
MilK × Bonton une collab’ teintée de style With English Texts





MilK × Bonton une collab’ teintée de style With English Texts
8 ÉDITO 12 CONTRIBUTEURS 15 PRÉLUDES
42 SON NOM EST…
Sabrina Herlory Rouget est l’âme visionnaire derrière le succès phénoménal d’Aroma-Zone.
44 L’ENFANCE DE L’ART
Monica Paolini et Sean Monahan, fondateurs de la marque de mode Sea New York.
46 BEAUTÉ
Le rouge à lèvres, un objet mémoriel qui façonne nos souvenirs autant que la marche du temps.
50 INTERVIEW
L’écrivaine et musicienne Blandine Rinkel repense le lien familial, en mêlant récit intime et réflexion documentée.
54 SOCIÉTÉ
Papa ou maman… à qui revient la charge mentale vestimentaire ?
58 L’ART D’EN PARLER
La scénariste et réalisatrice Noémie Saglio évoque la famille au sens large.
62 PSY
Que signifie devenir adulte aujourd’hui ?
62 Dossier Sommeil
67 PSY
Pourquoi les enfants ne veulent-ils jamais aller se coucher ?
En couverture, Noemi Ferst et sa fille, Gigi.
Photo : Anaïs Kugel Style : Mélanie Hœpffner
Robes-tabliers et foulard issus de la capsule BONTON × MILK MAGAZINE. Débardeur et tee-shirt rouges, BASERANGE. Chapeau, SUGRI. Sandales à lacets, HEREU Babies, HERMOSILLA
71 ÉDUCATION
Stéphanie Mazza, experte en neurosciences et spécialiste du sommeil, nous éclaire sur cet apprentissage crucial.
74 SHOPPING
Chambres de bébé, enfant, ado : notre sélection
80 AT WORK WITH Bonton et MilK Magazine collaborent pour la première fois autour d’une collection capsule nommée « Tree of Life ».
84 TREE OF LIFE par Anaïs Kugel
96 LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ par Lisa Boostani
108 FORME ET CONTREFORME par Andrea Illán
118 RODEO SPIRIT par Pepe Lobez
130 INSIDE
L’architecte Pauline Borgia a imaginé son appartement familial parisien comme un espace unique et modulable.
140 LIFESTYLE
À Lisbonne, Hélène Fulchi, créatrice de Minois, s’apprête à lancer un nouveau projet entrepreneurial.
146 ÉVASION
Escapade au Danemark, dans le Kystlandet, entre fjords majestueux, forêts denses et villages de pêcheurs typiques.
154 ÉVASION
Sur l’île d’Eubée, en Grèce, destination le Club Med de Gregolimano.
160 FOOD
Le chef pâtissier Yann Couvreur nous dévoile les coulisses de son empire à taille humaine.
168 ENGLISH TEXTS
Septembre 2024, réunion de rentrée avec Isis, l’éditrice du MilK, Sarah, mon binôme, et Marie-Eva, nouvelle arrivée, directrice du développement.
Et si MilK Magazine devenait une marque, un moyen de s’exprimer autrement, en sortant du cadre de la presse papier ?
Nous avons déja réalisé quelques collab’, notamment avec Bensimon, Babyzen, ainsi que, pour nos 15 ans, Monoprix, et pour nos 20 ans, Bobo Choses, Talm, Moustache…
Nous nous réjouissons de recommencer, en ce début d’année, avec une marque emblématique de la mode enfantine française, Bonton. L’idée est de réaliser une capsule pour la famille comprenant les indispensables d’une garde-robe estivale et de les teindre dans une gamme de couleurs printanières à partir de pigments naturels. Avec cette collection « Tree of Life », notre souhait est de revenir à l’identité première de Bonton, qui a fait son succès : le vêtement surteint.
Lorsque nous recevons les premiers prototypes, nous décidons de les sublimer en les photographiant pour notre couverture du mois de mars. La robe-tablier croisée dans le dos fait l’unanimité, elle sera donc portée par Noemi Ferst et sa fille Gigi, et photographiée en studio à Paris par Anaïs Kugel.
Pour la suite, nous vous donnons rendez-vous en mars prochain à la boutique Bonton, boulevard des Filles-du-Calvaire à Paris, avec d’autres surprises. L’aventure MilK Magazine continue !
Mélanie Hœpffner
Créez votre bibliothèque de souvenirs avec l’album photo le Petit Luxe , à découvrir sur cottonbird.fr
Mots SARAH BERGER avec HÉLÈNE ROCCO
Nos tocades, nos envies et obsessions, pour être dans le ton de la saison.
Livre
Maternité. Un mot pour une multitude de réalités. C’est ce que donne à voir le magnifique ouvrage Eye Mama. Poetic Truths of Home and Motherhood, au fil de ses 150 photographies à l’authenticité brute. Projet initié lors du confinement par la réalisatrice et photographe Karni Arieli, Eye Mama fut d’abord un compte Instagram rassemblant des images d’artistes et photographes, également mères, qui souhaitaient témoigner de leur condition pendant la pandémie. Émouvantes, bouleversantes, tendres, inattendues, dérangeantes, imparfaites, ces images documentent les multiples facettes de la maternité. Directes et sans fard, elles révèlent ce qui reste souvent invisible : la joie, l’épuisement, les réalités intimes, les dynamiques familiales qui évoluent, les corps qui s’entrelacent, la vulnérabilité, mais aussi la redécouverte de soi après avoir donné la vie. D’une mère à l’autre, cette anthologie visuelle, publiée par teNeues Verlag, bouscule les récits traditionnels tout en célébrant les dimensions à la fois universelles et profondément personnelles de l’expérience maternelle. (S.B.)
Cette saison, cinq modèles emblématiques de la marque Camper se réinventent dans une version ludique imaginée en collaboration avec Bobo Choses. Au programme, deux paires de baskets, deux paires de sandales et une paire de chaussures bateau qui misent sur les couleurs primaires et les jeux de matière. Fidèle au concept Twins de Camper, chaque modèle propose un design différent pour le pied droit et pour le pied gauche, bousculant ainsi l’idée d’une paire de chaussures identiques. Un pas de plus vers l’audace et la créativité. (S.B.)
Contenir, infuser, savourer. Avec cette tasse innovante en matériau naturel biodégradable, Ogata réinvente l’art du thé. Mariant esthétique, fonctionnalité et durabilité, ce gobelet épuré est au cœur d’une nouvelle gamme pensée par le designer japonais Shinichiro Ogata. En proposant dix mélanges aux arômes uniques, cette collection démocratise le thé de spécialité et offre une approche contemporaine et accessible de sa dégustation au quotidien. (S.B.)
Mode
Repérée chez Miu Miu lors de la Fashion Week parisienne d’octobre dernier, la collaboration la plus régressive du moment est enfin disponible. Main dans la main avec Petit Bateau, la maison de luxe italienne revisite les essentiels de l’enfance. Inspirée des iconiques du fleuron français de mode enfantine, cette capsule joue la carte de la simplicité et de l’affectif. Tee-shirt et body à encolure américaine – comme celle des bébés –, top à bretelles et petite culotte, les pièces de la collection, toutes en coton blanc, sont brodées du logo des deux marques en navy et en rouge. Collector ! (S.B.)
Amis depuis l’enfance, Monica Paolini et Sean Monahan reviennent sur trois étapes clés de leur jeunesse, qui les ont conduits à fonder la marque Sea New York.
Mots SARAH BERGER
Avant de devenir le label de prêt-à-porter aux pièces plébiscitées dans le monde entier qu’il est aujourd’hui, Sea New York est d’abord l’expression d’une amitié indéfectible entre Monica Paolini et Sean Monahan. Originaires de Newburgh, dans l’État de New York, les deux fondateurs entretiennent un lien profond depuis l’enfance. En 2006, animés par l’idée de créer un projet à leur image qu’ils pourraient développer ensemble, ils lancent Sea New York.
Juste équilibre entre simplicité et singularité, les pièces Sea incarnent leur parfaite complémentarité : le goût de Monica pour l’artisanat, le vintage et l’esthétique romantique, associé à la vision moderne et pragmatique de Sean. Délaissant les tendances au profit du savoir-faire, chaque collection révèle des silhouettes remarquables et faciles à porter. Patchworks fleuris, broderies, mailles et manches volantées font
partie de la signature de ce vestiaire, où les détails techniques et soignés occupent une place centrale.
Si Sea New York a d’abord été un moyen pour Monica et Sean de prolonger leurs liens, la marque grandissant leur a aussi permis de bâtir une communauté de clients fidèles, attirés par un univers esthétique unique.
Aujourd’hui, le label poursuit son développement à l’international, notamment en Asie, avec des pop-up stores prévus cette année en Chine, en Corée et au Japon. À terme, le tandem ambitionne d’y ouvrir ses propres boutiques, reprenant l’esprit de leur flagship new-yorkais, sur Canal Street, là où tout a commencé.
À nos débuts, nous vivions et travaillions ensemble dans un appartement situé au 5e étage, sur Canal Street, qui faisait également office de showroom.
Nous avons grandi dans la même ville, à Newburgh, dans l’État de New York, située à 100 km au nord de New York. Nos parents étaient proches et nous habitions à quelques kilomètres l’un de l’autre. Dès l’enfance, nous nous croisions régulièrement lors de pique-niques organisés par nos parents et leurs amis dans le quartier. Dès le départ, un lien fort s’est tissé entre nous et notre entente a toujours été très naturelle. Le 4-Juillet (Fête de l’indépendance aux États-Unis), le Memorial Day ou tout autre jour férié étaient prétexte à nous rassembler. L’idée de communauté est devenue une valeur essentielle pour nous, et elle demeure une caractéristique forte de la marque Sea.
À 14 ANS
Sean – Nous avons fréquenté le même collège, puis le même lycée. Nos chemins n’ont donc jamais cessé de se croiser. Monica était également la voisine de mon meilleur ami, donc je la voyais très souvent. Mais elle n’avait absolument pas les mêmes centres d’intérêt que nous. C’était une fille indépendante et studieuse, et son père ne la laissait jamais sortir. On ne la voyait quasiment jamais aux soirées. Pourtant, elle avait un style unique et une détermination tranquille qui forçait l’admiration.
Monica – Disons que nos chemins se sont légèrement éloignés à cette période. Sean était un peu rebelle et pas vraiment concentré sur ses études !
À 18 ANS
Monica – J’ai beaucoup étudié, car tout ce dont je rêvais était de quitter Newburgh et me lancer dans la vie active. La mode m’a fascinée très tôt et, dès le lycée, j’ai commencé à suivre des cours au Fashion Institute of Technology, à New York, pendant les week-ends. C’est là que j’ai poursuivi mes études. Avant même d’obtenir mon diplôme, j’ai eu la chance de travailler avec la créatrice Jill Stuart, une expérience qui a été une école à part entière et une véritable chance.
Sean – Je suis revenu vivre à New York en 2004 après avoir vécu un temps en Espagne. Monica me parlait de plus en plus de mode et c’est là que l’idée de créer une marque ensemble a germé. J’ai fondé Sea, et Monica m’a rejoint à plein temps sur le projet quelques années plus tard. À nos débuts, nous vivions et travaillions ensemble dans un appartement situé au 5e étage sur Canal Street, qui servait également de showroom. Nous étions ensemble 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Petit à petit, Sea a trouvé son identité propre et est devenu une expression supplémentaire de notre amitié. •
Gants ou moufles ? Jean ou jogging ? Okaidi ou Bonpoint ? Il est des gestes du quotidien qui semblent aller de soi : acheter les habits des enfants en est un. Cette tâche majoritairement dévolue aux femmes reste encore un impensé de la vie familiale.
Mots CLÉMENTINE GALLOT — Photos VICTOR PATTYN
La seule fringue que mon conjoint a achetée, c’est un bonnet pour le bébé à la maternité », ironise Laura, 38 ans, mère de deux enfants de 5 et 8 ans. Dans l’immense majorité des cas, les femmes en couple hétérosexuel qui nous ont répondu sont seules à s’occuper de cette activité. Un constat confirmé par les chiffres que nous ont transmis les enseignes de mode enfantine ayant bien voulu nous répondre : chez Petit Bateau, comme chez Bonpoint, on dénombre 90 % d’acheteuses et seulement 9 % d’acheteurs.
La guerre des boutons De quoi s’interroger : à la maison, comment s’organise l’achat des vêtements d’un enfant ? Est-ce le fruit d’une décision commune, d’une collaboration entre parents ? Une source de conflit ? Camille, mère d’une fillette de 5 ans, fait partie de l’un des rares couples égalitaires en la matière à nous avoir répondu. Elle nous décrit l’organisation familiale : « Je cherche sur Vinted et mon copain arpente les ventes privées. On se montre les idées et on valide. Les frais sont partagés. » Du côté des couples séparés contactés, on trouve tous les cas de figure : des pères qui se retrouvent seuls, forcés de mettre la main à la pâte, mais aussi des mères qui continuent à assurer les arrières. C’est le cas de Mélanie, 38 ans, mère d’une petite fille de 4 ans, qui estime
que son ex fait l’acquisition de seulement « 10 % des habits » et qui résume, agacée : « Ça me saoule ! ». Dans les couples lesbiens, c’est parfois l’une des deux mères qui est préposée à l’habillement ou, à l’inverse, c’est le fruit d’un travail commun. Comme chez Estelle, 33 ans, mère d’un bébé de 9 mois : « Ça se fait à deux naturellement, comme les autres tâches », explique t-elle.
Chaussettes, layettes : des pères démissionnaires Et les pères ? Si aucun ne laisserait sa progéniture déambuler cul nu à l’école, la plupart reconnaissent n’avoir jamais pleinement investi ce pan de la parentalité. « C’est elle [la mère] qui est en charge du budget de l’enfant », justifie Arnaud, 38 ans, père d’une petite fille de 5 ans. Thibaut, 39 ans, installé au Danemark et père d’un bébé de 18 mois, est lui aussi embarrassé : « Je ne vais pas te mentir, c’est souvent ma conjointe, pour les basiques .» En bref, dans la majorité des cas, « le conjoint valide mais le boulot est fait en amont », résume Vincent Grégoire, du cabinet de tendances NellyRodi. Le « boulot » en question consiste en un travail souvent invisible d’organisation et d’anticipation sur la saison, la taille ou le prix en fonction des soldes ou des promotions. Une charge mentale vestimentaire, en somme. Dans ce cadre, l’apport des pères est limité : « J’ai un droit de veto », résume Thibaut.
C’est l’une des scénaristes et réalisatrices les plus drôles et les plus justes de sa génération. Entre réalité et fiction, la trame familiale est au cœur de sa réflexion. Avec Noémie, nous avons parlé de nos imperfections à cultiver, de la maternité à composer et des clichés qu’il faut abolir, action par action.
Mots AMANDINE GROSSE — Photos
STANISLAS LIBAN
Elle écrit, réalise, produit des films et des séries pour le cinéma et Netflix. Connasse (avec Camille Cottin), Parents d’élèves , Toute première fois, la série phare des trentenaires Plan cœur… c’est elle. Une écriture décomplexée, drôle, pile dans son époque, infusée dans un féminisme concret où les personnages de filles ne se réveillent pas avec un wavy et ne sont pas sauvées par un mauvais garçon. Fin janvier sur Netflix, Super Mâles a déconstruit Manu Payet auprès des abonnés conquis par sa nouvelle série. Dans la vie, Noémie aime raconter des histoires à ses fils Milo et Vadim, et suivre celle de son ado, Ève. Sur nos écrans, elle imagine des récits qui parlent de nous, nos familles choisies, nos liens, nos maladresses, nos chaos parentaux et nos innombrables paradoxes. « Petite, je voulais être écrivain, puis journaliste.
À Sciences-Po, j’ai écrit mon mémoire de sociologie en inventant un peu les protagonistes. Je me suis très vite dit que je pouvais facilement fictionner la réalité » Si Noémie n’avait pas brillé au cinéma, elle aurait été institutrice : « pas pour transmettre, ça je ne sais pas si c’est mon fort (rire) , mais parce que j’adore la compagnie des enfants. On est très nombreux dans la famille. Ma petite sœur Clémence, avec qui j’ai sept ans d’écart, a été mon premier bébé. On a tous grandi au Sénégal avec l’idée qu’il faut un village pour élever un enfant. Aujourd’hui, c’est pareil avec mes amies »
« Une famille comme la mienne, ça fait plus de gens qui t’aiment. »
Sur le papier, la vie de Noémie n’est pas loin de ressembler à une série qu’on adorerait regarder. Maman de trois enfants issus de trois amours différentes, elle vit aujourd’hui avec
Le sommeil des enfants, un casse-tête où les draps sont toujours trop froids et les oreillers trop mous. Comment les mettre au lit sans fracas ? Voici quelques conseils pour les accompagner vers des nuits paisibles.
Dossier sommeil
Entre le troisième verre d’eau, le deuxième pipi et la question existentielle sur les trous noirs, l’heure du coucher, quand on est parent de jeunes enfants, ressemble souvent à une négociation diplomatique de haut vol ! Pourquoi résistent-ils à ce point à ce qui leur est pourtant si vital ? Et surtout, comment survivre avec panache à cette bataille quotidienne et universelle ?
Mots SARAH BERGER — Illustrations LUCILE MERVEILLE
Le rituel du coucher, ce moment où l’on se découvre soudain parent d’un expert en négociations internationales. Entre « encore un câlin » et « j’ai soif », les enfants semblent avoir un talent inné pour faire durer le spectacle. Pourtant, sous les ruses et les protestations se joue une autre pièce : celle du grand mystère du sommeil, ce voyage nocturne que nos petits aventuriers rechignent souvent à entreprendre. Mais pourquoi cette aversion pour le lit, ce refuge pourtant si douillet ?
Le FOMO version 3 ans Les enfants perçoivent souvent l’heure du coucher comme une coupure brutale, voire le vivent comme une punition.
Un « au lit ! » lancé à la volée par un parent soulagé de voir enfin arriver ce moment libératoire de la journée, sonne, pour sa progéniture, le glas de ses jeux, et sa mise à l’écart du monde fascinant des adultes. Car rejoindre son lit, c’est fermer les rideaux sur une scène où tout continue de se jouer sans eux. « Et si papa mangeait un dessert ? Et si maman racontait une blague ? » Refuser de dormir devient alors une façon de rester connectés à ce qu’ils perçoivent comme une fête permanente. Le fameux syndrome du FOMO ( Fear Of Missing Out ) frappe fort, même à 3 ans ! Alexis, père d’Alba, 4 ans, nous confie : « Une fois couchée, ma fille se relève systématiquement cinq minutes plus tard pour nous dire qu’elle n’arrive pas à dormir. Alors qu’on sait très bien qu’elle n’a même pas essayé ! » Qui n’a jamais entendu « Et vous, vous vous couchez quand ? » au moment
Dossier sommeil
Pour créer un nid douillet dans lequel le bébé aura un sommeil paisible, misez, par exemple, sur un berceau et un ciel de lit dans lequel il se sentira confiné et entouré afin de favoriser l’auto-apaisement.
1 I Mobile « Birdy », en feutre et en bambou, Mushkane, 69 €. 2 I Couffin avec support, en velours côtelé, couleur Mocha, Mon Lit Cabane, 290 €. 3 I Lampe veilleuse « Miss Moon », en PVC, Rose in April chez Les Enfants du Design, 49 €. 4 I Pack de deux têtines « Studio», coloris Baby Blue Dusty et Blue Mix, en polypropylène et latex de caoutchouc naturel, Bibs, 11,95 €. 5 I Édredon « Vibes », en lin français et coton bio, Nobodinoz, 129,95 €. 6 I Lit bébé « Kimi » avec matelas et surmatelas, en bois de hêtre non traité, Charlie Crane, 664 €. 7 I Peluche bouillotte « Mouette », en coton bio, Senger, 57 €. 8 I Ciel de lit « Patch », en coton bio, Ferm Living, 139 €.
Avec « Tree of Life », leur première collaboration, Bonton et MilK Magazine
célèbrent leur vision commune. Au programme, une capsule mode pleine de sens, qui souffle la promesse d’un printemps à fleur de peau.
Mots SARAH BERGER — Photos ANAÏS KUGEL ET OLIVER FRITZE
En 2001, la marque Bonton voit le jour et imprime son style dans l’univers de la mode pour enfants avec une ligne de vêtements basiques et colorés. La même année, elle ouvre à Paris le premier concept store enfant, à destination des bobos branchés et de leurs progénitures. Le succès est immédiat. Deux ans plus tard, nous sommes en 2003 et le premier numéro de MilK Magazine paraît en kiosques. Dans les pages de celui-ci, on retrouve déjà, dans une série de mode mettant en scène une joyeuse bande d’enfants gambadant en forêt, une veste en velours milleraies au ton moutarde lumineux, signée Bonton. Molletonnée et surpiquée, elle arbore une capuche à bout pointu et des boutons en bois, deux attributs longtemps associés à la marque. Depuis, les
deux labels tracent des lignes parallèles dans l’univers de l’enfance et de la famille, sans jamais se perdre de vue.
(M)Ode au printemps
À l’approche des premiers rayons de soleil de l’année, Bonton et MilK Magazine entendent réchauffer les garderobes avec leur toute première collaboration : une capsule printanière évoquant la nature, et baptisée « Tree of Life ». Dans le plus pur style de la marque de mode enfantine française, cette collection pensée pour habiller l’ensemble de la famille se compose de pièces pour le quotidien, aux formes simples et aux couleurs unies et chatoyantes. Inspirés du workwear, une veste à poches pour adultes et enfants, une salopette courte et un bermuda en gabardine de coton donnent le ton. « Ces salopettes et ces vestes en
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Robes-tabliers et foulard
issus de la capsule
BONTON × MILK MAGAZINE
Débardeur et tee-shirt
rouges, BASERANGE.
Chapeau, SUGRI. Sandales à lacets, HEREU. Babies, HERMOSILLA .
Sous le ciel magique de Cadaquès, Alba, jeune rêveuse de 14 ans, nous entraîne dans un univers onirique où la frontière entre rêve et réalité s’estompe à la tombée du jour.
Top, ceinture, jupe et pantalon, VÉRONIQUE LEROY. Capeline, SUGRI
Page de droite : Combinaison, ACNE STUDIOS. Gants, MANGO. Foulard, HERMÈS Nœud, MAISON OLA.
Mots SARAH BERGER
Pauline Borgia a imaginé son appartement familial comme un espace unique et modulable, où les frontières entre les territoires s’effacent et s’entrelacent. Un choix audacieux, à son image, qui laisse l’émulation quotidienne circuler librement.
Si la raison d’être de MilK Magazine est de donner à penser la parentalité contemporaine, alors Pauline Borgia ne pouvait être meilleure invitée dans nos pages Inside L’architecte nous a ouvert les portes de son intérieur parisien en toute décontraction à la veille d’un grand événement. Le lendemain de notre visite, elle donnait naissance à son second enfant.
Depuis quelques mois, Pauline, avec son compagnon, Nicolas, et leur fils, André, 2 ans et demi, a établi son nid Rive gauche, dans le quartier de son enfance. Perché au 7 e étage d’un immeuble de standing du milieu des années 1960, l’appartement offre une vue panoramique sur le ciel et les toits de la ville, une exception heureuse à Paris. En pénétrant dans leur repaire, la sensation de planer nous étreint immédiatement. Une impression suscitée par les 12 mètres de fenêtres en enfilade qui ouvrent l’appartement sur l’extérieur. Si le ciel n’est pas exactement azur le jour de notre visite, il se confond pourtant harmonieusement avec
la couleur bleu ciel qui habille l’espace du sol au plafond. « À chaque visite sur le chantier, on avait l’impression de pénétrer dans un vaisseau naviguant sur les nuages , se souvient l’architecte. L’idée d’utiliser cette couleur nous est venue de là. » Les murs, la moquette, le tissu des banquettes et même le plafond déclinent cette teinte aquarelle, unifiant l’espace et estompant la frontière dedans-dehors.
Pour Pauline, cet ancien cabinet d’ophtalmologie est le terrain de jeu tout trouvé pour matérialiser ses idées et ses envies. Parmi ses critères de choix, la structure en béton des immeubles de cette époque figure en haut de la liste. « Ces structures se caractérisent par l’absence de murs porteurs, ce qui est beaucoup plus intéressant pour travailler l’espace et le moduler à son goût » Ici, le projet est de créer un lieu ouvert, entièrement décloisonné pour coller au plus près à leur mode de vie. « Chez nous, les portes n’ont jamais été fermées, on aime sentir qu’on n’est pas loin les uns des autres. Alors on s’est dit “pourquoi ne pas retirer toutes les portes ?” » L’appartement de 69 m 2 est conçu comme une seule et même pièce. On y trouve la cuisine, la salle à manger, le salon, le bureau et la chambre parentale. Hormis celle de la salle de bains, la seule porte conservée est celle de la chambre d’André. Rarement fermé excepté la nuit, ce panneau large et coulissant permet, une fois ouvert, de prolonger la perspective et de souligner l’effet de profondeur. À l’opposé de la chambre d’enfant, un épais rideau donne la possibilité d’isoler le coin nuit des parents. « Une fois tirés, les 14 mètres de tissu conservent leurs plis et leur volume, ce qui ajoute au côté enveloppant de ce cocon. On se sent alors comme dans la cabine d’un bateau », précise Pauline, qui affectionne particulièrement ce recoin chaleureux. Une bibliothèque intégrée en guise de tête de lit et les parois en chêne teinté renforcent l’effet feutré.
Dans cette pièce unique reprenant les codes esthétiques des seventies, les matières et les volumes partitionnent les espaces. Les dossiers des banquettes centrales forment deux
Loin de l’effervescence de Copenhague, le Kystlandet invite à ralentir. Entre fjords majestueux, forêts denses et villages de pêcheurs typiques, cette région méconnue du Danemark offre des escapades où la nature et le quotidien se vivent autrement — mais toujours en famille.
Lorsqu’on évoque un séjour au Danemark, on pense souvent à sa capitale Copenhague, avec ses ruelles pittoresques bordées de canaux, ses maisons colorées et les innombrables vélos qui la sillonnent. Ce petit pays scandinave, niché entre la mer du Nord et la mer Baltique, a pourtant beaucoup à offrir. À peine plus grand que la région Bourgogne-Franche-Comté, il est composé d’une péninsule, le Jutland, et de plus de 400 îles dont seules 70 sont habitées. Son littoral, long de plus de 7 000 kilomètres, offre des panoramas spectaculaires, entre falaises et dunes. Au cœur du Jutland, le Kystlandet (« la terre côtière ») invite à découvrir une autre facette du Danemark. Cette région paisible, caractérisée par ses fjords sauvages, ses forêts luxuriantes et ses villages de pêcheurs pittoresques, offre un cadre idéal pour ralentir et se reconnecter à la nature. Pour rejoindre le Kystlandet, direction Billund, desservie en avion en moins de 2 heures depuis
Au cœur du Jutland, le Kystlandet (« la terre côtière ») invite à découvrir une autre facette du Danemark.
Paris. Sur place, louer une voiture est la meilleure option pour explorer la région à son rythme. En quittant l’aéroport, il suffit d’un peu moins d’une heure de route à travers les plaines du Jutland, ponctuées de petites fermes et de paysages dégagés, avant que l’air marin ne signale l’approche des côtes. Pour vivre son escapade à l’heure locale, rien de tel que de poser ses valises dans une maison danoise. Le Kystlandet est riche en logements charmants, souvent situés au bord de fjords ou à proximité de plages sauvages. Ces maisons, majoritairement construites en bois ou en
Sur l’île d’Eubée, en Grèce, le Club Med de Gregolimano vient de se refaire une beauté grâce à l’intervention de l’architecte Jean-Philippe Nuel.
L’occasion de se plonger le temps d’un week-end dans son ambiance inimitable.
About Arianne aboutarianne.com
Acne Studios acnestudios.com
Aeyde aeyde.com
A.P.C.
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Aquazurra aquazzura.com
Aroma-Zone aroma-zone.com
Augusta augustathebrand.com
Autre Aura autreaura.com Babaà babaa.es
Baserange baserange.com
Bebe Organic bebe-organic.com
Bellerose bellerose.com
Bene Bene benebene.com
Bibs bibsworld.com
Bobo Choses bobochoses.com
Bonpoint fr.bonpoint.com
Bonton bonton.fr
Boss kidsaround.com
Camper camper.com
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C’Era una Volta ceraunavoltabambini.com
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