Hlm info by Mohamed Elimane Lô

L’événement

N0 01 - Fév. 2018

La SNHLM signe un contrat de performance avec l’État du Sénégal

info

Magazine semestriel d’information de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SNHLM)

L’invité Mamadou Kassé, DG SN HLM « La SN HLM est un patrimoine national à préserver »

Déco et Tendances

Osez la couleur !

« L’ambition de l’État est d’élargir l’offre de logements à toutes les grandes agglomérations » Macky SALL, Président de la République

N° 01 - SN HLM INFO

info Directeur de la publication Mamadou KASSÉ mokasset@gmail.com

ÉDITORIAL

L’INVITE Mamadou Kassé, Directeur général de la SN HLM : « Le contrat de performance nous inscrit dans les objectifs du PSE »

ÉVÈNEMENT Salon itinérant de l’Habitat au Canada : la SH HLM expose ses programmes à la Diaspora sénégalaise Besoins immobiliers au Sénégal : la morosité en Europe accroît la demande des Sénégalais de l’extérieur Ziguinchor : 52 logements réceptionnés au quartier Kénia 100 logements à Tambacounda : HLM Niani, la quatrième cité dans la capitale orientale Logements sociaux : signature d’un contrat de performance entre la SN HLM et l’État du Sénégal

Rédacteur en chef Papa Djibril FALL

DOSSIER : LA SN HLM D’HIER A AUJOURD’HUI De l’OHLM à la SN HLM : la belle épopée de l’habitat social Les Parcelles Assainies : un pan de l’histoire de la SN HLM L’accueil chez nous : Nos usagers saluent la qualité

Réalisation Mohamed Elimane LÔ

FOCUS-PROJET 27 projets à réaliser entre 2017 et 2021 : la SN HLM pose les jalons de la renaissance immobilière

Direction Artistique Abdoulaye NDAO

MON HLM A MOI Ibrahima Sy, ancien contrôleur des Douanes : «Hlm, c’est des souvenirs et des moments intenses qu’on n’oublie pas»

falldjibril36@gmail.com

contact@nakalaconsulting.com

contact@layepro.com

Mise en page Mamadou NDAW (Willy Kemtane) Iconographie Anthony SYLVA Ont collaboré à ce numéro Mamadou SARR, Thierno SECK, Moussa DIOP, Thiam BAÏLO, Mouhamed Tidjane NDIAYE

QUARTIER A LA UNE Gibraltar : une cité des Hlm à l’épreuve des commerces chinois

DÉCO & TENDANCE Osez la couleur !

FOIRE AUX QUESTIONS CALEPIN Nominations Conseiller spécial : Jérémy Donatien Campall Contrôle de gestion : Penda Diallo Tine

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CONFESSIONS Le DG de la SN HLM répond au questionnaire de Proust VISAGES DE CHEZ NOUS

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Magazine semestriel d’information de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SNHLM) SN HLM, rue 34 Colobane BP : 401 Dakar Tél +221 338896000

Le mot du Ministre Diéne Farba Sarr Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie

La politique des pôles urbains relancera l’habitat social

Les orientations du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky Sall, vont dans le sens du renouveau urbain, caractérisé par l’émergence de villes durables et résilientes, marquées par une prise en compte effective de l’aspect cadre de vie. L’habitat figure parmi les six (6) secteurs prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE) qui est l’unique référentiel des politiques publiques. Aussi, l’Etat du Sénégal compte s’appuyer sur un important programme de développement de pôles urbains destinés à booster la production de logements sociaux. Dans ce cadre, une planification efficiente sera mise en avant, ainsi qu’une organisation rigoureuse de l’espace urbain. Aujourd’hui, la réforme du cadre institutionnel légal et règlementaire du secteur de

l’Urbanisme et de l’Habitat a abouti, entre autres, au vote de la Loi d’Orientation sur l’Habitat social et à la signature de l’arrêté interministériel signé par les Ministres chargés des Finances et de l’Habitat instituant un régime fiscal et douanier dérogatoire pour les promoteurs agréés engagés dans la construction d’immeubles à usage d’habitat. Pour accompagner la relance de la production des sociétés immobilières publiques, cent (100) hectares viennent d’être octroyés à la SN HLM dans le périmètre du Pôle urbain de Daga-Kholpa. A n’en pas douter, cette assiette foncière permettra à la doyenne de la promotion immobilière de s’inscrire davantage dans son cœur de métier, à savoir : le développement immobilier d’envergure pour les primoaccèdants à la propriété. N° 01 - SN HLM INFO

Éditorial Amadou Moustapha Fall Président du Conseil d’Administration de la SN HLM.

La SN HLM est en train de jouer un rôle majeur dans le PSE.

Les hommes et femmes qui évoluent à la SN HLM travaillent pour vous. Aussi ont-ils le devoir de vous rendre compte de ce qu’ils font. L’habitat social, leur cœur de métier, fait partie des éléments-clés de la politique économique et sociale du Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall. Celui-ci figure en bonne place dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), en son Axe 1 intitulé « Transformation structurelle de l’économie et croissance ». Traduire une telle vision en actes, signifie, en partie, satisfaire votre demande estimée au moins à 150 000 logements. D’où l’ambition du Chef de l’État déclinée dans le PSE, visant à « lancer une dynamique pérenne de construction de logements sociaux répondant à la demande ». C’est ce à quoi s’attelle actuellement le Gouvernement, en mettant en œuvre un important programme de relance de la production de logements, avec un accent particulier sur l’habitat social. Il s’agit de produire 15 000 logements par an au cours des dix prochaines années, en vue de satisfaire ladite demande. La SN HLM, ramenée à sa mission classique, c’est-à-dire construire des logements en masse, est en train de jouer un rôle majeur dans ce programme.

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En effet, dans son Plan stratégique de développement 2017-2021, elle se donne pour ambition de construire plus de 20 000 unités d’habitation à travers tout le Sénégal. Elle va ainsi contribuer au rétablissement de l’équilibre territorial, en participant au développement des centres urbains secondaires. Cette politique d’habitat épouse l’esprit et les contours de l’Acte 3 de la Décentralisation. La ville de Ziguinchor est l’une des premières à en bénéficier avec la réception, en première phase, de 52 logements au quartier Kénia, suivie de Fatick et bientôt Tambacounda où les travaux ont été lancés. Dakar n’est pas en reste, avec les actions en cours à Diamniadio, Ndiakhirate et dans bien d’autres localités que vous verrez en détail dans ce nouvel outil de communication que la SN HLM met à votre disposition, pour dire et montrer ce qu’elle fait. Je tiens à saluer cette démarche novatrice de la Direction générale car nous vivons dans un monde où à défaut d’anticiper sur la communication, d’autres jugeront à votre place au risque de mal s’y prendre. Bonne lecture !

L’INVITÉ Mamadou Kassé Directeur général de la SN-HLM

Le contrat de performance nous inscrit dans les objectifs du PSE. Par Papa Djibril Fall

A la SN HLM, l’heure du repositionnement en tant que leader de l’habitat social a sonné. A cet effet, un Plan stratégique de développement 2017-2021 a été adopté. Il constitue le ciment du tout premier contrat de performance que l’État du Sénégal assigne à l’entreprise, en vue de contribuer à l’objectif de production de 15 000 logements par an sur les 10 ans à venir que s’est fixé le Gouvernement. Comment tout cela a été préparé ? Quels sont les moyens pour atteindre les objectifs définis dans le PSD ? Entretien avec le Directeur général de la SN HLM, Monsieur Mamadou Kassé. Depuis votre arrivée, quels sont les actes que vous avez posés pour mener à bien votre mission ? La feuille de route qui nous est assignée peut être résumée en une phrase : «rendre à la SN HLM ses lettres de noblesse». Naturellement, la priorité consistait à redémarrer l’ensemble des chantiers et, inscrire la société dans le dispositif opérationnel du PSE. Tous les projets avancent à une très bonne cadence, notamment l’immeuble R+7 Iman Tower situé à l’ancienne station Shell sur le Boulevard Général de Gaulle ; les immeubles R+4 Dorina et Rafia, et la tour Séréna R+8 à Fass Paillotes. Il faut aussi noter que nous avons démarré le grand projet immobilier de la Cité des Corossols à Ndiakhirate, un complexe de 1000 logements et de 445 parcelles. D’autre part, nous avons signé avec la

Société foncière malienne (SIFMA) pour 3400 logements à Diamniadio sud ; nous avons également réceptionné et attribué 52 des 104 logements de notre programme de Kénia à Ziguinchor ; Il a également été procédé au lancement, le 10 décembre 2016, de la première phase des HLM Niani de Tambacounda. Au mois de mars 2018, sera inaugurée la cité HLM Mindiss de Fatick. A cela, il faut ajouter le démarrage des programmes de Ngallèle à Saint-Louis, de Vélingara et Sandiara. Nous avons à l’étude le projet HLM Madina de Touba, et l’aménagement du Grand projet de Daga Kholpa. Voilà, entre autres, les actes que nous avons posés, et qui accompagnent la dynamique organisationnelle, avec l’élaboration du Plan stratégique de développement (PSD 2017-2021) approuvé par le Conseil d’administration lors d’une session extraordinaire. Il s’en est suivi la signature du contrat

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L’INVITÉ

La SN HLM retourne à ses missions classiques.

de performance, adossé audit PSD. Quelle est l’ambition que vous vous êtes fixée vous et votre équipe à travers ce PSD ? C’est l’ambition d’un retour aux missions classiques de la SN HLM telle qu’exprimée par le Chef de l’État, Son Excellence Macky Sall, le 14 janvier 2014, dans sa communication en Conseil des ministres. Il avait abondé dans le sens d’un retour nécessaire de la SN HLM et de la SICAP dans leurs vocations initiales. Ça sousentend que la SN HLM et la SICAP étaient certainement hors champ depuis quelques années. La SN HLM a subi de plein fouet les conséquences du Plan d’ajustement structurel, alors qu’elle est un maillon essentiel du secteur Habitat, et surtout du sous-segment du logement social où naturellement elle est le leader. En fait, il s’agit pour nous, de retrouver cette position enviable. Dans cette dynamique, nous nous inscrivons dans la production de logements en masse, mais adossée à des programmes régionaux, parce qu’effectivement le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Nous devons aider les uns et les autres à accéder à un toit dans leur terroir d’origine. En somme, les

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Mamadou Kassé Dans son Bureau sis à Colobane

centres secondaires sont des priorités pour accompagner l’ambition du Président de la République de rétablir l’ordre et l’équilibre territorial. Comment traduisez-vous cette ambition ? Le Président a la volonté d’aller vite et d’innover. Le PUDC, tout comme le PRACAS, le PUMA, PROMOVILLES, le Programme de modernisation des villes religieuses, etc. en sont des illustrations parfaites, qui rompent avec cette démarche des montages lourds, difficiles, longs et qui quelques fois prennent du temps à l’exécution. Nous devons en fait nous inspirer de ces développements et suivre aussi leur logique. Et le contrat de performance, qu’apportera-t-il ? Nous avons la chance avec le PSE d’avoir une trajectoire beaucoup plus claire, de savoir où nous allons, comment y aller et avec quels moyens. C’est là tout l’intérêt du contrat de performance qui traduit en acte concret les objectifs sectoriels fixés par le PAP, le Programme d’actions prioritaires du PSE. Aujourd’hui, nous en avons fini avec le pilotage à vue. Place maintenant à la GAR (Gestion axée sur les résultats). Nous avons bien fouillé le volet Habitat. Nous en avons peut-

être eu la chance en ayant précédemment occupé la position privilégiée de Conseiller technique du Président de la République en charge des questions de l’Urbanisme et d’Habitat. Cela nous a permis d’avoir une claire conscience de l’orientation du Chef de l’État dans ce domaine et comprendre sa vision que nous sommes appelés aujourd’hui à traduire en actes concrets. Dans une démarche inclusive avec votre équipe, vous avez adopté un certain nombre de valeurs pour le développement de votre société. Voulezvous y revenir, en nous expliquant ce qui sous-tend chacune de ces valeurs ?

Les 100 ha qui nous ont été affectés à Daga Kholpa constituent une belle perspective avec l’ouverture de l’aéroport Blaise Diagne.

Nous avons d’excellentes compétences au niveau de la SN HLM et un sentiment d’appartenance très fort parce que les employés sont très attachés au label HLM qui a fini de faire ses preuves. Par conséquent, il faut agir sur ces aspects-là, notamment le sentiment d’appartenance, de patriotisme parce qu’étant conscients que l’habitat social est un service public indirect. Pour jouer pleinement notre rôle, ces valeurs sont nécessaires. Il s’agissait donc de les restaurer et de les rendre visibles dans le cadre du PSD. La mobilisation de financements et l’absence de réserves foncières ont souvent été des obstacles majeurs dans les actions de la SN-HLM. Est-ce que ces obstacles ont été levés ? 100 hectares nous ont été affectés à Daga Kholpa avec la diligence de Monsieur Diène Farba Sarr, Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie. C’est une belle perspective avec l’ouverture de l’aéroport Blaise Diagne.

Comment apprécient-ils votre document stratégique ? La signature du contrat de performance est en somme l’approbation du PSD parce que les deux documents sont liés. Déjà nous avons eu l’approbation du Conseil d’administration qui n’est qu’une excroissance finalement de toutes les tutelles, parce que la Primature y est représentée, le ministère de l’Économie, le ministère de tutelle, le contrôle financier, le patronat, entre autres. Donc ce sont quand même des éléments qui permettent d’apprécier réellement la pertinence du document. Ils l’ont tous approuvé. Maintenant la signature, elle est tripartite entre la Direction générale de la SN HLM, la tutelle financière et la tutelle technique. Mais vraiment nous félicitons et remercions les deux ministres. Le nôtre, Monsieur Diène Farba Sarr, ne ménage jamais d’efforts pour défendre la SN HLM dans tous les cadres d’expression (institutions et médias). Avez-vous un message particulier en guise de conclusion de cet entretien ? Oui. Je voudrais appeler à la création d’un cadre de concertation entre les promoteurs immobiliers publics et les sociétés concessionnaires telles que la SENELEC, la SONES, l’ONAS, mais aussi la SONATEL... et certainement proposer ensemble la création d’un Fonds destiné à financer les VRD. Cette prise en charge totale ou partielle de ces investissements lourds destinés au patrimoine desdites sociétés concessionnaires favorisera une baisse considérable du prix de revient du logement.

Pour les financements, nous travaillons avec notre partenaire classique, la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS). Le succès du PSD dépend également en grande partie de l’onction ou du soutien des autorités de tutelle de la SN-HLM, notamment le ministère en charge de l’Habitat et le ministère des Finances.

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ÉVÈNEMENT

SALON ITINÉRANT DE L’HABITAT AU CANADA LA SH HLM EXPOSE SES PROGRAMMES À LA DIASPORA SÉNÉGALAISE Du 22 au 30 avril 2017, la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM) a participé à la 14ème édition du Salon Itinérant de l’Habitat organisé par le Comité national de pilotage du Salon de l’Habitat au CANADA dans les villes de Montréal, Sherbrooke, Gatineau et Québec. L’événement a enregistré la participation de M. Diene Farba Sarr, Ministre du Renouveau Urbain de l’Habitat et du Cadre de Vie (MRUHCV), de M. Gorgui Ndong, à l’époque Ministre Délégué auprès du MRUHCV, de M. Sory Kaba, Directeur général des Sénégalais de l’Extérieur et d’autres personnalités. Du côté de la SN HLM, il y avait Messieurs Amadou Moustapha Fall, Président du Conseil d’Administration, Mamadou Kassé, Directeur Général, Mesdames Penda Diallo, à l’époque Directrice Marketing et Commerciale et Rosalie Touré, Chef de division du Marketing. Par Penda DIALLO Cadre privilégié de promotion des produits et services, d’échanges et de mise en relations d’affaires, le Salon itinérant de l’Habitat a offert à la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM) une opportunité de proposer à la DIASPORA sénégalaise ses différents programmes de logements et parcelles viabilisées. Il s’agit des immeubles de Dakar (RAFIA, Iman Center, DORINA et SERENA), de la cité des Corossols (Ndiakhirate), des logements et parcelles de Diamniadio, des logements de Fatick, Tamba et Ziguinchor. Pour les besoins de l’événement, un

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stand a été dressé aux couleurs de la SN-HLM et des outils marketing comme les plaquettes de présentation des différents programmes disponibles ont été distribués gratuitement aux visiteurs. Ces programmes existent à Tambacounda, Diamniadio, Ndiakhirate, Fatick, Gibaltrar, Fass et Ziguinchor. La cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu le 22 avril 2017 à Montréal, en présence de M. Diène Farba Sarr, Ministre du Renouveau Urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie et d’une forte délégation sénégalaise. Après cette ouverture, un panel sur

les investissements des Sénégalais de l’extérieur a été animé par M. Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et M Sory Kaba, Directeur général des Sénégalais de l’extérieur. A la suite de cela, les expositions se sont tenues les 22, 23 ,29 et 30 avril 2017 à Montréal ; le 24 avril à Sherbrooke ; le 25 avril à Gatineau et le 27 avril au Québec. Lors de ces expositions, le stand de la Société Nationale des HLM a vu défiler des centaines de visiteurs intéressés par les programmes de Dakar et des Régions.

Des visiteurs ont eu à s’inscrire sur le programme de la cité des Corossols et des logements de Ziguinchor. La cérémonie de clôture a été présidée le 29 avril 2017 par M. Gorgui Ndong, Ministre délégué auprès du Ministre du Renouveau Urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie accompagné de M. Yatma Gueye, Directeur de Cabinet du Ministre du Renouveau Urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie. Ce salon a vu la participation de la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS), Sponsor Officiel, de promoteurs privés et publics (SN-HLM, SICAP, HOLDING BAOBAB, SENEGINDA, CDC), de deux

(2) institutions financières (FONGIP ET FONSIS). Les visiteurs ont magnifié l’organisation du salon, qui leur a permis d’avoir une meilleure visibilité sur les programmes de logements au Sénégal et d’entrer en contact direct avec les promoteurs immobiliers. Ils ont manifesté un grand intérêt pour le programme de la Cité des Corossols, surtout pour les logements du type 5 Pièces, c’est-à-dire la villa diamant. La réalité de la demande issue de la diaspora sénégalaise a été cernée, surtout portée par le contexte économique morose en Europe qui la pousse à investir

dans le pays d’origine, idéalement dans des projets clés en mains. Parmi les préoccupations soulevées par les visiteurs on peut citer le défaut du respect des délais par les promoteurs immobiliers ; le manque de visibilité des projets proposés ; le manque de confiance du fait d’arnaques récurrentes dans le milieu ; la mise en place d’un point focal au Canada. Pour une meilleure politique de vente, il importe de multiplier les missions de prospects dans les différents pays surtout dans la sous région (Congo, Cameroun, Gabon, Guinée Equatorial, GuinéeBissau et Côte d’Ivoire entre autres).

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ÉVÈNEMENT

BESOINS IMMOBILIERS AU SÉNÉGAL LA MOROSITÉ EN EUROPE ACCROÎT LA DEMANDE DES SÉNÉGALAIS DE L’EXTÉRIEUR La deuxième édition du Salon de l’Immobilier à Paris (SISAP) a vécu du 18 au 19 mars 2017 dans la capitale française et le 22 mars à Marseille. Le SISAP a permis de mettre au grand jour une forte croissance de la demande des Sénégalais de l’extérieur en logements, poussés à cela par la morosité en Europe. Ils veulent soit rentrer définitivement au bercail ou investir dans un secteur capable de subvenir à leurs besoins. La SN-HLM a pris part à cet événement révélateur, représentée par Messieurs Amadou Moustapha Fall, Président du Conseil d’Administration ; Mamadou Kassé, Directeur Général, Mesdames Penda Diallo Tine, à l’époque Directrice Marketing et Commerciale et Khadija Beye Camara, Chef de Produit. Par Khadija Beye Camara L’objectif du SISAP 2017 était de regrouper physiquement en un seul lieu les Sénégalais de la diaspora et tous les intervenants du secteur immobilier sénégalais ; informer sur la vitalité d’un marché en expansion et en pleine mutation, favoriser les contacts entre professionnels et créer un événement fédérateur pour toutes les entreprises du domaine immobilier, faciliter les contacts entre le grand public, les professionnels, et les structures étatiques, permettre aux investisseurs étrangers d’appréhender le nouveau marché immobilier sénégalais et favoriser les partenariats. Durant cette exposition des professionnels immobiliers, des banquiers, des investisseurs, des promoteurs, les responsables de coopératives, des

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notaires étaient présents. Une large ouverture vers une offre diversifiée de biens immobiliers. Pour tout achat, vente ou investissement de biens immobiliers, qu’il s’agisse de villas de standing, d’appartements, de terrains, de tous types de résidence, le SISAP a offert un espace de rencontre entre les différents acteurs de l’immobilier et la diaspora sénégalaise. Pour la SN-HLM, les objectifs dans sa participation aux salons étaient multiples. Il s’agissait d’abord de rencontrer la diaspora pour comprendre ses préoccupations actuelles. Ensuite, la participation à ce salon visait à mettre en avant le positionnement de la SN-HLM et de ses programmes en cours à Dakar et dans les régions. La prospection et la commercialisation des programmes en cours pour la constitution d’une base de données spécifique à la diaspora sénégalaise étaient également dans les visées de l’entreprise. S’y ajoutent la présentation de nos différents programmes et projets et enfin des échanges avec les représentants des autorités ministérielles ainsi que les autres intervenants du secteur (promoteurs concurrents, fournisseurs, coopératives et banques) au sein d’un lieu unique et permettant de renforcer notre réseau et d’affiner notre visibilité

sur les enjeux/évolutions du secteur pour mieux les anticiper. Plusieurs demandes ont été soulevées par la diaspora sénégalaise à savoir : des programmes clés en main avec peu de tracas administratifs ; le respect des délais ; des prix cohérents avec des perspectives de revente avec plus-value ; une demande davantage portée sur les biens autour de 21 millions FCFA (Type 4 pièces) ; un intérêt davantage porté sur des villas résidentielles et des terrains idéalement situés à Dakar mais aussi dans les autres régions ; peu d’intérêt sur les programmes d’appartements ; la volonté d’une proximité forte avec le promoteur avec des échanges réguliers même à distance pour être rassuré tout le long du processus d’acquisition ; la mise en place d’un bureau à Paris. Quelques points négatifs ont été soulignés notamment une image dégradée de la SN-HLM ; un non-respect des délais de livraison ; peu de concret avec des ventes sans maison témoin, simplement des images et maquettes ; peu de communication sur les medias consultés par la diaspora (sites internet, réseaux sociaux, radio, TV, etc.).

environ 500 visiteurs par jour. Le deuxième constat relevé est la réalité de la demande issue de la diaspora sénégalaise, notamment portée par le contexte économique morose en Europe qui la pousse à investir dans le pays d’origine idéalement dans des projets clés en mains. Le troisième constat est la réelle volonté des pouvoirs publics à voir contribuer la diaspora au développement du pays. Sur la base des constats, demandes et critiques, la Direction Marketing et Commerciale a préparé un plan d’action. Celui-ci comporte la constitution de la base de données post-salon, avec un emailing ciblé issu des contacts pris lors du salon pour accélérer une inscription en masse des potentiels prospects ; la poursuite des contacts téléphoniques pour la constitution du dossier à distance ; l’incitation des acheteurs à effectuer des versements réguliers ; l’assurance d’un suivi régulier des dossiers sur place mais aussi à distance ; l’actualisation du site internet de la SN-HLM ; la mise en avant des réalisations passées via des photos et reportages à publier sur le site internet et les réseaux sociaux.

Le premier constat général à l’issue de ce salon est sa la réussite dans son organisation et sa popularité, avec

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ÉVÈNEMENT

ZIGUINCHOR 52 LOGEMENTS RÉCEPTIONNÉS AU QUARTIER KÉNIA Le Directeur général de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN HLM) a réceptionné le mercredi 20 juillet 2016, 52 maisons sur une cité de 104 logements situés dans le quartier de Kénia à Ziguinchor (sud). L’entreprise compte réaliser dans la zone 2000 autres unités d’habitation. Par Papa Djibril Fall A peine installé, le Dg de la SN HLM est entré en plein activité. Et comme il aime le souligner, il compte s’inscrire en droite ligne de la vision du Chef de l’État en traduisant sa volonté de doter chaque citoyen d’un habitat décent. C’est dans ce cadre qu’il a fait une visite de chantier dans la zone sud, plus précisément à Ziguinchor dans le quartier de Kénia où il a passé en revue ce que sa structure est en train de réaliser. Accompagné de quelques-uns de ses collaborateurs et des partenaires, notamment la BHS qui reste le partenaire financier traditionnel de la SN HLM, Mamadou Kassé a visité le site de Kénia, situé derrière l’université Assane Seck de Ziguinchor où des ouvriers sont à pied d’œuvre. « Ici nous avons une unité de 104 logements en première phase sur une assiette globale de quatre hectares. Nous avons réceptionné les 52 logements aujourd’hui (mercredi 20 juillet 2016). Présentement, 14 logements sont en cours de construction et il nous reste à réaliser 38 dans le même site », a expliqué M. Kassé. Dans le site, une rangée de maisons de trois modèles différents est visible, de gros chantiers sont en cours et des espaces publics aménagés commencent à prendre forme. « Une équipe technique a été mise en place

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par la SN HLM pour encadrer le travail depuis le début du projet. Mais aussi nous avons constaté que l’entreprise engagée a fait un travail aux normes de la SN HLM », s’est félicité Mamadou Kassé.

Le Gouverneur de Ziguinchor nous a fait part des préoccupations dans d’autres départements notamment à Bignona où nous comptons marquer notre présence également. « Le Gouverneur de Ziguinchor nous a fait part des préoccupations dans d’autres départements notamment à Bignona où nous comptons marquer notre présence également. Mais il y a surtout un terrain de 150 hectares à Kantène où nous prévoyons 2000 unités de logements et des parcelles viabilisées », a souligné M. Kassé reçu auparavant par le Gouverneur Al Hassan Sall. Devant la presse il a donné des assurances quant à l’accessibilité de ces logements par les populations. « Nous avons conçu des lotissements qui respectent la

mixité sociale. Nous avons trois types de logement à Ziguinchor. Il y a d’abord le logement très économique, le logement économique et le logement de moindre standing. Le but est de toucher toutes les cibles pour permettre à chacun d’accéder à un logement décent », a indiqué le Directeur général de la SN HLM. Il a fait état d’un besoin de «rééquilibrage» en matière d’habitat. « Le Président de la République et le Ministre de l’Habitat nous ont instruit de commencer par les zones de l’intérieur du pays. Nous avons remarqué qu’en matière d’habitat, Dakar a la part belle, avec une forte concentration... », a-t-il dit. Pour marquer la présence de la société nationale à l’intérieur du pays, le Directeur général de la SN HLM et son équipe comptent se rendre à SaintLouis (nord), Fatick et Kaolack (centre), Kébémer, Daga Kholpa, Diamniadio et tant d’autres localités de l’intérieur « où des projets de logements d’envergure sont soit en cours, soit envisagés ». Ainsi le Directeur général de la SN HLM compte redonner à ladite société ses lettres de noblesse. Toujours fidèle à sa feuille de route, la SN HLM compte aider le Président de la République à corriger les inégalités sociales et autres déséquilibres entre les zones rurales et celles urbaines.

100 LOGEMENTS À TAMBACOUNDA HLM Niani, la quatrième cité dans la capitale orientale La Société nationale des Habitations à loyer modéré (SN HLM) a posé la première pierre de 100 logements sociaux à Niani, dans la région de Tambacounda. La cérémonie a eu lieu le samedi 10 décembre 2016. Selon M. Mamadou Kassé, Directeur général de ladite structure, la SN HLM ambitionne d’accompagner le Chef de l’État dans sa volonté, de réaliser 15 mille logements par an sur les dix ans à venir. Par Papa Djibril Fall

Au total, les trois premières cités des HLM de Tambacounda comptent 98 logements. Celle de Niani, dans sa première phase, en aura 100. Aussi, dans les années à venir, la Société nationale des Habitations à loyers modérés (SN HLM) s’inscrit dans l’objectif du Gouvernement de réaliser 15 mille logements par an sur les dix ans. Une projection rappelée par le Directeur général, lors de la cérémonie de pose de première pierre de la quatrième cité des HLM de sa région natale. Devant un parterre d’invités issus de son terroir, Mamadou Kassé a rappelé que le programme de la SN HLM, au sens de l’Acte III de la Décentralisation, concerne toutes les communes du Sénégal. Dopé par les acclamations de la foule composée d’hommes et de femmes de différentes catégories d’âge, M. Kassé assure vouloir

réaliser plusieurs chantiers. Ceci dans le but de dépasser ce qui a été fait durant les 57 ans d’existence de la SN HLM. Suffisant pour lui d’interpeller les autorités locales de cette région en ces termes : «Par rapport aux attributions foncières, je lance un vibrant appel aux différents maires, ici présents, pour de promptes délibérations en faveur de la SN HLM ». Il souhaiterait que ceux-ci, dans le cadre leur plan directeur urbain ou d’urbanisme détaillé, aménagent des espaces de logements et de parcelles. Selon le Dg de la SN HLM, à la base, sa société avait un terrain qui, renseigne-il, dépassait légèrement 47 hectares. Et, ajoute-t-il, elle avait été délestée de 17 hectares compensés au niveau de Diamouwéli. «C’est le site de l’avenir où il y aura

les prémices du pôle urbain et l’université du Sénégal oriental», savoure M. Kassé, avant de mentionner qu’il a été indiqué, après études environnementales, que le site Mamacounda fait l’objet d’une dépression naturelle. « A cet égard, il ne nous appartient pas, au regard de ce que le Mamacounda représente pour nous, dans nos cœurs, d’y construire des logements ou de reproduire ce qui se fait aujourd’hui dans les Niayes, les banlieues complètement inondées. C’est donc dire que nous avons bien pris en compte les questions environnementales», rassure-t-il.

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ÉVÈNEMENT

La SN HLM termine 2017 sur une note événementielle La SN HLM a clôturé son année événementielle 2017 en prenant part à deux rendez-vous majeurs. Il s’agit de la deuxième édition du Salon International de l’Habitat de Dakar au Sénégal (SEN HABITAT DAKAR 2017) et de la 26ème FIDAK au mois de décembre. SEN HABITAT DAKAR 2017 a eu lieu du 10 au 12 octobre 2017 à Dakar. Cet événement est organisé par le Ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, en partenariat avec AME Trade Ltd. Il a été placé sous ce thème : « L’habitat social dans le contexte du nouvel agenda urbain : quels leviers d’accélération ? » Venu présider l’ouverture de SEN HABITAT DAKAR 2017, le Chef de

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l’Etat, Monsieur Macky Sall, a informé les participants que son Gouvernement a pris l’option de confier la satisfaction de la demande de logements aux promoteurs immobiliers, non sans préciser que des parcelles seront réservées aux sociétés nationales comme la SN HLM et la SICAP. Selon lui : « le Gouvernement a pris l’option de mettre en avant les professionnels de l’immobilier en se limitant à un rôle d’impulsion, d’orientation, d’encadrement et de régulation du secteur ». Concernant le second événement auquel a participé la SN HLM, en l’occurrence la 26ème FIDAK, la SN HLM a aussi mis les bouchées doubles. Une participation grandement appréciée par le grand public.

Bien logée au niveau du Pavillon « SENEGAL », à côté des autres sociétés nationales, la pionnière dans la promotion immobilière de l’habitat social a fait bonne impression. Un stand bien visité, marquant un intérêt manifeste des populations à l’endroit des produits de la SN HLM. La direction commerciale, cheville ouvrière de l’événement, a saisi l’occasion pour faire connaître nos produits notamment, ceux qui en constituent aujourd’hui le fer de lance, en l’occurrence « Ndiakhirate » et « Diamniadio ». Une participation qui a aussi permis d’enregistrer de nouvelles demandes en logements, en terrains viabilisés. Vivement 2018 !

Logements sociaux

Signature d’un contrat de performance entre la SN HLM et L’état La Société nationale des habitations à loyers modérés (SNHLM) vit un moment historique suite à la signature d’un Contrat de performance (CDP) avec le gouvernement du Sénégal depuis le 17 janvier 2017. Celui-ci est désormais le document de base à partir duquel, la SN HLM exécute la commande publique en matière de logements sociaux. Ledit contrat est adossé au Plan stratégique de développement

(PSD) pour la période 2017-2021. Le PSD a fait l’objet de plusieurs discussions, réunions et séminaires. A travers ce plan, la SN-HLM voit « grand » et entend répondre à la demande et « accompagner » le Président de la République, Macky Sall dans le volet construction de logements sociaux du Plan Sénégal émergent (PSE).

Le Plan stratégique de développement en chiffres et dates clés A compter de cette année, la SN HLM se lance dans la réalisation de 27 projets à travers le Sénégal, pour environ 248 milliards de FCFA (247 268 377 739 exactement). Diamniadio Sud : 5250 unités d’habitation en 2019

Tambacounda : 50 logements en 2020

Ndiakhirate : 1433 unités d’habitation en 2018

Kaolack : 1200 unités d’habitation en 2021

Daga Kholpa : 3000 unités d’habitation en 2021

Kolda (Vélingara, Kolda) : 50 logements en 2019

Patte d’oie : 8 immeubles R+6 à usage d’habitation en 2018

Sédhiou : 50 logements en 2021

Gibraltar : 2 immeubles d’habitation en 2018

Matam : 50 logements en 2020

Fass Paillote : 1 immeuble d’habitation en 2018

Kaffrine : 50 logements en 2021

Région de Dakar : 5000 unités d’habitation réparties en

Touba : 200 logements en 2021

logements et parcelles assainies en 2021

Keur Massar Rufisque I : 15 000 parcelles assainies en 2018

Département de Thiès : 2500 unités d’habitation en 2021

Keur Massar Rufisque II A : 823 parcelles assainies en 2018

Ziguinchor : 1152 unités d’habitation en 2021

Keur Massar Rufisque III : 2233 parcelles assainies en 2018

Louga (Kébémer) : 585 unités d’habitation en 2021

Thiès : 1813 parcelles assainies en 2018

Saint-Louis : 1050 unités d’habitation en 2021

Louga (Kébémer) : 600 parcelles assainies en 2018

Fatick : 50 unités d’habitation en 2019

Tambacounda (Sara Guilelle) : 908 parcelles assainies en 2018

Kédougou : 50 logements en 2020

Saint-Louis (Ngalelle) : 916 parcelles assainies en 2018

N° 01 - SN HLM INFO

DOSSIER

LA SN HLM D’HIER à AUJOURD’HUI L’histoire de la Société nationale des habitations à loyers modérés SN HLM n’est pas un long fleuve tranquille. Une trajectoire fluctuante qui a obligé l’entreprise à se réajuster sans cesse face à des situations difficiles, pour aider les Sénégalais à trouver un toit familial. Certains parmi eux ont eu l’amabilité de nous livrer leur témoignage, dans le reportage réalisé au service Accueil de l’entreprise.

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NÂ° 01 - SN HLM INFO

Photo non contractuelle

DOSSIER

De l’OHLM à la SN HLM

La belle épopée de l’habitat social Quartier HLM Grand Médine (Dakar)

La Société nationale des Habitations à loyer modéré (SN HLM) est créée par la loi n° 87-46 du 26 décembre 1987, à la suite de l’ex-OHLM (créé en 1959). Elle constitue l’un des instruments majeurs de la mise en œuvre de la politique de l’État dans le secteur de l’habitat social. La SN HLM est une société de promotion immobilière, selon ses textes fondateurs, à savoir la loi n°87-46 du 28 décembre 1987 et le décret n°88-269 du 15 mars 1988. Elle a le statut de société nationale au capital de 6 milliards de francs CFA entièrement détenu par l’État du Sénégal. Par Moussa Diop

La SN HLM est placée sous la tutelle technique du ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie ; la tutelle financière étant assurée par le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan. La structure a connu plusieurs mues avant sa configuration actuelle. Après avoir succédé à l’Office des Habitations à Loyers modéré (OHLM), la SN HLM n’a pas traîné des pieds dans la réalisation de ses missions. Jusqu’en 2003, sur les 24 mille 656 logements réalisés par les acteurs dans le secteur à Dakar, la Société en a bâti 11 mille 738, selon les statistiques du ministère de l’Économie et des Finances. Preuve du changement de rythme, presque autant de bâtiments ont été construits en 13 ans (2000-2013) que durant ses 40 premières années d’existence (1959-1999) : 17 mille 32 contre 19 mille 701 respectivement. Une analyse détaillée est fournie dans le diagnostic de la fonction technique de l’entreprise. Le total cumulé de la production de l’OHLM et de la SN HLM depuis 1959 est d’environ 15 000 logements et 40 000 parcelles viabilisées. La période correspondant aux débuts de la société OHLM, établissement public, industriel et commercial, soutenu par une volonté politique, un financement adapté et une subvention des Voiries et Réseaux Divers (VRD) par le Fonds pour l’Amélioration de l’Habitat et de l’Urbanisme

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(FAHU), 9498 logements ont été réalisés. La moyenne des logements produits tourne autour de 700 logements par an. Un bilan qui suit une évolution, dont les grandes périodes peuvent se décliner en cinq grandes phases. 1960-1976 : La belle époque C’est une période caractérisée par l’interventionnisme de l’État à la fois dans les secteurs social et économique avec l’appui des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux et grâce au faible loyer de l’argent s’agissant des emprunts contractés auprès des banques privées. C’était la grande épopée de l’Office des Habitations à Loyer Modéré (OHLM) d’un côté, et de la SICAP de l’autre. L’essentiel de la demande en logements était correctement pris en charge par ces deux acteurs publics en raison des prix de vente directe ou de location-vente relativement modestes et donc accessibles aux populations ciblées. 1976 à 1990 : Quinze ans de réadaptations Trois ans après le choc pétrolier de 1973, les choses changent. Cette période est caractérisée par le retrait de la Caisse centrale de coopération économique (CCCE) du financement du logement social. Ce dernier considéré comme un secteur non productif par les institutions internationales (BIRD, FMI) trouve difficilement les

financements adaptés. Conscients de la situation difficile du secteur de l’habitat social, les pouvoirs publics de l’époque avaient décidé de créer en 1979 la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) pour juguler la raréfaction des financements. Un léger mieux apparait, mais la subvention des VRD est supprimée aux promoteurs (SN HLM et SICAP) au profit de la BHS pour la bonification des crédits. L’OHLM, établissement public à caractère industriel et commercial est devenu SN HLM en 1987, société nationale de promotion immobilière de droit privé, pour lui permettre de s’adapter au nouvel environnement caractérisé par la libéralisation du secteur de la promotion immobilière. Le nombre total de logements réalisés est de 2959 avec une moyenne de 197 logements par an. Les années de production forte sont 1979, 1984 avec respectivement 665 et 855 logements produits. 1991 à 2005 : Difficile transition Avec le changement de statut juridique intervenu en 1987 (OHLM devenu SN HLM) qui a suivi la mise en place de la BHS qui finance uniquement la location-vente, la SNHLM est confrontée à des problèmes importants d’adaptation de ses modes de production, de financement et de gestion. Malgré la croissance des besoins en logement, la production ne cesse de baisser au détriment des demandeurs dont les revenus se détériorent par ville. Sur une période de 15 ans, le nombre de logements réalisés est de 2087 soit une moyenne de 139 par an. Ce chiffre est cependant en dessous des prévisions fixées dans le contrat plan. A la faveur de l’alternance politique intervenue en mars 2000, les nouvelles autorités ont cherché à consolider les instruments existants de la politique de logement social et à impliquer davantage le secteur privé dans la production de logements. C’est dans ce cadre que la SN HLM a lancé de nouveaux projets à Rufisque et Keur Massar. 2006 à 2013 : La remontée Comme constaté précédemment, la production de logements ne cesse de baisser. Le contrat Plan avait fixé l’objectif à 400 logements par an alors que pendant 10 ans le nombre de logements construits est de 654. Cette situation est due à un problème de mobilisation de financements et d’absence de réserves foncières. En ce qui concerne les logements en cours de réalisation, il a été enregistré 1445 logements constituant plus du double des logements réalisés de 2006 en 2015. Cette tendance est encourageante mais les délais de réalisation complète restent indéterminés.

pôles urbains et de nouvelles cités entend apporter une réponse durable au déficit des logements. Globalement, le Gouvernement mise sur la création de 15 000 logements par an sur dix (10) ans pour résorber le déficit de 150 000 logements. Les Parcelles assainies : un pan de l’histoire de la SN HLM La SN HLM ce ne sont pas seulement les loyers modérés. L’appellation Parcelles assainies vous dit certainement quelque chose. Cette réussite immobilière, dont la plus connue reste celles des Unités d’habitation allant de 1 à 26 dans la proche banlieue dakaroise, a fait des émules dans les programmes de la SN HLM notamment celles de Thiès et Keur Massar. C’est dans le but de promouvoir l’auto-construction, l’accès au logement des populations à bas revenu, que l’État a confié à l’OHLM en 1973, la mise en œuvre du programme des Parcelles assainies. Il a démarré en 1973 sur financement de la BIRD par les projets de Cambérène (12 mille 500 parcelles) et de Thiès (2000 parcelles). Ils ont permis à l’entreprise de disposer de ressources financières pour réaliser d’autres programmes. Pour la décennie 2000-2010, 160 mille 378 parcelles ont été aménagées. Soit une moyenne de 1638 parcelles par an. On constate, selon le graphique ci-dessous, que la région de Dakar occupe la première place, suivie respectivement des régions de Thiès et Louga. Jusqu’en 2010, les régions de Tambacounda, Saint-Louis et Kaolack n’ont pas connu de réalisation de Parcelles assainies. Pour les projets en études et / ou en cours de réalisation, toutes les régions ciblées sont concernées pour un total de 12 mille 610 parcelles. A ce niveau, on relève une nette tendance de redressement de la production et l’étalement à plusieurs localités non pourvues jusqu’en 2010.

La cartographie des réalisations à Dakar et dans les régions :

A partir de 2013 : Le nouveau défi C’est une nouvelle période qui s’est ouverte avec la seconde alternance politique intervenue en mars 2012, celle du Plan Sénégal Émergent (PSE). L’accès au logement et en particulier au logement social reste une option majeure, une priorité renouvelée. L’avènement des nouveaux

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DOSSIER

L’ACCUEIL CHEZ NOUS NOS USAGERS SALUENT LA QUALITÉ Mettre le client au centre de toutes les attentions est l’une des évolutions frappantes au niveau de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM) où le service Accueil est devenu un havre de paix pour l’usager. Reportage.

Par Mamadou Sarr Au carrefour des quartiers populeux de la Médina, de Fass, Colobane et à quelques pas de Gibraltar, se dresse le siège de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN HLM). La devanture du bâtiment est transformée en parking par les agents et les clients. Les premiers venus se sont garés sous les acacias ombrageux. Les vigiles, impeccables dans leur tenue noire avec des motifs rouges sur les épaules, montent la garde devant les principales entrées du service. Ce qui frappe le visiteur qui franchit la porte d’entrée de la SN HLM, c’est l’air frais qui vous balaie le visage et donne des sensations de bien-être. Ce qui contraste avec la température caniculaire qu’il fait à Dakar. Normal ! Nous transitons vers la fin de la saison des pluies. Comme tous les jours, en ce mercredi matin du mois de septembre 2016, l’accueil de la SN HLM est rempli de monde : des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes. Certains usagers viennent pour payer des factures arrivées à échéance. D’autres sont là pour se renseigner sur l’état d’avancement de leur dossier d’attribution de parcelle ou de maison. Dans ce hall, les discussions entre usagers confortablement installés sur leur fauteuil vont bon train, mais à voix feutrées. « La SN-HLM a beaucoup amélioré son accueil. La salle est

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spacieuse, propre et climatisée et les rangs respectés. Il n’y a rien à dire de ce point de vue », reconnaît, Pape Gaye un client, venu se renseigner sur l’évolution de son dossier sur le Programme de Keur Massar 3. Chacun attend son tour pour entrer dans la vaste pièce en verre où on a installé une dizaine de bureaux pour les agents de la direction commerciale. Malgré le nombre d’usagers, les agents de la direction commerciale de la SN HLM n’ont pas l’air débordé. Pour preuve, les clients sont bien accueillis avec un large sourire qui en dit long sur l’engagement de ces agents à satisfaire les demandes des usagers. Ancien agent de la SN HLM et client attributaire d’une maison aux Parcelles assainies, unité 3, au début des années 80, le vieux Seck Dieng est un témoin vivant des améliorations notées pour mettre les usagers dans les meilleures conditions. « Tout est fait pour satisfaire le client. C’est la raison pour laquelle, la société a investi pour le confort des usagers. Les agents aussi sont là pour répondre aux préoccupations des clients », témoigne-t-il, en écho. Un avis largement partagé par les autres clients que nous avons interrogés et qui saluent unanimement la qualité de l’accueil au niveau de l’entreprise de construction. Mais, au-delà de la qualité de l’accueil, la discussion avec les usagers tourne très vite sur certaines de leurs préoccupations

qui ont pour nom : célérité et transparence dans l’attribution des terrains et des maisons.

arrive aussi que la SN HLM nous demande de payer plus par rapport au prix initial », déplore-t-il.

Pape Guèye, dit être client de la SN HLM depuis bientôt dix ans. Il déclare attendre l’attribution de son terrain à Keur Massar, dans la lointaine banlieue dakaroise. «J’ai un dossier depuis 2005 pour le Programme Keur Massar 2, je croyais être prioritaire dans les attributions, parce que j’estime que j’ai rempli toutes les conditions avec un apport de plus de 2 millions de CFA et des versements réguliers », explique-t-il.

Cette situation décrite par Pape Guèye, est ce que vit un retraité qui a préféré taire son nom. « J’ai fini de verser pour un terrain au Programme Keur Massar 2, depuis 1998. Jusqu’à présent, je n’ai pas encore reçu mon terrain. Bien plus, la SN HLM nous dit que le prix a augmenté. Et je suis contraint d’ajouter. C’est un préjudice, car demain si j’ai mon terrain, j’ai les moyens de le construire », souligne-til.

Dix ans après, il est toujours en attente de son terrain de 300 m2. C’est la raison pour laquelle, M. Guèye suggère à la SN HLM de faire preuve de plus de célérité, mais aussi de transparence dans l’attribution des terrains et maisons. « Parfois les lenteurs notées dans l’attribution des terrains, nous portent un grand préjudice. Il nous

Des réponses sont apportées à ces interrogations par la direction Contrôle de gestion de la SN-HLM, sous la rubrique « Foire aux questions » de ce magazine (voir page 34).

La SN-HLM a beaucoup amélioré son accueil. La salle est spacieuse, propre et climatisée et les rangs respectés. Pape Guèye, client de la SN HLM

N° 01 - SN HLM INFO

FOCUS-PROJET

27 PROJETS A RÉALISER ENTRE 2017 ET 2021

LA SN HLM POSE LES JALONS DE LA RENAISSANCE IMMOBILIÈRE Par Moussa Diop

La Société nationale des Habitations à loyer modéré (SN HLM) veut redevenir le leader du marché et se positionne sur l’objectif de 150 000 logements sociaux que le Gouvernement prévoit de réaliser sur les dix (10) prochaines années. Une ambition déclinée dans son Plan stratégique de développement (PSD) 2017-2021. Il prend en compte la poussée démographique de la capitale sénégalaise (Dakar). Aussi épouse-t-il l’esprit de l’Acte III de la Décentralisation et du PSE, qui prônent le développement urbain jusque dans les territoires les plus reculés du pays. Revue détaillée du PSD avec notre reporter. Construire 22 242 unités d’habitation de 2017 à 2021, sur toute l’étendue du territoire national : c’est le défi herculéen, mais réaliste et réalisable, que se fixe la Société nationale des habitations à loyers modérés (SN HLM). Un projet d’autant plus emballant que Dakar ne sera pas le point focal de ces constructions mais les capitales régionales et départementales. Dotée de nouvelles ambitions, la SN HLM veut, pour la période 2017-2021, amorcer un autre tournant de l’histoire de la société. A Dakar, l’objectif est de construire 4 691 logements et de viabiliser 10 514 terrains. La mission de la Société nationale dans la capitale se profile à travers l’une des rares poches foncières à Dakar capables d’accueillir ce programme d’envergure : Diamniadio. Dans cet espace sont prévus 1565 logements et 3685 parcelles assainies. Ce programme est la clé de voûte de ces opérations d’envergure nationale. Une production qui nécessitera les investissements pour les travaux d’aménagement et de construction d’un montant estimé à 75,376 milliards de Francs CFA. Il est prévu sur un site de 150 hectares. Le site abritant le projet, objet du TF no 7196/R, se situe dans la commune de Diamniadio

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dans le département de Rufisque. Cette opération est le plus grand défi de la société à Dakar par rapport aux projets plus modestes qui se basent sur la construction d’immeubles principalement. Il en est ainsi à Fass Paillote, où se construira un immeuble R+8 de 32 appartements ; Patte d’Oie avec huit immeubles R+6 (120 appartements) ; Gibraltar deux immeubles R+4 (24 appartements) qui constituent les prémices de la renaissance immobilière. « Cette initiative est née de la volonté de proposer des réponses aux besoins de logement des ménages face à deux constats majeurs de ces dernières années : le temps long de la production de logement et les coûts toujours plus élevés. Ainsi, les nouveaux logements sociaux sont le plus souvent construits sur la base de principes traditionnels, ce qui nécessite des investissements lourds et un temps de chantier important avant la livraison des logements », déclare le Directeur de la SN HLM Mamadou Kassé dans le quotidien dakarois EnQuête. Ces réalisations projetées permettront à la SN HLM de contribuer de manière significative à résorber le déficit de logements à Dakar par une production de 4 691 logements sociaux et 10 514 parcelles destinés principalement à la promotion de l’habitat social. Les capitales régionales aussi

La deuxième phase de la production sera axée sur les autres capitales régionales du Sénégal. C’est ce qu’affirme le Directeur général de la SN HLM, Mamadou Kassé : « Tout

La SN HLM est le seul promoteur immobilier qui peut afficher des références sur l’ensemble du territoire et jusque dans les coins les plus reculés de notre pays. Mamadou Kassé le monde comprend également qu’il y a une macrocéphalie dans la capitale du pays. Envisager un bon aménagement, c’est aussi faire en sorte que les centres secondaires puissent disposer d’unités résidentielles afin que tout le monde ne vienne pas se concentrer à Dakar. C’est la logique même de l’exode rural et de l’hypertrophie de Dakar et de l’hyper concentration de la population qui amènent la question de la raréfaction du foncier. Naturellement, il y a de nouveaux espaces. C’est d’ailleurs pour ça que les pôles urbains de Diamniadio, de Bambilor, de Daga Kolpa et de Noflaye sont pertinents », déclarait-il dans une interview au journal EnQuête. Avec un taux d’urbanisation qui est passé de 23% en 1960 à 42,90% en 2015, une perspective de 52% en 2030, et un taux de croissance démographique de l’ordre de 3% par an, la situation a besoin d’une solution diligente. La Société nationale veut parer au plus pressé, pour effacer ces contrastes dans le plan d’habitation du pays, où Dakar et Thiès étouffent sous le poids de 38% de la population totale qu’elles accueillent. Ainsi, après les projets dans la capitale et ceux dans la capitale du Rail, les autres capitales régionales seront servies. Ziguinchor, Fatick, Louga, Saint-Louis, Tambacounda, Kédougou, Kaolack, Kolda, Sédhiou, Matam, Kaffrine, Diourbel complètent les 27 projets que la SN HLM compte mener à bien pour faciliter l’accès du logement social aux Sénégalais. Les

Façade - Tour Séréna prévue à Fass Paillotte (Dakar)

contribuer de manière significative au programme de territorialisation initié par le Gouvernement et destiné principalement à la promotion de l’habitat social en dehors de la capitale. Pour le Directeur général de la SN HLM, point de doute que sa structure est dans une dynamique de faire de l’habitat social pour tous les Sénégalais. « La SN HLM est le seul promoteur immobilier qui peut afficher des références sur l’ensemble du territoire et jusque dans les coins les plus reculés de notre pays. Nous poursuivrons cette dynamique sans relâche. Ma première visite de chantier, après la prise de fonctions, a eu lieu à Ziguinchor dans le quartier de Kénia pour la réception de 52 logements sur les 104 de différents standings réalisés. C’est la logique de croissance qui nous amène aujourd’hui à la constitution du triangle Dakar-Mbour-Thiès. Et le développement vers Diass et autres. Notre mission est nationale. Nous allons continuer à construire des cités dans les centres urbains secondaires tels que les capitales régionales et départementales. Tout le monde devrait s’inscrire dans cette dynamique ».

réalisations projetées permettront à la SN HLM de

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FOCUS-PROJET

Villa témoin à Fatick, moyen standing

Villa économique

HLM Niani de Tamba (maquette)

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Cité des Corossols (Ndiakhirate)

HLM Rubis de Sokone

HLM Rubis de Sokone, salle de réunion

Tour Séréna à Fass Paillotte (Dakar)

Façade - Tour Séréna à Fass Paillotte (Dakar)

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MON HLM A MOI

Ibrahima Sy, ancien contrôleur des Douanes Ancien contrôleur des Douanes, Ibrahima Sy est l’un des premiers attributaires de logement aux Hlm 5. C’était en 1974. Il se souvient, 42 ans après.

HLM, c’est des souvenirs et des moments intenses qu’on n’oublie pas L’homme a pris de l’âge et lutte contre la maladie depuis quelques années. Malgré tout, il garde encore des souvenirs vivaces d’une partie de sa vie passée dans sa maison sise aux Hlm 5. Quand Ibrahima Sy, en parle, ses yeux derrière ses lunettes à grosses montures pétillent de nostalgie. C’est que le contrôleur des Douanes à la retraite a eu des maisons et habité d’autres quartiers comme Dieuppeul actuellement, mais sa maison des Hlm 5, le numéro 2349, occupe une place particulière dans son cœur. Pour cause, ce fut son premier logement alors qu’il était jeune fonctionnaire. C’était en 1974. « Je venais d’être affecté à Dakar après avoir été en poste durant quatre ans à Kaolack. Dans la foulée, je devais aller en France pour poursuivre mes études. Il me fallait alors trouver un logement pour ma maman, mon épouse et mes enfants. J’ai choisi les Hlm », confie-t-il. Pour le jeune fonctionnaire de l’époque, le choix des Hlm était une évidence et une chance qu’il ne fallait pas laisser passer. Pour cause, c’était un nouveau quartier avec toutes les commodités qu’il fallait et, mieux encore, les conditions d’acquisition étaient relativement faciles. « Pour un jeune fonctionnaire, 7000 FCFA par mois, c’était abordable. Qui plus est, dans une nouvelle cité », confie-t-il. Il se souvient qu’on lui avait attribué la

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Quand j’ai ouï dire que les Hlm faisaient quelques facilités aux fonctionnaires, j’ai tout de suite saisi l’opportunité.

maison alors même qu’il n’avait pas encore terminé toute la procédure. « Quand j’ai ouï dire que les Hlm faisaient quelques facilités aux fonctionnaires, j’ai tout de suite saisi l’opportunité. J’ai pris possession de la maison avant la fin de la procédure. C’est après qu’on m’a demandé de régulariser. En fait, tout était mis en œuvre pour que les fonctionnaires aient accès à une maison. C’était la politique de l’État et la SN HLM s’en est bien acquittée à mon sens à l’époque », ajoute le septuagénaire. Pour avoir été l’un des premiers à habiter aux Hlm 5, Ibrahima Sy était devenu l’un des doyens du quartier quoiqu’à l’époque, il avait juste la quarantaine. Sa maison était devenue, au fil des années, le lieu de rencontre des jeunes du quartier. « Les amis de mes enfants avaient fait de cette maison leur lieu favori et cela me plaisait bien aussi de voir ces

jeunes garçons fréquenter la maison. Aujourd’hui, ils sont tous devenus des pères de famille et l’un d’eux occupe même un poste ministériel actuellement », avance M. Sy. Cette maison a également vu passer des personnalités de premier plan comme l’ancien ministre malien de l’Information Hamadoune Touré qui fut également en poste à l’Oua et à l’Union international des télécommunications (Uit). Fouillant dans ses souvenirs, M. Sy sort les noms du Colonel Amadou Lomboul Sy, actuel Conseiller militaire du Sénégal en Espagne, du Général et Haut Commandant de la Gendarmerie Guèye Faye, des journalistes Alioune Dramé ancien Pdg du Soleil et feu Alain Agboton, journaliste… « Tous ces gens-là connaissent bien la 2349 pour l’avoir fréquentée durant une partie de leur vie », explique-t-il la voix étreinte par l’émotion.

L’ambiance familiale et l’esprit de solidarité qui régnaient dans ce quartier sont restent gravés dans la mémoire du Douanier à la retraite. M. Sy a vendu cette maison en 2003 pour aller emménager dans sa maison sise aux Hlm Grand Yoff. N’empêche, il dit ne pas regretter d’avoir habité aux Hlm 5. Loin de là, « c’est des souvenirs et des moments intenses qu’on n’oublie pas », confiet-il. Avant de plaider, dans un contexte de renchérissement du coût de la vie où acquérir une maison est devenu un luxe, pour que la SN HLM poursuive dans sa mission de rendre accessible le logement au plus grand nombre de Sénégalais. PS : Monsieur Ibrahima Sy a été rappelé à Dieu le 11 octobre 2016, quelques semaines après son témoignage. La SN HLM présente ses condoléances à sa famille et prie pour le repos de son âme. N° 01 - SN HLM INFO

MON HLM A MOI

Alassane Seck Guèye, journaliste culturel «Des constructions solides» elles ont connu une transformation qui laisse souvent apparaître des fissures. C’est donc plus tard que les Hlm 4, 5 et 6 sont venues se greffer aux Hlm 1, 2 et 3. Au début, quoique le quartier fût habité en majorité par des ouvriers ou fonctionnaires moyens de l’Administration, il y faisait bon vivre avec ses espaces verts, ses aires de jeux. A signaler que Hlm 3 abritait des maisons de standing supérieur où logeaient des cadres de l’Administration. Des habitants unis et solidaires. Un quartier culturel, politique avec des hommes qui sont pour la plupart devenus des personnalités à l’instar des aînés tels qu’Abdou Fall (homme politique), Boubacar Boris Diop (journaliste-écrivain), Seydou Nourou Ndiaye, et tant d’autres.

« Hlm, mon quartier où il fait bon vivre. Cela fait longtemps… La vraie Hlm, c’était l’époque où les Hlm 1,2 et 3 ne faisaient qu’un. Il n’existait alors que 3 écoles primaires (Lions aux Hlm 1, Hlm 2 et Hlm 3). On se connaissait et se fréquentait. Pas de sens interdit entre ces trois quartiers qui avaient la même équipe navétanes (Mom Sa Rew). Ce furent donc les premières habitations et elles se caractérisent toujours par la rigueur au niveau de la construction, sauf bien sûr si

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Même si ces personnalités ne sont pas nées aux Hlm, elles y ont passé une partie de leur jeunesse. Nous étions ainsi encadrés par des aînés connus pour leur militantisme de gauche ou proches du parti politique RND de Cheikh Anta Diop. Il existait des troupes théâtrales, le cinéma Magic. Bref, il régnait une vie culturelle intense durant les vacances scolaires. Ce quartier reste donc mon royaume d’enfance, un quartier où les habitants sont très solidaires et unis dans le bonheur et dans la douleur ».

Cité des HLM Fass (Dakar)

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QUARTIER A LA UNE

GIBRALTAR UNE CITÉ DES HLM À L’ÉPREUVE DES COMMERCES CHINOIS A mi-cheval entre le centre-ville de Dakar et le populeux Colobane, le quartier de Gibraltar, constitué de trois blocs d’habitats (Gibraltar 1, 2 et 3), a été construit par la SN-Hlm au milieu des années 1970. Reportage dans cette cité devenue stratégique pour diplomates étrangers et commerçants chinois. Par Thiam Baïlo

Au pied de la passerelle qui enjambe l’autoroute et mène à l’ancienne gare « Pompiers », une bande de garçons se livre à une partie de match de football sur un bout de périmètre d’un terrain vague. La forte chaleur qui sévit ce mardi, veille de la rentrée des classes, n’émousse pas leur ardeur. Non loin de là, un autre groupe de jeunes, beaucoup plus âgés, taille bavette à l’ombre d’arbres feuillus qui bordent une enfilade de maisons de type F3 aux arrière-façades usées par le temps. Nous sommes à Gibraltar à micheval entre le centre-ville de Dakar et le populeux Colobane. Plus précisément à Gibraltar 1, le tout premier bloc que la SN-HLM a construit ici dans les années 1970. Des flancs de ce quartier, naîtront, plus tard, Gibraltar 2, puis Gibraltar 3 au rythme des besoins en logement auxquels la SN HLM devait faire face. « Cette partie de Dakar était un bidonville. On y avait les quartiers de Fithie Mithie, de Champs de courses et la cité chemin de fer », se rappelle Adama Tall, technicien à la retraite. Cet ex-agent de la SN-HLM est l’un des témoins de la

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transformation de cet endroit en zone d’habitat destinée essentiellement aux Sénégalais de petites bourses et à ceux de revenus moyens et intermédiaires conformément à la mission originelle assignée à la SN-Hlm par les autorités. Entre les trois blocs de Gibraltar, les types d’habitats sont de superficies et de standings différents. « Les maisons de Gibraltar 1 sont plus petites que celles de Gibraltar 2 alors que celles de Gibraltar 3 sont d’un standing bien supérieur », renseignent Saliou Guèye, un habitant de Gibraltar 2 qui y a passé toute son enfance. Des trois blocs, c’est sans doute Gibraltar 2 qui est le plus connu et le plus visible. Pour cause, il jouxte la caserne Samba Diéry Diallo sur une bonne partie de sa longueur. Une pénétrante y mène à partir du giratoire qui fait face à la mosquée Seydi Jamil d’Angle Goumba. A droite, un chantier de ce qui ressemble à un centre commercial campe le décor. A partir de cet endroit, Gibraltar offre la forme d’un triangle qui commence par un jardin public boisé

de cocotiers et de plantes ornementales et utilitaires. « Le quartier est conçu en forme de triangle, c’est assez original », souligne Adama Tall qui déploie un plan sous nos yeux. Même si Gibraltar n’a pas le luxe de certains quartiers comme Almadies, Fann-Résidence ou Point E, il n’en demeure pas moins que c’est un endroit prisé car offrant un cadre de vie « confortable », pense Saliou Guèye. « On y vit tranquille quoique l’environnement ait évolué avec l’arrivée des Chinois. Ici, habitent ou ont habité des Directeurs généraux, des colonels de l’armée, de hauts cadres et des gouverneurs ». Preuve de l’attractivité du quartier, l’ancien président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny y avait acheté 7 maisons pour loger certains hauts fonctionnaires de son pays en mission ou en poste au Sénégal. Aujourd’hui, l’effervescence qui règne sur le Boulevard Général de Gaulle avec les nombreux commerces chinois contraste d’avec l’ambiance qui

Gibraltar est un quartier où il fait vraiment bon vivre. Seulement, il y a lieu de revoir le réseau d’assainissement car le quartier a connu un boom démographique. Alpha Amadou Diallo, coiffeur

règne à l’intérieur du quartier. Gibraltar baigne dans une certaine quiétude, alors qu’en plus des boutiques des Chinois, le quartier est bordé de part et d’autre par les populeux quartiers de la Médina et de Colobane. D’ailleurs c’est cette atmosphère de tranquillité qui a décidé Kouadio Koné, chef d’une société de transit, à installer ses bureaux ici. « Je suis là depuis deux ans maintenant. Le choix de ce quartier n’est pas fortuit. Son emplacement est stratégique. Il n’est pas loin du centre-ville et c’est calme et en plus il y a la sécurité », confie ce Togolais. Et qu’importe si le réseau routier commence à se détériorer. En témoignent les eaux dégoulinantes par endroits non loin du salon de coiffure d’Alpha Amadou Diallo qui, ce jourlà, ont quelque peu enlaidi le décor. Le quinquagénaire guinéen s’est installé ici depuis plus de vingt ans. « Gibraltar est un quartier où il fait vraiment bon vivre. Il n’y a pas de pollution sonore, les gens cohabitent sainement. Seulement, il y a lieu de revoir le réseau d’assainissement car le quartier a connu un boom démographique. C’est ce qui explique, à mon avis, la présence

des eaux usées sur la route », explique-t-il. A un jet de pierre de l’atelier d’Alpha Amadou, se trouve la maison de Madame Niang. Résidant dans ce quartier depuis 2000, cette mère de famille pointe également du doigt la dégradation du réseau routier et du réseau d’assainissement. C’est d’ailleurs pour prendre en charge ces questions qu’il a été mis sur pied une association des résidents de Gibraltar. Jadis quartier calme, Gibraltar, du moins ses abords du côté des allées du Centenaire, est donc plongé dans la cohue. Depuis l’arrivée massive des commerçants chinois qui se sont installés le long de cette artère très passante, ses habitants ne dorment plus du sommeil du juste. La présence de ces boutiques a changé leur environnement et leur cadre de vie. La situation est telle que certains propriétaires ont préféré vendre leur maison pour s’installer ailleurs. « On ne connaissait pas ça », constate Mme Niang, amère. La mairie de la ville de Dakar a essayé de mettre de l’ordre en faisant déguerpir les revendeurs qui s’installaient devant les boutiquiers chinois, en vain.

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DÉCO & TENDANCE

OSEZ LA COULEUR ! Parce que la mode a aussi un lien avec l’ameublement et le design, de nos jours, avoir un appartement meublé et décoré ou une maison meublée et décorée avec beaucoup de minutie est aussi important que d’avoir des vêtements à la mode. Par Thierno SECK, Designer La première chose que nous apprenons sur la mode, c’est qu’il y a des basiques incontournables, des pièces pour lesquelles il n’est pas nécessaire de céder à une extravagance folle et où ce qui compte avant tout c’est une qualité correcte pour qu’ils vous suivent pendant de nombreuses années. On peut même dire qu’une tenue composée uniquement de basiques bien choisis est une valeur sûre. En matière de décoration, il est évident que chacun a ses préférences, selon sa personnalité, son humeur, et … son porte-monnaie ! Toutefois, quelques préceptes de base vous permettront d’avoir un intérieur harmonieux, sans casser votre tirelire.

Ne surchargez pas votre intérieur : plus une pièce est petite, moins il faut de meubles. Alors, penchez plutôt pour des meubles bas, proportionnels, fonctionnels, et présentant de nombreuses options de rangement. Vous pourrez ainsi dissimuler avec goût les nombreux jouets des enfants qui trainent dans le couloir par exemple. Osez la couleur : par petites touches. Pour égayer par exemple un canapé à dominante marron, ajoutez des rideaux très clairs, blanc ou couleur lin. Cela éclaircira la déco. Mixez également le gris avec du vert anis, du orangé, ou une couleur prune, pour faire moins classique que le noir, le blanc et le rouge. Et faites des rappels, pour garder un esprit d’harmonie ! Les accessoires peuvent faciliter la mise en couleur de votre pièce avec par exemple des coussins de couleurs et des babioles posées çà et là dans votre salon. Par contre il faut éviter de mettre trop de couleurs différentes et jouer sur les dégradés. Pour un parquet marron par exemple, peindre

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les murs en beige et garder le plafond en blanc (le plafond blanc donne la sensation de se trouver dans une pièce beaucoup plus grande). Une nouvelle tendance est de mettre des couleurs sur un pan de mur, mais juste sur un seul pan et le reste devra garder une couleur.

Trichez avec l’espace : un miroir bien placé offre deux avantages : il agrandit les petites pièces et apporte de la luminosité, par la réflexion. Alors, n’hésitez surtout pas à investir par exemple dans un miroir intégrant des lumières, dans un couloir pas assez exposé au soleil par exemple. Les meubles de coin permettent aussi d’exploiter des espaces confinés (rangement pour chaussures, porte-manteau...). Soignez votre entrée : c’est la première pièce de votre habitation, et elle donne le ton ! Ne la négligez pas. Vous pouvez l’agrémenter, si elle s’y prête, d’un petit meuble d’entrée, qui vous servira également de rangement pour les chaussures, les parapluies, et autres babioles. A ce niveau vous pourrez parer les murs d’un miroir et de quelques tableaux décoratifs sans trop faire dans l’excès. Investissez sur du long terme : préférez des éléments de qualité, que ce soit pour les meubles, ou les accessoires comme les tapis, les rideaux et autres objets de décoration. Pour les rideaux par exemple, les tissus naturels comme le lin ou le coton, offriront un meilleur tombé et donneront du caractère à vos pièces, contrairement au taffetas. Les magasins de décoration intérieure sont légion à Dakar. Faites-y un tour pour trouver une déco contemporaine ou moderne et bénéficier des recommandations éclairées de leurs conseillers !

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FOIRE AUX QUESTIONS

Mme Penda Diallo Tine apporte des éclairages sur certaines préoccupations soulevées par les usagers dans le reportage en page 20. Morceaux choisis. Pourquoi longues?

les

procédures

d’attribution

sont-elles

La société nationale des habitations à loyer modéré (SN HLM) est une entreprise nationale. Et en tant que telle, elle est soumise aux règles du Code des marchés publics. Nous sommes tenus de respecter strictement les procédures d’appels d’offres avant l’exécution de nos marchés par les entreprises de terrassement, de Voirie et Réseaux Divers (VRD). Entre les appels d’offres, les recours éventuels et les attributions, il se passe un temps qui peut sembler long.

Est-ce les attributions de logements ou de parcelles se font dans la transparence ? Pour les attributions de logements ou de terrains, nous suivons une procédure transparente qui respecte certains critères. Par exemple, sont prioritaires dans les attributions ceux qui ont totalisé un apport supérieur ou égal à un million. Puis,

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on sélectionne, en fonction de ceux qui ont versé les sommes les plus importantes ou les plus solvables. Ce tri-là est opéré par une commission. C’est elle qui procède à l’attribution des parcelles.

Les prix pratiqués par SN HLM ne sont-ils pas exorbitants? Il faut relativiser cette affirmation. Nous pratiquons un bon rapport qualité-prix. Il faut voir la qualité des parcelles viabilisées que nous attribuons. C’est la SN HLM qui fait l’assainissement, amène l’eau et l’électricité. Les prix dépendent également de la dimension de la parcelle. Par exemple, une grande parcelle de 300 m2 ne va pas coûter le même montant qu’une parcelle de 150 m2.

A quand les prochaines attributions ? Je ne peux pas donner de date exacte. Présentement, nous travaillons sur un programme de 1000 parcelles à Diamniadio.

CALEPIN

Nominations Jérémy Donatien Campall, Conseiller du Directeur général Précédemment Directeur des Services techniques et du Développement de la SN HLM, Jérémy Donatien Campall est aujourd’hui Conseiller du Directeur général de la SN HLM. Cet ingénieur en génie civil de la 25e promotion de la prestigieuse École polytechnique de Thiès a occupé à deux reprises le poste de Directeur des Services technique durant près de deux ans sous l’ère Mamadou Kassé et 5 ans, entre 2009 et 2014. Jérémy Donatien Campall veut inscrire sa mission dans «l’augmentation de la production de logements et de terrains pour satisfaire la demande qui est supérieure à l’offre». Dévoilant un pan du Plan stratégique de développement, il révèle que la SN HLM prévoit de construire 5000 logements par an, c’est-à-dire le 1/3 des objectifs du gouvernement dans le PSE d’ici à 2021.

Penda Diallo Tine, Contrôleur de gestion Grande de taille, teint clair, sourire facile qui laisse transparaître ses jolies dents blanches, un joli visage que met en valeur un foulard, le nouveau Contrôleur de gestion de la SN HLM est également une tête bien faite. Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques, spécialisation en gestion des entreprises, Mme Tine est un pur produit de la SN HLM où elle a patiemment gravi les échelons. Entrée comme stagiaire à la Direction des affaires juridiques, elle intègre tour à tour celle du recouvrement avant d’atterrir comme Directrice des Ressources humaines et de l’administration générale. En femme de défis, Penda Diallo Tine n’entend ménager aucun effort pour réussir sa mission et participer à redonner un souffle nouveau à la SN HLM sous la direction du Directeur général Mamadou Kassé. « Nous voulons faire des résultats et répondre à la demande » est son leitmotiv avec un enthousiasme certain.

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CONFESSIONS Le DG de la SN-HLM, Monsieur Mamadou Kassé répond au questionnaire de Proust Volontiers, le Directeur général de la SN HLM s’est prêté en premier à ce jeu de question-réponse rendu célèbre par les réponses qu’y a apportées l’écrivain français Marcel Proust (1871-1922) et inspiré d’un jeu anglais. Franchise garantie. Lisez. Quelle est votre vertu préférée ?

La loyauté.

Votre principal trait de caractère?

Votre couleur préférée ?

Le rouge.

Votre fleur préférée ?

La capacité d’écoute.

L’hibiscus.

La qualité que vous préférez chez les hommes ?

Perroquet.

L’ouverture.

La qualité que vous préférez chez les femmes ?

La fermeté.

Quel est votre principal défaut ?

Des colères inattendues.

Votre principale qualité ?

Gentillesse.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?

La disponibilité.

Votre occupation préférée ?

Le travail.

C’est quoi votre rêve de bonheur ?

Une retraite paisible.

Quel serait votre plus grand malheur ?

La perte d’un proche.

A part vous-même, qui voudriezvous être ?

Cheikh Ahmadou Bamba.

Votre oiseau préféré ? Vos auteurs favoris en prose?

Cheikh Anta Diop.

Vos poètes préférés ?

Je n’aime pas la poésie.

Quels sont vos héros dans la fiction ?

Au Sénégal.

Qu’on me prenne pour un con.

Quel est le personnage historique que vous détestez le plus ?

Hitler.

Quels sont les faits historiques que vous méprisez le plus ?

L’esclavage.

Le fait militaire que vous estimez le plus ?

Aucune idée.

La participation des tirailleurs sénégalais aux Guerres 14-18 et 39-45.

Vos héroïnes favorites dans la fiction ?

Quelle est la réforme que vous estimez le plus ?

Aucune idée.

La réforme foncière au Sénégal.

Quels sont vos compositeurs préférés ?

Le don de la nature que vous voudriez avoir ?

Souleymane Faye.

Vos peintres préférés ?

Kré Mbaye, Diop Samba Laye, Thialis, Picasso.

Qui sont vos héros dans la vie réelle ?

Celui d’entendre tout ce qui peut se dire de mal sur moi.

Comment aimeriez-vous mourir ?

Sans douleur.

L’état présent de votre esprit ?

Le Président Macky Sall.

Mi-zen, mi-préoccupé.

Vos héroïnes préférées dans la vie réelle ?

Quelle est la faute qui vous inspire le plus d’indulgence ?

Ma mère.

Dans quel pays aimeriez-vous vivre ?

Qu’est-ce que vous détestez le plus ?

Vos héros dans l’histoire ?

Cheikh Ibra Fall.

La faute commise dans l’insouciance.

Quelle est votre devise ?

Un peuple, un but, une foi.

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VISAGES DE CHEZ NOUS

Serigne Mbacké Diop, Secrétaire général de la SN HLM

Le pur produit de la SN HLM Serigne Mbacké Diop intègre la SN HLM en 2006. Très vite, il gravit les échelons, et se retrouve au poste stratégique de Chef de la Division financière (avril 2009 – mars 2010), puis responsable de la Cellule de passation des marchés (mars 2010 – août 2013). La SN HLM dans son ADN, Serigne Mbacké Diop occupe depuis le 23 août 2013 le poste de Secrétaire général. Cheville ouvrière de la structure, Serigne Mbacké Diop reste un élément clé du dispositif. L’homme est titulaire d’un Master 2 en Sciences de Gestion option GRH, Administration et gestion des affaires depuis 2008. Il est également titulaire du titre de Manager Spécialiste en Passation de Marchés délivré par ARMP SETYM UQAM. Ce qui lui vaut d’être le président de la Commissin des marchés de la SN HLM. N° 01 - SN HLM INFO

VISAGES DE CHEZ NOUS

Mamadou Diallo, Chef de parc

Le logisticien de la SN HLM Physique de basketteur, grande corpulence, teint noir, yeux noirs que couvrent des lunettes noires, Mamadou Diallo ne fait pas son âge à cinquante balais bien sonnés. Impossible de lui trouver le moindre cheveu blanc sur sa tête. Doté d’un abord facile, le chef du parc automobile de la SN HLM prend son métier avec sérieux au point de recevoir constamment les félicitations de ses supérieurs hiérarchiques. En homme méthodique et organisé, M. Diallo connaît du bout des doigts le nombre de litres de carburant de l’entreprise, le stock de pièces de rechange, les voitures en mission. Des données qu’il garde jalousement dans son ordinateur et qui sont de vrais outils d’aide à la décision pour ses supérieurs. « Si les voitures ne sont pas en place où sont en panne, la SN HLM ne pourra pas effectuer son travail normalement. Donc, je me dois de veiller sur la bonne marche du service, malgré que notre parc automobile soit vieillissant », explique-t-il. Ce gestionnaire-né a d’abord débuté par la mécanique. Il connaît les caractéristiques des différents véhicules. Arrivé, en 2004 comme chauffeur dans l’entreprise de construction de logements sociaux, Mamadou Diallo se fait remarquer par sa compétence en mécanique, mais aussi et surtout en conduite automobile. Ainsi, il a été tour à tour le chauffeur de l’ex-Directeur général, Mactar Ba, durant 7 ans. Il a occupé les mêmes fonctions sous le règne de M. Ibrahima Wade, prédécesseur de M. Mamadou Kassé, durant deux ans. D’ailleurs, c’est M. Wade qui va le propulser à la tête du parc automobile de la SN HLM. Confirmé par l’actuel Directeur général, Diallo promet de ne ménager aucun effort pour aider ce dernier à atteindre les objectifs qui lui sont assignés par le Chef de l’État, Monsieur Macky Sall.

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