Fleet & business 209 link2fleet fr by MMM Business Media

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209 septembre - octobre 2015 www.link2fleet.com

MMM BUSINESS MEDIA & Co - Périodique bimestriel d’information - Edition française - Prix : 10 EUR - Bureau de dépôt : Awans - P205028

DOSSIER

Quand sécurité rime avec sérénité

Case-study bpost : réduction de 32% des accidents

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Sommaire

Edito

Mobility Management 04 << Nouveau plan de circulation de Bruxelles

Dirk STEYVERS

08 << Fiscalité : une indemnité kilométrique revue à la baisse et d’autres adaptations

<< Analyse : un peu moins de diesel; beaucoup plus de plans de mobilité

Priorité à la sécurité Avec la régularité d’un métronome, les statistiques de la sécurité routière s’étalent dans les médias. Bien que tous les chiffres ne soient pas toujours correctement interprétés, nier les mauvais résultats de la sécurité routière dans notre pays nous paraît difficile. Jugez plutôt : le nombre d’accidents mortels ne diminue pas significativement, de plus en plus d’amendes pour non-port de la ceinture sont distribuées, la Belgique est le pays d’Europe où le nombre de tués par kilomètre d’autoroute est le plus important, et la liste est encore longue…

Dossier >> Sécurité

« Rouler en voiture, c’est un travail à plein temps ». Voilà ce qui est ressorti de notre table ronde sur la sécurité et qui résume parfaitement notre dossier. La sécurité, c’est aussi le point fort de Valérie Barratt, Fleet Manager de bpost, qui a été élue Fleet-Owner of the Year lors des link2fleet Awards.

17 << 32

Driver Management 34 << eFenka : un tool pour les petits flottes 38 << Législation : les amendes envoyées directement aux conducteurs

Car Management 40 << Ford Store : quand Ford se lance dans le premium

44 << Essais Hyundai i40 et Tucson : un cran au-dessus

46 << Essai ŠKODA Superb :

Bien entendu, on peut pointer du doigt une infrastructure routière défaillante, l’absence d’une gestion pérenne du trafic ou encore l’insuffisance de la formation à la conduite, mais aucun de ces critère ne peut constituer un argument qui justifierait le fait de ne rien entreprendre.”

Selon nos experts à la table ronde, un des devoirs principaux du gestionnaire de flotte est de se pencher sur la sécurité de ses employés lorsqu’ils sont sur la route. Cela exige du temps, des moyens financiers, des connaissances et d’autres éléments de base pas toujours agréables, mais n’oubliez pas qu’un niveau de sécurité accru a aussi des répercussions sur les coûts de fonctionnement d’une flotte. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine supposant une bonne circulation des informations et un changement des mentalités, mais sachez que les effets graduels sont durables.

un miracle d’habitabilité

50 << VW Pasat GTE : encore mieux qu’un TDI

Et si cela vous permettait de repartir avec un award sous le bras en juin 2016 ?

Insight 54 << 3 questions à Jerome Vervloet, Director Corporate Sales, Nissan Belux

56 << link2fleet désormais aussi sur Facebook

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Mobility Management >> Bruxelles

Nouveau plan de circulation

Une intervention chirurgicale de mobilité invasive Le nouveau plan de circulation de Bruxelles est d’application depuis le 29 juin. Le boulevard Anspach, du Plattesteen à la Place de Brouckère a été fermé à la circulation des véhicules de façon permanente. Un véritable cauchemar pour les automobilistes, mais une bénédiction pour les piétons, les jeux d’enfants et les amateurs de pique-nique. La capacité des vélos partagés a été augmentée.

Mettez votre GPS de côté car il ne vous est plus d’aucune utilité dans cette zone, à moins que vous n’ayez téléchargé les dernières mises à jour des 25 rues qui ont changé de sens de circulation. Ajoutez aussi le terme ‘boucle de desserte’ à votre vocabulaire mobilité et tenez compte d’un nouvel horaire de bus. Et attendez-vous à voir des tables de pique-nique aux endroits où passaient jusqu’à 1000 véhicules par jour il y a encore quelques semaines. Circulation chaotique programmée Pour une fois, un automobiliste averti en vaut trois. Le lundi 29 juin, la zone piétonnière du vieux centre de Bruxelles a été doublée avec un impact énorme sur le ﬂux de circulation. La Chambre bruxelloise de commerce BECI avait déjà averti en avril de cette année qu’il s’agirait d’un chaos total en termes de circulation parce que les rues avoisinantes et le Petit Ring ne sont pas adaptés pour absorber le traﬁc en

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provenance du centre. C’est une utopie de penser que les véhicules vont s’évaporer en fermant les rues et en construisant des boulevards ‘verts’, disait BECI. Avec le début de la nouvelle année scolaire, un grand chaos routier est programmé. D’autant que les travaux de démolition du viaduc Reyers ont débuté le 13 juillet, pour laisser place à un boulevard urbain, principalement destiné aux piétons et cyclistes. Alors que ce même boulevard voyait transiter jusqu’à 1.500 véhicules chaque heure. Le but de ce nouveau plan de circulation est de rendre quasi impossible le traﬁc de transit entre la gare du Midi et la gare du Nord via l’axe central au sein du Pentagone bruxellois qui passe par le boulevard Maurice Lemonnier et le boulevard Anspach. La zone située entre la Place de Brouckère jusqu’à la Place Anneessens via la Bourse est totalement fermée au traﬁc motorisé, alors que cet axe absorbait

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jusqu’à 1000 véhicules par heure. Ce trafic sera, aussi rapidement que possible, dévié vers des parkings publics par le biais de panneaux dynamiques et boucles de desserte. La ville prévoit à l’avenir encore 5 parkings supplémentaires au sein du Pentagone, mais l’un d’entre eux – situé Place du Jeu de balle – a déjà été supprimé suite à la protestation des riverains. Au cours des prochaines années, un grand nombre de rues adjacentes seront réaménagées, ce qui devrait générer pas mal de perturbations (temporaires). D’autres part, on mise fortement pour les 5 prochaines années, sur l’augmentation du nombre de places de parking en périphérie de la ville. L’objectif est que les navetteurs et les visiteurs y laissent leur voiture pour emprunter le transport public ou le vélo pour se rendre dans le centre, selon Pascal Smet (SPA), le ministre bruxellois de la Mobilité. Qualité de vie maximale et ouverture culturelle Selon le bourgmestre Yvan Mayeur (PS) et Els Ampe (Open VLD), échevine bruxelloise de la Mobilité et des Travaux Publics, le nouveau plan de circulation va accroître de façon explosive la qualité de vie de la zone historique de la ville autour de la Place de la Bourse. C’est Els Ampe qui est compétente pour la réalisation du nouveau plan de circulation approuvé le 1er décembre 2014 au cours d’une séance mouvementée au conseil communal bruxellois. Qu’est ce qui change concrètement ? Depuis le lundi 29 juin, le boulevard Anspach, du Plattesteen à la Place de Brouckère, fait partie de la zone piétonne qui a été élargie de 35 à 50 hectares. Dès l’automne débuteront un certain nombre de chantiers d’utilité publique tandis que les travaux de réaménagement définitif des boulevards centraux n’interviendront qu’au printemps 2016. Durant la phase de test, des rues sont barrées par des clôtures et des bacs de fleurs. Le but est que ces obstacles soient remplacés, au fil du temps, par des poteaux téles-

copiques. Les détenteurs d’un garage, les personnes de plus de 65 ans et les personnes à mobilité réduite peuvent toutefois toujours pénétrer dans la zone. Les livraisons y sont possibles entre 6 et 11 heures du matin. Par contre, la Place de Brouckère et le boulevard Anspach notamment sont 100% sans voitures. La zone piétonne va presque doubler (de nombreuses rues autour de la Grand Place sont déjà sans voitures). Le bus 86 est rebaptisé « bus de boucle » et circule autour de la zone sans traﬁc. En complément à la plus grande zone piétonnière et au réseau de bus adapté, le plan de circulation du Pentagone (le centre-ville délimité par le Petit Ring) comprend encore un vaste réseau cycliste, des sens de circulation modiﬁés pour voitures et autres possibilités de parking. Les voitures devront se

La zone sud bénéﬁcie d’un ‘espace d’accueil’ avec notamment des tables de pique-nique. De nouveaux emplacements de taxis ont été créés à proximité de la zone piétonne.

Pour des informations plus détaillées avec notamment des cartes de chaque zone, scannez le QR-code suivant

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Mobility Management >> Bruxelles

La Place de la Bourse est consacrée à l’expression urbaine et bénéﬁciera d’un podium mobile pour des événements culturels et des activités de loisirs.

déplacer dans le Pentagone vers les endroits désirés via la boucle de desserte. Cette boucle ne comprend que des rues à une seule bande de circulation. Par cette limitation, l’administration communale espère éviter l’apparition d’un ‘mini-ring’ comme beaucoup le craignent. La configuration actuelle fonctionnera pendant une phase de test de 8 mois et sera évaluée ensuite. La fin de l’implémentation complète de tous les travaux d’infrastructure concernant le nouveau plan de circulation est prévue pour octobre 2018. Mesures d’évaluation et d’accompagnement Lors d’un tour du quartier début août, nous avons pu remarquer que les rues où la circulation a été supprimée et remplacée par des terrasses ont connu une importante réduction du bruit. Il apparaît que ce sont surtout les riverains et les touristes internationaux qui profitent de ces nouveaux espaces. De nouveaux emplacements de taxis ont été créés et la capacité des vélos

La parole à l'Expert Michel Willems Fiscalist Automotive tax International Fleet & Mobility Consultant Mobilitas

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de location de la ville a été augmentée. Les parkings spécifiques pour motos étaient complets. Et certains parkings pour voitures du centre-ville offrent des tarifs spécifiques de soirée à 5 euros pour celui qui souhaite, par exemple, se rendre à la Monnaie. C’est notamment le cas du parking Albertina. Affectation multi sportive et culturelle Au cours de la phase de test, le boulevard Anspach a temporairement une autre affectation. Huit zones thématiques seront progressivement aménagées et offriront essentiellement de l’espace à des activités sportives et culturelles. Les zones seront délimitées par des couleurs. - La zone sud bénéficie d’un ‘espace d’accueil’ avec des tables de pique-nique et des installations en bois ainsi qu’une zone destinée aux rollers et vélos entre la rue des Pierres et la Bourse. - La Place de la Bourse est consacrée à l’expression urbaine et bénéficiera d’un podium mobile pour des événements culturels et des activités de loisirs. - En direction de la Place de Brouckère, on trouve successivement une zone de jeux pour enfants, une zone sportive avec tables de ping-pong et terrains de pétanque et de badminton, un parc pour skaters et un espace de lecture. - La Place de Brouckère elle-même est transformée en ‘zone de salon urbain’ avec, à l’occasion, des activités de détente. Les pistes cyclables régionales existantes dans le Pentagone seront complétées par des pistes cyclables locales et formeront ainsi le réseau cyclable urbain. Un parking pour vélos sera aménagé dans la station de prémétro Bourse. Dans l’ensemble du Pentagone, des investissements seront effectués dans des râteliers et des emplacements pour vélos. La STIB va également modifier son réseau de bus pour s’adapter au plan de circulation.

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Mobility Management >> Fiscalité

Mise à jour

Une indemnité kilométrique revue à la baisse et d’autres adaptations Comme de coutume le 1er juillet, des adaptations et indexations de certains domaines fiscaux sont intervenues. L’occasion pour nous de faire un petit rafraichissement de cette matière. 1. L’indemnité kilométrique à 0,3412 EUR au 1 juillet 2015 Les fonctionnaires fédéraux qui utilisent leur propre véhicule pour leurs déplacements professionnels, reçoivent une indemnité kilométrique forfaitaire. La même contribution est acceptée par le fisc pour les déplacements professionnels des travailleurs du secteur privé. A partir du 1er juillet 2015, la nouvelle contribution tombe de 0,3468 EUR/km à 0,3412 EUR/km pour la période du 1 juillet 2015 au 30 juin 2016 inclus. Nous parlons donc ici d’une indexation négative. Pourquoi cette diminution ? - 80% de l’évolution de l’indemnité kilométrique est calculé avec l’indice santé adapté du mois de mai. - 20% dépend de l’évolution de la moyenne des prix maximum de l’essence et du diesel. C’est principalement en raison de la diminution des prix maximum des carburants que la contribution pour l’indemnité kilométrique a été revue à la baisse. 2. Indexation de la taxe de circulation au 1er juillet 2015 Attention ! Il y a, dans l’application des arrondis, de petites différences entre la taxe de circulation adaptée d’une part en Flandre et d’autres parts à Bruxelles et en Wallonie. Attention ! Les tarifs actuels ne tiennent pas encore compte des émissions de CO2.

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1. Taxe de circulation en vigueur à partir du 1/7/15 et jusqu’au 30/6/16 inclus

Cylindrée

Taxe de ciruclation Région Checomplétmentaire flamande (EUR) vaux pour les véhicules (décime additionnel fiscaux LPG valable pour les communal inclus) trois régions (EUR)

de et jusqu’à 750 cc jusqu'à 4 751 - 950 cc 5 951 – 1.150 cc 6 1.151 - 1.350 cc 7 1.351 - 1.550 cc 8 1.551 - 1.750 cc 9 1.751 - 1.950 cc 10 1.951 - 2.150 cc 11 2.151 - 2.350 cc 12 2.351 - 2.550 cc 13 2.551 - 2.750 cc 14 2.751 - 3.050 cc 15 3.051 - 3.250 cc 16 3.251 - 3.450 cc 17 3.451 - 3.650 cc 18 3.651 - 3.950 cc 19 3.951 - 4.150 cc 20 4.151 - 4.350 cc 21 4.351 - 4.650 cc 22 4.651 - 4.850 cc 23 4.851 - 5.050 cc 24 5.051 - 5.250 cc 25 5.251 - 5.550 cc 26 5.551 - 5.750 cc 27 5.751 - 5.950 cc 28 5.951 - 6.150 cc 29 6.151 - 6.350 cc 30 6.351 - 6.650 cc 31 6.651 - 6.850 cc 32 6.851 - 7.150 cc 33 7.151 - 7.350 cc 34 7.351 - 7.550 cc 35 7.551 - 7.850 cc 36 7.851 - 8.150 cc 37 8.151 38 39 40 41 42 43

77,35 96,76 139,92 182,82 226,12 269,28 312,05 405,11 497,90 590,57 683,53 776,42 1017,06 1257,83 1498,60 1738,84 1979,47 2087,32 2195,16 2303,00 2410,85 2518,69 2626,54 2734,38 2842,22 2950,07 3057,91 3164,76 3273,60 3381,44 3489,29 3597,13 3704,98 3812,82 3920,66 4028,51 4136,35 4244,20 4352,04 4459,88

89,16 89,16 89,16 89,16 148,68 148,68 148,68 148,68 148,68 148,68 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20 208,20

Région wallonne ou de BruxellesCapitale (EUR) (décime additionnel communal inclus)

77,35 96,89 139,92 182,82 226,12 269,41 312,18 405,11 498,04 590,70 683,53 776,56 1017,19 1257,96 1498,73 1738,97 1979,60 2087,58 2195,56 2303,53 2411,51 2519,48 2627,46 2735,44 2843,41 2951,39 3059,36 3169,19 3275,32 3383,29 3491,27 3599,24 3707,22 3815,20 3923,17 4031,15 4139,12 4247,06 4355,08 4462,05

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2. TMC en région wallonne ou bruxelloise ou au nom d’une société de leasing Cylindrée

Véhicules ancêtres Les voitures personnelles, véhicules à usage mixte, minibus et motos de plus de 250 cc qui ont été mis en circulation il y a plus de 25 ans (véhicules ancêtres), sont soumis à la taxation forfaitaire. Cette contribution, décime communal additionnel inclus, est de 35,09 EUR depuis le 1er juillet 2015 et jusqu’au 30 juin 2016 inclus pour la région flamande et de 35,10 EUR dans les régions wallonne et de Bruxelles-Capitale. 3. Taxe de mise en circulation à Bruxelles et en Wallonie pour les sociétés de leasing modifiée Les véhicules inscrits à Bruxelles ou en région wallonne ou au nom d’une société de leasing sont soumis à la taxe de mise en circulation classique. Celleci est calculée sur le nombre de chevaux fiscaux et la puissance (en Kilowatt) du véhicule comme indiqué dans le taleau 2. Ces tarifs sont constants depuis quelques années et ne sont jamais indexés. Tarifs pour l’inscription des nouveaux véhicules et des véhicules jusqu’à 4 ans à Bruxelles ou en région wallonne pour l’inscription au nom d’une société de leasing. 4. TMC en région flamande indexée à partir du 1er juillet 2015 La taxe de mise en circulation pour les voitures personnelles, véhicules à usage mixte et minibus qui sont inscrits en région flamande par des personnes physiques, des sociétés, des entreprises publiques autonomes, et des ASBL installées en Flandre et n’exerçant pas d’activité de leasing, est calculée selon la formule suivante depuis le 1er mars 2012 : {(CO2 * f + x) / 250}6 * (4.500 + c) * LC = TMC Flandre Où : - « CO2 » est le taux d’émissions de CO2 du véhicule, comme mesuré pour l’homologation du véhicule selon la réglementation européenne ; - « f » est un coëfficient fixe qui diffère pour un véhicule au LPG, au gaz naturel, pour un véhicule hybride et pour les autres véhicules (diesel, avec ou sans filtre à particules, et essence) ;

... en litres

Puissance Chevaux Kilowatt fiscaux

0,1 - 1,5 1,6 - 1,9 2 - 2,1 2,2 - 2,7 2,8 - 3 3,1 - 3,4 3,5 et +

0à8 0à8 9 et 10 11 12 à 14 15 > 17

Neuf et < 1 an

0 à 70 71 à 85 86 à 100 101 à 110 111 à 120 121 à 155 > 155

61,50 123,00 495,00 867,00 1.239,00 2.478,00 4.957,00

Ancienneté du véhicule 1à 2à < 2 ans < 3 ans 61,50 110,70 445,50 780,30 1.150,10 2.230,20 4.461,30

61,50 98,40 396,00 693,60 991,20 1.982,40 3.695,60

3à < 4 ans 61,50 86,10 346,50 606,90 867,30 1.734,60 3.469,90

3. “c” la constante (composante air) Diesel

Norme Euro

Tarifs à partir du 1/7/15 et jusqu’au 30/6/16 inclus

Euro 0 Euro 1 Euro 2 Euro 3 Euro 3 + filtre à particules Euro 4 Euro 4 + filtre à particules Euro 5 Euro 6 Essence, LPG et gaz naturel

Norme Euro

2236,35 656,11 475,94 375,01 354,46 354,46 348,44 348,44 12,86 Tarifs à partir du 1/7/15 et jusqu’au 30/6/16 inclus

Euro 0 Euro 1 Euro 2 Euro 3 Euro 4 Euro 5 Euro 6

- « x » est la correction CO2 en fonction de l’évolution technique ; « x » a toujours été égal à 0, mais augmente chaque année de 4,5 g CO2/km depuis 2013 ; - « LC » est la correction appliquée selon l’âge du véhicule ; - « c » est la constante (composante air) qui dépend de la norme euro et du carburant utilisé, suivant le tableau 3 : Indexation de la TMC en Flandre La formule de la TMC en Flandre est indexée 2 fois par an. Le terme « X » a été adapté le 1er janvier et l’a donc été le 1er janvier 2015. Le terme « C », autrement appelé la « constante air », est indexée annuellement le 1 juillet selon le tableau 3.

889,48 397,79 118,95 74,62 17,91 16,11 16,11

La parole à l’expert Michel Willems Fiscalist Automotive tax International Fleet & Mobility Consultant, Mobilitas

La TMC en Flandre peut être simulée via le lien suivant

Montant minimum et maximum de la taxe de mise en circulation en Flandre A partir du 1er juillet 2015, la TMC ne pourra jamais être inférieure à 41,99 EUR ni supérieure à 10.497,70 EUR.

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Mobility Management >> Tomtom Telematics

OptiDrive360

Mens sana in carro sano Le jury des Link2Fleet Awards 2015 a été unanime : avec son OptiDrive360, c'est TomTom qui a présenté la plus belle nouveauté dans la catégorie Fleet Innovation, et de loin. L'occasion rêvée, donc, d’analyser de près cet outil télématique de gestion de ﬂotte en compagnie de Jeroen Groenendijk, Sales Director chez TomTom Telematics.

Le département télématique est peut-être la business unit la moins connue de TomTom, mais c’est lui qui enregistre pourtant la croissance la plus nette (35% pour la seule année dernière). Avec ses 450 collègues répartis dans 27 pays, Jeroen Groenendijk anticipe la gestion de flotte de demain. « Nous développons avant tout des outils qui permettent d'améliorer la sobriété et l'efficacité des utilitaires », explique le directeur des ventes. « Pour cela, nous transmettons entre autres aux conducteurs un feed-back en temps réel sur le trafic et sur leur comportement au volant ». Suite progicielle lancée à la mi-mars, OptiDrive360 incarne cette philosophie de A à Z au travers d'une multitude de fonctions.

Chez KBC, OptiDrive360 a permis de réduire de 4% la consommation des 150 véhicules de flotte qui parcourent en moyenne 20.000 km par an.” Jeroen Groenendijk, Sales Director de TomTom Telematics

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OptiDrive360 analyse 8 aspects du comportement du conducteur au volant et communique directement les données au gestionnaire de la ﬂotte.

Motor -management et sensor Certaines de ces fonctionnalités sont issues de l'application WEBFLEET, la pierre angulaire du département télématique. Associée à un GPS professionnel, cette application dévoile tout, de la meilleure façon d'éviter les bouchons au tracking du véhicule, en passant par la gestion des commandes et des délais, sans oublier une large gamme d'outils de reporting. OptiDrive360 ajoute pour sa part un enregistreur de données propre au véhicule, qui analyse huit aspects de la conduite du chauffeur et transmet immédiatement les résultats au gestionnaire. « Mais aussi au conducteur », souligne J. Groenendijk, « car c'est précisément là que réside la différence effective entre nos services et d'autres modules de tracking qui ne peuvent pas communiquer avec le chauffeur du véhicule ». Grâce à une liaison directe avec le motormanagement, le conducteur voit donc apparaître, en cours de route, des icônes sur l'écran de son TomTom. Une courbe verte indique si sa conduite est écologique, un levier de vitesse recom-

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Ken Divjak

mande de changer de rapport et un symbole préconise même de mettre les gaz. L'outil use de codes colorés pour signaler les perturbations du trafic tandis que les manœuvres soudaines (freinage subit ou virage brutal) sont enregistrées par le G-sensor incorporé. Jeroen Groenendijk en explique les atouts : « Chez KBC, OptiDrive360 a permis de réduire de 4% la consommation des 150 véhicules de flotte qui parcourent en moyenne 20.000 km par an, tandis que le nombre d'accidents a chuté de 100 à 60 en 12 mois ». Chez Aernouts Logistics, le nombre d’incidents a diminué de plus de 90% par mois et le gain était encore plus significatif avec une économie annuelle de 25.000 euros. Big Brother ? Quand on demande si OptiDrive360 n'est pas perçu comme une espèce de Big Brother, le Néerlandais est formel : « Il ne faut pas longtemps aux utilisateurs pour comprendre les avantages du système. Non seulement il leur indique l'itinéraire le plus rapide en fonction du temps, de la distance et des bouchons, mais ils sont aussi moins souvent contactés par les planificateurs puisqu'ils peuvent encoder eux-mêmes leurs changements de destinations. Ils sont donc moins stressés, sont plus détendus au volant et adoptent une conduite plus économique - ce qui fait le bonheur du portefeuille de l'employeur ». Dans beaucoup de firmes utilisant OptiDrive360, les utilisateurs tiennent même des fiches de scores - un challenge amical que les employeurs soutiennent à coup d'incitants. Dans les pays où le fisc scrute avidement l'enregistrement des kilomètres privés, WEBFLEET est de plus en plus utilisé pour les voitures particulières. Toute cette comptabilité fastidieuse devient donc superflue et il est toujours possible de savoir précisément qui a fait quel parcours. Les écoinstructeurs considèrent quant à eux l'application comme un prolongement de leur formation, car elle corrige de façon permanente le style de conduite des élèves parce que le

TomTom Telematics TomTom Telematics est une business unit de TomTom qui est entièrement dédiée au fleet-management et à la télématique automobile. La plateforme WEBFLEET est une solution Software-as-a-service, qui est utilisée par des petites et grandes entreprises pour améliorer les prestations de leurs véhicules, économiser du carburant, soutenir les conducteurs et augmenter l’efficience du parc auto dans son ensemble. TomTom Telematics se profile comme un des fournisseurs mondiaux les plus représentés dans les solutions télématiques avec plus de 500.000 abonnements dans le monde. TomTom Telematics soutien les conducteurs dans plus de 16 pays et offre le réseau de support local le plus puissant qui soit, et le plus grand choix dans les applications spécifiques au secteur et l’intégration de partenaires externes. Plus de 36.000 clients profitent chaque jour du haut niveau en ce qui concerne la protection, la qualité et la disponibilité de services certifiés ISO 27001.

chauffeur est impliqué activement. Le projet ecoDriver de la Commission européenne a en effet révélé qu'un conseil de conduite n'est efficace que s'il est constamment répété et qu’il a une influence sur le chauffeur - ce en quoi OptiDrive360 excelle. « Car en se contentant de rendre la machine plus sobre, on n'arrivera nulle part », conclut TomTom Telematics. « Le conducteur doit lui aussi être impliqué. » Bref, le message est clair : mens sana in carro sano - ou l'art de ménager à la fois le cocher et sa monture.

Jeroen Groenendijk, Sales Director de TomTom Telematics.

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Mobility Management >> Analyse

Yannick Mathieu

Le TrendWatchers’ Club interroge 475 ﬂottes belges

Un peu moins de diesel, beaucoup plus de plans de mobilité ! Le TrendWatcher’s Club a intérrogé plus de 470 flottes automobiles belges pour connaître leurs intentions dans deux domaines : les motorisations et la mobilité. Concernant le premier domaine, l’évolution sera lente et liée à la fiscalité. Les entreprises sont par contre de plus en plus nombreuses à prendre en mains leur mobilité. Motorisations : les entreprises sont prudentes ! Plus de 99 % des entreprises interrogées utilisent aujourd’hui des véhicules à moteur diesel. Elles sont aussi 24 % à recourir partiellement à des moteurs à essence. Si l’hybride réalise déjà une percée dans 12,9 % d’entre elles, l’électrique culmine à un petit 5 %, ce qui est davantage que le CNG (2,1 %). On notera que la région bruxelloise se distingue avec déjà 10 % de flottes disposant au moins d’un véhicle électrique. Les grandes flottes (>100) tirent également la pénétration des hybrides (35 %) et des électriques (17 %) vers le haut. On s’étonnera aussi de voir que 41 % de ces entreprises n’imposent pas nécessairement un type de motorisation aux utilisateurs. Ceci est particulièrement vrai dans les PME. Quant aux motivations dictant le choix des motorisations, il s’agit en premier lieu du kilométrage, et ensuite du niveau des rejets de CO2. Le premier critère est prédominant dans les petites entités, le second dans les plus grandes.

Plus étonnant, 76 % des responsables des flottes d’entreprise pensent que le diesel restera encore longtemps dominateur. Ils ne croient généralement pas à une perçée significative des motorisations à essence, pourtant de plus en plus performantes. Un tiers d’entre eux pensent par contre que les solutions hybrides seront davantage utilisées dans leur société, et un quart croit aussi à une entrée de l’un ou l’autre véhicule électrique dans leur parc. Ces solutions pourraient représenter jusqu’à 27 % des flottes à un horizon de 10 ans. Mobilité : le véritable défi ! Voici un sujet fortement lié à l’implantation de l’entreprise. Sur l’ensemble

76% des responsables des ﬂottes d'entreprise pensent que le diesel restera encore longtemps dominateur.

Qu’est-ce que le TrendWatchers’ Club Le TrendWatchers’ Club est une initiative de Fleet Profile, leader dans le Benelux des bases de données référençant et qualifiant en détails les clients « fleet ». L’objectif du TWC consiste à comprendre les attentes de ces clients afin de d’anticiper leur besoin et de les aider dans leur évolution. Pour la première enquête, Fleet Profile a reçu le support de plusieurs fournissseur importants : Alphabet, Athon Car Lease, D’Ieteren, Direct Lease, LeasePlan, Mercedes, Opel, Touring, Toyota. La première étude a permis d’interroger via le web ou par téléphone 475 responsables de flottes d’entreprises réparties de la manière suivante : 54 % de flottes de moins de 20 véhicules, 19 % entre 20 et 50 véhicules, 12,5 % entre 51 et 100, et 14,4 % de plus de 100. Une seconde étude est prévue prochainement et portera en particulier sur les voitures connectées ainsi que le « customer journey ».

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Mobility Management >> Analyse Expected evolution fuel types

Le diesel restera longtemps la motorisation la plus répandue, sauf changement ﬁscal majeur. Pour voir les moteurs électriques largement répandus, il faudra du temps…

Mobility plan

Une entreprise sur trois dispose d’un plan de mobilité ou le prépare. Les grandes entreprises s’organisent plus rapidement sur ce sujet qui touchent principalement Bruxelles et les grandes villes de Flandre.

Services in multimodal transportation plan

du pays, elles sont aujourd’hui 17 % à avoir mis en place un plan de mobilité, alors que 28 % supplémentaires envisagent de développer un tel plan à court terme. A Bruxelles, moins de 30 % des entreprises ne disposeront pas d’un plan détaillé dans les deux ans. Et une entreprise sur trois a déjà accompli la démarche. En Flandre, 15 % l’ont mis en place et 27 % vont suivre. En Wallonie, 17 % l’ont fait, 21 % suivront. Les PME sont logiquement moins structurées sur cette question, seules un tiers envisageant des actions dans ce sens. Dans les grandes entités (> 100 véhicules), 81 % ont ou auront pris des mesures dans les deux ans. Ces mesures n’impliquent pas nécessairement la mise en place d’un budget de mobilité pour les détenteurs d’un budget de voiture de société. Elles sont toutefois 22 % à y songer dans un délai de 2 à 5 ans. Quant aux solutions les plus régulièrement envisagées, elles apparaissent dans l’ordre suivant : transport en commun, vélos (parfois électriques), stations de chargement, voitures de pool, voitures alternatives ou motos/scooters, location à court terme, taxis. Quant aux facteurs qui pourraient accélérer les changements envisagés, il s’agit sans surprise avant tout du cadre législatif et ﬁscal, de la volonté des entreprises de réduire leurs coûts, d’une évolution de l’oﬀre en transport en commun, mais aussi des attentes des collaborateurs ! Tous ces décisionnaires voudraient aussi être mieux informés des solutions qui se mettent en place.

La parole aux Experts Les budgets de mobilité devraient progressivement concerner un tiers des bénéﬁciaires de voitures de société. Les transports en commun restent le complément le plus souvent envisagé, mais on s’étonnera de voir que le vélo (parfois électrique) n’est pas négligé. Bon nombre d’entreprise songent aussi aux stations de chargement électrique.

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Yannick Mathieu Sales Marketing Manager Fleet Proﬁle

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Dossier >> Sécurité

Quand sécurité rime avec sérénité 18

Casestudy Valérie Baratt n’est pas uniquement Fleet-Owner of the Year, elle a également remporté le Fleet Driver Safety Award pour avoir largement amélioré les statistiques d’accidents chez bpost. Une conversation enrichissante.

Table ronde Une ﬂotte plus sûre est surtout une question de ‘vouloir’. C’est ce qui ressort de notre table ronde composée de trois spécialistes du secteur qui déclarent de manière unanime que la sécurité est tout en bas de la liste des priorités pour bon nombre de gestionnaires de ﬂotte. Incompréhensible!

Analyse Beaucoup de constructeurs aﬃchent une image sûre, mais qu’ont-ils à oﬀrir? En voici un bref aperçu.

Analyse Aujourd’hui, vous pouvez acquérir beaucoup d’équipements de sécurité différents afin de sécuriser votre flotte ou diminuer les dégâts.

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Dossier >> Sécurité

bpost fait rimer courrier avec sécurité

« Tous les nouveaux collaborateurs de bpost doivent suivre une formation dans notre école de conduite afin d’adopter une conduite sécuritaire, écologique et ergonomique ».

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Fleet-owner de l’année, Valérie Barratt est à la tête d’une flotte de plus de 16.000 véhicules chez bpost. Elle a fait de la sécurité et de la prévention ses priorités, ce qui lui a aussi valu de remporter le Fleet Driver Safety Award. Lorsqu’elle est arrivée chez bpost fin 2013, Valérie Barratt est devenue responsable d’une flotte très éclectique de 16.610 véhicules: voitures particulières, camionnettes, camions, cyclomoteurs, vélos, etc. C’est évidemment les utilitaires qui occupent la place la plus importante. Et tout cela doit bien sûr passer par des marchés publics. « Les véhicules de bpost

sont soit en achat, soit en location en fonction de l’utilisation qui en est faite », expose Valérie Barratt. Pour la location de camionnettes, elle a mis en place une mini-compétition entre les loueurs pour obtenir des prix plus intéressants. « Mais nous ne regardons pas seulement le prix d’un véhicule. Au moment d’en changer, nous analysons toutes les solutions possibles pour choisir celle qui convient le mieux au centre ‘mail’ (60 centres répartis dans tout le pays, NDLR), en prenant en compte les distances à parcourir, les services, etc. »

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Damien Malvetti & Photos : Arnaud Siquet

La flotte de bpost Taille de la flotte 16.610 véhicules (utilitaires et company cars) Types de véhicules Vélos, camionnettes, scooters, camions et voitures particulières, etc.

La ﬂotte de bpost est très éclectique : du leasing opérationnel pour les vans à l’achat pour certains véhicules comme les camions.

Marques les plus représentées Audi, BMW, Mercedes, Skoda, Volvo et Volkswagen, etc. Fournisseurs utilitaires : Renault, Opel, Fiat Nombre de partenaires leasing : 7 Gestion - Vélos - vélomoteurs : achat - contrat d’entretien - Vans : Leasing opérationnel excepté le carburant, les pneus et les assurances - Camions - tracteurs - remorques : achat ou leasing avec contrat d’entretien au kilomètre - Company cars : leasing opérationnel - excepté le carburant (à ce jour) - Autres : Achats ou leasing en fonction des besoins

C’est aussi dans cet objectif de choisir la solution la mieux adaptée, que bpost analyse les possibilités de mobilité qui existent sur le marché. « Quand une solution semble intéressante, nous effectuons un test, ou nous achetons un exemplaire du véhicule pour le faire essayer en conditions réelles par les postiers. Leurs avis sont prépondérants dans le choix final, tout comme le degré de rentabilité coût/temps. Cela compte d’ailleurs davantage que le prix. bpost vient par exemple de passer commande d’une flotte d’une dizaine de

véhicules à 3 roues électriques. Ils coûtent plus chers à l’achat, mais ne nécessitent pas autant d’entretien ou d’arrêts carburant, ce qui réduit les pertes de temps de nos facteurs et le coût d’usage par rapport à un véhicule traditionnel. De plus, ces véhicules sont plus ergonomiques car ils ont été développés spéciﬁquement pour le métier de facteur. » Une école de conduite propre Car la sécurité et la prévention sont 2 préoccupations sur lesquelles bpost met un point d’honneur, avec pour but de réduire les accidents et de disposer de véhicules plus adaptés aux conditions de travail des postiers. « Au cours d’une tournée quotidienne, un facteur entre et sort au moins 500 fois de son véhicule. Il est donc important que

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Dossier >> Sécurité

bpost vient de passer commande d’une dizaine de véhicules à trois roues électriques, spéciﬁquement développés pour le métier de facteur.

celui-ci soit ergonomique pour éviter les accidents ou blessures. Imaginez s’il se blesse au genou en entrant dans son véhicule et qu’il conduit ainsi, le risque d’accident est élevé. C’est exactement ce que nous voulons éviter. C’est pour cette raison qu’en 2014, bpost a eﬀectué une étude sur l’ergonomie en collaboration avec l’université de Lyon. Plusieurs facteurs y ont passé des tests dans des véhicules équipés de senseurs. Cela a permis de dresser une liste de points d’attention dans le choix de nos futurs véhicules de service. En parallèle, bpost dispose d’une équipe ‘prévention’ qui va régulièrement à la rencontre des postiers pour mieux comprendre leurs problèmes quotidiens et les aider à améliorer leurs conditions de travail. bpost dispose également de sa propre école de conduite, où chaque nouvel employé suit une formation pour adopter une conduite sécuritaire, écologique et ergonomique ». Un système d’enregistrement des données des véhicules permet également à l’entreprise de suivre et d’analyser le comportement de conduite de ses collaborateurs et d’adapter celui-ci lorsque cela s’avère nécessaire. Une centaine de véhicules en sont déjà équipés, ce qui a mené à une réduction des consommations et une augmentation de la sécurité des collaborateurs.

Outre la création d’une page intranet dédiée à la sécurité et aux conseils de conduite, bpost a également demandé aux constructeurs automobiles de réaliser de petits films qui expliquent les points les plus importants des modèles : où régler le siège, où se trouvent les manettes de clignotants, comment régler les feux, etc. « De petites choses qui sont censées aider les collaborateurs au quotidien pour qu’ils puissent se concentrer uniquement sur la route plutôt que sur la façon de régler leur siège ». Au final, l’ensemble de ses solutions a déjà permis à bpost de réduire de 32% les statistiques d’accidents de sa flotte. Et les voitures particulières ? En ce qui concerne ses company cars, bpost travaille avec 9 catégories qui sont liées en fonction du poste occupé et qui vont de la citadine de service à la berline hautde-gamme. Le premier chantier effectué à ce niveau a été de simplifier la gestion en revoyant la car policy et la manière de travailler. La responsabilisation des conducteurs a aussi joué un rôle important dans la nouvelle stratégie, via l’optimalisation des voitures de pool. « bpost dispose d’une quinzaine de véhicules de pool», indique Valérie Barratt. « Pour l’instant, plutôt que de commander un nouveau véhicule lorsqu’un leasing arrive à échéance, nous redirigeons le conducteur vers une de ces voitures. Et l’objectif est atteint car elles ne stagnent plus sur nos parking pendant plusieurs jours comme c’était le cas auparavant ». Une politique économique et écologique donc. Réduction du nombre de marques, limites de CO2 par catégorie, mais aussi introduction des propulsions alternatives sont les lignes conductrices de la politique de la fleet-owner 2015. « Nous avons introduit une voiture hybride et une électrique pour tester ces technologies. Dorénavant, lorsqu’un conducteur pourra commander un nouveau véhicule, il devra se tourner en priorité vers ces motorisations. Si cela ne correspond pas à son profil, il pourra dès lors opter pour un véhicule diesel, mais devra choisir le moteur le moins polluant ».

bpost en quelques chiffres 9,6 millions de lettres traitées quotidiennement 112.000 paquets et colis envoyés chaque jour 1340 points de services répartis dans tout le pays 60 centres ‘mails’ destinés au traitement du courrier et répartis sur tout le territoire 2,44 milliards EUR de chiffre d’affaires ont été réalisés durant l’année 2014

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Dossier >> Sécurité Un peu d’histoire

Lors d’une tournée, un facteur sort et entre au moins 500 fois de son véhicule. Il est donc important que celui-ci soit ergonomique.” Valérie Barratt, Fleet Manager de bpost et Fleet-Owner of the Year 2015

A priori, nul besoin d’expliquer ce qu’est bpost. Et pourtant, l’histoire de la société de distribution de courrier belge vaut le détour. Ne serait-ce que parce qu’elle remonte à la création même de notre pays, en 1830. A l’époque, les postes belges sont un service de l’Etat appelé « Administration de la poste ». Un nom qui évoluera en « Régie des postes » en 1971, puis en « La Poste » en 1992, suite à la modification de sa raison sociale. Jusqu’en 2003, « La Poste » jouit d’un monopole dans son secteur sur le territoire belge, mais celuici se verra alors restreint aux envois intérieurs de moins de 100 grammes et aux envois internationaux entrants de moins de 100 grammes. En 2010, « La Poste » annonce son changement de nom et de logo en vue de la libéralisation des services postaux prévue en Belgique pour 2011 puis dans l’Union Européenne par la suite. « La Poste » devient alors « bpost », un nom plus international, mais dont le b rappelle les origines belges. Aujourd’hui, bpost ne se contente plus d’être une entreprise de distribution de courriers et de colis, elle s’est aussi dotée d’une activité bancaire et d’assurances proposée dans ses différents bureaux.

La mobilité n’est pas oubliée Situé en plein cœur de Bruxelles, le siège de bpost subit le nouveau plan de circulation de la Capitale. Une situation qui a contraint l’entreprise à s’intéresser aux solutions de mobilité alternatives. « Avant ce plan de mobilité, les collaborateurs avaient facilement accès au parking public situé à proximité de nos bureaux. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas ». Il a donc fallu imaginer d’autres possibilités comme le remboursement des kilomètres parcourus à vélos pour se rendre au travail ou le covoiturage. Plus récemment, la ﬂeet-owner a introduit un système qui permet aux collaborateurs d’échanger leur abonnement de parking contre un abonnement de transport en commun ou contre un abonnement dans un parking éloigné et de relier le siège à pied. « Actuellement, 150 personnes ont déjà échangé leur ancien abonnement », précise-t-elle. « C’est très positif de voir qu’ils sont conscients des enjeux de mobilité. Et cela a pu évoluer grâce aux campagnes de communication que nous menons régulièrement en interne ». Et ce ne sont pas les seules solutions mises à disposition. bpost analyse encore actuellement d’autres possibilités qui devraient aboutir dans les mois à venir. Avouons-le, la nouvelle stratégie ne pourra aboutir qu’après plusieurs années. Heureusement, Valérie Barratt dispose déjà d’une longue expérience dans le ﬂeet au sein d’autres entreprises. Pourtant, le monde automobile n’était pas la profession qu’elle avait envisagée, avoue-t-elle.

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« Mais c’est peut-être une force. Parce que cela me permet d’amener une vision différente de celle qu’aurait un passionné, de proposer des véhicules qui ne sont pas forcément prisés dans les autres flottes ». C’est peut-être aussi cette vision différente qui lui a permis de remporter le titre très prisé de Fleet-Owner of the Year.

Découvrez les vidéos des formations d’eco-driving suivies par les collaborateurs de bpost et les tests des véhicules alternatifs réalisés par bpost sur notre site internet

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Dossier >> Sécurité

Table ronde sur la sécurité routière

« Rouler en voiture, un job à temps plein » La sécurité a toujours donné du fil à retordre aux gestionnaires de flotte. Peut-être par manque de connaissances et de compréhension de son importance. Une chose est sûre : dans la plupart des politiques de ces parcs, le chapitre consacré à la sécurité - quand il existe - se limite à quelques règles d'utilisation en bon père de famille. Comment justifier un investissement de moyens et de temps dans la sécurité routière ? Nos trois interlocuteurs savent par expérience que changer définitivement le comportement des conducteurs est un travail de longue haleine.

Pour répondre à cette question, nous avons réuni autour d'une table trois spécialistes du secteur : Thierry Delvaulx, administrateur de Global Drivers Concept, Jan De Strooper, administrateur délégué de Drivolution, et Steven Raes, directeur opérationnel et commercial des auto-écoles VAB. Fort de son expertise, Steven Raes commence par pointer que la sécurité « est souvent vue comme une petite partie d'une politique bien plus grande. Mais fournir un véhicule qui répond aux normes de sécurité n'est pas suﬃsant, et le fait de posséder un permis de conduire ne dit rien sur les aptitudes de base du conducteur. Ceux qui possèdent ces compétences en suﬃsance réduisent déjà les risques et ont de bien meilleures cartes en main. » La nécessité d'un soutien stratégique Pour Thierry Delvaulx, la formation de

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base pourrait être améliorée, mais la stratégie est un facteur encore plus crucial : « La direction d'une entreprise se doit de soutenir sa politique de sécurité de manière stratégique. Il faut réunir autour de la table les responsables des RH, de la prévention, du parc automobile et des autres départements concernés pour se doter d'un projet reposant sur un vaste socle commun. Le gestionnaire du parc automobile joue un rôle fondamental à cet égard : celui de convaincre les autres du RSI, car c'est bien de cela qu'il s'agit au bout du compte. » Jan De Strooper acquiesce : « On peut donner autant de conseils qu'on veut, si le grand patron ne les soutient pas, ils ne serviront à rien. C'est d'ailleurs vrai pour bien des initiatives au sein d'une organisation. Par ailleurs, la direction générale doit être disposée à se faire conseiller au sujet de l'utilisation des véhicules. » Pour Steven Raes, il faut « faire vivre » un projet de sécurité routière au sein d'une organisation. Les trois spécialistes s'accordent à dire que c'est là le plus grand déﬁ à relever. Mais pas le seul, ajoute Jan De Strooper : « Nous vivons dans un pays où la voiture fait partie intégrante de la politique de rémunération, et en a ainsi acquis un statut sacrosaint. Pendant des années, on a vécu dans l'idée que rien n’était impossible, et cette tendance est très diﬃcile à in-

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Dirk Steyvers & Photos : Arnaud Siquet

<< verser. On ne parvient pas, ou on n'ose pas toucher à cet acquis. En conséquence, la recherche d'efficacité n'en est qu'à ses débuts. Il reste donc beaucoup de travail à faire au niveau structurel. » Où commencer ? Les opinions divergent quant à l'approche à adopter, car tout le monde n'est pas partisan d’un système de récompenses et de sanctions. Mais l'idée directrice reste la même. Thierry Delvaulx : « Souvent, les gens ne connaissent pas l'impact d'un mauvais comportement au volant, en termes de dégâts, de risques d'accidents, etc. Il faut les y confronter. Ce sont parfois des chiffres bruts, mais c'est làdessus que l'on base un RSI pour convaincre sa direction. L'idéal, c'est que les gens puissent se rendre compte de quoi il s'agit dans la pratique. Une méthode très pragmatique obtiendra souvent les effets les plus durables. » Jan De Strooper confirme : « Avant toute chose, il faut savoir à quoi on s’attelle. Mettre en place une structure. Savoir de quelles données on parle. Pour un projet de sécurité routière, le gros du travail est l'analyse coûts/bénéfices. Pour un audit, ce sera la collecte de données. Aucun gestionnaire de flotte n'a jamais pu me répondre quand je l'ai mis au défi de me donner la moyenne de consommation

On peut donner autant de conseils qu'on veut, si le grand patron ne les soutient pas, ils ne serviront à rien.” Jan De Strooper, Drivolution

exacte de sa flotte. Ne parlons même pas des coûts des accidents, des assurances et des fins de contrats de leasing. » Steven Raes est hélas contraint d'acquiescer. « Très peu d'entreprises savent précisément où le bât blesse en matière de sécurité. » Changer les comportements prend du temps La durée d'un projet revêt une grande importance. L'effet d'un projet sans suite retombe vite. C'est pourquoi Jan De Strooper s'oppose résolument à ce qu'on récompense les bons conducteurs, si ce n'est dans le cadre d’un projet de sécurité routière. Mais faut-il nécessairement que le

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Dossier >> Sécurité projet s’étende sur plusieurs années ? « Absolument », répondent-ils à l'unisson. « Il s'agit de changer les comportements, explique Jan De Strooper, de mettre en place une culture qui rompe avec la politique menée les dernières années. » Steven Raes ajoute qu'il faut « tenir compte du public, car il est bien plus compliqué de corriger les comportements des personnes qui ont de 'mauvaises' habitudes depuis des années que ceux des jeunes conducteurs. Pour eux, tout se jouera au cours des premières années. Seul un projet de longue haleine peut changer des habitudes ancrées depuis 25 ans. » Thierry Delvaulx ajoute avec philosophie : « Normalement, nous ne devrions pas exister. Mais la formation en Belgique est catastrophique. À l'heure actuelle, certains apprennent toujours à conduire avec quelqu'un qui a simplement reçu son permis. En plus de changer les comportements, il faut donc améliorer la formation de base. » L'Autriche est citée en exem-

ple, mais Jan De Strooper indique en même temps que « les entreprises ont encore de grosses difficultés à améliorer la sécurité routière. » Faibles coûts, grands effets Thierry Delvaulx : « Il ne faut pas grand-chose pour obtenir des résultats considérables. Si on travaille de manière structurelle, les efforts sont en fait très réduits en regard de ce qu'ils rapportent. Quand un projet est mis en place de A à Z dans une entreprise, le taux d'accidents chute de 20 à 25 %. Sans parler des avantages en matière de consommation. Le simple fait que les personnes sachent qu'elles sont suivies au volant provoque souvent un effet immédiat et durable. » Il apparaît cependant que peu de gens utilisent de manière optimale les outils mis à leur disposition. Jan De Strooper : « Les employeurs qui fournissent des PC à leurs collaborateurs prévoient toutes les formations possibles et imaginables pour leur permettre d’en faire un usage optimal, parfois sur plusieurs jours. Il en va de même pour les formations au coaching, qui durent elles aussi plusieurs jours. Par contre, on ne consacre même pas une petite heure à la conduite, alors que vous risquez bien plus sur la route qu'au bureau. » Le gain est fonction de la situation initiale Où se situe le gain le plus important pour les gestionnaires de flottes ? La réponse est nuancée. Pour Jan De Strooper, « cela dépend surtout de la situation initiale. Les flottes qui subissent de nombreux dégâts verront immédiatement une diminution du nombre de sinistres. Pour celles qui ont de bons résultats sur ce plan, le gain concernera plutôt la gravité des sinistres. Il faut en effet plus de temps pour passer de 1,5 à 0,5 accidents par conducteur par an que pour passer de 3 à 1,5. Je suis cependant d'avis qu'une politique de sécurité routière ne doit pas être motivée par l'ampleur ou la rapidité du RSI. C'est un beau bonus, mais ça ne peut pas être la raison de départ. » Steven Raes ajoute : « Il ne faut pas oublier les avantages au niveau des coûts cachés. Il y a moins d'absences de personnel, et la meilleure utilisation des véhicules permet d'y gagner en frais d'entretien et d'usure. » Ce dernier facteur est difficile à chiffrer, selon nos spécialistes. Plus difficile en tout cas que pour les transports plus lourds. Il faut quoi qu'il en soit considérer l'ensemble de la structure, et non pas uniquement les « mauvais élèves ». Thierry Delvaulx : « Ne sortir que les mauvais pions est un réflexe typique de bon nombre d'entreprises et de patrons,

Les gens font de leur véhicule un bureau mobile, mais la conduite est une occupation à temps plein. Quand on roule en voiture, on ne peut rien faire d'autre.” Steven Raes, auto-écoles VAB

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Le gestionnaire de flotte a un rôle important, celui de réunir autour de la table les responsables des RH, de la prévention, du parc automobile et des autres départements concernés pour arriver à un projet reposant sur un vaste socle commun et convaincre les autres du RSI.” Thierry Delvaulx, Global Drivers Concept

mais cela crée une sorte d'ambiance de camp de travail dont l'eﬀet n'est pas du tout constructif. En englobant toute l'organisation, les bons élèves entraînent les moins bons dans leur sillage. » Une erreur de raisonnement à haut niveau De plus, ces mêmes chefs d'entreprises font parfois l'erreur de considérer les déplacements domicile/lieu de travail comme des trajets privés. « Certains de nos clients sont très attachés à la sécurité du lieu de travail », explique Thierry Delvaulx. « Ils n'ont plus connu d'accident sur leur site depuis des années, mais bien sur la route entre le domicile et le lieu de travail, un aspect qu'ils n'ont commencé à prendre en compte que récemment. » Jan De Strooper ajoute : « La raison est simple : la plupart des chefs d'entreprise considèrent les accidents survenant entre le domicile et le travail comme privés, mais c'est complètement faux, puisque ce trajet est couvert par l'assurance accidents du travail. Je sais en outre par expérience que la sécurité routière est aussi négligée dans la formation de conseiller en prévention. Je l'ai suivie moi-même et j'y ai appris tout ce qui a trait à l'ergonomie, à la gestion du stress, etc., pour tous les parcs de machines, mais rien concernant le parc automobile. Il existe pourtant un cadre légal pour les équipements de travail, mais dont on ne fait rien, alors que 20 à 30 % des accidents du travail graves se produisent sur la route ! » Prêt pour le budget mobilité Et si demain la voiture faisait partie d'une solution globale de mobilité comprenant aussi un vélo ou un vélo électrique - a priori moins sécurisé ? Quel en serait l'eﬀet sur la sécurité routière ? Steven Raes : « Pour certains projets, nous observons déjà les habitudes en matière de déplacement et nous essayons de trouver de meilleures solutions, mais le plus souvent nous tentons en premier lieu d'apprendre aux conducteurs à adopter un style de conduite plus sûr. Rien ne nous empêche d'étendre cette approche de la sécurité aux vélos, par exemple, ou aux vélos électriques, qui peuvent demander un certain temps d'adaptation. » Thierry Delvaulx : « Il faut essayer de travailler à tous les ni-

Plan par étapes pour une meilleure sécurité routière 1. S'assurer que le projet soit porté par l'ensemble de la direction. 2. Connaître son parc automobile. a. Le nombre de véhicules b. La consommation exacte de carburant c. Les statistiques de sinistres d. Le coût du leasing e. Le coût des pneus été et hiver 3. Fixer des objectifs réalistes pour tous les coûts. 4. Ne pas vouloir améliorer tous les aspects liés à la sécurité routière en une fois et travailler sur plusieurs années.

veaux. Dois-je me déplacer ? Si oui, quelle est la meilleure solution ? Quelles sont les conditions météo ? Quelle est mon état d’esprit ? Etc. » Jan De Strooper conclut : « Il est impossible de se contenter de travailler sur papier. Une car policy et une politique de mobilité ne s'arrêtent pas à la signature d'un document. Il faut au contraire les intégrer dans la politique générale par le biais de KPI concrets poursuivis jour après jour. »

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Dossier >> Sécurité

Ford Driving Skills for Life

Ford forme à la conduite défensive Pour la 2e année, Ford propose gratuitement son programme « Driving Skills for Live » en Belgique: une journée de formation à la conduite pour jeunes conducteurs. Link2ﬂeet a pu participer à la première session. Des voitures de plus en plus sûres Que peu de constructeurs proposent des formations à la conduite sécuritaire ne signifie pas qu’ils se reposent sur leurs lauriers. Bien au contraire. Tous, comme Ford, Peugeot et BMW aussi d’ailleurs, déploient depuis quelques années de grands moyens pour développer des systèmes d’aides à la conduite, sensés faciliter la vie des automobilistes. Si les systèmes de freinage automatique, d’avertisseur d’obstacle et de collision, d’avertisseur d’angle mort ou de régulateur de vitesse adaptatif commencent à se généraliser sur la plupart des modèles commercialisés, d’autres technologies continuent à être développées. Il y a quelques années par exemple, la marque à l’hélice annonçait travailler sur un Intersection Assistant, soit un système émettant un signal sonore et lumineux à l’approche d’une intersection pour signaler qu’un véhicule arrive sur sa gauche ou sa droite. Et ce n’est bien sûr qu’un exemple. Si aujourd’hui, ces technologies sont présentes pour aider le conducteur, demain, elles devront permettre à nos voitures de circuler en toute autonomie dans la circulation, sans aucune intervention humaine.

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Lancé il y a 12 ans aux Etats-Unis, « Ford Driving Skills for Life » sensibilise les conducteurs de 18 à 24 ans aux dangers de la route via des formations sur circuit. Depuis 2014, ce programme est aussi proposé en Belgique, sur le circuit de Ford à Lommel. La journée de formation se découpe en 4 ateliers qui placent le conducteur face à différentes situations de conduite. Le premier consiste à effectuer un parcours entre des cônes, sans les toucher. A priori, rien de bien compliqué. Sauf qu’au second tour, le moniteur nous invite à changer de station radio. Un geste qui semble banal, mais qui nous contraint à quitter la route des yeux une fraction de seconde, suffisamment pour écraser 2 cônes. Au tour suivant, il complique la situation en nous faisant porter un costume qui reproduit les sensations que l’on éprouve lorsqu’on est en état d’ébriété. Là, nous comptons plus de 10 cônes renversés. Preuves, s’il en fallait, que l’inattention et l’alcool au volant, peuvent avoir de fâcheuses conséquences. Pour le second atelier, nous prenons place au volant d’une voiture montée sur un châssis surélevé. Si les premiers tours de piste se déroulent sans encombre, le jeu se corse lorsque le moniteur soulève légèrement le châssis. La voiture se met à glisser dangereusement dans les virages, voire à faire des tours sur elle-même lorsqu’on aborde le virage à vitesse inadaptée. Conseil du moniteur : il faut braquer dès l’entrée du virage et regarder dans la direction vers laquelle on veut se diriger. Si on regarde droit devant soi, on emmène le véhicule dans cette direction. Le 3e atelier consiste à accélérer au maximum en ligne

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Damien Malvetti

Tous les constructeurs déploient des moyens importants pour imaginer de nouvelles technologies de sécurité dans les voitures, à l’image du régulateur de vitesse adaptatif.

BMW, Peugeot et Volkswagen offrent aussi des formations

L’un des ateliers de Ford Driving Skills for Life permet de se rendre compte du danger de la prise d’un virage à vitesse trop élevée, grâce à une voiture posée sur un châssis surélevé.

Des formations à la sécurité, les constructeurs ne sont pas encore nombreux à en proposer en Belgique, contrairement aux formations à l’éco-driving. Parmi les principales marques présentes sur le marché fleet, seules BMW, Peugeot et Volkswagen proposent ce type de formations safety. Via la BMW Driving Experience, le premier propose 3 programmes de formations d’une journée en fonction du type de profil du conducteur. L’Advanced Training s’adresse à des novices et apprend à mieux maitriser son véhicule et à réagir correctement en toutes circonstances. La Performance Training Experience simule des circonstances qui peuvent se produire sur autoroute tandis que la M Training Experience s’adresse uniquement aux possesseurs d’une BMW M et leur apprend à dompter leur fauve. A noter que ces formations sont payantes : de 295 € pour la première à 590€ pour la sportive, sachant qu’il faut absolument avoir passé l’Advanced Training pour pouvoir participer aux deux autres formules. Quant à la Peugeot Driving Academy, elle offre des formations spécifiques pour les entreprises. Une formule propose une formation sur circuit uniquement, tandis qu’une autre met, en plus, le conducteur en conditions réelles sur la route. Le programme n’est ici pas figé mais peut être adapté à la réalité et aux conditions de chaque entreprise. Ici aussi, la participation a un coût : à partir de 300 € HTVA. Last but not least, D’Ieteren (lisez Volkswagen) offre aussi des formations à la conduite aux flottes: via leur centres à Bruges et Hermalle, mais également indirectement via leur collaboration avec Global Drivers Concept. Dans les centres de formation propres, les formations à la conduite sont données sur mesure pour l’entreprise ou la flotte. L’accent y est mis sur la sécurité, mais on peut tout aussi bien y travailler à une conduite plus écologique. Idem pour Global Drivers Concept, mais on y travaille beaucoup plus sur l’entreprise même et sur les véhicules de l’entreprise en question.

droite puis à braquer dans la direction indiquée par un feu de signalisation et enfin, à freiner pour éviter un danger. « Il faut freiner sec, braquer le volant et le remettre droit directement », nous précise le moniteur. « La clé de la réussite de ce test ? Toujours regarder droit devant soi, à une distance de 30m en moyenne ». En guise de 4e expérience, nous testons le système de freinage automatique de Ford, qui permet d’éviter les collisions jusqu’à 30 km/h. Enfin un dernier atelier délivre quelques conseils: comment vérifier les liquides de son moteur ou la pression des pneus, par exemple, pour s’assurer de toujours conduire dans des conditions de sécurité optimales. En 2014, 460 jeunes ont participé à l’opération à Lommel. Et c’est face à ce succès que 3 journées ont été prévues

en 2015. La première a eu lieu en avril, la seconde en septembre et la troisième en octobre.

Pour plus d’informations, scannez ce QR-code.

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Dossier >> Sécurité Les aides à la conduite les plus modernes peuvent vous prémunir de bons nombre d’accidents.

Aperçu

La technologie au service de la sécurité Après le lancement de l’ABS, du contrôle de traction et de l’EPS, le nombre de systèmes d’aide à la conduite favorisant la sécurité a continué à augmenter de manière constante, voire eﬀrénée. Il est temps de faire le point, car la technologie peut également améliorer vos statistiques d’accidents. Les systèmes les plus récents sont électroniques et utilisent parfois aussi des capteurs, des caméras et des radars. L’essor de ces nouvelles technologies a commencé en 1986 avec l’apparition de l’ABS et du contrôle de traction. L’ABS est depuis devenu monnaie courante et est même obligatoire sur les voitures neuves vendues en Europe. Ces deux systèmes ne mesurent pas uniquement la vitesse de déplacement, mais aussi la vitesse de rotation des roues pour éventuellement freiner l’une d’elles

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ou les deux. Ces fonctions de base sont également utiles au cruise control adaptatif et aux systèmes de freinage d’urgence autonomes pour lesquels la mesure de la vitesse de conduite et le réglage autonome de la pression de freinage sont indispensables. ESP Dérivé de l’ABS, l’ESP ou l’ESC est aussi connu sous le nom de DSC, VSA ou VSC chez certains constructeurs automobiles. Il empêche le train avant ou arrière de la voiture de dériver lorsque le conducteur fait un écart inopiné ou amorce un virage à une vitesse inadaptée. Apparu en 1996, le système est obligatoire depuis 2014 sur toutes les voitures neuves vendues en Europe. À l’instar de l’ABS, l’ESP est l’un des principaux systèmes de sécurité et se révèle utile sur tous les types de routes. (Adaptive) Cruise Control Le Cruise Control existe depuis longtemps déjà et permet au conducteur de déﬁnir une vitesse de croisière spéciﬁque. Le système est particulièrement utile sur les routes peu fréquentées. Il aide à respecter les limitations de vitesse sans avoir l’œil rivé au compteur. Son successeur, l’Aptative Cruise Control, permet de conserver une dis-

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Tony De Mesel

tance de sécurité prédéfinie par rapport au véhicule qui précède. Une fonction stop&go a été intégrée par la suite : la voiture suit ainsi automatiquement la circulation. Le système s’est en outre récemment doté de la conduite autonome jusqu’à 60 km/h. Système de freinage d’urgence Ce système se décline en différentes variantes : - Pour les piétons (et cyclistes) Le « Pedestrian Detection with full Autobrake » détecte les piétons et, sur certains véhicules, également les cyclistes. Le système avertit le conducteur lorsqu’il est trop proche d’un usager faible et effectue si nécessaire un freinage d’urgence pour éviter un accident ou en limiter les conséquences. Lorsque la collision est inévitable, le capot de certaines voitures se relève ou un airbag extérieur est activé (Volvo S40) pour réduire l’impact. Idéal en ville. - Faible vitesse ( jusqu’à 30 ou 50 km/h). Lorsque la voiture est trop proche du véhicule qui la précède, les freins sont partiellement appliqués. Si le conducteur réagit trop tard et que la collision semble inévitable, le système effectue un arrêt d’urgence automatique. - Vitesse élevée (à partir de 50 km/h) Également baptisé AEB (Autonomous Emergency Braking) et particulièrement utile sur autoroute et hors agglomération. Il avertira le conducteur en cas de risque de collision avec un des véhicules qui le précèdent. Si le conducteur ne freine pas suffisamment, la pression de freinage est appliquée automatiquement. Si le conducteur ignore les avertissements, les freins garantissent un arrêt d’urgence autonome.

Il existe autant d’assistants de détection de deviation de la trajectoire passifs qu’actifs.

Un système de freinage d’urgence pour les piétons n’est pas une dépense inutile en ville.

De plus en plus de marques oﬀrent un assistant au freinage qui vous évite des têtes à queues.

Détection de déviation de la trajectoire Ce système (Lane Departure Warning) fait vibrer le volant ou le siège pour avertir le conducteur qu’il risque de quitter sa bande de circulation. Certaines voitures sont équipées d’une fonction active supplémentaire qui redirige le véhicule de manière

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Dossier >> Sécurité

Les assistants au freinages les plus récents vous préviennent mais freinent de manière autonome au besoin.

autonome vers le centre de la bande. On parle alors de « Lane Keep Assist ». Particulièrement utile sur autoroute, mais aussi sur les routes secondaires en dehors de la ville. Détection des angles morts Le « Blind Spot Monitoring » est l’un des systèmes de sécurité les plus utiles, surtout sur autoroute. Il attire l’attention du conducteur sur la présence (à gauche ou à droite) d’un autre usager dans l’angle mort, par exemple à l’aide d’un témoin dans le rétroviseur. Sur certains véhicules, il est complété par un signal sonore. Identification des panneaux de signalisation Ce système est capable d’identifier et d’afficher sur le tableau de bord les

Bon à savoir L’avenir : une suspension active Jaguar&Land Rover est en train de concevoir une suspension s’adaptant automatiquement au revêtement. La voiture est équipée d’amortisseurs adaptatifs contenant une huile composée de particules magnétiques. En augmentant ou en diminuant le magnétisme, la viscosité de l’huile change dans les amortisseurs et la suspension s’adapte automatiquement. Le système est commandé électroniquement grâce à des capteurs spéciaux qui passent véritablement le revêtement au crible. Ils détectent en effet les trous, les dos d’âne et autres défauts inattendus. Le système va même encore plus loin. Ces données peuvent également être mises à disposition des autres véhicules dans le cloud en temps réel. Elles peuvent en outre être utilisées par les autorités pour détecter un revêtement endommagé par exemple et le faire réparer dans les plus brefs délais.

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L’Adaptive cruise control fonctionne via un radar situé derrière le pare-brise ou dans la grille avant du véhicule.

panneaux, qu’il s’agisse d’une limitation de vitesse (et sa fin) ou d’une interdiction de dépasser. Le système n’est pas toujours des plus fiables, car il lit parfois les panneaux de signalisation de routes parallèles. La reconnaissance des limitations de vitesse peut aussi être couplée à un système émettant une alerte visuelle et/ou sonore lorsque le conducteur risque de rouler trop vite. Ce système est utile sur les routes secondaires où les différentes limitations de vitesse peuvent rapidement se succéder. Systèmes d’aide au stationnement Les capteurs de stationnement, qu’ils soient ou non complétés par une caméra de recul, sont de plus en plus courants et n’aident pas uniquement à se garer, ils contribuent également à éviter des dégâts et donc des frais. On trouve désormais aussi des capteurs qui aident le conducteur à sortir d’une place en épi. Il existe en outre des systèmes de stationnement partiellement autonome. Les capteurs détectent une place utilisable et effectuent les manœuvres une fois que le conducteur a décidé de s’y garer. Le système est peu utilisé. Feux de route automatiques et adaptatifs De plus en plus de voitures disposent de série d’une fonction d’éclairage automatique avec des feux de croisement qui s’allument tous seuls lorsqu’il fait sombre. Parmi les fonctions supplémentaires, on citera l’éclairage adaptatif qui bascule automatiquement des feux de croisement aux feux de route lorsque les conditions routières le permettent, ainsi que l’éclairage dans les virages lorsque le conducteur s’approche d’un rond-point. Le faisceau lumineux des phares suit alors les mouvements du volant. Très pratique, surtout lorsqu’on entre dans un tunnel. Le basculement automatique des feux de croisement aux feux de route est surtout utile tard le soir lorsqu’il y a peu de véhicules en sens inverse.

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Driver Management >> Tools

Dirk Steyvers

eFenKa

Pour les petites flottes Souvent, l'exploitant d'un parc de véhicules confronté à l'achat d'un logiciel de gestion hésite longuement entre les coûts et les bénéfices. L'offre d'eFenKa propose une solution aux flottes relativement petites.

Le conducteur dispose à tout moment des informations nécessaires via l'appli.

Le logiciel eFenKa propose un éventail de rapports.

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Le nom d'eFenKa ne vous dit probablement rien ; dans le meilleur des cas, vous avez entendu parler de la maison-mère, eMenKa. Pourtant, depuis leur propre perspective, ces spécialistes ont mis au point un package de gestion de flotte particulièrement intéressant. « La structure du logiciel rappelle un peu le principe du bac à fiches », explique Steven Claus, qui a mis à profit sa longue expérience du leasing pour créer l'outil le plus complet possible. Si le bac à fiches est un peu dépassé, l'idée a le mérite d'être claire. Concrètement, cela revient à adapter le package en fonction de chaque client et de sa gestion de flotte.

mais le gestionnaire de ﬂotte a aussi tout en main pour conﬁgurer le système à sa guise et le faire correspondre aux rapports produits par les fournisseurs de carburant, la société de leasing ou d'autres partenaires. Le système peut même servir à gérer les voitures de pool. Ajoutons que le look & feel du logiciel ne dépaysera pas les habitués de Windows.

Rapports à profusion Cette structure garantit aussi le potentiel d'expansion future, ainsi qu'une utilisation et des rapports aux mesures du client. Le « management by exception » permet d'obtenir facilement des rapports et des tableaux de bord,

Appli comprise La description de toutes les fonctionnalités nous conduirait trop loin, mais voici les principaux éléments du package : contrats, mobilité, rapports, cartes de carburant, sinistres, amendes, fournisseurs, documents, véhicules et conducteurs. Ces derniers, équipés de l'appli eFenKa, disposent de toutes les informations utiles concernant leur véhicule de leasing, y compris les numéros à appeler et la différence kilométrique. « C'est dans la catégorie véhicules que se situe le grand défi de demain », ajoute Tjorven Denorme, d'eFenKa. « Notre logiciel est appelé à couvrir les flottes mixtes comportant des chariots élévateurs, des clarks et d'autres engins roulants comme les tondeuses ou les remorques. »

Simplicité des tarifs L'étonnante simplicité d'eFenKa se retrouve dans la tarification du logiciel par son concepteur. « Difficile de donner un prix forfaitaire pour le démarrage : tout dépend de la personnalisation que le client souhaite », précisent Steven et Tjorven. Pour le reste, les prix sont fixes : 50 euros par conversion (d'un dossier existant avec son historique) et 1,5 euro par véhicule par mois. Ce prix comprend 3 rapports personnalisés. S'il vous en faut plus, vous paierez un tarif horaire.

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Driver Management >> Pneus

Conseils et astuces

Soigner son contact avec la route De nos jours, les voitures exposées dans les show-rooms débordent d’électronique, telles d’imprenables citadelles technologiques. Ce qui ne signiﬁe pas pour autant que le conducteur et le gestionnaire de parc n’ont aucun moyen d’améliorer l’entretien pour faire des économies et renforcer la sécurité. Le contrôle régulier des pneus en fait partie. Les pneus sont les seules pièces à relier la voiture et la chaussée. La surface de contact de chaque roue n’est pas plus grande qu’une carte postale. Mieux vaut donc veiller à ce que le contact avec la route soit optimal. Pneus : cinq conseils essentiels 1. Contrôlez la pression de vos pneus toutes les trois semaines 2. Contrôlez la profondeur des sculptures 3. Contrôlez le bon état des flancs 4. Évitez de rouler sur les bordures 5. Prêtez attention aux vibrations et résonances

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Profondeur des sculptures La profondeur des rainures de la surface de roulement doit être d’au moins 1,6 mm, mais c’est vraiment un minimum absolu. Sur un pneu été, une profondeur de 3 mm semble bien plus réaliste. Et l’on recommande au moins 4 mm sur des pneus hiver. La profondeur des sculptures influence considérablement le bruit, le freinage et la tenue de route, surtout sur un revêtement mouillé. Les sillons de la bande de roulement se chargent en effet d’évacuer l’eau entre le pneu et la route, évitant le risque d’aquaplanage. Pression Une pression correcte limite les risques de crevaison. Elle améliore aussi la tenue de route et réduit la distance de freinage. Notez par ailleurs que des pneus correctement gonflés limitent sensiblement la consommation de carburant

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Tony De Mesel

et s’usent moins vite. Un contrôle de la pression des pneus toutes les trois semaines n’est donc pas superflu. Si la voiture est chargée, on augmentera légèrement la pression. Les valeurs préconisées (à vide et en charge) figurent dans le carnet d’entretien. Vous pouvez vérifier vous-même le gonflage dans une station-service en cours de route, mais l’idéal est de le contrôler à froid ou avant d’avoir parcouru 5 kilomètres. Pour limiter les dangers liés à une crevaison, pensez aussi à vérifier l’état de la roue de secours (profondeur des sculptures et pression de gonflage). Notez que sa pression différera de celle d’une roue normale. Usure irrégulière Les pneus peuvent s’user de différentes manières. Si c’est la partie centrale de la bande de roulement qui s’use en premier lieu, le pneu est trop gonflé. À l’inverse, des épaules usées indiquent une pression de gonflage insuffisante. Lorsque l’usure irrégulière n’est pas causée par la pression de gonflage, il s’agit vraisemblablement d’un problème de suspension. La voie (position de la roue dans le sens de la marche) et la cambrure (angle formé par la roue et la route) peuvent être mal réglées, voire déréglées par un usage intensif ou une intervention technique sur la direction. Dès que l’on travaille sur la suspension ou la direction, le réalignement des roues est indispensable. L’opération est aussi recommandée à chaque changement de pneus. Bruits gênants Les amortisseurs peuvent aussi être à l’origine d’une dégradation des pneus. Dans ce cas, nous avons souvent affaire à une usure en dents de scie. Les dégâts ne sont pas toujours visibles à l’œil nu. Mais pendant la conduite, on observe des phénomènes particuliers : bruits évoquant des roulements usés, vibrations du volant suggérant un déséquilibre des roues, ou encore résonances gênantes qui se propagent dans tout le châssis. Si vous passez la main sur la surface du pneu contre le sens de la marche, vous sentirez de légères ondulations ou irrégularités. Le déséquilibre qui en résulte ne peut être éliminé : les pneus ne sont plus tout à fait ronds. La solution ? Faire remplacer les amortisseurs et les pneus. Bordures L’état d’un pneu dépend de la pression de gonflage, de la profondeur des sculptures, de la forme de la surface de roulement et des flancs, enfin de sa structure interne. Les pneus sont souvent abîmés prématurément par manque de précaution au stationnement. Lorsque le pneu touche la bordure du trottoir, son flanc risque fort d’être endommagé. Si vous montez régulièrement sur les bordures, vous finirez par détériorer l’intérieur du pneu. Conclusion : soyez prudent lorsque vous vous garez ou que vous manœuvrez.

Pneus hiver

Utiles dès octobre, vos pneus hiver vous accompagneront jusqu’aux giboulées de mars et aux intempéries d’avril. Ces pneus se distinguent d’abord par une bande de roulement en caoutchouc, qui reste dès lors bien plus souple lorsque le mercure chute. Ils garantissent ainsi une meilleure adhérence, même par temps froid et sec. Les pneus d’été, en revanche, possèdent une gomme qui durcit considérablement en dessous des 7 °C, ce qui réduit la tenue de route du véhicule. Les pneus hiver disposent également d’un autre type de bande de roulement, qui se compose de plusieurs blocs dotés de fines sculptures qu’on appelle des lamelles, qui créent une sorte d’effet d’aspiration. Le dessin spécifique des sculptures améliore l’évacuation de l’eau sous la pluie et au dégel. En outre, les blocs renforcent l’adhérence sur la neige.

Pneus toutes saisons

La nouvelle tendance dans le monde des pneus est aux modèles « All Season ». Cette gamme est commercialisée par Goodyear, Bridgestone, Pirelli et Michelin. Michelin, cependant, préfère qualifier son CrossClimate de « pneu été homologué pour l’hiver. » Quoiqu’il en soit, l’automobiliste dispose à présent de pneus qu’il peut utiliser en hiver comme en été. Le grand avantage : plus besoin de passer au garage à chaque changement de saison. Un jeu de pneus suffit ! C’est une belle économie, et la tâche du gestionnaire de parc s’en trouve facilitée. Tous les fabricants de pneus « All Season » soulignent que leurs nouveaux produits se comportent mieux en hiver qu’un pneu été ordinaire, mais qu’ils n’atteignent que 80% en moyenne des performances d’un pneu hiver traditionnel. Ce dernier reste le meilleur choix dans les conditions hivernales extrêmes.

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Driver Management >> Législation

Damien Malvetti

Nouvelle réglementation

Les amendes adressées directement aux conducteurs C’est une nouvelle mesure qui va faciliter la gestion des amendes au sein des sociétés de leasing et des entreprises. Le cabinet de la ministre de la mobilité, Jacqueline Galant, a en eﬀet décidé de revoir le système actuel pour que les amendes soient dorénavant directement envoyées aux conducteurs. Explications.

Jusqu’à présent, une faille dans la législation permettait encore à certains conducteurs de voitures de leasing d’être acquittés lorsqu’ils ne payaient pas leurs amendes. C’est pour mettre fin à cette gabegie - et surtout à la perte de rentrées financières qui en découle -, que le cabinet de la ministre de la mobilité, Jacqueline Galant, a mis en place un nouveau système, qui est entré en vigueur le 16 septembre 2015. Il s’agit en réalité d’une grande base de données dans laquelle les sociétés de leasing doivent, en collaboration avec leurs clients, encoder les informations de chaque véhicule et notamment l’identité de son conducteur habituel. En cas d’amende pour infraction au code de la route, la police peut donc accéder à cette base de données et identifier directement le conducteur pour lui envoyer l’amende. Ce nouveau système présente aussi un avantage non-négligeable pour les entreprises qui ne perdront plus de temps à identifier le conducteur et à lui envoyer les documents lorsqu’elles reçoivent une amende.

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Et les voitures de pool? L’une des questions qui se pose est de savoir ce qu’il advient des véhicules de pool ? Ces véhicules qui passent sans cesse d’un employé à l’autre d’une même entreprise et qui ne sont donc pas enregistrés au nom d’un conducteur? A ce niveau, rien ne change, comme l’explique le cabinet de la ministre : « Seuls les véhicules pour lesquels un utilisateur bien déterminé peut être identiﬁé, doivent être intégrés dans la base de données. L’enregistrement d’un véhicule et son conducteur habituel ne changent en rien l’immatriculation d'une voiture. Les véhicules qui font partie d’un pool ne doivent donc pas être intégrés dans la base de données. Pour ces véhicules, c’est donc la procédure actuelle qui prévaut : l’amende est envoyée à la personne au nom de laquelle le véhicule a été enregistré ». Soit dans le plupart des cas, l’employeur. « Il incombe donc aux entreprises à mettre en place un système de suivi de ces voitures aﬁn de connaître l’identité du collaborateur qui l’utilise à chaque instant. Et ainsi, de pouvoir déterminer qui devra payer l’amende en cas d’infraction », précise Christophe Leurident, conseiller auprès du cabinet Galant. Un système bien nécessaire quand on sait que près de 25% des amendes pour excès de vitesse en Belgique concernent des voitures de société.

Dorénavant, les conducteurs de voitures de société ne pourront plus passer à côté des amendes.

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Car Management >> Nouveauté

Damien Malvetti

17 concessions Ford belges seront transformées en Ford Store dans les mois à venir. Elles seront repérables grâce à un branding extérieur spécifique.

Ford Store

Quand Ford se lance dans le premium 2015 est une année d’évolution pour Ford. Nouvelle finition haut-de-gamme sur la Mondeo, nouveau concept de concessions services personnalisés. La marque a décidé de marcher sur les plates-bandes des premium avec notamment pour but de toucher la clientèle fleet. En juillet, Ford a inauguré son 1er Ford Store, un concept de concessions axé sur l’expérience client et les nouvelles technologies. Nouveau branding, horaires élargis, espace détente, atelier ouvert sur la concession grâce à un mur vitré, zone découverte avec des tablettes présentant les technologies de la marque, écran géant pour configurer son véhicule en direct, flotte complète à l’essai, présence de l’ensemble de la gamme utilitaire, tout y est fait pour que le client s’y sente chez lui. Et ces Ford Store - 17 prévus en Belgique dans les mois à venir - seront les seules concessions à pouvoir vendre les modèles prestigieux comme la Mustang ou la nouvelle déclinaison haut-de-gamme Vignale. Celle-ci bénéficie d’ailleurs d’un espace lounge avec un conseiller attitré qui suit le véhicule depuis sa vente et jusqu’à sa remise. Mondeo Vignale, sur les traces des allemandes Cette année, Ford lance aussi Vignale, une finition hautde-gamme déjà disponible sur la Mondeo et prochainement sur le S-Max. Nous avons eu l’opportunité de la tester. En plus de proposer une panoplie impressionnante d’options dont certaines exclusives, elle se dote d’un look

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spécifique avec notamment une calandre en nid d’abeille, des boucliers décorés d’aluminium brossé, une sellerie de cuir surpiqué, etc. Les premiums sont clairement visées. D’autant que la marque y ajoute un service de luxe : plus besoin d’aller chercher votre véhicule ou de l’amener à l’entretien, Ford vient le chercher et le ramène à l’endroit que vous décidez. Un service qui devrait plaire à la clientèle fleet, première cible de cette finition, comme l’expose Laurent Charpentier, Managing Director de Ford Motor Company Belgium. « Pour toucher le marché des flottes, nous avons non seulement travaillé sur les valeurs résiduelles pour les rendre meilleures, mais nous avons aussi développé une communication spécifique. Nous avons par exemple expliqué aux loueurs le concept Vignale et les réactions sont positives. Nous voulons vendre ces voitures aux clients finaux. Le but n’est pas de faire du volume, mais de viser une clientèle haut-de-gamme qui attend aussi un service ». Découvrez notre visite du Ford Store de Wavre

Et notre essai de la Ford Mondeo Vignale

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Car Management >> Test

Tony De Mesel & Laurent Blairon

Toyota Auris

Nouveau look, nouveaux moteur La compacte moyenne de Toyota, l’Auris, est désormais conforme à la norme Euro 6. Une évolution qui s’accompagne de la disponibilité de 2 nouveaux moteurs. Le 1.2T (116 ch) est un 4 cylindres suralimenté à injection directe essence doté d’une technologie de combustion qu’on retrouve pour la première fois sur une motorisation hybride. Lors de notre essai, nous avons relevé une consommation moyenne de 6,6 l/100 km. Pour la version 5 portes à boîte manuelle, Toyota annonce des émissions de CO2 officielles de 132 g/km. Les grands rouleurs se tourneront plus volontiers vers le très agréable 1.6D-4D (112 ch) d’origine BMW se substituant au 2 litres. Entre nos mains, cette version a réclamé 6,3 l/100 km. Nous n’avons pu descendre sous la barre des 6,0 l/100 km qu’au prix d’efforts supplémentaires. Les émissions de CO2 s’établissent à 108 g/km, ce qui n’a rien d’exceptionnel pour un Diesel de ce segment. L’Auris bénéficie aussi d’un rafraîchissement esthétique et d’un habitacle davantage mis en valeur sans oublier une dotation sécuritaire élargie et une connectivité remise au goût du jour. Notons enfin que la version hybride est toujours celle présentant les plus faibles émissions de CO2.

Toyota Auris 1.6 D-4D Pour

Habitacle amélioré, nouveaux moteurs, faibles émissions de CO2 (version hybride)

Contre

Tableau de bord assez haut (pour les personnes de petite taille), freinage

Puissance et couple

112 ch, 270 Nm

Emission de CO2

108 g/km / Euro 6

Cons. normalisée

6,3 l/100km

Prix de base HTVA

19.041 EUR

Concurrentes

Hyundai i30, Nissan Pulsar, Ford Focus, VW Golf, Opel Astra

Profil d’utilisateur

Fonction de technico-commercial junior

Volkswagen T6

Pour travailleurs ultramodernes Le célèbre utilitaire de Volkswagen évolue sobrement à l’extérieur mais élève à nouveau le niveau de confort, de sécurité et de détente. Un outil ambulant à la pointe du progrès. Avec un look sensiblement plus raﬃné et charismatique, le T6 facilite encore la vie des professionnels ou des familles. Le VW gagne en confort grâce à des équipements inédits (sièges électriques, fermeture automatisée du hayon, pare-brise dégivrant) et en sécurité par l’adoption de systèmes de dernière génération, comme le Front Assist ou un régulateur de distance actif. Pour le fun, il accepte la synchronisation d’applis sur le nouvel écran de bord (tactile) de 6,33 pouces. Sous le capot, le T6 ne retient que deux 2 litres : en essence, de 150 et 200 ch et en Diesel de 84, 102, 150, 180 et 204 ch. Une boîte DSG7 et une transmission intégrale 4Motion existent en option. Les variantes les plus propres (TDI 102 et 150 ch) se contentent, respectivement, de 5,5 et 6,0 l/100 km de moyenne (données constructeur). Le plus accessible des Transporter T6, le 2.0 TDI 84 ch simple fourgon, s’aﬃche à 20.880 EUR (HTVA) mais à partir de là, le T6 se décline en 500 combinaisons possibles. Faites votre choix !

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Volkswagen Transporter 2.0 TDI BMT (75 kW) Pour

Habitabilité, confort, sécurité

Contre

Gabarit du véhicule

Puissance et couple

102 ch

Emission de CO2

145 g/km

Cons. normalisée

5,5 l/100km

Prix de base HTVA

22.120 EUR

Concurrentes

Renault Master, Opel Vivaro, Nissan NV200, Ford Transit

Profil d’utilisateur

Indépendants et flottes mixtes

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Vos V os av avantages antages ex exclusifs clusifs link2fl link2fleet eet Club : • Réduction sur llee prix des fformations ormations de la link2fleet Ac Academy ademy • Réduction de 10% sur llee prix d’une entr entrée ée individuell individuellee aux link2fleet F Forum orum & Awar Awards ds • Réductions eexclusives xclusives chez nos part partenaires enaires V os ccontenus Vos ontenus ex exclusifs clusifs link2fl link2fleet eet Club : • 6 magazines et suppléments à domicil domicilee et en PDF • Articl Articles es et int interviews erviews eexclusifs xclusifs sur llee sit sitee www www.link2fleet.com .link2fleet.com • Accès Accès aux inf informations ormations et outils indispensabl indispensables es à la bonne ges gestion tion votre flott alcul d’ ATN, cconseils de votre flottee (c (calcul d’ATN, onseils pour ét établir ablir un ccar ar policy, et etc.) c.) • Accès Accès aux inf ormations ccomplémentaires omplémentaires aux articl informations articles es du magazine, disponibl es sur www .link2fleet.com disponibles www.link2fleet.com •…

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Car Management >> Test

Damien Malvetti & Dirk Steyvers

Hyundai i40 et Tucson

Un cran au-dessus

En plus du facelift de sa i40, Hyundai remplace son modèle phare, l’iX35 - le SUV le plus vendu dans son segment -, dont le successeur reprend l’appellation ‘Tucson’. Link2fleet a testé pour vous ces 2 nouveautés. En plus de son nouveau look souligné par sa calandre hexagonale et ses nouveaux feux, l’i40 inaugure la boite automatique 7DCT, qui remplace l’ancienne boite 6, disponible avec le moteur 1.7 CDRi. C’est ce moteur que nous avons eu l’occasion d’essayer sur une version break. Une boite qui privilégie le confort à l’aspect sportif et se révèle très douce, mais parfois un peu juste. Le mode de conduite ‘sport’ permet toutefois de gommer cette imperfection. La suspension est excellente, même si les mouvements de caisse se font parfois sentir. Quant à la consommation, elle est plus que raisonnable : 6,8l/100 km de moyenne lors de notre essai sur routes mixtes. Avec cette boite, l’i40 rejette 125g/km de CO2 et bénéficie d’une déductibilité fiscale de 75% pour un ATN de 2500 EUR/an. Mais son atout est à chercher ailleurs. Il y a son excellent niveau d’équipements et sa qualité de finition en nette hausse. Mais aussi ses 5 ans de garantie,

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kilométrage illimité, un atout non négligeable pour son TCO. Tucson dépoussiéré Mais la grande nouveauté, c’est le remplacement de l’IX35. Un modèle phare puisqu’il occupe la 2e position dans la liste des SUV les plus populaires en Belgique et qu’il est même le SUV le plus vendu du segment C. Le successeur de l’IX35 dépoussière l’appellation Tucson, mais n’en est pas moins une véritable nouveauté. Plus robuste, plus long, plus bas et plus large, il adopte une nouvelle calandre hexagonale et s’offre une panoplie d’équipements, dont la plupart sont de série. Cela dit, le Tucson grimpe sur l’échelle des tarifs : à partir de 23.999 EUR TVAC en essence. Comptez 28.999 EUR TVAC pour notre version d’essai (1.7 CRDi 115 ch - Premium). C’est plus cher que certains concurrents. Sur le marché fleet, c’est justement cette version qui a le plus grand potentiel puisqu’elle affiche le taux de CO2 le plus bas de la gamme : 119 g/km. Elle affiche une déductibilité fiscale de 75% et un ATN qui dépasse légèrement 2.000 EUR/an Bien qu’il représente l’entrée de gamme diesel, ce moteur remplit amplement sa mission. Seuls regrets, sa sonorité et le fait qu’il se montre bruyant dans les phases de relance et la qualité des matériauxutilisés.

Hyundai i40 Wagon 1.7 CRDi 7DCT

Hyundai Tucson 1.7 CRDi Premium

Pour

Finition et qualité, look, habitabilité

Look, habitabilité, motorisation

Contre

Boite un peu juste, ressenti des mouvements de caisse

Qualité des matériaux, sonorité du moteur

Puissance et couple

141 ch / 340 Nm

115 ch / 280 Nm

Emission de CO2

125 g/km

119 g/km

Cons. normalisée

4,8 l/100 km

4,6 l/100 km

Prix de base HTVA

27.519 EUR

23.999 EUR

Concurrentes

Opel Insignia, Toyota Avensis, Volkswagen Passat, ŠKODA Octavia, Citroën C5

Peugeot 3008, Volkswagen Tiguan, Opel Mokka, Nissan Qashqai, Kia Sportage

Profil d’utilisateur

Gros rouleurs

Gros rouleurs, à partir de 20.000 km/an avec profil mixte (on et off-road)

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Car Management >> Test

Tony De Mesel & Dirk Steyvers

Peugeot 208

Update pour la plus populaire des Peugeot La Peugeot 208 proﬁte d’une remise à niveau faite de subtiles évolutions cosmétiques, de nouveaux niveaux de ﬁnition et d’une série de moteurs très modernes émettant peu de CO2 et répondant à la norme Euro 6. Le moteur rejetant le moins de CO2 (79 g/km) est un Diesel. Chez les essences, le plus sobre se situe à 97 g/km. En pratique, ces moteurs se montrent également très économiques. Dommage toutefois que la plupart des modèles se contente d’une boîte à 5 rapports. On se consolera avec la nouvelle boîte automatique à 6 rapports, très agréable en combinaison avec le 1.6 BlueHDi de 100 ch (87 g/km de CO2) qui entre nos mains, a consommé à peine plus que la version à boîte manuelle. Sur la route, le petit volant et le combiné d’instrumentation haut exigent un temps d’adaptation. Cela étant, le comportement routier ne manque pas de dynamisme quel que soit le moteur retenu. En matière de sécurité, nous ne pouvons que louer la disponibilité de l’Active City Brake ainsi que d’une caméra de recul.

Peugeot 208 1.6 BlueHDi 100 Pour

Moteurs sobres et respectueux de l’environnement, comportement dynamique, dotation sécuritaire revue

Contre

Boîte 5 pour la plupart des modèles

Puissance et couple

100 ch, 254 Nm

Emission de CO2

87 g/km / Euro 6

Cons. normalisée

3,4 l/100km

Prix de base HTVA

15.491,74 EUR

Concurrentes

Ford Fiesta, Renault Clio, VW Polo, Opel Corsa

Profil d’utilisateur

Technico-commercial junior, soins à domicile

ŠKODA Superb

Un miracle d’habitabilité La ŠkOdA Superb a toujours offert beaucoup pour son argent, surtout dans sa livrée Combi. La dernière génération fait encore mieux : elle devient une excellente voiture qui séduit bien plus qu’avec des chiffres. Ces derniers pourtant, nous sautent véritablement aux yeux : 75 kg de moins, 20 % de performances en plus, des émissions de CO2 diminuées de 30 %, 53 nouvelles idées Simply Clever et une véritable soute à bagages en guise de coffre avec un volume maximal de 1960 litres. Bref, la nouvelle Superb séduit toujours avec des arguments rationnels. Mais derrière les chiffres, on découvre également une voiture particulièrement attrayante en termes de finition, de choix des matériaux et de possibilités d’équipement, soit autant de critères pour lesquels elle n’a pas à rougir face à la concurrence, y compris face à sa cousine la Volkswagen Passat, à qui elle risque d’ailleurs de faire de l’ombre. D’autant qu’en confort de roulage, la Superb s’avère meilleure. Combinez cela au très sobre 2.0 CRDTI de 150 ch et le plaisir de conduite est total. La version la plus respectueuse de la gamme sera la Greenline, attendue pour bientôt. Malgré son format et sa masse, celle-ci restera sous les 100 g/km en matière d’émissions de CO2.

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ŠKODA Superb Combi 2.0 CRDTI 150 Pour

Confort, habitabilité, rapport qualité-prix

Contre

Encombrement

Puissance et couple

150 ch, 340 Nm

Emission de CO2

106 g/km / Euro 6

Cons. normalisée

4,0 l/100km

Prix de base HTVA

23.842,98 EUR

Concurrentes

Volkswagen Passat, Ford Mondeo, Opel Insignia

Profil d’utilisateur

Senior sales ou représentants ayant besoin d’un grand coffre - grands rouleurs

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Ferre Beyens

Renault Kadjar dCi130

Succès assuré dans les flottes Premier crossover de Renault dans le segment C, le kadjar propose une élégante carrosserie dont les lignes n’ont rien à envier aux berline et break généralement plus dynamiques. Parviendra-t-il à s’imposer dans les flottes ? Sans aucun doute, si l’on considère que son 1.6 dCi de 110 ou 130 ch compte parmi les meilleurs 1,6l diesel. Fort de 320 Nm dès 1750 tr/min, ce 4 cylindres fait preuve d’une remarquable disponibilité à bas régimes, d’une belle sobriété (donc de faibles émissions de CO2) et d’un fonctionnement particulièrement silencieux. Dommage que la version dCi 130 soit la seule à pouvoir s’adjuger les services de la transmission intégrale. Dommage aussi que cette même version n’aie pas (encore ?) droit à la boîte automatique qui lui aurait sans doute permis de consommer moins et de limiter encore ses émissions de CO2. Le Kadjar bénéficie également de la technologie R-Link 2®, comprenez de la reconnaissance vocale pour la navigation, la téléphonie et la radio, et garantissant aussi un accès rapide à toutes les fonctions et autres applis. Ce système donne aussi accès aux dispositifs d’aide à la conduite tels que le freinage d’urgence actif, l’anti-dévoiement, la reconnaissance des panneaux routiers, l’aide au démarrage en côte, le contrôle de l’angle mort et le régulateur/limiteur de vitesse (non adaptatif). Dans le segment C, surtout pour ce qui concerne le marché fleet, les monovolumes et les breaks sont de plus en plus menacés par les SUV. Avec ses Scénic et Mégane break, Renault n’était pas vraiment en position de force. Après le Captur, le Kadjar devrait donc sauver les meubles.

Renault Kadjar dCi 130 Pour

Confort de roulage, insonorisation, comportement et disponibilité du moteur

Contre

Boîte automatique EDC pas (encore) disponible avec le dCi 130

Puissance et couple

130 ch, 320 Nm

Emission de CO2

113 g/km / Euro 6

Cons. normalisée

4,3 l/100km

Prix de base HTVA

24.380 EUR

Concurrentes

Hyundai iX35, Nissan Qashqai, VW Tiguan, Dacia Duster, Peugeot 3008, Toyota RAV4

Profil d’utilisateur

Technico-commercial, fournisseur de services et grand rouleur devant se déplacer en dehors des routes asphaltées

Mazda CX-3 SkyActiv-D

Flirter avec la car-policy Après la CX-5 et la CX-7, Mazda lance la toute nouvelle CX-3 dans le segment C des SUV. Un segment de marché dans lequel on trouve les Captur, Mokka, 2008, Juke et Tivoli et qui n’est plus vraiment étranger aux flottes. Le CX-3 flirte aussi avec la car-policy avec son apparence sportive et dynamique, un comportement de conduite exemplaire, une technologie SkyActiv-D(iesel) économique et fiable, les dernières nouveautés en termes de connectivité. MZD Connect signifie entre autres que les smartphones peuvent être connectés via bluetooth, et permet de téléphoner en mainslibres et d’envoyer et recevoir des messages sans utiliser ses mains. La lecture à voix-haute et la réponse aux e-mails sont aussi possibles. Des applications telles qu’un monitoring de la consommation et des indications d’entretien font aussi partie de l’offre. C’est surtout en version 2 roues motrices que le CX-3 a ses chances dans les flottes. Equipé de la technologie 4 roues motrices pas si gourmande, le plaisir de conduire et la sécurité sont encore relevés d’un niveau. Lorsque ces 4 roues motrices sont combinées avec les transmissions automatiques, le CX-3 se montre alors totalement sous son meilleur jour. Cela restera toutefois compliqué pour ce SUV de réconcilier les car policies avec le 4×4 et la conduite automatique. Même si la consommation et les émissions de CO2 ne constituent pas, dans ces derniers cas, les principales pierres d’achoppement.

Mazda CX-3 SkyActiv-D Pour

Apparence sportive et dynamique, économique, position de conduite idéale

Contre

Head-up display peu lisible

Puissance et couple

77 kW/270 Nm

Emission de CO2

105 g/km

Cons. normalisée

4,0 l/100km

Prix de base HTVA

18.174 EUR

Concurrentes

Renault Captur, Peugeot 2008, Nissan Juke, Opel Mokka, Fiat 500X, SsangYong Tivoli, Jeep Renegade et Suzuki Vitara

Profil d’utilisateur

Junior Sales, technico-commercial

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Car Management >> Test

Tony De Mesel & Bob Monard

SsangYong Tivoli

Une alternative sérieuse SsangYong n’a pas la réputation de construire les plus belles voitures qui soient. Le Tivoli est bien décidé à faire changer les choses. Appelé à rivaliser avec les Peugeot 2008, Opel Mokka et Renault Captur pour ne citer que ceux-là, ce SUV compact n’a pas l’intention de ne faire que de la figuration. En effet, son design est plutôt réussi, son habitacle spacieux et sa conduite est loin d’être une punition. Les versions Diesel n’étant pas disponibles avant la fin de l’année, en attendant, nous avons essayé le modèle à essence et boîte automatique à 6 rapports (option). Le Tivoli sera donc disponible avec deux moteurs 1.6 : un Diesel de 115 ch émettant 113 g/km de CO2 (109 g/km avec le stop&start) et un autre à essence de 128 ch émettant 154 g/km de CO2 (149 g/km avec le stop&start). Lors de notre essai avec la version à boîte automatique, nous avons relevé une consommation moyenne de 7,4 l/100 km. Une valeur qui sur un long trajet devrait pouvoir descendre sous les 7 l/100 km mais qui en environnement urbain devrait grimper à plus de 9 l/100 km. Alerte dans ses réactions, la boîte automatique sera aussi proposée en association avec le moteur Diesel. Idem pour la transmission intégrale. Dans sa version d’entrée de gamme, le Tivoli est proposé au prix serré de 12.388,43 € HTVA. La boîte automatique représente quant à elle un supplément de 1.700 €. Nous vous conseillons cependant le second niveau d’exécution Quartz (15.694,21 € HTVA), doté en série de la climatisation.

SsangYong Tivoli e-XGi 160 Quartz Pour

Habitabilité, look, prix de base

Contre

Diesel non encore disponible

Puissance et couple

102 ch & 160 Nm

Emission de CO2

149 g/km

Cons. normalisée

5,6 l/100km

Prix de base HTVA

15.694,21 EUR (Quartz)

Concurrentes

Opel Mokka, Nissan Juke, Peugeot 2008, Renault Captur

Profil d’utilisateur

Usage mixte, petits rouleurs sans trop de circulation urbaine

Kia Cee‘d 2016

Du neuf! Sur nos routes depuis 2008, relookée en 2013, cette pensionnaire du segment C est réputée pour son design très plaisant, sa qualité globale et son argument massue qu’est sa garantie de 7 ans. Ou 150.000 km. La nouveauté Cee’d de septembre est double : la motorisation essence 3 cylindres turbo et la boîte automatique à 7 rapports et double embrayage. Le 3 cylindres T-GDI libère 120 ch et rejette 115 (5 portes) et 120 (SW) grammes de CO2. Quant à la DCT 7 arrimée au nouveau diesel 1600 cc CRDI de 136 ch, elle accélère avec moelleux le passage des 7 rapports pour tourner le dos à la boîte 6 auto à convertisseur de couple. Son habitacle de qualité choye chauffeur et occupants avec un équipement de base très complet dont un nouveau système de navigation avec Connected Services de Kia. Ce bloc et cette boîte devraient séduire tant le privé que les parcs de sociétés car une Cee’d sur deux est déjà le fait du fleet. Pour résumer, la gamme Cee’d repose sur la bicorps 5 portes, le break SW et la Pro-Ceed 3 portes. Plus les GT et Pro Ce’ed qui bénéficient elles aussi d’améliorations dynamiques et esthétiques. Sans oublier le nouvel équipement GT Line. Soit des Cee’d essence de 100 à 204 ch et des diesel de 90 à 136 ch pour les trois niveaux d’équipement Access, Easy et Mind. Avec une fourchette de prix de 18.840 à 30.240 EUR.

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KIA CEED 1.0 T-GDi Pour

Design, qualité et garantie 7 ans

Contre

Suspension et direction

Puissance et couple

120 ch et 171 Nm

Emission de CO2

115 et 120 g/km

Cons. normalisée

4.8 l/100km

Prix de base HTVA

19.289 EUR

Concurrentes

Golf, 308, Focus

Profil d’utilisateur

30-40 ans dynamiques

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Car Management >> Test

Damien Malvetti

Propulsions alternatives

VW Passat GTE : encore mieux qu’un TDI

La Passat GTE est disponible aussi bien en version berline que Variant.

218 chevaux cumulés pour une autonomie full électrique de 50 km, c’est la recette que propose la Volkswagen Passat GTE, version hybride de la familiale. Outre quelques éléments spécifiques colorés de bleu à l’extérieur et à l’intérieur, la GTE ne se distingue que très peu de la Passat traditionnelle. C’est d’abord sous son capot qu’on trouve de la nouveauté : la combinaison des moteurs électrique et thermique lui offrent une puissance maximale de 218 ch. C’est toujours le premier qui démarre par défaut. En mode full électrique, la Passat GTE affiche une autonomie de 50 km et peut atteindre une vitesse max de 130 km/h (225 km/h en mode hybride). Pendant son trajet, le conducteur peut choisir entre 3 modes de conduite: électrique, hybride ou thermique avec rechargement des batteries électriques. Pour celui qui recherche des sensations plus sportives, un mode GTE permet de coupler les deux moteurs pour développer la puissance maximale du véhicule. Si on est évidemment loin des sensations offertes par une sportive, ce mode offre tout de même de belles performances. Les autres nouveautés, on les trouve au niveau des technologies. D’abord parce que la GTE bénéficie d’un équipement de série plus fourni que la Passat, mais surtout parce qu’elle propose quelques exclusivités comme l’Active Info Display, un combiné d’instruments à représentation interactive qui permet d’afficher les informations spécifiquement dédiées à l’usage du moteur électrique.

A l’essai, la Passat GTE se présente comme une grande routière sobre puisque notre version Variant n’a consommé que 2,6l/100 km et 98 kW/h. Silencieux, le moteur électrique se montre vigoureux à l’accélération et le passage de l’électrique au thermique se fait sans à-coup. En conclusion, elle se révèle être une excellente alternative pour celui qui eﬀectue des trajets urbains ou qui utilise principalement son véhicule pour se rendre au travail. Volkswagen Passat GTE Pour

Moteur électrique excellent et silencieux

Contre

Changements de vitesse du moteur électrique bruyants

Puissance et couple

250 Nm @ 1600 rpm

Emission de CO2

39 g/km

Cons. normalisée

1,7l/100 km

Prix de base HTVA

39.000 EUR

Concurrentes

Peugeot 508 Rxh, Mercedes C350 plug-in hybride, BMW Série 3 Activehybrid, Toyota Prius, DS5 Hybrid 4,

Profil d’utilisateur

Gros rouleur

Liste des modèles hybrides et électrique prévus prochainement

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Marque

Audi

BMW

Modèle

A4 e-tron

Q7 e-tron Hybride rechargeable

Série 3 eDrive Hybride rechargeable

Début 2016

Fin 2016

Série 7 eDrive Hybride rechargeable 1er semestre 2016

Type

Hybride rechargeable

Date de sortie prévue

Fin 2015

Honda

Kia

Tesla

Toyota

Volkswagen

HR-V

Optima II

Model X

Prius IV

Tiguan II

Hybride

Electrique

Hybride rechargeable

2e semestre 2015

2e semestre 2016

2017

Fin 2015

Début 2016

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fleet essentials DAG MOORS vient d’être nommé coordinateur du département Business Training, Coaching & Consultancy d’Educam, le centre de connaissance du secteur automobile et des secteurs connexes.

VINCENT CARRE a accédé à la fonction de Directeur des Opérations de Renault-Luxembourg le 1er septembre.

JEAN-CHARLES MALHERBE (ex-MD d’Isuzu au sein d’Alcadis) a été nommé Directeur Commercial de Hyundai Belux.

C’est OLIVIER FONTAINE qui le remplace en tant que MD d’Izusu, tout en conservant son poste de MD de Suzuki Belux.

Suite au départ de Mark DE HAES, EBERHARD KERN a été nommé Président & CEO de Mercedes-Benz BeLux.

Insight

40 stations CNG prévues d’ici fin de l’année Alors que la technologie CNG a encore du mal à percer sur notre marché, le développement des infrastructures commence à se faire. Il existe actuellement 28 stations - dont 16 appartiennent à DATS24 -, mais on estime à 40 le nombre de stations CNG accessibles d’ici la fin de l’année. DATS24 souhaite même disposer de 50 stations d’ici fin 2018.

La voiture électrique belge se concrétise L’entrepreneur qui a présenté au dernier salon de Bruxelles l’ECAR 333, le prototype de véhicule électrique belge, a trouvé 4 investisseurs et bénéficie d’un financement public, ce qui a permis de créer la société ‘Ecar Belgian Green Vehicle’ et de donner un coup de boost au projet. La production devrait débuter en 2016 avec un objectif de 50 voitures la première année et 500 unités en 2020. Plusieurs versions allant de 100 à 300 km d’autonomie seront proposées pour un prix à partir de 20.000 EUR.

Avis Budget a nommé MARK SERVODIDIO au poste de Président Europe. Il est responsable de tous les aspects des opérations de location de véhicules.

Fort d’une carrière complète au sein du Groupe KBC, RAF BRIELS (49 ans) a rejoint la direction du département Opérations de KBC Autolease.

Suite au départ de Stéphane Labous, qui a pris en charge la nouvelle Direction Brand Marketing Communication Operations de FCA France, ALESSIO CASTELLI a été nommé CEO de Fiat Chrysler Automobiles Belgium.

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Toujours plus de voitures de société en Belgique Le nombre de voitures de société sur nos routes continue sa progression malgré la modification du régime fiscal intervenue en 2012, selon une étude internationale de Haye Group. Ainsi, près de 40% des autos dans le trafic sont des voitures de société, soit 1,1 million. Il apparaît même que 50% des cadres juniors belges ont droit à une voiture de société, alors que ce chiffre atteint au mieux 16% dans les pays voisins.

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Volkswagen se sépare de LeasePlan Volkswagen et l’investisseur Fleet Investments ont annoncé leur souhait de se séparer de LeasePlan, dont Volkswagen était entré au capital en 2004. Fondée en 1963 et présente dans 32 pays, LeasePlan a été cédée à un consortium d’investisseurs composé des fonds de pension néerlandais et danois, d’une filiale du fonds souverain d’Abu Dhabi et de la banque américaine Goldman Sachs pour la somme de 3,7 milliards d’euros. Volkswagen vise une finalisation de la transaction d’ici fin de l’année.

Amélioration de la plateforme Indicata Un an après son lancement, la plateforme Indicata, qui offre un aperçu complet du marché de l’occasion, vient de subir une importante mise à jour. Davantage de filtres de recherches, benchmarking entre plusieurs sites facilité, exportation plus aisée de toutes les données dans Excel. Plus d’infos sur www.indicata.be

Transformer son vélo en tricycle C'est l'idée d'une startup lyonnaise nommée AddBike. Celle-ci propose un système permettant de remplacer en quelques secondes la roue avant de votre bicyclette par un châssis à 2 roues entre lesquelles viendront s’intégrer des modules permettant de fixer un caddie de courses, un coffre pour rangement ou un dispositif pour installer un enfant. Le projet est en cours de financement participatif sur Kickstarter où il a déjà levé près de 13.000 EUR sur l’objectif initial de 15.000.

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3 questions à

Insight

Jerome Vervloet, Director Corporate Sales Nissan Belux

La fin des voitures personnelles d’ici 25 ans ? Selon Jamais Cascio, futurologue et membre de l’Institute for Ethics and Emerging Technologies, des solutions comme la voiture autonome couplée aux systèmes de transport tels qu’Uber pourraient modifier fondamentalement notre perception de la voiture personnelle. Il estime ainsi que d’ici 25 à 30 ans, la voiture ne sera plus un objet qu’on possède par nécessité, mais plutôt par passion.

Nissan est en train de revoir complètement l’approche de sa clientèle professionnelle, y compris au niveau des 17 Business Centers répartis dans le BeLux. Nous avons rencontré le Director Corporate Sales de la marque pour en savoir plus. Quels sont les accents de votre nouvelle approche commerciale en matière de corporate sales ? “Il faut savoir avant tout que Corporate Sales se divise en deux parties : les utilitaires (LCV) et les véhicules particuliers. Une répartition que nous appliquons aussi dans la composition de nos équipes et de notre réseau. Notre nouvelle offensive LCV repose sur quatre piliers. Tout d’abord, les produits euxmêmes, avec le nouveau Navara notamment, que nous attendons pour le salon de Bruxelles, mais aussi l’actualisation de tous nos véhicules jusqu’à 7,5 tonnes. Le deuxième pilier est celui de la structure de vente et de l’organisation, avec une cellule LCV distincte pour le marketing et les actions de terrain. Le troisième pilier consiste à renforcer notre réseau via 17 Business Centers qui disposent de toute notre gamme LCV en stock et en démo, tel un vendeur qui ciblerait exclusivement ces produits. Enfin, il y a le volet communication.” Et notamment le sponsoring de la Champions League… “Absolument, mais nous voulons aussi apporter de la visibilité à notre réseau : nous avons une zone réservée aux LCV dans les Business Centers et nous organisons des campagnes. Bref, nous demandons l’engagement clair de toutes les parties impliquées. Dès le 1er octobre 2015, John Windels sera le nouveau Fleet Manager de la marque Nissan ; il sera notamment l’interlocuteur privilégié des sociétés de leasing. Notre objectif est double : attribuer le bon véhicule au bon conducteur et garder notre dynamique actuelle.” En effet, vos chiffres Fleet parlent d’eux-mêmes ! Quels sont les produits qui contribuent à la croissance de Nissan ? “Par rapport à 2014, nos chiffres s’améliorent de près de 40 % sur les 8 premiers mois de 2015. Une preuve que nos actions portent leurs fruits et que notre stratégie nous permet de répondre de mieux en mieux aux attentes de nos clients fleet. Dans notre gamme de véhicules particuliers, le Qashqai reste évidemment le plus populaire, mais le Pulsar et le X-Trail gagnent aussi du terrain. Et nous comptons sur le nouveau Navara pour poursuivre sur la même voie.”

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Une flotte plus verte avec Cleaner Car Contracts Lorsque le projet Cleaner Car Contracts a été relancé, Deloitte a été le premier gestionnaire de flotte à s’inscrire. Initiative conjointe de Mobimix et des sociétés de leasing Athlon, ALD Automotive et KBC Autolease, Cleaner Car Contracts encourage les gestionnaires de flotte et les entreprises à opter pour des voitures de société plus économiques et moins polluantes, et pour une mobilité d’entreprise plus verte. “Notre souhait est de faire descendre les émissions de CO2 des voitures de société sous le seuil des 65 grammes d’ici 2020. Nous tentons aussi d’inciter les entreprises, ainsi que les sociétés de leasing, à envisager d’autres systèmes de propulsion : électricité, hybride, gaz naturel et, plus tard, hydrogène”, explique Jelle De Keyser de Mobimix. Si vous souhaitez vous impliquer dans ce projet ou obtenir de plus amples informations, envoyez un e-mail à jelle.dekeyser@mobimix.be.

Nouveau record pour Arval En juin dernier, la société de leasing franchissait le cap des 40.000 véhicules en gestion. Un record qui lui permet de renforcer sa position dans le top 5 des sociétés de leasing. La 40.000e voiture a été livrée à l’entreprise de conseil en ressources humaines, USG People, en présence d’Els Costers, Sales Director d’Arval Belgium.

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Insight >> Réseaux Sociaux

Damien Malvetti

Après Twitter et LinkedIn Link2fleet débarque sur Facebook

Depuis quelques jours, votre plateforme link2fleet s’est encore agrandie avec l’arrivée d’une page ‘fan’ sur Facebook. Vous y trouverez toute l’actualité sur votre secteur, mais aussi des actualités un peu plus ‘légères’ autour de la mobilité. Quand Fleet&Business a laissé la place à link2fleet il y a un an et demi, nous vous avons annoncé la création d’une grande plateforme de communication sur le secteur fleet. Si celle-ci passait d’abord par notre magazine nouvelle formule et notre nouveau site internet plus complet, elle s’est également étendue à d’autres supports dans l’air du temps, avec en première ligne les réseaux sociaux. Et qui dit réseaux sociaux, dit forcément Facebook. Depuis quelques jours, link2fleet dispose donc de sa propre page sur le plus grand réseau social au monde. Actualité fleet, nouveautés automobiles, photos de nos essais autos en cours et futurs, photos et informations sur les événements auxquels nos journalistes et nos équipes participent, partage d’articles détaillés, mais aussi vidéos de nos activités et vidéos ‘fun’ autour du monde de l’automobile, informations sur les produits link2fleet, etc. Bref, vous y trouverez tout en rapport avec votre secteur pour vous informer et vous divertir. Mais la page Facebook de link2fleet, c’est aussi votre plateforme d’échange avec le secteur. Celle où vous pouvez entrer en contact avec d’autres gestionnaires de flotte. Vous vous posez

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une question sur votre gestion de flotte, sur votre car policy, sur une voiture ou sur un fournisseur ? Ou au contraire, vous souhaitez partager votre expérience sur un sujet particulier ? Postez un message sur le mur de cette page afin qu’il puisse être lu par l’ensemble de la communauté Facebook link2fleet.

Sans oublier Twitter et LinkedIn Bien sûr, l’arrivée de link2fleet sur Facebook ne change en rien notre présence sur deux autres médias sociaux sur lesquels nous sommes actifs depuis déjà quelques mois : Twitter et LinkedIn. Sur le premier, vous êtes près de 350 à suivre les informations que nous publions quotidiennement, tandis que notre groupe sur le second regroupe près de 2.000 acteurs du secteur qui suivent et commentent l’actualité du secteur fleet et s’échangent - virtuellement - quelques bonnes pratiques. Si vous ne faites pas encore partie de ces communautés, qu’attendez-vous pour nous rejoindre ?

Comment nous trouver ? Sur Facebook, tapez simplement ‘link2fleet’ dans la barre de recherche et cliquez sur « j’aime » pour vous abonner à notre page et recevoir

nos posts dans votre fil d’actualité. Sur Twitter, tapez @link2fleet dans votre barre de recherche pour atterrir sur notre page puis cliquez sur le bouton 'Suivre'. Sur LinkedIn, le groupe ‘link2fleet’ n’est accessible qu’après validation de votre demande d’adhésion par nos services.

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Dans votre prochain link2fleet EDITORIAL TEAM Editor-in-Chief: Dirk Steyvers (dsteyvers@mmm.be) Contributors: Ferre Beyens, Laurent Blairon, Tony De Mesel, Charles Demoulin, Damien Malvetti, Yannick Mathieu, Bob Monard BUSINESS DEVELOPMENT & EXPERT NETWORK Manager: Annick Nemetz Contributing experts: Yannick Mathieu (Fleet Profile) Michel Willems (Mobilitas) SALES & MARKETING TEAM Sales Director: Marleen Neukermans (mneukermans@mmm.be) Account Manager: Fabian Cohen (fcohen@mmm.be) Sales Assistant: Patricia Lavergne (plavergne@mmm.be) PRODUCTION Production Manager: Sonia Counet Team: Stéphane Boland, Nathalie Wiertz EDITOR CEO: Jean-Marie Becker Managing Director: Hervé Lilien

Mobility Management Nous vous proposons habituellement une interview pas comme les autres. Cette fois, dans le contexte plus global de notre dossier, nous étudierons les possibilités d’intégrer la multimodalité dans votre gestion de ﬂotte.

Driver Management Pourquoi limiter ou non sa sélection de voitures ? C’est la question que nous avons posée à plusieurs experts de diﬀérents secteurs, qui appliquent chacun leur méthode de ﬁnancement.

Dossier Participez à notre dossier consacré à la car policy et au choix des véhicules. Envie de comparer la vôtre à celles des autres entreprises ? Envoyez-la par mail à notre rédaction (dsteyvers@mmm.be). Rassurez-vous, le but n’est pas de livrer votre car policy en pâture, elle sera traitée dans la conﬁdentialité et l’anonymat.

Car Management MMM BUSINESS MEDIA & co sa/nv Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 info@mmm.be www.mmm-businessmedia.com.

Nous avons déjà eu un aperçu de plusieurs grandes nouveautés au salon de Francfort : la nouvelle Audi A4 et l’Opel Astra. Découvrez aussi la toute nouvelle BMW Série 7.

SUBSCRIPTIONS www.link2fleet.com/shop Contact: Claudia Lilien Subscription: 1 year - 79 EUR CLUB Member: 1 year - 149 EUR CLUB Member: 2 years - 249 EUR Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 (clilien@mmm.be)

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More information? Marleen Neukermans +32 496 509 154 mneukermans@mmm.be Annick Nemetz +32 495 290 362 anemetz@mmm.be

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