capital sante & bien etre 5 by Morgane B

GRATUIT - Ne pas jeter sur la voie publique

Diet - Bio - Nature santé

Compléments nutritionnels pour les défenses

immunitaires

Lutter contre la fatigue et le stress Les

douleurs articulaires

FORME

L’aqua biking, une petite découverte ! beauté

Le miel et ses bienfaits ENFANCE

problèmes d’attention

Les chez les enfants

N°5 - Janvier / Février 2011

Le Potimarron,

un légume à découvrir et à savourer ! Capital Santé & Bien-être

Capital Santé & Bien-être

04 06 08 14 18 22 26 30

P.34

Agenda

Interview Interview – Portrait d’un chef : Geneviève Lenain

Santé Compléments nutritionnels pour les défenses immunitaires Lutter contre la fatigue et le stress Protéger sa peau en hiver Les douleurs articulaires La phytothérapie des troubles féminins Rhume et bronchites

P.40

Beauté 34

Le miel au service de votre beauté

Forme 36

L’aquabiking

P.22

Nutrition 38 40 42 43 44 45 46

Le potimarron

Enfance Les problèmes d’attention chez les enfants Shopping Santé Fiches conseils Astro Jeux Nos fiches phyto

Le meilleur médecin, c’est la nature, car elle guérit les trois quarts de toutes les maladies ». Vieux de 1800 ans, ces mots du célèbre médecin grec Galien sont plus que jamais d’actualité. En matière de santé, Dame Nature continue chaque jour de dévoiler quelques uns de ses secrets, notamment par le biais des plantes qui ne cessent de nous étonner par leurs bienfaits. Vous aurez l’occasion de vous en rendre un peu plus compte en parcourant notre dossier complet sur le rôle de la phytothérapie dans le traitement des troubles féminins. Vous trouverez également de précieux conseils pour affronter les rigueurs de cet hiver, prévenir et soigner ses effets sur votre corps : rhumes, bronchites, réveil des douleurs articulaires, action du froid sur la peau. La chef Geneviève Lenain nous parle, quant à elle, de sa cuisine bio, où se rencontrent des saveurs venues des quatre coins du Monde. Une fête pour nos papilles en perspective… Sans oublier nos pages beauté et forme, dans lesquelles vous partirez à la découverte des vertus du miel et de l’aquabiking, et l’incontournable shopping santé. Bref, un joli programme qui vous permettra, nous l’espérons, de vous informer, de découvrir et de faire le plein d’astuces. Bonne lecture à toutes et à tous !

Diet - Bio - Nature

RÉDACTION : ADVENTISS 12, bis rue de Clamart 92100 BOULOGNE - BILLANCOURT Tél. : 01.77.61.22.73 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET DE LA RÉDACTION : Sébastien Cazals de Fabel ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Viviane de Saint Urbain, Mélanie Grandidier, Eglantine Abitbol, Jean-Claude Cartier, Alexandre Koehler, Josiane Klasset, Kheireddine Ayari, Bernard Klein MAQUETTE : Anissa Zhani PUBLICITÉ : Isabelle Saliège, isabelle.saliege@wanadoo.fr IMPRESSION : SEREGNI SIÈGE SOCIAL / DIRECTION GÉNÉRALE : ADVENTISS - 937, COURS D’AQUITAINE - 92100 BOULOGNE BILLANCOURT Capital Santé & Bien-être

Agenda News • Journée européenne des maladies rares 28 février 2011

34 pays européens ont célébré la première Journée européenne des maladies rares le 29 février 2008, sous l’égide de la fédération Eurordis. Cette journée est consacrée à la sensibilisation aux maladies rares et à leurs répercussions sur la vie des malades, à l’information sur ces maladies et au renforcement de la collaboration européenne dans la lutte contre ce fléau.

• Journée mondiale contre le cancer

• Forme & Bien-être à Troyes Du 21 au 23 janvier 2011

Parc des Expositions 20 rue Gayettes 10000 TROYES France (Aube) Au menu de cette 5ème édition réunissant près de 100 exposants, quatre grands thèmes couvrant tous les aspects de la forme et du bien-être au naturel : alimentation bio, tourisme détente, beauté relaxation et habitat sain. Tél : 03 25 82 65 82 Web : http:/ / www.troyes-expo.com/ index.php/ Salons/ fiche-salon-forme-et-bien-etre.html

4 février 2011

Première cause de mortalité dans le monde, le cancer aura fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si aucune mesure n’est prise. Chaque année, l’OMS et l’Union internationale contre le cancer mettent en avant des moyens susceptibles de faire reculer la charge de cette maladie partout dans le monde.

• Salon Naturellement Zen à Montluçon Du 15 au 16 janvier 2011

Montluçon, Centre Athanor Rue Pablo Picasso BP 1144, 03103 Montluçon cedex Au programme : remise en forme, relaxation, médecines naturelles, tourisme vert, accessoires bien-être, chauffage, isolation … Mais aussi des animations proposées par les exposants : conférences, espaces modelage et détente, restauration bio. Tél : 04 70 08 14 40

• Salon Les Thermalies 2011 à Paris Du 20 au 23 janvier 2011

Le Carrousel du Louvre 99 rue de Rivoli 75001 PARIS France (Paris) A l’occasion de la 29ème édition du Salon les Thermalies, les dernières tendances en matière de cure et de soins de thalasso, thermalisme, Spa,

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balnéo sont à l’honneur. Soins du corps, coaching santé, cosmétiques bio et innovations dans tous les domaines de la santé par l’eau à découvrir du 20 au 23 janvier au Carrousel du Louvre. Tél : 01 40 68 22 22 Web : http://www.thermalies.com/

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Interview

Portrait d’un chef

Geneviève Lenain : Un engagement durable pour une cuisine ouverte sur le monde.

Marquée par sa double culture française et asiatique, Geneviève Lenain a grandi en aidant sa mère et sa grand-mère autour des fourneaux. De là est née une vocation : elle sera chef ! Diplômée de l’Ecole Grégoire Ferrandi, Geneviève Lenain a construit son parcours culinaire en travaillant au sein de prestigieuses maisons de traiteur : Rossell, Flo Prestige, Potel & Chabot… Elle impose aujourd’hui son style dans le domaine de la « nouvelle cuisine » au sein de l’événement Gourmet, à la fois laboratoire, atelier et lieu de rencontres culinaires unique à Paris. Geneviève Lenain propose des prestations sur mesure pour l’organisation de réceptions, ainsi que des cours de cuisine Bio. Réputée pour son savoir-faire en matière de gastronomie créative, Geneviève Lenain apporte des notes culinaires surprenantes, mêlant avec subtilité la tradition et les nouvelles tendances.

 D’où vient votre passion pour la cuisine ?

 Comment choisissezvous vos produits et les Ma passion est née cela doit être recettes qui sont proposées génétique, mes deux grands-mères dans vos cours ? sont cuisinières, ma mère aussi et ma belle mère qui était russe était aussi cuisinière, je suis tombée dans la casserole inévitablement, et dans tous les cas aimant les « gens », je ne pouvais que « nourrir » ces derniers tant d’un point de vue gastronomique qu’affectif. 6

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Les produits, c’est sûr déjà que je sélectionne les plus « purs », les plus vrais, les plus proches de la nature en évitant évidemment sans citer de noms les supermarchés ou les grands distributeurs. Le principal c’est la base et la qualité des produits qui font d’excellents et succulents mets…

 Nous constatons que vous manifestez un intérêt pour le commerce équitable en choisissant des produits « Ethiquables », quelles sont les raisons qui vous ont menées sur cette voie ? J’ai été tout à fait émue et sensible de voir des producteurs du monde entier et plus précisément des producteurs provenant de pays en voie de déve-

loppement se donner corps et âmes pour nourrir cette terre. Je pense que si nous nous tenons tous la main, on avancerait plus vite et donc pourquoi pas laisser l’ouverture à ces produit, pour leur donner une chance d’entrer sur le marché européen…

 Vous proposez de no breux cours de cuisine, dont certains Bio, pourquoi ? Parce que cuisiner et s’alimenter le plus naturellement possible est important pour notre santé. C’en est assez de manger des produits bourrés de pesticides et produits dont on ignore les impacts sur notre santé, mais dont on devine aisément le profit qu’en tire certains fabricants.

 Pensez-vous que si les produits Bio étaient moins chers, cela inciterait les ens à manger mieux et plus varié ? Je pense que le bio est réservé qu’à une certaine catégorie sociale, il est temps de revoir ce point de vue. Au Moyen âge, quand on était gros on était riche, aujourd’hui quand on est gros on est pauvre, uniquement car l’on fait consommer à cette catégorie sociale des produits « bas de

gamme». C’est dans l’intérêt de tous d’apporter des changements. Dans tous les cas, la nature nous le dit tous les jours, nous serons obligés de revenir à ce qu’il y avait avant, à savoir, cultiver sainement les légumes et élever nos bêtes dans le même état d’esprit.

 Beaucoup pensent que le Bio est une tendance, et vous ? Pas du tout, comme l’ensemble des gens s’aperçoivent des méfaits de notre alimentation, comme je le disais plus haut, nous sommes obligés de respecter « Dame nature »… Les gens commencent à prendre conscience de cela.

 Quelle est votre spécialité ? Ma spécialité est de jouer avec les différentes épices, produits, au feeling, à l’inspiration de l’instant

 Quel est votre ingrédient fétiche ? Mes ingrédients fétiches sont le riz pervenche (le coloris, le goût et la texture sont super), le quinoa et les produits du potager. Tous pleins de saveurs…

 Si vous étiez un plat, lequel seriez-vous ? Un Melting pot de crustacés et de poissons.

 Selon-vous quel avenir pour le Bio ? Le bio évidemment n’ira qu’en progressant à mon sens. Il faudrait davantage inviter la population à jardiner, par ailleurs.

 Un petit conseil culinaire pour nos lecteurs ? Arrêtez d’aller au supermarché ! Préférez le marché, les petits commerçants. Achetez moins et bon, et ce à profusion. Boudez les produits industriels et de mauvaise qualité, notre santé est en jeu. C’est quand même dommage d’être en 2010 avec un potentiel de technicité médicale qui nous permet de vivre plus vieux, et de constater que l’obésité progresse dans nos sociétés. Retrouvez Geneviève Lenain : ECOLE DES GOURMETS ecoledesgourmets.com EVENEMENT GOURMET evenement-gourmet.fr 01 43 42 34 38 Capital Santé & Bien-être

Santé

Faire face à l’hiver

Alexandre Koehler

Acérola, argousier, extraits de pépin de pamplemousse ou de papaye fermentée, alkylglycérols et propolis stimulent les défenses et donnent l’énergie nécessaire pour passer un bon hiver… en pleine forme !

A notre époque, le système immunitaire a toutes les raisons du monde de se sentir fatigué. Le stress finit par atrophier les organes impliqués dans l’immunité, l’homme moderne, avec les excès (alcool, tabac, sucres, graisses animales et nitrates), travaille activement à l’affaiblissement de son potentiel énergétique et, par conséquent, à son impuissance immunitaire, la pollution provoque des effondrements spectaculaires des défenses et les recours successifs aux antibiotiques achèvent le système immunitaire. Plus que jamais, une supplémentation vigoureuse s’impose !

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ix compléments nutritionnels particulièrement efficaces et dont on ne manquera sans doute pas d’apprécier plus d’une fois la pertinence vous permettront de faire face à l’hiver et de rester en bonne forme durant toute cette saison, souvent difficile.

La propolis Grand antibiotique bactéricide, bactériostatique et antimicrobien, notamment fort utile en cas de maux de gorge, de refroidissement ou de

grippe, la propolis accroît la production des anticorps dans d’importantes proportions. De plus, elle défatigue spectaculairement, accélère et renforce le métabolisme cellulaire, rajeunit les cellules, nettoie le sang des staphylocoques susceptibles de résister aux antibiotiques et stimule l’intellect.

L’extrait de pépin de pamplemousse Cet « antibiotique naturel » s’attaque aux virus, bactéries, levures, cham-

pignons et autres parasites, et fait merveille en cas de diarrhée, d’eczéma, de psoriasis, de pellicules, de verrues, de transpiration excessive des pieds, de vaginite, de troubles intestinaux, de gingivite ou de dermato-mycoses.

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En cas de refroidissements, de rhinites et surtout d’infections grippales, l’extrait de pamplemousse est tout particulièrement recommandé. Des tests de laboratoire ont en effet pu démontrer son efficacité contre le virus d’influenza A2, l’une des formes d’agents pathogènes les plus virulentes. Dans ce dernier cas, on en prendra deux à trois fois par jour, à raison de trois à quinze gouttes en fonction de la gravité des symptômes.

L’authentique formule d’origine à l’extrait total de Shii-Ta-Ké aux Lentinan, KS2, AC2P protecteurs.

Les Alkyl-glycérols Fortifiants et revitalisants, notamment dans les maladies infectieuses et la grippe, dans tous les cas de fatigue physique, sportive ou sexuelle, dans l’anémie, l’amaigrissement ou l’hypotension, les Alkyl-glycérols développent une activité antibiotique et antifongique naturelle, ont une action stimulante et modulante sur l’immunité, sont d’excellents détoxiquants dans les allergies, dans les dermatoses ou l’asthme, et ont un effet préventif sur la diminution du nombre de plaquettes. Enfin, ils contribuent à réguler le transit intestinal et l’assimilation. On leur a également reconnu une action positive dans des cas de leucémie, de cancer du poumon, de psoriasis, de purpura et de sclérose en plaque.

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L’acérola et l’argousier

L’extrait de papaye fermenté Complément nutritionnel aux vertus anti-oxydantes et immunostimulantes, la papaye active le métabolisme énergétique, la synthèse des protéines ainsi que la chaîne des lymphocytes-T et des macrophages/monocytes. C’est aussi un anti-inflammatoire, un chélateur des métaux lourds et un excellent produit antivieillissement. On le prend à jeun, le matin et/ou le soir loin des repas, par voie perlinguale. 

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La vitamine C contenue dans l’acérola est très bien assimilée grâce à son mélange avec des bioflavonoïdes, ce qui en fait un remarquable stimulant psycho-nerveux, endocrinien, surrénalien et immunitaire, énergétique, revitalisant général et musculaire, antioxydant, protecteur vasculaire, anti-inflammatoire et antiseptique. Quant à l’argousier, on le recommande dans la lutte contre les fatigues liées aux infections, les toxicomanies, les allergies, l’arthrose, l’anémie, la constipation, l’asthénie, la dépression, le stress, les déficits immunitaires et la sénescence. Cette baie stimule aussi l’activité cérébrale.

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Santé

Des plantes pour booster les défenses JOSIANE KLASSET

Plus que jamais, à l’heure où les antibiotiques démontrent leurs limites, certains compléments nutritionnels, notamment ceux à base de plantes immunostimulantes, s’imposent comme préventifs du cancer ou comme appoints dans le traitement des maladies infectieuses, y compris virales.

es antibiotiques détruisent la flore intestinale, entraînent des carences en cuivre, des problèmes cutanés, des réactions buccales et digestives, des complications urinaires, des réactions neurologiques, des complications hématologiques, des allergies, des problèmes vasculaires, etc. De plus, les agents pathogènes deviennent de plus en plus résistants aux antibiotiques, dans le temps même où ces derniers affaiblissent le système immunitaire. On comprend, dès lors, pourquoi tant de médecins naturothérapeutes s’opposent, sauf en cas d’extrême urgence, à l’emploi des antibiotiques et qu’ils ne se privent plus de conseiller ces phytothérapiques que l’on peut trouver dans n’importe quel magasin de diététique sous forme de compléments nutritionnels.

L’échinacéa Elle est prescrite lorsqu’il s’agit de renforcer les défenses immunitaires et comme antiviral, antibiotique, anti-inflammatoire, vulnéraire… et même insecticide. Ses principaux éléments actifs sont l’échinacoside et l’échinacéine que l’on retrouvera essentiellement sous forme de teinture de la racine. Recommandée en prévention de la grippe en cure d’au moins vingt jours, l’échinacéa est efficace en cas de refroidissements ou d’inflammation des muqueuses de la bouche.

L’extrait de feuilles d’olivier Il est utilisé dans les infections bactériennes chroniques, les syndromes viraux et rétroviraux. Son oleuropéine pénètre les cellules infectées, inhibe la réplication des virus, neutralise l’enzyme transcriptase inverse des rétrovirus et stimule le système immunitaire en activant la phagocytose. On l’utilise en cas de rhume, de grippe, de fatigue chronique, de pneumonie, de dermites 10

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et d’infections fongiques et parasitaires.

Le lycopéne Il augmente l’efficacité du système immunitaire, inhibe la mutagenèse, réduit l’oxydation des LDL et diminue le cholestérol. De plus, les études ont démontré que la supplémentation permet de protéger et de traiter le cancer de la prostate. Une étude a notamment prouvé qu’après supplémentation les tumeurs préexistantes avaient diminué de volume et que le taux de PSA (antigène spécifique de la prostate) avait régressé.

Le Noni Un de ses constituants, appelé damnacanthal, est un puissant renforçateur du système immunitaire, capable d’inverser les modifications cellulaires susceptibles d’entraîner un cancer. Des études ont effectivement montré son efficacité sur l’arrêt de la progression de certaines tumeurs et une augmentation de la longévité. Il stimule les macrophages et les lymphocytes, composants vitaux des défenses naturelles de l’organisme. Mais on l’utilise aussi dans les infections bactériennes.

L’Aloe vera Le gel d’aloe vera est astringent, bactéricide, béchique, cicatrisant, fongicide, anti-inflammatoire, hémostatique et virulicide. Il s’agit donc d’un excellent immunostimulant et d’un régulateur biologique de tout premier ordre. Il clarifie le sang et dilate les capillaires. De plus, sa pulpe est un aliment énergétique très complet. Enfin, en dermatologie, le gel revitalise les tissus.

Le schisandra Antistress et renforçateur du système immunitaire, régénérateur du tissu et des fonctions hépatiques, activateur des fonctions cérébra-

les et de la circulation capillaire, il permet une meilleure assimilation du phosphore et accroît la capacité d’oxygénation des cellules. On l’emploiera préférentiellement lorsque la mémoire ou l’équilibre psycho-nerveux sont perturbés.

Le ginseng Ce stimulant général assure une relative résistance à la maladie et aux troubles liés aux changements de saisons. C’est une des meilleures plantes toniques indiquées dans les cas d’asthénie ou en cas de convalescence, de sé¬nes¬cen¬ce, de fatigue physique ou intellectuelle. Mais attention, il est contre-indiqué en cas d’hypertension.

L’ashwagandha, Ce fortifiant ayurvédique est hypotenseur, et a des effets bénéfiques sur le système immunitaire, une activité antifongique contre les champignons filamenteux, une certaine efficacité contre les rhumatismes, et apporte de l’aide en cas d’anxiété, d’insomnie et de troubles nerveux. On lui reconnaît des propriétés immuno-modulatrices au niveau des surrénales, et enfin des actions anti-tumorale, anticonvulsive et anti-ulcère. La Nigelle Son action concerne avant tout le système immunitaire. Avec quelques capsules de son huile, on se protège de certaines maladies, de refroidissements ou d’allergies, n’excluant ni le diabète ni le cancer. Ses acides linoléiques et gamma-linoléiques président à la synthèse de substances immuno-régulatrices importantes comme les prostaglandines, stoppant ainsi des réactions immunitaires pathogènes, causes de nombreuses maladies chroniques. 

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Santé

Des

champignons pour vous guérir JEAN-CLAUDE CARTIER

Branche maîtresse de la phytothérapie asiatique, la mycothérapie, ou soin par les champignons, est à présent introduite en Occident grâce à une gamme de produits de qualité biologique, réunissant champignon et plante.

out le monde connait aujourd’hui ces fabuleux champignons que sont le Shiitake, le Maïtake, le Cordyceps ou le Reishi. Mais beaucoup d’autres possèdent de remarquables propriétés médicinales. S’ils constituent souvent des antibiotiques naturels protégeant les arbres avec lesquels ils vivent en symbiose, ils se sont aussi avérés capables d’étendre une semblable assistance à l’espèce humaine. C’est pourquoi la phytothérapie et les laboratoires de compléments nutritionnels ont, depuis quelques temps, décidé de faire profiter le consommateur des vertus immunostimulantes de ces champignons. La gamme de champignons biologiques « Diet Horizon » a été plus loin puisqu’elle nous propose des produits mixtes « champignon + plante » dont l’action est exceptionnellement complète.

Une synergie exceptionnelle On sait que beaucoup de champignons stimulent les défenses. En revanche, ce que l’on sait moins c’est qu’ils sont relativement pauvres en actifs à visées hépatiques ou pulmonaires par exemple. C’est là que les plantes interviennent. Et non seulement en complétant l’action du champignon, mais aussi en dynamisant les effets de ses vitamines et polyphénols. C’est ainsi que les principes actifs des champignons et des plantes vont agir 12

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en synergie, produisant des effets thérapeutiques largement supérieurs à ceux qu’ils auraient opérés séparément. En outre, l’adjonction de gingembre, très riche en enzymes digestives, à chacune des formules de cette gamme augmente de plus de deux fois l’absorption des principes actifs.

Les classiques A tout Seigneur tout honneur, il ne saurait être question de parler de champignons immunostimulants sans mentionner en tout premier leur star incontestée : le shiitake. Le shiitake est le champignon de la protection cellulaire. Stimulant endocrinien et immunitaire, énergétique, protecteur vasculaire, antiviral et antifongique, il inhibe les atteintes virales tout en protégeant les cellules en général et le foie en particulier. Le Maitaké, lui, est avant tout un stimulant immunitaire, mais également un antitumoral et un régulateur de la tension artérielle. On l’emploie en cas d’attaque bactérienne ou virale, de sensibilité aux agressions extérieures, de fatigue, de vieillissement des tissus ou de difficulté à récupérer lors de convalescences. Le Reishi est le champignon de la longévité. Son activité antitumorale exceptionnelle le rend capable de faire régresser des tumeurs du genre sarcome et carcinome pulmonaire, et de prévenir les métastases. Cet adaptogène unique

est conseillé pour tous les paramètres vitaux et pour toutes sortes d’affections : hépatiques, pulmonaires, cardiaques et métaboliques… Le cordyceps est le champignon de la tonicité. Il efface la fatigue, aide à la récupération après l’effort, augmente la capacité respiratoire tout en éliminant les mucosités pulmonaires. Il stimule aussi la résistance de l’organisme face aux infections.

Les complexes de la gamme Quatre complexes offrent des mélanges de plantes et de champignons cultivés sur du riz brun biologique, pour répondre à des besoins bien spécifiques. Le complexe HéPato, protège le foie, diminue le cholestérol en excès, élimine les toxines, empêche la formation de calculs et dépure le sang. Le complexe ReSPire, prévient les affections respiratoires, tonifie les poumons, calme la toux, élimine les toxines en cas de grippe et assure globalement une action anti-inflammatoire. Le complexe CéréBraL, régénère et facilite la croissance des nerfs, stimule la microcirculation cérébrale, prévient les lésions neuronales et améliore le métabolisme des lipides. Le complexe IMmuniTé, booste les défenses immunitaires, protège les cellules et leur développement normal, inhibe les états inflammatoires et assure une action antiseptique et antivirale. 

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Lutter contre la fatigue et le stress Kheireddine Ayari

On l’a dit et répété, le stress est le mal du siècle… On peut en dire autant des fatigues chroniques, les deux maux étant d’ailleurs étroitement liés. Il est vrai qu’avec les cadences infernales que l’on s’impose, ou qui nous sont imposées, les mauvaises habitudes alimentaires ou encore le fait que l’on accorde parfois trop d’importance à des choses qui ne le valent pas, pas étonnant que l’on se retrouve au bout du rouleau et en proie à l’anxiété à un moment ou à un autre. 14

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pourrir la journée peuvent finir par avoir raison de nos nerfs. Et là, beaucoup d’entre nous craquent, chacun à sa manière ; se défouler sur la première porte qui a la malchance de croiser notre chemin, s’effondrer en larmes, se ronger les ongles… bref, des réactions diverses qui vont dépendre de notre personnalité et de notre état du moment. Le stress et la fatigue qu’engendre cette accumulation de contrariétés, associés à une activité intense, ont des répercussions néfastes sur notre santé. Pour ne rien arranger, les troubles s’installent sournoisement et progressivement en nous, souvent sans que l’on soit capable de s’en rendre compte au début, jusqu’à ce qu’une crise, une dispute ou un évènement déclencheur vienne faire ressurgir le mal qui nous rongeait silencieusement. Pour ne pas en arriver là, reprenons les choses en main.

Apprendre à dompter l’anxiété par l’exercice Le stress et les fatigues à répétition affectant le mental comme le physique, quoi de mieux que l’exercice et la relaxation pour se refaire une santé sur les deux plans. C’est bien connu, le sport détend le corps et les nerfs, facilitant la récupération après des périodes particulièrement éprouvantes et nous armant en prévision d’autres passages difficiles, que nous serons alors plus à même de gérer. De manière générale, se dépenser permet de se relaxer et d’évacuer toute forme de tension, mais certaines disciplines sportives sont encore meilleures que d’autres à ce niveau. La marche et la randonnée font partie de ces activités qui permettent à la fois de faire travailler son corps et de faire le vide autour de soi, spécialement lorsque le cadre s’y prête

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ntre le travail, les transports, l’ampleur des tâches à accomplir à la maison et les pressions de toutes sortes, le stress et la fatigue, qui ont si souvent la mauvaise idée d’agir de concert, ne tardent pas à occasionner des dégâts plus ou moins gros sur notre santé. La solution ? Se reprendre en charge. Comment ? En allégeant un petit peu le rythme que l’on avait tendance à suivre, en s’accordant quelques coupures pour décompresser, en faisant de l’exercice, en faisant attention à ce que l’on mange et en s’organisant.

Les ravages du stress et de la fatigue Que l’on soit de nature anxieuse ou pas, les exigences du quotidien et les petits soucis, à priori anodins, qui viennent parfois nous

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(montagne, campagne, petit bois, bord de mer, etc.). Idem pour des sports dont les vertus apaisantes et tonifiantes ne sont plus un secret : natation, gymnastique aquatique, équitation (les sports avec les animaux sont excellents)… Les disciplines d’endurance offrent de précieux atouts lorsque l’on cherche à se défaire de l’emprise du stress et de la fatigue, notamment la capacité de résistance. La gymnastique douce, le yoga, le tai-chi et toute autre activité alliant méditation, assouplissement, travail sur les muscles et techniques de respiration font des merveilles. Elles présentent en plus l’avantage de pouvoir être pratiquées n’importe où et n’importe quand, dès que le besoin se fait ressentir ou juste parce que l’on en a envie.

Soigner son alimentation Lutter contre le stress et la fatigue, cela passe également par ce que l’on mange au quotidien. En faisant un peu plus attention à ce qu’il y a dans notre assiette, nous apportons à notre organisme tout ce dont il a besoin pour affronter les rigueurs d’un quotidien tendu et recharger ses accus. Une telle démarche nous pousse aussi à exclure les aliments qui ne nous rendent pas vraiment service. De toutes les manières, que l’on soit stressée, fatiguée ou rien de tout cela, adopter une alimentation saine et équilibrée, autrement dit sans excès et avec laquelle tous les nutriments essentiels sont au rendez-vous, ne peut que nous faire du bien. Face au stress et aux coups de pompe, il faut veiller à ce que nos menus soient correctement pourvus en glucides complexes (pâtes, riz, féculents…), magnésium (chocolat noir, eaux minérales riches en magnésium, ger16

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mes de blé, fruits secs, légumineuses, oléagineux…), fer (abats, fruits de mer, etc.) et vitamines C (qui facilitent l’assimilation du fer).

S’organiser ! Il n’y a pas pire que de se retrouver avec une montagne de choses à faire sur les bras, surtout quand on est censé avoir déjà accompli quelques unes d’entre elles. Laisser ces petits retards s’accumuler, c’est aussi ce qui aggrave l’état de stress. On entre alors dans une spirale négative : on panique face à l’ampleur de l’effort qui attend, on se précipite, on bâcle, on s’énerve, le temps presse et l’on devient encore plus tendu qu’auparavant. Dans pareille situation, les deux mots magiques à retenir sont : planifier et déléguer. La planification suppose de classer les tâches

à remplir par ordre de priorités, de se fixer des délais (en veillant à ce qu’ils ne soient pas impossibles à respecter, autrement on risque de stresser davantage) et de rester fidèle au planning que l’on a dressé. Il convient donc de tout mettre par écrit pour tirer les choses au clair et faire régulièrement l’état de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire. Parallèlement, il ne faut pas hésiter à déléguer certaines taches. Le conjoint, les enfants, les proches peuvent très bien mettre la main à la pâte, sans que cela ne soit forcément perçu comme une corvée. Ainsi, on se déleste un tant soit peu de charges qui pèsent sur les épaules et la tête, on parvient à dégager un peu de temps pour soi (pourquoi ne pas en profiter pour s’offrir une cure de thalasso ?) et on ne se laisse plus abattre par le stress et la fatigue. 

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Protéger sa peau

en hiver Viviane de Saint Urbain

Les rigueurs de l’hiver et le chauffage soumettent la peau à une torture que seuls des soins naturels appropriés sont à même de combattre.

n hiver, la peau a deux grands ennemis : le froid et… la chaleur ; la chaleur des appartements et des bureaux, bien sûr, mais surtout le contraste brutal entre l’intérieur et l’extérieur, ou l’inverse. Résultat de l’effet déshydratant des rigueurs hivernales et du chauffage: la peau se dessèche, tire et devient

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rugueuse au toucher. Que s’est-il passé ? Eh bien, à cause du chauffage, toujours très sec, mais aussi du froid qui provoque des réactions organiques assez brutales, l’eau contenue dans le derme, après être remontée vers la surface pour humidifier l’épiderme, s’évapore lentement mais sûrement.

En hiver, sous l’effet du froid, ce phénomène est beaucoup plus important, avant tout parce que la protection naturelle anti-déshydratante est moins efficace en raison du ralentissement de la sécrétion de sébum, un constituant majeur du film hydrolipidique. D’où une hydratation défectueuse de la peau qui entraîne son dessèche-

ment, sa perte d’élasticité et de souplesse. Mais le froid provoque aussi des perturbations affectant la microcirculation sanguine. L’organisme réagit en effet au froid par une vasoconstriction des capillaires cutanés induisant un ralentissement de la circulation sanguine. La peau, moins bien irriguée, voit alors se réduire son approvisionnement en oxygène, en nutriments et en eau, d’où son atonie et sa pâleur. Mais, pire encore : lorsque le froid s’intensifie, la réaction s’inverse et la peau passe à un état de vasodilatation qui favorise le flux sanguin. A ce moment, elle se congestionne et affiche une rougeur plus ou moins prononcée, principalement au niveau des joues, des oreilles et du nez. Et comme la chaleur produit elle aussi un effet vasodilatateur, les capillaires cutanés, soumis en permanence à l’alternance de vasoconstriction et de vasodilatation, se fragilisent, ce qui constitue un facteur prédisposant au développement de la couperose.

Les précautions élémentaires Comme on le voit, en hiver la peau subit de nombreuses agressions auxquelles il est conseillé de répondre de manière très sérieuse, tout d’abord en adoptant certaines conduites préventives, notamment alimentaires, puis en traitant directement la peau. Première précaution : pour freiner le processus de déshydratation cutanée, on compensera la sécheresse de l’air due au chauffage en installant des humidificateurs dans chaque pièce, près des sources de chaleur. Par ailleurs, pour la toilette on utilisera des savons préservant le film hydrolipidique. Il conviendra de s’essuyer immédiatement après le rinçage afin de ne pas laisser à l’eau le temps de s’évaporer et, donc, de dessécher la peau en provoquant des irritations.

Les vitamines de la peau • Bêta-carotène : Cette vitamine A végétale agit sur la peau et les hormones féminines. • Vitamine B2 : Elle régénère la peau. • Vitamine B3 : Elle entretien la peau et agit sur les systèmes nerveux et hormonal. • Vitamine B5 : Elle agit sur la peau et les cheveux, le métabolisme des glucides et des lipides, la synthèse hormonale et la genèse des anticorps. • Vitamine B8 : C’est la vitamine numéro un de la peau. • Vitamine B10 : C’est un fortifiant de l’épiderme et un protecteur de la peau contre le soleil. • Vitamine C : Vitamine énergétique par excellence, elle lutte, entre autres choses, contre le flétrissement de la peau. • Vitamine E : C’est le principal antioxydant de la membrane cellulaire. Indispensable pour la peau.

Concernant l’alimentation, la première mesure à prendre consiste à boire un litre et demi par jour, des eaux de sources très pures ainsi que des jus de fruits ou de légumes frais. D’autre part, il faut savoir que la relation tout à fait particulière qu’entretient la peau avec le foie, en fait la première victime des excitants comme le café, le thé, le tabac et le chocolat, de l’alcool, des graisses animales, des sucreries et de tout ce qui peut provoquer ou entretenir la constipation. En d’autres termes, lorsque le foie, les reins ou les intestins sont surchargés, c’est la peau qui évacue les toxines... et qui se surcharge à son tour, s’encrassant et perdant ainsi non seulement son éclat, mais tout bonnement sa santé. Les personnes ayant la peau grasse, notamment, auront tout intérêt à surveiller leur foie, et à éviter les excès de graisses, de farines blanches, de féculents et, bien sur, d’alcool. L’alcool et les épices ont par ailleurs des effets rubéfiants qui amplifient les troubles de la microcirculation et augmentent les risques de couperose.

Mieux vaudra donc éviter ces sortes d’excès et privilégier une alimentation à tendance végétarienne, riche en acides gras essentiels et surtout en vitamines.

Une phytothérapie pour renforcer la résistance cutanée Un certain nombre de plantes, que l’on trouvera en magasins de diététique, aident à renforcer globalement la santé cutanée et stimulent par Capital Santé & Bien-être

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conséquent la résistance de la peau au froid. La sève de bouleau est tout d’abord recommandée lorsque la peau n’est pas en bonne santé. Son action tonifiante en fait le plus sûr garant d’une bonne résistance. La spiruline, parce qu’elle répond aux problèmes liés aux subcarences en vitamines et en oligo-éléments, rééquilibre le tissus cutané et ajoute à l’éclat de la peau. Autre excellent complément alimentaire, le Pianto, dont une des formules les plus appréciée, le « Bio St Joseph D/E », est composé d’un concentré de légumes et de plantes aromatiques, et se trouve dédié à la peau. Contenant également des levures, des miels de verge d’or, de framboisier, d’orme et de lavande, du cassis, des myrtilles et des plantes aromatiques, on le consomme pur à raison d’une cuillère à soupe aux repas. L’aloe vera, utilisé en gel frais, entre dans la composition de nombreux cosmétiques. Sa pulpe réhydrate la 20

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peau, calme les irritations et cicatrise. En usage interne, ce gel clarifie le sang et dilate les capillaires. En externe, il anesthésie les tissus, et arrête donc les douleurs et les démangeaisons. L’extrait d’écorce de pin, antioxydant très puissant, renforce les capillaires, les artères et les veines, et améliore la circulation sanguine et la souplesse de l’épiderme. L’astaxanthine est un caroténoïde antioxydant que l’on utilise dans la protection de la peau contre les dommages induits par l’exposition aux rayons ultraviolets. Idéal pour affronter les sports d’hiver. L’extrait de feuille d’olivier, absolument révolutionnaire dans le traitement des mycoses, est également souverain dans tous les autres cas de problèmes de peau.

Les soins externes Nous avons vu que l’équilibre de la peau était lié à sa bonne hydratation.

En conséquence de quoi, par temps froid, le visage demande des soins hydratants quotidiens particulièrement attentifs. Un produit anti¬-déshydratant doit à la fois apporter des actifs hydrophiles humectants tels que l’acide hyaluronique ou le glycérol qui retiennent l’humidité au niveau de la couche cornée, et des agents capables de freiner l’évaporation de l’eau. En cosmétique naturelle, les actifs hydrophiles se trouveront dans les huiles végétales d’amande douce, d’onagre, de bourrache ou de germe de blé, très nourrissantes et antioxydantes grâce à la vitamine E et aux acides gras essentiels qu’elles renferment. Pour réhydrater, on prendra de l’huile de noix de coco ou de tournesol. Mais on ajoutera à ces agents hydratants certaines crèmes anti-froid qui associent des extraits de plantes, comme le ginkgo, l’hamamélis, le fragon ou le marron d’Inde, dont l’action tonifiante et régulatrice sur la circulation capillaire permet de ré-

La prévention et le traitement des gerçures

« Un certain nombre de plantes aident à renforcer globalement la santé cutanée et stimulent par conséquent la résistance de la peau au froid. » sorber les rougeurs et de prévenir la couperose. Les formules intégrant des huiles essentielles de citron, cyprès et lavande donnent également de bons résultats. Mais attention, l’utilisation externe d’huiles essentielles doit être accompagnée de précautions. On ne les appliquera qu’en mélange avec une huile végétale ; la plus fréquemment utilisée étant l’amande douce dont l’onctuosité autorise des massages réellement prolongés. Mais l’huile de germe de blé est aussi très souvent indiquée car elle pénètre bien dans le tissu cutané. La bourrache, elle, s’avère utile lorsqu’il s’agit de stimuler la circulation et de calmer le système nerveux. Si l’on a une peau délicate, on préférera l’huile d’avocat ou, si la peau est sensible et allergique, la noisette. S’il y a des problèmes circulatoires, l’onagre. Enfin, en

cas de dermatoses, on recommande le jojoba ou le millepertuis ; ou, plus précisément, en cas d’eczéma ou de psoriasis, l’huile d’olive ; en cas de vergetures le sésame ; ou de rides, taches, couperose et dermatoses, la fameuse rose musquée du Chili, un régénérateur cutané presque universel, que l’on intègrera à raison de 15% dans de l’huile d’amande douce. Quels que soient le ou les produits choisis, leur application doit être précédée d’un démaquillage effectué avec un lait adoucissant et calmant, par exemple à base d’amande douce ou d’azulène. Enfin, pour traiter spécifiquement les rougeurs, après le démaquillage, il est recommandé de lotionner le visage avec une infusion de plantes réputées pour leurs vertus apaisantes et anti-inflammatoires, telles la mauve, la camomille romaine ou l’aubépine. 

Les lèvres et les mains sont les premières victimes des gerçures. Les lèvres, en particulier, parce qu’elles sont totalement désarmées contre le froid, subissent un plus grand dessèchement… donc des gerçures. On préviendra ces gerçures en appliquant, dès les premiers froids et plusieurs fois par jour, d’un baume protecteur riche en corps gras. Quant aux mains, renfermant peu de glandes sébacées et subissant des lavages fréquents, elles sont un terrain d’élection pour les gerçures. La prévention passera par le port systématique de gants en caoutchouc pour faire la vaisselle, et surtout en s’abstenant de se réchauffer en posant les mains sur un radiateur ou en les plongeant dans l’eau chaude. La phytothérapie ne manque pas de remèdes émollients, adoucissants, hydratants et cicatrisants pour prévenir et soigner les gerçures. Une bonne protection préventive peut être tout simplement assurée par l’application d’un corps gras comme le beurre de karité ou de cacao, l’huile d’amande douce, d’olive ou de millepertuis. Quant aux soins réparateurs, ils seront assurés par des préparations artisanales, par exemple à base de céleri, d’oignon, de mauve, de souci, d’écorce de chêne, de gui, ou encore de miel associé à de la propolis et à de la cire d’abeille. Capital Santé & Bien-être

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Les douleurs articulaires

Jean-Claude Cartier

Aujourd’hui, on n’a plus le droit d’avoir mal à cause des rhumatismes… tant le nombre des phytothérapiques et des compléments nutritionnels efficaces soignant ces douleurs est élevé !

l est évidemment impossible de combattre les douleurs articulaires sans traiter les diverses manifestations de l’arthritisme, arthrose, arthrite aiguë, arthropathie chronique, arthrite infectieuse, polyarthrite rhumatoïde, ostéoarthrite tuberculeuse, spondylarthrite ankylosante, etc. D’autre part, l’arthritisme s’accompagne de symptômes tels que la fatigue, la frilosité, la dépression, l’anxiété, etc., qui indiqueront, là aussi, des soins différenciés. Parmi tous les traitements possibles, en voici donc quelques uns, 22

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choisis entre les plus représentatifs.

Les grandes règles alimentaires Parce que les rhumatismes sont intimement liés à un état d’intoxication, la désintoxication sera le maître mot de la diététique antirhumatismale. Elle consistera tout d’abord à s’abstenir de ce qui peut conduire à l’obésité, comme les graisses, les fritures, les farineux, les sucreries, les boissons alcoolisées ou les excès de sel; et à éviter également les viandes et charcute-

ries, le café, le thé, le chocolat, et autres aliments puriniques qui génèrent des acides. Par contre, on insistera sur les fruits et les légumes crus dont les effets drainants sont favorables : ail, carotte, céleri, chou, estragon, fenouil, oignon, persil, poireau, radis, salsifis, tomate, cerise, citron, fraise, framboise, groseille, poire, pomme, prune et raisin. On boira beaucoup entre les repas, une eau peu minéralisée, et l’on fera des cures fréquentes d’Hydroxydase. Enfin, on pensera à régénérer

Les applications externes Les onguents et les baumes sont particulièrement efficaces contre les douleurs rhumatismales. Le benjoin est un antiseptique avec des propriétés cicatrisantes, que l’on l’utilise aussi pour soigner les douleurs rhumatismales. Mais il combat surtout les lumbagos. Le baume de Copahiba, en massages de la colonne vertébrale, tonifie, apaise les difficultés articulaires et agit également en cas de refroidissement. Le baume du commandeur est un antirhumatismal général que l’on applique en friction. Le contre coups de l’Abbé Perdrigean s’emploie en cas de douleurs et de rhumatismes. Il doit ses vertus à la colophane, un adoucissant, et à l’oliban, une plante que l’on utilise traditionnellement en emplâtres contre les rhumatismes. Le baume de massage asiatique est une préparation très ancienne de la médecine chinoise. La haute concentration de ses substances actives assure une action en profondeur immédiate dans les douleurs rhumatismales et refroidissements. Le baume du Père Tranquille, ou huile de jusquiame composée, est, comme on le comprend, à base de jusquiame, une plante aux puissantes vertus antispasmodiques et antirhumatismales. On l’utilise tout simplement en frictionnant la zone douloureuse. constamment la flore intestinale à l’aide de yaourts bulgares et de choucroute biologique crue.

Les boissons de santé Les jus de cassis, cerise, fraise, framboise, groseille, pomme, prune et raisin qui combattent l’état d’intoxication à l’origine des rhumatismes, tout en reminéralisant l’organisme, sont les compagnons de route du rhumatisant. On n’oubliera pas la fameuse cure de citron ; en consommer tous les jours un de plus que la veille, jusqu’à dix par jour, puis un de moins chaque jour. Les jus de légumes sont tout aussi recommandables. Deux cocktails ont d’ailleurs été étudiés pour leur propriété nettement antirhumatismale : asperge-fraise-rhubarbe et pamplemousse-cerise-citron. Enfin, quelques spécialités de la diététique sont à considérer comme de véritables remèdes : le moût de pain, la Combucha et la boisson à l’algue Kombu, pour éliminer les

toxines ; le jus d’argousier pour lutter contre l’arthritisme infectieux ; la sève de bouleau pour rendre souplesse aux ligaments douloureux et aux articulations arthrosiques ; le super Kéfir pour assurer un apport en acide glucoronique qui produit l’acide hyaluronique et le sulfate de chondroïtine.

Des plantes pour combattre douleur et inflammation Sans conteste, c’est la griffe du diable, ou harpagophytum, qui se classe au premier rang des phytothérapiques les plus employés dans ce domaine. Elle contient de l’ar¬pa¬goside, un puissant anti-inflammatoire que l’on utilise précisément dans le traitement de l’arthrose, aussi bien pour combattre la douleur que pour réduire l’inflammation. D’autres plantes compléteront son action : l’alkékenge, la bardane, le frêne, ou la prêle qui, riche en silice, agit de manière très efficace

sur les articulations et facilite la reconstitution du cartilage en cas d’arthritisme. La reine-des-prés compte aussi parmi les meilleurs anti-inflammatoires et antalgiques naturels, grâce aux flavonoïdes et aux dérivés salicylés qu’elle contient. On l’utilisera donc avec profit contre les rhumatismes articulaires chroniques et l’arthrose, sous forme de tisane ou de teinture mère. Enfin, la sève de bouleau, à prendre en D1 à raison de 30 gouttes par jour, offrira un appoint fort appréciable.

Des huiles essentielles pour combattre l’infection Les huiles essentielles Ravensara aromatica, de citron, d’eucalyptus, de genévrier et de sassafras contribuent à une relative amélioration des rhumatismes. Mais deux mélanges d’huiles essentielles et d’huiles végétales sont plus particulièrement conseillés en usage externe : Capital Santé & Bien-être

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Les huiles essentielles de bouleau, camphrier et sauge, à raison de deux grammes de chaque dans vingt grammes d’huile de millepertuis, vingt d’huile d’arnica et vingt d’huile d’olive. A appliquer matin et soir sur l’articulation douloureuse. Les huiles essentielles de laurier d’Apollon, thym et sauge officinale, à raison de deux grammes de chaque dans trente grammes d’huile d’olive, quinze d’huile de calendula et quinze d’huile de millepertuis. A appliquer matin et soir, localement.

Une supplémentation pour régénérer le cartilage On trouve aujourd’hui dans tous les magasins de diététique, deux substances particulièrement efficaces en synergie : les sulfates de chondroïtine et de glucosamine, dont le principal intérêt est d’augmenter les mécanismes de défense et de reconstruction du cartilage articulaire. Etant le constituant essentiel de la substance osseuse et cartilagineu24

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se, la chondroïtine sulfate prise en complément protège et participe à la reconstitution du cartilage. Quant à la glucosamine, élément fondamental des mucopolysaccharides formant le cartilage articulaire, elle stabilise la matrice du cartilage, des tendons et des ligaments. Cette complémentation s’indique en prévention dès qu’on ressent une raideur articulaire ou des douleurs le matin. On recommande quelquefois de prendre des compléments à base de methyl-sulfanyl-méthane, une forme de soufre organique précisément utilisé par l’organisme dans les articulations pour produire de la chondroïtine, des glucosamines et de l’acide hyaluronique. Ce dernier permet notamment d’absorber les chocs, de transporter les nutriments et d’éliminer les déchets. Enfin, le traitement des atteintes articulaires perdrait beaucoup en n’employant pas l’acide silicique, que l’on consommera en cures périodiques, sous forme colloïdale, surtout lorsqu’il y a nécessité de reconstruire os et cartilages. De plus,

son effet anti-inflammatoire n’est pas négligeable. D’autres compléments pour lutter contre l’infection, l’inflammation… et la déprime Prendre de la vitamine C s’avère souvent bénéfique en cas de rhumatisme car elle est à la fois un anti-inflammatoire, un stimulant psycho-nerveux et immunitaire, un énergétique, un revitalisant, un antioxydant et un antiseptique. Bref, elle est tout à fait indiquée en cas d’arthritisme, notamment infectieux ou avec impact sur le moral. Le phosphore (en cas de rhumatismes jouant sur le moral), les Alkylglycerols (issus de l’huile de foie de requin) pour l’arthrite infectieuse, les Oméga 3 et les Oméga 6 de bourrache (atténuent les crises de rhumatisme, d’arthrite inflammatoire et des poussées de polyarthrite rhumatoïde), la prégnénolone (apaise les rhumatismes inflammatoires) et la mélatonine, qui prévient et aide à soigner l’arthrite infectieuse sont également connus pour leur efficacité. 

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La phytothérapie des troubles féminins

Mélanie Grandidier

Règles difficiles, cystites, préménopause et ménopause, problèmes sexuels… les troubles féminins trouvent dans la phytothérapie une médecine particulièrement adaptée.

es troubles féminins sont les conséquences d’un manque d’hygiène de vie et d’une alimentation inadéquate. Les désordres ovariens, notamment, sont souvent dus à des désordres hépatiques. Le foie influe en effet sur la sécrétion endocrinienne ; en fonctionnant correctement, il régule les autres glandes, mettant l’organisme à l’abri de tous problèmes liés à la menstruation. Inversement, c’est à cause de faiblesses au niveau hépatique qu’au moment des règles ou de l’ovulation surviennent des troubles comme les migraines, les nausées ou les vertiges. Il est donc primordial de traiter profondément le foie et la vésicule biliaire avec du romarin, de la chicorée sauvage, du curcuma ou du trèfle d’eau, des compléments phytothérapiques comme la sylimarine ou l’huile de cynara cardunculus, et bien sûr un régime alimentaire approprié. Celui-ci sera avant tout composé de fruits et légumes (citron, céleri, radis noir, pissenlit), et demeurera sans alcools, viandes grasses, laitages, excitants et sucres rapides. D’un point de vue phytothérapeutique, il est hautement recommandé de consommer, sous forme de tisanes, teintures mères ou gemmothérapiques, les spécifiques suivants. 26

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Règles insuffisantes Absinthe : contre l’insuffisance menstruelle, le retard des règles, les pertes blanches, les problèmes hépatiques, les vers intestinaux ou le manque d’appétit. Une tasse avant les repas. Aloès : insuffisance des règles, troubles hépatiques, céphalées, allergies, angoisses, arthrite, rhumatismes, mal de dos, dermatoses, problèmes digestifs. Armoise : en cas de règles insuffisantes surtout s’il y a névralgie, voire d’absence de règles liée à l’anémie ou au lymphatisme. On y pensera systématiquement en présence de troubles nerveux à tendance hystérique, d’accidents épileptiformes, de vomissements nerveux chroniques ou de vertiges. On en infuse 15 g/litre durant 15 min, et on en prend 3 tasses/jour entre les repas. Sauge : régulateur en cas de règles insuffisantes ou de dysménorrhées. On la fera infuser (20 g/litre) et l’on en prendra environ 3 tasses/jour. Mais le mieux est de la prendre sous forme de teinture mère, c’est-à-dire Salvia officinalis TM ; 50 gouttes 2 fois/ jour pendant au moins deux mois. On pourra y associer éventuellement Rubus idaeus jeunes pousses 1D, en prenant alors 30 gouttes de Salvia TM le matin, et 50 gouttes de Rubus le soir. Souci : régulateur des règles, mais aussi calmant de leurs douleurs, le souci est

dépuratif, antiseptique et cicatrisant. On l’emploie contre l’insuffisance des règles ou en cas de congestion hépatique. Infusez une cuillère à café par tasse pendant 10 min. On la prend avant les repas, dès une semaine avant le début des règles. Senecio vulgaris TM : en cas de diminution des règles survenant autour de la quarantaine alors que le cycle reste régulier. On l’utilise à la dose de 50 gouttes/jour. Enfin, en aromathérapie, les huiles essentielles recommandées sont les suivantes : • règles difficiles : carvi, genièvre, santoline, sassafras ; • règles insuffisantes : basilic, fenouil, lavande, menthe, noix de muscade, santoline, sauge ; • règles absentes : camomille, cyprès, menthe, origan, sauge, thym. Règles douloureuses Angélique : pour les règles douloureuses ou insuffisantes, surtout s’il y a faiblesse, anémie, atonie digestive, aérophagie,

vomissements spasmodiques, ballonnements, migraines nerveuses ou vertiges… On fait infuser 40 g de racine ou de semences par litre d’eau, et on en prend une tasse après chaque repas. Anis vert : règles douloureuses, ou fausse angine de poitrine et palpitations. Infuser une cuillère à café par tasse, et prendre après les repas. Camomille : règles douloureuse ou insuffisantes, et notamment dysménorrhées et aménorrhées liées à des troubles nerveux ou à des problèmes d’engorgement du foie. L’infusion se prépare avec 5 à 10 têtes par tasse, et se prend avant les repas.

Hamamélis : lorsqu’il y a conjointement aux règles douloureuses une affection veineuse comme varices, hémorroïdes, phlébites, etc. La tisane est une décoction de deux minutes, à raison d’une cuillère à café de feuilles coupées par tasse. On en prend deux tasses par jour. Millefeuille : favorise les règles, qu’elles soient insuffisantes ou douloureuses. Idéal dans les troubles de la circulation, varices et hémorroïdes. Prendre 3 tasses d’infusion/jour, à raison de 30 g de sommités fleuries par litre. Vigne rouge : règles douloureuses, séquelles de phlébites, varices, hémorroïdes, couperose. On en infuse une cuillère à soupe par tasse pendant 10 min après un bouillon, et l’on en consomme 3 ou 4 tasses/jour loin des repas. Rubus idaeus jeunes pousses 1D : pour tous les types de dysménorrhées, accompagnées ou non d’une modification de l’écoulement menstruel. Excellent gemmothérapique, il contient du fragarin, qui induit la relaxation du muscle utérin et ralentit la fréquence des contractions. Rubus idaeus présente aussi l’avantage de rétablir l’équilibre endocrinien. On en prendra de 50 à 100 gouttes une fois par jour. On pourra y associer : Ribes nigrum bourgeons 1D, 100 gouttes au dîner ; Alchemilla vulgaris TM, 50/jour; Matricaria chamomilla TM, 50 gouttes/ jour. Et en cas de fatigue due à des règles

douloureuses, prendre le mélange Avena sativa T.M., Alfalfa T.M., Aqua marina T.M., ââ qsp 125 ml, 20 gouttes avant les trois repas, en commençant 5 jours avant la menstruation et en s’arrêtant à la fin de celle-ci. Enfin, l’aromathérapie des règles douloureuses propose les huiles essentielles d’anis vert, cajeput, camomille, cyprès, estragon, genévrier, menthe, romarin, sauge. Problèmes sexuels Frigidité : elle trouve souvent son origine dans des problèmes psychologiques liés à l’éducation, à la peur de la grossesse ou à la maladresse du partenaire. Le traitement composé de passiflore, de coriandre, de berce, de roquette et d’échinacée conviendra tout à fait dans ce cas-là ; mais rien n’empêche d’y adjoindre Ribes nigrum, Rosmarinus et Eleutherococcus pour un effet aphrodisiaque. La ménopause ou une hyposécrétion ovarienne plus générale est également possible et devront alors amener à prendre : Salvia officinalis TM, 100 gouttes/jour ; et Glycyrrhiza glabra TM, 100 gouttes/jour. Hyperexcitabilité : Trois teintures mères classiques, le houblon, la valériane et le nénuphar, sont prescrites : Humulus lupulus TM, 80 gouttes/jour, tranquillisant qui, ayant une action folliculine-like, devra suivre une consultation médicale ; Valeriana TM, 150 gouttes/jour ; et Nymphea alba TM, 100 gouttes/jour. Troubles dus aux contraceptifs En cas de frigidité et de dépression avec anxiété dues aux contraceptifs, on prendra : Sorbus bourgeons macérât glycériné 1D, 50 gouttes ; Citrus limonum bourgeons macérât glycériné 1D, 50 gouttes ; et Corriandrum TM ou Passiflora TM, 20 gouttes. A mélanger avant les trois repas. Mais Tilia bourgeons macérât glycériné 1D ou Valeriana TM peuvent encore trouver leurs indications dans ces cas. S’il y a prise de poids à cause des contraceptifs, on réduira la consommation de sel et on prendra : Spiroea ulmaria TM, 150 gouttes/jour ; ou Pilosea TM, 150 gouttes/jour. Enfin, s’il y a troubles de la circulation veineuse : Melilotus TM, 30 gouttes/jour, en alternance un jour sur deux avec Citrus limonum écorce interne de tige macérât glycériné 1D, 150 gouttes/ jour. A quoi l’on ajoutera, en prévention des troubles veineux des membres inférieurs : Castanea vesca bourgeons macérât glycériné

1D ; et Sorbus domestica bourgeons macérât glycériné 1D. 150 gouttes/jour en alternance. Troubles de la ménopause On prendra du gattilier pour diminuer les symptômes de la ménopause, et de l’actée à grappes noires contre les bouffées de chaleur ; du dong quai pour réguler les hormones ; de la valériane pour lutter contre les insomnies ; ou du millepertuis en cas de petite dépression. Bouffées de chaleur : diminuer la consommation de viande et d’augmenter celle des légumes, céréales complètes et légumineuses (le soja et ses sous-produits). L’alcool et le café étant souvent responsables de la fréquence et de l’intensité de ce symptôme, il conviendrait de les supprimer. D’autre part, une complémentation en vitamine E (800 UI/jour) devra compléter ce programme alimentaire sauf si l’on consomme des anticoagulants. La sauge, prise plusieurs fois par jour sous forme de tisanes, avant, pendant et après les repas, soulagera les bouffées de chaleur nocturnes et la transpiration. Maux de tête : supprimer le café, le vin, la bière, le chocolat, le fromage, les cornichons et le salami. Il est conseillé de condimenter la plupart des plats avec du gingembre frais qui apaisera les migraines grâce à son action vasodilatatrice. Sécheresse vaginale : une alimentation riche en soja, et la consommation de tisanes de trèfle rouge contribueront à l’apaiser. Pertes de mémoire : la levure de bière et le suc naturel de Ginkgo biloba les atténueront. Prévention du cancer du sein : consommer beaucoup de poissons gras, des fruits, des légumes, des graines de lin, des lignanes (contribuent à l’élimination des œstrogènes) et surtout du soja. Prévention des troubles cardio-vasculaires: la meilleure prévention au plan alimentaire, mais seulement à partir de la ménopause car avant le risque de cancer du sein serait augmenté, consiste à consommer un ou deux grands verres de jus de raisin frais tous les jours. Le complément nutritionnel Resvératrol peut remplacer ce breuvage en dehors de sa saison. Prévention de l’ostéoporose : multiplier les exercices de musculation et la prise de vitamine D. Les phyto-oestrogènes extraits du soja sont également très efficaces pour lutter contre l’ostéoporose et le cancer du sein et réaliser le meilleur équilibre hormonal possible.  Capital Santé & Bien-être

Santé avoir consistera à boire beaucoup d’eau, de jus de carottes, groseilles, pomme et raisin, et de tisanes spécifiques, notamment d’aubier de tilleul, de bruyère, genévrier, myrtille, prêle, millepertuis, reine des prés, verge d’or ou lavande. L’aromathérapie est également riche en solutions, notamment avec cajeput, eucalyptus, genévrier, lavande, niaouli, pin, santal, essence de térébenthine, thuya, fenouil et thym. On retiendra l’action toute particulière du tea tree, un puissant anti-infectieux qui s’indique dans la cystite, et dont on prendra de une à trois gouttes, deux à six fois par jour en usage interne ; et, en usage externe, une à deux gouttes d’H.E. pure ou en dilution avec une huile végétale. Deux teintures mères sont aussi recommandées : Piloselle TM, 50 gouttes dans de l’eau par voie orale, quatre fois par jour ; et Thuya TM, (diurétique léger et sédatif urinaire).

Cystite Lorsque survient une crise aiguë, appliquez un cataplasme de son et de feuilles de lierre, bien chaud. Alternez, toutes les deux heures, avec des cataplasmes d’argile tiède. Prenez aussi des bains chauds, faites des frictions à l’alcool et des lavements chauds. Au plan alimentaire, on évitera le sel, les produits animaux, les excitants, l’alcool, le thé et le café, ainsi que l’asperge, l’oseille, la 28

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rhubarbe, le vin et le cresson ; on s’alimentera légèrement, et l’on consommera beaucoup de fruits et de légumes, en insistant sur : ail, artichaut, carotte, chicorée, chou, laitue, navet, oignon, salsifis, rutabaga, radis, fenouil, poire, raisin, pomme, bouillon d’orge. D’autre part, un drainage intestinal devra être mis en route au plus tôt. Quelques compléments y seront ajoutés : argile, propolis, klamath et ferments probiotiques. Mais le réflexe le plus important à

Enfin, le meilleur complément nutritionnel contre les infections des voies urinaires, la Cranberry, permet de maintenir ou de rétablir la santé du tractus urinaire sans avoir à endurer les effets secondaires des antibiotiques prescrits chaque année par la médecine officielle aux 20% de la population féminine touchés par ces infections. 

L’extrait de Cranberry La santé des voies urinaires est compromise lorsque des bactéries pathogènes adhèrent à la paroi intérieure de l’urètre et causent des cystites. Or, la Cranberry contient un inhibiteur, la proanthocyanidine A, qui diminue la fixation de certaines bactéries E. coli sur les parois des voies urinaires. Cette action pourra être complétée, comme c’est le cas avec le Probicran ®, par l’action équilibrante de certains lactobacilles sur la flore vaginale et intestinale. Il faut savoir aussi que la cranberry est une des meilleures sources de phénols et d’antioxydants puisqu’elle en contient 678 mg/100 g, alors que le raisin rouge, considéré habituellement comme le meilleur dans ce domaine, n’en contient que 370. La cranberry contient également des anthocyanes et des flavonoïdes. Cette palette unique de substances antioxydantes fait de ce complément nutritionnel un protecteur de l’organisme contre les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire et bon nombre de dysfonctionnements chroniques cardiaques ou dégénératifs cellulaires. Enfin, ses flavonoïdes ainsi que certains polyphénols évitent l’oxydation du cholestérol LDL tout en contribuant à la dilatation des vaisseaux sanguins. L’ensemble de ces effets indique donc primordialement la cranberry dans le cadre de la prévention des infections urinaires récidivantes, s’adressant aux femmes souffrant de cystites, aux personnes handicapées ou âgées, et permettant au patient d’éviter la prise répétitive d’antibiotiques et d’écarter ainsi tout risque de résistance. Elle limite également les risques d’infarctus du myocarde et ralentit la dégénérescence des cellules et le vieillissement.

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Santé

Rhumes

et bronchites

Eglantine Abitbol

Mieux vaut prévenir que guérir ! Rhumes et bronchites s’évitent en stimulant le système immunitaire et en détoxiquant l’organisme. Et s’il est trop tard, ils se traitent à l’aide de la phytothérapie.

e rhume ou la bronchite débutants se soignent avant tout en prenant un bon laxatif naturel suivi de charbon et/ou d’argile pour nettoyer en profondeur, puis d’une cure de probiotiques. Pour le reste, les magasins de diététique regorgent de produits pour prévenir ou soigner les rhumes, 30

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bronchites et autres refroidissements de l’hiver.

Les tisanes Les magasins de diététique offrent un véritable trésor phytothérapique: les tisanes bio. Le thym, avant tout, est un des meilleurs remèdes pour faire face aux diverses affections dues au re-

froidissement, que ce soit le rhume, la grippe, les courbatures ou l’angine. C’est, de plus, un stimulant général qui pourra accompagner la guérison au-delà même de la convalescence, un apéritif qui redonnera le goût de s’alimenter, un antiseptique et un stimulant du système immunitaire. La cannelle est une plante tonique,

stimulante et réchauffante, tout à fait indiquée en cas de rhume. L’origan sera choisi pour combattre les rhumes accompagnés de migraines. La réglisse pour les rhumes aggravés de laryngites, maux de gorge et enrouements. Ne pas en abuser en cas d’hypertension. Le coquelicot, à la fois hypnotique, spasmolytique, sédatif et antitussif, convient aux rhumes accompagnés d’insomnies. La camomille allemande est à prendre en cas de refroidissement, de rhume de cerveau et de sinusite lorsqu’il y a d’importants phénomènes inflammatoires des muqueuses. Les sommités fleuries du Chardon bénit, à utiliser en infusions ou en teintures, pour la convalescence du rhume, surtout s’il y a inappétence.

Les huiles essentielles Les huiles essentielles débouchent le nez et éliminent les infections. On les prendra par voie orale ou en les diffusant dans l’atmosphère : L’HE de niaouli se prend à raison de trois gouttes dans cinquante gouttes de Disper et du miel, par voie orale quatre fois par jour ; l’HE de ravensara s’applique à la dose de cinq gouttes sur le pli des coudes à faire pénétrer à l’aide de la face interne des poignets, toutes les vingt minutes les deux premières heures puis trois fois par jour ; l’HE d’eucalyptus globulus fera l’objet de massages de la région thoracique ; l’HE de pin se prend par voie orale à raison de trois à cinq gouttes dans du miel quatre fois par jour. Enfin, il faut savoir que l’HE d’aneth est souvent prescrite en cas de rhumes à répétition. On peut également préférer la for-

mule phyto-aromathérapique du Dr Valnet à base d’un mélange soigneusement étudié d’huiles essentielles de niaouli, lavande, pin, menthe et thym dont la synergie neutralise bactéries et virus. Mais c’est peut-être l’huile essentielle de Tea tree qui mérite le prix de la meilleure HE antiseptique, d’autant qu’elle se double d’un calmant et d’un analgésique assez efficace. On frictionne le nez avec une goutte, et on se gargarise avec un peu d’eau additionnée d’une autre goutte. Des frictions du dos et de la poitrine sont également conseillées.

La bronchite Cette inflammation de la muqueuse des bronches apparaissant à la suite d’un refroidissement ou succédant à une grippe peut devenir facilement chronique et doit en conséquence

être traitée sérieusement. Fort heureusement, la bronchite d’hiver compte suffisamment de remèdes naturels à prendre, même éventuellement en automédication. Il est toutefois important de savoir reconnaître les symptômes de ces affections respiratoires. Elles commencent généralement par de la fatigue, une sensation de malaise, puis de la fièvre. Tant que celle-ci ne dépasse pas 38°5, il n’y a généralement pas grand danger. Dans le cas inverse, il convient évidemment d’appeler le médecin. Quant à la toux, qu’elle soit sèche ou grasse, de nombreuses plantes calmantes ou expectorantes peuvent la traiter.

Les premières mesures Il ne faut évidemment pas traiter bronchite chronique et bronchite aiguë de la même façon. Dans ce Capital Santé & Bien-être

Santé dernier cas, on pensera avant tout à se purger et à se mettre à la diète, voire au jeûne. Le jus de citron dans de l’eau chaude et l’argile sont indispensables, comme de s’abstenir strictement d’aliments carnés, d’alcool, d’excitants, de sucre, de céréales raffinées et de laitages. Bien sûr, on gardera le lit et on évitera courants d’air, froid aux pieds, irritation du larynx et boissons glacées. On pourra également se faire des bains de pieds sinapisés, ou encore inhaler de l’eucalyptus, des bourgeons de sapin, du bouillon blanc, de la sauge et du romarin. Enfin, quelques aliments conviennent tout particulièrement au traitement de la bronchite aiguë : carotte, cerfeuil, chou, laitue, navet, radis noir, ail, oignon, mûre, pomme, et citron. En cas de bronchite chronique, des traitements hépatiques et intestinaux conjugués s’avéreront nécessaires. On consommera : orge, asperge, carotte, cerfeuil, chou, cresson, laitue, mâche, radis noir, radis rose, raifort, ail, oignon, coing, figue, pomme, citron et spiruline d’Hawaii.

Les plantes de la bronchite Traditionnellement, on traitait la bronchite aiguë avec des tisanes de violette ou des décoctions de bois de réglisse, de feuilles d’hysope, de bétoine et de tussilage à raison de 20 g de chaque dans un litre d’eau, à bouillir 15 minutes. Mais bien d’autres tisanes étaient encore à disposition en herboristerie, tisanes que l’on pouvait très agréablement accompagner avec des miels expectorants comme l’acacia, la sarriette ou le trèfle, ou

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avec des miels antiseptiques comme l’eucalyptus, la lavande, le sapin ou le thym. Ainsi, en cas de bronchite aiguë choisissez entre : Ache, Aunée, Bouillon-blanc, Bourrache, Buglosse, Chardon bénit, Coquelicot, Drosera, Guimauve, Hysope, Lierre terrestre, Millepertuis, Polygala, Plantain, Primevère, Romarin, Sureau, Véronique, Violette. Et en cas de bronchite chronique, entre : Aconit, Angélique, Aunée, Benjoin, Busserole, Capillaire, Capucine, Chardon Marie, Coquelicot, Houblon, Hydrastis, Hysope, Iris, Lavande, Marrube, Mauve, Mélilot, Myrte, Niaouli, Origan, Pin, Primevère, Réglisse, Romarin, Sureau, Vergerette du Canada.

Les huiles essentielles L’eucalyptus globulus, bien sûr, reste un antiseptique des voies respiratoires tout à fait excellent, calmant la toux et fluidifiant les glaires bronchiques ; mais l’eucalyptus radiata étant plus doux et moins desséchant, on le préférera, d’autant qu’il convient bien aux enfants et présente des vertus énergétisantes. Le pin, quant à lui, est aussi un antiseptique des voies respiratoires très souvent prescrit en cas de pneumonies et de bronchites, mais on ne le prendra ou on ne le diffusera qu’en début de journée pour éviter l’insomnie. Le sapin, enfin, s’indiquera plutôt en prévention, quoiqu’il puisse parfaitement venir s’adjoindre aux autres en compléments.

Les traitements externes On a vu qu’il était possible, et même souhaitable, d’appliquer des huiles essentielles comme l’euca-

lyptus sur la poitrine ; mais il existe d’autres techniques externes pour traiter la bronchite, à commencer par les ventouses, autrefois considérées comme souveraines en cas de congestion pulmonaire dans la mesure où elles appellent le sang et sont révulsives, dérivatives et décongestionnantes. Six à huit ventouses suffisent généralement. On les retire au bout de quelques minutes. Les compresses chaudes, à défaut de vraiment guérir, apportent un indéniable soulagement. En cas de pharyngite ou de trachéite, on applique un gros morceau d’ouate trempé dans de l’eau très chaude, et essoré, sur la face antérieure du cou, puis on le recouvre d’une toile et on le laisse en place un bon quart d’heure. Plus sérieux, contre bronchite et congestion, on saupoudre de la farine de moutarde, en sandwich entre deux grandes pièces de gaze préalablement mouillée à l’eau froide, puis on pose le sandwich sur une serviette éponge et on applique sur toute la surface du thorax du malade, côté gaze. On laisse en place dix minutes après les premières sensations de picotements, puis on retire le sinapisme, on sèche la peau, et on poudre avec de l’argile sèche. Le cataplasme de feuilles de lierre et son est également très efficace : faire cuire une dizaine de minutes deux poignées de feuilles de lierre grimpant, cinq poignées de son et très peu d’eau, puis confectionner un cataplasme de 2 cm d’épaisseur dans un sachet de gaze, que l’on applique à température physiologique sur la partie à traiter, le cataplasme devant être nettement plus large que cette dernière. On conserve 2h. 

Un hiver sans encombre ! Quelques sirops pour la toux

7 huiles essentielles

â&#x20AC;˘ Le sirop de Tolu, tirĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;une rĂŠsine, est trĂ¨s efficace contre les sĂŠcrĂŠtions bronchiques. AssociĂŠ Ă de la teinture dâ&#x20AC;&#x2122;eucalyptus, il calme la toux et guĂŠrit les trachĂŠo-bronchites traĂŽnantes. â&#x20AC;˘ Lâ&#x20AC;&#x2122;Eucalyptine Lebrun est un sirop que lâ&#x20AC;&#x2122;on donne mĂŞme aux enfants. Cet excellent remĂ¨de agit contre le catarrhe bronchique, modĂ¨re les sĂŠcrĂŠtions et calme les spasmes au niveau des bronches. Il dĂŠcongestionne et fait lĂŠgĂ¨rement transpirer, agit comme analgĂŠsique et antiseptique respiratoire, et enfin il calme la toux. â&#x20AC;˘ Lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠlixir contre la toux WĂŠlĂŠda est un sirop au sucre de canne qui guĂŠrit les toux des bronchitiques. Il est Ă la fois expectorant, antispasmodique, dĂŠpuratif et sudorifique.

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Les rudesses de lâ&#x20AC;&#x2122;hiver fragilisent notre organisme et facilitent ainsi les agressions dâ&#x20AC;&#x2122;agents pathogĂ¨nes. Coup de fatigue, sensation dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŞtre patraque, nez qui coule, divers ĂŠtats dĂŠsagrĂŠables nous empoisonnent alors la vie. DĂ¨s le dĂŠbut des sensations de refroidissement, les huiles essentielles dâ&#x20AC;&#x2122;AlternativeÂŽ agissent en profondeur pour soutenir lâ&#x20AC;&#x2122;organisme face aux agents hivernaux et attĂŠnuer OHXUV HIIHWV &HWWH IRUPXOH VSpFLÂżTXH FRPSRVpH GÂśXQH V\QHUJLH de 7 huiles essentielles : niaouli, ajowan, laurier noble, origan, FDQQHOOH JLURĂ&#x20AC;H FORX SDPSOHPRXVVH ]HVWH est idĂŠale pour passer un hiver sans encombre. BoĂŽte de 200 capsules de 250 mg : 39,00â&#x201A;Ź (cure de 50 jours environ), existe aussi en Flacon de 33 mL : 22 â&#x201A;Ź (cure de 15 jours environ). 3DUWLFLSDWLRQ DX[ IUDLV GH SRUW Âź RIIHUWV j SDUWLU GH Âź GÂśDFKDW

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Beauté

Le miel

au service de votre beauté Kheireddine Ayari

Le miel, ce délice des ruches, est non seulement prisé pour ses vertus nutritives et son goût sucré bien connus, mais aussi pour ses propriétés cosmétiques. Dans l’ancienne Egypte, les femmes s’en servaient déjà pour entretenir la beauté et l’élasticité de leur peau.

la fois hydratant, cicatrisant, antiseptique et adoucissant pour l’épiderme, le miel est un mets employé depuis des milliers d’années comme produit de beauté naturel. Il est d’autant plus précieux qu’il est le fruit d’un travail colossal effectué par d’inlassables abeilles voyageant de fleur en fleur, multipliant les voyages entre celles-ci et leur ruche, où est élaboré ce merveilleux liquide doré.

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Des antioxydants, des sucres simples, des vitamines et des minéraux Les Romains l’utilisaient pour édulcorer leurs plats. Le sucre n’étant pas encore employé à cette époque, le miel servait à adoucir les mets et les boissons, notamment les vins. La richesse en glucides du miel est en effet remarquable ; cette substance contient environ 80% de sucres, dont une bonne proportion de

fructose. Ce dernier apporte une saveur très sucrée tout en offrant quantités de bienfaits et en ayant beaucoup moins d’effets négatifs que le sucre (silhouette, digestion, etc.). De plus, le miel renferme une bonne dose de flavonoïdes, qui agissent efficacement dans l’organisme en tant qu’antioxydants. D’autre part, les minéraux y sont fortement représentés. Le miel est effectivement une excellente source

Quelques petites astuces beauté au miel Contre les boutons : Mélangez du miel (3 cuillères à café) avec un peu de cannelle (1 cuillère), et vous obtenez une mixture efficace contre les boutons à appliquer tous les soirs pendant une quinzaine de jours. Laissez agir toute la nuit et rincez à l’eau dès le réveil.

de magnésium, de sélénium, de calcium, de phosphore, de manganèse, de fer et de cuivre, entre autres. Les vitamines (B1, B2, PP, B5, B6, C, A, H, B9, D et K) sont également fournies généreusement par le miel, au même titre que divers protides (acide glutamique, phénylalanine, tryptophane, leucine, histidine, acide aspartique…) et des enzymes hautement bénéfiques pour la peau.

Le miel ; un atout beauté 100% nature Grâce à sa composition incroyablement riche et variée, le miel fait partie des produits naturels les plus estimés, spécialement auprès des femmes, qui apprécient énormément ses vertus cosmétiques en faisant un véritable atout beauté. Il faut néanmoins savoir que les spécificités du miel varient selon sa provenance. La couleur, le goût et les qualités de produit vont dépendre principalement de la fleur dominante que les abeilles ont butiné pour l’élaborer. Parmi les nombreuses variétés de miel, figurent

ceux provenant de l’acacia, de la bruyère, de la lavande, du romarin, du thym, de l’oranger et de l’eucalyptus. Quelle que soit la variété, le miel possède de nombreuses propriétés qui, en matière de cosmétiques, sont d’une grande utilité. Ses flavonoïdes sont de puissants antioxydants qui préservent les cellules cutanées. Ainsi, le vieillissement de la peau est ralenti, lui permettant de conserver souplesse et éclat. Le miel fait aussi du bien à la peau en l’hydratant et en l’adoucissant. En outre, il est connu pour sa capacité à favoriser le processus de cicatrisation, en même temps qu’il aseptise. Petites brûlures, traces de boutons et autres lésions cutanées mineures sont traitées au miel. Son haut pouvoir nettoyant est, quant à lui, dû à son peroxyde d’hydrogène. Tout ceci forme une combinaison de bienfaits unique en son genre, apportant douceur, vigueur, tonicité, pureté et élasticité à la peau. A s’en enduire sans modération ! 

Bain royal : Vous souhaitez avoir une peau douce sans gros effort ? Dans l’eau de votre bain, versez l’équivalent d’un grand verre de lait et deux cuillères à soupe de miel liquide. Vous n’avez plus qu’à vous y glisser et vous détendre. Masque au miel et à l’avocat : Au mixeur, passez deux cuillères à soupe de miel liquide et la moitié d’un avocat. Appliquez le mélange sur le visage et laissez agir une poignée de minutes avant de rincer. Miel et concombre, un duo de choc pour un visage radieux : Les propriétés hydratantes du concombre associées à celles adoucissantes, assouplissantes, nourrissantes et anti-oxydantes du miel sont une véritable bénédiction pour la peau de votre visage. Pelez un concombre et ôtez-en les pépins. Découpezle et passez-le au mixeur avant de l’égoutter au tamis pendant 15 minutes. Le jus obtenu est à mélanger à deux cuillères à café de miel. Trempez-y un coton avec lequel vous vous tamponnerez le visage matin et soir pendant trois minutes. Capital Santé & Bien-être

Forme

L’aquabiking 36

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C’

est toujours plus agréable de faire du sport dans l’eau. Les frottements, les problèmes d’articulation, les chocs et la gravité ne viennent pas gâcher le plaisir de se dépenser, et les efforts peuvent être beaucoup plus intenses. L’une des toutes dernières nouveautés dans ce domaine est l’aquabiking, un mélange astucieux entre le vélo et l’aquagym. A découvrir au plus vite…

Qu’est-ce que l’aquabiking et comment le pratique-t-on ?

Kheireddine Ayari

Pédaler dans l’eau et ainsi ne pas avoir à ramer pour entretenir sa silhouette, voilà en gros ce qui pousse de plus en plus de monde à s’inscrire à des cours d’aquabiking.

L’aquabiking est l’une des trouvailles toutes récentes dans le monde des sports pratiqués dans l’eau. Elle se joint à la grande famille constituée, entre autres, par la gymnastique aquatique et la nage palmée. Comme tous les sports de piscine, l’aquabiking, également appelé hydrobiking ou aquacycling, est une activité physique douce, destinée aux personnes des deux sexes, de tous niveaux et de tous âges. Il repose sur un principe simple, qui consiste à fixer une version adaptée de vélo d’appartement au fond de la piscine à une profondeur moyenne. Le niveau de l’eau atteint

les hanches ou le haut du ventre. A l’instar de n’importe quel autre sport de vélo, l’effort réside dans le pédalage. Ce sont les cadences et les degrés de résistance (réglables) qui vont différer d’un pratiquant à l’autre.

Pourquoi un tel succès ? La popularité montante de ce sport a plusieurs raisons. D’abord, l’aquabiking procure les joies du vélo d’intérieur sans certains de ses inconvénients, dont le stress thermique (la montée de chaleur due à l’effort physique). Ensuite, puisqu’il est pratiqué en milieu aquatique, nos os, articulations, muscles et tendons n’ont plus à craindre les chutes, les vibrations, les frottements et le contact rugueux du sol. Autre avantage lié au fait d’évoluer dans l’eau, cette dernière exerce des massages sur les cuisses, abdos, mollets, fessiers et hanches. Résultat : une silhouette affinée et une peau beaucoup plus lisse. L’effet sur la cellulite est nettement visible. Enfin, la pratique régulière de l’aquabiking favorise le retour veineux, aide à combattre la rétention d’eau et contribue à maintenir le moral au plus haut.  Capital Santé & Bien-être

Nutrition

Kheireddine Ayari

Le potimarron, proche cousin du potiron, présente une saveur évoquant celle de la purée de châtaignes. Débordant de vitamines, riche en carotène et décliné, entre autres, en purées, gratins, veloutés, mais aussi en desserts, il se cultive de septembre à février. C’est la saison, profitez-en !

Le potimarron D’

introduction relativement récente en France, le potimarron a fait ses preuves depuis fort longtemps en Amérique puis en Extrême-Orient, le Japon et la Chine l’ayant adopté très tôt pour en faire l’un des piliers de leurs gastronomies. Généreux en nutriments, excellent pour la peau, il nous offre une chair d’exception, dont les qualités nutritives et gustatives enrichissent et égaient les plats salés comme les mets sucrés.

Un petit potiron au goût de châtaigne Le potimarron a été introduit par des navigateurs portugais en Chine 38

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et au Japon vers la première moitié du XVIe siècle, en provenance de l’Amérique, où il puise ses origines. Sa variété la plus célèbre est le potimarron d’Hokkaido, île du nord du Japon. Au fil des siècles, il est arrivé progressivement en Occident et s’est taillé une solide réputation auprès des plus fins gourmets, qui ont su mettre à profit ses nombreuses qualités en matière de goût et d’atouts santé. Surnommé « courge châtaigne », « potiron doux d’Hokkaido » ou encore « courge de Chine », le po-

timarron est apprécié pour sa chair jaune crémeuse et épaisse au goût proche de celui du marron, et que protège jalousement une peau rouge-rose à orange. Plus petit et plus sucré que le potiron, le fruit pèse deux à trois kilos et peut prendre la forme d’une toupie ou d’une poire.

L’ami de la peau et des jolis teints Le potimarron est d’abord un partenaire santé de premier ordre, généreux en nutriments de toutes sortes. Il renferme quantités de vitamines, en particulier celles des groupes A,

Idée recette : le velouté de potimarron Pour cette recette simplissime, vous aurez besoin des ingrédients suivants: 1 potimarron, 1 oignon, 2 carottes, 3 poireaux (de petite taille) et du beurre. Coupez finement l’oignon, grossièrement le potimarron (non épluché) et émincez les carottes. B, C, D et E, ce qui en fait un légume à intégrer à tout prix dans notre alimentation. Du côté des oligo-éléments, on est également royalement servi, entre potassium, magnésium, fer, calcium, sodium, silicium et phosphore, pour n’en citer que quelques uns.

Dans une cocotte, faites chauffer le beurre, puis ajoutez-y les poireaux, les carottes et l’oignon, que vous ferez revenir à feu vif. Joignez-y ensuite les morceaux de potimarron, faites revenir cinq minutes puis ajoutez une petite quantité d’eau. Quand le liquide se sera évaporé, recouvrez le tout d’eau et laissez mijoter à feu doux un bon quart d’heure. Il ne vous restera alors plus qu’à passer au mixer et à servir.

Le potimarron se distingue aussi par ses apports appréciables en acides aminés, constituants de base des protéines, en acides gras insaturés, qui sont connus pour leur rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires, et en amidon. A noter que le potimarron se conserve aisément en milieu sec, idéalement en cave, et qu’il profite d’ailleurs de ces conditions optimales pour augmenter ses teneurs remarquables en vitamines et en sucres naturels. Autre gros point à mettre à son actif, le potimarron est une excellente source de carotène, puisqu’il en contient deux fois plus que la carotte. Cette richesse lui vaut la réputation d’ami de la peau, qu’il contribue à protéger et à embellir, aidant ainsi à entretenir la beauté du teint.

Une chair délicieuse, qui se cuisine de mille façons Outre ses bienfaits sur le plan de la

santé, le potiron se signale par ses qualités gustatives. Cet illustre membre de la famille des cucurbitacées est non seulement un pur délice multivitaminé, mais il nous facilite en plus la tâche en cuisine en étant extrêmement simple à préparer. Il n’a, en effet, pas besoin d’être épluché avant

d’être cuit. On doit simplement le débarrasser des graines qu’il garde à l’intérieur. Ceci fait, il ne reste plus qu’à choisir parmi la multitude de possibilités qu’il offre en termes de préparations culinaires salées et sucrées. Des potages aux tartes, en passant par les purées, les veloutés, les brioches et les tourtes.  Capital Santé & Bien-être

Enfance

Les problèmes

d’attention chez les enfants Kheireddine Ayari

Il n’est pas rare que des parents témoignent de la difficulté qu’éprouve leur enfant à rester attentif en cours, ou même à la maison. Parmi ce type de cas, beaucoup relèvent du trouble déficitaire de l’attention.

ertains enfants ont plus de mal que les autres à rester concentrés en classe. Ils se détournent rapidement de la tâche qu’ils doivent effectuer, ne parviennent pas à terminer des exercices simples alors que, en d’autres occasions, ils s’en sortent facilement face à des travaux bien plus compliqués, se montrent impulsifs par moments ou font preuve de ma40

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ladresse. Plusieurs signes permettent de conclure qu’un jeune écolier souffre du trouble déficitaire de l’attention, qui concerne entre 3 et 5% des enfants en âge d’être scolarisés. En plus de traitement médicamenteux et d’un suivi psychothérapeutique constant, ces petits ont un besoin d’encadrement spécifique et d’une supervision de tous les instants.

Qu’est-ce que le trouble déficitaire de l’attention ? Il s’agit d’un trouble neurologique qui apparaît généralement chez les enfants de cinq ou six ans, se manifestant dès le début de la scolarité. L’enfant qui en est atteint ne peut se concentrer pendant de longues périodes et peut, dans certains cas, présenter conjointement des signes d’hyperactivité ou d’impulsivité.

(organophosphorés), favoriseraient le déclenchement des troubles de l’attention.

Rôle des parents Parallèlement à un traitement médicamenteux, à base de psychostimulants agissant sur le système nerveux central dans la plupart des cas, la famille tient un rôle prépondérant dans la prise en charge du problème.

Les difficultés rencontrées par l’enfant sont susceptibles de perturber son parcours scolaire, notamment durant les premières années. Mais une prise en charge rapide permet de limiter les répercussions de tels troubles sur le développement du jeune sujet.

un entretien avec les parents. L’enfant présentant un trouble de l’attention peut manifester des symptômes variés : impulsivité, difficultés majeures en écriture, découpage ou coloriage, maladresse, agitation occasionnelle…

Il faut aussi savoir que le trouble déficitaire de l’attention n’est pas lié à une quelconque faiblesse intellectuelle ou à de l’autisme.

On ne connaît pas avec précision les causes des troubles de l’attention, mais plusieurs facteurs sont suspectés d’être à l’origine du problème.

De quelle manière se manifeste-t-il ? Le diagnostic du trouble déficitaire de l’attention est réalisé par un pédopsychiatre ou un neuro-pédiatre. Il consiste à questionner l’enfant sur ses difficultés et le soumet à une série d’exercices-tests à travers lesquels le spécialiste sera capable de déceler la présence de symptômes particuliers. Le médecin procède également à un examen physique, afin d’évaluer son développement staturo-pondéral, et à

Quelles en sont les causes ?

Avec un enfant manifestant de tels troubles, les parents doivent faire preuve de patience et de psychologie, et surtout être très souvent disponibles pour l’encadrer et l’aider dans son développement. Certaines situations (foule, agitation générale, enfants nombreux…) ou personnes (stressées, qui parlent et bougent beaucoup) perturbent le sujet, le rendant nerveux et agité. Il convient donc de les éviter dans la mesure du possible. Brutaliser l’enfant, avoir recours à la force ou même chercher à le fatiguer sont des méthodes contreproductives, qui ne font qu’aggraver son état. Lorsqu’il s’agit le punir en cas de grosse bêtise, le mieux est de l’envoyer dans sa chambre afin qu’il réfléchisse à son erreur. Dans tous les cas, il faut s’assurer que les tâches qu’on lui confie correspondent à ses capacités.

L’hérédité en fait partie ; souvent, des antécédents familiaux sont constatés chez les enfants atteints. Les complications périnatales seraient aussi impliquées dans l’apparition de tels symptômes, du fait d’une mauvaise oxygénation du cerveau dont elles peuvent se rendre coupa- Enfin, contrairement à ce que l’on a bles. coutume de croire, il ne faut pas retirer le sucre de l’alimentation de l’enEn outre, l’ingestion ou le contact fant sous prétexte qu’il aurait un effet avec des métaux lourds tels que le excitant, alors qu’il est un aliment esplomb, ainsi que certains pesticides sentiel dans sa croissance.  Capital Santé & Bien-être

Shopping PROBICRAN, confort urinaire optimal La flore vaginale est, en temps normal, constituée de Lactobacilles qui ont une activité protectrice. Certains facteurs peuvent influencer son équilibre (stress, ménopause, hygiène intime agressive,…). PROBICRAN contient un probiotique, le Lactobacillus sporogène qui contribue au maintien de l’équilibre de la flore intestinale et vaginale et intervient dans une hygiène de vie saine et équilibrée. Les gènes urinaires peuvent apparaître lorsque des bactéries de la flore intestinale, notamment Escherichia coli, migrent dans la flore vaginale et y prolifèrent. PROBICRAN, à base d’extraits de cranberry (canneberge) totaux et riches en proanthocyanidines influence la fixation d’ E.Coli souvent responsable de gênes urinaires. http://www.orthonat.com

L’extrait de feuilles d’olivier d-Lenolate un produit efficace pour préparer l’organisme à lutter contre les effets néfastes de l’hiver. Des recherches scientifiques récentes ont démontré que le principe actif de l’olivier, l’oleuropéine, possède d’immenses pouvoirs curatifs lorsqu’il s’agit d’éliminer les virus, les champignons, les bactéries et autres parasites, causes de nombreuses maladies. En interférant dans le processus des acides aminés des agents pathogènes, l’extrait de feuilles d’olivier les empêche de se reproduire et de générer des microbes supplémentaires dans l’organisme. www.pepin-de-pamplemousse.com

Fitoform Formule Vision : Des nutriments ciblés Une synergie active de composants (lutéine, DHA, myrtille et pin), qui neutralise les effets délétères des ultraviolets et de la lumière bleue responsables des lésions photo-oxydatives, prévient le vieillissement oculaire, protège le cristallin et la rétine en améliorant la densité du pigment maculaire, améliore la vision nocturne, participe à la microcirculation des capillaires sanguins et lutte contre le stress oxydatif. Sans conservateur, sans colorant dans les formules, sans OGM et sans Gluten. 60 capsules, 20.85 €.

Capital Santé & Bien-être

Ménopause : passer le cap en douceur Sommeil difficile, irritabilité, bouffées de chaleur marquent cette période, psychologiquement difficile pour bien des femmes. Hormon’Arom de Salvia Nutrition, spécialiste en Aroma-Nutrition depuis plus de 30 ans, est une solution naturellement active grâce à sa formule concentrée en huiles essentielles et actifs de plantes : l’extrait de Gattilier pour son action régulatrice du système hormonal, les huiles essentielles de basilic tropical et de galbanum excellents rééquilibrants du cycle féminin, et les Omega 3 végétaux de l’huile de Périlla pour le côté émotionnel. Disponible à partir du 23 Novembre sur www.salvia-nutrition.com : 39€ la boîte de 120 capsules.

Nos fiches conseil L’Aroma Santé : comment récupérer après les gros repas de fêtes ? Foie gras, fruits de mer, viandes en sauce, chocolat, alcool… notre système digestif est soumis à rude épreuve durant cette période de surabondance. Outre les désagréments intestinaux que cela peut engendrer, c’est tout notre organisme qui est affaibli.

Le système digestif, défenseur de l’organisme

Si les intestins sont le lieu privilégié de transformation des aliments, absorbant puis redistribuant tous les nutriments essentiels, c’est aussi là que sont fabriquées nos défenses immunitaires. C’est pourquoi il est primordial de préserver cet écosystème fragile, surtout en cette période hivernale où l’organisme est soumis à de multiples agressions.

Restaurer la sphère digestive grâce aux huiles essentielles

Les plantes sont connues depuis très longtemps pour leurs propriétés digestives, couramment consommées en fin de repas sous forme d’infusions. Les huiles essentielles n’en sont que les concentrés. Elles sont à manipuler avec précaution car elles ne peuvent être ingérées directement (à diluer dans une boisson ou sur un comprimé neutre). Il existe maintenant des complexes d’huiles essentielles «prêts à l’emploi», permettant même aux novices d’approcher ces remèdes 100% naturels. • Pour purifier et détoxififer l’organisme : Huiles essentielles de Livêche , Camomille noble, Citron, Céléri • En cas de ballonnements, aigreurs d’estomac : Huiles essentielles de Basilic tropical, Estragon, Cannelle, Fenouil, Céléri • SOS intoxication alimentaire : Huiles essentielles de Gingembre, Cannelle, Laurier noble, Camomille noble

Le «plus» santé :

Coupler la prise d’huiles essentielles avec des probiotiques permet de renforcer le système digestif et réensemencer la flore avec de bonnes souches de bactéries. Paul GROSSIN, dirigeant de Salvia Nutrition.

Comment prendre soin de ses mains en hiver ? Pourquoi la peau des mains est-il aussi sensible ?

La peau des mains est particulièrement sensible, car très exposée. Elle est en prise directe avec l’extérieur. Lors des travaux ménagers, elle est en contact constant avec l’eau calcaire, les produits détergents. Sans compter les lavages pluriquotidiens qui causent dessèchement, irritation, vieillissement, démangeaisons. Ce n’est pas tant ses caractéristiques qui la rendent sensible, mais l’usage que l’on en fait. Les mains sont par ailleurs l’objet de peu de soins, contrairement au visage, au corps, que l’on a l’habitude de chouchouter.

Quelles sont les causes de son dessèchement et de son vieillissement ?

L’eau, les détergents, le froid, le vent, le soleil. Elle fait partie, avec la peau du visage, des zones exposées en permanence à l’extérieur. Le film hydrolipidique s’en trouve agressé, modifié et ne joue plus son rôle de protecteur. D’autant qu’après 40 ans, s’opère un vieillissement naturel. La peau s’assèche, et encore plus au niveau des mains qui trahissent l’âge bien plus que le reste du corps. Le renouvellement des cellules cutanées se fait plus lentement, la peau se flétrit, se colore, perd de sa substance, notamment entre les phalanges où elle est normalement plus dodue.

Quels soins peut-on leur apporter et à quelle fréquence ?

Il faut les protéger. Quand vous faites la vaisselle ou le ménage, mettez des gants en caoutchouc. Quand vous sortez par temps froid, des gants de laine. Au soleil, enduisez-les de crème protectrice. L’hiver, il faut aussi penser à les hydrater, à appliquer de la crème au moins une ou deux fois par jour. Choisissez-la en fonction du plaisir qu’elle vous procure. Il faut avant tout qu’elle vous soit agréable. Si elle est trop grasse, vous risqueriez de ne pas la réutiliser. Or, c’est la régularité de l’application qui fait son efficacité. Pour les personnes dont le travail nécessite un contact régulier avec les détergents, il existe des crèmes «barrière», qui réparent et isolent les mains de l’extérieur en formant un film protecteur. Capital Santé & Bien-être

Horoscope

Bélier

Du 21 mars au 20 avril

Ne prenez aucune décision sous le coup de la colère, ou même de l’inspiration. Prenez le temps de réfléchir. Autrement, vos actions seront contreproductives, voire catastrophiques.

Vous recevrez énormément d’affection de la part des membres de votre famille. Côté cœur, les choses sont un peu plus compliquées, notamment à cause de votre instabilité d’humeur.

Lion

Vierge

Du 23 juillet au 22 août

Du 23 août au 22 septembre

Au travail, faites valoir votre sens de l’innovation, mais abstenez-vous de donner votre opinion si on ne la vous demande pas. En adoptant une posture moins rigide, vous serez plus sereine en amour.

Quelques grosses responsabilités lourdes à porter, mais vous vous en sortirez sans encombre. Argent et amour ne font pas bon ménage en ce moment ; ne les mêlez pas pour ne pas perturber votre vie sentimentale.

Sagittaire

Capricorne

Du 22 novembre au 20 décembre

Tout est bon à prendre en ce moment : les petits plaisirs de la vie, les grands évènements qui s’annoncent… Aussi, votre doigté vous permettra de vous défaire de situations embarrassantes. 44

Taureau

Du 21 mars au 20 avril

Capital Santé & Bien-être

Du 21 décembre au 19 janvier

Sûre de vous et de vos choix, vous aurez certainement à prendre une nouvelle orientation. Mais gardez précieusement les conseils que vous recueillerez auprès de votre entourage avant de vous lancer.

Gémeaux

Du 21 mai au 21 juin

Quelques difficultés financières sont à prévoir si vous ne faites pas attention à vos dépenses. Posez-vous et faites le point sur ce que vous avez accompli et ce qui vous reste à faire.

Balance

Du 23 septembre au 22 octobre

C’est la période propice à une profonde réflexion sur soi. Méditez, faites votre propre autocritique, et vous pourrez peut-être prendre un nouveau départ.

Verseau

Du 20 janvier au 18 février

Vos proches feront preuve d’un soutien indéfectible à votre égard. Mais votre jalousie risque d’être particulièrement mal perçue par votre partenaire. N’en abusez pas.

Cancer

Du 22 juin au 22 juillet

Ne courez pas plusieurs lièvres à la fois. Définissez clairement vos objectifs, agissez point par point. Cette démarche est nécessaire car vous avez tendance à ne plus très bien savoir ce que vous voulez.

Scorpion

Du 23 octobre au 21 novembre

En famille, la joie et la bonne humeur seront bien présentes. Des choses positives sont également à venir en amour, pour les célibataires comme pour les couples.

Poisson

Du 19 février au 20 mars

Un important projet semble se profiler à l’horizon. On cherchera à vous dissuader d’y prendre part. Quelques turbulences sont à craindre côté budget si vous cédez aux tentations, mais une bonne période côté amour.

Jeux

Sudoku :

Le but du jeu est de remplir les cases avec des chiffres allant de 1 à 9, en veillant toujours à ce qu’un même chiffre ne figure qu’une seule fois par colonne, une seule fois par ligne, et une seule fois par carré de neuf cases.

8 1 6 6

8 1

3 3

8 6

2 4

1 3

3 6

7 9

7 8

3 6

4 5

Mots Mêlés :

2 3

III

VII

VIII

IX 1

2 3

Horizontal I. Machine à sous II. Fait peut-être la courte-échelle III. Composant d’une alliance. On est heureux qu’il nous fasse suer. Elément d’une portée IV. 83 ou 120 kms. Elle n’est pas éternelle quand elle est sans fin V. Elles existent même s’il est dit le contraire pour les petites VI. Sans surprise. On l’a connu moyen VII. Indicateur. Il passe par-dessus. Conjonction VIII. Sa longueur le fait fleuve IX. Certains y font leur beurre Vertical 1. Vé ! C’est lui 2. Elle peut demander un bâtard à sa boulangère 3. Île. Il se présente souvent accompagné. Participe 4. Le rossignol l’imite. Petit pour consoler 5. La régularité même 6. La première venue. Ses piliers manquent parfois d’assise 7. Pilote de ligne. En passant par. Conjonction 8. Un Don Ibérique 9. Prendras de la graine

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Nos fiches phyto

Kheireddine Ayari

L’ORTIE Elle provoque des démangeaisons quand on la touche et pousse sauvagement dans les terrains abandonnés. Mais l’ortie est une plante que l’on gagnerait à cultiver et à cueillir, non seulement pour l’employer en cuisine, mais également pour ses vertus curatives exceptionnelles. A cueillir au printemps (à l’aube) ou vers la fin de l’été, à l’aide de gants.

LA MENTHE POIVRÉE L’usage en cuisine de la menthe poivrée est déjà connu de tous ; la plante apporte sa saveur prononcée aux boissons et plats et aide à digérer. Mais ses qualités ne s’arrêtent pas là. En phytothérapie, elle est la spécialiste des troubles gastro-intestinaux, coups de froid, maux de tête, douleurs musculaires et rhumatismales…

Vertus

Vertus • Riche en vitamines B2, B5, B9, C, K • Contient des minéraux et des oligo-éléments tels que le fer, le magnésium, la silice, le cuivre et le zinc • Propriétés diurétiques et drainantes : assainit l’estomac et le sang • Vertus toniques, dépuratives et antiasthéniques • Cicatrisante • Favorise la montée du lait • Contribue à la régularisation des menstruations • Stimule les glandes digestives

Comment l’utiliser ?

• Soupe : dans une cocotte, cuire 10 min. avec de la pomme de terre, passer au mixer et ajouter de la crème fraîche • En complément : en gélules en cas de fatigue • En application externe : sur les plaies en y appliquant les feuilles hachées • Hygiène buccale : en gargarismes contres les gingivites, aphtes et divers infections de la bouche • Lotions et crèmes : à base d’ortie contre l’acné et l’eczéma

• Propriétés digestives : atténue les ballonnements, flatulences, nausées et effets liés au syndrome de l’intestin irritable • Vertus antalgiques et antiseptiques • Soulage les douleurs abdominales, colite spasmodique et spasmes gastro-intestinaux. • Soigne les effets des infections respiratoires : combat le rhume, décongestionne le nez. • Efficace contre les maux de tête

Comment l’utiliser ?

• Difficultés gastro-intestinales : dans 1 litre d’eau, laisser infuser 15 g de feuilles pendant 10 min. Boire une tasse après chaque repas • Infections respiratoires : ingérée sous forme de comprimés ou d’huile essentielle (2 ml 3 fois/ jour, diluée dans l’eau) • Usage externe : masser le front et les tempes (HE ou teinture mère) pour soulager le mal de tête. Frictionner les parties douloureuses du corps avec de l’HE pour traiter les douleurs musculaires et rhumatismales, ainsi que les irritations de la peau • Inhalation : 3 gouttes d’HE dans de l’eau chaude (contre les maux de tête et le nez bouché) • Hygiène buccale : en gargarismes pour assainir la bouche et rafraîchir l’haleine

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