Fleet & business 208 link2fleet fr by MMM Business Media

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208 juin - juillet - août 2015 www.link2fleet.com

MMM BUSINESS MEDIA & Co - Périodique bimestriel d’information - Edition française - Prix : 10 EUR - Bureau de dépôt : Awans - P205028

Qui est le Fleet-Owner of the Year 2015 ?

DOSSIER carsharing

Christel Reynaerts "Dans 5 ans, le monde du leasing aura considérablement changé"

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Sommaire

Edito

Event 04 << Link2ﬂeet Awards 2015 : Qui est le Fleet-Owner of the Year 2015 ?

Mobility Management 12

<< Case-Study Galère :

<< Interview Christel Reynaerts (Alphabet) :

Dirk STEYvERS

And the winner is...

mieux gérer pour diminuer les coûts « Dans 5 ans, le monde du leasing aura considérablement changé »

Quoi qu’il en soit, de sincères félicitations sont de mises. En premier lieu, à la fleet-owner of the year, valérie Barratt, de bpost, parce qu’elle a su se démarquer de la concurrence par sa gestion globale du parc automobile d’une énorme organisation.

Dossier >> Carsharing

Sujet par excellence de la mobilité du futur, le carsharing est au cœur de notre dossier. Pour l’aborder, nous avons mis nos experts atour de la table pour savoir s’ils utilisaient déjà cette alternative à la voiture individuelle et ce qu’ils en pensaient.

20 << 24

Driver Management 28 << Assistance : dissocier ou pas ? 30 << Une conduite exemplaire coûte moins cher

Ceux qui étaient de la partie à Tour&Taxis seront d’accord avec moi : les Link2fleet Forum & Awards, la grand-messe annuelle du secteur fleet en Belgique, ont été un franc succès. En premier lieu par le contenu proposé grâce à un forum solidement étayé, mais aussi et surtout grâce à des participants de haut vol.

<< Analyse Fleet Proﬁle : déjà plus de 1.000 plans de mobilité déjà en place

Car Management 34 << La Wallonie privilégie le CNG à l’électricité

36 << Test Renault Espace :

Pourtant, cette concurrence était particulièrement rude. Au risque de verser dans la banalité, nous dirons même que cette année, le niveau n’était pas élevé, mais bien exceptionnel…

Les dossiers et leur défense devant le jury ont clairement mis en relief la valeur ajoutée d’une gestion de flotte bien pensée. Que ce soit pour dénicher des talents, pour réduire les coûts ou contribuer à une politique axée sur la sécurité ou la satisfaction des travailleurs.”

Et, comme Koen Pellegrims, de Flow Pilots, l’a démontré plus qu’amplement, la taille de la flotte ne joue aucun rôle à ce niveau.

réorientation réussie

<< Test Skoda Superb :

Rendez-vous en 2016 pour la prochaine édition !

Superb(e), eﬃcace et abordable

Insight 42

<< 3 questions à Maxime Prévot, Ministre wallon des Travaux Publics

45 << Bientôt un péage pour les voitures en Belgique ?

46 << XPO Fleet Management Day : la 3e édition a tenu toutes ses promesses

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Event >> Awards 2015

awards 2015 Des candidats de haut vol Cette année, pas moins de 10 candidats prétendaient au titre de Fleet-Owner of the Year ou espéraient repartir avec au moins un prix dans la catégorie Sustainable. Et quels candidats ! Le niveau était vraiment très élevé. Nous vous l’avions annoncé dès le départ, l’édition 2015 des link2fleet Awards promettait d’être exceptionnelle. Rien qu’à l’évocation du nom des entreprises candidates, on pouvait se rendre compte du niveau élevé de la compétition : bpost, Swift, Axa Assistance, Securex, Vaillant Group, Solidariteit voor het Gezin ou encore la Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen ne sont que quelques exemples des 10 candidats qui se sont présentés devant notre jury le 2 juin dernier à la Fleet House. Autant de candidatures différentes pour des tailles et type de flotte variés, allant de 14 à 6300 véhicules, et de modèles de gestion hétéroclites. Inutile de vous dire à quel point les dossiers de candidatures étaient variés et les discussions entre membres du jury animées pour décider d’un vainqueur. Si tous les candidats ne sont malheureusement pas repartis avec un prix, nous devons souligner le professionnalisme et l’intérêt élevé de chaque dossier et la qualité des présentations orales. Rappelons encore que nous avions décidé cette année de revoir le système de remise de prix en ce qui concerne les gestionnaires de flotte. L’award Fleet-Owner of the Year, qui met en avant le métier de gestionnaire de flotte, avait évidemment été conservé. Mais parallèlement, nous avions créé le Fleet Sustainable Award, une catégorie générale au sein de laquelle 5 prix ont été distribués pour récompenser différents aspects de la flotte tels que la mobilité, la sécurité ou encore l’innovation.

Le jury

Cette année, notre jury était composé de 17 membres : • Olivier Fossion, Sales Director ALD Automotive Belux • Wilfried Andries, Fleet Manager Johnson & Johnson • Laurence Surkijn, General Services Manager - HeidelbergCement • Nathalie Delande, HR Officer - Aremis • Bart De Hoog, CEO - Dragintra • Christophe Van Hecke, Directeur Commercial - GE Capital

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• Michael Sciascia, Fleet Manager Infiniti • Els Descamps, Commercial Director Mobility - Athlon • Gert Laureyssens, HR Directeur - OCAS • Roeland Vriens, Manager Fleet & Remarketing Used Vehicles - GM Belgium • Alain Peers, Fleet Manager - Volvo

• Michel Willems, Fiscalist Automotive tax - Mobilitas • Philippe Everaert, Senior Specialist Fleet & Real Estate - Accenture • Sirik Meyntjens, Manager Fleet - ADD • Dirk Steyvers, Editor in Chief - link2fleet • Annick Nemetz, Project Manager link2fleet • Damien Malvetti, Journaliste - link2fleet

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Dirk Steyvers - Damien Malvetti

Les candidats Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen

Solidariteit voor het Gezin

Secteur d’activité

Autorité portuaire

Secteur d’activité

Soins de santé

Nombre de travailleurs

1.580

Nombre de travailleurs

5.600

Taille de la flotte

491 véhicules

Taille de la flotte

767 véhicules

Type de flotte

Mixte (voitures, utilitaires, vélos, camions)

Type de flotte

Mixte (voitures, utilitaires, vélos)

Gestionnaire de flotte

Luc Dendooven et Steve Pottiez

Gestionnaire de flotte

Kim Van Asch

Taux de CO2 moyen

98 g/km

Taux de CO2 moyen

80 g/km

bpost

Vaillant Groep

Secteur d’activité

Secteur de services

Secteur d’activité

Sanitaire et chauffage

Nombre de travailleurs

28.000

Nombre de travailleurs

400

Taille de la flotte

16.000 véhicules

Taille de la flotte

300 véhicules

Type de flotte

Mixte (voitures, utilitaires, vélos, camions)

Type de flotte

Mixte (voitures & utilitaires)

Gestionnaire de flotte

Valérie Barratt

Gestionnaire de flotte

Véronique Fraipont

Emissions de CO2

53.000 tonnes

Taux de CO2 moyen

Non communiqué

Securex

SWIFT

Secteur d’activité

Informatique/Télécommunications

Nombre de travailleurs

1.600

Nombre de travailleurs

1.040

Taille de la flotte

975 véhicules

Taille de la flotte

1.020 véhicules

Type de flotte

Voitures particulières et de pool

Type de flotte

Voitures particulières et de pool et vélos

Gestionnaire de flotte

Tim Blanckaert

Gestionnaire de flotte

Caroline Ceustermans

Taux de CO2 moyen

112 g/km

Taux de CO2 moyen

119 g/km

AXA Assistance

Franki

Secteur d’activité

Assurance

Secteur d’activité

Construction

Nombre de travailleurs

284

Nombre de travailleurs

360

Taille de la flotte

40 véhicules

Taille de la flotte

180 véhicules

Type de flotte

Voitures particulières

Type de flotte

Mixte (voitures & utilitaires)

Gestionnaire de flotte

Fabrice Morreale

Gestionnaire de flotte

Michel Arcq

Taux de CO2 moyen

119 g/km

Taux de CO2 moyen

102 g/km

Flow Pilots

NorthGate Arinso Humain Resources

Secteur d’activité

Développement de software

Secteur d’activité

HR outsourcing

Nombre de travailleurs

200

Taille de la flotte

14 véhicules

Taille de la flotte

182 véhicules

Type de flotte

13 voitures particulières, 1 vélo

Type de flotte

Voitures particulières et de pool

Gestionnaire de flotte

Koen Pellegrims

Gestionnaire de flotte

Dominique Kelder

Taux de CO2 moyen

107 g/km

Taux de CO2 moyen

119 g/km

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forum awards 2015 Event >> Awards 2015

fleetowner of the year 2015

Avec le soutien de

Valérie Barratt (bpost) smallfleet

award 2015 est Fleet-Owner de l’année

greenfleet&mobility award 2015

Arrivée chez bpost en tant que Senior Lead Buyer & Procurement Fleet il y a un an, après déjà 15 années d’expérience dans le ﬂeet, Valérie Barratt héritait d’une ﬂotte pour le moins éclectique : 16.000 véhicules, dont 1.867 voitures particulières, 6.300 camionnettes, mais aussi des vélos et e-bike destinés à la distribution du courrier et des voitures de pool.

fleetdriversafety award 2015

Ses efforts et la multitude d’innovations pour optimaliser la gestion de la flotte ont particulièrement séduit notre jury. Campagnes de prévention et sécurité mensuelles, intégration de 3 roues électriques et remplacement des vélomoteurs par des vélos électriques pour les facteurs, cours d’éco-conduite, suivi de la consommation de carburant et informations régulières aux conducteurs, formules de mobilité dans la car policy, mise en place d’un outil online de carpooling pour réduire les déplacements, développement d’un outil TCO propre, limitation du CO2 par catégorie de véhicule et mise sur pied d’une norme spécifique pour les dégâts en fin de contrats des utilitaires avec ses loueurs, for fleet suppliers ne sont que quelques exemples des projets qu’elle a déjà mené à bien. Tout cela a permis de réduire les consommations de carburant d’au moins 200.000€/an, les émissions de CO2 de

5%, et de diminuer de 20% le nombre d’accidents. Grâce à l’implémentation d’une mini-compétition entre les fournisseurs, bpost a aussi pu économiser 300.000€ sur le coût du leasing et 1,2 millions d’euros en achat, sans compter la diminution générale des dépenses et l’augmentation du sentiment de bien-être des travailleurs. Et Valérie Barratt ne va pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’elle va prochainement implémenter dans sa ﬂotte des véhicules électriques spéciﬁquement développés pour le secteur postal.

fleetinnovation award 2015 fleetinnovation award 2015 fleetinnovation award 2015

Aussi sur le podium for fleet-owners

En seconde position, Luc Dendooven et Steve Pottiez (Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen), avec leur flotte presqu’aussi éclectique de 600 véhicules, se sont démarqués grâce à leur politique fortement axée sur la mobilité et l’écologie puisqu’ils disposent de plus de 100 voitures de pool, le double de vélos et une belle proportion de voitures hybrides. Caroline Ceustermans (SWIFT) ferme le podium avec sa flotte de près de 1.000 voitures dans laquelle elle a implémenté de nombreuses solutions de mobilité: vélos de pool, Flexdrive, Flex-Time, homeworking, navettes vers les gares, eco-safety training, etc. Plus récemment, elle a réussi à convaincre 21 collaborateurs d’échanger leur voiture de société contre une BMW i3 électrique (voir p.43).

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for fleet suppliers L2F208_p04_11_awards_fr_FLASH_awards 5/06/15 09:50 Page7

award 2015

fleetinnovation award 2015 for fleet-owners

fleetsustainable award 2015

Avec le soutien de

greenfleet award 2015 parce qu’il a investi la plus grande Pour la première fois dans l’histoire flotte de véhicules hybrides dans un de nos Awards, le jury a décidé d’un parc automobile en Europe, impliex-aequo. Les deux gagnants ont obquant une diminution drastique de tenu un score identique en terme de son taux moyen de CO2. Il ne s’agispoints et la discussion entre les memaward 2015sait évidemment pas de bres du jury n’a pas permis de les déla solution partager. Concrètement, Solidariteit la plus économique (200.000 à voor het gezin et la Gemeentelijk 250.000€ plus chère) mais le contreHavenbedrijf Antwerpen reçoivent argument des 250 tonnes de CO2 et donc ici le premier prix. Le premier des 2,8 tonnes de particules fines en moins chaque année pesait plus lourd que l’argument financier. Les award 2015 vainqueurs anversois ont remporté leur prix parce qu’ils ont réussi à convaincre 166 travailleurs d’abandonner leur voiture et de recevoir un vélo pour leurs déplacements domicile-travail, parce qu’ils travaillent avec un éco-score dans le choix des award 2015 véhicules (plus le score est élevé, Caroline Ceustermans de Swift, signe plus le budget options est élevé) et aussi une belle évolution de son niparce qu’ils se sont catégoriquement veau d’émissions de CO2 (-21g. sur engagés à rendre leur flotte plus 3 ans), mais c’est surtout le suivi de la verte avec l’ambition d’avoir une consommation et l’initiative d’offrir flotte complète au CNG où à l’hydes leçons d’éco-driving à ses travailbride-essence d’ici 2018. Les chiffres leurs, ainsi qu’à leurs partenaires et ne mentent pas. Entre 2010 et 2014, enfants avec un permis de conduire, award 2015 le taux moyen d’émissions de CO2 qui lui a permis d’acquérir une très belle troisième place. est passé de 129 à 98 g/km.

fleetmobility

beststrategy

compensation&benefits

greenfleet

fleetmobility award 2015 L’implémentation d’une indépendance de lieux et temps de travail pour 1600 membres du personnel, des horaires de travail ﬂexibles, un mobiscan pour mettre en award 2015 évidence les trajets domiciletravail, une ﬂotte de 200 vélos de haute qualité : la Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen n’a pas

laissé la chance à ce prix de lui échapper. Les autres nominés, Securex et Swift, avaient néanmoins aussi des atouts forts. Ainsi, le portail de mobilité personnel par chauﬀeur de Securex a reçu des éloges unanimes, tandis que Swift a mis sur pied une oﬀre de mobilité réaliste sur mesure en fonction de

la localisation de l’entreprise, incluant ﬂex-time, railease, carpool, etc.

beststrategy

compensation&benefits award 2015

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greenfleet&mobility award 2015

Event >> Awards 2015

fleetdriversafety award 2015 La tradition veut que le Fleet-Owner de l’année marque aussi de son nom une seconde catégorie. Cette année, c’est award l’Award2015 pour Fleet Driver Safety. La manière avec laquelle les utilisateurs sont award 2015 placés au centre de la gestion des véhicules chez bpost est sans comparaison : le confort et l’ergonomie sont tout for fleet suppliers award 2015 en haut des préoccupations. Et c’est important quand on sait que certains facteurs entrent et sortent jusqu’à 700 fois award 2015par jour de leur véhicule. Une autoécole personnelle, et une campagne de sécurité mensuelle ont fait le reste. Les award 2015 for fleet-owners

fleetinnovation greenfleet fleetinnovation fleetmobility fleetinnovation

résultats sont sans appel : 32% d’accidents en moins sur 5 ans. Parmi les autres ﬁnalistes, La Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen et Vaillant Groupe, surtout Véronique Fraipont de Vaillant Groupe porte une attention particulière à l’aspect préventif (une prime pour les chauﬀeurs qui ne font pas d’accident), les analyses d’accidents et la car-policy. La Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen fait encore un beau score grâce à sa collaboration interne avec le service prévention et l’accent qu’elle met sur les aspects techniques de la sécurité routière. N’oublions pas leurs courtes formations des conducteurs lors de l’introduction de véhicules hybrides avec boîte automatique.

fleetsustainable greenfleet award 2015 award 2015 beststrategy award 2015 Dans notre nouvelle gamme d’awards, le jury a tenu à ajouter un prix spécial, qui porte le nom de Strategy Award. Comme son nom l’inaward 2015 dique, ce prix a pour but de couronner un(e) gestionnaire de flotte pour la manière avec laquelle il ou elle intègre et traduit la gestion de flotte dans son entreprise. Ce prix revient à Koen Pellegrims qui prouve chez Flow Pilots, que la taille de la award 2015 flotte ne doit pas être un frein à l’offre que vous présentez à vos employés. Chez Flow Pilots, les travailleurs re-

çoivent un budget mobilité et un budget voiture sur TCO, avec lesquels ils peuvent gérer leurs déplacements. Combiné avec une police de travail ﬂexible (homeworking), cela livre une 2015politique de recrutement et de rétention réussie dans le secteur de l’IT, où la war on talent règne en maître.

fleetmobility compensation&benefits award beststrategy

compensation&benefits award 2015 Le jury a presque accordé cet award de façon unanime à Securex. En partie grâce à l’introduction réussie du plan cafétéria auquel près de 1 travailleur sur 3 a souscrit en 3 ans. L’implémentation de nouvelles manières de travailler (plus de pointeuse, plus d’horaires de bureau ﬁxe) ainsi que le fait que les moyens épargnés grâce à la diminution de la taille des bureaux ont été investi dans les nouvelles technologies de communication ont été particulièrement remarqués par notre jury. Idem en ce qui concerne

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les éléments de motivation comme le choix très large de véhicules (pas la solution la plus économique), l’implantation de bureaux en fonction de l’accessibilité et de la culture de feedback et de dialogue individuel avec les chauffeurs a mené à la victoire. Swift se classe encore très bien grâce à sa liberté exceptionnelle dans le choix des véhicules, ses gros budgets et son plan cafétéria réussi. Flow Pilots se démarque aussi avec beaucoup de télétravail et une offre de mobilité surprenante et flexible.

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fleetinnovation award 2015 for fleet suppliers

Event >> Awards 2015

fleetinnovation award 2015 for fleet-owners

fleetsustainable award 2015

Notre jury pour ce prix Contrairement aux autres prix, les candidats au titre de Fleet Innovation for Fleet Suppliers sont jugés par un jury spécifique, exclusivement composé de gestionnaires de flotte. En voici la liste : • Wilfried Andries Johnson & Johnson • Philippe Everaert - Accenture • Gert Laureyssens - OCAS • Laurence Surkijn HeidelbergCement • Nathalie Delande - Aremis

Tout comme en 2014, 7 candidats étaient en lice dans cette catégorie. Mais c’est TomTom Telematics qui est sorti vainqueur des votes de notre jury avec sa solution OptiDrive360. Grâce à un boîtier installé dans le véhicule, cet outil analyse en temps réel les performances des conducteurs sur base de 8 facteurs et transmet ces données au gestionnaire de flotte qui peut ainsi connaître le comportement de chacun. Les conducteurs reçoivent quant à eux des notifications en temps réel durant leurs déplacements dans le but d’adopter une conduite plus sûre et plus responsable. Il leur indique par exemple quand changer de rapport de vitesse, quand relâcher l’accélérateur, les informe sur les limitations et dépassements de vitesse ou sur le carburant gaspillé lors d’un arrêt moteur tournant. Les bénéfices pour l’employeur ne se limitent pas seulement à une réduction des coûts. OptiDrive360 permet de renforcer leur engagement pour l’environnement et d’améliorer la sécurité des conducteurs, tout en diminuant leur stress au volant.

voiture courte durée aux réservations d’hôtels en passant par le paiement des billets d’avion. Le tout couplé à un tool online pour faciliter la gestion en interne et à une application smartphone pour aider les utilisateurs à suivre leur budget. La troisième place revient à ivips fleet management et à sa plateforme de gestion de flotte innovante. Intégrant la gestion complète de la flotte, elle est modulaire selon les besoins du client et se base sur un cloud. Grâce à un système de communication entre les véhicules et le software, les informations des véhicules sont ainsi transmises en temps réel au logiciel, de quoi réduire de 80% le temps de travail administratif du gestionnaire de flotte.

XXImo a décroché la seconde place du podium grâce à sa carte de mobilité qui oﬀre une gamme de solutions adaptée au proﬁl de chaque collaborateur pour un budget déterminé. Les solutions couvertes vont de la location de

Les candidats

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Nom de l’entreprise

ALD Automotive

ivips fleet management

QTeam

Ubeeqo

TomTom Telematics

VAB

XXImo

Solution présentée

ALD Poolbike

ivips fleet management

QTeam Fleet Concept

Corporate car sharing

OptiDrive360

VAB E-reporting

XXImo Mobility Card

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Mobility Management >> Case-Study

Galère S.A.

Mieux gérer pour diminuer les coût Co-responsable de la flotte du groupe BAM en Belgique depuis 2010, Frédéric Bastin a été détaché en 2013 pour gérer spécifiquement la flotte de Galère.

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Si elle fait partie du groupe international BAM, la société liégeoise de construction Galère conserve son autonomie en matière de gestion de ﬂotte. Depuis 2013, c’est Frédéric Bastin qui assure le rôle de Fleet Manager avec 2 priorités : diminuer le coût de la ﬂotte et surtout la rendre plus verte.

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Damien Malvetti - Photos : Arnaud Siquet

Galère en quelques mots

Chaque véhicule utilitaire est placé sous la responsabilité d’un ouvrier par équipe qui est chargé de veiller à sa bonne utilisation et à ce qu’il reste propre.

Le parc de véhicules représente une charge importante pour l’entreprise et la fonction du Fleet Manager est de la gérer au mieux. Voilà pourquoi je vérifie chaque facture pour m’assurer qu’elle est justifiée et conforme à ce qui a été convenu.” Frédéric Bastin, Fleet Manager

C’est dans un bâtiment moderne situé en bordure de l’Ourthe à Chaudfontaine que Frédéric Bastin nous reçoit. Co-responsable de la flotte du groupe BAM en Belgique depuis 2010, il a été détaché voici 2 ans pour gérer spécifiquement la flotte de Galère. Il faut dire que sur les 1000 véhicules que compte BAM en Belgique, Galère en possède 400, voitures et utilitaires confondus dans une proportion 50/50. « Nous disposons de nos propres car policies (employés et ouvriers) mais BAM Belgium nous représente officiellement auprès des fournisseurs, ce qui permet d’avoir davantage de poids dans les négociations », précise l’intéressé. La car policy 'employés' prévoit une dizaine de groupes hiérarchiques correspondant chacun à un budget. En fonction de celui-ci, les bénéficiaires d’une voiture de société peuvent donc faire leur choix de modèles parmi les - nombreuses - marques proposées. L’entreprise ne tolère toutefois pas tout. Les cabriolets, coupé sport, gros SUV, de même que certaines options (kits sport, jantes démesurées, etc.) sont interdits. « Bref, tout ce qui est trop ostentatoire ou rentre dans le budget du collaborateur mais risque d’engendrer des frais imprévus en cours de route », ajoute Frédéric Bastin avant de préciser : « La limite de CO2 que nous avons fixée permet souvent de bannir automatiquement ce type de choix ». Depuis son arrivée chez Galère en 2013, il s’est notamment attelé, avec le soutien de la direction générale, à revoir la car policy pour la rendre plus contraignante en matière de budget et de CO2. « Galère est leader sur le marché en Wallonie. De plus en plus sur nos chantiers, des performances énergétiques élevées sont la priorité recherchée. Nous souhaitons donc aussi mener cette politique au sein de notre entreprise et notamment concernant notre flotte en réduisant son empreinte écologique. Depuis 2010, elle est ainsi passée d’une moyenne de 145 à 118 g/km ». Un score plus qu’honorable quand on sait que la flotte se compose pour moitié d’utilitaires, plus polluants. Pour 2015, l’objectif de 115 g/km a été fixé.

Créée en 1949, l’entreprise familiale Galère a rapidement diversifié ses activités : les travaux de terrassement et de voirie lui ont permis de prospérer dans les années 70, grâce notamment au développement des autoroutes wallonnes. L’intégration à HBG en 1989 et le rachat par le groupe BAM 13 ans plus tard n’ont fait que renforcer sa position de leader en Wallonie. BAM, qui emploie plus de 23.000 personnes, fait partie des plus grandes entreprises de construction européennes. En Belgique, le groupe est présent à Anvers, Charleroi, Liège, Gand, Bruxelles, Saint-Trond. BAM Belgium rassemble les entreprises BAM Contractors, Interbuild, Kaïros, BAM Technics et bien sûr Galère, présente à Liège et Charleroi. Galère emploie 850 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros. Parmi ses réalisations les plus récentes, citons la construction de la Tour Paradis à Liège, du Centre de congrès MICX à Mons, de l’écluse d’Ivoz-Ramet ou encore la restauration et l’agrandissement de l’Opéra Royal de Wallonie.

Conscientiser les conducteurs Pour y arriver, Galère a divisé ses groupes hiérarchiques en 4 catégories allant de 105 à 132 g/km pour les véhicules employés et 145 g/km pour ceux destinés à la direction. Mais imposer ce type de limite n’est pas toujours chose aisée. « La construction est un monde assez masculin. Les hommes sont très attachés à l’image que renvoie leur voiture. Pour pouvoir imposer des restrictions, il a fallu un changement de mentalité, qui est en train de s’opérer petit à petit ». Malgré ces restrictions, Frédéric Bastin assure qu’il arrive toujours à trouver le juste équilibre entre satisfaction et besoins des collaborateurs dans le choix de leur véhicule. Le fait qu’il fasse partie de l’équipe RH simpliﬁe beaucoup les choses. « Ensemble, et avec l’aide du travailleur, nous essayons de déterminer le

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Mobility Management >> Case-Study La flotte de Galère S.A. 400 véhicules (utilitaires et voitures particulières confondus) Marques : Audi, Mercedes, BMW, Ford, Opel, Volvo, Volkswagen, Renault, Peugeot, Citroën et Skoda Prépondérance des 3 marques premium allemandes Gestion : full leasing sauf le carburant

En analysant la répartition géographique des ouvriers, Frédéric Bastin a pu rationnaliser leurs déplacements et éviter le renouvellement de 20 utilitaires en ﬁn de contrat, soit une économie de 200.000 EUR par an pour l’entreprise.

type de véhicule qui correspond à son profil professionnel et familial. En tant que Fleet Manager, j’apporte un rôle de conseil. Je dois pouvoir orienter le collaborateur vers des modèles auxquels il n’aurait pas forcément pensé mais qui répondent à ses besoins et rentrent dans son budget ». Et ce rôle de conseil ne s’arrête pas au choix des voitures. « Régulièrement, je fais le tour du parking pour m’assurer qu’il n’y a pas de sinistres non encore déclarés, que les pneus sont bien gonflés, etc. Pas dans un but répressif, mais de bonne gestion. Parfois il est nécessaire de rappeler en privé à un collaborateur les règles élémentaires de respect concernant sa voiture de société », expose le Fleet Manager. Dans cette optique, Galère applique d’ailleurs une politique de conscientisation des conducteurs. Dès le second accident en tort dans la même année, la franchise est à leur charge, avec un maximum de 750€. « En bénéficiant d’un véhicule de société, on ne se rend plus vraiment compte du coût d’une voiture et des frais inhérents. Le laxisme en matière de suivi quotidien peut coûter beaucoup d’argent à l’entreprise et occasionner trop de frais inattendus. Conscientiser et appliquer les sanctions quand c’est nécessaire permet de réduire ces coûts ». Responsabiliser les ouvriers Cette responsabilisation, on la retrouve également dans la car policy 'ouvriers'. Chaque véhicule est ainsi placé sous la responsabilité d’un ouvrier par équipe. Il est chargé de veiller à sa bonne utilisation et à le garder propre, moyennant une compensation financière. « Car l’état de nos véhicules joue un rôle important dans l’image de l’entreprise. Un véhicule sale renvoie une image négative de la société ». Pour autant, être responsable d’un véhicule utilitaire ne signifie pas pouvoir l’utiliser en dehors des horaires prévus. Tous sont d’ailleurs munis d’un système de géolocalisation qui permet au Fleet Manager de contrôler leur usage strictement professionnel. Il y a tout de même une exception pour certains contremaîtres et chefs d’équipe B qui disposent d’un véhicule de tourisme et se rendent seuls sur chantier. « Moyennant la signature d’une convention spécifique, ils peuvent utiliser ce véhicule à des fins privées ». Pour rendre les déplacements des ouvriers plus efficaces, Frédéric Bastin a effectué un travail d’analyse avec l’aide du Gestionnaire ouvriers. « En fonction de la répartition géographique des ouvriers, nous avons rationnalisé les trajets en 2014, ce qui nous a permis de ne pas renouveler 20 véhicules en fin de contrat (10% de la flotte ouvriers). Résultat : un gain de 200.000 EUR par an

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Partenaire leasinG : KBC Autolease, ALD Automotive, Alphabet

pour l’entreprise et des hommes transportés dans des véhicules mieux remplis et plus adaptés. Et cela n’entrave pas leur sécurité. Celle-ci tient d’ailleurs une place importante dans la politique du groupe BAM. Suite à un accident - heureusement non mortel - en 2010, les utilitaires ont été bridés à 130 km/h. Les accidents ne sont pas légions. Pour la plupart, il s’agit d’accrochages pendant les manœuvres sur chantier. Cela se produit à faible vitesse, les dégâts sont donc limités. La diminution de cette sinistralité est donc une de nos priorités ! » Suivi méticuleux Sa flotte de 400 véhicules, Frédéric Bastin la gère comme s’il s’agissait d’un bien personnel. « J’ai pris l’habitude de contrôler chaque facture entrante qui concerne un véhicule. C’est un travail important, mais qui en vaut la peine, car je trouve régulièrement des petites erreurs. Au sein de l’entreprise, les véhicules - et donc le fleet - représentent une charge importante. C’est une dépense conséquente dans notre secteur d’activité devenu très concurrentiel. Pour en diminuer l’impact, j’essaie donc d’économiser partout où cela est possible. Je veux que chaque dépense soit justifiée et qu’on paie le juste prix pour les services reçus de nos fournisseurs ».

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Mobility Management >> Interview

Christel Reynaerts, CEO d’Alphabet Belgium

« Dans 5 ans, le monde du leasing aura considérablement changé ! » Christel Reynaerts succède à Jan van Roon à la tête d’Alphabet. De retour au pays après 10 années à l’international, elle apporte son enthousiasme, sa vision, sa féminité. Et donc un feeling bien utile au moment où le leasing opérationnel cherche de nouvelles voies. Vous connaissez bien Alphabet, mais vous découvrez la ﬁliale belge que vous allez diriger. Comment abordez-vous ce nouveau challenge ? Je suis dans une période de découverte, je me connecte à l’organisation depuis 1 mois à peine. Bien sûr, je connais cette industrie et l’entreprise. Mais je n’arrive pas avec une idée préconçue et je veux surtout prendre le temps d’écouter. Il est primordial qu’il y ait une continuité pour notre capital humain. C’est un véritable trésor que je veux chérir! C’est le fondement de tout. Ensuite, il y a notre position sur le marché. En étant basée à Munich, j’ai ressenti un « buzz positif » autour d’Alphabet, spécialement depuis 2014. Et cela est très motivant pour l’engagement des collaborateurs. Nous sommes 3ème sur le marché belge, et ce n’est pas là le plus important. Je partage avec mes collègues cette ambition d’excellence. Mais nous voulons aussi être un leader, notamment en terme d’innovation, particulièrement en matière de « business mobility ». Dernière chose, même si elle va de soi : restons proches de nos clients et de leurs besoins. Le facteur humain Qu’est-ce qui explique ce buzz positif que vous ressentez? Comment Alphabet peut-il sortir du lot parmi des concurrents qui proposent des produits assez similaires ? C’est lié à notre capital humain. Tout contact avec nos employés se révèle positif et renforce la volonté de travailler avec Alphabet. C’est de l’ordre d’un héritage émotionnel. Cette motivation de notre personnel s’est développée au ﬁl du temps et crée notre succès à l’extérieur. C’est ce qui doit nous permettre, en tant que « leading provider in business

mobility », d’avoir une croissance maîtrisée et durable. Et je salue ici le travail réalisé par Jan van Roon, qui a beaucoup œuvré ces dernières années dans le sens de la cohésion et de cet esprit d’équipe si propres à Alphabet. N’oublions pas qu’il a quasiment doublé la flotte en l’espace de 5 ans ! Au-delà de ce facteur humain que l’on ressent en entrant chez Alphabet, comment une société de leasing peut-elle se profiler comme « best in class » ? C’est la satisfaction du client! L’important n’est pas d’être satisfait pour soi, mais d’avoir le « drive » d’en faire plus pour le client. Notre différence, c’est de pouvoir faire cet « extra mile » pour lui et pour le conducteur. C’est moins le contenu de l’offre qui évolue que la manière de l’appliquer au jour le jour… Nous avons notre produit classique de leasing opérationnel, le « one stop solution » avec les services classiques, qui est effectivement assez standard sur le marché. C’est la qualité du service, le « plus » qui fait la différence et nous permet de fidéliser nos clients. Chaque moment clef dans un contrat doit aller dans ce sens, aussi bien avec le gestionnaire de flotte que le conducteur. Par exemple, nous passons un appel pour savoir comment s’est passée la livraison d’un véhicule ou la réparation après un accident. Nous demandons à l’utilisateur final ce que nous pourrions faire de plus pour le servir encore mieux la prochaine fois. Parmi ces moments de vérité, il y a la fin de contrat où le monde du leasing en général n’a pas toujours été bien inspiré…

AlphaCity/AlphaElectric On voit de nombreuses intitiatives en matière de mobilité, telles des pièces d’un puzzle. Mais il manque certaines pièces. Le ‘next big thing’, c’est d’intégrer tout cela pour en faire une solution globale. Nous sommes dans une période de transition, avec de nombreux essais. Entre 2007 et 2009, on parlait surtout de ‘green fleet’ mais sans savoir comment l’aborder. Quand je vois les initiatives qui ont été mises en place, je suis très confiante dans le fait que les choses vont beaucoup changer au sein des entreprises clientes, en fonction de leurs propres caractéristiques: sont-elles situées en ville ou en dehors, les collaborateurs travaillent-ils à la maison, dans quelles fonctions… Notre rôle est de conseiller les clients en fonction de leur situation individuelle. D’abord écouter, puis créer un plan d’actions notamment via Alpha-City et AlphaElectric. Est-ce que cela a du sens pour ce client, dans quelle partie de la flotte, comment charger chez soi et dans l’entreprise… ? AlphaCity explore de son côté la voie du « corporate carsharing », l’auto-partage à destination des entreprises.

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Yannick Mathieu - Photos: Arnaud Siquet

« Le capital humain est vraiment la fondation sur laquelle nous nous développons »

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Mobility Management >> Interview Christel Reynaerts côté perso Dernières étuDes : c’était un post graduat en Business Administration à l’EHSAL Management School (Bruxelles). Ensuite: Business Administration en 1991 et Marketing Management en 1993)

Je ressens surtout depuis 2014 un ‘buzz positif’ très motivant autour d’Alphabet.” Christel Reynaerts, CEO d’Alphabet Belgium

Il y a plus de 5 ans, Alphabet a été le premier à faire la reprise du véhicule en présence du conducteur. Il signe la fiche reprenant les dégâts éventuels, ce qui évite toute discussion ultérieure. Nous avons aussi un management by exception pour les dégâts exceptionnels ou les sinistres à répétition. Dans ces cas, il y a un dialogue avec les clients. Certains métiers (courrier express par exemple) demandent des arrangements sur mesure. Nous jouons notre rôle de conseiller et de partenaire pour adapter la car policy et pour sensibiliser les conducteurs, si le client le souhaite. La mobilité de la génération Y… Les budgets de mobilité, en incluant différentes solutions, ne vont-ils pas réduire la partie de budget allouée à la voiture ? La voiture de fonction restet-elle un must, notamment dans la génération Y ? Cela dépendra surtout du profil de l’utilisateur. Quelqu’un qui habite et travaille à Bruxelles pourra peut-être se passer d’une voiture, ou combiner une petite voiture avec d’autres moyens de transport. Mais ce n'est pas possible pour celui qui habite à la campagne ». Chez les jeunes, on peut aussi ressentir un moindre intérêt pour la voiture de fonction. Ce n’est plus un symbole statutaire. C’est pour cela que le carsharing gagne en importance, car ils veulent leur voiture « on demand ». Mais lorsque ces jeunes s’établiront à la campagne avec leur famille, ils auront aussi besoin d’une voiture… Vous vous placez dans l’optique d’une relation très intégrée pour aider le client. En même temps, ce client n’est-il pas de plus en plus occupé à faire son shopping ? Je suis au contraire impressionnée de voir les relations durables que nous avons créées avec nos employés, clients et fournisseurs. Bien sûr, il est important de rester compétitif au niveau du prix. Nous ressentons une évolution très positive dans le marché dans la mesure où nos clients ont plus une approche « procurement » que simplement « achat direct » comme il y a 15 ans. L’attention est plus globale et prend aussi en compte les éléments indirects, tel que la qualité du service, et pas uniquement le prix du loyer. Qu’est-ce que cela représente pour vous de prendre la tête de 2 marchés après une carrière internationale ? C’est un sentiment très agréable! J’adore l’international, et cela fait partie de l’ADN des belges, cette adaptabilité et cette ouverture aux autres. Mais je me

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Cursus Pro : J’ai débuté dans une société de recrutement (Personal Management Services) à Laeken où je suis restée 18 mois. J’y faisais la vente et les interviews pour le recrutement. Mon dernier employeur avant Alphabet, c’était Toyota Motor Europe en tant que International Key Account Manager avec une responsabilité à la fois stratégique (notamment sur le thème du TCO) et un suivi de clientèle. Dernier livre lu : ‘Lean in’ de Sheryl Sandberg, COO de Facebook. C’est une femme qui est top manager et maman. J’ai trouvé passionnant de découvrir sa carrière, son voyage, et de comprendre ce qu’elle veut transmettre à toutes les femmes. Son message est universel. Devise : Happiness is a mood not a destination. réseaux soCiaux : Facebook, Linkedin, très peu Twitter. Ayant passé 10 ans à l’étranger, c’était une manière de rester en contact avec des gens, même si le ‘face to face’ reste plus important. inforMation quotiDienne : Combinaison de newsletters online (‘manager magazine’, ‘automotive management’, ‘Autohaus online’, les newsletter du ‘fleet’ en Belgique), mais aussi De Tijd et les échanges avec les collègues ! voiture De fonCtion : BMW X4

réjouis de revenir à mes bases opérationnelles et de pouvoir travailler en profondeur, d’autant que la marge de manœuvre est grande… tant que les résultats sont bons, ce qui est le cas !

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Dossier >> Carsharing

Pour adeptes de la première heur 20

Intro Est-ce le carsharing qui évite la Belgique ou l'inverse ? Mieux vaudrait pourtant ne pas passer à côté de la voiture partagée !

Analyse Nos experts ne se ruent pas sur le carsharing. Pour des raisons ﬁscales, à tout le moins !

Le carsharing semble éviter le territoire belge comme la peste. Chez tous nos voisins, le partage de voitures connaît un véritable essor : ensemble, les Pays-Bas, la France et l'Allemagne représentent aujourd'hui 70% du marché. Chez nous, en revanche, le carsharing (d'entreprise) peine à s'implanter. Les spécialistes avancent deux raisons : la fiscalité verrouillant le statut de la voiture de société et le fait que cette dernière jouisse d'une place à part entière dans la politique salariale. Si la voiture partagée séduit nos voisins, c’est parce que le carsharing répond aux besoins de mobilité de bon nombre de personnes. Tôt ou tard, vous serez vous aussi confronté à des personnes attachant moins d'importance à une voiture de société qu'aux avantages d'une mobilité multimodale, au sein de laquelle le carsharing d'entreprise à une place à revendiquer. Amsterdam donne l'exemple Prenez Amsterdam : depuis 2011, 300 smart partagées y ont parcouru 8 millions de kilomètres en trois ans. Renouvelée à la fin de l'an dernier, la flotte a même été portée à 350 smart fortwo électriques. Ces petites citadines participent à

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Dirk Steyvers

Le carsharing en 2020 Nombre Nombre de véhicules d'utilisateurs

Nombre de firmes utilisatrices

Car-sharing d'entreprise Nombre de fournisseurs

2013

1.900

38.000

200

2020

85.000

2.000.000

4.000

Source : Frost&Sullivan Survey on Future Mobility 01/2014

(pas de redevance mensuelle, de durée minimale, etc.). Avant de clamer que ce succès est propre aux autres latitudes, sachez d'ailleurs que la moitié des utilisateurs sont européens et que l'Europe représente 44% des carsharers. Rejoindrez-vous la cause ? Les graphiques illustrant les prévisions de Frost & Sullivan pour le carsharing en 2020 parlent d'eux-mêmes : dans 6 ans, pas moins de 4.000 entreprises auront adopté cette pratique en Europe. Alors, pourquoi pas vous ?

ure la plus vaste initiative de carsharing du monde : le programme car2go, lancé par le groupe Daimler, qui englobe au total plus de 13.000 véhicules répartis sur 8 pays (et 30 villes) où ils représentent 32 millions de trajets, 220 millions de kilomètres parcourus et plus d'un million d'utilisateurs. Quelque part sur la Terre, une voiture car2go est louée toutes les 1,5 seconde ! Les avantages du système sont légion : les véhicules sont disponibles partout en ville, la location se fait sans destination ﬁxe ni adresse de dépôt, la procédure de location par smartphone est simplissime et il n'y a aucune obligation contractuelle

Une voiture pour plusieurs usagers : ce n'est plus de la science-ﬁction, comme en témoignent les pays voisins.

N'attendez pas que nos ministres de la Mobilité vous décernent une médaille du courage et du sacrifice. Et encore moins que vos collègues gestionnaires de flotte le fassent.”

La participation du français Ubeeqo aux Fleet Innovation Awards que nous avons décernés aux fournisseurs de flottes montre bien que le carsharing a le vent en poupe. Si Ubeeqo (groupe Europcar) n'a été récompensé, le jury de gestionnaires de flotte reconnu à l’unanimité le potentiel énorme de son offre. Ubeeqo utilise un système de tracking pour enregistrer les déplacements de vos véhicules. Ces données servent ensuite à étudier quels services (mix voiture-transports publics, carsharing, feed-back individualisé en temps réel aux conducteurs) s'avèrent les plus appropriés pour réduire durablement le coût du parc automobile. Par rapport au cadre législatif et fiscal actuel au sein duquel le gestionnaire de flotte est contraint d'évoluer et à l'énorme fragmentation de nos transports publics, l'avènement du budget mobilité constituerait aussi un progrès décisif pour ce genre d'innovation.

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Dossier >> Carsharing

Notre panel d'experts est unanime : les chances de voir bientôt le carsharing prendre son essor chez nous comme c'est le cas chez nos voisins - en Allemagne, par exemple - sont très faibles. Voici pourquoi.

Car-sharing

Personne ne saute (encore) sur l’occasion Plusieurs usagers pour une même voiture : voilà peut-être la clé d'une ﬂotte automobile plus écologique, mais tous les conducteurs n'aﬃcheront pas le même enthousiasme.

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La première raison - mais comment pourrait-il en aller autrement ? - est fiscale. En Belgique, la fiscalité ne favorise pas la voiture partagée. "Au contraire", précise Michel Willems, notre expert fiscal, "la fiscalité est verrouillée. Chez nous, la voiture de société fait partie intégrante du salaire, ce qui est l'antithèse du carsharing qui préconise le partage d'un même véhicule par plusieurs personnes." Plus généralement, le carsharing s'inscrit peu dans le climat professionnel ambiant et dans la mentalité actuelle. Ma voiture, ma liberté Selon les gestionnaires de flotte de notre comité d'experts, le problème est surtout dans la tête. La plupart des gens rechignent (beaucoup) à partager leur voiture parce qu'ils veulent garder leur liberté de mouvement quotidienne : faire une course, aller au fitness, déposer les enfants... la liste des prétextes avancés est longue, ce qui explique

pourquoi il est diﬃcile de se mettre d'accord sur les modalités d'un partage ou de l'astreindre à un schéma directeur. Par contre, le partage occasionnel, lui, semble fonctionner spontanément. Une réunion conjointe, un événement auquel tout le monde est convié, une visite groupée chez un client... Au quotidien, les travailleurs n’ont que peu d'objections à organiser un transport commun et se tournent spontanément vers le covoiturage. Parallèlement, bon nombre de professionnels du secteur notent que la jeune génération éprouve nettement moins de réticences à l'égard du carsharing.

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Dirk Steyvers

3 types de carsharing

Pour bien clarifier les choses, il est essentiel de distinguer trois types de carsharing. Tout d'abord, il y a le carsharing B2C. C'est le profil de Cambio : une entreprise met un parc de véhicules à la disposition de particuliers qui se les partagent. Le paiement se fait via une formule d'abonnement ou en fonction de l'usage effectif. Ces voitures disposent souvent de leurs propres parkings à proximité des points nodaux où la mobilité pose problème. En deuxième lieu, vous avez les initiatives de partage de voitures entre particuliers. On citera par exemple Tapazz, ou encore le programme Autopia. Avira regroupe quant à elle des personnes qui possèdent un véhicule pouvant accueillir une chaise roulante. Enfin, il y a le carsharing B2B, typique d'un système fermé où seuls les collaborateurs d'une même entreprise peuvent partager les voitures de la société. Un système ouvert, par contre, autorise aussi des tiers à faire usage des véhicules. Cambio dispose de tarifs spéciaux pour entreprises et propose ses services via LeasePlan, mais l'offre la plus aboutie est celle d'Alphabet avec sa formule AlphaCity.

Les programmes de partage excluent totalement de disposer de son véhicule "personnel". "Ma voiture" n'a plus de raison d'être. En Allemagne, par exemple, la culture d'entreprise intègre beaucoup plus facilement l'idée que la voiture mise à disposition appartient à l'employeur. Mais il est vrai que les règles ﬁscales allemandes sont tout à fait diﬀérentes... La voiture n'y est pas une rémunération déguisée et chacun y paie un ATN équivalant à 1% du prix catalogue.

asion Soucieux avant tout de mobilité - et bien qu'ils y trouvent souvent une réponse individuelle -, les "jeunes" ont beaucoup moins tendance à considérer leur voiture personnelle comme l'incarnation statutaire de leur liberté de mouvement personnelle. À leurs yeux, la voiture partagée peut être une solution parfaite pour autant qu'elle réponde eﬃcacement à leurs besoins de mobilité. Une autre mentalité Quoi qu'il en soit, le message est clair : celui qui veut voir triompher le carsharing doit commencer par changer en profondeur la mentalité des usagers.

Où reste le free ﬂoating ? Nos voisins allemands témoignent de l'importance qu'ils attachent au carsharing en l'intégrant structurellement dans leur politique. Ainsi, lors de la construction de nouveaux quartiers, les instances adoptent une démarche proactive en matière de partage de voitures. Les plans prévoient donc une plate-forme IT proposant des modules de carsharing tandis que des emplacements sont systématiquement prévus pour l'enlèvement et le dépôt des véhicules. Ce dernier point semble crucial pour la réussite des initiatives de carsharing, comme le prouvent incontestablement Drive Now ou encore la plus grande plate-forme mondiale de partage de voitures, Car2Go (plus de 1 million d'utilisateurs dans

Le message est clair : celui qui veut voir triompher le carsharing doit commencer par changer en profondeur la mentalité des usagers.” < 23 >

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Dossier >> Carsharing

le monde). Le fait que ces véhicules soient exemptés de frais de parking et puissent stationner librement dans les zones délimitées (principe du free floating) contribue significativement à leur essor. Nos décideurs politiques ont du pain sur la planche à cet égard, car ce principe est (pour l'instant) interdit dans notre capitale. Si le carsharing n'est pas en soi la panacée pour résoudre les problèmes de mobilité, les adeptes de la réflexion multimodale savent pertinemment qu'il aura sa place dans la circulation urbaine de demain. Tous les éléments sont sur la table Le fait est que nous disposons, chez nous comme ailleurs, de la technologie pour transformer n'importe quel véhicule en une voiture partagée, et ce, à un prix relativement modique. Grâce à des systèmes du type Keyzee - une solution belge désormais intégrée à OTA Keys-, nous sommes en mesure de modifier n'importe quelle voiture afin qu'elle puisse être ouverte, verrouillée et mise en route à l'aide d'un simple smartphone. Une offre complémentaire Dans l'ensemble, nos experts concluent que le carsharing peut être une excel-

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lente solution complémentaire pour répondre à certains besoins spécifiques. C'est surtout le cas en milieu urbain, où le carsharing peut (plus) facilement se combiner à d'autres formes de transport. C'est la définition même de la multimodalité. Mais ici aussi, ce sont les décideurs politiques qui ont les clés en mains. En effet, un cadre légal judicieusement pensé pour favoriser le budget-mobilité pourrait servir de tremplin et permettre aux initiatives de carsharing de faire jouer au maximum leurs atouts manifestes : plus de parking à payer, plus de perte de temps, davantage de confort et de sécurité.

Car2go, ﬁliale de Daimler, est l'initiative de carsharing la plus populaire du monde. Elle a enregistré son millionième utilisateur à la ﬁn de l'an dernier.

Pas une solution déﬁnitive Mais ne nous laissons pas aveugler par le potentiel du carsharing. Ce concept n’entend pas oﬀrir une solution miracle au problème de la mobilité. Sa valeur ajoutée ne consiste pas à résorber les bouchons structurels, mais à rechercher une exploitation optimale du parc de véhicules existant ou un meilleur taux d'occupation de ce dernier - ce qui, dans le meilleur des cas, peut déboucher sur la rationalisation de sa taille.

Adopter les voitures de pool Les voitures de pool sont la solution idéale pour se lancer dans le carsharing. Tout d'abord parce que ces véhicules ne sont pas systématiquement utilisés pour les trajets domicile-lieu de travail et ne sont donc pas soumis aux règles fiscales des voitures de société classiques. Ensuite, il s'agit souvent de véhicules qui, par définition, ne sont utilisés qu’occasionnellement, pour une visite, un déplacement groupé, etc.

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M 18 juin 2015 - Tour & Taxis, Bruxelles

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Driver Management >> SMR

L’inﬂuence du comportement au volant

Une conduite exemplaire coûte moins cher

Tout le monde le sait : plus un conducteur a un comportement exemplaire au volant, moins les coûts liés à la voiture sont élevés. Mais dans quelle mesure exactement ? Selon les statistiques de Fleet&Driver Care, une conduite prudente réduit la consommation de carburant de 10 à 15 %. C’est appréciable !

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Un bon conducteur inﬂéchit positivement les coûts SMR (‘Service, Maintenance & Repair’, ou entretien et réparation), aucun doute à avoir là-dessus, mais pour avoir une idée plus précise des économies réalisées, nous avons consulté Guido Schouteet, de Fleet&Driver Care. Cette entreprise est spécialisée depuis des années dans l’installation de boîtes noires qui enregistrent le style de conduite (‘mesurer, c’est savoir’) et d’autres produits qui permettent d’améliorer à long terme ce style de conduite.

« Soyons clairs, il est pratiquement impossible d’évaluer l’influence de la conduite sur les intervalles d’entretien ou les frais d’entretien d’une voiture de société », annoncet-il d’entrée de jeu. Cette question complexe englobe en effet tellement de facteurs qu’il est extrêmement difficile de chiffrer exactement le ‘poids’ de la conduite sur les frais d’entretien. « De plus, on ne connaît les frais d’entretien réels d’un véhicule qu’en fin de contrat, alors que nos systèmes d’enregistrement de données et services ne sont généralement déployés que sur 2 ans ». Une usure des pneus (beaucoup) plus rapide « L’usure des pneus est généralement 10 à 15 % plus rapide chez les conducteurs plus agressifs, pour lesquels on

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Dirk Steyvers

a enregistré des valeurs G élevées au démarrage, en freinage et dans les virages. L’usure des pneus est aussi un excellent indicateur pour d’autres paramètres - la consommation, les statistiques de sinistres, les amendes », ajoute Guido Schouteet, qui sait aussi combien il est risqué de généraliser aveuglément des résultats à toute une flotte. « Par exemple, c’est dans le groupe des jeunes conducteurs que le potentiel de réduction des coûts est le plus grand, mais c’est aussi parmi eux que nos analyses et nos conseils de conduite portent le plus durablement leurs fruits. Les conducteurs moins expérimentés ne traînent pas de mauvaises habitudes depuis des années et acquièrent donc plus facilement les bons réflexes. En outre, et nous en avons été agréablement surpris, les jeunes conducteurs ne considèrent pas systématiquement notre système d’enregistrement comme une forme de contrôle et sont souvent sensibles à sa valeur ajoutée. Ils comprennent que ce système peut les aider à améliorer leur conduite. » Une pression adéquate n’offre que des avantages ! « Puisque nous parlons de pneus, 80 % des conducteurs fleet ne roulent pas avec des pneus correctement gonflés. Pourtant, une pression insuffisante entraîne davantage de risques sur la route parce que la distance de freinage est allongée et la tenue de route moins bonne, mais a aussi un impact sur l’usure des pneus et la consommation de carburant. Ce serait donc déjà une bonne chose si tout le monde roulait avec des pneus à la bonne pression dès demain », poursuit-il.

L'impact et le coûts des tools COÛT

IMPACT

Audit

€

Sensibilisation

€

Contrôle de la pression des pneumatiques

€

***

E-learning

€

***

Télématique

€€

****

Advanced driver assistance

€€

****

Behind the weel

€€

***

Source : Fleet&DriverCare

Moins de carburant A propos de la sécurité justement, il ressort des statistiques que les conducteurs prudents ont jusqu’à 25 % d’accidents en moins. « Les bons conducteurs fleet ont moins d’accidents, mais le coût moyen des réparations est aussi nettement moins élevé. Pour les flottes qui comptent des jeunes conducteurs, dans lesquelles un accident par an et par conducteur est monnaie courante, cela fait une différence considérable au niveau des coûts directs et indirects liés aux sinistres », souligne Guido Schouteet. Moins de carburant Les pourcentages sont moins spectaculaires en ce qui concerne le carburant. Guido Schouteet parle d’écarts compris entre 10 et 15 %, mais compte tenu des prix actuels et du nombre total de kilomètres parcourus par sa flotte, le gain réalisé sur une année est plus qu’appréciable. Récompenser plutôt que sanctionner En résumé, un suivi approfondi du style de conduite est sans aucun doute un investissement judicieux. « Cependant, le fleet manager qui veut que ses efforts aient des effets durables ferait bien d’inclure dans sa car policy un système de récompense ou des objectifs, afin d’inciter les conducteurs à rouler de façon sûre et économique. L’investissement porte ainsi ses fruits à long terme et les conducteurs n’ont pas la désagréable impression d’être contrôlés. »

L’usure des pneus est généralement 10 à 15 % plus rapide chez les conducteurs plus agressifs, pour lesquels on a enregistré des valeurs G élevées au démarrage, en freinage et dans les virages. L’usure des pneus est aussi un excellent indicateur pour d’autres paramètres - la consommation, les statistiques de sinistres, les amendes.” Guido Schouteet, Fleet&Driver Care

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Driver Management >> Assistance

Dirk Steyvers

Dissocier ou pas ?

6 interventions sur 10 concernent des voitures de société La fiabilité des véhicules a beau s’améliorer au fil des ans, on recense chaque jour un très grand nombre d’incidents parmi les voitures de société. Dans 6 cas sur 10 en moyenne, les interventions d’assistance visent en effet le segment B2B. Ces chiffres n’ont rien d’étonnant en soi, compte tenu du nombre de voitures de société couvertes par un contrat d’assistance. Faut-il ou non dissocier l’assistance ? Bien des gestionnaires de flotte continuent à se poser la question. L’unbundling peut probablement se traduire par une réduction des coûts, mais l’idée ne fait pas d’emblée l’unanimité. D’après les fleet-owners de notre comité d’experts, le résultat dépend en grande partie du profil des conducteurs, de la gestion du parc et de la méthode de financement choisie. Veillez à l’uniformité de la couverture Si vous optez pour le confort du leasing opérationnel, mieux vaut garder l’assistance dans le contrat, à plus forte raison si vos conducteurs se rendent régulièrement à l’étranger (et doivent bénéficier d’une assistance sur place ou d’un rapatriement). Ce faisant, vous avez aussi la certitude d’avoir une couverture uniforme pour tous les véhicules. Cet élément est crucial, même pour les gestionnaires qui décident de dissocier l’assistance. Par ailleurs, l’unbundling permet effectivement de bénéficier de certaines conditions de garantie et d’assistance offertes par les constructeurs, mais elles sont loin d’être identiques attention aux clauses en petits caractères des contrats. En cas d’incident, le nombre de professionnels de l’assistance dans notre pays est heureusement assez limité. Une autre approche est possible D’autres choix sont bien sûr possibles. Si le nombre d’interventions est extrêmement bas, le gestionnaire de flotte peut envisager un autre système d’assistance. Un accord avec un loueur à court terme ou avec des carrossiers ou des concessionnaires clés vous permet de disposer des véhicules de remplacement dont vous avez besoin occa-

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sionnellement mais vous évite aussi, via la politique de gestion de parc et la car policy, de devoir intervenir à chaque crevaison. Investissez par exemple dans une bonne roue de secours pour les véhicules de votre flotte et vérifiez si les conducteurs se comportent en bons pères de famille (pression des pneus). En conclusion, n’espérez pas des réductions miraculeuses du TCO si vous décidez de gérer vous-même l’assistance. Vous pouvez vous attendre à une certaine diminution des coûts, mais retenez que l’unbundling impose une connaissance approfondie de la flotte.

Quel que soit votre choix, veillez à oﬀrir une couverture identique à tous vos conducteurs.

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SEAT is on the move

« Les fondations sont posées » SEAT a le vent en poupe. Grâce à sa nouvelle stratégie, à ses produits innovants et au dynamisme de son gestionnaire de flotte, la marque espagnole de VW veut cette année poursuivre son essor sur le marché fleet belge. « Les piliers sont posés, il nous reste à bâtir une belle maison. Les premiers résultats sont déjà très positifs », affirme Brigitte Goossens, Fleet Manager de l'importateur SEAT chez D'Ieteren. Où en est le nouveau Dealer Fleet Program de SEAT, Madame Goossens ? « Le premier trimestre 2015 a été très satisfaisant. Non seulement parce que les résultats sont extrêmement prometteurs, mais aussi et surtout parce que la mise en œuvre de notre stratégie internationale au niveau belge est une réussite. SEAT est un acteur relativement jeune sur le marché Fleet, nous avons donc dû créer de nouvelles structures avant de lancer la prospection. Cette phase étant pratiquement terminée, nous allons pouvoir poursuivre notre essor. » En quoi consiste précisément la nouvelle stratégie ? « Au niveau de l’importateur, SEAT for BUSINESS est à l’origine du Dealer Fleet Program. Cette nouvelle structure globale est sous ma tutelle, mais elle est surtout portée par l’équipe Fleet SEAT et, par extension, par toute l’équipe SEAT. À mes côtés, un coordinateur Fleet garde une vue d’ensemble tandis que deux responsables régionaux (un pour la Flandre et un pour la Wallonie et Bruxelles) sont en contact direct avec nos key dealers. Ils sont dix-huit actuellement, mais d’autres viendront certainement s’ajouter en cours d’année.

Chacun d’entre eux a un responsable Fleet et peut organiser des essais routiers sur place. Par ailleurs, notre nouveau SEAT Contact Center ouvrira ses portes les 16 et 17 juin à Kortenberg, afin qu’un maximum de personnes puissent tester une SEAT. » Quel est selon vous le modèle le plus prometteur sur le marché Fleet ? « La Leon ST – c’est-à-dire la version break de la nouvelle Leon – possède d’excellents atouts pour récolter les honneurs en 2015 : un moteur 1.6 TDI qui n’émet que 102g de CO2 au kilomètre malgré une boîte automatique DSG. Le modèle est donc déductible à 90 %. Dans les flottes plus importantes et le secteur des voitures de remplacement, l’Ibiza reste une valeur sûre, surtout depuis qu’elle a été fortement relookée. La grande Alhambra MPV s’en sort bien aussi dans les user-chooser car policies qui laissent aux employés une latitude quasi-totale dans les limites d’un budget préétabli. Car SEAT offre et offrira toujours l’excellence de la technologie allemande à un prix raisonnable, surtout dans ce segment. » SEAT a-t-elle d’autres ambitions pour 2015 et pour le futur ? « Avec SEAT for BUSINESS, notre ambition est de cibler davantage les gros clients. Nous le faisons déjà partiellement aujourd’hui, mais il y a encore beaucoup de potentiel à ce niveau. SEAT doit en effet poursuivre sa progression, y compris au niveau des modèles. En 2016, nous lancerons notre premier SUV, concurrent direct du Nissan Qashqai et des autres modèles de ce type. À en juger par les réactions qu’a suscitées le modèle d’étude dans les grands Salons, le premier SUV SEAT s’annonce particulièrement prometteur, y compris sur le marché Fleet. »

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Driver Management >> Analyse

Au-delà de la voiture de fonction…

Près de 1.000 plans de mobilité déjà en place !

L’étude récente (TrendWatchers’ Club) menée par Fleet Profile auprès de 500 flottes laisse clairement apparaître que celles-ci s’apprêtent souvent à réfléchir de manière globale à leur mobilité. Aujourd’hui déjà, les plans de mobilité se multiplient. A la recherche de sociétés ayant déjà mis en place des actions concrètes en matière de mobilité, Fleet Profile identifie en effet aujourd’hui près de 1.000 flottes belges affichant une politique volontariste en la matière. Comme le montre le tableau « nombre de flottes avec plan de mobilité », l’implantation de l’entreprise joue un rôle majeur dans l’existence ou non d’un tel plan. De manière générale, la Flandre devance largement Bruxelles dans ce domaine où la Wallonie n’en est qu’aux premiers balbutiements. La mobilité semble une donnée déjà bien intégrée par les

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entreprises anversoises (plus de 200 !), mais aussi en Flandre Orientale et dans le Brabant Flamand. Plus étonnant peut-être, certaines ﬂottes de moins de 25 véhicules se sentent aussi concernées et prennent les choses en main. Proportionnellement, ce sont évidemment les ﬂottes de 100 véhicules et plus qui ont pris les devants.

Le vélo est déjà très bien implanté dans les solutions de mobilité, notamment dans les administrations, les communes et certaines grandes entreprises. Mais on le trouve surtout en Flandre.

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5-9

10-24

25-49

50-99

100-199

200-499

500 +

TOTAl

Nombre de flottes avec plan de mobilité par taille de flotte et région

Anvers

208

Brabant Wallon

Bruxelles

100

Hainaut

liège

limburg

luxembourg

Namur

6 6

Flandre Orientale

151

Brabant Flamand

133

Flandre Occidentale

122

TOTAl

204

188

145

102

843

ça roule pour le vélo ! Secteurs d’activité

Nombre de sociétés mettant des vélos à disposition

Government

Services

Healthcare, Hospital, ...

Education

Chemical & Pharmaceutical industry

Road, Air, Sea transportation

Construction & Contractors

Electronical & Electrical Industry

Food & Beverage Industry

Metal industry

Wholesale Durables and Non-Durables

Carsharing, home working et vélos ! Quelles solutions sont mises en place ? Par déﬁnition, l’approche doit se faire au cas par cas, compte tenu notamment de la manière dont l’entreprise peut s’appuyer sur les transports en commun, les parkings, etc. Si le carsharing est une tendance fortement à la hausse utilisée dans 837 entreprises, on ne pourra que constater le succès tout relatif des solutions intégrant le rail ou le bus. Le RailLease, notamment, n’est pas encore véritablement entré dans les mœurs. Si le home working semble davantage tendance, on constatera aussi que le vélo à de beaux jours devant lui. Le tableau 2 (ça roule pour le vélo) répertorie 121 entreprises qui préconisent ce mode de déplacement de manière structurée. Parmi celles-ci, bon nombre d’administrations, communes (Turnhout, Tongres, Poperinge…), police (St Niklaas…) et écoles, mais aussi de grands noms comme Colruyt, KBC, Ethias, Orange, Brantano ou encore Tyco. Si la topographie des lieux explique largement que le succès de la petite reine est exclusivement

visible en Flandre, les choses pourraient changer. Plusieurs entreprises annoncent mettre le vélo électrique (parfois achat d’une dizaine d’exemplaires) à la disposition du personnel. Il n’y aura plus d’excuse ! Generation Y Dans un exposé largement suivi lors du Link2Fkeet Network luxembourgeois, Patrice Waltzing (Partner) a largement confirmé cette tendance visant désormais la recherche de la mobilité plutôt que la mise à disposition d’un véhicule statutaire, l’un n’empêchant pas nécessairement l’autre. PWC souhaite d’ailleurs offrir le package salarial le plus attrayant possible pour les jeunes talents, et la voiture (premium) de fonction y figure en bonne place. Mais d’autres avantages semblent désormais attirer les plus jeunes : loyer pour un appartement en ville, budget incluant des taxis ou transport commun, voiture de pool… Dans la génération Y, ils ne sont plus que 35 % à souhaiter une voiture de fonction qui leur soit exclusivement attribuée, alors qu’ils étaient plus de 80 % en 2009. Il ne s’agit certes que de l’exemple d’une entreprise située en ville et offrant des packages salariaux attrayant à de jeunes cadres souvent « early adopter », mais ce précédent concerne la première flotte privée luxembourgeoise et donne forcément à réfléchir. L’époque de la voiture pour réponse unique à la mobilité individuelle semble bien révolue. C’est dans le cadre plus global d’une recherche d’optimisation des déplacements que les entreprises devront désormais inscrire la gestion de leur flotte, avec l’aide des partenaires adéquats.

La parole aux Experts Yannick Mathieu Sales Marketing Manager Fleet Proﬁle

Bram Scheers, Account Manager Fleet Proﬁle

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Driver Management >> Interview

Charles Demoulin

Carlo Di Antonio, Ministre wallon de la Mobilité

La Wallonie privilégie le CNG Alors que de plus en plus de bornes de rechargement ﬂeurissent en Flandre et à Bruxelles, on est en droit de se demander quand la Wallonie va embrayer le pas et faciliter ainsi l’usage des véhicules électriques ? Nous avons posé la question à Carlo Di Antonio, Ministre wallon de la Mobilité. Le Ministre Carlo Di Antonio a inauguré la première station-service de Wallonie proposant du CNG, à Tournai, le 23 avril dernier.

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71 bornes de recharge publiques en Flandre, 17 à Bruxelles. Et en Wallonie ? Outre quelques initiatives privées ou communales, la Région Wallonne n’a pas encore investi dans ce domaine. Le Ministre Carlo Di Antonio répond que « même si le nombre de véhicules électriques neufs immatriculés augmente de façon spectaculaire, leur taux de pénétration reste relativement marginal ». Et pour ce qui est du rechargement des véhicules, le Ministre rappelle qu’ils peuvent l’être aisément à domicile. « Le nombre de bornes devrait toutefois se multiplier dans les années à venir », ajoute-t-il sans donner davantage de précisions. « Mais pour la Wallonie, je donne la priorité au gaz naturel ».

Une technologie qui n’est pourtant pas encore très présente dans le parc automobile belge. Fin 2013, on dénombrait ainsi 700 voitures CNG pour 7 millions de véhicules. Le chiffre grimpait à 1.700 voitures un an plus tard, grâce notamment à une prime à l’achat offerte par le secteur gazier. La technologie a pourtant fait ses preuves, que ce soit en termes de fiabilité et d’écologie, comme le prouve, chiffres à l’appui, l’Association Royale des Gaziers de Belgique. Essentiellement composé de méthane, le gaz naturel est nettement plus propre que les carburants traditionnels. Il permet de réduire de 12 à 25% les émissions de CO2 par rapport à un moteur traditionnel, tandis que les émissions d’oxyde d’azote sont 60% moins élevées que celles d’un véhicule animé par un diesel Euro 6 et les rejets de particules fines quasiment nuls. Un véhicule CNG est aussi environ 2 fois moins bruyant qu’une propulsion classique. Les avantages sont donc nombreux. Si cette technologie a du mal à s’imposer chez nous, c’est en grande partie dû au manque de stations-services adaptées. Il faut dire que l’adaptation d’une station traditionnelle coûte entre 350 et 400.000 EUR. Si l’initiative à ce niveau doit venir du secteur privé, le Ministre Di Antonio compte leur donner un petit coup de pouce via son plan CNG en cours d’élaboration. Celui-ci prévoit ainsi un soutien aux exploitants qui souhaitent adapter leur station-service, via une avance remboursable ou un prêt à taux zéro. Ces aides s’ajouteront à la prime déjà octroyée par le secteur gazier, pouvant atteindre 50.000 EUR.

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Car Management >> Test

Ferre Beyens - Eduard Coddé

Renault Espace Energy dCi 160 EDC

Réorientation réussie Pourquoi l’Espace, en tant qu’inventeur de la culture mono-space, présente dorénavant des gènes de crossover ? Parce que les crossover gagnent de plus en plus de terrain sur les grands monospaces ‘traditionnels’ - surtout sur le marché professionnel. Avec son design de type crossover, le Multi-Sense, 4 roues directrices, l’amortissement à pilotage électronique, un volume intérieur suffisant, une modularité bien pensée et une pléthore d’aides à la conduite. Mais surtout avec le moteur downsizé très attractif pour les flottes grâce à son taux de CO2 qui affiche des rejets en baisse de 20%. Ses mécaniques confèrent au véhicule un dynamisme qu’il est rare de trouver dans un monospace traditionnel. Le moteur Energy dCi 160 Twin Turbo est toujours couplé avec une boite automatique EDC. Ce ne sont pas seulement les 160 ch de puissance, mais surtout les 380 Nm qui fonctionnent à plein régime à 1.750 tpm, qui font de l’Espace un diesel confortable et dynamique. Au niveau des flottes, c’est le Energy dCi 130 diesel avec boite manuelle à 6 rapports qui offrira le plus de perspectives. Le dCi 160 EDC est aussi très attractif en raison de ses 9 chevaux fiscaux au lieu des 11 de l’actuel Espace dCi 130 et 175 et des 268€ de taxe de circulation au lieu des 402€ auparavant. Avec aussi sa déductibilité fiscale de 75€ et son ATN de 303€/mois pour la version dCi 160 EDC full option, là où l’ancien Grand Espace Initiale dCi 175 coûtait 474 EUR/mois. Avec cette réorientation, Renault s’offre donc de nouvelles opportunités dans le fleet.

Renault Espace Energy dCi 160 EDC Pour

Bonnes prestations du diesel, conduite dynamique et comfortable, modularité, CO2 et consommations de carburant peu élevés, offre Multi-Sense élargie et connectivité R-Link2.

Contre

Sièges non-amovibles, seuil de chargement élevé et moins d’espace de coffre

Puissance et couple

160 ch, 380 Nm

Emission de CO2

120 g/km

Cons. normalisée

4,6 l/100km

Prix de base HTVA

32.645 EUR

Concurrentes

VW Sharan, Ford Galaxy, Ford S-Max, Seat Alhambra, Citroen Grand C4 Picasso

Profil d’utilisateur

Technico-commercial, grands routiers

Audi Q7 3.0 TDI quattro tiptronic

Le plus grand, c’est moi Mi-juin, l’Audi Q7 deuxième génération débarquera dans les concessions. La première, qui ciblait surtout le marché américain, s’est écoulée à 540 000 exemplaires dans le monde depuis 2006. Le petit dernier fait toujours plus de 5 m de long, même si son design plus élégant le rend moins imposant. La grande nouvelle, c’est la très respectable perte de poids. Le communiqué d’Audi annonce pas moins de 325 kg, mais cela concerne le 2.0 TFSI, non livrable en Europe. La version la plus vendue, celle dotée du V6 diesel de 3,0 l, est plus légère de 200 kg, soit 75 de moins que le BMW X5, son grand rival et ‘patriarche’ du segment SUV. Malgré cette fonte radicale, le bébé aﬃche encore un bon 2 tonnes. Pas de quoi gêner le TDI de 3,0 l, fort de ses 272 ch et 600 Nm de couple (disponibles dès 1.500 tr/min !). D’autant qu’il est secondé à merveille par une boîte automatique tiptronic à 8 rapports qui exploite le couple élevé avec brio. Résultat : une consommation moyenne théorique de 5,7 l/100 km et des émissions de CO2 de 149 g/km pour un Q7 5 places, Dans la pratique, on tournera plutôt autour des 8 à 9 l/100 km, ce qui est très raisonnable vu le format de la bête. Audi propose le Q7 de série en version 5 places et sa version 7 places en option. La malle avale de 890 à 2.075 l et surclasse ainsi le BMW X5 de 200 l.

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Audi Q7 3.0 TDI quattro tiptronic Pour

Espace pour les passagers et leurs bagages, plateforme modulaire d’infodivertissement (MIB)

Contre

Un mastodonte dans la circulation

Puissance et couple

272 ch & 600 Nm

Emission de CO2

149 - 153 g/km

Cons. normalisée

5,7 l/100 km

Prix de base HTVA

53.311 EUR

Concurrentes

BMW X5, Mercedes-Benz GLE, Porsche Cayenne, Range Rover Sport, Volvo XC 90

Profil d’utilisateur

Chef d’entreprise, professions libérales

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Charles Demoulin - Damien Malvetti

DS5

Ne dites plus Citroën Un an après la création de DS en tant que marque, le modèle phare, la DS5 s’est vue offrir une remise à niveau. En réalité, on parlera plutôt de facelift. Outre une nouvelle calandre qui abandonne les chevrons pour arborer le logo DS, le modèle n’évolue guère au niveau du style. L’habitacle, digne du cockpit d’avion avec sa console centrale imposante et son plafond traversé par une grosse colonne de commandes, isole le conducteur des passagers. Soulignons tout de même la qualité d'assemblage, les matériaux haut de gamme et le confort. Un bon travail a été réalisé sur les amortisseurs arrière afin qu’ils gomment parfaitement les inégalités de la route. Mais la grande nouveauté de la DS5, c’est la connectivité. Grâce à l’écran tactile, la planche de bord a pu être nettoyée d’une douzaine de commandes et la voiture est connectée au monde grâce notamment au système ‘Mirror Link’ qui permet de profiter à l’écran des applications de votre smartphone. On regrette par contre le système de navigation désuet. Côté motorisations, on note l’arrivée d’un bloc essence 1.6l de 165 ch et bien sûr, la conservation d’une version Hybride (diesel+électrique). Chose importante, les décideurs entendent voir ce modèle monter en puissance sur le marché fleet. Pour ce faire, ils ont mis au catalogue 2 déclinaisons spécifiquement réservées aux 'pros'.

DS5 THP 165 S&S EAT6 Pour

Qualité des matériaux, finition

Contre

Peu d’évolutions, conducteur isolé, GPS dépassé

Puissance et couple

165 ch / 240 Nm

Emission de CO2

135 g/km

Cons. normalisée

5,9l/100 km

Prix de base HTVA

29.900 EUR

Concurrentes

Peugeot 508, Lexus GS, Infinity Q50

Profil d’utilisateur

Grands routiers

Skoda Superb

Superb(e), efficace et abordable Pour la 3e génération de sa grande berline, SKODA a revu entièrement sa copie, tout en conservant les ingrédients de son succès. Caractérisée par des traits anguleux et étirés, la nouvelle Superb dégage une image robuste et sobre. A l’intérieur, la planche de bord n’est pas sans rappeler celle de la cousine VW Passat, grâce notamment au grand écran tactile. La finition, la qualité des matériaux et le confort sont presque irréprochables. La nouvelle Superb bénéficie d’un empattement allongé, qui offre aux passagers arrière un espace presque royal. Elle se dote de nombreux équipements de sécurité ainsi que de 29 solutions ‘Simply Clever’ pour faciliter la vie des passagers. Sur la route, elle se montre très agile malgré son poids, discrète et avale les kilomètres sans secouer les passagers même sur routes dégradées, grâce à la suspension adaptative DCC. Côté motorisations, nous avons particulièrement apprécié le 2.0 TDI (150 ch) avec 4 roues motrices pour sa sobriété (6,4l/100km) et ses prestations (déductible à 70%). A noter qu’une version Greenline émettant 95g/km est prévue et qu’elle bénéficiera d’une déductibilité de 90%. En conclusion, cette nouvelle Superb se profile comme un alternative plus abordable à la VW Passat. Reste à convaincre ceux qui gardent à tort - l’image de Skoda comme une marque à la traine.

SKODA Superb 2.0 TDI - Laurin & Klement Pour

Sobriété, look, finition, habitabilité

Contre

Image de marque (à tort)

Puissance et couple

150 ch – 340 Nm

Emission de CO2

116 g/km

Cons. normalisée

4,4 l/100 km

Prix de base HTVA

20.260 EUR (version d'entrée de gamme)

Concurrentes

Volkswagen Passat, Opel Insignia, Ford Mondeo

Profil d’utilisateur

Gros rouleurs

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Car Management >> Test

Ferre Beyens - Damien Malvetti

Opel Karl 1.0 ECOTEC

Deuxième liliputienne L'Opel Adam, n'est-ce pas déjà le segment A ? Pourquoi Opel nous propose-t-il alors une 2e lilliputienne qui, avec ses 4 portes, vient grossir le peloton des mini-citadines ? Mais soit... car grâce aux économies d'échelle et techniques, la Karl propose des prix d'entrée de gamme attractifs. Si on n'évoque guère le sujet chez Opel, la Karl est pourtant bien la jumelle de la Chevrolet Spark, dévoilée dernièrement en Asie. Comme elle, elle est assemblée sur la ligne que Chevrolet possède en Corée du Sud. La Karl emprunte par contre le pétillant bloc 1.0 3 cylindres qui équipe l'Adam et la Corsa. Exit donc le turbo, économies obligent. S'il est probable que son moteur atmosphérique donnera le change en ville, il pourra difficilement cacher son manque de souffle sur autoroute. Compte-tours en surrégime, rapport rétrogradé et consommation excessive risquent donc fort d'être son lot. Les choix tarifaires justifient aussi l'abandon de l'essieu stabilisé. Si la Karl n’en devient pas pour autant plus bruyante que les autres, les vibrations se font en revanche sentir, en tout cas à hauts régimes. La Karl se classe dans un segment en marge des grandes actions B2B. C'est une petite citadine qui ne troublera pas le sommeil de la plupart des gestionnaires de parc automobile, mais il est évident que les flottes urbaines trouveront leur bonheur dans ce type de microvoiture tarifée au plus juste, assez pratique et sécurisante.

Opel Karl 1.0 Ecotec Pour

Prix d'entrée de gamme, spacieuse et ingénieuse en dépit de dimensions extérieures compactes

Contre

Endurance sur autoroute

Puissance et couple

75 ch et 95 Nm

Emission de CO2

99 g/km

Cons. normalisée

4,3 l/100km

Prix de base HTVA

9.950 EUR

Concurrentes

Hyundai i10, 108/C1/Aygo, Renault Twingo, Smart Forfour, VW Up

Profil d'utilisateur

Essentiellement pour la fourniture de services actifs en milieu urbain

Ford S-Max et C-Max

Monovolumes « Max-imisés » Avouons-le d’emblée : en renouvelant ses monospaces C-Max et S-Max, Ford ne signe pas une révolution. Esthétiquement, les évolutions sont minimes, excepté la calandre et de nouveaux feux avant sur les 2 modèles. A l’intérieur, si le C-Max évolue également peu - c’est un facelift -, son grand frère adopte un nouvel habitacle à la finition très flatteuse, presque davantage que dans la Mondeo dont il s’inspire fortement. Les deux modèles se dotent du système d’infodivertissment SYNC 2, d’un hayon mains-libres et de technologies d’aides à la conduite comme le système anti-collision ou le régulateur de vitesse adaptatif. Cerise sur le gâteau, le S-Max introduit un limitateur de vitesse qui analyse les panneaux de signalisation et adapte automatiquement l’accélération du véhicule pour le maintenir sous la limitation en vigueur. Mais la grande force de ces modèles reste l’habitabilité. Tous deux offrent 5+2 places (en version Grand C-Max pour le 1er), sans pour autant vous priver d’un coffre satisfaisant. Côté conduite, les 2 monovolumes se montrent très efficaces dans toutes les situations et bénéficient d’une tenue de route quasi irréprochable. Notons encore que le C-Max dans sa version 1.5 TDCi (95 ch) bénéficie d’une déductibilité fiscale de 90%.

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Ford C-Max 1.5 TDCi Trend - 95 ch Pour

Look, habitabilité, conduite dynamique

Contre

3e rangée réservée aux très petits gabarits

Puissance et couple

95 ch et 270 Nm

Emissions de CO2

105 g/km

Cons. normalisée

4,1 l/100km

Prix de base HTVA

17.261 EUR

Concurrentes

Renault Scénic, BMW 2 Grand Tourer, Citroën C4 Picasso, Mercedes Classe B

Profil d’utilisateur

Technico-commercial avec jeunes enfants

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Car Management >> Test

Laurent Norro - Ken Divjak

Volkswagen Caddy

Plus high-tech que jamais ! La quatrième génération de Volkswagen Caddy débarque dans les concessions cet été. De cette génération, on sait déjà qu’elle se présente avec un design évoluant en douceur, une flopée d’aides à la conduite et de nouveaux moteurs. Evidemment, ce Caddy se déclinera à nouveau tant en VP qu’en VU et sera disponible en deux longueurs de carrosserie. Cela dit, si cette génération ne gagne pas un centimètre par rapport à l’ancienne mouture, elle dispose toujours de beaux volumes utiles pour la variante « fourgonnette » et est capable d’accueillir jusqu’à 7 personnes dans sa déclinaison ‘ludospace’. L’habitacle, quant à lui, s’inspire franchement de celui de la Golf. Techniquement, ce Caddy repose encore sur la plateforme de la mouture précédente et peut compter sur une large gamme de motorisations. En diesel, on trouve un 2.0 TDI se déclinant en quatre niveaux de puissance (75, 102, 122 et 150 ch). En essence, l’offre est constituée de quatre blocs dont la puissance s’échelonne de 84 à 125 ch. Enfin, question équipements, le Caddy a droit - de série ou en option - au freinage d’urgence, au régulateur de vitesse adaptatif et à la caméra de recul.

Volkswagen Caddy Maxi 2.0 TDI 4Motion Pour

Habitacle plus moderne, volumes intéressants, large gamme de moteurs

Contre

Plateforme vieillissante, prix légèrement supérieurs

Puissance et couple

150 ch et 340 Nm

Emission de CO2

132 g/km

Cons. normalisée

6,1 l/100km

Prix de base HTVA

22.082,64 EUR

Concurrentes

Fiat Doblo, Ford Tourneo Connect

Profil d’utilisateur

Familles nombreuses, taximen, sociétés de livraisons

BMW 220d Gran Tourer

Une sept-places à l'ATN intéressant À ce jour, la X5 était la seule sept-places de BMW. Fort heureusement, le groupe munichois vient de sortir une alternative oﬀrant autant de sièges ET un ATN intéressant : le Série 2 Gran Tourer, qui complète l'Active Tourer. Pourtant, le Gran Tourer est lui aussi bâti sur un châssis 5 places, mais plus imposant que le modèle dont il s'inspire. Le GT est en eﬀet cinq centimètres plus haut, mais surtout 21 centimètres plus long, ce qui rend les voyages à quatre particulièrement agréables. Par contre, à partir de cinq, mieux vaut commander les sièges supplémentaires. Le caractère "monovolume" du véhicule est plus marqué sur l'Active Tourer. On retrouve ainsi de multiples accessoires inédits comme des tablettes réglables avec porte-gobelets. Le capot abrite des blocs essence et diesel bien connus, à l'exception du 214d, trop juste pour le GT. C’est donc le 216d, avec ses 116 ch et ses 104 g/km de CO2, qui équipe l'entrée de gamme. Si vous partez souvent à plusieurs, le 218d de 150 ch ne sera pas un luxe. La combinaison du 220d, du xDrive et de la boîte automatique 8 rapports reste splendide, mais n’est hélas pas à la portée de toutes les bourses (prix de base : 37.800 euros).

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BMW 220d xDrive Gran Tourer Pour

Espace, modularité, accessoires

Contre

Poids, agrément de conduite en baisse

Puissance et couple

190 ch et 400 Nm

Emission de CO2

128-133 g/km

Cons. normalisée

4,9-5,1 l/100 km

Prix de base HTVA

31.240 EUR

Concurrentes

VW Touran, Nissan Qashqai +2, Citroën Grand C4

Profil d'utilisateur

Cadre moyen avec enfants

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Publireportage Anaïs Wibrin, Guus De Geyndt, Cécile Liénard et Wim De Schryver : 4 spécialistes qui utilisent l’Athlon Mobility Card depuis plus d’un an.

Une carte pour chaque déplacement ? Passer facilement d'un point A à un point B, avec le moyen de transport de votre choix, voilà la véritable mobilité. Fini ces interminables formalités administratives. L’Athlon Mobility Card est le concept global idéal : la mobilité absolue avec une seule carte ! Pour faire le plein, il vous faut une carte carburant. Pour acheter un billet de train, une carte bancaire. Pour réserver des billets d'avion, une carte de crédit. Ne peut-on vraiment pas faire plus simple à l’heure actuelle ? C'est de cette idée qu’est née l'Athlon Mobility Card : la première carte prépayée en son genre. Désormais, un employé peut régler une foule de dépenses grâce au budget mobilité hebdomadaire qui lui est octroyé : carburant, parking, recharge d’un véhicule électrique, payer dans l'horeca, location de vélo, transports en commun, car-wash et taxi. Tout cela sans devoir avancer le moindre euro. Selon Wim De Schryver, account manager, cette carte a l’avantage incontestable d’être très facile à utiliser. L'employeur reçoit par la suite une facture claire qui facilite le calcul et la récupération de la TVA et donne une idée précise des solutions de mobilité utilisées. Une application permet en outre un suivi de près. Du véritable sur mesure. Aucun des clients Athlon utilisant une Mobility Card ne souhaiterait revenir à la carte carburant classique. « Ce système et son appli ont rendu la carte carburant obsolète » déclare Cécile Liénard, product manager. « Fini aussi les provisions carburant élevées » ajoute Anaïs Wibrin, account manager. En outre, cette carte réduit la gestion administrative en aval, tant pour l'employeur que pour le travailleur. « Autre avantage : les possibilités de personnaliser la Mobility Card,

un réel atout pour les clients fleet », explique encore Guus De Geyndt, account manager. En résumé, la Mobility Card offre déjà une solution totale au budget mobilité qui sera très certainement imposé par le gouvernement. Vous y voilà déjà préparé.

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Insight 3 questions à ...

Maxime Prévot Ministre wallon des Travaux Publics

Evitez les amendes à vos conducteurs Envie d’éviter des amendes à vos conducteurs ? S’ils disposent d’un abonnement Dauphin ou Panthère de Mobistar, sachez que l’application iCoyote est désormais incluse gratuitement dans leur abonnement (au lieu de 11,99€/mois). Il leur suffit de télécharger l’application sur leur smartphone, de s’enregistrer et ils seront directement connectés à la communauté Coyote.

Celui qui circule souvent sur les routes wallonnes ne nous contredira pas : entre des chantiers qui n’en finissent pas et des tronçons engorgés, certains trajets peuvent s’apparenter à un vrai cauchemar. Qu’en pense le Ministre wallon des Travaux Publics, Maxime Prévot ? Nous lui avons posé la question. Pour quelle(s) raison(s) certains chantiers autoroutiers demeurent parfois longtemps en stand-by ? « Les délais des cahiers des charges sont de plus en plus réduits et ces moments d’attente entre les phases, de moins en moins fréquents. Mais certains travaux, comme la prise du béton, requièrent des périodes de stand-by pour raisons techniques. » Vu l’engorgement dû à certains chantiers, les entreprises ne pourraient-elles pas engager de la main-d’œuvre supplémentaire pour réduire la durée des travaux ? Y-a-t-il des mesures pour les aider dans cette voie ? « Même si ce n’est pas très répandu, il existe des « primes » à l’avancement dans les cahiers de charges des chantiers. Si l’entrepreneur le termine avant le délai et en respectant les prescriptions de qualité exigées, il peut bénéficier d’une prime proportionnelle à cette avance. Mon intention est de multiplier cette pratique autant que possible ». Pour désengorger le réseau autoroutier wallon, ne serait-il pas opportun de privilégier le transport de marchandises via les voies ferroviaires ou fluviales ? « Chaque année, 40 millions de tonnes de marchandises sont transportées par bateau sur les voies d’eau navigables en Wallonie, soit 2 millions de camions qui ne parcourent pas nos routes, ne les abîment pas et n’altèrent pas la mobilité. Avec les projets en cours et futurs (Trilogiport, Seine Escaut, mise à gabarit Meuse à Namur, etc), l’objectif est d’augmenter l’utilisation de la voie d’eau de l’ordre de 10% et donc de soulager encore la route en termes de sécurité et d’embouteillages. Le but est aussi de renforcer la compétitivité du fret ferroviaire même si une bonne part de cette compétence reste fédérale. »

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Arval lance le leasing moyen-terme Arval vient de lancer en Belgique l'Arval Mid-Term Rental, une nouvelle offre de full leasing qui s’adresse aux entreprises ayant besoin d’une voiture rapidement (livraison sous 48h) pour une durée courte et déterminée (de 1 à 24 mois). Elle se caractérise aussi par un prix fixe : selon la catégorie de véhicule et la durée choisies, le prix est connu à l’avance. Une formule qui convient parfaitement aux contrats CDD ou intérim, par exemple.

Bruxelles : 10.000 places pour du parking de transit Pour désengorger le centre-ville et régler le manque de places de parking, le Ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet, a annoncé que la Ville avait identifié 10.000 places pour du parking de transit. Il s’agit soit de création de nouveaux parkings, soit de parkings existants dont l’accès sera contrôlé et payant. Le but est que les travailleurs laissent leur véhicule dans ces parkings et utilisent les transports en commun pour se rendre à leur travail. Les premiers seront créés dès 2016.

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CARe récompensé du label ‘Réparer Durablement’ CARe Carrosserie vient de rejoindre le panel encore très fermé d’entreprises ayant reçu le label ‘Réparer Durablement’ en guise de reconnaissance des process écologiques mis en place dans leur gestion et leur travail quotidien. Chez CARe, on utilise ainsi des produits et équipements écologiques, des peintures à base d’eau et le papier ainsi que toutes les matières nuisibles (plastiques, etc.) sont recyclés.

Swift signe la plus importante livraison de BMW i3 en Belgique

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Convaincre 20 collaborateurs d’échanger leur voiture contre une BMW i3 électrique, c’est l’objectif que s’était fixée Caroline Ceustermans, Fleet Mananger de Swift, fournisseur de service de messagerie financière, à La Hulpe. Le but : réduire l’empreinte écologique de son entreprise qui compte près de 1000 voitures de société. Pari réussi puisqu’en mai, le garage Ginion et BMW Belux lui livraient 21 i3, 20 à destination de ses collaborateurs et une pour elle. Il s’agit de la plus importante livraison de BMW électriques en Belgique. Une livraison qui a pu avoir lieu grâce au partenaire leasing de Swift, Alphabet, et son programme AlphaElectric. Autre partenaire du projet, Electrabel a installé 41 bornes de recharge sur le site de l’entreprise et au domicile des conducteurs. L’électricité utilisée à domicile sera refacturée à Swift. A noter encore que les 21 conducteurs peuvent bénéficier durant 30 jours par an d’un autre véhicule en échange de leur i3 pour par exemple partir en vacances.

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Contactez Mr Dominique Wilkin, dwilkin@fleetcorner.be < 43 >

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Insight Fleet Corner : 2 séances très appréciées des membres

En avril, Greg Piotto (photo), coach formateur en communication, est venu exposer aux membres de Fleet Corner quelques pistes pour bien communiquer dans le fleet. Les 3 points dont il faut tenir compte sont, selon lui, la personnalisation du message, la répétition de celui-ci jusqu’à son assimilation et l’importance du feedback pour améliorer ses communications futures. Il est également primordial de prendre en compte la sensibilité du destinataire et son type de comportement pour lui envoyer le message le plus adapté. « Si le destinataire comprend le pourquoi du message, il aura plus de facilité à l’intégrer », a conclu le communicateur. Le mois suivant, Jérôme Boffé (CEO Technofleet) a abordé la gestion d’une flotte multi-site. Celle-ci se divise en 4 étapes : planification, construction, déploiement et mesure. Concrètement, il faut bien définir ses objectifs dès le départ, en tenant compte des spécificités de chacun des sites. Ensuite, mettre en place son outil de gestion puis la déployer sur tous les sites et s’assurer qu’ils respectent tous les règles de bases. Et enfin, analyser ce qui a été fait et définir ce qui est à améliorer. Une technique utilisée par Blaise Kikwaki, en charge de la flotte du groupe Rossel, et qui a porté ses fruits, comme il l’a lui-même exposé.

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LeasePlan lance sa carte de mobilité C’est en partenariat avec XXImo que LeasePlan a lancé sa Mobility Card. Celle-ci couvre la majorité des besoins de mobilité des travailleurs (trains, bus, avion, carburant, vélo et voiture partagés, parking, chargement électrique, etc.) et s’adresse donc également aux collaborateurs qui n’ont pas de voiture de société. L’entreprise choisit le budget et les solutions disponibles pour chaque bénéficiaire de la carte et reçoit en fin de mois une facture récapitulative de toutes les dépenses. De quoi faciliter le travail administratif.

Athlon élue ‘Clean Rental Company of the Year’ Lors de la Clean Week organisée par Renta, Athlon a été récompensée du titre de ‘Clean Rental Company of the Year’ grâce au taux de CO2 moyen record de sa flotte : 102,75 g/km. La société de leasing s’est ainsi placée devant ALD Automotive, Arval, Alphabet, AvisBudget et Europcar. Le prix a été remis le 21 avril dernier à Liesbeth Bries, Manager Rental Services d’Athlon par le Ministre flamand Philippe Muytens.

Des bornes électriques sur les sites immobiliers du Groupe Horizon Groupe Horizon, la société immobilière connue en région liégeoise pour ses grands projets de logements “Thermo Efficaces” a décidé de faire un pas de plus dans sa politique écologique. En plus de proposer des maisons ‘basse énergie’, elle va maintenant installer des bornes de recharge pour voiture électrique sur chacun de ses sites immobiliers. Les premières bornes ont été installées fin mai au Domaine des Pléiades à Visé. Les autres sites seront équipés dans la foulée. Une grande première en Wallonie.

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fleet essentials

L’Allemagne adopte la vignette routière… Dès le 1er janvier 2016, les automobilistes étrangers qui transiteront par l’Allemagne devront s’affranchir d’une vignette pour circuler librement. Son montant variera entre 5 et 15 EUR pour 10 jours et 16 à 30 EUR pour 2 mois, soit un maximum de 130 EUR pour circuler tout au long de l’année.

…et bientôt aussi la Belgique ? C’est en tout cas la volonté du ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts (N-VA). Il estime que le citoyen belge paie trop d’impôts sur son véhicule et qu’il n’est pas logique qu’il soit le seul à financer nos routes. « On trouve normal de payer pour traverser la France, l’Autriche ou la Suisse. Pourquoi pas la Belgique ? », dit-il. Le ministre a annoncé que la Flandre profitera de l’instauration de la taxe kilométrique pour les camions en avril 2016 pour mener une étude approfondie sur la question. La Wallonie suivra-t-elle ?

Randstad réitère sa confiance à Renault et à KBC Autolease Pour renouveler quelques 200 voitures de son parc, Randstad avait lancé un appel d’offres auprès de plusieurs sociétés de leasing et marques. C’est la Renault Clio 1.5 dci Eco avec un équipement standard (GPS, park assist, airbag passager et banquette arrière rabattable) qui a remporté le marché, via un leasing auprès de KBC Autolease, avec qui Randstad travaille déjà depuis de nombreuses années.

MARK DE HAES, CEO de Mercedes-Benz Belgium-Luxembourg a quitté sa fonction le 1er juin pour devenir CEO de Daimler Middle East & Levant à Dubaï. A l’heure d’écrire ces lignes, le nom de son remplaçant n’était pas encore connu. PETER COLMAN a quitté D’Ieteren pour rejoindre Carmasters en tant que Sales Manager Lease & Fleet.

Chez Arval, le Directeur Commercial, MARC MELIS, vient d’être nommé Commercial Performance Manager Northern Europe. ELS COSTERS, qui travaille pour Arval depuis plus de 10 ans, a été choisie pour le remplacer.

Le moteur du futur sera-t-il en… plastique ? Le groupe chimique Solvay a annoncé son implication dans la construction d’un moteur de voiture entièrement en plastique, dont le poids serait jusqu’à 40% inférieur à un moteur standard. Il sera testé dans un véhicule de compétition aux USA l’an prochain. S’il s’avère efficace, il pourrait permettre de réduire considérablement le poids des voitures et donc les consommations de carburant.

Une plaque d’immatriculation pour les vélos électriques Votre entreprise possède des vélos électriques ou certains de vos collaborateurs en disposent en complément de leur voiture de société ? Attention, la législation européenne contraint dorénavant ces 2 roues motorisées à être munis d’une plaque d’immatriculation si leur vitesse de pointe dépasse 25 km/h. Etant considérés comme des vélomoteurs, ils doivent aussi disposer d’une assurance.

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Insight >> Event

Dirk Steyvers

XPO Fleet Management Day La 3e édition a tenu toutes ses promesses

La 3e édition du XPO Fleet Management Day a suscité, comme les années précédentes, un bel engouement. Les organisateurs ont surpris le public avec une véritable première mondiale. En avant-première, les participants ont pu découvrir l’app développée par Gloriant, qui offre désormais aux gestionnaires de flotte une interface directe avec les conducteurs individuels. L’app vise avant tout à améliorer l’expérience de l’utilisateur, mais aussi à l’informer sur sa consommation. Bien utilisée, elle peut même motiver et sensibiliser le conducteur à mieux utiliser sa voiture de société et à maîtriser sa consommation de carburant. À en juger par l’enthousiasme avec lequel l’application a été accueillie par les fleet-owners présents, le doute ne semble pas permis : cette évolution répond à une demande manifeste du public-cible. Une constatation valable aussi pour les nouveautés proposées par Gert Vandersmissen, CEO de XPOFleet : la possibilité d’obtenir des rapports ad hoc avec des informations personnalisées, et bien sûr la validation automatique des passages à la pompe avec correction des kilomètres.

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Le succès fut également au rendez-vous pour les autres ateliers et présentations. SD Worx a fait le tour des nouvelles solutions de mobilité offertes dans XPO Fleet et pour lesquelles il existe une demande concrète, selon une étude du prestataire de services RH. De son côté, Opel a présenté les avantages de son dispositif OnStar en matière de facilité d’utilisation, de confort et de sécurité. Comme d’habitude, les clients (potentiels) ont pu, chacun selon son expertise, découvrir les possibilités presque infinies du logiciel de flotte le plus populaire de Belgique, ainsi que les extensions et améliorations continues qui sont ou seront apportées au système. Xximo, VAB Fleet Services et Carglass ont contribué à l’aspect informatif de l’événement, chacun selon sa vision. Les chiffres en demi-teinte de l’IBSR nous ont rappelé l’importance de la sécurité routière. Les chiffres de l’étude menée par ADD (en collaboration avec votre

magazine link2fleet) étaient tout aussi convaincants : les participants ont pris bonne note du plan en quatre étapes pour une meilleure nuit de repos présenté par le gestionnaire de risques. Depuis plusieurs années, ADD plaide en faveur d’une politique d’assurances uniforme dans les parcs automobiles. L’enquête réalisée sur place allait dans le même sens puisqu’elle a révélé qu’un gestionnaire de flotte sur deux n’opte pas pour les assurances comprises dans l’offre de leasing. Cette troisième édition du XPO Fleet Management Day, qui a attiré plus de 150 professionnels, représentant ensemble une flotte de quelque 82.000 véhicules, fut encore une belle réussite. Une 4e édition devrait donc être organisée.

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Insight >> Fédération

Dirk Steyvers

BFFMM Complémentaire et solidaire La Belgische Federatie voor Fleet & Mobiliy Management (BFFMM) veut plus que jamais avoir un rôle d'inﬂuence sur les politiques.

La Fédération belge du Fleet & Mobility Management nourrit des plans précis pour 2015 : un site web revu pour une meilleure communication, un lobbying plus intense et un grand événement sur le thème de la mobilité à l'automne. En raison de changements internes et d'un agenda personnel chargé, la BFFMM s'est faite un peu plus discrète ces derniers mois. Pourtant, la fédération maintient plus que jamais son cap et entend continuer à compléter l'action des autres organisations. À cet égard, elle ne se limite pas au segment « fleet » au sens étroit du terme, mais s'adresse à tous ceux qui s'occupent de la mobilité d'aujourd'hui et de demain. En tant que porte-parole des gestionnaires de parc et des responsables de la mobilité, la fédération veut se montrer solidaire avec les organisations, associations et groupes d'intérêts pour chercher des solutions de mobilité et les développer en concertation avec les pouvoirs publics concernés. Il s'agit autrement dit de regrouper les forces de tous les acteurs.

Un interlocuteur de choix Dans cette perspective, la BFFMM se profile prioritairement et plus que jamais

comme l'interlocuteur par excellence lorsque les questions de mobilité sont sur le tapis. Définir la mobilité, sensibiliser les décideurs, assurer le lobbying auprès des ministres concernés : c'est dans ces missions que la fédération souhaite investir encore plus. L'objectif est d'arriver à une mobilité homogène. Pour cette raison, la fédération veut aussi se mettre autour de la table avec les gestionnaires des transports publics. Convaincue que l'investissement dans la mobilité durable émane souvent des entreprises, la fédération veut communiquer cette philosophie à la mobilité électrique et à l'offre de carburants alternatifs.

organisé à l’automne, et bénéficier d'une heure de conseil juridique ainsi que d'une heure de consultation auprès de Traject, spécialiste en mobilité. Ensuite, dans une deuxième phase, l'offre sera plus que probablement élargie à d'autres accords de collaboration au bénéfice des membres.

Plus d'infos sur la BFFMM ?

Plus-value Pour les membres de la fédération, cela doit se traduire à court et à moyen terme par une plus-value claire. Les membres pourront tout d'abord participer à un événement « mobilité »

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Insight >> Event

Ferre Beyens

Gras Savoye Belgium Assurance flotte : l’optimisation progresse

Gras Savoye Belgium, le courtier d’assurance et consultant spécialisé dans la gestion des risques pour les professionnels, organisait récemment à Brussels Kart une séance d’information consacrée aux solutions d’assurance durables et économiques. Avant la rencontre, Iwan Röpcke, Sales & Marketing Director de Gras Savoye Belgium, expliquait en ces termes l’objectif du Fleet Event : « Nous voulons aider le gestionnaire de parc à mieux comprendre l’essence des divers paramètres qui conditionnent la prime d’assurance. Celle-ci occupe en effet une large place dans le TCO, au même titre que le carburant, les pneus et le loyer. Il est clair que nous devons aussi expliquer pourquoi l’intégration de Gras Savoye Belgium au sein de notre partenaire mondial Gras Savoye-Willis va s’intensifier comme annoncé récemment. »

Formule Stop Loss Comment maîtriser au mieux votre assurance ﬂotte ? Il est beaucoup plus facile de poser la question que d’y répondre. La séance d’information

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analytique de Gras Savoye Belgium nous apprend que les gestionnaires de parc ont encore beaucoup de mal à optimiser leurs polices pour contribuer à un TCO plus favorable. Dans l’hypothèse, naturellement, où ils ne sont pas liés par un leasing opérationnel assurance incluse. L’énumération des possibilités exposées nous conduirait trop loin. La maîtrise des statistiques de sinistres et les dispositions préventives en la matière en sont un bon exemple, souvent invoqué. Le poste « franchise » (franchise traditionnelle, franchise toutes garanties, franchise majorée) aﬀectant directement le montant de la prime, Gras Savoye Belgium s’est risqué à une série de comparaisons entre les polices avec franchise classique et les formules

d’assurance sur le principe Stop Loss. Dans chaque cas, l’intervenant s’est penché sur les primes, les taxes et le coût des sinistres (pour des statistiques plus ou moins favorables). Le public a rapidement compris que la formule Stop Loss pouvait améliorer le TCO. Surtout dans les flottes de 200 voitures et plus, constate Gras Savoye Belgium sur la foi de ces exercices chiffrés. Une conclusion que les fleet managers étaient déjà nombreux à avoir intégrée. Ces décideurs ont adopté le Stop Loss aux dépens de la franchise par véhicule et par sinistre. La nouvelle formule instaure une franchise globale pour l’ensemble de la flotte, moyennant une somme annuelle. L’assureur n’intervient que si le coût total des sinistres survenus dépasse le montant de cette franchise.

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Dans votre prochain link2ﬂeet EDITORIAL TEAM Editor-in-Chief: Dirk Steyvers (dsteyvers@mmm.be) Contributors: Ferre Beyens, Tony De Mesel, Charles Demoulin, Damien Malvetti, Eduard Coddé, Yannick Mathieu,

Mobility Management Dans notre prochain numéro, nous donnerons la parole au tout nouveau ﬂeet-owner of the year. Quant à notre nouvelle rubrique récurrente réservée aux entretiens, elle fera bon accueil à Stéphane Labous, nommé depuis plus d'un an déjà CEO de Fiat Group Automobiles Belgium et interlocuteur idéal pour un entretien à bâtons rompus.

BUSINESS DEVELOPMENT & EXPERT NETWORK Manager: Annick Nemetz Contributing experts: Yannick Mathieu & Bram Scheers (Fleet Profile) SALES & MARKETING TEAM Sales Director: Marleen Neukermans (mneukermans@mmm.be) Account Manager: Tom Janssens (tjanssens@mmm.be) Sales Assistant: Patricia Lavergne (plavergne@mmm.be)

Driver Management Notre dossier "sécurité" place le conducteur au centre du débat. Nous analysons quelles initiatives le gestionnaire de ﬂotte peut prendre pour améliorer ses statistiques d'accidents et garantir la sécurité individuelle de ses conducteurs.

PRODUCTION Production Manager: Sonia Counet Team: Stéphane Boland, Nathalie Wiertz EDITOR CEO: Jean-Marie Becker Managing Director: Hervé Lilien

Car Management

MMM BUSINESS MEDIA & co sa/nv Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 info@mmm.be www.mmm-businessmedia.com. © Reproduction rights (texts, advertisements, pictures) reserved for all countries. Received documents will not be returned. By submitting them, the author implicitly authorizes their publication.

SUBSCRIPTIONS www.link2fleet.com/shop Contact: Claudia Lilien Subscription: 1 year - 79€ CLUB Member: 1 year - 149€ CLUB Member: 2 years - 249€ Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 (clilien@mmm.be)

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Élément incontournable de la thématique de sécurité, nous abordons la gestion des pneus ainsi que les modes de traction alternatifs. Sans oublier nos essais pratiques qui font la part belle aux nouvelles versions des Toyota Avensis, Hyundai Tucson et autre Volkswagen Touran, ainsi qu'à la version break de la Skoda Superb.

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