AGENDA DES SPORTS
INTERVIEW
PORTFOLIO
PORTRAIT
REPORTAGE I MAGAZINE OFFERT
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110, rte du Moulin - Gillon - EPAGNY METZ-TESSY Tél. 04 50 22 63 50
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11, rue de la Californie - VILLE-LA-GRAND Tél. 04 50 84 59 59
250, rue S. Charléty - LA RAVOIRE Tél. 04 79 71 01 10
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ÉDITO
#12 JUSQU’ICI TOUT VA BIEN ! IMAGINEZ LE SPORT DE DEMAIN Par Carole Cailloux La période que nous traversons nous interroge sur nos vies et nous amène à nous questionner aussi sur la place du sport dans notre société. Les grandes épreuves sportives se réinventent pour rester attrayantes même sans public ni ambiance… Compétitions en stand-by, salles condamnées, sportifs déprimés… Voilà le tableau. Mais ! Si on déplaçait le curseur et qu’on s’apercevait que cette crise était finalement la meilleure chose qui devait arriver à l’outdoor ? Si l’épisode 2 de CovidLand annonçait une saison pleine de rebondissements, de créativité, de grands espaces et d’efforts en pleine nature ? Il suffirait peut-être simplement de voir les choses différemment, d’inventer de nouvelles sorties, de définir ses propres règles pour aborder différemment nos pratiques et ambitions sportives. Dans notre région, on ne va pas se plaindre, les possibilités sont infinies : escalade, vélo, freeride, trail, marche nordique… À nous d’inventer un outdoor créatif ! Si l’on a plus de dossard, qu’il n’y a plus de lignes de départ ni d’arrivée et que les chronos ont déserté, la performance deviendra peut-être toute relative (pendant un temps) ! Laissons place à l’instant, au bien-être, au partage en petit groupe, des valeurs que le sport de compétition a souvent tendance à oublier. Débarrassé de l’idée de performance, le résultat et les podiums ne feraient plus partie du « game » de cette nouvelle approche. L’absence de public et de mise en scène sociale serait compensée par le bonheur du jeu… ? Levons la tête pour nous dépenser dans des lieux qui font à la fois plaisir aux yeux et aux corps. Cet hiver, le plaisir du ski, du grand air et des grands espaces resteront intacts. Pour le reste, quelques gestes barrières devront être respectés.
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TEAM Directrice de la publication : Carole Cailloux Directeur artistique : Victor Mouchot Directeur commercial : Nicolas Appertet Commerciale : Valérie Lantheaume Journalistes : Baptiste Chassagne, Olivia Bergamaschi Graphiste : Veronique Porral Illustrateurs: Joël Costes, Mathieu Forichon
Couverture : Frode Sandbech Société éditrice : Moka & Cie Raison sociale : SARL, K : 11 765 € Siège social : 12bis Impasse de la Futaie, 74960 Cran Gevrier Contact : contact@moka-cie.com Tél : 09 54 60 71 40 Parution : 15 Septembre 2020
Imprimerie : Imprimerie Chirat 744 route de Ste Collombe 42540 Saint Just la Pendue Dépôt légal : ISSN 2648-0883 Web : mksport-mag.com
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SOMMAIRE
SOMMAIRE AUTOMNE 2020
#12
REPORTAGE
FOCUS
Living High Training High, Tignes, capitale de la préparation sportive p.11
Xavier Thévenard, le grand huit corse p.38
AGENDA
Fast Hiking, la tendance des sommets p.47
Sports de fond p.16 Sports mécaniques p.54 Sports individuels p.62 Sports de glisse p.64
INTERVIEW
Quentin Fillon-Maillet, le bon filon p.18 Lucie Bertaud, une lionne en cage p.56 Nouria Newman, les rapides comme terrain de jeu p.110
CARNET DE VOYAGE
La folie des circuits off, ou comment le monde des sports outdoor a répondu à la Covid 19 p.28
Forever young, Forever wild, Forever free (ski), 3 générations sur les bancs de l’éternelle école p.68
PRODUIT Stay warm stay green, une isolation 100% recyclée pour les doudounes millet p.81
PORTFOLIO Frode Sandbech, l’amour du snowboard et de la photographie outdoor p.83 Dom Daher, l’outdoor avec des bonnes lunettes p.94
CINÉMA
Out of Frame, lumière sur l’homme de l’ombre p.102
MK COACH
Comment débuter ? le skating p.118
MK LIKE
CGH, confort et évasion 4 étoiles dans les alpes p.26 Les Saisies, station familiale entre Mont-Blanc & Beaufortain p.67 Core training studio, préparez votre saison de ski p.78 100% sports, la boutique outlet des sports outdoor p.109
DIVERS
Abonnements p.53 MK#Gram p.121 Jeux concours p.122
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TIGNES
REPORTAGE
LIVING HIGH, TRAINING HIGH TIGNES, CAPITALE DE LA PRÉPARATION SPORTIVE
Texte Olivia Bergamaschi
Live High, Train High. Vivre et s’entraîner en altitude. Un concept presque routinier pour les athlètes de haut niveau qui investissent chaque année, durant l’été, les infrastructures et paysages de la station de Tignes, en quête d’un entraînement en altitude vivifiant. Quelle que soit la discipline, les bienfaits et raisons d’une telle préparation sont nombreux et incitent les sportifs à remettre le couvert de façon régulière. Dans les coulisses de la Mecque de la préparation sportive dans les Alpes.
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REPORTAGE
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TIGNES
Coupe du monde de football 1998, une Victoire, une nation en ébullition. Qui ne se souvient pas de ce moment incroyable gravé dans l’histoire sportive française ? Eh bien, c’est à Tignes que nos champions nationaux étaient venus s’entraîner. Un séjour qui leur avait manifestement profité ! La station a accueilli et accueille encore un grand nombre d’athlètes à la recherche de performances, pour une course, un championnat ou tout simplement pour développer leur endurance et leurs capacités dans leur sport de prédilection. Un engouement dans lequel Tignes a investi au fil des années pour bénéficier aujourd’hui, d’un équipement de pointe adapté aux sportifs, sans parler de son environnement exceptionnel, qualifié justement de « stade naturel » à 2 100 mètres d’altitude.
L’ENGOUEMENT POUR LE « LIVE HIGH, TRAIN HIGH » (LHTH) NE DATE PAS D’HIER TIGNES, STADE NATUREL
UN ELDORADO POUR LE HAUT NIVEAU
Les exigences des athlètes de haut niveau ont poussé la station à développer des infrastructures dignes des plus grands champions au sein d’un centre sportif et de congrès, Tignespace. Ce complexe regroupe de nombreux pôles pour l’entraînement indoor :
Les bleus ont probablement ouvert la voie à de nombreux sportifs de haut niveau, qui plébiscitent aujourd’hui la station de Tignes pour cette compétence singulière de « fabrique de champions ». Se sont ainsi succédé des équipes de foot, de rugby, de cyclisme, de handball et d’athlétisme, mais aussi du basket ou du roller… la liste est longue ! Dernièrement, cet été, ce sont l’Olympique Lyonnais féminin, le Rugby Club Toulonnais, le Montpellier Hérault Rugby, l’ASM Clermont Auvergne Rugby ou encore l’équipe cycliste néerlandaise Jumbo-Visma qui ont foulé les terrains, sentiers, routes de la station savoyarde.
• Un plateau de sports collectifs avec 1600 m² dédiés à la pratique des sports collectifs & individuels, dont 1 terrain de handball, 1 terrain de basketball, 1 terrain de volleyball, 3 terrains de badminton, etc. • 2 salles multisports, complémentaires pour toujours plus de sport. • 11 salles de réunion, modulables et toutes équipées, pour débriefer ou visionner les entraînements. • Un centre aquatique, fitness et bien être : le Lagon Et outdoor : • 2 stades (adapté pour le foot & le rugby). Un terrain en herbe naturel de haute qualité et un terrain synthétique. • Une zone de récupération naturelle, alimentée par l’eau du glacier. • Une piste d’athlétisme 5 couloirs (80 m) pour le sprint et le saut de haies. A cela s’ajoute une salle de musculation avec cardio-training, appareils guidés de musculation, poids libres, cage à squat, développé-couché, petit matériel (médecine ball, coussins d’instabilité…). La totale pour un athlète sain et en pleine forme.
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Tignes, c’est un peu la Mecque de l’entraînement pour les sportifs, un eldorado pour les étoiles du sport d’aujourd’hui et de demain. En voici une liste non exhaustive à faire pâlir les plus grands tapis rouges de la planète : Jean Galfione, L’Olympique Lyonnais, Alain Bernard, Brahim Asloum, Shaun White, Kilian Jornet, Laura Flessel, Stéphane Tourreau, l’équipe de France de handball, l’équipe de France d’aviron, les fédérations françaises d’athlétisme et de judo, le XV de France… En bref, que du lourd ! Un pareterre de stars qui donne le ton et amène à penser que l’endroit possède peutêtre quelque chose de magique, non ? L’élite de demain se retrouve également au sommet. Le lieu est idéal pour la jeune génération et les académies sportives l’ont bien compris. Stages et formations se succèdent en été, que ce soit en Rugby avec les académies PSA Philippe
TIGNES
Saint André, en Handball avec les préparations de Melvin Richardson, ou bien encore les stages des meilleurs jeunes du championnat de France de triathlon, la relève est clairement assurée ! Mais, hormis les infrastructures et l’environnement naturel, quels sont exactement les bénéfices de l’altitude sur ces entraînements et sur les performances des athlètes ?
BIEN PLUS QU’UN PHÉNOMÈNE DE MODE L’engouement pour le « Live High, Train High » (LHTH) ne date pas d’hier et pour cause, les sportifs ont compris depuis bien longtemps les bénéfices d’ordre physiologique générés par une pratique exercée à haute altitude. L’intérêt est né notamment en 1968, lors des Jeux Olympiques de Mexico. La compétition, perchée à 2 250 mètres, avait alors influencé de nombreuses performances sportives, provoquant des échecs à répétitions chez les athlètes qui n’étaient pas habitués aux conséquences induites par l’altitude. D’autres, en revanche, coutumiers du fait, ont raflé toutes les médailles. Un décalage qui s’explique notamment par une adaptation à des conditions particulières du corps dans l’effort. On peut citer en exemple les coureurs kenyans qui vivent et s’entraînent toute l’année sur les hauts plateaux de la Vallée du grand rift, à 2 000 mètres d’altitude, et qui, depuis près de 40 ans, montent sur tous les podiums. Un succès dû à leur habitude de s’entrainer en hauteur. L’entraînement en altitude, également dit « en hypoxie », induit
REPORTAGE
une baisse de l’oxygène, avec pour conséquence une baisse de l’oxygénation des poumons, puis du sang. L’organisme développe alors plusieurs processus afin de s’adapter aux nouvelles conditions qu’il doit supporter. Il augmente sa masse totale de globules rouges, et donc sa capacité à transporter l’oxygène dans le sang, d’où une production accrue d’énergie et de meilleures performances pour le sportif qui sait s’adapter. On parle ici de sécrétion d’ l’érythropoïétine ou EPO. Cette hormone stimulera la fabrication par la moelle osseuse d’une plus grande quantité de globules rouges, afin de compenser le manque d’oxygène apporté aux tissus. Cet oxygène est alors fourni en plus grande quantité aux muscles lorsque l’organisme redescend à l’altitude habituelle. Cependant si l’hormone EPO est bien présente dans le corps, les proportions sont bien en-deçà de celles des coureurs dopés.
TIGNES, C’EST UN PEU LA MECQUE DE L’ENTRAÎNEMENT POUR LES SPORTIFS, UN ELDORADO POUR LES ÉTOILES DU SPORT D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN 13
REPORTAGE
TIGNES
CET ACCUEIL DES SPORTIFS DE HAUT-NIVEAU EST AU CŒUR DE LA STRATÉGIE DU TERRITOIRE
FRÉDERIC PORTE Directeur général de la station de Tignes. « Cet accueil des sportifs de haut-niveau est au cœur de la stratégie du territoire » « Tignes, stade naturel », pouvez-vous nous expliquer cette notion ? C’est un concept qui définit Tignes et son environnement sportif par 2 grands aspects. Tout d’abord, la beauté des lieux et de la nature avec son lac, son glacier et son altitude. Puis, son ADN sportif, renforcé par le label obtenu « Terre de jeux 2024 », et bientôt « Terre d’entraînement » qui mettent en avant des valeurs comme le partage, le bienêtre, la bienveillance, la performance ou la contemplation. Que représente pour vous le label « Terre de jeux 2024» ? La valeur pour nous est avant tout symbolique. Elle montre notre engagement en faveur de la pratique sportive et nous associe aux prochains JO de Paris. Le label fait résonance avec notre signature de marque « Stade Naturel » que nous défendons fièrement. Que vous apporte le focus sur l’entraînement des sportifs à Tignes ? L’accueil sportif, qui se déroule principalement en été mais pas que, nous permet d’atteindre 3 objectifs : il participe au remplissage de la station, il nous permet de travailler notre ADN dans le sport avec un public qui s’identifie aux athlètes et enfin il nous permet de communiquer sur des valeurs positives.
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Quelle va être l’évolution de l’offre destinée à l’entraînement des athlètes ? L’investissement est désormais permanent en ce qui concerne les infrastructures dédiées aux sportifs. C’est une évolution constante qui se joue à Tignes. Nos derniers projets en sont la preuve : le tout nouveau stade Michel Fougère en altitude, la base nautique de la station, Accroland (nouvelle version du Waterjump), etc. La modernisation des installations est une de nos préoccupations permanentes. Comment développez-vous les infrastructures dédiées aux sportifs ? Pour chacune, on s’adresse bien évidemment à des spécialistes. Qu’ils soient sportifs professionnels, athlètes ou même constructeurs, nous tenons à travailler un maximum en amont pour que le matériel, les terrains soient à la hauteur de ceux qui viennent les fouler. Nous avons également commencé à travailler sur un développement de programmes sportifs avec des coachs mais quelques uns de leurs secrets sont encore bien gardés ! TIGNES www.tignes.net
SPORTS DE FOND
AGENDA
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RUN MATE
COURSE À PIED - RELAIS SAMEDI 26 SEPTEMBRE ET DIMANCHE 27 SEPTEMBRE PULLY Le but ? Faire le tour du Lac Léman sur un magnifique itinéraire de plus de 200km en équipe, et partager des moments inoubliables autour d’un plaisir commun : la course à pied. Le parcours suit les bords du lac Léman. La course est accessible à tous : coureurs expérimentés ou novices, chaque mate choisit une ou plusieurs distances à parcourir entre 3 et 13 km afin d’accomplir ensemble plus de 200km. Grâce aux nombreux points relais, chaque équipe construit sa course comme elle le souhaite selon les capacités de chacun. Infos : runmate.org Prix : à partir de 105 CHF par personne
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GRAVITY RACE
SWIMRUN SAMEDI 10 OCTOBRE ANNECY Pour sa 5ème édition, la Gravity race du Lac d’Annecy va continuer de vous surprendre ! Toujours aussi exigeants, les parcours de 2020 proposeront de belles portions de natation dans le lac et des montés difficiles sur les sommets alentours… du pur plaisir pour cette course devenue une référence au fil des ans. Parcours : • Sprint : 8.58 Km répartis en 5.8 km de course à pied et 2.78 Km de nage en 4 Transitions • Court : 25.31 km repartie en 20.71 km de course à pied et 4.6 km de nage en 7 Transitions • Long : 47.55 km répartis en 34.6 Km de course à pied et 12.95 Km de nage en 11 transitions. Infos : gravity-race.fr Prix : de 30 à 210 € par équipe
BLUFFY’CIMES
TRAIL VENDREDI 09 OCTOBRE ET SAMEDI 10 OCTOBRE BLUFFY La commune de Bluffy et ses habitants, vous accueillent pour un évènement culturel, sportif et solidaire unique, entre lac et montagnes. 2 jours de fêtes pour petits et grands, dans lesquels il vous sera offert de vivre des aventures inédites, locales, artisanales et respectueuses de l’environnement. Parcours : • La Grandy’Cimes : 32km et 2550 D+ • La Belly’Cimes : 11km et 750 D+ • La Verty’Cimes : Défi solidaire 24h de dénivelé en équipe ! • La Baby’Cimes : Trail enfant de 500m / 20D+ ou 1 km / 60 D+ Infos : basketsauxpieds.fr Prix : Votre dossard pour 1 euro
GRAND TRAIL DU LAC TRAIL DIMANCHE 18 OCTOBRE BOURGET-DU-LAC Imaginez un départ à la frontale le long du plus grand lac naturel de France, des points de vues imprenables sur le lac et ses environs (Belvédère de la Chambotte, Belvédère d’ontex), un festival de sentiers monotraces et de sentiers de crêtes, un coucher du soleil avec vue sur le Mont Blanc… Ce cocktail de pur trail running, seul le grand trail du lac peut vous l’offrir ! Parcours : • 34 km & 2 070 m de D+ en solo • 75 km & 3 530 m de D+ en solo ou en relais Infos grandtraildulac.com Prix : de 35 à 85 €
AGENDA
SPORTS DE FOND
LE BÉLIER BLANC
LA PREMIÈRE MONTÉE DES ARCS
TRAIL SAMEDI 09 JANVIER LA CLUSAZ
SKI DE RANDONNÉE SAMEDI 05 DÉCEMBRE LES ARCS
Le Bélier Blanc conserve tous les éléments qui font la réussite de sa version estivale : convivialité, accessibilité, cadre somptueuxe et festif. Exit les formats à rallonge, ici les maîtres mots sont facilité et initiation. Des formats courts pour ravir le plus grand nombre ! Infos : lebelier-laclusaz.fr Prix : 20 €
Pas de chrono, pas de pression, le plaisir de se retrouver entre copains pour échanger un moment convivial lors d’une balade en ski de randonnée. Dans une nature encore totalement tranquille et sans remontées mécaniques, vous pourrez chausser vos peaux de phoques et faire votre première trace sur les pistes damées d’Arc 2000 pour l’occasion. Infos : lesarcs.com Prix : NC
COUPE DU MONDE DE BIATHLON
BIATHLON DU LUNDI 14 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 20 DÉCEMBRE LE GRAND-BORNAND
YÉTI RACE
COURSE D’OBSTACLE SAMEDI 28 NOVEMBRE TIGNES La Yéti Race est un trail à obstacles : tir à la carabine, sciage de bûche, parcours du combattant et bien d’autres défis imaginés par le Yéti t’attendent tout au long du parcours pour une découverte de la montagne sous un nouverau jour. En duo ou en équipe de 4, affronte les autres participants sur un parcours recouvert de neige. Pour venir à bout de cette course fun et unique en son genre, tu devras faire preuve de force, d’endurance, d’agilité, de précision et d’entraide ! Au programme un parcours avec du dénivelé et des obstacles comme tu les aimes ! Infos :.yetirace.fr Prix : de 25 à 50 €
Terre d’élection française de la Coupe du Monde de biathlon, dont elle a déjà organisé trois manches réussies en 2013, 2017 et 2019 marquées par un succès médiatique et populaire avec une fréquentation record en 2019 avec plus de 61 539 fans massés dans l’enceinte du stade international Sylvie Becaert quatre jours durant. Le Grand-Bornand accueillera à nouveau le grand rendez-vous mondial du biathlon du 14 au 20 décembre 2020, ainsi qu’en 2021… s’imposant de fait comme LA manche française du circuit. Infos : biathlon-annecy-legrandbornand.com Prix : NC
LA SAINTÉLYON
COURSE À PIED SAMEDI 05 DÉCEMBRE ET DIMANCHE 06 DÉCEMBRE LYON La doyenne des courses d’ultra, est devenu un véritable phénomène et la plus grande course de l’hexagone en terme de participants. Trail et course sur route à la fois, (65% de sentier et 35% de bitume), la Saintélyon est le rendezvous de la saison de Trail running. Elle envoute ceux qui y participent avec 8 formats de 13 à 154km. Infos : saintelyon.com Prix : de 27 à 170 €
GLAGLA RACE
PADDLE DU VENDREDI 22 JANVIER AU DIMANCHE 24 JANVIER TALLOIRES 3 formats de course : 5km, 13km et «Technical race». Lors de l’édition 2019, 550 paddlers d’une vingtaine de pays ont bravé les 6° ambiants du matin, pour avoir le privilège de glisser sur une eau transparente et sous un soleil magnifique. Cette course unique en plein hiver réussit le tour de force de rassembler les meilleurs professionels mondiaux et les pratiquants loisir de tous niveaux. Infos : glaglarace.coom Prix : gratuit pour les spectateurs
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INTERVIEW
QUENTIN FILLON-MAILLET
LE
BON FILON RENCONTRE AVEC LE NOUVEAU LEADER DU BIATHLON FRANÇAIS
© Petr Slavik.
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QUENTIN FILLON-MAILLET
INTERVIEW
Interview Baptiste Chassagne
À 28 ans, l’âge de la plénitude, Quentin Fillon-Maillet semble avoir trouvé le bon filon. Arrivé à maturité tardivement, suivant le cours d’une progression douce mais constante, le coureur jurassien paraît avoir déniché, enfouie parmi des ressources mentales qu’il ne se soupçonnait pas, une mine à exploiter, une piste à creuser, un bon filon, pour enfin décrocher l’or.
À
À l’aube de cette nouvelle saison 2021 et au sortir de 2 titres de vicechampion du monde en 2020, Quentin veut prouver qu’il a débusqué le bon filon. Ce filon qui démarre avec la persévérance comme fil conducteur et suit le travail comme fil rouge. Ce filon qui va lui permettre de sortir de l’ombre
de la légende Martin Fourcade, néoretraité des pas de tir, pour rayonner en pleine lumière et s’imposer comme le nouveau leader du biathlon français. Ceci afin de creuser son propre sillon dans l’Histoire de ce sport et se coudre un palmarès unique d’un fil, d’un filon, d’or de préférence.
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QUENTIN FILLON-MAILLET
© Nico Manzoni / Nordic Focus
INTERVIEW
JOB D’ETE FONCIER,ET ICEBERG Quentin, où es-tu actuellement ? Comment l’un des meilleurs biathlètes du circuit mondial occupe son été ? À l’heure actuelle, nous sommes en stage avec l’ensemble de l’équipe de France, à Bessans, en Savoie, où l’on mène la préparation de la saison à venir de façon habituelle, semblable aux années précédentes, malgré l’incertitude liée au contexte. Nous avons repris début mai en vue du redémarrage de la Coupe du Monde fin novembre. Nous en sommes donc exactement à mi-chemin de notre préparation, période la plus chargée en termes d’entrainement. Les corps sont mis à rude épreuve ! Le biathlon étant un sport hivernal, il est difficile de se douter que cette préparation estivale qui dure presque 6 mois est aussi longue et intense… Tout le monde nous demande ce que l’on fait en été ! Certains pensent même qu’à l’image de certains saisonniers en station, nous basculons sur un deuxième métier après la fin des compétitions en avril (sourire)… En réalité, l’été, c’est une période plus que charnière pour nous, celle qui conditionne la réussite de la saison. C’est là que l’on réalise le gros volume d’entrainement qui nous permettra d’enchaîner les échéances de Coupe du Monde ensuite. C’est le moment où l’on peut travailler afin d’aller chercher ces petits pourcentages de progression, de plus en plus rares, au fur et à mesure que l’on se rapproche du maximum de son potentiel. L’hiver, on est sur un enchainement de cycles « compétition-récupération » qui n’autorise plus que de fines adaptations. Dès la première manche, en novembre, il est trop tard : les dés sont lancés et il s’agit alors simplement d’ajuster certains détails !
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J’AI L’IMPRESSION QUE LE BIATHLON M’A APPRIS À DEVENIR UNE MEILLEURE VERSION DE MOI-MÊME. permettra d’assumer la séance d’entrainement du matin, généralement intense. Elle commence vers 8h30 et se déroule la plupart du temps en ski-roues, avec incorporation d’ateliers de tir. Ce matin par exemple, on a effectué un travail de vitesse en ski-roues, de technique sur le pas de tir puis de foncier sur les pentes du col de l’Iseran. Après le déjeuner, il y a un temps calme en deux étapes : une sieste et un passage chez les kinés. Puis, nous partons vers 16h pour la deuxième séance de la journée. Aujourd’hui, un enchainement de musculation et de course à pied. Le retour se fait vers 18h. On a alors un petit moment pour nous, plus détendu, avant le dîner, vers 20h. Après ça, rares sont les nuits où l’on a du mal à trouver le sommeil. ! De par cette vie d’ascète, as-tu parfois des doutes quant à ton projet, des remises en question, l’impression que le jeu n’en vaut pas la chandelle, que les sacrifices sont trop importants ? (Du tac o tac) Pas une seule seconde ! Je considère comme un privilège de pouvoir faire de sa passion un métier. Je me sens extrêmement chanceux. Certes, il y a quelques contraintes. Être loin de chez soi, loin de ses proches, de ma copine, de ma famille, de mes parents, 220 jours par an, c’est parfois pesant. Tout comme l’hygiène de vie qui nous oblige à nous frustrer en refusant des invitations que l’on aurait envie d’honorer avec un immense plaisir. Mais ces contraintes ne sont pas des sacrifices ! En plus, franchement, hormis le personnel soignant dernièrement et les athlètes de haut-niveau, vous en connaissez beaucoup des personnes qui sont applaudis par des milliers pour faire leur métier ?! Moi non ! Alors tous les matins je me lève avec le sourire…
Peux-tu nous décrire la journée-type d’un stakhanoviste de ta trempe durant l’été ?
Le lancement de la web-série « En ligne de mire » répond-elle à la volonté de montrer ce travail de l’ombre ?
Le schéma est aussi simple qu’efficace ! On se lève assez tôt, vers 7h, afin de prendre le petit-déjeuner qui nous
Exactement ! Mon souhait, c’est de montrer toute la face immergée de l’iceberg, tout ce travail de l’ombre effectué durant
Toute la Haute-Savoie à portée de main sur hautesavoiexperience.fr Département de la Haute-Savoie / Direction de la Communication Institutionnelle. Photo © Jasckal - stock.adobe.com
et sur l’appli Haute-SavoiExperience Patrimoine
Evénements Vélo
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Je programme mes sorties culture grâce à l’agenda
Je me géolocalise et je visualise les sites, expos ou animations à proximité
Je partage mes avis, mes photos et mes bons plans #hautesavoiExperience
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RENDEZ-VOUS SUR :
INTERVIEW
© Authamayou Augusin
© Thibaut / Nordic Focus
QUENTIN FILLON-MAILLET
l’été et qui nous permet de prétendre à la lumière pendant l’hiver. Dans cette web-série, je mets en avant mon entrainement, mais pas que… Je partage mon expérience du haut-niveau, tout ce que je mets en place au quotidien pour réaliser mes rêves.
ARBALETE, LE COUSIN BORIS ET BESOGNE
Avant de mener cette vie d’ascète, tu es passé par de nombreuses étapes. Notre question porte sur la première de ces étapes, peut-être la plus importante : comment as-tu découvert ce sport ?
L’ÉTÉ, C’EST UNE PÉRIODE PLUS QUE CHARNIÈRE POUR NOUS, CELLE QUI CONDITIONNE LA RÉUSSITE DE LA SAISON.
Ma découverte du biathlon, c’est le croisement de deux passions : la première, pour le ski de fond, débuté au sein d’une famille très sportive dans le Haut-Jura ; la seconde, pour l’artisanat, la fabrication d’objets de mes propres mains, notamment les arbalètes et les arcs. Enfants, nous vivions juste à côté de l’atelier familial de menuiserie. On y trouvait tout plein de ressources pour se confectionner des cabanes, des arcs, des arbalètes, des flèches… Boris, un cousin qui pratiquait le biathlon m’a un jour fait essayer sa carabine. J’ai retrouvé les sensations du tir à l’arc et instantanément adoré ce sport. J’ai d’ailleurs conservé ce petit côté manuel. En parallèle de ma carrière, j’ai mené des études en conception industrielle qui me permettent de réaliser moi-même mes crosses de carabine…
Oui, mon premier titre de champion de France, chez les cadets, à 14 ans. À cet âge, on est encore dans l’insouciance, très loin d’imaginer ce que peut impliquer une carrière de biathlète international, de combien le chemin est long et sinueux, mais c’est à ce moment-là que je me prends à rêver… Jusqu’à mes 19 ans, mes performances sont correctes « sans plus ». Puis, je passe un cap l’année suivante avec une super saison en IBU Cup, l’antichambre des grands. Enfin, les choses deviennent véritablement sérieuses après mon premier podium en Coupe du Monde, une 2ème place lors de la mass-start de Ruhpolding, en 2014, à 22 ans. À partir de là, mon rêve de devenir le meilleur biathlète du monde se transforme en objectif !
© Authamayou Augusin
Y-a-t-il un évènement précis qui te fait envisager le biathlon comme un objectif de vie, un déclic qui te fait prendre conscience que tu peux embrasser l’espoir d’une carrière à haut-niveau ?
J’AI UN CONTENTIEUX À RÉGLER AVEC LES JEUX OLYMPIQUES !
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QUENTIN FILLON-MAILLET
© Modica / Nordic Focus
INTERVIEW
Il t’aura fallu près de 5 ans pour grimper de la deuxième à la plus haute marche du podium et remporter, en 2019, ta première manche de Coupe du Monde. Comment expliquer cette progression un peu plus douce que certains ? Je n’aime pas trop comparer ma carrière à celle des autres, mais il est sûr que certains athlètes ont franchi les paliers plus rapidement que moi. On a chacun nos qualités. Pour ma part, je ne pense pas avoir le plus gros talent du peloton, les choses n’ont jamais été « innées ». Je ne suis pas cet enfant qui touche un ballon et instantanément sait faire 20 jongles. Moi, il va me falloir 4 ou 5 jours d’entrainement, par contre je vais persévérer jusqu’à savoir en faire 30 ! Aujourd’hui, je considère cette maturation tardive comme une force, comme un processus dont je récolte petit à petit les fruits.
CONFIANCE EN SOI LEADERSHIP ET PARAVENT
Depuis deux ans, tu sembles avoir franchi un véritable palier, terminant à deux reprises sur la 3ème marche du classement général de la Coupe du Monde. Quelles sont les clés à l’origine de cette progression ? Plus qu’un déclic, cela s’inscrit dans la continuité de ce que je mets en place depuis des années. Petit à petit, j’ai comblé le trou me séparant d’athlètes que je considérais alors comme inatteignables. J’ai travaillé physiquement, sur un meilleur gainage, pour déployer plus de force et de tonicité dans ma technique de glisse. C’est aussi un changement d’état d’esprit. J’ai pris conscience que j’étais capable de rivaliser avec les tous meilleurs. Aujourd’hui, lorsque Johannes Boe (double vainqueur de la Coupe du Monde en titre) me double, j’essaye de le contreattaquer alors qu’avant, mon unique objectif était de rester dans ses skis le plus longtemps possible. Quelle est la principale différence entre le Quentin de 2014, à l’heure de ses débuts en Coupe du Monde, et celui de 2021, qui prétend au trône ?
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La confiance en soi ! Le biathlon est un sport où le mental revêt une importance prédominante. Le stress peut te faire totalement déjouer sur le pas de tir. Or, avant, parfois, la peur prenait le pas sur la motivation, les émotions prenaient le dessus sur la technique. Les pensées négatives me faisaient rater les cibles ! Maintenant, j’assume plus facilement mes objectifs. J’ai des ambitions et je les affirme. Je suis toujours aussi déterminé mais beaucoup plus relâché. Et ce, pas seulement sur la piste : dans la vie de tous les jours également, j’ai l’impression que le biathlon m’a appris à devenir une meilleure version de moi-même. Tes rêves d’hier coïncident avec tes objectifs d’aujourd’hui. Tu affirmes d’ailleurs avoir moins de mal à assumer tes ambitions. Concrètement, quelles sont-elles ? Mon rêve, c’est de devenir le meilleur biathlète du monde, or le titre qui le consacre selon moi, c’est le gros Globe de Cristal, le trophée qui récompense le vainqueur de la Coupe du Monde, le coureur le plus complet et le plus constant à très haut-niveau pendant toute la saison ! Être présent sur les courses d’un jour aux Championnats du monde, c’est également un énorme objectif. Enfin, dans un coin de ma tête, j’ai un contentieux à régler avec les Jeux Olympiques qui se tiendront à Pékin en 2022, car je conserve un très mauvais souvenir des précédents, du fait de résultats en dessous de mes espérances et des problèmes de santé de ma compagne. Cet été sera votre premier sans Martin Fourcade, une icône mais surtout un ami qui a pris sa retraite sportive l’hiver dernier. Son absence laisse-t-elle un vide dans cette équipe de France que l’on sait extrêmement soudée ? C’est difficile de mesurer combien Martin a apporté à notre discipline… Ce fût une chance que de le côtoyer au quotidien durant autant d’années. C’était un modèle. À l’entrainement d’abord, car c’est génial de se confronter sur chaque séance à une telle référence, mais aussi sur les à-côtés, sa façon de gérer les sollicitations, de concilier plusieurs aspects d’une
QUENTIN FILLON-MAILLET
INTERVIEW
LA HAUTE-SAVOIE, FORMIDABLE TERRAIN DE JEU NORDIQUE La Haute-Savoie est le berceau des sports d’hiver, un terrain de jeu privilégié offrant un cadre idéal à la pratique de nombreux sports, de l’initiation au plus haut niveau. © Authamayou Augusin
Le Département se mobilise pour promouvoir et pérenniser cette image sportive qui caractérise la HauteSavoie et participe à son attractivité. Chaque année, il accompagne près de 80 événements sportifs dont près d’une vingtaine de compétitions internationales. Parmi les plus emblématiques, la Coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand dont l’ambiance est à vivre au moins une fois dans sa vie !
vie… Imaginez, on a passé environ 220 jours par an ensemble, pendant 7 années ! Donc forcément, son départ a constitué un petit déchirement. Mais aujourd’hui, il n’y a pas de vide dans l’équipe ! D’autres athlètes sont arrivés et se sont parfaitement intégrés. C’est le rythme naturel d’un collectif : quand certains partent d’autres arrivent pour les remplacer. Martin Fourcade, par son aura, pouvait-il parfois apparaître comme un paravent médiatique ? Sa retraite sportive vous donne-t-elle plus de responsabilités, comme un statut de leader d’équipe laissé vacant et qui vous revient légitimement ? Effectivement, c’était magique de l’avoir avec nous ! Il nous tirait tous vers le haut, néanmoins parfois, cela pouvait générer une légère frustration : on avait beau réaliser de belles performances, soit Martin avait gagné, soit il s’était raté et on parlait plus de sa contre-performance que de notre réussite. Attention, encore une fois, je n’ai aucune amertume par rapport à cela ! Je fais avant tout du biathlon pour moi et non pour les autres ! Mais c’est sûr que ce paravent médiatique pouvait nous protéger en même temps que nous cacher… Cette saison il faudra faire sans. Cela ne me fait pas peur, être plus exposé ne m’angoisse pas. Je me détache de cette pression, car je sais que si je n’arrive pas à mes objectifs cette année, j’aurais la persévérance pour y retourner l’année suivante ! Ces responsabilités vont dans le sens de l’athlète et de l’homme meilleur que je souhaite devenir.
CES NOUVELLES RESPONSABILITÉS VONT DANS LE SENS DE L’ATHLÈTE ET DE L’HOMME MEILLEUR QUE JE SOUHAITE DEVENIR.
Le Département de la Haute Savoie, fait la promotion, soutient et facilite la pratique du ski nordique. S’il y a bien une discipline sportive à la croisée de nombreuses politiques départementales, c’est bien le ski nordique. La saison d’hiver bat son plein au rythme de la prochaine Coupe du Monde de biathlon. Et si l’hiver, le Grand Bornand bénéficie d’un stade international, les Contamines profitent l’été d’un stade de ski-roues flambant neuf et devraient accueillir prochainement un centre national d’entraînement de biathlon. La Haute-Savoie propose à ses habitants des pistes et itinéraires nordiques d’exception, en termes d’entretien, de longueur, pour l’encadrement et l’initiation, le perfectionnement et l’accompagnement. Il développe le ski nordique ainsi que toutes les activités nordiques (raquette à neige, biathlon, chiens de traineaux, ski de randonnée nordique, marche nordique…) et assure la promotion et la valorisation de ces pratiques sur tous les massifs hautsavoyards, avec 24 domaines exceptionnels ! Ces 24 domaines nordiques enregistrent 410 000 journées skieurs et un CA record de 2 M€. Acteur majeur de la prochaine Coupe du Monde de Biathlon, le Département de la Haute Savoie vous donne rendez-vous au Grand-Bornand du 17 au 20 décembre prochain. DOSSIER Le sport dans l’ADN de la Haute-Savoie et du Département un dossier complet à lire sur : actu.hautesavoie.fr JO 2024 Le Département a été labellisé « Terre de Jeux 2024 » dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris. C’est la promesse d’actions et d’événements pour promouvoir le sport, l’esprit olympique et les Jeux auprès des Hauts-Savoyards.
QUENTIN FILLON MAILLET www.quentinfillonmaillet.com
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MK LIKE
HEBERGEMENT
CONFORT ET ÉVASION 4 ÉTOILES DANS LES ALPES
Texte Olivia Bergamaschi
Envie d’un séjour de qualité dans les Alpes françaises ? Ne cherchez plus ! Le bonheur se trouve forcément dans une des 35 résidences hôtelières CGH Résidences & Spas. Émerveillement, détente et services sur-mesure, tout a été pensé pour vivre une expérience hors du commun sur le territoire alpin.
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Confort et bien-être définissent les hébergements disséminés aux quatre coins des Alpes françaises. Les matériaux nobles comme la pierre et le bois, gage de qualité, donnent aux résidences un esprit chaleureux et cocooning où il fait bon se reposer. Chose que vous adorerez faire, lové au cœur d’un
© Studio Bergoend
© Foudimages
© Foudimages
Quelle expérience de séjourner à La Ferme du Val Claret à Tignes, aux Cimes Blanches à La Rosière, au Centaure à Flaine ou encore au Village de Lessy au Grand Bornand ! Quelques unes des 24 destinations proposées par CGH Résidences & Spas, parmi tout un panel d’adresses toutes plus extraordinaires les unes que les autres. C’est avec plus de 16 ans d’expérience que cet hôtelier de renom imagine des séjours de rêve pour les familles, des vacances entre amis ou une escapade en duo. De nombreux services sont proposés et pensés de manière à faciliter les démarches des clients comme par exemple, la livraison de courses dans l’appartement à l’arrivée, pré check-in, un service traiteur, le pain et les viennoiseries livrés chaque matin, mais aussi la réservation à l’avance des cours, des forfaits, du matériel et des vêtements de ski… Que d’avantages pour profiter un maximum sans devoir réfléchir à tout !
MK LIKE
© Studio Bergoend
© Studio Bergoend
HEBERGEMENT
DE LA NOUVEAUTÉ CET HIVER ! UN PANEL D’ADRESSES TOUTES PLUS EXTRAORDINAIRES LES UNES QUE LES AUTRES
Cet hiver, le 19 décembre 2020, deux nouvelles résidences CGH font leur apparition dans le paysage alpin : 1. CGH RÉSIDENCE & SPA L’ALPAGA, la Toussuire Cette résidence, située à 1750 mètres d’altitude, vous accueille dans des appartements tout équipés, ainsi qu’un espace ludique, un spa Ô des Cimes avec 4 cabines de soin. Un séjour à l’Alpaga vous plongera dans une bulle hors du temps pour un séjour cocooning, tout en douceur. Vous n’aurez qu’à poser vos valises et profiter de belles journées de ski à la Toussuire, une des 6 stations connectées du domaine skiable Les Sybelles en Savoie. Puis, vous relaxer à l’espace détente Ô des Cimes, à la piscine chauffée, avec bassin enfants, découvrir la grotte à sel et vous dépensez à la salle de cardio-training !
© SPhilipe Gal
2. RÉSIDENCE CGH PANORAMA VARS 2000, Vars
canapé face à l’une des grandes cheminées à la réception de la résidence. Puis, faites une pause bien méritée dans l’espace bien-être avec piscine intérieure chauffée, bains bouillonnants, bassin enfants (dans certaines résidences), saunas, hammams et salle de fitness. La totale pour une remise en forme personnalisée ! Et pour compléter celle-ci, offrez-vous un soin dans un des spas Ô des Cimes. Soins visage et corps, modelages, massages relaxants…vous n’aurez que l’embarras du choix. Les soins sont accessibles à tous : enfants (dès 6 ans avec Toofruit), adultes, seul ou en duo. Il existe également des soins pour les futures mamans et même les bébés. Tout le monde a droit à son petit moment de bonheur, n’est-ce pas ?
Prenez de la hauteur et séjournez à 2000 mètres d’altitude ! Au dessus des nuages, face à un panorama exceptionnel, des appartements, des chalets individuels ou des chalets à partager sont à disposition pour votre séjour. Panorama Vars 2000 sera, à terme ( d’ici 3 ans), un véritable resort avec 250 appartements, un spa Ô des Cimes et un espace aquatique de plus de 3000m². La résidence Panorama Vars 2000 se situe sur le domaine skiable de la Forêt Blanche et propose de grands espaces chaleureux dans un environnement naturel encore sauvage. CGH RÉSIDENCES & SPAS Informations & réservations 04 50 33 10 96 www.cgh-residences.com
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CARNET DE VOYAGE
CIRCUITS OFF
LA FOLIE DES
OU COMMENT LE MONDE DES SPORTS
Texte Olivia Bergamaschi
Le monde de l’événementiel sportif, durement touché par la crise sanitaire actuelle, panse ses blessures comme il peut. Avec l’annulation de la plupart des manifestations depuis le mois de Mars, de nombreux sportifs professionnels ou simplement pratiquants, adeptes des compétitions, ont choisi de
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CIRCUITS OFF
CARNET DE VOYAGE
CIRCUITS OFF
prendre leur revanche sur cette triste situation. Certains d’entre eux se sont lancé le défi de parcourir le territoire, et au delà, de se lancés à l’assaut d’itinéraires mythiques ou de voies inédites, sans dossard, sans chrono mais avec une furieuse envie de se surpasser, pour l’amour de leur sport.
© Justin Galant
OUTDOOR A RÉPONDU À LA COVID-19
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CARNET DE VOYAGE
© Peignée Verticale / Clement Hudry / RBlomme
CIRCUITS OFF
ANNECY PEAKS DISTANCE : 140 km
DÉNIVELÉ POSITIF : 10 175 m
POINT CULMINANT : 2 750m
TEMPS : 26H
Voici le deuxième projet des 4 Majeurs, initié par l’agence Peignée Verticale. Avec Annecy Peaks, c’était au tour de Xavier Thevenard d’être mis à contribution afin de parcourir les sommets les plus connus par la population annécienne, l’agence étant basée à Veyrier, commune du Grand Annecy.
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Les 19 et 20 août, l’ultra-traileur s’est donc lancé dans l’aventure, toujours avec Timothée Nalet. L’objectif : boucler les 140 km de distance et les 10 175 m de dénivelé en 2 jours ! Un challenge de taille pour le duo, fièrement relevé dans la bonne humeur et la convivialité. Xavier et Timothée ont foulé 5 des montagnes les plus appréciées des hautsavoyards : la Tournette, le Mont Charvin, la Pointe Percée, le Parmelan et le Mont Veyrier.
jours, et du sport comme je l’aime : de la performance, de l’engagement, du plaisir, de belles images, du partage et du dépassement de soi. A l’heure des compétitions masquées, c’est davantage dans ce type d’événement que je m’épanouis et que la liberté est la plus totale. Ce sport qu’est le Trail-Running a vraiment vocation à être vécu avec ou sans dossard ».
Un parcours exigeant, vécu avec intensité par Timothée qui raconte « Ce fut un vrai mix d’émotions pendant 2
Une vidéo récapitulative est à voir sur le compte facebook de Peignée Verticale.
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XAVIER THÉVENARD
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CARNET DE VOYAGE
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CIRCUITS OFF
LA GRANDE TRAVERSÉE DISTANCE : 1180 km
DÉNIVELÉ POSITIF : 41 600 m
POINT CULMINANT : 3 117m
TEMPS : 106H
Finalement, le challenge n’est jamais trop risqué, trop complexe ou trop osé pour ces athlètes qui concourent régulièrement dans les plus grandes compétitions internationales. Avec ce constat, pourquoi pas donc, tant qu’à faire, traverser la France du Nord au Sud? Cette « Grande Traversée », ils l’ont faite. « Ils », ce sont 8 traileurs de la Team Salomon, dont certains vainqueurs des plus grandes courses du milieu. Huit traileurs rassemblés pour une aventure sportive et humaine depuis l’Est de la France et les vallons d’Alsace à la mer Méditerranée. Du 5 au 11 juillet, Thibault Baronian, Michel Lanne, Sébastien Spehler, Fraçois D’haene, Nathan Jovet, Julien Michelon, Théo Détienne et la touche féminine, Camille Bruyas ont donné vie au projet fou de rallier Châtenois en Alsace à Nice sous la forme d’une course en relais, non balisée sur plus de 1 000 km et affrontant, au passage, 41 600 m de dénivelé positif. Bien sûr, pour le principe, pas de chrono mais tout de même un planning à respecter pour enchaîner le relais entre les participants. Au départ, ils sont tous là, puis ils se succèderont au cours de ces 1000 km pour finalement arriver également tous ensemble au soleil et clôturer l’expérience par un plongeon dans la méditerranée ! Tout au long du trajet, les athlètes ont fait voyager leurs
followers avec eux. Leur faisant découvrir les trésors de nos régions françaises, de nos montagnes à travers leurs yeux sur les réseaux sociaux. Pour, peut-être, leur donner envie un jour de parcourir cette voie et de s’embarquer, eux aussi, pour la Grande Traversée. Pour François D’haene, « ce projet est l’occasion de faire voyager les gens avec nous sur les réseaux avec un brin d’aventure et de suspense, proposer une belle trace longue et logique plutôt que d’établir un chrono à tout prix ou un temps de référence - montrer un esprit d’équipe et partager nos expériences de l’ultra ». (source L’Équipe ) Sébastien Spehler confiera : « On a vu des paysages différents tous les jours, c’était époustouflant. On est passé par des petits bleds de 30-40 habitants. De beaux moments de partage. Le challenge est relevé, ça s’est très bien passé. On est fatigués bien sûr, mais ça valait le coup. » (source DNA)
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CIRCUITS OFF
© Justin Galant
CARNET DE VOYAGE
ANNCHAM DISTANCE : 111 km
DÉNIVELÉ POSITIF : 9 474 m
POINT CULMINANT : 2 459m
TEMPS : 17H
Deux villes emblématiques de Haute-Savoie, deux endroits nichés au cœur des Alpes, deux points que 5 athlètes ont décidé de relier en moins de 20h cet été… D’Annecy à Chamonix, par un trajet inédit. Vincent Viet, Ultra traileur de haut niveau, avait déjà imaginé ce parcours il y a 2 ans, puis par manque de temps n’avait jamais vraiment eu le temps de s’y consacrer. Les créneaux pour le réaliser étant assez courts, compte tenu des conditions aux sommets ( à cause de la neige notamment), en dehors des compétitions. Mais le confinement est passé par là et avec lui, l’annulation des courses et la furieuse envie de conquérir des terrains inconnus, ou presque ! Après avoir réuni son équipe, Vincent lance ce défi le 12 Juin au départ du Petit Port d’Albigny à Annecy. Quatre camarades l’accompagnent : Paul Mathou, Romain Berger, Pierre Gaphihan et Adrien Tarenne. Cette aventure est partie, un peu comme toutes les autres, d’un besoin de retrouver la nature qui leur avait tant manqué d’abord. Puis, de partager entre amis une passion, chose que les traileurs font d’habitude en compétition. Enfin, de faire connaître à tous un itinéraire sublime, traversant les plus beaux massifs du coin. Et ils ont réussi ! Enfin, pas tout à fait comme ils avaient prévu mais peu importe, les 5 compères ont bien relever le défi après 23h30 ( au lieu de l’objectif de 20h) d’efforts, 110 kilomètres et 7 500m D +. En route, l’équipe a dû modifier légèrement l’itinéraire qu’elle avait planifié. C’est au pied des Fiz que la décision fut prise de contourner le trajet
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initial pour un plus sûr. Car la météo ne fut malheureusement pas de la partie ce jour-là, bouleversant les plans de la team. C’est donc avec un itinéraire légèrement différent que les 5 athlètes sont enfin arrivés à Chamonix, épuisés mais heureux d’avoir bouclé ce tour ensemble. Cette mésaventure nous rappelle que la nature est comme ça, imprévisible, indomptable, insoumise. C’est d’ailleurs ce que rappelle Vincent à quiconque voudrait s’attaquer aux circuits en OFF parcourus cet été : « Il faut s’inspirer de ces traces mais il faut aussi prendre ses responsabilités. Faire en fonction de ses capacités et étudier le parcours attentivement pour anticiper toute difficulté. Ça reste la montagne et ça reste dangereux. » À ceux qui souhaiteraient suivre la trace de Vincent et ses potes, le traileur leur conseille de le faire plutôt en 3 jours voire 3 jours et demi avec des arrêts en refuge ou en Airbnb lorsque la saison est finie. D’ailleurs, aussi accompagnateur en moyenne montagne, Vincent Viet proposera à un petit groupe de tenter l’expérience le week-end du 31 Octobre. Prêt à relever le défi ? ( Informations et renseignements sur le site internet de Vincent Viet).
CARNET DE VOYAGE
© Peignée Verticale / Clement Hudry
CIRCUITS OFF
LES 14 SOMMETS DES BAUGES DISTANCE : 95 km
DÉNIVELÉ POSITIF : 9 500 m
POINT CULMINANT : 2 217m
TEMPS : 23H45
Ça s’est passé le samedi 4 juillet. Une ascension intense, remarquée et remarquable de 14 sommets de plus de 2 000 m d’altitude dans le massif des Bauges, qui visiblement, gagne à être connu. Il aura fallu un peu moins d’une journée de 24h à Audrey Tanguy, athlète de haut-niveau et Timothée Nalet, gérant de Peignée Verticale et à l’origine du projet, pour parcourir les 95 km et les 9500 m de dénivelé qu’ils s’étaient fixés pour cette aventure. Ce défi, imaginé par Timothée et son équipe, durant le confinement, fait partie d’un projet bien plus large prévoyant 4 expéditions sportives, en collaboration avec des athlètes, prévues pendant l’été. Le massif des Bauges était le premier et fut une belle réussite pour l’équipe. Sous le nom des 4 Majeurs, ce projet n’avait au départ qu’un seul but : s’amuser. Mais il a été aussi une manière pour Timothée et sa team de conitnuer à travailler et à créer dans une période
de « stand by » professionnelle. Ce format spécifique de défi a été l’occasion de maintenir une motivation lorsque tout était à l’arrêt et mobilisé salariés et athlètes pour chaque parcours. Timothée et Audrey ont ainsi parcouru ces 14 points culminants ensemble, dans une ambiance conviviale, sur un tracé malgré tout assez compliqué. Une expérience inoubliable immortalisée en vidéo par l’équipe, qui pourrait pourquoi pas donner envie à certains de s’aventurer dans les Bauges, terrain de jeu exceptionnel et méconnu ! Une vidéo récapitulative est à voir sur le compte facebook de Peignée Verticale.
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CIRCUITS OFF
© UTMB / Pascal Tournaire
CARNET DE VOYAGE
UTMB FOR THE PLANET Une des compétitions les plus emblématiques des sommets n’a pas non plus résisté à la COVID-19. Ainsi, l’UTMB et ses quelques 10 000 coureurs n’ont pas eu le bonheur de faire le spectacle cette année avec l’annulation de l’événement. Un coup de massue pour les organisateurs mais également pour tous les traileurs, de renom ou non, qui avaient l’habitude du rendez-vous. Qu’à cela ne tienne, pour conserver l’esprit de la compétition sans déplacer les foules, l’organisation a décidé de lancer un concept 2.0 accessible à tous, l’UTMB for the planet. Le principe ? Proposer, à ceux qui le souhaitent, de parcourir les différents itinéraires sur les sentiers du Pays du Mont-Blanc, en libre accès tout au long de l’été. Puis, une fois la course terminée, d’enregistrer le tracé pour être comptabilisé parmi les autres performances des participants déjà en lice. Quatre courses virtuelles ont été conservées, reprenant les distances phares de l’événement : UTMB® Virtual 50, UTMB® Virtual 100, UTMB® Virtual 170 et UTMB® Virtual 240. De leur date d’ouverture à celle de leur fermeture, c’est à dire du 20 juillet au 30 août, elles ont fait l’objet d’un classement en temps réel sur la plateforme digitale. Les épreuves ont été proposées soit en une seule fois, soit
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en plusieurs étapes pour donner la possibilité à tous de participer et se mesurer aux autres coureurs virtuels ! Pour pimenter un peu le tout, des challenges originaux et exclusifs ont été imaginés avec en complément des courses virtuelles avec les différents partenaires de l’organisation. Courses de nuit, par équipe ou encore challenges basés sur le dénivelé ont rythmé l’été de tous les amateurs de la compétition, forcés de s’adapter face à la pandémie mondiale. Et la belle initiative de ce projet, c’est que chaque participation payée à l’organisation se fera sous forme de don d’un montant au choix, ceci afin de soutenir les projets du Fonds Mondial pour la Nature (WWF). L’UTMB® MontBlanc et le WWF France collaborent ensemble depuis 2019 notamment en développant des solutions alternatives en matière d’alimentation, de transport, de réduction et de la sensibilisation des publics applicables au monde du Trail dans son ensemble. Un juste retour des choses pour la nature qui donne tout à ceux qui la parcourent.
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FOCUS
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XAVIER THÉVENARD
XAVIER THÉVENARD
FOCUS
LE
GRAND-HUIT CORSE
LA MONTAGNE CORSE SUR DES MONTAGNES RUSSES. Texte Baptiste Chassagne Photo Ben Beker
En juillet dernier, Xavier Thévenard, triple vainqueur de l’UTMB, a tenté le record du GR20. Ce sentier mythique qui traverse la Corse du Nord au Sud. Ce chemin qui transperce l’île de Beauté par sa dorsale alpine. Ce périple long de 180 km et 11 000 m de dénivelé positif, à flanc de maquis, qui de la rudesse embrasse tous les synonymes et de la balade accepte tous les antonymes. S’il a échoué à abaisser la marque de François D’Haene (31h06), le coureur jurassien a vécu 32h32 d’une intensité rare. Une aventure partagée en apesanteur. Un carrousel de tranches de vie. Une succession de hauts et de bas. La montagne corse, sur des montagnes russes. Un grand-huit émotionnel qu’il nous raconte en huit moments-clés.
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FOCUS
XAVIER THÉVENARD
MUMENTU #1 16 MARS. 8H10. LE SMS. « Nous étions sur la fin de l’hiver. Le printemps commençait à pointer le bout de son nez, et l’envie de courir, comme les premiers bourgeons, à poindre. Je récupérais tout juste de la Grande Traversée du Jura, une épreuve mythique de ski de fond qui sillonne ma terre natale sur plus de 180 km. À 8h10 ce matin-là, après de multiples hésitations, je me décide enfin et envoie un message à Lambert Santelli, le meilleur traileur corse à l’heure actuelle, pour l’informer de mon projet : tenter le record du GR20 ! J’avais la volonté d’une aventure collective, inclusive, main dans la main avec les athlètes locaux. Il était important pour moi de ne pas arriver en conquistador… J’étais soulagé et heureux d’apprendre qu’ils recevaient cette idée avec énormément de bienveillance. À cet instant, ils se proposent même de m’aider dans mon entreprise. Ils seront mes pacers, littéralement ceux qui me donneront le rythme sur le terrain, ces éclaireurs indispensables qui vont courir avec moi et me montreront la voie à suivre. Ceux qui t’enrobent de sécurité et de sérénité. L’augure de ce partage fût un puissant levier de motivation ! C’est ce que j’aime dans le trail : cet état d’esprit, cette entraide naturelle, rappelant la solidarité qui unit les habitants des petits villages de montagne ! Dès lors ce message envoyé, il me restait 4 mois pour me préparer… »
J’AVAIS LA VOLONTÉ D’UNE AVENTURE COLLECTIVE, INCLUSIVE, MAIN DANS LA MAIN AVEC LES ATHLÈTES LOCAUX. IL ÉTAIT IMPORTANT POUR MOI DE NE PAS ARRIVER EN CONQUISTADOR…
MUMENTU #2 LE 22 JUIN. 17H. L’OFFICIALISATION. « Dès ma tentative de record rendue officielle, je mettais le doigt dans l’engrenage et ne pouvais plus reculer. Maintenant que je l’avais annoncé, je pouvais enfin réfléchir (sourire)… Ont suivi 2 ou 3 jours assez pesants. J’ai ressenti une certaine pression. Une vague d’enthousiasme à laquelle je ne m’attendais pas a déferlé. J’ai reçu nombre d’appels de la part des médias. Je n’ai pas le souvenir d’un tel engouement à l’aube d’un UTMB (UltraTrail Mont-Blanc). Toute cette émulation, ce bourdonnement médiatique, se révélait aux antipodes du calme et de la patience que j’allais devoir développer en tant que coureur, sur le terrain. Il fallait que je me recentre sur moi-même, que j’aille cherche au plus profond de moi les raisons qui me poussaient à entreprendre cette aventure… Tout le mois de juin, j’étais sur une sinusoïde, entre appréhension et excitation. Certains jours, je me demandais dans quoi je m’étais embarqué alors même que le confinement avait restreint mon entrainement, que ma préparation n’était pas optimale. D’autres matins, je me sentais en forme, en confiance. Pendant les semaines précédant le départ, j’ai dû composer avec le doute. Des doutes liés à l’extrême technicité du terrain, au fait de ne jamais avoir couru plus de 24h consécutives et de me retrouver au centre d’un projet dont la réussite reposait sur mes épaules… »
PENDANT LES SEMAINES PRÉCÉDANT LE DÉPART, J’AI DÛ COMPOSER AVEC LE DOUTE ET LA PRESSION.
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XAVIER THÉVENARD
FOCUS
MUMENTU #3 LE 06 JUILLET. 04H. LE DÉPART. « Vous vous apprêtez à vous engager sur l’un des plus beaux mais aussi l’un des plus dangereux sentiers du monde Monsieur Thévenard ! Profitez-en mais restez prudent ! » … C’est avec ces mots marquants prononcés d’un ton très solennel que le représentant officiel de la FFME (Fédération Française de Montagne et d’Escalade) a accompagné le départ de ma tentative de record. Je ne savais pas s’il valait mieux en sourire ou en avoir peur. Il était 4h du matin, dans la nuit noire de Calenzana. Le village dormait encore, la température était douce, l’atmosphère à la fois effervescente et silencieuse, presque mystique. J’étais heureux, détendu… Enfin, je pouvais entrevoir la finalité de ces 4 longs mois de préparation. Enfin, j’allais pouvoir laisser les jambes prendre le pas sur la tête, faire ce que j’aime le plus au monde : arrêter de réfléchir et courir ! »
ENFIN, J’ALLAIS POUVOIR LAISSER LES JAMBES PRENDRE LE PAS SUR LA TÊTE, FAIRE CE QUE J’AIME LE PLUS AU MONDE : ARRÊTER DE RÉFLÉCHIR ET COURIR !
MUMENTU #4 LE 06 JUILLET. 09H. LE CIRQUE DE LA SOLITUDE. « Le GR20, c’est un menu très copieux que tu attaques directement par le plat de résistance ! La partie Nord est très exigeante. C’est très pentu, technique et abrasif. Tu crapahutes plus que tu ne cours, tu te sens comme un funambule sur les arêtes… C’est une montagne aussi hostile que magnifique. En plus, je n’aime pas le début des courses car tu es encore trop focalisé sur ton chronomètre, à analyser chaque sensation pour déterminer si tu es ou non dans un « bon jour » … Heureusement, après 4 ou 5h, tu déconnectes tu perds la notion du temps et tu rentres dans l’effort, dans ta bulle. J’adore cette bascule car c’est à partir de cet instant que tu pénètres dans le moment-présent, le vrai. Plus rien ne compte si ce n’est le prochain pas que tu vas poser devant l’autre. Atteindre ce cap mental a coïncidé avec notre arrivée dans le Cirque de la Solitude, une étape cruciale réputée pour sa dangerosité, désormais fermée au public mais toujours au programme du tracé originel. Je me souviens entrer dans ce cirque aux parois abruptes, minérales, et observer en contrebas Lambert et Noël, deux de mes pacers corses réduits à de petits points sautant de pierre en pierre avec une fluidité confondante. J’ai alors flirté avec l’euphorie. C’est à cet endroit que j’ai pris la vraie mesure du GR20, de l’ampleur de la tâche… Pour rien au monde je n’aurais souhaité être ailleurs à cet instant précis ! »
LE GR20, C’EST UN MENU TRÈS COPIEUX QUE TU ATTAQUES DIRECTEMENT PAR LE PLAT DE RÉSISTANCE !
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XAVIER THÉVENARD
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MUMENTU #5 LE 06 JUILLET. 18H. LA DESCENTE VERS VIZZAVONA. « J’avais découpé le GR en 5 portions, délimitée chacune par un ravitaillement et un changement de pacers. La première entre Calenzana et le col de Vergio, longue de 45 km et 4500 de dénivelé positif, s’était déroulée de façon idoine. Je me sentais en confiance puisque j’avais pris près de 40 minutes d’avance sur le record sans avoir l’impression d’être en surrégime. À aucun moment je n’avais regardé ma montre et avais creusé l’écart de façon naturelle, à l’écoute de mes sensations. Néanmoins, avec mon expérience, j’ai désormais conscience qu’en ultra-trail, tu as forcément des temps faibles et que tout l’enjeu réside dans la capacité à les faire durer le moins longtemps possible. Et ce qui devait arriver arriva… Sur la deuxième portion, j’ai pris un « coup de chaud », comme si ma tête devenait une cocotte-minute qui saturait sans pouvoir évacuer l’air accumulé. Pourtant, j’ai retrouvé de la vigueur et de la fraicheur à la tombée du jour, dans le début de la descente vers Vizzavona, village symbolique marquant la moitié du trajet. Sur le dernier bout de route menant au ravitaillement, je fus surpris du nombre de voitures garées en file indienne… En entrant dans la petite clairière où mon équipe m’attendait, il y avait énormément de monde. J’ai été très agréablement surpris, j’étais ému ! Je suis reparti gonflé à bloc, gorgé de bonnes ondes, bien hydraté et alimenté. J’avais toujours 30 minutes d’avance sur François D’Haene. Forcément, j’étais plutôt optimiste quant à la suite… »
JE ME SENTAIS EN CONFIANCE J’AVAIS PRIS PRÈS DE 40 MINUTES D’AVANCE SUR LE RECORD SANS AVOIR L’IMPRESSION D’ÊTRE EN SURRÉGIME.
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XAVIER THÉVENARD
MUMENTU #7 LE 07 JUILLET. 09H. LE COL DE BAVELLA.
MUMENTU #6 LE 07 JUILLET. 04H. LE REFUGE D’USCIOLU. « Le passage au refuge d’Usciolu à 4h du matin, après 135 km, m’apparait comme un moment clé à plusieurs égards… Déjà, car j’y franchis la barre des 24h d’effort consécutif. Ensuite, puisque pour la première fois, je comprends que François ait maintenu un rythme très soutenu sur la partie Sud du GR et que mon avance s’égrène… J’avais l’impression d’avoir réalisé une performance très consistante durant la nuit et pourtant, au refuge, j’apprends que j’ai perdu près de 25 minutes sur la marge que je possédais. À cet instant précis, je suis pile dans les temps du record. Malgré tout, je reste hyper mobilisé : je me dis que ça va se jouer à la seconde près ! »
POUR LA PREMIÈRE FOIS, JE COMPRENDS QUE FRANÇOIS AIT MAINTENU UN RYTHME TRÈS SOUTENU SUR LA PARTIE SUD DU GR ET QUE MON AVANCE S’ÉGRÈNE…
« Le Col de Bavella est un lieu incontournable avec ces deux Aiguilles majestueuses qui le surplombent et tissent dans le ciel un décor de rêve. Un paradis qui s’est pour ma part transformé en enfer. Dans l’ultime montée précédant le col, je sens un regain d’énergie qui me pousse à accélérer. Si bien que je réalise une ascension plutôt tonique. Changement de rythme que j’ai payé dans la descente suivante où j’ai subi un véritable contrecoup. La traversée technique et vallonnée pour atteindre ce dernier point de ravitaillement me parût interminable… J’ai alors compris que le record m’échappait. Mais je ne démotive pas, déterminé à réaliser le meilleur chrono possible. Malgré des douleurs de plus en plus vives aux pieds, je décide d’effectuer un ravitaillement express, sans m’arrêter. Là réside ma plus grande erreur. J’aurais mieux fait de prendre 5 minutes afin de changer de chaussettes plutôt que d’en perdre 30 sur le dernier segment, faute de pouvoir marcher normalement à cause d’ampoules. J’ai vécu un moment difficile sur les 15 derniers kilomètres, un véritable chemin de croix. Je savais exactement ce qui me séparait de la ligne d’arrivée mais je ne me voyais pas avancer. Je commençais à lâcher nerveusement, j’en avais juste marre de tous ces cailloux, mon endurance mentale me délaissait… J’ai trouvé une infime once de motivation dans la volonté de mettre fin à ce calvaire le plus rapidement possible mais surtout dans les encouragements, de plus en plus nourris au fur et à mesure que l’on se rapprochait de Conca ! »
J’AI COMPRIS QUE LE RECORD M’ÉCHAPPAIT.
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XAVIER THÉVENARD
LES 5 CONSEILS DE XAVIER THÉVENARD POUR BATTRE LE RECORD DU GR20
MUMENTU #8 LE 07 JUILLET. 12H32. L’ARRIVÉE. « Après 32h32 de course, j’étais tellement soulagé de franchir cette ligne d’arrivée… J’étais si ému que je n’ai su retenir mes larmes. Des larmes de joie, de douleur, de fatigue… Je ne maitrisais plus rien, je me suis juste laissé-aller. Après quelques minutes, j’ai levé la tête et j’ai pris conscience de toute cette foule nombreuse venue me soutenir. Dans la mesure de ma lucidité, j’ai essayé de dévisager un maximum de personnes, de m’imprégner de chaque sourire. J’ai ressenti énormément de chaleur et de bienveillance. La plupart était des inconnus pour moi mais leur regard en disait long sur la tendresse et le réconfort qu’ils me portaient. C’était beau ! J’en garde des images fabuleuses ! Mon objectif principal, c’était de finir ce GR. Le record aurait constitué la cerise sur le gâteau. Je suis allé aux confins du dépassement de soi et avec le recul, c’est peut-être ce que les gens ont apprécié. Que j’échoue, mais avec bravoure. Que je sois la preuve que l’on ne peut gagner à tous les coups, mais que, par contre, on peut aller au bout de soi-même à chaque fois ! »
LA PREUVE QU’ON NE PEUT GAGNER À TOUS LES COUPS, MAIS QU’ON PEUT ALLER AU BOUT DE SOI-MÊME À CHAQUE FOIS !
1. Être d’un calme olympien. Travailler son endurance nerveuse pour ne pas « péter un câble » dans tous ces cailloux. 2. Se méfier de la chaleur autant que de la pluie. Les mauvaises conditions ne sont pas qu’humides. 3. Surveiller ses pieds comme la prunelle de ses yeux. Et ne pas hésiter à changer de chaussettes dès que l’occasion se présente. 4. Commencer les gels énergétiques le plus tardivement possible. Pour maximiser leur effet sur la fin de course. 5. Travailler comme jamais sa proprioception en amont pour développer fluidité et aisance dans les descentes techniques et cassantes.
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HIKING
LA TENDANCE DES SOMMETS
Texte Olivia Bergamaschi
Apparenté à une course contemplative, il semblerait que le Fast Hiking remporte tous les suffrages et convertisse de plus en plus de passionnés de montagne. Pas encore dans le Trail running et plus tout à fait dans la Randonnée pédestre, cette tendance traduit en fait une pratique que beaucoup de sportifs ont adoptée sans le savoir. Cela méritait que l’on se penche sur le sujet. Focus. © Unsplash / Robert Bye
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La « Rando rapide », comme les plus avertis à la langue anglaise auront pu le comprendre, est une alternative idéale aux randonnées classiques, un peu trop classiques pour les plus sportifs d’entre nous. La pratique se distinguera de ces dernières par le rythme de marche adopté, bien plus soutenu. Certains d’entre vous se diront sûrement qu’ils peuvent enfin mettre un nom à leurs escapades en montagne, longues ou courtes, ardues ou pas. Quoiqu’il en soit, il conviendra d’adapter son matériel en conséquence pour ne pas vite se sentir ankylosé ou étriqué.
LEGERTE ET SIMPLICITE Tout d’abord, privilégier la légèreté du matos. De plus en plus de marques développent des produits adaptés à la pratique. Permettre assez d’aisance pour faciliter les mouvements du corps et faire en sorte que les vêtements soit respirants pour éviter la chaleur dans l’effort et le froid lorsque l’on s’arrête, telles sont les conditions à remplir. En somme, il conviendra de choisir un textile fait pour moduler l’aération selon l’effort et le milieu dans lequel on évoluera (soleil, forêt, altitude élevée, etc.). Dans la pratique, il faut penser au système du « 3 couches » : en première couche, un tee-shirt technique, une polaire légère en deuxième pour conserver la chaleur du corps et en dernier un coupe-vent. Pour les chaussures, il s’agit d’allier robustesse pour adhérer au terrain quel qu’il soit, légèreté pour faciliter les foulées et souplesse afin d’offrir un bon déroulé du pied. Si les pierriers sont une option intéressante pour vous, sachez que l’on peut trouver des baskets avec pare-pierre, bien utiles en descente, pour éviter tout désagrément au niveau de vos précieux orteils ! La hauteur de la tige de la chaussure aura aussi son importance. Une tige basse favorisera la mobilité de la cheville, alors qu’une tige haute permettra un meilleur maintien. Le sac et son poids ont aussi leur influence. On parle de sac « light » dont la contenance doit se situer entre 15 et 20 litres pour être, toujours dans le même principe, le plus léger possible. De même, ceintures de running ou gilets de trail feront également l’affaire lorsque le trajet n’est pas trop long. Légèreté et simplicité ! Complément à la panoplie, les bâtons de randonnée constitueront le dernier accessoire indispensable au Fast Hiking. En montée, pour trouver son rythme, en descente, pour soulager les jambes des à-coups provoqués par le dénivelé. Au-delà du plaisir sportif et de la joie d’être dans la nature, le Fast Hiking est également un excellent moyen d’entretenir son corps (de rêve ?) et de solliciter une endurance et un cardio sans pour autant être trop intense à l’instar du Trail running.
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On ne compte plus les nombreux bienfaits du Fast Hiking. Entre autres, la pratique permet à toute personne désireuse d’entretenir son cardio, d’optimiser cette endurance et cette capacité à faire plus, plus longtemps. Se remettre en forme n’a jamais été aussi simple. En alliant faibles sollicitations articulaires et tendineuses, bien plus douces que lors d’un Trail, la discipline peut être abordée par tous sans exception. Le haut comme le bas, tout le corps est sollicité. Oubliez le Crossfit, la tendance maintenant est à la nature et au Fast Hiking !
OUBLIEZ LE CROSSFIT, LA TENDANCE MAINTENANT EST A LA NATURE ET AU FAST HIKING ! LES SPOTS Peu importe où l’on se trouve, il y a toujours un peu de dénivelé pour se faire plaisir ! ( ou se faire mal… ) En haute ou moyenne montagne, il faut bien évidemment adapter le terrain en fonction de son niveau. On ne débutera pas un 1000 m D+ alors qu’on est novice. Pensez à étudier les topos ou demander autour de vous, quelle est la difficulté du parcours, pour éviter de vivre une mauvaise expérience. Les collines sont un excellent moyen de débuter en douceur, avec des montées légères et des descentes peu dangereuses. Un type de relief qui se retrouve un peu partout en France donc facilement accessible par tous.
LE FUEL Bien entendu, aucune sortie ne devrait jamais se faire sans un minimum d’eau. L’hydratation étant la principale source d’énergie pour performer et disposer du fuel nécessaire. Si vous partez pour la journée, une poche à eau, intégrée à un sac à dos, pourra se révéler être votre meilleure alliée pour son côté pratique et son poids minime. Des encas sous forme de barres énergétiques seront appréciables pour booster votre corps, soumis à rude épreuve dans la phase de montée. Et, s’il est prévu de faire une pause repas plus importante, de nombreux plats lyophilisés permettent d’emporter un vrai déjeuner sans pour autant ajouter trop de poids dans le sac. En somme, penser malin vous évitera sans doute certaines déconvenues dans l’effort ! © Unsplash / Paul Gilmore
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© Unsplash / Krisjtan Kotar
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L’ENTRAÎNEMENT L’un des intérêts principaux de la discipline est d’apprendre à connaître son corps et dépasser ses propres limites. Au fur et à mesure de la pratique, le rythme ira en s’améliorant alors que le plaisir, lui, restera intact. L’objectif de la randonnée rapide réside bien dans l’amélioration continue des capacités physiques et du temps de parcours, mais aussi de profiter des paysages sublimes que l’on traverse à un rythme plus agréable que le trail. © Unsplash / Holly Mandarich
Pour exceller dans la pratique, quelques petits exercices peuvent être intéressants : • Monter des escaliers pour développer à la fois force et endurance. • En salle, marcher ou courir sur un tapis de course incliné. • Fentes et squats. • Courir ou marcher sur le sable.
CONNAITRE SON CORPS ET DEPASSER SES PROPRES LIMITES Au final, pour débuter le Fast Hiking, il n’y a pas vraiment besoin de se compliquer la vie ! Il faut simplement penser à se tenir droit, à bien dérouler les pieds pour favoriser la propulsion et marcher comme si l’on souhaitait se dépêcher. Pour adopter une allure cadencée sur des distances plus ou moins longues, exit le déhanché du marcheur athlétique qui n’est pas vraiment adapté au terrain technique et encore moins au dénivelé. Certains seront sans doute tentés de trottiner, sachez juste que l’allure idéale se situe juste un cran en dessous. Puis, quand la pente deviendra plus forte, on sera vite amené à changer de cadence. Il faut alors garder à l’esprit que même si l’allure diminue, l’attitude doit, en revanche, rester dynamique. En descente, si l’inclinaison est trop prononcée et force à se mettre en arrière, le fait de casser la pente en faisant des petits virages en devers minimisera les impacts au sol et préservera les articulations. Alors, prêts à tenter l’expérience du Fast Hiking ?
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DANS LA PRATIQUE
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RALLYE RÉGIONAL DES BAUGES
RALLYE VENDREDI 10 OCTOBRE ET SAMEDI 11 OCTOBRE BAUGES / DIVERS LIEUX Pour cette 35ème édition, l’équipe a travaillé avec l’aide des communes de Jarsy, Doucy en Bauges et La Compote pour vous offrir des nouvelles spéciales plus longues et très variées. Deux jours de rallyes sur des spéciales à Arith, Aillons et Jarsy. Admirez les pilotes dans une des épingles des 3 spéciales ou en bord de route dans l’une des zones balisée pour le public. Infos : sportautobauges.com Prix : gratuit pour les spectateurs
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MONTÉE HISTORIQUE DE SEYSSEL RALLYE VENDREDI 17 OCTOBRE ET SAMEDI 18 OCTOBRE SEYSSEL Rendez-vous mi-octobre pour 2 jours de Rallye sur cette étape magnifique. Un rallye 100% historique dans un cadre superbe ! Venez admirer les pilotes et leurs véhicules historiques sur l’une des 5 spéciales prévues sur les 2 jours. profitez du spectacle ! Infos : asamontdesprinces.fr Prix : gratuit pour les spectateurs
RALLYE NATIONAL DE LA NOIX DE GRENOBLE
RALLYE VENDREDI 23 OCTOBRE ET SAMEDI 24 OCTOBRE CHATTE Suite à l’annulation du St Marcellin liée à la crise sanitaire l’équipe de l’ASA s’est mobilisée pour proposer une édition inédite ! Le rallye proposera de nouvelles portions de spéciales venues se greffer au parcours habituel afin de proposer plus de kilomètres d’ES que de liaison : 133km de chrono pour seulement 114km de liaison ! Infos : asastmarcellinoise.fr Prix : gratuit pour les spectateurs
E-TROPHÉE ANDROS RALLYE SAMEDI 05 DÉCEMBRE ET DIMANCHE 06 DÉCEMBRE VAL THORENS
Mélanger quelques-uns des meilleurs pilotes du monde, ajouter à des voitures sophistiquées. Saupoudrer de fièvre médiatique. Chronométrer au millième de seconde. Et si possible servir glacé. Après une saison mixte en 2019, les silhouettes 4 roues motrices et directrices 100% électriques ont su convaincre les pilotes et les teams par leur fiabilité et leurs performances extraordinaires. Cette année passage à la version 100% électrique des voitures 4 roues motrices. Infos : tropheeandros.com Prix : à partir de18 €
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INTERVIEW
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LUCIE BERTAUD
INTERVIEW
LUCIE BERTAUD
MMA, L’ASSURANCE DU RISQUE Interview Baptiste Chassagne
Au pays des arts martiaux existe une jungle qui à chaque combat élit son Roi. Ou sa Reine. Au pays des arts martiaux existe une cage qui renferme ses codes, ses champions et bien des polémiques. Et au confluent des arts martiaux détone un sport hybride qui regroupe plusieurs disciplines en une seule : le MMA (Mixed Martial Art). Spectaculaire, sulfureux et violent, celui-ci a attendu janvier dernier pour devenir légal en France alors même qu’il est déjà un « phénomène » partout ailleurs dans le monde. Ancienne championne de boxe et journaliste diplômée de Sciences Po Paris, Lucie Bertaud a fait son entrée dans la cage en 2015 jusqu’à s’imposer aujourd’hui comme l’une des meilleures combattantes françaises de MMA. En attendant de devenir peut-être un jour la Reine de cette nouvelle jungle. Avec force, honneur et panache. Comme une lionne en cage.
© Faton Agolli
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LUCIE BERTAUD
© Rit Nopphart Nama
INTERVIEW
JE CONSIDÈRE LE MMA COMME UN MOYEN D’EXORCISER MES DÉMONS INTÉRIEURS. Tout d’abord, pour ceux qui ne connaissent pas ou mal le MMA, comment la journaliste que tu es en dehors des combats raconterait l’histoire de ce sport ? Le MMA puise sa source dans une histoire millénaire qui remonte à la Grèce Antique. Il y a plus de 7000 ans, le pancrace, une discipline qui autorisait toutes les techniques de combat, se voulait alors l’une des épreuves phares des premiers Jeux Olympiques. Puis, dans la deuxième moitié du XXème siècle, on observe un véritable renouveau au Brésil où la famille Gracie remet au goût du jour un sport appelé le Vale Tudo, littéralement « Tout est permis ». Les combats sont très violents mais c’est cette absence même de codes qui fonde le succès populaire du Challenge Gracie à Rio. Désireux de promouvoir son art, l’un des héritiers de la famille Gracie exporte le concept aux États-Unis où il crée, en 1993, l’UFC (Ultimate Fighting Championship), la première et la plus importante ligue mondiale à ce jour. C’est certainement l’acte fondateur du MMA puisqu’à partir de là, la discipline se codifie avec des règles strictes et les combattants se professionnalisent. C’est aussi le point de départ d’une médiatisation exponentielle grâce au savoir-faire sans pareil des américains pour faire le « show » et générer de l’Entertainment. Peux-tu nous décrire comment tu as découvert ce sport ? Et ce qui t’a poussé à raccrocher tes gants de championne de boxe pour épouser une carrière à haut-niveau en MMA ? J’ai découvert le MMA de façon un peu hasardeuse, dans le cadre d’un projet journalistique. En effet, malgré mon titre de championne d’Europe, j’ai raccroché les gants de boxe en 2012, suite à mon échec dans ma tentative de qualification aux JO de Londres. Ceci pour me consacrer pleinement à ma carrière de journaliste. Je me lance alors dans la production d’un programme, « Face à face », dans lequel
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nous proposons la découverte d’un art martial à travers les yeux d’un champion qui m’initie à sa discipline et auquel je me mesure à la fin pour lui prouver que j’ai été une élève studieuse. Pour le dernier épisode, nous décidons d’un final en apothéose : un reportage de 52 minutes sur le MMA, en immersion aux Championnats du monde amateurs à Las Vegas auxquels je décide de participer… Tu deviens donc combattante de MMA après avoir couvert les Championnats du monde de la discipline en tant que journaliste ? C’est un peu ça (sourire), même si évidemment, mon passé de boxeuse à haut-niveau m’a énormément aidé ! Pendant plus d’un an, je m’entraine très sérieusement pour ne pas me faire ridiculiser mais surtout détruire lors de cette échéance. On joue au foot, mais on ne joue pas au MMA ! Ça n’a rien d’un jeu, les coups partent pour de vrai ! C’est là que je commence à changer d’avis sur ce sport que je considérais comme sauvage, que je m’approprie sa philosophie, appréhende ses rudiments, comprends ses subtilités… Ayant l’impression d’avoir quitté la boxe sur un échec, par la petite porte, je retrouve avec beaucoup de plaisir et d’envie l’adrénaline, le dépassement de soi quotidien, le fait de se sentir en danger… Rapidement, je considère le MMA comme un moyen d’exorciser mes démons intérieurs en me fixant un challenge qui me permettra d’être à nouveau conquérante, de me prouver que je suis une championne et que quoi qu’il arrive, je le resterai ! Comment se passe votre premier combat ? Et quel est le chemin parcouru depuis ce rite initiatique dans la cage, en 2015 ? Ces Championnats du monde étaient censés être un one shot, mais de façon assez surprenante, je me qualifie pour la
INTERVIEW
© Shooting Photo
LUCIE BERTAUD
finale… Finale durant laquelle je me fais « défoncer ». Frustrée de finir à nouveau sur une défaite, je m’engage sur un premier combat professionnel. Combat que je remporte ! Depuis, mon parcours fût semé d’embûches, parsemé de hauts et de bas, mais je ne lâche rien… J’ai mis entre parenthèses ma carrière de journaliste et me consacre corps et âme à mon projet sportif. La légalisation prochaine du MMA en France tombe à pic et j’ai la volonté de jouer un rôle dans le développement de ce sport à l’échelle hexagonale. J’ai récemment signé un contrat pour 4 combats avec le Bellator, une ligue majeure, et me prépare actuellement pour le premier, dont la tenue est espérée au début de l’année 2021. Aujourd’hui, j’ai structuré ma vie autour de ce rêve. Mes journées sont simples et redondantes, formatées par l’objectif : un ou deux entrainements par jour et environ 4h de coaching, l’activité qui me fait vivre !
La médiatisation de ce sport explose. C’est un véritable succès populaire, notamment chez les jeunes. Comment expliques-tu « le phénomène MMA » ? Pour moi, le succès populaire du MMA est multifactoriel. Je l’explique par 3 raisons principales : par nature, par identification et par stratégie… D’abord, par nature, l’être humain aime tout ce qui est sulfureux voire scandaleux, ce
ON JOUE AU FOOT, MAIS ON NE JOUE PAS AU MMA ! ÇA N’A RIEN D’UN JEU, LES COUPS PARTENT POUR DE VRAI.
qui flirte avec le politiquement correct, ce qui lui procure des émotions fortes. Par identification, ensuite : les combattants sont de véritables personnages, très engageants, avec des parcours de vie atypiques, une dimension presque épique qui fait que le public les adule. Par stratégie enfin, car l’emballage médiatique est ultra-travaillé, la stratégie marketing et la communication sont très abouties. Ça c’est le savoir-faire à l’américaine ! Et c’est un cercle vertueux : la réalité économique va faire que, fatalement, par la demande de plus en plus forte du public, le sport va s’imposer en France. C’est la loi du marché ! Le MMA souffre d’une image très sulfureuse. Pourquoi ? À cause de la violence qu’il renvoie ? À cause de cette impression de verser parfois plus dans le business que dans le sport ? À cause de la personnalité controversée de ses stars ? C’est un condensé de tout cela… Ce serait mentir que d’affirmer que moi-même, au début, je n’avais pas d’a priori. On voit des choses qui peuvent faire peur dans la cage. Il y a du sang, c’est clair. Ça peut paraître violent lorsque l’on n’a pas l’œil aguerri qui nous permet de saisir toute la dimension technique de chaque mouvement ! La symbolique de la cage n’arrange rien. Mais en réalité, cela répond à un aspect sécuritaire : c’est la meilleure structure pour accueillir les combats, bien moins dangereuse qu’un ring ou un tatami. (Un temps) Enfin, le trash talking et le côté show-off des athlètes peuvent être très mal perçus en France mais ailleurs, ils adorent ça ! Le MMA n’a été légalisé que très récemment en France, en janvier 2020. Comprends-tu ces réticences quant au fait de rendre légale la pratique de ce sport dans notre pays ? Est-ce un problème culturel propre à la France ? Je pense effectivement qu’en France, quelque chose ne passe pas : le trash talking ! On déteste ces joutes verbales, ces discours prétentieux… On préfère l’humilité, le patriotisme, l’outsider qui reste tapi dans l’ombre avant
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LUCIE BERTAUD
d’accéder à la lumière. Moi non plus, je ne suis pas une adepte de ce duel avant l’heure car il n’y a pour moi qu’une vérité, celle du combat. Mais dans les pays anglo-saxons, ils adorent ça ! Ils glorifient cette confiance en soi. Gonfler les « pecs » et se montrer, c’est leur truc ! Toi qui viens de la boxe, dit le Noble Art, tu concèdes avoir eu des a priori sur ce sport. Comment les as-tu dépassés ? Que mettre en place pour réhabiliter un peu l’image du MMA en France ? J’ai dépassé ces préjugés en m’initiant, en m’intéressant, en prenant des cours… J’ai une lecture totalement différente de la discipline désormais. Le plus gros frein, c’est l’ignorance ! Car on a cette fâcheuse tendance à se tenir éloigné de ce que l’on ne connait pas, à juger facilement ce dont on ne maitrise pas les codes ! Mon conseil en direction d’un public non-connaisseur, c’est donc de rester ouvert d’esprit et de faire preuve de curiosité pour apprendre à découvrir les codes, la technique et la stratégie qui font la beauté du MMA.
Derrière son image très clivante, le MMA partage-til selon toi les mêmes valeurs que les autres sports de combat ? (Du tac o tac) Oui ! Comme dans tous les arts martiaux, il s’agit de courage, de persévérance, d’honneur, d’intégrité et de respect. Après, chaque athlète les interprète à sa façon. Le MMA est un sport ultra-complet au confluent de différentes disciplines. Peux-tu nous dresser le portrait-robot du combattant idéal ? D’un point de vue purement technique, le champion doit être à la fois fort comme un lutteur en même temps qu’explosif et endurant comme un boxeur. Il lui faut avoir des qualités de striking, c’est-à-dire du punch dans le combat debout ; de grappling, inspirées du jujitsu ; et de clinch (lutte gréco romaine). Enfin, mentalement, ses valeurs premières doivent être la persévérance et l’optimisme car si après un marathon tu reviens avec un mal de cuisse, tu ressors parfois d’un fight défiguré, parfois délesté de toute estime de soi…
LE CHAMPION DOIT ÊTRE À LA FOIS FORT COMME UN LUTTEUR ET EXPLOSIF COMME UN BOXEUR.
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On imagine qu’il faut une force de caractère extraordinaire et une grande confiance en soi pour oser s’aventurer dans cette cage… À quoi tu penses les secondes qui précèdent un combat ? Juste avant d’entrer dans la cage, je ne pense plus à grandchose. Je laisse mon instinct me guider. La semaine qui précède, j’ai l’impression qu’une horloge interne me signale que chaque minute, mon heure se rapproche. J’ai les mains moites. Cependant, le jour J, je me transforme. J’active le mode guerrier car une seule d’entre nous sortira vainqueur. Je suis à la fois déterminée, robuste, solide intérieurement, mais également très relâchée et décontractée, afin que les coups partent avec fluidité. J’écoute des musiques joyeuses dans le vestiaire, des sons qui me donnent envie de danser, de me mettre en mouvement… Cette adrénaline liée à la prise de risque, à la mise en danger, est-elle addictive ? Pourrais-tu vivre sans ? Est-ce ce qui te pousse aussi à continuer ? Clairement… Car on ne sent jamais autant vivant que lorsque l’on est en danger, les sens en alerte totale. Ce que j’aime plus que tout, plus que le combat, c’est la démarche : me prouver que je peux survivre, dépasser mes limites, m’adapter constamment. Nous, combattants, on préfère une vie faite d’émotions, de hauts et de bas, plutôt qu’un quotidien linéaire. On recherche ces montagnes russes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la plupart des champions de MMA sont des gens torturés, qui ne savent pas vivre dans la simplicité. Ils ont un compte à régler avec eux-mêmes et combattre devient un moyen de s’y atteler. LUCIE BERTAUD www.lucie-bertaud.com
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SPORTS MÉCANIQUES
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ÉQUITA LYON 2020
ÉQUITATION DU MERCREDI 28 OCTOBRE AU DIM. 01 NOVEMBRE LYON Evénement majeur du calendrier « cheval » en Europe et véritable référence internationale, Equita Lyon est tout à la fois un salon entièrement dédié au cheval, un concours hippique international avec 4 étapes Coupes du monde FEI : le Longines Equita Lyon, CHI, du sport équestre à tous les niveaux, des animations non-stop et un spectacle équestre unique. 140 000 m² d’exposition dédiée au cheval. 750 exposants et éleveurs, les plus grandes références du marché équestre. Infos : equitalyon.com Prix : à partir de 18 euros
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CHI GENÈVE ÉQUITATION DU JEUDI 10 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 13 DÉCEMBRE GENÈVE Créé en 1926, le CHI de Genève est l’un des plus prestigieux concours hippiques du monde. Chaque année, à Palexpo, il réunit les meilleurs cavaliers et meneurs de la planète sur la plus grande piste indoor du monde (5’400m2). Elu dix fois meilleur concours du monde. Chaque année, 700 bénévoles débordant de motivation et d’enthousiasme donnent vie à la manifestation qui réunit 43’000 spectateurs durant quatre jours. Infos : chi-geneve.ch Prix : NC
CHALLENGE INTERNATIONAL
NATATION DU VENDREDI 17 JANVIER AU DIMANCHE 19 JANVIER GENÈVE / CENTRE SPORTIF DES VERNETS Ce grand événement de rencontre pour les clubs Suisses ainsi que les club étrangers est reconnu par la FINA et la LEN et les performances réalisées seront valables pour la qualification aux championnats internationaux officiels. L’ édition 2021 contribuera à aider les futurs champions dans leur préparations vers les Jeux Olympiques de Tokyo 2021. Infos : gn1885.ch Prix : NC
LA COUPE DE NOËL NATATION DIMANCHE 15 DÉCEMBRE GENÈVE / JARDIN ANGLAIS Une modeste participation de moins de 10 candidats entre le pont de l’Île et la passerelle de l’Île. Le spectacle du plongeon héroïque dans l’eau glacée est devenu le plouf décalé de personnalités bouillonnantes d’imagination. La participation est maintenant payante, mais l’entrée est devenue gratuite. Veuillez noter que la faisabilité de la 82ème édition est malheureusement incertaine. Les mots d’ordres sont donc patience & espoir. Infos : gn1885.ch Prix : NC
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SPORTS DE GLISSE
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BANFF FESTIVAL
CINÉMA DU MARDI 13 OCTOBRE AU VENDREDI 16 OCTOBRE DIVERS LIEUX L’un des plus grands festivals de films et de livres de montagne au monde. Il a lieu chaque année et ce depuis 40 ans à Banff, dans les Rocheuses canadiennes. De ce festival est née une tournée, le Banff Film Festival World Tour, qui présente les meilleurs films du festival dans près de 40 pays sur les 7 continents. Chaque année, plus de 1000 évènements rassemblent un public proche de 400 000 personnes. Date : • Annecy 13/10 • Chambéry 14/10 • Grenoble 15/10 • Sallanches 16/10 Infos : banff.fr Prix : 16 €
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WE LOVE POW POW
CINÉMA – SKI SNOWBOARD VENDREDI 30 OCTOBRE CHAMBÉRY Découvrez en avant-première avec Montaz les plus beaux films de ride 2020 lors de cette soirée dédiée à tous les amoureux de poudreuse. Attention, cette année date unique à Chambéry, réservez-vite ! Au programme : Salute (Henrik Harlaut), Skivas (Coline Ballet-Baz), Made in Voyage (Picture-Organic), Out of Minds (Rossignol), Patrouille des Glaciers (Faction) et bien d’autres. Présence de nombreux riders et des cadeaux pour tous ! Infos et billetterie : montaz.com Prix : 10 €
WINTER FILM FESTIVAL
SKI - CINÉMA DU JEUDI 05 NOVEMBRE AU DIM. 08 NOVEMBRE BOURG-ST-MAURICE Le Winter Film Festival c’est quatre jours de festivités organisés à Bourg-St-Maurice / les Arcs, carrefour des grandes stations de ski des Alpes. Cet événement accueille un public hétéroclite composé de passionnés de montagne comme de néophytes qui viennent profiter d’une ambiance conviviale juste avant la saison d’hiver. Au programme : Des films, des animations, des exposants, des DJ, des masterclass… Infos : winterfilmfest.com Prix : NC
CHAMPÉRY FILM FESTIVAL
CINÉMA DU VEN. 06 NOVEMBRE AU DIMANCHE 08 NOVEMBRE CHAMPÉRY Cette année le Champéry Film Festival vous réserve une édition du tonnerre au Palladium de Champéry ! Profitez de la projection des derniers films de montagne, ainsi que des conférences passionnantes. Le Champéry Film Festival c’est quoi ? Un rendez-vous annuel pour tous les amoureux de la montagne ! Pour tous ceux qui ne peuvent pas attendre de sauter sur leurs skis, pour ceux qui ont besoin d’un gros coup d’adrénaline pour traverser la longue période d’attente automnale avant les premières neiges d’hiver. Infos : palladiumdechampery.ch Prix : de 12 à 15 CHF
SPORTS DE GLISSE
AGENDA
AUDI FIS COUPE DU MONDE DE SKI CROSS
SKI CROSS DU MER. 02 DÉCEMBRE AU SAMEDI 05 DÉCEMBRE VAL THORENS Venez supportez l’équipe de France de skicross à l’occasion de la coupe du monde de skicross à Val Thorens ! Infos : valthorens.com Prix : NC
LES FONDUS DU SKI
SKI - SNOWBOARD SAMEDI 12 DÉCEMBRE ET DIMANCHE 13 DÉCEMBRE LES ARCS Pour fêter le début de la saison d’hiver, les Fondus du ski sont de retour pour vous faire passer votre premier week-end sur les pistes. Au programme, ski et gastronomie avec une dégustation de fondue à différents spots sur le domaine skiable. A vos skis et pics à fondue, partez ! Infos : lesarcs.com Prix : gratuit
LA GRANDE PREMIÈRE SKI - SNOWBOARD SAMEDI 21 NOVEMBRE ET DIMANCHE 22 NOVEMBRE VAL THORENS
C’est LE weekend de lancement de la saison d’hiver et le rendez-vous de tous les passionnés de la glisse avec au programme : • du ski, du ski, du ski, la découverte du domaine skiable et des initiations pour s’initier à de nouvelles glisses ou tout simplement se perfectionner. • un village test place Caron avec toutes les nouveautés et tests de matériels. Toutes les glisses sont à l’affiche grâce à la présence de plus d’une cinquantaine de grandes marques de ski, snowboard, accessoires, ski de randonnée, ski freeride… • de nombreuses animations festives tout au long du weekend : une zone ludique (mini snowpark, big air bag…), Live DJ, quizz, de nombreux cadeaux à gagner… Infos : valthorens.com Prix : à partir de 122 € le forfait 2 jours et l’hebergement 2 nuits
PREMIÈRES TRACES SKI - SNOWBOARD SAMEDI 28 NOVEMBRE ET DIMANCHE 29 NOVEMBRE VAL D’ISÈRE Station de ski ouverte en Novembre, Val d’Isère propose ses pistes aux passionnés de glisse ! À l’occasion de l’ouverture et de l’événement « Premières traces », Val d’Isère vous propose de tester gratuitement les nouveautés ski et snowboard. Infos : valdisere.com Prix : à partir de 145 €, hébergement et forfait de ski
WWW.ROCKONSNOW.COM
ROCK ON SNOW
SKI - SNOWBOARD DU VEN. 11 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 13 DÉCEMBRE AVORIAZ Fidèle à ses précédentes éditions, le Rock On Snow est l’occasion rêvée de tester le matériel de nombreuses marques leaders et émergentes de l’industrie. En vrai, vous ne pouvez pas trouver mieux pour tester en avant-première les collections 2020-2021 des marques de ski, snowboard et accessoires. Sur chaque stand, des conseils et recommandations des marques, bref le top pour bien choisir son matos. En 3 jours, vous allez rider, tester, rencontrer des pros, célébrer le début de l’hiver… Le thème de cette année, c’est « Mid 90 » donc attendez-vous aussi à voir au ciné des films qui ont marqué les années 90 ! Infos : rockonsnow.com Prix : à partir de 21 €
LES ARCS LAUNCHPAD
FREESTYLE DU SAMEDI 02 JANVIER AU MARDI 05 JANVIER LES ARCS Rendez-vous pour le Championnat de France de ski freestyle (compétition FIS), organisé par Les Arcs Freeski Academy, qui réunira les meilleurs riders français de la discipline sur le Big Air du snowpark des Arcs. Le Big Air en ski est une discipline dans laquelle les riders enchainent les figures freestyle grâce à un tremplin permettant de faire des sauts de 20 m de longueur et jusqu’à 7m de hauteur ! Il sera une discipline olympique en 2022 à Beijing. Une belle occasion de découvrir aux Arcs les athlètes français qui tenteront de se distinguer aux prochains Jeux Olympiques. Infos : lesarcs.com Prix : gratuit
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Création visuelle : studio Galiléo
Les offres
Cet hiver, je skie
aux Saisies 30’ d’Albertville 55’d’Annecy 1h de Chambéry
1650m
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photo : © Agence Thuria
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Forfaits saison - Promos avant le 15/11/2020
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STATION FAMILIALE, ENTRE MONT-BLANC & BEAUFORTAIN Texte Carole Cailloux
Station-village nichée à 1 650 mètres d’altitude dans un cadre magnifique entre Mont-Blanc, Aravis et Beaufortain, cette station de charme a su conserver, au fil des années, une architecture traditionnelle et harmonieuse, au sein d’une nature préservée. Appelée le grenier à neige de Savoie, la station Les Saisies offre des conditions d’enneigement exceptionnelles et une belle complémentarité entre domaine alpin et domaine nordique : dévalez l’Espace Diamant et ses 192 km de pistes tous niveaux, 120 km de pistes de ski de fond ou encore 65 km de sentiers raquettes ! Et si vous n’aimez pas choisir, faites les trois ! LES NOUVEAUTÉS DE L’HIVER : Une boucle de ski de fond made in Snowfarming Les Saisies ont investi dans le snowfarming, un procédé unique de stockage de la neige et respectueuse de l’environnement. La neige récoltée en fin de saison est recouverte d’un mélange de sciure de bois pour la conserver en l’isolant de l’air ambiant et du soleil. Le résultat est étonnant. Plus de deux tiers de la neige stockée au printemps est utilisable dès l’automne. Grâce à cette technique scandinave, 8 000 m3 de neige permettront de construire une piste d’1,5 km pour le ski de fond, appelée « la glacière » qui ouvrira ses portes dès le 14 novembre pour le plus grand bonheur des skieurs de fond ! Un Balcon sur Le mont Blanc A l’arrivée du télésiège du Chard du Beurre, à 1 900 m d’altitude, rejoignez à pieds ou à ski le « Balcon sur le Mont Blanc », dissimulé derrière une forêt de sapins. Tables, reposedebout, chaises géantes et lecture du paysage agrémentent la contemplation face au Mont-Blanc, à la Pierra Menta et au massif des Aravis. Tables de pique-nique, ou hamac géant pour profiter d’une sieste au grand air. Une construction « nature » en Mélèze de 200 m², parfaitement intégrée à son environnement. Le Monde des Elfes avec Snoot Le monde des elfes des Saisies, se vit skis aux pieds. A l’abri derrière un sapin ou blottis sous la neige, ces petits êtres
© P Exandier
DESTINATION
enchanteurs se cachent partout. Entrez dans la forêt à la recherche de l’elfe Snoot et découvrez une piste féérique. Arche tressée, champignons géants, village des Elfes, habitations fantastiques dans les arbres. Mais où Snoot se cache-t-il ? Vivez un moment magique et immortalisez-le grâce au spot photo en bas de la piste. ET CÔTÉ BIEN ÊTRE : Le Snowga, le yoga dans la neige Vivez une expérience hors du temps, en communion avec la nature, pour un lâcher prise total. Avec Hélène, accompagnatrice en montagne, le « Snowga » débute par une marche en raquettes, pour apaiser l’esprit et prendre conscience de son corps. Puis déchaussez vos raquettes pour réaliser exercices de respiration et postures de yoga. Des Espaces dédiés à la détente ou au sport Détendez-vous au Signal, un centre de 5 000 m2 entièrement dédié au bien-être et aux activités sportives, avec une vue imprenable sur les sommets. L’espace aqualudique : 1 bassin ludique de 200 m² comprenant 1 parcours d’hydromassage (courants, buses et cols de cygne), 2 couloirs de 20 m avec contre-courant, 1 pataugeoire de 35 m². L’espace bien-être : 3 jacuzzis, 1 sauna, 1 hammam, 1 salle de détente et plusieurs cabines de soins. L’espace sports : 1 salle multisports de 800 m² pour la pratique de sports collectifs, 1 mur d’escalade, 2 courts de squash, 1 salle de musculation et 1 salle hypoxique ! Cet hiver, tous en pistes direction Les Saisies !
LES OUVERTURES • Ouverture de la 1ère boucle du domaine de ski de fond dès la 14 novembre 2020, jusqu’au 23 avril 2021. • 2 weekends d’ouverture du domaine de ski alpin les Saisies 5-6 et 12-13 décembre, qui ouvre ensuite du 19 décembre 2020 au 23 avril 2021. • Ouverture du domaine de ski alpin l’Espace Diamant du 19 décembre 2020 au 11 avril 2021.
LES SAISIES www.lessaisies.com
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FOREVER
FOREVER YOUNG. FOREVER YOUNG. FOREVER WILD. FOREVER FREE(SKI). FOREVER FREE(SKI). FOREVER WILD. FOREVER WILD. FOREVER YOUNG. FOREVER FREE(SKI). FOREVER FREE(SKI). FOREVER YOUNG. FOREVER YOUNG.
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FOREVER FREE(SKI). FOREVER FREE(SKI). FOREVER WILD. 3 GÉNÉRATIONS SUR LES BANCS FOREVER DE L’ÉTERNELLEYOUNG. ÉCOLE.
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FOREVER
FOREVER PHOTO DE FREE(SKI). D’une jeunesse éternelle. FOREVER FREE(SKI). CLASSE. À jamais sauvage. Libre SUR LES BANCS DE pour toujours. Ainsi pourrait FOREVER se définir la philosophie L’ÉTERNELLE ÉCOLE, FOREVER FOREVER WILD. FOREVER YOUNG. du Freeski. Cette discipline NOS 3 BONS ÉLÈVES YOUNG. qui semble avoir déniché FREE(SKI). la pierre philosophale. Ce FOREVER sport qui, depuis les années FOREVER FOREVER FREE(SKI). 1990, s’affranchit des règles YOUN G.WILD. FOREVER sans jamais prendre une WILD. FOREVER YOUNG. ride. Cet univers qui, depuis FOREVER YOUNG. Texte Baptiste Chassagne
ses premiers virages, glisse à contre-courant, en se réinventant sans cesse, mais sans jamais déroger à ses valeurs fondamentales. Qu’il soit freestyle ou freeride, le « ski libre » évolue, un peu, mais demeure immuable, beaucoup. Grâce aux grands frères qui conservent leur âme d’enfant, un peu. Et grâce aux minots qui détonnent par leur maturité et leur professionnalisme, beaucoup. Si bien qu’il n’existe ni ancienne ni nouvelle mais une seule et éternelle école. Pour le prouver, embarquez dans un ride intergénérationnel avec trois figures de la discipline : Enak Gavaggio, Hugo Laugier et Max Palm.
EN AK GA VA GG IO
R E V E FO R W I LD.
17 ans Champion d’Europe et Vice-champion du monde du Freeride World Tour Junior 2020. Rider de la Freeski Academy aux Arcs. Diamant brut du ski freeride français.
FOREVERFOREVER WILD. YOUNG.
FOREVER FREE(SKI).
44 ans Freeskieur professionnel. Vicechampion du monde de skicross. 7 titres aux X-Games. Co-réalisateur de la websérie à succès Rancho, où il explore l’univers du « ski dans toute sa largeur ».
FOREVER FREE(SKI). FOREVER FOREVER YOUNG. WILD. M A X PA L M
R E V E R FO W I LD.
24 ans Membre de l’équipe de France de ski freestyle pendant 5 ans. Spécialité Slopestyle. Génie d’Instagram et virtuose de Tik Tok.
FOREVER FREE(SKI).
FOREVER WILD.
FOREVER YOUNG. HU GO LA UG IER
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FOREVER
LES PRINCIPALES ÉVOLUTIONS LA VALEUR SOCLE, AU-DELÀ DE LA LIBERTÉ, C’EST LA CRÉATIVITÉ.
PREMIERS VIRAGES Pouvez-vous, chacun, nous raconter en quoi le freeski est au centre de votre vie ? Enak : J’ai fait mes gammes en ski alpin, puis, pendant 10 ans, j’ai concilié deux carrières à haut-niveau : en freeride et en skicross. Je revendique cette polyvalence puisque j’ai toujours considéré le ski comme un seul et même sport, un gigantesque univers, où se côtoient différentes spécialités, un peu comme en athlétisme. Hugo : Je sors de 6 années au sein de l’équipe de France de ski freestyle, où j’étais spécialisé en slopestyle. Cet hiver, suite à une légère lassitude, j’ai lâché la compétition pour me consacrer pleinement à ces projets de film qui me trottent inlassablement dans la tête depuis quelques années. Je suis porté par une véritable volonté de créer, de croiser les disciplines, d’amener toujours plus de ski freestyle dans le ski freeride ! Max : Je suis membre de la Freeski Academy, aux Arcs, une structure qui m’accompagne dans ma démarche de performance vers les plus hauts sommets de mon sport. Je vis et m’entraine exclusivement pour la compétition ! Mon objectif, c’est d’un jour accéder au FWT (Freeride World Tour) et soulever un trophée !
LE SEUL BÉMOL, SELON MOI, C’EST LA SURENCHÈRE TECHNIQUE, AU DÉTRIMENT DE L’ÉLÉGANCE.
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Quelles sont les principales évolutions entre le freeski d’hier, dans les années 1990, et celui d’aujourd’hui ? Hugo : Enak me reprendra si je me trompe, mais j’ai l’impression que la principale évolution demeure dans le fait qu’avant, le freeski était plus affaire de spectacle que de compétition… C’était moins codifié, beaucoup plus rock n’roll ! Les X-Games existaient déjà bien évidemment, cependant, il s’agissait plutôt de gros évènements, de fêtes, de prétextes pour se rassembler et rider ensemble. Enak : Je suis d’accord avec Hugo ! J’y ajouterais trois principales évolutions constatées depuis mes débuts en 1995. La première, c’est le « matos » ! D’un point de vue purement matériel, les skis d’aujourd’hui n’ont absolument rien à voir avec nos lattes de la fin du millénaire passé. Maintenant, on peut skier vite, sauter gros et plaquer la réception ! La deuxième différence, c’est la présence de grands frères. Les petits jeunes bénéficient de conseils alors que nous, on défrichait, on avançait sans point de repère… Enfin, et c’est là pour moi l’évolution majeure, la nouvelle génération s’inscrit dans une démarche de performance. Ce sont de vrais athlètes de haut-niveau alors que nous, nous n’étions que des petits cons qui s’amusaient une fois la poudreuse tombée. En 2020, tu es obligé de claquer de gros résultats en compétition pour acquérir une certaine crédibilité alors qu’avant, tu pouvais te faire un nom grâce à l’image ! Max : Je me retrouve dans ce que dit Enak. Pour ma part, j’axe vraiment tout sur la compétition. J’accorde beaucoup d’importance au résultat ! Je suis trop jeune pour pouvoir y déceler une différence avec les précurseurs mais il est vrai que ce côté très professionnel peut, dans une certaine mesure, édulcorer l’esprit rock initial du freeski.
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ESSENCE ET VALEURS Comment définiriez-vous le freeski ? Qu’est-ce qui compose l’essence même de cette discipline ? Max : Le freeski porte parfaitement son nom. C’est être libre, totalement libre ! Même en compétition. Car certes, il y a des règles, mais celles-ci définissent un cadre au sein duquel nous avons tout le loisir de nous exprimer. Un peu comme un peintre qui laisserait vagabonder sa sensibilité sur une toile blanche, sauf qu’en guise de pinceaux, nous, nous avons nos skis ! Hugo : Pour moi, il s’agit de passer là où tu veux, comme tu veux, comme tu peux ! Jouer avec le terrain en laissant parler ta créativité. C’est aussi une manière de s’éprouver soi-même, puisqu’en l’absence de véritable règle, c’est toi qui te fixe les objectifs que tu souhaites atteindre, les challenges qui te font vibrer : sauter telle barre rocheuse, rentrer telle figure… Enak : Le freeski, c’est une culture à part, qui se rapproche assez fortement de l’école du snowboard dans ses codes. La valeur socle, au-delà de la liberté, c’est la créativité ! Sur une face, certains athlètes peuvent effectivement prendre la même ligne, mais aucun ne l’exécutera de la même manière. Là réside l’essence même du freeski, adosser une véritable dimension artistique, une recherche du beau, à la simple performance sportive.
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LA CULTURE FREESKI D’une certaine façon, le freeski est né pour s’affranchir des carcans assez rigides du ski alpin. En se structurant ainsi, avec les différents systèmes actuels de compétition, ne s’éloigne-t-on pas de cette quête initiale de liberté ? Enak : Je ne suis pas du tout en phase avec cette opposition ! C’est une erreur assez largement commise que de confronter les velléités libertaires du freeski au supposé rigorisme du ski alpin. Emile Allais, l’un des plus éminents champions que la piste ait connue, avait pour habitude de défier ses potes en improvisant des courses où il fallait couper à travers champs et emprunter l’itinéraire le plus court possible pour rejoindre le restaurant situé au pied de la station. Réciproquement, la majorité, pour ne pas dire la totalité, des meilleurs freeskieurs mondiaux ont une excellente base technique, acquise entre les piquets. Hugo : Je rejoins Enak sur la popularité de cette opposition qui n’a pas forcément lieu d’être ! Néanmoins, le fait que le freeski se structure ainsi m’apparait à double tranchant. D’un côté, cela s’inscrit dans un processus assez naturel de développement du sport, qui gagne forcément en légitimité et en notoriété avec une entrée aux Jeux Olympiques par exemple… Par contre, il est vrai qu’on peut y perdre un peu de cette culture underground, de ce côté un peu core propre au freeski. Le dilemme est d’ailleurs assez similaire à celui connu actuellement par nos amis du skate ! Max : Pour ma part, je suis né avec cette structure. J’ai construit mes rêves en regardant le FWT. Forcément, je suis animé par cet amour de la belle ligne, cette dimension esthétique, évoqués par Enak et Hugo. Mais si je suis totalement honnête, ce qui me fait vibrer, c’est la perspective d’un jour gagner des titres. Je trouve cela génial qu’une structure nous permette de nous confronter aux meilleurs internationaux. Cela tire notre sport vers le haut, cela nous oblige à ne jamais nous reposer sur nos lauriers. Et selon moi, ce n’est pas incompatible avec les valeurs originelles de la discipline dans la mesure où les grands frères sont là pour nous montrer la voie à suivre et nous rappeler où se trouve le droit chemin (sourire) !
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AVANT, LE FREESKI ÉTAIT PLUS AFFAIRE DE SPECTACLE QUE DE COMPÉTITION.
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ADOSSER UNE VÉRITABLE DIMENSION ARTISTIQUE, UNE RECHERCHE DU BEAU, À LA SIMPLE PERFORMANCE SPORTIVE.
AUJOURD’HUI, CE SONT PLUTÔT LES RUNS ORIGINAUX ET LES TRANSFERTS AUDACIEUX QUI SONT VALORISÉS.
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LE NIVEAU Le niveau a-t-il augmenté ? Le cas échéant, selon quels critères objectifs ? Qu’est ce qui a changé d’un point de vue purement sportif, en termes de physique et de technique ? Max : Je regarde beaucoup de vidéos pour enrichir ma culture ski et m’inspirer. De ce que j’ai pu constater, il est clair que le sport a évolué. Mais en même temps, nous, les petits frères, on a tout à disposition pour progresser ! Avant, sur le Bec des Rosses, la face mythique de Verbier où se déroule chaque année la finale du FWT, les anciens sautaient les barres rocheuses en restant droits, sans tenter de figure. Ils recherchaient la vitesse, la puissance et l’efficacité, comme si l’objectif était d’arriver en bas le plus rapidement possible. A contrario, aujourd’hui, ce sont plutôt les runs originaux et les transferts audacieux qui sont valorisés. Enak : Max a raison ! Et cette évolution est à mettre en lien avec les moyens qui sont mis à la disposition des riders de sa génération. Max, à 6 ans, il avait un trampoline dans son jardin. À la différence, nous, on a attendu nos 22 ans pour s’entrainer dessus, et on devait faire l’aller-retour jusqu’à Grenoble pour la moindre session ! Désormais, ce ne sont plus seulement des freeskieurs, ce sont de véritables athlètes… Que dis-je des machines (sourire) ! Un exemple
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parmi d’autres : j’adore ce que déploie Léo Slemett. Il communique beaucoup sur sa préparation physique et selon moi, montrer ainsi tout le travail de l’ombre nécessaire pour s’immiscer à la table presque inaccessible des meilleurs mondiaux, c’est donner de la crédibilité à notre sport. Hugo : Je suis en phase avec cette forte progression d’un point de vue physique. L’exigence ne fait qu’augmenter. Je l’ai vécu pleinement en tant qu’athlète de la fédération française, pendant près de 6 années. Le seul bémol, selon moi, c’est la surenchère technique ! Maintenant, les gars font 5 tours sur eux-mêmes et 4 la tête en bas, mais sans véritable grâce ou fluidité. Il y a parfois un déséquilibre puisque l’on a tendance à valoriser la technique au détriment de l’élégance. Certains sont impressionnants quand d’autres sont beaux à voir. Et bien moi, je préfère les seconds ! Enak : Je vais me permettre de compléter pour une fois qu’Hugo propose une réflexion intéressante (sourire complice) ! Cette dérive est surtout présente dans le freestyle, embarqué dans une quête de performance physique et de prouesse technique. En freeride, on laisse encore une place à la singularité. Il est toujours important d’avoir ce style, ce que l’on appelle « l’attitude » ! Nous n’avons pas oublié l’esthétique !
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LES RÉSEAUX SOCIAUX Quel impact les réseaux sociaux ont eu sur votre discipline ? Hugo : Je considère que les réseaux sociaux ont eu un impact ultra-positif sur le freeski car ils l’ont justement ramené vers sa logique esthétique initiale ! Ils permettent d’exprimer sa créativité, de créer du beau, en s’affranchissant du cadre plus rigide établi par la compétition. J’en suis également assez friand pour la proximité qu’ils génèrent. On en revient à l’essence même de notre sport : le partage, s’éclater entre potes, profiter de l’émulation collective pour se challenger, se dépasser… Le seul écueil selon moi, c’est que l’on sous-estime le travail que sous-entend la construction puis la gestion de son image sur les réseaux sociaux. Créer du contenu original et de qualité, c’est beaucoup d’investissement. Certains trucs paraissent faciles, presque innés, alors qu’en réalité, la partie immergée de l’iceberg est énorme. Entre la maturation de l’idée, le tournage, le montage, la diffusion… Savoir communiquer, c’est un talent, un talent qui se construit, comme en sport ! Enak : Selon moi également, l’impact est positif. Mais pour un tout autre aspect : la possibilité de créer au quotidien, l’opportunité de déployer sa créativité tous les jours. En 1995, à mes débuts, nous avions seulement 2 ou 3 jours de shooting calés avec un photographe durant l’hiver. Il fallait donc faire coïncider un pic de forme avec ces dates-clés. Le Jour J, tu avais l’obligation d’être bon, tu te devais d’être beau, et faire preuve d’un gros niveau d’engagement ! Désormais, avec les smartphones, c’est la fiesta tous les jours ! S’il tombe 80 centimètres de fraîche pendant la nuit, le lendemain matin à l’aube tu es sur le ski à envoyer du gros, pour capter des images qui te permettront de communiquer et satisfaire tes partenaires. Max : J’adore les réseaux sociaux ! Ça aussi, je suis né avec ! Je les considère surtout comme une inépuisable source d’inspiration et un moyen de faire des rencontres. Cela m’arrive régulièrement de solliciter des potes pour aller rider car je viens de voir passer une vidéo qui m’indique qu’ils sont dans le coin…
LES RÉSEAUX SOCIAUX ONT EU UN IMPACT ULTRA-POSITIF SUR LE FREESKI CAR ILS L’ONT JUSTEMENT RAMENÉ VERS SA LOGIQUE ESTHÉTIQUE INITIALE.
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C’est quoi selon vous du bon contenu « freeski » sur les réseaux sociaux ? Enak : Je vais te donner la recette magique, celle qui fonctionne à tous les coups : il faut être authentique ! Si tu essayes de montrer ce que tu n’es pas, il est impossible que cela fonctionne. Cela se voit directement que tu tentes de jouer un rôle qui n’est pas le tien. Hugo : Moi, ce qui me plait, c’est de voir quelque chose de nouveau, de différent, qui sort de l’ordinaire. Peu m’importe le format, ce qui m’importe c’est l’originalité, la créativité ! Max : J’approuve totalement la préférence d’Hugo. J’y ajouterais que j’adore pour ma part les vidéos qui incorporent une petite dose d’humour, car notre sport, c’est avant tout du fun… Les réseaux sociaux ont-ils également eu, dans une certaine mesure, un impact négatif sur le freeski ? Hugo : A priori, il y a quand même beaucoup plus de positif que de négatif. À la limite, le seul effet délétère, c’est la prise de risque inconsidérée à laquelle cela peut conduire. À force de surenchère, pour faire plus de buzz, tu tentes de plus en plus gros, et forcément, à un moment, tu te mets en danger… Enak : Je suis d’accord ! À un détail près ! En effet, on jette souvent la pierre aux marques dans cette escalade au sensationnalisme alors qu’en réalité, elles sont beaucoup plus intelligentes et pondérées que cela… Au contraire, les marques ont tendance à filtrer le contenu produit par leurs athlètes pour ne pas choquer leur public ou les inciter à une quelconque prise de risque. Si demain Max tente la photo du siècle en risquant sa vie, en plaquant un saut de barre rocheuse de 30 m de haut, le tout par une météo capricieuse avec une réception sur une langue de neige glacée entre deux cailloux bien pointus, tu peux être sûr que ses sponsors vont lui taper fort sur les doigts !
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LE 7ÈME ART Le freeski s’est popularisé grâce à l’image, et notamment les films. Ont-ils toujours la même aura à l’heure des réseaux sociaux ? Qu’est-ce qu’un film permet au contraire des vidéos sur les réseaux sociaux ? Enak : Finaliser un projet de film, c’est avant tout une immense satisfaction personnelle ! C’est une aventure de fou ! Une magnifique expérience humaine, faite de hauts et de bas, de surprises, d’imprévus, de galères, de moments inoubliables… C’est une prise de position très forte que tu as maturé sur le long terme. C’est enfin une vraie démarche puisqu’il s’agit de concilier l’artistique et le sportif ! Un bon film de freeski, c’est un scénario original, un message authentique, une signature esthétique, un style à part mais également de la performance technique, car on ne va pas se cacher qu’il faut envoyer du gros pour scotcher tout le monde à son siège. Hugo : Les projets cinématographiques, c’est ce qui m’a poussé à mettre en parenthèse ma carrière à haut-niveau pour pouvoir pleinement m’y consacrer. Pourquoi ? Car au même titre qu’une médaille olympique, ils portent en eux cette éternité. Ils sont immuables, ils résistent au temps qui passe. C’est en ce sens qu’ils diffèrent du contenu propre aux réseaux sociaux : ils ne s’inscrivent pas dans la même temporalité ! Un film, c’est exiger du temps à celui qui le produit mais également à celui qui le regarde…
UN FILM, C’EST EXIGER DU TEMPS À CELUI QUI LE PRODUIT MAIS ÉGALEMENT À CELUI QUI LE REGARDE.
Max : Je sais bien que je suis encore très jeune pour émettre ce souhait mais l’un de mes rêves consiste bien sûr à réaliser un film… C’est selon moi point de passage obligatoire dans la carrière d’un athlète accompli ! Un jour, une fois que j’aurai accompli mes objectifs en compétition, je m’y attèlerai ! ENAK GAVAGIO www.ranchowebshow.com
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CORE TRAINING STUDIO AMATEURS DE SPORTS DE GLISSE, CE PROGRAMME EST FAIT POUR VOUS ! Le programme « PERFORMANCE » vous prépare à la saison de ski ! Un programme trimestriel pour arriver physiquement prêt pour le début de saison. Préparer son corps au retour à la poudreuse, cela demande un peu de boulot ! Une bonne condition physique est la base pour être plus serein dès les premieres sorties. Améliorez vos performances grâce à un accompagnement ciblé et adapté à la glisse. Un entraînement spécifique, nous assure Lisa, est la clé pour être fort, souple, agile, avoir l’equilibre d’un chat et surtout : éviter de se blesser ! « Profitez ici, de façon exclusive, dans notre vallée multisports, d’une préparation physique digne d’un pro, en petit groupe à des prix accessibles. Oui c’est possible ! »
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Ce programme de préparation associe des séances de respiration avant et pendant l’effort et des outils pratiques sont mis à votre disposition pour en prendre conscience et la maîtriser. Ensuite, le renforcement se fait en stimulant votre corps à travers les gestes athlétiques propres à ces disciplines : entraineurs d’équilibre en tous genres, élastiques, charges libres sur tout le poids du corps ! Lisa met au cœur de son programme des methodes inédites en France pour la préparation aux sports de glisse, son expertise de coach vous emmenera bien plus loin que vous ne l’aurez pensé ! Sa connaissance et sa passion pour les disciplines de la glisse (snowboard /wakeboard ) sont à la base de la création de ce programme qui accompagne amateurs et sportifs de haut niveau. Cette passion l’a emmené à creuser de nouvelles méthodes ( parmi lesquelles celles de Laird Hamilton à Los Angeles) pour trouver la juste recette qu’il faut pour mieux performer dans ces disciplines.
Découvrez les méthodes les plus « hype » désormais à Thônes !
POUR RÉCUPÉR APRÈS L’EFFORT IMMERSION EN EAU FROIDE L’exposition aux températures froides joue un rôle clé pour rétablir un équilibre physiologique dans le corps. L’action du froid stimule d’abord le système circulatoire et entraîne une oxygénation des organes et des muscles, bien plus rapidement qu’avec une récupération classique. Cela aide à maîtriser ses réactions face au stress. Pas de panique, Lisa est là pour vous aider à vous dépasser !
POUR ÊTRE PLUS ENDURANT RESPIRATION Découvrez « le Souffle » sous toutes ses formes ! L’objectif est d’améliorer la force et l’élasticité des muscles respiratoires, augmenter la tolérance au Co2 et améliorer la maîtrise de la respiration sous effort. Les bénéfices sont remarquables : amélioration de la qualité du sommeil, meilleure gestion du stress et augmentation de vos performances.
POUR STABILISER LES ARTICULATIONS PILATES La méthode « Pilates » a pour objectif de renforcer les muscles profonds, améliorer la posture et l’équilibre. Le travail se fait uniquement grâce au poids du corps, mais une maitrise et une coordination extraordinaires sont la base de cette discipline qui, de façon complémentaire, vient aider tout pratiquant à la stabilisation et au renforcement des articulations (épaules, colonne, genoux, chevilles). « Core Training Studio, au delà d’être une super prépa physique avant votre saison de ski, est un endroit chaleureux et décontracté pour vous entraîner en vous amusant et aussi l’endroit parfait pour vous ressourcer ! »
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5 QUESTIONS À LA COACH Pourquoi ce nom : Core-training Studio?
JE SOUHAITAIS RETOURNER VIVRE PRÈS DES MONTAGNES, J’AI LONGUEMENT RÊVÉ DE L’OUVERTURE D’UN STUDIO DANS LA VALLÉE D’ANNECY, BERCEAU DES SPORTS OUTDOOR, MON RÊVE S’EST RÉALISÉ
C’était le nom de mon studio à Paris, où je proposais le même type d’entraînement… Et puis en déménageant, j’ai réfléchi à un changement de nom, mais après tout, CORE est le centre, le noyau; c’est l’âme de quelque chose, c’est le cœur… Et c’est toujours ça qui m’a fait avancer dans mes projets… Alors pourquoi changer ? Qu’a cette approche de plus originale que les autres ? Originale ? Oui on peut dire ça…c’est en effet encore très peu diffusé ! La notoriété d’autres approches/disciplines comme le Yoga ou le Cross Fit mène souvent à croire que ce sont les meilleures solutions pour préparer sa saison, mais ce ne sont pas les approches les mieux adaptées à la préparation du corps pour la pratique de la glisse. La glisse nécessite la liberté de mouvement, la perception de son corps dans l’espace, l’endurance de force, l’explosivité et la gestion du mental pendant l’effort… Ce mélange doit se travailler indépendamment si on cherche à s’améliorer à n’importe quel niveau ! Quels sont les bienfaits de cette approche ? J’essaie de faire prendre conscience aux pratiquants de leur corps, de leur potentiel. Progressivement et de façon personnalisée, je fais en sorte que tout le corps (système musculaire, cardiovasculaire, respiratoire, articulaire ) soit prêt et en parfaite synergie pour faire face à la saison, et atteindre ses objectifs. À qui s’adresse cette méthode ? Je pratique les sports de glisse depuis très jeune. Je propose mes services en mettant en avant cette spécialité (qui joue aussi sur l’originalité et ma légitimité dans le domaine), cependant les méthodes que je propose sont bénéfiques pour d’autres sports comme le trail, le ski de randonnée, le ski de fond et bien d’autres ! Quels sont tes conseils pour bien préparer sa saison d’hiver ? En ski et en snowboard ? Venez vous entraîner chez Core Training Studio ! Avec un bon programme « Performance » et également mangez sainement, reposez-vous et soyez patient… La neige arrive bientôt !
LISA TRAVERSO D’origine italienne, passionnée de sports de glisse (snowboard & wakeboard) Coach Certifiée : BPJEPS AGFF D / PILATES MATWORK / XPT
RESPIRE - RENFORCE – RÉCUPÈRE Voilà les 3 piliers de l’approche de Lisa, qui souhaite créer un véritable équilibre entre ces états physiques et mentaux.
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L’année prochaine, elle fêtera ses 100 ans d’existence, un tournant décisif pour la marque qui s’engage depuis longtemps pour réduire son impact sur l’environnement. Avec la création du programme LOW IMPACT, lancé en 2014, le Millet Mountain Group ambitionne de tendre vers une production qui soit la plus respectueuse possible. Le label, identifiable par le consommateur, se retrouve sur les produits utilisant des matériaux éco-conçus. Une démarche qui trouve sa suite logique avec cette nouvelle offre de doudounes synthétiques aux isolations labélisées et recyclées, sans toutefois faire de compromis sur leurs performances.
UNE ISOLATION 100% RECYCLÉE POUR LES DOUDOUNES MILLET Texte Olivia Bergamaschi
Déjà très engagée pour réduire son empreinte écologique dans son processus, la marque Millet innove encore et passe un cran au dessus en concevant des doudounes dont les isolations synthétiques seront recyclées en totalité.
La prochaine saison hivernale se conjuguera donc au rythme de ces doudounes alliant confort et technologie brevetée. C’est le cas, par exemple, du modèle TILICHO. Pour homme ou femme, cette veste à capuche, à l’allure résolument sportive, bénéficie d’une construction hybride pour apporter un excellent confort thermique sur les zones du corps les plus sensibles. L’isolation synthétique Repreve®, conçue à partir de bouteilles en plastique recyclées, a les mêmes propriétés et le même aspect que le polyester ordinaire. La compagne parfaite pour des escapades en nature et au sec ! Pour les adeptes de neige, la NISEKO GORE-TEX JACKET vous emmènera très haut vers les sommets grâce la membrane Gore-Tex® conçue pour apporter un niveau de protection idéale face aux intempéries ! L’isolation synthétique recyclée Primaloft® est positionnée sur des parties stratégiques de la veste pour optimiser l’apport de chaleur.
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FRODE SANDBECH
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FRODE SANDBECH L’AMOUR DU SNOWBOARD ET DE LA PHOTOGRAPHIE OUTDOOR
Texte Carole Cailloux Photos Frode Sandbech
Frode Sandbech est sans aucun doute l’un des photographes de snowboard les plus réputés du milieu. Touche-à-tout, il ne se limite pas au snowboard; il excelle dans les photographies de sport outdoor et élargit également sa palette artistique avec le dessin et la peinture.
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METS TESS LUNETTE ET FERMLE UN OEI
POW! montre deux riders en parfait état de poudreuse. Un skieur qui tourne et descend la montagne, et un snowboardeur qui s’envole dans un nuage de neige.
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Gigi Rüf envoie un tailgrab sur une Pillow Line à Retallack, Canada. Nous ne pouvions nommer cet endroit autre que « titty land ».
Flashs, avec gels de couleur et Jordy Smith l’un des meilleurs en action dans une piscine à vagues.
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Le grand Outdoor à Skibotn, Norvège.
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Sage Kotsenburg avec un millerflip sur un ancien garage.
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Composition de briques, lignes et architecture en skate à Oslo Norvège. Tout est dans les détails graphiques.
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FRODE SANDBECH
Sandbech a grandi à Rykkinn, en Norvège et vit actuellement à Oslo où il échange sa guitare électrique contre un vieil appareil photo Pentax en 1994. En 2001, il vend sa première photo, puis en 2004 fait une percée fulgurante et internationale en faisant la couverture de Transworld Snowboarding. Il créé plus de 50 couvertures de ce magazine ; voyage dans le monde entier avec des athlètes de haut niveau et réalise des campagnes de photos internationales pour diverses entreprises. Il remporte le concours WSSF en 2014, et le prix du public. Il expose pour la première fois en en novembre 2018, « Turning point » et c’est un énorme succès. «Dans mon travail, j’essaie d’équilibrer la créativité avec des lignes graphiques épurées. Je m’efforce généralement de trouver une composition simple qui raconte une histoire et vous fait rêver. De cette façon, je vise à créer des photos esthétiques et confortables pour les yeux, et en même temps fidèles aux styles personnels des coureurs. J’essaie aussi de m’améliorer à la fois techniquement et artistiquement. » Dernièrement, Sandbech se concentre sur le dessin, la combinaison traditionnelle du crayon à papier. La technique nécessite d’innombrables heures de travail et de concentration.
Ces œuvres feront l’objet d’une exposition en 2021. Il signe aujourd’hui la couverture de ce numéro d’MKSport montrant un skieur descendant la montagne croisant un snowboard à travers la neige. Regardez la couverture et la photographie « Turning point » Grâce à vos lunettes anaglyphiques et fermez un oeil, puis l’autre pour profiter de l’expérience.
J’ESSAIE D’ÉQUILIBRER LA CRÉATIVITÉ AVEC DES LIGNES GRAPHIQUES ÉPURÉES FRODE SANDBECH www.frodesandbech.com
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David Allemoz à la Plagne
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Richard Permin, Cortina, Japon
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Nouria Newman dans le Valsesia sur le fameux Devils slide
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Mike Faning sur le Quik Pro
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Kilian Bron dans son jardin Ă La Clusaz, France, pour la serie Follow Me, en seulement une prise avec un drone de course.
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Sinmon Léauté à Filingges
DOM DAHER
Dans l’univers de l’Outdoor, Dom Daher est connu comme le loup blanc. En effet, le photographe évolue dans le milieu du freeski depuis très longtemps. Avant, la photo, il s’est d’abord fait connaître skis aux pieds dans les années 90 mais avoue aujourd’hui qu’il a bien fait d’arrêter ! « Je n’avais pas ce qu’il faut pour être au niveau aujourd’hui. J’ai vite compris que pour continuer à skier tout l’hiver, il fallait que je trouve autre chose… » En 1996, il devient journaliste sportif, avant de s’attaquer à la photo, en 2002. Aujourd’hui, Dom vit en Suisse au bord du lac Léman. Depuis 2008, il est l’un des 2 photographes officiels du Freeride World Tour (FWT), il voyage dans le monde entier et sa renommée a dépassé les frontières du ski. Il shoote tous les sports, du surf trip en Californie, au trail sur le GR20, au freeride en Alaska en passant par la moto aux États-Unis ou au VTT en Australie ! En pratique, le contenu de l’étui de son appareil photo dépend de la situation : en général, il a 2 appareils photo Canon (un 1DMK3 et un 5DMK2) et plusieurs objectifs. Il souligne l’importance de bonnes cartes mémoire, persuadé que la vitesse et la capacité de la carte sont essentielles, en particulier pour les prises de vue en mouvement. « Les photographes ne peuvent pas se permettre de manquer une prise de vue parce que leur carte mémoire est pleine ! » Découvrez Dom Daher, si vous ne le connaissez pas encore, le photographe qui shoote tout ce qui glisse…
Jules Charraud, nnouvelle arrivant dans la team Red Bull, s’entraine chez lui à La Source Wake Park près de Toulouse, France.
J’AI COMPRIS QUE POUR CONTINUER À SKIER TOUT L’HIVER, IL FALLAIT QUE JE TROUVE AUTRE CHOSE. DOM DAHER www.domdaher.com
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LUMIÈRE SUR L’HOMME DE L’OMBRE LE PHOTOGRAPHE DE MONTAGNE, DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’OBJECTIF Texte Baptiste Chassagne Photo Mathis Dumas
Photographier, c’est un art. Mais aussi un sport. Draper d’infini l’éphémère, c’est un don de la nature. Mais aussi un don de soi. Enfermer chaque seconde dans l’éternité, c’est un talent. Mais un talent qui se construit. Petit à petit. Pierre après pierre. Shooting après shooting. Cliché après cliché. Un travail de l’ombre que Mathis Dumas, jeune prodige de l’instinct, maître de l’instant, met en lumière dans son film Out of Frame, prévu en 2021.
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CINÉMA
OUT OF FRAME
Photo d’ouverture : Aux Périades, début juin, pour tourner la scène finale du film avec les 2 producteurs, Jordan Manoukian et Florent Andreani. On a le sourire ! On est heureux, soulagés, car on sait que tout est dans la boîte… D’ailleurs, la highline que l’on voit en arrière-plan constitue le fil conducteur du scénario. Mais je n’en dis pas plus !
Toujours aux Périades. Avec Maho sur la highline. J’ai la volonté d’attraper un super cliché au soleil couchant, cependant l’angle de prise de vue est très limité car l’on peut très difficilement se déplacer ! Le tournage sur place nous a pris 3 jours : le temps de monter sur les Aiguilles, installer le camp de base, capturer les scènes…
Un shooting acrobatique avec David Gottler, un alpiniste allemand renommé pour ses exploits dans l’Himalaya. Je suis pendu à une fine corde de 6 mm, dans l’une des goulottes les plus engagées du Massif du Mont-Blanc. La clé, c’est se faire tout petit pour ne surtout pas mettre l’athlète en danger. Ne pas le déconcentrer ! Ne jamais le faire dévier de sa trajectoire !
Avec Léo Slemett, champion du monde de ski freeride, en haut de la Vallée Blanche. On shoote ici pour l’un de ses sponsors. Un bon photographe, c’est aussi ça : la capacité à mettre en avant un produit, assimiler un brief et retranscrire via l’image le message que la marque souhaite faire passer.
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Je ride avec Léo Slemett, dans sa trace, avec une perche télescopique. J’essaye d’être le plus innovant possible, en testant de nouvelles techniques de vidéo que je pioche dans d’autres sports comme le VTT ou en suivant d’énormes boites de production cinématographiques sur les réseaux sociaux.
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Allongé dans la neige au pied de l’arête de l’Aiguille du Midi, je cherche un angle de prise de vue un peu différent de la normale, sur un spot très populaire, shooté à de multiples occasions par tout ce que l’univers de la photographie compte de talentueux. J’ai vraiment cette démarche de me différencier, chercher une singularité, développer une signature !
Les grottes de la Mer de Glace, c’est l’un de mes spots préférés. L’un des plus atypiques, assez difficile d’accès en hiver. Les lumières y sont incroyables ! Je tire ici un portrait de Léo. J’aime beaucoup shooter les visages, car à travers les lignes et cicatrices qui s’en dégagent, tu peux lire toutes les aventures que la personne a traversées…
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J’improvise un stabilisateur avec la sangle de mon appareil photo ! En montagne, il faut composer avec les moyens du bord, s’adapter, savoir être malin… On ne peut transporter trop de matériel ! Dans mon sac, le minimum – qui fait déjà beaucoup de dégât (sourire) – c’est : 1 drône, 1 Go Pro, 1 appareil photo et 2 objectifs, l’un en grand angle et l’autre en zoom…
La photo, c’est un travail en collaboration avec l’athlète. Sur chaque shooting, il s’écrit une histoire singulière avec chacun d’eux ! Moi, mon kiff, c’est de leur faire plaisir, de voir que mes réalisations leur décrochent un sourire… Je montre souvent le résultat des premières images pendant la séance afin de mettre le modèle en confiance, de le corriger, d’ajuster son attitude, tout en maintenant une dynamique ultra-positive !
Si photographier, c’est préférer se tapir dans l’ombre, pour mieux mettre en lumière, les photographes de montagnes sont pourtant des virtuoses qui méritent le feu des projecteurs. Hygiène de vie aussi irréprochable que les athlètes qu’ils accompagnent, aisance féline pour se mouvoir en milieu hostile, endurance physique et résistance au froid largement supérieures à la moyenne, capacités d’adaptation et de réaction hors normes… ce sont toutes ces qualités qui définissent une espèce rare. Une espèce à part que Mathis Dumas, 26 ans, chamoniard d’adoption, guide de profession et figure récente mais déjà emblématique du « milieu de l’image », a pris le parti de mettre en avant dans son film Out Of Frame, dont la sortie est prévue à l’automne 2021. Pour mettre en lumière, le temps d’un faisceau, ceux qui préfèrent rester dans l’ombre.
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Avec Conrad Anker, alpiniste mythique et auteur américain âgé de plus de 60 ans. On est perchés sur une paroi de glace de plus de 150 m de haut, avec 50 m de vide en dessous ! L’approche est très technique, mais mon passé d’athlète de haut-niveau en équipe de France de cascade de glace m’offre de solides bases physiques et une certaine aisance à me mouvoir en milieu hostile.
PHOTOGRAPHIER EN MONTAGNE, C’EST UN ART. MAIS AUSSI UN SPORT.
MATHIS DUMAS www.mathisdumas.com
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Texte Carole Cailloux
100 % Sports, c’est une vraie boutique de montagne, comme on les aime, en ville, à quelques kilomètres du centre d’Annecy. Ici le concept tient en 4 mots : vente, location, reprise et entretien. Découvrez, si vous ne le connaissez pas encore, un magasin spécialisé dans les sports outdoor où vous trouverez des grandes marques en outlet et où vous pourrez aussi louer et faire réparer vos skis l’hiver (et vos vélos l’été !). 100% Sports, qui existe depuis presque 30 ans, a entrepris récemment quelques travaux d’aménagement, dans un nouveau local, plus cosy, pour renforcer son image accueillante et chaleureuse très appréciée des habitants de la région. La boutique vous équipe des pieds à la tête avec un large choix de produits performants. C’est l’endroit idéal pour trouver chaussures, vêtements et accessoires à des prix abordables, pour toute la famille. Que vous soyez débutant ou pro, une belle sélection vous poussera à vous améliorer dans vos disciplines préférées. 100% Sports sélectionne pour vous les bonnes affaires auprès de marques reconnues comme Dolomite, Rossignol, Burton, Nitro, Kjus, Eivy... Côté glisse Elan, Volkl, Tecnica, Blizzard, Fischer… mais aussi auprès de marques plus confidentielles qu’ils ont la volonté de faire connaître, comme Ternua, marque éco responsable du Sud-Ouest. Ici, le choix des produits est étudié pour vous offrir design, ergonomie, qualité et fonctionnalité. Le magasin possède aussi son propre atelier pour la réparation et l’entretien de votre matériel. Dès les premiers flocons, pensez à préparer vos skis avant vos sorties ou même la veille de vos compétitions. Benjamin, maître du lieu (qui connaît le magasin depuis ses débuts avant d’en être le gérant), est un technicien hors pair du fartage
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INTERVIEW
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NOURIA NEWMAN
NOURIA NEWMAN
INTERVIEW
LES
RAPIDES COMME TERRAIN DE JEU RENCONTRE AVEC UNE KAYAKISTE DE L’EXTRÊME Interview Olivia Bergamaschi
Des rivières alpines aux rapides de l’Amérique latine, Nouria Newman mène sa barque, ou plutôt son kayak, aux quatre coins du monde dans une soif de découverte et d’aventure humaine. La jeune kayakiste de l’extrême comptabilise, à seulement 29 ans, un nombre pharamineux de conquêtes de l’élément eau, dans ce que ce dernier a de plus sauvage et de plus abrupt. Et même si la COVID-19 a mis un coup d’arrêt à son impétueuse envie d’exploration, Nouria vadrouille en France, toujours à la recherche de sensations fortes, le temps que ses escapades avec son kayak reprennent.
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INTERVIEW
Q
NOURIA NEWMAN
Tout ça m’a amené à faire du haut niveau en slalom et en compétition, tout en faisant un peu de descente en rivière et du freestyle pour m’amuser à côté. Qu’est ce qui t’inspire dans cette pratique ? Je pense que j’ai évolué dans ma pratique au fil du temps. Au début, j’ai vraiment fait du kayak parce que ça ressemblait à un gros Play mobil ! Pour jouer sur le lac, j’avais 5 ans. En grandissant, la compétition a pris le dessus. Ce qui m’inspirait alors c’était plus le côté performance, aller chercher un chrono, des podiums sur des coupes du monde, des championnats d’Europe ou des championnats du monde. Aujourd’hui, j’ai amorcé une transition et mon inspiration vient plus de ce qu’on appelle le kayak de rivière. Cela consiste essentiellement à descendre des rapides complexes, des cascades, en trouvant des solutions à des problèmes posés, à savoir « Comment je passe ce rapide? ». Et pour aller encore plus loin, le kayak d’expédition, où la démarche ne s’arrête plus à un seul rapide mais à toute la rivière et à l’approche logistique de l’aventure dans sa globalité. J’aime ce côté découverte d’endroits, bien souvent inaccessibles autrement qu’en kayak.
© Erik Boomer / Patagonia, Chile
J’ai un parcours assez classique. J’ai commencé en club avec un entraineur, via les disciplines traditionnelles qui sont le slalom et la descente en compétition. J’ai également la chance d’avoir mon père qui a commencé en même temps que moi et qui lui, a pratiqué le kayak en loisir, avec ses copains. Donc, en parallèle de la compétition, j’ai aussi eu toute cette culture du kayak-plaisir.
© Ali Bharmal / Himalayas, India
Quel est ton parcours dans le kayak?
On voyage beaucoup parce qu’on est constamment à la recherche de nouveaux projets, en France ou à l’étranger. Durant ces trips, la logistique n’est jamais simple, du fait de la taille de nos bagages ! On est souvent très chargés, le kayak, les pagaies, etc…C’est un peu galère, mais ça permet aussi de ne pas vraiment être un touriste comme les autres, une fois sur place. On suscite énormément la curiosité des locaux et les échanges sont très nombreux avec eux. De là, ils nous offrent leur aide et la rencontre se termine régulièrement par des conseils, ou même des fois l’hospitalité. J’aime ce partage.
© Erik Boomer / Patagonia, Chile
Tu t’es orientée vers le kayak extrême, ce qui implique beaucoup de voyages. Qu’est ce qui te plait dans ces expériences?
Je n’en ai pas vraiment un en particulier. J’ai des tas de souvenirs incroyables, tous différents. Le Chili et l’Argentine sont peut-être parmi mes meilleures expériences. J’y ai passé plusieurs fois quelques mois et ce sont surtout les liens que j’ai tissé sur place qui font que ce sont des destinations que j’affectionne particulièrement. Cela va bien au delà du kayak et des rivières, ça vient aussi des familles, des gens que j’ai rencontré là-bas, chez qui j’ai bien souvent logé. Le pire? C’était au Tibet. Avec l’occupation chinoise, il faut des permis, c’est très contrôlé. Ce qui se résume en obligation de suivre un voyage organisé et c’est tout ce que je déteste ! On était constamment surveillé, les check points, les caméras
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© Erik Boomer / Patagonia, Chile
Ton meilleur souvenir de voyage?
J’AIME CE CÔTÉ DÉCOUVERTE D’ENDROITS, INACCESSIBLES AUTREMENT QU’EN KAYAK.
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© Dom Daher / Val Sorba, Italy
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© Erik Boomer / Canyon de Rio Blanco en Patagonie, Chile
JE PENSE QUE J’AI ÉVOLUÉ DANS MA PRATIQUE AU FIL DU TEMPS.
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© Dom Daher / Val Sorba, Italy
© Dom Daher / Val Sorba, Italy
© Erik Boomer / Spirit Falls on Washington States Little White Salmon River
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et les micros dans la voiture, même l’ouverture de nos livres pour vérifier que les écrits n’étaient pas subversifs… Cela m’a beaucoup dérangé. On a également essuyé des refus d’officiers chinois qui jugeaient qu’on ne pouvait pas descendre telle ou telle rivière sous prétexte que c’était trop dangereux, alors que les permis avaient été accordés en amont. En bref, on était partis pour 3 semaines de kayak et au final ça a presque été 3 semaines de voiture, à se heurter aux autorités. On a seulement dû faire 3 rivières et 4 gros rapides. Au delà de ça, de voir ce qu’il se passe dans le pays, comment tout est détruit, comment la chine impacte l’endroit en bétonnant les villes à perte de vue, en transformant les rivières pour installer de grosses centrales hydro-électriques, faisant perdre toute l’identité au Tibet. C’était assez dur d’assister à ça et j’avais l’impression de ne pas être à ma place.
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Est-ce que, pour toi, la pratique, c’est plutôt en solo ou en groupe? C’est une question toujours assez controversée. En général, le kayak se pratique en groupe, pour la simple et bonne raison qu’il faut pouvoir s’assurer de la sécurité des autres, surtout en kayak extrême. Après, être en solo peut aussi avoir beaucoup de sens, donc les deux pratiques me paraissent être une bonne chose. Comment choisis-tu les rivières que tu rides? Je regarde dans un premier temps les conditions météo en fonction des endroits dans lesquels on voyage, que ce soit en termes de fonte des neiges ou de pluie. Cette phase est très importante, je passe des heures à étudier cette météo pour tenter de savoir comment cela influe sur les débits d’eau. C’est comme ça que je définis celui que je veux pour choisir la rivière à descendre. Pour celles que je ne connais
© Erik Boomer / Spirit Falls on Washington States Little White Salmon River
pas, je fais des estimations avec le peu de photos que je peux trouver, ou je recoupe les informations récoltées auprès des pagayeurs locaux. Google Earth est aussi un bon moyen de dénicher ces informations, via les images satellites, telles les profils de dénivelé, les bassins versants, etc… La phase de recherche est très importante, elle me permet aussi de sélectionner plusieurs rivières à proximité, de sorte que si une ne marche pas, j’ai une autre option. Ta ou tes meilleures destinations kayak? Il y en a énormément ! J’aime bien l’Amérique Latine. La côte Ouest du Canada ou même le Québec sont aussi des coins riches, il y a vraiment de belles rivières à découvrir. Plus proche, en Europe, il y a la Norvège. En France, dans les Alpes, on a aussi des sections de rivières incroyables, même si ce sera, plutôt ici, pour des sorties à la journée et pas des expéditions sur plusieurs jours. Sinon, il y a des endroits où
EN PARALLÈLE DE LA COMPÉTITION, J’AI AUSSI EU CETTE CULTURE DU KAYAK-PLAISIR.
© Erik Boomer / Spirit Falls on Washington States Little White Salmon River
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NOURIA NEWMAN
on est sûr d’avoir de bonnes galères du type Inde ou Zambie ! Quels sont tes projets à venir? Des expés en solo? C’est un peu compliqué à cause de la crise sanitaire, concernant les expés notamment. En attendant, on essaie de faire un maximum de choses avec des ressources limitées. Cela nous pousse à être créatifs, réactifs, à s’adapter et surtout être opportunistes pour continuer à pratiquer notre passion. NOURIA NEWMAN facebook.com/nourianewmankayak
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MK COACH Texte Carole Cailloux Illustration Joël Costes Le « Nordique Skating » tient son origine du ski de fond. Il se différencie de la version classique par sa technique et son jeu de jambes. En skating le skieur progresse en glissant longuement d’un ski sur l’autre, se balançant un peu comme en patins à glace ou en rollers. Cette technique a fait son apparition dans les années 80, et a révolutionné le ski de fond.
N°03 Le Skating est un sport complet, accessible à tous, qui se pratique au grand air, dans une ambiance paisible. Ce sport est idéal pour se détendre et développer en même temps sa condition physique. Il stimule l’équilibre, le système cardiovasculaire et sollicite les muscles des cuisses, des fessiers et des ischio-jambiers.
N°01 À la différence du ski de fond classique, où le skieur cherche à « marcher », le skieur en skating cherche à pousser sur ses jambes. L’impulsion se fait sur la totalité de la longueur du ski. En skating, le skieur pousse latéralement sur ses jambes, sur le même principe que le roller ou le patin à glace, qui consiste à un transfert de poids d’une jambe à une autre.
N°02 En skating l’appui est glissé (en mouvement) et les propulsions sont latérales. Cela demande un bon équilibre et la capacité à tenir de longues phases de glisses sur un ski et maintenir cet équilibre en mouvement, pendant la glisse. Pas de patineur 2 temps : A 2 poussées de jambes correspond une poussée simultanée des bras sur les deux bâtons. La première poussée de jambes s’accompagne de la poussée des 2 bras. La deuxième poussée de jambe s’effectue seule et s’accompagne du retour des bras vers l’avant. Ce pas s’utilise en montées. Pas de patineur 2 temps combiné : La définition du geste est la même que pour le pas de patineur 2 temps, seule la synchronisation bras/jambe diffère (léger décalage entre la poussée de bras et la poussée de jambe). Ce pas s’utilise au plat et en plat descendant. Pas de patineur 1 temps : Chaque poussée de jambe est renforcée par une poussée simultanée des bras sur les bâtons. Ce pas s’utilise en plat montant et en début de montée. Demi-pas de patineur : Il consiste en une poussée simultanée des bras sur les deux bâtons, renforcée par l’impulsion d’une jambe ski divergent.
N°04 Vous aurez besoin de skis spécifiques, plus courts que les traditionnels skis de fond, avec une zone de glisse plus importante. Ils sont aussi plus légers et permettent une belle liberté de mouvements. Pour les débutants, des « skis sans fartage » sont le meilleur équipement pour débuter. Ils vous aideront à gravir des pentes sans glisser en arrière. Le choix des bâtons et des chaussures est important. Choisissez des bâtons qui vont jusqu’à votre menton. Vos chaussures doivent couvrir vos chevilles. Pour le reste, le « Pas trop chaud, pas trop froid » est primordial pour le skating. Des vêtements de sport respirants, les coupe-vent et pulls en polaire, combinés avec des sous-vêtements de ski longs. Les vêtements, y compris les gants, doivent être serrés mais confortables. N’oubliez pas d’apporter un sac à dos avec gourde et quelques barres de céréales, et un tee-shirt de rechange à enfiler pendant votre pause.
N°05 Considéré comme moins risqué que le ski alpin, il y a toujours un risque de chute. Les blessures les plus courantes sont les blessures aux ligaments croisés. La meilleure façon de rester en sécurité est d’apprendre les bases. De nombreuses écoles de ski proposent des initiations au skating. Des moniteurs expérimentés vous apprendront la bonne technique pour repousser, planer, freiner et même à effectuer une « chute d’urgence ». Quelques leçons suffisent ! Lancez-vous !
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JEUX CONCOURS
JEUX CONCOURS TENTEZ VOTRE CHANCE
GRAND MASSIF
LES CONTAMINES
CHÂTEL
Quels sont les Stations qui forment le Grand Massif ?
Le biathlon combine deux disciplines; lesquelles ?
Quel matériel dispose d’un nez ?
Tentez de gagner : un forfait de ski pour le Grand Massif.
Tentez de gagner : un forfait de ski pour les Contamines Montjoie.
TROC’ ALPES SPORT
OPINEL X . MKSPORT www s o u r c e s d u c h e r y . c o m LES SOURCES DU CHÉRY
Tentez de gagner : un forfait de ski pour Châtel.
1000 m² de bien-être
Quel sport est arbitré obligatoirement s p ale snowboard & w e l l n eest-il s s sdeveuite En quelle année en français ? nu discipline olympique ? Spa ouvert du 17/10/20 au 01/11/20 puis tout l'hiver à compter du 05/12/20. Tentez de gagner : un entretien pour Tentez B é n é f i c i e z d e 2 € d e r é d u c t i o n p o u r t o u t e r é s e r v a t i o n d e v o t r e s p de a e gagner n l i g n e : des entrées au spa. Tentez de gagner : une affiche de Joël votre paire de ski. Costes comment débuter. Quel est le sport le plus silencieux ?
Pour participer, rendez-vous sur www.mokaddict.com rubrique « Jeux Concours ». Bonne chance !
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