Fleet & business 202 link2fleet fr

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MMM BUSINESS MEDIA & Co - Périodique bimestriel d’information - Edition française - Prix : 10 EUR - Bureau de dépôt : Awans - P205028

202 septembre - octobre - novembre 2014 www.link2fleet.com

TABLE RONDE Leasing & Consultancy « Personne ne connaît la solution de demain »

Infiniti Q50 De retour… pour de bon




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Sommaire

Edito

Insight 04 << 3 questions à Alfred Cruyl, président de BFFMM

Dirk SteyverS

06 << La voiture autonome sur la route dès 2015

Event 08 << Fleet Profile souffle ses 5 bougies 10 << tour de Belgique New energy :

À couteaux tirés

les alternatives au départ

Mobility Management 12

<< AstraZeneca : remise en question

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<< elia récompensé pour sa mobilité verte << Stad Gent pionnier de la gestion

permanente

de flotte innovante

Le modèle économique actuel des sociétés de leasing est remis en question : voilà ce qui ressort de notre forum organisé fin juin et de la conférence commémorant les 25 ans d'Arval France. Notre table ronde, à laquelle nous avions convié des sociétés de leasing et des consultants, débouche sur la même conclusion. Animés d'une volonté commune de faire progresser la mobilité et d'offrir des solutions sur mesure, ces acteurs, plutôt que de s'affronter à couteaux tirés, cohabitent sur le marché. Il n'en a pas toujours été ainsi.

<< Dossier >> Leasing & Consultancy Dans le cadre de notre dossier « Leasing & Consultancy », nous avons mis autour de la table plusieurs acteurs du secteur fleet pour connaître leur vision de la mobilité de demain et son impact sur le domaine du leasing. Nous en avons aussi profité pour dresser le portrait de plusieurs sociétés de consultance pour vous permettre d’y voir plus clair.

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Driver Management 36 << Link2Fleet Forum : le collaborateur au centre des préoccupations

38 << Cartes carburant : l’embarras du choix 44 << Cotisation de solidarité sur les utilitaires : l’ONSS change de position

Ce n'est pas un luxe que de voir tous les regards tournés (plus ou moins) dans la même direction. Le marché belge possède la maturité suffisante pour faire place à un grand nombre d'acteurs. Mais avec les réformes gouvernementales qui se préparent dans notre pays, l'union fera sans doute plus que jamais la force.

Les différents ministres chargés de la mobilité n'ont pas encore vraiment abattu leurs cartes, et les négociations fédérales ne sont pas terminées. Une chose est cependant déjà claire : le secteur des flottes et du leasing n'a pas l'intention d'avaler un nouvel AtN... Clôturons comme nous avons commencé : par une bonne nouvelle. Infiniti revient sur le marché belge (des flottes) avec une vision claire, des produits adaptés et une stratégie qui mise résolument sur l'utilisateur professionnel. Bonne lecture !

Car Management 48 << Infiniti Q50 2.2. Diesel : de retour… pour de bon

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<< Moyenne fleet nationale selon les car policies : 145g CO2

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Insight 3 questions à...

Freddy Cruyl, Président de la BFFMM

Créée il y a un an, la Belgian Federation for Fleet & Mobility Management était la première à regrouper les responsables du secteur pour défendre leurs intérêts. A l’occasion de son premier anniversaire, son président tire le bilan. Monsieur Cruyl, rappelez-nous les raisons qui ont mené à la création de la fédération? En 2012, il y a eu plusieurs nouveautés fiscales autour de la voiture de société et des évolutions de la norme Renta. Lors d’événements regroupant les fleet managers, on a remarqué que ces sujets inquiétaient le secteur. Il fallait réagir. Début 2013, nous avons regroupé des responsables du secteur pour discuter de ce que nous pouvions faire pour contrer ces changements. La fédération est alors née, avec pour but de créer un canal pour communiquer avec nos interlocuteurs. Quels projets a-t-elle déjà mené à bien? Et quels sont ceux en cours? Des workshops et des meetings avec les acteurs du secteur ont été organisés. Nous tentons de pousser les responsables de Renta à revoir la norme, et de discuter avec la ville de Bruxelles concernant le nouveau plan de stationnement. Nous voulons aussi interpeller les politiques sur l’ATN qui représente un impôt supplémentaire pour les usagers. Pour les deux premiers points, nous attendons une réponse, tandis que pour le dernier, nous attendons la formation des nouveaux gouvernements. Il faut interpeller le monde politique pour lui faire comprendre qu’on ne pense plus en termes de voiture de société, mais plutôt de mobilité. Justement, quelle est l’approche de votre fédération concernant la mobilité ? Nous sommes convaincus que ce ne sont pas les règles fiscales qui vont régler les problèmes de mobilité. Il faut plutôt revoir la façon de se déplacer et imaginer de nouvelles solutions. Par exemple, développer les parkings de délestage à proximité des gares de transports en commun et revoir les horaires des moyens de transports pour qu’ils soient compatibles avec les horaires de travail. C’est cela que nous allons tenter de faire comprendre au monde politique.

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Insight fleet people Biker2Biker : un coach pour se mettre au vélo à Bruxelles Pour inciter les travailleurs à utiliser leur vélo pour se rendre au travail, Bruxelles-Mobilité vient de lancer le concept Biker2Biker. Concrètement, chaque novice qui veut tenter l’expérience s’inscrit sur le site et est mis en contact avec un cycliste aguerri. Celui-ci l’accompagnera plusieurs jours sur le chemin de son travail pour lui expliquer les petits trucs à savoir, et lui prodiguer quelques conseils, histoire de le mettre en confiance. La participation est gratuite.

Recharger son auto électrique par induction Après l’internet sans fil, voici peut-être l’auto électrique wireless. La société Qualcomm a présenté lors d’un salon à Paris le système « Halo », qui recharge la voiture électrique par induction magnétique, grâce à une bobine primaire située au niveau de l’infrastructure et une secondaire située au niveau du véhicule. Le transfert d’énergie se fait entre l’infrastructure de base placée au sol et le véhicule qui se gare au-dessus. La société travaille également au développement de systèmes de recharges sur route lorsque la voiture roule.

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En juin dernier, THIERRY VAN KAN (65 ans) a été réélu pour un second mandat de trois ans au poste de Président de Febiac, poste qu’il occupe déjà depuis le 22 juin 2011.

STEVE NYS a été nommé Country Manager pour la marque Fiat Professional. Bien connu au sein de Fiat Group Automobiles Belgium, il a notamment occupé les postes de responsable marketing pour Fiat et Sales Manager pour le groupe.

Les voitures autonomes sur la route dès 2015 Rassurez-vous, la voiture qui roule et se gare toute seule pendant que vous travaillez tranquillement installé dans votre siège, ce n’est pas pour demain. Mais son arrivée se précise. Outre Google, plusieurs constructeurs travaillent sur un prototype. Et pour leur permettre de le tester dans des conditions réelles de circulation, la France et le Royaume Uni ont annoncé qu’ils autorisaient les tests de ces voitures sur la voie publique dès 2015 ! Des mesures seront évidemment prises pour que ces voitures du futur puissent côtoyer celles d’aujourd’hui en toute sécurité.


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Insight

Fleet Profile dispose d’une équipe spécifique au sein de la société mère, Computer Profile. Ses bureaux sont installés à Zaventem.

Anniversaire

Fleet Profile souffle ses 5 bougies Née en pleine crise économique, Fleet Profile a su se faire un nom dans le secteur automobile. Forte du Top 30.000 des flottes du Benelux, la base de données créée par la société bruxelloise est devenue une référence pour les acteurs du secteur. A l’occasion de ses 5 ans, Link2Fleet revient sur cette succes story.

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C’est donc en 2009 que Fleet Profile a vu le jour. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, cette société qui emploie une centaine de personnes, fournit une base de données aux fournisseurs du secteur automobile qui souhaitent optimiser la prospection des flottes d’entreprises. Il ne s’agit pas seulement des coordonnées de la société et du décisionnaire, mais aussi d’une série d’informations comme la taille de sa flotte et même par exemple, la limite


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Texte et photos : Damien Malvetti

de CO2 qu’elle a fixée pour les voitures des cadres et travailleurs. « Notre métier consiste à identifier des intentions d’achat et donc, à trouver des opportunités pour vendre quelque chose », résume Pierre Mercier, Managing Director. Mais quel est, concrètement, l’intérêt pour les dealers de disposer d’un tel outil? « Leur faciliter la vie et leur permettre de connaître les clients qui les entourent. Par exemple, si je dois vendre une Mazda avec des émissions de CO2 de 104 g/km et que je prends les pages jaunes pour cibler les clients potentiels, je vais peut-être obtenir un seul rendez-vous sur toute une journée d’appels. Tandis que si je dispose d’une base de données précises, qui me permet de connaître exactement le profil de chaque entreprise enregistrée, je pourrai déjà éliminer de la liste les sociétés qui n’achètent que des véhicules allemands, et celles ayant fixé une limite de CO2 à 100 g/km par exemple. Ainsi, au bout de ma journée, j’aurai obtenu davantage de rendezvous. Je gagne donc du temps et cela m’évite de déranger des personnes qui ne sont d’office pas intéressées par ce que j’ai à leur proposer ». La crise a renforcé le secteur fleet Même si elle a été créée en 2009 et ne comptabilise que 5 années au compteur, la petite entreprise bénéficie des connaissances et de l’expérience de sa grande sœur, Computer Profile, qui offre, depuis 23 ans, les mêmes services aux secteurs de l’informatique et des telecoms. Et malgré le contexte de crise qui planait au moment de la création de Fleet Profile, celui-ci a plutôt été vu comme une opportunité par les fondateurs, comme l’expose Yannick Mathieu, Sales & Marketing Manager. « Suite à la crise, le marché de la vente aux particuliers s’est écrasé, alors que celui du fleet s’est stabilisé. Même si la fiscalité a été revue, disposer d’une voiture de société reste intéressant et continue à faire partie du package salarial dans nombre d’entreprises. Pour faire face à la crise, beaucoup de fournisseurs ont donc privilégié le marché fleet, ce

es Professionnalisme, Ethique, Proactivité, Qualité de vie, Orientation client, Transparence et Enthousiasme : telles sont les valeurs de l’entreprise, affichées clairement sur ses murs.

qui a créé un besoin pour notre outil. L’époque des gros budgets publicitaires était révolue. Les fournisseurs devaient trouver d’autres solutions pour toucher leurs cibles efficacement ». La prospection par téléphone à partir d’une database était l’une des solutions. Et le succès en Belgique était tel, qu’en 2012, Fleet Profile a décidé d’étendre ses activités aux Pays-Bas, où la société était déjà présente avec sa filiale Computer Profile depuis quelques années. 30.000 entreprises répertoriées Bien sûr, Fleet Profile n’est pas seule à proposer ce type de services, mais elle a quelques atouts dans son sac pour se démarquer de la concurrence. Tout d’abord une mise à jour régulière des informations de sa base de données. « Chaque adresse est mise à jour une fois par an. C’est un travail qui prend du temps car il faut appeler chaque entreprise pour s’assurer que les données sont toujours bonnes. Ensuite, c’est notre qualité qui fait la différence. Quand on tient une base de données, il faut être maniaque, en plus d’avoir la technique et le contrôle. Il faut que l’ensemble soit homogène, pratique à utiliser et beau ». La troisième force de Fleet Profile, c’est aussi la taille de sa database. « Nous couvrons le top 30.000 des entreprises du Benelux : 14.000 en Belgique, 1.000 au Luxembourg et 16.000 aux Pays-Bas », énumère Bram Scheers, Customer Service Officer. « Et cette base de données évolue en permanence en fonction des besoins des nos clients ». Des clients qui représentent le gratin du secteur. « Nous travaillons avec 19 des 20 plus gros importateurs belges, mais aussi avec les principales sociétés de leasing et avec près de 450 dealers ». Pour que les utilisateurs puissent faire le meilleur usage possible de l’outil, Fleet Profile leur propose du coaching. « Le but est qu’ils exploitent les données au mieux et que cela leur apporte des résultats. Sinon, nous risquons de les perdre comme client ». D’autres ont par contre choisi de confier la tâche de télémarketing à Fleet Profile. « C’est le cas de Lukoil par exemple pour qui nous réalisons de la prospection dans le but de vendre leur carte carburant. Pour ce faire, nous disposons d’un call center spécifique, séparé de celui qui œuvre sur notre base de données ». Enfin, depuis quelques temps, Fleet Profile fait profiter votre magazine de son expertise dans le secteur, via notamment la publication d’analyses du marché publiées dans nos pages.

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Event >> Tour de Belgique New Energy

Dirk Steyvers

Rallye de régularité

Les alternatives au départ La première édition du Tour de Belgique New Energy aura lieu du 14 au 16 novembre. Notre rédaction sera de la partie, aux côtés du FleetOwner of the Year 2014.

Le Tour de Belgique rappelle des souvenirs à tous ceux qui ont un peu fréquenté le sport automobile dans notre pays. Ce célèbre rallye de régularité pour ancêtres en est à sa 31e édition. Cette année, la renaissance que connaît l'événement depuis 2012 sera soulignée par une épreuve de régularité destinée aux véhicules à propulsion alternative, avec le soutien de Febiac. 740 kilomètres Comme le Tour des « old timers », le Tour de Belgique New Energy met l'homme et la machine à rude épreuve. Les 740 kilomètres du parcours sont répartis sur deux journées, le but étant de consommer le moins d'énergie possible. La « course » empruntera les routes asphaltées. Elle est ouverte à tous les véhicules à propulsion alternative, de l'hybride au GNC. Seuls les véhicules tout électriques ne sont pas admis. Nous manquons de place pour exposer ici tout le règlement, mais sachez seulement que DG Sport, organisateur du Tour, se base sur les règles strictes de la FIA Alternative Energies Cup. Concrètement, cela signifie que tous les atouts des véhicules hybrides et écologiques sont mis en avant : faible consommation, durabilité, fiabilité et performances. La rédaction au volant En tant que partenaire médias de l'événement, nous alignons deux équipes. D'abord le Fleet-Owner of the Year 2014, Harald Krähe d'AstraZeneca : son Award lui ouvre la

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participation à bord d'une Toyota Prius Plug-In, une gagnante potentielle. Ensuite, la rédaction elle-même prendra le départ. Le week-end promet d'être intense. Les épreuves de régularité (avec suivi GPS) annoncées ne seront pas de tout repos. Les liaisons à travers le Condroz, le Hainaut et les terres ardennaises devront s'effectuer le plus près possible de 50 km/h, mais des étapes spéciales sont également prévues sur le circuit de Chimay et SpaFrancorchamps.

Suivez notre rédaction auTour de Belgique New Energy via le compte Twitter de link2fleet


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Mobility Management >> Case Study

AstraZeneca

Remise en question permanente Fin juin, à sa propre surprise, Harald Krähe était élu Fleet-Owner of the Year 2014, se classant par la même occasion à la deuxième place de la catégorie Fleet Driver Safety. Il a su convaincre le jury avec un dossier solide, expliquant comment, en ces temps difficiles, il a remis la gestion de flotte sur les rails pour le site belge d'AstraZeneca. Harald a appris la nouvelle dans un taxi londonien, ce qui n'enlève rien à son mérite. Un mérite qui revient manifestement à tout une équipe : chez AstraZeneca, la gestion du parc n'est pas l'affaire d'un seul homme. Encore plus de sécurité Nous nous sommes entretenus avec Gerda Verkens et Harald Krähe. Gerda est SHE (Safety, Health, Environment) Coordinator d'AstraZeneca Belux. Quant à Harald Krähe, il occupe le poste de Procurement Manager chez AstraZeneca Belux. Dans son rôle de conseillère en prévention, Gerda est l'interlocutrice idéale pour nous expliquer la vision de la sécurité dans son entreprise. « À cet égard, commence-t-elle, le Belux se comporte particulièrement bien. À l'échelle mondiale, notre KPI de sécurité routière se situe à 6 crashes per million miles », confie Gerda Verkens, « mais en Belgique, nous en sommes à 3. Et l'an dernier, nous n'avons pas perdu une seule heure de travail en raison de blessures dues à un accident. Éviter les victimes est une priorité dans la politique générale de sécurité d'AstraZeneca. » Projets et équipement Communication et sensibilisation constantes ne sont naturellement pas étrangères à ces résultats, mais les projets annuels méritent aussi que l'on s'y attarde. « En 2013, nous avons organisé des workshops avec l'IBSR. Cette année, nous prévoyons une formation à la conduite sûre », ajoute Gerda. L'objectif est clair : faire 10 pour cent de mieux que les statistiques d'accidents actuelles. « Nous avons aussi l'intention d'analyser plus efficacement les accidents qui se produisent afin de mettre au point des actions et des projets spécifiques. » Remise en question permanente Chez AstraZeneca, les différents projets et la remise en question permanente sont le fil conducteur de la gestion du parc. Cela s'inscrit tout à fait dans la culture de l'entreprise, estime Harald Krähe, une culture qui fait la part belle à la communication. Pas question de se reposer sur ses lauriers : le parc de voitures fait l'objet d'un monitoring constant, en liaison avec le

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Fleet-Owner of the Year : les félicitations des clients Harald Krähe : « À mes yeux, le titre de Fleet-Owner of the Year récompense l'action d'AstraZeneca. Cela dit, j'en suis ravi personnellement, et fier aussi. Vous savez, quand GE Capital m'a proposé de participer, j'ai trouvé que c'était une idée formidable pour tous nos conducteurs et pour AstraZeneca. J'y voyais aussi l'occasion de redorer le blason du secteur pharmaceutique. En mon absence, Leen a informé la direction de mon titre et du deuxième prix, et la nouvelle a été rapidement diffusée dans les équipes. Résultat : j'ai reçu des tonnes d'emails et de félicitations, de la part de la direction comme du département procurement au niveau international. C'est aussi une superbe reconnaissance pour SHE. Cet Award prouve que leur travail a un véritable impact. »


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Photos : Arnaud Siquet - Texte : Dirk Steyvers

La première motivation de Harald Krähe : donner le plus possible à ses collègues dans les limites des possibilités.

Pour Gerda Verkens, un bon score de sécurité routière n'est pas une raison pour se reposer sur ses lauriers.

partenaire de leasing GE Capital. En parallèle, Krähe évalue personnellement ou via des groupes de travail les nouveaux équipements, initiatives et choix stratégiques. « J'ai été très frustré, par exemple, de ne pas avoir pu mettre en place le vélo en leasing », admet-il. « J'aurais voulu lancer le projet, mais les chiffres en ont décidé autrement. Pour autant, je n'abandonne pas l'idée. Je continue de suivre le dossier en espérant quelques incitants des autorités. »

Les trois pivots de la gestion de flotte chez AstraZeneca Belux : Harald Krähe, Procurement Manager, Leen Hoens, HR Director et Gerda Verkens, SHE Coordinator.

Offre réaliste Il en va de même des véhicules hybrides, qui ne font pas partie de l'offre actuelle. « Nos fournisseurs privilégiés, BMW, Mercedes et Ford, ne disposent pas encore de véhicules à propulsion alternative correspondant à nos besoins en matière de déplacements. Je reste néanmoins vigilant, car le développement d’une flotte verte est un processus ininterrompu. » Si notre interlocuteur met un point d’honneur à respecter les objectifs mondiaux de CO2, l'écologie est aussi souvent une bonne décision financière. Cela n'empêche pas notre homme de garder les pieds sur terre dès qu'il s'agit de fleet management. Pour satisfaire et stimuler les collaborateurs, estime-t-il, il faut leur faire une offre réaliste. « Par exemple, en comparant la BMW 318d et la 320d Efficient Dynamics, qui émet moins de CO2, nous sommes arrivés à la conclusion que le plus écologique de ces deux modèles était aussi le plus cher en termes de VAA. En ce qui nous concerne, dans ces conditions, le choix est vite fait. » Esprit d'analyse et ouverture aux nouvelles initiatives : des qualités dont Harald Krähe se sert à la fois dans les questions fondamentales de la gestion de flotte (comment alléger la pression financière ?) et dans les volets secondaires comme l'optimisation des itinéraires. L'intérêt qu'il témoigne au Fleet Innovation Award pour fournisseurs fleet n'a rien d'étonnant à cet égard…

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Mobility Management >> Case Study

Marie van den Hove, Elia Group

La mobilité verte récompensée Si on connaît Elia pour sa gestion du réseau électrique haute tension, cette société fait aussi des étincelles dans un autre secteur: la mobilité. Et surtout son aspect vert! Marie van den Hove, Compensation & Benefits Manager, qui travaille en collaboration avec le Mobility Manager, a d’ailleurs été récompensée du Green Fleet & Mobility Award lors des Link2Fleet Awards en juin dernier. Avec son équipe, Marie van den Hove dispose encore de nombreuses idées à mettre en pratique pour améliorer la mobilité des cadres de son entreprise.

La mobilité fait pourtant partie des priorités d’Elia depuis peu. « Tout a débuté en 2011, lorsque nous avons effectué une enquête de satisfaction auprès du personnel », expose Marie van den Hove. « Les résultats montraient que la mobilité, de plus en plus problématique, avait un impact négatif sur la satisfaction, ne fût-ce que en raison de son impact sur l’équilibre vie privée/vie professionnelle. Il est vrai que jusqu’alors, nous n’avions pas encore envisagé la problématique sous cet angle. Nous proposions à nos cadres d’opter soit pour une voiture de société, soit de la combiner avec un abonnement de transports en commun, sans aller plus loin dans la réflexion ». 3 axes et des dizaines de possibilités A partir de là, Elia a lancé un vaste plan basé sur 3 axes : se déplacer moins, autrement et mieux. Pour le premier axe, l’entreprise permet à ses employés de faire du homeworking ou de travailler depuis des bureaux satellites. L’utilisation de la visioconférence où du téléphone virtuel ont aussi permis de réduire le nombre de kilomètres parcourus par le personnel. Pour l’axe « se déplacer autrement », Elia a privilégié les transports alternatifs à la voiture. « Nos deux sites bruxellois, à Schaerbeek et boulevard de l’Empereur, se situant à proximité

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de gares SNCB, d’arrêts de tram et de bus, nous avons incité nos travailleurs à utiliser ces modes de transport », ajoute encore la dame. « Nous avons donc introduit dans notre offre mobilité, Railease qui combine voiture de société et accès à tout le réseau SNCB. Et nous remboursons à 100% le bus et le tram pour nos cadres et employés. Pour permettre aux travailleurs de rejoindre la gare de Schaerbeek, nous avons mis en place une navette de bus interne qui remporte un franc succès ». Elia a aussi acquis 5 voitures de pool – 2 électriques, 2 plug-in hybrides et 1 thermique avec un ecoscore de 64 pour les longs trajets -, pour permettre au personnel qui vient travailler en transports en commun ou en mode doux, d’emprunter une voiture pour se déplacer durant la journée. Et pour les plus petits trajets, des vélos électriques, pliables et des bluebike sont mis à dis-


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Texte et photos : Damien Malvetti

voiture de société peuvent aussi opter pour Bikelease, qui offre un vélo en complément, ou pour FlexDrive, qui leur permet d’échanger leur auto pour une durée déterminée contre un autre type de véhicule selon les besoins. Notre personnel reçoit aussi des formations d’ecodriving ». Et pour inciter ses équipes à changer ses habitudes, Elia organise régulièrement des événements en collaboration avec ses partenaires. « Nous avons par exemple proposé au personnel de tester la BMW i3 électrique. Nous misons aussi beaucoup sur une communication fun pour faire connaître les possibilités en matière de mobilité. Par exemple, pour promouvoir notre navette, nous avons réalisé des vidéos mettant en scène les usagers, qui sont diffuées sur l’intranet. Elia dispose aussi d’un réseau social interne, où les cyclistes peuvent partager leur vécu ». position. Une solution dont le succès croît continuellement, notamment parce que la société a investi dans les installations nécessaires au bien-être des cyclotravailleurs (douches, vestiaires, etc.). Des voitures hybrides pour les starters Bien sûr, la voiture de société occupe toujours une place importante chez Elia. Pour ses 1200 travailleurs, l’entreprise en compte 420 plus 350 véhicules de service à destination des techniciens sur le terrain. Mais la Car Policy a également été adaptée à la mobilité et aux défis écologiques. C’est le troisième axe, « se déplacer mieux ». « Chaque cadre starter engagé reçoit une Toyota Yaris hybride. Nous en avons déjà 32. Et ces moteurs verts font des émules auprès de nos autres travailleurs, puisque notre flotte compte 5 hybrides et 1 électrique. Les bénéficiaires d’une

Elia organise régulièrement des journées à thème pour informer son personnel sur les nouveautés en matière de mobilité.

Encore des pistes à explorer On peut le dire : Elia dispose d’un plan de mobilité complet. Pourtant, Marie et son équipe ont encore des pistes pour l’améliorer. Par exemple, conscientiser davantage le travailleur sur le coût de sa mobilité. « Nous disposons d’un système online qui permet à chacun de voir les frais que son véhicule engendre pour l’entreprise: dégâts, carburant, amendes, etc. L’idée serait d’envoyer régulièrement un rapport à l’employé avec ces informations et en incluant les autres moyens de transport. Car il arrive que des personnes demandent un abonnement SNCB et ne s’en servent pas. Grâce à ce système, elles se rendraient compte que cela coûte à la société ». Elle imagine aussi un système qui récompenserait les bons conducteurs. « Avec des incentives ou des accessoires mobilité offerts à ceux dont les statistiques de consommation sont basses. Leur bonne utilisation de la voiture profite à l’entreprise, autant créer une situation win-win pour chaque partie ? On pourrait aussi imaginer permettre aux travailleurs qui n’ont pas de véhicule, d’utiliser les autos de pool pour des déplacements privés, moyennant une contribution ». Des idées qui devraient encore permettre de réduire l’empreinte écologique mobilité d’Elia, qui est déjà passée de 137 à 125g CO2/km entre 2012 et 2103.

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Mobility Management >> Case Study

Fleet Innovation Award for fleet-owners

Gestion de flotte : la Ville de Gand, pionnière et novatrice L'innovation est souvent associée aux petites entreprises flexibles qui n’adoptent pas de structures trop lourdes et osent se profiler en think tank. Mais il y a des exceptions. Pour gérer ses multiples activités, la Ville de Gand a adopté une structure complexe tout en parvenant avec brio à mettre en place un système de gestion de flotte global, innovant et opérationnel. Une première d'envergure récompensée par le Fleet Innovation Award for fleet-owners. Jan Van de Putte en dévoile les enjeux. La gestion de flotte imaginée et mise en pratique avec succès par la Ville de Gand ne passe pas inaperçue : d'autres villes et services publics se penchent avec un intérêt non dissimulé sur cette initiative inédite que Gand a été la première à mettre en place. Jan Van de Putte, directeur du département Service & Logistique, est le responsable principal du projet. C'est donc légitimement qu'il évoque avec fierté ce qui a été réalisé jusqu’ici. Mais il est aussi le premier à relativiser son apport personnel. ‘Ce n'est pas le travail d'une seule personne, mais celui d'une équipe qui a collaboré avec enthousiasme et abnégation. Le Fleet Innovation Award est donc une superbe récompense pour tous ses membres. C’est aussi la preuve que la Ville de Gand veut utiliser efficacement les impôts des citoyens. Car en fin de compte, le but est d'optimiser le rendement et de favoriser le développement durable. C’est ce que le package "all-in" que nous avons élaboré nous permettra de faire. Mais ce n'est pas tout : il pourra aussi être enrichi de modules qui nous aideront à améliorer encore nos services.’

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Tout en un Tout cela est bien beau, mais nous avons toutefois demandé à Jan Van de Putte d’expliquer plus concrètement le contexte dans lequel cette nouvelle politique de gestion a été élaborée. Sa complexité ressort d'emblée. ‘Nous utilisions 12 applications distinctes – pour les commandes d'atelier, les cartes carburant, les accidents, l'achat et la revente des véhicules, les entretiens, etc. Aujourd'hui, tout est intégré dans un système unique, consultable depuis 150 points d'accès. La mise au point d'un package "tout compris" n’a pas été simple. Finalement, nous avons eu recours à Ultimo, mais il y avait encore du travail après. Il fallait configurer le package en fonction de nos besoins spécifiques, car notre flotte est tout sauf homogène : elle compte plus de 950 véhicules de marques et de types différents. On y trouve des voitures, mais aussi des camions, des camionnettes, des tondeuses, des épandeuses et des tracteurs, qui ont un usage spécifique et font l'objet d'une politique d'entretien adaptée. Au sein du système, chaque véhicule devait avoir une identité et un module de reporting sur mesure. Il a donc fallu beaucoup réfléchir et coordonner les informations, mais en fin de compte, les avantages sont énormes. Ce package nous permet à lui seul de couvrir tous les aspects d'une gestion efficace. Les rapports et la gestion de l'occupation des véhicules nous permettent d'optimiser l'utilisation de notre matériel roulant. Nous pouvons ainsi identifier les véhicules sous-utilisés et adapter notre flotte en conséquence, voire la réduire par endroits. Il nous est aussi possible de mieux partager certains véhicules entre différents services ou de les délocaliser pour en limiter les déplacements internes.

Jan Van de Putte a reçu le Fleet Innovation Award for fleet-owners des mains de la lauréate 2013 du prix Fleet-owner of the Year, Laurence Surkijn.


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Photos : Stad Gent, Damien Malvetti et Eventattitude (T. Belvaux) - Texte : Tony De Mesel

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Cela nous permet de limiter considérablement les frais.’ Les avantages cachés Jan Van de Putte ajoute que d’autres avantages apparaissent tous les jours. Les "anomalies" – des pleins difficilement justifiables, par exemple – peuvent ainsi être facilement détectées. La Ville de Gand a en outre une meilleure vision de l’usage de son matériel roulant, ce qui lui permet de mieux planifier les achats et les ventes. Le choix d'un véhicule peut aussi être davantage personnalisé. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le nombre de véhicules électriques, hybrides et au gaz naturel a augmenté. Pour cette dernière catégorie, la Ville dispose d'une installation slow-fill qui fonctionne la nuit. Elle entend ainsi réduire ses émissions de CO2 et de particules fines, ce qui améliorera la qualité de l'air des habitants. Les droits du package Ultimo appartiennent pleinement à la Ville de Gand, qui l’a développé sur mesure. Cela permettra de l'étendre sans qu’une intervention externe majeure soit nécessaire. Parmi ces nouveau-

tés, citons l'intégration d'un ITS (système de transport intelligent), grâce auquel il sera possible de commander une mission, de planifier un itinéraire et de recevoir des marchandises grâce à une tablette située dans le véhicule. Le système est également connecté au programme de gestion des stocks et au Warehouse Management Systems.

1. Le parc de véhicules très variés de la Ville de Gand sera désormais géré via une application unique.

Poursuivre l'extension Jan Van de Putte insiste enfin sur les multiples possibilités d'extension. L'administration envisage ainsi d'étendre la gestion au parc non motorisé, comme les vélos. Une chose est sûre : le package Ultimo de la Ville de Gand réserve encore de belles surprises. Le système offre aussi la possibilité d'assister d'autres organismes publics faisant partie du grand Gand, notamment son CPAS. Enfin, le module de réservation du logiciel permet également de partager les véhicules entre les différents départements de ce "grand Gand". Voilà qui devrait comprimer les coûts et favoriser le développement durable, ce qui est l’objectif ultime de ce projet, conclut Jan Van de Putte.

2. Jan Van de Putte, responsable principal du projet, souligne que l'élaboration et la réalisation du Package Ultimo sont l'œuvre de toute une équipe.

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Gand a une meilleure vision de l’usage de son matériel roulant, ce qui lui permet de mieux planifier les achats et les ventes. Le choix d'un véhicule peut aussi être davantage personnalisé.”

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Mobility Management >> Formation en Sciences de la mobilité

Universiteit Hasselt

Un début de solution aux affres de la cir Chaque année, environ 25 jeunes s'inscrivent en première année de bachelier : ce n'est pas beaucoup quand on connaît l’ampleur de nos problèmes de mobilité.

Embouteillages pendant les vacances d'été, statistiques d'accidents inquiétantes, perspectives d'augmentation du prix des transports publics… L'Universiteit Hasselt propose un début de remède à ces maux avec sa formation aux « sciences de la mobilité ».

Nous avons rencontré à ce propos Patricia Hellriegel, collaboratrice de l'Universiteit Hasselt. Elle est chargée de promouvoir cette filière relativement nouvelle, qui a déjà décerné un diplôme de master à un peu plus de 110 étudiants depuis 2004. Chaque année, environ 25 jeunes s'inscrivent en première année de bachelier : ce n'est pas beaucoup quand on connaît l’ampleur de nos problèmes de mobilité. « C'est vrai, admet Patricia, mais nous constatons aussi que l'intérêt grandit. Nos diplômés trouvent du travail sans difficulté. Ils entrent surtout dans les administrations locales et autres, les cabinets de consultance et les organismes de mobilité. Certains sont aussi recrutés par de grandes entreprises qui veulent développer un plan de mobilité. » Les entreprises aussi Gérer la mobilité n'est pas seulement l'affaire des pouvoirs publics ou des clubs de mobilité. Les entreprises aussi ont intérêt à se pencher efficacement sur le problème. Certaines sont même tenues de mettre au point un plan de mobilité pour les déplacements domicile-lieu de travail. Parallèlement, les voitures sont de plus en plus exclues des villes, tandis qu'on voit apparaître progressivement des alternatives valables qui incitent à laisser l'automobile plus souvent au garage. Patricia intervient : « Pour nous, ce serait formidable si nos étudiants pouvaient trouver des stages dans les grandes entreprises et contribuer à leur plan de mobilité. Nous sommes ouverts à toutes les propositions et demandes de vos lecteurs ! » Néerlandais et anglais La formation en Sciences de la mobilité débouche sur un niveau bachelier et/ou master. Le master accueille les titulaires d'un autre diplôme (« master post-master ») ou qui travaillent déjà depuis un certain nombre d'années. Il

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Bart Jacobs

La formation en Sciences de la mobilité s'articule sur 9 thèmes pédagogiques :

circulation est possible de suivre le master en néerlandais ou en anglais. Patricia regrette que les francophones ne soient pas plus nombreux. Elle l'explique par le manque de contacts entre les universités des deux côtés de la frontière linguistique, sans nier sa part de responsabilité. L'UHasselt, souligne-t-elle, est la seule à offrir cette formation parmi les universités et hautes écoles de notre pays : « D'autres établissements proposent des formations partielles ou attirent des étudiants d'autres branches qui orientent leur carrière vers la mobilité. » À l'UGent, par exemple, l'IDM (Instituut voor Duurzame Mobiliteit) rassemble l'expertise de plusieurs chercheurs. « Notre programme de Sciences de la mobilité est une formation complète. C'est ce qui nous distingue, et nous conserverons certainement cette place exclusive encore un certain temps, en tout cas en Flandre », ajoute Patricia. Expertise Les étudiants qui suivent la formation ont le choix entre deux options : « sécurité routière » et « gestion de la mobilité ». La première, axée sur la pratique, donne une place centrale au rôle des pouvoirs publics. Les cours abordent la technologie, l'application des réglementations, l'éducation et la sensibilisation. L'option Gestion de la mobilité, de nature plus théorique et quantitative, approfondit les choix possibles face à la mobilité et à son organisation. Au fil du temps, l'UHasselt s'est forgé une solide réputation dans la recherche sur la mobilité par le biais de son Instituut voor Mobiliteit (IMOB). Des étudiants et des diplômés y exploitent et affinent leurs connaissances dans diverses missions et spécialisations. Spécialistes réputés, les professeurs Tom Brijs et Willy Miermans ont jeté les bases de l'Institut. Ils sont régulièrement consultés en Flandre pour tout ce qui touche à la mobilité.

1. Généralités de la circulation et de la mobilité : organisation du système de circulation et de transport, processus de circulation, durabilité, transports publics. 2. Espace : relations entre la politique d'aménagement et la politique de mobilité. 3. Infrastructure : les moyens de transport et leurs besoins en termes d'infrastructure. 4. Management : acquisition des compétences de gestion et développement d'une vision. 5. Modèles de mobilité : apprendre à utiliser les modèles quantitatifs pour mesurer et prévoir les évolutions. 6. Comportement : étudier et orienter le comportement humain dans le trafic. 7. Recherche routière : étude quantitative et qualitative de situations concrètes de la circulation. 8. Applications : cas concrets et projets, en groupe ou non. 9. Disciplines auxiliaires : mathématiques, économie, droit, sciences, etc. Toutes ont un rôle important dans le contexte de la circulation.

La voiture, reine ou paria ? Nous concluons l'entretien sur une question délicate : n'eston pas en train de former contre la voiture des experts hors de contact avec la réalité, sans vision d'ensemble ? « Bonne question ! », répond Patricia Hellriegel. « Il incombe à l'université de former des professionnels de la recherche avec un regard objectif et une large ouverture d'esprit. Naturellement, chaque étudiant a sa façon de voir, mais avec notre formation, les tendances personnelles n'affecteront pas le travail. » Tout à coup, les files sur la route du retour nous paraissent plus courtes !

Circulation, infrastructure, aménagement du territoire… la formation en Sciences de la mobilité aborde de nombreux aspects.

Un expert en mobilité dans votre entreprise ? L'UHasselt recherche des entreprises désireuses d'accueillir ses étudiants en stage pour des projets de mobilité concrets, ou qui peuvent offrir à ses diplômés un emploi de « mobility manager ». Vous pouvez aussi contacter l'UHasselt si vous souhaitez collaborer à la recherche. Pour plus de détails sur la formation : www.uhasselt.be/mobiliteitswetenschappen Contact : Patricia Hellriegel – patricia.hellriegel@uhasselt.be - 011/26.91.03

Plus d'infos online sur http : www.link2Fleet.com

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Dossier >> Leasing & Consultancy

Dirk Steyvers - Photos : A. Siquet

Table ronde

« Personne ne connaît la solution de demain» Tous les spécialistes s'accordent : le marché du leasing automobile est à la croisée des chemins, en tout cas à la veille d'un modèle économique redessiné. C'est la raison pour laquelle nous avons réuni un panel d'experts dont le débat, nous l’espérons, clarifiera la situation. Le nouveau modèle a naturellement pour nom « mobilité », au sens le plus large du terme. Car selon la région, le savoir-faire et la culture d'entreprise, la notion de mobilité est interprétée tout différemment. « Et pour tenir compte de ces différences de know-how et de culture, nous devons avant tout nous profiler comme le partenaire d'une réflexion orientée sur les solutions de mobilité », précise Erik Swerts. Johan Portier embraie : « Les facteurs dits hygiéniques sont les mêmes pour tous les clients, petits ou grands. Les chiffres varient et les grandes flottes ont plus tendance à nous mettre au défi, mais nous voyons bien que le sur-mesure se fait de plus en plus fréquent. J'ai d'ailleurs l'impression que notre activité, à caractère transactionnel, est en train d'évoluer vers le consultative selling. » La clé sous la porte Mais reste-t-il de la marge, demande Paul Verkinderen, avec ces pressions financières qui peuvent être très fortes dans

une société de leasing ? La réponse d'Erik Swerts ne tarde pas : « Si nous continuons à agir comme actuellement, dans dix ans, nous aurons... », « …mis la clé sous la porte », achève Portier. Pourtant, tous nos interlocuteurs sont d'accord pour dire que la voiture conservera une place centrale dans leurs activités. En même temps, ils savent que les jeunes salariés d'aujourd'hui ont des besoins très différents. Jean-Marc De Geus, Erwin Ollivier, Johan Baele et Daniël Peemans abondent dans ce sens. « Nous ne sommes plus à l'époque où une voiture de société suffisait à séduire le jeune diplômé, dont le contrat

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Dossier >> Leasing & Consultancy

Johan Baele, propriétaire Fleetexpert.

Jean-Marc de Geus, Label Manager Belgium Directlease.

Olivier Fossion, Sales Director & Deputy General Manager ALD Automotive.

Erwin Ollivier, General Manager De Lage Landen Leasing.

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de travail était signé dans le show-room », analyse Johan Baele. Daniël Peemans élargit la problématique aux « différences situationnelles entre PME ». La mobilité, estime-t-il, est le défi de demain, et il faudra des solutions correspondant aux différentes situations. Erwin Ollivier nuance immédiatement : « À terme, vous savez, cette nouvelle génération voudra aussi sa voiture. Pas de voiture, c'est bien. Jusqu'au mariage et aux enfants... » Les sociétés de leasing traditionnelles, poursuit-il, auront encore leur place. « Il s'agit de choix stratégiques. Chacun de nous devra évaluer son rôle, et se réorienter au besoin. C'est pour cette raison que ma croissance va continuer, j'en suis convaincu. Ma flotte va augmenter, sans que le kilométrage en fasse nécessairement autant. » Leo Lucas ose regarder plus loin : « La pression sur les résultats est très forte. Sans abandonner le modèle actuel, nous devons développer en même temps de nouveaux concepts. Peut-être cela favorisera-t-il l'arrivée de nouveaux acteurs. » Ceux-ci, déclare Jean-Marc De Geus, existent déjà aux PaysBas, mais ils ont du mal à mettre le pied chez nous à cause d'une fiscalité hostile. Nouveaux produits Les autres participants sont conscients de la présence de ces « challengers ». Erik Swerts confirme : « Il y aura potentiellement un chevauchement avec l'offre d'autres entreprises ou de nouveaux acteurs. Et la mobilité ne fait pas gagner d'argent, car elle n'en est encore qu'à ses débuts. Face à cela, à l'échelle de la société, n'oublions pas qu'un concept existant peut évoluer, poussé par un nouveau concept. Le tout est de savoir jusqu'où ira cette évolution. » On ignore encore si les nouveaux besoins que Bart de Hoog rencontre dans la pratique donneront naissance à d'autres produits ou méthodes de financement. Erwin Ollivier n'est pas du même avis : « L’expérience montre surtout que les solutions de mobilité ne percent que si elles sont offertes au niveau du conducteur. L'entreprise peut sélectionner et promouvoir tout ce qu'elle veut, ce sont les utilisateurs qui déclenchent ou non la transition. » Daniël Peemans partage cette vision : le conducteur est le client final, dont la « mobilité est financée par l'entreprise. » Erwin Ollivier ajoute : « Reste à savoir si la société va cesser de considérer la voiture comme un privilège personnel pour en faire un élément de la solution de mobilité. » La conclusion est claire. Olivier Fossion la formule en ces termes : « Notre société de leasing ne peut en tout cas pas continuer comme si de rien n'était. Nous ne sommes pas là pour multiplier les voitures sur la route, mais pour créer de la valeur à l'intention de nos actionnaires. Créer de la valeur, cela peut se faire en mettant des voitures sur le marché ou autrement. » Des idées sans soutien Le conducteur est le client final, disions-nous. La preuve : la mise en œuvre des nouvelles solutions n'a rien d'une sinécure. « Notre Holiday Car n'a pas séduit », déclare Johan Portier. « De nombreuses entreprises soutenaient l'idée, mais trop peu de conducteurs étaient disposés à se contenter


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Dossier >> Leasing & Consultancy d'une voiture plus petite. » D'après Leo Lucas (et il n'est pas le seul), l'explication se situe dans la fiscalité actuelle. « En tant qu'instrument de rémunération, la voiture dépasse les besoins de mobilité du conducteur. La fiscalité n’aidant pas, nous restons prisonniers de cette situation. »

Eric Swerts, Director Operations Alphabet Belgium.

Leo Lucas, Managing Director inMotiv.

Nic Steyaert, Sales Manager Westlease.

Daniël Peemans, Sales Manager KBC Autolease.

Plates-bandes La recherche de la mobilité signifie apparemment que les consultants et les sociétés de leasing empiètent de plus en plus sur leurs plates-bandes respectives. Nos interlocuteurs ne le contestent pas, mais nuancent : tout le monde voit que le tissu économique est en train de changer profondément. Suit un plaidoyer pour plus de collaboration et de réseaux, un peu comme Renta tente de l'imposer aujourd'hui. JeanMarc De Geus intervient : « Nous définissons ensemble une tendance dans laquelle chacun pourra exploiter son avantage concurrentiel. » Johan Portier approuve : « Je crois que nous devons dépasser résolument le stade du fournisseur de voitures et nous profiler en tant que secteur. Nous pourrions prendre l'exemple de la SNCB, mais il y a aussi de ci, de là, des entreprises pop-ups qui éclosent et nous mènent la vie dure avec leurs systèmes d'information en temps réel, une valeur ajoutée indéniable pour leur activité de conseil. » Les choix stratégiques doivent en tenir compte. Erwin Ollivier ne voit pas les choses de cette façon : « Je suis d'un avis différent. Vous risquez de manquer de ressources à force d'investir. La force de notre secteur réside dans la création de liens. Personne ne sait quelle est la solution de demain. Peut-être avons-nous affaire à une mode : dans 20 ans, nous nous rappellerons cet épisode amusant, en restant des sociétés de leasing traditionnelles. Mais peut-être pas. Et nous ne pouvons pas courir ce risque. C'est dans cette optique que nous favorisons les réseaux et que nous nous connectons aux prestataires, des innovateurs les plus fous aux autres sociétés de leasing, pop-ups et consultants. » Le grand défi Bart de Hoog note à juste titre : « Lancer de nouvelles initiatives en groupe, c'est une bonne idée, mais elle contredit la pratique, où chacun défend ses propres intérêts, becs et ongles. » La demande de différenciation est claire ; tout le monde l'admet. Erik Swerts adopte un point de vue constructif : « Le travail de Renta est purement ‘facilitateur’. Il y a six ans encore, cette forme de collaboration inoffensive aurait été considérée comme un blasphème. C'est devenu une évidence. » Pour Johan Portier, dans d'autres domaines, la norme émane souvent du secteur, et chacun met en avant sa propre solution sous la forme d'une unique selling proposition. Nic Steyaert s'inquiète quant à lui de cette discussion : « Les petites sociétés de leasing comme la nôtre se retrouvent tous les jours dans cette situation. Nous ne disposons pas des mêmes avantages d'échelle que vous. C'est tous les jours que nous devons convaincre le client de notre qualité et de nos services de conseil. » La volonté de différenciation signifie-t-elle que le secteur du leasing, comme l'aviation, doit tout partager ? La question ne fait pas l'unanimité. Pour Leo Lucas, « les fondements génériques sont les mêmes. Ils devraient nous permettre de désuite page 31 >>

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Dossier >> Leasing & Consultancy velopper une plate-forme commune pour la gestion des flottes. » Olivier Fossion doute. À ses yeux, le secteur aéronautique n'a plus que les coûts et la logistique pour se différencier. De son côté, Jean-Marc De Geus veut éviter que le leasing ne se banalise en tant que produit. Le conducteur individuel, ajoute Daniël Peemans, doit de plus en plus se faire entendre. Erik Swerts est d'accord, mais il renvoie aussi aux sociétés de leasing elles-mêmes : « Le secteur a tout fait pour transformer son produit en produit de base, avec un seul facteur de différenciation : le prix. Nous avons trop souvent oublié de mettre nos spécificités en avant. » Erwin Ollivier aussi a parfois le sentiment de devoir jouer les vendeurs de luxe. Il souhaiterait voir les sociétés de leasing et le secteur jouer un rôle moteur dans la responsabilité sociale de l'entreprise. Autres parties Tout cela ne veut pas dire que les sociétés de leasing et les consultants s'affrontent autour de notre table. Au contraire. Olivier Fossion : « Il est clair que tous les consultants ne travaillent pas de la même façon, mais nous n'avons rien contre la consultance pure. Mieux : plus le marché se professionnalise, plus nous pourrons rechercher de véritables solutions de mobilité. Daniël Peemans apprécie aussi le travail des consultants : dans un contexte déterminé, ils analysent la gestion des parcs, attirant l'attention sur les droits et les obligations. Pour Erik Swerts, c'est le marché qui décide dans quelle mesure les consultants et les sociétés de leasing se complètent ou non. Bart de Hoog précise que le marché de la consultance gagne lui aussi en maturité. « Les organisations spécialisées dans la gestion de flotte – c'est ainsi que nous nous appelons – doivent pouvoir fournir des collaborateurs opérationnels, stratégiques et tactiques. » Les participants au débat restent pourtant quelque peu sceptiques quant à la manière dont les consultants comparent les services : leur intervention va à l'encontre de la différenciation que les sociétés de leasing recherchent. Bart de Hoog décrit la situation en d'autres termes : « Nous nous efforçons de faciliter au maximum la comparaison des produits. Pour que les services soient comparables, nous appliquons des coefficients aux prix, en fonction de la force de ces services offerts par la société de leasing. Ajoutons à cela qu'une car policy est régie par les RH, l'autre par les finances, et que dans ce dernier cas, l'élément financier du service pèse plus lourd. Enfin, là où l'automatisation s'arrête dans la société de leasing, nous poursuivons la centralisation et l'uniformisation. » Feel good Logiquement, Erik Swerts conclut sur une note humaine : « Je crois que le client de demain devra choisir le fournisseur avec qui il a le plus d’affinités, celui à qui il s'identifiera le plus facilement, au sens le plus large. Le reste est en effet très comparable. En d’autres termes, c’est un secteur où le côté humain joue beaucoup. » Daniël Peemans est du même avis : le client doit se retrouver dans le produit, mais aussi dans le contact avec le fournisseur. Le prix est un facteur important, sans être déterminant. Pour Jean-Marc De Geus, le courant

passe ou ne passe pas pour des raisons diverses ; le prix en est une parmi d'autres. Naturellement, c'est le produit qui détermine à quel point cette affinité peut être valorisée au niveau du tarif. « Mais c'est au client de fixer ses priorités », conclut Olivier Fossion.

Bart de Hoog, General Manager Benelux Dragintra.

Johan Portier, Commercial Director LeasePlan Belgium.

Paul Verkinderen, Sales Director Europe & MEA Chevin Fleet Solutions.

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Dossier >> Leasing & Consultancy

Consultants

Tour d’horizon Les sociétés de consultance sont très nombreuses sur le marché belge. Si elles ont toutes pour rôle d’aider les entreprises à optimaliser la gestion de leur flotte automobile et donc de leur faire gagner de l’argent, elles le font toutes de façon différente. Epargnez-vous la tâche de les comparer, nous l’avons fait pour vous. DrivOlution : pour diminuer les risques de la flotte L’objectif de DrivOlution est d’offrir un concept intégral permettant de limiter au maximum les risques de sinistres d’une flotte de véhicules et les coûts qui en découlent. Pour ce faire, la société propose un panel de services et formations qui peuvent être élaborés sur mesure. Par exemple : un diagnostique de la politique de prévention de l’entreprise, une analyse des risques et des statistiques de la flotte, la mise sur pied d’un plan de prévention ou d’une politique de flotte. L’aspect formation est aussi important avec, entre autres, des cours de conduite défensive ou économique, ou du coaching individuel de conducteur afin de les sensibiliser aux risques d’accident. Dans le même but, DrivOlution propose aussi des outils de communication comme des journées « sécurité » organisées dans les entreprises, des rallyes, des ateliers de sensibilisation ou des mini-films ou campagnes d’affichage interne à destination des travailleurs. EuroFleet Consult : près de 20 ans d’expérience Active depuis 1995 dans le secteur des flottes et du financement automobile en Belgique et sur la scène internationale, EuroFleet Consult pro-

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pose un panel d’activités qui s’articule autour de trois dimensions complémentaires : des conseils, des outils pratiques et de la formation. Concrètement, il s’agit d’outils et conseils d’aide à la prise de décision stratégique, d’études de marché, d’enquêtes de satisfaction, de conseils sur le management de l’activité, d’outils d’aide à la vente ou encore de formation des forces de vente, qui sont établies spécifiquement en fonction des besoins de votre entreprise. Aujourd’hui, la société est active dans 23 pays. Et elle peut se targuer d’avoir quelques clients de choix comme Renault, Nissan ou Jeep pour les constructeurs automobiles, Athlon Car Lease pour les sociétés de leasing, mais aussi les différentes entités leasing du groupe D’Ieteren et celle de Renault. Eurofleeting Services Belgium : adapté à votre entreprise Active au niveau international, la société Eurofleeting Services propose un large éventail de services qui s’adaptent à votre entreprise parmi lesquels du conseil, du reporting, mais aussi des outils pratiques destinés à aider le


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Damien Malvetti

qui permet de calculer le coût réel de la voiture de société ou de la flotte, en incluant les aspects fiscaux. Au niveau de sa clientèle, elle compte quelques grands noms du monde automobile parmi lesquels BMW, Jaguar, Toyota, Opel, Ford, Lexus, ainsi que du monde du leasing avec des sociétés comme Belfius Autolease ou ALD Automotive. Fleet Logistics Belgium : des solutions clé en main Présente dans 20 pays européens, Fleet Logistics conseille et oriente ses clients dans tous les domaines touchant à la gestion de flotte, depuis le financement et les services associés jusqu’aux questions de politique automobile et d’amélioration des process. Concernant les voitures, Fleet Logistics assure un suivi depuis la commande jusqu’à la restitution du véhicule. La société propose des solutions clé en main qui couvrent par exemple la gestion des fournisseurs, du conseil, du benchmarking, le contrôle automatisé des factures, un outil de reporting et de traitement des coûts, un service d’assistance au conducteur, la gestion des cartes carburant et bien d’autres services. Tout cela dans un seul but : optimiser la gestion de flotte et surtout réduire le TCO.

Les consultants proposent des audits ou des analyses de la situation de votre entreprise avant d’établir des conseils que vous pourrez mettre en pratique pour améliorer la gestion de votre flotte.

gestionnaire de flotte, mais aussi les conducteurs. Eurofleet Services dispose d’un software online qui se veut être une aide au fleet manager dans la gestion quotidienne de sa flotte et qui a été développé par des fleet manager. Ce logiciel comprend notamment un configurateur de véhicules, développé en fonction de votre budget et des catalogues automobiles, un outil de reporting en ligne du TCO et de la situation de la flotte. Experts4fleet : des outils pour la fiscalité Depuis 2011, Experts4Fleet fait partie de Gloriant, la société qui édite le logiciel XPO Fleet Management. Parmi ses activités, on trouve évidemment la promulgation de conseils aux professionnels du secteur, mais aussi l’organisation de workshops, séminaires ou conférences, avec pour thème principal la fiscalité des voitures de société. L’entreprise propose également la formation et le coaching des responsables ventes. Elle est capable de livrer des études ou audit TCO de votre parc automobile, des conseils personnalisés pour votre car policy, des conseils en termes de fiscalité et bien sûr son programme XPO Fleet Management

Fleet&DriverCare : réduire le nombre d’accidents Fleet&DriverCare s’est donné une mission : réduire le nombre d’accidents et leur gravité, et former les conducteurs à une conduite plus sécurisée et plus écologique. Cela passe notamment par Mobileye, une solution basée sur une caméra permettant de prévenir les collisions avec un piéton ou tout autre usager de la route, mais aussi de signaler les dépassements de ligne blanche, par exemple. Pour ce qui est de l’aspect écologique, Fleet&DriverCare propose de développer un logiciel qui incite le conducteur à se tourner vers une voiture plus verte au moment de choisir sa nouvelle auto. Concrètement, avant de valider son choix, le logiciel lui propose une sélection de véhi-

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Dossier >> Leasing & Consultancy

Chez DrivOlution, la priorité a été mise sur la prévention des risques de sinistres aux véhicules de flotte.

cules dont l’impact écologique est moins élevé. La sélection est fonction des données indiquées par l’entreprise (limite CO2, TCO, etc.). Technofleet : un logiciel adapté aux besoins de chacun Technofleet a développé l’outil FleetTester, un logiciel qui vous permet, une fois vos données encodées, de déterminer les forces et les faiblesses de votre processus de gestion de flotte, et donc le niveau de services adaptés à votre situation. Sur base des résultats, le consultant de Technofleet peut ainsi vous conseiller sur la meilleure façon d’améliorer certains processus au sein de votre entreprise. Technofleet a aussi mis au point un logiciel à destination de tous les acteurs mobilité au sein de la société (fleet manager, conducteur, fournisseur, etc.) pour offrir à chacun les informations qui peuvent l’intéresser. Par exemple, des statistiques de consommation de la flotte en temps réel pour le fleet manager ou un système d’encodage des dommages pour le conducteur. Traject : axé sur la mobilité durable Traject a fait de la mobilité au sens large son cheval de bataille. Les consultants analysent avec vous votre situation et vos besoins en matière de mobilité pour la rendre plus efficace. Sur base des réponses, ils élaborent un plan de mobilité et, en fonction des demandes et besoins, peuvent développer et assurer le suivi de systèmes de transports sur mesure, imaginer une nouvelle gestion du stationnement, s’occuper du marketing et de la communication de vos services mobilité auprès de vos travailleurs, etc. Bref, ils assurent la gestion quotidienne de votre mobilité, de-

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puis l’analyse de votre situation jusqu’à la réalisation de votre plan de mobilité complet, dont ils assureront ensuite le suivi. Traject mise également beaucoup sur l’aspect « durable » de la mobilité. En ce sens, les propositions et conseils des consultants relèvent toujours d’un aspect écologique. Il ne s’agit évidemment ici que d’un échantillon des nombreuses sociétés de consultants qui existent en Belgique. Outre celles déjà présentes dans notre table ronde (cf. les pages précédentes), vous pourrez retrouver la liste complète dans la rubrique Fleet Essentials de notre site web, en scannant le QR Code ci-dessous. La liste complète des sociétés de consultance est à retrouver sur...http://www.link2fleet.com


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Driver Management >> Link2Fleet Forum

Gestion des coûts ou des conducteurs ?

Le collaborateur au centre des préoccupations

Comme l'an dernier, notre cérémonie de remise des Awards était précédée d'un forum. Les intervenants ont une fois de plus suscité un vif intérêt. Quelles leçons tirons-nous aujourd'hui d'un forum résolument tourné vers demain, voire après-demain ?

D'abord, la maîtrise des coûts et la recherche de l'efficacité (financière et autre) sont bien plus qu'une simple mode. Ce sont des données dont nous allons devoir tenir compte durablement, et les autres secteurs d'activité n'y échapperont pas. Outre ces généralités, les orateurs nous ont aussi appris que la gestion des flottes réservera une place croissante à l'individu. Si le responsable d'hier pouvait se contenter de tenir à l'œil un parc de voitures, sa mission principale consiste à présent à s'occuper des conducteurs, quel que soit le moyen de transport utilisé dans les déplacements professionnels et domicile-lieu de travail. Ce décalage dans le sens « driver management » correspond manifestement à une autre tendance actuelle, celle de l'employé impliqué qui, non content de « pointer », fait plus que ce qui lui est demandé. Il s'investit dans l'entreprise, se met à la place de l'employeur, fait preuve de passion et s'efforce proactivement de générer de la valeur. En contrepartie, il compte sur une reconnaissance correcte. Bref, sous la pression des contraintes financières, la gestion de flotte devient plus que jamais un « people's business ».

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Exploiter l'innovation Cette évolution permet une adaptation beaucoup plus rapide aux tendances de la société, mais aussi aux nouveaux produits « fleet » et leasing. En effet, si la plupart des entreprises sont à même d'estimer correctement ce que sera leur effectif à court, moyen, voire long terme, les solutions de mobilité et les possibilités de déplacement dont elles disposeront demain sont beaucoup moins claires. D'autant que la nouvelle génération de salariés attend du « sur mesure ». L'employeur a intérêt à se faire à cette idée : demain, on lui demandera en priorité de répondre à des besoins personnels. Les allocutions prononcées ont d'ailleurs demandé à plusieurs reprises une réglementation et une fiscalité adaptées à cette demande de flexibilité. Big Brother Nous pouvons en dire autant du débat d'experts qui réunissait autour d'une même table des sociétés de leasing, des constructeurs automobiles et des sous-traitants. Naturellement, aucun de ces acteurs ne sait à


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Dirk Steyvers- Photos : EVENTATTITUDE / T. BELVAUX

Expert en tendances, Serge Dielens a soumis au panel une série de défis d'avenir.

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1. Cette fois encore, le forum a attiré une belle affluence.. 2. Ont participé au débat : Roberto Fonseca, General Manager Arval Belgique, Olivier Fossion, Sales Director & Deputy General Manager ALD Automotive, Marc Longin, Director Fuel Cards & EBusiness TOTAL, Nicolas Mulders, General Manager ARC, Olivier Sermeus, Managing Director Hyundai Belux et Pierre Deneus, Managing Director General Motors Belgium.

2.

quoi ressembleront les flottes et le leasing en 2030, mais les tendances identifiées par le « trend watcher » Serge Dielens sont éloquentes. À propos de la gestion des conducteurs, il a posé la question de la domination croissante des données : les conducteurs ont parfois l'impression d'être surveillés en permanence. Les sociétés de leasing n'ont pas l'ambition de jouer les Big Brother, préférant depuis un certain temps une communication plus ouverte avec le conducteur individuel. Comme les constructeurs automobiles, cependant, elles sont très conscientes du potentiel des données. D'une part pour les besoins de leur propre activité ; d'autre part, elles comprennent que Google et Facebook pourraient bien se profiler (beaucoup) plus vite que prévu comme de nouveaux concurrents. Nouvelle technologie Tous ceux qui connaissent le secteur sont unanimes : les nouvelles technologies influenceront notre mobilité de demain. Elles touchent donc au cadre de vie et au contexte social de chaque personne, comme les membres du panel l'ont souligné. Aussi est-il rassurant d'apprendre que ceuxci sont tous prêts à relever les défis qui les attendent à l'avenir. En tant qu'organisateurs, nous attendons avec impatience la prochaine édition. Nous vous donnons rendez-vous pour un forum plus interactif, qui se clôturera en 2015 sur les mêmes festivités.

Les « bonnes pratiques » restent l'instrument de choix pour évaluer et affiner les méthodes de travail. Nos remerciements à Kathelijne Verboomen, Business Unit Manager Reward-Tax SD Worx; Hilde Janssens, Director HR Grontmij Belgium et Jenny Martinez, Facility Manager Alter Domus.

Retrouvez les présentations du forum sur notre site web http://www.link2fleet.com

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Driver Management >> Analyse

Cartes carburant

L’embarras du choix Pour réduire les coûts et faciliter la gestion des frais de carburant de leur flotte, de plus en plus de sociétés optent pour la carte carburant. En Belgique, on en trouve plus de 20 sur le marché. Quels sont les avantages de chacune ? Voici un comparatif des principales. Retrouvez aussi notre tableau comparatif online en scannant le QR code ci-dessous.

Esso Card : plus de 13.000 stations Esso propose une carte couvrant la Belgique (710 stations), et une l’Europe (13.000 pompes). Elles permettent de régler ses achats dans les boutiques Esso et les taxes routières. Des services à la carte pour lesquels, l’entreprise qui choisit l’Esso Card, peut décider de bloquer ou limiter l’accès à chaque bénéficiaire. Pour éviter les fraudes, un outil en ligne permet au gestionnaire de flotte de tenir à l’œil les dépenses des travailleurs en temps réel, et de bloquer ou d’annuler une carte en cas de perte, vol ou fraude. Une application smartphone permet à l’utilisateur de localiser la station la plus proche. Q8 Liberty Card : pour la Belgique ou le Benelux Ici aussi, 2 versions sont proposées. La première donne accès à plus de 380 stations Q8 en Belgique et la seconde couvre 650 pompes Q8 et Tango au Benelux. La carte peut aussi être utilisée dans les commerces Shop&Go et Panos et dans les car-wash, si le gestionnaire de flotte en a donné l’accès au détenteur. Chaque carte est liée à un outil online qui permet de suivre en permanence son utilisation, de la bloquer en cas de souci, et de réaliser des rapports de consommation de carburant. Enfin, Q8 dispose d’une app smartphone pour localiser la station la plus proche ou planifier un itinéraire. Lukoil : un paramétrage personnalisé 185 stations sont couvertes par la carte Lukoil belge, tandis qu’une version internationale ajoute notamment 2 pompes au Luxembourg et 200 aux Pays-Bas. Le producteur pétrolier russe propose un système online

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pour contrôler en temps réel l’usage qui est fait de chaque carte, avec une possibilité de paramétrer des limites de consommation sur une durée déterminée ( jour/semaine/ mois) pour chaque utilisateur. En cas d’abus ou d’utilisation anormale, le responsable au sein de l’entreprise est de suite avisé. Faute d’une app smartphone, Lukoil propose de télécharger un programme à installer sur un GPS pour avoir accès à toutes les stations du réseau. Shell Eurocard : une équipe anti-fraude contrôle Chez Shell, 3 formules de cartes sont proposées : une nationale, une multinationale et une internationale. Shell dispose de 450 stations en Belgique et 22.000 à travers


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Damien Malvetti

Grâce aux cartes carburant, on peut faire le plein de son véhicule sans perdre de temps et s’inquiéter du ticket. Le travailleur gagne du temps, tout comme le gestionnaire de flotte, pour qui la gestion des frais de carburant est fortement simplifiée.

le monde plus 10.000 sites partenaires. La carte intègre la possibilité de régler le car-wash et les taxes routières, et est reliée à un système online qui permet au gestionnaire de flotte de garder constamment un œil sur les dépenses carburant des collaborateurs. Depuis peu, la sécurité a encore été renforcée avec l’intégration d’une technologie qui analyse les paiements et les filtre selon les mêmes méthodes que celles utilisées pour les cartes de crédit. Les cas suspects sont transmis à une équipe anti-fraude qui avertit le client dès qu'un risque est confirmé. A partir d’une flotte de 20 cartes, Shell offre une réduction sur le prix à la pompe de 0,07€ dans

la station de votre choix et de 0,03€ dans tous les autres sites Shell du pays. Shell a également développé une application smartphone qui permet de localiser une station à proximité, et de paramétrer des rappels pour l’entretien de sa voiture ou le paiement de son assurance. Total Card : pas plus de 3 prélèvements en 24H Chez Total, 3 formules existent. La première se limite aux 500 stations du territoire belge, la seconde aux 1000 du Benelux et la troisième couvre 11.000 pompes en Europe. On peut y ajouter

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Driver Management >> Analyse Texaco a inventé le système d’achat de carburant sans carte, un peu à l’image du système Télépéage en France.

les abus et même de fixer une limite financière à l’utilisateur. Octa+ ne prévoit pas de gestion online. Pour vérifier les dépenses de chaque carte, il faut attendre de recevoir sa facture mensuelle.

la possibilité de régler des achats dans les shops, de payer le car-wash ou l’entretien de son auto. Ici aussi, le système peut prévoir une limite d’achat sur une période déterminée. Et lorsqu’une même carte effectue plus de 3 prélèvements en 24H, le système détermine automatiquement une fraude et prévient le responsable au sein de l’entreprise grâce au système online. Celui-ci permet également de tenir à l’œil l’état de votre parc ou de bloquer une carte. Enfin, en plus de la localisation des stations, l’application smartphone offre une info trafic en temps réel. A noter que Touring, via son offre Touring Business Solution (TBS), propose une carte carburant en collaboration avec Total. Elle offre les mêmes avantages que la carte Total, mais avec une réduction supplémentaire sur le prix à la pompe, réservée aux clients TBS. DATS24 : le seul à proposer du GNV Propriétaire de plus de 100 stations dans notre royaume, DATS24 a développé sa propre carte. Ici aussi, on peut prévoir une limite de kilométrage et de type de carburant. DATS24 ne dispose pas d’un système de contrôle des dépenses via internet. Le client reçoit une facture mensuelle par e-mail pour chaque carte. Et c’est à ce moment qu’il peut contrôler les dépenses. Par contre, DATS24 est l’unique acteur pétrolier à proposer du gaz naturel de ville à la pompe. CAPS : un accès à plus de 500 stations CAPS, la carte développée par la société G&V, offre l’accès à ses 500 stations en Belgique et au Luxembourg, et aux enseignes Maes, VanRaak, Desimpel, Heites et Texaco. Au niveau de la sécurité, en plus de proposer un système de gestion et de contrôle en ligne, la carte peut être paramétrée pour ne permettre l’achat que d’un seul type de carburant. De quoi éviter les fraudes ou abus. OCTA+ : 850 stations en Belgique Disponible en version belge ou benelux, la carte OCTA+ offre soit accès à 850 stations dans notre pays, dont les enseignes Power, Avia, Texaco et le réseau DCB, soit à 350 pompes supplémentaires aux Pays-Bas et au Luxembourg. Ici aussi, le gestionnaire de flotte peut choisir de bloquer la carte sur un type de carburant pour éviter

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Damien Malvetti

Network Fuel Card : la plus grande couverture multimarques La Network Fuel Card propose l'offre multimarques la plus large avec 1400 stations en Belgique (Shell, Esso, Total et Q8) et 22.000 en Europe (Shell et Esso). Comme d’autres, elle permet, si le gestionnaire de flotte a activé ces services, de régler certains achats dans les shops ou de payer le carwash et les péages routiers. Côté sécurité, une limite de dépenses peut être fixée et plutôt qu’un système online de contrôle, c’est une équipe spécialisée interne à NFC qui s’occupe de vérifier en permanence les transactions et qui averti le gestionnaire de flotte en cas d’utilisation inhabituelle. Pour pallier l’absence d’une application smartphone pour localiser les stations accessibles, NFC propose ce service sur son site web. Fleetpass : un prix unique partout La carte Fleetpass couvre 2600 stations sur le Benelux, dont 1500 chez nous. Il s’agit de pompes privées, mais aussi d’enseignes comme Shell, Q8 ou Texaco. La localisation peut se faire via l’application smartphone. Le client dispose quant à lui d’un outil online pour contrôler les dépenses des différentes cartes. Fleetpass présente l’avantage d’offrir un prix hebdomadaire avantageux et identique pour tous les pleins de carburant. Plus besoin de chercher la station la moins chère, le conducteur fait le plein dans la pompe partenaire de son choix. En fin de semaine, Fleetpass attribue à tous les pleins réalisés le prix le plus avantageux. Une formule Fleetpass+, cumulant la carte Fleetpass avec l’Esso Card est aussi proposée. Elle permet d’étendre le réseau de stations accessibles à 2900 à travers le Benelux. Makro propose une carte qui, en plus des 6 stations propres, donne accès


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Driver Management >> Analyse aux enseignes du réseau Fleetpass. Elle est reliée au programme de gestion online Velocity. VAB : participez à des programmes de fidélité VAB collabore avec 2 fournisseurs et propose soit la VAB Q8 Card, couvrant la Belgique (365 stations), soit la VAB Esso Card (265 en Belgique et 6000 filiales partenaires en Europe). Toutes deux sont utilisables dans les shops liés et car-wash et offrent une réduction de 10%. La version européenne permet également de payer les péages routiers. Autre avantage, chaque carte est liée à un programme de fidélité (points Plus de Delhaize pour la Q8 et points Extra pour l’Esso Card) qui permet, à chaque plein, d’engranger des points échangeables en bons de réduction ou cadeaux. Texaco : faites le plein sans carte carburant ! Texaco Benelux s’est allié à BP France pour créer la carte Go The Easy Way. C’est ainsi un réseau de 800 stations Texaco en Belgique, 300 BP aux Pays-Bas et Luxembourg et 400 BP en France qui est couvert. Ici aussi, la carte peut donner accès à des services complémentaires comme les shop, les car-wash, etc. Et la sécurité n’est pas en reste. Go The Easy Way a développé un système online qui permet au client de définir des limites financières et géographiques pour chaque carte. Le système se charge lui-même de vérifier les transactions et de prévenir le client en cas de suspicion de fraude ou de vol d’une carte. Enfin, Texaco a lancé le système One2Go qui permet d’acheter du car-

Damien Malvetti

burant sans carte. Concrètement, le réservoir d’essence est équipé d’un tag placé sur l’ouverture de remplissage. Et le pistolet de la pompe est pourvu d’un lecteur sans fil qui lit ce tag. Après avoir fait le plein, vous pouvez directement poursuivre votre route. Le système enregistre la quantité de carburant prélevée et l’ajoute à votre solde à payer. Fini les soucis de perte ou vol de carte et d’oubli du code pin. Une vingtaine de stations Texaco sont équipées en Belgique, mais le réseau devrait encore s'étendre. Avia et Power : une réduction supplémentaire Grâce à une collaboration avec Avia et Octa+, la carte Power donne accès à un réseau de 400 stations en Belgique. Pas d’application smartphone ou de programme de gestion online, mais la carte Power offre un avantage sur ses concurrents : une réduction sur le prix officiel dans les stations Power en fonction de la vente totale. Autrement dit, plus vous faites de pleins chez Power, plus la réduction est importante. Couvrant exactement le même réseau, la carte Avia dispose des mêmes services que sa cousine. Elle offre également une remise supplémentaire à la pompe. DCB : aussi pour les stations indépendantes Enfin, la DCB (Diesel Cards Belgium) couvre un vaste réseau d’enseignes connues (Esso, Octa+, Shell,...), mais aussi des sociétés pétrolières indépendantes. En tout, ce sont plus de 500 stations qui sont accessibles en Belgique. La carte est également reliée à un système en ligne qui permet de garder à l’œil les transactions, de gérer les cartes et de les bloquer en cas de souci. Et une application online offre une vue d’ensemble de toutes les stations disponibles, en Belgique et aux Pays-Bas.

En Belgique, on compte plus de 20 cartes carburant différentes sur le marché.

Retouvez sur http://www.link2fleet.com

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Driver Management >> Fiscalité

Cotisation de solidarité

Cotisation de solidarité sur les utilitaires : l'ONSS change de position. L'ONSS annonce qu'en principe, la cotisation de solidarité ne sera plus due sur les « véhicules utilitaires », pourvu qu'ils ne soient pas affectés à un usage privé. Cette position figure dans des instructions administratives récentes de l'ONSS. Le moment est bien choisi pour récapituler les règles régissant la cotisation de solidarité.

Le principe fiscal Depuis 2005, l'avantage de toute nature correspondant à l'usage privé de véhicules de société est soumis à une cotisation de solidarité, aussi appelée cotisation CO2. Exclusivement à la charge de l'employeur, la cotisation est acquittée trimestriellement via la déclaration ONSS. Formule La cotisation de solidarité ou cotisation CO2 se calcule chaque mois ; elle est fonction du type de carburant et des émissions de CO2 du véhicule. Voici le calcul pour 2014 : Véhicules à essence : [(Y x 9) – 768]:12 = euros x 1,2048 Véhicules diesel : [(Y x 9) – 600]:12 = euros x 1,2048 Véhicules GPL : [(Y x 9) – 990]:12 = euros x 1,2048 Véhicules électriques : 20,83 euros x 1,2048 Minimum : 25,10 euros Y = émissions de CO2 en grammes par kilomètre, suivant le certificat de conformité de la voiture. En l'absence de données, le calcul se base sur une hypothèse CO2 de 182 g/km pour les véhicules à essence et de 165 g/km pour les diesel. L'employeur doit payer la cotisation CO2 pour toute voiture de société, que celle-ci soit utilisée durant tout le mois ou seulement une partie de mois.

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Différence entre véhicule de société classique et « utilitaire » Depuis peu, pour les besoins de la cotisation de solidarité, l'ONSS fait une distinction entre le véhicule de société classique et l'utilitaire. Par « utilitaire », on entend le « vrai » utilitaire au sens fiscal, par opposition aux véhicules d'entreprise ordinaires (voitures, minibus, tout-terrain, etc.) des catégories M1 et N1. Le véritable utilitaire « fiscal » est un véhicule qualifié comme tel par le fisc : son ATN se calcule donc sur la valeur réelle du véhicule. Il s'agit concrètement des véhicules dont la MMA ne dépasse pas 3.500 kg et qui remplissent une série de conditions techniques. Les pick-ups sont normalement concernés, de même que les camionnettes avec espace de chargement à l'arrière, dépourvues de vitres, que la loi n'autorise pas à transporter des passagers.


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Nouvelle approche du déplacement domicile-lieu de travail Le principe est le suivant : dès le moment où le salarié utilise la voiture de société pour se déplacer entre son domicile et son lieu fixe de travail, la cotisation de solidarité est due. Il est déjà question de lieu fixe de travail lorsque le salarié effectue des prestations à l'endroit en question et s'y rend avec le véhicule au moins 40 jours par an (consécutifs ou non). L'exception des utilitaires Dans ses instructions du deuxième trimestre 2014, l'ONSS introduit une nouvelle exception : Si le déplacement domicile-lieu de travail se fait à bord d'un utilitaire, la cotisation de solidarité n'est plus exigée. Le fait que le salarié utilise le véhicule pour se rendre au siège de l'entreprise, sur un chantier ou chez un client ne fait pas de différence.

Même si le travailleur gagne le même endroit tous les matins et en revient tous les soirs, d'un bout à l'autre de l'année, sans prendre le volant de l'utilitaire pendant la journée (pour le travail), la cotisation de solidarité n'est pas prélevée. Conclusion : si le travailleur se sert d'un utilitaire pour ses déplacements domicile-lieu de travail, le véhicule est exempté de la cotisation de solidarité. Il faut cependant qu'aucun usage privé ne soit permis (voir plus loin).

L'ONSS annonce qu'en principe, la cotisation de solidarité ne sera plus due sur les « véhicules utilitaires », pourvu qu'ils ne soient pas affectés à un usage privé.

Exception pour les véhicules ordinaires avec lieu variable de travail et sans usage privé Si le salarié n'a pas de lieu fixe de travail et que le véhicule n'est pas utilisé à d'autres fins privées, ce véhicule ordinaire est exonéré de la cotisation de solidarité. Mais quelle est la définition du lieu fixe de travail ? Le lieu fixe de travail remplit deux conditions : • le travailleur y fournit effectivement des prestations d'une certaine ampleur (sa propre entreprise, un chantier, un client, etc.). Exemple : Le technicien qui se rend dans l'entreprise le matin, y répare des appareils et va les installer en clientèle

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Driver Management >> Fiscalité Véhicule de société

Voiture de société classique

Domicile-travail : lieu fixe de travail

Domicile-travail : lieu variable de travail

Usage privé

Cotisation de solidarité due

Oui

Non

Oui

Oui

Oui

Non

Non

Oui

Non

Oui

Oui

Oui

Non

Oui

Non

Non

Usage privé

Cotisation de solidarité due

Oui

Oui

Non

Non

Domicile-travail Utilitaire/camionnette suivant règles fiscales

Tous types de déplacements domicile-travail admis Tous types de déplacements domicile-travail admis

l'après-midi effectue un déplacement domicile-lieu de travail, même s'il ne repasse pas par la société à la fin de sa journée mais rentre directement chez lui après son dernier client. En revanche, quelqu'un qui ne passe par l'entreprise, ne serait-ce que pour charger des marchandises, puis consacre la journée à livrer celles-ci avant de rentrer chez lui, n'a pas de déplacement domicile-lieu de travail, car il ne fournit pas de prestations d'une certaine ampleur dans l'entreprise. • le véhicule se rend au moins 40 jours par an au même endroit, que ces jours se suivent ou non. Dès que les 40 jours sont atteints pour un endroit déterminé, la cotisation de solidarité est due pour toute l'année (éventuellement limitée à la période de mise à disposition du véhicule). Conclusion : si le salarié n'a pas de lieu de travail fixe mais un lieu variable et que le véhicule n'est pas utilisé à d'autres fins privées, ce véhicule ordinaire est exonéré de la cotisation de solidarité. Usage privé La cotisation de solidarité est toujours due si un véhicule ordinaire ou utilitaire peut être utilisé en privé. Seul l'usage occasionnel (comme un déménagement le week-end) est exonéré. Si le véhicule ordinaire reste à la disposition du salarié en dehors des heures de travail mais que l'usage privé est interdit, cela ne suffit pas, aux yeux de l'ONSS, pour être dispensé de la cotisation. Il faut qu'il existe au moins des sanctions et un mécanisme de contrôle. Mieux vaut faire appel à l'aide d'un secrétariat social. Dans le cas d'un utilitaire, il n'y a pas de présomption d'usage privé. L'ONSS, en d'autres termes, part du principe que vos travailleurs n'utilisent pas ce type de véhicule en privé. Le contraire peut cependant être constaté par les services d'inspection, auquel cas l'employeur sera bien redevable de la cotisation de solidarité (voir tableau récapitulatif cidessus). Entrée en vigueur et conséquences pratiques L'ONSS publie ces nouvelles règles dans ses instructions administratives du deuxième trimestre 2014 (Instructions

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administratives ONSS - 2014/02 : www.socialsecurity.be). Les règles s'appliquent à tous les dossiers qui ne sont pas encore définitivement clôturés. Si l'employeur, dans le passé, a mis à disposition des véhicules utilitaires pour lesquels les nouvelles règles d'évaluation n'exigent pas de cotisation de solidarité, l'employeur peut demander par écrit à l'ONSS de réexaminer le dossier. Dans son courrier, l'employeur spécifie les cotisations payées, le motif du paiement et les trimestres concernés. L'ONSS examinera la demande et les arguments de l'employeur, puis fera connaître sa position. Le délai de prescription pour le recouvrement de ces cotisations payées indûment est de trois ans. Le délai commence le dernier jour du trimestre concerné.

La parole à l'Expert Michel Willems Fiscaliste automotive international agréé et consultant fleet & mobility Mobilitas


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Car Management >> Test Q d

Infiniti Q50 2.2 diesel

De retour… pour de bon La marque de luxe de l'alliance Renault-Nissan est de retour sur le marché belge, cette fois avec une base commerciale solide, des produits adaptés et une vision claire.

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L'avant de la Q50 dégage une bonne dose de confiance en soi.


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Texte et photos : Dirk Steyvers

Quant aux lignes de l'arrière, les avis divergent.

La parole à l'expert

Dirk Van Cauwenbergh, Procurement Manager KBC Autolease

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Infiniti entend se profiler comme l'alternative par excellence aux marques premium classiques.

« Une vision qui mise résolument sur les grandes flottes », précisait Stéphane Chemama, Corporate Sales Manager West Europe pour Infiniti, à la réintroduction de la marque dans notre pays. « Nous sommes d'ailleurs en pleines négociations avec les sociétés de leasing pour proposer en partenariat des valeurs résiduelles intéressantes, donc des loyers attrayants. Parallèlement, nous visons aussi le groupe des users-choosers ayant un certain budget à consacrer au leasing. » C'est une stratégie qui a déjà fonctionné au Luxembourg, où la marque, selon ses propres dires, est bien placée dans le monde du leasing. Le côté concret n'a pas été oublié. En Belgique, Infiniti fait confiance au Groupe Bailly : déjà à la tête d'un réseau de concessionnaires de différentes marques en France, au Luxembourg et chez nous, l'entreprise assure à présent l'importation d'Infiniti pour le Luxembourg. Cette collaboration a déjà permis d'ouvrir une première concession Infiniti sur la Leuvensesteenweg de Zaventem. Choix tactique Contrairement à d'autres marques japonaises de luxe, Infiniti tient à ne pas commercialiser ses produits via le réseau existant du groupe. « C'est un choix stratégique », explique Stéphane Chemama : « Nous voulons offrir à nos clients un service unique dans un cadre unique. » La situation géographique de la concession résulte d'une réflexion méticuleuse. Chez Infiniti, on sait où se trouvent les grandes flottes. Pour le reste, les attentes commerciales se situent à 80% en Flandre. Produits adaptés Il va de soi que la priorité donnée aux parcs d'entreprise ne peut porter ses fruits que si elle s'appuie sur une gamme de produits adéquate. À cet égard, Infiniti a changé de cap : il n'est plus question de gros six cylindres diesel, fiscalement désavantageux, dont la marque s'est servie par le passé pour essayer de mettre le pied en Europe. Sous le capot de la berline Q50, on trouve désormais un diesel 2.2 de 170 ch, de provenance Mercedes, associé à une boîte manuelle à six rap-

« Pour la société de leasing que nous sommes et pour Infiniti, il est très important d'évaluer correctement la valeur de revente. En l'absence de données historiques, nous collaborons depuis quelques années avec le constructeur lui-même. Ces contacts vont se concrétiser à brève échéance, et nous pourrons alors juger la voiture dans la pratique. »

ports ou à l'excellente boîte automatique à sept rapports de la même origine. À la fin de l'année, ce même groupe moteur-boîte de la Q50 équipera la limousine Q70. Et pour 2015, Infiniti annonce aussi la Q30, une compacte du segment C, appelée à défier directement l'Audi A3 et la BMW Série 1. D'ici 2020, l'offre de motorisations de la marque devrait doubler par rapport à aujourd'hui. Si Audi et BMW sont cités comme rivaux de la Q30, ce n'est pas sans raisons. « Infiniti entend se profiler comme l'alternative par excellence aux marques premium classiques », explique Chemama à propos du positionnement. Une volonté ambitieuse, mais qui s'appuie sur l'expérience d'autres pays. Sur la route La différence entre le vieux V6 diesel et le quatre cylindres Mercedes se concrétise d'emblée : la Q50 ne dépasse pas 114 g de CO2 au km. Ajoutons à cela un équipement généreux, un prix catalogue de base de 30.206,61 euros hors TVA, et nous

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Car Management >> Test La parole à l'expert

Ghislain Vanfraechem, Director Facilities Ernst & Young Avec un parc de plus de 1.100 véhicules, majoritairement composé de marques premium, Ghislain Vanfraechem était l'expert tout désigné pour un essai. « Ce qui m'a surtout frappé, c'est la vivacité de cette Infiniti comparée à une Mercedes E avec le même moteur et la même transmission. Autrement dit, pas de problème de dynamique, et le confort sur longue distance répond aussi aux attentes. J'apprécie moins l'encombrement de la console centrale, avec ses deux écrans tactiles et ses innombrables touches de commande. Sur le volant aussi, il y a des boutons partout. Ce n'est pas très ergonomique. Si Infiniti veut réussir dans le monde des flottes, cependant, c'est le prix qui sera crucial. À cet égard, la version Sport n'est pas le meilleur choix. »

avons une voiture bien placée pour aborder les flottes de notre marché « dieselisé ». La différence se sent aussi à la conduite : à aucun moment, la Q50 n'est gênée par ses dimensions (4,79 mètres de long) ou son poids (1 750 kg). De là à parler de légèreté, il y a un pas. Dès que le conducteur manifeste trop d'enthousiasme, un ESP vigilant le rappelle instantanément à l'ordre. Même sur notre version Sport. D’ailleurs, cette variante haut de gamme est sans doute trop onéreuse pour s'imposer dans les flottes. Ses jantes de dix-huit pouces ne dégradent pas seulement le confort : avec la suspension surbaissée et le déflecteur avant modifié, elles génèrent aussi

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Infiniti Q50 Sport 2.2d Pour

Alternative au premium

Contre

Certains matériaux, détails ergonomiques

Puissance et couple

170 ch et 400 Nm

Consommation norm./test

4,5 l/100 km

Émissions de CO2

118 g/km

Prix de base hors TVA

30.206,61 euros (Executive)

Principales rivales

Marques premium allemandes

Profil conducteur

Gros rouleur, à partir de 25.000 km/an

quatre grammes de CO2 supplémentaires. Cela ne change rien à la déductibilité fiscale, qui se situe à 80% pour toutes les versions diesel 2.2, mais mieux vaut opter pour une Executive ou une Premium Executive. Équipement complet Ces dernières possèdent un équipement pratiquement identique, aussi riche qu'Infiniti nous y a habitués. Tous les systèmes d'aide à la conduite sont au rendez-vous ; aucun élément de confort n'a été oublié. Sur ce plan, la marque rivalise aisément avec ses concurrentes premium. La différence réside naturellement dans l'équipement de série, nettement plus généreux sur la japonaise. Nous soupçonnons par ailleurs la – Premium - Executive de se rapprocher un peu plus de sa consommation normalisée. Avec notre voiture d'essai – Sport -, nous avons eu du mal à descendre sous les 6 l/100 km en parcours mixte. Sur les liaisons longues, le véhicule atteint le niveau de la consommation urbaine officielle (5,6 l/100 km), mais le conducteur qui se laisse emporter par un moteur volontaire et un programme de suspension sport devra compter facilement 2 litres de plus. L'ergonomie, la forme irrégulière du coffre (Infiniti ne prévoit pas de Q50 en mode break) et le choix de certains matériaux n'échappent pas à la critique. Des détails, sans doute, mais dans ce segment, ce sont souvent les détails qui font la différence. Un package homogène Côté look, la Q50 affiche une identité claire, faite de confiance en soi, mais sans agressivité. Les formes de l'arrière ne font pas l'unanimité. En tout état de cause, la Q50 ne passe pas inaperçue, et les 1.600 kilomètres de notre essai ont révélé un package relativement homogène. Cela suffira-t-il pour séduire les utilisateurs des flottes, habitués à faire confiance à la production allemande ? Cela reste à voir. Une Infiniti est au minimum un bon moyen pour se distinguer dans la foule des BMW.


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Car Management >> Analyse

Ce que disent les car policies…

145 g de CO2, moyenne fleet nationale Avec une fiscalité devenue beaucoup plus contraignante dans ce domaine, le CO2 a fait sa grande entrée dans les car policies. Quelles sont les limites généralement fixées, existent-ils des différences par secteur d’activité, par région, par taille de flotte ? Premières réponses. Les fleet managers belges placent généralement la limite du CO2 relativement haut. Le véhicule électrique reste un pari sur l’avenir dans l’attente d’un changement d’attitude plus radical.

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Un mot sur la méthodologie d’abord. Comme à son habitude, c’est par téléphone que Fleet Profile a entrepris d’interroger tous les décisionnaires dans les flottes de minimum 5 véhicules. A ce stade, un premier échantillon de 324 sociétés a été mis à jour et sert donc de base à cette analyse qui peut être considérée comme représentative, même si elle sera affinée par la suite auprès de 15.000 sociétés.

gros du peloton se situe dans la tranche entre 120 et 150 grammes, et même le plus souvent aux alentours de 140 ou 145 grammes. Voilà qui n’est pas encore très ambitieux, comparé aux performances des moteurs les plus récemment arrivés sur le marché. On s’étonnera aussi de voir que les différences de limite posées aux membres du management et aux employés ne sont pas très importante : 8 grammes de différence en moyenne ! Le management semblerait donc près à faire des efforts significatifs et à montrer la marche à suivre.

Contrainte limitée Premier constat, tout sauf surprenant. Le CO2 est bien présent dans les car policies. Moyenne nationale autorisée : 145 gr/km. Avec des écarts sensibles, puisque les plus laxistes acceptent jusque 190 voire 200 gr, alors que les plus stricts voudraient descendre à 90 gr, voire moins. Le

Surtout les grandes flottes Sur ces 324 entreprises qui limitent donc les émissions de CO2, on constate par ailleurs que les flottes les plus importantes sont aussi celles qui sont les plus contraignantes.


ale

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Voici donc pour une première analyse qui demandera à être confirmée et affinée, avec un premier constat provisoire : les fleet managers ont certes commencé à intégrer la notion d’émission de CO2 dans leur car policy, mais généralement de manière encore relativement peu contraignante.

La parole à l'Expert Yannick Mathieu Sales & Marketing Manager Fleet Profile

9

1 2 1 68

4 6 3 3 1 3 2

44

6 3 4 3 1 2 2 3

6 1 1 2 5 4 3 3

2 3 1 1 1

2 2

200-499

9 7 4 3 2 5 4 2 2 1 1

100-199

7 3 10 3 8 4 5 3 5 4 2 2 1 3 1

1 1 1 41

3 1

Total

1 1 38

1 1 2 1 1 53

50-99

1 2 1

25-49

7 10 6 5 3 1 1 3 2 3 1 1 1

10-24

8 9 4 6 1 2 1

500 +

Différences régionales et sectorielles Entre les régions, soumises à des contraintes fiscales différentes, on pourrait s’attendre également à des attitudes adaptées. C’est bien le cas. Et à ce jeu, c’est la Wallonie qui se montre logiquement la plus sévère. Les entreprises adaptant une limite fixent en effet celle-ci à 120 g en moyenne. En Flandres, on se situe plutôt autour de 149 g. Et à Bruxelles, on culmine à 156 g ! Ces distinctions régionales peuvent être complétées par celles relatives aux secteurs d’activité. Les administrations sont notamment assez sévères en la matière. Proportionnellement plus présentes en Wallonie, elles font baisser la moyenne régionale. Les secteurs des services, de la distribution, de l’ICT et de la pharmacie sont également très enclins à fixer des limites.

5-9

Proportionnellement, très peu de PME ont intégré cette donnée dans la car policy, alors que celle-ci est très présente à partir de 50 véhicules, et quasiment généralisée à partir de 100. Par contre, lorsque les petites entreprises intègrent cette donnée, elles sont plus sévères que la norme : 134 gr en moyenne. Pour l’anecdote, on relève également à ce stade une différence selon les modes de financement. Les entreprises qui achètent leurs véhicules seraient plus sévères que les clientes des loueurs : 142 g contre 150.

Services Government Wholesale Durables and Non-Durables IT industry Chemical & Pharmaceutical ind. Construction & Contractors Road, Air, Sea transportation Food & Beverage Industry Wood, Paper, Furniture ind. Healthcare, Hospital, ... Mechanical industry Retail Utilities Insurance Banking & Finance Graphical & Publishing Industry Metal industry Education Electronical & Electrical Ind. Total

<5

Les flottes qui limitent les rejets de CO2

3 1

55 34 33 31 24 21 18 17 11 9 9 8 8 7 6 6 6 5 5 324

3 1 1

1 1 2

1

2 2 2

33

32

1

1 15

Sur un échantillon de 324 sociétés, on constate que ce sont les flottes de plus de 50, voire plus de 100 véhicules, qui sont les plus promptes à fixer une limite pour les rejets de C02.

Les flottes < 120 gr CO2 Services Government Wholesale Durables and Non-Durables Construction & Contractors IT industry Road, Air, Sea transportation Chemical & Pharmaceutical ind. Food & Beverage Industry Healthcare, Hospital, ... Mechanical industry Education Metal industry Retail Transport industry Utilities Wood, Paper, Furniture industry Insurance Telecommunication Total

6 9 4 2 4 1 1 2 1 1

1 33

6 10 6 1 3 1 2 2 2 1 1 2 1 3 1 2

47

6 3 6 2 1 3 4 3 3 2 2 1 1 1 1 2 1 43

5 6 1 4 4 1 1 1

4 2 1 3 1 2 2

3 1 3 2 2 2 1

4

4 1 1 1 2

1 1

1 1 1 1 1

1

20

1 18

1 1

1

1 1

1

26

2 1 16

3

35 30 22 16 14 12 11 11 7 7 5 5 5 5 5 5 3 3 209

Parmi les entreprises les plus sévères, beaucoup d’administrations et de sociétés de service. Les grandes flottes restent surreprésentées.

Les flottes > 120 gr CO2 Services IT industry Chemical & Pharmaceutical ind. Wholesale Durables and Non-Durables Construction & Contractors Food & Beverage Industry Road, Air, Sea transportation Wood, Paper, Furniture industry Banking & Finance Government Graphical & Publishing Industry Insurance Electronical & Electrical Industry Mechanical industry Retail Utilities Total

2 2

1 2 1

1 2 4 4 2

1 1

3 3 1

4 3 1 3 3 1

5 4 1 2 2 1

1

2 1

1 1 2 1

1 1 1

1 5

6

26

3 1 1 1 3

2 1 1

3 2 5 1 1 2 2

2 2 1

2 1 2

1

1

1 2

2 20

22

2 17

21

1 5

21 18 14 11 8 8 7 6 5 4 4 4 3 3 3 3 126

Les grandes flottes (>200) fixent presque toutes une limite de rejet de CO2, mais celleci n’est pas encore très contraignante.

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Dans votre prochain link2fleet Mobility Management EDITORIAL TEAM Editor-in-Chief: Dirk Steyvers (dsteyvers@mmm.be) Contributors: Ferre Beyens, Charles Demoulin, Tony De Mesel, Damien Malvetti, Michaël Vandamme BUSINESS DEVELOPMENT & EXPERT NETWORK Manager: Annick Nemetz Strategy advisor: Yannick Mathieu Contributing experts: Michel Willems (Mobilitas)

Le Mobility Management en pratique : Via un casestudy, nous jeterons un regard concret sur la gestion de mobilité de la société ICT Cegeka.

Driver Management

SALES & MARKETING TEAM Sales Director: Marleen Neukermans (mneukermans@mmm.be) Account Manager: Tom Janssens (tjanssens@mmm.be) Sales Assistant: Patricia Lavergne (plavergne@mmm.be) Marketing Coordinator: Sophie Demeny (sdemeny@mmm.be)

Le driver management constitue le thème phare de cette édition. Notre dossier est divisé en deux parties. Destinée aux gestionnaires de flotte, la première propose à ces derniers des outils, mais aussi des explications sur les frais fiscaux et sur les façons d’y sensibiliser les parties intéressées. Lauréat du Fleet Driver Safety Award, Wilfried Andries se devait naturellement de prendre la parole. La deuxième partie est quant à elle consacrée aux conducteurs et s’intéresse à l’avènement de la nouvelle voiture de société. Nous abordons la question sous les angles des assurances, de la fiscalité, du profil de l’utilisateur, etc.

PRODUCTION Production Manager: Sonia Counet Team: Stéphane Boland, Nathalie Wiertz EDITOR CEO: Jean-Marie Becker Managing Director: Hervé Lilien

Car Management MMM BUSINESS MEDIA & co sa/nv Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 info@mmm.be www.mmm-businessmedia.com.

À l’approche du salon de Paris, les constructeurs annoncent d’importantes nouveautés. Nous vous en présentons les principales, dont la dernière Ford Focus, la Peugeot 508 nouvelle génération et la Nissan Pulsar.

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