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INTERVIEW
RALLYE
ACTUALITES
SPORT
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Damian CUDLIN
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UN PEU DE NEUTRALITE BERNARD
Comment faire une émission objective lorsque l’on est journaliste TV et motard à la fois ? Difficile de répondre à cette question en imaginant son directeur de chaîne autant passionné par le monde de la moto que je ne le suis par la vie sexuelle des grenouilles, vous intimant de faire de l’audience, feuille de sondage à la main. Je connais bien le Bernard en question car dans un passé pas si lointain que cela j’ai eu le plaisir de croiser le maillet avec lui. J’ai apprécié l’homme autant que son esprit, nul doute non plus sur sa manière d’observer le monde, c’est un vrai journaliste au sens noble du terme. Alors me direz-vous pourquoi un tel reportage ? Je n’en sais rien. Je constate très modestement que toutes les choses dites et filmées sont réelles ainsi que les questions soulevées. Le problème vient de l’esprit et des conclusions que vont en tirer les auditeurs. Ce qui est filmé représente une minorité détestable de notre monde motard, la très grande majorité d’entre nous ne se comporte pas de cette manière, la photo de famille est incomplète, seuls les voyous sont sous les feux de la rampe. Nombre de nous ont été choqués par cette émission. Lorsque l’on veut expliquer un sport, un loisir ou un art de vivre, la sélection (par le mal) ne doit pas exister, il faut montrer toutes les faces du cube, les mauvaises comme les bonnes, sinon ce n’est plus de l’information mais de la désinformation, de l’intoxication. Cela me rappelle un vieux rédacteur en chef qui répètait tout le temps : « la peur ça fait vendre Coco ! » Allez Bernard à bientôt j’espère et sans rancune.
JEF
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N°20 octobre 2013
EDITO
P3
ACTUALITES
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INTERVIEW
P 18
DAMIAN CUDLIN quand un pilote australien débarque en MotoGP
RALLYE
P 19
Jusqu’où ira Denis BOUAN dans le Dark Dog Moto Tour ?
DOSSIER
P 22
24 HEURES DU MANS 2013 - Une heure avant le départ - Le public revient - La course 24 heures trépidantes - Sexy Grid Girls - Classement général
SPORT
P 31
MARQUEZ reprend la main PEDROSA perd ses chances de titre TEROL s’impose en solitaire RINS l’emporte devant VIÑALES et revient sur SALOM SYKES se détache, GUINTOLI résiste SYKES, dominateur, se rapproche du titre Sam LOWES Champion du monde Supersport 2013 Enduro – ISDE 2013 La France Championne du Monde Motocross des nations Bilan contrasté pour l’équipe de France FSBK Albi - Grégory LEBLANC Champion de France FSBK 2013
AGENDA
P 44
Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST
BOUTIQUE Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST
P 26
Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL
LA SÉLECTION DU MOIS
Remerciements pour avoir participé à ce numéro - photographe : Patrice AUBERT
E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. ESSAI LECTEUR P Fim-live.com 24 Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; ; Honda ; Aprilia ; Ducati
Suzuki GSR 750
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Calendrier MotoGP 2014 :
La Fédération Internationale de Motocyclisme vient de dévoiler le calendrier de la saison 2014 du Championnat du Monde FIM MotoGP de Courses sur Route. Le Circuit International de Losail, au Qatar, accueillera la manche d’ouverture du MotoGP pour la septième année consécutive avant que le paddock se rende à Austin, au Texas, pour la deuxième fois. L’Argentine fait son retour sur le calendrier pour la première fois depuis 1999, avec une épreuve prévue sur le nouveau circuit de Termas de Rio Hondo, tandis que le Brésil accueillera le MotoGP™ à l’Autodromo Internacional Nelson Piquet Brasilia fin septembre. Le nombre total de Grands Prix passe de 18 à 19.
23 mars Qatar Losail International Circuit (nocturne) 13 avril Americas Circuit of the Americas 27 avril Argentine Autódromo Termas de Rio Hondo 04 mai Espagne Jerez - (En attente de contrat) 18 mai France Le Mans Circuit 1 juin Italie Mugello Circuit 15 juin Catalogne Circuit de Barcelona- Catalunya 28 juin Pays-Bas TT Assen (Course le samedi) 13 juillet Allemagne Sachsenring 10 août Indianapolis GP Indianapolis 17 août République Tchèque Automotodrom Brno 31 août Grande-Bretagne, Silverstone Circuit 14 septembre San Marino & Riviera di Rimini 21 septembre Aragón, MotorLand Aragon 28 septembre Brésil, Brasilia - En attente d’homologation 12 octobre Malaisie, Sepang International Circuit 19 octobre Japon, Twin Ring Motegi 26 octobre Australie, Phillip Island 09 novembre Valence, Ricardo Tormo-Valencia
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Suite à l’incident survenu entre les deux pilotes du team Repsol Honda dans le sixième tour du Grand Prix Iveco d’Aragón dimanche dernier au MotorLand, la Direction de Course a convoqué Marc Márquez et Dani Pedrosa à une audience qui aura lieu le jeudi 10 octobre à Sepang, juste avant le Grand Prix Shell Advance de Malaisie, afin d’analyser les évènements. Javier Alonso est revenu sur les raisons qui ont motivé une telle réunion ainsi que sur le décision de reporter un éventuel verdict à l’arrivée du MotoGP au Circuit International de Sepang. « C’était un incident particulier, avec un élément très technique » a expliqué Alonso à motogp.com. « En fait, lorsque nous avons vu l’incident en direct, nous n’y avions pas pensé. Marc Márquez avait apparemment touché Dani Pedrosa mais rien n’indiquait qu’il pouvait y avoir un lien entre le contact et la chute de Pedrosa. » « Après la course, nous avons appris qu’il y avait eu un problème technique, que la coupure d’un câble avait très certainement entraîné une défaillance du contrôle de traction de la moto de Pedrosa, puis son abandon. C’est à ce momentlà que nous avons décidé de mener une enquête. Nous devons cependant récupérer un certain nombre de données techniques et c’est pour ça que l’audience n’aura pas lieu avant la Malaisie. » Le point clé de la réunion qui se tiendra à Sepang sera sans aucun doute la décision d’imposer ou non une pénalité à Márquez pour avoir été à l’origine de la chute de Pedrosa,
avant la Malaisie. » Le point clé de la réunion qui se tiendra à Sepang sera sans aucun doute la décision d’imposer ou non une pénalité à Márquez pour avoir été à l’origine de la chute de Pedrosa, qui avait affirmé que son coéquipier avait « franchi la limite ». « Tout est possible, il peut y avoir sanction comme ne pas y en avoir » a ajouté Alonso. « Nous devons voir si l’incident aurait pu être évité ou non, l’incident entre les deux pilotes et l’accident en lui-même. Une fois que nous aurons compris tout ce qui s’est passé, si nous devons prendre une décision, nous prendrons la décision la plus appropriée. » La Direction de Course risque cependant d’avoir du mal à situer la frontière entre une manœuvre acceptable et un comportement répréhensible dans le cas d’incidents aussi complexes. « C’est très compliqué. Si les gens pensent avoir une idée sur la façon dont il faut réguler ce genre d’incidents et se sentent capables de définir ce qui peut et ce qui ne peut pas être fait, nous sommes ouverts aux suggestions. Au fil des ans, mes collègues de la Direction de Course et moi-même ne sommes jamais tombés sur deux incidents identiques. Tous les incidents sont différents. »
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« Nous avons vu ce qui s’est passé entre Marc et Dani, mais si un pilote cherchait à couper un câble à l’arrière d’une autre moto en utilisant son coude ou son levier
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Un an après avoir quitté le MotoGP, l’Australien Casey Stoner sera de retour en piste fin octobre à Phillip Island, à l’occasion du Grand Prix Tissot d’Australie, pour faire un tour d’honneur aux côtés de ses compatriotes Wayne Gardner et Mick Doohan. Seuls pilotes à avoir reçu l’honneur de voir des tronçons de piste de Phillip Island prendre leurs noms, les trois Champions du Monde australiens, Casey Stoner, Wayne Gardner et Mick Doohan, se retrouveront en piste fin octobre pour parader devant le public local. Stoner, qui a mis fin à sa carrière en Grand Prix à l’issue de la saison 2012, connaît la piste de Phillip Island comme la paume de sa main après y avoir bouclé des centaines de tours au cours de sa carrière mais le rendez-vous de cette année promet d’être d’une toute autre nature pour le double Champion du Monde MotoGP.
« Le Grand Prix d’Australie de 2012 avait été un conte de fée pour terminer ma carrière en MotoGP » a commenté Stoner. « Ce sera génial de prendre la piste avec Mick et Wayne cette année, sans avoir la pression de la compétition. Ce sera un plaisir et je pourrai aussi retrouver les fans qui m’ont soutenu tout au long de ma carrière. » Stoner a remporté le Grand Prix d’Australie à Phillip Island six fois de suite lors de ses six dernières saisons. En 115 courses MotoGP, il est parti en pole 39 fois, a signé 29 meilleurs tours en course et fait 69 apparitions sur le podium. Avec 38 victoires, seuls Valentino Rossi, Giacomo Agostini et Mick Doohan le surpassent dans le classement des plus grands vainqueurs de l’histoire de la catégorie reine.
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Séparés de dix points dans le classement général, Álvaro Bautista et Stefan Bradl se sont rudement battus pour la quatrième place dans le dernier tour de l’épreuve du MotorLand Aragón, où l’Espagnol a pris le dessus sur l’Allemand. Suite à l’abandon de Dani Pedrosa, Álvaro Bautista a de nouveau été l’un des protagonistes de la lutte pour le podium et était en troisième position à l’approche des deux derniers tours, dans lesquels il a cédé face à Valentino Rossi, sa bête noire, qui l’avait déjà battu pour la troisième place à Brno et à Silverstone. Rossi n’était pas le seul adversaire de Bautista en fin d’épreuve puisque Stefan Bradl était juste derrière et a tenté de dérober la quatrième place à l’Espagnol jusqu’à la ligne d’arrivée. « Ça a été une superbe course et j’ai pris du plaisir à me battre avec Crutchlow, Bradl et Rossi » a affirmé l’Espagnol. « C’est dommage de manquer le podium mais je suis content parce que nous étions dans la lutte jusqu’au bout. Dans le dernier tour, je me battais avec Bradl et j’ai perdu le contact avec Valentino. Je ne regrette rien, je suis satisfait de ce résultat, obtenu sur une piste qui nous a toujours posé beaucoup de problèmes. Je suis content d’avoir à nouveau couru à ce niveau, qui confirme que le résultat de Misano (7ème) n’était pas de notre faute. » Bradl a lui aussi apprécié la bagarre et a commenté : « J’imagine que c'était probablement une course excitante à regarder et je dois avouer que je m’y suis également fait plaisir. Le week-end dans sa globalité aura
Bradl a lui aussi apprécié la bagarre et a commenté : « J’imagine que c'était probablement une course excitante à regarder et je dois avouer que je m’y suis également fait plaisir. Le week-end dans sa globalité aura plutôt été positif pour nous avec un Grand Prix solide pour le conclure même si j'échoue dans la bagarre du dernier tour face à Rossi et Bautista. » « Je rêvais très honnêtement de décrocher un second podium dans la mesure où nous avions fait preuve de vitesse et de constance tout au long de ces trois jours, mais Álvaro s'est montré très tenace dans cette ultime boucle. Suite à des épreuves délicates comme en GrandeBretagne ou en République tchèque, nos performances sont sur la courbe ascendante et ma confiance au guidon de la machine croît séance après séance. Je manque juste encore d’un peu plus de métier pour bien maîtriser l'usure des pneumatiques dans les derniers tours et nous y travaillons pour combler ce déficit d'expérience. » L’Espagnol et l’Allemand ont franchi la ligne d’arrivée l’un derrière l’autre six fois cette année. Bautista était devant Bradl à quatre reprises. 7ème et 6ème du classement général, Bautista (125 points) et Bradl (135 points) ont encore quatre courses pour s’assurer la position de meilleur pilote satellite du HRC, derrière les deux officiels de Repsol Honda, Marc Márquez, le leader du Championnat du Monde MotoGP, et Dani Pedrosa. 8
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Le nonuple Champion du Monde a fait sa cinquième apparition sur le podium de la saison 2013 en prenant la troisième place au MotorLand Aragón. Troisième derrière Marc Márquez et Jorge Lorenzo au Grand Prix Iveco d’Aragón, Valentino Rossi retrouvait le podium pour la cinquième fois de l’année et la 146ème fois de sa carrière dans la catégorie reine. Promu à la troisième place par l’abandon de Dani Pedrosa (Repsol Honda), l’Italien a dû se battre et a momentanément été relégué à la quatrième position par Álvaro Bautista, qu’il a battu dans le dernier tour. « La bataille a été très dure à la fin » a déclaré Rossi. « Bradl était juste derrière moi et Bautista était très rapide. Il m’a doublé et a pris un peu d’avance. J’ai réussi à revenir et à le doubler dans le dernier tour, à la limite, parce que je voulais vraiment monter sur le podium. Je devais faire attention parce Crutchlow n’était pas loin derrière. » Si le résultat est positif, Rossi a tout de même admis qu’il ne pouvait pas être entièrement satisfait après avoir fini à treize secondes du vainqueur.
Si le résultat est positif, Rossi a tout de même admis qu’il ne pouvait pas être entièrement satisfait après avoir fini à treize secondes du vainqueur. « C’est toujours positif d’être sur le podium mais j’espérais faire un peu mieux. Je voulais aller plus vite et j’avais été plus proche des autres sur le reste du week-end, surtout hier. J’avais choisi de partir sur le pneu avant dur, Jorge et Marc avaient le tendre, et au bout de quelques tours j’ai commencé à sous-virer et je ne freinais pas suffisamment. J’ai fait de mon mieux mais je n’étais pas assez fort. Le résultat est quand même bon pour le team et nous essayerons de faire mieux en Malaisie. » 9
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Règlement sportif - Toutes catégories Avec effet immédiat En réponse à une demande de la Direction de Course et de la Commission de Sécurité, la Commission Grand Prix a décidé d’amender les règles entourant les départs auxquels s’entraînent les pilotes à la fin des séances d’essais. Les pilotes pourront toujours pratiquer leurs départs quand les conditions de sécurité seront respectées, à la sortie de la pit-lane, avant de rejoindre la piste. Les pilotes pourront aussi pratiquer leurs départs après le passage du drapeau à damier à la fin de séances d’essais, de qualifications et de warm-up. Les lieux pour pratiquer ces départs seront cependant déterminés et contrôlés. Pour chaque circuit, une ou deux (selon le tracé du circuit) zones seront déterminées comme Zones de pratique pour les départs. Ces zones seront communiquées aux teams les mercredi ou jeudi précédant les Grands Prix. Les départs ne pourront être pratiqués que sur la/les zone(s) de pratique indiquées pour les départs, et en respectant la procédure suivante :
Voici désormais la procédure présentée aux pilotes à la fin des séances d’essais pour procéder à des essais de départ :
1. Après le drapeau à damier signalant la fin d’une séance, un commissaire de piste sera positionné sur le bord de la piste pour indiquer la Zone de pratique pour les départs. 2. Des drapeaux jaunes seront agités au poste de commissaire de piste à l’entrée de la Zone de pratique pour les départs, pour alerter les pilotes de la possibilité que des motos soient à l’arrêt dans cette zone. 3. Les pilotes pourront pratiquer leurs départs uniquement lorsqu’ils n’auront pas de moto arrêtée devant eux. Le pilote le plus avancé sera donc le premier à partir et sera suivi des autres. 4. Un seul essai de départ sera permis sur la Zone de pratique pour les départs. Il ne sera pas permis de faire un départ, de s’arrêter et d’en refaire un autre sur la Zone désignée. 5. Les pilotes qui ne souhaitent pas s’entraîner à la procédure de départ devront continuer lentement sur la trajectoire de course, sur le côté opposé de la piste dans la Zone de pratique pour les départs. 10
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Le Suzuki MotoGP Test Team était au Mugello les 23 et 24 septembre pour ses deux dernières journées d’essais avec Randy de Puniet. Après avoir eu trois journées d’essais à Misano la semaine dernière, Randy de Puniet et Nobuatsu Aoki étaient de retour en piste cette semaine au Mugello et ont à nouveau confirmé les progrès réalisés sur le prototype Suzuki, notamment sur le nouveau carénage, qui leur a permis de gagner en vitesse de pointe. L’équipe chargée des essais par le constructeur d’Hamamatsu a aussi longuement travaillé sur son nouveau châssis ainsi que sur son package électronique afin d’améliorer le contrôle de traction et le frein moteur. Les données collectées à Misano et au Mugello vont maintenant être transmises aux ingénieurs de Suzuki afin qu’ils poursuivent le développement au Japon au cours des prochains mois puis en 2014. De Puniet et Aoki ont profité d’une piste sèche pour leurs deux journées au Mugello, avec des températures de piste qui oscillaient entre 20 et 36°C, et ont respectivement bouclé 67 et 10 tours. De Puniet a tourné en 1’50.080 mardi et a nettement progressé mercredi puisqu’il a terminé avec un meilleur temps d’1’49.260. Randy de Puniet : « Au cours de ces deux longues journées, nous avons beaucoup travaillé sur l’électronique, en évoluant dans différentes situations. Nous avons trouvé ce que nous aurons besoin de faire pour améliorer le grip à l’arrière. Nous nous attendions à ce que le Mugello soit une piste
Randy de Puniet :
« Au cours de ces deux longues journées, nous avons beaucoup travaillé sur l’électronique, en évoluant dans différentes situations. Nous avons trouvé ce que nous aurons besoin de faire pour améliorer le grip à l’arrière. Nous nous attendions à ce que le Mugello soit une piste difficile mais ce test nous a permis de transmettre beaucoup d’informations aux ingénieurs, qui vont maintenant continuer leur travail. Je suis un peu triste que ce soit le dernier test pour cette saison parce que j’ai pris beaucoup de plaisir à piloter cette moto et à travailler avec le Suzuki Factory Team. J’espère avoir d’autres opportunités de travailler avec eux et de continuer à améliorer cette moto. » Davide Brivio - Team manager du Suzuki MotoGP Team :
« C’était un test important et nous avons de nouveau pu fournir de bonnes informations à notre staff. Nous avons eu des confirmations positives sur certaines pièces que nous avons pu tester excessivement dont le nouveau cadre, le nouveau moteur et le nouveau carénage. Nous avons évidemment trouvé certains points qui devront être améliorés et maintenant nous avons des informations, des directions à suivre et aussi des choses à étudier. » « Randy nous a beaucoup aidé, alors que nous 11 lui avons parfois demandé beaucoup d’efforts pour travailler entre les courses MotoGP. Je tiens à remercier Randy pour sa contribution et pour avoir
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Mike DI MEGLIO Touché au bassin dans sa chute de la fin du mois d’août en République Tchèque, le pilote Me voilà après un mois de convalescence depuis français du team JiR Moto2 va devoir se le crash sur le circuit de Brno. soumettre à un long processus de récupération J’attendais ce jour avec impatience pour passer et renoncer à reprendre la piste avant la fin de la le scanner de contrôle et savoir comment avaient évolué saison 2013. Mike Di Meglio (JiR Moto2) s’était fait deux fractures les deux fractures du sacrum. du sacrum (bassin) en retombant très lourdement sur la piste Le diagnostic de la clinique du sport (Medipôle suite à un highside qui s’était produit à la fin de la course de de Toulouse) s’est avéré moins positif que je ne l’aurais Brno, le 25 août dernier, un accident qui avait aussi entraîné les souhaité. chutes d’Alberto Moncayo et de Marcel Schrötter. C’est après un mois que je me rends compte de Le Toulousain avait pu se relever après sa chute mais la violence de l’accident et surtout que j’ai eu avait ensuite découvert qu’il souffrait de deux fractures du sacrum, une blessure qui l’a contraint à rester immobilisé et énormément de chance qu’aucune liaison nerveuse ne soit touchée. Le Dr May m’a interdit de reprendre la alité pendant près d’un mois. Les derniers examens médicaux ont malheureusement compétition. Il y a beaucoup trop de risques à ce jour. Ce fut un mois très dur pour moi car mis en évidence une blessure plus sérieuse qu’initialement annoncée et mis fin aux espoirs du Champion du Monde 125cc j’envisageais de revenir pour la Malaisie. Je tiens à 2008 de faire son retour au mois d’octobre pour le GP de remercier toutes les personnes qui me sont proches Malaisie. Di Meglio ne reviendra vraisemblablement pas avant dans ces moments très compliqués, un grand merci à la fin de la saison 2013. tous mes fans pour leur soutien. 12
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Takaaki Nakagami et Julián Simón feront de nouveau équipe chez Italtrans Racing pour la saison 2014 du Championnat du Monde Moto2. Le team Italtrans Racing a annoncé que ses deux pilotes continueraient au sein de la même structure l'an prochain dans le Championnat du Monde Moto2. « Italtrans a défini son équipe pour 2014 » annonce l'équipe. « Takaaki Nakagami et Julián Simón ont tous les deux été confirmés, tout comme les techniciens et la direction. Roberto Locatelli, l'ancien Champion du Monde (125cc - 2000), les rejoindra. » « Nos deux pilotes nous ont offert de remarquables performances » a ajouté Luigi Pansera, le team manager. « Takaaki est un battant et il l'a de nouveau été pour cette course. Il a réalisé le meilleur tour en course dans les dernières minutes et cela suggère que notre travail pour améliorer la moto pour la dernière partie de
« Takaaki est un battant et il l'a de nouveau été pour cette course. Il a réalisé le meilleur tour en course dans les dernières minutes et cela suggère que notre travail pour améliorer la moto pour la dernière partie de la saison porte ses fruits. Julián semble se retrouver et être plus confiant. » Simón avait été sacré Champion du Monde 125cc en 2009. Nakagami a pour sa part fait cinq apparitions sur le podium cette année, dont quatre fois d'affilée cet été, d'Indianapolis à Saint-Marin.
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Le leader du Championnat du Monde Moto2 a été opéré de l’avant-bras droit mercredi à Barcelone mais devrait être de retour en piste la semaine prochaine au MotorLand Aragón. Scott Redding s’est fait opéré d’un arm-pump (syndrome des loges) à l’avant-bras droit à l’Hospital Universitari Quirón-Dexeus de Barcelone après en avoir souffert le week-end de Misano. Le Britannique avait surtout été gêné par une perte de sensation dans les doigts de sa main droite et avait commencé à sentir son avantbras faiblir en fin de course. L’intervention a été réalisée par le Dr Xavier Mir et n’empêcha pas Redding de défendre ses chances et ses points d’avance en tête du Championnat du Monde Moto2 dès le passage du Continetal Circus au MotorLand Aragón en Espagne, bien qu'il n'avait sans doute pas totalement récupéré. 14
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Les deux principaux prétendants au titre Moto3 2013 feront équipe l’an prochain dans le team de Sito Pons pour leurs débuts dans la catégorie Moto2 et ont aussi signé pour 2015. Actuellement en lice pour le titre Moto2 avec Pol Espargaró et Tito Rabat, qui sont à la poursuite du Britannique Scott Redding, le team Tuenti HP 40 de Sito Pons s’est assuré les services de deux autres promesses espagnoles pour l’an prochain ainsi que pour 2015 en recrutant Luis Salom et Maverick Viñales, qui occupent actuellement les deux premières places du classement Moto3. Alors que Pol Espargaró rejoindra Monster Yamaha Tech3 en MotoGP à la fin de l’année et qu’Esteve Rabat partira chez Marc VDS Racing en Moto2, Salom et Viñales viendront former duo au palmarès impressionnant chez Tuenti HP 40 puisque le Majorquin compte depuis ses débuts en Grand Prix huit victoires, dont six obtenues cette saison, et un total de vingt podiums, tandis que Viñales a remporté onze victoires et fait vingt-six apparitions sur le podium. Salom mène actuellement le Championnat du Monde Moto3 avec vingt-six points d’avance sur Viñales tandis qu’Álex Rins est troisième, à sept points de Viñales, si bien que le team Moto2 Tuenti HP 40 pourrait bien avoir recruté les futurs Champion et vice-Champion 2013 de la catégorie Moto3.
LUIS SALOM
« C’est un honneur que Sito Pons m’ait donné l’opportunité de défendre ses couleurs dans une catégorie aussi exigeante que le Moto2. Je savais dès le départ que je voulais courir pour une équipe de pointe, une équipe espagnole, et c’était donc ma première option. Je suis convaincu que Sito et son équipe technique vont me permettre de m’adapter à cette nouvelle catégorie le plus vite possible. Je promets de me donner à fond pour atteindre les objectifs que me fixeront ma nouvelle équipe. Je suis très content et maintenant nous allons continuer à travailler dur, avec la main sur le coeur et l’intelligence nécessaire pour finir la saison avec un meilleur résultat que celui de l’an dernier. » MAVERICK VIÑALES
« Rejoindre le Team Pons est pour moi une fierté mais aussi une responsabilité, en raison des résultats obtenus par cette équipe et des pilotes qui ont couru pour elle. C’est une motivation supplémentaire pour travailler dur et continuer à grandir en tant que pilote, dans une catégorie qui pourrait très bien convenir à ma façon de piloter. Pour l’instant ma priorité est le titre de la catégorie Moto3. Ce serait une fierté que de rejoindre le Moto2 en tant que Champion du Monde et nous pourrions alors commencer la saison 2014 en pensant déjà à nous battre pour les places d’honneur. »
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Depuis son apparition en 2003, la Z1000 a toujours été considérée comme une machine de référence parmi les roadsters de grosse cylindrée. Le 5 novembre, lors du prochain salon EICMA à Milan, Kawasaki dévoilera la prochaine mouture de sa Z1000.
La Z1000 est le résultat de l’approche unique de Kawasaki du Concept « Sugomi » qui allie énergie palpable et apparence de prédateur. Ce nouveau design reflète bien la nouvelle philosophie de conception radicale adoptée en premier lieu pour la Z800. Le concept “Sugomi” a engendré une machine qui semble sur le point de bondir, telle une panthère noire tapie dans l’ombre qui a repéré sa proie, les muscles tendus en prévision de l’effort à fournir. Plutôt que d'être simplement "la plus rapide" ou "la plus puissante", la nouvelle Z1000 se concentre sur les émotions générées par chaque chevauchée. Les sensations distillées par l’alliance subtile des deux extrêmes que sont le moteur explosif et le châssis à la dynamique inhérente à Kawasaki procurent un équilibre parfait que seul Kawasaki pouvait réussir à synthétiser. Keishi Fukumoto, à la tête du Département Design Moto, nous livre ses commentaires sur cette nouvelle Z1000 qui offre une augmentation globale de ses performances ainsi qu’un capital émotionnel non négligeable qui font que chaque pilote savourera tous les moments passés à son guidon aussi bien pour son look inimitable que pour les sensations distillées.
négligeable qui font que chaque pilote savourera tous les moments passés à son guidon aussi bien pour son look inimitable que pour les sensations distillées. « Nous avons été très heureux de savoir que nous pouvions partir d’une feuille blanche pour le style de la nouvelle Z1000. Nous avions pour but de créer le roadster ultime qui reflète la passion et les émotions propres à chaque pilote de cette catégorie de machine. Nous avons réussi à synthétiser un mélange hautement raffiné de l’esprit Kawasaki et de l’audace stylistique du concept « Sugomi ». D’un point de vue stylistique, nous avons cherché à capturer et à distiller le look et l’attitude d'un prédateur tapi dans l’ombre prêt à bondir. Ce design unique associé à des caractéristiques techniques revues en plus de l’amélioration globale des performances permet de renforcer la position dominante de la Z1000 sur le segment des maxi-roadsters. »
Remarques 1. La nouvelle Z1000, ainsi que d’autres modèles 2014, seront dévoilés lors de la conférence de presse de l’EICMA de Milan sur le stand Kawasaki (Hall 5) le 5 novembre à 10h30. 2. Le concept du “Sugomi”: Le mot japonais “Sugomi” décrit une intense aura ou énergie dégagée par une personne ou un objet. Quelqu’un ou quelque chose empreint de l’esprit « Sugomi » inspire la crainte, laisse une impression indélébile, est intimidant de par sa stature ou ses capacités et impose le respect le plus total.
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Le team Pata Honda World Superbike a confirmé ses deux pilotes actuels, Jonathan Rea et Leon Haslam, pour la saison 2014 du Championnat du Monde Eni FIM Superbike. Rea récupère actuellement de la fracture du fémur gauche qu'il s'était fait en chutant au Nürburgring le mois dernier mais progresse rapidement et espère remonter sur son Honda CBR1000RR Fireblade avant la fin de l'année. Le Nord-Irlandais fera de nouveau équipe avec le Britannique Leon Haslam, qui l'avait rejoint pour 2013 et qui s'était fracturé la jambe à Assen en avril dernier, une blessure qui a conditionné le reste de sa saison. Jonathan Rea : « C'était une décision importante, j'ai beaucoup réfléchi parce qu'il y avait plusieurs options à étudier. Mais au bout du compte, le choix n'était pas si dur, en raison de la confiance et du respect que j'ai pour ce team, avec qui j'ai passé six ans, et pour la marque avec laquelle j'ai fait toute ma carrière. Je sais que tout le monde va travailler dur pour rendre la Honda compétitive
et je sais que nous avons le potentiel pour nous battre pour le podium, la victoire, et même le championnat l'an prochain. Nous commencerons le
et je sais que nous avons le potentiel pour nous battre pour le podium, la victoire, et même le championnat l'an prochain. Nous commencerons le programme d'essais dans une bien meilleure position que l'an dernier parce que nous avons énormément travaillé sur le nouveau package électronique cette saison. Je suis plus motivé que jamais et impatient de retrouver ma moto. » -
Leon Haslam : « Je suis très heureux d'avoir une autre chance, vraiment ! Cette saison a été peu significative en raison de ma blessure et de l'apprentissage que nous devions faire avec le nouveau système électronique. Je suis impatient de retrouver la pleine forme, de pouvoir bien piloter la moto et voir si nous pouvons réaliser notre potentiel. Nous avons bien progressé récemment mais nous avons aussi manqué de chance cette année. J'espère que cette période est terminée et que nous pourrons aller de l'avant sur les dernières courses et cet hiver. Le lien Haslam-Honda a été fort durant des années et c'était fantastique de remporter les 8 Heures de Suzuki cette année. J'espère que nous pourrons y retourner et défendre le titre l'an prochain. Je suis aussi impatient de commencer la prochaine saison du World Superbike avec la même moto, la même équipe et de faire de notre mieux pour réussir. »
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Originaire de Sydney, Damian Cudlin avait fait sa première apparition dans le Championnat du Monde en 2010, en Moto2. Il a disputé deux autres manches de la catégorie intermédiaire l’an dernier et avait fait deux apparitions en MotoGP en 2011. Le jeune Australien a eu ce week-end la responsabilité de travailler avec le châssis CRT conçu par PBM et associé au moteur ART, une machine que pilotait auparavant Michael Laverty avant d’hériter de l’ART de Yonny Hernández, qui a quitté PBM pour remplacer Ben Spies chez Ignite Pramac Racing. Interview réalisée avant le GP du Motorlan Aragón. Damian, tu seras de retour en MotoGP ce week-end au MotorLand Aragón. Comment abordes-tu ce retour dans le Championnat du Monde ?
Est-ce que tu penses à une éventuelle possibilité de courir en MotoGP l’an prochain? Pour l’instant je ne peux vraiment pas dire ce que je ferai l’an prochain parce que je n’en ai tout simplement aucune idée ! C’est ouvert mais cette opportunité arrive au moment idéal parce que rien n’est décidé pour l’instant et ça pourrait devenir intéressant si j’arrivais à faire du bon travail. Je vais essayer, me concentrer pour tirer le maximum de la moto et donner le meilleur de moi-même. S’il y a quelque chose d’autre après ça, ce sera un bonus.
Je suis très enthousiaste ! Je suis impatient de monter sur la moto. Je pense que c’est le rêve de tout pilote : courir en MotoGP. Ce sera génial de courir là-bas. J’ai déjà couru en MotoGP avec la Ducati de Pramac, en 2011, et puis avec la Ducati d’Aspar, à Phillip Island. J’ai manqué de chance les deux fois et je pensais que c’étaient peutêtre mes dernières opportunités de courir en MotoGP. Avoir cette nouvelle opportunité me redonne espoir et je suis vraiment impatient. As-tu déjà couru au MotorLand Aragón ?
J’ai roulé là-bas en tant que pilote d’essais pour Kalex. A l’époque, c’était peut-être la première fois que des motos roulaient sur cette piste, c’était en 2010. Je connais donc le tracé, ce qui est une bonne chose. Je ne connais par contre pas du tout la moto de PBM mais j’ai un peu d’expérience en MotoGP. J’ai fait beaucoup de travail de développement sur la Suter-BMW CRT et je connais déjà les pneus Bridgestone et les freins. C’est peut-être ce qui m’a valu cette opportunité. » Est-ce que tu penses à une éventuelle possibilité de courir en MotoGP™ l’an prochain ? « Pour l’instant je ne peux vraiment pas dire ce que je ferai l’an
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13 VICTOIRES SUR 16 EN SPECIALES Denis Bouan reste le roi du Dark Dog Moto Tour. Le pilote Yamaha France Team Delétang n’a laissé aucune chance à ses adversaires ou presque. Il a remporté 13 des 16 spéciales disputées sur cette 11e édition. Pour mettre les choses au point dès le départ, il a pris d’entrée plus de 7 secondes à la concurrence dans les deux passages de la Nideck lors de la première journée à Saverne. Il n’a cédé la victoire en spéciale qu’à trois reprises. Sur le second passage dans la Spéciale de l’Observatoire près de Thonon-les-Bains, Romain Taurel l’a battu sur le fil au guidon de son Husqvarna Nuda (mais Romain sera contraint à l’abandon sur chute le lendemain). Le lendemain dans les Grottes du Diable, Maxime Mettra, le pilote de la Scuderia Helit Moto très inspiré au guidon de sa MV Agusta Brutale sur ce tracé humide et piégeux, prend une seconde à Denis Bouan. Enfin dans la spéciale bitume et terre de Mercoirol près d’Alès, Denis et sa sportive Yamaha R6 cède 7 secondes et la victoire à Sébastien Lagut au guidon de son Supermotard.
journée à Saverne. Il n’a cédé la victoire en spéciale qu’à trois reprises. Sur le second passage dans la Spéciale de l’Observatoire près de Thonon-les-Bains, Romain Taurel l’a battu sur le fil au guidon de son Husqvarna Nuda (mais Romain sera contraint à l’abandon sur chute le lendemain). Le lendemain dans les Grottes du Diable, Maxime Mettra, le pilote de la Scuderia Helit Moto très inspiré au guidon de sa MV Agusta Brutale sur ce tracé humide et piégeux, prend une seconde à Denis Bouan. Enfin dans la spéciale bitume et terre de Mercoirol près d’Alès, Denis et sa sportive Yamaha R6 cède 7 secondes et la victoire à Sébastien Lagut au guidon de son Supermotard.
8ème VICTOIRE CONSECUTIVE POUR DENIS BOUAN Denis enregistre donc sa 8e victoire d’affilée sur le Dark Dog Moto Tour et termine la semaine de course avec 1mn35s d’avance sur Julien Toniutti. Prudent au départ, le pilote KTM est monté en puissance pour défendre la 2e place au classement. Il a surtout réussi à contenir la remontée de Sébastien Lagut. Boosté par sa victoire sur Mercoirol, Sébastien et sa Yamaha YZF 450 Quaddy termine à 30 s de Julien Toniutti. Premier Classique, Renaud Fanon place sa Honda XL en 16 e position. Vainqueur en Side-car, Hervé Laur et Marie-Laure Ferrieu imposent leur attelage KTM RC8R Choda en 25e position. 28e au scratch, Mathieu Bruneau sur son Honda Integra l’emporte en catégorie Scooters. Chez les Vétérans, Dominique Platet et sa KTM Duke pointe en 10e position.
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Scratch
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Denis Bouan #1 Yamaha R6. Yamaha France Team Delétang
Hervé Laur et Marie-Laure Ferrieu #501 KTM RC8R Choda
Denis Bouan décroche une 8e victoire nette et sans contestation possible. Certains de ses challengers les plus solides ont disparu avant l’épreuve (Will Milios) ou en tout début de course (Olivier Four et Cédric Parmentier) mais Denis reste le roi du Dark Dog Moto Tour. Il devance Julien Toniutti, le pilote KTM, et Sébastien Lagut (Yamaha YZF 450), qu’on retrouve sur le podium de la catégorie Sports.
Les champions de France des rallyes routiers arrivaient sur le Dark Dog Moto Tour avec leur nouvel attelage sur KTM RC8R. Ils ont dominé la catégorie Side Car et devancent le side Voxan de Christophe Boudier et Vincent Marty et le Suzuki GSX-R de Bruno Magain et de Eric Bulot.
Sport Sébastien Lagut #229 Yamaha YZF 450 Quaddy « Je n’étais pas certain que mon petit moteur puisse aller jusque-là » avoue Sébastien sur le podium mais il fait coup double avec une troisième place au scratch et la victoire en catégorie Sports. Venu du tout-terrain, Sébastien entre aussi dans l’histoire comme vainqueur de la première spéciale bitume et terre à Mercoirol. Il devance Florent Derrien (KTM Duke 690/ASM ACO) et Eric Piscione (KTM SMCR/Teal Twelve 974) venu de la Réunion pour son premier Dark Dog Moto Tour.
Scooter
125 Didier Chambost #602 Yamaha WRX 125. Mondial Team Sport Didier Chambost avale sans sourciller les 3800 kilomètres de cette 11e édition au guidon de sa 125 Yamaha et termine 125e au scratch. Il s’impose devant Bernard Boillot et son MZ.
Trois Roues Jean Berrabah #700 Can-Am Spyder Jean Berrabah s’impose comme l’an dernier dans cette catégorie Trois Roues au guidon de son Can-Am Spyder.
Mathieu Bruneau # 478 Honda Intégra. Espace Moto PMV Pour sa deuxième participation, Mathieu Bruneau l’Angevin décroche la victoire au guidon de son scooter Honda. Barbara Collet l’a souvent devancé mais la pilote du TMax du Team Delétang a chuté en milieu de semaine et a plongé au classement. Frédéric Ber avec son Yamaha TMax du Team 202 termine deuxième de cette catégorie Scooter devant Sébastien Donot (Honda Integra/Team Fab Motos).
Classique Renaud Fanon #302 Honda XL. Mondial Team Sport Renaud Fanon a monopolisé le podium Classique toute la semaine au guidon de sa Honda XL. Il devance Nick Ayrton, le vainqueur 2012, au guidon de sa Suzuki GSX-R 1100 et Eric Fortin du Mondial Team Sport sur BMW.
Side Car Hervé Laur et Marie-Laure Ferrieu #501 KTM RC8R Choda
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70.200 spectateurs sont venus assister aux 24 heures du Mans Moto d’après les organisateurs. Si le chiffre annoncé nous paraît un peu optimiste il est certain que le public était venu en plus grand nombre que l’année précédente et les 3.500 personnes en plus comptabilisées par l’ACO devaient bien être là. Au-delà des chiffres de fréquentation, ce qui compte c’est l’inversement de la tendance à la baisse que l’événement subissait d’années en années. L’organisation a aussi bénéficié d’un coup de main de la météo qui a été exceptionnelle ce week-end mais peut tout de même se féliciter des efforts et des progrès réalisés à l’occasion de cette édition 2013. Cependant il reste encore des efforts à faire pour le public : payer 195 € pour la carte paddock C’est vraiment trop cher, le public motard n’est pas le même que celui de l’automobile et même si la différence de prix est importante entre les deux disciplines, il faudrait revoir le prix à la baisse car le spectateur passionné se retrouve de plus en plus loin et barricadé de ses héros, il ne faudrait pas que les 24 heures moto deviennent le GP de France où les zones de non circulation deviennent abyssales pour le grand public (quand ce n’est pas pour les journalistes aussi !) Ne perdons jamais de vue que les spectateurs sont des clients et qu’un commerce qui ne satisfait pas pleinement sa clientèle risque de la perdre, donc de disparaître un jour ou l’autre. Ce serait dommage. Je pourrai conclure cette réflexion sur le commentaire de livret scolaire qu’avait bien voulu me donner un jour un professeur : « très nette amélioration, résultats encourageants mais doit continuer l’effort » ! 24
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Dix minutes avant le départ officiel l’équipe de la Suzuki Cottard Moto connaît sa première chute ! Avant l’heure, c’est pas l’heure, Sainte Gamelle semble vouloir marquer la course de sa présence. Au baisser du drapeau qu’a très honorablement fait Hervé Costaoec, un spectateur tiré au sort pour cet acte magique de libérer 56 motos sur la piste, c’est la Honda FMA avec Gregg Black à son guidon qui fait le « hole shot ». Grégory Leblanc sur sa Kawasaki SRC ne l’entend pas de la sorte et passe en tête au premier tour.
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15h04 : David Checa chute au guidon de la Yamaha 94 du GMT, premier grain de sable chez les favoris. En tête de la course Vincent Philippe dans son style si particulier prend le commandement au guidon de la Suzuki n°1. Quatre minutes après sa première chute David Checa s’en remet une deuxième, on est gourmand ou on ne l’est pas ! Christophe Guyot ne s’explique pas pourquoi ces deux erreurs mais son équipe changera beaucoup de pièces après la deuxième chute apparemment la moto n’a pas trop souffert vu qu’elle repart dans un excellent rythme presque aussi rapide que la moto de tête. A 15h13 c’est au tour de Vincent Philippe d’aller au tapis avec la Suzuki du SERT. Incroyable c’est la bérézina chez les favoris.
Grégory Leblanc en profite pour reprendre la tête de l’épreuve alors que seulement 15 minutes se sont écoulées, ce premier quart d’heure prend des allures de tragédie grecque ! A 15h20 la Suzuki rentre de nouveau au stand. Au bout de 20 minutes de course la Suzuki et la Yamaha GMT sont respectivement 49° et 50°, incroyable ! A 15h36 c’est au tour de la Metiss de chuter, elle est vingtième. Après un nouvel arrêt au stand la Suzuki n° repart avec 11 tours de retard sur la Kawasaki du SRC. A 15h45 la Honda pour la vie chute comme quoi même avec des bonnes intentions tout peut arriver ! Après une heure de course on compte en tête la Kawasaki du SRC, en seconde la BMW 99, la R2CL, la Yamaha du YART et en 5ème position la Honda FMA.
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Le rythme de course est élevé, pour preuve un joli chrono de Grégory Leblanc en 1.37.722. Le YART connaît à son tour des problèmes avec une panne d’essence qui se retrouve relégué à la 13° place et à deux tours de la machine de tête. 16h55 c’est au tour de la Bolliger de tomber suivi 10mn plus tard par la Suzuki du Junior Team qui s’est laissée suspendre par une tache d’huile. A 17h30 on déplore le premier abandon pour la Yamaha du RAC 41, c’est la déception pour cet équipage qui espérait un podium en catégorie Superstock. Après trois heures de course la Suzuki de Dominique Meilland repassera plusieurs fois au stand. Dans l’équipe technique, on ne chôme pas et l’on peut apprécier le niveau de calme et professionnalisme de cette équipe. A 18h28 la Metiss s’offre une nouvelle chute. A la force du poignet les hommes de Christophe Guyot accumulent les bons chronos pour remonter jusqu’à la 20° place. 19h : coup de théâtre, c’est au tour de Fabien Foret d’aller tâter du bitume avec sa Kawasaki SRC, La BMW Mottorad en profite pour prendre la tête de l’épreuve. A 20h le SERT porte sa croix pour se retrouver dans les derniers avec 74 tours de retard sur l’équipage de tête : « allez les gars, faut pas mollir » ! A ce moment, la Métiss jette l’éponge et abandonne pendant que le gros strike qui entraîne de graves blessures pour Simon Andrews (deux jambes cassées, un avant-bras cassé, côtes cassées provoquant un poumon perforé et trois vertèbres fracturées dans le bas du dos) et l’abandon pour son team Honda TT Legends et la
A la force du poignet les hommes de Christophe Guyot accumulent les bons chronos pour remonter jusqu’à la 20° place.
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un poumon perforé et trois vertèbres fracturées dans le bas du dos) et l’abandon pour son team Honda TT Legends et la Kawasaki du team 3D Endurance. A 21h la BMW Mottorad suivie des Yamaha du Yart et du GMT 94 mène la danse dvant la Suzuki R2CL et la Kawasaki n°11. A 21h08 la Yamaha du GMT rentre au stand avec des problèmes de roue arrière. A 22h c’est toujours la BMW qui pointe en tête de l’épreuve, la GMT 94 se retrouve à la sixième place après avoir résolu son problème d’entraînement de roue arrière. A 23h49, c’est au tour de la Suzuki du team d’Alain Cottard, toujours fidèle au poste comme pilote ou manager, d’abandonner suite à une casse moteur. A 23h55 la Yamaha du GMT donne de nouvelles sueurs froides à son équipe. 01h03 et c’est l’heure de l’abandon pour la Kawasaki du team Cognage, espérons revoir bientôt cette nouvelle équipe qui nous a démontré ses capacités à Barcelone. A 03h16 la Yamaha du YART est obligée d’abandonner sur casse moteur, les rêves de championnat s’envolent (du moins pour cette année). A 05h06 c’est au tour de la BMW d’abandonner, dommage, l’équipage avait réalisé une jolie course. Au petit matin à 08h, on pointe en tête la Kawasaki SRC devant la Suzuki R2CL et la Yamaha 94 du GMT. L’écurie Motors Events pointe sa Suzuki n°50 à une très belle 4°place. A 10h36 un problème d’embrayage fait perdre la cinquième place à la Honda National Motos qui a fait une très belle course et qui tient une place particulière dans les cœurs des aficionados de l’endurance. La course suivra ainsi son train jusqu’au baisser du drapeau qui verra la victoire de la Kawasaki SRC confiée à Grégory Leblanc, Fabien Foret et Nicolas Salchaud qui du poste de quatrième pilote passera à celui de troisième pilote de manière plus que satisfaisante. La Suzuki du R2CL termine deuxième et la Yamaha GMT 94 troisième, laissant le titre du Champion du Monde d’Endurance à la Suzuki n°1. Cette 36° édition des 24H du Mans Moto restera comme celle d’un jeu de quilles avec des chutes en pagailles, des rebondissements dignes des meilleurs scénarios à suspens, une bataille pour le titre, des batailles pour l’Honneur. Sachez en tout cas que qui que vous soyez du 1° au dernier nous avons eu l’honneur de vous regarder. 28 39
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Marc Márquez a atteint la plus haute marche du podium pour la sixième fois de sa première saison en MotoGP après avoir contré la tentative d’échappée du Champion du Monde en titre Jorge Lorenzo, désormais distancé par son jeune compatriote de trente-neuf points. Valentino Rossi a pris la troisième place en l’absence de Dani Pedrosa, tombé en highside alors qu’il était en lice pour la victoire. Confortablement installé en tête du Championnat du Monde MotoGP 2013 avant son arrivée au MotorLand, Marc Márquez a vraisemblablement fait un pas décisif vers le titre mondial dimanche en s’imposant au Grand Prix Iveco d’Aragón, où il a porté son avance sur Jorge Lorenzo à trente-neuf fois et a vu son coéquipier Dani Pedrosa chuter, et perdre quasiment toutes ses chances de lutter pour le titre, juste devant lui. Qualifié entre les pilotes Honda pour la troisième course consécutive, Lorenzo a, comme à Silverstone et Misano, où il s’était imposé les deux fois, réalisé le meilleur départ et pris une seconde d’avance sur le premier tour. Le Champion du Monde en titre est allé jusqu’à compter deux secondes d’avance dans le sixième tour, dans lequel Pedrosa, revenu sur les talons du Majorquin, a chuté en highside après un contact avec Márquez, qui manquait son freinage mais ne sortait que très brièvement de la trajectoire de course. Battu par Lorenzo lors des deux courses précédentes, Márquez a, après sa petite erreur, très rapidement rattrapé ses deux secondes de retard pour ne faire qu’une bouchée du Champion du Monde en titre dans le
Battu par Lorenzo lors des deux courses précédentes, Márquez a, après sa petite erreur, très rapidement rattrapé ses deux secondes de retard pour ne faire qu’une bouchée du Champion du Monde en titre dans le douzième tour et prendre plus d’une demiseconde d’avance. Lorenzo a fait tout son possible pour revenir mais n’a pas vraiment pu inquiéter le Champion du Monde Moto2 2012, vainqueur pour la sixième fois de la saison. Parti 4ème, Valentino Rossi avait hérité de la troisième place suite à la chute de Pedrosa mais était suivi de près par Álvaro Bautista, Stefan Bradl et Cal Crutchlow, qui s’est joint au groupe en fin d’épreuve. Passé par Bautista, Rossi a patiemment attendu la fin de l’épreuve, tout en contrant les attaques de Bradl, pour récupérer la troisième place et remonter sur le podium après une série de quatre quatrièmes places consécutives. Bautista, Bradl et Crutchlow complétaient le Top 6 à l’arrivée, loin devant Andrea Dovizioso, Nicky Hayden et Andrea Iannone. 1er pilote CRT, Aleix Espargaró a fini onzième, devant Yonny Hernández, qui faisait sa première course sur prototype en tant que remplaçant de Ben Spies chez Ignite Pramac Racing, et son coéquipier Randy de Puniet, qui terminait le week-end sur une note positive après avoir eu bien du mal à trouver son rythme sur les deux journées précédentes. 31 41
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Le poleman Nico Terol a réussi une superbe échappée en solitaire au Grand Prix Iveco d’Aragón pour s’imposer à domicile et récolter sa deuxième victoire dans la catégorie Moto2. Esteve Rabat et Pol Espargaró, qui a pris le dessus sur Scott Redding juste avant le dernier tour, complétaient le second podium 100% espagnol de la journée. Redding conserve la tête du classement général, avec vingt points d’avance sur Espargaró.
plus tard sortir de piste et se retrouver en queue de peloton. Peu après la chute de Tom Lüthi, Xavier Siméon, Steven Odendaal et Ezequiel Iturrioz se retrouvaient eux aussi à terre en tombant dès la fin du premier tour.
Scott Redding, le leader de la catégorie, était quant à lui remonté de la treizième position sur la grille à la sixième place avant même le deuxième tour et a En pole position de la grille Moto2 pour la rapidement pris l’avantage sur Espargaró pour côtoyer première fois, Nico Terol a survolé la course du Rabat tandis que son adversaire direct dans la lutte pour MotorLand Aragón après avoir creusé l’écart dès le le titre mondial prenait une seconde de retard. premier tour . Le dernier Champion du Monde 125cc Espargaró a néanmoins réussi à rattraper le comptait déjà presque deux secondes d’avance au bout des deux premières boucles et a ensuite confirmé son Britannique, lâché par Rabat sur la seconde partie de la échappée pour s’imposer avec une aisance déconcertante course, et est passé en troisième position juste avant le et décrocher son second succès dans la catégorie dernier tour, pour ensuite parfaitement défendre la dernière marche du podium. Leader avec encore vingt intermédiaire. Derrière lui, le premier tour avait été points d’avance sur Espargaró, Redding pourra s’estimer particulièrement mouvementé. Pol Espargaró et Esteve satisfait d’avoir décroché la quatrième place et Rabat s’empressaient de prendre les deuxième et seulement concédé trois points à son rival après avoir troisième positions avant d’être doublés par Takaaki réalisé sa plus mauvaise qualification de l’année Nakagami (Italtrans Racing), qui allait quelques instants (13ème). 32 plus tard sortir de piste et se retrouver en queue de peloton. Peu après la chute de Tom Lüthi (Interwetten Paddock), Mika Kallio a fini en cinquième position, juste derrière
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Après avoir remporté son duel face à Maverick Viñales à Misano deux semaines plus tôt, Álex Rins s’est de nouveau retrouvé en tête à tête avec son compatriote dimanche au MotorLand Aragón et a une fois de plus eu le dernier mot. Le Barcelonais s’empare ainsi de la deuxième place du classement général, à neuf points de Luis Salom, quatrième à l’arrivée, et avec trois points d’avance sur Viñales, tandis que son coéquipier Álex Márquez a fini à troisième place. Qualifié en pole pour la sixième fois en treize courses cette année, Álex Rins a réussi à transformer l’essai pour remporter une deuxième victoire consécutive, sa cinquième cette saison, dimanche au MotorLand Aragón. Bien parti sur une piste en parfaites conditions, le pilote du team Estrella Galicia 0,0 s’est échappé avec Maverick Viñales et son coéquipier Álex Márquez et s’est plus tard retrouvé seul en tête à tête avec le premier, pour un nouveau duel qu’il a remporté dans le dernier tour tandis que Márquez finissait en troisième position, à près de cinq secondes de ses compatriotes. Auteur d’un bon départ depuis la huitième position, Luis Salom n’a cependant pas pu s’approcher du trio de tête et s’est battu avec un excellent
Philipp Oettl (Tec Interwetten Moto3 Racing) et Miguel Oliveira (Mahindra Racing) pendant la majorité de la course, pour finir avec moins d’un dixième d’avance sur
Philipp Oettl et Miguel Oliveira pendant la majorité de la course, pour finir avec moins d’un dixième d’avance sur le Portugais alors que Oettl avait perdu du terrain mais signait le meilleur tour en course ainsi que son meilleur résultat en prenant la sixième place. Son compatriote allemand Jonas Folger, opéré d’une fracture de la cheville après Misano, a rallié l’arrivée en septième, devant Fenati, Sissis, Vázquez et Masbou. Le rookie belge Livio Loi se classait dans les points pour la troisième fois de la saison en s’emparant de la quinzième place tandis que Techer a été contraint à l’abandon suite à une chute survenue avant la mi-course. Tombé alors qu’il se battait pour le Top 10, Khairuddin s'est fracturé le poignet droit et pourrait manquer sa course nationale dans deux semaines à Sepang. La jeune Espagnole Maria Herrera, qui faisait ses débuts en Grand Prix, a fini en dernière position. Vainqueur pour la cinquième fois de la saison, Rins revient à seulement neuf points de Salom avant les quatre dernières manches du Championnat du Monde Moto3 et le triplé Asie-Pacifique qui animera le mois d’octobre en passant par Sepang, Phillip Island et Motegi. Absent du podium pour la deuxième course consécutive, Salom aura fort à faire pour défendre sa position de leader face à son jeune compatriote mais aussi face à Viñales qui revient à douze points de leader.
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Tom Sykes a remporté la première des deux courses du Championnat du Monde eni FIM Superbike qui ont lieu aujourd'hui à Magny-Cours en menant du début à la fin dans une épreuve qui s'est conclue sur le dix-neuvième des vingt-trois tours prévus suite au drapeau rouge causé par la chute de Mark Aitchison. Qualifié en tête de la grille, Sykes a tout de suite creusé l'écart sur le reste du peloton, hormis sur Sylvain Guintoli, seul autre pilote capable de tourner dans les 1'38 sur les premiers tours. Le Britannique a néanmoins réussi à prendre suffisamment d'avance sur le Français pour mener confortablement et conforter son statut de leader, avec désormais vingt-neuf points d'avance sur Guintoli. Eugene Laverty a fini bien seul en troisième position et concède la seconde place du classement général à son coéquipier, pour trois points de différence, tandis que Davide Giugliano a pris la quatrième place devant Marco Melandriet un surprenant Michele Pirro, sixième de sa première course en World Superbike. L'Italien avait dû se battre en début de course pour prendre l'avantage sur Michel Fabrizio et Leon Haslam du team Pata Honda, Toni Elías (Red Devils Aprilia) et
L'Italien avait dû se battre en début de course pour prendre l'avantage sur Michel Fabrizio et Leon Haslam du team Pata Honda, Toni Elías (Red Devils Aprilia) et Vincent Philippe (FIXI Crescent Suzuki). Elías, qui avait rejoint le World Superbike le mois dernier en Turquie, a perdu le contrôle de son Aprilia RSV4 dans le virage n°13, sur le seizième tour, et a malheureusement embarqué Vincent Philippe dans sa chute en heurtant la roue avant du Français. Jules Cluzel (FIXI Crescent Suzuki) était quant à lui tombé dès le troisième tour, peu après la chute de Chaz Davies (BMW Motorrad GoldBet). Avant la seconde épreuve de la journée, Tom Sykes disposait déjà de vingt-neuf points d'avance sur Sylvain Guintoli et trente-deux sur Eugene Laverty. 34
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Tom Sykes aura réalisé un week-end parfait en France après avoir remporté la première épreuve puis largement dominé la seconde, signant ainsi son troisième doublé de victoires de la saison. En tête de la grille, le leader du Championnat du Monde Eni FIM Superbike a pris un excellent départ et a encore plus rapidement creusé l'écart qu'il ne l'avait fait lors de la première course de la journée, quelques heures plus tôt, pour distancer ses deux adversaires directs pour le titre 2013, Eugene Laverty et Sylvain Guintoli.
bouclé par l'ensemble des pilotes encore présents en piste. Davide Giugliano (Althea Racing Aprilia) a pris la quatrième place devant Chaz Davies (BMW Motorrad GoldBet), Vincent Philippe (FIXI Crescent Suzuki), excellent remplaçant de Leon Camier, et Marco Melandri (BMW Motorrad GoldBet).
Leon Haslam et Michel Fabrizio, les deux pilotes de Pata Honda, ont tous les deux soufferts de problèmes techniques tandis que Jules Cluzel (FIXI Crescent Incapables de suivre la cadence infernale du Suzuki) a de nouveau chuté, dans le treizième tour, mais Britannique, les deux pilotes de l'Aprilia Racing Team a pu repartir pour prendre les points de la quatorzième se sont battus en duel pour la seconde place et ont fini place. par tous les deux chuter dans le virage n°5, dans le dernier tour, suite à une légère averse. Laverty et Le Championnat du Monde Eni FIM Superbike Guintoli ont pu repartir pour rentrer aux stands et ont se terminera à Jerez le week-end du 18 au 20 octobre, où respectivement fini aux seconde et troisième places, Sykes arrivera avec respectivement 37 et 38 points selon le classement du 21ème tour, le dernier tour d'avance sur Laverty et Guintoli. bouclé par l'ensemble des pilotes encore présents en 35 piste.
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Sam Lowes (Yakhnich Motorsport Yamaha) a décroché son premier titre mondial aujourd'hui à Magny-Cours en prenant la seconde place dans l'avant-dernière manche du Championnat du Monde Supersport 2013 derrière Kenan Sofuoglu (Mahi Racing Team India Kawasaki). Alors qu'il aurait pu se contenter de s'assurer le titre sans prendre le moindre risque, le Britannique, qui n'avait besoin que d'un point pour prendre le titre mondial, a réalisé une superbe course et s'est battu pour la victoire jusqu'à la fin. La course a été interrompue par drapeau rouge sur le dernier tour suite à la chute de Christian Iddon (ParkinGO MV Agusta Corse), qui était lui aussi en lice pour la victoire et a chuté en highside lorsqu'il était en troisième position. Le pilote anglais a pu revenir aux stands à temps pour confirmer son premier podium dans la catégorie, les résultats étant basés sur le tour précédent le drapeau rouge. Alors que Lowes, Sofuoglu et Iddon avaient offert au public français une superbe bataille pour la victoire, Fabien Foret (Mahi Racing Team India Kawasaki) s'est imposé devant Sheridan Morais (Team Go Eleven Kawasaki), Michael van der Mark et Lorenzo Zanetti du team Pata Honda ainsi que Roberto Tamburini (Team Honda Lorini) pour prendre la quatrième place. Zanetti est tombé dans le dernier tour, tout comme Matthieu Lagrive (Intermoto Ponyexpres Kawasaki) et Lee Johnston (PTR Honda), mais a, contrairement à ces deux derniers, réussi à repartir pour prendre la septième place. 36
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Ils l’ont fait ! Les Equipes de France Trophée et Junior sont championnes du monde d’enduro 2013. Même si les tricolores avaient une marge de manœuvre confortable en arrivant aujourd’hui au traditionnel motocross final des ISDE, il subsiste toujours une part de risques dans ce type de confrontation collective. Sur un terrain idéalement rafraîchi par les pluies nocturnes, l’ensemble des pilotes a participé à cette ultime compétition après une longue liaison routière de 50 kilomètres. Après les manches de la catégorie Club, ce sont les féminines qui se sont alignées sur la grille de départ. Puis les garçons des catégories Trophée et Junior ont concouru ensemble, par manche regroupant les classes de cylindrée : E1, puis E2 et enfin E3. La victoire n’était pas un objectif en soi mais deux pilotes se sont distingués aux avant-postes : Loïc Larrieu conclut en 2ème position en E2, comme Mathias Bellino en E3. A 16h30, le franchissement du drapeau à damiers par les pilotes français E3 fut synonyme de sacre. Une délivrance et une joie immense pour les pilotes mais
A 16h30, le franchissement du drapeau à damiers par les pilotes français E3 fut synonyme de sacre. Une délivrance et une joie immense pour les pilotes mais aussi pour tout l’ensemble du Groupe France qui les a accompagnés pendant deux semaines. C’est le 5ème Titre en Trophée Mondial depuis 2008, et le 3ème consécutif pour les Juniors français (2011, 2012 et 2013).
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Frédéric Weill, l’Entraîneur national : «Encore une journée parfaite. Ils ont tous pris des bons départs, sont restés sur leurs roues, ont doublé quand il y avait l’opportunité de le faire. Ils ont gagné, en Italie de surcroît, la logique est respectée.» Frédéric Lambert, entraîneur équipe Junior : «Je remercie nos quatre pilotes pour leurs performances et leur attitude tout au long de cette compétition. J’en profite aussi pour remercier Franck Boulisset, qui m’a assisté auprès des Juniors avec beaucoup d’efficacité pendant cette semaine de course. Je retiendrai de ces Six jours une formidable énergie collective.»
Eric Simon, président de la commission Enduro et Rallye tout-terrain : «L’un des enseignements de ces Six jours, c’est que la relève française est prête avec des pilotes de la trempe de Loïc Larrieu et Mathias Bellino. On a aussi vu qu’un jeune comme Swan Servajean, qui arrive du championnat d’Europe, a progressé tout au long de la semaine. L’autre bilan que l’on peut faire concerne l’organisation du Groupe France, qui a très bien fonctionné. Je pense que d’autres Nations envient le fonctionnement de l’Equipe de France aux Six Jours. Il y a une cohésion parfaite à tous les niveaux. Et les résultats sont au rendez-vous !»
Pierre-Marie Castella, entraîneur équipe féminine : «Cette semaine de compétition nous a permis de savoir quels points travailler à l’avenir. Il y a un déficit de vitesse en spéciales, en comparaison avec les Nations qui sont aux avant-postes en catégorie féminine. En revanche, sur le plan du pilotage en liaison et gestion de la mécanique, elles ont un excellent niveau.» Eric Simon, président de la commission Enduro et Rallye tout-terrain : «L’un des enseignements de ces Six jours, c’est que la relève française est prête avec des
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Vraiment pas gâtés par un tirage au sort les reléguant en trente huitième position sur la grille de départ des courses qualificatives du Motocross des Nations, les Français ont bien redressé la barre en décrochant la septième place de cette première journée. Les tricolores aborderont donc l’épreuve à égalité de chances avec les 19 autres équipes qualifiées. Le tirage au sort défavorable n’avait pas sapé le moral des troupes, mais avait bien compliqué la tâche des pilotes qui se retrouvaient positionnés à l’extérieur de la grille. Avec leurs bonnes performances aux essais libres du matin (3e temps pour Gautier Paulin (Kawasaki) en MX1 et pour Christophe Charlier (Yamaha) en Open, 6e temps pour Jordi Tixier (KTM) en MX2), nos trois pilotes confirmaient leur vélocité sur une piste superbement préparée et ensoleillée. Au départ de la manche MX1 Gautier Paulin se faufilait bien jusqu’au premier virage, mais se faisait légèrement bousculer et ne pouvait éviter la chute. « Je suis entré assez fort dans le premier virage, aux abords du top dix, mais quelqu’un m’a touché et a soulevé ma roue avant sur une piste arrosée. 39 Je me suis retrouvé dans le mauvais sens de la pente, moto au sol et moteur arrêté, si bien que je suis reparti loin. J’avais de
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Je me suis retrouvé dans le mauvais sens de la pente, moto au sol et moteur arrêté, si bien que je suis reparti loin. J’avais de bonnes sensations et je me suis fait plaisir à rouler, en me méfiant car certains pilotes n’ont pas le niveau des GP et il fallait se méfier en permanence. Je reviens septième, avec de bons chronos en fin de course quand la piste était plus dégagée, et demain sera un autre jour. Notre position est bien meilleure sur la grille, maintenant nous allons débriefer avec le staff pour voir les points à améliorer pour les courses dimanche », confiait-il en fin de journée.
6ème de la manche MX2, Jordi Tixier a offert le meilleur résultat individuel à son équipe, sans pour autant rouler aussi libéré que d’habitude. « J’ai pris un bon départ malgré ma mauvaise position, et je me suis retrouvé dans le top huit. Mon rythme en début de course n’était pas très bon et j’ai perdu quelques positions, puis j’ai cravaché pour remonter au mieux, sans vraiment rouler à mon meilleur niveau. Le terrain s’est défoncé au fil de la journée, il était plus difficile de doubler mais c’est pareil pour tous et demain il faudra se concentrer sur nos départs », analysait le Vice-Champion du Monde MX2. Dernier tricolore à prendre la piste en catégorie Open, Christophe Charlier aura subi son ‘baptême du feu en 450’ en se retrouvant pour la première fois au coude à coude avec les animateurs du Mondial MX1. Septième de la course, il sait désormais à quoi s’en tenir. « C’était ma première course en 450, et au début cela fait un peu bizarre. J’ai réussi à me lâcher au fil des tours, mais j’ai perdu un peu de temps durant les premiers tours. Il ya eu un peu de stress sur la grille, ensuite en course il a fallu découvrir le pilotage des autres pilotes 450 et toute cette expérience va me servir pour demain », reconnaissait Christophe. Pour Pour Philippe Philippe Thiebaut, Thiebaut, le le Directeur Directeur Technique National de la Fédération, cette Technique National de la Fédération, cette première première étape aa été franchie dans la sérénité. étape été franchie dans la sérénité. «« Nos Nos pilotes pilotes ont ont fait fait un un beau beau tir tir groupé groupé en en se se classant classant septième, sixième et septième en étant trente huitièmes septième, sixième et septième en étant trente huitièmes sur sur la la grille. grille. C’est C’est un un superbe superbe résultat, résultat, qui qui correspond correspond àà nos nos attentes attentes et et nous nous permet permet de de décrocher décrocher une une bonne bonne septième place sur la grille de départ. Ce qui septième place sur la grille de départ. Ce qui est est intéressant intéressant de de remarquer remarquer c’est c’est que que les les Américains Américains ne ne sont pas dominateurs, et que l’épreuve semble très sont pas dominateurs, et que l’épreuve semble très ouverte. ouverte. Notre Notre équipe équipe est est très très soudée soudée et et ilil faut faut espérer espérer que cela nous sourira demain, avec une bien meilleure que cela nous sourira demain, avec une bien meilleure place place sur sur la la grille grille !! Cette Cette épreuve épreuve est est vraiment vraiment magique, magique, elle nous rappelle quelque part des sensations vécus
ouverte. Notre équipe est très soudée et il faut espérer que cela nous sourira demain, avec une bien meilleure place sur la grille ! Cette épreuve est vraiment magique, elle nous rappelle quelque part des sensations vécus avec les basketteurs récemment ; c’est un privilège que d’être retenu en Equipe de France, ce dont nos pilotes ont conscience, et cela doit porter ce rêve qu’ont beaucoup de jeunes d’en faire partie un jour. Les émotions qu’une telle épreuve dégage sont du plaisir autour du sport, les jeunes doivent le sentir en eux pour atteindre un jour le haut niveau ». 40 Rappelons que l’épreuve se dispute en trois manches de
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FSBK ALBI --------
GREGORY LEBLANC CHAMPION DE FRANCE FSBK 2013 Superbike Les conditions climatiques ont particulièrement perturbé la dernière course de la saison. Un déluge a obligé la direction de course à stopper la course. Elle a pu repartir pour une course « sprint » de 5 tours où David Muscat a fait parler tout son talent sur le mouillé en remportant la course. Axel Maurin est allé chercher jusque dans le dernier virage une seconde place face à Julien Da Costa, synonyme d’une place sur le podium final pour sa première saison Superbike.
Les essais chronométrés : Les conditions de piste s’améliorent de plus en plus. Avec une séance très animée, les positions du top 6 n’ont pas arrêté de changer. Grégory Leblanc finit par signer le meilleur temps en 1:21.696. Axel Maurin prend le second temps à 50 millièmes tandis que Julien Da Costa complète la première ligne à 98 millièmes de la pole. Etienne Masson est 4ème à 136 millièmes. Grand animateur de la séance, Guillaume Dietrich dont c’est la dernière course prend la 5 ème place à 41 millièmes de Masson, ce qui nous donne un top 5 contenu en 177 millièmes. Baptiste Guittet complète la seconde ligne.
La course : Le départ est donné sous la pluie et Julien Da Costa est sur une autre planète. Il imprime un rythme très élevé (+3.7s au 1er tour et + 6.9s au 2ème tour) et laisse derrière lui ses adversaires. Avant la fin du second tour, Grégory Leblanc alors 3ème chute. David Muscat qui se trouvait derrière Leblanc au 1er tour double Etienne Masson pour le gain de la seconde place. Une énorme averse s’abat sur la piste et entraine un arrêt de la course. Dans la foulée, Julien Enjolras et Julien Da Costa partent à la faute. Le circuit reste impraticable durant quelques dizaines de minutes. Lorsque la pluie s’amenuise, les équipes techniques du Moto Club d’Albi entrent en action pour permettre à la course de repartir. Seul Grégory Leblanc manque à l’appel pour le nouveau départ d’une course qui comptera 5 tours. Julien Da Costa effectue le meilleur départ devant Muscat, Masson et Maurin. Au 2ème tour, Muscat est en position d’attaque et double Da Costa dans le tour suivant. Maurin profite de ce 3ème tour pour doubler Maurin et se lancer à la poursuite de Da Costa. Dans le dernier tour, Maurin attaque Da Costa qui ne s’y attend pas et perd la 2ème place. Au classement final du championnat de France Superbike, Gregory Leblanc est champion devant Julien Da Costa. La 3ème place est remportée par Axel Maurin qui devance Etienne Masson pour seulement 4 points.
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Supersport Toujours très à l’aise dans les conditions piégeuses, Lucas Mahias signe sa première victoire de l’année devant son coéquipier Mathieu Gines. Thibaud Bertin s’est vite adapté à ses nouveaux pneus Michelin et complète le podium. Au classement final, grâce à sa 4 ème place du jour, Valentin Debise prend la place de vice-champion de France Supersport 2013 en devançant Mahias de 2 points.
La course : Même si la piste présente encore beaucoup de traces d’humidités, la grande majorité des pilotes partent en pneus secs. Pour son premier week-end en Michelin, Thibaut Bertin réalise le meilleur départ devant Nicolas Salchaud et Lucas Mahias. Mahias double Salchaud dès le second tour tandis que Bertin tente l’échappée. Mahias reste au contact et trouve la solution pour prendre la tête au 5ème tour. Gines est derrière à 1.5 seconde tandis que le groupe de quatre poursuivants mené par Robin Camus est à plus de 3 secondes. Salchaud puis Debise prend la tête du groupe. La bagarre est intense et leurs positions bougent beaucoup. Au 8ème tour, Gines est revenu sur Bertin, le double et prend le large petit à petit. Le tiercé de tête semble figé tandis que les places d’honneur restent très disputées. Debise a l’avantage devant Perret devant la paire Camus / Salchaud légèrement décrochée. Dans les dernier tour, les postions n’évoluent plus même si Perret porte une ultime attaque infructueuse juste avant le drapeau à Damiers (+0.1s). Le podium donne donc Mahias, Gines et Bertin. Au classement final, Mathieu Gines est champion de France avec 251 points. La seconde place tant conviée revient à Valentin Debise (192 points) pour 2 points devant Lucas Mahias et pour 15 points devant Nicolas Salchaud qui complète le top 5. Moto3 La visite de Fabio Quartararo en championnat de France se solde par un doublé. Après un très bon départ, il réalise une course parfaite devant la révélation de l’année Enzo Boulom qui, au guidon de sa Moto3 du Challenge de l’Avenir FFM, a su faire de très bons chronos et prend la seconde place avec plus de 10 secondes sur le 3ème, Rénald Castillon Gioanni.
La course : Fabio Quartararo malgré le handicap de sa place sur la grille boucle le premier tour en tête devant Enzo Boulom et Renald Castillon Gioanni. Ce dernier connaît un petit souci et se retrouve 4 places plus bas. La manœuvre profite à Marc Garcia, Karl Croix, Corentin Brenon et Loic Arbel. Castillon Gioanni entame sa remontée pendant que Quartararo poursuit sa course en tête et que Boulom se fait petit à petit décrocher. A partir du 3ème tour, les premières gouttes de pluie font leur apparition sans pour autant remettre en question l’adhérence de la piste. Au 7ème tour, Brenon part à la faute alors que Castillon Gioanni vient de le doubler. Au tour suivant c’est Croix qui chute. Au 10ème tour, Castillon Gioanni double Garcia et accède au podium. Jamais inquiétés, Quartararo et Boulom montent sur les deux plus hautes marches du podium. Au classement final, Arciero absent ce week-end est champion avec 230 points devant Enzo Boulom, 179 points et Rénald Castillon Gioanni qui malgré son absence 42 au 3 premières courses score 153 points.
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Pirelli Les conditions piégeuses ont souri à Alexis Drain qui réalise une course exemplaire et signe sa première victoire dans cette catégorie. Le duel Berchet / Clere a tenu toutes ses promesses. Berchet en sort vainqueur en accédant à la 3ème marche du podium derrière Thibaut Gourin. Clere termine 4ème et se retrouve à égalité de points avec Berchet. Ce dernier ayant eu plus de victoires (+6) tout au long de l’année est déclaré vainqueur. Les essais chronométrés : Les conditions de piste de cette première séance chronométrée sont particulièrement périlleuses. Les orages de la nuit ont détrempé le tracé Albigeois. En fin de séance, les conditions restent compliquées mais s’améliorent suffisamment pour voir de belles améliorations. Alan Agogue se fait remarquer et signe la pole position en 1:31.311. Il devance Morgan Berchet de 2 dixièmes et Thibaut Gourin de 6 dixièmes. Dans son ultime tour, Hugo Clere se hisse à la 4ème position à 8 dixièmes de la pole. Il sera accompagné sur la seconde ligne de Pierre Texier et Alexis Drain. La course : La pluie est venue arroser la piste durant toute la pause déjeuner. Si au moment du départ elle a cessé, la piste est détrempée. Alan Agogue réalise le meilleur départ mais Alexis Drain et Thibaud Gourin le double avant la fin du premier tour. Drain imprime le rythme et creuse l’écart sur Gourin. Agogue se fait petit à petit remonté par Morgan Berchet, suivi comme son ombre par Hugo Clere. Au 7ème tour, la jonction est faite. Au tour suivant, Berchet passe et Clere l’imite quelques virages plus tard. Drain maintient le cap et franchit la ligne d’arrivée en vainqueur. Gourin maintient sa place de second malgré le retour de Berchet qui se retrouve à moins d’une seconde. Clere est juste derrière. Dans la course au titre, la 3ème place de Berchet complétée par la 4ème place de Clere donnent une égalité de point entre les deux pilotes qui totalisent 231 points. Grâce à ses 7 victoires accumulées tout au long de l’année, Morgan Berchet est déclaré vainqueur du Trophée Pirelli 600 2013. Thibaut Gourin complète le podium final.
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