L2f210 complet fr lr

210 novembre - décembre 2015 www.link2fleet.com

MMM BUSINESS MEDIA & Co - Périodique bimestriel d’information - Edition française - Prix : 13 EUR - Bureau de dépôt : Awans - P205028

CASESTUDY

Le Fleet Manager en tant que People Manager

DOSSIER

Car-choice & Car-policy

Miel Horsten “Oser prendre des risques pour une meilleure mobilité”

Sommaire

Edito

Mobility Management 04 << Casestudy Flow Pilots :

le travail flexible est précieux pour les travailleurs

Dirk STEYVERS

08 << Casestudy Port of Antwerp :

Le Fleet Manager est un People Manager

12 << Interview Miel Horsten, General

Manager ALD Automotive : « Oser prendre des risques pour une meilleure mobilité »

16 << Le vélo (électrique) comme alternative

Dossier >>

Special Car-choice & Car-policy Notre dossier vous expose les résultats d’un benchmark réalisé par link2fleet sur base de car-policies que vous nous avez envoyé. Il s’attarde aussi sur des éléments dont vous devez indéniablement tenir compte pour établir votre car-policy : les carburants, l’AdBlue et la réforme de la fiscalité en Flandre.

19 << 35

Car Management 36 << Essai longue durée Nissan Pulsar 38 << Essai Audi A4 :

Manœuvres électoralistes Ces derniers temps, la voiture est un sujet d’actualité récurrent.

Pas pour des raisons positives, soyons clairs, mais l’approche choisie est encore plus agaçante. Le ‘scandale du diesel’ par exemple se distingue par l’absence de nuances. Or, tout gestionnaire de flotte en Belgique sait (depuis longtemps) que la voiture moyenne rejette plus d’émissions que ce que l’on veut nous faire croire. Et Volkswagen n’est certainement pas le seul constructeur à pointer du doigt. Pourtant, les manœuvres électoralistes prennent le pas sur l’analyse objective, même dans les médias de qualité. Nous vous proposons en revanche un regard professionnel sur l’AdBlue dans ce numéro.

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Nous examinons également les nouvelles mesures de fiscalité automobile adoptées en Flandre.

Comme les organes consultatifs, nous ne pouvons concevoir que la volonté de rendre la fiscalité auto plus verte s’arrête à une frontière linguistique ou à une société de leasing.”

pas de bouleversement visuel

39 << Essai Opel Astra : fidèle à elle-même 40 << Essai DS4 : évolution en douceur 45 << Essai BMW Série 7 :

une limousine dynamique

Insight 47 << Valérie Barratt, invitée du Fleet Corner

Quand les décideurs politiques oseront-ils s’asseoir autour d’une table avec toutes les fédérations concernées afin de définir une stratégie méthodique, sans agenda caché ? Quand quelqu’un osera-t-il faire preuve d’initiative et lutter contre l’éparpillement des mesures dès lors que la mobilité à long terme est en jeu ?

En attendant, les fleet managers feront bien de suivre attentivement l’affaire car le moteur classique sera certainement exposé à d’autres critiques. Ne manquez en tout cas pas de consulter notre dossier.

47 << Pari réussi pour la voiture autonome 48 << 3 questions à Luc Pissens, nouveau président de BFFMM

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Mobility Management >> Casestudy

Koen Pellegrims, Flow Pilots

“Le travail flexible est extrêmement précieux pour de nombreux travailleurs”

Koen Pellegrims laisse une grande responsabilité à ses collaborateurs, tant au niveau de la gestion des voitures que de leur activité professionnelle.

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Dirk Steyvers - Photos : Jeroen Peeters

Flow Pilots en bref ?

Quand Koen Pellegrims est venu défendre sa candidature aux link2fleet Awards en mai dernier, tout le jury a été impressionné par la façon dont son entreprise Flow Pilots, relativement petite, gère la mobilité des travailleurs et en tire même un avantage concurrentiel dans le secteur IT. De quoi justifier un Award… et cette interview.

Dans le secteur informatique, la voiture de société fait généralement partie de la rémunération. C'est du moins ce que nous pensions. « C'est exact, confirme Koen Pellegrims, mais il faut nuancer, dans le sens où il est difficile de trouver des informaticiens expérimentés sans proposer de voiture de société. Même si nous avons constaté que cette demande est moins prononcée chez les jeunes diplômés. » Ont-ils d'autres attentes ? La mobilité, par exemple ? « En partie, oui, mais aussi par nécessité. Deux de nos collaborateurs n'avaient pas le permis quand ils sont arrivés. Les jeunes attendent manifestement plus longtemps pour passer leur permis. Ce n'est peut-être pas une tendance générale, mais la voiture n'est plus incontournable. Notre politique de mobilité répond à cette évolution. Les sociétés de leasing ne sont pas encore prêtes à proposer un vrai ‘budget mobilité’, mais nous avons choisi d’offrir la possibilité de combiner une voiture plus petite - via FlexDrive d'Athlon - et d'autres solutions de mobilité, comme les transports publics, le Bike Lease ou la location à court terme, parce qu’il y a clairement une demande. » Le système, selon Koen Pellegrims, recueille un joli succès, avec une place particulière pour le train. « Malheureusement, la flexibilité n’est pas encore totale : nous devons toujours déterminer à l'avance le nombre de tickets de train qui seront nécessaires pendant toute la durée du contrat de leasing. Les intéressés ont

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L e fait d’arriver à 10h30 ne suscite pas de remarques.”

Koen Pellegrims, Flow Pilots

« Flow Pilots développe des logiciels », explique le directeur général Koen Pellegrims. « Nous proposons des solutions sur mesure pour de grands clients dans différents secteurs, sans pratiquer l'externalisation. Nous attendons la même flexibilité de nos clients. Cela me donne aussi la liberté d'envoyer mes collaborateurs là où on en a besoin. Pour nous, c'est un avantage concurrentiel. Nous recevons beaucoup de candidatures de personnes engagées dans d’autres entreprises IT, qui doivent aller au bureau tous les jours ou qui sont détachées chez un client pendant de longues périodes. Des travailleurs enchaînés à leur voiture de société, qui perdent beaucoup de temps dans les embouteillages. »

donc parfois du mal à choisir. En plus, ces solutions restent indissociables de la voiture, ce qui est dommage. » Une évolution historique Pour une entreprise dont les travailleurs viennent des quatre coins du pays, la mobilité est une question complexe.

Flow Pilots voit néanmoins cette dispersion comme un atout. « Une partie de la solution réside dans le fait que nos collaborateurs ne doivent venir au bureau que 2 ou 3 jours par semaine. Ils habitent en effet relativement loin, pour des raisons historiques.

Quand nous avons commencé, nous estimions que nous n'avions pas besoin de bureaux, mais nous avons vite compris que nous devions nous voir de temps à autre. Nous utilisions donc des espaces de coworking. A mesure que l'entreprise a grandi, nous avons éprouvé le besoin d’avoir des postes de travail fixes. Nous étions déjà 7, tous arrivés à l’époque où le télétravail était la norme. L'un habitait à Hasselt, les autres à Louvain, Arendonk, Bruxelles, Bornem, Bruges et Bredene ! Nous avons donc opté pour le centre de gravité géographique, à savoir l'axe Anvers-Malines-Bruxelles. Nous avons ensuite examiné les possibilités de déplacement en transports publics,

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Mobility Management >> Casestudy et Malines a été éliminée tout de suite. A Bruxelles, des bureaux à proximité d'une gare sont impayables. Il ne restait plus qu'Anvers. Si cela peut passer pour un inconvénient, nous considérons notre dispersion géographique comme un avantage concurrentiel. Et avec la gare toute proche, les tickets de train sont très appréciés dans notre offre de mobilité », explique Koen Pellegrims. « Le télétravail fait partie de notre culture. Le fait d’arriver à 10h30 ne suscite pas de remarques. Personne n'a le sentiment de devoir se justifier s'il n'est pas au bureau. Il en va autrement dans la plupart des entreprises. » Plus de frais généraux, moins de soucis A quel moment Flow Pilots s’est-elle interrogée sur l’opportunité d’avoir recours au leasing ? La réponse de Koen Pellegrims est claire. « Pour une entreprise qui débute, les liquidités sont souvent déterminantes. Nous avions acheté trois voitures via un financement bancaire, la formule la moins chère. Je me chargeais de la gestion. Ensuite, l'effectif a doublé chaque année, pendant trois ans de suite. La gestion du parc coûtait plus cher, mais à cette époque, les voitures étaient le cadet de mes soucis. J'avais autre chose à faire, et la gestion d'une flotte peut exiger beaucoup de temps, notamment en cas de panne. Nous avons donc décidé de recourir au leasing pour nous simplifier la vie. Athlon a même repris la gestion des trois premières voitures. J'ai pensé un moment organiser moi-même la mobilité, mais c’est un casse-tête administratif. Athlon proposait ces services, ce que notre banquier KBC ne faisait pas encore. Je sais que cela représente énormément d’administration pour Athlon, mais de notre côté, nous avons droit à un service impeccable. » Libre choix Autre élément notable, le choix de la voiture est entièrement libre chez Flow Pilots. « Ce n’était pas intentionnel; à vrai dire, je n'ai jamais vraiment réfléchi au fait que nous pourrions imposer des restrictions. C'est Athlon qui s'occupe de tout, pourquoi le ferions-nous ? Nos volumes ne sont de

Coacher autrement Un travailleur mobile doit être coaché autrement.

Flow Pilots met l’accent sur la responsabilité individuelle. « Chaque vendredi, l'équipe se réunit pour présenter le travail réalisé pendant la semaine et planifier la semaine à venir. Nous faisons aussi le point par téléphone tous les jours et depuis quelques mois, nos collaborateurs peuvent présenter eux-mêmes leurs résultats au client.

La responsabilité de chacun est donc très grande.

Mais pour la majorité de nos collaborateurs, le travail flexible est un atout déterminant. Aller conduire et rechercher les enfants à l'école, ne pas devoir venir tous les jours au bureau, c'est extrêmement précieux.

Ajoutez-y une clientèle intéressante et vous comprendrez pourquoi nous enregistrons un très faible taux de rotation pour le secteur, même si nos salaires ne sont pas parmi les plus élevés. »

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toute façon pas assez importants pour nous permettre d’obtenir de grosses réductions. Cela dit, nous avons lancé une initiative de sensibilisation au coût du véhicule de leasing, afin d’inciter le collaborateur à choisir la voiture qui lui convient le mieux, plutôt que celle qui consomme un maximum de son budget. Nous travaillons donc avec des budgets fixes basés sur le TCO - loyer (30.000 km/an), carburant, cotisation CO2, assurances, entretien, etc. inclus. Bref, chacun a une part de responsabilité dans le coût de la voiture. Les choix faits dans les limites de ce budget nous importent peu. Et cette approche fonctionne puisque les émissions moyennes de CO2 de notre parc se situent juste en dessous de 104 g/km. Nos collaborateurs choisissent clairement des voitures très sobres comme les modèles ultra d'Audi, ou des véhicules plus petits.

Ils préfèrent une belle option à un gros moteur, surtout avec l'avantage fiscal que cela implique. » Et les carburants alternatifs ? « Nous n'y sommes pas encore, répond Koen Pellegrims. L'intérêt existe, mais les prix d'achat et les loyers sont encore excessifs. Nous attendons avec impatience les nouveautés électriques. »

« La gestion d'une flotte peut exiger beaucoup de temps, par exemple en cas de panne. »

Mobility Management >> Casestudy

Port d'Anvers

“Le Fleet Manager est un People Manager” Luc Dendooven et Steve Pottiez ne sont de toute évidence pas passés inaperçu lors de la cérémonie de remise des Link2Fleet Awards 2015. Grâce à leur approche écologique de la mobilité, ils ont emporté deux fois l'or pour la Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen, avant de repartir aussi avec l'argent et le bronze.

Autant de bonnes raisons pour interroger les responsables des véhicules du Port d’Anvers. Quelle est leur stratégie en matière de flotte ? Comment voient-ils la mobilité de demain ?

Le vélo occupe une place centrale dans la mobilité au Port d'Anvers.

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Rafraîchissez-nous d'abord la mémoire, Messieurs. Dans quelles catégories avez-vous été récompensés ?

Luc Dendooven : « Nous avons terminé premiers dans la catégorie Green Fleet Award 2015, ex aequo avec Solidariteit voor het Gezin. Le jury a particulièrement apprécié le fait que nous avons convaincu 166 travailleurs de se rendre à vélo sur leur lieu de travail, que nous utilisons l'Ecoscore pour sélectionner nos véhicules et que nous mettons

l'accent sur une flotte verte et durable. Pour preuve, nous nous sommes engagés à en exclure le diesel d’ici 2018. » Steve Pottiez : « Nous avons aussi dans notre bureau un Fleet Mobility Award dont nous sommes particulièrement fiers, parce qu'il dépasse le cadre de la flotte à proprement parler. Des spécialistes ont en effet introduit le travail indépendant du lieu et de l'heure pour près de 1 600 membres du personnel, des horaires flottants, un mobiscan pour analyser le trafic domicile-travail, sans oublier les 200 vélos que nous mettons à la disposition de nos collaborateurs. Dans la catégorie Fleet Owner of the Year, nous nous sommes classés deuxièmes, à quoi il faut ajouter une mention honorable à la rubrique Fleet Driver Safety. »

Ken Divjak - Photos : Jeroen Peeters

Vous attendiez-vous à un tel succès ?

Luc Dendooven : « Pas du tout. Normalement, nous ne participons jamais à ce genre d'initiative, précisément pour souligner notre neutralité. Mais ces derniers temps, nous avons lu dans la presse un certain nombre d’histoires sans grand intérêt. Le moment était donc venu de réaliser notre propre étude de cas. Comme la majorité du public venait du secteur automobile, nous étions un peu inquiets à l’idée d’axer notre présentation sur le vélo.

En fin de compte, nous avons constaté que l'assistance était disposée à entendre autre chose que les exposés habituels. L'absence relative de la voiture n'était donc pas un problème. »

Vous aimez le vélo. Peut-être est-ce même un euphémisme ?

Steve Pottiez : « Au Port d'Anvers, nous faisons la promotion du vélo depuis trois ans. Aujourd'hui, le parc compte 230 bicyclettes : 50 vélos de pool - dont une dizaine à assistance électrique - utilisés pendant les heures de bureau, et 180 vélos privés que le personnel peut ramener chez lui.

Pour pouvoir bénéficier gratuitement de cet avantage, une seule condition : l'intéressé doit effectuer 50% de ses déplacements domicile-travail à vélo.

Mais ce n’est pas tout ! La Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen lui verse une indemnité kilométrique de 0,22 EUR et prévoit un contrat de service avec entretien régulier chez Levanto, un de nos partenaires du secteur socio-économique. » Luc Dendooven : « Plutôt qu'un simple vélo, nous tenons à fournir un produit de qualité, avec un équipement qui favorise la sécurité des utilisateurs. Je pense par exemple aux bandes fluo ou aux LED clignotantes qui garantissent leur visibilité. De plus, nous proposons de solides sacoches en option, tandis que des incitants permettent régulièrement de gagner d'autres équipements.

Nous l'avions déjà fait pour encourager l'utilisation de notre appli vélo, qui permet de signaler les situations dangereuses et les défauts de l'infrastruc-

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Luc Dendooven et Steve Pottiez ambitionnent d’éliminer le diesel de leur parc de voitures d’ici 2018.

Q u’il s’agisse de deux-roues ou de quatre-roues, nous choisissons toujours le meilleur produit de la catégorie.”

Luc Dendooven

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Mobility Management >> Casestudy

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S i cela ne tenait qu'à nous, nous passerions au tout-électrique.

Mais sur le marché, les prix sont encore un peu dissuasifs dans le cadre d'un contrat de service.”

Steve Pottiez

ture routière du port. Le personnel des autres entreprises portuaires peut aussi se servir de cette application, car en fin de compte, l’amélioration de l’infrastructure profite à chacun. » La qualité fait partie de vos priorités ?

Luc Dendooven : « Certainement. Qu’il s’agisse de deux-roues ou de quatreroues, nous choisissons toujours le meilleur produit de la catégorie. C'est la raison pour laquelle nous utilisons une cinquantaine d'hybrides à essence et une dizaine de véhicules au GNC et que nous attendons la livraison de notre première Prius rechargeable. En ce qui concerne les véhicules au gaz

La flotte du Port d'Anvers - Nombre de véhicules : 600 - Types de véhicules (avec nombre) : 230 vélos, 220 voitures, environ 80 camionnettes, une quinzaine de camions, remorques et nettoyeuses - Émissions moyennes de CO2 : 98 g/km - Nombre de kilomètres par an : en moyenne 15.000 km/ véhicule - Nombre de partenaires de leasing : 3 - Ambition : améliorer encore l'Ecoscore

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naturel comprimé, nous proposons à la fois une citadine comme voiture de pool et un break plus spacieux pour les déplacements avec transport de matériel. Vous ne trouverez pas chez nous de modèles haut de gamme, car nous faisons avant tout du motor management. » Qu'entendez-vous par là ?

Steve Pottiez : « La composition de notre flotte dépend avant tout du mode de propulsion, quelle que soit la marque.

Nous demandons conseil à nos partenaires de leasing, qui ont accès à des bases de données spécialisées, mais nous tenons compte aussi des principaux green fleet awards. Une fois que nous disposons des informations nécessaires, nous consultons la liste des Ecoscores, qui reste pour nous le meilleur critère de mesure du caractère écologique d'une voiture. Nous veillons cependant à ce que chacun puisse trouver son bonheur, notamment en fonction de sa situation familiale. Nous proposons par exemple un monovolume au CNG, un véhicule que la proximité de la grande station CNG DATS24 - un de nos fournisseurs - rend d’autant plus attrayant. » Il n'y a donc plus du tout de diesel dans la flotte ?

Steve Pottiez : « Nous gérons environ 600 véhicules, dont un bon nombre de camions et de grues. Pour l’heure, le diesel reste donc incontournable. Mais nous sommes intraitables pour les voitures de pool et déterminés pour celles des cadres : celui qui veut encore un diesel doit parcourir nettement plus de 20 000 kilomètres par an, et il faut que l'hybride à essence ou la voiture au CNG ne soit pas une meilleure option dans son cas. Si cela ne tenait qu'à nous, nous passerions au tout-électrique. Mais sur le marché, les prix sont encore un peu dissuasifs dans le cadre d'un contrat de service. Les sociétés de leasing n'aiment pas les risques ; elles préfèrent suivre le mouvement que de le lancer. Cela se voit par exemple aux valeurs résiduelles peu élevées. » Peut-être les VE en gestion propre sont-ils une solution à court terme ?

Luc Dendooven : « Pas dans un organisme en partie financé par l'argent public. Pour nous, au stade actuel, la meilleure mobilité est l'immobilité. Nous devons encourager le travail à domicile. Ou mieux encore : le travail indépendant du lieu et de l'heure. Utilisons donc le plus possible le vélo, et quand ce n'est pas possible, privilégions les voitures les plus écologiques qui soient. Au Port d'Anvers, nous sommes convaincus que le Fleet Manager est avant tout un People Manager, qui se soucie du bien-être du personnel et de l'environnement. Rien de tel, en effet, qu'une bonne qualité de vie pour améliorer la santé des travailleurs, et donc leur productivité. Un budget mobilité bien conçu contribue certainement à une meilleure mobilité. »

Mobility Management >> Interview

Miel Horsten, General Manager de ALD Automotive

“Oser prendre des risques pour une meilleure mobilité” Cette année, ALD Automotive célèbre officiellement son cinquantième anniversaire. Le moment est donc bien choisi pour revenir sur l’avenir prometteur de l’entreprise, en compagnie du Managing Director de la branche belge.

L'histoire d’ALD Automotive débute en 1946, avec l'ouverture à Bruxelles du concessionnaire Ford Cegeac. Mais l'ancêtre du multimarque, Acomindus, n'a vu le jour qu'en 1965. C'est donc cette année-ci que la société de leasing fête son demi-siècle. Aujourd'hui, ALD Automotive occupe la tête du secteur du leasing dans notre pays, avec plus de 64.250 véhicules en circulation. Environ 20% de ce volume sont générés par les nombreuses « captives » qui relèvent d’ALD Automotive, telles que Hyundai, Opel, Ford, Jaguar, Land Rover, tout le groupe FCA, Nissan, Renault, Infiniti, Suzuki, KIA et Volvo.

Cette longue histoire n’incite cependant pas Miel Horsten à la nostalgie. Chez ALD Automotive, on est très conscient que le leasing opérationnel d'aujourd'hui n'a pas grandchose à voir avec ce qu'il sera demain ou après-demain.

Y aura-t-il moins de voitures, comme on le prétend souvent ?

Peut-être pas, mais la voiture aura un autre rôle, essentiel, dans la mobilité personnelle. « Nous avons déjà fait la transition depuis longtemps chez ALD Automotive », précise d'emblée Miel Horsten. « Il suffit de voir nos nouveaux produits ALD Electric, ALD companybike, ALD poolbike ou ALD Switch. Lancées ces dernières années, ces formules répondent à une demande de mobilité grandissante. » Fail fast Le mot est lâché : dans les prochaines années, tout tournera autour de la mobilité. Notre interlocuteur est aussi de cet avis. « Mais la mobilité est une question très individuelle », analyse Miel Horsten. « Cela peut paraître contradictoire puisque nous nous retrouvons tous régulièrement coincés dans les embouteillages, bien plus souvent que nous ne le voudrions, mais les besoins de mobilité diffèrent fortement d’une personne à l'autre, c’est un fait. C'est ce qui a amené ALD Automotive à complètement changer d'approche, en donnant plus de place à l'initiative, l'innovation et l'inspiration. Le credo ‘failure is no option’ a fait place à l'audace, à une mentalité ‘fail fast’ : nous osons prendre des risques,

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y compris celui de lancer une idée qui n’a pas le succès escompté. La seule condition, c’est de savoir en tirer les leçons. » Commercialisation immédiate « Il va de soi qu'un tel bouleversement exige de chaque collaborateur une autre attitude professionnelle, poursuit Miel Horsten. La culture de l'entreprise doit aussi évoluer vers un style de management adéquat et, en ce qui concerne le fond, vers un développement plus rapide, afin que nos nouveaux produits et initiatives parviennent beaucoup plus rapidement à nos clients. Cette rapidité de réaction fait partie de l'approche orientée service qui doit nous différencier aux yeux de la clientèle. Les chiffres restent bien entendu très importants pour une société de leasing, mais il faut savoir, et j'en suis personnellement convaincu, que le facteur humain qui sous-tend notre service et le caractère innovant de nos produits déboucheront automatiquement sur de bons résultats commerciaux. » Le bon exemple Il est clair qu'un tel changement de mentalité a un impact considérable.

Comment cette nouvelle culture d'entreprise est-elle née chez ALD Automotive ? La réponse est claire. « En investissant dans le cadre de travail et dans la politique du per-

Dirk Steyvers - Photos : Arnaud Siquet

Jalons historiques 1946 Création de CEGEAC (Compagnie générale d'Automobiles et d'Aviation du Congo) 1965 Création de ACOMINDUS SA 1982 500 véhicules 1987 Fusion de CEGEAC et d'ACOMINDUS pour former la S.A. AXUS 1991 Hertz International Ltd acquiert AXUS 1996 FORD CREDIT reprend AXUS 1996 5.000 véhicules 1998 Un département spécialisé est créé pour le leasing des véhicules utilitaires 2000 FORD CREDIT signe un contrat de licence et de gestion avec Hertz International Ltd. 2003 Le groupe bancaire français Société Générale acquiert 100% de l’actionnariat détenu par Hertz International Ltd. et intègre Hertz Lease dans ALD AUTOMOTIVE 2004 Lancement de MATRIX 2007 Acquisition des activités de Renault Business Finance 2012 Lancement de ALD Experience - Customer centricity project 2013 Acquisition de Favor Lease 2013 Numéro 1 en Belgique 2014 Gestion de 1 million de véhicules dans le monde

sonnel. En donnant la priorité à l'implication. A notre étonnement, la nouvelle façon de travailler n'a rencontré que très peu de résistance. Nous ne nous contentons pas de dire à nos clients comment organiser leur mobilité. Nous mettons la théorie en pratique : chez ALD Automotive, tout le monde peut travailler à domicile 1 jour par semaine. » Au-delà des modalités pratiques, le changement est aussi structurel. « Le marché de la mobilité évolue à toute allure », estime Miel Horsten. « En tant que partenaire mobilité des entreprises, notre mission consiste précisément à suivre de près ce qui se passe dans ce domaine et à repérer les nouvelles initiatives. Imaginez par exemple que deux jeunes diplômés développent une app géniale pour notre secteur : ce serait une occasion à ne pas manquer. » Héritage Cela dit, le General Manager en est persuadé : le modèle économique fondamental de son entreprise va rester en

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Mobility Management >> Interview Qui est Miel Horsten?

Formation - Licence en sciences commerciales - Master Corporate Finance & Financial Accounting Expérience professionnelle - Successivement service technique, Maintenance Manager et Operations Services Manager (Hertz Lease) - Operations Project Manager (Hertz International) - International Insurance Manager (ALD International), responsable de la création de la captive ALD Re (Irlande) - CEO ALD Automotive USA (2007 - 2010) - Products & Services Director ALD International (2010 - 2011) - CEO ALD Automotive Belgium depuis 03/2012 - Autres mandats > Conseil d'administration Renta > Conseil d'administration ALD Re (Irlande) Dernier livre lu Delivering Happiness de Tony Hsieh Devise "Choose to be optimistic, it feels better" Dalai Lama Réseaux sociaux Facebook, Instagram, LinkedIn et Twitter Le credo ‘failure is no option’ a fait place à l'audace, à une mentalité ‘fail fast’ dans laquelle nous osons prendre des risques.

Canaux d’information De Standaard, De Morgen et De Tijd (online), CNBC.com, Kanaal Z, FastCompany.Com, Automotive-fleet.com, Link2Fleet.com, Fleetmanagement.be Voiture de société Vient de commander une Volvo XC90 D5

place, avec une part stable pour les « captives », et donc pour le leasing multimarque. « Notre offre proprement dite est naturellement plus étendue aujourd'hui qu'il y a quelques années.

Et elle le sera encore plus demain, cela ne fait aucun doute. Idéalement, la plupart de ces innovations devraient s'appuyer sur une politique qui dégage du temps, de la place et des budgets pour une mobilité intégrée, une mobilité qui ne se contente pas de traiter correctement la voiture sur le plan fiscal, mais qui prenne en compte l'ensemble du contexte. Par exemple avec des incitants au télétravail, ou un titre de paiement commun pour les différentes formes de transports publics. Ce ne sont là que quelques idées observées à l'étranger, mais qui brillent par leur

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absence chez nous. Les investissements dans l'infrastructure sont aussi absolument indispensables si nous voulons faire de la mobilité un succès durable dans ce pays.

Dans ces conditions, Miel Horsten le sait d'expérience, les petites entreprises qui s'intéressent déjà à la mobilité de leurs collaborateurs se sentiraient encouragées à aller plus loin. Actuellement, ce sont plus que jamais les grandes entreprises qui dominent la scène de la mobilité, parce qu'elles disposent des ressources pour gérer plus facilement la charge administrative que cela représente.

Mobility Management >> VIM

Dirk Steyvers

Elmo@work

Le vélo (électrique) comme alternative À la condition de répondre à certaines conditions, il est possible de convaincre les travailleurs qui n'habitent pas trop loin d'adopter un mode de transport durable.

À découvrir aussi

Au travers de son projet Elmo@Work, l'institut flamand de la mobilité (VIM) a voulu montrer que le recours au vélo - électrique ou non - était bien souvent envisageable dans le cadre des déplacements domicile-lieu de travail.

Ce but semble atteint.

Sachant qu’environ 70 % de ces déplacements s'effectuent en voiture dans notre pays, le VIM désirait savoir si les e-bikes pouvaient vraiment offrir une solution durable. Grâce à une flotte de 72 vélos électriques répartie entre 7 entreprises, la conclusion d'une année d'expérimentation est assurément positive. À condition toutefois de répondre à certaines conditions. À faire et ne pas faire Le lancement d'un projet de ce type doit se faire de préférence au printemps.

Il faut opter pour des vélos de qualité, les mettre à disposition gratuitement, s'occuper de leur entretien et les assurer. Il est également nécessaire de prévoir des points de recharge et des infrastructures (douches, parking à vélos).

Sachez par ailleurs que l’e-bike convaincra essentiellement les travailleurs qui ont moins de 20 minutes à parcourir à vélo.

La voiture remplacée à 75% Si ces conditions sont remplies, ce projet-pilote annonce de bons résultats.

Au total, 75% des déplacements effectués avec les e-bikes durant ce projet l'étaient auparavant en voiture. Pour les autres activités aussi, l'utilisateur va plus rapidement opter pour le vélo électrique. Un tiers des participants se sentent en meilleure forme physique. De plus, les émissions de CO2, de particules fines et d'oxydes d'azote ont diminué de 15 tonnes, de 2 kg et de 53 kg respectivement. Les 70 participants au projet ont permis à leurs employeurs d’économiser au total 26.600 euros, malgré leur indemnité vélo, et ont parcouru quelque 111.00 kilomètres.

Des chiffres assurément encourageants, mais en raison de l’ampleur relativement réduite du projet, une étude de cas telle que celle du Port of Antwerp présentée dans ce magazine pourrait être encore plus instructive pour ceux qui veulent voir leurs travailleurs délaisser leur voiture au profit du vélo.

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Le VIM a lancé encore d'autre projets dont le but est d'assurer la ‘durabilité’ des déplacements des travailleurs.

Découvrez donc le site www. leanandgreenpersonalmobility. be, mais aussi le bus de travail du VIM, le budget de mobilité intelligent, ICOMflex et www.flexwerkscan.be

Le plan en 7 points du VIM 1. Définissez la stratégie 2. Déterminez le potentiel 3. Étudiez le marché 4. Créez les bonnes conditions 5. Lancez activement le projet 6. Maintenez le projet en mouvement 7. Contrôlez et évaluez le projet

Ce projet-pilote a également permis de composer un livre blanc très pratique (voir QR-code) pour la mise en œuvre de la mobilité électrique : un must !

Découvrez ici le livre blanc sur la mobilité en vélo électrique

Dossier >> Car-choice & Car-policy

Car-choice & Car-policy 20 Analyse Hausse des accises, efficacité accrue des moteurs essence, densification du réseau de stations CNG, multiplication des entraînements écologiques… jamais il n’y a eu autant de bonnes raisons de s’interroger sur la place du diesel dans votre flotte.

Les glissements des points de basculement en sont la preuve éclatante.

22 Benchmarking Nous vous présentons un benchmark détaillé réalisé en collaboration avec Fleet Profile et sur la base des nombreuses car-policies envoyées.

28 Fiscalité Il n’est pas toujours évident de suivre tous les changements fiscaux ! Nous faisons le point sur les règles applicables en matière de TMC et de taxe de circulation, avec des exemples chiffrés. Pour ne rien manquer : www.link2fleet.be.

32 AdBlue Nombre de diesels modernes utilisent un mélange d’eau déminéralisée et d’urée (AdBlue) pour réduire leurs émissions - une solution déjà employée pour les moteurs de camions.

Découvrez en pages 32 et 34 le fonctionnement de l’AdBlue et des conseils pour gérer ces frais supplémentaires.

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Dossier >> Car-choice & Car-policy Il faut parcourir de plus en plus de kilomètres pour expliquer le choix pour le diesel.

Choisir le bon carburant

Glissement des points de basculement Hausse récente des accises sur le diesel, scandale du diesel, efficacité énergétique accrue des moteurs à essence, densification du réseau de stations GNC… Il n’y a jamais eu autant de bonnes raisons d’ausculter le mix carburants de votre flotte.

L’époque où les listes de voitures comptaient uniquement des diesels est révolue. Les gestionnaires de flotte qui connaissent bien le comportement de leurs travailleurs en termes de déplacements et d’utilisation des véhicules optent de plus en plus pour des propulsions alternatives, dont la légitimité économique s’affirme également.

Les alternatives "vertes" ont la cote La demande d’alternatives durables augmente, comme l’illustre l’étude qu’Alphabet Belgium réalise tous les ans sur le point de basculement. Se

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basant sur le prix d’achat, la fiscalité, la TVA non récupérable, la consommation et la valeur résiduelle, Alphabet obtient chaque fois un TCO correspondant au point de basculement entre deux motorisations. Tour d’horizon par segment.

Compact Point de basculement : 20.000 km Il va sans dire que les véhicules de ce segment affichent d’ordinaire un kilométrage annuel moindre au compteur.

N’empêche, il faut déjà parcourir plus de 20.000 kilomètres par an en moyenne pour que le choix d’un diesel soit rationnel. Si on roule moins, mieux vaut opter pour l’essence. Dans cette catégorie, les propulsions alternatives (électriques ou hybrides) sont plutôt boudées. En cause : un surcoût relativement élevé qui majore leur TCO.

Dirk Steyvers

propulsion électrique constituent une alternative à part entière du fait de leur déductibilité fiscale favorable, de leurs faibles émissions de CO2 et, donc, d’un ATN et d’un TCO intéressants.

Economy Point de basculement : 15.000 à 20.000 km Les modèles de la classe Economy étant légèrement plus chers à l’achat, les versions hybrides de ce segment font valoir un TCO qui n’a pas grandchose à envier à celui de certaines variantes diesel ou essence. Ils séduisent souvent les gestionnaires de flotte qui voient plus loin que la consommation et les émissions de CO2, car ils rejettent peu de polluants et sont donc idéaux pour rendre un parc plus écolo. En gros, un diesel ne se justifie vraiment dans ce créneau qu’à partir de 20.000 km par an.

Business & Business + Point de basculement : 25.000 km Les deux segments moyens du marché du leasing sont ceux qui représentent les plus gros volumes de ventes, mais sont aussi ceux qui ont connu l’évolution la plus marquante l’an passé.

Pour une durée de 48 mois, il faut déjà parcourir 25.000 km par an en moyenne pour que le choix d’un diesel soit rentable. Autrefois, le point de basculement tournait autour de 20.000 km par an, mais l’efficacité accrue des moteurs à essence et la diminution de l’écart de prix entre le sans-plomb et le diesel se font incontestablement sentir. De surcroît, ce segment est aussi celui où les modèles hybrides et/ou la

Executive Point de basculement : à partir de 10.000 km Difficile de tracer une ligne de démarcation bien nette dans ce segment.

Si quelques modestes modèles à essence se révèlent un soupçon plus avantageux pour un kilométrage annuel très faible, le diesel continue de régner en maître incontesté.

Luxury Pas de point de basculement Il est extrêmement difficile d’identifier un point de basculement absolu dans le segment supérieur du marché. Cela tient d’abord aux plus petits volumes des ventes, mais aussi à la composition très variée d’un segment où des SUV aussi imposants que le BMW X5 côtoient des limousines comme la Mercedes Classe S. Cela étant, les diesels traditionnels s’y taillent toujours la part du lion. De façon tout aussi frappante, il faut noter le large choix de voitures hybrides dans ce segment tandis que la Tesla Model S donne du fil à retordre à ses rivales thermiques.

Le prix d’achat élevé de ces modèles durables est compensé par leur fiscalité allégée et leurs coûts d’utilisation

(potentiellement) limités, en tout cas pour de gros kilométrages annuels et de longues durées de leasing.

Un glissement significatif Même s’il ne faut surtout pas surestimer l’impact de la nouvelle fiscalité automobile dans le secteur fleet et du leasing, il est clair que la convergence des accises sur les carburants, les possibles ajustements de la fiscalité automobile et les évolutions technologiques que les constructeurs nous réservent encore imposent au gestionnaire de parc de rester vigilant. Le glissement du point de basculement - de 20.000 à 25.000 kilomètres par an - dans le segment moyen est révélateur à cet égard. D’abord parce qu’il résulte d’une évolution permanente qui, d’après les spécialistes de la question, n’est pas encore près de s’arrêter. Si votre parc compte beaucoup de véhicules de ce genre, vous ferez bien d’évaluer et de modifier au besoin votre liste de voitures au moins une fois par an. Même chose pour votre car policy ou votre police mobilité.

Par ailleurs, les kilométrages annuels qu’Alphabet relève dans la pratique ne peuvent servir de ‘loi universelle’ pour gérer un parc. En effet, le nombre de kilomètres a à peine plus d’importance que la nature de ceux-ci : parcourir 20.000 kilomètres par an en ville et en périphérie a un impact financier bien plus lourd que couvrir la même distance à vitesse constante sur des autoroutes : non seulement au niveau de la consommation, mais aussi de l’usure, des frais d’entretien et, peutêtre, des dommages subis.

< 21 >

Dossier >> Car-choice & Car-policy

Benchmark

Les car-policies sous la loupe Vous avez été nombreux à nous envoyer votre car-policy suite à notre appel sur notre site web. Grâce à votre collaboration, mais aussi aux résultats d’une enquête réalisée par l’AFFM auprès de ses membres, des statistiques de Fleet Profile et du baromètre de l’Observatoire des Véhicules d’Entreprise (CVO), nous disposions de suffisamment d’informations pour pouvoir établir un benchmark des car-policies dont voici les principaux résultats.

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Damien Malvetti

Méthodes de financement 15 %

59 %

n Achat n Leasing opérationel n Leasing Financier

26 %

flotte en leasing opérationnel pratiquent l’unbundling. Et à ce titre, ce sont les assurances qui arrivent en tête, suivies par le poste assistance et la gestion des pneus.

Durée de contrat et kilométrage Peu de différences dans la durée des contrats. Généralement, les entreprises privilégient une durée de 48 mois. On note toutefois quelques exceptions à 36 et 60 mois ou encore la formule 2+2 de Mercedes qui contraint à une durée de 24 mois.

Nombre de mois

24 mois

36 mois

48 mois

60 mois

Concernant le kilométrage, c’est par contre beaucoup plus variable. Si 120.000 km ressort clairement de notre benchmark et d’une enquête menée par l’AFFM comme la durée par défaut, certaines entreprises choisissent de prolonger jusqu’à 150.000, voire 200.000 km. D’autres imposent un kilométrage par type de motorisations. Et c’est ce qui explique la présence de 100.000 km dans notre graphique. C’est la durée souvent privilégiée pour les modèles électriques.

Types de financements Peu importe le secteur d’activité, c’est l’achat qui prédomine le marché en Belgique pour les flottes jusqu’à 100 véhicules. On retrouve surtout le leasing financier dans les petites flottes ( jusqu’à 25 véhicules), tandis que le leasing opérationnel séduit les parcs plus grands. Nuançons tout de même puisque nombre de gestionnaires de

Kilomètrage

100.000 km

120.000 km

140.000 km

160.000 km

180.000 km

200.000 km

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Dossier >> Car-choice & Car-policy Choix des véhicules Entre le système user-chooser et la short-list, le marché balance clairement. Cependant, selon les statistiques par secteur de Fleet Profile, le système du user-chooser est davantage privilégié dans les domaines des finances, des banques et des assurances, tandis que celui de la short-list l’est dans les institutions gouvernementales. A ce niveau, certaines entreprises dressent leur propre liste de modèles ou de marques dans laquelle le conducteur peut choisir en fonction de son budget ou de sa fonction. D’autres se basent sur des listes mises à disposition par leurs partenaires leasing.

Le taux d’émissions de CO2 joue par contre un rôle de plus en plus important dans le choix des modèles. La plupart des entreprises ayant répondu à notre appel imposent en effet une limite. Celle-ci est généralement fixée selon la fonction occupée au sein de l’entreprise, l’ancienneté, le TCO, la responsabilité ou le salaire, un peu comme l’est le budget.

Comment le budget est-il défini?

23 %

55 %

4%

n Fonction n Salaire n Responsabilité n Ancienneté n TCO

9%

9%

Carburant Qu’elles soient en achat ou en leasing et peu importe leur secteur d’activité, 85% des entreprises de notre enquête mettent une carte carburant à disposition de leurs collaborateurs. Parmi celles-ci, la majorité ne travaille qu’avec un seul partenaire, tandis qu’un peu moins de 30% - principalement les grandes flottes - optent pour 2 ou 4 partenaires ou encore pour une carte multimarques, qui permet de faire le plein dans un réseau beaucoup plus important de stations.

Partenaires carburant 14 %

14 %

57 %

n 1 partenaire n 2 partenaires n 4 partenaires n Cartes multimarques

15 % Règles d’usage La notion d’utilisation en bon père de famille revient dans presque toutes les car-policies. Mais elle ne suffit évidemment pas à régir les bonnes pratiques que le collaborateur se doit de respecter dans l’usage de son véhicule. Ainsi,

< 24 >

Les étapes d’élaboration de votre car-policy - Etablir une stratégie à moyen-terme - Se comparer aux concurrents directs - Chercher à se différencier - Identifier les grilles d’attribution/interdictions/exceptions - Faire valider les contenus par un juriste - L’ajuster régulièrement en fonction de l’évolution du marché - Etablir un plan de communication interne Source : Eurofleet Consult / Link2fleet Academy

certains gestionnaires de flotte précisent qu’il faut être courtois au volant, qu’il est interdit de fumer, de prendre en charge un auto-stoppeur ou même d’utiliser sa voiture de société pour donner des cours de conduite. Nombre de car-policies édictent aussi les règles d’usage par des tiers.

Certaines interdisent totalement l’usage du véhicule par un membre de la famille, même s’il vit sous le même toit, d’autres l’autorisent à condition que celui-ci soit au minimum en possession d’un permis valable. D’autres encore ne l’autorisent que s’il est âgé d’au moins 21 ou 23 ans ou précisent que l’usage par un tiers ne peut dépasser 10% du temps de conduite du véhicule, par exemple.

Précisons également si c’était nécessaire, que certains gestionnaires de flotte vont jusqu’à prendre les devants au cas où leurs conducteurs souhaiteraient utiliser leur véhicule pour faire des courses sur circuit : c’est interdit !

Les options La peinture métallisée et l’air-conditionné sont les deux options obligatoires les plus citées dans les politiques de flotte, suivies de près par la radio-CD et le GPS. Notons que les pneus hiver sont également de plus en plus souvent rendus obligatoires.

On retrouve également certaines options prestigieuses comme le cuir, qui sont généralement réservées aux fonctions dirigeantes de l’entreprise. Dans un peu plus de 50% des cas, d’autres options peuvent être ajoutées sur le véhicule avec une contribution financière de l’employé et sans que celui-ci ne puisse en réclamer un dû à la fin du contrat.

Certaines entreprises permettent tout, tandis que d’autres limitent ces ajouts à un pourcentage du montant du budget total de la voiture.

Options obligatoires ABS Alarmes Airbags Pneus hiver Park Assist Bluetooht Systhème de navigation Radio-CD Airco Peinture métalisée

Dossier >> Car-choice & Car-policy A l’inverse, les cabriolets, coupés-sport et autres 4x4 ne sont pas les bienvenus dans les flottes. C’est aussi le cas des couleurs trop voyantes, de certains types de motorisations ou des accessoires tuning. Certains vont même jusqu’à interdire les véhicules qui n’ont pas obtenu 5 étoiles aux tests de l’EuroNCAP ou à bannir des marques jugées trop « bling bling ».

Options interdites Modèles 3 portes SUV Véhicules de sport Accesoires tunning Couleurs inhabituelles 4x4 Coupé Cabriolet

Accidents C’est certainement le point où on note le plus de différences entre les sociétés. Chacune mène sa propre politique en termes d’accidents. Dans certains cas, le collaborateur n’est jamais amené à intervenir quand il commet un accident même en tort. Dans d’autres, il est invité à payer un forfait, un pourcentage du prix de la réparation ou le montant de la franchise, soit dès le premier accident, soit à partir du second. Et les montants sont extrêmement variables. Plusieurs entreprises mènent aussi une politique de répression croissante où le montant imputé au conducteur croît à chaque nouveau dommage. Certaines car-policies réprimandent davantage les accidents survenus lors de l’usage privé que lors d’un usage professionnel. D’autres prévoient même le retrait du véhicule de société en cas d’un nombre trop élevés d’accidents sur la durée du contrat.

Voiture de remplacement Là aussi, on a affaire à des politiques très variées. La plupart des entreprises prévoient évidemment une voiture de remplacement en cas « d’immobilisation du véhicule de société ».

Elles sont 92% à la faire dans notre panel. Mais l’immobilisation n’a pas la même définition pour tout le monde. Autant certaines entreprises offrent un véhicule de remplacement pour un simple entretien, autant d’autres ne l’estiment nécessaire qu’au-delà d’une journée. La durée est souvent limitée à 5 jours. A noter que certaines car-policies prévoient même la catégorie du véhicule à laquelle le collaborateur peut avoir droit.

Plan cafétéria et mobilité Peu de car policies de notre panel abordent par contre le plan cafétéria ou les alternatives de mobilité. Tout au plus, certaines proposent le bikelease, le railease ou le flexdrive. Et une seule propose le remboursement des frais de transports en commun. Il y a donc encore un gros effort à faire à ce niveau, notamment pour réduire l’empreinte écologique des parcs belges. Les propulsions alternatives

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Les 10 commandements de la car-policy 1. Elle doit être en ligne avec la philosophie et les objectifs de votre entreprise 2. Faire prendre conscience des implications des choix stratégiques 3. Décrire clairement l’attribution (couple km/durée, catégories d’utilisateurs, marges de manœuvres, etc.)

4. Définition de l’usage privé et du système ATN 5. Formuler comment le choix de voiture doit s’opérer 6. Etre conforme au règlement de travail 7. Clarifier la responsabilité du conducteur 8. Des procédures claires et précises 9. Préciser les possibilités et limites d’usage de la carte carburant 10. P révoir des accords clairs concernant la fin des contrats de leasing et la restitution des véhicules (en cas de maladie, licenciement, départ anticipé à la pension, etc.)

Source : Eurofleet Consult / Link2fleet Academy

Quelques conseils Dans les car-policies que nous avons eu l’occasion de lire, nous avons pu relever quelques « mauvaises pratiques ». Par exemple une car policy qui s’apparente davantage à un annuaire téléphonique par sa taille.

Pensez que vos conducteurs doivent prendre connaissance de ce document et qu’ils doivent avoir envie de le lire. Il en va de même si elle est rédigée dans un style lourd et théorique et si la mise en page est banale.

Evitez aussi les exemples ou informations qui tombent sous le sens. Par exemple, précisez que les campings-cars font partie des véhicules proscrits est inutile.

Bref, rédigez votre car policy de façon claire mais concise et tentez de la rendre attrayante !

et notamment les voitures électriques commencent à émerger dans les politiques des entreprises, mais cela reste aussi très anecdotique (8% de notre panel).

Vous trouverez d’autres conseils sur l’élaboration de votre car policy dans nos articles Toolbox 2015 que vous pouvez retrouver en ligne via ce QR-Code.

Publi-reportage

Westlease

confirme sa réputation de précurseur !

Après “Smart-stop” en 2013 et “Start2lease” en 2014, Westlease nous a bien sûr réservé une nouveauté en 2015 : Start2cycle.

On ne présente plus les solutions de leasing flexibles sur mesure de Westlease. Smart-stop et Start2lease sont certainement les plus connues, mais depuis septembre, le leasing de vélos est venu étoffer l’offre de Westlease.

“Nous collaborons avec Team Cyclis et assurons à nos clients une liberté totale en ce qui concerne le choix du deux-roues. Il y a aussi bien des vélos pliables, des vélos de ville et des VTT que des vélos de course ultralégers”, explique Liesbeth Braem, coordinatrice marketing. Cette offre de leasing étendue aux deux-roues se distingue donc, elle aussi, par la flexibilité chère à Westlease.

Envie d’en savoir plus sur start2cycle ?

Fiscalement intéressant “Cette formule combine bien sûr un vélo et une voiture”, souligne Liesbeth. Westlease a lancé la solution Start2cycle pour répondre à une demande croissante du marché. “Nous avons constaté que les fleet managers cherchent de plus en plus souvent des solutions de mobilité susceptibles de motiver les collaborateurs ou d’attirer de nouveaux talents.

Ces fleet managers doivent savoir que Westlease propose des solutions flexibles. Ils disposent d’une personne de contact attitrée et trouvent chez nous une solution de mobilité à la fois tendance et fiscalement intéressante, qui permet de combiner n’importe quelle voiture et n’importe quel vélo. Tous les frais liés au vélo sont en effet déductibles à 120 % pour l’employeur et n’ont aucun impact sur l’ATN du conducteur.”

Une liberté de choix totale “En proposant la plus large gamme de vélos possible, nous ne sommes pas obligés de nous limiter à un type de client. Vu l’étendue de l’offre, toute personne intéressée par une formule de leasing combinée ‘voiture-vélo’ doit pouvoir trouver son bonheur”, ajoute Liesbeth Braem. La qualité du service est également un atout majeur.

“La collaboration avec Team Cyclis inclut le budget d’entretien pour le vélo. En plus, notre partenaire ne travaille pas avec des marchands de cycles bien précis : autrement dit, vous pouvez vous adresser à n’importe quel revendeur du pays, pour l’achat comme pour l’entretien. Team Cyclis étend également son réseau en permanence.” La liberté de choix totale et les solutions sur mesure illustrent l’ADN commercial de Westlease, qui prévoit aussi une option d’achat permettant aux clients de reprendre le vélo à la fin du contrat de leasing. De quoi boucler la boucle en beauté !

Dossier >> Car-choice & Car-policy

Fiscalité

Réforme TMC et taxe de circulation La réforme du gouvernement flamand en matière de TMC et de taxe de circulation s’appliquera à toutes les voitures particulières nouvellement immatriculées à partir du 1er janvier 2016. Les véhicules immatriculés au nom de sociétés de leasing et le parc existant ne sont pas concernés par la nouvelle réglementation.

Le vendredi 16 octobre, le gouvernement flamand a décidé de réformer la TMC et la taxe de circulation. La ministre flamande des Finances, Annemie Turtelboom (Open VLD), et sa collègue de l'Environnement, Joke Schauvliege (CD&V), veulent inciter les Flamands à acheter des voitures plus écologiques ; elles comptent également faire rentrer 45 millions d'euros de recettes supplémentaires grâce à la nouvelle fiscalité auto. Le gouvernement flamand entend ainsi encourager la réflexion au moment de l'achat de la voiture.

Concrètement, la TMC augmente pour toutes les voitures particulières nouvellement immatriculées, mais si l’on tient compte de la taxe de circulation annuelle, certains conducteurs pourraient bénéficier d’une légère diminution au final.

Les nouveaux tarifs sont clairement conçus pour décourager l’achat de véhicules diesel et s'ajoutent à l'augmentation annoncée des accises sur le diesel, une mesure entrée en vigueur le 1er novembre après un vote d'urgence au Parlement fédéral.

Précisons pour être complets que les véhicules diesel représentent actuellement 62 % du parc automobile, avec l'impact que l'on sait sur l'environnement. La Flandre est donc l’une des régions d’Europe les plus touchées par la pollution due aux oxydes d'azote.

Les nouveaux tarifs Les nouveaux tarifs se fondent sur 4 éléments :

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1) les véhicules diesel et les voitures à essence polluantes plus anciennes coûtent plus cher ; 2) les voitures essence économes en carburant coûtent moins cher ; 3) jusqu'en 2020, la taxe de circulation et la TMC ne devront pas être payées pour les véhicules hybrides émettant moins de 50 g/km de CO2; 4) les véhicules électriques et les véhicules à hydrogène ne sont plus soumis à la taxe de circulation ni à la TMC. L'acheteur reçoit même une prime, qui s’élèvera à maximum 5.000 euros en 2016 et descendra progressivement à 2.000 euros en 2019. Le calcul exact de la future imposition dépend du modèle concerné. Cette nouvelle fiscalité s’applique uniquement aux immatriculations enregistrées à partir du 1er janvier 2016.

Exceptions On relève 2 exceptions aux nouvelles règles : 1) pour les véhicules existants, déjà immatriculés au 1er janvier 2016 ou auparavant, rien ne change en ce qui concerne la TMC et la (future) taxe de circulation annuelle.

2) pour les véhicules immatriculés au nom d'une société de leasing, pas de changement non plus : en effet, au stade actuel, les trois Régions ne se sont pas encore mises d'accord sur la fiscalité de ces voitures. Les véhicules de leasing restent assujettis aux tarifs existants de TMC et de taxe de circulation, toujours basés sur la puissance

Conseil Pour certains modèles, il est intéressant d'immatriculer le véhicule avant le 31 décembre 2015 afin de profiter d'une TMC moins élevée et de la future taxe de circulation annuelle.

particuliers. Pour ceux qui parcourent maximum 25.000 km par an, la facture totale - TMC et taxe de circulation en hausse, augmentation des accises sur le diesel, prix plus élevé des motorisations diesel par rapport aux modèles essence - devrait, dans la plupart des cas, faire pencher la balance en faveur de l'essence.

Le gouvernement flamand veut clairement stimuler l’usage de véhicules respectueux de l’environnement.

Tendances générales - Les véhicules hybrides émettant moins de 50 g/km de CO2 et les véhicules électriques restent fiscalement intéressants.

- La TMC augmente pour tous les véhicules, à l'exception de certains véhicules hybrides et électriques. La hausse est très prononcée pour les diesels EURO 6 qui bénéficiaient encore d'un tarif extrêmement favorable en Flandre.

- La TMC des diesels EURO 5 augmente dans une moindre mesure.

Ces véhicules coûtaient déjà beaucoup plus cher que les diesels EURO 6.

- La TMC sur les motorisations essence progresse en moyenne de 15 % à 20 %.

- En matière de taxe de circulation, l'augmentation est beaucoup moins marquée pour les diesels et se limite à 10 à 15 %. Pour les motorisations essence, la baisse est de 5 à 15 % dans la plupart des cas.

et les chevaux fiscaux. Les diesels et les moteurs à essence performants sont particulièrement désavantagés.

Les nouveaux tarifs s’appliqueront aussi aux véhicules de société immatriculés à partir du 1er janvier 2016 au nom d'une entreprise dont le siège se trouve en Région flamande plutôt qu'au nom d'une société de leasing. La pratique est très courante parmi les professions libérales et les sociétés de management.

Au 1er janvier 2016, ces entreprises ne bénéficieront donc plus de tarifs aussi intéressants en ce qui concerne la TMC et la taxe de circulation.

Conclusion ?

A partir de 2016, l’achat de petits et moyens véhicules diesel reviendra nettement plus cher en Flandre. Cette mesure vise surtout à influencer la décision des

Simulation avec 6 modèles Nous avons calculé la nouvelle TMC flamande et la taxe de circulation pour six modèles très répandus, sur la base des formules qui doivent encore être votées par le Parlement flamand à l’heure où nous écrivons ces lignes, en les comparant aux tarifs actuels. Nous publions aussi les tarifs applicables aux véhicules de leasing.

La comparaison réserve quelques surprises. Dans certains cas, il peut être intéressant d'envisager l'immatriculation d'un véhicule en leasing au nom de la société utilisatrice, si le partenaire de leasing l'accepte. Légalement, c'est parfaitement possible.

Le calcul montre que la Flandre a sensiblement modifié et augmenté les tarifs (très favorables) dont bénéficiaient les diesels EURO 6, tarifs qui sont parfois multipliés par sept.

Pour cette catégorie, mieux vaut donc immatriculer le véhicule cette année.

Même chose pour les voitures de société non immatriculées au nom d’une société de leasing.

Comparaison entre leasing et immatriculation en Flandre 1. TMC En ce qui concerne la TMC, nous constatons des distorsions considérables dans les tarifs. Dans notre exemple, l'hybride plug-in Volkswagen Passat GTE en leasing est soumis à la TMC maximale de 4.957 euros.

Alors qu'un véhicule identique,

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Dossier >> Car-choice & Car-policy

Audi A4

Fiscalité automobile Flandre

Mercedes Classe-C

BMW

Peugeot 308

Renault Mégane

Volkswagen Passat

2.0 TDI Sport 150

2.0 TFSI S-Tronic

730d

740i

C200d

C180

1.6 HDI

1.2 PureTech

1.5 dCi 110

Tce 115

1.6 TDI

GTE Plug-In Hybrid

diesel

essence

diesel

essence

diesel

essence

diesel

essence

diesel

essence

diesel

hybride essence

Puissance (kW)

110

140

155

240

100

115

85

81

81

85

88

160

Chevaux fiscaux

11

11

15

15

9

9

9

7

8

7

9

8

CO2 (g/km)

104

119

119

159

109

116

88

105

105

119

107

37

Norme Euro

6

6

6

6

6

6

6

6

5

5

6

6

61,37

115,83

112,58

501,75

75,15

103,05

41,99

67,14

399,47

115,83

69,29

0,00

TMC 2016 (arrondie) (€)

521,00

155,00

588,00

645,00

539,00

139,00

483,00

91,00

524,00

155,00

532,00

0,00

Augmentation/Baisse (€)

459,63

39,17

475,42

143,25

463,85

35,95

441,01

23,86

124,53

39,17

462,71

0,00

TMC leasing (€)

867,00

2.478,00

2.478,00

4.957,00

495,00

867,00

123,00

123,00

123,00

123,00

495,00

4.957,00

Taxe de circulation actuelle (€)

405,11

405,11

776,42

776,42

269,28

269,28

269,28

182,82

226,12

182,82

269,28

226,12

Taxe de circulation 2016 (arrondie) (€)

342,00

269,00

886,00

746,00

299,00

224,00

282,00

146,00

249,00

154,00

298,00

0,00

Augmentation/Baisse (€)

-63,11

-136,11

109,58

-30,42

29,72

-45,28

12,72

-36,82

22,88

-28,82

28,72

-226,12

Taxe de circulation leasing (€)

405,11

405,11

776,42

776,42

269,28

269,28

269,28

182,82

226,12

182,82

269,28

226,12

90%

80%

75%

70%

80%

80%

90%

90%

90%

80%

80%

100%

Carburant

TMC actuelle (€)

Déductibilité fiscale

Les tarifs de la TMC et de la taxe de circulation valables pour le leasing sont également valables pour tous les autres véhicules personnels immatriculés à Bruxelles et en Wallonie

immatriculé en Flandre au nom d'un particulier ou d'une entreprise, sera exempté de la TMC dès l'an prochain ! Tout aussi étonnant : nettement augmentée, la TMC applicable aux diesels EURO 6 et aux véhicules diesel en général est comparable à la TMC due pour l'immatriculation au nom d'une société de leasing. La TMC restera beaucoup plus élevée pour les véhicules essence d’une puissance supérieure à 100 kilowatts (136 ch) s'ils sont immatriculés au nom d'une société de leasing. Pour une Mercedes 180 C essence, le leasing est de 867 euros (139 euros en Flandre) ; pour une Audi A4 2.0 essence TFSi s-tronic Sport de 190 ch, il est de 2.478 euros (155 euros en Flandre). Et dans le cas d'une BMW 740i, il atteint 4.957 euros (645 euros en Flandre).

2. TAXE DE CIRCULATION Les différences observées au niveau de la taxe de circulation annuelle sont moins disproportionnées qu'avec la TMC, mais elles restent notables pour certains

< 30 >

modèles. Entre le diesel et l'essence, la taxe de circulation diffère de 10 à 15 % tout au plus, qu'il s'agisse de véhicules en leasing ou d'une immatriculation en Flandre. Pour la Mercedes C 200 diesel, le leasing s'élève à 269 euros (299 en Flandre). Pour une Audi A4 2.0 TDI 150 ch, il est égal à 405,11 euros (342 euros en Flandre). En ce qui concerne la BMW 740d, le leasing est de 886 euros (776,42 euros en Flandre).

La différence entre l'immatriculation en Flandre ou au nom d'une société de leasing a surtout des répercussions sur la TMC. Pour une voiture de plus de 100 kW, le tarif peut être multiplié par six ou plus ! Il me semble dès lors que les trois Régions doivent se rencontrer d'urgence pour harmoniser les règles fiscales : les tarifs applicables à l'immatriculation dans une Région doivent être étendus aux véhicules immatriculés au nom d'une société de leasing.

La parole à l’Expert Michel Willems Fiscalist automotive tax & International fleet & mobility consultant Mobilitas

Dossier >> Car-choice & Car-policy

Sur certains véhicules, le réservoir d’AdBlue est situé à l’arrière.

La norme Euro 6 et les moteurs diesels

Un nombre croissant de diesels utilisent l’AdBlue La nouvelle norme Euro 6 impose une réduction drastique des émissions d’oxydes d’azote (NOx). Le défi est de taille, surtout pour les moteurs diesels. Un grand nombre d’entre eux recourent dès lors à l’AdBlue.

Introduites en 1992, les normes Euro établissent des limites d’émission pour le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), les oxydes d’azote (NOx) et les particules de suie. Au fil du temps, les exigences deviennent systématiquement plus strictes et à chaque fois, le chiffre de la norme Euro est modifié. Nous en sommes désormais à l’Euro 6, la norme la plus contraignante à laquelle les constructeurs ont été confrontés jusqu’à présent en Europe. Le passage de la norme Euro 5 à 6 entraîne par exemple une réduction des émissions maximales de NOx autorisées pour les moteurs diesels de 180 à 80 mg/km ! Le défi est d’autant plus difficile à relever que, par leur nature même, les moteurs diesels produisent plus de NOx.

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Les moteurs à essence et le coefficient lambda Tous les moteurs reposent sur la combustion d’un mélange d’air et de carburant, dans des proportions bien précises. Dans les moteurs à essence, l’air et le carburant sont mélangés et transformés en gaz, dont la combustion est provoquée par une étincelle électrique (bougie). Le rapport de masses idéal est de 14,7:1. Lorsque ce rapport (lambda) est atteint, la production de composants nocifs comme le CO, les HC et le NOx est réduite au maximum.

Dès lors, la majeure partie de ces gaz peuvent encore être neutralisés dans un catalyseur régulé. Les trois gaz nocifs y sont traités, tandis que l’électronique veille à la conservation du rapport de masses adéquat de 14,7:1.

Moins d’oxygène pour les diesels Dans le cas des diesels, le processus de combustion repose également sur un mélange d’air et de carburant, mais seul l’air est initialement admis dans la chambre. Le carburant n’est injecté qu’à la fin, une fois que l’air a été entièrement comprimé. Cette injection fait s’enflammer spontanément le mélange d’air et de carburant. Contrairement à un moteur à essence, l’initiation du proces-

Tony De Mesel

Les instructions de remplissage figurent clairement sur le flacon AdBlue.

Filtre à particules à oxydation Capteur de température Module de dosage Mélangeur Catalyseur RCS Capteur NOx

Sur ce véhicule BMW, le bouchon de remplissage pour la solution AdBlue est situé sous le capot.

sus de combustion ne requiert aucune étincelle électrique.

La combustion se produit automatiquement. Par conséquent, un diesel a besoin de moins de carburant qu’un moteur à essence : il fonctionne avec un rapport air-carburant compris entre 18:1 et 20:1. La présence d’un surplus d’air explique pourquoi un diesel fonctionne en mélange dit « pauvre ».

Une solution économique, mais polluante Le fonctionnement du moteur diesel en mélange pauvre explique en partie pourquoi un diesel est plus sobre. Autre effet positif : la production de CO et de HC est moindre. Ces deux gaz nocifs sont aussi convertis en grande partie dans le catalyseur d’oxydation. Malheureusement, toute médaille a son revers. Ce fonctionnement en mélange pauvre augmente la température de combustion, ce qui provoque une hausse considérable de la production de NOx - des composés chimiques à base d’oxygène et d’azote. Ils peuvent se présenter sous la forme de monoxydes d’azote (NO) ou de dioxydes d’azote (NO2).

Par ailleurs, contrairement à un moteur à essence, un diesel n’utilise pas de catalyseur régulé, mais un catalyseur d’oxydation qui traite uniquement les HC et le CO. Les NOx constituent donc un problème pour les diesels, d’autant plus avec la nouvelle norme Euro 6.

La solution : AdBlue Pour satisfaire aux exigences de cette norme, les moteurs diesels de plus grande taille doivent recourir à un système de post-traitement très particulier nécessitant l’utilisation de l’additif AdBlue. AdBlue est une solution aqueuse biodégradable composée à 32,5 % d’urée. Ce liquide est injecté de manière contrôlée dans le système d’échappement, ce qui libère de l’ammoniac dans le catalyseur déNOx RCS (réduction catalytique sélective) supplémentaire. L’injection de la solution AdBlue hautement dosée intervient au

Le système de post-traitement avec AdBlue

Le CO n’est pas du CO2 Le CO (monoxyde de carbone) est un gaz extrêmement toxique produit en cas de combustion incomplète.

Il a donc une incidence immédiate sur la qualité de l’air.

L’émission de CO est limitée par les normes Euro.

En revanche, si le CO2 n’est pas toxique, il n’en reste pas moins un gaz à effet de serre. L’émission de CO2 dépend de la consommation et de la nature du carburant.

L’AdBlue diffère de l’Eolys La solution AdBlue se compose de 32,5 % d’urée dissoute dans de l’eau déminéralisée. Elle permet de convertir les NOx dans le système de réduction catalytique sélective (RCS) en azote (N2) et en eau (H2O). L’AdBlue ne doit pas être confondu avec l’Eolys. L’additif Eolys est utilisé dans certains moteurs PSA afin d’abaisser la température à laquelle le filtre à particules se régénère.

début du processus de réduction catalytique sélective. Le dosage et la durée de l’injection d’AdBlue sont essentiels. C’est pour cette raison que l’injection est effectuée par impulsion et que deux capteurs NOx sont utilisés.

Le premier capteur est installé avant le filtre à particules et le second après le catalyseur déNOx. L’utilisation de l’additif AdBlue entraîne par ailleurs dans le catalyseur une réaction chimique qui convertit le NOx en azote (N2) et en eau (H2O).

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Dossier >> Car-choice & Car-policy

Carburant

AdBlue, le cauchemar bleu ?

Les stations délivrant de l’AdBlue ne sont pas encore légion.

Si vous avez acheté des véhicules diesel ces derniers mois pour votre flotte, vous avez certainement été confronté à l’AdBlue, ce nouveau système de dépollution des moteurs, déjà présent sur les camions depuis quelques années et qui fait son entrée sur le marché des véhicules légers.

Est-il obligatoire de faire le plein ? Quelles sont les conséquences si on ne le fait pas ? Les sociétés de leasing prévoient-elles cette nouvelle donnée dans leurs contrats ? Nous avons mené l’enquête.

Pour commencer, précisons que ce sont uniquement les véhicules dotés d’un moteur diesel qui sont concernés par l’AdBlue. Celui-ci permet de réduire leur taux de pollution et donc, de satisfaire aux normes écologiques. Tous les constructeurs n’ont pas encore adopté cette technologie.

Actuellement, ce sont surtout les marques BMW, Mercedes, Opel, Jaguar, Citroën, Peugeot, ainsi que celles du groupe VAG qui l’utilisent. Mais gageons que les autres constructeurs ne tarderont pas à suivre le mouvement pour pouvoir réduire l’empreinte écologique de leur gamme.

Le problème, c’est que les constructeurs communiquent

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peu sur la question. Et il arrive que des conducteurs - ou des gestionnaires de flotte - ne découvrent le réservoir d’AdBlue qu’une fois le véhicule livré.

Or, cet additif est un facteur indispensable au bon fonctionnement des voitures dotées de cette technologie. « Les moteurs en question sont fabriqués de telle façon qu’ils utilisent constamment l’AdBlue », expose-t-on du côté d’Athlon. « Il faut donc toujours

Damien Malvetti

en disposer dans le réservoir. Lorsque le niveau diminue, le conducteur est prévenu par son véhicule en différentes phases. S’il ne fait pas l’appoint, la voiture sera immobilisée. Par contre, par mesure de sécurité, si un véhicule en circulation tombe à court d’AdBlue, il ne peut pas s’arrêter brusquement ». « L’idéal », ajoute-t-on chez ALD Automotive, « c’est de faire le plein dès que le voyant s’allume pour éviter tout problème ».

Prévu dans les contrats de leasing ?

On le voit, les sociétés de leasing sont déjà familiarisées avec la technologie AdBlue. Et la plupart ont déjà prévu ce nouveau facteur dans leur contrat de location à long-terme.

Chez Athlon, « l’AdBlue est considéré comme un coût de fonctionnement du véhicule et est, à ce titre, compris dans le tarif de location de celui-ci. Un peu comme c’est le cas pour l’huile moteur, par exemple », indique Pieter Goossens, Innovation Manager.

Même constat du côté de ALD Automotive : « le plein d’AdBlue est prévu dans le loyer du véhicule. Il n’y a donc pas de supplément pour le client ». Tandis que Kris Holvoet, Manager Operations d’Alphabet explique que « l’ajout d’AdBlue est demandé par les garages via la plateforme MRT de Renta. Chaque demande est évaluée par notre département technique. L’accord est logiquement donné d’office si l’ordinateur de bord du véhicule réclame l’appoint.

Cette tâche fait partie intégrante des coûts d’entretien du véhicule et est donc incluse dans le loyer mensuel ».

Quand faire le plein ?

En général, les loueurs recommandent de faire le plein d’AdBlue au garage lors de l’entretien. « Ce produit a une durée limitée et la quantité prévue dans le réservoir coïncide logiquement avec le programme d’entretien du véhicule ».

Mais l’expérience montre que le voyant d’AdBlue s’allume parfois bien avant la date du prochain service. Dans ce cas, les conducteurs sont contraints de faire un plein intermédiaire. Ils ont le choix de le faire effectuer dans un garage ou de se rendre dans une station qui délivre le produit et de soit utiliser leur carte carburant si celle-ci permet l’achat d’AdBlue, soit de payer et de se faire ensuite rembourser par la société de leasing. « Nous recommandons toutefois de faire le plein dans un garage pour plus de professionnalisme », précise-t-on chez ALD Automotive. Chez Alphabet, on tente de réduire autant que possible l’usage de flacons. « Notamment parce que toutes les stations n’ont pas le produit en stock et que le réservoir n’est pas toujours facilement accessible ». A titre d’exemple, sur un Citroën C4 Grand Picasso, il est situé sous un siège de la 3e rangée et nécessite de déplier celui-ci pour l’atteindre.

Précisons encore que l’additif doit être manipulé avec

précaution. L’AdBlue n’est en effet ni toxique, ni explosif, ni ininflammable et il est biodégradable. Mais il peut être irritant au contact de la peau et peut endommager les surfaces peintes du véhicule.

Enfin, sachez que si les sociétés de leasing interrogées ont déjà pris en compte la présence de l’AdBlue, il n’en va peut-être pas de même pour tous les acteurs du marché. Pensez donc à vous renseigner sur cet aspect lorsque vous comparez des contrats.

Car l’AdBlue n’est pas bon marché et risque de faire exploser vos budgets.

Les loueurs recommandent de faire le plein d’AdBlue dans un garage lors de l’entretien plutôt que dans une station ou d’utiliser un flacon.

AdBlue et pollution, comment ça marche ?

L’AdBlue est une solution aqueuse composée à 32,5% d’urée et à 67,5% d’eau déminéralisée. Combiné à la technologie SCR (Selective Catalytic Reduction), il transforme les émissions d’oxydes d’azote (NOx) des gaz d’échappement des véhicules diesel en un mélange d’azote inoffensif et de vapeur d’eau. Ce qui permet de réduire fortement le taux d’oxyde d’azote dans l’air. Précisons que les émissions d’oxydes d’azote sont une source majeure de pollution atmosphérique et qu’elles sont en grande partie responsables du brouillard de pollution, le fameux « Smog ».

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Car Management >> Test longue durée

Damien Malvetti

Nissan Pulsar

Concurrente de choix sur le segment C Nissan s’est fixé comme objectif d’augmenter son volume de vente dans le fleet.

Et sa nouvelle citadine, la Pulsar, doit jouer un rôle clé dans cet objectif. Mais est-elle vraiment capable de concurrencer les best-sellers du segment que sont la Golf ou la Mégane ? Nissan Belux en est persuadé. Pour le prouver, la marque a prêté à l’équipe de link2fleet une Pulsar pour un essai longue durée de 6 mois.

Le 1er septembre, link2fleet a donc pu prendre possession de la nouvelle citadine de Nissan dotée de l’unique moteur diesel proposé : le 1.5 dCi de 110 ch. Nous pourrons la tester jusque fin février 2016, ce qui va nous permettre d’effectuer tous types de trajets et de la passer à différents profils de conducteurs. De quoi pouvoir vous donner un aperçu fidèle de son comportement de conduite, mais aussi de ses consommations.

Notre version d’essai Tekna est la finition haut-de-gamme du modèle et permet de bénéficier de série d’une panoplie d’équipements dont la sellerie cuir, la caméra de recul et la vision 360°, les feux LED, la navigation, les sièges électriques et chauffants, et bien d’autres. Finalement, la seule option qu’il est encore possible de cocher est la couleur métallisée, facturée 500 EUR.

Notre expérience Plusieurs membres de l’équipe link2fleet ont déjà pu prendre son volant et en ont tiré une impression globale très positive. A commencer par son look, caractérisé par des lignes épurées, larges et courbes et une face avant souriante.

Grâce à sa ligne générale, les grands gabarits se sentent à l’aise à l’arrière. L’habitabilité, c’est d’ailleurs un des points forts de cette Pulsar, dont l’espace avant et le coffre offrent aussi un excellent compromis.

La planche de bord est originale, même si on aurait aimé que certaines commandes soient placées de façon plus visibles ou plus accessibles. L’écran central, qui permet de gérer de nombreuses commandes, se révèle très intuitif à l’usage. Petit bémol, l’usage de nombreux matériaux en plastiques durs, qui réduit l’impression de qualité.

A la conduite, la boite de vitesse est souple, ne souffre pas d’à-coup et on note peu de bruits de roulements. La tenue de route est correcte, tout comme la direction et la Pulsar se montre assez sobre : entre 5,3 et 5,4l de moyenne selon les conducteurs.

Bilan fleet Dans cette version 1.5 dCi, la Pulsar bénéficie d’une déductibilité fiscale de 90% grâce à son taux de CO2 de 94 g/km.

Côté ATN, il s’affiche à 1250€/an. Voilà certainement son plus grand atout auprès de la clientèle professionnelle.

Découvrez l’avis des différents membres de l’équipe link2fleet qui ont testé la Nissan Pulsar.

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Car Management >> Test

Tony De Mesel - Dirk Steyvers

Audi A4

Pas de bouleversement visuel

Pour la toute première fois, Audi dévoile en même temps les versions berline et Avant de sa nouvelle A4. Ce n’est pas un hasard, car dans de nombreux pays européens, l’Avant représente la majorité des commandes.

La Belgique ne fait pas exception : le modèle précédent de l’Avant représentait chez nous pas moins de 70 % des ventes. Au niveau du style, la berline et le break de la nouvelle A4 n’offrent pas de surprises et restent fidèles au design traditionnel de la marque. Elles ont par contre été allongées de quelques centimètres, l’Avant mesurant désormais 4,73 mètres. Toutes deux affichent en outre un Cx de seulement 0,26. Enfin, Audi a également réussi à réduire leur poids de 120 kg en moyenne.

De très faibles émissions Conséquence de cet abaissement de poids : la nouvelle A4 affiche une consommation et des émissions de CO2 sensiblement réduites. La valeur d’émissions officielle de la 2.0 TDI de 150 ch est de 104 g/km, et même 99 g/km pour l’Avant Ultra. En version berline, celle-ci descend carrément à 95 g/km.

Si le comportement de la nouvelle A4 rassure énormément sur la route, il manque quelque peu d’agrément. Stabilité et réactions prévisibles ont été clairement privilégiées par rapport au plaisir de conduire. Très Audi A4 ! La nouveauté, c’est que la nouvelle A4 peut disposer de 30 systèmes d’assistance à la conduite, notamment le Traffic Jam Assistant actif jusqu’à 65 km/h, l’Audi Pre Sense City et l’Audi Side Assist. En matière de connectivité et d’infodivertissement

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(HiFi signé B&O avec 19 haut-parleurs), la nouvelle Audi fait également très fort. On regrettera toutefois que la plupart de ces équipements figurent sur la liste des options et que l’écran MMI central ne puisse être escamoté dans le tableau de bord comme sur les autres modèles de la marque.

Et maintenant, le point le plus délicat: le prix… Grâce à leur qualité de fabrication et leur cote, toutes les Audi en leasing affichent une valeur de revente élevée qui compensera l’achat. Le prix de base de la 2.0 TDI Ultra de 150 ch s’élève à 27 107,44 euros HTVA. Pour une Avant dotée du même moteur et du même niveau d’équipement sommaire, il faut compter au moins 28 636,36 euros. Comme d’habitude pour les marques premium, ces tarifs peuvent sensiblement grimper avec les versions Sport ou Design (+1 570,25 euros) ou si vous puisez allègrement dans la liste d’options.

Audi A4 Avant 2.0 TDI Ultra 150 Pour

possibilités d’équipement, qualité de fabrication, consommation et émissions

Contre

prix ‘premium’, options onéreuses, habitabilité perfectible

Puissance et couple

150 ch et 320 Nm

Emissions de CO2

99 g/km

Cons. normalisée

3,7 l/100 km

Prix de base HTVA

28.363,36 €

Concurrentes

BMW Série 3, Mercedes Classe C

Profil d’utilisateur

middle management

Damien Malvetti - Ken Divjak

Opel Astra 2016

Fidèle à elle-même L’Astra 2016 évolue peu esthétiquement, un choix que la marque explique par le succès de la précédente génération.

A l’intérieur, c’est l’inverse. L’Astra adopte une planche de bord épurée surmontée d’un écran tactile de 7’. L’habitacle dégage une impression de qualité, mais les plastiques utilisés sont assez peu flatteurs. Bien qu’elle perd 50 mm en longueur, 25 en hauteur et 200 kg sur la balance, son espace intérieur augmente: +22 mm en garde au toit à l’avant et 35 d’espace aux jambes à l’arrière. Même les grands gabarits s’y sentent à l’aise.

On note l’arrivée de nombreux équipements et technologies jusqu’ici réservés au haut-de-gamme. Citons les feux Intellilux Led, les systèmes OnStar et Apple Car Play ou encore les assistants d’angle mort et de maintient dans la voie ou le système anti-collision.

La nouvelle gamme de moteurs propose 3 essences et 1 diesel disponible pour des puissances allant de 95 à 200 ch.

La nouvelle Astra a fait un bon en avant en termes de dynamisme. Et ni le confort, ni les consommations n’en pâtissent. Avec notre version d’essai 1.6 CDTI EcoFLEX (136 ch), nous avons consommé 4,9l/100km. Seul regret, un ressenti de vibrations dans la boite de vitesse lorsque la voiture monte dans les tours.

Grâce à son taux de CO2 de 99g/km, elle affiche une déductibilité fiscale de 90% et un ATN d’à peine plus de 100 EUR/mois pour la finition haut-de-gamme Innovation.

Opel Astra 1.6 CDTI EcoFLEX 136 ch Innovation Pour

Conduite dynamique, technologies

Contre

Look peu évolué

Puissance et couple

136 ch / 320 Nm

Emissions de CO2

99 g/km

Cons. normalisée

4,9 l/100 km

Prix de base HTVA

20.764 €

Concurrentes

Renault Mégane, Volkswagen Golf, Nissan Pulsar, Peugeot 308

Profil d’utilisateur

Technico-commercial

Jaguar XF

Grande distinction Jaguar fête dignement son 80e anniversaire avec la nouvelle XF. Grâce aux moteurs diesel Ingenium, la voiture se distingue par de très faibles émissions de CO2. La XF deuxième génération, classée dans le segment E, partage la plateforme inaugurée avec la XE et perd ainsi jusqu'à 190 kilos. Ajoutez à cela les nouveaux moteurs diesel 2 litres et vous obtenez des émissions de CO2 de 104 g pour la version manuelle de 163 ch.

Un record dans la catégorie. Nous avons essayé la 2.0d 180, la deuxième - en termes de puissance - des motorisations diesel proposées. Équipée en option de la boîte auto à 8 rapports, la voiture émet 114 g, ce qui lui permet de revendiquer de justesse les 80 % de déductibilité. Le sprint classique ne prend que 8 secondes, alors que la consommation se situe à 4,3 litres seulement. Dans la pratique, les chronos sont moins pointus, car le moteur encourage à rouler sur le couple plutôt qu'à haut régime. Si la XF évolue avec aisance dans le trafic, la fameuse boîte automatique ZF n'y est certainement pas étrangère. Cette berline se révèle être un plaisir à conduire. Que la XF s'appuie sur des amortisseurs passifs ou sur un châssis adaptatif, son comportement routier est irréprochable. La deuxième génération présente une meilleure ergonomie, avec plus de place pour la tête à l'avant et pour les genoux à l'arrière. De là à dire que les passagers de la banquette se sentent comme dans une limousine, il y a un pas. Malgré ses 540 litres, le coffre n'est pas non plus des plus pratiques, en raison de son accès étroit et de sa profondeur. Mais ces bémols n'empêchent pas la XF de se positionner au top du segment.

Jaguar XF 2.0d 180 Pour

ligne, respect de l’environnement, comportement

Contre

espace

Puissance et couple

180 ch et 430 Nm

Emissions de CO2

114 g/km

Cons. normalisée

4,3 l/100 km

Prix de base HTVA

37.066,12 €

Concurrentes

Audi A6, BMW Série 5, Mercedes Classe E

Profil d’utilisateur

higher management

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Car Management >> Test

Damien Malvetti

Nouvelle DS4

Evolution en douceur Après la DS5, c’est au tour de la DS4 de mettre au placard les chevrons pour arborer l’emblème DS dans sa calandre.

Parmi les autres évolutions, notons l’arrivée de feux avant Led et d’un nouveau bouclier. Une version baroudeur Crossback rehaussée de 30 mm et dotée d’enjoliveurs d’ailes, de barres de toit et une calandre noir laquée fait également son apparition.

La planche de bord a été revue et épurée. La plupart des commandes du véhicule se contrôlent désormais depuis l’écran tactile de 7’ et son nouveau système multimédia très intuitif.

Si la qualité intérieure est très bonne, elle n’égale toutefois pas celle d’une allemande.

A la conduite, tant la berline que la Crossback bénéficient d’une direction douce, d’une excellente insonorisation et d’une bonne tenue de route. La boite automatique à 6 rapports ne souffre pas d’à-coups, tandis que la boite manuelle offre une excellente fluidité et des passages très courts. Si elle a davantage le tempérament d’un crossover que celui d’une sportive, la Crossback offre malgré tout de belles performances grâce à ses 400 Nm de couple en version BlueHDi (180 ch).

Ses autres atouts ? Une déductibilité fiscale de 80% et un ATN d’à peine plus de 2000 EUR/an, qu’elle doit à son taux de CO2 remarquable (115 g/km).

DS4 Crossback 2.0l BlueHDi 180 ch Pour

Look, conduite dynamique, tenue de route, confort

Contre

Prix, pas encore au niveau des autres premium

Puissance et couple

180 ch / 400 Nm

Emissions de CO2

115 g/km

Cons. normalisée

4,3 l/100 km

Prix de base HTVA

26.942 €

Concurrentes

Audi A3, BMW Série 1, Mercedes Classe A, Volkswagen Scirocco

Profil d’utilisateur

Technico-commercial

Jeep Cherokee 2.2 MJD 200 ch

Sur les traces des premiums Depuis peu, une nouvelle motorisation a fait son arrivée sur le Jeep Cherokee : le 2.2 MultiJet II Diesel développant 185 ou 200 ch. La première puissance étant disponible sur les finitions Longitude et Longitude Plus et la seconde sur la Limited.

C’est cette dernière que nous avons pu l'essayer.

Dans l’ensemble, la finition et l’assemblage sont de bonne facture et le Cherokee dispose de tous les équipements modernes pour assurer la sécurité de ses passagers.

Sur la route, il se montre ferme mais confortable et spacieux.

Par contre, il fait ressentir son embonpoint. Malgré ses 200 chevaux, notre version d’essai s’est montrée peu dynamique. Les accélérations franches et la conduite sportive ne sont pas son fort. Les suspensions sont excellentes, mais la direction est un peu dure. Autre petit bémol, le moteur peut se montrer bruyant au-delà de 2000 tr/min. Heureusement, la boîte auto à 9 vitesses évite souvent de grimper dans les tours.

Côté consommations, le compteur de notre modèle d’essai affichait 7,2l/100km lors de notre roadtrip dans les cols de la côte d’Azur.

Avec son prix de base de plus de 50.000 EUR TVAC et son taux de CO2 de 106 g/km, le Cherokee 2.2 MJD 200 ch n’est certes pas le plus économique, mais il a de nombreux atouts en poche. Son look original et son habitabilité d’abord, sa panoplie de systèmes d’aide à la conduite ensuite.

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Jeep Cherokee 2.2 MJD II - 200 ch Pour

Look, technologies, équipements de sécurité

Contre

Manque de dynamisme

Puissance et couple

200 ch / 440 Nm

Emissions de CO2

106 g/km

Cons. normalisée

7,2 l/100 km

Prix de base HTVA

41.652 €

Concurrentes

Audi Q5, BMW X4, Mercedes GLC, Volkswagen Touareg

Profil d’utilisateur

Indépendants, chefs d’entreprise

Car Management >> Test

Bob Monard

Mitsubishi Outlander 2016

Sûr et plaisant

Le nouvel Outlander s’offre une nouvelle identité visuelle, une structure renforcée et un habitacle upgradé dont de nouveaux sièges avant, de nouveaux garnissages, une nouvelle console centrale et un nouveau volant 4 branches chauffant.

Par ailleurs, on relève un nouveau réglage de châssis, une rigidité de la caisse revue et un réétalonnage des suspensions.

Plus un système antipatinage et anticollision ainsi que le système d'alerte de franchissement de ligne, le régulateur de vitesse adaptatif et le moniteur panoramique avec 4 caméras, positionnées tout autour du véhicule qui affiche 5 vues différentes.

Sous le capot, un essence et un diesel de 150 ch et un hybride qui développe 203 ch via la motorisation essence (121 ch) et les 2 moteurs électriques (82 ch). Soit 42 g/km de CO2. Cette version est assortie d’une garantie de 8 ans ou 160.000 km sur les batteries.

Remarquable insonorisation, souplesse de la motorisation et esthétique extérieure dont cette calandre plutôt réussie sont au programme.

Côté tarif, l’Outlander eurosuper s’affiche à 26.990 EUR, le gazoline à 33.590 EUR et le PHEV à 45.990 EUR.

Mitsubishi Outlander PHEV Pour

Prix pour un hybride rechargeable

Contre

Performances

Puissance et couple

121 et 82 ch / 190 Nm

Emissions de CO2

42 g/km

Cons. normalisée

1,8 litres/100 km

Prix de base HTVA

45.990 €

Concurrentes

Ford Kuga, Honda CR-V, Mazda CX5, Nissan X-Trail

Profil d’utilisateur

Inconditionnels du non-polluant, adeptes des SUV

Mini Clubman

Une Mini maximisée En 1969, la Mini clubman Estate montre la voie !

Relayée en 2007 par la Clubman reconnaissable à sa petite porte latérale droite, la Clubman 2016 compte dorénavant quatre portières et 2 portes pour le coffre dont la capacité oscille entre 360 et 1250 litres.

Planche de bord intelligemment revue, habitacle soigné avec cuir et plastics souples,… cette Mini accuse maintenant 4,253 m de long, 1,8 m de large et son empattement atteint 2,670 m.

Coté nouveautés, on pointe le frein électrique et une boîte automatique Steptronic à 8 rapports. Sous le capot, on trouve trois blocs essence de 102 à 192 ch et trois diesel de 116 à 190 ch.

Trois modes de Mini Driving activables manuellement, de nombreuses aides à la conduite,… cette Clubman est donc devenue une familiale avec du peps. Arrondie et élargie afin d’offrir plus d’espace confortable et subtil à ses occupants, elle garde intact son ADN : une unicité de style qui ne varie pas d’un iota. Ouf… Côté tarifs, tablez sur une fourchette de 21.940 à 29.790 EUR.

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Mini Clubman Cooper S Pour

Style, châssis et boîte auto

Contre

Prix

Puissance et couple

192 ch et 280 Nm

Emissions de CO2

134 - 137 g/km

Cons. normalisée

5,9 l/100 km

Prix de base HTVA

28.140 €

Concurrentes

Audi A3, BMW Série 1, Mercedes Classe A

Profil d’utilisateur

Jeunes familles branchées, nostalgiques des seventies

Car Management >> Test

Damien Malvetti

Ford Galaxy

Toujours plus haut-de-gamme En même temps que le S-Max, Ford lancera au Salon de Bruxelles, la 3e édition de son grand monospace, le Galaxy.

Esthétiquement, la filiation avec le S-Max est évidente à l’avant, mais beaucoup moins à l’arrière, où le Galaxy conserve les éléments de son prédécesseur. A l’intérieur, on retrouve la planche de bord du S-Max et son écran tactile permettant de contrôler la totalité des commandes du véhicule. L’ensemble affiche une qualité de matériaux et une finition irréprochables.

Le coffre peut offrir de 300 à 2300 litres.

Le nouveau Galaxy est aussi un adepte des technologies puisqu’il adopte l’énorme panoplie de systèmes d’aide à la conduite et de sécurité du S-Max. Plus grand et plus lourd, il se révèle un peu moins dynamique sur la route. Mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Son créneau à lui, c’est l’habitabilité. Et ce à niveau, il excelle en offrant de nombreux rangements et une 3e rangée pouvant accueillir aisément 2 adultes et accessible facilement grâce aux sièges coulissants de la seconde rangée.

Si la tenue de route et l’amortissement sont excellents, notre modèle d’essai (2.0l TDCi PowerShift AWD de 180 ch) a consommé 10,8l/100km en conduite dynamique sur le réseau secondaire. Avec un prix de base de 45.000 EUR TVAC, la version Titanium affiche un ATN de plus de 4000 EUR/an et une déductibilité fiscale de 75%.

Ford Galaxy 2.0l TDCi 180 ch Titanium AWD Pour

Qualité et finition, tenue de route

Contre

Trop ressemblant au S-Max

Puissance et couple

180 ch / 400 Nm

Emissions de CO2

49 g/km

Cons. normalisée

5,8 l/100 km

Prix de base HTVA

37.851 €

Concurrentes

Renault Espace, Volkswagen Sharan, Seat Alhambra, Peugeot 5008, Citroën Grand C4 Picasso

Profil d’utilisateur

Père de (grande) famille

Nissan Leaf 30 kW/h 2016

Autonomie Prolongée Ne cherchez pas les évolutions de style, la Nissan Leaf n’en présente pas.

Il s’agit en réalité d’une évolution technologique. D’abord en termes de connectivité puisqu’elle adopte le nouveau système Nissan Connect plus moderne et intuitif. Mais surtout en termes d’autonomie puisqu’elle s’offre une nouvelle batterie qui lui permet dorénavant de parcourir 251 km, soit 26% de plus que la version 24 kW/h.

A l’essai, la Leaf 30 kW/h ne manque pas d’atouts : bon niveau de confort, comportement routier et suspension quasi irréprochables. A condition de privilégier une conduite douce et calme. Lors de notre ascension (et descente) du col de Turini (Côte d’Azur), nous avons consommé en moyenne 4,6 kW/h pour 100 km. Pour y arriver, nous avons roulé uniquement en mode ECO et positionné la boite auto en mode B, privilégiant la récupération d’énergie dans les descentes.

A l’arrivée, nous avions une distance parcourue et une autonomie cumulées proche des 200 km, soit 50 de moins que ce qui était prédit par la marque. Pour utiliser la Leaf au maximum de ses capacités, une explication du concessionnaire s’avèrera nécessaire.

Dans sa version haut-de-gamme Tekna full options et batteries comprises, la Leaf affiche un ATN de 1326 EUR/an. En tant que véhicule full électrique, elle bénéficie de la déductibilité de 120%. Mais son grand atout, c’est son silence royal.

Et ça, ça n’a pas de prix !

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Nissan Leaf Tekna 30 kW/h 2016 full options Pour

Bonne autonomie (251 km), silence, déductible à 120%

Contre

Aucune évolution stylistique

Puissance et couple

109 ch / 254 Nm

Emissions de CO2

0 g/km

Cons. normalisée

4,6 kW/100 km

Prix de base HTVA

31.012 €

Concurrentes

Renault Zoé, BMW i3

Profil d’utilisateur

Voiture de pool, déplacements urbains

Dirk Steyvers

BMW Série 7

Une limousine dynamique Pour la 6ème génération de sa Série 7, BMW a mis en œuvre toutes les technologies dont il disposait. Il en résulte des possibilités d’équipement pratiquement infinies avec notamment la tablette Samsung intégrée aux places arrière, mais surtout, une variante plug-in hybride (la 740e) dont les émissions de CO2 se limitent à 49 g/km. En pratique, la nouvelle Série 7 se distingue par une dynamique de conduite vraiment surprenante pour une voiture accusant 1,9 tonne sur la balance.

Cela étant, en matière de présentation intérieure, nous n’avons pas retrouvé ce petit côté exclusif qui caractérise l’ambiance typique d’une limousine telle qu’une Mercedes Classe S. Clairement, la BMW s’adresse avant tout à ceux pour qui conduire est encore un plaisir.

La gamme se compose de 4 versions, toutes disponibles en propulsion ou en 4 roues motrices ainsi qu’avec un empattement normal ou L(ong). La version de base, la 730d (211 ou 265 ch au choix), est sans doute la plus rationnelle de toutes. A ce sujet, notons que les économies de masse combinées à un 6 cylindres en ligne au rendement encore amélioré lui permettent de limiter ses émissions de CO2 à 119 g/km.

BMW 730d (211 ch) Pour

dynamique de conduite, possibilités d’équipements, émissions de CO2

Contre

présentation intérieure, confort

Puissance et couple

211 ch et 620 Nm

Emissions de CO2

119 g/km

Cons. normalisée

4,5 l/100 km

Prix de base HTVA

69.338,84 €

Concurrentes

Audi A8, Lexus LS, Mercedes Classe S

Profil d’utilisateur

chefs d’entreprises, professions libérales

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Insight

Wistiki retrouve votre voiture Il vous est sans doute déjà arrivé de tourner en rond dans un parking en cherchant désespérément votre véhicule ? Grâce à Wistiki, c’est désormais du passé. Wistiki, c’est le nom d’un petit appareil connecté mis au point par une start-up française. Il vous suffit de le placer quelque part dans votre véhicule et vous pourrez ensuite, via une app sur votre smartphone géolocaliser l’emplacement de votre voiture.

Déjà disponible via www.wistiki.com au prix de 24,90€, l’appareil sera bientôt disponible en magasin.

La plateforme FMS de Renta inquiète le secteur Suite à la mise en place de la plateforme FMS de Renta qui permet d’envoyer directement les amendes aux conducteurs et non plus à la société de leasing ou à l’employeur, les deux associations de fleet managers, AFFM et BFFMM, se sont alliées pour faire écho des craintes de leurs membres à Renta. Impossibilité de contrôler le comportement routier des conducteurs: manque d’accès à la database pour corriger les informations erronées encodées par les sociétés de leasing ne sont que quelques exemples des inquiétudes. La réponse de Renta est attendue.

En savoir plus sur la plateforme FMS de Renta ?

Scannez ce QR-code.

Besoin d’un fleet manager ?

Fleetexpert s’en charge pour vous L’entreprise Fleetexpert propose de nouveaux services depuis août 2015.

Elle se charge notamment du recrutement et de la sélection de fleet managers pour ses clients. Des clients qui peuvent aussi faire appel au groupe fixe de collaborateurs de Fleetexpert pour une aide d’une période convenue. Ils peuvent aussi engager le collaborateur à titre permanent via un programme unique d’interim management.

Valérie Barratt invitée du Fleet Corner

L’invité du Fleet Corner du mois d’octobre n’était autre que Valérie Barratt, gestionnaire de flotte de bpost, et que nous avons élu Fleet-Owner of the Year 2015 en juin dernier.

Elle a réussi à captiver le public avec des chiffres très impressionnants et une série d’initiatives visant à promouvoir l’ergonomie quotidienne des facteurs. Ce qui n’est pas un luxe quand on sait que certains entrent et sortent de leur véhicule jusqu’à 400 fois par jour. Bref, une session avec une valeur ajoutée, même pour les gestionnaires de flotte les plus chevronnés. En novembre, c’est Alain Duez qui sera l’invité du Fleet Corner et qui nous parlera des tendering.

Paris-Bordeaux en voiture autonome ?

Pari réussi !

Voiture de société ou logement de société ?

Benoît Cerexhe (cdH) va déposer une proposition au gouvernement bruxellois pour convaincre le fédéral de faire évoluer le système des avantages de toute nature. L’idée ?

Eviter qu’un individu qui habite et travaille dans la Capitale soit contraint d’utiliser son ATN pour une voiture de société dont il n’a pas forcément d’usage, mais lui permettre d’utiliser cet avantage pour une intervention sur son loyer ou son crédit hypothécaire.

Depuis quelques mois, les tests de voitures autonomes sont permis sur les routes françaises. Et pour le groupe PSA, la voiture autonome n’est plus un doux rêve, mais bien une réalité.

Des journalistes du Figaro ont ainsi pu relier Paris à Bordeaux (600 km) à bord d’une Citroën C4 Picasso sans que le conducteur ait besoin de toucher le volant. Annoncée pour 2020, la voiture sans chauffeur pourrait peut-être arriver plus tôt que prévu…

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3 questions à

FleetHouse

Luc Pissens, Président de la Belgian Federation for Fleet & Mobility Management

Your Expertise & Networking Center. By Fleet Corner & link2fleet

Votre Fleet Business Center: • Réservation d’espace • Catering • Expertise • Formations • Networking Suite au départ de Freddy Cruyl, c’est Luc Pissens (ING) qui a été choisi pour présider la Belgian Federation for Fleet & Mobility Management (BFFMM) et y amener sa vision très axée sur la mobilité.

Quel est votre background dans la gestion de flotte et la mobilité ? « Je suis fleet manager chez ING depuis 2002. Avec la mise en place de notre plan cafétéria, notre flotte compte 5.500 voitures, gérées par 4 personnes. Depuis 2014, la mobilité fait aussi partie de mes attributions. J’ai pour mission de convaincre nos collaborateurs d’opter pour des solutions de mobilité. On propose par exemple des abonnements de transports en commun couplé à la voiture de société. Nous avons aussi lancé un projet pilote de mise à disposition de vélos pour que nos collaborateurs relient nos bâtiments de la Capitale. Et ils sont réceptifs à cette solution ».

La mobilité vous tient donc fortement à cœur ? « Je ne dis évidemment pas que la voiture de société doit disparaître. Mais je pense que dans les années à venir, il faudra combiner la voiture à d’autres solutions.

Aujourd’hui, la mobilité passe après la voiture de société dans nos discussions. Demain, la tendance devra s’inverser.

C’est un des défis que je me suis fixé pour la fédération ».

Découvrez la palette de services offerts!

Contactez Mr Dominique Wilkin, dwilkin@fleetcorner.be

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Vous êtes-vous fixé d’autres projets en tant que président ? « Oui, notamment travailler davantage main dans la main avec les autres fédérations et associations du secteur car nous avons souvent les mêmes préoccupations. Je souhaite aussi augmenter la taille de la fédération. Elle compte 40 membres aujourd’hui, principalement des grandes entreprises. Mais nous devons aussi nous adresser aux petites. Je prends un exemple : une grande entreprise n’a pas besoin de nos conseils pour établir sa car policy, une PME bien. L’idéal serait d’arriver à 100 membres d’ici 2 ans ».

Insight

Coyote Mini Coyote a récemment lancé un successeur très convivial à son blockbuster, le Mini Coyote Plus: le Mini Coyote. La communauté Coyote compte pas moins de 4,8 millions d’utilisateurs en Europe, dont près de 900.000 dans notre pays et le système agit plutôt chez nous comme une aide à la conduite que comme un détecteur de radars, notamment grâce à une collaboration étroite avec la police locale et les services d’urgences. Cette fois encore, les fonctionnalités de reporting de l’appareil ont été étendues et le nouveau système est capable de donner des informations plus précises sur les retards réels de circulation.

ING rend sa flotte plus verte Mi-septembre, Alphabet a livré une flotte de 9 Tesla Model S à des collaborateurs d’ING. Ces véhicules s’inscrivent dans un projet-pilote qui doit permettre à ING de passer plus rapidement à un parc plus écologique. Le but est que d’ici fin 2015, 20 ambassadeurs roulent à l’électrique.

fleet essentials Administrateur-Délégué de LeasePlan, MICHEL VAN DEN BROECK a décidé de se lancer dans un nouveau défi chez le distributeur européen de motos et pièces, Motéo Group où il deviendra président le 1er janvier 2016.

Son successeur n’est pas connu.

Dans le cadre de la création d’une nouvelle structure commerciale chez Nissan Belux, la direction du service a été confiée à KOEN MAES.

Suite au départ de David Favest en tant que Directeur Sales & Fleet Operations de Fiat Chrysler Automobiles Belgium, c’est DIMITRI GOSE qui a été choisi pour lui succéder.

Début novembre, WIM BUZZI a été nommé au poste de Corporate & LTR Manager de la division Fleet & Business Sales de Fiat Chrysler Automobiles Belgium (FCA).

Edition humide du Fleet Eco Day

Arval reprend GE Capital Fleet Services

Fin octobre, KBC Autolease organisait à la ZLDR Luchtfabriek la 12e édition de son Fleet Eco Day. Avec plus de 500 invités et plusieurs centaines d’essais possibles de 2 et 4 roues motrices, cette édition, bien que rythmée par la pluie, a été un véritable succès. La combinaison de workshops, de sessions d’informations, de tests routiers, de possibilités de networking et même un petit circuit touristique de cet impressionnant endroit ont été fortement appréciés par les participants.

La reprise des activités européennes de fleet management de GE Capital par Arval avait déjà été annoncée en juin, mais est effective - après approbation de la Commission européenne - depuis début novembre. Avec cette reprise, qui concerne 160.000 véhicules dans 12 pays européens, Arval devient, selon ses propres dires, le plus grand acteur multimarque full service d’Europe. Quant aux conséquences de la reprise sur les branches belges des deux sociétés de leasing, il est aujourd’hui trop tôt pour les mesurer.

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Dans le prochain EDITORIAL TEAM Editor-in-Chief: Dirk Steyvers (dsteyvers@mmm.be) Contributors: Tony De Mesel, Ken Divjak, Damien Malvetti, Bob Monard BUSINESS DEVELOPMENT & EXPERT NETWORK Manager: Annick Nemetz Contributing experts: Yannick Mathieu (Fleet Profile) Michel Willems (Mobilitas) SALES & MARKETING TEAM Sales Director: Marleen Neukermans (mneukermans@mmm.be) Account Manager: Fabian Cohen (fcohen@mmm.be) Sales Coordinator: Patricia Lavergne (plavergne@mmm.be) PRODUCTION Production Manager: Sonia Counet Team: Stéphane Boland, Nathalie Wiertz EDITOR CEO: Jean-Marie Becker Managing Director: Hervé Lilien

numéro

Fidèles à nos habitudes, nous commencerons 2016 par une nouvelle édition de notre Toolbox. Nous avons de nouveau opté pour le format A5, très pratique, qui distingue immédiatement ce numéro à conserver des autres publications link2fleet. Une fois encore, notre Toolbox reprend toutes les personnes de contact du secteur fleet et leasing en Belgique, ainsi que des contenus rédactionnels.

Le volet rédactionnel s’articule essentiellement autour de la procédure d’appel d’offres. Nous donnons la parole à nos experts, mais vous proposons aussi un outil pratique et des conseils utiles dans le cadre d’un appel d’offres lié au secteur fleet, du leasing et de la mobilité.

Avec l’aide de nos spécialistes, nous analysons aussi l’évolution du marché automobile et des tendances telles que la progression du marché des SUV, la voiture sans conducteur et ses effets potentiels sur l’assurance de votre parc.

Enfin, nous ne manquerons pas d’intégrer les éventuelles modifications fiscales introduites d’ici le début 2016.

Contacts MMM BUSINESS MEDIA & CO SA/NV Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 info@mmm.be www.mmm-businessmedia.com

Par rapport à l’édition précédente, la partie réservée aux contacts fleet inclut des fournisseurs de services de mobilité inédits ou alternatifs : leasing de vélos, bornes de recharge pour véhicules électriques, bureaux flexibles, organismes de transports publics et solutions track&trace.

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SUBSCRIPTIONS

www.link2fleet.com/shop Contact: Claudia Lilien Subscription: 1 year - 79 EUR CLUB Member: 1 year - 149 EUR CLUB Member: 2 years - 249 EUR Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 (clilien@mmm.be)

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