Moto Webzine N°25

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INTERVIEWS

RALLYE

ACTUALITES

SPORT

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DALL’IGNA LOWES BARREDA

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WAIT AND SEE OR WET AND SEA ?

Mouillés et attendre ou attendre et voir la mer ? Certains directeurs de course ont ce problème ou alors maîtrisent-ils mal l’anglais. Passer le panneau « wet » aux pilotes lorsque la piste est sèche sur l’ensemble du circuit relève d’une mauvaise vision ou d’une inattention soutenue aux cours d’anglais. Peut-être serait-ce une troisième solution : sortir le parapluie pour se protéger (je sais quand il pleut c’est normal !). Se dire que les pilotes devront se débrouiller avec cette information erronée en cas de pluie réelle et comme à l’armée s’octroyer un certain pourcentage de perte à l’arrivée. Je n’ose pas et ne veux pas croire tout cela car ce comportement serait indigne d’un officiel. J’ai pourtant vu des pilotes consternés devant leurs machines détruites qui devront être réparées dans quinze jours pour la course suivante. Nous avons pourtant senti de très grosses gouttes orageuses tombées sur la piste sans que les drapeaux correspondant ne s’agitent, pourquoi ? Certes la fin de journée arrivait et les 18h fatidiques sonnant la fin des festivités s’approchait doucement. J’ai bien notion de toutes ces contraintes mais ne serait-il pas plus sage dans ce cas de ne pas surcharger les programmes afin de placer ici et là ¼ d’heure de battement qui serait très vite utilisé par des impondérables. Le spectacle n’y perdrait rien et la sécurité y gagnerait beaucoup mais business is business ça y est c’est reparti, encore de l’anglais, the director of course goes on the blackboard !

JEF

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N°25 mai 2014

EDITO

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ACTUALITES

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INTERVIEW

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LUIGI DALL’IGNA sur la bonne direction en MotoGP

JOAN BARREDA Vainqueur du Sealine « Objectif Dakar »

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Franc succès pour le 1er Tunisian Moto Tour

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MARQUEZ vs LORENZO, Duel de titans 3ème victoire de l’année pour Esteve RABAT FENATI à domicile 2 doublés pour SYKES et BAZ sur Kawasaki à Donington Résultats mitigés pour l’Aprilia Racing Team Alex LOWES s’illustre à Donington Top 5 pour DUCATI en Angleterre Michael VAN DER MARK s’impose sur le fil FSBK : LEBLANC & MAHIAS ENCORE European Bikes : BRUNET-LUGARDON s’impose sur ses terres BOL D’OR 2014 : 1 KAWA encore trop fort

VMA EUROPEEN Succès de la 1ère du VMA Européen AGENDA

DOSSIER

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FSBK 2014 Le mot de Jacques BOLLE, président de la FFM Un peu d’histoire Les recordmen du championnat Le calendrier Les catégories Les pilotes engagés

SPORT

SAM LOWES satisfait du début de saison et ambitieux pour l’avenir

RALLYE

DOSSIER

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24 HEURES DU MANS 2013 - Une heure avant le départ Comité de rédaction - Le public revient Directeur de la publication : Jean-François FOREST - La course 24 heures trépidantes Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST - Sexy Grid Girls Comité : Christophe MOIRAND, - Classement général François MICHEL Remerciements pour avoir participé à ce numéro - photographe : Patrice AUBERT

E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati, teams

4 BOUTIQUE

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MARC MARQUEZ : « LE MUGELLO EST L’UN DES CIRCUITS LES PLUS DIFFICILES »

Le Champion du Monde 2013 et vainqueur des cinq premières manches de la saison 2014 sera de retour ce week-end sur l’un des deux seuls circuits où il n’est pas encore monté sur le podium en MotoGP. Marc Márquez, qui a remporté les cinq premières courses de l’année depuis la pole position, a déjà gagné deux fois au Mugello, en 125cc en 2010 puis en Moto2 en 2011, mais avait l’an dernier chuté à trois tours de l’arrivée, alors qu’il occupait la seconde position. Le pilote du team Repsol Honda était aussi tombé plusieurs fois avant la course et espère vivre un week-end moins mouvementé cette année, bien qu’il s’attende aussi à plus de concurrence sur le tracé toscan. « Le Mans a été un grand week-end pour nous et bien que ça semble facile de l’extérieur, c’était le résultat de beaucoup de travail que nous avions fait avec le team pour régler la moto » a commenté Márquez avant de partir pour l’Italie. « Le Mugello est un circuit difficile, l’un des plus durs du calendrier, et nous avions eu beaucoup de mal l’an dernier. J’étais tombé plusieurs fois durant le week-end et aussi en course. Maintenant j’ai une année d’expérience en plus et j’espère que ça se passera un peu mieux pour nous ! » « Je sais que Valentino sera très fort pour sa course nationale, Jorge a gagné là-bas ces trois dernières années et Dani est aussi très rapide là-bas. Nous devrons donc rester concentrés et si nous ne pouvons pas gagner, nous

« Je sais que Valentino sera très fort pour sa course nationale, Jorge a gagné là-bas ces trois dernières années et Dani est aussi très rapide là-bas. Nous devrons donc rester concentrés et si nous ne pouvons pas gagner, nous devrons quand même marquer d’importants points le Championnat. » Dani Pedrosa compte de son côté huit podiums au Mugello dont deux victoires, une en MotoGP en 2010 et l’autre en 250cc en 2005. Il est actuellement deuxième du classement général, à 42 points de son coéquipier. « Le Mugello est un circuit très rapide avec beaucoup de longs virages. Il est donc essentiel de trouver un set-up optimal et suffisamment de grip » a expliqué Pedrosa. « L’ambiance est aussi très spéciale au Mugello et la météo est habituellement parfaite. Je suis impatient de courir là-bas devant des tribunes pleines ! J’ai eu un bon rythme pour les dernières courses mais j’espère progresser sur les qualifications. » 5


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L’HISTOIRE DES GP AU MUGELLO CE QU’IL FAUT SAVOIR

- Le Mugello a accueilli son premier Grand Prix en 1976. Barry Sheene avait alors remporté l'épreuve 500cc avec 0.1s d'avance sur Phil Read. La course avait duré plus de 62 minutes. Suzuki dominait alors la catégorie reine et avait pris les neuf premières places tandis que la dixième était revenue à Yamaha avec Waerum Borge Nielsen.

compatriotes Max Biaggi et Rossi, qui avaient tous les deux fini par chuter.

- Le tracé du Mugello n'a quasiment pas changé depuis 1976 et la longueur officielle de 5.245 km est restée la même.

- La plus haute vitesse de pointe enregistrée au Mugello est de 349 km/h et a été établie par Dani Pedrosa lors des premiers essais libres de 2009. Il s'agit de la plus haute vitesse de pointe enregistrée en MotoGP.

- Yamaha est le constructeur qui a eu le plus de victoires en MotoGP 4-temps au Mugello, avec un total de huit : cinq consécutives de 2004 à 2008 puis trois autres avec Jorge Lorenzo ces trois dernières années. Honda a eu trois victoires au Mugello en MotoGP, dont la dernière en 2010 avec Dani Pedrosa. Ducati n'a gagné qu'une fois au Mugello, en 2009, avec Casey Stoner. - Valentino Rossi est le pilote avec le meilleur palmarès au Mugello, avec un total de neuf victoires : une en 125cc, une en 250cc et sept en MotoGP, dont la dernière qui date de 2008. - Loris Capirossi est le premier Italien à s'être imposé au Mugello en catégorie reine. Il avait gagné en 500cc en 2000 après s'être battu pendant toute la course avec ses compatriotes Max Biaggi et Rossi, qui avaient tous les deux fini par chuter. - L'an dernier, le podium de la catégorie reine au Mugello

- L'an dernier, le podium de la catégorie reine au Mugello ne comprenait aucun Italien pour la première fois depuis 1995.

- La course MotoGP au Mugello de 2004 a été la course la plus courte de l'histoire de la catégorie reine. La course n'avait duré que six tours et avait été interrompue à cause de la pluie puis relancée selon le règlement de l'époque. - L'Italie, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne sont les trois seuls pays à avoir accueilli au moins un Grand Prix chaque année depuis le lancement du Championnat du Monde en 1949.

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Le MotoGP se rend au Mugello cette semaine pour la sixième manche de la saison 2014, qui sera aussi le 300ème Grand Prix de Valentino Rossi. Après avoir fait sa 150 ème apparition sur le podium de la catégorie reine en finissant deuxième au Mans derrière Marc Márquez, Valentino Rossi sera à domicile ce week-end au Grand Prix TIM d’Italie pour tenter une nouvelle fois de battre le Champion du Monde en titre. En s’imposant en France, Márquez était devenu le premier pilote à remporter les cinq premières manches d’une saison en partant à chaque fois de la pole position depuis Giacomo Agostini en 1971 (500cc). Le pilote catalan compte désormais 42 points d’avance sur son coéquipier Dani Pedrosa et pourrait conforter cet avantage ce week-end sur un circuit où il avait chuté en course l’an dernier. Márquez sait cependant que Pedrosa, qui n’a plus gagné depuis le GP de Malaisie de 2013, fera tout son possible pour renouer avec la victoire et que Rossi est toujours un sérieux client au Mugello, où il s’est imposé pas moins de neuf fois, dont sept fois dans la catégorie reine. Son coéquipier Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha MotoGP) visera lui aussi un retour au sommet du podium. Bien qu’il traverse une période difficile depuis

Son coéquipier Jorge Lorenzo visera lui aussi un retour au sommet du podium. Bien qu’il traverse une période difficile depuis le début de l’année, le Champion du Monde MotoGP 2010 et 2012 a remporté les trois dernières éditions de l’épreuve toscane et sera donc sur un terrain idéal pour se relancer. Dovizioso est quatrième du classement général, Dorénavant assurés d’un titre de Champion du devant Lorenzo, avant le rendez-vous du Mugello, où Monde, ces pilotes pourront étrenner leur nouveau statut l’Italien est certain de compter sur un soutien massif du lors de la dernière manche de la saison, en France, à public local, comme son Brignoles. Cela tout sera l’occasion de coéquipier faire la fêteCrutchlow, avec tous ème actuellement 16 du classement mais déterminé à briller les supporters tricolores. devantCette les hordes de Ducatisti qui rempliront les tribunes. fête pourra être magnifique puisque dans la Bradl et Bautista, qui était sur le podium au Mans, dernière catégorie, en E2, Pierre-Alexandre Renet occupe ont un nouvel adversaire de taille en la personne de Pol actuellement la tête du provisoire avec 11 points d’avance. Espargaró, qui s’est fait remarquer en France en s’offrant Une grosse performance à domicileème sera nécessaire pour nde un départ en 2 position et une 4 place, son aller chercher le titre mondial et réaliser ainsi unmeilleur grand résultatunique en MotoGP. Il devance désormais dans le chelem dans l’histoire du sport moto. classement général son coéquipier Smith et son frère aîné Aleix Espargaró. Iannone tentera de profiter de son retour en Italie pour se relancer après avoir aligné deux abandons. Son compatriote Petrucci devrait être de retour en piste ce week-end après avoir manqué l’épreuve du Mans. en raison de la fracture du poignet 7qu’il s’était faite à Jerez. Le Grand Prix TIM d’Italie marquera la 29ème venue du


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Les pilotes du team Monster Yamaha Tech3 sont impatients de reprendre la piste ce weekend au Grand Prix TIM d’Italie. La sixième manche du Championnat du Monde MotoGP 2014 a lieu ce week-end au Mugello, l’un des circuits les plus populaires du calendrier des Grands Prix. Après s’être qualifié en première ligne et avoir terminé quatrième en France, son meilleur résultat en date, Pol Espargaró tentera de confirmer avec une bonne performance ce week-end en Italie. « Je suis excité à l’idée de piloter au Mugello, une piste que j’apprécie vraiment et qui convient très bien à la Yamaha YZR-M1 avec ses longues courbes rapide » a commenté Espargaró. « Il pourrait cependant pleuvoir ce week-end et ça risque d’être difficile parce que je n’ai pas encore roulé sur piste mouillée en MotoGP. »

« Je vais comme d’habitude essayer d’assimiler le plus de choses possible, surtout si nous roulons sous la pluie, et me concentrer sur les réglages pour bien préparer la course sur ce circuit très technique. Je m’étais qualifié en pole là-bas en Moto2 en 2012, je suis monté trois fois sur le podium, en 125cc puis en Moto2, et j’espère continuer à gagner en expérience. » Bradley Smith apprécie lui aussi le circuit toscan et y a obtenu de bons résultats par le passé. « Après une course difficile au Mans, je suis prêt pour le Mugello, qui est l’un de mes circuits préférés » a déclaré le Britannique. « J’aime vraiment la nature de ce circuit et Yamaha est le constructeur qui a eu le plus de réussite là-bas en MotoGP, nous pouvons donc être confiants. J’avais gagné depuis la pole position là-bas en 2009, en 125cc, et je m’étais qualifié en troisième position en 2011 avec la Moto2 Tech3, je sais donc que je peux bien piloter là-bas. » 8


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Le pilote du team GO&FUN Honda Gresini ne veut pas s’emballer après sa troisième place en France et demeure réaliste au moment d’aborder la sixième manche de la saison. Le Grand Prix TIM d’Italie sera une épreuve importante pour Álvaro Bautista puisqu’il s’agit de la course nationale de l’équipe de Fausto Gresini comme du sponsor titre du team. L’Espagnol a fini troisième au Mans, derrière Marc Márquez et Valentino Rossi, lors de la dernière course et espère continuer sur sa lancée, sans toutefois pécher par excès de confiance. « Nous avons fait une excellente course au Mans mais nous devons absolument garder les pieds sur terre et aller au Mugello avec la même attitude, en travaillant étape par étape » a commenté Bautista. « Le podium obtenu en France nous permet quand même d’être un peu plus détendus sur une piste avec de longues courbes, qui pourraient nous poser des

« Le podium obtenu en France nous permet quand même d’être un peu plus détendus sur une piste avec de longues courbes, qui pourraient nous poser des problèmes. » « Notre moto a progressé dans différents domaines après Jerez, notamment sur les suspensions et les freins. Ce sont des progrès qui nous ont aidés sur une piste telle que Le Mans et s’ils nous aident aussi au Mugello, nous pourrons dire que nous avons vraiment trouvé une bonne base. Ce sera difficile de monter sur le podium, il faut être réaliste, mais nous allons comme toujours essayer de finir le plus près possible des motos officielles. Ce Grand Prix est vraiment important pour toute l’équipe et ce serait bien d’avoir un bon résultat devant tous les gens qui viendront nous soutenir, pour les sponsors et pour toute l’équipe » a conclu Bautista. 9


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La société Dorna Sports, promoteur et organisateur du Championnat du monde de MotoGP, sous l’égide de la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM), vient d’annoncer que Michelin Motorsport sera le fournisseur unique des équipes engagées dans la discipline, à compter de la saison 2016. « Notre politique de transfert de technologies de la piste à la route est en plein accord avec la réglementation technique qui rentrera en vigueur à compter de la saison 2016 et qui impose l’utilisation de pneus de 17 pouces de diamètre. C’est pourquoi Michelin a répondu à l’appel d’offres lancé par Dorna Sports., Nous remercions les instances dirigeantes de la discipline de la confiance qu'elles nous témoignent aujourd'hui. C’est la reconnaissance du savoir-faire de Michelin et de son palmarès de 26 titres de Champion du monde des pilotes » indique Pascal Couasnon, Directeur de Michelin Motorsport. Le Championnat du monde de MotoGP™ est celui où roulent les motos les plus technologiques, disposant de plus de 250 chevaux de puissance. Leur niveau de

Le Championnat du monde de MotoGP est celui où roulent les motos les plus technologiques, disposant de plus de 250 chevaux de puissance. Leur niveau de performances, mécanique comme dynamique, est très élevé. Les meilleurs pilotes du monde s’y retrouvent et leur efficacité en course est notamment liée à la confiance qu’ils peuvent avoir en leur machine et particulièrement en leurs pneus. Il s’agit donc d’un formidable terrain d'expérimentation pour les innovations de demain. Grâce à la stratégie Michelin Total Performance, qui consiste à améliorer de manière constante et simultanée toutes les performances des pneumatiques, Michelin compte apporter aux pilotes toujours plus de grip sur sol sec, comme sur sol mouillé.

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Valentino Rossi a affirmé en plaisantant qu’il aurait aimé se mesurer à Marc Márquez beaucoup plus tôt dans sa carrière. Le septuple Champion du Monde de la catégorie reine a de nouveau fini deuxième derrière l’espagnol dimanche dernier au Mans. Valentino Rossi a fini deuxième derrière Marc Márquez à trois reprises en cinq courses depuis le début de la saison 2014. Au Mans, le pilote du team Movistar Yamaha MotoGP était en tête en début d’épreuve, jusqu’à ce que Márquez ne profite d’une erreur de l'Italien dans les Esses Bleu. « Je suis dans une situation dans laquelle je veux évidemment gagner mais ce n’est pas un gros problème problème pour moi si j'y arrive pas » a déclaré Rossi après la course. « Mes résultats étaient bien plus mauvais l’an dernier, encore plus les années d’avant, et je suis assez content de mon travail. » « Vous savez… Márquez est sur un tout autre niveau. Je l’avais déjà compris l’an dernier et je m’étais dit : ‘Mince ! C'est difficile, j’aurais dû me battre avec lui quand j’avais 22 ans !’ Quoi qu’il en soit, le fait que le niveau soit aussi élevé est très motivant et pour le battre, il faut se donner à plus de 100%. »

lui quand j’avais 22 ans !’ Quoi qu’il en soit, le fait que le niveau soit aussi élevé est très motivant et pour le battre, il faut se donner à plus de 100%. » Rossi a aussi discuté de son coéquipier Jorge Lorenzo, qui est à 80 points de Márquez après le premier quart de la saison 2014. « Je comprends Jorge » a affirmé Rossi. « Personnellement, je suis dans une situation différente. Pour moi, être sur le podium en étant derrière Marc est acceptable. Je sais que je peux essayer de me battre avec lui mais je suis plus détendu. C’est différent pour Jorge parce qu’il veut gagner. Jorge a réalisé des courses très impressionnantes l’an dernier, les meilleures de sa carrière, mais il n’avait pas pu remporter le Championnat. » « Cette année, Marc a plus d’expérience, la Honda est légèrement meilleure que la Yamaha sur le plan technique et Jorge est un peu frustré parce qu’il sait que c’est presque impossible et qu’il ne veut pas être deuxième. Il n’est pas content et c’est peut-être pour ça qu’il a quelques problèmes. » La prochaine manche a lieu au Mugello, où Rossi participera au 300ème Grand Prix de sa carrière depuis ses débuts en 125cc en 1996. 11


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Dunlop Motorsport a annoncé que l’entreprise ne présenterait pas de candidature pour le rôle de Fournisseur de pneus Officiel du MotoGP pour 20162018. Dunlop continuera à se concentrer sur ses partenariats actuels ainsi que sur les compétitions multi-marques. « Le MotoGP demeure une compétition internationale très importante, nous sommes fiers de notre partenariat de long terme avec les organisateurs du MotoGP et de notre engagement continu dans les Championnats du Monde FIM Moto2 et Moto3. Dunlop a le privilège d’avoir de très forts partenariats avec les constructeurs moto et les meilleurs championnats au monde. Nous avons pris la décision de nous concentrer sur le développement et l’approvisionnement de pneus pour nos partenaires » a déclaré Sanjay Khanna, Directeur général de Dunlop Motorsport - Motorcycle EMEA. « Nous pensons que nos performances dans les compétitions où il y a une concurrence ouverte entre différents fabricants de pneus, comme les Courses sur

« Nous pensons que nos performances dans les compétitions où il y a une concurrence ouverte entre différents fabricants de pneus, comme les Courses sur Route et le Championnat du Monde FIM d’Endurance, prouvent que Dunlop a la capacité de s’imposer au plus haut niveau. Cependant, ayant déjà un programme très varié pour 2015 et au-delà, nous avons choisi de ne pas soumettre de candidature pour être Fournisseur officiel du MotoGP. Nous n’écartons cependant pas cette possibilité pour l’avenir » a ajouté Khanna. Dunlop a connu un succès considérable dans les compétitions moto ces dernières années. Dans le Championnat du Monde FIM d’Endurance, les teams travaillant avec Dunlop ont remporté 8 des 10 derniers championnats.

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Le Team Hero EBR a obtenu son meilleur résultat depuis son arrivée dans le Championnat du Monde eni FIM Superbike dimanche dernier à Donington Park, où Aaron Yates a pris la 17ème place de la première course. Dans cette première course, Yates avait pris le dessus sur Imre Toth et Sheridan Morais en fin d’épreuve pour prendre le 17 ème place avec l’EBR 1190RX. Dans la deuxième épreuve de la journée, Yates était bien parti mais n’a pas pu finir suite à sa chute dans le onzième tour. Le team va maintenant se préparer pour la toute première épreuve du World Superbike organisée à Sepang, en Malaisie, qui aura lieu la semaine prochaine.

Geoff May : « Je suis désolé de ne pas avoir pu participer aux courses. Ce n’était pas facile de regarder les autres qui étaient en piste. Je sais que le team travaille dur sur ma moto et je suis impatient de pouvoir reprendre à Sepang. » Aaron Yates : « Nous avons fait un excellent travail durant le week-end. Je sentais que la moto progressait après chaque séance et je pense que c’est ce qui compte le plus en ce moment. Je suis désolé d’avoir chuté dans la deuxième course parce que je voulais me battre jusqu’à la fin mais ma 17ème place dans la première course est encourageante. »

13 Geoff May : « Je suis désolé de ne pas avoir pu participer aux courses. Ce n’était pas facile de regarder


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« Le vendredi avait été très difficile, nous avions perdu beaucoup de temps alors que nous aurions pu en passer davantage à préparer le jour de course » a affirmé Elías. « Je me sentais bien sur piste mouillée le samedi, les qualifications se sont plus ou moins bien passés et mon feeling sur la moto était encore meilleur pour le warm-up. » Le dimanche, l’Espagnol est parvenu à améliorer ses performances entre les deux courses mais est tombé dans le virage n°11, avant de repartir et de finir huitième, soit une position de mieux que lors de la première course.

« La première course a été une toute autre histoire. J’avais beaucoup de problèmes, comme le vendredi. Le set-up n’était clairement pas le bon, je ne me sentais pas à l’aise sur la moto et j’ai roulé seul pour presque toute la course. Nous avions modifié les réglages pour la deuxième et nous étions plus performants. J’arrivais à suivre le rythme des pilotes qui étaient devant moi dont Haslam, Davies et Rea, mais j’ai malheureusement chuté. C’est dommage parce que j’ai perdu une opportunité de me battre pour la cinquième place. J’ai eu de la chance parce que la moto n’était pas endommagée, que j’ai pu repartir et doubler quelques pilotes avant l’arrivée. » Elías espère désormais rebondir la semaine prochaine à Sepang, en Malaisie, où le World Superbike se rend pour la première fois. « Nous aurons besoin d’un peu plus de chance à Sepang. C’est une piste où je m’en suis bien sorti par le passé et où j’aurai une opportunité d’obtenir de bons résultats » a conclu Elías, qui s’était imposé à Sepang en 250cc en 2003. 14

« La première course a été une toute autre


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Le triple Champion du Monde Supersport Kenan Sofuoglu (Mahi Racing Team India Kawasaki) a connu une nouvelle déception dimanche dernier à Donington Park, où il a dû concéder trois positions en milieu de course en raison d’un problème avec son frein arrière. Le Turc était en tête de la course avant de rencontrer un problème technique dans le 8 ème tour mais a plus tard retrouvé son rythme et a fini Puis j’ai soudainement senti la moto freiner, quatrième, en étant quasiment parvenu à revenir sur la le frein arrière était bloqué et il y avait beaucoup de troisième place de Kev Coghlan. fumée quand je freinais. J’étais inquiet, je ne savais « C’est une nouvelle déception » a commenté pas quoi faire et j’ai donc ralenti mais j’avais en Sofuoglu. « J’étais bien parti, j’étais très facilement même temps besoin de ces points. Je devais finir la passé en tête et j’avais pris une seconde d’avance sur course et j’ai donc continué puis le frein s’est remis les autres, je pensais pouvoir contrôler la course. Tout à marcher normalement au bout de trois tours. Je fonctionnait très bien, je vérifiais ma pit-board à suis reparti à l’attaque pour réduire l’écart mais chaque tour et je creusais l’écart. c’était trop tard. » 15

Puis j’ai soudainement senti la moto freiner, le


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Jonathan Rea (Pata Honda World Superbike) n'a pas eu autant de réussite qu'il l'espérait le week-end dernier à Donington Park et n'a pas pu se battre pour le podium alors qu'il avait remporté les trois courses précédant la manche anglaise. Le Nord-Irlandais a fini deux fois sixième : « Ce n'était pas un week-end parfait pour nous, nous avons eu beaucoup de mal le vendredi et je crois que ça a duré tout le week-end. C'était assez difficile de maximiser le grip mécanique sur un circuit où il y a aussi peu d'adhérence. Nous repartons avec les informations que nous avons pu enregistrer, en espérant qu'elles nous serviront à quelque chose. » « Nous n'avons pas été ridicules mais nous étions assez loin du vainqueur. Nous avons du travail devant nous pour les semaines à venir et je suis impatient de rouler à Sepang. » Rea est l'un des rares pilotes de la grille WSBK qui aient déjà roulé sur le Circuit International de Sepang: « Je suis vraiment impatient d'aller à Sepang parce que c'est un test pour les motos mais aussi pour les performances physiques parce que les températures vont être très élevées. J'avais fait des essais avec le HRC là-bas en 2010, la dernière année des 800cc, et j'avais vraiment aimé la piste. Le tracé est bien, il y a deux longues lignes droites pour lesquelles nous devrons trouver quelques chevaux de plus mais le reste du tracé devrait bien aller à notre moto. » 16


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Où est La Taillade ? Le Domaine de la Taillade se situe sur la Commune de Neuvéglise à 20 km au sud de Saint Flour, et 12 km au nord de Chaudes-Aigues par la D921.

Cinq cents amoureux de la moto verte se réuniront les 31 mai et 1er juin prochains dans le Cantal pour partager leur passion à l’occasion de la 8ème édition du KTM Mania. Quelques jours auront suffi pour remplir la liste des participants, tellement ce rendez-vous est toujours très prisé. Son succès repose avant tout sur le cadre authentique qu’offre le domaine de la Taillade à Neuvéglise, accroché en surplomb des gorges de la Truyère, au sud du département. Avec la commune de Neuvéglise, il offre un parcours varié alternant tracés techniques et d’autres plus tranquilles recevant trois secteurs chronométrés où chacun peut s’exprimer pleinement. CONVIVIALITÉ. Autre ingrédient unique, le brassage entre amateurs, pilotes confirmés, célébrités et stars absolues de la discipline. Antoine Méo, Christophe Nambotin, Pierre Alexandre Renet, Mathias Bellino, Jérémy Joly... ont chacun accroché au moins une couronne mondiale à leur palmarès. Accompagnés de Loïc Larrieu, ils viennent ici marquer une pause, une respiration en plein milieu de leur saison très engagée où, cette année encore, ils occupent les avant-postes. Le KTM Mania est une occasion rare pour eux d’oublier le chrono et le classement, et d’accompagner, partager, aider, échanger avec les quelques centaines d'anonymes et passionnés tout au long du week-end. Cerise sur le gâteau, cette 8ème édition reçoit Marc Coma, quadruple vainqueur du Dakar ainsi que Mickaël Pichon double champion du monde de motocross. Enfin, la famille KTM sera au complet avec son ambassadeur le plus convivial, Christian Califano présent le week-end. De bons moments en perspective ! SPORT ET ACTION. Si l’épreuve s’adresse majoritairement aux possesseurs de modèles KTM à partir de 125cm3, elle s’ouvre aussi aux pilotes

SPORT ET ACTION. Si l’épreuve s’adresse majoritairement aux possesseurs de modèles KTM à partir de 125cm3, elle s’ouvre aussi aux pilotes possesseurs d’autres marques de moto. Le départ de la course est donné samedi après-midi, suivi d’une prolongation en soirée pour les 100 premiers qui seront coachés par les nombreux champions présents. Dimanche, l’ensemble des participants effectuera deux tours du circuit. Le parcours propose 3 épreuves spéciales distinctes et concentre tous les contrôles horaires et ravitaillement en un seul point, au paddock, où tous les participants sont stationnés. A quelques pas, un chapiteau est dressé pour la restauration autour duquel prennent place les structures d’accueil et le village KTM avec ses partenaires et le départ des parcours d'essais des nouveautés KTM.

FREERIDE PARTY, PREMIÈRE MONDIALE. Concept lancé il y a 3 ans, KTM a développé un modèle unique dédié à la moto verte dans le pur esprit balade, en disposant d'une gamme de motos très accessible, polyvalente, performante et agile. La FREERIDE 350 a connu un succès immédiat et a vu l'arrivée en 2013 d’une petite sœur, la FREERIDE 250 R. Inédit et première mondiale à Neuvéglise, KTM présentera une pré-série de la dernière-née : la FREERIDE E, 100% électrique. Avant même de prendre le départ de la course et comme un véritable cadeau tellement ce modèle électrique est attendu, tous les participants auront à cœur d’essayer ces modèles FREERIDE en exclusivité sur les dénivelés du domaine. 17


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Luigi, comment se sont passés vos premiers mois chez Ducati ? Je suis très heureux chez Ducati. J’ai trouvé ici un groupe de personnes talentueuses et un environnement très positif, même si nous devons actuellement faire face à certaines difficultés. Nous sommes un groupe soudé, nous travaillons d’une manière extraordinaire pour essayer de réduire l’écart qui nous séparent des autres compétiteurs que sont Honda et Yamaha. Ce n’est pas facile mais nous faisons de notre mieux. Y aura-t-il des nouveautés au Mugello ? Au Mugello nous aurons quelque chose à essayer avec le moteur et aussi du côté du châssis. C’est quelque chose que Dovizioso et Iannone ont pu essayer et ont apprécié il y a deux semaines, tandis que Crutchlow n’a pas encore pris de décision. Au Mugello, ce sera un changement mineur, ce ne sera pas un grand bond en avant mais ce sera certainement un pas de plus dans la bonne direction. Pour le châssis, ce sera ce que nous avons déjà essayé avec Dovizioso et que nous avions utilisé en course au Mans, un cadre de dimensions différentes qui nous permet d’essayer des choses que nous ne pouvions pas faire l’an dernier.

Quelle est l’importance des avantages de la catégorie Open dans ce que vous avez accompli jusqu’ici ? Nous avons pu essayer plus de choses que les autres, en travaillant notamment sur le moteur au fil de la saison. C’est ce qui nous avait poussés à suivre cette voie. Le pneu arrière tendre a parfois été un avantage en qualifications mais pas dans toutes les courses. En ce qui concerne le carburant, nous n’en profitons pas pleinement, seulement partiellement. Dovizioso est le pilote qui a marqué le plus de points jusqu’ici et certaines rumeurs l’annoncent chez d’autres constructeurs pour la saison prochaine. Quel est votre point de vue sur la situation ? Dovizioso et Iannone ont dès le début de l’année eu un rôle très important dans le développement. J’aimerais vraiment pouvoir compter sur eux l’an prochain.

La moto de 2015 dépendra clairement de ce qui se passera cette saison. Tout ce que nous faisons sera important pour définir la machine de l’an prochain.

Comment évaluez-vous les performances de Cal Crutchlow ? A-t-il complètement récupéré de sa chute au Texas ? Cal a été très malchanceux durant la première partie de la saison, surtout en courses parce qu’il a eu plusieurs problèmes techniques et qu’il n’a pas toujours pu finir. C’est un pilote rapide, un vrai compétiteur. Il donne toujours le meilleur de lui-même en course et se montre bien plus fort que de nombreux autres. Nous n’avons pas encore vu son vrai potentiel sur Ducati. La course du Mans était pour lui la première course sans problème technique mais il n’a pas encore trouvé son meilleur niveau sur le plan psychologique comme sur le 15 plan physique.

Quelle est l’importance des avantages de la catégorie Open, dont le pneu arrière tendre et le plus grand volume de carburant, dans ce que vous avez accompli

18 Andrea Iannone a été le premier pilote Ducati à plusieurs reprises. Pourrait-il rejoindre le team officiel l’an prochain ?

A quel point la saison 2014 détermine-t-elle ce que vous ferez en 2015 ?


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Sam, tu es arrivé en Grand Prix après avoir été Champion du Monde Supersport plutôt que de venir d’une filière habituellement plus privilégiée comme le Moto3. Est-ce que ça a été une préoccupation ? Absolument. Ça a été un énorme apprentissage pour moi. Courir en Moto3 m’aurait aidé mais arriver en tant que Champion du Monde Supersport m’a aussi aidé, c’est quelque chose que j’ai avec moi. Quelles sont les principales différences entre ta Moto2 et ton ancienne machine ? Le style de pilotage est vraiment différent et il y a plus de bagarre ici, avec beaucoup d’agressivité sur les premiers tours ! J’adore ça. Maintenant je dois élever mon niveau mais j’ai bien progressé et je me sens déjà habitué à tout ça. Tu travailles avec Speed Up. As-tu reçu le nouveau châssis et qu’en attends-tu ?

Tu as fini sixième dès ta première course au Qatar et tu as depuis signé deux autres Top 10. As-tu un secret pour être aussi bien parti ? Je crois que j’aurais pu faire encore mieux. Aux Etats-Unis, je pense que j’aurais pu finir sixième ou septième si on ne m’avait pas poussé dans le premier virage. Nous nous rapprochons des premières places mais nous nous préparons toujours de la même façon. Il n’y a donc pas de secret. Il s’agit simplement de peaufiner tous les détails. Nous ne sommes pas loin, il nous manque juste un peu de confiance. N’as-tu pas été surpris par tes performances ? J’arrivais avec beaucoup de confiance suite à l’année dernière. Je n’avais jamais couru ici auparavant mais je ne venais pas pour être juste un pilote de plus sur la grille. Je suis content de la façon dont ça se passe mais je ne vais pas me contenter de finir les courses. Je veux me rapprocher du Top 5 et bientôt me battre pour le podium.

Nous utilisons le nouveau châssis mais nous attendons encore quelques nouveautés. Nous sommes tout le temps en train de changer de matériel. J’ai beaucoup de pression en étant chargé du développement mais je viens du Supersport et je peux apporter quelque chose de différent. Le nouveau châssis doit nous fournir plus de grip à l’arrière et rendre la moto plus maniable dans les courbes. J’attends une nouvelle selle, qui devrait me permettre d’être plus à l’aise. Il ne s’agit pas d’améliorer les chronos mais de me mettre plus à l’aise et plus en confiance sur la moto. 19


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Comment est-ce qu’on se sent lorsque l’on remporte sa deuxième victoire dans un rallye mondial et sa première sur la Honda ?

Vous êtes maintenant en tête du classement du Championnat. Votre rival, Marc Coma, occupe la deuxième place…

Je suis vraiment heureux. La victoire dans le Rallye des Pharaons en 2012 a été très importante pour moi. C’était la première !. En outre, je m’impose avec la même équipe, celle avec laquelle nous avons commencé à zéro. Nous sommes sur une dynamique très positive. Gagner, cela donne de bonnes sensations, en particulier avec cette équipe, c’est vraiment le collectif qui compte.

Marc a constitué la référence ces quelques dernières années. C’est un pilote qui a beaucoup d’expérience, qui est très rapide. Qui sait se dépouiller. C’est la raison pour laquelle, cette victoire a un goût d’autant plus doux.

Vous êtes parti très fort dans cette épreuve. Est-ce que la victoire dans la première étape a été déterminante sur l’ensemble du rallye ? Oui. Je savais que cette première étape était très importante pour la suite. Elle était courte, avec seulement 160 km, mais j’ai pu me débrouiller dans la navigation, et j’ai pu m’échapper. Dans les derniers jours, même avec des étapes de 400 km, réussir à s’échapper était pratiquement impossible, vous vous faisiez toujours rattraper par un groupe. Je savais que je devais partir tour pour faire la différence, c’est avec cette stratégie que j’ai évolué également à Abu Dhabi. Vous êtes maintenant en tête du classement du Championnat. Votre rival, Marc Coma, occupe la deuxième place…

Au départ, cette course n’était pas planifiée. Mais cela s’est plutôt bien passé, est-ce que vous allez faire d’autres changements en préparation du Dakar ? On va continuer comme c’était prévu. C’est un plan qui doit me mener jusqu’au Dakar 2015, on doit se préparer correctement et pour cela il faut courir d’autres rallyes. Mais nous ne pensons pas seulement au Championnat, le Dakar est vraiment l’objectif. Je vais essayer d’y arriver au meilleur niveau possible.

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Une véritable réussite sportive Le 1er Tunisian Moto Tour vient de se terminer en apothéose à Tunis après quatre jours de course dans le Nord du pays et 74 pilotes au départ. « C’est une véritable réussite, affirme Sam Thomas, Président d’Option Sports Evénements. Le travail de nos équipes en France et en Tunisie est récompensé par le succès de cette première édition. Sportivement, nous avons proposé des épreuves et des terrains variés aux concurrents et les onze spéciales ont toutes été disputées dans les conditions prévues. Le soutien des autorités tunisiennes a été précieux pour le bon déroulement de ce Tunisian Moto Tour qui se taille une notoriété de grande épreuve dès sa première édition. » Des enjeux pour tous Avec plus de 40% de nouveaux venus au rallye routier, le Tunisian Moto Tour a aussi fait de nouveaux adeptes à la discipline. « Nous avons réussi à construire une épreuve ouverte à tous, explique Marc Fontan, directeur de l’épreuve, avec de réels enjeux sportifs pour lesquels les ténors se sont expliqués en tête, une dimension ouverte à la découverte de la Tunisie et la satisfaction d’aller au bout de l’aventure pour tous les concurrents.

de l’épreuve, avec de réels enjeux sportifs pour lesquels les ténors se sont expliqués en tête, une dimension ouverte à la découverte de la Tunisie et la satisfaction d’aller au bout de l’aventure pour tous les concurrents. Rien n’aurait été possible sans l’engagement durant plusieurs mois de David, responsable sportif d’Option Sports Evénements, et de Kais, son homologue tunisien, qui ont tracé les 1240 km du parcours et l’énorme travail de logistique assuré par Caroline et Fred qui ont su régler les inévitables impondérables de l’organisation d’une nouvelle épreuve à l’étranger. » Place au Dark Dog Moto Tour Le Tunisian Moto Tour vous donne rendez-vous en 2015. Place maintenant au Dark Dog Moto Tour 2014. La 12e édition du plus grand rallye routier moto aura lieu du 27 septembre au 5 octobre entre Saverne et Toulon. Une nouvelle aventure de 3000 km avec 19 spéciales et 7 villes étapes. 110 pilotes sont d’ores et déjà engagés et 200 places seulement sont ouvertes sur le Dark Dog Moto Tour 2014.

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Marc Márquez a remporté sa sixième victoire en autant de courses à l’issue d’un fantastique duel avec Jorge Lorenzo au Grand Prix TIM d’Italie. Valentino Rossi a pris la troisième place.

Vainqueur depuis la pole position lors des cinq premières manches de la saison, Marc Márquez s’est offert une sixième victoire consécutive au Grand Prix TIM d’Italie mais a pour la première fois de l’année dû se battre jusqu’à la ligne d’arrivée. Suite à l’excellent départ d’Andrea Iannone, deuxième derrière Márquez sur la grille, Jorge Lorenzo est passé en tête avant la fin du premier tour et a immédiatement attaqué pour prendre autant d'avance que possible. Le Majorquin a solidement mené devant Márquez jusqu’à ce que ce dernier ne remonte à sa hauteur pour une seconde partie de course à couper le souffle. Márquez est passé devant le n°99 pour la première fois dans le 16e des 23 tours de l’épreuve italienne mais a été repassé dès le tour suivant. S’en est suivi un magnifique duel entre les deux Espagnols, qui se sont battus au coude à coude et doublés à plusieurs reprises jusqu’à ce que Márquez ne repasse une dernière fois en tête à San Donato, au bout de la longue ligne droite du Mugello, à l’ouverture du dernier tour et ne laisse ensuite pas le moindre espace à son rival pour contre-attaquer. Le plus jeune Champion du Monde de l’histoire du MotoGP™ signait donc sa sixième victoire consécutive

à l’ouverture du dernier tour et ne laisse ensuite pas le moindre espace à son rival pour contre-attaquer. Le plus jeune Champion du Monde de l’histoire du MotoGP signait donc sa sixième victoire consécutive depuis le début de la saison 2014 tandis que Lorenzo, tout aussi brillant en course que le vainqueur du jour, signait son meilleur résultat de l’année et son deuxième podium de 2014. Valentino Rossi a de son côté réalisé une superbe entame de course pour passer de la dixième position sur la grille à la sixième place dès le premier tour. Le nonuple Champion du Monde était troisième, à une seconde de Lorenzo et de Márquez, au bout des cinq premiers tours, un écart qui n’a par la suite fait que s’accentuer puisque l’Italien a fini à plus de deux secondes et demie de son coéquipier. 4ème au départ, Dani Pedrosa a complètement manqué son entrée en matière et était 8ème à l’issue du 1er tour. Le Catalan a terminé 4 ème après s’être défait de Pol Espargaró, d’Andrea Dovizioso et de Iannone, qui avait fait presque toute la course dans le Top 5 avant de finir avec un résultat important suite à deux abandons consécutifs. 32 Álvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini), 37 Aleix Espargaró (NGM Forward Racing) et Yonny Hernández (Energy T.I. Pramac Racing) figuraient également dans


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victoire de l’année pour ESTEVE RABAT

Esteve Rabat a remporté sa troisième victoire de la saison à l’issue d’une course parfaitement maîtrisée au Grand Prix TIM d’Italie et avait à ses côtés sur le podium les rookies Salom et Folger.

Esteve Rabat (Marc VDS Racing) a conforté son statut de leader du Championnat du Monde Moto2 2014 en décrochant sa troisième victoire de l’année dimanche au Mugello, la sixième de sa carrière. En pole position, l’Espagnol a été devancé par Jonas Folger, parti quatrième, au départ de la course et c’est ensuite le rookie allemand qui s’est chargé d’imprimer la cadence. Rabat a concédé la seconde position à Luis Salom dans le deuxième tour et son compatriote s’est alors mis à la poursuite de Folger tandis que Rabat se maintenait en troisième position. Rabat, l’un des rares pilotes à être partis sur pneu arrière dur, ne s’est pas inquiété de voir les deux rookies prendre près de deux secondes d’avance et les a rattrapés juste après le cap de la mi-course. Alors que Folger était rapidement battu par le leader de la catégorie, Salom est passé en tête pour la première fois de la course en doublant les deux à San Donato, au bout de la ligne droite, mais n’a ensuite pas pu rivaliser avec Rabat, qui disposait d’un clair avantage sur gomme dure en fin

doublant les deux à San Donato, au bout de la ligne droite, mais n’a ensuite pas pu rivaliser avec Rabat, qui disposait d’un clair avantage sur gomme dure en fin d'épreuve. Rabat s’est finalement imposé avec deux bons dixièmes d’avance sur Salom malgré une dernière tentative de l’Espagnol sur la dernière ligne droite tandis que Folger, qui avait mené pendant plus de la moitié de la course, a pris la troisième place, à trois secondes du vainqueur, et faisait comme Salom sa deuxième apparition sur le podium Moto2. La quatrième place est revenue à Simone Corsi, vainqueur d’une bataille à quatre face Dominique Aegerter, Mika Kallio et Johann Zarco, douzième au départ et septième à l’arrivée. Sam Lowes, Maverick Viñales et Franco Morbidelli complétaient le Top 10. Xavier Siméon et Louis Rossi étaient respectivement 14e et 20e à l’arrivée. Grâce à cette victoire, Rabat reprend un peu d’avance sur Kallio et compte désormais 22 points de plus que le Finlandais. 33


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FENATI à domicile

Romano Fenati s’est imposé in extremis devant Isaac Viñales et Álex Rins au Grand Prix TIM d’Italie et revient à cinq points du leader du Championnat du Monde Moto3, Jack Miller, tombé dans le dernier tour.

Arborant exceptionnellement les couleurs de l’Italie pour sa course nationale, Romano Fenati a remporté au Mugello sa troisième victoire de la saison en s’imposant d’un rien sur Isaac Viñales et Álex Rins, qui ont dû être départagés par vidéo-finish. Au départ, Rins, qui était qualifié en pole position, avait été dépassé par Jack Miller dans le premier virage mais avait repris l’avantage avant la fin du premier tour. Le vice-Champion du Monde 2013 s’est ensuite retrouvé dans un groupe de tête composé d’une douzaine de pilotes qui se sont tous battus pour le podium à l’aspiration à chaque fois qu’ils passaient sur la très longue ligne droite du circuit toscan. Parmi les pilotes qui se sont faits remarquer dans ce groupe de tête, le Français Alexis Masbou n’a pas hésité à prendre la première position dans le troisième tour tandis que John McPhee, parti 11ème, a mené pour la première fois de sa carrière avant de malheureusement chuter et abandonner. Francesco Bagnaia (Sky Racing Team by VR46) était lui aussi bien parti mais a été victime d’un problème technique qui a mis fin à sa course à mi-

Francesco Bagnaia était lui aussi bien parti mais a été victime d’un problème technique qui a mis fin à sa course à mi-épreuve. Au milieu du groupe de tête à l’ouverture du dernier tour, Miller a dû brusquement changer de trajectoire pour éviter une collision avec Miguel Oliveira, qui lui avait parfaitement fermé la porte, mais coupait ainsi la route à Álex Márquez et est tombé avec ce dernier mais aussi avec le malchanceux rookie italien Enea Bastianini, qui suivait de près. Après audience avec la Direction de Course, Miller a reçu deux points de pénalité pour conduite irresponsable dans sa manœuvre de dépassement et pour avoir mis deux autres pilotes en danger. Devant, Fenati, Rins et Viñales étaient quasiment côte à côte sur la dernière ligne droite. L’Italien a fini huit millièmes de seconde devant Viñales, sur le podium pour la deuxième fois de sa carrière et deuxième course consécutive, et Rins, qui montait sur le podium pour la troisième fois de suite après en avoir été absent lors des trois premières manches de la saison. 19ème sur la grille, Oliveira a été l’auteur d’une magnifique remontée jusqu’aux avant-postes et a pris la quatrième place, à 1/10ème du vainqueur. Niklas Ajo complétait le Top 5 tandis que Masbou a terminé 6ème, à moins d’1 seconde de Fenati. Le Belge Livio Loi (Marc VDS Racing) et le Français Jules Danilo (Ambrogio Racing) ont fini 19e 34 et 22e. Efrén Vázquez (SaxoPrint-RTG) avait de son côté reçu une pénalité de ride through pour départ anticipé et a fini


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Tom Sykes et son coéquipier Loris Baz se sont montrés trop forts pour leurs adversaires dimanche dernier en Grande-Bretagne, où le Champion du Monde en titre a remporté les deux courses de 23 tours devant le Français. David Salom s'est de son côté imposé en EVO en finissant dixième de chacune des deux courses. Deux victoires remportées dans des circonstances très différentes pour Sykes puisqu'il était descendu jusqu'en onzième position dans la première course pour ensuite faire une impressionnante remontée et s'imposer avec 1.5s d'avance sur Baz. Dans la seconde épreuve, Sykes est mieux parti et a mené durant toute la seconde partie de la course, terminant avec 3.6s d'avance. Sykes est maintenant en tête du classement général avec 26 points d'avance sur Jonathan Rea et Baz, qui ont tous les deux 159 points. Tom Sykes : « La première course a probablement été la meilleure de ma carrière. Nous avions eu un problème pour les premiers tours, Loris avait été très agressif dans le premier virage. J'avais perdu quelques positions et dans la première moitié du premier tour, la moto coupait la puissance quand j'étais sur l'angle. J'ai failli rentrer aux stands mais le problème s'est réglé et ma Ninja a ensuite très bien fonctionné. J'étais dixième ou onzième et j'étais très motivé pour

1ER tour, la moto coupait la puissance quand j'étais sur l'angle. J'ai failli rentrer aux stands mais le problème s'est réglé et ma Ninja a ensuite très bien fonctionné. J'étais dixième ou onzième et j'étais très motivé pour revenir devant. J'ai pris un bon départ pour la seconde course mais je savais que Baz avait un bon rythme et que Sylvain Guintoli était toujours fort à Donington. Sylvain a mené durant la moitié de la course mais j'ai continué à attaquer, pris la première place et gagné. C'est génial d'avoir un autre doublé après celui d'Aragón et de reprendre la tête du championnat. » Loris Baz : « J'étais davantage content d'être sur le podium de la première course que déçu de ne pas avoir gagné. J'avais mené pendant un moment et j'avais essayé de m'échapper. C'était l'objectif, j'avais pris un bon départ. Je n'ai pas réussi. J'ai essayé de doubler Tom où je pouvais le faire mais j'ai failli perdre l'avant. C'était une bonne course et j'étais content pour le team. La deuxième course a ressemblé à la première dans le sens où Tom a été trop rapide sur la seconde moitié. Je n'ai rien pu faire mais nous avons eu de bonnes récompenses et c'était bien de repartir en étant aux deux premières positions au championnat. Nous pouvons nous estimer satisfaits. » 35 deux fois David Salom : « J'ai été le premier pilote EVO dimanche dernier et c'était un bon résultat. Dans la première course, j'ai doublé Niccolò Canepa dans le


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Sylvain Guintoli : « La première course ne s’est pas passée Les pilotes de l’Aprilia Racing Team n’ont pas connu la réussite qu’ils espéraient hier à Donington Park, où Sylvain Guintoli a tout de même fait une apparition sur le podium en terminant troisième de la seconde course. Le Français s’était avant ça battu aux avantpostes dans la première course mais avait fini septième suite à une sortie de pilote dans les Fogarty Esses. Melandri a de son côté terminé quatrième de la première course puis est tombé suite à une collision provoquée par Alex Lowes dans la seconde course, qu’il a finie en 17ème position. Guintoli est maintenant quatrième du classement général, à 37 points de Tom Sykes, tandis que Melandri est sixième, à 88 points du leader.

comme je l’espérais. J’étais bien parti mais je n’ai pas pu tenir le rythme et j’ai vraiment eu du mal. Le team a ensuite fait un excellent travail pour préparer la deuxième course. La moto a beaucoup changé et mon rythme était bien meilleur que pour la première. J’ai attaqué fort pour partir devant Davide Giugliano mais je n’ai pas pu suivre les deux premiers. Avoir ce podium, sur un circuit qui n’est vraiment pas parmi mes favoris, est un peu comme une victoire pour moi. »

Marco Melandri : « Je ne peux qu’être déçu. J’ai eu du mal à être rapide dans la première course et dans la deuxième j’aurais sûrement pu avoir une place sur le podium, les changements que nous avions faits rendaient la moto bien meilleure. Les choses ne se sont malheureusement pas passées comme nous le souhaitions et ce n’était pas de notre faute. Le point positif est que nous avons collecté d’importantes informations pour adapter la moto à mon pilotage. Maintenant nous devons avancer course par course et essayer de constamment progresser pour obtenir les résultats dont je me sais capable. »

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ALEX LOWES S’ILLUSTRE A DONINGTON

Alex Lowes a brillé à domicile le week-end dernier à Donington Park, où il était en tête de la première course après un excellent départ. Le rookie anglais a tenu la première position pendant deux tours avant d’être dépassé par Loris Baz et Sylvain Guintoli. Lowes a pu se battre pour la seconde place à plusieurs reprises durant l’épreuve et a terminé en troisième position. Dans la seconde course, Lowes s’était installé à la quatrième place, sa position de départ, mais est tombé suite à une collision avec Marco Melandri dans le cinquième tour. Le Britannique est reparti en queue de peloton et est remonté jusqu’à la neuvième place pour marquer sept importants points et signer au passage le meilleur tour en course ainsi que la plus haute vitesse de pointe. Eugene Laverty a eu une seconde course similaire à celle de son coéquipier puisque l’Irlandais est lui aussi tombé, dans le même tour, quelques instants après Lowes, et est remonté de la 22 ème à la 13ème place pour prendre trois points.

Alex Lowes : « La première course s’est bien passée, j’ai eu un peu de mal à la fin mais j’ai pris un bon départ et

Alex Lowes : « La première course s’est bien passée, j’ai eu un peu de mal à la fin mais j’ai pris un bon départ et c’était génial de mener en WSBK pour la première fois ! C’était aussi bien pour le team qui était à domicile. Je suis déçu de ma deuxième course. La moto a beaucoup progressé, nous avons fait des changements positifs, j’avais un bon rythme et j’aurais de nouveau pu être sur le podium. J’ai fait de mon mieux et j’ai fini 9ème en attaquant à fond jusqu’à la fin alors que ma moto était assez endommagée. Nous avons pris beaucoup de confiance sur ce week-end et avons montré que nous pouvions être devant. Mes départs s’améliorent et j’ai pu me battre avec les meilleurs. Je suis donc optimiste pour la suite de l’année, j’ai déjà eu de bons résultats et je suis impatient d’aller à Sepang ! » Eugene Laverty : « Notre mauvaise série continue. Nous étions bien partis pour la première course mais j’ai fait une erreur, j’ai mis le genou dans le gazon à la chicane et j’ai eu une grosse chute. Je n'en sais pas plus que vous sur ce qui s’est passé dans la seconde course. Je roulais normalement parce que je devais rester en piste et essayer de finir sur quelque chose de positif puis j’ai soudainement perdu l’avant. C’est décevant parce que nous avions du potentiel. » 37


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Le jour de courses à Donington Park a globalement été positif pour le Ducati Superbike Team, qui a récolté trois Top 5 avec Chaz Davies et Davide Giugliano. L’Italien a chuté dans la première course alors qu’il se battait pour la victoire mais s’est ensuite relancé en prenant la quatrième place de la deuxième épreuve tandis que son coéquipier Chaz Davies a fini deux fois cinquième. A l’issue des 5 premières manches de la saison, Davies est maintenant cinquième du classement général, avec un total de 109 points, tandis que Giugliano est septième, avec 82 points. Ducati est quatrième du classement des constructeurs. Davide Giugliano : « Après ma chute dans la première course, je voulais vraiment réussir la deuxième. Je ne sais pas comment expliquer ma chute. J’étais trop à l’intérieur dans ce virage et quand j’ai touché les vibreurs, mon gant a été pris par la poignée d’accélérateur. La moto n’a donc pas ralenti et j’ai perdu le contrôle. Dans la deuxième course, les premiers tours ont été très difficiles et j’ai perdu plusieurs places en évitant une collision avec un autre pilote. Je me suis ensuite lancé à la poursuite des autres et j’ai presque rattrapé Guintoli, qui était troisième. J’avais cependant peut-être trop usé mes pneus dans ma

Je me suis ensuite lancé à la poursuite des autres et j’ai presque rattrapé Guintoli, qui était troisième. J’avais cependant peut-être trop usé mes pneus dans ma remontée et j’ai dû me contenter de la quatrième position. » Chaz Davies : « Deux jours plus tôt, j’avais dit que l’objectif était le Top 5 et je suis donc content de l’avoir atteint. Ça aurait été bien de finir sur le podium mais je ne suis pas déçu de nos résultats. Les courses se sont assez bien passées, même s’il y a des sorties de virages où j’étais un peu en difficulté. Nous avions fait quelques changements pour la seconde course et nous avions un meilleur rythme. Nous étions en progrès mais ça ne suffisait pas et nous aurions peut-être pu prendre davantage de risques dans nos choix. Nous avons encore un peu de retard sur les autres et nous devons donc continuer à travailler. Je suis globalement satisfait, j’ai fait tout mon possible et je me suis aussi fait plaisir. » 38


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Michael van der Mark a signé sa deuxième victoire de la saison 2014 en World Supersport dimanche à Donington Park en battant Jules Cluzel dans le dernier des vingt tours d’une course palpitante.

Florian Marino a réussi à réaliser une bonne performance malgré sa qualification en seizième position et complétait le Top 5 à l’arrivée, devant son coéquipier PJ Jacobsen.

Kev Coghlan a pris la troisième place et retrouvait le podium après avoir mené durant une bonne partie de l’épreuve.

Le wildcard Sam Hornsey a pris une respectable 16ème place.

L’ancien Champion du Monde Kenan Sofuoglu a une fois de plus été victime d’un problème technique, alors qu’il menait, mais a réussi à continuer sa course pour marquer les points de la quatrième place. Lorenzo Zanetti a par contre été contraint à l’abandon suite à ce que son moteur ait lâché à Coppice, alors qu’il se battait pour le podium. Florian Marino a réussi à réaliser une bonne performance malgré sa qualification en seizième position et complétait le Top 5 à l’arrivée, devant son coéquipier PJ Jacobsen. Le wildcard Sam Hornsey (Anvil Hire TAG Triumph) a

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SUPERBIKE En quelques minutes les pilotes ont du faire le choix de leurs pneus que la(Mahi pluie Racing commençait tomber.a Kenanalors Sofuoglu Teamà India) Gregory Leblanc a fait le bon choix et empoche une remporté la course Supersport sur le MotorLand Aragon nouvelle devant Maurin et Nicolas malgré unvictoire week-end plus Axel que difficile, signant sa Salchaud qui est aussi le premier Stock. première victoire de la saison. Alors qu'on ne l'attendait plus, le triple Champion de la catégorie monte pour la La coursefois dusur dimanche : du circuit espagnol. première le podium Au la mise ensurprenante grille, la pluie semble Unemoment victoire de d'autant plus qu'elle fait vouloir s’inviter D’abord quelques suite à une doubleaux chutedébats. au douzième desavec quinze tours : gouttes qui touchent certains virages, laMotorsport), piste est Jules Cluzel (MV Agusta RC-Yakhnich déclarée « WET ». Le choix des pneus devient alors très alors troisème, rate son freinage sur Kev Coghlan (DMC compliqué : La pluie va t elle plus forte ? Moins Panavto-Yamaha), second, et leêtre percute. L'incident est forte ? S’arrêter ? Faut il mettre des pneus pluie ? Des sans gravité, mais le Français est forcé d'abandonner, et pneus ? Des mixtes ? Panacheren? la directionslicks de course enquête sur sa responsabilité Face à ces combinaisons multiples, chacun une vue d'une probable pénalité. Coghlan repart aet pris termine décision qui prenant s’avère très pilotelaà l’autre. cinquième, au différente passage àd’un Cluzel tête du Championnat du Monde. La course part et les pilotes équipés de pneus mixte prennent l’avantage : Grégory Leblanc, Axel Maurin Nicolas Ces Supersport trois pilotes van der et Mark (PATASalchaud. Honda World profitent de leur avantage et s’échappent. Derrière les Team) et le deuxième Français Florian Marino

mixte prennent l’avantage : Grégory Leblanc, Axel Maurin et Nicolas Salchaud. Ces trois pilotes profitent de leur avantage et s’échappent. Derrière les pilotes en pneus pluie à l’avant (arrière pluie ou mixte) perdent du terrain et laissent remonter des pilotes habituellement Derrière Kenan Sofuoglu sur le podium se moins rapides mais qui ont fait le pari de pneus secs. La retrouvent donc Michael van der Mark (PATA Honda météo leur donne raison puisque les gouttes de pluie ont World Supersport Team) et le deuxième Français Florian cessé et la piste sèche en quelques tours. Ainsi des Marino (Kawasaki Intermoto Ponyexpres), qui termine pilotes comme Etienne Masson (8ème), Sébastien troisième après avoir mené les premiers tours de la Gimbert (9ème), David Muscat (10ème), Nicolas Pouhair course. Lorenzo Zanetti (PATA Honda World ème (11 ), Gregg Black (14ème) ou Baptiste Guittet (18ème), Supersport Team) hérite de la quatrième position. se font distancer et se retrouvent à plus d’une minute à l’arrivée. 4 pilotes se retrouvent ainsi dans le top 8 grâce à leur choix de pneus mieux adapté : Gabriel Pons, Plus à l'arrière, Christian Gamarino (Team GO Lionel Bergeron, Jonathan Hardt (qui est le seul habitué Eleven), tout droit venu de la catégorie Superstock 600, du top 10) et Marco Boue. brille à la neuvième place devant l'autre rookie transfuge du Championnat du Monde Moto2, Ratthapark Wilairot (Core PTR Honda), dixième. A l’arrivée, Grégory Leblanc l’emporte donc devant Axel Maurin et Nicolas Salchaud. Ce dernier monte aussi sur la plus haute marche du podium Stock aux côtés de Gabriel Pons et Lionel Bergeron. 40 Au classement provisoire, Leblanc totalise 100 points et caracole en tête. Masson prend la 2ème place avec 66


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SUPERSPORT Lucas Mahias est décidément très fort. Il remporte sa quatrième victoire de l’année sur quatre possible. Très régulier, Valentin Debise s’affirme comme son dauphin et prenant la seconde place cette après-midi face à Cédric Tangre. Morgan Berchet remporte la catégorie Stock. La course du dimanche : Pour Lucas Mahias, le scénario de la veille est remis en application : Meilleur départ, meilleur tour en course (1:29.524) et victoire après 18 tours de course sans commettre la moindre erreur. Pour les autres places du podium, c’est une autre histoire. Valentin Debise mène le groupe composé avec les cousins Cédric Tangre et Robin Camus. Louis Bulleau au contact sort du groupe après quelques virages suite à un tout droit et repart avec 10 secondes de retard. Au 6 ème tour, le trio se transforme en duo. Camus perd du terrain et se retrouve sous la menace de Kevin Longearet qui le double au 9ème tour. Devant Debise et Tangre sont déchainés. Un coup l’un, un coup l’autre, les écarts sont infimes. Jusque sur la ligne d’arrivée, le résultat est incertain et le chrono a servi de juge de paix puisque 24 millièmes les séparent au bénéfice de Valentin Debise. Camus et Longearet complètent le top 5.

servi de juge de paix puisque 24 millièmes les séparent au bénéfice de Valentin Debise. Camus et Longearet complètent le top 5. En Stock, Morgan Berchet et Hugo Clere se sont livrés à une grosse bagarre durant toute la course. Longtemps devant, Clere s’incline pour 125 millièmes à l’arrivée. Robin Anne complète le podium. Au classement provisoire, avec le nouveau barème de points, la domination de Mahias reste fragile puisqu’il ne compte « que » 24 points d’avance sur Valentin Debise (81 points) et « que » 26 points sur Cédric Tangre (79 points).

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MOTO 3 Une lutte incroyable à tous les étages cet aprèsmidi. D’un côté entre Casadesus et Perolari et de l’autre entre Bau, Croix et Coupe. L’ordre du podium s’est joué sur un fil à d’arrivée. La course du dimanche : Les conditions de piste sont excellentes pour le départ des Moto3. Hugo Casadesus boucle le premier tour en tête, talonné par Corentin Perolari. Déjà décroché Karl Croix mène le groupe de poursuivants. Les 14 tours vont s’enchainer à un rythme fou où les deux leaders sont aux coudes à coudes à pratiquement tous les virages. Avec des écarts au maximum de 3 dixièmes et au minimum de 1 millième, les deux pilotes s’en donnent à cœur joie. Après avoir échangé leur place un nombre de fois incalculable, Hugo Casadesus franchit la ligne d’arrivée 72 millièmes avant Corentin Perolari. Derrière, le podium a été extrêmement disputé entre Maximilien Bau, Karl Croix et Mickael Coupe. Eux aussi ont assuré le spectacle avec beaucoup de dépassements. A l’arrivée, Bau s’impose sur le podium pour 2 dixièmes face à Croix. Bau est ainsi le premier pilote du Challenge de l’Avenir FFM. Au classement provisoire, Corentin Perolari possède 96 points devant Hugo Casadesus qui en a 75. Maximilien Bau est 3ème avec 60 points.

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TROPHÉE PIRELLI Guillaume Antiga a failli réaliser l’exploit de faire un doublé à la maison. Deux millièmes de secondes l’en ont empêché et c’est Alex Rodrigues qui récupère la plus haute marche du podium. Dans le coup toute la course, Kevin Rousseau complète le podium. La course du dimanche : Rémi Salles prend le meilleur départ mais se fait piéger avant la fin du premier tour. Kevin Rousseau se fait doubler par Guillaume Antiga qui boucle le premier tour en tête. Le duo de tête tente l’échappée face à un groupe de 7 pilotes. Au 4ème tour, Alexandre Rodrigues prend la tête du groupe devant Guillaume Frechet. Rodrigues permet au groupe de revenir sur les leaders. Au 9ème tour, le groupe se scinde en trois: Antiga, Rodrigues et Rousseau d’un côté, Charly Halope isolé en 4ème position et cinq pilotes un peu décrochés à 3 secondes. Les derniers tours sont dantesques pour le trio de tête avec des freinages d’anthologie et une victoire sur le fil (+0.002s) pour Rodrigues qui enlève à Antiga la possibilité de faire un doublé à 16 ans à domicile. Kevin Rousseau complète le podium à seulement 3 dixièmes. 43


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Sébastien FOREST et sa BMW S 1000 RR CALENDARD FORMULE IMMO ont fini 20ème de leur 1ère course de l’année à Nogaro

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EUROPEAN BIKES Après l'ouverture de la Coupe de France European Bikes au Mans, l'attente fut longue pour les animateurs de cette formule qui attire les convoitises. La deuxième épreuve disputée à Nogaro ce week-end a permis à Michel Amalric de prendre les commandes du championnat. Samedi 24 mai

Après la journée du vendredi et des essais libres perturbés par les caprices de la météo, la qualification du samedi matin s'est déroulée sur une piste sèche. Cyril Brunet Lugardon, le pilote local de cette étape gersoise, s'est montré le plus véloce au guidon de sa BMW S 1000 RR. Les gros bras de la catégorie avaient aussi répondu présent pour cette qualification puis pour la course de l'après-midi. Laurent Aymonin a, comme souvent, pris le meilleur envol, avec dans son sillage Emilien Jaillet, Cyril Brunet Lugardon et Michel Amalric. Ce dernier, que l'on peut logiquement placer en favori pour le titre, a pourtant dû laisser la victoire à Cyril Brunet Lugardon qui s'est imposé pour la première fois en European Bikes. Les trois hommes du podium de cette première manche étaient séparés de moins d'une seconde à l'arrivée de cette course spectaculaire... Dimanche 06 avril La séance qualificative du dimanche a de nouveau été dominée par Emmanuel Parisse devant Cyril Brunet

Dimanche 06 avril Pour la séance chronométrée du matin, la piste était encore piégeuse à cause de tâches d'humidité et Cyril Brunet Lugardon s'est une nouvelle fois montré le plus rapide en collant plus d'une seconde à son premier poursuivant Laurent Aymonin. Ce dernier a de nouveau montré toute sa science du départ en bouclant les premiers tours en tête. Mais une averse à la mi-course est venue interrompre les débats. Le temps de chausser les pneus pluie et un nouveau départ a été donné pour 5 tours de folie. Cette fois, Cyril Brunet Lugardon ne pouvait pas suivre le rythme des leaders. La victoire s'est donc jouée entre Emilien Jaillet et Michel Amaric. Franchissant l'arrivée dans les roues de son rival, Amalric s'est imposé au cumul des deux manches. À l'aise sous la pluie, Andy Rey est parvenu à monter sur la dernière marche du podium devant Madjid Idres et la Ducati de Thierry Mulot, vainqueur en Twin. Michel Amalric a réalisé la bonne opération du week-end puisqu'il est reparti du Gers en leader avec Emilien Jaillet et Laurent Aymonin comme principaux adversaires pour le titre, tous trois sur des BMW S 1000 RR. La première machine équipée d'un Twin est la Panigale de Thierry Mulot qui pointe 9ème au général. La prochaine épreuve de la Coupe de France European Bikes aura lieu sur le circuit de Lédenon (30) les 14 et 15 juin 2014. 44


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Ça y est, nous y sommes ! En cette fin avril, la saison de vitesse en France a déjà recommencé, les Promosport et le FSBK sont lancés, les beaux-jours reviennent et les idées de virées entre potes refleurissent au même rythme que les bas-côtés de nos routes reverdissent. Même si je n’ai pas attendu fin avril pour remonter sur ma moto (de laquelle je n’ai jamais quitté le guidon de l’hiver d’ailleurs), le Bol d’Or a été la première occasion de l’année à motiver suffisamment mes potos pour partir dans notre première galère à 2 roues en 2014 ! Pourquoi ? Car le Bol c’est mythique, c’est aussi une page qui se tourne avec cette dernière édition sur le circuit de Magny-Cours avant de s’envoler vers la piste du Castellet en 2015, c’est un événement rempli d’émotions, on y passe du rire aux larmes en vivant au rythme de nos teams et pilotes préférés. Car le paddock était cette année ouvert à tous, car même les top pilotes vont prendre le temps de s’arrêter prendre une photo souvenir ou signer un autographe selon votre demande, car le Bol c’est devenu une ambiance familiale où on s’y amuse de 7 à 77 ans, car c’est un week-end de surprises permanentes, d’étonnement, de passion, de vérités, etc … et de rassemblement.

Alors que le spectacle en piste fut une nouvelle fois de haute volée grâce notamment à une lutte incessante et sans répit pour la première place entre la Honda officielle et la Suzuki du SERT, les spectateurs étaient une nouvelle fois venus de manière discrète. Que d’efforts fournis par l’organisation pourtant ! Le public (motard ou automobiliste) ne se fait plus arrêter tous les 50 mètres pour un contrôle, l’ambiance est devenue très familiale et conviviale, les minorités fauteuses de trouble ont quitté la scène, les animations sont toujours présentes, le village du circuit bien garni d’exposants, le concert du samedi soir de qualité, etc … Peut-être que la météo pluvieuse a refroidi certains esprits pour se rendre sur le circuit, ou alors était-ce la date d’un week-end où toutes les zones étaient en vacances de Pâques qui n’était finalement pas propice au succès que nous espérions ? Beaucoup d’hypothèses auxquelles il faudra répondre. En attendant, les pilotes n’ont pas démérité et dans ces difficiles conditions de pistes piégeuses, la différence entre pilote et funambule était parfois mince. 15 heures approche, le départ du 78è Bol d'Or aussi et c’est une piste mouillée à visibilité réduite qui s’apprête à accueillir les concurrents pour le début de course. Les pilotes ne le savent pas encore mais ça ne sera qu’un avant-goût de ce qui les attend en termes de météo. Toutes les écuries ont chaussé des pneus pluie. 45 Julien Da Costa a prend le départ sur la Honda n° 111, comme David Checa sur la Yamaha n° 94 et Vincent Philippe sur la Suzuki n° 1.


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météo. Toutes les écuries ont chaussé des pneus pluie. Julien Da Costa a prend le départ sur la Honda n° 111, comme David Checa sur la Yamaha n° 94 et Vincent Philippe sur la Suzuki n° 1. Alors que nous ne sommes que dans le tour de chauffe, Gaëlle Rémy sur la Suzuki n° 10 du team Amazone Fire a chuté sans gravité tout comme Hugo Marchand. Mais dans cet élan de prière à Sainte Gamelle, la Kawasaki n° 21 et la Suzuki n° 47 sont aussi allées au tapis avant le passage au vert des feux. Vincent Philippe réalise le holeshot et devance à la fin du premier tour, la Suzuki n° 72 de Gregg Black et la Yamaha n° 94 de David Checa. Parmi les favoris, la Yamaha n°7 tire rapidement tout droit à Adélaïde, alors qu'elle occupait la sixième place. Après 10 minutes de course, le peloton s’étire et la Suzuki n° 1 est en tête, 4 secondes devant la Honda n° 111 de Julien Da Costa, 13 secondes devant la Suzuki n° 72. La Yamaha n° 94 est 4ème, la Honda n° 55 est 5ème devant la Kawasaki SRC n° 11 sur laquelle Grégory Leblanc va chuter avant le 1er ¼ d’heure. 15 h 16 : chute d'Olivier Four sur la Honda n° 55 de National Motos. 20 minutes de course se sont écoulées et les conditions de course sont très difficiles, la piste est détrempée, ce qui demande aux pilotes de redoubler de vigilance et d’attention sous peine de partir à la faute, à l’image de la chute de la Suzuki n° 2 à Adélaïde. En tête de course, la Suzuki n°1 et la Honda n°111 ne se quittent pas et assurent le spectacle. Peu avant la ½ heure de course, Julien Da Costa passe en tête sur la Honda n° 111 devant la Suzuki n° 1. C’est alors que les 2 motos de tête sont les seules à rouler en moins de deux minutes au tour. La valse des chutes se poursuit avec la Suzuki n° 72 alors troisième. Il reprend la piste sans passer par les stands en ne concédant qu’une place, il est désormais quatrième. Le GMT 94 passe troisième. Un long premier relais mouvementé au bout duquel le GMT 94 s’arrête peu après 16h pour faire succéder Kenny Foray à David Checa au guidon de la Yamaha tandis que le moment est aussi choisi par la Kawasaki n° 11 pour ravitailler et faire des réparations sur la moto après la chute en début de course. Dans ces conditions d’adhérence précaire, Dominique Méliand commence déjà à mettre en place ses stratégies en faisant doubler le premier relais à Vincent Philippe. La Kawasaki n° 11 a changé le carter d'allumage et réglé le sélecteur de vitesse. La Honda n°111 est la dernière des teams de tête à rentrer effectuer son 1 er ravitaillement. 50 46 44


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16 h 25 : fin du safety car et Vincent Philippe pointe en tête sur la Suzuki n° 1, juste devant la Honda n° 111 de Sébastien Gimbert et un tour devant la Kawasaki n° 5. La pluie ne tombe plus mais la piste est toujours mouillée. Peu à peu, Vincent Philippe creuse l'écart en tête sur Sébastien Gimbert. La Kawasaki n° 5 fait une bonne course jusque-là puisqu’elle est 3ème avec Cédric Tangre qui s’élance pour son 1er relais devant la Yamaha du GMT 94 et Kenny Foray. L’équipe autrichienne du YART manque de réussite en ce début de course puisque peu avant les 2 premières heures, la Yamaha n° 7 subit une deuxième chute à la réaccélération d'Adélaïde. A ce moment, la piste sèche et les pilotes réalisent leurs meilleurs tours en course tandis que les deux pilotes en tête ont deux tous d'avance sur tous les autres concurrents. Suite à la chute de Grégory Leblanc, la Kawasaki n° 11 tenante du titre, ne pointe que 15ème. 17h30, c’est au tour de la Yamaha n° 94, 3ème, d’opter pour la stratégie du SERT de faire doubler les relais. Kenny Foray reste ainsi en piste. Pendant que la Honda n°111 bataille toujours fermement pour conserver le leadership, les commissaires travaillent à Adélaïde où de l'huile est répandue sur la piste peu avant 18h, ce qui entraînera une longue neutralisation de course. A 18h30, fin de la neutralisation avec la Suzuki n° 1 qui devance la Honda n° 111 et la Yamaha n° 94. C’est le moment que choisit Kenny Foray pour améliorer le meilleur tour en course avec la Yamaha n° 94. La Suzuki n° 1 ravitaille et tente de progresser dans ces performances en chaussant un intermédiaire à l'avant et un slick retaillé à l'arrière avec Erwan Nigon à son bord. Logiquement, les pilotes profitent de meilleures conditions de piste pour faire descendre leurs chronos.

9h, l’heure est venue de ravitailler dans le stand de la Yamaha n° 94 qui repart montée de deux pneus slicks. Même hoix pour l'Aprilia n° 6 et la Kawasaki n° 11 de Grégory eblanc. En fin de journée, Julien Da Costa sur la Honda n° 11, est le plus rapide en piste. Il améliore son meilleur temps uasiment à chaque tour. 21h, la nuit commande et la Suzuki ° 1 ravitaille. Vincent Philippe laisse le guidon à Anthony Delhalle, qui repart deuxième derrière la Honda n° 111 de ébastien Gimbert. 21 h 30 : la Honda n° 111 ravitaille. neus slicks. Freddy Foray remplace Sébastien Gimbert et epart deuxième derrière la Suzuki n° 1 d'Anthony Delhalle. a Suzuki n°1 rentre au stand et chausse un pneu pluie à avant et un mixte à l'arrière. La Suzuki n° 72 met deux pneus luie, comme l'Aprilia n° 6. Tout le monde rechausse les neus pluie, le changement d'adhérence est annoncé sur la iste, toutes les motos rentrent. La Kawasaki n° 11 poursuit on petit bonhomme de chemin, remonte les places une à une our pointer 5ème.

neutralisation de course. A 18h30, fin de la neutralisation avec la Suzuki n° 1 qui devance la Honda n° 111 et la Yamaha n° 94. C’est le moment que choisit Kenny Foray pour améliorer le meilleur tour en course avec la Yamaha n° 94. La Suzuki n° 1 ravitaille et tente de progresser dans ces performances en chaussant un intermédiaire à l'avant et un slick retaillé à l'arrière avec Erwan Nigon à son bord. Logiquement, les pilotes profitent de meilleures conditions de piste pour faire descendre leurs chronos. 19h, l’heure est venue de ravitailler dans le stand de la Yamaha n° 94 qui repart montée de deux pneus slicks. Même choix pour l'Aprilia n° 6 et la Kawasaki n° 11 de Grégory Leblanc. En fin de journée, Julien Da Costa sur la Honda n° 111, est le plus rapide en piste. Il améliore son meilleur temps quasiment à chaque tour. 21h, la nuit commande et la Suzuki n° 1 ravitaille. Vincent Philippe laisse le guidon à Anthony Delhalle, qui repart deuxième derrière la Honda n° 111 de Sébastien Gimbert. 21 h 30 : la Honda n° 111 ravitaille. Pneus slicks. Freddy Foray remplace Sébastien Gimbert et repart deuxième derrière la Suzuki n° 1 d'Anthony Delhalle. La Suzuki n°1 rentre au stand et chausse un pneu pluie à l'avant et un mixte à l'arrière. La Suzuki n° 72 met deux pneus pluie, comme l'Aprilia n° 6. Tout le monde rechausse les pneus pluie, le changement d'adhérence est annoncé sur la piste, toutes les motos rentrent. La Kawasaki n° 11 poursuit son petit bonhomme de chemin, remonte les places une à une pour pointer 5ème.

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l'Aprilia n° 6. Tout le monde rechausse les pneus pluie, le changement d'adhérence est annoncé sur la piste, toutes les motos rentrent. La Kawasaki n° 11 poursuit son petit bonhomme de chemin, remonte les places une à une pour pointer 5ème. 22 h 30 : la Yamaha n° 94, troisième, ravitaille et repart avec deux pneus mixtes. Mathieu Gines remplace David Checa. ¼ d’heure plus tard, la Suzuki n° 1 met deux pneus pluie au ravitaillement. Erwan Nigon prend le guidon en première position. En ce début de soirée, la Suzuki n°50 du team Motors Events connait des problèmes de fusibles et d'éclairage alors qu’elle était à une très bonne 4 ème place. Les tactiques et options choisis par les teams divergent et c’est en slick à l'arrière et pneu pluie à l'avant que la Suzuki n° 72 ressort de la voie des stands là où la Suzuki n° 50 repart 6ème avec un pneu pluie à l'avant et mixte à l'arrière. La BMW n° 13 est 5ème. La Honda n° 55 du team National Motos ravitaille et met deux pneus mixtes comme la Kawasaki n°11 4ème. Pas ou peu de répit dans le box de la Suzuki n° 50 de retour aux stands après une chute. Les carénages ont été changés. 23 h 10 : la Suzuki n° 1 ravitaille et Erwan Nigon repart en tête, devant la Honda n° 111 et la Yamaha n° 94. Peu avant minuit, la Honda n° 111, deuxième, rentre directement dans son box. Le demi-guidon gauche et la roue arrière sont changés. Julien Da Costa a chuté. La Yamaha n° 94 passe deuxième. Carénage avant et coque arrière changés sur la Honda n° 111 qui repart 3ème avec Sébastien Gimbert. 00 h 30 : la Suzuki leader ravitaille. Vincent Philippe a repris le guidon à Erwan Nigon sur la Suzuki n° 1, trois tours devant la Yamaha n° 94 et cinq devant la Honda. La course a changé de leader pendant la nuit. La Suzuki n° 1 du SERT a été contrainte à l'abandon à 4h20. Une première chute d'Erwan Nigon a obligé les mécaniciens à changer la boucle arrière et le réservoir. Puis la Suzuki a dû revenir dans son stand pour un pneu arrière crevé. Une nouvelle chute, de Vincent Philippe cette fois-ci, à 3 h 45 a provoqué l'intervention du safety car. Le pilote est blessé au bras, suspicion fracture et n'a donc pas pu reprendre la course, provoquant l'abandon de son team au petit matin. C'est le GMT 94 qui s'est alors installé en tête. Assez brièvement, puisque des arrêts au stand suite à des problèmes mécaniques ont permis au Honda Racing de leur repasser devant en tête de la course. La Kawasaki n° 11 du SRC est troisième devant la Honda n° 55 de National Motos et la Suzuki n° 72 du Junior Team. 48


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La Kawasaki n° 8 du team Bolliger a chuté à 1 h 15 alors qu'elle était 5ème. Le réservoir et la platine gauche ont été changés mais la moto a perdu plusieurs places au classement. Elle est 11ème quand le jour se lève. Depuis 1 h 45, la Kawasaki n° 5 de Hall Motos 02 a subi plusieurs chutes et connaît depuis de nombreux problèmes mécaniques que les techniciens ne parviennent pas à résoudre. Juste avant 6 h, elle a été impliquée dans une chute avec la Kawasaki n° 21 à Adélaïde provoquant une brève apparition du safety car. La Kawasaki n° 5 a finalement abandonné sur casse moteur alors que la 21 a pu repartir après réparations. La Kawasaki n° 21 avait déjà dû changer son faisceau électrique complet dans la nuit. Plusieurs teams ont du se résoudre à l'abandon pendant la nuit : le Starteam Pam-Racing n° 67 (casse moteur), l'Ecurie Chrono Sport 2 n° 51 (chutes), l'Ecurie Chrono Sport 1 n° 69, le Team JCB Accélération dont le pilote avait été évacué à l'hôpital après une chute, le RS Speedbikes Racing n° 56 (problèmes mécaniques pour la BMW), le Team Racing + Oui FM n° 60 (casse moteur), le Team Dunlop Motors Events n° 211 (casse moteur) et le Motobox Kremer Racing n° 65 (chute). Avec la Kawasaki n° 5, 14 abandons ont été signés depuis le début de la course. Bilan officiel blessure Vincent Philippe (Suzuki n° 1) suite à sa chute : traumatisme crânien et fracture du poignet gauche. Alors que dans le public les uns dorment encore quand les autres ont le nez dans le café, les pilotes ne faiblissent pas en piste. A 7 h 30, la Suzuki n° 72 du Junior Team, leader en Superstock, prend la 4ème place au profit de la Honda n° 55 de National Motos. A 9 h 30, la pluie s’invite de nouveau en piste sur certaines parties du circuit. C’est pourtant le moment où Gwen Giabbani opte

Junior Team, leader en Superstock, prend la 4ème place au profit de la Honda n° 55 de National Motos. A 9 h 30, la pluie s’invite de nouveau en piste sur certaines parties du circuit. C’est pourtant le moment où Gwen Giabbani opte pour le pari de repartir en slicks avec Gwen Giabbani, tout comme la Honda n° 55, la Kawasaki n° 11 et la Yamaha n° 94. En milieu de matinée, Kenny Foray repart au guidon de la Yamaha n° 94 avec deux pneus slicks alors que 10 minutes plus tard, il repleut. C’est une avalanche de chutes en cascade qui se prépare avec une triple chute impliquant la Honda n° 55, la BMW n° 13 et la Suzuki n° 44, peu avant celle de la Yamaha n° 94 dans l'entrée de la grande courbe. La moto roule et rentre aux stands par les voies de sécurité. Logiquement, les rescapés encore en piste et sur leurs roues chaussent tous des pneus pluie. A 11h, la Honda n° 55 ressort 8ème avec des pneus mixtes après sa chute et les réparations. Demi-guidon, carénage complet et arrière de cadre remplacés. La Yamaha n° 94 a remis des pneus slicks neufs. Elle repart 3ème avec David Checa. Coup de théâtre à 11 h 36, la Honda n° 111 rentre à la poussette par les voies de sécurité. La moto est en panne. Sébastien Gimbert pousse sa machine qui a fumé au moment de la panne. La Honda n° 111 est dans les stands. La chaîne est cassée. Les mécaniciens interviennent sur le carter gauche. Il manque des dents sur le pignon de sortie de boîte. Il y a un trou dans le carter moteur. Seulement 10 minutes auront suffi aux mécaniciens de la Honda officielle pour comprendre qu’ils sont contraints à l’abandon, le rideau49du stand est fermé à 11h45.


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qu’ils sont contraints à l’abandon, le rideau du stand est fermé à 11h45. Ces rebondissements font alors que l’impensable se produit, Grégory Leblanc passe en tête sur la Kawasaki n° 11. Qui l’eut cru ? La Yamaha n° 94 passe 2ème avec la casse moteur de la Honda n° 111. A 12h30 passés, alors que les pilotes sont épuisés, éreintés, que la tension est quasi venu à bout des organismes des membres des teams, Dame Météo est toujours aussi cruelle et sans pitié faisant réapparaître la pluie réapparaît sur certaines parties du circuit. 12 h 40, la Yamaha n° 94 met des pneus pluie comme les Kawasaki n° 11 et n° 8 à l’image de toutes les motos qui rentrent. Alors que vers 13 heures, tout le monde roule en slicks, à 13h10, la pluie est de retour selon les commissaires de piste qui agitent le drapeau de changement d'adhérence. 13 h 45 : la Kawasaki n° 11, en tête, met des pneus pluie. Nicolas Salchaud enchaîne son relais. La Suzuki n° 72 revient pour changer ses slicks pour des pneus pluie. La Kawasaki n° 8 du team Bolliger rentre aux stands après une petite sortie de piste pour changer de pneus. La Honda n° 55 met aussi des pluie. Le SRC de Grégory Leblanc, Mathieu Lagrive et Nicolas Salchaud remporte ce dernier Bol d'Or organisé à Magny-Cours, devant la Yamaha du GMT 94 de David Checa, Kenny Foray et Mathieu Gines. La Suzuki n° 72 du Junior Team (Superstock) prend la troisième place grâce à une trajectoire similaire à celle des vainqueurs : chute en début de course et remontée progressive. Elle s'impose en catégorie Superstock devant la Yamaha n° 333 du team Viltaïs, huitième au général. La Kawasaki n° 8 du Bolliger Team Switzerland se classe quatrième, mené par le pilote suisse Daniel Sutter, parmi les plus rapides dans des conditions difficiles. Le Team Motors Events termine cinquième devant la National Motos. Le prochain Bol d'Or se déroulera les 19 et 20 septembre 2015 sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

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Les pilotes Français qui composaient le plateau étaient répartis en 3 catégorie : les Post Classic, Vintage classic et Side car Les Espagnols en deux catégories Classic B et C de 125 à 350cm3, ensuite Classic F1 - F2 de 500 à 1000cm3.

Pour la Catégorie F1et F2 de très belles motos avec de superbes préparations sur des Guzzi, Ducati et quelques Japonaises style Bol d'Argent de l’époque, Honda, Suzuki et Yamaha, des motos sans marques faites avec un peu de tout qui dénotent bien là les préparations des pilotes espagnols à qui beaucoup de choses sont autorisées . Le seul regret de cette grande première fut le Dans la catégorie Vintage Classic, les 2 courses ont désistement de certains Sidecaristes, le plateau été animé par Perlinski, Tabarly, Piet, Charlot, Rumeau, initialement composé de 20 sides fut représenté par 8 avec un net avantage pour Perlinski qui fut le plus rapide du équipages, cela ne gâchait pas la fête et les pilotes week-end remportant les 2 manches sur sa 750 Norton présents sen donnèrent à cœur joie. La catégorie Post Seeley Commando. En Post classic, nous retrouvons ausssi Classic était représentée par une collection de Senechal, Quercy , Boerez, Breuil, Houard, Le François , Yamaha, de la 350 RD en passant par les 350RDLC comme principaux Animateurs de cette catégorie avec la pour en arriver aux célèbres TZ, les Kawasaki, les supériorité de Senechal et son GSX Suzuki qui ne laissa Suzuki n’étaient pas en reste non plus avec des personne indifférent tant il était rapide dans tous les secteurs préparations spécifiques, les italiennes étaient aussi du circuit de Navarra de la partie avec les Laverda RGS, Bimota YB3, En side une belle bataille entre Perlinski ( qui Ducati 900TT1, 900 F1, 900SS qui complétaient le courrait aussi en Vintage Classic ) et Willot équipé d'un plateau. puissant Truimph et le couple Bossard sur BM Windle qui peinaient à rivaliser sur un circuit du type de Navarra où la En ce qui concerne les Vintage Classic les puissance reste prépondérante. Les sidecaristes régalèrent Nortons de 500 à 750 cm3 se partageaient le plateau le public dans certains numéros d’équilibristes, toujours avec un nombre important de Ducati 350, 500 et bien maitrisés. 900cm3 pour quelques japonaises, des Triumph et une Après le net succès de cette première course VMA Aermacchi. Européen, le désir de tous les pilotes, de l'organisateur Français et Espagnol au soir de ce week-end inaugural était Chez nos amis espagnols en classe B et C, pas de recommencer l'an prochain avec l'espoir de compléter de Japonaises mais des motos du cru à savoir des 350 les plateaux par des pilotes européens qui avaient des Bultaco AJR, des OSSA SPQ, des Montesa, quelques compétitions chacun à la même date que cette première Anglaises Matchless, Norton, des Ducati et de manche européenne de VMA Européen mais qui ont d’ores magnifiques LAVERDA . et déjà retenu cette confrontation pour 2015. 51 Pour la Catégorie F1et F2 de très belles motos


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