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INTERVIEWS
RALLYE
ACTUALITES
DOSSIER
ROSSI – REDDING MASBOU – JARVIS SMITH – ESPARGARO SUPPO – CIABATTI
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BONNE ANNÉE 2014
U
ne année de plus au compteur et l’horizon semble obscur. Tel un
navire se dirigeant vers la tempête, le monde de la Moto doit faire face à de multiples périls : les radars de plus en plus nombreux avec des vitesses autorisées que beaucoup aimeraient voir plus basses. Une ambiance générale qui souhaite la disparition de la vitesse, des moteurs classiques. Des assureurs qui ne sont pas très chauds pour couvrir les nouveaux motards et certains anciens aussi. Des Moto-Clubs qui ont de plus en plus de difficultés à assurer leurs épreuves avec des primes se multipliant sans limite ni logique d’une année sur l’autre. Une Fédération qui malgré tous ses efforts peine à trouver, elle aussi, des organismes souhaitant l’assurer. Tout cela mes Frères, me fait un peu peur. Seulement voilà nous sommes d’irréductibles motards prêts à nous battre pour défendre notre passion. Rouler en Moto est bien plus qu’un moyen de se déplacer, c’est une manière de vivre, de penser, d’être libre. Le geste de la main que nous faisons lorsque nous nous croisons, ne doit pas seulement représenter des vestiges du passé. Ce signe représente notre appartenance à une famille, il y a derrière ce V formé par nos doigts un symbole de liberté, de courage, de défi de l’adversité tels que les archers anglais le faisaient à leurs ennemis en agitant ces deux doigts qui servaient à envoyer des flèches à qui les méritaient. Frères de route, soyons unis comme les doigts de cette main, roulons motard, pensons motard et soyons solidaires comme des motards. Alors à tout jamais les dieux seront nos alliés et nous vivrons encore et toujours notre passion. Bonne Année mes Frères.
JEF
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N°22 novembre 2013
EDITO
P3
ACTUALITES
P5 RALLYE
INTERVIEW
P 19
VALENTINO ROSSI en tête à tête LIVIO SUPPO directeur Repsol Honda PAOLO CIABATTI Directeur de projet MotoGP – Ducati LIN JARVIS optimiste pour 2014 LUCIO CECCHINELLO et les perspectives pour LCR BRADLEY SMITH heureux de sa 1ère saison MotoGP SCOTT REDDING en toute sincérité ALEIX ESPARGARO veut se rapprocher des leaders ESTEVE RABAT en privé ALEXIS MASBOU revient sur une saison positive
RALLYE
P 30
DAKAR 2014 La course étape par étape DOSSIER
P 38
MOTOGP La saison 2014 en 10 questions
ESSAI
P 46
TRIUMPH BONNEVILLE T 100 Un regard « Triumphant » HARLEY-DAVIDSON XL 1200 SPORTSTER CUSTOM Frime et plaisir
AGENDA
P 44
P 19
Jusqu’où ira Denis BOUAN dans le Dark Dog Moto Tour ? Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST DOSSIER
P 22
Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST
24 HEURES DU MANS 2013
Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL - Une heure avant le départ
- Le public revient - La course 24: contact@motowebzine.fr heures trépidantes Site : www.motowebzine.fr E-mail - Sexy Grid Girls Les -articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. Classement général
Remerciements pour avoir participé à ce numéro - photographe : Patrice AUBERT
Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati
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L’ancien coureur Alberto Puig, qui travaille avec Honda Racing Corporation depuis 2006 en tant que conseiller de Dani Pedrosa, relèvera un nouveau défi en 2014. Alberto Puig assumera un nouveau rôle en tant que superviseur pour plusieurs activités du HRC dont l’Asia Talent Cup ainsi que le recrutement et la formation de jeunes pilotes. En prenant cette orientation, Puig ne travaillera plus directement avec Pedrosa pendant les week-ends de course après avoir fait partie de l’entourage du pilote espagnol durant des années et l’avoir suivi depuis le début de sa carrière. Mis à part le départ de Puig, le team de Pedrosa restera inchangé pour 2014. Shuhei Nakamoto, le vice-président du HRC, a commenté : « Nous sommes très heureux de donner davantage d’ampleur au rôle d’Alberto au sein du HRC et de profiter de son expertise et de ses connaissances. C’est un élément important pour Honda Racing et nous devons l’utiliser au mieux pour profiter de son expérience. C’est un membre respecté dans le paddock MotoGP et je pense que ce sera un bon challenge pour lui. » Puig a ajouté : « C’est un nouveau challenge très
C’est un membre respecté dans le paddock MotoGP et je pense que ce sera un bon challenge pour lui. » Puig a ajouté : « C’est un nouveau challenge très excitant pour moi et je suis vraiment reconnaissant pour cette opportunité. Je vais d’abord me concentrer sur la nouvelle Asia Talent Cup mais je vais ensuite prendre en charge de jeunes pilotes et faire de mon mieux pour aider le HRC. En ce qui concerne Dani, j’espère qu’il pourra réaliser son rêve et si je repense à toutes les années passées ensemble, je ne peux qu’être fier de ce que nous avons fait, avec les titres en 125cc et 250cc et toutes ses victoires en MotoGP. » Pedrosa a de son côté affirmé : « Après avoir travaillé avec Alberto durant toutes ces années, il ne sera plus à mes côtés dans le garage l’an prochain. Il va s’occuper de nouveaux projets, je crois qu’il m’a déjà tant donné qu’il est temps que notre relation change un petit peu. Quoi qu’il en soit, je sais qu’Alberto sera là pour moi quand j’aurai besoin de lui et c’est le plus important. » 5
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Le Champion du Monde MotoGP en titre s'est fait opérer lundi à Barcelone afin d'améliorer sa respiration. L'intervention consistait à corriger une déviation d'une cloison nasale, qui avait créé une obstruction et empêchait le pilote espagnol de respirer normalement. Márquez a décidé de procéder à l'opération en profitant d'un court break dans son emploi du temps. L'opération a été réalisée à l'Institut Universitari Quirón Dexeus de Barcelone, par le Dr Ángel Chartre, chef du département de médecine interne de l'hôpital, et un spécialiste de l'oto-rhino-laryngologie, le Dr Miguel Conti. Márquez doit maintenant rester au repos pendant une semaine. 6
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Plus de 500 invités étaient présents dimanche 1er décembre au Sporting Monte-Carlo, à Monaco, pour savourer une soirée très particulière, celle qui récompensait les exploits des meilleurs pilotes moto. Retransmis en direct à la télévision dans plusieurs pays différents, l'événement rassemblait également un nombre impressionnant de légendes du motocyclisme qui ont répondu présent pour remettre leurs récompenses aux champions du monde 2013. Les nouveaux présentateurs de la cérémonie, Matthew Roberts et Lisa Leyland, ont animé la soirée avec leur passion et leur connaissance du monde du deux-roues, permettant aux téléspectateurs de vivre une soirée mémorable. Sur scène nous retrouvions des champions tels que Marc Márquez, Pol Espargaro, Antonio Cairoli, Maverick Viñales, Tom Sykes, Jeffrey Herlings, Antoine Meo, Alex Salvini, Christophe Nambotin, Tai Woffinden, Nikolai Krasnikov et beaucoup d'autres pilotes talentueux. Les femmes n'étaient pas oubliées dans cette cérémonie. Elles étaient une fois de plus représentées par Laia Sanz (double vainqueur d'un championnat du monde, en enduro et en trial) et par Chiara Fontanesi.
Les femmes n'étaient pas oubliées dans cette cérémonie, une fois de plus représentées par Laia Sanz (double vainqueur d'un championnat du monde, en enduro et en trial) et par Chiara Fontanesi. Patryk Dudek a été désigné Meilleur jeune FIM de l'année alors que, sans grande surprise, Marc Márquez a reçu le titre de pilote de l'année FIM. S'exprimant en cette occasion unique au cours de l'année, le Président de la FIM , Vito Ippolito, a déclaré : « C’est fantastique de pouvoir accueillir cette quatrième édition de la cérémonie du FIM Gala et à Monte-Carlo pour la deuxième année consécutive. C'est le lieu idéal pour fêter les champions du monde FIM et pour partager cela avec des millions de téléspectateurs dans le monde entier. Je souhaite remercier les pilotes, les équipes et toute la famille du motocyclisme pour avoir apporté leur soutien à cet événement très important. Ensemble, nous avons montré une fois de plus au monde l'esprit qui habite le motocyclisme. » 7
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Le pilote du team Yamaha Factory Racing s’est exprimé à Barcelone lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il répondait aux questions de ses plus jeunes fans. Avant d’entamer ses vacances hivernales et sa préparation pour la saison 2014, Jorge Lorenzo devait honorer plusieurs engagements auprès de ses sponsors en Espagne et partira ensuite en Indonésie jeudi pour une tournée commerciale avec Yamaha. Dans une interview vidéo avec motogp.com, le vice-Champion du Monde MotoGP 2013 a commenté plusieurs thèmes d’actualité et notamment l’avenir de son coéquipier Valentino Rossi, qui a annoncé qu’il attendrait mi-2014 pour prendre une décision, en fonction de ses résultats : « Je crois que c’est très bien que Valentino ait couru durant autant d’années. C’est un pilote qui génère beaucoup de bénéfices pour le Championnat, qui touche beaucoup de monde, il a beaucoup de fans, c’est un personnage sympathique et un pilote très compétitif et très complet, l’un des meilleurs de l’histoire si ce n’est le meilleur, et pour moi c’est un honneur de partager le box avec lui. J’espère qu’il continuera encore longtemps. » Le Majorquin a d’autre part affirmé qu’il n’était pas certain de pouvoir jouir d’une telle longévité et a a ajouté : « Je ne pense pas vraiment à ce qui arrivera après la saison prochaine. Comme beaucoup, je fonctionne sur deux saisons, ce qui représente la durée habituelle des contrats en motocyclisme. Et sur cette période nous voyons comment la situation évolue, si notre niveau monte, reste stable ou descend. Et les teams se montrent plus ou moins intéressés. »
habituelle des contrats en motocyclisme. Et sur cette période nous voyons comment la situation évolue, si notre niveau monte, reste stable ou descend. Et les teams se montrent plus ou moins intéressés. » « Pour moi tout va bien jusqu’ici, je me fais plaisir en faisant ce que je fais, c’est ma passion et j’ai de la chance de pouvoir la vivre. C’est une activité très exigeante pour le physique et le mental et on se sent parfois fatigué mais pour l’instant je gère très bien chaque saison et je reste toujours motivé pour la suivante. Si je peux continuer jusqu’à 34 ans ? Je ne sais pas, pour l’instant je reste concentré sur la saison à venir » a expliqué Lorenzo, âgé de 26 ans. Présent à Barcelone pour un évènement pour lequel il était entouré d’un public d’enfants, Lorenzo a dû répondre à de surprenantes questions de la part de ses plus jeunes fans : « Il faut faire attention, certaines questions sont pièges mais il faut répondre à tout le monde ! » La curiosité des enfants a aussi poussé le Majorquin à parler de ses goûts musicaux et de sa relation avec Marc Márquez : « J’essaye de bien m’entendre avec tout le monde, nous avons une bonne relation, » a affirmé Lorenzo, avant d’aborder les chances de Pol Espargaró de réitérer l’exploit réalisé par Márquez lors de sa première année en MotoGP. « J’espère que non parce que ça signifierait pour moi une nouvelle défaite ! Mais il est très compliqué de battre les meilleurs pilotes en MotoGP, devenir Champion est très difficile. Pol devrait normalement avoir plus de mal que moi, ou que nous, et au début ce ne sera pas facile de faire aussi bien que Marc mais dans la vie, tout est possible ! »
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L'Australien Broc Parkes fera ses débuts en MotoGP l'an prochain, sur Aprilia et aux côtés de Michael Laverty. Michael Laverty continuera chez PBM en MotoGP l'an prochain et pilotera l'une des deux Aprilia du team britannique tandis que l'autre sera confiée à Broc Parkes.
Broc Parkes : « Je tiens à remercier Paul Bird pour cette opportunité de travailler à nouveau avec son équipe. C'est la catégorie reine et tous les pilotes rêvent de courir en MotoGP. Je sais que ce sera dur mais je suis prêt pour ce challenge et impatient de commencer. »
Laverty a fini sa première saison dans le Championnat du Monde MotoGP à la 25ème place du classement général et avec une treizième place à Jerez comme meilleur résultat. Parkes est un ancien viceChampion du Monde Supersport et a déjà couru pour PBM en 2009, sur Kawasaki en World Superbike. Michael Laverty : « Nous avons appris tant de choses durant cette première année que je suis ravi que Paul ait décidé de continuer en MotoGP et m'ait donné l'opportunité de poursuivre ce projet. Tout le monde me dit que la seconde année est beaucoup plus facile et nous allons donc mettre en place un programme pour continuer à progresser. La catégorie va être plus difficile avec les nouvelles motos de production mais notre objectif sera de marquer des points de manière régulière. »
Broc Parkes : « Je tiens à remercier Paul Bird pour cette opportunité de travailler à nouveau avec son équipe.
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La FIM a pris connaissance de la décision rendue le 22 novembre 2013 par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) concernant le cas du coureur Anthony West, participant aux Grands Prix de Courses sur Route en catégorie Moto2. Pour rappel, le 20 mai 2012, Anthony West avait fait l’objet d’un contrôle antidopage urinaire effectué par la FIM lors du Grand Prix de France 2012. L’analyse de l’échantillon d’urine prélevé avait révélé la présence d’un stimulant (méthylhexanéamine) interdit en compétition selon la Code Antidopage FIM en vigueur. Suite à une décision rendue le 29 octobre 2012 par la Cour Disciplinaire Internationale de la FIM (CDI) qui avait infligé un mois de suspension à l’encontre d’Anthony West, l'Agence mondiale antidopage (AMA) avait saisi le TAS et requis une suspension de 24 mois contre celui-ci. L’affaire avait été soumise à une Formation de trois arbitres du TAS. Une audience s’était déroulée à Lausanne, le 21 août 2013, au cours de laquelle les parties ont été entendues. La FIM était représentée par son Responsable Juridique, M. Richard Perret.
L’appel déposé par l’AMA contre la décision de la CDI n’a que partiellement été admis dans la mesure où la Formation précitée a suspendu Anthony West pour une durée de 18 mois tout en imputant le mois de suspension que celui-ci avait déjà purgé. Par ailleurs, tenant en particulier compte du retard considérable que la procédure avait pris devant le Tribunal Arbitral du Sport, la Formation du TAS a décidée de fixer le début de la sanction de manière rétroactive en faisant débuter celle-ci à partir du 20 mai 2012. Sous réserve d’un éventuel recours d’une des parties dans les 30 jours auprès du Tribunal Fédéral de la Confédération suisse et conformément à ce que prévoit la sentence du TAS, tous les résultats obtenus par Anthony West à compter du 20 mai 2012 jusqu’à la fin de sa suspension (i.e. 19 octobre 2013) seront annulés. La FIM modifiera en conséquence le classement du Championnat du Monde FIM des Grands Prix de Courses sur Route 2012 et 2013, catégorie Moto2 ainsi que le classement de la Coupe du Monde d’Endurance 2012. 10
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Engagé par le nouveau team Caterham Moto Racing pour ses débuts en Moto2, Josh Herrin viendra renforcer une présence américaine en déclin dans le paddock des Grands Prix.
Alors que 80% des titres de la catégorie reine sont revenus à des Américains entre 1978 et 1993, grâce à Kenny Roberts, Freddie Spencer, Eddie Lawson, Wayne Rainey et Kevin Schwantz, les deux dernières décennies ont été bien moins fructueuses pour les Etats-Unis en Grand Prix puisque seuls Kenny Roberts Jr et Nicky Hayden ont été titrés. Maintenant que Hayden repasse sur Honda chez Power Electronics Aspar et que Herrin arrive en Moto2 avec Caterham, ce dernier espère amorcer un renouveau américain en Grand Prix. « J'espère réussir » confiait Herrin à motogp.com à Valence, où il assistait à la dernière manche de la saison 2013. « Je pense que Nicky va bien mieux s'en sortir et j'espère qu'il le fera. En même temps, j'espère aussi réussir et ouvrir la porte à d'autres Américains. Je pense que ce serait intéressant parce que nous avons beaucoup de jeunes pilotes que personne ne voit. Avoir des gars comme Joe Roberts dans la Red Bull MotoGP Rookies Cup est une bonne chose mais j'espère vraiment montrer que nous sommes compétitifs
Avoir des gars comme Joe Roberts dans la Red Bull MotoGP Rookies Cup est une bonne chose mais j'espère vraiment montrer que nous sommes compétitifs et que nous pourrons avoir plusieurs pilotes américains sur les prochaines années. » Pour sa première saison en Moto2, le Californien fera équipe avec un habitué de la catégorie, le Français Johann Zarco, qui a fini sa saison 2013 sur le podium à Valence. « Il a déjà couru sur Suter, la marque de châssis avec laquelle nous travaillerons, et ce sera donc intéressant d'avoir son feedback sur notre moto » explique Herrin. « Elle sera peut-être un peu différente mais nous verrons comment elle fonctionne et nous pourrons voir, en nous basant sur les chronos, où nous nous situons par rapport à ce qu'il a fait cette année. C'est un chic type et je suis content que nous soyons coéquipiers pour l'an prochain. » Herrin fera ses débuts dans le Championnat du Monde à 23 ans, en tant que Champion en titre de l'AMA Superbike. Il était devenu, à 19 ans, le deuxième plus jeune pilote à s'imposer dans la prestigieuse course des Daytona 200, en 2010. 11
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Tombé à Jerez fin novembre, le rookie britannique et Champion du Monde Supersport a été opéré le jour même dans la soirée de sa fracture de la clavicule droite. Champion du Monde en Supersport cette année, Sam Lowes se prépare à faire ses débuts en Grand Prix avec le team Moto2 Speed Up et a malheureusement fini l’année sur une chute dans laquelle il s’est fracturé la clavicule droite. Tombé lors d’essais qui avaient lieu à Jerez mercredi, le jeune Britannique s’est directement fait opérer et va maintenant profiter de la trêve hivernale pour récupérer. « Le test a été génial mais j’ai eu une petite chute aujourd’hui » commentait Lowes mercredi soir. « Je sentais que quelque chose n’allait pas, je me suis luxé l’épaule et fracturé la clavicule ! Opération le soir à 22h ! Mais le test a été fantastique, nous avons travaillé sur beaucoup de choses, j’adore ma moto, nous étions surpris pas notre rythme et notre régularité ! Impatient pour février ! » 12
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Suite au départ de Folger, le team Moto3 sera composé du Brésilien Eric Granado, arrivé chez Aspar début 2013, et du jeune Espagnol Juanfran Guevara.
Avec quatre victoires en Moto2 (trois de Nico Terol et une de Jordi Torres) et quatre apparitions sur le podium de la catégorie Moto3, Jorge Martínez ‘Aspar’ était globalement satisfait de la saison 2013 de ses teams mais souhaite viser plus haut l’an prochain, notamment en Moto2, où l’objectif sera de remporter le titre mondial.
« L’objectif ne sera évidemment pas de remporter le Championnat. Ce sera d’être dans le Top 10, voire le Top 5. Ce sera l’objectif et je pense qu’ils ont le potentiel pour le réaliser. Quant à Jonas (Folger), c’est un pilote avec un talent naturel, il avait fini 2012 avec nous et a couru toute la saison 2013. Je suis certain qu’il s’en sortira très bien en Moto2. »
« En Moto2, notre année n’a pas été aussi complète que nous l’espérions » a déclaré Aspar. « Cela dit, nous avons remporté quatre courses, avons eu plusieurs podiums et le final de la saison a été spectaculaire (doublé premier-deuxième de Terol et Torres à Valence, sur les terres du team). En continuant avec Nico et Jordi l’an prochain, nous espérons continuer sur notre lancée et pouvoir nous battre pour le titre mondial. »
Toujours à la recherche de jeunes talents, ‘Aspar’ a aussi des projets en dehors du Championnat du Monde. L’Espagnol a récemment lancé une nouvelle équipe en collaboration avec Valentino Rossi pour engager Luca Marini, le demi-frère de ce dernier, dans le FIM CEV Repsol l’an prochain. « Nous avons fait un important pas en avant dans la catégorie Moto3 du CEV. En engageant Luca Marini, nous voulons mettre l’accent sur l’avenir et les jeunes pilotes. Nous avons aussi une synergie avec Valentino Rossi, qui soutient lui même le projet et les pilotes italiens du Championnat du Monde Moto3. »
Suite au départ de Folger, qui a rejoint Argiñano & Ginés Racing en Moto2™, le team Moto3™ sera composé du Brésilien Eric Granado, arrivé chez Aspar début 2013, et du
Jorge Martínez ‘Aspar’ avait entamé sa carrière dans le Championnat du Monde dans l’ancienne catégorie 50cc, en 1982. Il avait par la suite remporté un total de 37 victoires et
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Le directeur du team Tuenti HP 40 s’est assuré des pilotes très prometteurs pour la saison 2014 du Championnat du Monde Moto2 en engageant Maverick Viñales, le Champion du Monde Moto3, et son rival Luis Salom. L’équipe de Sito Pons a remporté le Championnat du Monde Moto2 cette année avec Pol Espargaró, qui quitte la catégorie pour rejoindre Monster Yamaha Tech3 en MotoGP. Tito Rabat et Axel Pons ont quant à eux changé d’équipes tandis que le team Pons s’apprête à changer de visage avec deux jeunes et talentueux pilotes. « Nous sommes très heureux » a déclaré Pons. « Nous avons atteint tous nos objectifs pour 2013, le titre de Team Champion et de Pilote Champion avec Pol, tandis que Tito a fini troisième. Nous sommes très heureux et très fiers, pas seulement moi mais aussi tous les gens qui travaillent et contribuent à ce projet, les pilotes, les partenaires, tout le monde. Maintenant la saison est terminée et nous devons préparer la prochaine. » Quant à l’arrivée de Viñales et de Salom, Pons a ajouté : « Cette année nous avions trois pilotes et l’an prochain nous aurons un team à deux pilotes. Nous avons eu le Champion du Monde Moto2™ et maintenant nous avons
Quant à l’arrivée de Viñales et de Salom, Pons a ajouté : « Cette année nous avions trois pilotes et l’an prochain nous aurons un team à deux pilotes. Nous avons eu le Champion du Monde Moto2 et maintenant nous avons le Champion du Monde Moto3 ainsi que le pilote qui a fini troisième. Ce sont tous les deux des pilotes très talentueux, ils l’ont montré dès les premiers tests en poussant très fort et en gagnant très vite en expérience. » « Je suis certain qu’ils ont suffisamment de talent pour s’imposer dans la catégorie Moto2, je le sais. Je ne sais pas si ce talent s’exprimera dès la première, la deuxième ou la cinquième course, mais nous allons faire tout notre possible pour qu’ils puissent exprimer leur potentiel dès que possible. » 14
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Le Britannique participera à l’intégralité du Championnat du Monde Moto2 l’an prochain après n’avoir pu disputer que quelques courses cette année.
« Je suis très reconnaissant et impatient de commencer. C’est très excitant pour nous. Nous avons travaillé très dur pour en arriver là et je pense que nous avons le potentiel de faire de belles choses l’an prochain. »
Gino Rea a cette année participé à plusieurs Grands Prix en Wild Card avec son propre team après s’être retrouvé sans guidon à l’issue de la saison 2012. Le Britannique a cependant réussi à trouver un sponsor, American Green Technology (AGT), pour 2014 et disputera donc toute la saison sous les couleurs de AGT Rea Racing. « Je ne pourrais pas être plus heureux ! » a commenté Rea. « 2013 a été une année difficile pour moi et je suis très heureux que tout mon travail ait mené à cette opportunité. Travailler avec Dave Peterson de World Motors Inc. et Martin R. de Rooy, avec le soutien d’AGT, pour courir dans le Championnat du Monde Moto2 comme team permanent est tout bonnement incroyable. » Je suis très reconnaissant et impatient de commencer. C’est très excitant pour nous. Nous avons travaillé très dur pour en arriver là et je pense que nous avons le potentiel de faire de belles choses l’an prochain. »
Dave Peterson, CEO de World Motors, Inc. (Austin, Texas), s’est engagé avec le nouveau directeur du team, Martin R. de Rooy, ainsi que Dave et Gino Rea de Rea Racing pour créer World Motors Rea Racing LLC. Grâce à l’arrivée du sponsor-titre AGT, le team prendra le nom d’AGT Rea Racing et sera le seul team américain en Moto2 l’an prochain.
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Suite aux annonces de l'arrivée d'Husqvarna ainsi que d'une nouvelle Honda en Moto3, Pit Beirer, Directeur des Sports Mécaniques chez KTM, s’est entretenu pour parler de la saison 2014. Beirer a commencé par discuter de l'arrivée d'Husqvarna, qui engagera Danny Kent et Niklas Ajo dans une équipe menée par Aki Ajo, et a confirmé que KTM et Husqvarna auraient le même matériel début 2014, mais que la marque suédoise choisirait par la suite une autre voie pour développer sa propre machine. « Nos deux marques appartiennent au même groupe (Pierer Industries) mais nous espérons, à moyen terme, avoir deux marques différentes avec leurs propres structures de développement. Nous allons cependant commencer avec ce que nous avons, et nous donnerons ensuite leur propre identité à chaque marque. » « Il va y avoir d'importants changements chez Husqvarna la première année mais le principal aura lieu quand nous passerons à la deuxième saison. Le Moto3 a un règlement contraignant, notamment pour l'homologation du moteur, ce qui signifie que l'on ne peut pas tout changer. Nous allons cependant travailler sur le reste. » Quant au risque qu'une Husqvarna vienne concurrencer une KTM, Beirer a ajouté : « C'est clairement un risque et il y aura de la bagarre. Ce sera une entreprise différente, avec son propre marketing, etc. C'est l'idée derrière le développement. Husqvarna choisira sa propre voie. » La catégorie Moto3 adoptera pour 2014 un nouveau règlement, qui limitera le nombre de moteurs par pilote à six pour l'ensemble de la saison et imposera une distribution des moteurs aléatoire entre les pilotes d'une même marque, afin d'éviter toute tentative de favoritisme. Deux mesures extrêmement positives d'après Beirer. « En ce qui concerne le nombre de moteurs, c'est une décision
règlement, qui limitera le nombre de moteurs par pilote à six pour l'ensemble de la saison et imposera une distribution des moteurs aléatoire entre les pilotes d'une même marque, afin d'éviter toute tentative de favoritisme. 2 mesures extrêmement positives d'après Beirer. « En ce qui concerne le nombre de moteurs, c'est une décision logique. Je pense que tous les constructeurs sont prêts. Nous étions déjà à ce niveau-là à la fin de la saison. Quant à la distribution aléatoire, c'est la meilleure chose que Dorna et l'IRTA ait faite pour KTM. Nous nous étions déjà engagés à procéder de cette façon dans nos contrats, et la preuve est que Viñales a gagné sur une machine client. Mais que cette règle devienne officielle permet de mettre fin au débat. » Quant au développement de la KTM, Beirer n'entrevoit pas de changement révolutionnaire mais annonce que d'importants progrès peuvent être faits grâce à de petites modifications. « Nous avions pris un risque avec le cadre treillis en acier et les suspensions WP. Notre team et notre usine en Autriche ont cependant été très rapides pour réagir et développer le châssis. Pour cette troisième année, les modifications concerneront des détails et nous aurons la moto que nous voulons. Le gros challenge sera de préparer 2015, date à laquelle le régime moteur sera limité à 13500 tours/minute. Ce sera le plus gros challenge et nos ingénieurs devront se réunir afin de préparer tout ça. » Beirer sur l'arrivée d'une nouvelle Honda Moto3 dès 2014 : « Nous ne sommes pas inquiets. Nous étions surpris de dominer et nous ne nous y attendions pas. Nous pensions dès le départ nous battre face une Honda forte, et nous avons besoin d'un tel concurrent en Moto3 ! Les courses seront peut-être plus disputées et intéressantes l'an prochain entre nos marques. »
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Loris Baz a terminé l'année sur une note positive suite aux trois tests de pré-saison réalisés avant le début de la trêve hivernale avec le Kawasaki Racing Team. Le jeune Français a pu faire un important travail en piste alors qu'il n'était pas forcément à son meilleur niveau sur le plan physique, ayant souffert d'une blessure au dos sur la seconde moitié de la saison 2013. « Mon dos va beaucoup mieux maintenant » a déclaré Baz. « Je travaille dur avec mon coach Dominique Simoncini et je suis un programme de physiothérapie. Je me sens très bien. » « Les tests se sont très bien passés. Je suis content parce que nous avons fini 2013 d'une bonne manière et que ça me met en confiance pour la saison prochaine. Nous avons fait beaucoup de progrès avec l'électronique et le feeling de la ZX-10R. Kawasaki Japan nous avait envoyé de nouvelles pièces qui ont bien fonctionné et qui font que la machine va mieux à mon style de pilotage. » Après avoir bouclé quasiment deux saisons en World Superbike, l'ancien Champion STK600 se prépare à viser les sommets en 2014 mais ne se sent pas sous pression : « Je ne sens aucune pression sur mes épaules mais je suis optimiste. Nous avons atteint un certain niveau sur la seconde moitié de la saison mais ma blessure m'a malheureusement empêché d'exprimer tout mon potentiel. L'an prochain, nous devrons bien
niveau sur la seconde moitié de la saison mais ma blessure m'a malheureusement empêché d'exprimer tout mon potentiel. L'an prochain, nous devrons bien commencer l'année, courir devant régulièrement et mon objectif sera de finir la saison dans le Top 3. » Baz va poursuivre son programme d'entraînement durant la période des fêtes de fin d'année et est déjà impatient de reprendre la piste l'an prochain : « Je n'ai rien prévu pour le moment mais je vais continuer à m'entraîner dur pendant l'hiver. Aujourd'hui je vais à Aix-en-Provence avec mon ami Jeremy Guarnoni pour rouler en supermotard. Je passerai Noël chez moi et je ferai aussi un peu de motoneige. J'attends le 16 janvier avec impatience parce que nous irons à Almeria pour les tests. J'adore piloter ma ZX-10R et je veux continuer à progresser d'ici le début de la saison. »
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Gravement blessé en début d'année, le Suisse a réussi à faire six apparitions sur le podium après avoir manqué les deux premières courses de la saison et compte se relancer à la conquête du titre Moto2 l'an prochain.
Avec trois podiums, dont une seconde place, sur les quatre dernières courses de l'année, Tom Lüthi (Interwetten Paddock) avait clairement retrouvé son meilleur niveau pour la dernière phase de la saison 2013, qu'il a terminée à la sixième place du classement général, en ayant manqué les deux premiers Grands Prix de l'année. Le Suisse s'était fait plusieurs fractures du bras droit en février dernier à Valence, lors d'un test de présaison, et avait dû être opéré à deux reprises avant de reprendre la compétition et de petit à petit retrouver les avant-postes. Le pilote du team Interwetten Paddock semble avoir mis son accident loin derrière lui et est actuellement en pleine forme, comme en témoignent ses performances aux deux derniers tests de Jerez et de Valence, où il a signé le meilleur temps à chaque fois. « Les essais ont été productifs, nos chronos étaient bons et je me suis senti à l'aise, » a expliqué Lüthi, qui a
aux deux derniers tests de Jerez et de Valence, où il a signé le meilleur temps à chaque fois. Les essais ont été productifs, nos chronos étaient bons et je me suis senti à l'aise » a expliqué Lüthi, qui a travaillé sur la Suter 2014 à Jerez comme à Valence. « Nous essayions de trouver la meilleure configuration pour cette nouvelle moto, en jouant avec différents réglages. Elle n'est pas vraiment différente de l'ancienne mais je pense que c'est quand même un bon pas en avant. » Le Champion du Monde 125cc 2005 a aussi affirmé ses ambitions pour l'an prochain en ajoutant : «L'année a été difficile à cause de l'accident que j'ai eu avant le début de la saison. Pour l'an prochain, je veux récupérer ce que j'ai perdu cette année. Certains pilotes sont partis, comme Pol (Espargaró) et Scott (Redding), qui courront en MotoGP, mais le Moto2 reste une catégorie difficile. Mon objectif sera de me battre pour le Championnat.» Lüthi se fera opérer du bras droit dans les jours à venir afin de se faire retirer plusieurs vis qui avaient été utilisées pour fixer ses fractures en février dernier et devra ensuite prendre quelques jours de repos avant d'attaquer son entraînement hivernal.
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C’est toujours positif d’avoir un coéquipier tel que Jorge Lorenzo dans le garage et de son côté il affirme avoir de la chance de faire équipe avec toi… (Rires) Je crois que nous formons une très bonne équipe ! Honnêtement, l’ambiance a été très bonne cette année, tout comme la relation entre Jorge et moi. C’est l’un des meilleurs… pour moi, actuellement, c’est le meilleur. Cette année il a fait quelque chose de fantastique, même s’il n’a pas remporté le championnat, et je suis très content d’être dans le même team.
Valentino, 2013 a été une saison faite de hauts et de bas. Mercredi soir tu étais à Milan avec Yamaha pour dresser le bilan… Oui, c’était une belle soirée, nous étions tous réunis et nous avons pu revenir sur notre saison, il y a eu de bons moments et de belles vidéos à regarder. Je dois dire que nous avons fait une très bonne saison, avec beaucoup de bonnes courses, mais nous avons effectivement connu des hauts et des bas. L’année a été difficile et au final j’espérais être plus compétitif et me battre plus souvent pour le podium. Nous avons parfois poussé trop fort, d’autres fois ce n’était pas possible mais nous réessayerons l’an prochain. Quels seront tes objectifs pour 2014 ? Nous devons tout d’abord prendre un peu de repos et recharger les batteries afin d’être prêts pour l’an prochain. L’objectif sera de faire mieux, d’être sur le podium plus souvent, d’essayer de remporter quelques courses et nous verrons le reste suivant le déroulement de la saison. Il y a eu des rumeurs concernant ta retraite mais tu as récemment affirmé qu’il s’agissait d’un malentendu… Il n’y avait pas de malentendu ! C’était très clair mais ils ont tourné la news de façon à créer des rumeurs ! J’ai encore un an de contrat et je veux continuer après avec un autre contrat de deux ans. Mais il faudra que je sois rapide et compétitif. Je prendrai donc ma décision l’an prochain. As-tu demandé quelque chose en particulier à Yamaha en ce qui concerne la moto ? Travailler avec Yamaha afin de régler nos problèmes et de davantage adapter la M1 à mon style de pilotage. C’est notre objectif avec Yamaha et ils sont motivés à faire de leur mieux pour que je sois devant. Je suis impatient de reprendre ! Nous verrons comment ça se passera mais c’est l’objectif. Améliorer la moto et faire en sorte qu’elle m’aille mieux.
La semaine dernière, tu as présenté le team Moto3 Sky-VR46 chez toi en Italie, avec les deux pilotes, Romano Fenati et Francesco Bagnaia. C’est un projet très enthousiasmant ! Oui ! Le projet a débuté comme une académie pour les jeunes pilotes et c’est un projet qui nous tient à coeur. Nous avons une bonne organisation et nous essayons d’aider les jeunes pilotes italiens à atteindre les sommets. Il y a ensuite eu l’idée de monter un team. Nous étions un peu inquiets au début - en fait nous le sommes toujours (rires) - mais c’est un bon projet, qui plaît à beaucoup de monde. Nous avons formé une belle équipe, avec des gens expérimentés, et nous allons essayer d’aider Fenati et Bagnaia à finir dans de bonnes positions l’an prochain. Qu’as-tu prévu pour tes vacances ? Rien de spécial ! J’aime beaucoup le snowboard et je vais donc aller à la montagne pendant l’hiver, faire un peu de snowboard et passer du temps avec mes amis. Ce sera vraiment très tranquille. L’année s’est malheureusement finie sur le tragique décès de Doriano Romboni… Ce qui est arrivé à Doriano me laisse sans voix, pour différentes raisons. Tout d’abord, Doriano était un héros quand j’étais petit. Notamment au début des années 1990, je suivais beaucoup le MotoGP et la catégorie 250cc était très réputée, surtout en Italie parce qu’il y avait (Max) Biaggi, (Loris) Capirossi et Romboni en même temps. J’étais vraiment fan de Doriano et j’ai eu la chance de bien le connaître, c’était un bon ami de (mon père) Graziano. Il a toujours été très sympathique avec moi, j’avais dix ans à l’époque. C’était aussi dur de croire qu’un tel accident puisse se produire… perdre la vie dans une course à la mémoire de Marco (Simoncelli). Beaucoup de choses m’ont laissé sans voix et je suis très attristé par ce qui s’est passé. 15
19 C’est toujours positif d’avoir un coéquipier tel que Jorge
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Livio, 2013 a été une année pleine de succès pour le team Repsol Honda, avec les trois titres dans la catégorie reine. Tu avais un nouveau rôle, était-ce comme tu l’espérais ? D’un côté oui, mais il y a toujours des points positifs et négatifs. Du côté positif, la saison de Marc a vraiment été incroyable et nous sommes fiers d’avoir battu presque tous les records de ce sport. Nous ne pourrions être plus satisfaits. De l’autre côté, je suis désolé pour Dani, qui a été victime d’une erreur qui n’était pas la sienne, parce que je pense vraiment qu’il avait les moyens de jouer le Championnat jusqu’au bout. Comme je l’ai déjà dit, il a fini à trente-quatre points de Marc mais en réalité, sans ce qui s’est passé au Sachsenring et à Aragón, il aurait certainement été dans la lutte. En dehors de ça, le team a fait une bonne saison et les ingénieurs ont créé une fantastique machine. Nous sommes optimistes pour l’an prochain. Nos pilotes resteront les mêmes mais Jorge (Lorenzo) sera lui aussi très fort. Il a fait une très bonne saison et ce sera difficile. Parles-nous des deux pilotes. Comment vois-tu l’évolution de Dani Pedrosa ? Il a connu beaucoup de hauts et de bas… Dani a de nouveau montré qu’il était très fort, pas seulement sur la moto mais aussi mentalement. Récupérer après ce qui s’est passé au Sachsenring et à Aragón n’a pas été facile. Il a pu faire une bonne course à Valence et il a gagné à Sepang. Nous sommes vraiment fiers de travailler avec Dani. Et le nouveau Champion du Monde, Marc Márquez ? C’est un nouveau personnage, il apporte de la fraîcheur, il est toujours souriant, il a une superbe personnalité et je pense qu’à côté de son talent, c’est un gros plus qui l’aidera à avoir une longue carrière. L’an prochain, Márquez va faire revenir son ancienne équipe de Moto2™ à ses côtés. Peux-tu nous expliquer les changements qui vont avoir lieu dans le garage ? « Il n’y aura pas de grand changement. Au final, les
L’an prochain, Márquez va faire revenir son ancienne équipe de Moto2 à ses côtés. Peux-tu nous expliquer les changements qui vont avoir lieu dans le garage ? Il n’y aura pas de grand changement. Au final, les techniciens sont liés aux pilotes et ceux qui ont travaillé avec Marc cette saison étaient venus au HRC pour Casey (Stoner). Les pilotes et les mécaniciens sont habitués à ce genre de choses. Quoi qu’il en soit, nous leur avons trouvé de nouvelles missions au sein du HRC, pour chacun d’entre eux et pas seulement dans le team Factory, et nous sommes heureux que Marc soit aussi content de retrouver ses équipiers. Ça fait longtemps que je travaille dans ce milieu mais je n’ai jamais vu un pilote qui ait besoin d’être aussi proche de son équipe. Il dîne toujours à l’hospitality avec ses mécaniciens le dimanche soir, il a vraiment besoin d’avoir sa famille à ses côtés, ça l’aide dans les moments difficiles. Comme je l’ai déjà dit, ça aurait été facile pour lui de craquer ou de tomber dans la déception à Phillip Island, suite à l’erreur de son équipe, mais en fait c’était lui qui gardait l’équipe unie et motivée pour continuer. Certains membres sur le départ, dont Christian Gabbarini, vont maintenant travailler sur la nouvelle RCV1000R… Christian était auparavant chef mécanicien et pour l’an prochain le HRC lance un nouveau projet très important avec la RCV1000R. Avec Bruno Leoni, qui était le chef mécanicien de Marc, ils seront responsables de ce nouveau projet. Il va y avoir de nouveaux challenges, notamment pour les motos Factory qui ne pourront embarquer qu’un maximum de 20 litres de carburant. La différence vat-elle se faire sentir ? Certainement mais la technologie Honda est heureusement très bonne et il ne faut pas oublier non plus que ça fait vingt ans que nous travaillons avec Repsol. Nos techniciens travaillent avec eux depuis longtemps et ça nous aidera à trouver le meilleur carburant pour que le moteur puisse finir les courses.
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Paolo, Ducati avait commencé 2013 avec beaucoup d'ambition suite aux arrivées de Bernhard Gobmeier et d'Andrea Dovizioso mais aussi l'idée qu'il fallait amorcer une « évolution et non un révolution ». Depuis, la moto a progressé mais pas autant que vous l'espériez… Non, c'est vrai. Nous espérions faire mieux en début de saison, réduire l'écart et peut-être nous battre pour le podium en fin d'année, ce qui n'est pas arrivé. Nous avons travaillé très dur pour développer la moto mais au final, aucune des nouveautés que nous pouvions introduire ne changeait la donne en termes de chronos. Ça a été une saison décevante pour nos pilotes, qui ont fait de leur mieux jusqu'à la dernière manche, et les résultats n'étaient pas ceux que nous espérions. Pour la saison prochaine, nous avons un nouveau pilote, Cal Crutchlow, qui remplace Nicky Hayden, ainsi qu'un nouveau directeur pour Ducati Corse en la personne de Gigi Dall'Igna. C'est quelqu'un qui a beaucoup d'expérience. Nous allons continuer à travailler dur pour réduire l'écart sur les premiers l'an prochain. Vous avez développé votre moto tout au long de l'année. On a souvent vu Michele Pirro courir sur une version expérimentale de la Desmosedici. Que vous a apporté le travail de Michele ? Michele a fait un excellent travail. Il a fait beaucoup de choses, il a passé beaucoup de temps au Mugello et à Misano, à tester des nouveautés pour la moto. Nous avions prévu de faire quelques Wild Cards mais il a en fait pu participer à plus de courses puisque Ben Spies s'est malheureusement blessé. Michele le remplaçait donc chez Pramac. « Nous avons essayé beaucoup de choses différentes. Nous avons beaucoup de données et d'informations à analyser durant l'hiver. Ça n'a pas vraiment changé la moto de cette année mais ça nous a permis d'apprendre
Nous avons essayé beaucoup de choses différentes. Nous avons beaucoup de données et d'informations à analyser durant l'hiver. Ça n'a pas vraiment changé la moto de cette année mais ça nous a permis d'apprendre beaucoup de choses et c'est pourquoi nous sommes reconnaissants envers Michele et l'équipe de développement. L'année prochaine, chez Pramac, vous allez faire courir Yonny Hernández sur la moto de 2013 mais en catégorie « Open » (logiciel ECU officiel et 24 litres de carburant par course), tandis qu'Andrea Iannone courra sur une machine « Factory » (logiciel ECU du constructeur, maximum de 20 litres par course). Peux-tu nous expliquer ce choix ? Dorna semble vouloir imposer un logiciel unique dans un avenir proche. Nous avions l'opportunité de décider que le deuxième pilote de Pramac s'occuperait de ce développement. C'est quelque chose que Honda fera avec la RCV1000R et Yamaha avec Forward Racing. Pour nous il était important de gagner de l'expérience avec le nouveau logiciel et de contribuer à son développement. C'est quelque chose que nous finirons probablement tous par utiliser alors il vaudra mieux être prêts. Cal Crutchlow et Andrea Dovizioso s'étaient régulièrement battus en duel lorsqu'ils couraient tous les deux chez Monster Yamaha Tech3 en 2012. Andrea s'est aussi souvent battu avec son coéquipier, Nicky Hayden, cette année. Vous attendez-vous à une situation semblable pour 2014 ? Oui, nous aimons voir nos pilotes se battre entre eux de temps en temps, à condition qu'ils ne fassent pas d'erreur comme Nicky et Dovi à Indy par exemple. Mais ils se donnent à fond et c'est donc quelque chose que nous acceptons. L'important est qu'ils se battent avec les autres pilotes pour se rapprocher du sommet du classement. C'est ce que nous voulons faire.
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Et votre programme d’essais en luimême ? Je ne peux pas vous dire que nous essayons mais nous testons beaucoup de choses différentes : châssis, électronique, moteur. Nous avions la moto de 2014 à Valence et après le test, nous sommes repartis pour travailler sur la moto pendant tout l’hiver. Il s’agit de travailler sur les données et de faire des modifications qui seront testées à Sepang au début du mois de février. Il y aura ensuite 3 tests officiels avant la première course de la saison au Qatar. Lin, ton verdict final sur la saison 2013 ? Nous avons eu de très bons résultats. Nous n’avons pas remporté le championnat, c’est dommage, mais nous n’avons perdu que de quatre points. Honnêtement, la saison a été excellente et je suis assez content des résultats. Nous préfèrerions évidemment être premiers mais cette seconde place et nos performances sont excellentes. Sur l’ensemble de l’année, nous avons remporté 9 GP, 8 avec Jorge et 1 avec Valentino à Assen. Nous étions aussi très contents de notre fin de saison puisque nous avons remporté 5 des 7 dernières courses. Nous considérons donc que cette saison a été un succès. Ça n’a pas été facile. Nous avions commencé avec un doublé pour la première course puis nous avons eu une période de creux, suivie par les blessures de Jorge à Assen puis au Sachsenring. C’était vraiment le tournant de la saison et, Jorge a dû se battre et donner le maximum pour rattraper son retard. En termes de moto, nous avons remporté autant de Grands Prix que Honda et je dirais donc que nous sommes à égalité. Márquez a eu une sensationnelle première saison, nous n’avons pas pu prendre le titre mais nous serons de retour l’an prochain.
Au Test de Valence, il y a eu beaucoup de changements du côté de Valentino… Oui évidemment, l’un des grands changements pour Valentino a été de tout de suite commencer à travailler avec son nouveau chef mécanicien. Nous avions dû nous séparer de Jeremy (Burgess) le dimanche, après la dernière course, mais nous avons ensuite accueilli son remplaçant, Silvano Galbusera, le lendemain matin. Ça fait partie de la stratégie de Valentino et ça devrait le relancer pour la saison prochaine.
La pré-saison 2014 ne fait donc que commencer. Y a-t-il déjà des objectifs fixés pour Jorge Lorenzo et Valentino Rossi ? Non. Ce sera de nouveau une difficile bataille. A mon avis, ce sera encore Honda contre Yamaha et Márquez contre Lorenzo. Nous devrons juste être à notre meilleur niveau et avoir des pilotes en forme, bien motivés. Au niveau de la moto, nous essayons de progresser dans tous les domaines parce que nous savons que nos concurrents le feront aussi. Après la saison, nous avons besoin d’un peu de repos parce que ça a été assez dur. Je pense qu’avoir une trêve du 1er décembre au 31 janvier est une bonne idée parce que ça force tout le monde à se reposer, à récupérer et nous profitons de l’hiver pour planifier nos stratégies et le développement. Nous allons étudier tous les domaines dans lesquels nous pouvons progresser et essayer de ne pas faire d’erreur. Je suis sûr que nous serons au niveau que nous espérons l’an prochain. 22
Et votre programme d’essais en lui-même ? Je ne peux pas vous dire que nous essayons mais nous testons
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Lucio, quels ont été ton meilleur et ton plus mauvais moments en 2013 ? C’est facile ! Le meilleur a été un moment vraiment fantastique, à Laguna Seca. C’était incroyable ! Le plus mauvais a été la Malaisie, quand nous avons réalisé que notre pilote était blessé et qu’il avait besoin de se faire opérer. Stefan n’a pas pu courir, et ça signifiait aussi que nous ne pouvions plus rattraper Cal (Crutchlow) au Championnat. Stefan est tombé plusieurs fois en début d’année. Comment avez-vous fait pour l’aider à éviter ce type d’incidents ? Nous nous sommes en fait rendu compte qu’il chutait toujours en perdant l’avant, davantage en sortie de virage qu’en entrée. Il chutait donc après avoir relâché les freins. Nous avons vite compris que nous avions un problème avec les suspensions et c’est pourquoi nous avons décidé de travailler très dur avec Öhlins et le HRC pour corriger ce point faible, qui était le feeling à l’avant. Je dirais que ces chutes de début d’année n’étaient pas de sa faute, que la cause était technique, avec des suspensions qui n’étaient pas parfaitement réglées pour son style de pilotage. Nous avons évidemment essayé de lui dire d’éviter de chuter (rires) mais nous avons travaillé des deux côtés : il devait être plus prudent et il fallait aussi que nous ajustions les suspensions. Comment se sont passés les essais post-GP à Valence ? « Tester la nouvelle moto a été une fantastique expérience. Elle est très, très proche de la précédente mais Honda a modifié le design du châssis et Stefan a senti qu’il avait
Comment se sont passés les essais post-GP à Valence ? Tester la nouvelle moto a été une fantastique expérience. Elle est très, très proche de la précédente mais Honda a modifié le design du châssis et Stefan a senti qu’il avait beaucoup plus de feedback du pneu avant. La moto est plus rigide et plus stable. C’est incroyable parce que Honda a réussi à améliorer quelque chose qui était déjà quasiment parfait ! Nous sommes très contents de la nouvelle moto. Nous avons aussi fait quelques ajustements sur la suspension arrière pour gagner en motricité, ce qui nous a permis de grandement améliorer nos chronos. Notre meilleur temps lors du GP était d’1’31.5 et lors du test nous avons fait 1’30.8. Un très bon résultat. Bradley Smith (Monster Yamaha Tech3) a affirmé qu’il espérait se battre avec Stefan et Álvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini) l’an prochain. Penses-tu que la saison 2014 va être plus compliquée pour LCR? Bien sûr (rires) ! Ce sera dur. Une saison très difficile nous attend mais c’est pourquoi nous sommes ici et pourquoi Stefan était encore à notre atelier de SaintMarin hier, pour discuter, travailler, planifier la suite et essayer de nous fixer des objectifs pour l’an prochain. Je pense que ce sera une saison très excitante et je suis vraiment impatient.
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En parlant des autres pilotes, vous avez été proches de signer Nicky Hayden… Nous étions en discussion avec Nicky et Honda mais pas directement avec American Honda parce qu’ils ont d’abord commencé à parler avec le HRC et nous avons ensuite discuté avec eux via le HRC. Ça aurait évidemment été un rêve de finaliser ce projet mais la vérité est que pour monter un tel projet, il nous fallait le budget. Nous avons pu trouver plus ou moins 50% de ce budget grâce au HRC et à American Honda. Pour les autres 50%, nous étions en discussion avec des sponsors potentiels, d’autres que nous avons déjà, mais ils n’ont malheureusement pas accepté notre proposition. Nous devons donc pour l’instant remettre à plus tard, contrairement à abandonner, notre prochain projet, qui sera d’avoir un team à deux pilotes. C’est donc ce que vous prévoyez pour 2015 ? L’objectif est clairement 2015 mais tout dépendra évidemment de notre capacité à trouver des sponsors. L’industrie du sponsoring est encore affectée par un contexte économique difficile. Nous devons nous estimer chanceux d’avoir un pilote sur un machine Factory dans la catégorie MotoGP ainsi que d’avoir la possibilité de viser le podium. Nous allons continuer à travailler pour avoir un deuxième pilote mais je ne serai pas préoccupé ou déçu si nous n’y parvenons pas. Maintenant que vous avez pu faire le bilan de la saison 2013, avez-vous prévu de changer d’approche pour l’an prochain ? Il n’y aura pas de grand changement, mais davantage de travail dans certains domaines. Cela comprend la préparation du pilote, mieux soutenir Stefan durant l’hiver, en lui fournissant par exemple des Honda de cross pour qu’il s’entraîne, organiser des tests s’il veut en faire et passer plus de temps avec lui pour analyser les choses, l’aider à devenir plus fort physiquement mais aussi à être plus rapide, notamment sur pneu usé. » Stefan a-t-il un domaine dans lequel il doit vraiment progresser ? Il a quelques petites faiblesses. Il doit progresser sur l’angle dans les virages à gauche et nous lui faisons faire davantage d’exercices pour qu’il ait un meilleur équilibre sur sa gauche. Mais ce ne sont que des petits détails. Quand vous avez un pilote incroyablement talentueux, vous n’avez jamais à vous inquiéter. Quand vous avez un pilote très talentueux, mais pas forcément incroyable, vous devez continuer à travailler, encore et encore. Stefan est très, très talentueux, concentré et il veut aller aussi vite que Marc Márquez, qui est l’un de ces pilotes très rares et incroyablement talentueux. Stefan sait que pour combler l’écart, il doit simplement continuer à travailler dur. »
aller aussi vite que Marc Márquez, qui est l’un de ces pilotes très rares et incroyablement talentueux. Stefan sait que pour combler l’écart, il doit simplement continuer à travailler dur. Le MotoGP change petit à petit, avec la catégorie « Open » en 2014 et la disparition des CRT. Il y aura aussi une centrale ECU unique, qui sera donc la même pour toutes les machines. Que penses-tu de l’évolution du Championnat ? Clairement positive. Tout d’abord, le MotoGP doit fournir à nos clients, les spectateurs et toute la communauté de fans, le meilleur spectacle possible. Nous devons réduire les écarts entre les machines Factory et les CRT le plus possible et les changements qui entrent en vigueur en 2014 sont un très bon compromis. Les motos inscrites en « Open » auront un avantage technique, qui ne sera pas au niveau électronique mais au niveau du carburant, et c’est une bonne chose. Les teams Factory auront la possibilité d’utiliser leurs propres logiciels, ce sera une bonne opportunité pour eux mais nous pensons que les teams « Open » pourraient avoir un avantage en ayant 24 litres au lieu de 20 pour les motos Factory. Les teams « Open » auront peut-être un pneu arrière plus tendre (non confirmé). Ce sera difficile pour nous !
24 Et que fait Lucio Cecchinelli durant l’intersaison ? As-
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Bradley, quels ont été les meilleurs et les plus mauvais moments de ta saison… Je n'étais vraiment pas content de ma première course, chuter avait été une grosse déception. Probablement la plus grosse de l'année. De l'autre côté, je dirais que je suis satisfait de ma progression sur l'ensemble de l'année, il n'y a pas un moment en particulier, c'est davantage ma progression et le résultat final.
L'une des décisions les plus dures pour toi a sûrement été de choisir entre rester à Andorre, où tu résides désormais, ou aller voir tes proches en Angleterre… Nous avons évidemment pas mal de temps libre entre maintenant et le premier test qui aura lieu en Malaisie en 2014. Il faut mettre en place un programme d'entraînement. Andorre est un endroit fantastique, idéal pour l'hiver. J'ai passé de fantastiques semaines là-bas depuis la fin de la Cette année tu débutais aux côtés de Cal et maintenant tu te saison et je serai ravi d'y retourner après avoir pris un peu de retrouves aux côtés de Pol Espargaró, avec plus d'expérience temps pour aller voir ma famille et mes amis à Oxford. Cette année je ne vais pas profiter du soleil aux Etats-Unis, je suis que lui en MotoGP, et probablement plus de pression… Absolument ! Mais c'est normal. Je m'y attendais. C'est un peu déçu mais comme ça je pourrai mieux me concentrer une situation à laquelle je suis préparé. Quand vous faites votre sur mon entraînement en Europe. deuxième année, il faut hausser le niveau et j'en suis conscient Passes-tu beaucoup de temps à revoir la saison 2013 ? depuis un moment. C'est bien d'avoir Pol dans le garage, ce sera Cette année je n'ai pas vraiment pu regarder mais ce une motivation en plus pour 2014 et avoir quelqu'un d'aussi serait bien de visionner les clips des pilotes Yamaha et les rapide que lui à côté est toujours quelque chose qui aide miens pour voir comment ils pilotent. On peut apprendre beaucoup. Je pense que nous nous pousserons mutuellement. beaucoup de choses des vidéos. A quoi s'attendre pour les C'est une chose positive, le genre de choses qui vous permettent courses, voir comment évoluent les chronos… Les d'aller chercher les derniers dixièmes. qualifications et les cinq premiers tours des courses sont très importants et je pense qu'il y a beaucoup à apprendre des Comment s'est passé le Test de Valence pour toi après le vidéos. Il faut toujours faire ses devoirs ! dernier GP de la saison ? Le test a été très important. Yamaha me fait confiance, Quel sera ton objectif pour la saison MotoGP 2014 ? Me battre avec les pilotes satellites. Ce n'est pas ce ils m'ont donné une nouvelle moto et c'était génial ! Ça prouve que je suis arrivé au niveau où je le mérite et c'est quelque chose que faisait Cal, qui a fini sur le podium et a fait beaucoup de d'important pour moi, qui m'a donné envie d'être meilleur et de belles choses cette année. Ce sera sûrement un cran en faire un chrono vraiment compétitif. C'était vraiment un point dessous : me battre avec Alvaro Bautista et Stefan Bradl. positif avant l'hiver et ça me permet d'être concentré et motivé J'espère être devant eux sur certains circuits mais ils seront devant moi sur d'autres. pour préparer l'an prochain. L'une des décisions les plus dures pour toi a sûrement été de choisir entre rester à Andorre, où tu résides désormais, ou aller voir tes proches en Angleterre… « Nous avons évidemment pas mal de temps libre entre maintenant et le premier test qui aura lieu en Malaisie en 2014.
25 résister à toutes les gourmandises de la période de Noël ? « (Rires) C'est très dur ! Mais au final c'est une façon de vivre. Nous avons de la chance d'avoir des motos qui nous
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Scott, quels ont été les meilleurs et les plus mauvais moments de ta saison 2013 ? Le meilleur moment a été Silverstone… C’était tout simplement le meilleur week-end. Le plus mauvais se joue entre Phillip Island et le Japon, Phillip Island étant le point de départ puisque je m’y étais fracturé le poignet. Avant le début de la saison, Pol Espargaró était considéré par beaucoup comme le grand favori au titre. Comment voyais-tu tes chances de te battre contre lui avant de te rendre au Qatar pour la première course ? Je pensais être plus ou moins à ce niveau parce que c’était mon objectif pour cette année. Pol a vraiment haussé le niveau quand il a commencé à maîtriser la situation, il était toujours rapide. Le Championnat a finalement tourné en sa faveur. Au final il avait commencé et il a fini devant. Ta victoire à Silverstone a été très spéciale pour toi et pour le public. T’attendais-tu à un tel accueil? Ce n’était pas vraiment une surprise parce que je m’en sors toujours assez bien là-bas et que cette année j’étais sur une bonne série. J’avais l’impression que les fans attendaient une victoire et ça m’a mis en confiance plutôt que de créer de la pression. Mais gagner avec notre livrée Union Jack et le casque avec le loup a été incroyable. On ne peut pas parler de 2013 sans aborder ce qui est arrivé à Phillip Island. Te rappelles-tu de ta chute ? « Je me rappelle avoir perdu le contrôle et être passé audessus de la moto, en espérant qu’il n’y ait pas de drame. Puis j’ai senti mon poignet tourner et craquer. Je ne m’étais jamais rien cassé avant et j’espérais que ce ne soit pas trop grave. Je me disais ‘Ça va, ce n’est pas
dessus de la moto, en espérant qu’il n’y ait pas de drame. Puis j’ai senti mon poignet tourner et craquer. Je ne m’étais jamais rien cassé avant et j’espérais que ce ne soit pas trop grave. Je me disais ‘Ça va, ce n’est pas cassé…’. Je pouvais bouger mes doigts, j’ai enlevé mon gant et j’ai vu ma main qui pendait à mon poignet, à ce moment-là j’ai su que ce n’était pas bon. Espargaró s’est ensuite imposé en Australie mais a été critiqué pour la manière dont il a fêté sa victoire. Penses-tu que ces critiques étaient méritées ? A mes yeux, personne ne mérite d’être critiqué comme ça mais c’est dur à dire parce que tout peut arriver dans une course. Beaucoup de gens disaient qu’il n’avait gagné que parce que je n’étais pas là, et j’avais été rapide tout le week-end avant ma chute. Au final je n’ai pas couru, il a gagné et il pouvait fêter sa victoire de la manière qu’il voulait. Par rapport à moi, il en fait toujours un peu trop mais c’est sa façon d’être, tout le monde est différent ! Certains ont pensé qu’il en avait trop fait, comme s’il avait déjà remporté le titre. A Valence tu as essayé la Honda RCV1000R pour la première fois avec le team GO&FUN Honda Gresini. Tes premières impressions ? Très bonnes. Toute l’équipe est excellente et j’étais très excité. Mon poignet m’a malheureusement empêché de rouler autant que je l’espérais mais j’ai fait le maximum. Maintenant je suis impatient de reprendre la piste l’an prochain en Malaisie. Ta relation avec ton nouveau coéquipier, Álvaro Bautista ? Il a l’air sympa mais nous ne nous sommes pas vraiment parlé pour l’instant. Mais je ne suis pas là pour me faire des amis. Je suis là pour ma carrière et faire tout mon possible. Tes objectifs pour 2014 ? Etre le premier pilote sur Honda RCV1000R à chaque course. Ce ne sera pas facile, surtout quand on a des gars comme Nicky Hayden à côté, mais je vais faire de mon mieux.
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Comment se sont passés tes essais, notamment ceux de cette semaine à Jerez, et quelles conclusions en tires-tu au sujet de ta nouvelle moto ? C’est une nouvelle moto et c’est ce qui fait que nous avons eu quelques soucis qui ont limité notre activité en piste. Il faisait aussi assez froid et dans ces conditions c’est toujours compliqué de tirer des conclusions. Nous avons quand même pu bien tester la moto. Elle fonctionne bien, le niveau est très élevé et elle est proche des officielles. Nous avons aussi pu constater des points faibles. L’une des difficultés sera certainement l’électronique. Nous avons eu dû mal à travailler avec la centrale Magneti Marelli mais ce n’est que le début et le potentiel est assez prometteur. Que peux-tu nous dire de tes sensations de pilotage ? Ta nouvelle moto est-elle très différente de celle que tu avais ces deux dernières années ? Oui, surtout le moteur. Il est beaucoup plus puissant que celui de l’Aprilia, le châssis est plus performant, il faut piloter d’une autre manière, surtout parce qu’on a beaucoup plus de puissance. Il est clair que le potentiel de cette moto est bien plus élevé que celui de la CRT que nous avions. En dehors de tes deux titres de Meilleur pilote CRT obtenus en 2012 et 2013, qu’as-tu retenu de ces deux années passées en CRT ? Au-delà de ces deux titres CRT, qui sont symboliques, l’important a été l’expérience que nous avons acquise et le niveau que nous avons réussi à avoir avec cette ART (Aprilia), qui a beaucoup évolué entre l’hiver 2011 et la fin 2013. J’ai beaucoup appris en tant que pilote, j’ai grandi et ça fait partie des choses qui m’ont permis d’avoir une meilleure moto. Cette année, tu étais souvent le premier CRT mais tu as régulièrement regretté l’écart qu’il y avait avec les prototypes. Comment vois-tu la situation évoluer l’an prochain ? Nous aurons certainement de quoi combler cet écart. Lors des 2 premiers tests, nous avons constaté que nos chronos étaient meilleurs qu’avec l’Aprilia et que cette moto avait déjà beaucoup plus de potentiel. Il va falloir travailler dur mais l’objectif est d’être plus proches des avant-postes qu’en CRT. nous ne l’étions avec la CRT. » Tu vas avoir de nombreux adversaires l’an prochain, comme ton coéquipier Colin Edwards mais aussi ton frère Pol, qui arrive en MotoGP™ avec Monster Yamaha
Tu vas avoir de nombreux adversaires l’an prochain, comme ton coéquipier Colin Edwards mais aussi ton frère Pol, qui arrive en MotoGP avec Monster Yamaha Tech3… C’est sûr, ce n’est pas que mon frère. Il est aussi Champion du Monde Moto2 et j’essayerai de le battre, comme n’importe quel autre pilote. C’est vrai que ce sera une situation spéciale pour nous et que ce ne sera pas facile mais nous essayerons de le battre. Un autre adversaire sera Nicky Hayden, qui te remplace chez Aspar. Si la Honda RCV1000R finissait devant vous, serais-tu frustré de ne pas avoir choisi de rester dans ton ancienne équipe et d’avoir peut-être pris la mauvaise décision ? Non. Je crois que nous avons vu le potentiel de la Yamaha dès le premier test, à Valence, et j’espère ne pas me tromper mais notre conclusion était que notre moto allait être équivalente ou meilleure que la Honda. La Honda est une moto finie et la nôtre est encore toute jeune mais nous avions quand même été plus rapides lors des tests, en faisant moins de tours. Je crois que nous avons plus de potentiel. Beaucoup de gens m’ont dit que je m’étais trompé en partant, que l’autre moto allait être meilleure. Je crois que le temps éclaircira tout ça mais ma décision était la bonne, tant au niveau de la moto que de l’équipe. Tu abordes la saison 2014 avec 24 ans et déjà pas mal d’expérience dans la catégorie reine. Tes ambitions d’atteindre le sommet demeurent-elles intactes ? Oui, je crois que je traverse le meilleur moment de ma carrière sportive. Ma carrière n’a pas été très structurée et j’ai constamment changé de catégories mais je crois que j’arrive à l’un des moments les plus intéressants. J’ai beaucoup grandi dans le team Aspar et grâce à ça j’ai maintenant une moto qui est meilleure qu’une CRT, une moto qui sera plus proche des officielles. Je veux faire une saison qui soit aussi bien ou meilleure que la précédente, démontrer que nous pouvons être les plus compétitifs parmi les Open et finir proche des pilotes officiels. Comme tu le dis, je n’ai que 24 ans et mon objectif est donc de continuer à grandir, en espérant que cette nouvelle étape soit un pas en avant pour ensuite avoir une moto officielle.
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Tito, l'année 2013 a été très importante pour toi, pour différentes raisons…
Oui, ça a été une année très complète pour moi. J'ai appris dès le début à faire de bonnes courses, à gagner et à régulièrement monter sur le podium. J'ai aussi fait l'expérience de la pression en essayant de remporter le titre et ça m'a poussé à faire beaucoup d'erreurs mais j'étais souvent devant, à me battre avec Pol (Espargaró) et (Scott) Redding. C'était une année de transition, j'ai commencé à gagner des courses et ça fait une grande différence. Parle-nous du triplé outre-mer et du moment où tu as perdu tes chances de jouer le titre…
Au début de la saison, mon objectif était de finir dans le Top 5. J'ai cependant réalisé que je pouvais faire mieux. Après Aragón, où je finissais deuxième devant Pol, je me disais que je pouvais peut-être remporter le Championnat ! J'ai ensuite fait une très bonne course en Malaisie et après ça c'était devenu plus clair, je savais que je pouvais gagner. Il y a ensuite eu Phillip Island et je continuais à apprendre… j'étais un peu nerveux et j'ai fait beaucoup d'erreurs, puis je suis allé tout droit après la ligne droite des stands… Ce sont des choses qui arrivent quand vous commencez tout juste à courir devant. Je ne retiendrai que les meilleures choses de cette saison : j'ai appris à gagner et à être fort à chaque séance et à chaque course. Qu'as-tu pensé de ton premier test avec ton nouveau team, Marc VDS Racing, et dans quels domaines espérez-vous progresser sur la suite de la pré-saison ?
« Le team est basé en Belgique mais ce n'est pas un problème. Je suis aller dîner avec eux la semaine dernière et c'était très bien. Je n'ai de toute façon pas besoin de me
Le team est basé en Belgique mais ce n'est pas un problème. Je suis allé dîner avec eux la semaine dernière et c'était très bien. Je n'ai de toute façon pas besoin de me déplacer durant la saison puisque je les vois sur les Grands Prix. Nous avons eu un très bon test à Jerez. J'ai pu donner à l'équipe les informations dont elle avait besoin. Nous avons une bonne relation, avec Mika (Kallio, son coéquipier) aussi. Jusqu'ici je suis très content de ma pré-saison et nous allons essayer de gagner en performances d'ici le Qatar. Qui seront tes principaux adversaires l'an prochain ? Le premier sera moi-même ! Je pense que j'ai vraiment une bonne opportunité de gagner l'an prochain. Je devrai continuer à travailler dur mais j'aurai aussi beaucoup de rivaux. Lüthi par exemple, il s'était fracturé le bras en début d'année mais il sera très fort l'an prochain. Mika est en Moto2 depuis plusieurs années, Maverick (Viñales) se bat à chaque course, il l'avait fait dès sa première course en 125cc et je suis sûr qu'il fera pareil en Moto2. Je vais avoir beaucoup d'adversaires ! Je vais continuer à attaquer, à croire en moi, à me concentrer, essayer d'améliorer la moto, d'avoir une bonne relation avec le team et une bonne communication. Je suis sûr que nous allons faire une très bonne saison. Quels sont tes plans pour cet hiver ? Pas de vacances prévues mais beaucoup d’entrainements et de dirt track. Je dois d'ailleurs faire pas mal de courses, quatre ! Deux en voitures et deux en motocross. Il s'agit de continuer à courir tout en se faisant plaisir !
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Alexis, tu as été à Almeria, dans le sud de l’Espagne, pour ton dernier test de l’année, avec du nouveau matériel amené par Honda. Quel était le programme et comment se sont passés ces essais ? Les essais consistaient à tester les nouvelles pièces de Honda. On avait prévu trois jours de test pour essayer un maximum de choses et valider un maximum d’éléments. Malheureusement les conditions n’étaient pas suffisamment bonnes pour bien rouler et faire des chronos intéressants. Dans mon cas je n’ai pas vraiment pu rouler sur le sec parce que la moto était en préparation durant presque toute la première journée. J’ai quand même pu faire une bonne après-midi de roulage sous la pluie et ça nous a permis de récolter pas mal d’informations pour le moteur comme pour le châssis. C’était donc trois journées intéressantes, même si la pluie a ralenti notre travail. Sur le plan matériel, quelles étaient les nouveautés à tester et y a-t-il eu des améliorations ? On avait des évolutions pour le moteur, pour l’aérodynamique, du carénage, des échappements, une nouvelle entrée d’air. On avait pas mal d’éléments différents et il fallait voir si le tout fonctionnait bien ensemble. Globalement il y a du mieux. Je pense qu’on doit encore travailler pour arriver au niveau des KTM mais pour un premier test c’était plutôt encourageant, alors qu’on n’a fait que très peu de tours. Il nous reste à travailler sur le moteur, surtout pour l’accélération, mais on a déjà gagné un peu en vitesse pointe. On a beaucoup échangé avec les ingénieurs envoyés par Honda. Ils étaient dans les différents stands des teams qui utilisent la nouvelle moto. Tous les pilotes Honda ont essayé de ramener un maximum d’informations, même si les conditions n’étaient pas très bonnes. Après j’espère que ça suffira à Honda pour qu’ils aient une bonne direction à suivre en début de saison. Que penses-tu de l’arrivée de Zulfahmi Khairuddin dans ton équipe ? J’avais déjà roulé avec Fahmi en 2010 et ça s’était très, très bien passé. Depuis il a énormément progressé. Il a fait de bonnes saisons avec KTM, des podiums, des bons résultats. C’est bien d’avoir un coéquipier compétitif à mes côtés parce que ça va nous permettre de développer la moto plus rapidement mais aussi de nous booster l’un et l’autre. Maintenant que la saison est finie, quel bilan dresses-tu de ton année 2013 ? « La saison 2013 a été difficile. Maintenant tout le monde est d’accord pour dire que la Honda manquait de puissance. De
Maintenant que la saison est finie, quel bilan dresses-tu de ton année 2013 ? La saison 2013 a été difficile. Maintenant tout le monde est d’accord pour dire que la Honda manquait de puissance. De mon côté je n’étais pas à 100% pour le début de la saison (Alexis se remettait encore de sa fracture du fémur de septembre 2012). Je me suis cependant senti de mieux en mieux avec le team et avec la moto. On a progressé pendant l’année et dès la mi-saison, j’étais beaucoup plus proche des avant-postes, ça a finalement été une bonne saison, même si je n’ai pas fait les résultats que j’espérais, des victoires et confirmer mon podium. En tout cas, on a eu une bonne progression, on a travaillé comme il le fallait sans jamais nous relâcher et ça a payé. Quelles sont tes ambitions pour l’an prochain ? Cette saison c’était de jouer dans le Top 5. L’an dernier j’y étais avant de me blesser. Cette année j’ai fini dans le Top 10 avec un début de saison difficile. L’objectif est donc de concrétiser dans les 5 premiers et pourquoi pas mieux mais pour ça il faudra attendre de voir comment je me sentirai sur la nouvelle moto, avec le nouveau moteur et le nouveau châssis. Il y a encore beaucoup trop d’interrogations pour se fixer des objectifs mais pour moi l’important sera d’être aux avantpostes et si possible de jouer le Championnat. L’hiver dernier avait été compliqué pour toi en raison de ta blessure. Cette fois-ci, tu vas avoir l’occasion de mieux te préparer… En fait ce n’est pas totalement vrai car je me fais opérer du scaphoïde (tarsien, os du pied) le 3 décembre, parce que j’ai eu énormément de douleurs en fin de saison, ce qui m’a gêné. Il faudrait aussi que je me fasse opérer du fémur pour me faire retirer le matériel que j’ai depuis ma chute de 2012. Donc pour l’instant ça ne va pas être l’hiver le plus serein. Disons que j’essaye de tout faire le plus rapidement possible pour être en forme d’ici la première course et essayer de mettre les blessures loin derrière moi. Je me fais opérer mardi, ensuite il y aura deux mois de convalescence et à partir du mois de février je pourrai reprendre un entraînement complet, du haut et du bas du corps, avec un entraînement moto en même temps. Les mois de février et mars vont donc être importants pour moi pour revenir à 100% mais je serai déjà assuré de ne plus avoir de soucis au niveau du scaphoïde et du fémur. »
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RIP - Eric PALANTE Toute l'équipe de Moto Webzine présente ses plus sincères condoléances et s'associe aux douleurs de la famille et des proches d'Eric Palante, pilote belge décédé ème dans la 5 étape de ce Dakar qu’il disputait pour la 11ème fois ...
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ETAPE 1 – 05/01/2014 Liaison : 629 km – Spéciale : 180 km Les prévisions unanimes sur une confrontation particulièrement ouverte à moto sont d'ores et déjà visibles sur le classement après la première étape. Si Joan Barreda a signé le chrono du jour, quatre marques différentes sont représentées aux quatre premières places, avec Marc Coma, Cyril Desprès et… la Sherco d'Alain Duclos. C'était déjà une certitude, et elle est maintenant confirmée ! Joan Barreda n'usurpe pas sa réputation de pilote le plus rapide du monde. Pour son entrée sur le Dakar 2014, l'ancien pilote Huqsvarna transféré chez Honda en cours d'année se fait remarquer par son coup de guidon d'acrobate. Les pistes rapides et sinueuses au programme de la spéciale dessinée dans la région de Cordoba se prêtaient parfaitement aux qualités du collectionneur d'étapes espagnol, qui bénéficiait également avec le dossard numéro 3 d'une position de départ favorable. En se rapprochant légèrement de Marc Coma, roulant lui-même dans la poussière du tenant du titre, Cyril Despres. Dès lors, Barreda s'installe en tête du classement général en gagnant la 6ème spéciale de sa carrière, en 30 étapes disputées… un ratio plus qu'honorable. En regardant l'horizon des prochaines étapes, on pourrait conclure qu'un assez prévisible trio Barreda-Coma-Despres a distancé la concurrence sans attendre, sachant que leurs contradicteurs les plus souvent cités comme Paolo Gonçalves et Chaleco Lopez pointent respectivement à 2'25'' et à 3'24'', tandis que Helder Rodrigues accuse déjà un retard de près de 9 minutes sur son coéquipier chez Honda. Mais en réalité, les surprises s'invitent aussi prématurément au menu du Dakar, puisqu'un coup inattendu a été porté par Alain Duclos, venu s'intercaler en en 4ème position du classement du jour, avec seulement 1'56'' de plus au chrono par rapport à Barreda. Le pilote français assurait déjà avec conviction avant la course que les modifications apportées sur la Sherco depuis l'année dernière l'autorisait à viser très haut. Sa première prestation, pour un pilote qui n'a plus roulé en compétition depuis la précédente édition, donne du poids à ses propos…
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ETAPE 2 – 06/01/2014 Liaison : 366 km – Spéciale : 359 km Discret espoir de la discipline jusqu'à aujourd'hui, Sam Sunderland signe son entrée dans le club des pilotes qui comptent en gagnant sa première spéciale sur le Dakar. Le podium provisoire, toujours dominé par Barreda, accueille deux motos Honda. Les promesses se réalisent quelquefois avant d'être formulées de façon officielle. Sam Sunderland avait jusque-là ponctuellement percé sur certaines manches de la coupe du monde de rallye raid, en allant chercher des places d'honneur et même des victoires d'étapes. Mais son expérience du Dakar restait jusqu'ici frustrante, avec un abandon au 3ème jour de course en 2012, et un forfait à un mois de l'échéance l'année dernière, commandé par une double fracture des poignets ! Malgré cette répétition de coups du sort, l'équipe Honda n'a pas hésité à lui conserver un guidon pour son ambitieux programme Dakar. L'inspiration est récompensée dès le deuxième jour, avec une éclatante victoire conquise entre San Luis et San Rafael. Parti nettement en retrait par rapport à son coéquipier Joan Barreda, l'Anglais de 23 ans a doublé Michael Metge et Juan Pedrero dans la première partie de parcours. Mais c'est dans la portion de dunes de la fin de la spéciale que le Dubaïote d'adoption a laissé parler sa jeune mais sûre expérience du sable. Sur la ligne, il s'adjuge sa première spéciale, après seulement 4 jours passés sur le Dakar au total, et se positionne désormais comme un outsider pour le podium… à condition de pouvoir tenir ce rythme sans trop s'exposer à la faute. Joan Barreda n'a pas commis non plus la moindre faute aujourd'hui. Ouvreur de la piste, l'Espagnol a assumé son statut en tenant à distance tous ses poursuivants, pour rejoindre seul la ligne d'arrivée. Sa prestation ne lui assure pas le doublé sur lequel il tablait, mais l'opération reste intéressante, sachant que Marc Coma a cédé plusieurs minutes et la deuxième place du classement général, tandis que Cyril Despres rétrograde au 8ème rang de la hiérarchie provisoire, à 8'23''. En fait, la seule menace qui se précise pour le leader du général est celle de Francisco « Chaleco » Lopez, auteur du deuxième temps aujourd'hui, et premier poursuivant à 2'03''.
ETAPE 3 – 07/01/2014 Liaison : 292 km – Spéciale : 373 km En tête depuis le début du rallye Joan Barreda remporte sa deuxième spéciale cette année, et dispose maintenant d'un avantage de plus de 13' sur Despres et Coma, les deux autres gagnants d'une étape particulièrement sélective. Joan Barreda a battu un record aujourd'hui. Il est devenu le premier pilote du Dakar à atteindre en spéciale l'altitude de 4300 mètres. Cet honneur officieux lui a valu de découvrir en avant-première les spectaculaires paysages offerts à cette hauteur dans la chaîne andine. Mais bien qu'amateur de géographie, c'est certainement l'opération qu'il réalisée en termes sportifs qui doit combler le pilote espagnol. Impressionnant tout au long de 243 kilomètres d'une spéciale légèrement amputée pour éviter des terrains dégradés en première partie de parcours, « Bang Bang » a encore frappé fort, remportant sa deuxième étape cette année, ouvrant la piste durant la majeure partie de la distance. Avec 4'41'' d'avance sur Cyril Despres en arrivant au bivouac déporté qui marque la michemin de l'étape marathon, Barreda a creusé un écart de 13'04, précisément devant le tenant du titre. Le Français peut se considérer comme l'autre bénéficiaire du jour : 8ème de la hiérarchie au départ ce matin, il devient maintenant le premier poursuivant de leader de la course, positionné à 13'04''. Cette étape sélective a donc fait émerger les meilleurs techniciens de la discipline. Le tiercé du jour, comme le podium provisoire, est ainsi complété par l'Espagnol Marc Coma, qui talonne Desprès à 52''. Derrière eux, Alain Duclos et Chaleco Lopez restent dans le coup à moins 32 de 20 minutes, mais les désillusions sont déjà nombreuses, avant même d'aborder la soirée livrés à euxmêmes, sans assistance. Les revers sont rédhibitoires pour Ruben Faria, qui quitte le Dakar sur abandon après une chute, ainsi que pour Frans Verhoeven, quant à lui blessé à
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ETAPE 4 – 08/01/2014 Liaison : 210 km – Spéciale : 352 km La 4ème étape du Dakar 2014 a permis à Juan Pedrero de remporter sa première spéciale. C'est en revanche un sérieux coup d'arrêt qui a été porté à Cyril Despres, qui dégringole au classement général après avoir perdu plus de 40 minutes. Jusqu'ici, Francisco Lopez avait laissé Joan Barreda assurer le show. Mais pour la 4ème spéciale, qui constituait la 2ème partie de l'étape marathon des motards, « Chaleco » est sorti de sa réserve. A l'attaque tout au long de la journée, le Chilien a pointé en tête à tous les CP. L'effort n'a pas suffi pour lui valoir une 12ème victoire de spéciale, mais l'opération est toutefois fructueuse sur le plan chronométrique. Car pendant ce temps, l'Espagnol Joan Barreda a laissé filer d'importantes minutes sur une erreur de navigation, qu'il a en partie compensée en poussant sa machine en fin d'étape. Juste de quoi conserver les commandes du classement général, avec 3'10'' d'avance sur Marc Coma, auteur pour sa part d'une prestation exemplaire de maîtrise. Légèrement derrière eux sur la piste, c'est Juan Pedrero, désormais affranchi de son rôle de porteur d'eau de Marc Coma chez KTM, qui s'est montré le plus vif aujourd'hui, conduisant sa Sherco sur la ligne d'arrivée avec 29'' de moins que Lopez. Le pilote catalan, déjà nettement en retrait au général, remporte à Chilecito sa première étape sur le Dakar. La 4ème journée du Dakar 2014 a éloigné de la première place quelques prétendants d'importance, à commencer par le tenant du titre lui-même. Cyril Despres a roulé sur un rythme idéal durant l'essentiel de la journée, mais a flanché à une douzaine de kilomètres de l'arrivée, laissant ses compagnons de piste et rivaux pour la gagne s'éloigner de façon irrémédiable. Le quintuple vainqueur accuse maintenant un retard de 41' sur Barreda au général. Capable de retours au premier plan inattendus, Despres n'a pas abdiqué, mais rentre dans une phase de son défi encore plus délicate que ce qu'il avait imaginé. C'est inconfortable, mais bien moins que pour Sam Sunderland, vainqueur de la deuxième étape, qui a quitté la course après avoir cassé le moteur de sa Honda.
ETAPE 5 – 09/01/2014 Liaison : 385 km – Spéciale : 527 km Triple vainqueur de l'épreuve, Marc Coma a distancé l'ensemble de ses rivaux sur l'étape du jour, partiellement amputée en raison des températures extrêmes qui menaçaient la sécurité des motards.
Après quatre jours de course, une bonne partie des favoris du Dakar avaient déjà souffert pour diverses raisons, et même rejoint leurs familles pour certains. Marc Coma, lui, est précisément rentré en action au matin de la 5ème étape, pour porter un énorme coup à tous ses rivaux, qu'ils s'appellent Cyril Despres, déjà légèrement amoché la veille, ou alors Joan Barreda, qui a pour sa part connu un coup d'arrêt sur la route de Tucuman. Après avoir dépassé sur la piste « Chaleco » Lopez puis Juan Pedrero, vainqueur de l'étape d'hier, le leader de KTM a renoué avec son statut en mettant une distance impressionnante entre lui et ses poursuivants.A l'issue de la première partie de la spéciale, c'est-à-dire en 211 kilomètres, le revenant, qui avait fait l'impasse sur le Dakar 2013 pour une épaule douloureuse, évite les nombreux pièges dans lesquels tombent Paulo Gonçalves (abandon après incendie de sa moto) ou Cyril Despres (surchauffe moteur, erreurs de navigation, etc.). La cohésion étant un concept sacré chez les Catalans, son premier poursuivant n'est autre que son porteur d'eau, Jordi Viladoms, pointé à près de 13 minutes. Le trou est fait sur Despres, qui s'en rajoute 45 à combler ; sur Barreda ou Pain, qui dégringolent dans les mêmes proportions ; et sur Lopez, qui plonge de plus de 50 minutes. La situation se complique sur la route du départ pour le deuxième tronçon à courir, à cause d'une fuite constatée sur le réservoir d'essence de sa KTM. Mais dans ses grands jours, Coma ajoute la Baraka à son talent. Une réparation de fortune réalisée avec Viladoms lui redonne déjà un léger sourire. Et surtout, quelques minutes plus tard, la nouvelle de l'annulation de ce deuxième secteur
chronométré entérine les temps précédemment enregistrés. Au total, le butin semble déjà conséquent, puisqu'il n'a plus que trois adversaires positionnés à moins d'une heure au classement général, à savoir Joan Barreda à 41'10'', « Chaleco » à 53'40'', et Jordi Viladoms à 58'58''.
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ETAPE 6 – 10/01/2014 Liaison : 65 km – Spéciale : 400 km La 6ème étape du Dakar, marquée par l'annonce du décès du motard belge Eric Palante (voir en encadré en page 30), a été remportée à moto par Alain Duclos, huit ans après sa première victoire à Bamako. Le coup avait été soigneusement préparé. Depuis le début du Dakar, Alain Duclos a pu s'assurer de la compétitivité de la 450 Sherco, qui a visiblement accompli d'énormes progrès par rapport à l'année dernière. Il s'est aussi réaffirmé sur les plans technique et physique, après une saison blanche de compétition en rallye raid. Parfaitement dans le coup sur les 5 premières étapes, avec 3 places dans le Top 5, l'outsider le plus vaillant de l'année avait probablement coché dans son calendrier personnel cette étape typée enduro correspondant à un chasseur de scratch comme lui. Parti 9ème ce matin, le pilote franco-malien a attaqué en permanence pour doubler 5 pilotes sur sa route et signer le meilleur temps aux abords de Salta. Comme il l'avait en 2006 lorsqu'il s'était imposé à domicile, à Bamako, déjà avec une grosse minute d'écart sur un certain Marc Coma… lequel occupait déjà la tête du classement général. Si Duclos se positionne sur le podium provisoire, il doit sa progression à son coup de guidon et à une certaine constance, que n'a pas su trouver un des prétendants au titre cette année. Au km 211, « Chaleco » Lopez a été victime d'une chute qui a anéanti sa moto en même temps que ses rêves de gloire à Valparaiso. En revanche, Joan Barreda, 4ème aujourd'hui à seulement 2'22'' de Duclos, atteint la journée de repos dans le rôle du dauphin prêt à profiter du moindre faux-pas de Coma. A condition qu'il commette une boulette à 42 minutes…
ETAPE 7 – 12/01/2014 Liaison : 367 km – Spéciale : 401 km Lors d'une 7ème étape historique puisque marquée par le passage du Dakar dans un 28e pays : la Bolivie, l'Espagnol Joan Barreda signe sa 3e victoire 2014, 4'03 devant le leader du général, Marc Coma. Plus de 3700m d'altitude de moyenne pour cette 7ème étape motos-quads, initialement prévue à 401km mais raccourcie de 104km en raison des pluies tombées hier sur la région de Salta. De quoi faire souffrir les hommes comme les machines, mais pas assez pour freiner les velléités du 2ème du général. Profitant idéalement de sa 5e position dans l'ordre des départs ce matin pour attaquer tout au long de la journée, Joan Barreda signe sa 3e victoire de l'année, sa 8e sur le Dakar, 4'03 devant son compatriote Marc Coma. 3e à s'élancer ce matin, le Catalan a géré lors de cette 7ème étape, prenant la roue de Barreda dès que ce dernier l'eut rattrapé, pour ne plus la lâcher et ainsi contrôler l'écart avec son principal rival pour le titre. Stratégie également appliquée par le tenant du titre Cyril Despres, 3ème temps à Uyuni, 5'35 derrière le vainqueur du jour. Déception en revanche pour Alain Duclos, piégé par sa position d'ouvreur en piste et victime d'une erreur de navigation en début de parcours, qui au final lui coûte près de 20 minutes à l'arrivée à Uyuni, où se tient l'historique bivouac de la 2ème étape marathon de cette 36ème édition, et où attendaient plusieurs milliers de spectateurs dont le président bolivien Evo Morales, venu en personne saluer les concurrents. Conséquences, au général, le pilote Sherco perd sa 3e place provisoire, pour seulement 32 secondes au profit de Jordi Viladoms. Le porteur d'eau de Marc Coma, nouveau 3e mais à plus de 38 minutes du 2e, Joan Barreda, soit presque exactement le même écart qu'entre le pilote Honda et le leader Coma. La lutte pour le titre en 2ème semaine prend déjà des allures de duel.
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ETAPE 8 – 13/01/2014 Liaison : 24 km – Spéciale : 462 km Dans une 8ème étape au parcours légèrement modifié, Cyril Despres s'est offert sa 1ère victoire de spéciale 2014, devant Joan Barreda et Marc Coma, désormais lancé dans un marquage à la culotte de son principal rival. Bien que les conditions météorologiques aient empêché les motos de passer sur le Salar d'Uyuni comme initialement prévu, le spectacle a quand même été largement au rendez-vous de la 8ème étape, longue de 499km. Et d'abord avec le retour au premier plan de Cyril Despres. 3ème à s'élancer en piste ce matin, le tenant du titre a rapidement rejoint Marc Coma pour rouler de concert et peu à peu revenir sur Joan Barreda. Malgré un coup d'accélérateur du pilote Honda en fin de parcours, c'est au final le Français qui remporte son 1er succès au guidon d'une Yamaha, 2'10 devant Barreda et 2'16 devant Marc Coma. Derrière, alors que le Portugais Helder Rodrigues et le Français Olivier Pain confirment la bonne forme des Honda et Yamaha avec les 4e et 5e temps du jour, la journée a été marquée par les difficultés de Sherco ! 14'25 de perdues pour Juan Pedrero, mais surtout nouveau coup du sort pour Alain Duclos, cette fois victime d'une panne en début de parcours et qui perd encore près de 35 minutes. Conséquences, au général, si le Franco-Malien reste 4ème, il compte désormais 21'47 de retard sur Jordi Viladoms et se retrouve sous la menace du Chilien Jeremias Israel Esquerre, 5e à 2'56 du pilote Sherco. En tête, en revanche pas de changement, Marc Coma, bien aidé aujourd'hui par un Cyril Despres en lièvre idéal, continue à parfaitement contrôler son avance sur Joan Barreda, avec désormais 38'08. Vainqueur du jour, Cyril Despres gagne lui une place avec désormais le 9e rang général, mais à 2h23'58 du leader Coma.
ETAPE 9 – 14/01/2014 Liaison : 37 km – Spéciale : 422 km Dans une 9ème étape, marquée par la présence du fesh-fesh et du sable, Marc Coma a marqué les esprits et conforté sa place de leader du général en remportant sa 23e spéciale sur le Dakar, la 2e en 2014, 1'21'' devant son désormais seul rival, Joan Barreda, et 5'28'' devant le Français Cyril Desprès. Annoncée comme l'une des étapes clés de cette 36e édition, la 9e spéciale, longue de 422km entre Calama et Iquique, aura surtout permis à Marc Coma de prendre un peu plus l'ascendant psychologique sur le reste du plateau. 3e à s'élancer en piste, derrière Barreda et Despres, le triple vainqueur catalan a rapidement rejoint ses adversaires pour ensuite rouler en leur compagnie, démontrant ainsi toute sa maîtrise de la course. Au final, Coma remporte ainsi sa 2e étape 2014, la 23e sur le Dakar, 1'21'' devant son compatriote et dauphin provisoire au général, Joan Barreda, et 5'28'' devant Cyril Despres, le tenant du titre, ralenti en fin de spéciale par la crainte de manquer d'essence dans les dunes et donc contraint de gérer sa consommation. Derrière, la journée a été marquée par les nouveaux problèmes d'Alain Duclos, cette fois trahi par une soupape de sa Sherco et contraint de rallier le bivouac « à la ficelle » derrière son coéquipier Francisco Errazuriz. Le Franco-Malien abandonne ainsi toutes prétentions au général, dont la tête est toujours aussi « froidement » occupée par Marc Coma, qui porte son avance sur Joan Barreda à 55'19''. En effet, le pilote Honda a écopé dans l'après-midi d'une pénalité de 15 minutes pour vitesse excessive dans une zone contrôlée. Cerise sur le gâteau pour Coma, les malheurs de Duclos permettent à son porteur d'eau, Jordi Viladoms, 6e du jour, de respirer en 3e position du général avec désormais 28'21'' d'avance sur le toujours aussi régulier Chilien Jeremias Israel Esquerre. Lancé dans une folle remontée au classement général, Cyril Despres gagne encore une position aujourd'hui et pointe désormais 8e, mais à toujours près de 2h30' du leader Marc Coma. Enfin, mention spéciale pour Laia Sanz, première féminine du classement général, et qui signe un fantastique 9e meilleur temps du jour.
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ETAPE 10 – 15/01/2014 Liaison : 58 km – Spéciale : 631 km Toujours marquée par la forte présence de sable et de fesh-fesh, la 10e étape a vu la 4e victoire d'étape en 2014 de l'Espagnol Joan Barreda, devant Helder Rodrigues et Cyril Despres. 1er à s'élancer en piste, le leader du général Marc Coma a lui géré toute la journée et concède au final 11'26'' à son dauphin provisoire, mais compte encore 44'10 d'avance en tête. Malgré sa pénalité de 15 minutes pour vitesse excessive hier, Joan Barreda croit toujours en ses chances de victoire et l'a montré lors de la 10e étape, longue de 688 km entre Iquique et Antofagasta. 10e à s'élancer ce matin pour la 1ère des deux spéciales du jour, le pilote Honda a profité de cette position idéale en piste pour suivre les traces des premiers et « ouvrir en grand » tout au long du parcours. A la clé, 6 motos doublées en piste et une 9e victoire d'étape sur le Dakar, 8'00'' devant son coéquipier portugais Helder Rodrigues, et 9'40'' devant Cyril Despres. 2e à partir à l'assaut du chrono du jour, le tenant du titre a rapidement rattrapé le vainqueur d'hier, Marc Coma. Une roue idéale à prendre pour le leader du général qui s'est ainsi contenté de suivre son ancien « meilleur ennemi » pour rouler sur un bon rythme, mais sans risque, et ainsi signer le 5e temps du jour à 11'26'' de Barreda. Aucune raison cependant de s'inquiéter pour Coma qui compte désormais 44'10'' d'avance sur Barreda en tête du général, et plus de 2h sur son porteur d'eau Jordi Viladoms, également pénalisé de 15 minutes hier soir, mais pour changement de moteur cette fois. Alors que Cyril Despre remonte encore dans la hiérarchie pour désormais pointer 6ème, la mauvaise nouvelle du jour vient du Chilien Jeremias Israel Esquerre, contraint à l'abandon sur chute, et qui laisse ainsi sa 4e place du général à Olivier Pain, par ailleurs 4e meilleur chrono du jour. Le pied du podium qui devrait être l'objet d'une belle bagarre puisque Pain, Rodrigues, Despres et le Polonais Przygonski se tiennent en seulement 13'03''.
ETAPE 11 – 16/01/2014 Liaison : 144 km – Spéciale : 605 km Malgré une chute en début de parcours, Marc Coma a encore démontré son statut de patron du Dakar 2014, en signant sa 3e victoire de l'année sur l'une des longues spéciales de cette 36e édition, et conforte ainsi encore un peu plus sa position en tête du général.
605km chronométrés entre Antofagasta et El Salvador au programme des concurrents pour la 11ème étape du Dakar 2014 qui a vu un nouveau festival de Marc Coma. 5ème à s'élancer en piste ce matin, le leader du général a, au prix d'une chute dès la 1ère heure de course, attaqué sur toute la première partie, pour finalement rentré dans les dunes dans le sillage de Cyril Despres, passé lui premier en piste dès le début de la spéciale. Les deux hommes finiront le reste de la spéciale ensemble et c'est donc logiquement le Catalan qui signe le meilleur chrono du jour 2'51'' devant Cyril Despres. Derrière les deux hommes, le 3e temps du jour revient à un excellent Olivier Pain, lancé dans une folle bagarre pour le podium final avec Jordi Viladoms, qui ne lâche cependant qu'une petite trentaine de secondes au pilote Yamaha. Conséquences au général, Marc Coma porte son avance à 52'36'' sur Joan Barreda, parti en tête ce matin, mais qui a chuté au km 250 de la spéciale du jour, brisant tout ses instruments de navigation dans la manœuvre, et donc contraint ensuite de finir la spéciale à vue. Grâce à son 3e temps du jour, Olivier Pain revient à 13'44'' de la 3e marche du podium, toujours détenue par Jordi Viladoms. De son côté, Cyril Despres continue sa remontée au général et ne compte plus désormais que 43'' de retard sur la 5e place d'Helder Rodrigues.
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ETAPE 12 – 17/01/2014 Liaison : 349 km – Spéciale : 350 km Sur la dernière grande spéciale de sable de ce Dakar 2014, Cyril Despres a à nouveau dominé les débats pour remporter au final sa 2e spéciale de l'année, devant Marc Coma. Le leader du général toujours en plein contrôle, et d'autant plus libéré que son plus proche poursuivant Joan Barreda a lui connu de gros problèmes mécaniques. Despres enchaine, Coma déroule, Barreda sombre… 350 km chronométrés qui terminent dans les dunes de Copiapo, mais une étape de 699 km entre El Salvador et La Serana au programme des concurrents pour l'avant-dernière étape de ce Dakar 2014. Une spéciale remportée de main de maître par Cyril Despres, pour sa 2e victoire 2014, sa 33e sur un Dakar ! 2e à s'élancer ce matin derrière Marc Coma, le tenant du titre est rapidement revenu sur le Catalan et l'a dépassé pour ouvrir la piste, suivi à la trace par l'actuel leader du général, toujours en pleine gestion de sa fin de course. Derrière, la mauvaise opération du jour est pour Joan Barreda, 2e du général au départ d'El Salvador ce matin. Victime d'une chute suivie de problèmes électriques sur sa Honda, le Catalan a dû s'arrêter plusieurs fois à partir du km 265 et a rallié l'arrivée à pied, 2h29'35 après Despres ! De quoi faire le bonheur d'Olivier Pain, 3e temps du jour, à 5'57'', mais également d'Helder Rodrigues , 4e à 7'21'', et Jordi Viladoms, 5e à 9'10''. En effet, au général, Marc Coma, qui a écopé d'une pénalité de 15 minutes hier soir pour changement de moteur, prend un avantage définitif pour la gagne avec désormais 1h59'49'' d'avance sur… son porteur d'eau Jordi Viladoms. Le 2e Catalan du classement qui devra toutefois se méfier lors de l'ultime étape, avec seulement 10'27'' d'avance sur la 1ère Yamaha, celle d'Olivier Pain, mais lui-même talonné par son chef de file, Cyril Despres, à 3'45'', et qui peut toujours espérer finir sur le podium à Valparaiso. Joan Barreda pointe lui désormais 7e, à 3h04'54''…
ETAPE 13 – 18/01/2014 Liaison : 378 km – Spéciale : 157 km L'année dernière, KTM avait signé avec Cyril Despres et Ruben Faria un doublé de choc du leader et de son porteur d'eau. Pour son retour sur le Dakar, c'est avec le même sens du collectif que Marc Coma signe sa quatrième victoire, suivi sur le podium par son fidèle lieutenant, Jordi Viladoms, qui l'avait déjà accompagné dans ses succès en 2006 et 2009. Depuis 2011, année de son dernier titre, la méthode Coma, fondée sur une prise de distance brutale avec ses rivaux sur une seule spéciale, n'a pas fondamentalement évolué. Cette année, c'est pendant le quatrième jour de course, deuxième partie de l'étape marathon menant à Chilecito, que le revenant a frappé un grand coup, en délogeant Joan Barreda du fauteuil de leader, pendant que Cyril Despres laissait déjà filer une partie de ses chances de victoire sur des problèmes électriques. Après avoir pris ses aises, Coma s'est appliqué à réciter un sans-faute, là où ses adversaires accumulaient les cabrioles, les pannes, les imprécisions… et les heures de retard. Premiers à quitter la scène, les deux motards qui accompagnaient Despres sur le podium l‘an dernier, Ruben Faria et « Chaleco » Lopez, se sont éliminés sur chute, tandis que le champion du monde Paolo Gonçalves voyait sa Honda et ses ambitions partir en fumée pendant la 5ème étape. A ce stade, les nombreuses désillusions étaient compensées par le vent de fraîcheur soufflé par les pilotes Sherco. Relayant son coéquipier Juan Pedrero au tableau des étapes, Alain Duclos se positionnait comme un prétendant de plus en plus crédible au podium, du moins à la journée de repos. Mais après une première dégringolade dans la 7ème étape, le moteur de sa Sherco a définitivement rendu l'âme deux jours plus tard. Dans les derniers jours, Marc Coma a pu poursuivre sa route en gardant un œil lointain sur Joan Barreda. Mais le poursuivant le plus menaçant, revenu à une grosse demi-heure à la faveur d'une pénalité infligée au leader en raison d'un changement de moteur, a finalement trébuché au moment précis où l'apprentissage de la constance semblait assimilé. A la veille de l'arrivée, le flambeur de l'année, vainqueur de 5 étapes, s'est écroulé dans les dunes de Copiapo, où il a laissé filer plus de deux heures pour s'échouer à la 7ème place du général. Pendant ce temps, Cyril Despres continuait quant à lui son entreprise de remontée dans la hiérarchie… avec une réussite qui récompense son obstination. Relégué en 12ème position à la 5ème étape, puis 11ème à la journée de repos, le quintuple vainqueur a progressé par petits bonds pour finalement échouer au pied du podium juste derrière son équipier Olivier Pain. Le doublé Yamaha en 3ème et 4ème position est suivi d'une représentation honorable de Honda, avec Helder Rodrigues (5ème), Joan Barreda (7ème) et Daniel Gouet (8ème). A distance raisonnable, Laia Sanz complète le beau tableau catalan en allant chercher la 16ème place du général, une des meilleures performances féminines sur le Dakar, après Christine Martin (10ème en 1981) Nicole Maitrot (14ème en 1982) et Véronique Anquetil (15ème en 1984).
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Reverra-t-on Marc Marquez sera-t-il aussi dominateur en 2014 qu’en 2013 ? La saison passée ayant été sa saison de rookie, on peut penser qu’il évoluera au minimum au même niveau sinon mieux en 2014. Le jeune prodige espagnol a appris de ses erreurs, a gagné en maturité et est devenu pilote n°1 dans le clan Honda Repsol. Difficile de rassembler de plus amples paramètres pour aborder une saison dans les meilleures conditions me direz-vous. Cet environnement, qu’il connait maintenant très bien (Marc s’apprête déjà à débuter sa 7ème saison en GP), semble très bien lui convenir. A seulement 20 ans, Marquez est déjà sacré trois fois champion du monde. Autre point qui montre l’inébranlable progression de l’espagnol se situe au niveau du nombre de points inscrits au championnat 2013 ; jamais avant, il n’avait affiché un tel compteur avec une moyenne de 18,5 points engrangés par grandprix. D’un autre côté, les observateurs purent s’apercevoir qu’il a bénéficié de beaucoup de chance dans ses erreurs, profitant tantôt des blessures de ses adversaires directs et se relevant indemne de chutes vertigineuses comme celle en bout de ligne droite au GP d’Italie sur le circuit du Mugello à 300 km/h. Ceci n’enlève rien à son mérite comme à son talent mais là où Pedrosa et Lorenzo, ses deux principaux rivaux pour le titre se sont grièvement blessés lors de l’une de leurs rares chutes, Marquez semble avoir été béni des dieux pour avoir systématiquement évité les dommages parfois conséquents contractés lors des accidents ou sorties de piste des pilotes. Cette réussite est souvent présente l’année du titre d’un pilote et souhaitons-lui qu’elle continue de l’accompagner mais il semble difficile que cet état vertueux le suive ad vitam aeternam. Même les plus grands sportifs qui sont entrés dans l’histoire ont toujours leurs faiblesses, Marc semble les combattre avec une certaine efficacité, ce qui laisse envisager un avenir plutôt prometteur et porteur d’espoir pour le jeune catalan. 38
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Jorge Lorenzo remportera-til de nouveau le titre en 2014 ? Oui peut-être, hypothèse logiquement probable. Nous connaissons tous les qualités intrinsèques de combattant déterminé et la soif de vaincre du Majorquin qui n’abdique jamais devant l’adversité même lorsque les éléments jouent contre lui. La dernière preuve de cette force mentale dont il nous fit preuve eut lieu à Assen où lorsqu’il chute en essais libres sous la pluie le jeudi aprèsmidi, il se fait opérer en Espagne le soir même pour reprendre le guidon de sa M1 le surlendemain de l’accident lors de la course. Même avec le dispositif médical dont ses hommes peuvent bénéficier, peu de pilotes auraient initié un tel empressement à se remettre en selle avec le grave danger de pouvoir retomber sur sa fracture en cas de nouvelle chute. Ces champions ont une gestion du risque différente de tout un chacun de par leur technique, leur maîtrise et leur expérience qui font qu’ils connaissent presque parfaitement les limites jusqu’auxquelles ils peuvent évoluer sans risquer la chute. Autre point, Jorge n’a sans doute pas si bien vécu que ça l’arrivée et la domination au championnat de son compatriote dès sa première année de MotoGP. Nul doute que le talent, l’orgueil, la fierté et la volonté de Lorenzo l’aideront en grande partie à retrouver le sommet du classement général du Championnat du Monde. C’est au moment où l’animal est blessé qu’il devient le plus dangereux. Les motifs d’espoir sont importants du côté de Lorenzo qui a remporté plus de grand-prix que Marquez (8 contre 6), qui a outrageusement dominé tout au long de la saison le nombre de tours en course bouclés en leader et qui, sur la fin de saison a réalisé un come-back inouï (5 victoires sur les 6 derniers grand-prix) dominant ainsi régulièrement le nouveau champion du monde. 39 23 22
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Dani Pedrosa reste-t-il toujours favori au titre mondial ? Difficile d’avancer ou d’argumenter le contraire aux vues des performances et du talent de l’espagnol. A en juger son palmarès, Dani fait toujours partie des potentiels champions du monde en fin de saison prochaine. Après 8 saisons au HRC, il a fini à 6 reprises sur le podium final du championnat. Pour franchir l’ultime marche qui mène à la couronne mondiale, il manquait parfois de combativité dans les mano a mano, mais à plusieurs reprises cette année, il a démontré le contraire comme à Aragon avant que son coéquipier ne vienne mettre prématurément fin à sa course. Il ne manque ni le talent, ni l’équipe, ni le matériel à Pedrosa pour triompher mais juste cette part de réussite qui le fuit depuis plusieurs saisons. Lorsqu’il tombe, il se blesse souvent, répercution lourde de conséquence au moment de faire les comptes en fin d’année, 2013 le prouve une fois encore. En fin d’année, Pedrosa évoluait avec une telle douleur, qu’il ne semblait plus au même niveau qu’en début de saison, mais rassurons-nous, le jockey espagnol n’a rien perdu de sa superbe et devrait s’appliquer à le prouver dès les premiers tests hivernaux 2014 à Sepang en février prochain. Qui d’Alvaro Bautista ou de Stefan Bradl se positionne comme le troisième homme fort chez Honda ? Voici deux garçons au profil différent puisqu’en dehors de leur origine latine, l’espagnol compte déjà 4 années en MotoGP et se montre stable en termes de points inscrits au championnat en fin d’année (178 pts en 2012 contre 171 pts en 2013). Au même instant l’allemand n’a que deux années d’expérience en catégorie reine mais, bien que parfois plus inconstant que Bautista, Stefan fit preuve d’une belle évolution en 2013 signant cette année son premier podium et sa première pole position à Laguna Seca suprenant nombre d’observateurs par sa qualité de pilote sur un tracé exigeant et abrupt. En 2014, les deux pilotes jouent la carte de la continuité en restant au sein des mêmes équipes qu’ils occupaient cette saison avec les faveurs d’Honda. Ces pilotes qui ont pour principal rôle de jouer les trouble-fêtes parmi la hiérarchie établie peuvent se révéler déterminante dans la course au titre mondial. Nous avons vu cette année encore que Jorge Lorenzo fut parfois bien esseulé chez Yamaha, comme le montre le dernier grand prix de l’année à Valence en Espagne où bien que le majorquin tentait autant que faire se peut de ralentir le rythme tout en conservant le leadership de l’épreuve pour que d’autres pilotes puissent venir s’intercaler entre lui et Marc Marquez, ce fut en vain, y compris pour Valentino Rossi qui n’avait peut-être pas (malgré qu’il assurait le contraire) une si folle envie que son coéquipier soit sacré dans des conditions identiques à celles dont il disposait. L’âge jouerait plutôt en faveur de Bradl qui a 24 ans et conserve ainsi encore une belle marge de progression devant lui tandis que l’expérience, le palmarès et la régularité des résultats en course positionneraient sans doute plutôt Bautista en avant dans la réponse à notre question. On se souvient notamment que l’espagnol finit la saison 2013 en net regain de forme signant 5 Top 5 sur les 5 dernières courses de l’année. Il reste maintenant à confirmer pour l’un et progresser pour l’autre…. 40
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Valentino Rossi peut-il venir se mêler à la lutte infernale du trio espagnol de tête ? Peut-être. Là encore, il serait un peu hâtif et injuste d’écarter définitivement « The Doctor » des devants de la scène MotoGP. En 2013, même si c’est en 4ème homme qu’il évoluait le plus souvent semblant marquer le pas face au trio espagnol, Valentino Rossi croit fermement en ses chances pour l’avenir. Ses récentes déclarations (tout comme son changement de chef mécanicien) témoignent de la volonté de l’idole italienne pour revenir au plus haut niveau de la compétition. Ses résultats 2013 (6 podiums dont 1 victoire) rappellent si besoin est que l’italien est bel et bien présent même s’il a signé trois de ses meilleurs résultats dans une période où Pedrosa et Lorenzo n’étaient pas au mieux physiquement (Circuits d’Assen, Sachsenring et Laguna Seca). Néanmoins, on se rappelle du Qatar lors de l’ouverture de la saison où Rossi revint dans un état de grâce retrouvé après l’avoir perdu pendant deux ans chez Ducati. A bientôt 35 ans, il lui coutera naturellement plus d’efforts qu’à ses plus jeunes rivaux pour se maintenir parmi l’élite du MotoGP. Un travail qui devrait commencer par une préparation hivernale plus dense et sans doute plus spécifiquement orientée, une expérience riche de 9 titres de champions du monde conquis en 18 années de présence en grand-prix (soit un titre tous les 2 ans en moyenne) dont il devra tirer le bénéfice là où ses adversaires, moins âgés, devront compenser par l’enthousiasme et la fougue de la jeunesse. L’as de Tavullia bénéficie encore pour 2014 d’une moto et d’une équipe capable de gagner, personnellement il semble toujours ressentir l’envie de repousser ses limites pour devancer ses adversaires donc pourquoi pas mais, malgré tous ces points, il semble tout de même que Valentino représente la plus grosse côte parmi les 4 premiers du championnat 2013. Sans compter qu’après deux saisons passées chez Ducati, sur une Desmosedici qu’il n’a jamais réussi à comprendre ni à faire évoluer comme il le souhaitait, 2013 était sans doute consacré en priorité à retrouver des sensations passées et un rythme perdu. Après cette année positive de retour au guidon de la Yamaha M1, sa moto de cœur, gageons qu’il revienne encore plus fort au moment de s’élancer pour la première course 2014. 41
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Quelles pourraient être les chances de Tech3 de bien figurer en 2014 ? Alors qu’en 2012, l’équipe française de Bormes les Mimosas évoluait avec une Dream team composée alors d’Andrea Dovizioso en provenance directe du HRC et d’un Cal Cructhlow prometteur aux termes d’une bonne année d’apprentissage en MotoGP, nous pourrions penser qu’avec Pol Espargaro et Bradley Smith annoncés pour l’année prochaine, l’horizon ne semble plus tout aussi radieux pour la structure d’Hervé Poncharal. Peut-être et peut-être pas. Commençons par le jeune Bradley Smith qui signa une première saison méritante, s’assurant ainsi d’une progression constante au fil des grand-prix. En dépit de sa dixième place au classement général final, le pilote britannique s’installait régulièrement aux 6 ème et 7ème places en course, occupant ainsi souvent la première place derrière le carré d’as en tête de course suivi de (plus ou moins) prêt par Bautista et Bradl. Au-delà de ses résultats purs, ce qui est intéressant chez l’anglais est sa marge de progression, assez semblable à celle de Stefan Bradl sur sa première année en MotoGP. Ne nous laissons donc pas abuser par l’apparente discrétion de l’anglais, il pourrait se révéler prochainement. De l’autre côté du box, nous retrouverons certes un rookie de la catégorie avec Pol Espargaro mais aussi le champion du monde Moto2 en titre. S’il est pour le moment difficile de prédire l’avenir de l’espagnol au guidon de la M1, il bénéficiera de tous les atouts pour se mettre en avant. Tout d’abord, il héritera d’un contrat et d’une moto officiels de la part du constructeur d’Iwata qui semble ainsi miser sur l’avenir. Pol profitera certainement de l’expérience de son frère Aleix dont on le sait très proche, déjà engagé depuis 2 ans avec succès au guidon d’une CRT dérivée l’Aprilia RSV4. Tech3 semble réussir aux rookies puisqu’on se souvient des arrivées réussies en MotoGP dans l’équipe française de James Toseland, Ben Spies ou encore Cal Crutchlow plus récemment. Enfin, Pol signait le sixième temps des essais post GP de Valence à seulement 1,2 seconde du temps de référence établi par le nouveau champion du monde Marc Marquez. L’espoir est donc de mise pour 2014 avec une composition qui laisse transparaitre l’espoir et le travail de Yamaha pour son avenir en MotoGP.
De l’autre côté du box, nous retrouverons certes un rookie de la catégorie avec Pol Espargaro mais aussi le champion du monde Moto2 en titre. S’il est pour le moment difficile de prédire l’avenir de l’espagnol au guidon de la M1, il bénéficiera de tous les atouts pour se mettre en avant. Tout d’abord, il héritera d’un contrat et d’une moto officiels de la part du constructeur d’Iwata qui semble ainsi miser sur l’avenir. Pol profitera certainement de l’expérience de son frère Aleix dont on le sait très proche, déjà engagé depuis 2 ans avec succès au guidon d’une CRT dérivée l’Aprilia RSV4. Tech3 semble réussir aux rookies puisqu’on se souvient des arrivées réussies en MotoGP dans l’équipe française de James Toseland, Ben Spies ou encore Cal Crutchlow plus récemment. Enfin, Pol signait le sixième temps des essais post GP de Valence à seulement 1,2 seconde du temps de référence établi par le nouveau champion du
Toseland, Ben Spies ou encore Cal Crutchlow plus récemment. Enfin, Pol signait le sixième temps des essais post GP de Valence à seulement 1,2 seconde du temps de référence établi par le nouveau champion du monde Marc Marquez. L’espoir est donc de mise pour 2014 avec une composition qui laisse transparaitre l’espoir et le travail de Yamaha pour son avenir en MotoGP.
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Ducati peut-il inverser la tendance qui est sienne depuis quelques saisons ? Il est pour le moment compliqué de penser voir revenir la marque transalpine régulièrement occuper les avant-postes comme du temps de Loris Capirossi ou encore Casey Stoner avec qui Ducati signa son seul et unique titre en MotoGP. Cette année elle semble avoir l’équipe la plus ambitieuse et talentueuse depuis longtemps parmi ses rangs. Avec Dovizioso qui inaugurera au printemps prochain sa deuxième saison chez les rouges à qui s’associera le sympathique et bouillonnant Cal Cructhlow, on s’apprête à revivre la même rivalité qu’il existait entre les deux pilotes chez Tech3 en 2012 mais pas forcément au même niveau. Dovizioso aura sans doute un rôle de développement plus prépondérant tandis que Ducati espère peut-être retrouver en partie les qualités de Casey Stoner avec Cal Crutchlow, autrement dit un pilote au fort potentiel pilotant au feeling et au mental. En faveur de Ducati, l’arrivée de Gigi Dall'Igna à la tête de Ducati Corse va inspirer un profond remaniement interne et un changement tant au niveau des personnes que de la transmission d’informations pas toujours optimisée jusque-là entre les différents services. Les responsables de Ducati semblent réalistes et conscients de l’ampleur de la tâche qui les attend. Dans un récent entretien, Paolo Ciabatti confiait à plusieurs reprises vouloir réduire l’écart et se rapprocher des premiers, bien avant de parler de tutoyer les sommets pour le moment trop haut pour les envisager à court terme. C’est visiblement une refonte du projet qui attend Ducati pour enrayer la spirale qui est sienne depuis maintenant plusieurs saisons et pouvoir insuffler un nouvel élan à ses troupes.
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La nouvelle catégorie Open viendra-t-elle renforcer l’intérêt par rapport au rôle des anciennes CRT ? Si à certains moments de la saison 2013, certaines CRT devançaient les derniers protos, il y avait bien une course à deux niveaux avec les prototypes d’un côté et les CRT de l’autre, un certain écart peinant à se réduire était alors constaté. Désormais la catégorie Open autorisant des réservoirs de 24 litres et des moteurs directement issus et inspirés des RCV, M1 et autres Desmosedicis devrait permettre aux spectateurs de voir plus régulièrement des outsiders venir troubler la hiérarchie habituellement observée. Les premières performances de ces motos observées et communiquées laissent penser que sur certains circuits elles pourraient bénéficier d’un certain avantage par rapport à certaines motos officielles. En revanche, il est raisonnable de penser que pour une marque, il n’est pas vendeur de voir ses fers de lance reléguer derrière ses seconds couteaux. Tenant compte de ce paramètre, les constructeurs reverront-ils les performances de leurs productions « Open » à la baisse ? Seules les premières courses de la saison pourront nous apporter un début de réponse plus précis. Seulement avec des pilotes comme Nicky Hayden pour Honda ou encore Colin Edwards et Aleix Espargaro pour Yamaha, nul doute qu’une certaine émulation émanera de cette nouvelle réglementation. L’élargissement et le grossissement du calendrier va-t-elle réellement dans le bon sens pour les acteurs du MotoGP (pilotes, teams, sponsors …) ? Voilà une question qui divise les fans comme les protagonistes. Compartimentons la réflexion pour y voir plus clair. - D’un point de vue pilotes, 19 grand-prix (soit une course supplémentaire par rapport à 2013) au menu 2014, c’est énorme, sans doute trop. Les pilotes rejoignent la fin de saison dans un état de fatigue avancée qui peut leur enlever une touche de clairvoyance dans certains moments cruciaux et ainsi entrainer des chutes évitables dans d’autres circonstances. De ce point de vue le calendrier semble mal réparti. Sur 2 Grand-Prix aux Etats-Unis pourquoi ne pas les mettre à suivre avec 2 ou 3 semaines d’écart, ce qui réduirait les coûts pour les teams et la fatigue pour les pilotes. - Pour les écuries, la multiplication des épreuves entraine un surcout inévitable mais pas uniquement. Plus de courses entraîne aussi une plus grande exposition, plus de pays visités donc un panel de partenaires potentiels élargi. 44 39
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Randy de Puniet a-t-il choisi la bonne option en privilégiant la piste de pilote de développement MotoGP pour Suzuki ? Une évidence semblait se préciser : quitter le team Aspar avec lequel Randy vient de passer les deux dernières saisons. Pour des raisons de résultats certainement et d’autres motivations internes au team, Randy avait perdu la confiance de son équipe et lui ne croyait plus au projet proposé par son équipe, projet qui ne correspondait plus véritablement à celui pour lequel Randy s’était engagé dans les rangs de l’équipe espagnole. Entre une piste en Championnat du Monde Superbike qui n’a jamais semblé véritablement séduire notre seul représentant en MotoGP et la proposition de Suzuki de prolonger son travail de développement sur le prototype que Suzuki envisage utiliser pour son retour en catégorie reine dès 2015, il fallait trancher. Une décision qui semble à la fois la plus logique, responsable et constructive. Du côté de Suzuki, même si une moto est déjà promise à Eugene Laverty, il en reste une seconde à attribuer. Les premiers galops d’essai de la moto montrent une étonnante compétitivité de la GSV-R, un staff compétent en partie issu de chez Yamaha (sans doute la raison d’une ressemblance plus ou moins marquée avec la M1), une importante volonté de Suzuki de rejoindre les premiers plans du haut niveau et une entente en apparence très bonne entre l’équipe et le français. Rouler sur un prototype ne peut être que bénéfique pour Randy, il gardera ainsi le rythme du plus haut niveau, il cessera en 2014 de passer d’un matériel à un autre comme il l’a fait en 2013 ce qui entraîne souvent une perte de repères matérialisée par une baisse de confiance dans son pilotage, début d’une longue descente aux enfers que Randy semble en mesure d’enrayer par son choix. Une option qui laisse envisager un retour de notre pilote tricolore en MotoGP au guidon d’une moto officielle en 2015. Randy mise donc sur l’avenir et semble avoir fait le bon choix, Sébastien Charpentier approuve aussi sa décision.
Une évidence semblait se préciser : quitter le team Aspar avec lequel Randy vient de passer les deux dernières saisons. Pour des raisons de résultats certainement et d’autres motivations internes au team, Randy avait perdu la confiance de son équipe et ne croyant plus au projet proposé par son équipe, projet qui ne correspondait plus véritablement à celui pour lequel Randy s’était engagé dans les rangs de l’équipe espagnole. Entre une piste en Championnat du Monde Superbike qui n’a jamais semblé véritablement séduire notre seul représentant en MotoGP et la proposition de Suzuki de prolonger son travail de développement sur le prototype que Suzuki envisage utiliser pour son retour en catégorie reine dès 2015, il fallait trancher. Une décision qui semble à la fois la plus logique, responsable et constructive. Du côté de Suzuki, même si une moto est déjà promise à Eugene Laverty, il en reste une seconde à attribuer. Les premiers galops d’essai de la moto montrent une étonnante compétitivité de la GSV-R, un staff compétent en partie issu de chez Yamaha (sans doute la raison d’une ressemblance plus ou moins marquée avec la M1), une importante volonté de Suzuki de rejoindre les premiers plans du haut niveau et une entente en apparence très bonne entre l’équipe et le français. Rouler sur un prototype ne peut être que bénéfique pour Randy, il gardera ainsi le rythme du plus haut niveau, il cessera en 2014 de passer d’un matériel à un autre comme il l’a fait en 2013 ce qui entraîne
français. Rouler sur un prototype ne peut être que bénéfique pour Randy, il gardera ainsi le rythme du plus haut niveau, il cessera en 2014 de passer d’un matériel à un autre comme il l’a fait en 2013 ce qui entraîne souvent une perte de repères matérialisée par une baisse de confiance dans son pilotage, début d’une longue descente aux enfers que Randy semble en mesure d’enrayer par son choix. Une option qui laisse envisager un retour de notre pilote tricolore en MotoGP au guidon d’une moto officielle en 2015. Randy mise donc sur l’avenir et semble avoir fait le bon choix, Sébastien Charpentier approuve aussi sa décision. 45
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« Bon sang quelle gueule, vous êtes soigneux, c’est incroyable on dirait une neuve. » Cette réflexion, je ne compte plus le nombre de fois que les passants, toutes rétilles écarquillées me l’ont dit et lorsque fier de mon effet je leur réponds d’un air entendu « Mais elle est neuve ! » C’est alors Monsieur qui se retourne vers Madame avec autant d’émotion dans le regard qu’un labrador qui attend de vous une gourmandise pour glisser timidement « Dis chérie, je m’en achèterai bien une comme ça ». Il n’y a pas à dire, cette Bonneville sent bon les sixties et tous les quinquas qui la croisent en bavent d’envie. Vous l’avez compris, cette Bonnie racole dur à la terrasse des cafés, il faut dire que la production moderne nous avait fait oublier le charme, les peintures bicolores et les jantes à rayons. Miss Bonneville a gagné le premier round en statique : elle a fait un vrai triomphe. 47 41
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Démarrage, petite tirette sur le bouton de starter malgré l’injection et le bicylindre s’ébroue dans un bruit de costaud bien élevé, agréable mais peut-être un petit peu trop discret.
En ville, la Triumph est un pur régal. Une hauteur de selle basse associée à un moteur étroit font que même les petits gabarits poseront les pieds bien à plat par terre. Les commandes bien souples, une large plage d’utilisation du moteur et une excellente agilité font que notre T100 se sort d’à peu près tous les pièges que la ville puisse nous tendre.
Prenons maintenant le périphérique pour rejoindre l’autoroute direction la Bretagne et … et … et, oui il n’y a pas le feu, j’arrive, j’étais en train de m’admirer devant la vitrine d’une boutique en me prenant pour Marlon Brando dans l’équipée sauvage, j’ai le droit non !? Où en étais-je ? Ah oui, direction l’autoroute pour aller frimer au bord de l’Atlantique. Là, c’est la misère, de protection il n’y en a point, de performances tu ne feras pas, de position en limande tu seras ridicule. La case autoroute est à sauter avec ce genre de moto. La nationale et les petites départementales approchent et le sourire revient. Tout en roulant, je m’interroge, je m’inquiète même. Aurai-je eu une vie antérieure ? C’est la première fois que je roule sur une Bonneville nouveau crû et pourtant je la connais. Ce moteur, j’ai déjà roulé avec, des réflexes et des images vieux de 38 ans me viennent au cerveau, j’ai les jetons, je suis envoûté, quelqu’un me refait jouer le coup des Visiteurs. Timidement je glisse un discret
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« Esprit es-tu là ? » et une voix japonaise me répond « Oui Jef je suis avec toi » J’en perds mon latin, vous me direz pour comprendre une anglaise ! Je continue « Qui es-tu ? » « Je suis ta XS 650 ! » 48
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Bon sang mais c’est bien sûr, quitte à faire hurler tous les anglophiles de la Terre, cette anglaise me rappelle une japonaise : une Yamaha XS 650 … qui n’était qu’une copie de la Triumph sauf qu’elle ne perdait pas tous ses boulons sur la route. Mêmes reprises, mêmes sensations et qui plus est notre Bonneville d’aujourd’hui ne perd plus aucun boulon et est aussi propre qu’une japonaise, alors qui est-ce qui a raison ? Vous voyez bien que je ne suis pas fou. Trêve de réflexion métaphysique, notre T100 me fait sacrément plaisir dans le petites de route de Bretagne où là encore sa vivacité fait étal de tout son talent. Son angle de chasse assez fermé n’y est pas pour rien et l’on se prend à rouler de lanière assez soutenue. Le moteur accepte de monter dans les tours et la facilité avec laquelle il allonge surprend par rapport au look de la moto. Quant au frein, bien que l’avant ne dispose que d’un seul disque, il est tout à fait correct pour les prétentions de la Bonneville. En conclusion voilà une moto bien dans l’ère du temps qui donne du plaisir certes sans faire claquer le chrono mais est-ce bien sa raison d’être ? Compte tenu de la répression routière actuelle, elle vous aidera sûrement à conserver les quelques points qui restent sur votre permis, alors elle n’est pas belle la vie ?
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Alors que le rédacteur en chef m’annonce fièrement que je vais essayer un custom (jusque-là ils ne risquaient pas trop de se tromper, c’est même noté dans le nom de la moto), l’équipe qui connait mon gout habituellement plus prononcé pour les sportives et les 4 en ligne énervés, attend avec impatience ma réaction le lundi matin en arrivant au bureau. Et d’après-vous quelle fut-elle ? C’est avec un malin plaisir que je suis revenu tout sourire, mes collègues m’observant sans trop savoir si c’était l’air d’un motard heureux ou hypocrite qu’ils voyaient. C’est en vérité la première réponse, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir au guidon de cette Harley. Tout d’abord, le premier coup d’œil est flatteur. Déco superbe, belles finitions remarquées en se rapprochant un peu plus de l’engin, notre première rencontre s’annonce plutôt sous de bons auspices et c’est avec un esprit curieux de découvrir la moto de mes prochains jours que je commence mes premiers tours de roue. Le contact se passe tranquillement et la prise en main me rapide car assez évidente. L’une de mes premières pensées est que c’est une moto plaisante avec
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commence mes premiers tours de roue. Le contact se passe tranquillement et la prise en main me rapide car assez évidente. L’une de mes premières pensées est que c’est une moto plaisante avec laquelle je devrai finalement plutôt bien m’entendre.
Je commence à emprunter les petites départementales bretonnes accueillant notre essai, et les kilomètres comme le temps passé en selle filent aussi vite que les déferlantes hivernales s’abattent sur la région. Je me sens à mon aise, j’apprécie les commandes recentrées vers le pilote, l’une des particularités de ce modèle. Comme toujours désormais sur les motos de Milwaukee, les commodos sont doux et s’actionnent bien. Seul la particularité Harley d’avoir la commande du clignotant droit à la main droite et celle du gauche à gauche me demande à chaque fois un petit temps d’adaptation vite digéré. Je roule au gré du vent, des embruns marins aux parfums toujours aussi exaltants et cette Harley est une vraie moto « plaisir » à bord de laquelle on se détend. Alors que (vous l’aurez compris), je roule en plein bonheur, je ne peux m’empêcher de tomber sur le lambin de service qui traine sans se préoccuper des autres usagers de la route. Mon côté rebelle et sportif jaillit en comme la lave d’un volcan et c’est en essorant farouchement la poignée que j’organise mon dépassement. Quelle surprise ! Elle envoie sacrément bien ! Niveau couple et sensations, tout en restant dans les règles du code de la route actuel, le pilote n’est pas en reste, ce 1200 Sportster Custom attend même une bonne partie de la production sur le registre des reprises. A l’image des autres bicylindres de la marque, la plage d’utilisation moteur est assez large et nul besoin d’aller taquiner la zone rouge pour réjouir. L’une des caractéristiques marquantes vient du moulin souple et à l’aise en ville, tranquille et modéré pour vos virées dominicales tout en restant pêchu quand il le faut dans certains cas de figure. Une fois les bords de mer faits en long en large et en travers, me vient l’envie de voguer sur des itinéraires un peu plus rapides et sur des itinéraires plus longs. Là où un cruiser fera merveille, le manque de protection pourrait vous faire anticiper la pause ravitaillement, tandis qu’au détour d’une petite route sinueuse et mal carrossée justement empruntée pour rejoindre une pompe à essence, je note la faiblesse des amortisseurs dès qu’ils deviennent plus sollicités. 53
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Pour refermer cette parenthèse, le frein avant ne représente pas non plus l’un des atouts majeurs de ce Sportster. Mais au final, ne serai-je pas en train de m’éloigner un peu de l’esprit de cette moto en regrettant quelques points de détail qui, confondus dans un ensemble très convaincants se remarquent au final assez peu. Retour en ville cette fois, où je m’apprête à faire halte dans mon troquet préféré. Question look, je m’attends à faire sensation à la terrasse du café, armé de mon Sportster rutilant, chromes brillant sous de belles éclaircies. Je me gare, et constate une fois de plus que les Harley héritent d’une image sympathique et bienveillante auprès du grand public, ces motos attirent, fascinent et par beau temps, rares sont les fois où personne ne vient à vous entamer un brin de causette sur ces belles américaines. Faut dire que niveau look, Harley-Davidson n’y a pas été à moitié ; chromes, peinture bicolore pailletée (ici présentée en Candy Orange), bonne finition, guidon type Drag-Bar, gros phare rond central, une paire de jantes polies spécifiques à 5 branches, un pneu avant imposant ne favorisant pas l’agilité dans les ronds-points mais pourtant du plus bel effet question esthétique. L’assise reste confortable pour le pilote et correcte pour le passager qui appréciera selon sa morphologie et son habitude l’ajout d’un dosseret de selle, certes discutable au niveau du style de la moto. Mais les goûts et les couleurs, on sait que ça ne se discute pas … C’est une moto qui vous procurera beaucoup de plaisir sans être avare en sensations ressenties vis-à-vis de son pilote. Plus à son aise dans une optique de courts et moyens trajets, ce Sportster deviendra rapidement le compagnon de route quotidien comme occasionnel de son heureux propriétaire. Autre point important, cette moto procure un agréable feeling à basse comme à moyenne vitesse, ce qui peut aider à ménager le capital points de son permis de conduire. Une évolution intelligente dans la continuité, voilà ce que propose cette nouvelle version de Sportster qui conserve tous les atouts de sa famille. En bref, on a aimé …
L’assise reste confortable pour le pilote et correcte pour le passager qui appréciera selon sa morphologie et son habitude l’ajout d’un dosseret de selle, certes discutable au niveau du style de la moto. Mais les goûts et les couleurs, on sait que ça ne se discute pas … C’est une moto qui vous procurera beaucoup de plaisir sans être avare en sensations ressenties vis-à-vis de son pilote. Plus à son aise dans une optique de courts et moyens trajets, ce Sportster deviendra rapidement le compagnon de route quotidien comme occasionnel de son heureux propriétaire. Autre point important, cette moto procure un agréable feeling à basse comme à moyenne vitesse, ce qui peut aider à ménager le capital points de son permis de conduire. Une évolution intelligente dans la continuité, voilà ce que propose cette nouvelle version de Sportster qui conserve tous les atouts de sa famille. En bref, on a aimé …
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