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207 avril - mai 2015 www.link2fleet.com
MMM BUSINESS MEDIA & Co - Périodique bimestriel d’information - Edition française - Prix : 10 EUR - Bureau de dépôt : Awans - P205029
Dossier ConneCteD Car La voiture de demain est déjà là
“Le monde du leasing doit se réinventer ! ” Johan Portier
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Sommaire
Edito
Mobility Management 04 << Case-Study Cegelec : Tracer les véhicules pour mieux gérer
Dirk STEYvERS
08 << Renault : “Nous devenons des fournisseurs de mobilité individuelle”
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<< CarAsap : une voiture avec chauffeur à la carte pour les entreprises
Dossier >> Connected Cars
La voiture connectée est au cœur de notre dossier. Quid de la protection des données privées, quels sont les avantages de cette technologie pour les gestionnaires de flotte, qu’est ce qui existe déjà sur le marché de la voiture et des conducteurs connectés, etc. Tels sont les questions auxquelles nous avons tenté de répondre au travers de cette thématique. Sans oublier un large chapitre consacré à l’aspect légal de cette technologie.
12 << 28
Driver Management 30 << Interview Johan Portier (LeasePlan) : « Le monde du leasing doit se réinventer ! »
Car Management 36 << La Ford Mondeo élue Lease Car of the Year
38 << Test Jaguar XE : parmi les meilleures de la classe
40 << Test Mercedes CLA Shooting Brake :
Les acteurs du secteur ont la parole C'est le printemps et, pour MMM Business Media & Co, le moment idéal pour lancer une nouvelle rubrique. Nous vous proposerons désormais dans chaque numéro une interview d'un grand nom du secteur fleet et du monde du leasing en Belgique. Notre premier intervenant est Johan Portier, de LeasePlan, qui jettera un vaste regard sur notre secteur et nous confiera ses opinions tranchées. Une interview à ne pas manquer. Cette même capacité d'analyse, nous l'avons adoptée en intégrant le jury de Lease Car of the Year - nous félicitons d'ailleurs Ford pour son étonnante victoire - et en décernant nos propres prix.
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Les link2fleet Awards restent l’occasion idéale de mettre à l’honneur le travail des responsables de flotte et des entreprises concernées. Dans la guerre des talents, la mobilité et la satisfaction des travailleurs constituent des arguments toujours plus importants.”
Lorsque vous lirez ces lignes, l'appel aux candidatures sera quasiment clôturé. Si vous connaissez une personne qui n'hésitera pas à remettre en question sa gestion de flotte afin de réaliser des progrès notables en termes d’efficacité, de mobilité, de sécurité, de satisfaction des travailleurs, etc., prenez rapidement contact avec notre rédaction. Aucun des lauréats ne s'est jamais plaint d'avoir participé !
un break aux gènes de coupé
Insight 46 << Bientôt un institut de l’accidentologie en Belgique
49 << Link2fleet Academy : une première session très enrichissante
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Mobility Management >> Case Study
VINCI Energies Belgium
Tracer les véhicules pour mieux gérer Avec 1200 véhicules, la gestion de la flotte du groupe VINCI Energies Belgium n’est pas une mince affaire. Alors pour faciliter la gestion des 400 utilitaires et prouver que ceux-ci sont uniquement à usage professionnel, la société a mis en place un système de Track & Trace dont elle tire un bilan plus que positif après 5 ans d’utilisation. Rencontre avec Magali De Naeyer, Fleet Manager de Cegelec, l’une des entités de VINCI Energies Belgium.
La flotte de VINCI Energies Belgium affiche un taux de CO2 moyen de 125g/km.
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Damien Malvetti - Photos : Arnaud Siquet
VINCI Energies Belgium en quelques mots
La flotte de VINCI Energies Belgium
Société d’envergure internationale, VINCI Energies Belgium rassemble pas moins de 39 business units en Belgique pour un total de 2000 collaborateurs répartis sur 7 sites et un chiffre d’affaire annuel de 320 millions d’euros. Regroupant les marques Axians, Actemium, Cegelec, Graniou, Hooyberghs, Omexom et Vinci Facilites, le groupe intervient au service des collectivités publiques et des entreprises pour déployer, équiper, faire fonctionner et optimiser leurs infrastructures d’énergie, de transport et de communication, leurs sites industriels et leurs bâtiments.
• 1200 véhicules dont 400 utilitaires • Marques : toutes sont acceptées, excepté les japonaises • Modèles les plus représentés : Renault Megane Grandtour, Opel Astra Sport Tourer, Peugeot 308 SW. • Leasing opérationnel • Gestion propre des assurances, des pneus et des véhicules de remplacement • Principaux partenaires de leasing : KBC Autolease et Athlon Car Lease
VINCI Energies Belgium, c’est 39 business units regroupées au sein de 7 sites en Belgique. Chacune des 7 entités gère sa propre flotte. « Mais nous tentons d’harmoniser la façon de travailler entre les entités », indique Magali De Naeyer. Ainsi, toutes travaillent en leasing opérationnel. A l’exception de Hooyberghs, la dernière acquisition du groupe depuis 2014, où les véhicules sont en achat propre. « Mais dès qu’un véhicule doit être remplacé, nous passons aussi en leasing ». Au niveau des voitures justement, les conducteurs peuvent choisir en fonction du budget qui leur est alloué dans une liste qui dépend de leur niveau hiérarchique et de limites CO2. Et la Fleet Manager n’hésite pas à le dire : les conducteurs sont plutôt gâtés. « Nous avons ouvert le panel à toutes les marques, à l’exception des japonaises. Le choix est donc très large ». Pour autant, la car policy ne permet pas tout. Les cabriolets et SUV en sont par exemple bannis. Utilitaires : des contrats revus tous les 3 ans Pour les utilitaires, c’est différent. La société impose la marque et le modèle. « Nous négocions tous les 3 ans de nouveaux contrats avec les constructeurs. De même, à chaque fin de contrat, nous analysons le véhicule pour voir s’il est vraiment nécessaire de le remplacer. Il arrive en effet qu’un utilitaire soit encore en état pour rouler 1 ou 2 ans. Si c’est le cas, nous le prolongeons. On en profite aussi pour étudier la possibilité de passer à un modèle plus petit quand cela peut convenir à l’usage qui est fait du véhicule. Bref, tout est fait en fonction des besoins de l’entreprise et du personnel et dans un seul but : éviter les dépenses inutiles ». C’est aussi dans cet objectif que VINCI Energies Belgium a sorti les assurances de ses contrats de leasing pour les entités où la flotte est importante. Du coup, tous les paramètres sont pris en compte pour éviter les mauvaises surprises en cours de route. « Avant d’introduire un modèle dans notre liste, on étudie différents postes de dépenses, comme par exemple, le prix du remplacement d’un parebrise ou d’une pièce de carrosserie. D’une marque à l’autre, le prix peut passer du simple au double. En connaissant ces coûts, on peut choisir de ne pas introduire le modèle concerné ». A côté des assurances, ce sont aussi les pneumatiques et les véhicules de remplacement qui ont été extraits des
contrats de leasing. Des contrats qui sont négociés avec les leasers pour 3 ans. « Ce qui nous permet de bénéficier de conditions plus avantageuses. Mais à côté du prix, la qualité du service pèse aussi dans la balance », précise Magali De Naeyer.
Magali De Naeyer est Fleet Manager de Cegelec, l’une des entités de VINCI Energies Belgium.
« On n’est pas big brother » Chez VINCI Energies Belgium, on insiste sur le fait que les véhicules utilitaires sont uniquement à usage professionnel. Cela afin de bénéficier de l’exonération de la taxe CO2. Mais encore faut-il prouver cet usage professionnel au fisc sous peine de se voir infliger une amende salée. C’est dans ce but qu’en 2010, le groupe a implémenté la solution Suivo qui permet la localisation à distance des véhicules et l’enregistrement de ces données dans un système informatique. « En concertation avec les syndicats, nous avons limité l’accès au programme à un petit nombre de personnes de confiance. Chaque semaine, nous tirons la liste des « anomalies », à savoir les conducteurs qui ont roulé en dehors des
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Mobility Management >> Case Study
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Grâce au système de Track & Trace, nous avons pu optimaliser les déplacements des collaborateurs et même retrouver 3 véhicules volés.” Magali De Naeyer, Fleet Manager
Chez VINCI Energies Belgium, les conducteurs peuvent faire leur choix dans un panel de modèles de véhicules extrêmement large.
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horaires habituels. Cette liste est soumise aux chefs d’entreprise qui confirment ou infirment l’usage professionnel du véhicule. S’il s’avère que l’utilisation du véhicule est privée, on envoie une lettre au conducteur afin de lui demander des explications. En cas de non-réponse, il reçoit un rappel puis un recommandé si aucune suite n’est donnée. On lui signale alors qu’il devra s’expliquer devant la direction si la situation se reproduit. Le but n’est pas d’embêter les conducteurs ou de les pister comme big brother, mais de leur faire comprendre l’enjeu économique pour l’entreprise s’ils ne respectent pas les règles et que nous sommes contrôlés ». Après 5 ans d’utilisation, Magali De Naeyer tire un bilan très positif de l’expérience. « Non seulement Suivo nous permet de disposer des preuves dont nous avons besoin, mais nous avons aussi pu optimaliser les déplacements de nos équipes. Grâce à ce programme, nous pouvons connaître le dernier point d’arrêt de chaque véhicule. En cas de dépannage urgent, nous sommes donc en
mesure d’envoyer l’équipe la plus proche sur place ». Mieux, le système a même permis de retrouver 3 véhicules volés, avec le matériel qu’ils contenaient ! « A chaque fois, j’ai pu indiquer à la police le dernier endroit où les camionnettes se trouvaient, ce qui a permis de les retrouver en moins de 2 heures. Pour nous, c’est un véritable atout. Car nous sommes notre propre assureur et un tel vol nous coûterait très cher si on prend en compte le montant du véhicule et du matériel ». Mobilité alternative ? Pas à l’ordre du jour Avec une flotte de 1200 véhicules, la voiture est le moyen de transport numéro 1 chez VINCI Energies Belgium. Est-ce-à dire que l’entreprise ne s’intéresse pas à la mobilité ? Non, bien sûr, mais la localisation des différents sites - souvent dans des zonings industriels - ne facilite pas la mise en place d’alternatives. « Rejoindre nos sites en train ou en bus, c’est difficile », déplore la Fleet Manager, qui avoue tout de même s’intéresser à une solution qui lui a récemment été proposée par une société de leasing. « Avec cette solution, un conducteur dont le budget donne accès à, par exemple, une Opel Insignia, peut décider de prendre une Astra et de garder le budget restant pour bénéficier d’un monovolume pour les vacances. L’idée semble intéressante et va faire l’objet d’une analyse en interne, mais je doute que mes conducteurs y adhèrent, à l’exception peut-être des plus jeunes. Dans l’ensemble, nos collaborateurs sont encore très attachés à la voiture et à l’image qu’elle renvoie. J’en veux pour preuve : lorsqu’un collaborateur a le choix entre une berline allemande de base et une française bien équipée, il préfère généralement l’allemande, pour une simple question d’image… » L’aspect écologique n’en est pas pour autant mis de côté. Si l’ensemble des voitures de VINCI Energies Belgium roule au diesel, cela n’empêche pas l’entreprise de présenter un taux de CO2 moyen de 125g/km.
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Mobility Management >> Interview
Thierry Viadieu, directeur ‘nouvelles mobilités’ chez Renault
« Nous devenons des fournisseurs de mobilité individuelle » Subir ou accompagner le changement , telle est la question. Chez Renault, on a tranché pour la deuxième attitude, en participant activement à des projets de voiture partagée. Grâce au progrès en matière de connectivité, l’auto-partage permet de mieux exploiter chaque véhicule. Un début de solution… Thierry Viadieu : « Personne mieux que les constructeurs ne connaît le potentiel de l’automobile. C’est à nous d’apporter les solutions en matière de mobilité »
Thierry Viadieux, vous dirigez la division « nouvelles mobilités » au sein de Renault. Quels en sont les objectifs ? Notre division regroupe les activités de nouvelle mobilité et de véhicules connectés, car la quasi-totalité des services de mobilité utilisent la connectivité. Concernant la mobilité, nous nous intéressons tout particulièrement à
l’auto-partage, que ce soit du car sharing ou du peer to peer. Celui-ci peut concerner des flottes ou des particuliers qui se prêtent des voitures entre eux. Nous sommes dans une phase d’expérimentation afin de comprendre de l’intérieur les besoins des utilisateurs, qu’ils soient particuliers ou professionnels. Le but final est d’intégrer les besoins en amont, dès la conception du véhicule. En quoi ces besoins influent-ils sur le véhicule ? Je vous donne un exemple concret. Si on veut partager une voiture, il faut nécessairement un boîtier qui va gérer ce partage. Ceci implique une transformation du véhicule ainsi qu’une remise en état lors de la revente. Notre prestation « R-Access » est disponible sur Clio depuis le début de 2015 en France (ndlr : pas encore de date annoncée pour le marché belge) et permet d’avoir d’emblée une voiture « partageable ». Qu’entendez-vous exactement par « voiture partageable » ? C’est la capacité de la voiture à recevoir des instructions, en particulier « ouverture – fermeture », ce qui implique des « web services » qui passent par notre global data center pour donner à la voiture l’ordre de s’ouvrir. Ceci permet d’être beaucoup plus autonome que dans le cas d’une ouverture via smartphone, qui implique une couverture téléphonique. Avec notre système, on utilise le smartphone uniquement lors de la prise et restitution de la voiture Un propriétaire, plusieurs utilisateurs Qui est généralement le propriétaire de ce type de voiture partagée ? Il peut s’agir d’un opérateur de flotte, mais aussi d’un loueur à court ou long terme. Dans ce cas, notre système sera connecté avec leur propre système de gestion. Nous sommes également associés aux services d’auto-partage de Bolloré à Lyon et Bordeaux. Il s’agit de véhicules électriques conçus par Bolloré (la « bluecar »), auxquels des Twizy devraient venir s’ajouter prochainement.
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Yannick Mathieu
« Personnellement, je suis un fan absolu de Twizi. »
« La bluecar de Bolloré ne fait pas rêver. »
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Nous devons adapter nos voitures aux besoins des propriétaires ET des utilisateurs de voitures partagées.”
Quel est l’objectif final de Renault en participant à ce type d’initiative ? Renault est un constructeur automobile, mais veut aussi se profiler comme fournisseur de solutions de mobilité individuelle. Et ces solutions passent par la voiture. Même les acteurs de transport en commun ont compris cela. Dès lors, deux questions se posent. D’une part, sommesnous à l’écoute des besoins et pourvoyeurs des ingrédients techniques qui permettent de mettre en œuvre ces nouvelles mobilités ? La réponse est oui ! Et d’autre part, devenons-nous opérateur de services de mobilité ? La réponse n’est pas complètement tranchée, mais nous sommes acteurs via les solutions techniques que nous mettons en place. Est-ce une manière pour Renault de se préparer à une nouvelle attitude du client, qui ne souhaitera plus être propriétaire mais simplement utilisateur ? Aujourd’hui, le schéma comprend un possesseur et un utilisateur. Dans l’avenir, il y aura un possesseur et plusieurs utilisateurs. Il y aura toujours un client. Pour le propriétaire, l’important est la notion de coût d’usage. Les espaces de rangement - ces nids à poussières ne sont plus vraiment utiles, les sièges devront être faciles à entretenir, les protections latérales optimisées... Le client final souhaitera par contre garder un environnement qui lui est familier, avec une radio pré-réglée, un volant anti-bactérien... Notre rôle devient de prévoir une voiture qui correspond à ces deux types d’attente. Cela influe sur la définition de la voiture, et nous travaillons sur des versions adaptées. A terme, l’auto-partage ne risque-t-il pas de réduire le nombre de voitures neuves vendues, avec ce que cela implique pour les constructeurs ?
Une voiture qui est mieux utilisée est une voiture qui roule plus et qui est donc renouvelée plus souvent. Bien sûr, cette question est importante. Mais notre position est de ne pas résister à la tendance, mais de l’accompagner. Quid de la voiture autonome, et du rôle de Google, Apple… ? La voiture autonome fera partie de la solution. Un jour, vous l’appellerez et elle arrivera au bas de votre rue. Les sociétés que vous citez seront certainement des partenaires, puisque la voiture sera notre prochain « device » connecté. La question qui se pose, c’est quelle forme prendra ce partenariat. Il sera difficile de leur résister, il faudra donc les accompagner. Que pensez-vous du fait que la vitesse moyenne de déplacement en Belgique est de l’ordre de 32km/h et diminue chaque année ? En tant que Parisien, c’est plutôt 15 km/h ! Un de nos défis est de fluidifier la ville à travers les solutions de nouvelle mobilité. C’est aussi notre boulot de faire en sorte que se balader en voiture soit toujours un plaisir. Si le niveau de contrainte devient plus important que le service rendu, le système va coincer. Mais je suis persuadé que nous allons trouver les solutions !
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Mobility Management >> Solution alternative
Damien Malvetti
CarAsap
Une voiture avec chauffeur à la carte pour les entreprises Imaginez pouvoir offrir à vos collaborateurs une voiture avec chauffeur réservable en un clic, où ils disposent de ce dont ils ont besoin pour travailler et pour un prix fixe établi à l’avance. Surréaliste, pensez-vous ? Pas du tout ! Ce service, c’est celui proposé par CarAsap, une jeune start-up belge qui s’adresse principalement aux entreprises.
CarAsap se présente sous la forme d’un site web, d’une application ou d’un call-center. Sur chacunes de ces plateformes, toutes les informations des clients réguliers sont préenregistrées pour faciliter la réservation d’une course.
« On ne dit pas qu’il faut renoncer à la voiture de société, mais plutôt l’utiliser d’une façon plus optimale, en la couplant avec des solutions de mobilité »
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A sa tête, Jonathan Guzy, un ancien avocat bruxellois qui avoue s’être inspiré d’expériences réussies ailleurs. « Ce concept existe déjà à l’étranger pour régler les problèmes d’engorgement des routes. En Belgique, il y a une véritable carence par rapport à l’offre de services de transport à la demande », expose-t-il. Avec CarAsap, il espère palier ce manque, en ciblant principalement les entreprises qui ont intégré un budget mobilité en complément de la voiture de société. « Nous ne disons pas qu’il faut renoncer à la voiture de société,
mais l’utiliser d’une façon plus optimale, en la couplant avec d’autres offres de mobilité ». Pour lui, CarAsap représente donc la solution idéale pour les entreprises dont les employés doivent effectuer des déplacements durant la journée ou qui doivent amener des clients d’une gare ou de l’aéroport à leur site, par exemple. Le concept repose sur une flotte de voitures avec chauffeurs indépendants affiliés au système et une plateforme de réservation multicanaux : call-center, application smartphone et site web. Mais là où CarAsap innove, c’est dans le service proposé. « Nous ne nous contentons pas d’amener le passager du point A au point B. Notre spécialité, c’est le service à la carte. Nous essayons de répondre aux demandes spécifiques de nos clients corporate habituels », expose le jeune entrepreneur.
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Mobility Management >> Solution alternative « Uber n’est pas notre concurrent »
CarAsap s'adresse en premier lieu aux sociétés qui souhaitent optimaliser leurs déplacements.
Tout est également fait pour optimiser le travail administratif du client. « Que ce soit via l’app, le site web ou le call center, les données des clients habituels sont enregistrées après la première utilisation du service : la personne de contact, les données de facturation, les destinations habituelles, l’historique des courses et leur prix. Les réservations suivantes se font donc en quelques secondes ». Et elles peuvent être effectuées plusieurs jours à l’avance. Le client reçoit directement un SMS de confirmation, avec le tarif de la course. Car c’est aussi là l’un des atouts du concept: des tarifs fixes établis dès la réservation. « Ils ne sont pas impactés par les retards dus à la circulation. Il n’y a donc jamais de mauvaises surprises ». Le paiement peut être effectué par carte de crédit soit préalablement soit directement dans le véhicule, équipé d’un terminal Bancontact, ou via facturation envoyée automatiquement par e-mail à la fin de la course ou à la fin du mois. Le système donne aussi un aperçu de toutes les courses à venir, ce qui offre la possibilité aux usagers de partager un véhicule. Et donc à l’entreprise de faire des économies et de réduire son empreinte écologique. Un réseau de véhicules propres Pour offrir un service de qualité, CarAsap propose des berlines moyen de gamme ou des vans pour les déplacements qui nécessitent davantage de capacité. « Actuellement, nous faisons circuler 25 véhicules. La flotte s’élargit au fur et à mesure de l’augmentation de la demande », précise Jonathan Guzy.
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Le tarif est fixé dès la réservation de la course. Si la circulation est dense et que le trajet prend plus de temps que prévu, le prix de la course n’en est pas impacté.” Jonathan Guzy, CEO de CarAsap.
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Certains seraient tentés de penser que CarAsap est un concurrent d’Uber. Mais Jonathan Guzy rétorque immédiatement : « Nous ne ciblons pas la même clientèle. Bien sûr, nous tentons de toucher aussi les particuliers, mais notre core business, ce sont les sociétés. D’ailleurs, nous avons adapté nos horaires à leurs besoins: en semaine de 6 h à 22 h et le weekend uniquement sur réservation préalable. Alors qu’Uber fonctionne principalement le vendredi soir et le samedi soir. Nous offrons aussi bien plus de services. Et nos chauffeurs disposent d’une licence, d’un numéro d’entreprise et nos véhicules répondent aux normes légales, ce qui n’est pas le cas d’Uber ».
CarAsap n’est pas un service de transport de personnes « traditionnel », mais un service haut de gamme. « Nos chauffeurs portent un costume, ouvrent la porte aux passagers et peuvent s’exprimer en français, néerlandais ou anglais, selon la langue des usagers. Les voitures sont aussi équipées de Wi-Fi et nous pouvons, sur demande, y mettre à disposition des journaux, une tablette ou toute autre facilité. Puisque nous nous adressons surtout à une clientèle corporate, nous devons permettre aux passagers de travailler durant la course. » Déjà bien implanté Lancé depuis février, CarAsap compte déjà une trentaine de clients réguliers à Bruxelles et dans les deux Brabants. Pour les autres régions, l’entreprise compte poursuivre son développement sur base des demandes. « Si demain, nous signons un contrat avec plusieurs sociétés à Anvers avec une promesses de services réguliers, nous nous y installerons. » Parallèlement, la start-up étudie la possibilité de créer des partenariats avec des prestataires de cartes de mobilité afin d’intégrer sa solution dans leur offre.
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Dossier >> Connected Car 12
Intro Parents et bons pères de famille ne disent pas non à une boîte noire.
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Analyse Dans le monde automobile aussi (et surtout), la connectivité est le nouveau leitmotiv. À juste titre, car la voiture connectée est déjà dans les showrooms.
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Analyse Toutes les marques affirment proposer des voitures « connectées », mais ce sont les marques allemandes haut de gamme qui prennent les devants.
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Législation Les spécialistes de Koan Lorenz Legal Strategies ont rédigé un guide pour les entreprises qui envisagent d'installer un système « track & trace » dans leurs véhicules.
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Interview Les fournisseurs de « track & trace » sont particulièrement nombreux. Nous avons rendu visite à une des entreprises technologiques les plus florissantes du Benelux.
La parole aux Experts Bart Vanham Partner BVH&C° Consulting
Elisabeth Fontaine Avocat KOAN LORENZ Legal Strategies www.koan.eu
Stéphane Willemart Avocat KOAN LORENZ Legal Strategies www.koan.eu
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Booming business Ne vous y trompez pas : la voiture connectée est déjà là, même si sa présence sur nos routes reste pour l’instant limitée. D'après le Connected Car Industry Report 2014 de Telefonica, 10% seulement des véhicules sont équipés à l’heure actuelle d'une technologie de connectivité. Mais ce chiffre est appelé à évoluer rapidement : d'ici 2020, estime le même rapport, la proportion devrait passer à 90%. Nous n'y échapperons pas, même si l'UE tarde à généraliser l'Ecall. Pour les usagers, les conséquences directes seront peutêtre aussi importantes, mais d'une autre nature que pour
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Dirk Steyvers - Photo : Bosch
cience –, se sont déjà mis à la voiture connectée, le plus souvent en installant un système « track & trace ». Indépendamment du modèle de rentabilité de ce suivi (track & trace, black box, boîte noire, peu importe son nom), ces fleet owners font preuve d'une sollicitude comparable à celle des parents d’un jeune automobiliste. Une enquête de Goodyear révèle en effet que dans l'UE, près de la moitié (47%) des parents de conducteurs débutants verraient d'un bon œil un système leur permettant de suivre la vitesse et le comportement routier de leur enfant.
<< les fournisseurs de notre secteur – comme les constructeurs automobiles et les acteurs du leasing –, qui ont souligné en rouge « big data » dans leur agenda. Pas encore convaincu ? Dans ce cas, nous vous attendons le 18 juin à notre Forum sur le thème « Connected car & driver ». Track & trace en pratique Les gestionnaires de flotte clairvoyants, qui veulent s’assurer que les travailleurs se comportent en « bons pères de famille » – à la fois pour calculer correctement les salaires et dans un souci d'amélioration de l'effi-
L'Ecall n'est qu'une des applications de la connectivité auto, mais son impact pourrait être considérable sur le nombre de victimes de la route.
Pourquoi ne pas adopter la voiture connectée ? Après tout, nous apprécions déjà la connectivité offerte par la domotique à la maison ou au travail.
Les constructeurs automobiles l'ont bien compris, surtout les marques allemandes haut de gamme, dont le discours commercial tourne essentiellement autour des platesformes qui donnent une nouvelle dimension à la « customer experience ». Face à cela, il est aussi possible de faire simple : des assureurs étrangers se sont contentés de développer une appli qui surveille de près le comportement des jeunes conducteurs pour adapter, sur cette base, leur politique d'assurance à la réalité. Par ailleurs, comme le rappelait très justement un de nos experts lors d'une récente rencontre : « Le meilleur système de suivi et de localisation, c'est le smartphone que nous avons dans notre poche depuis des années. » Vous voilà averti.
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Dossier >> Connected Car
Qu'est-ce qu'une voiture connectée ?
La voiture de demain est avancée Sujet fétiche des dossiers de presse annonçant le lancement d'un nouveau véhicule et star du dernier Salon de Genève, la connectivité est incontestablement au centre de toutes les attentions. Mais où en est aujourd'hui la voiture connectée ?
Selon le bureau d'études de marché GfK Retail & Technology, 267 millions de smartphones ont été vendus en 2010, pour 1,010 milliard en 2013 et 1,264 milliard fin 2014. Cette année, le volume devrait dépasser les 1,537 milliard d'appareils commercialisés ! Toujours à en croire ce bureau, cette évolution serait liée au développement des solutions connectées et de la poursuite de l’intégration des télécoms, de l’IT et de la CE (électronique de consommation) au sein d’un même univers numérique capable, grâce à un Internet accessible partout, d’offrir les mêmes possibilités
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aux utilisateurs fixes et mobiles. La voiture ne peut donc rester sur la touche… Le rôle-clé du Bluetooth Il fut un temps où tout devait être numérique, puis mobile ; aujourd'hui, il s’agit avant tout d’être connecté. Tout a commencé avec le lancement du Bluetooth, qui permettait de brancher un GSM à l'autoradio pour téléphoner en mainslibres et suivre la conversation (de plus ou moins bonne qualité) via les enceintes du véhicule. Actuellement, le Bluetooth joue encore un rôle prépondérant dans la saga du « tout connecté ». Le portable est devenu smartphone et le Bluetooth permet à ce concentré de technologie de diffuser de la musique en streaming sur les haut-parleurs de la voiture ou de se transformer en modem sans fil pour connecter le véhicule à Internet. Bienvenue dans le monde de la connectivité !
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Eduard Coddé
Les avantages pour le gestionnaire de flotte et l'usager La voiture est connectée à Internet. Fort bien ! Mais quel intérêt cette technologie présente-t-elle pour les utilisateurs professionnels et les responsables de flotte ? La réponse est simple : plus de sécurité et plus de confort d'utilisation. Son atout principal est probablement le service "Live Traffic Information" – ou quel que soit le nom donné par le fabricant. Les informations routières diffusées par RDS ou sur les stations FM sont aujourd'hui totalement insuffisantes et désespérément dépassées, alors que les flux d'informations provenant de sources diverses convergent en temps réel vers la voiture et ne se limitent pas aux autoroutes et routes principales. Couplés au système de navigation, ils permettent un gain de temps précieux, réduisent sensiblement le stress et contribuent ainsi à rendre la conduite plus sûre. Il en va de même de la fonction de recherche des places de stationnement disponibles, même si l'usager est encore trop souvent dépendant de la collaboration des services d'information – du moins en Belgique. Si les grands acteurs comme Vinci et Q-park ne fournissent pas les données en temps réel, la fonction de recherche perd toute son utilité. L'extension de la navigation à Google Maps, Google Street View et Google Earth™' offre une plus grande précision et améliore la sécurité pour rejoindre sa destination. Bientôt obligatoire, le système d'appel d'urgence qui équipe déjà certaines marques représente une plus-value importante pour la sécurité, en particulier pour les grands voyageurs. Encore faut-il prendre garde aux surcoûts potentiels. Créer une connexion Internet continue requiert un abonnement data et la limite de volume est souvent atteinte plus rapidement que prévu. De plus, on s'habitue vite à tous ces services supplémentaires et lorsqu'on passe la frontière, le dilemme se pose inévitablement : faut-il désactiver les données mobiles ou accepter de payer des sommes folles pour le roaming ?
Think basic Mais qu'en est-il de cette connectivité si aucune connexion Internet stable ne peut être assurée depuis la voiture ? BMW s'est penché sur la question avec son sous-traitant peiker acustic GmbH & Co. KG et le spécialiste réseau Nash Technologies GmbH. Ensemble, les partenaires ont développé la première « Femtocell » au monde, destinée à améliorer la réception mobile en voiture. Leur projet « Vehicular Small Cell » a été dévoilé en grandes pompes lors du Mobile World Congress 2015 de Barcelone. De plus en plus d'appareils mobiles avec accès Internet sont utilisés en voiture : smartphones, tablettes, montres ou accessoires connectés... Sans oublier la connexion directe du véhicule au Web. Or, la carrosserie fait naturellement obstacle à la réception des ondes radio qu'utilisent les systèmes de téléphonie mobile et de transmission de données – ce qui, dans les zones peu couverte par les réseaux mobiles, perturbe la connexion ou la coupe tout simplement. Une « Femtocell » est une mini-cellule d'envoi stationnaire habituellement employée dans les logements ou les bureaux pour accéder aux réseaux mobiles. Désormais, elle est intégrée à la voiture et utilise son antenne pour permettre d'une part une connexion optimale au réseau mobile et d'autre part une diminution du niveau de rayonnement électromagnétique dans l'habitacle. Grâce à la « Femtocell », tous les appareils (mobiles) sont automatiquement connectés sans fil à l'antenne de toit, ce qui garantit une liaison extrêmement stable pour les communications vocales comme pour l'accès Internet. De plus, la vitesse de transmission des données est décuplée et, comme la connexion est stabilisée, les portables émettent avec moins de puissance et épuisent moins vite leur batterie.
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Dossier >> Connected Car L'Europe impose l'eCall Le 2 mars dernier, l’Europe fixait les règles de lancement du système d'assistance « eCall », destiné à raccourcir l'intervention des services de secours en cas d'accident. Les autorités tablent même sur une diminution de moitié du délai de réaction entre l'accident et la réception de l'appel de secours. Ce système vise une réduction drastique du nombre de décès et des revalidations de longue durée résultant d'un accident de la route. À partir du 18 mars 2018, les nouvelles voitures devront embarquer un système capable d'appeler automatiquement le numéro d'urgence 112. Initialement, on espérait pouvoir l'introduire cette année. Hélas, le 112 n'est pas encore opérationnel partout en Europe – chose qui sera toutefois impérative pour le 1er octobre 2017. La gratuité des appels est une obligation. Le conducteur ou les passagers doivent aussi pouvoir passer des appels manuels via un bouton d'urgence eCall, qui doit toutefois être installé de manière à éviter les appels par inadvertance. En outre, l'eCall devra impérativement être compatible avec les futurs systèmes de navigation par satellite Galileo et EGNOS. Fort heureusement, les constructeurs automobiles sont aussi libres de prévoir une liaison avec les systèmes déjà opérationnels, comme le GPS. Les véhicules ne seront pas « suivis » en permanence, même si c'est techniquement possible. Ce n'est qu'en cas d'accident que la position précise sera transmise avec l'appel d'urgence. Les données collectées par les véhicules relèvent en effet de la législation sur le respect de la vie privée et ne peuvent être transmises à des tiers que moyennant l'accord du propriétaire.
Attention au coût des données Pour se connecter à Internet, un smartphone doit être équipé d'une carte SIM destinée à la téléphonie et assortie d'un abonnement data. Si cela ne pose aucun problème pour la plupart des fournisseurs, les cartes prépayées ne sont en revanche pas toujours compatibles. Attention aussi au roaming (utilisation à l'étranger), qui peut faire exploser le coût du transfert de données. Heureusement,
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les fabricants de voitures désactivent par défaut l’option roaming de leurs véhicules - ce qui n'empêche que la limite du volume téléchargeable sera tout aussi vite franchie sur le territoire national, avec suppléments à la clé. Pour que l'accès Internet soit de qualité, le smartphone doit avoir accès à un réseau 3G (UMTS) ou mieux encore, 4G. Ce dernier s'impose d'ailleurs si d'autres passagers souhaitent eux aussi surfer sur Internet via un hotspot embarqué. Bien sûr, le smartphone n'est pas indispensable pour autant que la voiture dispose d’une carte SIM intégrée.
Les applications de la voiture connectée sont quasiinfinies - du manuel mobile... … à l'utilisation d'applis en cours de route.
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Dossier >> Connected Car
Revue de marché
Les marques allemandes en tête Aujourd’hui, pratiquement chaque constructeur propose pour une forme de connectivité. Sur ce point aussi, il semblerait que les marques premium revendiquent leur statut de haut de gamme en recourant à des offres connectées séduisantes et polyvalentes.
1. Avec On Star, Opel commercialise un pack de connectivité très performant. 2. A bord de la dernière Audi Q7, vous pouvez recharger votre GSM par induction. 3. Les applis MercedesBenz peuvent être sélectionnées à partir du site portail de la marque. 4. Le système Car-Net de Volkswagen propose une offre très étendue de services mobiles. 5. Pour ses véhicules connectés, BMW offre tout un éventail de possibilités.
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Audi L’offre d’Audi est très élargie. La marque aux quatre anneaux impose à ses clients un supplément de 363 euros pour la connexion Bluetooth (A3) ! Outre l’option Bluetooth, l’utilisation de l’Audi Connect (605 euros) requiert quant à elle la présence du système de navigation MMI-plus à 3.315 euros (A3). L’Audi Connect donne accès au portail ‘myAudi’ et donc aux infos trafic Audi online, à Google Maps et Google Earth en complément des cartographies, à la radio internet, à Facebook et à Twitter. Un certain nombre de ces fonctionnalités sont également à disposition des passagers arrière pour autant que l’option ‘rear seat entertainment’ soit retenue. Enfin, la liste des options comporte aussi un hotspot WiFi grâce auquel tous les occupants peuvent connecter leur ordinateur portable, leur tablette ou leur smartphone à Internet. BMW Le rival bavarois de toujours a sans doute été la première marque premium à se lancer dans la voiture connectée. La connexion Bluetooth est ici d’origine. Un plus quand on sait que cette dernière fait partie intégrante des items de
sécurité active. Si vous voulez pouvoir exploiter tout le potentiel du BMW ConnectedDrive, vous devrez recourir au système de navigation Business (1.620 euros pour la Série 3) mais pour plus de confort d’utilisation, le système de navigation ‘Professional’ avec écran « géant » (2.625 euros pour la Série 3) est conseillé. Le ‘ConnectedDrive Services Pack’ coûte 900 euros pour 3 ans de mise à disposition des informations de circulation en ligne, de divers services d’informations tels que les bulletins météo, Google Local Search et eCall (voir encadré) sans oublier les ‘remote services’ qui via un smartphone, permettent de contrôler à distance certaines fonctionnalités de la voiture comme le verrouillage, l’éclairage des phares, etc. Mercedes-Benz Ici aussi, la connexion Bluetooth est d’origine. Pour être connecté, le système de navigation COMAND Online est nécessaire, ce qui signifie pour une Classe C un supplément de 3.570 euros. Ce dispositif comprend la navigation avec disque dur (100 Gb), l’écran couleur TFT de 17,8 cm de diagonale, un combiné CD/DVD, un lecteur de carte SD, un port USB, un navigateur internet, un module de communication incluant une carte SIM pour la réception des informations de circulation Live Traffic (gratuite pendant 3 ans), le système d’appel d’urgence de Mercedes (eCall), un disque dur de 10 Gb pour les fichiers audio, l’autoradio RDS avec double tuner et les commandes vocales LINGUATRONIC pour l’autoradio, le téléphone, la navigation et l’utilisation des applis Mercedes-Benz. Celles-ci peuvent être utilisées depuis le site portail de Mercedes. Citons notamment quelques fonctionnalités ‘remote control’ telles que la radio internet, Google Local Search, Google Street View mais aussi la possibilité d’enregistrer vos billets d’avion,
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Eduard Coddé
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de disposer des nouvelles financières et d’une aide permettant de localiser rapidement les places de stationnement disponibles. Opel Cette année, Opel passe à l’offensive avec son système ‘OnStar’. Celui-ci (gratuit la première année) comprend l’assistance 24 heures sur 24 en cas de panne ou d’accident (eCall) et est disponible sur tous les modèles Opel. Il suffit par ailleurs d’un smartphone pour pouvoir consulter toute une série d’informations concernant la voiture telles que la pression des pneus, la durée de vie restante de l’huile, jusqu’à un diagnostic complet du véhicule avec rapport mensuel des données les plus importantes. Le (dé)verrouillage de la voiture peut aussi être activé à distance. Facturée à 1.730 euros sur l’Insignia, l’autoradio RF900 Navi est équipé d’une connexion Bluetooth, de l’appairage Intellilink avec un smartphone, d’un pavé tactile pour l’écriture manuscrite, d’un tuner DAB et d’un confortable écran tactile en couleur de 8 pouces. Le manuel d’utilisation de la voiture disponible dans myOpel app est une bonne trouvaille : scanner un élément de commande du véhicule
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avec un smartphone vous donne immédiatement des explications quant à son fonctionnement. Volkswagen L’introduction de la huitième génération de la Passat correspond avec celle d’une toute nouvelle plate-forme modulaire d’info-divertissement mettant l’accent sur la connectivité via Car-Net et MirrorLink™. Le choix est offert entre le GPS Discover Media avec écran de 6,5 pouces (1.320 euros) et le GPS Discover Pro avec écran de 8 pouces et MirroLink™ (2.145 euros). MirrorLink™ peut aussi être ajouté en tant qu’option au système de navigation de base (170 euros de supplément). Il permet dès lors de dupliquer l’écran du smartphone sur celui du tableau de bord au profit d’une intégration optimale des applications et fonctions d’un certain nombre de smartphones Android dans le système d’info-divertissement de la voiture. Le système ‘Car-Net’ désigne quant à lui toute une série de services mobiles en ligne dont notamment des informations trafic pouvant être prises en compte dans le calcul dynamique d’un itinéraire, des points d’intérêts personnalisés ou publiques, Google Street View et Google Earth™' pour une restitution photographique réaliste des cartes routières via Google Maps, la recherche de places de stationnement disponibles, l’interrogation du prix des carburants dans les stations environnantes, la météo et les actualités. Avec ces 2 systèmes de navigation, il est possible de préparer des itinéraires avec un PC, une tablette ou un smartphone pour ensuite les transférer vers le système de navigation de la voiture.
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Dossier >> Connected Car
Géolocalisation des véhicules de société
Mode d’emploi Ces dernières années ont été marquées par des avancées technologiques sans précédent tant dans la sphère privée que professionnelle. Les systèmes de navigation GPS en particulier permettent désormais aux propriétaires de flotte automobile de contrôler leurs véhicules à distance à tout moment, et par la même occasion la position géographique de leurs travailleurs, mais également le trajet parcouru, la vitesse enregistrée, et les temps d’arrêt de celui-ci.
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Se pose néanmoins dans ce contexte la question de l’admissibilité juridique de ce système « Track & Trace », notamment au regard de la protection de la vie privée. L’employeur a-t-il le pouvoir d’installer un tel système sur tous ses véhicules sans en avertir le travailleur ? Quelles sont les limites à ne pas franchir et quelles sont les règles applicables dans l’ordre interne belge ? Le point sur la question. Une question particulière non traitée en droit belge … Sujet d’actualité, il n’existe pourtant à ce jour en droit belge aucune réglementation venant encadrer la question de l’admissibilité des systèmes de géolocalisation. Bien entendu l’installation de tels systèmes sur les véhicules de société va indubitablement constituer une ingérence dans la vie privée du travailleur puisqu’elle implique nécessairement la collecte et l’utilisation d’informations à caractère personnel. Elle devra dès lors être subordonnée au respect de conditions strictes et précises. Ainsi, le fait qu’il n’existe aucune législation spécifique en la matière n’empêche pas que l’employeur doive tenir compte de certaines dispositions impératives, comme la loi relative à la protection de la vie privée à l’égard des traitements de données à caractère personnel du 8 décembre 1992 ou encore la loi relative aux communications électroniques du 13 juin 2005.
Si on s’en réfère à la loi de protection de la vie privée, un employeur peut rechercher le véhicule le plus proche pour effectuer une réparation urgente, à condition que cela ne devienne pas une surveillance accrue du travailleur et une façon de le sanctionner en cas de trajet imprévu ou d’excès de vitesse.
En vertu de la loi sur les communications électroniques, l’employeur doit supprimer les informations relatives à la localisation de ses véhicules de société dès qu'elles ne sont plus nécessaires.
… mais soumise au respect de réglementations à portée générale La loi sur la protection de la vie privée du 8 décembre 1992 s’applique à tout « traitement de données à caractère personnel automatisé en tout ou en partie, ainsi qu'à tout traitement non automatisé de données à caractère personnel contenues ou appelées à figurer dans un fichier » (article 3). Des opérations de tracking & tracing rentrent par conséquent dans le champ d’application de la loi dans la mesure où le conducteur-travailleur peut être identifié directement ou indirectement (numéro d’identification ou éléments propres à son identité physique, physiologique) et que le traitement est effectué pour l'exercice d'activités exclusivement professionnelles. En vertu de cette loi, le traitement doit être loyal et licite et les informations doivent être collectées pour des finalités déterminées, explicites et légitimes (principe de finalité) et être adéquates, pertinentes et non excessives au regard de l’objectif poursuivi, dans ce cas par l’employeur (principe de proportionnalité). Sera ainsi autorisée la recherche par l’employeur du véhicule (et donc du travailleur) le plus proche pour une réparation urgente, sous réserve néanmoins
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Dossier >> Connected Car
Notre conseil aux employeurs et gestionnaires de flotte ? Recueillir systématiquement, avant l’instauration d’un système de géolocalisation des véhicules, le consentement libre et éclairé du travailleur concerné.
que cette recherche ne devienne pas une surveillance accrue conduisant l’employeur le cas échéant à sanctionner son travailleur (pour trajets imprévus ou excès de vitesse). A titre d’exemple, la Cour du travail de Bruxelles a estimé dans un arrêt du 18 novembre 2004 qu’un système de géolocalisation utilisé par une compagnie de taxis afin de pouvoir localiser les véhicules et permettre de les dispatcher en fonction des clients situés à proximité ne constituait pas une violation au respect de la vie privée et qu’il s’agissait d’une mesure de gestion normale d’une société de taxis (18 novembre 2004, J.T.T, 2005, 145). Il est également important de savoir que l’article 5 de la loi énumère limitativement les 6 cas dans lesquels les informations pourront être traitées par l’employeur et entre autres, lorsque 1. le travailleur a donné son consentement ou 2. l’utilisation desdites informations est nécessaire à l'exécution d'un contrat auquel le travailleur est partie, tel un contrat de travail. Une autre limitation du droit de l’employeur réside dans le fait que celui-ci doit - Avant l’installation du système de géolocalisation : - Fournir au travailleur concerné, une série d’informations obligatoires relatives à la finalité dudit système, mais également au droit reconnu à celui-ci de s’opposer à la collecte et l’utilisation des données à caractère personnel ! - Déposer une déclaration auprès de la Commission de la protection de la vie privée contenant son intention de mettre en œuvre un procédé de géolocalisation. Enfin, la Commission de la protection de la vie privée a estimé que l’employeur qui contrôle les données de localisation de ses employés était également soumis au respect des dispositions de la loi du 13 juin 2005 sur les communications électroniques (fruit de la transposition d’une directive européenne). En vertu de cette loi, l’employeur devra notamment supprimer les informations relatives à la localisation de ses véhicules de société dès qu'elles ne sont plus nécessaires, sans préjudice néanmoins de l’obligation générale de coopération par exemple avec les autorités chargées de la répression des infractions pénales (article 122 de la loi). Un proposition de loi abandonnée Un proposition de loi a été déposée le 18 février 2005 « visant à encadrer la surveillance des travailleurs par l‘utilisation du système de monitoring associé
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au système de navigation GPS sur les véhicules de service, dans le respect de la loi du 8 décembre 1992 » L’objectif de cette proposition était de fixer les bases d’une utilisation appropriée des systèmes de navigation GPS installés sur les véhicules de société, tant dans les entreprises privées que publiques. La Commission de la protection de la vie privée a accueilli l’adoption d’une réglementation spécifique au secteur mais a indiqué néanmoins qu’il conviendrait de développer davantage les principes de finalité, d’admissibilité et de proportionnalité. Malgré cet avis favorable, il n’a pas été donné suite aux travaux parlementaires. Le consentement du travailleur comme élément fondamental En conclusion, qu’il s’agisse de la loi sur la protection de la vie privée ou de celle relative aux communications électroniques, la question de l’installation et de la mise en œuvre d’un système de géolocalisation des véhicules de société est délicate et soumise finalement au respect de nombreuses conditions. Le conseil à donner aux employeurs et propriétaires de flotte automobile est donc selon nous de recueillir systématiquement, avant l’instauration d’un tel système, le consentement libre et éclairé du travailleur concerné, de même que de fournir à celui-ci toutes les informations nécessaires à l’appréciation de ce système. Transparence et proportionnalité sont essentielles pour ne pas franchir les limites de protection offertes par la loi.
La parole à l'Expert Elisabeth Fontaine Avocat KOAN LORENZ Legal Strategies www.koan.eu
Stéphane Willemart Avocat KOAN LORENZ Legal Strategies www.koan.eu
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Dossier >> Connected Car Stijn Stragier GeoDynamics : « Nous pratiquons toujours la vente directe, sans passer par des intermédiaires ».
Interview Stijn Stragier - GeoDynamics
Un ange gardien intelligent pour votre Il n'y a pas de bonne gestion de flotte sans une surveillance étroite et des données à jour. Le fisc, lui aussi, exige des informations de plus en plus détaillées sur l'utilisation précise des véhicules. Le gestionnaire de parc est aujourd'hui armé pour bien choisir les outils dont il a besoin. Sur le marché des systèmes de traçabilité, les fournisseurs sont nombreux. GeoDynamics en est un excellent exemple. Reportage. Fondateur de l'entreprise et Managing Partner, Stijn Stragier nous reçoit au siège courtraisien de GeoDynamics. En 2004, son associé Peter Vermeesch et lui ont jeté les bases de la technologie du « track & trace », qui sert à suivre et localiser les véhicules au gré de leurs déplace-
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ments. Au début, la localisation s'appuyait sur le GSM, mais cette solution a vite été abandonnée. La communication avec le véhicule passe maintenant par une « boîte noire ». Monté en un endroit difficile d'accès, le boîtier émet via une antenne des signaux de position à destination d'une centrale qui traite les données et les met à la disposition du client. Celui-ci, muni d'un login et d'un mot de passe, a toujours accès aux données de sa flotte et des véhicules individuels, en temps réel ainsi que dans une variété de rapports.
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Bart Jacobs
Plus de 22.000 véhicules GeoDynamics a grandi à toute allure. En 2011, c'était l'entreprise technologique flamande qui se développait le plus vite au Benelux, et en 2012, Stijn Stragier a été élu « jeune entrepreneur ouest-flandrien de l'année ». La société occupe aujourd'hui une trentaine de collaborateurs, et plus de 22.000 véhicules sillonnent les routes du pays avec, à leur bord, un système GeoDynamics. Amateur de voitures, Stijn Stragier ne recule pas devant un bon coup de pub. Tous les ancêtres participant au Zoute Rally et au Tour Amical, par exemple, embarquaient un ange gardien intelligent de la marque. Les déplacements et le reste Ces derniers exemples le montrent bien : le « track & trace » n'est pas seulement l'affaire des services de courrier et des flottes d'entreprise, loin de là. Naturellement, les produits du genre ont pour première vocation d'enregistrer les trajets, afin d'optimiser les itinéraires et les performances, ou encore de localiser un véhicule volé. Mais c'est ce que font tous les systèmes, et Stijn Stragier n'y voit pas de plus-value : « Nous nous différencions par les applications complémentaires. J'entends par là tout ce qui concerne le service en fonction de la législation locale ou de la fiscalité. » « Pour chaque voiture, par exemple, nous enregistrons le nombre de kilomètres privés, les déplacements domiciletravail et les distances parcourues pour l'employeur. Et avec l'aide d'un lecteur de badge, dans le cas du minibus d'une entreprise de construction, nous déterminons au kilomètre près et à la minute près les déplacements de chaque occupant, en liaison avec l'adresse du client et les indemnités légales. Le système est aussi un don du ciel pour les consultants, techniciens et infirmières à domicile, à qui il évite un gros travail administratif. » « Les données ainsi enregistrées peuvent être envoyées au secrétariat social pour le calcul des salaires, ou importées
La parole à l'expert
Bart Vanham, Partner BVH&C° Consulting
Les étapes à suivre « Le choix d'un produit de suivi et localisation s'appuie sur un ensemble d'éléments. D'abord, celui qui recueille des données personnelles doit le signaler à la commission de la vie privée, en précisant le but de l'opération. S'il s'agit seulement d'améliorer la conduite ou d'un usage purement interne, la commission ne fera normalement pas de difficultés. Les données ne peuvent faire l'objet d'une exploitation commerciale. La transparence s'impose aussi à l'égard du conducteur ; son accord est en principe nécessaire. Mais comment l'obtenir ? La réponse nécessite concertation ou débat, mais en tout cas, ces étapes sont essentielles. Cela dit, il faut voir la réalité en face : dès le moment où vous utilisez un smartphone, vous avez en poche une véritable boîte noire. »
dans le système ERP pour le calcul des coûts et la facturation en régie. Cela fonctionne tellement bien que les contestations et les erreurs sont minimisées et les factures payées beaucoup plus vite. C'est la raison pour laquelle nous travaillons constamment sur les intégrations et les applications avec des tiers. Ceux-ci jouent pour nous le rôle d'un canal commercial, en quelque sorte. »
e flotte
Le boîtier, dont les dimensions sont celles d'un paquet de cigarettes, possède une durée de vie plus longue que le contrat de leasing moyen.
Module de vente Une autre application, qui semble logique alors qu'elle n'a en réalité rien d'évident, est liée aux services d'intervention comme les ambulances, les pompiers et la police. Trop souvent, en cas d'appel, ces services perdent
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Dossier >> Connected Car règlement de travail lorsqu'ils installent notre système. Nos recommandations sont mises au point par Claeys & Engels, la référence en droit du travail dans notre pays. »
L'intérêt d'un bon système de « track & trace » réside aussi dans les rapports détaillés, qui facilitent l'administration des salaires.
Avec GeoDynamics, vous pouvez suivre en temps réel les déplacements de vos véhicules.
un temps précieux en dépêchant leur propre véhicule alors que celui d'un autre poste se trouve plus près du lieu de destination : « Avec GeoDynamics, nous enregistrons tous les postes d'une zone sur une plate-forme web commune. La plate-forme traite tous les appels. Elle se sert de GeoDynamics pour localiser le véhicule d'intervention le plus proche et gagner de précieuses minutes. Les résultats sont très bons, et de nouveaux clients nous arrivent sans cesse », commente Stijn Stragier. Parmi les autres applications, on relève un module de vente qui permet au représentant de faire le lien entre le planning de visite du CRM et le système track & trace. Le commercial choisit ainsi l'itinéraire optimal, tout en enregistrant ses prestations dans le CRM. Le suivi du planning d'entretien sur la base des kilomètres parcourus ou des heures de service (pour les grues ou les engins de construction) fait aussi partie des applications courantes ; cela concerne en particulier les voitures de remplacement ou de pool, dont le suivi, souvent complexe, est rarement correct. Vie privée : la question épineuse La question de la protection de la vie privée des utilisateurs se pose inévitablement. Stijn Stragier ne l'élude pas : « Il est vrai que c'est extrêmement important. Nous nous efforçons toujours de respecter strictement la législation en vigueur. Le conducteur dispose d'un interrupteur qu'il peut basculer pour ses déplacements privés, et nos systèmes de traitement de données sont très sécurisés. Nous donnons même à nos clients des conseils et des canevas pour adapter leur propre
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Nous donnons même à nos clients des conseils et des canevas pour adapter leur propre règlement de travail lorsqu'ils installent notre système. »
Accès aisé et prix modique « Nous pratiquons toujours la vente directe, sans passer par des intermédiaires », précise Stijn. « Le but est en effet de fournir au client le meilleur service et la meilleure formation, pour l'aider à exploiter au mieux le potentiel de notre système. Notre valeur ajoutée se situe aussi dans la rapidité du service après-vente et dans des innovations constantes. Quant à l'installation proprement dite, elle prend une petite heure par voiture. Pour cette raison, nous réalisons souvent le montage sur le parking du client, pendant les réunions, ou sur un chantier, y compris le samedi en cas de nécessité. Tout compte fait, nous plaçons chaque mois plus de 300 systèmes ». Le gestionnaire de flotte qui le souhaite peut opter pour notre formule de location à 25 euros par mois. L'autre solution consiste à acheter le produit avec un abonnement mensuel au service de données. Le client bénéficie d'une garantie de 3 ans, et l'installation s'amortit normalement en 5 ans. À ce stade, cependant, l'installation n'est pas usée : elle peut tout à fait prendre place dans une autre voiture. « En ce qui concerne l'avenir, conclut Stijn, nous allons encore élargir la panoplie des applications intelligentes, comme le suivi de la vitesse en écoconduite, la liaison avec les systèmes de navigation et une intégration plus étroite avec les applications fiscales ou HR. Cela va créer de la valeur ajoutée pour les entreprises qui utilisent des véhicules dans leur activité. » Ce code vous conduit à la liste des fournisseurs de suivi et localisation sur notre site web
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Driver Management >> Interview
Johan Portier, directeur commercial LeasePlan
« Le monde du leasing doit se réinventer ! » Cela fait 15 mois que Johan Portier a débarqué dans le leasing opérationnel. LeasePlan compte beaucoup sur lui pour apporter un regard neuf sur le monde du leasing. Et il ne s’en prive pas !
« Nous arriverons en 2016 avec un produit qui offrira une garantie budgétaire totale au client »
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Quand vous avez signé chez LeasePlan, quelle a été votre première surprise ? Michel Van den Broeck m’a invité à signer mon contrat chez AutoWorld au milieu d’une exposition de Porsche en présence de tout le comité de direction. Cela m’a vraiment touché car il sait que j’adore les Porsche et ce fut un moment magique. C’est la signature de Michel qui réussit toujours à créer des moments uniques. Ensuite, j’ai découvert une famille avec un accueil chaleureux, une société à la fois locale, une grosse PME très professionnelle avec 240 personnes en Belgique qui se connaissent. Par ailleurs, dans le comité de direction, on ressent quotidiennement l’influence de la maison-mère. Il y a vraiment ces deux piliers, nationaux et internationaux. L’autonomie de la Belgique n’est-elle pas un peu bridée par cette maisonmère ? Il faut nuancer. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans le secteur financier où l’Europe fixe un cadre de plus en plus strict que nous devons suivre, et LeasePlan Corporation doit faire en sorte que nous soyons tous en ligne avec cela. Cela n’empêche pas qu nous avons la liberté de lancer de nouveaux produits. Cela a déjà été le cas, et il y aura encore de nouveaux produits lancés par la Belgique en 2015 en tant que pilote. Bien sûr,
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quand on parle par exemple de la systématique du livre ouvert, il y a aussi des règles qui garantissent à nos clients de disposer de la même solution dans 32 pays. Phobie du leasing !
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« La LeasePlan Mobility Card sera disponible en Belgique dès le mois d’octobre. »
Quelle a été votre première priorité chez LeasePlan ? J’ai investi beaucoup de temps à la fois pour parler avec tout le monde en interne (105 personnes dans l’équipe commerciale), et pour rencontrer entre 3 et 5 clients chaque semaine. Je voulais savoir comment cela se passait, quelle était leur expérience avec LeasePlan et voir ce qu’on pouvait améliorer. J’ai beaucoup écouté pour pouvoir cerner après quelques mois la culture de l’entreprise, connaitre les produits et comprendre les attentes du marché. Cela m’a beaucoup apporté d’être sur la route avec mes account managers. Je pense que les clients ont aussi apprécié la démarche. Est-ce que les années plus difficiles pour le monde du leasing n’ont pas laissé des traces chez les clients qui ont parfois mal vécu certaines attitudes, notamment sur les fins de contrat ? Unbundling et multi-bidding « C’est notre valeur ajoutée d’apporter le « bundling » plutôt que le « unbundling ». Il y a aussi une tendance au « multi-bidding » avec des clients qui demandent des offres à 8 ou 9 sociétés de leasing. Je ne suis pas convaincu que ce soit la bonne approche pour recevoir le meilleur prix. On peut aussi démontrer de manière chiffrée que le unbundling n’est pas toujours la meilleure option, car le client doit alors gérer de nombreux fournisseurs. Il s’agit parfois d’une décision d’une maison-mère, notamment américaine, mais ce n’est vraiment pas notre logique qui reste « it’s easier to LeasePlan ». Notre vocation est de rester l’interlocuteur unique qui gère tout ce qui touche à la flotte de nos clients. Nous travaillons beaucoup dans ce sens, et en totale transparence. »
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Driver Management >> Interview initiatives. Les plans « caféteria » constituent déjà de belles opportunités, mais il reste aussi à découvrir tout le monde du B to C. Notre activité dans le « small business » est en pleine croissance, mais nos concurrents s’y intéressent également. Nouveaux produits
« Dans un budget de mobilité de 800 €, il en restera sans doute 650 pour la voiture. »
Ce qui me frappe en général dans le marché du leasing, c’est un certain manque de confiance, une certaine méfiance du marché. Pour moi, c’est difficile de comprendre l’historique qui peut expliquer cela, car je vois LeasePlan comme une entreprise qui est là pour ses clients qui nous font vivre et dont nous voulons défendre les intérêts. Je dois constater qu’il y a des choses qui ont marqué le marché. Sur le site web de LeasePlan, vous parlez d’ailleurs de la phobie du leasing, ce qui est quand même surprenant… J’ai effectivement voulu apporter un nouveau souffle dans cette campagne, car je pense que le monde du leasing est arrivé à un « point of no return » et qu’il doit se réinventer. Voulons-nous mettre sur la route du métal et 4 pneus, ou sommes-nous un partenaire de mobilité ? C’est la raison de cette campagne sur la « phobie » où nous nous adressons à des prospects qui ne sont pas encore convaincus par le leasing. Il y a environ 322.000 voitures en leasing opérationnel en Belgique, et la croissance est maintenant très faible, de l’ordre de 2 ou 3% pour 25 acteurs qui se livrent une guerre commerciale. Il faut un nouveau message et il faut de nouveaux marchés. Le but de la campagne « phobie » est d’abord de se faire remarquer avec un message surprenant pour LeasePlan qui montre qu’il change.
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Le « Blue Ocean », dans lequel une entreprise se situe au-dessus de la concurrence par sa créativité et ses produits - et donc sa rentabilité - peut encore exister dans le leasing ? C’est encore possible ! Nous sommes actuellement dans la guerre commerciale du « Red Ocean », dont le client peut tirer profit avec la pression sur les prix. Mais je vous donne rendez-vous dans 1 ou 2 ans pour voir l’impact de nouvelles
Je suis frappé et surpris par la méfiance qui s’est installée dans le marché envers le monde du leasing.” Johan Portier, directeur commercial LeasePlan
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En quoi une société de leasing peutelle se distinguer en proposant - comme LeasePlan l’a fait avec le livre ouvert - quelque chose de vraiment unique ? Nous sommes sur le point de lancer de nouveaux produits qui offriront aux clients une garantie budgétaire où il n’y aura plus de surprise, ni en matière de franchise, ni en fin de contrat. Ce produit existe déjà aux Pays-Bas sous le nom de « FleetPlan » et arrive en Allemagne et Espagne. Le but est de lancer FleetPlan en Belgique courant 2016. Dans ce produit, il n’y aura plus de surprise. Cette formule sans surprise n’étaitelle pas la base même du leasing opérationnel à l’origine ? C’est le ‘back to basic’. C’est notre réponse pour réinstaller cette confiance dans le marché. A côté de cela, LeasePlan réfléchit énormément à ce qu’il veut être en 2020 et au-delà. C’est pour cela que nous lançons de nouveaux produits (une dizaine) en voyant comment le marché réagit, en espérant que 3 ou 4 de ses produits seront accueillis favorablement. C’est ainsi qu’on peut s’adapter à un marché dont les attentes sont en constante évolution. Prenons l’exemple du car sharing : il y a plusieurs millions de véhicules en Europe qui fonctionnent dans ce système. Nous devons voir comment LeasePlan peut y jouer un rôle. Idem avec les « mobility services ». LeasePlan lancera d’ailleurs en octobre la LeasePlan Mobility Card. Le secteur « Telematics » va aussi nous permettre de proposer de nouvelles solutions. Un conducteur en panne sur le ring de Bruxelles pourra immédiatement recevoir un véhicule de remplacement sur place. On pourra aussi suivre la manière dont les conducteurs utilisent les véhicules
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Driver Management >> Interview ÂŤ Câ&#x20AC;&#x2122;est aussi la responsabilitĂŠ de chaque employeur de dĂŠvelopper son plan de mobilitĂŠ Âť
pour aďŹ&#x192;ner la prime dâ&#x20AC;&#x2122;assurance. Nous testons pour le moment ce boitier ÂŤ telematics Âť - ma voiture en est ĂŠquipĂŠe - et nous devrions dĂŠcider Ă la ďŹ n de lâ&#x20AC;&#x2122;annĂŠe comment le lancer sur le marchĂŠ. Le car sharing est-il un risque ou une opportunitĂŠ ? Cela doit nous aider Ă nous rĂŠinventer. Il est clair que le budget consacrĂŠ Ă la voiture va diminuer dans le cadre dâ&#x20AC;&#x2122;un budget mobilitĂŠ attribuĂŠ aux collaborateurs, puisque ce budget sera en partie attribuĂŠ Ă dâ&#x20AC;&#x2122;autres modes de dĂŠplacements. Nous avons prĂŠvu ce glissement qui va avoir pour impact que, dans un budget de mobilitĂŠ de 800 â&#x201A;Ź, il en restera sans doute 650 pour la voiture. Nos budgets ont dĂŠjĂ intĂŠgrĂŠ cela, mais nous voulons oďŹ&#x20AC;rir de nouveaux services qui correspondent Ă cette logique. Outre le vĂŠhicule, les autres moyens de dĂŠplacement feront partie intĂŠgrante de nos solutions. Nous devrons donc faire plus pour moins, et câ&#x20AC;&#x2122;est un dĂŠďŹ auquel nous sommes prĂŠparĂŠs. Le car sharing, câ&#x20AC;&#x2122;est lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtape suivante si tout le monde suit les ÂŤ early adopters Âť. On ne sait pas encore si on atteindra une masse critique pour cela. Si câ&#x20AC;&#x2122;est le cas, nous serons prĂŞts. Tout cela pourra-t-il aider Ă rĂŠgler les problèmes de congestion auxquels nous sommes confrontĂŠs ? Ce sera aussi la responsabilitĂŠ des employeurs de prĂŠvoir des plans de mobilitĂŠ dans leur entreprise. On constate que les plans de mobilitĂŠ concernent peu les entreprises du centre-ville, car les collaborateurs ont dĂŠjĂ adoptĂŠ les transports en commun. Ce sont les entreprises de la pĂŠriphĂŠrie qui doivent ĂŠvoluer, et cela devra se faire au cas par cas. ComplĂŠmentairement Ă cela, il faut aussi se poser la question du choix de la motorisation : diesel ou essence, CNG, hybride, ĂŠlectriqueâ&#x20AC;Ś Quel rapport entre la motorisation et la mobilitĂŠ ? Il y a deux dĂŠďŹ s pour la mobilitĂŠ. Dâ&#x20AC;&#x2122;abord, il faut choisir le bon moment pour se dĂŠplacer. Ensuite, il faut choisir la voiture la mieux adaptĂŠe au type de dĂŠplacement que lâ&#x20AC;&#x2122;on fait. Aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui, 98 % des vĂŠhicules de ďŹ&#x201A;ottes sont encore des diesels. Nous avons aussi un rĂ´le Ă jouer dans ce domaine. Peut-ĂŞtre sommesnous un peu moins enthousiastes que certains constructeurs sur les vĂŠhicules ĂŠlectriques, mais nous sommes prĂŞts Ă prendre un certain risque sur les valeurs rĂŠsiduelles, puisque ces motorisations ne pèsent pas encore très lourds dans notre ďŹ&#x201A;otte. Ce risque est sĂŠrieux. Qui voudra nous acheter un vĂŠhicule ĂŠlectrique vieux de 4 ans, sachant que plusieurs gĂŠnĂŠrations seront apparues entretemps ? On dispose aussi de très peu dâ&#x20AC;&#x2122;historique sur la durĂŠe de vie des batteries. Il faut aussi que la demande ĂŠvolueâ&#x20AC;Ś
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On sent dans vos propos que LeasePlan est Ă un tournant de son histoire. Le timing est-il bon pour ĂŞtre dans le show-room, puisque lâ&#x20AC;&#x2122;entreprise est actuellement Ă vendre ? EďŹ&#x20AC;ectivement, Volkswagen a choisi de vendre sa participation de 50 %, et lâ&#x20AC;&#x2122;autre actionnaire a choisi de suivre. Il y a une discussion avec un groupe d'investisseurs. Si cela se fait, ce sera la troisième fois que LeasePlan sera vendu, mais cela nâ&#x20AC;&#x2122;a jamais dâ&#x20AC;&#x2122;impact sur les collaborateurs ou les clients. Il sâ&#x20AC;&#x2122;agit dâ&#x20AC;&#x2122;opĂŠrations purement ďŹ nancières.
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Car Management >> Event
Ferre Beyens
Lease Car of The Year 2015
La nouvelle Mondeo surprend tous les favoris
Surprenant mais mérité : la Ford Mondeo élue Lease Car of the Year 2015 par le jury de la compétition Alphabet.
À l'occasion de la 23e élection de la Lease Car of The Year, organisée par Alphabet, la nouvelle Ford Mondeo a relégué aux places d'honneur un peloton de favoris. Un résultat surprenant mais mérité. Même si, avec le recul, le jury a eu plus de mal que les autres années à faire accepter son classement aux « perdants ». Depuis des décennies, la rédaction fait partie des 12 membres du jury, où siègent également des gestionnaires de parc et des experts du monde du leasing. La « Lease COTY » se distingue des autres élections automobiles. La ligne, la facilité d'utilisation, les qualités de conduite et les diverses techniques – propulsion, confort, connectivité, sécurité – ne sont pas les seuls critères déterminants. La mobilité professionnelle dépend aussi d'autres éléments critiques : TCO, avantage de toute nature, consommation, émissions de CO2, norme Euro, qualité de l'importateur et des concessionnaires. Cette différence est une fois de plus apparue clairement à l'annonce du vainqueur de cette 23e édition. Plus
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que jamais, il a été difficile de réconcilier les perdants avec les paramètres de sélection retenus par le jury. La raison ? Une concurrence sans précédent en Business+, le segment leasing par excellence. Ajoutons que pour la première fois dans l'histoire de la compétition, le jury avait nominé non 12, mais 13 voitures. Et le lauréat n'est autre que le bénéficiaire de cette exception… Classement par segment et meilleur score total En établissant la « short list » de la catégorie Business+, il a fallu retenir 4 voitures au lieu de 3 à cause d'un exaequo : Mercedes Classe C, Renault Espace, VW Passat et Ford Mondeo. En Economy, Ford EcoSport, Hyundai i20 et Mazda 2 occupaient le podium. En Business, on retrouvait les BMW 2 Active Tourer, Citroën C4 Cactus et Lexus NX. BMW X4, Land Rover Discovery Sport et Porsche Macan dominaient la catégorie Executive. Mazda 2, BMW Active Tourer et Land Rover Discovery s'imposaient dans leurs segments respectifs. Comme par hasard, elles s'étaient aussi distinguées aux essais pratiques. Quant au segment Business+, très disputé, la Mercedes Classe C dépassait de justesse la Passat, un New Espace de préproduction concocté à la hâte et la Mondeo après les essais pratiques. Mais avec un score total nettement supérieur, la tête du segment ne pouvait échapper à la Mondeo, de même que la victoire finale. Une surprise pour ceux qui ne maîtrisent pas les critères de sélection. Mathématiquement, l'issue est parfaitement logique. Et méritée : l'arithmétique est impartiale.
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Car Management >> Test
Jaguar XE 2.0 d
Parmi les meilleures de la classe! Jaguar se porte de mieux en mieux. Depuis qu'il appartient au groupe indien Tata, le constructeur britannique a tourné le dos au style rétro et a engagé une authentique métamorphose. Après la XF et la phénoménale FType, la marque lance à présent la XE, une berline "statutaire" (4,67 m de long) au style en rapport. Jaguar XE 2.0d
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Pour
Comportement dynamique, CO2 et consommation, confort de conduite
Contre
Habitabilité arrière, coffre assez peu pratique
Puissance et couple
163 ch, 380 Nm
Emissions de CO2 et norme Euro
99 g/km
Consommation moyenne normalisée
3,8 l/100km
Prix de base (HTVA)
28.917,36 €
Concurrentes
Audi A4, BMW Série 3, MercedesBenz Classe C
Profil d’utilisateur
Gros rouleurs, senior sales, management
Elle se pose en rivale de l'Audi A4, de la BMW Série 3 et de la Mercedes Classe C. Son long museau présente quelques ressemblances avec celui de l'Audi A4, mais en plus agressif. Le porte-à-faux arrière est assez court tandis que le montant C marqué lui donne des airs de coupé. Jaguar a développé une toute nouvelle plate-forme appelée à être utilisée plus tard par d'autres modèles. Elle est en aluminium dans le but de gagner du poids ce qui permet de réduire la consommation de carburant et d'améliorer les performances. Le premier essai que nous avons effectué l'a été au volant de voitures de présérie, dont l'intérieur était déjà très soigné, avec en prime un tableau de bord très bien fini. Sur la console centrale de notre version automatique, on trouvait le bouton rotatif de commande de boîte. Typiquement Jaguar! A l'arrière, on est assez à l'étroit: l'habitabilité déçoit un peu pour une voiture de ce calibre. Le coffre n'est pas non plus un exemple d'ergonomie par la faute d'un
Jaguar Care Pour sa nouvelle XE, Jaguar a développé un nouvel ensemble de services: Jaguar Care. Il comprend une garantie de 3 ans sans limitation de kilométrage, un programme d'entretien et une assistance routière.
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Damien Malvetti, Dirk Steyvers & Gert Verhoeven
seuil de chargement trop haut et d'une ouverture plutôt petite. Sur la route, la XE fait preuve d'un comportement très dynamique, mais qui se montre aussi très confortable, malgré la présence de jantes de grand diamètre chaussées de pneus à profil bas. La direction assistée électrique se révèle irréprochable: la XE s'avère incisive, légère à emmener et offre du plaisir de conduire à revendre. Les gestionnaires de flotte apprécieront le moteur diesel "maison" qui constitue une très bonne surprise. Ce 2.0 diesel Ingenium développe 163 ou 180 ch, avec des émissions de CO2 de seulement 99 g/km dans le premier cas. Ce moteur semble très sobre, mais ne fait pas partie des plus silencieux de sa catégorie. Le prix de base de la XE diesel est de 28.917,36 euros (HTVA).
Steve Mc Kinnon, Marketing Director XE Lors du dernier salon de Genève, nous avons eu un entretien avec le directeur marketing de Jaguar pour la XE, Steve Mc Kinnon. Il nous a expliqué comment la XE a été développée, dès le début, pour concilier des arguments rationnels typiquement fleet avec les performances et le plaisir de conduire que l'on est en droit d'attendre d'une Jaguar. Lisez son interview complète en scannant le code QR.
Opel Insignia et Mokka
Nouveaux moteurs plus performants Opel a lancé une grande offensive produit 2014-2018 qui se traduit par de nouveaux modèles et de nouveaux moteurs. L’Insignia et le Mokka sont les deux premiers modèles à bénéficier de nouvelles motorisations plus légères, dotées de matériaux plus modernes dont l’aluminium, mais surtout plus performantes et plus sobres. La grande berline voit ainsi son 2.0 CDTI 163 ch remplacé par un nouveau de 170 ch, tandis que le petit SUV se voit offrir un 1.6 CDTI (136 ch) tout neuf en remplacement de son vieillissant 1.7 CDTI de 130 ch. Tous deux sont évidemment conformes à la norme Euro 6, ce qui les rend fiscalement plus intéressants. Ce qui frappe dès les premiers tours de roues avec ces deux nouvelles motorisations, c’est l’attention qui a été apportée à la diminution des vibrations et du niveau sonore, ce qui permet à l’agrément de conduite de faire un bon en avant. On notera aussi que malgré l’augmentation de leur puissance, leur taux d’émission et leur consommation ont été revus à la baisse. Un gain de puissance somme toute relatif, mais qui offre à l’Insignia encore un peu plus de
vigueur à l’accélération. On ne s’en plaindra certainement pas. Face à ses concurrentes récemment remises à neuf, l’Insignia avait bien besoin d’un petit coup de jeune. C’est désormais chose faite.
Opel Insignia 2.0 CDTI
Opel Mokka 1.6 CDTI
Pour
Sobriété et insonorisation
Moteur silencieux
Contre
Modèle en fin de vie
Suspensions, écran central
Puissance et couple
170 ch & 400 Nm
136 ch & 320 Nm
Emission de CO2
114 g/km
109 g/km
Cons. normalisée
4,5l/100 km
4,1l/100 km
Prix de base HTVA
29.090 €
20.413 €
Concurrentes
Ford Mondeo, Volkswagen Passat, Skoda Octavia
Fiat 500X, Renault Captur, Nissan Juke, Peugeot 2008
Profil d'utilisateur
Grande routière et longues distances
Usage mixte à partir de 15.000 km/an
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Car Management >> Test
Ferre Beyens
Mazda6 Wagon 2.2 Skyactiv-D AWD
L’essence du raffinement Le nouveau museau, les optiques LED et le cockpit repensé ne suffisent pas à définir l'essence raffinée du vaisseau amiral de Mazda. Le résultat essentiel de cette mise à jour est davantage technique que visuel et ne peut être décelé qu’après avoir testé la conduite. Des progrès ont été fait sur le plan de l’amortissement et de la suspension. Le système MZD Connect est enrichi avec un “head-up”-cockpit et le bouton rotatif HMI est rendu plus accessible car le frein à main est remplacé par un système électronique. La nouvelle Mazda6 Wagon diesel est disponible avec une transmission à 4 roues motrices et avec une boîte 6 vitesses manuelle ou automatique. Nous avons conduit cette combinaison avec le plus puissant diesel SkyActiv (175 ch). L’électronique embarqué prouve que la voiture autonome devient aussi petit à petit une réalité chez Mazda. Longues portées automatiques, avertisseur d’angle mort et Rear Vehicle Monitoring, Lane Departure Warning, indicateur de fatigue, aide au freinage intelligente ou encore Mazda’s Radar Cruise Control. Après un premier tour à bord de la “Six”, on estime qu’elle peut sans vergogne s’approprier le statut de premium. C’est aussi le cas pour la formule moteurtransmission plus adaptée aux flottes: la version 2 roues motrices SkyActiv-D (150 ch) par exmple, avec un taux d’émissions de CO2 exemplaire de 119g/km.
Mazda6 Wagon 2.2 Skyactiv-D AWD Pour
Conduite dynamique, bonnes prestations routières mais avec des diesels économes en CO2, 4 roues motrices
Contre
4 roues motrices plus sécuritaires et économes en carburant, mais avec une perspective fiscale moins intéressante pour les flottes
Puissance et couple
175 ch, 420 Nm
Emission de CO2
132 g/km
Cons. normalisée
4,5 l/100km
Prix de base HTVA
26.107 €
Concurrentes
Audi A4 Avant, Mercedes Classe-C Break, Opel Insignia Tourer, Toyota Avensis Wagon, VW Passat break
Profil d’utilisateur
Grands routiers, prestataires de services techniques
Mercedes-Benz CLA 200CDI Shooting Brake
Break fonctionnel aux gènes de coupé Les classes A et B, tout comme les CLA et GLA, n’attirent pas seulement un public jeune, mais surtout une nouvelle clientèle dans les showrooms Mercedes-Benz. Le CLA Shooting Brake est, après son grand-frère CLS, le 2eme coupé à être doté de la modularité et de la fonctionnalité d’un break pratique. Après les A, B, CLA et GLA, c’est la 5e et - pour l’instant - dernière variante de carrosserie de la gamme compacte “rajeunie” et variée de Mercedes-Benz. Si la fonctionnalité, la modularité et l’espace de chargement n’ont pas entamé l’esthétique de la carrosserie, l’aérodynamisme CLA exemplaire n’a pas non plus eu à en souffrir. Il affiche un Cx de 0,26. Le CLA 200 CDI Shooting Brake lorgne clairement sur les flottes automobiles. Les 136 ch/300 Nm et 101 g/km de CO2 (cycle standard mixte en combinaison avec la transmission 7G-DCT) font de cette combinaison un atout indéniable pour les flottes. Avec ses propriétés de conduite, qui nous font penser à l’expérience positive vécue avec le coupé CLA et son rapport prestations/émissions de CO2 efficace, il devrait plaire aux conducteurs qui ont souvent professionnellement besoin d’un combi, mais qui ne se sentent pas motivés ou heureux à la conduite d’un break traditionnel.
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Mercedes-Benz CLA 200 CDI Shooting Brake Pour
Modularité et espace de chargement, apparence et style de conduite sportifs, ratio perfomances/émissions de CO2 favorable
Contre
Look trop (?) sportif pour les flottes
Puissance et couple
136 ch, 300 Nm
Emission de CO2
101 g/km
Cons. normalisée
3, 9 l/100km
Prix de base HTVA
27.200 €
Concurrentes
Audi A3 Sportback
Profil d’utilisateur
Technico-commercial, conducteurs de longues distances
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Tony De Mesel & Ferre Beyens
Land Rover Discovery Sport
Dans le sillage du Freelander Après 18 ans de bons et loyaux services, le Land Rover Freelander tire sa révérence. Il est remplacé par le Discovery Sport, long de 4,60 m, qui s'insère dans la gamme entre le Range Rover Evoque et le Land Rover Discovery. Sa face avant rappelle celle de l'Evoque, mais le Discovery Sport est une pure Land Rover, avec un tableau de bord fonctionnel mais ergonomique et une finition exemplaire. La configuration 7 places est disponible en option. Mais dans tous les cas les occupants du rang 2 bénéficient d'une habitabilité royale et de sièges aux multiples possibilités de réglage. Le coffre est gigantesque: 981 litres. Trois motorisations sont au programme, dont deux 2.2 diesel (150 ou 190 ch) à boîte 6 manuelle ou automatique 9 rapports. La traction intégrale 4x4 est de série, mais non permanente, de façon à économiser le carburant en utilisation routière. Le Discovery Sport accuse 700 kilos de moins sur la balance que le Discovery classique, ce qui aide évidemment à consommer moins. Reste que l'engin n'est pas un champion de la sobriété, avec un appétit moyen de 7,8 l/100 km sur l'ensemble de l'essai. Sur route ordinaire, la suspension se révèle assez ferme, mais brille par son amortissement de qualité. Pour le secteur des flottes, le 2.0 diesel (disponible fin de l'année) sera d'une importance capitale avec ses émissions de seulement 119 g/km.
Land Rover Discovery Sport 2.2 SD4 automatique Pour
Amortissement exceptionnel, aptitudes tout-terrain, habitabilité
Contre
Pas spécialement sobre…
Puissance et couple
190 ch, 420 Nm
Emission de CO2
161 g/km
Cons. normalisée
6,1 l/100km
Prix de base (HTVA)
32.469 €
Concurrentes
Audi Q5, BMW X3, Volvo XC60
Profil d’utilisateur
Senior Management au profil de conducteur mixte (on & off-road)
Suzuki New Vitara 1.6 DdiS
Réincarnation partielle Il y a un quart de siècle, il était loué pour ses dimensions compacte et pratiques, son comportement routier honnête et ses réelles capacités sur le terrain. Même si sa tenue de ville lui faisait davantage fréquenter les boulevards asphaltés que les chemins de traverse, initiant ainsi les bases des SUV’s et crossover des segments B et C d’aujourd’hui. Le nouveau Vitara est une réincarnation partielle de son ancêtre trendsetter. Il a une taille plus compacte, des jantes plus grandes et une plus grande garde au sol. Il n’en devient que plus difficile à positionner sur le plan marketing. Avec son confort de conduite et le comportement de conduite - sans parler des performances de son diesel -, il cadre parfaitement dans le segment SUV-C. En matière de consommation et d’émissions de CO2, le New Vitara se classe parmi les meilleurs élèves du segment B. Conforme à la norme Euro 6, le 1.6 Diesel Fiat à injection directe common rail offre de bonnes performances et s’avère être un modèle de sobriété, ce qui forcément, influence favorablement ses émissions de gaz carbonique. Comme successeur du pionier des SUV Suzuki, le Vitara ne renie pas ses origines. Aucune voiture avec les caractéristiques d’un 4X4, ou un SUV 4x4 urbanisé ne dispose d’un tel niveau de sécurité et de connectivité. Avec un remarquable radar soutenu par l’infrastructure de frein et le système de contrôle de vitesse avancé.
Suzuki New Vitara 1.6 DDiS Pour
Conduite dynamique, économique en CO2 et consommation, capacité en hors piste, sécurité moderne et connectivité d’avantgarde
Contre
Plastiques durs sur la planche de bord
Puissance et couple
120 ch, 320 Nm
Emission de CO2
106 g/km
Cons. normalisée
4,2 l/100km
Prix de base HTVA
18.360 €
Concurrentes
Opel Mokka, Mazda CX3, Renault Captur, Jeep Renegade, Mitsubishi ASX
Profil d’utilisateur
Prestataire de service et conducteur on et off-road
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Une voiture autonome sans GPS ! Alors que Tesla a annoncé l’arrivée du Model S autonome pour la prochaine mise à jour de son logiciel - soit d’ici septembre! -, Safran et Valeo ont présenté à Paris un concept de Volkswagen Passat autonome… sans GPS ! Il est remplacé par une centrale à inertie, qui se base uniquement sur les mouvements d’un mobile pour estimer sa position. La future voiture autonome ne cessera donc jamais de nous étonner.
MoDe:Me: quand Ford marie voiture et vélo électrique Au Mobile World Congress, Ford a présenté sa vision « Smart Mobility ». L’idée ? Coupler une Focus électrique à un vélo électrique pliable, dénommé MoDe:Me, qui rentre dans son coffre et peut atteindre 25 km/h. Une app smartphone offrant des fonctionnalités permettant de coupler les deux moyens de transport, mais aussi les transports en commun s’ajoute au package. En indiquant sa destination, l’app propose différents itinéraires en fonction des moyens de transport, ainsi que le coût de chacun. Une version pro pourrait être adaptée au Ford Transit, mais l’idée n’est encore qu’au stade du concept.
Le groupe Beerens devient partenaire exclusif de PS-Team Le groupe Beerens, connu pour la vente de voitures neuves, d’occasions et d’ancêtres, a signé un partenariat avec PS-Team qui lui permet de proposer en exclusivité les outils informatiques de l’entreprise au Benelux. PS-Team est un prestataire de services qui s’adresse notamment aux sociétés de leasing, gestionnaires de parc, compagnies d’assurance et importateurs. Parmi les outils, PS-Foodage, un service de gestion des documents de bord et des clefs de votre flotte. La filiale Belcar dispose d’un hall de stockage de voitures de 180.000 m2 avec station de lavage, coins photo et carrosserie. Elle est donc le partenaire idéal pour la remise sur le marché des voitures issues de la location court ou long terme.
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Arrivederci Lancia C’était dans l’air depuis un moment, mais le patron du groupe FCA (Fiat Chrysler Automobile) a récemment confirmé la rumeur : la marque Lancia va disparaître de l’ensemble du marché européen à l’exception de l’Italie. Le pays natal de la marque représente encore 80% des parts de marché. La reprise de modèles Chrysler sous la bannière Lancia voici quelques années n’aura donc pas suffi à attirer l’intérêt de la clientèle. En 2017, l’ensemble des concessions du groupe aura donc retiré l’enseigne et les modèles de la marque.
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Un pneu écologique et économique… Un pneu abandonné met 1.000 ans à disparaitre dans la nature. C’est suite à ce constat que le groupe espagnol Soledad a décidé de se spécialiser dans la remanufacturation de pneus, nommés Insa Turbo. Les pneus usés sont reconditionnés entièrement pour atteindre un niveau de performance et de sécurité équivalent à un pneu neuf. Un pneu reconditionné Insa Turbo est jusqu’à 50% moins chère qu’un pneu neuf, économise 80% de produits pétroliers et réduit l’émission de CO2 de 74kg, une belle alternative pour les gestionnaires de parcs désireux de poser un acte environnemental.
…ou un pneu qui recharge les voitures électriques C’est le concept imaginé par Goodyear et présenté à Genève. Ce pneu associerait des composantes spécifiques dans sa gomme qui permettraient d’absorber la chaleur produite lorsque le véhicule est stationné et que le pneu est chauffé par le soleil. Cette énergie servirait alors à recharger les batteries du véhicule électrique. On attendra de le voir pour y croire…
8 belges sur 10 privilégient la voiture C’est le résultat d’une enquête online menée par Febiac et l’UGent auprès de 2178 Belges. Environ 35% des sondés font appel à des alternatives qui complètent les déplacements en voiture et 13% ne possèdent pas de voiture ou en font peu d’usage. Mais 8 sondés sur 10 optent aujourd’hui pour la voiture comme solution de mobilité efficace, confortable et fiable. Et la plupart estime qu’elle le sera toujours d’ici 10 ans.
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Une app pour communiquer avec les autres conducteurs ! Tag Your Car est une nouvelle application qui permet aux conducteurs de communiquer entre eux grâce à… leur plaque d’immatriculation ! Signaler un radar, un objet encombrant, un accident, ou toute autre chose qui pourrait aider les autres automobilistes à optimiser leur trajet ou encore demander de l’aide pour changer un pneu crevé, tel est le but de cette app. Déjà disponible sur Google Play, elle arrivera prochainement sur AppStore.
fleet essentials Le 1er avril, ADRIANO GASBARRO est devenu Fleet Manager d’Audi, succédant à Joris Spigt, qui vient d’être nommé Head of Sales & Network Operations d’Audi Import. Adriano Gasbarro a occupé différents postes dans le fleet chez D’Ieteren depuis 10 ans.
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3 questions à...
Jean-Marie Lejeune, Président de l’Association Francophone des Fleet Managers
Il y a 2 ans, Jean-Marie Lejeune (CMI), Michel Arcq (Franki) et Frédéric Bastin (Galère) créaient l’Association Francophone des Fleet Managers (AFFM). Aujourd’hui, celle-ci compte une cinquantaine de sociétés, soit près de 25.000 véhicules. L’occasion pour link2fleet de tirer un bilan. Jean-Marie Lejeune, pouvez-vous revenir sur l’idée qui avait mené à la création de l’association ? Dans le milieu du fleet, on pense souvent que tout se passe en Flandre et à Bruxelles parce que ses deux régions détiennent la majorité des grandes entreprises. Nous voulions prouver que la Wallonie compte aussi quelques grandes flottes. Au quotidien, quel est le but de l’AFFM? L’idée est venue d’un manque de dialogue entre les responsables de flotte. Souvent, la profession de fleet manager est orpheline au sein de l’entreprise. Elle est occupée par une seule personne - qui doit parfois gérer d’autres aspects comme les RH ou le facility en plus - et qui n’a personne avec qui échanger sur ses tâches. Via nos réunions, nous offrons à ces personnes un lieu d’échange, où chacun peut poser ses questions, recevoir de l’aide, faire du networking. Le tout sans but commercial puisqu’il n’y a aucune cotisation à payer. Après 2 ans, l’AFFM compte 50 sociétés pour quelques 25.000 voitures. Vous attendiez-vous à un tel succès ? On ne pensait pas que l’association grandirait aussi vite. Mais nous n’avons pas de limite. Nous acceptons tous les gestionnaires de flotte qui le souhaitent. Car finalement, que la flotte compte 10 ou 100 voitures, les problèmes sont les mêmes. Aussi, plus l’association compte de membres, plus cela est intéressant. Aujourd’hui, nous devenons un acteur de poids sur le secteur : 25.000 véhicules, c’est la taille d’un loueur moyen. Quand l’un de nos membres rencontre un problème avec un fournisseur, nous pouvons peser du poids de l’association pour faire pression sur lui. C’est aussi ça l’intérêt de l’AFFM: que les gestionnaires de flotte ne soient pas toujours seuls à se défendre contre les fournisseurs.
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Les panneaux ‘vélos’, enfin dans tout le pays Après la Flandre et la région Bruxelloise, les panneaux « vélos » vont enfin débarquer en Wallonie pour une présence sur l’ensemble du territoire. Ces panneaux donnent aux cyclistes le droit de passer un feu ou un carrefour sans marquer l’arrêt. Ils peuvent soit tourner à droite tout en respectant les usagers prioritaires, soit aller tout droit. Soyez donc vigilants.
Un pack d’assurances « voiture de société » L’assureur TVM Belgique investi le marché des flottes en lancant un pack d’assurances forfaitaires sur mesure « voiture de société ». Il se compose de plusieurs assurances : la responsabilité civile, la protection juridique, la couverture conducteur, l’assistance ainsi que différents types d’omnium.
Bientôt un institut de l’accidentologie en Belgique Un institut de l’accidentologie en Belgique devrait prochainement voir le jour. Imaginé sur base d’un concept néerlandais par la ministre de la mobilité, Jacqueline Galant, celui-ci sera composé d’experts de la circulation chargés d’analyser les accidents afin d’améliorer notre comportement de conduite et de rendre plus sûr nos routes et nos véhicules. Les experts pourraient avoir accès aux P.-V., entrer en contact avec les victimes et analyser les lieux d’accident pour pouvoir mener à bien leurs études.
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Un « ELF » à énergie solaire A peu de choses près, le concept rappelle la Twizy : un petit véhicule doté des éléments essentiels d’une voiture (feux LED, clignotants, rétroviseurs, freins à disques, siège réglable). La différence ? Il n’y a qu’une seule place et des roues de vélo. Car oui, il s’agit d’un vélo doté d’un moteur électrique de 750 Watt à énergie solaire. Actuellement, l’ELF, - c’est son nom -, circule dans les rues de Caroline du Nord avec pour but de régler les problèmes de mobilité. La solution idéale pour nos grandes villes ?
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Coyote vous annoncera les alertes SMOG La Wallonie, par l’intermédiaire de son ministre wallon de l’Environnement Carlo Di Antonio, a signé un accord de collaboration avec la société Coyote et la Police Fédérale. Grâce à celui-ci, les 875.000 usagers de la communauté Coyote en Belgique seront prévenus sur leur appareil en cas d’alerte SMOG liée à pic de pollution, et donc de limitation de vitesses spécifiques.
Découvrez la palette de services offerts!
Contactez Mr Dominique Wilkin, dwilkin@fleetcorner.be < 47 >
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18 juin 2015 - Tour & Taxis, Bruxelles
Connectez-vous au réseau Fleet belge !
Link2fleet VIP Village ACCUEIL -> A partir de 16h00 Les professionnels belges du secteur du fleet se rencontrent dans le VIP Village pour partager leurs expériences. Une occasion unique pour réseauter avec vos pairs. DINER & OPEN BAR (avec le soutien de LeasePlan) -> A partir de 21h00
Link2fleet Forum
Link2fleet Awards
-> 16h50 – 19h30
-> 20h00 – 21h00
Cette année encore, nous joignons l’utile à l’agréable et faisons précéder les link2Fleet Awards par un forum. Celui-ci abordera la thématique de “Connected Car & drivers” et l’impact que cela peut avoir sur votre flotte.
Les link2fleet Awards récompensent les best practices du secteur dans 3 catégories: Fleet-Owner of the Year, Fleet Sustainable Award et le Fleet Innovation Award for Fleet Suppliers.
Plus d’informations sur le programme et inscriptions possibles sur www.link2fleet.com/events Merci aux sponsors des link2fleet Forum & Awards
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Link2fleet Academy Une première session très enrichissante
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Pour cette première session, Daniel Debrouwer a abordé les bases de la gestion de flotte.
Organisée en partenariat avec Daniel Debrouwer d’EuroFleet Consult, la première session de la link2fleet Academy s’est tenue le 26 mars à la Fleet House. Avec pour thème « Comment acquérir un véhicule : faire les bons choix », elle a donné lieu à des échanges très intéressants. Daniel Debrouwer a débuté en contextualisant la voiture de société dans le marché automobile. « En Belgique, 1 voiture sur 5 est une voiture de société. Et 43% de ces véhicules sont en leasing opérationnel ». Le formateur a ensuite abordé les différents aspects de la gestion d’une flotte et les éléments incontournables comme le TCO, dont il a différencié le TCO prédictif (en début de contrat) du réel qu’on ne peut connaître qu’en fin de contrat. Daniel Debrouwer s’est également attardé sur les différents modes d’acquisition des véhicules et sur les questions à se poser pour faire le choix le plus adapté. Un troisième volet abordait les taxes impactant le TCO, avec un large chapitre consacré à l’ATN et à la cotisation CO2, avec pour but de permettre aux
participants d’optimiser le TCO de leur société. Enfin, cette première session s’est clôturée sur des conseils pour trouver l’équilibre entre TCO, motivation du travailleur et développement durable. Présent tout au long de la présentation, notre expert fiscaliste, Michel Willems, est intervenu régulièrement pour apporter un point de vue fiscal aux questions abordées.
Plus d’infos sur la link2fleet Academy ? Scannez ce QR-Code.
Le TCO était au centre des dernières présentations de Fleet Corner En février, on s’est ainsi concentré sur 2 piliers importantes pour optimiser son TCO : les assurances et le comportement des conducteurs. « Pour les assurances, le marché actuel manque d’un benchmark de qualité », expliquait Eelco Van de Wiel (Fleet & Driver Insurance Plus). « Le nôtre ne se base pas seulement sur une comparaison détaillée des frais de dégâts, mais compare aussi le total cost of insurance pour le secteur spécifique dans lequel le fleet-owner est actif ». En ce qui concerne le comportement du conduteur, Guido Schouteet (Fleet & Driver Care), a analysé différentes solutions et leur niveau d’impact/économie en fonction de leur coût: la sensibilisation, la télématique ou les systèmes embarqués d’aide à la conduite, etc. Il explique: « Nombre de solutions permettent d’influencer le comportement du conducteur avec un résultat plus ou moins important. Tout dépend du budget que l’entreprise peut libérer ». En mars, c’est Michelin et QTeam qui sont venus présenter le CrossClimate, un pneu été comportant 85% des caractéristiques d’un pneu hiver, à structure en V et lamelles de hautes performances, et qui offre donc de bonnes performances toute l’année. Selon Patrick Defise (QTeam), ce pneu permet d’optimiser son TCO puisqu’il offre davantage de sécurité et devrait donc permettre de réduire le nombre d’accidents.
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Dans votre prochain link2fleet #
EDITORIAL TEAM Editor-in-Chief: Dirk Steyvers (dsteyvers@mmm.be) Contributors: Ferre Beyens, Tony De Mesel, Charles Demoulin, Bart Jacobs, Damien Malvetti, Eduard Coddé, Yannick Mathieu, Frits Loos (photo) BUSINESS DEVELOPMENT & ExPERT NETwORk Manager: Annick Nemetz Strategy advisor: Yannick Mathieu Contributing experts: Michel Willems (Mobilitas), Yannick Mathieu & Bram Scheers (Fleet Profile), Elisabeth Fontaine & Stéphane Willemart (Koan Lorenz Legal Strategies)
Le Case-Study de ce numéro est consacré à Galère, qui possède une flotte variée. Et pour mettre en exergue cette nouvelle tradition d'un entretien de qualité, nous donnons la parole au nouveau CEO d'Alphabet pour notre pays, Christel Reynaerts.
! Tout en présentant les vainqueurs de nos link2fleet Awards, nous continuons à nous intéresser au thème du car-sharing, un concept qui ne cesse de gagner en popularité auprès de nombreux gestionnaires de flotte.
SALES & MARkETING TEAM Sales Director: Marleen Neukermans (mneukermans@mmm.be) Account Manager: Tom Janssens (tjanssens@mmm.be) Sales Assistant: Patricia Lavergne (plavergne@mmm.be) PRODUCTION Production Manager: Sonia Counet Team: Stéphane Boland, Nathalie Wiertz EDITOR CEO: Jean-Marie Becker Managing Director: Hervé Lilien
Toyota, Citroën, Skoda, Opel et Ford nous ont invité à faire plus ample connaissance avec leurs derniers modèles : de l'hyper-compacte Karl aux généreuses S-Max et Avensis.
MMM BUSINESS MEDIA & co sa/nv Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 info@mmm.be www.mmm-businessmedia.com. © Reproduction rights (texts, advertisements, pictures) reserved for all countries. Received documents will not be returned. By submitting them, the author implicitly authorizes their publication.
SUBSCRIPTIONS www.link2fleet.com/shop Contact: Claudia Lilien Subscription: 1 year - 79€ CLUB Member: 1 year - 149€ CLUB Member: 2 years - 249€ Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 (clilien@mmm.be)
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awards 2015 18 juin 2015 - Tour & Taxis, Bruxelles
Relevez le défi et devenez candidat ! Les link2fleet Awards récompensent les meilleures pratiques du secteur:
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