en 2019 que Jeanne et Louise Tresvaux du Fraval fondent le label Studio de Lostanges , avec l’envie de rendre hommage au vestiaire breton utilitaire à travers des collections étudiées aux lignes simples et contemporaines. Chaque année depuis, le duo enrichit son répertoire en éditant des pièces de goût tout à fait singulières, à rebours des diktats industriels. Cette saison, les créatives mettent à l’honneur une partie de leur collection de sabots en bois anciens, glanés et archivés depuis plusieurs années. Pointues, à brides, ornées de détails sculptés ou de nœuds, plus ou moins fermées, ces galoches ont toutes été revernies d’une laque brillante et numérotées à la main par un peintre en lettres. Elles s’accompagnent de fines semelles en laine bretonne, feutrées à la main dans leur propre atelier. De vraies pièces d’art, qui viennent compléter la nouvelle collection de prêt-à-porter inspirée, quant à elle, des vêtements traditionnels et techniques des goémoniers et des costumes de restaurateurs de la marine. De toute beauté. (S.M.)
C’est au sein de l’atelier Palègre, dans la Drôme, une maison bulle imaginée par Pascal Häusermann et Claude Costy, et qui abritait l’espace de travail des céramistes d’avant-garde Suzy et Jean-Paul Brunet, que le label de mode Sessùn a choisi de mettre en scène sa nouvelle collection du printemps 2025. Fidèle à son goût pour l’artisanat et les savoir-faire, la marque française a puisé son inspiration dans le workwear et notamment dans l’art du tailoring pour livrer un répertoire à la fois fonctionnel, délicat et solaire. Vareuses, blouses de peintre, vestes de travail, pantalons larges, chemises à rayures et ensembles, à dépareiller ou non, composent cette ligne d’essentiels. Déployant une palette de tons neutres et des matières naturelles, le vestiaire Craft at Work souligne aussi l’importance donnée aux coupes des vêtements, avec des asymétries stylistiques, des jeux de drapés habiles et des ouvertures sensuelles. (S.M.)
La maison de mode Celine s’offre une nouvelle adresse sur la chicissime avenue Montaigne. Un écrin raffiné qui mêle matériaux naturels et aplats chromés osés. Les collections de prêt-à-porter et l’incontournable maroquinerie – notamment le nouveau sac Camille – gravitent ainsi au milieu de mobilier vintage et d’une curation d’art contemporain pointue. (S.M.)
Le désormais célèbre sac Puzzle de la maison espagnole Loewe fête ses dix ans ! Pour l’occasion, il se réinvente dans un cuir d’agneau lisse et ultraléger. Une nouvelle interprétation pour cette pièce mêlant beauté et complexité. (S.M.)
À Paris, le label La Caterina donne vie à des bijoux artisanaux et singuliers, tous fabriqués à partir d’un même objet : la cuillère. Pliée, tordue ou découpée, elle prend alors la forme de colliers, boucles d’oreilles ou ceintures sculpturales. (S.M.)
Tekla débarque au Bon Marché Rive Gauche. Le label danois Tekla pose enfin ses valises en France, dans l’iconique grand magasin du 6e arrondissement parisien. Inspirée par l’art et l’architecture, la marque célèbre l’art d’être bien chez soi à travers des collections de textiles et de maison ultradésirables. Une ligne réconfortante à l’esthétique pointue, composée de linge de lit, de bain et même de vêtements de nuit. (S.M.)
La maison parisienne Hermès, célébrée pour son savoirfaire artisanal, étoffe son répertoire de textiles en dévoilant, ce printemps, un plaid brodé des plus inspirants.
Voilà près de quinze ans que l’artiste plasticien Gianpaolo Pagni, connu pour sa prédilection pour les œuvres au tampon qu’il fabrique luimême, collabore avec Hermès . Châle, papier peint, art de la table, couvre-lit aux motifs graphiques… Cette saison, sa composition phare, baptisée Vitraux , est un plaid en cachemire sur lequel est apposé le fameux « H » signature. « Il révèle une parfaite osmose entre le dessin réalisé à l’emporte-pièce sur papier et la technique de broderie en réserve faite à la main. Les formes simples sont brodées à l’aiguille puis découpées dans le cachemire bleu foncé laissant apparaître en pochoir les cachemires de couleurs vives du dessous », explique Florence Lafarge, directrice de création textile de la maison de luxe française. Grâce à l’utilisation du tampon, Gianpaolo Pagni explore la répétition des formes et décline ces modules dans différentes couleurs qu’on pourrait confondre avec un langage crypté. Il confie, au sujet de ce vocabulaire très personnel : « Je m’intéresse au rythme : pour moi ce projet est comme une partition sonore ou une page d’écriture à décoder. » Une somptueuse partition brodée main qui s’imprime dans la rétine, pour la plus grande joie de ceux qui la contemplent. (H.R.)
À New York, le Spa Spencer’s conçu par Charlotte Taylor
Au beau milieu de l’agitation new-yorkaise et du quartier de Soho se dresse, depuis peu, un temple dédié aux soins, au bien-être et à la relaxation : le Spa Spencer’s. Un sanctuaire que son fondateur, Ryan McCarthy, a voulu accessible, chaleureux et inspirant. C’est ainsi que l’artiste pluridisciplinaire Charlotte Taylor s’est vu confier la réalisation de ce décor, avec l’aide du cabinet d’architecture londonien EBBA. Inspirée par les villas toscanes et l’opulence des country clubs, la designer signe un espace on ne peut plus accueillant, qui mêle scénographie théâtrale et sélection d’objets sensibles. L’influence de l’Art déco se lit aussi dans l’utilisation du bois vieilli et de l’acier, alors que des matières et teintes naturelles peuplent le lieu. Un spot de bon goût pour profiter de massages corporels ou de soins du visage. (S.M.)
Formée à la décoration d’intérieur et au design industriel, la curatrice Rebecca Goddard présente, sur son site, une sélection d’objets désirables mêlant vintage et antiquités, qu’elle scinde en différents répertoires. Après avoir dévoilé, l’été dernier, une collection autour de la mer, elle vient de lancer Petit Sublime, une série d’accessoires et de rituels de soin pour distiller la beauté dans son quotidien. Parmi eux, on craque pour le coffret diffuseur de parfum Art déco fabriqué à la main. La surface réflective en étain de ces flacons accentue le caractère sophistiqué de chacun d’entre eux. À l’intérieur, tous renferment le parfum Clear Forêt , un mélange poivré de cèdre, pin et cardamome imaginé pour réchauffer les sens. Et s’ils peuvent être rechargés avec d’autres effluves, ils se suffisent aussi à eux-mêmes une fois la fragrance envolée. (H.R.)
En tant qu’entreprise familiale, nous savons exactement ce qui entre dans la composition de nos peintures. Nous fabriquons des peintures écologiques dans notre propre usine située sur les contreforts de Snowdonia, dans le nord du Pays de Galles, en utilisant uniquement des ingrédients de la plus haute qualité. Ceux-ci sont mélangés par notre équipe dévouée qui crée des peintures aux magnifiques couleurs utilisées depuis des générations.
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entre Laurent Grasso et Louis Vuitton
L’étroite relation tissée entre Louis Vuitton et l’artiste contemporain Laurent Grasso depuis plusieurs années trouve son apogée dans la campagne Louis Vuitton Femme printemps-été 2025. Connu pour ses paysages atmosphériques et sa pratique artistique plurielle, l’artiste français a ainsi confié à la maison de mode trois nouvelles œuvres de sa série Studies into the Past , évocations énigmatiques de la nature. Un dialogue autour de la temporalité s’initie entre ces peintures déclinées en toile de fond de la campagne et les silhouettes de Nicolas Ghesquière, incarnées par Lisa et Saoirse Ronan. (S.M.)
Alors qu’elle fait l’objet d’une rétrospective au musée des Arts décoratifs jusqu’au 20 avril, la maison Christofle a convié l’artiste Mathias Kiss à poursuivre son histoire à travers une collaboration surprenante. Le créatif s’ajoute à la liste prestigieuse de talents invités par l’orfèvre parisien depuis sa fondation en 1830. Il succède notamment à l’architecte Gio Ponti et à l’architecte d’intérieur Andrée Putman, auteurs de pièces d’une grande modernité. Nommé Perspectives , le répertoire de Mathias Kiss s’inspire des moulures qu’il transpose pour imaginer un art de la table singulier. L’artiste donne naissance à une collection de six pièces pensées pour s’associer dans une composition lumineuse. Ces cinq bougeoirs et candélabres et le vase sont conçus à partir d’aluminium, une matière plus adaptée aux découpes et aux proportions de cette collection. Un choix qui a exigé le développement de nouvelles techniques pour l’entreprise dont le savoir-faire se concentre habituellement sur le façonnage en argent et en métal argenté. Dans le prolongement du style signature de Christofle, la ligne se dévoile dans une finition brillante et résistante. Cette collaboration est disponible dès maintenant en précommande avant d’être disponible à la vente en mai prochain. (S.B.)
Jusqu’au 15 mars 2025, l’architecte narrateur Hugo Toro dévoile une nouvelle corde à son arc, à l’Institut culturel du Mexique à Paris, avec sa première exposition de peinture, « Aguas que murmuran ».
Hugo Toro a le don de s’exprimer librement. Architecte et designer, il signe mobilier, luminaires et accessoires des chantiers qu’il orchestre, à l’instar de l’atelier de la Villa Albertine à New York, de Gigi à Dubaï et Ramatuelle, ou, plus récemment, de Pur’, le restaurant du Park Hyatt à Paris. En ce début d’année, le créateur se dévoile un peu plus en présentant pour la première fois son travail pictural, au sein d’une exposition immersive, sous le patronage de l’ambassade du Mexique. Il y montre une série de vingt toiles grand format en hommage à ses racines, ses souvenirs d’enfance, et ce Mexique familial et fantasmé qui, sans qu’il y ait résidé, hante ses carnets de croquis depuis son plus jeune âge. Intitulée « Aguas que murmuran » (Les eaux qui murmurent), cette série de peintures illustre l’allégorie de l’eau, symbolisant la mémoire dans un langage à la fois poétique et abstrait. L’eau qui sépare deux continents, celle qui explore les souvenirs, puis s’évapore au fil du temps. Son geste, libre, en mouvement, divulgue un univers riche en symboles, caressant les mythes et légendes du Mexique, dans un jeu de teintes terreuses. Un voyage intérieur, sensible et introspectif, à la forte touche picturale. (A.S.F.)
Ce n’est pas un hasard si la galerie en ligne Figures Design ne porte pas le nom de son propriétaire. Le Parisien d’adoption, originaire de la Dordogne, tient à passer au second plan, au point de nous demander que son nom de famille ne soit pas cité. Après un passage par The Good Concept Store, le corner du Printemps consacré au design et créé par le fondateur du magazine The Good Life, puis par la plate-forme Selency, le jeune chineur se spécialise depuis un peu plus de deux ans dans la céramique d’après-guerre, plutôt française, même si les exceptions italienne et belge sont à noter au fil des coups de cœur. Adrien – son prénom, à tout le moins –incarne bien le goût d’une époque, à la suite de marchands français comme Augustin David de la galerie Stimmung ou Graziella Semerciyan. Ce trentenaire s’intéresse ainsi aux arts populaires et au régionalisme, à une esthétique un peu brute, faite de bois, de métal et de grès et, bien sûr, de figures : le marchand ne résiste pas aux objets anthropomorphes, visages sculptés ou traits d’animaux. Et si la galerie est présente exclusivement en ligne, Figures prépare doucement sa toute première exposition, consacrée à un céramiste peu connu du marché, célébré en son temps en tant que… marchand de céramique et de verrerie. À suivre de près. (E.C.)
Passer la porte de House of Barcia, c’est pénétrer dans un lieu hors du temps près du Palais-Royal, dans cette boutique en appartement, à mi-chemin entre la galerie sur rendez-vous et l’échoppe aux mille objets en tous genres. Céramique, objets de décoration, luminaires et petits meubles modernes s’y mêlent selon la curation d’Alexandra Barcia, qui tient sans nul doute son art de la scénographie de sa précédente expérience à l’événementiel de Chanel. Une mise en scène léchée à l’occasion de son exposition « Hors-Saison », visible jusqu’en février 2025. On évolue pas à pas dans ce que la fondatrice des lieux nomme des « moodboards à vivre ». (E.C.)
Ce printemps, le fabricant britannique de peintures et de papiers peints enrichit sa palette de douze nouvelles teintes pensées pour réconforter et s’inscrire dans le temps.
Neuf créations et trois nuances ressorties des archives : en 2025, Farrow & Ball continue à mettre de la couleur dans nos intérieurs. La directrice créative Charlotte Cosby explique comment l’équipe s’est inspirée des teintes qui l’entourent : « Nous voulions célébrer les moments du quotidien qui deviennent des souvenirs précieux, comme les rires autour de la table du petit déjeuner. Nous avons donc conçu ces teintes pour qu’elles paraissent familières, réconfortantes et intemporelles. Et nous affinons sans cesse notre palette Signature pour qu’elle demeure aussi pertinente et pratique que possible. » Parmi les nouveautés qui vont du rose délicat des coquilles Saint-Jacques ( Scallop ) au bleu pâle des feux folkloriques suédois ( Kakelugn ), la peinture Marmelo tire son nom de la marmelade de coings et se distingue par sa teinte orange, familière et réconfortante. En se plongeant dans la collection Archive qui regroupe sept décennies de création, la directrice créative a également réintroduit trois couleurs qui correspondaient exactement à ce qu’elle recherchait : Sap Green, couleur olive ; Etruscan Red, rouge terreux inspiré d’une civilisation ancienne ; et Broccoli Brown, notre coup de cœur. Sombre et discrète, cette dernière se marie facilement aux matériaux naturels comme le bois et la pierre. Une volonté de la part de la marque qui observe une passion grandissante pour les intérieurs durables qu’elle traduit par une évolution vers des couleurs plus terreuses. (H.R.)
Jip. Très attendue, la première adresse du chef Esu Lee, rue de la Roquette, à Paris 11e, régale à coup de noodles et dumplings.
Plaq. La chocolaterie made in Paris débarque Rive gauche, avec un second spot rue du Cherche-Midi, dans le 6e.
Masahide Ikuta. Le chef japonais autodidacte Masahide Ikuta – passé par Septime, Asador Etxebarri et les Entants du Marché – ouvre son premier établissement en nom propre, à Paris 11e. Ouverture prévue pour mars 2025.
Joie de vivre. Florent Ciccoli surprend avec un restaurant sri-lankais en lieu et place d’un ancien traiteur chinois, à Paris 11e.
Trattoria Jogging. Christophe Juville, le restaurateur installé entre les villes de Paris et Marseille, vient d’inaugurer dans cette dernière sa table italienne qui remplace Jogging épicerie. Au menu : pasta et cotoletta.
Localino Al Mare. La divine osteria parisienne Localino s’implantera bientôt dans la cité phocéenne avec un restaurant situé boulevard Vauban, une artère jalonnée de bonnes adresses.
C’est une merveille de l’architecture Art déco. Installée au sud-est de Bruxelles, la Villa Empain a connu plusieurs vies, avant de devenir un lieu d’art incontournable depuis que la Fondation Boghossian s’y est établie en 2006. Près de vingt ans plus tard, ce centre d’art continue d’œuvrer pour la promotion des cultures orientales et s’attache à initier des dialogues avec l’art occidental. Une mission qui se poursuit cette saison jusque dans l’assiette, puisque le lieu accueille le chef Abdulrahman Aljassem pour une résidence culinaire qui se tiendra jusqu’au 16 mars prochain. Originaire de Syrie, d’où il a fui la guerre, le chef a officié au restaurant Refoodgees, à Bruxelles – établissement engagé dans la célébration des différents patrimoines culinaires et l’intégration des réfugiés à travers la gastronomie. Pour l’occasion, Abdulrahman Aljassem investit le bar du Baron et sa petite terrasse offrant une vue sur le parc de la Villa Empain. Un salon historique doté de mobilier sur mesure, notamment d’un bar à l’américaine, en vogue dans les années 1930. Le beau et le bon. (S.M.) Must-have
Élaborée depuis plus de trente ans au pied du Luberon, en Provence, l’huile d’olive de La Cavalerie se distingue par son fruité vert vibrant, porté par des notes d’artichaut et d’amande crue, suivies d’une finale poivrée. Un goût d’absolu pour ce nectar confectionné sous l’égide de Cosima Ungaro et de son mari Austin Feilders selon les normes biologiques les plus exigeantes, à partir de méthodes traditionnelles et d’un processus méticuleux. (L.A.)
L’hôtel du Couvent à Nice a ouvert sa propre boulangerie. Orchestrée par Geffrey Marx, fils du célèbre chef Thierry Marx, cette nouvelle adresse approvisionne l’établissement et la clientèle extérieure. Du pain béni ! (S.B.)
Zoom sur trois nouvelles adresses où s’attabler après avoir dévalé les pistes. Des restaurants de montagne qui revisitent le genre dans des expressions modernes.
The Alpina Gstaad en Suisse révèle une nouveauté alléchante : le restaurant Monti. Une adresse orchestrée en cuisine par le chef Martin Göschel, qui officie également au sein du restaurant gastronomique de l’établissement. Ici, l’expérience et le partage se placent au cœur du concept avec des pièces de viande et du poisson préparés à table. Pour le décor, les hôteliers ont fait appel au duo formé par Antonia Crespí, fondatrice de Casa Gstaad et cofondatrice de Tarmak22, et de Jakob Sprenger, architecte d’intérieur installé en Suisse. Il est notamment connu pour ses sublimes écrins signés pour le label Aesop. Ensemble, ils ont pensé une déclinaison moderne du restaurant d’altitude suisse. Dans une enveloppe en bois authentique, ils proposent une curation de matières précieuses avec, sur le sol, une divine moquette animiste sur mesure où se promènent des créatures de la montagne. L’ouverture à ne pas manquer cette saison. (S.B.)
Alpinastrasse 23, 3780 Gstaad (Suisse)
C’est un univers fantastique que l’architecte d’intérieur britannique Luke Edward Hall a imaginé pour le Kulm Hotel à St. Moritz, en Suisse, une adresse iconique datant de 1856. Ce lieu symbolise la rencontre entre l’esthétique léchée de l’artiste et la gastronomie péruvienne. Après l’hôtel Les Deux Gares à Paris et une adresse à Dubaï, Luke Edward Hall continue de cultiver son goût pour la couleur et les motifs dans une déclinaison harmonieuse où se rencontrent le vert, le jaune et le rose. La carte du restaurant Amaru mise sur des propositions colorées aux saveurs percutantes et relevées. Le menu de la cheffe Claudia Canessa accueille une sélection de recettes traditionnelles revues à sa façon : des ceviche, des plats rehaussés du condiment chimichurri . Une bonne adresse qui complète l’offre gastronomique de haute volée du Kulm Hotel. L’établissement fait notamment appel au chef étoilé Mauro Colagreco pour composer la carte de son Country Club. (S.B.)
Via Veglia 18, 7500 St. Moritz (Suisse)
L’Aigle d’or à Val-d’Isère
Après l’Experimental Chalet Verbier, le groupe hôtelier fondé par Olivier Bon, Pierre-Charles Cros et Romée De Goriainoff, puis rejoint par Xavier Padovani, vient d’inaugurer son nouvel établissement de montagne, l’ Experimental Chalet Val d’Isère. C’est dans la station de Val-d’Isère que se plante cet hôtel majestueux de 113 chambres. Pour repenser l’espace dans sa totalité, les propriétaires retrouvent l’architecte d’intérieur Dorothée Meilichzon, auteure de nombreux projets pour le groupe. Cette adresse se dote d’un restaurant nommé L’Aigle d’or, pour lequel elle revisite l’esprit chalet dans une dimension raffinée et donne naissance à une atmosphère feutrée et réconfortante. Cœur battant de l’hôtel, le restaurant vit du matin au soir. Pour le dîner, cette brasserie mise sur la rencontre entre des classiques de la cuisine de bistrot et des spécialités locales. Pour prolonger la soirée, rendezvous dans l’Experimental Cocktail Club, un bar aux accents rétros dont le décor évoque les années 1970. (S.B.)
Rue de la Poste, 73150 Val-d’Isère (France)
Installé entre Singapour et Shangai, Tanchen Studio signe des créations textiles comme ce délicieux sac nommé 0/0 . Confectionné en fibres de Nylon et en bois de chêne, il est pensé pour accueillir une bouteille de vin. Au catalogue de la marque fondée par Sanchia Tan et Amber Chen, on trouve aussi un sac de pique-nique et des portegobelets, entre autres. (S.B.)
On s’en lèche les doigts ! Un week-end par mois, le chef Sylvain Roucayrol propose un déjeuner convivial, sans couvert ni assiette, chez Tuba à Marseille. Mais qu’est- ce que le crab boil ? Une recette typiquement américaine qui réunit du crabe, des gambas, des moules, du maïs et des pommes de terre, le tout cuit dans un bouillon et servi avec un délicieux beurre citronné et une sauce pimentée, maison bien sûr. Une bonne raison de visiter hors saison cette adresse les pieds dans l’eau. (S.B.)
Fils du « magicien des épices », le cuisinier Hugo Roellinger a sorti Correspondances (éditions Sur la crête), un livre de cuisine intime et poétique, comme un hommage à la nature et plus particulièrement à la mer. Il y dévoile 36 recettes de liquides de saison, huiles parfumées ou vinaigres infusés, à associer à 70 plats de sa suggestion. (S.M.)
Après une première adresse dans le quartier Oud-West à Amsterdam, l’équipe d’Uncommon vient d’inaugurer son bar, sur le trottoir d’en face. Signé par le studio Instil Collective, ce nouveau spot a été pensé comme un lieu de bien-être, mêlant éléments Feng Shui et approche sensorielle. Alors que le designer belge Thomas Serruys a imaginé des assises métalliques, le duo de Yellow Nose Studio a créé pour l’occasion une panoplie de vaisselle en céramique. Côté food, ces maestros du café déploient une carte conviviale, composée de produits bruts et, le soir, de vins naturels. (S.M.)