moi ultime
NUMÉRO 5
Changer de métier et rester zen
Vaincre et se libérer de la souffrance émotionnelle
MAGAZINE
DÉCEMBRE 2016
Le prise-lâcher un moyen bizarre de lâcher-prise plus rapidement
CROYEZ EN VOTRE VISION
SA~TY SA-TY.COM
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MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 3
LE COURAGE D’EXERCER SA LIBERTÉ
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10 VIVEZ 100 ANS! 18
VAINCRE ET SE LIBÉRER DE LA SOUFFRANCE ÉMOTIONNELLE
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GOODBYE LÂCHER-PRISE, HELLO PRISE-LÂCHER
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CHANGER DE MÉTIER ET RESTER ZEN
MOI
ULTIME sommaire COM
décembre 44
LE COURAGE D’EXERCER SA LIBERTÉ
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SAVEZ-VOUS RECONNAÎTRE LA CRISE DE RAGE ET LA DÉTRESSE
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UNE NATURE PLUS BÉNÉFIQUE POUR NOS ENFANTS LORS QU’ELLE EST VERTE ET BLEUE
DONNER DU BIO À SES 68 POURQUOI ENFANTS MAX, AN AUTISTIC JOURNEY 72
moi ultime
Les éditions Ultimas Montréal, Québec, Canada H1A 5E9 info@moiultime.com
Fondatrice & rédactrice en chef Sandra Lacombe Créatrice Sandra Lacombe
Collaborateurs Publicité Audeline Ferreira (Manger sain pour sac@moiultime.com bien grandir), Guillaume (Santé des Toute reproduction, adaptation totale ou partielle, par enfants & environnement), Sandra quelque procédé que ce soit, de textes ou illustrations Lacombe, Cécile Ellert (Club équilibre de cette publication EST INTERDITE sans l’autorisation naturel), Virginie Tanguay (Leçons écrite de l’éditeur. Tous les éléments du magazine de vie), Mlle Christine (Un heureux Moi Ultime sont protégés par des droits d’auteur. chemin), Éric Goyer (Vivre sans peur). Les éditions Ultimas déclinent toute responsabilité Photos Photo de couverture : Shutterstock.com
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Vivez 100 ans! Cécile Ellert
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Pouvons-nous vivre jusqu’à 100 ans ? Oui, et même plus. Mais, la question est : dans quel état ? Bien vivre longtemps ne signifie pas vivoter, attendre la fin tant bien que mal en prenant 12 pilules le matin et 15 le soir. Bien vivre longtemps dépend de comment vous vous sentez tous les jours… sans prendre de médicaments ! Les médicaments peuvent vous enlever les douleurs, mais ils ne vous donneront pas plus d’énergie, ni une meilleure posture, ni plus de force, ni d’optimisme, ni la joie de vivre que vous méritez jusqu’au bout. Vous devez garder à l’esprit votre désir de longévité, parce que vous valez bien de vivre longtemps et surtout en pleine santé.
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Que devez-vous prendre en considération Soyez à l’affût de l’inflammation La rapidité à laquelle vous allez vieillir dépend vraiment de deux processus clés : l’inflammation et la production de radicaux libres. Chacun dépend de vos choix alimentaires, de la qualité de votre environnement et de votre style de vie. L’inflammation a son importance, car c’est une réponse positive aux irritations, aux accidents, aux coups, aux infections. Elle se fait reconnaître par la rougeur, le gonflement, la chaleur et la douleur. L’inflammation est une étape vitale de la guérison. C’est la réponse qu’offre le corps pour nous protéger contre une blessure ou une éventuelle infection. Mais, malheureusement, la réponse inflamma-
ES
MÉDICAMENTS PEUVENT VOUS ENLEVER LES DOULEURS, MAIS ILS NE VOUS DONNERONT PAS PLUS D’ÉNERGIE. MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 11
toire peut aussi se produire de façon exces- lisant des huiles essentielles anti-inflammatoires et détoxifiantes tous les jours, sive et accélérer notre vieillissement. vous vous simplifiez déjà beaucoup la vie en vous aidant à vieillir moins vite. En voici C’est elle qui est impliquée dans les déquelques-unes, à utiliser sans modération : séquilibres du système digestif qui moGéranium, gingembre, pamplemousse, citnopolise l’immunité et fabrique la chronicité des maladies, et même, des maladies ron, camomille romaine, basilic, arbre à thé, menthe poivrée, patchouli, poivre noir. auto-immunes. Je pense à la candidose et aux sensibilités alimentaires par exemple. Aujourd’hui, il est possible de mesurer Je vous explique l’usage holistique de ces huiles dans l’Essentiel de l’Équilibre, et je l’inflammation générale en testant la provous explique comment en profiter au jour téine C réactive. En fait, il est surtout important d’agir dans le bon sens le plus vite le jour dans l’Équilibre de l’Immunité. possible avec quelques règles anti-inflamLes bonnes graisses vous consermatoires. vent mieux que l’alcool, le sucre et la fumée Usez et abusez : • Des jus de légumes • De baies sauvages (myrtilles, framboises) Bien sûr, vous pourriez vous contenter de prendre des gélules d’huile de pois• De graines germées son, mais franchement, quoi de meilleur • De bonnes huiles • D’huiles essentielles détoxifiantes et anti- qu’une bonne sardine à l’huile d’olive posée sur une tartine de pain au levain grillé inflammatoires et légèrement blanchie d’un beurre cru ? À • De compléments alimentaires intellipart du foie de morue, je ne vois pas. gents (j’en parlerai plus loin) Surtout, il faut éviter de déclencher l’inflammation. Évitez à tout prix ce qui déclenche l’inflammation • Les aliments raffinés et transformés • Les fruits et légumes systématiquement cuits, réchauffés et vides de nutriments • Les boissons sucrées • Le manque d’activité physique • Les toxines présentes dans vos aliments, votre eau, votre air • Le manque de sommeil • Le stress Vous aurez sans doute compris qu’en uti12 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
La bonne dose d’acide pour absorber vos nutriments ! On ne peut pas l’éviter, en vieillissant nous produisons de moins en moins de sucs gastriques, ceux-là même qui nous donnent les enzymes indispensables à la bonne digestion de nos aliments. Donc, la première étape vers une bonne absorption des nutriments, dont dépendent à la fois notre immunité et notre équilibre psycho émotionnelle, sont les acides gastriques. Pourtant, beaucoup ignorent ce fait et croient qu’ils ont des problèmes d’estomac. Ils prendront des antiacides qui fera chuter
leur niveau d’acide gastrique et qui provoquera des carences nutritionnelles, des problèmes cardiaques et diverses douleurs dans l’organisme. Si vous absorbez bien, vous avez moins de risques de manquer de magnésium et d’une bonne source de calcium, ce qui vous évitera une très longue liste de déséquilibres évitables. Protégez vos os de pied Au Canada, des chercheurs ont testé une combinaison de suppléments (magnésium, huile de poisson, vitamine D et K) sur un groupe de femmes dont les os étaient fragiles. Un an de prise de ces suppléments a apporté autant d’amélioration dans leur densité osseuse que si elles avaient pris un médicament contre l’ostéoporose (Fosamax). N’oubliez pas la vitamine C, les folates, le zinc, le manganèse, le potassium, le boron et le strontium pour aider vos os. (À condition que vous ayez respecté les étapes précédentes qui vous assurent une bonne absorption). Associez la prise de ces suppléments avec des massages de pied réguliers de façon à soutenir l’équilibre énergétique de vos reins (gouverneurs de vos os). Réduisez les risques de dégénération maculaire Une étude (AREDS) a trouvé qu’avec cette association d’antioxydants, prise tous les jours, vous réduisez vos risques ou la
Cliniquement, la curcumine est aussi efficace que la cortisone contre l’arthrite rhumatoïde, l’ostéoarthrite et l’inflammation postopératoire. MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 13
progression de la dégénération maculaire liée à l’âge. • • • • •
15 mg de bêta-carotène 500 mg de vitamine C 400 IU de vitamine E 80 mg d’oxyde de zinc 2 mg d’oxyde cuprique
Bien sûr, le mieux est de précéder ce type de supplémentation d’une détoxification du foie — Le foie étant le maître des yeux. Plus votre foie sera en bon état, plus vos yeux en profiteront. Je vous donne différents moyens d’y associer le pouvoir régénérant des huiles essentielles dans l’Équilibre de l’Immunité. Ne laissez pas vos articulations se gripper Pour cela vous avez divers outils : • Assurez-vous que vous ne faites pas de réactions auto-immunes; • Détoxifiez votre corps et vos émotions régulièrement; • Prenez des compléments qui nourrissent vos articulations, comme l’acide hyaluronique ainsi que la glucosamine • Usez et abusez dans vos plats du curcuma sous forme d’huile essentielle ou en poudre. Adoptez la curcumine du curcuma, aux multiples pouvoirs anti-inflammatoires C’est un des anti-inflammatoires les plus puissants. Cette épice indienne donne sa couleur jaune au Curry. 14 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
Cliniquement, la curcumine est aussi efficace que la cortisone contre l’arthrite rhumatoïde, l’ostéo-arthrite et l’inflammation postopératoire. En fait, une étude a démontré que prendre une dose de curcumine tous les matins soulage des raideurs matinales et des gonflements des articulations plus efficacement que les corticostéroïdes. Mais le plus beau, c’est que prendre du curcuma ou de la curcumine directement n’a jamais produit d’effets secondaires. Vous pouvez en mettre dans vos plats, mais aussi utiliser le pouvoir de l’huile essentielle de curcuma. Diluée et appliquée là où vous avez mal ou tout simplement l’ajouter à un mélange à tout faire destiné à vous éviter les douleurs classiques. Prenez du CoQ10 tous les jours C’est un nutriment que l’on trouve dans les abats et que notre corps fabrique, mais dont le niveau de CoQ10 commence à décliner dès la trentaine. Or, c’est ce qui soutient notre cœur et tous les autres muscles pour produire l’énergie de façon plus efficace. Les études ont montré que le CoQ10 améliore les fonctions cardiaques de tout le monde, que l’on soit à risque ou pas, mais surtout, il en protège la jeunesse. À ne pas négliger. Plus jamais fatigué avec le D-ribose et l’épinette picea mariana-2 Le D-ribose augmente la production d’énergie au niveau cellulaire. Les études ont montré que cela améliorait considé-
rablement l’énergie physique et mentale des athlètes et des personnes souffrant de fatigue chronique. Le D-ribose se trouve sous forme de comprimés ou en poudre que vous pouvez ajouter à un smoothie. Commencez par en prendre deux ou trois fois par jour pour le sentir rapidement, puis après quelques semaines, prenez-en le matin seulement. L’idéal est de l’associer à l’huile essentielle d’épinette noire (picea mariana). L’épinette est un neurotonique que l’on donne en cas de burn-out ou en cas d’asthénie physique et intellectuelle. Il suffit d’en mettre quelques gouttes sous les pieds et au niveau des reins et de bien frotter. Cela remet des piles dans le moteur. Pour terminer en beauté, voici un mélange aromatique anti-inflammatoire, détoxifiant et énergisant à appliquer tous les jours : Dans 20 ml d’huile de base (noyaux d’abricot, amande, pépin de raisin, etc.) Faites tomber les huiles essentielles suivantes : • 5 gouttes d’épinette noire • 4 gouttes de basilic • 3 gouttes de menthe bergamote • 3 gouttes de géranium • 5 gouttes de pamplemousse Secouez bien, gardez dans un flacon fermé à l’abri de la lumière. Massez sur le ventre, les pieds, les avant-bras, au moins une fois par jour, plutôt le matin. (Ceci est un mélange pour adultes. Si un enfant manque d’énergie, il lui faudra un autre type de traitement).
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MA LISTE DE SHOPPING
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la vitamine C, les folates, le zinc, le manga• Des jus de légumes PRÉVENIR L’INFLAMMATION nèse, potassium, le boron et le strontium • De le baies sauvages (myrtilles, framboises)
AUGMENTER VOS SUCS GASTRIQUE
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De graines germées De bonnes huiles D’huiles essentielles détoxifiantes et anti-inflammatoires De compléments alimentaires intelligents
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L’oseille Les épinards La rhubarbe Les pruneaux Les oranges Les oignons crus Le vinaigre de cidre
BONNES GRAISSES
• Gélules de poissons • Sardines • Foie de morue
PROTÉGEZ VOS OS
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La vitamine C Les folates Le zinc Le manganèse Le potassium Le boron Le strontium
ANTIOXYDANTS
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15 mg de bêta-carotène 500 mg de vitamine C 400 IU de vitamine E 80 mg d’oxyde de zinc 2 mg d’oxyde cuprique
ANTI-INFLAMMATOIRES ÉNERGIE CONTRER LA FATIGUE MÉLANGE MIRACLE D’AROMATHÉRAPIE
Cécile Ellert 16 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
• Curcumine • Curcuma • CoQ10 • D-ribose • L’épinette picea mariana-2 • • • • •
5 gouttes d’épinette noire 4 gouttes de basilic 3 gouttes de menthe bergamote 3 gouttes de géranium 5 gouttes de pamplemousse
Cécile Ellert
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CLUB ÉQUILIBRE NATUREL
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vaincre et se libérer
SOUFFRAN
é m o t i o n n e
a r d n SaL ACOM BE 18 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
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r de la
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i seulement... cette sensation maudite qui nous ramène sans cesse vers le passé. Ce nœud, cette lumière éteinte, ce mal, un vrai mal physique… Toujours. Un peu. Souvent. On ne veut pas de cette émotion, mais elle est là. On vit sans jamais se sentir pleinement épanoui ; éparpillé entre le bonheur et le malheur. C’est comme si la gravité avait plus d’effet sur nous que sur les autres. On voudrait crier « va t’en ! » et la voir s’envoler. Mais, c’est pris là. À l’intérieur de la scission qui s’est formée entre le bonheur et le malheur. Chaque fois que vous arrivez enfin à vous agripper aux parois et à vous hisser, ne serait-ce qu’un peu, hors du gouffre, il vous ravale en moins de deux. Vous avez les pieds coincés dans le sable mouvant.
là ? Je dis que vous doutez si fort de vous, de votre capacité à Être et à Vivre sans votre histoire que vous laissez vos pensées prendre le contrôle sur vous. Ce manque flagrant de confiance en soi prend racine dans votre amour propre. Et, ce manque de confiance envers vousmême provient de l’éducation et de la culture dans lesquelles vous avez baigné. Parce que, oui, notre incapacité à se sentir bien résulte d’un simple fait : nos pensées. Et, ce qui dirige nos pensées à perdre confiance en nous et en la vie provient d’un autre fait : l’amour de soi. Bonne nouvelle, il n’est jamais trop tard pour retrouver cet amour de soi qui vous apporte un profond sentiment de bienêtre. De plus, vous possédez déjà tous les outils pour le faire maintenant ! Vous n’avez besoin que de vous. N’est-ce pas extraordinaire de savoir que vous n’avez besoin de rien ni de personne pour vivre hors de vos souffrances ?
Vous revivez vos histoires sans cesse, vous sentez une pression sur votre poitrine qui ne vous quitte que rarement, vous souffrez de stress, d’anxiété ou vous vivez des relations compliquées. Ouais, c’est bien ce que plusieurs d’entre nous vivent. Alors, voici comment recréer les connexions synaptiques dans Je vous dirais ceci : vous n’avez votre cerveau afin qu’elles empas confiance en vos capacités. pruntent le chemin de la guériQu’est-ce qu’elle raconte celleson.
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Arrêtez de vous critiquer. Nous sommes incomparables lorsque vient le temps de nous trouver des problèmes et des défauts. Quand on arrive à comprendre que les erreurs font partie de la vie, au lieu de nous critiquer, on cherche les solutions et l’on se sent mille fois mieux.
Aimez vos imperfections. La beauté se trouve dans l’authenticité. L’authenticité se trouve dans ce pour quoi vous êtes né. Et, ce pour quoi vous êtes né ne plaira pas à tout le monde. Mais c’est dans votre imperfection que vous êtes l’unique Vous. Cette imperfection est donc parfaite.
Cessez de croire aux monstres sous le lit. Nous sommes nos plus grands détracteurs. Les pensées que l’on construit sont souvent terrifiantes. L’amour et la confiance en soi grandissent à l’intérieur de pensées bienveillantes.
Prenez soin de votre corps. Ce corps, c’est le temple dans lequel votre âme vit. Vous devez l’unir à l’amour que vous portez pour vous, car ce corps est l’expression physique de ce que vous ressentez intérieurement.
Soyez bon, doux et patient. Vous êtesvous déjà senti aimé lorsque quelqu’un tentait de vous apprendre une chose en criant, en s’impatientant et en vous traitant d’incapable ? Pour vous aimer, vous devez vous offrir ce dont vous avez besoin pour faire grandir cet état en vous. Prenez soin de vous comme vous auriez aimé que votre mère le fasse. Reconnaissez vos capacités innées. La critique vous retire votre énergie positive. À l’inverse, la reconnaissance de soi vous élève et vous fait briller. Il est évident que nous sommes nés pour exprimer ce qui vit à l’intérieur de nous. Prenez-en soin et soyez fier de ce que vous êtes. Tendez les bras vers ceux qui bercent votre âme. Entourez-vous de gens qui vous font vous sentir bien, qui vous respectent et qui vous supportent dans ce que vous choisissez d’être. Ceci exige souvent de se départir de ceux qui nous maintiennent dans une énergie négative.
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Affirmez votre amour. Pour beaucoup de gens, s’aimer est extrêmement difficile. Vous devez pourtant vous offrir l’amour d’une mère. Pratiquez les affirmations suivantes : je m’aime et je m’approuve. Répétez-les des centaines de fois par jour. Si vous pouvez le pratiquer sous forme de mantra durant une méditation, c’est encore mieux. Bercez-vous en vous répétant que vous vous aimez. Sans aucun doute, c’est inconfortable au début. Mais, plus vous pratiquerez, plus vous serez capable de ressentir l’émotion de l’amour et non seulement les mots de l’amour. Aimez-vous maintenant. On a tendance à vouloir attendre le moment parfait et adéquat. On trouve des excuses pour se convaincre que l’instant est mal choisi à cause de… Mais, débutez maintenant. Plus le chemin de l’amour prendra place en vous, plus vous arriverez à aimer les autres et à accepter les situations. Le nid de l’amour sera déjà construit lorsque les situations de la vie se présenteront.
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MES AFFIRMATIONS POUR MA RÉVOLUTION
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a r d SaLnACO M BE
la vitamine C, les folates, le zinc, le manganèse, le potassium, le boron et le strontium
Je solutionne ce problème.
La pensée qui me donne confiance.
Mon désir le plus cher qui me fait vivre à fond.
Ce que j’ajoute dans ma vie qui me permet d’être sur ma voie.
Je m’aime pour toutes ces raisons.
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a r d n MB E SaLACO
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Procurez-vous gratuitement l’agenda pour l’année 2017 à imprimer et à remplir semaine après semaine. moi ultime.com
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L’âme déréglée est comme un tonneau percé à cause de sa nature insatiable. e t a r c So MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 25
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LÂCHER-PRISE
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PRISE-LÂCHER !
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C
ombien de livre et d’article avezvous lus sur le lâcher-prise ? Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, après ces lectures, je me suis plus d’une fois dit « Cette fois, c’est OK, j’ai compris. Vraiment là, c’est décidé, je lâche prise ». Sincèrement, je me souviens que toutes ces fois j’étais sûr que c’était fait, car je l’avais décidé. J’étais prêt à lâcher prise réellement. Quand j’y repense, ça me fait sourire. J’aimerais posséder un enregistrement audio de l’un de ces moments où je disais « cette fois, je lâche prise » parce que je suis certain qu’on y décèlerait le ton de celui qui cherche à se convaincre. Le problème avec ce que nous lisons, c’est que ça s’adresse à notre intellect, à notre volonté de faire quelque chose pour arriver à un résultat. Pour ma part, je vous propose d’aller naturellement et sans effort vers un mieuxêtre en arrêtant de résister à ce qui est. D’ailleurs, franchement, entre vous et moi (puisque personne ne nous regarde ni ne nous entend), ne savons-nous pas que ce n’est pas encore « ça » ? Si l’on se détend, si l’on arrête de courir et que l’on se pose vraiment cette question « Ai-je arrêté de résister à ce qui m’arrive dans toutes les circonstances et quoiqu’il arrive ? », répondez-vous par l’affirmative ? Pour moi, la réponse était non, mais je ne crois pas que je m’en rendais compte
r e y o G Éric
Le priselâcher, un moyen bizarre de lâcherprise plus vite MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 27
à ce moment-là. Je crois qu’au contraire je n’étais pas conscient de la vérité et c’est parfait ainsi. Encore aujourd’hui je n’arrive pas toujours à cesser de résister, mais lorsque j’accepte ce qui est et sans condition, sans attente, sans contrôle, c’est déjà un bien-être énorme. D’ailleurs, lorsque j’y arrive, je me fais la remarque que ça devrait être ça alors, le lâcher-prise dont tout le monde parle ! J’adore le livre d’Eckart Tolle Le pouvoir du moment présent. J’ai ces 4 mots qui me viennent à l’esprit et qui résume bien selon moi l’idée de ce livre : « Ce qui est, est ! » (What is, is). Voici quelque chose que j’ai découvert dans l’enseignement de la liberté émotionnelle. C’est complètement contreintuitif. Nous pouvons tous et toutes l’appliquer pour nous rapprocher petit à petit de ce fameux lâcherprise.
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Le Prise-lâcher C’est Léon Renard, psychologue, formateur et praticien Tipi qui m’a fait connaître cette pratique. J’avais publié une vidéo sur le lâcher-prise et sur ce qui nous aide à nous en rapprocher avec l’utilisation du revécu sensoriel. (https:// www.youtube.com/user/EricGoyerTIPI/videos) Léon a noté un commentaire sous ma vidéo qui a suscité ma curiosité. Il me parlait du « prise-lâcher » au lieu de l’habituel lâcher-prise. Je le cite : « De nombreuses méthodes nous apprennent à “lâcher prise” par des techniques ou des outils pratiques. Cependant, en acceptant et en accueillant simplement les sensations liées à ce à quoi nous nous accrochons, la “prise” se dilue et disparaît tout naturellement » Est-ce que ça vous intrigue ? Parce que, moi, j’ai dû relire plusieurs fois son commentaire avant de commencer à comprendre ou, devrais-je dire, à m’intriguer suffisamment pour que je prenne contact avec lui pour en connaître davantage. Et, je n’ai pas été déçu ! L’idée derrière le prise-lâcher, c’est d’inverser ce que nous avons tendance à faire. C’est vraiment de faire l’inverse de ce nous avons l’habitude de faire par réflexe lorsque nous nous trouvons dans une situation désagréable. Systématiquement, lorsque quelque chose que nous ne voulons pas survient, nous avons cette tendance à lutter contre. Nous voulons que ça change, pour en sortir, pour aller mieux, pour l’éviter, pour fuir, pour nous changer les idées… Bref, nous réagissons en fonction de la situation.
Le prise-lâcher, c’est l’inverse de ce que je viens d’expliquer. Lorsque nous vivons une situation que que nous refusons, il suffit de prendre en compte ce qui se passe en nous à ce moment-là, d’accueillir les sensations physiques qui y sont liées et d’attendre sans rien faire. C’est facile à dire, c’en est une autre d’arriver à le faire puisque nous sommes conditionnés pour réagir au lieu de prendre conscience et accueillir nos émotions. La théorie ? Vous pourrez facilement la trouver en « googlant » ! Alors, je vous propose ce petit guide, étape par étape, Vous ne le savez peut-être pas encore, afin de passer en mode « prise-lâcher » mais il y a de très fortes chances que la vous aussi. situation devienne une opportunité qui vous fera découvrir quelque chose que vous n’auriez pas pu découvrir sans vivre Les 3 étapes cet événement. Toutefois, il n’est pas pour faire du PRISE-LÂCHER utile de tenter de le trouver, car là aussi, vous seriez en train d’agir.
Étape 1
Repérez ce qui vous perturbe, vous contrarie et remarquez les émotions qui en découlent. Cela peut paraître évident si vous n’êtes pas présentement en train de vivre une contrariété ou une émotion désagréable. Mais dans l’émotion, vous aurez plutôt tendance à passer en mode automatique, c’est-à-dire réagir comme l’ennemi. Idéalement, essayez d’observer et de prendre des notes dans un fichier ou carnet dédié à cette enquête que vous commencez.
Étape 2
Accueillez ce qui se passe et c’est tout. Ce qui est, est.
Accueillez simplement ce qui vous arrive, observez ce que votre corps fait, quelles sensations physiques sont présentes, et c’est tout.
Étape 3
La dilution ! La perturbation émotionnelle et la contrariété ne vont pas durer. Tout ceci finira par se diluer et perdre la puissance qu’elles ont eue au départ. Rien ne les a arrêtées, elles se sont diluées, puis elles ont disparu. Le prise-lâcher c’est : rester en contact avec la prise, sans essayer d’agir sur elle. En prenant en compte la prise, le lâcher se fait seul par la suite. Cela n’est pas de notre ressort. MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 29
Je pourrais écrire un livre entier rien qu’avec des exemples de situations qui prouvent l’efficacité surprenante du Prise-Lâcher pour lâcher-prise. Une petite histoire… Elle m’est arrivée la nuit dernière. Nous avons eu un week-end un peu chargé avec des soirées très sympas, mais des retours à la maison un peu tardifs. Au petit matin, samedi et dimanche, nos deux filles, elles, avaient passé une bonne nuit de sommeil et elles étaient prêtes pour ne démarrer la journée à 7 h… rien d’anormal. Dans la nuit de dimanche à lundi, une de mes filles « débarque » à 1 h 30 du matin dans notre chambre, bien résolue à ne pas retourner dans son lit. Les vents étaient forts et, peut-être, était-ce à
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cause du bruit, mais elle n’avait plus sommeil. Ma compagne a choisi d’aller dormir dans un autre lit et je suis resté avec la petite. Une fois n’est pas coutume ! Alors que je commençais à me rendormir, Charlotte, tout éveillée, me réveille à nouveau. Eh oui, elle avait envie de me raconter des trucs, de jouer, bref, tout à fait le genre de truc que j’adore faire à 2 h du matin après que mes deux précédentes nuits furent trop courtes et avant de démarrer la semaine. À une autre époque, je me serais fâché, j’aurai tenté de la raisonner, ça aurait pu durer un moment, vous connaissez la musique. Là, à l’inverse, j’ai juste accueilli ce qui se passait. Charlotte n’avait pas envie de dormir, mais moi, contrairement à elle, oui. Je le lui ai dit et de mon côté, j’ai laissé faire ce qui se passait. Le sommeil a été plus long que d’habitude à venir, mais je n’ai rien cherché à faire d’autre… ce qui était, était. J’étais juste là, à accepter cette situation, à laisser faire… Et je me suis réveillé ce matin sans même savoir l’heure à laquelle je me suis endormi et la petite a, elle aussi, fait une bonne nuit.
Prise-Lâcher : C’est une forme de non-résistance Le prise-lâcher pourrait aussi être appelée de la « non-résistance ». • Accepter ce qui est. • Ne rien vouloir • Ne pas chercher un résultat. • Être, et c’est tout. • Sans condition, sans attente. Le prise-lâcher donne naissance à de nouvelles opportunités Là où ça devient vraiment passionnant, c’est que plus vous allez utiliser le prise-lâcher, plus ça deviendra naturel pour vous. C’est exponentiel ! Le fait de laisser-faire au lieu de résister à ce qui vous arrive sera reposant et ça vous permettra de vous ouvrir à de nouvelles opportunités. C’est un peu comme si votre domaine de possibilité augmentait. Comme si la taille de l’enclos dans lequel vous vivez devenait plus grande, plus spacieuse, moins étriquée. Je vous donne un autre exemple. Imaginez que vous sortiez du restaurant et que votre voiture ne soit plus là. Quelqu’un vous l’a peut-être volé. Lorsque vous réagissiez « à l’ancienne », cela vous plongeait directement dans tous les problèmes qu’allait générer ce vol. Maintenant, si vous êtes en mode Prise-lâcher, vous allez plutôt vous dire « bon, OK. Je vais appeler un taxi pour rentrer chez moi » et en route cers la maison, vous allez vous dire « mais qu’estce que ça va m’apporter comme opportunité que je n’aurais pas eue sans ce vol ? »
J’ai utilisé volontairement cet exemple, car je sais qu’elle peut choquer. Mais réfléchissez à des situations vécues où vous avez eu l’impression de subir un événement désagréable et qui s’est ensuite avérée être une chance. Vous verrez que les exemples sont nombreux. Et dans tous les cas, ce n’est pas en résistant que vous irez mieux. Nos résistances nous épuisent et ne nous apportent rien de bon. Maintenant, à vous de jouer. Ne restez pas uniquement en mode lecteur. Si vous ne le testez pas, alors rien ne se passera. Soyez ce que j’appelle un bon septique. Testez-vous, et faitesvous votre propre opinion.
Et pour aller plus loin, allez voir cette vidéo de formation sur le Prise-lâcher : (https://youtu.be/ bddX7Ag4d-8). Elle est gratuite et pourra vous donner de nouvelles pistes pour compléter la chronique. Vous pourrez me poser vos questions dans les commentaires sous la vidéo.
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VOS EXERCICES DE PRISE-LÂCHER
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r e y o G Éric
la vitamine C, les folates, le zinc, le manganèse, le potassium, le boron et le strontium
1. Repérez les moments où vous remarquez que vous SUBISSEZ une situation.
2. Si possible, notez en quelques mots cette situation.
3. Accueillez ce qui vous arrive, c’est tout. N’y résistez pas. Ne remerciez pas, laissez faire, simplement, et attendez.
4. Fêtez ce que vous venez de faire pour vous. C’est top !
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Séance gratuite de 30 minutes avec Éric Goyer,
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On sait que le feu sacré a parfois besoin d’oxygène. Téléchargez gratuitement nos 6 fonds d’écran. 34 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
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Changer de métier et rester zen Virginie Tanguay
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epuis un bon moment maintenant, j’aspire à changer de métier. Je souhaite vivre de mes passions, pour suivre l’élan de mon cœur et être en harmonie avec ma vraie nature. J’ai déjà entrepris de nombreuses démarches et je me suis documentée sur le sujet. Aujourd’hui, je veux partager avec vous ce que j’ai découvert, pour que vous puissiez à votre tour vous réorienter et faire le grand saut, si telle est votre intention.
1. Changer de métier est une démarche très personnelle. Vous seul connaissez les véritables raisons qui vous poussent à changer de profession et si vos raisons sont valables à vos yeux, alors n’hésitez pas ! Cependant, ne pas hésiter ne veut pas nécessairement dire de foncer la tête baissée. J’ai eu cette leçon au mois de janvier dernier. J’appris à la dure qu’un changement d’orientation ne se fait pas du jour au
lendemain. Après avoir démissionné de mon boulot, j’ai galéré pendant plusieurs semaines d’une place à une autre, ce qui n’est pas idéal lorsqu’on a une famille et des comptes à payer ! Cette expérience m’a démontré qu’il est mieux de se préparer longtemps avant de faire le grand saut. Le fait de se préparer vous aidera à rester zen et à adopter une attitude sereine tout au long du processus. Depuis, je me suis stabilisée à un endroit tout en gardant en tête que ce travail n’est que temporaire et que ma véritable carrière se trouve devant moi. Pour m’aider à accepter mon travail actuel, j’ai trouvé ceci dans le magnifique livre ″les lois dynamiques de la prospérité″, de Catherine Ponder : « Un nouveau débouché s’ouvrira à vous dès que vous aurez intégré toute la discipline et la connaissance que votre travail actuel a à vous offrir. En attendant, rappelez-vous qu’il n’existe pas de travail plus bas ni plus élevé que les autres tant qu’il est essentiel au bien-être de tous. MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 37
Accomplissez-le donc avec autant d’efficacité que possible. Le fait de demander conseil tout en nourrissant des idées plus vastes aide à traverser les expériences actuelles en se rappelant que ceci passera aussi. » Je relis ce passage du livre tous les matins et depuis, je me sens beaucoup plus zen lorsque je me rends au travail.
2. Faire un tableau de visualisation Pour accélérer mon changement de carrière, j’ai confectionné un tableau de visualisation (grâce à Pinterest) et j’ai épinglé toutes les images et les citations les plus riches et les plus inspirantes que j’ai trouvées. De cette manière, j’élargis ma vision sur mon avenir et je change ma façon de penser en l’orientant sur mes objectifs de vie. J’ai plus de facilité à imaginer que mon travail idéal est réellement devant moi et qu’il me cherche, tout autant que je le cherche. Il m’arrive de revenir à la maison quelque peu découragée ; or lorsque cela advient et que je me surprends à entretenir un discours intérieur négatif, je ressors sur-le-champ mon
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tableau de visualisation. Cela m’aide à me concentrer sur ce que je veux et de mettre de côté mes déceptions du moment. Le fait de focaliser mon attention et mon énergie sur mon but me permet de rester zen et calme quoiqu’il arrive. Je suis convaincue que tous ceux qui ont une image précise du métier auquel ils aspirent et qu’ils alignent leurs pensées, leurs émotions et leurs actions dans ce sens l’atteindront à coup sûr. S’il y a une chose que la vie m’a enseignée, c’est que si vous évoluez intérieurement, l’extérieur prendra soin de luimême. En d’autres termes, si vous travaillez sur votre monde intérieur, toutes les portes s’ouvriront d’elles-mêmes.
3. Établir un plan d’action Pour changer de métier, il est donc important de porter attention sur ce qui se passe en nous, et il faut également prendre le temps d’établir un plan d’action. Votre plan vous permettra de passer à l’action et d’avoir une vision claire et précise de votre projet. Si vous ne faites pas de plan, vous serez comme un navire sans gouvernail qui dérive au gré
du vent. Travaillez donc sur votre plan et passez ensuite à l’action. Adaptez votre plan au fur et à mesure que vous avancez dans votre projet.
4. S’entourer de personnes qui croient en nous Ceci est d’une importance capitale. Tous ceux qui souhaitent changer de métier traversent des montagnes russes d’émotions. Parfois, vous y croyez et d’autres fois vous doutez. C’est tout à fait normal. Le changement peut être effrayant sur bien des aspects. C’est pourquoi le fait de vous entourer de gens qui croient en vous et en votre projet vous sera d’un grand soutien dans les moments d’insécurité.
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5. Se former Si vous aspirez à changer de métier, vous aurez peut-être des formations à suivre, des compétences à aller chercher, des cours du soir à prendre pour faciliter votre transition et votre accès à la profession convoitée. C’est à vous que revient le choix de vous former ou de profiter de vos temps libres. Changer de métier exige de faire des sacrifices à court terme. Mais, n’ayez crainte, vos efforts seront grandement récompensés sur le long terme. Notre travail occupe une très grande partie de notre vie et de notre temps. C’est pourquoi il vaut mieux faire quelque chose qui nous plaît et qui nous comble réellement au lieu d’accepter un travail qui ne nous satisfait pas. Alors, j’encourage tous ceux qui aspirent à mieux, qui souhaitent vivre plus de liberté, plus de satisfaction, plus de succès et plus d’épanouissement dans leur travail. MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 39
la vitamine C, les folates, le zinc, le manganèse, le potassium, le boron et le strontium
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VOS ÉTAPES POUR CHANGER DE MÉTIER ET RESTER ZEN
Virginie Tanguay 40 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
1. Énumérer les raisons qui vous pousse à changer de métier et déterminer la citation qui vous motivera à poursuivre.
2. Faire un tableau de visualisation
3. Établir un plan d’action
4. S’entourer de personnes qui croient en nous. 5. Se former
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Notre pouvoir scientifique a dépassé notre pouvoir spirituel. Nous savons guider des missiles mais nous détournons l’homme de sa voie. Martin g n i K r Luthe
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La liberté ? Pour quoi faire ? Une question posée par le jeune conférencier Manu Lemire sur son mur Facebook a suscité en moi un vif besoin d’y réfléchir plus profondément et d’en partager ici le fruit. Manu demandait si nous nous sentions libres, et ce, sans plus de précision. J’ai lu les réponses données par les volontaires, et je suis encore étonnée de voir que plusieurs d’entre nous sont prisonniers de la croyance illusoire que nous nous faisons de ce qu’est réellement « être libre ». La majorité des répondants a écrit qu’elle était loin d’être libre ou de se sentir libre au quotidien par un état (mais surtout une attitude) de manque quelconque. Déjà en partant « être libre » et « se sentir libre » sont deux notions totalement distinctes. Je peux être prisonnière d’un corps limité, mais me sentir libre, comme je peux me sentir prisonnière d’une relation dysfonctionnelle alors que j’ai totalement le choix — la liberté — d’y rester ou d’y mettre fin.
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Mlle Christine
LE COURAGE D’EXERCER SA LIBERTÉ Trop de sécurité nuit gravement à la liberté J’ai la profonde conviction que la liberté n’a rien à voir avec la volonté de faire ceci ou cela ou de dire ce qu’il nous plaît sans filtre et sans égard à notre environnement. Ah ! qu’il est mystifiant ce mental (ego) ! Il me laisse croire que je suis une victime de tout ce qui m’entoure plutôt que de reconnaître que je suis maître de ma vie grâce au libre arbitre. En fait, la vraie prison est celle de l’assujettissement dont nous faisons preuve envers nos peurs — créées exclusivement par notre mental. Croire que ma liberté provient de ce que j’ai le droit de faire ou dire est alors une éternelle MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 45
source de frustration surtout dans une société régie par une multitude de lois et de règlements pour la garder civilisée et contrôler les volontés individuelles et collectives.
Lorsque le mental (la volonté) n’a plus de pouvoir sur moi, c’est-à-dire lorsque mes illusions d’être « en manque » ou d’être « impuissante » ne m’envahissent plus, je suis alors libre.
Mon mental me joue des tours lorsqu’il veut me faire croire que ma liberté se retrouve dans la capacité d’exercer pleinement mon libre arbitre sans égard aux conséquences. C’est une gigantesque crise de l’ego, car il gagne automatiquement lorsque je fais preuve de lâcheté. En effet, cela demande du courage tout en conscience pour exercer sa liberté. Plus mon ego est fort, plus mon sentiment d’impuissance croît et moins je me sens libre. Ainsi, plus je me sens « victime » et moins je me sens libre.
Lorsque je me sens contrainte par un événement extérieur, ce sont plutôt mes peurs qui agissent sur moi. Alors oui, j’ai raison de me dire ou de me sentir prisonnière, mais prisonnière de ma propre conception de mes limites physiques, mentales, émotionnelles et de celles prétendument imposées par les autres (employeur, société, famille, etc.).
libre ou à acquérir plus de liberté. Elle est déjà libre en raison de sa nature détachée.
Oui.
Il n’y a pas de bonheur sans liberté ni de liberté sans courage
Existe-t-il alors une solution pour Briser ses chaînes augmenter mon L’âme ne recherche pas à être sentiment de liberté ?
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Mais, on revient toujours à la
même réponse : reprendre le contrôle de sa vie par la Reconnaissance de son ÊTRE. (Plutôt que de souhaiter « devenir » une autre personne ou une meilleure personne — ce qui demande des efforts en vain.) Soyons honnêtes envers soi. Assumer sa liberté, ce n’est pas facile. Il faut beaucoup de courage. Le plus difficile n’est pas d’être créatif afin de trouver une solution idéale à la source de notre frustration. Ce qui est difficile, c’est plutôt d’être en mesure d’accepter sereinement les conséquences de nos choix (ou non-choix) et de lâcherprise sur le résultat. Alors, il ne tient qu’à moi d’arrêter d’entretenir moult excuses pour justifier ma volonté d’inaction.
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la vitamine C, les folates, le zinc, le manganèse, le Et comment m’y prendre pour potassium, le borondois-je et le strontium
Mlle Christine
LES ÉTAPES VERS LA DÉCOUVERTE DE SOI
me reconnaître ? En me posant les bonnes questions et en y réfléchissant honnêtement.
• Déterminer les domaines de ma vie ou les situations dans lesquels je me sens prisonnière et où j’ai l’impression de ne pas avoir le plein contrôle. • Déterminer pour chacune de ces situations les émotions qu’elles me font vivre. • Déterminer la situation idéale désirée à la place de la situation réelle. • Déterminer les obstacles à la mise en place de la solution idéale. • Déterminer les conséquences directes et indirectes de mon choix ou non-choix de mettre en action la solution idéale. • Déterminer la ou les peurs cachées derrière mes objections à mettre en action les étapes nécessaires à la solution idéale. • Ai-je les ressources internes et externes nécessaires pour faire un choix et le mettre en pratique ? • Ai-je le courage d’accepter les conséquences de ma décision de ne pas mettre en application la solution idéale et de lâcher prise ? • Etc. C’est à partir de ma réflexion que je peux commencer un travail sincère sur moi.
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C’est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécillité et d’abrutissement.
n i e t s n i E Albert MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 49
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famille MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 55
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Savez-vous reconnaître la crise de rage et la détresse émotionnelle
F
ace à une crise, on sait rarement comment s’y prendre. Elles sont si imprévisibles, si difficiles à comprendre et visiblement impossibles à contenir quand elles se produisent.
a r d SaLnACO MB E
Les crises de colère et la détresse émotionnelle peuvent, à première vue, se ressembler. Et, lorsque les enfants en vivent une, elles sont encore plus difficiles à identifier. Malgré leur forte ressemblance extérieure, les deux sont pourtant bien différentes à l’intérieur. C’est encore plus vrai chez les enfants qui souffrent de troubles de comportements, de troubles sensoriels MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 57
ou d’autisme par exemple. Connaître la différence entre une crise de colère et une détresse émotionnelle peut sans contredit vous aider à répondre de manière positive et devenir, vous-même, un endroit sécuritaire pour votre enfant.
La crise de rage
Un enfant peut faire une crise de colère quand il essaie d’obtenir quelque chose. Un adolescent peut lancer des objets quand il n’arrive pas à jouer à un jeu, par exemple, ou peut hurler et crier quand il veut de l’attention. Bien que son comportement semble inapproprié, un enfant fait une crise de rage pour une certaine raison et il a, oui, un certain contrôle sur elle. Il peut sans problème s’arrêter pour s’assurer que quelqu’un le regarde puis reprendre sa colère une fois qu’il est redevenu le centre de l’attention. Les crises de colère s’arrêtent généralement quand l’enfant obtient ce qu’il veut ou qu’il se rend compte qu’il ne réussira pas à obtenir gain de cause en agissant de cette façon.
La détresse émotionnelle
Un enfant peut ressentir de la détresse émotionnelle s’il se sent accablé. Les détresses émotionnelles sont habituellement le résultat de la surcharge sensorielle, quand trop d’information arrive à son cerveau et qu’il n’arrive pas à le traiter. Dans certains cas, un parc d’attractions peut produire plus d’informations sensorielles qu’il n’est capable de traiter. Il y a trop d’images, de sons et d’odeurs, de gens et de nouvelles manières de devoir se comporter dans cette situation. Pour d’autres enfants, la perspective de prendre un grand nombre de décisions peut provoquer de la détresse. Pour ces enfants, 58 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
quelque chose d’aussi simple que d’essayer de nouveaux vêtements pour l’école ou de faire un examen important à l’école peut provoquer une crise émotionnelle. Beaucoup d’experts croient que la détresse émotionnelle est une réponse directe « de combat ou de fuite » au danger.
Les différences
La différence principale entre les crises de colère et les détresses émotionnelles est que les crises de colère ont un but et la détresse émotionnelle est le résultat d’une surcharge sensorielle. Une crise de colère s’arrêtera généralement lorsque l’enfant obtiendra ce qu’il veut, qu’il change sa tactique ou lorsque nous répondrons différemment à la façon dont nous répondons habituellement. Une détresse émotionnelle va généralement continuer même si l’enfant a obtenu ce qu’il veut parce que, dans de nombreux cas, l’enfant ne sait même pas ce qu’il veut. La détresse émotionnelle finit généralement par l’une des manières suivantes : l’enfant se fatigue, trouve un environnement plus silencieux où nous arrivons à agir différemment à son besoin que ce que nous faisons habituellement.
Agir de la bonne façon
Bien que les deux comportements soient différents, nous vous suggérons d’utiliser une approche similaire pour les deux. Pour bien aborder un excès de colère, reconnaissez les désirs de votre enfant sans céder. « Je comprends que tu veuilles encore une collation. Tu pourras en avoir plus après le dîner. » Ensuite, aidez-le à utiliser une forme de communication plus utile pour obtenir ce qu’il veut. « Quand tu auras cessé de crier et que tu me parleras calmement, dites-moi quelle collation tu aimerais avoir pour dessert. » Pour vous rapprocher d’un enfant en détresse émotionnelle, aidez-le à trouver un endroit tranquille pour se ressaisir du chaos. Un environnement calme donnera au cerveau de votre enfant un moment pour récupérer et analyser doucement les évènements qui viennent d’arriver. Asseyezvous tranquillement avec votre enfant et ne lui offrez qu’une présence rassurante. Le but ultime est de réduire la quantité d’information qui arrive à son cerveau. Presque tous les enfants éprouvent des difficultés à gérer leurs émotions et de nombreux enfants ressentent de la détresse émotionnelle. Savoir les différencier peut aider les enfants à surmonter ses états d’âme en leur fournissant votre meilleure approche.
a r d SaLnACO M BE MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 59
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Guillaume
Une nature plus bénéfique pour nos enfants lorsqu’elle est verte et bleue Remarquablement, les gens montrent souvent une grande préférence envers les paysages de savane composés de prairies, d’ilots d’arbres et d’eau – Scott Sampson 62 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
De nombreuses études suggèrent que s’immerger dans des environnements naturels verts, notamment ceux comprenant des arbres, génère de nombreux bienfaits pour la santé : diminution du rythme cardiaque et de la pression sanguine, augmentation de l’activité du système immunitaire, diminution des marqueurs physiologiques du stress, augmentation du bienêtre déclaré, etc. L’eau semble avoir également le pouvoir de restaurer le corps et l’esprit. Selon Michael Merzenich, professeur émérite à l’Université de Californie et référence mondiale dans le domaine des neurosciences, « notre attraction pour l’océan pourrait venir de son manque de marqueurs physiques. À terre, nous sommes constamment en train de cartographier mentalement notre environnement, de sorte à pouvoir repérer les dangers (un serpent !) parmi les éléments du paysage (arbre, buisson, rocher). Poser le regard sur une mer calme, c’est un peu comme fermer les yeux. » L’hypothèse de Merzenich s’appuie sur la logique
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évolutionniste, encore appelée « approche ancestrale ». Son raisonnement paraît extrapolable, au moins en partie, à toute étendue d’eau suffisamment grande. En tout cas, cette hypothèse traduit bien ce que je ressens en moi, et ce que j’observe chez les autres, en face d’un fleuve, d’un lac, de la mer ou de l’océan : un esprit qui progressivement se calme et se « déconnecte » de ses préoccupations du moment.
dans les terres en suivant les rivières, dans un second temps. L’élément eau était donc très probablement un élément essentiel du paysage quotidien de nos ancêtres. Dans ce cadre, notre proximité génétique avec nos ancêtres suggère qu’introduire l’élément eau dans notre quotidien pourrait apporter des bienfaits pour la santé. Aujourd’hui, 90 % de la population mondiale habite à moins de 10 km d’une rivière.
L’homme moderne (Homo Sapiens) est apparu dans la région des Grands Lacs d’Afrique de l’Est. Comme son nom l’indique, cette région de savane arborée comprend de grandes étendues d’eau. Nos ancêtres sont sortis d’Afrique de l’Est il y a environ 125 000 ans. Certains travaux suggèrent que cette dispersion s’est faite en suivant les côtes, dans un premier temps, puis en remontant
Dans son fameux livre Biophilia, Edward O. Wilson observe que nous sommes encore aujourd’hui attirés par le type de paysages dans lequel évoluaient nos ancêtres. Plusieurs éléments clés se dégagent, dont la présence d’eaux de surface. Selon Wilson, ceux qui jouissent des plus grandes libertés de choix, les riches et les puissants, se rassemblent sur de hautes terres, dominant des lacs et des
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Si le Niagara était une cataracte de sable, voyagerais-tu pendant des centaines de milles pour le voir ? – Herman Melville cours d’eau, ou le long du littoral océanique. Il présente également plusieurs déclinaisons en milieu urbain. Par exemple, à Pompéi, les Romains construisaient des jardins à côté de presque toutes les résidences privées, et ces jardins comprenaient des bassins et des fontaines quasi systématiquement. Herman Melville, le célèbre auteur de Moby Dick, était connu pour sa fascination envers les grandes étendues d’eau. Il écrivait notamment : prenez le plus distrait des hommes absorbé dans la plus profonde des rêveries, dressez-le sur ses jambes, incitez-le à poser un pied devant l’autre, et il vous conduira infailliblement vers l’eau, pour autant qu’il y en ait dans la région. » Henry David Thoreau semble répondre à cet élan lorsque, décidé à vivre dans les bois autour de Concord, il choisit de construire sa cabane… au bord de l’étang de Walden, où il écrira son chef-d’œuvre « Walden ou la vie dans les bois ». Thoreau exprime son besoin avec poésie : il est bien d’avoir de l’eau dans son voisinage, pour donner de la balance à la terre et la faire flotter. Jean-Jacques Rousseau, dans les « Rêveries du promeneur solitaire », écrit également quelques belles lignes sur ce thème : quand le soir approchait, je descendais des cimes de l’île et j’allais volontiers m’asseoir au bord du lac sur la grève dans quelque asile caché ; là le bruit des vagues et l’agitation de l’eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m’en fusse aperçu. Le flux
et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. Mais quels sont les résultats concrets obtenus aujourd’hui par des travaux scientifiques ? Les bienfaits pour la santé d’une nature contenant de l’eau peuvent-ils être concrètement mesurés ? Une revue de littérature scientifique réalisée en 2011 indique que, quasi systématiquement, les paysages contenant des eaux de surface sont préférés à ceux qui n’en contiennent pas, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Néanmoins, cette revue conclut que la relation entre eau et santé est avant tout étudiée du point de vue de la toxicologie environnementale et de la microbiologie. Le lien entre espaces bleus et bien-être est peu étudié. Une étude publiée en 2013 dans la revue Social science and medecine montre qu’à Cologne et Düsseldorf, les promenades le long du Rhin : • sont les lieux de loisirs préférés des habitants ; • font l’objet d’un attachement émotionnel fort ; • permettent, lorsqu’on s’y balade, de récupérer efficacement après une journée stressante. MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 65
Les auteurs concluent notamment que « l’eau constitue un puissant prédicateur de préférence et d’expériences de perceptions positives dans les environnements urbains. […] Les espaces bleus urbains peuvent être interprétés comme des paysages thérapeutiques ». Une étude publiée en 2016 trouve également une association entre la visibilité d’espaces bleus et le bien-être mental en milieu urbain. Plus étonnant : les personnes qui pratiquent une activité physique dans des espaces verts contenant de l’eau, présentent une meilleure humeur et expriment une plus grande estime de soi (!) que ceux pratiquant dans des espaces verts qui n’en contiennent pas. Le bruit de l’eau qui coule a également un effet relaxant. Cette connaissance intuitive est appuyée par une étude publiée en 2013 dans la revue PLOS ONE : face à une même situation stressante, les sujets qui étaient en train d’écouter le clapotis de l’eau ont généré moins de cortisol salivaire, marqueur physiologique du stress, comparé à des sujets n’écoutant aucun son ou même écoutant une musique relaxante. Les effets liés à l’observation de l’eau semblent décuplés si, en complément, nous rentrons physiquement dans l’eau. Plusieurs civilisations anciennes en étaient convaincues : Grecs, Romains, Égyptiens, Turcs, etc. Tous considéraient le bain comme un rituel important pour entretenir une bonne santé. Mais qu’en est-il des eaux non chauffées que l’on trouve dans la nature ? Le stress chronique, parfois appelé « mauvais 66 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
Le rituel journalier d’un bref bain d’eau froide (20° C) est associé à une augmentation du nombre et de l’activité des lymphocytes T et des cellules NK (Natural Killers), deux des principaux agents que le corps mobilise pour éliminer les tumeurs cancéreuses. Ce rituel est également associé à une meilleure protection contre le rhume et la grippe.
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Ces résultats sont cohérents avec la logique évolutionniste, puisque nos ancêtres avaient principalement accès à des eaux de surface non chauffées. En résumé, selon certains auteurs, un contact régulier avec la nature, et en particulier avec la nature de proximité, constitue un besoin fondamental de nos enfants. L’élément eau pourrait être un élément important de cette nature. Faire l’expérience régulière de paysages comprenant des eaux de surfaces, ou mieux encore, trouver des situations permettant un contact avec l’eau pourrait permettre de renforcer la connexion de nos enfants avec la nature. En France, les pouvoirs publics accordent de la valeur à ce message : le Référentiel national pour la définition et la création des zones calmes [15] mentionne qu’une plus grande présence d’éléments naturels est synonyme d’une sensation plus grande de calme, tant du point de vue des représentations que des ressentis sensoriels. D’où la nécessité […] d’intégrer des plans d’eau.
À vrir u o Déc
illustration du livre : iamois.fr
stress », est connu pour ses nombreux effets néfastes sur la santé. Plonger dans l’eau froide constitue un épisode de stress ponctuel pour le corps. Ce type d’exposition génère du « bon stress », celui que nous ressentons quand nous restons dans notre « zone de confort », ou quand nous en sortons légèrement. Ce type de stress est très bénéfique pour le fonctionnement général de l’organisme. Il produit même, dans un second temps, un effet relaxant en stimulant la sécrétion d’endorphines, lorsque le corps revient à son équilibre initial. Plusieurs études suggèrent que de courtes immersions dans l’eau froide génèrent une augmentation de : • la circulation du sang ; • la récupération musculaire. Un bain d’eau froide après un exercice physique diminue l’intensité des courbatures ; • l’activité du système immunitaire.
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Audeline Ferreira
Pourquoi donner du bio à ses enfants?
Depuis un certain nombre d’années maintenant le « b io » a envahi les supermarchés, devenant une véritable mode. Quels sont les bienfaits de l’alimentation bio ? En quoi est-ce particulièrement important de donner du bio à ses enfants ? Faisons le point ensemble. 68 | MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016
Éviter les pesticides On sait aujourd’hui à quel point les pesticides peuvent être nocifs pour notre santé. Les pesticides sont loin d’être des substances anodines. D’ailleurs, les agriculteurs qui les utilisent ont un risque accru de maladie de Parkinson, de leucémie et de certains cancers. (source : https://www.ligue-cancer. net/article/26533_les-pesticides-facteursde-risque-de-certains-cancers) Si les pesticides sont un danger pour notre santé, elles le sont plus encore pour celle de nos enfants. En effet ceux-ci sont particulièrement vulnérables, car leur organisme est en plein développement! Consommer du bio permet de limiter l’accumulation de ces substances toxiques dans leur organisme. Une étude effectuée sur des enfants mangeant bio ou non bio a révélé que le taux de pesticides dans l’urine des enfants qui consommaient régulièrement des produits non traités était 6 à 9 fois plus bas que chez les autres enfants. Chez les enfants consommant des produits issus de l’agriculture conventionnelle (donc non bio), les taux de pesticides dans les urines dépassaient de 4 fois les maximums officiels tolérés! Les études ont également démontré que chez des enfants mangeant de manière conventionnelle, adopter une alimentation bio réduisait considérablement et en quelques jours seulement, les pesticides retrouvés dans leurs urines. Une bonne nouvelle, donc!
Les aliments bio sont plus riches en nutriments Donner une alimentation riche en nutriments à ses enfants, c’est leur donner les bases d’une
bonne santé. Les antioxydants, vitamines, oligoéléments et minéraux permettent à leur organisme de se développer correctement et de lutter plus efficacement contre les attaques extérieures. Or, les aliments bio seraient plus riches en nutriments. C’est ce qu’expliquent les ingénieurs agronomes Claude Aubert et MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 69
André Lefebvre ainsi que le Dr Denis Lairon Directeur de recherche à l’INSERM dans leur livre « Le bio c’est mieux ». Certains fruits et légumes bio contiendraient donc plus d’antioxydants que des fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle et, aussi, la viande bio contiendrait plus d’acides gras insaturés.
Une tomate qui aura mûri sous le soleil estival aura plus de saveur qu’une tomate cultivée dans une serre.
l’environnement. Les animaux élevés dans des fermes biologiques ont de meilleures conditions de vie que ceux élevés dans des Donnez des fruits et légumes fermes conventionnelles : de bonne qualité à vos enfants bâtiments plus vastes, accès et ils apprendront vite à les au plein air, durée de vie plus aimer! longue…
Leur transmettre des valeurs
Leur donner goût aux Dès leur plus jeune âge, fruits et légumes Comment transmettre le goût des fruits et légumes à nos enfants si ceux-ci manquent de saveur? Les fruits et légumes bio se révèlent bien souvent plus savoureux que leurs homologues issus de l’agriculture conventionnelle. En effet, les circuits de distribution du bio étant généralement plus courts, les fruits et légumes sont souvent récoltés plus mûrs.
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Vous êtes convaincus, mais vous craignez de faire exploser votre budget?
Les circuits courts (tels que AMAP en France ou Equiterre au Québec) proposent des produits bio à prix intéressant. Sachez également que certains fruits et légumes sont très peu traités, cela ne vaut donc pas forcément la peine de les acheter bio! Cliquez ici pour découvrir la liste des fruits Encourager la culture de et légumes que vous pouvez produits bio permet de acheter dans l’agriculture limiter le rejet de produits conventionnelle. chimiques et toxiques dans les enfants se sentent concernés par le respect des animaux et la préservation de l’environnement. Manger bio, c’est aussi s’engager dans une démarche de soutien à l’agriculture durable et aux valeurs auxquelles elle souscrit.
Visitez le site d’Audeline Mangez sain pour bien grandir.com
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Un jeu vidéo qui présente une journée dans la vie d’un enfant autiste www.ImaginationProfessionnelle.com
Max, an Autistic Journey est un jeu vidéo pour PC de style rétro RPG, comme les bons vieux Final Fantasy, remplis de mini-jeux, de monstres imaginaires et surtout, de cœur. Ce petit bijou a été développé par Stéphane Cantin, un père dévoué qui a conçu ce jeu avec l’aide de son fils, Max, pour tenter d’explorer certaines facettes de son TSA, son Trouble du Spectre de l’Autisme...
imaginatif et instructif vaut la peine. Le style inspirant rétro RPG donne aux joueurs de tous niveaux non seulement une expérience de jeu unique, mais aussi un aperçu d’un monde insaisissable que plusieurs n’ont jamais vu. Bien entendu, la visualisation des créatures est purement imaginaire, les émotions et les frustrations qu’elles représentent sont très réelles et significatives pour de nombreuses personnes.
Tout au long de l’aventure, le joueur se retrouve dans les souliers de Max, un garçon Il y a peu d’inspirations dans la vie plus pures de dix ans qui doit trouver des moyens pour et puissantes que l’amour d’un parent pour son enfant. Max, an Autistic faire face aux défis de la vie Journey représente une lettre quotidienne avec un Trouble d’amour interactive de Stéphane du Spectre de l’Autisme à propos de son fils Max qui est (TSA). Plusieurs joueurs né avec l’autisme. Il a travaillé y découvrent un monde main dans la main avec lui tout familier et pourtant différent. au long du développement. Certains reconnaîtront les Comme son nom l’indique, mêmes situations qu’ils ont l’autisme est un vaste spectre eux-mêmes vécues, avec ou sans TSA. Qu’importe, comptant d’innombrables où nous nous retrouvons facettes. Ce jeu se concentre sur tous sur le chemin de la vie, Max, sur sa vision du monde et Max, an Autistic Journey son type de TSA bien à lui. offre un voyage divertissant, MOI ULTIME DÉCEMBRE 2016 | 73
Voici quelques caractéristiques du jeu : • Système de combat classique (turnbased) pour affronter les manifestations monstrueuses des émotions et angoisses; • Points d’expérience gagnés grâce à des combats et défis imaginaires tout en affrontant les peurs et les angoisses de Max lors d’une journée type; • Mécanique de RPG rétro comptant de multiples mini-jeux tels que des puzzles d’images, des courses de voitures et de la musique; • Conte attachant des épreuves et des tribulations vues d’une perspective unique qui inspire, éduque et divertit tout au long de l’histoire; • Soutien pour souris et clavier ainsi que manette de jeu; • Succès Steam, sauvegarde sur Cloud & cartes de jeux à échanger sur Steam. Max, an Autistic Journey est disponible dès maintenant en version anglaise pour
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Windows sur la plus grande plateforme de distribution de jeux vidéo pour PC, Steam ici: Site officiel : www.ImaginationProfessionnelle.com Site de vente : http://store.steampowered.com/ app/511630/ Le développeur Stéphane Cantin fera don d’une partie des profits à la Fondation Miriam (www.miriamfoundation.ca) une organisation caritative qui aide les personnes souffrant de Troubles du Spectre de l’Autisme et de déficience intellectuelle à mener une vie épanouie. Merci beaucoup de votre soutien !
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