55 MONTREUX JAZZ FESTIVAL
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55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH
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Le Matin Dimanche 27 juin 2021
La Scène du Lac et ses 520 places seront l’écrin principal du Montreux Jazz Festival 2021 qui com
Rien que d LeMatinDimanche 27 juin 2021
Montreux Jazz En avant la musique!
Yvain Genevay
Ne peut pas être vendu séparément
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Encore en construction cette semaine, le lieu promet d’être exceptionnel. Yvain Genevay
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val 2021 qui commence le 2 juillet. Plus c’est eau, plus c’est beau?
e de l’eau CHRISTOPHE PASSER christophe.passer@lematindimanche.ch Peut-être faut-il se souvenir du jeune homme, Claude Nobs, sur ces images télé en noir et blanc, fin des années 60. Il est filmé faisant du ski nautique, et débarque, c’est le mot, devant la caméra pour raconter en maillot de bain les promesses du Festival de jazz de Montreux, comme on disait alors. Nobs livre aussitôt plus que de la musique. Il dit un lieu et un été, il dit l’eau et le soleil. Peut-être faut-il se souvenir ensuite d’une pochette de disque, un album du pianiste Bill Evans, orné d’une photo du château de Chillon posé sur Léman. L’album fit beaucoup pour mettre la musique de Montreux sur la carte du monde, car il montrait aussi plus que de la musique: l’eau, encore, et l’histoire s’écrivant. En ces premiers jours de l’été 2021, alors que le Montreux Jazz Festival met sur tubulaires une scène littéralement sur le lac, et des gradins prévus pour 520 personnes, on est rattrapé par ces féeries. Derrière nous, le Palace. Devant, depuis les places du futur public protégées par un toit, la vue sidérante, le Grammont, ciel bleu, nuages de traîne façon barbe à papa s’accrochant aux flancs du colosse montagneux. Et puis un bateau de la CGN qui passe, ajoutant de la carte postale à la magie. Tester une idée «Puisqu’il fallait se réinventer, autant le faire pour de bon», explique Mathieu Jaton, directeur du festival. «Nous avons vite fait le choix de construire en plein air. Avec la pandémie et l’imprévisibilité, au printemps, concernant les jauges à l’intérieur, miser sur un demi-Stravinski assis était aussi incertain que tristounet. On a tenté quelque chose d’inédit, qui nous permet aussi de tester une solution.» D’ici à 2023, les travaux prévus dans le 2M2C, À VOIR bâtiment qui abrite l’auditorium, obligeront de toute façon le festival à être créatif pendant Montreux Jazz la durée de ces transformations. Et si les soiFestival, programme rées 2021 sont aussi belles que prévu, l’envie complet de la Scène montera peut-être aussi de faire perdurer un du Lac et du Petit tel espace dans les années à venir. Théâtre sur www. Après des discussions avec les musiciens montreuxjazzfestival. eux-mêmes (Woodkid et Ibrahim Maalouf, ➜ com
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➜ par exemple), Jaton a donc opté pour la Scène du Lac. «Ils étaient enthousiastes lorsque j’en parlais, on s’est dit qu’il fallait foncer.» Lors des concerts prévus vers 21 h, l’arrière-scène sera ouverte, et l’on pourra en transparence observer pleinement les miracles du paysage tombant dans la nuit. L’affaire a un coût d’environ 700’000 francs, 200 tonnes de matériel et quatre semaines de travaux. La scène proprement dite fait 168 mètres carrés, à une quarantaine de mètres du rivage. À gauche et à droite des gradins, on trouvera deux espaces de restauration. Il sera possible d’y réserver sa table 48 heures à l’avance. Ces terrasses pourront être utilisées encore une partie de l’été, après le festival, les discussions sont en cours. Mais pas les gradins et la scène. Montage complexe La complexité du montage est augmentée des impératifs de sécurité, de son et d’images. «Il s’agit de sécuriser non seulement en raison des impératifs de la pandémie, mais aussi du fait d’être aussi loin sur le lac.» On ne pourra guère resquiller, à moins de louer une chambre au Palace, et encore. «À l’arrière, les quais seront fermés, explique Jaton. Sur l’eau, nous aurons des bouées entourant l’ensemble à 50 mètres. Et la police du lac pour patrouiller.» Pas question de passer en hors-bord écouter Zucchero ou les autres. L’essentiel sera cependant enregistré et filmé, comme c’est la norme au festival, à moins que les artistes eux-mêmes s’y opposent. Car si la Scène du Lac restera un lieu réservé à un public presque confidentiel à l’échelle de Montreux, il sera possible de voir gratuitement en streaming, via la plateforme musicale de Stingray (www.qello.com) et presque en direct (une demi-heure de décalage) de nombreux concerts. Priya Ragu, Annie Taylor, Yseult, Sofiane Pamart (lire ci-contre) et d’autres sont déjà annoncés. En attendant, un plongeur passe encore sous la scène vérifier quelque chose, tandis que l’on s’affaire à monter des rampes au-dessus de l’eau, devant ce panorama magnifique. La Scène du Lac promet une magie absolue: en avant la musique.
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Le pianiste français, virtuose classique, est aussi un musici collaborations. Il vient jouer son album solo au Mon treux Ja
Sofiane Pamart, le Chopin du rap CHRISTOPHE PASSER christophe.passer@lematindimanche.ch
me dites ça, je vais essayer de le regarder avec ma mère (rires).
À 7 ans, Conservatoire de Lille. À 23, il en sort avec une médaille d’or de piano, obtenue grâce à son interprétation de l’«Alborada del gracioso» de Ravel. Entre-temps, il a lancé un groupe de rap, et surtout collaboré avec une flopée de rappeurs ou slameurs de France, Vald ou Grand Corps Malade, et surtout Scylla avec qui il a sorti un disque en duo («Pleine Lune», en 2018) qui leur vaut d’ailleurs un premier passage remarqué à Montreux, au Liszto Club, l’année suivante. Devenu le pianiste star du hip-hop français, il sort en 2019 l’extraordinaire «Planet», augmenté en «Planet Gold» ensuite: du piano solo absolu, compositions de sa main, souvent très émouvantes, lyriques et fortes comme un voyage à travers pays et villes de tous les continents. Il a 31 ans, désormais, continue de tout se permettre (un album étonnant avec le Belge Arno): Sofiane Pamart ambitionne carrément de devenir le «numéro 1 mondial du piano». Il montera sur le ring du MJF, en ambitieux solo sur l’eau, le 7 juillet.
Vous appreniez les bases du classique au conservatoire et le rap en bas de l’immeuble? C’est un peu ça. Chez moi, on écoutait de la musique, mais pas plus que ça. Mon père, il est surtout chanson française. Mais autrement, autour de moi, c’était les potes, mes oncles, et là, c’était du rap. J’avais une attirance assez naturelle pour le hip-hop. C’était ce que j’écoutais dès que j’étais en dehors de chez moi. Le classique, j’ai appris à l’aimer en le jouant, auprès de grands maîtres. C’était une chance incroyable – on peut dire que cela a changé ma vie – de passer par là.
Comment l’enfant de Hellemmes, près de Lille, a commencé si tôt la musique? J’ai grandi dans cette banlieue de Lille. Et j’ai reçu en cadeau un piano d’enfant, un jouet, alors que j’étais très petit, 3 ou 4 ans. Aussitôt, je me suis amusé à essayer de reproduire les mélodies que j’entendais, les trucs qui me plaisaient, ce qui passait à la radio. Ma mère entendait, elle observait, elle voyait que j’aimais vraiment ça. Alors, au bout d’un moment, elle s’est dit que j’avais une certaine facilité. Elle m’a inscrit au conservatoire assez vite.
Le dessin de la Scène, idéalement située sur les quais de Montreux. DR
Vous savez qu’Elton John raconte presque la même histoire dans le film biographique «Rocketman»? Je n’ai pas vu le film. Mais puisque vous
Vous êtes-vous senti déchiré parfois entre les deux genres? Non, jamais. La musique, c’était dès le départ une chose qui avait à voir avec le partage. Je pouvais tout aussi bien jouer un morceau de Mozart qui impressionnait mes potes que reprendre d’oreille une chanson ou un riff de rap populaire. Pour mes amis, j’étais juste le gars qui jouait du piano. Je n’étais pas du genre à faire le malin, ou à me balader en queuede-pie genre grand concertiste. Je n’ai jamais considéré, pas un instant, qu’il y avait une musique «supérieure», pas plus le classique qu’aucune autre. Ce qui était supérieur, pour moi, c’était la capacité à transmettre des émotions à travers la musique, quel que soit le style. C’est supérieur à tout. Je respecte tout ce qui procure de l’émotion forte. Et je trouve très condescendant de considérer qu’il y a des musiques plus nobles que d’autres, à commencer par le classique. Évidemment, cela peut-être plus virtuose, plus sophistiqué. Pour moi, ce qui est supérieur, c’est quand quelqu’un a des larmes en écoutant une musique, quelle qu’elle soit. La complexité harmonique, mélodique n’a jamais été un critère. J’irais même jusqu’à
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ussi un musicien adulé par toute la scène hip-hop de France grâce à ses nombreuses au Mon treux Jazz Festival: choc assuré. penser que c’est grave ou dangereux de penser la musique ainsi, plus ou moins haut de gamme. Si on tolère cela au niveau de la musique, on va le penser aussi pour plein d’autres choses de l’existence. Autour de vous, quand vous avez fini par lancer un groupe de rap, c’était aussi simple que ça pour ceux qui vous enseignaient ou ceux qui vous écoutaient? J’ai un profond et énorme respect pour la musique classique: elle m’a construit. Mais dès le conservatoire, je n’étais pas non plus le plus studieux, le plus fasciné par l’idée de devenir un simple concertiste devant ses partitions. Je peux jouer comme un fou durant des heures et ne plus toucher l’instrument pendant plu-
«Liszt est sans doute plus «show off» qu’Erik Satie, par exemple. C’est juste une posture. On ne juge pas la qualité de ce qu’ils ont composé à partir de ça.» sieurs jours. Le rap, c’était ma différence. Quand je m’y suis mis, c’était complètement naturel. Pour les gens autour de moi, c’était normal et guère étonnant que je joue du rap. L’étonnement, il est parfois arrivé dans l’autre sens, quand je me suis mis à vendre des disques de piano solo avec mes propres compositions. Il y a eu quelques critiques, mais ça va, j’ai aussi des amis du classique qui se sont mis à enseigner mes morceaux à leurs élèves (rires). Comment qualifier votre disque en solo, «Planet Gold»? C’est du néoclassique. Il y a une base classique et je mélange ça avec plein de styles ou références. Quand je compose, je pars d’une émotion, et j’improvise dessus, je cherche à l’attraper. Mais quand je pense y parvenir, ça redevient de la musique très écrite: en tant qu’interprète, j’ai peut-être un tout petit plus de liberté que face à un thème de Bach, mais ce n’est pas du jazz pour autant.
En parallèle à sa formation classique, Sofiane Pamart a toujours cherché à intégrer les codes du rap. Romain Garcin / MJF
Vous affirmer en «numéro un mondial du piano», ça vous oblige aussi à privilégier un jeu un peu «show off», démonstratif? Mon défi, c’est l’émotion avec un ➜
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➜ instrument. Alors, comme vous dites, il y a des pianistes ou compositeurs, y compris dans le classique, qui sont plus ou moins dans le «show off»: Liszt est sans doute plus «show off» qu’Erik Satie, par exemple (il rit). Mais c’est juste une posture, une attitude. On ne juge pas la qualité de ce qu’ils ont composé à partir de ça. Comme ce truc de dire que je veux être le «numéro 1 mondial du piano». C’est un défi que je me lance, à la façon d’un sportif: j’aimerais être celui qui amène le plus d’émotions avec un piano. Ça me stimule, ça me fait avancer. Et c’est aussi une façon d’amener les codes du rap dans ce que je fais, un truc d’ego typique du genre: on proclame à l’avance qu’on est le meilleur, jusqu’à ce qu’on le devienne peut-être. Dire je suis le roi pour aller de l’avant et le devenir. Ça ne veut absolument pas dire qu’on ne respecte pas les autres. C’est un jeu. Quels musiciens vous ont le plus influencé? Du côté des interprètes, je reste un grand fan de Vladimir Horowitz, il m’a beaucoup inspiré. Pour les compositeurs, je dirais Chopin, Schumann, même Satie. Je suis en permanence traversé par tout ce que j’ai eu la chance d’explorer durant mes études, et quand je joue, ça peut donner des réminiscences aussi bien de Debussy que de Ravel. Les pianistes de jazz? Bill Evans bien sûr, ou Monk, pour son style et sa personnalité, si originale, aussi sur le plan visuel: le voir, avec ses chapeaux, participe vraiment à l’entendre avec ces accords posés à plat. Parmi les musiciens d’aujourd’hui, French Kiwi Juice est aussi, dans sa façon de mixer les genres, une vraie source d’inspiration. Vous êtes déjà passé par Montreux il y a deux ans, en duo avec le rappeur Scylla, et vous serez cette fois seul sur la Scène du Lac le 7 juillet. C’est un festival spécial, pour vous? C’est comme Blue Note. Une longue et magnifique histoire. À Montreux, j’adore même le slogan: «Où les légendes sont nées». C’est aussi ambitieux qu’inspirant: n’importe quel musicien a envie de s’inscrire dans cette aventurelà. C’est une symbolique très forte. Être capable d’être à la fois connecté aux musiques d’aujourd’hui en demeurant l’héritier de tant d’histoires musicales, de tant d’artistes que le festival a accompagnés, c’est unique. À ÉCOUTER «Planet Gold», Sofiane Pamart (Universal). En concert au Montreux Jazz Festival le 7 juillet.
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Faustine Pochon et Arnaud Rolle, de Baron.e. AdrienPerritaz
L’autre affiche du Montreux Jazz ● Les concerts et événements gratuits occupent une place particulière dans un festival redessiné. YANN ZITOUNI Ça ressemble à un billard à trois bandes. Après avoir obligé le Montreux Jazz à baisser le rideau en 2020, la pandémie lui impose cet été une réduction du nombre de scènes et du nombre de places disponibles. Cette nouvelle donne oblige les différentes familles musicales à se partager l’espace autrement et à cohabiter, alors qu’autrefois chaque scène incarnait une ambiance, une couleur artistique particulière. À son tour, ce changement fait bouger d’autres lignes ou les rend plus élastiques. «Dans l’équipe de programmation, chaque personne s’occupait plus moins d’une scène en particulier. Nous échangions des idées, des infos, des tuyaux. Mais cette année, notre travail a été beaucoup plus collégial que par le passé.» Stéphanie-Aloysia Moretti est l’une des figures historiques de l’organisation du Montreux Jazz. Elle est la directrice artistique de la Montreux Jazz Artists Foundation, dont le rôle est de prendre le pouls du jazz mondial, d’en identifier les prochaines figures de proue et d’offrir à ces jeunes artistes des occasions de se rencontrer et de développer leur art, leur don, leur vision.
Elle est aussi chargée d’harmoniser la programmation des événements gratuits proposés cette année par le festival: ateliers (on dit workshops…), rencontres thématiques, DJ sets, projections de films musicaux… et concerts. «Nous avons demandé aux artistes qui assurent les premières parties de spectacles payants de donner une autre performance, accessible gratuitement celle-ci.» Ces concerts supplémentaires créent une forme de continuité, ils rendent perméable la frontière entre ce qui est payant et ce qui est gratuit. La démarche s’apparente à ce souhait qu’a le festival de construire une programmation homogène: «Lorsque Prince ou David Bowie sont venus, on ne parlait que d’eux et beaucoup moins des autres spectacles. Pour certaines personnes, le fait de rater ces concerts événements signifiait qu’elles avaient raté leur festival. Nous voulons éviter de donner ce sentiment.» Faire briller la légende sans éblouir le reste de l’affiche, s’enorgueillir mais en toute humilité, nous sommes bien en Suisse. Justement, à la faveur d’une programmation quantitativement plus modeste, on a cette année le loisir de lire les petits caractères, on détaille ce programme gratuit qui n’est pourtant pas fondamentalement différent de ce que le festival proposait jusqu’ici. On y découvre une liste d’artistes suisses sélectionnés selon un sens certain de l’équilibre: une identité artis-
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Montreux Jazz tique marquée, audacieuse, pour une musique néanmoins accessible.
Stéphanie-Aloysia Moretti, directrice artistique de la Montreux Jazz Artists Foundation. Daniel Balmat
Harpe, son analogique et cinéma Aux côtés des presque célèbres Gaspard Sommer, Baron.e et Black Sea Dahu, on retient particulièrement les noms de Kety Fusco et Linda Vogel. Chacune à sa façon, ces deux Suissesses débarrassent la harpe de ses clichés surannés pour en faire un instrument d’aujourd’hui. «Le jazz féminin est sous-représenté. De plus, il est souvent incarné par des pianistes chanteuses. Ces deux harpistes proposent quelque chose de forcément différent et intéressant.» D’autres surprises, d’autres approches transversales sont proposées dans cette programmation gratuite: une écoute d’enregistrements d’archives sur un magnétophone analogique, témoignage d’un temps où l’inventeur du mp3 n’était pas né. Stéphanie-Aloysia Moretti nous décrit une expérience de modélisation de l’acoustique de la toute nouvelle scène du lac. Il est apparemment question de la façon dont le son interagit avec le décor, qu’il s’agisse des contreforts de Montreux ou du château de Chillon. Semble-t-il…
«Nous avons demandé aux artistes qui assurent les premières parties de spectacles payants de donner une autre performance, accessible gratuitement celle-ci.» Stéphanie-Aloysia Moretti, directrice artistique de la Montreux Jazz Artists Foundation Un documentaire sur Shane McGowan, chanteur des Pogues, sera projeté. Andrew Catlin
Linda Vogel transforme la harpe en un instrument d’aujourd’hui. Ciryl Schäublin
Le cinéma musical est de retour à Montreux. Ray Parker Jr, auteur et interprète il y a presque quarante ans de la chanson du film «Ghostbusters», sera présent pour parler de la place de la musique dans le cinéma. Il sera possible de découvrir «Leto», un film qui s’appuie sur l’histoire d’un groupe de rock soviétique pour raconter les premières fissures du bloc de l’Est. Également annoncé, un documentaire salue le talent et la personne de Shane McGowan, chanteur des Pogues, sauveur de la musique irlandaise, des gravats dans la voix et le sourire en ruines. Ces films ont été choisis dans le cadre d’une carte blanche accordée au Zürich Film Festival, ils ne sont peut-être pas en phase avec l’histoire que le Montreux Jazz raconte et façonne depuis plus de cinquante ans. Mais, à Montreux et ailleurs, on sait déjà que 2021 est une année de remise en question. www.montreuxjazzfestival.com Événements gratuits, mais inscriptions obligatoires.
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Entrée libre Jean-Jacques Roth Rédacteur en chef adjoint
Les digues sautent Tout d’un coup, on fonce dans le monde d’après. Alain Berset libère les jauges, le Montreux Jazz s’apprête à ouvrir le bal des festivals d’été, épicentre d’une carte où s’allument aussi les feux fantastiques du NIFFF à Neuchâtel, les voix originales du Belluard à Fribourg, et très bientôt de la Cité à Lausanne. Paléo et Sion sous les étoiles manqueront au rayon blockbusters, mais d’autres scènes profitent de l’été pour prendre une revanche immédiate sur les mois dormants du Covid. Le Casino-Théâtre de Rolle, par exemple, faufile un petit festival d’humour à la mi-août. Partout dans la région, de Genève à La Chaux-de-Fonds, où les arts de la rue ont avec les Six Pompes l’un des meilleurs festivals européens, folâtrent des spectacles légers, de plein air, inspirés par les contraintes sanitaires d’hier, mais qui conviennent à l’humeur aventureuse des nuits d’été. Quant à la musique classique, elle retrouve ses hauts lieux (Verbier, Gstaad, Sion) mais aussi ses malles au trésor (Tannay, Champéry, Cernier, etc.) qui forment en fin de compte une guirlande ininterrompue de rendez-vous. On savait déjà que les cinémas crouleraient sous les films dont les stocks se sont accumulés pendant le lockdown des salles. Mais les digues sautent aussi pour les arts vivants, charriant les spectacles travaillés ces derniers mois et qui s’ajouteront dès l’automne aux créations à venir pour promettre des saisons orgiaques. Voyez le programme de la Comédie de Genève, qui inaugurera son nouveau vaisseau le 28 août, avec deux salles magnifiques de 500 et 200 places. Foisonnant, ouvert à la performance scénique dans tous ses aspects, il aura pour hérauts deux figures du théâtre contemporain: Christiane Jatahy et Tiago Rodrigues. Comment manquer, revue par le second, «La cerisaie» de Tchekhov avec Isabelle Huppert, qui viendra à Genève le printemps prochain après avoir eu l’honneur de la cour du Palais des Papes au festival d’Avignon, dès le 5 juillet? Il est vraiment temps de rouvrir les agendas. jean-jacques.roth@lematindimanche.ch
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20MINUTES.CH 02.07.21 Musique 31
VENDREDI 2 JUILLET 2021 / 20MINUTES.CH
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Un tiktokeur musicien? INSOLITE L’Italien Khaby Lame,
phénomène de TikTok, a participé au single «In Da Getto» signé des stars J Balvin et Skrillex. On ignore ce que Khaby a fait sur le titre, s’il y a participé activement ou s’il n’a fait que prêter son image pour le visuel. Réponse d’ici peu.
Luciano à domicile LAUSANNE Le DJ lausannois, pape
mondial de la tech-house, se produira ce soir au D! pour fêter dignement la réouverture du club. Prélocations conseillées et certificat Covid obligatoire.
De la musique gratos CULLY (VD) Un nouveau festival, le Burning Virus, aura lieu samedi sur la place d’Armes de 14 h à 22 h. L’entrée est gratuite, mais il faut réserver sa tranche horaire. Bliss, Serge Adams, The Dead Leaves, Parsimony, Lomé, Fixit, Syns et Operation Blockhead sont à voir.
«Humeur particulière» et émotions en ouverture FESTIVAL Woodkid ouvrira ce soir le Montreux Jazz avec le premier de ses trois concerts sur une scène posée sur le lac. Le Lyonnais est un habitué de Montreux. Woodkid y a joué quatre fois et a dessiné l’affiche de 2014. Il y vient même pour le plaisir. Pas un hasard si ce touche-à-tout a accepté de se produire dans une configuration inédite: sur l’eau. – Avez-vous tout de suite dit «oui» au Festival? – Non! La condition était que notre scénographie avec écran LED passe sur cette scène qui n’est pas si petite que ça. En réalité, j’aurais pu venir avec juste un pied de micro et ça l’aurait fait tellement ce décor est incroyable (rire). – Dites-nous-en plus. Qu’allez-vous présenter sur scène? – Je ne veux pas trop en dévoiler. Il y aura un quintet classique, un batteur, un homme à tout faire qui s’occupe des effets et un pianiste. Mon deuxième album (ndlr: «S16» sorti en octobre) a été conçu en
L’artiste de 38 ans, ici à Madrid en juin, a une cinquantaine de dates devant lui. –IMAGO Des extraits des impressionnants concerts de Woodkid sont à regarder sur notre app.
pensant au live. J’avais déjà en tête la manière dont ce disque allait sonner sur scène. Il met le public dans une humeur particulière quand je le joue. – Quelles sont vos attentes? – Il y aura de l’émotion. Pour beaucoup de gens, ce sera leur premier concert depuis des mois. J’avais peur des premiers
Solaris remet le couvert Le petit frère du Polaris a de nouveau lieu cet été. Ce festival electro s’ouvre ce samedi avec Acid Pauli en VERBIER (VS)
star et se jouera tous les samedis de 14 h à 23 h jusqu’au 14 août à Savoleyres, à 2350 m d’altitude. Le certificat Covid
sera obligatoire, avec possibilité de se faire tester dans une pharmacie de Verbier. «On navigue toujours autant à vue que l’an passé. On doit être agile et réagir vite. C’est du stress», souffle Mirko Loko, codirecteur et programmateur. Solaris aurait pourtant pu voir plus grand que ses 400 personnes par jour: «C’est vrai. Mais on avait envie de rester petit, humble, et soigner les détails, comme ajouter un toit rétractable en cas de pluie.» Niveau line-up, c’est du lourd avec Laurent Garnier, Jayda G, DJ Deep, Folamour, Dixon ou Carl Craig. –FEC Jayda G, nominée aux Grammies, jouera le 17 juillet. –DR
shows en Espagne en juin. J’avais peur que l’obligation de rester assis, les masques, érodent le lien entre public et artiste. Ça a ressemblé à ce que j’avais vécu avant. – Pour finir, comment qualifier votre relation avec le Festival? – Amour, amitié, passion. L’histoire a démarré avec
Claude Nobs (ndlr: feu le fondateur du Festival) en 2012. Je suis revenu en 2013, selon sa volonté. La machine était lancée. Le niveau d’accueil est incroyable, le programme phénoménal. On voit des artistes qu’on ne peut pas voir dans des contextes aussi réduits, comme Janet Jackson. –FABIEN ECKERT
Deux soirs, mais sans les arènes Contrairement à ce que le Rock Oz’ avait annoncé en avril, il aura bien lieu cet été. Il se jouera, en format réduit, les 13 et 14 août. Une fois n’est pas coutume, les arènes d’Avenches ne seront pas exploitées. Une scène sera montée sur la place du Casino (photo). Le line-up sera 100% suisse avec Joya Marleen, Seriously Serious, Phanee de Pool, Black Sea Dahu, Mama
Jefferson ou encore TicTacTec. Un certificat Covid sera requis. Les billets, à 29 fr., seront en vente dès le 8 juillet.
Du beau monde au bord du lac Festi’neuch, dont l’édition de juin a été annulée, a dévoilé son menu estival. Il se déploiera sur trois weekends, du 29 juillet au 15 août. Arma Jackson, Sim’s, Junior Tshaka, Phanee de Pool, KT NEUCHÂTEL
Gorique, Badnaiy, Psycho Weazel ou Dino Brandao sont à l’affiche. La capacité sera de 600 personnes par jour et le certificat Covid sera obligatoire. Les billets, de 17 à 22 fr., seront en vente le 7 juillet.
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24 HEURES 02.07.21 Culture & Société 21
24 heures | Vendredi 2 juillet 2021
Le Français ouvre la 55e édition
«Je ne me suis jamais pris pour un visionnaire» Fils prodigue du Montreux Jazz, Woodkid inaugure cette si particulière édition en format réduit et lacustre. Le touche-à-tout revient sur ses espoirs et ses peurs. François Barras
Programme
C’est l’histoire d’un triple retour qui s’écrit vendredi au Montreux Jazz. Celui, bien sûr, du festival proprement dit, annulé comme tant d’autres l’été dernier et repensé en format léger pour cette année que l’on espère de transition sanitaire. Celui du public, ensuite, privé de concerts depuis des mois, à l’appétit si impératif qu’il s’est rué sur les 14’000 billets de cette 55e édition, laquelle débute quasi sold out pour la première fois de l’histoire du festival – et tant pis si ses jauges (520 et 230 personnes maximum pour ses deux scènes payantes, 300 et 150 pour ses deux espaces gratuits) sont aussi les plus courtes qu’il a jamais connues. Et puis, c’est le retour de Woodkid. L’enfant prodigue. Celui dont le MJF sut capter l’envol en 2013, une année après sa camarade Lana Del Rey pour qui le musicien touche-à-tout avait conçu les clips. Qui se produisit en concert surprise en 2014, après avoir réalisé l’affiche de l’édition. Qui sortit de sa préretraite en 2016, pour une création en l’honneur du demi-siècle du rendez-vous montreusien. Qui revient ce week-end, enfin, pour trois spectacles posés sur l’onde, entre scénographie, musique et vidéo, à l’image de ses passions multiples qui, avant les autres, le désignèrent comme «l’artiste 2.0» par excellence. Depuis son studio parisien, Yoann Lemoine ouvre le Zoom.
Montreux soigne son profil jazz Le Montreux Jazz n’a jamais aussi bien porté son nom qu’en cette époque covidienne. Les grandes messes pop étant plus difficiles à organiser, le concert jazz reste une valeur sûre face aux jauges réduites. La manifestation n’a pas attendu la pandémie pour renforcer son offre musicale mais la 55e édition donne pour ainsi dire la priorité au grand éventail de la note bleue puisque près de la moitié des musiciens du programme payant peuvent être apparentés à la fameuse musique qui portait le festival sur les fonts baptismaux. La scène du lac, la plus grande, n’est évidemment pas la mieux servie mais tout de même: le trompettiste Ibrahim Maalouf y donne deux concerts lundi prochain, probablement pour y réaffirmer son «crossover» jazz et pop. Montreux n’aime rien tant que les approches métissées où le jazz n’est souvent qu’une composante, plus ou moins importante. Ainsi des artistes du Petit Théâtre qui sont très nombreux à l’afficher dans leur pedigree. C’est le cas de Steam Down, du Kali Trio, de la chanteuse Sarah McCoy, d’Afra Kane, pour en citer quelques-uns. Mais le jazz ne se conçoit lui-même pas autrement que comme un mélange assumé. Le jazz fusion le revendique et, avec lui, le trio Forq. Le saxophoniste Bill Evans prend l’accent bluesy avec le guitariste Robben Ford. Les inflexions orientales tout en lyrisme ne sont pas le privilège d’Ibrahim Maalouf avec les pianistes Isfar Sarabski, d’Azerbaïdjan, et Macha Gharibian, d’origine arménienne. Dans le kaléidoscope montreusien, certaines approches restent toutefois sur une ligne stylistiquement plus circonscrite sans rien perdre en liberté: c’est le cas de l’élégant pianiste Fred Hersch, de l’innovante saxophoniste Nubya Garcia ou de l’explosif Jowee Omicil. Boris Senff Montreux Jazz Festival, du ve 2 au sa 17 juillet. montreuxjazzfestival.com
Vous aviez essayé beaucoup de dispositifs scéniques, mais jamais encore un concert sur le Léman… Pour la petite histoire, on avait déjà évoqué avec le Montreux Jazz une telle scène, sans aller au bout de notre idée. Claude Nobs l’avait aussi beaucoup fantasmée. Bien des festivals ont été contraints de repenser leur infrastructure et la relation entre public et artistes, vers une intimité retrouvée. Peut-on y voir un bénéfice paradoxal de la crise? Honnêtement, j’ai du mal avec l’idée que la pandémie a amené quoi que ce soit de positif. On s’en serait tous bien passé. Cela dit, j’ai toujours essayé d’imaginer des idées scéniques neuves. Ce qui me dérange ici est que toutes ces inventions ont pour but de distancer les gens. Je n’ai pas envie que la conclusion de tout ça soit «moins» – moins de gens, moins de communion. J’ai joué devant des foules considérables et c’est extrêmement grisant. Moins de débauche technique et de gaspillage, alors là oui, je signe! Vous retrouvez la scène doublement transformée: par la pandémie mais aussi par le temps écoulé depuis votre retrait du live en 2015. C’est juste. Il est parfois difficile de décider ce qui a changé: soimême ou le monde, qui va à toute allure? Il y a seulement quelques années, j’avais fait des réseaux
Woodkid, alias Yoann Lemoine, né à Lyon en 1983 puis gloire planétaire en 2011, alors œil et oreille la plus «tendance» avec son premier disque et ses clips pour Drake et Lana Del Rey. DR
«Je n’ai pas envie que la conclusion de tout ça soit «moins» – moins de gens, moins de communion.» Woodkid, musicien et graphiste
sociaux mon cheval de bataille, aujourd’hui je les ai quittés. Ça ne m’intéresse plus du tout. Votre annonce avait surpris… Elle était un peu maladroite. À l’époque, c’était un message de fatigue après toute la campagne de mon premier album: grosse promo, grosse tournée, changement de vie total qu’il faut aussi digérer… Je voulais mettre une fin à cet album, on a cru que j’abandonnais la musique alors que je ne l’ai jamais arrêtée - je n’ai même fait que ça! Des bandessons, de la production d’album,
des musiques pour chorégraphie… Mais j’avais envie de la faire d’avantage dans l’ombre et pour les autres. Vous aviez pourtant déclaré très tôt que la musique n’était plus un mode d’expression hégémonique, que les musiciens devaient décloisonner leurs intérêts. Cela avait d’ailleurs forgé votre image de visionnaire. Je ne me suis jamais considéré comme un visionnaire – je déteste ce mot. Ce serait génial de me faire passer pour un démiurge qui comprend si bien son époque
qu’il peut anticiper ses changements! Non, vraiment, je ne me suis jamais posé de question. J’ai juste deux métiers, musiciens et graphiste, que je voulais réconcilier. Si cela s’est aligné avec son époque, c’est de la chance, rien de plus. En fait, si je réfléchissais ainsi, je n’aurais jamais fait mon dernier album (ndlr: «S16», sorti en octobre 2020). On peut ne pas m’aimer mais on ne peut pas dire que je ne prends pas de risque. Ce disque, personne n’y croyait, on m’a même déconseillé de le sortir. Le nombre de fois où l’on m’a dit que ses chansons étaient trop longues pour le format strea-
ming, trop sombres, que les clips étaient devenus inutiles! Je déteste ce mépris où le public ne serait pas apte à écouter une musique trop «intello», qui ne l’est pas tant que ça. Pour autant, nous vivons dans un monde où l’on pense des chansons par fragment de 30 secondes pour marcher sur TikTok. David Gilmour, de Pink Floyd, considère que «Dark Side of the Moon» ne pourrait plus être qualifié de chef-d’œuvre s’il sortait aujourd’hui, car personne ne l’écouterait de bout en bout et dans un son de bonne qualité… C’est une mauvaise façon de poser le problème. La bonne, c’est: que ferait Pink Floyd de nos jours? On ne peut pas penser ainsi, en déplaçant dans le temps les œuvres de génie. Ce sont des choses qui m’énervent. Andy Warhol ne ferait pas le même art en 2021 et il créerait sans doute des choses géniales sur TikTok. Ce n’est pas une question de médium mais de cerveau et de génie. David Gilmour est un génie, il pourrait l’être encore aujourd’hui. Vous l’avez dit: les clips ne sont plus aussi importants qu’avant, car noyés dans la masse. Comment réagit votre âme de vidéaste? Pareil, le monde change mais ce n’est pas grave. Je crois aux grandes formes narratives et émouvantes. S’il y a moins de grands clips, ils seront remplacés par d’autres formes. Ce qui me ferait du mal, c’est de constater que l’expression narrative est morte, qu’il est devenu plus compliqué de raconter des histoires. Or, je ne pense pas du tout que ce soit le cas. Les artistes ont de plus en plus d’outils pour raconter leurs histoires. Je vois des gamins qui racontent des choses formidables sur TikTok - on les compte sur les doigts d’une main, OK, tout comme on comptait sur la même main les grands vidéoclips. En dix ans de scène, avez-vous appris à l’aborder différemment? J’ai gagné en assurance – le contraire aurait été dommage (Rire). J’avoue que j’ai eu une grande trouille en revenant au live car je n’avais jamais eu le moindre trac. Durant la tournée du premier disque, les gens étaient bluffés par mon calme et par le fait que je puisse manger des cacahuètes et me marrer en entrant sur scène. Et puis, durant ces années d’absence, l’angoisse est apparue dans ma vie. C’était nouveau, très déstabilisant. Des crises de panique. J’avais très peur d’emporter cela avec moi sur scène. Et la réponse? C’est revenu comme une bicyclette! Aucune angoisse. Pourquoi? Parce que je suis fait pour ça. Désormais, j’en suis sûr, la scène et la musique sont les grandes histoires d’amour de ma vie.
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SWINSINFO.CH 02.07.21 https://www.swissinfo.ch/fre/la-55e-%C3%A9dition-relook%C3%A9e-du-montreux-jazz-festival-est-lanc%C3%A9e/46756168
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SOCIALIZE 02.07.21 https://socialize-magazine.ch/55e-montreux-jazz-festival-cest-parti/
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RTS CULTURE 02.07.21 https://www.rts.ch/info/culture/12320392-la-55e-edition-du-montreux-jazz-festival-debute-ce-vendredi-en-mode-covid.html
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FRANCE 24 02.07.21 https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210702-le-fran%C3%A7ais-woodkid-en-ouverture-du-montreux-jazz-festival
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RTN 02.07.21 https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Culture/La-55e-edition-relookee-du-Montreux-Jazz-Festival-est-lancee.html
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Date: 03.07.2021
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RSI LA 1 03.07.21 RSI LA 1
RSI LA 1 6903 Lugano 091/ 803 51 11 www.rsi.ch/la1/
Genre de média: Médias Radio/télévision Type de média: Télévision Temps d'émission: 12:30 Langue: Italien
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Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
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I grand eventi ripartano da Montreux Emission: Telegiornale 12.30
Date: 03.07.2021
Cancellato lo scorso anno, l'edizione 2021 del Montreux jazz Festival ha preso il via ieri sera in formato ridotto. RSI LA 1 https:/ /www.rsi.ch/play/tv/telegiornale/video/telegiornale?urn=urn:rsi:video:14202177 RSI LA 1 6903 Lugano 091/ 803 51 11 www.rsi.ch/la1/
Genre de média: Médias Radio/télévision Type de média: Télévision Temps d'émission: 20:00 Langue: Italien
Taille: 37.9 MB Durée: 00:01:56
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I grand eventi ripartano da Montreux Emission: Telegiornale sera
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Formato ridotto del Montreux Jazzfestival.
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Langue: Français
https:/ /www.rts.ch/play/tv/19h30/video/19h30?urn=urn:rts:video:12322285 058 236 36 36 Temps d'émission: 19:30
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Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
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Montreux Jazz Festival: Woodkid l'habitué Emission: Le journal 19h30
Depuis hier, Montreux vibre aux sons de son festival. Pour inaugurer ces deux semaines de concert, le Français Woodkid qui est désormais un habitué du Montreux Jazz, puisqu'il s'y est produit à quatre reprises ces dix dernières années. Yoann Lemoine alias Woodkid, Mathieu Jaton, directeur Montreux Jazz Festival, s'expriment.
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SAMEDI 3 JUILLET 2021
12 Grande interview
«Le covid a été l’accélérateur d’une inévitable transformation» MATHIEU JATON Vendredi soir, le Montreux Jazz donnait le coup d’envoi à une 55e édition inespérée. L’occasion pour son directeur de revenir sur cette crise inédite, pour son festival et le monde de la musique live PROPOS RECUEILLIS PAR VIRGINIE NUSSBAUM ET STÉPHANE GOBBO
t @Virginie_Nb | @StephGobbo
A la gare déjà, on la sent flotter. L’électricité dans l’air, celle qui précède un orage d’été – ou des retrouvailles inespérées. Une affiche dit sa joie de nous revoir et, le long de la Grand’Rue, les signes ne trompent pas: un ouvrier galope, téléphone collé à la tempe, des arches ont poussé dans les jardins du Palace et plus loin, un panneau indique l’entrée des artistes. Après deux ans de quasi-silence, le Montreux Jazz Festival reprend ses marques au bord du Léman… et dessus, grâce à une scène lacustre qui accueillera Woodkid, Zucchero ou Ibrahim Malouf. Symbole sur pilotis d’une saison qu’on n’attendait plus. Dans le ventre du 2m2c aussi, cette impression de calme avant la tempête. On l’imaginait fébrile, Mathieu Jaton débarque en veston noir de showman, franc sourire. Le sentiment du directeur, à l’amorce du plongeon? «Fierté, excitation mais aussi appréhension, surtout côté météo. Si après tout ça, on se tape à nouveau dix jours d’orage à 18h…» Sur le front du covid aussi, les imprévus pleuvent. On apprend ce jour-là qu’Arlo Parks, Nubya Garcia et Steam Down, artistes basés au Royaume-Uni, ne pourront pas rejoindre la Suisse suite à la flambée britannique du variant Delta – aussitôt remplacés sur l’affiche. Entre incertitudes et introspections, Mathieu Jaton revient sur cette période de crise inédite et ses répercussions, pour le festival et le monde de la musique live. Face à l’incertitude sanitaire et aux annulations successives des autres festivals, comment tient-on le cap?
En janvier, alors que nous avions prévu un festival intégrant l’Auditorium Stravinski, le variant britannique est venu tout rebrasser. Pour la énième fois, on a dû tout jeter à la poubelle… avant de redémarrer en se disant qu’on n’allait pas proposer un succédané ou un sparadrap, mais tout changer. Ma responsabilité était alors de dire «stop» ou «on y va»: un grand moment de solitude, car même si toutes les équipes sont à fond, il faut peser le pour et le contre et évaluer les risques qu’on fait prendre à l’entreprise. Le Conseil
de Fondation a aussi été d’un soutien extraordinaire. Finalement, avec les mesures d’accompagnement du canton notamment, le risque était le même que celui d’annuler. Les sponsors et partenaires ont tous été partants. Mais je ne cache pas que lorsque les travaux ont commencé sur la Scène du lac, j’ai eu quelques sueurs froides. Si nous avions dû renoncer pour des raisons sanitaires, ça n’aurait pas été de notre faute, mais si la Scène du lac ne tenait pas, là j’aurais vraiment eu l’air d’une nouille… Une scène postée à 39 mètres du rivage, exposée au vent et au courant… mais qui a eu cette idée? J’y
avais déjà songé l’année dernière, en imaginant une scène sur le lac version technologique: des concerts que les gens, à défaut de pouvoir se rassembler, suivraient depuis les balcons du Palace, avec casques et relai vidéo sur leur smartphone… Mais on était tous en RHT et mon équipe m’a gentiment demandé de me calmer! (Il rit) Quand on a planché sur un nouveau concept en janvier, ça m’est immédiatement revenu à l’esprit. La nouveauté n’est pas tant d’être sur le lac mais de créer quelque chose qui mette en exergue le patrimoine montreusien: le Léman, les montagnes… Un décor idéal pour une captation vidéo… C’est vrai que nous avions
cet aspect digital en tête dès le début, au moment même de sélectionner les artistes. Comme Priya Ragu, qui est énormément streamée en Angleterre, ou Arma Jackson et son public jeune.
Vous avez d’ailleurs conclu un partenariat avec le spécialiste du streaming Qello Concerts by Stingray. Le Montreux Jazz sera-t-il désormais hybride, mi-présentiel, mi-livestream? Oui, mais toujours avec
l’expérience client en tête. Pour moi, il ne suffit pas de filmer l’artiste monter sur scène, merci et au revoir, mais bien de raconter une histoire. Cette année, nous aurons par exemple des incrustations de photos historiques du festival, des images tournées par des drones dans une approche quasi touristique, bref, du storytelling. L’expérience du streaming est géniale pour autant qu’elle apporte un plus. On se souvient du concert présenté en grande pompe par Lady Gaga durant le
confinement: génialissime sur le papier mais finalement, cela manquait cruellement de dynamisme, la promesse était ratée. Pour les festivaliers présents aux concerts payants, vous avez adopté le certificat covid. Une fatalité ou un mal nécessaire? Dès l’instant où le
canton nous a placé dans la catégorie des grandes manifestations, nous n’avions plus le choix et honnêtement, je n’aurais pas aimé décider. Ce qui pour moi était crucial, c’est qu’on respecte la liberté de choix; je voulais que les gens qui ne souhaitent pas se faire vacciner puissent être testés. A partir du moment où le Conseil fédéral a annoncé que les tests antigéniques gratuits seraient suffisants, j’étais satisfait. Et si le Passeport Covid permet de tranquilliser une partie de la population, il permet aussi une grande liberté dans la zone du festival, où on peut enlever le masque, boire un verre, se déplacer. Pour moi, il s’agit donc d’un mal pour un bien, d’une contrainte pour pouvoir vivre un concert de manière agréable. Le passeport n’est par contre pas nécessaire dans les zones gratuites, qui sont considérées comme des lieux de restauration et soumises aux mesures sanitaires en vigueur. La règle du «vacciné, guéri ou testé» risque-t-elle de se normaliser cet automne avec, on l’espère, le retour des grandes manifestations dans les salles? On devrait
faire le yo-yo encore un moment,
PROFIL
1975 Naissance à Vevey. 1999 Diplôme de l’Ecole
hôtelière de Lausanne en poche, il entre au festival comme responsable marketing et sponsoring.
2001 Devient secrétaire général de la manifestation.
2013 Prend sa direction suite au
décès de Claude Nobs.
2019 Organise pour la venue
d’Elton John le premier concert en stade du festival.
2021 Inaugure la Scène du lac.
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Grande interview 13 LE QUESTIONNAIRE DE PROUST La première chose que vous faites en ouvrant les yeux? Je m’étire en visualisant ma journée. Quel jour sommes-nous? Quel est mon programme aujourd’hui? L’album dont vous ne vous séparerez jamais (même sous la contrainte)? «Spirit of Eden» de Talk Talk. Votre concert le plus mémorable? Celui de Prince au Montreux Jazz, en 2007. L’artiste avec qui vous rêveriez d’aller dîner? Freddy Mercury! Ce que vous auriez fait si vous n’étiez pas directeur de festival? Mon premier amour: l’hôtellerie
«Cette photo est hautement symbolique: il y a Quincy Jones le parrain du festival, Sam Smith et Woodkid pour l’aspect transmission et celui, crucial, du design avec Malika Favre qui a fait l’une des meilleures affiches des vingt dernières années et JR, artiste qui s’est aussi prêté à l’exercice.» (MONTREUX JAZZ FESTIVAL)
et la restauration événementielle. La chanson que vous sifflotez quand personne ne vous entend? Ces temps-ci, c’est «Moon» de Kid Francescoli. Un moyen de s’échapper? Ma famille.
«Après cette rencontre, cinq minutes avant son concert en 2019, Elton John a rendu hommage à Quincy sur scène avec une chanson. Un moment magique et totalement imprévu», se souvient Mathieu Jaton. (MONTREUX JAZZ FESTIVAL)
souvent. L’évolution du festival me semble finalement assez logique et cohérente. Quand Claude est décédé, la priorité a été de consolider l’équipe et de montrer au monde que le Montreux Jazz pouvait survivre. L’édition 2013 était celle des gros changements, entre la suppression du Montreux Jazz Café et la création du Lab. Le 50e anniversaire se voulait une sorte d’hommage ultime à Claude, avant une phase d’évolution: les artistes amis de la maison, comme Santana ou Neil Young, ont commencé à changer de management. Nous avons dû repenser notre stratégie. Puis l’épisode Elton John… Pour
moi, ça a été la pire mise à l’épreuve: le 23 décembre, son management nous annonce qu’Elton ne veut plus de petite salle, qu’il lui faut du 15 0000 personnes minimum. Comme si on testait le festival: pourra-t-il suivre, s’adapter à l’évolution du business model? J’ai décidé de ne pas lâcher le morceau et on est arrivé avec cette proposition au stade de la Saussaz, à laquelle ils ne s’attendaient pas. Ce concert a été véritablement un tournant. A ce moment-là, quelqu’un est arrivé vers moi et a dit: on a quitté l’ère Nobs, on arrive dans l’ère Jaton. Ce qui ne signifiait pas que j’avais enfin trouvé ma place mais que le deuil de l’ancien système était fait. Que toute une équipe était désormais en train d’orienter le festival vers l’avenir. C’est ça qui m’a donné l’énergie pour affronter cette crise du covid. On vous présente encore souvent comme le fils spirituel, l’héritier de Claude. Ce fantôme vous accompagnera toujours… Ça ne me dérange
Mathieu Jaton et Rag’N’Bone Man en 2017. Grand ami du festival, l’artiste britannique ne pourra finalement pas s’y rendre cette année, bloqué au Royaume-Uni après l’explosion du variant Delta. (MONTREUX JAZZ FESTIVAL)
on le voit bien avec les trois scénarios imaginés par le Conseil fédéral. Au niveau mondial, c’est encore le bazar… Prenez l’Angleterre: quand on a annoncé notre programme, tout allait bien, et quelques jours plus tard la situation était à nouveau problématique. A mon avis, le Passeport Covid va rester de mise un moment, et d’une certaine manière c’est un outil intelligent pour relancer l’industrie. Et ne pas revivre une troisième période de fermeture… Il faut en
(SÉBASTIEN AGNETTI POUR LE TEMPS)
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effet à tout prix l’éviter. D’ailleurs, Alain Berset a dit qu’à partir du moment où la vaccination serait accessible à tout le monde, il n’en serait plus question. La seule crainte, c’est évidemment un nouveau variant contre lequel les vaccins seraient inefficaces. C’est pour cela qu’il faut préserver l’agilité culturelle; ce qu’on fait aujourd’hui pourra nous être utile à l’avenir. J’aimerais croire que la situation en 2022 sera absolument normale, mais on l’ignore. Au final, je suis convaincu que pour le monde du spectacle, le covid aura été un énorme accélérateur d’une inévitable transformation.
Justement: festivals énormes, cachets en constante augmentation, la pandémie freinera-t-elle cette course vers le haut qu’on observe depuis une quinzaine d’années? Tou-
jours plus de concerts, toujours plus de monde, toujours plus de concurrence, mais toujours moins de création artistique et d’albums: cette équation pose des questions profondes. L’industrie des festivals, qui est jeune puisqu’elle date du milieu des années 1960, connaît sa première grande crise, révélatrice d’une problématique latente face à laquelle tout le monde fermait les yeux. A Montreux, on a été les premiers touchés par cette bulle. Chaque année, on nous pose la question de l’augmentation des cachets: est-ce que ce sera encore possible d’avoir Stevie Wonder ou Prince? Lorsque Billie Eilish émergeait à peine, on était les premiers à faire une offre à 20 000 puis 50 000 dollars; six mois plus tard, elle en coûtait un million, parce que certains festivals ont des capacités leur permettant de payer ce prix. Aujourd’hui, beaucoup de manifestations sont confrontées à ce problème. Et lorsque j’entends de très gros promoteurs affirmer qu’ils ne feront rien avant que
tout redevienne comme avant, je trouve cela dangereux. Comment le Montreux Jazz vit-il ces bouleversements? L’important,
c’est de respecter nos valeurs: l’innovation, la nouveauté, l’intimité et le patrimoine, ce qu’on propose cette année avec la Scène du lac. En 2019, on avait vécu tout autre chose avec le concert en stade d’Elton John. Si on ajoute à ceci une édition 2020 digitale qui nous a vu frôler le milliard de vues sur nos différents supports, ces trois éditions nous ont permis d’acquérir de l’expérience. Notre écosystème, entre la Fondation Claude Nobs, la Montreux Jazz Artists Foundation, Montreux Media Ventures et notre développement international, nous permet en outre de ne plus dépendre entièrement du festival. Car il suffit de 2-3% de taux de remplissage en moins et de quatre jours de pluie pour passer dans le rouge, à hauteur de plusieurs centaines de milliers de francs. Notre objectif dans les années à venir, c’est que les revenus liés aux concerts passent de 98% à 80%. L’occasion aussi de tirer un bilan de vos huit ans à la barre? J’y pense
pas. Je le revendique même! D’ailleurs, Michaela [Maiterth, programmatrice du festival ndlr] n’arrête pas de me dire que je fais du «Claudisme» à cause des folies de cette édition, et on rigole avec tendresse parce qu’on se dit qu’il aurait adoré. Il nous aurait même compliqué la tâche, parce qu’il aurait voulu faire venir des bateaux de la CGN, rajouter des pontons… Ce qui me dérange par contre, c’est quand j’entends certains dire, quand on a supprimé le Montreux Jazz Café par exemple, que «Claude se retournerait dans sa tombe». Ceux qui disent ça ne le connaissaient pas: Claude était un grand trublion qui ne supportait pas de voir la même chose deux fois de suite. Même dans sa maison, il changeait ses meubles de place toutes les semaines! L’ère Jaton est donc plus… terre à terre? C’est un équilibre: mainte-
nir le grain de folie et la créativité des équipes, tout en restant rationnel quant à l’évolution du business du live dont il faut respecter les chaînons. Pour terminer: quel est votre plus beau souvenir montreusien? En
vingt-cinq ans, il y en a eu beaucoup… le premier vrai grand souvenir, c’était cette première soirée où je travaillais au chalet de Claude Nobs. J’étais encore étudiant à l’Ecole hôtelière. Claude m’a appelé pour que je le rejoigne en backstage durant le concert de George Clinton & the P-Funk All-Stars. On est allé s’asseoir avec une bouteille de champagne sur la scène du Stravinski, juste derrière le batteur. Je lui tendais de temps en temps son linge ou une bouteille d’eau. Le concert a duré jusqu’à 4h du matin, on a dû les tirer hors de scène pour qu’ils aillent prendre leur avion! Là, je me suis dit que la «piquoûze MJF» était déjà passée dans le sang… Je n’oublierai pas non plus le dernier soir de l’édition 2013, ce moment où Prince m’a tapé sur l’épaule et m’a dit, juste avant de tourner les talons: «So, now you’re the man.» ■
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LE ROMANESQUE DANS LA VIE DE…
Woodkid Au Montreux Jazz Festival, il s’est retrouvé nez à nez avec une de ses idoles, Grace Jones. Un brin intimidé, il s’est installé derrière un piano et la magie a opéré. Texte Alessia Barbezat – Photo Manuel Lagos Cid/Paris Match/Scoop
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a première fois que je me suis rendu en tant qu’artiste au Montreux Jazz Festival, c’était en 2012. J’ai été programmé avec la chanteuse Lana Del Rey, dont j’avais réalisé certains de ses clips. J’y ai rencontré Claude Nobs, qui m’a dit: «Yoann, je veux te faire revenir l’année prochaine avec un orchestre symphonique à tes côtés.» C’était une idée folle. Je ne pensais pas qu’il était vraiment sérieux. Mais non, il l’était et on s’est tout de suite mis au travail. Malheureusement, il est décédé peu après. Mathieu Jaton a repris le flambeau et a tenu la promesse de Claude. Je me suis produit avec l’orchestre du Sinfonietta de Lausanne. Un concert inoubliable, évidemment dédié à Claude. Cela a scellé une sorte de pacte tacite avec le festival. On a compris qu’on ferait partie de la vie de l’un et de l’autre pendant longtemps. Des moments mémorables au Montreux Jazz, j’en ai énormément. Des rencontres avec Quincy Jones, Shania Twain ou Jamie Cullum. Mais un souvenir restera gravé à jamais dans ma mémoire. En 2017, je suis allé voir Grace Jones à l’Auditorium Stravinski. Un show extraordinaire. J’ai adoré! Je suis un grand fan. La première image que j’ai de la chanteuse est celle de son corps, peint par Keith Haring, dans les années 1980.
DR
Son prochain concert Il se produira, le samedi 3 juillet, à deux reprises sur la nouvelle Scène du lac du Montreux Jazz Festival à 18 h et 21 h 30. Les deux concerts sont complets. Bonne nouvelle pour celles et ceux qui n’ont pas pu obtenir de place, une date supplémentaire a été ajoutée, le vendredi 2 juillet! Plus d’informations sur www.montreuxjazzfestival.com
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Une image extrêmement marquante pour moi. Elle a, d’ailleurs, porté le même maquillage, ce soir-là, sur scène. Le concert terminé, je me rends aux chalets de Claude Nobs, situés sur les hauts de Montreux. Un lieu mythique, qui a vu défiler les plus grands artistes de l’histoire du festival. David Bowie et Freddie Mercury y ont même composé. C’est un endroit de rencontres artistiques avec une âme incroyable. Nous étions une petite dizaine à y avoir été invités pour le dîner, dont… Grace Jones, son fils et son équipe. On mange une raclette, on boit pas mal, on rit. Je suis extatique. Pouvoir rencontrer Grace Jones, qui, pour moi, est une icône autant artistiquement que plastiquement, c’était dingue. La soirée prend alors une tournure inattendue. Grace se lève, je me dirige avec elle et son fils vers le piano et on commence à «jammer». J’étais intimidé, bien sûr, d’autant plus que j’ai souvent eu le complexe de l’imposteur. L’impression de ne jamais être à ma place car j’évolue constamment d’une sphère à l’autre, du son à l’image. Un peu comme Grace Jones. Une personne hybride, autant muse que créatrice, et qui navigue aussi entre ces deux mondes. Quand on se retrouve face à Grace Jones, derrière un piano, on n’a pas le choix. Son énergie est telle qu’elle embarque tout le monde avec elle. Bon, on était dans un état d’alcoolémie assez avancé, ça a aidé. Disons que la musique est plus facile! On a passé la soirée à s’amuser, à improviser et à chanter, chanter, chanter. La toute petite audience était vraiment en transe. Aucun snobisme, aucun jugement, on était simplement là pour la musique et le plaisir d’être ensemble. A la fin de la soirée, elle est venue vers moi et m’a embrassé. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir un jour «jammer» avec Grace Jones. C’est quelqu’un que je respecte énormément. Ce soir-là, il y a eu une communion. C’était un vrai moment de musique.» ●
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SAMEDI 3 JUILLET 2021
Dans les entrailles évidées du pont Monbijou, à Berne, le musicien a soufflé sous le passage improvisé des véhicules. Max T. Ciorba
Le clarinettiste bernois jouera à Montreux son monologue intérieur, enregistré au cœur creux d’un ouvrage d’art
K THIERRY RABOUD
Solo L Là-haut feulent les ca-
mions. Ils fendent l’air et l’Aar, traversant Berne sous l’œil indolent des baigneurs à la dérive. Lancé sur l’eau, le pont Monbijou est un ouvrage d’art au cœur creux, cachant sous son tablier une cathédrale couchée. Tunnel insoupçonnable où se confine un épais silence caverneux que font mugir, de là-haut, les essieux pressés. Pour y entrer, on met un casque. Puis cet album, Monbijou, enregistré dans le boyau de béton par un souffleur perpétuel. Aux quatre pistes du trafic répondent les trois pistes improvisées là, juste en dessous, par Stefan Haslebacher. «J’étais déjà venu une fois à l’intérieur du pont, pour une pièce de théâtre. L’acoustique incroyable du lieu m’a donné envie d’y revenir, et il m’a fallu pas mal de coups de fil pour obtenir l’autorisation de la ville», se souvient le musicien. Sur scène, il s’appelle Sha, et c’est sous ce nom qu’on le retrouvera au Montreux Jazz vendredi prochain, à nouveau suspendu sur
SHA, PONT AÉRIEN l’eau, d’où il offrira à l’horizon son soliloque bitumineux.
Nouveau langage
Il y a dans son jeu une épaisseur grave mais ludique. Un entêtement amusé que l’on découvrait au service du groove monacal de Nik Bärtsch. Avec le fameux pianiste zen zurichois, ils abrasent leur jazz tous les lundis soir au club Exil, quand ce n’est pas à travers le monde. En résidence à Vevey l’an passé, leur groupe Mobile concassait les pulsations jusqu’à la transe. Eveillés comme des derviches tourneurs, ils nous emportaient – pas un art d’initié, mais qui semble toujours avoir valeur d’initiation. Et sous l’ébullition de leur magma
sonore, de savants cliquetis battant l’air charnu qui sortait de ce tube légèrement invraisemblable: une clarinette basse. D’abord saxophoniste formé auprès de Don Li, pionnier de ce ja z z -ha ï k u alémanique, Sha s’est emparé de son nouvel instrument en autodidacte, à 18 ans. «Le saxophone a une histoire si riche et imposante qu’il peut être difficile de créer quelque chose de véritablement nouveau. Et le sax sonne un peu trop fusion pour la musique que l’on joue avec Nik. La clarinette basse ouvre à un
nouveau langage, avec d’immenses possibilités: tu peux faire la ligne de basse, la percussion, des mélodies sur trois octaves…» Un vocabulaire développé peu à peu en bribes éloquentes, aboutées dans ce premier album solo qui est un précis de grammaire instrumentale. Une mélodie haute et tournoyante, d’abord, inaugure la cavité longue de 337 mètres, semble interroger cet espace suspendu comme le temps, les huit secondes de sa réverbération. Puis c’est une symphonie solitaire, dont les mouvements sont ponctués par le f lux i mprov isé des véh ic u le s qu i traversent, assourdis. «Nous avons enregistré à midi, il y avait beaucoup plus de trafic que lorsque j’étais venu la première fois en pleine nuit… Mais comme mes compositions sont très ouvertes, cela me permet de réagir à ce qui se passe, d’interagir avec l’environnement.» Dans le ventre de cette baleine de béton échouée entre
Le monde passe, là-haut, comme un vent
terre et ciel, le musicien semble méditer, allongé sur des notes continues qu’il étend en respiration cyclique, puis s’aidant d’un looper pour élancer pardessus ses arabesques aux sonorités tristes de duduk arménien ou de shehnai indien, ses arpèges profonds, ses bruitages de clés et de langue – slap, clap. Catalogue d’effets, mais raisonné. Ce n’est pas une démonstration, c’est une exploration articulée, un monologue intérieur. «Ce qui m’a le plus influencé chez Nik, c’est peut-être sa vision de la dramaturgie, cette manière de toujours savoir où commence et où s’achève un morceau.»
Une connexion
Si Monbijou est sorti sur le label Ronin Rhythm Records de son aîné, il serait faux pourtant de voir en Sha un simple épigone, un émule de ce jazzman baigné d’ascétisme oriental, de ce groove pratiqué comme un sacerdoce ou un art martial. Le Bernois, lui, préfère la boxe. Volontiers percussif, il ne s’embarrasse pas de spiritualité pour chercher
des voies intérieures. Il s’y installe, il joue, et tout résonne. Quitte à boxer face au miroir. «J’ai toujours moqué ceux qui faisaient des disques solos, c’est un peu la tendance car c’est plus facile et moins cher pou r les orga nisateu rs de concerts… Et ce que j’aime en musique, c’est ce moment de communion où quatre musiciens sonnent comme huit.» Une invitation solitaire au festival Show of Hands de Téhéran le fera changer d’avis. «J’ai commencé à travailler seul, en combinant toutes mes idées. C’était tellement fun! Sur scène, tu ne peux compter que sur toimême, c’est également une expérience très forte.» S’inventent alors d’autres communions, avec le lieu et ses présences incidentes. Il souffle dans leur écho tandis que le monde passe, là-haut, comme un vent. Un pont, c’est toujours une connexion. L F Au Montreux Jazz Festival le 9 juillet (complet). F Sha, Monbijou, Ronin Rhythm Records.
Le somptueux R & B de Priya Ragu Urbain L Splendide. Dansant.
Un single de Priya Ragu s’est retrouvé dans FIFA 21. DR
Cosmopolite. Fascinant. Les qualificatifs enthousiasmants ne manquent pas pour décrire la musique de Priya Ragu. La Saint-galloise d’origine srilankaise, qui s’est fait sérieusement remarquer dans le monde anglophone, propose un R & B mixant les textures et les couleurs, un style innovant mais basé sur de solides traditions. Elle jouera deux fois à Montreux. Et elle se réjouit: ce sera ses premiers concerts depuis la pandémie. Dans le passé, elle
s’est surtout produite dans des salles. Un festival de cette taille est une nouveauté. Pourtant elle est connue d’un grand nombre, consciemment ou non: son single Good Love 2.0 s’est retrouvé dans le jeu vidéo FIFA 21… La musicienne, qui n’a pas encore publié son premier album, présentera jeudi des chansons qu’elle a déjà lâchées sur les plateformes, mais aussi des s o n s ja m a i s e nt e n d u s e t quelques reprises. Elle a composé ses morceaux avec son
frère, Japhna Gold, qui est également producteur. «Nous nous complétons», note-t-elle. Elle sait qu’une chanson est bonne quand elle doit l’écouter, encore et encore. Dans ce projet, l’opinion de chacun compte. «Mais à la fin, c’est moi qui décide si je me sens à l’aise ou non en chantant», avoue-t-elle. Comment dose-t-elle les touches orientales et occidentales de ses créations soniques? «J’y vais simplement à l’intuition. Certaines chansons sont
influencées par la musique tamoule et d’autres non. Je ne le force pas», dit-elle. Ensuite, les titres passent entre les mains de son frère, qui décide ce qu’il y ajoute. Le répertoire de Priya Ragu mélange des morceaux faits pour simplement s’amuser et ceux qui transmettent un message, pa r exemple su r l’émancipation des femmes. Un bon mix, pour ne pas se divertir bêtement. L TAMARA BONGARD F Au Montreux Jazz Festival le 8 juillet à 19 h dans les Jardins (gratuit) et à 21 h sur la Scène du Lac (complet).
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LE DAUPHINÉ 03.07.21 https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2021/07/03/woodkid-pour-ouvrir-le-montreux-jazz-festival
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L’été «Idéal» d’Arma Jackson ● Le jeune rappeur lausannois, tout au bonheur d’un nouvel album formidable, sera sur la Scène du Lac du Montreux Jazz Festival le 15 juillet. CHRISTOPHE PASSER christophe.passer@lematindimanche.ch Le truc, ce n’est pas un rappeur de plus dans une histoire du «rap game» lausannois déjà historique en la matière, de Sens Unik à Stress. Le truc, c’est qu’Arma Jackson, 26 ans, petit gars à bonnet de la Blécherette, est un artiste dont l’identité musicale et la sensibilité sont assez extraordinaires pour que l’on ne se contente pas de célébrer les premiers succès d’un régional de l’étape. Au-dessus des symboles (Omar Sy en admirateur, Youssoupha en influence forte et un peu en mentor), Arma Jackson a trouvé un style, un hiphop aux oreilles ouvertes, qui va chercher une douceur pop funk dans les mélodies, et dans la soul pour le phrasé rythmique et chaloupé: il en résulte un vrai son, minimal plus que minimaliste, et une manière immédiatement reconnaissable. «Idéal», nouvel album absolument formidable, est disponible depuis quelques semaines, marquant le coup d’une pierre lumineuse et groovy. Arma Jackson va dans les prochaines semaines monter sur les scènes du Festival de la Cité, à Lausanne, puis à Neuchâtel, aux Francomanias de Bulle (FR), ou à Vernier sur Rock (GE) par exemple. Cela avant un hiver où on l’espère en France. Mais son apparition la plus attendue sera celle du 15 juillet, Montreux Jazz Festival, Scène du Lac, en ouverture d’Arlo Parks. Plus qu’un concert, voilà qui ressemble à un adoubement.
Arma Jackson va rapper son album un peu partout en Suisse romande dans les semaines à venir. Abby Matthews
Le Montreux Jazz Festival, cela représente quoi pour vous? Ça reste un truc assez mythique. Je m’en rends compte dès que j’en parle à l’étran- ➜
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➜ ger, par exemple en France. Les gens demeurent impressionnés par la légende. Après, dans le concret, c’est un concert comme les autres, c’est-à-dire pour lequel on se prépare à 200%. Cela ne change pas mon intention de scène, je ne travaille pas le show différemment. J’essaie de donner le maximum chaque fois et je me réjouis d’y être. Il y a souvent une notion de travail qui revient dans vos propos. Vous racontez vos débuts en disant: «C’était dans ma tête, pas dans mon sang.» Oui, il faut bosser, apprendre, le rap comme le reste. J’ai eu assez vite l’envie de découvrir d’autres choses que les codes du rap. Je me suis intéressé à la culture pop: j’adore un groupe comme Coldplay, et Chris Martin m’épate encore. Dans ma famille, il n’y avait pas cette culture musicale. J’avais dès lors assez vite le sentiment d’entamer une sorte de formation. C’était un travail de longue haleine, qui ne m’a ainsi jamais donné la sensation d’avoir une quelconque «facilité», même aujourd’hui. La seule que j’ai, c’est cette faculté de m’intéresser à différents styles, et de ne pas lâcher.
«Au final, ce qui reste, c’est un refrain, une «top line». Si tu ne les as pas, mille couches de batterie ou de synthé n’y changeront rien.» Arma Jackson, rappeur Le milieu hip-hop n’est pas toujours aussi ouvert. Cela induisait-il une sorte de solitude dans la création? J’avais ma bande de potes comme les autres. Mais aussi l’impression que si je me ramenais avec d’autres centres d’intérêt qu’eux, ils n’allaient pas comprendre. Il y a ainsi eu de ma part, à un moment, une sorte de détachement, nécessaire. Je restais vraiment leur pote, évidemment, mais je souhaitais découvrir des choses moi-même, sans forcément leur en parler tout de suite. Ça n’avait cependant rien de triste, ni à voir avec la solitude, comme vous dites. C’était juste m’aventurer ailleurs, à l’âge où j’ai pu sortir un peu en dehors de mon quartier de la Blécherette. Tu peux prendre le bus, le 21, aller au centre-ville, rencontrer d’autres gens. Tu découvres alors une autre réalité, notamment que tout le monde n’écoute pas du rap (rires). Ce goût de l’écriture, d’une certaine poésie des textes, était là dès le départ? Oui, j’ai l’impression que ma porte d’entrée dans le hip-hop, c’est vraiment le rap français. J’ai donc toujours été très sensible aux textes. Je me souviens très bien comme j’adorais ceux de Youssoupha. C’était vraiment une influence quand j’étais plus jeune. Avoir ensuite pu le côtoyer, de le faire encore, m’apparaît comme une chance incroyable. Lui, ou Oxmo Puccino,
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ce sont des artistes qui m’ont fait entendre une profondeur. Et ce «flow», votre phrasé de rappeur doux, c’est l’esprit soul? C’est un mix de toutes sortes d’influences, aussi bien venues de la pop et du plaisir à chanter que du r’n’b, de certains artistes soul. Mon défi a toujours été de canaliser les choses, d’éviter de m’éparpiller, de créer une identité: c’est que j’ai essayé de faire sur «Idéal». Dans les sonorités, c’est très rap, y compris dans la manière d’amener les syllabes, la scansion. Mais il y a une couche colorée, très chantée, ensoleillée. J’aime bien ce côté mélodique, avec une intention assez soul. On pense parfois au côté «murmuré» de Drake. Je l’écoute beaucoup, comme Kendrick Lamar, The Internet aussi. Tous ces artistes qui abordent le rap avec une touche chantée. Mais un artiste qui m’a vraiment marqué c’est Anderson .Paak, à la fois chanteur et batteur. Je l’ai découvert grâce à un album de Dr. Dre, auquel il participait. Anderson .Paak a un phrasé à la fois hip-hop et neo-soul lorsqu’il chante, j’adore. À partir de ça, j’ai beaucoup écouté aussi Kaytranada, GoldLink. Ce groove m’a fasciné. Les classiques à la Marvin Gaye ou Wonder, Motown, la black music, je les avais écoutés plus jeune, mais c’est la scène neosoul qui m’a mené à «Idéal». Vous n’aimez toujours pas travailler dans les grands studios, avec des morceaux trop produits? Je dis toujours: il suffit de pas grand-chose. Au final, ce qui reste, c’est un refrain, une top line. Si tu ne les as pas, mille couches de batterie ou de synthé n’y changeront rien. Je ne me force ainsi jamais à en rajouter. C’est sans doute aussi venu du fait que j’ai commencé à travailler dans ma chambre. Il y avait des voisins, il me fallait chercher quelque chose de plus calme ou murmuré. J’aime surtout pouvoir bosser partout, chez un pote, à l’hôtel ou chez moi, avec un ordinateur sur les genoux, essayer des sons, un bout de mélodie, etc. Votre petite fille, elle est fan d’Arma Jackson? Je me pose seulement la question dont elle, à 6 ans, ressent tout ça. Je lui dis parfois en rigolant qu’elle de la chance d’avoir un papa rappeur, que c’est cool. Mais je crois qu’elle s’en moque, elle est dans cette naïveté belle de l’enfance. En écrivant un texte, je me dis qu’elle commence à comprendre tout, qu’il faut que j’en sois conscient. Elle écoute, elle connaît des morceaux par cœur. Et c’est à moi qu’elle donne une force extraordinaire. J’ai envie qu’elle soit fière de son papa.
À ÉCOUTER «Idéal», album d’Arma Jackson, disponible sur les plateformes.
L’outsider de Montreux ● Zucchero donnera quatre concerts sur la Riviera et prouve qu’il sait rester imprévisible. YANN ZITOUNI L’histoire de Zucchero, c’est celle d’un rêve américain pas tout à fait comme les autres. Celui d’un gamin né en 1955, dans une Italie en train de se réinventer. La culture américaine imprègne alors l’Europe jusqu’à Berlin. Dans la décennie qui suit, d’autres gamins ordinaires deviennent des idoles en se rebaptisant Johnny, Eddy, Sheila ou, en Italie, Bobby Solo. Luimême se nomme Adelmo Fornaciari mais, à la maison, sa mère l’appelle Zucchero parce qu’il est son petit sucre chéri. Elle ne peut pas imaginer la suite. En 1984, lorsque ses premières tentatives musicales en solo déçoivent, il décide d’aller tenter sa chance en Californie. D’autres que lui auraient profité de cette page blanche pour américaniser leur nom, pour s’inventer une mythologie. Il choisit au contraire de se construire sur une réalité intime. Ce nom affectueux que lui donnait sa mère devient celui avec lequel il choisit de viser les étoiles. Peuton raisonnablement espérer devenir une star en se faisant appeler «Sucre»? Trop tard, l’his-
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Depuis une trentaine d’années, Zucchero est installé dans le peloton de tête de la musique populaire mondiale. C. Brandon / Redferns / Getty Images
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Une semaine une chanson Christophe Passer Journaliste
«La rua Madureira» NINO FERRER
1969
toire est lancée. Il ne le sait pas encore, Joe Cocker, John Lee Hooker et Eric Clapton deviendront rapidement ses copains. Depuis «Diavolo In Me», «Il Volo» et «Senza Una Donna», soit depuis une trentaine d’années, Zucchero est installé dans le peloton de tête de la musique populaire mondiale. On ne va pas détailler ici la liste de ses aventures, exploits et trophées, les détails de son palmarès sont en accès libre sur internet. Il faut en revanche s’arrêter sur son choix de rester un chanteur principalement italophone, dans un monde qui l’est relativement peu. Pour ne rien arranger, dans la culture populaire, l’Italie évoque plus souvent les gondoles et la pizza que Pasolini ou Umberto Ecco. Ça n’arrête pas Zucchero. Ce choix, c’est celui d’un homme qui fait volontiers le voyage jusque dans les terres du blues originel, mais qui le fait selon ses propres termes. Comme les premiers pionniers débarqués il y a deux cents ans, il vient, mais avec ses bagages. La moiteur des tripots Il y a dans ses disques quelques-unes des musiques qui ont fabriqué l’Amérique: le rock des villes-fourmilières, la poussière des campagnes infinies et la moiteur des tripots qui longent le Mississippi. Bien sûr, Zucchero enregistre dans des studios climatisés avec du matériel neuf, et une voiture aux vitres fumées l’attend devant l’entrée. C’est vrai, ses disques ne racontent pas de véritables urgences. On y entend néanmoins une forme de justesse dans le propos musical, une compréhension de la tradition américaine, sans lesquelles des cadors tels que Sting et Elton John (deux Anglais eux aussi happés par la culture américaine) n’auraient pas fait de Zucchero l’un des leurs. Johnny Hallyday, autre Européen fasciné par le Grand Ouest, a dû acheter son rêve américain, une maison au bord du Pa-
Peut-on espérer devenir une star en se faisant appeler «Sucre»? Trop tard, l’histoire est lancée. Joe Cocker, John Lee Hooker et Eric Clapton deviendront vite ses copains. cifique et quelques Harley. Mais la communauté des musiciens américains ne l’a jamais accueilli comme elle a adopté Adelmo Fornaciari, ce fils d’agriculteurs du nord de l'Italie qui a envisagé de devenir vétérinaire mais dont la voix tonne beaucoup trop pour qu’il murmure à l’oreille des chevaux. Une voix qui soulève d’ailleurs la question d’une école italienne de la chanson: on pense à Umberto Tozzi, Toto Cutugno, Gianna Nannini et quelques autres qui ont dans la gorge la même rugosité. Peu importent les mots et la langue, ces voix qui semblent ulcérées possèdent le même pouvoir de chanter les déchirements et les destins douloureux, mais elles racontent aussi les bras de fer qui permettent d’aller de l’avant et de renaître. Zucchero a en lui ces éraflures, cette énergie, ce sens du récit des aventures humaines. Autrefois, lorsqu’il quittait école, il terminait ses journées en chantant dans l’église de son village et découvrait le gospel derrière la Bible. Il y a tout cela dans les bagages de Zucchero aujourd’hui. Et s’il en faut plus pour définir le blues, ça commence quand même à y ressembler. À voir: Zucchero en concert au Montreux Jazz Festival, le 11 juillet à 18 h et 21 h 30, les 12 et 13 juillet à 21 h, Scène du Lac.
On n’en finirait plus de raconter le talent singulier de Nino Ferrer, chanteur francophone suicidé en 1998, dont la mélancolie ressemblait au crépuscule sur le port de Gênes, la ville de son enfance. Ferrer fut en pleine époque yé-yé une sorte d’ovni, qui ne se reconnaissait guère dans le simplisme des chansonnettes d’alors mais devint fameux sur des refrains remplis d’une dérision le plus souvent mal comprise («Le téléfon», «Mirza», etc.). Mais ses plus belles chansons ont en commun une manière unique de vous prendre à revers. La beauté simple de «La maison près de la fontaine» déchire le cœur. «Le Sud», tube merveilleux et inattendu de l’été 1975, raconte le calme avant la tempête: «Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre…» «La rua Madureira», colorée bossa, poursuit cette veine en la poussant dans le rouge. Voilà l’histoire d’un amoureux raccompagnant sa belle qui s’en va reprendre l’avion pour son Brésil natal et cette rue Madureira où il n’est jamais allé: «Non je n’oublierai pas la douceur de ton corps / Dans le taxi qui nous conduisait à l’aéroport /Tu t’es retournée pour me sourire avant de monter / Dans une Caravelle qui n’est jamais arrivée.» Voilà donc une tragédie, sans doute l’unique chanson faisant d’un amour une catastrophe aérienne, et vous laissant en larmes au dernier couplet. On peut l’écouter mille fois, ou repris par qui vous voudrez (Autour de Lucie, Benjamin Biolay, Pauline Croze pour les plus belles «covers»), demeure cette stupéfaction, télescopage génial entre le baiser et la mort. Quant à la rue Madureira, elle attend toujours le retour de sa princesse, là-bas, Rio de Janeiro, zone nord, quartier du plus grand carnaval du monde. Retrouvez la playlist d’«Une semaine, une chanson» sur Spotify.
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20MINUTES.CH 05.07.21 Montreux Jazz 11
LUNDI 5 JUILLET 2021 / 20MINUTES.CH
Le bon plan
«J’ai toujours voulu que ma musique soit populaire» CONCERT Le pianiste prodige Sofiane Pamart se produira mercredi sur la Scène du lac. Les fans d’impros seront servis.
Pour assister aux shows payants, il faut montrer un certificat Covid. Bonne nouvelle pour ceux qui n’en possèdent pas: le festival délivre des sésames sanitaires. Le stand de dépistage, sur les quais, est ouvert de 14 h à 22 h. Le test est gratuit pour les gens assurés en Suisse.
Une première qui fait un carton La chanteuse Yseult, 26 ans, foulera la Scène du lac demain soir, dans le cadre de sa tournée piano-voix. La dizaine de concerts donnés depuis mi-juin a été couverte de critiques plus élogieuses les unes que les autres. «Une tournée comme celle-ci, c’est une grande première pour moi. Je n’arrive pas à y croire, que nous sommes complets depuis le premier jour, c’est trop beau… Ça fait du bien de chanter devant vous et pour vous sans artifice», s’est réjouie hier la Française, révélée par «Nouvelle star», sur Instagram. CHANSON
Le «French Piano King» s’amuse avec les touches noires et blanches comme personne. Un grand nombre d’artistes, comme Grand Corps Malade, Arno et les rappeurs Nekfeu, Vald, Kery James ou encore Koba LaD, s’arrachent ses compositions. À Montreux, Sofiane Pamart jouera les morceaux issus de son dernier album solo en date, «Planet». – Cela vous fait quoi de remonter sur une scène? – Je suis très content que la réouverture du monde d’après se fasse pour moi avec Montreux. J’adore ce festival et la ville. Lorsque j’y viens, j’y passe plusieurs jours pour y faire du bateau, me balader et participer à des soirées. – Vous présenterez «Planet» – Je serai seul sur scène. La trame du récital sera ce disque. Après, rien n’est figé. Ma musique évoluera en fonction de mon inspiration, du lieu et de la connexion entre le public, l’œuvre et moi. – Que voulez-vous dire? – Si un thème d’un titre procure plus d’émotion, je vais rester plus longtemps dessus. Je vais aller plus loin dans la technique, dans la vitesse, dans l’envolée ou dans la co-
Le Français Sofiane Pamart, 31 ans, connaît très bien le Montreux Jazz, auquel il a déjà participé. –AFP
lère. J’apprécie cette liberté d’aller plus loin dans la recherche des sentiments. – Comment expliquez-vous votre succès? – Que ce soit dans le hip-hop ou pour mon album, j’ai toujours voulu que ma musique
soit populaire. J’aime qu’elle soit directe, brute, qu’elle touche les gens dans leur vie de tous les jours. – Pourquoi les rappeurs vous apprécient-ils autant? – Mon attitude leur plaît. Gamin, en dehors du conserva-
toire, j’étais un rappeur. On a énormément d’intérêts communs. Lorsqu’on bosse ensemble, tout va très vite entre nous. –JULIEN DELAFONTAINE Live streaming Le concert de Sofiane Pamart sera à suivre gratuitement sur qello.com/mjf
Ce que les festivaliers pensent du certificat Covid obligatoire pour assister aux concerts payants
«C’est la liberté de pouvoir voir les artistes réellement au lieu de les avoir dans les écouteurs. Le certificat est un passage obligé. Mieux vaut ça que rien.»
«Je venais souvent ici. Ça fait plaisir d’y revenir. J’ai fait le vaccin et je vois enfin l’utilité de l’avoir fait. Ça ne m’a donc pas dérangée de devoir montrer mon certificat.»
«Le certificat? C’est normal et c’est juste un QR code à scanner. Grâce à ça, on est plus relax, tous les gens sont vaccinés, on peut profiter sans stresser.»
«Ça fait tellement du bien, même si pour moi, c’est une contrainte d’avoir son certificat. Mais on n’a pas d’autre choix si on veut pouvoir participer.»
«C’était chiant et long pour me faire tester à Fribourg, mais pour la musique j’accepte de passer par là. Surtout après un an et demi sans concert.»
Lucie, 20 ans
Mélanie, 22 ans
Antoine, 20 ans
Fanny, 27 ans
Charlène, 26 ans
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55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH
P R E S S E É CRITE
20MINUTES.CH 05.07.21 10 Montreux Jazz
, sortir.20min.ch
Malgré les contraintes, le public a bien joué le jeu BILAN Le Festival a été le premier à introduire le certificat Covid pour voir les concerts payants. @hermanosgutierrezmusic
@annietaylorband
@gaidaaonthewebs
@sonnycatanese
Les artistes ne se sont pas amusés que sur scène Sur Instagram, les musiciens à l’affiche ont partagé avec leurs fans une tranche de vie capturée durant leur séjour à Montreux. Visiblement, Sonny Catanese et Disco For The People, un membre du groupe Annie Taylor, Gaidaa et les Hermanos Gutiérrez se sont bien amusés.
Après trois jours, sous des mesures sanitaires strictes, le Montreux Jazz est satisfait. «Le public a compris et a joué le jeu du certificat pour accéder aux live payants», s’est félicité Mathieu Jaton. Le directeur a toutefois relevé «des minibugs»: «Cinq-six cas de gens testés n’avaient pas reçu leur QR code. Quant aux étrangers, il n’y a pas eu de souci, le certificat européen étant reconnu.» La zone gratuite, en face du Palace, a en revanche été sujette à d’autres problèmes. Le certificat n’était pas requis, mais il fallait réserver sa place: «Vendredi a été perturbé par le match. Des personnes qui
Il faut réserver sa place pour accéder aux Jardins. –20MIN/S. ANEX Les différents lieux du Festival à voir en vidéo sur l’app.
avaient réservé ne sont pas venues et leurs emplacements sont restés vides», détaille le Vaudois. Le Festival a réagi, samedi, libérant les places de
Ils ont marqué le premier week-end 1
2
PHOTOS: S. ANEX
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1 ANNIE TAYLOR Rock’n’roll avec cette énergique chanteuse zurichoise et ses musiciens au look de hard rockers old school. Au top! 2 CHARLOTTE GRACE Le groupe suisse a séduit avec sa pop aux multiples influences. Jolie découverte pour bon nombre de spectateurs. 3 BLACK SEA DAHU Folk envoûtante et non conventionnelle. Le combo zurichois a fait mouche. 4 WOODKID Le Français a donné trois live dont un diurne. Fantastique, même sans light show. «Ça fait plaisir de voir vos têtes», a-t-il rigolé. Le plaisir était pour nous. 5 CAROLINE ALVES Surprise! La rappeuse KT Gorique (à g.) a rejoint l’artiste biennoise de pop pour deux titres. Le duo fonctionne à merveille.
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ceux qui ne se sont pas présentés 15 minutes après leur réservation. «On est les premiers à instaurer de telles mesures. On doit être exemplaires.» –FEC
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20MINUTES.CH 05.07.21 https://www.20min.ch/fr/story/tete-daffiche-en-concert-pour-une-vingtaine-de-personnes-153027465455
Date: 05.07.2021
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BIELER TAGBLATT 05.07.21 Bieler Tagblatt 2501 Biel 032/ 321 91 11 https://www.bielertagblatt.ch/
Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 16'803 Parution: 6x/semaine
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LEMATIN.CH 05.07.21 https://www.lematin.ch/story/montreux-un-woodkid-puissant-et-des-hesitations-lors-du-premier-week-end-292061497945
e principal
Montreux Jazz Festival
Florence Graezer Bideau, qui dirige le groupe de recherche Patrimoine, culture et ville au Collège des humanités. Cette équipe pédagogique pluridisciplinaire a mis en commun ses compétences pour élaborer un concept pédagogique unique qui guide les étudiants dans le processus de valorisation du patrimoine dans ses dimensions théorique, technique et sociale. 36 55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH Florence Graezer Bideau explique que ce cours est destiné à
REVUE DE PRESSE
«prendre la question du patrimoine par le bas.» Elle fait remarquer que cette stratégie s’inscrit dans la lignée des efforts
DI G I TA L
récents dans le domaine des études critiques du patrimoine pour souligner l’expérience des acteurs culturels dont l’activité
ACTU EPFL 05.07.21
est cachée aux yeux du public. Les étudiants ont pu explorer ces thèmes complexes pendant deux semestres dans le cadre du cursus d’un an en Sciences sociales et humaines proposé par l’EPFL dans tous les
https://actu.epfl.ch/news/des-podcasts-valorisent-le-patrimoine-du-montreux-/
ACTUALITÉS
EPFL
ENAC
SB
STI
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SV
CDM
CDH
programmes de master. Au semestre d’automne, des experts et FR
Tous
des spécialistes ont donné une série de conférences pour présenter aux étudiants le patrimoine du Montreux Jazz Festival,
lités
ainsi que des questions plus larges dans les médias sociaux, l’histoire publique et les humanités numériques. Les étudiants se
Des podcasts valorisent le patrimoine sont dubasés sur ces informations pour étudier des projets antérieurs visant à commémorer le patrimoine collaboratif dans Montreux Jazz Festival d’autres domaines. Ils ont alors commencé à préparer leurs podcasts en codant des entretiens déjà enregistrés pour la Montreux Jazz Memories. Le semestre de printemps a été entièrement consacré à la
De nouveaux podcasts dirigés par des
production de nouveaux podcasts autour d’une série de thèmes 05.07.21 clés. Les étudiants ont travaillé en groupes pour rassembler des
étudiantes et des étudiants d’un cours SHS
parties pertinentes d’entretiens antérieurs et pour mener
offrent un aperçu de la riche histoire du Montreux Jazz Festival, contribuant aux efforts
deux nouveaux LIENS entretiens avec des collaborateurs du festival. Le
plus larges de l’EPFL pour conserver et partager
premier entretien s’est déroulé dans le cadre d’un atelier Montreux Montreux Montreux Montreux Jazz Jazz Jazz Jazzavec Memories Memories Memories Memories patrimonial structuré le soutien des formateurs et le second SHS, SHS, SHS, SHS,Heritage Heritage Heritage Heritage and and andDigitization: Digitization: Digitization: Digitization: Montreux Montreux Montreux Montreux s’est déroulé dans un and format plus autonome. Dans ce cours, les Jazz Jazz Jazz Jazz Memories: Memories: Memories: Memories: étudiants «ont appris par la pratique». Ils ont acquis une
la mémoire de cet événement historique.
Fondation Fondation Fondation Fondation Claude Claude Claude Claude Nobs Nobs Nobs expérience concrète desNobs principales pratiques académiques des Montreux Montreux Montreux Montreux Jazz Jazz Jazz Digital Digital Digital DigitalProject Project Project Project sciences socialesJazz et humaines, notamment le codage textuel, les Centre Centre Centre Centre d’innovation d’innovation d’innovation dans dans dans dans les les les lespatrimoines patrimoines patrimoines patrimoines entretiens et lad’innovation construction narrative. Ils ont également culturels culturels culturels culturels perfectionné leurs compétences en narration audio avec le
Dans le cadre d’un projet semestriel du cours Heritage and
Groupe Groupe Groupe de de de derecherche recherche recherche recherche Patrimoine, Patrimoine, Patrimoine, culture culture culture culture soutienGroupe de la Radio TélévisionPatrimoine, Suisse (RTS), notamment de et et et ville, ville, ville, ville,CDH CDH CDH CDH Camilleet Dupon-Lahitte de l’émission Le Labo à la RTS.
Digitization: Montreux Jazz Memories, les étudiantes et les étudiants ont récemment publié une série de nouveaux podcasts dans la galerie en ligne Montreux Jazz Memories. Utilisant la
MOTS-CLÉS
plateforme notreHistoire.ch, la Montreux Jazz Memories rassemble des témoignages oraux et des artefacts visuels du
CDH culture humanités digitales Montreux Jazz Memories
vaste réseau depodcasts bénévoles, de personnel De nouveaux dirigés par des technique, d’organisateurs et deétudiants fans qui se réunissent chaque année pour étudiantes et des d’un cours SHS
05.07.21
le offrent Montreux Jazz Festival. Cettehistoire vitrine de un aperçu de la riche du la vie du festival a été
LIENS
lancée en 2018 le cadre du Montreux Jazz Digital Project, Montreux Jazzdans Festival, contribuant aux efforts quiplus conserve 5 000 de concerts ayant larges environ de l’EPFL pourenregistrements conserver et partager
Montreux Montreux Montreux MontreuxJazz Jazz Jazz JazzMemories Memories Memories Memories
eulalieu à Montreux depuis 1967 (une collection inscrite au registre mémoire de cet événement historique. de la Mémoire du monde de l’UNESCO). Le projet est soutenu
Jazz Jazz Jazz JazzMemories: Memories: Memories: Memories: culturels Toutes Toutes Toutes Toutesles les les lesactualités actualités actualités actualitésEPFL EPFL EPFL EPFL Fondation Fondation Fondation FondationClaude Claude Claude ClaudeNobs Nobs Nobs Nobs
par la Fondation Claude Nobs ainsi que par le Centre d’innovation dans les patrimoines culturels (CHC) de l’EPFL. Dans le cadre d’un projet semestriel du cours Heritage and
Alain Dufaux, directeur du CHC,les explique que Digitization: Montreux Jazz Memories, étudiantes et la lespremière version étudiants ont récemment publié sériepour de nouveaux podcasts de ce centre a été créée enune 2010 numériser les dans la galerie en ligne JazzetMemories. Utilisant la enregistrements deMontreux Montreux les mettre à la disposition de la
plateforme notreHistoire.ch, la Montreux Jazz Memories recherche et de l’enseignement. La plupart des enregistrements rassemble des témoignages oraux et des artefacts visuels du
sont désormais numérisés. Ce processus a donné lieu à des
vaste réseau de bénévoles, de personnel technique,
collaborations de universités et d’organisateurs et avec de fans quinombreuses se réunissent chaque annéesuisses pour le Montreux Jazz Festival. Cette vitrine de la vie du festival été ONG. Ainsi, étrangères ainsi qu’avec des start-up privées et ades lancée en 2018 dans le cadre du Jazz Montreux Jazz Digital Project, «les archives du Montreux Festival sont vraiment devenues qui conserve environ 5 000 enregistrements de concerts ayant
une ressource pour la recherche et une plateforme d’innovation.»
eu lieu à Montreux depuis 1967 (une collection inscrite au registre Lalacréation la Montreux Jazz Memories le sociologue de Mémoire de du monde de l’UNESCO). Le projet estpar soutenu
Alexandre Camus a Nobs ajouté une couche supplémentaire de par la Fondation Claude ainsi que par le Centre d’innovation les patrimoines culturels (CHC) de l’EPFL. «mémoiredans vivante», en exposant l’expérience des «dizaines de
SHS, Heritage and Digitization: Montreux numérique Patrimoine podcast Jazz Memories: Fondation Claude Nobs Montreux Jazz Digital Project
SHS, SHS, SHS, SHS,Heritage Heritage Heritage Heritageand and and andDigitization: Digitization: Digitization: Digitization: Montreux Montreux Montreux Montreux ACTUALITÉS
Centre d’innovation dans les patrimoines
Groupe deactualités recherche Patrimoine, culture Montreux Montreux Montreux MontreuxJazz Jazz Jazz JazzDigital Digital Digital Digital Project Project Project Projectles Toutes Toutes Toutes Toutes les les les actualités actualités actualités Centre Centre Centre Centred’innovation d’innovation d’innovation d’innovationdans dans dans dans les les les lespatrimoines patrimoines patrimoines patrimoines et ville, CDH culturels culturels culturels culturels Groupe Groupe Groupe Groupede de de derecherche recherche recherche recherchePatrimoine, Patrimoine, Patrimoine, Patrimoine,culture culture culture culture ABONNEMENT et et et etville, ville, ville, ville,CDH CDH CDH CDH
Recevez un e-mail à chaque publication MOTS-CLÉS CDH culture humanités Montreux Jazz Memories Partagerdigitales sur
SHS, Heritage and Digitization: Montreux numérique Patrimoine podcast Jazz Memories: Fondation Claude Nobs Montreux Jazz Digital Project ACTUALITÉS Centre d’innovation dans les patrimoines Toutes les actualités EPFL culturels Toutes Toutes Toutes Toutesles les les lesactualités actualités actualités actualitésEPFL EPFL EPFL EPFL
Toutes les actualités Groupe deactualités recherche Patrimoine, culture Toutes Toutes Toutes Toutesles les les les actualités actualités actualités et ville, CDH
milliers de personnes qui se sont engagées dans l’événement Alain Dufaux, directeur du CHC, explique que la première version
ABONNEMENT
pour qu’il ait lieu», selon lespour mots d’Alexandre Camus. de ce centre a été créée en 2010 numériser les enregistrements de Montreux et les mettre à la disposition de la
Recevez un e-mail à chaque publication
En 2019, et Alexandre CamusLa etplupart Alain Dufaux ont participé au recherche de l’enseignement. des enregistrements sont désormais numérisés. Ce processus a donné lieu à des lancement d’un cours axé sur la Montreux Jazz Memories en
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collaborations avec de nombreuses universités suisses et
collaboration avec l’anthropologue et sinologue
étrangères ainsi qu’avec des start-up privées et des ONG. Ainsi, Florence Graezer Bideau, qui dirige le groupe de recherche «les archives du Montreux Jazz Festival sont vraiment devenues
Patrimoine, et ville au Collège des humanités. une ressource culture pour la recherche et une plateforme d’innovation.»Cette
équipe pédagogique a mis en commun ses La création de la Montreuxpluridisciplinaire Jazz Memories par le sociologue Alexandre Camus pour a ajouté une couche supplémentaire de compétences élaborer un concept pédagogique unique qui «mémoire vivante», en exposant l’expérience des «dizaines de guide les étudiants dans le processus de valorisation du milliers de personnes qui se sont engagées dans l’événement
patrimoine dans ses dimensions théorique, technique et sociale. pour qu’il ait lieu», selon les mots d’Alexandre Camus. Florence Graezer Bideau explique que ce cours est destiné à
William Clarke © 1972 Georges Braunschweig
Toutes les actualités EPFL
Toutes les actualités Les étudiants ont dû faire preuve d’une grande rigueur
méthodologique dans leurs entretiens afin de s’assurer que ce matériel puisse être réutilisé par les futurs groupes de projet pour faire des podcasts thématiques, tout en continuant à créer
En 2019, Alexandre Camus et Alain Dufaux ont participé au
le corpus de Montreux Jazz Memories. Ce corpus compte déjà
lancement d’un cours axé sur la Montreux Jazz Memories en
environ 150 entretiens et s’enrichira d’année en année.
récentsGraezer dans leBideau, domaine des leétudes du patrimoine Florence qui dirige groupe critiques de recherche
La série de podcasts de cette année offre au public un aperçu du
Patrimoine, culturel’expérience et ville au Collège humanités. Cette dont l’activité pour souligner desdes acteurs culturels
Montreux Jazz Festival en canalisant les voix des chauffeurs,
«prendre la question du patrimoine par le bas.» Elle fait
remarquer avec que l’anthropologue cette stratégie collaboration et s’inscrit sinologuedans la lignée des efforts
équipe pédagogique pluridisciplinaire est cachée aux yeux du public. a mis en commun ses
compétences pour élaborer un concept pédagogique unique qui guide les étudiants dans processus de valorisation du Les étudiants ont puleexplorer ces thèmes complexes pendant
infirmiers, administrateurs, techniciens, cuisiniers et agents de sécurité, entre autres. Ils décrivent chacun leurs liens particuliers
patrimoine dans ses dimensions théorique, technique et sociale.
avec la musique, avec d’autres collaborateurs et avec des
Florence Graezer Bideau explique que ce cours est destiné à socialeslaet humaines proposé par l’EPFL «prendre question du patrimoine par le bas.» Elledans fait tous les
directeurs de festival, dont le légendaire fondateur Claude Nobs.
deux semestres dans le cadre du cursus d’un an en Sciences
programmes de master. semestre des experts et remarquer que cette stratégie Au s’inscrit dans la d’automne, lignée des efforts récents dans le domaine études du patrimoine des spécialistes ont des donné unecritiques série de conférences pour pour souligner l’expérience des culturels l’activitéJazz Festival, présenter aux étudiants leacteurs patrimoine dudont Montreux est cachée aux yeux du public.
ainsi que des questions plus larges dans les médias sociaux,
Les étudiants ont pu explorer ces thèmes complexes pendant l’histoire publique et les humanités numériques. Les étudiants se deux semestres dans le cadre du cursus d’un an en Sciences sont basés sur ces informations pour étudier des projets sociales et humaines proposé par l’EPFL dans tous les
antérieurs visant à commémorer le patrimoine collaboratif dans
Les témoignages du personnel soulignent que Claude Nobs avait une capacité unique à rassembler les gens et à rallier des partenaires à sa cause. Écouter les voix qui composent le Montreux Jazz Festival depuis les coulisses permet de développer une compréhension immersive de la fabrication d’un patrimoine qui joue un rôle important dans la vie culturelle autour du lac Léman.
programmes de master. Au semestre d’automne, des experts et d’autres domaines. Ils une ont série alorsdecommencé préparer leurs des spécialistes ont donné conférences à pour présenter aux patrimoine du Montreux Jazz Festival,pour la podcasts enétudiants codantledes entretiens déjà enregistrés
Auteur: Madeleine Dungy
ainsi que desJazz questions plus larges dans les médias sociaux, Montreux Memories. l’histoire publique et les humanités numériques. Les étudiants se
Source: EPFL
sont basés sur ces étudier des projets Le semestre deinformations printempspour a été entièrement consacré à la antérieurs visant à commémorer le patrimoine collaboratif dans
production de nouveaux podcasts autour d’une série de thèmes
d’autres domaines. Ils ont alors commencé à préparer leurs
clés. Les étudiants ont travaillé en groupes pour rassembler des
podcasts en codant des entretiens déjà enregistrés pour la parties pertinentes d’entretiens antérieurs et pour mener Montreux Jazz Memories.
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DAILY MAIL 05.07.21 https://www.dailymail.co.uk/wires/reuters/article-9758505/Swiss-Alps-sailboats-magic-decor-Ibrahim-Maalouf-Montreux-Jazz-Festival.html
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REUTERS 05.07.21 https://uk.sports.yahoo.com/news/swiss-alps-sailboats-magic-decor-201936348.html?guccounter=2
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P R ES S E É CRITE
LE TEMPS 06.07.21 MARDI 6 JUILLET 2021
LE TEMPS
Culture 19
Sofiane Pamart, le piano libre MUSIQUE Compositeur adoré des rappeurs, le pianiste étend son empire musical en s’imposant sur tous les fronts. Hyper-pointu mais populaire, il représente une nouvelle génération d’artistes qui naviguent sans complexes entre différents styles. Il sera à Montreux le 7 juillet SALOMÉ KINER t @salome_k
La première fois qu’il met les pieds à Chicago, le pianiste Sofiane Pamart décide de ne pas sortir l’instrument qu’il transporte toujours avec lui. Il veut écouter de la musique sans en jouer, fait rare pour ce forçat de travail. Ce soir-là, tapi dans les alcôves des bars à jazz qu’il écume, il ressent un bien-être inédit: «J’étais heureux d’être en vie, mais de manière paisible, sans aléas, détaché des émotions extrêmes où je puise habituellement mes morceaux.» Le lendemain, il compose Chicago, un hymne volubile en hommage à la ville de Ray Charles, Quincy Jones ou Herbie Hancock. Quelques mois plus tard, en 2019, il est programmé au Liszto Club du Montreux Jazz Festival avec le rappeur belge Scylla – ils ont deux albums en commun. Sur place, Sofiane Pamart en profite pour interpréter et filmer ce qui deviendra le clip de Chicago. Dans cette vidéo, il porte des lunettes aux verres fumés, des baskets Nike et une veste imprimée de billets de banque. Il ressemble à un crooner hip-hop dont le flow s’imposerait par la vitesse du doigté. Pourtant, au piano du Montreux Jazz Club, l’héritage dont il se revendique est bien plus vaste que cet effet de style: «Montreux, c’est l’opportunité de m’inscrire dans une immense lignée de musiciens passés par ces scènes
avant moi. Vous connaissez le slogan du festival? «Là où naissent les légendes.» C’est ambitieux et ça m’inspire.» Le 7 juillet, ce virtuose tout-terrain sera de retour au Montreux Jazz Festival, seul avec son piano sur la Scène du lac.
Objectif: numéro un mondial
A 31 ans, Sofiane Pamart n’a pas le recul nécessaire pour savoir s’il fera partie des légendes qui marqueront l’histoire de la musique – ou du festival. Mais il a l’intuition qu’il peut le faire, et l’intention de le prouver. Son objectif est clair: «Devenir numéro un mondial du piano.» La formule peut paraître présomptueuse, digne d’un ego trip de MC. Car le jeune prodige, médaillé d’or du Conservatoire de Lille après seize ans d’études classiques, s’est d’abord imposé en collaborant avec des rappeurs francophones, sa musique de cœur. A 9 ans, entre Chopin et Debussy, Sofiane Pamart rejouait au piano les instrus des Princes de la ville, le premier disque du 113. Depuis, Vald, Médine, Nekfeu, Gaël Faye, Laylow ou Grand Corps Malade – la liste est interminable – ont fait appel à ses talents. Dans les médias qui raffolent de son parcours atypique, Sofiane Pamart est devenu «le pianiste préféré des rappeurs». Il s’en félicite, mais précise aussitôt: «Ce n’est que la partie visible de l’iceberg.» Quand il ne compose pas pour les cadors du rap français, Sofiane Pamart défend Planet,
Médaillé d’or du Conservatoire de Lille après seize ans d’études classiques, Sofiane Pamart s’est d’abord imposé en collaborant avec des rappeurs francophones. A 31 ans, il ne vise rien de moins que l’excellence. (DENIS CHARLET/AFP)
son premier album studio sorti en 2019, augmenté et réédité un an plus tard. En plus de Chicago, il y met cap sur Medellin, Seoul, La Havane ou Sahara. Un tour du monde très personnel, néoclassique et onirique inspiré de ses voyages professionnels et de ses origines berbères. En mai dernier, il dévoilait Vivre, un piano-voix intimiste enregistré avec le chanteur Arno: «Ses chansons ont un immense vécu. Avec le temps, elles prennent de la valeur et décuplent leur puissance émotionnelle», expliquet-il, encore saisi d’admiration. Quarante ans les séparent, mais l’entente est palpable: «Arno, s’il avait mon âge, il serait rappeur. Il en a le tempérament.»
Prêt à tous les sacrifices
Quand il n’a pas les mains sur un clavier, Sofiane Pamart dirige l’entreprise qu’il a créée, 88 Touches Production, gère des partenariats avec les marques de luxe qui le courtisent ou développe sa start-up YouPiano, qui propose des solutions innovantes pour l’apprentissage du piano. S’il vise la meilleure place,
ce n’est pas par mégalomanie. Il faut l’entendre comme un mantra, une philosophie tirée de la culture manga, qu’il a beaucoup fréquentée: «Il y a toujours ces personnages qui se fixent des objectifs démesurés mais qui finissent par les atteindre, parce qu’ils y croient à 2000%. Dans la musique, c’est pareil: pour avancer, il faut une énergie immense et laisser zéro place au doute. Vouloir être le roi des pianistes, ça ne veut rien dire en soi. Mais pour mes promesses d’enfance, ça signifie que je suis prêt à tous les sacrifices. C’est une manière de mettre du rêve dans les efforts de la vie quotidienne, presque un état de transe.» En plus des super-héros japonais, il doit sa détermination à son grand-père mineur venu chercher en France de meilleures conditions de vie. Sofiane Pamart est la première génération à accéder au «luxe» de pouvoir vivre de son art. Quand on hérite de cette chance, l’excellence n’est pas une option. Il évoque Nina Simone et son destin brisé de concertiste: «Moi, j’ai commencé par la musique clas-
sique, on m’a toujours reconnu comme pianiste, je n’ai pas eu ce problème de légitimité. Mais quand je la vois pleurer, je pense à mes parents, à leurs ancêtres et à tous les inconnus qui doivent
«Montreux, c’est l’opportunité de m’inscrire dans une immense lignée de musiciens passés par ces scènes avant moi» SOFIANE PAMART
renoncer à leurs rêves. Cette conscience-là est présente quand je compose. Elle me donne envie de rendre ma musique encore plus visible et plus populaire. C’est une forme de revanche, mais positive, de celles qui te donnent la hargne.»
Au conservatoire, Sofiane Pamart s’est toujours braqué contre la rigidité du solfège et les approches trop théoriques. Pour lui, c’est la musique qui doit raconter l’homme, pas l’homme qui raconte la musique. Très jeune, il sait déjà que sa force est dans la fulgurance émotionnelle et met son jeu au service des histoires humaines: «Si on a créé la musique, c’est parce que certaines choses ne pouvaient pas être exprimées par la parole.» De là son amour pour le rap et ses manières plus spontanées, où raconter une émotion importe plus que de bien le faire. Et pour tous ceux que son approche hybride, ses passerelles audacieuses ou ses tenues clinquantes dérangent, Sofiane Pamart se fait un plaisir de rappeler que «la musique, même le classique, a toujours été construite par des personnalités sulfureuses, des artistes provocateurs qui cassent les codes établis et inventent de nouveaux styles.» Une vérité qui a toute sa place au Montreux Jazz Festival. ■ En concert au Montreux Jazz Festival le 7 juillet. montreuxjazzfestival.com
Le NIFFF, deux décennies d’un ovni culturel romand CINÉMA Le Festival international du film fantastique de Neuchâtel célèbre cette année sa 20e édition. Les principaux acteurs évoquent sa naissance dans le contexte particulier du début des années 2000 NICOLAS DUFOUR t @NicoDufour
Quelques années après son lancement en 2000, le Festival international du film fantastique de Neuchâtel (NIFFF) a failli se déplacer à… Lucerne. «Les discussions ont été assez avancées», a glissé la cofondatrice et ex-directrice Anaïs Emery lors d’un débat à Neuchâtel. Après une édition «hors série» l’année passée, le NIFFF, dont Le Temps est partenaire, célèbre sa 20e édition – pas son 20e anniversaire, il
Ce fut d’abord le fruit d’une époque particulière. Le NIFFF est né de programmations spéciales à la Case à Chocs, salle dédiée à la culture alternative à La Chauxde-Fonds. Fin des années 1990, les animateurs de ces moments dédiés au fantastique décident de fonder un festival. Neuchâtel s’impose par la proximité, par la volonté de développer l’événement sur un terreau pas trop encombré (comme Genève), avec un calcul qui fera mouche: la proximité avec la Suisse alémanique, Berne voire Zurich, un potentiel de fans du genre – lesquels fournissent un argument confédéral à mettre en avant, la diversité du public du festival.
Un moment rare pour Neuchâtel
Au début des années 2000 naissent coup sur coup le Théâtre du Passage,
1990, et qui a totalisé plus de 10 millions d’entrées pendant six mois dans la région des Trois-Lacs. «Neuchâtel voulait briller, s’illustrer sur la scène nationale. Il y avait un consensus pour soutenir de telles manifestations, on trouvait de l’argent», se souvient le responsable. Directeur de Festi’neuch, Antonin Rousseau confirme qu’«Expo.02 a été un accélérateur. Avec son Arteplage, elle a permis de retrouver le bord du lac pour notre festival», lequel a utilisé l’espace des JeuneRives pris par Expo.02. «Ensuite, les autorités neuchâteloises n’ont cessé de poser la question: comment faire revenir les touristes, notamment alémaniques? Cela impliquait des événements culturels phares.» Le débat a longtemps fait rage sur ces «événements phares», pour lesquels chacun avait son avis, y compris,
tache locale», glisse Violaine DuPasquier, longtemps active à la Case à Chocs et responsable de la promotion du NIFFF dans les premières années. «Il a fallu lutter pour ancrer le festival, pour qu’il soit reconnu à Neuchâtel, alors qu’il devenait assez vite reconnu sur le plan international.» C’est le deuxième point, que résume Anaïs Emery: «Il fallait faire entrer le festival dans son contexte industriel, dans le secteur audiovisuel, et dans le circuit des festivals européens.»
Le retour de la tentation de délocaliser?
Les années suivantes, l’événement ne cesse de croître et d’aligner les invités de prestige. Qui s’accompagnent de tentations de délocalisation, vers des cieux plus généreux. Lausanne a été envisa-
Anaïs Emery, parole libre puisqu’elle dirige désormais le Geneva International Film Festival (GIFF), réplique: «D’abord, c’est à Neuchâtel de se débrouiller pour le conserver! Mais je ne pense pas qu’un déplacement soit au programme de ses responsables.» On peut la croire. Le futur directeur, Pierre-Yves Walder, est un enfant du pays – et du festival. Après une cuvée «hors série» l’année passée, faite de films en ligne et d’une émission de TV quotidienne, le rendez-vous de l’étrange revient ces jours en reprenant des forces, dans une configuration modeste, mais avec tous ses fondamentaux: compétitions, salles, open air et conférences. Il prépare un renouveau mêlant la post-pandémie (ose-t-on espérer) et l’installation de sa nouvelle tête, pour l’édi-
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55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH
P R ES S E É CRITE
24 HEURES 06.07.21
Culture & Société 19
24 heures | Mardi 6 juillet 2021
Noël au balcon, éclats de rires en chansons
Un Montreux Jazz à flots
Humour
Première du nouveau spectacle enguirlandé des Petits Chanteurs à la Gueule de Bois au CPO. Tournée en décembre.
Ibrahim Maalouf et le guitariste François Delporte ont donné deux concerts, lundi, sur la scène du Lac.
Une vue de Maalouf Un peu bateleur, un peu GO, le trompettiste a livré un duo avec son guitariste sur le lac et sous le soleil. Boris Senff Texte Chantal Dervey Photos Anecdote. Au moment de renouer avec le live après des mois de disette, le soussigné, parti lundi au Montreux Jazz la fleur au fusil, entre benoîtement au Centre des Congrès par la porte principale. Erreur, l’accueil ouvre sur une expo autour d’Andy Warhol, «Pop Art Identities». Mais où est passé le festival? «Je ne sais pas», assène la préposée. Sic transit gloria mundi. Heureusement, nul besoin de s’appeler Sherlock pour retrouver la piste du MJF, malgré l’absence de bars, de foule et de stands de vente divers. Direction la scène du Lac dans une ambiance de Club Med un peu chicos avec barrages VIP. Au moment de s’installer sur les gradins ne ployant pas encore sous leurs 500 mélomanes prêts à rompre le jeûne, une première impression frappe les sens: de mémoire de festivalier, il n’a jamais été facile de se prendre un coup de soleil au MJF, sauf à rater tous les concerts, complètement soûl au bord de la piscine dans l’after de l’after. Là, c’est possible! Il n’est pas encore 18 heures, le cagnard vous ronge la peau, tandis
Ibrahim Maalouf juste avant d’entrer sur scène, lundi. que la transpiration s’élève, telle fumée sur le lac.
Ouverture d’esprit Pour leur premier concert du jour, Ibrahim Maalouf et son guitariste belge François Delporte empruntent le même chemin que le simple pékin pour traverser la coursive qui les mène sur leur plateau lacustre. Dans la foulée de son album, «40 Melodies», le trompettiste d’origine libanaise arrive avec un concept intimiste, apaisé, mariant souffle et corde sur des airs irrésistibles, plus mor-
dorés que jamais par la grâce solaire de ce début d’été pourtant chiche. «Montreux a une conception du jazz qui ressemble à la mienne: d’une ouverture d’esprit incroyable.» On salue la modestie du souffleur, mais le constat n’est pas faux: Montreux, même visité par les plus grands, ne s’est jamais encombré d’une quelconque orthodoxie. Marchant sur les reflets clapotants sans donner l’impression d’étouffer dans son veston, Ibrahim Maalouf déploie avec facilité cette magie d’une trompette se jouant des
L’académie Ozawa refleurit à Rolle Formation musicale
Le château vibre à nouveau de jeunes instrumentistes.
Après une année 2020 en mode extrêmement réduit (seul un octuor à cordes a pu se réunir), la Seiji Ozawa International Academy Switzerland ouvre à nouveau ses portes au château de Rolle. Cette académie pour jeunes musiciens a lieu chaque année de-
Chef d’orchestre à l’aura légendaire, Seiji Ozawa (86 ans) poursuit inlassablement sa mission de transmission dans son Japon natal, mais aussi en Suisse, en y attirant d’excellents instrumentistes à cordes pour la pratique du quatuor à cordes. «Travailler un quatuor à cordes permet d’aller au plus profond du style et des intentions de son créateur», nous confiait le maestro il y a quelques années. Le principe de son académie est ainsi centré sur
ments difficiles qu’ils ont traversés.» Retenu pour des raisons de santé au Japon, Seiji Ozawa reste très présent dans l’organisation de son académie. Il délègue aussi à Rolle son disciple, le chef Kazuki Yamada, qui dirigera le concert du 10 juillet au Victoria Hall de Genève. Le traditionnel concert dans la cour du château de Rolle le mardi 7 juillet permettra d’apprécier le travail des étudiants et bénéficiera aussi de la présence ha-
frontières. Il recrée Al-Andalus par le jeu de ses pistons à demi-tons, s’invite soudain dans le swing d’une Nouvelle-Orléans imaginaire (salut à Louis Armstrong, mort il y a cinquante ans) ou évoque ses débuts, ses premières images musicales de gamin estomaqué après la guerre au Liban en 1993, avec son morceau fétiche, «Beirut». Le musicien s’affiche bateleur – «Je parle beaucoup» – mais aussi très à l’aise dans l’animation en GO qui sait faire chanter son public. Quelqu’un a dû lui signaler que les Romands maîtrisaient l’art choral. Maalouf ne se prive pas, rallongeant des morceaux en orchestrant son chœur, lui faisant tester tous les sons possibles, jusqu’à «zizi», sur «Happy Face», croisant l’enthousiasme de Pascal Sevran à celui de Pierre Perret. «Vous avez une vue de ouf», remarque-t-il en se retournant sur les Dents-du-Midi et proposant d’inverser les places la prochaine fois. Celui qui vient d’être de nouveau papa joue aussi son morceau «Lily Will Soon Be A Woman», dédié à sa fille née en 2009. Une corne de la CGN conclut l’un de ses titres par une basse profonde.
Il ne faisait pas trop chaud, samedi soir pour aller voir au CPO, à Lausanne, «Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois chantent Noël», dernière création des trois trublions neuchâtelois. De là à dire que c’est à l’instigation de ces drôles de Rois mages que le froid s’est invité pour coller au spectacle, il n’y a qu’un pas que certains complotistes pourraient franchir, mais certainement pas les spectatrices et spectateurs hilares, toutes générations confondues, des Petits Chanteurs à la Gueule de Bois. Commande du CPO (Centre pluriculturel et social d’Ouchy et prévu en décembre dernier, le spectacle a été reporté, Covid oblige, à fin juin 2021. Un décalage qui n’était pas fait pour déplaire aux artistes. «Nous aimons surprendre et faire rire, mais je n’aurais pas forcément choisi la thématique de la Nativité», confesse Lionel Aebischer, auteur, compositeur, guitariste, chanteur et membre du groupe musical le plus déluré de Suisse romande, avec Frédéric Érard (contrebasse et chant) et Raphaël Pedroli (batterie et chant). «En revanche, c’était intéressant à faire. J’ai commencé par détourner des chansons typiques de Noël, mais je me suis vite ennuyé. J’ai alors décidé d’écrire de nouvelles chansons, même si ce n’était pas facile de trouver des angles pertinents et impertinents, propices à ouvrir la réflexion. De plus, comme c’est une légende, il nous fallait un fil rouge. Nous avons exceptionnellement demandé à Marc Donnet-Monay de le tenir.» Ainsi invités à embarquer à bord du vol 1164 piloté par le commandant de bord Donnet- Monay, les
spectatrices et spectateurs ont d’abord sagement écouté les précautions liminaires, en forme d’arguments à décharge, en cas d’incidents textuels pouvant heurter les sensibilités religieuses, sociales ou genrées. Car, comme d’habitude dans tous leurs spectacles pour adultes, Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois n’y vont pas de main morte avec cette fois-ci la belle histoire de la Nativité et notamment avec l’Immaculée Conception. «Tu étais encore une enfant dit-on, entre 13 et 16 ans, t’étais trop jeune pour tout cela, il a fallu que ça tombe sur toi», pointe l’un des refrains. Tout en conservant la causticité qui a fait les grandes heures des Petits Chanteurs, Lionel Aebischer aborde l’actualité à travers le récit biblique et évoque l’immigration, la cause féminine et même la pédophilie de certains curés. Ravi de rire aux éclats après des mois de retenue, le public n’a pas boudé son plaisir en écoutant des chansons piquantes, mais aussi émouvantes, tout en admirant les petites bourrées sexy, d’inspiration auvergnate, dansées par le trio ou en s’esclaffant à la vue du corps dégingandé de Marc Donnet-Monay esquissant une danse orientale: du jamais vu à Bethléem! «Je suis fan des Petits Chanteurs à la Gueule de Bois et admiratif du talent d’écriture de Lionel Aebischer», souligne le comédien, qui affirme avoir assisté à toutes les premières du trio. En passant du stade de groupie à celui de narrateur excentrique, il a gaiement accompagné en français et en anglais châtié le voyage «Lausanne to Christmas» organisé par les musiciens neuchâtelois. Décollant sans effort, le public a savouré la magie déjantée d’une Nativité revisitée. Corinne Jaquiéry «Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois chantent Noël» à découvrir en décembre. www.pcgb.ch
Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois chantent Noël avec, au centre, en invité exceptionnel, Marc DonnetMonay. THIERRY GALEUCHET
Comédie humaine autour d’un boxer Littérature
Mélanie Chappuis livre un délicieux et alerte roman qui croque avec tendresse les propriétaires de chiens. Mélanie Chappuis l’avouait lorsqu’on la rencontrait pour un portrait, cette tendresse pour son boxer Ella, petite dernière de sa famille recomposée. Rien d’étonnant, donc, qu’elle en ait tiré l’inspiration de son dernier roman,
Ce qui devait arriver selon Thierry, maître de Toto et fan de cinéma, qui songe immédiatement à «Recherche Susan désespérément». Passer de Susan-Madonna à Suzanne le boxer, c’est tout l’humour de Mélanie Chappuis, qui raconte dans ce court roman bien autre chose qu’une histoire de chien perdu. Car cette disparition sert surtout à ausculter les relations entre les membres d’une communauté de hasard, qui tous vont aider l’infortunée proprié-
faire avancer l’intrigue au fil de monologues intérieurs qui révèlent les sympathies, attirances, inimitiés, jalousies de chacun. L’un d’eux aurait-il enlevé Suzanne? Caustique mais aussi tendre, l’auteure déroule au fil de ce tourbillon de pensées une foule de thèmes, de la solidarité entre amis des animaux à l’érosion du couple, jusqu’à la complexité de la création littéraire. Piquant, ce court roman se lit avec délectation. Et on ne regardera plus jamais un boxer de la
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55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH
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THE ARAB WEEKLY 06.07.21 https://thearabweekly.com/ibrahim-maalouf-plays-beirut-montreux-jazz-festival
The Arab Weekly Ibrahim Maalouf plays ‘Beirut’ at Montreux Jazz Festival “It’s a real joy to be here again, the first time was 15 years ago,” Maalouf told the crowd. Tuesday 06/07/2021
French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf and Belgian guitar player Francois Delporte perform at the 55th Montreux Jazz Festival in Montreux, Switzerland July 5, 2021. (AFP)
MONTREUX, Switzerland - French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf gave back-to-back shows at the Montreux Jazz Festival on Monday night, performing on a floating stage built specially on Lake Geneva for a limited number of fans with a COVID 19-free certificate. With the Swiss Alps and sailboats as a stunning backdrop, he appeared for the fourth time at one of Europe’s most prestigious summer music festivals, canceled last year due to the pandemic. The 55th edition can welcome 1,500 people per night at four venues, about one-tenth its normal size. “It’s a real joy to be here again, the first time was 15 years ago,” Maalouf told the crowd. “The concept of jazz here is a lot like mine.” “You’ve come despite the circumstances. I found a year and half without playing live very, very frustrating,” he said. Maalouf, accompanied by veteran Belgian guitarist Francois Delporte, played the melancholy “Beirut”, composed at age 12 while still living in Lebanon as it emerged from civil war. Tracks from his latest album “40 Melodies”, issued last November to mark his 40th birthday, included “Happy Face”, “True Sorry” and “All I Can’t Say”. Seating was limited to 500 people along the lake who paid 155 Swiss francs ($168.15) for an intimate concert. Maalouf alternated playing trumpet and a black grand piano on the stage, an engineering feat built 25 metres (yards) offshore and anchored at a depth of 12 metres, the first time in the history of Montreux, famed for the acoustics of its indoor concert halls. “You have a great view,” he told the audience. “It’s pretty bold to have built this stage in record time. Only the Swiss can do something like this.” Vincent Charpentier, who attended the first 90-minute show, told Reuters: “The decor was magic and the sound excellent.” French video director and singer WoodKid and American jazz pianist Christian Sands were among weekend performers. Italian singer Zucchero is stepping in for extra shows on July 11 to replace another headliner Rag’n’Bone Man. The soul singer was among gigs that canceled due to conditions of entry into Switzerland from Britain for travellers not fully vaccinated against COVID, organisers said.
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Des jams à 3 h du matin, des scènes de fou, Quincy Jones qui me regarde jouer et me avant, balance: «OK, toi on va tel’artiste signer.» Juste dans l’après-midi, de(Rires.) 40 ans a partagé plusieurs de ses souvenirs du Montreux Jazz, ce lieu «mythique» et s’est confié sur sa nouvelle Pouvez-vous nous paternité. «C’est unraconter honneurce dedernier revenir épisode? ici», nous glisse au moment de
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Ibrahim Maalouf: «Montreux, c’est Quincy Jones qui me voit me signe» DI G I TAet L News
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Loisirs | Interview - Ibrahim Maalouf: «Montreux, c’est Quincy Jones qui me voit et me signe»
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commencer l’interview. E Quincy Jones a envie de venir écouter mon concert. En 2017, on m’avertit55 que MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH Critique J’ai d’abord cru àmusical une blague. le vois débarquer le côté de la scène et on L’été s’annonce pourJe vous. Vous repartezsur enfin en tournée en passant
Plus
Fric, pouvoir et héros Disney
me qu’en général, lorsqu’il vient, il ne reste pas jusqu’au bout. Sauf lorsqu’il morts par dit la case Montreux. aime le show, il se commande à bouffer. Je fais toute la moitié du concert en
regardant sans cesse furtivement sur maDans droite voiraussi s’il est toujours là. Au Cela fait plaisir de retrouver la tournée. unpour endroit paradisiaque, c’est bout d’une heure, énorme de sushis arriver et encore mieux. Quej’aperçois ce soit enun termes deplateau géographie ou d’histoire deje la musique,
LEMATIN.CH 06.07.21
Le trompettiste a joué deux concerts à guichets fermés lundi 5 juillet reviews sur la Scène du Lac. À cette occasion, il nous raconte News, et Critique reportages dans le quelques moments «fous» qu’il a vécus au festival. Fric, pouvoir et héros
comprends (Rires.) Direct après être sorti de scène, je fonce le le Montreuxqu’il Jazzapprécie. est un lieu mythique. News, reviews et retrouver. Je l’avais croisé quelques fois auparavant, mais je ne le connaissais
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par Fabio Dell'Anna
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Vous avezàvécu dematin, grands moments à Montreux! Des jams 3 h du des scènes de fou, Quincy Jones qui me regarde jouer et me balance: «OK, toi on va te signer.» (Rires.) Oui. J’ai vécu des trucs complètement fous. Par exemple, la première fois que je
INTERVIEW
Ibrahim Maalouf: «Montreux, c’est Quincy Jones qui me voit et me signe»
Publié 6 juillet 2021, 12:36
Le trompettiste a joué deux concerts à guichets fermés lundi 5 juillet sur la Scène du Lac. À cette occasion, il nous raconte quelques moments «fous» qu’il a vécus au festival. par Fabio Dell'Anna Ses deux concerts au Montreux Jazz Festival 2021 ont été complet très rapidement. Laura Juliano
Affichant complet très rapidement, les deux concerts d’Ibrahim Maalouf le 5 juillet étaient certainement parmi ceux les plus attendus de la 55e édition du Montreux Jazz. Lundi, 5 minutes avant sa première prestation à 18 h, plusieurs bateaux avaient jeté l’ancre proche de la Scène du Lac dans l’espoir d’écouter gratuitement le son de sa trompette. Face aux gradins, le Franco libanais a cueilli le public avec sa musique sereine et rassurante pendant 90 minutes. Il a présenté sur scène son dernier projet en date, «40 mélodies».
suis venu ici c’était mon toutce premier concert après avoir sorti un album, le Pouvez-vous nous raconter dernier épisode? premier en tant que musicien leader d’un groupe. C’était au Jazz Club, juste En 2017, on m’avertit que Quincy Jones envie deles venir écouter mon concert. après le Wu-Tang Clan. J’étais dingue dearap et je écoutais souvent J’ai d’abordCritique cru unedisais: blague. Jen’est le vois débarquer le côté qui de la on évidemment. Jeàme «Ce pas possible. sur Qu’est-ce sescène passeet ici?
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aime le show, il se bouffer. JeJ’ai faisenvie toutede lacommuniquer moitié du concert reviens, je tente decommande faire mieuxàsur scène. un en regardantfort. sans cesse furtivement sur ma droite pour voir s’il est toujours là. Au message bout d’une heure, j’aperçois un énorme plateau de sushis arriver et je Publicité comprends qu’il apprécie. (Rires.) Direct après être sorti de scène, je fonce le
retrouver. Je l’avais croisé quelques fois auparavant, mais je ne le connaissais pas très bien. Il me dit: «On va commencer à bosser avec toi. Bravo pourxce que tu fais.» Depuis, je suis avec lui et sa production. Vous avez vécu de grands moments à Montreux! Oui. J’ai vécu des trucs complètement fous. Par exemple, la première fois que je suis venu ici c’était mon tout premier concert après avoir sorti un album, le premier en tant que musicien leader d’un groupe. C’était au Jazz Club, juste après le Wu-Tang Clan. J’étais dingue de rapplus et je les écoutais souvent En savoir
évidemment. Je me disais: «Ce n’est pas possible. Qu’est-ce qui se passe ici? C’est un truc de fou.» J’en garde un très bon souvenir. Depuis, chaque fois que je reviens, je tente de faire mieux sur scène. J’ai envie de communiquer un message fort.
Publicité Publicité Cette nouvelle Scène du Lac vous a tout de suite séduit?
x J’ai dit aux organisateurs: «À mon avis, si vous avez eu le courage de faire une scène sur le lac, elle va rester.» Ils m’ont répondu que ce serait une bonne idée… Ses deux concerts au Montreux Jazz Festival 2021 ont été complet très rapidement. Laura Juliano
Affichant complet très rapidement, les deux concerts d’Ibrahim Maalouf le 5 juillet étaient certainement parmi ceux les plus attendus de la 55e édition du En savoir plus Montreux Jazz. Lundi, 5 minutes avant sa première prestation à 18 h, plusieurs bateaux avaient jeté l’ancre proche de la Scène du Lac dans l’espoir d’écouter gratuitement le son de sa trompette. Face aux gradins, le Franco libanais a cueilli le public avec sa musique sereine et rassurante pendant 90 minutes. Il a présenté sur scène son dernier projet en date, «40 mélodies». Juste avant, dans l’après-midi, l’artistePublicité de 40 ans a partagé plusieurs de ses souvenirs du Montreux Jazz, ce lieu «mythique» et s’est confié sur sa nouvelle paternité. «C’est un honneur de revenir ici», nous glisse au moment de commencer l’interview. L’été s’annonce musical pour vous. Vous repartez enfin en tournée en passant
L’an dernier, vous avez sorti «40 mélodies», un disque très rassurant, apaisant, serein. Il a fait du bien pendant cette triste année. Je me demandais comment j’allais célébrer mes 40 ans. J’ai décidé de sortir cet album, d’où les 40 mélodies. J’avais envie de faire la fête et, en même temps, le contexte n’était pas propice à ce genre d’émotions. C’est vrai, je voulais quelque En savoir plus chose de calme, de serein ou encore de rassurant. Que cette musique nous ramène à l’essentiel des choses, c’est-à-dire la mélodie. Le principe de la mélodie c’est ce qui me rythme pendant le travail. J’ai alors cherché 40 mélodies parmi mes albums, les musiques de film, les collaborations que j’ai pu faire et qui résumeraient mon histoire. Cette nouvelle Scène du Lac vous a tout de suite séduit? Vous êtes devenu papa pour la deuxième fois le 23 juin 2021 d’un petit Nael. Comment jongler entreavis, cette cette nouvelle J’ai dit aux allez-vous organisateurs: «À mon si tournée vous avezeteu le courage depaternité? faire une scène sur le lac, elle va rester.» Ils m’ont répondu que ce serait une bonne idée… Je sais pasvous vraiment. Être «40 papamélodies», est quelque quitrès me rassurant, donne encore plus L’annedernier, avez sorti unchose disque
par la case Montreux.
d’énergie. Je dorsIltrois fois mais j’aicette l’impression d’avoir trois fois plus de apaisant, serein. a fait dumoins, bien pendant triste année. force. (Rires.) J’ai déjà été père en 2009 et j’ai réussi à partir en tournée, à
Cela fait plaisir de retrouver la tournée. Dans un endroit aussi paradisiaque, c’est
développer mon travail et à faire decélébrer mon mieux. que je vaisdeessayer de Je me demandais comment j’allais mes J’imagine 40 ans. J’ai décidé sortir cet refaire un peu même chose.J’avais envie de faire la fête et, en même temps, le album, d’où lesla40 mélodies.
encore mieux. Que ce soit en termes de géographie ou d’histoire de la musique, En savoir plus le Montreux Jazz est un lieu mythique. Vous y êtes venu à plusieurs reprises. Quels souvenirs en gardez-vous? Des jams à 3 h du matin, des scènes de fou, Quincy Jones qui me regarde jouer
contexte n’était pas propice à ce genre d’émotions. C’est vrai, je voulais quelque chose de calme, Hiba Tawaji de serein ou encore de rassurant. Que cette musique nous ramène@hibatawaji à l’essentiel des choses, c’est-à-dire la mélodie. Le principe de la Thank you God.. you Life pendant le travail. J’ai alors cherché 40 mélodie c’est ce thank qui me rythme
Nael ٮ﮲ﺎٮٔﻞMaalouf - 23-06-21 mélodies parmi mes albums, les musiques de film, les collaborations que j’ai pu
et me balance: «OK, toi on va te signer.» (Rires.) Juste avant, dans l’après-midi, l’artiste de 40 ans a partagé plusieurs de ses
faire et qui résumeraient mon histoire. @ibrahim_maalouf
souvenirs du Montreux Jazz, ce lieu «mythique» et s’est confié sur sa nouvelle Pouvez-vous nous raconter ce dernier épisode? paternité. «C’est un honneur de revenir ici», nous glisse au moment de
Vous êtes devenu papa pour la deuxième fois le 23 juin 2021 d’un petit Nael.
commencer l’interview. En 2017, on m’avertit que Quincy Jones a envie de venir écouter mon concert. J’ai d’abord cru à une blague. Je le vois débarquer sur le côté de la scène et on L’été s’annonce musical pour vous. Vous repartez enfin en tournée en passant me dit qu’en général, lorsqu’il vient, il ne reste pas jusqu’au bout. Sauf lorsqu’il par la case Montreux. aime le show, il se commande à bouffer. Je fais toute la moitié du concert en regardant sans cesse furtivement sur ma droite pour voir s’il est toujours là. Au Cela fait plaisir de retrouver la tournée. Dans un endroit aussi paradisiaque, c’est bout d’une heure, j’aperçois un énorme plateau de sushis arriver et je encore mieux. Que ce soit en termes de géographie ou d’histoire de la musique, comprends qu’il apprécie. (Rires.) Direct après être sorti de scène, je fonce le le Montreux Jazz est un lieu mythique. retrouver. Je l’avais croisé quelques fois auparavant, mais je ne le connaissais pas très bien. Il me dit: «On va commencer à bosser avec toi. Bravo pour ce que Vous y êtes venu à plusieurs reprises. Quels souvenirs en gardez-vous? tu fais.» Depuis, je suis avec lui et sa production. Vous avez vécu de grands moments à Montreux! Des jams à 3 h du matin, des scènes de fou, Quincy Jones qui me regarde jouer et me balance: «OK, toi on va te signer.» (Rires.) Oui. J’ai vécu des trucs complètement fous. Par exemple, la première fois que je suis venu ici c’était mon tout premier concert après avoir sorti un album, le Pouvez-vous nous raconter ce dernier épisode?
Comment allez-vous jongler entre cette tournée et cette nouvelle paternité? Je ne sais pas vraiment. Être papa est quelque chose qui me donne encore plus d’énergie. Je dors trois fois moins, mais j’ai l’impression d’avoir trois fois plus de force. (Rires.) J’ai déjà été père en 2009 et j’ai réussi à partir en tournée, à développer mon travail et à faire de mon mieux. J’imagine que je vais essayer de refaire un peu la même chose. Hiba Tawaji @hibatawaji
Thank you God.. thank you Life Nael ٮ﮲ﺎٮٔﻞMaalouf - 23-06-21 @ibrahim_maalouf
the crowd. "The concept of jazz here is a lot like mine."
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Ibrahim Maalouf performs at Montreux against 'magical' Swiss Alps
rahim Maalouf performs at Montreux against 'magical' Swiss Alps BY REUTERS
BY R E U TE R S
MO NTR E U X, SWI T Z ERLAN D
MO NT R E U X , S WI T Z E R L A ND
MUSI C
JUL 06, 2021
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J UL 06, 2021
10: 51 AM GMT +3
French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf (L) and Belgian guitar player Francois Delporte perform for a limited number of fans during the 10:51 AM GMT +3 55th Montreux Jazz Festival in Montreux, Switzerland, July 5, 2021. (Reuters Photo)
"You've come despite the circumstances. I found a year and half without playing live very, very frustrating," he said. Maalouf, accompanied by veteran Belgian guitarist Francois Delporte, played the melancholy "Beirut," which he composed at age 12 while still living in Lebanon as it emerged from civil war. Tracks from his latest album "40 Melodies," issued last November to mark his 40th birthday, included "Happy Face," "True Sorry" and "All I Can't Say." Seating was limited to 500 people along the lake who paid 155 Swiss francs ($168.15) for an intimate concert. Maalouf alternated playing trumpet and a black grand piano on the stage, an engineering feat built 25 meters (82 feet) offshore and anchored at a depth of 12 meters (39 feet), the first time in the history of Montreux, famed for the acoustics of its indoor concert halls. "You have a great view," he told the audience. "It's pretty bold to have built
French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf and Belgian guitar player Francois Delporte perform for a limited number of fans during the 55th Montreux Jazz Festival in Montreux, Switzerland, July 5, 2021. (Reuters Photo)
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this stage in record time. Only the Swiss can do something like this."
French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf and Belgian guitar player Francois Delporte perform for a limited number of fans during the 55th Montreuxbackdrop Jazz Festivalalong in Montreux, Switzerland, July 5, 2021. (Reuters Photo) ith the Swiss Alps providing a stunning with the
view of sailboats, and after more than a year without live
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performances, French-Lebanese trumpeter Ibrahim offered a a show ith the SwissMaalouf Alps providing stunning backdrop along with the to remember for a limited number of fans performedand back-to-back viewasofhesailboats, after more than a year without live shows at the grand return of the Montreux Jazz Festival on Monday night
performances, French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf offered a show
on a floating stage built especially on Lake Geneva.
to remember for a limited number of fans as he performed back-to-back
showsfor at the thefourth grandtime return ofof the Montreux The esteemed trumpeter appeared at one Europe's most Jazz Festival on Monday night prestigious summer music festivals to perform in front of limited on a floating stagelive built especially on Lake Geneva. number of fans with a COVID-19-free certificate.
The esteemed trumpeter appeared for the fourth time at one of Europe's most
The 55th edition can welcome 1,500 people per night at four venues, about
prestigious summer music festivals to perform live in front of limited
one-tenth the normal size for the two-week event.
number of fans with a COVID-19-free certificate.
"It's a real joy to be here again, the first time was 15 years ago," Maalouf told
Thehere 55thisedition welcome 1,500 people per night at four venues, about the crowd. "The concept of jazz a lot likecan mine." one-tenth the normal size for the two-week event. French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf and Belgian guitar player Francois Delporte perform for a limited number of fans during the 55th "It's a real joy to be here again, the first time was 15 years ago," Maalouf told
the crowd. "The concept of jazz here is a lot like mine."
Montreux Jazz Festival in Montreux, Switzerland, July 5, 2021. (Reuters Photo)
Vincent Charpentier, who attended the first 90-minute show, told Reuters: "The decor was magic and the sound excellent." Mathieu Jaton, the festival's chief executive, said that Maalouf had been key in encouraging the audacious project's realization. "We wanted to create unique; the stage was a real challenge. We didn't just want to do a smaller festival but something extraordinary," he said in an interview. American jazz pianist Fred Hersch is booked at the Petit Theatre for July 12. Italian singer Zucchero is stepping in for extra shows on July 11 to replace another headliner Rag'n'Bone Man. The soul singer was among gigs that French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf (L) and Belgian guitar player Francois Delporte perform for a limited number of fans during the 55th Montreux Jazz Festival in Montreux, Switzerland, July 5, 2021. (Reuters Photo)
canceled due to conditions of entry into Switzerland from Britain for travelers not fully vaccinated against COVID-19, organizers said.
"You've come despite the circumstances. I found a year and half without playing live very, very frustrating," he said.
MUSI C FESTI VAL
JAZZ
SWI TZERLAN D
LI VE P ERFORMAN CES
MON TREUX JAZZ FESTI VAL
Maalouf, accompanied by veteran Belgian guitarist Francois Delporte, played the melancholy "Beirut," which he composed at age 12 while still living in
French-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf (L) and Belgian guitar player Francois Delporte perform for a limited number of fans during the
Lebanon as it 55th emerged from civil war.in Montreux, Switzerland, July 5, 2021. (Reuters Photo) Montreux Jazz Festival Tracks from his latest album "40 Melodies," issued last November to mark his
"You've come despite the circumstances. IM found RECOM ENDEa D year and half without
40th birthday, included "Happy Face," "True Sorry" and "All I Can't Say."
playing live very, very frustrating," he said.
Seating was limited to 500 people along the lake who paid 155 Swiss francs
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LEMATIN.CH 07.07.21 https://www.lematin.ch/story/oscar-anton-sortir-constamment-de-la-musique-cest-ce-qui-me-rend-heureux-118093074925
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RTS CULTURE 07.07.21 https://www.rts.ch/info/culture/musiques/12331392-la-pop-etheree-de-la-francaise-oklou-investit-le-montreux-jazz.html
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24 HEURES ulture & Société07.07.21 19 «Heureusement que ma mère avait de la poigne» Montreux Jazz
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Médaillé du Conservatoire, Sofiane Pamart a fait briller son piano derrière les stars du rap français. Il jouera solo sur l’onde, mercredi. Coup de fil.
C’est son oncle qui serait content. Une scène sur le Léman, un Yamaha C7 sur la scène, le Palace en face et 520 spectateurs oreilles grandes ouvertes: mercredi soir, Sofiane Pamart pose ses gammes au Montreux Jazz, bien loin des halls de supermarchés où le jeune ado déjà doué, élève au conservatoire de Lille, faisait la gloire de son tonton quand un piano traînait par là et lui permettait de fanfaronner devant ces dames. Le gosse luimême n’était pas peu fier, et pas moins certain de son talent. Il écoutait déjà du rap où l’ego fait partie du «game» et subodorait qu’un peu de virtuosité se coulerait facilement dans un genre alors en plein désenclavement stylistique. Et puis, il avait suffi de six notes de clavier bien tempéré à LL Cool J pour faire d’«I Need Love» le premier tube hip-hop mondial en 1987… À 31 ans, Sofiane est déjà devenu un acteur central du rap francophone. Un accompagnateur très demandé derrière l’autotune de Vlad, Nekfeu, Médine, Grand Corps Malade et même récemment le vétéran rock Arno. Un compositeur solide dont le premier album fin 2019, «Planet», inspiré par des villes visitées, lui a ouvert un succès international. Une marque pas moins luxueuse que celles avec lesquelles il aime à s’acoquiner, surjouant les atours du beau gosse un peu chelou, lunettes cerclées or cachant son regard et armature en platine sur la maxillaire inférieure – le pur rappeur businessman visant en sportif la place de «numéro un mondial du piano». Faudra-t-il prendre des gants pour lui parler? Au téléphone, le musicien se montre d’une affabilité virtuose. Comment l’ado rappeur a-t-il apprivoisé le piano et sa discipline? J’ai eu la chance d’avoir un côté assez rebelle pour trouver un espace de liberté dans ma pratique et une maman avec heureuse-
ment assez de poigne pour calmer ce côté rebelle, m’obliger à travailler dur et à ne pas lâcher l’apprentissage. Entre les deux, je m’en suis bien sorti. J’ai vite accroché, bien sûr. De manière générale on ne compte pas ses efforts quand on aime un truc. La technique ne m’a jamais fait peur quand je voulais atteindre une émotion. Quand on m’y forçait, je ne le faisais pas. Avez-vous perçu qu’il y avait une place à prendre pour un piano dans le rap? Ce mariage a été plus logique que stratégique. Depuis tout petit, je rêvais de rappeurs, je voulais être comme eux mais je savais que j’étais fait pour le piano. Je voulais jouer l’instrument que je pratiquais dans la musique que j’écoutais. Je me suis vite rendu compte que cette envie avait de quoi exister, que le classique m’ouvrait des portes dans le rap autant que le rap dans le classique. Quelle est l’importance de la virtuosité? J’aime quand l’artiste n’est pas limité par des moyens techniques pour aller au sommet de son émotion. Que ce soit dans la composition ou dans l’interprétation, je peux me battre des heures entières pour sculpter un trait technique jusqu’à ce que je ne fasse plus qu’un avec lui. La technique est un moyen pour améliorer une émotion, pas une fin. Dans vos influences, vous citez Horowitz, Satie, Chopin, Brel et Barbara. Et des rappeurs? Oui, mais pas forcément connus. Mon oncle, par exemple, fut une influence majeure car il m’a amené à des concerts. C’était un fana de rap, il a dix ans de plus que moi, c’était un grand avec la culture de la rue. Alors ça lui fait bizarre quand je parle au téléphone avec Didier (ndlr: Morville, aka JoeyStarr). On prépare une création à Paris en octobre, il récitera des poèmes sur mon piano. Mon oncle écoutait NTM toute la journée dans sa voiture, il est comme un fou! François Barras Me 7 juillet, Scène du Lac, 21 h (sold out). www.montreuxjazzfestival.com
DENTIS CHARLET
Les Goonies orphelins
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Équiper les classes de PC grâce au système D 47
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20 MINUTES 07.07.21 GENÈVE Dès la rentrée, les collégiens de 1re année
du bout du lac se frotteront à l’informatique, une nouvelle branche obligatoire. Mais la volonté de ne pas rater le virage numérique se heurte à un manque criant de matériel. Pour y remédier, le Canton a demandé aux profs de faire preuve d’in-
À LA UNE 16 °C / 22 °C
ventivité pour équiper les classes d’informatique. Dans les établissements, tous les PC peu ou sous-utilisés, voire ceux des maîtres, devront être réquisitionnés. Un bricolage que redoutent les enseignants. Le Canton se veut rassurant et réfute tout manque de préparation. PAGE 4
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Elle marie soul et beats du Sri Lanka
’impunité rs du web
À 34 ans, Priya Ragu vit une année de rêve. Révélée en 2018, la Saint-Galloise sera sur scène demain au Festival de jazz. Un miniconcert qui fait suite à un départ de carrière ébouriffant. Fille d’immigrés sri lankais, elle a tapé dans l’œil et dans les oreilles des plus grands, du «New York Times» à la BBC. Son titre «Good Love 2.0» lui a permis de signer avec la Warner. La chanteuse puise ses inspirations aussi bien dans la musique traditionnelle de son pays d’origine que dans la soul et le r’n’b. «Ma musique est influencée par mes racines et mes paroles par ma vie.» PAGE 15 MONTREUX (VD)
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place au but
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Priya Ragu est fière de représenter sa ville, son pays et les minorités qui le composent. –DR
mi-finale mark à 21 h
Musique 15
UILLET 2021 / 20MINUTES.CH
ur 3 articles à prix réduit,
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«Je ne réalise pas encore bien» aire gratuite
desn’en payez que 2*
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FESTIVAL La Saint-Galloise Priya – Votre frère vous produit? – Oui, et c’est un avantage. Ça Ragu donnera un showcase et
e offre peut combinée unêtre concert demain à Montreux. vec les sacsElle à est prix uneréduit! révélation de 2021.
les filiales Dosenbach. Valable sur toutes les paires eoutes dévoile Dire qu’elle a commencé sa carrière
tous les sacs à prix réduit. L’article le moins cher est gratuit. deuxième année, en trombe est un euphémisme. Avec Offre valable jusqu’à 31.07.2021. ouera en ligne seulement trois singles, Priya Ragu, L’événement née à SaintGall de parents sri lankais, voilé des images a attiré l’attention de la BBC, de mblait sa scène «NME» ou du «New York Times». Son le. Robin Schulz, «Good Love 2.0» fait partie de la BO Alan Walker, du jeu «FIFA 21» et elle a signé avec u Armin van une major. Sa musique est un subtil ront. mélange de sonorités sri lankaises
es musicos
ohead, Foals ou us originaires cipé à une levée ver «Nightshift», . Pour l’anec’est justifié en diation avait sous ses débuts.
des hits?
ercury – Act 1» s arrivera le ngle «Wrecked» e. Le combo de es rares à avoir nt dépassé le sur Spotify.
avec des touches r’n’b et soul. – C’est fou ce succès si rapide! – Oui, surtout pour une fille d’ici! C’est cool de représenter ma ville, mon pays et les minorités qui le com posent. Je ne réalise pas encore bien, vu que depuis plus d’un an tout se fait en ligne. Je m’en rendrai certai nement compte en tournée. Là, je me dirai: «C’est du sérieux!» (rire). – Comment arriver à ce stade? – J’ai commencé à sortir des titres en 2018, dont un a séduit «Rolling Stone» en Inde, qui a écrit dessus. La BBC en Asie l’a joué avant que «Good Love 2.0» soit en rotation sur la BBC à Londres. À ce momentlà, vingt la bels, mais aucun suisse, sont venus frapper à ma porte, dont Warner, avec qui j’ai signé l’année passée.
rend tout plus facile quand on crée de la musique. J’ai confiance en lui, on parle le même langage. Et je n’ai pas besoin de lui payer des heures sup’ si je dépasse l’horaire en studio (rire). – Pourquoi mélanger musique de vos origines et r’n’b? – C’est venu naturellement. Au départ, je faisais du r’n’b très nineties. Mon frère m’a fait écouter un beat indien et on a mélangé les deux mondes. Je me demandais si ça plairait aux radios d’ici vu que je chante parfois en tamoul et on entend aussi des mantras. Ma mu sique est influen cée par mes ra cines et mes paroles par ma vie. –FABIEN ECKERT
cement sous la pluie
stival de la Cité
reprogrammation de plusieurs
50%
L’artiste de 34 ans a commencé dans la musique en étant obligée de chanter dans le groupe de son père qui animait des fêtes tamoules. –WMG
vrai qu’on a été tellement foca
Des rockers énergiques à PTR Le duo nantais KO KO MO se produira dimanche dans
fait ses preuves lors de centaines de concerts depuis
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TV
RTS 07.07.21 RTS Un
RTS Télévison Suisse Romande 1211 Genève 8
Genre de média: Médias Radio/télévision Type de média: Télévision
www.rts.ch/emissions-az/tv/
Langue: Français
https:/ /www.rts.ch/play/tv/19h30/video/19h30?urn=urn:rts:video:12332398 058 236 36 36 Temps d'émission: 19:30
Taille: 45.1 MB Durée: 00:02:18
Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
Montreux Jazz Festival: le portrait de la chanteuse Yseult Emission: Le journal 19h30
Force et conviction - la chanteuse Yseult s'est produite hier soir au Montreux Jazz.
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En concert au Jazz
Imelda Gabs, le piano par naissance La Lausannoise de 23 ans participe déjà à son deuxième Montreux Jazz dimanche. Elle affirme ses ambitions. François Barras Au téléphone, Imelda Gabs n’est pas blasée, et c’est heureux. Fille de feu le pianiste Doctor Gabs, inscrite en solfège au Conservatoire de Lausanne à l’âge de 4 ans, tâtant du violon à 6 avant d’opter pour le piano à 8, elle aurait pu frôler la surdose musicale des enfants (bien) nés dans un bouillonnement musical permanent et destinés à fouler les meilleures scènes. Sa passion n’a jamais faibli, au contraire: à 23 ans, elle organise en professionnelle affirmée sa venue au Montreux Jazz, dimanche – la deuxième, excusez du peu. «On va tout défoncer!» (Rire) Pas blasée, on vous dit… Au piano, Imelda sait doser ses effets rock’n’roll qui la rattrapent quand elle interrompt sa répétition pour parler à la presse. Pour preuve, les vidéos de sa prestation en première partie des Roots, en 2017, très classe, aussi à l’aise que dans son salon pour embarquer l’Auditorium Stravinski au roulement de son piano légèrement swing et de sa voix jazz matinée d’accents pop. «J’ai étudié le piano classique, je faisais du jazz chez moi en autodidacte, précise-t-elle. Quand mon père est parti, en 2013, ça m’a donné envie de comprendre mieux ce que je faisais. J’ai aussi écouté pas mal de musique africaine – pour savoir où l’on veut aller, il faut savoir d’où l’on vient (ndlr: Doctor Gabs était né à Kinshasa en 1960). J’ai beaucoup écouté Erykah Badu mais aussi Grimes, de la musique très organique comme très produite: j’aime puiser ma sauce à ces deux mondes.» PUBLICITÉ
Le c de la réda
Scène Danse a
La posture as sol, évoque d L’enfant en ta classe, les mil résistance par qui médite ou la manche da ting», le choré Stauffer explo au sol et met sensations dé sources tellur puissante, à d manche à l’Ar Lausanne, A Je 8 juil., ve et di 11 (17 h) Rens. 021 62 www.arseni
Carmen
Fille du pianiste jazz Doctor Gabs (1960-2013), Imelda Gabs a décidé tôt de poursuivre une carrière musicale. DARIY MAMBETOV
«Pour savoir où l’on veut aller, il faut savoir d’où l’on vient.» Imelda Gabs Musicienne
À ce titre, son premier single «Fallen Angel» impressionne par son audace joliment ténébreuse et puissamment onirique. La chanson annonce un premier quatre-titres maintes fois reporté pour cause de Covid, finalement
promis pour 2022. «Le EP aura des sonorités à la fois dark pop, neo soul et dance. Ce premier titre en est un peu la ballade à la fois pop et légèrement expérimentale.» Mais dimanche au Petit Palais, entourée de trois musiciens dans le format «classique» batterie, basse, guitare et piano, Imelda Gabs promet un concert «très vivant, très organique». Le quartet jouera en ouverture d’Isfar Sarabski, soutenu comme elle par la Montreux Jazz Foundation qui donne le titre à la soirée. Si l’Azéri fut lauréat du concours de piano en 2009 par sa relecture de Bill Evans, la Lausannoise par-
ticipa en 2017 à la Montreux Jazz Academy, pépinière de nouveaux talents. «Cette expérience m’a confortée dans l’idée que j’étais capable de me lancer dans cette aventure, se souvient-elle. Je me suis retrouvée avec beaucoup d’artistes d’un peu partout dans le monde, tous avec un très bon niveau. C’était un regard extérieur sur ma propre capacité.» Au public de ce concert complet, dimanche, de prouver à Imelda Gabs qu’elle a fait le bon choix. Montreux, Petit Palais di 11 juillet (20 h 30) montreuxjazzfestival.com
La figure de C les jeunes ann onirique direc «Carmen, l’au l’héroïne imm la recherche a timbanque ho son théâtre d dredi, le spect C’est gratuit, m chance sur pla réserver. – BS Cully Ve 9 juillet (1 www.tkm.ch
Les Estr
Les annulatio présentations ont finalemen émulation cré sieurs troupes frustration est théâtre, Les E ses quartiers à mière édition d’une quinzai rents, dont de un concert et 13 au 18 juillet EPFL, divers Du ma 13 au lesestrades.
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LE TEMPS 08.07.21 JEUDI 8 JUILLET 2021
LE TEMPS
Culture 17
Nathy Peluso, la diva au verbe cru MUSIQUE L’artiste argentine chante les spaghettis et les cunnilingus avec la même verve et le même appétit. Entre hip-hop carabiné et danses latines, Nathy Peluso devrait régaler le public du Montreux Jazz Festival A une époque où les musiques se regardent autant qu’elles s’écoutent, Nathy Peluso développe un univers très personnel, excessif, ironique et versatile. Avec l’exubérance d’une Lady Gaga et le vocabulaire d’une Cardi B, elle vante les saveurs de ses parties intimes («chupame como una fuckin dama», «suce-moi comme une putain de dame», pose-t-elle dans Business Woman) et explore toutes les versions de la Vénus callipyge. Elle fait partie de cette génération de femmes qui se réapproprient le sexuellement explicite longtemps cantonné aux artistes hip-hop masculins. Une luxure décomplexée qu’elle rehausse systématiquement d’un attirail de combattante avec des titres comme Kun Fu, Natikillah, Mafiosa, Corashe. Dans ses clips, elle manie le katana, le marteau ou des tournevis géants, manipule du matériel explosif, s’habille en diable, s’empiffre, porte des armures et flirte avec tous les démons, comme sur Delito, le tube de son dernier album qui met en scène une relation toxique où, dans une transe quasi cannibale, elle se laisse dévorer par la passion.
SALOMÉ KINER
Sur la pochette de son dernier album, Nathy Peluso bondit en l’air, les jambes déployées en grand écart, les bras ouverts en un V conquérant, son corps nu et suant à peine caché sous des bandes de gaze médicales. Avec Calambre, – «décharge électrique» en français – la chanteuse argentine a court-circuité les standards actuels, brassant sans heurts ni complexes ses influences musicales qui vont de la salsa traditionnelle au hiphop d’avant-garde, passant d’un swing allègre à des hits sulfureux qui font exploser les compteurs, les récompenses et les millions de vues sur les plateformes d’écoute. Malgré son éclectisme assumé, le disque est traversé par une même foudre: Nathy Peluso, 26 ans, est une machine à émotions gargantuesque, un musichall ambulant, un chantre de l’affirmation de soi, une pasionaria de son propre génie généreusement mis au service de son art.
Seconde peau
Sur les scènes de la tournée espagnole de Calambre, qui fait un crochet inédit par le Montreux Jazz Festival ce jeudi 8 juillet, elle se présente tous les soirs en combinaison intégrale. A mi-chemin entre la super-héroïne de Marvel, l’astronaute techno-cool et la Barbarella latine, cette seconde peau, plus qu’un vêtement, exacerbe tous les détails de son corps de performeuse hallucinante, insatiable, burlesque, sensuelle, mélodramatique et irrésistiblement fière. Formée au théâtre physique, elle en a gardé toute la puissance d’expression. Quand elle vocalise sur l’agonie d’un amour avant de la transformer en vendetta rappée (Agarrate), quand elle déboîte ses hanches sur un mambo de gymnaste (Puro Veneno), quand elle chevauche son pied de micro ou qu’elle donne du Mi gente à son public comme si Eva Peron s’était réincarnée en Lil’Kim, elle incarne une féminité ultra-positive qui s’approprie tous les codes du pouvoir, de la séduction et de la réussite. Mais quand elle s’étend sur le sofa à baldaquin de la terrasse barcelonaise où elle répond à nos questions, Nathy Peluso porte des solaires rectangulaires, une robe blanche et un
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Danser en charentaises
A 26 ans, Nathy Peluso renouvelle le mythe de la diva populaire, elle qui voue un culte à Nina Simone, Etta James ou encore Ella Fitzgerald. (SOURCE SERVICE DE PRESSE MJF)
carré de soie. Ses ongles en silicone font la longueur d’un chausse-pied. A chaque fois qu’elle s’esclaffe – et elle le fait souvent – les rayons du soleil ricochent contre ses incisives serties de diamants.
Accessible mais mystérieuse
Hyper-urbaine, spontanée et lumineuse, elle renouvelle le mythe de la diva populaire, accessible mais mystérieuse: «J’ai toujours été inspirée par ces femmes sûres d’elles, pionnières, capables de véritables mouvements artistiques et sociaux. Celles qui touchent les gens avec leur voix, leur personnalité, leur âme. Nina Simone, Etta James, Ella Fitzgerald, Peggy Lee sont des modèles
pour moi. Cela dit, j’essaie de sortir la diva de son carcan vieillot pour l’ancrer dans le contexte de mon époque, car c’est un mot qui a longtemps appartenu à une
«Tout ce que je sais de la musique, je l’ai appris en écoutant du jazz» vision machiste, et ces schémas sont en train d’être déconstruits. Aujourd’hui, les divas sont des femmes naturelles, qui disent les choses comme elles le pensent
et ne doivent pas se limiter à être des ladies tout le temps.» Elle a écrit et composé Calambre – presque exclusivement en espagnol – avec ces références en tête: «Tout ce que je sais de la musique, je l’ai appris en écoutant du jazz. C’est un grand berceau où se mijotent énormément de choses, un point de fuite à partir duquel se déploient tous les styles de musiques actuelles. Après, j’aime mélanger les genres, c’est mon côté latin, j’ai un penchant pour la fusion.» Avant de faire ses débuts dans le rap, elle reprenait des standards dans des pianos-bars de stations balnéaires, en Espagne, où sa famille s’est installée en 2004, quittant une Argentine étran-
glée par la crise économique. En 2017, à 22 ans, elle sort un premier EP entre R’n’B 90’et trap lascive, qu’elle place déjà sous les auspices d’une figure charismatique et insoumise, Esmeralda. En 2018, La Sandunguera confirme son appétit de drama queen almodovarienne doublée d’un profil de samouraï à la Tarantino. Son band s’appelle Big Menu et elle chante «salsa y sabor» quand elle donne la recette de son jazz latin. Aboutissement et condensé de toutes ces facettes de sa personnalité, Calambre est son manifeste de femme alpha qui dévore les pizzas, les hommes, la concurrence et les dancefloors avec la même détermination goulue.
Sur les réseaux sociaux, où elle soulève les foules, Nathy Peluso ne se ménage pas. Elle joue la proximité en postant des vidéos d’elle dansant en charentaises, cuisinant ses plats préférés, chantant les louanges de ses dents imparfaites et renouvelant sans cesse sa gratitude envers la musique, qu’elle traite à la manière d’un amant, en lui dédiant son temps, son corps et ses soupirs. L’adhésion est totale: «Je reçois des messages où les femmes me disent que grâce à moi elles aiment leur corps, leurs courbes, leurs conditions de vie. J’ai conscience de mon pouvoir, de mon influence, et même si c’est un grain de sable, j’aime ça, parce que j’aime aider et combattre cette dictature épuisante de l’esthétique. Qui a dit qu’il fallait être parfaite? Pourquoi vouloir plaire à quelqu’un qui n’existe pas? Dans cette société, nourrir notre amour-propre est ce qu’on peut faire de plus sain.» ■ En concert au Montreux Jazz Festival, le 8 juillet. montreuxjazzfestival.com
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NOVA 08.07.21 https://www.nova.fr/news/nina-simone-comme-vous-ne-lavez-jamais-entendue-149579-08-07-2021/
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LEMATIN.CH 08.07.21 https://www.lematin.ch/story/nathy-peluso-la-salsa-nest-pas-une-musique-pour-les-vieux-296417793826
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TV
RTS 08.07.21 https://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/12h45?urn=urn:rts:video:12334525
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RTS.CH 08.07.21 https://www.rts.ch/info/culture/musiques/12336274-barone-la-revelation-electropop-fribourgeoise-a-apprecier-sur-scene.html
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MARIANNE 09.07.21 https://www.marianne.net/culture/musique/coup-de-foudre-a-montreux
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THE GOOD LIFE 09.07.21 https://thegoodlife.thegoodhub.com/2021/07/09/the-good-playlist-notre-selection-du-montreux-jazz-festival-2021/
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THE GOOD LIFE 09.07.21 https://thegoodlife.thegoodhub.com/2021/07/09/montreux-jazz-festival-2021-une-edition-tres-speciale/
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Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 8'234 Parution: 2x/semaine
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BLICK 09.07.21 https://www.blick.ch/fr/life/nouvelle-star-apres-2-titres-avoir-un-article-dans-le-new-york-fu-times-c-est-dingue-id16665701.html
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Date: 09.07.2021
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KEYSTONE ATS 09.07.21 Agence Télégraphique Suisse
Keystone Agence Télégraphique Suisse / ATS 3000 Berne 22 058 909 50 50 https://www.keystone-sda.ch
Genre de média: Médias imprimés Type de média: Agences de presse
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09.07.2021 16:39:32 SDA 0111bsf Suisse / Vaud / Lausanne (ats) Arts, culture, et spectacles, Musique, Politique, 11099300, 11099500, Gouvernement, Service public, 11099000
Montreux Jazz et canton satisfaits de leur dispositif sanitaire La pandémie du coronavirus ne vole pas la vedette aux artistes de la 55e édition du Montreux Jazz Festival (MJF). Tant les organisateurs que les autorités vaudoises se disent satisfaites du protocole sanitaire mis en place, qui n'entrave en rien la fluidité du déroulement de la manifestation depuis une semaine. "Jusqu'ici tout fonctionne à merveille", se réjouit Kevin Donnet, porte-parole du MJF. Selon lui, aucun festivalier détenteur d'un billet n'a dû être refoulé car il n'avait pas le certificat Covid exigé. Pour ceux qui n'ont pas leur sésame sanitaire, il y a la possibilité de se faire tester rapidement sur place et donc de revenir aux entrées des concerts payants, explique-t-il. Afin d'éviter de mauvaises surprises aux spectateurs - avoir son billet mais pas son code QR -, les organisateurs avaient en effet décidé d'organiser un centre de test rapide antigénique sur le site même du festival. Sur réservation, les détenteurs de billets peuvent obtenir leur certificat tous les jours de 14h00 à 22h00 durant toute la durée de l'événement, soit du 2 au 17 juillet. Près de 1700 tests "A ce jour, 1400 personnes du public et 280 collaborateurs du festival ont été testés. Il n'y a eu aucun cas positif", indique le responsable communication à Keystone-ATS. Cela représente une moyenne quotidienne d'environ 200 festivaliers testés depuis le début du MJF 2021 complètement redimensionné. Les collaborateurs non vaccinés doivent se faire tester trois fois durant la période du festival, précise-t-il. Les tests se font dans l'ensemble dans une ambiance décontractée. Il n'y a pas ou peu de longues files d'attente, ni au centre de dépistage ni aux entrées des scènes payantes. Grand maximum dix minutes d'attente, dite Kevin Donnet. "C'est finalement très fluide par rapport à ce que l'on pouvait craindre", observe-t-il. Malgré une météo très capricieuse, aucun concert n'a dû être annulé en raison du temps. Sur la Scène du lac, seul le premier rang peut être potentiellement mouillé, admet le porte-parole. Le seul vrai bémol, selon lui, concerne les jardins du Montreux Palace - où se situent petites scènes gratuites et espaces de restauration - en cas de pluie. "Il n'y a alors pratiquement personne dans ce périmètre". Compliqué voire impossible sans jauge La satisfaction est aussi de mise du côté des autorités cantonales. "Globalement, le dispositif sanitaire fonctionne très bien. Il y a eu quelques cas de problème technique de non reconnaissance du code QR du certificat Covid avec des festivaliers venant de l'étranger", relève Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC), interrogé par Keystone-ATS. Ces cas minimes ont tous pu être réglés en parallèle, souligne-t-il. Si cela fonctionne si bien c'est aussi parce qu'il y a une jauge limitée pour cette édition remodelée du MJF, soit un dixième de la capacité habituelle, rappelle-t-il. Sans cela, ce serait beaucoup plus compliqué, selon lui. "Pour une manifestation avec 10 ou 15'000 personnes, ça n'irait pas aujourd'hui, techniquement parlant, à moins de patienter deux ou trois heures dans des files d'attente".
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RTS CULTURE 09.07.21
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Date: 09.07.2021
RTS 09.07.21 RTS Un RTS Télévison Suisse Romande 1211 Genève 8 058 236 36 36 www.rts.ch/emissions-az/tv/
Genre de média: Médias Radio/télévision Type de média: Télévision Temps d'émission: 12:45 Langue: Français
Taille: 43.1 MB Durée: 00:02:12
Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
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Le musicien Jeff Mills Emission: Le journal 12h45
Hier soir au Montreux Jazz, Jeff Mills, DJ et producteur légendaire, était au concert. Le créateur de la techno y jouait du jazz. Son portrait. Jeff Mills, Florence Halazy, programmatrice musicale Couleur 3, s'expriment.
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WILLISAUER BOTE 09.07.21 Freitag, 9. Juli 2021, Willisauer Bote, Nr. 54
Wiggertal
17
Wiggertaler rocken in Montreux
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am vergangeruppe Wikon anz nach der ieder öffnen eplanten Anundene Buch durchführen. nte ein komnen werden – in Wikon anlche weltweit f dem Gebiet beitung inneblikum – coverhältnissen e Geschichte Papyrusrolle h – und auch umation der ches mit dem evorzugen 72 ein «richtiges ten. Auch der lagen» wurde em Jahr 1684 eindrücklich VvA.
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ALTISHOFEN/NEBIKON Endlich wieder Livemusik. Vergangenen Freitag begann mit dem Montreux Jazz Festival das erste grosse Schweizer Musikfestival mit Publikum seit Langem. Mit dabei: Die Band Yet No Yokai, deren Mitglieder aus Altishofen und Nebikon stammen. von David Krügel Es ist so weit. Der Startschuss zur 55. Ausgabe des Montreux Jazz Festival läutete am vergangenen Wochenende gleichzeitig auch die Post-Covid-Festival-Ära in der Schweiz ein. Trotz reduzierter Zuschauerkapazitäten und obwohl mehrere Künstler und Bands aus Grossbritannien wegen der noch immer geltenden Einreisebeschränkungen ihre Auftritte am Genfersee absagen mussten, wartet das Festival doch mit einem vielseitigen Programm auf. Neben bekannten internationalen Acts wie Zucchero und grossen Schweizer Künstlern und Künstlerinnen wie Faber, Sophie Hunger und Dino Brandão stehen mit der Band Yet No Yokai auch Musiker aus der WB-Region in Montreux auf der Bühne.
«Ein Auftritt wie ein Ritterschlag» Yet No Yokai, das sind Sämi Birrer an den Drums, Simon Pfister am Bass und Thomas Seidmann als Sänger und Gitarrist. Simon Pfister und Sämi Birrer stammen beide aus Altishofen. Thomas Seidmann kommt ursprünglich aus Nebikon. Das Trio macht schon lange gemeinsam Musik. Hervorgegangen ist Yet No Yokai aus ihrer alten Band The Eugenes. Nach dem Abgang ihres ehemaligen Gitarristen wagten die restlichen Bandmitglieder vor etwa zweieinhalb Jahren einen Neuanfang mit frischem Namen und frischem Sound. «Dieser Schritt hat sich gelohnt», sagt Sämi Birrer. Yet No Yokai arbeiten mit einer Luzerner Booking-Agentur zusammen, durch welche sie auch an Auftritte wie denjenigen in Montreux gelangen. «Ein Auftritt an diesem traditionsreichen Festival ist für uns wie ein Ritterschlag. Wir freuen uns riesig auf diesen Gig», erklärt Sämi Birrer.
Krautrock verwurzelt im Wiggertal Der Sound von Yet No Yokai lässt sich genretechnisch nicht ganz einfach einordnen. «Wir hatten selbst schon stundenlange Diskussionen darüber», sagt
Simon Pfister, Thomas Seidmann und Sämi Birrer (von links) lassen es mit ihrer Band Yet No Yokai am Montreux Jazz Festival krachen. Rhythmische Unterstützung erhält das Trio von Perkussionist Luca Staffelbach. Foto zvg
«Der Auftritt am traditionsreichen Montreux Jazz Festival ist für unsere Band wie ein Ritterschlag. Wir freuen uns riesig auf diesen Gig.» Sämi Birrer, Schlagzeuger von Yet No Yokai, Altishofen Sämi Birrer lachend. Am ehesten liesse sich die Band unter der Sparte Psychedelic Rock oder Krautrock verorten. Gleich zweimal tritt die Formation am diesjährigen Montreux Jazz Festival auf. Akustisch in Zweierbesetzung im kostenlosen Festivalbereich «Les Jardins» sowie vollzählig auf der komplett auf dem See gebauten Hauptbühne. Unterstützt wird Yet No Yokai dabei von Luca Staffelbach. Der mehrfach ausgezeichnete Drummer aus Altishofen ist in Montreux als zusätzlicher Perkussionist mit von der Partie.
Endlich wieder Konzerte Für Yet No Yokau gehören die Auftritte in Montreux zu den ersten nach der langen pandemiebedingten Durststrecke. Nachdem sie dieses Jahr bereits zweimal live in einem Radiostudio auftreten konnten, spielen sie diesen Samstag, um 18.30 Uhr, ein Konzert am Kick'n'Rush in Luzern. «Sozusagen die Bewährungsprobe vor dem Besuch in Montreux», sagt Sämi Birrer lachend. «Die Konzerte haben mir enorm gefehlt», bekräftigt er. «Musik ist meine Passion und wenn ich sie mit einem
Publikum teilen kann, ist das für mich das Grösste.» Neben den eigenen Gigs freuen sich die Musiker von Yet No Yokai aber auch besonders auf die Show der Truppe, welche am Mittwoch gleich anschliessend an ihr Set auf der Hauptbühne spielt. «Die niederländische Band Altin Gün gehört für uns alle zu unseren absoluten Favourites», erklärt Sämi Birrer voller Vorfreude. Yet No Yokai spielen am Dienstag, 13. Juli, um 19 Uhr, akustisch im kostenfreien Bereich «Les Jardins». Das Konzert auf der Bühne «Scène du Lac» am Mittwoch, 14. Juli, um 21 Uhr, ist bereits ausverkauft.
Date: 10.07.2021
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LA LIBERTÉ 10.07.21 La Liberté 1700 Fribourg 026/ 426 44 11 www.laliberte.ch/
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La Liberté Genre de média: Médias imprimés 1700 Fribourg Type de média: Presse journ./hebd. 026/ 426 44 11 Tirage: 36'282 www.laliberte.ch/ Parution: 6x/semaine 55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH
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LA LIBERTÉ 10.07.21 La Liberté 1700 Fribourg 026/ 426 44 11 www.laliberte.ch/
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RSI LA 1 10.07.21 RSI LA 1 RSI LA 1 6903 Lugano 091/ 803 51 11 www.rsi.ch/la1/
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Cronache da Montreux Emission: Telegiornale sera
A Montreux ieri sera si è esibito per la prima volta il trio svizzero composto da Dino Brandao, Faber e Sophie Hunger con il loro ultimo album "Ich liebe Dich". .
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Genre de média: Médias Radio/télévision Type de média: Télévision Temps d'émission: 19:30 Langue: Allemand
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Album «Ich liebe Dich»: Hunger, Faber und Brandão am Jazz-Festival in Montreux Emission: Tagesschau Hauptausgabe
Auf der Seetribüne des Jazz Festivals in Montreux spielen die drei Musiker zusammen mit einem Streichquartett.
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LE TEMPS 11.07.21 https://www.letemps.ch/culture/imelda-gabs-lenvol-piano-solo
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BASEL ZEITUNG 11.07.21
Haarscharf am Kitsch vorbei
https://www.bazonline.ch/hoffnungslosigkeit-mit-blick-auf-den-see-238997763652
Und um diese Liebe geht es selbstredend auch am ersten Konzert einer kleinen Tournee, die das Trio unter anderem in die Hamburger Elbphilharmonie führen wird. Die Liebe ist in der Betrachtung der drei kein zuverlässiges Gut. So wird sie mal gepriesen, mal beklagt, mal mit leer getrunkenen Whiskygläsern beworfen. Und immer wieder wird ihr – haarscharf, aber zielsicher am Kitsch vorbeischrammend – hymnisch gehuldigt. Da ist Faber, der mit seiner bekneipten Bassstimme den Zwei fler gibt, der innerhalb eines Liedes vom hochtrabend Liebenden zum Chronisten der Hoffnungslosigkeit abzusacken droht: «Was hüt schön isch / Tuet morn weh / So isch es / Syt eh und je.»
Da ist Sophie Hunger im liebesroten Bühnenkostüm. Ihre Beiträge sind zwar gefühlstopogra fisch auch nicht ganz unstrapaziös, steuern aber noch am ehesten die Romantik an: «Mögdisch du mich mal vergässe / Mögd ich dich nüm begehre / Mögded d Jahr sich mit ois mässe / Mögded mir de Kampf verlüre / Es wär ganz schlimm, und doch wärs glich / Ich liebe dich.» Viel schöner angehimmelt wurde auf Mundart schon seit Dekaden nicht mehr. Lachanfall und Tränenvergiessen Und da ist dieser Dino Brandão, der Mann mit der elastischen Stimme und dem ähnlich gelagerten Gefühlsleben. Vermutlich wäre er in der Lage, einem einen nahenden Liebesausklang mit strahlendem Gesicht anzukündigen: «Ja, es isch klar guet und schön / Ebeso fescht es schrägs Gradus / Mer chöme beid scho lang nümm drus.»
Von weitem betrachtet, sieht es ein bisschen aus wie die Sitzplatztribüne eines abstiegsgefährdeten Challenge-League-Vereins, das neue Seebühnen-Auditorium des Montreux Jazz Festival. In Wirklichkeit ist es dann doch etwas edler, schmucker und gastlicher. Montreux-Standard eben.
Der Mann mit angolanischem Stammbaum ist der Unberechenbarste der Dreierschaft. Er changiert während dieses Konzerts vom Lachanfall zum Tränenvergiessen, vom schmucklosen Schlagzeuger zum fulminanten Falsettsänger, und so sind am Schluss des Vorabendkonzerts (es gibt ein zweites in der Nacht) die Begriffe «Sonnenbrand» und «Brandão» vermutlich die meistgegoogelten aus den Zuschauerreihen der MontreuxSeebühne.
Doch ein bisschen ungerecht ist es ja schon: Die Veranstalter setzten in der Hochblüte der Pandemie auf ein Festival im kleinen Rahmen, und prompt wäre heute anstatt der 500 Sitzplätze das Zehnfache an Publikum erlaubt. Irgendwann wars fürs Expandieren jedoch zu spät. So gibt es an diesem Freitagabend also keine Staulagen an der Uferpromenade, wo sich – im krassen Gegensatz zu herkömmlichen Montreux-JazzFestival-Abenden – nicht mehr Flaneure tummeln als an einem ordinären Sommerabend. Die Liebe wird hier mal gepriesen, mal beklagt, mal mit leer getrunkenen Whiskygläsern beworfen. Doch Intimität ist genau das, was für den heutigen Abend durchaus akkurat erscheint. Denn nahe am Wasser gebaut ist nicht nur die Bühne, sondern auch die dargebrachte Musik. Zum Konzert geladen hat das Trio Faber/Brandão/Hunger, eines der wenigen begrüssenswerten Kollateralprodukte, welche die Pandemie hervorgebracht hat. Mitten in der grossen Kulturdepression, im Zeitalter des Abstandhaltens also, hat es eine nachgerade umarmende Musik erschaffen, welche die Liebe in all ihren schillernden und aber auch dunklen Facetten zum Thema macht.
Haarscharf am Kitsch vorbei Und um diese Liebe geht es selbstredend auch am ersten Konzert einer kleinen Tournee, die das Trio unter
anderem in die Hamburger Elbphilharmonie führen wird. Die Liebe ist in der Betrachtung der drei kein zuverlässiges Gut. So wird sie mal gepriesen, mal beklagt, mal mit leer getrunkenen Whiskygläsern beworfen. Und immer wieder wird ihr – haarscharf, aber zielsicher am Kitsch vorbeischrammend – hymnisch gehuldigt. Da ist Faber, der mit seiner bekneipten Bassstimme den Zwei fler gibt, der innerhalb eines Liedes vom hochtrabend Liebenden zum Chronisten der Hoffnungslosigkeit abzusacken droht: «Was hüt schön isch / Tuet morn weh / So isch es / Syt eh und je.»
Da ist Sophie Hunger im liebesroten Bühnenkostüm. Ihre Beiträge sind zwar gefühlstopogra fisch auch nicht ganz unstrapaziös, steuern aber noch am ehesten die Romantik an: «Mögdisch du mich mal vergässe / Mögd ich dich nüm begehre / Mögded d Jahr sich mit ois mässe / Mögded mir de Kampf verlüre / Es wär ganz schlimm, und doch wärs glich / Ich liebe dich.» Viel schöner angehimmelt wurde auf Mundart schon seit Dekaden nicht mehr.
Getragen werden diese Balladen der Bitterkeit (Sophie Hunger nennt sie «Punk-Schlager»), die immer wieder klingen wie die liebestrunkenen Enkel von Nick Caves Mörderballaden, von einem Streichquartett. Dieses beschränkt sich nicht nur auf das Legieren der Gefühlsausbrüche, sondern lässt sich auch mal zu avantgardistisch ausufernden Kollektiv-Soli hinreissen. Fast schon impressionistisch muten dahingegen die Bilder an, die sich zeitweise im Hintergrund der auf dem See platzierten Bühne ergeben: Während der Faber schmachtet: «Ich ha Angscht vor em Tod / Doch vor em Läbe no meh / Hätt ich öpis z büüte / würd ichs der gäh», räkelt sich hinter ihm eine ahnungslose Bikini-Frau auf einer Jacht. Bei der Zeile: «Ich gumpe vom Sprungbrett ines Tüfdruckgebiet» gibts einen Kopfsprung von einem Motorboot zu bestaunen, und während Dino Brandão das himmeltraurigschöne Lied «O Cometa» von Rodrigo Amarante covert, klatschen die Wellen wie leise Schluchzer ans Ufer. Hoffnungslosigkeit mit Blick auf den See. Grossartig wars.
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P R E S S E É CRITE Date: 11.07.2021
BLICK MAGAZIN 11.07.21 SonntagsBlick Magazin 8008 Zürich 044/ 259 64 64 www.blick.ch/sonntagsblick
Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 115'960 Parution: hebdomadaire
Page: 18 Surface: 129'564 mm²
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BLICK MAGAZIN 11.07.21 Date: 11.07.2021
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Page: 18 Ordre: 1092821 Genre de média: Médias imprimés Surface: 129'564 mm² N° dejourn./hebd. thème: 831.044 Type de média: Presse Tirage: 115'960 Parution: hebdomadaire
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Du 7 au 13 juillet 2021 | Tous-ménages | Edition N°12 | CH-JAA 1800 Vevey | Poste CH SA
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La Vallée d’Illiez a accueilli le tournage de «Hors saison», un thriller franco-suisse en six épisodes.
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RIVIERA CHABLAIS 12.07.21 Page 11
La Tour-de-Peilz Vevey Montreux Bex Aigle Villeneuve/VD
021 944 00 54 021 922 83 43 021 964 46 46 024 463 35 79 024 466 46 56 021 960 30 20
Frédéric Borloz tire sa révérence, 24 ans après
L’Édito de
Karim Di Matteo rédacteur en chef
SOUVENIR Il y a 25 ans, Pascal Richard remportait l’or olympique. Pour fêter ça, il s’apprête à rejoindre son fan club le plus fidèle. Direction les Pouilles et 1’400 km à vélo!
Jean-Guy Python
AIGLE Avec le départ de l’emblématique syndic, une page se tourne dans le chef-lieu. Le député PLR jette un oeil dans le rétroviseur après un quart de siècle au service de sa commune. Mais celui qui se définit comme un «homme d’Exécutif» ne dévoile pas son jeu quant à une éventuelle candidature au Conseil d’Etat. Pages 7
Page 3
L’EXCEPTION Montreux est la dernière commune du canton à pratiquer les rentes à vie pour ses élus. Un privilège à nouveau remis en question. Page 13
Le cœur de Montreux vibre à nouveau
PROMOTION Le FC Monthey jouera en 1ère ligue la saison prochaine. Le buteur Thibault Constantin, ancien coéquipier de Xhaka et Shaqiri, revient sur cet exploit. Page 21
LÈVE-TÔT Premier épisode de notre série d’été consacrée à celles et ceux qui commencent la journée dès potron-minet. Cette semaine: Margaux Reguin, de Radio Chablais.
Même en mode Covid, l’esprit du rendez-vous phare de l’été est bien de retour sur les quais de la Perle de la Riviera. Et ça fait du bien! Immersion. Page 26
Page 22
La Suisse a remporté son Eurofoot On aurait rêvé une Nati encore en lice pour tenter de décrocher le Graal dimanche à Wembley en finale de l’Euro. Pouvoir rembobiner et effacer les images du carton rouge contestable à Remo Freuler, du pénalty raté de l’espoir Ruben Vargas et du tir au but décisif de l’Espagne qui a mis fin au somptueux parcours des hommes de Petkovic dans la nuit de Saint-Pétersbourg. Durant trois semaines, les supporters helvétiques auront malgré tout fait le plein de sensations et de souvenirs pour la vie! On n’a pas fini de repasser en boucle les images de la victoire contre la France. Un retournement de situation épique, une page d’histoire sportive, sans exagération. Ou comment ce qui semblait devoir être la énième démonstration du fameux complexe suisse à l’heure de jeu s’est transformé en examen de maturité réussi avec mention face aux champions du monde et archi-favoris du tournoi. Certains commentateurs un peu trop sûrs de leur fait en ont peut-être mangé leur cravate sur les plateaux télé de l’Hexagone. Au-delà de parades de dingue de Sommer, des passes du métronome Xhaka, des buts tant attendus de Seferovic et Shaqiri, la Suisse a surtout été immense d’abnégation pour décrocher ce premier quart de finale depuis 1954. Un nouveau palier de franchi. Alors une fois passée la déception forcément brûlante d’une demi-finale effleurée du bout des doigts, il n’y a qu’un mot qui nous vienne, messieurs: merci!
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55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH
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RIVIERA CHABLAIS 12.07.21 Jazz
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Riviera Chablais votre région Edition N° 12 | Du 7 au 13 juillet 2021
Même en format réduit, le Montreux Jazz vibre à nouveau Retrouvailles Dans un format plus intime et moins accessible, la 55e édition du festival a débuté vendredi sans perdre une miette de son charme. Texte : Alice Caspary Photos : Jean-Guy Python Un petit et joyeux cocon de culture. Depuis le 2 juillet et pendant deux semaines, la ville de Montreux vibre à nouveau au rythme de son «Jazz», 55e du nom, et de ses sonorités diverses et variées. Comme une renaissance! Le Covid n’est pas un vieux souvenir pour autant et en débarquant un peu à la fraîche, on s’en rend compte. Au premier jour, devant la première arche qui indique la Scène du Lac, dans l’allée où se trouvent les biens connus decks et stands de nourriture, notre billet ou réservation de table nous sont demandés. Petit hic, nous souhaitons simplement traverser le festival, sans aller prendre place ni au concert ni à table. Rien à faire: sans discussion mais avec courtoisie, nous nous voyons alors contraints, comme d’autres badauds un brin
déçus, à rebrousser chemin. Même pour les activités gratuites, à l’exception des Jam sessions, une réservation de table 48h à l’avance doit être faite via le site web du festival, ou sur Fork. ch. De ci de là, plusieurs agents de sécurité et de propreté maintiennent le respect des nouvelles mesures sanitaires en vigueur. Effervescence aux Jardins Le charme opère quand même sur les abords des quais libres d’accès et impeccables de Montreux. Les parterres de fleurs colorées et les palmiers font de l’œil au ciel bleu. Il fait chaud, l’air est lourd, tout ce qu’on aime. Un vrai festival! Tiens, les boutiques éphémères sont, elles, toujours là. Mais au grand dam des com-
merçants, il est 19h et tout le monde est omnibulé par le match Suisse-Espagne, entamé depuis une heure. Que ce soit sur les terrasses ou aux Jardins, la scène gratuite où un DJ set avec Disco for the people et le suisse Sonny Catanese a lieu dans une demie heure, les yeux de tous semblent rivés sur les écrans qui diffusent les exploits de La Nati. Dans cette ambiance étrange entre calme plat et cris de joie, c’est finalement à 20h30, après une séance de tirs aux buts décisive et un long soupir collectif, que la scène fit place à la musique. Enfin! Un mélange d’électro et de house douce envahit l’espace ouvert, et les moins timides ayant déjà mangé commencent à se dandiner sur la piste, à la manière de vacanciers détendus. Au Petit Théâtre et sur la Scène du Lac, c’est l’occasion pour d’autres de découvrir les groupes suisses Charlotte Grace et Annie Taylor, le guitariste américain Raul Midón ou encore le fameux musicien français, Woodkid. Après le vertige, l’émotion Le lendemain, le soleil a cédé sa place à la pluie. Devant l’entrée des Jardins, à 19h, une longue file de personnes sans réservation espère voir le concert du groupe zurichois Black Sea Dahu, qui se produit dans peu de temps. À l’intérieur de l’en-
ceinte qui surplombe le Léman, l’ambiance est au rendez-vous. Personne ne porte le masque, obligatoire uniquement à l’intérieur des salles. Un semblant de normalité… Présent et décontracté, Mathieu Jaton, le directeur du Montreux Jazz Festival, revient sur le concert de Woodkid de la veille et raconte son bonheur d’avoir pu à nouveau offrir une soirée aux spectateurs: «C’était extraordinaire. On sentait le public qui était… mais tellement heureux d’être là! À un moment, Yoann (Ndlr. Woodkid) a demandé qui assistait à son premier concert cette année, et tout le monde a levé les mains. La communion entre lui et le public était magique. » En bruit de fond, c’est d’ail-
leurs encore lui sur la Scène du Lac, et il remettra à nouveau ça à 21h30. Pourquoi le programmer trois fois de suite? «À la base, le
projet de départ était que Woodkid joue deux fois ce soir. Et puis comme on a eu une annulation, il a accepté de venir le soir d’avant, pour un concert supplémentaire. Il y a eu tellement de déçus, sans billets, qu’on a dit oui, bien sûr», lance-t-il comme une évidence, les yeux plissés de joie. Et qu’a-t-il ressenti, hier soir, au moment où Woodkid arrive sur scène, après cette trop longue pause culturelle? «C’était une émotion monstre. Après tout ce qu’on a traversé, après les hauts, les bas, le vertige dans lequel nous sommes passés…Quand la musique a commencé, c’était reparti!» Black Sea Dahu C’est le moment que choisit le groupe indie-folk Black Sea
Dahu pour entamer sa première chanson, peu avant 20h. Instantanément, la voix prenante de la chanteuse Janine Cathrein, accompagnée de ses musiciens, interpelle et séduit. Dans ses textes en anglais, des histoires, un mélange de ressentis d’abîmes et d’élans d’espoir. Un flirt entre une mélancolie profonde et une idylle légère. Sur fond de mélodies et notes de guitare électrique sublimes qui bercent et n’endorment pas, Black Sea Dahu nous emporte dans un univers lointain mais rassurant, et sans aucun doute à part. Un peu plus loin, de l’autre côté de la route et par ce temps d’aprèspluie magique, l’antre délicate du Petit Théâtre s’apprête à accueillir l’artiste soul soudanaise Gaidaa, puis le pianiste et compositeur de
jazz américain Christian Sands. Infos Montreux Jazz Festival, du vendredi 2 au samedi 17 juillet 2021 www.montreuxjazzfestival.com
La grande nouveauté 2021 est la Scène du lac. S’y sont succédés notamment le très attendu Woodkid (à g.) et les Suisses de Annie Taylor. Le Petit Théâtre a quant à lui accueilli la
Soudanaise Gaidaa.
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Date: 12.07.2021
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AARGAUER ZEITUNG 12.07.21 Online-Ausgabe
Aargauer Zeitung 5001 Aarau 058/ 200 53 71 https://www.aargauerzeitung.ch/
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Montreux Jazz Festival
Italo-Rocker Zucchero so intim wie noch nie Der italienische Musiker ist einer der grössten Stars im diesjährigen Schweizer Festivalsommer. In einem akustischen Set bietet er grosse Emotionen. Den Fussball-EM-Final lässt ihn offenbar kalt. Die Musik regiert. 12.07.2021, Mathias Hähl aus Montreux «Ihr habt uns gefehlt, deshalb sind wir hier.» Der 65-jährige italienische Sänger Zucchero sagt es, strahlt und umarmt symbolisch die 500 Fans auf der extra fürs Jazz-Festival erbauten Seebühne mit grosser Geste. Hut, buntes Jackett und Gitarre sind seine Markenzeichen, die Reibeisenstimme ist sanfter und leiser als einst in den grossen Stadien. Bescheiden seine Begleitung: Kathleen Dyson aus Virginia, USA, und Doug Pettibone aus New Orleans, USA, spielen beide – ebenfalls Gitarre. Er habe sich «in diesem Abenteuer» entschlossen, 15 akustische Konzerte auf einer kleinen Tour zu geben, erklärt Zucchero. Montreux profitiert davon, und die Fans feiern ihren Adelmo Fornaciari, wie er bürgerlich heisst, insgesamt an fünf Auftritten bis Dienstag. Der Italiener ist der grösste Star am heuer vergleichsweise kleinen welschen Musikreigen, den sich die MontreuxVeranstalter coronabedingt immerhin noch 8 Millionen Franken (bislang jeweils rund 30 Millionen) kosten lassen, während andere Festivals frühzeitig die Segel strichen. Statt 4000 und 2000 Fans in den beiden grossen Strawinski-Sälen dürfen diesmal an den 16 Festivaltagen nur jeweils 500 auf der Freilichtbühne über dem See und in einem altehrwürdigen Saal des Palace-Hotels je 200 Musikfans dabei sein. Alles Geimpfte oder frisch vor Ort negativ Getestete. Aber die toben lautstark wie die grossen Massen: Endlich wieder Konzerte! Emotionen schwappen da schnell über. «Wir wollen ein kleines, intimes Setting – dafür mit grosser Nähe zu den Künstlern», erklärte CEO Mathieu Jaton im Vorfeld. Tatsächlich, man ist auf gut 30 Meter an den Musikern dran, dafür weit weg vom üblichen Kommerz: Stände, Bars und Bühnen am See fallen bis am 17. Juli weitgehend weg. Improvisation in der Programmation Das Motto heisst «Small is beautiful», und Improvisation ist im Jazz bekanntlich eine wichtige Ingredienz. Dass diese dann täglich vor allem in der Programmation gefragt ist, stellt die Veranstalter auf die Nervenprobe: Absagen und Umorganisationen fanden zuhauf statt – Fans von Stars wie Rag ’n’ Bone Man, Arlo Parks oder der Toggenburger Musikerin Pryia Ragu wurden dabei leider vor den Kopf gestossen. Nicht aber die Zucchero-Anhänger: Denn so intim hat man den als Bühnen-Berserker bekannten Sänger noch nie erlebt. Im ersten Teil seiner Show, in deren Hintergrund die französischen Alpen in der sonntäglichen Abendsonne glühten und man sich auf vielen Booten in den Armen lag, erlebt man seine sensible Seite mit unbekannteren Songs, die er unlängst auch auf einem von Don Was produzierten Akustikalbum «D. O. C.» eingespielt hat. Date: 12.07.2021
Den zur gleichen Zeit laufenden Final der Fussball-EM zwischen England und Italien scheint ihn nicht oder nur bedingt zu interessieren. Eine Zigarettenpause hinter der Bühne könnte er als Halbzeit-Check genutzt haben, auf der Bühne verliert er aber kein Wort über König Fussball. Hier soll schliesslich die Musik regieren. Aufregende Hits wie «Everybody’s gotta learn sometime» oder die beiden Tanzfeger «Baila» und «Diavolo in me». Zuccheros Liebe für den Rhythm and Blues drückt mit der US-Begleitung stets durch, und man fühlt sich wie in den legendären JamNächten des Montreux-Stammgastes B. B. King (1925-2015), der jeweils spielend in der Bühnenmitte sass und Online-Ausgabe eine Schar BeideZucchero Aargauer Zeitung Gitarristen dirigierte. Genre média: Internetmusiziert zwar nur ein Trio, dafür aber an elf kostbaren Gitarren, Typesowie de média:eine Presse journ./hebd. 5001 Aarau Dobros und Steel-Guitar darunter Unzahl Akustikklampfen. UUpM: 1'580'000 058/ 200 53 71 Ordre: 1092821 Référence: 81235556 https://www.aargauerzeitung.ch/
Hymne für eine entrückte Zeit
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Date: 12.07.2021
Zucchero rührt auch mit dem Black-Cover «Wonderful Life». Der stille Hit von 1986 scheint die passende Hymne für diese entrückte Zeit: «Kein Grund zu Hast und Abschottung – es ist ein wunderbares Leben.» Vor allem, wenn man ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich wieder zu Konzerten von ZuccheroTpilgern darf. Und da stehen noch ein paar an, zum guten Glück: live in Montreux +41 44 388 82 00 | E mail@argusdatainsights.ch | www.argusdatainsights.ch noch bis Dienstag Abend. Dann am 26. Juli am Festival da in St. Moritz, am 30. Juli auf dem Jungfraujoch, und am 5. Juni 2022 (hoffentlich) mit grosser Band im Hallenstadion Zürich. Online-Ausgabe
Aargauer Zeitung 5001 Aarau 058/ 200 53 71 https://www.aargauerzeitung.ch/
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Zucchero auf der Seebühne in Montreux. Ueli Frey / Aargauer Zeitung Ueli Frey / Aargauer Zeitung
Italo-Rocker Zucchero mit seinem akustischen Set. Ueli Frey / Aargauer Zeitung Ueli Frey / Aargauer Zeitung
Zucchero mit kleiner Besetzung. Ueli Frey / Aargauer Zeitung Ueli Frey / Aargauer Zeitung
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BASLER ZEITUNG 12.07.21 14
Montag, 12. Juli 2021
Kultur & Gesellschaft
Hoffnungslosigkeit mit Blick auf den See Jazzfestival Das Schweizer Startrio Sophie Hunger, Dino Brandão und Faber spielte in Montreux. Es war: Mundart, so schön wie lange nicht mehr. Ane Hebeisen
Von weitem betrachtet, sieht es ein bisschen aus wie die Sitzplatztribüne eines abstiegsgefährdeten Challenge-League-Vereins, das neue Seebühnen-Auditorium des Montreux Jazz Festival. In Wirklichkeit ist es dann doch etwas edler, schmucker und gastlicher. Montreux-Standard eben. Doch ein bisschen ungerecht ist es ja schon: Die Veranstalter setzten in der Hochblüte der Pandemie auf ein Festival im kleinen Rahmen, und prompt wäre heute anstatt der 500 Sitzplätze das Zehnfache an Publikum erlaubt. Irgendwann wars fürs Expandieren jedoch zu spät. So gibt es an diesem Freitagabend also keine Staulagen an der Uferpromenade, wo sich – im krassen Gegensatz zu herkömmlichen MontreuxJazz-Festival-Abenden – nicht mehr Flaneure tummeln als an einem ordinären Sommerabend.
Haarscharf am Kitsch vorbei Doch Intimität ist genau das, was für den heutigen Abend durchaus akkurat erscheint. Denn nahe am Wasser gebaut ist nicht nur die Bühne, sondern auch die dargebrachte Musik. Zum Konzert geladen hat das Trio Faber/ Brandão/Hunger, eines der wenigen begrüssenswerten Kollateralprodukte, welche die Pandemie hervorgebracht hat. Mitten in der grossen Kulturdepression, im Zeitalter des Abstandhaltens also, hat es eine nachgerade umarmende Musik erschaffen, welche die Liebe in all ihren schillernden und aber auch dunklen Facetten zum Thema macht. Und um diese Liebe geht es selbstredend auch am ersten Konzert einer kleinen Tournee, die das Trio unter anderem in die Hamburger Elbphilharmonie führen wird. Die Liebe ist in der Betrachtung der drei kein zuverlässiges Gut. So wird sie mal gepriesen, mal beklagt, mal mit leer getrunkenen Whiskygläsern beworfen. Und immer wieder wird ihr – haarscharf, aber zielsicher am Kitsch vorbeischrammend – hymnisch gehuldigt. Da ist Faber, der mit seiner bekneipten Bassstimme den Zweif-
Ihre Musik macht die Liebe in all ihren Facetten zum Thema: Faber, Dino Brandão und Sophie Hunger (v.l.)
ler gibt, der innerhalb eines Liedes vom hochtrabend Liebenden zum Chronisten der Hoffnungslosigkeit abzusacken droht: «Was hüt schön isch / Tuet morn weh / So isch es / Syt eh und je.» Da ist Sophie Hunger im liebesroten
Bühnenkostüm. Ihre Beiträge sind zwar gefühlstopografisch auch nicht ganz unstrapaziös, steuern aber noch am ehesten die Romantik an: «Mögdisch du mich mal vergässe / Mögd ich dich nüm begehre / Mögded d
Die Bühne im Genfersee und lediglich 500 Sitze am Ufer.
Fotos: Jean-Christophe Bott (Keystone)
Jahr sich mit ois mässe / Mögded mir de Kampf verlüre / Es wär ganz schlimm, und doch wärs glich / Ich liebe dich.» Viel schöner angehimmelt wurde auf Mundart schon seit Dekaden nicht mehr. Und da ist dieser Dino Brandão, der Mann mit der elastischen Stimme und dem ähnlich gelagerten Gefühlsleben. Vermutlich wäre er in der Lage, einem einen nahenden Liebesausklang mit strahlendem Gesicht anzukündigen: «Ja, es isch klar guet und schön / Ebeso fescht es schrägs Gradus / Mer chöme beid scho lang nümm drus.» Der Mann mit angolanischem Stammbaum ist der Unberechenbarste der Dreierschaft. Er changiert während dieses Konzerts vom Lachanfall zum Tränenvergiessen, vom schmucklosen Schlagzeuger zum fulminanten
Falsettsänger, und so sind am Schluss des Vorabendkonzerts die Begriffe «Sonnenbrand» und «Brandão» vermutlich die meistgegoogelten aus den Zuschauerreihen der Montreux-Seebühne.
Kopfsprung vom Motorboot Getragen werden diese Balladen der Bitterkeit (Sophie Hunger nennt sie «Punk-Schlager»), die immer wieder klingen wie die liebestrunkenen Enkel von Nick Caves Mörderballaden, von einem Streichquartett. Dieses beschränkt sich nicht nur auf das Legieren der Gefühlsausbrüche, sondern lässt sich auch mal zu avantgardistisch ausufernden Kollektiv-Soli hinreissen. Fast schon impressionistisch muten dahingegen die Bilder an, die sich zeitweise im Hintergrund der auf dem See platzierten Büh-
ne ergeben: Während der Faber schmachtet: «Ich ha Angscht vor em Tod / Doch vor em Läbe no meh / Hätt ich öpis z büüte / würd ichs der gäh», räkelt sich hinter ihm eine ahnungslose Bikini-Frau auf einer Jacht. Bei der Zeile: «Ich gumpe vom Sprungbrett ines Tüfdruckgebiet» gibts einen Kopfsprung von einem Motorboot zu bestaunen, und während Dino Brandãodashimmeltraurigschöne Lied «O Cometa» von Rodrigo Amarante covert, klatschen die Wellen wie leise Schluchzer ans Ufer. Hoffnungslosigkeit mit Blick auf den See. Grossartig wars. Das Montreux Jazz Festival dauert noch bis am 17. Juli. Die meisten Konzerte sind ausverkauft, einige sind kostenlos zu sehen auf: Qello.com/app/collections/ montreux-jazz-festival-live
Prinz mit Pickeln – und einem Geheimnis «Young Royals» Eine neue Serie schildert die Leiden eines jungen Monarchen zwischen Pflicht und Begehren. «Man siehts fast nicht», sagt Ruderkapitän August zum jüngsten Sohn der Königin und tätschelt ihm dabei unsanft die Akne-Wange. Das ist gemein von August, aber es weist auch auf das hin, was diese Serie von vorneweg auszeichnet: In «Young Royals» sind echte Teenager zu sehen, nicht die durchtrainierten Mittzwanziger, die in US-Highschool-Serien Sechzehnjährige spielen. Prinz Wilhelm (schön «awkward»: Edvin Ryding) und seine Internatskameraden sind schlaksig, hühnerbrüstig, man sieht die Pickel, bei den Mädchen sind sie mit Abdeckstift kaschiert. Wenn hier einer klare Haut
ist «Young Royals» recht traditionell. Weil alles aber so einfühlsam, so modern und schnell erzählt ist, will man unbedingt weitergucken, auch wenn der Plot ein wenig vorhersehbar ist: Der jüngere Sohn der schwedischen Königin haut in einem Club seinen Kopf gegen den eines anderen Jungen. Das Video davon geht um die Welt. So viel jugendliche Aggressivität ist schlechte PR fürs Königshaus. Es wird also entschieden, dass Wilhelm raus muss – aus der Schusslinie der Handys, aus Stockholm und rein ins abgeschiedene Internat Hillerska, wo im Schweden dieser Serie die oberen paar Dutzend seit Gene-
sein Gemüt ist fragiler als das seines grossen Bruders, des Thronfolgers Erik, der eine Legende am Hillerska ist.
Die Reichen kommen zu Alkohol und Drogen Dort gibt es, wie es sich für ein Internat gehört, mindestens zwei Lager: die Reichen, unter denen sich wiederum die Adeligen als die Coolsten fühlen. Sie sind in einer Geheimgesellschaft organisiert und beschaffen sich auf dunklen Wegen Alkohol und Drogen – in Internaten ist das schwierig, in schwedischen Internaten fast unmöglich, weil man ja auch in der normalen Welt 21 sein muss, um im
für begabte Normalbürger am Hillerska lernen dürfen. Einer von ihnen ist Simon, Sohn einer alleinerziehenden spanischsprachigen Mutter aus der Sozialbausiedlung in der Nähe. Er ist schön, singt die Schmachtsoli im Popchor der Schule und kommt Prinz Wilhelm schneller näher, als die Adelsjungs gucken können. Der
Zweite in der Thronfolge stürzt sich in eine schön erzählte homosexuelle Romanze. Verbotene Liebe bei den Royals, das klingt erst einmal nicht wahnsinnig originell. Tatsächlich aber sind die europäischen Königshäuser, was Homosexualität angeht, eine dunklere Blackbox als der Profifussball. Was würde passieren, wenn ihre Sprösslinge nicht nur Bürgerliche heirateten, sondern adoptierte Kinder in die Thronfolge brächten? Würde ihr Volk dann noch schärfere Fragen nach der Legitimität von Monarchien stellen? Und so archaisch es ist, dass diese Familien ihre Privilegien noch immer mit Blutsverwandtschaft
Man hätte sich davon in «Young Royals» noch mehr gewünscht – mehr Gespräche über die Absurdität von blauem Blut im 21. Jahrhundert. Aber weil die schärfste Bruchlinie im Internat zwischen Adel und Sozialwohnung verläuft, bleibt die Bedeutung der Monarchie weitgehend unhinterfragt. Eine zweite Staffel könnte da sehr interessant werden. Die erste nämlich endet mit einer Kampfansage: Wilhelm sitzt im Fond einer chauffeurgeführten Limousine, er blickt direkt in die Kamera. Der Song, der dazu läuft, heisst «Revolution». Kathleen Hildebrand
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Date: 09.07.2021 P R E S S E É CRITE
LE TEMPS 12.07.21 Online-Ausgabe Le Temps 1002 Lausanne 058 269 29 00 https://www.letemps.ch/
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Ballaké Sissoko et Vincent Ségal, Bamako-Paris sans visa Bientôt vingt ans qu’ils échangent par cordes interposées et qu’ils conquièrent les publics les plus avertis comme les plus populaires. Le duo de musicien est à (re)découvrir vendredi au Montreux Jazz Festival 8 juillet 2021 L’un joue de l’aube au soir de son violoncelle à Paris, l’autre du soir à l’aube de sa kora à Bamako. En 2002, ils se sont rencontrés à la sortie d’un concert de Ballaké Sissoko en France et se sont immédiatement branchés sur la même onde musicale. Depuis, ils ont recréé et peaufiné ce lien dans la cour de l’immeuble où loge Vincent Ségal puis dans des concerts improvisés en France et en Afrique, jusqu’à ce beau jour de 2008 où ils ont décidé de coucher sur disque leurs conversations. En est issu un manifeste sonore publié sous le nom de code Chamber Music. Un intitulé qui se réfère à la musique classique occidentale, mais rappelle aussi que l’empire du Mali ou empire mandingue (XIII-XVè siècle) fut immense avec une organisation politique (confédération d’états) et culturelle sophistiquée dont les griots furent les principaux acteurs et dépositaires. Cet album presque entièrement instrumental et 100% acoustique s’inscrit d’emblée dans les charts world music et rafle une Victoire du Jazz dans la catégorie «Meilleur album international». Depuis, Ballaké Sissoko et Vincent Ségal poursuivent leur chemin dans différents projets tout en gardant en leur cœur ce refuge intemporel. Leur duo est un must de toutes les grandes scènes du monde: il se produira sur celle du Montreux Jazz demain. En primeur, rencontre virtuelle entre l’Italie et la Grèce.
Vincent Se'gal et Ballake' Sisskho — © Claude Gassian
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RAVEPUBS 12.07.21 https://www.ravepubs.com/meyer-sound-returns-to-support-a-reimagined-montreux-jazz-festival/
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RTS CULTURE 12.07.21 https://www.rts.ch/info/culture/musiques/12336675-brandao-faber-et-hunger-douces-romances-au-montreux-jazz.html
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Kultur & Gesellschaft
Hoffnungslosigkeit mit Blick auf den See Jazzfestival Das Schweizer Startrio Sophie Hunger, Dino Brandão und Faber spielte in Montreux. Es war: Mundart, so schön wie lange nicht mehr. Ane Hebeisen
Von weitem betrachtet, sieht es ein bisschen aus wie die Sitzplatztribüne eines abstiegsgefährdeten Challenge-League-Vereins, das neue Seebühnen-Auditorium des Montreux Jazz Festival. In Wirklichkeit ist es dann doch etwas edler, schmucker und gastlicher. Montreux-Standard eben. Doch ein bisschen ungerecht ist es ja schon: Die Veranstalter setzten in der Hochblüte der Pandemie auf ein Festival im kleinen Rahmen, und prompt wäre heute anstatt der 500 Sitzplätze das Zehnfache an Publikum erlaubt. Irgendwann wars fürs Expandieren jedoch zu spät. So gibt es an diesem Freitagabend also keine Staulagen an der Uferpromenade, wo sich – im krassen Gegensatz zu herkömmlichen MontreuxJazz-Festival-Abenden – nicht mehr Flaneure tummeln als an einem ordinären Sommerabend.
Haarscharf am Kitsch vorbei Doch Intimität ist genau das, was für den heutigen Abend durchaus akkurat erscheint. Denn nahe am Wasser gebaut ist nicht nur die Bühne, sondern auch die dargebrachte Musik. Zum Konzert geladen hat das Trio Faber/ Brandão/Hunger, eines der wenigen begrüssenswerten Kollateralprodukte, welche die Pandemie hervorgebracht hat. Mitten in der grossen Kulturdepression, im Zeitalter des Abstandhaltens also, hat es eine nachgerade umarmende Musik erschaffen, welche die Liebe in all ihren schillernden und aber auch dunklen Facetten zum Thema macht. Und um diese Liebe geht es selbstredend auch am ersten Konzert einer kleinen Tournee, die das Trio unter anderem in die Hamburger Elbphilharmonie führen wird. Die Liebe ist in der Betrachtung der drei kein zuverlässiges Gut. So wird sie mal gepriesen, mal beklagt, mal mit leer getrunkenen Whiskygläsern beworfen. Und immer wieder wird ihr – haarscharf, aber zielsicher am Kitsch vorbeischrammend – hymnisch gehuldigt. Da ist Faber, der mit seiner bekneipten Bassstimme den Zweif-
Ihre Musik macht die Liebe in all ihren Facetten zum Thema: Faber, Dino Brandão und Sophie Hunger (v.l.)
ler gibt, der innerhalb eines Liedes vom hochtrabend Liebenden zum Chronisten der Hoffnungslosigkeit abzusacken droht: «Was hüt schön isch / Tuet morn weh / So isch es / Syt eh und je.» Da ist Sophie Hunger im liebesroten
Bühnenkostüm. Ihre Beiträge sind zwar gefühlstopografisch auch nicht ganz unstrapaziös, steuern aber noch am ehesten die Romantik an: «Mögdisch du mich mal vergässe / Mögd ich dich nüm begehre / Mögded d
Die Bühne im Genfersee und lediglich 500 Sitze am Ufer.
Fotos: Jean-Christophe Bott (Keystone)
Jahr sich mit ois mässe / Mögded mir de Kampf verlüre / Es wär ganz schlimm, und doch wärs glich / Ich liebe dich.» Viel schöner angehimmelt wurde auf Mundart schon seit Dekaden nicht mehr. Und da ist dieser Dino Brandão, der Mann mit der elastischen Stimme und dem ähnlich gelagerten Gefühlsleben. Vermutlich wäre er in der Lage, einem einen nahenden Liebesausklang mit strahlendem Gesicht anzukündigen: «Ja, es isch klar guet und schön / Ebeso fescht es schrägs Gradus / Mer chöme beid scho lang nümm drus.» Der Mann mit angolanischem Stammbaum ist der Unberechenbarste der Dreierschaft. Er changiert während dieses Konzerts vom Lachanfall zum Tränenvergiessen, vom schmucklosen Schlagzeuger zum fulminanten
Falsettsänger, und so sind am Schluss des Vorabendkonzerts die Begriffe «Sonnenbrand» und «Brandão» vermutlich die meistgegoogelten aus den Zuschauerreihen der Montreux-Seebühne.
Kopfsprung vom Motorboot Getragen werden diese Balladen der Bitterkeit (Sophie Hunger nennt sie «Punk-Schlager»), die immer wieder klingen wie die liebestrunkenen Enkel von Nick Caves Mörderballaden, von einem Streichquartett. Dieses beschränkt sich nicht nur auf das Legieren der Gefühlsausbrüche, sondern lässt sich auch mal zu avantgardistisch ausufernden Kollektiv-Soli hinreissen. Fast schon impressionistisch muten dahingegen die Bilder an, die sich zeitweise im Hintergrund der auf dem See platzierten Büh-
ne ergeben: Während der Faber schmachtet: «Ich ha Angscht vor em Tod / Doch vor em Läbe no meh / Hätt ich öpis z büüte / würd ichs der gäh», räkelt sich hinter ihm eine ahnungslose Bikini-Frau auf einer Jacht. Bei der Zeile: «Ich gumpe vom Sprungbrett ines Tüfdruckgebiet» gibts einen Kopfsprung von einem Motorboot zu bestaunen, und während Dino Brandãodashimmeltraurigschöne Lied «O Cometa» von Rodrigo Amarante covert, klatschen die Wellen wie leise Schluchzer ans Ufer. Hoffnungslosigkeit mit Blick auf den See. Grossartig wars. Das Montreux Jazz Festival dauert noch bis am 17. Juli. Die meisten Konzerte sind ausverkauft, einige sind kostenlos zu sehen auf: Qello.com/app/collections/ montreux-jazz-festival-live
Prinz mit Pickeln – und einem Geheimnis «Young Royals» Eine neue Serie schildert die Leiden eines jungen Monarchen zwischen Pflicht und Begehren. «Man siehts fast nicht», sagt Ruderkapitän August zum jüngsten Sohn der Königin und tätschelt ihm dabei unsanft die Akne-Wange. Das ist gemein von August, aber es weist auch auf das hin, was diese Serie von vorneweg auszeichnet: In «Young Royals» sind echte Teenager zu sehen, nicht die durchtrainierten Mittzwanziger, die in US-Highschool-Serien Sechzehnjährige spielen. Prinz Wilhelm (schön «awkward»: Edvin Ryding) und seine Internatskameraden sind schlaksig, hühnerbrüstig, man sieht die Pickel, bei den Mädchen sind sie mit Abdeckstift kaschiert. Wenn hier einer klare Haut hat und ein paar Muskeln wie der Alpha-Internatsboy August, sollte man skeptisch werden. Sonst
ist «Young Royals» recht traditionell. Weil alles aber so einfühlsam, so modern und schnell erzählt ist, will man unbedingt weitergucken, auch wenn der Plot ein wenig vorhersehbar ist: Der jüngere Sohn der schwedischen Königin haut in einem Club seinen Kopf gegen den eines anderen Jungen. Das Video davon geht um die Welt. So viel jugendliche Aggressivität ist schlechte PR fürs Königshaus. Es wird also entschieden, dass Wilhelm raus muss – aus der Schusslinie der Handys, aus Stockholm und rein ins abgeschiedene Internat Hillerska, wo im Schweden dieser Serie die oberen paar Dutzend seit Generationen ihre Kinder hinschicken. Wilhelm ist wütend, aber auch ernsthaft geknickt, denn
sein Gemüt ist fragiler als das seines grossen Bruders, des Thronfolgers Erik, der eine Legende am Hillerska ist.
Die Reichen kommen zu Alkohol und Drogen Dort gibt es, wie es sich für ein Internat gehört, mindestens zwei Lager: die Reichen, unter denen sich wiederum die Adeligen als die Coolsten fühlen. Sie sind in einer Geheimgesellschaft organisiert und beschaffen sich auf dunklen Wegen Alkohol und Drogen – in Internaten ist das schwierig, in schwedischen Internaten fast unmöglich, weil man ja auch in der normalen Welt 21 sein muss, um im Schnapsladen einkaufen zu dürfen. Das andere Lager bilden die «Externen», die mit Stipendien
für begabte Normalbürger am Hillerska lernen dürfen. Einer von ihnen ist Simon, Sohn einer alleinerziehenden spanischsprachigen Mutter aus der Sozialbausiedlung in der Nähe. Er ist schön, singt die Schmachtsoli im Popchor der Schule und kommt Prinz Wilhelm schneller näher, als die Adelsjungs gucken können. Der
Prinz Wilhelm (Edvin Ryding) muss ins Edel-Internat. Foto: Netflix
Zweite in der Thronfolge stürzt sich in eine schön erzählte homosexuelle Romanze. Verbotene Liebe bei den Royals, das klingt erst einmal nicht wahnsinnig originell. Tatsächlich aber sind die europäischen Königshäuser, was Homosexualität angeht, eine dunklere Blackbox als der Profifussball. Was würde passieren, wenn ihre Sprösslinge nicht nur Bürgerliche heirateten, sondern adoptierte Kinder in die Thronfolge brächten? Würde ihr Volk dann noch schärfere Fragen nach der Legitimität von Monarchien stellen? Und so archaisch es ist, dass diese Familien ihre Privilegien noch immer mit Blutsverwandtschaft begründen, so viel Konfliktpotenzial birgt es eben auch für eine dramatische Netflix-Serie.
Man hätte sich davon in «Young Royals» noch mehr gewünscht – mehr Gespräche über die Absurdität von blauem Blut im 21. Jahrhundert. Aber weil die schärfste Bruchlinie im Internat zwischen Adel und Sozialwohnung verläuft, bleibt die Bedeutung der Monarchie weitgehend unhinterfragt. Eine zweite Staffel könnte da sehr interessant werden. Die erste nämlich endet mit einer Kampfansage: Wilhelm sitzt im Fond einer chauffeurgeführten Limousine, er blickt direkt in die Kamera. Der Song, der dazu läuft, heisst «Revolution». Kathleen Hildebrand «Young Royals»: Sechs Folgen bei Netflix
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Culture & Sociét
24 heures | Mardi 13 juillet 2021
Philippe Érard et dégâts de l’abus
Retour du Montreux Jazz
Livre
Dans son roman «Berthe Ruffieux», l’auteur suisse rend tangible l’endurcissement d’une jeune victime.
Montreux, le 11 juillet 2021. Deuxième concert des cinq que Zucchero donnera en tout sur la Scène du Lac, lors de cette 55e édition du Montreux Jazz Festival en version Covid. CHANTAL DERVEY
Italie: la victoire en chantant pur sucre Dimanche, Zucchero a saupoudré sur le Léman du blues aux senteurs New Orleans avec un charme roublard. François Barras Il y a pile trois ans, en pleine Coupe du monde, Liam Gallagher décrétait qu’il ne pouvait décemment pas monter sur la scène de Sion sous les étoiles pendant la demi-finale entre l’Angleterre et la Croatie. Il avait donc exigé la diffusion de la rencontre sur écran géant dans son dos, intention malheureuse puisque l’Angleterre avait perdu et accentué l’humeur désastreuse de l’ex-Oasis. Ce préambule pour rappeler qu’en matière de foot et de rock star, tout est possible. Et qu’il est toujours hasardeux de programmer un concert pendant un match au sommet. L’histoire allait-elle se répéter dimanche? Zucchero réclamerait-il de bâcher le panorama sublime de la Scène du Lac pour y projeter Angleterre-Italie? Débuterait-il en retard ce deuxième concert de la journée – et du marathon impromptu qui le fera jouer cinq fois au Montreux
Jazz jusqu’à mardi suite à l’interdiction de voyager des artistes… britanniques!? Allait-il jeter au Léman ses instruments d’époque et ses deux guitaristes en cas de deuxième but anglais? Lorsque le chanteur de Roncocesi montait sur les planches, à 21 h 37, son air las laissait supposer qu’il avait regardé la première mi-temps. Mais Zucchero n’a pas usurpé son surnom, bambin si adorable que son institutrice l’avait baptisé de ce «sucre» qui le rendra mondialement célèbre au milieu des années 80, après dix ans de succès dans son pays. S’il paraît indolent, c’est pour mieux se fondre dans sa musique et laisser ses humeurs blues s’épandre sur l’onde, assis guitare sur les genoux entre ses deux camarades, l’infiniment décontractée Kathleen Dyon à la Fender et le multi-instrumentiste Doug Petitbon, de La Nouvelle-Orléans comme sa slide guitar. Les deux
musiciens assurent un travail discret mais admirable derrière le jeu faussement pataud de l’Italien, dont la voix puissante et minérale reste évidemment l’arme de charme absolue.
La nuit tombée Alors que la nuit tombe, la rive du lac se transforme en Riviera adriatique bercée par la tiédeur du vent et le grave enveloppant de Zucchero. Pas de batterie mais quelques pulsations de grosse caisse préenregistrée; aucun choriste mais quelques harmonies en renfort: juste trois guitaristes face à 520 spectateurs, la jauge autorisée – et le format sans doute capable de «rentabiliser» le cachet de la star qui n’a jamais voyagé aussi léger. «Ça fait du bien, sourit Zucchero. J’avais besoin d’une pause mais c’était trop long.» À 65 ans, Adelmo Fornaciari ne vas pas commencer une carrière de showman – il a toujours déployé une énergie retorse, lançant ses
explosions rock entre deux rhythm and blues et des balades solides. Cet équilibre composera presque deux heures de concert qu’il fallait plus écouter que danser, bien que tout le public se levât d’un seul coup au premier frottement d’accord de «Baila (Sexy Thing)». Les reprises de «Everybody’s Got To Learn Sometime», des Korgis, et surtout «Wonderful Life», du regretté Black, avaient peu avant résonné solennellement sur l’onde. Ne restait plus qu’au roué sugar de le cueillir avec «Senza Una Donna» en rappel, hymne aussi apaisé que les klaxons tifosis seraient déchaînés quelques minutes et sept penalties plus tard dans les rues montreusiennes. Mais de foot, Zucchero n’aura finalement pas causé – juste un clin d’œil, en arrivant sur scène: «Je parlerai en italien ce soir.» Mais il est vrai que Zucchero, malgré son succès mondial, n’a jamais bien parlé l’anglais.
Avec sa nouvelle revue, LivreSuisse incite à lire local
«Berthe Ruffieux», voilà un titre dans la lignée des «Eugénie Grandet» de Balzac, «Thérèse Raquin» de Zola ou «Thérèse Desqueyroux» de Mauriac. De grands antécédents qui n’ont pas découragé le Vaudois Philippe Érard de donner à son dernier roman le prénom et le nom d’une femme. En l’occurrence un prénom démodé, que l’héroïne du livre abandonne sans trop de regrets, et un patronyme suisse romand existant. Les Ruffieux viennent du canton de Fribourg, où l’auteur situe la naissance de Berthe en 1945. Si Érard a choisi un nom authentique – «qui évoque une région rurale éloignée de la ville», précise-t-il –, il a appelé Hermanens le village natal de Berthe. Ce «cossu village de 550 habitants situé au cœur de la Gruyère» est sorti tout droit de son imagination. Le terroir suisse romand, Philippe Érard l’avait choisi déjà comme cadre de son précédent roman, «Les trois fous et la fin du monde». Un livre étonnant, qui faisait partager au lecteur la décision sans retour d’un quatuor de découragés de la vie. Ils se retrouvaient dans la même auberge vaudoise dont ils appréciaient les spécialités culinaires et le vin. «Pour préparer mon nouveau roman, j’ai demandé à un ami d’enfance devenu prêtre à Fribourg de m’accompagner dans les villages de la Gruyère et de m’expliquer leur passé et comment la société y était organisée», nous dit Philippe
Érard, qui aim vrai et la réfé évocatrice. Dans cet em l’auteur réus histoire unive crédible, cell campagne ab un membre de vie durant, re cette horreur elle ne parle p privée des joie la vie. Berthe s’est construit Lausanne pu qu’elle a endu meure un bou
Discrétion
«Ce roman inspirée par la vraie personn une fantaisie Érard en pré demande à l’é peu plus sur c ration, il se fa comprend, ca la fin de vie lu Berthe Ruffie pour elle, jama sévices que la d’Hermanens. à lui inventer rable à celui d été abusés sex cercle familia époque et le cloué le bec d Benjamin Ch
Philippe Érard DR
Des pages pour g des cimes littérair Prix montagnards Le Festival international
Blanc» décroc du livre de m moignage. Vic
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BASLER ZEITUNG 13.07.21 16
Dienstag, 13. Juli 2021
Zucchero so intim wie noch nie Der italienische Musiker ist einer der grössten Stars im diesjährigen Schweizer Festivalsommer. In einem akustischen Set bietet er grosse Emotionen. Der Fussball-EM-Final lässt ihn offenbar kalt. Auf der Bühne regiert die Musik. Mathias Haehl, Montreux
«Ihr habt uns gefehlt, deshalb sind wir hier.» Der 65-jährige italienische Sänger Zucchero sagt es, strahlt und umarmt symbolisch die 500 Fans auf der extra fürs Jazz-Festival erbauten Seebühne mit grosser Geste. Hut, buntes Jackett und Gitarre sind seine Markenzeichen, die Reibeisenstimme ist sanfter und leiser als einst in den grossen Stadien. Bescheiden seine Begleitung: Kathleen Dyson aus Virginia und Doug Pettibone aus New Orleans spielen beide ebenfalls Gitarre. Er habe sich «in diesem Abenteuer» entschlossen, 15 akustische Konzerte auf einer kleinen Tour zu geben, erklärt Zucchero. Montreux profitiert davon, und die Fans feiern ihren Adelmo Fornaciari, wie er bürgerlich heisst, insgesamt an fünf Auftritten bis heute Dienstag. Der Italiener ist der grösste Star am heuer vergleichsweise kleinen welschen Musikreigen, den sich die Montreux-Veranstalter coronabedingt immerhin noch 8 Millionen Franken (bislang jeweils rund 30 Millionen) kosten lassen, während andere Festivals frühzeitig die Segel strichen. Statt 4000 und 2000 Fans in den beiden grossen Strawinski-Sälen dürfen diesmal an den 16 Festivaltagen nur jeweils 500 auf der Freilichtbühne über dem See und in einem altehrwürdigen Saal des Palace-Hotels je 200 Musikfans dabei sein. Alles Geimpfte oder frisch vor Ort negativ Getestete. Aber die toben lautstark wie die grossen Massen: Endlich wieder Konzerte! Emotionen schwappen da schnell über.
«Ihr habt uns gefehlt, deshalb sind wir hier.»
Zucchero, 65 Musiker
spielend in der Bühnenmitte sass und eine Schar Gitarristen dirigierte. Bei Zucchero musiziert zwar nur ein Trio, dafür aber an elf kostbaren Gitarren, darunter Dobros und Steel-Guitars sowie eine Unzahl Akustikklampfen.
Hymne für eine entrückte Zeit Italo-Rocker Zucchero in seinem Akustikkonzert auf der Seebühne am Montreux Jazz Festival.
«Wir wollen ein kleines, intimes Setting – dafür mit grosser Nähe zu den Künstlern», erklärte CEO Mathieu Jaton im Vorfeld. Tatsächlich, man ist auf gut 30 Meter an den Musikern dran, dafür weit weg vom üblichen Kommerz: Stände, Bars und Bühnen am See fallen bis am 17. Juli weitgehend weg.
Improvisation in der Programmation Das Motto heisst «Small is beautiful», und Improvisation ist im Jazz bekanntlich eine
wichtige Ingredienz. Dass diese dann täglich vor allem in der Programmation gefragt ist, stellt die Veranstalter auf die Nervenprobe: Absagen und Umorganisationen fanden zuhauf statt – Fans von Stars wie Rag ’n’ Bone Man, Arlo Parks oder der Toggenburger Musikerin Priya Ragu wurden dabei vor den Kopf gestossen. Nicht aber die ZuccheroAnhänger: Denn so intim hat man den als Bühnen-Berserker bekannten Sänger noch nie erlebt. Im ersten Teil sei-
ner Show, in deren Hintergrund die Abendsonne glühte und man sich auf vielen Booten in den Armen lag, erlebt man seine sensible Seite mit unbekannteren Songs, die er unlängst auch auf dem von Don Was produzierten Akustikalbum «D.O.C.» eingespielt hat. Der zur gleichen Zeit laufende Final der Fussball-EM zwischen England und Italien scheint ihn nicht oder nur bedingt zu interessieren. Eine Zigarettenpause hinter der Bühne
Bild: Ueli Frey (Montreux, 11. Juli 2021)
könnte er als Halbzeit-Check genutzt haben, auf der Bühne verliert er aber kein Wort über König Fussball. Hier soll schliesslich die Musik regieren. Aufregende Hits wie «Everybody’s Gotta Learn Sometime» oder die beiden Tanzfeger «Baila» und «Diavolo In Me». Zuccheros Liebe für den Rhythm and Blues drückt mit der US-Begleitung stets durch, und man fühlt sich wie in den legendären Jam-Nächten des Montreux-Stammgastes B. B. King (1925–2015), der jeweils
Zucchero rührt auch mit dem Song «Wonderful Life» des britischen Sängers Black. Der stille Hit von 1986 scheint die passende Hymne für diese entrückte Zeit: «Kein Grund zu Hast und Abschottung – es ist ein wunderbares Leben.» Vor allem, wenn man wieder zu Konzerten von Zucchero pilgern darf. Und da stehen noch ein paar an, zum guten Glück: live in Montreux noch bis Dienstagabend. Dann am 26. Juli am Festival da in St.Moritz, am 30. Juli auf dem Jungfraujoch, und am 5. Juni 2022 (hoffentlich) mit grosser Band im Hallenstadion Zürich.
Die Europameisterschaft ist vorbei. Mit Literatur erspielen sich Fussball-Aficionados eine Verlängerung.
Sechs Bücher gegen die Leere nach der Fussball-EM
Pedro Lenz Der Goalie bin ig Schaurig nett und zu gutgläubig, so einer ist der Goalie. So einer stellt sich als Junge hinter den miserablen Goalie der Bubenmannschaft und sagt: «Der Goalie bin ig.» Er bleibt wohl der liebenswürdigste Verlierer der Schweizer Literatur, auch mit der späteren Drogensucht und Liebesmisere. Ein begnadeter Geschichtenerzähler ist er und einer, der sich von den vermeintlichen Kumpels reinlegen lässt, und für diese ein Jahr in den Knast wandert. Der Goalie also als jener, der die Fehler oder Gemeinheiten im Fussball und im Leben ausbaden muss. (hak)
Campino Wie ich einmal englischer Meister wurde Über das Auswärtsspiel («bis zum bitteren Ende») und den FC Bayern München («Scheissverein») hat Campino mit den «Toten Hosen» schon gesungen. Der wahren Fanliebe widmet der Punkrocker aber über 350 Seiten. Eine Saison sah er jedes(!) Spiel des FC Liverpools. Nebenbei geht es um die deutsch-englische Familiengeschichte – hauptsächlich ist es aber ein Fussballbuch für Verrückte. «Ich sehe das wie ein Alkoholiker», sagt Campino. «Ich könnte jeder Zeit aufhören, wenn ich wollte.» Aber wer will das schon. (ray)
Nicolas Mathieu Wie später ihre Kinder Am Ende dieses grossen Gesellschaftsromans wird Frankreich Weltmeister. Der WM-Titel 1998 erlöst für eine Nacht das Land von Tristesse und Arbeitslosigkeit und überwindet die tiefe politische Spaltung. Der Sommer 1998 aber ist heiss, die zukunftslose Jugend in der trostlosen nordfranzösischen Industriestadt träumt von einer möglichen Zukunft, die Elterngeneration ist erschöpft und verbittert. Nicolas Mathieus Gesellschaftspanorama ist drastisch und rührend und erhellt die verzweifelte Hoffnung, mit Fussball ein Land zu versöhnen. (hak)
Ronald Reng Der Traumhüter. Die unglaubliche Geschichte eines Torwarts Unzählige Freizeitfussballer träumen davon: Plötzlich kommt einer und macht Dich zum umworbenen Profi. Für Lars Leese ging der Traum in Erfüllung – für kurze Zeit. Mit 22 Jahren spielt er in der Kreisliga. Mit 28 Jahren sicherte er mit seinen Paraden dem englischen Erstligisten Barnsley vor 40 000 Zuschauern einen 1:0-Sieg über den FC Liverpool. Mit 32 ist er wieder da, wo er herkam. Witzig und anekdotenreich berichtet der Sportjournalist Ronald Reng von dieser kuriosen Karriere. (hak)
Ror Wolf Das nächste Spiel ist immer das schwerste Der «abgestaubte Ball, der abgetropfte Ball, der abgefälschte Ball, der abgeprallte Ball», über solche Bälle, runde Bälle, schrieb der ehemalige DDR-Betonmischer und spätere Fussball-Poet der BRD in den Siebzigerjahren. Es war noch nicht chic damals, über die Komik eines Rasensports kurzbehoster Mannspersonen zu schreiben. Ror Wolf tat es trotzdem und pfiff darauf. Das hat Ironie und einen Kern aus Kruppstahl. Der Comedian, dem heute auch nur Annäherndes glückt, ist noch nicht geboren. (M. D.)
Nick Hornby Fever Pitch. Ballfieber – Die Geschichte eines Fans Es braucht nicht den famosen Schriftsteller Nick Hornby (1957), um zu wissen, dass der Fussball ein Spiegel des Lebens ist. Doch so leidenschaftlich wie der Arsenal-Fan im Jahr 1992 hatte noch niemand vom Tanz um den Ball erzählt. Es ist allerdings die Fussballwelt von einst, wo auf den Stehplätzen das Bier in Strömen floss, die Begriffe «political correctness» und «Champions League» keiner kannte. Hornby zeigte damals, dass der Hooligan ein Intellektueller sein kann. Oder umgekehrt. (bez)
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HAPPY FM 13.07.21 https://okdiario.com/happyfm/nathy-peluso-actuacion-sevilla-cancelacion-problema-tecnico-7508647
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LE MATIN 13.07.21 https://www.lematin.ch/story/scene-du-lac-est-ce-que-la-musique-est-bonne-bonne-bonne-574225569896
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SINA ENGLISH 13.07.21 http://english.sina.com/world/am/2021-07-14/detail-ikqcfnca6681824.shtml
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XINHUANET 13.07.21 http://www.xinhuanet.com/english/2021-07/13/c_1310059301.htm
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Date: 13.07.2021
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TV
LA TÉLÉ 13.07.21
la télé
La Télé Genre de média: Médias Radio/télévision 1004 Lausanne Type de média: Télévision 058 310 05 05 Temps d'émission: 19:00 https:/ /latele.ch/emissions/radar-vaudois/radar-vaudois-s-2021-e-133?s=1 www.latele.ch Langue: Français
Taille: 74.8 MB Durée: 00:03:49
Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
Référence: 81256247 Coupure Page: 1/1
Afra Kane: une artiste aux larges horizons Emission: Radar Vaudois
L'auteure-compositrice-interprète-pianiste est aussi Lauréate du Montreux Jazz Talent Award 2019 en catégorie solo. Elle est de retour à Montreux.
ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E mail@argusdatainsights.ch | www.argusdatainsights.ch
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CHINA.ORG 14.07.21 http://www.china.org.cn/arts/2021-07/14/content_77626040.htm
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CHINE INFORMATIONS 14.07.21 https://chine.in/actualite/cn/montreux-jazz-artists-foundation-lang_147543.html
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LUXURY NEWS 14.07.21 https://www.luxurynews.es/cultura/musica/item/10122-festival-de-jazz-de-montreux
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RSI 14.07.21 https://www.rsi.ch/news/svizzera/Un-manifesto-d%e2%80%99amore-14252892.html
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GLOBAL TIME CHINA 14.07.21 https://www.globaltimes.cn/page/202107/1228630.shtml
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20MINUTES 15.07.21 https://www.20min.ch/fr/story/ici-a-montreux-il-ne-faut-pas-se-planter-506327941835?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1626361621
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LE TEMPS 15.07.21 https://www.letemps.ch/culture/piers-faccini-plus-douce-sera-chute
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LA TÉLÉ 15.07.21 https://latele.ch/emissions/radar-vaudois/radar-vaudois-s-2021-e-135?
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BILAN 16.07.21 https://www.bilan.ch/techno/montreux-jazz-un-patrimoine-sauvegarde-etudie-diffuse
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RIVIERA CHABLAIS 16.07.21 Jazz
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Riviera Chablais votre région Edition N° 13 | Du 14 au 20 juillet 2021
Le fidèle bénévole qui bichonne les stars du Jazz Inconditionnel Marc Ismail travaille depuis 1995 comme staff au Festival. Comment ce mélomane vit-il cette 55e édition un peu spéciale? | Alice Caspary | Professeur d’histoire au Gymnase Provence, Marc Ismail, 43 ans, est parmi les plus anciens bénévoles du «Jazz», où il travaille chaque été depuis plus de 25 ans. Un attachement particulier le lie à ce Festival, lui qui a vécu son enfance dans la région, à Glion, juste au-dessus de Montreux. «J’ai fait ma première édition en 1995 et je n’ai raté que trois éditions depuis, pour cas de force majeure: l’armée en 1996, un mémoire en 2004 et le Covid-19 en 2020.» Pas d’accès aux concerts Pour cette 55e édition, mesures sanitaires obligent, tout est un peu différent, même pour les bénévoles, privés de concerts. «Il y a beaucoup moins de staff, on fait tous un peu autre chose. Mais on peut assister aux soundchecks et
être dans le public, quand il reste des places.» Une grosse déception en tant que bénévole? «Non, c’est toujours un plaisir de retrouver les autres, qu’on ne voit qu’à cette occasion. On se voit évoluer au fil
❝ C’est mon 24e Festival. Si l’on met bout à bout, ça fait 48 semaines de Festival, presque une année de ma vie.” Marc Ismail, Bénévole des ans. C’est vrai que c’est une édition incomparable, mais il y a un côté sympa avec sa taille très humaine.»
Se retrouve-t-il tout de même dans le Festival, ainsi transformé? «Oui, il y a toujours les jams et cet esprit du Jazz où, tout d’un coup, pendant deux semaines, un vrai monde parallèle se découvre. On sent aussi que les artistes ont du plaisir à être à nouveau sur scène.» Plus de 700 concerts live A 17 ans, lors de sa première, Marc Ismail était surveillant de parking puis chauffeur d’artistes. Il devient, par la suite, opérateur caméra au Stravinski de 2005 à 2019, suspendu sur son perchoir avec vue imprenable sur la scène. Un «cadeau du ciel» pour ce grand mélomane: «Avec le poste que j’occupais avant, j’ai vu plus de 700 concerts en live. C’est une chance incroyable.» Comme celle de voir cinq fois Prince sur scène. Il espère donc logiquement pouvoir retrouver ce poste l’année prochaine. «C’est mon 24e Festival. Si l’on met bout à bout, ça fait 48 semaines en tout, presque une année de ma vie», calcule-til, pensif et satisfait. Avant tout, soutenir Pour cette édition, cependant, il occupe à titre exceptionnel, un tout autre poste. Tous les jours, pendant 7 à 8 heures, Marc Ismail
Seuls l’école de recrue, son mémoire et le Covid-19 l’auront empêché d’être bénévole depuis 1995. | J-G Python travaille au sein des loges d’artistes de la Scène du Lac et des Jardins, avec une petite équipe bien rodée. Pas mal non plus: «Notre rôle, c’est d’anticiper leurs besoins. On les bichonne. On est comme un personnel de palace discret.» Contre toute attente ce n’est
pas la proximité avec les artistes qui le séduit dans ce poste, mais plutôt ce souci de discrétion et d’efficacité dans une situation d’hyper proximité. «Dans les loges, ce n’est plus l’artiste que l’on découvre, c’est l’être humain», explique le quadragénaire.
S’il y a moins d’avantages cette année à être bénévole au Jazz, pour cet ancien journaliste du 24 Heures les conditions étaient claires dès le départ. Du reste, il prend plaisir à marquer son soutien aux organisateurs «qui ont été courageux de tenter quelque chose».
Cher festivalier, n’oublie pas de trouver ton « ange »
Fred Hersch a hypnotisé le Petit Théâtre par sa maestria et l’énergie de sa performance qui a suspendu le temps. | J-G Python
Alcool au volant La prévention aussi doit concilier avec le Covid. La Fondation vaudoise contre l’alcoolisme mise sur un QR Code. | Karim Di Matteo |
Le temps suspendu avec Fred Hersch CRITIQUE Le pianiste américain de jazz s’est produit au Petit Théâtre lundi soir lors du 10e jour du MJF. Un concert simplement beau et intime. | Alice Caspary | «It’s good to play for people and not iphones», glisse spontané-
ment Fred Hersch apparemment ravi d’être là, avant d’entamer sa première chanson à 21h45, juste après le jeune duo Afra Kane et Valentina Kaufman. Assis devant cet immense piano à queue noir reluisant, vêtu d’un jeans noir et de lunettes fines rectangulaires, à la seconde où ses doigts se posent sur les touches, on part ailleurs tout en restant assis. Sa première mélodie, douce comme un préambule divin, invite au voyage lyrique. Pendant une heure et quart, les notes jazzy du pianiste surdoué emplissent l’habitacle
raffiné et voûté du Petit Théâtre, enchantant le cœur du Montreux Palace. Né en 1955 à Cincinnati, Fred Hersch a vécu une période sombre, une traversée d’un désert aride dont il est sorti vainqueur. Une fureur de vivre qui se retrouve dans son jeu spontané, parfois décrit comme égocentrique. Hersch se laisse porter par les notes, sans réfléchir. Pendant ces longues improvisations maîtrisées, le visage parfois détendu, parfois réfléchi, il balance lentement et sans retenue la tête d’avant en arrière, au
rythme des notes qui s’enchaînent, s’imbriquent et dansent ensemble. Durant chaque morceau, le temps. Le temps d’apprécier la fluidité folle de ses notes sublimes qui fusent et semblent avoir quelque chose à dire. Le temps de remarquer les yeux fermés du pianiste qui se concentre pour apprécier la mélodie, sans une once de contrôle, superflu à ce stade. Le temps, enfin, qui se suspend. Des notes trop belles pour que l’on s’assoupisse. La fin du concert nous sort d’une rêverie hypnotique et nous ramène à la réalité.
Depuis le début de la collaboration en 2004, ils faisaient partie des inamovibles du Montreux Jazz Festival. Les animateurs du stand de la Fondation vaudoise contre l’alcoolisme (FVA) vous attrapaient dès votre arrivée. Objectifs: s’assurer que le festivalier qui a l’intention de lever le coude connaisse les bons réflexes et l’inciter à télécharger l’application «Be my angel» pour estimer son taux d’alcoolémie en fonction des critères clés: poids, âge, nombre de verres absorbés, type d’alcool, temporalité de la consommation. Rien de cela cette année. Du moins pas en présentiel. Les organisateurs du rendez-vous montreusien ont signifié à la FVA qu’ils se devaient de limiter les personnes sur le site. Du reste, tout festivalier doit montrer patte blanche (billets, voire certificat Covid) pour accéder au site. Pas question pour autant de laisser tomber l’action sur le terrain, selon Stéphane Caduff, responsable prévention: «D’où notre campagne d’affichage dans Montreux en collaboration avec
l’Association Sécurité Riviera. Cette dernière gère les panneaux spécifiques à la prévention. Nos supports affichent un QR Code qui peut se scanner de loin et qui dirige immédiatement vers le lien pour télécharger l’application Be my Angel. Le but est de rappeler de penser à désigner son «ange» de la soirée si l’on a bu et de lui remettre ses clés de voiture.» De son côté, le Festival s’est engagé à faire circuler le visuel sur le site (affiches, écrans). Stéphane Caduff sait combien ce travail est utile: «Quand les gens sont éclairés, ils sont davantage aptes à faire les bons choix et nous constatons souvent que certains réalisent des choses». Sur un plan strictement régional, à noter que le bureau de la FVA a déménagé récemment. Ses locaux se situent désormais à la rue des Communaux à Vevey, dans les locaux de la Fondation de Nant, pour un meilleur travail en réseau.
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HEADLINER 16.07.21 https://headlinermagazine.net/live/how-meyer-sound-helped-reimagine-montreux-jazz-festival.html
55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH
Date: 16.07.2021
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RTS 1 16.07.21 RTS Un
RTS Télévison Suisse Romande 1211 Genève 8 058 236 36 36 www.rts.ch/emissions-az/tv/
Genre de média: Médias Radio/télévision Type de média: Télévision Temps d'émission: 19:30 Langue: Français
Taille: 52.6 MB Durée: 00:02:41
Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
Référence: 81283354 Coupure Page: 1/1
Arma Jackson consacré au Montreux Jazz Festival Emission: Le journal 19h30
Repéré en 2013, il fête aujourd'hui des millions de vue sur Youtube. Au bout du lac, Jackson affine les dernier détails de sa présentation le soir. Extraits de son interview au Palace Hotel
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Date: 17.07.2021
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TV
RTS 1 17.07.21 RTS Un
RTS Télévison Suisse Romande 1211 Genève 8 058 236 36 36 www.rts.ch/emissions-az/tv/
Genre de média: Médias Radio/télévision Type de média: Télévision Temps d'émission: 19:30 Langue: Français
Taille: 79.7 MB Durée: 00:04:04
Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
Référence: 81297307 Coupure Page: 1/1
Festivals d'été - le pari d'adaptation Emission: Le journal 19h30
Malgré les incertitudes cet été plusieurs festivals ont aussi tenu bon. Mais tous ont dû repenser leur modèle d'affaires pour respecter les mesures sanitaires. Tour d'horizon. Les commentaires de Mathieu Jaton (directeur Montreux Jazz Festival), Xavier Meyer (directeur Les Georges)
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P R ES S E É CRITE
LE TEMPS 17.07.21
MUSIQUE 23
LE TEMPS WEEK-END SAMEDI 17 JUILLET 2021
LES 1000 ÎLES DE JOWEE OMICIL ROBERT ARNAUD
Spéléologue du saxophone et acteur de la série Netflix «The Eddy», le jazzman canado-haïtien a vécu 100 vies. Il les insuffle dans des rythmes chamarrés, urgents mais légers, à saisir au Montreux Jazz Festival ce samedi
◗ L’entrée ne paie pas de mine, une cour intérieure, des escaliers à sec. Studio Pigalle à Paris: par le passé, Léo Ferré et Woodkid ont enregistré dans cette cabine encombrée de vieux outils analogiques, d’odeurs chaudes et de magnétisme. Jowee Omicil a enfilé un haut de survêtement saturé d’écussons nationaux, Guyane, Jamaïque, Trinidad, Sénégal, Angleterre, le monde cousu sur son petit corps concentré. Il saisit un saxophone soprano, une trompette, un vieux piano, chante une rengaine de grenadier créole, avec le sentiment qu’il creuse à chaque minute davantage dans la chair des émotions. Ce n’est pas une session d’enregistrement, c’est de la spéléologie. On a déjà parlé de Jowee Omicil, son entregent grave, son enfance montréalaise, ses origines haïtiennes, les mentors qu’il a conquis à New York, Ornette Coleman qu’il traitait comme Karaté Kid révère son maître
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Randy Kerber & Jowee Omicil, «Y Pati» (Komos)
sibyllin. On a vu à Montreux Jowee faire le Monsieur Loyal pour l’anniversaire de Quincy Jones, puis saisir son saxophone avec Mos Def, repartir dans la gouaille et le mystère. Jowee est si insaisissable qu’il paraît toujours suspendu à un mètre au-dessus de son propre corps, à chercher l’espace de liberté qu’il n’aurait pas encore conquis. Lorsqu’il tournait pour Netflix la série jazzeuse The Eddy, Jowee Omicil a repéré un pianiste californien qui est à lui-seul une usine: Randy Kerber. Il a accompagné Eric Clapton, enregistré plus de 1000 musiques de film, dont la Couleur Pourpre, Harry Potter ou Titanic, il a tenu la petite mélodie étincelante qui ouvre Man in the Mirror de Michael Jackson. Il a tant fait qu’on ne la lui fait plus. Et on aurait pu imaginer qu’entre ce mercenaire industrieux et son cadet extatique, la sauce aurait pu ne pas prendre. Ils se retrouvent pourtant un jour de juin 2020, à Pigalle, pour marcher ensemble tout au bord du précipice. La session pour le jeune label Komos, tenu par une référence en matière de production française, Antoine Rajon, rappelle ce que devaient être les sessions d’Ascenseur pour l’échafaud, auquel le disque fait allusion (Ascenseur 2020). L’improvisation érigée en
art chamanique, le studio considéré comme un terrain d’exploration, un laboratoire vivant, plutôt qu’une caisse enregistreuse. Tout va très vite. Le matériel s’accumule à tel point que le producteur imagine déjà plusieurs disques du duo. C’est un mélange de pièces totalement free, de dérives sur les timbres, de chansons caraïbes (Grenadié), de prières à crépitations (Luxologie). Jowee Omicil, qui est d’un abord absolument aisé, rieur et décomplexé, parvient en un cillement à s’enfoncer en lui-même et le masque change alors, il reprend la voix de son enfance, celle du pasteur qui l’a vu naître, de ses ancêtres insulaires, il va chercher dans une poésie comme La Gonave des réponses à des questions qui ne se posent plus, le naufrage d’une nation, l’anxiété de l’exilé, il parle créole et l’on comprend soudain que cette plainte est un blues des lagunes, des palmeraies, des tropiques assaillis par des pluies battantes. Jowee prépare en ce moment avec Napoleon Maddox et le beatmaker Sorg un spectacle en l’honneur de l’insurgé de Saint-Domingue, Toussaint Louverture; il sera donné le 8 août au fort de Joux, là où le révolutionnaire malgré lui est mort dans l’humidité d’un cachot. Depuis des années, Jowee
(BART KUYKENS)
Omicil cherche la joie en musique, il développe des concepts qui n’appartiennent qu’à lui, des mots d’ordre et hashtags qui sont autant d’injonctions à faire de l’art une fête sans équivalent. Mais ce sont en réalité ses mélancolies d’humaniste contrarié qui constituent le cœur de sa voix intime.
DU JAZZ À BACH
Il a 43 ans, il a déjà vécu 100 vies, il a étudié au Berklee College of Music, partagé son groupe avec Roy Hargrove, vécu au Venezuela, à Miami puis aujourd’hui à Paris, il aime Bach, les cantiques et le jazz quand il est pris de vertige, il joue d’à peu près tous les instruments qui jouissent d’un nom et change de vêtements plusieurs fois par jour, mais ce qui fait le trait
d’union entre tous les Jowee Omicil que l’on connaît, c’est la capacité à mettre de l’urgence même dans ce qui semble le plus léger. Au Montreux Jazz Festival, il viendra avec Randy Kerber, mais aussi une sorte de nouvelle compagnie créole qui participe au renouveau du jazz caraïbe, Mario Canonge au piano, le bassiste Jendah Manga, le batteur Yoann de Danier. Il y a autant chez eux de jubilation à jouer avec les formes dansantes des îles qu’avec le clair-obscur de la poésie des comptoirs. On peut y aller les yeux fermés. Chacun des concerts de Jowee Omicil est un enseignement. ■ Jowee Omicil en concert sa 17 juillet. Petit Théâtre. Montreux Jazz Festival. Workshop à 16h. www.montreuxjazz.com
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XINHUA 17.07.21 http://www.xinhuanet.com/english/europe/2021-07/17/c_1310067246.htm
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XINHUA FRANCE 17.07.21 http://www.xinhuanet.com/english/europe/2021-07/17/c_1310067246.htm
Date: 17.07.2021
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Date: 17.07.2021
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17.07.2021 11:00:00 SDA 0035bsf Suisse / Vaud / Montreux / Lausanne (ats) Arts, culture, et spectacles, Musique
Le Montreux Jazz Festival a surmonté les obstacles Ni le coronavirus ni la météo n'ont terni le Montreux Jazz. Le premier festival suisse à reprendre du service s'achève samedi sur un sentiment de "mission accomplie", se réjouit son directeur Mathieu Jaton. "Cela a été merveilleux de voir des gens revenir à des concerts et des artistes retrouver leur public. Je ne compte plus les remerciements", relève-t-il à l'heure du bilan. Mathieu Jaton se dit particulièrement "ému" sachant que rien n'a été simple pour en arriver là. Avec les incertitudes liées au Covid-19, "le projet a changé mille fois" au cours des derniers mois. Et sans "l'abnégation et le courage" des équipes du festival, cette 55e édition n'aurait jamais pu avoir lieu, souligne-t-il. Complètement repensé pour répondre aux exigences sanitaires, le MJF a attiré 40'000 festivaliers en 16 jours, contre environ 250'000 lors d'une édition normale. Les concerts sur les deux scènes payantes, l'une sur le lac et l'autre au Montreux Palace, se sont déroulés à guichets fermés (15'000 billets vendus). Epargné par le Covid Si la pluie a limité la présence de festivaliers dans les espaces extérieurs, elle n'a pas entraîné d'annulation de concerts payants. Seules deux soirées du rockeur italien Zucchero ont dû être déplacées de la Scène du lac au Petit Palais, à l'abri au Palace. Sur le front sanitaire, 2500 tests rapides ont été réalisés au centre installé sur le site du festival, 2000 pour le public et 500 pour le staff. Aucun cas positif n'a été enregistré. La présentation du certificat Covid pour assister aux concerts payants a occasionné, selon les organisateurs, "un seul bémol", à savoir des problèmes de compatibilité avec certains certificats d'autres cantons et pays. Ces couacs ont été réglés "au cas par cas." La Scène du lac en vedette Du point de vue musical, Mathieu Jaton se réjouit notamment des prestations de la nouvelle génération de musiciens suisses, citant les concerts d'Arma Jackson ou Priya Ragu. Il reconnaît aussi un coup de coeur pour le pianiste et rappeur français Sofiane Pamart, qui a profité de sa venue à Montreux pour tourner son nouveau clip. La véritable star de cette édition reste toutefois la Scène du lac, érigée à 39 m du rivage face à une tribune de 520 places. "Elle a séduit tout le monde", remarque Mathieu Jaton. "Qu'il fasse beau ou qu'il pleuve, on avait l'impression d'être dans un tableau de Hodler. Nous voulions que ce retour à la musique live soit sublimé, et cela été possible grâce à cette scène", relève le patron du MJF. Deuxième vie Mathieu Jaton n'exclut pas que la Scène du lac soit reconstruite dans les années à venir. Il souligne que le festival a appris, déjà avant la crise, à s'adapter à diverses situations. Et qu'il continuera à le faire, sachant notamment que le MJF devra se passer en 2024 du Centre des congrès (2m2c), promis à une rénovation. La Scène du lac jouera en tout cas les prolongations cet été dans le cadre du programme Dolce Riviera. Ses terrasses latérales et sa partie centrale (sans les gradins) serviront à des espaces de détente et de baignade, mais
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Date: 17.07.2021
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17.07.2021 12:56:47 SDA 0036bsi Svizzera / MONTREUX (VD) (ats) Arte, cultura, intrattenimento
Montreux Jazz Festival: direttore soddisfatto, "missione compiuta" Né il coronavirus né la meteo poco favorevole sono riusciti a piegare il Montreux Jazz Festival (MJF), che mette a termine oggi l'edizione di quest'anno in un clima di soddisfazione. La sensazione è quella della "missione compiuta", ha affermato il suo direttore Mathieu Jaton. "È stato meraviglioso vedere la gente tornare ai concerti e gli artisti ritrovare il loro pubblico: ho ricevuto innumerevoli ringraziamenti per questo", ha spiegato. Il 46enne si è detto tanto più commosso sapendo che nulla è stato facile: con le incertezze legate al Covid-19, il progetto "è cambiato mille volte" negli ultimi mesi. E senza "l'abnegazione e il coraggio" di chi ha lavorato per il festival la 55esima edizione non si sarebbe mai tenuta. Completamente ridisegnato per soddisfare le esigenze sanitarie, il MJF ha attirato 40'000 spettatori in 16 giorni, rispetto ai circa 250'000 di un'edizione normale. I concerti sui due palchi a pagamento, uno sul lago e l'altro al Montreux Palace, erano sempre esauriti: 15'000 i biglietti venduti. Se la pioggia ha limitato la presenza dei festivalieri nelle aree esterne, non ha portato alla cancellazione di nessun concerto a pagamento. Solo due serate dell'artista italiano Zucchero hanno dovuto essere spostate dal lago al Petit Palais. Sul fronte sanitario, 2500 test rapidi sono stati effettuati nel centro installato sul sito del festival, 2000 per il pubblico e 500 per il personale. Non sono stati registrati casi positivi. La presentazione del certificato Covid per assistere ai concerti a pagamento ha causato solo un inconveniente: sono sorti problemi di compatibilità con alcuni certificati di altri cantoni e paesi. Le difficoltà sono state risolte caso per caso. Dal punto di vista musicale, Mathieu Jaton si è detto particolarmente soddisfatto delle performance della nuova generazione di musicisti svizzeri, a cominciare da Arma Jackson e Priya Ragu. Forte è stato anche l'impatto del pianista e rapper francese Sofiane Pamart, che ha approfittato della sua visita a Montreux per girare il suo nuovo videoclip. La vera star dell'evento di quest'anno è però stato il palco sul lago, eretto a 39 metri dalla riva davanti a una tribuna da 520 posti. "Ha sedotto tutti", ha detto Jaton. "Che ci fosse il sole o la pioggia avevamo l'impressione di essere in un quadro di Hodler. Volevamo che questo ritorno alla musica dal vivo fosse sublimato, e ciò è stato possibile grazie a questo palco". Il direttore del festival non esclude che venga ricostruito negli anni a venire. Secondo Jaton il MJF, come altri festival, dovrà riflettere sul suo posizionamento nei prossimi mesi. A suo avviso sussiste infatti il "rischio di overdose", una volta che la crisi del coronavirus sarà finita e tutti i concerti verranno riprogrammati. "Il pubblico sarà in grado di seguire? Sarà molto importante anticipare e riflettere sui valori che fanno un festival", conclude lo specialista.
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Musiques Modifié à 12:50
Le bilan artistique positif du 55e Montreux Jazz tempéré par la pluie
Le bilan artistique positif du 55e Montreux Jazz tempéré par la pluie / Le 12h30 / 1 min. / aujourd'hui à 12:32 Ni le coronavirus ni la météo n'ont terni le Montreux Jazz. Le premier festival suisse à reprendre du service s'achève samedi sur un sentiment de "mission accomplie", se réjouit son directeur Mathieu Jaton. "Cela a été merveilleux de voir des gens revenir à des concerts et des artistes retrouver leur public. Je ne compte plus les remerciements", relève-t-il à l'heure du bilan. Mathieu Jaton se dit particulièrement "ému" sachant que rien n'a été simple pour en arriver là. Avec les incertitudes liées au Covid-19, "le projet a changé mille fois" au cours des derniers mois. Et sans "l'abnégation et le courage" des équipes du festival, cette 55e édition n'aurait jamais pu avoir lieu, souligne-t-il. 40'000 festivaliers, mais pas de Covid Complètement repensé pour répondre aux exigences sanitaires, le MJF a attiré 40'000 festivaliers en 16 jours, contre environ 250'000 lors d'une édition normale. Les concerts sur les deux scènes payantes, l'une sur le lac et l'autre au Montreux Palace, se sont déroulés à guichets fermés (15'000 billets vendus). Si la pluie a limité la présence de festivaliers dans les espaces extérieurs, elle n'a pas entraîné d'annulation de concerts payants. Seules deux soirées du rockeur italien Zucchero ont dû être déplacées de la Scène du lac au Petit Palais, à l'abri au Palace.
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Date: 17.07.2021
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Taille: 38.9 MB Durée: 00:01:59
Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
Référence: 81292817 Coupure Page: 1/1
55. Montreux Jazz Festival in ungewohnter Weste Emission: Tagesschau Spätausgabe WE
Gestern ging das 55. Montreux Jazz Festival zu Ende. Letztes Jahr fand das Festival wegen der Pandemie nicht statt. Die diesjährige Ausgabe wurde an die aktuelle Situation angepasst, das heisst es wurde kleiner. Statement von Matthieu Jaton (Direktor Montreux Jazz Festival
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55 E MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH
Date: 18.07.2021
DI G I TA L
NAU 18.07.21 https:/ /www.nau.ch/news/schweiz/trotz-coronakrise-montreux-jazz-festival-erfolgreich-durchgefuhrt-65966801 Nau Genre de média: Internet 3097 Liebefeld 0800 81 88 81 https://www.nau.ch/
Type de média: Sites d'informations
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Ordre: 1092821 N° de thème: 831.044
Référence: 81298902 Coupure Page: 1/4
Trotz Coronakrise: Montreux Jazz Festival erfolgreich durchgeführt Mit dem Wetter zufrieden und auch die Coronakrise drückte die Laune nicht. Das 55. Montreux Jazz Festival war ein Erfolg und belohnt den Mut der Veranstalter. Das Wichtigste in Kürze In Montreux ging das erste Schweizer Festival seit Ausbruch der Pandemie über die Bühne. Weder Wetter noch Schutzkonzept konnten die Freude der Beteiligten trüben. 18. Juli 2021, SDA Das Montreux Jazz Festival endete am Samstag. Die Besucher waren glücklich. Direktor Mathieu Jaton sagte, er habe nach dem Ende das Gefühl von «Mission erfüllt». «Es ist wunderbar zu sehen, wie die Leute wieder zu den Konzerten kommen und die Künstler ihr Publikum wieder finden». Dies sagte Jaton am Samstag vor den Medien in Montreux. Er sei besonders «gerührt», da er wisse, dass es alles andere als einfach gewesen sei, so weit zu kommen. Mit den Unwägbarkeiten, die mit der Coronakrise verbunden seien, habe sich das Projekt in den letzten Monaten tausendmal geändert. Und ohne die «Selbstaufopferung und den Mut» der Festivalteams hätte diese 55. Ausgabe niemals stattgefunden, betonte Jaton. Coronakrise noch omnipräsent Das Festival war völlig neu gestaltet. So konnte man den Anforderungen der Corona-Massnahmen gerecht werden. Innerhalb von 16 Tagen zählte Montreux 40'000 Festivalbesucherinnen und -besucher. Die Konzerte auf den beiden kostenpflichtigen Bühnen waren mit 15'000 Eintrittskarten ausverkauft. In dem auf dem Festivalgelände eingerichteten Zentrum wurden 2500 Corona-Schnelltests durchgeführt. Es gab 2000 für Besucherinnen und Besucher und 500 für das Personal. Positive Fälle wurden keine registriert. Covid-Zertifikat verursachte kaum Probleme Die Vorlage des Covid-Zertifikates zum Besuch der kostenpflichtigen Konzerte verursachte nach Angaben der Organisatoren nur ein geringfügiges Problem. Es stellte sich die Frage, inwiefern die Zertifikate unterschiedlicher Herkunft, je nach Kantonen und Ländern, vergleichbar sind. Man habe dies aber von Fall zu Fall lösen können, hiess es. Heimlicher Star: Die Seebühne Der Star des diesjährigen Festivals war die Seebühne. Sie war 39 Meter vom Ufer entfernt vor einer Tribüne mit 520 Sitzplätzen aufgebaut worden: «Sie hat alle überzeugt», sagte Jaton. Jaton wollte nicht ausschliessen, dass die Seebühne in den kommenden Jahren wieder aufgebaut wird. Er betonte, dass das Festival schon vor der Krise gelernt habe, sich an die unterschiedlichsten Situationen anzupassen. Und, dass man das auch weiterhin tun werde.
Date: 18.07.2021
Date: 18.07.2021
Was das Montreux Jazz Festival betrifft, wird es diesen Herbst mit verschiedenen parallelen Projekten zurückkehren. Sofern dies die Coronakrise zulässt. Geplant ist der «Autumn of Music», der Ende Oktober stattfinden soll und jungen Künstlern gewidmet ist.
Date: 18.07.2021
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Dem Montreux Jazz Festival wurde die Coronakrise nicht zum Verhängnis. - sda
Die italienische Schmuse-Legende Zucchero musste kurzfristig auf die Seebühne verlegt werden. Er bot im schlichten Rahmen eine grosse Show. - keystone
Sophie Hunger betritt zum ersten Mal die neue Seebühne und wird jubelnd empfangen. Sie liess das Publikum die Coronakrise einen Moment lang vergessen. - keystone
Der Aufritt der Schweizer Nachwuchshoffnung Priya Ragu war eines der Highlights für den Festivaldirektor. -
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Die Seebühne zog auch bei schlechtem Wetter viel Publikum an und sorgte für tolle Stimmung. - keystone
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LE MATIN DIMANCHE 18.07.21
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nentes et/ou ne concernent pas l’association de la Fête des vendanges de Lutry directement». À ce jour, seules une poignée de personnes ont eu accès à l’intégralité du document: le syndic Charles REVUE DE PRESSE Monod et son collègue municipal Étienne Blanc, les membres de l’association de la Fête ainsi que le préP Rsident ES S EdeÉla CRITE commission de gestion. Des voix s’élèvent donc, parmi les élus notamment, pour que l’entier de cet audit financier soit dévoilé. Aujourd’hui, «24 heures» apprend que ce pourrait être le cas et, surtout, que le dossier sera porté devant la justice. «L’association de la Fête des vendanges réunit actuellement tous les documents concernant cette affaire pour les transmettre au Ministère public en début de semaine prochaine. À l’issue de l’enquête, nous
volonté de cacher les choses ou de couvrir qui que ce soit.» Étienne Blanc, municipal à Lutry. pourrions envisager de rendre le rapport public», annonce le municipal Etienne Blanc. L’élu tient à répéter qu’il n’y a «aucune volonté de cacher les choses ou de couvrir qui que ce soit. Au contraire, nous mettons tout en œuvre pour comprendre ce qui s’est passé». La Municipalité, qui subventionne la manifestation par le biais de prestations chiffrées à 146’000 francs annuels, a choisi de ne pas porter plainte. Elle indique n’être «pas directement lésée». «Il appar-
paraît en effet que le Ministère public est mieux placé que l’association pour les juger.» Quels sont les faits douteux mentionnés dans l’audit? D’après nos informations, l’un d’eux serait le fait d’une per114 sonne anciennement membre du comité qui aurait réglé une facture personnelle avec l’argent de la Fête. Prise en faute, cette personne aurait remboursé la somme en question. Sa réaction: «au vu de tout ce qui s’est passé, je m’étonne que ce soit le seul élément qui ressorte. J’ai fait une erreur mais elle a été corrigée. Il est facile de cibler quelqu’un de la sorte alors qu’il y a d’autres problèmes à résoudre».
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Budgets explosés Quoi donc? «En outre, les budgets n’ont pas du tout été respectés. Les factures qui ont été réglées étaient
Il autorisait tout sans l’approba- nue d’avoir entièrement confiance et le feu sur le l tion de la comptabilité. J’ai aussi en son équipe, l’ancien respon- n’auront pas lie constaté des mouvements finan- sable, dont la démission avait été Des animations ciers qui sont encore difficiles à ex- annoncée des mois avant que l’af- prévues durant pliquer». Rappelons que, pour faire éclate, finira tout de même l’heure,E aucune procédure pénale par lâcher que «tout est possible, MONTREUX JAZZ FESTIVAL - 2-17 JUILLET 2021 - MJF.CH n’est55 ouverte et que toutes les per- mais alors nous n’avons rien vu». sonnes mises en cause sont présuNouveau comité mées innocentes. Psychotro Président de la manifestation à à l’automne l’époque des faits, Nicolas Crisinel Alors que la Fête 2021 n’aura pas et prise d tombe des nues. S’il admet que cer- lieu, un nouveau comité doit détaines dépenses ont peut-être été sormais être formé. Deux groupes Les patients ave «mal maîtrisées», il refuse de croire sont intéressés, confirme la Muni- cio-économique que des dizaines de milliers de cipalité. D’un côté, un trio com- un traitement p francs aient pu s’évaporer. Reste posé de Dorian Clerc, Karim Va- un risque accru qu’il manque tout de même de lente et Maxime Augsburger et, de des effets secon l’argent. «Si des sommes ont dis- l’autre, «une équipe de trente- liques (prise de paru, ça ne peut être qu’en cash», naires de Lutry», dixit l’Exécutif. métabolique as poursuit l’ancien responsable. La Les prétendants seront recontac- hypertension et preuve? «Hormis une seule per- tés d’ici à la rentrée et la Ville dé- C’est la conclus sonne, aucun membre du comité cidera à l’automne après avoir menée par des n’avait un accès direct au compte écouté leurs projets respectifs. Centre de neuro triques du CHU socio-économiq lement respons rences de susce rition d’effets se boliques. Une a l’exige son rôle de directeur: prag- Transformations à venir? teur devrait être matique. La question est là: est-ce que «ça la prescription d «Je ne sais pas si nous pourrons repartira» en 2022? Sachant que conclut l’hôpita garder la Scène du lac. La conser- la réfection du Palais des ver signifie transformer intégrale- Congrès privera de toute façon ment le Montreux Jazz. Ce n’est le MJF de son édition 2024 en pas qu’une question de coût mais ses murs. Face à ces contraintes de morphologie générale: la Scène inédites, le directeur voit une du lac a pu exister, car les quais confirmation des mutations né- Concerts étaient vides et les jauges réduites cessaires pour le festival. «Per- pour lanc – ainsi que les cachets. Ces don- sonne dans l’équipe ne veut ni Croc’ the nées techniques me semblent im- ne peut imaginer 2022 comme possibles si l’on revient au festival la copie de 2019. Je crois que Le festival Croc dit normal. Il faudrait dans ce cas l’offre du Montreux Jazz, quelle gnières fête ses repenser tout l’accès aux quais, que soit la forme de la reprise, née. Pour lance aux stands, aux issues de secours, doit être repensée. Nous devons l’association or etc. Et nous ne pourrions pas te- être moins tributaires de cer- Amateurs de bo nir avec une si petite capacité, il tains secteurs et mieux utiliser ver en proposa faudrait au moins 1000 specta- notre environnement, ce qui se session le same teurs, ce qui compliquera encore confirme dans la plupart des fes- de 11 h 30 à 20 les flux. Il faudrait une program- tivals.» du Gros-de-Vau mation type Jazz Lab, sachant que Il aura fallu le Covid pour d’assister gratu la venue des «gros» cette année contraindre le Montreux Jazz Fes- concerts en ma était exceptionnelle: il ne faut hé- tival à utiliser enfin son atout clette ou des gr las pas rêver, si ça repart l’an pro- principal, ce lac si longtemps fan- tout en découv chain, les stars ne vont plus vou- tasmé. Que cette scène demeure gramme de la 1 loir jouer devant 500 personnes, ou non dans le tableau – ce que tival, qui devra même si la scène est splendide. l’on doit souhaiter –, elle n’aura 28 au 30 octob Mais quand je vois la joie du pu- été que le premier jalon d’une Facebook «Croc blic, les frissons, je me dis: «C’est transformation irrémédiable. val» et www.cro SMU incroyable, on doit la garder!» François Barras
Santé
«Je ne sais pas si nous pourrons garder la Scène du lac» Bilan du 55e Montreux Jazz Festival
Née du Covid, la scène sur l’eau a paradoxalement séduit aussi bien les artistes que les spectateurs montreusiens. Au sortir d’une 55e édition, qui a fait venir 40’000 d’entre eux, le directeur du MJF, Mathieu Jaton, reste prudent sur le futur. Pluie partout, soleil dans les cœurs! La métaphore vaut ce qu’elle vaut, mais elle faisait vendredi le mantra de la conférence de clôture de la 55e édition du Montreux Jazz Festival, ce chapitre si particulier osé au temps du Covid, avec deux nouvelles scènes à espace réduit, assis et accessibles uniquement sur certificat sanitaire. Peu glamour sur le papier malgré la force de son menu artistique, plombée de surcroît par une météo exécrable (dix jours de mauvais temps, presque
le record de 2014 qui avait connu douze jours ininterrompus de pluie), cette édition a pourtant réussi la gageure de séduire les musiciens comme le public qui, par groupes de 520 et de 200 personnes, ont accédé aux lieux de concerts payants sur des quais vides de tout stand.
Une édition à perte Au total, le festival annonce 40’000 visiteurs payants et gratuits. Il en espérait 50’000 sous des cieux cléments. L’équilibre des 8 millions de budget ne sera pas tenu, mais le MJF le savait avant même le 2 juillet, confronté à la très paradoxale situation d’avoir pour la première fois de son histoire vendu tous ses billets avant le coup d’envoi tout en sachant que cela ne suffirait pas à le rentabiliser. Alors que les stands boissons et nourriture assurent le tiers de son budget «normal» (28 millions de francs en 2019), le cadre «covidien» imposé réduisait cette part budgétaire à 5%! Le soutien des sponsors, 50% de l’enveloppe globale contre 30% «d’ha-
«Il ne faut pas rêver, si ça repart l’an prochain, les stars ne vont plus vouloir jouer devant 500 personnes, même si la scène est splendide!» Mathieu Jaton directeur du MJF
bitude», devrait aider à réduire les pertes. Le grand vainqueur de cette édition se nomme la Scène du lac. Elle fut un symbole de l’audace du MJF et l’écrin qui sublima bon nombre de concerts littéralement posés sur l’eau. Si bien que tout le monde se prend à espérer que cette scène née de la crise lui survivra. Mathieu Jaton en rêverait aussi mais se montre tel que
Étagnièr
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pour Titane, un visé la Croisette. toire d’une jeune uer sauvagement monde, tomber oiture et se faire garçon disparu rps suinte l’huile tre, Titane est un ent et esthétiques concession. Mais un film qui ne dit e sur le monde et à un exercice de qu’à un grand film istoire. Dommage oisi de récompenui mise tout sur la e. Titane est sorti mandes mercredi e que cette Palme quentation. Mais cas à Cannes, cerquitteront proban cours de projec-
compenser cette d Prix et le Prix du ent non pas deux, s. Là encore, on a ris, à l’image d’une étrange, qui a vu encer par annonPalme d'or, avant extremis par la émonie Doria Tilprix affaiblissent hatpong Weerasesublime Memoria di pour son solide nt mérité de figuen solo. en à redire. Saluer scène du précieux ette), comme valition de la Norvéeinsve (Julie en 12 ’Américain Caleb itram), est tout ce ogique. Idem avec rio, décerné aux uke Hamaguchi pour la manière scendé avec Drive te nouvelle d’Ha-
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Au Montreux Jazz Festival, l’année zéro PALMARÈS Palme d’or: Titane, de Julia Ducournau. Grand Prix ex æquo: Un héros, d’Asghar Farhadi, et Compartment No 6, de Juho Kuosmanen. Prix de la mise en scène: Leos Carax pour Annette. Interprétation masculine: Caleb Landry Jones dans Nitram, de Justin Kurzel. Interprétation féminine: Renate Reinsve dans Julie (en 12 chapitres), de Joachim Trier. Prix du scénario: Ryusuke Hamaguchi et Takamasa Oe pour Drive my Car. Prix du jury ex æquo: Le Genou d’Ahed, de Nadav Lapid, et Memoria, d’Apichatpong Weerasethakul.
MUSIQUE Alors que les dernières notes s’évanouissent sur le lac, l’heure est au bilan. Et si la pandémie avait en fait permis à la manifestation vaudoise d’entamer une indispensable métamorphose? ARNAUD ROBERT
L’autre soir, dans la salle de bal du Montreux Palace, sous les séraphins de marbre et le lustre éblouissant, Piers Faccini a donné l’un des concerts les plus intenses de la quinzaine. Sur des blues anciens et des musiques médicinales, le musicien anglais parlait de chute apocalyptique avec un sourire d’enfant. Mais aussi de lumière au bout de la route. C’est la sensation que laisse la 55e édition du Montreux Jazz. Un horizon dans la tempête.
Un pari sur l’intimité plutôt que la grandiloquence Très vite, l’année dernière, le directeur du festival, Mathieu Jaton, avait décidé qu’il n’y aurait pas de deuxième année blanche pour le festival. Il ignorait tout alors des exigences sanitaires qui prévaudraient en juillet 2021 mais son équipe a commencé à tirer des plans sur une comète folle. «Dans une crise aussi énorme, il faut tout remettre en question sauf le cœur même de notre identité. Dans notre cas, la musique et la puissance du lieu.» La Scène du lac est née, comme un pari logistique insensé, avec à l’idée que l’extérieur serait de toute façon préférable à l’intérieur en cas de circulation du virus et qu’il fallait aussi au Montreux Jazz un symbole indiscutable de résistance. De ce point de vue, les spectacles de Woodkid, Zucchero, Brandão-Faber-Hunger, Sofiane Pamart en nuisette de satin ont donné à ce début d’été sa part de beauté.
Le cadre et l’histoire
Plus encore, le déluge, des pluies jamais vues depuis 70 ans («qui n’ont jamais menacé la structure de la scène malgré un lac dont le niveau a monté de 40 cm», explique Mathieu Jaton) ont montré à quel point le festival de 2021 doit servir de
modèle aux futures éditions: «Même si cette édition était de toute façon prévue comme déficitaire, nous n’avons pas trop souffert de la pluie parce que nous ne dépendions pas cette année de la vente de nourriture et de boissons. Lors d’une édition normale, elle représente 30% de notre budget. Puisque notre monde est appelé à vivre de plus en plus d’épisodes météorologiques extrêmes, il nous faut retravailler notre business model.» C’était déjà une antienne au temps de Claude Nobs, le fondateur du Montreux Jazz, le festival dépend trop de son marché «aux saucisses et aux bières» et pas assez de son cœur de métier: la musique. Une année normale, le prix des billets sert tout juste à couvrir le cachet des artistes. Depuis qu’il a pris la direction du Montreux Jazz, Mathieu Jaton multiplie les pistes pour inventer de nouveaux revenus: la création de contenu, notamment avec le «branded content», une production audiovisuelle offerte aux sponsors comme une contrepartie bien plus rentable qu’une simple présence sur le site du festival. Ainsi, le Montreux Jazz Festival du futur prend forme et devrait ressembler davantage à ce qu’il a été en 2021 qu’en 2019. Avec un pari sur l’intimité plutôt que la grandiloquence, sans que le directeur ose encore évoquer une décroissance: «Ce qui est certain, c’est que nous serons confrontés en 2022 à une suroffre culturelle absurde, une concurrence énorme au niveau des cachets et que nous ne pouvons nous battre qu’avec nos armes: notre cadre et notre histoire.»
Chemin de crête
Rien n’a encore été formellement décidé. Mais en 2022, le festival pourrait conserver la Scène du lac dévolue aux nouvelles tendances; retrouver les parois de l’Auditorium Stravinski mais sans recourir aux infrastructures lourdes que la manifestation déploie dans le Centre des congrès; Réduire l’offre sur les quais pour se reconcentrer sur des terrasses couvertes à l’extérieur du centre lui-même. Ce chemin de crête, qui prend en compte la pandémie actuelle mais aussi les changements climatiques et les bouleversements systémiques de l’industrie musicale, devrait permettre au Montreux Jazz de voir venir. «Franchement, on sait qu’on ne reviendra jamais à la normalité d’avant. Cette édition si particulière nous a permis de créer de nouveaux outils pour envisager les crises du futur.» ■
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